Annual Report • Apr 13, 2018
Annual Report
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incluant le rapport fi nancier annuel


| ommair |
|---|
| 1.4 | Organisation interne | 22 | |
|---|---|---|---|
| 1.5 | Modèle d'investissement et stratégie de développement | 28 | |
| 1.6 | Responsabilité sociale et environnementale (RSE) | 32 | |
| 1.7 | Filiales et participations | 35 | |
| 1.8 | Carnet de l'actionnaire | 65 | |
| GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE, | |||
| FACTEURS DE RISQUES | |||
| 2 | ET | CONTRÔLE INTERNE |
71 |
| 2.1 | Gouvernement d'entreprise | 72 | |
| 2.2 | Facteurs de risques | 122 | |
| 2.3 | Dispositif de gestion des risques et de contrôle interne | 130 | |
| RESPONSABILITÉ SOCIALE |
|||
| ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE |
|||
| 3 | WENDEL | 141 | |
| 3.1 | Responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans l'activité de Wendel |
142 | |
|---|---|---|---|
| 3.2 | Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant |
151 | |
| 3.3 | Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales figurant dans le rapport de gestion |
219 | |
| COMMENTAIRES SUR L'EXERCICE 2017 | 225 | ||
| 4.1 | Analyse des comptes consolidés | 226 | |
| 4 | 4.2 | Analyse des comptes individuels | 237 |
| 4.3 | Actif net réévalué (ANR) | 239 | |
| 4.4 | Organigramme simplifié | 245 | |
| 2017 | 247 | ||
|---|---|---|---|
| 5.1 | Bilan – État de situation financière consolidée | 248 | |
| 5.2 | Compte de résultat consolidé | 250 | |
| 5.3 | État du résultat global | 251 | |
| 5.4 | Variations des capitaux propres | 252 | |
| 5.5 | Tableau des flux de trésorerie consolidés | 253 | |
| 5.6 | Principes généraux | 255 | |
| 5.7 | Notes annexes | 257 | |
| 5.8 | Notes sur le bilan | 293 | |
| 5.9 | Notes sur le compte de résultat | 319 | |
| 5.10 | Notes sur les variations de trésorerie | 326 | |
| 5.11 | Autres notes | 329 | |
| 5.12 | Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés |
338 | |
| COMPTES INDIVIDUELS DE WENDEL SE | 345 | ||
| 6 | 6.1 | Bilan au 31 décembre 2017 | 346 |
| 6.2 | Compte de résultat | 348 | |
| 6.3 | Tableau de flux de trésorerie | 349 | |
| ET | LE CAPITAL |
371 | |
|---|---|---|---|
| 7.1 | Renseignements sur la Société | 372 | |
| 7.2 | Principales dispositions statutaires | 372 | |
| 7.3 | Modalités de participation des actionnaires | ||
| à l'Assemblée générale | 375 | ||
| 7.4 | Renseignements sur le capital | 376 | |
| 7.5 | Principaux investissements et prises de participation | ||
| ou de contrôle | 380 | ||
| 7.6 | Autorisations financières | 381 | |
| 7.7 | Rachat d'actions | 383 | |
| 7.8 | Transactions effectuées sur les titres de la Société par les | ||
| mandataires sociaux | 387 | ||
| 7.9 | Pactes d'actionnaires | 388 | |
| 7.10 | Éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique |
391 | |
| ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 17 MAI 2018 |
393 | ||
| 8 | 8.1 | Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les | |
| conventions et engagements réglementés | 394 | ||
| 8.2 | Rapport des Commissaires aux comptes sur l'émission | ||
| d'actions et de diverses valeurs mobilières avec maintien | |||
| et/ou suppression du droit préférentiel de souscription | 402 | ||
| 8.3 | Rapport des Commissaires aux comptes sur l'émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au |
||
| capital avec suppression du droit préférentiel de | |||
| souscription réservée aux adhérents d'un ou de | |||
| plusieurs plans d'épargne d'entreprise mis en place au | |||
| sein du groupe | 404 | ||
| 8.4 | Rapport des Commissaires aux comptes sur l'autorisation d'attribution d'options de souscription |
||
| et/ou d'achat d'actions | 405 | ||
| 8.5 | Rapport des Commissaires aux comptes sur | ||
| l'autorisation d'attribution d'actions gratuites existantes | |||
| ou à émettre | 406 | ||
| 8.6 | Rapport complémentaire du Directoire Article R.225-116 du Code de commerce Augmentation de capital |
||
| réservée aux adhérents du Plan d'Epargne Groupe | |||
| Wendel 2017 | 407 | ||
| 8.7 | Rapport complémentaire des Commissaires | ||
| aux comptes sur l'augmentation du capital avec | |||
| suppression du droit préférentiel de souscription | |||
| réservée aux adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise mis en place au sein du Groupe |
409 | ||
| 8.8 | Observations du Conseil de surveillance à l'Assemblée | ||
| générale | 410 | ||
| 8.9 | Rapport du Directoire sur les résolutions soumises | ||
| à l'Assemblée générale du 17 mai 2018 | 411 | ||
| 8.10 | Assemblée générale du 17 mai 2018 | 414 | |
| 9 | INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES | 431 | |
| 9.1 | Principaux contrats | 432 | |
| 9.2 | Opérations avec les apparentés | 432 | |
| 9.3 | Changements significatifs de la situation financière | ||
| ou commerciale | 433 | ||
| 9.4 | Dépenses visées aux articles 39-4 et 223 quater du CGI | 433 | |
| 9.5 | Décomposition des délais de paiement des fournisseurs et des clients |
433 | |
| 9.5 9.6 |
Responsable de l'information financière Attestation de la personne responsable du document |
434 | |
| de référence incluant le rapport financier annuel | 434 | ||
| 9.7 | Responsables du contrôle des comptes et honoraires | 435 | |
| 9.8 | Table de concordance du document de référence | 436 | |
| 9.9 | Table de concordance du rapport financier annuel | 438 | |
| 9.10 | Table de concordance du rapport de gestion prévu | ||
| par les articles L 225-100 et suivants du Code | |||
| de commerce | 439 | ||
| 9.11 | Table de concordance développement durable | ||
| (articles L 225-102-1 et R 225-14 et suivants du Code de commerce) |
441 | ||
| 9.12 | Glossaire | 443 | |
Le présent Document de Référence contient l'ensemble des éléments du Rapport Financier Annuel.
Wendel exerce le métier d'investisseur et d'actionnaire professionnel en favorisant le développement à long terme d'entreprises leaders dans leur secteur.
en œuvre de stratégies de développement ambitieuses et innovantes, fortement créatrices de valeur dans la durée.

de son règlement général. Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l'Autorité des Marchés Financiers le 12 avril 2018, conformément à l'article 212-13
Il pourra être utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par note d'opération visée par l'Autorité des Marchés Financiers.
Ce document a été établi par l'émetteur et engage la responsabilité de ses signataires.
Des exemplaires du présent Document de Référence sont disponibles sans frais auprès www.wendelgroup.com.

d'investissement N cotée é dans l'Est de la France (région Lorraine) en 1704, le groupe Wendel s'est développé pendant près de trois cents ans dans diverses activités industrielles, principalement VLGpUXUJLTXHV OD ÀQ GHV DQQpHV O·eWDW IUDQoDLV D GpFLGp GH nationaliser les activités de production d'acier du Groupe. C'est alors que Wendel, pionnier du capital investissement, s'est consacré au métier d'investisseur de long terme. Wendel est l'une des toutes premières sociétés d'investissement cotées en Europe, œuvrant au FDUUHIRXUGHO·LQGXVWULHGHVVHUYLFHVHWGHODÀQDQFH,QYHVWLVVHXUGH long terme s'appuyant sur des capitaux permanents, Wendel est DFFRPSDJQpHGHSXLVSOXVGHWURLVVLqFOHVSDUODIDPLOOH:HQGHOVRQ DFWLRQQDLUHGHUpIpUHQFH/HVDFWLRQQDLUHVIDPLOLDX[VRQWUpXQLV au sein de Wendel-Participations qui détient 37,6 % du capital de Wendel.
&HWWHVWUXFWXUHDFWLRQQDULDOHIRUWHHWSpUHQQHSHUPHWj:HQGHOGHVH concentrer, année après année, sur la création de valeur et le GpYHORSSHPHQWjORQJWHUPHGHVHVSDUWLFLSDWLRQVDXEpQpÀFHGHV HQWUHSULVHVGHVRQSRUWHIHXLOOHHWGHWRXVVHVDFWLRQQDLUHV
Un investisseur de long terme disposant de capitaux permanents
314 ans d'histoire et des racines industrielles
Une tradition entrepreneuriale avec un actionnaire familial de référence
Une société

"Pour l'avenir LPPpGLDWOHVGpÀV sont clairs. Wendel a une vocation d'investisseur de long terme..."
Mais avant cela, je souhaite dire combien je me réjouis que Nicolas ver Hulst ait accepté de me succéder à la tête du Conseil : tout dans sa carrière l'appelait à ce rôle, aussi bien sa présence auprès d'Ernest-Antoine Seillière durant les années glorieuses de la CGIP que son expérience d'investisseur à la tête du groupe Alpha.
Si j'examine les années qui se sont écoulées depuis mon accession à la présidence du Conseil de surveillance en mars 2013, je vois ceci. Sous l'égide de Frédéric Lemoine, notre Groupe «WDLWSDUYHQXHQWUHHW¢UHWURXYHUVDVDQW«ƓQDQFLªUH JU¤FH¢XQ«TXLOLEUHU«Ŵ«FKLHQWUHGHX[REMHFWLIVU«GXLUHOōHQdettement, ne pas brader de beaux actifs. Aussi a-t-il pu dès 2012 se remettre à investir dans des entreprises de qualité, et P¬PHHQWUHSUHQGUHXQHGLYHUVLƓFDWLRQJ«RJUDSKLTXHHQGLrection de l'Amérique du nord, de l'Afrique, de l'Europe « euro fort ». C'est ainsi que IHS, Tsebo, Allied Universal, Constantia Flexibles, nous ont rejoints, en association chaque fois avec des acteurs connaissant bien les environnements respectifs de ces entreprises.
3RXUOōDYHQLULPP«GLDWOHVG«ƓVVRQWFODLUV:HQGHODXQHYRFDtion d'investisseur de long terme qui tire son inspiration de l'histoire d'une entreprise familiale tricentenaire. Être actionnaire de long terme, cela veut dire être soucieux du développement (investissements, recherche, développement externe) de toutes ses participations, y compris celles qui n'ont pas vocation à rester durablement dans le portefeuille ; mais c'est aussi accepter de s'installer pour longtemps dans quelques entreprises-leaders ayant un potentiel de croissance longue ou même très longue.
Mener une telle stratégie avec succès, ce n'est possible que si votre Société focalise son attention sur des géographies, des secteurs ou des entreprises où elle peut avoir un véri-WDEOH DYDQWDJH FRPS«WLWLI TXLWWH ¢ OH FRQVWUXLUH DX ƓO GHV ans ; si se renforce en compétences une équipe de profes-VLRQQHOVUHFRQQXV VL:HQGHOVōDOOLHDXFDVSDUFDVDYHFGHV coinvestisseurs qui partagent notre vision quant à l'horizon de temps et aux méthodes. Je tiens à assurer le Directoire – André François-Poncet son Président et Bernard Gautier – qu'il DODSOHLQHFRQƓDQFHGX&RQVHLOGHVXUYHLOODQFHSRXUPHQHU de telles politiques et assurer ainsi l'essor de notre Groupe.
)5\$12,6'(:(1'(/ Président du Conseil de surveillance Le 12 avril 2018
-HDQ0DUWLQ:HQGHODFTXLHUWOHVIRUJHVGō+D\DQJH'H¢OH*URXSH tire parti des grandes inventions qui vont accélérer le développement de ses activités sidérurgiques : fonte au coke, généralisation des hauts fourneaux et des laminoirs ainsi que le développement des chemins de fer.
\$YHF)UDQ©RLVGH:HQGHOODIDPLOOHUHSUHQGSRVVHVVLRQGHVHVDFWLIVLQGXVWULHOV et fait l'acquisition des installations industrielles de Moyoeuvre. Cette même année, ODIDPLOOH:HQGHOIDLWVRQHQWU«HGDQVOHPRQGHSROLWLTXHORUVTXH)UDQ©RLVGH :HQGHOHVW«OXG«SXW«

Grâce à l'acquisition du « Procédé Thomas », qui permet la fabrication de l'acier à partir du minerai lorrain, les sociétés familiales – Les Petits-Fils de )UDQ©RLVGH:HQGHO &LHFU««HHQHWGH:HQGHO &LHIRQG«HHQ 1880 – se placent parmi les premiers producteurs européens d'acier.
1948
Au XXe siècle, durement atteint par les deux guerres mondiales, le Groupe se relève et reprend son essor. La création des coopératives de production Sollac en 1948, puis de Solmer en 1969, a permis notamment de répondre aux besoins croissants en tôles d'acier. En 1975, il produisait 72 % de l'acier brut français.
1977
À la suite de la décision du gouvernement de nationaliser la sidérurgie française en 1974 dans un contexte de crise économique généralisée, le Groupe est FRQWUDLQWGHVHU«RUJDQLVHU(QODSULVHGHFRQWU¶OHSDUOHJURXSH:HQGHO GXKROGLQJ0DULQH)LUPLQ\GRQQHQDLVVDQFH¢0DULQH:HQGHO/DFRH[LVWHQFH GHVHVDFWLIVVLG«UXUJLTXHV¢F¶W«GōDFWLYLW«VGLYHUVLƓ«HVFRQGXLWORUVGHODFULVH de la sidérurgie européenne en 1977, à une scission du Groupe en deux entités.
2002
(QMXLQ0DULQH:HQGHOHW&*,3IXVLRQQHQWOōHQVHPEOHSUHQGOHQRP GH:(1'(/,QYHVWLVVHPHQW/ōDSSURFKHLQGXVWULHOOHHWODFRQFHQWUDWLRQGHV équipes sur le développement à long terme des sociétés contribuent à for-JHUXQHLPDJHVS«FLƓTXHHWIRUWHGH:HQGHO
2018
:HQGHOHVWOōXQHGHVWRXWHVSUHPLªUHVVRFL«W«VGōLQYHVWLVVHPHQWFRW«HVHQ (XURSHĐXYUDQWDXFDUUHIRXUGHOōLQGXVWULHGHVVHUYLFHVHWGHODƓQDQFH ,QYHVWLVVHXUGHORQJWHUPHVōDSSX\DQWVXUGHVFDSLWDX[SHUPDQHQWV:HQGHO HVWDFFRPSDJQ«HGHSXLVSOXVGH WURLVVLªFOHVSDUODIDPLOOH:HQGHOVRQ actionnaire de référence.



années dans l'investissement /H&RQVHLOGHVXUYHLOODQFHP·DFRQÀpOHVIRQFWLRQVGH3UpVLGHQWGX'LUHFWRLUHGH:HQGHOjFRPSWHU du 1er janvier 2018. Après trois mois, pendant lesquels je me suis attaché à comprendre les problématiques et les enjeux de nos entreprises et de leurs dirigeants et à connaitre les équipes de Wendel, je souhaiterais aujourd'hui partager mes premières convictions « forgées de l'intérieur ».
:HQGHOHVWXQHHQWUHSULVHDW\SLTXHGDQV le monde de l'investissement dont chaque jour je mesure davantage les avantages FRPS«WLWLIV:HQGHOFōHVWGōDERUGODSXLVsance en France et en Europe d'un nom attaché à l'histoire d'une entreprise tricentenaire et d'une famille qui ont su se réinventer sans cesse pour traverser les époques. Nous sommes forts en France et, par extension, en Europe avec de grandes et très belles sociétés et un réseau d'une qualité rare au sein de la communauté de l'investissement et du monde des entreprises familiales européennes. 1RV ƓQDQFHV VRQW WUªV VROLGHV DYHF SOXV de 10 milliards d'actifs et, fait rare dans le monde de l'investissement, nous pouvons mobiliser notre bilan et une notation ƓQDQFLªUHInvestment Grade pour réaliser nos opérations.
Nous sommes les partenaires de long terme de sociétés qui sont devenues des leaders et nous avons accompagné GHV ŴHXURQV GH VHFWHXUV HQ G«YHORSSHment qui ont pris leur envol. Être l'actionnaire majoritaire d'une société mondiale comme Bureau Veritas depuis plus de 20 ans, avec ses 75 000 collaborateurs et près de 5 milliards de chiffre d'affaires, est un atout très puissant, qui en dit long VXUOHVDYRLUIDLUHGH:HQGHOGDQVVDFDpacité d'accompagner dans le temps les ambitions des entrepreneurs avec lesquels nous nous associons en soutenant l'innovation, la croissance externe mais en travaillant aussi sur la gouvernance et la gestion des talents, autant d'expertises qui sont la marque de fabrique de :HQGHO &HW \$'1 QRXV SHUPHW GōDYRLU accès à des opportunités d'investissement et d'attirer des dirigeants entrepreneurs qui viennent nous solliciter intuitu personaeHQUDLVRQGHFHWWHVS«FLƓFLW«RX que nous approchons pour leur proposer une aventure entrepreneuriale commune.
Aujourd'hui, nous avons une empreinte géographique qui dépasse l'Europe, avec des équipes d'investissement en Afrique qui sur le terrain développent la marque :HQGHO DORUV TXH EHDXFRXS GōDFWHXUV de l'investissement ont peiné à s'implanter dans cette zone géographique - dans des sociétés à forte croissance comme IHS dans le secteur des infrastructures de téléphonie mobile ou encore Tsebo dans les services aux entreprises. Aux États-Unis, le plus grand marché de l'investissement au monde, nous avons une équipe solide et notre histoire est un avantage compétitif permettant de nouer des alliances judicieuses. Nous y avons donné naissance à Allied Universal, le premier groupe de sé-FXULW«HQ\$P«ULTXHGX1RUG(QƓQQRXV VRPPHV HQ PHVXUH GōDSSX\HU HIƓFDFHment nos sociétés en Asie.
Dans le cadre de nos orientations stratégiques, nous allons concentrer nos recherches d'investissements dans nos zones de prédilection - Europe, Amérique du Nord et Afrique - en ciblant des entre-SULVHVGHWDLOOHVVLJQLƓFDWLYHV¢IRUWSRWHQtiel de création de valeur. Nous le ferons sans pression, en fonction des conditions du marché, avec pour axe de recherche la qualité et la solidité intrinsèques des actifs, leur potentiel de développement à moyen/long terme dans le but de créer de la valeur pour tous nos actionnaires. \$ƓQ GH FRQFU«WLVHU FHV DPELWLRQV QRXV avons décidé, Bernard Gautier et moi de renforcer les équipes d'investissement GH:HQGHO HQ (XURSH TXL GX IDLW GH OD très forte internationalisation du Groupe de ses dernières années nécessitent du renfort. Au-delà de notre activité d'investissement, nous concentrerons par ailleurs une part importante de nos efforts sur la création de valeur au sein des sociétés du portefeuille avec des operating partners supplémentaires qui apporteront leur expertise aux sociétés du portefeuille.
-H FRQFOXUDL HQ GLVDQW WRXWH PD ƓHUW« de diriger une maison porteuse d'une histoire aussi prestigieuse que celle de :HQGHO TXL PRELOLVH LQGLUHFWHPHQW SOXV de 270 000 collaborateurs à travers le monde et je tiens à remercier François de :HQGHOHWVRXVVD3U«VLGHQFHOH&RQVHLO GHVXUYHLOODQFHSRXUVDFRQƓDQFHOōLVsue de la prochaine Assemblée générale du 17 mai 2018, Nicolas ver Hulst lui succédera à la Présidence du Conseil de sur-YHLOODQFH6DFRQQDLVVDQFHGH:HQGHOHW sa longue carrière dans l'investissement apporteront beaucoup au Directoire et à WRXWHOō«TXLSHGH:HQGHO
ANDRÉ FRANÇOIS-PONCET Président du Directoire Le 12 avril 2018
"Wendel est une entreprise atypique dans le monde de l'investissement dont je mesure chaque jour
davantage les avantages
compétitifs."

GH OōRUGUH GH b 0GŞ GH IRQGV SURSUHV GōLFL ¢ HQ IRQFWLRQ GHV conditions de marché, en Europe, Amérique du Nord et Afrique dans des sociétés bien positionnées pour capitaliser sur la croissance à long terme. Une partie de ce montant pourrait provenir de partenaires partageant notre philosophie d'investissement, comme déjà réalisé dans le passé.
...en poursuivant le développement à long terme des sociétés du portefeuille et en tirant avantage des opportunités de cessions, partenariats, mise en bourse et de réinvestissements dans les sociétés.
...en maîtrisant notre dette nette, pour la maintenir à un niveau inférieur à b0GŞWRXWHQJDUGDQWXQSRUWHIHXLOOH«TXLOLEU«HQWUHDFWLIVFRW«VHWQRQ cotés.
...avec un taux de retour moyen aux actionnaires à deux chiffres, un dividende en croissance année après année, et avec des rachats d'actions réguliers et opportunistes.

Wendel investit sur le long terme comme actionnaire majoritaire ou de premier rang principalement dans des sociétés non cotées, ayant des positions de leader DÀQG·DFFpOpUHU leur croissance et leur développement.
Le modèle d'investissement de Wendel est focalisé sur des entreprises qui regroupent un maximum des caractéristiques suivantes :

Des entreprises bien positionnées pour capitaliser sur le dynamisme des zones à forte croissance et/ou les grandes tendances économiques de long terme, telles que : les évolutions démographiques, l'urbanisation, la croissance durable, le besoin de FRQƓDQFHHWGHV«FXULW«ODGLJLWDOLsation…
Avec un fort potentiel de développement rentable, et à long terme, passant à la fois par la croissance organique et des acquisitions relutives.

Des investissements initiaux en fonds propres généralement entre HW0ŞDYHFGHVU«LQYHVWLVsements possibles dans la durée pour accompagner la croissance organique ou externe.

Des entreprises en Europe, Amérique du Nord ou Afrique avec une forte exposition ou une stratégie de croissance internationales.

Des mécanismes de gouvernance équilibrés nous permettant de jouer pleinement notre rôle d'actionnaire.
Des équipes managériales expérimentées et de premier plan qui partagent notre vision.
Des mécanismes de co-investissement permettant un alignement de leurs intérêts patrimoniaux avec FHX[GH:HQGHO

Dette sans recours au niveau des sociétés du Groupe en fonction du SURƓOGHFURLVVDQFHHWGHJ«Q«UDtion de cash de la société.

'DQVVRQDFWLYLW«TXRWLGLHQQH:HQGHODSHXGōLQFLGHQFHVXUOōHQYLURQQHPHQW SRXUDXWDQW¢WLWUHGōH[HPSODULW«:HQGHOYHLOOH¢OLPLWHUVHVSURSUHVLPSDFWVHQ mettant en œuvre toutes les bonnes pratiques en matière de gestion des déchets, de limitation de l'usage du papier et d'économies d'énergie.
Une Charte éthique porte les valeurs de la Société. Elle s'applique à tous les FROODERUDWHXUVGH:HQGHOHW¢VHVGLULJHDQWV(OOHFRQVWLWXHOHFDGUHGHU«I«- UHQFHGXP«WLHUGōLQYHVWLVVHXUGHORQJWHUPHGH:HQGHO(OOHDSRXUEXWGH répondre aux nouveaux enjeux de conformité, de promouvoir un environnement de travail respectueux en termes de diversité et d'égalité de traitement, GōDVVXUHUODWUDQVSDUHQFHHWOō«JDOLW«GHOōLQIRUPDWLRQHWGōDIƓUPHUOōHQJDJHPHQW GH:HQGHOGDQVODVRFL«W«FLYLOH:HQGHOVRXWLHQWHQHIIHWGHSXLVGHORQJXHV années l'éducation et la culture au travers de deux actions de mécénat phare. \$XVHLQGHOō,QVHDGTXH:HQGHODFFRPSDJQHGHSXLVOH&HQWUH,QWHUQD-WLRQDO:HQGHOVHFRQVDFUH¢Oō«WXGHHW¢ODUHFKHUFKHVXUOHVHQWUHSULVHVIDPL-OLDOHV'DQVOHGRPDLQHGHODFXOWXUH:HQGHOVRXWLHQWOH&HQWUH3RPSLGRX0HW] GHSXLVSOXVGHDQV(QOHV«TXLSHVGH:HQGHOWUDYDLOOHURQWVXUGHV DFWLRQVFRPSO«PHQWDLUHVSRXULPSOLTXHUOHVFROODERUDWHXUVGH:HQGHOGDQV GHVSURMHWVVROLGDLUHVDX[TXHOV:HQGHOFRQWULEXHUD
Par ailleurs, des objectifs RSE ont été intégrés dans la rémunération variable du 'LUHFWRLUHSRXUOōDQQ«H/H&RQVHLOGHVXUYHLOODQFHGH:HQGHODQRWDPment décidé de prendre en compte dans le quatrième objectif du Directoire, d'ordre qualitatif, la bonne mise en œuvre du programme de compliance et de la RSE au niveau du Groupe, à hauteur de 25% de l'objectif. Ces objectifs RSE seront également appliqués aux rémunérations variables de membres du Co-PLW«GHFRRUGLQDWLRQGH:HQGHOTXLUHJURXSHOHVSULQFLSDX[UHVSRQVDEOHVGH :HQGHO¢WUDYHUVOHPRQGH
responsabilité sociale et environnementale (RSE) est un moteur de croissance pour les entreprises. Wendel encourage par son action de long terme ses sociétés dans la mise en œuvre de pratiques de responsabilité sociale et environnementale, tout HQGpÀQLVVDQWSRXU elle-même une politique RSE adaptée à son rôle d'investisseur, exercée par une équipe resserrée de professionnels.
Wendel considère que la

En tant qu'actionnaire, Wendel intègre l'étude des risques et des opportunités RSE tout au long du cycle de ses investissements : au moment de l'acquisition par des diligences sociales et environnementales et dans l'accompagnement de ses sociétés sur le long terme.
La responsabilité de la politique RSE est assumée par les équipes GLULJHDQWHV GHV ƓOLDOHV HW FKDTXH DQQ«H OHV VRFL«W«V GRQW:HQGHO HVW l'actionnaire majoritaire doivent produire un rapport RSE revu par un organisme tiers indépendant.
&KDTXHƓOLDOHG«YHORSSHDLQVLXQHSROLWLTXH56(U«SRQGDQW¢VHVHQMHX[ VS«FLƓTXHV HW :HQGHO OHV HQFRXUDJH SOXV SDUWLFXOLªUHPHQW VXU GHX[ thématiques : la sécurité au travail et la prise en compte des enjeux environnementaux dans la conception des produits et services. Stahl, par exemple, est un modèle de sécurité au travail, avec une moyenne du taux de fréquence d'accidents particulièrement faible de moins de 1,5 sur les cinq dernières années.


Le Conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la Société par le Directoire.


12
/H&RQVHLOGHVXUYHLOODQFHGH:HQGHOFRPSWHDFWXHOlement douze membres dont un représentant des salariés. Un représentant du Comité d'entreprise assiste également aux séances du Conseil avec voix consultative. La durée du mandat de ses membres est de quatre années.
1 )5\$1d2,6'(:(1'(L Président du Conseil de surveillance jusqu'à l'issue de l'AG du 17 mai 2018
2 1,&2/\$69(5+8/67 Président du Conseil de surveillance, à l'issue de l'AG du 17 mai 2018 Membre du Comité de gouvernance
3 *(59\$,63(//,66,(5 Vice-Président du Conseil de surveillance, à l'issue de l'AG du 17 mai 2018 Membre du Comité d'audit
4 '20,1,48(+e5,\$5''8%5(8,/ Vice-Présidente du Conseil de surveillance Présidente du Comité de gouvernance Membre indépendant jusqu'à l'issue de l'AG du 17 mai 2018 Membre du Comité d'audit
5 %e1e',&7(&267( Membre du Comité d'audit
6 e'28\$5''(/·(63e( Membre du Comité d'audit
7 1,&+2/\$6)(5*8621 Membre du Comité de gouvernance Membre indépendant
35,6&,//\$'(02867,(5 Membre du Comité de gouvernance
9 )\$%,(11(32548,(5 Membre du Conseil de surveillance, représentant des salariés
10 *8</\$,1(6\$8&,(5 Présidente du Comité d'audit Membre indépendant Membre du Comité de gouvernance
11 -\$&48(/,1(7\$00(1206%\$..(5 Membre du Comité de gouvernance Membre indépendant
12 +80%(57'(:(1'(/ Membre du Comité d'audit
Il est assisté par deux comités : le Comité de gestion assure la gestion RS«UDWLRQQHOOH GH :HQGHO OH &RPLW« GōLQYHVWLVVHPHQW «WXGLH OHV SURMHWV d'investissement sélectionnés sur la base des analyses réalisées en amont par l'équipe d'investissement. S'appuyant sur les recommandations du Comité d'investissement, le Directoire approuve les projets et les présente, le cas échéant, au Conseil de surveillance.

André François-Poncet Président du Directoire
André François-Poncet est diplômé de l'École des hautes études commerciales (HEC) et titulaire d'une maîtrise en administration des affaires (MBA) de la Harvard Business School. Il débute sa carrière en 1984, au sein de Morgan Stanley à New York et ensuite à Londres, puis à Paris où il a été en charge de la création du bureau de Morgan Stanley. Après seize années passées au sein de Morgan Stanley, il rejoint, en 2000, BC Partners (Paris et Londres) en qualité de Managing Partner jusqu'en décembre 2014 puis de Senior Advisor jusqu'en décembre 2015. Partner chez CIAM de septembre 2016 à novembre 2017, il est administrateur d'AXA depuis décembre 2016.

Bernard GAUTIER Membre du Directoire
\$UULY«FKH]:HQGHOHQ%HUQDUG Gautier a été auparavant General Partner et responsable du bureau de Paris pour les fonds Atlas Venture. Il a commencé sa carrière avec la création d'une entreprise dans les médias. Il a ensuite été vingt ans dans le conseil en organisation et stratégie, en tant que consultant, d'abord chez Accenture dans le secteur Média-Presse et des services, puis chez Bain &R GRQW LO HVW GHYHQX 6HQLRU Partner. Ancien élève de l'École supérieure d'électricité.
ACTIFS COTÉS





6HUYLFHVGō«YDOXDWLRQGHFRQIRUPLW«HWGHFHUWLƓFDWLRQ
du capital détenu par Wendel
investis par Wendel depuis janvier 1995 351 M€

Production, transformation et distribution de matériaux de construction Saint-Gobain
2,6 % du capital détenu par Wendel
investis par Wendel depuis septembre 2007 872 M€
7DX[GHG«WHQWLRQDXG«FHPEUHHWFDSLWDX[LQYHVWLVSDU:HQGHOSRXUODSDUWLFLSDWLRQG«WHQXHDXG«FHPEUH (1) Pourcentage de l'actif brut réévalué calculé sur la base de l'ANR au 7 mars 2018. (2) 7U«VRUHULHHWSODFHPHQWVƓQDQFLHUVGH:HQGHOHWKROGLQJV

Constantia Flexibles 3DFNDJLQJŴH[LEOHV
60,6 % 565 M€
de participation investis depuis 2015

IHS Infrastructures de télécommunication mobile en Afrique



Cromology Peinture décorative

de participation investis depuis 2006 dans le groupe Materis

Stahl 3URGXLWVGHƓQLWLRQSRXUOHFXLUHWUHY¬WHPHQWVKDXWHSHUIRUPDQFH
63,4 % 171 M€ de participation investis depuis 2006
Services de sécurité 33 % 300 M\$
de participation investis depuis 2015
Services aux entreprises
64,7 % 142 M€
de participation investis en janvier 2017
PlaYce
Centres commerciaux en Afrique
40 % 25 M€ de participation investis en 2016
Conditionnement plastique de haute performance
98,3 % 228 M\$
de participation investis depuis 2015
Systèmes et équipements pour la boulangerie industrielle
98,6 % 117 M€
de participation investis depuis 2011
Fabricaint Japonais de pompes trochoïdes et moteurs hydrauliques
99 % 3,3 Md¥ de participation investis en 2013
(Q :HQGHO V·HVW FRQFHQWUp VXU VRQ SRUWHIHXLOOH DYHF OD SRXUVXLWH GX GpVHQJDJHPHQW GH 6DLQW*REDLQ HW OD ÀQDOLVDWLRQ d'opérations structurantes comme l'acquisition par Stahl de l'activité FKLPLH SRXUOH FXLU GH%\$6) HWOD FHVVLRQ GHO·DFWLYLWp /DEHOVGH &RQVWDQWLD)OH[LEOHVGDQVGHERQQHVFRQGLWLRQVDYXOHUHWRXU GH%XUHDX9HULWDVjXQHFURLVVDQFHRUJDQLTXH
| 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|
| 7 272,3 | 8 329,1 |
En millions d'euros au 31.12

En euro par action, dividende ordinaire
(1) Le dividende ordinaire 2011 était assorti à titre exceptionnel d'une action Legrand pour DFWLRQV:HQGHOG«WHQXHV(2) Dividende 2017 : sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale du 17 mai 2018.
| 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|
| Total | ||
| 25 | -141 | 534 |
| Part du Groupe |
En millions d'euros au 31.12
| 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|
| 136,4 | 153,9 | 176,4 |
En euros par action au 31.12



Exposition de la valeur d'entreprise, calculée sur la base des calculs de l'ANR au 7 mars 2018, des sociétés du groupe selon la répartition du chiffre d'affaires 2017.

¢:HQGHO/RQJWHUPH%%%DYHFSHUVSHFWLYHVWDEOHŊ&RXUWWHUPH\$

| 1.1 | HISTORIQUE | 18 | |
|---|---|---|---|
| 1.2 | ACTIVITÉ | 19 | |
| 1.3 | GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE | 20 | |
| 1.3.1 | Le Conseil de surveillance | ||
| et ses comités | 20 | ||
| 1.3.2 | Le Directoire | 21 | |
| 1.4 | ORGANISATION INTERNE | 22 | |
| 1.4.1 | Le Comité | ||
| d'investissement/Investment | |||
| Committee | 22 | ||
| 1.4.2 | Le Comité de | ||
| gestion/Management Committee | 22 | ||
| 1.4.3 | Le comité de | ||
| coordination/Coordination | |||
| Committee | 22 | ||
| 1.4.4 | Le Secrétariat général | 22 | |
| 1.4.5 | Les implantations | 23 | |
| 1.4.6 | Les équipes | 24 | |
| 1.5 | MODÈLE D'INVESTISSEMENT | ||
| ET | STRATÉGIE | ||
| DE | DÉVELOPPEMENT | 28 | |
| 1.5.1 | Un partenaire actif des entreprises | 28 | |
| 1.5.2 | Une charte pour notre métier | ||
| d'actionnaire de long terme | 28 | ||
| 1.5.3 | Une volonté de portefeuille | ||
| équilibré | 29 | ||
| 1.5.4 | Orientations stratégiques | ||
| 2017-2020 | 31 | ||
1
Né en Lorraine en 1704, le groupe Wendel s'est développé pendant 270 ans dans diverses activités, principalement sidérurgiques, avant de se consacrer au métier d'investisseur de long terme.
Longtemps acteur central du développement de l'industrie de l'acier en France, le groupe Wendel s'est diversifié à la fin des années 1970. Il se consacre aujourd'hui à la réussite de leaders internationaux diversifiés (certification – matériaux pour la construction – revêtements de haute performance – services aux entreprises – équipements pour la boulangerie industrielle – assurance et santé – infrastructures télécom – packaging – sécurité).
De 1704 à 1870, le Groupe a tiré parti des grandes inventions qui ont accéléré le développement de ses activités sidérurgiques : fonte au coke, généralisation des hauts-fourneaux et des laminoirs, développement des chemins de fer…
Au XX e siècle, durement atteint par les deux guerres mondiales qui ont laissé exsangues les usines de Lorraine, le Groupe s'est relevé et a repris son essor. La création des coopératives de production Sollac en 1948, puis de Solmer en 1969, a permis notamment de répondre aux besoins croissants en tôles d'acier. Entre 1950 et 1973, il était au faîte de sa puissance. En 1975, il produisait 72 % de l'acier brut français.
En 1974, la hausse brutale des prix du pétrole a ouvert une crise économique généralisée. La sidérurgie française s'est trouvée alors confrontée à une grave dépression : le blocage des prix de l'acier et l'effort de modernisation conduisirent à l'asphyxie financière.
En 1975, la prise de contrôle par le groupe Wendel du holding Marine-Firminy donne naissance à Marine-Wendel. La coexistence de ses actifs sidérurgiques (Sacilor, Forges et Aciéries de Dilling, etc.) à côté d'activités diversifiées (Carnaud, Forges de Gueugnon, Oranje-Nassau, Cimenteries de l'Est, plusieurs sociétés du secteur de la mécanique) conduit, lors de la crise de la sidérurgie européenne en 1977, à une scission du Groupe en deux entités : en faisant apport en novembre 1977 de tous ses actifs non sidérurgiques, Marine-Wendel donne naissance à la Compagnie générale d'industrie et de participations (CGIP) dans le capital de laquelle elle ne conserve qu'une participation de 20 %.
En juin 2002, Marine-Wendel et CGIP ont fusionné ; l'ensemble a pris le nom de WENDEL Investissement. L'approche industrielle et la concentration des équipes sur le développement à long terme des sociétés contribuent à forger une image spécifique et forte de notre Groupe. Ce positionnement solide d'actionnaire professionnel doté d'une vision industrielle a conduit, lors de l'Assemblée générale du 4 juin 2007, à une simplification de la dénomination sociale de « WENDEL Investissement » en « Wendel », mettant ainsi l'accent sur des valeurs industrielles et de long terme enracinées dans son histoire multiséculaire. Depuis 2007, afin d'accompagner son développement, Wendel a ouvert 5 bureaux à l'étranger (Casablanca, Londres, New York, Singapour et Tokyo).
Wendel est l'une des toutes premières sociétés d'investissement en Europe par son importance, avec près de 11 Md€ d'actifs gérés fin mars 2018. Elle investit dans des sociétés leaders ou qui ont le potentiel de le devenir. Wendel est un actionnaire et un partenaire actif qui appuie les équipes dirigeantes de ses participations, les responsabilise et les accompagne dans la durée, afin d'atteindre des objectifs ambitieux de croissance et de création de valeur pour ses actionnaires. Elle a également la particularité d'être une société d'investissement de long terme, disposant de capitaux permanents, d'une notation Investment Grade et d'accès aux marchés financiers, soutenue et contrôlée par Wendel-Participations, un actionnaire familial stable ayant plus de 310 ans d'histoire industrielle dont plus de 40 ans d'expérience dans l'investissement.
L'équipe d'investissement est composée de plus de trente professionnels expérimentés. Les membres de l'équipe ont des profils variés et complémentaires : anciens consultants, chefs d'entreprise, banquiers d'affaires, hauts fonctionnaires ou anciens responsables opérationnels d'entreprises industrielles ou de services, dans des secteurs divers, nous permettant ainsi de capitaliser sur l'ensemble des expériences et des réseaux de relations constitués pendant leur passé professionnel. Cette équipe dispose ainsi de compétences industrielles et d'une expertise financière reconnue. Son objectif est de favoriser l'émergence de sociétés leaders dans leur secteur, d'en amplifier le développement à moyen et à long terme, notamment en encourageant l'innovation et en améliorant leur productivité. Les opportunités d'investissement sont confiées à une équipe qui instruit le dossier, notamment en examinant les perspectives de développement de l'entreprise. Elles sont ensuite revues par un Comité d'investissement collégial constitué de onze Directeurs associés expérimentés ; dont le Directeur financier, aux côtés des deux membres du Directoire.
En sa qualité d'investisseur professionnel, Wendel peut, sur ses opérations d'acquisition, se trouver en concurrence avec différents types d'acteurs : fonds de capital investissement, fonds souverains, fonds de pension, family offices ou acteurs industriels. Le secteur de l'investissement, qui regroupe l'ensemble de ces acteurs (hors acteurs industriels) et qui comporte plusieurs milliers d'intervenants différents, se caractérise par des horizons d'investissement généralement de moyen terme (3 à 5 ans) - contrairement à Wendel qui se positionne généralement sur des horizons plus long terme - et par le recours à l'effet de levier.
En 2017, la forte concurrence sur les actifs les plus attractifs a mis les vendeurs en position de force face aux fonds devant investir les capitaux confiés par leurs investisseurs. Wendel se différencie des acteurs du capital investissement par le fait qu'elle dispose de capitaux permanents. Validant la pertinence du modèle de Wendel, depuis quelques années, on observe toutefois l'émergence de nouveaux concurrents visant des investissements à plus long terme (fonds souverains, fonds de pension, fonds d'investissement à plus long terme).
En 2017, la forte abondance de capitaux à investir ainsi que la bonne tenue des marchés actions ont exercé une pression haussière sur les multiples d'acquisition. Dans le même temps, les marchés de dettes sont restés ouverts et ont permis aux acquéreurs de tirer parti de taux d'intérêt historiquement bas. Il n'existe pas de données globales sur les activités d'investissement de tous les acteurs cités plus haut, mais en 2017, les fonds de private equity, dont l'activité fait l'objet de publications de statistiques annuelles, ont poursuivi la cristallisation de valeur sur leur portefeuille, avec des sorties en capital totalisant 366 milliards de dollars (en hausse de 8 % par rapport à 2016, la troisième meilleure année depuis 20 ans), avec une moyenne de détention de 5 ans. Toutes les voies de sortie ont été utilisées, notamment la vente à des investisseurs stratégiques. En dépit de la volatilité croissante des marchés, le monde du private equity a continué de produire des taux de rendement supérieurs à ceux offerts par les autres classes d'actifs.
Malgré les différents modèles et des compositions de portefeuilles différentes, Wendel est souvent comparée à Ratos AB, Investor AB, Kinnevik AB, Industrivarden AB, HAL Trust, Ackermans & van Haaren, Sofina, GBL, Onex, 3i Group, Eurazeo, FFP ou encore Exor. Gouvernement d'entreprise
La Gouvernance de Wendel est inspirée par les mêmes principes que ceux que le Groupe promeut en tant qu'« actionnaire de préférence » : transparence du dialogue, respect de l'indépendance et des missions respectives des managers et des actionnaires, responsabilité collective et engagement des individus.
Wendel est une société européenne (societas europaea, SE) à Directoire et Conseil de surveillance.
Le Conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la Société par le Directoire. Un règlement intérieur fixe les droits et obligations de ses membres.
Au 31 décembre 2017, le Conseil de surveillance de la Société comptait 12 membres : 11 membres nommés par l'Assemblée générale pour quatre ans, dont 5 membres indépendants et 5 femmes et 1 membre représentant les salariés.
Fabienne Porquier, représentant les salariés au Conseil de surveillance, participe aux réunions du Conseil depuis octobre 2015. Un représentant du comité d'entreprise assiste également aux séances du Conseil avec voix consultative.
La Présidence du Conseil de surveillance a été assurée par François de Wendel. Ainsi que le prévoit l'article 13 des statuts, la Vice-Présidente, Dominique Hériard Dubreuil, nommée par le Conseil de surveillance, remplit les mêmes fonctions et a les mêmes prérogatives que le Président, en cas d'empêchement de celui-ci ou lorsque le Président lui a temporairement délégué ses pouvoirs.
Lors de la séance du Conseil de surveillance du 21 mars 2018, François de Wendel a fait part de son intention de remettre ses fonctions de Président du Conseil à l'issue de la prochaine Assemblée générale du 17 mai 2018. Le Conseil a décidé d'élire Nicolas ver Hulst à la Présidence du Conseil de surveillance de Wendel. Cette nomination prendra effet le 17 mai 2018, à l'issue de l'Assemblée générale.
Le Conseil a également décidé de nommer Gervais Pellissier, membre indépendant du Conseil, en qualité de Vice-Président avec effet à l'issue de l'Assemblée générale.
Il sera proposé à l'Assemblée générale du 17mai 2018 le renouvellement du mandat de Guylaine Saucier. Dominique Hériard Dubreuil a fait part de son souhait de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat.
Le Conseil de surveillance est, à la date du présent document de référence, composé de (les dates entre parenthèses correspondent à la fin du mandat en cours) :
François de Wendel (2020), Président du Conseil de surveillance
Dominique Hériard Dubreuil (2018), membre indépendant, Vice-Présidente du Conseil de surveillance et Présidente du Comité de gouvernance
Bénédicte Coste (2021)
Édouard de l'Espée (2021)
Nicholas Ferguson (2021)
Nicolas ver Hulst (2021)
Priscilla de Moustier (2021)
Gervais Pellissier (2019), membre indépendant
Fabienne Porquier (2018), membre du Conseil de surveillance représentant les salariés
Guylaine Saucier (2018), membre indépendant, Présidente du Comité d'audit
Jacqueline Tammenoms Bakker (2019), membre indépendant
Humbert de Wendel (2019)
Secrétaire du Conseil de surveillance :
Caroline Bertin Delacour
En 2017, le Conseil de surveillance s'est réuni 10 fois.
Afin d'exercer sa mission dans les meilleures conditions, le Conseil de surveillance s'appuie sur deux Comités : le Comité d'audit et le Comité de gouvernance.
Le Président de chaque comité est membre de l'autre comité. Le Président du Conseil de surveillance est invité à toutes les réunions des comités.
Le Comité d'audit de Wendel contrôle le processus d'élaboration de l'information financière, s'assure de l'efficacité du contrôle interne et de la gestion des risques et suit la bonne application des méthodes comptables retenues pour l'établissement des comptes individuels et consolidés. Il s'assure de l'indépendance des Commissaires aux comptes.
Il s'appuie sur un expert indépendant pour revoir l'évaluation de l'ANR arrêté par le Directoire.
Le Comité d'audit est composé de six membres :
Guylaine Saucier, Présidente
Dominique Hériard Dubreuil, Vice-Présidente du Conseil de surveillance et Présidente du Comité de gouvernance
Bénédicte Coste
Édouard de l'Espée
Gervais Pellissier
Humbert de Wendel
Secrétaire du Comité d'audit : Caroline Bertin Delacour
En 2017, le Comité d'audit s'est réuni 6 fois.
Le Comité de gouvernance de Wendel a notamment pour mission de proposer ou recommander les modalités de rémunération des membres du Directoire, de se prononcer sur toute question relative à la gouvernance de la Société ou au fonctionnement de ses organes sociaux et de se saisir, à la demande du Conseil, de toute question concernant la déontologie.
Le Comité de gouvernance, qui regroupe les fonctions attribuées par le Code Afep-Medef au Comité des rémunérations et au Comité des nominations, est composé de six membres :
Dominique Hériard Dubreuil, Présidente du Comité de gouvernance et Vice-Présidente du Conseil de surveillance
Nicolas Ferguson
Nicolas ver Hulst
Priscilla de Moustier
Guylaine Saucier, Présidente du Comité d'audit
Jacqueline Tammenoms Bakker
Secrétaire du Comité de gouvernance : Caroline Bertin Delacour
En 2017, le Comité de gouvernance s'est réuni 8 fois.
Le Directoire est nommé par le Conseil de surveillance, sur proposition de son Président, pour une durée de quatre ans. Il est rééligible. La limite d'âge pour l'exercice des fonctions de membre du Directoire est de 70 ans.
En 2017, le Directoire était composé de deux membres :
Frédéric Lemoine, Président depuis le 7 avril 2009
Bernard Gautier, membre depuis le 31 mai 2005
Le mandat de Frédéric Lemoine a pris fin le 31 décembre 2017. André François-Poncet a été nommé en qualité de Président et membre du Directoire de Wendel à compter du 1er janvier 2018, pour la durée du mandat restant à courir.
Secrétaire du Directoire : Christine Anglade Pirzadeh depuis juin 2013.
Le mandat des membres du Directoire expirera le 6 avril 2021.
En 2017, le Directoire s'est réuni 21 fois.
Emmenée par le Directoire, l'équipe de Direction de Wendel est composée d'hommes et de femmes aux parcours professionnels divers et complémentaires. La collégialité du fonctionnement de l'équipe est assurée par la réunion bimensuelle d'un Comité opérationnel de coordination et par une communication fluide au sein d'une équipe internationale de près de 100 professionnels répartis entre les huit bureaux de Wendel. Son fonctionnement repose sur l'articulation de deux comités clés : le Comité d'investissement et le Comité de gestion.
Composé du Directoire et de onze Directeurs associés, dont le Directeur financier, il se réunit trois fois par mois et davantage si nécessaire afin de travailler à la sélection et à la préparation des investissements du Groupe. Il examine les projets de cession d'actifs et revoit régulièrement la situation des principales sociétés du portefeuille.
Il réunit tous les quinze jours les membres du Directoire, le Directeur financier, le Secrétaire général, le Directeur associé en charge des ressources opérationnelles, le Directeur fiscal et le Directeur de la communication et du développement durable. Il prend les décisions relatives à l'organisation et au fonctionnement courant de Wendel.
Il réunit deux fois par mois le Directoire et les principaux responsables de Wendel à travers le monde. Ce comité a vocation à être une enceinte d'information transversale et de partage, assurant ainsi la circulation de l'information au sein de toute l'entreprise.
Le Secrétariat général s'assure du respect par Wendel et ses holdings des dispositions du droit des sociétés, du droit boursier et du gouvernement d'entreprise, du suivi des réglementations applicables à Wendel notamment en ce qui concerne la compliance et la déontologie, du suivi des contentieux, de la protection des données personnelles, du suivi des contrats d'assurances responsabilité civile des mandataires sociaux et responsabilité civile professionnelle ainsi que de la propriété intellectuelle.
Wendel dispose d'implantations ayant des activités de holding ou de services. Les plus anciennes sont en France (depuis 1704), aux Pays-Bas (depuis 1908) et au Luxembourg (depuis 1931). Au cours de l'année 2013, le Groupe a poursuivi son développement à l'international en s'implantant à New York et à Singapour. En 2013, afin d'accompagner les deux investissements déjà réalisés en Afrique, Wendel a ouvert un bureau à Casablanca. En 2015, afin de profiter de la dimension internationale des opportunités offertes par la place de Londres, Wendel y a ouvert un bureau pour permettre au Groupe de compléter sa couverture européenne globale.
Le siège social de Wendel est situé dans le 9e arrondissement de Paris. Il regroupe les équipes corporate ainsi qu'une partie de l'équipe d'investissement.
Exploitant des mines de charbon aux Pays-Bas, la société Oranje-Nassau créée en 1893 a été rachetée en 1908 par Wendel. Oranje-Nassau est devenue à partir de 1974 une société d'investissement, initialement dans le domaine de l'énergie et de l'immobilier et aujourd'hui dans le secteur du non-côté.
Wendel est implantée au Luxembourg depuis 1931 au travers de la société Trief Corporation. Cette société détient les participations du Groupe dans les principales sociétés cotées, ainsi que des participations dans toutes les sociétés non cotées. Ces dernières sont détenues à travers des sociétés d'investissement en capital à risque luxembourgeoises réglementées. Leur gestion est dévolue à une société établie au Luxembourg, Winvest Conseil SA. Celle-ci a été agréée mi-2015 en tant que gestionnaire de fonds d'investissement alternatifs (voir aussi partie 2.2.3). C'est également à partir du Luxembourg que le groupe Wendel co-investit avec des partenaires tiers dans certaines sociétés, telles qu'IHS, Constantia Flexibles ou encore Tsebo. Ces diverses structures ont chacune leur gouvernance propre, qui comprend des administrateurs indépendants.
En 2015, afin de profiter de la dimension internationale des opportunités offertes par la place de Londres, Wendel y a ouvert un bureau pour permettre au Groupe de bénéficier d'une couverture européenne globale.
Wendel North America examine pour Wendel des opportunités d'investissement en Amérique du Nord dans des sociétés à la recherche d'un investisseur de long terme. L'Amérique du Nord est le premier marché du private equity du monde en termes d'opportunités d'investissement. Wendel dispose d'une implantation à New York depuis 2013. Un an après l'ouverture des bureaux de Wendel North America, Wendel a annoncé l'acquisition de CSP Technologies, spécialiste du conditionnement plastique de haute performance. Cette transaction a été finalisée le 30 janvier 2015. En juin 2015, Wendel annonce son deuxième investissement en Amérique du Nord avec l'acquisition d'AlliedBarton Security Services, devenu à la suite de sa fusion avec Universal Services of America en août 2016 le leader des services de sécurité en Amérique du Nord.
L'Afrique est le continent qui connaît la croissance la plus rapide dans le monde avec un taux de croissance moyen supérieur à 5 % par an depuis dix ans. Wendel a décidé d'y investir et y a fait ses premiers pas fin 2012, en devenant le premier actionnaire d'IHS, leader africain en infrastructures de télécommunication. Par l'intermédiaire d'Oranje-Nassau Développement, Wendel est ensuite entré au capital fin 2013 de Saham Group, leader africain de l'assurance – hors Afrique du Sud – et diversifié dans des secteurs très porteurs (centres de relations clients, santé, immobilier), en juillet 2016 de PlaYce (anciennement SGI Africa) qui développe et opère des centres commerciaux en Afrique de l'Ouest et centrale et début 2017 de Tsebo, le leader panafricain des services aux entreprises.
Wendel a initié son ancrage d'investisseur de long terme en Asie dès 2008. Les implantations asiatiques de Wendel ont pour premier objectif d'accompagner le développement des sociétés du Groupe dans cette partie du monde.
Organisation interne
Wendel Singapore accompagne le développement des sociétés du Groupe et assure un relais permanent pour le groupe Wendel.
Président du Directoire, depuis le 1er janvier 2018
André François-Poncet est diplômé de l'École des hautes études commerciales (HEC) et titulaire d'une maîtrise en administration des affaires (MBA) de la Harvard Business School. Il débute sa carrière en 1984, au sein de Morgan Stanley à New York et ensuite à Londres, puis à Paris où il a été en charge de la création du bureau de Morgan Stanley. Après seize années passées au sein de Morgan Stanley, il rejoint, en 2000, BC Partners (Paris et Londres) en qualité de Managing Partner jusqu'en décembre 2014 puis de Senior Advisor jusqu'en décembre 2015. Partner chez CIAM de septembre 2016 à novembre 2017, il est administrateur d'AXA depuis décembre 2016.
Président du Directoire, jusqu'au 31 décembre 2017
Nommé Président du Directoire de Wendel en 2009, après neuf mois au Conseil de surveillance, il était précédemment Président du Conseil de surveillance d'Areva et Senior Advisor auprès de McKinsey. Frédéric Lemoine a été auparavant Directeur financier de Capgemini avant de travailler auprès de Jacques Chirac, comme Secrétaire général adjoint de l'Élysée. Il a démarré sa carrière comme inspecteur des finances avant de diriger un hôpital au Vietnam et de contribuer dans deux cabinets ministériels à la réforme hospitalière. Diplômé de HEC, IEP Paris, ENA, licencié en Droit.
Wendel Japan conseille les sociétés du Groupe dans leurs projets de développement commercial ou d'acquisitions au Japon. Wendel a réalisé en 2013 l'acquisition de Nippon Oil Pump.
Arrivé chez Wendel en 2003, Bernard Gautier a été auparavant General Partner et responsable du bureau de Paris pour les fonds Atlas Venture. Il a commencé sa carrière avec la création d'une entreprise dans les médias. Il a ensuite été vingt ans dans le Conseil en organisation et stratégie, d'abord consultant chez Accenture dans le secteur Média-Presse et des services puis chez Bain & Co., dont il est devenu Senior Partner. Ancien élève de l'École supérieure d'électricité.
Directeur de la communication financière
Chez Wendel depuis 2007, Olivier Allot était l'adjoint du Directeur de la communication financière. Il a débuté sa carrière en 1996 à la Société des Bourses françaises – Bourse de Paris. Il a en été le porte-parole pendant 4 ans, puis en charge des relations investisseurs jusqu'en 2007. Il a notamment à ce titre participé activement au regroupement des Bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne, ainsi qu'à la fusion d'Euronext et du NYSE. Il est titulaire d'une maîtrise de sciences de gestion, et d'un diplôme d'ingénieur maître en Banque, Finance et Assurance de l'université de Paris I – La Sorbonne, ainsi que du diplôme de la SFAF et du CEFA.
Directrice de la communication et du développement durable, Secrétaire du Directoire
Chez Wendel depuis 2011, Christine Anglade Pirzadeh était précédemment Directrice de la communication de l'Autorité des marchés financiers qu'elle avait rejointe en 2000. Elle a été chargée de mission à la Direction des médias des services du Premier ministre de 1998 à 2000. Elle a commencé sa carrière au sein de la rédaction de la Correspondance de la Presse. Christine Anglade Pirzadeh est diplômée d'une maîtrise en droit international et européen (Paris I) et d'un DEA de droit de la communication (Paris II).
Depuis 2005 chez Wendel, Stéphane Bacquaert a été Partner d'Atlas Venture après avoir été consultant chez Bain & Co. puis Directeur général de Netscapital, banque d'affaires spécialisée dans les Technologies, Média et Télécoms. Il est diplômé de l'École centrale Paris, de l'IEP Paris et titulaire d'un MBA de la Harvard Business School.
Secrétaire général et Déontologue, Secrétaire du Conseil de surveillance
Caroline Bertin Delacour a rejoint le groupe Wendel en 2009 en tant que Directeur juridique après avoir exercé pendant plus de 20 ans en tant qu'avocate spécialisée en droit fiscal et droit des sociétés au sein des cabinets Cleary Gottlieb Steen & Hamilton et August & Debouzy. Elle a été nommée Secrétaire général de Wendel le 1er janvier 2015.
Elle est titulaire d'une maîtrise en droit des affaires de l'Université Paris II Panthéon-Assas, d'un DESS de fiscalité appliquée de l'Université Paris V René-Descartes et d'un LLM de New York University.
Directeur associé, co-responsable de l'activité d'investissement en France, en Belgique et en Suisse
Chez Wendel depuis 2007, Stéphanie Besnier a été analyste à BNP Paribas Londres en 2001-2002 ; à partir de 2003, au ministère des Finances, elle a travaillé à la Direction du Trésor, en charge des pays d'Amérique latine, puis à l'Agence des Participations de l'État. Elle est ancienne élève de Polytechnique, Corps des Ponts et Chaussées.
Directeur associé, CEO de Wendel North America
Arrivé chez Wendel en 2005, David Darmon était précédemment Directeur de participations chez Apax Partners, où il s'est spécialisé pendant six ans dans les opérations de LBO, particulièrement dans les secteurs des TMT et de la distribution. Il a débuté sa carrière chez Goldman Sachs à Londres en fusions et acquisitions. Il est diplômé de l'Essec et titulaire d'un MBA de l'Insead. Il est responsable du bureau de New York depuis le 1er janvier 2013.
Directeur des Ressources Humaines
Marie-Hélène Dorat a rejoint le groupe Wendel en février 2009 pour prendre en charge le développement des ressources humaines. En juin 2010 elle a pris la responsabilité des ressources humaines. Après avoir exercé pendant 15 ans différents métiers de la finance, Marie-Hélène s'est orientée en 1997 vers les métiers de ressources humaines qu'elle a exercés chez Crédit Agricole Indosuez puis dans différents cabinets de conseil reconnus tels Hewitt et Right Management. Elle est diplômée de l'ESC Rouen.
Benoit Drillaud a rejoint la Direction financière de Wendel en septembre 2004 après cinq années passées chez PricewaterhouseCoopers en tant qu'auditeur. Il est diplômé d'un Mastère de finance de l'ESCP et d'un DEA d'économie de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Directeur associé, CEO d'Oranje-Nassau Groep, Président non-executif de Stahl
Claude Ehlinger a rejoint Wendel en 2016 en tant que Directeur associé, membre du Comité d'investissement et CEO d'Oranje-Nassau Groep. Il était précédemment Directeur général adjoint de Louis Dreyfus Company qu'il avait rejoint en juillet 2007 comme Directeur financier Groupe. Il est diplômé d'HEC.
Arrivé chez Wendel en 2007, Bruno Fritsch est en charge du développement des activités du Groupe dans la région Asie-Pacifique. Après avoir débuté sa carrière chez L'Oréal, il était précédemment consultant au sein de Bain & Company. Il a ensuite exercé des fonctions de business development en tant que Vice-Président d'Asian Business Bridge, accélérateur de développement de PME en Asie. Secrétaire du Directoire de Wendel de 2009 à 2013. Il est diplômé de l'Essec et titulaire d'un MBA de la Rotterdam School of Economics.
Délégué international d'Oranje-Nassau
Jean-Yves Hemery a rejoint le groupe Wendel en 1993 en tant que Secrétaire général adjoint de Marine-Wendel, après avoir travaillé 7 ans dans l'Administration fiscale puis 3 ans chez Pechiney. Il est diplômé de l'École nationale des impôts et titulaire d'une licence de Sciences économiques. Il a été nommé délégué international d'Oranje-Nassau en décembre 2012, avec la charge de coordonner le développement administratif et financier de l'entreprise à l'international.
Organisation interne
Stéphane Heuzé a rejoint le groupe Wendel en septembre 2014. Il a commencé sa carrière chez BCG (The Boston Consulting Group) à Paris. Il a ensuite passé deux ans chez Goldman Sachs à Londres, au sein de l'équipe chargée de la gestion de fonds equity, mezzanine et dette secondaire. En 2009, Stéphane est retourné au BCG afin de contribuer au développement de BCG en Afrique et notamment à la création de son bureau de Casablanca. Il est diplômé des Mines de Paris et titulaire d'un MBA de la Harvard Business School.
Chez Wendel depuis 2008, Kawada-san a acquis, au Japon, une expérience de fusions acquisitions internationales et de financement de projet chez Fuji Bank (devenue Mizuho) où il a débuté sa carrière en 1984. Après un passage par IFC (International Finance Corporation – Banque Mondiale) à Washington, il a rejoint Basic Capital Management en 2003, puis en est devenu le CEO de 2005 à 2008. Il est titulaire d'un MBA de Wharton et d'un degree in Economics de l'Université de Waseda.
Directeur associé, responsable de l'activité d'investissement dans la région DACH, administrateur de Multi-Color Corporation
Chez Wendel depuis 2008, Roland Lienau a accumulé une expérience de plus de 20 ans sur les marchés de capitaux, primaires et secondaires en Allemagne. Il était précédemment responsable des marchés de capitaux à Francfort chez Deutsche Bank après avoir été successivement chez Enskilda Securities, Enskilda Effekten puis Paribas où il était responsable des marchés actions et obligations. Il est diplômé de l'ESCP Europe.
Peter Meredith a rejoint Wendel le 1er mars 2013. Il a été Directeur fiscal du groupe Bouygues Construction (2005-2013), de Capgemini (2000-2005) et de groupe GTM (1989-2000). Peter Meredith a été tout au long de sa carrière en charge du suivi fiscal de périmètres France et international. Il est titulaire d'un DEA de droit comparé.
Arrivé chez Wendel fin 2006, il était auparavant Chargé d'affaires au sein du fonds d'investissement BC Partners de 2002 à 2006, après avoir été consultant au sein du Boston Consulting Group de 1999 à 2002, assurant des missions de Conseil en stratégie en Europe, en particulier dans les domaines de la distribution, du transport, des télécoms et des services financiers. Il est diplômé de HEC. Après avoir passé 10 ans au sein de l'équipe d'investissement, Jérôme a pris la Direction financière de Wendel en octobre 2015.
Directeur associé, Wendel North America
Arrivé chez Wendel fin 2013, titulaire d'un MBA de la Columbia Business School et d'un B.S. de Binghamton University, Adam Reinmann a commencé sa carrière dans le groupe JPMorgan. Avant de rejoindre Wendel, il travaillait pour Onex, une société d'investissement leader au Canada. Chez Onex il a participé aux acquisitions de The Warranty Group, Skilled Healthcare, Cypress insurance Group, RSI Home Products et JELD-WEN Holding, Inc. En 2009, Adam était membre du Comité exécutif d'une société opérationnelle d'Onex (Celestica) où il était impliqué dans le développement et la stratégie d'amélioration opérationnelle de la société.
Directeur associé, co-responsable de l'activité d'investissement en France, en Belgique et en Suisse
Chez Wendel à partir d'avril 2018, Josselin de Roquemaurel a travaillé de 2005 à 2017 chez Kohlberg Kravis Roberts & Co. à Londres, dernièrement en tant que Director responsable des activités de Private Equity en France. Il a été Analyst puis Associate chez JPMorgan à Londres de 2001 à 2005. Il est ancien élève de L'Ecole Normale Supérieure de Fontenay / St-Cloud et diplômé d'HEC.
Directeur de l'Informatique et des Moyens Généraux
Arrivé dans le Groupe en 1994 en tant que responsable de l'informatique et comptable principal de Marine-Wendel, Aziz Sedrati a ensuite été Gestionnaire des titres nominatifs chez Wendel-investissement. Responsable de l'Informatique et des Moyens Généraux depuis 2010, il est également secrétaire du comité d'entreprise. Il est titulaire d'un Diplôme Universitaire et Technologique en informatique, d'une maîtrise d'informatique appliquée à le gestion de l'entreprise et d'un DECF.
Directeur associé, Président non-exécutif de Cromology et Mecatherm
En charge du support opérationnel, il supervise les ressources opérationnelles de Wendel ainsi que l'amélioration de la performance opérationnelle des filiales, en soutien des équipes de management. Il est ainsi administrateur de Constantia Flexibles, Nippon Oil Pump et CSP et supervise les bureaux de Wendel en Asie.
Avant de rejoindre Wendel en 2007, Patrick Tanguy a exercé des fonctions de dirigeant de groupes industriels, successivement : Directeur des ventes et Marketing de Steelcase-Strafor puis Directeur général d'une filiale de ce Groupe, Airborne ; Directeur général puis Président de Dafsa ; Président de Technal, de Monné-Decroix puis de Prezioso Technilor. Il a commencé sa carrière en 1984 chez Bain & Co. où il a été nommé Partner en 1990. Il est diplômé de HEC. En charge du support opérationnel, il supervise les ressources opérationnelles de Wendel ainsi que l'amélioration de la performance opérationnelle des filiales, en soutien des équipes de management.
Directeur associé, co-responsable de l'activité d'investissement de Wendel Londres
Félicie est diplômée de l'ESCP Europe et a débuté sa carrière chez Goldman Sachs dans l'équipe M&A France entre 2003 et 2006. Elle a ensuite rejoint Wendel en 2007 en tant que Chargée d'affaires au sein de l'équipe d'investissement à Paris.
Depuis, elle a participé à de multiples transactions, incluant la cession de Deutsch, l'introduction en Bourse d'Helikos (SPAC), l'investissement dans Saham, et au développement de Stahl. Elle est membre du Conseil d'administration de Stahl depuis 2013.
Sébastien Willerval a débuté sa carrière à la Direction des affaires juridiques et fiscales de BNP en 1998 avant de partir chez Ernst & Young Corporate Finance fin 1999. Sébastien Willerval est titulaire d'un DESS de Droit des Affaires et Fiscalité de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et d'une maîtrise de droit privé – mention droit des affaires et fiscalité de l'Université Paris II Panthéon-Assas. Il a rejoint Wendel en 2002 et a été nommé Directeur juridique en janvier 2015.
Modèle d'investissement et stratégie de développement
Wendel a pour savoir-faire de choisir des sociétés leaders, d'y investir dans le temps en contribuant à la définition de stratégies ambitieuses, et de le faire dans le respect d'une démarche actionnariale claire et explicite. Pour mener à bien sa stratégie d'investissement à long terme, Wendel dispose d'un ensemble d'atouts tels qu'un actionnariat familial stable, des capitaux permanents, un portefeuille de sociétés conférant une vision géographique et sectorielle très large. Mené par des équipes internationales, aux profils et savoir-faire complémentaires, Wendel a investi depuis 1977 dans un grand nombre de succès industriels tels que Capgemini, BioMérieux, Reynolds, Stallergenes, Wheelabrator, Valeo, Afflelou, Editis, Legrand ou encore Deutsch.
La stratégie d'investissement et de développement du Groupe financières ou les projets de développement de l'entreprise passe par un dialogue étroit noué avec les équipes de l'exigent. management des sociétés dont Wendel est actionnaire. Ce partenariat est au cœur du processus de création de valeur. Wendel est en soutien actif et constant, partage la prise de risques et met à contribution son expérience ainsi que ses compétences financières et techniques. Dans cet esprit, Wendel peut réinvestir et accompagner ses sociétés lorsque les circonstances économiques,
Wendel dispose d'une représentation dans les Conseils d'administration et les comités clés des entreprises (audit, gouvernance et stratégie) en cohérence avec son niveau de détention dans ses investissements. Ainsi, il peut prendre part aux décisions les plus importantes de chaque entreprise sans jamais se substituer à son management.
Wendel s'appuie sur une Charte de l'actionnaire, établie en 2009 et qui affirme cinq grands principes :
Wendel vise tout d'abord à créer de la valeur par le développement dans la durée de ses actifs, en encourageant activement les sociétés à réaliser des investissements générateurs de croissance organique et de rentabilité et en les accompagnant dans des opérations de croissance externe. Fort de son statut d'émetteur obligataire Investment Grade, le Groupe dispose de marges de manœuvre pour mener à bien le développement d'un portefeuille diversifié de sociétés et pour réaliser de nouveaux investissements principalement dans des entreprises non cotées.
Disposant de capitaux permanents, Wendel investit sur le long terme comme actionnaire majoritaire ou de premier rang principalement dans des sociétés non cotées, ayant des positions de leader, afin d'accélérer leur croissance et leur développement.
Le groupe Wendel a un modèle d'investissement focalisé sur des entreprises qui regrouperont un maximum caractéristiques suivantes :
De par son statut d'actionnaire de long terme, Wendel privilégiera des situations spécifiques telles que :
Par ailleurs, Wendel ne réalise pas d'investissement dans des secteurs dont l'image nuirait à celle de la Société et à ses valeurs.
Modèle d'investissement et stratégie de développement
Wendel s'est organisé début 2011 pour regrouper les opportunités de forte croissance, de diversification ou d'innovation dans le pôle Oranje-Nassau Développement.
Oranje-Nassau Développement regroupe les investissements de montants unitaires de plus petite taille que Wendel ne le fait directement : Mecatherm, Nippon Oil Pump, CSP Technologies, PlaYce (anciennement SGI Africa) et Tsebo.
La croissance par acquisition fait partie intégrante du modèle de développement des sociétés du Groupe. Celles-ci ont réalisé 28 acquisitions en 2017 et comprennent toutes dans leur plan de développement une part non négligeable de leur croissance dans des acquisitions, généralement de petite et moyenne taille, qui restent les plus créatrices de valeur. Les équipes de Wendel accompagnent les sociétés du Groupe dans la recherche d'acquisitions relutives, dans le déploiement de leur stratégie de croissance externe, ainsi que dans la mise en place des financements nécessaires.
Wendel croit en l'efficacité de l'association des équipes dirigeantes à la création de valeur. Ils sont ainsi soumis aux risques et associés aux bénéfices de ces investissements sur leur patrimoine propre.
Pour les filiales et participations cotées (Bureau Veritas, Saint-Gobain), il existe des plans d'attribution d'options de souscription et d'achat et/ou des plans d'attribution d'actions gratuites.
Pour les filiales non cotées (Cromology, Mecatherm, Stahl, IHS, NOP, CSP Technologies, Constantia Flexibles, Allied Universal et Tsebo), la politique d'association des équipes de direction repose sur un système de co-investissement par lequel les managers sont amenés à investir personnellement des sommes significatives aux côtés de Wendel. Ces mécanismes sont décrits au chapitre 5.7, note 4, de ce document de référence.
Si les conditions de marché s'y prêtent Wendel pourrait investir de l'ordre de 3 Md€ principalement dans des sociétés non cotées présentant un fort potentiel de croissance rentable et offrant une exposition aux tendances économiques de long terme. Une partie de ce montant pourrait être apportée par d'autres investisseurs. En effet, au cas par cas, et afin de partager les risques et/ou bénéficier d'expertises géographiques et sectorielles spécifiques, Wendel pourrait chercher à être accompagné dans ses investissements, comme il l'a déjà fait à de nombreuses reprises dans le passé, de partenaires partageant sa philosophie d'investissement.
Wendel réalisera des investissements initiaux en fonds propres de tailles généralement situées entre 200 M€ et 700 M€ en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique.
À terme, Wendel souhaite pouvoir proposer aux investisseurs un ensemble constitué d'une petite dizaine de grandes sociétés en très grande majorité non cotées ainsi que quelques autres sociétés plus petites au sein d'Oranje-Nassau Développement. Les actifs non cotés représenteront pendant la période autour de 50 % de l'actif brut.
Wendel continuera à mettre l'accent sur le développement de long terme de ses sociétés, en les encourageant activement à réaliser des investissements générateurs de croissance organique et de rentabilité ainsi qu'en les accompagnant dans des opérations de croissance externe. Wendel a lancé, par ailleurs, son initiative Digital@Wendel, afin d'accélérer la saisie par ses sociétés des leviers de création de valeur liés à la digitalisation.
Wendel va désormais opérer avec une dette nette inférieure à 2,5 Md€.
Wendel a pour ambition de continuer à générer un rendement annualisé moyen (Total Shareholder Return) à deux chiffres (1), sur la base du cours moyen du 2nd semestre 2016, de verser un dividende en croissance année après année, en ligne avec l'objectif de taux de retour moyen aux actionnaires et de poursuivre une politique régulière et opportuniste de rachats d'actions.
Responsabilité sociale et environnementale (RSE)
Wendel considère que la responsabilité sociale et environnementale (RSE) des entreprises est un moteur de croissance pour celles-ci. Par son action de long terme, Wendel encourage ses sociétés dans la mise en œuvre de pratiques de responsabilité sociale et environnementale, tout en définissant pour elle-même une politique RSE adaptée à son rôle d'investisseur exercée par une équipe resserrée de professionnels. Les informations relatives au développement durable sont développées au chapitre 3 de ce document de référence.
En tant qu'actionnaire, le groupe Wendel n'entre pas dans le management opérationnel de ses filiales mais s'assure que l'intégration des enjeux RSE s'opère dans leur gestion des risques comme dans leur développement et ce, notamment grâce à un dialogue constant avec les équipes de management à travers le Conseil d'administration.
Créée en 2011, la Direction du développement durable coordonne la démarche de Wendel dans ce domaine. Elle s'appuie sur un Comité de pilotage mis en place en 2012 par le Directoire. Il est constitué de représentants des Directions opérationnelles et fonctionnelles de la Société : Comité d'investissement, Direction financière, Secrétariat général, Direction de la communication et du développement durable, Direction des ressources opérationnelles (ressources humaines, informatique, moyens généraux).
En 2015, Wendel s'est doté d'une Charte éthique approuvée par son Directoire et revue par son Conseil de surveillance. Cette charte porte les valeurs des collaborateurs et des actionnaires de la Société et constitue le cadre de référence dans lequel s'inscrit le métier d'investisseur de long terme de Wendel. Elle s'applique à tous les collaborateurs et dirigeants de la Société.
En tant qu'actionnaire, Wendel intègre l'étude des risques et opportunités RSE le long du cycle de vie de ses investissements, en particulier :
■ au moment de l'acquisition :
Lorsque Wendel étudie une prise de participation, des diligences appropriées sur les enjeux environnementaux et sociaux sont réalisées dans le cadre de l'analyse globale des risques relatifs à l'activité de la société cible. S'agissant par exemple de l'acquisition de Tsebo, notre société sud-africaine de services aux entreprises, les sujets relatifs à la réglementation sur le Black Economic Empowerment ont notamment fait l'objet d'une attention particulière.
■ dans l'accompagnement des sociétés sur le long terme :
même si la responsabilité de la gestion des enjeux RSE est assumée directement par les équipes dirigeantes des différentes entreprises, par son rôle d'actionnaire professionnel, Wendel suit et favorise les démarches RSE de ses filiales et participations en particulier sur deux thématiques : la sécurité des salariés et la prise en compte des enjeux environnementaux dans les produits et services conçus ou distribués ;
portefeuille de gammes de produits aujourd'hui constituées à près de 90 % de peinture à base aqueuse.
Chaque filiale et participation du Groupe est appelée à développer une politique RSE répondant à ses enjeux spécifiques. Elles ont chacune établi des objectifs et des plans de mise en œuvre adaptés à l'environnement réglementaire de leurs secteurs et à leurs stratégies de développement propres. Les entreprises du Groupe interviennent dans des secteurs très variés (voir section 1.7 Filiales et participations) et présentent également des maturités différentes dans la mise en œuvre de politiques et d'indicateurs RSE dédiés. Wendel n'estime donc pas pertinent de produire des indicateurs RSE consolidés dans la mesure où ces informations n'auraient pas de signification opérationnelle.
Les résultats de la mission de vérification de l'organisme tiers indépendant sont transmis à l'équipe d'investissement. Un plan d'action décide des enjeux prioritaires pour chaque Société sur la base des recommandations de l'organisme tiers indépendant.
Saint-Gobain et Bureau Veritas, en tant que sociétés cotées, publient des informations exhaustives sur leur démarche liée au développement durable dans leur rapport annuel, voire dans leur rapport de développement durable, consultables sur leur site Internet. La politique RSE des sociétés Cromology, Constantia Flexibles, Stahl, Tsebo, Mecatherm et CSP Technologies, dont Wendel est actionnaire majoritaire, font l'objet d'une revue par un organisme tiers indépendant. Leur rapport RSE est publié dans le présent document de référence.
Pour l'année 2018, des objectifs RSE ont été intégrés dans la rémunération variable du Directoire. Le Conseil de surveillance de Wendel a notamment décidé de prendre en compte dans le quatrième objectif du Directoire, d'ordre qualitatif, la bonne mise en œuvre du programme de compliance et de la RSE au niveau du Groupe, à hauteur de 25% de l'objectif. Ces objectifs RSE seront également appliqués aux rémunérations variables de membres du Comité de coordination de Wendel qui regroupe les principaux responsables de Wendel à travers le monde.
Wendel met en œuvre le meilleur environnement de travail possible pour ses salariés et favorise la progression de chacun. La Société considère le développement de l'employabilité de ses salariés comme une priorité. Elle favorise notamment la formation ; 51 % des salariés du Groupe ont bénéficié d'une formation en 2017.
L'activité de Wendel a peu d'incidence sur l'environnement. Pour autant, Wendel veille à limiter les impacts négatifs de son activité. Ainsi, la gestion de l'immeuble où se trouve le siège de Wendel (Paris) intègre des critères environnementaux. De plus, l'utilisation accrue de la visioconférence et le développement des outils informatiques et digitaux limitent les déplacements.
Responsabilité sociale et environnementale (RSE)
L'engagement de Wendel dans la Société civile se traduit par le soutien de projets dans l'enseignement supérieur et dans le secteur culturel. Au-delà d'un soutien financier s'étalant sur plusieurs années, Wendel œuvre activement aux côtés de ces institutions partenaires sur leurs projets de développement. Le Groupe est notamment représenté aux Conseils d'administration de l'Insead et du Centre Pompidou-Metz par Frédéric Lemoine, ancien Président du Directoire de Wendel.
Depuis 1996, Wendel soutient l'Insead qui a créé cette même année une chaire puis un centre consacré aux entreprises familiales auquel Wendel s'est associé dès l'origine. En 2017, et pour la deuxième année consécutive, l'Insead a été classée numéro un mondial par le Financial Times pour son programme MBA global. L'Insead est la première école avec un programme MBA d'un an à prendre la première place dans l'histoire du classement du FT.
http://centres.insead.edu/family-enterprise/
Depuis 2010, Wendel est aussi engagé auprès du Centre Pompidou-Metz, souhaitant soutenir une institution emblématique dont le rayonnement culturel touche le plus grand nombre. En 2016, Wendel a renouvelé pour cinq nouvelles années son soutien au Centre Pompidou-Metz, effectif depuis sa création.
En raison de son engagement depuis de longues années en faveur de la culture, Wendel a reçu la distinction de Grand Mécène de la Culture des mains du ministre de la Culture le 23 mars 2012.
En 2018, les équipes de Wendel travailleront sur des actions complémentaires pour impliquer les collaborateurs de Wendel dans des projets solidaires auxquels Wendel contribuera.
Le programme de compliance de Wendel se compose de la Charte éthique de Wendel, adoptée par le Directoire en 2015, et de politiques spécifiques traitant des thèmes essentiels de la charte. Cette charte porte les valeurs des collaborateurs de la Société et constitue le cadre de référence dans lequel s'inscrit le métier d'investisseur de long terme de Wendel. Elle s'applique à tous les collaborateurs et dirigeants de la Société, de ses holdings et de toutes ses implantations. Wendel demande aux sociétés dans lesquelles elle investit d'adopter des standards similaires.
En février 2016, Wendel avait établi sa politique en matière de prévention de la corruption. Cette politique a été mise à jour de la loi Sapin 2 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique en mai 2017. Wendel est en train de déployer au sein du groupe Wendel les huit mesures requises par la loi.
En février 2017, Wendel a établi sa politique en matière de Sanctions internationales.
En octobre 2017, Wendel a établi sa politique anti-blanchiment.
Ces politiques s'appliquent en France comme à l'étranger aux membres du Directoire, du Conseil de surveillance, aux salariés et éventuels travailleurs temporaires.
L'objectif de ces politiques est de sensibiliser les collaborateurs de Wendel et de les aider à gérer et identifier les risques d'ordre juridique, financier et de réputation. En sa qualité d'investisseur professionnel, Wendel veille à ce que les sociétés du portefeuille mettent en œuvre des politiques de conformité adaptées à leur activité et à leurs risques.
NB : les informations relatives au programme de Compliance de Wendel sont disponibles page 143 de ce document de référence (chapitre 3).
L'ensemble des informations communiquées au titre du positionnement concurrentiel et des parts de marché de nos filiales et participations, ainsi que certaines informations financières, proviennent des sociétés elles-mêmes et n'ont pas été vérifiées par Wendel.
Bureau Veritas est le deuxième groupe mondial de services d'inspection, de certification et d'essais en laboratoire, appliqués aux domaines de la qualité, de la santé, de l'environnement et de la responsabilité sociale (QHSE). Le groupe réalise plus de 50 % de son chiffre d'affaires dans les zones à forte croissance.
| Présent dans 140 pays | 1 400 bureaux et laboratoires | 74 000 collaborateurs | Plus de 400 000 clients |
|---|---|---|---|
| 4 689 M€ de chiffre d'affaires en 2017 |
745,5 M€ de résultat opérationnel ajusté (1) |
Détention par Wendel (2): 40,6 % du capital et 56,1 % des droits de vote |
Montant investi (3) par Wendel :351M€ depuis 1995 |
(1) Le résultat opérationnel « ajusté » est défini comme le résultat opérationnel du groupe avant prise en compte des produits et charges relatives aux acquisitions et aux autres éléments non récurrents (indicateur non défini par les normes IFRS).
(2) Taux de détention du capital par Wendel au 31.12.2017 net de l'auto-détention.
(3) Montant des fonds propres investis par Wendel pour la participation détenue au 31 décembre 2017.
Bureau Veritas est idéalement positionné sur des marchés portés par des tendances de long terme structurelles, en particulier la multiplication et le renforcement des réglementations et des normes QHSE, l'externalisation des activités de contrôle et d'inspection, les exigences croissantes en matière de maîtrise des risques de santé et d'environnement et, enfin, la globalisation des échanges commerciaux.
Depuis sa création en 1828, Bureau Veritas a progressivement développé une expertise mondialement reconnue. Les marchés de Bureau Veritas comportent de nombreuses barrières à l'entrée telles que la nécessité de disposer des agréments et accréditations dans chaque pays pour pouvoir exercer son activité, de bénéficier d'un réseau géographique dense, tant au niveau local qu'international, d'offrir une gamme complète de services d'inspection, en particulier pour servir les grands comptes, d'apporter des solutions à forte valeur ajoutée au travers d'une expertise technique de premier plan et de jouir d'une réputation d'indépendance et d'intégrité. Wendel est monté progressivement au capital de la société : lors de son investissement initial de 25 M€ en 1995 pour 19 % du capital, Bureau Veritas réalisait alors un chiffre d'affaires de moins de 400 M€. Wendel a ensuite accompagné la société dans son développement, pour prendre jusqu'à 99,2 % du capital en 2004 et l'introduire en Bourse en 2007 afin de permettre à la société de poursuivre son expansion internationale.
Le chiffre d'affaires 2017 a atteint 4 689,4 M€, en hausse de + 3,1 % par rapport à 2016.
Filiales et participations
En 2017, Bureau Veritas a réalisé neuf acquisitions, représentant près de 150 millions d'euros de chiffre d'affaires annualisé (soit 3,2 % du chiffre d'affaires 2016 du Groupe), en support de 4 des 5 Initiatives de Croissance. Les variations des taux de change ont eu un impact négatif de 1,6 %, principalement du fait de l'appréciation de l'euro par rapport au dollar américain, et à certaines devises de pays émergents.
Le résultat opérationnel ajusté s'est élevé à 745,5 M€ et la marge à 16,1 % sur une base organique : la marge opérationnelle ajustée de l'exercice 2017 est en baisse d'environ 25 points de base, à 15,9 % contre 16,2 % en 2016. Ajustée des effets liés aux taux de change (environ -10pb) et au périmètre (environ - 10pb), la marge a baissé d'environ 5 points de base en organique par rapport à l'exercice précédent, à 16,1 %. Le cash-flow opérationnel atteint 581,2 M€ en 2017, à comparer à 594,4 M€ en 2016. Cette baisse limitée est notamment liée à des effets de change négatifs et à la hausse du BFR (Besoin en fonds de roulement) due à l'accélération de la croissance du chiffre d'affaires de 3,8 % au 4e trimestre. Ceux-ci sont partiellement compensés par la progression organique des flux nets de trésorerie et la baisse des impôts payés pendant l'exercice 2017. Au 31 Décembre 2017, la dette financière nette ajustée s'élève à 2 094,4 M€, soit 2,37 fois l'EBITDA des douze derniers mois - tel que défini pour le calcul des ratios bancaires - à comparer à 2,20 fois au 31 décembre 2016. Un dividende de 0,56 € par action, en hausse de + 9,8 %, sur 2 ans sera proposé à l'Assemblée générale annuelle de Bureau Veritas qui se tiendra le 15 mai 2018.
| En millions d'euros | 2017 | 2016 | Δ |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 4 689,4 | 4 549,2 | + 3,1 % |
| Résultat opérationnel ajusté (1) | 745,5 | 734,9 | - 1,4 % |
| % du chiffre d'affaires | 15,9 % | 16,2 % | - 25 bps |
| Résultat net ajusté part du groupe (2) | 416,1 | 409,1 | + 1,7 % |
| Dette financière nette ajustée (3) | 2 094,4 | 1 996,4 | + 98,0 |
(1) Le résultat opérationnel « ajusté » est défini comme le résultat opérationnel du groupe avant prise en compte des produits et charges relatives aux acquisitions et aux autres éléments non récurrents (indicateur non défini par les normes IFRS).
(2) Le résultat net « ajusté » part du groupe est défini comme le résultat net part du groupe ajusté des autres charges opérationnelles nettes d'impôt.
(3) Dette financière nette telle que définie dans le calcul des covenants bancaires.
Didier Michaud-Daniel, Directeur général
Nicolas Tissot, Directeur financier
Frédéric Lemoine, Président du Conseil d'administration jusqu'au 8 mars 2017
Aldo Cardoso, Président du Conseil d'administration depuis le 8 mars 2017
Conseil d'administration : André François-Poncet (Vice-Président) depuis le 1er janvier 2018, Frédéric Lemoine (Vice-Président) jusqu'au 31 décembre 2017, Stéphane Bacquaert, Stéphanie Besnier,
Claude Ehlinger, Jean-Michel Ropert, Lucia Sinapi-Thomas (dirigeant de Capgemini)
Comité stratégique : André François-Poncet (Président depuis le 1er janvier 2018) Frédéric Lemoine (Président jusqu'au 31 décembre 2017), Claude Ehlinger
Comité des nominations et des rémunérations : Claude Ehlinger
Comité d'audit et des risques : Stéphanie Besnier, Lucia Sinapi-Thomas
Pour en savoir + : bureauveritas.fr
Leader européen ou mondial dans chacune de ses activités, Saint-Gobain conçoit, produit et distribue des matériaux de construction avec l'ambition d'apporter des solutions innovantes aux défis essentiels de notre temps, que sont la croissance, les économies d'énergie et la protection de l'environnement.
| Présent dans 67 pays | Plus de 179 000 collaborateurs | N° 1 mondial des matériaux haute performance et de l'isolation |
N° 2 mondial du vitrage |
|---|---|---|---|
| 40,8 Md€ | 3,0 Md€ | Détention du capital par Wendel : | Montant investi (1) par Wendel : |
| de chiffre d'affaires en 2017 | de résultat d'exploitation | 2,6 % | 872 M€ depuis 2007 |
(1) Montant des fonds propres investis par Wendel pour la participation détenue au 31 décembre 2017.
En proposant des solutions adaptées aux différents niveaux de développement des marchés de la construction et des applications industrielles de haute technologie, Saint-Gobain fonde sa croissance sur des secteurs à valeur ajoutée. La priorité du groupe est de se concentrer sur les marchés à forte croissance dans l'habitat et l'industrie. Pour mettre en œuvre sa stratégie, il s'appuie sur trois piliers complémentaires :
Saint-Gobain réalise un chiffre d'affaires 2017 de 40 810 M€, en progression de + 4,4 % à données réelles et + 4,7 % à données comparables. La croissance interne est tirée à la fois par les volumes (+ 2,7 %) et les prix (+ 2,0 %) en progression dans tous les Pôles et toutes les zones géographiques, et ce malgré l'effet pénalisant de la cyberattaque de juin 2017. L'effet prix a poursuivi sa hausse (+ 2,3 % au 2nd semestre) dans un environnement marqué par un renchérissement des coûts des matières premières et de l'énergie tout au long de l'année. L'effet périmètre contribue à la croissance totale à hauteur de + 0,9 % et témoigne de l'activité accrue du groupe en matière d'acquisitions, avec l'intégration de sociétés en Asie et pays émergents (Emix, Tumelero, Solcrom, Megaflex), dans de nouvelles niches technologiques ou de services (H-Old, France Pare-Brise, Scotframe) et la consolidation de ses positions fortes (Glava, Pietta Glass, SimTek, acquisitions de proximité dans le Pôle Distribution Bâtiment). La croissance totale est cependant tempérée par un effet de change négatif qui s'établit à - 1,2 % sur l'année (- 2,6 % au 2nd semestre) et provient notamment de la dépréciation par rapport à l'euro de la livre britannique, du dollar américain et de certaines devises en Asie et pays émergent.
La marge d'exploitation de Saint-Gobain progresse à 7,4 % contre 7,2 % en 2016, avec un 2nd semestre à 7,7 % (contre 7,4 % au 2nd semestre 2016). Le résultat d'exploitation à structure et taux de change comparables enregistre une nouvelle progression de + 12,4 % au 2nd semestre, ce qui porte à + 9,6 % son évolution sur l'ensemble de l'année.
L'année a également été marquée par la cyberattaque du 27 juin, à laquelle le groupe a su réagir très rapidement pour un retour à la normale de ses activités opérationnelles mais aussi pour renforcer ses défenses. L'impact sur l'année 2017 est évalué à – 80 M€ sur le résultat d'exploitation. Au global, les effets de la cyberattaque se répartissent pour environ la moitié sur la Distribution Bâtiment et pour le reste dans les Pôles industriels, tout particulièrement produits pour la Construction ; géographiquement ce sont les pays d'Europe occidentale qui ont été les plus touchés, au premier rang desquels les pays nordiques, l'Allemagne et la France.
Filiales et participations
En 2017 le montant d'investissements industriels a été porté de 1,37 Md€ en 2016 à 1,54 Md€ en 2017 avec une priorité donnée aux investissements de croissance hors Europe occidentale, à l'Industrie 4.0 et à la digitalisation. Le groupe a dépassé ses objectifs en matière de réduction de coûts avec 290 M€ par rapport à 2016.
L'autofinancement libre s'améliore nettement de + 7,6 % à 1 353 M€. Le Besoin en Fonds de Roulement d'Exploitation reste stable à un bon niveau de 28 jours. Le groupe a accéléré sa politique d'acquisitions qui représentent plus de 500 M€ de chiffre d'affaires en année pleine. La procédure juridique lancée par Schenker-Winkler Holding pour le rétablissement de ses droits de vote suit son cours. Saint-Gobain reste confiant dans l'aboutissement du projet d'acquisition du contrôle de Sika.
Lors de sa réunion du 22 février 2018, le Conseil d'administration de Saint-Gobain a décidé de proposer à l'Assemblée générale du 7 juin 2018 de distribuer en espèces un dividende en hausse à 1,30 € par action (contre 1,26 € en 2016), témoignant à nouveau de sa priorité au retour à l'actionnaire dans un contexte de bons résultats en 2017 et de confiance en l'avenir. Ce dividende représente 44 % du résultat net courant, soit un rendement de 2,8 % sur la base du cours de clôture au 29 décembre 2017 (45,98 €).
L'accélération de la demande de solutions Saint-Gobain, l'environnement macro-économique en amélioration progressive pour chacun de ses marchés finals et les résultats des différents plans d'action mis en œuvre, devraient permettre au groupe de croître plus rapidement que ses marchés.
Cette croissance se traduira par une amélioration de la marge et un accroissement de la génération de trésorerie. Saint-Gobain entend pouvoir démontrer son potentiel d'amélioration de marge, grâce à des leviers opérationnels spécifiques à chaque pôle. À moyen terme, la marge d'exploitation pourrait atteindre 12 à 14 % pour le Pôle Matériaux Innovants, 11 à 13 % pour le Pôle produit pour la Construction et 4,5 à 5,5 % pour le Pôle Distribution Bâtiment.
Le groupe a révisé à la hausse à l'occasion de sa journée investisseurs 2017 le montant et la durée de ses programmes d'économies de coûts grâce au déploiement de l'Industrie 4.0, ainsi qu'aux opportunités liées à la transformation digitale dans ses différents métiers. Sur la période 2017-2020, le montant des économies de coûts devrait atteindre au moins 1,2 Md€, ce qui correspond à un allongement et un accroissement du programme de 800 M€ annoncé initialement pour la période 2016-2018.
La discipline financière continuera à être un axe prioritaire, avec des investissements contenus à environ 4 % du chiffre d'affaires à moyen terme, c'est-à-dire en dessous de leur niveau historique, un niveau de besoin en fonds de roulement durablement inférieur à 30 jours, un contrôle rigoureux des charges hors exploitation, ainsi qu'un effort permanent d'optimisation des charges financières.
L'optimisation du portefeuille d'activités sera une des clés de la création de valeur pour Saint-Gobain sur la période 2017-2020. Le rythme des acquisitions devrait s'accélérer, avec des acquisitions de taille petite et moyenne pour un montant total en hausse à 2 Md€ sur quatre ans. Elles permettront de créer rapidement de la valeur. Le projet d'acquisition du contrôle de Sika demeure prioritaire : Saint-Gobain reste confiant et déterminé à finaliser ce projet, en parfait alignement avec la famille Burkard. Les cessions d'activités non stratégiques représenteront un total d'au moins 1 Md€ entre 2017 et 2020, en ligne avec la volonté permanente du groupe d'optimiser son portefeuille.
Pour 2018, le groupe Saint-Gobain devrait bénéficier d'un contexte économique favorable :
Dans ce contexte, Saint-Gobain anticipe en 2018 par Pôle :
Saint-Gobain poursuivra sa grande discipline en matière de gestion de trésorerie et de solidité financière. En particulier, le groupe maintiendra :
En 2018, Saint-Gobain vise une nouvelle progression du résultat d'exploitation à structure et taux de change comparables.
| En millions d'euros | 2017 | 2016 | Δ |
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2017 | 2016 | Δ |
| Chiffre d'affaires | 40 810 | 39 093 | + 4,4 % |
| Résultat d'exploitation | 3 028 | 2 818 | + 7,5 % |
| % du chiffre d'affaires | 7,4 % | 7,2 % | + 20 bps |
| Résultat net courant (1) | 1 631 | 1 398 | + 16,7 % |
| Endettement net de l'ensemble consolidé | 5 955 | 5 644 | + 311 |
(1) Résultat net courant : résultat net (part du groupe) hors plus ou moins-values de cessions, dépréciations d'actifs et provisions non récurrentes significatives.
Pierre-André de Chalendar, Président-Directeur général
Guillaume Texier, Directeur financier
Conseil d'administration : Frédéric Lemoine, Bernard Gautier jusqu'au 8 juin 2017, Gilles Schnepp (Président-Directeur général de Legrand) a représenté Wendel jusqu'au 8 juin 2017, il est administrateur indépendant depuis
Comité des nominations, des rémunérations et de la gouvernance : Bernard Gautier jusqu'au 8 juin 2017, Fédéric Lemoine entre le 8 juin et le 27 octobre 2017
Comité stratégique et de la Responsabilité sociale d'Entreprise : Frédéric Lemoine
Pour en savoir + : saint-gobain.com
Filiales et participations
Cromology est l'un des leaders européens de la peinture décorative. La Société dispose de plus de 14 marques reconnues sur leurs différents marchés nationaux.
| Env. 3 800 collaborateurs | 8 laboratoires de R&D | N° 4 européen présent dans 9 pays |
N° 2 français N° 1 italien |
|---|---|---|---|
| 704,6 M€ | 49,0 M€ | Détention du capital par Wendel : | Montant investi (3) |
| de chiffre d'affaires en 2017 | d'Ebitda ajusté (2) en 2017 | 87,9 % | par Wendel :424 M€ depuis 2006 |
(1) A la suite de la cession de Colorin et conformément à la norme IFRS 5, la contribution de cette filiale pour 2017 a été reclassée en "Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées".
(2) Ebitda avant les écritures d'allocation d'écarts d'acquisition, les management fees et les éléments non récurrents.
(3) Montant des fonds propres investis par Wendel au 07.03.2018 dont 25 M€ de prêt d'actionnaire accordé en mars 2018.
En 2006, Wendel a acquis le groupe Materis qui comptait alors quatre divisions : Aluminates (Kerneos), Mortiers (ParexGroup), Adjuvants (Chryso) et Peintures (Materis Paints). En 2014, le groupe Materis a intégralement recentré son activité sur l'activité peintures avec les cessions de Kerneos en mars, de ParexGroup en juin et de Chryso en octobre pour un produit net de cession total de 1,7 Md€. Le 7 juillet 2015, Materis Paints devient Cromology et affiche de nouvelles ambitions. Le choix du nom « Cromology » exprime la volonté du groupe d'incarner la mission commune de l'ensemble de ses marques commerciales, à savoir protéger et embellir durablement le cadre de vie avec des peintures de qualité.
Cromology est un des leaders de la peinture décorative en Europe, un marché de plus de 14 Md€ (1). 4e acteur européen, Cromology conçoit, fabrique, vend et distribue une large gamme de peintures décoratives et de produits techniques à destination des marchés professionnels et grand public. 66 % de son activité est en France, 25 % dans les payx d'Europe du Sud, et 9 % dans le reste du monde.
Le marché de la peinture décorative est très majoritairement lié à la rénovation de l'habitat ce qui en fait un marché relativement résilient et en croissance régulière sur le long terme. Il est admis qu'un logement a besoin d'un « coup de peinture » tous les 8 ans en moyenne, rénovation qui peut être plus fréquente à l'occasion d'un changement d'occupant. Cette réfection peut également être accélérée ou ralentie selon l'activité économique du pays, la confiance des ménages et l'évolution du pouvoir d'achat. Les clients finals de Cromology sont les peintres et les particuliers. Ils attendent qualité et régularité du produit, disponibilité et qualité du service rendu, ce que Cromology leur offre grâce à un portefeuille de marques haut de gamme et un réseau de distribution permettant une grande proximité avec ses clients. Cromology dispose de marques locales fortes, dans le top 3, sur chacun de ses marchés, telles que Tollens et Zolpan en France, Robbialac au Portugal, Max Meyer en Italie ou encore Arcol au Maroc. Autre atout majeur, Cromology génère 63 % de son chiffre d'affaires dans son réseau de distribution intégré qui compte plus de 400 magasins. Ce réseau distribue les produits de Cromology ainsi qu'une offre ciblée de produits complémentaires – outillage, revêtements de sols ou muraux – pour servir les besoins d'une base de clients large et diversifiée. 21 % de son chiffre d'affaires vient par ailleurs de son réseau de détaillants indépendants et 12 % des grandes surfaces de bricolage. Cromology se développe aussi rapidement sur le marché de l'isolation thermique par l'extérieur. De plus, Cromology mène une politique d'innovation dynamique sur la dernière décennie : chaque année, environ 25 % de ses ventes sont réalisés avec des produits de moins de trois ans.
Cromology a réalisé un chiffre d'affaires pro forma de la cession de Colorin de 704,6 M€ en 2017, en très légère hausse (+0,6 %) par rapport à 2016. Les effets de périmètre ont contribué positivement à hauteur de + 2,0 %, notamment grâce aux acquisitions réalisées en 2016 (la marque Natec en France et l'activité peinture de Jallut en Suisse). Cependant, l'activité de Cromology est en repli organique de - 1,3 % sur l'année, traduisant principalement une croissance atone en France et la sous-performance de l'Italie. Enfin, l'évolution des taux de change a eu un impact négatif de - 0,1 % sur le chiffre d'affaires.
(1) Taille du marché sur lequel Cromology opère : 7 Md€.
(2) Conformément à la norme IFRS 5, la contribution 2017 des activités de Colorin est comptabilisée en « Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées ». Les chiffres présentés dans ce paragraphe excluent pour 2016 et 2017 la contribution de Colorin.
L'activité de Cromology en France (+ 0,7 %) a bénéficié de la hausse des prix (+ 0,6 %), celle-ci ayant cependant été partiellement compensée par un effet mix défavorable. En Italie (repli de - 7,0 %), l'activité a été fortement affectée par les conditions défavorables du marché italien de la peinture (- 2,5 %) et la fermeture de magasins peu performants. La France et l'Italie représentent respectivement 66 % et 13 % du chiffre d'affaires de Cromology.
Pour compenser la hausse des matières premières, tirée notamment par la forte augmentation du prix du dioxyde de titane depuis le 2ème trimestre de 2016 (+ 34 % sur l'année 2017), Cromology a adapté sa politique commerciale et augmenté les prix de vente de ses produits. Cromology travaille aussi constamment à optimiser ses achats en qualifiant de nouveaux fournisseurs et en contrôlant strictement tous ses coûts.
Malgré ces mesures, l'Ebitda de Cromology, en recul de - 12,5 %, s'élève à 49,0 M€ soit une marge de 7,0 %. Grâce à une gestion rigoureuse du BFR, Cromology a maintenu sa dette nette à 239,5 M€ au 31 décembre 2017, en ligne avec le 31 décembre 2016.
En juillet 2017, Cromology a obtenu un amendement de ses conditions bancaires, accroissant ainsi ses marges de manœuvres financières afin de se donner tous les moyens pour poursuivre ses plans de croissance. Cette opération s'est accompagnée également d'une augmentation de sa capacité de tirage sur ses lignes de crédit de 20 M€ au total. Le coût de la dette reste quant à lui inchangé. Par ailleurs, Wendel a accordé à Cromology un prêt d'actionnaire de 25 M€ le 14 mars 2018.
Enfin, le 6 février 2018, Cromology a finalisé la cession de Colorin, sa filiale argentine, qui représentait environ 4 % du chiffre d'affaires.
L'environnement économique du secteur de la peinture décorative reste incertain, notamment en France. Pour être prêt à profiter pleinement de la reprise à venir, Cromology a décidé de lancer un ambitieux plan de transformation stratégique en France et en Italie. Ce plan vise à mener des initiatives pour améliorer à la fois son Ebitda en valeur et sa marge d'Ebitda sur chiffre d'affaires, notamment par la refonte de sa politique de prix, l'augmentation de la distribution numérique de ses produits tant dans ses réseaux de magasins intégrés que sur le canal de distribution « indépendants », l'adaptation continue de sa structure de coûts et l'intensification de son efficacité commerciale. Cette dernière passe notamment par une forte dynamique d'innovation digitale pour aller bien plus loin dans la qualité de service et encore mieux satisfaire ses clients. Cromology a également pour ambition de continuer à réaliser des opérations de croissance externes ciblées soit pour développer sa couverture géographique soit pour élargir son offre de produits.
| En millions d'euros | 2017(1) | 2016(1) | Δ |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 704,6 | 700,7 | + 0,6 % |
| Ebitda (2) | 49,0 | 56,0 | - 12,5 % |
| % du chiffre d'affaires | 7,0 % | 7,9 % | - 90 pdb |
| Dette financière nette | 239,5 | 241,5 | - 2,0 |
(1) Conformément à la norme IFRS 5, la contribution 2017 des activités de Colorin est comptabilisée en « Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées ». Les chiffres présentés ci-dessus excluent pour 2016 et 2017 la contribution de Colorin.
(2) Ebitda avant les écritures d'allocation d'écarts d'acquisition, les management fees et les éléments non récurrents. L'Ebitda de Cromology est à présent présenté après les variations de dépréciation sur les actifs circulants. L'Ebitda avant variations de dépréciation sur les actifs circulants est de 51,9 M€ en 2017 et 62,2 M€ en 2016.
Patrick Tanguy, Président non exécutif
Gilles Nauche, Directeur général exécutif
Philippe Lederman, Directeur financier
Conseil d'administration : Bernard Gautier, Benoit Drillaud, Patrick Tanguy
Comité des rémunérations : Bernard Gautier (Président), Patrick Tanguy
Comité d'audit : Benoit Drillaud (Président), Patrick Tanguy, Claude de Raismes
Pour en savoir + : Cromology.com
Filiales et participations
Stahl est le leader mondial des traitements chimiques et des services associés pour le cuir, Stahl produit également des polymères et des revêtements de haute performance pour différents supports comme le textile, le papier, le plastique, le caoutchouc, le métal et le bois. Stahl commercialise une large gamme de produits utilisés dans les industries de l'automobile, de l'habillement et des accessoires de mode, de l'ameublement ainsi que des produits destinés à un usage industriel.
| Présence physique dans 24 pays | 41 laboratoires | Environ 2 050 salariés dont plus de | N° 1 mondial |
|---|---|---|---|
| et 13 sites de production | 600 "Golden hands" | de la chimie spécialisée pour le cuir | |
| 733,3 M€ | 171,3 M€ | Détention (2) du capital par Wendel : | Montant investi (2) par Wendel : |
| de chiffre d'affaires en 2017 | d'Ebitda ajusté (1) en 2017 | 63,4 % | 171 M€ depuis 2006 |
(1) Ebitda ajusté avant les écritures d'allocation d'écarts d'acquisition, les management fees et les éléments non récurrents.
(2) Taux de détention au 31.12.2017 après la transaction BASF. Montant des fonds propres investis par Wendel au 31.12.2017 pour la participation détenue à cette date.
Stahl est le leader global de la chimie spécialisée et des services associés pour le cuir et développe des parts de marché fortes sur des applications de niche pour les revêtements chimiques de haute performance sur d'autres substrats. Le groupe bénéficie de fortes barrières à l'entrée grâce à son savoir-faire, à sa relation de long terme avec ses principaux clients parmi lesquels des grandes marques de luxe et d'automobile haut de gamme, ainsi qu'à un niveau de qualification très élevé de ses techniciens (golden hands). Le groupe affiche un potentiel de croissance durable basé sur la croissance des marchés mondiaux de consommation du cuir, et en particulier asiatiques, ainsi que sur le développement rapide de marchés de niche dans les revêtements de haute performance. La consolidation potentielle du secteur identifiée en 2006, associée à une discipline financière rigoureuse a permis à Stahl de poursuivre son expansion et de consolider sa position de leader. 65 % du chiffre d'affaires de Stahl est réalisé dans des zones à forte croissance. Depuis son investissement initial dans Stahl de 171 M€ en 2006, Wendel a déjà reçu 341 M€ en dividendes et remboursement de prêt d'actionnaire, grâce notamment à sa très forte capacité de génération de liquidité.
Le chiffre d'affaires de 2017 de Stahl s'élève à 733,3 M€, en hausse de + 11,8 % par rapport à 2016. Cette augmentation du chiffre d'affaires résulte de la combinaison d'une bonne croissance organique de + 2,2 %, d'un effet périmètre (+ 10,6 %) lié à la consolidation d'Eagle Performance Products sur l'ensemble de l'année et à la consolidation sur le 4ème trimestre 2017 des activités chimie pour le cuir de BASF. L'évolution des taux de change a quant à elle eu un impact négatif sur le chiffre d'affaires de - 0,9 %. La croissance du chiffre d'affaires de Stahl a bénéficié de la poursuite de la croissance à deux chiffres des activités Performance Coatings et de la forte croissance des volumes des activités de Finition pour le cuir, partiellement compensée par les activités Wet-End.
Stahl a poursuivi sa stratégie de croissance externe avec l'acquisition des activités d'Eagle Performance Products annoncée le 21 novembre 2016. Eagle Performance Products, fondée en 1974, est une société spécialisée dans les retardateurs de flamme. Cette acquisition enrichit l'offre de Stahl de traitements chimiques pour le cuir et de revêtements haute performance avec des technologies et produits nouveaux. Cette diversification de l'offre est importante sur les segments clés de Stahl, tels que l'automobile, l'aéronautique et l'aménagement intérieur. La société avait réalisé en 2015 un chiffre d'affaires d'environ 19 M\$ pour un Ebitda d'environ 4 M\$.
L'Ebitda 2017 de Stahl est en hausse + 10,1 % par rapport à 2016 à 171,3 M€ soit une marge de 23,4 %. La croissance de l'Ebitda a été générée par la croissance de l'activité, le bon contrôle des coûts et la consolidation sur le dernier trimestre de l'année des activités chimie pour le cuir de BASF. Le très léger tassement de la marge d'Ebitda est lié à une légère augmentation des coûts de certaines matières premières qui n'ont pas encore été compensées par les hausses de prix de vente initiées en février 2018, ni par les synergies liées à l'acquisition des activités de BASF.
Stahl a payé un dividende de 242,7 M€ à Wendel en 2017 et la dette nette à fin 2017 est en légère augmentation par rapport à fin 2016 notamment du fait des 111 M€ payés par Stahl lors de la finalisation de l'acquisition de l'activité chimie pour le cuir de BASF à la fin du 3ème trimestre. Le niveau de levier financier a quant à lui légèrement baissé.
Le 29 septembre 2017, Stahl a finalisé l'acquisition, annoncée en mars 2017, de l'activité chimie pour le cuir de BASF. Stahl a ainsi repris toutes les activités chimie pour le cuir de BASF, dont un site de production en Espagne et environ 160 employés. En outre, la transaction inclut des accords d'approvisionnement à moyen long terme par lesquels BASF deviendra le fournisseur exclusif de Stahl en produits finis à partir des sites de production dont BASF restera propriétaire. En échange de la cession de ses actifs à Stahl, BASF a reçu 16 % du capital de Stahl, ainsi qu'une soulte en numéraire versée par Stahl de 111 M€ environ, très inférieure aux 150 M€ annoncés lors de la signature du fait de certains ajustements, principalement de dette nette et de BFR.
L'acquisition de l'activité chimie pour le cuir de BASF, dont le chiffre d'affaires s'élevait à environ 200 M€ en 2016, permet à Stahl de bénéficier de la qualité et de la réputation de l'offre de produits de BASF. La position de Stahl est ainsi renforcée sur ce marché, en particulier sur la partie amont de la chaîne de valeur, à savoir Beamhouse et Wet-end, tout en augmentant sa position dans la finition pour le cuir (Leather Finish). Grâce à cette transaction à faible intensité capitalistique (asset-light), Stahl pourra tirer parti de façon optimale de sa R&D, du savoir-faire de ses salariés golden hands et de ses équipes commerciales, tout en générant d'importantes synergies et en consolidant sa position sur le marché.
Avec cette acquisition, Stahl renforce son portefeuille de produits, augmente sa capacité d'innovation et génère un chiffre d'affaires combiné de l'ordre de 880 M€ avec un Ebitda (hors éléments non récurrents et écritures liées aux écarts d'acquisition) d'environ 210 M€ (proforma 2017).
Dans un environnement mondial qui demeure volatil, Stahl poursuit son développement axé sur la croissance organique et les gains de parts de marché, en se focalisant sur une innovation produits permanente, en intensifiant les efforts de commercialisation et en capitalisant sur ses positions établies dans les zones à forte croissance (plus de 65 % du chiffre d'affaires). Stahl entend par ailleurs poursuivre son développement sur les activités de service en amont des produits de finition du cuir et de développer de nouvelles solutions afin d'étendre son domaine d'intervention et donc d'accroître ses gains de parts de marché. Le groupe va continuer de capitaliser sur ses avantages spécifiques, que sont les marchés émergents et l'innovation (produits innovants respectueux de l'environnement et technologie sur mesure), et sur la gestion active des coûts (discipline financière stricte et investissements à valeur ajoutée).
Stahl reste porté par des tendances de long terme solides, telles que le basculement de ses marchés vers les pays émergents, une croissance annuelle moyenne de 1 à 2 % de la consommation de viande alimentant le marché du traitement des peaux et la disparition progressive de certains concurrents.
| En millions d'euros | 2017 | 2016 | Δ |
|---|---|---|---|
| chiffre d'affaires | 733,3 | 655,7 | + 4,4 % |
| Ebitda (1) | 171,3 | 155,6 | + 21,0 % |
| % du chiffre d'affaires | 23,4 % | 23,7 % | - 30 bps |
| Dette financière nette | 541,3 (2) | 495,7 (2) | + 45,6 |
(1) Ebitda ajusté avant les écritures d'allocation d'écarts d'acquisition, les management fees et les éléments non récurrents.
(2) Dette nette au 31/12/2016 pro forma du paiement d'un dividende de 242,7 M€ à Wendel début 2017. La dette nette au 31/12/2017 intègre l'acquisition de BASF Leather Chemicals.
Huub van Beijeren, Directeur général
Bram Drexhage, CFO
Conseil d'administration : Claude Ehlinger (Président), Bernard Gautier, Félicie Thion de la Chaume, Jérôme Michiels, Célia Möller
Comité des nominations et rémunnération : Bernard Gautier (Président), Félicie Thion de la Chaume
Comité d'audit : Jérôme Michiels (Président), Claude Ehlinger, Célia Möller
Pour en savoir + : Stahl.com
Filiales et participations
IHS est le leader de la zone EMEA dans les infrastructures de tours télécoms dédiées aux opérateurs de téléphonie mobile. Le Groupe construit, loue et gère des tours de télécommunications pour son compte propre et pour le compte de tiers. Avec plus de 24 000 tours, IHS accompagne les opérateurs de téléphonie mobile leaders dans chacun de ses marchés et est très bien positionné pour bénéficier de la croissance organique tirée par la forte croissance des besoins d'infrastructures au travers de l'Afrique et du Moyen-Orient.
| Présent dans 5 pays | 22 861 tours en Afrique (2) |
Plus importante société de tours télécoms de la zone EMEA |
Leader dans tous les pays dans lesquels le Groupe est présent |
|---|---|---|---|
| 1 107 M\$ de chiffre d'affaires en 2017 (1) Env. 2 000 salariés | Détention du capital par Wendel (3) : 21,3 % |
Montant (3) investi par Wendel : 826 M\$ depuis 2013 |
(1) Chiffres 2017 non audités.
(2) Nombre de tours hors managed services et tours en cours de construction au 31 décembre 2017.
(3) Participation détenue et montant des fonds propres investis par Wendel au 31.12.2017 pour la participation détenue à cette date.
IHS est une entreprise leader dans la fourniture d'infrastructures passives de tours télécoms aux opérateurs de téléphonie mobile. Au cours des 15 dernières années, le Groupe s'est développé avec succès tout au long de la chaîne de valeur du secteur des tours, allant de la construction à la location en passant par la maintenance. La Société fournit à ses clients, les opérateurs de téléphonie leaders tels que MTN, Orange, Etisalat et Airtel, une qualité de service élevée.
IHS est une société de croissance avec un taux de croissance annuel moyen de plus de + 50 % de son chiffre d'affaires sur les cinq dernières années.
En investissant dans IHS, Wendel a engagé son premier investissement direct en Afrique montrant ainsi sa volonté de s'exposer à la forte croissance de ce continent et de participer à son développement. IHS offre une dynamique forte de par ses projets, ses équipes de management de qualité et des perspectives de développement équilibré et rentable dans plusieurs pays importants et prometteurs du continent africain. IHS est porté par les grandes tendances qui font de l'Afrique une zone de croissance forte pour les infrastructures télécoms avec :
■ un potentiel de croissance supérieur à celui des économies matures, tant au niveau du PIB (croissance du PIB de l'Afrique subsaharienne d'environ + 6 % par an en moyenne sur les 10 dernières années), qu'au niveau démographique (une population jeune importante et des classes moyennes en forte croissance) ;
Dans cet environnement porteur, IHS bénéficie de fondamentaux spécifiques lui insufflant une dynamique de croissance forte pour les années à venir, avec :
qualités permettent de délivrer en permanence un haut niveau de qualité de service à ses clients. IHS obtient ainsi des indicateurs de performance (KPI) plus élevés que ceux de ses concurrents et a la réputation d'être une entreprise particulièrement innovatrice dans son secteur, permettant ainsi une amélioration à la fois de ses marges et du niveau de service rendu à ses clients ;
L'ensemble de ces atouts devrait permettre à IHS de poursuivre son développement à un rythme élevé grâce à un accroissement de son parc de tours existant dans les pays où le groupe est déjà présent, ainsi que par l'acquisition de réseaux passifs dans les autres pays offrant des perspectives économiques et démographiques attractives.
Le chiffre d'affaires de l'année 2017 d'IHS s'élève à 1 107 M\$, en hausse de + 22,2 % par rapport à 2016. La croissance du chiffre d'affaires est la conséquence de la croissance du taux de colocation, de l'effet de la mise en œuvre de l'indexation des contrats début 2017 ainsi que de la consolidation des tours de HTN (depuis juin 2016). À fin 2017, le nombre total de tours était de 22 861 , en croissance de + 1,9 %. Le taux de colocation point de présence est en baisse de 1,3% et le taux de colocation technologie est en hausse de + 7,8 % sur l'année. En termes de profitabilité, IHS a poursuivi avec succès le développement et la rationalisation de sa base installée de tours, ainsi qu'un contrôle strict de ses coûts opérationnels.
L'Ebit 2017 a progressé de + 137,3 % à 264,4 M\$ (114,4 M\$ en 2016(2) ), soit une marge de 23,9 % (contre 12,3 % en 2016).
Au Nigeria, les anciennes activités d'Etisalat Nigéria opèrent désormais sous la marque « 9Mobile », qui poursuit sa relation commerciale avec IHS. La société a toutefois augmenté les provisions sur une partie de ses créances sur ce client.
Le 10 octobre 2017, IHS a signé un accord en vue d'acquérir plus de 1 600 tours pour 165 M\$ au Koweït auprès de Mobile Telecommunications Company K.S.C.P. (Zain), opérateur leader de téléphonie mobile au Koweït. Cette opération s'inscrit dans la stratégie d'IHS visant à mettre à profit son expertise opérationnelle dans des nouveaux marchés. À l'issue de la finalisation de cette opération, attendue pour le 1er semestre 2018, IHS gérera environ 24 500 tours(3).
Au cours de l'année 2017, le marché des changes nigérian a évolué. En avril 2017, la banque centrale du Nigéria a publié une circulaire conduisant à la création d'un guichet nommé NAFEX (the Nigerian Autonomous Foreign Exchange Rate Fixing), ouvert à certains acteurs économiques afin de faciliter la conversion de leurs devises en naira. Dans ce contexte, le management d'IHS a conclu qu'à partir du 31 décembre 2017, il convenait d'utiliser les taux de change du NAFEX pour convertir en dollars les comptes des filiales nigérianes utilisant le naira comme monnaie fonctionnelle, entrainant un impact négatif sur le bilan et les charges financières. Il devrait vraissemblablement avoir un effet défavorable sur la rentabilité comptable d'IHS en 2018.
Wendel a été informée qu'un certain nombre de comptes appartenant à IHS Nigeria Limited, INT Towers Limited et IHS Towers NG Limited ouverts dans des banques nigérianes avaient fait l'objet de mesures de blocage fin 2017. Ces mesures sont relatives à certaines instructions de « post no debit » adressées à ces banques par l'« Economic and Financial Crimes Commission » (EFCC) du Nigéria. IHS a indiqué qu'à sa connaissance aucune allégation formelle ni investigation ne lui avaient été notifiées dans le cadre des demandes de l'EFCC et qu'elle continuera à coopérer pleinement avec l'EFCC pour répondre à ces demandes d'informations et comprendre les fondements de leur action sur les comptes d'IHS. Au 31 décembre 2017, le montant des encours figurant sur les comptes concernés était de 106,8 M\$ sur un montant total de trésorerie détenu par IHS de 753 M\$. Si la direction d'IHS s'attend actuellement à ce que les comptes concernés par les instructions « post no debit » soient débloqués lorsque les demandes de l'EFCC seront satisfaites, il n'est pas possible à ce jour de prédire la durée ou l'issue probable de la procédure. Toutes les mesures de gouvernance nécessaires sont prises par le conseil d'administration d'IHS pour suivre la situation de près. Au 31 décembre 2017, la dette nette d'IHS s'élevait à 1 334,7 M\$.
(1) Chiffres 2017 non audités.
(2) L'Ebit 2016 a été retraité des frais de terminaison anticipée d'un client opérateur en 2016.
(3) Nombre de tours hors managed services et tours en cours de construction au 31 décembre 2017.
Filiales et participations
Afin de soutenir la stratégie d'expansion panafricaine du groupe IHS, Wendel a investi 826 M\$ entre 2013 et 2016 par le biais de cinq augmentations de capital aux côtés des actionnaires d'IHS, qui sont des institutions financières de développement majeures et des sociétés de capital-investissement de tout premier plan.
Parmi ces investisseurs figure Emerging Capital Partners, le leader du capital-investissement en Afrique avec plus de 60 investissements réalisés depuis 1997, la société financière Internationale, qui fait partie du groupe de la Banque Mondiale, FMO, la banque de développement des Pays-Bas, et Investec Asset Management, l'un des plus grands investisseurs dans des sociétés cotées et non cotées en Afrique. En 2014, de nouveaux investisseurs ont souhaité accompagner le développement d'IHS avec notamment Goldman Sachs, IFC Global Infrastructure Fund, African Infrastructure Investment Managers (Old Mutual et auparavant Macquarie) et les fonds souverains singapourien et coréen GIC et KIC.
Par ailleurs, Wendel a réuni cinq investisseurs familiaux américains et européens, dont FFP, Sofina, ERES et Luxempart, pour investir à ses côtés dans IHS. En plus des 826 M\$ de dollars investis, Wendel a donc réuni 220 M\$ supplémentaires au sein d'un véhicule de co-investissement dans IHS, qu'il gère et dont il exerce les droits de vote.
Le 1er février 2017, MTN Group (« MTN ») a finalisé l'échange de sa participation de 51 % dans Nigeria Tower InterCo B.V, la holding opérationnelle d'INT Towers Limited gérant plus de 9 000 tours au Nigéria, contre une participation directe additionnelle dans IHS Holding Limited (« IHS »). Le résultat de cette opération fait passer l'intérêt économique de MTN d'environ 15 % à environ 29 % dans IHS. Afin de préserver l'indépendance d'IHS, les droits de vote, la représentation et l'accès aux informations de MTN dans IHS resteront limités. À la suite de cette simplification de la structure actionnariale, Wendel détient en direct 21,3 % du capital d'IHS et reste le premier actionnaire d'IHS en droits de vote et ses droits de gouvernance sont inchangés.
| En millions de dollars | 2017 (1) | 2016 | Δ |
|---|---|---|---|
| chiffre d'affaires | 1 107 | 905,6 | + 22,2 % |
| Ebit (2) | 264,4 | 111,4 | + 137,3 % |
| % du chiffre d'affaires | 23,9 % | 12,3 % | + 1158 bps |
| Dette financière nette | 1 334,7 | 1 527,7 | - 193,0 |
(1) Chiffres 2017 non audités.
(2) Ebit avant éléments non récurrents.
Issam Darwish, Executive Vice Chairman, CEO et fondateur
Adam Walker, Group CFO
Conseil d'administration d'IHS Holding : Bernard Gautier, Stéphane Bacquaert, Stéphanie Besnier jusqu'en mars 2017, Stéphane Heuzé à partir de mars 2017.
Comité d'audit : Stéphane Bacquaert
Comité des rémunérations : Stéphane Bacquaert
Comité des nominations : Bernard Gautier
Pour en savoir + : ihstowers.com
Constantia Flexibles est un des leaders mondiaux de l'emballage flexible à destination des industries agroalimentaire et pharmaceutique.
| N° 2 en Europe N° 4 mondial |
7 200 employés | 32 sites de production dans 18 pays |
|
|---|---|---|---|
| 1 487,5 M€ | 188,2 M€ | Détention du capital par Wendel : | Montant investi par Wendel (2) : |
| de chiffre d'affaires en 2017 | d'Ebitda en 2017 (1) | 60,6 % | 565 M€ depuis mars 2015 |
(1) Ebitda ajusté avant les écritures d'allocation d'écarts d'acquisition, les management fees et les éléments non récurrents.
(2) Montant des fonds propres investis par Wendel au 31.12.2017 pour la participation détenue à cette date.
Fondé par Herbert Turnauer dans les années 1960, le groupe Constantia Flexibles, dont le siège est à Vienne, produit des solutions d'emballage flexible à destination des industries agroalimentaire et pharmaceutique. La Société a su développer son activité au-delà de l'Europe et est devenue, au cours des 5 dernières années, un des leaders mondiaux de l'emballage flexible. Le groupe Constantia Flexibles compte aujourd'hui environ 7 200 salariés et 32 sites industriels répartis dans 18 pays.
Le marché de l'emballage flexible des biens de consommation, sur lequel Constantia Flexibles opère, allie stabilité et croissance. L'activité de Constantia Flexibles est largement décorrélée des cycles économiques car le groupe pourvoit aux besoins quotidiens des consomateurs finaux. Par ailleurs, la croissance des marchés du packaging flexible est portée par des tendances de marché long-terme, telles que l'urbanisation, la mobilité accrue, la hausse de la consommation de portions individuelles liée notamment à la réduction de la taille des ménages et au développement des classes moyennes, en particulier dans les pays émergents. Elle est, depuis plusieurs années, supérieure à celle de l'économie en général (PIB) que ce soit dans les pays développés ou les pays émergents.
Sur ce marché dynamique et résilient mais aussi très fragmenté, Constantia Flexibles dispose d'avantages compétitifs certains qui lui permettront de jouer un rôle déterminant dans la concentration du secteur de l'emballage flexible et lui confèrent des perspectives de croissance durables tels que :
■ les relations de long-terme que le groupe entretient avec de grands clients globaux ;
Après avoir annoncé le 27 mars 2015 la finalisation de l'acquisition de Constantia Flexibles pour une valeur d'entreprise de 2,3 Md€ soit environ 9 fois l'Ebitda 2014 et investi 640 M€ en fonds propres pour 73 % du capital de la Société aux côtés de la Fondation H. Turnauer qui a investi 240 M€ pour 27 % du capital, Wendel a signé le 22 septembre 2015 un accord avec Maxburg Capital Partners (« MCP »), société d'investissement adossée à la fondation RAG, pour syndiquer une part minoritaire de son investissement dans Constantia Flexibles. Ainsi au mois de novembre 2015, MCP a acquis environ 11 % du capital de Constantia Flexibles pour 101 M€ auprès de Wendel.
À la suite de cette transaction, Wendel, la Fondation H. Turnauer et MCP ont participé au prorata de leur investissement à une augmentation de capital de Constantia Flexibles d'un montant total de 50 M€ pour financer les acquisitions d'Afripack et de Pemara.
À l'issue de cette augmentation de capital et de l'entrée au capital de Constantia Flexibles de MCP, l'investissement total en fonds propres de Wendel dans Constantia Flexibles s'élève désormais à 565 M€. Wendel est l'actionnaire de contrôle de la Société avec 60,6 % du capital.
Filiales et participations
La division Agroalimentaire représente environ 75 % du chiffre d'affaires de Constantia Flexibles et dispose d'une gamme de produits extrêmement vaste à destination de différents segments : de l'industrie laitière à celle de la confiserie en passant par l'industrie des plats cuisinés ainsi que celle de l'alimentation pour animaux domestiques. Les produits de cette division répondent aux besoins quotidiens de la population mondiale, son activité est donc largement décorrélée des cycles économiques. En outre, la demande d'emballage flexible sur le marché de l'agroalimentaire bénéficie de l'accroissement de la population mondiale, l'urbanisation et la hausse des exigences en matière de respect de l'environnement.
Les produits de Constantia Flexibles à destination de l'industrie agroalimentaire sont fabriqués à partir d'aluminium et de différents types de films. Il s'agit, notamment, des couvercles pour l'industrie laitière ; des films en aluminium pour le beurre et le fromage ; des emballages pour les confiseries ; des sachets pour les soupes lyophilisées, les sauces et les plats préparés ; des capsules de café individuelles et des systèmes d'emballage en aluminium léger utilisés également pour l'alimentation animale.
Cette division de Constantia Flexibles est leader mondial sur plusieurs des segments sur lesquels elle opère (les emballages de confiserie et les opercules) et a pour clients des géants de l'agroalimentaire tels que Nestlé, Unilever, Mars ou Pepsico.
Constantia Flexibles produit différentes solutions d'emballage pour l'industrie pharmaceutique qui vont des plaquettes traditionnelles de médicaments en aluminium aux systèmes d'emballage innovants pour les nouvelles formes posologiques (sticks flexibles, inhalateurs) en passant par les sachets pour les poudres et granules.
L'industrie pharmaceutique représente environ 25 % des ventes du Groupe et Constantia Flexibles est le 2e producteur mondial de films et de plaquettes thermoformées à base d'aluminium pour les médicaments.
La demande mondiale d'emballage flexible pour l'industrie pharmaceutique est portée par trois principaux leviers de croissance :
De plus, la demande de solutions d'emballage innovantes est tirée par la très forte concurrence entre les fabricants de médicaments traditionnels et les fabricants de médicaments génériques. En effet, les laboratoires traditionnels rivalisent d'ingéniosité pour proposer de nouvelles formes posologiques afin de garder leur avance technologique et leurs parts de marché.
Le 31 octobre 2017, Constantia Flexibles a cédé son activité Étiquettes et habillages de conditionnement (« Labels ») à Multi-Color Corporation, pour une valeur d'entreprise d'environ 1,15 Md€ (1,3 Md\$). Constantia Flexibles a reçu environ 830 M€, et continuera d'accompagner la future succes story de Multi-Color par l'intermédiaire d'une participation de 16,6 % à son capital.
Cette opération créatrice de valeur permettra à Constantia Flexibles de disposer de nouvelles ressources pour renforcer sa stratégie de croissance dans le marché de l'emballage flexible. Les nouveaux moyens dégagés permettront de financer la croissance externe dans de nouveaux marchés, les investissements dans de nouveaux outils industriels ainsi que les projets innovants développés par les équipes de Constantia Flexibles. De plus, en devenant le premier actionnaire d'un groupe rassemblant les activités Labels de Constantia Flexibles et celles de Multi-Color, la société pourra encore profiter d'une exposition à la croissance de ce marché.
Le chiffre d'affaires de Constantia Flexibles s'établit en 2017 à 1,5 Md€, en hausse de + 1,8 %. La croissance organique est de + 1,6 %. Les variations des taux de change et de périmètre de consolidation ont eu un impact légèrement positif de + 0,2 %.
En 2017, la croissance organique du chiffre d'affaires a bénéficié d'un effet mix favorable (env. + 3 %) qui a cependant été grevée par la pression continue sur les prix de vente (env. - 1 %). Afin de faire supporter par ses clients la hausse du coût des matières premières, le top management de Constantia leur a envoyé en novembre une lettre annonçant une hausse à deux chiffres des prix pour toutes les formes d'emballage flexible, celle-ci devrait se matérialiser dans les comptes de Constantia Flexibles début 2018.
Le chiffre d'affaires de la division Agroalimentaire (Food) a baissé de - 0,7 % à 1,2 Md€ en 2017. La croissance organique de la division est de + 1,0 % tirée par la croissance solide en Europe et en Amérique qui a permis de compenser la performance plus faible de certains marché émergents.
En 2017, le chiffre d'affaires de la division Santé (Pharma) a crû de + 11,2 % à 348 M€. La croissance organique est de + 3,7 % tirée par l'amélioration des volumes d'opercules de blisters et de complexes d'aluminium formables à froid en Europe et en Amérique.
L'Ebitda 2017 de Constantia Flexibles s'établit à 188,2 M€, soit une hausse sur l'année de 20 pbs de la marge à 12,7 %. La rentabilité de Constantia Flexibles a bénéficié principalement d'effets mix positifs du fait de la forte croissance enregistrée par les produits à marge élevée de la division Pharma ainsi que de la consolidation des sociétés récemment acquises. La marge a par ailleurs souffert en 2017 de la hausse du prix des matières premières (les principales matières premières utilisées par le groupe ont vu leur prix augmenter pendant l'année, par exemple : l'aluminium
env. + 8 %, les films polypropylène BOPP env. + 11 %, les solvants) ainsi que d'un environnement économique temporairement difficile dans certains marchés émergents.
À la suite de la cession de son activité Labels, Constantia Flexibles a pu refinancer sa dette. La société a remboursé les lignes de son crédit syndiqué pour 1,34 Md€ et a mis en place une nouvelle ligne de financement bancaire à 5 ans de 375 M€. Le coût global de ce nouveau financement est de 2,25 % soit une économie annuelle d'environ 40 M€. Le nouvel accord de financement fixe un levier maximum à 4,5 fois l'Ebitda. Au 31 décembre 2017, la dette nette de Constantia Flexibles (hors coûts de transaction capitalisés) était de 398,9 M€, soit 2,14(1) fois l'Ebitda.
En 2017, Constantia Flexibles a lancé une nouvelle stratégie pour une croissance rentable, FOCUS21, qui s'appuie sur les trois piliers suivants :
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 | Δ |
|---|---|---|---|
| chiffre d'affaires | 1 487,5 | 1 461,1 | + 1,8 % |
| Ebitda (1) | 188,2 | 182,7 | + 3,0 % |
| % du chiffre d'affaires | 12,7 % | 12,5 % | + 20 bps |
| Dette financière nette (2) | 398,9 | n.a. | n.a. |
Conformément à la norme IFRS 5, les contributions 2016 et 2017 de l'activité Labels sont comptabilisées en « Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées »
(1) Ebitda ajusté avant les écritures d'allocations d'écart d'acquisition, les management fees et les éléments non récurrents.
(2) Dette nette hors frais de transaction capitalisés et actions MCC.
Alexander Baumgartner, CEO
Stephan Kühne, Directeur financier
Conseil de surveillance : Frédéric Lemoine (Président) jusqu'au 1er octobre 2017, Bernard Gautier (Vice-Président et Président à partir du 2 octobre 2017), Roland Lienau, Patrick Tanguy
Comité des nominations et rémunérations : Frédéric Lemoine (Président jusqu'au 1er octobre 2017), Bernard Gautier (Président à partir du 2 octobre 2017), Roland Lienau
Comité d'audit : Roland Lienau, Patrick Tanguy
Comité M&A et opérations : Bernard Gautier (Président), Roland Lienau, Patrick Tanguy
Pour en savoir + : cflex.com
Filiales et participations
Allied Universal est le leader du marché américain de la sécurité, fournissant des officiers de sécurité et d'autres services de grande qualité grâce à l'usage des nouvelles technologies. La société offre ses services à un large éventail de clients présents sur de nombreux marchés finals.
| Leader américain des services de sécurité | Environ 150 000 professionnels de la sécurité en uniformes |
Plus de 8 000 clients | Environ 190 bureaux régionaux et de districts aux États-Unis |
|---|---|---|---|
| 5 302 M\$ de chiffre d'affaires en 2017 |
Ebitda ajusté de 388,3 M\$ (1) | Détention du capital par Wendel : 33% |
Montant investi par Wendel (2) : 300 M\$ en 2015 |
(1) Ebitda ajusté avant allocation des goodwill, management fees et éléments non récurrents
(2) Montant des fonds propres investis par Wendel pour la participation détenue au 31 décembre 2017 compte tenu des 387 M\$ reçus par Wendel dans à l'occasion de la fusion entre AlliedBarton et Universal Services of America.
Préserver la sécurité des employés et des clients est devenue une priorité pour les employeurs, les gestionnaires immobiliers et commerciaux. Ce besoin de sécurité a créé une demande consistante à long terme de sécurité sur site, assurée par des gardes de sécurité et des systèmes de surveillance à distance. La nature de plus en plus complexe des menaces réelles ou perçues demande des professionnels de plus en plus qualifiés et entraînés. Ces facteurs favorisent les grands acteurs comme Allied Universal qui dispose d'une large présence géographique, de la maîtrise des technologies et a la capactité à former ses gardes à ces nouveaux besoins. Le support technologique, la détection des risques et la capacité de réponse rapide sur des secteurs diverses et pour de nombreux clients sont des éléments clés de différenciation sur le marché de la sécurité.
Attiré par une demande croissante à long terme, une génération de cash flow régulière et la consolidation d'un marché américain d'une valeur totale de 20 milliards de dollars, Wendel a acquis AlliedBarton Security Services le 1er décembre 2015 pour une valeur d'entreprise de 1,68 milliard de dollars, dont 687 millions investis en capitaux propres pour 95% du capital.
Fondée en 1957 et basée à Conshohocken en Pennsylvanie, AlliedBarton Security Services (« AlliedBarton »), est passée du statut de leader régional à celui de plus importante société de son secteur au nord est des Etats-unis. Lors de son acqusition par Wendel, elle comptait 60 000 gardes de sécurité et des services associés à près de 3 400 de clients, pour un chiffre d'affaires total de 2,2 milliards de dollars.
En cohérence avec son objectif stratégique de créer un leader dans l'industrie des services de sécurité en consolidant ce marché, Wendel a annoncé le 1er août 2016 la finalisation de la fusion entre Allied Barton et Universal Services of America, combinant ainsi le leadership, le talent, l'expertise, la portée de deux des leaders de l'industrie. Cette fusion entre égaux a créé le plus acteur du secteur avec environ 4,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 140 000 employés et plus de 6 000 clients répartis sur de nombreux marchés finaux aux U.S.A, au Canada, à Puerto Rico et les Iles Vierges. Par ailleurs, en plus d'avoir amélioré sa capacité commerciale, la fusion a généré de fortes synergies et un effet de levier opérationnel important en matière d'investissements technologiques et la d'innovation digitale.
Allied Universal est dirigée par une équipe de management très expérimentée combinant les meilleurs éléments des deux anciennes organisations, avec à sa tête Steve Jones, l'ancien d'Universal. Bill Whitmore, ancien CEO de AlliedBarton, est désormais Chairman. Dans le cadre de la fusion, Wendel a reçu environ 387 millions de dollars et 33% des actions, soit le même niveau que Warburg Pincus, qui était le plus gros actionnaire de Universal. Le reste du capital est détenu par le management d'Allied Universal et d'autres investisseurs.
Allied Universal fournit les meilleurs services de securité en combinant la sécurité physique et la technologie, délivrant ainsi des services évolutifs en adéquation avec les besoins des clients, qui peuvent ainsi se concentrer uniquement sur leur activité. Allied Universal décharge ainsi ses clients du recrutement, des vérifications, de la formation, de la supervision et de la gestion quotidienne des officiers de sécurité. Ces professionnels de la
sécurité présents sur les sites des clients ont en charge la gestion et l'organisation des mesures de sécurité nécessaires pour faire face aux risques existants ou potentiels identifiés. Allied Universal est ainsi en mesure d'offrir aux clients un service de sécurité intégré.
Avec plus de 150 000 salariés et environ 190 bureaux régionaux et de district au travers des États-Unis, la Société fournit ses services à environ 8 000 clients, incluant à la fois de très grandes entreprises (environ la moitié du Fortune 500) ainsi que des petites et moyennes entreprises. Elle fournit le même niveau de service, quelle que soit la taille de son client et en adéquation avec ses besoins spécifiques. Il s'agit là de leur apporter un service local avec un support national.
Depuis plus de 50 ans, Allied Universal a développé une expertise verticale dans un grand nombre de secteurs tels que : la chimie et la pétrochimie, les établissements scolaires et universités, l'immobilier commercial, la défense et l'aérospatial, les institutions financières, les services au gouvernement, la santé, l'industrie, les communautés résidentielles, les centres commerciaux, ainsi que dans les transports et la logistique.
En 2017, Allied Universal a réalisé un chiffre d'affaires de 5,3 Md\$ en croissance de + 9,9 % par rapport à l'année précédente, dont 2,8% de croissance organique . Cette croissance organique est le reflet du gain net de nouveaux clients et de l'augmentation des dépenses des clients existants. Cette croissance organique n'est pas ajustée de l'impact négatif du nombre de jours ouvrés (1 jour en moins) en 2017 et n'inclut pas la forte croissance organique des activités acquises depuis début 2016. Retraitée de ces éléments, la croissance organique pro forma se serait élevée à + 3,8 %. Par ailleurs, Allied Universal a poursuivi en 2017 sa politique de croissance externe avec l'acquisition de la division Sécurité de Yale Enforcement Services, certains contrats de Lankford Security, et Alert Protective Services. L'Ebitda ajusté a progressé de + 13,1 % sur l'année à 388,3 millions de dollars, soit 7,3% de marge. La croissance de l'Ebitda est le résultat des acquisitions et de la croissance organique. Les synergies réalisées sur la période ont été partiellement compensées par la hausse des coûts salariaux induite par la très forte tension du marché du travail américain. Par ailleurs, au second semestre, la société a lancé des initiatives de développement incluant des embauches de nouveaux managers et des investissements dans de nouvelles technologies et des outils de business intelligence destinés à améliorer encore la productivité et accroître l'engagement des clients vis-à-vis de la société. Ces initiatives commencent déjà à porter leurs fruits et générer de nouvelles améliorations de productivité en 2018.
À la fin de l'année 2017, près de 100% des synergies de \$100m annoncées à la fusion ont été mises en oeuvre. Leur impact complet et en année pleine sur les résultats devrait intervenir sur les résultats 2018.
À fin décembre 2017, la dette nette d'Allied Universal s'élevait à 3 033,6 millions de dollars, soit 6,9 fois l'Ebitda tel que défini dans la documentation bancaire.
Allied Universal cherche à créer de la valeur à long terme à ses actionnaires en générant une croissance organique régulière, en améliorant sa profitabilité, en utilisant des technologies permettant d'améliorer les services rendus aux clients et au travers acquisitions stratégiques. La société est particulièrement concentrée sur des initiatives clés : (i) fidéliser les clients existants ; (ii) accroître sa présence locale pour gagner de nouveaux clients ; (iii) bénéficier de sa présence nationale pour accroître sa présence dans les grands comptes ; (iv) poursuivre sa stratégie de pénétration de marché verticale, incluant la santé, l'éducation, les services au gouvernement et à la défense ; (v) améliorer la rentabilité et (v) poursuivre sa croissance externe.
| En millions de dollars (1) | 31.12.2017 | 31.12.2016 | Δ |
|---|---|---|---|
| chiffre d'affaires | 5 301,5 | 4 823,5 | + 9,9 % |
| Ebitda(2) | 388,3 | 343,2 | + 13,1 % |
| % du chiffre d'affaires | 7,3% | 7,1 % | +20pdb |
| Dette financière nette | 3 034 | 2 905 | +129 |
Les variations de chiffres d'affaires, Ebitda et dette nette présentées comme si la fusion avait été finalisée le 1er (1) janvier 2016.
(2) Ebitda ajusté avant allocation des goodwill, management fees et éléments non récurrents
Steve Jones, CEO
William Torzolini, CFO
Board of Directors: David Darmon, Adam Reinmann, Mel Immergut
Pour plus d'information : aus.com
Filiales et participations
Leader mondial des équipements pour la boulangerie industrielle, Mecatherm conçoit, développe, assemble et installe des fours, des machines et des lignes de production automatisées de produits de boulangerie, viennoiserie et pâtisserie, frais ou surgelés, cuits ou précuits dans le monde entier. Le groupe couvre l'ensemble du marché des lignes de production au travers de deux offres complémentaires : les lignes « Crusty bread » (baguettes et pains croustillants) et les lignes « Soft & Pastry » (buns, brioches, pains de mie, viennoiseries, etc.).
| Présent dans 70 pays | Plus de 790 lignes industrielles installées |
425 collaborateurs dont 24 en R&D |
Un des leaders mondiaux des équipements et des lignes de production de boulangerie industrielle |
|---|---|---|---|
| 84,3 M€ de chiffre d'affaires | 8,6 % de marge d'Ebitda | Détention du capital par | Montant investi (1) par Wendel : |
| en 2017 | en 2017 | Wendel : 98,6 % | 117 M€ depuis 2011 |
(1) Montant des fonds propres investis par Wendel au 31.12.2017 pour la participation détenue à cette date.
Fondé en 1963, Mecatherm est leader mondial des équipements pour la boulangerie industrielle avec une part de marché d'environ 60 % dans les lignes pain croustillant haute capacité. Mecatherm couvre l'ensemble du marché au travers de deux offres complémentaires que sont : les lignes « Crusty bread » (baguettes et pains croustillants) et les lignes « Soft & Pastry » (buns, brioches, pains de mie, viennoiserie, etc.). Le groupe dispose aujourd'hui d'un parc installé de plus de 790 lignes automatiques dans plus de 70 pays à travers le monde, représentant plus de 30 000 tonnes de produits issus des lignes Mecatherm chaque jour. Le groupe bénéficie d'avantages compétitifs solides, tels :
La Société a été cotée en Bourse entre 1994 et 2004, et Wendel a finalisé l'acquisition de Mecatherm, au travers d'Oranje-Nassau Développement, en octobre 2011.
Le ralentissement des prises de commandes sur 2016 et début 2017, notamment lié aux difficultés opérationnelles rencontrées en 2015, a entraîné un recul du chiffre d'affaires de - 29,0 % qui s'établit à 84,3 M€ sur 2017.
Les prises des commandes(1) ont progressé de + 12 % sur l'année, à la suite d'un fort rebond de l'activité commerciale depuis la fin du 1er semestre 2017. Cette bonne performance commerciale confirme la confiance chez les clients historiques, et le succès du déploiement de Mecatherm sur les segments en croissance (Soft & Pastry, services, baking systems, marchés émergents…) et des importants efforts marketing et commerciaux associés. Cette tendance se confirme sur le début de l'année 2018. Ainsi, par rapport à fin 2016, le carnet de commandes est en progression de +17%, à fin 2017.
L'Ebitda recule de 13,7 M€ à 7,3 M€ soit une marge de 8,6 % en 2017 contre 11,5 % en 2016. La baisse du chiffre d'affaires a affecté la profitabilité sur l'exercice 2017 mais, après un 1er semestre difficile (6,3 % de marge), la rentabilité de Mecatherm a été impactée dans une moindre mesure grâce à la poursuite d'une politique de strict contrôle des coûts et un bon niveau de marge sur les commandes ainsi que sur l'activité de services. Les mesures d'optimisation des coûts se poursuivent (optimisation de la supply chain, redesign-to-cost, automatisation des processus de production…). Dans ce contexte d'amélioration de la performance commerciale – supporté par un carnet de commandes en augmentation, et d'optimisation continue des coûts, l'année 2018
(1) Commandes ajustées de l'annulation en 2017 d'une commande en Afrique du Nord de 9 M€ enregistrée en 2016.
est attendue en croissance tant au niveau du chiffre d'affaires que de l'Ebitda. Enfin, l'amélioration de la courbe d'encaissements sur affaires à la suite du fort rebond de l'activité sur le 2nd semestre 2017 a permis une réduction de la dette nette de - 7,5 M€. Elle s'établit, ainsi à 31,3 M€ au 31 décembre 2017.
La croissance du groupe s'appuie sur quatre piliers principaux que sont :
■ l'expansion géographique avec une demande croissante de la consommation de pain dans les économies à forte croissance où le groupe enregistre d'ores et déjà plus de 20 % de son chiffre d'affaires en 2017 ;
Ces atouts majeurs, associés à une structure de coûts légère ainsi qu'à une rigueur opérationnelle et financière accrue, devraient permettre à Mecatherm de poursuivre son expansion et de consolider sa position de leader d'un secteur d'activité qui peut certaines années ralentir sensiblement, mais dont la croissance globale est avérée, forte et durable.
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 | Δ |
|---|---|---|---|
| chiffre d'affaires | 84,3 | 118,7 | - 29,0 % |
| Ebitda (1) | 7,3 | 13,7 | - 46,7 % |
| % du chiffre d'affaires | 8,6 % | 11,5 % | - 290 pdb |
| Dette financière nette | 31,3 M€ | 38,8 M€ | - 7,5 |
(1) Ebitda récurrent hors management fees et impact des écritures d'allocation des écarts d'acquisition.
Olivier Sergent, Président-Directeur général
Eric Guérin, Directeur financier
Conseil d'administration : Patrick Tanguy (Président), Charles Goulet, Dirk-Jan Van Ommeren
Pour en savoir + : mecatherm.fr
Saham Group est un groupe panafricain diversifié avec deux métiers historiques, l'assurance et les centres de relations client. Il se développe également dans d'autres domaines (immobilier, santé et éducation) afin de tirer profit des synergies existantes entre ces activités.
| En cours de cession | ||
|---|---|---|
| 1er groupe d'assurance panafricain, hors Afrique du Sud |
Détention du capital par Wendel : 13,3 % |
Montant investi par Wendel (1) : 100 M€ en 2013 |
(1) Montant des fonds propres investis par Wendel au 31.12.2017 pour la participation détenue à cette date.
Le 28 novembre 2013, Wendel a réalisé son deuxième investissement en Afrique avec Saham Group, basé au Maroc et détenu majoritairement par son fondateur et Président. M. Moulay Hafid Elalamy, entrepreneur marocain jouissant d'une forte considération en Afrique, a bâti depuis 1995 avec succès ce groupe multimétiers qui opère dans l'assurance, les centres de relations client, la santé, l'éducation et l'immobilier. Saham Group s'appuie sur la forte diversification sectorielle et géographique de ses activités et sur une équipe de Direction très expérimentée. M. Moulay Hafid Elalamy est ministre de l'Industrie, de l'Investissement et de l'Économie numérique du Royaume du Maroc depuis 2013. Il a été renouvelé dans cette fonction en avril 2017.
Wendel a annoncé le 3 mars 2018 la cession de ses parts dans la holding du groupe Saham, pour un montant de 155 M\$ (soit environ 125 M€). Cette cession intervient concomitamment à un accord conclu le 7 mars 2018, aux termes duquel le groupe Saham cède son pôle assurances (Saham Finances) à Sanlam, groupe sud-africain leader des services financiers en Afrique, présent au capital de celui-ci depuis 3 ans, et qui en détenait jusqu'alors 46,6 %. Elle est conditionnée à la réalisation effective de la transaction entre le groupe Saham et Sanlam, qui devrait intervenir au second semestre 2018. Wendel bénéficie également d'un droit à 13,3 % des plus-values réalisées en cas de cession par Saham des autres activités du groupe (Centres de relation client, Immobilier, Santé et Education) pendant les 24 prochains mois, à des valorisations supérieures à certains seuils prédéfinis.
NOP est leader au Japon dans la conception, le développement et la fabrication de pompes trochoïdes, pompes à palettes rotatives et moteurs hydrauliques, et dispose de positions de leader au niveau mondial sur le segment des pompes trochoïdes, principalement utilisées pour la circulation des huiles de lubrification et de refroidissement dans les machines.
| 2 sites de production | Leader au Japon dans les pompes trochoïdes, les pompes à eau et les moteurs hydrauliques |
Env. 230 collaborateurs | |
|---|---|---|---|
| 6,1 Md¥ de chiffre d'affaires en 2017 | 22,0 % de marge d'Ebitda en | Détention du capital par | Montant investi par Wendel (2) : |
| 2017(1) | Wendel : 99,0 % | 3,3 Md¥ en 2013 |
(1) Ebitda et résultat opérationnel ajusté hors management fees et impact des écritures d'allocation des écarts d'acquisition. (2) Montant des fonds propres investis par Wendel au 31.12.2017 pour la participation détenue à cette date.
Pourquoi avons-nous choisi d'investir dans NOP ?
Fondé il y a 97 ans, Nippon Oil Pump est le leader au Japon dans la conception, le développement et la fabrication de pompes trochoïdes, pompes à eau et moteurs hydrauliques, et dispose de positions de leader au niveau mondial sur le segment des pompes trochoïdes. Ses produits sont principalement utilisés pour la circulation des huiles de lubrification et de refroidissement dans les machines-outils. Le groupe bénéficie d'avantages compétitifs solides, tels :
La croissance du groupe s'appuie sur des marchés très porteurs à long terme comme la poursuite de l'industrialisation des marchés émergents et le renouvellement des parcs de machines-outils porté par l'innovation continue.
NOP a réalisé un chiffre d'affaires de 6 132 M¥ en 2017 en croissance totale de + 10,8 %. La croissance organique est de + 10,4 % et l'évolution des taux de change a eu un impact positif de + 0,4 %.
Grâce au dynamisme du marché mondial des machines-outils, tous les produits et toutes les régions de NOP sont en croissance. En particulier, les ventes de pompes Vortex sont en hausse de + 28 % par rapport à 2016. Les produits historiques affichent également une croissance élevée du fait de la forte demande avec une hausse de + 9% des ventes de pompes trochoïdes et de 12 % des moteurs hydrauliques. L'activité hors du Japon est également extrêmement encourageante avec une croissance de près de + 40 % sur l'année.
La forte croissance du chiffre d'affaires combinée aux effets de la politique de contrôle strict des coûts et de hausse des prix initiée l'année dernière ont permis à NOP d'atteindre un niveau de rentabilité significativement meilleur. L'Ebitda est hausse de + 31,0 % sur l'année et la marge s'améliore de + 340 pbs à 22,0 %.
Fin 2017, NOP a finalisé une petite acquisition en Allemagne afin de renforcer sa présence en Europe et d'obtenir un accès direct à la fabrication des unités de refroidissement pour ses pompes Vortex.
Filiales et participations
La croissance du groupe s'appuie sur quatre principaux piliers stratégiques que sont :
Ces axes stratégiques majeurs, associés à un savoir-faire reconnu au Japon ainsi qu'à une discipline financière rigoureuse, vont permettre à NOP de répliquer le succès de son modèle à l'international, tout en consolidant ses positions de leader au Japon.
| En millions de yens | 2017 | 2016 | Δ |
|---|---|---|---|
| chiffre d'affaires | 6 132 | 5 534 | + 10,8 % |
| Ebitda (1) | 1 349 | 1 029 | + 31,1 % |
| % du chiffre d'affaires | 22,0 % | 18,6 % | + 340 bps |
| Dette financière nette | 2 434 | 3 308 | - 874 |
(1) Ebitda et résultat opérationnel ajusté hors management fees et impact des écritures d'allocation des écarts d'acquisition.
Toshihiko Shirabe, CEO
Makoto Kawada, non executive Chairman
Pour en savoir + : nopgroup.com
Conseil d'administration : Makoto Kawada, Bruno Fritsch, Patrick Tanguy
CSP Technologies (« CSP ») conçoit et fabrique des solutions brevetées sur mesure destinées à l'industrie pharmaceutique pour les produits sensibles à l'humidité et/ou à l'oxygène. Elle développe également de plus en plus de solutions pour l'industrie agroalimentaire et les produits de grande consommation. CSP Technologies est leader dans les protections des bandelettes de test pour le diabète (flacons en plastique dessiccatifs) et dispose d'outils de production Six Sigma.
| 3 usines aux États-Unis et en France |
Plus de 460 salariés | Plus de 400 brevets mondiaux | Leader Mondial des flacons pour les bandelettes de test pour diabétiques |
|---|---|---|---|
| 135,8 M\$ de chiffre d'affaires | Ebita ajusté 2017 : | Détention du capital par Wendel : | Montant investi par Wendel (2) : |
| en 2017 | 27,0 M\$ (1) | 98,3 % | 228 M\$ depuis janvier 2015 |
(1) Avant retraitement des écritures d'allocation des écarts d'acquisition.
(2) Montant des fonds propres investis par Wendel au 31.12.2017 pour la participation détenue à cette date.
Le 4 décembre 2014, Wendel est entré en négociations exclusives en vue d'acquérir CSP Technologies et a finalisé fin janvier 2015 l'acquisition pour une valeur d'entreprise de 360 M\$. CSP Technologies est un acteur global dans les solutions polymériques et dans les spécialités d'emballage de protections. La Société est le leader mondial de la production de flacons en plastique utilisés pour conserver les bandelettes de tests destinées aux personnes diabétiques, grâce à sa technologie brevetée de flacons en plastique dessiccatifs. Les produits développés par CSP Technologies bénéficient de sa double expertise des sciences des matériaux polymères ainsi que de sa capacité d'ingénierie dans le design d'applications innovantes offrant des protections aux produits.
CSP Technologies a été fondée en 1928 ; elle était alors une Société de conditionnement et de distribution de lait. C'est en 1983 que CSP Technologies a débuté une transition vers la science et l'ingénierie des matériaux. CSP se concentre principalement sur les marchés de la sécurité agroalimentaire, de la santé et de la grande consommation, sur lesquels les clients demandent des produits sur mesure, avec des niveaux de qualité Six-Sigma afin de protéger des produits sensibles à l'humidité et/ou à l'air. CSP Technologies dispose de trois usines à Auburn dans l'Alabama, à Niederbronn en Alsace et à Atlanta dans l'État de Géorgie.
Un an après l'ouverture de nos bureaux à New York, cet investissement conseillé par Wendel North America, résultat de plus d'une année d'interactions avec le fondateur et le management de la Société, est en parfaite adéquation avec les priorités de Wendel. CSP Technologies est un leader mondial, profondément ancré dans le paysage industriel de l'Alabama et de l'Alsace, bénéficiant d'une activité de portée mondiale et soutenue par des tendances de long terme. Le management de CSP a su générer une croissance régulière depuis de longues années en concentrant ses efforts sur la qualité et l'innovation, conférant à la Société un potentiel important de croissance sur de nouveaux marchés et de nouvelles géographies.
Les métiers de la santé et des diagnostics représentent environ les trois quarts du chiffre d'affaires de CSP Technologies. La Société est leader mondial dans la fourniture de flacons pour les bandelettes de tests de glucose pour les personnes diabétiques. CSP est également le leader aux États-Unis et en Europe occidentale des flacons aseptiques pour les laboratoires de l'industrie laitière. Enfin, CSP produit des flacons actifs et non actifs ainsi que des films spécifiques pour diverses autres applications pour l'industrie pharmaceutique (probiotiques, biopharmaceutiques, suppléments vitaminiques...). A tous égards, CSP Technologies est un leader dans l'integrité des produits et fait montre d'un grand savoir-faire dans la conception de produits dont la stabilité et la qualité sont devenus des références dans l'industrie.
CSP Technologies compte parmi ses clients les plus grandes firmes pharmaceutiques dans le monde, dont les quatre principaux producteurs de bandelettes de tests pour diabétiques. Ses clients, qui opèrent dans des marchés très réglementés, sont ainsi très attachés à la qualité, la fiabilité et aux fonctionnalités exceptionnelles des produits CSP.
Filiales et participations
Avec l'acquisition de Maxwell Chase en 2016, CSP est devenu un leader de l'emballage actif pour les fruits et légumes frais. Ce type d'emballage permet d'accroître la durée de conservation et la sécurité alimentaire grâce à des barquettes et des sachets absorbant l'humidité.
CSP Technologies produit également des solutions innovantes pour l'industrie de la confiserie. CSP continue de développer son savoir-faire en matière de solutions bénéficiant de ses technologies de protection et des spécificités offertes par ses solutions polymériques, sur de nouveaux marchés, tant géographiquement qu'auprès de nouveaux acteurs.
CSP Technologies a investi plus de 150 M\$ dans ses deux usines dernier cri d'Auburn (États-Unis) et de Niederbronn (France) et un montant significatif dans son système d'inspection internalisé de flacons dessiccatifs Vial Inspection Machine (VIM), qui vérifie 100 % des flacons dessiccatifs avant expédition. Ces outils industriels permettent à CSP de fournir des produits de qualité inégalée, au-delà même des standards Six Sigma.
Les ingénieurs et scientifiques de CSP développent conjointement avec ses clients des solutions parfaitement adaptées à leurs besoins. La Société a ainsi déposé plus de 400 brevets mondiaux pour protéger ses process industriels et le design de ses produits.
Le chiffre d'affaires de CSP Technologies de 2017 s'établit à 135,8 M\$, en hausse de + 7,2 %. La croissance externe de l'année, du fait de la consolidation de Maxwell Chase à partir de mi-mars 2016, s'élève à + 5,6 %. La société a connu une croissance particulièrement forte au 3ème trimestre (+ 14,8 %), dans presque tous les segments d'activité, avec comme anticipé un ralentissement de la croissance organique au 4ème trimestre. La croissance organique sur l'année s'est élevée à +1,0%, ce qui n'inclut pas la forte croissance organique de Maxwell Chase, acquise en 2016. Retraité de la croissance de Maxwell Chase, la croissance organique se serait élevée à +3,6%. Les ventes de produits de sécurité alimentaire ont quant à elle connu une croissance à deux chiffres. L'impact de change a été de + 0,6 % sur l'année.
CSP Technologies a annoncé au cours de l'année des investissements liés à l'expansion de son site d'Auburn dans l'Alabama, avec la construction en cours d'une nouvelle structure adjacente à celle déjà existante, pour une capacité industrielle et de stockage de 10 200 mètres carrés additionnels.
L'Ebita (1) de CSP Technologies s'établit à 27,0 M\$ en 2017, soit une marge d'Ebit de 19,9 %. La marge d'Ebit a été impactée notamment pas la hausse du coût de certaines matières premières et des nouveaux projets de développement destinés à nourrir la croissance de la Société.
Enfin, le 2 mars 2017 CSP a annoncé la renégociation du prix et de la taille de la dette « Term Loan B ». Dans le cadre de cette transaction, la taille du « Term Loan B » a été augmentée de 12 M\$ et représente désormais un total de 178 M\$. Le taux d'intérêt a quant à lui été réduit de 75 points de base à Libor + 525 points de base. Le produit de l'augmentation de cette dette sera utilisé pour rembourser la ligne existante de crédit revolver de 25 M\$. À la suite de cette transaction, la Société réduit le coût annuel de sa dette d'environ 1,3 M\$. Au 31 décembre 2017, la dette nette de CSP s'élevait à 175,9 M\$.
Pour accompagner sa croissance future, la Société peut s'appuyer sur :
(1) Avant retraitement des écritures d'allocation des écarts d'acquisition, les éléments non récurrents et les management fees.
| En millions de dollars | 31.12.2017 | 31.12.2016 | Δ |
|---|---|---|---|
| chiffre d'affaires | 135,8 | 126,7 | + 7,2 % |
| Ebita (1) | 27,0 | 30,9 | - 12,6 % |
| % du chiffre d'affaires | 19,9 % | 24,4 % | - 450 bps |
| Dette financière nette | 175,9 | 176,4 | - 0,5 |
(1) Avant retraitement des écritures d'allocation des écarts d'acquisition, les éléments non récurrents et les management fees.
John Belfance, Président et CEO
Serge Dupuis, CFO
Conseil d'administration de CSP Technologies : Bernard Gautier, David Darmon, Adam Reinman, Patrick Tanguy, Jean-Yves Hémery et Mel Immergut (1)
Pour en savoir + : csptechnologies.com
Filiales et participations
PlaYce développe et opère des centres commerciaux. La Société, qui dispose déjà de deux centres commerciaux à Abidjan en Côte d'Ivoire (PlaYce Marcory inauguré en décembre 2015 et PlaYce Palmeraie inauguré en juin 2017) et d'un à Douala (Carrefour Market Bonamoussadi inauguré en décembre 2017), ambitionne de se développer dans 6 autres pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale : au Cameroun, en République du Congo, au Nigéria, au Ghana, au Gabon, au Sénégal et en République démocratique du Congo. Au cours des 5 à 6 prochaines années, PlaYce prévoit de construire puis opérer une vingtaine de centres commerciaux, comprenant chacun un hypermarché ou un supermarché Carrefour, ainsi qu'un portefeuille de marques franchisées par CFAO (Le Club des marques).
| 2 centres commerciaux ouverts à Abidjan et 1 à Douala |
Développement dans 8 pays africains |
Une vingtaine de centres commerciaux à terme |
Environ 500 M€ d'investissement prévus dans les 5 à 7 prochaines années |
|---|---|---|---|
| Plusieurs projets en cours à Abidjan, Dakar et Yaoundé |
Environ 15 000 mètres carrés de surface commerciale |
Détention du capital par Wendel : 40 % |
Montant investi par Wendel (1) : 25 M€ en juillet 2016, jusqu'à 120 M€ progressivement au cours des 5 à 6 prochaines années |
(1) Montant des fonds propres investis par Wendel au 31.12.2017 pour la participation détenue à cette date.
Le développement économique du continent africain ces 15 dernières années s'accompagne de l'émergence d'une classe moyenne toujours plus demandeuse de nouveaux modes de consommation. Ainsi, les canaux de distribution traditionnels se voient compléter par des nouveaux moyens de distribution et les grands centres commerciaux sont de plus en plus prisés et demandés par la population.
PlaYce a été créée en 2015 par CFAO pour accompagner le plan de développement de l'enseigne Carrefour et du « Club des Marques » dont CFAO assure l'exploitation en franchise exclusive en Afrique.
PlaYce est la troisième plateforme dans laquelle Wendel a investi en Afrique. Au travers de cet investissement dans l'immobilier commercial, Wendel s'expose aux tendances long-terme que sont la croissance du continent africain, de sa classe moyenne et des canaux de distribution modernes, et s'associe à un partenaire – CFAO – dont l'expérience en Afrique est unique.
La nature progressive du projet de PlaYce nécessitera que ses actionnaires investissent régulièrement afin d'accompagner sa croissance. Wendel, au travers d'Oranje-Nassau Développement, pourrait investir ainsi progressivement jusqu'à 120 M€ dans PlaYce au cours des prochaines années.
Le centre commercial PlaYce Marcory à Abidjan, inauguré en décembre 2015, accueille le 1er magasin Carrefour d'Afrique de l'Ouest. D'une superficie totale de 20 000 mètres carrés (dont environ 15 000 de surface commerciale), PlaYce Marcory abrite un hypermarché Carrefour de 3 200 mètres carrés, une galerie marchande de 55 boutiques et un espace de restauration (food court) offrant plus de 400 places assises.
Les 55 boutiques de la galerie marchande comprennent à la fois des enseignes africaines et internationales. Parmi ces dernières, le « Club des Marques », un portefeuille de 15 grandes marques internationales désireuses de se développer en Afrique. Les 40 boutiques qui complètent l'offre de la galerie sont des enseignes locales et régionales qui profitent de ce nouveau lieu de vie et de consommation.
PlaYce Marcory est la vitrine d'une nouvelle génération de centres commerciaux en Afrique qui offrent, en une destination, à la fois plus de choix, plus de modernité et plus d'attractivité.
Le centre commercial PlaYce Palmeraie à Abidjan a été inauguré en juin 2017. D'une superficie totale de 29 000 mètres carrés, PlaYce Palmeraie abrite un hypermarché Carrefour de 2 400 mètres carrés, une galerie marchande de 28 boutiques (à la fois des enseignes africaines et internationales) et trois restaurants offrant plus de 150 places assises.
Le centre commercial Carrefour Market Bonamoussadi à Douala a été inauguré en décembre 2017. D'une superficie totale de 8 250 mètres carrés, il abrite un supermarché Carrefour de 1 430 mètres carrés, et une galerie marchande de six boutiques et deux enseignes de restauration.
Deux centres commerciaux PlaYce ont ouvert en 2017 : un centre commercial à Abidjan en Juin (PlaYce Palmeraie) et un centre commercial à Douala (Carrefour Market Bonamoussadi).
PlaYce Marcory affiche un taux de commercialisation de 100 % et a accueilli au cours de 2017 plus de 3 millions de visiteurs. PlaYce Palmeraie et Carrefour Market Bonamoussadi ont également un taux de commercialisation de 100%. Il y a, par ailleurs, huit autres projets en cours, deux en Côte d'Ivoire, trois au Cameroun et trois au Sénégal, à des stades d'avancement différents.
Wendel n'a pas pour l'instant réalisé d'investissement supplémentaire à la suite de son investissement initial de 25 M€.
PlaYce ambitionne d'ouvrir une vingtaine de nouveaux centres commerciaux dans 8 pays africains.
Jean-Christophe Brindeau, Président
Conseil d'administration de PlaYce : Stéphane Bacquaert, Stéphane Heuzé
Filiales et participations
Tsebo est une entreprise panafricaine qui emploie environ 37 000 personnes réparties dans 23 pays et qui fournit à ses clients une grande variété de services à haute valeur ajoutée et à la pointe de l'innovation dans les domaines de l'entretien et de la maintenance (« facility management »), de la gestion de bases-vie isolées, de la restauration, du nettoyage, de la désinfection, de la sécurité, de l'énergie et des achats. Tsebo donne à ses clients la possibilité d'externaliser la gestion de ces activités essentielles auprès de professionnels expérimentés, leur permettant ainsi de se focaliser sur leur cœur de métier.
| Présent dans 23 pays d'Afrique |
37 000 salariés | 7 500 clients dans différents secteurs | Leader africain des services aux entreprises |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires : 563,2 M\$ | Ebitda : 37,0 | Détention du capital par Wendel : | Montant investi par Wendel : 142 M€ en |
| en 2017 | M\$ en 2017 | 64,7 (1) % | janvier 2017 (2) |
(1) Taux de détention avant co-investissement du management de Tsebo pour une participation d'environ 2,5 %
(2) EUR/ZAR = 14,4955 au 31 janvier 2017
Fondée en 1971 à Johannesburg (Afrique du Sud), Tsebo est devenue une entreprise panafricaine hors pair. Leader du marché, Tsebo offre aujourd'hui des services dans les domaines de l'entretien et de la maintenance (« facility management »), de la gestion de bases-vie isolées, de la restauration, du nettoyage, de la désinfection, de la sécurité, de l'énergie et des achats. Plus de 7 500 clients issus de nombreux secteurs différents, tels que les services financiers, l'industrie manufacturière ou minière, les loisirs, l'énergie, l'environnement, la distribution, mais aussi les universités ou d'autres institutions publiques, bénéficient de cette large gamme de services aux entreprises.
Les clients apprécient de pouvoir confier leurs fonctions ne relevant pas de leur cœur de métier à des professionnels expérimentés. Quel que soit leur secteur, Tsebo leur apporte en effet valeur ajoutée, innovation constante et efficacité continue. La réussite de son modèle de développement s'appuie sur un engagement fort et permanent en matière de développement durable et sur sa politique d'égalité des chances. Tsebo est reconnue comme une société pionnière dans le domaine du développement durable et de l'engagement sociétal en Afrique, ainsi que pour ses actions en faveur du développement continu de son capital humain, de son activité, de son secteur et de la Société. Elle a remporté en 1995 le prix de la Société la plus progressiste décerné par le Black Management Forum. Inscrite dans son ADN, la responsabilisation est ancrée dans son modèle économique, ses processus d'activité, ses valeurs et sa stratégie. Elle a été la première entreprise de sa taille à recevoir la notation Black Economic Empowerment « excellente » de l'agence Empowerdex.
Tsebo figure aujourd'hui parmi les grands employeurs les mieux notés par le ministère sud-africain du Commerce et de l'Industrie en termes de B-BBEE.
Tsebo répond au besoin croissant des sociétés africaines et des entreprises internationales opérant en Afrique d'externaliser leurs activités non stratégiques mais essentielles pour se concentrer sur leur cœur de métier. Créée en Afrique, Tsebo est un exemple de réussite locale, avec une expérience de 45 ans de la fourniture de services de qualité internationale à une clientèle diversifiée, située dans 23 pays différents. Elle s'intègre à la stratégie déployée par Wendel en Afrique et présente un fort potentiel de croissance, à la fois organique et par le biais d'acquisitions. Tsebo affiche un modèle économique diversifié et robuste et génère une trésorerie solide.
Tsebo offre sur l'ensemble du continent africain une vaste gamme de services qui allient à sa profonde expertise les normes de qualité internationales les plus élevées du secteur. Tsebo répond aux besoins potentiels de ses clients grâce à une gestion transparente et maîtrisée de ses coûts, en s'appuyant sur 8 pôles d'activités :
Le « facility management » comprend :
■ Les services techniques : maintenance des locaux, des ascenseurs et des escalators, des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation, de la plomberie et des systèmes électriques, services de construction et de câblage.
Le pôle Restauration propose les plus importants services de restauration d'Afrique. Son offre segmentée répond aux besoins de tous les secteurs et de toutes les institutions.
Tsebo facilite l'expansion de ses clients grâce à son activité Bases-vie isolée, qui propose l'installation complète clés en main et la gestion de bases-vie situées dans des régions isolées d'Afrique.
Le pôle Hygiène fournit des équipements sanitaires garantissant les normes de propreté les plus élevées sur le lieu de travail. Le pôle Nettoyage offre des services de nettoyage de qualité, qui concourent à la santé des salariés, des clients et des lieux de travail.
Le pôle Services de sécurité de Tsebo fournit des services de gardiennage et de contrôle d'accès, en s'appuyant à la fois sur la technologie et le capital humain pour assurer la sécurité des salariés et des clients dans tous les environnements.
Dans le domaine de la Gestion de l'énergie, Tsebo propose des solutions technologiques limitant la consommation d'électricité et d'eau et réduisant la dépendance au réseau. Enfin, le pôle Achats pour le compte de tiers gère les fournisseurs et garantit un approvisionnement en matériaux continu et à moindre coût.
Le 31 janvier 2017, Wendel a finalisé l'acquisition de 65 % du capital de Tsebo Solutions Group aux côtés de Capital Group Private Markets.
Le 30 juin 2017, la Women Development Bank Investment Holdings (Pty) Limited (WDBIH) a finalisé l'acquisition d'une participation de 25 % dans la principale filiale de Tsebo en Afrique du Sud (TSG). Créée en 1996, la WDBIH est une Société holding fondée, dirigée et gérée par des femmes sud-africaines. Combinée avec l'Empowerment Trust's ownership de Tsebo dans TSG, cette transaction permet à Tsebo de garder la plus forte notation possible au sein du DTI's generic BEE scorecard en Afrique du Sud, et de perpétuer son histoire en matière de partenariat avec des groupes d'investissement dirigés par des femmes.
Le chiffre d'affaires de Tsebo de 2017 s'élève à 563,2 M\$, en hausse sur l'année de + 20,5 %. Tsebo a bénéficié d'une croissance organique solide (+ 8,0 %) tirée par les activités Nettoyage, Restauration et Facilities Management ainsi que d'un impact favorable lié à la variation des taux de change (+ 9,1 %), notamment l'appréciation du rand sud-africain par rapport au dollar. La croissance a également bénéficié d'un effet périmètre positif (+ 3,4 %) lié aux acquisitions réalisées dans la Sécurité (Mandela en février 2016), les solutions de Leasing (Sovereign Seeker en avril 2016), le Nettoyage (Superclean en janvier 2017) et le Facilities Management (Rapid Facilities Management en september 2017). L'acquisition de Rapid Facilities Management Pty Ltd au Nigéria est la première acquisition de Tsebo depuis que Wendel est entré au capital. Cette acquisition modeste (chiffre d'affaires annuel de 350 k\$) ancre un peu plus Tsebo dans le très attractif marché nigérian, où Tsebo compte déjà de nombreux clients.
L'Ebitda 2017 de Tsebo est de 37,0 M\$, en hausse de + 7,0 % par rapport à 2016. La marge d'Ebitda baisse de 7,4 % en 2016 à 6,6 % en 2017 du fait notamment de l'intégration des nouvelles acquisitions et de la montée en puissance de nouveaux contrats panafricains de Facility management. Au 31 décembre 2017, la dette nette de Tsebo était de 130,5 M\$.
Grâce à sa position de leader panafricain et à sa large présence dans le secteur, Tsebo tirera parti de plusieurs moteurs de croissance :
Filiales et participations
| En millions de dollars | 2017 |
|---|---|
| Chiffre d'affaires | 563,2 |
| Ebitda (1) | 37,0 |
| % du chiffre d'affaires | 6,6 % |
| Dette financière nette | 130,5 |
(1) Avant retraitement des écritures d'allocation des écarts d'acquisition, les éléments non récurrents et les management fees.
Dirigeant
Clive Smith, CEO
Tim Walters, CFO
Conseil d'administration : Stéphane Bacquaert, Stéphane Heuzé, Claude Kamga, Benoit Drillaud
Comité d'audit : Benoit Drillaud, Stéphane Heuzé
Pour en savoir + : tsebo.com

