Annual Report • Apr 19, 2018
Annual Report
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Société anonyme au capital de 149 386 875 euros 702 023 508 RCS PARIS Siège social : 83, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris Téléphone : 01 44 71 14 00
Site : www.fonciere-euris.fr
| 1 1. |
Présentation du Groupe | 02 |
|---|---|---|
| 1.1. | Administration de la Société | 02 |
| 1.2. | Organigramme simplifié du Groupe | |
| au 31 décembre 2017 | 03 | |
| 1.3. | Chiffres clés | 04 |
| 2 2. |
Rapport de gestion | 05 |
| 2.1. | L'immobilier | 05 |
| 2.2. | Activités du groupe Rallye | 07 |
| 2.3. | Panorama financier | 10 |
| 2.4. | Affectation du résultat | 16 |
| 2.5. | Résultats de la Société au cours des cinq derniers exercices |
17 |
| 2.6. | Évolution du titre en Bourse | 18 |
| 2.7. | Capital et actionnariat | 19 |
| 2.8. | Risques et assurances | 21 |
| 3 3. |
Rapport du Conseil | |
| d'administration sur le | ||
| Gouvernement d'entreprise | 26 | |
| 3.1. | Code de gouvernement d'entreprise | 27 |
| 3.2. | Composition du Conseil d'administration | 28 |
| 3.3. | Conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'administration |
30 |
| 3.4. | Fonctions et mandats des membres du Conseil d'administration |
35 |
3.5. Direction générale 40
et d'administration 41 3.7. Contrôle des comptes 45 3.8. Autres informations 46
3.6. Rémunération des organes de direction
| 4.1. | Organisation de la RSE au sein du Groupe | 47 |
|---|---|---|
| 4.2. | La RSE au sein de la société Foncière Euris | 48 |
| 4.3. | La RSE au sein des filiales de Foncière Euris | 49 |
| 4.4. | Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informationssociales, environnementales etsociétales 62 |
|
| 5. | Comptes consolidés | 64 |
| 5.1. | États financiers consolidés | 64 |
| 5.2. | Annexes aux comptes consolidés | 72 |
| 5.3. | Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés |
167 |
| 6. | Comptes individuels | 173 |
| 6.1. | États financiers individuels | 174 |
| 6.2. | Annexe | 176 |
| 6.3. | Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels |
188 |
| 6.4. | Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés |
192 |
| 7. | Assemblée générale | 196 |
| 7.1. | Rapport du Conseil d'administration à l'Assemblée générale extraordinaire du 24 mai 2018 |
196 |
| 7.2. | Rapport des commissaires aux comptes sur l'autorisation d'attribution d'actions gratuites existantes ou à émettre |
197 |
| 7.3. | Projet de résolutions soumises à l'Assemblée générale ordinaire et extraordinaire du 24 mai 2018 |
198 |
| 8. | Informations complémentaires | 208 |
| 8.1. | Attestation du responsable du rapport financier annuel |
208 |
| 8.2. | Table de concordance du rapport financier annuel | 209 |
4
5
6
7

| MICHEL SAVART, Président-Directeur général
Michel SAVART Président
Jean-Louis BRUNET Administrateur indépendant
Virginie GRIN Représentant permanent de Matignon Diderot SAS
Didier LÉVÊQUE Représentant permanent de Finatis SA
Odile MURACCIOLE Représentant permanent d'Euris SAS
Christian PEENE Administrateur indépendant
Marie WIEDMER-BROUDER Administratrice indépendante
Pierre FÉRAUD Censeur
Michel SAVART Directeur général
Cabinet ERNST & YOUNG ET AUTRES (1) Titulaire
Cabinet CAILLIAU DEDOUIT ET ASSOCIÉS Titulaire
Didier CARDON Suppléant

Sociétés cotées en Bourse
(1) Dont 0,8 % détenu via un contrat d'equity swap au 31 décembre 2017, puis détenu directement à compter du 9 mars 2018 suite au dénouement du contrat d'equity swap.
1.3 Chiffres clés
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | Variation |
|---|---|---|---|
| ACTIVITÉS POURSUIVIES : | |||
| • Chiffre d'affaires |
38 642 | 36 788 | + 1 854 |
| • Résultat opérationnel courant (ROC) |
1 229 | 1 049 | + 180 |
| Résultat net des activités abandonnées | 47 | 2 161 | ‐ 2 114 |
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 176 | 2 074 | ‐ 1 898 |
| dont, part du Groupe | (59) | 662 | ‐ 721 |
| En euros par action (1) | (6,26) | 70,40 | ‐ 76,66 |
| BILAN CONSOLIDÉ : | |||
| Capitaux propres de l'ensemble consolidé | 11 070 | 12 477 | ‐ 1 407 |
| Dette financière nette | 7 334 | 6 715 | + 619 |
(1) En fonction du nombre moyen pondéré d'actions Foncière Euris en circulation au cours de l'exercice.
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | Variation |
|---|---|---|---|
| Résultat courant avant impôt | 37,0 | 48,4 | ‐ 11,4 |
| Résultat net de l'exercice | 39,5 | 47,6 | ‐ 8,1 |
| En euros par action (1) | 3,96 | 4,78 | ‐ 0,82 |
| Dividende (2) | |||
| Montant total distribué | 21,4 | 21,4 | ‐ |
| En euros par action | 2,15 | 2,15 | ‐ |
(1) En fonction du nombre d'actions Foncière Euris émises diminué du nombre d'actions auto‐détenues à la date de clôture de l'exercice.
(2) Dividende au titre de 2017 sous réserve d'approbation par l'Assemblée générale ordinaire.
Foncière Euris assure la promotion, le développement puis la cession de centres commerciaux et a contribué depuis 1990 à des opérations prestigieuses, notamment :
— « L'Heure Tranquille » à Tours
La galerie « l'Heure Tranquille » est conçue comme un lieu de destination offrant, sur 21 000 m², des moyennes surfaces spécialisées (H&M, Zara, Sephora, la Grande Récré), des boutiques, un pôle de restauration, ainsi qu'une moyenne surface alimentaire à enseigne « Monoprix ».
La galerie est située dans le nouveau quartier des « Deux Lions », desservi depuis 2013 par un tramway reliant le centre‐ville de Tours en 10 minutes, et qui intègre une université, un parc d'entreprises, des logements, un cinéma multiplexe de 12 salles et un bowling. Le site bénéficie par ailleurs de nombreux espaces verts et d'une base nautique.
La participation au capital de ce projet est de 50 % pour Foncière Euris et 50 % pour Apsys.
Le centre commercial Posnania a ouvert ses portes le 10 octobre 2016. Le centre commercial s'étend sur environ 99 700 m² de surface locative et sur un espace foncier de 9 ha environ, situé à proximité du centre‐ville de Poznan, localisée à l'ouest de la Pologne, réputée pour son dynamisme économique.
Ce centre commercial constitue l'un des plus grands de Pologne et accueille un hypermarché Carrefour, de nombreuses enseignes de renommée internationale telles que H&M, les marques du groupe Inditex (dont Zara), Adidas, Nike ou encore Intersport, Leroy Merlin et une grande variété de restaurants, bars et cafés.
La participation au capital de ce projet est de 18 % pour Foncière Euris, 9 % pour Rallye, et 73 % pour Apsys.
Le projet « Krakowianka », composé des centres commerciaux « Serenada » et « Krokus » et de la jonction qui les reliera, porte sur la réalisation d'un ensemble commercial de 106 000 m², dominant la moitié nord de l'agglomération de Cracovie en Pologne.
L'édification du centre commercial Serenada, qui s'étend sur environ 41 000 m² de surface locative, a été achevée le 27 octobre 2017 après deux années de travaux. Ce centre sera relié, via une jonction de 33 000 m² dont la construction débutera en 2018, au centre adjacent Krokus (32 000 m²) acquis début 2016 et accueillant un hypermarché Auchan.
Le projet global sera dédié à la mode et aux loisirs, avec un pôle « mass market » autour de l'hypermarché Auchan et un pôle qui accueillera de nombreuses enseignes de mode de renommée internationale telles que les marques du groupe Inditex, H&M ou encore Mango, une grande variété de restaurants et de cafés, et un espace dédié aux loisirs.
La participation au capital du projet Serenada est de 64 % pour Foncière Euris, 16 % pour Rallye, et 20 % pour Casino, et celle du projet Krokus, qui portera la future extension, est de 80 % pour Foncière Euris et 20 % pour Rallye.
La valeur des investissements immobiliers de Foncière Euris s'élève à 84 M€ au 31 décembre 2017, dont 27 M€ de plus‐ values latentes.
Les centres commerciaux en exploitation de Tours et Posnania, sont valorisés par des cabinets d'experts indépendants.