Évolution de l'Euro Stoxx 50 et du cours de Wendel rebasé sur le cours de Wendel au 13 juin 2002. Source Factset.
| Performances dividendes réinvestis du 13.06.2002 au 07.03.2018 |
Rendement total sur la période |
Rendement annualisé sur la période |
|---|---|---|
| Wendel | 680,5 % | 14,0 % |
| Euro Stoxx 50 | 67,9 % | 3,4 % |
Source : Factset
Données techniques sur le titre
Place de cotation : EUROLIST SRD – Compartiment A (Blue Chips)
code ISIN : FR0000121204 code Bloomberg : MF FP
code Reuters : MWDP. PA Mnémonique : MF
Indices : CAC AllShares, Euronext 100, SBF120, SBF250, STOXX® Europe, EURO STOXX®, STOXX® Europe Private Equity 20, STOXX® Europe 600, LPX 50, EN Family Business.
Quotité : 1 action/PEA : Éligible/SRD : éligible/valeur nominale : 4 €/nombre d'actions 46 253 210 au 31 décembre 2017.
Carnet de l'actionnaire
En euro par action, dividende ordinaire

(1) Le dividende ordinaire 2011 était assorti à titre exceptionnel d'une action Legrand pour 50 actions Wendel détenues. (2) Dividende 2017 : sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale du 17 mai 2018.
Au 31 décembre 2017

(1) Conformément à l'article L 233-10 du Code de commerce, les chiffres incluent Wendel-Participations et son Président.
Le dialogue constant et renforcé que Wendel entretient avec tous ses actionnaires est un élément structurant dans sa démarche de création de valeur. De nombreuses initiatives sont entreprises pour répondre aux attentes des actionnaires individuels et institutionnels et interagir avec eux.
En 2017, le groupe Wendel a poursuivi le dispositif de communication qui est dédié à ses plus de 27 564 actionnaires individuels représentant 20 % de son capital.
Le Comité consultatif des actionnaires, créé en 2009, est sollicité sur l'ensemble des messages et supports de communication destinés Aux Actionnaires. Wendel accorde un prix tout particulier aux recommandations et conseils formulés par le comité, qui contribuent à une meilleure compréhension de son métier et à une présentation simplifiée et illustrée de son activité. Au cours de l'année 2017, le comité s'est réuni à 3 reprises et 1 de ses membres a été remplacé. Le Comité consultatif des actionnaires est composé de 9 membres.
Afin de faciliter l'accès à l'information, le site Internet de Wendel a été totalement refondu en 2015, un compte Twitter de la Société a été ouvert et tous les outils de communication ont été modernisés. Tous les outils destinés Aux Actionnaires sont consultables sur le site de Wendel dans l'espace « actionnaires individuels » qui a été totalement repensé en 2016 pour faciliter encore plus l'accès à l'information : lettres aux actionnaires, communiqués, document de référence, agenda, etc.
Le Groupe a renouvelé sa participation au salon Actionaria, qui s'est déroulé en novembre 2017 à Paris, lieu d'échanges privilégiés entre les entreprises et leurs actionnaires.
Pour les investisseurs institutionnels, Wendel organise des campagnes de roadshows chaque année, en incluant la mise en place de roadshows spécifiques orientés vers la communauté obligataire depuis 2009. Durant ces périodes, les membres du Directoire ainsi que le Directeur financier rencontrent les principaux investisseurs et gérants, actionnaires ou non, qui s'intéressent au groupe Wendel. En dehors de ces campagnes, Wendel participe à de nombreux événements organisés par les brokers suivant le titre.
Au cours de l'année 2017, l'équipe des relations avec les investisseurs, les membres du Directoire et le Directeur financier ont participé à 28 roadshows et conférences investisseurs leur ayant permis d'entrer en contact avec plus de 331 investisseurs en actions et obligations en France, Royaume-Uni, Irlande, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne, Portugal, Finlande, Danemark, États-Unis, Canada, Japon et à Singapour.
| Assemblée générale, publication de l'ANR et trading update | Jeudi 17 mai 2018 |
|---|---|
| Publication des résultats semestriels 2018 (avant Bourse) | Jeudi 6 septembre 2018 |
| Investor day, publication de l'ANR et trading update (avant Bourse) | Jeudi 29 novembre 2018 |
| Contacts | Christine Anglade Pirzadeh, |
Internet : www.wendelgroup.com Twitter : @WendelGroup e-mail : [email protected] Tél. : + 33 1 42 85 30 00 Numéro Vert : 0 800 897 067 Directeur de la communication et du développement durable e-mail : [email protected] Olivier Allot, Directeur de la communication financière e-mail : [email protected]
Carnet de l'actionnaire
| Date | Cours de clôture moyen 1 mois |
Plus haut en séance | Plus bas en séance | Capitaux échangés Moyenne quotidienne |
|---|---|---|---|---|
| Janvier 2015 | 93,82 | 100,30 | 88,69 | 7 415 525 |
| Février 2015 | 104,22 | 109,40 | 99,25 | 7 251 542 |
| Mars 2015 | 111,21 | 114,35 | 107,50 | 7 822 573 |
| Avril 2015 | 112,86 | 117,00 | 107,75 | 7 598 007 |
| Mai 2015 | 111,54 | 117,15 | 106,00 | 7 810 563 |
| Juin 2015 | 112,13 | 116,70 | 106,60 | 8 677 478 |
| Juillet 2015 | 117,42 | 123,75 | 107,10 | 9 227 921 |
| Août 2015 | 118,01 | 124,95 | 103,50 | 7 558 028 |
| Septembre 2015 | 109,06 | 116,70 | 100,90 | 8 330 657 |
| Octobre 2015 | 107,65 | 111,95 | 103,30 | 7 080 894 |
| Novembre 2015 | 109,44 | 112,95 | 105,15 | 5 298 928 |
| Décembre 2015 | 107,81 | 114,45 | 102,30 | 7 400 277 |
| Janvier 2016 | 94,91 | 109,00 | 88,56 | 9 764 461 |
| Février 2016 | 85,20 | 92,49 | 78,14 | 7 276 765 |
| Mars 2016 | 91,30 | 95,75 | 87,28 | 5 890 458 |
| Avril 2016 | 97,77 | 102,65 | 91,78 | 6 369 823 |
| Mai 2016 | 103,38 | 105,45 | 99,15 | 6 654 311 |
| Juin 2016 | 96,98 | 104,10 | 86,40 | 7 707 213 |
| Juillet 2016 | 93,31 | 96,39 | 88,00 | 5 838 726 |
| Août 2016 | 97,85 | 102,45 | 93,34 | 4 831 619 |
| Septembre 2016 | 103,57 | 106,00 | 101,25 | 7 170846 |
| Octobre 2016 | 104,44 | 106,40 | 102,80 | 6 677 389 |
| Novembre 2016 | 105,58 | 109,30 | 99,75 | 7 461 449 |
| Décembre 2016 | 113,48 | 115,45 | 108,25 | 8 407 028 |
| Janvier 2017 | 113,26 | 116,70 | 109,50 | 6 853 336 |
| Février 2017 | 108,25 | 112,65 | 103,95 | 6 968 084 |
| Mars 2017 | 112,48 | 118,85 | 104,9 | 9 269 370 |
| Avril 2017 | 122,52 | 129,45 | 118,9 | 9 273 248 |
| Mai 2017 | 134,62 | 139,2 | 128,65 | 8 370 409 |
| Juin 2017 | 135,8 | 140,55 | 129,55 | 9 390 658 |
| Juillet 2017 | 127,77 | 130,35 | 125,25 | 6 830 569 |
| Août 2017 | 130,05 | 133,45 | 127,2 | 6 672 377 |
| Septembre 2017 | 134,64 | 137,65 | 125,1 | 10 857 889 |
| Octobre 2017 | 140,13 | 144,85 | 137 | 8 159 108 |
| Novembre 2017 | 141,57 | 147,15 | 136,8 | 7 075 369 |
| Décembre 2017 | 142,83 | 145,4 | 139,35 | 8 209 169 |
| Janvier 2018 | 147,47 | 151,6 | 141 | 8 124 309 |
| Février 2018 | 141,56 | 152,6 | 135 | 10 015 849 |
Source : Euronext
Conformément à la législation applicable, les statuts, procès-verbaux des Assemblées générales et certains autres documents sociaux de la société Wendel, ainsi que les informations financières historiques et autres documents peuvent être consultés par les actionnaires au siège social de la société Wendel, 89, rue Taitbout, 75009 Paris.
En application de l'article 28 du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent document de référence :
Les parties non incluses de ces documents sont soit sans objet pour les investisseurs, soit couvertes dans une section de ce document de référence.
Par ailleurs, toutes les actualités financières et tous les documents d'information publiés par Wendel sont accessibles sur le site Internet de la Société : www.wendelgroup.com.
30 novembre 2017 : actif net réévalué record à 181,3 € par action en hausse de + 30,0 % sur les 12 derniers mois
16 novembre 2017 : André François-Poncet est nommé Président du Directoire de Wendel à compter du 1er janvier 2018
10 novembre 2017 : Wendel annule 2 % de son capital dans le cadre de son programme de rachat d'actions
02 novembre 2017 : Constantia Flexibles finalise la cession de son activité Étiquettes et Habillage de Conditionnement à Multicolor
13 octobre 2017 : IHS va étendre ses activités au Moyen-Orient avec l'acquisition au Koweït de 1 600 tours de Zain
02 octobre 2017 : Stahl finalise l'acquisition de l'activité chimie pour le cuir de BASF
18 septembre 2017 : Wendel s'engage à apporter sa participation de 27,8 % dans exceet Group SE à l'offre publique d'achat volontaire annoncée par Active Ownership Capital aujourd'hui
07 septembre 2017 : Résultats du 1er semestre 2017 Bonnes performances des principaux actifs du Groupe Poursuite de la réorientation vers le non coté
07 septembre 2017 : Wendel programme une transition managériale et confirme ses orientations stratégiques
18 juillet 2017 : Cromology amende ses conditions bancaires à la quasi-unanimité de ses prêteurs
17 juillet 2017 : Constantia Flexibles cède son activité Etiquettes et Habillages de conditionnement à Multicolor pour une valeur d'entreprise de 1,15 milliard d'euros
02 juin 2017 : Wendel annonce la réalisation de la vente de 3,6 % du capital de Saint-Gobain
01 juin 2017 : Wendel poursuit son désengagement de Saint-Gobain
23 mai 2017 : Assemblée générale mixte 2017 – toutes les résolutions adoptées
18 mai 2017 : Information financière publiée à l'occasion de l'Assemblée générale
12 mai 2017 : M. Laurent Burelle quittera le Conseil de surveillance de Wendel à l'issue de l'Assemblée générale du 18 mai 2017
20 avril 2017 : Allied Universal renégocie avec succès les conditions de sa dette « First Lien Term Loan »
13 avril 2017 : Modalités de mise à disposition du document de référence 2016
23 mars 2017 : L'activité chimie pour le cuir de BASF intègrera le groupe Stahl
23 mars 2017 : Résultats annuels 2016
03 mars 2017 : Bureau Veritas acquiert Shutter Group pour soutenir sa stratégie de croissance dans l'agroalimentaire
02 mars 2017 : CSP Technologies renégocie avec succès les conditions de sa dette « Term Loan B »
01 mars 2017 : Constantia Flexibles acquiert le leader italien des opercules pour les produits laitiers
27 février 2017 : Wendel dans le nouvel indice Euronext Family Business
06 février 2017 : Allied Universal acquiert la division Services de sécurité de Yale Enforcement
01 février 2017 : Simplification de la structure de détention d'IHS
01 février 2017 : Wendel annonce la finalisation de l'acquisition de 65 % du capital de Tsebo
19 janvier 2017 : Bureau Veritas annonce l'acquisition de la société SIEMIC, un spécialiste des équipements électroniques dans la Silicon Valley et en Asie
04 janvier 2017 : Wendel accueille un nouveau co-investisseur au capital de Tsebo, avec Capital Group Private Markets
Présentation du Groupe


| 2.1.1 | Le Directoire et son | |
|---|---|---|
| fonctionnement | 72 | |
| 2.1.2 | Le Conseil de surveillance | |
| et son fonctionnement | 77 | |
| 2.1.3 | Déclaration de gouvernement | |
| d'entreprise | 96 | |
| 2.1.4 | Les comités du Conseil de | |
| surveillance | 96 | |
| 2.1.5 | Répartition des pouvoirs entre | |
| le Directoire | ||
| et le Conseil de surveillance | 99 | |
| 2.1.6 | Déontologie des organes de | |
| direction et de surveillance | 102 | |
| 2.1.7 | Rémunération des mandataires | |
| sociaux | 104 | |
| 2.2.1 | Risques financiers | 122 |
|---|---|---|
| 2.2.2 | Risques opérationnels | 122 |
| 2.2.3 | Aspects réglementaires | 126 |
| 2.2.4 | Litiges | 128 |
| 2.2.5 | Assurances | 128 |
| 2.3.1 | Introduction | 130 |
|---|---|---|
| 2.3.2 | Une organisation appropriée et | |
| des responsabilités et pouvoirs | ||
| clairement définis | 131 | |
| 2.3.3 | Analyse périodique des principaux | |
| risques | 135 | |
| 2.3.4 | Des activités de contrôle adaptées | 136 |
| 2.3.5 | La revue du dispositif de contrôle | |
| interne | 139 | |
| 2.3.6 | Réalisations 2017 | 140 |
La partie « Gouvernement d'entreprise » intègre le rapport du Conseil de surveillance sur la gouvernance d'entreprise conformément aux articles L 225-68, alinéa 6, L 225-82-2 et L 225-100 du Code de commerce. Celui-ci comprend également les informations relatives aux modalités de participation des actionnaires à l'Assemblée générale, aux éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique relevant de l'article L 225-37-5 du Code de commerce (section 7.10), aux délégations de compétences et de pouvoir en matière d'augmentations de capital (section 7.6) ainsi que les Observations du Conseil de surveillance (section 8.8) et les conventions réglementées (section 8.1). Ce rapport a été émis par le Conseil de surveillance du 21 mars 2018, après examen du Comité de gouvernance.
La Société est gérée par un Directoire et un Conseil de surveillance depuis 2005. La présente section décrit la composition et le fonctionnement des organes sociaux de la Société, les règles de déontologie qui leur sont applicables, ainsi que la rémunération des mandataires sociaux.
Le Directoire doit être composé de deux membres au moins et sept membres au plus.
En 2017, le Directoire était composé de deux membres, qui étaient, depuis le 7 avril 2009, Frédéric Lemoine, Président, et Bernard Gautier. Le Conseil de surveillance, lors de ses séances des 27 mars 2013 et 20 octobre 2016, avait renouvelé Frédéric Lemoine et Bernard Gautier en tant que membres du Directoire pour des mandats de quatre ans. Ces renouvellements ont respectivement pris effet les 7 avril 2013 et 7 avril 2017. Le Conseil avait reconduit Frédéric Lemoine dans ses fonctions de Président du Directoire de la Société.
Lors de sa séance du 6 septembre 2017, le Conseil de surveillance a décidé de mettre un terme aux fonctions de Frédéric Lemoine en qualité de Président et membre du Directoire de Wendel avec effet au 31 décembre 2017. Frédéric Lemoine restera administrateur de Saint-Gobain jusqu'en 2020, échéance de son mandat, pour représenter Wendel.
André François-Poncet a été nommé par le Conseil de surveillance lors de sa séance du 16 novembre 2017 en qualité de Président et membre du Directoire de Wendel à compter du 1er janvier 2018 pour la durée du mandat restant à courir.
Les membres du Directoire, à l'exception de son Président, peuvent être liés à la Société par un contrat de travail qui demeure en vigueur pendant toute la durée de leurs fonctions et après leur expiration ; tel est le cas pour Bernard Gautier (voir section 2.1.7.8 Situation des dirigeants mandataires sociaux au regard des recommandations Afep-Medef). En revanche, conformément au Code Afep-Medef, Frédéric Lemoine, Président du Directoire, n'avait pas de contrat de travail. Il en est de même pour André François-Poncet.
Le Directoire est nommé et est révocable par le Conseil de surveillance. La durée du mandat de membre du Directoire est de quatre ans. La limite d'âge pour l'exercice des fonctions est 70 ans. La révocation d'un membre du Directoire n'entraîne pas, le cas échéant, la résiliation de son contrat de travail.
Christine Anglade Pirzadeh, Directrice de la communication et du développement durable, est Secrétaire du Directoire depuis juin 2013.
À la connaissance de la Société et à la date du présent document, aucun membre du Directoire n'a, au cours des cinq dernières années, (i) fait l'objet d'une condamnation pour fraude ou incrimination ou sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires, (ii) été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation, (iii) été empêché par un tribunal d'agir en qualité de membre d'un organe d'administration, de Direction ou de surveillance d'un émetteur ou d'intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d'un émetteur.

Frédéric Lemoine, Bernard Gautier et André François-Poncet ont exercé et exercent des mandats dans certaines filiales ou participations du Groupe.
À la connaissance de la Société et à la date du présent document de référence, il n'existe aucun conflit d'intérêts potentiel entre les intérêts privés ou d'autres devoirs des membres du Directoire et leurs obligations envers la Société.
Aucun des membres du Directoire, durant l'exercice de ses fonctions, n'a été sélectionné en qualité de client ou de fournisseur de Wendel ou n'est lié à la Société ou à l'une de ses filiales par un contrat de services.
Les membres du Directoire n'ont aucun lien familial avec les membres du Conseil de surveillance.
Les restrictions sur la cession de leurs actions par les membres du Directoire sont décrites à la section 2.1.6.6.

Frédéric LEMOINE
Président du Directoire
Date du premier mandat au Directoire : 7 avril 2009
Cessation des fonctions : 31 décembre 2017
Né le 27 juin 1965
Nationalité française
Adresse professionnelle : Wendel 89, rue Taitbout 75009 Paris France
Frédéric LEMOINE est diplômé de HEC (1986) et de l'Institut d'études politiques de Paris (1987). Ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion « Victor Hugo »), il est inspecteur des finances. En 1992-1993, il dirige pendant un an l'Institut du Cœur d'Hô Chi Minh-Ville au Vietnam et devient, de 2004 à 2011, Secrétaire général de la Fondation Alain Carpentier qui a soutenu cet hôpital. De 1995 à 1997, il est Directeur adjoint du cabinet du ministre du Travail et des Affaires sociales (Jacques Barrot), chargé de la coordination de la réforme de la Sécurité sociale et de la réforme hospitalière ; il est parallèlement chargé de mission auprès du Secrétaire d'État à la Santé et à la Sécurité sociale (Hervé Gaymard). De 1997 à 2002, il est, auprès de Serge Kampf et du Directoire de Capgemini, Directeur délégué puis Directeur financier du Groupe avant d'être nommé Directeur général adjoint en charge des finances de Capgemini Ernst & Young. De mai 2002 à juin 2004, il est Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République auprès de Jacques Chirac, notamment en charge des affaires économiques et financières.
D'octobre 2004 à mai 2008, il est Senior Advisor auprès de McKinsey. De mars 2005 à avril 2009, il est Président du Conseil de surveillance d'Areva.
Il est également membre du Conseil d'administration de l'Insead et membre du Conseil d'administration du Centre Pompidou-Metz.
Il est Officier de l'Ordre national du Mérite et Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur.
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 :
Groupe Wendel :
Sociétés cotées :
Administrateur de Saint-Gobain
Sociétés non cotées
Autres mandats : néant
Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices :
Vice-Président du Conseil d'administration de Bureau Veritas (depuis le 8 mars 2017)
Président du Conseil de surveillance de Constantia Flexibles et du Conseil d'administration de Constantia Lux Parent SA
Président du Conseil d'administration de Trief Corporation SA et représentant permanent de Trief Corporation SA aux Conseils d'administration de certaines de ses filiales luxembourgeoises
Président du Conseil de surveillance d'Oranje-Nassau Groep BV
Administrateur de Winvest Conseil SA
Président du Conseil d'administration de Bureau Veritas (2013-2017)
Vice-Président du Conseil d'administration de Bureau Veritas (2009-2013)
Administrateur de Legrand (2009-2013)
Nombre d'actions Wendel au 31 décembre 2017 : 111 437 actions
Gouvernement d'entreprise

Bernard GAUTIER Membre du Directoire
Date du premier mandat au Directoire : 31 mai 2005
Échéance du mandat en cours : 7 avril 2021
Né le 6 juin 1959
Nationalité française
Adresse professionnelle : Wendel 89, rue Taitbout 75009 Paris France
Ancien élève de l'École supérieure d'électricité. Après avoir été Président en 1981 de la Confédération nationale des junior-entreprises, il a commencé sa carrière en créant une entreprise dans le secteur de la presse, groupe AG Euromedia. De 1983 à 1989, il a été successivement consultant puis Directeur d'études chez Arthur Andersen, devenu Accenture, dans les secteurs Industries, Média et Services. Il a rejoint ensuite le cabinet Bain & Co., spécialisé en stratégie, dont il est devenu Associé en 1995 puis Senior Partner en 1999, responsable pour l'Europe de la practice « Telecom, Technologies et Média » et membre de l'International Board of Directors avec comme clients d'importants groupes industriels et les plus grands acteurs de l'investissement en Europe. Il a acquis une expérience directe de l'investissement au sein des fonds de capital-risque Atlas Venture dont il était General Partner et responsable du bureau de Paris de 2000 à 2003, avant de rejoindre en 2003 le groupe Wendel, dont il est devenu membre du Directoire en 2005.
interne
Mandats au 31 décembre 2017 :
Groupe Wendel :
Sociétés non cotées :
Administrateur de Stahl Parent BV, Stahl Group SA, Stahl Lux 2 SA, Stichting Administratiekantoor II, Stahl Group II, et membre du Conseil de gérance de Materis Luxembourg Sàrl
Administrateur de Trief Corporation SA
Administrateur et Président de Winvest International SA Sicar, d'Oranje-Nassau Développement SA Sicar, de Global Performance 17 SA Sicar et Expansion 17 SA Sicar et de Winvest Conseil SA
Administrateur de Wendel Japan KK et de IHS holding Ltd
Président de CSP Technologies Parent SA
Vice-Président de Constantia Flexibles Gmbh
Administrateur de Constantia Lux Parent SA et de Materis SAS
Président de Sofisamc
Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices :
Administrateur de Saint-Gobain (2017)
Gérant de CSP Technologies Sàrl (2015)
Gérant de Materis ParentAdministrateur de Communication Media Partner (2013)
Nombre d'actions Wendel au 31 décembre 2017 : 162 084 actions


Membre du Directoire
Date du premier mandat au Directoire : 1er janvier 2018
Échéance du mandat en cours : 7 avril 2021
Né le 6 juin 1959
Nationalité française
Adresse professionnelle : Wendel 89, rue Taitbout 75009 Paris France
André François-Poncet est diplômé de l'École des hautes études commerciales (HEC) et titulaire d'une maîtrise en administration des affaires (MBA) de la Harvard Business School. Il débute sa carrière en 1984 au sein de Morgan Stanley à New York et ensuite à Londres, puis à Paris où il a été en charge de la création du bureau de Morgan Stanley. Après seize années passées au sein de Morgan Stanley, il rejoint, en 2000, BC Partners (Paris et Londres) en qualité de Managing Partner jusqu'en décembre 2014 puis de Senior Advisor jusqu'en décembre 2015. Partner chez CIAM (2016-2017), il devient Président du Directoire de Wendel en janvier 2018.
Mandats au 12 avril 2018 :
Groupe Wendel : Vice-Président et administrateur du Conseil d'administration de Bureau Veritas Président et administrateur de Trief Corporation SA Administrateur de Winvest Conseil SA Autres : Administrateur d'AXA (société cotée) Président du Harvard Business School Club de France et membre du Conseil consultatif européen de la Harvard Business School Membre du Bureau du Club des Trente Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices : Associé chez CIAM Président et Directeur général de LMBO Europe SA Nombre d'actions Wendel au 12 avril 2018 : 0 action
En vertu de l'article 20 des statuts, le Directoire se réunit au siège social ou en tout autre endroit sur convocation de son Président. L'ordre du jour peut être complété au moment de la réunion. Les convocations sont faites par tous moyens, même verbalement, et sans délai s'il y a lieu. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est prépondérante. Les délibérations du Directoire sont constatées par des procès-verbaux établis sur un registre spécial tenu au siège social et signés par les membres du Directoire ayant pris part à la séance.
Ainsi, au cours de l'exercice 2017, le Directoire s'est réuni 21 fois.
Le Directoire a débattu lors de chacune de ses séances des sujets suivants :
Régulièrement au cours de l'année ont notamment été évoqués :
Le Conseil de surveillance est composé de trois membres au moins et de dix-huit membres au plus.
Les membres du Conseil de surveillance sont nommés par l'Assemblée générale ordinaire des actionnaires et la durée de leur mandat est de quatre années. Ils sont rééligibles. Néanmoins, afin d'éviter la nomination en bloc de l'ensemble du Conseil de surveillance, un échelonnement des renouvellements a été organisé en 2005, à la suite du passage à une structure duale et conformément à la recommandation Afep-Medef n° 14 révisée.
Il est rappelé que le Conseil de surveillance, lors de sa réunion du 27 mars 2013, a nommé François de Wendel, Président du Conseil de surveillance, et Dominique Hériard Dubreuil, Vice-Présidente du Conseil. Dominique Hériard Dubreuil est également Présidente du Comité de gouvernance. La Vice-Présidente remplit les mêmes fonctions et a les mêmes prérogatives que le Président, en cas d'empêchement de celui-ci, ou lorsque le Président lui a temporairement délégué ses pouvoirs.
Lors de la séance du Conseil de surveillance du 21 mars 2018, Francois de Wendel a fait part de son intention de remettre ses fonctions de Président du Conseil de surveillance à l'issue de la prochaine Assemblée générale de la Société du 17 mai 2018, dont il assurera la présidence. À la suite de cette annonce, le Conseil a décidé d'élire Nicolas ver Hulst, Président du Conseil de surveillance de Wendel. Cette décision prendra effet le 17 mai 2018 à l'issue de l'Assemblée générale.
Le Conseil a également décidé de nommer Gervais Pellissier, membre indépendant du Conseil, en qualité de Vice-Président avec effet à l'issue de l'Assemblée, en remplacement de Dominique Hériard-Dubreuil qui n'a pas sollicité le renouvellement de son mandat.
Francois de Wendel reste membre du Conseil de surveillance de Wendel jusqu'au terme de son mandat qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale qui se tiendra en 2020.
En 2017, le Conseil de surveillance était composé de 11 membres nommés par l'Assemblée générale. Conformément aux dispositions de la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi et aux dispositions statutaires introduites sur la décision de l'Assemblée générale du 6 juin 2014, un 12e membre du Conseil, représentant les salariés et nommé par le Comité d'entreprise de la Société, participe aux séances du Conseil depuis le 3 décembre 2014. Ainsi, depuis décembre 2014, un seul membre du Comité d'entreprise assiste aux réunions du Conseil de surveillance, avec voix consultative.
Au 31 décembre 2017, les dates d'échéance des mandats étaient les suivantes :
Guylaine Saucier, dont le mandat expire à l'issue de l'Assemblée générale du 17 mai 2018 a accepté d'en solliciter le renouvellement. Dominique Hériard Dubreuil a fait part de son intention de quitter le Conseil de surveillance à l'échéance de son mandat, lors de l'assemblée du 17 mai 2018.
La Société est en conformité depuis 2014 avec les prescriptions légales s'agissant de la proportion de 40 % de femmes au Conseil de surveillance puisque cette proportion s'établit à 45 % (soit 5 femmes sur 11 membres).
En effet, à la date de publication du présent document de référence, le Conseil de surveillance de Wendel compte cinq femmes : Dominique Hériard Dubreuil, Vice-Présidente du Conseil et Présidente du Comité de gouvernance, Guylaine Saucier, Présidente du Comité d'audit et Jacqueline Tammenoms Bakker ainsi que Bénédicte Coste et Priscilla de Moustier. En outre, le Conseil de surveillance de Wendel compte 2 femmes de nationalité étrangère (canadienne et néerlandaise) parmi ses membres.
Il est rappelé que le membre du Conseil de surveillance représentant les salariés n'est pas pris en compte pour établir la proportion de femmes siégeant au Conseil de surveillance, conformément aux dispositions légales applicables.
Gouvernement d'entreprise
70 ans ne peut, à l'issue de chaque Assemblée générale ordinaire Assemblée générale ordinaire. annuelle, dépasser le tiers des membres du Conseil de surveillance en exercice. Lorsque cette proportion se trouve dépassée, le plus âgé des membres du Conseil de surveillance, le Président excepté,
Le nombre de membres du Conseil de surveillance âgés de plus de cesse d'exercer ses fonctions à l'issue de la plus prochaine
Outre les membres du Conseil indépendantes de nationalité canadienne et néerlandaise, le Conseil comprend parmi ses membres indépendants, un membre de nationalité britannique, Nicholas Ferguson.
| Nom | Sexe | Age | Nationalité | Fonction au Conseil de Surveillance |
Date du premier mandat au Conseil de Surveillance |
Echéance du mandat en cours |
Nombre d'actions de Wendel SE détenues au 31.12.2017 |
Membre d'un comité |
Indépendance selon le Code AFEP-MEDEF |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| François de WENDEL | H | 69 | Française | Président | 31/05/2005 | AG 2020 | 77 693 | / | |
| Dominique HÉRIARD DUBREIL |
F | 71 | Française Vice-présidente | 04/06/2010 | AG 2018 | 1 500 | CG, CA | ● | |
| Bénédicte COSTE | F | 60 | Française | Membre | 28/05/2013 | AG 2021 | 1 060 | CA | |
| Edouard de L'ESPÉE | H | 69 | Française | Membre | 06/09/2004 | AG 2021 | 5 000 | CA | |
| Nicholas FERGUSON | H | 69 | Britannique | Membre | 18/05/2017 | AG 2021 | 500 | CG | ● |
| Nicolas ver HULST | H | 64 | Française | Membre | 18/05/2017 | AG 2021 | 500 | CG | |
| Priscilla de MOUSTIER | F | 65 | Française | Membre | 28/05/2013 | AG 2021 | 140 463 | CG | |
| Gervais PELLISSIER | H | 66 | Française | Membre | 05/06/2015 | AG 2019 | 500 | CA | ● |
| Fabienne PORQUIER | F | 54 | Française | Membre représentant les salariés |
01/10/2015 | 20/11/2018 | 737 | / | |
| Guylaine SAUCIER | F | 71 | Canadienne | Membre | 04/06/2010 | AG 2018 | 500 | CA, CG | ● |
| Jacqueline TAMMENOMS BAKKER |
F | 64 Néerlandaise | Membre | 05/06/2015 | AG 2019 | 500 | CG | ● | |
| Humbert de WENDEL | H | 61 | Française | Membre | 30/05/2011 | AG 2019 | 225 054 | CA |
AG : Assemblée générale ; CG : Comité de gouvernance ; CA : Comité d'Audit.

François de WENDEL
Date de première nomination : 31 mai 2005
Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2020
Né le 13 janvier 1949
Nationalité française Adresse professionnelle : Wendel 89, rue Taitbout 75009 Paris France
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'une maîtrise de sciences économiques de Paris et d'un MBA de Harvard University.
Après avoir occupé plusieurs postes de Direction générale chez Carnaud et Carnaud Metalbox, il a rejoint le groupe Péchiney en 1992 où il a, en particulier, été Directeur général d'Aluminium de Grèce ; de 1998 à 2005, il a exercé des fonctions de Direction générale chez Crown Cork, d'abord comme Senior Vice-President en charge des achats pour l'Europe, puis comme Executive Vice-President en charge de la branche Food Europe, Africa & Middle East.
Groupe Wendel :
Président-Directeur général de Wendel-Participations SE* (société non cotée) Autre mandat :
Membre du Conseil de surveillance Massilly Holding (société non cotée)
Administrateur et membre du Comité d'audit de Burelle SA (société cotée) (2015)
Vice-Président du Conseil de surveillance de Wendel (2013)
Nombre de titres Wendel détenus au 31 décembre 2017 : 77 693 actions

Gouvernement d'entreprise
Vice-Présidente du Conseil de surveillance de Wendel
Présidente du Comité de gouvernance Membre du Comité d'audit
Date de première nomination : 4 juin 2010 Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2018 Née le 6 juillet 1946 Nationalité française
Adresse professionnelle : RÉMY COINTREAU 21, boulevard Haussmann 75009 Paris France
Ancienne élève de la faculté de droit d'Assas (Paris) et de l'Institut des relations publiques.
Dominique Hériard Dubreuil a exercé de 1970 à 1988 son activité dans les relations publiques internationales, successivement chez Havas Conseil, Ogilvy & Mather, Hill & Knowlton et McCann-Erikson, avant de créer sa propre agence Infoplan en 1978.
Elle devient en 1990 Président-Directeur général de Rémy Martin, puis en 1998 Président-Directeur général de Rémy Cointreau et enfin Président du Conseil d'administration jusqu'en 2012 ; elle est actuellement administrateur de Rémy Cointreau.
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 :
contrôle-
interne
Principales fonctions : Membre du Conseil de surveillance d'Andromède (société non cotée) Président de E. Rémy Martin & C° (société non cotée) Président de Cointreau (société non cotée) Président de la Fondation Rémy Cointreau Administrateur de Rémy Cointreau (société cotée) Autres mandats : Administrateur de Bolloré (société cotée) Administrateur de la Fondation de France Administrateur de la Fondation de la 2e chance Administrateur de la Fédération des Exportateurs de Vins et Spritueux (FEVS) Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices : Membre du Conseil de surveillance de Vivendi (société cotée) Président du Conseil d'administration de Rémy Cointreau Membre du Conseil exécutif du Medef, administrateur de l'AfepPrésident de Vinexpo Overseas et membre du Conseil de surveillance de Vinexpo SAS (sociétés non cotées) Administrateur de l'Inra Directeur général d'Andromède Administrateur du Comité Colbert Nombre de titres Wendel détenus au 31 décembre 2017 : 1 500 actions


Membre du Conseil de surveillance de Wendel
Date de première nomination : 28 mai 2013 Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2021
Née le 2 août 1957
Nationalité française Adresse professionnelle : 4, avenue Lamartine 78170 La Celle-Saint-Cloud France
Diplômée de HEC (option finance) et titulaire d'une licence de Droit. Également titulaire d'un BTS agricole (Analyse et Conduite de Systèmes d'Exploitation). Elle débute à la Direction financière d'Elf Aquitaine où elle exerce une activité de gestion de portefeuille pendant quatre ans au sein du département Bourse et Portefeuille de 1980 à 1984. Elle démarre en 1986 une activité de gestion de portefeuille exercée tout d'abord en profession libérale, puis crée sa société de gestion de portefeuille sous la forme d'une société anonyme, Financière Lamartine, agréée par la COB en 1990 (agrément numéro GP 9063 du 27 juillet 1990). Financière Lamartine est spécialisée dans la gestion sous mandat pour compte d'une clientèle privée. Elle est membre du groupement « Banque et gestion de capitaux » au sein de l'association HEC. Elle a été Présidente de l'Afer – Association française d'épargne et de retraite – d'avril 2004 à novembre 2007.
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 :
Principale fonction :
Président-Directeur général de Financière Lamartine
Groupe Wendel :
Administrateur de Wendel-Participations SE (société non cotée)
Autres :
Présidente de l'Association samarienne de défense contre les éoliennes industrielles
Gérante de la SCEA domaine de Tailly (exploitation agricole)
Gérante du groupement forestier de la Faude
Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices : néant
Nombre de titres Wendel détenus au 31 décembre 2017 : 1 060 actions

Gouvernement d'entreprise
Édouard de L'ESPÉE
Membre du Conseil de surveillance de Wendel
Date de première nomination : 6 septembre 2004 Échéance du mandat en cours :AG se tenant en 2021
Né le 5 septembre 1948 Nationalité française Adresse professionnelle :
ICC 20 route de Pré-Bois CH 1215 Genève 15 Suisse
Diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris.
contrôle-
interne
En 1972, il commence sa carrière comme analyste financier à Genève, puis comme spécialiste obligataire et gérant de clientèle à la Banque Rothschild, Paris. De 1979 à 1985, il est responsable de la gestion centralisée à la Banque Cantrade Ormond Burrus, Genève. En 1986, il participe à la création et au développement d'une société indépendante de gestion de portefeuille à Londres. Cofondateur de Praetor Gestion (Luxembourg) en 1987 dont il gère les fonds obligataires depuis lors, de Concorde Bank Ltd (Barbados) en 1988, et de Calypso Asset Management (Genève) en 1999, il fusionne cette société en 2008 avec Compagnie Financière Aval (Genève) et en devient administrateur – Directeur exécutif. Il est membre de l'Association suisse des analystes financiers depuis 1984.
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 :
Principale fonction (société non cotée) : Administrateur-Directeur exécutif de Compagnie Financière Aval Groupe Wendel : Administrateur de Wendel-Participations SE (société non cotée) Autres mandats (sociétés non cotées) : Administrateur de PRO-LUXE SA Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices : Président de Praetor Sicav (2014) Administrateur Praetor Advisory Company (2014) Président de Praetor Global Fund (2013) Nombre d'actions Wendel au 31 décembre 2017 : 5 000 actions


Nicholas FERGUSON Membre du Conseil de surveillance Membre du Comité de gouvernance Membre indépendant Date de première nomination : 18 mai 2017 Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2021 Né le 24 octobre 1948 Nationalité britannique Adresse professionnelle : Savills 18 Queensdale Road, W 11 4 QB Londres – Angleterre
Nicholas Ferguson, diplômé en économie de l'Université d'Édimbourg et titulaire d'un MBA de la Harvard Business School, est le Président de Savills plc. Il est également administrateur de Maris Capital, Président d'Africa Logistics Properties et Président de l'Argyll & Bute Economic Forum.
De 1983 à 2001, il a été Président de Permira (ex Schroder Ventures), de 2001 à 2012 il a été Président-Directeur général de SVG Capital et de 2012 à 2015 il était Président de Sky plc.
Il est également le fondateur du Kilfinan Group, une association qui propose aux dirigeants d'associations caritatives du Royaume-Uni des programmes de mentoring par des dirigeants ayant une longue expérience.
Il est très actif dans le monde caritatif et a reçu en 2013 le Beacon Award for Place-Based Philanthropy.Pendant 10 ans, il a présidé l'Institut Courtauld ainsi que l'Institut pour la Philanthropie.
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 : Président de Savills plc (société cotée) Président de Alta Président de Nyland Administrateur de Maris Capital Président de ALP Associations Président du Argyll & Bute Economic Forum Administrateur du Environmental Defence Fund Europe Administrateur d'Arcadia Trust Président du Kilfinan Group Président du Kilfinan Trust Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices : Président de Sky plc Président de SVG Capital Nombre d'actions Wendel au 31 décembre 2017 : 500

Gouvernement d'entreprise
Nicolas ver HULST
Membre du Conseil de surveillance
Date de première nomination : 18 mai 2017 Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2021
Nicolas ver Hulst est diplômé de l'École polytechnique et titulaire d'un MBA de l'INSEAD.
contrôle-
interne
Il a débuté sa carrière à la Direction générale des Télécommunications, puis a travaillé à la BNP.
De 1985 à 1995, il a occupé diverses fonctions à la CGIP et notamment celle de responsable du développement.
De 1989 à 2017, il a occupé des postes de Direction chez Alpha Associés Conseil, en tant que membre du Directoire, puis Directeur général et Président à partir de 2007. Ses fonctions au sein du Groupe Alpha ont cessé le 30 juin 2017.
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 : Groupe Wendel Administrateur de Wendel-Participations SE (société non cotée) Groupe Alpha Président du Conseil d'administration de BR Gaming Directeur général de Glacies Holding Administrateur de Frial Administrateur de Next Radio TV (société cotée) Administrateur de Cyrillus-Vertbaudet Membre du Conseil de surveillance de Financière Ramses (groupe Feu Vert) Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices : Président du Conseil de surveillance de groupe Babilou Membre du Directoire d'Alpha Associés Conseil Président du Comité stratégique de MK Direct 2 Membre du Comité stratégique de Metallum Holding Nombre d'actions Wendel au 31 décembre 2017 : 500 actions


Priscilla de MOUSTIER
Membre du Conseil de surveillance de Wendel
Membre du Comité de gouvernance Date de première nomination : 28 mai 2013 Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2021
Née le 15 mai 1952 Nationalité française Adresse : 94, rue du Bac 75007 Paris France
Titulaire d'un MBA de l'Insead, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, licenciée en mathématiques et en sciences économiques.
Après avoir négocié des contrats de ventes d'usines clé en main chez Creusot-Loire-Entreprises et été consultant chez McKinsey, elle a ensuite été en charge du développement de nouveaux projets sur le technopôle de Metz chez Berger-Levrault. Elle supervise depuis 1997 la chaire puis le centre Wendel à l'Insead et représente Wendel-Participations au sein du FBN (Family Business Network).
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 :
Groupe Wendel :
Administrateur de Wendel-Participations SE (société non cotée)
Autres mandats (sociétés non cotées) :
Président du Conseil de surveillance d'Oxus HoldingVice-Président Chapitre Français du FBN (Family Business Network)
Administrateur de FBN International
Présidente de la Fondation ACTED
Administrateur ACTED
Administrateur de Somala (société anonyme du Marais de Larchant)
Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices : néant
Nombre d'actions Wendel au 31 décembre 2017 : 140 463 actions

Gouvernement d'entreprise
Membre du Conseil de surveillance de Wendel
Membre du Comité d'audit
Membre indépendant
Date de première nomination : 5 juin 2015
Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2019
Né le 14 mai 1959
Nationalité française
Adresse professionnelle : Orange 78, rue Olivier-de-Serres 75015 Paris France
Gervais Pellissier, HEC, Berkeley et Université de Cologne, est entré chez Bull en 1983 et a exercé différentes responsabilités croissantes dans le domaine de la Finance et du Contrôle de Gestion, en France, en Afrique, en Amérique du Sud et en Europe de l'Est.
En 1994 il est nommé successivement Directeur financier de la division Services et Intégration de Systèmes, de la division Infogérance, Directeur du contrôle de gestion du groupe Bull et en 1998 Directeur financier du groupe Bull.
Du 1er avril 2004 au 1er février 2005, Gervais Pellissier a exercé les fonctions d'administrateur délégué à la Présidence du Conseil d'administration et de Directeur général délégué du groupe Bull.
De février 2005 à mi 2008, il était Vice-Président du Conseil d'administration de Bull.
Il a rejoint le groupe France Telecom le 17 octobre 2005 et a été nommé en novembre 2005 Directeur général de France Telecom Operadores de Telecomunicaciones, en charge d'intégrer dans une structure commune les activités fixes et mobiles de France Telecom en Espagne.
De janvier 2006 à février 2009, Gervais Pellissier a été membre du Comité de direction générale de France Télécom, en charge des Finances et des Opérations en Espagne.
De mars 2009 à mars 2010, il est nommé Directeur général adjoint de France Telecom, en charge des Finances et des Systèmes d'Information.
En novembre 2011, Gervais Pellissier est nommé Directeur général délégué de France Télécom-Orange, devenu Orange le 1er juillet 2013 enconservant l'intégralité de son périmètre d'activité. Le 1er septembre 2014, Gervais Pellissier devient Directeur général délégué et Directeur exécutif en charge des opérations du Groupe en Europe (hors France).
Gervais Pellissier est Chevalier de la Légion d'honneur et Officier de l'Ordre national du Mérite.
contrôle-
interne
Orange SA – Directeur général délégué depuis le 26 octobre 2011 (société cotée)
EE Ltd. (Royaume-Uni) – administrateur depuis le 1er avril 2010
Jazztel Plc (Royaume-Uni) – administrateur depuis le 1er juillet 2015
Orange Espagne (Espagne) – administrateur depuis le 26 juin 2006
Mobistar (Belgique) – administrateur depuis le 1er septembre 2014 (société cotée)
Orange Polska SA – membre du Conseil de surveillance depuis le 11 avril 2013 (société cotée)
Orange Horizons – administrateur depuis le 19 octobre 2014
Fondation des amis de Médecins du Monde – fondateur et administrateur depuis le 23 mai 2014
Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices :
Dailymotion – administrateur jusqu'au 30 juin 2015
Médi Télécom (Maroc) – administrateur jusqu'au 10 octobre 2014
Sonae.com (Portugal) – administrateur jusqu'au 18 mars 2014
Orange Studio – administrateur jusqu'au 24 septembre 2013
Voyages Fram – administrateur jusqu'au 20 février 2013
Nombre de titres Wendel détenus au 31 décembre7 : 500 actions


Titulaire d'un DESS en Administration des Entreprises de l'IAE de Poitiers et d'une maîtrise de Langues étrangères appliquées en anglais et espagnol.
Après un début dans la fonction ressources humaines à l'Aérospatiale, elle rejoint le département Ressources Humaines d'Umicore France en 1990 où elle a exercé successivement pendant près de 13 ans les fonctions de chargée de l'administration du personnel puis de responsable de la paie du siège social à Bagnolet.
Entrée chez Wendel en 2003, elle a tout d'abord été en charge de la paie et de l'administration du personnel. Depuis 2012, elle est responsable de la gestion de l'actionnariat salarié et de l'épargne salariale, elle collabore au support des bureaux à l'étranger pour tous les sujets liés aux ressources humaines et participe à la mise en œuvre de la politique salariale.
responsable Ressources Humaines, en charge de l'actionnariat salarié et de l'épargne salariale au sein de Wendel (société cotée)
Nombre d'actions Wendel au 31 décembre 2017 : 737 actions
Fabienne PORQUIER
Membre du Conseil de surveillance de Wendel représentant les salariés
Date de première nominationpar le Comité d'entreprise : 1er octobre 2015
Échéance du mandat en cours : 20 novembre 2018
Née le 29 décembre 1963
Nationalité française
Adresse professionnelle : Wendel 89, rue Taitbout 75009 Paris France

Gouvernement d'entreprise
Membre du Conseil de surveillance de Wendel
Présidente du Comité d'audit
Membre du Comité de gouvernance
Date de première nomination : 4 juin 2010 Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2018
Née le 10 juin 1946
Nationalité canadienne
Adresse professionnelle : 1000, rue de la Gauchetière-Ouest Bureau 2500 Montréal QcH3BOA2 Canada
Diplômée du baccalauréat ès arts du collège Marguerite-Bourgeois et d'une licence en commerce de l'École des hautes études commerciales de Montréal.
Fellow de l'Ordre des comptables agréés du Québec, Guylaine Saucier a été Président-Directeur général du groupe Gérard Saucier Ltée, une importante entreprise spécialisée dans les produits forestiers, de 1975 à 1989. Elle est également administrateur agréé de l'Institut des administrateurs de sociétés.
Elle est administrateur de sociétés et elle fait partie ou a fait partie du Conseil d'administration de nombreuses grandes entreprises, dont la Banque de Montréal, AXA Assurances Inc., Danone et Areva.
Elle a été Présidente du Comité mixte sur la gouvernance d'entreprise (ICCA, CDNX, TSX) (2000-2001), Présidente du Conseil d'administration de CBC/Radio-Canada (1995 à 2000), Présidente du Conseil d'administration de l'Institut canadien des comptables agréés (1999 à 2000), membre du Conseil d'administration de la Banque du Canada (1987 à 1991), membre de la Commission d'enquête sur le régime de l'assurance-chômage (1986) et membre du Comité aviseur au ministre Lloyd Axworthy sur la réforme des programmes sociaux (1994). Mme Saucier a été la première femme à être nommée à la Présidence de la Chambre de commerce du Québec. Elle a joué un rôle très actif dans la collectivité au titre de membre du Conseil de divers organismes, notamment l'Université de Montréal, l'Orchestre symphonique de Montréal et l'Hôtel-Dieu de Montréal.
Elle a été nommée membre de l'Ordre du Canada en 1989 pour avoir fait preuve d'un esprit civique exceptionnel et apporté une contribution importante au monde des affaires.
Le 18 mai 2004, elle s'est vu décerner le titre de « Fellow » de l'Institut des administrateurs de sociétés, le 4 février 2005, le 25e Prix de gestion de l'Université McGill et le 23 septembre 2010, la désignation d'administrateur de société émérite du Collège des administrateurs de sociétés. Elle a reçu en 2017 un doctorat honorifique de l'Université de Laval.
Membre du Conseil d'administration de Junex Inc. (Québec)
contrôle-
interne
Membre du Conseil d'administration de Tarkett
Membre du Conseil d'administration de Scor (2016)
Membre du Conseil de surveillance (depuis 2006) et Présidente du Comité d'audit d'Areva, jusqu'au 8 janvier 2015
Membre du Conseil d'administration de la Banque de Montréal, membre du Comité de vérification et membre du Comité de gestion des risques (1992-2013)
Membre du Conseil d'administration de Danone et Présidente du Comité d'audit (2009-2012) Nombre de titres Wendel détenus au 31 décembre 2017 : 500 actions


Membre du Conseil de surveillance de Wendel
Membre du Comité de gouvernance
Membre indépendant
Date de première nomination : 5 juin 2015
Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2019
Née le 17 décembre 1953
Nationalité néerlandaise
Adresse professionnelle : 33 Thurloe Court London SW 3 6 SB Grande Bretagne
Titulaire d'une Licence en histoire et en français de l'Université d'Oxford et d'un Master en relations internationales de la John Hopkins School for Advanced International Studies à Washington DC.
Elle a travaillé chez Shell (1977-1988), McKinsey (1989-1995) et Quest International (Unilever) (1995-1998).
En 1999, elle est entrée dans le secteur public aux Pays-Bas, comme Directeur de Gigaport (1999-2001), puis comme Directrice générale au Ministère des Transports (2001-2007) en charge du fret et de l'aviation civile.
De 2006 à 2007, elle a été Présidente, auprès du Commissaire aux transports de l'Union européenne, du groupe de travail de haut niveau chargé de dessiner le futur cadre réglementaire de l'aviation européenne.
En 2006, elle a été nommée Chevalier de la Légion d'honneur pour ses contributions aux relations franco-néerlandaises.
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 (sociétés cotées) :
Membre du Conseil de surveillance d'Unibail Rodamco
Membre du Conseil de surveillance de CNH Industrial
Membre du Conseil de surveillance de TomTom
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 (associations sans but lucratif) :
Présidente du Conseil de la Van Leer Group Foundation
Membre du Conseil consultatif de la Bath School of Management
Mandats et fonctions expirés au cours des derniers cinq exercices :
Membre du Conseil de l'Institut Nexus
Membre du Conseil de surveillance de Tesco PLC (2009-2015)
Membre du Conseil de surveillance de Vivendi, Présidente du Comité des ressources humaines (2010-2014)
Membre du Conseil de surveillance du Cadastre néerlandais (2008-2012).
Nombre de titres Wendel détenus au 31 décembre 2017 : 500 actions

Gouvernement d'entreprise
Humbert de WENDEL
Membre du Conseil de surveillance de Wendel
Date de première nomination : 30 mai 2011 Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2019
Né le 20 avril 1956
Nationalité française
Adresse professionnelle : Total Finance Corp. Services Ltd 10, Upper Bank Street Canary Wharf London E14 5BF Grande Bretagne
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'Essec.
contrôle-
interne
Humbert de Wendel a fait toute sa carrière dans le groupe Total, qu'il a rejoint en 1982, principalement à la Direction financière où il a été responsable de la salle des marchés puis des opérations financières successivement de plusieurs des divisions du Groupe. Il a également passé plusieurs années à Londres, en charge des finances d'une joint-venture de Total.
Directeur des acquisitions et cessions, responsable du Corporate business development du Groupe de 2006 à 2011, il a été jusqu'en 2016 Directeur du financement et de la trésorerie, Trésorier du Groupe.
Mandats et fonctions au 31 décembre 2017 :
Groupe Wendel :
Administrateur Wendel-Participations SE (société non cotée)
Autres :
Gérant de OGQ-L SÀRL
Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices :
Mandats au sein du groupe Total :
Président-Directeur général et administrateur de Sofax Banque (2014)
Président-Directeur général et administrateur de Total Capital (2014)
Président-Directeur général et administrateur de Total Capital International (2014)
Président de Total Finance Exploitation (2014)
Président de Total Treasury (2014)
Administrateur de Société Financière d'Auteuil (2014)
Administrateur d'Elf Aquitaine (2014)
Représentant permanent de Total SA au Conseil d'Eurotradia International (2014)
Président de Total Finance Global Services SA (Belgique) (2016)
Président de Total Finance Nederland BV (Pays-Bas) (2016)
Managing Director et administrateur de Total Finance Corporate Services Ltd (Grande-Bretagne) (2016)
Président et Directeur de Total Capital Canada Ltd (Canada), administrateur de Total Funding Nederland BV (2016)
Administrateur de Total Upstream UK Ltd (2016)
Administrateur SUNPOWER Corp. (USA) (2016)
Mandats sans lien avec le groupe Total :
Gérant d'Omnium Lorrain Société Civile (2014)
Gérant de Financière Berlioz SC (2014)
Gérant de SCI Invalides-Constantine (2014)
Nombre de titres Wendel détenus au 31 décembre 2017 : 225 054 actions

Laurent BURELLE
Membre du Conseil de surveillance de Wendel
Date de première nomination : 28 mai 2013 Échéance du mandat en cours : AG se tenant en 2017
Né le 6 octobre 1949 Nationalité française
Adresse professionnelle :
Compagnie Plastic Omnium 1, allée Pierre-Burelle 92593 Levallois-Perret Cedex
Diplômé de l'École polytechnique Fédérale de Zürich (ETH) et titulaire d'un Master of Sciences, Chemical Engineering du Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Compagnie Plastic Omnium : Ingénieur de fabrication, Assistant du Directeur d'usine de Langres (1975), Directeur général de Plastic Omnium Iberica (1977), Président-Directeur général de Plastic Omnium Espagne (1980) puis de la Compania Plastic Omnium Espagne (1981), Directeur du département service de la Compagnie Plastic Omnium (1981-1988), Vice-Président-Directeur général (1987-2001), Président-Directeur général (depuis 2001).
Principales fonctions : Compagnie Plastic Omnium SA Président-Directeur général (société cotée)
Administrateur et Directeur général délégué de Burelle SA, depuis 1986 (société cotée).
France :
Burelle Participations SA, administrateur Sofiparc SAS, Président et membre du Comité de surveillance Plastic Omnium Auto Exteriors SAS, Président Plastic Omnium Auto Inergy SAS, Président
Sogec 2 SA, administrateur délégué Compagnie financière de la Cascade SRL, Gérant
Chine :
Plastic Omnium Holding Co. Ltd, Président (Shanghai)
Espagne : Compania Plastic Omnium SA, Président et administrateur délégué États-Unis : Plastic Omnium Inc., Président
Pernod Ricard SA, administrateur (soci été cotée) Lyonnaise de Banque, administrateur Labruyère Eberlé SAS, membre du Conseil de surveillance Afep, administrateur Institut de l'entreprise (Association), Vice-Président Fondation Jacques Chirac (Association), administrateur Comité de liaison européenne Transalpine Lyon-Turin (Association), administrateur
France : Plastic Omnium Auto SAS, Président (2013) Plastic Omnium Environnement SAS, Président et membre du Comité de surveillance (2015)
Grande-Bretagne : Plastic Omnium LTD, Chairman (2013)
Plastic Omnium Automotive Services Inc., Chairman (2012) Inergy Automotive Systems LLC, administrateur (2012)
Pays-Bas : Plastic Omnium International BV, Président (2015)
Suisse : Signal AG, administrateur (2014)
Allemagne :
Plastic Omnium GMBH, Gérant (2014)
Nombre de titres Wendel détenus au 18 mai 2017 : 3 500 actions

Gouvernement d'entreprise
Date de première nomination : 6 juin 2014 Échéance du mandat en cours : démission au 18 mai
2017
Né le 24 décembre 1946 Nationalité française
Adresse professionnelle : 12 Gorodetskogo, Apt 12 Kiev 81 001 Ukraine
Diplômé de l'Essec et titulaire d'une maîtrise et d'un DEA de droit privé de l'université de Paris-l La Sorbonne, il est également titulaire d'un MBA de Columbia University (New York, États-Unis).
Il débute sa carrière en 1972 au Centre d'études supérieures du management public (CESMAP), puis rejoint une filiale du Crédit Lyonnais en tant que Secrétaire général et Directeur financier (1974-1975) ; puis il devient fondé de pouvoir à l'Institut de développement industriel (IDI) de 1975 à 1981 et, après avoir été Directeur administratif et financier de l'lmprimerie moderne de Paris, il entre chez ELF-ERAP où il restera 7 ans, de 1983 à 1990, en tant que Secrétaire général et Directeur financier. En 1990, il rejoint CCF-Electra en tant que Directeur associé puis entre à la Direction internationale du CCF où il sera chargé d'étudier le développement des activités de banque d'affaires dans les pays émergents (Inde, Tunisie, Égypte et Maroc) de 1994 à 1997.
Depuis octobre 1997, il est consultant auprès de Greg First Ltd. À ce titre, il a effectué des missions de privatisation et de restructuration industrielle en Asie centrale pour la Commission européenne et des missions de conseil pour des fonds de private equity de la Société Générale, principalement en Europe centrale et en Afrique du Nord. En 2005, il participe à la création d'un fonds d'investissement en Afrique du Nord dont il s'est retiré en 2012.
Mandats et fonctions au 18 mai 2017 :
contrôle-
interne
Principale fonction (société non cotée) :
Consultant international, Greg First Ltd
Groupe Wendel
Administrateur de Wendel- Participations SE (société non cotée)
Autres mandats : néant
Mandats expirés au cours des cinq derniers exercices : néant
Nombre de titres Wendel détenus au 18 mai 2017 : 500 actions
À la connaissance de la Société et à la date du présent document, aucun membre du Conseil de surveillance n'a, au cours des cinq dernières années, (i) fait l'objet d'une condamnation pour fraude ou incrimination ou sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires, (ii) été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation, (iii) été empêché par un tribunal d'agir en qualité de membre d'un organe d'administration, de Direction ou de surveillance d'un émetteur ou d'intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d'un émetteur.
Bénédicte Coste et Priscilla de Moustier, Édouard de l'Espée, Christian d'Oosthove, Nicolas ver Hulst, François de Wendel et Humbert de Wendel sont membres de la famille Wendel. Ils sont également administrateurs de Wendel-Participations SE, le principal actionnaire de la Société, regroupant les intérêts des membres de la famille Wendel.
À la connaissance de la Société et à la date du présent document de référence, il n'existe aucun conflit d'intérêts avéré ou potentiel entre, d'une part, les intérêts privés ou d'autres devoirs des membres du Conseil de surveillance et, d'autre part, leurs obligations envers la Société, qui n'ait pas été traité conformément à la procédure de gestion de conflits d'intérêts prévue par le règlement intérieur du Conseil de surveillance, et décrite à la section 2.1.6.5.
À la connaissance de la Société, un membre du Conseil de surveillance travaille au sein d'un groupe qui a été sélectionné en qualité de client ou de fournisseur d'une société du groupe Wendel. Cette situation a été examinée par le Comité de gouvernance tenu le 30 janvier 2018 et le Conseil de surveillance tenu le 31 janvier 2018 (voir ci-après, indépendance des membres du Conseil de surveillance).
Les membres du Conseil de surveillance n'ont aucun lien familial avec les membres du Directoire.
Les restrictions sur la cession de leurs actions par les membres du Conseil de surveillance sont décrites à la section 2.1.6.6.
Le Conseil de surveillance veille à l'impartialité de ses délibérations et à la présence de membres qualifiés d'indépendants. Chaque année, il réexamine la situation d'indépendance de ses membres.
La définition de membre indépendant qui a été retenue pour le Conseil de surveillance est celle donnée par le Code Afep-Medef : « Un administrateur est indépendant lorsqu'il n'entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa Direction, qui puisse compromettre sa liberté de jugement ».
Ainsi, le Comité de gouvernance et le Conseil de surveillance ont procédé, lors de leurs réunions des 30 et 31 janvier 2018, à un examen de la situation d'indépendance de chacun de ses membres au regard des critères suivants, conformes à la recommandation 9.4 du Code Afep-Medef :
Le Conseil de surveillance retient les critères d'indépendance proposés.
L'indépendance d'un membre indépendant du Conseil, Gervais Pellissier, a fait l'objet d'un examen approfondi.
Le groupe IHS, société du portefeuille de Wendel, et le groupe Orange ont signé des accords d'outsourcing de tours au Cameroun et en Côte d'Ivoire. Gervais Pellissier membre indépendant du Conseil de surveillance de Wendel est Directeur général délégué d'Orange, en charge des opérations en Europe, hors France.
Le Conseil de surveillance a ainsi confirmé la qualité de membre indépendant de Gervais Pellissier.
En conséquence, le Conseil de surveillance a estimé qu'au 31 janvier 2018, cinq membres sur onze, soit 45 % des membres, répondaient aux critères d'indépendance posés par le Code Afep-Medef révisé : Dominique Hériard Dubreuil, Guylaine Saucier, Jacqueline Tammenoms Bakker, Nicholas Ferguson et Gervais Pellissier. La composition du Conseil de surveillance est ainsi conforme à la recommandation 9.2 du Code Afep-Medef révisé qui préconise au moins un tiers de membres indépendants dans les sociétés contrôlées.
Guylaine Saucier, membre indépendant du Conseil dont le mandat arrive à échéance lors de l'assemblée du 17 mai 2018, a accepté de solliciter le renouvellement de son mandat. Dominique Hériard Dubreuil a fait part de son intention de quitter le Conseil à l'échéance de son mandat.
Il est précisé que le membre du Conseil de surveillance représentant les salariés n'est pas décompté pour établir la proportion de membres indépendants du Conseil, conformément au Code Afep-Medef.
Le règlement intérieur du Conseil de surveillance fixe les droits et obligations des membres du Conseil, énonce les critères d'indépendance desdits membres, décrit la composition et les missions du Conseil de surveillance et de ses comités. Il définit également des règles de déontologie et notamment les règles d'intervention sur les titres Wendel et ceux des filiales et participations cotées (voir section 2.1.6, Déontologie des organes de direction et de surveillance).
Les principales dispositions du règlement intérieur du Conseil de surveillance figurent ci-après. Ce règlement intérieur a été révisé par le Conseil de surveillance du 29 novembre 2017 pour tenir compte des évolutions législatives récentes. Les membres du Conseil de surveillance s'engagent à respecter les obligations résultant des textes légaux et réglementaires, des statuts de la Société, du règlement intérieur du Conseil, de la Charte de confidentialité et de déontologie boursière et de la Charte éthique de la Société.
Pour les nouveaux membres du Conseil de surveillance, il est organisé une formation spécifique, au cours de laquelle ils rencontrent les membres de l'équipe dirigeante de la Société (appelée « Induction Day »).
Le Conseil de surveillance se réunit aussi souvent que l'intérêt de la Société l'exige et au moins une fois par trimestre, sur la convocation de son Président.
Le Président du Conseil de surveillance est chargé de convoquer le Conseil et d'en diriger les débats. Les réunions sont tenues et les délibérations sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi. En cas de partage des voix, celle du Président de séance est prépondérante.
Les convocations sont envoyées par courrier ou par e-mail, dans la mesure du possible une semaine à l'avance. Pour les cas d'urgence, le Conseil de surveillance peut être convoqué sans délai et se tenir par téléphone ou visioconférence ; en 2017, deux séances du Conseil se sont tenues avec des membres participant par téléphone.
Les Commissaires aux comptes sont convoqués à toutes les séances du Conseil de surveillance qui examinent les comptes annuels ou semestriels et assistent à la réunion pour la partie de l'ordre du jour qui les concerne.
Le Conseil de surveillance tient des réunions régulières. Un registre des présences est tenu. En 2017, le Conseil de surveillance s'est réuni 10 fois, le taux de présence moyen a été de 96 % et la durée moyenne d'une réunion a été de trois heures trente.
Six séances se sont tenues, pour partie, hors la présence du Directoire, compte tenu notamment de la transition managériale (« executive sessions »).
Le taux de présence de chacun des membres du Conseil est le suivant :
| François de Wendel | 100 % |
|---|---|
| Dominique Hériard Dubreuil | 100 % |
| Bénédicte Coste | 100 % |
| Édouard de l'Espée | 89 % |
| Nicholas Ferguson (à partir du second semestre 2017) | 100 % |
| Nicolas ver Hulst (à partir du second semestre 2017) | 100 % |
| Priscilla de Moustier | 100 % |
| Gervais Pellissier | 89 % |
| Fabienne Porquier | 100 % |
| Guylaine Saucier | 100 % |
| Jacqueline Tammenoms Bakker | 89 % |
| Humbert de Wendel | 100 % |
Le Secrétaire du Conseil de surveillance est Caroline Bertin Delacour, Secrétaire général.
Une attention particulière est apportée à la préparation des dossiers remis aux membres du Conseil de surveillance, tant en ce qui concerne leur délai de transmission que l'exhaustivité et la qualité des informations qui y sont présentées. Un procès-verbal est dressé par le Secrétaire du Conseil. Il est distribué préalablement à la séance suivante ; les éventuelles modifications font l'objet d'un nouvel envoi. L'approbation du procès-verbal a lieu en début de séance du Conseil de surveillance suivant. Le procès-verbal est ensuite retranscrit au registre. Les membres du Conseil de surveillance reçoivent également toute l'information publiée par la Société (communiqués) au moment de sa diffusion. Les articles de presse les plus marquants leur sont remis par courrier électronique et les principales études d'analystes lors du Conseil de surveillance suivant.
Comme le précise le règlement intérieur du Conseil de surveillance, les membres du Conseil de surveillance représentent individuellement et collectivement l'ensemble des actionnaires. Sa mission doit s'exercer dans l'intérêt social commun. Le Conseil de surveillance est un organe collégial au sein duquel les décisions ainsi que les observations formulées sur les décisions du Directoire sont prises collectivement.
Les principaux points abordés lors des réunions du Conseil de surveillance au cours de l'exercice 2017 et au début de l'exercice 2018 ont été les suivants :
Gouvernement d'entreprise
La recommandation 9 du Code Afep-Medef révisé préconise au Conseil de surveillance de procéder à « l'évaluation de sa capacité à répondre aux attentes des actionnaires […] en passant en revue périodiquement sa composition, son organisation et son fonctionnement […] ». À cet égard, il est recommandé que le Conseil débatte une fois par an de son fonctionnement, qu'une évaluation formalisée soit réalisée tous les 3 ans au moins sous la Direction du Comité de gouvernance, le cas échéant avec l'aide d'un consultant extérieur.
Pour l'évaluation portant sur l'exercice 2017, le Conseil de surveillance a fait appel à un consultant extérieur ; le compte rendu de cette évaluation a été présenté au Conseil du 31 janvier 2018, dont les principales conclusions sont les suivantes :
La Société se réfère depuis 2008 au Code de gouvernement d'entreprise des sociétés cotées Afep-Medef, révisé en novembre 2016. Ce code peut être consulté sur le site du Medef à l'adresse suivante : consultation.codeafepmedef.fr
Lors de sa séance du 30 janvier 2018, le Conseil de surveillance a examiné la situation de la Société au regard du Code Afep-Medef tel que révisé.
Conformément à la recommandation AMF 2012-14 sur le gouvernement d'entreprise et la rémunération des dirigeants, le tableau ci-après synthétise les recommandations du code que la Société n'applique pas.
| Proportion de membres indépendants au Comité |
Le Comité d'audit de Wendel comprend 3 membres indépendants sur 6, soit moins que les 2/3 préconisés par le code. |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| d'audit | Au Conseil cependant, Wendel étant une société contrôlée par un actionnaire majoritaire, il suffit que la proportion de membres indépendants soit égale ou supérieure à 1/3 ; tel est bien le cas au Comité d'audit avec 1/3 d'indépendants. |
||||||
| En outre, la Présidence tenue par un membre indépendant, l'implication et la connaissance approfondie de la Société par les membres du Comité d'audit, le recours régulier à des experts extérieurs et la fréquence des réunions compensent une approche arithmétique de la composition du Comité d'audit. |
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| Nomination du membre du Conseil représentant les salariés au Comité de gouvernance |
Une telle nomination, dans une société avec un effectif très réduit, pourrait être source de conflit d'intérêts. | ||||||
| Absence de variabilité des jetons de présence en fonction de l'assiduité |
Le Conseil de surveillance n'a pas estimé utile d'instaurer une part variable d'assiduité compte tenu du taux de participation élevé aux réunions du Conseil et de ses comités en 2016. |
||||||
| Plan de succession | Le sujet est à l'ordre du jour du Comité de gouvernance pour 2018. |
Afin que le Conseil exerce sa mission dans les meilleures conditions, comités sont au nombre de deux : le Comité d'audit et le Comité de le règlement intérieur du Conseil prévoit que ses délibérations sont gouvernance. Leurs attributions sont précisées par le règlement préparées, dans certains domaines, par des comités spécialisés. Ces intérieur du Conseil de surveillance.
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Le Comité d'audit est composé de six membres :
Le Président du Conseil de surveillance a été convié à chaque réunion du Comité d'audit.
Chacun des membres du Comité d'audit a la compétence financière et comptable requise pour être membre du comité, dans la mesure où il exerce ou a exercé des fonctions de Direction générale dans plusieurs sociétés industrielles ou financières, conformément à la recommandation 16.1 du Code Afep-Medef révisé. En effet, Guylaine Saucier est membre de l'Ordre des comptables agréés du Québec, Dominique Hériard Dubreuil a été PDG de Rémy Cointreau, Bénédicte Coste est PDG d'une société de gestion, Édouard de l'Espée est Directeur exécutif d'une société de gestion, Gervais Pellissier est DGD d'Orange et ancien Directeur financier de cette même entreprise, il a été également Directeur financier de Bull, Humbert de Wendel a été Trésorier du groupe Total.
Guylaine Saucier, Dominique Hériard Dubreuil et Gervais Pellissier sont les membres indépendants du comité, soit 3 membres sur 6.
La composition du Comité d'audit ne répond pas à la recommandation 15.1 du Code Afep-Medef révisé qui préconise au moins deux tiers de membres indépendants (voir le tableau de synthèse des recommandations Afep-Medef en section 2.1.3).
Conformément à la recommandation 15.2 du Code Afep-Medef révisé, à l'ordonnance n° 2008-1278 du 8 décembre 2008 relative aux Commissaires aux comptes, au rapport final sur le Comité d'audit de l'AMF (juillet 2010) et à la recommandation AMF 2010-19, le Comité d'audit de Wendel a pour tâche principale d'assurer le suivi :
Plus spécifiquement, et conformément à l'article 17.1 du règlement intérieur du Conseil de surveillance, le Comité d'audit de Wendel a notamment pour missions de :
Le Comité d'audit se réunit autant de fois qu'il le juge nécessaire, et au moins deux fois par an préalablement à l'examen des comptes annuels et semestriels par le Conseil de surveillance. Le Comité d'audit peut tenir ses réunions par visioconférence ou autres moyens de télécommunication. Il peut, dans le cadre de sa mission, se saisir de toute question qu'il juge utile et nécessaire. Il dispose de tous les moyens qu'il requiert pour mener à bien sa mission. Ses réunions ont lieu, dans toute la mesure du possible, avec un délai suffisant par rapport aux réunions du Conseil de surveillance pour lui permettre d'approfondir tout point qui soulèverait son attention.
De même, les principaux documents sont adressés à l'avance à ses membres avec un délai suffisant. Le Directeur financier de la Société présente aux membres du comité les sujets à l'ordre du jour, ainsi que les risques identifiés pour la Société et les engagements hors bilan. Les Commissaires aux comptes sont invités lors de chaque réunion. Le Comité d'audit peut auditionner la Direction financière ainsi que les Commissaires aux comptes en dehors de la présence des membres du Directoire.
Une information sur les particularités comptables, financières et opérationnelles de la Société est organisée pour les membres du Comité d'audit à leur demande.
Le Comité d'audit peut enfin mandater des experts pour mener à bien toute tâche ou diligence relevant de son champ de compétence. Un expert indépendant remet à ces différentes instances sa propre évaluation.
Les membres du comité délibèrent hors la présence des membres du Directoire. Un compte rendu est fait par la Présidente du Comité d'audit lors de la réunion suivante du Conseil de surveillance. Le procès-verbal du Comité d'audit est approuvé lors de la séance suivante.
Le Comité d'audit s'est réuni six fois en 2017 ; le taux de participation a été de 97 % ; la durée moyenne d'une réunion a été de trois heures.
Caroline Bertin Delacour, Secrétaire général, est Secrétaire du Comité d'audit.
En 2017, le Comité d'audit a examiné les points suivants :
Le Comité de gouvernance, qui regroupe les fonctions du Comité de nomination et celles du Comité des rémunérations, est composé de cinq membres :
Le Président du Conseil de surveillance a été convié à chaque réunion du Comité de gouvernance.
Le Comité de gouvernance comprend quatre membres indépendants sur six, soit les deux tiers : Dominique Hériard Dubreuil, Présidente, Guylaine Saucier, Jacqueline Tammenoms Bakker et Nicholas Ferguson.
La composition du Comité de gouvernance est conforme aux recommandations 16.1 et 17.1 du Code Afep-Medef révisé qui préconisent une majorité de membres indépendants ainsi que la Présidence tenue par un membre indépendant.
Le mandat de Dominique Hériard Dubreuil arrivant à échéance lors de l'Assemblée générale 2018, Jacqueline Tammenoms Bakker, conformément au souhait de l'ensemble des membres du Conseil, sera appelée à présider le Comité de gouvernance.
Selon l'article 17.2 du règlement intérieur du Conseil de surveillance, les missions du Comité de gouvernance sont les suivantes :
Le Comité de gouvernance s'est réuni à huit reprises en 2017. Le taux de présence de ses membres a été de 98 %. Les réunions ont duré en moyenne trois heures vingt.
Le comité peut faire appel à des experts indépendants reconnus pour l'éclairer dans ses missions.
L'ordre du jour et les documents et rapports nécessaires sont adressés aux membres du comité environ une semaine avant la réunion. Un compte rendu est fait par la Présidente du Comité de gouvernance lors de la réunion suivante du Conseil de surveillance. Le procès-verbal du Comité de gouvernance est approuvé lors de la réunion suivante.
Le secrétariat de ce comité est assuré par Caroline Bertin Delacour, Secrétaire général.
Les réunions au cours de l'exercice 2017 ont porté sur les points suivants :
La Société a adopté le mode de Direction à Directoire et Conseil de surveillance à l'issue de l'Assemblée générale du 31 mai 2005. La Société avait souhaité faire ainsi évoluer sa gouvernance en mettant en place un partage clair des responsabilités entre management et actionnariat, entre Direction et contrôle.
En vertu de l'article 21 des statuts, le Directoire assure la Direction collégiale de la Société sous le contrôle du Conseil de surveillance. Les membres du Directoire peuvent, avec l'autorisation du Conseil de surveillance, répartir entre eux les tâches de Direction. Toutefois, cette répartition ne peut, en aucun
cas, avoir pour effet de retirer au Directoire son caractère d'organe assurant collégialement la Direction de la Société.
Le Directoire est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi et les statuts de la Société attribuent expressément aux Assemblées d'actionnaires et au Conseil de surveillance. Le Président du Directoire et, le cas échéant, le ou les membres du Directoire désignés comme Directeurs généraux par le Conseil de surveillance, représentent la Société dans ses rapports avec les tiers. La Société est engagée même par les actes du Président ou d'un des Directeurs généraux qui ne relèvent pas de l'objet social, à moins qu'elle ne prouve que le tiers savait que l'acte dépassait cet objet ou qu'il ne pouvait l'ignorer compte tenu des circonstances.
Le Directoire peut investir un ou plusieurs de ses membres ou toute personne choisie hors de son sein, de missions spéciales, permanentes ou temporaires, qu'il détermine, et leur déléguer pour un ou plusieurs objets déterminés, avec ou sans faculté de subdéléguer, les pouvoirs qu'il juge nécessaires.
Le Directoire établit et présente au Conseil de surveillance la stratégie, les rapports mentionnés ci-après ainsi que les comptes annuels et semestriels dans les conditions prévues par la loi.
Le Directoire, après discussion avec le Conseil de surveillance, convoque les Assemblées générales des actionnaires et, le cas échéant, toute autre assemblée et en fixe l'ordre du jour, sans préjudice des dispositions de l'article 15 des statuts.
Le Directoire s'assure que les projets de résolution qu'il soumet à l'Assemblée générale des actionnaires concernant la composition ou le fonctionnement du Conseil sont conformes aux délibérations du Conseil de surveillance.
Le Directoire exécute les décisions des assemblées.
En application de l'article L 225-68 du Code de commerce et de l'article 14 de son règlement intérieur, le Conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion conduite par le Directoire. À toute époque de l'année, il opère les vérifications et les contrôles qu'il juge opportuns et peut se faire communiquer tout document qu'il estime nécessaire à l'accomplissement de sa mission. Le Conseil de surveillance peut conférer à un ou plusieurs de ses membres tous mandats spéciaux pour un ou plusieurs objets déterminés. Dans les circonstances où il l'estime nécessaire, le Conseil de surveillance peut convoquer l'Assemblée générale des actionnaires. Il en fixe alors l'ordre du jour.
Une fois par trimestre au moins, le Directoire présente au Conseil de surveillance un rapport détaillé sur la situation et les perspectives de la Société et, en particulier, sur les performances et la stratégie de développement des filiales composant le portefeuille (chiffre d'affaires, situation financière), les opérations financières projetées ou réalisées, ainsi que toutes les opérations susceptibles d'affecter significativement la Société.
Après la clôture de chaque exercice et dans un délai de trois mois, le Directoire présente au Conseil de surveillance, aux fins de vérification et de contrôle, les comptes annuels, individuels et consolidés, accompagnés de son rapport de gestion présenté à l'Assemblée générale des actionnaires. Le Conseil de surveillance expose à l'Assemblée générale ses observations sur le rapport du Directoire et sur les comptes annuels, individuels et consolidés. Le Directoire présente en outre les comptes semestriels au Conseil de surveillance ainsi que les documents de gestion prévisionnelle.
Le Directoire présente au Conseil de surveillance l'actif net réévalué par action (ANR) qu'il arrête et qui mesure la création de richesse par la Société (voir section 4.3). Il lui expose, aussi fréquemment que nécessaire, la situation bilancielle de la Société, ainsi que la nature et la maturité de ses financements bancaires et obligataires.
Le Conseil de surveillance est régulièrement informé des risques encourus par la Société et des mesures prises par le Directoire pour y faire face (sections 2.2, 2.3 et note 15.1 de l'annexe aux comptes consolidés). Il est également informé de l'évolution du capital et des droits de vote, ainsi que des projets d'acquisition ou de cession de la Société.
L'autorisation préalable du Conseil de surveillance est requise pour les opérations énumérées à l'article 15 des statuts de la Société :
b) en vertu des statuts de Wendel pour :
La consultation de l'Assemblée générale en cas de cession d'actif significatif n'est pas requise. En effet, selon l'AMF, dans les sociétés ayant pour activité principale l'acquisition et la gestion de participations, les cessions, même importantes, entrent clairement dans le cycle normal des activités et sont donc prévisibles par le marché et les actionnaires. Wendel n'est ainsi pas soumis à la consultation de ses actionnaires en cas de cession d'actif significatif.
Le Conseil de surveillance fixe le montant de la rémunération du Président du Directoire ainsi que ses modalités (actuelle ou différée, fixe ou variable) ; il autorise la rémunération de Bernard Gautier sur la proposition du Président du Directoire. Il se prononce sur l'attribution aux membres du Directoire de stock-options ou d'actions de performance avec les conditions de performance et de conservation y afférentes.
Le Conseil détermine enfin les principes généraux de la politique de co-investissement des membres du Directoire et de l'équipe dirigeante et autorise le co-investissement des membres du Directoire (voir note 4.1 de l'annexe aux comptes consolidés). Dans tous les cas, le Conseil statue sur recommandation du Comité de gouvernance. Il appartient au Directoire de déterminer les attributions individuelles de stock-options et d'actions de performance aux salariés, d'en décider les dates d'attribution et d'en arrêter les plans.
La recommandation 19 du Code Afep-Medef révisé et la recommandation n° 2010-07 de l'AMF en date du 3 novembre 2010 prescrivent une série d'obligations s'appliquant aux membres des organes de direction.
Afin de s'y conformer, le Directoire a arrêté le 1er décembre 2009 une Charte de confidentialité et de déontologie boursière, qui s'applique aux membres du Directoire et du Conseil de surveillance, ainsi qu'aux salariés de la Société. Cette charte a été revue par le Directoire en 2017.
La Charte de confidentialité et de déontologie boursière de la Société définit les missions confiées au Déontologue de la Société. Depuis le 24 juillet 2009, le Déontologue est Mme Caroline Bertin Delacour, Secrétaire général de Wendel.
Le Directoire a également adopté une Charte éthique et déploie le programme de conformité de Wendel au travers de politiques ciblées (voir section 3.1.1). Ce programme de conformité s'applique aux mandataires sociaux.
Les conventions intervenant directement ou par personne interposée entre la Société et l'un des membres du Directoire ou du Conseil de surveillance doivent faire l'objet d'une autorisation préalable du Conseil de surveillance. Il en est de même pour les conventions intervenant entre la Société et un actionnaire disposant de plus de 10 % de droits de vote ainsi que les conventions intervenant entre la Société et une entreprise tierce, si elles ont des dirigeants communs. Le Président du Conseil de surveillance donne avis aux Commissaires aux comptes de toutes les conventions autorisées et soumet celles-ci à l'approbation de l'Assemblée générale ; les Commissaires aux comptes présentent un rapport spécial à l'assemblée, qui statue sur ce rapport. Cette procédure ne s'applique pas aux conventions courantes conclues à des conditions normales ni aux conventions conclues entre une société et sa filiale détenue à 100 %. Enfin, les conventions conclues et déjà autorisées dont l'exécution se poursuit sont examinées chaque année par le Conseil de surveillance et communiquées au Commissaire aux comptes.
Les actions ou autres valeurs mobilières émises par la Société ou par ses filiales et participations cotées qui sont détenues ou qui viendraient à être détenues par les membres du Directoire ou du Conseil de surveillance ou toute personne liée, notamment par leurs conjoints ou enfants à charge, doivent être inscrites sous la forme nominative.
Les membres du Directoire et du Conseil de surveillance sont tenus à une stricte obligation de confidentialité concernant les informations précises, non publiques et qui seraient susceptibles d'avoir une influence sensible sur le cours des actions ou de tout autre titre coté de la Société. Ces informations constituent des informations privilégiées.
Cette obligation s'applique notamment en cas de détention d'une information privilégiée concernant une société à laquelle Wendel porterait un intérêt d'investissement.
Les membres des organes de direction et de surveillance doivent s'abstenir de réaliser directement ou indirectement, pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui, une quelconque transaction sur les actions ou tout autre titre coté de la Société dès lors qu'ils sont en possession d'une information privilégiée.
Cette même obligation d'abstention est requise à certaines périodes dites « fenêtres négatives », lorsque la Société publie ses comptes annuels et semestriels, son chiffre d'affaires trimestriel et son actif net réévalué (ANR, voir section 4.3). Ces périodes sont les suivantes : pour la publication des comptes annuels et semestriels, il s'agit des 30 jours qui précèdent et du jour qui suit cette publication, pour la publication du chiffre d'affaires trimestriel et de l'ANR, il s'agit des 15 jours qui précèdent et du jour qui suit cette publication.
Cette obligation d'abstention est également requise à toute autre période communiquée par le Déontologue de la Société.
Sauf disposition contraire, ces périodes d'abstention prennent fin à compter de la parution de l'information en cause par une publication légale et/ou d'un communiqué de presse faisant l'objet d'une diffusion effective et intégrale.
En outre, les membres des organes de direction et de surveillance s'interdisent d'intervenir sur les titres des filiales et participations cotées du groupe Wendel. Cette interdiction ne s'applique pas aux actions qu'ils détiennent en leur qualité d'administrateur, conformément aux obligations légales ou statutaires ou conformément aux recommandations émises, le cas échéant, par la société au sein de laquelle ils sont administrateurs. Cette interdiction ne s'applique pas non plus, en cas de versement d'un dividende en nature sous la forme de titres de filiales ou participations détenus en portefeuille par la Société ; les personnes qui détiendraient de tels titres peuvent les conserver ou choisir de les céder dans le respect des principes de la Charte de confidentialité et de déontologie boursière de la Société.
Les membres des organes de direction et de surveillance sont inscrits le cas échéant sur les listes d'initiés établies par le Déontologue de la Société. Ces listes sont tenues à la disposition de l'AMF et conservées pendant au moins cinq ans après leur établissement ou leur mise à jour.
Les membres du Directoire et du Conseil de surveillance, ainsi que les personnes qui leur sont liées, sont tenus de déclarer à l'AMF, par voie électronique, dans un délai de trois jours de négociation suivant leur réalisation, les opérations à déclarer sur les actions de la Société et sur les instruments qui leur sont liés. Cette déclaration est également adressée au Déontologue de la Société. La Société fait figurer toutes ces transactions depuis 2005 sur son site Internet.
S'agissant des conflits d'intérêts, les membres du Directoire et du Conseil de surveillance ont l'obligation de clarifier les conflits d'intérêts effectifs ou potentiels et de les porter à la connaissance du Déontologue ou du Président du Conseil de la Société.
Chaque membre du Directoire a l'obligation de faire part au Déontologue de toute situation de conflit d'intérêts, même potentiel, et doit s'abstenir de participer au vote de la délibération correspondante (sur les conflits d'intérêts, voir section 2.1.1.1, Conflits d'intérêts, liens familiaux et contrats de services).
En 2012, le Conseil de surveillance a renforcé dans son règlement intérieur les procédures visant à prévenir les conflits d'intérêts. Il est précisé que les membres du Conseil de surveillance ont une obligation de confidentialité et de loyauté. Chaque membre du Conseil établit une déclaration, adressée au Déontologue de la Société (i) au moment de l'entrée en fonction du nouveau membre du Conseil, (ii) à tout moment, à l'initiative du membre du Conseil ou sur demande du Déontologue et (iii) en tout état de cause, dans les dix jours ouvrés suivant la survenance de tout événement rendant en tout ou partie inexact la précédente déclaration. En situation de conflit d'intérêt, même potentiel, le membre du Conseil s'abstient de participer aux débats et ne prend pas part au vote de la délibération correspondante ; il ne reçoit pas les informations relatives au point de l'ordre du jour suscitant un conflit d'intérêt ; le Président du Conseil de surveillance l'invite à ne pas assister à la délibération. Toute décision du Conseil concernant un conflit d'intérêts est relatée dans le procès-verbal de la séance.
Tout membre du Conseil de surveillance informe également le Président du Conseil de surveillance de son intention d'accepter tout nouveau mandat ou toute nouvelle fonction dans une société n'appartenant pas à un groupe dont il est dirigeant. Si le Président du Conseil de surveillance estime que ce nouveau mandat ou cette nouvelle fonction est susceptible de créer un conflit d'intérêts, il en saisit le Conseil de surveillance. Le Conseil décide, le cas échéant, si une telle nomination est incompatible avec le mandat de membre du Conseil de surveillance de Wendel ; dans l'affirmative, le membre du Conseil est invité à choisir entre ce nouveau mandat ou cette nouvelle fonction, d'une part, et son mandat chez Wendel, d'autre part. Toute décision d'incompatibilité est dûment motivée.
À la connaissance de la Société, il n'existe pas de restriction acceptée par les membres du Conseil de surveillance ou du Directoire concernant la cession de leur participation dans le capital de la Société autres que :
Les sections 2.1.7.1 et 2.1.7.2 constituent le rapport sur les principes et critères de détermination, de répartition et d'attribution de la rémunération applicables aux membres du Directoire et du Conseil de surveillance, à raison de leur mandat, prévu par l'article L 225-82-2 du Code de commerce, rapport joint au rapport de gestion.
La rémunération des membres du Directoire est arrêtée par le Conseil de surveillance sur recommandation du Comité de gouvernance et après validation des éléments financiers par le Comité d'audit.
Le Conseil de surveillance se réfère aux recommandations du Code Afep-Medef pour la détermination des rémunérations et avantages consentis aux mandataires sociaux.
Depuis le 1er janvier 2018, le Directoire est composé d'André François-Poncet, Président du Directoire et de Bernard Gautier, membre du Directoire.
La rémunération des membres du Directoire est construite pour être à la fois :
Les principes d'élaboration de la politique de rémunération des membres du Directoire sont :
La rémunération des membres du Directoire comprend :
Les membres du Directoire ne bénéficient pas de bonus différés ou de retraites supplémentaires.
Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, le Président du Directoire, André François-Poncet, n'a pas de contrat de travail.
L'autre membre du Directoire, Bernard Gautier, est titulaire d'un contrat de travail depuis son entrée dans la Société en 2003. Les modifications de son contrat de travail constituent des conventions réglementées au titre de l'article L 225-86 du Code de commerce.
La politique de rémunération décrite ci-après est celle mise en oeuvre pour l'exercice 2018.
Le Conseil de surveillance veille à ce que les différents éléments de la rémunération du Directoire forment un ensemble équilibré.
Pour 2018, la part de la rémunération de long terme (options et actions de performance) et celle de la rémunération avec condition de performance (rémunération variable annuelle, options et actions de performance) sont en augmentation.
Le Conseil de surveillance, sur la recommandation du Comité de gouvernance, détermine la rémunération fixe de chacun des membres du Directoire au regard de ses performances et des études comparatives réalisées par des cabinets indépendants.
Pour 2018, la rémunération du nouveau Président du Directoire a été fixée à 1 150 000 €, celle du membre du Directoire demeure inchangée à 840 000 €.
Afin d'accompagner de manière dynamique les défis du Groupe, des objectifs quantitatifs et qualitatifs sont établis pour déterminer la part variable annuelle de la rémunération du Directoire. Leur taux d'atteinte pour l'année 2018 est détaillé ci-après.
La rémunération variable peut atteindre 115 % de la rémunération fixe, comme en 2017.
Pour 2018, le Conseil de surveillance a décidé de conserver quatre objectifs, trois quantitatifs, à hauteur de 20/25% chacun et un qualitatif, à hauteur de 35% au maximum :
Ces quatre critères sont également utilisés pour la détemination d'une partie de la rémunération variable de plus d'une vingtaine de membres de l'équipe de direction.
Les données chiffrées sont vérifiées par le Comité d'audit.
L'association du Directoire à la performance de long terme du groupe est réalisée via l'attribution d'options et d'actions de performance et par le co-investissement aux côtés du groupe.
Pour 2018-2021, la part du co-investissement réservée au Directoire est diminuée et l'octroi d'options et d'actions de performance augmenté, afin de renforcer l'alignement avec les actionnaires.
Le Conseil de surveillance, après avis du Comité de gouvernance, fixe le nombre d'options et d'actions de performance attribuées au Directoire ainsi que les conditions de performance, de présence et de conservation.
Ces attributions ont pour finalité d'encourager la réalisation des objectifs de moyen à long terme du Groupe et la création de valeur qui doit en résulter pour les actionnaires.
La politique de rémunération long terme des dirigeants mandataires sociaux se caractérise par une exigence particulièrement forte d'alignement d'intérêt avec les actionnaires avec une condition de performance des actions de performance reposant exclusivement sur le taux de retour aux actionnaires (Total Shareholder Return-TSR) de Wendel, apprécié sur trois ans et croisant appréciation absolue et appréciation relative.
L'Assemblée générale des actionnaires fixe chaque année le plafond maximum des attributions d'options et d'actions de performance à 1 % du capital depuis 2015. En 2018, il sera également proposé à l'Assemblée générale cette même proportion de 1 % du capital.
La part du Directoire sera de 0,124% du capital s'agissant des options et de 0,105% du capital s'agissant des actions de performance.
Le prix de souscription ou d'achat des options est déterminé en fonction de la moyenne des cours des vingt jours de Bourse précédant la date d'attribution, sans aucune décote.
La condition de présence des options et des actions de performance est de deux années.
Les options sont soumises à une condition de performance sur deux ans liée au niveau du dividende ordinaire versé : pour pouvoir exercer la première moitié des options attribuées en année n, le dividende versé en année n+1 ne peut être inférieur au dividende versé en année n ; pour pouvoir exercer la seconde moitié des options attribuées en année n, le dividende versé en année n+2 ne peut être inférieur au dividende versé en année n+1.
Les actions de performance sont soumises à des conditions de performance appréciées sur trois ans. Ces conditions sont au nombre de trois et chacune porte sur un tiers de l'allocation.
La première condition mesure la performance absolue du TSR annualisé de Wendel sur trois ans ; si la performance est supérieure à 9%, la condition est satisfaite à 100% ; si ce TSR est inférieur à 5%, la condition n'est pas satisfaite ; entre ces deux bornes, l'attribution est calculée de manière linéaire.
La deuxième condition mesure la performance relative du TSR de Wendel sur trois ans par rapport à celle du SBF 120 ; si le TSR de Wendel est supérieur de 9 points à celui du SBF120, la condition est satisfaite à 100% ; si le TSR de Wendel est égal à celui du SBF 120, la condition de performance est satisfaite à 60% ; si le TSR de Wendel est inférieur de trois points à celui du SBF 120, la condition n'est pas satisfaite ; entre ces bornes, l'attribution est linéaire.
La troisième condition mesure la performance relative du TSR de Wendel sur trois ans par rapport aux TSR d'un panel de sociétés d'investissement et holdings cotées comparables ; si le TSR de Wendel s'inscrit dans le meilleur décile, la condition est remplie à 100% ; s'il atteint la borne supérieure du moins bon décile, la condition est satisfaite à 20% ; si le TSR de Wendel s'inscrit dans le moins bon décile, la condition n'est pas remplie ; entre ces bornes, l'attribution est linéaire.
Conformément à la loi et aux principes de gouvernance édictés par le Code Afep-Medef, les membres du Directoire sont soumis depuis 2009 à une obligation générale et permanente de détention d'actions de la Société. Celle-ci a été fixée à 25 000 actions par le Conseil de surveillance ; ce nombre total d'actions inclut la conservation de 500 actions au titre de chacun des plans d'options ou d'actions de performance.
Le nouveau Président du Directoire n'est pas tenu d'acquérir des actions sur le marché ; il devra toutefois conserver 25 000 actions acquises au fur et à mesure de l'exercice des options ou de l'attribution définitive d'actions de performance.
Les membres du Directoire ont pris chacun l'engagement de ne pas recourir à des opérations de couverture de leur risque sur les actions qu'ils sont tenus de conserver jusqu'à la cessation de leurs fonctions au sein de la Société.
Le Président du Directoire, n'ayant pas de contrat de travail, bénéficie de la souscription d'une assurance-chômage auprès de la GSC (garantie sociale des chefs d'entreprise).
Le Président du Directoire ne dispose pas d'une voiture de fonction.
En cas d'arrivée d'un membre du Directoire recruté à l'extérieur de la Société, le Conseil de surveillance, après avis du Comité de gouvernance, pourrait décider du versement d'une indemnité de prise de fonctions destinée à compenser la perte des avantages dont il bénéficiait dans ses précédentes fonctions.
En outre, les principes et critères définis dans la présente politique s'appliqueraient à ce nouveau dirigeant.
Les engagements pris envers André François-Poncet et Bernard Gautier ont été préalablement autorisés par le Conseil de surveillance et portés à la connaissance du public sur le site de la Société.
Les engagements pris envers Bernard Gautier ont été décrits dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés approuvés par l'Assemblée générale de Wendel du 4 juin 2010 ; ceux pris envers André François-Poncet seront décrits dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés à faire approuver par l'Assemblée générale de Wendel du 17 mai 2018.
Le Conseil de surveillance, lors de ses séances des 27 mars 2013 et 22 mars 2017, avait réitéré son autorisation concernant ces indemnités de départ à l'occasion des renouvellements du mandat du Directoire ; les Assemblées générales des 28 mai 2013 et 18 mai 2017 ont approuvé ces conventions réglementées. Les Conseils de surveillance en date des 16 et 29 novembre 2017 ont autorisé les indemnités de départ du nouveau Président du Directoire.
S'agissant d'André François-Poncet, les engagements pris par le Conseil de surveillance de Wendel sont les suivants :
■ Révocation en 2018 :
André François-Poncet aura droit, en cas de révocation de ses fonctions en 2018 non motivée par une situation d'échec, à une indemnité égale à 12 mois de sa rémunération fixe.
Pour pouvoir être versée, cette indemnité est subordonnée au respect des deux conditions de performance suivantes : (i) le dividende qui sera mis en distribution au titre de l'exercice 2017 devra être supérieur ou égal à celui mis en distribution au titre de l'exercice 2016 et (ii) l'endettement net de Wendel devra être inférieur à 2,5 milliards d'euros.
■ Révocation en 2019 :
André François-Poncet aura droit, en cas de révocation de ses fonctions en 2019 non motivée par une situation d'échec, à une indemnité égale, pour chaque mois de présence, à sa rémunération mensuelle fixe au moment de la rupture.
Pour pouvoir être versée, cette indemnité est subordonnée au respect des deux conditions de performance suivantes : (i) le dividende qui sera mis en distribution au titre de l'exercice 2017 devra être supérieur ou égal à celui mis en distribution au titre de l'exercice 2016 et (ii) André François-Poncet devra avoir obtenu au moins 25 % de sa rémunération variable maximum au titre de 2018 ou un nouveau système d'association des équipes à la performance de Wendel devra avoir été mis en place au 1er janvier 2019.
■ Révocation à partir de 2020 :
André François-Poncet aura droit, en cas de révocation de ses fonctions à partir de 2020 non motivée par une situation d'échec, à une indemnité égale, pour chaque mois de présence, à sa rémunération mensuelle fixe au moment de la rupture, sans que cette indemnité puisse excéder 24 mois de rémunération fixe.
Pour pouvoir être versée, cette indemnité est subordonnée au respect des deux conditions de performance suivantes : l'année de révocation étant l'année N, (i) le dividende mis en distribution au titre de l'exercice N-2 devra être supérieur ou égal au dividende mis en distribution au titre de l'exercice N-3 et (ii) André François-Poncet devra avoir obtenu au moins 37 % de sa rémunération variable maximum au titre de l'un des deux exercices précédents (N-1 ou N-2).
■ Démission ou révocation en cas de perte par Wendel-Participations du contrôle de Wendel :
André François-Poncet aura droit, en cas de démission ou révocation consécutive à la perte par Wendel-Participations du contrôle en droits de vote de Wendel, à 36 mois de rémunération fixe telle qu'existant au moment du départ.
Pour pouvoir être versée, cette indemnité est subordonnée au respect de la condition de performance suivante : le dividende mis en distribution au titre de chacun des exercices précédant l'exercice au cours duquel interviendrait la démission ou la révocation devra être supérieur ou égal au dividende versé au titre de l'exercice 2016.
S'agissant de Bernard Gautier, en cas de rupture de son contrat de travail, celui-ci a droit à une indemnité égale à un an de rémunération fixe totale et variable à objectifs atteints allouée par le Conseil de surveillance (correspondant à la moyenne annuelle des rémunérations allouées au titre des trois derniers exercices dont les comptes auront été arrêtés) ; si cette indemnité excède l'indemnité prévue par la convention collective, l'excédent n'est versé que si Bernard Gautier a reçu, au cours de deux des trois exercices précédant le départ, une rémunération variable au moins égale à 50 % de sa rémunération variable à objectifs atteints au titre des trois exercices considérés.
Cette indemnité est due en cas de rupture conventionnelle, licenciement (à l'exception d'un licenciement pour faute grave ou lourde) ou démission du contrat de travail si celle-ci fait suite à la révocation, au non-renouvellement du mandat social, à une modification substantielle de responsabilités, à un changement de contrôle ou à une divergence significative sur la stratégie.
Au cas où Bernard Gautier cesserait d'être membre du Directoire, il percevrait une indemnité, égale à un an de rémunération fixe totale et variable à objectifs atteints allouée par le Conseil de surveillance (correspondant à la moyenne annuelle des rémunérations allouées au titre des trois derniers exercices dont les comptes auront été arrêtés), sous réserve des conditions de performance suivantes :
Cette indemnité est due en cas de départ lié à la révocation ou au non-renouvellement du mandat de membre du Directoire, à la démission du mandat de membre du Directoire si celle-ci fait suite à un licenciement ou une rupture conventionnelle du contrat de travail, à une modification substantielle de responsabilités, un changement de contrôle ou une divergence significative sur la stratégie.
En cas d'atteinte totale, voire de dépassement, des objectifs de performance décrits ci-dessus, le montant total des indemnités versées à Bernard Gautier, y compris les indemnités conventionnelles liées au contrat de travail, ne pourrait pas dépasser le maximum de deux ans de rémunération fixe et variable à objectifs atteints.
En cas de départ d'un membre du Directoire, la rémunération fixe sera versée prorata temporis et le montant de la rémunération variable à verser sera apprécié par le Conseil de surveillance, sur la recommandation du Comité de gouvernance, au regard des circonstances et de l'intérêt de la Société.
Sous réserve de la satisfaction de la condition de performance, le Conseil de surveillance pourra, sur proposition du Comité de gouvernance, décider de maintenir le bénéfice de tout ou partie des options et/ou actions de performance non encore acquises.
Le montant des jetons de présence était stable à 750 000 € depuis l'Assemblée générale du 4 juin 2010 qui l'avait fixé. L'Assemblée générale du 18 mai 2017 a porté le montant des jetons de présence à 900 000 € et, par décision du Conseil de surveillance en date du 21 mars 2018. La répartition des jetons de présence s'établit comme suit pour 2018 :
Le Président du Conseil de surveillance perçoit une rémunération annuelle de 70 000 €, stable depuis son entrée en fonction en avril 2013.
Le nouveau Président du Conseil de surveillance percevra, à compter de sa nomination effective le 17 mai 2018, une rémunération annuelle de 250 000 €.
Cette rémunération est examinée chaque année par le Comité de gouvernance et le Conseil de surveillance.
Les rémunérations dues ou attribuées au titre de l'exercice 2017 aux membres du Directoire seront soumises à l'avis des actionnaires lors de l'Assemblée générale du 17 mai 2018, conformément à l'article L. 225-100 du Code de commerce (les éléments de rémunération faisant l'objet du vote ex post sont présentés ci-après à la section 2.1.7.11).
En application de l'article L 225-82-2 du Code de commerce, le versement de la rémunération variable du Président du Directoire au titre de 2017, lequel ne dispose pas d'un contrat de travail, est conditionné à l'approbation de l'Assemblée générale du 17 mai 2018.
Les fonctions de Président du Directoire de Frédéric Lemoine ont cessé le 31 décembre 2017.
| 2017 | 2016 | |
|---|---|---|
| Frédéric Lemoine | ||
| Président du Directoire jusqu'au 31.12.2017 | ||
| Total des rémunérations dues au titre de l'exercice (détaillées aux tableaux 2) | 2 632 827 | 2 260 012 |
| Nombre d'options attribuées au cours de l'exercice (1) | NA | 0 |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice (détaillées au tableau 4) | NA | 0 |
| Nombre d'actions de performance attribuées au cours de l'exercice (1) | NA | 34 572 |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice (détaillées au tableau 6) | NA | 1 707 857 |
| Total : rémunérations dues au titre de l'exercice et valorisation des stock-options et actions de performance attribuées au cours de l'exercice (2) |
2 632 827 | 3 967 869 |
| Bernard Gautier | ||
| membre du Directoire | ||
| Total des rémunérations dues au titre de l'exercice (détaillées aux tableaux 2) | 1 749 590 | 1 506 684 |
| Nombre d'options attribuées au cours de l'exercice | 33 968 | 0 |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice (3) | 737 106 | 0 |
| Nombre d'actions de performance attribuées au cours de l'exercice | 11 323 | 23 048 |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice (3) (détaillées au tableau 6) | 812 991 | 1 138 571 |
| Total : rémunérations dues au titre de l'exercice et valorisation des stock-options et actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
3 299 687 | 2 645 255 |
La valorisation des options et des actions de performance figurant dans ce tableau correspond à leur « juste valeur » comptable calculée au moment de leur attribution conformément aux normes comptables IFRS. Il ne s'agit ni des montants perçus ni des montants réels qui pourraient être dégagés si les conditions de présence et de performance permettaient aux bénéficiaires de ces droits de percevoir un revenu.
(1) 50 952 options et 16 984 actions de performance ont été attribuées à Frédéric Lemoine en juillet 2017 ; elles ont été radiées du fait de la cessation de ses fonctions au 31 décembre 2017
(2) Sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale des actionnaires du versement de la rémunération variable de Frédéric Lemoine
(3) Les options et les actions de performance attribuées en 2017 sont valorisées respectivement à 21,70 € et à 71,80 €, les actions de performance attribuées en 2016 l'étaient à 49,40 € (pas d'attribution d'options en 2016). Cette valorisation est en hausse du fait notamment de la hausse du cours de Bourse de l'action.
En 2017, le Comité de gouvernance et le Conseil de surveillance ont décidé ce qui suit :
La rémunération variable est versée après l'Assemblée générale de l'année suivant celle au titre de laquelle elle est due. La rémunération variable 2017 tient compte d'objectifs quantitatifs, pour 75 %, et qualitatifs, pour 25 %.
Les quatre objectifs fixés par le Conseil de surveillance sur avis du Comité de gouvernance pour 2017 étaient les suivants, chacun étant pondéré à hauteur de 25 % :
Le Comité de gouvernance a en conséquence conclu que les objectifs des deux membres du Directoire ont été globalement atteints à hauteur de 92,13% en 2017. Il a proposé au Conseil de surveillance, qui l'a accepté, que Frédéric Lemoine perçoive, pour 2017, 92,13 % de sa rémunération variable maximum, soit 1 334 964 €.
Compte tenu du travail collégial effectué par le Directoire, les objectifs des deux membres du Directoire ne sont pas individualisés ; en conséquence, André François-Poncet a proposé que Bernard Gautier, pour sa part, perçoive, pour 2017, 92,13% de sa rémunération variable maximum, soit 889 976 €, ce qui a été autorisé par le Conseil de surveillance, sur avis du Comité de gouvernance.
Les montants versés au titre de l'année correspondent aux sommes effectivement perçues par chaque mandataire ; les montants dus correspondent, conformément à la définition donnée par l'AMF, aux « rémunérations attribuées au dirigeant mandataire social au cours de l'exercice, quelle que soit la date de versement ».
Les écarts entre les montants dus et les montants versés résultent du décalage entre la date de versement des jetons de présence et des rémunérations variables avec l'exercice auquel ils se rapportent. Ces montants intègrent la totalité des rémunérations versées par les sociétés du Groupe au cours de l'exercice.
| 2017 | 2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Montants dus | Montants versés | Montants dus | Montants versés | ||
| Frédéric Lemoine | |||||
| Président du Directoire | |||||
| Rémunération fixe totale | 1 260 000 | 1 260 000 | 1 200 000 | 1 200 000 | |
| dont jetons de présence (1) | 195 510 | 264 674 | 253 615 | 239 465 | |
| Rémunération variable | 1 334 964 | 1 022 760 | 1 022 760 | 1 050 120 | |
| Autres rémunérations (2) | 25 259 | 24 953 | 24 844 | 24 556 | |
| Avantages en nature (3) | 12 604 | 12 604 | 12 408 | 12 408 | |
| TOTAL | 2 632 827 | 2 320 317 | 2 260 012 | 2 287 084 |
S'agissant de l'intéressement, il a reçu en 2017 au titre de 2016 un montant brut correspondant à la moitié du plafond annuel de la Sécurité sociale applicable en 2016, soit 19 308 €.
Compte tenu de l'évolution de l'ANR en 2017, il recevra en 2018 au titre de 2017 un montant brut correspondant à la moitié du plafond annuel de la Sécurité sociale applicable en 2017, soit 19 614 €.
Il a eu l'usage d'une voiture de fonction qu'il n'utilisait pas à titre personnel.
Il a également eu accès aux régimes de couverture santé, invalidité et décès dans les mêmes conditions qu'un cadre de Wendel.
Le Conseil de surveillance de Wendel lors de sa réunion du 29 novembre 2017 a constaté la réalisation des deux conditions de performance pour le versement de l'indemnité de départ de Frédéric Lemoine.
L'indemnité de départ peut atteindre au maximum deux années de la dernière rémunération fixe et variable à objectifs atteints.
Les conditions de performance ont été définies par le Conseil de surveillance en date du 11 février 2010 et ont été publiées le 16 février 2010. Elles ont été réitérées par le Conseil lors des renouvellements du mandat au Directoire de Frédéric Lemoine les 27 mars 2013 et 22 mars 2017 et approuvées par les Assemblées générales des 28 mai 2013 et 18 mai 2017.
La première condition est liée à l'atteinte d'au moins 50 % des objectifs pour le versement de la rémunération variable au titre de deux des trois exercices précédant le départ (voir section 2.1.7.11).
Le Conseil de surveillance a constaté la réalisation de cette première condition : en 2015, les objectifs ont été atteints à 87,51 % et en 2016 à 85,23 % ; le montant de l'indemnité à verser à ce titre est de 2,709 M€.
La seconde condition est liée à la performance de l'actif net réévalué par action à la fin du mandat de Frédéric Lemoine, par rapport à l'actif net réévalué sur les douze mois précédents. Si celle-ci est supérieure à 90 %, la totalité de l'indemnité de départ à ce titre est due (voir section 2.1.7.11).
Le Conseil de surveillance a constaté que la performance de l'ANR par action au 17 novembre 2017 (181,3 €) s'établit à 114,2 % de l'ANR moyen sur les douze derniers mois (158,8 €), ce qui donne lieu au versement de 2,709 M€.
Conformément aux plans d'actions de performance, le Conseil de surveillance, lors de sa réunion du 6 septembre 2017, a considéré que la condition de présence était satisfaite à la fin du mandat, soit au bout de 18 mois. La condition de présence des 34 572 actions de performance attribuées le 7 juillet 2016 est ainsi réputée remplie. Les conditions de performance attachées à ces actions de performance restent applicables et leur attribution se réalisera conformément au calendrier prévu lors de leur octroi.
Les options et les actions de performance attribuées le 7 juillet 2017 ont été radiées.
| 2017 | 2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Montants dus | Montants versés | Montants dus | Montants versés | ||
| Bernard Gautier membre du Directoire |
|||||
| Rémunération fixe totale | 840 000 | 840 000 | 800 000 | 800 000 | |
| dont jetons de présence (1) | 131 175 | 176 545 | 173 241 | 188 595 | |
| Rémunération variable | 889 976 | 681 840 | 681 840 | 700 080 | |
| Autres rémunérations (2) | 19 614 | 19 308 | 24 844 | 24 556 | |
| Avantages en nature | - | - | - | - | |
| TOTAL | 1 749 590 | 1 541 148 | 1 506 684 | 1 524 636 |
La rémunération versée à Bernard Gautier l'est intégralement au titre de son contrat de travail.
(1) Bernard Gautier a perçu des jetons de présence de Saint-Gobain, Trief Corporation SA, Winvest Conseil SA, Winvest International SA Sicar, Oranje-Nassau Développement SA Sicar, Expansion 17 SA Sicar et Global Performance 17 SA Sicar.
S'agissant de l'intéressement, il a reçu en 2017 au titre de 2016 un montant brut correspondant à la moitié du plafond annuel de la Sécurité sociale applicable en 2016, soit 19 308 €.
Compte tenu de l'évolution de l'ANR en 2017, il recevra en 2018 au titre de 2017 un montant brut correspondant à la moitié du plafond annuel de la Sécurité sociale applicable en 2017, soit 19 614 €.
En 2017, les membres du Directoire ont bénéficié d'une allocation d'options d'achat d'actions qui a été arrêtée par le Conseil de surveillance sur la recommandation du Comité de gouvernance dans le cadre du montant maximum fixé par l'Assemblée générale et qui est présentée dans le tableau ci-après.
Compte tenu de la cessation des fonctions de Frédéric Lemoine au 31 décembre 2017, les options qui lui ont été attribuées en juillet 2017 ont été radiées.
Ces options d'achat présentent les caractéristiques suivantes :
■ condition de présence : l'exercice des options est soumis à une condition de présence sur deux ans : sous réserve de la réalisation des conditions de performance, la moitié des options peut être exercée à l'expiration d'un délai d'un an et la totalité des options peut être exercée à l'expiration du délai de deux ans ; la condition de présence peut être levée par le Conseil de surveillance ;
| N° et date du plan | Nature des options (achat ou souscription) |
Valorisation des options selon la méthode retenue pour les comptes consolidés |
Nombre d'options attribuées durant l'exercice |
Prix d'exercice | Période d'exercice |
Conditions de performance |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Frédéric Lemoine | Plan W-10 | achat | 21,70 € | 50 952 (1) | 134,43 € | 2018-2027 | |
| Date : 7 juillet 2017 |
voir ci-dessus | ||||||
| Bernard Gautier | Plan W-10 | achat | 21,70 € | 33 968 | 134,43 € | 2018-2027 | |
| Date : 7 juillet 2017 |
voir ci-dessus | ||||||
| TOTAL | 84 920 |
(1) Options radiées au 31 décembre 2017
La valorisation des options a été établie par un expert aucune somme n'a été versée à ce titre aux bénéficiaires par la indépendant et se fonde sur un modèle mathématique de Société. valorisation de Monte-Carlo. Le modèle tient compte de la survenance de différents éléments qui peuvent intervenir pendant la période de validité des options et notamment des différentes échéances temporelles à l'occasion desquelles est testée la réalisation des conditions de performance et de présence préalablement définies. La valeur de chaque option, établie sur la base de ce modèle, ressort à 21,70 € à la date d'attribution des options (7 juillet 2017) comme indiqué dans le tableau ci-dessus. Cette valeur reflète le dispositif particulièrement contraignant qui assure l'alignement des intérêts du Directoire avec les objectifs de la Société. En revanche, cette valorisation ne tient pas compte des fenêtres négatives et des périodes de détention d'informations privilégiées qui empêchent de lever les options et de vendre les actions correspondantes et qui devraient réduire la valeur des options. En tout état de cause, il s'agit d'une valeur optionnelle et
Les dix salariés non-mandataires sociaux auxquels il a été consenti le plus grand nombre d'options en 2017 se sont vu attribuer 79 175 options au total.
■ options attribuées le 15 juillet 2015 : le nombre d'options exerçables était soumis à une progression de l'ANR de 10,25 % (dividende inclus) sur la période 2015-2017. La condition de performance ayant été atteinte, toutes les options attribuées le 15 juillet 2015 sont exerçables.
Le prix d'achat est déterminé en fonction de la moyenne des 20 cours de Bourse précédant la date d'attribution ; aucune décote n'est pratiquée.
| Nature des options | Nombre d'options | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| N° et date du plan | (achat ou souscription) |
levées durant l'exercice |
Prix d'exercice | ||
| Frédéric Lemoine | Plan W 6 | achat | 50 318 | 82,90 € | |
| Date : 1er juillet 2013 | |||||
| Plan W 8 | achat | 51 747 | 112,39 € | ||
| Date : 15 juillet 2015 | |||||
| Bernard Gautier | |||||
| Plan W 1-1 | souscription | 37 500 | 132,96 € | ||
| Date : 4 juin 2007 | |||||
| Plan W 4 | achat | 64 000 | 80,91 € | ||
| Date : 7 juillet 2011 | |||||
| TOTAL | 203 565 |
| PLANS Wendel | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| PLAN n° 1 |
PLAN n° 2 |
PLAN n° 3 |
PLAN n° 4 |
PLAN n° 5 |
PLAN n° 6 |
PLAN n° 7 |
PLAN n° 8 |
PLAN n° 9 |
PLAN n° 10 |
||||
| Date de l'Assemblée générale |
04.06. 2007 |
05.06. 2009 |
04.06. 2010 |
30.05. 2011 |
04.06. 2012 |
28.05. 2013 |
06.06.2 014 |
05.06. 2015 |
01.06. 2016 |
18.05.2 017 |
|||
| Plans | W1-1 | W1-2 | W1-3 | W2-1 | W2-2 | W-3 | W-4 | W-5 | W-6 | W-7 | W-8 | W-9 | W-10 |
| Date du Conseil d'administration ou du Directoire |
04.06. 2007 |
15.07. 2008 |
02.04. 2009 |
16.07. 2009 |
08.02. 2010 |
04.06. 2010 |
07.07. 2011 |
05.07. 2012 |
01.07. 2013 |
08.07. 2014 |
15.07. 2015 |
07.07. 2016 |
07.07. 2017 |
| Nature des options | Sous cription |
Sous cription |
Sous cription |
Achat | Achat | Achat | Achat | Achat | Achat | Achat | Achat | Achat | Achat |
| Nombre total initial d'actions pouvant être souscrites ou achetées |
837 500 890 600 271 000 391 200 | 7 000 353 177 404 400 227 270 252 182 231 834 268 314 | 68 814 235 895 | ||||||||||
| dont : | |||||||||||||
| Nombre initialement attribué aux mandataires sociaux : |
|||||||||||||
| M. Lemoine | - | - | - 120 000 | - 105 000 | 96 000 | 54 542 | 53 518 | 52 632 | 51 747 | 0 | 50 952 | ||
| M. Gautier | 150 000 150 000 | - | 80 000 | - | 70 000 | 64 000 | 36 361 | 35 677 | 35 088 | 34 500 | 0 | 33 968 | |
| Date de départ d'exercice des options |
04.06. 2012 |
15.07. 2013 |
02.04. 2014 |
16.07. 2010 (2) |
08.02. 2011 |
04.06. 2011 |
07.07. 2012 |
05.07. 2013 |
01.07. 2014 |
08.07. 2015 |
15.07. 2016 |
07.07. 2017 |
09.07. 2018 |
| Date d'expiration des options |
04.06. 2017 |
15.07. 2018 |
02.04. 2019 |
16.07. 2019 |
08.02. 2020 |
04.06. 2020 |
07.07. 2021 |
05.07. 2022 |
01.07. 2023 |
08.07. 2024 |
15.07. 2025 |
06.07. 2026 |
06.07. 2027 |
| Prix de souscription ou d'achat par action |
132,96 € | 67,50 € | 18,96 € | 22,58 € | 41,73 € | 44,32 € | 80,91 € | 54,93 € | 82,90 € 107,30 € 112,39 € | 94,38 € 134,43 € | |||
| Décote | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
| Conditions de performance (1) |
pour tous |
pour tous |
pour tous |
pour manda taires sociaux |
- | pour tous |
pour tous |
pour tous |
pour tous |
pour tous |
pour tous |
pour tous |
pour tous |
| Cumul du nombre d'actions souscrites ou achetées au 31/12/2017 |
78 350 | 91 889 186 050 372 961 | 7 000 324 577 332 442 170 894 152 058 | 0 111 256 | 8 318 | 0 | |||||||
| Cumul options de souscription ou d'achat annulées ou caduques |
759 150 790 335 | 64 000 | 6 667 | 0 | 6 900 | 9 350 | 500 | 0 231 834 | 16 005 | 5 265 | 52 062 | ||
| Nombre d'options restant à souscrire ou à acheter au 31/12/2017 (3) |
0 | 8 376 | 20 950 | 11 572 | 0 | 21 700 | 62 608 | 55 876 100 124 | 0 141 053 | 55 231 183 833 | |||
| SOLDE DES OPTIONS RESTANT À EXERCER PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX (3) : |
|||||||||||||
| M. Lemoine | - | 0 | - | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | - | 0 | ||
| M. Gautier | 0 | 0 | - | 0 | - | 0 | 0 | 0 | 35 677 | 0 | 34 500 | - | 33 968 |
(1) Toutes les conditions de performances sont liées à la progression de l'ANR sauf en 2017.
(2) Pour les mandataires sociaux, le début de la période d'exercice est le 16 juillet 2012.
(3) Nombre maximum sous réserve de l'atteinte des objectifs de performance.
En 2017, les membres du Directoire ont bénéficié d'une allocation d'actions de performance qui a été arrêtée par le Conseil de surveillance sur la recommandation du Comité de gouvernance, dans le cadre du montant maximum fixé par l'Assemblée générale et qui est présentée dans le tableau ci-après.
Compte tenu de la cessation des fonctions de Frédéric Lemoine au 31 décembre 2017, les actions de performance qui lui ont attribuées en juillet 2017 ont été radiées.
Ces actions de performance présentent les caractéristiques suivantes :
| N° et date du plan | Nombre d'actions attribuées durant l'exercice |
Valorisation des actions de performance selon la méthode retenue pour les comptes consolidés |
Date d'acquisition |
Date de disponibilité |
Conditions de performance |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| Frédéric Lemoine | Plan n° 9-1 | 16 984 (1) | 71,80 € | 8 juillet 2019 | 8 juillet 2019 | |
| Date : 7 juillet 2017 | voir ci-dessus | |||||
| Bernard Gautier | Plan n° 9-1 | 11 323 | 71,80 € | 8 juillet 2019 | 8 juillet 2019 | |
| Date : 7 juillet 2017 | voir ci-dessus | |||||
| TOTAL | 28 307 |
(1) Actions de performance radiées au 31 décembre 2017
La valorisation des actions de performance a été établie par un expert indépendant et se fonde sur un modèle mathématique de valorisation de Monte-Carlo. Le modèle tient compte de la survenance de différents éléments qui peuvent intervenir pendant la période de validité des actions de performance et notamment des différentes échéances temporelles à l'occasion desquelles est testée la réalisation des conditions de performance et de présence préalablement définies. La valeur de chaque action de performance, établie sur la base de ce modèle, ressort à 71,80 € à la date d'attribution des actions de performance (7 juillet 2017) comme indiqué dans le tableau ci-dessus. Cette valeur reflète le dispositif particulièrement contraignant qui assure l'alignement des intérêts du Directoire avec les objectifs de la Société. En tout état de cause, il s'agit d'une valeur optionnelle et aucune somme n'a été versée à ce titre aux bénéficiaires par la Société.
Les dix salariés non mandataires sociaux auxquels il a été consenti le plus grand nombre d'actions de performance en 2017 se sont vu attribuer 26 391 actions au total.
■ actions de performance attribuées le 15 juillet 2015 : le nombre d'actions de performance attribué définitivement était soumis à une condition de performance de progression de l'ANR de 10,25 % (dividende inclus) sur la période 2015-2017. La condition de performance ayant été atteinte, toutes les actions attribuées le 15 juillet 2015 sont acquises définitivement ;
Gouvernement d'entreprise
■ actions de performance attribuées le 7 juillet 2016 : le nombre d'actions de performance attribué définitivement était soumis à une progression de l'ANR de 5 % (dividende inclus) sur la période 2016-2017. Cette condition de performance de progression de l'ANR ayant été atteinte, la moitié des actions de performance attribuée sera acquise définitivement à l'issue de la période d'acquisition de deux ans, sous réserve de la condition de présence.
S'agissant des actions de performance attribuées en 2016 à Frédéric Lemoine, le Conseil de surveillance a levé la condition de présence. Ainsi, ces actions lui seront acquises définitivement en juillet 2018, sous réserve de la réalisation de la condition de performance.
Tableau 7 du Code Afep-Medef - Actions de performance devenues disponibles durant l'exercice
| N° et date du plan | Nombre d'actions devenues disponibles durant l'exercice |
Conditions d'acquisition | |
|---|---|---|---|
| Frédéric Lemoine | Plan 7-1 | 17 249 | Voir ci-dessus |
| Date : 15 juillet 2015 | |||
| Bernard Gautier | Plan 7-1 | Voir ci-dessus | |
| Date : 15 juillet 2015 | 11 500 | ||
| TOTAL | 28 749 |
| Situation au 31/12/2017 | Plan 5-1 | Plan 6-1 | Plan 7-1 | Plan 8-1 | Plan 9-1 |
|---|---|---|---|---|---|
| Date Assemblée générale | 28.05.2013 | 06.06.2014 | 05.06.2015 | 01.06.2016 | 18.05.2017 |
| Nombre actions autorisées en % du capital | 0,30 % | 0,30 % | 0,3333 % | 0,3333 % | 0,3333 % |
| Attributions réalisées en % du capital | 0,13 % | 0,14 % | 0,147 % | 0,286 % | 0,167 % |
| Date du Directoire | 01.07.2013 | 08.07.2014 | 15.07.2015 | 07.07.2016 | 07.07.2017 |
| Nombre d'actions gratuites attribuées | 64 595 | 68 928 | 70 268 | 137 122 | 78 632 |
| dont nombre d'actions attribuées aux mandataires sociaux : | |||||
| Frédéric Lemoine | 17 838 | 17 544 | 17 249 | 34 572 | 16 984 |
| Bernard Gautier | 11 892 | 11 696 | 11 500 | 23 048 | 11 323 |
| Actions à émettre/actions existantes | existantes | existantes | existantes | existantes | existantes |
| Date d'acquisition définitive | 01.07.2015 | 08.07.2016 | 17.07.2017 | 09.07.2018 | 08.07.2019 |
| Date de fin de période de conservation | 01.07.2017 | 08.07.2018 | 15.07.2019 | 09.07.2018 | 08.07.2019 |
| Conditions de performance | oui | oui | oui | oui | oui |
| Valeur par action au jour de l'attribution | 82,90 € | 107,30 € | 112,39 € | 94,38 € | 134,43 € |
| Valeur de l'action à la date d'acquisition définitive | 111,00 € | - | 127,95 € | - | - |
| Nombre d'actions acquises | 64 595 | 0 | 65 363 | 0 | 0 |
| Nombre cumulé d'actions annulées ou caduques | 0 | 68 928 | 4 905 | 5 005 | 17 354 |
| Nombre d'actions attribuées et restant à acquérir | 0 | 0 | 0 | 132 117 | 61 278 |
La situation des mandataires sociaux est conforme en tout point aux recommandations Afep-Medef.
| Contrat de travail | Régime de retraite supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus en raison de la cessation ou du changement de fonctions |
non-concurrence | Indemnités relatives à une clause de | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dirigeants mandataires sociaux | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non |
| Frédéric Lemoine | ||||||||
| Président du Directoire (7 avril 2009-31 décembre 2017) |
X | X | X | X | ||||
| André François-Poncet | ||||||||
| Président du Directoire (1er janvier 2018-7 avril 2021) |
X | X | X | X | ||||
| Bernard Gautier | ||||||||
| membre du Directoire (7 avril 2009-7 avril 2013 puis 7 avril 2013-7 avril 2017) |
X | X | X | X |
Voir section 2.1.7.1, Politique de rémunération des membres du Directoire.
Voir section 2.1.7.1, Politique de rémunération du Directoire et sections 2.1.7.3 et 2.1.7.4, Synthèse des rémunérations attribuées à chaque dirigeant mandataire social et Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social.
Le montant annuel des jetons de présence avait été fixé à 750 000 € par l'Assemblée générale du 4 juin 2010. L'Assemblée générale du 18 mai 2017 a porté le montant des jetons de présence à 900 000 €.
Pour le premier semestre 2017, le montant des jetons était le suivant :
■ majoration pour participation à un comité : 15 000 €.
Au second semestre 2017, le montant des jetons est le suivant :
Le Conseil de surveillance n'a pas estimé utile, au vu des taux d'assiduité indiqués à la section 2.1.2.3, que le montant des jetons soit modulé en fonction de la présence (se reporter à la section 2.1.3, Déclaration de gouvernement d'entreprise).
Enfin, les membres du Conseil peuvent se faire rembourser leurs frais de déplacement. La politique de remboursement de frais des membres du Conseil de surveillance a été approuvée par le Conseil de surveillance du 1er décembre 2010 sur recommandation du Comité de gouvernance.
Les jetons de présence et autres rémunérations perçus par les mandataires sociaux non dirigeants au titre de leurs fonctions chez Wendel et dans l'ensemble des sociétés du Groupe sont présentés dans le tableau ci-après.
Jetons de présence et autres rémunérations perçus par les mandataires sociaux non dirigeants et non salariés (1)
| Mandataires sociaux non dirigeants | Montants versés au cours de l'exercice 2017 |
Montants versés au cours de l'exercice 2016 |
|
|---|---|---|---|
| François de Wendel | |||
| Jetons de présence | 77 000 | 70 000 | |
| Jetons de présence Wendel-Participations | 18 832 | 18 832 | |
| Rémunération de Président du Conseil de surveillance | 70 000 | 70 000 | |
| TOTAL | 165 832 | 158 832 | |
| Dominique Hériard Dubreuil | |||
| Jetons de présence | 93 500 | 85 000 | |
| Laurent Burelle | |||
| Jetons de présence (premier semestre 2017) | 17 500 | 35 000 | |
| Bénédicte Coste | |||
| Jetons de présence | 55 000 | 50 000 | |
| Jetons de présence Wendel-Participations | 9 416 | 9 416 | |
| TOTAL | 64 416 | 59 416 | |
| Édouard de l'Espée | |||
| Jetons de présence | 55 000 | 50 000 | |
| Jetons de présence Wendel-Participations | 9 416 | 9 416 | |
| TOTAL | 64 416 | 59 416 | |
| Nicolas Ferguson | |||
| Jetons de présence (second semestre 2017) | 30 000 | 0 | |
| Nicolas ver Hulst | |||
| Jetons de présence (second semestre 2017) | 30 000 | ||
| Jetons de présence Wendel-Participations | 9 416 | ||
| TOTAL | 39 416 | 0 | |
| Priscilla de Moustier | |||
| Jetons de présence | 55 000 | 50 000 | |
| Jetons de présence Wendel-Participations | 9 416 | 9 416 | |
| TOTAL | 64 416 | 59 416 | |
| Christian d'Oosthove | |||
| Jetons de présence (premier semestre 2017) | 25 000 | 50 000 | |
| Honoraires Wendel-Participations | 9 416 | 9 416 | |
| TOTAL | 34 416 | 59 416 | |
| Gervais Pellissier | |||
| Jetons de présence | 55 000 | 50 000 | |
| Guylaine Saucier | |||
| Jetons de présence | 93 500 | 85 000 | |
| Jacqueline Tammenoms Bakker | |||
| Jetons de présence | 55 000 | 50 000 | |
| Humbert de Wendel | |||
| Jetons de présence | 55 000 | 50 000 | |
| Jetons de présence Wendel-Participations | 9 416 | 9 416 | |
| TOTAL | 64 416 | 59 416 | |
| TOTAL | 841 828 | 760 912 | |
| Dont total Jetons de présence Wendel et rémunération du Président du Conseil de surveillance |
766 500 | 695 000 |
(1) Le membre salarié ne touche pas de jeton pour sa participation au Conseil de surveillance et le tableau ci-avant n'inclut pas la rémunération qui lui est versée par la Société.
Conformément à l'article L. 225-100 du Code de commerce sont soumis au vote des actionnaires les éléments suivants de la rémunération versés ou attribués au titre de l'exercice clos aux membres du Directoire et au Président du Conseil de surveillance de la Société :
Il est proposé à l'Assemblée générale du 17 mai 2018 de voter sur les éléments de la rémunération versés ou attribués au titre de l'exercice 2017 aux membres du Directoire et au Président du Conseil de surveillance de la Société ; il s'agit des résolutions onze, douze et treize de l'Assemblée générale (voir section 8.10).
| Éléments de la rémunération |
Montants | Commentaires |
|---|---|---|
| Rémunération fixe brute |
1 260 000 € | La rémunération fixe a été arrêtée par le Conseil de surveillance du 20 octobre 2016. Elle est |
| Jetons de présence | dont 195 510 € | versée pour partie sous forme de jetons de présence. En cas d'atteinte totale des objectifs quantitatifs (75 %) et qualitatifs (25 %), la rémunération variable est égale à 115 % de la rémunération fixe. Les objectifs quantitatifs sont les suivants : performance d'un ou plusieurs actifs de long terme, développement sur l'année des sociétés non cotées du portfeuille, niveau d'endettement. L'objectif qualitatif est choisi chaque année par le Conseil de surveillance (voir section 2.1.7.4). Le Conseil de surveillance du 21 mars 2018, sur la recommandation du Comité de gouvernance, a fixé la rémunération variable à 92,13 % de la rémunération variable maximum (115% de la rémunération fixe), soit 1 334 964 €. |
| Rémunération variable brute annuelle |
1 334 964 € | Le versement de la rémunération variable de Frédéric Lemoine est conditionné à son approbation par l'Assemblée générale. |
| Actions de performance |
NA | 16 984 actions de performance avaient été attribuées le 7 juillet 2017 à Frédéric Lemoine pour une valeur de 1 219 451,20 €. Ces actions de performance ont été radiées du fait de la cessation des fonctions de Frédéric Lemoine au 31 décembre 2017. |
| Options d'achat d'actions |
NA | 50 952 options d'achat d'actions avaient été attribuées le 7 juillet 2017 à Frédéric Lemoine pour une valeur de 1 105 658,40 €. Ces options ont été radiées du fait de la cessation des fonctions de Frédéric Lemoine au 31 décembre 2017. |
| Avantages de toute nature |
37 557 € | Abondement au titre du plan d'épargne Groupe, intéressement et assurance-chômage |
| En cas de départ, Frédéric Lemoine a droit à deux années maximum de la dernière rémunération fixe totale et variable à objectifs atteints, dont le versement est soumis à deux conditions de performance : pour 50 % de son montant, elle est subordonnée au versement, au titre de deux des trois exercices précédant le départ, y compris l'exercice en cours, d'une rémunération variable au moins égale à 50 % de la rémunération variable à objectifs atteints allouée par le Conseil au titre des trois exercices considérés ; pour 50 % de son montant, l'indemnité n'est versée que si l'ANR par action à la fin du mandat (ANR réel) est supérieur ou égal à 90 % du montant moyen de l'ANR par action des 12 mois qui précèdent (ANR de référence) ; si l'ANR réel est compris entre 90 % et 60 % de l'ANR de référence, la part de l'indemnité versée à ce titre est réduite d'une décote de 2,5 fois la différence ; si l'ANR réel est inférieur à 60 % de l'ANR de référence, aucune indemnité n'est versée à ce titre (voir section 2.1.7.1). |
||
| Indemnité de départ | 5 418 000 € | Le Conseil de surveillance a vérifié la réalisation des conditions de performance et a en conséquence décidé du versement de l'indemnité de départ fin décembre 2017 |
Frédéric Lemoine ne bénéficie pas des éléments de rémunération suivants : rémunération variable pluriannuelle, rémunération exceptionnelle, indemnité de non-concurrence, régime de retraite supplémentaire.
Gouvernement d'entreprise
| Éléments de la rémunération |
Montants | Commentaires | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe brute Jetons de présence |
840 000 € dont 131 175 € |
La rémunération fixe a été autorisée par le Conseil de surveillance du 20 octobre 2016, sur la proposition du Président du Directoire. Elle est versée pour partie sous forme de jetons de présence. |
|||
| Rémunération variable brute annuelle |
889 976 € | En cas d'atteinte totale des objectifs quantitatifs (75 %) et qualitatifs (25 %), la rémunération variable est égale à 115 % de la rémunération fixe. Les objectifs quantitatifs sont les suivants : performance d'un ou plusieurs actifs de long terme, développement sur l'année des sociétés non cotées du portefeuille, niveau d'endettement. L'objectif qualitatif est choisi chaque anée par le Conseil de surveillance (vor section 2.1.7.4). Le Conseil de surveillance du 21 mars 2018, sur la proposition du Président du Directoire et sur la recommandation du Comité de gouvernance, a autorisé la rémunération variable à 92,13 % de la rémunération variable maximum (115% de la répunération fixe), soit 889 976€. |
|||
| Actions de performance |
11 323 actions de performance valorisées à 812 991 € |
Le Conseil de surveillance du 7 juillet 2017, sur autorisation de l'Assemblée générale du 18 mai 2017 et sur la recommandation du Comité de gouvernance, a décidé l'attribution aux membres du Directoire d'actions de performance. Sous réserve et sans préjudice de la condition de présence, l'acquisition de ces actions est soumise à une condition de performance. Le nombre d'actions de performance définitivement attribué est soumis à une condition de progression de la moyenne des cours de clôture des 50 jours précédant l'Assemblée générale de 5 % par an sur deux ans qui se décompose comme suit : la moitié des actions de performance attribuée est définitivement acquise à l'issue de la période d'acquisition si la moyenne des 50 cours de clôture précédant l'Assemblée générale 2018 est supérieure ou égale de 5 % à la moyenne des 50 cours de clôture précédant l'Assemblée générale 2017 ; l'intégralité des actions de performance attribuées est définitivement acquise si la moyenne des 50 cours de clôture précédant l'Assemblée générale 2019 est supérieure ou égale de 10,25 % à la moyenne des 50 cours de clôture précédant l'Assemblée générale 2017. |
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| Options d'achat d'actions |
33 968 options valorisées à 737 106 € |
Le Conseil de surveillance du 7 juillet 2017, sur autorisation de l'Assemblée générale du 18 mai 2017 et sur la recommandation du Comité de gouvernance, a décidé l'attribution aux membres du Directoire d'options d'achat d'actions. Sous réserve et sans préjudice de la condition de présence, le nombre d'options exerçable est soumis à une condition de progression de la moyenne des cours de clôture des 50 jours précédant l'Assemblée générale de 5 % par an qui se décompose comme suit : la moitié des options est exerçable si la moyenne des 50 cours de clôture précédant l'Assemblée générale 2018 est supérieure ou égale de 5 % à la moyenne des 50 cours de clôture précédant l'Assemblée générale 2017 ; l'intégralité des options est exerçable si la moyenne des 50 cours de clôture précédant l'Assemblée générale 2019 est supérieure ou égale de 10,25 % à la moyenne des 50 cours de clôture précédant l'Assemblée générale 2017. |
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| Avantages de toute nature |
19 308 € | Intéressement | |||
| En cas de rupture de son contrat de travail, Bernard Gautier a droit à une indemnité égale à un an de rémunération fixe totale et variable à objectifs atteints (correspondant à la moyenne annuelle des rémunérations allouées au titre des trois derniers exercices dont les comptes auront été arrêtés) ; si cette indemnité excède l'indemnité prévue par la convention collective, l'excédent n'est versé que si Bernard Gautier a reçu, au cours de deux des trois exercices précédant le départ, une rémunération variable au moins égale à 50 % de sa rémunération variable à objectifs atteints au titre des trois exercices considérés. |
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| Indemnité de départ | Aucun montant dû ou versé |
En cas de fin de mandat au Directoire, Bernard Gautier percevra une indemnité, égale à un an de rémunération fixe totale et variable à objectifs atteints (correspondant à la moyenne annuelle des rémunérations allouées au titre des trois derniers exercices dont les comptes auront été arrêtés), sous réserve des conditions de performances suivantes : pour 50 % de son montant, elle est subordonnée au versement, au titre de deux des trois exercices dont les comptes auront été arrêtés avant le départ, d'une rémunération variable au moins égale à 50 % de la rémunération variable à objectifs atteints allouée par le Conseil au cours des trois exercices considérés ; pour 50 % de son montant, l'indemnité n'est versée que si l'ANR par action à la fin du mandat (ANR réel) est supérieur ou égal à 90 % du montant moyen de l'ANR par action des 6 mois qui précèdent (ANR de référence) ; si l'ANR réel est compris entre 90 % et 60 % de l'ANR de référence, la part de l'indemnité versée à ce titre est réduite d'une décote de 2,5 fois la différence ; si l'ANR réel est inférieur à 60 % de l'ANR de référence, aucune indemnité n'est versée à ce titre. Le montant total des indemnités versées à Bernard Gautier ne peut dépasser deux ans de rémunération fixe et variable à objectifs atteints (voir section 2.1.7.1). |
Bernard Gautier ne bénéficie pas des éléments de rémunération suivants : rémunération variable pluriannuelle, rémunération exceptionnelle, indemnité de non-concurrence, régime de retraite supplémentaire.
Éléments de la rémunération versés ou attribués au titre de l'exercice 2017 à François de Wendel, Président du Conseil de surveillance, soumis au vote des actionnaires
| Éléments de la rémunération | Montants | Commentaires | ||
|---|---|---|---|---|
| Rémunération brute | 70 000 € | La rémunération du Président du Conseil a été examinée lors du Comité de gouvernance du 17 mai 2017 ; elle a été reconduite à l'identique. |
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| Jetons de présence | 77 000 € | Le montant des jetons de présence a été augmenté sur décision de l'Assemblée générale du 18 mai 2017 (voir section 2.1.7.10) |
François de Wendel ne bénéficie pas des éléments de rémunération suivants : rémunération variable, rémunération variable pluriannuelle, rémunération exceptionnelle, options de souscription ou d'achat d'actions, actions de performance, avantages de toute nature, indemnité de départ, indemnité de non-concurrence, régime de retraite supplémentaire.
Wendel examine régulièrement ses propres facteurs de risques et ceux de ses filiales consolidées, opérationnelles et holdings. Le processus de gestion des risques est décrit à la section 2.3 ci-après, Dispositif de gestion des risques et de contrôle interne.
Les facteurs de risques présentés ici sont ceux qui sont susceptibles d'avoir un impact significatif sur l'activité, la situation financière ou les perspectives de la Société ou des sociétés comprises dans la consolidation par intégration globale au cours de l'exercice écoulé et à la date du présent document de référence. Cette présentation n'a donc pas vocation à présenter l'ensemble des facteurs de risques du groupe.
Les facteurs de risques concernant Bureau Veritas, société cotée consolidée par intégration globale, sont présentés dans son document de référence.
Les informations relatives aux risques de liquidité, risque de taux d'intérêt, risque de change et risque sur actions de Wendel et de ses filiales contrôlées sont décrites dans la note 5 « Gestion des risques financiers » de l'annexe aux comptes consolidés du présent document de référence.
Les risques liés à l'activité de Wendel, Trief et Oranje-Nassau ainsi que de leurs holdings (ci-après « Wendel »), à savoir l'investissement en capital, peuvent être décrits de la manière suivante.
Winvest Conseil SA, filiale de Trief Corporation SA, est réglementée par la directive des gestionnaires de fonds d'investissement alternatifs (AIFM ) et a en conséquence mis en oeuvre un processus de gestion des risques afin d'identifier, mesurer, gérer et contrôler tous les risques pertinents liés à l'acquisition et à la détention de participations au capital de sociétés non cotées. Ce processus de gestion des risques est aligné et complète celui de Wendel décrit à la section 2.3.
L'activité d'investissement en capital présente un risque lors de la prise de participation, lié à la détermination de la valeur d'une entreprise, qui peut donner lieu à une surévaluation. La valorisation d'une entreprise dépend notamment des informations opérationnelles, environnementales, financières et comptables, sociales, juridiques et fiscales, communiquées lors des due diligences. Ces informations peuvent être plus ou moins précises et complètes.
Les désinvestissements peuvent donner lieu à l'octroi par Wendel de compléments de prix et de garanties de passif.
Les due diligences effectuées sont approfondies et doivent répondre aux critères d'investissement préalablement définis par Wendel. Au cas par cas, les risques identifiés peuvent faire l'objet d'une garantie des vendeurs. Ces due diligences évoluent et ont intégré la RSE et les enjeux de la digitalisation.
Lors des désinvestissements, Wendel veille à limiter dans leur montant et leur durée les clauses de compléments de prix et de garanties de passif.
Les opérations juridiques liées aux acquisitions et cessions sont souvent complexes, du fait de l'application ou de la perspective de dispositions législatives ou réglementaires relevant de systèmes juridiques étrangers parfois incertains et de la mise en place d'organigrammes spécifiques prenant en compte les particularités de chaque investissement.
Par ailleurs, une évolution défavorable de la fiscalité pourrait affecter l'attractivité des opérations d'investissement menées par Wendel.
Enfin, les récentes lois votées en matière de compliance ainsi que l'application extraterritoriale de réglementations étrangères imposent à Wendel comme à ses sociétés en portefeuille une vigilance accrue.
Lors d'une acquisition ou d'une cession, l'équipe d'investissement accompagnée par les équipes juridiques, fiscales et financières travaillent avec des conseils expérimentés sur la place concernée afin que la structuration retenue soit conforme aux dispositions législatives, réglementaires et fiscales applicables.
Wendel, comme ses sociétés en portefeuille, mettent en place des programmes de compliance qu'ils estiment efficaces et adaptés à leur activité.
Une fois en portefeuille, les sociétés dans lesquelles Wendel a investi doivent être périodiquement évaluées. Ces évaluations périodiques du portefeuille permettent de déterminer la valeur de l'actif net réévalué par action (ANR). Ces valorisations intermédiaires peuvent être différentes de la valeur finale de cession. Les sociétés contrôlées non cotées sont moins liquides et souvent de plus petite taille que les sociétés cotées. Une forte volatilité des marchés financiers peut faire varier de manière importante la valeur de l'ANR. Il ne peut être garanti que les sociétés du portefeuille de Wendel puissent être cédées à une valeur au moins égale à celle retenue dans le cadre de l'ANR. En fonction des conditions de marché, les cessions de participation peuvent être plus ou moins aisées.
L'ANR de Wendel est ainsi calculé cinq fois par an selon une méthodologie précise et stable (voir section 4.3). Il est arrêté par le Directoire, revu par le Comité d'audit et enfin examiné par le Conseil de surveillance (voir section 2.1.4.1). Un expert indépendant remet à ces différentes instances sa propre évaluation. Lorsque ceci s'avère approprié, des éléments méthodologiques peuvent être ajustés afin d'aboutir à une meilleure estimation de la Fair Value.
Une trop forte concentration géographique ou sectorielle des sociétés du portefeuille présente des risques économiques importants si l'évolution des pays ou des secteurs concernés est défavorable. Depuis 2013, Wendel s'efforce de diversifier la répartition de ses actifs.
Corrélativement toutefois, du fait de la diversification géographique de ses actifs, le groupe Wendel a accru son exposition au risque de change et à certains risques spécifiques, comme par exemple en Afrique.
Wendel dispose avec sa participation dans Bureau Veritas d'un actif qu'il juge de grande qualité. Celui-ci représentait, au 7 mars 2018, 36,3 % de l'actif brut réévalué. Toute évolution défavorable du cours de cette société aurait un impact très important sur l'ANR de Wendel.
Par une diversification de ses actifs, à la fois sectorielle et géographique, le groupe Wendel cherche à réduire sa sensibilité au risque lié à la valorisation de ses sociétés en portefeuille. Wendel a ainsi pris pied en Afrique en 2013, en investissant dans le groupe IHS et dans Saham Group qui opèrent respectivement dans le secteur des télécoms et dans des secteurs variés, dont la santé et l'assurance. En 2015, Wendel a finalisé deux acquisitions dans le secteur de l'emballage, l'une aux États-Unis, l'autre en Autriche, et opérant sur des segments de marché très différents. En 2016, Wendel s'est renforcé aux États-Unis par sa prise de participation dans Allied Universal et en Afrique du Sud, avec l'acquisition de Tsebo, leader panafricain des services aux entreprises, qui opère dans plusieurs pays d'Afrique, réduisant ainsi le risque-pays. En outre, Wendel soutient la croissance de ses participations à l'international, notamment grâce à ses bureaux hors de France.
La capacité de Wendel à saisir les opportunités d'investissement, à gérer au mieux ses participations et à optimiser les financements et refinancements dépend de l'évaluation de la stabilité et de la résilience du modèle économique des entreprises, lors de l'acquisition, puis tout au long de la détention par Wendel.
Cette évaluation tient compte des facteurs de risques suivants :
L'évaluation des risques est réalisée antérieurement à l'acquisition des participations, en estimant l'impact et la probabilité des risques identifiés. Les risques critiques dépassant un seuil prédéfini peuvent être réduits par l'identification ou la mise en oeuvre de mesures correctrices. Après l'acquisition, les risques critiques sont gérés en vérifiant que les mesures correctrices sont efficaces et, le cas échéant, par la mise en oeuvre de nouvelles mesures de réduction des risques.
Chez Wendel, des départs de personnes clés pourraient avoir une incidence négative sur son activité d'investissement.
En cas d'acquisition, l'un des risques critiques réside dans l'évaluation des compétences et de la stabilité de l'équipe dirigeante et du conseil d'administration.
Chez Wendel, des départs de personnes clés chez Wendel pourraient avoir une incidence négative sur l'activité d'investissement de Wendel.
Le départ de membres de l'équipe de direction dans les sociétés en portefeuille de Wendel peut avoir un impact négatif sur le développement et la stratégie des sociétés concernées, compte tenu du partenariat actif que Wendel instaure avec les équipes de direction.
L'alignement des intérêts, créateur de valeur, entre l'actionnaire, les équipes de direction de Wendel et les équipes de direction des sociétés en portefeuille, permet de diminuer fortement le risque de dépendance aux personnes clés. Cet alignement passe par le dialogue étroit noué avec les équipes de direction des sociétés en portefeuille ainsi que par le co-investissement.
En outre, le caractère collégial des décisions d'investissement ou de désinvestissement et du suivi des sociétés du portefeuille limite l'impact des départs éventuels au sein de Wendel.
L'évolution récente de l'environnement légal et réglementaire en matière de conformité pourrait conduire à la mise en jeu de la responsabilité de Wendel. Par exemple, la loi dite « Sapin 2 » sur la prévention de la corruption prévoit la responsabilité de la société mère d'un groupe en cas de non-conformité ; en outre, Wendel doit veiller à la bonne mise en œuvre de son programme de compliance en son sein comme au niveau du groupe : respect des programmes de sanctions internationales, respect des lois française et étrangère en matière de prévention de la corruption et de blanchiment d'argent, respect du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), respect du règlement européen Abus de marché (MAR), respect de la loi dite « Grenelle 2 ».
Au-delà de la mise en jeu éventuelle de la responsabilité de Wendel, il existe un risque de réputation.
Wendel déploie son programme de conformité auprès de ses salariés et de ses sociétés en portefeuille via des politiques adaptées aux risques de l'entreprise et des formations obligatoires notamment.
Lors de l'examen des dossiers d'investissement, les risques liés à l'activité de la société dans laquelle une prise de participation est envisagée sont examinés avec soin. Wendel peut ainsi avoir à mener des diligences particulières selon les risques concernés ; Wendel a ainsi conduit des integrity due diligence dans certains pays considérés comme étant « à risque ». Ces diligences ont vocation à être renforcées au fur et à mesure du déploiement du programme de conformité de Wendel.
Les principaux risques identifiés par Bureau Veritas sont l'évolution de l'environnement macroéconomique, l'environnement géopolitique, les risques spécifiques liés aux Services aux gouvernements au sein de l'activité agro alimentaire et matières premières, les risques liés à l'environnement concurrentiel du groupe et à l'innovation, aux acquisitions du Groupe, au non renouvellement, à la suspension, ou à la perte de certaines autorisations ; les risques liés à l'externalisation et à la sous-traitance, les risques liés aux évolutions technologiques, les risques liés aux systèmes d'information, à la protection des données et à la cybersécurité ; les risques liés aux ressources humaines, à la santé et à la sécurité des personnes, le risque éthique ; les risques liés aux sanctions économiques internationales, les risques liés à la production de faux certificats, le risque d'image et de réputation ; les risques juridiques et les risques financiers et de marché.
La gestion de ces risques est sous la responsabilité de la Direction de Bureau Veritas. Les facteurs de risques sont détaillés par Bureau Veritas dans son document de référence, disponible sur le site Internet de Bureau Veritas (www.bureauveritas.fr) ainsi que sur le site de l'Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org).
Les principaux risques identifiés par Cromology sont l'évolution de l'environnement macroéconomique, l'évolution du prix de certaines matières premières, l'intensité concurrentielle et la pression sur les prix, les risques industriels et environnementaux et le risque de liquidité lié à la structure de financement de cette participation (voir la section relative à la gestion du risque de liquidité dans les comptes consolidés) ainsi que le risque des réclamations clients.
La gestion de ces risques est sous la responsabilité de la Direction de Cromology.
Les principaux risques identifiés par Stahl sont l'évolution de l'environnement macroéconomique et financier, la pression concurrentielle, l'évolution des prix des matières premières, la concentration des fournisseurs de produits chimiques, l'innovation sectorielle, les risques industriels et environnementaux (certaines matières utilisées et certains produits fabriqués peuvent s'avérer dangereux pour l'environnement et les personnes), le risque lié au départ des collaborateurs clés, le risque de change (voir la section relative à la gestion du risque change dans les comptes consolidés) et le risque de liquidité lié à la structure de financement de cette participation (voir la section relative à la gestion du risque de liquidité dans les comptes consolidés).
En 2017, Stahl a fait l'acquisition de l'activité chimique de traitement des cuirs de BASF. Les risques identifiés relatifs à ces acquisitions sont le risque de synergie négative et le risque de diminution de l'activité et d'intégration entre les équipes.
La gestion de ces risques est sous la responsabilité de la Direction de Stahl.
Les risques identifiés par Mecatherm sont l'évolution de l'environnement macroéconomique mondial, ainsi que l'environnement financier et réglementaire, l'intensité concurrentielle et le risque lié au repositionnement de la gamme sur le marché, ainsi qu'une évolution de l'environnement commercial, avec notamment des opérations de concentration significatives des clients ; le risque en matière de compliance lié aux contrats à l'export. Les irrégularités des périodes d'enregistrement de commandes génèrent parfois des tensions sur la gestion et la trésorerie.
L'évolution des systèmes d'information et les projets de transformation au sein des unités de production et plus généralement la mise en place d'une nouvelle supply chain représentent des risques potentiels sur l'exploitation.
La gestion de ces risques est sous la responsabilité de la Direction de l'entreprise.
Les principaux risques identifiés pour Nippon Oil Pump sont les changements de l'environnement macroéconomique, le risque de change, les changements sur le marché des machines outil, l'augmentation du prix des matières premières (fer et cuivre principalement), les retards ou les interruptions dans les approvisionnements, le risque de contrefaçon, les retards de mise sur le marché des nouveaux produits et la perte de talents.
La gestion de ces risques est sous la responsabilité de la Direction de Nippon Oil Pump.
Les principaux risques identifiés pour Constantia Flexibles sont : la volatilité du prix des matières premières, les risques environnementaux, le recrutement et la rétention des salariés de talent ; l'équilibre entre le pricing des produits et les relations de long terme avec les principaux clients ; les interruptions possibles du processus de production, les pannes de machines et les exigences de qualité, ainsi que les risques liés au traitement de l'information. L'environnement réglementaire de l'industrie du conditionnement expose Constantia Flexibles à des risques de responsabilité produit. Les activités de R&D peuvent présenter un risque en termes de calendrier et de besoin des marchés. L'activité globale de la société implique des risques de change, des risques-pays (politiques et macroéconomiques), tandis que les acquisitions ou les cessions peuvent aussi avoir une incidence significative sur la liquidité de la société et comporter des risques d'intégration des nouvelles sociétés dans le groupe.
La gestion de ces risques est sous la responsabilité de la Direction de Constantia Flexibles. Ces risques sont décrits en détail dans le rapport financier annuel de Constantia Flexibles disponible sur son site Internet, www.cflex.com.
Les principaux risques identifiés pour CSP Technologies sont la volatilité des taux de change et des prix des matières premières (en particulier le polyéthylène et autres résines polymères), le risque de perte d'un des principaux clients, le risque de substitution de produits et de ses clients par de nouvelles technologies, le risque de perte de part de marché face à de nouveaux concurrents ou à des concurrents plus agressifs en prix et la capacité à intégrer des acquisitions ou de nouveaux processus de production.
La gestion de ces risques est sous la responsabilité de la Direction de CSP Technologies.
Les principaux risques identifiés par Tsebo sont les risques politiques,macro-économiques et sociaux, la pression sur les marges (inflation des salaires et des produits alimentaires), le maintien du rating du Black Economic Empowerment en Afrique du Sud, les risques en matière de corruption, le risque lié au rapatriement des paiements effectués dans certains pays, le risque lié à une dévaluation, le risque personnes clé, accru du fait de la taille et la dispersion des équipes, les risques liés à la croissance rapide du groupe et à l'intégration des acquisitions (synergies).
La gestion de ces risques est sous la responsabilité de la Direction de Tsebo.
Les principaux risques identifiés par IHS sont les risques géopolitiques et macro économiques, le risque en matière de corruption, les risques réglementaires, le risque de change, le risque de non paiement de certains clients, le risque lié à la consolidation des opérateurs télécoms, le risque lié à de nouvelles acquisitions, le risque lié au recrutement et à la rétention de personnes qualifiées.
En outre, au cours de l'année 2017, le marché des changes nigérian a évolué. En avril 2017, la banque centrale du Nigéria a publié une circulaire conduisant à la création d'un guichet nommé NAFEX (the Nigerian Autonomous Foreign Exchange Rate Fixing), ouvert à certains acteurs économiques afin de faciliter la conversion de leurs devises en naira. Dans ce contexte, le management d'IHS a conclu qu'à partir du 31 décembre 2017, il convenait d'utiliser les taux de change du NAFEX pour convertir en dollars les comptes des filiales nigérianes utilisant le naira comme monnaie fonctionnelle, entrainant un impact négatif sur le bilan et les charges financières. Il devrait vraisemblablement avoir une effet défavorable sur la profitabilité et la génération de trésorerie d'IHS en 2018.
Wendel a été informée qu'un certain nombre de comptes appartenant IHS Nigeria Limited, INT Towers Limited et IHS Towers NG Limited ouverts dans des banques nigérianes avaient fait l'objet de mesures de blocages fin 2017. Ces mesures sont relatives à certaines instructions de "post no debit" adressées à ces banques par l'Economic and Financial Crimes Commission (EFCC) du Nigéria.
IHS a indiqué qu'à sa connaissance aucune allégation formelle ni investigation ne lui avait été notifiée dans le cadre des demandes de l'EFCC et qu'elle continuera à coopérer pleinement avec l'EFCC pour répondre à ces demandes d'information et comprendre les fondements de leur actions sur les comptes d'IHS.
Au 31 décembre 2017, le montant des encours figurant sur les comptes concernés étaient de 106,8 M\$ sur un montant total de trésorerie détenu par IHS de 753M\$.
Si la direction d'IHS s'attend actuellement à ce que les comptes concernés par les instructions "post no debit" soient débloqués lorsque les demandes de l'EFCC seront satisfaites, il n'est pas possible à ce jour de prédire la durée ou l'issue probable de la procédure. Toutes les mesures de gouvernance nécessaires sont prises par le conseil d'administration d'IHS pour suivre la situation de près.
Au 31 décembre 2017, la dette nette d'IHS s'élevait à 1 334,7M\$.
Voir note 10-1 de l'annexe aux comptes consolidés.
La gestion de ces risques est sous la responsabilité de la Direction d'IHS.
Wendel a par le passé, directement ou indirectement, détenu des filiales ou exercé des activités de nature industrielle ou commerciale. Elle pourrait encourir diverses responsabilités à ce titre : dommages aux personnes, dommages aux biens, réglementation en matière d'environnement, de concurrence, etc.
Dans son activité de société d'investissement, Wendel SE n'est soumise à aucune réglementation spécifique.
l'exécution est étroitement contrôlée par la CSSF. Le groupe Wendel investit dans ses participations non cotées à travers des sociétés d'investissement en capital à risque (SICAR) luxembourgeoises. Elles sont réglementées par la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) du Luxembourg et considérées comme des fonds d'investissement alternatifs selon la loi luxembourgeoise du 12 juillet 2013 qui a transposé la directive AIFM en droit interne. Elles sont gérées par une société de gestion luxembourgeoise, Winvest Conseil SA, qui a été agréée par la CSSF en tant que gestionnaire de fonds alternatifs le 4 juin 2015. À ce titre, Winvest Conseil est en charge de la gestion du portefeuille, de la gestion des risques et de l'administration centrale des SICAR,
ainsi que de la commercialisation de leurs parts. Elle assure également les fonctions de compliance et d'audit interne auprès des sociétés incluses dans son périmètre. Elle a mis en place des procédures détaillées et est soumise à de strictes obligations dont
Wendel North America, qui examine les opportunités d'investissement du Groupe sur le marché nord-américain, a été enregistrée en tant qu'Investment Advisor auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) en mai 2017.
Les règles fiscales qui s'appliquent à l'activité de Wendel pourraient évoluer défavorablement.
Chacune des sociétés contrôlées du Groupe exerce ses activités dans un cadre réglementaire propre qui diffère selon son activité et les pays d'implantation.
Bureau Veritas exerce ses métiers dans un environnement fortement réglementé et une part significative de ses activités est soumise à l'obtention d'autorisations d'exercer délivrées, selon les cas, par des autorités publiques ou des organismes professionnels, au niveau local, régional ou mondial. Chacune des divisions du groupe Bureau Veritas a mis en place une organisation dédiée à la gestion et au suivi de manière centralisée de ces autorisations, qui donnent lieu régulièrement à des audits émanant des autorités concernées.
Pour plus de détails concernant la réglementation applicable à Bureau Veritas, il est possible de se référer au document de référence de cette société. Ce document est disponible sur le site Internet de Bureau Veritas (www.bureauveritas.fr) ainsi que sur le site de l'Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org).
Stahl est implanté dans 24 pays. Ses sites industriels sont localisés dans 11 pays : Singapour, Chine, France, Inde, Pays-Bas, Brésil, Espagne, Mexique, Italie, Allemagne et États-Unis. Dans ces pays, Stahl a obtenu les autorisations nécessaires à l'exercice de ses activités ou a demandé les autorisations nécessaires auprès des organismes compétents. Ces autorisations concernent la sécurité, la santé et l'environnement. Dans les autres pays, les activités de Stahl sont des activités commerciales ou de stockage.
À la connaissance de Stahl, aucun changement réglementaire n'est susceptible d'avoir une incidence significative sur son activité.
L'activité de Cromology n'est pas soumise à une réglementation particulière, hormis les réglementations techniques applicables aux peintures (notamment le règlement européen Reach, la réglementation sur les composés organiques volatils dans les peintures, la réglementation relative à certaines matières premières importantes dans la formulation des peintures et la réglementation applicable aux déchets de peinture).
Mecatherm ne dispose de sites industriels qu'en France, le principal étant situé en Alsace. L'activité de Mecatherm n'est pas soumise à une réglementation particulière.
Nippon Oil Pump a deux usines au Japon, une usine d'assemblage en Allemagne et des filiales de commercialisation en Chine, à Taiwan et en Inde. L'activité de NOP n'est soumise à aucune autorisation particulière au Japon en Allemagne et en Inde. NOP a obtenu les autorisations nécessaires pour opérer en Chine et à Taiwan.
Constantia Flexibles possède des sites de production dans 18 pays sur quatre continents. Constantia Flexibles dispose de toutes les autorisations nécessaires à son activité et n'a pas connaissance de modifications réglementaires susceptibles d'affecter lesdites autorisations.
Constantia Flexibles fournit ses clients dans les domaines alimentaire, pharmaceutique et de la santé. Constantia Flexibles et ses clients sont soumis à de nombreuses régulations en matière de santé, hygiène, sécurité et d'environnement qui sont en constante évolution. Le risque existe que ces nouvelles régulations nécessitent de nouveaux investissements, occasionnent une augmentation des coûts de production ou interdisent l'utilisation de certains matériaux.
Les principaux clients de CSP Technologies évoluent dans un environnement très réglementé, en particulier dans le secteur médical et alimentaire. CSP Technologies a ainsi reçu un agrément de la Food and Drug Administration pour pouvoir opérer dans le secteur alimentaire.
L'activité de Tsebo n'est pas soumise à une réglementation particulière ; toutefois, le groupe doit respecter les lois et normes gouvernant les différents domaines d'activités applicables dans les différents pays où il opère, par exemple les lois concernant le port d'arme à feu (sécurité) ou les normes sanitaires en vigueur (restauration).
À ce jour, la Société n'a pas connaissance d'évolutions prévisibles de la réglementation ou de la jurisprudence qui pourraient avoir un effet significatif sur les activités des filiales de Wendel.
Les principaux litiges concernant la Société et ses filiales contrôlées sont décrits à la note 15.1 de l'annexe aux comptes consolidés.
rentabilité de la Société et/ou du Groupe. Sur l'ensemble du périmètre de la Société et des filiales qu'elle consolide par intégration globale, il n'existe pas, à la connaissance de la Société, d'autre procédure administrative, judiciaire ou d'arbitrage pendante ou prévisible, susceptible d'avoir ou ayant eu
au cours de l'exercice écoulé et à la date du présent document de référence, des effets significatifs sur la situation financière ou la
Les litiges de Bureau Veritas sont présentés dans son document de référence.
Dans le cadre de sa politique de couverture de risques, Wendel a souscrit des polices d'assurances auprès de compagnies de premier plan et procède régulièrement à des appels d'offres afin d'améliorer ses garanties en profitant des meilleurs prix du marché. Elle est aujourd'hui couverte pour les principaux risques suivants :
■ responsabilité civile des dirigeants et mandataires sociaux : cette police couvre notamment les mandataires sociaux de la Société ou de ses implantations internationales, leurs représentants au sein des organes de direction des filiales ou participations et les dirigeants de fait ou préposés qui verraient leur responsabilité engagée pour une faute professionnelle commise dans le cadre de leur fonction de direction, de supervision ou de gestion à hauteur de 100 M€ ; cette police couvre la responsabilité civile du personnel de Wendel dans ses implantations internationales.
En 2017, le groupe Bureau Veritas a poursuivi sa politique de centralisation et d'optimisation des programmes d'assurances.
Les programmes d'assurance centralisés sont :
D'autres risques sont couverts localement, c'est le cas notamment du risque automobile ou accidents du travail, comme des risques liés aux activités de la division Construction en France, par exemple.
Stahl a souscrit les polices centralisées suivantes :
Cromology a souscrit les polices suivantes :
Mecatherm a souscrit les polices d'assurance suivantes :
NOP a souscrit les polices d'assurance suivantes :
Constantia Flexibles a souscrit les polices suivantes :
CSP Technologies a souscrit les assurances suivantes :
Tsebo a souscrit les assurances suivantes :
Les éléments présentés ci-après exposent les principales procédures de gestion des risques et de contrôle interne mises en place par Wendel. Il est de la responsabilité du Directoire de recueillir les informations y afférant auprès des entités et des responsables concernés et de présenter le dispositif en place. Les principes de contrôle s'inscrivent dans le cadre des règles de gouvernement d'entreprise qui assignent, en particulier, au Comité d'audit la mission d'assurer le suivi et l'efficacité des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques. Ces règles sont notamment destinées à permettre au Conseil de surveillance de s'assurer de la qualité du contrôle interne et de la fiabilité de l'information fournie aux actionnaires et aux marchés financiers.
Wendel s'appuie sur le référentiel de l'AMF publié en juillet 2010, intitulé « Les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne : cadre de référence », et son guide d'application, pour structurer son approche et ses procédures de gestion des risques et de contrôle interne. Ce référentiel intègre notamment les objectifs et composantes du cadre de référence.
Le dispositif de contrôle interne comprend un ensemble de moyens, comportements, procédures, et actions adaptés aux caractéristiques du métier de Wendel.
En assurant la mise en œuvre de ce dispositif dans l'ensemble de ses activités, Wendel vise à se doter des moyens d'actions nécessaires pour gérer l'ensemble des risques auxquels elle est soumise.
Le dispositif vise plus particulièrement à assurer la fiabilité et l'intégrité de son information financière et organiser la correcte gestion de ses opérations conformément aux lois et règlements en vigueur, aux principes de gestion et à la stratégie fixée par le Directoire.
Ce dispositif de contrôle interne contribue ainsi à la maîtrise des risques, à la prévention et au suivi de la fraude et de la corruption, à la protection de la valeur de l'entreprise pour ses actionnaires et ses salariés ainsi qu'à l'atteinte des objectifs que Wendel se fixe.
Toutefois par essence, un tel dispositif ne peut fournir aucune garantie absolue quant à la maîtrise globale des risques auxquels la Société est confrontée et à la réalisation de ses objectifs.
En cohérence avec les objectifs fixés, le dispositif de contrôle interne de Wendel repose sur les principes fondateurs suivants :
Le risque représente la possibilité qu'un événement survienne, dont les conséquences seraient susceptibles d'affecter les personnes, les actifs, l'environnement, les objectifs de Wendel, sa situation financière ou sa réputation.
La gestion des risques est globale et couvre l'ensemble des activités, processus et actifs de Wendel. Elle comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d'actions adaptés aux caractéristiques de Wendel, qui permet au Directoire de maintenir les risques à un niveau acceptable pour Wendel.
Le dispositif de gestion des risques vise à identifier et analyser les principaux risques auxquels Wendel est exposée. Il contribue à :
Les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne participent de manière complémentaire à la maîtrise des activités de Wendel.
Le dispositif de gestion des risques intègre des contrôles, relevant du dispositif de contrôle interne, destinés à sécuriser son bon fonctionnement. Les risques dont le risque d'occurrence ou la magnitude dépassent les limites acceptables telles que déterminées par Wendel sont traités par le dispositif de gestion décrit, et le cas échéant font l'objet de plans d'action. Ces derniers peuvent prévoir la mise en place de contrôles, un transfert des conséquences financières (mécanisme d'assurance ou équivalent), ou une adaptation de l'organisation.
Ainsi ce dernier concourt au traitement des risques auxquels sont exposées les activités de Wendel. De même, le dispositif de contrôle interne s'appuie sur le dispositif de gestion des risques pour identifier les principaux risques à maîtriser. Le dispositif de contrôle interne contribue ainsi à protéger la valeur de Wendel pour ses actionnaires et ses salariés.
Ces dispositifs, aussi bien conçus et aussi bien appliqués soient-ils, ne peuvent toutefois, comme tout système de contrôle, fournir une garantie absolue que ces risques sont totalement éliminés et que les objectifs de Wendel seront atteints.
Le dispositif de gestion des risques et de contrôle interne mis en place par Wendel et décrit dans le présent rapport couvre l'ensemble des opérations effectuées au sein de Wendel SE en tant que Société d'investissement, au sein de ses sociétés holdings, sociétés d'investissement et sociétés de Conseil contrôlées. Le groupe Wendel (Wendel SE et ses filiales consolidées par intégration globale) est un groupe (i) décentralisé, y compris pour ce qui concerne le choix des modes d'organisation et des dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne, (ii) comprenant des sociétés cotées et des sociétés non cotées et (iii) de tailles et d'activités différentes, si bien que le périmètre et les caractéristiques des opérations de gestion des risques et de contrôle interne menées par chaque filiale peuvent être différents. En particulier, il convient de noter que chaque filiale opérationnelle conçoit et met en œuvre son propre dispositif de gestion des risques et de contrôle interne sous la responsabilité de ses dirigeants, conformément à la nature et à l'organisation du Groupe.
Le contrôle interne de Wendel s'appuie sur l'organisation opérationnelle de la Société ainsi que sur les Directions fonctionnelles dédiées directement ou indirectement à la maîtrise des risques auxquels la Société est exposée.
Le dispositif mis en place au sein de la Société repose sur une structure de gouvernement resserrée qui garantit la transparence et la traçabilité des décisions. Il requiert une implication forte de la part de chaque responsable fonctionnel qui doit s'approprier les politiques et procédures définies au niveau de la Société, contribuer à leur mise en œuvre et leur respect, et les compléter le cas échéant.
Le Conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de Wendel par le Directoire. Il peut diligenter à cet effet, à tout moment de l'année, les vérifications et les contrôles qu'il juge opportuns et peut se faire communiquer les documents qu'il juge utiles à l'accomplissement de sa mission.
Le Conseil de surveillance examine régulièrement les principaux risques du Groupe. Il le fait dans le cadre des réunions qu'il tient, et plus particulièrement :
En outre, le Directoire fait régulièrement le point avec le Conseil de surveillance sur l'évolution de l'actif net réévalué (ANR) et sur la situation d'endettement et de liquidité de Wendel.
Conformément à l'article L 823-19 du Code de commerce, le Comité d'audit du Conseil de surveillance est chargé de s'assurer de la qualité et de la fiabilité des comptes et des informations financières publiées, du suivi de l'efficacité des procédures de gestion des risques et de contrôle interne, d'entendre les Commissaires aux comptes, notamment hors de la présence des représentants de Wendel et de s'assurer de leur indépendance. Les missions détaillées du Comité d'audit sont décrites dans la section 2.1.4.1 du document de référence.
Le Comité de gouvernance propose au Conseil de surveillance les évolutions de sa composition, les modalités de rémunération des membres du Directoire et les conditions d'attributions de stock-options ou d'actions de performance. Il veille à ce que les systèmes de rémunération permettent d'aligner les intérêts des membres du Directoire avec ceux de Wendel. Par ailleurs, le Comité de gouvernance propose au Conseil de surveillance les principes de la politique de co-investissement proposée à l'équipe dirigeante. Les missions du Comité de gouvernance sont décrites dans la section 2.1.4.2 du document de référence.
Le Conseil de surveillance et ses comités peuvent se faire assister d'experts dans le cadre de leur mission lorsqu'ils le jugent nécessaire.
Le Conseil de surveillance et ses comités débattent chaque année de leur mode de fonctionnement. Le Conseil de surveillance formalise et synthétise régulièrement son autoévaluation à l'aide d'un questionnaire rempli par chacun de ses membres, conformément aux recommandations du Code Afep-Medef. En 2017, une évaluation de la performance, de la composition, du fonctionnement et de l'organisation du Conseil de surveillance a été réalisée avec l'aide d'un consultant indépendant. Pour ce faire, ce dernier a pratiqué une revue documentaire, a élaboré un questionnaire qu'il a soumis à l'approbation du Président du Conseil de surveillance et a interviewé les membres du Conseil, leur permettant d'exprimer leurs appréciations et leurs suggestions. Les points de satisfaction ainsi que certains axes d'amélioration ont fait l'objet d'une synthèse discutée lors du Conseil de surveillance du 31 janvier 2018 et feront l'objet d'un suivi.
Les règles statutaires ou légales définissant les opérations pour lesquelles l'autorisation préalable du Conseil de surveillance est nécessaire, ainsi que les seuils spécifiques décidés par le Conseil de surveillance pour les cessions de participation, les cessions d'immeubles et les cautions, avals et garanties nécessitant son autorisation préalable sont décrits dans la section 2.1.5 du document de référence. Ces règles s'inscrivent dans le processus de contrôle interne. La répartition des rôles entre le Conseil de surveillance et le Directoire est précisée dans la même section.
Les règles de fonctionnement du Conseil de surveillance et de ses comités (issues de la loi, des statuts et du Code Afep-Medef) sont énoncées dans le règlement intérieur du Conseil de surveillance et sont décrites précisément à la section 2.1.2. Ce règlement intérieur est périodiquement revu afin de l'adapter tant à la législation en vigueur qu'à l'évolution des pratiques en matière de gouvernance. Une mise à jour a été effectuée en novembre 2017.
Le Directoire est composé de deux membres. Il se réunit au moins une fois toutes les deux semaines et aussi souvent que l'intérêt de Wendel l'exige. Ses décisions sont prises de manière collégiale.
Le Directoire a organisé les procédures au sein de Wendel en mettant en place 4 Comités de direction :
Le suivi des différents risques du Groupe par le Directoire est décrit ci-après dans la section « Analyse périodique des principaux risques ».
Les organes de gouvernance des sociétés holdings, des sociétés d'investissement et des sociétés de Conseil du Groupe sont contrôlés directement ou indirectement par Wendel ce qui permet d'y appliquer l'ensemble des principes de gestion des risques et de contrôle interne décrits dans ce rapport.
S'agissant des filiales opérationnelles, chaque entité dispose de son entière autonomie de gestion, mais présente un reporting opérationnel et financier périodique à Wendel. En outre, des représentants de Wendel participent aux organes de gouvernement d'entreprise de ces filiales et veillent ainsi au bon fonctionnement des procédures de contrôle interne et de suivi des risques appliquées dans chacune d'elles.
La fonction d'Audit interne Groupe, mise en place en 2016, a pour mission d'évaluer le fonctionnement des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques de Wendel, de ses sociétés holdings, sociétés d'investissement et sociétés de Conseil ainsi que des filiales opérationnelles, d'en effectuer une surveillance régulière et de formuler toute préconisation pour l'améliorer. Sa mission est également de coordonner l'amélioration continue des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques.
À travers ses travaux, la Direction de l'audit interne Groupe contribue à sensibiliser et former l'encadrement du contrôle interne mais n'est pas directement impliquée dans la mise en place et la mise en œuvre quotidienne du dispositif. Un nombre limité de missions a été conduit en 2017 et certaines ont été réalisées avec le support de consultants externes.
La Direction de l'audit interne est une fonction d'appui à la Direction, indépendante des activités opérationnelles et fonctionnelles qu'elle revoit.
Le Conseil de surveillance et le Comité d'audit disposent d'une information régulière et adaptée sur la marche des affaires, sur les dossiers stratégiques et sur les risques auxquels Wendel est confrontée dans le cadre des réunions régulières décrites dans la section « Les acteurs du contrôle interne chez Wendel » relative au Conseil de surveillance et ses comités.
Par ailleurs, la fréquence des réunions des quatre comités de la Direction de Wendel permet au Directoire d'organiser la diffusion de l'information au sein de Wendel de sorte que le Directoire et chaque Direction soient en mesure de prendre des décisions en bénéficiant de toute l'information pertinente dont dispose Wendel tant sur ses projets stratégiques, sur sa situation financière, sur l'activité des filiales que sur son organisation.
Les responsabilités de chacun des collaborateurs de Wendel dans l'organisation et dans la préparation et la diffusion des informations sont clairement identifiées. Plusieurs procédures y contribuent :
■ s'agissant du partage de l'information, outre les réunions des Comités de direction citées ci-dessus et les réunions internes propres à chaque équipe, le Directoire réunit chaque fois que nécessaire l'ensemble des salariés de Wendel. De même, des séminaires de réflexion et de motivation associant une partie ou la totalité des collaborateurs sont organisés pour faire le point sur la situation de Wendel et de son environnement, et pour amener chacun à exprimer ses attentes en matière de fonctionnement de Wendel ;
Wendel veille à préserver la plus grande confidentialité dans le partage des informations sensibles :
La Direction juridique, le Secrétariat général, la Direction des ressources humaines, la Direction en charge du développement durable et la Direction fiscale veillent à l'application des lois et règlements dans les pays où Wendel, ses sociétés holdings, ses sociétés d'investissement et ses sociétés de Conseil sont implantées. Elles assurent une veille juridique et fiscale afin d'être en mesure d'être informées en temps utile des modifications qui pourraient être apportées aux dispositions légales ou réglementaires qui leur sont applicables.
La Charte de confidentialité et déontologie boursière fait partie du règlement intérieur de Wendel et s'applique aux salariés de Wendel et de ses sociétés de Conseil, aux membres du Directoire et aux membres du Conseil de surveillance.
Cette charte expose les règles de confidentialité à respecter en cas de détention d'informations confidentielles ou privilégiées. Elle précise les obligations d'abstention de transaction boursière en cas de détention d'une information privilégiée et pendant les « fenêtres négatives ». Celles-ci sont définies comme les périodes de trente jours qui précèdent et d'un jour qui suit la publication des résultats semestriels et annuels ainsi que les périodes de quinze jours qui précèdent et le jour qui suit la publication des données financières trimestrielles et de l'ANR.
La charte rappelle les éléments constitutifs du délit d'initié, du délit de fausse information, du délit de manipulation de cours, ainsi que les sanctions applicables ; elle définit aussi un certain nombre de mesures préventives à la commission de ces infractions. Par ailleurs, la charte reprend les dispositions applicables aux stock-options et aux actions de performance et détaille les obligations déclaratives des dirigeants et des personnes qui leur sont liées auprès de l'AMF.
Au-delà des obligations légales et réglementaires en la matière, la charte comporte certaines dispositions plus restrictives, par souci de transparence et de prudence. Ainsi, elle instaure une obligation des membres du Directoire et du Conseil de surveillance, des salariés et de leurs proches d'inscrire leurs titres Wendel au nominatif et restreint les interventions sur instruments dérivés ou à visée spéculative. La charte définit enfin les situations de conflit d'intérêts. Le contrôle du respect de la charte est confié au Déontologue du Groupe. La charte interdit en outre aux salariés et aux dirigeants de détenir, acheter ou vendre à quelque moment que ce soit, des titres des filiales et participations du Groupe lorsque ces dernières sont cotées à l'exception des titres que les administrateurs de ces sociétés doivent posséder ou en cas de versement d'un dividende en nature sous la forme de titres de filiales ou participations détenues par Wendel.
En conformité avec le Règlement 596/2014 du 16 avril 2014 sur les abus de marché (MAR) et dans le cadre de la prévention des manquements d'initiés, Wendel établit une liste d'initiés dès l'apparition d'une information privilégiée qui ne serait pas immédiatement publiée. Ces listes sont tenues à la disposition de l'AMF, qui peut demander à en obtenir la communication. Elles sont conservées pendant au moins cinq ans après leur établissement ou leur dernière mise à jour. Le Déontologue est notamment en charge de l'établissement et du suivi de ces listes. Les règles de déontologie spécifiques aux membres du Directoire et du Conseil de surveillance sont décrites à la section 2.1.6.
En juin 2017, une formation sur la déontologie boursière a été dispensée au personnel le plus exposé.
Une Charte éthique a été adoptée par le Directoire de Wendel en mars 2015. Cette charte porte les valeurs de la Société et de ses collaborateurs et constitue le cadre de référence dans lequel s'inscrit le métier d'investisseur de long terme de Wendel. Elle s'applique à tous les collaborateurs et dirigeants de la Société, de ses holdings et de toutes ses implantations. Wendel encourage les sociétés dans lesquelles elle investit à adopter des standards similaires.
Lutte contre le blanchiment, respect des programmes de sanctions économiques, prévention de la corruption, concurrence loyale, égalité de traitement, hygiène et sécurité, protection des données personnelles, protection des ressources opérationnelles, être une entreprise citoyenne sont les principaux thèmes abordés par la Charte éthique de Wendel.
Une formation spécifique a été dispensée en janvier 2016 aux cadres de Wendel par des experts dans le domaine de la conformité, dans le cadre de la mise en œuvre de la Charte éthique.
Le respect des dispositions de la Charte éthique est placé sous la responsabilité du Secrétaire général de Wendel.
Une politique anti-blanchiment documente les pratiques que le groupe Wendel déploie afin de gérer et de se prémunir contre le risque de blanchiment. Diffusée à l'ensemble du personnel, cette politique a été mise à jour en novembre 2017. Une session de formation spécifique sur la lutte anti-blanchiment a été déployée début 2018 sous forme d'e-learning.
Dans le contexte de la loi française relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique, dite Loi Sapin II, entrée en vigueur le 1er juin 2017, Wendel a mis en œuvre plusieurs chantiers incluant entre autres une évaluation documentée de la conformité de ses participations (en particulier les sociétés non cotées) avec les nouvelles dispositions issues de la loi. La politique relative à la lutte contre la corruption et le trafic d'influence a été mise à jour, précisant le régime disciplinaire de sanctions applicable. Un dispositif de lancement d'alerte a été créé ainsi qu'une formation en ligne obligatoire à destination de l'ensemble du personnel. En complément de ce module de sensibilisation générale, une formation présentielle plus poussée a été mise en œuvre pour les salariés les plus exposés.
La politique de gestion des ressources humaines permet à Wendel de disposer des personnes possédant les connaissances et compétences nécessaires à l'exercice de leur responsabilité et à l'atteinte des objectifs actuels et futurs de Wendel. Ses salariés sont conscients de ces responsabilités et de leurs limites, et sont informés et respectueux des règles de Wendel. Les principaux éléments y contribuant sont présentés dans la section « L'environnement de contrôle », paragraphe « Diffusion de l'information sur l'organisation de Wendel et sur la responsabilité de ses collaborateurs ».
Wendel applique des procédures d'entretiens annuels formalisés qui permettent de revoir régulièrement la contribution de chaque collaborateur, le périmètre de son poste, la fiche de fonction et les moyens qui lui sont donnés pour répondre aux objectifs assignés. Ces informations sont centralisées par les Ressources Humaines et peuvent déboucher, le cas échéant, sur des préconisations en matière de formation, afin de permettre à chacun d'améliorer son niveau de compétence.
Les systèmes d'information sont adaptés aux objectifs actuels de l'organisation et conçus de façon à pouvoir supporter ses objectifs futurs. Ils sont protégés tant au niveau de leur sécurité physique que logique afin de s'assurer de la conservation des informations stockées. Dans une logique de sécurisation des données, Wendel a opté pour l'utilisation de solutions dans le Cloud. En 2017, Wendel a entre autres mis en place un Cloud Microsoft pour sa messagerie et son outil de consolidation. La migration dans le Cloud sera étendue en 2018 à l'ensemble des données de la suite Office 365 (suite applicative comprenant les principaux logiciels profesionnels de Microsoft et spécifiquement développée pour une utilisation dans le Cloud) ainsi qu'aux autres applicatifs comptables. Répondant à la même logique de sécurisation et d'automatisation des contrôles, Wendel a également déployé sur l'exercice une solution de numérisation des factures fournisseurs et du dispositif du traitement des notes de frais.
S'agissant de Wendel, la note 15-1 de l'annexe aux comptes consolidés et la section 2.2 décrivent les principaux risques rencontrés au sein de Wendel du fait de son activité et de son organisation, ainsi que la manière dont ils sont couverts.
L'organisation de Wendel et de ses organes de gouvernement d'entreprise permet une gestion active des risques et du contrôle interne. Le suivi de ces risques et le contrôle interne sont répartis par le Directoire entre les différentes Directions de Wendel de la façon suivante :
indicateurs clés (évolution de l'ANR, levier financier, niveau et projection de trésorerie, exposition aux taux d'intérêt et au change) font l'objet d'une revue régulière pour permettre au Directoire de modifier autant que possible l'exposition de Wendel à ces risques si cela est jugé nécessaire ;
Dispositif de gestion des risques et de contrôle interne
Chaque Direction peut se faire assister, en tant que de besoin, des experts nécessaires (avocats, banquiers, courtiers, auditeurs, consultants…) avec l'accord du Directoire.
Le Directoire dirige le suivi des risques et décide des procédures destinées à les gérer et à les couvrir avec chaque Direction dans le cadre des comités de la Direction et dans le cadre des réunions du Directoire décrites dans le paragraphe relatif à l'organisation.
Comme indiqué dans le paragraphe relatif à l'organisation, le Directoire présente au Conseil de surveillance, chaque fois que nécessaire et dans le cadre des rapports d'activité trimestriels, les principaux risques susceptibles d'impacter significativement la valeur du patrimoine de Wendel.
En outre, conformément aux dispositions de l'article L. 823-19 du Code de commerce, reprises dans le règlement intérieur du Conseil de surveillance, le Comité d'audit est chargé d'assurer le suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques. Une cartographie des risques auxquels Wendel est exposée est préparée par les différentes Directions de Wendel, validée par le Directoire et présentée au Comité d'audit. Cette cartographie concerne uniquement les risques supportés par Wendel et les holdings. Elle est régulièrement réexaminée et a été mise à jour en mai 2017.
Une analyse détaillée de certains des principaux risques relevés dans la cartographie (ceux dont l'occurrence et/ou l'intensité sont jugées les plus élevées) est formalisée par les Directions concernées. Cette analyse est présentée au Comité d'audit. Par ailleurs, le Comité d'audit examine le suivi des risques de certaines filiales et participations. Une synthèse des travaux du Comité d'audit est restituée au Conseil de surveillance par la Présidente du Comité d'audit.
S'agissant des filiales, Wendel leur laisse le soin de gérer leurs propres risques, en particulier opérationnels, et de prendre les mesures de maîtrise et de suivi qui s'imposent. Il leur appartient, en particulier, d'apprécier si une cartographie des risques est nécessaire et de déterminer les plans d'actions à mettre en place chaque année.
Néanmoins, l'implication des représentants de Wendel dans les organes de gouvernement d'entreprise des filiales permet d'assurer un suivi des risques majeurs.
Wendel s'appuie également sur sa fonction d'Audit interne, sur celles de ses filiales le cas échéant, et sur les reportings qui lui sont faits par ces dernières pour évaluer leurs principaux risques ainsi que leur environnement de contrôle interne.
Wendel prend aussi en compte les conclusions des audits menés par les auditeurs externes des filiales et participations ; ceux-ci font le plus souvent partie des mêmes réseaux que les Commissaires aux comptes de Wendel pour une meilleure communication de l'information.
Wendel dispose de processus qui assurent la communication d'informations pertinentes, fiables et diffusées en temps opportun aux acteurs concernés pour leur permettre d'exercer leurs responsabilités.
Le Comité d'investissement se réunit toutes les semaines pour l'opération sur le résultat des activités, la situation financière et examiner l'avancement des opérations d'acquisition ou de cession l'ANR et la présente en fonction d'une palette d'hypothèses, et les nouvelles opportunités. Il réunit autour du Directoire cinq favorables et défavorables. Cette présentation intègre également Directeurs associés de l'équipe d'investissement et des bureaux, une analyse des risques identifiés. L'équipe en charge du projet
ainsi que le Directeur financier. Pour l'étude de chaque opportunité, une équipe est constituée en fonction des compétences requises ; un des membres seniors en assure la coordination et assume la responsabilité de la recommandation d'investissement ou de désinvestissement. Lorsque l'étude d'un projet est finalisée et que ce dernier a fait l'objet d'une décision d'investissement prise par les sociétés concernées, après approbation du Directoire, il est présenté au Conseil de surveillance pour autorisation si celle-ci est requise par les statuts ; la présentation intègre en particulier une analyse des impacts de s'assure ensuite de sa réalisation et de sa mise en œuvre avec l'assistance de la Direction financière, de la Direction juridique et de la Direction fiscale et, le cas échéant, des banques, des Conseils en stratégie, des cabinets d'avocats et des auditeurs de premier ordre. Enfin, les garanties de passifs accordées ou reçues sont présentées au Comité d'audit et au Conseil de surveillance.
Le suivi du portefeuille existant est assuré grâce à :
Dans le cadre du Comité d'investissement, les participants exposent la synthèse de leurs travaux de suivi des filiales et participations dont ils ont la charge et formulent des recommandations dans les cas où des décisions importantes sont à prendre concernant ces filiales et participations. Par ailleurs, afin de renforcer encore le dialogue avec les filiales, de mieux appréhender les réalités opérationnelles de ces dernières et de partager les préoccupations de leurs Directions, la présence de représentants du groupe Wendel au sein des organes de gouvernement d'entreprise des filiales et, notamment, au sein de leur Comité d'audit est systématique. Cette présence aux organes de gouvernement d'entreprise des filiales et participations permet à Wendel et à ses représentants d'avoir un point de vue sur le bon fonctionnement des procédures de gestion des risques et de contrôle interne.
Le Conseil de surveillance de Wendel est régulièrement informé de l'évolution de la situation économique et financière des filiales et participations dans le cadre des nombreuses réunions décrites dans la section relative à « Une organisation appropriée et des responsabilités et pouvoirs clairement définis ».
Dans toutes les filiales et participations, le choix des dirigeants est effectué en accord avec Wendel. Par ailleurs, la participation des représentants du groupe Wendel aux organes de gouvernement d'entreprise de chaque filiale et participation permet au groupe Wendel d'assurer un suivi étroit des rémunérations des principaux dirigeants des filiales et participations, de veiller à leur caractère incitatif et de s'assurer de l'alignement des intérêts des dirigeants avec ceux de la Société qu'ils dirigent.
Les procédures mises en œuvre dans le cadre du contrôle interne sont destinées à donner en permanence une assurance raisonnable que les opérations financières sont sécurisées et conformes aux objectifs définis :
Les processus relatifs à l'établissement des comptes et des informations financières communiquées à l'extérieur du Groupe sont décrits dans la section « Des activités de contrôle relatives à la fiabilité de l'information comptable et financière ».
Les caractéristiques des financements et leur mise en place sont décidées et validées par le Directoire après l'étude approfondie de différentes solutions et l'analyse de la situation financière de Wendel préparée par la Direction financière. Après revue par la Direction juridique des contrats et documents juridiques y afférant, l'exécution de ces opérations se fait dans le cadre de délégations de pouvoir et/ou de signature données par le Président du Directoire au Directeur financier, au Directeur juridique ou à un membre du Comité de gestion. Conformément aux statuts, l'émission d'obligations ou la mise place d'un crédit sont soumis à l'autorisation du Conseil de surveillance en fonction du montant et des caractéristiques de l'opération.
L'analyse de l'exposition aux taux d'intérêt et au risque de change est préparée régulièrement par la Direction financière. Les décisions d'ajustement de l'exposition aux taux d'intérêt et au risque de change sont prises par le Directoire et donnent lieu, le cas échéant, à la mise en place d'instruments financiers appropriés.
Les procédures d'autorisations d'engagement de dépenses de Wendel et des holdings couvrent tous les engagements de Wendel ainsi que les signatures nécessaires au fonctionnement des comptes bancaires (sous forme de délégation de signature).
Afin d'accroitre la visibilité sur l'engagement et le suivi des dépenses et renforcer leur encadrement via des seuils d'autorisation et des alertes automatiques, Wendel a procédé en 2017 à la digitalisation de cette procédure.
Par ailleurs, la procédure de traitement et de remboursement des notes de frais a également été digitalisée pour Wendel en France mais également pour ses bureaux à Luxembourg, à Londres, et à Casablanca. Le déploiement à New York et Singapour est prévu en 2018.
Concernant les sociétés de Conseil du Groupe, une procédure de gestion administrative et financière a été diffusée par le Directeur financier. Une revue interne formelle est réalisée par la Direction financière dans les sociétés de Conseil du Groupe pour s'assurer du respect des principes de contrôle interne du Groupe.
Afin de prévenir les risques de détournement des outils informatiques ou d'intrusion dans les systèmes d'information, le service informatique est placé sous la responsabilité du Directeur associé en charge des ressources opérationnelles, qui propose et met en œuvre les interventions sur les systèmes de préservation ou de conservation des données à intervalles réguliers. Courant 2017, plusieurs solutions dans le Cloud ont été mises en place, à savoir l'outil de gestion des Conseils d'administration, l'outil de gestion de l'actionnariat, l'outil de gestion et de consolidation ainsi que l'outil de communication financière. Par ailleurs, le système de messagerie est également hébergé dans le Cloud depuis fin 2017. La migration des données se poursuivra en 2018.
Un plan de continuité informatique (PCI) est en place et permet une redondance (ou réplication) totale des données en temps réel entre les deux sites historiques du Groupe, à Paris et au Luxembourg. Les deux sites sont reliés via un lien privé. L'accès aux données de messagerie, aux applications métiers et aux fichiers est sécurisé. À partir de mars 2018, et compte tenu du choix de migrer les applications sensibles dans le Cloud, la redondance et la haute disponibilité des données seront assurées par les DataCenters de la société EFISENS, partenaire informatique de Wendel et à termepar ceux de Microsoft.
Les risques liés à l'élaboration de l'information comptable et financière portent essentiellement sur le risque d'erreur, sur le recours à des estimations (voir les notes 1.9 et 1.10 des comptes consolidés) et sur les valorisations prises en compte dans le calcul de l'ANR.
Les procédures de contrôle interne visant à s'assurer que les comptes annuels (individuels et consolidés) et semestriels de Wendel sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations ainsi que de la situation financière et du patrimoine de Wendel sont les suivantes :
Les normes comptables appliquées par Wendel pour ses comptes consolidés sont les normes IFRS. Les principales règles applicables sont décrites dans le rapport financier annuel et diffusées comme telles aux filiales dans le cadre du processus de remontée des informations et d'établissement des comptes. La diversité des activités des filiales conduit Wendel à laisser le soin à chaque filiale de proposer les traitements comptables spécifiques à son activité. La Direction financière et la Responsable de la consolidation de Wendel s'assurent de l'homogénéité des traitements au sein du Groupe, notamment en contrôlant les principes comptables figurant dans les états financiers de chaque filiale.
En outre, la Direction financière de Wendel s'assure de la correcte remontée des informations comptables et financières des filiales vers Wendel au travers des procédures suivantes :
Enfin le Directeur financier est membre du Comité de gestion et du Comité de coordination (voir le paragraphe relatif aux « Acteurs du contrôle interne chez Wendel »), ce qui lui permet de prendre connaissance de tous les événements susceptibles d'impacter les comptes consolidés du Groupe ou les comptes individuels de Wendel et des holdings. Il est par ailleurs directement rattaché au Directoire et est donc totalement indépendant des autres Directions de Wendel.
Au niveau des filiales contrôlées :
Au niveau de Wendel :
ainsi que des estimations et jugements ayant un impact significatif sur les comptes. Une réunion entre les auditeurs et le Directoire est organisée lorsqu'apparaissent des sujets dont l'interprétation comptable est complexe et dont l'impact est significatif sur les comptes. Il revoit également toute la communication financière de Wendel et est informé de tout point susceptible d'avoir un impact sur cette dernière ;
■ le Comité d'audit : la mission de ce comité, ses modalités de fonctionnement et son activité au cours de l'exercice sont exposées de façon détaillée dans la section 2.1.4. Il peut décider de recourir à un expert indépendant pour conforter son avis sur la situation financière de Wendel. Il auditionne régulièrement les Commissaires aux comptes pour avoir leur opinion sur la fiabilité des comptes individuels et consolidés. Il s'assure également de la permanence des méthodes comptables ou s'assure du bien-fondé des changements de méthodes comptables le cas échéant.
L'ANR est préparé et calculé par la Direction financière et est arrêté par le Directoire selon une méthodologie décrite à la section 4.3.2. Les Commissaires aux comptes vérifient la conformité de la méthodologie de calcul de l'ANR appliquée avec la méthodologie définie par le Groupe et la concordance des informations comptables utilisées avec la comptabilité.
Après validation par le Directoire, les comptes individuels, les comptes consolidés et le calcul de l'actif net réévalué sont transmis pour avis au Comité d'audit avant examen par le Conseil de surveillance et pour revue aux Commissaires aux comptes (qui réalisent également un audit des comptes annuels individuels et des comptes annuels consolidés de Wendel).
Les processus mis en place au sein de Wendel permettent de s'assurer régulièrement de leur efficacité et d'engager toute mesure d'amélioration jugée nécessaire.
Au-delà des contrôles effectués de façon continue par l'ensemble du management, les contrôles internes sont revus dans le cadre de deux dispositifs complémentaires :
Il comprend notamment la vérification des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et l'aide à la maîtrise des risques dans les entités du périmètre.
Wendel s'appuie depuis 2007 sur le cadre de référence de l'AMF défini dans sa recommandation du 21 janvier 2007 et sur son guide d'application, actualisé en juillet 2010, pour mener à bien un ensemble d'analyses relatives au contrôle interne.
Ces analyses sont fondées sur un questionnaire d'autoévaluation qui prend en considération l'ensemble des principes et des objectifs de contrôle prévus dans le cadre de référence de l'AMF en les adaptant aux spécificités et à l'activité du Groupe, c'est-à-dire en identifiant les zones de risque spécifiques (notamment les risques financiers).
Wendel se soumet une fois par an à ce questionnaire d'autoévaluation et celui-ci est diffusé auprès des principales filiales opérationnelles consolidées par intégration globale. Chaque année le contenu du questionnaire est revu pour mise à jour le cas échéant, les réponses sont actualisées et les axes d'amélioration sont suivis.
Le questionnaire est constitué de trois parties :
Ce questionnaire couvre tous les cycles comptables. Les filiales ont déployé ce questionnaire dans leurs principales divisions.
Les réponses apportées aux questionnaires sont examinées et analysées au sein des Comités d'audit des filiales contrôlées lorsque celles-ci disposent d'un tel comité. Les données recueillies permettent d'élaborer et de suivre les plans d'amélioration pour les points de contrôle qui le nécessitent.
En accord avec Wendel, NOP a concentré ses analyses sur les points de gestion des risques et de contrôle interne qui lui paraissent les plus importants et pertinents au regard de son activité et de son organisation. Par ailleurs, les informations relatives à Tsebo, filiale acquise en 2017, ont été recueillies sur la base d'une version allégée du questionnaire reprenant chaque thème clé du cadre de référence de l'AMF (contribuant pour la première année à la campagne d'autoévaluation). Le résultat de ces travaux a été communiqué au Comité d'audit de Wendel et la synthèse des réponses a servi à l'élaboration du présent rapport. Les participations qui ne sont pas en intégration globale ont également fait l'objet d'une revue de leur gouvernance en matière de contrôle interne pour l'élaboration de l'information financière.
L'application des procédures mises en place sur les exercices précédents a été suivie en 2017 et améliorée lorsque cela s'est révélé nécessaire.
En 2017, Wendel a poursuivi ses actions de sensibilisation de ses collaborateurs aux bonnes pratiques de contrôle interne en administrant des modules de formation sur ce thème (y compris en matière de lutte contre la corruption) et en les maintenant informés des règles de conformité applicables à Wendel et ses salariés.
Les politiques anticorruption et anti-blanchiment ont été complétées et mises à jour en novembre 2017 (voir la section 2.3.2, partie « Conformité aux lois et aux règlements et respect des règles de déontologie »).
Wendel s'est doté en 2017 d'un nouveau Comité de direction à savoir le Comité de déontologie (voir la section 2.3.2, partie « Le Directoire et ses Comités de direction »). Dans une logique de sécurisation des données, Wendel a opté pour l'utilisation de plusieurs solutions dans le Cloud en 2017 et poursuivra les migrations en 2018 (voir la section 2.3.2, partie « Les systèmes d'information »).
Répondant à la même logique de sécurisation et d'automatisation des contrôles, Wendel a procédé à la digitalisation de sa procédure d'engagement et de suivi des dépenses courant 2017, ainsi qu'à celle relative au traitement et au remboursement des notes de frais (voir section 2.3.4, partie « Procédures de prévention de la fraude et de contrôle sur les engagements et les dépenses »).

ET-
DANS-
LE-
| 3.1.1 | Favoriser l'intégration des enjeux RSE dans le cadre de son métier |
|
|---|---|---|
| d'investisseur de long terme | 142 | |
| 3.1.2 | Une démarche RSE adaptée à une équipe resserré de professionnels |
|
| de l'investissement | 145 | |
| 3.1.3 | Une empreinte environnementale limitée |
149 |
| 3.1.4 | Wendel, entreprise engagée dans la Société civile |
150 |
| 3.2.1 | Constantia Flexibles | 154 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 3.2.2 | Cromology | 173 | ||||
| 3.2.3 | Stahl | 187 | ||||
| 3.2.4 | Tsebo | 200 | ||||
| 3.2.5 | Mecatherm | 206 | ||||
| 3.2.6 | CSP Technologies | 213 | ||||
| 3.3 | RAPPORT DE L'ORGANISME | |||||
| TIERS INDÉPENDANT | ||||||
| SUR LES INFORMATIONS |
||||||
| SOCIALES, | ||||||
| ENVIRONNEMENTALES | ||||||
SOCIÉTALES FIGURANT
RAPPORT DE GESTION 219
3
Responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans l'activité de Wendel
Wendel considère que la responsabilité sociale et responsabilité sociale et environnementale, tout en définissant environnementale (RSE) des entreprises est un moteur de pour elle-même une politique RSE adaptée à son rôle croissance pour les entreprises. Wendel encourage par son action d'investisseur exercée par une équipe resserrée de professionnels. de long terme ses sociétés dans la mise en œuvre de pratiques de
En tant qu'actionnaire, le groupe Wendel n'entre pas dans le management opérationnel de ses filiales mais s'assure que l'intégration des enjeux RSE s'opère dans leur gestion des risques comme dans leur développement et ce, notamment grâce à un dialogue constant avec les équipes de management, à travers le Conseil d'administration.
Créée en 2011, la Direction du développement durable coordonne la démarche de Wendel dans ce domaine. Elle s'appuie sur un Comité de pilotage mis en place en 2012 par le Directoire. Il est constitué de représentants des Directions opérationnelles et fonctionnelles de la Société : Comité d'investissement, Direction financière, Secrétariat général, Direction de la communication et du développement durable, Direction des ressources opérationnelles (ressources humaines, informatique, moyens généraux).
En 2015, Wendel s'est doté d'une charte éthique approuvée par son Directoire.
En tant qu'actionnaire, Wendel intègre l'étude des risques et opportunités RSE le long du cycle de vie de ses investissements, en particulier :
■ Au moment de l'acquisition :
Lorsque Wendel étudie une prise de participation, des diligences appropriées sur les enjeux environnementaux et sociaux sont réalisées dans le cadre de l'analyse globale des risques relatifs à l'activité de la société cible. Concernant par exemple l'acquisition de Tsebo, notre société sud-africaine de services aux entreprises, les sujets relatifs à la réglementation sur le Black Economic Empowerment ont notamment fait l'objet d'une attention particulière.
■ Dans l'accompagnement des sociétés sur le long terme :
La responsabilité de la gestion des enjeux RSE est assumée directement par les équipes dirigeantes des différentes entreprises. Toutefois, par son rôle d'actionnaire professionnel, Wendel suit et favorise les démarches RSE de ses filiales et participations en particulier sur deux thématiques : la sécurité des salariés et la prise en compte des enjeux environnementaux dans les produits et services conçus et distribués.
■ Le management de Wendel est particulièrement attentif aux problématiques relatives à la sécurité et à la santé des salariés, qu'il estime prioritaires. Par ailleurs, les indicateurs liés à la sécurité au travail sont souvent révélateurs de la bonne gestion de l'entreprise. Par exemple, chez Cromology, le taux de fréquence des accidents fait partie des critères d'attribution de la rémunération variable du management. Cet indicateur est, autre exemple, également suivi par le Conseil d'administration de Stahl à la demande de Wendel depuis 2006, date d'entrée de Stahl dans le Groupe. Stahl est un modèle de sécurité au travail, avec une moyenne du taux de fréquence d'accidents particulièrement faible de moins de 1,5 sur les cinq dernières années.

Les résultats de la mission de vérification de l'organisme tiers indépendant sont transmis à l'équipe d'investissement.
Pour les sociétés Bureau Veritas, Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, Tsebo, Mecatherm et CSP Technologies, dont Wendel est actionnaire majoritaire, les éléments marquants de leur politique liés au développement durable sont présentés dans le chapitre 3.2 qui suit « Les filiales de Wendel revues par un tiers indépendant ».
Une Charte de confidentialité et de déontologie boursière prévoit les règles qui s'imposent à tous les salariés et mandataires sociaux de Wendel en matière de prévention de tout abus de marché. Les principales règles édictées par cette charte figurent à la section 2.1.6 du présent document de référence. Les principales dispositions de la charte qui s'appliquent aux membres du Conseil de surveillance sont reprises dans le règlement intérieur du Conseil de surveillance.
Par ailleurs, Wendel interroge annuellement via un questionnaire ses filiales consolidées sur leurs principes généraux de contrôle interne, dans le cadre de l'examen des facteurs de risques liés à leurs activités.
Ce questionnaire, basé sur le cadre de référence de l'Autorité des marchés financiers (AMF), porte principalement sur les sujets suivants :
■ la définition et la formalisation des délégations de pouvoirs ;
Le programme de compliance de Wendel se compose de la charte éthique de Wendel, adoptée par le Directoire en 2015, et de politiques spécifiques traitant des thèmes essentiels de la charte. Cette charte porte les valeurs des collaborateurs de la Société et constitue le cadre de référence dans lequel s'inscrit le métier d'investisseur de long terme de Wendel. Elle s'applique à tous les collaborateurs et dirigeants de la Société, de ses holdings et de toutes ses implantations. Wendel demande aux sociétés dans lesquelles elle investit d'adopter des standards similaires.
Wendel s'assure de la conformité de ses activités aux lois et règlements en matière de lutte contre le blanchiment, respect des programmes de sanctions économiques, respect de ses obligations fiscales, de prévention des actes de corruption ainsi qu'en matière de concurrence. En janvier 2016, la majorité des collaborateurs des différentes implantations de Wendel a participé à une session de formation spéciale sur la compliance. Cette session a été organisée par le Secrétariat général en réponse à une demande du Directoire. En outre, des formations (e-learnings) ciblées sur les politiques décrites ci-après sont requises pou0r les collaborateurs de Wendel.
Wendel s'attache à assurer à ses collaborateurs un environnement de travail respectueux de tous, par le respect de la diversité en son sein, de l'égalité des chances et de traitement et la protection des données personnelles. En retour, les collaborateurs de Wendel doivent utiliser les ressources opérationnelles de la Société de manière appropriée, conformément à leur finalité professionnelle.
Wendel veille à communiquer une information exacte, précise et sincère aux investisseurs, aux actionnaires et aux analystes ; elle veille également à respecter l'égalité d'information. Wendel s'est mise en conformité avec les nouvelles règles du règlement européen sur les abus de marché (« MAR »).
Enfin, Wendel agit en tant qu'entreprise citoyenne par un comportement respectueux de l'environnement et par ses engagements dans la Société civile (voir sections 3.1.3 et 3.1.4).
La charte éthique de Wendel peut être consultée sur son site Internet dans l'espace « engagements », www.wendelgroup.com.
En février 2016, Wendel avait établi sa politique en matière de prévention de la corruption. Cette politique a été mise à jour de la loi Sapin 2 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption Responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans l'activité de Wendel
et à la modernisation de la vie économique en mai 2017. Wendel est en train de déployer au sein du groupe Wendel les huit mesures requises par la loi : code de conduite et politique anti corruption, dispositif d'alterte interne, cartographie des risques, évaluation des clients et fournisseurs de premier rang et des intermédiaires, procédures de contrôle comptable, dispositif de formation, régime disciplinaire en cas de violation du code de conduite, dispositif de contrôle et d'évaluation interne des mesures prises.
En février 2017, Wendel a établi sa politique en matière de Sanctions internationales.
En octobre 2017, Wendel a établi sa politique Anti-blanchiment.
Ces politiques s'appliquent en France comme à l'étranger aux membres du Directoire, du Conseil de surveillance, aux salariés et éventuels travailleurs temporaires.
L'objectif de ces politiques est de sensibiliser les collaborateurs de Wendel et de les aider à gérer et identifier les risques d'ordre juridique, financier et de réputation. En sa qualité d'investisseur professionnel, Wendel veille à ce que les sociétés du portefeuille mettent en œuvre des politiques de conformité adaptées à leur activité et à leurs risques.
Ces politiques ont été diffusées auprès de l'ensemble des salariés de Wendel SE, de ses holdings et de ses implantations internationales.
Tout document relevant de la conformité au sein de Wendel doit être périodiquement signé par chaque salarié.
Le règlement européen sur la protection des données personnelles entre en vigueur le 25 mai 2018. Wendel se met en conformité avec ce règlement, afin d'assurer la protection des données personnelles gérées par elle.
Afin de répondre aux exigences de la loi du 27 mars 2017 sur le devoir de vigilance, le Comité de pilotage RSE de Wendel a mis en place un groupe de travail afin d'établir un plan de vigilance applicable aux sociétés du Groupe entrant dans le périmètre de cette réglementation. Les principales sociétés concernées par le devoir de vigilance dans le Groupe sont les suivantes : Bureau Veritas, Constantia Flexibles, Stahl, Cromology, CSP technologies, Tsebo, et Mecatherm.
En tant que société d'investissement qui exerce un rôle d'actionnaire professionnel, le groupe Wendel, n'entre pas dans le management opérationnel de ses filiales mais veille à ce que les risques ciblés par la réglementation sur le devoir de vigilance soient pris en compte par les filiales qu'elle contrôle sur la base des risques liés à leur activité. Dans ce cadre, les sociétés concernées répondront à un questionnaire sur leur univers de risques au regard des sujets couverts par la réglementation relative au devoir de vigilance :
Le groupe Wendel rappelle que dans le cadre des informations publiées en vertu des dispositions de l'article R-225-105-1 du Code de commerce, un certain nombre d'outils et de procédures ont d'ores et déjà été mis en place sur les thématiques couvertes par le devoir de vigilance.
Le plan de vigilance des entités contrôlées par le groupe Wendel sera présenté dans le document de référence 2018 sous la rubrique mise en œuvre du plan de vigilance.
Pour l'année 2018, des objectifs RSE ont été intégrés dans la rémunération variable du Directoire. Le Conseil de surveillance de Wendel a notamment décidé de prendre en compte dans le quatrième objectif du Directoire, d'ordre qualitatif, la bonne mise en œuvre du programme de compliance et de la RSE au niveau du Groupe, à hauteur de 25% de l'objectif. Ces objectifs RSE seront également appliqués aux rémunérations variables de membres du Comité de coordination de Wendel qui regroupe les principaux responsables de Wendel à travers le monde.
Wendel s'emploie à recruter des collaborateurs d'excellence, pour lesquels elle met en œuvre le meilleur environnement de travail possible, ainsi qu'à développer leur savoir-faire.
Au 31 décembre 2017, Wendel et ses holdings emploient au total 94 collaborateurs.
Wendel dispose d'implantations à l'étranger pour accompagner les sociétés du Groupe dans leur développement international. Les sociétés situées aux Pays-Bas (depuis 1908) et au Luxembourg (depuis 1931) ont également des activités de holding.
Les autres implantations ont été créées plus récemment ; au Japon en 2007, au Maroc, à Singapour et aux États-Unis en 2013 et au Royaume-Uni en 2015.
Wendel emploie 48 collaborateurs en France. Outre l'équipe d'investissement et l'équipe de Direction, une dizaine d'experts au sein des équipes de gestion (finance, juridique, fiscal, communication) travaille au quotidien sur les opérations d'investissement/désinvestissement en France et à l'étranger.
Le reste des effectifs intervient en support aux bureaux de Wendel en France et à l'étranger, au sein de la Direction financière, de la Direction juridique, du Secrétariat général, de la Direction fiscale, de la Direction de la communication et du développement durable et de la Direction des ressources opérationnelles.
| Salariés avec un contrat de travail | 31.12.2017 | 31.12.2016 | 31.12.2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| permanent* en France : effectifs et mouvements |
Employés | Cadres | Total | Employés | Cadres | Total | Employés | Cadres | Total |
| Effectif total | 5 | 46 | 51 | 9 | 46 | 55 | 9 | 55 | 64 |
| dont Femmes | 2 | 24 | 26 | 5 | 24 | 29 | 5 | 27 | 32 |
| Hommes | 3 | 22 | 25 | 4 | 22 | 26 | 4 | 28 | 32 |
| Recrutements | - | 6 | 6 | - | 3 | 3 | - | 2 | 2 |
| dont Femmes | - | 3 | 3 | - | 1 | 1 | - | 1 | 1 |
| Hommes | - | 3 | 3 | - | 2 | 2 | - | 1 | 1 |
| Départs | 3 | 7 | 10 | - | 12 | 12 | - | 3 | 3 |
| dont Femmes | 2 | 4 | 6 | - | 4 | 4 | - | 1 | 1 |
| Hommes | 1 | 3 | 4 | - | 8 | 8 | - | 2 | 2 |
* Effectif France CDI y.c. 3 cadres hommes expatriés.
En 2017, Wendel n'a employé aucune personne en CDD et a employé une intérimaire afin de faire face au remplacement d'un salarié absent.
Wendel emploie une personne en situation de handicap et passe des contrats de fournitures avec des établissements d'aide par le travail. Pour 2017, la contribution versée à l'Agefiph s'élève à près de 3,5 k€.
Les holdings et bureaux hors de France sont implantés dans 7 pays et comptent 46 collaborateurs dont plus des deux tiers dans des équipes d'investissement. Le reste des équipes travaille principalement dans les activités financières et juridiques au sein des sociétés holding à Luxembourg et aux Pays-Bas.
Responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans l'activité de Wendel
| Salariés avec un contrat de travail permanent* à l'international : effectifs et mouvements |
31.12.2017 | 31.12.2016 | 31.12.2015 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Effectif total | 46 | 44 | 28 | ||
| dont Femmes | 21 | 19 | 12 | ||
| Hommes | 25 | 25 | 16 | ||
| Recrutements | 6 | 20 | 11 | ||
| dont Femmes | 3 | 9 | 6 | ||
| Hommes | 3 | 11 | 5 | ||
| Départs | 4 | 4 | 3 | ||
| dont Femmes | 1 | 2 | 2 | ||
| Hommes | 3 | 2 | 1 | ||
* Effectif avec contrat de travail international y.c. 3 cadres hommes expatriés déjà comptabilisés dans les effectifs France (contrat de travail France suspendu)
Pour des raisons historiques, Wendel applique les modalités d'organisation du temps de travail des conventions collectives de la métallurgie.
Aucun salarié n'a demandé à travailler à temps partiel. En revanche, une salariée a bénéficié d'un forfait réduit pour raison personnelle.
L'absentéisme, hors événements familiaux, a légèrement augmenté et est de l'ordre de 3 %. Il y a eu un accident de trajet en 2017 avec un arrêt de deux mois.
Wendel considère le développement de l'employabilité de ses salariés comme une priorité.
Ainsi, Wendel veille à ce que ses salariés aient en permanence le niveau de compétence nécessaire à la réussite de leurs missions en leur proposant des formations sur mesure.
En France en 2017, 38 salariés ont bénéficié d'au moins une formation, pour un total de 409,5 heures. Les domaines couverts sont principalement les langues étrangères, les formations métier et dans une moindre mesure les logiciels de bureautique et la sécurité.
L'accompagnement des managers, des réunions régulières avec le personnel et un dialogue étroit avec les représentants du personnel (CE, CHSCT) visent à optimiser les conditions et les relations de travail. Wendel peut ainsi mettre en œuvre les mesures les plus appropriées aux attentes des équipes.
Afin de permettre à ses collaborateurs de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale, Wendel s'efforce depuis 2010 de procurer aux salariés qui en font la demande des places en crèches qu'elle finance. En 2017, Wendel a financé 4 places de crèche pour les enfants de 3 salariés.
Enfin, au-delà de la part du budget du Comité d'entreprise consacré aux activités sociales et culturelles, Wendel prend en charge différentes prestations : tickets Restaurant, cours de sport, tickets Cesu, etc
Wendel veille à ce que les décisions en matière de recrutement, de développement des carrières (formations et promotions) et de rémunérations soient prises sans discrimination. Seules sont prises en compte les compétences et l'expérience des candidats et, pour la rémunération variable des salariés, leur performance durant leur présence dans l'entreprise.
À poste équivalent, il n'y a pas de différence de rémunération entre les hommes et les femmes.
Dans le cadre des obligations réglementaires en France, Wendel a mis en place un plan d'action qui assure la permanence de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
La gestion des ressources humaines de Wendel respecte les conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail (OIT). La France a ratifié les 8 conventions fondamentales de l'OIT portant sur le travail forcé, sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, sur le droit d'organisation et de négociation collective, sur l'égalité des rémunérations, sur l'abolition du travail forcé, sur les discriminations, sur l'âge minimum d'admission à l'emploi et sur toute forme de travail des enfants.
Wendel respecte également la liberté d'association.
Wendel n'exerce pas d'activité dans les pays « à risques » en termes de violation des droits des travailleurs, et n'est donc pas confronté à la problématique de respect de ces conventions.
La politique salariale de Wendel vise à aligner les intérêts des salariés sur ceux des actionnaires, que ce soit à travers la part variable de la rémunération, l'intéressement (en France) ou le déploiement de l'actionnariat salarié.
Chaque année, Wendel revoit attentivement le niveau de la rémunération de ses salariés en prenant en compte leurs missions, leurs compétences, leurs expériences et les rémunérations de marché comparables. Les rémunérations variables sont attribuées en fonction des performances individuelles et collectives.
Pour la France, la somme des rémunérations totales (salaire fixe, rémunération variable et primes individuelles liées à la fonction) versées pour l'année 2017 s'élève à près de 11,3 M€. Ce chiffre est stable par rapport à 2016.
En outre, un accord d'intéressement existe depuis 2006. Les conditions de performance de l'accord en vigueur depuis 2015 ont été remplies en 2017. Il y aura donc une prime d'intéressement au titre de 2017. Par ailleurs, les salariés de Wendel et leurs familles sont couverts par un régime de prévoyance très complet financé en grande partie par Wendel.
Convaincu de l'importance de l'actionnariat salarié comme clé d'un partenariat de long terme avec ses collaborateurs, Wendel a toujours favorisé son développement, que ce soit depuis plus de 30 ans au sein du plan d'épargne Groupe ou à travers l'attribution d'actions de performance ou de stock-options dont la plupart des salariés bénéficient depuis 2007.
Outre les deux membres du Directoire, 84 personnes en France et à l'étranger se sont vu attribuer des stock-options et des actions de performance en vertu de l'autorisation de l'Assemblée générale du 18 mai 2017 et de la décision du Directoire du 7 juillet 2017.
Ces attributions sont soumises à la réalisation de conditions de présence et de performance.
L'historique des plans de stock-options et d'actions de performance figure aux tableaux 8 et 9 de la section 2.1.7.
Responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans l'activité de Wendel
Le tableau ci-dessous précise pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2017 :
| Nombre total | Prix d'exercice moyen pondéré |
|
|---|---|---|
| Options consenties au cours de l'exercice aux dix salariés du Groupe dont le nombre d'options ainsi consenties est le plus élevé |
79 175 | 134,43 € |
| Options levées au cours de l'exercice par les dix salariés dont le nombre d'options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé |
122 909 | 93,41 € (1) |
(1) En 2017, ces options ont été exercées aux prix de 132,96 € (plan W 1-1), 44,32 € (plan W 3), 80,91 € (plan W 4), 54,93 € (plan W 5), 82,90 € (plan W 6), 112,39 € (plan W 8) et 94,38 € (plan W 9).
Le nombre total d'actions de performance consenties au cours de l'exercice aux dix salariés du Groupe (hors membres du Directoire) dont le nombre d'actions ainsi attribuées est le plus élevé est de 26 391.
Depuis plus de 30 ans, Wendel propose chaque année aux salariés de souscrire à une augmentation de capital au sein du PEG. Les titres sont proposés avec une décote de 20 % et les versements des salariés peuvent être abondés jusqu'à hauteur des plafonds légaux.
Au 31 décembre 2017, les anciens salariés et salariés (hors membres du Directoire) détenaient 0,60 % du capital de Wendel au sein du Plan d'Epargne Groupe.
En juillet 2017, la Direction a décidé de mettre en œuvre une augmentation de capital à laquelle 93 % des salariés éligibles ont souscrit, à hauteur de 10 499 actions.
En 2010, la Société a mis en place un Perco pour ses salariés en France. Certains versements bénéficient d'un abondement de la Société jusqu'à hauteur du plafond légal.
Au 31 décembre 2017, 29 % des salariés présents ont déjà investi au sein du Perco.
En 1947, la Société « Les petits-fils de François de Wendel » (devenue aujourd'hui Wendel SE) a mis en place un régime de retraite supplémentaire bénéficiant à l'ensemble des membres du personnel (cadre et non cadre), sous réserve que ceux-ci achèvent leur carrière dans le Groupe. Ce régime de retraite a été fermé le 31 décembre 1998. Le régime de retraite supplémentaire garantit à chaque salarié bénéficiaire un niveau global de retraite. Ce niveau s'exprime comme un pourcentage de la rémunération de fin de carrière (fixe et variable hors éléments exceptionnels). Il augmente avec l'âge et l'ancienneté acquise et peut atteindre 65 % de cette rémunération. Le régime prévoit une réversion à 60 % au conjoint vivant au moment du départ en retraite, ainsi que des majorations familiales pour enfants à charge.
L'allocation de retraite supplémentaire financée par le Groupe se calcule en déduisant du montant garanti l'ensemble des retraites financées par l'entreprise pendant la période d'activité dans le Groupe. Depuis 2005, les actifs nécessaires au service des rentes sont transférés auprès d'une compagnie d'assurance qui assure le paiement des allocations de retraite.
Au 31 décembre 2017, ce régime concernait 36 retraités et 6 salariés de la Société.
Dans son activité quotidienne, Wendel a peu d'incidence sur l'environnement. Pour autant, Wendel veille à limiter ses propres impacts. Ainsi, le pilotage de la gestion de l'immeuble où se trouve le siège de Wendel (Paris) et des services informatiques intègre des critères environnementaux. En 2012, Wendel a réalisé un bilan des émissions de gaz à effet de serre afin d'optimiser ses actions pour réduire sa facture énergétique et sa production de déchets, conformément au décret d'application de l'article 75 de la Loi Grenelle II.
Depuis six ans, dans le but de réduire sa consommation d'énergie, Wendel a procédé à plusieurs investissements :
Par ailleurs, Wendel favorise la diffusion électronique de ses publications.
Depuis juillet 2011, Wendel s'est engagé dans une démarche de tri sélectif des déchets. L'ensemble des collaborateurs du siège a été sensibilisé grâce à une formation dédiée. Dorénavant, la totalité du papier consommé par les équipes de Wendel est collectée pour être recyclée, ce qui représente près de 12 tonnes. Les plastiques, cartouches d'encre, cartons et emballages métalliques font également partie du processus de recyclage.
L'engagement de Wendel dans la Société civile se traduit par le soutien de projets dans l'enseignement supérieur et dans le domaine culturel.
Wendel œuvre activement aux côtés de ces institutions partenaires sur leurs projets de développement. Le Groupe est notamment représenté aux Conseils d'administration de l'Insead et du Centre Pompidou-Metz par Frédéric Lemoine, ancien Président du Directoire de Wendel.
En raison de son engagement depuis de longues années en faveur de la culture, Wendel a reçu des mains du ministre de la Culture le titre de Grand Mécène de la Culture le 23 mars 2012.
Par ailleurs, en mars 2017, Wendel a soutenu une équipe de 9 collaborateurs qui a participé au Semi-Marathon de Paris et qui a couru en faveur de l'association Orchestre à l'école.
En mai 2017, la chanteuse Imany s'est produite sur la scène de l'Olympia au profit d'Helen Keller International, un événement auquel Wendel a contribué. Chaque année, l'association organise un concert de charité qui vise à sensibiliser le grand public autour de ses deux principales missions : la lutte contre la cécité et la malnutrition. Fondée à Paris, en 1915 par Helen Keller, l'association est aujourd'hui présente dans 22 pays. À travers ses programmes, Helen Keller International s'engage dans la durée auprès des populations en favorisant la transmission de compétences.
En 2018, les équipes de Wendel travailleront sur des actions complémentaires pour impliquer les collaborateurs de Wendel dans des projets solidaires auxquels Wendel contribuera.
Depuis 2009, Wendel est doté d'un Comité consultatif des actionnaires de Wendel (CCAW) qui s'est réuni à 3 reprises en 2017. Composé de 9 membres, son rôle est de recueillir le point de vue des actionnaires individuels sur les outils de communication qui leur sont dédiés : lettre aux actionnaires, site Internet, rapport d'activité. 2017 a par ailleurs vu l'arrivée d'un nouveau membre au sein du Comité.
En 2017, Wendel a participé au salon Actionaria.

Wendel est l'actionnaire majoritaire de Bureau Veritas, Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, Tsebo, Mecatherm et CSP Technologies. Les états financiers de ces entreprises font l'objet d'une intégration globale dans les comptes consolidés du Groupe et doivent donc faire l'objet d'une revue par un organisme tiers indépendant, conformément aux dispositions de l'article L. 225-102-1 du Code du commerce. Wendel reporte de ce fait les points marquants de leur politique de développement durable dans les chapitres qui suivent.
Une présentation détaillée des filiales du Groupe est disponible en section 1.7 « Filiales et participations ». Les entreprises du Groupe déclinent leurs démarches liées au développement durable par des plans d'actions qui prennent en compte leur degré de maturité dans ce domaine et leurs caractéristiques propres.
Concernant Bureau Veritas, première participation de Wendel, cotée sur Euronext Paris et faisant partie de l'indice Next 20 (Compartiment A, code Isin, FR0006174348, mnémonique : BVI), Wendel publie un résumé des informations liées à sa responsabilité sociale et environnementale. Bureau Veritas étant soumis à l'obligation de publication et de vérification, l'exhaustivité des informations requises le concernant est disponible dans son propre document de référence 2017.
Bureau Veritas est un leader mondial de l'inspection, de la certification et des essais en laboratoire qui emploie 73 417 collaborateurs dans le monde au 31 décembre 2017. Bureau Veritas aide ses clients à améliorer leurs performances, en offrant des services et des solutions innovantes pour s'assurer que leurs actifs, produits, infrastructures et processus répondent aux normes et réglementations relatives à la qualité, la santé, la sécurité, la protection de l'environnement et la responsabilité sociale.
La responsabilité sociale est au cœur des priorités de Bureau Veritas et son engagement vis-à-vis de la RSE comprend deux dimensions très complémentaires :
■ au travers de ses missions, Bureau Veritas accompagne ses clients dans la mise en œuvre de leurs démarches RSE. En intervenant chaque jour auprès de nombreuses entreprises, associations et pouvoirs publics, Bureau Veritas participe à la prévention des risques, à l'amélioration de la qualité, à la protection de l'environnement, et agit ainsi indirectement pour le bénéfice de la Société civile ;
■ par sa politique RSE, Bureau Veritas est aussi résolument engagé et développe de nombreuses initiatives en matière de responsabilité sociétale. Sa politique a été orientée autour des principaux enjeux qui ont été identifiés lors de la construction de la matrice de matérialité qui répertorie les sujets RSE les plus importants pour Bureau Veritas et pour ses parties prenantes.
Les principaux axes de la politique RSE de Bureau Veritas reflétés dans sa matrice de matérialité sont la gouvernance et l'excellence opérationnelle, les ressources humaines, le HSE (Santé, Sécurité et Environnement) et la responsabilité sociétale au travers de programmes déployés dans son réseau mondial. En 2017, Bureau Veritas a poursuivi ses efforts en matière de sécurité au travail, d'excellence opérationnelle et de relations avec ses grands clients, et a accéléré le développement de nouvelles initiatives relatives à l'innovation et à la transformation digitale, aux questions d'inclusion et de développement d'une culture de la performance.
L'intégralité du rapport RSE de Bureau Veritas est publiée dans son document de référence consultable sur son site Internet.
Fondé par Herbert Turnauer dans les années 1960, le groupe Constantia Flexibles, dont le siège est à Vienne, produit des solutions d'emballage flexible principalement à destination des industries agroalimentaire et pharmaceutique. Avec environ 7 200 collaborateurs, la société a su développer son activité au-delà de l'Europe et est devenue, au cours des 5 dernières années, un des leaders mondiaux de l'emballage flexible.
De par la nature même de son activité, le respect de l'environnement est un des principaux engagements de Constantia Flexibles en matière de RSE qui est intégré dans ses activités entrepreneuriales.
Constantia Flexibles est particulièrement attentive à sa consommation de matières premières – essentiellement l'aluminium, les polymères, le papier, les vernis et les encres – qui est une préoccupation majeure de l'entreprise.
Ainsi, Constantia Flexibles suit les effets potentiels de ses produits sur l'environnement ainsi que leur durabilité au moyen de procédures appropriées (notamment par la réalisation d'analyses du cycle de vie). Par ailleurs, Constantia Flexibles fait recycler ou traiter par valorisation thermique la majorité de ses déchets.
Constantia Flexibles accorde également une très grande importance aux questions de santé et de sécurité et prend des mesures proactives pour parvenir à son objectif "Zéro perte - pas de préjudice".
Acteur mondial du secteur de la peinture décorative, marché sur lequel il occupe le 4e rang européen, Cromology conçoit, fabrique, distribue et vend des peintures innovantes et haut de gamme dans plus de 50 pays, dont 9 à travers une présence directe. Avec environ 3 800 collaborateurs, 8 laboratoires de recherche, 10 unités de production, 9 plates-formes logistiques, plus de 400 magasins en propre et plus de 8 500 points de vente partenaires (distributeurs indépendants et grandes surfaces de bricolage), Cromology réalise un chiffre d'affaires de plus de 700 millions d'euros.
Cromology s'est donné pour mission de protéger et embellir les cadres de vie avec des produits permettant de valoriser les savoir-faire de ses clients professionnels et particuliers, contribuant ainsi au bien-être de chacun de façon durable.
Cromology ambitionne de conjuguer, dans la durée, performance économique avec exemplarité au travers de sa démarche « CORE, Engagement pour une Entreprise Responsable » qui, depuis 2010, s'articule autour de 7 objectifs :
Depuis 2015, le Comité de pilotage RSE de Cromology définit les orientations de cette démarche et en assure le pilotage.
Stahl est le leader mondial des revêtements de haute performance et des produits de finition pour le cuir. Son siège social est situé aux Pays-Bas et la société compte environ 2 050 salariés. Fabricant de produits chimiques, Stahl a identifié comme enjeux majeurs, relevant de sa responsabilité sociale et environnementale, la santé et la sécurité de ses collaborateurs et l'innovation produit destinée à limiter l'empreinte environnementale de ses produits. Stahl a ainsi mis en place une démarche d'amélioration continue en matière de santé-sécurité de ses collaborateurs. Des formations obligatoires sont organisées dans tous les pays afin de sensibiliser les salariés à ces enjeux. Les nouveaux salariés qui rejoignent les unités de production ou les laboratoires suivent des programmes d'intégration spécifiques. Par ailleurs, des sessions de mise à niveau sont régulièrement proposées à tout le personnel.
Stahl s'assure par ailleurs de la maîtrise de l'impact de l'activité de ses sites industriels sur leurs écosystèmes environnants en étant engagé dans une démarche de progrès continue puisque tous ses sites ont vocation à être certifiés ISO 9001 et/ou ISO 14001. Et grâce à sa politique de recherche innovante, Stahl a été l'une des premières entreprises de son secteur à mettre sur le marché des produits à base d'eau. Ils représentent aujourd'hui la majorité de la production de Stahl (plus de 80 %).
Stahl est un modèle de sécurité au travail, avec une moyenne du taux de fréquence d'accidents particulièrement faible de moins de 1,5 sur les cinq dernières années.
Entreprise de services de restauration créée en 1971 en Afrique du Sud, le groupe Tsebo est aujourd'hui le leader des services de gestion intégrés en entreprise en Afrique et au Moyen-Orient. Tsebo emploie 39 000 salariés et opère sur 7 500 sites clients répartis dans 23 pays.
Tsebo propose principalement des services de restauration, de nettoyage et d'hygiène, d'entretien et de maintenance (« facility management ») intégrés et de gestion énergétique, de gestion de bases-vie isolées ainsi que des prestations de sécurité.
Il intervient dans de nombreux secteurs, publics ou privés, tels que la distribution, l'industrie manufacturière, la santé, l'éducation et les loisirs.
La marque Tsebo repose sur les piliers suivants :
■ Productivité
Tsebo prend en charge pour ses clients les services ne relevant pas de leur cœur de métier, mais qui sont essentiels à l'exercice de leur activité. Ces prestations de service leur permettent d'adresser les difficultés liées à la pénétration sur le marché africain, de réduire leurs coûts, d'améliorer leur rentabilité et de se concentrer sur le développement de leur croissance sur le continent.
■ Mesurabilité
Tsebo fournit à ses clients des solutions quantifiables et concrètes : baisse des coûts directs, valeur ajoutée, respect des normes de qualité, atténuation des risques, transparence commerciale et service client de qualité.
■ Innovation
Tsebo encourage et développe l'innovation dans toutes ses divisions afin d'améliorer la qualité de service pour ses clients.
■ Développement social
Tsebo ambitionne de créer de la valeur économique et sociale pour les populations et les communautés d'Afrique. Tsebo collabore ainsi avec ses clients pour contribuer au développement des compétences, mais aussi au développement des entreprises rurales et des PME locales, et de l'entrepreneuriat. Tsebo favorise les initiatives d'investissement socialement responsable et diverses actions caritatives.

Tsebo est attentif à la protection de l'environnement et aux intérêts des communautés en plaçant le développement durable au cœur de son activité. Une logique qui permet de favoriser le bien-être collectif.
CSP Technologies conçoit et fabrique des solutions brevetées sur-mesure destinées à l'industrie pharmaceutique pour les produits sensibles à l'humidité et/ou à l'oxygène et s'impose de plus en plus sur le marché final de la sécurité alimentaire. Elle développe également de plus en plus de solutions d'emballage pour l'industrie agroalimentaire et les produits de grande consommation.
CSP conçoit et commercialise des solutions et des services destinés à résoudre les problèmes de conditionnement rencontrés dans différents secteurs, tels que la pharmacie, la délivrance de médicaments transdermiques, l'agroalimentaire et l'électronique.
Les quatre valeurs fondamentales de CSP Technologies sont :
CSP Technologies se concentre sur plusieurs projets spécifiques liés à une réduction de l'utilisation des matières premières et à l'efficacité énergétique.
Mecatherm est un des leaders mondiaux des lignes automatiques et équipements pour la boulangerie industrielle. Avec son savoir-faire unique en termes de R&D et d'innovation produit, Mecatherm conçoit des lignes de production et les assemble sur ses sites. Sans production, son activité propre a donc peu d'incidence sur l'environnement.
Mecatherm s'attache, avec ses clients, à optimiser le fonctionnement et le pilotage de ses lignes automatiques avec pour objectif d'en rendre le pilotage plus simple pour ses opérateurs et plus sûrs pour les équipes de maintenance et de nettoyage. Les processus industriels mis en œuvre permettent d'améliorer en permanence le rendement énergétique des lignes, et plus particulièrement de réduire les pertes de matières premières. Enfin, une attention particulière est apportée à la sécurité alimentaire et à la traçabilité des productions.
S'agissant de ses collaborateurs, dans le cadre de son plan Bien-Être, Efficacité et Performance (BEEP), Mecatherm a déployé en 2017 un processus d'intégration et de mise en progression des collaborateurs qui a notamment permis de réduire le turnover de 28 % en 2016 à 9,2 % en 2017.
Constantia Flexibles, quatrième plus grand producteur mondial d'emballage flexible, a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 1,5 Md€ en 2017. Soucieux de respecter la devise de la société, « People, Passion, Packaging », ses quelques 7 400 salariés fabriquent des solutions d'emballage individualisées sur 32 sites répartis dans 18 pays. Constantia Flexibles dégage 69 % de son chiffre d'affaires en Europe, 16 % en Amérique (États-Unis, Mexique) et 15 % dans le reste du monde. Un grand nombre d'entreprises internationales et de leaders des marchés locaux des industries agroalimentaire et pharmaceutique choisissent les produits durables et novateurs de Constantia Flexibles, tout particulièrement axés sur la conservation, la promotion, la protection et la présentation.
Constantia Flexibles est leader mondial sur plusieurs lignes de produits, telles que les emballages pour les confiseries, les couvercles à opercule et les emballages d'aluminium pour l'alimentation. La société est le deuxième producteur mondial des conditionnements sous blister et des opercules formés à froid. À l'origine un fournisseur européen, Constantia Flexibles s'est transformé ces dernières années en un groupe présent à l'échelle mondiale, qui ne cesse de croître grâce aux relations de long terme instaurées avec ses principaux clients et offre une large gamme de produits en aluminium ou film plastique.
En 2017, la société a pris la décision stratégique de vendre son activité Habillages de conditionnement à Multi-Color Corp., aux États-Unis, pour 1,15 Md€. Cette transaction lui a permis de désendetter son bilan, ce qui lui donnera la possibilité d'effectuer d'autres acquisitions dans le secteur dynamique et en pleine évolution qu'est l'emballage flexible. Constantia Flexibles détient 16,6 % des parts de Multi-Color, représentant ainsi son plus gros actionnaire.
La société met actuellement en œuvre sa stratégie de moyen terme, baptisée Focus21, qui met l'accent sur quelques marchés finaux situés dans des régions prometteuses. Elle repose sur les trois piliers suivants : défendre et renforcer la position de leader de l'entreprise dans le secteur de l'emballage flexible, miser davantage sur les activités en plein essor dans lesquelles Constantia Flexibles ne s'est pas encore imposé, réaliser des acquisitions bien ciblées.
Cette stratégie s'appuie sur un programme de création de valeur comportant 7 grands axes de travail : achats, simplification, technologies de l'information, innovation, optimisation de la production, excellence commerciale et gestion des coûts. Constantia Flexibles accorde également une très grande importance aux questions de santé et de sécurité et prend des mesures proactives pour parvenir à son objectif « Zéro perte – pas de préjudice ».
Wendel est l'actionnaire majoritaire de Constantia Flexibles, avec 60,6 % des parts. Arepo Foundation détient par ailleurs 27 % de ses parts, et Maxburg Capital Partners, 11 %.

Au 31 décembre 2017, le nombre de salariés était de 7 039 personnes, la majorité d'entre eux (76 %) étant employés dans la division Agroalimentaire. Ce chiffre indique une diminution de 3 297 personnes par rapport à l'année dernière, qui s'explique principalement par la vente de la division Habillages de conditionnement en octobre 2017.
| Division | Effectifs | Effectifs en % |
|---|---|---|
| Agroalimentaire | 5 369 | 76 % |
| Santé | 1 378 | 20 % |
| Siège et CSP | 292 | 4 % |
| TOTAL | 7 039 | 100,0 % |


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56 % des salariés de Constantia Flexibles ont entre 30 et 50 ans. Les effectifs de l'entreprise comprennent 22 % de femmes et 78 % d'hommes.
Près de 70 % des salariés font partie de la production. 94 % des salariés occupent un emploi à plein-temps et 93 % bénéficient d'un contrat à durée indéterminée.
Le nombre de quarts de travail par équipe varie selon les usines de production (jusqu'à trois par jour). Les aménagements de temps de travail sont fréquents à certaines saisons pour répondre aux besoins des clients. Le rythme des différentes équipes est fixé en collaboration avec les représentants des salariés et suit les réglementations locales. Les proportions de salariés à plein-temps et à temps partiel sont indiquées dans le graphique ci-dessus.
Outre le développement du personnel, l'égalité des chances constitue une composante essentielle de la politique des ressources humaines. Constantia Flexibles se compose de personnes issues d'origines, de cultures, de religions, de sexe et d'âges différents. Cette diversité se traduit par un large éventail de modes de pensée et de visions du monde, de compétences et d'expériences, qui concourent tous à la compétitivité à long terme de l'entreprise.
Constantia Flexibles est un employeur soucieux de l'égalité des chances et prend toutes ses décisions relatives à l'emploi indépendamment des notions d'origine, de couleur, de sexe, d'orientation ou d'identité sexuelle, d'âge, de handicap, de nationalité, et du statut de citoyen ou d'immigré. Environ 3 % des effectifs de Constantia Flexibles sont des personnes en situation de handicap.
Constantia Flexibles respecte et défend les droits de l'homme reconnus internationalement. L'entreprise applique les règles établies par les Nations Unies sur les droits de l'homme et des enfants. Il s'attache en particulier à respecter la Convention concernant l'interdiction des pires formes de travail des enfants et l'action immédiate en vue de leur élimination (Convention n° 182 de l'OIT) et la Convention concernant l'âge minimum d'admission à l'emploi (Convention n° 138 de l'OIT).
Constantia Flexibles reconnaît et respecte le droit à la liberté de réunion de ses salariés, ainsi que leur droit à élire librement et en toute indépendance leurs représentants dans le cadre des statuts et des réglementations en vigueur, et garantit que ces représentants ne font l'objet d'aucune discrimination, sous quelque forme qu'elle soit. La société respecte également le droit à la négociation collective de ses salariés.
Constantia Flexibles s'engage à offrir des emplois exempts de toute forme de violence, de harcèlement ou d'intimidation. En collaboration avec ses salariés, l'entreprise s'efforce d'instaurer un climat de communication transparente qui crée une atmosphère de respect mutuel propice au travail. Ces conditions de transparence concourent à favoriser l'acceptation des différentes cultures et mentalités. Constantia Flexibles entend promouvoir un environnement de travail équitable et fondé sur la collaboration.
Pour faire appliquer cette politique, Constantia Flexibles a défini un code de conduite qui est à la disposition de tous ses salariés, sur l'ensemble de ses sites. Des formations en ligne sont en outre proposées pour sensibiliser davantage les salariés à ces questions.
Les graphiques ci-dessous illustrent la rotation du personnel et les nouvelles embauches, par tranche d'âge et genre. Le taux d'embauche, de 15,4 %, reflète la croissance continue de Constantia Flexibles.