L'actif immobilier en cours de développement est inclus à hauteur de la quote‐part des fonds propres investis par Foncière Euris, retenus pour leur valeur comptable nette.
| Nom | Localisation | Surface en m² |
Quote‐part de Foncière Euris |
Autres partenaires |
Méthode de valorisation |
|---|---|---|---|---|---|
| L'Heure Tranquille | Tours, France | 21 000 | 50 % | Apsys 50 % | Expertise indépendante |
| Posnania | Poznan, Pologne | 99 700 | 18 % | Apsys 73 % Rallye 9 % |
Expertise indépendante |
| Krakowianka | Cracovie, Pologne | 106 000 | |||
| • dont Krokus | Cracovie, Pologne | 32 000 | 80 % | Rallye 20 % | VNC des fonds propres investis par Foncière Euris |
| • dont Serenada | Cracovie, Pologne | 41 000 | 64 % | Casino 20 % Rallye 16 % |
VNC des fonds propres investis par Foncière Euris |
| • dont Jonction entre Krokus et Serenada |
Cracovie, Pologne | 33 000 | 80 % | Rallye 20 % | VNC des fonds propres investis par Foncière Euris |
Comme indiqué précédemment, le patrimoine évalué par des experts indépendants concerne les centres de Tours et de Poznan représentant au 31 décembre 2017 environ 51 % de la valeur du patrimoine immobilier de Foncière Euris.

| POSNANIA, Poznan, Pologne
Les commentaires sont réalisés en comparaison à l'exercice 2016 sur le résultat des activités poursuivies et donc, conformément à IFRS 5, retraité du projet de cession de Via Varejo.
Le groupe Rallye est présent dans le secteur du commerce alimentaire et dans le e‐commerce non alimentaire à travers sa participation majoritaire dans le groupe Casino.
Principal actif de Rallye, dont il représente 98 % du chiffre d'affaires consolidé, Casino est l'un des leaders mondiaux du commerce alimentaire. En France, ses performances commerciales s'appuient sur un mix d'enseignes et de formats bien adapté à l'environnement économique ainsi qu'aux tendances profondes et durables de la société. À l'international, le déploiement est axé sur des pays émergents à fort potentiel de croissance, prioritairement en Amérique latine où les filiales bénéficient d'un fort ancrage local et de positions leader. L'activité de Casino en 2017 est détaillée ci‐après.
Rallye gère également d'autres actifs : Groupe GO Sport, détenu à 100 %, et un portefeuille d'investissements financiers et de promotion et développement immobilier.
Spécialisé dans le secteur de l'équipement sportif et de la mode basket à travers ses enseignes GO Sport et Courir, Groupe GO Sport a réalisé un chiffre d'affaires de 807 M€ pour l'année 2017, en croissance de 7,7 % par rapport à 2016 et en amélioration de 4,4 % à magasins comparables et taux de change constants. L'enseigne GO Sport met l'omnicanalité au cœur de sa stratégie et ses ventes sont en progression de 0,8 % en comparable. Courir a connu sa huitième année de croissance consécutive, avec notamment la poursuite du développement du parc de magasins. À l'international, l'activité est également dynamique avec l'ouverture de magasins franchisés. Enfin, l'EBITDA et le ROC s'affichent en progression pour la quatrième année consécutive.
Le portefeuille d'investissements diversifié est évalué à 51 M€ au 31 décembre 2017 (44 M€ de private equity et 7 M€ d'immobilier détenu pour l'essentiel en commun avec Foncière Euris), contre 71 M€ au 31 décembre 2016.
Le résultat net consolidé normalisé des activités poursuivies, part du groupe, s'établit à 36 M€ en 2017, contre 16 M€ en 2016.
Rallye bénéficie d'une situation de liquidité solide, avec 1,7 Md€ de lignes de crédit confirmées, souscrites auprès d'une vingtaine de banques différentes. Au 31 décembre 2017, aucune ligne n'est utilisée. La maturité moyenne des lignes de crédit confirmées est de 3,6 années. La maturité moyenne de la dette non‐obligataire de Rallye (prêts bancaires et placements privés) s'établit à 2,6 ans, tandis que celle de la dette obligataire s'établit à 3,2 ans.
L'année 2017 est caractérisée par :

| NATURALIA VEGAN, France

Le chiffre d'affaires consolidé du groupe Casino s'élève à 37 822 M€, en hausse de 5,0 % à change courant et 2,7 % à change constant. En organique, hors essence et calendaire, la croissance des ventes s'élève à +3,2 %.
Le résultat opérationnel courant s'élève à 1 242 M€ contre 1 034 M€ en 2016, en croissance de 20,1 % à taux de change courant et de 16,7 % à taux de change constant.
À fin 2017, la dette financière nette (DFN) du groupe Casino s'établit à 4,1 Md€ dont 3,7 Md€ en France (1). Le cash‐flow libre des activités poursuivies du groupe avant dividendes et hors éléments exceptionnels non récurrents décaissés en 2017 (charges de restructuration principalement) s'élève à 446 M€.

| FRANPRIX NOÉ, France
Le chiffre d'affaires des activités de distribution alimentaire en France s'élève à 18 903 M€ contre 18 939 M€ en 2016. En organique hors essence et calendaire, les ventes s'inscrivent en croissance de 0,1 %. En comparable, ellessont en hausse de 0,8 %.
Le résultat opérationnel courant du segment France Retail s'établit à 556 M€ en croissance de 9,5 % par rapport à 2016 (508 M€). Le groupe enregistre un bon résultat de ses activités de promotion immobilière avec une contribution au ROC France de 92 M€ (87 M€ en 2016).
(1) Périmètre holding du Groupe Casino, incluant notamment les activités françaises et les holdings détenues à 100 %.

Le chiffre d'affaires du segment Latam Retail s'établit à 16 923 M€ en 2017, en hausse de 6,4 % en organique hors essence et calendaire, dans un contexte de décélération de l'inflation alimentaire.
Les ventes des enseignes alimentaires de GPA Food au Brésil enregistrent une bonne performance commerciale avec une croissance organique à 8,7 % hors essence et calendaire, et 4,7 % en comparable.
Les ventes comparables de Multivarejo (hypermarchés et supermarchés) enregistrent en 2017 une croissance comparable de +0,7 % et des gains de parts de marché.
Les hypermarchés Extra délivrent une bonne performance, portée par le non‐alimentaire qui maintient une croissance à deux chiffres. Les volumes de Pão de Açúcar s'améliorent depuis le 3ème trimestre 2017 et l'enseigne poursuit la rénovation de ses magasins (50 à fin 2017).
L'enseigne de cash & carry Assaí enregistre une croissance régulière de ses volumes et de son trafic, accompagnée de gains de parts de marché, dans un contexte fortement marqué par la déflation sur certaines catégories alimentaires. Ses ventes sont en croissance de 27,8 % en organique et de 11 % en comparable. Cette performance est portée par la dynamique d'expansion (20 ouvertures en 2017 dont 15 conversions d'hypermarchés Extra) et la force du modèle commercial (l'enseigne représente 41,3 % des ventes annuelles de GPA Food en 2017).
Le groupe Éxito (Uruguay et Argentine) enregistre une croissance organique de +1,2 % hors essence et calendaire en 2017. L'enseigne poursuitsa dynamique d'expansion avec le développement du cash & carry en Colombie (7 magasins Surtimayorista ouverts en 2017, dont 5 conversions). Éxito déploie par ailleurs son nouveau concept « Carulla Fresh Market » et repositionne ses hypermarchés en améliorant l'offre textile et non alimentaire. Les activités complémentaires à la distribution
| EXTRA HIPER, Brésil | CORNER CDISCOUNT, hypermarché Géant, France
telles que la promotion immobilière et le programme de fidélité nationale multi‐enseignes « Puntos Colombia » ont poursuivi leur développement.
Le résultat opérationnel courant du segment Latam Retail s'élève à 713 M€, en hausse de 32,7 % au total et de 11,3 % hors effet favorable de rattrapage de crédits fiscaux. La marge opérationnelle est également en hausse, à 4,2 %.
Le volume d'affaires du E‐commerce s'établit à 3 391 M€, en croissance de 9,6 % en 2017 en données comparables retraitées d'éléments non récurrents, avec une croissance historique des ventes au 3ème trimestre 2017 et un Black Friday record en novembre. Un plan stratégique a été mis en place, comprenant :
L'EBITDA du segment E‐commerce, à l'équilibre en 2017, est impacté par les forts investissements réalisés dans le cadre du plan stratégique de Cdiscount. L'EBITDA s'améliore au S2 2017 et atteint au T4 un niveau légèrement supérieur à celui de 2016 grâce aux bons résultats des plans d'actions.
Plus d'informations sont disponibles sur les sites Internet et les documents de référence ou rapport annuels desfiliales concernées.
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes internationales, les états financiers du Groupe sont établis conformément aux normes et interprétations publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB) et adoptées par l'Union européenne à la date d'arrêté des comptes.
Ce référentiel, disponible sur le site de la Commission européenne : https://ec.europa.eu/info/business‐economy‐euro/company‐reporting‐ and‐auditing/company‐reporting/financial‐reporting_fr, intègre les normes comptables internationales (IAS et IFRS) et les interprétations de l'IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee).
Les méthodes comptables exposées dans l'annexe aux comptes consolidés ont été appliquées d'une façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés, après prise en compte des nouvelles normes et interprétations décrites dans cette même annexe.
Sur le premier semestre 2017, Apsys et Foncière Euris, propriétaires respectivement de 73 % et 27 % du capital, ont mené à bien le refinancement du centre commercial Posnania de 100 000 m2 GLA situé à Poznan.
Les actifs et les passifs liés au centre commercial Krakowianka (projet dit « Serenada / Krokus ») situé à Cracovie ont été reclassés en « Actifs détenus en vue de la vente et passifs associés – IFRS 5 ».
Le 10 mai 2017, l'Assemblée générale des actionnaires de Rallye a décidé le versement d'un dividende de 1,40 € par action au titre de l'exercice 2016 avec la possibilité d'opter pour le paiement en actions. Le 9 juin 2017, suite à l'exercice de 77,8 % des droits, 3 182 997 actions nouvelles représentant 6,5 % du capital ont été créées, permettant à Rallye de renforcer ses fonds propres à hauteur de 53,1 M€.
Foncière Euris a, pour sa part, souscrit le 9 juin 2017 à 2 267 226 actions Rallye au prix unitaire de 16,67 € par action, son pourcentage dans le capital passant ainsi de 55,29 % à 56,26 % à l'issue de l'opération.
Le 16 mai 2017, Rallye a émis une obligation de maturité 2023 de 350 M€ afin de refinancer la souche obligataire d'octobre 2018. Le rendement de cette obligation est de 4,375 %, équivalent au rendement de la souche refinancée.
Le 31 janvier 2017, à l'issue de l'offre lancée le 6 décembre 2016 sur les actions ordinaires de Cnova N.V., Casino a racheté 31,7 millions d'actions (dont 16,8 millions d'actions à l'Offre américaine et 15 millions d'actions à l'Offre française). Casino a également racheté 0,3 million d'actions sur le mois de mars 2017. L'ensemble de ces rachats représente 9,3 % du capital. Le groupe Casino détient désormais 98,97 % du capital de Cnova N.V. et 99,46 % des droits de vote. Compte tenu de la participation de GPA dans Cnova N.V., le groupe Casino possède un pourcentage d'intérêt de 76,11 % au 31 décembre 2017.
Le 21 février 2017, Cnova N.V a annoncé sa volonté de retirer ses actions de la cotation Nasdaq. Cette décision a été rendue effective le 3 mars 2017.
Le 30 mai 2017, le groupe Casino a lancé une opération d'échange obligataire en deux temps. Le Groupe a placé avec succès une émission obligataire à 5 ans d'un montant de 550 M€, avec un coupon de 1,865 %. Concomitamment à cette opération, Casino a également lancé une offre de rachat sur ses obligations venant à échéance en novembre 2018, août 2019 et mars 2020. Les produits de la nouvelle émission sont destinés à financer le rachat des obligations et viennent renforcer la liquidité du Groupe.
Le 7 juin 2017, le groupe Casino a annoncé le résultat de son offre de rachat obligataire clôturée le 6 juin 2017. Casino a procédé au rachat de 366 M€ des obligations de maturité novembre 2018, août 2019 et mars 2020, soit une réduction totale du montant nominal des obligations concernées de 366 M€. La maturité moyenne de la dette obligataire de Casino a été allongée de 4,8 années à 5,0 années.
Le 28 novembre 2017, le groupe Casino a annoncé la signature d'un accord international de E‐commerce avec Ocado Solutions, le leader mondial de la distribution alimentaire en ligne, avec livraison à domicile. Ce dernier bénéficie d'une avance technologique incontestée avec sa solution OSP. Cette plateforme technologique performante comprend la construction d'un entrepôt automatisé de dernière génération en région parisienne, une solution logicielle intégrée, incluant un site internet avec des fonctionnalités parmi les meilleures du marché, mais aussi l'optimisation de la livraison du dernier kilomètre et la gestion en temps réel des données clients. Les enseignes du groupe Casino pourront profiter de cette plateforme innovante de E‐commerce alimentaire, en premier lieu, Monoprix.fr, qui offrira à ses clients le plus grand assortiment de produits alimentaires aux meilleurs niveaux de service et de coût.
Le 4 décembre 2017, les groupes Casino et Dia ont annoncé élargir leur collaboration sur les produits à marques propres en créant un pôle d'expertise en matière logistique et d'innovation MDD (marque de distributeur). Une nouvelle société commune, dénommée CD Supply Innovation a débuté son activité le 15 décembre 2017.
Le 30 novembre 2017, le groupe Casino a mandaté Moody's Investors Service (Moody's) comme nouvelle agence de notation du groupe. Moody's a attribué ce jour la note de Ba1 avec une perspective stable à Casino Guichard‐Perrachon S.A. et à sa dette obligataire. Le groupe Casino a mis fin à son contrat avec l'agence de notation Fitch Ratings.
Les notes 2 et 3 de l'annexe aux comptes consolidés décrivent l'impact comptable des principaux événements de l'exercice.
*
*
• Le groupe Via Varejo a été maintenu en activité abandonnée.
Les commentaires du Rapport Financier Annuel sont réalisés en comparaison à l'exercice 2016 sur les résultats des activités poursuivies et donc retraités, conformément à l'IFRS 5, du projet de cession de Via Varejo.
Le chiffre d'affaires hors taxes de l'exercice 2017 s'établit à 38 642 M€ contre 36 788 M€ en 2016, soit une augmentation de 5 % (note 5.1 sur les comptes consolidés).
Le résultat opérationnel courant (ROC) s'élève à 1 229 M€ sur 2017, contre 1 049 M€ en 2016.
Les autres produits et charges opérationnels font apparaître une charge nette de 487 M€ contre une charge nette de 629 M€ en 2016 (note 6.5 sur les comptes consolidés).
La charge nette de 487 M€ en 2017 s'inscrit en baisse de 22,6 % par rapport à 2016. La baisse des autres produits et charges opérationnels en France de 33 % traduit la fin progressive des grands programmes de transformation du groupe Casino :
La charge nette de 629 M€ constatée sur l'exercice 2016 comprenait notamment :
Le poste « Coût de l'endettement financier net » enregistre une augmentation de 44 M€ par rapport à 2016 pours'établir à 486 M€.
La quote‐part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises s'élève à 9 M€, contre 19 M€ en 2016, cet agrégat comprenant notamment la quote‐part de résultat de Mercialys pour 30 M€.
Le résultat des activités abandonnées s'élève à 47 M€ en 2017, contre 2 161 M€ en 2016, ce dernier comprenait notamment les plus‐values de cession des activités du Groupe en Thaïlande et au Vietnam (2 893 M€) qui engendraient sur le résultat net part du groupe un gain très significatif de 791 M€.
Le résultat net de l'ensemble consolidé, part du groupe de 2017 se traduit par une perte de 59 M€ (contre un gain de 662 M€ en 2016). La contribution des différents sous‐groupes au résultat net part du groupe de l'ensemble consolidé s'établit comme suit :
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | Variation |
|---|---|---|---|
| Foncière Euris | (6) | 10 | (16) |
| Rallye | (71) | (75) | 4 |
| Casino | 18 | 727 | (709) |
| Total | (59) | 662 | (721) |
La capacité d'autofinancement du Groupe s'élève à 2 011 M€ en 2017, en augmentation par rapport au niveau constaté en 2016 (1 583 M€). La variation du besoin en fonds de roulement est négative (‐316 M€ contre un montant positif de 638 M€ en 2016).
La CAF et la variation du BFR, nettes des impôts versés sur l'exercice, portent le flux de trésorerie généré par l'activité à 1 510 M€ (dont 1 128 M€ au titre des activités poursuivies) contre un montant proche en 2016 (1 612 M€).
Le flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement se caractérise par un décaissement net de 1 284 M€ sur l'exercice, contre un encaissement de 2 478 M€ en 2016. Il convient d'observer que le montant de 2016 intégrait notamment l'impact positif lié à la cession des activités en Asie, soit 3 669 M€.