Rotation par genre
Comme illustré ci-dessus, Constantia Flexibles enregistre un taux d'embauche de 15,4 % et un taux de rotation de 14,2 %.
Le taux d'absentéisme de Constantia Flexibles s'élève à environ 5 %. Il correspond au nombre de jours de maladie, d'accidents avec arrêt de travail ou d'événements injustifiés par rapport au nombre de jours de travail. En collaboration avec les représentants du personnel, la société s'attache particulièrement à réintégrer les salariés qui ont été absents pendant une longue période et à adopter des mesures de prévention pour réduire l'absentéisme.
Constantia Flexibles est juridiquement tenu d'appliquer sur la majorité de ses sites les conventions collectives fixées par les syndicats. Depuis plusieurs années, l'entreprise promeut une culture favorisant la rémunération des performances élevées de ses collaborateurs. Les rémunérations des cadres supérieurs et des salariés du siège sont gérées par le système « SuccessFactors », une solution RH de pointe, accessible en ligne. Elle devrait progressivement être mise en place pour toutes les catégories de collaborateurs.
Les plans d'intéressement proposés aux équipes de vente sont désormais appliqués à la quasi-totalité de la société, en fonction des particularités de chaque division et du marché. En 2017, la part qualitative individuelle a été portée à un tiers des primes afin de mettre l'accent sur la culture entrepreneuriale de Constantia Flexibles. Pour souligner la vision de long terme de la société, un plan d'intéressement en actions à long terme a été introduit pour certaines catégories de cadres supérieurs. Enfin, une philosophie des rémunérations a été définie cette année, en adéquation avec sa politique relative au versement des salaires et des primes, qui est revue et adaptée régulièrement.
Constantia Flexibles veut être un employeur attractif et offre à ses collaborateurs de généreux avantages sociaux monétaires et non monétaires, tels que des indemnités pour les restaurants d'entreprise ou les transports publics, ainsi que des avantages dans le domaine de la santé et de la sécurité, comme des consultations régulières auprès du médecin du travail et des vaccinations. Constantia Flexibles prévoit d'élargir et d'affiner son système de notation des postes, dans le but de pouvoir mieux évaluer l'équité interne des programmes de rémunération par rapport à des critères de compétitivité et d'attractivité extérieurs et de s'assurer ainsi qu'il demeure un employeur de référence.
Conformément à la législation nationale en vigueur et dans le contexte de leur affiliation à Sedex (Supplier of Ethical Data Exchange), les usines publient également les avantages qu'obtiennent leurs salariés, tels que le congé de maternité ou de paternité. Sedex, qui représente une norme éthique importante pour Constantia Flexibles, est une organisation à but non lucratif et une plateforme dont les membres s'engagent sur le long terme à améliorer les pratiques d'achat éthiques sur l'ensemble de la chaîne de valeur et d'approvisionnement. Les membres de Sedex comptent actuellement 33 usines. Compte tenu de leur affiliation, les usines de Constantia Flexibles suivent et évaluent les salaires versés par rapport aux minimums salariaux des pays où elles sont implantées. Pratiquement toutes les usines membres de Sedex ont déjà fait l'objet de contrôles externes.
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Compte tenu de la position d'acteur mondial de Constantia Flexibles sur le marché du conditionnement, le développement du personnel est essentiel à la pérennité de sa réussite. Les salariés de la production suivent régulièrement des formations dans le domaine de la santé et de la sécurité et des formations techniques.
Au cours des cinq dernières années, les investissements dans les programmes de développement du personnel, consacrés plus particulièrement aux cadres intermédiaires et supérieurs, ont progressivement augmenté.
En se fondant sur un modèle de compétence destiné à ces cadres et aux professionnels spécialement adaptés à ses attentes, Constantia Flexibles propose une gamme complète d'activités de développement.
Constantia Flexibles renouvelle chaque année ses programmes de formation afin de favoriser l'évolution de carrière de ses collaborateurs et met particulièrement l'accent sur la communication, l'efficacité au travail et les compétences d'encadrement. Les entretiens annuels de carrière et la planification de leur succession complètent le programme des activités de formation et de développement proposés aux cadres dirigeants.
Constantia Flexibles a transformé la « boîte à outils de formation Constantia » (Constantia Training Toolbox) – lancée pour la première fois en 2014 – en un catalogue standard de formations mondiales pour les salariés de niveau hiérarchique inférieur au personnel de direction. Ce dispositif dispense des formations axées sur les compétences aux experts et aux cadres intermédiaires de Constantia Flexibles du monde entier.
Le lancement de la « Constantia University », une plateforme d'apprentissage ouverte à tous les collaborateurs du groupe, a encore augmenté les possibilités de formation et de développement proposées aux salariés. La Constantia University utilise de nouveaux modes d'apprentissage et s'appuie sur des formations en ligne, des supports vidéos et des exercices de formation virtuels. Cette plateforme accueille également deux grandes initiatives qui ont débuté en 2016 et qui se sont poursuivies en 2017 : la Constantia Flexibles Leadership Academy (Académie des compétences de direction Constantia Flexibles) et la Constantia Flexibles Sales Academy (Académie des ventes Constantia Flexibles). Au cours des trois prochaines années, plus de 300 cadres dirigeants, cadres intermédiaires et commerciaux, dont les départements service clients, marketing et gestion produits, suivront des formations aux méthodes de direction et de vente Constantia. Enfin, les « Learning Journeys », des projets spécialement destinés aux futurs talents, regroupent des programmes qui prépareront les collaborateurs à réaliser les objectifs de croissance que s'est fixés le groupe.
Constantia Flexibles promeut le développement continu pour la santé et la sécurité au travail dans l'optique d'améliorer en permanence l'environnement de travail, et d'éviter tout impact négatif sur les hommes, le bilan financier, la réputation de la société et l'environnement.
Constantia Flexibles a intégré cette approche de la santé, de la sûreté, de la sécurité et de l'environnement (SSSE) à ses activités quotidiennes dans le monde entier. L'entreprise s'emploie à atteindre son objectif « Zéro perte – pas de préjudice » pour protéger tous ses actifs – humains, financiers et sa réputation – et l'environnement, envers lesquels elle assume pleinement ses responsabilités.
Pour accélérer la réalisation de ses objectifs en matière de santé et de sécurité, les mesures suivantes ont été mises en place :
Constantia Flexibles sait qu'il est essentiel de créer et de maintenir un environnement de travail sûr et durable pour réussir à améliorer ses résultats en matière de sécurité et protéger ses actifs. Le personnel de direction chargé de la sécurité joue un rôle majeur pour sensibiliser l'ensemble des collaborateurs à ces questions et accroître l'attention qui leur est accordée. Ainsi, depuis 2017, les objectifs de prime individuelle des cadres supérieurs du groupe sont basés pour au moins un tiers sur des réalisations en matière de santé et de sécurité. Ces primes sont associées uniquement aux initiatives et aux actions proactives mises en œuvre par chaque membre d'un groupe concerné. Définir des objectifs à partir du nombre d'accidents de travail avec arrêt (ATA) ou du taux de fréquence des accidents de travail avec arrêt (TFATA) reviendrait en effet à travailler uniquement sur les chiffres, sans tenir compte des causes.
Pour compléter le rapport regroupant les chiffres et les données 2017 relatifs à la sécurité et à la santé au travail, une analyse de tous les accidents avec arrêt survenus dans l'ensemble du groupe a été effectuée chaque trimestre et a conduit à mettre en place de nouvelles initiatives en matière de sécurité à l'échelle de l'entreprise. Ces plans d'information rassemblent les notions et les règles d'application minimales qui sont établies par le département SSSE, puis diffusées à l'ensemble des unités. En 2017, l'accent a été mis sur la « découpe manuelle en toute sécurité », afin d'inciter à utiliser des couteaux adaptés et les équipements de protection appropriés et de former les opérateurs aux processus de découpe sécurisés.
Les chiffres 2017 sur la santé et la sécurité, enregistrés chaque mois par les 31 usines et les 3 sites de bureaux de Constantia Flexibles, ont été regroupés et vérifiés au niveau du groupe. Ce rapport indique les résultats en matière de sécurité de ces usines par division et le total des chiffres pour l'ensemble de la société. Outre les enseignements tirés de certains accidents ayant entraîné des arrêts de travail, il sert de base pour discuter des mesures de correction et de prévention lors des réunions mensuelles des cadres dirigeants et des points téléphoniques entre les divisions, qui se déroulent également une fois par mois. Afin de fournir un bilan plus précis des différentes tendances, des informations et des graphiques ont été ajoutés en fonction des critères demandés par la direction, qui peut les utiliser pour étayer les discussions relatives à la sécurité :
En 2017, tous les sites d'exploitation de Constantia Flexibles ont suivi des indicateurs supplémentaires, en fonction des actions menées dans le domaine de la sécurité. Outre les documents concernant les réunions du Comité de sécurité, organisées par la direction des antennes locales avec des représentants du personnel et des spécialistes de la santé et de la sécurité, toutes les initiatives prises au niveau local en matière de santé et de sécurité ont été signalées au groupe. En 2017, la culture sécurité de Constantia Flexibles a donc englobé en moyenne 5 actions de santé et de sécurité et une réunion trimestrielle du Comité de sécurité par usine.
Grâce aux actions menées et à une plus grande sensibilisation du groupe aux questions de santé et de sécurité, l'entreprise a progressé dans ce domaine en 2017. Ces progrès doivent toutefois être poursuivis pour réaliser son objectif « Zéro perte – pas de préjudice » et concurrencer les indicateurs et les moyennes du secteur.
| Santé et sécurité au travail | 2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Taux de fréquence des accidents de travail avec arrêt (TFATA) |
7,9 | 10,5 | 13,7 |
L'intégration des objectifs Constantia Flexibles de SSSE au système de primes des cadres supérieurs ayant porté ses fruits, cette manière d'améliorer la performance en matière de sécurité sera poursuivie en 2018.
La société renforcera dans les mois à venir la standardisation des questions de santé et de sécurité dans toutes ses usines en adoptant un ensemble de conditions minimales à respecter. Elle se concentrera sur l'harmonisation des informations relatives aux résultats de santé et de sécurité enregistrés au plan local et l'application des critères de santé et de sécurité qu'elle a fixés pour les visiteurs, qui sont en lien étroit avec les normes d'hygiène imposées par les exigences de qualité du groupe.
Tout en proposant à ses salariés et aux employés temporaires (intérimaires dans les ateliers) les formations de sensibilisation les plus adaptées à leur poste, Constantia Flexibles renforcera les responsabilités confiées aux cadres supérieurs en ce qui concerne les questions de santé et de sécurité grâce à l'Executive Leadership Program, son programme d'encadrement exécutif. Après chaque module, les participants doivent réaliser une tâche reprenant le principe du « Walk the Talk! » (de la parole aux actes). Cette pratique, étroitement liée à ses activités de santé et de sécurité proactives, apparaît indispensable à l'exercice de l'encadrement dans le domaine de la sécurité dans la mesure où elle fait suivre les discours théoriques d'une action concrète individuelle.
Constantia Flexibles réalisera d'autres investissements pour améliorer ses résultats dans la culture de la sécurité, tout en poursuivant son objectif « Zéro perte – pas de préjudice » et en mettant en œuvre un environnement de travail sain et durable.
Constantia Flexibles estime que la responsabilité environnementale fait partie intégrante de ses activités entrepreneuriales. Son engagement repose sur les principes suivants :
L'amélioration constante de la consommation des matières premières, qui sont essentiellement l'aluminium, les polymères, le papier, les vernis et les encres, est une préoccupation majeure de l'entreprise. Alors que la consommation énergétique ne cesse de croître sur le long terme et que les pénuries d'eau s'accentuent à l'échelle mondiale, l'optimisation de l'utilisation de l'électricité, du gaz naturel et de l'eau sont indispensables à la réussite de la société, y compris à sa réussite économique. L'impact potentiel sur l'environnement associé à la durabilité de ses produits est en outre quantifié au moyen de procédures appropriées (notamment par la réalisation d'analyses du cycle de vie). Dans ce contexte, une plus grande compréhension de la pérennité des matières premières utilisées et des produits permet au groupe d'élaborer de nouveaux axes de développement et de réaliser ses objectifs.
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Constantia Flexibles utilise par ailleurs des outils informatiques professionnels qui sont affinés en permanence en interne pour faciliter la centralisation des données. L'entreprise est extrêmement avancée en la matière. Elle s'appuie sur des technologies de pointe qui offrent le meilleur service possible à ses clients et aux équipes internes de gestion des produits et des ventes.
La politique de développement durable de Constantia Flexibles se concentre sur sa responsabilité envers l'environnement et les générations à venir. Le développement durable est une science en plein essor qui cherche à équilibrer les besoins actuels et ceux des générations futures. Constantia Flexibles ne se contente pas de répondre aux exigences de ses clients, qui se préoccupent de plus en plus de leur responsabilité environnementale pour leurs produits. L'entreprise est en effet convaincue que sa réussite financière future dépend de l'exercice de pratiques professionnelles durables. L'existence depuis 2010 d'un département développement durable à l'échelle du groupe témoigne de son engagement dans ce domaine. Afin de renforcer encore l'importance donnée à la notion de durabilité dans l'ensemble de ses activités, ce département dépend directement du Directoire (il est placé sous la responsabilité du Vice-Président des opérations) depuis 2017. La politique du groupe dans le domaine de l'environnement est affichée sur des panneaux dans les usines pour que les salariés soient informés des mesures prises.
Outre la mise en œuvre d'une politique à l'échelle du groupe, Constantia Flexibles opère conformément aux normes environnementales/d'approvisionnement responsable suivant et/ou a obtenu les certifications suivantes :
Constantia Flexibles a consommé 567 954 MWh en 2017. Le tableau ci-dessous indique la consommation par source énergétique. Le gaz naturel et l'électricité viennent en tête, représentant respectivement 42,34 % et 48,30 % de la consommation.
| Source d'énergie | [%] |
|---|---|
| Gaz naturel | 42,34 |
| GPL | 3,13 |
| Gazole | 0,59 |
| Fioul | 0,07 |
| Essence | 0,19 |
| Électricité totale | 48,30 |
| Vapeur | 4,41 |
| Eau chaude | 0,97 |
Constantia Flexibles s'emploie à améliorer constamment son efficacité énergétique et à réduire ses émissions. Les approches retenues en la matière comprennent notamment :
La plupart des usines européennes du groupe respectent en outre la norme 50001 et accordent à ce titre une grande importance à la diminution de leur consommation énergétique.
Constantia Flexibles encourage par ailleurs vivement ses usines à adopter des initiatives axées sur l'environnement. Celles-ci augmentent la performance de l'entreprise en matière de développement durable et contribuent à une utilisation plus efficace des ressources.
En 2017, Constantia Flexibles a mené 29 initiatives axées sur l'environnement. 15 initiatives visaient spécifiquement à réduire la consommation énergétique, parmi lesquelles 13 ont permis d'économiser 7,22 GWh.
| Nombre d'initiatives |
Nombre de sites appliquant des initiatives |
Économies d'énergie réalisées grâce aux initiatives |
|
|---|---|---|---|
| Initiatives environnementales | 14 | 6 | |
| Initiatives destinées à réduire la consommation énergétique et les émissions de GES |
15 | 5 | 7,22 GWh |
| TOTAL DES INITIATIVES | 29 |
Parmi les autres tâches relevant de la responsabilité sociale, Constantia Flexibles recueille et suit les données de l'ensemble de la société concernant ses performances internes. Elle mesure ses émissions directes et indirectes (scope 1 et scope 2) depuis 2005. Elle quantifie également ses émissions indirectes provenant des activités situées sur l'ensemble de la chaîne de valeur (scope 3, voir les parties Scope 3 et Méthodologie). Elle mesure ses émissions et en rend compte conformément au Protocole des gaz à effet de serre (Greenhouse Gas Protocol), reconnu à l'échelle internationale, et le mode de calcul des scopes 1, 2 et 3 est vérifié par un consultant externe. Le communiqué de vérification indique que la méthodologie appliquée par Constantia Flexibles présente un degré raisonnable de respect de la norme ISO 14064-3 et un degré élevé de respect des principes de diffusion des informations établis par le CDP.
La mise en place d'une approche progressive normalisée a permis à Constantia Flexibles de comprendre les effets de ses émissions sur l'ensemble de la chaîne de valeur des matières premières. Elle peut ainsi se concentrer sur les possibilités réelles, et non simplement supposées, de les réduire.
Afin de favoriser les possibilités de réduire ses émissions, Constantia Flexibles s'est fixé comme objectif de diminuer de 40 % ses émissions de CO2 d'ici à 2023 (émissions des scopes 1 et 2 au m2 , 2005 étant l'année de référence). En 2017, l'entreprise a rendu publique son intention de respecter des objectifs reposant sur des données scientifiques en la matière. Il s'emploie actuellement à les définir pour les émissions de GES des scopes 1, 2 et 3, en fonction des chiffres fournis par les sciences climatiques. Toutes ses usines enregistrent les principales émissions du scope 3 depuis 2015. Le groupe peut ainsi détecter et analyser les points problématiques pour élaborer des solutions avec ses fournisseurs visant à diminuer ces émissions produites par les matières premières achetées.
Constantia Flexibles mesure ses émissions de scope 1 et 2 à l'aide d'un outil informatique professionnel prenant en charge la collecte des données et les calculs. Il garantit que les données sont recueillies de manière structurée et transparente sur tous les sites de production du groupe. Il tient également compte des pratiques régionales qui s'appuient sur une utilisation cohérente d'unités différentes (MJ, kWh, BTU, etc.) pour les données. L'emploi d'intervalles de validité pour la vérification des erreurs limite les risques d'erreur de saisie et les comparaisons avec les chiffres de l'année précédente préviennent l'utilisation d'unités erronées.
Le tableau ci-dessous comprend les émissions de CO2 de scope 1 et 2 de Constantia Flexibles en 2016 et 2017 (277,74 kt). L'on observe que ces émissions ont diminué en valeurs absolues. Cette baisse s'explique essentiellement par la cession opérée pendant l'année, Constantia Flexibles ayant vendu l'une de ses 3 divisions.
| Unité | Scope 1 | Scope 2 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2017 | 2016 | Variation [%] | 2017 | 2016 | Variation [%] | |
| kt équiv. CO2 | 131,86 | 165,22 | - 20,19 | 145,89 | 193,93 | - 24,77 |
Le graphique ci-contre illustre les émissions de CO2 de Constantia Flexibles par source. Il indique que près de la moitié résulte de la consommation d'électricité (scope 2). Pour les diminuer, le groupe entretient des liens étroits avec ses fournisseurs d'électricité afin d'accroître la part d'électricité issue des énergies renouvelables. En 2016, il a opté pour l'électricité verte (produite intégralement par des centrales hydrauliques) dans certaines usines. Cette source d'énergie a couvert 13 % de sa consommation électrique totale en 2017.
La cession de la division Habillages de conditionnement n'a pas entraîné de modification majeure des émissions produites par les différentes sources d'énergie. La majorité des autres émissions proviennent de la consommation de solvants et de gaz naturel (respectivement environ 27,90 % et 17,72 %), et sont donc des émissions de scope 1. Constantia Flexibles réduit les émissions de ce niveau en employant davantage d'encres sans solvants et de laques à base aqueuse et en transformant les émissions de solvants au moyen des systèmes d'oxydation thermique régénérative associés à un dispositif de valorisation énergétique thermique. De nombreux autres projets destinés à diminuer la consommation de gaz et d'électricité des usines ont été également mis en place (voir la partie « Consommation d'énergie »).

Pour pouvoir comparer la croissance organique des émissions de CO2 entre 2016 et 2017, Constantia Flexibles a choisi une méthode tenant compte des limites d'un même système et recalculé les chiffres par production. Les limites du système ont été alignées pour les deux années considérées, hors cessions d'usines, pour mettre en évidence la tendance suivie par les émissions du groupe.
Cette méthode permet de mieux comprendre la tendance théorique des indicateurs KPI pris en compte. Les résultats de ces nouveaux calculs sont les suivants :
| Tableau 5 : répartition des émissions de CO2 par scope en 2016 et 2017 selon la méthode | |||
|---|---|---|---|
| de l'alignement des limites du système |
| Unité | Scope 1/production | Scope 2/production | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2017 | 2016 | Variation [%] | 2017 | 2016 | Variation [%] | |
| t équiv. CO2/million m2 | 31,90 | 32,13 | - 0,71 | 34,20 | 33,02 | 3,58 |
En tenant compte de l'alignement des limites du système, le total des émissions du scope 1 (- 0,71 %) et du scope 2 (+ 3,58 %) pour la production s'inscrit en légère hausse. En valeurs absolues, selon cette même méthode, les émissions du scope 1 ont diminué de 1,54 %, celles du scope 2 ont augmenté de 2,71 %.
Outre les émissions directes et indirectes produites par ses activités, Constantia Flexibles mesure également les émissions indirectes causées par les différents processus menés en amont et en aval de la chaîne de valeur (émissions de scope 3). Après avoir tout d'abord analysé certaines sources d'émissions de scope 3, il a défini une méthode d'évaluation des sources d'émissions importantes applicable à l'ensemble du groupe.
Les émissions de scope 3 représentent pour Constantia Flexibles un élément essentiel à la réalisation des objectifs qu'il s'est fixés. Les biens achetés pour fabriquer ses produits représentent la principale source des émissions de scope 3. C'est pourquoi Constantia Flexibles collabore avec ses fournisseurs pour évaluer ces émissions.
L'évaluation des risques lui permet de détecter et d'analyser les points sensibles et de définir des projets visant à améliorer en permanence ses performances en matière de développement durable sur l'ensemble de la chaîne de valeur. Une plus grande connaissance des difficultés particulières à certains sites, concernant le fonctionnement de l'entreprise lui-même, des produits ou des matières premières, permet à Constantia Flexibles de résoudre les problèmes qui se posent de manière similaire dans l'ensemble du groupe.
Les émissions du scope 3 de l'année 2017 seront publiées dans le rapport du CDP (Carbon Disclosure Project) de Constantia Flexibles, qui paraîtra d'ici la fin du mois de juillet 2018.
En 2017, le CDP a attribué à la stratégie de Constantia Flexibles en matière de changement climatique une notation élevée pour la communication très transparente de ses données et les efforts déployés pour lutter contre le changement climatique. Organisme installé au Royaume-Uni, le CDP travaille avec des actionnaires et des entreprises et publie les émissions de gaz à effet de serre des grandes entreprises. Dans la catégorie concernant le climat, la société a obtenu la note « Management Level » pour ses efforts d'atténuation et d'adaptation au changement climatique et de transparence. Par rapport à la moyenne du secteur, il figure parmi les 11 % des entreprises évaluées par le CDP arrivant en tête de classement. Ces résultats l'incitent donc à poursuivre une stratégie de réduction durable de ses émissions tout en observant les normes de transparence les plus élevées concernant le reporting.
Outre les actions menées pour diminuer les gaz à effet de serre, Constantia Flexibles s'efforce de réduire les émissions et les effluents qui ont des effets nocifs sur les hommes ou l'environnement. Les usines respectant la norme ISO 14001 (25 %) évaluent les principales zones à risques dans lesquelles des déversements ou des fuites de produit pourraient contaminer l'air, l'eau et/ou les sols. Après ces évaluations, les usines élaborent des plans de gestion et de communication extérieure et mettent en place des contrôles de conformité et des programmes de suivi pour prévenir et détecter tout déversement ou fuite.
Le cas échéant, Constantia Flexibles évalue également les risques et l'importance de l'impact et des conséquences sur la biodiversité de l'utilisation des sols et des activités sur lesquelles il exerce un contrôle direct ou une influence notable. La dernière évaluation n'a révélé aucun risque majeur pour la biodiversité.
Constantia Flexibles est conscient de l'impact sur l'environnement des émissions de COV, qui proviennent des usines utilisant des solvants, au cours du processus d'impression. Il a par conséquent installé des systèmes d'oxydation thermique régénérative dans plusieurs de ces usines pour récupérer l'énergie thermique et diminuer ainsi les émissions de COV. Plus de 50 % des usines sont équipées de technologies permettant de récupérer les solvants et de limiter leurs émissions. Constantia Flexibles a aussi pour objectif de limiter la consommation globale de solvants dans plusieurs usines en investissant dans de nouvelles technologies d'impression sans solvant. En 2017, il a consacré près de 3 M€ à l'installation de ces technologies sur le site de production de Wangen, en Allemagne. Grâce à cet investissement, les anciennes machines ne sont plus utilisées et l'emploi des solvants est totalement supprimé depuis début 2018.

Émissions de COV par type de production et division
Conformément aux plans de gestion des déchets définis par usine, Constantia Flexibles surveille en permanence la réalisation des objectifs fixés en la matière. En 2017, l'ensemble des sites de Constantia Flexibles a généré 68 220 tonnes de déchets. Le graphique ci-dessous représente la production de déchets par division et leur catégorie par type de production.
Ratio déchets / production par type de déchet et division

En 2017, Constantia Flexibles a fait valoriser (recyclage, compostage et incinération avec valorisation énergétique) 82 % de ses déchets dangereux et 90 % de ses déchets non dangereux.

Constantia Flexibles utilise l'eau principalement à des fins sanitaires et en emploie de petites quantités pour servir de solvant dans les adhésifs et les laques. Aussi le suivi de sa consommation n'apparaît-il pas comme fondamental pour l'entreprise. Elle est néanmoins consciente de l'impact de celle-ci sur l'environnement. Elle s'attache par conséquent à surveiller et à publier des données relatives à sa consommation en eau et utilise des installations en circuit fermé.
Consommation d'eau par type de production et division

La consommation totale en eau du groupe s'est élevée à 279 706 m3 en 2017. Le graphique ci-dessus indique l'utilisation de l'eau par division. En raison de sa technologie de production, la division Habillages de conditionnement enregistrait une consommation d'eau beaucoup plus élevée que les autres divisions. Suite à sa cession, la consommation d'eau totale du groupe a diminué de plus de 50 % en 2017.
Constantia Flexibles considère que la mise en place d'une collaboration tout au long de la chaîne de valeur (notamment pour adopter des certifications d'approvisionnement responsable) constitue un élément important de son approche globale du développement durable. L'entreprise est un membre fondateur de différentes initiatives, telles que l'Aluminum Stewardship Initiative (ASI).
L'Aluminum Stewardship Initiative (ASI) a été créée pour promouvoir une amélioration des performances en matière de développement durable et de transparence sur l'ensemble de la chaîne de valeur de l'aluminium. Fondée par plusieurs entreprises, l'ASI est une entreprise à but non lucratif qui vise à mobiliser un grand nombre d'acteurs de la chaîne de valeurs sur l'adoption de pratiques responsables en matière d'éthique et de performance environnementale et sociale, ainsi que sur la création des normes correspondantes. La norme ASI Chain of Custody (CoC, chaîne de traçabilité) a été rendue publique en 2017. Elle a pour objectif de répondre aux interrogations relatives à l'approvisionnement responsable en aluminium et garantissant les pratiques des entreprises respectant la norme ASI Performance. Le processus d'autoévaluation a aussi été mis en place et la société devrait obtenir sa première certification ASI au premier semestre 2018 pour l'usine de laminage Constantia Teich.
Constantia Flexibles transforme par ailleurs sa politique environnementale en une politique du développement durable, qui comprendra également à l'avenir une politique d'approvisionnement durable.
Constantia Flexibles, qui participe activement à plusieurs projets novateurs dans ce domaine, est conscient des enjeux de la conception moderne des emballages en plastique. Il a rejoint l'initiative prévue pour 3 ans soutenue par la fondation Ellen McArthur, baptisée "la nouvelle économie du plastique", qui a pour ambition de favoriser l'essor d'une économie du plastique. Fondée sur une approche systémique et collaborative, cette initiative entend véritablement amorcer un changement d'orientation. Reprenant les principes de l'économie circulaire, elle invite les principales parties prenantes à envisager différemment le plastique de manière à ce qu'il apporte des avantages à la fois économiques et environnementaux. Un changement global des pratiques qui touchent l'ensemble de la planète permettra de créer une économie du plastique plus efficace et de démontrer le potentiel qu'offre le passage d'un modèle linéaire à une économie circulaire. L'initiative recouvre 5 axes interdépendants qui se renforcent mutuellement afin de créer les conditions propices à la transformation du système : un mécanisme de dialogue, un protocole mondial sur les plastiques, des projets d'innovation, une base de données et des actions de sensibilisation.
Dans le cadre du projet CEFLEX (A Circular Economy for Flexible Packaging), Constantia Flexibles s'emploie à améliorer les performances de l'emballage flexible dans l'économie circulaire en collaborant à la conception de solutions mieux conçues. CEFLEX a été lancé par un consortium d'entreprises et d'associations européennes qui représentent l'ensemble de la chaîne de valeur de l'emballage flexible. Les objectifs fixés pour 2020 et 2025 comprennent l'élaboration de lignes directrices précises pour les emballages souples et leurs infrastructures de collecte, de tri et de recyclage. Les parties prenantes travaillent ensemble dans 7 principaux domaines pour identifier et mettre au point les solutions les plus adaptées : 1. Créer des lignes directrices, 2. Comprendre le marché européen de l'emballage flexible, 3. Identifier et mettre en place des marchés finaux durables pour les matières secondaires, 4. Élaborer un modèle d'activité durable, 5. Illustrer les principes dans une région pilote, 6. Faciliter les technologies, 7. Communiquer. Constantia Flexibles participe activement à 6 de ces groupes de travail et étudie en permanence les possibilités d'accroître le recyclage de l'emballage flexible.
En 2017, Constantia Flexibles a commencé à inciter certains de ses fournisseurs à utiliser des indicateurs de développement durable, couvrant ainsi environ 40 % des émissions du scope 3 produites par les matières premières achetées (2016). Elle a en outre élaboré un questionnaire approfondi avec l'aide d'un consultant externe, qu'elle enverra à ses principaux fournisseurs en 2018.
Par ailleurs, ainsi que cela a déjà été indiqué dans la partie « Rémunération », pour suivre les politiques responsables de ses clients en matière d'approvisionnement, Constantia Flexibles soutient les normes éthiques défendues par Sedex (Supplier Ethical Data Exchange). Sedex est une plateforme à but non lucratif destinée à améliorer les normes d'approvisionnement sur l'ensemble de la chaîne de valeur à l'aide d'outils tels que l'échange de données standardisées entre les adhérents par le biais de questionnaires et d'audits (SMETA = audit de commerce éthique pour les adhérents de Sedex). Au cours des 3 dernières années, 22 sites ont fait l'objet d'un audit SMETA.
Sedex se concentre sur quatre principaux domaines :
Constantia Flexibles a conscience de ses responsabilités envers la Société et s'engage dans des activités et des projets sociaux contribuant à améliorer l'environnement social. Les projets les plus intéressants des 46 activités de parrainage et des 55 initiales sociales réalisées en 2016 ont été présentés à la cérémonie des Global Awards 2017 à Vienne, Autriche. L'entreprise accorde une importance particulière aux communautés des pays dans lesquels elle est présente et s'emploie à adopter une conduite appropriée à leur égard. 60 % des initiatives sociales concernaient ainsi les besoins des communautés locales proches des sites du groupe.
Parmi les initiatives sociales menées en 2017, figurent notamment :
En tant que membre de groupes de travail internationaux, Constantia Flexibles se montre très soucieux du développement durable à l'échelle associative. L'entreprise, qui est membre permanent du comité pour le développement durable de Flexible Packaging Europe et du groupe d'action pour la durabilité de l'aluminium de l'European Aluminium Foil Association, veille en permanence à faire entendre sa voix dans la gestion des affaires courantes, à lancer des projets et à favoriser la coopération interentreprises pour la défense des intérêts communs.
L'adhésion de Constantia Flexibles à la Sustainable Packaging Coalition (SPC) renforce également ses liens avec des partenaires clés et améliore sa connaissance des problèmes de durabilité qui touche le secteur du conditionnement. La SPC est un groupe de travail consacré à l'étude de systèmes d'emballage plus respectueux de l'environnement. En s'appuyant sur le soutien apporté par ses adhérents, des recherches scientifiques rigoureuses, une coopération des différents acteurs de la chaîne d'approvisionnement et un important travail de relations publiques, la SPC vise à créer des conditionnements associant atouts économiques et matériaux durables. Les nombreuses données échangées entre les adhérents témoignent de la diversité des projets menés sous son égide. Il est important de souligner avant tout que le dialogue international qu'elle favorise promeut la mise en place d'un consensus mondial autour du conditionnement. Constantia Flexibles prend part à des projets moteurs visant à résoudre certains problèmes contemporains et à élaborer des solutions de conditionnement plus durables pour ses clients. Partisan engagé du recyclage du packaging flexible multimatériaux, le groupe reconnaît de la nécessité croissante de trouver des solutions pour collecter, trier et recycler ces types de conditionnement. La mutualisation des efforts entrepris à l'échelle mondiale pour développer des options de recyclage et les diffuser permet de renforcer la prise de conscience collective et le partage des bonnes pratiques, dans l'optique de parvenir à une solution durable de gestion de l'emballage flexible multimatériaux en fin de vie.
Constantia Flexibles participe aussi activement à la définition de la législation actuelle et à venir dans le développement durable. Citons par exemple l'initiative lancée par la Commission européenne à partir d'études pilotes sur l'empreinte écologique des produits (PEF) et l'empreinte écologique des organisations (OEF). Il est très impliqué dans la réalisation des études pilotes nécessaires et fait partie de plusieurs secrétariats techniques de groupes de produits, comme le PEF Dairy. Dans le cadre de ces études, Constantia Flexibles concourt à la cartographie de l'ensemble de la chaîne de valeur en examinant et en évaluant les différentes catégories d'impact environnemental relevées par la Commission européenne.
Parallèlement au suivi et à la détermination des tendances susceptibles d'améliorer la durabilité de ses produits sur le marché et d'un point de vue législatif, Constantia Flexibles s'attache à apporter son soutien à ses parties prenantes internes (telles les équipes de gestion des produits et des ventes).
En 2016, Constantia Flexibles a commencé un processus d'évaluation de l'importance relative, conforme à la GRI (Global Reporting Initiative). Une plus grande compréhension des sujets qui occupent une place importante dans ses activités, l'environnement et les communautés locales permet de mieux prévenir ou atténuer les risques et d'envisager des solutions. La sélection des données à inclure dans un rapport représente un enjeu majeur pour une société, qui peut commencer pour ce faire par déterminer l'importance qu'elle accorde aux différentes questions de développement durable. Constantia Flexibles a associé une étude d'évaluation d'impact interne à une analyse plus large menée par les parties prenantes conforme à la norme AA1000, relative aux interactions avec les parties prenantes. En 2017, les résultats de cette étude ont permis de prendre en compte les informations des parties prenantes les plus importantes pour compléter l'évaluation de l'importance relative. Il a en effet été demandé aux parties prenantes de donner leur avis (importance relative extérieure) sur les questions de développement durable de Constantia Flexibles (importance relative interne) et de noter son engagement dans ces domaines à partir d'un questionnaire en ligne élaboré avec des spécialistes externes.
Il ressort de cette évaluation que le point de vue interne du groupe sur l'importance relative accordée aux questions de développement durable correspond largement à celui de ses parties prenantes.
L'importance accordée à la majorité des sujets a été jugée généralement très élevée. Les réponses qualitatives portaient principalement sur les questions environnementales et ont apporté de précieuses informations sur le degré d'importance. Un grand nombre de commentaires et de demandes des parties prenantes concernaient l'écoconception, les possibilités de recyclage, la fonction de barrière, l'impact environnemental des matériaux de conditionnement et la communication de ces informations au grand public. L'engagement de Constantia Flexibles dans les domaines comme la conformité et la sécurité des produits, l'éthique commerciale, le conditionnement et la conception, la traçabilité et la santé et la sécurité au travail a reçu une note élevée, prouvant ainsi qu'il s'agit bien là d'un véritable point fort de l'entreprise.


Constantia Flexibles travaille déjà autour des questions présentant l'importance la plus élevée, et les inclut dans ses rapports, et continuera à les prendre en compte et à poursuivre un dialogue approfondi avec ses parties prenantes sur ces sujets.
Constantia Flexibles est engagé sans réserve dans la lutte contre la corruption, sous quelque forme que ce soit. Sa politique en la matière fixe des normes applicables dans le groupe, qui suivent la législation de lutte contre la corruption en vigueur dans les pays où il est présent. Constantia Flexibles n'accepte aucune forme de corruption et sa politique de lutte contre la corruption prévoit que les salariés ne doivent pas, directement ou indirectement, offrir, promettre, donner ou autoriser un don d'argent ou de tout autre objet de valeur à un représentant de l'État dans le but d'influencer son action ou d'obtenir un avantage indu. Les mêmes dispositions s'appliquent aux représentants d'une entité commerciale privée dans le cadre des transactions commerciales.
Constantia Flexibles reconnaît pleinement le principe d'une concurrence libre et équitable et s'engage à respecter toutes les conditions antitrust en vigueur dans les juridictions où il est présent. Le respect et la défense par Constantia Flexibles d'une concurrence libre et équitable s'inscrivent dans le droit fil de la politique commerciale de la société. Elle applique en effet une politique de tolérance zéro envers les pratiques anticoncurrentielles afin de garantir l'application des dispositions législatives sur la concurrence. Pour permettre à ses salariés de s'autocontrôler, Constantia Flexibles a mis en place une ligne téléphonique de lancement d'alerte, que les salariés peuvent appeler pour obtenir des conseils s'ils sont confrontés dans l'entreprise à une situation qui leur pose problème. Des formations en ligne sur les réglementations antitrust et la prévention de la corruption sont aussi dispensées aux salariés qui ont des contacts avec l'extérieur.
Pour Constantia Flexibles, entreprise présente à l'échelle mondiale, l'innovation est déterminante pour la réussite de son activité. Elle porte sur les questions techniques et économiques, mais aussi sur les aspects écologiques de son activité.
Les travaux de recherche et développement de Constantia Flexibles sont effectués dans le cadre de projets précis et prennent fréquemment la forme d'initiatives conduites en collaboration avec les acteurs internationaux du secteur qui figurent parmi ses clients. Une coopération étroite avec ses fournisseurs, des universités internationales et des instituts de recherche lui permet aussi de rester à la pointe de la technologie et de réaliser des avancées tournées vers le marché.
Constantia Flexibles conçoit continuellement de nouvelles solutions de conditionnement originales et qui répondent aux tendances du moment. Fin 2017, nos spécialistes de l'emballage ont ainsi proposé une solution unique de conditionnement interactif destinée à la fois aux secteurs agroalimentaire et pharmaceutique, qui ouvrent de nombreuses perspectives en termes de marketing et de communication numérique : l'appli Constantia Interactive. Avec l'appli pour smartphone correspondant à la marque de son choix, le consommateur scanne les différentes informations figurant sur l'emballage, tel que l'image, le filigrane ou l'étiquette RFID (identification par radiofréquence) par exemple, qui apparaissent en réalité augmentée. L'appli Constantia Interactive se caractérise par l'association d'un matériau de conditionnement comprenant des informations numériques couplées à une plateforme de gestion des données et d'une appli pour smartphone qui peut être adaptée aux besoins du consommateur. Les données numériques présentes sur l'emballage vont des éléments purement informatifs, comme des consignes d'utilisation, aux vidéos et jeux, en passant par des concours que peuvent sélectionner les consommateurs.
Cette nouvelle appli permet par ailleurs aux patients d'accéder à tout moment à des informations complémentaires sur des produits pharmaceutiques, sécurisant ainsi davantage la prise de médicaments. Grâce à une messagerie instantanée, ils peuvent également poser des questions sur des éléments auxquels ne répondent pas nécessairement les données figurant sur l'emballage. Celles-ci sont en outre enregistrées en format numérique dans l'appli et restent ainsi toujours accessibles, même si l'emballage est égaré. La solution Constantia Interactive permet également de lutter efficacement contre la contrefaçon grâce à l'utilisation d'un système d'identification numérique, comme un filigrane ou tout autre code numérique.
Constantia Flexibles a également à son actif un nombre important de brevets et de demandes de brevets, ce qui témoigne de son dynamisme sur le plan technologique. L'entreprise possède deux centres de compétence de pointe pour la R & D. Le premier, le Centre de compétence pour les feuilles d'aluminium et les feuilles stratifiées, situé dans la plus grosse usine de Constantia Flexibles, C. Teich, en Autriche, représente aussi l'unité de coordination des affaires réglementaires du groupe. Les experts en R & D de ce centre de compétence conduisent des études sur l'aluminium, les laques et les polymères de revêtement par co-extrusion. Le second, le Centre de compétence pour les films polymères et les films stratifiés, se trouve dans la deuxième plus grosse usine de production du groupe, à Weiden, en Allemagne. Ces deux centres de compétence ont pour objectif d'aider les directeurs des produits et des ventes. Ils analysent et testent la composition des tout derniers films, mettent au point de nouvelles formulations de films avec les fournisseurs de matières premières du groupe pour optimiser la qualité et satisfaire en toute transparence à la législation stricte concernant le contact alimentaire, et élaborent des prototypes novateurs afin de répondre aux attentes des clients et de suivre les tendances de consommation.
Les activités de recherche et développement menées au Centre de compétence pour les films, créés en 2015, ont été reconnues en 2017 avec le produit CompressSeal, qui a été l'un des lauréats du Prix allemand du packaging 2017 dans la catégorie développement durable. Une nouvelle technologie d'embossage à chaud et une calandre conçue en interne permettent de fabriquer un film doté d'une plus grande intégrité de fermeture que le polyéthylène classique pour un poids inférieur de 30 %, tout en présentant la même épaisseur qu'un conditionnement standard. Les emballages sont d'une part plus hermétiques et peuvent d'autre part être utilisés été comme hiver sur les lignes de conditionnement. Décerné à l'échelle internationale pour différents types de matériaux, le prix allemand du packaging récompense des solutions de conditionnement créatives et novatrices dans dix catégories. L'innovation CompressSeal offre aux clients de Constantia Flexibles une solution durable pour les sachets individuels de café, noisettes ou aliments salés, ainsi que pour les sachets stand-up destinés aux liquides.
Dans le domaine du conditionnement des médicaments, Constantia Flexibles a réussi à concilier les obligations en matière de sécurité pour les enfants et celles visant à assurer une bonne préhension par les seniors grâce à la mise au point d'une feuille d'aluminium pour plaquette pourvue d'une « sécurité enfant ». La solution Constantia Child Resistant se décline en quatre applications différentes : Peel & Push (détacher-pousser), Peelable (détacher), Bend & Tear (plier-découper) et Push Through (perforer), qui garantissent toute une protection complète contre les moisissures, l'oxygène et la lumière. Elles peuvent en outre être adaptées aux réglementations propres à chaque pays.
L'innovation se situant au cœur de la stratégie de Constantia Flexibles, le processus d'innovation est initié par la gestion de produit, afin de suivre au plus près les attentes des clients, et englobe d'autres fonctions, comme le développement durable ou le respect des questions réglementaires. C'est ainsi qu'ont été conçus des solutions comme les produits biosourcés, l'amincissement de l'aluminium, les produits sans solvant, etc.
Les innovations apportées à l'emballage améliorent l'impact environnemental de ce dernier et ses possibilités d'utilisation et contribuent en outre à prolonger la durée de vie du produit emballé et donc à limiter le gaspillage alimentaire. S'il n'est pas quantifiable dans le cadre de l'analyse du cycle de vie, ce rôle majeur du conditionnement s'avère toutefois déterminant en ce qui concerne le volume des pertes de ressources. Constantia Flexibles participe à plusieurs projets de l'initiative collaborative sectorielle « Stop Waste Save Food » financée par l'Agence autrichienne pour la promotion de la recherche (FFG) dans le but d'élaborer des solutions concrètes dans le domaine du traitement des aliments et de l'optimisation de l'emballage pour diminuer le gaspillage alimentaire. Constantia est également engagé dans l'initiative Save Food, qui vise aussi à réduire le gaspillage alimentaire. Cette initiative a été lancée par les Nations Unies en 2011 dans l'optique d'inscrire à l'ordre du jour politique et économique mondial la question des pertes alimentaires. Alors que la population mondiale ne cesse d'augmenter, il est impératif de trouver des moyens de diminuer le gaspillage alimentaire (qu'il résulte du fait que les aliments soient jetés ou deviennent impropres à la consommation). Les solutions d'emballage jouent un rôle important pour garantir le
développement durable. C'est pourquoi Constantia Flexibles fait actuellement porter ses efforts sur la réduction de l'impact environnemental de ses conditionnements, la diminution de la consommation de matières premières (grâce à la réduction de l'épaisseur des matériaux, par exemple) et l'optimisation du recyclage des solutions proposées à ses clients du monde entier, tout en veillant à préserver les autres caractéristiques essentielles de ses produits.
Constantia Flexibles est conscient de son rôle et de ses responsabilités sur la chaîne de valeur et s'attache en permanence à accroître la durabilité de ses processus et ses produits. Les analyses du cycle de vie qu'il mène de manière indépendante et en collaboration avec l'European Aluminium Foil Association (EAFA) et Flexible Packaging Europe (FPE) sont indispensables pour améliorer son empreinte écologique.
Constantia Flexibles fait à cet égard preuve d'innovation en intégrant le développement durable de l'entreprise et des produits à ses analyses du cycle de vie. Ces dernières sont réalisées depuis la mi-2015 selon une approche semi-automatisée, de façon à répondre plus efficacement à toutes les questions soulevées par les clients et à celles qui se posent pendant la conception du cycle de vie.
Les données relatives à l'entreprise et aux matières premières sont automatiquement ajoutées aux modèles d'analyse du cycle de vie et mises à la disposition de groupes d'intérêts internes et externes sur des plateformes en ligne.
Ce processus fait partie de notre assurance qualité et permet de garantir que :
En 2016, le métamodèle d'analyse du cycle de vie de Constantia Flexibles a fait l'objet d'un examen critique de la part d'un expert indépendant. En 2017, la collecte des données de l'analyse du cycle de vie a été étendue à l'ensemble du groupe.
Pour garantir la santé et la sécurité des consommateurs, Constantia Flexibles respecte toutes les réglementations applicables aux conditionnements alimentaires et pharmaceutiques dans les juridictions où il est présent.
Dans les deux centres de compétence du Groupe, des experts en recherche et développement analytique s'appuient sur des outils de pointe, des tests en laboratoire et leurs connaissances pour analyser la sécurité et la conformité des produits et définir des critères et des procédures de conformité harmonisés. Des tests portent en particulier sur l'analyse chimique, notamment du point de vue des lois et réglementations relatives au contact alimentaire (migration et test de conformité, par exemple).
Constantia Flexibles a décidé d'attaquer directement le problème de la contrefaçon des médicaments, qui est de plus en plus répandu dans le monde entier, en lançant une campagne de sensibilisation baptisée « Stop Fake Drugs » auprès du grand public et en concevant des solutions anti-contrefaçon. Grâce à sa technologie, son savoir-faire et ses processus de pointe, l'entreprise propose une large gamme d'options de lutte contre la contrefaçon. L'emballage primaire offre les possibilités de sécurisation les plus intéressantes dans la mesure où les dispositifs anti-contrefaçon peuvent être placés au plus près du produit. Ces éléments, tels que des dessins ou des hologrammes de sécurité, ou des effets spéciaux obtenus avec des encres ou des pigments de sécurité, créent des marqueurs optiques extrêmement difficiles à reproduire. Bien employés, ils protègent efficacement les personnes et les marques de dommages irréparables.
Dans le cadre de sa politique d'achat et afin de souligner l'intérêt que porte l'entreprise à la mise en œuvre de principes et de modes d'action socialement responsables, équitables, éthiques et durables sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, Constantia a élaboré un code de conduite pour ses fournisseurs. Le « code de conduite des fournisseurs et des sous-traitants » définit les critères élémentaires, concernant leurs responsabilités envers leurs propres parties prenantes et l'environnement, que le groupe demande à ses fournisseurs de biens et de services et à ses sous-traitants de respecter.
Les principes du code de conduite se fondent dans une large mesure sur les principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies, des Conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT) et des Conventions des Nations Unies sur l'élimination de toutes formes de violence à l'égard de femmes et des droits de l'enfant. Le code de conduite préconise bien évidemment l'équité des pratiques commerciales, de relations intègres avec les parties prenantes et la protection de l'environnement.
Reprenant les valeurs présentées dans le code de conduite, Constantia Flexibles prône la mise en place de partenariats étroits avec ses fournisseurs et ses sous-traitants dans l'optique de créer ensemble de la valeur ajoutée pour toutes les parties prenantes (par le biais de projets de R & D en B2B notamment).
Début 2017, le groupe a commencé à inciter ses fournisseurs à publier leurs émissions de CO2 et d'autres indicateurs environnementaux sur une plateforme de développement durable créée à cet effet. Il a ainsi demandé à certains de ses principaux fournisseurs de communiquer leurs données 2016. Cette action a été reconnue par le Carbon Disclosure Project (CDP), qui évalue le degré d'engagement des fournisseurs des entreprises et a attribué la note A à Constantia Flexibles. À titre de comparaison, les entreprises ont obtenu en moyenne la note C – dans le cadre du programme Chaîne d'approvisionnement du CDP.

Le code de conduite des fournisseurs est intégré aux conditions d'achat de Constantia Flexibles. Ainsi que cela a été indiqué dans la partie « Approvisionnement responsable et éthique », une révision de ces politiques est prévue pour 2018.
Constantia Flexibles est conscient de sa responsabilité sociale à l'égard de la Société en général, ainsi que de ses partenaires commerciaux, ses actionnaires et ses salariés. Compte tenu de l'extrême importance de la transparence en la matière, Constantia Flexibles communique ses principales données environnementales sur ses différentes chaînes d'approvisionnement et collabore à plusieurs plateformes/projets :
Constantia Flexibles transmet chaque année un rapport sur ses indicateurs KPI pour l'environnement à Ecodesk, qui facilite l'analyse de l'empreinte écologique des chaînes d'approvisionnement. Cette plateforme encourage les fournisseurs à évaluer et gérer leur chaîne d'approvisionnement afin de créer de la valeur de manière durable.
Constantia Flexibles est également bien noté par EcoVadis, société qui vise à améliorer les pratiques environnementales et sociales des entreprises en s'appuyant sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. Elle gère la première plateforme collaborative de notation de développement durable des chaînes d'approvisionnement mondiales. En associant des technologies de l'information novatrices et la mutualisation des expertises sur la question des achats durables, EcoVadis a pour but d'aider les entreprises d'achat à améliorer leur performance tout en réduisant les coûts de contrôle des résultats de développement durable des fournisseurs. Elle a attribué le niveau or à l'ensemble du groupe pour son engagement en matière de RSE, ce qui le place parmi les 5 % des fournisseurs évalués figurant en tête de classement.
Le CDP évalue les stratégies, les objectifs et la réduction effective des émissions par an, ainsi que la transparence et l'exactitude des données fournies. En reconnaissance du degré élevé de transparence de son rapport sur le changement climatique et des actions menées pour protéger le climat (voir la partie Adaptation au changement climatique), Constantia Flexibles a obtenu une note climatique élevée (Management Level).
Le périmètre de reporting comprend les 32 sites Constantia Flexible (un nombre inférieur à celui de 2016 en raison de la vente de la division Habillages de conditionnement) qui faisaient partie du groupe en 2017.
Notes importantes :

Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant
Le taux de rotation correspond au nombre de salariés qui ont quitté le groupe pendant l'année par rapport au nombre de salariés embauchés pendant l'année divisé par deux.
Le TFATA correspond au nombre d'accidents du travail ayant entraîné au moins un jour d'arrêt pour 1 million d'heures travaillées (pour les salariés du groupe, les intérimaires / employés temporaires).
Les sources d'énergie suivantes sont prises en compte dans la consommation énergétique totale : gaz naturel, GPL, gazole, fioul, essence, électricité, vapeur, eau chaude.
La consommation de combustibles fossiles est exprimée en MWh PCS (pouvoir calorifique supérieur).
Les émissions de CO2 relèvent des scopes 1 et 2, tels que les définit le Protocole des gaz à effet de serre, Greenhouse Gas Protocol (Corporate Value Chain Accounting and Reporting Standard).
Cette norme définit des conditions et des orientations pour la préparation et la publication des rapports sur les émissions des gaz à effet de serre.
Les adaptations suivantes ont été apportées au calcul des émissions du scope 1 et 2 :
■ les données 2016 concernant la division Habillages de conditionnement, qui a été vendue, et l'usine fermée en 2017 sont exclues du calcul ;
L'évaluation des émissions de COV se fonde sur le Guide d'élaboration d'un plan de gestion des solvants – Révision n° 1 et est calculée comme suit :
■ Émissions totales de COV : I1-O5-06-O7-O8.
Les données sur la génération des déchets ont été définies conformément à la GRI (Global Reporting Initiative) et collectées en unités de masse.
Les données sur l'utilisation de l'eau ont été définies conformément à la GRI (Global Reporting Initiative) et collectées en unités de volume.
■ Prélèvement d'eau (entrée) : quantité d'eau provenant de toutes les sources possibles (eau de surface ou souterraine, eau de pluie et approvisionnement municipal) utilisée au sein de l'entreprise pour quelque usage que ce soit pendant la période du reporting.

Depuis 2010, la politique de développement durable de 3 piliers du développement durable dans lesquels 7 objectifs sont Cromology s'appuie sur le déploiement de sa démarche « CORE, identifiés : engagement pour une entreprise responsable », autour des
| Économique | Environnemental | Social/sociétal |
|---|---|---|
| Accompagner les clients dans leur démarche de développement durable |
Optimiser l'utilisation des ressources dans les produits et processus |
Agir pour et avec les collaborateurs |
| Innover en proposant des produits et services plus respectueux de l'environnement et des utilisateurs |
Limiter les impacts sur l'environnement | Ancrer les sites dans leur territoire |
| Renforcer le système de management environnemental |
Cromology s'appuie sur le socle de ses sept valeurs définies fin 2014 comme principes fondamentaux. Ils guident les initiatives, les décisions, les arbitrages et les comportements au quotidien des hommes et des femmes qui la composent.
Ses valeurs sont :
Pour accéder à la définition donnée par Cromology pour chacune de ses valeurs :
http://www.Cromology.com/qui-sommes-nous/nos-valeurs
« Nous avons la conviction que ce que nous inventons et réalisons doit protéger et embellir l'habitat de ceux qui y vivent.
L'ambition de Cromology et de ses marques est d'aider ses clients, professionnels et particuliers, à magnifier leurs savoir-faire techniques et esthétiques contribuant ainsi au bien-être de chacun de façon durable.
Une telle conviction implique que nous sommes conscients de notre responsabilité de créateur, fabricant et distributeur de peintures décoratives envers tous les acteurs – internes et externes – qui œuvrent pour une croissance durable et responsable de Cromology.
Ainsi, l'engagement de Cromology en termes de développement durable correspond à l'ambition de conjuguer dans la durée performance économique avec exemplarité en termes de :
Le développement responsable, nous le vivons tous les jours, et je suis convaincu que par le respect de nos engagements RSE, à travers nos métiers, Cromology apporte une contribution au service de nos parties prenantes et la société, créant de la valeur pour elles. »
Gilles Nauche
Directeur général exécutif de Cromology
Un Comité de pilotage RSE de Cromology a été mis en place depuis 2015. Il s'est réuni trois fois en 2017. Il est composé des responsables des directions marketing, supply chain, R&D, ressources humaines, qualité sécurité environnement, communication et d'un dirigeant d'une filiale opérationnelle. Il définit les orientations de la démarche et en assure le pilotage.
Au-delà de cette démarche RSE centralisée, chaque filiale de Cromology construit sa démarche de progrès dans la durée animée par son correspondant RSE.
Cet ancrage local est d'une part le garant de la pertinence des engagements d'une part, et d'autre part celui de l'appropriation et de la réactivité de toutes les équipes.
Par exemple, Zolpan, l'une des filiales françaises de Cromology, poursuit sa propre démarche d'entreprise responsable. Ainsi, SGS, organisme indépendant, a mené un audit en 2017 sur les engagements RSE de Zolpan. Cet audit atteste de la sincérité des démarches volontaires menées par Zolpan selon la norme internationale ISO 26000.
Les indicateurs-clés sélectionnés pour ce rapport sont consolidés sur le périmètre mondial des filiales consolidées dans les comptes de Cromology. L'activité en Argentine, cédée début 2018, a été exclue du périmètre de consolidation. Les variations indiquées entre 2016 et 2017 ont été recalculées à périmètre constant, en excluant l'entité Argentine sur les 2 exercices. Le périmètre de Cromology comprend dorénavant 10 sites industriels.
Pour chaque indicateur, une méthodologie précise de calcul est définie. Lorsque les données mesurées ne sont pas disponibles, chaque site produit des estimations. La collecte des données est réalisée via des fichiers standards validés par Cromology.
La DRH groupe collecte et consolide les données sociales, en assure le contrôle de cohérence et la validation. Il est de la responsabilité de la communauté des ressources humaines de Cromology, dans chaque filiale, de produire ces données.
La direction QSE de Cromology consolide les données « sécurité » et environnementales tout en effectuant des contrôles de cohérence.
Les indicateurs « sécurité » sont produits par chaque responsable sécurité dans chaque filiale. La production des données environnementales relève de la responsabilité des experts environnement de chacune des filiales de Cromology.
Chaque filiale de Cromology est responsable des indicateurs qu'elle collecte et qu'elle contrôle.
Chaque directeur de site est responsable de la production et du premier contrôle des indicateurs produits.
Les méthodologies de reporting relatives à certains indicateurs sociaux, environnementaux et sécurité peuvent présenter certaines limites du fait des modalités pratiques de collecte et de consolidation de ces informations.
Sont précisées pour les indicateurs suivants, les définitions et les méthodologies de reporting suivies et, le cas échéant, les incertitudes associées.
Le taux de fréquence des accidents de travail avec arrêt (TF1) est le nombre d'accidents avec arrêt de travail supérieur ou égal à un jour, survenus au cours d'une période de douze mois, par million d'heures travaillées (1). Il est reporté sur l'ensemble des filiales du groupe Cromology, intégrant les CDD, CDI, intérimaires et sous-traitants.
Le taux de fréquence des accidents de travail avec et sans arrêt (TF2) est le nombre d'accidents avec et sans arrêt de travail, survenus au cours d'une période de douze mois, par million d'heures travaillées. Il est reporté sur l'ensemble des filiales de Cromology, intégrant les CDD, CDI, intérimaires et sous-traitants.
Les accidents de trajet sont pris en compte dans ces indicateurs lorsqu'ils surviennent pendant le temps de travail. Les accidents de trajet domicile-travail ne sont quant à eux pas pris en compte.
Le taux de gravité des accidents de travail avec arrêt correspond au nombre de jours d'arrêts (jours de travail) survenus au cours d'une période de 12 mois à la suite d'un accident de travail, par millier d'heures travaillées. Il est reporté sur l'ensemble des filiales de Cromology.
Cromology publiait historiquement des TF1 et taux de gravité liée aux accidents du travail pour lesquels le Comité Éthique du groupe avait identifié des leviers d'action internes. Afin de favoriser la comparabilité de cet indicateur avec les référentiels internationaux, Cromology publie dans ce rapport les données 2016 et 2017 des accidents du travail déclarés auprès des organismes de sécurité sociale.
Les consommations d'énergie correspondent aux consommations des activités de production et des réseaux de distribution. Elles n'incluent pas les consommations associées au transport des employés. Elles sont reportées sur l'ensemble des filiales de Cromology.
(1) Les heures de travail sont calculées pour le personnel Cromology (pointage ou forfait, selon le type de contrat) et pour les intérimaires (heures comptabilisées par les agences d'intérim). Elles sont estimées pour les sous-traitants (application d'un forfait par sous-traitant si le suivi mensuel est inexistant).
Concernant les réseaux de distribution Tollens, en l'absence d'évolution significative du nombre de points de vente, les consommations de gaz et électricité utilisées sont celles de 2016 en l'absence de données fiables et exhaustives disponibles pour l'année 2017.
Les consommations d'eau correspondent aux consommations des activités de production et n'intègrent ni celles des réseaux de distribution ni celles des bureaux si non inclus dans la consommation globale d'un site. Elles sont reportées sur l'ensemble des filiales de Cromology.
Quantité de déchets générés en % par kg de produits fabriqués (ce taux ne prend pas en compte les déchets exceptionnels type déchets de désamiantage des bâtiments).
Les émissions de COV issues des énergies de combustion sont calculées avec les facteurs d'émissions déterminés par l'Organisation des Méthodes des Inventaires Nationaux des Émissions Atmosphériques (Ministère de l'Écologie, France, février 2012).
Les émissions de COV provenant des procédés industriels (utilisation de solvants) sont celles qui contribuent principalement à cet indicateur.
Une évolution de la méthodologie de calcul de cet indicateur a eu lieu en 2017. Cette nouvelle méthodologie reprend la méthodologie utilisée dans le cadre des plans de gestion des solvants. L'indicateur « COV » est calculé de la manière suivante (autres COV émis) :
Sont comptabilisés dans les effectifs totaux les employés ayant un contrat de travail (CDI ou CDD) au dernier jour calendaire du mois. Les effectifs dont le contrat de travail est suspendu ainsi que les alternants sont comptabilisés dans les effectifs en fin de période. Les thésards et stagiaires sont exclus du périmètre. Les données d'effectifs sont reportées en personnes physiques et non pas en équivalents temps plein (ETP).
Les entrées sont des embauches directement en CDI et des conversions de CDD en CDI. Les départs concernent uniquement les CDI. Les mutations internes entre sociétés du groupe sont comptabilisées au niveau du groupe.
Le taux d'absentéisme des collaborateurs en CDI et CDD est reporté sur l'ensemble des filiales. Il s'agit du nombre de jours calendaires d'absence divisé par le nombre de jours calendaires annuel total (soit 365 effectif en CDD et CDI). Les absences incluent : les absences maladie, les absences non autorisées non payées, les absences liées aux accidents de travail et de trajet. Les autres types d'absence ne sont pas comptabilisés dans le calcul du taux d'absentéisme, en particulier les absences longues durées d'une durée supérieure à trois ans.
Les heures de formation des collaborateurs en CDI et CDD sont reportées sur l'ensemble des filiales. Elles incluent les formations internes et externes (y compris les formations e-learning) et excluent les heures correspondant à la formation scolaire des alternants sur le périmètre France, ainsi que les heures dispensées dans le cadre de la journée mondiale sécurité.
Cromology compte 3 758 collaborateurs dans 9 pays. Compte tenu de son activité de fabricant mais aussi, dans certains pays, de distributeur, Cromology gère une grande diversité de métiers avec des collaborateurs répartis dans de très nombreuses implantations géographiques.
La sécurité des collaborateurs et des sous-traitants est la première des valeurs de Cromology qui a fait le choix du « zéro accident » depuis 2013.
Pour certains sites industriels du groupe, en 2017, aucun accident d'un collaborateur n'a été déploré. C'est le cas sur les sites de production et les plateformes logistiques de Porcari et Resana en Italie, sur ceux de Champagné et Vémars en France et sur celui de Casablanca au Maroc.
Concernant les points de vente du réseau Zolpan en France, 128 points de vente n'ont pas connu d'accidents depuis plus de 500 jours et 68 points de vente n'ont pas connu d'accidents depuis plus de 3 000 jours.
Le Comité exécutif de Cromology ainsi que l'ensemble des équipes de direction des activités sont fortement impliqués dans cette démarche pour construire et transmettre cette culture de la sécurité à leurs collaborateurs. Les objectifs annuels des directeurs généraux de filiale ou de pays ainsi que ceux de nombreux managers intègrent un indicateur sécurité.
Ce déploiement, fondé sur l'exemplarité, s'appuie en outre sur un engagement de plus en plus fort de tous les niveaux d'encadrement.
Chaque nouvel embauché est sensibilisé à la culture sécurité du groupe par son manager au moment de la signature de son contrat de travail et signe "les règles d'Or Cromology" s'engageant ainsi à les respecter.
Chaque année depuis 8 ans, la journée mondiale de la sécurité Cromology est l'occasion, au niveau mondial, de sensibiliser davantage les équipes pour intégrer la sécurité dans le comportement de chacun.
Pour favoriser le partage d'expérience et la prévention, Cromology a mis en place des outils de communication multilingues (présentations, affiches, vidéos), adaptés aux différentes typologies d'accidents selon le lieu de travail.
Ces documents constituent des supports d'animation pour les équipes d'encadrement de Cromology lors de leur « minute sécurité » (réunion quotidienne ou hebdomadaire animée par les managers d'équipe), des réunions d'équipe et des réunions d'information.
Cromology publiait historiquement des TF1 et taux de gravité liée aux accidents du travail pour lesquels le Comité Éthique de Cromology avait identifié des leviers d'action internes. Afin de favoriser la comparabilité de cet indicateur avec les référentiels internationaux, Cromology publie dans ce rapport les données 2016 et 2017 des accidents du travail déclarés auprès des organismes de sécurité sociale.
| Indicateurs sécurité | 2016 | 2017 |
|---|---|---|
| Taux de fréquence des accidents de travail avec arrêt (TF1(1)) |
5,7 | 4,4 |
| Taux de fréquence des accidents avec et sans arrêt (TF2(2)) |
7 | 5,9 |
| Taux de gravité (3) | 0,17 | 0,17 |
La baisse marquée du nombre d'accidents en 2017 comparé à 2016 est consécutive à la mise en place des plans d'action sécurité déployée pour les filiales de Cromology depuis plusieurs années.
Tous les accidents avec et sans arrêt, ainsi que les incidents les plus significatifs, font l'objet d'un arbre des causes par la filiale concernée, permettant d'identifier les actions correctives et de prévention à mettre en place.
En 2017, Cromology a réalisé sur l'ensemble de ses sites de production, logistiques et de distribution plus de 5 000 visites de sécurité (en augmentation de près de 45 % par rapport à 2016, à périmètre constant).
Dans l'ensemble du groupe, des objectifs de remontées de situations dangereuses et de presqu'accidents de la part des collaborateurs ont été fixés par filiale. Les collaborateurs ont identifié enviton 9 000 situations dangereuses et de presqu'accidents en 2017, soit deux fois plus qu'en 2016 à périmètre constant.
L'ambition de Cromology est de continuer à augmenter le nombre de remontées de situations en 2018 en déployant le « management visuel », à la suite de l'expérimentation très positive sur la plateforme logistique de Vémars en France depuis début 2017. Il s'agit de mettre en place des outils visuels au sein de chaque atelier pour permettre une lecture immédiate de la situation du site en termes de sécurité. Ces outils renforcent la mobilisation des collaborateurs. Le processus de traitement de ces situations est assuré par chaque filiale afin de traiter rapidement chacune d'entre elles.
Les BBS, « Behavior Based Safety », déjà en place chez Cromology Italia, avec d'excellents résultats, ont été déployés dans les autres filiales. Il s'agit d'un temps consacré à la sécurité où les collègues s'observent mutuellement dans une atmosphère positive et se donnent des conseils sur leur comportement pour être en sécurité dans leur travail au quotidien.
Une campagne d'affichage, créée par Cromology, pour rappeler régulièrement aux collaborateurs les situations à risque et augmenter la prise de conscience collective a été lancée sur l'ensemble du groupe depuis décembre 2016. Douze affiches « choc » en langue locale sont diffusées tous les deux mois jusqu'en 2018.
De même, une vidéo de sensibilisation sécurité destinée aux nouveaux embauchés a été mise à disposition de toutes les filiales, dans leur langue.
Par ailleurs, les différentes filiales prennent des initiatives afin de renforcer la prévention :

■ en France, chez Cromology Research&Industry (« CRI », filiale regroupant en France les sites de production, logistiques et R&D), l'échauffement des collaborateurs, préalablement à la prise de poste a été généralisé dans les sites de production et logistique, avec des appréciations très positives puisque chaque année, les séances sont reconduites à la demande des collaborateurs.
Par ailleurs, CRI a finalisé une démarche d'audit avec un prestataire extérieur pour prévenir et réduire la pénibilité au travail. Les instances représentatives du personnel et les salariés en ont été informés.
Depuis 2015, l'ensemble des sites industriels de Cromology sont certifiés OHSAS 18001.
L'Italie et le Portugal ont la triple certification ISO 9001 et 14001 et OHSAS 18001.
En 2018, CRI sera certifié ISO 9001, 14001 et OHSAS 18001.
La gestion des ressources humaines de Cromology s'appuie sur une gestion décentralisée pilotée par les DRH de chaque filiale et mise en œuvre localement dans chacun des pays où s'exerce une activité commerciale et/ou industrielle.
La DRH de Cromology promeut le travail collaboratif en animant la communauté des DRH pour permettre le partage de bonnes pratiques, par exemple avec l'organisation d'une rencontre annuelle des DRH.
Compte tenu de sa taille, la France fait l'objet d'une coordination particulière avec une réunion des DRH tous les deux mois environ et le partage de projets transversaux.
La DRH Cromology assure la définition, la diffusion et le contrôle de l'application des principaux processus RH comme le recrutement et l'appréciation annuelle.
Les évolutions de salaire et le niveau des rémunérations variables des top managers de Cromology (environ 100 personnes) font l'objet d'un processus annuel de proposition et d'approbation centralisé. Les 100 fonctions les plus importantes du groupe font également l'objet d'une évaluation des poids de poste et leurs rémunérations sont comparées à chaque marché local.
Par ailleurs, chaque DRH, dans sa filiale, s'engage notamment à :
Depuis 2010, Cromology promeut la participation tous les deux ans à l'enquête Great Place to Work® auprès de ses filiales, afin de mesurer le degré de satisfaction et l'engagement des collaborateurs. En 2018, toutes les filiales utiliseront cette enquête. Initiées en France, pour l'édition 2016, les 3 filiales françaises (CRI, Tollens, Zolpan) avaient enregistré un taux moyen de participation de 87 %.
Les résultats se mesurent au niveau de chacune des entités managériales des filiales puis sont consolidés par filiale, permettant ainsi de décliner des plans d'action adaptés au plus près des collaborateurs.
Cette enquête a également permis de mesurer comment les collaborateurs considèrent leur qualité de vie au travail, ce qui est un préalable et une condition essentielle pour développer l'engagement des collaborateurs.
L'analyse des résultats de cette enquête en France a conduit à la mise en place de plans d'action en matière de communication, d'animation et de management participatif.
Ces actions viennent s'ajouter aux actions déjà en place issues des enquêtes précédentes.
Cromology España et Tintas Robbialac ont poursuivi les actions déployées en 2016.
Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant
Tintas Robbialac a notamment mis sur pied 12 groupes de travail, représentant 20 % de l'effectif total, pour déterminer les actions qui permettront d'améliorer le résultat à l'enquête Great Place to Work® .
Cromology Italia a mené pour la première fois en 2017 l'enquête Great Place to Work® .
Une Direction de la communication groupe a été créée en 2014 et est directement rattachée au Directeur général exécutif de Cromology.
Cette direction œuvre à renforcer les outils de communication interne. Ainsi, elle a piloté la création et la mise en place d'un intranet accessible à l'ensemble des collaborateurs de Cromology. Cet intranet a pour vocation de partager les bonnes pratiques et les initiatives des pays où opère Cromology, les dernières actualités du groupe, l'annuaire de l'ensemble des collaborateurs ou encore les offres d'emploi.
Cette direction pilote également l'organisation des rendez-vous tout au long de l'année pour faire le point sur la stratégie de développement de Cromology. Depuis 3 ans, un rendez-vous annuel dédié aux nouveaux embauchés en France est organisé autour d'une rencontre avec la Direction générale et d'une visite d'un site de production, logistique et laboratoire R&D. Une communication dédiée aux cadres des Comités de direction de toutes les filiales est organisée tous les trimestres : le Group Management Meeting sous forme de visioconférence. Objectifs et résultats de l'entreprise, actions en cours et succès sont partagés. Les cadres de direction bénéficient ainsi d'une actualisation régulière de l'information concernant le groupe qu'ils peuvent partager avec leurs équipes.
Pour compléter le partage de l'information, une newsletter groupe a été lancée en 2017 en rythme quadrimestriel.
La mise à disposition de l'information sur la vie de l'entreprise se développe. Outre la création d'intranets sur le modèle de l'intranet groupe, dans les filiales qui n'en possédaient pas, les initiatives locales dans les différentes filiales sont nombreuses. À titre d'exemple en 2017 :
En 2017, les effectifs salariés du groupe ont diminué de 4,8 %, principalement en raison du désinvestissement de Colorín en Argentine et de la cession ou de la fermeture de points de vente en Italie.


Le taux d'absentéisme est passé de 3,0 % à 3,3 %, niveau comparable à celui de 2015. Depuis 2016, la mesure de l'absentéisme s'effectue aussi sur les CDD alors qu'elle ne s'effectuait auparavant que sur les seuls CDI.
Dans une industrie de service comme celle de Cromology, les collaborateurs sont clés et peuvent contribuer à faire la différence durablement avec les concurrents.
En 2017, Cromology a recruté 376 nouveaux collaborateurs en contrat à durée indéterminée. Et 73 collaborateurs ont vu leurs contrats CDD transformés en CDI.
Ce nombre de recrutements représente autant de possibilités de renforcer l'ensemble de Cromology avec des collaborateurs compétents dans leur domaine et dont l'engagement contribuera à soutenir le développement du groupe.
Les procédures de recrutement ont été renforcées. Les candidats sont systématiquement rencontrés par plusieurs personnes. En particulier, les candidats à des fonctions commerciales itinérantes sont reçus par les Directeurs généraux des réseaux de distribution.
Au moins trois références sont prises sur les candidats retenus dans la phase de sélection finale. Le sourcing au travers de job boards se renforce, voire au moyen des réseaux sociaux.
Avant de recruter à l'extérieur, la préférence est donnée aux personnes déjà présentes dans le groupe et qui ont démontré, par leurs performances, leur capacité à progresser.
Couleurs de Tollens a recruté en septembre 2016, 19 collaborateurs en CDI dans le cadre d'un programme d'intégration dénommé « Académie des Métiers ». Ces collaborateurs ont suivi une formation à raison d'une semaine par mois ayant abouti en juillet 2017 à la délivrance d'un certificat de qualification professionnelle reconnu par la branche. Au terme de cette période, ces collaborateurs qui travaillent en point de vente le reste du temps ont été formés aux métiers de vendeur conseils en magasin, aux produits et aux procédures de l'entreprise et titulaires d'une nouvelle qualification. Ces collaborateurs ont été recrutés avec un soin extrême, seuls les candidats les plus motivés ont été retenus. Sur 1 000 personnes se déclarant intéressées, 100 ont été reçues en entretien et 19 ont été embauchées.
Couleurs de Tollens poursuit cette opération en 2018 avec 13 nouveaux embauchés en CDI et Zolpan a recruté 15 personnes pour les former au même programme et à la même qualification professionnelle.
Les démarches pour favoriser l'intégration des nouveaux entrants tendent à devenir la règle : au Portugal, en Suisse, chez CRI, chez Tollens, les collaborateurs bénéficient d'un certain nombre d'actions comme des programmes de découverte et d'intégration, de remises de documents d'accueil (welcome package, parcours de formation, visite de magasins et/ou de sites industriels) et des programmes de formation produits.
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La politique de formation est définie localement par chaque filiale en fonction des besoins de développement de l'entreprise et des collaborateurs.
Cromology s'attache à former régulièrement ses collaborateurs pour favoriser l'enrichissement de leurs compétences et leur employabilité. L'investissement en formation reste très élevé, et ceci de manière constante. En 2017, 81 % des salariés du groupe ont participé à au moins une formation dans l'année. Le nombre moyen d'heures de formation par collaborateur se situe à 21 heures, ce qui correspond environ à 3 jours de formation. Les dépenses externes de formation, en légère baisse, se situent toujours au-dessus de 670 € par personne formée.
Cromology Italia et Arcol au Maroc ont très fortement investi en formation en 2017, compensant par le fait même la baisse des heures au Portugal désormais conformes aux règles du groupe et celles de Couleurs de Tollens qui a réduit ses dépenses en 2017.
L'année 2017 a été marquée par la 3e session de Cromology University. Ce programme sur mesure d'une semaine en résidentiel, développé avec HEC Paris et mené par son corps professoral, aura réuni sur le campus de cette école, 100 managers en 3 sessions (en 2016 et 2017). L'objectif est de développer une culture commune de la performance fondée sur un ensemble de valeurs et de compétences clés partagées. Ce programme s'adresse aux talents et personnes clés du groupe.
Cromology University sera suivi d'un second cursus pour les talents du groupe, plus axé sur le leadership en période de transformation.
L'EAA est un moment important dans la relation entre chaque collaborateur et son manager. Il permet une discussion sur la performance globale du collaborateur et l'atteinte des objectifs fixés en début d'année, base d'évaluation de la partie variable de la rémunération.
C'est aussi un moment de dialogue sur le développement des compétences et les souhaits personnels du collaborateur, les besoins de formation ainsi que sur le mode de management du responsable hiérarchique.
Le document d'évaluation de la performance des top managers (« HR1 ») a été amélioré en 2017. Il est fondé à la fois sur le degré d'atteinte des objectifs annuels, mais aussi sur la performance dans la fonction. Cette mesure de la performance s'effectue au travers des 7 valeurs du groupe et de 13 critères de performance et d'attitude managériale.
L'objectif de cette refonte était d'homogénéiser la mesure de la performance. Pour cela, chaque niveau (sur une échelle de 1 à 4) de ces 20 critères a été défini, permettant ainsi aux managers de mieux positionner leur évaluation. Au-delà de la reconnaissance des compétences, l'objectif est aussi d'identifier les points de progrès et de déterminer des plans d'action.
L'EAA existe dans toutes les filiales du groupe. Il a vocation à s'appliquer à l'ensemble des collaborateurs. Le taux de réalisation des EAA des managers est de l'ordre de 80 %.
Un plan de succession annuel est préparé par chaque filiale.
Les plans de succession des cadres des Comités de direction des filiales sont consolidés par la Direction des ressources humaines groupe en vue d'être présentés et discutés avec la Direction générale de Cromology. Le groupe s'assure ainsi de disposer des femmes et des hommes dont il a besoin pour son développement ou que les actions nécessaires (formation, mobilité, recrutement…) sont prises pour atteindre cet objectif.
Les plans de succession annuels groupe sont alimentés par les plans de succession et les people-review qui se déploient de plus en plus dans les différentes filiales.
La Direction des ressources humaines groupe conduit un processus d'identification des hauts potentiels ainsi que des personnes clés et des experts. À partir des évaluations annuelles et de critères préalablement définis, chaque filiale fait ses propositions et après discussion avec la Direction du groupe, une liste de personnes faisant l'objet d'un suivi particulier a été établie et mise à jour régulièrement.
La politique de rémunération de Cromology est coordonnée entre ses différentes filiales et adaptée à chaque pays pour tenir compte des caractéristiques propres aux marchés locaux.
La politique de rémunération repose sur le respect des principes suivants :
Chaque filiale favorise et met en œuvre des systèmes de rémunération variables visant à favoriser la performance individuelle et/ou collective.
Les Directions des ressources humaines de chaque filiale s'assurent, par des benchmarks périodiques, que les rémunérations sont cohérentes avec celles du marché. Chaque année, les négociations menées au sein des filiales de Cromology permettent de conclure un nombre important d'accords collectifs locaux sur les rémunérations et sur d'autres sujets « sociaux » (40 accords en 2017, dont 19 spécifiquement pour les rémunérations).
En 2017, les frais de personnel ont baissé de 2,2 % par rapport à 2016 du fait de la baisse des effectifs. Mais les frais de personnel ont représenté 26,15 % du chiffre d'affaires de Cromology. Cette

croissance de plus de 0,5 point par rapport à 2016 trouve son origine dans la baisse du chiffre d'affaires.
Chaque filiale de Cromology veille à la conformité de ses opérations aux exigences des réglementations locales. D'autre part, l'amélioration continue de l'organisation et des conditions de travail est un axe important des politiques ressources humaines de chaque filiale du groupe pour développer la performance de l'entreprise.
Les différentes DRH ont été très impliquées dans les opérations d'organisation et de réorganisation : réorganisation des plateformes logistiques, réduction du nombre de régions dans les réseaux de distribution français, intégration des entreprises acquises (Suisse et France).
Au-delà des accords collectifs de rémunération, 21 accords collectifs locaux ont été signés en 2017 dans les domaines relatifs au temps de travail, à la formation, à la sécurité, la santé et la diversité.
Cromology s'attache à lutter contre toute forme de discrimination et a mené diverses actions relatives à des personnes en difficulté :
En France, la filiale Zolpan est signataire de la Charte de la diversité et a adhéré à l'association « 1 000 emplois/1 000 entreprises » pour aider à l'insertion de personnes en difficulté (contact et assistance, conférences).
Concernant le handicap, Cromology a conclu en France des contrats avec des centres d'aide par le travail (CAT) ou des ateliers protégés (ESAT). Cromology informe également les structures spécialisées pour l'emploi des personnes en situation de handicap des postes que le groupe doit pourvoir. En direction des jeunes en difficulté, CRI a signé un partenariat avec l'école de la 2e chance située à Clichy dans les Hauts de Seine. Des actions ont été menées : coaching de CV, exercice d'entretiens de recrutement et accueil de stagiaires pour accompagner des jeunes sans qualification et les encourager ainsi à reprendre leurs études.
Cromology s'engage à respecter les exigences des réglementations locales et à laisser libre accès aux instances de représentation du personnel, de consultation et de dialogue social dans l'ensemble des filiales du groupe.
Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant
| Indicateurs ressources humaines | 2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Effectifs | |||
| Effectifs groupe | 3 758 | 3 947 | 3 893 |
| dont CDI | 3 576 | 3 809 | 3 744 |
| dont CDI en % | 95,2 % | 96,5 % | 96,2 % |
| dont CDD | 182 | 138 | 149 |
| dont CDD en % | 4,2 % | 3,5 % | 3,8 % |
| dont femmes | 1 106 | 1 103 | 1 091 |
| dont femmes en % | 29,4 % | 28 % | 28 % |
| dont hommes | 2 652 | 2 844 | 2 802 |
| dont hommes en % | 70,6 % | 72 % | 72 % |
| Entrées dans le groupe | 469 (1) | 519 (1) | 337 |
| dont femmes | 160 | 141 | 106 |
| dont femmes en % | 31,9 % | 27,2 % | 31,5 % |
| Sorties du groupe (2) | 497 | 466 | 348 |
| dont femmes | 160 | 133 | 99 |
| dont femmes en % | 28,5 % | 28,5 % | 28,4 % |
| Répartition des effectifs par zone | |||
| France (3) | 67,3 % | 63,7 % | 64,8 % |
| Europe du Sud (Espagne, Italie, Portugal) | 24,2 % | 23,3 % | 23,6 % |
| Autres pays (Belgique, Maroc, Suisse) | 8,5 % | 13 % | 11,5 % |
| Frais de personnel sur chiffre d'affaires | 25,5 % | 25,5 % | 24,9 % |
| Absentéisme | 3,3 (4) | 3 (4) | 3,2 |
| Formation | |||
| Nombre de salariés ayant bénéficié d'au moins une formation |
3 046 | 3 084 | 3 163 |
| % de salariés ayant bénéficié d'au moins une formation | 81 % | 78,1 % | 81,3 % |
| Nombre moyen d'heures de formation par salarié | 21 | 17,6 | 19,1 |
| Dépenses externes de formation en % de la masse salariale |
0,9 % | 1 % | 0,8 % |
| Sécurité des personnes (3) | |||
| Nombre d'accidents du travail avec au moins 1 jour d'arrêt |
30 | 29 | 29 |
| Nombre d'accidents du travail sans jour d'arrêt | 10 | 9 | 9 |
| Taux de fréquence des accidents avec arrêt (TF1) | 4,4 | 5,7 | |
| Taux de fréquence des accidents avec arrêt et sans arrêt (TF2) |
5,9 | 7 | |
| Taux de gravité (4) | 0,17 | 0,17 | |
| % de sites industriels certifiés OHSAS 18001 | 100 % | 100 % | 100 % |
(1) CDI + conversions de CDD en CDI.
(2) CDI seulement.
(3) Inclus les collaborateurs travaillant en Belgique et au Luxembourg.
(4) Les valeurs 2016 et 2017 sont calculées sur le périmètre CDI+CDD alors que les valeurs des années précédentes étaient calculées sur le périmètre CDI seulement.
(5) Périmètre incluant salariés (CDI et CDD), intérimaires et sous-traitants.
(6) Taux de gravité : (nombre de jours d'arrêt x 1 000)/nombre d'heures travaillées.
Le respect de l'environnement est un élément important de la culture de Cromology, qui y consacre plus de 10 % de ses investissements chaque année.
Le groupe a mis en place une stratégie environnementale fondée sur 3 axes prioritaires :
Les activités industrielles de Cromology consistent principalement à la formulation et la fabrication de peintures dont l'impact direct sur l'environnement est modéré.
Cromology poursuit ses efforts de prévention des risques et de renforcement du niveau de management environnemental de l'ensemble de ses sites industriels par l'obtention progressive de la certification ISO 14001. Sept sites Cromology sont certifiés suivant ce référentiel, soit 47 % des sites industriels et logistiques.
Les consommations de ressources de Cromology sont directement proportionnelles au volume d'activité.
Cromology a poursuivi ses actions d'amélioration de l'efficacité énergétique afin de réduire leur impact environnemental et le coût de la facture énergétique.
La consommation totale d'énergie du groupe s'est élevée à 192 TJ en 2017, une augmentation de 2,6 % par rapport à 2016 à périmètre constant (187 TJ en 2016) pour des volumes de production en augmentation de 33 % par rapport à la même période à périmètre constant. Cette augmentation s'explique en partie par l'augmentation globale de la production. Les émissions de NOx ont baissé de 6,9 % tandis que les émissions de CO2 ont baissé de 4 % à périmètre constant. Ces diminutions s'expliquent en partie par les évolutions sur le mix énergétique (diminution des consommations de gaz, en partie du fait d'un hiver 2017 moins rigoureux qu'en 2016 et augmentation des consommations d'électricité).
Les émissions de COV ont, quant à elles, diminué de 19 % à périmètre constant. Cela résulte de l'application de la nouvelle méthodologie de calcul sur les sites de Champagné (France), Casablanca (Maroc) et Les Franqueses (Espagne).
En Europe, en 2016, un audit énergétique suivant la directive européenne 2012/27/UE a été réalisé pour les filiales concernées : l'Italie, le Portugal et les réseaux Zolpan et Tollens. Un plan d'action est à l'étude par filiale.
En 2017, la consommation totale d'eau dans le groupe représente 147 347 m3 , en hausse de 1,3 % (versus 145 442 m3 en 2016), pour des volumes de production en hausse de 33 % à périmètre constant. La DCO (1) – Demande chimique en Oxygène – a été constante entre 2016 et 2017, en passant respectivement de 37,0 tonnes à 37,3 tonnes (soit une augmentation de 1,3 % à périmètre constant). La TSS (1) – Teneur en Solides en Suspension – a augmenté sur la même période de 25 %.
Certains sites industriels de Cromology ont été conçus pour n'émettre aucun rejet aqueux externe. Les effluents sont ainsi entièrement recyclés comme sur le site de Wormhout (France). Chaque année, dans le cadre de notre amélioration continue, des investissements spécifiques sont réalisés pour améliorer le traitement des eaux industrielles et diminuer les rejets des activités concernées.
À La Bridoire (France), une nouvelle étude technico-économique sur le « zéro rejet » est en cours, faisant suite à un travail important réalisé par la R&D pour optimiser le recyclage des eaux de lavage, et diminuer les rejets. En 2017, sur ce site, le pourcentage total des eaux recyclées était de 28,5 % par rapport à la quantité totale d'eau utilisée dans la production.
Sur le site de Les Franqueses (Espagne), le module de traitement des eaux par voie biologique installé en fin d'année 2014 fonctionne pleinement et de manière optimisée.
Sur les sites de Casablanca au Maroc en 2016, et ICP en France, en 2017, de nouvelles stations de traitement des eaux ont été installées. Elles ont permis de considérablement améliorer la qualité des eaux usées rejetées.
Les rejets d'eau ont augmenté de 11 % à périmètre constant (66 737 m3 versus 60 124 m3 ), en lien avec l'augmentation de la production de 33 % à périmètre constant. L'optimisation du recyclage des eaux de lavage a permis de limiter cette hausse malgré la forte augmentation de la production.
Les procédés des activités de Cromology ne génèrent que peu de pertes et de déchets.
De 2014 à 2017, le taux de déchets a été respectivement de 4,3 % en 2014, 3,7 % en 2015, 5,7 % en 2016 (à périmètre constant) et 4,5 % en 2017 du volume fabriqué.
La baisse constatée sur 2017 provient d'une meilleure communication pour limiter les casses ainsi que des opérations « spéciales » telles que la suppression des stocks morts moins importants.
(1) Mesure effectuée au niveau des eaux usées rejetées à l'issue des process industriels.
La collaboration avec les fournisseurs d'emballages permet la réduction de la consommation de matières premières d'origine pétrolière par l'utilisation de matières plastiques régénérées. Par exemple, le principal fournisseur d'emballages plastiques de Cromology s'est engagé à utiliser jusqu'à 20 % de polypropylène régénéré dans la fabrication de ses emballages.
Expert en couleur, Cromology maîtrise intégralement la formulation et la production de tous ses colorants pour une couleur parfaite et qui résiste au temps. Ainsi, Cromology distribue à ses réseaux de distribution (intégrés et partenaires) les colorants fabriqués dans ses propres usines. Cromology a remplacé leurs emballages en plastique rigide par des emballages souples depuis 2015. Ce qui a contribué à réduire le volume et le poids de ces emballages (près de 109 tonnes cumulées depuis 2015), l'énergie nécessaire à les fabriquer et à les transporter. Par ailleurs, ce type de conditionnement permet pour le client une utilisation maximisée du produit contenu, ce qui génère une moindre perte de produits (22 tonnes cumulées depuis 2015). Ce travail a été salué en novembre 2017, par le prix de l'emballage « Eco-Friendly » de la Fédération professionnelle de l'emballage en Italie (CONAI).
En 2017, les activités de Cromology ont généré un total de près de 12 300 tonnes de déchets, soit une augmentation de 5 % à périmètre constant (hors Argentine) par rapport à l'année précédente, Cette augmentation est essentiellement due à l'augmentation du tonnage de déchets non dangereux générés sur deux sites. L'ensemble de ses déchets sont traités par des sous-traitants spécialisés dans des filières accréditées par les autorités locales en tenant compte des meilleures techniques disponibles.
Quant aux déchets classés dangereux au sens de la nomenclature européenne sur les déchets industriels, leur tonnage a augmenté de 4,6 % à périmètre constant (sans Argentine). Ce résultat est lié à quelques opérations spécifiques sur les déchets. Certains déchets comme les films plastiques des emballages sont valorisés.
Les émissions sonores des sites Cromology sont limitées. Tous les sites industriels sont soumis à un contrôle des nuisances sonores dans le cadre des législations locales et de la certification OHSAS 18001, avec formalisation d'un plan d'action.
Depuis 2015, tous les sites industriels de Cromology sont certifiés OHSAS 18001.
Les activités industrielles de Cromology ont des empreintes foncières et des impacts directs sur les sols limités qui ne justifient pas un suivi précis de l'utilisation de sols.
Les activités ne sont pas directement impactées par les conséquences du changement climatique. Le groupe n'a ainsi pas développé de politique générale sur ce thème.
Aucun impact majeur immédiat n'a été identifié dans le cadre des activités industrielles de Cromology. Les actions générales mises en œuvre pour limiter l'utilisation des ressources et les impacts contribuent in fine à préserver la biodiversité. Dans ce contexte le groupe n'a pas mis en place de programme général visant à protéger la biodiversité dans l'environnement de ses sites industriels.
Conformément au décret 2016-1138 du 19 août 2016 pris pour application de la loi de transition énergétique pour la croissance verte, Cromology a mené une étude afin de déterminer ses principaux postes d'émissions de GES.
La méthodologie appliquée est celle décrite dans le « Guide sectoriel pour la réalisation d'un bilan des émissions de gaz à effet de serre » publié par l'UIC en mai 2015. Ce guide s'appuie sur le « Technical Guidance for Calculating Scope 3 emissions » du Greenhouse Gas Protocol.
Pour cela, Cromology s'est appuyé sur les bilans carbone de ses filiales Tollens et Zolpan réalisés respectivement en 2014 et 2010. Pour compléter les données relatives aux facteurs d'émissions, notamment pour la partie production de peinture, Cromology a fait appel à ses fournisseurs concernant les matières premières les plus pertinentes. Par défaut la « base carbone » a été utilisée.
L'étude 2016 montre que les postes significatifs d'émissions de gaz à effet de serre sont :
Le poste achats intègre l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre de l'extraction à la distribution des matières premières sur les sites de production de produits.
| Indicateurs environnement | 2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| % de sites industriels certifiés ISO 14001 | 70 % | 47 % | 44 % |
| Déchets produits (% des volumes de production) (1) | 4,5 % | 5,8 % | 3,7 % |
| Consommation d'énergie (TJ) | 192,0 | 197,9 | 186,2 |
| Émissions de CO2 (T) | 3 647 | 4 156 | 3 718 |
| Émissions de NOx (T) | 3,93 | 4,59 | 4,06 |
| Émissions de SOx (T) | 0,40 | 0,87 | 0,35 |
| Émissions de Composants Organiques Volatils (T) | 138 | 190,8 | 114,6 |
| Consommation d'eau (m3 ) (2) |
147 347 | 155 753 | 158 504 |
| Demande chimique en Oxygène DCO (T) | 37,3 | 37,8 | 47,8 |
| Particules solides en suspension (T) | 32,4 | 26,1 | 25,3 |
(1) 2016 : Intégration des eaux usées du site de Resana requalifiées en « déchets », car collectées par un prestataire externe et traitées à l'extérieur du site. (2) La consommation d'eau ne prend pas en compte la consommation d'eau des réseaux de distribution.
Cromology s'engage envers la collectivité sur deux axes :
Cromology mène une politique d'innovation dynamique : plus de 23 % de ses ventes en 2017 ont été réalisées avec des produits de moins de trois ans.
Avec pour objectif de diminuer les émissions de Composés Organiques Volatils (COV) de ses produits, Cromology a réussi en dix ans à transformer son portefeuille de gammes de produits constituées aujourd'hui à près de 90 % de peintures à base aqueuse.
Au-delà, Cromology s'inscrit dans une démarche globale volontaire de recherche et développement centrée notamment sur le respect de l'environnement.
Ainsi, Cromology recherche en permanence à baisser le plus possible le taux de COV de ses innovations, au-delà des obligations réglementaires des pays où il opère, tout en conservant un niveau de qualité et de performance le plus élevé possible. En 2017, les nouveaux produits répondant aux labels les plus exigeants en teneur en COV (1) (Ecolabel, TÜV) ou en taux d'émission en COV (2) (A+, TÜV) représentent près de deux produits de moins de 3 ans sur trois (en valeur). Par exemple, en France, Tollens et Zolpan ont lancé des produits sous le label allemand TÜV qui impose un taux de COV inférieur à 1 g/l pour une peinture intérieure, soit 30 fois inférieur à la teneur imposée par la réglementation européenne et 10 fois inférieur à la teneur imposée par l'Ecolabel Européen.
Par ailleurs, innovation majeure, Cromology commercialise une peinture anti-formaldéhyde qui permet la réduction de la pollution de l'air intérieur en y captant les polluants majeurs. Par l'application de ce produit sur les quatre murs et le plafond d'une pièce, la réduction de pollution de l'air intérieur relative à ces polluants atteint 80 %. Cette innovation a été primée en France comme innovation de l'année toutes catégories en 2014, par Castorama et sa déclinaison Zolpan, « Ondipur », a reçu le « Trophée du Négoce 2016 » par le magazine Négoce.
Enfin, pionnier dans le domaine de l'isolation thermique par l'extérieur (ITE), avec 15 millions de m² posés depuis 1975, Cromology renforce constamment son offre de systèmes pour améliorer l'efficacité énergétique et le confort des bâtiments (environ 5 % de son chiffre d'affaires). À titre d'exemple :
En 2017, plus de 50 % des investissements en R&D de Cromology sont dédiés à l'innovation produit, notamment à travers les activités consacrées aux nouveaux marchés et aux évolutions futures réglementaires et de labellisation.
(1) La teneur en COV (exprimée en g/l de peinture) est la quantité de composés organiques volatils que l'on retrouve dans la formulation de la peinture. L'émission de COV (exprimée en μg/m3 (2) d'air) est le taux de composés organiques volatils émis dans l'air intérieur après application et séchage de la peinture.
Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant
Les impacts de l'activité économique de Cromology ainsi que l'activité générée par l'utilisation des produits de Cromology sont principalement locaux.
En effet, les activités commerciales de Cromology participent au développement de la construction et de la rénovation des logements, des surfaces commerciales et des infrastructures, marchés très majoritairement locaux.
Par ailleurs, la fabrication des produits du groupe est essentiellement locale. En 2016, la part du chiffre d'affaires de Cromology généré par les produits commercialisés sur leurs territoires de fabrication est ainsi de 95 %.
De même, concernant sa politique d'achats de matières premières et emballages en Europe, Cromology privilégie le recours à des fournisseurs européens dans une démarche de réduction de ses coûts de transport et une meilleure accessibilité et disponibilité des fabricants. Une étude est en cours pour privilégier l'acheminement de matières premières par voie maritime plutôt que par transport routier. C'est ainsi que des tests sont réalisés pour l'expédition d'émulsions, par bateau et non plus par camion, en provenance du site d'un fournisseur, situé à plusieurs centaines de kilomètres, jusqu'au site de Wormhout (Nord, France).
Cromology laisse à ses équipes dans chaque pays l'initiative d'actions locales.
Les équipes privilégient les associations ou organisations au sein desquelles les collaborateurs de Cromology sont investis.
Par ailleurs, de nombreuses filiales promeuvent l'art et la culture :
■ Tintas Robbialac au Portugal est partenaire depuis 2011 du Museu Colecçao Berardo (Lisbonne). Tollens est partenaire du Musée d'Orsay (Paris), du Musée de l'Orangerie (Paris) et du Musée de la Piscine (Roubaix). Zolpan est partenaire historique de CitéCréation, leader mondial des murs peints et a notamment contribué à la réalisation à Lyon du « Mur des Canuts », plus grande fresque en trompe-l'œil d'Europe et en 2015, la fresque reproduisant le portrait de Paul Bocuse, toujours à Lyon.
Les achats représentent une part significative des dépenses de Cromology. La fonction achats s'engage à développer les bonnes pratiques en termes de RSE et échange avec ses fournisseurs sur les sujets liés à la politique RSE de Cromology : en particulier, sa politique d'innovation orientée vers des produits plus respectueux de l'environnement et des utilisateurs, et la maîtrise des impacts sur l'environnement de ses activités de production.
Les deux principales catégories d'achat de Cromology sont :
Concernant ses fournisseurs en matières premières et emballages, Cromology a initié en 2015 une démarche d'audit qualité qui fait l'objet de rapports internes incluant également une évaluation des domaines de la sécurité et de l'environnement.
Cromology a organisé en juin 2017 la 2e édition de sa « journée fournisseurs » avec près de 70 représentants de ses fournisseurs stratégiques en matières premières, emballages et produits de négoce. La première avait eu lieu en 2015. Organiser ce séminaire permet à Cromology de renforcer dans la durée les relations avec ses fournisseurs stratégiques pour les impliquer encore davantage dans la compréhension de sa stratégie d'innovation produits, orientée entre autres, vers le respect de l'environnement et le bien-être de l'utilisateur de ses peintures.
Cromology s'attache à ce que ses collaborateurs appliquent des pratiques commerciales équitables et respectent les réglementations en vigueur dans ce domaine.
En 2014, une Charte anticorruption intitulée « Cromology Group policy on gifts, meals, entertainment, travel and other advantages, political contributions, charitable donations, facilitation payments, solicitation and extortion » a été élaborée et présentée aux membres du Comité exécutif. Chacun des membres du Comité exécutif de Cromology, dont tous les CEOs des sociétés opérationnelles, a signé une Charte des bonnes pratiques (intitulée « Business Conduct Guidelines ») qui incorpore la Charte anticorruption.
En 2015 et début 2016, tous les membres des Comités exécutifs des sociétés opérationnelles de Cromology se sont engagés par écrit à l'appliquer.
En 2017 cette Charte anticorruption a été mise à jour pour intégrer les exigences de la loi Sapin 2. Conformément à la loi Sapin 2, elle a été intégrée dans les règlements intérieurs des sociétés françaises de Cromology. Des formations ont été faites sur le terrain concernant le risque lié à la corruption et l'application de la Charte anticorruption.
Le groupe Cromology s'engage à ne pas recourir au travail des enfants ni au travail forcé.
échanges avec certains pays (intitulée : « Cromology Group Policy Regarding Compliance with Trade Control Law). Les dirigeants des sociétés opérationnelles se sont engagés à respecter des procédures visant à s'assurer que Cromology ne commerce pas Les Business Conduct Guidelines incorporent également par avec les pays sanctionnés par la communauté internationale. Ces référence la Charte Cromology relative au respect des lois et pays comprennent notamment des pays considérés comme ne réglementations concernant le contrôle des exportations et des respectant pas les droits de l'homme.
L'adhésion de Stahl au Pacte mondial des Nations Unies et sa volonté de respecter ses 17 Objectifs de développement durable, témoignent de l'engagement de Stahl en faveur d'un avenir plus durable. Pour illustrer les progrès accomplis, Stahl soumet chaque année son rapport RSE au Pacte mondial.
Stahl a pour objectif de parvenir à une chaîne d'approvisionnement transparente et sa stratégie consiste à élaborer et financer des projets qui favorisent la transparence sur ses marchés. Ceci se traduit par une collaboration étroite avec ses partenaires présents sur la chaîne d'approvisionnement. L'influence de Stahl sur la chaîne d'approvisionnement, en tant que prestataire de solutions pour les fabricants de matériaux utilisés dans les secteurs de l'automobile, du textile, du mobilier, de la chaussure, du prêt à porter et leurs domaines annexes, est déterminante. Stahl a ainsi fait du développement durable un avantage compétitif et un facteur d'excellence opérationnelle dans l'ensemble de la Société.
Définition du développement durable pour Stahl :
Directeur du développement durable au niveau de l'entreprise, Michael Costello, rattaché au Directeur général Huub van Beijeren, dirige l'équipe du développement durable. Celle-ci rencontre régulièrement les directeurs produits, les chercheurs et le personnel de la gestion des produits et des opérations pour suivre la mise en œuvre de sa stratégie et discuter de l'avancement de nouvelles initiatives en matière d'innovation, de gestion de portefeuille et de performances environnementales. L'équipe RSE intervient également en soutien des actions commerciales lancées par les clients dans le domaine du développement durable. Le personnel opérationnel régional des différents sites de fabrication de Stahl dans le monde mesure et enregistre également chaque mois les indicateurs KPI concernant la sécurité, la santé et l'environnement. Ces derniers sont ensuite regroupés dans un rapport mondial envoyé tous les mois au Conseil d'administration de Stahl.
En avril 2013, Stahl a mis en place un Code de conduite pour ses partenaires commerciaux. Il met l'accent sur des domaines liés aux droits de l'homme et à l'environnement devant être respecté par les parties avec lesquelles travaille Stahl. Le Code de conduite porte sur les sujets suivants :
Stahl applique une politique de lancement d'alerte qui fonctionne avec des règles claires permettant aux salariés de dénoncer des comportements suspects qui pourraient se révéler contraires au Code de conduite, en bénéficiant de la protection nécessaire.

Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant
Fin 2017, Stahl a lancé des programmes de formation en ligne consacrés à la lutte contre la corruption et l'esclavage moderne. Pour les valider, les participants doivent étudier les documents fournis et passer un test final. Ces programmes accordent une grande attention à la sensibilisation et aux éléments susceptibles de révéler un comportement non conforme sur la chaîne d'approvisionnement. 1 200 salariés (soit plus de 50 % de l'effectif total de l'entreprise) doivent suivre cette première phase de cette formation, qui s'achèvera au premier trimestre 2018.
Au 31 décembre 2017, Stahl comptait 2 073 (1) salariés (2 049 en équivalent temps plein), soit 220 personnes de plus qu'en 2016. La société a acheté l'activité chimie pour le cuir de BASF en octobre 2017, Viswaat Chemicals Ltd. (Inde) en avril 2016 et Eagle Performance Products (États-Unis) en novembre 2016. Elle avait par ailleurs acquis l'activité Leather Services de Clariant en mai 2014.
| Région | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|---|
| Europe, Moyen-Orient, Afrique | 975 | 860 | 835 | 811 |
| Asie-Pacifique | 406 | 355 | 347 | 339 |
| Inde et Pakistan | 349 | 307 | 287 | 278 |
| Amérique | 319 | 306 | 298 | 312 |
| TOTAL | 2 049 (1) | 1 828 | 1 767 | 1 740 |
(1) Avec l'activité chimie pour le cuir de BASF
87 % du personnel de Stahl occupent un emploi à durée indéterminée. Les effectifs de l'entreprise comprennent 77 % d'hommes et 23 % de femmes. 151 salariés en équivalent temps plein ont quitté la société en 2017 (licenciements et démissions), 395 l'ont rejointe sur la même période. Ces chiffres sont raisonnables et en adéquation avec le marché pour le type d'activités auxquelles ils correspondent et pour les lieux où la société intervient. Le taux de rotation du personnel a été de 14,2 % en 2017.
Pour des raisons historiques, mais aussi pour servir au mieux ses clients, Stahl possède une organisation internationale sophistiquée. La société comprend actuellement 13 usines de fabrication, 11 centres de R & D, 38 laboratoires d'application, 35 bureaux commerciaux et 7 centres d'excellence. Les pratiques de travail diffèrent selon les régions. La majorité des unités Stahl travaillent 5 jours par semaine, sauf en Inde et au Pakistan où elles travaillent également le samedi matin. Les heures et les accidents du travail sont comptabilisés au moyen d'un compteur ou manuellement, selon les sites. Toutes les unités déclarent les absences (pour maladie ou en raison d'accidents du travail ou sur le trajet domicile-travail) conformément à la législation locale et établissent également des rapports adaptés aux besoins de la société. En 2017, le taux d'absentéisme global a été de 1,57 %, contre 1,58 % en 2016.

Compte tenu de la dimension internationale de Stahl et de la taille relativement petite de ses unités locales, la société applique seulement deux conventions collectives. Elles sont négociées par la Direction au niveau local et sous la supervision du siège. Les niveaux des salaires et des autres modes de rémunération dépendent de chaque pays. Ils sont toutefois coordonnés au niveau central afin que Stahl reste concurrentiel sur ses différents marchés. Certains salariés de la société, principalement les équipes de direction et de vente, bénéficient d'un système de primes calculées en fonction d'objectifs annuels quantifiables. Ce système est également harmonisé au niveau central pour garantir sa cohérence et son adéquation avec les pratiques locales.
Le total des rémunérations hors primes versées en 2017 s'est élevé à 108 M€, un montant supérieur d'environ 5,1 % à celui de 2016.
La nature des activités de Stahl nécessite de privilégier particulièrement certaines formations. Celles portant sur la sécurité, la santé et l'environnement constituent une priorité. Tous les nouveaux salariés reçoivent une formation initiale. Des formations spécifiques à certaines fonctions sont également organisées. Pour le personnel technique par exemple, Stahl met particulièrement l'accent sur les formations qui permettront de proposer aux clients des solutions pratiques et innovantes.
Lancé en 2013, le programme de formation destiné au personnel dirigeant porte sur les compétences de direction et d'encadrement. Plus de 160 cadres intermédiaires ont participé à ce programme international de 2013 à 2017. De juin 2017 à septembre 2018, 60 autres cadres intermédiaires y participeront. Des master-classes visant à apporter un suivi sont organisées entre novembre 2017 et juin 2018 à l'intention de 60 cadres moyens.
Le nombre d'heures total de formation est enregistré par les unités de Stahl, puis comptabilisé au niveau du groupe. Chaque salarié en équivalent temps plein a bénéficié de 12,3 heures de formation. Ce chiffre ne comprend pas les campagnes de sensibilisation à la sécurité.
Stahl suit la proportion de ses effectifs masculins et féminins, ainsi que le pourcentage de femmes occupant des postes de direction. Elles étaient 77 en 2017, soit 3,7 % de l'effectif total, contre 3,9 % en 2016.
La nature des activités de Stahl et la nécessité de respecter des mesures strictes de sécurité et d'urgence le cas échéant restreignent le nombre d'emplois accessibles aux personnes handicapées. La société compte actuellement 16 travailleurs handicapés, soit le même nombre qu'en 2016.
Le Code de conduite de Stahl indique que les parties avec lesquelles la société travaille doivent respecter les Droits de l'homme et l'environnement. Stahl a également défini dans ce cadre une politique de lancement d'alerte dotée de règles claires, qui permettent aux salariés de dénoncer des comportements suspects qui pourraient se révéler contraires au Code de conduite, en bénéficiant de la protection nécessaire.
Fin 2017, Stahl a lancé des programmes de formation en ligne sur la lutte contre la corruption et mettra en place un module sur l'esclavage moderne début 2018. Pour valider ces formations, les participants doivent étudier les documents fournis et passer un test final. Ces programmes accordent une grande attention à la sensibilisation et aux éléments susceptibles de révéler un comportement non conforme sur la chaîne d'approvisionnement. 1 200 salariés (soit plus de 50 % de l'effectif total de l'entreprise) doivent suivre la première phase de cette formation, qui s'achèvera au premier trimestre 2018.
Stahl publiera sa politique sur la diversité (Politique du groupe Stahl sur la diversité et l'inclusion) en 2018 qu'elle ne conçoit pas comme un concept abstrait, mais à véritablement appliquer l'égalité, la diversité et l'inclusion au sein de toute la société. Stahl a inscrit l'égalité de traitement au cœur de son fonctionnement, convaincu que cela favorisera la mise en place d'une structure plus innovante et plus réactive. Stahl estime que la diversité va au-delà des notions d'âge, de sexe, de couleur et de culture. Un environnement de travail diversifié rassemble des personnes à même d'apporter de nombreux points de vue et idées différents.
S'agissant du Conseil d'administration, en 2017, il comptait 2 femmes et 8 hommes, d'âges et d'origines différents.
Conformément à la stratégie de Stahl de renforcer le talent de ses dirigeants, les principes de diversité et d'inclusion figurent également au centre de ses principaux programmes de développement des compétences de direction afin d'inciter les cadres à s'affirmer en tant que dirigeants. Stahl intégrera également les notions d'intelligence culturelle au suivi de la performance individuelle, ainsi qu'aux processus d'embauche et d'identification des talents.
Pour Stahl, l'impact de ses activités sur la sécurité, la santé et l'environnement de ses clients, de ses salariés, de ses agents et de la population au sens large représente une part essentielle et indissociable de sa manière de mener ses opérations. Stahl s'engage à appliquer les normes SSE les plus élevées, ainsi que l'indique sa politique en la matière :

« Dans le cadre de la réalisation de ses objectifs professionnels, la politique de SSE de Stahl consiste à gérer ses activités de manière à ce qu'elles ne blessent personne, ne perturbent les populations voisines et ne nuisent pas à l'environnement. »
Stahl estime que la mise en place d'un environnement de travail sûr est indispensable à la réussite et s'effectue grâce à la collaboration de tous et à la reconnaissance par chacune de ses responsabilités. La sécurité ne consiste pas simplement à porter une tenue adaptée, c'est un état d'esprit qui permet de protéger les personnes, la société et l'environnement. Un environnement de travail sûr est le résultat d'un travail collectif. Chaque salarié représente un maillon important de la chaîne de la sécurité. Les impératifs en matière de sécurité nécessitent une attention et des améliorations constantes.
La politique de SSE de Stahl repose sur les principes suivants :
Tous les directeurs locaux et généraux sont chargés de mettre en œuvre la politique et les principes de SSE de Stahl dans les domaines placés sous leur responsabilité. Il leur appartient notamment d'adopter des systèmes permettant d'identifier les dangers, d'évaluer les risques et d'appliquer des contrôles efficaces. Pour les sites éloignés, comme les laboratoires d'application, les centres de services techniques ou les entrepôts, le directeur local ou le Directeur général du site de contrôle peut confier cette responsabilité au directeur du site concerné.
En 2017, Stahl a nommé pour la première fois un Directeur mondial SSE et processus de sécurité. Il coordonnera la politique de SSE du groupe et veillera à son application, en particulier en ce qui concerne les changements de comportement à adopter et les formations nécessaires pour atteindre les normes de SSE les plus élevées.
La campagne de SSE 2015-2017 a été bien accueillie et s'est terminée à la date prévue. Pendant toute cette période, Stahl s'est employée à sensibiliser à la SSE ses collaborateurs du monde entier. Afin d'évaluer les effets de la campagne et de mieux comprendre son efficacité, une enquête a été envoyée à tous les directeurs locaux et SSE pour recueillir des informations à ce sujet. La campagne a été globalement bien perçue et les usines de fabrication se sont déclarées intéressées pour continuer à évoquer les questions de sécurité. Les facteurs satisfaisants et ceux nécessitant des améliorations ont également été évalués. Il en est ressorti que la SSE requiert une attention constante et systématique, raison pour laquelle Stahl a décidé de mener une nouvelle campagne en 2018.
Les statistiques et les informations de SSE sont enregistrées et suivies chaque mois et chaque année. Stahl note l'évolution des indicateurs de sécurité et rend compte des différentes catégories d'incidents et d'accidents survenus dans ses unités, dont les accidents avec arrêt de travail, les accidents graves, les accidents mineurs, les premiers secours, la santé au travail et les décès. Elle consigne chaque mois les accidents, les incidents, les audits, les formations, les projets d'ingénierie et les autres méthodes de prévention, qu'elles soient internes ou externes. La procédure de reporting SSE est décrite dans le manuel de SSE de Stahl.
Le tableau ci-dessous montre la stabilité du taux d'accidents du travail avec arrêt (ATA), mais une augmentation de leur taux de gravité. Celle-ci est notamment imputable à 3 accidents précis survenus dans l'année, dont 2 ne concernaient pas la production chimique. Il n'est fourni aucun détail sur les accidents de façon à préserver la confidentialité des données relatives aux travailleurs concernés.
| 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | |
|---|---|---|---|---|---|
| ATA Taux de fréquence des accidents avec arrêt * |
2,01 | 0,80 | 1,60 | 1,50 | 0,80 |
| Taux de gravité des accidents avec arrêt ** |
102,5 | 4,50 | 38,00 | 55,50 | 9,70 |
* Calcul du taux de fréquence : (nombre d'accidents déclarés accompagnés d'un arrêt de travail supérieur à 1 jour x 1 000 000)/(nombre d'heures travaillées). Également appelé taux des arrêts de travail.
** Calcul du taux de gravité : (nombre de jours d'arrêt de travail x 1 000 000)/(nombre d'heures travaillées). Remarque : en 2017, nous avons modifié le diviseur utilisé pour calculer ces taux afin de respecter la norme européenne. Le diviseur n'est donc plus 100 000, mais 1 000 000. Les taux présentés dans le tableau ci-dessus ont donc 1 000 000 pour diviseur.
Stahl modernise continuellement ses sites de production et ses laboratoires pour accroître leur efficacité dans le domaine de l'énergie, des déchets et de l'eau, et réduire leur empreinte écologique. La publication des indicateurs KPI pour l'environnement est essentielle dans la volonté de la société à promouvoir la transparence sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement.
chaque mois au Conseil d'administration les indicateurs KPI du Stahl reconnaît le caractère impératif de la réduction des domaine de l'énergie, de l'eau et des déchets, qui sont enregistrés émissions mondiales de CO2 pour satisfaire aux objectifs définis sur tous les sites de production du monde. dans l'accord de Paris sur le climat conclu en 2015. Stahl a décidé de réduire ses émissions de CO2 mondiales de 10 % (par tonne produite) d'ici à 2020, en prenant pour point de départ les émissions 2015. Le dioxyde de carbone représente la principale composante des émissions de gaz à effet de serre de Stahl. Pour diminuer ses émissions de CO2, Stahl utilise davantage des
énergies vertes sur ses différents sites et et travaille à l'amélioration de l'efficience à long terme de ses usines de fabrication. En 2017, Stahl a commencé à mesurer ses émissions de CO2 du scope 3, c'est-à-dire celles liées à son activité mais qui ne sont pas de son propre fait ou que Stahl ne contrôle pas. Afin de sensibiliser davantage ses salariés à la réduction des émissions de CO2, Stahl a mené en 2017 une campagne par le biais des écrans de veille, qui proposaient des astuces pour réduire ses émissions et économiser de l'énergie. Stahl transmet également
Stahl a pour objectif de diminuer de 10 % ses émissions de CO2 d'ici à 2020 (émissions des scopes 1 et 2, par tonne produite, en prenant comme point de départ les émissions 2015).
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| (Total tonnes équiv. CO2) | |||
|---|---|---|---|
| 2017 | 2016 | 2015 | |
| Scope 1 : Émissions directes de GES * | 14 609 | 16 569 | 15 162 |
| Scope 2 : Émissions indirectes issues de l'énergie ** | 21 222 | 18 661 | 19 192 |
| Scope 3 : autres émissions indirectes *** | 529 670 | 511 245 | Pas de données comparables |
| TOTAL TONNES ÉQUIV. CO2 | 565 502 | 546 476 | (34 355) |
* Scope 1 : les émissions directes de GES proviennent de sources détenues ou contrôlées par la Société, les voitures et les autres véhicules que possède ou loue la Société, le gaz et le carburant utilisés sur ses sites.
** Scope 2 : les émissions indirectes issues de l'énergie proviennent de la consommation de l'énergie (électricité, vapeur, chauffage et climatisation) achetée aux réseaux de distribution ou à des systèmes collectifs de production de chaleur ou de froid.
*** Scope 3 : les autres émissions indirectes sont calculées depuis 2016 suivant le GreenHouse Gas Protocol. En 2015, les émissions du scope 3 comprenaient les déplacements professionnels (avions et voitures). Émissions de CO2 par volume de production = CO2 par tonne produite = CO2 scope 1 + scope 2/volume de production.
| 2017 | 2016 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Émissions de CO2 Scopes 1 et 2 | 35 831 | 35 230 | 34 354 |
| Volume de production totale | 238 590 | 207 923 | 195 646 |
| PAR TONNE PRODUITE | 0,150 | 0,169 | 0,176 |


En 2017, Stahl a estimé pour la première fois ses émissions du scope 3 à partir de la méthode de comptabilisation Corporate Value Chain Accounting and Reporting Standard définie par le GHG Protocol. Ce calcul permet de comprendre l'impact des activités sur la totalité de la chaîne de valeur et de cibler les actions sur les sources les plus importantes d'émissions de GES.
| Catégories du scope 3 | Total des émissions (t équiv-CO2) en tonnes | ||
|---|---|---|---|
| 2017 | 2016 | ||
| Cat. 1 : Biens et services achetés | 317 755 | 299 329 | |
| Cat. 12 : Traitement de fin de vie des produits vendus | 133 667 | 133 667 | |
| Cat. 4 : Transport et distribution en amont | 51 290 | 51 290 | |
| Autres (biens d'équipement, transport et distribution en aval, par ex.) | 26 959 | 26 958 | |
| TOTAL : | 529 670 | 511 245 |
Les « biens et services achetés » et le « traitement de fin de vie des produits vendus » sont les deux principales sources d'émissions du scope 3.
Le calcul des émissions du scope 3 montre que celles provenant des biens et services achetés représentent plus de 50 % du total. Le traitement de fin de vie des produits vendus constitue une autre source d'émissions notable. Ces deux catégories sont liées aux intrants et aux extrants de matériaux utilisés dans le processus de production. La réduction de ces émissions peut s'effectuer en :
Le « transport des produits achetés » constitue la troisième source des émissions du scope 3.
Le transport des produits (cat. 4) représente de 11 à 12 % des émissions du scope 3 de Stahl. En se fondant sur les hypothèses utilisées pour estimer les émissions liées au transport, il est constaté que la majeure partie de ces émissions provient des transports en avion ou en camion loué par Stahl. Leur réduction peut s'effectuer en :
La plupart des émissions du scope 3 sont associées à des matières premières utilisées par Stahl et au traitement de fin de vie de ses produits. Les émissions liées au transport se révèlent également importantes. Bien que ces résultats comportent une grande part d'incertitude, Stahl envisage néanmoins de prendre des mesures pour les améliorer. Par exemple :
(1) Les matériaux biogènes ne diminuent pas forcément l'empreinte carbone sur un cycle de vie car leur production et leur traitement nécessitent parfois une consommation d'énergie fossile plus élevée.
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0,003
diminué. Le tableau ci-dessous indique les chiffres de la La consommation énergétique de Stahl correspond à la totalité de consommation de gaz en 2015, 2016 et 2017 qui ont été retraités l'électricité, du gaz, du pétrole, du charbon et de la vapeur utilisée pour être exprimés en kWh, une unité de mesure plus fiable que sur ses sites de fabrication. Elle est enregistrée par volume de celle utilisée dans notre précédent rapport. Cette correction se production, c'est-à-dire par tonne produite. De nombreux projets traduit par une augmentation de 26 % de la consommation relatifs à l'efficacité énergétique sont en cours. L'objectif de Stahl énergétique annuelle de 2015 à 2017. est en effet de disposer à l'avenir d'usines énergétiquement neutres. Bien que le volume de la production ait augmenté en
Consommation d'énergie 2017, la consommation énergétique par tonne produite a
| 2017 | 2016 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Énergie (TJ) | 343,85 | 317,02 | 303,02 |
| VOLUME DE PRODUCTION TOTALE | 238 590 | 207 923 | 195 646 |
| Énergie (TJ) par volume de production * | 0,00144 | 0,00152 | 0,00155 |
* Énergie (TJ) par volume de production = énergie (TJ)/volume de production totale. La consommation énergétique est calculée en fonction du pouvoir calorifique inférieur (PCI).


des scopes 1 et 2 en 2017

Le graphique ci-dessous représente les émissions de CO2 dégagées par les sources d'énergie que nous avons employées sur nos sites de fabrication en 2017. Nous n'avons pas utilisé de charbon. Notre principale source énergétique est l'électricité, issue en partie de sources vertes.
En 2017, le site de Waalwijk de Stahl Europe a réussi à transformer un concept novateur en une solution concrète et durable. Il a en effet mis au point un moyen de conserver à une température constante une matière première (le polyol) entre le moment où elle est fabriquée par le fournisseur et celui où elle est utilisée par Stahl. La matière première est livrée en vrac sous forme liquide et stockée dans un réservoir chauffé. Ceci permet de simplifier les procédures de refroidissement, de mise en fût, de fusion et de transfert du polyol hors des fûts. Les économies réalisées en termes de consommation énergétique (et de CO2), d'emballage et de déchets sont importantes, tant pour Stahl que pour son fournisseur.
En 2017, Stahl India a économisé 57,612 kWh par rapport à 2016, grâce à des investissements dans des installations de refroidissement de l'eau plus rentables et au remplacement des lampes à vapeur de mercure/sodium par des LED.
Le site de Leinfelden de Stahl Germany a pour sa part consommé en 2017 400 000 kWh de moins qu'en 2016, essentiellement grâce à l'installation d'un nouveau système de récupération des condensats et d'un échangeur thermique, qui a permis d'économiser la vapeur utilisée dans les réservoirs de refroidissement. La zone de production est également désormais équipée d'un compresseur à vis moderne, qui contribue aux économies d'électricité réalisées sur le site.
Par ailleurs, une campagne mondiale a été menée par le biais des écrans de veille afin de fournir des conseils pratiques à tous les salariés sur la réduction de la consommation énergétique et des émissions de CO2 dans les bureaux, les usines et dans leur travail quotidien.
En 2017, Stahl a consommé plus d'eau en raison de l'augmentation de son volume de production. L'eau utilisée par tonne produite a toutefois diminué, ce qui signifie que l'efficience de l'eau a été améliorée.
| 2017 | 2016 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Consommation d'eau (m³ ) * |
370 855 | 355 041 | 325 864 |
| Autre utilisation de l'eau (m³ ) * |
561 788 | 506 056 | 491 021 |
| Total de l'eau consommée (m³ ) |
932 643 | 861 097 | 811 093 |
| Volume de production totale | 238 590 | 207 923 | 195 646 |
| Eau utilisée par volume de production** |
1,554 | 1,708 | 1,666 |
* Autre utilisation de l'eau = à Palazzolo, l'eau, en particulier l'eau souterraine, est utilisée pour les traitements et le refroidissement (d'où des volumes importants d'eau prélevée). L'eau destinée au refroidissement est totalement isolée des produits chimiques et rejetée dans la rivière Seveso à une température contrôlée.
** Eau utilisée par volume de production = consommation d'eau (m3 )/Volume de production totale (hors Autre utilisation de l'eau).

Stahl n'envisage l'élimination des déchets qu'en dernier recours et les considère de plus en plus comme des sous-produits, qui peuvent être valorisés. Nous avons également pour objectif d'installer à l'avenir des systèmes de traitement des eaux sur l'ensemble de nos sites, pour limiter le volume des eaux usées traité par des tiers.
| 2017 | 2016 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Déchets dangereux (tonnes) | 10,538 | 9,748 | 6,570 |
| Déchets non dangereux (tonnes) | 1,584 | 1,476 | 1,276 |
| TOTAL DES DÉCHETS (TONNES) | 12,884 | 11,224 | 7,846 |
| 2017 | 2016 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Eaux usées traitées à l'extérieur (tonnes) * |
18,124 | 15,038 | 15,815 |
* Cet indicateur concerne uniquement les sites de Waalwijk et Toluca. Les 9 autres sites de Stahl possèdent leur propre centre de traitement des eaux usées.
Stahl encourage le personnel chargé des opérations et de la recherche à diminuer au maximum la production de déchets lors des traitements. Par exemple, à Stahl China, le remplacement d'un filtre sous pression dans le système des eaux usées a diminué de 30 % la teneur en eau de la boue, ce qui a réduit la quantité de boue et par conséquent, les coûts. Stahl a également mis au point des moyens novateurs de réutiliser les déchets, contribuant ainsi à développer une façon de travailler plus circulaire et plus durable. De nombreuses actions sont menées en ce sens, visant à transformer des matériaux apparemment inutilisables en produits pouvant être valorisés dans des applications commerciales, en les intégrant par exemple à des peintures ou des revêtements.
Fin 2017, les provisions pour l'environnement de Stahl, destinées à couvrir la pollution des sols, sont de 0,6 M€.

Avec 9 centres de R & D répartis dans le monde et rassemblant près de 100 spécialistes techniques, les travaux de recherche menés par Stahl visent à développer des solutions durables réduisant l'impact environnemental. Ils portent à cet effet sur l'utilisation de matières premières renouvelables ou biosourcées ou sur la conception de produits qui diminueront les émissions de CO2, la consommation d'énergie ou d'eau ou l'empreinte toxicologique des produits de clients de Stahl. Tous les produits mis au point par les chercheurs Stahl doivent présenter un avantage pour l'environnement. Ce peut être par exemple la diminution de l'empreinte écologique des clients de Stahl (grâce à des économies d'énergie ou d'eau lors des traitements du cuir) ou de sa propre empreinte (utilisation de matières premières issues de sources renouvelables ou de revêtements à haute teneur en matière solide contenant moins de solvants). Le portefeuille des produits BASF renforcera les actions entreprises par Stahl en faveur d'un secteur plus durable.
Les progrès accomplis par Stahl en 2017 en termes d'innovation à faible impact sont récapitulés ci-dessous.
Stahl s'est engagée à respecter les principes d'orientation du Pacte mondial, la plus grande initiative de développement durable des entreprises lancée dans le monde. Grâce à cet engagement, Stahl affirme que sa stratégie et ses activités sont en adéquation avec les principes universels des Droits de l'homme, du travail, de l'environnement et de la lutte contre la corruption. Les activités de Stahl sont en ligne avec les 17 Objectifs de développement durable définis en 2015 par l'Assemblée générale des Nations Unies.
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Stahl participe aux décisions concernant les substances soumises à des restrictions et la gestion globale des questions environnementales dans les secteurs où elle intervient. La société s'investit dans de nombreuses actions favorisant le développement durable, telles celles du Leather Working Group (LWG), la plus grande association de professionnels du cuir, qui compte plus de 500 adhérents. Elle s'emploie à améliorer la gestion environnementale en définissant des protocoles d'audit pour les tanneries et à proposer des solutions d'approvisionnement en cuir de meilleure qualité. Elle s'occupe principalement de la mise en œuvre et du suivi des audits. En 2017, Stahl a été élue au sein de son Comité exécutif. Celui-ci comprend 4 marques de vêtements/chaussures (à ce jour Wolverine, Timberland, Louis Vuitton, Clarks), 4 fabricants de cuir et une société chimique (Stahl).
Stahl participe aussi activement au programme « zéro rejet de produits chimiques dangereux » et a été nommée cette année partenaire bluesign® . Enfin, la société est membre du groupe des entreprises chimiques TEGEWA, qui fournissent l'industrie du textile, du papier et du cuir.
Après avoir constaté un déficit de personnel qualifié sur les marchés où elle opère, Stahl s'emploie à proposer des moyens de former les étudiants et les travailleurs de son secteur.
Le Stahl Campus® désigne le centre mondial des connaissances créé en 2014 à Waalwijk (Pays-Bas), avant d'essaimer à León (Mexique) en 2015, puis à Guangzhou (Chine) en 2016. Il a pour but de promouvoir les bonnes pratiques et la transparence sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement. Il accueille notamment au sein de ses laboratoires spécialisés des clients, des fournisseurs, des étudiants en université, des équipementiers ou des marques, qui viennent accroître leurs connaissances grâce à des formations théoriques et pratiques. Le Stahl Campus® joue un rôle majeur dans la stratégie de promotion de la transparence de la société.

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En 2017, plus de 500 personnes ont suivi ses formations dans le monde. Le Stahl Campus® du Mexique a lancé cette année une formation post-universitaire. À l'issue d'une formation de six semaines élaborée avec l'université de Northampton (Royaume-Uni), les étudiants recevront un certificat officiel d'études post-universitaires dans le domaine des produits de finition pour le cuir. En 2018, le Stahl Campus® ouvrira une nouvelle antenne à Kanpur, en Inde. Un nouveau centre d'excellence est en construction dans le cadre du partenariat public-privé établi pour réduire la pollution de l'eau dans le secteur de la fabrication du cuir de l'État d'Uttar Pradesh.
Stahl collabore également avec une trentaine d'universités et de collèges du monde entier sur un grand nombre de sujets. Elle mène en effet une étroite coopération avec les établissements d'enseignement supérieur pour trouver de nouveaux talents et garantir ainsi sa position de leader dans les technologies et le développement durable.
Sauf mention contraire, les données RH tiennent compte de toutes les entités de Stahl.
Le rapport de SSE tient compte de tous les salariés de Stahl et de ses sous-traitants.
Les indicateurs de performance environnementale concernent les 13 sites de fabrication de Stahl.
| Site | 2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Calhoun | Y | Non | Non |
| Graulhet | Y | Non | Non |
| Hospitalet | Depuis octobre |
Non | Non |
| Kanchipuram | Y | Y | Y |
| Leinfelden | Y | Y | Y |
| Palazzolo | Y | Y | Y |
| Parets | Y | Y | Y |
| Peabody | Avant octobre |
Y | Y |
| Portao | Y | Y | Y |
| Ranipet | Y | Y | Y |
| Singapour | Y | Y | Y |
| Suzhou | Y | Y | Y |
| Toluca | Y | Y | Y |
| Waalwijk | Y | Y | Y |
Y = Oui, année complète
Les méthodologies de reporting relatives à certains indicateurs peuvent présenter certaines limites du fait des modalités pratiques de collecte et de consolidation de ces informations.
Sont considérés comme effectifs totaux les employés ayant un contrat de travail (CDI ou CDD) avec le groupe Stahl au dernier jour calendaire du mois. Les données sont reportées en personnes physiques et en équivalent temps plein.
Le taux de fréquence des accidents au travail avec arrêt est le nombre d'accidents avec arrêt de travail supérieur ou égal à un jour, survenus au cours d'une période de douze mois, par million d'heures de travail. Les accidents de trajet domicile-lieu de travail ne sont pas pris en compte dans cet indicateur.
L'empreinte carbone est calculée en fonction des émissions des trois scopes.
L'empreinte carbone est déclarée chaque année.
Chain (Scope 3) Accounting and Reporting Standard (Chapitre 11), Stahl déclare ses émissions des scopes 1 et 2 chaque année. Les du GHG Protocol. émissions du scope 3 n'avaient jusqu'à présent pas été totalement quantifiées. Stahl a travaillé avec un consultant externe pour calculer ses émissions du scope 3 en 2017 et établir un modèle lui permettant à l'avenir de calculer ses émissions pour chacun des scopes tous les ans. Le présent rapport comprend un résumé des données relatives à ces émissions, conformément aux obligations
Approche et méthodologie prévues par la méthode de comptabilisation Corporate Value
Les émissions du scope 3 ont été quantifiées en suivant la norme Corporate Value Chain (Scope 3) Accounting and Reporting Standard du GHG Protocol, qui répertorie 15 sources différentes.
| Catégorie | Méthodologie |
|---|---|
| Cat. 1 : biens et services achetés | Les émissions associées aux matières premières ont été estimées pour les 30 matières premières principales achetées, les 15 premiers groupes de produits chimiques et les 10 premiers types d'emballage utilisés. |
| Cat. 12 : traitement de fin de vie des produits vendus | Les émissions de fin de vie des produits finis vendus ont été estimées en partant d'une teneur en carbone de 80 % et de l'hypothèse selon laquelle tous les produits finis (les revêtements du cuir) seront incinérés à la fin de leur cycle de vie. |
| ■ Les données de transport disponibles pour Waalwijk, dont celles concernant le poids, la destination, le type (interne/externe, payé par Stahl ou non) et le mode de transport, ont été élargies pour inclure les estimations sur la distance parcourue pour chaque trajet. |
|
| ■ Les distances parcourues par les camions ont été estimées à l'aide de Google Maps. | |
| ■ Un facteur de correction de 50 % a été appliqué aux trajets entre sociétés. | |
| ■ Cat. 4 : transport et distribution en amont | ■ L'extrapolation des données de Waalwijk à l'échelle mondiale se fonde sur les quantités en kg expédiées depuis ce site par rapport à celles qui sont expédiées dans le monde entier. |
Les émissions d'équiv-CO2 des scopes 1, 2 et 3 comportent des incertitudes en raison des incertitudes inhérentes aux facteurs d'émissions eux-mêmes.
La consommation énergétique comprend toutes les sources d'énergie utilisées par les 13 sites de production de Stahl dans le monde. Les chiffres indiqués ne recouvrent pas la consommation énergétique des bureaux et laboratoires qui ne sont pas géographiquement associés à l'un de ces sites de production.
La consommation d'eau comprend toutes les sources d'énergie utilisées par les 13 sites de production de Stahl dans le monde. Les chiffres indiqués ne recouvrent pas la consommation en eau des bureaux et laboratoires qui ne sont pas géographiquement associés à l'un de ces sites de production.
L'indicateur « Autre consommation d'eau » concerne le site de Palazzolo, en Italie, où, en plus de notre consommation habituelle pour le refroidissement, nous utilisons de l'eau pour aider la population à maintenir les eaux souterraines à un bas niveau. L'eau est captée et renvoyée dans un puits sans avoir été polluée, afin de ne pas aggraver le problème de la pénurie d'eau.
L'indicateur déchets comprend tous les déchets dangereux et non dangereux produits par les 13 sites de production de Stahl dans le monde. Les chiffres indiqués ne recouvrent pas les déchets générés dans les bureaux et laboratoires qui ne sont pas géographiquement associés à l'un de ces sites de production.
Stahl enregistre par ailleurs les eaux usées qui sont envoyées dans un centre de traitement externe. Ces données concernent uniquement les sites de Waalwijk et Toluca, les 9 autres sites de production possédant leur propre usine de traitement des eaux usées.
Les données sociales et sécurité sont consolidées sous la responsabilité des directions RH et SSE sur la base des informations fournies par le groupe industriel.
Un premier examen des données sécurité et environnementales reportées par les sites est réalisé par les Directeurs SSE de chaque site industriel avant consolidation au sein du groupe.
Les données sociales relatives aux effectifs sont mises en cohérence avec les données consolidées dans la base de données finance du groupe.
Deux lois sud-africaines définissent le tissu social de Tsebo et de la Société au sens large. Elles visent à garantir l'adoption (au moyen d'incitations et de sanctions) par les entreprises d'une approche proactive en matière de transformation, d'égalité et de diversité.
La première est la Broad-Based Black Economic Empowerment (B-BBEE) Act 53 de 2003, qui reprend les codes de bonne pratique B-BBEE, et la seconde, l'Employment Equity Act 55 de 1998. Elles codifient toutes deux la volonté du gouvernement sud-africain de corriger les erreurs commises dans le passé et d'offrir davantage de possibilités aux personnes autrefois défavorisées.
Les codes B-BBEE définissent un système de notation des entreprises, le niveau 1 étant le plus élevé, établi à partir de leurs résultats dans différentes catégories de propriété, contrôle de gestion, développement des compétences, développement propre et des fournisseurs et développement socio-économique des personnes autrefois défavorisées.
Pour résumer, plus une entreprise obtient une note élevée, plus elle gagnera des avantages concurrentiels sur son marché, en remportant et en conservant de meilleurs contrats à de meilleurs prix. Les entreprises sont en effet encouragées à s'adresser à celles qui sont les mieux notées pour tenter d'instaurer un équilibre et une réelle égalité des chances à tous les niveaux de la Société et sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement des biens et des services.
Tsebo a été la première grande entreprise sud-africaine à obtenir la note B-BBEE de niveau 1 en 2015, au titre du nouveau système de notation. Cette note a couronné des années de leadership dans son domaine d'activité. Elle est le fruit de nombreuses années d'efforts, de prévisions et de planification. Depuis, Tsebo a obtenu chaque année cette notation maximale.
La seconde loi, l'Employment Equity Act, impose aux entreprises qui dépassent un certain seuil en termes de nombre de salariés et de turnover de remettre au ministère du Travail un rapport annuel sur leurs pratiques de travail. Ce rapport est présenté plus avant au paragraphe 2.5, ci-dessous.
Pour Tsebo, l'année 2017 a été notamment marquée par la finalisation en janvier de son acquisition par Wendel. Les mois qui ont suivi ont correspondu à une période d'apprentissage intense, au cours de laquelle beaucoup de temps a été consacré à s'approprier et à s'adapter aux obligations associées à l'appartenance à un groupe français coté en Bourse. C'est ainsi la première année que Tsebo prépare un rapport au titre de l'article 225 de la loi Grenelle II.
Ce rapport porte uniquement sur l'année 2017 et les opérations réalisées en Afrique du Sud.
Le secteur d'activité de Tsebo exige une main-d'œuvre importante, déterminante au regard de sa capacité à délivrer ses services. L'Afrique du Sud a une législation du travail très stricte, très protectrice des employés. Tsebo accorde par conséquent une très grande attention à ses pratiques de travail pour veiller à ce qu'elles soient justes tout en restant compétitives dans la mesure où les charges du personnel représentent le plus grand poste de dépenses de l'entreprise.
La notation BEE tient également compte du pourcentage de personnel issu des groupes de population qui étaient autrefois défavorisés. Le niveau 1 obtenu par Tsebo montre la détermination de Tsebo en matière d'emploi des personnes issues de ces groupes. Cet élément est également abordé dans l'Employment Equity Report, présenté dans la partie "Egalité et Diversité", ci-après.
En juin 2017, Tsebo a embauché un nouveau Directeur de l'efficacité dans l'entreprise (Organizational Effectiveness Director), qui a mis en place un processus de centralisation, de normalisation et de systématisation de la fonction des ressources humaines, qui était jusqu'alors décentralisée.
Tsebo se concentre sur les problématiques RH suivantes :
Au 31 décembre 2017, Tsebo employait 32 355 personnes en Afrique du Sud, soit 19 % de plus que l'année précédente en raison de l'acquisition de Superclean (plus de 3 000 salariés) en janvier 2017.
Les femmes représentent la majorité des effectifs de Tsebo, en particulier dans les divisions restauration et nettoyage. Les hommes sont majoritaires dans la division sécurité.