Le Groupe dégage un flux net de trésorerie disponible positif de 226 M€ en 2017 contre un montant nettement supérieur en 2016 (4 090 M€).
Le flux net de trésorerie lié aux opérations de financement se solde par un décaissement net de 2 356 M€ (dont 1 905 M€ au titre des activités poursuivies) contre un décaissement net de 2 663 M€ en 2016.
La minoration du décaissement en 2017 par rapport à 2016 s'explique notamment par l'absence de remboursement d'ORA Monoprix (500 M€ en 2016) et une diminution des dividendes versés en cash en 2017, avec notamment l'exercice d'une option du paiement du dividende Rallye en actions.
Enfin, le flux net de 2017, tout comme 2016, comprend des remboursements d'emprunts pour un montant significatif.
À la suite de ces différentes opérations, on observe une diminution marquée de la trésorerie nette qui s'établit à 4 266 M€ au 31 décembre 2017 (contre 6 877 M€ un an plus tôt).
Au 31 décembre 2017, le total du bilan consolidé s'élève à 40 082 M€, contre 43 822 M€ au 31 décembre 2016, soit une diminution de 3 740 M€ sur l'exercice. Hormis les postes « Actifs détenus en vue de la vente » (6 810 M€) et « Passifs associés » (4 824 M€), l'ensemble des composantes du bilan enregistre une diminution liée en grande partie aux effets négatifs de change dans les filiales étrangères, notamment au Brésil et en Colombie.
Les participations dans les entreprises associées et coentreprises s'élèvent à 603 M€ contre 641 M€ au 31 décembre 2016 et comprennent notamment Mercialys (380 M€) et Banque du Groupe Casino (89 M€).
Les actifs détenus en vue de la vente et passifs associés sont constitués en grande partie des actifs et passifs de Via Varejo auxquels s'ajoutent des magasins et centres commerciaux situés en France et en Pologne.
Les capitaux propres consolidés se montent à 11 070 M€, dont 582 M€ pour la part du groupe et 10 488 M€ pour la part des intérêts ne donnant pas le contrôle et des détenteurs de TSSDI Casino.
Les capitaux propres part du Groupe enregistrent les variations suivantes :

Les intérêts ne donnant pas le contrôle diminuent de 1 179 M€, cette variation nette est notamment due à leur part dans les écarts de conversion (‐1 103 M€) et des dividendes versés (‐315 M€), a contrario le poste augmente à hauteur de leur part dans le résultat net (+235 M€).
La dette financière nette s'élève à 7 334 M€ contre 6 715 M€ au 31 décembre 2016, soit une augmentation de 619 M€ sur l'exercice, du fait, au niveau de Casino France, des charges exceptionnelles, des investissements financiers du premier semestre (rachat du flottant de Cnova notamment) et de l'évolution du BFR en fin d'année.
Les contributions à la dette financière nette consolidée du Groupe sont réparties comme suit :
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | Variation |
|---|---|---|---|
| Foncière Euris | 246 | 221 | 25 |
| Rallye holding | 2 877 | 2 899 | (22) |
| Casino | 4 126 | 3 367 | 759 |
| Autres sociétés | 85 | 228 | (143) |
| Total | 7 334 | 6 715 | 619 |
Le 24 janvier 2018, le groupe Casino a annoncé le succès de son placement obligataire d'un montant de 200 M€ s'ajoutant à l'obligation existante de maturité juin 2022. A l'issue de cette opération, le nominal de cette obligation a été porté de 550 M€ à 750 M€.
Le 8 février 2018, Rallye a réalisé avec succès une nouvelle émission obligataire de 95 MCHF affichant une maturité de 6 ans (février 2024) et un coupon de 3,25 %. Après couverture du risque de change, le coupon de l'obligation est équivalent à 4,23 % en euro.
Le 19 février 2018, Monoprix a annoncé être entré en négociations exclusives en vue d'acquérir Sarenza. Après les partenariats récents conclus par l'enseigne, notamment avec Ocado, cette acquisition vise à compléter l'offre de Monoprix et à la positionner comme un leader omnicanal du Lifestyle (Mode, Décoration, Beauté). Ce projet d'acquisition s'inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie de digitalisation de Monoprix. Sarenza est un leader de la vente de chaussures sur Internet qui figure parmi les enseignes web préférées des Français.
Dans un environnement économique toujours incertain, Foncière Euris continuera de valoriser au mieux ses projets immobiliers, en fonction des conditions de marché et de leurs perspectives. Foncière Euris exerce une activité de promotion et de développement de ses centres commerciaux, qui n'ont pas vocation à être conservés durablement en portefeuille. Les projets en développement et les processus de cessions engagés laissent entrevoir des perspectives d'encaissements futurs de l'ordre de 150 M€ pour l'ensemble du portefeuille, contre une valeur au 31 décembre 2017 de 84 M€, dont la moitié correspond à des actifs réévalués suite à leur expertise, le reste étant valorisé au prix de revient pour Foncière Euris.
Rallye bénéficie d'une situation de liquidité très solide, avec plus de 1,7 Md€ de lignes de crédit confirmées (dont aucune n'est utilisée au 31 décembre 2017), bénéficiant d'une maturité moyenne de 3,6 années. La prochaine échéance importante de Rallye est en mars 2019. En 2018, Rallye maintiendra une équation de cash‐flow récurrent positive grâce à l'optimisation de ses frais financiers et de ses frais généraux, ainsi qu'en ajustant sa politique de dividende.
Cette opération permettra d'unir la puissance du réseau, de l'offre Mode, Décoration, Beauté et de l'expertise des équipes de Monoprix au savoir‐faire d'e‐commerçant de Sarenza, spécialiste de la chaussure et de l'accessoire pour faire émerger un leader « Lifestyle omnicanal » inédit.
Le 26 mars 2018, le groupe Casino a annoncé un partenariat commercial entre Monoprix et Amazon visant à proposer les produits alimentaires de Monoprix aux clients du service Amazon Prime Now à Paris et dans sa proche banlieue en 2018. Les produits alimentaires Monoprix seront disponibles sur l'application et sur le site Amazon Prime Now au travers d'une boutique virtuelle dédiée.
Le 3 avril 2018, le groupe Casino et Auchan Retail ont annoncé avoir entamé des négociations exclusives en vue d'établir, dans le respect des règles de concurrence, un partenariat stratégique leur permettant de négocier ensemble leurs achats en France et à l'international, et ce avec leurs principaux fournisseurs multinationaux alimentaires et non alimentaires. Le groupe Casino et Auchan Retail proposeront d'associer à cette nouvelle dynamique leurs actuels partenaires à l'achat, étant précisé que le groupe Casino et Intermarché ont mis fin, d'un commun accord, à leur alliance à l'achat en France.
En 2018, le groupe Casino poursuivra ses priorités stratégiques :
Le groupe Casino se fixe comme objectifs :
(2) Avant dividendes versés aux actionnaires et porteurs de titres subordonnés TSSDI et hors frais financiers.

(1) Hors change et périmètre.
Le résultat courant avant impôt s'élève à 37 M€ en 2017, contre 48 M€ en 2016 ; il inclut 38 M€ de dividendes Rallye contre 49 M€ en 2016.
Sur les instruments dérivés et les autres placements en sa possession, Foncière Euris a enregistré 5 M€ de revenus sur l'exercice (contre 4 M€ en 2016) et a enregistré, tout comme en 2016, une reprise nette de provision pour risque de 7 M€.
Le produit lié au remboursement à venir de la contribution additionnelle de 3 % a été enregistrée pour un montant de 4 M€.
Le résultat net de l'exercice s'établit à 40 M€, contre 48 M€ l'année précédente.
Le total du bilan s'élève à 1 067 M€ au 31 décembre 2017, contre 1 019 M€ l'année précédente.
Les immobilisationsfinancièress'élèvent à 1 023 M€ contre 985 M€ au 31 décembre 2016 ; l'augmentation de 38 M€ constatée sur l'exercice est due au paiement du dividende Rallye en actions. Outre des participations dans des filiales immobilières, Foncière Euris détient directement 29 263 517 actions Rallye, représentant 56,2 % du capital.
Les capitaux propres s'élèvent à 740 M€ à fin 2017 contre 723 M€ l'année précédente. La variation résulte du net entre le versement d'un dividende de 21 M€ (2,15 € par action) et le résultat de l'exercice de 40 M€.
La dette financière brute s'élève à 253 M€. La dette financière nette des VMP et des disponibilités s'élève à 230 M€.
Les autres dettes, nettes des créances d'exploitation, s'élèvent à 40 M€ et sont composées essentiellement d'avances reçues des filiales du périmètre d'intégration fiscale.