Répartition du personnel par tranche d'âge

Les jeunes constituent une large part de la main-d'œuvre de Tsebo où ils occupent souvent un premier emploi. Ces jeunes peuvent suivre des formations leur permettant de développer leurs compétences. En janvier 2014, le gouvernement sud-africain a mis en place l'Employee Tax Incentive, pour inciter les employeurs à embaucher des jeunes sans expérience. Cette mesure accorde aux entreprises une remise sur la taxe sud-africaine Pay As You Earn (PAYE). Elle diminue ainsi les coûts liés à l'emploi de jeunes tout en préservant le salaire qui leur est versé.
Tsebo affiche un turnover du personnel assez élevé, essentiellement parce qu'une grande majorité de ses effectifs se compose d'employés en situation de premier emploi. Ils touchent approximativement le salaire minimum et changent régulièrement d'emploi pour augmenter leur salaire, ce qui entraîne une forte rotation du personnel. Ce phénomène est exacerbé par la « perte des contrats », inhérente à la nature des services proposés : les contrats sont signés pour une durée de 3 à 5 ans. Le taux relativement élevé de turnover enregistré en 2017, de 39 %, est imputable à ces pertes de contrats. Toutefois, le taux d'embauche s'établit à 52 % sur la période, indiquant un nombre d'embauches supérieur à celui des fins de contrat.
Tsebo est conscient qu'une rémunération juste et en adéquation avec le marché est indispensable pour attirer et fidéliser ses employés. Des conventions collectives traitant de la rémunération s'appliquent à la majorité de nos effectifs. Elles sont définies à l'échelle sectorielle et négociées à un niveau central.
En 2017, le NEDLAC (National Economic Development and Labour Council), l'autorité sud-africaine rassemblant syndicats, entreprises et industries pour discuter des questions du monde du travail au sens large, a approuvé le montant d'un salaire horaire minimum de 20 rands à l'échelle nationale. Cette décision devrait entrer en vigueur au 1er mai 2018.
Tsebo appliquera ce salaire minimum lorsqu'il sera officiellement imposé par le gouvernement. Il remplacera alors les dispositions relatives à la rémunération définies dans les conventions collectives et constituera le montant minimum de la rémunération.
Plusieurs structures du temps de travail coexistent dans le groupe en raison des législations en vigueur dans les différents secteurs.
En décembre 2015, Tsebo a mis en place un système automatisé de gestion du temps et de la présence pour ses activités de restauration, de nettoyage et de sécurité, pour remplacer l'ancien système manuel. Il couvre aujourd'hui 24 193 employés et tous les sites des divisions nettoyage, restauration et sécurité.
Il est connecté au système d'information de la société, qui permet à la direction d'extraire des rapports et des données pour gérer précisément les heures supplémentaires, les retards, les absences, etc. Ces données sont ensuite traitées selon les dispositions relatives à l'organisation du temps de travail.
L'absentéisme est un paramètre important à manager dans les divisions nettoyage et sécurité dans la mesure où les clients sont en partie facturés en fonction du nombre d'employés nécessaires à la prestation des servicess en question. Il est par conséquent demandé aux équipes de se soutenir mutuellement et de faire preuve de disponibilité afin de remplacer leurs collègues absents le cas échéant. Ce qui n'est pas le cas dans la restauration car les clients ne paient pas pour un nombre fixe d'employés.
Les relations de travail sont complexes en Afrique du Sud. Tsebo dispose au sein de son département ressources humaines d'une équipe dédiée au dialogue social au sein du groupe.
Le tableau ci-dessous présente les différents conseils sectoriels concernant le personnel (hors personnel du siège et les cadres intermédiaires à supérieurs) et qui régissent les questions des salaires, des congés, des heures de travail, des indemnités et des pratiques interdites.
| Division | Conseil sectoriel | Région | % total des employés |
|---|---|---|---|
| Conseil de négociations | Johannesbourg | 7,7% | |
| Restauration | Pretoria | 4,2 % | |
| Sectoral Determination 14 (hôtellerie) |
Régions hors BC | 14,2% | |
| Nettoyage | Sectoral Determination 1 (nettoyage sous contrat en Afrique du Sud) |
Toutes sauf celle du KwaZulu-Natal qui possède son propre conseil de négociations |
33,4% |
| Sécurité | Sectoral Determination 6 (secteur de la sécurité privée) |
National | 21,1 % |
| Maintenance | Aucun | Aucun car il s'agit surtout d'ingénieurs professionnels, ils respectent néanmoins la législation nationale |
Les salariés de Tsebo adhérent au syndicat de leur choix. La cotisation correspondante est déduite du montant du salaire de l'employé concerné et versée directement au syndicat. Tsebo ne négocie pas avec les syndicats les salaires et les indemnités mais suit les principes fixés par les conseils sectoriels indiqués ci-dessus. Cinquante-trois syndicats représentent aujourd'hui 27 800 employés, affiliés à titre facultatif.
Tsebo participe activement au processus de consultation avec les conseils sectoriels et aux réunions avec les associations d'employeurs.
En 2017, il n'y a eu aucune grève dans le groupe.
Les problématiques de santé et de sécurité sont pilotées par un Directeur de la conformité au niveau groupe (Group Compliance Officer), ainsi que par des responsables de la conformité dans les différentes divisions. Avec cette organisation, Tsebo a souhaité mettre en place un centre d'excellence centralisé en matière de compliance, de santé et de sécurité, à même de gérer l'univers législatif applicable à ses activités.
La sécurité des employés et des personnes présentes est une priorité. Chaque collaborateur a le droit et le devoir de challenger les procédures en place mais aussi de signaler tout comportement ou fait pouvant porter atteinte à la sécurité au travail.
Tsebo s'emploie à créer et conserver un lieu de travail sûr et sain avec des formations adaptées et en fournissant les équipements, les outils et les procédures nécessaires à ses employés dans l'exercice de leurs fonctions.
Tsebo prend aussi des mesures appropriées pour faire en sorte que ses employés ne consomment pas d'alcool ou de substances sur le lieu de travail susceptible de représenter un risque pour la santé et la sécurité des autres employés. En fonction de leur environnement de travail, les employés sont régulièrement soumis à des examens médicaux et des contrôles judiciaires confidentiels. Les employés travaillant sur des sites médicaux font l'objet de contrôles accrus.
Les divisions restauration et nettoyage disposent d'un Directeur sécurité, santé, environnement et qualité (Safety Health Environment and Quality Officer, Directeur SSEQ), de 28 responsables santé et sécurité et d'un représentant santé et sécurité sur chaque site.
Le Directeur SSEQ pilote un système de gestion des risques comprenant 13 éléments et rassemblant les différentes procédures, les procédures de sécurité, les bonnes pratiques de fabrication et les évaluations des risques qui sont examinées tous les ans et distribuées à l'ensemble du groupe.
Tsebo envoie chaque semaine à ses divisions de restauration et de nettoyage des bulletins de sécurité sous forme d'une affichette électronique, afin de sensibiliser les collaborateurs aux sujets de SSE. Les collaborateurs peuvent également échanger leurs bonnes pratiques grâce à des "tool box".
| 2017 | 2016 | |
|---|---|---|
| Nombre d'accidents avec arrêt de travail | 59 | 75 |
| Nombre de jours d'arrêt de travail à la suite d'un accident | 240 | 913 |
Conformément à la loi Firearms Control, la division sécurité comprend une personne responsable au niveau national (National Responsible Person), chargée de gérer les armes à feu dans le groupe, de vérifier que les contrôles et les mesures de sécurité relatives aux armes à feu sont bien appliqués et que Tsebo respecte les obligations légales en la matière.
Compte tenu de l'ampleur de la main-d'œuvre utilisée par Tsebo, la formation continue est essentielle au maintien d'un haut niveau de qualité de services. Par ailleurs, le développement des compétences et la formation contribuent fortement à l'obtention de la note B-BBEE, mentionnée plus haut.
Tous les nouveaux salariés suivent une formation au sein de la Tsebo Skills Academy : nettoyage, santé et sécurité, ainsi que des rudiments informatiques.
La Tsebo Skills Academy encadre également des modules d'apprentissage de 12 mois pour le personnel Tsebo déjà employé ou potentiel. La réalisation de cet apprentissage permet d'obtenir un certificat délivré par les Sector Education Training Authorities (SETA, autorités de formation et d'éducation du secteur) correspondantes. Pratiquement toutes les personnes qui ont suivi cet apprentissage sont ensuite employées à plein-temps par Tsebo. Ce dispositif donne également droit à un financement des coûts de formation, sous forme d'une remise accordée par les SETA.
La Tsebo Skills Academy compte actuellement 28 formateurs agréés.
En collaboration avec le Gordon Institute of Business Science, un département reconnu de l'université de Pretoria, Tsebo a par ailleurs créé un programme de développement du management sur trois niveaux (junior, senior et dirigeant), étudiant différents aspects des fonctions de direction, tels que la finance, la stratégie, les opérations, le marketing, etc.
En 2017, Tsebo a formé 17 190 membres de son personnel (contre 13 300 en 2016) et dépensé 73,6 millions de rands (4,9 M€) en formation, soit 1,27 % de son chiffre d'affaires consolidé.
Les formations susmentionnées comprennent également celles menées dans la division sécurité sur le contrôle des armes à feu, conformément aux obligations définies par la Private Security Industry Regulatory Authority (PSIRA).
Enfin, soucieux d'utiliser des technologies modernes et de s'adapter aux besoins d'une main-d'œuvre de plus en plus dispersée géographiquement, Tsebo met en place une plateforme d'apprentissage en ligne accessible par ordinateur ou sur smartphone, qui propose des modules de formation de base relatifs à son activité. Soixante-seize modules ont été créés et mis en ligne et 371 employés les ont déjà suivis. La plateforme donne aussi la possibilité de générer des rapports permettant à la hiérarchie de suivre les formations effectuées et de détecter d'éventuelles lacunes de compétences.
La Companies Act 2008 impose aux entreprises sud-africaines employant plus d'un certain nombre de salariés et dépassant un certain chiffre d'affaires de constituer un comité d'éthique sociale et de transformation (EST), qui rend compte au Conseil d'administration et aux actionnaires lors de l'Assemblée générale. Il a notamment pour mission de suivre et de contrôler les initiatives de transformation du groupe, ses pratiques de gouvernance, les cas de fraude et de corruption et les activités caritatives du groupe. Le comité EST de Tsebo se réunit tous les trimestres avant la réunion du Conseil d'administration Tsebo South Africa pour discuter de ces éléments, dont beaucoup figurent dans le présent rapport, qui sont ensuite présentés au Conseil d'administration.
L'Employment Equity Act impose aux entreprises sud-africaines employant plus d'un certain nombre de salariés et dépassant un certain chiffre d'affaires, dont Tsebo fait partie, de remettre au ministère du Travail un rapport annuel (performance réalisée comparée aux objectifs) et un plan (objectifs futurs) concernant certains aspects de leurs pratiques de travail, comme les caractéristiques de leur main-d'œuvre, ses mouvements (promotions, embauches, départs), le développement des compétences, l'intégration des personnes handicapées, et leurs objectifs numériques pour l'année à venir.
L'Employment Equity Act exige des entreprises qu'elles analysent et déclarent les mesures d'égalité et de diversité applicables à leur main-d'œuvre d'une manière beaucoup plus approfondie que ne l'impose la loi B-BBEE et prévoit des amendes importantes (2 à 10 % du chiffre d'affaires) si les entreprises n'établissent pas de rapport et n'élaborent pas un plan pour améliorer la diversité.
Tsebo remet scrupuleusement un rapport annuel au ministère du Travail.
Tsebo ne recourt ni au travail forcé ni au travail des enfants dans aucune de ses activités et exige de ses sous-traitants et fournisseurs qu'ils respectent les mêmes pratiques de travail.
Les services de restauration, de nettoyage et d'hygiène, d'entretien et de maintenance et de protection proposés par Tsebo ont un impact limité sur l'environnement. Le groupe opérant sur les sites de ses clients, il ne contrôle donc pas la consommation en énergie et en eau ni la production de déchets.
Cependant, conscient de l'importance de cette question, Tsebo applique une politique environnementale et plusieurs bonnes pratiques de fabrication en matière de gestion des déchets, utilisation des produits chimiques, etc.
Le groupe sait qu'il intervient parfois dans des régions où l'eau peut manquer ou risque de diminuer à l'avenir en raison du changement climatique. Il forme ses employés aux bonnes pratiques afin d'éviter toute consommation d'eau superflue et de soutenir les actions menées par ses clients pour adopter une consommation d'eau plus raisonnée dans la gestion et l'entretien des jardins, en reliant les systèmes d'irrigation à des puits et en installant des détecteurs pluviométriques pour éviter des arrosages inutiles pendant la saison des pluies.
Le siège de Rosebank est équipé d'un détecteur de mouvement lumineux. Les activités de Tsebo se répartissant en plusieurs endroits, l'utilisation des dispositifs de conférence vidéo et téléphonique est encouragée afin de limiter les déplacements.
En 2016, l'équipe Tsebo installée au ministère de l'Éducation de base à Pretoria a obtenu la certification ISO 14 001 et le label vert pour le bâtiment du ministère. Tsebo s'efforce en permanence d'améliorer ce bâtiment afin de parvenir à une utilisation plus efficace des ressources et de réduire l'impact sur l'environnement tout en permettant au client de réaliser des économies grâce à un système de gestion de l'énergie intégré. L'un des objectifs de Tsebo était de diminuer le nombre moyen de kilowatts-heure (kWh) au m2 par an et de passer de 161 kWh à 148,5 kWh d'ici à la fin 2018 sur ce site. Des détecteurs de mouvement ont ainsi été installés dans le bâtiment pour que les lumières ne s'allument qu'en cas de besoin, ce qui a diminué la fréquence de remplacement des lampes et le nombre de tubes fluorescents utilisés, qu'il fallait ensuite éliminer. Associée à une gestion stricte du système de climatisation et des temps de refroidissement de l'air, cette mesure a permis à Tsebo de dépasser son objectif, puisque sa consommation est aujourd'hui de 145 kWh.
Le groupe est aussi conscient du fait que les produits chimiques utilisés pour le nettoyage peuvent nuire à l'environnement et, en accord avec ses clients, s'efforce de recourir à des produits biodégradables dans les services qu'il propose.
Tsebo ne dispose pas d'un pôle central pour la logistique ou la distribution. Il demande à ses fournisseurs de livrer leurs marchandises sur le site où elles seront utilisées, ce qui contribue à réduire son impact environnemental.
La plupart des déchets produits par Tsebo sont des déchets alimentaires. Le groupe mène plusieurs actions pour limiter ce gaspillage alimentaire.
La division restauration contrôle soigneusement les spécifications concernant les repas et les portions, de manière à vérifier qu'elles respectent les conditions contractuelles des clients, les critères de rentabilité et les consignes de réduction du gaspillage alimentaire.
Les directeurs des sites reçoivent les informations relatives aux portions et les spécifications contractuelles des repas via une plateforme en ligne baptisée MyMarket, ce qui évite les commandes superflues et réduit le gaspillage.
L'exploitation des données recueillies par le système de point de vente Plankomat permet à Tsebo de réaliser une analyse des tendances des repas sur site. Ce système permet de mieux contrôler les portions lorsque les mêmes repas sont produits lors du cycle de menus suivant.
Tsebo collabore avec l'entreprise Cuisine Oil pour recycler ses huiles de cuisson. Elles sont ensuite raffinées pour servir de biocarburant ou de lubrifiant. Le groupe vérifie que Cuisine Oil respecte la réglementation en vigueur et qu'elle ne vend pas les huiles recyclées à des fins de consommation humaine. Il emploie aussi du Magnesol XL, un produit fabriqué par le groupe Dallas pour allonger la durée de vie des huiles, ce qui lui permet d'en réduire la consommation.
Tsebo applique une politique de tolérance zéro en matière de fraude et de corruption. Bien que cette position ait toujours été la sienne, il a lancé en 2015 une campagne de sensibilisation à cet égard et mené des projets et des initiatives sur son éthique commerciale et son traitement des cas de fraude et de corruption. Il a depuis mis en œuvre un code d'éthique commercial et une politique de lutte contre la corruption, qui s'inspire de l'Anti-Bribery Act britannique. Il applique également une politique en matière de cadeaux et une politique de lancement d'alerte pour encourager le signalement de problèmes éventuels.

Tsebo est abonné au service de mail et à la ligne téléphonique gratuite Tip-Offs proposée par Deloitte, qui permet au grand public et au personnel de toutes les juridictions dans lesquelles il opère de signaler des cas de fraude ou de corruption survenant dans le groupe en préservant son anonymat. Les signalements sont transmis au service de contrôle interne de Tsebo. Ils font l'objet d'une enquête et sont transmis au Comité d'audit.
Le groupe publie une lettre d'information semestrielle sur différents points de gouvernance, tels que l'offre de cadeaux, des exemples de fraude détectés dans l'entreprise et la manière dont ils ont été traités, ou la gouvernance verte.
La politique et les mesures de lutte contre la corruption font partie de la formation d'intégration dispensée par le groupe. Elles figurent dans les contrats types signés avec ses clients et ses fournisseurs et ces derniers doivent transmettre chaque année une politique de lutte contre la corruption à l'équipe en charge des achats. 80 % de ses fournisseurs de marchandises ont remis à Tsebo une telle politique, qui est suivie et mise à jour tous les ans par l'équipe des achats.
Enfin, le groupe organise tous les ans le « conseil Tsebo », qui rassemble les 200 à 250 cadres supérieurs de l'ensemble du groupe pour partager la stratégie de celui-ci et mettre en évidence des domaines particuliers pour l'année à venir. Lors de cette réunion, des formations sur la politique de lutte contre la corruption sont proposées et les participants doivent signer un engagement à la respecter.
Pour répondre aux appels d'offres publics, Tsebo doit souvent constituer des coentreprises avec des partenaires des communautés locales où il intervient afin de contribuer au développement de ces communautés en élargissant leurs compétences, en recrutant du personnel parmi elles et en s'y approvisionnant en produits alimentaires.
L'usine Eskom, à Lepalale, constitue le meilleur exemple de cette implication de Tsebo. Depuis février 2010, en collaboration avec des partenaires locaux et par l'intermédiaire d'une coentreprise détenue à 50 %, le groupe assure la restauration de l'usine. Conformément aux conditions de l'appel d'offres, la coentreprise doit remplir tous les trimestres certains critères favorables aux communautés locales, définis dans l'Initiative de croissance accélérée et partagée pour l'Afrique du Sud. Elle a satisfait à ces critères au cours des 7 années écoulées et a vu son contrat prolongé pour 2018.
Tsebo reconnaît que les partenariats, avec son personnel, les communautés environnantes ou ses fournisseurs, sont indispensables pour accroître et maintenir sur le long terme ses propres performances, mais aussi celles de la société dans laquelle il intervient.
La Tsebo Foundation a été créée pour le 40e anniversaire du groupe. Entreprise à but non lucratif, la fondation mène des actions sociales pour l'ensemble du groupe.
Son équipe supervise, gère et administre toutes les activités caritatives du groupe.
Parmi ses actions figure l'initiative Tsebo Siyakhula, un partenariat instauré avec Christel House, une école basée au Cap, qui a créé une ferme maraîchère où parents et enseignants se forment et occupent en emploi en participant aux cultures. Tsebo achète les légumes produits et la ferme utilise les bénéfices dégagés pour rémunérer certains enseignants.
Tsebo centralise les achats de toutes ses divisions, des denrées alimentaires périssables aux produits d'épicerie, en passant par les produits chimiques et les articles de nettoyage, les uniformes de sécurité et les ampoules, ainsi que les services comme les contrôles antiparasitaires ou la blanchisserie, sur la plateforme en ligne MyMarket.
Les produits d'alimentation et les boissons représentent 60 % des dépenses du groupe, qui se sont élevées à 3,5 Mds de rands (260 M€) en 2017.
Les fournisseurs sont contractuellement tenus de fournir au groupe, à la demande de celui-ci, leurs licences, permis, rapports d'audit et notations sectorielles. Il est déjà arrivé au groupe de mettre fin à ses relations avec des fournisseurs qui ne remplissaient pas ses propres critères. Il peut le cas échéant contrôler lui-même ses fournisseurs.
Tsebo s'approvisionne à 99 % en Afrique du Sud (avec quelques multinationales), contribuant ainsi à l'économie locale. Il privilégie fortement les fournisseurs qui ont obtenu une note BEE élevée (voir plus haut).
Tsebo prépare environ 126 000 repas par jour dans 500 cuisines différentes.
Tsebo compte parmi ses clients des hôpitaux, des maisons de retraite et des écoles. L'équilibre nutritionnel des repas et la sécurité alimentaire s'avèrent par conséquent absolument essentiels pour Tsebo.
L'équipe de Tsebo Catering comprend 6 diététiciens et 29 agents de santé et de sécurité chargés de la sécurité alimentaire et de vérifier que le groupe respecte la législation alimentaire sud-africaine.
Tsebo Catering a élaboré des bonnes pratiques de fabrication qui portent sur différents aspects du cycle de vie des aliments. Elles sont fournies à chaque site et donnent lieu à des formations.
Cette division respecte la norme HACCP SANS 10 330 et est en cours de certification ISO 22 000.
Tsebo demande à des prestataires d'audit externes, comme QPro et LTL, d'effectuer des contrôles aléatoires tous les trimestres en réalisant différents types de prélèvements sur les sites (aliments, surfaces de travail et personnel). Les rapports établis lui sont ensuite transmis.
Les allégations d'intoxication alimentaire sont prises très au sérieux. Elles déclenchent un processus très rigoureux comprenant des analyses en laboratoire et des enquêtes et débouchant sur différentes mesures, telles que des formations ou une modification des politiques ou des bonnes pratiques de fabrication du groupe.
Tous les sites de restauration doivent posséder le certificat d'acceptabilité délivré par le bureau du ministère de la Santé de la commune où ils se trouvent. Aucun des sites de Tsebo ne s'est vu retirer ce certificat en 2017.
Le présent rapport porte uniquement sur les opérations menées en Afrique du Sud, qui regroupe 83 % des effectifs.
Effectif : nombre des salariés de l'entreprise à la fin de l'année.
Taux d'embauche et taux de fins de contrat : nombre de contrats signés ou rompus entre le 1er janvier et le 31 décembre divisé par le nombre d'employés à la fin de l'année.
Les employés formés désignent les employés ayant suivi une formation au cours de l'année. Certains en suivent plusieurs et sont comptabilisés plusieurs fois.
Mecatherm structure sa politique d'entreprise en s'appuyant sur le socle de ses 5 valeurs fondamentales définies début 2017. Ces valeurs ont été déterminées en impliquant les salariés de l'entreprise dans le cadre du processus Bien-Être, Efficacité et Performance (BEEP). Elles guident les initiatives, les décisions, les arbitrages et les comportements de toute l'entreprise au quotidien :
Mecatherm s'attache à faciliter la vie de ses clients et vise à être le fournisseur de solutions de référence au service de la boulangerie industrielle mondiale.
Ainsi, afin de permettre à ses clients historiques de gagner en efficacité, la société a développé des solutions d'optimisation des lignes de production. Elle a renforcé son offre de lignes de cuisson (« Baking System ») pour proposer des produits beaucoup plus variés que le pain classique, tels que le pain de mie, les croissants et le snacking. Elle a également développé des procédés pour produire du pain plus hydraté, moins cher à la production et présentant de meilleures qualités de conservation. La méthode porte d'ores et déjà ses fruits puisque, satisfaits, les clients passent de nouvelles commandes.
Par ailleurs, Mecatherm s'attèle à déployer son savoir-faire auprès de nouveaux clients, au sein des pays émergents où la consommation de pain est en plein développement avec l'éclosion d'une classe moyenne ayant de nouveaux modes de consommation. Pour ces clients spécifiques, Mecatherm a développé l'offre « The Baguette Factory » à travers laquelle elle propose une ligne complète de boulangerie industrielle et également une solution de financement ainsi qu'un support avec une société d'ingénierie pour fournir au client une usine clé en main avec un retour sur investissement rapide.
En 2017, ce fut par exemple le cas au Mozambique où Mecatherm a équipé une nouvelle usine de 4 lignes de production.

Des bureaux ont été ouverts au Mexique et en Malaisie courant 2017.
Après une année 2017 au cours de laquelle Mecatherm a installé 24 nouvelles lignes de production dans le monde amenant son total, à fin 2017, à 786 lignes de production installées dans 69 pays sur les 5 continents, 2018 et les prochaines années s'annoncent comme des années importantes. Dès 2018, Mecatherm s'apprête à franchir un nouveau cap et à passer à la vitesse supérieure. Cela passe par un renforcement des équipes pour disposer :
Enfin, Mecatherm s'est doté d'une nouvelle identité visuelle apportant une touche de modernité à l'image de l'entreprise et correspondant à la nouvelle phase dans laquelle la société s'engage, tout en conservant les fondamentaux qui ont marqué son histoire.
Les informations présentées dans ce rapport incluent les informations matérielles de l'article R. 225-105-1 du Code du commerce, représentatives de l'activité de Mecatherm.
Les indicateurs-clés sélectionnés pour ce rapport sont consolidés sur le périmètre des entités suivantes : TMG SAS et Mecatherm SA (établissement de Barembach-Wisches et établissement de Montilliers).
Pour chaque indicateur, une méthodologie précise de calcul est définie. La collecte des données est réalisée via des fichiers de reporting validés par le groupe, notamment issus du logiciel de paie et du logiciel de gestion des temps.
La production des données sociales, sociétales, sécurité et environnementales est de la responsabilité du département ressources humaines de Mecatherm.
Sont précisées pour les indicateurs suivants, les définitions et les méthodologies de reporting suivies.
Le taux de fréquence des accidents au travail avec arrêt est le nombre d'accidents avec arrêt de travail supérieur ou égal à un jour, survenus au cours d'une période de douze mois, par million d'heures travaillées.
Les accidents de trajet domicile-lieu de travail ne sont pas pris en compte dans cet indicateur
Sont considérés comme effectifs totaux les employés ayant un contrat de travail (CDI ou CDD) avec le groupe Mecatherm au dernier jour calendaire du mois.
Les conversions de CDD en CDI ne rentrent pas dans le comptage, que ce soit en termes d'embauche ou de départ.
L'ensemble des rémunérations prend en compte les salaires, les charges sociales et les congés.
Il s'agit du nombre d'heures d'absence (1) sur le nombre d'heures théoriquement travaillées.
(1) Le taux d'absentéisme calcule le rapport entre les jours d'absence (à la fois rémunérés et subis) et les jours de travail initialement prévus. Sont inclus dans les jours d'absence : les absences maladie, les accidents du travail, les accidents du trajet, les maladies professionnelles et les absences injustifiées. Sont exclus des jours d'absence : les congés maternité/paternité/adoption et congés parentaux, les congés autorisés et payés (évènements familiaux ; préavis non effectué...), les absences pour congé sans solde, les congés sabbatiques, les congés pour création d'entreprise, les absences pour formation, les congés annuels/RTT/jours de récupération et les jours fériés.
Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant
Les émissions de gaz à effet de serre des scopes 1, 2 et 3 publiées dans ce rapport ont été calculées à l'aide des facteurs d'émissions disponibles sur le site de l'ADEME en février 2018.
Les implantations du groupe Mecatherm sont situées en France : en Alsace (Barembach et Wisches, 67), dans les Pays de la Loire (Montilliers, 49) et en Ile de France (Paris, 75).
Au 31 décembre 2017, le groupe employait 422 salariés, contre 459 au 31 décembre 2016. La majorité des contrats est à durée indéterminée et à temps plein, le taux de CDD au 31 décembre 2017 était de 3,6 % (en baisse par rapport au 31 décembre 2016, date à laquelle le taux était de 8 %). Le groupe souhaite maintenir une proportion de CDD à 5 % maximum. L'effectif total du groupe est composé à 23,5 % de cadres et à 76,5 % de salariés non-cadres. La proportion de femmes est de 12,1 % de l'effectif total. La proportion de travailleurs handicapés dans l'effectif total est de 2,1 % contre 2,0 % l'année précédente.
En 2017, le groupe a comptabilisé un turnover de 9,2 % contre 28 % en 2016. Cette forte diminution s'explique notamment par :
Le groupe a pour objectif de maintenir un taux inférieur à 10 %, notamment par le déploiement des actions suivantes :
Le nombre de licenciements a été de 3. Le taux d'absentéisme en 2017 est de 3,9 % contre 2,4 % en 2016. Cette hausse est principalement liée à des absences de longue durée liées à des pathologies lourdes sans rapport avec les conditions de travail.
En 2017, l'augmentation des rémunérations s'est traduite par une augmentation « coût de la vie » de 0,6 % à laquelle se sont ajoutées des augmentations individuelles. La grille de rémunération des métiers en tension (monteurs itinérants et automaticiens) a été revue à la hausse afin de faciliter les recrutements et réduire le turnover. En outre, l'ensemble des collaborateurs (hors TMG) bénéficie de la participation aux résultats de l'entreprise selon les modalités légales.
La masse salariale a augmenté de 7,3 %. Cette hausse s'explique notamment par la hausse de l'effectif moyen en 2017.
Enfin, la société envisage de mettre en place, à compter de l'année 2018, un accord d'intéressement visant à améliorer les résultats de l'entreprise en y associant les salariés.
Le temps de travail effectif est de 37 heures/semaine pour l'effectif non cadre (hors itinérants et agents de maîtrise), soit trois semaines à 39 heures et une semaine à 31 heures par l'octroi d'un jour de RTT de 8 heures. Pour le personnel-cadre et les salariés non cadres itinérants et agents de maîtrise, il est appliqué un forfait de 218 jours de travail par an. 1,9 % de l'effectif total est concerné par du temps partiel, pour des motifs de congé parental ou aménagement du temps de travail thérapeutique.
Mecatherm a pour projet de mettre en place les horaires individualisés permettant d'accorder plus de flexibilité aux collaborateurs.
Aussi, afin de pallier les variations de l'activité, Mecatherm envisage de mettre en place un accord d'entreprise relatif à l'annualisation du temps de travail de manière à lisser l'impact des pics et des creux d'activité inhérents au fonctionnement en "mode projets" auquel l'entreprise est soumise.
Le dialogue social s'organise principalement via les instances représentatives du personnel sur les différents sites.
L'établissement de Montilliers dispose d'une Délégation Unique du Personnel (DUP) ; les sujets « hygiène et sécurité » sont pris en charge par le CHSCT.
Le site de Barembach-Wisches dispose d'un comité d'établissement et d'un CHSCT.
Le groupe applique les accords de branche et l'ensemble des collaborateurs bénéficient de la convention collective du secteur.
Les prochaines élections professionnelles auront lieu en avril 2018. Seront mis en place deux CSE (Comité social et économique) d'établissement et un CSE central à la suite de la fusion-absorption de Gouet SAS dans Mecatherm SA fin 2017.
41 % des salariés ont suivi une formation en 2017, pour un total de 5 652,5 heures de formation. Mecatherm souhaite maintenir son objectif de développement du plan de formation au-delà du minimum légal et souhaite notamment recourir à des formations liées au développement des compétences spécifiques à chaque activité.

Les formations sont planifiées et suivies par les services RH internes de chaque établissement. Les thématiques des actions de formation réalisées annuellement sont majoritairement liées aux domaines techniques, à la sécurité (exemples : formations à la conduite de chariots élévateurs, habilitations électriques ou formation des sauveteurs secouristes du travail) et aux langues étrangères. Sont également organisées annuellement des formations pour le maintien des connaissances métier.
Depuis 2016, une formation en management de 4 jours a commencé à être dispensée à tous les managers de Mecatherm dans le cadre du projet Bien-Être, Efficacité et Performance (BEEP) et a été finalisée en 2017.
Mecatherm affirme sa volonté de maintenir un taux constant de travailleurs handicapés dans ses effectifs et ouvre ses postes en recrutement à l'embauche de personnes handicapées, au besoin en adaptant le poste de travail. En 2017, 2,1 % de ses effectifs étaient reconnus travailleurs handicapés.
Mecatherm souhaite développer sa politique d'embauche et de maintien dans l'emploi des travailleurs reconnus handicapés en :
■ adaptant les postes de travail des salariés reconnus handicapés ou ayant des restrictions médicales.
De plus, Mecatherm a renouvelé son engagement d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, par la signature d'un nouveau plan d'action en 2017, en collaboration avec les instances représentatives du personnel.
En outre, Mecatherm a souhaité adopter une politique de gestion des âges et pour ce faire, s'est concertée à plusieurs reprises avec ses représentants du personnel, en vue d'établir un plan d'action relatif au « contrat de génération ». Ce plan d'action triennal vise à définir des actions concrètes destinées à favoriser l'insertion durable des jeunes dans l'emploi par leur accès à un contrat à durée indéterminée, de favoriser l'embauche et le maintien dans l'emploi des salariés âgés et d'assurer la transmission des savoirs et des compétences. Malgré la suppression légale de cette obligation, Mecatherm souhaite maintenir ses engagements en termes d'insertion durable des jeunes et de maintien dans l'emploi des salariés âgés.
Enfin, l'ensemble du service RH a bénéficié, en avril 2017, d'une formation relative à la « non-discrimination à l'embauche ». Par la suite, toujours sur 2017, tous les managers ont été sensibilisés à la « non-discrimination à l'embauche » lors du déploiement du processus RH relatif au recrutement dans le cadre du projet BEEP (Bien-Être, Efficacité et Performance) dans la mesure où ils sont tous susceptibles de prendre part à des entretiens au cours de processus de sélection de candidats.
L'évolution des taux de fréquence et de gravité des accidents du travail, au cours des trois dernières années, n'étant pas satisfaisante, Mecatherm souhaite travailler de manière prioritaire sur le thème de la sécurité en vue d'améliorer ses résultats en la matière.
| Indicateurs sécurité | 2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Taux de fréquence | 19,3 | 9 | 29 |
| Taux de gravité | 0,59 | 0,29 | 1,02 |
80 % des accidents du travail étant liés à des comportements inadaptés (heurts/chocs ; non-respects de consignes de sécurité ; absence de vigilance ; précipitation ; gestes et postures inadaptés ; pratiques inadaptées, etc.), Mecatherm entend réduire les accidents du travail en se focalisant sur la formation et sur la sensibilisation de l'ensemble des collaborateurs en vue de développer et ancrer une véritable culture sécurité.
Pour ce faire, courant 2017, Mecatherm a lancé le projet MECASURE. Cette méthode repose sur une posture managériale bienveillante et le feedback positif. Elle a été testée sur une zone « pilote », ce qui a permis de capitaliser sur un retour d'expérience permettant d'envisager un déploiement généralisé sur la base des meilleures pratiques en 2018 :
La mise en œuvre de ce plan d'action doit permettre d'abaisser durablement le taux de fréquence et le taux de gravité pour tendre progressivement vers le zéro accident du travail.
L'activité sur les sites – conception et assemblage de machines et lignes de production – a peu d'incidence sur l'environnement.
Le groupe réalise un suivi des consommations d'eau et d'énergie sur ses trois sites. Le tableau suivant présente les indicateurs suivis :
Les actions déjà entamées depuis 2014 ont été poursuivies en 2017 pour obtenir des résultats similaires à ceux encourageants de 2016.
| Indicateurs | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| Énergie directe (gaz) (1) MWh | 4 848 | 4 674 | 4 341 | 3 075 | 4 686 |
| Énergie indirecte (électricité) MWh | 1 492 | 1 438 | 1 503 | 1 412 | 1 380 |
| Eau m³ | 2 082 | 2 039 | 2 724 | 3 006 | 1 957 |
(1) PCS.
Pour ce qui concerne les autres consommations d'énergie, elles ont atteint les niveaux ci-dessous en 2017 :
Dans le cadre de la gestion de ses déchets, Mecatherm réalise un inventaire des déchets produits sur ses sites, présentés dans le tableau suivant :
| Type de déchets (en tonnes produites) | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| DIB (déchets industriels banals) (2) | 59 | 45 | 119 | 99 | 85 |
| Papiers cartons plastiques (2) | 11 | 60 | |||
| Bois (2) | 59 | 103 | 60 | 53 | 50 |
| Acier et Inox(2) | 43 | 119 | 52 | 75 | 81 |
| Fermentescibles (pain, pâtes, farine) (1) | 61 | 54 | 59 | 97 | 11 |
| Spéciaux (électroniques, électriques) | 0,2 | - | 1,9 | 1,1 | - |
(1) La production de déchets de fermentescibles est liée au nombre de démonstrations effectuées dans l'année et également au type de démonstration.
(2) La production de déchets DIB, bois et acier/inox varie en fonction de l'activité.
La totalité des déchets est collectée, recyclée, éliminée et/ou valorisée par des entreprises de traitement des déchets.
gaspillage. L'optimisation de l'utilisation des matières premières n'est pas un véritable enjeu pour le groupe, du fait de la nature de son activité.
Néanmoins, Mecatherm veille à gérer au mieux ses consommations de papier, par le biais notamment d'une sensibilisation de ses salariés par voie de notes et d'affichage, et d'un paramétrage informatique permettant d'éviter tout
Dans le cadre de la gestion de ses consommations de papier, Mecatherm réalise un suivi des consommations présentées dans le tableau suivant :
| Consommation (en tonnes) | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| Papier | 6,7 | 8,4 | 8,9 | 9,7 | 10,3 |
La mise en place de l'outil informatique Office 365 en 2017 permet une dématérialisation plus simple et contribue également à la baisse de la consommation de papier.
Mecatherm a mis en place un système de recyclage du papier fin 2015.
Les activités de Mecatherm ne sont pas directement impactées par les conséquences du changement climatique.
Aucun impact sur la biodiversité n'a été identifié dans le cadre des activités de Mecatherm.
Mecatherm a réalisé en 2016 une estimation de tous ses postes d'émissions indirectes tels que définis dans le GHG Protocol pour ses activités.
Parmi les 15 postes d'émissions définis dans le GHG Protocol, les émissions indirectes de GES (Scope 3) considérées comme significatives par Mecatherm sont les suivantes :
Les principales émissions de gaz à effet de serre générées par les activités de Mecatherm en 2017 sont donc, par ordre d'importance :
| Scope d'émission | Source | Émissions (en tonnes équivalentes CO2) |
|---|---|---|
| Scope 3 | Utilisation des produits vendus | 627 120 |
| Scope 3 | Achat d'acier | 7 436 |
| Scope 1 | Combustion de gaz naturel sur site | 1 062 |
| Scope 2 | Consommation d'électricité | 97 |
| Scope 3 | Autres achats de matières | 2 781 |
| TOTAL | 638 496 |
Mecatherm n'assure plus la fabrication de pièces depuis plus de quinze ans ; la production de ses pièces est entièrement confiée à des partenaires sous-traitants, hautement spécialisés et travaillant sur la base de cahiers des charges précis. Les ateliers sont donc dédiés au montage et à l'assemblage des pièces et sous-ensembles fabriqués par les sous-traitants, implantés localement pour une bonne partie d'entre eux.
32 % du chiffre d'achats du groupe est réalisé auprès de fournisseurs locaux en 2017.
Le recours à la sous-traitance permet une plus grande souplesse dans la gestion des pics et des creux d'activité ; elle engendre par ailleurs indirectement l'emploi d'un grand nombre de salariés au niveau local. Ainsi, les achats « pièces sur plan, pièces catalogue et sous-traitance usine » sont estimés avoir généré en 2017 la création de 96,5 emplois indirects auprès des 35 principaux fournisseurs locaux du groupe.
Mecatherm poursuit son engagement proactif en matière d'éducation et d'enseignement puisqu'elle organise très régulièrement des visites d'usine afin de sensibiliser le jeune public aux métiers de l'industrie. De nombreuses interventions sont également mises en œuvre directement dans les collèges et les lycées, permettant ainsi des échanges avec les jeunes en recherche d'une orientation professionnelle, ainsi que dans les établissements d'enseignement supérieur, des écoles d'ingénieurs, assurant ainsi la transmission de savoirs et de savoir-faire propres à l'industrie. Mecatherm intègre également régulièrement des apprentis et des stagiaires, visant ainsi à rapprocher les pratiques scolaires des besoins pragmatiques du marché de l'emploi.
Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant
De plus, Mecatherm travaille régulièrement avec les associations régionales d'insertion et a renforcé sa collaboration avec Pôle Emploi et les Chambres de Commerce et d'Industrie.
En outre, les relations avec les populations riveraines représentent toujours un enjeu majeur pour Mecatherm, qui tient à renforcer sa visibilité et sa communication, via les médias locaux notamment.
Enfin, Mecatherm entretient des relations avec des organisations locales ou régionales (visites d'usine pour des patrons d'entreprises locales, réunions avec des instances représentant l'État comme les services d'urgence locaux).
La production des pièces pour les machines à livrer est entièrement confiée à des partenaires sous-traitants, hautement spécialisés et travaillant sur la base de cahiers des charges précis. En effet, l'entreprise n'assure plus, et ce depuis de nombreuses années, la fabrication de pièces pour les lignes destinées aux clients. Les ateliers sont exclusivement dédiés au montage et à l'assemblage des pièces et sous-ensembles fabriqués par les sous-traitants.
Le volume total des achats « pièces sur plan, pièces catalogue et sous-traitance usine » pour l'ensemble de la société a atteint plus de 39,2 M€ en 2017.
Les pièces fabriquées à façon, la tôlerie, la mécano-soudure et l'usinage constituent 49 % des familles d'achats de la société. Les tableaux électriques et ses composants représentent 12 % de ces familles et les systèmes de transmission et cinématique, près de 8 %.
Les fournisseurs sont soigneusement sélectionnés et font l'objet d'audits portant aussi bien sur la performance industrielle, les conditions de travail pour les salariés ainsi que sur le respect des normes environnementales.
La société n'assure pas le transport des équipements vendus aux clients. Elle fait appel à des prestataires externes. En revanche, la société assure le montage et la mise en service des lignes sur les sites des clients.
Mecatherm produit des équipements aux normes standards. À réception des équipements, le client reste seul responsable de l'application des normes locales en vigueur en matière de production agroalimentaire. Mecatherm veille néanmoins, à assister ses clients, lorsqu'ils en font la demande, pour la mise en œuvre de mesures visant à la sécurité et la santé des consommateurs. Par exemple, ces demandes peuvent concerner l'utilisation de certains types de matériaux propres à l'agroalimentaire, ou l'achat de détecteurs à installer sur les lignes de production (ex. : détecteurs de métaux).
La sécurité alimentaire est un des arguments de fond du développement de la boulangerie industrielle.
Tous les matériaux qui peuvent entrer en contact direct ou indirect avec les denrées alimentaires sont certifiés. Des détecteurs de corps étrangers sont installés en fin de ligne. Les procédés automatiques utilisés par Mecatherm limitent voire éliminent totalement tout contact manuel avec les aliments. Certains clients, notamment dans les pays en voie de développement, en font d'ailleurs un argument commercial pour montrer que les procédés industriels garantissent des conditions d'hygiène élevées.
Mais au-delà de cela, les procédés que Mecatherm met en œuvre visent à travailler des pâtes toujours plus naturelles, avec toujours moins d'améliorants. Ceci est particulièrement apprécié dans de nombreux pays en voie de développement où, pour des raisons économiques, les boulangers utilisent des ingrédients artificiels pour donner un meilleur aspect au pain ou une meilleure conservation. Les procédés mis au point par Mecatherm, qui permettent de travailler des pâtes plus hydratées et plus fermentées, donnent les mêmes résultats sans additifs artificiels, qui sont connus pour provoquer des affections.
Dans la mesure où Mecatherm est fabricant de machines avec le marquage CE, elle est responsable de la sécurité des produits qu'elle met sur le marché et est soumise aux directives européennes. Dans ce cadre, la société travaille à améliorer continuellement la sécurité de ses équipements à tous les stades du cycle de vie des machines, de la conception jusqu'au démantèlement en passant par l'installation et l'utilisation des produits.
Mecatherm prend en compte les enjeux liés à la prévention de la corruption.
Afin de pouvoir contrôler leurs agissements, chaque commercial est sous la responsabilité d'une personne hiérarchiquement supérieure et doit compléter tous les jours le reporting de son activité à l'aide d'un outil de sécurisation du processus commercial : le CRM (Customer Relationship Management) qui permet la gestion des données clients et des activités commerciales en général et d'intégrer le critère de corruption afin de faire apparaître le niveau de risque et le classement du pays selon l'indice de Perception de la Corruption calculé par Transparency International en particulier.
Également, une note de service faisant référence à la corruption dans les pays sensibles est remise aux salariés itinérants. Cette note comprend des mesures de précaution à suivre durant leurs déplacements.
Enfin, un Code éthique et de conduite a été mis en place en novembre 2017 et a pour objet de sensibiliser l'ensemble des collaborateurs à des pratiques éthiques. Il invite les collaborateurs à se comporter de façon exemplaire, intègre et digne, et à agir dans le respect de l'éthique.
Ce Code éthique et de conduite encadre notamment les rapports à autrui, la responsabilité personnelle, les acceptations de cadeaux, gratifications, d'invitations et de ristournes, les conflits d'intérêts, les conduites à adopter s'agissant des questions pécuniaires, de corruption, les trafics d'influence, l'utilisation des biens et services de l'entreprise, les achats à des fins privées, les comportements au travail, les bonnes pratiques, etc.
Mecatherm s'engage à ne pas recourir au travail des enfants ni au travail forcé.
Une vérification par courrier recommandé est opérée par Mecatherm, lors de chaque conclusion d'un contrat de sous-traitance ou de prestation de service portant sur un montant d'au moins 5 000 €, puis semestriellement, auprès de ses sous-traitants afin de s'assurer notamment que ces derniers respectent les prescriptions du Code du travail, et plus généralement qu'ils appliquent les dispositions juridiques et sociales françaises.
CSP Technologies (CSP) est une entreprise scientifique et d'ingénierie d'envergure qui fournit des solutions polymériques novatrices et personnalisées destinées à protéger des produits fragiles. Elle conçoit et fabrique des solutions brevetées d'emballage sur mesure destinées à l'industrie pharmaceutique pour les produits sensibles à l'humidité et/ou à l'oxygène et s'impose de plus en plus sur le marché final de la sécurité alimentaire. Elle est le leader mondial dans le domaine de la protection des bandelettes de tests destinées aux diabétiques (flacons et conteneurs en plastique dessiccatif) et s'appuie sur le processus de qualité Six Sigma.
CSP Technologies est un leader mondial de la fourniture de produits et de solutions d'emballage innovantes et de grande qualité qui apportent à ses clients un avantage concurrentiel et leur permettent de protéger efficacement leurs produits sensibles.
CSP conçoit et commercialise des solutions et des services destinés à résoudre les problèmes de conditionnement rencontrés par différents secteurs, tels que la pharmacie, la délivrance de médicaments transdermiques, l'agroalimentaire et l'électronique.
Les valeurs fondamentales de CSP sont les suivantes :
CSP compte trois usines situées en France, en Alabama et en Géorgie (États-Unis). Toutes ses usines fabriquent des emballages et des composants plastiques pour différents secteurs, en particulier le médical et l'alimentaire.
CSP possède en outre des bureaux de représentation dans plusieurs pays, où sont en général menées les activités de vente et de marketing. Son siège se situe dans l'État de New York (États-Unis).
Maxwell Chase Technologies, LLC, achetée par CSP en mars 2016, est incluse dans les indicateurs KPI 2017.
Afin de pouvoir miser sur l'innovation et la livraison, CSP accorde une place essentielle aux ressources humaines et au recrutement, qui lui permettent ainsi de déployer les talents dans les secteurs appropriés de son activité.
Au 31 décembre 2017, CSP comptait 446 salariés à temps plein et à temps partiel. La majorité d'entre eux travaillent sur ses principaux sites de fabrication, aux États-Unis et en France. L'augmentation des effectifs par rapport à 2016 (379 personnes) s'explique par la croissance de l'entreprise et l'ajout, au 31 décembre 2017, de 38 personnes issues de Maxwell Chase Technologies, LLC.
CSP emploie en outre du personnel temporaire par l'intermédiaire d'agences intérimaires afin de répondre à l'évolution de la demande dans son activité (personnel ne figurant pas dans les chiffres ci-dessus).

| Effectifs (au 31 décembre) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| États-Unis - Alabama, Géorgie et New-York | 345 | 267 |
| France - Niederbronn | 121 | 112 |

Il est indispensable pour CSP d'employer et de fidéliser un personnel de grande qualité. Ainsi la société offre des rémunérations et des plans d'intéressement concurrentiels, revus régulièrement par la Direction.
De plus pour fidéliser ses salariés, CSP applique une politique d'égalité des chances en leur proposant un environnement de travail sûr, juste, honnête et ouvert.
Le taux d'absentéisme au sein de CSP est inférieur aux niveaux normaux du marché.
| Monde | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Taux de rotation | 10 % | 9 % |
| Taux d'embauche | 20 % | 16 % |
| Nombre de salariés temporaires embauchés pour une durée indéterminée (hors stagiaires) |
47 | 24 |
CSP propose à ses salariés des formations dans leur domaine d'activité. Elles sont dispensées en interne par des prestataires externes aux salariés en poste ou nouvellement arrivés. Parmi les formations les plus marquantes organisées en 2017 figurent notamment :
Neuf salariés CSP sont certifiés Black Belt Six Sigma (ils étaient 6 en 2016).
Un grand nombre des salariés participant directement au processus de fabrication, la promotion de la santé et de la sécurité constitue un objectif prioritaire de l'équipe dirigeante. Des procédures de révision internes relatives à la santé et la sécurité sont réalisées régulièrement, en particulier dans les domaines suivants :
Ces différentes mesures permettent de réduire le nombre d'accidents avec arrêt dans l'entreprise. En 2017, le taux de fréquence des accidents avec arrêt est de 14,64 et leur taux de gravité est de 22,53.
| Monde | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Nombre d'accidents avec arrêt | 13 | 6 |
| Nombre de jours d'arrêt | 100 | 29 |
Dans le cadre de son engagement à embaucher et fidéliser des talents, CSP travaille en collaboration avec les institutions locales, telles que les collèges et les universités aux États-Unis. Dans le cadre de ces partenariats, la société propose des stages rémunérés à plusieurs personnes par an. Ces stages peuvent se dérouler dans la recherche et développement, la conception, l'ingénierie ou l'assurance qualité.
CSP participe par ailleurs à des séances d'information dans les établissements d'enseignement locaux aux États-Unis et propose des visites de ses usines aux étudiants universitaires concernés.
La société a poursuivi cette année ses partenariats avec des institutions pour élaborer et tester de nouvelles technologies. Elle a en particulier financé plusieurs équipes de conception dans des établissements d'enseignement aux États-Unis. Elle s'est notamment associée avec des laboratoires de recherches de grandes institutions universitaires pour réaliser des essais et collaborer à la mise au point de technologies dans les domaines dans lesquels elle ne possède pas l'expertise nécessaire pour tester en interne certaines innovations technologiques.
CSP veille à respecter les lois et réglementations environnementales en vigueur.
Grâce à ses innovations et à ses processus de fabrication, CSP vise à accroître l'efficacité de ses opérations afin de réduire son empreinte écologique et diminuer ses déchets et ses émissions polluantes.
En 2017, CSP a continué à se concentrer sur la réduction des déchets et rebuts produits grâce à l'amélioration de ses processus de fabrication.
Les principales matières premières utilisées par CSP sont des produits pétrochimiques, en particulier des résines de polypropylène. La société recherche en permanence des moyens de diminuer la quantité de matières premières employée en optimisant l'efficacité de sa production et en fabriquant ses produits selon les spécifications précises de ses clients.
Elle utilise essentiellement des matériaux qui peuvent être recyclés dans le processus de fabrication interne ou revendus à des opérateurs externes pour être retraités. Les rebuts non recyclables Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant
sont ceux qui proviennent de matériaux qui ont été en contact ou mélangés avec d'autres lors du processus de production.
CSP privilégie plusieurs projets liés à la diminution de l'utilisation des matières premières et du volume des rebuts/déchets :
■ introduction de nouvelles lignes de fabrication dotées de processus novateurs pour réduire la quantité de matériaux utilisés pour la production et séparer la production des différents composants, ce qui permet de diminuer les contaminations entre les différents matériaux. L'équipe dirigeante estime que cette initiative augmentera fortement la quantité de matériaux qui pourra être retraitée en interne pour la fabrication ;
■ offre d'une large sélection de produits contenant diverses quantités de résines pétrochimiques afin d'adapter précisément la quantité de matières premières utilisée aux besoins des clients. Une telle offre diminue le nombre de cas où les clients doivent acheter des produits comportant une quantité inutile de matières premières et augmente la rentabilité de CSP.
| Monde | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Matières premières consommées (tonnes) | 12 892 | 10 879 |
| Rebuts de matières premières, de produits intermédiaires et de produits finis (tonnes) |
840 | 760 |
| Autres types de déchets : emballages, ordures, etc. (tonnes) | 690 | 566 |
Le volume des rebuts et des déchets a augmenté, dans le sillage de la croissance de l'entreprise. CSP a notamment mis en place cette année une nouvelle ligne de thermoformage. Le démarrage de cette ligne de production a entraîné la production d'un volume de rebuts supérieur à la normale, avant que les ajustements nécessaires ne soient effectués. CSP a également changé le site de fabrication de plusieurs de ses opérations en 2017, ce qui a occasionné un volume de déchets proportionnellement plus important.
L'électricité est la principale énergie utilisée par CSP dans son processus de fabrication. La société utilise également du gaz naturel, des carburants automobiles, ainsi que d'autres sources énergétiques dans une moindre mesure. Elle n'a pas relevé de risque particulier associé à l'adoption d'une possible législation sur le changement climatique.
| Monde | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Consommation d'électricité par an (MWh) | 49 272 | 43 186 |
| Émissions de GES du scope 2 (tonnes d'équivalents CO2) | 22 188 | 19 652 |
La consommation d'électricité a augmenté entre 2016 et 2017, principalement en raison de l'installation de la nouvelle ligne de thermoformage indiquée ci-dessus L'ajout de Maxwell Chase au périmètre de reporting 2017 n'a pas eu d'incidence majeure (2017 : 354 MWh, 2016 : 0 MWh).
En 2018, CSP analyse les émissions de GES du scope 3, telles que définies par le GHG Protocol, et met en œuvre des outils permettant de suivre ces émissions. Parmi les 15 sources d'émission de scope 3 citées par le GHG Protocol, les achats de matières premières (en particulier les résines de polypropylène) et les biens d'équipement figurent parmi les plus importantes identifiées par l'entreprise. CSP considère que les émissions du scope 1 ne sont pas importantes.
Les principaux projets destinés à accroître l'efficacité énergétique menés en 2017 sont les suivants :

détecteurs de mouvement permettant de diminuer la consommation énergétique (Alabama).
Consciente de l'importance de protéger la santé des consommateurs, CSP utilise généralement pour ses emballages des matières premières inertes et considérées comme inoffensives. Un grand nombre des clients du secteur médical de la société sont réglementés par des organismes comme la FDA et doivent respecter un cadre strict.
CSP vend et distribue généralement ses emballages à des clients qui doivent ensuite obtenir une approbation réglementaire de leurs produits visant à la fois le conditionnement et le contenu. Aux États-Unis, nombre de ses clients sont ainsi soumis aux réglementations de la FDA. La société travaille en collaboration avec ses clients pour s'assurer que les produits répondent précisément à leurs spécifications et applique plusieurs normes ISO pour attester de la qualité de ses produits. Ses systèmes d'inspection à la pointe de la technologie peuvent notamment garantir qu'une très grande proportion des produits expédiés aux clients répond à leurs spécifications (les produits peuvent par exemple être vérifiés un par un pour repérer d'éventuels défauts, tester la force d'ouverture des couvercles, etc.). CSP associe ces technologies à des techniques de fabrication comme Six Sigma pour diminuer le nombre de défauts. Elle collabore également étroitement avec ses clients pour qu'ils satisfassent à leurs obligations réglementaires et réalise des tests scientifiques de ses produits dans des instituts de recherche et universitaires.
Aux États-Unis, CSP dispose d'un site enregistré auprès de la FDA pour la production d'emballages agroalimentaires en Alabama. Le site de Maxwell Chase en Géorgie, États-Unis, bénéficie de la NSF Food Safety Certification pour les emballages. Ces deux sites font régulièrement l'objet d'inspections et de contrôles. La société détient notamment les certifications suivantes :
En 2017, CSP a également formé plusieurs de ses salariés au système de sécurité alimentaire HACCP pour atténuer les risques liés à la production d'emballages alimentaires.
Compte tenu de l'envergure internationale des activités de CSP, la direction de la société doit respecter les lois, les réglementations et les codes déontologiques en vigueur (tels que les réglementations sur les Droits de l'homme et l'égalité sur le lieu de travail et la législation sur l'environnement).
CSP applique une politique interne en matière de comportement éthique (définie notamment par des directives déontologiques et des mesures spécifiques relatives au respect de la législation propre à chaque pays). Elle est transmise aux cadres supérieurs et au personnel financier et commercial. Tout problème éventuel de non-respect de cette politique est transmis au personnel dirigeant par la voie hiérarchique interne.
Des formations portant spécifiquement sur le respect des réglementations en matière de lutte contre la corruption ont été dispensées cette année à l'ensemble des cadres supérieurs et du personnel commercial.
Au fil des ans, CSP s'est constitué un réseau de fournisseurs de confiance. Hormis quelques ajustements liés à la concurrence du marché, sa base de fournisseurs connaît relativement peu de changements d'année en année. La société peut ainsi approfondir ses relations avec ses fournisseurs de manière à garantir que les spécifications des produits sont respectées, que la santé des consommateurs est protégée et que l'ensemble des relations sont aussi efficaces que possible. Les fournisseurs de CSP sous-traitent peu leurs activités.
Les fournisseurs de la division des produits médicaux sont régulièrement contrôlés. Ces contrôles évaluent différents risques comme la contamination des produits, les pratiques d'embauche et les normes de qualité appliquées. Des rapports de contrôle formels sont ensuite rédigés et les éventuelles insuffisances traitées avec les fournisseurs.
Le présent rapport comprend toutes les informations importantes relatives à l'activité de CSP Technologies, telles que le prévoit l'article R. 225-105-1 du Code de commerce français.
Le présent rapport porte sur les sites suivants :
Les sites pris en compte représentent 100 % des effectifs en 2017.
Les filiales de Wendel revues par un organisme tiers indépendant
Les effectifs de CSP correspondent au nombre d'employés ayant un contrat de travail avec l'une des entités du groupe CSP. Ils comprennent les employés salariés et horaires, ainsi que ceux ayant un contrat à durée indéterminée ou déterminée (en France). Les chiffres incluent les employés à plein temps et à temps partiel. Les employés temporaires, les apprentis ou les stagiaires ne sont pas compris dans les effectifs totaux, les taux de rotation ou d'embauche.
En cas de renouvellements d'embauches ou de multiples licenciements pour une même personne, seuls les derniers mouvements sont pris en compte. Par exemple, si au cours de l'année, un employé est embauché, licencié puis réembauché, il n'est comptabilisé qu'une seule embauche (et aucun licenciement).
Le taux de rotation correspond au nombre des employés qui ont quitté la société en 2017, volontairement ou suite à un licenciement, divisé par les effectifs totaux à la fin 2017.
Le taux d'embauche correspond au nombre des employés qui ont rejoint la société en 2017 divisé par les effectifs totaux à la fin 2017.
Le nombre des employés temporaires embauchés pour une durée indéterminée comprend les personnes employées à titre temporaire qui ont été embauchées à plein temps ou à temps partiel en 2017. En France, ce chiffre ne comprend pas les CDD qui ont été transformés en CDI. Ce chiffre exclut également les personnes embauchées à l'issue d'un stage.
Le nombre d'accidents du travail avec arrêt indique le nombre d'accidents ayant entraîné un ou plusieurs jours d'arrêt de travail parmi les employés à plein temps ou à temps partiel détenant un CDI. Il ne comprend pas les accidents survenant lors des trajets entre le domicile et le lieu de travail.
Le nombre de jours d'arrêt de travail indique le nombre de jours d'arrêts provoqué par les accidents définis ci-dessus. Il ne comprend pas le jour de l'accident lui-même et est arrondi à un nombre de jours entier.
Le taux de fréquence des accidents avec arrêt correspond au nombre d'accidents du travail avec arrêt (tel qu'il est défini ci-dessus) par million d'heures travaillées. Le taux de gravité des accidents avec arrêt désigne le nombre de jours d'arrêt de travail multiplié par 200 000 et divisé par le nombre total d'heures travaillées.
La consommation de matières premières correspond à la masse totale de résine et des autres matières premières dont la consommation est supérieure à 10 tonnes par an. Elle ne comprend pas les matériaux ou les composants des emballages.
Cette catégorie désigne des produits finis ou des matières premières présentant des imperfections ou des défauts de spécification ou qui sont obsolètes, et qui sont réintroduits dans le cycle de production, recyclés en interne ou vendus à des tiers à des fins de recyclage.
Le périmètre de reporting est limité à certaines catégories de déchets importants pour la production et ne couvre pas toutes les catégories. Les catégories non couvertes comprennent :
Les émissions relatives à l'électricité consommée pour les activités de production, d'emballage et d'administration sont calculées à l'aide des facteurs d'émissions de la base de données eGRID 2014 de l'EPA pour l'usine des États-Unis (SERC South region) et de la base de données 2014 de l'AIE pour l'usine française.
En notre qualité d'organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC (1) sous le numéro 3-1050 et membre du réseau de l'un des Commissaires aux comptes de la société Wendel, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2017, présentées dans le chapitre 3 du rapport de gestion, ci-après les « Informations RSE », en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce.
Il appartient au Directoire d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R. 225-105-1 du Code de commerce, préparées conformément aux référentiels utilisés par la Société et par ses sociétés en portefeuille (ci-après les « Référentiels ») dont un résumé figure dans les notes méthodologiques présentées au chapitre 3 du rapport de gestion et disponibles sur demande au sein des sièges de la Société et de ses sociétés en portefeuille.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
■ d'attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l'objet, en cas d'omission, d'une explication en application du troisième alinéa de l'article R. 225-105 du Code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ;
■ d'exprimer une conclusion d'assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère, conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE).
Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur la conformité aux autres dispositions légales applicables le cas échéant, en particulier celles prévues par l'article L. 225-102-4 du Code de commerce (plan de vigilance) et par la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 dite Sapin II (lutte contre la corruption).
Nos travaux ont mobilisé les compétences de douze personnes et se sont déroulés entre octobre 2017 et mars 2018 pour une durée totale d'intervention d'environ vingt semaines.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000 (2).
Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des Directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la Société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R. 225-105-1 du Code de commerce.
En cas d'absence de certaines informations, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce.
(1) Portée d'accréditation disponible sur www.cofrac.fr.
(2) ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la Société ainsi que ses filiales au sens de l'article L. 233-1 du Code de commerce et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233-3 du même code, ci-après « les sociétés en portefeuille (1) », avec les limites précisées dans les notes méthodologiques de la Société et des sociétés en portefeuille présentées au chapitre 3 du rapport de gestion :
■ Comme indiqué dans le paragraphe « Les principes d'action de Wendel vis-à-vis de ses sociétés en portefeuille pour intégrer les informations RSE », présenté au paragraphe 3.1.1 du rapport de gestion, les Informations requises sont présentées par société détenue majoritairement par Wendel et non sous forme consolidée comme prévu par l'article L. 225-102-1 du Code de commerce.
Concernant le groupe Bureau Veritas, nous avons pris connaissance des conclusions formulées par le tiers indépendant mandaté par la Direction générale de Bureau Veritas, sur la base des travaux duquel il est attesté de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises, à l'exception des informations environnementales (consommation d'énergie et déplacements professionnels) qui sont présentées de manière décalée et couvrent la période du 1er janvier au 31 décembre 2016 et non l'exercice 2017, tel que mentionné dans les précisions méthodologiques.
Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises, à l'exception des informations environnementales de Bureau Veritas mentionnées ci-dessus.
Nous avons mené une quarantaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des Directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration des Informations RSE.
Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la Société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes (2) :
(2) Les informations RSE les plus importantes sont listées en annexe de ce rapport.
(3) Pour le groupe Constantia, il s'agit des établissements industriels de C. Patz (Allemagne), et C. Parikh (Inde). Pour le groupe Cromology, il s'agit des établissements industriels de Robbialac (Portugal) et Las Franqueses (Espagne), complétés par le réseau Zolpan (France) pour les indicateurs énergie et sécurité. Pour les indicateurs sociaux du groupe Cromology, il s'agit des entités situées au Portugal, en Espagne, et du réseau Zolpan (France). Pour le groupe Stahl, il s'agit des établissements industriels de Toluca (Mexique) et Parets (Espagne). Pour le groupe Mecatherm, il s'agit du site de Barembach (France). Pour le groupe CSP Technologies, il s'agit du site de Niederbronn (France). Pour le groupe Tsebo, il s'agit du siège social (Afrique du Sud).

Pour le groupe Bureau Veritas, nous nous sommes assurés que les informations publiées dans le présent document correspondent à celles ayant fait l'objet d'une vérification par le tiers indépendant mandaté par la Direction générale de Bureau Veritas.
Pour les autres informations RSE, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la Société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnage ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées de manière sincère conformément aux Référentiels.
Sans remettre en cause la conclusion ci-dessus, nous attirons votre attention sur les informations publiées par le groupe Constantia Flexibles qui appellent de notre part le commentaire suivant :
■ Le nombre d'heures de formation n'est pas publié dans l'attente d'être calculé de manière homogène à l'échelle du Groupe.
Paris-La Défense, le 20 mars 2018
L'Organisme Tiers Indépendant ERNST & YOUNG et Associés
Caroline Delerable Associée développement durable Bruno Perrin Associé

Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales
| Informations sociales quantitatives | Sociétés concernées |
|---|---|
| Effectifs inscrits ou effectifs équivalent temps plein | Wendel S.E. et les sociétés en portefeuille |
| Nombre totaux d'embauches et de départs ou taux d'embauches et de départs | Wendel S.E. et les sociétés en portefeuille |
| Taux d'absentéisme | Wendel S.E., Cromology, Mecatherm |
| Taux de fréquence des accidents entraînant un arrêt de travail ou nombre d'accidents entraînant un arrêt de travail |
Les sociétés en portefeuille |
| Taux de gravité des accidents entraînant un arrêt de travail ou nombre de jours d'arrêt suite à un accident du travail |
Cromology, Stahl, Mecatherm, CSP Technologies, Tsebo |
| Pourcentage de sites industriels certifiés OHSAS 18001 | Cromology |
| Nombre d'heures de formation ou nombre d'heures de formation par salarié ou nombre de salariés ayant bénéficié d'au moins une formation ou nombre de salariés formés |
Wendel S.E., Cromology, Mecatherm, Tsebo |
| Nombre de salariés handicapés ou pourcentage de salariés en situation de handicap | Wendel S.E., Constantia Flexibles, Mecatherm, Stahl |
| Informations sociales qualitatives | Sociétés concernées |
|---|---|
| Organisation du dialogue social | Les sociétés en portefeuille |
| Conditions de santé et de sécurité au travail | Les sociétés en portefeuille |
| Politiques mises en œuvre en matière de formation | Wendel S.E. et les sociétés en portefeuille |
| Égalité de traitement, incluant l'emploi et l'insertion des personnes handicapées | Wendel S.E. et les sociétés en portefeuille |
| Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l'OIT | Constantia Flexibles, Cromology, CSP Technologies, Stahl |
| Informations environnementales quantitatives | Sociétés concernées |
|---|---|
| Pourcentage de sites industriels certifiés ISO 14001 | Cromology |
| Émissions dans l'air (COV, SOx et NOx) ou ratio des émissions dans l'air par volume de production (COV) |
Constantia Flexibles, Cromology |
| Émissions dans l'eau (Demande Chimique en Oxygène, Particules Solides en Suspension) |
Cromology |
| Émissions de CO2, scopes 1 et 2 | Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, CSP Technologies, Mecatherm |
| Émissions de CO2, scope 3 | Stahl, Mecatherm |
| Quantités de déchets dangereux et non dangereux/ratio quantité de déchets produits par rapport au volume de production |
Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, Mecatherm, CSP Technologies |
| Taux de valorisation des déchets | Constantia Flexibles |
| Consommation d'eau totale/ratio consommation d'eau par volume de production | Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, Mecatherm |
| Consommation d'énergie totale | Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, Mecatherm, CSP Technologies |
| Consommation de matières premières | CSP Technologies |
Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales 3

| Informations environnementales qualitatives | Sociétés concernées |
|---|---|
| Organisation de la Société pour prendre en compte les questions environnementales | Wendel S.E. et les sociétés en portefeuille |
| Efficacité énergétique | Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, Mecatherm |
| Consommation de matières premières | Constantia Flexibles, Cromology, CSP Technologies |
| Informations relatives aux postes significatifs d'émissions de gaz à effet de serre générés du fait de l'activité de la Société, notamment l'usage des biens et services qu'elle produit (scope 3) |
Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, Mecatherm, CSP Technologies |
| Actions de lutte contre le gaspillage alimentaire | Tsebo |
| Impact territorial, économique et social en matière d'emploi et de développement durable | Les sociétés en portefeuille |
|---|---|
| Conditions du dialogue avec les personnes ou les organisations intéressées par l'activité de la Société |
Wendel S.E. et les sociétés en portefeuille |
| Intégration des critères ESG dans la gestion des participations | Wendel S.E. |
| Prise en compte de la RSE dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants | Les sociétés en portefeuille |
| Actions engagées pour prévenir toutes formes de corruption | Wendel S.E. et les sociétés en portefeuille |
| Mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs | Constantia Flexibles, Mecatherm, CSP Technologies, Tsebo |

Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales


| 4.1.1 | Compte de résultat consolidé – | |
|---|---|---|
| Présentation Comptable | 226 | |
| 4.1.2 | Compte de résultat consolidé – | |
| Présentation économique | 227 | |
| 4.1.3 | Description de l'activité de | |
| l'exercice 2017 | 228 | |
| 4.1.4 | Bilan consolidé | 234 |
| 4.1.5 | Détail des principales variations | |
| du bilan consolidé | 235 | |
Le groupe Wendel consolide :
Les contributifs des filiales cédées ou destinées à être cédées sont présentées conformément aux normes IFRS sur une ligne distincte du compte de résultat « Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées » pour chaque exercice présenté. Cela concerne la division « étiquettes et habillages de conditionnement » de Constantia Flexibles cédée en 2017 et la filiale argentine Colorin de Cromology.
| En millions d'euros | 2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 8 329,1 | 7 682,7 | 7 272,3 |
| Résultat opérationnel | 683,9 | 676,3 | 529,2 |
| Résultat financier | - 359,7 | - 482,3 | - 358,7 |
| Impôt | - 178,3 | - 201,7 | - 209,3 |
| Résultat net des sociétés mises en équivalence | 41,0 | - 268,6 | 25,6 |
| RÉSULTAT NET AVANT RÉSULTAT DES ACTIVITÉS ARRÊTÉES OU DESTINÉES À ÊTRE CÉDÉES |
186,9 | - 276,3 | - 13,2 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées | 347,2 | 135,2 | 37,7 |
| RÉSULTAT NET | 534,1 | - 141,1 | 24,5 |
| Résultat net part des minoritaires | 334,1 | 225,7 | 170,7 |
| RÉSULTAT NET PART DU GROUPE | 200,0 | - 366,8 | - 146,2 |

Le compte de résultat consolidé reflète l'agrégation des résultats des différentes participations de Wendel, lesquelles sont soit consolidées par intégration globale, soit consolidées par mise en équivalence.
économique sont inclus en note 6 « Information sectorielle » des De ce fait, la présentation comptable du compte de résultat ne comptes consolidés. permet pas d'en faire directement une analyse approfondie. Pour
cette raison, Wendel communique, de manière régulière, sur la base d'un compte de résultat présenté sous une forme économique. Le tableau de passage de la présentation comptable à la présentation économique ainsi que la définition du résultat
| En millions d'euros | 2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Bureau Veritas | 437,8 | 424,7 | 432,7 |
| Stahl | 84,0 | 95,3 | 84,4 |
| Constantia Flexibles | 82,9 | 67,1 | 55,3 |
| Cromology | 7,5 | 17,5 | 17,0 |
| AlliedBarton | - | 29,8 | 3,0 |
| Allied Universal (mise en équivalence) | 11,9 | 0,7 | 0,0 |
| Saint-Gobain (mise en équivalence) | 40,7 | 106,6 | 153,2 |
| Dividende de Saint-Gobain | 17,8 | - | - |
| IHS (mise en équivalence) | 4,1 | - 44,5 | - 68,4 |
| Oranje-Nassau Développement | 16,8 | 23,0 | 2,3 |
| ■ Tsebo | 2,2 | - | - |
| ■ Parcours | - | 4,1 | 16,9 |
| ■ Mecatherm | 3,4 | 8,3 | - 17,8 |
| ■ CSP Technologies | 5,0 | 8,7 | 1,5 |
| ■ NOP | 5,8 | 2,9 | 1,8 |
| ■ exceet (mise en équivalence) | 0,8 | - 0,5 | - 0,1 |
| ■ PlaYce (mise en équivalence) | - 0,3 | - 0,5 | 0,0 |
| TOTAL CONTRIBUTION DES SOCIÉTÉS | 703,6 | 720,2 | 679,5 |
| dont part du Groupe | 367,7 | 402,7 | 375,6 |
| Frais généraux, Management fees et impôts | - 45,0 | - 51,7 | - 52,8 |
| Amortissements, provisions et charges de stock-options | - 8,8 | - 8,8 | - 8,4 |
| TOTAL CHARGES DE STRUCTURE | - 53,9 | - 60,6 | - 61,1 |
| TOTAL FRAIS FINANCIERS | - 144,8 | - 142,8 | - 156,1 |
| RÉSULTAT NET DES ACTIVITÉS (1) | 505,0 | 516,9 | 462,2 |
| dont part du Groupe (1) | 169,0 | 199,4 | 158,3 |
| Résultats non récurrents | 142,7 | - 537,9 | - 295,2 |
| Effets liés aux écarts d'acquisition | - 113,6 | - 120,1 | - 142,5 |
| RÉSULTAT NET TOTAL | 534,1 | - 141,1 | 24,5 |
| Résultat des minoritaires | 334,1 | 225,7 | 170,7 |
| DONT RÉSULTAT NET PART DU GROUPE | 200,0 | - 366,8 | - 146,2 |
(1) Résultat net avant les écritures d'allocation des écarts d'acquisition et les éléments non récurrents.
Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe est en hausse de + 8,4 % à 8 329,1 M€ et la croissance organique est de + 1,3 %.
La contribution de toutes les sociétés du Groupe au résultat net des activités est de 703,6 M€, en léger repli de - 2,3 % par rapport à 2016. Cette légère baisse s'explique notamment par les variations de périmètre (déconsolidation de Saint-Gobain à la suite de la cession de juin 2017 et mise en équivalence d'Allied Universal à partir d'août 2016) qui n'ont pas été totalement compensées par la contribution positive au résultat récurrent d'IHS, l'amélioration des résultats de Constantia Flexibles et de Bureau Veritas.
Le total des frais financiers, frais généraux et impôts s'élève à 198,6 M€, en baisse de - 2,3 % par rapport à 2016 (203,3 M€). Cette diminution provient notamment de la baisse des frais financiers induite par les opérations de liability management initiées par Wendel et ayant permis la réduction du coût de sa dette. Les charges d'emprunt ont en effet baissé de - 36,0 % entre 2016 et 2017, passant de 148,4 M€ à 94,9 M€. Néanmoins, la baisse du dollar américain a eu un impact négatif de - 44,5 M€ sur la trésorerie et les placements financiers du Groupe en 2017 (+ 20,2 M€ en 2016).
Le résultat non récurrent est de 142,7 M€ en 2017 contre - 537,9 M€ l'année précédente. En 2016, la perte non récurrente dans les comptes consolidés de Wendel était principalement liée à la perte sur la cession de titres Saint-Gobain (- 229,6 M€), à la perte de change comptable constatée par IHS à la suite de la dévaluation du naira nigérian (- 159,9 M€) et à une charge comptable de - 123,6 M€ liée aux rachats de dette obligataire réalisé en juin 2016 qui n'étaient pas compensés par la plus-value comptable de + 78,3 M€ (1) réalisée sur la cession de Parcours.
En comparaison, en 2017, le résultat non récurrent est positif et résulte des principaux éléments suivants :
En conséquence, le résultat net total est de 534,1 M€ en 2017, contre une perte de - 141,1 M€ en 2016. Le résultat net part du Groupe est de 200,0 M€, contre - 366,8 M€ en 2016.
Le chiffre d'affaires 2017 a atteint 4 689,4 M€, en hausse de + 3,1 % par rapport à 2016.
En 2017, Bureau Veritas a réalisé neuf acquisitions, représentant près de 150 M€ de chiffre d'affaires annualisé (soit 3,2 % du chiffre d'affaires 2016 de Bureau Veritas), en support de 4 des 5 Initiatives de Croissance. Les variations des taux de change ont eu un impact négatif de - 1,6 % sur le chiffre d'affaires, principalement du fait de l'appréciation de l'euro par rapport au dollar américain, ainsi que certaines devises de pays émergents.
(1) Hors l'arrêt des amortissements requis par IFRS 5 « Actifs non courant détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». La plus-value sur investissement s'élevait à 129,3 M€.

Le résultat opérationnel ajusté s'est élevé à 745,5 M€ et la marge à 16,1 % sur une base organique : la marge opérationnelle ajustée de l'exercice 2017 est en baisse d'environ - 25 pb, à 15,9 % contre 16,2 % en 2016. Ajustée des effets liés aux taux de change (environ - 10 pb) et au périmètre (environ - 10 pb), la marge a baissé d'environ - 5 pb en organique par rapport à l'exercice précédent, à 16,1 %. Le cash-flow opérationnel atteint 581,2 M€ en 2017, à comparer à 594,4 M€ en 2016. Cette baisse limitée est notamment liée à des effets de change négatifs et à la hausse du BFR (Besoin en fonds de roulement) due à l'accélération de la croissance du chiffre d'affaires de + 3,8 % au 4e trimestre. Ceux-ci sont partiellement compensés par la progression organique des flux nets de trésorerie et la baisse des impôts payés pendant l'exercice 2017. Au 31 décembre 2017, la dette financière nette ajustée s'élève à 2 094,4 M€, soit 2,37 fois l'Ebitda des douze derniers mois – tel que défini pour le calcul des ratios bancaires – à comparer à 2,20 fois au 31 décembre 2016.
Un dividende de 0,56 € par action, en hausse de + 9,8 % sur deux ans, sera proposé à l'Assemblée générale annuelle de Bureau Veritas qui se tiendra le 15 mai 2018.
(Intégration globale – conformément à la norme IFRS 5, les contributions 2016 et 2017 de l'activité Labels sont comptabilisées en « Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées »).
Le 31 octobre 2017, Constantia Flexibles a cédé son activité Étiquettes et habillages de conditionnement (Labels) à Multi-Color Corporation, pour une valeur d'entreprise d'environ 1,15 Md€ (1,3 Md\$). Constantia Flexibles a reçu environ 830 M€, et continuera d'accompagner la future succes story de Multi-Color par l'intermédiaire d'une participation de 16,6 % à son capital.
Cette opération créatrice de valeur permettra à Constantia Flexibles de disposer de nouvelles ressources pour renforcer sa stratégie de croissance dans le marché du packaging flexible. Les nouveaux moyens dégagés permettront de financer la croissance externe dans de nouveaux marchés, les investissements dans de nouveaux outils industriels ainsi que les projets innovants développés par les équipes de Constantia Flexibles. De plus, en devenant le premier actionnaire d'un Groupe rassemblant les activités Labels de Constantia Flexibles et celles de Multi-Color, la Société pourra encore profiter d'une exposition à la croissance de ce marché.
Le chiffre d'affaires de Constantia Flexibles s'établit en 2017 à 1,5 Md€, en hausse de + 1,8 %. La croissance organique est de + 1,6 %. Les variations des taux de change et de périmètre de consolidation ont eu un impact légèrement positif de + 0,2 %.
En 2017, la croissance organique du chiffre d'affaires a bénéficié d'un effet mix favorable (env. + 3 %) qui a cependant été grevée par la pression continue sur les prix de vente (env. - 1 %). Afin de faire supporter par ses clients la hausse du coût des matières premières, le top management de Constantia leur a envoyé en novembre une lettre annonçant une hausse à deux chiffres des prix pour toutes les formes de packaging flexible, celle-ci devrait se matérialiser dans les comptes de Constantia Flexibles début 2018.
Le chiffre d'affaires de la division Agroalimentaire (Food) a baissé de - 0,7 % à 1,2 Md€ en 2017. La croissance organique de la division est de + 1,0 % tirée par la croissance solide en Europe et en Amérique qui a permis de compenser la performance plus faible de certains marchés émergents.
En 2017, le chiffre d'affaires de la division Santé (Pharma) a crû de + 11,2 % à 348 M€. La croissance organique est de + 3,7 % tirée par l'amélioration des volumes d'opercules de blisters et de complexes d'aluminium formables à froid en Europe et en Amérique.
L'Ebitda 2017 de Constantia Flexibles s'établit à 188,2 M€, soit une hausse sur l'année de 20 pbs de la marge à 12,7 %. La rentabilité de Constantia Flexibles a bénéficié principalement d'effets mix positifs du fait de la forte croissance enregistrée par les produits à marge élevée de la division Pharma ainsi que de la consolidation des sociétés récemment acquises. La marge a par ailleurs souffert en 2017 de la hausse du prix des matières premières (les principales matières premières utilisées par le Groupe ont vu leur prix augmenter pendant l'année, par exemple : l'aluminium env. + 8 %, les films polypropylène BOPP env. + 11 %, les solvants) ainsi que d'un environnement économique temporairement difficile dans certains marchés émergents.
À la suite de la cession de son activité Labels, Constantia Flexibles a pu refinancer sa dette. La société a remboursé les lignes de son crédit syndiqué pour 1,34 Md€ et a mis en place une nouvelle ligne de financement bancaire à 5 ans de 375 M€. Le coût global de ce nouveau financement est de 2,25 % soit une économie annuelle d'environ 40 M€. Le nouvel accord de financement fixe un levier maximum à 4,5 fois l'Ebitda. Au 31 décembre 2017, la dette nette de Constantia Flexibles (hors coûts de transaction capitalisés) était de 398,9 M€, soit 2,14 fois l'Ebitda.
(Intégration globale – conformément à la norme IFRS 5, la contribution 2017 des activités de Colorin est comptabilisée en « Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées ». Les chiffres présentés ci-dessous excluent pour 2016 et 2017 la contribution de Colorin.)
Cromology a réalisé un chiffre d'affaires pro forma de la cession de Colorin de 704,6 M€ en 2017, en très légère hausse (+ 0,6 %) par rapport à 2016. Les effets périmètres ont contribué positivement à hauteur de + 2,0 %, notamment grâce aux acquisitions réalisées en 2016 (la marque Natec en France et l'activité peinture de Jallut en Suisse). Cependant, l'activité de Cromology est en repli organique de - 1,3 % sur l'année, traduisant principalement une croissance atone en France et la sous-performance de l'Italie. Enfin, l'évolution des taux de change a eu un impact négatif de - 0,1 % sur le chiffre d'affaires.
L'activité de Cromology en France (+ 0,7 %) a bénéficié de la hausse des prix (+ 0,6 %), celle-ci ayant cependant été partiellement compensée par un effet mix défavorable. En Italie (repli de - 7,0 %), l'activité a été fortement affectée par les conditions défavorables du marché italien de la peinture (- 2,5 %) et la fermeture de magasins peu performants. La France et l'Italie représentent respectivement 66 % et 13 % du chiffre d'affaires de Cromology.
Pour compenser la hausse des matières premières, tirée notamment par la forte augmentation du prix du dioxyde de titane depuis le 2e trimestre de 2016 (+ 34 % sur l'année 2017), Cromology a adapté sa politique commerciale et augmenté les prix de vente de ses produits. Cromology travaille aussi constamment à optimiser ses achats en qualifiant de nouveaux fournisseurs et en contrôlant strictement tous ses coûts.
Malgré ces mesures, l'Ebitda de Cromology, en recul de - 12,5 %, s'élève à 49,0 M€ soit une marge de 7,0 %. Grâce à une gestion rigoureuse du BFR, Cromology a maintenu sa dette nette à 239,5 M€ au 31 décembre 2017, en ligne avec le 31 décembre 2016.
En juillet 2017, Cromology a obtenu un amendement de ses conditions bancaires, accroissant ainsi ses marges de manœuvres financières afin de se donner tous les moyens pour poursuivre ses plans de croissance. Cette opération s'est accompagnée également d'une augmentation de sa capacité de tirage sur ses lignes de crédit de 20 M€ au total. Le coût de la dette reste quant à lui inchangé. Par ailleurs, Wendel a accordé à Cromology un prêt d'actionnaire de 25 M€ le 14 mars 2018.
Enfin, le 6 février 2018, Cromology a finalisé la cession de Colorin, sa filiale argentine, qui représentait environ 4 % du chiffre d'affaires.
Le chiffre d'affaires de 2017 de Stahl s'élève à 733,3 M€, en hausse de + 11,8 % par rapport à 2016. Cette augmentation du chiffre d'affaires résulte de la combinaison d'une bonne croissance organique de + 2,2 %, d'un effet périmètre (+ 10,6 %) lié à la consolidation d'Eagle Performance Products sur l'ensemble de l'année et à la consolidation sur le 4e trimestre 2017 des activités chimie pour le cuir de BASF. L'évolution des taux de change a quant à elle eu un impact négatif sur le chiffre d'affaires de - 0,9 %. La croissance du chiffre d'affaires de Stahl a bénéficié de la poursuite de la croissance à deux chiffres des activités Performance Coatings et de la forte croissance des volumes des activités de Finition pour le cuir, partiellement compensée par les activités Wet-End.
L'Ebitda 2017 de Stahl est en hausse + 10,1 % par rapport à 2016 à 171,3 M€ soit une marge de 23,4 %. La croissance de l'Ebitda a été générée par la croissance de l'activité, le bon contrôle des coûts et la consolidation sur le dernier trimestre de l'année des activités chimie pour le cuir de BASF. Le très léger tassement de la marge d'Ebitda est lié à une légère augmentation des coûts de certaines matières premières qui n'ont pas encore été compensées par les hausses de prix de vente initiées en février 2018 ni par les synergies liées à l'acquisition des activités de BASF.
Stahl a payé un dividende de 242,7 M€ à Wendel en 2017 et la dette nette à fin 2017 est en légère augmentation par rapport à fin 2016 notamment du fait des 111 M€ payés par Stahl lors de la finalisation de l'acquisition de l'activité chimie pour le cuir de BASF à la fin du 3e trimestre. Le niveau de levier financier a quant à lui légèrement baissé.
Le 29 septembre 2017, Stahl a finalisé l'acquisition, annoncée en mars 2017, de l'activité chimie pour le cuir de BASF. Stahl a ainsi repris toutes les activités chimie pour le cuir de BASF, dont un site de production en Espagne et environ 160 employés. En outre, la transaction inclut des accords d'approvisionnement à moyen long terme par lesquels BASF deviendra le fournisseur exclusif de Stahl en produits finis à partir des sites de production dont BASF restera propriétaire. En échange de la cession de ses actifs à Stahl, BASF a reçu 16 % du capital de Stahl, ainsi qu'une soulte en numéraire versée par Stahl de 111 M€ environ, très inférieure aux 150 M€ annoncés lors de la signature du fait de certains ajustements, principalement de dette nette et de BFR.
Avec cette acquisition, Stahl renforce son portefeuille de produits, augmente sa capacité d'innovation et génère un chiffre d'affaires combiné de l'ordre de 880 M€ avec un Ebitda (hors éléments non récurrents et écritures liées aux écarts d'acquisition) d'environ 210 M€ (proforma 2017).
Le chiffre d'affaires de l'année 2017 d'IHS s'élève à 1 107 M\$, en hausse de + 22,2 % par rapport à 2016. La croissance du chiffre d'affaires est la conséquence de la croissance du taux de collocation, de l'effet de la mise en œuvre de l'indexation des contrats début 2017 ainsi que de la consolidation des tours de HTN (depuis juin 2016). À fin 2017, le nombre total de tours était de 22 861 (2), en croissance de + 1,9 %. Le taux de collocation point de présence est en baisse de 1,3 % et le taux de collocation technologie est en hausse de + 7,8 % sur l'année.
(1) Chiffres 2017 non audités.
(2) Nombre de tours hors managed services et tours en cours de construction au 31 décembre 2017.

En termes de profitabilité, IHS a poursuivi avec succès le développement et la rationalisation de sa base installée de tours, ainsi qu'un contrôle strict de ses coûts opérationnels. L'Ebit 2017 a progressé de + 137,3 % à 264,4 M\$ (114,4 M\$ en 2016 (1)), soit une marge de 23,9 % (contre 12,3 % en 2016).
Au Nigéria, les anciennes activités d'Etisalat Nigéria opèrent désormais sous la marque « 9Mobile », qui poursuit sa relation commerciale avec IHS. La Société a toutefois augmenté les provisions sur une partie de ses créances sur ce client.
Le 10 octobre 2017, IHS a signé un accord en vue d'acquérir plus de 1 600 tours pour 165 M\$ au Koweït auprès de Mobile Telecommunications Company K.S.C.P. (Zain), opérateur leader de téléphonie mobile au Koweït. Cette opération s'inscrit dans la stratégie d'IHS visant à mettre à profit son expertise opérationnelle dans les marchés émergents. À l'issue de la finalisation de cette opération, attendue pour le 1er semestre 2018, IHS gérera environ 24 500 tours2 .
Au cours de l'année 2017, le marché des changes nigérian a évolué. En avril 2017, la banque centrale du Nigéria a publié une circulaire conduisant à la création d'un guichet nommé NAFEX (the Nigerian Autonomous Foreign Exchange Rate Fixing), ouvert à certains acteurs économiques afin de faciliter la conversion de leurs devises en naira. Dans ce contexte, le management d'IHS a conclu qu'à partir du 31 décembre 2017, il convenait d'utiliser les taux de change du NAFEX pour convertir en dollars les comptes des filiales nigérianes utilisant le naira comme monnaie fonctionnelle, entraînant un impact négatif sur le bilan et les charges financières. Il devrait vraisemblablement avoir un effet défavorable sur la rentabilité comptable d'IHS en 2018.
Wendel a été informée qu'un certain nombre de comptes appartenant à IHS Nigéria Limited, INT Towers Limited et IHS Towers NG Limited ouverts dans des banques nigérianes avaient fait l'objet de mesures de blocage fin 2017. Ces mesures sont relatives à certaines instructions de « post no debit » adressées à ces banques par l'« Economic and Financial Crimes Commission » (EFCC) du Nigéria.
IHS a indiqué qu'à sa connaissance aucune allégation formelle ni investigation ne lui avait été notifiée dans le cadre des demandes de l'EFCC et qu'elle continuera à coopérer pleinement avec l'EFCC pour répondre à ces demandes d'informations et comprendre les fondements de leur action sur les comptes d'IHS.
Au 31 décembre 2017, le montant des encours figurant sur les comptes concernés était de 106,8 M\$ sur un montant total de trésorerie détenu par IHS de 753 M\$.
Si la Direction d'IHS s'attend actuellement à ce que les comptes concernés par les instructions « post no debit » soient débloqués lorsque les demandes de l'EFCC seront satisfaites, il n'est pas possible à ce jour de prédire la durée ou l'issue probable de la procédure. Toutes les mesures de gouvernance nécessaires sont prises par le Conseil d'administration d'IHS pour suivre la situation de près.
Au 31 décembre 2017, la dette nette d'IHS s'élevait à 1 334,7 M\$.
(Depuis le 1er août 2016, date de la finalisation de la fusion entre AlliedBarton et Universal Services of America, Allied Universal est consolidée par mise en équivalence. En application de la norme IFRS 5, l'activité d'AlliedBarton des 7 premiers mois de l'année 2016 est présentée dans le compte de résultat en « Résultat net des activités destinées à être mises en équivalence ».)
En 2017, Allied Universal a réalisé un chiffre d'affaires de 5,3 Md\$ en croissance de + 9,9 % par rapport à l'année précédente, dont 2,8 % de croissance organique (2). Cette croissance organique est le reflet du gain net de nouveaux clients et de l'augmentation des dépenses des clients existants. Cette croissance organique n'est pas ajustée de l'impact négatif du nombre de jours ouvrés (1 jour en moins) en 2017 et n'inclut pas la forte croissance organique des activités acquises depuis début 2016. Retraitée de ces éléments, la croissance organique pro forma se serait élevée à + 3,8 %. Par ailleurs, Allied Universal a poursuivi en 2017 sa politique de croissance externe avec l'acquisition de la division Sécurité d'Yale Enforcement Services, certains contrats de Lankford Security, et Alert Protective Services.
L'Ebitda ajusté a progressé de + 13,1 % sur l'année à 388,3 M\$, soit 7,3 % de marge. La croissance de l'Ebitda est le résultat des acquisitions et de la croissance organique. Les synergies réalisées sur la période ont été partiellement compensées par la hausse des coûts salariaux induite par la très forte tension du marché du travail américain. Par ailleurs, au 2nd semestre, la Société a lancé des initiatives de développement incluant des embauches de nouveaux managers et des investissements dans de nouvelles technologies et des outils de business intelligence destinés à améliorer encore la productivité et accroître l'engagement des clients vis-à-vis de la Société. Ces initiatives commencent déjà à porter leurs fruits et générer de nouvelles améliorations de productivité en 2018.
À la fin de l'année 2017, près de 100 % des synergies de \$100 m annoncées à la fusion ont été implémentées. Leur impact complet et en année pleine sur les résultats devrait intervenir sur les résultats 2018.
À fin décembre 2017, la dette nette d'Allied Universal s'élevait à 3 033,6 M\$, soit 6,9 fois l'Ebitda tel que défini dans la documentation bancaire.
(1) L'Ebit 2016 a été retraité des frais de terminaison anticipée d'un client opérateur en 2016.
(2) Les variations de chiffre d'affaires, Ebitda et dette nette sont calculées comme si la fusion et les acquisitions pré fusion avaient été finalisées le 1er janvier 2016.
À travers Oranje-Nassau Développement qui regroupe des opportunités d'investissements de croissance, de diversification ou d'innovation, Wendel est notamment investi en France dans Mecatherm, au Japon dans Nippon Oil Pump, aux États-Unis dans CSP Technologies ainsi qu'en Afrique dans Tsebo et PlaYce.
Le ralentissement des prises de commandes sur 2016 et début 2017, notamment lié aux difficultés opérationnelles rencontrées en 2015, a entraîné un recul du chiffre d'affaires de - 29,0 % qui s'établit à 84,3 M€ sur 2017.
Les prises des commandes (1) ont progressé de + 12 % sur l'année, à la suite d'un fort rebond de l'activité commerciale depuis la fin du 1er semestre 2017. Cette bonne performance commerciale confirme la confiance chez les clients historiques, et le succès du déploiement de Mecatherm sur les segments en croissance (Soft & Pastry, services, baking systems, marchés émergents…) et des importants efforts marketing et commerciaux associés. Cette tendance se confirme sur le début de l'année 2018. Ainsi, par rapport à fin 2016, le carnet de commandes1 est en progression de + 17 %, à fin 2017.
L'Ebitda recule de 13,7 M€ à 7,3 M€ soit une marge de 8,6 % en 2017 contre 11,5 % en 2016. La baisse du chiffre d'affaires a affecté la profitabilité sur l'exercice 2017 mais, après un 1er semestre difficile (6,3 % de marge), la rentabilité de Mecatherm a été impactée dans une moindre mesure grâce à la poursuite d'une politique de strict contrôle des coûts et un bon niveau de marge sur les commandes ainsi que sur l'activité de services. Les mesures d'optimisation des coûts se poursuivent (optimisation de la supply chain, redesign-to-cost, automatisation des processus de production…).
Dans ce contexte d'amélioration de la performance commerciale – supporté par un carnet de commandes en augmentation, et d'optimisation continue des coûts, l'année 2018 est attendue en croissance tant au niveau du chiffre d'affaires que de l'Ebitda.
Enfin, l'amélioration de la courbe d'encaissements sur affaires à la suite du fort rebond de l'activité sur le 2e semestre 2017 a permis une réduction de la dette nette de - 7,5 M€. Elle s'établit, ainsi à 31,3 M€ au 31 décembre 2017.
Le chiffre d'affaires de Tsebo de 2017 s'élève à 563,2 M\$, en hausse sur l'année de + 20,5 %. Tsebo a bénéficié d'une croissance organique solide (+ 8,0 %) tirée par les activités Nettoyage, Restauration et Facilities Management ainsi que d'un impact favorable lié à la variation des taux de change (+ 9,1 %), notamment l'appréciation du rand sud-africain par rapport au dollar. La croissance a également bénéficié d'un effet périmètre positif (+ 3,4 %) lié aux acquisitions réalisées dans la Sécurité (Mandela en février 2016), les solutions de Leasing (Sovereign Seeker en avril 2016), le Nettoyage (Superclean en janvier 2017) et le Facilities Management (Rapid Facilities Management en septembre 2017). L'acquisition de Rapid Facilities Management Pty Ltd au Nigéria est la première acquisition de Tsebo depuis que Wendel est entré au capital. Cette acquisition modeste (chiffre d'affaires annuel de 350 k\$) ancre un peu plus Tsebo dans le très attractif marché nigérian, où Tsebo compte déjà de nombreux clients.
L'Ebitda 2017 de Tsebo est de 37,0 M\$, en hausse de + 7,0 % par rapport à 2016. La marge d'Ebitda baisse de 7,4 % en 2016 à 6,6 % en 2017 du fait notamment de l'intégration des nouvelles acquisitions et de la montée en puissance de nouveaux contrats panafricains de Facility management.
Au 31 décembre 2017, la dette nette de Tsebo était de 130,5 M\$.
(Intégration globale)
Le chiffre d'affaires de CSP Technologies de 2017 s'établit à 135,8 M\$, en hausse de + 7,2 %. La croissance externe de l'année, du fait de la consolidation de Maxwell Chase à partir de mi-mars 2016, s'élève à + 5,6 %. La société a connu une croissance particulièrement forte au 3e trimestre (+ 14,8 %), dans presque tous les segments d'activité, avec comme anticipé un ralentissement de la croissance organique au 4e trimestre. La croissance organique sur l'année s'est élevée à + 1,0 %, ce qui n'inclut pas la forte croissance organique de Maxwell Chase, acquise en 2016. En intégrant la croissance de Maxwell Chase, la croissance organique se serait élevée à + 3,6 %. Les ventes de produits de sécurité alimentaire ont quant à elles connu une croissance à deux chiffres. L'impact du change a été de + 0,6 % sur l'année.
CSP Technologies a annoncé au cours de l'année des investissements liés à l'expansion de son site d'Auburn dans l'Alabama, avec la construction en cours d'une nouvelle structure adjacente à celle déjà existante, pour une capacité industrielle et de stockage de 10 200 mètres carrés additionnels.
L'Ebita ajusté de CSP Technologies s'établit à 27,0 M\$ en 2017, soit une marge d'Ebita de 19,9 %. La marge d'Ebita a été impactée notamment par la hausse du coût de certaines matières premières et des nouveaux projets de développement destinés à nourrir la croissance de la Société.
Enfin, le 2 mars 2017 CSP a annoncé la renégociation du prix et de la taille de la dette « Term Loan B ». Dans le cadre de cette transaction, la taille du « Term Loan B » a été augmentée de 12 M\$ et représente désormais un total de 178 M\$. Le taux d'intérêt a quant à lui été réduit de 75 points de base à Libor + 525 points de base. Le produit de l'augmentation de cette dette a été utilisé pour rembourser la ligne existante de crédit revolver de 25 M\$. À la suite de cette transaction, la Société a réduit le coût annuel de sa dette d'environ 1,3 M\$. Au 31 décembre 2017, la dette nette de CSP s'élevait à 175,9 M\$.
(1) Commandes ajustées de l'annulation en 2017 d'une commande en Afrique du Nord de 9 M€ enregistrée en 2016.

NOP a réalisé un chiffre d'affaires de 6 132 M¥ en 2017 en croissance totale de + 10,8 %. La croissance organique est de + 10,4 % et l'évolution des taux de change a eu un impact positif de + 0,4 %.
Grâce au dynamisme de marché mondial des machines-outils, tous les produits et toutes les régions de NOP sont en croissance. En particulier, les ventes de pompes Vortex sont en hausse de + 28 % par rapport à 2016. Les produits historiques affichent également une croissance élevée du fait de la forte demande avec une hausse de + 9 % des ventes de pompes trochoïdes et de 12 % des moteurs hydrauliques. L'activité hors du Japon est également extrêmement encourageante avec une croissance de près de + 40 % sur l'année.
La forte croissance du chiffre d'affaires combinée aux effets de la politique de contrôle strict des coûts et de hausse des prix initiée l'année dernière ont permis à NOP d'atteindre un niveau de rentabilité significativement meilleur. L'Ebitda est haussé de + 31,0 % sur l'année et la marge s'améliore de + 340 pbs à 22,0 %.
Fin 2017, NOP a finalisé une petite acquisition en Allemagne afin de renforcer sa présence en Europe et d'obtenir un accès direct à la fabrication des unités de refroidissement pour ses pompes Vortex.
Deux centres commerciaux PlaYce ont ouvert en 2017 : un centre commercial à Abidjan en juin (PlaYce Palmeraie) et un centre commercial à Douala (Carrefour Market Bonamoussadi).
PlaYce Marcory affiche un taux de commercialisation de 100 % et a accueilli au cours de 2017 plus de 3 millions de visiteurs. PlaYce Palmeraie a un taux de commercialisation de 100 % et Carrefour Market Bonamoussadi a un taux de commercialisation de 100 %. Il y a, par ailleurs, huit autres projets en cours, deux en Côte d'Ivoire, trois au Cameroun et trois au Sénégal, à des stades d'avancement différents.
Wendel n'a pas pour l'instant réalisé d'investissement supplémentaire à la suite de son investissement initial de 25 M€.
Le 2 juin 2017, Wendel a annoncé le succès de la cession de 20 millions d'actions Saint-Gobain, cette cession ainsi que des cessions d'actions au fil de l'eau, 0,3 % en mai 2017, à un prix moyen de cession de 50,113 € par action, ont représenté pour Wendel un produit total de 1 085 M€. Wendel détient désormais 2,6 % du capital et environ 4,5 % des droits de vote de Saint-Gobain. En application des accords de gouvernance en vigueur avec Saint-Gobain, Wendel a réduit sa représentation au Conseil d'administration de 3 à 1 siège.
La cession des titres Saint-Gobain réalisée s'est traduite par une plus-value comptable de 84,1 M€ dans les états financiers 2017 de Wendel. Cette plus-value comptable est calculée sur la totalité des titres Saint-Gobain détenus par Wendel avant la cession, compte tenu des règles comptables en vigueur.
À la suite de l'annonce en septembre 2016 de la signature d'un accord en vue de l'acquisition de Tsebo, Wendel a annoncé le 1er février 2017 l'obtention de toutes les autorisations nécessaires et la réalisation de l'acquisition de 65 % (1) du capital de Tsebo Solutions Group, le leader panafricain des services aux entreprises, pour une valeur d'entreprise totale de 5,25 Md ZAR (env. 362 M€ (2)).
Wendel, au travers d'Oranje-Nassau Développement, a investi 159 M€ (3) dans Tsebo et détient 65 % (1) du capital de la Société aux côtés de Capital Group Private Markets (35 % (1)). À la suite de la signature de l'accord en vue de l'acquisition, Wendel avait mis en place une couverture de taux qui a permis un gain net de 3,5 M€.
Cette transaction est également financée par un financement bancaire de 1,85 Md ZAR de Standard Chartered Bank, Investec Bank et Nedbank. Par ailleurs, Tsebo bénéficie d'une ligne revolving de 150 M ZAR ainsi que d'une ligne d'acquisition de 325 M ZAR pour financer ses futures opérations de développement. Wendel et Capital Group Private Markets continueront à accompagner la stratégie de croissance externe de Tsebo au travers d'investissements additionnels si nécessaire.
Au cours du mois de novembre 2016, Wendel avait acheté 2,8 millions de titres Bureau Veritas supplémentaires qui n'avaient pas vocation à être conservés sur le long terme. En effet, le titre s'était replié d'une manière jugée excessive, et il avait été possible d'acquérir ces titres à un prix moyen de 17,05 € par action. Il avait été indiqué que ces titres seraient revendus lorsque le marché aurait reflété la montée en régime progressive du plan stratégique et des initiatives de croissance. Après un 1er trimestre affichant une croissance organique de + 1,9 % et une croissance de + 4,6 % des initiatives stratégiques, Wendel a estimé que cette dynamique était en marche. Les 2,8 millions de titres ont été vendus au 2e trimestre à un prix moyen de 21,50 €. Wendel a ainsi réalisé un gain en numéraire de 12,4 M€. Conformément à la norme IFRS 10, la plus-value de cession comptable (52 M€) est comptabilisée en capitaux propres dans les comptes consolidés de Wendel. Au 31 décembre 2017, Wendel détient 40,6 % du capital de Bureau Veritas et 56,2 % des droits de vote théoriques.
(1) Taux de détention avant co-investissement du management de Tsebo pour une participation d'environ 2,5 % du capital.
(2) EUR/ZAR = 14,4955 au 31 janvier 2017.
(3) Après prise en compte de la couverture de taux.
L'analyse suivante présente les principales variations du bilan financières sont présentées nettes de la trésorerie et des consolidé au cours de l'exercice 2017. Pour les besoins de cette équivalents de trésorerie, des comptes de trésorerie et équivalents analyse et dans une optique de simplification de la lecture des de trésorerie nantis et des placements financiers à court terme de agrégats, certains postes ayant une nature similaire ont été Wendel. Les actifs et passifs financiers sont présentés en excluant regroupés et sont présentés pour leur valeur nette. Ainsi, les dettes ces mêmes postes.
| Actif (en millions d'euros) | 31.12.2017 | 31.12.2016 | 31.12.2015 |
|---|---|---|---|
| Écarts d'acquisition nets | 3 575 | 3 669 | 4 305 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | 3 588 | 3 875 | 4 298 |
| Titres mis en équivalence | 534 | 2 413 | 3 727 |
| Actifs et passifs financiers nets | 558 | - | - |
| Besoin en fonds de roulement net | 762 | 823 | 953 |
| Actifs destinés à être cédés nets (1) | 3 | 2 | 176 |
| TOTAL | 9 020 | 10 782 | 13 459 |
(1) En 2015, essentiellement le groupe Parcours.
| Passif (en millions d'euros) | 31.12.2017 | 31.12.2016 | 31.12.2015 |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres – part du Groupe | 2 164 | 2 258 | 2 982 |
| Intérêts minoritaires | 1 092 | 1 039 | 973 |
| Provisions | 524 | 531 | 589 |
| Dettes financières nettes | 4 840 | 6 035 | 8 019 |
| Actifs et passifs financiers nets (1) | - | 442 | 371 |
| Impôts différés nets | 400 | 477 | 525 |
| TOTAL | 9 020 | 10 782 | 13 459 |
(1) nettes de la trésorerie et des placements financiers liquides.
| Écarts d'acquisition au 31.12.2016 | 3 669 |
|---|---|
| Regroupements d'entreprise (dont Tsebo) | 451 |
| Cession par Constantia Flexible de son activité « Étiquettes et habillages de conditionnement » | - 317 |
| Dépréciation | - 39 |
| Effet de change et autres | - 189 |
| ÉCARTS D'ACQUISITION AU 31.12.2017 | 3 575 |
| IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES AU 31.12.2016 | 3 875 |
| Investissements | 320 |
| Cessions | - 13 |
| Regroupements d'entreprise (dont Tsebo, et l'acquisition par Stahl de l'activité chimie pour le cuir de BASF) | 467 |
| Cession par Constantia Flexible de son activité « Étiquettes et habillages de conditionnement » | - 452 |
| Amortissements et provisions de l'exercice | - 446 |
| Effet de change et autres | - 163 |
| IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES AU 31.12.2017 | 3 588 |
| TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE AU 31.12.2016 | 2 413 |
| Cession de bloc Saint-Gobain | - 1 672 |
| Cession exceet | - 17 |
| Part du résultat de l'exercice | - 66 |
| Dilution de Saint-Gobain | - 5 |
| Dilution d'IHS | 27 |
| Dividendes versés | - 1 |
| Conséquences des variations des écarts de conversion et autres | - 145 |
| TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE AU 31.12.2017 | 534 |
| CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS – PART DU GROUPE – AU 31.12.2016 | 2 258 |
| Résultat de l'exercice | 200 |
| Dividende versé par Wendel | - 107 |
| Éléments du résultat global | 23 |
| Rachats d'actions | - 49 |
| Réserve de conversion | - 290 |
| Variations de périmètre | 165 |
| Autres | - 36 |
| CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS – PART DU GROUPE – AU 31.12.2017 | 2 164 |
Analyse des comptes consolidés
| Wendel et holdings | Filiales | Total Groupe | |
|---|---|---|---|
| DETTES FINANCIÈRES NETTES AU 31.12.2016 | 2 133 | 3 901 | 6 035 |
| Principaux flux de trésorerie de Wendel et holdings : | |||
| Frais généraux, management fees et impôts « récurrents » (1) | 45 | ||
| Frais financiers (hors effets comptables) de Wendel et des holdings « récurrents » (1) |
107 | ||
| Dividendes versés | 107 | ||
| Dividendes reçus (2) | - 346 | ||
| Cession de titres Bureau Veritas | - 60 | ||
| Acquisition de Tsebo | 162 | ||
| Cession de bloc Saint-Gobain | - 1 085 | ||
| Cession exceet | - 17 | ||
| Principaux flux de trésorerie des filiales | |||
| Cash-flow d'exploitation de l'exercice | - 1 173 | ||
| Coût net de l'endettement | 218 | ||
| Flux nets de trésorerie liés à l'impôt | 242 | ||
| Acquisition de titres par Bureau Veritas | 190 | ||
| Acquisition de titres par Constantia Flexibles | 20 | ||
| Acquisition par Stahl de l'activité chimie pour le cuir de BASF | 111 | ||
| Cession par Constantia Flexible de son activité « Étiquettes et habillages de conditionnement » |
- 830 | ||
| Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles | 301 | ||
| Dividendes versés (2) | 499 | ||
| Autres flux | |||
| Rachats d'actions propres | 49 | 49 | |
| Incidence des variations de périmètre | - 66 | ||
| Autres | 124 | 158 | |
| DETTES FINANCIÈRES NETTES AU 31.12.2017 | 1 220 | 3 620 | 4 840 |
(1) Flux de trésorerie liés aux éléments présentés dans le « Résultat des activités » relatif à Wendel et holdings, hors effets de change sur la trésorerie.
(2) Dont Bureau Veritas pour 97 M€ et Stahl pour 243 M€, éliminés en consolidation.
| ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS NETS AU 31.12.2016 | - 442 |
|---|---|
| Reclassement des titres Saint-Gobain | 709 |
| Entrée des titres Multi-Color | 240 |
| Ajustement de juste valeur | 24 |
| Earnouts, différés de paiement et autres passifs financiers dans les filiales opérationnelles | - 93 |
| Puts de minoritaires et passifs liés aux engagements de liquidité | 104 |
| Autres | 16 |
| ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS NETS AU 31.12.2017 | 558 |

| en millions d'euros | 2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Produits des titres de participations | 260 | 400 | 1 500 |
| Autres produits et charges financiers | - 134 | - 123 | - 135 |
| RÉSULTAT FINANCIER | 126 | 277 | 1 365 |
| Résultat d'exploitation | - 35 | - 27 | - 28 |
| RÉSULTAT COURANT | 92 | 249 | 1 337 |
| Résultat exceptionnel | 13 | - 123 | 4 |
| Impôt | 12 | 9 | - 2 |
| RÉSULTAT NET | 117 | 136 | 1 339 |
Le résultat courant s'établit à 92 millions d'euros en 2017 contre 249 millions d'euros en 2016. Son évolution correspond essentiellement au dividende reçu d'Oranje-Nassau Groep(1) pour 260 millions d'euros contre 400 millions d'euros reçus en 2016.
Le résultat exceptionnel 2017 comprend principalement le résultat sur cession de titres Bureau Veritas pour 12,4 millions d'euros. Au cours du mois de novembre 2016, Wendel avait acheté 2,8 millions de titres Bureau Veritas qui n'avaient pas vocation à être conservés sur le long terme. La Société les a vendus en mai 2017 pour un prix de cession de 59,7 millions d'euros. La participation du groupe Wendel (environ 40 % du capital de Bureau Veritas, soit 177 173 360 titres), reste détenue par sa filiale indirecte Truth 2 (1).
Le résultat exceptionnel 2016 comprend principalement une charge de 122 millions d'euros résultant des rachats d'obligations réalisés sur l'exercice 2016 sur les souches 2017, 2018, 2019 et 2021.
Le produit net d'impôt 2017 correspond essentiellement au produit à recevoir sur le remboursement de la taxe sur dividende de 3 % des années 2014 à 2017, pour un montant global de 12,6 millions d'euros.
| Actif (en millions d'euros) | 31.12.2017 | 31.12.2016 | 31.12.2015 |
|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles | 2 | 2 | 2 |
| Immobilisations financières | 4 506 | 4 617 | 3 605 |
| Créances intra-groupe nettes | 2 314 | 3 012 | 5 339 |
| BFR net | 11 | 5 | 12 |
| Disponibilités et VMP | 1 505 | 1 299 | 825 |
| Instruments de trésorerie | 76 | - | - |
| Prime de remboursement | 4 | 7 | 12 |
| 8 417 | 8 942 | 9 795 |
| Passif (en millions d'euros) | 31.12.2017 | 31.12.2016 | 31.12.2015 |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres | 5 374 | 5 453 | 5 505 |
| Provisions | 42 | 44 | 31 |
| Dettes financières | 2 918 | 3 432 | 4 230 |
| Prime de remboursement | 8 | 13 | 29 |
| Diff. d'évaluation sur instruments de trésorerie | 76 | - | - |
| 8 417 | 8 942 | 9 795 |
La variation des immobilisations financières au 31 décembre 2017, d'un montant de -111 millions d'euros s'explique principalement par :
La variation des créances nettes vis-à-vis des filiales au 31 décembre 2017, d'un montant de - 698 millions d'euros s'explique notamment par les éléments suivants :
Les capitaux propres s'élèvent à 5 374 millions d'euros au 31 décembre 2017, contre 5 453 millions d'euros au 31 décembre 2016. Leur variation au cours de l'exercice provient principalement des éléments suivants :
Le principal mouvement sur les dettes financières (hors éléments intragroupes) sur l'exercice 2017 est le remboursement de l'emprunt obligataire d'échéance août 2017 pour un montant de 507,4 millions d'euros.

L'ANR au 7 mars 2018 se décompose de la façon suivante :
| En millions d'euros | 07.03.2018 | ||
|---|---|---|---|
| Participations cotées | Nombre de titres | Cours (1) | 4 465 |
| ■ Bureau Veritas | 177,2 millions | 21,7 € | 3 837 |
| ■ Saint-Gobain | 14,2 millions | 44,4 € | 629 |
| Participations non cotées et Oranje-Nassau Développement (2) |
4 365 | ||
| Autres actifs et passifs de Wendel et holdings (3) | 73 | ||
| Trésorerie et placements financiers (4) | 1 665 | ||
| ACTIF BRUT RÉÉVALUÉ | 10 569 | ||
| Dette obligataire Wendel | - 2 828 | ||
| ACTIF NET RÉÉVALUÉ | 7 740 | ||
| Dont dette nette | - 1 163 | ||
| Nombre d'actions | 46 259 146 | ||
| ACTIF NET RÉÉVALUÉ PAR ACTION | 167,3 € | ||
| Moyenne des 20 derniers cours de Bourse de Wendel | 140,4 € | ||
| PRIME (DÉCOTE) SUR L'ANR | - 16,1 % |
(1) Moyenne des 20 derniers cours de clôture de bourse calculée au 7 mars 2018.
(2) Participations non cotées (Cromology, Stahl, IHS, Constantia Flexibles, Allied Universal) et Oranje-Nassau Développement (Nippon Oil Pump, Saham, Mecatherm, exceet, CSP Technologies, PlaYce (anciennement SGI Africa), Tsebo et investissements indirects et dettes). Le calcul de la valorisation d'IHS est basé uniquement sur l'Ebitda afin de prendre en compte le caractère particulier de société en développement. L'accord en vue de la cession de Saham a été signé le 7 mars 2018 et pris en compte dans le calcul de l'ANR au 7 mars 2018. À la suite de la finalisation de la cession de l'activité Labels de Constantia Flexibles, les actions MCC détenues par Constantia Flexibles sont valorisés au cours de clôture moyen des 20 derniers jours de bourse. (3) Dont 629 953 actions propres.
(4) Trésorerie et placements financiers de Wendel et holdings, ils comprennent 1,3 Md€ de trésorerie disponible et 0,4 Md€ de placements financiers liquides disponibles au 7 mars 2018.
Les conversions de change des actifs et passifs libellés dans d'autres devises que l'euro sont réalisées sur la base du taux de change de la date de l'ANR. La matérialisation des conditions de co-investissement pourrait avoir un effet dilutif sur la participation de Wendel. Ces éléments sont pris en compte dans le calcul de l'ANR. Voir page 274.
Les ANR au 31 décembre 2017, 31 décembre 2016 et 31 décembre 2015 se décomposent de la façon suivante :
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 | 31.12.2015 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Participations cotées | Nombre de titres | Cours (1) | 4 691 | 4 803 | 5 883 |
| ■ Bureau Veritas | 177,2/179,9/177,2 millions 22,7€/18,1 €/18,6 € | 4 024 | 3 263 | 3 287 | |
| ■ Saint-Gobain | 14,2/35,8/65,8 millions 47,1€/43,0 €/39,4 € | 667 | 1 540 | 2 596 | |
| Participations non cotées et Oranje-Nassau Développement (2) |
4 532 | 4 473 | 3 891 | ||
| Autres actifs et passifs de Wendel et holdings (3) |
69 | 129 | 204 | ||
| Trésorerie et placements financiers (4) | 1 730 | 1 319 | 799 | ||
| ACTIF BRUT RÉÉVALUÉ | 11 021 | 10 725 | 10 777 | ||
| Dette obligataire Wendel | - 2 863 | - 3 477 | - 4 230 | ||
| ACTIF NET RÉÉVALUÉ | 8 158 | 7 248 | 6 547 | ||
| Dont dette nette | - 1 133 | - 2 158 | - 3 431 | ||
| Nombre d'actions | 46 253 210 | 47 092 379 | 47 992 530 | ||
| ACTIF NET RÉÉVALUÉ PAR ACTION | 176,4 € | 153,9 € | 136,4 € | ||
| Moyenne des 20 derniers cours de Bourse de Wendel |
142,8 € | 113,7 € | 107,4 € | ||
| PRIME (DÉCOTE) SUR L'ANR | - 19,1 % | - 26,1 % | - 21,3 % |
(1) Moyenne des 20 derniers cours de clôture de Bourse calculée au 31 décembre 2017, au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015.
(2) Seuls les Ebitda ont été retenus pour le calcul de la valorisation d'IHS, afin de prendre en compte le caractère particulier de société en développement. Allied Universal est valorisée par multiples de comparables boursiers à partir de l'ANR du 31 décembre 2016. L'accord en vue de la cession de Saham a été signé le 7 mars 2018 et pris en compte dans le calcul de l'ANR au 31 décembre 2017. À la suite de la finalisation de la cession de l'activité Labels de Constantia Flexibles, les actions MCC détenues par Constantia Flexibles sont valorisés au cours de clôture moyen des 20 derniers jours de bourse dans l'ANR au 31 décembre 2017. Conformément à la methodologie Wendel, Tsebo est valorisé au prix d'acquisition (en ZAR) au 31 décembre 2017.
(3) Dont 669 402 actions propres au 31 décembre 2017, 1 446 126 actions propres au 31 décembre 2016 et 1 963 301 actions propres Wendel au 31 décembre 2015.
(4) Trésorerie et placements financiers de Wendel et holdings, ils comprennent 1,3 Md€ de trésorerie disponible et 0,4 Md€ de placements financiers liquides disponibles au 31 décembre 2017.
Les conversions de change des actifs et passifs libellés dans d'autres devises que l'euro sont réalisées sur la base du taux de change de la date de l'ANR. La matérialisation des conditions de co-investissement pourrait avoir un effet dilutif sur la participation de Wendel. Ces éléments sont pris en compte dans le calcul de l'ANR. Voir page 274.



Compte tenu de la forte hausse des marchés boursiers, Wendel participations et l'évolution de leurs performances relatives. adapte sa méthodologie de détermination de l'actif net réévalué L'impact ponctuel sur l'ANR par action de l'application de ces afin de prendre davantage en compte la taille de certaines de ses ajustements est présenté dans le tableau ci-dessous :
| (en euros par action) | 07.03.2018 | 31.12.2017 |
|---|---|---|
| ANR tenant compte de l'adaptation de la méthode | 167,3 € | 176,4 € |
| ANR avant adaptation de la méthode | 170,6 € | 181,3 € |
| Écart | - 1,9 % | - 2,7 % |
Le calendrier annuel des dates de publication de l'ANR est rendu public par anticipation sur le site Internet de Wendel à l'adresse http://www.wendelgroup.com.
À chaque publication de l'ANR, les Commissaires aux comptes vérifient la conformité de la méthodologie de calcul de l'ANR
appliquée avec la méthodologie définie par le Groupe et la concordance des informations comptables utilisées avec la comptabilité.
Le Comité d'audit revoit chaque ANR publié et compare la valorisation des participations non cotées déterminée par Wendel à une évaluation réalisée par un expert indépendant.
| Format de la présentation (publication au niveau de détail affiché) Commentaires |
|
|---|---|
| Date de valorisation des participations | |
| + Participations cotées dont : | |
| ■ Bureau Veritas | |
| ■ Saint-Gobain | Moyenne 20 jours des cours de clôture |
| + Participations non cotées et Oranje-Nassau Développement | Les participations non cotées sont valorisées conformément à la méthode décrite ci-après. |
| + Autres actifs et passifs de Wendel et holdings | Dont actions Wendel autodétenues |
| Trésorerie et placements financiers | Trésorerie disponible + trésorerie nantie de Wendel et des holdings |
| Dette obligataire et crédit syndiqué de Wendel | Nominal et intérêts courus |
| Actif net réévalué | |
| Nombre d'actions Wendel | |
| ANR/action | |
| Moyenne des 20 derniers cours de Bourse de Wendel | |
| Prime (Décote) sur l'ANR |
L'ANR est une valorisation à court terme du patrimoine du Groupe. Son calcul ne prend pas en considération de prime de contrôle ou de décote d'illiquidité.

Les participations cotées sont valorisées en retenant la moyenne des cours de clôture des vingt dernières séances à la date de valorisation.
Les nouvelles participations non cotées sont valorisées à leur prix de revient pendant les douze mois qui suivent leur acquisition. Après cette période, les sociétés sont évaluées conformément aux méthodes qui suivent.
L'approche privilégiée pour valoriser les participations non cotées est la valorisation par multiples de comparables boursiers.
La valeur des Capitaux propres des participations évaluées est déterminée par différence entre la Valeur d'Entreprise de celles-ci et leur endettement financier net (dette financière brute au nominal – trésorerie) figurant dans les derniers comptes arrêtés.
Lorsque la dette nette excède la Valeur d'Entreprise, la valeur des capitaux propres est limitée à zéro si les dettes sont sans recours sur Wendel.
La quote-part de Wendel est déterminée en fonction des caractéristiques des instruments de capitaux propres détenus par le Groupe, les minoritaires et, le cas échéant, les managers-co-investisseurs (voir la note 4 « Association des équipes de direction aux investissements du Groupe » des comptes consolidés).
La Valeur d'Entreprise est obtenue en multipliant les Soldes intermédiaires de Gestion des participations par les multiples de capitalisation boursière des sociétés comparables retenues.
Les Soldes intermédiaires de Gestion privilégiés pour le calcul sont l'Ebitda récurrent (excédent brut d'exploitation récurrente), ainsi que l'Ebit récurrent (résultat d'exploitation récurrent avant écriture d'allocation des écarts d'acquisition). Le choix de ces agrégats peut être ajusté en fonction de l'activité des participations et de leur modèle économique ; dans ce cas, cet ajustement est communiqué.
La Valeur d'Entreprise retenue correspond à la moyenne des valeurs calculées sur la base des Ebitda et Ebit de deux années de référence : l'année précédente et le budget (ou la reprévision) de l'année en cours. Pour l'ANR du 31 décembre, le budget de l'année suivante étant disponible, le calcul est établi sur la base de la prévision de l'année qui se termine (ou du réel, s'il est disponible) et du budget de l'année suivante.
Les multiples de capitalisation boursière des comparables sont obtenus en divisant la valeur d'entreprise des comparables par leurs Ebitda et Ebit réalisés ou attendus pour les années de référence (ou, en cas d'exercice décalé, l'exercice le plus proche).
La valeur d'entreprise des comparables retenus est obtenue en additionnant la capitalisation boursière (moyenne des 20 dernières clôtures de Bourse) et la dette financière nette (dette financière brute au nominal – trésorerie) à la même date (ou à une date proche) que celle de la dette nette retenue pour calculer la valeur de la société évaluée.
Le choix des comparables boursiers est effectué en fonction de données et études effectuées par des intervenants extérieurs, d'informations disponibles au sein des participations détenues et de travaux effectués par l'équipe d'investissement de Wendel. Certains comparables peuvent être surpondérés lorsqu'ils présentent des caractéristiques plus proches de celles de la société évaluée que le reste de l'échantillon retenu.
L'échantillon est stable dans le temps. Celui-ci est ajusté lorsqu'un comparable n'est plus pertinent (celui-ci est alors sorti de l'échantillon) ou lorsqu'une société est nouvellement considérée comme faisant partie des comparables de la participation valorisée.
Les multiples non représentatifs sont exclus de l'échantillon (cas des périodes d'offre ou de tout autre élément exceptionnel affectant les Soldes intermédiaires de Gestion ou le cours de Bourse par exemple).
Les données, analyses, prévisions ou consensus retenus sont les données disponibles à la date de calcul de l'ANR. Si les données réelles sont disponibles lorsque le calcul est établi, elles sont alors privilégiées.
Pour les participations comme pour les comparables, les agrégats de référence et dettes nettes pris en compte sont ajustés des acquisitions et cessions significatives.
Les minoritaires significatifs des participations sont exclus de la quote-part de valeur des capitaux propres revenant au Groupe.
Pour les participations de petite taille dont le chiffre d'affaires moyen (déterminé sur les périodes utilisées comme référence pour le calcul de l'ANR) est inférieur à 500 M€, la Valeur d'Entreprise retenue correspond à la valeur la plus petite entre (i) la valeur calculée sur la base des multiples de comparables boursiers conformément à la méthode habituelle (éventuellement décotés en cas de performance financière décevante, cf. ci-après) et (ii) la valeur calculée sur la base du multiple d'acquisition appliqué à l'agrégat de référence de l'année en cours.
En cas de performances financières décevantes d'une participation, une décote de 10 % est appliquée sur les multiples de comparables boursiers. Cette décote s'applique lorsque l'agrégat de l'année en cours est inférieur d'au moins 10 % à celui de l'année précédente, si cette baisse n'est pas imputable à des effets de change ou à une décision opérationnelle. Cette décote n'est annulée que lorsque l'agrégat en clôture annuelle est au moins égal à celui de l'année qui précède la date d'activation de la décote. Elle n'est toutefois pas mise en œuvre si une tendance identique est constatée sur l'échantillon de comparables boursiers retenu.

Les multiples de transactions peuvent être utilisés lorsqu'une transaction concerne une société dont le profil et l'activité sont similaires à ceux de la participation valorisée. Dans ce cas, il est nécessaire de disposer d'une information de qualité avec un détail suffisant sur la transaction. Le cas échéant, le multiple retenu pour valoriser la participation serait une moyenne, éventuellement pondérée, du multiple issu des comparables boursiers et du multiple de transaction. Le multiple de transaction serait utilisé pendant une période de douze mois par cohérence avec la méthodologie du prix de revient lors d'une acquisition.
Si une valorisation par multiples de comparables n'est pas pertinente, d'autres méthodes de valorisation peuvent être utilisées. Leur choix dépend de la nature de l'activité, du profil de l'actif concerné et des pratiques de marché (expertises, valorisation par l'actualisation des flux de trésorerie futurs, somme des parties, etc.).
Les offres d'achat reçues pour les participations non cotées sont prises en compte dès lors qu'elles sont sérieuses (c'est-à-dire raisonnablement fermes) et raisonnables. Le cas échéant, la valeur retenue est la moyenne, éventuellement pondérée en fonction de la probabilité d'acceptation, de la valorisation interne et du prix moyen proposé dans ces offres. Selon les conditions particulières de ces offres, elles pourraient être retenues comme seule base de la valeur. Le prix d'une offre est pris en compte pendant une période de douze mois par cohérence avec la méthodologie du prix de revient lors d'une acquisition. L'offre d'achat est prise en compte si elle a été reçue avant la date d'arrêté de l'ANR.
Les augmentations de capital des participations induisant un effet dilutif ou relutif significatif sur l'ensemble ou sur certains actionnaires sont considérées comme un prix de transaction entre actionnaires. En conséquence, le prix d'une telle opération est utilisé pour valoriser la participation concernée (c'est-à-dire pour valoriser la totalité du capital détenu), et ce pendant une durée de douze mois comme c'est le cas pour le prix de revient. Ces opérations sont prises en compte dans le calcul de l'ANR si la signature d'un engagement ferme a lieu avant la date d'arrêté de l'ANR.
Le principe de valorisation au prix de revient ne s'applique pas dans le cas de l'acquisition de titres ou de la souscription à une augmentation de capital réalisée par exercice d'une option dont le prix d'exercice a été défini sur la base d'une situation antérieure à la situation existante lors de l'exercice.
La trésorerie de Wendel et des holdings inclut la trésorerie disponible à la date de valorisation (y compris les placements financiers liquides) ainsi que la trésorerie nantie.
Les dettes financières (dette obligataire Wendel, crédit syndiqué de Wendel ou dette bancaire avec appels en garantie) sont évaluées à leur valeur nominale majorée des intérêts courus.
La valeur retenue pour ces dettes étant égale à la valeur nominale, celle-ci n'est pas impactée par la variation des taux ou la qualité du crédit. En conséquence, la valeur de marché des swaps de taux n'est pas prise en compte, ceux-ci faisant partie intégrante des dettes.
Les actifs circulants et les passifs sont repris à leur valeur nette comptable ou à leur valeur de marché suivant leur nature (au nominal moins les dépréciations éventuelles pour les créances et valeur de marché pour les instruments dérivés hors swaps de taux). Les immeubles sont valorisés sur la base d'expertises réalisées régulièrement.
Les actions autodétenues qui ont pour objet d'être cédées dans le cadre de stock-options sont valorisées au plus faible du prix d'exercice des options ou de la moyenne des vingt derniers cours de Bourse. Celles qui sont destinées à couvrir les plans d'action de performance sont valorisées à zéro. Dans les autres cas, elles sont valorisées sur la base des vingt derniers cours de Bourse.
L'ANR étant une valorisation à court terme du patrimoine du Groupe, les frais de structure de Wendel à venir ne sont pas pris en compte dans son calcul. De même, la fiscalité latente n'est pas prise en compte tant que le prix de cession des actifs concernés et le format de la cession (notamment ses conséquences fiscales) ne sont pas connus et certains.
Le nombre d'actions Wendel pris en compte pour déterminer l'ANR par action est le nombre total d'actions composant le capital de Wendel à la date de valorisation.
La conversion des actifs et passifs libellés dans une autre monnaie que l'euro est faite en utilisant le taux de change du jour du calcul de l'ANR. Si plusieurs taux de change existent, c'est le taux de change retenu dans les comptes consolidés qui est appliqué.
Certains points de la méthode décrite ci-dessus pourraient être modifiés si une telle modification permettait une valorisation plus pertinente. Dans cette hypothèse, une telle modification ferait l'objet d'une communication.


(a) Poucentage d'intérêt, après prise en compte de l'auto-détention. (b) Pourcentage des droits de vote exerçables.

Ces sociétés, holdings intermédiaires, concourent notamment au financement et à la détention des participations du Groupe.
| Raison sociale (actionnaires) | Holdings intermédiaires détenues |
|---|---|
| AFRICA TELECOM TOWERS (99,5 % Oranje-Nassau Développement SA Sicar) | - |
| ALLIED UNIVERSAL LUX (100 % Global Performance 17/Expansion 17) | - |
| COBA (100 % Wendel) | - |
| CONSTANTIA COINVESTCO GP SARL (100 % Winvest Conseil) | |
| FROEGGEN (100 % Trief Corporation) | - |
| GLOBEX AFRICA 1 (100 % Global Performance 17/Expansion 17) | - |
| MECATHERM GUARANTCO (100 % Trief Corporation) | - |
| NOP EUROPE (100 % Oranje-Nassau Développement NOP) | |
| ORANJE-NASSAU DÉVELOPPEMENT NOP (100 % Global Performance 17/Expansion 17) | 100 % NOP Europe |
| ORANJE-NASSAU GP (100 % Winvest Conseil) | |
| ORANJE-NASSAU MECATHERM (57,7 % Oranje-Nassau Development BV, 41,0 % Trief Corporation) |
- |
| ORANJE-NASSAU PARCOURS (45,8 % Oranje-Nassau Development BV, 46,6 % Trief Corporation, 7,6 % Sofiservice) |
- |
| PARFIMAT (63,4 % Materis Investors) | - |
| MATSA (50,6 % Materis Investors) | |
| SOFISAMC (100 % Trief Corporation) | - |
| SOFISERVICE (100 % Wendel) | - |
| VIGILANT AU LLC (100 % Allied Universal Lux) | |
| WIN SECURITIZATION 2 (100 % Trief Corporation) | - |

| 5.1 | BILAN – ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE |
248 |
|---|---|---|
| 5.2 | COMPTE DE RÉSULTAT | |
| CONSOLIDÉ | 250 | |
| 5.3 | ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL | 251 |
| 5.4 | VARIATIONS DES CAPITAUX |
|
| PROPRES | 252 | |
| 5.5 | TABLEAU DES FLUX | |
| DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS |
253 | |
| 5.6 | PRINCIPES GÉNÉRAUX | 255 |
| 5.7 | NOTES ANNEXES | 257 |
|---|---|---|
| 5.8 | NOTES SUR LE BILAN | 293 |
| 5.9 | NOTES SUR LE COMPTE | |
| DE RÉSULTAT |
319 | |
| 5.10 | NOTES SUR LES VARIATIONS | |
| DE TRÉSORERIE |
326 | |
| 5.11 | AUTRES NOTES | 329 |
| 5.12 | RAPPORT DES COMMISSAIRES | |
| AUX COMPTES |
||
| SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS |
338 |
5
| En millions d'euros | Note | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|---|
| Écarts d'acquisition nets | 6 et 7 | 3 575,0 | 3 669,3 |
| Immobilisations incorporelles nettes | 6 et 8 | 2 181,8 | 2 238,8 |
| Immobilisations corporelles nettes | 6 et 9 | 1 406,1 | 1 635,9 |
| Actifs financiers non courants | 6 et 13 | 1 383,3 | 385,5 |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie nantis | 6 et 12 | 0,7 | 0,7 |
| Titres mis en équivalence | 6 et 10 | 534,3 | 2 413,2 |
| Impôts différés actifs | 6 | 195,2 | 200,9 |
| TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS | 9 276,4 | 10 544,2 | |
| Actifs des activités destinées à être cédées | 23 | 20,5 | 2,0 |
| Stocks | 6 | 481,1 | 508,5 |
| Créances clients | 6 et 11 | 1 897,5 | 1 899,0 |
| Autres actifs courants | 6 | 347,7 | 283,6 |
| Impôts exigibles | 6 | 85,0 | 70,5 |
| Autres actifs financiers courants | 6 et 13 | 422,5 | 442,2 |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie | 6 et 12 | 1 905,3 | 2 561,3 |
| TOTAL DES ACTIFS COURANTS | 5 139,1 | 5 765,0 | |
| TOTAL DE L'ACTIF | 14 435,9 | 16 311,2 |

| En millions d'euros | Note | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|---|
| Capital | 185,0 | 188,4 | |
| Primes | 48,7 | 36,3 | |
| Réserves consolidées | 1 730,5 | 2 399,8 | |
| Résultat net de l'exercice – part du Groupe | 200,0 | - 366,8 | |
| 2 164,2 | 2 257,7 | ||
| Intérêts minoritaires | 1 092,5 | 1 039,4 | |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES | 14 | 3 256,7 | 3 297,2 |
| Provisions | 6 et 15 | 465,1 | 465,3 |
| Dettes financières | 6 et 16 | 6 416,2 | 7 577,7 |
| Autres passifs financiers non courants | 6 et 13 | 575,9 | 518,2 |
| Impôts différés passifs | 6 | 595,6 | 677,9 |
| TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS | 8 052,8 | 9 239,1 | |
| Passifs des activités destinées à être cédées | 23 | 17,1 | 0,0 |
| Provisions | 6 et 15 | 59,4 | 66,1 |
| Dettes financières | 6 et 16 | 712,7 | 1 367,2 |
| Autres passifs financiers courants | 6 et 13 | 289,9 | 403,1 |
| Dettes fournisseurs | 6 | 900,7 | 850,2 |
| Autres passifs courants | 6 | 1 039,1 | 984,2 |
| Impôts exigibles | 6 | 107,5 | 104,1 |
| TOTAL DES PASSIFS COURANTS | 3 109,3 | 3 774,9 | |
| TOTAL DU PASSIF | 14 435,9 | 16 311,2 |
Conformément à la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », les actifs et passifs des activités localisées en Allemagne des « Tests non destructifs » de Bureau Veritas ainsi que les actifs et passifs de la filiale argentine Colorin de Cromology, ont été reclassés en « Actifs et passifs des activités arrêtées ou destinées à être cédées » au 31 décembre 2017 (voir la note 2 « Variations de périmètre »).
| En millions d'euros | Note | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 6 et 17 | 8 329,1 | 7 682,7 |
| Autres produits de l'activité | 18,5 | 17,3 | |
| Charges opérationnelles | - 7 606,1 | - 6 928,0 | |
| Résultat sur cessions d'actifs | - 3,9 | 2,8 | |
| Dépréciation d'actifs | - 40,9 | 1,2 | |
| Autres produits et charges | - 12,8 | - 99,6 | |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL | 6 et 18 | 683,9 | 676,3 |
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie | - 35,1 | 26,8 | |
| Coût de l'endettement financier brut | - 396,4 | - 387,9 | |
| Coût de l'endettement financier net | 6 et 19 | - 431,5 | - 361,1 |
| Autres produits et charges financiers | 6 et 20 | 71,8 | - 121,1 |
| Charges d'impôt | 6 et 21 | - 178,3 | - 201,7 |
| Résultat net des sociétés mises en équivalence | 6 et 22 | 41,0 | - 268,6 |
| RÉSULTAT NET AVANT RÉSULTAT DES ACTIVITÉS ARRÊTÉES OU DESTINÉES À ÊTRE CÉDÉES |
186,9 | - 276,3 | |
| Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées | 23 | 347,2 | 135,2 |
| RÉSULTAT NET | 534,1 | - 141,1 | |
| Résultat net – part des minoritaires | 334,1 | 225,7 | |
| RÉSULTAT NET – PART DU GROUPE | 200,0 | - 366,8 |
| En euros | Note | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Résultat de base par action | 24 | 4,41 | - 8,05 |
| Résultat dilué par action | 24 | 4,24 | - 8,38 |
| Résultat de base par action des activités poursuivies | 24 | - 0,23 | - 10,42 |
| Résultat dilué par action des activités poursuivies | 24 | - 0,41 | - 10,75 |
| Résultat de base par action des activités cédées | 24 | 4,64 | 2,37 |
| Résultat dilué par action des activités cédées | 24 | 4,65 | 2,37 |
Conformément à la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », les résultats suivants ont été reclassés sur une seule ligne du compte de résultat, « Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées » :

| 2017 | 2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Montants bruts |
Effet impôt |
Montants nets |
Montants bruts |
Effet impôt |
Montants nets |
|
| Éléments recyclables en résultat | |||||||
| Réserves de conversion (1) | - 431,3 | - | - 431,3 | 84,3 | - | 84,3 | |
| Gains et pertes sur dérivés qualifiés de couvertures (2) | 106,3 | 0,5 | 106,8 | - 43,8 | 0,1 | - 43,7 | |
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente (3) | - 87,1 | - | - 87,1 | 8,7 | - | 8,7 | |
| Reprise en compte de résultat des résultats antérieurement constatés en capitaux propres |
- | - | - | 3,0 | - 0,2 | 2,8 | |
| Éléments non recyclables en résultat | |||||||
| Gains et pertes actuariels | - 16,3 | 4,4 | - 12,0 | - 52,4 | 11,8 | - 40,6 | |
| Autres | - | - | - | - 3,1 | - | - 3,1 | |
| PRODUITS ET CHARGES DIRECTEMENT ENREGISTRÉS DANS LES CAPITAUX PROPRES (A) |
- 428,4 | 4,8 | - 423,5 | - 3,3 | 11,7 | 8,4 | |
| Résultat de la période (B) | 534,1 | - 141,1 | |||||
| TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES RECONNUS POUR LA PÉRIODE (A) + (B) |
110,6 | - 132,6 | |||||
| Attribuable aux : | |||||||
| ■ actionnaires de Wendel | - 66,5 | - 382,2 | |||||
| ■ intérêts minoritaires | 177,0 | 249,6 |
(1) Ce poste intègre notamment les contributions de Bureau Veritas pour - 217,0 M€, d'IHS pour - 73,3 M€, de CSP Technologies pour - 26,0 M€ et de Saint-Gobain pour - 26,9 M€.
(2) Dont 101,6 M€ liés à la variation de la juste valeur des cross currency swaps mis en place au niveau de Wendel (voir la note 5-5,1 « Gestion du risque de change – Wendel »).
(3) Le principal impact est lié à la variation de juste valeur des titres Saint-Gobain pour - 58,5 M€, des titres Multi-Color chez Constantia Flexibles pour - 29,4 M€ et des titres Saham pour + 0,8 M€ (voir la note 13-3 « Détails des actifs et passifs financiers »).
| En millions d'euros | Nombre d'actions en circulation Capital Primes |
Actions propres |
Réserves consolidées |
Écarts de conversion |
Part du Groupe |
Intérêts minoritaires |
Total capitaux propres |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES | |||||||||
| AU 31.12.2015 | 46 029 229 | 192,0 | 31,7 | - 203,3 | 2 950,3 | 11,2 | 2 982,0 | 972,5 | 3 954,5 |
| Produits et charges directement enregistrés dans les capitaux propres (A) |
- | - | - | - 64,8 | 49,4 | - 15,4 | 23,9 | 8,4 | |
| Résultat de la période (B) | - 366,8 | - | - 366,8 | 225,7 | - 141,1 | ||||
| TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES RECONNUS POUR LA PÉRIODE (A) + (B) (1) |
- | - | - | - 431,5 | 49,4 | - 382,2 | 249,6 | - 132,6 | |
| Dividendes versés (2) | - 98,7 | - | - 98,7 | - 251,7 | - 350,4 | ||||
| Mouvements sur titres autodétenus | - 443 662 | - 3,8 | - | - 46,0 | - | - | - 49,9 | - | - 49,9 |
| Augmentation de capital | |||||||||
| ■ levées d'options de souscription | 37 200 | 0,1 | 2,8 | 3,0 | - | 3,0 | |||
| ■ exercice du plan d'épargne entreprise | 23 486 | 0,1 | 1,7 | 1,8 | - | 1,8 | |||
| Rémunération en actions | 20,7 | 20,7 | 16,1 | 36,7 | |||||
| Variations de périmètre (3) | - 71,2 | - 12,5 | - 83,6 | - 49,8 | - 133,4 | ||||
| Autres (4) | -120,1 | -15,2 | -135,3 | 102,8 | - 32,5 | ||||
| CAPITAUX PROPRES AU 31.12.2016 |
45 646 253 | 188,4 | 36,3 | - 249,3 | 2 249,5 | 32,9 | 2 257,7 | 1 039,4 | 3 297,2 |
| Produits et charges directement enregistrés dans les capitaux propres (A) |
- | - | - | 23,1 | - 289,6 | - 266,5 | - 157,1 | - 423,5 | |
| Résultat de la période (B) | 200,0 | - | 200,0 | 334,1 | 534,1 | ||||
| TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES RECONNUS POUR LA PÉRIODE (A) + (B) (1) |
- | - | - | 223,2 | - 289,6 | - 66,5 | 177,0 | 110,6 | |
| Dividendes versés (2) | - 107,3 | - | - 107,3 | - 163,3 | - 270,6 | ||||
| Mouvements sur titres autodétenus | - 167 219 | - 3,8 | - | - 45,5 | - | - | - 49,3 | - | - 49,3 |
| Augmentation de capital | |||||||||
| ■ levées d'options de souscription | 89 275 | 0,4 | 10,8 | 11,2 | - | 11,2 | |||
| ■ exercice du plan d'épargne entreprise | 15 499 | 0,1 | 1,6 | 1,7 | - | 1,7 | |||
| Rémunération en actions | 16,1 | 16,1 | 10,4 | 26,5 | |||||
| Variations de périmètre (3) | 137,8 | 27,0 | 164,8 | 201,8 | 366,6 | ||||
| Autres (4) | - 64,2 | - | - 64,2 | - 172,9 | - 237,1 | ||||
| CAPITAUX PROPRES AU 31.12.2017 |
45 583 808 | 185,0 | 48,7 | - 294,8 | 2 455,1 | - 229,8 | 2 164,2 | 1 092,5 | 3 256,7 |
(1) Voir « État du résultat global ».
(2) Le dividende versé par Wendel en 2017 est de 2,35 € par action, pour un total de 107,3 M€. En 2016, le dividende versé était de 2,15 € par action pour un total de 98,7 M€.
(3) En 2017, les variations de périmètre incluent 183 M€ liés à l'opération BASF chez Stahl (115 M€ en part du groupe), 52,2 M€ de résultat de cession de titres Bureau Veritas (part du groupe), ainsi que 131,6 M€ (essentiellement en part des minoritaires) liés à l'acquisition de Tsebo. En 2016, ce poste intégrait notamment l'acquisition des titres Bureau Veritas pour 37,6 M€ en part du groupe et une variation de 9,2 M€ pour la part des minoritaires. Les variations de périmètre sont détaillées en note 2 « Variations de périmètre ».
(4) Les autres variations incluent l'impact des puts de minoritaires, notamment la comptabilisation par Stahl du put de minoritaires accordé à BASF, les ajustements de la valeur du put de minoritaires accordé à Clariant sur Stahl et les puts de minoritaires de Bureau Veritas (voir la note 33 « Engagements hors bilan »).
| En millions d'euros | Note | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie opérationnels | |||
| Résultat net | 534,1 | - 141,1 | |
| Élimination des quote-parts de résultat des sociétés mises en équivalence | - 41,0 | 268,6 | |
| Élimination du résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées | - 347,2 | - 98,2 | |
| Élimination des amortissements et provisions et autres éléments sans incidence sur la trésorerie | 502,6 | 565,7 | |
| Élimination des frais sur investissements et sur cession d'actifs | 45,1 | 3,6 | |
| Marge brute d'autofinancement des sociétés destinées à être cédées | - 9,2 | 4,1 | |
| Élimination des résultats sur cessions d'actifs | 2,8 | - 1,8 | |
| Élimination des produits et charges financiers | 359,7 | 495,6 | |
| Élimination des impôts (courants & différés) | 178,3 | 199,8 | |
| Marge brute d'autofinancement des sociétés intégrées avant impôt | 1 225,2 | 1 296,3 | |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'exploitation | - 117,3 | 39,3 | |
| FLUX NETS DE TRÉSORERIE OPÉRATIONNELLE HORS IMPÔT | 6 | 1 107,9 | 1 335,6 |
| Flux de trésorerie liés aux investissements hors impôt | |||
| Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 25 | - 301,1 | - 329,0 |
| Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 26 | 12,7 | 14,4 |
| Acquisitions et souscriptions de titres de participation | 27 | - 515,1 | - 356,9 (1) |
| Cessions de titres de participation | 28 | 1 927,1 | 1 460,1 |
| Incidence des variations de périmètre et des activités en cours de cession | 29 | 27,6 | - 30,0 |
| Variation des autres actifs et passifs financiers | 30 | - 195,0 | 296,7 |
| Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence ou non consolidées | 31 | 20,5 | 46,5 |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié aux investissements | 13,4 | - 43,3 | |
| FLUX NETS DE TRÉSORERIE LIÉS AUX INVESTISSEMENTS HORS IMPÔT | 6 | 990,0 | 1 004,7 |
| Flux de trésorerie liés aux opérations de financement hors impôt | |||
| Augmentation du capital | 12,8 | 4,8 | |
| Contribution des actionnaires minoritaires | - 5,4 | 1,0 | |
| Rachat d'actions : | |||
| ■ Wendel | - 49,3 | - 49,9 | |
| ■ Filiales | - 48,7 | - 42,9 | |
| Transaction avec les détenteurs d'intérêts ne conférant pas le contrôle | 98,9 | - 53,7 (1) | |
| Dividendes versés par Wendel | - 107,3 | - 98,7 | |
| Dividendes versés aux actionnaires minoritaires des filiales | - 163,3 | - 250,8 | |
| Émissions d'emprunts | 32 | 729,3 | 2 265,5 |
| Remboursements d'emprunts | 32 | - 2 465,1 | - 1 980,9 |
| Coût net de l'endettement | - 329,0 | - 394,6 | |
| Autres flux financiers | - 100,0 | - 142,9 | |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié aux opérations de financement | - 47,2 | - 45,4 | |
| FLUX NETS DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT HORS IMPÔT | 6 | - 2 474,4 | - 734,8 |
| Flux de trésorerie liés aux impôts | |||
| Impôts courants | - 239,1 | - 268,6 | |
| Variations des dettes et créances d'impôts (hors impôts différés) | - 6,5 | - 0,4 | |
| FLUX NETS DE TRÉSORERIE LIÉS AUX IMPÔTS | 6 | - 245,6 | - 269,0 |
| Effet des variations de change | - 34,0 | 2,3 | |
| Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie | - 656,1 | 1 338,8 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 2 562,0 | 1 223,2 | |
| TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE | 6 ET 12 | 1 905,9 | 2 562,0 |
(1) En 2016, l'acquisition des titres Bureau Veritas a été reclassée des flux nets de trésorerie liés aux investissements au flux net de trésorerie liés aux opérations de financement.
Tableau des flux de trésorerie consolidés
Les principales composantes du tableau des flux de trésorerie sont détaillées aux notes 25 et suivantes.
Le détail des comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie et leur classement au bilan consolidé sont indiqués en note 12 « Trésorerie et équivalents de trésorerie ».
Conformément à IFRS 5, les flux de trésorerie de la division « Étiquettes et habillages de conditionnement » de Constantia Flexibles sont maintenus dans chacune des catégories de flux de trésorerie jusqu'au 30 juin 2017, date du classement de cette division en « activité destinée à être abandonnée ou cédée ». La trésorerie au 30 juin 2017 a été reclassée sur la ligne « Incidence des variations de périmètre et des activités en cours de cession » pour un montant de 23,9 M€.
La contribution de la division « Étiquettes et habillages de conditionnement » de Constantia Flexibles dans les principales catégories de flux de trésorerie de 2017 est la suivante :
| En millions d'euros | 2017 |
|---|---|
| Flux nets de trésorerie opérationnels hors impôt | 35,3 |
| Flux nets de trésorerie liés aux investissements hors impôt | - 15,8 |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement hors impôt | - 13,2 |
| Flux nets de trésorerie liés aux impôts | - 5,9 |

Wendel est une Société européenne à Directoire et Conseil de surveillance régie par les dispositions législatives et réglementaires européennes et françaises en vigueur et à venir. La Société est immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 572 174 035. Son siège social est situé au 89 rue Taitbout à Paris.
Son activité consiste à investir sur le long terme dans des sociétés industrielles et de services pour accélérer leur croissance et leur développement.
Au 31 décembre 2017, le périmètre de consolidation du groupe Wendel est principalement composé :
Les états financiers consolidés du groupe Wendel portent sur l'exercice de 12 mois allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2017 et sont exprimés en millions d'euros (M€). Ils comprennent :
■ le bilan (état de situation financière) ;
Chaque poste comptable de ces états financiers intègre la contribution de l'ensemble des sociétés consolidées par intégration globale. Cependant, chacune des participations de Wendel est gérée de façon autonome sous la responsabilité de la Direction de celles-ci et il est donc important d'analyser leurs performances individuellement sur la base des agrégats comptables pertinents pour leurs activités respectives. Les agrégats de chacune des participations consolidées par intégration globale sont présentés en note 6 « Information sectorielle » dans les états contributifs du résultat, du bilan et du tableau des flux de trésorerie. Les agrégats comptables des participations mises en équivalence sont présentés quant à eux en note 10 « Titres mis en équivalence ». La performance globale du Groupe est présentée selon une analyse du résultat net réparti par activité ; elle détaille le résultat net récurrent par activité et le résultat net non récurrent, et est présentée en note 6 « Information sectorielle ». En outre, il n'y a pas de recours financier d'une participation opérationnelle sur une autre ; il n'existe pas non plus de recours financier des participations opérationnelles sur Wendel ou les holdings (voir la note 5-2.2.2 « Impact du risque de liquidité des filiales opérationnelles sur Wendel »). Les situations d'endettement des participations intégrées globalement, ainsi que celles de Wendel et de ses holdings, sont présentées individuellement en note 5-2 « Gestion du risque de liquidité ».
Ces états financiers ont été arrêtés par le Directoire de Wendel le 13 mars 2018 et seront soumis à l'Assemblée générale des actionnaires pour approbation.
(1) Ce taux correspond au taux d'intérêt juridique. Pour les besoins de la consolidation, Cromology a été consolidée avec un pourcentage d'intérêt de 90,5 % intégrant les parts des managers de Cromology et des anciens managers de Materis susceptibles d'être rachetées dans le cadre de la liquidité qui leur est accordée en 2018 (voir la note 33-5 « Pactes d'actionnaires et mécanismes de co-investissements »).
| 5.7 | Notes annexes | 257 |
|---|---|---|
| NOTE 1 | Principes comptables | 257 |
| NOTE 2 |
Variations de périmètre | 266 |
| NOTE 3 | Parties liées | 270 |
| NOTE 4 | Association des équipes de direction aux investissements du Groupe |
271 |
| NOTE 5 | Gestion des risques financiers | 274 |
| NOTE 6 | Information sectorielle | 283 |
| 5.8 | Notes sur le bilan | 293 |
| NOTE 7 | Écarts d'acquisition | 293 |
| NOTE 8 |
Immobilisations incorporelles | 297 |
| NOTE 9 |
Immobilisations corporelles | 299 |
| NOTE 10 |
Titres mis en équivalence | 300 |
| NOTE 11 |
Clients | 304 |
| NOTE 12 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 305 |
| NOTE 13 |
Actifs et passifs financiers (hors dettes financières et hors créances et dettes d'exploitation) |
306 |
| NOTE 14 |
Capitaux propres | 308 |
| NOTE 15 |
Provisions | 310 |
| NOTE 16 |
Dettes financières | 316 |
| 5.9 | Notes sur le compte de résultat |
319 |
| NOTE 17 |
Chiffre d'affaires | 319 |
| NOTE 18 |
Résultat opérationnel | 320 |
| NOTE 19 |
Coût de l'endettement financier net | 321 |
| NOTE 20 |
Autres produits et charges financiers | 321 |
| NOTE 21 |
Charges d'impôt | 322 |
| NOTE 22 |
Résultat net des Sociétés mises en équivalence | 323 |
| NOTE 23 |
Résultat net des activités arrêtées ou destinées a être cédées |
324 |
| 5.10 | Notes sur les variations de trésorerie |
326 |
|---|---|---|
| NOTE 25 |
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles |
326 |
| NOTE 26 |
Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles |
326 |
| NOTE 27 |
Acquisitions et souscriptions de titres de participation |
326 |
| NOTE 28 |
Cessions de titres de participation | 327 |
| NOTE 29 |
Incidence des variations de périmètre et des activités en cours de cession |
327 |
| NOTE 30 |
Variation des autres actifs et passifs financiers | 327 |
| NOTE 31 |
Dividendes reçus des Sociétés mises en équivalence ou non consolidées |
327 |
| NOTE 32 |
Variation nette des emprunts et autres dettes financières |
328 |
| 5.11 | Autres notes | 329 |
| NOTE 33 |
Engagements hors bilan | 329 |
| NOTE 34 |
Stock-options, actions gratuites et actions de performance |
333 |
| NOTE 35 |
Honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe |
335 |
| NOTE 36 |
Évènement postérieur à la clôture | 336 |
| NOTE 37 |
Liste des principales Sociétés consolidées au 31 décembre 2017 |
336 |

Les comptes consolidés du groupe Wendel de l'exercice clos le 31 décembre 2017 sont établis conformément aux principes et méthodes définis par le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tels qu'adoptés par l'Union européenne au 31 décembre 2017, conformément au règlement n° 1606/2002 du Conseil européen et du Parlement européen relatifs à l'application des normes comptables internationales, adoptées le 19 juillet 2002.
À l'exception de l'adoption des nouvelles normes et interprétations d'application obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017, les principes comptables retenus sont les mêmes que ceux utilisés dans la préparation des comptes consolidés annuels pour l'exercice clos le 31 décembre 2016, correspondant au référentiel IFRS tel qu'adopté par l'Union européenne, qui est disponible sur le site internet de la Commission européenne :
« http://ec.europa.eu/finance/company-reporting/standardsinterpretations/index_fr.htm »
Le Groupe applique les normes et textes entrés en vigueur à compter de l'exercice ouvert au 1er janvier 2017. Il s'agit des normes, interprétations et amendements suivants :
De manière générale, le Groupe n'a pas appliqué par anticipation les normes et interprétations applicables aux périodes comptables ouvertes à compter du 1er janvier 2018 ou postérieurement qu'elles soient ou non adoptées par la Commission européenne. En particulier, le Groupe n'a pas appliqué sur l'exercice 2017 les amendements et normes présentés ci-après qui pourraient plus particulièrement le concerner :
■ IFRS 9 « Instruments financiers » : cette nouvelle norme vise à remplacer IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation ». Cette norme est d'application obligatoire pour les exercices ouverts au plus tard à compter du 1er janvier 2018, elle traite de la classification, de l'évaluation et de la comptabilisation des actifs et passifs financiers. Elle introduit de nouvelles règles concernant la comptabilité de couverture ainsi qu'un nouveau modèle de dépréciation des actifs financiers.
Les principaux impacts liés à l'application de cette norme concernent les titres Saint-Gobain, Multi-Color et Saham détenus par le Groupe (voir la note 13 « Actifs et passifs financiers »). Leur variation de valeur comptabilisée en réserves consolidées ne sera plus recyclée en résultat à leur cession. Les impacts de cette nouvelle norme sur les créances clients, sur la comptabilisation de couverture des cross currency swap (voir la note 13 « Actifs et passifs financiers ») et sur les renégociations de dettes bancaires devraient être peu significatifs au regard de la taille du Groupe ;
■ IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirées de contrats conclus avec des clients » : la norme précise les règles de comptabilisation du chiffre d'affaires, quels que soient les types de contrat conclus par l'entité avec ses clients. Cette norme est d'application obligatoire pour les exercices ouverts au plus tard à compter du 1er janvier 2018. Les sociétés du groupe Wendel ont revu l'incidence de la norme IFRS 15 sur les principes de comptabilisation de leurs différents types de contrats, en particulier Bureau Veritas et Mecatherm.
Bureau Veritas n'a pas identifié d'impact significatif au 1er janvier 2018. En effet, dans la plupart des cas, les contrats bénéficiant d'un droit exécutoire à paiement ou satisfaisant la condition de non re-performance au titre des prestations réalisées à la date de la clôture la méthode à l'avancement a été maintenue.
Mecatherm, qui reconnait aujourd'hui le résultat à l'avancement sur une partie de son activité de contrat à long terme et à l'achèvement sur l'activité service après-vente a revu les conséquences d'IFRS 15 sur ses pratiques et son organisation et n'attend pas d'impacts significatifs sur ses états financiers.
■ IFRS 16 « Contrats de location » d'application obligatoire pour les exercices ouverts au plus tard à compter du 1er janvier 2019. Selon cette nouvelle norme, un actif (droit d'utilisation du bien loué) et une dette financière sont reconnus au bilan pour presque tous les baux, à l'exception des baux de courte durée ou portant sur des biens de faible valeur. Le Groupe évolue actuellement les impacts qu'aura cette norme sur ses états financiers.
Les sociétés sur lesquelles Wendel a un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Les sociétés sur lesquelles Wendel a une influence notable ou un co-contrôle sont mises en équivalence. Le résultat des filiales acquises est consolidé à compter de leur date d'acquisition, celui des filiales cédées l'est jusqu'à leur date de cession ou date de reporting la plus proche.
Les comptes consolidés de Wendel ont été établis en prenant en compte :
Les informations financières de ces filiales et participations ont été préparées conformément aux règles de comptabilisation et d'évaluation des normes IFRS.
Les évolutions significatives du périmètre de consolidation du Groupe pour l'exercice 2017 sont présentées dans la note 2 « Variations de périmètre ». La liste des principales filiales consolidées au 31 décembre 2017 est présentée à la note 37 « Liste des principales sociétés consolidées ».
Les normes IFRS 3 « Regroupements d'entreprises » révisée et IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » révisée, applicables depuis le 1er janvier 2010, ont des conséquences sur la comptabilisation des opérations de prise de contrôle ou de cession partielle avec perte de contrôle, notamment :
Par conséquent, en cas de prise de contrôle d'une entité dans laquelle le Groupe détient déjà une participation, la transaction est analysée comme une double opération : d'une part, comme une cession de la totalité de la participation antérieurement détenue avec constatation du résultat de cession consolidé, et d'autre part, comme une acquisition de la totalité des titres avec constatation d'un écart d'acquisition sur l'ensemble de la participation. En cas de cession partielle avec perte de contrôle (mais conservation d'une participation minoritaire), la transaction est également décomposée en une cession et une acquisition : cession de la totalité de la participation avec calcul d'un résultat de cession consolidé, puis acquisition d'une participation minoritaire qui est alors enregistrée à la juste valeur.

Lorsque le Groupe a octroyé Aux Actionnaires minoritaires des filiales consolidées des engagements fermes ou conditionnels d'achat de leur participation, un passif financier est constaté pour un montant correspondant à la valeur actuelle estimée du prix d'achat.
Au 31 décembre 2017, en l'absence de disposition spécifique des normes IFRS, la contrepartie de cette dette financière est :
Ces traitements n'ont aucun impact sur le compte de résultat consolidé, sauf dispositions contraires ultérieures des normes et interprétations.
Les résultats de cessions ou apports d'actifs entre sociétés consolidées sont éliminés des résultats, et les actifs sont maintenus à leur valeur d'origine (sauf en cas de pertes jugées durables pour lesquelles une perte de valeur serait constatée dans le compte de résultat).
Note 1-8 Conversion des états financiers des sociétés étrangères dont la monnaie de fonctionnement n'est pas l'euro
La monnaie de présentation des comptes de Wendel est l'euro.
Les comptes des sociétés étrangères dont la monnaie de fonctionnement n'est pas l'euro sont convertis en euros aux taux de change en vigueur à la clôture de l'exercice pour les postes du bilan et aux taux de change moyens de l'exercice ou de la période de consolidation pour les postes du compte de résultat. L'écart entre le bilan d'ouverture et le bilan de clôture, ainsi que l'écart résultant de l'application au résultat de ces taux de change sont portés dans les réserves consolidées au poste « écarts de conversion » jusqu'à ce que les actifs ou passifs et toutes les opérations en devises étrangères auxquels ils se rapportent soient vendus ou liquidés. Dans ce cas, ces différences de conversion sont reprises soit en compte de résultat si l'opération conduit à une perte de contrôle, soit directement en variation de capitaux propres s'il s'agit d'une variation d'intérêts minoritaires sans perte de contrôle.
Les principaux taux de change retenus dans les comptes consolidés sont les suivants :
| Taux de clôture | Taux moyen | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | 2017 | 2016 | |||
| Euro/Dollar américain | 1,1993 | 1,0541 | 1,1270 | 1,1062 |
L'établissement des états financiers, conformément aux normes prévisions sont rendues difficiles et les montants effectifs IFRS, nécessite d'effectuer des estimations et appréciations et de pourraient se révéler différents des prévisions établies. formuler des hypothèses qui affectent les montants figurant dans les états financiers. Ces estimations et appréciations sont fondées sur l'appréciation de Wendel et de ses filiales des faits et circonstances existants à la date de clôture ainsi que sur les informations disponibles lors de l'arrêté des comptes. Elles sont établies sur la base de l'expérience passée de la Direction du Groupe ou de ses filiales et de divers autres facteurs jugés raisonnables (éléments de marché, recours éventuel à un expert…) et sont revues de façon régulière. Compte tenu de l'incertitude, les
Les estimations et appréciations réalisées pour établir ces états financiers concernent notamment pour les éléments les plus significatifs les écarts d'acquisition, les tests de perte de valeur sur les écarts d'acquisition et les titres mis en équivalence, les provisions, les impôts différés, les instruments dérivés, la valorisation des engagements d'achats d'intérêts minoritaires et le traitement des co-investissements.
L'écart d'acquisition correspond à la différence entre le coût d'acquisition de l'entreprise acquise et la part du groupe dans la juste valeur de ses actifs, passifs et passifs éventuels identifiables à la date de prise de participation. Les actifs et passifs identifiables de la Société acquise qui satisfont aux critères de reconnaissance en IFRS sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d'acquisition. Les ajustements des justes valeurs des actifs et passifs acquis dans le cadre de regroupements d'entreprises comptabilisés initialement sur la base de valeurs provisoires (du fait de travaux d'évaluation en cours ou d'analyses complémentaires restant à mener) sont comptabilisés comme des ajustements rétrospectifs de l'écart d'acquisition s'ils surviennent dans les 12 mois suivants la date d'acquisition. Au-delà de ce délai, ces ajustements sont comptabilisés directement en résultat sauf s'ils correspondent à des corrections d'erreurs. Depuis l'application d'IFRS 3 révisée « Regroupement d'entreprises », un écart d'acquisition peut être comptabilisé au choix du Groupe sur la partie minoritaire. Les écarts d'acquisition sont présentés nets, le cas échéant, du cumul des dépréciations constatées.
Les écarts d'acquisition ne sont pas amortis, mais ils font l'objet d'un test de perte de valeur dès l'apparition d'indices de perte de valeur, et au minimum une fois par an au 31 décembre de chaque exercice. Les indices de perte de valeur peuvent être notamment une baisse significative ou durable du cours de Bourse pour les actifs cotés, un écart des résultats par rapport au budget ou une dégradation de l'environnement sectoriel. Pour ces tests, les écarts d'acquisition sont ventilés par unités génératrices de trésorerie (UGT) ; chaque filiale opérationnelle (Bureau Veritas, Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, CSP Technologies, Mecatherm, Nippon Oil Pump, et Tsebo) correspondant à une UGT. En cas de perte de valeur, une dépréciation irréversible est comptabilisée à la ligne « Dépréciation d'actifs » du compte de résultat.
Lorsqu'une perte de valeur est identifiée par une filiale opérationnelle sur une UGT reconnue à l'intérieur de son périmètre (et non reconnue au niveau du groupe Wendel), cette perte est maintenue au niveau de la consolidation du groupe Wendel, ceci même si l'analyse faite par Wendel sur l'écart d'acquisition dégagé sur cette filiale ne fait pas ressortir de perte. Cette position a été retenue pour permettre au groupe Wendel de tenir compte de pertes latentes dès qu'elles apparaissent, car celles-ci seraient constatées inévitablement en cas de cession par les filiales de leurs UGT présentant de telles pertes.
Les écarts d'acquisition relatifs aux sociétés mises en équivalence sont inclus dans la valeur comptable des titres mis en équivalence et ne sont donc pas présentés séparément (IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » §23). En conséquence, ils ne font pas l'objet d'un test de dépréciation distinct, la valeur des titres mis en équivalence étant appréciée écarts d'acquisition compris. Ainsi, pour ce qui concerne les participations mises en équivalence, les pertes de valeur antérieurement enregistrées sont reprises, en cas d'amélioration de leur valeur justifiant une reprise, y compris la partie relative aux écarts d'acquisition. Les dépréciations, les résultats de cession et dilution sont portés au compte de résultat sur la ligne « Résultat net des sociétés mises en équivalence ».
Les tests de dépréciation relatifs aux écarts d'acquisition et aux titres mis en équivalence sont décrits dans la note 7 « Écarts d'acquisition » et note 10 « Titres mis en équivalence ».
La valorisation de ces marques a été faite sur la base de la méthode des royalties (flux de redevances actualisés à un horizon de temps infini ; les flux sont calculés à partir d'un taux de redevance théorique appliqué au chiffre d'affaires réalisé sous ces marques). Ces marques ont une durée de vie considérée comme indéfinie car il n'existe pas de limite temporelle prévisible à la génération de flux de trésorerie par ces marques ; elles ne sont donc pas amorties et font l'objet d'un test de dépréciation annuel.
En ce qui concerne Bureau Veritas, les marques des filiales de ce groupe sont amorties sur une durée de 5 à 15 ans ; seules les marques identifiées au niveau du groupe Wendel lors de la prise de contrôle de Bureau Veritas ont une durée de vie considérée indéfinie.
Leurs montants correspondent à la marge dégagée par les contrats existants à la date de prise de contrôle sur leur durée de vie résiduelle en prenant en compte, le cas échéant, un renouvellement de ces contrats lorsqu'un historique statistique justifie la probabilité de ce renouvellement. Ces contrats et relations clientèles sont donc amortis sur la durée retenue pour le calcul de chaque catégorie de contrats (de 5 à 23 ans selon les contrats et les filiales).
Les coûts de développement des logiciels informatiques à usage interne et les frais de développement sont portés à l'actif lorsqu'il est probable que ces dépenses généreront des avantages économiques futurs. Ces coûts sont amortis sur la durée d'utilisation de l'actif.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût historique, déterminé lors de l'achat de ces actifs ou à la juste valeur lors d'un regroupement d'entreprises. Le coût historique comprend tous les coûts directement attribuables à l'acquisition ou à la construction des actifs concernés et notamment les coûts d'emprunt directement attribuables à l'acquisition ou la production des immobilisations corporelles au cours de la période précédant la mise en service.
Les immobilisations corporelles, à l'exception des terrains et des immeubles de placement, sont amorties selon le mode linéaire sur une période correspondant à leur durée probable d'utilisation. La base amortissable d'une immobilisation corporelle correspond à son coût d'acquisition diminué de la valeur résiduelle de celle-ci ; la valeur résiduelle est égale au montant estimé qui sera récupéré à la fin de l'utilisation de l'immobilisation, sous déduction d'éventuels coûts de sortie.
Les durées retenues sont de 10 à 50 ans pour les constructions, et de 3 à 10 ans pour les installations industrielles ainsi que pour le matériel et outillage.
Les biens dont le groupe Wendel a la disposition dans le cadre d'un contrat de crédit-bail ou de location longue durée et pour lesquels le Groupe supporte la quasi-totalité des risques et avantages sont traités comme s'ils avaient été acquis à crédit et sont amortis linéairement selon les durées décrites ci-dessus.
Selon la norme IAS 36 « Dépréciation d'actifs », la valeur des immobilisations corporelles et incorporelles est testée dès l'apparition d'indices de perte de valeur. Ce test est effectué soit en cas d'indice de perte de valeur, soit une fois par an pour les actifs à durée de vie indéfinie, catégorie limitée pour le Groupe aux écarts d'acquisition et aux marques. Les pertes de valeur sont enregistrées sur la ligne « Dépréciation d'actifs » du compte de résultat.
Les actifs financiers comprennent les titres de sociétés non consolidées, les créances d'exploitation, les titres de créances, les valeurs mobilières de placement, les instruments dérivés et la trésorerie. Les passifs financiers comprennent les emprunts, les autres financements et découverts bancaires, les instruments dérivés, les dettes d'exploitation et certains engagements de liquidité sur des titres du Groupe détenus par certains coactionnaires (voir la note 33-5 « Pactes d'actionnaires et mécanismes de co-investissements »). L'évaluation et la comptabilisation des actifs et passifs financiers sont définies par la norme IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation ». Par ailleurs, conformément à IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur », la valeur des actifs et passifs financiers est ajustée de l'impact du risque de crédit propre au Groupe.
Ces actifs intègrent notamment les placements financiers dont les caractéristiques ne correspondent pas à celles des équivalents de trésorerie. Ils sont valorisés à la valeur de marché du jour de la clôture, et la variation de leur valeur est comptabilisée en compte de résultat.
Conformément à la norme IAS 39-9, le classement d'un actif financier dans cette catégorie ne signifie pas que l'intention du groupe Wendel est de vendre cet actif. En effet, cette catégorie d'actifs financiers regroupe les actifs financiers non dérivés qui ont été désignés comme étant disponibles à la vente ou qui n'ont pas été classés dans les autres catégories d'actifs financiers.
Ils sont évalués à la juste valeur et la variation de juste valeur est comptabilisée en capitaux propres. Si une baisse de la valeur sous le coût d'acquisition est jugée significative ou durable, une provision pour dépréciation est constatée par le compte de résultat. Cette dépréciation ne peut être reprise par le résultat qu'en cas de cession.
Ces instruments sont comptabilisés au coût amorti calculé avec la méthode du taux d'intérêt effectif. Leur valeur au bilan comprend le capital restant dû et la part non amortie des coûts d'acquisition, surcotes ou décotes. Ils font l'objet de tests de valeur recouvrable, effectués dès l'apparition d'indices indiquant que celle-ci serait inférieure à la valeur au bilan de ces actifs. La perte de valeur est enregistrée en compte de résultat.
À l'exception des instruments dérivés et des passifs financiers relatifs à des engagements de liquidité sur des titres du Groupe détenus par certains coactionnaires (voir la note 33-5 « Pactes d'actionnaires et mécanismes de co-investissements »), les emprunts et autres passifs financiers sont évalués au coût amorti calculé selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Les instruments dérivés sont évalués à leur juste valeur. Sauf exceptions détaillées ci-après, la variation de juste valeur des instruments dérivés est enregistrée en contrepartie du compte de résultat.
Les instruments dérivés peuvent être désignés comme instruments de couverture dans une relation de couverture de juste valeur, de flux futurs de trésorerie ou de couverture d'investissement :
La comptabilité de couverture est applicable si :
L'application de la comptabilité de couverture a les conséquences suivantes :
La valorisation des instruments dérivés est faite sur la base de modèles mathématiques mis en œuvre par le groupe Wendel, par des experts externes et/ou par les contreparties.
Les tableaux de la note 13 « Actifs et passifs financiers » présentent, conformément aux dispositions de l'amendement à IFRS 7 « Instruments financiers : Informations à fournir » de mars 2009, les actifs et passifs du Groupe qui sont évalués à la juste valeur selon leur mode d'évaluation. Les niveaux de classification sont définis comme suit :
Au cours de l'exercice 2017, il n'a été procédé à aucun transfert entre les niveaux 1 et 2, et à aucun transfert vers ou depuis le niveau 3 des méthodes d'évaluation de la juste valeur des instruments financiers.
Les stocks sont valorisés au plus faible du coût ou de la valeur nette de réalisation. Le coût de production comprend le coût des matières premières, de la main-d'œuvre ainsi que les frais généraux que l'on peut raisonnablement rattacher à la production.
La trésorerie est constituée de comptes bancaires.
Conformément à IAS 7 « Tableaux des flux de trésorerie », les équivalents de trésorerie sont des placements à court terme, liquides, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et soumis à un risque négligeable de changement de valeur. Les équivalents de trésorerie comprennent notamment des Sicav monétaires et des comptes de dépôt ayant des échéances initiales inférieures ou égales à 3 mois. Ils sont comptabilisés à la clôture à leur juste valeur.
Les comptes de trésorerie et les équivalents de trésorerie nantis sont présentés en actifs non courants car ils ne sont pas immédiatement disponibles.
Conformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation à l'égard d'un tiers résultant d'événements passés et qu'il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Dans le cas des restructurations, une obligation est constituée dès lors que la restructuration a fait l'objet d'une annonce et d'un plan détaillé ou d'un début d'exécution.
Selon l'échéance estimée de l'obligation, le montant de la provision est actualisé. L'impact de l'actualisation est recalculé à chaque clôture et l'ajustement lié à l'actualisation est comptabilisé dans le compte de résultat en « Autres produits et charges financiers ».
Pour les régimes à cotisations définies, les cotisations sont comptabilisées en charges opérationnelles.
Pour les régimes à prestations définies, la valeur actualisée des indemnités de fin de carrière et des compléments de retraite pour le personnel en activité et les salariés retraités est calculée selon la méthode des unités de crédit projetées. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant compte de l'âge, de l'ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l'entreprise à la date de départ en retraite. Le calcul repose sur une méthode actuarielle qui s'applique à des hypothèses de rentabilité des placements à long terme. La provision correspond à la différence entre l'engagement ainsi calculé et les éventuels actifs confiés en gestion à des sociétés d'assurances dans le but de couvrir ces engagements.
Les gains et pertes actuariels sont comptabilisés dans les capitaux propres dès qu'ils sont constatés.
Conformément à la norme IAS 12 « Impôts sur le résultat », des impôts différés sont constatés sur les différences temporaires entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs valeurs fiscales.
L'existence de déficits fiscaux reportables entraîne l'inscription à l'actif du bilan d'impôts différés lorsqu'il est probable de les utiliser par compensation avec des impôts générés par les bénéfices futurs ou lorsqu'il existe des impôts différés passifs d'un montant égal ou supérieur qui sont susceptibles d'être imputés sur ceux-ci. L'application de ce principe a conduit à ne pas activer les déficits fiscaux du Groupe fiscal Wendel.
S'agissant des filiales et des sociétés mises en équivalence, un passif d'impôt différé est comptabilisé pour toute différence temporaire entre la valeur comptable des titres et leur valeur fiscale sauf :
L'impôt différé est comptabilisé en utilisant la méthode de report variable. Selon cette méthode, les éléments d'actif et de passif d'impôt différé sont constatés selon leur incidence fiscale future estimative résultant des écarts entre la valeur comptable des éléments d'actif et de passif existant dans les états financiers consolidés et leur base fiscale respective. Les éléments d'actif et de passif d'impôt différé sont évalués en appliquant les taux d'imposition qui seront en vigueur durant l'exercice au cours duquel il est prévu que les différences temporaires seront recouvrées ou réglées. L'incidence de toute variation des taux d'imposition sur les éléments d'actif et de passif d'impôt différé est constatée dans le résultat de la période au cours de laquelle les changements de taux se produisent.
Les sociétés du groupe Wendel ont tenu compte de l'annonce de la baisse progressive du taux d'impôt en France pour l'arrêté comptable du 31 décembre 2017, ainsi que de la réforme fiscale américaine.
Toutes les actions propres détenues par le Groupe sont enregistrées à leur coût d'acquisition en diminution des capitaux propres. Le produit de la cession éventuelle des actions propres est affecté directement en augmentation des capitaux propres, de sorte que les éventuelles plus ou moins-values de cession n'affectent pas le résultat de l'exercice.
Les actifs, ou Groupe d'actifs, destinés à être cédés sont classés en tant que tels dès lors qu'il est estimé que leur valeur comptable sera recouvrée principalement par une vente plutôt que par leur utilisation, et lorsque leur cession est hautement probable. Les éventuels amortissements sur ces actifs sont arrêtés à partir de la date à laquelle les conditions de classement dans cette catégorie sont remplies, et une dépréciation est constatée si la valeur nette comptable résiduelle est supérieure à la valeur probable de réalisation diminuée des coûts de vente.
Une activité est considérée comme en cours de cession lorsqu'elle répond aux critères des actifs destinés à être cédés. Les actifs et passifs de ces activités sont présentés sur des lignes distinctes du bilan à la clôture de l'exercice en cours et le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat (y compris pour les exercices présentés en comparatif). Le résultat des activités abandonnées intègre, le cas échéant, le résultat de cession ou la dépréciation constatée sur cette activité.
Les revenus provenant de la vente de produits sont enregistrés en chiffre d'affaires dès lors que les risques et avantages significatifs inhérents à la propriété des produits ont été transférés à l'acheteur.
Dans le groupe Bureau Veritas, la majorité des contrats est de courte durée. Au titre de ces contrats, Bureau Veritas comptabilise le chiffre d'affaires dès lors que la prestation de service a été rendue au client. Pour d'autres contrats, Bureau Veritas utilise la méthode de l'avancement pour déterminer le montant qu'il convient de comptabiliser en chiffre d'affaires au cours d'une période donnée dans la mesure où les résultats des contrats sont déterminés de manière fiable. Le pourcentage d'avancement est déterminé pour chaque contrat par référence aux coûts encourus à la date de clôture, rapportés au total des coûts estimés. L'accroissement de ce pourcentage, appliqué au résultat total prévisionnel du contrat, représente la marge comptabilisée de la période. En cas de marge prévisionnelle négative, des provisions sont constituées immédiatement pour la totalité du contrat.
Le Groupe Mecatherm utilise également la méthode de l'avancement pour déterminer le montant qu'il convient de comptabiliser en chiffre d'affaires au cours d'une période donnée dans la mesure où les résultats des contrats sont déterminés de manière fiable. L'accroissement du pourcentage d'avancement, appliqué au résultat total prévisionnel du contrat, représente la marge comptabilisée de la période.
Les transactions libellées en devises sont évaluées en fonction des cours de change en vigueur à la date de réalisation des transactions. Les créances et les dettes en devises figurant au bilan à la clôture de la période sont évaluées en fonction des cours de change applicables à cette date. Les pertes et profits de change résultant de la conversion des créances et dettes en devises figurent dans la rubrique « Autres produits et charges financiers » du compte de résultat.
Dans le cas des couvertures d'un investissement net dans une activité à l'étranger (voir ci-avant « Instruments dérivés »), la part du produit ou de la perte sur un instrument de couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger qui est considérée comme une couverture efficace est comptabilisée directement en capitaux propres. La part inefficace est quant à elle comptabilisée immédiatement en résultat.
La norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des actions » conduit le Groupe à comptabiliser une charge pour le montant de la juste valeur des options de souscription, options d'achat, actions gratuites et actions de performance accordées aux salariés à la date de l'octroi, la contrepartie de la charge étant passée en capitaux propres consolidés. Cette charge est étalée sur la durée d'acquisition des droits.
Un modèle binomial est utilisé pour déterminer la juste valeur des options et des actions de performance accordées. En 2017, comme lors des exercices précédents, les plans accordés par Wendel ont été évalués par un expert indépendant.
Les mécanismes de co-investissement décrits dans la note 4 « association des équipes de direction aux investissements du Groupe » sont matérialisés par la détention par les équipes de Direction de différents instruments financiers, tels que des actions ordinaires, des actions de préférence à rendement indexé ou préférentiel, des bons de souscription d'action (BSA), etc.
Ces mécanismes se dénouent lors de la survenance d'une cession, d'une introduction en Bourse ou après écoulement d'un délai prédéterminé. Le dénouement conduit à un partage des gains liés à l'investissement en fonction de l'atteinte ou non d'objectifs de rendement annuel et de profitabilité cumulée par Wendel.
L'évaluation et la comptabilisation de ces mécanismes dépendent de leur mode de dénouement : soit en instruments de capitaux propres dans le cadre d'une cession ou d'une introduction en Bourse, soit en trésorerie dans le cadre des engagements de liquidité incombant au groupe Wendel après expiration d'un délai prédéterminé.
Tant que le mode de dénouement n'est pas connu définitivement, le traitement comptable est fondé sur le mode de dénouement estimé le plus probable.
Lorsque le mode de dénouement estimé le plus probable est en instruments de capitaux propres, l'investissement initial des équipes de Direction donne lieu à la comptabilisation d'intérêts minoritaires à hauteur de leur pourcentage dans l'investissement total. Lors du dénouement, l'impact de la dilution lié au partage de la valeur vient réduire le montant de la plus-value revenant à Wendel. Les bénéficiaires investissant usuellement à la juste valeur des instruments souscrits ou acquis, l'avantage initial est nul ; aucune charge n'est alors comptabilisée.
Lorsque le mode de dénouement estimé le plus probable est en trésorerie dans le cadre de l'exécution des engagements de liquidité par le groupe Wendel après l'expiration d'un délai prédéterminé, l'investissement initial des équipes de Direction est comptabilisé en dette. Cette dette est ultérieurement réévaluée à sa juste valeur jusqu'à sa date de règlement. La variation de juste valeur est comptabilisée en résultat. Lors du dénouement, la dette est soldée par le versement de trésorerie. En outre, les co-investisseurs détenteurs de ces instruments ne sont pas considérés comptablement comme des minoritaires et leur part est consolidée dans le résultat et les réserves consolidés du Groupe.
L'estimation du mode de dénouement le plus probable est appréciée à chaque clôture et jusqu'au dénouement des mécanismes. Les effets du changement d'estimation sur le mode de dénouement probable sont comptabilisés prospectivement au compte de résultat. Ainsi, lorsque le mode de dénouement en trésorerie devient le plus probable, le montant comptabilisé au compte de résultat au moment du changement d'estimation correspond à la réévaluation totale – à cette date – des instruments souscrits.
Wendel estime que pour les principaux co-investissements en place dans le Groupe au 31 décembre 2017, le dénouement le plus probable se fera dans le cadre d'une cession des participations concernées ou dans le cadre d'une introduction en Bourse de ces participations. Les engagements de liquidité au titre des puts de minoritaires et des co-investissements, ainsi que les montants comptabilisés en passifs financiers à ce titre, sont présentés dans la note 33-5 « Pactes d'actionnaires et mécanismes de co-investissements ».
Un actif est classé en actifs courants lorsqu'une des quatre conditions suivantes est remplie :
Un passif est classé en passifs courants lorsque l'une des quatre conditions suivantes est remplie :
Le « Résultat opérationnel » intègre les produits et les charges ne résultant pas des activités financières, des sociétés mises en équivalence, des activités arrêtées ou en cours de cession et de l'impôt.
Le résultat financier est composé d'une part du « Coût de l'endettement financier net » et d'autre part des « Autres produits et charges financiers » qui intègrent notamment les résultats de cession ou les dépréciations sur les actifs financiers, les dividendes des participations non consolidées, les variations de juste valeur des « Actifs financiers évalués en juste valeur par le résultat », l'impact de l'actualisation des créances, des dettes ou des provisions et les écarts de change.
La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) répond, selon l'analyse du Groupe, à la définition d'un impôt sur le résultat telle qu'énoncée par IAS 12.2 « Impôts dûs sur la base des bénéfices imposables ». L'Ifric a en effet précisé que, pour entrer dans le champ d'IAS 12, un impôt doit être calculé sur la base d'un montant net de produits et de charges et que ce montant net peut être différent du résultat net comptable. Le Groupe a jugé que la CVAE remplit les caractéristiques mentionnées dans cette conclusion, dans la mesure où la valeur ajoutée constitue le niveau intermédiaire de résultat qui sert systématiquement de base, selon les règles fiscales françaises, à la détermination du montant dû au titre de la CVAE.
La CVAE est donc présentée sur la ligne « Charges d'impôt ».
Selon l'analyse du Groupe, le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) ne correspond pas à la définition d'un impôt sur le résultat telle qu'énoncée par IAS 12.2 « Impôts dus sur la base des bénéfices imposables ». Wendel privilégie donc le traitement comptable en déduction des charges de personnel.
Le CICE est ainsi présenté sur la ligne « Charges opérationnelles ».
Le résultat net de base par action est calculé en divisant le résultat net, part du groupe, par le nombre moyen d'actions en circulation pendant l'exercice.
Le résultat net dilué par action est calculé en divisant le résultat net, part du groupe, par le nombre moyen d'actions en circulation pendant l'exercice, ajusté selon la méthode du « rachat d'actions ». Selon cette méthode, la trésorerie qui serait encaissée à la suite de l'exercice des instruments dilutifs serait utilisée pour racheter des actions et neutraliser partiellement la dilution ; l'impact de la dilution potentielle correspond donc à l'impact net. Les instruments dilutifs émis par les filiales sont également pris en compte dans la détermination du résultat part du groupe.
Si le compte de résultat présente séparément le résultat d'activités cédées, le bénéfice par action est calculé d'une part sur le bénéfice hors activités cédées et d'autre part sur le résultat des activités cédées.
Le périmètre de consolidation du groupe Wendel est détaillé dans la note 37 « Liste des principales sociétés consolidées au 31 décembre 2017 ».
L'acquisition d'environ 65 % du capital de Tsebo a été réalisée fin janvier 2017, au travers d'Oranje-Nassau Développement, pour 162 M€. Les 35 % du capital restant sont détenus par Capital Group Private Markets.
Tsebo, Société panafricaine de services aux entreprises, emploie environ 35 000 personnes réparties dans 23 pays et fournit des services de maintenance, restauration, nettoyage et sécurité ainsi que des services de gestion de bases-vie isolées dans toute l'Afrique. En 2017 (exercice clos le 31 mars), Tsebo a réalisé sur 12 mois un chiffre d'affaires de 501 M\$ et un Ebitda de 36 M\$.
Wendel exerce un contrôle exclusif sur ce Groupe qui est donc consolidé par intégration globale depuis la date d'acquisition.
Le financement de la structure d'acquisition a été organisé de la façon suivante :
| ■ Apports de Wendel (taux de change à l'acquisition) | 162 M€ |
|---|---|
| ■ Apports de Capital Group | 87 M€ |
| ■ Emprunts bancaires | 133 M€ |
| 382 M€ |
Ces montants ont été utilisés pour :
| ■ L'acquisition des titres | 270 M€ |
|---|---|
| ■ Le paiement des frais et autres éléments liés à l'acquisition | 11 M€ |
| ■ Le refinancement de la dette du Groupe Tsebo | 101 M€ |
| 382 M€ |
L'écart d'acquisition provisoire comptabilisé lors de cette acquisition s'élève à 228 M€ (y compris la part des intérêts minoritaires comptabilisée à la juste valeur lors de la première consolidation) :
| ■ Écart d'acquisition résiduel provisoire | 228 M€ |
|---|---|
| ■ Relations clientèles (amorties sur 15 ans) | 107 M€ |
| ■ Marques Tsebo (durée de vie indéfinie) | 21 M€ |
| ■ Autres marques (amorties entre 5 et 10 ans) | 29 M€ |
| ■ Impôts différés | - 44 M€ |
| ■ Dettes financières et autres éléments du bilan d'acquisition non réévalués | - 71 M€ |
| PRIX D'ACQUISITION DES TITRES | 270 M€ |
Comme le permettent les normes IFRS, l'affectation définitive du prix d'acquisition sera finalisée dans les 12 mois qui suivent la date d'acquisition.

Le 30 juin 2017, la Women Development Bank Investment Holdings (Pty) Limited (WDBIH) a finalisé l'acquisition d'une participation de 25 % dans la principale filiale de Tsebo en Afrique du Sud (TSG). Créée en 1996, la WDBIH est une Société holding fondée, dirigée et gérée par des femmes sud-africaines. Combinée avec l'Empowerment Trust's ownership de Tsebo dans TSG, cette transaction permet à Tsebo de garder la plus forte notation possible au sein du DTI's generic BEE scorecard en Afrique du Sud, et de perpétuer son histoire en matière de partenariat avec des groupes d'investissement dirigés par des femmes.
Wendel a réalisé la cession de 21,7 millions d'actions Saint-Gobain, soit 3,9 % du capital, pour un montant total de 1 085 M€ au cours du 1er semestre 2017. La cession a été réalisée pour partie au fil de l'eau et pour le solde par le placement d'un bloc de 20 millions de titres (dont 1 million a été acheté par Saint-Gobain). Wendel détient désormais 14 153 490 actions Saint-Gobain, soit près de 2,6 % (net de l'autodétention) du capital et 4,5 % des droits de vote.
Les accords de gouvernance existants demeurent en vigueur mais le nombre de représentants de Wendel au Conseil d'administration de Saint-Gobain a été réduit de 3 à 1 ; le Groupe considère donc qu'il n'a plus d'influence notable sur cette Société, à partir de la date de cession du bloc de titres. Conformément à IAS 28 « Participations dans des entreprises associées », cette opération se traduit donc comptablement par :
Par ailleurs, les variations du pourcentage d'intérêt entre le 1er janvier et la date de cession ont conduit à comptabiliser un résultat de dilution de - 5,0 M€ ; ces variations sont liées aux augmentations de capital et aux variations d'actions autodétenues de Saint-Gobain. Le dividende versé par Saint-Gobain en 2017 (17,8 M€) est présenté sur la ligne du compte de résultat « Autres produits et charges financiers ». En effet, il a été reçu après la date de déconsolidation.
Au cours du mois de novembre 2016, Wendel avait acheté 2,8 millions de titres Bureau Veritas supplémentaires qui n'avaient pas vocation à être conservés sur le long terme. En effet, le titre s'était replié d'une manière jugée excessive par la Direction de Wendel, et il avait été possible d'acquérir ces titres à un prix moyen de 17,05 € par action. Ces titres ont été vendus en mai 2017 à un prix moyen de 21,50 €. Wendel a ainsi réalisé un gain de 12,4 M€.
À l'issue de cette opération, Wendel détient comme auparavant 177 173 360 titres, soit 40,6 % du capital de Bureau Veritas et 56,1 % des droits de vote théoriques.
En tenant compte du coût moyen pondéré calculé sur l'ensemble des titres Bureau Veritas dans les comptes consolidés du Groupe, la plus-value comptable s'élève à 52 M€ et elle a été enregistrée en capitaux propres dans la mesure où le contrôle exclusif sur Bureau Veritas est maintenu (IFRS 10 « États financiers consolidés »).
Le 28 novembre 2017, le Groupe a finalisé la cession de la totalité de sa participation dans le Groupe exceet (environ 27,8 % du capital) pour un montant de 16,6 M€. Le résultat de cession est de - 0,4 M€, il est présenté sur la ligne « Résultat net des sociétés mises en équivalence ».
Au cours de l'année 2017, Bureau Veritas a réalisé les principales acquisitions suivantes :
Le total des prix d'acquisition s'élève à 189,9 M€ et le total des écarts d'acquisition comptabilisés sur l'ensemble de ces sociétés est de 126,6 M€ (dont 33,0 M€ pour Primary Integration Solutions, Inc et 20,6 M€ pour Shanghai Project Management en Chine). Le chiffre d'affaires annuel 2017 des sociétés acquises au cours de l'année 2017 est d'environ 142,9 M€ et le résultat opérationnel avant amortissement des immobilisations incorporelles issues du regroupement d'entreprises est d'environ 21,8 M€.
Au mois de février 2017, le Groupe IHS, autorisé par les accords en vigueur, a opéré une simplification de sa structure actionnariale, au travers de l'échange de la participation de 51 % de MTN dans Nigeria Tower InterCo BV, la holding opérationnelle de INT Towers Limited gérant plus de 9 000 tours au Nigéria, contre une participation directe additionnelle dans IHS Holding Limited (« IHS ») Group. Le résultat de cette opération fait passer l'intérêt économique de MTN d'environ 15 % à environ 29 % dans IHS.
À la suite de ces opérations, Wendel détient en direct 21,4 % du capital d'IHS et, avec ses co-investisseurs, 28,8 % des droits de vote. Wendel reste le premier actionnaire d'IHS en droits de vote et ses droits de gouvernance sont inchangés. Son influence notable est donc maintenue. La participation dans IHS reste comptabilisée par mise en équivalence.
La variation du pourcentage d'intérêt consolidé, et le transfert du prêt d'actionnaire de MTN à IHS ont conduit à comptabiliser un résultat de dilution de + 27,3 M€.
Le groupe Stahl a finalisé le 2 octobre 2017 l'acquisition de l'activité chimie pour le cuir de BASF, l'une des plus importantes sociétés de produits chimiques dans le monde. Avec cette acquisition, Stahl renforce son portefeuille de produits, augmente sa capacité d'innovation et génère un chiffre d'affaires combiné de l'ordre de 880 M€ avec un Ebitda (hors éléments non récurrents et écritures liées aux écarts d'acquisition) d'environ 210 M€ (proforma 2017).
En échange de la cession de ses actifs à Stahl, BASF a reçu environ 16 % du capital de Stahl, ainsi qu'une soulte en numéraire de 111 M€ (nette de TVA).
Le groupe Wendel reste l'actionnaire de référence de Stahl, avec un taux de détention d'environ 63 %. Dans la mesure où le groupe Wendel conserve le contrôle exclusif de Stahl après cette opération, le résultat de dilution résultant de l'augmentation de capital réservée à BASF a été comptabilisé en réserves consolidées pour + 116 M€ (IFRS 10 « États financiers consolidés »).
L'écart d'acquisition provisoire comptabilisé par Stahl à la suite de cette opération s'élève à 69 M€, compte tenu de la comptabilisation de 201 M€ d'immobilisations incorporelles (principalement des relations clientèles).
Au cours de l'année 2017, Constantia Flexibles a réalisé l'acquisition de la Société italienne TR Alucap, Société spécialisée dans les opercules pour les produits laitiers. Cette Société a réalisé un chiffre d'affaires en 2017 de 19,1 M€.
Par ailleurs, Constantia Flexibles a cédé le 31 octobre 2017 son activité « Étiquettes et habillages de conditionnement » à Multi-Color, pour une valeur d'entreprise d'environ 1,15 Md€ (1,3 Md\$). La transaction a été payée en numéraire à hauteur de 830 M€ ainsi qu'en titres Multi-Color, Constantia Flexibles devenant ainsi son premier actionnaire avec une participation de 16,6 %.
L'activité « Étiquettes et habillages de conditionnement » de Constantia Flexibles a réalisé un chiffre d'affaires de 601 M€ en 2016 et de 517 M€ pour les 10 premiers mois de l'année 2017, pour un chiffre d'affaires total du Groupe Constantia Flexibles (hors activité Étiquettes et habillages de conditionnement) de 1 461 M€ en 2016 et 1 487 M€ en 2017.
Conformément à la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », la contribution de la division « Étiquettes et habillages de conditionnement » de Constantia Flexibles pour l'année 2017 ainsi que pour l'année 2016 est reclassée sur une seule ligne du compte de résultat « Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées ».
Le gain net de cession de cette activité s'élève à 319 M€ (après frais de cession et impôts) et est présenté au compte de résultat sur la ligne « Résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées ».
Les titres Multi-Color reçus par Constantia Flexibles lors de cette opération sont comptabilisés en « Actifs financiers disponibles à la vente » (valorisés au cours de Bourse à 211 M€ à la clôture 2017) ; en effet la participation de Constantia Flexibles dans Multi-Color est inférieure au seuil de 20 % à partir duquel il existe une présomption d'influence notable et aucun autre élément ne permet de conclure que Constantia Flexibles exerce une telle influence.

Les principales variations de périmètre de l'exercice 2016 étaient les suivantes :
Les parties liées du groupe Wendel sont :
Depuis que le Wendel n'a plus d'influence notable sur le groupe Saint-Gobain, ce dernier n'est plus considéré comme une partie liée (voir la note 2 « Variations de périmètre »). Il en est de même pour exceet qui a été cédée fin 2017.
Le montant des rémunérations allouées par le groupe Wendel, au titre de l'exercice 2017, à l'ancien Président du Directoire et au membre du Directoire s'élève à 4 382,4 k€. La valeur des options et actions de performance qui leur ont été attribuées au cours de l'exercice 2017, s'élevait à 3 875 k€ à la date de leur attribution, étant précisé que les options et actions de performance attribuées à l'ancien président du directoire ont été radiées compte tenu de la cessation de ses fonctions au 31 décembre 2017.
Le montant des rémunérations versées en 2017 aux membres du Conseil de surveillance s'élève à 841,8 k€, dont 766,5 k€ de jetons de présence Wendel SE et de rémunération du Président du Conseil de surveillance et 75,3 k€ de jetons de présence versés à certains membres du Conseil de surveillance par Wendel-Participations au titre de leurs fonctions au sein de son Conseil. Ces montants n'intègrent pas la rémunération salariale du membre du Conseil de surveillance représentant des salariés qui, par ailleurs, ne perçoit pas de jetons de présence de Wendel SE.
Concernant Frédéric Lemoine, l'ancien Président du Directoire jusqu'à la clôture de l'exercice, une indemnité de départ lui a été versée pour un montant de 5 418 k€, les conditions de performance ayant été atteintes.
En outre, toujours dans le cadre de son départ, le Conseil de surveillance a autorisé deux aménagements aux promesses croisées d'achat et de vente conclues entre Wendel et l'ancien Président du Directoire, portant sur ses parts de co-investissements (voir la note 4 « Association des équipes de direction aux investissements du Groupe ») et applicables en cas de cessation de ses fonctions :
■ pour les co-investissements mutualisés, la période d'exercice de sa promesse d'achat sur Wendel est reportée d'un an pour être exerçable entre le 1er mars 2019 et le 30 avril 2019 ; comme prévu par les promesses, ce put serait exerçable sur la base de la valeur des participations concernées dans la valeur nette d'inventaire (telle que définie dans les promesses) au 31 décembre 2018. Un passif financier a été comptabilisé à ce titre ;
■ Wendel a renoncé à exercer ses promesses de vente sur les parts de co-investissement non vestées ; ceci signifie que le vesting de tous ses co-investissements continue à courir jusqu'au terme habituel de quatre ans ; pour sa part, Frédéric Lemoine a renoncé à exercer ses promesses d'achat sur ses co-investissements en deal par deal.
Les engagements pris par la Société au bénéfice de Bernard Gautier, membre du Directoire en cas de départ sont les suivants :
Conformément à la politique d'association de l'équipe de direction de Wendel aux investissements du Groupe (voir la note 4 « Association des équipes de direction aux investissements du Groupe »), l'équipe de direction (y compris le Directoire) a co-investi 0,5 % du montant de l'investissement de Wendel dans Tsebo au 1er semestre 2017. Par ailleurs, la dette comptabilisée au titre du co-investissement dans Stahl de l'équipe de direction de Wendel a été réglée en juin et en juillet 2017 (voir la note 4 « Association des équipes de direction aux investissements du Groupe »).
L'actionnariat de Wendel-Participations est composé de 1 148 personnes physiques et morales appartenant à la famille Wendel. Wendel-Participations détient 37,58 % du capital de Wendel SE au 31 décembre 2017, représentant 50,46 % des droits de vote exerçables.
Il n'y a pas d'autres liens économiques et financiers significatifs entre Wendel-Participations et Wendel que ceux liés à la détention des titres et aux conventions suivantes :
Les principes comptables appliqués aux mécanismes de co-investissement sont décrits en note 1–10.18 « Traitement comptable des mécanismes d'association des équipes de direction aux investissements du Groupe ».
Afin d'associer ses managers à la création de valeur du Groupe, Wendel a mis en place des systèmes de co-investissement leur permettant d'investir à titre personnel dans les actifs dans lesquels le Groupe investit. Les managers sont ainsi soumis aux risques et associés aux bénéfices de ces investissements sur leur patrimoine propre. Plusieurs systèmes coexistent, en fonction de la date de réalisation de l'investissement initial par le groupe Wendel. Certaines règles sont communes à tous les systèmes :
v) en l'absence d'événement de liquidité huit à douze années après l'investissement initial, une liquidité est offerte aux co-investisseurs, en une ou plusieurs tranches ; la valorisation de la société en portefeuille est alors effectuée à chaque fois par un expert indépendant de réputation internationale et les droits ou obligations des managers sont calculés conformément aux règles du ii) ci-dessus.
Par ailleurs, les co-investissements afférents à des investissements de faible montant peuvent être globalisés et régularisés en fin d'année. Ainsi, les co-investissements dont la somme est globalement inférieure pour tous les managers concernés à 100 000 € (correspondant à des investissements de Wendel inférieurs à 20 M€) peuvent être différés jusqu'à un seuil cumulatif de 250 000 € ; si ce seuil n'est pas atteint au minimum une fois par an, la situation doit néanmoins être régularisée.
Les co-investissements afférents aux acquisitions réalisées par le groupe Wendel entre 2006 et 2008 (et aux réinvestissements ultérieurs effectués par Wendel dans les sociétés concernées) sont régis par les principes ci-dessus et les règles particulières suivantes :
En application de ces anciens principes, les managers ont investi à titre personnel aux côtés du groupe Wendel dans :
Le co-investissement dans Deutsch a été débouclé à l'occasion de la cession de cette société en avril 2012 au groupe TE Connectivity. Le co-investissement dans VGG a été débouclé à l'occasion de la reprise de la société par ses créanciers en juillet 2015 (les co-investisseurs ont perdu l'intégralité de leur investissement).
Les co-investissements dans Stahl et Materis ont été débouclés au 31 décembre 2016, à l'issue de la période de 10 ans indiquée au ii) ci-dessus. Conformément aux règles définies en 2006, la valorisation de ces sociétés a été réalisée par un expert indépendant de réputation internationale sur la base d'une approche multicritères. Il est ressorti de cette expertise que :
En 2011, les principes de co-investissement ont évolué, notamment pour intégrer une part de pari passu et réduire la quote-part de plus-value susceptible de revenir aux co-investisseurs. Ainsi, les co-investissements afférents aux acquisitions réalisées par le groupe Wendel en 2011 et 2012 (et aux éventuels réinvestissements ultérieurs effectués par le groupe Wendel dans les sociétés concernées) sont régis par les principes figurant en préambule de la présente note 4-1 et par les règles particulières suivantes :
En application de ces principes, les managers de Wendel ont investi à titre personnel aux côtés du Groupe dans les sociétés Parcours, Mecatherm et IHS. Ces co-investissements ont été effectués à travers Oranje-Nassau Développement SA SICAR, constituée en 2011 et divisée en trois compartiments correspondant à chacune de ces trois sociétés.
Le co-investissement dans Parcours a été débouclé fin 2016 à la suite de la cession de cette société à ALD Automotive, filiale du groupe Société Générale. En 2018, l'acquéreur a fait jouer la garantie de passif, dont les co-investisseurs ont supporté leur quote-part.
Le système de co-investissement a de nouveau été aménagé en 2013, à l'initiative du Conseil de surveillance, pour introduire une part mutualisée et relever dans certains cas la condition de rendement minimum du groupe Wendel. Ces aménagements ont été fixés pour les quatre années correspondant au mandat du Directoire. Ainsi, les co-investissements afférents aux acquisitions effectuées par le groupe Wendel dans de nouvelles sociétés entre avril 2013 et avril 2017 sont régis par les principes figurant en préambule de la présente note 4-1 et par les règles particulières suivantes :
Par ailleurs, la quote-part de co-investissement du Directoire a été fixée à un tiers du co-investissement total, dont 60 % à la charge du l'ancien Président du Directoire et 40 % à la charge de l'autre membre du Directoire.
Les co-investissements étant réalisés en euros, en cas d'investissement en devises étrangères la parité de change entre l'euro et la devise concernée est ajustée au jour de l'augmentation de capital des SICAR, en tenant compte le cas échéant des couvertures de change mises en place.
En application de ces principes, les managers concernés de Wendel ont investi à titre personnel aux côtés du Groupe dans les sociétés Saham, Nippon Oil Pump, CSP Technologies, Constantia Flexibles, Allied Universal et Tsebo. Ces co-investissements ont été effectués à travers deux sociétés à capital risque luxembourgeoises, Expansion 17 SA SICAR et Global Performance 17 SA SICAR, constituées en 2013. Expansion 17 SA SICAR, dans laquelle sont effectués les co-investissements en deal par deal, est divisée en six compartiments correspondant à chacune des six sociétés ; Global Performance 17, dans laquelle sont effectués les co-investissements mutualisés, n'a qu'un compartiment pour tous les investissements de la période 2013-2017.
En 2017, sur autorisation préalable du Conseil de surveillance, les membres du Directoire ont réalisé aux côtés de Wendel un co-investissement dans Tsebo (144 179 € pour l'ancien Président du Directoire et 96 034 € pour l'autre membre du Directoire).
Pour les investissements effectués dans de nouvelles sociétés entre avril 2017 et décembre 2020, les principes de co-investissement 2013-2017 avaient été maintenus sous réserve des aménagements ci-après :
Ces principes n'ont pas été mis en œuvre et un réexamen par le Conseil de surveillance du système d'incitation des managers Wendel est en cours.
Dans les filiales du groupe Wendel existent différents systèmes d'association des équipes de direction à la performance de chaque entité.
Pour les filiales cotées (Bureau Veritas), il existe des plans d'attribution d'options de souscription et d'achat et des plans d'attribution d'actions de performance.
Par ailleurs, pour les filiales non cotées (Constantia Flexibles, Cromology, CSP Technologies, Mecatherm, Nippon Oil Pump, Stahl et Tsebo), la politique d'association des équipes de direction repose sur un système de co-investissement par lequel les managers ont co-investi des sommes significatives aux côtés de Wendel. Ces investissements présentent un risque pour les managers co-investisseurs dans la mesure où ils sont susceptibles de perdre en tout ou partie des sommes investies en fonction de la valeur de la participation au jour de dénouement de ces mécanismes.
Ces systèmes se composent généralement pour partie d'un investissement pari passu, qui confère un profil de rendement identique à celui réalisé par Wendel, et pour partie d'une exposition « ratchet » qui offre un profil de gain différencié en fonction de l'atteinte de critères de performance telles que le taux de rendement interne (TRI) réalisé par Wendel. Ainsi pour cette partie, les managers co-investisseurs ne bénéficient d'un rendement supérieur à celui de Wendel qu'à partir d'un certain seuil de rentabilité réalisé par Wendel.
Ces mécanismes de co-investissement et la répartition du profil de risque entre Wendel et les managers co-investisseurs sont matérialisés par la détention par les managers co-investisseurs et par Wendel de différents instruments financiers (actions ordinaires, actions de préférence à rendement indexé ou préférentiel, obligations à rendement fixe, bons de souscription d'actions…). La partie « ratchet » peut également être structurée sous forme de systèmes de bonus indexés sur la performance de l'entité concernée ou sur la rentabilité de l'investissement réalisé par Wendel sur cette entité.
Le dénouement de ces mécanismes intervient soit lors d'un événement de liquidité (cession ou introduction en Bourse), soit, en l'absence d'un tel événement, à un horizon de temps déterminé (selon la société concernée, étalé entre le 5e anniversaire et le 13e anniversaire de la réalisation de l'investissement par Wendel).
Par ailleurs, la plupart des participations consolidées par mise en équivalence (Allied Universal et IHS) ont également mis en place des systèmes de co-investissement des managers ou des plans d'action de performance et/ou des plans de stock-options qui peuvent avoir un effet dilutif sur la détention au capital de ces sociétés par Wendel.
Au 31 décembre 2017, l'impact dilutif de ces mécanismes de co-investissement sur les pourcentages de détention de Wendel dans les participations concernées est compris entre 0 et 4 points de pourcentage. Ce calcul est établi sur la base de la valeur des participations calculées pour l'actif net réévalué du Groupe au 31 décembre 2017.
Les actifs du groupe Wendel sont principalement des participations dans lesquelles Wendel est actionnaire principal ou de contrôle. Ces actifs sont cotés (Bureau Veritas et Saint-Gobain) ou non cotés (Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, IHS, Allied Universal, Tsebo, Mecatherm, CSP Technologies et Nippon Oil Pump).
La valeur de ces participations est liée notamment à :
Au-delà des paramètres de marchés, la progression de l'actif net réévalué (ANR, agrégat défini dans le rapport financier annuel) de Wendel dépend de la capacité des équipes de Wendel à sélectionner, acheter, développer puis revendre des sociétés capables de s'affirmer comme leaders de leurs secteurs.
C'est sur la base de l'expertise de ses équipes d'investissement et de due diligences poussées (stratégiques, comptables et financières, juridiques, fiscales, environnementales) que Wendel prend ses décisions d'investissement. Ces processus permettent d'identifier les opportunités et risques opérationnels, concurrentiels, financiers et juridiques qui sont susceptibles d'avoir un impact sur l'évolution de la valeur d'un investissement.
Les performances opérationnelles et financières de chaque société, ainsi que les risques auxquels celle-ci est soumise, sont suivis et analysés avec l'équipe de direction de la société concernée lors de réunions tenues régulièrement, soit dans le cadre de réunions de reporting, soit dans le cadre des organes de gouvernance de ces sociétés. À ces entretiens approfondis s'ajoute, à intervalles réguliers, une analyse prospective rendue possible par une véritable expertise sectorielle résultant notamment d'un partage des connaissances avec l'équipe de direction. Cet examen régulier permet à Wendel d'analyser au mieux l'évolution de chaque participation et de jouer son rôle d'actionnaire de référence.
Cette approche spécifique à chaque société est complétée au niveau de Wendel par une analyse globale de la répartition des filiales et des participations entre les différents secteurs de l'économie afin de prendre en compte la diversification des actifs tant sur le plan sectoriel que du point de vue de leur positionnement concurrentiel et de leur résistance à une évolution défavorable de la conjoncture.
Néanmoins, il existe un risque que les réalisations économiques des participations ne soient pas en ligne avec les attentes de Wendel.
Par ailleurs, la structure financière et l'endettement de certaines participations non cotées (Cromology, Stahl, Allied Universal, Tsebo, Mecatherm, CSP Technologies et Nippon Oil Pump) accentuent le risque sur la valorisation de ces participations. En effet, si le recours à l'endettement permet de viser des taux de rendement interne (TRI) importants sur ces participations, il accentue également les difficultés financières en cas de ralentissement significatif de l'activité en contraignant les capacités des sociétés concernées à avoir accès à des liquidités et en soumettant ces participations à un risque d'exigibilité anticipée de leurs dettes financières du fait des covenants financiers (voir la note 5 – 2 « Gestion du risque de liquidité »). En outre, la crise financière a montré que les difficultés rencontrées par les banques (accès à la liquidité, ratios prudentiels) pouvaient rendre plus difficile le refinancement des dettes de ces participations. Pour prévenir et gérer le risque lié à la structure financière de ces participations, des prévisions de flux de trésorerie et de covenants financiers sont préparées régulièrement en fonction de différents scenarii afin de préparer si nécessaire des solutions pertinentes en termes de pérennité des participations et de création de valeur. En outre, Wendel et ses participations sont en étroite relation avec les prêteurs bancaires pour gérer de façon efficace les contraintes liées à ces financements.
La valeur des participations est donc soumise au risque que leurs performances économiques et financières et leurs perspectives de développement et de rentabilité soient impactées par des difficultés liées à leur organisation, à leur structure financière, à leur secteur d'activité et/ou à l'environnement économique global. La valeur des participations est également soumise au risque lié à l'évolution des marchés financiers, et plus particulièrement à l'évolution des marchés « actions ». Toutefois, même si l'évolution de l'ANR est suivie très régulièrement, Wendel est un actionnaire de long terme qui n'est pas contraint à court terme par l'évolution de la valeur instantanée de ses actifs.
Dans le cadre de la gestion de sa trésorerie (voir la note 5 – 2 « Gestion du risque de liquidité »), Wendel utilise des placements financiers liquides dont une faible part est indexée sur les marchés « actions » (fonds actions). Cette faible part est donc soumise au risque lié à ces marchés. Ces placements dont l'espérance de rendement et le risque de moins-value sont plus élevés que les produits de trésorerie, font l'objet d'un suivi régulier et formalisé de la part du Directeur financier et du Directoire.
Les risques liés aux marchés des actions concernent principalement :
121,6 M€ contre 120,8 M€ fin 2016 (voir la note 13 « Actifs et passifs financiers »). Un accord de cession de cette participation a été signé en mars 2018 (voir la note 36 « Événement postérieur à la clôture ») ;
Les besoins de trésorerie de Wendel sont liés aux investissements, au service de la dette, aux frais généraux et aux dividendes versés. Ces besoins sont couverts par le cash disponible, par la rotation des actifs, par les financements bancaires et obligataires et par les dividendes reçus des filiales et participations.
Au 31 décembre 2017, les montants de trésorerie et de placements financiers à court terme de Wendel et de ses holdings (hors filiales opérationnelles) sont les suivants :
| En millions d'euros | Placements libellés en € | Placements libellés en \$ | Total |
|---|---|---|---|
| Sicav monétaires | 571 | 152 | 723 |
| Comptes bancaires et dépôts bancaires | 454 | 171 | 625 |
| Fonds diversifiés, actions ou obligataires (1) | 90 | 12 | 102 |
| Fonds d'institutions financières (1) | 279 | 0 | 279 |
| TOTAL | 1 394 | 336 | 1 730 |
(1) Comptabilisé en « Autres actifs financiers courants ».
L'essentiel des placements financiers et de la trésorerie investis en dollars américains a été converti en euros début février 2018 (post-clôture) : une perte d'environ 10,9 M€ sera comptabilisée à ce titre en 2018.
La trésorerie (y compris les placements financiers à court terme) et les flux de trésorerie font l'objet d'un tableau de bord mensuel qui synthétise la position et les mouvements du mois. Ce tableau de bord est présenté au Directoire chaque mois. Il comporte également le détail des différents supports de trésorerie et de placements financiers à court terme utilisés, ainsi que le détail des contreparties. Un autre tableau de bord portant sur les flux attendus sur les mois et les années à venir est également établi régulièrement, il permet de déterminer l'échéance des besoins de financement en fonction de différents scenarii.
Les supports de trésorerie et de placements sont des dépôts bancaires court terme, des Sicav monétaires peu volatils (classés en « trésorerie et équivalents de trésorerie »), des fonds d'institutions financières et des fonds actions, obligataires et diversifiés (classés en « autres actifs financiers »). Ces placements bénéficient d'une liquidité quotidienne (ou plus rarement hebdomadaire). Les montants affectés aux fonds plus volatils, qui génèrent potentiellement un rendement et un risque plus élevés, représentent une proportion peu significative de la trésorerie et des placements financiers court terme. Le choix des différents types d'instruments de placement est fait en tenant compte de la compatibilité de l'horizon de placement de ces instruments avec les échéances financières de Wendel et de ses holdings.
Au 31 décembre 2017, l'endettement brut (hors filiales opérationnelles) est constitué des emprunts obligataires (y compris l'obligation échangeable en titres Saint-Gobain) pour un montant total de 2 869,2 M€ après le remboursement de 507,4 M€ à l'échéance en août 2017. Les échéances s'étalent entre avril 2018 et février 2027 et la maturité moyenne atteint 4,2 ans.
Fin 2017, Wendel dispose également d'un crédit syndiqué non tiré de 750 M€ et d'échéance octobre 2022 avec des options de report de maturité complémentaires jusqu'à 2 ans sous réserve de l'accord des banques. Ses covenants financiers sont respectés au 31 décembre 2017 (voir la note 5–2.4.2 « Documentation et covenants du crédit syndiqué de Wendel »). Cette ligne de crédit non tirée permet notamment de sécuriser si nécessaire le remboursement des échéances les plus courtes et d'avoir suffisamment de flexibilité pour saisir des opportunités d'investissement.
La ligne de crédit bancaire avec appels en garantie de 500 M€ a été volontairement annulée au 1er semestre 2017 car elle était devenue inutile après la cession des titres Saint-Gobain (voir la note 2 « Variations de périmètre »).
Par ailleurs, dans le cadre de la gestion du risque de change (voir la note 5–5 « Gestion du risque de change »), 800 M€ de dette obligataire ont été convertis en dette en dollars par l'utilisation d'instruments dérivés (cross currency swaps).
À la date d'arrêté des comptes consolidés, la notation long terme de Wendel attribuée par Standard & Poor's est BBB- perspective « stable ». La notation à court terme est A-3.
La gestion de l'échéancier de l'endettement nécessite de trouver les ressources nécessaires pour couvrir les remboursements des financements à leurs échéances. Ces ressources peuvent notamment être la trésorerie disponible, la rotation des actifs, le tirage de la ligne de crédit disponible ou le recours à de nouveaux financements. Cette dernière ressource pourrait être limitée par :
Pour gérer le risque de refinancement, l'objectif de Wendel est d'aligner les échéances de ses financements obligataires et des financements bancaires avec ses perspectives d'investisseur de long terme. Ainsi, Wendel met en place des financements à moyen/long terme et allonge la maturité des financements existants lorsque les conditions de marché le permettent et que cela est jugé nécessaire par la Direction de Wendel.
Le niveau d'endettement et de trésorerie fait l'objet d'un reporting régulier à Wendel. Le niveau des covenants bancaires fait l'objet de prévisions sur l'année à venir et sur la durée du plan d'affaires, plusieurs fois par an et à chaque événement pouvant avoir un impact significatif sur ces covenants. Ces prévisions et ces calculs de covenant sont présentés régulièrement à Wendel.
Les dettes financières des filiales opérationnelles sont sans recours sur Wendel, ainsi le risque de liquidité de ces filiales n'affecte Wendel que lorsque Wendel le décide ou l'accepte. Wendel n'a pas d'obligation juridique de soutenir ses filiales opérationnelles qui seraient en difficulté de trésorerie ; de même celles-ci n'ont pas d'obligation de se soutenir entre elles. La liquidité de Wendel ne se trouverait donc affectée que si Wendel décidait d'apporter de la trésorerie à une de ses filiales opérationnelles. Ce type de décision résulte, le cas échéant, d'une analyse approfondie de l'ensemble des contraintes auxquelles Wendel est soumise (retour sur investissement, liquidité propre de Wendel, investissement complémentaire dans les autres filiales ou nouveaux investissements). Dans ce cadre, Wendel a mis à la disposition de Mecatherm une ligne de liquidité de 15 M€ (tirée à hauteur de 15 M€ fin 2017) et a accordé une garantie de 11 M€ aux prêteurs de cette participation en contrepartie d'un allègement des contraintes liées aux covenants de la documentation bancaire relative à l'endettement de Mecatherm. Par ailleurs, Wendel a réalisé en mars 2018 une injection de trésorerie de 25 M€ dans Chromology pour lui permettre de gagner des marges de manœuvre financières, notamment vis-à-vis de sa dette bancaire, pour mener à bien le redressement de sa profitabilité. L'évolution de la situation économique et financière des participations peut aussi avoir un impact sur la situation de liquidité de Wendel par l'intermédiaire du niveau des dividendes versés par certaines participations. De même, l'évolution de la situation économique et financière des participations a un impact sur leur valeur, or cette valeur est prise en compte pour le calcul du levier financier de Wendel (voir la note 5–1.3 « Risques liés aux marchés actions »).
La prochaine échéance financière significative est le remboursement de l'obligation à échéance avril 2018 pour 349,8 M€. Le risque de liquidité de Wendel sur les 12 mois suivant l'arrêté des comptes est faible compte tenu du niveau élevé de trésorerie et de placements financiers à court terme et de la ligne de crédit syndiqué disponible non tirée.
Ces obligations ne font pas l'objet de covenants financiers, mais prévoient des clauses usuelles pour ce type d'instruments de dette (interdiction ou limitation de la possibilité de mettre des actifs en garantie au bénéfice de certaines catégories de prêteurs, exigibilité anticipée en cas de défaut de paiement de Wendel au-delà de certains seuils, clause de changement de contrôle, etc.).
La documentation juridique du crédit syndiqué prévoit le respect de covenants financiers fondés principalement sur la valeur de marché des actifs de Wendel et sur le montant de la dette nette.
La dette nette est calculée sur la base d'un périmètre limité aux holdings financières, excluant les dettes des sociétés opérationnelles et les dettes mises en place au niveau des holdings d'acquisition. Ainsi, la dette nette prise en compte correspond aux obligations de Wendel et au crédit syndiqué lorsqu'il est tiré, diminués de la trésorerie.
Les dettes nettes des participations du Groupe sont déduites de la valeur brute réévaluée de ces participations dans la mesure où elles sont sans recours sur Wendel.
Ces covenants sont les suivants :
et
■ la somme de 75 % de la valeur des actifs cotés disponibles (non nantis ou séquestrés) et de 50 % de la valeur des actifs non cotés disponibles (non nantis ou séquestrés) ;
ne doit pas excéder 1.
Ils sont testés semestriellement lorsque le crédit syndiqué est tiré. Au 31 décembre 2017, le calcul de ces ratios montre que les covenants sont respectés.
Le contrat de crédit syndiqué prévoit par ailleurs les clauses usuelles pour ce type de financement (interdiction ou limitation de la possibilité de mettre des actifs en garantie au bénéfice de certaines catégories de prêteurs, exigibilité anticipée en cas de défaut de paiement au-delà de certains seuils, clause de changement de contrôle, etc.).
Cette dette est sans recours sur Wendel.
Au 31 décembre 2017, la dette financière brute de Bureau Veritas s'élève à 2 449,0 M€ et la trésorerie s'élève à 364,3 M€. Bureau Veritas dispose également d'une ligne de financement confirmée et non tirée pour un montant total de 450 M€.
Les covenants financiers applicables au 31 décembre 2017 sont respectés :
Cette dette est sans recours sur Wendel.
Au 31 décembre 2017, le nominal de la dette financière brute de Constantia Flexibles s'élève à 526,4 M€ (y compris intérêts courus et hors frais d'émission) et la trésorerie s'élève à 64,7 M€ (auxquels s'ajoutent 62,5 M€ de dépôts donnés en garantie).
Le rapport de la dette financière nette sur l'Ebitda des 12 derniers mois doit être inférieur à 3,75 (ce seuil peut être augmenté temporairement à 4,5 à la suite d'acquisitions). Ce covenant est respecté au 31 décembre 2017.
La documentation relative à la dette de Constantia Flexibles prévoit des restrictions habituelles pour ce type de crédit. Certaines opérations telles que fusions, cessions d'actifs, garanties accordées, acquisitions, endettement supplémentaire, paiement de dividendes, rachat d'actions, changement d'actionnaires, sont interdites, limitées ou nécessitent l'accord préalable des prêteurs.
Cette dette est sans recours sur Wendel.
Fin décembre 2017, la dette financière de Cromology s'élève à 281,0 M€ (y compris intérêts courus et hors frais d'émission étalés et prêt d'actionnaires) et la trésorerie s'élève à 41,5 M€.
Chromology a bénéficié d'une injection de 25 M€ de trésorerie de la part de Wendel en mars 2018. Cette injection permettra à Chromology de gagner des marges de manœuvre financières notamment vis-à-vis de sa dette bancaire, pour mener à bien le redressement de sa profitabilité.
La dette est soumise aux covenants suivants :
Ces covenants sont respectés au 31 décembre 2017.
La documentation relative à cette dette prévoit des restrictions habituelles pour ce type de crédit. Certaines opérations telles que cessions d'actifs, garanties accordées, acquisitions, endettement supplémentaire, paiement de dividendes, sont interdites, limitées ou nécessitent l'accord préalable des prêteurs.
Cette dette est sans recours sur Wendel.
Au 31 décembre 2017, la dette bancaire brute de Stahl s'élève à 582,4 M€ (y compris intérêts courus et hors frais d'émission) et la trésorerie s'élève à 41,1 M€.
Le rapport entre la dette nette consolidée et le LTM Ebitda (excédent brut d'exploitation des 12 derniers mois) doit être inférieur ou égal à 5. Ce covenant est respecté fin 2017.
La documentation relative à la dette de Stahl prévoit des restrictions habituelles pour ce type de crédit. Certaines opérations telles que fusions, cessions d'actifs, garanties accordées, acquisitions, endettement supplémentaire, paiement de dividendes, rachat d'actions, changement d'actionnaires, sont interdites, limitées ou nécessitent l'accord préalable des prêteurs.
Au 31 décembre 2017, le nominal de la dette financière brute de Mecatherm s'élève à 38,7 M€ (y compris intérêts courus et 15 M€ de ligne de liquidité tirée accordée par Wendel, et hors frais d'émission) et la trésorerie s'élève à 7,2 M€.
Compte tenu de l'environnement économique volatil et des difficultés opérationnelles rencontrées dans les années passées, Mecatherm et ses prêteurs bancaires se sont accordés pour suspendre les tests de ratios de covenants financiers tant que le résultat opérationnel n'est pas supérieur à un certain seuil défini contractuellement. Dans le cadre de cet accord, Wendel a accordé à Mecatherm une ligne de liquidité de 15 M€ (tirée à hauteur de 15 M€ fin 2017) afin de permettre le financement des besoins généraux de Mecatherm et a accordé une garantie à première demande aux banques d'un montant de 11 M€ destinée à garantir le service de la dette bancaire de Mecatherm. Le recours des prêteurs bancaires de Mecatherm sur le groupe Wendel est limité à cette garantie. À la date d'arrêté des comptes, Mecatherm échange avec ses prêteurs pour réaménager sa dette bancaire.
Cette dette est sans recours sur Wendel.
Au 31 décembre 2017, le nominal de la dette bancaire brute de CSP Technologies s'élève à 184,2 M\$, soit 153,6 M€ (y compris intérêts courus et hors frais d'émission) et la trésorerie s'élève à 8,3 M\$, soit 6,9 M€. À cette date, les covenants sont les suivants :
Ces covenants sont respectés au 31 décembre 2017.
La documentation relative à la dette de CSP Technologies prévoit des restrictions habituelles pour ce type de crédit. Certaines opérations telles que fusions, cessions d'actifs, garanties accordées, acquisitions, endettement supplémentaire, paiement de dividendes, rachat d'actions, changement d'actionnaires, sont interdites, limitées ou nécessitent l'accord préalable des prêteurs.
Cette dette est sans recours sur Wendel.
Fin décembre 2017, le nominal des dettes bancaires brutes de Nippon Oil Pump s'élève à 3,6 milliards de yens (soit 26,6 M€) et la trésorerie est de 1,2 milliard de yens (soit 8,6 M€).
Les covenants financiers portent sur un montant minimum de capitaux propres et sur le résultat net qui ne peut être négatif pendant 2 années consécutives. Ces covenants sont respectés au 31 décembre 2017 lors du test réalisé annuellement.
Cette dette est sans recours sur Wendel.
Au 31 décembre 2017, la dette bancaire brute de Tsebo s'élève à 129,6 M€ (y compris intérêts courus et hors frais d'émission), elle est libellée en rands, et la trésorerie s'élève à 21,7 M€. Les covenants financiers s'appliquent à la maison mère mauricienne, au périmètre sud-africain et à un nombre limité d'autres pays africains ; ils sont testés deux fois par an, fin mars et fin septembre. Ce sont les suivants :
Ces covenants étaient respectés fin septembre 2017.
La documentation relative à la dette de Tsebo prévoit des restrictions habituelles pour ce type de crédit. Certaines opérations telles que fusions, cessions d'actifs, garanties accordées, acquisitions, endettement supplémentaire, paiement de dividendes, rachat d'actions, changement d'actionnaires, sont interdites, limitées ou nécessitent l'accord préalable des prêteurs.
Au 31 décembre 2017, l'exposition du groupe Wendel (Wendel, les holdings et les filiales opérationnelles consolidées par intégration globale) aux taux d'intérêt reste limitée.
| En milliards d'euros | Taux fixe | Taux capé | Taux variable |
|---|---|---|---|
| Dette brute | 5,1 | 2,0 | |
| Trésorerie et actifs financiers de placement (1) | - 0,3 | - 1,9 | |
| Impacts des instruments dérivés | 0,3 | 0,4 | - 0,7 |
| EXPOSITION AUX TAUX D'INTÉRÊT | 5,1 | 0,4 | - 0,6 |
| 104 % | 8 % | - 12 % |
(1) Hors placements financiers non sensibles aux taux d'intérêt pour 0,1.
Le notionnel des instruments dérivés est pondéré par la durée durant laquelle ils couvrent le risque de taux sur les 12 mois suivant la clôture du 31 décembre 2017.
variables) et d'un certain nombre de financements intégrant des Une variation de + 100 points de base des taux d'intérêt sur taux planchers les rendant insensibles à une partie de la hausse lesquels est indexée l'exposition aux taux d'intérêt du Groupe des taux. consolidé aurait un impact de l'ordre de + 5,1 M€ sur le résultat financier avant impôt des 12 mois suivant le 31 décembre 2017 (hypothèses : endettement financier net au 31 décembre 2017, taux d'intérêt relevés à cette date et prise en compte des
échéances des instruments dérivés qui couvrent le risque de taux d'intérêt). Cet impact positif relatif à une hausse des taux est l'effet d'une trésorerie du Groupe très significative (exposée aux taux
Au 31 décembre 2016, l'exposition du groupe Wendel (Wendel, les holdings et les filiales opérationnelles consolidées par intégration globale) aux taux d'intérêt était également limitée.
| En milliards d'euros | Taux fixe | Taux capé | Taux variable |
|---|---|---|---|
| Dette brute | 6,0 | 2,9 | |
| Trésorerie et actifs financiers de placement (1) | - 0,3 | - 2,6 | |
| Impacts des instruments dérivés | 0,0 | 0,9 | - 0,9 |
| EXPOSITION AUX TAUX D'INTÉRÊT | 5,8 | 0,9 | - 0,5 |
| 94 % | 15 % | - 9 % |
(1) Hors placements financiers non sensibles aux taux d'intérêt pour 0,1.
Chaque filiale opérationnelle a mis en place une politique de suivi de son risque de crédit client et les créances pour lesquelles il existe un risque d'irrécouvrabilité font l'objet d'une dépréciation. À la clôture, il n'y a pas de concentration significative du risque de crédit sur les créances clients compte tenu de la diversification géographique et sectorielle du Groupe.
La trésorerie et les placements financiers de Wendel et de ses holdings sont essentiellement placés auprès d'institutions financières de premier rang. Compte tenu du montant global de la trésorerie et des placements financiers à court terme à la clôture 2017 (voir la note 5–2 « Gestion du risque de liquidité »), des montants importants peuvent être placés auprès d'une même institution financière. Les instruments dérivés sont conclus avec des établissements financiers de premier rang.
Certaines participations du Groupe exercent leur activité dans différents pays et en conséquence réalisent une partie de leur résultat dans des monnaies autres que l'euro, notamment le dollar. Les participations les plus exposées au dollar sont Bureau Veritas, Constantia Flexibles, Stahl, IHS, Allied Universal et CSP Technologies. Compte tenu de l'exposition de ces actifs au dollar, Wendel a décidé de convertir une partie de son endettement obligataire dans cette monnaie grâce à l'utilisation d'instruments dérivés. Ainsi, 800 M€ de cross currency swaps eurodollar ont été mis en place en 2016. Cette couverture permet de limiter l'impact des variations de la parité eurodollar sur l'actif net réévalué du Groupe. Ces instruments, comptabilisés à la juste valeur, ont été qualifiés comptablement de couverture d'investissement net. Ainsi, les variations de juste valeur liées à l'évolution de la parité eurodollar sont comptabilisées en capitaux propres (l'impact est de + 102 M€ sur l'exercice 2017). Une augmentation de 5 % de la valeur du dollar par rapport à l'euro aurait un impact de - 37 M€ en capitaux propres au titre des cross currency swaps.
En raison du caractère international de ses activités, Bureau Veritas est exposé à un risque de change découlant de l'utilisation de plusieurs devises étrangères même si des couvertures naturelles peuvent exister du fait de la correspondance des coûts et des produits dans de nombreuses entités du groupe Bureau Veritas où les prestations de service sont fournies localement.
Pour les activités de Bureau Veritas qui s'exercent sur des marchés locaux, les recettes et les coûts sont exprimés pour l'essentiel en devise locale. Pour les activités liées à des marchés globalisés, une partie du chiffre d'affaires est libellée en dollar américain.
La part du chiffre d'affaires consolidé 2017 libellée en dollar américain dans les pays dont la devise fonctionnelle diffère de celle-ci ou des devises qui lui sont corrélées s'élève à 9%.
Ainsi, une variation de 1 % du dollar américain contre toutes devises aurait un impact de 0,1 % sur le chiffre d'affaires consolidé du Bureau Veritas.
La devise de présentation des états financiers étant l'euro, Bureau Veritas doit convertir en euros les produits et charges libellés dans d'autres monnaies que l'euro lors de la préparation des états financiers. Cette conversion est réalisée au taux moyen de la période. En conséquence, les variations de cours de change de l'euro par rapport aux autres devises affectent le montant des postes concernés dans les états financiers consolidés même si leur valeur reste inchangée dans leur devise d'origine.
En 2017, plus de 71 % du chiffre d'affaires de Bureau Veritas résultaient de la consolidation des états financiers d'entités avec une devise fonctionnelle autre que l'euro :
Les autres devises, prises individuellement, ne représentaient pas plus de 4 %.
Ainsi, une variation de 1 % de l'euro contre le dollar américain et les devises corrélées aurait eu un impact de 0,19 % sur le chiffre d'affaires consolidé 2017 de Bureau Veritas et de 0,19 % sur son résultat d'exploitation 2017.
En 2017, 33 % du chiffre d'affaires de Constantia Flexibles (hors division Étiquettes et Habillages de Conditionnement) sont réalisés dans des devises autres que l'euro, dont 10 % en dollar américain. Une variation de +/- 5 % du dollar, ou des monnaies qui lui sont corrélées, contre l'euro aurait eu un impact d'environ +/- 1,7 % sur le résultat opérationnel courant avant dépréciation et amortissement 2017 (hors écritures liées à l'allocation des écarts d'acquisition et frais non récurrents) de Constantia Flexibles, soit un impact inférieur à +/- 3 M€.
Au 31 décembre 2017, Constantia Flexibles n'a plus d'endettement significatif libellé en dollar.
Cromology opère majoritairement en Europe Continentale et dispose d'opérations plus limitées au Maroc et en Argentine. En 2017, les risques d'inflation et d'évolution des parités de change se concentraient sur l'Argentine, faible contributeur du résultat opérationnel du groupe Cromology ; cette société a été vendue début 2018.
Le groupe CSP Technologies est majoritairement implanté aux États-Unis, ainsi sa monnaie de fonctionnement est le dollar et environ 75 % de l'activité est réalisée dans cette monnaie. Une variation de +/- 5 % du dollar contre l'euro aurait eu une incidence inférieure à +/- 1 M€ sur le résultat opérationnel courant 2017 dans les comptes de Wendel exprimés en euros.
Un prêt interne au groupe CSP Technologies entre les sociétés américaines et européennes est susceptible de générer une du dollar de 5 %.
perte/un gain comptable de -/+ 1,5 M€ en cas de hausse/baisse
décembre 2017
La dette bancaire du groupe CSP Technologies est intégralement libellée en dollars. Sa monnaie fonctionnelle étant également le dollar, il n'y a pas d'impact sur le compte de résultat lié à la variation de la parité eurodollar au titre de cette dette.
En 2017, 58 % du chiffre d'affaires de Stahl sont réalisés dans des devises autres que l'euro dont 32 % en dollars, 10 % en yuans chinois, 7 % en roupies indiennes et 4 % en réaux brésiliens. Une variation de +/- 5 % du dollar, ou des monnaies qui lui sont corrélées, contre l'euro aurait eu un impact d'environ +/- 5 % sur le résultat opérationnel courant de l'année 2017 avant dépréciation et amortissement (hors écritures liées à l'allocation des écarts d'acquisition et frais non récurrents) de Stahl, soit un impact de +/- 9 M€.
Par ailleurs, Stahl a une dette financière de 582 M€ dont la majeure partie est libellée en dollars (545 M€) et est portée par une société dont la monnaie de fonctionnement est l'euro. Ainsi, en cas de variation de la valeur du dollar face à l'euro de +/- 5 %, un impact de change d'environ -/+ 28 M€ serait constaté en résultat financier.
Tsebo est majoritairement implanté en Afrique du Sud, mais sa monnaie de présentation est le dollar. En 2017, plus de 97 % du chiffre d'affaires de Tsebo résultaient de la consolidation des états financiers d'entités avec une devise fonctionnelle autre que le dollar, dont 78 % en rands sud-africains. Une variation de +/- 5 % du dollar contre le rand sud-africain aurait eu une incidence d'environ 1 M€ sur le résultat opérationnel courant avant dépréciation et amortissement 2017 (hors écritures liées à l'allocation des écarts d'acquisition et frais non récurrents) dans les comptes de Wendel exprimés en euros.
La dette bancaire de Tsebo de 129,6 M€, est libellée en rands sud-africains. Elle est portée par une société dont la monnaie fonctionnelle est le rand sud-africain. Les variations de change n'ont donc pas d'effet sur le résultat au titre de cette dette.
Les participations du Groupe dont le risque de variation des prix des matières premières est le plus significatif sur les comptes du Groupe sont Cromology, Stahl et Constantia Flexibles.
Les achats de matières premières et emballages chez Cromology s'élèvent sur l'année 2017 à environ 163 M€. Sur cette période, l'augmentation moyenne de 9,4 % du prix de l'ensemble des matières premières (tirée par la forte augmentation du prix du dioxyde de titane) que Cromology utilise a entraîné une augmentation des coûts d'environ 15 M€. Cromology estime que, à moyen terme, une augmentation des prix de vente de ses produits peut compenser l'effet de telles augmentations. À court terme cependant, les contraintes concurrentielles entraînent un effet retard sur les hausses de prix de vente par rapport aux hausses de prix d'achat, et la compensation ne saurait qu'être partielle. Cromology travaille constamment à optimiser ses achats en qualifiant de nouveaux fournisseurs et en ayant recours à des reformulations dans l'élaboration de ses produits.
Les achats de matières premières de Stahl ont représenté environ 319 M€ en 2017. Une augmentation de 10 % du prix de l'ensemble des matières premières que Stahl utilise aurait entraîné une augmentation théorique de ces frais d'environ 32 M€ sur une base annuelle. Stahl estime que, si les circonstances le permettent, elle pourrait augmenter les prix de vente de ses produits à court terme afin de compenser globalement l'effet de telles augmentations.
Les achats de matières premières de Constantia Flexibles (hors division Étiquettes et Habillages de Conditionnement) ont représenté environ 775 M€ en 2017. Une augmentation de 10 % du prix de l'ensemble des matières premières que Constantia Flexibles utilise aurait entraîné une augmentation théorique de ces frais d'environ 78 M€ sur une base annuelle. Constantia Flexibles a une politique de couverture du risque de fluctuation du prix de l'aluminium au travers de contrats de couverture. De plus, la société estime qu'une augmentation des prix de vente de ses produits combinée avec la couverture peut substantiellement compenser l'effet d'augmentations des matières premières.
L'analyse du compte de résultat par secteur d'activité est répartie entre le « résultat des activités », les éléments non récurrents et les effets liés aux écarts d'acquisition.
Le résultat des activités correspond au résultat dit « récurrent » du Groupe. Il est composé du résultat des participations et du résultat des sociétés holdings à l'exclusion des éléments non récurrents et des effets liés aux écarts d'acquisition tels que définis ci-après :
Les « résultats non récurrents » prennent en compte, pour l'ensemble du périmètre de consolidation, les montants nets d'impôts qui ne sont pas liés à l'activité opérationnelle et récurrente des participations ou au fonctionnement récurrent de Wendel et de ses holdings :
Les impacts sur le compte de résultat liés aux écarts d'acquisition proviennent des réévaluations d'actifs et de passifs effectuées lors d'une prise de participation (ou de la révision de ces allocations, dans un délai de 12 mois suivant l'opération concernée). Ils concernent notamment :
Ces écritures comptables viennent modifier le résultat des participations, en déconnectant le compte de résultat des flux de trésorerie relatifs à l'activité des participations (les écritures sont en effet dérivées du prix d'acquisition des participations et non de l'activité des participations).
| Oranje Mises en équivalence |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Bureau Veritas |
Constantia Flexibles |
Cromo logy |
Stahl | Nassau Dévelop pement |
Saint Gobain |
IHS | Allied Universal |
Wendel & Holdings |
Total Groupe |
| Résultat net des activités | ||||||||||
| Chiffres d'affaires | 4 689,4 | 1 487,5 | 704,6 733,3 | 714,3 | - | - | - | - | 8 329,1 | |
| Ebitda (1) | N/A | 188,2 49,0 (2) 171,3 | N/A | - | - | - | - | - | ||
| Résultat opérationnel ajusté (1) | 745,5 | 110,4 | 29,2 155,1 | 60,6 | - | - | - 0,1 | - | - | |
| Autres éléments opérationnels récurrents |
- | - 2,0 | - 1,8 | - 9,5 | - 2,9 | - | - | - | - | - |
| Résultat opérationnel | 745,5 | 108,4 | 27,5 145,6 | 57,7 | - | - | - 0,1 | - 62,6 | 1 022,0 | |
| Coût de l'endettement financier net | - 86,8 | - 59,8 | - 21,4 | - 25,1 | - 28,9 | - | - | - | - 144,8 | - 366,7 |
| Autres produits et charges financiers |
- 17,0 | - 1,4 | 4,0 | - 6,8 | - 0,7 | - | - | - | 17,8 (3) | - 4,0 |
| Charges d'impôt | - 204,5 | - 17,8 | 3,5 | - 29,7 | - 12,6 | - | - | 0,7 | 8,7 | - 251,7 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence |
0,6 | - 0,2 | - 0,3 | - | 1,3 | 40,7 | 4,1 | 11,4 | - | 57,6 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- | 53,7 | - 5,8 | - | - | - | - | - | - | 47,9 |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT DES ACTIVITÉS |
437,8 | 82,9 | 7,5 | 84,0 | 16,8 | 40,7 | 4,1 | 11,9 | - 180,8 | 505,0 |
| Résultat net récurrent des activités – part des minoritaires |
268,0 | 39,9 | 0,3 | 24,9 | 2,7 | - | - | 0,1 | - | 336,0 |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT DES ACTIVITÉS – PART DU GROUPE |
169,8 | 43,1 | 7,2 | 59,1 | 14,1 | 40,7 | 4,1 | 11,9 | - 180,8 | 169,0 |
| Résultat non récurrent | ||||||||||
| Résultat opérationnel | - 139,2 | - 66,3 | - 14,1 | - 35,0 | - 73,4 | - | - | - | - 10,0 | - 338,0 |
| Résultat financier | - | - 49,4 | - 77,7 | 60,6 | - 1,1 | - | - | - | 78,6 | 11,0 |
| Charges d'impôt | 45,8 | 12,9 | 7,4 | - 6,2 | 15,0 | - | - | - 1,6 | - | 73,4 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence |
- | - | - | - | - 4,2 | - 4,7 | - 43,4 | - 48,1 | 83,8 (4) | - 16,6 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- 8,5 | 307,9 | - | - | - | - | - | - | - | 299,3 |
| RÉSULTAT NET NON RÉCURRENT | - 101,9 | 205,1 | - 84,5 | 19,4 | - 63,7 | - 4,7 | - 43,4 | - 49,7 | 152,4 | 29,1 |
| dont : | ||||||||||
| ■ Éléments non récurrents | - 51,5 | 242,3 (5) | - 89,3 | 36,6 | - 15,2 | - 4,7 - 38,0 (7) | - 42,5 | 152,4 | 190,1 | |
| ■ Effets liés aux écarts d'acquisition | - 50,4 | - 37,2 | 4,8 | - 17,2 | - 6,4 | - | - | - 7,2 | - | - 113,6 |
| ■ Dépréciation d'actifs | - | - | - | - | - 42,1 (6) | - | - 5,4 | - | - | - 47,4 |
| Résultat net non récurrent – part des minoritaires |
- 60,3 | 80,4 | - 8,0 | 4,3 | - 17,6 | - | - 0,4 | - 0,2 | - | - 1,9 |
| RÉSULTAT NET NON RÉCURRENT – PART DU GROUPE |
- 41,6 | 124,7 | - 76,4 | 15,1 | - 46,1 | - 4,7 | - 43,0 | - 49,4 | 152,4 | 31,0 |
| RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ | 335,9 | 288,1 | - 76,9 103,4 | - 46,9 | 36,0 | - 39,3 | - 37,7 | - 28,4 | 534,1 | |
| Résultat net consolidé – part des minoritaires |
207,7 | 120,3 | - 7,7 | 29,2 | - 14,9 | - | - 0,3 | - 0,2 | - | 334,1 |
| RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ – PART DU GROUPE |
128,2 | 167,8 | - 69,2 | 74,2 | - 32,0 | 36,0 | - 38,9 | - 37,6 | - 28,4 | 200,0 |
(1) Avant l'impact des allocations d'écart d'acquisition, les éléments non récurrents et les management fees.
(2) L'Ebitda de Cromology est à présent présenté après les variations de dépréciation sur les actifs circulants (la présentation de l'exercice 2016 est également modifiée en ce sens).
(3) Ces + 17,8 M€ correspondent aux dividendes reçus de Saint-Gobain après la date de déconsolidation (voir note 2 « Variation de périmètre »).
(4) Ces + 83,8 M€ sont majoritairement liés à la cession des titres Saint-Gobain (voir note 2 « Variation de périmètre »).
(5) Ce montant intègre le résultat de cession de la division Étiquettes et Habillages de Conditionnement pour 318,9 M€.
(6) Ce poste inclut notamment - 17,8 M€ de dépréciation sur Mécatherm et - 21,2 M€ de dépréciation constatée par Tsebo sur sa division "Sécurité" (voir note 7 – 1. « Test de dépréciation des écarts d'acquisition »).
(7) Ce poste intègre + 27,3 M€ de résultat de dilution sur IHS (voir note 2 « Variation de périmètre ») ainsi qu'une perte de change de - 68,3 M€ (par ailleurs compensée par une variation du même montant en réserve de conversion).

| CSP | Nippon | Oranje-- Nassau Dévelop |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Tsebo | Mecatherm | Technologies | Oil Pump | exceet | PlaYce | pement |
| Résultat net des activités Chiffres d'affaires |
461,0 | 84,3 | 120,5 | 48,5 | - | - | 714,3 |
| Ebitda (1) | 27,0 | 7,3 | - | 10,7 | - | - | - |
| Résultat opérationnel ajusté (1) | 22,4 | 5,3 | 23,7 | 9,1 | - | - | 60,6 |
| Autres éléments opérationnels récurrents | - 0,8 | - 0,5 | - 1,3 | - 0,2 | - | - | - 2,9 |
| Résultat opérationnel | 21,6 | 4,8 | 22,4 | 8,9 | - | - | 57,7 |
| Coût de l'endettement financier net | - 14,8 | - 1,0 | - 12,7 | - 0,3 | - | - | - 28,9 |
| Autres produits et charges financiers | - 0,2 | - 0,5 | - 0,1 | - | - | - | - 0,7 |
| Charges d'impôt | - 5,1 | - | - 4,7 | - 2,8 | - | - | - 12,6 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence |
0,7 | - | - | - | 0,8 | - 0,3 | 1,3 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- | - | - | - | - | - | - |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT DES ACTIVITÉS | 2,2 | 3,4 | 5,0 | 5,8 | 0,8 | - 0,3 | 16,8 |
| Résultat net récurrent des activités – part des minoritaires | 2,5 | - | 0,1 | 0,1 | - | - | 2,7 |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT DES ACTIVITÉS – PART DU GROUPE |
- 0,4 | 3,3 | 4,9 | 5,7 | 0,8 | - 0,3 | 14,1 |
| Résultat non récurrent | |||||||
| Résultat opérationnel | - 39,9 | - 21,8 | - 9,2 | - 2,6 | - | - | - 73,4 |
| Résultat financier | - 4,4 | - | 3,3 | - | - | - | - 1,1 |
| Charges d'impôt | - 0,3 | 1,4 | 13,0 | 1,0 | - | - | 15,0 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence |
- | - | - | - | - 4,2 | - | - 4,2 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- | - | - | - | - | - | - |
| RÉSULTAT NET NON RÉCURRENT | - 44,5 | - 20,4 | 7,1 | - 1,6 | - 4,2 | - | - 63,7 |
| dont : | |||||||
| ■ Éléments non récurrents | - 17,0 | - 1,7 | 3,4 | - 0,1 | 0,2 | - | - 15,2 |
| ■ Effets liés aux écarts d'acquisition | - 6,3 | - 0,9 | 3,7 | - 1,6 | - 1,4 | - | - 6,4 |
| ■ Dépréciation d'actifs | - 21,2 (2) | - 17,8 | - | - | - 3,1 | - | - 42,1 |
| Résultat net non récurrent – part des minoritaires | - 17,7 | - | 0,1 | - | - | - | - 17,6 |
| Résultat net non récurrent – part du groupe | - 26,8 | - 20,4 | 7,0 | - 1,6 | - 4,2 | - | - 46,1 |
| RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ | - 42,4 | - 17,0 | 12,0 | 4,1 | - 3,4 | - 0,3 | - 46,9 |
| Résultat net consolidé – part des minoritaires | - 15,2 | - | 0,2 | - | - | - | - 14,9 |
| RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ – PART DU GROUPE | - 27,2 | - 17,0 | 11,8 | 4,1 | - 3,4 | - 0,3 | - 32,0 |
La contribution d'Oranje-Nassau Développement dans le compte de résultat en 2017 par secteur d'activité s'analyse de la façon suivante :
(1) Avant l'impact des allocations d'écart d'acquisition, les éléments non récurrents et les management fees.
(2) Dépréciation constatée par Tsebo sur sa division Sécurité (voir note 7-1 « Tests de dépréciation des écarts d'acquisition »).
| Oranje | Mises en équivalence | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Bureau | Constantia | Cromo | Nassau Dévelop |
Allied | Saint | Allied | Wendel & | Total | |||
| En millions d'euros | Veritas | Flexibles | logy | Stahl | pement | Barton | Gobain | IHS | Universal | Holdings | Groupe |
| Résultat net des activités | |||||||||||
| Chiffres d'affaires | 4 549,2 | 1 461,1 737,3(2) 655,7 | 279,3 | - | - 7 682,7 | ||||||
| Ebitda (1) | N/A | 182,7 | 56,0(2) 155,6 | N/A | - | ||||||
| Résultat opérationnel ajusté (1) | 734,9 | 105,4 | 35,9 140,2 | 45,1 | - | - 0,2 | |||||
| Autres éléments opérationnels récurrents |
- | - 2,0 | - 1,8 | - 6,4 | - 3,3 | - 1,2 | - | ||||
| Résultat opérationnel | 734,9 | 103,4 | 34,2 133,8 | 41,9 | - 1,2 | - 0,2 | - 58,1 | 988,6 | |||
| Coût de l'endettement financier net | - 89,9 | - 73,4 | - 19,2 | - 8,8 | - 15,1 | - | - | - 142,8 | - 349,2 | ||
| Autres produits et charges financiers | 3,4 | - 3,0 | - 0,4 | 3,4 | - 0,5 | - | - | 2,9 | |||
| Charges d'impôt | - 224,5 | - 25,1 | 2,4 - 33,1 | - 6,4 | - | - 0,8 | - 2,4 | - 289,8 | |||
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence |
0,8 | 0,1 | 0,5 | - | - 1,1 | - | 106,6 | - 44,5 | 1,7 | - | 64,2 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- | 65,1 | - | - | 4,2 | 31,0 | - | - | - | - | 100,3 |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT DES ACTIVITÉS |
424,7 | 67,1 | 17,5 | 95,3 | 23,0 | 29,8 | 106,6 | - 44,5 | 0,7 | - 203,3 | 516,9 |
| Résultat net récurrent des activités – part des minoritaires |
258,5 | 32,5 | 1,5 | 23,4 | 0,3 | 1,5 | - | - 0,2 | - | - | 317,5 |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT DES ACTIVITÉS – PART DU GROUPE |
166,2 | 34,6 | 16,1 | 71,9 | 22,6 | 28,3 | 106,6 | - 44,3 | 0,7 | - 203,3 | 199,4 |
| Résultat non récurrent | |||||||||||
| Résultat opérationnel | - 125,2 | - 37,8 | - 16,0 - 22,9 | - 15,3 | - | - | - | - | -95,2 | - 312,3 | |
| Résultat financier | - | - 14,4 | - 69,0 - 11,5 | - 2,5 | - | - | - | - 1,0 | - 37,4 (5) | - 135,9 | |
| Charges d'impôt | 46,4 | 11,4 | 12,3 | 8,4 | 9,6 | - | - | - | - | - | 88,1 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence |
- | - | - | - | - 14,3 | - | 9,8 | - 152,6 | - 27,8 | - 147,9 (6) | - 332,8 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- | - 28,1 | - | - | - 0,6 | - 72,6 | - | - | - | 136,3 (7) | 35,0 |
| RÉSULTAT NET NON RÉCURRENT | - 78,8 | - 68,9 | - 72,7 - 26,0 | - 23,0 | - 72,6 | 9,8 | - 152,6 | - 28,9 | - 144,3 - 658,0 | ||
| dont : | |||||||||||
| ■ Éléments non récurrents | - 32,1 | - 23,1 | - 81,8 | - 13,6 | - 6,2 | - 58,2 | 6,8 - 152,6 (4) | - 10,2 | - 144,3 | - 515,2 | |
| ■ Effets liés aux écarts d'acquisition | - 46,7 | - 45,8 | 9,1 - 12,4 | - 9,0 | - 14,5 | 17,9 | - | - 18,7 | - | - 120,1 | |
| ■ Dépréciation d'actifs | - | - | - | - | - 7,8 | - - 14,9 (3) | - | - | - | - 22,7 | |
| Résultat net non récurrent – part des minoritaires |
- 46,8 | - 27,2 | - 7,2 | - 6,3 | - 0,2 | - 3,6 | - | - 0,8 | - 0,1 | 0,5 | - 91,8 |
| RÉSULTAT NET NON RÉCURRENT – PART DU GROUPE |
- 32,0 | - 41,7 | - 65,4 - 19,7 | - 22,9 | - 69,0 | 9,8 | - 151,8 | - 28,7 | - 144,8 - 566,2 | ||
| RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ | 345,9 | - 1,8 | - 55,1 | 69,3 | - 0,1 | - 42,9 | 116,4 | - 197,1 | - 28,2 | - 347,6 - 141,1 | |
| Résultat net consolidé – part des minoritaires |
211,7 | 5,3 | - 5,8 | 17,1 | 0,2 | - 2,1 | - | - 1,0 | - 0,1 | 0,5 | 225,7 |
| RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ – PART DU GROUPE |
134,2 | - 7,0 | - 49,4 | 52,2 | - 0,3 | - 40,7 | 116,4 | - 196,1 | - 28,0 | - 348,1 - 366,8 |
(1) Avant l'impact des allocations d'écart d'acquisition, les éléments non récurrents et les management fees.
(2) Hors Argentine, classée en opérations destinée à être cédée en 2017, le chiffre d'affaires 2016 de Cromology s'établissait à 700,7 M€ et l'Ebitda à 56,0 M€.
(3) Ce poste intègre les dépréciations d'actifs constatées par le groupe Saint-Gobain.
(4) IHS : ce poste est composé principalement d'une perte de change (par ailleurs compensée par une variation du même montant en réserves de conversion) et d'un résultat de dilution d'un montant de + 3,5 M.
(5) Ce poste intègre - 123,6 M€ de perte sur le rachat d'obligations Wendel.
(6) Ce poste est impacté par la cession des titres Saint-Gobain pour - 229,6 M€ et par la déconsolidation des titres IHS détenus par les co-investisseurs pour 81,7 M€.
(7) Ce poste comprend les résultats de cession d'AlliedBarton et de Parcours pour respectivement 58,2 M€ et 78,3 M€ (hors l'arrêt des amortissements pour Parcours).

La contribution d'Oranje-Nassau Développement dans le compte de résultat en 2016 par secteur d'activité s'analyse de la façon suivante :
| En millions d'euros | Parcours (2) Mecatherm | CSP Technologies |
Nippon Oil Pump exceet |
PlaYce | Oranje Nassau Dévelop pement |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Résultat net des activités | |||||||
| Chiffres d'affaires | - | 118,7 | 114,5 | 46,1 | - | - | 279,3 |
| Ebitda (1) | N/A | 13,7 | N/A | 8,6 | - | - | |
| Résultat opérationnel ajusté (1) | N/A | 11,8 | 26,6 | 6,8 | - | - | 45,1 |
| Autres éléments opérationnels récurrents | - 0,1 | - 0,5 | - 1,4 | - 1,2 | - | - | - 3,3 |
| Résultat opérationnel | - 0,1 | 11,3 | 25,1 | 5,5 | - | - | 41,9 |
| Coût de l'endettement financier net | - | - 1,4 | - 13,4 | - 0,4 | - | - | - 15,1 |
| Autres produits et charges financiers | - | - 0,5 | 0,1 | - 0,1 | - | - | - 0,5 |
| Résultat courant avant impôt (RCAI), management fees inclus |
- 0,1 | N/A | N/A | N/A | - | ||
| Charges d'impôt | - | - 1,1 | - 3,2 | - 2,1 | - | - | - 6,4 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | - | - | - | - | - 0,5 | - 0,5 | - 1,1 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
4,2 | - | - | - | - | - | 4,2 |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT DES ACTIVITÉS | 4,1 | 8,3 | 8,7 | 2,9 | - 0,5 | - 0,5 | 23,0 |
| Résultat net récurrent des activités – part des minoritaires | - | 0,1 | 0,1 | 0,1 | - | - | 0,3 |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT DES ACTIVITÉS – PART DU GROUPE | 4,1 | 8,2 | 8,6 | 2,9 | - 0,5 | - 0,5 | 22,6 |
| Résultat non récurrent | |||||||
| Résultat opérationnel | - | - 1,7 | - 10,7 | - 2,8 | - | - | - 15,3 |
| Résultat financier | - | - | - 2,5 | - | - | - | - 2,5 |
| Charges d'impôt | - | 3,8 | 4,8 | 1,0 | - | - | 9,6 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | - | - | - | - | - 14,3 | - | - 14,3 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- 0,6 | - | - | - | - | - | - 0,6 |
| RÉSULTAT NET NON RÉCURRENT | - 0,6 | 2,1 | - 8,4 | - 1,8 | - 14,3 | - | - 23,0 |
| dont : | |||||||
| ■ Élements non récurrents | - 0,2 | - 0,2 | - 1,4 | - 0,1 | - 4,1 | - | - 6,2 |
| ■ Effets liés aux écarts d'acquisition | - 0,4 | 2,3 | - 7,0 | - 1,6 | - 2,3 | - | - 9,0 |
| ■ Dépréciation d'actifs | - | - | - | - | - 7,8 | - | - 7,8 |
| Résultat net non récurrent – part des minoritaires | - | - | - 0,1 | - | - | - | - 0,2 |
| RÉSULTAT NET NON RÉCURRENT – PART DU GROUPE | - 0,6 | 2,0 | - 8,3 | - 1,7 | - 14,3 | - | - 22,9 |
| RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ | 3,4 | 10,4 | 0,3 | 1,1 | - 14,8 | - 0,5 | - 0,1 |
| Résultat net consolidé – part des minoritaires | - | 0,1 | - | - | - | - | 0,2 |
| RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ – PART DU GROUPE | 3,4 | 10,2 | 0,3 | 1,1 | - 14,8 | - 0,5 | - 0,3 |
(1) Avant l'impact des allocations d'écart d'acquisition, les éléments non récurrents et les management fees.
(2) Le résultat de Parcours pris en compte dans la présentation économique du résultat ne tient pas compte de l'arrêt des amortissements requis par IFRS 5 (voir la note 2 « Variations de périmètre »), la contrepartie de cet ajustement est comptabilisée dans le résultat de cession de cette participation.
| En millions d'euros | Bureau Veritas |
Constantia Flexibles Cromology |
Stahl | Oranje Nassau Dévelop pement |
IHS | Allied Universal |
Wendel & Holdings |
Total Groupe |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Écarts d'acquisition nets | 2 337,0 | 460,4 | 211,6 | 128,6 | 437,4 | - | - | - | 3 575,0 |
| Immobilisations incorporelles nettes |
837,7 | 508,6 | 212,2 | 290,8 | 332,4 | - | - | - | 2 181,8 |
| Immobilisations corporelles nettes | 486,3 | 574,0 | 81,9 | 141,3 | 109,3 | - | - | 13,5 | 1 406,1 |
| Actifs financiers non courants | 119,7 | 281,7 | 6,2 | 2,4 | 5,8 | - | - | 967,6 | 1 383,3 |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie nantis |
- | - | - | - | 0,2 | - | - | 0,4 | 0,7 |
| Titres mis en équivalence | 4,6 | 0,8 | 1,4 | - | 30,4 | 281,2 | 215,9 | - | 534,3 |
| Impôts différés actifs | 138,4 | 11,8 | 28,6 | 13,5 | 2,4 | - | - | 0,5 | 195,2 |
| Total des actifs non courants |
3 923,8 | 1 837,2 | 541,8 | 576,6 | 917,8 | 281,2 | 215,9 | 982,0 | 9 276,4 |
| Actifs des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
1,2 | - | 17,9 | 1,3 | - | - | - | - | 20,5 |
| Stocks et travaux en cours | 19,8 | 215,4 | 91,1 | 107,4 | 47,3 | - | - | - | 481,1 |
| Créances clients | 1 364,9 | 152,3 | 116,3 | 158,4 | 103,4 | - | - | 2,3 | 1 897,5 |
| Autres actifs courants | 188,3 | 40,2 | 61,4 | 28,2 | 16,2 | - | 3,8 | 9,6 | 347,7 |
| Impôts exigibles | 52,7 | 5,0 | - | 12,0 | 2,8 | - | - | 12,6 | 85,0 |
| Autres actifs financiers courants | 24,2 | 14,3 | - | 0,3 | - | - | - | 383,7 | 422,5 |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie |
364,3 | 64,7 | 43,3 | 41,1 | 44,4 | - | 0,3 | 1 347,2 | 1 905,3 |
| Total des actifs courants | 2 014,2 | 491,9 | 312,2 | 347,3 | 214,1 | - | 4,1 | 1 755,3 | 5 139,1 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 14 435,9 | ||||||||
| Capitaux propres – part du groupe | 2 164,2 | ||||||||
| Intérêts minoritaires | 1 092,5 | ||||||||
| Total des capitaux propres | 3 256,7 | ||||||||
| Provisions | 299,7 | 64,0 | 41,9 | 23,8 | 11,4 | - | - | 24,4 | 465,1 |
| Dettes financières | 2 240,0 | 505,4 | 309,5 | 528,7 | 288,1 | - | - | 2 544,5 | 6 416,2 |
| Autres passifs financiers | 126,8 | 60,1 | 0,2 | 118,6 | 14,2 | - | - | 256,0 | 575,9 |
| Impôts différés passifs | 194,3 | 156,5 | 107,9 | 31,4 | 80,3 | - | 25,2 | 0,1 | 595,6 |
| Total des passifs non courants | 2 860,9 | 785,9 | 459,5 | 702,4 | 394,0 | - | 25,1 | 2 825,0 | 8 052,8 |
| Passifs des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
1,0 | - | 16,1 | - | - | - | - | - | 17,1 |
| Provisions | - | 52,7 | 0,8 | 0,1 | 5,6 | - | - | 0,1 | 59,4 |
| Dettes financières | 209,0 | 18,9 | 2,6 | 42,1 | 34,4 | - | - | 405,8 | 712,7 |
| Autres passifs financiers | 123,9 | 18,9 | - | 2,7 | 3,4 | - | - | 141,1 | 289,9 |
| Dettes fournisseurs | 372,6 | 254,3 | 104,9 | 78,2 | 85,6 | - | 0,1 | 5,1 | 900,7 |
| Autres dettes | 747,0 | 70,0 | 98,4 | 40,6 | 57,4 | - | 3,7 | 21,9 1 039,1 (1) | |
| Impôts exigibles | 73,6 | 21,9 | - | 7,5 | 4,1 | - | - | 0,4 | 107,5 |
| Total des passifs courants | 1 526,0 | 436,8 | 206,6 | 171,2 | 190,6 | - | 3,8 | 574,3 | 3 109,3 |
| TOTAL DU PASSIF | 14 435,9 |
(1) Au 31 décembre 2017, ce montant inclut 151,2 M€ de produits constatés d'avance.
| En millions d'euros | Mecatherm | CSP Technologies |
Tsebo | Nippon Oil Pump |
exceet | PlaYce | Oranje-Nassau Développement |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Écarts d'acquisition nets | 66,3 | 152,4 | 202,1 | 16,7 | - | - | 437,4 |
| Immobilisations incorporelles nettes | 65,1 | 101,3 | 145,1 | 20,8 | - | - | 332,4 |
| Immobilisations corporelles nettes | 5,7 | 77,2 | 14,5 | 11,8 | - | - | 109,3 |
| Actifs financiers non courants | 0,8 | 0,3 | 3,0 | 1,7 | - | - | 5,8 |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie nantis |
- | 0,2 | - | - | - | - | 0,2 |
| Titres mis en équivalence | - | - | 5,1 | - | - | 25,3 | 30,4 |
| Impôts différés actifs | - | - | 2,4 | - | - | - | 2,4 |
| Total des actifs non courants | 137,9 | 331,3 | 372,3 | 51,0 | - | 25,3 | 917,8 |
| Actifs des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- | - | - | - | - | - | - |
| Stocks et travaux en cours | 8,4 | 23,7 | 7,7 | 7,5 | - | - | 47,3 |
| Créances clients | 11,4 | 16,2 | 59,9 | 15,9 | - | - | 103,4 |
| Autres actifs courants | 2,8 | 2,0 | 11,2 | 0,3 | - | - | 16,2 |
| Impôts exigibles | - | 0,4 | 2,4 | - | - | - | 2,8 |
| Autres actifs financiers courants | - | - | - | - | - | - | - |
| Comptes de trésorerie et équivalent de trésorerie |
7,2 | 6,9 | 21,7 | 8,6 | - | - | 44,4 |
| Total des actifs courants | 29,7 | 49,2 | 103,0 | 32,2 | - | - | 214,1 |
| Provisions | 4,3 | 0,2 | - | 6,9 | - | - | 11,4 |
| Dettes financières | - | 145,0 | 119,8 | 23,4 | - | - | 288,1 |
| Autres passifs financiers | 0,8 | 7,1 | 4,5 | 1,7 | - | - | 14,2 |
| Impôts différés passifs | 14,4 | 17,1 | 41,2 | 7,6 | - | - | 80,3 |
| Total des passifs non courants | 19,5 | 169,4 | 165,5 | 39,6 | - | - | 394,0 |
| Passifs des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- | - | - | - | - | - | - |
| Provisions | 5,6 | - | - | - | - | - | 5,6 |
| Dettes financières | 22,9 | 1,3 | 7,0 | 3,2 | - | - | 34,4 |
| Autres passifs financiers | - | - | 3,4 | - | - | - | 3,4 |
| Dettes fournisseurs | 8,6 | 6,9 | 64,1 | 6,0 | - | - | 85,6 |
| Autres dettes | 20,6 | 9,9 | 24,1 | 2,8 | - | - | 57,4 |
| Impôts exigibles | - | 2,2 | 0,2 | 1,7 | - | - | 4,1 |
| Total des passifs courants | 57,8 | 20,4 | 98,8 | 13,6 | - | - | 190,6 |
La contribution d'Oranje-Nassau Développement au bilan en 2017 par secteur d'activité s'analyse de la façon suivante :
| En millions d'euros | Bureau Veritas |
Constantia | Flexibles Cromology | Stahl | Oranje Nassau Dévelop pement |
Saint Gobain |
IHS | Allied Universal |
Wendel & Holdings |
Total Groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Écarts d'acquisition nets | 2 349,5 | 770,4 | 211,6 | 62,1 | 275,6 | - | - | - | - | 3 669,3 |
| Immobilisations incorporelles nettes |
884,3 | 827,0 | 210,9 | 100,2 | 216,3 | - | - | - | 0,1 | 2 238,8 |
| Immobilisations corporelles nettes |
518,6 | 785,7 | 86,4 | 138,1 | 92,8 | - | - | - | 14,3 | 1 635,9 |
| Actifs financiers non courants | 70,5 | 43,9 | 5,9 | 0,6 | 2,8 | - | - | - | 261,8 | 385,5 |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie nantis |
- | - | - | - | 0,2 | - | - | - | 0,5 | 0,7 |
| Titres mis en équivalence | 5,0 | 1,2 | 1,7 | - | 50,4 | 1 662,3 | 434,2 | 258,4 | - | 2 413,2 |
| Impôts différés actifs | 142,9 | 13,6 | 28,7 | 14,4 | - | - | - | - | 1,4 | 200,9 |
| Total des actifs non courants |
3 970,9 | 2 441,8 | 545,2 | 315,4 | 638,1 | 1 662,3 | 434,2 | 258,4 | 278,0 10 544,2 | |
| Actifs destinés à être cédés |
- | - | - | 2,0 | - | - | - | - | - | 2,0 |
| Stocks et travaux en cours | 20,6 | 275,8 | 91,0 | 77,3 | 43,8 | - | - | - | - | 508,5 |
| Créances clients | 1 325,5 | 242,4 | 136,6 | 125,1 | 67,5 | - | - | - | 1,9 | 1 899,0 |
| Autres actifs courants | 150,0 | 48,7 | 50,3 | 17,0 | 5,7 | - | - | - | 11,9 | 283,6 |
| Impôts exigibles | 48,9 | 9,6 | - | 11,6 | 0,3 | - | - | - | - | 70,5 |
| Autres actifs financiers courants |
54,7 | 5,1 | 0,3 | 0,6 | 0,2 | - | - | - | 381,3 | 442,2 |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie |
1 094,1 | 123,2 | 47,0 | 313,9 | 11,2 | - | - | 0,5 | 971,4 | 2 561,3 |
| Total des actifs courants | 2 693,9 | 704,8 | 325,1 | 545,5 | 128,7 | - | - | 0,5 | 1 366,4 | 5 765,0 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 16 311,2 | |||||||||
| Capitaux propres – part du groupe | 2 257,7 | |||||||||
| Intérêts minoritaires | 1 039,4 | |||||||||
| Total des capitaux propres | 3 297,1 | |||||||||
| Provisions | 299,9 | 64,8 | 40,5 | 23,0 | 12,0 | - | - | - | 25,1 | 465,3 |
| Dettes financières | 2 492,9 | 1 154,5 | 302,5 | 546,1 | 196,6 | - | - | - | 2 885,1 | 7 577,7 |
| Autres passifs financiers | 82,9 | 149,8 | 0,4 | 5,0 | 8,4 | - | - | - | 271,7 | 518,2 |
| Impôts différés passifs | 221,9 | 262,4 | 120,8 | 15,5 | 56,4 | - | - | - | 1,0 | 677,9 |
| Total des passifs non courants |
3 097,7 | 1 631,5 | 464,2 | 589,6 | 273,4 | - | - | - | 3 182,8 | 9 239,1 |
| Passifs destinés à être cédés |
- | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Provisions | - | 56,7 | 2,3 | 0,1 | 6,9 | - | - | - | 0,2 | 66,1 |
| Dettes financières | 589,5 | 159,1 | 6,4 | 13,4 | 30,4 | - | - | - | 568,4 | 1 367,2 |
| Autres passifs financiers | 114,3 | 28,4 | 0,5 | 1,7 | - | - | - | - | 258,3 | 403,1 |
| Dettes fournisseurs | 347,7 | 306,5 | 103,6 | 62,4 | 17,8 | - | - | 0,1 | 12,1 | 850,2 |
| Autres dettes | 693,6 | 77,3 | 95,3 | 51,9 | 51,6 | - | - | - | 14,6 | 984,2 (1) |
| Impôts exigibles | 66,4 | 26,7 | - | 8,6 | 2,0 | - | - | - | 0,3 | 104,1 |
| Total des passifs courants | 1 811,4 | 654,7 | 208,0 | 138,0 | 108,8 | - | - | 0,1 | 853,8 | 3 774,9 |
| TOTAL DU PASSIF | 16 311,2 |
(1) Au 31 décembre 2016, ce montant inclut 134,4 M€ de produits constatés d'avance.

| CSP | Nippon Oil | Orange-Nassau | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Mecatherm | Technologies | Pump | exceet | PlaYce | Développement |
| Écarts d'acquisition nets | 84,1 | 173,4 | 18,2 | - | - | 275,6 |
| Immobilisations incorporelles nettes |
66,0 | 124,8 | 25,4 | - | - | 216,3 |
| Immobilisations corporelles nettes |
6,6 | 73,3 | 13,0 | - | - | 92,8 |
| Actifs financiers non courants | 0,7 | 0,3 | 1,8 | - | - | 2,8 |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie nantis |
- | 0,2 | - | - | - | 0,2 |
| Titres mis en équivalence | - | - | - | 24,7 | 25,7 | 50,4 |
| Impôts différés actifs | - | - | - | - | - | - |
| Total des actifs non courants | 157,4 | 372,0 | 58,3 | 24,7 | 25,7 | 638,1 |
| Actifs destinés à être cédés | - | - | - | - | - | - |
| Stocks et travaux en cours | 10,0 | 25,8 | 8,0 | - | - | 43,8 |
| Créances clients | 34,2 | 17,2 | 16,1 | - | - | 67,5 |
| Autres actifs courants | 2,2 | 3,2 | 0,3 | - | - | 5,7 |
| Impôts exigibles | 0,3 | - | - | - | - | 0,3 |
| Autres actifs financiers courants | - | 0,2 | - | - | - | 0,2 |
| Comptes de trésorerie et équivalent de trésorerie |
2,0 | 3,3 | 6,0 | - | - | 11,2 |
| Total des actifs courants | 48,8 | 49,6 | 30,4 | - | - | 128,7 |
| Provisions | 4,1 | 0,2 | 7,7 | - | - | 12,0 |
| Dettes financières | 17,9 | 149,7 | 29,0 | - | - | 196,6 |
| Autres passifs financiers | 1,0 | 5,4 | 2,0 | - | - | 8,4 |
| Impôts différés passifs | 16,4 | 30,6 | 9,4 | - | - | 56,4 |
| Total des passifs non courants | 39,4 | 185,9 | 48,1 | - | - | 273,4 |
| Passifs destinés à être cédés | - | - | - | - | - | - |
| Provisions | 6,9 | - | - | - | - | 6,9 |
| Dettes financières | 15,0 | 11,9 | 3,5 | - | - | 30,4 |
| Autres passifs financiers | - | - | - | - | - | - |
| Dettes fournisseurs | 7,3 | 5,8 | 4,7 | - | - | 17,8 |
| Autres dettes | 36,5 | 13,1 | 2,0 | - | - | 51,6 |
| Impôts exigibles | - | 0,1 | 2,0 | - | - | 2,0 |
| Total des passifs courants | 65,7 | 30,9 | 12,2 | - | - | 108,8 |
La contribution d'Oranje-Nassau Développement au bilan en 2016 par secteur d'activité s'analyse de la façon suivante :
| En millions d'euros | Bureau Veritas |
Constantia | Flexibles Cromology | Stahl | Oranje Nassau Dévelop pement |
Allied Barton |
Allied Universal |
Wendel & Holdings |
Éliminations et non alloués |
Total Groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie d'exploitation hors impôt |
752,8 | 199,9 | 36,5 | 100,9 | 83,2 | - | - 0,8 | - 64,6 | - | 1 107,9 |
| Flux de trésorerie d'investissement hors impôt |
- 312,4 | 661,9 | - 21,0 | - 153,5 | -15,3 | - | - | 844,6 | - 14,2 | 990,0 |
| Flux de trésorerie de financement hors impôt |
- 959,9 | - 894,7 | - 17,7 | - 198,0 | - 18,1 | - | - | - 400,2 | 14,2 | - 2 474,4 |
| Flux de trésorerie liés à l'impôt |
- 182,4 | - 23,7 | - 1,3 | - 20,4 | - 14,8 | - | 0,7 | - 3,7 | - | - 245,6 |
La contribution d'Oranje-Nassau Développement dans le tableau des flux de trésorerie de l'exercice 2017 par secteur d'activité s'analyse de la façon suivante :
| En millions d'euros | Tsebo | Mecatherm CSP Technologies | Nippon Oil Pump | Oranje-Nassau Développement |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie d'exploitation hors impôt | 28,3 | 11,1 | 32,8 | 11,0 | 83,2 |
| Flux de trésorerie d'investissement hors impôt | 6,7 | - 1,6 | - 19,5 | - 1,0 | -15,3 |
| Flux de trésorerie de financement hors impôt | - 2,3 | - 3,7 | - 8,4 | - 3,7 | - 18,1 |
| Flux de trésorerie liés à l'impôt | - 10,8 | - 0,6 | - 0,4 | - 3,0 | - 14,8 |
| En millions d'euros | Bureau Veritas |
Constantia Flexibles Cromology |
Stahl | Oranje Nassau Dévelop pement |
Allied Barton |
Allied Universal |
Wendel & Holdings |
Éliminations et non alloués |
Total Groupe |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie d'exploitation hors impôt |
811,1 | 273,9 | 48,0 | 138,6 | 43,8 | 70,0 | - 0,1 | - 49,9 | - | 1 335,6 |
| Flux de trésorerie d'investissement hors impôt |
- 338,3 | - 119,1 | - 27,2 | - 38,3 | - 56,0 | 286,6 | 0,4 | 2 035,1 | - 738,4 | 1 004,7 |
| Flux de trésorerie de financement hors impôt |
315,1 | - 62,1 | - 7,2 | 149,0 | 9,3 | - 393,0 | - 3,5 | - 1 480,7 | 738,4 | - 734,8 |
| Flux de trésorerie liés à l'impôt |
- 213,8 | - 35,1 | 1,3 | - 13,2 | 0,3 | - 0,8 | - 0,8 | - 6,9 | - | - 269,0 |
La contribution d'Oranje-Nassau Développement dans le tableau des flux de trésorerie de l'exercice 2016 par secteur d'activité s'analyse de la façon suivante :
| En millions d'euros | Tsebo | Mecatherm | CSP Technologies | Nippon Oil Pump | Oranje-Nassau Développement |
|---|---|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie d'exploitation hors impôt | - | 6,4 | 30,8 | 6,6 | 43,8 |
| Flux de trésorerie d'investissement hors impôt | - | - 2,4 | - 51,3 | - 2,3 | - 56,0 |
| Flux de trésorerie de financement hors impôt | - | - 8,8 | 21,9 | - 3,8 | 9,3 |
| Flux de trésorerie liés à l'impôt | - | 1,6 | - 1,1 | - 0,2 | 0,3 |

Les principes comptables appliqués aux agrégats du bilan sont décrits en note 1-11.1 « Présentation du bilan ».
Les principes comptables appliqués aux écarts d'acquisition sont décrits en note 1-10.1 « Écarts d'acquisition ».
| En millions d'euros | Montant brut | Dépréciation | Montant net |
|---|---|---|---|
| Bureau Veritas | 2 483,0 | - 146,0 | 2 337,0 |
| Constantia Flexibles | 460,4 | - | 460,4 |
| Cromology | 403,3 | - 191,7 | 211,6 |
| Stahl | 128,6 | - | 128,6 |
| Oranje-Nassau Développement | 494,9 | - 57,6 | 437,4 |
| TOTAL | 3 970,3 | - 395,3 | 3 575,0 |
| En millions d'euros | 31.12.2016 | |||
|---|---|---|---|---|
| Montant brut | Dépréciation | Montant net | ||
| Bureau Veritas | 2 500,0 | - 150,5 | 2 349,5 | |
| Constantia Flexibles | 770,4 | - | 770,4 | |
| Cromology | 410,0 | - 198,4 | 211,6 | |
| Stahl | 62,1 | - | 62,1 | |
| Oranje-Nassau Développement | 293,9 | - 18,3 | 275,6 | |
| TOTAL | 4 036,4 | - 367,1 | 3 669,3 |
Les principales variations de l'exercice sont les suivantes :
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Montant net en début d'exercice | 3 669,3 | 4 305,0 |
| Variations de périmètre (1) | 133,8 | - 675,7 |
| Conséquences des variations des écarts de conversion et autres | - 189,1 | 39,9 |
| Dépréciations de l'exercice (2) | - 39,0 | - |
| MONTANT NET EN FIN D'EXERCICE | 3 575,0 | 3 669,3 |
(1) Ce poste intègre notamment l'effet de la cession par Constantia Flexibles de son activité « Étiquettes et habillages de conditionnement » pour - 317,3 M€, l'entrée dans le périmètre de Tsebo pour 228,1 M€, l'effet de l'acquisition par Stahl de l'activité chimie pour le cuir de BASF pour 69 M€ ainsi que
126,6 M€ d'écarts d'acquisition liés aux acquisitions réalisées par Bureau Veritas (voir la note 2 « Variations de périmètre »). (2) Une dépréciation de 17,8 M€ a été comptabilisée sur Mecatherm, par ailleurs Tsebo a déprécié sa division « Sécurité » pour 21,2 M€.
Conformément aux normes comptables, les écarts d'acquisition de chaque UGT (Unité Génératrice de Trésorerie) font l'objet d'un test de dépréciation lorsqu'un indice de perte de valeur apparaît, et au moins une fois par an au 31 décembre (voir les Principes comptables, note 1-10.1 « Écart d'acquisition »). Les UGT du Groupe sont les participations consolidées par intégration globale au 31 décembre 2017 : Bureau Veritas, Constantia Flexibles, Cromology, Stahl, Tsebo, CSP Technologies, Mecatherm, et Nippon Oil Pump.
Les tests décrits ci-dessous sont fondés sur l'appréciation par Wendel des faits et circonstances existant à la date de clôture ainsi que sur les informations disponibles lors de l'arrêté des comptes relatives à des situations existantes fin décembre 2017. Les prévisions sont par nature incertaines et les montants effectifs pourraient se révéler significativement différents des prévisions établies dans le cadre de ces tests. Il est dès lors possible que les valeurs d'utilité considérées soient ultérieurement différentes de celles déterminées à partir des hypothèses et estimations mises en œuvre à la clôture de décembre 2017.
Les tests sont réalisés conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d'actifs ». Ils consistent à comparer la valeur comptable des participations à leur valeur recouvrable (la valeur la plus élevée de la juste valeur et de la valeur d'utilité).
La valeur comptable des titres Bureau Veritas à fin 2017 (4,7 €/action, soit 833 M€ pour les titres détenus) reste très inférieure à la juste valeur (cours de Bourse de clôture : 22,79 €/action, soit 4 037,8 M€ pour les titres détenus). Le recours à la valeur d'utilité pour réaliser le test n'est donc pas nécessaire et aucune dépréciation n'est à constater.
Les valeurs d'utilité déterminées par Wendel pour ces tests sont fondées sur les flux de trésorerie futurs actualisés. Les plans d'affaires utilisés ont été préparés par Wendel sur la base des plans d'affaires établis par les participations et des dernières informations disponibles sur les marchés sous-jacents. Pour chacune des filiales, la valeur de la part de Wendel dans le capital (y compris les prêts d'actionnaires accordés le cas échéant) est comparée à la valeur comptable (quote-part de situation nette augmentée le cas échéant des prêts d'actionnaires éliminés en consolidation).
Au 31 décembre 2017, la valeur d'utilité de Mecatherm est inférieure à la valeur comptable, une dépréciation complémentaire de 17,8 M€ est donc comptabilisée sur cette participation ramenant la valeur nette comptable de celle-ci à 72,4 M€. Les tests réalisés sur les autres participations n'ont pas conduit à comptabiliser d'autres dépréciations.