Les informations prévues par l'Article L. 441‐6‐1 du Code de Commerce sur les délais de paiement des fournisseurs et de règlement des clients et précisées par le décret n°2017‐350 du 20 mars 2017 ‐ art. 1, sont présentées dans les tableaux suivants :
| Factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu |
Factures émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu |
|||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
||
| (A) Tranches de retard de paiement | ||||||||||||||
| Nombre de factures concernées |
2 | |||||||||||||
| Montant total des factures concernées HT |
Néant | 0,2 | ||||||||||||
| % du montant total HT des factures reçues / émises dans l'année |
27,03 | |||||||||||||
| (B) Factures exclues de (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||||
| Nombre de factures exclues |
||||||||||||||
| Montant total des factures exclues |
Néant | Néant | ||||||||||||
| (C) Délais de paiement de référence utilisés (article L. 441-6 ou article L.443-1 du Code de commerce) | ||||||||||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement |
: Délais contractuels : Variable Délais légaux : |
: Délais contractuels : ‐30 jours Délais légaux : |
— Factures reçues et émises ayant connu un retard de paiement au cours de l'exercice (tableau prévu au II de l'article D. 441-4)
| Factures reçues ayant connu un retard de paiement | Factures émises ayant connu un retard de paiement au cours de l'exercice |
|||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
| (A) Tranches de retard de paiement | ||||||||||||
| Nombre cumulé de factures concernées |
12 | 5 | 5 | |||||||||
| Montant cumulé des factures concernées HT |
Néant | 0,4 | 0,2 | 0,2 | ||||||||
| % du montant total HT des factures reçues / émises dans l'année |
64,82 | 35,18 | 35,18 | |||||||||
| (B) Factures exclues de (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||
| Nombre de factures exclues |
||||||||||||
| Montant total des factures exclues |
Néant | Néant | ||||||||||
| (C) Délais de paiement de référence utilisés (article L. 441-6 ou article L.443-1 du Code de commerce) | ||||||||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement |
: Délais contractuels : Variable Délais légaux : |
: Délais contractuels : ‐30 jours Délais légaux : |
Frais généraux réintégrés à la suite d'un redressement fiscal (art. 223 quinquies et 39‐65 du CGI) : néant en 2017.
Dépenses à caractère somptuaire engagées au cours de l'exercice (art. 223 quater et 39‐4 du CGI) : néant en 2017.
Conformément à l'article L. 233‐6 du Code de commerce, il est précisé que la société Foncière Euris n'a pas acquis ou créé de société au cours de l'exercice.
Conformément à l'article L. 232‐1 du Code de Commerce, il est précisé que la Société n'a pas de succursale et n'exerce aucune activité particulière en matière de recherche et de développement.

Compte tenu du résultat bénéficiaire de l'exercice, qui s'élève à 39 481 070,05 € et du report à nouveau antérieur de 253 470 536,22 €, ajusté du dividende de l'exercice 2016 afférent aux actions détenues en propre, la réserve légale étant déjà dotée à hauteur de 10 % du capital social, le Conseil d'administration propose de procéder à l'affectation suivante du bénéfice distribuable qui s'élève ainsi à 292 951 606,27 € :
| (en euros) | |
|---|---|
| Distribution d'un dividende | 21 412 118,75 |
| Affectation au report à nouveau | 271 539 487,52 |
La distribution proposée correspond à un dividende d'un montant de 2,15 € par action.
Le montant du dividende de l'exercice 2017 afférent aux actions détenues en propre au jour de la mise en paiement du dividende, sera affecté au compte report à nouveau.
La mise en paiement interviendra le 19 juin 2018.
Les dividendes mis en paiement au titre des trois derniers exercices étaient les suivants :
| (en euros) | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Montant du dividende | 2,15 | 2,15 | 2,15 |
| (en euros) | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Situation financière en fin d'exercice | |||||
| Capital social | 149 488 110 | 149 578 110 | 149 578 110 | 149 578 110 | 149 386 875 |
| Nombre d'actions émises | 9 965 874 | 9 971 874 | 9 971 874 | 9 971 874 | 9 959 125 |
| Résultat global des opérations effectives | (1) | ||||
| Chiffre d'affaires hors taxes | 347 863 | 855 939 | 919 893 | 627 059 | 569 853 |
| Résultat avant impôts et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
23 488 836 | 48 170 599 | 62 413 971 | 40 492 979 | 32 693 916 |
| Produits (charges) d'impôts sur les bénéfices | ‐ | (1 771 127) | 298 906 | (157 902) | (48 315) |
| Résultat après impôts et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
23 694 358 | 63 492 988 | 38 849 759 | 47 565 776 | 39 481 070 |
| Montant des bénéfices distribués | 21 426 629 | 21 435 229 | 21 439 529 | 21 439 529 | 21 412 119 |
| Résultats par action | (1) | ||||
| Résultat après impôts mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
2,36 | 4,65 | 6,29 | 4,04 | 3,28 |
| Résultat après impôts et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
2,38 | 6,37 | 3,90 | 4,77 | 3,96 |
| Dividende versé à chaque action | 2,15 | 2,15 | 2,15 | 2,15 | 2,15 |
| (2) Personnel |
|||||
| Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice | 1 | 1,3 | 1,4 | 3,0 | 3,0 |
| Montant de la masse salariale de l'exercice | 58 994 | 64 419 | 78 712 | 151 337 | 112 258 |
| Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l'exercice (sécurité sociale, œuvres) |
36 598 | 63 353 | 69 310 | 93 948 | 81 934 |
(1) Sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale.
(2) Y compris mandataires sociaux.
L'action Foncière Euris est cotée sur Euronext Paris, compartiment B.
| Évolution des cours (en euros par action) | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Dernier cours coté de l'année civile | 48,09 | 58,99 | 41,25 | 38,51 | 40,91 |
| Plus haut de l'année | 48,09 | 77,40 | 67,85 | 43,00 | 45,85 |
| Plus bas de l'année | 38,90 | 46,31 | 38,88 | 35,55 | 38,76 |
| Nombre d'actions | 9 965 874 | 9 971 874 | 9 971 874 | 9 971 874 | 9 959 125 |
| Capitalisation boursière sur derniers cours annuels (en K€) | 479 259 | 588 241 | 411 340 | 384 017 | 407 428 |
En juin 2012, la société Foncière Euris a confié à EXANE BNP PARIBAS la mise en œuvre d'un nouveau contrat de liquidité portant sur des actions ordinaires de la société Foncière Euris, conforme à la Charte de déontologie de l'AMAFI et reconnue par l'AMF.
Au 31 décembre 2017, le nombre de titres détenus dans le cadre de ce contrat de liquidité était de 13 487 actions et la somme disponible s'élevait à 402 347 €.
Le capital social de la société Foncière Euris s'élève au 31 décembre 2017 à 149 386 875 €, divisé en 9 959 125 actions d'une valeur nominale de 15 €. Il s'élevait au 31 décembre 2016 à 149 578 110 €, divisé en 9 971 874 actions d'une valeur nominale de 15 €.
Cette évolution correspond à une réduction du capital de la Société le 28 juillet 2017, en vertu de l'autorisation donnée par l'Assemblée générale extraordinaire du 11 mai 2017, d'un montant nominal de 191 235 € par annulation de 12 749 actions de la société d'une valeur nominale de 15 € acquises par la Société dans le cadre du programme de rachat d'actions. Le capital social a ainsi été ramené de 149 578 110 € à 149 386 875 €.
Le nombre total de droits de vote en Assemblée générale s'élève à 9 408 429 au 31 décembre 2017.
| Au 31 décembre 2017 | Au 31 décembre 2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| % du capital | % des droits de vote (1) |
% du capital | % des droits de vote (1) |
||
| Actionnaires détenant plus de 10 % du capital ou des droits de vote | |||||
| • Finatis | 84,25 % | 84,25 % | 84,14 % | 84,14 % | |
| Actionnaires détenant entre 5 % et 10 % du capital ou des droits de vote | |||||
| • Carpinienne de Participations | 5,12 % | 5,12 % | 5,11 % | 5,11 % | |
| Total Finatis et ses filiales | 89,37 % | 89,37 %(2) | 89,25 % | 89,25 % | |
| Actionnaires détenant moins de 5 % du capital ou des droits de vote | |||||
| Autocontrôle (3) | 5,39 % | 5,39 % | 5,39 % | 5,39 % | |
| Autodétention (4) | 0,14 % | 0,14 % | 0,26 % | 0,26 % | |
| Autres | 5,10 % | 5,10 % | 5,10 % | 5,10 % |
(1) Sur la base des droits de vote théoriques tels que visés par l'article 223‐11 du Règlement général de l'AMF.
(2) Représentant 94,60 % des droits de vote en assemblée.