La description des tests des participations non cotées est la suivante :
| En millions d'euros | Constantia Flexibles | Cromology | Stahl | |
|---|---|---|---|---|
| Valeur nette comptable avant le test (part du groupe) | 668 | 99 | 31 | |
| Dépréciation comptabilisée en 2017 à la suite du test (part du groupe) | - | - | - | |
| Valeur nette comptable après le test (part du groupe) | 668 | 99 | 31 | |
| Durée du plan d'affaires | 4 ans | 5 ans | 5 ans | |
| Taux d'actualisation | taux au 31.12.2017 | 8,0 % | 8,0 % | 9,0 % |
| taux au 31.12.2016 | 8,0 % | 8,0 % | 9,0 % | |
| impact résultat en cas de hausse de 0,5 % |
- | - | - | |
| impact résultat en cas de réduction de 0,5 % |
- | - | - | |
| seuil à partir duquel la valeur d'utilité devient inférieure à la valeur comptable |
9,2 % | > 15 % | > 15 % | |
| Croissance postérieure au plan d'affaires | taux au 31.12.2017 | 2,0 % | 2,0 % | 2,0 % |
| taux au 31.12.2016 | 2,0 % | 2,0 % | 2,0 % | |
| impact résultat en cas de réduction de 0,5 % |
- | - | - | |
| impact résultat en cas de hausse de 0,5 % |
- | - | - | |
| seuil à partir duquel la valeur d'utilité devient inférieure à la valeur comptable |
0,6 % | < 0 | < 0 | |
| Taux de marge opérationnelle postérieur au plan d'affaires |
impact résultat d'une réduction de 1 % du taux de marge opérationnelle |
- | - | - |
Notes sur le bilan
Pour les participations d'Orange Nassau Développement, la description est la suivante :
| En millions d'euros | Tsebo (1) | Mecatherm | CSP Technologies | NOP | |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur nette comptable avant le test (part du groupe) | 95 | 89 | 186 | 29 | |
| Dépréciation comptabilisée en 2017 à la suite du test (part du groupe) |
- | - 18 | - | - | |
| Valeur nette comptable après le test (part du groupe) | 95 | 72 | 186 | 29 | |
| Durée du plan d'affaires | 4 ans | 5 ans | 5 ans | 5 ans | |
| Taux d'actualisation | taux au 31.12.2017 | 13,0 % | 9,0 % | 8,0 % | 6,3 % |
| taux au 31.12.2016 | na | 9,0 % | 8,0 % | 6,3 % | |
| impact résultat en cas de hausse de 0,5 % |
- | - 7 | - 16 | - | |
| impact résultat en cas de réduction de 0,5 % |
- | 10 | - | - | |
| seuil à partir duquel la valeur d'utilité devient inférieure à la valeur comptable |
17,3 % | na | 8,2 % | 14,3 % | |
| Croissance postérieure au plan d'affaires | taux au 31.12.2017 | 5,5 % | 2,0 % | 2,5 % | 1,0 % |
| taux au 31.12.2016 | na | 2,0 % | 2,5 % | 1,0 % | |
| impact résultat en cas de réduction de 0,5 % |
- | - 5 | - 12 | - | |
| impact résultat en cas de hausse de 0,5 % |
- | 7 | - | - | |
| seuil à partir duquel la valeur d'utilité devient inférieure à la valeur comptable |
< 0 | na | 2,3 % | < 0 | |
| Taux de marge opérationnelle postérieur au plan d'affaires |
impact résultat d'une réduction de 1 % du taux de marge opérationnelle |
- | - 9 | - 3 | - |
(1) Les paramètres du test sur Tsebo correspondent à un plan d'affaires libellé en rand sud-africains.
Comme chaque participation, Tsebo a réalisé un test sur chacune des UGT reconnues à son niveau. Ce test a conduit Tsebo à reconnaître une dépréciation de 21 M€ sur sa division « Sécurité ». Cette dépréciation est maintenue dans les comptes de Wendel conformément à ses principes comptables.
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Les principes comptables appliqués aux immobilisations incorporelles sont décrits en notes 1-10.2 « Immobilisations incorporelles », 1-10.3 « Autres immobilisations incorporelles » et 1-10.5 « Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles ».
Le détail par filiale est présenté en note 6 « Information sectorielle ».
| 31.12.2017 | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Montant brut Amortissement et provision | Montant net | |
| Amortissables | |||
| Générées en interne | 74,2 | - 26,6 | 47,6 |
| Acquises | |||
| Concessions, brevets, licences | 214,8 | - 101,4 | 113,4 |
| Relations clientèles | 2 499,2 | - 1 102,8 | 1 396,4 |
| Logiciels | 248,4 | - 155,0 | 93,4 |
| Autres immobilisations incorporelles | 63,6 | - 41,1 | 22,5 |
| Immobilisations incorporelles en cours | 16,5 | - | 16,5 |
| 3 042,5 | - 1 400,3 | 1 642,2 | |
| À durée de vie indéfinie | |||
| Marques | 525,8 | - 33,9 | 491,9 |
| TOTAL | 3 642,5 | - 1 460,7 | 2 181,8 |
| 31.12.2016 | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Montant brut | Amortissement et provision | Montant net |
| Amortissables | |||
| Générées en interne | 57,8 | - 20,1 | 37,7 |
| Acquises | |||
| Concessions, brevets, licences | 180,5 | - 94,4 | 86,1 |
| Relations clientèles | 2 569,4 | - 1 040,3 | 1 529,1 |
| Logiciels | 213,3 | - 127,7 | 85,6 |
| Autres immobilisations incorporelles | 73,8 | - 42,0 | 31,8 |
| Immobilisations incorporelles en cours | 27,7 | - | 27,7 |
| 3 064,7 | - 1 304,4 | 1 760,2 | |
| À durée de vie indéfinie | |||
| Marques | 471,0 | - 30,1 | 440,8 |
| TOTAL | 3 593,4 | - 1 354,6 | 2 238,8 |
Notes sur le bilan
Les principales variations de l'exercice sont :
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Montant en début d'exercice | 2 238,8 | 2 705,3 |
| Acquisitions | 42,8 | 44,6 |
| Immobilisations générées en interne | 15,7 | 10,9 |
| Variations de périmètre (1) | 176,2 | - 328,8 |
| Conséquences des écarts de conversion et autres | - 86,2 | 21,6 |
| Amortissements et pertes de valeurs de l'exercice | - 205,5 | - 214,9 |
| MONTANT EN FIN D'EXERCICE | 2 181,8 | 2 238,8 |
(1) En 2017, les variations de périmètre intègrent principalement l'acquisition de Tsebo pour 157,5 M€, les acquisitions réalisées par Bureau Veritas pour 82,2 M€ et par Stahl pour 201,4 M€ notamment au travers l'acquisition de l'activité chimie pour le cuir de BASF, ainsi que l'effet de la cession par Constantia Flexibles de son activité « Étiquettes et habillages de conditionnement » pour - 266,0 M€.
Les principes comptables appliqués aux immobilisations corporelles sont décrits en notes 1-10.4 « Immobilisations corporelles » et 1-10.5 « Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles ».
Le détail par filiale est présenté en note 6 « Information sectorielle ».
| 31.12.2017 | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Montant brut | Amortissement et provision | Montant net |
| Terrains | 120,6 | - 2,1 | 118,5 |
| Constructions | 445,0 | - 154,2 | 290,8 |
| Installations techniques, matériel et outillage | 1 788,1 | - 987,6 | 800,5 |
| Autres immobilisations corporelles | 465,7 | - 332,0 | 133,7 |
| Immobilisations en cours | 62,6 | - | 62,6 |
| TOTAL | 2 882,0 | - 1 475,9 | 1 406,1 |
| En millions d'euros | 31.12.2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Montant brut | Amortissement et provision | Montant net | |||
| Terrains | 128,7 | - 1,7 | 127,0 | ||
| Constructions | 483,9 | - 144,9 | 339,1 | ||
| Installations techniques, matériel et outillage | 1 878,7 | - 947,9 | 930,8 | ||
| Autres immobilisations corporelles | 462,6 | - 315,8 | 146,7 | ||
| Immobilisations en cours | 92,3 | - | 92,3 | ||
| TOTAL | 3 046,2 | - 1 410,2 | 1 635,9 |
Les principales variations de l'exercice sont :
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Montant en début d'exercice | 1 635,9 | 1 592,7 |
| Acquisitions (1) | 261,0 | 274,8 |
| Cessions | - 13,1 | - 33,1 |
| Variations de périmètre (2) | - 161,1 | 32,3 |
| Conséquences des écarts de conversion et autres | - 74,8 | 13,9 |
| Amortissements et provisions de l'exercice | - 241,8 | - 244,8 |
| MONTANT EN FIN D'EXERCICE | 1 406,1 | 1 635,9 |
(1) Les acquisitions concernent principalement Bureau Veritas pour 115,4 M€ et Constantia Flexibles pour 88,4 M€.
(2) Les variations de périmètre intègrent principalement la cession par Constantia Flexibles de son activité « Étiquettes et habillages de conditionnement » pour - 190,6 M€, ainsi que l'entrée dans le périmètre de Tsebo pour 14,6 M€.
Les principes comptables appliqués aux titres mis en équivalence sont décrits en note 1-3 « Méthodes de consolidation ».
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Saint-Gobain (1) | - | 1 662,3 |
| IHS | 281,2 | 434,2 |
| exceet (1) | - | 24,7 |
| Allied Universal | 215,9 | 258,4 |
| PlaYce | 25,3 | 25,7 |
| Participations de Constantia Flexibles | 0,8 | 1,2 |
| Participations de Bureau Veritas | 4,6 | 5,0 |
| Participations de Tsebo | 5,1 | - |
| Holdings | 1,4 | 1,7 |
| TOTAL | 534,3 | 2 413,2 |
(1) Voir la note 2 « Variations de périmètre ».
La variation des titres mis en équivalence s'analyse de la façon suivante :
| En millions d'euros | 2017 |
|---|---|
| Montant en début d'exercice | 2 413,2 |
| Part du résultat de la période | |
| Saint-Gobain | 41,0 |
| IHS | - 66,6 |
| exceet | - 3,4 |
| Allied Universal | - 36,7 |
| PlaYce | - 0,3 |
| Autres | 0,5 |
| Dividendes de l'exercice | - 0,7 |
| Conséquences des variations des écarts de conversion | - 146,1 |
| Cessions (1) | - 1 689,4 |
| Impact de dilution sur Saint-Gobain | - 5,0 |
| Impact de dilution sur IHS | 27,3 |
| Variations de périmètre | 3,0 |
| Autres | - 2,5 |
| MONTANT AU 31 DÉCEMBRE 2017 | 534,3 |
(1) Il s'agit notamment de la cession et du reclassement comptable des titres Saint-Gobain pour - 1 672,1 M€ (voir la note 2 « Variations de périmètre »).

Les principaux agrégats comptables d'IHS (à 100 %) sont les suivants (y compris l'impact de l'écart d'acquisition constaté lors de l'acquisition des titres).
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Valeurs comptables à 100 % | ||
| Total des actifs non courants | 2 418,9 | 3 470,3 |
| Total des actifs courants | 931,5 | 813,0 |
| Ajustement de goodwill (Wendel) | 58,2 | 66,3 |
| TOTAL ACTIF | 3 408,6 | 4 349,5 |
| Intérêts minoritaires | - | 73,0 |
| Total des dettes non courantes | 1 753,5 | 2 163,2 |
| Total des dettes courantes | 339,4 | 408,4 |
| TOTAL PASSIF | 2 092,8 | 2 571,6 |
| dont disponibilités et équivalents de trésorerie | 538,8 | 451,6 |
| dont dettes financières | 1 651,7 | 1 808,6 |
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 982,2 | 817,9 |
| EBIT | 223,6 | 75,5 |
| Résultat financier hors change | - 121,5 | - 198,9 |
| Résultat de change (1) | - 331,2 | - 812,8 |
| Ajustement sur exercices antérieurs | 34,0 | 18,8 |
| Résultat net part du groupe | - 320,6 | - 800,9 |
(1) La dévaluation du naira a conduit le groupe IHS à constater une charge comptable de change relative à des dettes libellées en dollars portées par des sociétés nigérianes dont les monnaies de fonctionnement sont le naira.
Au cours de l'année 2017, le marché des changes nigérian a évolué. Avant avril 2017, il n'existait qu'un seul taux de change du naira, celui communiqué par la banque centrale du Nigéria (CBN). En avril 2017, la banque centrale du Nigéria a publié une circulaire intitulée : « Establishment of investors' and exporters' FX window », qui a conduit à la création d'un nouveau guichet nommé NAFEX (Nigerian Autonomous Foreign Exchange Rate Fixing). Ce guichet a été ouvert pour les acteurs économiques au Nigeria afin de faciliter la conversion du naira.
Dans ce contexte, les analyses menées par le management d'IHS ont conclu qu'à partir du 31 décembre 2017, il convenait d'utiliser le taux du NAFEX pour convertir les transactions en monnaie étrangère dans ses filiales nigérianes.
Wendel a été informée qu'un certain nombre de comptes appartenant à IHS Nigeria Limited, INT Towers Limited et IHS Towers NG Limited ouverts dans des banques nigérianes avaient fait l'objet de mesures de blocage fin 2017. Ces mesures sont relatives à certaines instructions de « post no debit » adressées à ces banques par l' «Economic and Financial Crimes Commission» (EFCC) du Nigéria.
IHS a indiqué qu'à sa connaissance aucune allégation formelle ni investigation n'a été faite à son encontre dans le cadre des demandes de l'EFCC et qu'elle continuera à coopérer pleinement avec l'EFCC pour répondre à ces demandes d'informations et comprendre les fondements de leur action sur les comptes d'IHS.
Au 31 décembre 2017, le montant des encours figurant sur ces comptes bloqués était de 106,8 MUSD sur un montant total de trésorerie détenu par IHS de 753 MUSD.
Si la direction d'IHS s'attend actuellement à ce que les comptes concernés soient débloqués lorsque les demandes de l'EFCC seront satisfaites, il n'est pas possible à ce jour de prédire la durée ou l'issue probable de la procédure. Toutes les mesures de gouvernance nécessaires sont prises par le conseil d'administration d'IHS pour suivre la situation de près.
Sur la base de ces éléments, Wendel a considéré que cette enquête n'avait pas d'impact sur la valeur des titres IHS mis en équivalence au 31 décembre 2017.
Les principaux agrégats comptables d'Allied Universal (à 100 %) sont les suivants (y compris l'impact de l'écart d'acquisition constaté lors de l'acquisition des titres).
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Valeurs comptables à 100 % | ||
| Total des actifs non courants | 2 916,7 | 3 428,3 |
| Total des actifs courants | 790,7 | 836,5 |
| Ajustement de goodwill (Wendel) | - 178,6 | - |
| Impact de la réévaluation des actifs et passifs acquis | 321,4 | 3,3 |
| TOTAL ACTIF | 3 850,3 | 4 268,0 |
| Intérêts minoritaires | 1,5 | 0,5 |
| Total des dettes non courantes | 2 732,1 | 3 227,3 |
| Total des dettes courantes | 466,5 | 399,5 |
| TOTAL PASSIF | 3 200,0 | 3 627,3 |
| dont disponibilités et équivalents de trésorerie | 3,8 | 10,2 |
| dont dettes financières | 2 517,9 | 2 762,7 |
| En millions d'euros | 2017 |
|---|---|
| Chiffre d'affaires | 4 704,0 |
| Résultat d'exploitation | 120,6 |
| Résultat opérationnel | 40,8 |
| Résultat net part du groupe | - 55,6 |
| Impact de la réévaluation des actifs et passifs acquis | - 54,8 |
Les principaux agrégats comptables de PlaYce (à 100 %) sont les suivants (y compris l'impact de l'écart d'acquisition constaté lors de l'acquisition des titres).
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Valeurs comptables à 100 % | ||
| Total des actifs non courants | 62,9 | 54,4 |
| Total des actifs courants | 10,8 | 16,9 |
| Impact de la réévaluation des actifs et passifs acquis | 8,7 | 8,7 |
| TOTAL ACTIF | 82,4 | 80,0 |
| Total des dettes non courantes | - | - |
| Total des dettes courantes | 19,2 | 15,7 |
| TOTAL PASSIF | 19,2 | 15,7 |
| dont disponibilités et équivalents de trésorerie | 11,9 | 18,2 |
| dont dettes financières | 19,2 | 15,7 |
| En millions d'euros | 2017 |
|---|---|
| Chiffre d'affaires | 7,3 |
| Résultat opérationnel courant | 0,1 |
| Résultat net part du groupe | - 0,9 |
Aucun test de dépréciation n'a été réalisé sur IHS, Allied Universal et PlaYce dans la mesure où aucun indice de perte de valeur n'a été identifié sur ces participations.
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Montant brut | Dépréciation | Montant net | Montant net | |
| Bureau Veritas | 1 420,9 | - 56,0 | 1 364,9 | 1 325,5 | |
| Constantia Flexibles | 154,8 | - 2,5 | 152,3 | 242,4 | |
| Cromology | 142,2 | - 25,8 | 116,3 | 136,6 | |
| Stahl | 163,0 | - 4,7 | 158,4 | 125,1 | |
| Oranje-Nassau Développement | 107,6 | - 4,2 | 103,4 | 67,5 | |
| Wendel et holdings | 2,3 | - | 2,3 | 1,9 | |
| TOTAL | 1 990,7 | - 93,2 | 1 897,5 | 1 899,0 |
Les créances clients et comptes rattachés échues qui ne font l'objet d'aucune provision pour dépréciation représentent, pour les filiales les plus significatives :
Les principes comptables appliqués à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie sont décrits en note 1-10.9 « Trésorerie et équivalents de trésorerie et comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie nantis ».
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | |
|---|---|---|
| En millions d'euros | Montant net | Montant net |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie de Wendel et holdings mis en garantie classés en actifs non courants |
0,4 | 0,5 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie disponibles de Wendel et holdings classés en actifs courants | 1 347,2 | 970,8 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie de Wendel et holdings (1) | 1 347,6 | 971,3 |
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie des filiales et autres holdings mis en garantie classés en actifs non courants |
0,2 | 0,2 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie disponibles des filiales et autres holdings classés en actifs courants | ||
| Bureau Veritas | 364,3 | 1 094,1 |
| Constantia Flexibles | 64,7 | 123,2 |
| Cromology | 41,5 | 39,1 |
| Stahl | 41,1 | 313,9 |
| Oranje-Nassau Développement | 44,4 | 11,2 |
| Autres holdings | 2,0 | 8,9 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie des filiales et autres holdings | 558,3 | 1 590,6 |
| TOTAL | 1 905,9 | 2 562,0 |
| dont actifs non courants | 0,7 | 0,7 |
| dont actifs courants | 1 905,3 | 2 561,3 |
(1) À cette trésorerie s'ajoutent 381,9 M€ de placements financiers à court terme au 31 décembre 2017 et 348,2 M€ au 31 décembre 2016 (voir la note 5-2.1 « Risque de liquidité de Wendel et de ses holdings »), enregistrés en autres actifs financiers courants.
Les principes comptables appliqués aux actifs et passifs financiers sont décrits en note 1-10.6 « Actifs et passifs financiers » et note 1-10.7 « Méthodes d'évaluation de la juste valeur des instruments financiers ».
| En millions d'euros | Mode de comptabilisation des variations |
Niveau | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|---|---|
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie nantis de Wendel et holdings |
Compte de résultat (1) | 1 | 0,4 | 0,5 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie disponibles de Wendel et holdings |
Compte de résultat (1) | 1 | 1 347,2 | 970,8 |
| Placements financiers à court terme de Wendel | Compte de résultat (1) | 1 | 381,9 | 348,2 |
| Trésorerie et Placements financiers à court terme de Wendel et holdings |
1 729,5 | 1 319,5 | ||
| Comptes de trésorerie et équivalents de trésorerie nantis des filiales | Compte de résultat (1) | 1 | 0,2 | 0,2 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie des filiales | Compte de résultat (1) | 1 | 558,1 | 1 590,5 |
| Actifs disponibles à la vente – A | Capitaux propres (2) | 1 et 3 | 1 023,2 | 151,9 |
| Actifs financiers en juste valeur par le compte de résultat | Compte de résultat (1) | 1 | 0,1 | 26,2 |
| Prêts – B | Coût amorti | N/A | 64,9 | 99,2 |
| Dépôts et cautionnements | Coût amorti | N/A | 125,6 | 77,1 |
| Instruments dérivés – C | Cpte de résultat (1)/Cap propres (2) | voir C | 92,2 | 17,4 |
| Autres | 117,8 | 107,6 | ||
| TOTAL | 3 711,6 | 3 389,6 | ||
| dont actifs financiers non courants, comptes de trésorerie et équ. de trésorerie nantis |
1 383,9 | 386,2 | ||
| dont actifs financiers courants, comptes de trésorerie et équ. de trésorerie |
2 327,7 | 3 003,4 |
(1) Variation de juste valeur comptabilisée par le compte de résultat.
(2) Variation de juste valeur comptabilisée par capitaux propres.
| Mode de comptabilisation | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | des variations | Niveau | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
| Instruments dérivés – C | Cpte de résultat (1)/Cap propres (2) | voir C | 59,1 | 94,9 |
| Puts de minoritaires, earn-out et autres passifs financiers des filiales – D Cpte de résultat (1)/Cap propres (2) | 3 | 442,9 | 360,6 | |
| Puts de minoritaires, earn-out et autres passifs financiers de Wendel et des holdings – E |
Cpte de résultat (1)/Cap propres (2) | 3 | 363,8 | 465,9 |
| TOTAL | 865,8 | 921,3 | ||
| dont passifs financiers non courants | 575,9 | 518,2 | ||
| dont passifs financiers courants | 289,9 | 403,1 |
(1) Variation de juste valeur comptabilisée par le compte de résultat.
(2) Variation de juste valeur comptabilisée par capitaux propres.

A - Actifs disponibles à la vente : les participations du Groupe dans Saint-Gobain, Saham Group et Multi-Color.
Suite à la perte de l'influence notable sur Saint-Gobain (voir la note 2 « Variations de périmètre »), les 14 153 490 titres restants détenus par le Groupe sont désormais comptabilisés en tant qu'actifs disponibles à la vente pour un total de 650,8 M€ au 31 décembre 2017.
Le groupe Saham, basé au Maroc et détenu majoritairement par son fondateur, a deux métiers historiques : l'assurance et les centres de relations clients. Il se développe également dans les domaines de l'immobilier, de la santé et de l'éducation. La participation de Wendel représente 13,3 % du capital de Saham Group. Elle est comptabilisée à la juste valeur pour 121,6 M€ (120,8 M€ au 31 décembre 2016). En mars 2018, le Groupe a signé un accord pour vendre sa participation dans Saham (voir la note 36 « Évènements postérieurs à la clôture »).
Les titres Multi-Color reçus en rémunération partielle de la cession par Constantia Flexibles de son activité « Étiquettes et habillages de conditionnement » représentent 16,6 % du capital de Multi-Color. Cette participation est comptabilisée à la juste valeur pour 211,1 M€.
La variation de juste valeur comptabilisée sur l'exercice est enregistrée dans les réserves consolidées en « Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente » pour - 58,5 M€ pour Saint-Gobain, - 29,4 M€ pour Multi-Color et + 0,8 M€ pour Saham conformément aux principes comptables.
B - Prêts : Le prêt accordé à Kerneos (leader de la technologie aluminate) lors de sa cession par Materis en 2014 a été remboursé au cours du 1er semestre 2017 (au 31 décembre 2016, le nominal après capitalisation des intérêts s'élevait à 46,9 M€).
Ce poste comprend la dette Sterigenics (leader mondial dans les services de stérilisation) souscrite en 2015 dont le nominal est désormais de 37 M\$ (10 M\$ ont été cédés au cours de la période). Cette dette d'échéance 2023 offre un coupon annuel de 6,5 %.
Il inclut également la dette Oberthur (leader mondial dans les solutions de sécurité pour la mobilité) et la dette Chryso (leader des adjuvants pour matériaux de construction en France) pour respectivement 15 M€ et 14,9 M€ de nominal au 31 décembre 2017.
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Niveau | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Swaps de taux d'intérêts – couverture des flux de trésorerie (1) |
2 | - | 6,7 | - | 8,1 | |
| Swaps de taux d'intérêts – non qualifiés de couverture (1) |
2 | 2,4 | 7,1 | 2,3 | 9,3 | |
| Cross currency swaps – couverture des flux de trésorerie (1) |
- | 76,0 | - | - | 15,6 | |
| Composante optionnelle de l'obligation échangeable Saint-Gobain |
2 | - | 33,3 | - | 48,4 | |
| Autres dérivés – non qualifiés de couverture |
2 | 13,8 | 12,0 | 15,1 | 13,4 | |
| TOTAL | 92,2 | 59,1 | 17,4 | 94,9 | ||
| dont part non courante | 80,4 | 47,1 | 2,4 | 81,7 | ||
| dont part courante | 11,8 | 12,0 | 15,0 | 13,2 |
(1) Voir la description des swaps dans la note ci-après.
La valeur des swaps est calculée par les contreparties, lesquelles se basent sur la courbe des taux d'intérêt de la date de clôture et actualisent les flux attendus au titre de ces contrats.
| Nominal | Caractéristiques (1) | Qualification comptable |
Départ (1) Échéance (1) 31.12.2017 31.12.2016 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| convention de signe : (+) actif, (-) passif |
||||||
| Couverture des dettes portées par Wendel | ||||||
| 885 M\$/800 M€ | Paie 2,23 % en dollar contre 0,24 % en euro (2) |
03-2016 | 11-2022 | 76,0 | - 15,6 | |
| Autres | - | 0,2 | ||||
| 76,0 | - 15,4 | |||||
| Couverture des dettes financières des filiales | ||||||
| 180 M€ | Caps et tunnels sur Euribor avec échéances entre 10-2017 et 10-2019 |
- 0,1 | - 0,2 | |||
| 80 M€ | Paie 0,19 % sur Euribor (plancher à 0 %) |
couverture | pré-clôture | 10-2017 | - | - 0,1 |
| 20 M€ | Paie 0,20 % sur Euribor (plancher à 0 %) |
couverture | pré-clôture | 10-2017 | - | - |
| 293 M\$ | Cap 2,25 % sur Libor | pré-clôture | 12-2019 | 0,5 | - | |
| 200 M€ | Paie 0,75 % contre Euribor | couverture | pré-clôture | 04-2022 | - 4,8 | - 8,4 |
| 400 M€ | Cap 2,00 % contre Euribor | pré-clôture | 04-2020 | 1,9 | 1,7 | |
| 1850 MZAR | Paie 7,72 % sur Jibar | pré-clôture | 03-2021 | - 2,1 | - | |
| Autres (3) | - 6,8 | - 8,3 | ||||
| - 11,4 | - 15,2 | |||||
| TOTAL | 64,6 | - 30,7 |
(1) Les positions indiquées dans ce tableau correspondent à l'agrégation de plusieurs contrats similaires, les caractéristiques correspondent donc à des moyennes pondérées.
(2) Des cross currency swaps ont été mis en place par Wendel pour convertir 800 M€ de sa dette obligataire en dollars (parité moyenne de 1,1058), voir la note 5-5 « Gestion du risque de change ».
(3) Ce montant inclut les couvertures de change de Bureau Veritas qui permettent de convertir en euro sa dette libellée en livres sterling.
| Valeur nominale |
Nombre de titres au capital |
Actions autodétenues |
Nombre d'actions en circulation |
|
|---|---|---|---|---|
| Au 31.12.2016 | 4 € | 47 092 379 | 1 446 126 | 45 646 253 |
| Au 31.12.2017 | 4 € | 46 253 210 | 669 402 | 45 583 808 |
La variation de 839 169 de titres composant le capital, s'explique par :
■ les levées d'options de souscription pour 89 275 titres ;
Comptes consolidés au 31décembre 2017 Notes sur le bilan 5

Les principes comptables appliqués aux actions autodétenues sont décrits en note 1-10.13 « Actions autodétenues ».
Le nombre d'actions détenues dans le cadre du contrat de liquidité est de 100 000 actions au 31 décembre 2017 comme au 31 décembre 2016.
Au 31 décembre 2017, Wendel détient hors du contrat de liquidité 569 402 actions propres (1 346 126 actions propres au 31 décembre 2016). Ces actions propres sont notamment affectées à la couverture des options d'achat, des actions gratuites et des actions de performance attribuées et à d'éventuelles opérations de croissance externe.
La variation nette de - 776 724 titres est liée à :
Au total, l'autodétention représente 1,45 % du capital au 31 décembre 2017.
| % d'intérêt au 31 décembre | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2017 | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
| Groupe Bureau Veritas | 59,4 % | 717,9 | 832,2 |
| Groupe Constantia Flexibles | 39,5 % | 284,6 | 220,5 |
| Groupe Cromology | 9,5 % | - 34,6 | - 28,6 |
| Groupe Stahl | 36,6 % | 0,1 | - 1,2 |
| Groupe Tsebo | 35,3 % | 114,6 | - |
| Groupe Mecatherm | 1,4 % | 2,1 | 2,0 |
| Autres | 7,8 | 14,5 | |
| TOTAL | 1 092,5 | 1 039,4 |
Les principes comptables appliqués aux provisions sont décrits en note 1-10.10 « Provisions » et note 1-10.11 « Provisions pour avantages accordés aux salariés ».
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Provisions pour risques et charges | 203,0 | 223,5 |
| Avantages accordés aux salariés | 321,6 | 308,0 |
| TOTAL | 524,6 | 531,5 |
| dont non courant | 465,1 | 465,3 |
| dont courant | 59,4 | 66,1 |
| En millions d'euros | 31.12.2016 | Dotation | Reprises pour utilisation |
Reprises sans objet |
Impact d'actu alisation |
Variations de périmètre |
Écarts de conversion, reclassements |
31.12.2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Bureau Veritas | ||||||||
| Contentieux | 57,8 | 4,1 | - 10,9 | - 2,2 | 0,7 | - | - 2,3 | 47,2 |
| Divers | 63,8 | 26,5 | - 14,6 | - 10,1 | - | 2,1 | - 5,3 | 62,4 |
| Cromology | 10,8 | 2,0 | - 2,5 | - 0,3 | - | - | - 1,4 | 8,6 |
| Stahl | 1,0 | 0,3 | - | - | - | - | - | 1,3 |
| Constantia Flexibles | 57,1 | 3,9 | - 8,1 | - | - | - 0,1 | - | 52,8 |
| Oranje-Nassau Développement |
9,2 | 4,3 | - 5,7 | - | - | - | - | 7,7 |
| Wendel et holdings | 23,7 | 0,1 | - 0,9 | - | - | - | - | 22,9 |
| TOTAL | 223,5 | 41,2 | - 42,7 | - 12,6 | 0,7 | 2,0 | - 9,1 | 203,0 |
| dont courant | 66,1 | 59,4 |
| En millions d'euros | 31.12.2015 | Dotation | Reprises pour utilisation |
Reprises sans objet |
Impact d'actu alisation |
Variations de périmètre |
Écarts de conversion, reclassements |
31.12.2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Bureau Veritas | ||||||||
| Contentieux | 57,5 | 10,2 | - 8,6 | - 2,4 | 0,3 | - | 0,8 | 57,8 |
| Divers | 76,2 | 22,3 | - 41,5 | - 1,4 | - | 6,8 | 1,4 | 63,8 |
| Cromology | 9,9 | 4,4 | - 1,6 | - 1,8 | - | - | - 0,1 | 10,8 |
| Stahl | 1,2 | 0,3 | - | - | - | - 0,4 | - | 1,0 |
| Constantia Flexibles | 61,6 | 4,7 | - 16,2 | - | - | 6,9 | 0,2 | 57,1 |
| AlliedBarton | 68,0 | 17,6 | - 17,4 | - | - | - 66,9 | - 1,4 | - |
| Oranje-Nassau Développement |
11,9 | 11,0 | - 5,1 | - 8,6 | - | - | - | 9,2 |
| Wendel et holdings | 20,7 | 3,5 | - 0,4 | - | - | - | - | 23,7 |
| TOTAL | 307,1 | 73,9 | - 90,8 | - 14,3 | 0,3 | - 53,6 | 0,9 | 223,5 |
| dont courant | 136,0 | 66,1 |
Dans le cours normal de ses activités, Bureau Veritas est impliqué au titre de certaines de ses activités dans des procédures judiciaires visant en particulier à tenter de mettre en cause sa responsabilité civile professionnelle à la suite de prestations de services fournies. Bien que Bureau Veritas porte une grande attention à la maîtrise des risques et à la qualité des prestations réalisées, certaines peuvent donner lieu à des réclamations et aboutir à des condamnations pécuniaires.
La variation des provisions pour litiges sur contrats est liée aux changements d'estimations résultant de l'évolution des litiges au cours de la période et à la naissance de nouveaux risques qui, pris individuellement, et compte tenu des couvertures d'assurance de Bureau Veritas, sont non significatifs. Les charges pouvant résulter de ces litiges font l'objet de provisions déterminées après prise en compte des montants couverts par les polices d'assurance du groupe Bureau Veritas.
En 2017, Bureau Veritas a ainsi estimé nécessaire de provisionner certains de ces risques pour un montant de 4,1 M€ contre 10,2 M€ en 2016, compte tenu de l'évolution de certaines réclamations.
La détermination des provisions pour risques et charges au 31 décembre 2017 prend notamment en compte l'évolution du litige exceptionnel né en 2004 et relatif à la construction d'un complexe hôtelier et commercial en Turquie. Pour le litige exceptionnel né en 2004 et relatif à l'accident d'un avion de la compagnie Gabon Express, aucune évolution n'a été constatée au titre de la provision.
Sur la base des couvertures d'assurance concernant ces litiges, et en l'état des informations connues à ce jour, Bureau Veritas considère après prise en compte des avis de ses avocats, que ces sinistres n'auront pas d'impact défavorable significatif sur ses états financiers consolidés.
Au titre des autres provisions pour risques et charges, Bureau Veritas a comptabilisé des dotations complémentaires pour un montant de 26,5 M€ et a repris des provisions pour un montant de 24,7 M€, soit une augmentation nette de 1,8 M€. Les provisions relatives aux restructurations augmentent de 1,6 M€ sur la période tandis que les provisions relatives aux risques fiscaux diminuent de 2,1 M€. Le solde des mouvements sur la période inclut les montants comptabilisés au titre des provisions pour pertes sur contrats et ceux concernant les autres risques opérationnels.
S'agissant de l'ensemble des litiges fiscaux en cours tant au niveau de Bureau Veritas SA que des autres entités juridiques, Bureau Veritas estime, après prise en compte des avis de ses conseils, que les provisions pour risques constituées dans ses états financiers, traduisent la meilleure estimation des conséquences potentielles de ces litiges.
Il n'existe pas d'autres enquêtes ou procédures gouvernementales, administratives, judiciaires ou d'arbitrage (y compris toute procédure dont Bureau Veritas a connaissance, qui soit en suspens ou dont Bureau Veritas soit menacé) susceptibles d'avoir ou ayant eu, au cours des 12 derniers mois, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de Bureau Veritas.
Les provisions constatées par Constantia Flexibles incluent principalement une provision portant sur un litige en instance lié à une procédure de retrait obligatoire de la Bourse (squeeze out) de la société Constantia Packaging AG.
Les principaux litiges, contentieux et risques identifiés pour Wendel et ses holdings sont les suivants :
La répartition par filiale est la suivante :
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Bureau Veritas | 190,1 | 178,3 |
| Constantia Flexibles | 63,9 | 64,4 |
| Cromology | 34,1 | 32,0 |
| Stahl | 22,6 | 22,1 |
| Oranje-Nassau Développement | 9,3 | 9,7 |
| Wendel et holdings | 1,6 | 1,5 |
| TOTAL | 321,6 | 308,0 |
La variation des provisions pour avantages accordés aux salariés s'analyse de la façon suivante pour 2017 :
| En millions d'euros | 31.12.2016 | Coût des services rendus |
Écarts actuariels |
Prestations versées |
Coûts financiers |
Réduction et règlement |
Variations de périmètre |
Effet change |
et autres 31.12.2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements | |||||||||
| Régimes à prestations définies | 276,5 | 6,4 | 10,7 | - 12,3 | 4,9 | - 0,5 | - 2,9 | - 36,1 | 246,8 |
| Indemnités de fin de carrière | 164,5 | 11,1 | 6,9 | - 12,4 | 2,3 | 1,2 | 0,7 | - 7,2 | 167,2 |
| Autres | 59,9 | 4,4 | 0,7 | - 3,3 | 0,8 | 0,4 | - | - 1,2 | 61,8 |
| TOTAL | 501,0 | 21,9 | 18,4 | - 28,0 | 7,9 | 1,2 | - 2,2 | - 44,4 | 475,7 |
| En millions d'euros | 31.12.2016 | Rendement des actifs |
Cotisations versées par l'employeur |
Montants utilisés |
Écarts actuariels |
Variations de périmètre |
Effet change et autres |
31.12.2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actif des régimes partiellement financés |
||||||||
| Régimes à prestations définies | 169,7 | 3,1 | 2,5 | 0,6 | - 4,8 | - 2,5 | - 35,6 | 133,0 |
| Indemnités de fin de carrière | 13,5 | 0,1 | 0,4 | 0,4 | - 2,1 | - | - 0,7 | 11,6 |
| Autres | 9,9 | 0,1 | 0,1 | 0,3 | - 0,8 | - | - | 9,6 |
| TOTAL | 193,1 | 3,3 | 3,0 | 1,3 | - 7,7 | - 2,5 | - 36,4 | 154,1 |
| PROVISION POUR AVANTAGES ACCORDÉS AUX SALARIÉS |
308,0 | 321,6 |
La variation des provisions pour avantages accordés aux salariés s'analyse de la façon suivante pour 2016 :
| En millions d'euros | 31.12.2015 | Coût des services rendus |
Écarts actuariels |
Prestations versées |
Coûts financiers |
Réduction et règlement |
Variations de périmètre |
Effet change |
et autres 31.12.2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements | |||||||||
| Régimes à prestations définies | 245,9 | 4,9 | 30,0 | - 9,4 | 5,0 | - | - 0,2 | 0,3 | 276,5 |
| Indemnités de fin de carrière | 147,6 | 11,4 | 9,4 | - 13,1 | 2,4 | 3,1 | 6,4 | - 2,6 | 164,5 |
| Autres | 67,6 | 5,8 | 1,1 | - 4,6 | 1,3 | - | - 18,7 | 7,3 | 59,9 |
| TOTAL | 461,1 | 22,2 | 40,5 | - 27,0 | 8,7 | 3,1 | - 12,5 | 5,0 | 501,0 |

| En millions d'euros | 31.12.2015 | Rendement des actifs |
Cotisations versées par l'employeur |
Montants utilisés |
Écarts actuariels |
Variations de périmètre |
Effet change et |
autres 31.12.2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actif des régimes partiellement financés | ||||||||
| Régimes à prestations définies | 157,5 | 3,5 | 2,6 | 11,7 | - 5,3 | - | - 0,1 | 169,7 |
| Indemnités de fin de carrière | 10,5 | 0,1 | 1,2 | 0,4 | - 2,3 | 3,6 | - | 13,5 |
| Autres | 10,8 | 0,2 | 0,1 | - 0,4 | - 0,9 | - | - | 9,9 |
| TOTAL | 178,8 | 3,8 | 3,9 | 11,7 | - 8,5 | 3,6 | - 0,1 | 193,1 |
| PROVISION POUR AVANTAGES ACCORDÉS AUX SALARIÉS |
282,3 | 308,0 |
La répartition des obligations au titre des prestations définies est la suivante :
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Engagements intégralement non financés | 213,6 | 210,4 |
| Engagements partiellement ou intégralement financés | 262,2 | 290,6 |
| TOTAL | 475,7 | 501,0 |
La répartition des actifs de régimes à prestations définies est la suivante :
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | |
|---|---|---|
| Fonds de compagnies d'assurance | 0 % | 14 % |
| Instruments de capitaux propres | 29 % | 23 % |
| Instruments d'emprunt | 20 % | 16 % |
| Liquidités et autres | 51 % | 46 % |
Notes sur le bilan
Les charges comptabilisées en résultat sont réparties de la façon suivante :
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Charges comptabilisées en résultat au titre des régimes à prestations définies | ||
| Coût des services rendus au cours de l'exercice | 21,9 | 22,2 |
| Coût financier | 3,9 | 7,6 |
| Rendement attendu des actifs du régime | - 3,3 | - 3,8 |
| Coût des services passés | 4,1 | 1,1 |
| Effet de réduction ou liquidation du régime | 0,9 | 3,1 |
| TOTAL | 27,5 | 30,2 |
| Charges comptabilisées en résultat au titre des régimes à cotisations définies | 85,5 | 83,8 |
Les avantages au personnel de Bureau Veritas concernent les régimes à prestations définies suivants :
Les principales hypothèses actuarielles retenues pour le calcul de ces engagements sont les suivantes : taux d'actualisation moyen de 1,9 %, taux de rendement implicite des actifs des régimes de 2,5 %, taux d'augmentation moyen des salaires de 3,0 % (Allemagne : 2,0 %, France : 3,0 %, Italie : 1,5 %, Royaume-Uni : 3,3 %).
Les avantages au personnel de Constantia Flexibles en Allemagne, en Autriche, en France, au Mexique, en Turquie, en Russie et en Espagne concernent les régimes à prestations définies suivants, selon les cas :
Les principales hypothèses actuarielles retenues sont des taux d'actualisation entre 0,9 % et 9,8 %, des taux d'augmentation des salaires compris entre 2,5 % et 6,5 % et des taux de rendement des actifs entre 0,9 % et 9,8 %.
Le calcul des indemnités dépend essentiellement de l'ancienneté du salarié au moment de son départ en retraite. Ces plans concernent essentiellement la France (et dans une moindre mesure le Portugal, l'Italie et la Suisse). Les hypothèses actuarielles sont déterminées pour chaque pays.
Les principales hypothèses retenues sur la zone Europe sont : le taux d'actualisation entre 0,70 % et 1,25 %, le taux d'inflation entre 0,70 % et 1,75 %, le taux d'augmentation des salaires entre 1,20 % et 3,0 %.
Les avantages au personnel de Stahl en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, au Mexique, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Inde, en France, au Brésil, en Thaïlande, en Indonésie et en Suisse concernent les régimes à prestations définies suivants, selon les cas :
Les principales hypothèses actuarielles retenues sont un taux d'actualisation à 2,3 %, un taux d'inflation à 1,6 %, un taux d'augmentation des salaires de 0,7 % et un taux de rendement des actifs à 2,3 %.

En 1947, la société « Les petits-fils de François de Wendel » des majorations familiales pour enfants à charge. (devenue aujourd'hui Wendel) a mis en place un régime de retraite supplémentaire bénéficiant à l'ensemble des membres du personnel (cadre et non cadre), sous réserve que ceux-ci achèvent leur carrière dans le Groupe. Ce régime de retraite a été fermé le 31 décembre 1998. Le régime de retraite supplémentaire garantit à chaque salarié bénéficiaire un niveau global de retraite. Ce niveau s'exprime comme un pourcentage de la rémunération de fin de carrière (fixe + variable hors éléments exceptionnels). Il augmente avec l'âge et l'ancienneté acquise et peut atteindre 65 % de cette rémunération. Le régime prévoit une réversion à
L'allocation de retraite supplémentaire financée par le Groupe se calcule en déduisant du montant garanti l'ensemble des retraites financées par l'entreprise pendant la période d'activité dans le Groupe. Depuis 2005, les actifs nécessaires au service des rentes ont été transférés auprès d'une compagnie d'assurance qui assure le paiement des allocations de retraite.
Au 31 décembre 2017, ce régime concerne 36 retraités et 6 salariés de la Société.
Les principaux mouvements de l'année 2017 sont décrits dans la note 5 - 2 « Gestion du risque de liquidité ».
| En millions d'euros | Devise Taux – Coupon | Taux d'intérêt effectif (1) |
Échéance | Rem boursement |
Montant global des |
lignes 31.12.2017 | 31.12.2016 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Wendel et holdings | ||||||||
| Obligations 2017 | EUR | 4,375 % | 5,186 % | 08.2017 | in fine | - | 507,4 | |
| Obligations 2018 | EUR | 6,750 % | 5,727 % | 04.2018 | in fine | 349,8 | 349,8 | |
| Obligations 2019 | EUR | 5,875 % | 5,397 % | 09.2019 | in fine | 212,0 | 212,0 | |
| Obligations échangeables Saint-Gobain 2019 (2) |
EUR | 0,000 % | 1,342 % | 07.2019 | in fine | 500,0 | 500,0 | |
| Obligations 2020 | EUR | 1,875 % | 2,055 % | 04.2020 | in fine | 300,0 | 300,0 | |
| Obligations 2021 | EUR | 3,750 % | 3,833 % | 01.2021 | in fine | 207,4 | 207,4 | |
| Obligations 2023 | EUR | 1,000 % | 1,103 % | 04.2023 | in fine | 300,0 | 300,0 | |
| Obligations 2024 | EUR | 2,750 % | 2,686 % | 10.2024 | in fine | 500,0 | 500,0 | |
| Obligations 2027 | EUR | 2,500 % | 2,576 % | 02.2027 | in fine | 500,0 | 500,0 | |
| Crédit syndiqué | EUR Euribor+marge | 10.2022 | revolver | 750 MEUR | - | - | ||
| Coût amorti des obligations et du crédit syndiqué et frais d'emprunt à étaler | - 13,3 | - 18,8 | ||||||
| Intérêts courus | 56,0 | 61,2 | ||||||
| Prêts d'actionnaires minoritaires | 38,3 | 34,5 | ||||||
| 2 950,2 | 3 453,5 | |||||||
| Bureau Veritas | ||||||||
| Obligations 2017 | EUR | 3,750 % | 05.2017 | in fine | - | 500,0 | ||
| Obligations 2021 | EUR | 3,125 % | 01.2021 | in fine | 500,0 | 500,0 | ||
| Obligations 2023 | EUR | 1,250 % | 09.2023 | in fine | 500,0 | 500,0 | ||
| Obligations 2026 | EUR | 2,000 % | 09.2026 | in fine | 200,0 | 200,0 | ||
| Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit de maturité inférieure à 1 an – taux fixe | 191,1 | 24,5 | ||||||
| Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit de maturité inférieure à 1 an – taux variable | 17,9 | 65,0 | ||||||
| Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit de maturité entre 1 et 5 ans – taux fixe | 591,4 | 702,9 | ||||||
| Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit de maturité entre 1 et 5 ans – taux variable | 283,6 | 324,4 | ||||||
| Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit de maturité supérieure à 5 ans – taux fixe | 165,0 | 91,0 | ||||||
| Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit de maturité supérieure à 5 ans – taux variable | - | 174,6 | ||||||
| 2 449,0 | 3 082,4 | |||||||
| Constantia Flexibles | ||||||||
| Obligation 2017 | EUR | Fixe | 05.2017 | in fine | - | 129,1 | ||
| Dette bancaire | EUR Euribor+marge | 04.2022 | in fine | 126,0 | 886,3 | |||
| Dette bancaire | USD | Libor+marge | 2015 à 2022 amortissable | - | 236,6 | |||
| Dette bancaire | EUR Euribor+marge | 06.2022 amortissable | 306,0 | 20,0 | ||||
| Dette bancaire (EUR, RUB, INR, USD, VND) |
Euribor+marge et Fixe |
2015 à 2022 amortissable | 81,1 | 29,9 | ||||
| Frais d'émission d'emprunt à étaler |
- 2,0 | - 48,7 | ||||||
| Autres dettes et intérêts courus | 13,2 | 60,4 | ||||||
| 524,3 | 1 313,6 | |||||||
| Cromology | ||||||||
| Dette bancaire | EUR Euribor+marge | 08.2021 | in fine | 267,0 | 267,0 | |||
| Frais d'émission d'emprunt à étaler | - 6,9 | - 5,2 | ||||||
| Prêts d'actionnaires Materis | 37,9 | 33,5 | ||||||
| Autres dettes et intérêts courus | 14,1 | 13,6 | ||||||
| 312,1 | 308,9 |
Comptes consolidés au 31décembre 2017
Notes sur le bilan 5
| Taux d'intérêt |
Rem | Montant global des |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Devise Taux – Coupon | effectif (1) Échéance |
boursement | lignes 31.12.2017 | 31.12.2016 | |||
| Stahl | ||||||||
| Dette bancaire Dette bancaire |
USD USD |
Libor+marge Libor+marge |
12.2021 amortissable 06.2022 amortissable |
265,6 279,5 |
284,3 284,3 |
|||
| Dette bancaire (USD, CNY, INR) | Taux variable | 2021 à 2022 amortissable | 36,9 | - | ||||
| Frais d'émission d'emprunt à étaler | - 11,6 | - 10,1 | ||||||
| Autres dettes et intérêts courus | 0,3 | 1,0 | ||||||
| 570,8 | 559,5 | |||||||
| Mecatherm | ||||||||
| Dette bancaire (senior) | EUR Euribor+marge | 2015 à 2018 amortissable | 17,9 | 27,7 | ||||
| Dette bancaire | EUR Euribor+marge | 09.2017 | revolver | 5 MEUR | 5,0 | 5,0 | ||
| Frais d'émission d'emprunt à étaler | - 0,2 | - 0,5 | ||||||
| Autres dettes et intérêts courus | 0,2 | 0,6 | ||||||
| 22,9 | 32,8 | |||||||
| CSP Technologies | ||||||||
| Dette bancaire | USD | Libor+marge | 01.2022 amortissable | 146,8 | 157,3 | |||
| Dette bancaire | USD | Libor+marge | 01.2020 | revolver | 25 MUSD | 0,8 | 11,4 | |
| Frais d'émission d'emprunt à étaler | - 7,3 | - 9,0 | ||||||
| Autres dettes et intérêts courus | 5,9 | 1,9 | ||||||
| 146,3 | 161,6 | |||||||
| Nippon Oil Pump | ||||||||
| Dette bancaire | JPY | Tibor+marge | 2015 à 2019 amortissable | 3,7 | 7,3 | |||
| Dette bancaire | JPY | Tibor+marge | 02.2019 | in fine | 22,2 | 24,3 | ||
| Frais d'émission d'emprunt à étaler | 0,7 | - 0,2 | ||||||
| Autres dettes et intérêts courus | - 0,1 | 1,2 | ||||||
| 26,5 | 32,6 | |||||||
| Tsebo | ||||||||
| Dette bancaire | ZAR | Jibar +marge | 2022 amortissable | 123,3 | - | |||
| Dette bancaire | USD | Libor+marge | 2022 amortissable | 2,3 | - | |||
| Frais d'émission d'emprunt à étaler | - 2,9 | - | ||||||
| Autres dettes et intérêts courus | ZAR, GHS, ZMW, SLL | 4,1 | - | |||||
| 126,7 | - | |||||||
| TOTAL | 7 128,9 | 8 944,9 | ||||||
| dont part non courante | 6 416,2 | 7 577,7 | ||||||
| dont part courante | 712,7 | 1 367,2 |
(1) Le taux d'intérêt effectif est calculé en prenant en compte les primes ou décotes d'émission et les frais bancaires liés à l'émission. Concernant les souches ayant fait l'objet de plusieurs émissions, le taux d'intérêt effectif correspond à la moyenne pondérée par le nominal émis.
(2) Les détenteurs des obligations échangeables en titres Saint-Gobain ont la faculté de les échanger contre 9 622 933 titres Saint-Gobain pour la totalité des 500 M€ d'obligations émises. Wendel aurait alors le choix de livrer les titres ou leur contre-valeur en numéraire. Cette faculté des détenteurs d'obligations serait exercée principalement dans le cas où le cours de Saint-Gobain serait supérieur au cours de 51,96 € par action.
La composante optionnelle de cette obligation échangeable est comptabilisée en passifs financiers à la juste valeur, voir la note 13-2 « Passifs financiers ».
| En millions d'euros | Moins d'1 an | Entre 1 et 5 ans | Plus de 5 ans | Total |
|---|---|---|---|---|
| Wendel et holdings : | ||||
| ■ nominal | - 349,8 | - 1 219,4 | - 1 237,6 | - 2 806,8 |
| ■ intérêts (1) |
- 102,3 | - 225,8 | - 93,0 | - 421,1 |
| Participations : | ||||
| ■ nominal | - 323,0 | - 2 877,9 | - 1 007,8 | - 4 208,7 |
| ■ intérêts (1) |
- 152,3 | - 428,6 | - 81,7 | - 662,6 |
| TOTAL | - 927,3 | - 4 751,7 | - 2 420,1 | - 8 099,2 |
(1) Le calcul des intérêts est effectué sur la base de la courbe des taux d'intérêt au 31 décembre 2017. Le montant des intérêts des dettes et des couvertures de taux ne tient pas compte des produits de trésorerie.
La juste valeur des emprunts obligataires correspond à la cotation de marché du 31 décembre 2017.
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Wendel et holdings | 3 145,5 | 3 966,4 |
| Filiales opérationnelles | 4 301,0 | 5 824,0 |
| TOTAL | 7 446,5 | 9 790,4 |

Les principes comptables appliqués aux agrégats du compte de résultat sont décrits en note 1-11.2 « Présentation du compte de résultat ».
Les principes comptables appliqués aux chiffres d'affaires sont décrits en note 1-10.15 « Reconnaissance du revenu ».
| En millions d'euros | 2017 | 2016 | % Variation Croissance organique | |
|---|---|---|---|---|
| Bureau Veritas | 4 689,4 | 4 549,2 | 3,1 % | 2,2 % |
| Constantia Flexibles | 1 487,5 | 1 461,1 | 1,8 % | 1,6 % |
| Cromology | 704,6 | 737,3 | - 4,4 % | - 1,3 % |
| Stahl | 733,3 | 655,7 | 11,8 % | 2,2 % |
| Oranje-Nassau Développement | ||||
| ■ Tsebo | 461,0 | N/A | N/A | 7,2 % (1) |
| ■ Mecatherm | 84,3 | 118,7 | - 29,0 % | - 29,0 % |
| ■ Nippon Oil Pump | 48,5 | 46,1 | 5,2 % | 10,4 % |
| ■ CSP Technologies | 120,5 | 114,5 | 5,2 % | 1,0 % |
| CHIFFRE D'AFFAIRES CONSOLIDÉ | 8 329,1 | 7 682,7 | 8,4 % | 1,3 % |
(1) Croissance organique calculée sur 12 mois.
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Ventes de biens | 3 619,0 | 3 116,4 |
| Prestations de services | 4 710,2 | 4 566,2 |
| CHIFFRE D'AFFAIRES CONSOLIDÉ | 8 329,1 | 7 682,7 |
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Bureau Veritas | 606,3 | 609,7 |
| AlliedBarton | - | - 1,2 |
| Constantia Flexibles | 42,1 | 65,6 |
| Cromology | 13,3 | 18,2 |
| Stahl | 110,5 | 110,9 |
| Oranje-Nassau Développement | - 21,3 | 26,6 |
| Wendel et holdings | - 67,0 | - 153,5 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL | 683,9 | 676,3 |
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Constantia Flexibles | 9,0 | 8,8 |
| Cromology | 4,9 | 4,8 |
| Stahl | 3,1 | 3,0 |
| Oranje-Nassau Développement | 7,7 | 2,8 |
| dont CSP Technologies | 4,0 | 2,6 |
| 2017 | 2016 | |
|---|---|---|
| Bureau Veritas | 73 417 | 69 042 |
| Constantia Flexibles | 7 241 | 10 209 |
| Cromology | 3 757 | 3 947 |
| Stahl | 1 939 | 1 798 |
| Oranje-Nassau Développement | 37 667 | 1 147 |
| dont Tsebo | 36 511 | - |
| Wendel et holdings | 97 | 97 |
| TOTAL | 124 118 | 86 240 |
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie (1) | - 35,1 | 26,8 |
| Coût de l'endettement financier brut | ||
| Charges d'intérêts | - 325,9 | - 361,7 |
| Charges d'intérêts sur prêts d'actionnaires détenus par des minoritaires | - 8,8 | - 8,9 |
| Étalement des primes et frais d'émission d'emprunt (selon la méthode du taux effectif) (2) | - 61,7 | - 17,3 |
| - 396,4 | - 387,9 | |
| TOTAL | - 431,5 | - 361,1 |
(1) Ce poste intègre - 40,9 M€ pour Wendel et ses holdings, principalement liés à une perte de change sur les fonds dépôts en dollar, auxquels s'ajoutent 12,1 M€ de rendement des placements financiers de Wendel (comptabilisés en « Autres produits et charges financiers »), soit une charge totale de - 28,1 M€ en 2017 (24,9 M€ de produits en 2016).
(2) Ce poste intègre en 2017 un coût de - 47,8 M€ lié au remboursement anticipé des dettes de Constantia Flexibles à la suite de la cession de sa division « Étiquettes et habillages de conditionnement ».
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Résultats sur cessions d'actifs disponibles à la vente | 1,4 | 0,1 |
| Dividendes de participations non consolidées (1) | 19,6 | 1,3 |
| Résultat sur instruments dérivés sur taux, change et actions | 5,4 | 3,2 |
| Intérêts sur autres actifs financiers | 3,2 | 7,5 |
| Différences de change | 42,8 | - 12,7 |
| Impacts d'actualisation | - 11,6 | - 13,1 |
| Résultat sur rachat de dette | - | - 123,6 |
| Autres | 11,1 | 16,1 |
| TOTAL | 71,8 | - 121,1 |
(1) Dont 17,8 M€ de dividende Saint-Gobain.
Les principes comptables appliqués aux impôts différés sont décrits en note 1-10.12 « Impôts différés ».
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Impôts exigibles | - 229,6 | - 267,7 |
| Impôts différés | 51,4 | 65,9 |
| TOTAL | - 178,3 | - 201,7 |
La part de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est enregistrée en impôt sur les résultats conformément à la norme IAS 12 et au communiqué du CNC du 14 janvier 2010.
Les impôts différés constatés au bilan résultent d'écarts temporels entre les bases comptables et fiscales des actifs et passifs du bilan et s'analysent comme suit :
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Origine des impôts différés : | ||
| Avantages postérieurs à l'emploi | 65,9 | 78,2 |
| Actifs incorporels | - 552,9 | - 682,3 |
| Pertes fiscales reportables reconnues | 81,3 | 102,5 |
| Autres éléments | 5,4 | 24,6 |
| TOTAL | - 400,3 | - 477,1 |
| dont impôts différés actifs | 195,2 | 200,9 |
| dont impôts différés passifs | - 595,6 | - 677,9 |
Les déficits fiscaux non activés s'élèvent à 8 031,8 M€ pour l'ensemble du Groupe, dont 7 503,2 M€ pour Wendel et ses holding.
Au 31 décembre 2017, la variation bilancielle des impôts différés est la suivante :
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Montant au début de l'exercice | - 477,1 | - 525,2 |
| Produits et charges comptabilisés en compte de résultat | 51,4 | 65,9 |
| Produits et charges comptabilisés en réserves | 4,2 | 15,5 |
| Reclassement en activités destinées à être cédées | 91 | - |
| Variations de périmètre | - 65,3 | - 26,0 |
| Écarts de conversion et autres | - 4,5 | - 7,2 |
| TOTAL | - 400,3 | - 477,1 |

L'écart entre l'impôt théorique calculé sur la base du taux de 34,43 % applicable en France et le montant effectif des charges d'impôt de Wendel et de ses holdings ainsi que des filiales opérationnelles s'analyse ainsi :
| En millions d'euros | Wendel et holdings | Filiales opérationnelles |
Total |
|---|---|---|---|
| Résultat avant les charges d'impôt, résultat net des sociétés mises en équivalence et résultat net des activités arrêtées ou destinées à être cédées |
- 115,0 | 439,2 | 324,2 |
| Montant théorique des charges d'impôt calculées sur la base d'un taux de - 34,43 % |
39,6 | - 151,2 | - 111,6 |
| Incidence de : | |||
| Impact des déficits fiscaux non activés de Wendel et des holdings et des opérations soumises à des taux réduits dans les holdings |
- 39,6 | - | |
| Impact des déficits fiscaux non activés dans les filiales opérationnelles | - | - 63,6 | |
| Impact des taux réduits et taux étrangers dans les filiales opérationnelles | - | 49,2 | |
| CVAE payée par les filiales opérationnelles | - | - 14,9 | |
| Taxe sur les dividendes (Wendel et Bureau Veritas) | - 3,2 | - 7,2 | |
| Taxe sur les dividendes reçus des filiales consolidées | - | - 18,3 | |
| Restitution de la taxe sur les dividendes (Wendel) | 12,6 | - | |
| Impact de la réduction annoncée du taux d'impôt en France | - | 43,0 | |
| Autres | - | - 24,5 | |
| MONTANT EFFECTIF DES CHARGES D'IMPÔT | 9,4 | - 187,6 | - 178,3 |
Ce poste est impacté positivement par le résultat de cession des titres Saint-Gobain et négativement par la perte de change constatée par IHS (voir la note 10-1« Complément d'information sur IHS ») :
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Résultat y compris les impacts de l'allocation des écarts d'acquisition | ||
| Saint-Gobain | 41,0 | 117,9 |
| exceet | - 3,4 | - 14,8 |
| IHS | - 66,6 | - 200,6 |
| Allied Universal | - 36,7 | - 26,1 |
| PlaYce | - 0,3 | - 0,5 |
| Autres Sociétés | 0,5 | 1,4 |
| Cession de titres Saint-Gobain (1) | 84,1 | - 229,6 |
| Impacts de dilution sur la participation Saint-Gobain (1) | - 5,0 | - 1,5 |
| Impacts de dilution sur la participation d'IHS (1) | 27,3 | 3,5 |
| Résultat de déconsolidation des titres IHS détenus par les co-investisseurs | - | 81,7 |
| TOTAL | 41,0 | - 268,6 |
(1) Voir la note 2 « Variations de périmètre » relative à Saint-Gobain et IHS.
Les principes comptables appliqués aux activités arrêtées ou destinées à être cédées sont décrits en note 1–10.14 « Actifs destinés à être cédés et activités en cours de cession ».
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Résultat de cession | ||
| Constantia flexible sur sa division « Étiquettes et habillages de conditionnement » (1) | 318,9 | - |
| Parcours | - | 38,9 |
| AlliedBarton | - | 58,2 |
| 318,9 | 97,1 | |
| Quote part de résultat de la période sur activités cédées | ||
| Constantia Flexibles | 42,6 | 37,1 |
| Cromology | - 5,8 | - |
| BV | - 8,5 | - |
| Parcours | - | 42,9 |
| AlliedBarton | - | - 41,7 |
| Autres | - | 0,2 |
| 28,3 | 38,1 | |
| TOTAL | 347,2 | 135,2 |
(1) Voir la note 2 « Variations de périmètre » relative à Constantia Flexibles.
Les actifs et passifs des activités destinées à être cédées concernent principalement la filiale argentine Colorin de Cromology, dont leur nature est présentée ci-dessous :
| En millions d'euros | 31.12.2017 |
|---|---|
| Immobilisations corporelles | 1,2 |
| Stocks | 4,2 |
| Clients | 12,4 |
| Autres actifs | 1,2 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 0,1 |
| Impôts différés actifs | - |
| TOTAL ACTIF DES ACTIVITÉS DESTINÉES À ÊTRE CÉDÉES | 19,1 |
| Fournisseurs | 7,3 |
| Autres passifs | 8,8 |
| TOTAL PASSIF DES ACTIVITÉS DESTINÉES À ÊTRE CÉDÉES | 16,1 |

Les principes comptables appliqués au résultat par action sont décrits en notes 1-11.3 « Résultat par action ».
| En euros et millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Résultat net part du groupe | 200,0 | - 366,8 |
| Impact des instruments dilutifs sur les filiales | - 8,1 | - 14,8 |
| Résultat dilué | 191,9 | - 381,5 |
| Nombre moyen d'actions net de l'autodétention | 45 364 731 | 45 531 791 |
| Dilution potentielle due aux attributions d'options Wendel (1) | - 126 397 | - |
| Nombre d'actions dilué | 45 238 334 | 45 531 791 |
| Résultat de base par action (en euros) | 4,41 | - 8,05 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 4,24 | - 8,38 |
| Résultat de base par action des activités poursuivies (en euros) | - 0,23 | - 10,42 |
| Résultat dilué par action des activités poursuivies (en euros) | - 0,41 | - 10,75 |
| Résultat de base par action des activités cédées (en euros) | 4,64 | 2,37 |
| Résultat dilué par action des activités cédées (en euros) | 4,65 | 2,37 |
(1) Selon la méthode du rachat d'actions : la trésorerie qui serait encaissée à la suite de l'exercice des instruments dilutifs serait utilisée pour racheter des actions et neutraliser partiellement la dilution, l'impact de la dilution potentielle correspond donc à l'impact net.
En 2016, le résultat net part du groupe est négatif, les instruments dilutifs de Wendel n'étaient donc pas pris en compte.
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Par Bureau Veritas | 144,0 | 156,5 |
| Par Constantia Flexibles | 81,8 | 106,7 |
| Par Cromology | 21,6 | 21,7 |
| Par Stahl | 24,5 | 22,4 |
| Par AlliedBarton | - | 1,5 |
| Par Oranje-Nassau Développement | 28,8 | 18,2 |
| Par Wendel et holdings | 0,4 | 1,9 |
| TOTAL | 301,1 | 329,0 |
Les cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles intègrent principalement les cessions réalisées par Bureau Veritas pour 8,9 M€.
Les principales acquisitions de la période sont décrites dans la note 2 « Variations de périmètre ».
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Tsebo | 162,3 | - |
| SGI Africa | - | 26,2 |
| Bureau Veritas | - | - |
| Réinvestissement dans IHS | - | 41,8 |
| Par Bureau Veritas | 189,9 | 181,6 |
| Par Constantia Flexibles | 19,8 | 35,8 |
| Par Stahl | 123,3 | 22,8 |
| Par CSP Technologies | - | 39,9 |
| Par Cromology | 1,2 | 6,2 |
| Par Tsebo | 1,8 | - |
| Autres titres | 16,8 | 8,9 |
| TOTAL | 515,1 | 356,9 |
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Cession de titres par Constantia Flexibles (1) | 825,1 | 57,7 |
| Cession de titres Saint-Gobain (2) | 1 085,4 | 1 155,0 |
| Cession de Parcours (2) | - | 240,7 |
| Cession de titres exceet (2) | 16,6 | - |
| Autres | - | 6,8 |
| TOTAL | 1 927,1 | 1 460,1 |
(1) Ce montant correspond à la cession par Constantia Flexibles de son activité « Étiquettes et habillages de conditionnement ».
(2) Voir la note 2 « Variations de périmètre ».
En 2017, ce poste correspond aux entrées de périmètre de filiales du Bureau Véritas et de Constantia Flexibles pour respectivement 18,2 M€ et 1,3 M€, à la trésorerie et équivalent de trésorerie à date d'acquisition de Tsebo pour 32 M€ ainsi qu'au reclassement en « Actifs et passifs des activités destinées à être cédée » de la division « Étiquettes et habillages de conditionnement » de Constantia Flexibles pour - 23,9 M€.
En 2016, ce poste correspondait aux entrées dans le périmètre de filiales de Bureau Veritas pour 10,5 M€ et au reclassement en « Actifs et passifs des activités destinées à être cédés » de la trésorerie et équivalents de trésorerie du groupe AlliedBarton pour 38,7 M€.
En 2017, cette sortie de trésorerie correspond notamment au débouclement des co-investissements dans Stahl et Chromology, tel que décrit en note 4 « Associations des équipes de Direction aux investissements du Groupe ».
En 2016, 387 M\$ ont été reçus lors de la fusion d'AlliedBarton avec Universal Services of America (voir la note 2 « Variations de périmètre »).
Les dividendes reçus de Bureau Veritas de 97,4 M€ sont éliminés en consolidation.
Le dividende de Saint-Gobain a été reçu en juin 2017 pour 17,8 M€.
Le détail de la dette financière est décrit dans la note 16 « Dettes financières ».
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Nouveaux emprunts chez : | ||
| Wendel – Émissions d'obligations (1) | - | 800,0 |
| Bureau Veritas | 172,5 | 742,4 |
| Constantia Flexibles (2) | 423,6 | 47,7 |
| Stahl (3) | 99,8 | 596,1 |
| Cromology | 20,1 | 31,4 |
| CSP Technologie | 8,2 | - |
| Tsebo | 5,1 | - |
| Oranje-Nassau Développement | - | 16,5 |
| AlliedBarton | - | 31,4 |
| 729,3 | 2 265,5 | |
| Remboursements d'emprunts chez : | ||
| Wendel – Obligations 2016 et 2017 (1) | 507,4 | 643,7 |
| Wendel – Rachat d'obligations | - | 915,4 |
| Constantia Flexibles (2) | 1 200,1 | 22,5 |
| Bureau Veritas | 715,7 | 42,2 |
| Oranje-Nassau Développement | 22,7 | 20,7 |
| Stahl (3) | 17,6 | 279,8 |
| Cromology | 1,6 | 20,5 |
| AlliedBarton | - | 36,2 |
| 2 465,1 | 1 980,9 | |
| TOTAL | - 1 735,8 | 284,6 |
(1) Voir la note 5-2.1 « Risque de liquidité de Wendel et de ses holdings ».
(2) Ces montants correspondent à la mise en place du nouveau financement de Constantia Flexibles et au remboursement du précédent à la suite de la cession de la division « Étiquettes et habillage de conditionnement » (voir la note 5-2.5 « Dettes financières des filiales opérationnelles »).
(3) En 2016, ces montants concernaient la mise en place du nouveau financement de Stahl et le remboursement du précédent.
Au 31 décembre 2017, il n'existe pas d'autre engagement susceptible d'avoir une influence significative sur la situation financière du Groupe que ceux mentionnés.
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Nantissement par les entités du groupe Constantia Flexibles des titres des principales sociétés, de certains comptes bancaires et de certaines créances commerciales en garantie du remboursement de la dette du groupe Constantia Flexibles. |
526,4 | 1 323,5 |
| Nantissement par les entités du groupe Cromology des titres des principales sociétés, de certains comptes bancaires et de certaines créances commerciales en garantie du remboursement de la dette du groupe Cromology. |
279,9 | 279,1 |
| Nantissement par les entités du groupe CSP Technologies des titres des principales sociétés, de certains comptes bancaires et de certaines créances commerciales en garantie du remboursement de la dette du groupe CSP Technologies. |
148,1 | 169,6 |
| Engagement de caution solidaire et/ou nantissement par les entités du groupe Mecatherm des titres des sociétés et de certaines créances commerciales, en garantie du remboursement de la dette du groupe Mecatherm. À noter que Wendel a accordé une garantie à première demande en faveur des banques pour un montant s'élevant à 11 M€ au 31 décembre 2017. |
23,1 | 33,1 |
| Nantissement par les entités du groupe Nippon Oil Pump des titres des principales sociétés, de certains comptes bancaires, de certaines créances commerciales et de certains actifs en garantie du remboursement de la dette du groupe Nippon Oil Pump. |
25,8 | 31,6 |
| Nantissement par les entités du groupe Stahl des titres des principales sociétés, de certains comptes bancaires, de certaines créances commerciales et de certains actifs en garantie du remboursement de la dette du groupe Stahl. |
582,3 | 569,6 |
| Nantissement par les entités du groupe Tsebo des titres des principales sociétés, de certains comptes bancaires et de certaines créances commerciales en garantie du remboursement de la dette du groupe Tsebo. |
129,6 | - |
| TOTAL | 1 715,2 | 2 406,5 |
Dans le cadre de la cession du Groupe Parcours ainsi qu'à l'occasion de l'entrée de Clariant et de BASF au capital de Stahl, le Groupe a consenti des garanties usuelles dans la limite de certains plafonds et pour des durées variables en fonction des garanties concernées. Au 31 décembre 2017, il n'existe pas de réclamation pendante au titre de ces garanties.
Dans le cadre des acquisitions d'AlliedBarton (fusionnée dans Allied Universal), Constantia Flexibles, CSP Technologies, IHS, Saham, PlaYce et Tsebo ainsi qu'à l'occasion de l'entrée de Clariant et de BASF au capital de Stahl, le Groupe a bénéficié de garanties usuelles dans la limite de certains plafonds et pour des durées variables en fonction des garanties concernées.
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Cautions de contre-garantie sur marchés et autres engagements donnés | ||
| par Bureau Veritas (1) | 356,8 | 421,2 |
| par Constantia | 0,9 | 7,9 |
| par Cromology | 10,5 | 10,5 |
| par Oranje-Nassau Développement : | ||
| ■ Mecatherm | 8,2 | 8,5 |
| ■ CSP Technologies | 0,4 | 0,4 |
| ■ Tsebo | 3,1 | - |
| TOTAL DES ENGAGEMENTS DONNÉS | 379,9 | 448,5 |
| Autres engagements reçus | - | - |
| TOTAL DES ENGAGEMENTS REÇUS | - | - |
1) Les engagements donnés par Bureau Veritas incluent les garanties et cautions de type garanties bancaires et garanties parentales.
Dans le cadre de l'investissement dans PlaYce, le Groupe s'est engagé à investir progressivement en fonction des projets de développement de la Société, jusqu'à 120 M€ au cours des prochaines années (dont 25 M€ ont été investis en juillet 2016).
Au 31 décembre 2017, le Groupe s'est engagé à investir environ 25,6 M€ dans certains fonds de capital-investissement.
Enfin, au 31 décembre 2017, le Groupe s'était engagé à souscrire 2 M€ de lignes de crédit senior émises dans le cadre du financement de l'acquisition d'une Société non cotée.
Au 31 décembre 2017, le groupe Wendel est partie à plusieurs accords régissant ses relations avec ses co-actionnaires, qu'il s'agisse de co-investisseurs dans ses filiales ou participations non cotées (Allied Universal, Constantia Flexibles, Cromology, IHS, Saham, PlaYce, Stahl et Tsebo) ou de managers (ou anciens managers) des filiales dans le cadre des mécanismes visant à les associer à la performance de leur Société (Allied Universal, Constantia Flexibles, Cromology, CSP Technologies, Mecatherm, Nippon Oil Pump, Stahl et Tsebo).
Ces accords comportent diverses clauses relatives notamment :
Les accords d'actionnaires dans Constantia Flexibles, Stahl, Saham, Tsebo et Allied Universal comportent également les stipulations suivantes :
Les accords avec les équipes de Direction (managers ou anciens managers) des filiales (Allied Universal, Constantia Flexibles, Cromology, CSP Technologies, Mecatherm, Nippon Oil Pump, Stahl et Tsebo) comportent également des stipulations relatives :
Les conditions des co-investissements des équipes de Direction des filiales sont décrites plus précisément dans la note 4-2 relative à « l'association des equipes de direction des filiales à la performance des entités ».
Dans le cadre des engagements de liquidité prévus par ces accords, le groupe Wendel (selon les cas les holdings de Wendel ou les participations elle-même) peut être conduit, si aucun événement de liquidité (cession ou introduction en Bourse) n'intervient avant certaines dates prédéterminées, à racheter ou à garantir le rachat des parts que détiennent les managers (ou anciens managers) des filiales dans Allied Universal, Constantia Flexibles, Cromology, CSP Technologies, Mecatherm, Nippon Oil Pump, Stahl et Tsebo. La valeur retenue dans le cadre de ces engagements de liquidité correspond alors soit à la valeur de marché déterminée par les parties ou à dire d'expert indépendant soit à une valeur calculée sur la base d'un multiple de marge.
Il est également prévu des mécanismes de liquidité à l'égard des managers de Wendel détenant, dans le cadre des mécanismes de co-investissement, une exposition dans Allied Universal, Constantia Flexibles, CSP Technologies, IHS, Mecatherm, Nippon Oil Pump, Saham, et Tsebo (voir la note 4-1 relative à « l'association des équipes de Wendel aux investissements du Groupe »).
Au 31 décembre 2017, sur la base de la valeur des participations retenue dans l'actif net réévalué ou, le cas échéant, sur la base des formules de prix ou des expertises prévues dans ces accords, la valeur de la part des investissements « pari passu » réalisés aux mêmes conditions de risque et de rendement que Wendel par l'ensemble des managers co-investisseurs des filiales et de Wendel bénéficiant de droits à la liquidité est de 47 M€. La valeur de la part des investissements non « pari passu » des managers co-investisseurs des filiales et des managers de Wendel est de 171 M€.
Dans le cadre de l'application des principes du Groupe, une partie de ces montants est comptabilisée en passifs financiers (29 M€). Les principes comptables applicables aux co-investissements sont décrits dans la note 1-10.18 « Traitement comptable des mécanismes d'association des équipes de direction aux investissements du Groupe ».
S'agissant des put sur intérêts minoritaires accordés aux co-actionnaires, un montant global de 470 M€ est comptabilisé en passifs financiers pour Wendel et ses holdings (notamment pour le put accordé à Clariant sur sa participation dans Stahl et le put accordé à la fondation H. Turnauer sur sa participation dans Constantia Flexibles), ainsi que pour le put accordé par Stahl à BASF.
Les valeurs des co-investissements et des engagements de liquidité évoluent en fonction de la valeur de chaque participation, elles pourraient donc être plus faibles (voire nulles) ou plus élevées sur les prochains exercices.
Les prêteurs subordonnés (mezzanine et second lien) de Stahl qui avaient abandonné leur créance lors de la restructuration de 2010, avaient notamment reçu un droit sur la plus-value exerçable uniquement lors de la sortie totale ou partielle du groupe Wendel de Stahl. Ce droit est exerçable si le rendement global de Wendel est supérieur à 2,5 fois son ré-investissement de 2010, et il est équivalent à l'attribution d'1 à 2 actions gratuites par action détenue par ces ex-prêteurs subordonnés. Conformément aux normes comptables, cet engagement n'est pas comptabilisé au bilan dans la mesure où l'exercice de ce droit est conditionné à la décision de sortie du groupe Wendel.
Dans le cadre de la syndication auprès de Capital Group Private Markets d'une part minoritaire de l'investissement dans le groupe Tsebo, le groupe Wendel dispose d'un droit à complément de prix sur la fraction ainsi cédée sous réserve de l'atteinte par Capital Group Private Markets de seuils de rentabilité minimum sur la durée de son investissement dans Tsebo en cas de sortie. Le Groupe dispose d'un droit de nature similaire sur l'investissement réalisé par Maxburg dans Constantia Flexibles. Ces droits sont comptabilisés en actifs financiers dont la variation de valeur passe en résultat.
Dans le cadre de l'entrée au capital au niveau des entités sud-africaines du groupe Tsebo d'un investisseur répondant aux critères fixés par la réglementation locale B-BBEE (« Broad-Based Black Economic Empowerment », programme d'incitation des entreprises visant à soutenir le développement économique des populations noires en Afrique du Sud), Wendel a garanti les obligations de remboursement du financement d'acquisition souscrit par cet investisseur, contribuant ainsi au maintien de la notation « B-BBEE level 1 » de Tsebo. Ce cautionnement de Wendel représente un montant garanti d'environ 536 MZAR pouvant être porté à 639 MZAR en cas d'extension de la durée du financement.
En dehors des opérations décrites ci-dessous, il n'existe pas d'opération de location-financement susceptible d'avoir une influence significative sur la situation financière de Wendel.
Les montants des loyers futurs au titre des location-financements sont les suivants :
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| À plus de 5 ans | 29,6 | 23,8 |
| À plus d'un an et moins de 5 ans | 21,6 | 12,8 |
| À moins d'un an et intérêts courus | 7,8 | 4,7 |
| TOTAL | 59,1 | 41,2 |
Ces contrats donnent lieu à constatation d'un actif immobilisé et d'une dette financière au bilan conformément aux dispositions d'IAS 17 « Contrats de location ».
Montant des loyers futurs au titre des locations simples :
| En millions d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| À plus de 5 ans | 63,3 | 72,2 |
| À plus d'un an et moins de 5 ans | 235,2 | 259,7 |
| À moins d'un an et intérêts courus | 147,5 | 164,9 |
| TOTAL | 446,0 | 496,8 |
Les montants de loyers futurs proviennent principalement de Bureau Veritas pour 309,9 M€ (330,3 M€ en 2016).
Les principes comptables appliqués aux stock-options, actions gratuites et actions de performance sont décrites en note 1-10.17 « Plans d'options de souscription et plans d'options d'achat ».
La charge totale au titre de l'attribution de stock-options ou autres paiements fondés sur des actions pour l'exercice 2017 est de 25,6 M€ contre 28,2 M€ en 2016.
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Stock-options chez Wendel | 2,5 | 3,2 |
| Attribution d'actions de performance chez Wendel | 5,1 | 4,2 |
| Stock-options chez Bureau Veritas | 2,2 | 2,8 |
| Attribution d'actions de performance chez Bureau Veritas | 15,8 | 18,0 |
| TOTAL | 25,6 | 28,2 |
Les principaux plans d'attribution de stock-options accordés en 2017 sont les suivants :
En vertu de l'autorisation de l'Assemblée générale du 18 mai 2017, des options donnant droit à l'acquisition de 235 895 actions ont été attribuées le 7 juillet 2017 avec un prix d'exercice de 134,43 € et une durée de vie de 10 ans. Ces options présentent les caractéristiques suivantes :
En 2017, ces options ont été valorisées à l'aide d'un modèle de Monte-Carlo, et les principales hypothèses de calcul sont les suivantes : taux de rendement moyen de 2,4 %, volatilité de 29,7 %, et il est tenu compte de la période d'illiquidité des stock-options. La valeur de ces options accordées a été estimée à 21,7 € par stock-option. La charge est étalée selon l'échéancier d'acquisition des droits.
En vertu de l'autorisation de l'Assemblée générale du 18 mai 2017, 78 632 actions de performance ont également été attribuées le 7 juillet 2017. Elles sont soumises aux mêmes conditions de performance que les options attribuées en 2017 (voir paragraphe précédent). L'attribution est soumise à une condition de présence sur 2 ans, la totalité des actions de performance n'étant acquise qu'à l'expiration du délai de 2 ans. Leur valeur a été estimée à 71,8 € par action. Cette dernière tient compte de la période d'illiquidité de ces actions de performance.
| Stock-options | Nombre d'options non levées au 31.12.2016 |
Options accordées en 2017 |
Options annulées en 2017 |
Options exercées en 2017 Ajustement |
Nombre d'options non levées au 31.12.2017 |
Prix d'exercice (€) |
Prix moyen d'exercice (€) |
Durée de vie restante moyenne |
Nombre d'options exerçables |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Options d'achat | 14 572 | - 3 000 | 11 572 | 22,58 et 41,73 |
22,58 | 2,50 | 11 572 | ||
| Options d'achat indexées sur l'ANR/action |
812 092 | 235 895 | - 63 732 | - 363 830 | 620 425 | de 44,32 à 134,43 |
101,94 | 7,02 | 405 195 |
| Options de souscription |
- | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Options de souscription indexées sur |
18,96 à |
Les instruments attribués et non exercés ou non définitivement acquis sont :
l'ANR/action 167 151 - - 48 550 - 89 275 29 326
| Actions de performance | Actions attribuées au 31.12.2016 |
Attributions de l'exercice |
Attributions définitives |
Annulations | Actions attribuées au |
31.12.2017 Date d'attribution Date d'acquisition | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Plan 7-1 | 67 538 | - 65 363 | - 2 175 | - | 15/07/2015 | 15/07/2017 | |
| Plan 8-1 | 137 082 | - 4 965 | 132 117 | 07/07/2016 | 09/07/2018 | ||
| Plan 9-1 | 78 632 | - 17 354 | 61 278 | 07/07/2017 | 08/07/2019 | ||
| 204 620 | 78 632 | - 65 363 | - 24 494 | 193 395 |
Par décision du Conseil d'administration le 21 juin 2017, Bureau Veritas a attribué à certains de ses salariés et au mandataire social 1 229 060 options d'achat d'actions. Le prix d'exercice des options est un montant fixe de 20,65 euros. Les attributions sont soumises à une condition de présence ainsi qu'à la réalisation d'objectifs de performance basés sur le résultat opérationnel ajusté (ROA) de 2017 et sur le ratio ROA/chiffre d'affaires de 2018 et 2019. Les options d'achat d'action ont une durée de vie de 10 ans après la date d'attribution. La juste valeur moyenne unitaire des options attribuées durant l'exercice ressort à 1,70 euro (2016 : 2,35 euros).
La juste valeur des options attribuées en 2017 a été déterminée selon les principales hypothèses et caractéristiques suivantes :
132,96 32,82 1,04 29 326
Par décision du Conseil d'administration, le 21 juin 2017, Bureau Veritas a attribué 1 207 820 actions de performance à certains de ses salariés et au mandataire social. L'attribution est subordonnée à l'accomplissement de 3 années de service ainsi qu'à la réalisation d'un objectif de performance basé sur le résultat opérationnel ajusté (ROA) de 2017 et sur le ratio ROA/chiffre d'affaires de 2018 et 2019.
La juste valeur moyenne pondérée des actions de performance attribuées en 2017 à certains salariés et au mandataire social ressort à 18,94 € par action.
Les instruments attribués et non exercés ou non définitivement acquis sont :
| Stock-options | Nombre d'options non levées au 31.12.2016 |
Options accordées en 2017 |
Options annulées en 2017 |
Options exercées en 2017 Ajustement |
Nombre d'options non levées au 31.12.2017 |
Prix d'exercice (€) |
Prix moyen d'exercice (€) |
Durée de vie restante moyenne |
Nombre d'options exerçables |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Bureau Veritas | 6 550 437 1 229 060 | - 974 129 | - 893 345 - |
5 912 023 | 8,75 à 21,01 |
19,49 | 5,7 ans 3 230 260 |
| Actions de performance | Actions attribuées au 31.12.2017 |
Date d'attribution | Date d'expiration |
|---|---|---|---|
| - | 22.07.2013 | 22.07.2017 ou 22.07.2016 pour les salariés d'une société française | |
| 720 000 | 22.07.2013 | 22.07.2021 ou 22.07.2022 | |
| 436 108 | 16.07.2014 | 16.07.2018 ou 16.07.2017 pour les salariés d'une société française | |
| 991 044 | 15.07.2015 | 15.07.2019 ou 15.07.2018 pour les salariés d'une société française | |
| 497 052 | 21.06.2016 | 21.06.2019 | |
| 1 191 420 | 21.06.2017 | 21.06.2020 | |
| 3 835 624 |
| Prestations réalisées en 2017 par | Prestations réalisées en 2017 par | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Pricewaterhouse Coopers Audit |
Les entités membres du réseau PwC |
Ernst & Young Audit | Les entités membres du réseau Ernst & Young |
|
| Certification, Examen des comptes individuels | |||||
| ■ pour Wendel SE | 733 | - | 744 | - | |
| ■ pour ses filiales | 975 | 3 809 | 1 842 | 2 548 | |
| Sous-total | 1 708 | 3 809 | 2 586 | 2 548 | |
| Services Autres que la Certification des Comptes | |||||
| ■ pour Wendel SE | 63 | - | 78 | 246 | |
| ■ pour ses filiales | 210 | 2 592 | 8 | 1 560 | |
| Sous-total | 273 | 2 592 | 86 | 1 806 | |
| TOTAL | 1 980 | 6 401 | 2 672 | 4 354 |
Les services autres que la certification des comptes rendus par les consultations, et pour PricewaterhouseCoopers Audit, à des Commissaires aux comptes au cours de l'exercice à la société prestations juridiques et fiscales, des due diligences, des Wendel SE et aux sociétés qu'elle contrôle sont relatifs, pour procédures convenues, des prestations sociales et des Ernst&Young Audit, à des attestations, à des procédures attestations. convenues, à des revues de système d'information et à des
Wendel a annoncé le 8 mars 2018 la cession de ses parts dans la d'un droit à 13,3 % des plus-values réalisées en cas de cession par holding du groupe Saham, pour un montant de 155 M\$ (soit Saham des autres activités du Groupe (Centres de relation client, environ 125 M€). Cette cession intervient concomitamment à un Immobilier, Santé et Éducation) pendant les 24 mois suivants la accord conclu aux termes duquel le groupe Saham cède son pôle conclusion effective de la cession, à des valorisations supérieures à assurances à Sanlam, Groupe sud-africain leader des services certains seuils prédéfinis. Wendel avait investi 100 M€ dans la
Cession de la participation dans Saham Group de la transaction entre le groupe Saham et Sanlam, qui devrait intervenir au second semestre 2018. Wendel bénéficie également financiers en Afrique. Elle est conditionnée à la réalisation effective holding de ce Groupe en 2013 pour 13,3 % du capital.
| Méthode de consolidation |
% d'intérêt net d'autodétention |
Nom des Sociétés | Pays d'activité | Secteur | |
|---|---|---|---|---|---|
| IG | 100 | Wendel | France | Gestion de participations | |
| IG | 100 | Coba | France | " | |
| IG | 100 | Eufor | France | " | |
| IG | 100 | Sofiservice | France | " | |
| IG | 98,6 | Waldggen | France | " | |
| IG | 100 | Wendel Japan | Japon | Services | |
| IG | 99,5 | Africa Telecom Towers | Luxembourg | Gestion de participations | |
| IG | 100 | Constantia Coinvestco GP | Luxembourg | Services | |
| IG | 99,5 | Expansion 17 | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Froeggen | Luxembourg | " | |
| IG | 99,5 | Global Performance 17 | Luxembourg | " | |
| IG | 99,5 | Globex Africa 1 | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Ireggen | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Karggen | Luxembourg | " | |
| IG | 97,7 | Materis Investors | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Mecatherm GuarantCo | Luxembourg | " | |
| IG | 99,5 | Oranje-Nassau Développement SA SICAR | Luxembourg | " | |
| IG | 99,5 | Oranje-Nassau Développement NOP | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Oranje-Nassau GP | Luxembourg | " | |
| IG | 98,6 | Oranje-Nassau Mecatherm | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Oranje-Nassau Parcours | Luxembourg | " | |
| IG | 61,9 | Parfimat | Luxembourg | " | |
| IG | 49,4 | Matsa | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Trief Corporation | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Truth 2 | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Winvest Conseil | Luxembourg | " | |
| IG | 100 | Winvest International SA SICAR | Luxembourg | Gestion de participations | |
| IG | 100 | Win Securitization 2 | Luxembourg | " | |
| IG | 99,5 | NOP Europe | Belgique | " | |
| IG | 100 | Wendel North America | États-Unis | Services |
| Méthode de consolidation |
% d'intérêt net d'autodétention |
Nom des Sociétés | Pays d'activité | Secteur |
|---|---|---|---|---|
| IG | 100 | Wendel London | Grande-Bretagne | " |
| IG | 100 | Wendel Africa | Maroc | " |
| IG | 100 | Wendel Singapore | Singapour | Services |
| IG | 100 | Sofisamc | Suisse | Gestion de participations |
| IG | 60,6 | Constantia Flexibles et ses filiales | Autriche | Packaging flexible |
| IG | 40,6 | Bureau Veritas et ses filiales | France | Services d'évaluation de conformité et de certification |
| IG | 87,9 (1) | Cromology et ses filiales | France | Fabrication et distribution de peinture |
| IG | 63,4 | Stahl et ses filiales | Pays-Bas | Produits de finition du cuir et revêtements haute performance |
| E | 21,3 | IHS Holding et ses filiales | Île Maurice | Infrastructures de télécommunication mobile en Afrique |
| E | 33 | Allied Universal et ses filiales | États-Unis | Services de sécurité |
| Oranje-Nassau Développement se compose de : | ||||
| IG | 98,3 | CSP Technologies et ses filiales | États-Unis | Conditionnement plastique de haute performance |
| IG | 98,6 | Mecatherm et ses filiales | France | Équipements pour la boulangerie industrielle |
| IG | 99 | Nippon Oil Pump et ses filiales | Japon | Fabricant de pompes trochoïdes et moteurs hydrauliques |
| IG | 64,7 | Tsebo et ses filiales | Afrique | Services aux entreprises en Afrique |
| E | 40 | PlaYce et ses filiales | Afrique | Développement de centres commerciaux en Afrique |
(1) Ce taux correspond au taux d'intérêt juridique. Pour les besoins de la consolidation, Cromology a été consolidée avec un pourcentage d'intérêt de 90,5 % intégrant les parts des managers Cromology susceptibles d'être rachetées dans le cadre de la liquidité qui leur sera offerte en 2017.
IG : Intégration globale. Wendel a le contrôle exclusif de ces sociétés.
E : Mise en équivalence. Wendel exerce une influence notable ou un contrôle conjoint sur ces sociétés.
La liste exhaustive des entreprises consolidées et des entreprises composant le poste de titres de participations est à disposition sur le site institutionnel du Groupe à l'adresse suivante : http://www.wendelgroup.com/fr/information-reglementee.
(Exercice clos le 31 décembre 2017)
A l'assemblée générale de la société WENDEL,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la société WENDEL relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de Commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Dans le cadre de son activité d'investissement, Wendel réalise régulièrement des acquisitions et des cessions de filiales. Les principales acquisitions réalisées par Wendel et ses filiales, en 2017, sont l'acquisition par Wendel d'environ 65 % du capital de Tsebo pour 162 millions d'euros, et l'acquisition par Stahl de l'activité « chimie pour le cuir » de BASF pour 111 millions d'euros en numéraire et environ 16 % du capital de Stahl. La filiale de Wendel, Constantia Flexibles, a par ailleurs cédé en octobre 2017 sa division « étiquettes et habillages de conditionnement » générant un gain net de cession de 319 millions d'euros. Ces variations de périmètre sont présentées dans les notes 2-1.1 et 2-1.5 de l'annexe aux comptes consolidés.
Nous avons considéré que le traitement comptable des acquisitions et des cessions est un point clé de l'audit car il s'agit d'opérations complexes impliquant différentes entités du groupe.
Nous nous sommes entretenus avec la direction financière, les équipes d'investissement et la direction juridique afin de prendre connaissance des opérations et notamment des structures juridiques mises en place dans le cadre des acquisitions, des différentes étapes conduisant à la cession et des principaux accords avec les parties prenantes.
Nous avons obtenu et apprécié la correcte traduction comptable des principaux documents juridiques et analyses effectuées par Wendel ou ses conseils relatives à ces opérations d'acquisitions et de cessions notamment contrat d'acquisition, contrat de cession, pactes d'actionnaire, structure memorandum, détail des flux de trésorerie, registre des actionnaires.
A l'issue de la cession des 21,7 millions d'actions Saint-Gobain intervenue entre le 19 mai et le 2 juin 2017, Wendel détient près de 2,6 % du capital et 4,5 % des droits de vote. Conformément aux accords de gouvernance, Wendel est désormais représenté par un seul administrateur au Conseil d'administration et la direction de Wendel considère ainsi que la société a perdu son influence notable sur Saint-Gobain suite à cette cession.
Comme indiqué en notes 2-1.2 et 13-3, au 31 décembre 2017, les 14,2 millions d'actions Saint-Gobain conservées par Wendel sont désormais classées en actifs financiers disponibles à la vente et valorisées au cours de bourse du 31 décembre 2017 à 651 millions d'euros et non plus comptabilisées par mise en équivalence et valorisées à leur valeur d'utilité. Cette opération s'est ainsi traduite par la comptabilisation :
Nous avons considéré cette opération comme un point clé de l'audit compte tenu du changement de mode de comptabilisation et d'évaluation des actions Saint-Gobain et de l'impact de l'opération sur le résultat.
Les procédures d'audit mises en œuvre ont principalement consisté à :
Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations fournies dans l'annexe aux comptes consolidés sur les variations de périmètre (note 2-1.2) et sur les actifs financiers (notes 13-1 et 13-3).
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Les écarts d'acquisition sont ventilés par Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) correspondant à chaque filiale opérationnelle (Bureau Veritas, Constantia Flexibles, Stahl, Cromology, CSP Technologies, Tsebo, Mecatherm et Nippon Oil Pump). Une dépréciation est constatée lorsque la valeur recouvrable des écarts d'acquisition, déterminée dans le cadre du test de dépréciation annuel au niveau de chaque UGT ou groupes d'UGT, s'avère inférieure à la valeur nette comptable. Par ailleurs, lorsqu'une perte de valeur est comptabilisée par la filiale opérationnelle sur une de ses UGT ou groupes d'UGT, cette perte est maintenue dans les comptes consolidés de Wendel, tel que décrit dans la note 1-10.1 de l'annexe aux comptes consolidés.
Les tests de dépréciation réalisés par la direction de Wendel et/ou des filiales ont conduit à comptabiliser des dépréciations à hauteur de 39 millions d'euros au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2017 telles que détaillées dans la note 7 de l'annexe aux comptes consolidés.
Nous avons considéré que l'évaluation des écarts d'acquisition est un point clé de l'audit en raison de leur caractère significatif dans les comptes du groupe et parce que la détermination de leur valeur recouvrable, le plus souvent fondée sur des prévisions de flux de trésorerie futurs actualisés, nécessite l'utilisation de jugements et estimations importants de la direction.
Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par la direction de Wendel et celles des filiales opérationnelles pour procéder aux tests de dépréciation.
Nous avons examiné l'ensemble des tests de dépréciation annuels des écarts d'acquisition effectués par Wendel et ses filiales opérationnelles avec l'aide, le cas échéant, des auditeurs des filiales. L'étendue de nos travaux a été adaptée selon l'importance du risque de perte de valeur des UGT ou groupes d'UGT :
Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations données dans les notes 1-10.1 et 7 de l'annexe aux comptes consolidés, en particulier celles relatives aux analyses de sensibilité réalisées par la direction de Wendel.
Au 31 décembre 2017, les titres mis en équivalence ont une valeur de 534 millions d'euros dans le bilan consolidé et la contribution des sociétés mises en équivalence dans le résultat net consolidé est un produit de 41 millions d'euros comme détaillé dans les notes 10 et 22 de l'annexe aux comptes consolidés.
Le résultat des sociétés mises en équivalence hors cession de titres Saint-Gobain comprend essentiellement la contribution de la participation de Wendel dans les sociétés non cotées IHS et Allied Universal. La direction de Wendel considérant que la société exerce une influence notable sur IHS et un contrôle conjoint sur Allied Universal, ces deux sociétés sont comptabilisées par mise en équivalence et non par intégration globale.
Les sociétés mises en équivalence représentent un investissement significatif de Wendel. Nous avons considéré que leur contribution dans le résultat net du groupe est un point clé de l'audit, car compte tenu de l'absence de contrôle majoritaire sur ces sociétés, la disponibilité et le niveau de détail de l'information financière demandés par Wendel pour préparer ses comptes consolidés, sont plus limités que pour des
Nous nous sommes entretenus avec la direction financière de Wendel pour prendre connaissance des diligences que la société a mises en œuvre pour vérifier la qualité de l'information financière de IHS et Allied Universal utilisée pour préparer les comptes consolidés de Wendel ("l'Information financière").
Nous avons transmis des instructions détaillées aux auditeurs de ces participations non cotées et avons obtenu une opinion d'audit sur l'Information financière ainsi qu'une synthèse des points significatifs identifiés dans le cadre de leurs travaux. Nous nous sommes entretenus avec les auditeurs de ces participations sur les risques d'audit, l'étendue de leurs diligences, la nature des procédures mises en œuvre et leurs conclusions. Nous avons, le cas échéant, pris connaissance de certains éléments de leurs dossiers de travail.
Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations mentionnées dans les notes 10 et 22 de l'annexe aux comptes consolidés et notamment l'information en note 10.1 concernant IHS relative à l'enquête en cours de l'« Economic and Financial Crime Commission » (EFCC).
Tel que décrit dans la note 4 de l'annexe des comptes consolidés, Wendel a mis en place des mécanismes de co-investissement permettant à ses managers et aux managers des filiales non cotées (Constantia Flexibles, Stahl, Cromology, Mecatherm) d'investir à titre personnel dans les actifs dans lesquels le groupe investit.
En cas de cession ou d'introduction en bourse, les managers disposent d'une quote-part de la plus-value réalisée par le groupe dont le montant peut être supérieur au montant investi en fonction du rendement réalisé par Wendel. Dans certains cas, les managers peuvent perdre leur apport si un certain niveau de rendement n'est pas atteint. Plusieurs années après l'investissement initial, en l'absence de cession ou d'introduction en bourse, Wendel s'est engagé à racheter la part investie des managers à la valeur définie par un expert indépendant pour leur assurer une liquidité.
La comptabilisation de ces mécanismes dépend de leur mode de dénouement, soit en instruments de capitaux propres dans le cadre d'une cession ou d'une introduction en bourse, soit en trésorerie dans le cadre des engagements de rachat par Wendel ou ses filiales après écoulement d'un délai prédéterminé. Tant que le mode de dénouement n'est pas connu définitivement, le traitement comptable est fondé sur le mode de dénouement estimé le plus probable. Ce traitement comptable est décrit dans la note 1-10.18 de l'annexe aux comptes consolidés.
Au 31 décembre 2017, le montant de la dette comptabilisée au titre de ces mécanismes de co-investissement s'élève à 29 millions d'euros et le montant des engagements de rachat de la part investie par les managers de Wendel et des filiales (hors bilan) à 47 millions d'euros pour la part des investissements « pari passu » et à 171 millions d'euros pour la part des investissements non « pari passu » tels que mentionnés dans la note 33-5 de l'annexe aux comptes consolidés.
Nous avons considéré que le traitement comptable des mécanismes d'association des équipes de direction aux investissements du groupe est un point clé de l'audit car :
filiales contrôlées, ce qui rend les analyses des contributions remontées plus complexes.
Nous nous sommes entretenus avec la direction de Wendel pour prendre connaissance des mécanismes de co-investissement mis en place dans Wendel et ses filiales opérationnelles. Pour chaque mécanisme de co-investissement identifié, nous avons obtenu les principaux documents juridiques de ces mécanismes et vérifié que le traitement comptable appliqué par Wendel est conforme aux principes comptables du groupe tels que mentionnés dans la note 1-10.18 de l'annexe aux comptes consolidés.
Pour les mécanismes de co-investissement dont le mode de dénouement le plus probable est une cession ou une introduction en bourse, nous avons apprécié le jugement de la direction conduisant à l'absence de comptabilisation d'une dette en nous référant à l'historique des dénouements des précédents co-investissements. Dans ce cas, nous portons une attention particulière aux mécanismes de Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
co-investissement pour lesquels l'échéance de l'engagement de liquidité accordé par Wendel à ses managers est proche, en examinant notamment dans le cadre de notre prise de connaissance des procès-verbaux des organes de gouvernance (Directoire et Conseil de surveillance) si un processus de cession ou d'introduction en bourse est en cours. Dans le cas contraire, nous vérifions qu'une dette est comptabilisée.
Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations au titre des engagements hors bilan mentionnées dans la note 33-5 de l'annexe aux comptes consolidés et des informations sur les transactions avec les parties liées mentionnées dans la note 3.1 de l'annexe et vérifié que la valeur des engagements de rachat des montants investis par les managers a été déterminée selon la méthode d'évaluation décrite dans la note 33-5.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du directoire.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons été nommés Commissaires aux comptes de la société WENDEL par l'assemblée générale du 24 novembre 1994 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 15 novembre 1988 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 31 décembre 2017, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la vingt-quatrième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la trentième année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit.
En outre :
Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d'anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 21 mars 2018
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Françoise Garnier
ERNST & YOUNG Audit Jacques Pierres
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

| 6.1 | BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2017 |
346 |
|---|---|---|
| Actif | 346 | |
| Passif | 347 | |
| 6.2 | COMPTE DE RÉSULTAT | 348 |
| 6.3 | TABLEAU DE FLUX | |
| DE TRÉSORERIE |
349 |
| 6.4 | ANNEXE AUX COMPTES INDIVIDUELS |
350 |
|---|---|---|
| 6.4.1 Faits marquants de l'exercice | 351 | |
| 6.4.2 Principes comptables | 352 | |
| 6.4.3 Notes sur le bilan | 354 | |
| 6.4.4 Notes sur le résultat | 361 | |
| 6.5 | RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES |
|
| ANNUELS | 368 |
6
| En milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Montants bruts | Amortissements ou dépréciations |
Montants nets | Montants nets | ||
| Actif immobilisé | |||||
| Immobilisations incorporelles corporelles | 16 864 | 14 815 | 2 049 | 2 284 | |
| Immobilisations financières (1) | |||||
| Titres de participation | Note 1 | 4 483 865 | 353 | 4 483 512 | 4 530 839 |
| Autres titres immobilisés | 34 | - | 34 | 34 | |
| Actions propres | Note 2 | 21 656 | - | 21 656 | 85 965 |
| Prêts et autres immobilisations financières | 449 | - | 449 | 392 | |
| 4 506 004 | 353 | 4 505 651 | 4 617 230 | ||
| TOTAL | 4 522 868 | 15 168 | 4 507 699 | 4 619 515 | |
| Actif circulant | |||||
| Clients et comptes rattachés (2) | 6 283 | - | 6 283 | 6 587 | |
| Autres créances (2) | Note 3 | 2 354 361 | - | 2 354 361 | 3 031 636 |
| Instruments financiers | Note 9 | 75 968 | - | 75 968 | 2 625 |
| Valeurs mobilières de placement | Note 4 | 1 314 967 | 39 | 1 314 928 | 1 252 680 |
| Disponibilités | 189 996 | - | 189 996 | 45 887 | |
| Charges constatées d'avance | 1 047 | - | 1 047 | 943 | |
| TOTAL | 3 942 622 | 39 | 3 942 583 | 4 340 358 | |
| Charges à répartir sur plusieurs exercices | 17 832 | 9 079 | 8 753 | 10 659 | |
| Primes de remboursement des emprunts | 48 378 | 44 697 | 3 681 | 6 702 | |
| TOTAL DE L'ACTIF | 8 531 699 | 68 982 | 8 462 717 | 8 977 233 |
(1) Dont à moins d'un an - -
(2) Dont à plus d'un an - -

| En milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 | |
|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES | |||
| Capital | 185 013 | 188 370 | |
| Primes d'émission, de fusion et d'apports | 48 652 | 36 255 | |
| Réserve légale | 20 224 | 20 224 | |
| Réserves réglementées | 101 870 | 101 870 | |
| Autres réserves | 2 250 000 | 2 250 000 | |
| Report à nouveau | 2 651 833 | 2 720 832 | |
| Résultat de l'exercice | 116 893 | 135 543 | |
| TOTAL | Note 5 | 5 374 485 | 5 453 092 |
| Provisions pour risques et charges | Note 6 | 41 518 | 43 736 |
| Dettes financières (1) | Note 7 | 2 926 870 | 3 439 896 |
| Autres dettes | Note 8 | 35 890 | 27 871 |
| TOTAL (2) | 2 962 760 | 3 467 767 | |
| Primes d'emission des emprunts | 7 987 | 12 637 | |
| Différences d'évaluation sur instruments de trésorerie | Note 9 | 75 968 | - |
| TOTAL DU PASSIF | 8 462 717 | 8 977 233 | |
| (1) Dont concours bancaires courants | - | - | |
| (2) Dont à moins d'un an | 443 360 | 598 567 | |
| Dont à plus d'un an | 2 519 400 | 2 869 200 |
| En milliers d'euros | 2017 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Produits des titres de participation et des titres immobilisés de l'activité de portefeuille |
Note 11 | 260 005 | 400 014 |
| Autres produits et charges financiers | Note 12 | ||
| Produits | |||
| ■ Produits des créances et des placements de trésorerie | 32 766 | 53 592 | |
| ■ Reprises de provisions | 26 672 | 22 774 | |
| Charges | |||
| ■ Intérêts et charges assimilées | 172 975 | 175 566 | |
| ■ Dotations aux amortissements et aux provisions | 20 150 | 24 137 | |
| RÉSULTAT FINANCIER | 126 319 | 276 678 | |
| Produits d'exploitation | Note 13 | ||
| Autres produits | 13 828 | 13 312 | |
| Reprises de provisions & transfert de charges | 1 315 | 6 067 | |
| Charges d'exploitation | |||
| Achats et charges externes | 14 544 | 19 949 | |
| Impôts, taxes et versements assimilés | 3 582 | 2 332 | |
| Salaires et traitements | Note 14 | 16 810 | 12 314 |
| Charges sociales | 8 295 | 7 218 | |
| Dotations aux amortissements & charges à répartir | 5 860 | 4 128 | |
| Autres charges | 767 | 695 | |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION | - 34 715 | - 27 257 | |
| RÉSULTAT COURANT | 91 603 | 249 421 | |
| Produits exceptionnels | |||
| Sur opérations de gestion | 918 | 53 | |
| Sur opérations en capital | 12 364 | 2 | |
| Reprises de provisions | 300 | - | |
| Charges exceptionnelles | |||
| Sur opérations de gestion | 59 | 121 914 | |
| Sur opérations en capital | 15 | - | |
| Dotations aux provisions | 118 | 1 354 | |
| RÉSULTAT EXCEPTIONNEL | Note 15 | 13 389 | - 123 213 |
| IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES | Note 16 | 11 900 | 9 335 |
| BÉNÉFICE (PERTE) | 116 893 | 135 543 |

| En milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Flux de trésorerie opérationnels hors impôt | ||
| Résultat net | 116 893 | 135 543 |
| Élimination des amortissements et provisions et autres éléments | ||
| sans incidence sur la trésorerie | 5 605 | 6 844 |
| Élimination des résultats sur cessions d'actifs | - 12 275 | - 2 |
| Élimination des produits et charges financiers | - 126 319 | - 156 159 |
| Élimination des impôts | - 11 900 | - 9 335 |
| Capacité d'autofinancement avant coût net de l'endettement financier net et impôt |
- 27 996 | - 23 109 |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié à l' exploitation | 2 027 | - 1 553 |
| FLUX NET DE TRÉSORERIE D'EXPLOITATION HORS IMPÔT | - 25 970 | - 24 662 |
| Flux de trésorerie liés aux investissements hors impôt | ||
| Acquisitions d' immobilisations corporelles et incorporelles | - 176 | - 418 |
| Cessions d' immobilisations corporelles et incorporelles | 9 | 2 |
| Acquisitions et souscriptions de titres de participation Note 1 |
- 932 | - 47 328 |
| Cessions de titres de participation Note 1 |
60 600 | - |
| Variation des autres actifs et passifs financiers et autres | - 57 | - 56 |
| Dividendes reçus Note 11 |
260 005 | 400 014 |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié aux investissements | 1 190 | 205 |
| FLUX NET DE TRÉSORERIE SUR INVESTISSEMENTS HORS IMPÔT | 320 638 | 352 419 |
| Flux de trésorerie liés aux opérations de financement hors impôt | ||
| Augmentation du capital Note 5 |
12 816 | 4 770 |
| Rachats et cessions d'actions propres Note 2 |
- 49 285 | - 49 870 |
| Dividendes versés Note 5 |
- 107 294 | - 98 728 |
| Emissions d'emprunts | - | 799 124 |
| Remboursement d'emprunts Note 7 |
- 507 400 | - 1 680 932 |
| Variation nette des dettes et créances intragroupe | 698 198 | 2 342 393 |
| Coût net de l'endettement | - 88 656 | - 131 349 |
| Autres flux financiers Note 12 |
- 45 858 | 13 372 |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié aux opérations de financement |
- 5 562 | - 1 037 692 |
| FLUX NET DE TRÉSORERIE SUR OPÉRATIONS DE FINANCEMENT HORS IMPÔT | - 93 041 | 161 088 |
| Impôts Note 16 |
11 900 | 9 335 |
| Variations des dettes et créances d'impôts | - 12 722 | - 15 896 |
| FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉS À L'IMPÔT | - 821 | - 6 561 |
| Effet des variations de change | - | 822 |
| VARIATION DE TRÉSORERIE | 200 807 | 483 106 |
| TRÉSORERIE EN DÉBUT DE PÉRIODE (1) | 1 247 867 | 764 760 |
| TRÉSORERIE EN FIN DE PÉRIODE (1) | 1 448 673 | 1 247 867 |
(1) La trésorerie comprend les valeurs mobilières de placements (hors titres Wendel autodétenus), les disponibilités et les concours bancaires.
| SOMMAIRE DÉTAILLÉ DES NOTES ANNEXES | ||||
|---|---|---|---|---|
| 6.4.1 | Faits marquants de l'exercice | 351 | ||
| 6.4.2 | Principes comptables | 352 | ||
| 6.4.3 | Notes sur le bilan | 354 | ||
| NOTE 1 |
Titres de participation | 354 | ||
| NOTE 2 |
Actions propres | 354 | ||
| NOTE 3 |
Autres créances | 355 | ||
| NOTE 4 |
Valeurs mobilières de placement | 355 | ||
| NOTE 5 |
Évolution des capitaux propres | 356 | ||
| NOTE 6 |
Provisions pour risques et charges | 357 | ||
| NOTE 7 |
Dettes financières | 358 | ||
| NOTE 8 |
Autres dettes | 359 | ||
| NOTE 9 |
Instruments financiers | 359 | ||
| 6.4.4 | Notes sur le résultat | 361 |
|---|---|---|
| NOTE 11 |
Produits des titres de participation et des titres immobilisés de l'activité du portefeuille |
361 |
| NOTE 12 |
Autres produits et charges financiers | 361 |
| NOTE 13 |
Produits d'exploitation | 362 |
| NOTE 14 |
Rémunérations et effectifs | 362 |
| NOTE 15 |
Résultat exceptionnel | 362 |
| NOTE 16 |
Impôts de l'exercice | 363 |
| NOTE 17 |
Situation de la liquidité et de l'endettement | 364 |
| NOTE 18 |
Parties liées | 365 |
| NOTE 19 |
Événements postérieurs à la clôture | 366 |
La Société a perçu un acompte sur dividende de 260 millions d'euros de sa filiale Oranje-Nassau Groep.
Au cours du mois de novembre 2016, Wendel SE avait acheté 2,8 millions de titres Bureau Veritas qui n'avaient pas vocation à être conservés sur le long terme. La Société les a vendus en mai 2017 pour un prix de cession de 59,7 millions d'euros et a réalisé un gain de cession de 12,4 millions d'euros. La participation du groupe Wendel (environ 40 % du capital de Bureau Veritas, soit 177 173 360 titres), reste détenue par sa filiale indirecte Truth 2.
Le 18 mai 2017, l'Assemblée générale des actionnaires a approuvé le versement d'un dividende de 2,35 euros par action, en numéraire. Le montant total du dividende versé s'est élevé à 107,3 millions d'euros.
Au cours de l'exercice, la Société a procédé au rachat de 599 412 ses propres titres pour un montant total de 80,4 millions d'euros; ils sont affectés en immobilisations financières pour 42,3 millions d'euros et en valeurs mobilières de placement pour 38,1 millions d'euros. Par ailleurs, la Société a également cédé sur l'exercice 423 193 titres Wendel dans le cadre des exercices d'options d'achat et des attributions d'actions de performances aux salariés pour un montant total de 31,9 millions d'euros.
Le 18 octobre 2017, la Société a procédé à une réduction de capital de 101,0 millions d'euros par annulation de 943 943 titres.
Au 31 décembre 2017, la Société détient 669 402 titres Wendel dont 152 635 en titres immobilisés, 416 767 en valeurs mobilières de placement et 100 000 titres dans le cadre du contrat de liquidité.
Le 9 août 2017, la Société a remboursé son emprunt obligataire arrivé à échéance pour un montant de 507,4 millions d'euros.
Le 17 octobre 2017, la Société a procédé à l'augmentation du nominal du crédit syndiqué pour le porter de 650 millions d'euros à 750 millions d'euros et a étendu sa maturité à octobre 2022. Au 31 décembre 2017, le crédit syndiqué n'est pas tiré.
La variation des créances nettes vis-à-vis des filiales d'un montant de - 698 millions d'euros s'explique notamment par les éléments suivants :
Ces comptes annuels ont été arrêtés le 13 mars 2018 par le Directoire de Wendel SE.
Le bilan et le compte de résultat ont été établis suivant les normes, principes et méthodes du plan comptable général en vigueur et les principes généralement admis, avec les dérogations appliquées les années précédentes.
Les deux dérogations aux règles du plan comptable général sont les suivantes :
Les méthodes d'évaluation retenues n'ont pas été modifiées par rapport à celles des exercices précédents.
La valeur brute des éléments de l'actif immobilisé correspond au coût d'acquisition ou d'apport, hors frais accessoires.
L'établissement des états financiers nécessite d'effectuer des estimations et appréciations et de formuler des hypothèses qui affectent les montants figurant dans les états financiers. Ces estimations sont fondées sur l'appréciation des faits et circonstances existants à la date de clôture ainsi que sur les informations disponibles lors des arrêtés des comptes. Elles sont réalisées sur la base de l'expérience passée du Directoire et de divers autres facteurs jugés raisonnables (éléments de marché, évaluations d'expert, etc.), et sont revues de façon régulière. Compte tenu de l'incertitude, les prévisions sont rendues difficiles et les montants effectifs pourraient se révéler différents des prévisions établies. Les estimations et appréciations réalisées pour établir ces états financiers concernent notamment, pour les éléments les plus significatifs, les titres de participation et les créances.
La valeur d'entrée des titres de participation est constituée par le coût d'acquisition. Une revue des indicateurs internes de perte de valeur est menée annuellement pour chaque participation. En cas d'indice de perte de valeur, les évaluations sont mises à jour. Les méthodes d'évaluation retenues sont fonction du type d'activité des entités (sociétés opérationnelles ou holdings) et peuvent être fondées sur la quote-part de situation nette ou la quote-part d'actif net réévalué dont la détermination peut être basée sur diverses méthodes (flux de trésorerie futurs actualisés, multiples de chiffre d'affaires ou de marge, valorisations externes par rapport à des transactions sur des sociétés similaires, valeurs boursières). Lorsque la valeur d'inventaire devient inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est constituée pour la différence.
Les prêts et créances sont valorisés à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée dès lors qu'il existe une probabilité de non-recouvrement. Les créances rattachées à des participations sont dépréciées dès lors que l'actif net réévalué de la filiale considérée (ou la situation nette comptable si elle est jugée représentative d'une valeur recouvrable) devient négatif.
Les primes de remboursement et d'émission d'emprunt sont généralement amorties sur la base de la méthode du taux d'intérêt effectif pendant la durée de l'emprunt correspondant. Les frais d'émission d'emprunt sont répartis sur la durée de l'emprunt selon la méthode préférentielle proposée par le règlement CRC n° 99-02.
Les charges et produits financiers relatifs aux swaps de taux sont reconnus en résultat au fur et à mesure de leur réalisation. Une provision pour charge est comptabilisée lorsque la valeur des swaps est négative et lorsque ces swaps ne constituent pas une couverture.
Certaines participations du Groupe exercent leur activité dans différents pays et en conséquence réalisent une partie de leur résultat dans des monnaies autres que l'euro, notamment le dollar. Les filiales les plus exposées au dollar sont Bureau Veritas, Constantia Flexibles, Stahl, IHS, Allied Universal et CSP Technologies. Compte tenu de l'exposition de ces actifs au dollar, 800 M€ de dette obligataire de Wendel SE ont été convertis synthétiquement en dette en dollars par la mise en place d'instruments dérivés (Cross currency swaps) au début de l'exercice 2016.
Lorsque la valeur de ces instruments est négative, une provision pour risque et charge est comptabilisée à hauteur de cette valeur.
Les valeurs mobilières de placement sont évaluées suivant la méthode du « premier entré, premier sorti ». Une provision pour dépréciation est constatée si la valeur nette comptable est supérieure à la valeur de marché.
Les créances et dettes en devises étrangères sont converties en euros au cours de change à la clôture de l'exercice. Les différences de conversion sur les éléments ne faisant pas l'objet d'une couverture de change sont comptabilisées en écart de conversion actif ou passif. Les pertes de change latentes donnent lieu à la constitution d'une provision pour risques.
Les engagements relatifs aux indemnités de fin de carrière d'une part et au régime de retraite à prestations définies d'autre part sont calculés à la fin de chaque année en tenant compte de l'âge, de l'ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l'entreprise à la date de départ en retraite. Les calculs reposent sur des méthodes actuarielles. Une provision est constatée pour la partie des engagements non couverte par des actifs.
| % Participation | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | 31.12.2016 | 31.12.2017 | Montants nets 31.12.2016 |
Acquisitions et Souscriptions |
Cessions et Fusions |
Variation des provisions |
Montants nets 31.12.2017 |
| Participations françaises | |||||||
| Sofiservice | 100,00 | 100,00 | - | - | |||
| Trief Corporation | 100,00 | 100,00 | 3 860 178 | 3 860 178 | |||
| Trief Corporation - mali technique |
100,00 | 100,00 | 384 960 | 384 960 | |||
| Bureau Veritas (1) | 0,63 | - | 47 328 | 47 328 | - | ||
| Autres | - | - | - | 917 | 917 | - | |
| Participations étrangères | |||||||
| Oranje-Nassau Groep | 100,00 | 100,00 | 238 320 | 238 320 | |||
| Divers | 53 | 53 | |||||
| TOTAL | 4 530 839 | - | 48 245 | - | 4 483 512 |
(1) La Société a vendu en mai 2017 l'intégralité des titres Bureau Veritas achetés en en 2016, pour un prix de cession de 59,7 millions d'euros et a réalisé un gain de cession de 12,4 millions d'euros (voir « Faits marquants de l'exercice »).
| % Participation | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | 31.12.2016 | 31.12.2017 | Montants nets 31.12.2016 |
Acquisitions | Cessions | Transfert de compte |
Variation des provisions |
Montants nets 31.12.2017 |
| Titres Wendel | 1,80 % | 0,33 % | 85 965 | 42 367 | - | - 106 676 (1) | - | 21 656 |
| TOTAL | 85 965 | 42 367 | - | - 106 676 | - | 21 656 |
(1) Ce montant correspond principalement à l'impact de la réduction de capital par annulation de 943 943 titres autodétenus décidés par le Directoire du 18 octobre 2017.
Au 31 décembre 2017, Wendel SE détient 669 402 actions propres (1 446 126 actions propres au 31 décembre 2016).
Ces actions autodétenues sont affectées :
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Montants bruts | Dépréciations | Montants nets | Montants bruts | Dépréciations | Montants nets | |
| Créances fiscales et sociales | 19 358 | - | 19 358 | 5 790 | - | 5 790 | |
| Créances rattachées à des participations (1) |
2 333 627 | - | 2 333 627 | 3 020 749 | - | 3 020 749 | |
| Autres (2) | 1 375 | - | 1 375 | 5 097 | - | 5 097 | |
| TOTAL | 2 354 361 | - | 2 354 361 | 3 031 636 | - | 3 031 636 | |
| Dont entreprises liées | 2 333 627 | 3 020 749 | |||||
| Dont produits à recevoir | 20 507 | 10 619 |
(1) Ces créances résultent principalement d'avances accordées aux sociétés holdings concourant à la détention des différentes participations du Groupe, notamment celle de Saint-Gobain et Bureau Veritas. La variation des créances est décrite dans les « Faits marquants de l'exercice ».
(2) Dont 1 011 milliers d'euros d'intérêts courus sur dérivés de taux et de change (voir note 9).
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Valeur comptable nette |
Valeur boursière Valeur comptable nette | Valeur boursière | ||
| Actions Wendel (hors contrat de liquidité) (1) | |||||
| Actions affectées à des plans d'options d'achat (2) |
42 059 | 60 181 | 39 436 | 57 101 | |
| Actions affectées à des plans d'attribution d'actions de performance (3) |
- | - | - | - | |
| SOUS-TOTAL | 42 059 | 60 181 | 39 436 | 57 101 | |
| Sicav monétaires & dépôts | 887 863 | 887 863 | 857 039 | 857 039 | |
| Fonds diversifiés, actions ou obligataires | 91 308 | 102 464 | 69 604 | 72 916 | |
| Fonds d'institutions financières | 279 467 | 279 467 | 275 308 | 275 308 | |
| Contrat de liquidité | |||||
| Titres Wendel (4) | 14 231 | 14 440 | 11 293 | 11 440 | |
| Sicav en dépôt sur le contrat de liquidité | - | - | - | - | |
| SOUS-TOTAL | 1 272 869 | 1 284 235 | 1 213 244 | 1 216 703 | |
| TOTAL | 1 314 928 | 1 344 416 | 1 252 680 | 1 273 804 |
(1) Nombre d'actions Wendel détenues au 31 décembre 2017 : 416 767.
Nombre d'actions Wendel détenues au 31 décembre 2016 : 499 136 (voir note 2 « Actions propres »)
(2) Actions affectées à l'exercice des options d'achat d'actions consenties dans le cadre des programmes de stock-options. La valeur comptable nette de ces actions est égale au prix d'acquisition des titres. Par ailleurs, l'écart négatif éventuel observé entre la valeur comptable et le prix d'exercice des options d'achat est comptabilisé au poste « Provisions pour risques et charges » en proportion des droits acquis. Au 31 décembre 2017, cette provision s'élève à 7 778 milliers d'euros.
(3) Il n'y a pas d'actions affectées à la couverture des plans d'actions de performance. Conformément aux normes comptables, la perte liée à l'attribution d'actions de performance en cours d'obtention est provisionnée au prorata des droits acquis. Au 31 décembre 2017, les plans ne sont pas couverts, néanmoins la valeur des titres attribués valorisés au cours du 31 décembre 2017 a été comptabilisée au poste « Provision pour risques et charges ». Au 31 décembre 2017, cette provision s'élève à 16 310 milliers d'euros.
(4) Nombre d'actions Wendel détenues au 31 décembre 2017 : 100 000. Nombre d'actions Wendel détenues au 31 décembre 2016 : 100 000.
| Nombre d'actions |
En milliers d'euros | Capital social (Nominal 4€) |
Primes d'émission de fusion et d'apports |
Réserve légale |
Réserves réglementées |
Autres réserves & report à nouveau |
Résultat net de l'exercice |
Total des capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Soldes au | ||||||||
| 47 992 530 | 31.12.2015 avant affectation |
191 970 | 31 728 | 20 224 | 191 820 | 3 730 968 | 1 338 591 | 5 505 301 |
| Affectation du résultat 2015 (1) |
1 338 591 | - 1 338 591 | - | |||||
| Dividende | - 98 728 (3) | - 98 728 | ||||||
| Réduction de capital |
||||||||
| -960 837 | ■ Décision du Directoire 07.07.2016 |
- 3 843 | - 89 950 | - 93 793 | ||||
| Augmentation de capital |
||||||||
| 23 486 | ■ plan épargne entreprise |
94 | 1 679 | 1 773 | ||||
| 37 200 | ■ levées d'options |
149 | 2 848 | 2 997 | ||||
| Résultat 2016 | 135 543 | 135 543 | ||||||
| 47 092 379 | Soldes au 31.12.2016 avant affectation |
188 370 | 36 255 | 20 224 | 101 870 | 4 970 832 | 135 543 | 5 453 092 |
| Affectation du résultat 2016 (2) |
135 543 | - 135 543 | - | |||||
| Dividende | - 107 294(3) | - 107 294 | ||||||
| Réduction de capital | ||||||||
| -943 943 | ■ Décision du Directoire 18.10.2017 |
- 3 776 | - 97 247 | - 101 023 | ||||
| Augmentation de capital |
||||||||
| 15 499 | ■ plan épargne entreprise |
62 | 1 599 | 1 661 | ||||
| 89 275 | ■ levées d'options |
357 | 10 798 | 11 155 | ||||
| Résultat 2017 | 116 893 | 116 893 | ||||||
| 46 253 210 | Soldes au 31.12.2017 avant affectation |
185 013 | 48 652 | 20 224 | 101 870 | 4 901 833 | 116 893 | 5 374 485 |
(1) Le report à nouveau approuvé lors de l'Assemblée générale du 1er juin 2016 a été augmenté de 4 495 milliers d'euros du fait du non-paiement des distributions attachées aux actions Wendel détenues par la Société à la date de mise en paiement.
(2) Le report à nouveau approuvé lors de l'Assemblée générale du 18 mai 2017 a été augmenté de 3 403 milliers d'euros du fait du non-paiement des distributions attachées aux actions Wendel détenues par la Société à la date de mise en paiement.
(3) Un dividende de 2,35 € par action a été versé en 2017 au titre du dividende 2016, et le dividende versé en 2016 au titre du dividende 2015 était de 2,15 € par action.
| Reprises de l'exercice | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | 31.12.2016 | Dotations de | l'exercice Reclassements | utilisées | non utilisées | 31.12.2017 | |
| Provision pour pensions et obligations similaires |
1 208 | 98 | 1 306 | ||||
| Provision sur attribution d'actions de performance et options d'achat |
Note 4 | 13 349 | 17 091 | 6 351 | 24 089 | ||
| Provision sur swaps | Note 9 | 15 642 | 15 642 | - | |||
| Provision sur risque - Impôt (1) | 1 000 | 113 | 271 | 841 | |||
| Autres risques et charges | 12 537 | 2 130 | 637 | 23 | 15 282 | ||
| TOTAL | 43 736 | 19 432 | 637 | 6 351 | 15 936 | 41 518 | |
| Résultat d'exploitation |
2 228 | - | - | ||||
| Résultat financier | 17 091 | 6 351 | 15 642 | ||||
| Résultat exceptionnel |
113 | - | 294 | ||||
| 19 432 | 6 351 | 15 936 |
(1) La Société a ajusté sa provision d'un montant de 1000 milliers d'euros à 729 milliers d'euros au titre de la restitution d'impôt dans le cadre de l'intégration fiscale d'une ancienne participation du Groupe.
Les principaux litiges, contentieux et risques identifiés pour Wendel SE sont les suivants :
| En milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Emprunt obligataire 4,375 % 2017 (1) | - | 507 400 |
| Emprunt obligataire 6,75 % 2018 | 349 800 | 349 800 |
| Emprunt obligataire 5,875 % 2019 | 212 000 | 212 000 |
| Emprunt obligataire 1,875 % 2020 | 300 000 | 300 000 |
| Emprunt obligataire 3,75 % 2021 | 207 400 | 207 400 |
| Emprunt obligataire 1,00 % 2023 | 300 000 | 300 000 |
| Emprunt obligataire 2,75 % 2024 | 500 000 | 500 000 |
| Emprunt obligataire 2,50 % 2027 | 500 000 | 500 000 |
| Emprunt obligataire échangeable en titres Saint-Gobain 0 % 2019 (2) | 500 000 | 500 000 |
| Crédit syndiqué (Euribor + Marge) (3) | - | - |
| Intérêts courus | 48 325 | 55 635 |
| SOUS-TOTAL | 2 917 525 | 3 432 235 |
| Dettes rattachées à des participations | ||
| Sofiservice | 7 332 | 7 600 |
| Autres | 2 013 | 62 |
| SOUS-TOTAL | 9 345 | 7 662 |
| Autres dettes financières | - | - |
| Concours bancaires courants | - | - |
| TOTAL | 2 926 870 | 3 439 896 |
| Dont : à moins d'un an | 407 470 | 570 696 |
| de 1 à 5 ans | 1 519 400 | 1 569 200 |
| plus de 5 ans | 1 000 000 | 1 300 000 |
| charges à payer | 48 325 | 55 635 |
(1) Le 9 août 2017, la Société a remboursé son emprunt obligataire arrivé à échéance.
(2) Les détenteurs des obligations échangeables ont la faculté de les échanger contre 9 622 933 titres Saint-Gobain pour la totalité des 500 millions d'euros d'obligations émises. Wendel aurait alors le choix de livrer les titres ou leur contre-valeur en numéraire. Les titres Saint-Gobain sont détenus par une filiale indirecte de Wendel SE.
(3) En 2017, la Société n'a pas utilisé sa ligne de crédit syndiqué (voir la Note 17).
| En milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Fournisseurs (1) | 2 299 | 3 036 |
| Dettes fiscales et sociales | 23 510 | 11 338 |
| Instruments de trésorerie | ||
| Option de change Note 9 |
- | 2 625 |
| Intérêts courus sur dérivés sur taux Note 9 |
8 492 | 10 445 |
| Autres | 1 589 | 426 |
| TOTAL | 35 890 | 27 871 |
| Dont entreprises liées | 10 459 | 1 067 |
| Dont charges à payer | 22 591 | 22 416 |
(1) La décomposition par échéance des dettes fournisseurs (application de l'article L. 441-6-1 du Code de commerce) est la suivante :
| Au 31 décembre 2017 | Au 31 décembre 2016 | |
|---|---|---|
| paiement à 30 jours : | 24 | 649 |
| paiement à plus de 30 jours : | 252 | 25 |
| factures non parvenues : | 2 024 | 2 363 |
| En milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Actif | Passif | Actif | Passif | ||
| Cross currency swaps ( CCS) | |||||
| Primes | - | - | - | - | |
| Intérêts courus non échus | 1 011 | 8 492 | 936 | 8 968 | |
| Provision pour risques & charges | Note 6 | - | - | - | 15 642 |
| Intruments de trésorerie - CCS | 75 968 | - | - | - | |
| Différences d'éval. sur instruments de trésorerie | - | 75 968 | - | - |
Certaines participations du Groupe exercent leur activité dans différents pays et en conséquence réalisent une partie de leur résultat dans des monnaies autres que l'euro, notamment le dollar. Les filiales les plus exposées au dollar sont Bureau Veritas, Constantia Flexibles, Stahl, IHS, Allied Universal et CSP Technologies. Compte tenu de l'exposition de ces actifs au dollar, 800 M€ de dette obligataire de Wendel SE ont été convertis synthétiquement en dette en dollars (855 MUSD) par la mise en place d'instruments dérivés (Cross currency swaps) au début de l'exercice 2016. Les caractéristiques du dérivé sont les suivantes: Wendel SE paie 2,23 % en dollar contre 0,24 % en euro. Ces instruments ne sont pas qualifiés de couverture comptable, ainsi les échanges de flux d'intérêts sont comptabilisés au fur et à mesure de leur réalisation.
Au 31 décembre 2016, la juste valeur était négative, conformément aux principes comptables, une provision pour risque et charge a été enregistrée pour un montant de 15 642 milliers d'euros.
Au 31 décembre 2017, la valeur de l'instrument est positive pour Wendel SE. Elle atteint un montant de 75 968 milliers d'euros, (voir les « Principes comptables »).
| En milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Nantissements, hypothèques et sûretés réelles | - | - |
| Avals, cautions et garanties données | 12 454 | 12 906 |
| dont | ||
| ■ garanties données dans le cadre de la location des locaux Wendel London Limited (soit 11,1 millions GBP) |
12 454 | 12 906 |

| Dividendes de : (En milliers d'euros) |
2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Oranje-Nassau Groep | 260 000 | 400 000 |
| Divers | 5 | 14 |
| TOTAL | 260 005 | 400 014 |
| Dont acompte sur dividende : | 260 000 | 400 000 |
| Produits (En milliers d'euros) |
2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Autres intérêts et produits assimilés (1) | 30 640 | 30 937 |
| Gain de change (2) | 2 126 | 22 655 |
| Reprises de provisions (3) | 22 022 | 6 670 |
| Amortissements liés aux primes d'émission des obligations | 4 650 | 16 104 |
| TOTAL | 59 439 | 76 366 |
| Dont entreprises liées | 11 453 | 19 899 |
| Charges (En milliers d'euros) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Intérêts des obligations | 91 911 | 142 661 |
| Autres intérêts et charges assimilées (4) | 34 391 | 20 022 |
| Perte de change (2) | 46 672 | 12 883 |
| Dotations aux provisions (5) | 17 130 | 17 757 |
| Amortissements liés aux primes de remboursement des obligations | 3 020 | 6 380 |
| TOTAL | 193 125 | 199 702 |
| Dont entreprises liées | 6 068 | 18 |
(1) Il s'agit principalement d'un produit de 11 775 milliers d'euros sur intérêts de placements de trésorerie, 11 144 milliers d'euros de produits d'intérêts de comptes courants et 1 011 milliers d'euros de produits d'intérêts Cross currency swaps.
(2) La perte nette de change pour un montant de 44 546 milliers d'euros provient principalement des placements de trésorerie en dollars. L'essentiel des placements financiers et de la trésorerie investis en dollars americains a été converti en euros début février 2018 (post-clôture).
(3) Il s'agit essentiellement d'une reprise de provision risque sur les options d'achat d'actions consenties dans le cadre des programmes de stock-options et plans d'actions de performance de 6 351 milliers d'euros (voir note 6) et une reprise aux provisions sur Cross currency swaps de 15 642 milliers d'euros (voir note 9).
(4) Ce montant comprend principalement une perte sur résultat de cession de titres Wendel attribués dans le cadre des programmes de stock-options et plans d'actions de performance pour 9 725 milliers d'euros et une charge d'intérêts Cross currency swaps de 15 448 milliers d'euros.
(5) Ce montant comprend principalement une dotation aux provisions risque sur les options d'achat d'actions consenties dans le cadre des programmes de stock-options et plans d'actions de performance de 17 091 milliers d'euros (voir note 6).
| En milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Locations immobilières | 70 | 163 |
| Prestations facturées aux filiales | 11 417 | 12 170 |
| Autres produits | 2 341 | 978 |
| Transfert de charges (1) | 1 315 | 6 067 |
| Reprises de provisions | - | - |
| TOTAL | 15 143 | 19 378 |
| Dont entreprises liées | 13 673 | 13 057 |
(1) Il s'agit principalement de frais d'émission d'emprunt étalés sur la durée des emprunts (voir Principes comptables).
Les rémunérations allouées par la Société aux membres du Directoire et du Conseil de surveillance sont décrites en note 18.
| Effectif moyen | 2017 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Cadres | 48 | 51 | |
| Employés | 7 | 9 | |
| TOTAL | 55 | 60 |
Le résultat exceptionnel comprend principalement le résultat sur cession de titres Bureau Veritas pour un montant de 12 354 milliers d'euros (voir les « Faits marquants de l'exercice »).
L'impôt s'analyse ainsi :
| En milliers d'euros | 2017 |
|---|---|
| Base imposable au taux de | 33,33 % |
| Au titre du résultat courant 2017 | - 120 504 |
| Au titre du résultat exceptionnel 2017 | 12 896 |
| - 107 607 | |
| Réintégrations / déductions dûes à l'intégration fiscale | 5 865 |
| - 101 742 | |
| Imputations des déficits | - |
| Base imposable du groupe fiscal | - 101 742 |
| Impôt correspondant | - |
| Contributions 3,3 % | - |
| Taxe sur les dividendes 2017 | - 3 219 |
| Produit à recev. taxe sur les dividendes 2014/2017 | 12 562 |
| Déduction au titre des crédits d'impôts | 118 |
| Produit de l'intégration fiscale | 2 439 |
| IMPÔT COMPTABILISÉ AU COMPTE DE RÉSULTAT | 11 900 |
La Société a opté pour le régime fiscal des groupes de sociétés défini par les articles 223 A à U du Code général des impôts. Les conventions d'intégration fiscale conclues entre la Société et ses filiales prévoient que chaque Société contribue à l'impôt du Groupe à raison de son résultat dans les mêmes conditions que celles qui auraient été applicables en l'absence d'intégration fiscale. Pour les sociétés détenant des sous-filiales, les conventions d'intégration fiscale conclues entre la Société et les filiales concernées prévoient que la Société tête d'un sous-groupe calcule sa contribution à l'impôt du groupe Wendel sur la base d'un résultat d'ensemble comme si cette Société et ses filiales avaient pu former un groupe d'intégration fiscale distinct.
Il en résulte pour Wendel SE un produit d'impôt égal à la différence entre l'impôt exigible et celui qui lui est versé par les filiales. Le périmètre d'intégration fiscale 2017 regroupe, outre Wendel SE qui en est la société mère, les sociétés Sofiservice, Coba, Eufor, The Mecatherm Group et Mecatherm.
Le produit net d'impôt 2017 correspond essentiellement au produit à recevoir sur le remboursement de la taxe sur dividende de 3% des années 2014 à 2017, pour un montant globla de 12,6 millions d'euros .
Au 31 décembre 2017, l'endettement brut (hors filiales opérationnelles) est constitué des emprunts obligataires (y compris l'obligation échangeable en titres Saint-Gobain) pour un montant total de 2 869,2 M€ après le remboursement de 507,4 M€ à l'échéance en août 2017. Les échéances s'étalent entre avril 2018 et février 2027 et la maturité moyenne atteint 4,2 ans.
Fin 2017, Wendel dispose également d'un crédit syndiqué non tiré de 750 M€ et d'échéance octobre 2022 avec des options de report de maturité complémentaires jusqu'à 2 ans sous réserve de l'accord des banques. Ses covenants financiers sont respectés au 31 décembre 2017.
Par ailleurs, dans le cadre de la gestion du risque de change (voir la note 9 « Instruments financiers »), 800 M€ de dette obligataire ont été convertis en dette en dollars par l'utilisation d'instruments dérivés (Cross currency swaps).
La prochaine échéance financière significative est le remboursement de l'obligation à échéance avril 2018 pour 349,8 M€. Le risque de liquidité de Wendel sur les 12 mois suivant l'arrêté des comptes est faible compte tenu du niveau élevé de trésorerie et de placements financiers à court terme et de la ligne de crédit syndiqué disponible non tirée.
Ces obligations ne sont pas assorties de covenants financiers, mais prévoient des clauses usuelles pour ce type d'instruments de dette (interdiction ou limitation de la possibilité de mettre des actifs en garantie au bénéfice de certaines catégories de prêteurs, exigibilité anticipée en cas de défaut de paiement de Wendel au-delà de certains seuils, clause de changement de contrôle, etc.).
La documentation juridique du crédit syndiqué prévoit le respect de covenants financiers fondés principalement sur la valeur de marché des actifs de Wendel et sur le montant de la dette nette.
La dette nette est calculée sur la base d'un périmètre limité aux holdings financières, excluant les dettes des sociétés opérationnelles et les dettes mises en place au niveau des holdings d'acquisition. Ainsi, la dette nette prise en compte correspond aux obligations de Wendel et au crédit syndiqué lorsqu'il est tiré, diminué de la trésorerie.
Les dettes nettes des participations du Groupe sont déduites de la valeur brute réévaluée de ces participations dans la mesure où elles sont sans recours sur Wendel.
Ces covenants sont les suivants :
ne doit pas excéder 1.
Ces covenants sont testés semestriellement lorsque le crédit syndiqué est tiré. Au 31 décembre 2017, le calcul de ces ratios montre que les covenants sont respectés.
Le contrat de crédit syndiqué prévoit par ailleurs les clauses usuelles pour ce type de financement (interdiction ou limitation de la possibilité de mettre des actifs en garantie au bénéfice de certaines catégories de prêteurs, exigibilité anticipée en cas de défaut de paiement au-delà de certains seuils, clause de changement de contrôle, etc.).
Les parties liées sont Wendel-Participations et les membres du Conseil de surveillance et du Directoire :
Le montant des rémunérations allouées par le groupe Wendel, au titre de l'exercice 2017, aux membres du Directoire s'élève à 4 382,4 K€. La valeur des options et actions de performance attribuées au cours de l'exercice 2017 aux membres du Directoire s'élevait à 3 875,21 K€ à la date de leur attribution, étant précisé que les options et actions de performance attribuées à l'ancien président du directoire ont été radiées compte tenu de la cessation de ses fonctions au 31 décembre 2017.
Le montant des rémunérations versées en 2017 aux membres du Conseil de surveillance s'élève à 841,8 K€, dont 766,5 K€ de jetons de présence Wendel SE et de rémunération du Président du Conseil de surveillance et 75,3 K€ de jetons de présence versés à certains membres du Conseil de surveillance par Wendel-Participations au titre de leurs fonctions au sein de son Conseil. Ces montants n'intègrent pas la rémunération salariale du membre du Conseil de surveillance représentant des salariés qui, par ailleurs, ne perçoit pas de jetons de présence de Wendel SE.
Concernant Frédéric Lemoine, Président du Directoire, une indemnité de départ lui a été versée pour un montant de 5 418 K€, les conditions de performance ayant été atteintes.
Les engagements pris par la Société au bénéfice de Bernard Gautier, membre du Directoire en cas de départ sont les suivants :
L'actionnariat de Wendel-Participations est composé de 1 148 personnes physiques et morales appartenant à la famille Wendel. Wendel-Participations détient 37,58 % du capital de Wendel SE au 31 décembre 2017.
Il n'y a pas d'autres liens économiques et financiers significatifs entre Wendel-Participations et Wendel que ceux liés à la détention des titres et aux conventions suivantes :
NOTE-19 Événements postérieurs à la clôture
Le groupe Wendel a annoncé le 8 mars 2018 la cession de sa Sanlam, qui devrait intervenir au second semestre 2018. Le groupe participation indirecte dans la holding du groupe Saham, pour un Wendel bénéficie également d'un droit à 13,3% des plus-values montant de 155 M\$ (soit environ 125 M€). Cette cession intervient réalisées en cas de cession par Saham des autres activités du concomitamment à un accord conclu aux termes duquel le groupe groupe (Centres de relation client, Immobilier, Santé et Education) Saham cède son pôle assurances à Sanlam, groupe sud-africain pendant les 24 prochains mois, à des valorisations supérieures à leader des services financiers en Afrique. Elle est conditionnée à la certains seuils prédéfinis. Le groupe Wendel avait investi 100 M€ réalisation effective de la transaction entre le groupe Saham et dans la holding de ce groupe en 2013 pour 13,3% du capital.
| En milliers d'euros | Nombre de titres détenus | Participation en % | Valeur brute d'inventaire |
|---|---|---|---|
| Titres de participation | |||
| Filiales (capital détenu à plus de 50 %) | |||
| a) Françaises | |||
| Sofiservice | 8 500 | 100,0 % | 354 |
| Trief Corporation | 41 881 | 100,0 % | 3 860 178 |
| Trief Corporation - mali technique | 384 960 | ||
| b) Étrangères | |||
| Oranje-Nassau Groep | 1 943 117 | 100,0 % | 238 320 |
| Autres filiales et participations | |||
| Actions de sociétés françaises | 2 500 | 100,0 % | 53 |
| 4 483 865 | |||
| AUTRES TITRES IMMOBILISÉS | |||
| Autres actions de sociétés françaises | - | - | 34 |
| 34 |
| En milliers d'euros | Capital | Autres capitaux propres (résultat inclus) |
% du capital détenu |
Valeurs brutes comptables des titres détenus |
Valeurs nettes comptables des titres détenus |
Prêts et avances consentis |
Cautions et avals donnés |
Chiffre d'affaires du dernier exercice |
Résultat du dernier exercice |
Dividendes encaissés au cours de l'exercice |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Renseignements détaillés (sur les filiales et participations dont la valeur brute comptable est supérieure à 1 % du capital social de Wendel) |
||||||||||
| Françaises | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Étrangères | ||||||||||
| Trief Corporation (1) (2) | 1 364 525 | 1 489 650 | 100,0 % | 4 245 139 | 4 245 139 | 690 345 | - | 837 | 186 825 | - |
| Oranje-Nassau Groep (2) | 8 744 | 162 592 | 100,0 % | 238 320 | 238 320 1 155 359 | - | - | 16 746 | 260 000 | |
| Renseignements globaux | ||||||||||
| Filiales françaises | 407 | 53 | ||||||||
| Filiales étrangères | - | - | ||||||||
| Participations françaises | - | - | ||||||||
| Participations étrangères | - | - |
(1) Dont mali technique.
(2) Données consolidées.
| Nature des indications | Exercice 2013 | Exercice 2014 | Exercice 2015 | Exercice 2016 | Exercice 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| 1. Capital en fin d'exercice | |||||
| Capital social (1) | 194 525 | 191 186 | 191 970 | 188 370 | 185 013 |
| Nombre d'actions ordinaires existantes | 48 631 341 | 47 796 535 | 47 992 530 | 47 092 379 | 46 253 210 |
| Nombre maximal d'actions futures à créer : | |||||
| ■ par levée d'options | 500 264 | 383 796 | 206 051 | 167 151 | 29 326 |
| 2. Opérations et résultat de l'exercice (1) | |||||
| Chiffre d'affaires hors taxes | 10 224 | 10 695 | 11 400 | 13 312 | 13 828 |
| Revenus des titres de participation | 470 044 | 285 027 | 1 500 019 | 400 014 | 260 005 |
| Résultat avant impôt, amortissements et provisions | 307 523 | 133 886 | 1 337 892 | 133 052 | 104 149 |
| Impôts sur les bénéfices (4) | - 38 615 | - 5 859 | 2 456 | - 9 335 | - 11 900 |
| Résultat net | 334 261 | 118 020 | 1 338 591 | 135 543 | 116 893 |
| Résultat distribué (2) | 86 449 | 92 649 | 103 184 | 110 667 | 122 571(3) |
| dont acompte sur dividende | - | - | - | - | - |
| 3. Résultat par action (en euros) | |||||
| Résultat après impôt, mais avant amortissements et provisions | 7,12 | 2,92 | 27,86 | 3,02 | 2,51 |
| Résultat net | 6,87 | 2,47 | 27,89 | 2,88 | 2,53 |
| Dividende net | 1,85 | 2,00 | 2,15 | 2,35 | 2,65(3) |
| dont acompte sur dividende | - | - | - | - | - |
| 4. Personnel | |||||
| Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice | 66 | 66 | 66 | 60 | 55 |
| Montant de la masse salariale de l'exercice (1) | 12 337 | 12 435 | 11 939 | 12 314 | 16 810 |
| Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l'exercice (Sécurité sociale, œuvres sociales, etc.) |
8 200 | 8 086 | 9 071 | 7 218 | 8 295 |
(1) En milliers d'euros.
(2) Y compris l'autodétention.
(3) Dividende ordinaire de 2,65 € (sous réserve d'approbation de l'Assemblée générale du 17 mai 2018).
(4) Les montants négatifs représentent un produit pour la Société.
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2017
A l'assemblée générale de la société WENDEL,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la société WENDEL relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de Commissaire aux comptes.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note sur les principes comptables – instruments financiers de change – de l'annexe des comptes annuels concernant la première application, à compter du 1er janvier 2017, du règlement relatif aux instruments financiers à terme et aux opérations de couverture (règlement 2015-05 de l'Autorité des Normes Comptables).
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Évaluation des titres de participation et des créances rattachées à des participations
Au 31 décembre 2017, les titres de participation et les créances rattachées à des participations, inscrits au bilan pour une valeur nette comptable de respectivement 4 484 millions d'euros et 2 334 millions d'euros, représentent 53% et 28% du total bilan de la société. Les titres de participation sont comptabilisés à leur coût d'acquisition et les créances rattachées à des participations à leur valeur nominale, comme indiqué dans les sections « Participations » et « Prêts et créances » de la note « Principes comptables » de l'annexe aux comptes annuels. Ceux-ci sont dépréciés si leur valeur recouvrable est inférieure à leur valeur comptable à la date de clôture.
Nous avons considéré que l'évaluation des titres de participation et des créances qui leur sont rattachées est un point clé de l'audit en raison de leur importance significative dans les comptes annuels de la société, et parce que la détermination de leur valeur recouvrable nécessite l'utilisation d'hypothèses, estimations ou appréciations.
Pour apprécier l'estimation de la valeur recouvrable des titres de participation, nos travaux ont consisté essentiellement à :
apprécier, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, si la méthode d'évaluation appliquée et les éléments chiffrés utilisés sont bien justifiés par la direction ;
vérifier le cours de bourse retenu pour les évaluations reposant sur la valorisation de titres cotés ;
apprécier la cohérence des estimations avec celles utilisées pour les tests de dépréciation des écarts d'acquisition dans les comptes consolidés de la société ;
tester par sondage l'exactitude arithmétique des calculs des valeurs recouvrables retenues par la société.
S'agissant de la valorisation des créances rattachées à des participations, nous avons apprécié l'absence d'indice de perte valeur sur la base des valorisations retenues dans le cadre des tests de dépréciation des titres participation.
Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux actionnaires
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Nous attestons de l'existence, dans le rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d'entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.225-37-3 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article L.225-37-5 du code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires
Nous avons été nommés Commissaires aux comptes de la société WENDEL par l'assemblée générale du 24 novembre 1994 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 15 novembre 1988 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 31 décembre 2017, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la vingt-quatrième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la trentième année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire.
Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ;
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ;
il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.
Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 21 mars 2018
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Françoise Garnier
ERNST & YOUNG Audit
Jacques Pierres

| 7.1 | RENSEIGNEMENTS | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| SUR LA SOCIÉTÉ |
||||||||
| 7.1.1 | Renseignements généraux | 372 | ||||||
| 7.2 | PRINCIPALES DISPOSITIONS | |||||||
| STATUTAIRES | ||||||||
| 7.2.1 | Objet social | 372 | ||||||
| 7.2.2 | Répartition des bénéfices | 373 | ||||||
| 7.2.3 | Dispositions statutaires applicables | |||||||
| aux membres du Directoire | 374 | |||||||
| 7.2.4 | Dispositions statutaires applicables aux membres du Conseil |
|||||||
| de surveillance | 374 | |||||||
| 7.2.5 | Seuils statutaires devant être déclarés | |||||||
| à la Société | 374 | |||||||
| 7.3 | MODALITÉS DE PARTICIPATION | |||||||
| DES ACTIONNAIRES | ||||||||
| À | L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE | 375 | ||||||
| 7.4 | RENSEIGNEMENTS | |||||||
| SUR | LE CAPITAL |
376 | ||||||
| 7.4.1 | Principaux actionnaires | 376 | ||||||
| 7.4.2 | Personnes morales ou physiques | |||||||
| pouvant exercer un contrôle | 377 | |||||||
| 7.4.3 | Évolution de la répartition du capital | |||||||
| et des droits de vote depuis trois ans | 378 | |||||||
| 7.4.4 | Évolution du capital social au cours | |||||||
| des trois derniers exercices | 379 | |||||||
| 7.4.5 | Franchissements de seuils | 379 | ||||||
| 7.4.6 | Nantissement d'actions de l'émetteur | 379 | ||||||
| 7.5 | PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS | |||||||
| ET PRISES DE PARTICIPATION | ||||||||
| OU DE CONTRÔLE |
7
| 7.6.1 | 381 | ||
|---|---|---|---|
| 7.6.2 | et utilisation Autorisations financières proposées à l'Assemblée générale du 17 mai 2018 |
382 | |
| 7.7 | RACHAT D'ACTIONS | 383 | |
| 7.7.1 7.7.2 7.7.3 |
Cadre juridique Contrat de liquidité Mise en œuvre des plans d'options |
383 383 |
|
| 7.7.4 | et d'actions de performance Remise d'actions dans le cadre d'opérations de croissance externe, |
384 | |
| 7.7.5 7.7.6 |
de fusion, scission ou apport Annulation d'actions Synthèse des opérations sur actions détenues par la Société |
384 384 |
|
| 7.7.7 | au 31 décembre 2017 Description du programme soumis à l'approbation de l'Assemblée générale du 17 mai 2018 |
385 386 |
|
| 7.8 | SOCIAUX | TRANSACTIONS EFFECTUÉES SUR LES TITRES DE LA SOCIÉTÉ PAR LES MANDATAIRES |
|
| 7.9 | PACTES D'ACTIONNAIRES | 387 388 |
|
| 7.9.1 | Engagements relatifs au capital de Wendel |
388 | |
| 7.9.2 | Pactes d'actionnaires et accords de gouvernance conclus par le groupe Wendel : sociétés non cotées |
388 | |
| 7.9.3 | Pactes d'actionnaires et accords de gouvernance conclus par le groupe Wendel : sociétés cotées |
390 | |
| 7.10 | ÉLÉMENTS SUSCEPTIBLES |
D'AVOIR UNE INCIDENCE EN
CAS D'OFFRE PUBLIQUE 391
Wendel
89, rue Taitbout, 75009 Paris – France
Téléphone : + 33 1 42 85 30 00 ; fax : + 33 1 42 80 68 67
site Internet : www.wendelgroup.com
La Société est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 572 174 035 ; son code APE est 7010Z.
La Société a été constituée le 4 décembre 1871 pour une durée de 99 ans, prorogée, sauf nouvelle prorogation ou dissolution anticipée, jusqu'au 1er juillet 2064.
Wendel est une Société européenne à Directoire et Conseil de surveillance depuis juillet 2015, sur décision de l'Assemblée générale du 5 juin 2015. La Société est régie par les dispositions législatives et réglementaires européennes et françaises en vigueur et à venir.
L'exercice social, d'une durée de douze mois, commence le 1er janvier.
Les documents juridiques relatifs à la Société peuvent être consultés au siège social. L'information réglementée permanente ou périodique peut être consultée sur le site Internet de la Société www.wendelgroup.com, rubrique « Information réglementée ».
Les statuts peuvent être consultés sur le site Internet de la Société www.wendelgroup.com, rubrique « Information réglementée ».
Conformément à l'article 3 des statuts, la Société a pour objet, en tous pays, directement ou indirectement :
L'article 27 des statuts prévoit les dispositions suivantes :
Conformément à la loi, les dividendes non réclamés dans un délai de cinq ans, à compter de la date de leur mise en paiement, sont prescrits et sont reversés à l'État.
Voir section 2.1.1, Le Directoire et son fonctionnement.
Voir section 2.1.2, Le Conseil de surveillance et son fonctionnement.
Conformément aux dispositions de l'article L. 233-7 du Code de commerce et à l'article 28 des statuts, il est prévu que toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, qui vient à détenir un nombre d'actions ou de droits de vote représentant plus de 2 % du capital social ou des droits de vote, selon le cas, et tout multiple de ce chiffre, est tenue d'en informer la Société dans un délai de quatre jours de Bourse à compter du franchissement de ce seuil.
Lorsque le nombre d'actions ou de droits de vote détenus devient inférieur à ce seuil de 2 % ou à tout multiple de ce chiffre, la Société doit en être avisée dans les mêmes conditions.
Le non-respect de cette obligation de déclaration est sanctionné, conformément à la loi, par la privation du droit de vote pour les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée et ce, pour toute Assemblée d'actionnaires qui se tiendra jusqu'à l'expiration d'un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification prévue ci-dessus. Cette sanction est applicable à la demande – consignée dans le procès-verbal de l'Assemblée générale – d'un ou plusieurs actionnaires détenant en nombre d'actions ou de droits de vote au moins 2 %.

Tout actionnaire a le droit de participer aux Assemblées générales dans les conditions prévues par la loi.
L'article 25 des statuts prévoit les dispositions suivantes :
Les Assemblées d'actionnaires sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la réglementation européenne et la loi française applicables à la société européenne en vigueur.
Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans un autre lieu précisé dans l'avis de convocation.
Tout actionnaire dont les actions sont inscrites en compte dans les conditions et à une date fixées par les dispositions législatives et réglementaires applicables a le droit de participer aux assemblées sur justification de sa qualité et de son identité.
Tout actionnaire remplissant les conditions requises pour participer aux assemblées peut y assister personnellement ou par mandataire, ou voter par correspondance.
Il est justifié du droit de participer aux Assemblées générales de la Société par l'inscription en compte des actions au nom de l'actionnaire ou de l'intermédiaire inscrit pour son compte au deuxième jour ouvré précédant l'assemblée à zéro heure, heure de Paris :
Le Directoire peut organiser, dans les conditions légales applicables, la participation et le vote des actionnaires aux assemblées par visioconférence ou par des moyens de télécommunication permettant leur identification, y compris par voie électronique. Les actionnaires participant aux assemblées par visioconférence ou par ces autres moyens sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité.
La procuration ou le vote ainsi exprimé avant l'assemblée par un moyen électronique, ainsi que l'accusé de réception qui en est donné, sont considérés comme des écrits non révocables et opposables à tous, étant précisé qu'en cas de cession de titres intervenant avant la date et l'heure fixées par les dispositions législatives et réglementaires applicables, la Société invalidera ou modifiera en conséquence, selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant cette date ou cette heure.
Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu'elles représentent.
Toutefois, un droit de vote double est attribué aux actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d'une inscription nominative depuis deux ans au moins au nom du même actionnaire.
En cas d'augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d'émission, le droit de vote double peut être conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d'actions anciennes pour lesquelles il jouit de ce droit.
Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double ; néanmoins, le transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au profit d'un conjoint ou d'un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n'interrompt pas les délais ci-dessus visés. Il en est de même en cas de transfert par suite d'une fusion ou d'une scission d'une société actionnaire.
L'article 9 des statuts prévoit que les actions sont nominatives ou au porteur, au choix de l'actionnaire.
La Société est en droit de demander l'identification des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme un droit de vote dans ses Assemblées d'actionnaires ainsi que le nombre de titres détenus, le tout dans les conditions prévues par la législation en vigueur.
En l'absence de dispositions statutaires spécifiques, la modification des droits attachés aux actions est soumise aux dispositions légales.
Au 31 décembre 2017, le capital social émis était composé de 46 253 210 actions de 4 € de nominal, auxquelles étaient attachés 69 553 503 droits de vote théoriques et 68 884 101 droits de vote exerçables. Le droit de vote double est attribué aux actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d'une inscription nominative depuis deux ans au nom du même actionnaire, quelle que soit sa nationalité. À cette date, il existait 23 300 293 actions ayant le droit de vote double.
À la connaissance de la Société, les principaux actionnaires au 31 décembre 2017 étaient les suivants :
| % du capital | |
|---|---|
| Wendel-Participations SE et affiliés (1) | 37,6 % |
| Investisseurs institutionnels hors France | 29,9 % |
| Investisseurs individuels | 20,0 % |
| Investisseurs institutionnels France | 7,6 % |
| Autodétention | 1,5 % |
| Salariés et dirigeants | 1,4 % |
| Autres | 2,1 % |
(1) Conformément à l'article L. 233-10 du Code de commerce, les chiffres incluent Wendel-Participations SE et son Président.
À la connaissance de la Société :
Il n'existe pas de valeurs mobilières ou autres droits représentatifs de créances sur la Société, obligations convertibles, échangeables et/ou remboursables en titres – donnant ou pouvant donner accès au capital, à l'exception des options de souscription ou d'achat d'actions et des actions de performance à émettre.
Il n'existe pas de titres non représentatifs du capital tels que, notamment, des parts de fondateur ou certificats de droits de vote.
Au 31 décembre 2017, toutes les options de souscription attribuées et exerçables représentent 1,85 % du capital.
Wendel-Participations SE est une société qui détient des titres Wendel. L'actionnariat de Wendel-Participations SE est composé de 1 148 personnes physiques et morales appartenant à la famille Wendel. Wendel-Participations SE a pour objet :
Au 31 décembre 2017, Wendel-Participations SE (et affiliés) est l'actionnaire de contrôle de Wendel avec 37,58 % du capital, 49,98 % des droits de vote théoriques et 50,46 % des droits de vote exerçables.
Les mesures suivantes permettent de s'assurer que le contrôle est exercé de manière appropriée :
Il n'y a pas de liens économiques et financiers significatifs entre Wendel-Participations SE et Wendel autres que ceux liés à la détention des titres (dividendes) et les conventions suivantes (section 8.1 du document de référence) :
| Situation au 31.12.2017 | Situation au 31.12.2016 | Situation au 31.12.2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital | Droits de vote | Capital | Droits de vote | Capital | Droits de vote | |
| Wendel-Participations SE (1) | 37,6 % | 50,5 % | 36,9 % | 50,3 % | 36,2 % | 50,1 % |
| First Eagle | 3,7 % | 2,5 % | 3,6 % | 2,4 % | 3,4 % | 2,3 % |
| Autodétention au nominatif | 1,2 % | 2,9 % | 3,9 % | |||
| Plan d'épargne Groupe | 0,9 % | 1,1 % | 0,7 % | 0,8 % | 0,7 % | 0,8 % |
| Public (actionnaires institutionnels et actionnaires particuliers) |
56,6 % | 46,0 % | 56,0 % | 46,4 % | 55,9 % | 46,8 % |
| dont actionnaires particuliers | 20,0 % | 21,4 % | 20,7 % | 22,1 % | 20,9 % | 22,3 % |
| TOTAL DES TITRES ET DES DROITS DE VOTE EXERÇABLES |
46 253 210 | 68 884 101 | 47 092 379 | 69 078 934 | 47 995 530 | 65 451 643 |
Les droits de vote sont calculés sur la base des droits de vote exerçables à cette date.
(1) Conformément à l'article L. 233-10 du Code de commerce, les chiffres incluent Wendel-Participations SE et son Président.
Par ailleurs, comme chaque année, une étude a été réalisée courant janvier 2018 permettant d'identifier les actionnaires de Wendel au 31 décembre 2017.
contre 31 500 l'année précédente, leur part dans le capital étant Sur un an, la structure de l'actionnariat de Wendel est restée plutôt stable passant à 20,0 % contre 20,7 % l'année précédente. relativement stable avec une part des investisseurs institutionnels français en légère baisse (7,6 % contre 7,8 % au 31 décembre
2016) plus que compensée par la hausse des institutionnels étrangers (29,9 % contre 26,2 % au 31 décembre 2016). Le nombre d'actionnaires particuliers est en baisse, passant à 27 600
| Date de variation du capital | Nature de l'opération |
Variation du nombre d'actions |
Nombre d'actions composant le capital social |
Nominal | Variation du capital social (euros) |
Montant du capital social (euros) |
Variation des primes d'émission (euros) |
Montant des primes d'émission et de fusion |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Situation au 31 décembre 2014 | 47 796 535 | 4 € | 191 186 140 | 23 123 051 | ||||
| Levées d'options |
177 745 | 47 974 280 | 4 € | 710 980 191 897 120 | 7 040 866 | 30 163 917 | ||
| Émission d'actions réservée aux salariés |
18 250 | 47 992 530 | 4 € | 73 000 191 970 120 | 1 563 660 | 31 727 577 | ||
| Situation au 31 décembre 2015 | 47 992 530 | 4 € | 191 970 120 | 31 727 577 | ||||
| Levées d'options |
37 200 | 48 029 730 | 4 € | 148 800 192 118 920 | 2 847 946 | 34 575 523 | ||
| Émission d'actions réservée aux salariés |
23 486 | 48 053 216 | 4 € | 93 944 192 212 864 | 1 679 249 | 36 254 772 | ||
| Annulation d'actions |
- 960 837 | 47 092 379 | 4 € | - 3 843 348 188 369 516 | 36 254 772 | |||
| Situation au 31 décembre 2016 | 47 092 379 | 4 € | 188 369 516 | 36 254 772 | ||||
| Levées d'options |
89 275 | 47 181 654 | 4 € | 357 100 188 726 616 | 10 797 754 | 47 052 526 | ||
| Émission d'actions réservée aux salariés |
15 499 | 47 197 153 | 4 € | 61 996 188 788 612 | 1 599 342 | 48 651 868 | ||
| Annulation d'actions |
- 943 943 | 46 253 210 | 4 € | - 3 775 772 185 012 840 | 48 651 868 | |||
| Situation au 31 décembre 2017 | 46 253 210 | 4 € | 185 012 840 | 48 651 868 |
Au cours de l'exercice 2017, aucun franchissement de seuil n'a été déclaré à la Société.
À la connaissance de la Société, au 31 décembre 2017, 43 702 actions Wendel inscrites au nominatif (pur et administré) faisaient l'objet d'un nantissement.
Principaux investissements et prises de participation ou de contrôle
L'activité de Wendel, en tant qu'investisseur, génère des rotations dans le portefeuille. Au cours des trois derniers exercices, les principaux investissements et désinvestissements réalisés par Wendel ont été les suivants :
En 2015 : finalisation de l'acquisition de CSP Technologies le 29 janvier 2015 par un investissement de 198 M\$ en fonds propres pour une détention de 98 % du capital, cession de 10,9 % du capital de Bureau Veritas pour environ 1 Md€ le 6 mars 2015, finalisation de l'acquisition de Constantia Flexibles le 27 mars 2015 pour une valeur d'entreprise de 2,3 Md€, à l'issue de la syndication d'une part minoritaire (101 M€) de son investissement initial (640 M€) ainsi que d'un investissement complémentaire de 31 M€ réalisé en novembre 2015 l'investissement total en fonds propres de Wendel dans Constantia Flexibles s'élève à 571 M€ pour une détention de 61,4 % du capital, investissement de 109 M\$ en juin 2015 dans IHS en vue de finaliser de la dernière tranche de l'augmentation de capital lancée par IHS en novembre 2014, acquisition de AlliedBarton Security Services le 1er décembre 2015 par un investissement de 688 M\$ en fonds propres pour une détention de 95 % du capital.
En 2016 : investissement supplémentaire d'environ 29 M\$ dans CSP Technologies afin d'accompagner la société pour l'acquisition de Maxwell Chase Technologies en mars 2016, cession le 3 mai 2016 de Parcours avec un produit net de cession pour Wendel de 241 M€, cession de 5,3 % du capital de Saint-Gobain pour 1 155 M€ le 3 mai 2016, acquisition le 29 juillet 2016 de 40 % du capital de SGI Africa pour 25 M€, Wendel y investira progressivement jusqu'à 120 M€ au cours des prochaines années, fusion entre AlliedBarton et Universal Services of America pour créer Allied Universal le 1er août 2016 à l'occasion de laquelle Wendel a reçu environ 387 M\$ en numéraire et environ 33 % du capital d'Allied Universal, investissement supplémentaire de 46 M\$ dans IHS le 31 août 2016, signature d'un accord en vue d'acquérir Tsebo Solutions Group le 19 septembre 2016 pour une valeur d'entreprise de 5,25 Mds ZAR (environ 362 M€) (1).
En 2017 : finalisation de l'acquisition de 65 %(2) du capital de Tsebo le 1er février 2017 : dans le cadre de cette opération Wendel a investi 159 M€(3), cession de 3,9 % du capital de Saint-Gobain pour un montant total de 1 085 M€ fin mai et début juin 2017, apport de la totalité des 5,7 millions d'actions exceet de Wendel (soit 27,8 % du capital) à l'offre publique volontaire réalisée par Active Ownership Capital au travers de White Elephant SARL : le produit de cession de cet apport s'élève à 16,6 M€.
L'activité de la Société en 2017 est détaillée dans le chapitre 1 et dans les variations de périmètre de l'annexe aux comptes consolidés.
Les communiqués de presse relatifs aux opérations effectuées par Wendel sont publiés sur le site internet de la Société, www.wendelgroup.com, rubrique « Information réglementée ».
À la date de publication du présent document de référence, Wendel n'a pas d'autres projets suffisamment avancés pour lesquels ses organes de direction auraient déjà pris des engagements fermes.
(1) EUR/ZAR = 14,4955 au 31 janvier 2017.
(2) aux de détention avant co-investissement du management de Tsebo pour une participation d'environ 2,5 % du capital.
(3) Après prise en compte de la couverture de taux mise en place à la suite de l'accord signé en septembre 2016.

Au 31 décembre 2017, les autorisations financières suivantes sont en cours :
| Nature de l'autorisation | Date de l'AG (n° de la résolution) |
Durée et expiration |
Montantnominal autoriséou % du capital |
Montant utilisé au 31.12.2017 |
|---|---|---|---|---|
| A. Émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital |
||||
| 18.05.2017 | 14 mois | |||
| ■ Avec droit préférentiel de souscription | 22e résolution |
18.07.2018 | 75 M€ | - |
| 18.05.2017 | 14 mois | |||
| ■ Sans droit préférentiel de souscription | 23e résolution |
18.07.2018 | 18 M€ | - |
| 18.05.2017 | 14 mois | |||
| ■ En cas de demande excédentaire | 26e résolution |
18.07.2018 | 15 % de l'émission initiale | - |
| 18.05.2017 | 14 mois | 10 % du capital et 18 M€ | ||
| ■ En vue de rémunérer des apports de titres (apports en nature et OPE) |
27e résolution |
18.07.2018 | pour les OPE venant s'imputer sur le plafond de la 23e résolution |
- |
| 18.05.2017 | 14 mois | |||
| ■ Par incorporation de réserves | 28e résolution |
18.07.2018 | 80 M€ | - |
| 18.05.2017 | 14 mois | |||
| ■ Plafond global autorisé | 29e résolution |
18.07.2018 | 190 M€ | - |
| B. Autorisation d'un programme de rachat d'actions et annulation d'actions |
- | |||
| 18.05.2017 | 14 mois | 10 % du capital | ||
| ■ Rachat d'actions | 20e résolution |
18.07.2018 | prix max 200 € par action | 478 781 |
| 18.05.2017 | 26 mois | 1 904 780 actions, | ||
| ■ Annulation d'actions | 21e résolution |
18.07.2019 | 10 % du capital par période de 24 mois |
soit 4 % du capital |
| C. Actionnariat salarié | ||||
| 18.05.2017 | 14 mois | |||
| ■ Plan d'épargne Groupe | 30e résolution |
18.07.2018 | 150 000 € | 61 996 € |
| ■ Options d'achat et/ou de souscription | 18.05.2017 | 14 mois | 1 % du capital(plafond commun aux options et actions de |
|
| d'actions | 31e résolution |
18.07.2018 | performance) | 235 895 actions |
| 18.05.2017 | 14 mois | 0,3333 % du capital (ce plafond vient s'imputer sur le plafond |
||
| ■ Actions de performance | 32e résolution |
18.07.2018 | commun ci-dessus) | 78 632 actions |
| Nature de l'autorisation | Date de l'AG (n° de la résolution) |
Durée et expiration |
Montant nominal autorisé ou % du capital |
|---|---|---|---|
| A. Émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital |
|||
| 17.05.2018 | 26 mois | ||
| ■ Avec droit préférentiel de souscription | 15e résolution |
17.07.2020 | 74 M€ |
| 17.05.2018 | 26 mois | ||
| ■ Sans droit préférentiel de souscription | 16e , 17e et 18e résolutions |
17.07.2020 | 18 M€ |
| 17.05.2018 | 26 mois | ||
| ■ En cas de demande excédentaire | 19e résolution |
17.07.2020 | 15 % de l'émission initiale |
| 17.05.2018 | 26 mois | ||
| ■ En vue de rémunérer des apports de titres en nature | 20e résolution |
17.07.2020 | 10 % du capital |
| 17.05.2018 | 26 mois | ||
| ■ Dans le cadre d'une OPE | 21e résolution |
17.07.2020 | 18 M€ venant s'imputer sur le plafond de la 17e résolution |
| 17.05.2018 | 26 mois | ||
| ■ Par incorporation de réserves | 22e résolution |
17.07.2020 | 80 M€ |
| 17.05.2018 | 26 mois | ||
| ■ Plafond global autorisé | 23e résolution |
17.07.20020 | 185 M€ |
| B. Autorisation d'un programme de rachat d'actions |
|||
| 17.05.2018 | 14 mois | 10 % du capital | |
| ■ Rachat d'actions | 14e résolution |
17.07.2019 | prix maximal de 250 € par action |
| C. Actionnariat salarié | |||
| 17.05.2018 | 14 mois | ||
| ■ Plan d'épargne Groupe | 24e résolution |
17.07.2019 | 150 000 € |
| 17.05.2018 | 14 mois | 1 % du capital (plafond commun aux options et |
|
| ■ Options d'achat et/ou de souscription d'actions | 25e résolution |
17.07.2019 | actions de performance) |
| 17.05.2018 | 14 mois | 0,5 % du capital (ce plafond vient s'imputer sur le |
|
| ■ Actions de performance | 26e résolution |
17.07.2019 | plafond commun ci-dessus) |
Les résolutions soumises à l'approbation de l'Assemblée générale du 17 mai 2018 annuleront, à hauteur des montants non utilisés, et remplaceront les résolutions adoptées lors de l'Assemblée générale du 18 mai 2017 ayant le même objet.
Les Assemblées générales des 1er juin 2016 (9e résolution) et 18 mai 2017 (20e résolution) ont autorisé un programme de rachat par la Société de ses propres actions dans la limite d'un nombre d'actions représentant 10 % du nombre des actions composant le capital au moment desdits rachats, pour une durée de 14 mois. En vertu de ces autorisations, le prix maximum de rachat est de 200 €.
Le Directoire est ainsi autorisé à racheter un nombre d'actions représentant au maximum 10 % du nombre total d'actions composant le capital social, ce qui représentait, à titre indicatif et à la date d'octroi des autorisations, respectivement 4 800 788 et 4 709 237 actions.
Les différents objectifs du programme de rachat, conformément à la réglementation en vigueur et aux pratiques de marché admises par l'Autorité des marchés financiers, sont les suivants :
Ce programme peut également permettre à la Société d'opérer dans tout autre but autorisé ou qui viendrait à être autorisé par la loi ou la réglementation en vigueur. Dans une telle hypothèse, la Société informerait ses actionnaires par voie de communiqué.
L'Assemblée générale du 18 mai 2017 (vingt et unième résolution) a autorisé le Directoire, après autorisation préalable du Conseil de surveillance pour une durée de vingt-six mois, à réduire le capital social de la Société dans la limite de 10 % par période de vingt-quatre mois par annulation des actions acquises dans le cadre des différents programmes de rachat autorisés par l'Assemblée générale.
Le 4 octobre 2005, Wendel a conclu avec Oddo Corporate Finance un contrat de liquidité en vue de l'animation du marché du titre en mettant à la disposition de l'animateur 5 000 000 € et 80 000 titres.
Le 8 septembre 2011, Wendel a effectué un apport complémentaire de 10 000 000 €, portant ainsi à 15 000 000 € et 80 000 titres les moyens affectés au contrat de liquidité.
Dans le cadre du contrat de liquidité, entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017, Oddo Corporate Finance :
Entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017, Wendel a acquis directement 599 412 actions propres qui ont été affectées à la couverture de plans d'attribution pour 295 728 actions et aux opérations de croissance externe pour 303 684 actions.
Entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017, Wendel a acquis directement 303 684 actions propres affectées à la remise d'actions dans le cadre d'opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d'apport. Ces achats ont été réalisés pour une valeur brute de 42 366 975,49€ et une valeur unitaire moyenne de 139,510€.
Entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017, Wendel a procédé à une réduction de capital par l'annulation de 943 943 actions.

La Société n'a pas procédé à des rachats ou des cessions d'actions au titre des finalités autorisées par le programme autres que celles visées à la section 7.7.1 ci-avant.
Wendel n'a pas eu recours à des produits dérivés dans le cadre de ce programme de rachat d'actions.
Sur les 24 mois précédant le 31 décembre 2017, Wendel a annulé 1 904 780 actions.
Au 31 décembre 2017, la Société détient 669 402 actions propres, soit 1,45 % du capital.
| Flux bruts cumulés en 2017 | ||
|---|---|---|
| Achats | Ventes/transferts | |
| Nombre d'actions | 1 470 812 | 1 303 593 |
| Échéance maximale moyenne | - | - |
| Cours moyen de la transaction | 129,90 € | 108,76 € |
| Prix d'exercice moyen | - | - |
| Montants | 191 059 040,53 € | 141 774 053,41 € |
| Positions ouvertes à l'achat | Positions ouvertes à la vente | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Calls achetés | Puts vendus | Achats à terme | Calls vendus | Puts achetés | Ventes à terme | |
| - | - | - | - | |||
| - | - | - | - | - | - |
Il est demandé à l'Assemblée générale du 17 mai 2018 dans la 15e résolution d'approuver la mise en place d'un nouveau programme de rachat d'actions conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce, du Titre IV du Livre II du règlement général de l'Autorité des marchés financiers et du règlement européen n° 2273/2003 de la Commission européenne du 22 décembre 2003.
Dans le cadre du programme, les actions pourront être rachetées en vue de les affecter à l'une des finalités suivantes :
■ l'annulation en tout ou partie des actions ainsi rachetées.
Ce programme serait également destiné à permettre à la Société d'opérer dans tout autre but autorisé ou qui viendrait à être autorisé par la loi ou la réglementation en vigueur. Dans une telle hypothèse, la Société en informerait ses actionnaires par voie de communiqué.
L'autorisation qui serait conférée au Directoire porte sur un nombre d'actions qui ne pourra excéder 10 % du nombre total d'actions composant le capital social à la date du rachat, ce qui représente, à titre indicatif, au 31 décembre 2017, 4 625 321 actions, soit, sur la base du prix maximal de rachat de 250 € par action, un investissement théorique maximal de 1 156 330 250 €.
Conformément à l'article L. 225-210 du Code de commerce, la Société s'engage à rester dans la limite de détention directe ou indirecte de 10 % du capital. Au 31 décembre 2017, le nombre d'actions propres détenues par Wendel était de 669 402. Sur cette base, la Société serait en mesure de racheter 3 955 919 actions compte tenu des actions déjà autodétenues, soit 8,5 % du capital représentant un montant total maximum de 988 979 750 € sur la base du prix unitaire d'achat maximal de 250 €. La Société se réserve la possibilité d'utiliser l'intégralité du programme autorisé.
L'autorisation de rachat serait valable pour une durée de 14 mois à compter de l'Assemblée générale du 17 mai 2018, soit jusqu'au 17 juillet 2019.
Pour rappel, l'Assemblée générale du 18 mai 2017 a autorisé, dans la 21e résolution, le Directoire à réduire le capital par annulation des actions rachetées dans la limite de 10 % du capital social pour une durée de 24 mois, soit jusqu'au 18 juillet 2019.
État récapitulatif des opérations sur les titres de la Société mentionnées à l'article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier réalisées par ses mandataires sociaux(1) au cours de l'exercice 2017.
| Nom et fonction | Description de l'instrument financier |
Nature de l'opération | Nombre de titres |
|---|---|---|---|
| Actions | Cession | 173 788 | |
| Actions | Exercice de stock-options | 102 065 | |
| Frédéric Lemoine Président du Directoire |
Actions | Souscription | 5 000 |
| Actions | Acquisition définitive d'actions de performance |
17 249 | |
| Options | Options devenues exerçables | 51 747 | |
| Actions | Cession | 42 643 | |
| Bernard Gautier | Actions | Exercice de stock-options | 101 500 |
| membre du Directoire et BJPG (personne morale liée) |
Actions | Acquisition définitive d'actions de performance |
11 500 |
| Options | Options devenues exerçables | 34 500 | |
| Actions | Cession | 3 450 | |
| Fabienne Porquier | Actions | Exercice de stock-options | 1 250 |
| membre du Conseil de surveillance | Actions | Souscription | 137 |
| Nicolas ver Hulst membre du Conseil de surveillance |
Actions | Acquisition | 182 |
| Nicholas Ferguson membre du Conseil de surveillance |
Actions | Acquisition | 500 |
(1)Y compris les opérations effectuées par les personnes étroitement liées au sens de l'instruction de l'AMF du 28 septembre 2006.
Pactes d'actionnaires
Dans le cadre de la loi du 1er août 2003, la Société a été informée de la conclusion entre les sociétés Wendel-Participations SE et Spim et certains actionnaires individuels des engagements de conservation suivants :
impôts en date des 10 décembre 2015, 23 novembre 2016 et 4 décembre 2017 portant respectivement sur 39,06 %, 38,98 % et 39,12 % du capital à ces différentes dates.
Outre l'engagement de conserver les titres pour une certaine durée, ces engagements prévoient également un droit de préemption au profit des sociétés Wendel-Participations SE et Spim. Ces engagements ne constituent pas une action de concert.
En application des dispositions des articles 885 I bis et 787 B du Code général des impôts et L. 233-11 du Code de commerce, ces engagements ont été portés à la connaissance de l'Autorité des marchés financiers.
Les autres obligations de conservation relatives aux actions Wendel sont énumérées à la section 2.1.6.6.
Au 31 décembre 2017, le groupe Wendel est partie à plusieurs accords régissant ses relations avec ses co-actionnaires, qu'il s'agisse de co-investisseurs dans ses filiales ou participations non cotées (Allied Universal, Constantia Flexibles, Cromology, IHS, Saham, PlaYce, Stahl et Tsebo) ou de managers (ou anciens managers) des filiales dans le cadre des mécanismes visant à les associer à la performance de leur société (Allied Universal, Constantia Flexibles, Cromology, CSP Technologies, Mecatherm, Nippon Oil Pump, Stahl et Tsebo).
Ces accords comportent diverses clauses relatives notamment :
Les accords d'actionnaires dans Constantia Flexibles, Stahl, Saham, Tsebo et Allied Universal comportent également les stipulations suivantes :
■ pour Constantia Flexibles, la Fondation H. Turnauer, issue de la famille fondatrice de Constantia Flexibles, a l'option de demander entre 2020 et 2023 que soit enclenché un processus d'introduction en Bourse ou de rachat d'actions par refinancement du Groupe visant à assurer la liquidité prioritaire de sa participation. À défaut, le groupe Wendel a accordé à la Fondation H. Turnauer une option de vente à valeur de marché sur la moitié de sa participation initiale payable en deux tranches en espèces ou en actions Wendel au choix du groupe Wendel. ;
Les accords avec les équipes de direction (managers ou anciens managers) des filiales (Allied Universal, Constantia Flexibles, Cromology, CSP Technologies, Mecatherm, Nippon Oil Pump, Stahl et Tsebo) comportent également des stipulations relatives :
Les conditions des co-investissements des équipes de direction des filiales sont décrites plus précisément dans la note 4.2 des comptes consolidés 2017 relative à "l'association des équipes de direction des filiales à la performance des entités".
Dans le cadre des engagements de liquidité prévus par ces accords, le groupe Wendel (selon les cas les holdings de Wendel ou les participations elles-mêmes) peut être conduit, si aucun événement de liquidité (cession ou introduction en Bourse) n'intervient avant certaines dates prédéterminées, à racheter ou à garantir le rachat des parts que détiennent les managers (ou anciens managers) des filiales dans Allied Universal, Constantia Flexibles, Cromology, CSP Technologies, Mecatherm, Nippon Oil Pump, Stahl et Tsebo. La valeur retenue dans le cadre de ces engagements de liquidité correspond alors soit à la valeur de marché déterminée par les parties ou à dire d'expert indépendant soit à une valeur calculée sur la base d'un multiple de marge.
Il est également prévu des mécanismes de liquidité à l'égard des managers de Wendel détenant, dans le cadre des mécanismes de co-investissement, une exposition dans Allied Universal, Constantia Flexibles, CSP Technologies, IHS, Mecatherm, Nippon Oil Pump, Saham, et Tsebo (voir la note 4-1 des comptes consolidés 2017 relative à "l'association des équipes de Wendel aux investissements du Groupe").
Par déclaration commune publiée le 26 mai 2011, Wendel et Saint-Gobain ont confirmé le cadre et les objectifs de leur coopération en réitérant leur adhésion aux principes suivants :
Cette déclaration prévoit notamment :
■ un plafonnement de la participation de Wendel, détenue directement ou indirectement, seule ou de concert, à 21,5% du capital de la société, sauf en cas de relution passive de Wendel. Ce plafonnement cessera de s'appliquer dans l'hypothèse où un autre actionnaire, agissant seul ou de concert, viendrait à détenir plus de 11% du capital de Saint-Gobain ou en cas de dépôt d'une offre publique visant les titres de Saint-Gobain ;
Enfin, Wendel est d'accord pour ne pas s'associer à une offre publique dont les termes ne seraient pas approuvés par le Conseil d'administration de Saint-Gobain, pour s'abstenir de toute démarche de nature à provoquer, encourager ou favoriser la réussite d'une telle offre publique ainsi que pour s'abstenir de la recommander publiquement, étant précisé que Wendel demeurera libre d'apporter tout ou partie de ses titres si une offre survenait néanmoins.
Les engagements prévus au titre de ces accords s'appliquent pour une période de 10 ans à compter de l'Assemblée générale des actionnaires du 9 juin 2011.
En application de l'article L. 225-100-3 du Code de commerce, à la connaissance de la Société, les éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique sont les suivants :

Éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique

8.6 RAPPORT COMPLÉMENTAIRE DU DIRECTOIRE ARTICLE-R.225-116 DU CODE DE COMMERCE AUGMENTATION DE CAPITAL RÉSERVÉE AUX ADHÉRENTS DU-PLAN D'EPARGNE GROUPE WENDEL-2017 407
8
Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
(Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017)
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-58 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 225-58 du code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
En application de l'article L. 225-88 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil de surveillance.
Le Conseil de surveillance de votre société, lors de ses séances des 16 et 29 novembre 2017, a arrêté et autorisé les engagements suivants au titre des indemnités de départ de M. André François-Poncet, Président du Directoire de votre société depuis le 1er janvier 2018 :
Le Président du Directoire aura droit, en cas de révocation de ses fonctions en 2018 non motivée par une situation d'échec, à une indemnité égale à 12 mois de sa rémunération fixe.
Pour pouvoir être versée, cette indemnité est subordonnée au respect des deux conditions de performance suivantes : (i) le dividende qui sera mis en distribution au titre de l'exercice 2017 devra être supérieur ou égal à celui mis en distribution au titre de l'exercice 2016 et (ii) l'endettement net de Wendel devra être inférieur à 2,5 milliards d'euros.
Le Président du Directoire aura droit, en cas de révocation de ses fonctions en 2019 non motivée par une situation d'échec, à une indemnité égale, pour chaque mois de présence, à sa rémunération mensuelle fixe au moment de la rupture.
Pour pouvoir être versée, cette indemnité est subordonnée au respect des deux conditions de performance suivantes : (i) le dividende qui sera mis en distribution au titre de l'exercice 2017 devra être supérieur ou égal à celui mis en distribution au titre de l'exercice 2016 et (ii) le Président du Directoire devra avoir obtenu au moins 25 % de sa rémunération variable maximum au titre de 2018 ou un nouveau système d'association des équipes à la performance de Wendel devra avoir été mis en place au 1er janvier 2019.
Le Président du Directoire aura droit, en cas de révocation de ses fonctions à partir de 2020 non motivée par une situation d'échec, à une indemnité égale, pour chaque mois de présence, à sa rémunération mensuelle fixe au moment de la rupture, sans que cette indemnité puisse excéder 24 mois de rémunération fixe.
Pour pouvoir être versée, cette indemnité est subordonnée au respect des deux conditions de performance suivantes : l'année de révocation étant l'année n, (i) le dividende mis en distribution au titre de l'exercice n-2 devra être supérieur ou égal au dividende mis en distribution au titre de l'exercice n-3 et (ii) le Président du Directoire devra avoir obtenu au moins 37 % de sa rémunération variable maximum au titre de l'un des deux exercices précédents (n-1 ou n-2).
Le Président du Directoire aura droit, en cas de démission ou révocation consécutive à la perte par Wendel-Participations du contrôle en droits de vote de Wendel, à 36 mois de rémunération fixe telle qu'existant au moment du départ.
Pour pouvoir être versée, cette indemnité est subordonnée au respect de la condition de performance suivante : le dividende mis en distribution au titre de chacun des exercices précédant l'exercice au cours duquel interviendrait la démission ou la révocation devra être supérieur ou égal au dividende versé au titre de l'exercice 2016.
Aux fins de ce qui précède :
sont assimilés à une « révocation » les cas de non-renouvellement du mandat, de modification substantielle de responsabilités ou de divergence significative sur la stratégie ;
Le Conseil de surveillance a considéré qu'il était dans l'intérêt de votre société d'accorder ces indemnités de départ dans la mesure où, d'une part, c'était une condition d'arrivée de M. André François-Poncet dont Wendel souhaitait s'attacher les services et où, d'autre part, ces indemnités étaient conformes aux recommandations du code Afep-Medef.
Dans le cadre du départ du Groupe Wendel de M. Frédéric Lemoine, ancien Président du Directoire, le Conseil de surveillance du 6 septembre 2017 a autorisé les deux aménagements suivants aux promesses croisées d'achat et de vente conclues entre Wendel (via sa filiale à 100 % Trief Corporation) et M. Frédéric Lemoine, portant sur ses parts de co-investissements et applicables en cas de cessation de ses fonctions :
Le Conseil de surveillance a considéré que ces aménagements étaient dans l'intérêt de votre société compte tenu, d'une part, de la contribution de M. Frédéric Lemoine aux investissements concernés et, d'autre part, de l'équilibre général des conditions négociées avec lui dans le cadre de son départ.
Sur autorisation du Conseil de surveillance du 18 octobre 2017, votre société et Wendel-Participations ont conclu le 18 décembre 2017 une convention de prestations de services par laquelle votre société rend des services à Wendel-Participations en matière de lutte contre la corruption (loi Sapin II) et de reporting fiscal pays par pays (CBCR). Le montant facturé au titre de l'exercice 2017 s'est élevé à 50 000 euros hors taxes.
Le Conseil de surveillance a constaté l'intérêt de votre société de conclure cet accord au regard des conditions financières qui y sont prévues.
Nous avons été avisés des conventions et engagements suivants, autorisés depuis la clôture de l'exercice écoulé, qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil de surveillance.
Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
Le Conseil de surveillance des 21 et 28 mars 2018 a autorisé les membres du Directoire à co-investir aux côtés de Wendel selon les principes définis ci-après :
Ces principes ont vocation à s'appliquer aux nouveaux investissements réalisés sur la période avril 2018 à avril 2021, date de fin du mandat du Directoire (étant précisé que les réinvestissements dans des sociétés existantes suivent les règles de co-investissement applicables à l'investissement initial). Ils remplacent pour les membres du Directoire les règles précédemment définies pour la période 2017-2020, qui n'ont pas été mises en œuvre en l'absence d'investissement.
Le montant du co-investissement demeure fixé à 0,5 % du montant investi par Wendel. La partie mutualisée du co-investissement représente 80 % du co-investissement total (au lieu de 50 % précédemment) et la partie en deal par deal en représente 20 % (au lieu de 50 %).
Le taux de rendement minimum est de 8 % par an sur la partie en deal par deal et 7 % par an sur la partie mutualisée.
En cas d'événement de liquidité, les co-investisseurs auront droit à 10 % (au lieu de 7 %) de la plus-value si le rendement minimum est atteint. Si ce rendement n'est pas atteint, ils seront traités pari passu avec Wendel.
Les cas d'événement de liquidité (totale ou partielle) sont inchangés : cession totale, changement de contrôle ou vente de plus de 50 % des titres de la société en portefeuille, introduction en bourse. Dans ce dernier cas, la liquidité est en principe partielle au prorata de la participation cédée par Wendel, le rythme des liquidités suivant celui des cessions de titres par Wendel ; par exception et pour la partie deal par deal du co-investissement, un co-investisseur pourra opter pour une liquidité totale.
En l'absence d'événement ayant donné lieu à une liquidité totale, une liquidité est accordée aux co-investisseurs pour le solde en trois tranches d'un tiers chacune en 2026, 2028 et 2030. La valorisation est alors effectuée :
L'acquisition progressive des droits (vesting) s'étale sur cinq ans (au lieu de quatre précédemment), soit 20 % à chaque date anniversaire de l'investissement. Dans certains cas de départ, le vesting est étendu à six ans et ne commence à courir qu'à compter du deuxième anniversaire de l'investissement. Comme par le passé, les cas de départ d'un membre du Directoire sont régis par des promesses croisées d'achat et de vente avec une entité du Groupe Wendel.
Le Conseil de surveillance a considéré qu'il était de l'intérêt de votre société d'autoriser le Directoire à investir sur la base de ces principes qui :
Le Conseil de surveillance du 28 mars 2018 a autorisé les membres du Directoire à co-investir 12,4 % de la quote-part totale du co-investissement (0,5 %), soit 4 % pour le Président du Directoire et 8,4 % pour l'autre membre du Directoire.
Sur autorisation du Conseil de surveillance du 21 mars 2018, votre société et Wendel-Participations ont conclu une convention venant amender le contrat de licence de marque du 15 mai 2002, permettant à votre société d'utiliser la marque Wendel au Luxembourg pour la société Froeggen qui sera ainsi renommée Wendel Lab.
Le Conseil de surveillance a constaté l'intérêt de conclure cette convention qui permet à Wendel d'utiliser, à titre gratuit et pour une durée indéterminée, une marque reconnue dans le cadre de ses activités au Luxembourg.
En application de l'article R. 225-57 du code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
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A. Avec M. Frédéric Lemoine, ancien Président du Directoire de votre société, et M. Bernard Gautier, membre du Directoire de votre société
Wendel a mis en place en 2006 et 2007 un système de co-investissement destiné à associer l'équipe de direction de Wendel aux performances de votre Groupe. Les membres de cette équipe ont ainsi été amenés à investir à titre personnel aux côtés de votre Groupe dans la société Winvest International S.A. SICAR, qui détient au 31 décembre 2017 les participations de votre Groupe dans les sociétés non cotées Cromology (anciennement Materis) et Stahl.
Les principes généraux applicables à ces co-investissements sont les suivants :
Dans ce contexte, les membres de l'équipe de direction ont conclu en 2010 et 2011 avec votre Groupe des promesses de vente et promesses d'achat ayant vocation à être exercées :
■ soit en cas de survenance d'un événement de liquidité affectant l'une des sociétés Cromology (anciennement Materis) et Stahl, un événement de liquidité étant défini comme une cession totale de la société concernée, un changement de contrôle, une cession ou un remboursement portant sur plus de 50 % des instruments financiers détenus par votre Groupe dans la société concernée, l'introduction en bourse de cette dernière ou l'arrivée du terme de dix ans à compter de l'investissement initial (au 31 décembre 2016) ;
■ soit en cas de départ de votre Groupe du membre de l'équipe de direction concerné.
En cas de survenance d'un événement de liquidité, votre Groupe s'est engagé à acheter aux membres de l'équipe de direction leurs actions de Winvest International S.A. SICAR représentatives de la société concernée, à un prix tel que ceux-ci reçoivent 10 % de la plus-value réalisée sur cette société, sous réserve que votre Groupe ait obtenu un rendement minimum de 7 % par an et de 40 % de son investissement. Dans le cas contraire, les membres de l'équipe de direction se sont engagés à vendre à votre Groupe, pour 1 euro symbolique, leurs actions de Winvest International S.A. SICAR représentatives de la société concernée.
En cas de départ d'un membre de l'équipe de direction :
Conformément à ces principes de co-investissement, les co-investissements dans les sociétés Stahl et Cromology (anciennement Materis), acquises en 2006, ont été débouclés au 31 décembre 2016, lors de la fenêtre de liquidité définie par ces principes à l'expiration d'un délai de dix ans à compter de l'acquisition et en l'absence de cession ou d'introduction en bourse antérieure.
La valorisation de ces sociétés a été réalisée, conformément à ces principes de co-investissement, par un expert indépendant de réputation internationale sur la base d'une approche multi-critères. Il est ressorti de cette expertise que :
Le Conseil de surveillance du 31 janvier 2018 a constaté que cet accord-cadre était terminé compte tenu du débouclage au 31 décembre 2016 des co-investissements dans Stahl et Cromology (anciennement Materis), qui étaient les dernières sociétés comprises dans ce programme.
En 2011, Wendel a intégré une part de pari passu dans le système de co-investissement. Ainsi les principes de co-investissement de l'équipe de direction de Wendel ont évolué pour les acquisitions réalisées par Wendel en 2011 et 2012. Les membres de cette équipe ont ainsi été amenés à investir à titre personnel aux côtés de votre Groupe dans la société Oranje-Nassau Développement SCA Sicar, qui détient au 31 décembre 2017 les participations de votre Groupe dans les sociétés non cotées Mecatherm et IHS.
Les principes généraux applicables à ces co-investissements sont les suivants :
En cas de départ d'un membre de l'équipe de direction, les engagements reçus et donnés par les co-investisseurs et votre Groupe sont identiques à ceux de l'accord-cadre sur les co-investissements de l'équipe de direction afférents aux acquisitions réalisées par Wendel entre 2006 et 2008 (et aux réinvestissements ultérieurs effectués par Wendel dans ces sociétés) comme décrit précédemment.
Cet accord-cadre perdure sans modification. En particulier, les promesses d'achat et de vente conclues par chacun des membres du Directoire, qui définissent les règles applicables au cas où ils quitteraient le Groupe Wendel relativement à leurs co-investissements du programme 2011-2012, sont toujours en vigueur, sous réserve des aménagements apportés à celles de M. Frédéric Lemoine ainsi qu'exposé précédemment dans la nouvelle convention sur le co-investissement avec l'ancien Président du Directoire.
Concernant le co-investissement réalisé dans la société Parcours, acquise en 2011 et revendue en 2016 à ALD Automotive (filiale du groupe Société Générale), la garantie de passif exercée par l'acquéreur à l'encontre de Wendel a été mise à la charge des co-investisseurs à hauteur de leur quote-part, dont 9 280,84 euros pour M. Frédéric Lemoine et 6 196,66 euros pour M. Bernard Gautier.
Le Conseil de surveillance du 31 janvier 2018 a constaté l'intérêt de poursuivre le programme de co-investissement 2011-2012 dans la mesure où les membres du Directoire ont co-investi sur ces bases et demeurent engagés dans Mecatherm et IHS.
En 2013, Wendel a apporté des aménagements pour les investissements effectués par le Groupe Wendel dans de nouvelles sociétés acquises entre avril 2013 et avril 2017 (le « Millésime ») en introduisant une part mutualisée et en relevant la condition de rendement minimum du Groupe Wendel. Les membres de l'équipe de direction de Wendel ont ainsi été amenés à investir à titre personnel aux côtés de votre Groupe dans les sociétés Expansion 17 SCA Sicar et Global Performance 17 SCA Sicar, qui détiennent au 31 décembre 2017 les participations de votre Groupe dans les sociétés non cotées Saham, Nippon Oil Pump, CSP Technologies, Constantia Flexibles, Allied Universal et Tsebo.
Les principes généraux de ces co-investissements sont les suivants :
Les autres règles du co-investissement demeurent inchangées :
La quote-part de co-investissement du Directoire est égale à un tiers du co-investissement total, soit 20 % à la charge de l'ancien Président du Directoire et 13,33 % à la charge de M. Bernard Gautier.
Le Conseil de surveillance du 11 février 2015 a précisé que la date à retenir pour déterminer la parité de change éventuellement applicable est celle des augmentations de capital des sociétés Expansion 17 SCA Sicar et Global Performance 17 SCA Sicar matérialisant les co-investissements des membres du Directoire.
Cet accord-cadre perdure sans modification. En particulier, les promesses d'achat et de vente conclues par chacun des membres du Directoire, qui définissent les règles applicables au cas où ils quitteraient le Groupe Wendel relativement à leurs co-investissements du programme 2013-2017, sont toujours en vigueur, sous réserve des aménagements apportés à celles de M. Frédéric Lemoine ainsi qu'exposé précédemment dans la nouvelle convention sur le co-investissement avec l'ancien Président du Directoire.
Le Conseil de surveillance du 31 janvier 2018 a constaté l'intérêt de poursuivre le programme de co-investissement 2013-2017 dans la mesure où les membres du Directoire ont co-investi sur ces bases et demeurent engagés dans Saham, Nippon Oil Pump, CSP Technologies, Constantia Flexibles, Allied Universal et Tsebo.
Le Conseil de surveillance de Wendel, réuni le 29 novembre 2017, a constaté la réalisation des deux conditions de performance pour le versement de l'indemnité de départ de M. Frédéric Lemoine, plafonnée à deux années de sa dernière rémunération fixe et variable à objectifs atteints.
Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
Ces conditions de performance avaient été définies par le Conseil de surveillance en date du 11 février 2010 et publiées le 16 février 2010. Elles avaient été réitérées par le Conseil lors des renouvellements du mandat au Directoire de M. Frédéric Lemoine les 27 mars 2013 et 22 mars 2017 et approuvées par les Assemblées générales des 28 mai 2013 et 18 mai 2017.
La première condition était liée à l'atteinte d'au moins 50 % des objectifs pour le versement de la rémunération variable au titre de deux des trois exercices précédant le départ. Le Conseil de surveillance a constaté la réalisation de cette première condition : en 2014, les objectifs ont été atteints à 85 %, en 2015 à 87,51 % et en 2016 à 85,23 %. Le montant de l'indemnité versée à ce titre fin décembre 2017 à M. Frédéric Lemoine s'est élevé à 2 709 milliers d'euros.
La seconde condition était liée à la performance de l'Actif Net Réévalué (ANR) par action à la fin du mandat de M. Frédéric Lemoine, par rapport à l'ANR sur les douze mois précédents. Si celle-ci était supérieure à 90 %, la totalité de l'indemnité de départ à ce titre était due. Le Conseil de surveillance a constaté que la performance de l'ANR par action au 17 novembre 2017 (181,3 euros) s'établissait à 114,2 % de l'ANR moyen sur les douze derniers mois (158,8 euros), ce qui a donné lieu au versement à M. Frédéric Lemoine de 2 709 milliers d'euros fin décembre 2017.
M. Bernard Gautier est titulaire d'un contrat de travail depuis 2003, date de son entrée chez Wendel ; il a été nommé membre du Directoire en 2005 et a conservé son contrat de travail. Sa rémunération fixe et variable lui est versée au titre de son contrat de travail.
Le Conseil de surveillance du 21 mars 2018 a autorisé votre société, sur la proposition du Président du Directoire et sur l'avis du Comité de gouvernance, à verser à M. Bernard Gautier, au titre de sa rémunération variable 2017 et compte tenu des objectifs réalisés, 92,13 % de sa rémunération variable maximum ; en conséquence, la rémunération variable définitive de M. Bernard Gautier pour 2017 s'élève à 889 976 euros.
Dans le cadre du renouvellement du mandat des membres du Directoire à compter du 7 avril 2017 pour une durée de quatre ans, le Conseil de surveillance du 22 mars 2017 a reconduit à l'identique les indemnités de départ accordées par décision du Conseil de surveillance du 27 mars 2013, pour M. Bernard Gautier.
Le Conseil de surveillance du 27 mars 2013 avait décidé de reconduire comme suit le dispositif relatif aux conditions de départ éventuel de M. Bernard Gautier :
En cas de rupture de son contrat de travail, celui-ci a droit à une indemnité égale à la moyenne annuelle des rémunérations brutes fixes et variables à objectifs atteints, qui lui auront été allouées au titre des trois derniers exercices annuels dont les comptes auront été arrêtés, précédant la notification de son licenciement (ou la date légale de rupture de son contrat de travail en cas de rupture conventionnelle ou de démission). Si cette indemnité excède l'indemnité prévue par la convention collective, l'excédent n'est versé que si M. Bernard Gautier a reçu, au cours de deux des trois exercices précédant l'exercice au cours duquel interviendra la notification de son licenciement (ou la date légale de rupture de son contrat de travail en cas de rupture conventionnelle ou de démission), une rémunération variable au moins égale à 50 % de sa rémunération variable à objectifs atteints au titre des trois exercices considérés.
Cette indemnité est due en cas de rupture conventionnelle, licenciement (à l'exception d'un licenciement pour faute grave ou lourde) ou démission du contrat de travail si celle-ci fait suite à la révocation, au non-renouvellement du mandat social, à la démission du mandat social consécutive à une modification substantielle de responsabilités, à un changement de contrôle ou à une divergence significative sur la stratégie de Wendel ou du groupe.
Au cas où M. Bernard Gautier cesserait d'être membre du Directoire, il percevra une indemnité, égale à la moyenne annuelle des rémunérations brutes fixes et variables à objectifs atteints qui lui auront été allouées par le Conseil de surveillance au titre des trois derniers exercices annuels dont les comptes auront été arrêtés, précédant le départ, sous réserve des conditions de performance suivantes :
Cette indemnité est due en cas de départ lié à la révocation ou au non-renouvellement du mandat de membre du Directoire, à la démission du mandat de membre du Directoire si celle-ci fait suite à un licenciement ou à une rupture conventionnelle du contrat de travail, à une modification substantielle de responsabilités, à un changement de contrôle ou à une divergence significative sur la stratégie de Wendel ou du groupe.
Ces indemnités de départ ont été approuvées par l'assemblée générale du 18 mai 2017.

Le 2 septembre 2003, votre société a conclu avec la société Wendel-Participations, une convention de prestations d'assistance administrative : le montant facturé par votre société au titre de l'exercice 2017 s'est élevé à 13 000 euros hors taxes.
Le Conseil de surveillance du 31 janvier 2018 a constaté l'intérêt de poursuivre cette convention dans la mesure où elle permet des synergies et un fonctionnement harmonieux entre les deux sociétés.
Le 2 septembre 2003, votre société a conclu avec la société Wendel-Participations, un engagement de location de locaux : le montant facturé par votre société au titre de l'exercice 2017 s'est élevé à 43 262,79 euros hors taxes.
Le Conseil de surveillance du 31 janvier 2018 a constaté l'intérêt de poursuivre cette convention qui est conclue à des conditions de marché.
Par deux conventions du 15 mai 2002, les sociétés SLPS et Wendel-Participations ont autorisé votre société à utiliser le patronyme Wendel dans sa dénomination sociale et comme nom commercial et ont concédé à votre société une licence exclusive d'exploitation de la marque « WENDEL Investissement ».
Ces conventions sont conclues, à titre gratuit, pour une durée indéterminée, étant précisé qu'elles pourront être révoquées au cas où la participation directe et indirecte des sociétés de famille dans le capital de votre société aura été inférieure à 33,34 % pendant cent vingt jours consécutifs. Faute d'avoir exercé ce droit de révocation dans un délai de soixante jours suivant le délai susvisé, le droit d'usage du nom et la licence exclusive sur la marque deviendraient définitifs et irrévocables.
L'une de ces conventions a été modifiée par avenant du 25 octobre 2013, afin de définir les règles de l'exploitation de la marque Wendel à l'étranger dans le cadre de l'internationalisation des activités de votre société, en Amérique du Nord, Allemagne et Autriche, Afrique, Asie du Sud-Est, Chine, Japon, permettant ainsi à votre société d'exploiter la marque Wendel dans ces zones géographiques.
Dans le cadre de la réouverture d'un bureau à Londres, Wendel-Participations, propriétaire de la marque Wendel, et votre société ont conclu, le 8 décembre 2015, un avenant à leur convention de licence du 15 mai 2002, afin d'autoriser l'usage de la marque Wendel pour ce bureau. La convention de licence de marque n'a pas été modifiée sur les autres points. Cet avenant a été préalablement autorisé par le Conseil de surveillance du 22 octobre 2015. Celui-ci a considéré qu'il était de l'intérêt de la société de se faire connaître sur le marché britannique sous le nom de Wendel.
Le Conseil de surveillance du 31 janvier 2018 a constaté l'intérêt de poursuivre ces conventions qui permettent à Wendel d'utiliser, à titre gratuit et pour une durée indéterminée, une marque reconnue dans le cadre de ses activités en France et à l'étranger.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 9 avril 2018
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Françoise Garnier
ERNST & YOUNG Audit
Rapport des Commissaires aux comptes sur l'émission d'actions et de diverses valeurs mobilières
(Assemblée générale extraordinaire du 17 mai 2018 – 15ème, 16ème, 17ème, 18ème, 19ème, 20ème, 21ème et 23ème résolutions)
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 228-92 et L. 225-135 et suivants du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur les propositions de délégation au Directoire de différentes émissions d'actions et de valeurs mobilières, opérations sur lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport :
Le montant nominal des augmentations du capital susceptibles d'être réalisées immédiatement ou à terme ne pourra excéder 74 000 000 euros au titre de la quinzième résolution et 18 000 000 euros au titre des seizième et vingt-et-unième résolutions, étant précisé que ces montants s'imputeront sur le plafond global de 185 000 000 euros commun aux quinzième, seizième, dix-neuvième et vingt-deuxième (tel que fixé à la vingt-troisième résolution).
Ces plafonds tiennent compte du nombre supplémentaire de titres à créer dans le cadre de la mise en œuvre des délégations visées aux quinzième, seizième et dix-septième résolutions dans les conditions prévues à l'article L. 225-135-1 du code de commerce, si vous adoptez la dix-neuvième résolution.
Il appartient au Directoire d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et suivants du code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant ces opérations, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Directoire relatif à ces opérations et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.

Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions des émissions qui seraient décidées, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du Directoire au titre des seizième, dix-septième et dix-huitième résolutions.
Par ailleurs, ce rapport ne précisant pas les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre dans le cadre de la mise en œuvre des quinzième, vingtième et vingt-et-unième résolutions, nous ne pouvons donner notre avis sur le choix des éléments de calcul de ce prix d'émission.
Les conditions définitives dans lesquelles les émissions seront réalisées n'étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite dans les seizième et dix-septième résolutions.
Conformément à l'article R. 225-116 du code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l'utilisation de ces délégations par votre Directoire en cas d'émissions de valeurs mobilières qui sont des titres de capital donnant accès à d'autres titres de capital ou donnant droit à l'attribution de titres de créance, en cas d'émission de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre et en cas d'émissions d'actions avec suppression du droit préférentiel de souscription.
Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 9 avril 2018
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Françoise Garnier
ERNST & YOUNG Audit
8 Assemblée générale du 17mai 2018
Rapport des Commissaires aux comptes sur l'émission d'actions ou de valeurs mobilières
8.3 Rapport des Commissaires aux comptes sur l'émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital avec suppression du droit préférentiel de souscription réservée aux adhérents d'un ou de plusieurs plans d'épargne d'entreprise mis en place au sein du groupe
(Assemblée générale extraordinaire du 17 mai 2018 – 24ème résolution)
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 228-92 et L. 225-135 et suivants du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au Directoire de la compétence de décider l'émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la société, avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux adhérents d'un ou de plusieurs plans d'épargne d'entreprise mis en place au sein du groupe, pour un montant nominal maximal de 150 000 euros, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Cette émission est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du code de commerce et L. 3332-18 et suivants du code du travail.
Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer avec faculté de subdélégation dans les conditions fixées par la loi, sous réserve de l'autorisation préalable du Conseil de surveillance en application de l'article 15-V b) des statuts, pour une durée de quatorze mois, la compétence pour décider une émission, en une ou plusieurs fois et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions ou aux valeurs mobilières à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d'émission de cette opération.
Il appartient au Directoire d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et suivants du code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Directoire relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.
Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de l'émission qui serait décidée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du Directoire.
Les conditions définitives dans lesquelles l'émission serait réalisée n'étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.
Conformément à l'article R. 225-116 du code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l'utilisation de cette délégation par votre Directoire en cas d'émission d'actions ou de valeurs mobilières qui sont des titres de capital donnant accès à d'autres titres de capital et en cas d'émission de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre.
Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 9 avril 2018
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Françoise Garnier
ERNST & YOUNG Audit
(Assemblée générale extraordinaire du 17 mai 2018 – 25ème résolution)
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-177 et R. 225-144 du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur l'autorisation d'attribution d'options de souscription et/ou d'achat d'actions au bénéfice de ceux qui seront désignés parmi les mandataires sociaux visés à l'article L. 225-185 du code de commerce et les salariés, tant de la société que des sociétés ou groupements qui lui sont liés au sens de l'article L. 225-180 du même code, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport, de l'autoriser, pour une durée de quatorze mois à attribuer des options de souscription et/ou d'achat d'actions.
Le nombre d'actions susceptibles d'être acquises ou souscrites par l'exercice des options attribuées en vertu de la présente autorisation ne pourra être supérieur à 1 % du capital social existant au jour de l'attribution, étant précisé que de ce plafond global commun sera déduit le nombre des actions de performance attribuées au titre de la trente-deuxième résolution de la présente Assemblée.
Le nombre total d'actions susceptibles d'être acquises ou souscrites par les membres du Directoire par exercice des options attribuées en vertu de la présente autorisation, ne pourra excéder 0,124 % du capital.
Il appartient au Directoire d'établir un rapport sur les motifs de l'ouverture des options de souscription et/ou d'achat d'actions ainsi que sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription et/ou d'achat. Il nous appartient de donner notre avis sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription et/ou d'achat des actions.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à vérifier que les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription et/ou d'achat des actions sont précisées dans le rapport du Directoire et qu'elles sont conformes aux dispositions prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités proposées pour la fixation du prix de souscription et/ou d'achat des actions.
Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 9 avril 2018
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
ERNST & YOUNG Audit
Françoise Garnier
Rapport des Commissaires aux comptes sur l'autorisation d'attribution d'actions
(Assemblée générale extraordinaire du 17 mai 2018 – 26ème résolution)
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l'article L. 225-197-1 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d'autorisation d'attribution d'actions gratuites existantes ou à émettre par votre société au profit des salariés ou des mandataires sociaux de votre société définis au II de l'article L. 225-197-1 du Code de commerce, ou au profit des salariés ou des mandataires sociaux des sociétés ou groupements qui lui sont liés dans les conditions prévues à l'article L. 225-197-2 du Code de commerce, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport, de l'autoriser pour une durée de quatorze mois à attribuer des actions gratuites existantes ou à émettre.
Le nombre total des actions de performance existantes ou à émettre susceptibles d'être attribuées au titre de la présente autorisation ne pourra excéder 0,5 % du capital social existant au jour de l'attribution, étant précisé que le nombre d'actions de performance attribuées viendra en déduction du nombre maximum d'actions pouvant être émises en vertu de la trentième et unième résolution de la présente assemblée, fixé à 1 % du capital.
Le nombre total d'actions de performance susceptibles d'être attribuées aux membres du Directoire ne pourra excéder 0,105 % du capital.
Il appartient au Directoire d'établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l'opération envisagée.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à vérifier que les modalités envisagées et données dans le rapport du Directoire s'inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données dans le rapport du Directoire portant sur l'opération envisagée d'autorisation d'attribution d'actions gratuites.
Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 9 avril 2018
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
ERNST & YOUNG Audit
Françoise Garnier
Le Directoire, statuant en vertu des pouvoirs qui lui ont été conférés par l'Assemblée générale mixte du 18 mai 2017 en sa 30e résolution, après autorisation du Conseil de surveillance du 18 mai 2017, a décidé le 10 juillet 2017 une augmentation de capital réservée aux adhérents au Plan d'Epargne Groupe Wendel en faveur desquels le droit préférentiel de souscription des actionnaires a été supprimé par l'Assemblée générale.
Le présent rapport, établi en application de l'article R. 225-116 a pour objet de rendre compte des conditions définitives de cette augmentation de capital réalisée conformément à l'autorisation de l'Assemblée générale.
Le Directoire du 10 juillet 2017 a décidé d'arrêter le montant nominal maximal de l'augmentation de capital réservée à 150 000 €, soit 37 500 actions d'une valeur nominale de 4 € chacune.
Le Directoire du 26 juillet 2017 a constaté que 15 499 actions ont été souscrites à la date de clôture de la souscription et que le capital social est augmenté de 456 496 €, compte tenu non seulement de l'augmentation de capital réservée aux adhérents du PEG (pour 61 996 €) mais aussi des levées d'options de souscription d'actions (pour 394 500 €).
Le capital social s'élève donc désormais à 188 780 612 €, divisé en 47 195 153 actions de 4 € de nominal, toutes de même catégorie.
Le Directoire du 10 juillet 2017 a arrêté le montant de la décote, soit 20 % du prix de référence, et a constaté :
Chaque action nouvelle d'une valeur nominale de 4 € est donc assortie d'une prime d'émission de 103,19 €.
Les bénéficiaires de l'offre sont les adhérents au Plan d'Epargne Groupe Wendel, les salariés et mandataires sociaux devant justifier d'une ancienneté de trois mois au moins au jour de la clôture de la période de souscription.
L'Assemblée générale mixte du 18 mai 2017 de la Société a supprimé au profit des bénéficiaires de l'offre le droit préférentiel de souscription des actionnaires.
Les actions nouvelles sont créées et portent jouissance courante et sont immédiatement assimilées aux actions existantes.
Chaque bénéficiaire a le droit de souscrire à des actions nouvelles dans les conditions définies par le règlement du Plan d'Epargne Groupe Wendel et ses avenants.
Pour l'année 2017, l'abondement est de 200 % du versement volontaire ; il est réalisé dans la limite de 79 actions Wendel, 79 étant le plus grand nombre entier d'actions qui peuvent être souscrites de telle sorte que l'abondement de l'employeur n'excède pas le plafond légal de 5 648,83 € par épargnant.
Dans l'hypothèse où le nombre total d'actions demandé par les souscripteurs aurait été supérieur au nombre maximum d'actions offert dans le cadre de l'augmentation de capital réservée, il aurait été procédé à une réduction des demandes. Celle-ci se serait réalisée de la façon suivante :
Le nombre total d'actions demandé par les souscripteurs ayant été inférieur au nombre maximum d'actions offert dans le cadre de l'augmentation de capital réservée, l'augmentation de capital a été réalisée à concurrence du montant des actions souscrites.
La période de souscription a été ouverte du 13 juillet 2017 au 25 juillet 2017 inclus.
Elle pouvait être close à tout moment avant le 25 juillet 2017 si tous les bénéficiaires avaient renvoyé leur bulletin de souscription ou, le cas échéant, avaient informé la Société qu'ils renonçaient à la souscription des actions qui leur étaient offertes.
L'admission des actions nouvelles de la Société aux négociations sur le marché Eurolist d'Euronext a été demandée dès que possible après la réalisation de l'augmentation de capital.
15 499 actions nouvelles de la Société ont été émises.
Conformément aux dispositions de l'article R. 225-115 du Code de commerce, le Directoire présente ci-après l'incidence de cette émission sur la situation des titulaires de titres de capital de la Société et de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société. L'incidence de l'émission est appréciée sur la base des derniers comptes sociaux établis au 30 juin 2017.
■ Incidence sur la quote-part des capitaux propres au 30 juin 2017 :
Après prise en compte des 15 499 actions souscrites dans le cadre de l'augmentation de capital objet du présent rapport, la quote-part des capitaux propres par action diminue de 0,00 € sur la base de 47 179 654 actions émises composant le capital de la Société, et de 0,00 € sur la base de 47 210 980 actions émises ou susceptibles d'être émises.
■ Incidence théorique sur la valeur boursière actuelle de l'action telle quelle résulte de la moyenne des vingt séances de Bourse précédant le 10 juillet 2017 :
Après prise en compte des 15 499 actions souscrites dans le cadre de l'augmentation de capital objet du présent rapport, la valeur boursière de l'action diminue de 0,01 € sur la base de 47 179 654 actions émises composant le capital de la Société et de 0,01 € sur la base de 47 210 980 actions émises ou susceptibles d'être émises.
Le 26 juillet 2017,
Frédéric Lemoine
Président du Directoire
Bernard Gautier
Membre du Directoire

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Société et en application des dispositions de l'article R 225-116 du Code de commerce, nous vous présentons un rapport complémentaire à notre rapport du 7 avril 2017 sur l'augmentation du capital avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux adhérents d'un plan d'épargne entreprise mis en place au sein du Groupe, autorisée par votre Assemblée générale mixte du 18 mai 2017 dans sa trentième résolution.
Cette augmentation du capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L 225-129-6 du Code de commerce et L 3332-18 et suivants du Code du travail.
Cette assemblée avait délégué à votre Directoire la compétence pour décider d'une telle opération dans un délai de quatorze mois et pour un montant nominal maximum de 150 000 euros. Faisant usage de cette délégation, votre Directoire a décidé dans sa séance du 10 juillet 2017 de procéder à une augmentation du capital dans la limite d'un montant nominal de 150 000 euros par l'émission de 37 500 actions ordinaires, d'une valeur nominale de 4 euros chacune et d'une prime d'émission unitaire de 103,19 euros, réservée aux adhérents au Plan d'Epargne Groupe, les salariés et les mandataires sociaux devant justifier d'une ancienneté de trois mois au moins au jour de la clôture de la période de souscription.
Il appartient au Directoire d'établir un rapport complémentaire conformément aux articles R 225-115 et R 225-116 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées d'une situation financière intermédiaire, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont notamment consisté à vérifier :
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur :
Fait à Neuilly-sur-Seine et à Paris-La Défense, le 27 juillet 2017
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
ERNST & YOUNG Audit
Françoise Garnier
En 2017, votre Conseil de surveillance, avec le soutien assidu et rigoureux de ses Comités, a poursuivi l'exercice de sa mission de contrôle et de surveillance de la gestion du Directoire. Votre Conseil de surveillance s'est réuni dix fois en 2017. Le Comité d'audit et le Comité de gouvernance se sont respectivement réunis six fois et huit fois.
En 2017, les sociétés du portefeuille de Wendel ont poursuivi activement leurs acquisitions ou leurs cessions, notamment Bureau Veritas, Allied Universal, Constantia Flexibles, Stahl.
Wendel, de son côté, a finalisé l'acquisition de Tsebo, leader panafricain des services aux entreprises, a poursuivi son désengagement de Saint-Gobain et a cédé ses actions exceet dans le cadre de l'OPA initiée par un actionnaire.
L'ANR est en progression de 3,3 % sur 12 mois, de mars 2017 à mars 2018.
Le 21 mars 2018, votre Conseil de surveillance a examiné les comptes individuels et consolidés de Wendel tels que le Directoire les a arrêtés. Il n'a pas d'observation à vous présenter et il émet un avis favorable à leur approbation. Les comptes au 31 décembre 2017 font ainsi apparaître un chiffre d'affaires consolidé de 8,3 Md€, en hausse de 8,4 %, un résultat net part du groupe de 200M€, contre - 366,8 M€ en 2016.
La contribution de toutes les sociétés du Groupe au résultat net des activités est de 703,6 M€, en léger repli de - 2,3 % par rapport à 2016. Cette légère baisse s'explique notamment par les variations de périmètre (déconsolidation de Saint-Gobain à la suite de la cession de juin 2017).
Votre Conseil approuve la proposition du Directoire de fixer le dividende au titre de l'exercice 2017 à 2,65€ par action, en progression.
En ce qui concerne la gouvernance, le Conseil de surveillance a nommé un nouveau Président du Directoire à compter du 1er janvier 2018, André François-Poncet ; le Conseil remercie chaleureusement Frédéric Lemoine pour le travail accompli pendant ses 9 années à la Présidence du Directoire, au cours desquelles Wendel a retrouvé sa solidité financière et a investi dans de nouvelles géographies porteuses.
Il vous est proposé de renouveler le mandat de Guylaine Saucier, qui, depuis 8 ans apporte ses compétences financières à votre Conseil.
Le Conseil se réjouit d'accueillir son nouveau Président, Nicolas ver Hulst et son nouveau Vice-président, Gervais Pellissier, à l'issue de l'Assemblée générale du 17 mai 2018.
Tous les membres du Conseil de surveillance adressent leurs très vifs remerciements à la Vice-Présidente du Conseil et Présidente du Comité de gouvernance, Dominique Hériard Dubreuil. Dominique Hériard Dubreuil a, pendant huit années au sein du Conseil, très fortement contribué à la bonne santé et à la bonne gouvernance de Wendel.
Les membres du Conseil remercient également François de Wendel, leur Président, pour le travail accompli de 2013 à 2018 et sont heureux de le compter parmi eux jusqu'en 2020.
Votre Conseil vous recommande d'approuver l'ensemble des résolutions présentées par le Directoire qui sont soumises à votre Assemblée générale.
La première et la deuxième résolution ont pour objet de soumettre à votre approbation les comptes de Wendel au 31 décembre 2017.
Les comptes individuels font apparaître un résultat net positif de 116,9 M€.
Les comptes consolidés font apparaître un résultat net de 534,1M€ et un résultat net part du groupe de 200 M€.
La troisième résolution a pour objet l'affectation du résultat de l'exercice clos le 31 décembre 2017 et la distribution d'un dividende de 2,65 € par action, en progression par rapport au dividende ordinaire versé au titre des trois exercices précédents.
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Dividende | 2 € | 2,15 € | 2,35 € |
Le dividende sera détaché le 22 mai 2018 et payé le 24 mai 2018.
Pour les personnes physiques domiciliées fiscalement en France, le dividende est soumis soit à un prélèvement forfaitaire unique sur le dividende brut au taux forfaitaire de 12,8 % (article 200 A du Code général des impôts), soit, sur option, à l'impôt sur le revenu selon le barème progressif après un abattement de 40 % (article 200 A, 2. et 158-3 1° du Code général des impôts). Le dividende est par ailleurs soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
La quatrième résolution a pour objet l'approbation du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées conclues en 2017 et au début de l'exercice 2018. Ce rapport rend compte des conséquences du départ de Frédéric Lemoine sur ses co-investissements et du co-investissement 2018-2021 des membres du Directoire.
La cinquième résolution a pour objet l'approbation de deux conventions réglementées conclues avec Wendel-Participations et décrites dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes : l'une concerne la mise en œuvre des dispositions de prévention de la corruption (loi Sapin 2) et du CBCR au sein du groupe Wendel. L'autre concerne l'utilisation de la marque Wendel pour l'activité du « Wendel Lab » dans des nouveaux secteurs ou des nouvelles géographies.
La sixième résolution a pour objet l'approbation des engagements pris en cas de cessation des fonctions du nouveau Président du Directoire, en application des articles L. 225-90-1 et L. 225-86 et suivants du Code de commerce.
La septième résolution a pour objet le renouvellement pour quatre ans du mandat de Mme Guylaine Saucier.
Les huitième, neuvième et dixième résolutions ont pour objet l'approbation de la politique 2018 de rémunération des membres du Directoire et des membres du Conseil de surveillance. La politique de rémunération des membres du Directoire et des membres du Conseil de surveillance est présentée aux sections 2.1.7.1 et 2.1.7.2 du document de référence pour 2017. Pour la deuxième année consécutive, votre vote est requis en application du nouvel article L. 225-82-2 du Code de commerce.
Et pour la première année, votre vote est requis, en application de l'article L. 225-100 du Code de commerce, sur les éléments de rémunération versés ou attribués au titre de 2017 à M. Frédéric Lemoine, Président du Directoire, à M. Bernard Gautier, membre du Directoire et à M. François de Wendel, Président du Conseil de surveillance. C'est l'objet des onzième, douzième et treizième résolutions. Ces éléments de rémunération sont présentés à la section 2.1.7.11 du document de référence pour 2017. La rémunération variable de Frédéric Lemoine lui sera versée après votre approbation.
Rapport du Directoire sur les résolutions soumises à l'Assemblée générale du 17 mai 2018
La quatorzième résolution a pour objet de renouveler l'autorisation donnée à la Société de racheter ses propres actions dans les conditions fixées par la loi. Le prix maximum de rachat a été fixé à 250 €, la durée de l'autorisation est de quatorze mois.
Le programme de rachat d'actions ne peut être utilisé que pour les objectifs définis par la loi et déterminés dans la résolution. En pratique, votre Société peut être amenée à l'utiliser pour racheter des actions en vue de leur annulation, réaliser des opérations de croissance externe, animer le marché du titre de la Société ou couvrir les plans d'options d'achat d'actions ou d'actions de performance. En 2017, Wendel a ainsi acheté directement 599 412 actions propres.
En tout état de cause, la Société ne pourra acquérir plus de 10 % de son capital, soit, à titre indicatif, sur la base du capital au 31 décembre 2017 et en tenant compte des actions autodétenues à cette date, 3 955 919 actions. L'autorisation ne pourra être utilisée en période d'offre publique.
Les résolutions quinze à vingt-trois visent à renouveler, pour vingt-six mois, les autorisations financières précédemment conférées qui arrivent à expiration. Le montant nominal maximal des augmentations de capital correspondantes est fixé à cent quatre-vingt-cinq millions d'euros.
Ces délégations ont pour objet l'émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à terme au capital de la Société, en maintenant le droit préférentiel de souscription des actionnaires ou en le supprimant, en fonction des opportunités offertes par les marchés financiers et des intérêts de la Société et de ses actionnaires. Elles assurent à la Société flexibilité et réactivité, en permettant au Directoire, sur autorisation préalable du Conseil de surveillance, de réaliser les opérations de marché nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie du Groupe.
Ces délégations ne pourront être utilisées en période d'offre publique.
Le montant autorisé pour augmenter le capital avec suppression du droit préférentiel de souscription est conforme aux meilleures pratiques de place, aux recommandations des agences de vote et des investisseurs.
Au cours de l'exercice 2017, le Directoire n'a fait usage d'aucune de ces délégations.
La quinzième résolution a pour objet d'autoriser le Directoire à augmenter le capital avec maintien du droit préférentiel de souscription, dans la limite d'un montant nominal de soixante-quatorze millions d'euros.
La seizième résolution a pour objet d'autoriser le Directoire à augmenter le capital avec suppression du droit préférentiel de souscription et possibilité d'accorder un délai de priorité pour les actionnaires, dans la limite d'un montant nominal de dix-huit millions d'euros et à un prix au moins égal à la moyenne pondérée des cours des trois derniers jours de Bourse précédant sa fixation, éventuellement diminuée d'une décote maximale de 5 %. L'ensemble des autorisations d'augmenter le capital sans droit préférentiel de souscription est limité à dix-huit millions d'euros.
La dix-septième résolution a pour objet d'autoriser le Directoire à émettre des titres, avec suppression du droit préférentiel de souscription, pour un placement privé dans la limite de 10 % du capital par an, dans les conditions de prix fixées par la loi ; la dix-huitième résolution autorise le Directoire, dans la limite de 10 % du capital par an, à augmenter le capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription, par offre au public ou placement privé, à un prix au moins égal à la moyenne des cours de clôture de l'action Wendel pendant une période de vingt jours précédant l'émission, éventuellement diminuée d'une décote maximale de 5 %. Le montant nominal de ces augmentations de capital vient s'imputer sur le plafond de dix-huit millions d'euros fixé à la seizième résolution.
La dix-neuvième résolution a pour objet d'autoriser le Directoire à augmenter, dans la limite de 15 % de l'émission initiale, le montant des émissions visées ci-dessus, avec ou sans droit préférentiel de souscription, dans l'hypothèse où ces émissions feraient l'objet de demandes excédentaires et dans la limite du plafond global.
La vingtième résolution a pour objet d'autoriser le Directoire à augmenter le capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription, en vue de rémunérer des apports en nature de titres, dans la limite de 10 % du capital social ; la vingt et unième résolution a pour objet d'autoriser la rémunération d'apports de titres dans le cadre d'une offre publique d'échange, dans la limite d'un montant nominal de dix-huit millions d'euros. Ces délégations permettent à la Société d'acquérir des participations dans des sociétés cotées ou non cotées et de financer ces acquisitions en actions, plutôt qu'en numéraire. Le montant nominal de ces augmentations de capital vient s'imputer sur le plafond de dix-huit millions d'euros fixé à la seizième résolution.

La vingt-deuxième résolution a pour objet d'autoriser le Directoire à augmenter le capital de la Société par incorporation de réserves, bénéfices ou primes, dans la limite d'un montant nominal de quatre-vingts millions d'euros au bénéfice des actionnaires. Cette augmentation du capital se réaliserait par attribution d'actions gratuites aux actionnaires et/ou par élévation du nominal des actions existantes.
La vingt-troisième résolution a pour objet de fixer à cent quatre-vingt-cinq millions d'euros le plafond nominal global des augmentations de capital résultant des résolutions quinze, seize, dix-neuf et vingt-deux.
La politique d'actionnariat salarié chez Wendel est menée avec le souci de limiter l'effet de dilution pour les actionnaires.
La vingt-quatrième résolution a pour objet d'autoriser, pour quatorze mois, le Directoire à augmenter le capital, sur autorisation préalable du Conseil de surveillance, en faveur des salariés et des mandataires sociaux du Groupe, dans le cadre du plan d'épargne Groupe pour un montant nominal maximal de cent cinquante mille euros. Conformément à la législation en vigueur, le prix d'émission des titres ne pourra être supérieur à la moyenne des cours de clôture des vingt jours de Bourse précédant la décision du Directoire ni inférieur à cette moyenne diminuée d'une décote maximale de 20 %.
Le Directoire a mis en œuvre l'autorisation de l'Assemblée générale du 18 mai 2017. L'actionnariat salarié investi dans le cadre du plan d'épargne Groupe représente 0,9 % du capital au 31 décembre 2017.
L'exercice des options d'achat ou de souscription d'actions et l'attribution définitive des actions de performance sont soumis à des conditions de présence et de performance et, pour les membres du Directoire, à une obligation de conservation des actions issues des levées d'options ou des actions de performance acquises. Ces conditions sont décrites aux sections 2.1.7.5 et 2.1.7.7 du document de référence pour 2017.
Les conditions de performance pour les membres du Directoire sont fixées par le Conseil de surveillance, les conditions de performance pour les salariés bénéficiaires sont fixées, le cas échéant, par le Directoire. Ces conditions de performance sont décrites dans la politique de rémunération pour 2018 (section 2.1.7.1).
La vingt-cinquième résolution a pour objet d'autoriser, pour quatorze mois, le Directoire à attribuer des options de souscription et/ou d'achat d'actions aux salariés et mandataires sociaux du groupe Wendel, dans la limite de 1 % du capital social. Le prix sera fixé selon les dispositions légales et réglementaires, sans décote.
La vingt-sixième résolution a pour objet d'autoriser, pour quatorze mois, le Directoire à attribuer des actions de performance aux salariés et mandataires sociaux, dans la limite de 0,5 % du capital social, ce montant venant s'imputer sur le plafond global de 1 % fixé à la vingt cinquième résolution.
Conformément à la recommandation 24.3.3 du Code Afep-Medef, les vingt-cinquième et vingt-sixième résolutions indiquent le pourcentage maximum d'options et d'actions de performance pouvant être attribué aux membres du Directoire. Ils pourront se voir attribuer des options à hauteur de 0,124 % du capital et des actions de performance à hauteur de 0,105 % du capital.
Enfin, la vingt-septième résolution a pour objet la délivrance des pouvoirs nécessaires à l'accomplissement des formalités légales.
27. Pouvoirs pour l'accomplissement des formalités.

Approbation des comptes individuels de l'exercice 2017
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires,
approuve les comptes individuels de l'exercice ouvert le 1er janvier 2017 et clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils lui ont été présentés par le Directoire, qui se soldent par un résultat net de 116 893 047,42 euros, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports.
Approbation des comptes consolidés de l'exercice 2017
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires,
approuve les comptes consolidés de l'exercice ouvert le 1er janvier 2017 et clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils lui ont été présentés par le Directoire, qui font apparaître un résultat net part du groupe de 200 031 milliers d'euros, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports.
Affectation du résultat, fixation du dividende et mise en distribution du dividende
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, sur la proposition du Directoire approuvée par le Conseil de surveillance :
■ d'affecter le bénéfice de l'exercice 2017 qui s'élève à 116 893 047,42 €,
augmenté du « Report à nouveau » qui s'élève à 2 651 832 875,34 €,
formant un bénéfice distribuable de 2 768 725 922,76 €,
de la manière suivante :
■ aux actionnaires, un montant de 122 586 736,9 €,
afin de servir un dividende net de 2,65 € par action,
| Exercice social | Dividendes distribués |
Dividende net par action |
|---|---|---|
| 2014 | 92 648 748 | 2,00 € |
| 2015 | 98 727 658 | 2,15 € |
| 2016 | 107 294 096 | 2,35 € |
Pour les personnes physiques domiciliées fiscalement en France, le dividende est soumis soit à un prélèvement forfaitaire unique sur le dividende brut au taux forfaitaire de 12,8 % (article 200 A du Code général des impôts), soit, sur option, à l'impôt sur le revenu selon le barème progressif après un abattement de 40 % (article 200 A, 2. et 158-3 1° du Code général des impôts). Le dividende est par ailleurs soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
Assemblée générale du 17 mai 2018
Approbation de conventions réglementées
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants et L. 225-86 et suivants du Code de commerce, approuve les conventions conclues au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2017 et au début de l'exercice 2018 mentionnées dans ce rapport et soumises à autorisation.
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants et L. 225-86 et suivants du Code de commerce, approuve les conventions conclues au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2017 et au début de l'exercice 2018 avec Wendel-Participations SE mentionnées dans ce rapport et soumises à autorisation.
Approbation des engagements pris en cas de cessation des fonctions du Président du Directoire
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées aux articles L. 225-86 et suivants et L. 225-90-1 du Code de commerce, approuve les engagements pris à l'égard de M. André François-Poncet, Président du Directoire en cas de cessation de ses fonctions qui sont mentionnés dans ce rapport.
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, constate que le mandat de membre du Conseil de surveillance de Mme Guylaine Saucier expire à l'issue de la présente assemblée et décide de renouveler ce mandat pour une durée de quatre ans prenant fin lors de l'Assemblée générale ordinaire appelée à statuer en 2022 sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2021.
Vote sur les éléments de la politique de rémunération attribuables au Président du Directoire
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil de surveillance sur la politique de rémunération des membres du Directoire, établi en application de l'article L. 225-82-2 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération applicable au Président du Directoire, telle que présentée dans ce rapport (section 2.1.7.1 du document de référence 2017).
Vote sur les éléments de la politique de rémunération attribuables au membre du Directoire
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil de surveillance sur la politique de rémunération des membres du Directoire, établi en application de l'article L. 225-82-2 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération applicable au membre du Directoire, telle que présentée dans ce rapport (section 2.1.7.1 du document de référence 2017).
Vote sur les éléments de la politique de rémunération attribuables aux membres du Conseil de surveillance
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil de surveillance sur la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance, établi en application de l'article L. 225-82-2 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération applicable aux membres du Conseil de surveillance, telle que présentée dans ce rapport (section 2.1.7.2 du document de référence 2017).
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, en application des articles L. 225-82-2 et L. 225-100 du Code de commerce, approuve les éléments de la rémunération versés ou attribués au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2017 à M. Frédéric Lemoine, Président du Directoire, tels que figurant dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise (section 2.1.7.11 du document de référence 2017).

Vote sur les éléments de la rémunération versés ou attribués à M. Bernard Gautier, membre du Directoire
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, en application des articles L. 225-82-2 et L. 225-100 du Code de commerce, approuve les éléments de la rémunération versés ou attribués au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2017 à M. Bernard Gautier, membre du Directoire, tels que figurant dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise (section 2.1.7.11 du document de référence 2017).
Vote sur les éléments de la rémunération versés ou attribués à M. François de Wendel, Président du Conseil de surveillance
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, en application des articles L. 225-82-2 et L. 225-100 du Code de commerce, approuve les éléments de la rémunération versés ou attribués au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2017 à M. François de Wendel, Président du Conseil de surveillance, tels que figurant dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise (section 2.1.7.11 du document de référence 2017).
Autorisation au Directoire d'acheter des actions de la Société : prix maximal 250 €
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, sur la proposition du Directoire approuvée par le Conseil de surveillance, en application de l'article 15-V b) des statuts :
soit, ce pourcentage s'appliquant à un capital ajusté en fonction des opérations l'affectant postérieurement à la présente assemblée, soit à titre indicatif, sur la base du capital au 31 décembre 2017, 4 625 321 actions,
ce programme serait également destiné à permettre à la Société d'opérer dans tout autre but autorisé ou qui viendrait à être autorisé par la loi ou la réglementation en vigueur ; dans une telle hypothèse, la Société informerait ses actionnaires par voie de communiqué ;
8 Assemblée générale du 17-Assemblée générale du 17 mai 2018

Délégation de compétence au Directoire à l'effet d'augmenter le capital social avec maintien du droit préférentiel de souscription dans la limite d'un montant nominal maximal de soixante-quatorze millions d'euros
Assemblée générale du 17 mai 2018
mobilières pendant un délai qui ne pourra excéder le maximum prévu par les dispositions légales et réglementaires en vigueur ; fixer et procéder à tous ajustements destinés à prendre en compte l'incidence d'opérations sur le capital de la Société et fixer les modalités suivant lesquelles sera assurée, le cas échéant, la préservation des droits des titulaires des valeurs mobilières donnant accès au capital,
Délégation de compétence au Directoire à l'effet d'augmenter le capital social, avec suppression du droit préférentiel de souscription et avec possibilité de conférer un délai de priorité aux actionnaires, dans la limite d'un montant nominal maximal de dix-huit millions d'euros
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales extraordinaires :
l'article 15-V b) des statuts, sa compétence pour décider, en une ou plusieurs fois, dans les proportions et aux époques qu'il appréciera, en France ou à l'étranger, dans le cadre d'offres au public, de l'émission, à titre onéreux ou gratuit, d'actions de la Société ou de valeurs mobilières de toute nature donnant accès, à tout moment ou à date fixe – par souscription, conversion, échange, remboursement, exercice de bons ou de toute autre manière – à une quotité du capital social à émettre de la Société ou de l'une des sociétés visées à l'article L. 228-93 du Code de commerce étant précisé que les titres ainsi émis pourront être libellés soit en euros, soit en devise étrangère, soit en unité monétaire quelconque établie par référence à plusieurs monnaies et que ces émissions pourront être souscrites soit en numéraire, soit par compensation avec des créances certaines, liquides et exigibles sur la Société ;
avec ou sans prime), les modalités d'amortissement en fonction notamment des conditions du marché, les conditions dans lesquelles ces titres donneront droit à des actions et plus généralement de déterminer les autres modalités d'émission et d'amortissement ; le cas échéant, ces titres pourront être assortis de bons donnant droit à l'attribution, à l'acquisition ou à la souscription d'obligations ou d'autres valeurs mobilières représentatives de créance ; modifier, pendant la durée de vie des titres concernés, les modalités visées ci-dessus, dans le respect des formalités applicables,
Délégation de compétence au Directoire à l'effet d'augmenter le capital social par émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital avec suppression du droit préférentiel de souscription, par placement privé visé à l'article L. 411-2 II du Code monétaire et financier
8 Assemblée générale du 17-Assemblée générale du 17 mai 2018
toute autre manière – à une quotité du capital social de la Société ou de l'une des sociétés visées à l'article L. 228-93 du Code de commerce ou donnant droit à l'attribution de titres de créance étant précisé que les titres ainsi émis pourront être libellés soit en euros, soit en devise étrangère, soit en unité monétaire quelconque établie par référence à plusieurs monnaies et que ces émissions pourront être souscrites soit en numéraire, soit par compensation avec des créances certaines, liquides et exigibles sur la Société ;

10. décide que la présente délégation, qui annule et remplace, à hauteur des montants non utilisés à ce jour, toute délégation antérieure ayant le même objet, est valable pour une durée de vingt-six mois à compter de la présente assemblée.
Autorisation consentie au Directoire à l'effet de fixer, selon les modalités déterminées par l'Assemblée générale, le prix d'émission des actions ou des valeurs mobilières, avec suppression du droit préférentiel de souscription, par offre au public ou par placement privé dans la limite annuelle de 10 % du capital social
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales extraordinaires,
au paragraphe 3 de la seizième résolution de la présente assemblée ;
Délégation de compétence au Directoire à l'effet d'augmenter le nombre de titres à émettre en cas de demande excédentaire, dans la limite de 15 % de l'émission initiale, avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription
8 Assemblée générale du 17-Assemblée générale du 17 mai 2018
Délégation de compétence au Directoire à l'effet d'augmenter le capital avec suppression du droit préférentiel de souscription en vue de rémunérer des apports de titres, en nature, dans la limite de 10 % du capital social
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales extraordinaires,
Délégation de compétence au Directoire à l'effet d'augmenter le capital avec suppression du droit préférentiel de souscription en vue de rémunérer des apports de titres, dans le cadre d'une offre publique d'échange, dans la limite de dix-huit millions d'euros

Délégation de compétence au Directoire à l'effet d'augmenter le capital social par incorporation de réserves, bénéfices ou primes dans la limite de quatre-vingts millions d'euros
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales extraordinaires,
Délégation de compétence au Directoire à l'effet d'augmenter le capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription, par émission d'actions ou valeurs mobilières donnant accès au capital réservées, aux adhérents du plan d'épargne Groupe dans la limite d'un montant nominal maximal de cent cinquante mille euros

Autorisation au Directoire à l'effet de consentir, au bénéfice des mandataires sociaux et salariés, des options de souscription, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, et/ou d'achat d'actions, dans la limite d'un plafond global de 1 % du capital social, avec un sous-plafond de 0,124 % du capital pour les membres du Directoire, le plafond global de 1 % étant commun à la présente résolution et à la vingt sixième résolution
des options à des critères de performance et devra fixer la quantité des actions issues de levées d'options qu'ils sont tenus de conserver au nominatif jusqu'à la cessation de leurs fonctions ;
9. décide que la présente autorisation, qui annule et remplace, à hauteur des montants non utilisés à ce jour, toute autorisation antérieure ayant le même objet, est valable pour une durée de quatorze mois à compter de la présente assemblée.
Autorisation au Directoire à l'effet de procéder à une attribution d'actions de performance aux mandataires sociaux et salariés, avec suppression du droit préférentiel de souscription, dans la limite d'un plafond de 0,5 % du capital social, ce montant venant s'imputer sur le plafond global commun de 1 % fixé à la vingt cinquième résolution, avec un sous-plafond de 0,105 % du capital pour les membres du Directoire

décider que ces actions ne peuvent être cédées par les intéressés avant la cessation de leurs fonctions, soit fixer la quantité de ces actions qu'ils sont tenus de conserver au nominatif jusqu'à la cessation de leurs fonctions ;
L'Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, donne tous pouvoirs au porteur de copies ou d'extraits du procès-verbal des présentes délibérations pour faire toutes déclarations et accomplir toutes formalités d'enregistrement, dépôt et autres.
Assemblée générale du 17 mai 2018

| 9.1 | PRINCIPAUX CONTRATS | 432 |
|---|---|---|
| 9.2 | OPÉRATIONS AVEC LES | |
| APPARENTÉS | 432 | |
| 9.3 | CHANGEMENTS SIGNIFICATIFS | |
| DE LA SITUATION FINANCIÈRE | ||
| OU COMMERCIALE |
433 | |
| 9.4 | DÉPENSES VISÉES AUX | |
| ARTICLES 39-4 ET 223 QUATER |
||
| DU CGI |
433 | |
| 9.5 | DÉCOMPOSITION DES DÉLAIS DE | |
| PAIEMENT DES FOURNISSEURS | ||
| ET DES CLIENTS | 433 | |
| 9.5 | RESPONSABLE DE | |
| L'INFORMATION FINANCIÈRE | 434 | |
| 9.6 | ATTESTATION DE LA PERSONNE | |
| RESPONSABLE DU DOCUMENT | ||
| DE RÉFÉRENCE INCLUANT LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL |
||
| 434 | ||
| 9.7 | RESPONSABLES DU CONTRÔLE | |
| DES COMPTES ET HONORAIRES | 435 | |
9.7.1 Commissaires aux comptes titulaires 435
9.7.2 Honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe 435 9.8 TABLE DE CONCORDANCE DU-DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 436
9
Les pactes d'actionnaires et les accords de gouvernance sont décrits à la section 7.9 du présent document de référence.
Les contrats financiers sont décrits à la note 5, « Gestion des risques financiers », de l'annexe aux comptes consolidés.
À l'exception de ces contrats et accords, le Groupe n'est pas dépendant, de manière significative, de tel ou tel brevet, licence, contrat industriel, commercial ou financier.
Les informations relatives aux parties liées figurent dans l'annexe aux comptes consolidés du présent document de référence.
Les conventions réglementées au sens des articles L 225-38 et L 225-86 du Code de commerce sont mentionnées dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées figurant dans la section 8.1 « Assemblée générale » du présent document de référence.
Il n'existe pas, entre Wendel et ses filiales et participations, d'accords industriels, commerciaux ou de gestion. Wendel assure à certaines d'entre elles des prestations de conseil et d'assistance en matière stratégique, juridique, fiscale, financière et comptable. Ces prestations sont facturées à des conditions normales sur la base des coûts réels s'ils sont identifiables ou de forfaits.
Au niveau de Wendel, les montants des prestations au titre des trois derniers exercices sont les suivants :
| Hors taxes En milliers d'euros |
2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Eufor | 20 | - | 800 |
| Winvest Conseil | 11 029 | 11 700 | 8 800 |
| Trief Corporation | 284 | 400 | - |
| Wendel-Participations (1) | 106 | 57 | 57 |
| Autres Filiales | 21 | 57 | 64 |
| 11 460 | 12 214 | 9 721 |
(1) Les opérations avec Wendel Participations sont décrites à la section 7.4.2
À la connaissance de la Société, depuis le 31 décembre 2017, il n'est apparu aucun autre fait exceptionnel ou événement susceptible d'avoir une incidence significative sur la situation financière, l'activité, les résultats ou le patrimoine de la Société ou du Groupe que les suivants :
■ la cession de la participation dans Saham Group décrite dans la note 36 des comptes consolidés 2017 présentés dans ce document de référence.
Le montant global des dépenses de Wendel visées aux articles 39-4 et 223 quater du Code général des impôts s'élève à 21 499 € en 2017.
En application des dispositions de l'article D441-4 du Code de Commerce, la décomposition des délais de paiement des fournisseurs et des clients de la Société, fait apparaître 29 factures reçues dont le terme est échu à la date de clôture de l'exercice et dont le montant est égal à 282 milliers d'euros TTC (soit 2% des factures d'achats TTC) et 11 factures émises dont le terme est échu à la date de clôture de l'exercice et dont le montant est égal à 222 milliers d'euros TTC (soit 2% du chiffre d'affaires TTC de l'exercice).
Les factures fournisseurs ne présentent pas de retard supérieur à 60 jours et les factures clients ne présentent pas de retard supérieur à 60 jours.
Aucune facture fournisseurs ou clients n'est relative à des créances litigieuses ou non comptabilisées.
Jérôme Michiels, Directeur financier Tél. : +33 1 42 85 30 00 E-mail : [email protected]
J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion (dont la table de concordance figure à la section 9.10) présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi qu'à la lecture d'ensemble du document.
Paris, le 11 avril 2018
André François-Poncet
Président du Directoire

Membre de la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes de Versailles.
Tour First – 1/2, place des Saisons – 92400 Courbevoie-Paris-la Défense 1
Date du premier mandat : Assemblée générale mixte du 15 novembre 1988 (ancienne dénomination : Castel Jacquet et Associés).
Date du dernier renouvellement du mandat : Assemblée générale mixte du 28 mai 2013.
Durée du mandat : six exercices.
Expiration du mandat en cours : Assemblée générale statuant sur les comptes de l'exercice 2018.
Membre de la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes de Versailles.
63, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine
Date du premier mandat : Assemblée générale mixte du 24 novembre 1994 (anciennes dénominations : Befec-Mulquin et Associés, Befec-Price Waterhouse).
Date du dernier renouvellement de mandat : Assemblée générale mixte du 28 mai 2013.
Durée du mandat : six exercices.
Expiration du mandat en cours : Assemblée générale statuant sur les comptes de l'exercice 2018.
Les honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe sont présentés en note 35 des comptes consolidés 2017 présentés dans ce document de référence.
Afin de faciliter la lecture du rapport annuel déposé comme document de référence, la table de concordance suivante permet d'identifier les principales informations prévues par l'annexe 1 du règlement européen no 809/2004 et renvoie aux pages correspondantes de ce document.
| Rubriques | Pages | |
|---|---|---|
| 1. | Personnes responsables | 434 |
| 2. | Contrôleurs légaux des comptes | 435 |
| 3. | Informations financières sélectionnées | |
| Informations financières historiques | 14,15,65,66,68,226 à 241,367 | |
| Informations financières intermédiaires | NA | |
| 4. | Facteurs de risques | 122 à 140, 274 à 282, 310, 311, 357 |
| 5. | Informations concernant l'émetteur | |
| Histoire et évolution de la Société | 1 à 3, 18, 19, 65 à 69, 226 à 238 | |
| Investissements | 5, 6, 7, 12, 13, 28 à 31, 35 à 64, 266 à 269, 382 |
|
| 6. | Aperçu des activités | |
| Principales activités | 5 à 7, 19, 28 à 31, 35 à 64 | |
| Principaux marchés | 15, 19, 35 à 64, 226 à 238 | |
| Événements exceptionnels | NA | |
| Degré de dépendance de l'émetteur à l'égard de brevets, licences, contrats industriels, commerciaux ou financiers |
126, 127, 432 | |
| Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l'émetteur concernant sa position concurrentielle |
19, 35 | |
| 7. | Organigramme | |
| Description sommaire du Groupe | 1, 2, 3, 12, 13, 18, 19, 245, 376 à 378 |
|
| Liste des filiales importantes | 12, 13, 245, 336, 337 | |
| 8. | Propriétés immobilières, usines et équipements | |
| Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée | 299 | |
| Question environnementale pouvant influencer l'utilisation des immobilisations corporelles | 149, 151 à 218 | |
| 9. | Examen de la situation financière et du résultat | |
| Situation financière | 14 à 15, 226 à 241 | |
| Résultat d'exploitation | 14, 15, 35 à 64, 226 à 238 | |
| 10. | Trésorerie et capitaux | |
| Informations sur les capitaux | 238, 252, 308, 309, 356, 379 | |
| Source et montant des flux de trésorerie | 236, 253, 254, 292, 326 à 328, 349 |
|
| Conditions d'emprunt et structure de financement | 276 à 280, 316 à 318 | |
| Restriction à l'utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer sur les opérations de la Société |
277 à 282 | |
| Sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les investissements sur lesquels la Direction a pris des engagements fermes |
NA | |
| 11. | Recherche et développement, brevets et licences | 35 à 64, 320 |
| Rubriques | Pages | |
|---|---|---|
| 12. | Informations sur les tendances | 2 à 5, 19, 35 à 64 |
| 13. | Prévisions ou estimations du bénéfice | NA |
| 14. | Directoire et Conseil de surveillance | |
| Renseignements relatifs aux membres du Directoire et Conseil de surveillance | 10, 11, 20, 21, 73 à 75, 78 à 92 | |
| Conflits d'intérêts au niveau des organes de direction et de surveillance | 72, 73, 93, 103 | |
| 15. | Rémunérations et avantages des mandataires sociaux | |
| Montant de la rémunération versée et avantages en nature | 104 à 121 | |
| Montant des sommes provisionnées aux fins de versement de pension, retraite ou autres avantages |
106, 107, 148, 312 à 315 | |
| 16. | Fonctionnement des organes d'administration et de direction | |
| Date d'expiration des mandats | 20, 73 à 75, 78 à 92 | |
| Contrats de service liant les membres des organes d'administration | 73, 93 | |
| Informations sur les Comités d'audit et de rémunérations/gouvernance | 20, 21, 96 à 99 | |
| Déclaration de conformité au régime de gouvernement d'entreprise | 96 | |
| 17. | Salariés | |
| Nombre de salariés | 145, 146, 320 | |
| 73 à 75, 78 à 92, 105, 106, 109, | ||
| Participation et stock-options des mandataires sociaux | 112 à 116, 119 à 121 | |
| Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital | 110, 111, 147, 148 | |
| 18. | Principaux actionnaires | |
| Actionnaires détenant plus de 5 % du capital ou des droits de vote | 66, 376 à 378 | |
| Existence de droits de vote différents | 377, 378 | |
| Contrôle de l'émetteur | 376 à 378 | |
| 19. | Opérations avec des apparentés | 270, 365, 432 |
| 20. | Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de l'émetteur |
|
| Informations financières historiques | 14, 15, 65 à 68, 226 à 337, 367 | |
| Informations financières pro forma | NA | |
| États financiers | 226 à 337, 346 à 367 | |
| Vérification des informations financières historiques annuelles | 434 | |
| Date des dernières informations financières | 31.12.2017 | |
| Informations financières intermédiaires | NA | |
| Politique de distribution du dividende | 5, 14, 31, 66, 373, 415 | |
| Procédures judiciaires et d'arbitrage | 128, 310, 311, 357 | |
| Changement significatif de la situation financière ou commerciale | 336, 366, 433 | |
| 21. | Informations complémentaires | |
| Capital social | 379 | |
| Acte constitutif et statuts | 372 à 375 | |
| 22. | Contrats importants | 432 |
| 23. | Informations provenant de tiers, déclarations d'experts et déclarations d'intérêts | NA |
| 24. | Documents accessibles au public | 69 |
| 25. | Informations sur les participations | 35 à 64 |
Le présent document de référence intègre tous les éléments du rapport financier annuel mentionné au I de l'article L 451-1-2 du Code monétaire et financier ainsi qu'à l'article 222-3 du règlement général de l'AMF.
Vous trouverez ci-après les références aux extraits du document de référence correspondant aux différentes rubriques du rapport financier annuel.
| Rubrique | Pages |
|---|---|
| Comptes individuels de la Société | 237, 238, 346 à 367 |
| Comptes consolidés du Groupe | 226, 227, 248 à 337 |
| Rapport de gestion | 439, 440 |
| Attestation du responsable du rapport financier annuel | 434 |
| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes individuels | 368 à 370 |
| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | 338 à 343 |
| Honoraires des Commissaires aux comptes | 335, 435 |
| Rapport du Président du Conseil de surveillance portant notamment sur les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil et sur les procédures de contrôle interne mises en place par la Société |
94 à 101, 130 à 140 |
Table de concordance du rapport de gestion prévu par les articles L 225-100 et suivants du Code de commerce
| Autres informations | ||
|---|---|---|
| 30. | Dépenses visées aux articles 39-4 et 223 quater du CGI | 433 |
| 31. | Décomposition des délais de paiement des fournisseurs et des clients de la Société | 433 |
| 32. | Tableau des résultats des cinq derniers exercices | 367 |
| 33. | Injonctions ou sanctions pécuniaires pour des pratiques anticoncurrentielles | NA |
| 34. | Informations sur les plans d'options de souscription d'actions consenties aux mandataires sociaux et aux salariés |
114 à 116, 333 à 335 |
| 35. | Informations sur les attributions d'actions gratuites au profit des mandataires sociaux et des salariés |
119, 120, 333 à 335 |
| 36. | Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité en matière d'augmentation de capital et utilisation faite de ces délégations au cours de l'exercice |
381, 382 |
| 37. | Rapport du Conseil de surveillance sur les conditions de préparation et d'organisation de travaux du Conseil et sur les procédures de contrôle interne mises en place par la Société |
94 à 101, 130 à 140 |

| Informations sociales | Numéro de page du document de référence |
|---|---|
| Emploi | |
| Effectif total et la répartition des salariés par sexe, âge et par zone géographique | 145, 146 |
| Les embauches et les départs | 145, 146 |
| Les rémunérations et leur évolution | 147 |
| Organisation du travail | |
| L'organisation du temps de travail | 146 |
| Absentéisme | 146 |
| Relations sociales | |
| L'organisation du dialogue social, notamment les procédures d'information et de consultation du personnel et de négociation avec celui-ci |
146 |
| Le bilan des accords collectifs | 146 |
| Santé et sécurité | |
| Les conditions de santé et de sécurité au travail | 146 |
| Le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et sécurité au travail |
146 |
| Les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles |
146 |
| Formation | |
| Les politiques mises en œuvre en matière de formation | 146 |
| Le nombre total d'heures de formation | 146 |
| Égalité de traitement | |
| Les mesures prises en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes | 146 |
| Les mesures prises en faveur de l'emploi et de l'insertion des personnes handicapées | 146 |
| La politique de lutte contre la discrimination | 146 |
| Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail relatives : |
|
| ■ au respect de la liberté d'association et du droit de négociation collective | 146 |
| ■ à l'élimination des discriminations en matière d'emploi et de profession | 146 |
| ■ à l'élimination du travail forcé ou obligatoire | 146 |
| ■ à l'abolition effective du travail des enfants | 146 |
Table de concordance développement durable (articles L 225-102-1 et R 225-14 et suivants du Code de commerce)
| Informations environnementales | Numéro de page du document de référence |
|---|---|
| Politique générale en matière environnementale | |
| L'organisation de la Société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d'évaluation ou de certification en matière d'environnement |
Non applicable* |
| Les actions de formation et d'information des salariés menées en matière de protection de l'environnement |
146 |
| Les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions | Non applicable* |
| Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d'environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la Société dans un litige en cours |
Non applicable* |
| Pollution et gestion des déchets | |
| Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement |
Non applicable* |
| Les mesures de prévention, de recyclage et d'élimination des déchets | 149 |
| La prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité |
Non applicable* |
| Utilisation durable des ressources | |
| La consommation d'eau et l'approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales | Non applicable* |
| La consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l'efficacité dans leur utilisation |
Non applicable* |
| La consommation d'énergie, les mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables |
149 |
| L'utilisation des sols | Non applicable* |
| Changement climatique | |
| les rejets de gaz à effet de serre | 149 |
| l'adaptation aux conséquences du changement climatique | Non applicable* |
| Protection de la biodiversité | |
| les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité | Non applicable* |
* Non applicable à Wendel en raison de la nature de l'activité de Wendel qui ne justifie pas un suivi de ce domaine.
| Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable | Numéro de page du document de référence |
|---|---|
| Impact territorial, économique et social de l'activité de la Société | |
| En matière d'emploi et de développement régional | Non applicable* |
| Sur les populations riveraines ou locales | Non applicable* |
| Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l'activité de la Société, notamment les associations d'insertion, les établissements d'enseignement, les associations de défense de l'environnement, les associations de consommateurs et les populations riveraines |
|
| Les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations | 150 |
| Les actions de partenariat ou de mécénat | 150 |
| Sous-traitance et fournisseurs | |
| La prise en compte dans la politique d'achat des enjeux sociaux et environnementaux | Non applicable* |
| L'importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale |
Non applicable* |
| Loyauté des pratiques | |
| Les actions engagées pour prévenir la corruption | 143, 144 |
| Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs | Non applicable* |
| Autres actions engagées, en faveur des droits de l'homme | 146 |
* Non applicable à Wendel en raison de la nature de l'activité de Wendel qui ne justifie pas un suivi de ce domaine.
Le présent document de référence a été déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers le 12 avril 2018 sous le no D. 18-0322, conformément à l'article 212-13 de son règlement général. Il pourra être utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d'opération visée par l'AMF. Ce document a été établi par l'émetteur et engage la responsabilité de ses signataires.
Les définitions ci-dessous sont spécifiques à l'activité du groupe Wendel.
| Terme | Définition |
|---|---|
| Actif net réévalué | Principal indicateur de performance du groupe Wendel. Valorisation du patrimoine du Groupe (somme des actifs moins dettes financières et autres passifs) à une date définie. La méthodologie de calcul de l'actif net réévalué est présentée dans la section 4.3.2. |
| Actif net réévalué par action | Actif net réévalué divisé par le nombre total d'actions composant le capital de Wendel à la date de valorisation. |
| ANR | Voir actif net réévalué. |
| Croissance organique | Croissance du chiffre d'affaires à périmètre et taux de change constants. |
| Décote de l'action | Écart en pourcentage entre le cours de Bourse de la Société et la valeur de son ANR à une date donnée. Dans le calcul de l'ANR réalisé, le cours de Bourse correspond à la moyenne des 20 derniers cours de Bourse avant le jour de calcul de l'ANR. Lorsque ce chiffre est négatif, on parle de décote, lorsqu'il est positif, on parle de prime. |
| Dette brute | Somme de toutes les dettes financières de la Société. |
| Dette nette | Dette financière brute diminuée de la trésorerie disponible et des placements financiers. |
| Droits de vote théoriques | Nombre total de droits de vote. |
| Droits de vote exerçables | Nombre réel de droits de vote déduction faite des actions privées du droit de vote (actions autodétenues). |
| Ebit | L'Ebit ou résultat d'exploitation correspond au résultat net avant impôts et taxes et charges et produits financiers. |
| Ebitda | L'Ebitda ou excédent brut d'exploitation correspond au résultat net avant amortissements et dépréciations, impôts et taxes et charges et produits financiers. |
| Investment Grade | Notation de crédit dite de catégorie « investissement », situant l'émetteur de crédit dans une catégorie élevée de qualité de crédit. Les notations Investment Grade sont situées entre AAA et BBB – selon l'échelle de Standard & Poor's. |
| Ratio Loan-to-Value | Rapport entre la dette nette et l'actif brut hors trésorerie de Wendel. |
| Résultat des activités | Le résultat des activités correspond au résultat dit « récurrent » du Groupe. Il est composé du résultat des participations et du résultat des sociétés holdings à l'exclusion des éléments non récurrents et des effets liés aux écarts d'acquisition tels que définis dans la note 6 des comptes consolidés. |
| Taux de Rendement Interne des fonds propres |
Le TRI permet d'évaluer la rentabilité des capitaux investis par les actionnaires dans un projet. |
| Total Shareholder Return | Le Total Shareholder Return (ou retour total pour l'actionnaire) correspond au taux de rentabilité d'une action sur une période donnée et intègre les dividendes reçus et la plus-value réalisée. Les dividendes reçus étant réinvestis à la même date. |
| TSR | Voir Total Shareholder Return. |
| Beamhouse Stahl |
Premières étapes du processus de fabrication du cuir à partir des peaux brutes ; elles consistent à retirer tous les éléments indésirables des peaux puis à faire tremper celles-ci afin de les préparer au tannage. |
|---|---|
| Broad-Based Black Economic Empowerment Tsebo |
B-BBEE (« émancipation économique à large échelle des Noirs »), est une politique de transfert d'une partie du pouvoir économique initiée par le gouvernement d'Afrique du Sud. |
| COV Cromology |
Composés organiques volatils pouvant facilement se trouver sous forme gazeuse dans l'atmosphère. Leur volatilité leur confère l'aptitude de se propager plus ou moins loin de leur lieu d'émission, entraînant ainsi des impacts directs et indirects sur les êtres vivants et l'environnement. |
| Crusty bread Mecatherm |
Variété de produits panifiés croustillants (ex : baguette). |
| In-Mold Label (IML) Constantia Flexibles |
Désigne une étiquette ayant déjà sa forme définitive moulée par injection, par soufflage ou façonnée par thermoformage sur un contenant. |
| ITE Saint-Gobain et Cromology | Isolation thermique par l'extérieur. |
| Lease Up Rate IHS |
Voir taux de collocation. |
| Leather finish Stahl |
Processus qui a pour objectif d'améliorer la souplesse et l'aspect du cuir, de neutraliser les odeurs et de créer éventuellement une surface qui ne soit pas lisse. |
| Plastique dessiccatif CSP Technologies |
Plastique dont les propriétés physiques (tamis moléculaire) permettent de garder un niveau constant d'humidité dans les contenants qu'il constitue. |
| Pompe trochoïde NOP |
Pompe hydraulique appelée également pompe à denture intérieure, type rotor. Ces pompes sont très utilisées pour la lubrification des moteurs des machines-outils. |
| QHSE | Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement. |
| Qualité Six-Sigma | Norme de qualité dont le but est d'assurer une fiabilité statistique très élevée. |
| Reach | Reach est un règlement de l'Union européenne adopté pour mieux protéger la santé humaineet l'environnement contre les risques liés aux substances chimiques. |
| RSE | Responsabilité sociale et environnementale. |
| Soft & Pastry | Variété de produits panifiés non croustillants (buns, pains de mie, etc.) et pâtisseries (brioches, viennoiseries, etc.). |
| Mecatherm | |
| Supply chain | Chaîne d'approvisionnement. |
| Taux de collocation IHS |
Dans l'industrie des tours télécom, il s'agit du nombre moyen de locataires ou d'emplacements loués par les opérateurs, sur une tour télécom. |
| TF1 | Nombre d'accidents du travail avec arrêt par million d'heures travaillées sur le périmètre incluant salariés (CDI et CDD), intérimaires et sous-traitants. |
| TF2 | Nombre d'accidents du travail avec arrêt et sans arrêt par million d'heures travaillées sur le périmètre incluant salariés (CDI et CDD), intérimaires et sous-traitants. |
| Wet-End Stahl |
Recouvre les processus qui transforment une peau brute en peau tannée en apportant des caractéristiques particulières au cuir (couleur, souplesse, imperméabilité). |
Le système de management régissant l'impression de ce document est certifié ISO14001:2004
Société européenne à Directoire et Conseil de surveillance au capital social de 185 012 840 euros 89, rue Taitbout – 75312 Paris Cedex 09 Tél. : 01 42 85 30 00 – Fax : 01 42 80 68 67 Avril 2018
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