(3) Détention par les sociétés Pargest, Parinvest et Parande contrôlées indirectement par la société Foncière Euris.
(4) Au 31 décembre 2017, Foncière Euris détient en propre 13 487 actions affectées au contrat de liquidité.
À la connaissance de la Société, aucun seuil légal ou statutaire n'a été franchi au cours de l'année 2017.
Nombre d'actions détenues au 31 décembre 2016 : 26 056
Nombre d'actions achetées au cours de l'exercice : 6 187
Nombre d'actions vendues au cours de l'exercice : 6 007
Nombre de titres annulés au cours de l'exercice : 12 749
Cours moyen des acquisitions de l'exercice : 41,12 €
Cours moyen de vente : 41,70 €
Réallocation : Néant
Montant des frais de négociation TTC : non significatif
Nombre d'actions inscrites au nom de la Société à la clôture de l'exercice 2017 : 13 487 actions d'une valeur nominale de 15 € et d'un prix d'achat moyen de 39,37 €, au titre du contrat de liquidité conclu avec EXANE BNP PARIBAS le 15 juin 2012.
Motif des acquisitions effectuées : animation du marché
Fraction du capital représentée par les acquisitions : 0,06 %
La présente Assemblée générale est appelée à statuer sur le renouvellement de l'autorisation à conférer au Conseil d'administration à l'effet d'acquérir, en vertu des dispositions de l'article L. 225‐209 du Code de commerce, des actions de la Société dans la limite de 2 % du nombre total des actions composant le capital social, en vue notamment :
Le nombre maximum d'actions pouvant être acquis dans le cadre de cette autorisation ne pourra pas dépasser la limite de 2 % du capital social, le prix d'achat unitaire maximum ne pourra excéder 100 €.
Au 31 décembre 2017, il n'existe aucun plan d'options ni aucun plan d'actions gratuites.
La gestion des risques fait partie intégrante du pilotage opérationnel et stratégique du Groupe ; ainsi la société Foncière Euris a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière et ses résultats (ou sa capacité à réaliser ses objectifs) et considère qu'il n'y a pas d'autres risques significatifs hormis ceux présentés ci‐après.
Compte tenu de leur diversité, les risques font l'objet d'une gestion pragmatique : certains sont gérés de façon centralisée, au niveau des directions financières ou juridiques de certaines entités du Groupe (Foncière Euris ou Rallye), c'est notamment le cas pour les risques financiers ou d'assurance. D'autres, tels que les risques opérationnels, sont au contraire gérés de façon décentralisée. Les entités opérationnelles (Casino, Guichard‐ Perrachon et Groupe GO Sport) disposent alors d'une large autonomie pour définir et mettre en œuvre des plans d'actions destinés à identifier, prévenir et traiter les principaux risques. Les risques propres de la principale filiale, Casino, sont présentés de manière exhaustive dans son document de référence.
Au sein de chaque entité, la gestion des risques de liquidité, de taux, de change et des risques sur actions est faite de façon centralisée, sous la responsabilité de la Direction financière, qui dispose pour cela des outils et de l'expertise nécessaires et en informe la Direction générale.
La liquidité du Groupe, à travers ses principales filiales Rallye et Casino, est très solide.
Le Groupe a pour politique de disposer en permanence de lignes de crédits confirmées excédentaires pour faire face à tout besoin éventuel. Au 31 décembre 2017, les lignes de crédits confirmées non utilisées s'élevaient à 5 650 M€ pour le Groupe (note 11.2.5 de l'annexe aux comptes consolidés).
La majeure partie de la dette financière du Groupe se situe au niveau des sociétés Rallye et Casino, Guichard‐Perrachon. Les ressources sont gérées par leur direction financière respective. Les principales filiales du groupe Casino (GPA, Monoprix, Exito) disposent également de leurs propres ressources financières.
La composition de l'endettement financier net figure en note 11.2.1 de l'annexe aux comptes consolidés; la répartition par échéance des dettes à plus d'un an ainsi que les précisions complémentaires relatives aux risques d'exigibilité des dettesfinancièresfigurent dans la note 11.5.4 de l'annexe aux comptes consolidés.
Dans le cadre de la gestion du risque de contrepartie, le Groupe veille à la diversification de ses sources de financement et à la permanence des lignes de crédit disponibles.
La société Foncière Euris a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir.
Dans le cadre de la gestion de son exposition aux risques de taux, le Groupe a recours à différents instruments financiers, dont principalement des opérations de swaps et d'achat d'options de taux d'intérêt, l'essentiel de ces opérations étant réalisé dans un objectif de couverture. Les notes 11.5.2 de l'annexe aux comptes consolidés et 6.1 de l'annexe aux comptes individuels détaillent le risque de taux et les instruments de couverture correspondants.
Dans le cadre de la gestion de son exposition aux risques de change, le Groupe a recours à différents instruments financiers, dont principalement des opérations de swaps et d'achat ou de vente à terme de devises étrangères. L'essentiel de ces opérations est réalisé dans un objectif de couverture.
Les notes 11.5.2 de l'annexe aux comptes consolidés et 6.1 de l'annexe aux comptes individuels détaillent le risque de change et les instruments de couverture correspondants.
Dans le cadre de ses investissements financiers, le Groupe peut être amené à couvrir ou à prendre des positions sur des titres de sociétés cotées non consolidées par le recours à des produits optionnels tels qu'options d'achat et de vente de titres ou indices ou en concluant d'autres produits dérivés. La note 11.5.1 de l'annexe aux comptes consolidés détaille l'exposition du Groupe aux instruments financiers et lesinstruments de couverture correspondants.
Par ailleurs, dans le cadre de la gestion de ses titres cotés consolidés, le Groupe peut avoir recours à des instruments dérivés et à des produits optionnels à travers des achats ou ventes d'options d'achat ou de vente, ou inclus dans des instruments financiers composés émis tels que des obligations remboursables, échangeables ou des obligations indexées sur le cours de Bourse des participations, dans une optique de couverture notamment pour gérer les risques de dilution ou dans un objectif d'optimisation de la détention ou de la valorisation de ses participations (notes 11.2.2, 11.3.2 et 12.4 aux comptes consolidés).
Enfin, le Groupe peut également détenir temporairement des placements de trésorerie.
La gestion des risques opérationnels concerne plus spécifiquement les deux principales filiales de Rallye (Casino et Groupe GO Sport) ainsi que des filiales immobilières de Foncière Euris. En ce qui concerne les filiales de Rallye, l'identification de ces risques est détaillée dans les rapports de gestion de Rallye et Casino.
Par l'activité de ses filiales opérationnelles de distribution, le Groupe est notamment confronté aux problématiques de gestion des risques opérationnels tels que les risques liés à l'approvisionnement et à la gestion des marchandises, les risques sanitaires, les risques climatiques, les risques liés au mode de commercialisation des produits, la gestion de son patrimoine de marques et enseignes, l'organisation de son réseau de franchisés ou les risques liés à la qualité de crédit de la clientèle.
Ils regroupent les aléas liés aux obtentions d'autorisations d'exploitations commerciales et de permis de construire et à leurs recours éventuels, et également les risques opérationnels de la construction et de la commercialisation.
Les projets d'investissement immobilier doivent être soutenus par des dossiers préparatoires comprenant notamment une étude de marché, le programme commercial, la stratégie de financement, les prévisions de coût de revient et de marge, ces éléments devant être actualisés au fur et à mesure de l'avancement des projets.
Le Groupe est exposé au risque de variation de la valorisation de son patrimoine immobilier. Celle‐ci est liée, d'une part, à ses relations avec ses partenaires opérationnels ou financiers et, d'autre part, à l'environnement économique, en particulier : liquidité des actifs, valeurs locatives, taux d'intérêts, taux de capitalisation, quotité et conditions des financements.
L'analyse approfondie des investissements immobiliers, quel que soit leur degré de maturité, peut conduire le cas échéant à modifierla stratégie de développement ou l'horizon d'investissement.
Dans le cadre d'éventuelles cessions immobilières, le Groupe peut être amené à fournir des garanties usuelles, d'actif et de passif et des garanties locatives.
Le Groupe s'est engagé à prendre en compte les problématiques environnementales dans la conception de ses projets. Les risques environnementaux et le management de l'environnement sont décrits dans la partie sur les données environnementales ci‐après.
Le Groupe est principalement soumis à toutes les législations et réglementations régissant l'exploitation d'établissements ouverts au public et d'établissements classés (stations‐service). Certaines des activités du Groupe sont soumises à des réglementations particulières, notamment pour la France, Banque du groupe Casino (banque et crédit à la consommation), Cdiscount (commerce en ligne), Sudéco (agent immobilier), Floréal et Casino Carburants (stations‐service), l'Immobilière Groupe Casino et GreenYellow (production d'énergie photovoltaïque).
La nature des activités du Groupe et son implantation internationale le soumettent à un ensemble de réglementations très variées, notamment droit du travail, droit de la concurrence, droit de la consommation, droit de l'urbanisme, droit des sociétés, droit boursier, droit de la santé et de l'environnement, dont les évolutions, en particulier par le renforcement des dispositifs de régulation, d'investigation, d'enquête et de contrôle ainsi que les sanctions éventuellement afférentes, peuvent avoir un impact sur les activités du Groupe et ses résultats.
La Direction juridique de chaque société opérationnelle s'assure du respect des réglementations en vigueur et de l'obtention des autorisations particulières nécessaires à l'exercice de sa propre activité.
Un dispositif anti‐corruption a été déployé au sein du Groupe dans le cadre de la loi « Sapin 2 » du 9 décembre 2016. Il est décrit en pages 49 et 50 du présent rapport.
La mise en place d'un plan de vigilance est décrite en pages 58 à 59 du présent rapport annuel.
Le Groupe met en place des mesures visant à respecter le Règlement européen sur la protection des données personnelles applicable à compter de mai 2018.
Le Groupe fait périodiquement l'objet de contrôles fiscaux en France et dans les différents pays où il est implanté. Les rappels d'impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions, les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien‐fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.
Une partie des activités du Groupe est exposée aux risques et incertitudes liées aux activités commerciales dans des pays pouvant connaître, ou ayant récemment connu, une période d'instabilité économique ou politique (Amérique du Sud, Océan Indien).
Dans le cadre du cours normal de ses activités, le Groupe est impliqué dans diverses procédures judiciaires, arbitrales ou administratives et est soumis régulièrement à des contrôles des autorités administratives et de régulation. Des provisions sont constituées au titre de ces procédures lorsqu'il existe une obligation (légale, contractuelle ou implicite) envers un tiers à la date de clôture, qu'il est probable qu'une sortie de ressources sans contrepartie soit nécessaire pour éteindre l'obligation, et que le montant de cette sortie de ressources peut être estimé avec une fiabilité suffisante.
Les informations sur les principaux litiges en cours figurent en notes 2 et 13.3 de l'annexe aux comptes consolidés.
S'agissant de la Class action qui avait été initiée à l'encontre de Cnova N.V. et du groupe Casino, tel que mentionné en note 13.3 de l'annexe aux comptes consolidés, le juge fédéral américain a, lors de l'audience du 15 mars 2018, approuvé lestermes de l'accord transactionnel et les modalités d'indemnisation des plaignants. Le final judgement and order of dismissal a été formellement signé le 19 mars 2018. L'action est donc désormais éteinte.
À la date de publication du rapport annuel, il n'existe pas d'autre procédure judiciaire, arbitrale ou administrative, y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d'avoir ou ayant eu, au cours des douze derniers mois, des effets significatifs défavorables sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe.
Le groupe Casino fait l'objet de deux enquêtes ouvertes par les autorités de la concurrence française et européenne.
Ainsi, au début du mois de février 2017, l'Autorité de la concurrence a ouvert une enquête à l'encontre des sociétés Vindémia Logistique et Vindémia Group dans les secteurs de l'approvisionnement et de la distribution de produits de grande consommation sur l'île de la Réunion. À ce stade, aucune communication de griefs n'a été adressée par l'Autorité de la concurrence et le groupe n'est pas en mesure de se prononcer sur l'issue de cette enquête.
En outre, fin février 2017, la Commission européenne a ouvert une enquête dans le domaine des marchés de l'approvisionnement en biens de consommation courante, de la vente de services aux fabricants de produits de marque et de vente aux consommateurs de biens de consommation courante, notamment à l'encontre
Foncière Euris SA applique les procédures en vigueur chez Euris SAS, maison mère du Groupe. À ce titre, elle bénéficie de l'expertise de ses équipes fonctionnelles (services financiers, juridiques et comptables) qui assistent le groupe Foncière Euris dans l'élaboration et le suivi de son contrôle interne.
Le contrôle interne en vigueur dans la Société est un dispositif qui contribue à la maîtrise de ses activités, à l'efficacité de ses opérations, à l'utilisation efficiente de ses ressources, dans le cadre des lois et règlements, normes et règles internes qui lui sont applicables, et vise notamment, sans toutefois fournir une garantie absolue, à atteindre les objectifs suivants :
La mission du Secrétariat général d'Euris SAS, sous la supervision de la Direction générale de Foncière Euris, comprend notamment la surveillance de la mise en œuvre effective des procédures de contrôle interne et la gestion des risques.
des sociétés Achats Marchandises Casino – A.M.C. (anciennement E.M.C. Distribution) et Intermarché‐Casino Achats (INCAA). À ce stade, aucune communication de griefs n'a été adressée par la Commission européenne et le groupe n'est pas en mesure de se prononcer sur l'issue de cette enquête.
Ces éléments sont décrits ci‐après dans la partie sur les procédures de contrôle interne.
La politique d'assurance du Groupe a comme principal objectif de permettre la poursuite des activités exercées par ses différentes sociétés en cas de survenance d'un sinistre.
Elle vise principalement à maintenir ou améliorer la protection du patrimoine, de la clientèle, des collaborateurs du Groupe et de l'intérêt des actionnaires, tout en maîtrisant les coûts.
La mise en œuvre de cette politique d'assurances est détaillée notamment dans le rapport de gestion de sa principale filiale opérationnelle (Casino).
L'organisation des procédures de contrôle interne de Foncière Euris s'articule de la façon suivante :
Foncière Euris SA est particulièrement concernée par les procédures internes visant à assurer un suivi de sa situation patrimoniale, tant pour la préservation et l'optimisation du portefeuille existant que pour la réalisation de nouveaux investissements.
En outre, la Direction générale est vigilante sur l'ensemble des outils, moyens ou processus concourant à la formation de sa structure financière.
concernées de réaliser des transactions sur les titres de la Société. Un déontologue boursier a été désigné, chargé en particulier de veiller au respect des dispositions du Code.
Il appartient à Euris SAS de s'assurer que toutes ses filiales, dont les principales sont Foncière Euris, Rallye, Casino et Groupe GO Sport, sont dotées d'un dispositif de contrôle interne suffisant et adapté, chaque filiale étant responsable de la mise en place de son propre système de contrôle interne.
Pour plus d'exhaustivité, les rapports de contrôle interne des groupes Casino et Rallye sont inclus dans leurs documents de référence, disponibles sur leurs sites Internet.
chaque arrêté des comptes. Les Commissaires aux comptes sont également informés de l'organisation et du fonctionnement du contrôle interne, ce qui leur permet, s'il y a lieu, d'émettre des recommandations.
Le dispositif de contrôle interne n'est pas figé et évolue afin de permettre à la Direction générale de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs de la Société. Le Conseil d'administration est informé des évolutions de ce dispositif et peut suivre son fonctionnement sur la base des informations que lui communique la Direction générale.
| 3.1. | Code de gouvernement d'entreprise27 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 3.2. | Composition du Conseil d'administration28 | |||||
| 3.3. | Conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'administration30 | |||||
| 3.3.1. | Fonctionnement du Conseil d'administration 30 | |||||
| 3.3.2. | Comités spécialisés du Conseil d'administration 32 | |||||
| 3.3.3. | Déontologie 33 | |||||
| 3.3.4. | Conventions réglementées34 | |||||
| 3.4. | Fonctions et mandats des membres du Conseil d'administration35 | |||||
| 3.5. | Direction générale 40 | |||||
| 3.6. | Rémunération des organes de direction et d'administration41 | |||||
| 3.6.1. | Rémunération du Président‐Directeur général 41 | |||||
| 3.6.2. | Rémunération des autres mandataires sociaux et du censeur – jetons de présence43 |
|||||
| 3.6.3. | Opérations des dirigeants et des personnes mentionnées à l'article L. 621‐18‐2 du Code monétaire et financier sur les titres de la Société 44 |
|||||
| 3.7. | Contrôle des comptes45 | |||||
| 3.8. | Autres informations46 |
Dans le cadre de la démarche de bonne gouvernance poursuivie par la Société, le Conseil d'administration se réfère au Code de gouvernement d'entreprise de l'AFEP/MEDEF révisé en novembre 2016 ainsi qu'au « Guide d'application du Code du Haut Comité des sociétés cotées » paru en décembre 2016 en particulier en vue de l'élaboration du rapport sur le gouvernement d'entreprise et la rémunération des mandataires sociaux.
Le Code de l'AFEP/MEDEF peut être consulté sur le site de la société : http://www.fonciere‐euris.fr
Le Conseil d'administration veille à ce que son organisation et sa composition s'inscrivent dans une démarche de bonne gouvernance tout en étant adaptées à la nature de son activité, à sa situation de société de contrôle de plusieurs sociétés cotées elles‐mêmes dotées d'organes et de règles de fonctionnement conformes à la bonne gouvernance.
C'est ainsi que le Conseil d'administration comprend un nombre d'administrateurs indépendants représentant plus du seuil du tiers préconisé par le Code AFEP/MEDEF pour les sociétés contrôlées. Le Comité d'audit et le Comité des nominations et des rémunérations sont présidés par un administrateur indépendant permettant de prévenir et de gérer toute situation de conflits d'intérêts potentiels et de s'assurer que le contrôle de l'actionnaire majoritaire n'est pas exercé de manière abusive.
Le Conseil s'assure également que son mode d'organisation lui permet d'accomplir, dans des conditions satisfaisantes et appropriées, sa mission, en particulier au regard de ses délibérations et de l'information des administrateurs.
Dans ce cadre, la société s'attache à appliquer l'ensemble des recommandations du Code AFEP/MEDEF. Conformément au Code, sont mentionnées ci‐après les recommandations qui ne sont pas strictement mises en œuvre :
| Évaluation du Conseil d'administration (article 9 du Code) |
Jusqu'à présent, aucune évaluation n'a été mise en œuvre, en complément du débat annuel organisé au sein du Conseil, lequel permet, sur la base des analyses et recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, et des échanges entre administrateurs de s'assurer du bon fonctionnement et de la bonne organisation du Conseil. |
|---|---|
| Le Comité en charge des nominations et des rémunérations |
Comité en charge de la sélection ou des nominations (article 16 du Code)
Comité en charge des rémunérations (article 17 du Code)
Le Comité en charge des nominations et celui en charge des rémunérations sont regroupés au sein d'un seul comité, présidé par un membre indépendant. L'ensemble des préconisations du code concernant le Comité est respecté à l'exception de la représentation des membres indépendants qui s'établit à la moitié. Toutefois, cette composition qui ne donne pas au représentant non indépendant une majorité, est adaptée aux principales missions actuellement accomplies par le Comité en matière de gouvernance, de nomination et de rémunération.
Au 12 mars 2018, date d'arrêté des comptes de l'exercice 2017 et des projets de résolutions, le Conseil d'administration était composé de sept administrateurs et un censeur :
M. Michel SAVART Président-Directeur général
M. Jean-Louis BRUNET Administrateur indépendant
Mme Odile MURACCIOLE Représentant la société Euris SAS
M. Christian PEENE Administrateur indépendant
Le Conseil comprend ainsi sept administrateurs dont trois membres indépendants(43 %) et trois femmes (43 %).
Il n'y a eu aucune évolution dans la composition du Conseil par rapport à l'exercice précédent.
Les mandats, d'une durée d'un an, de l'ensemble des administrateurs et du censeur arrivent à échéance lors de l'Assemblée générale du 24 mai 2018.
La Société n'est pas soumise aux dispositions des articles L. 225‐37‐4 et R. 225‐104 du Code de commerce relatives à la politique de diversité appliquées aux membres du Conseil d'administration.
Toutefois, le Conseil d'administration veille à appliquer les principes du Code AFEP/MEDEF concernant sa composition. Avec l'appui de son Comité des nominations et des rémunérations, il évalue périodiquement sa taille, sa structure et sa composition de même que celles de ses Comités. Les nouvelles candidatures comme les propositions de renouvellement soumises à l'Assemblée des actionnaires font l'objet de recommandations du Comité des nominations et des rémunérations.
La taille du Conseil est jugée appropriée. Le Conseil poursuit les objectifs de maintenir la diversité et la complémentarité des compétences techniques et des expériences en adéquation avec l'activité de la Société, la représentation équilibrée des femmes et des hommes et une proportion d'administrateurs indépendants supérieure au seuil du tiers préconisé par le Code AFEP/MEDEF pour les sociétés ayant un actionnaire de contrôle.
Il est également tenu compte de la volonté des administrateurs d'être associés au développement du Groupe.
Les renouvellements proposés à l'assemblée générale annuelle du 24 mai 2018 s'inscrivent dans la poursuite de la mise en œuvre de cette politique.
Le Comité des nominations et des rémunérations a ainsi procédé à l'examen annuel et formulé ses conclusions et recommandations, Mme Virginie GRIN Représentant la société Matignon Diderot SAS
Mme Marie WIEDMER-BROUDER Administratrice indépendante M. Didier LÉVÊQUE
Représentant la société Finatis SA
M. Pierre FÉRAUD Censeur
concernant la composition du Conseil et de ses comités qu'il a en particulier appréciée au regard des élémentssuivants:
Conformément aux recommandations du Code de l'AFEP/MEDEF, lors de l'examen annuel de sa composition, le Conseil d'administration a apprécié la représentation des administrateurs indépendants sur la base des analyses et avis du Comité des nominations et des rémunérations chargé de veiller à la situation de chacun des administrateurs au regard des relations qu'il entretient, s'il y a lieu, avec la Société ou les sociétés du Groupe, de nature à compromettre sa liberté de jugement ou à entraîner des conflits d'intérêts potentiels avec la Société.
Le Comité des nominations et des rémunérations a ainsi procédé à l'analyse de la situation d'indépendance des administrateurs au regard des critères d'appréciation proposés à cet effet par le Code de l'AFEP/MEDEF :
Il a présenté ses conclusions au Conseil d'administration du 12 mars 2018.
Tableau d'analyse de la situation de chacun des administrateurs au regard des critères d'indépendance du Code AFEP/MEDEF
| Administrateurs | Critère 1 | Critère 2 | Critère 3 | Critère 4 | Critère 5 | Critère 6 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Administrateurs indépendants | ||||||
| Jean‐Louis BRUNET | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Christian PEENE | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Marie WIEDMER‐BROUDER | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Administrateurs non indépendants | ||||||
| Michel SAVART | Non | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Virginie GRIN, représentant de la société Matignon Diderot | Non | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Didier LÉVÊQUE, représentant de la société Finatis | Non | Oui | Oui | Oui | Oui | Non |
| Odile MURACCIOLE, représentant de la société Euris | Non | Oui | Oui | Oui | Oui | Non |
Il en ressort que trois administrateurs, Madame Marie WIEDMER‐ BROUDER et Messieurs Jean‐Louis BRUNET et Christian PEENE, ont la qualité de membres indépendants, représentant plus du tiers des administrateurs en fonction, seuil préconisé par le Code AFEP/MEDEF, pour les sociétés contrôlées. Le Conseil a noté en particulier qu'ils n'entretenaient aucune relation d'affaires avec la Société etsesfiliales.
S'inscrivant dans les règles de bonne gouvernance concernant la représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, le Conseil d'administration a veillé à comprendre dès l'Assemblée générale de 2016 trois administratrices, afin d'atteindre le seuil de 40 %.
Aucun administrateur dont le renouvellement est proposé à l'Assemblée générale du 24 mai 2018 n'est en situation de cumul de mandat au regard de la loi et du Code AFEP/MEDEF lequel prévoit :
Cette recommandation s'applique lors de la nomination ou du renouvellement de mandat.
Conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF, le dirigeant mandataire social de la société doit recueillir l'avis du conseil d'administration avant d'accepter un mandat dans une autre société cotée.
Les statuts prévoient la faculté de nommer un ou plusieurs censeurs choisis parmi les actionnaires pour une période d'un an. Ils assistent aux séances du Conseil d'administration ; dans ce cadre, les censeurs font part de leurs avis et observations et participent aux débats sans voix délibérative.
Sur proposition du Conseil d'administration, après avis du Comité des nominations et des rémunérations, Monsieur Pierre FÉRAUD a été reconduit danssesfonctions de censeur par l'Assemblée générale du 11 mai 2017, et le renouvellement de son mandat arrivant à échéance sera soumis à l'Assemblée générale du 24 mai 2018.
Sa présence au Conseil d'administration permet d'enrichir les débats et les réflexions des administrateurs compte tenu de son expertise et de sa parfaite connaissance du Groupe, de ses opérations et du secteur de la distribution, de l'immobilier et de la finance.
Le Conseil d'administration n'est pas visé par les articles L. 225‐23 (administrateurs élus par les salariés actionnaires représentant plus de 3 % du capital) et L. 225‐27 (administrateurs élus en vertu de dispositions statutaires mis en place par la société) du Code de commerce.
Par ailleurs, le Conseil d'administration a constaté que la désignation au sein du Conseil d'administration de la société Casino, Guichard‐Perrachon, d'un administrateur représentant les salariés, dans le cadre de la loi du 17 août 2015 dite loi Rebsamen, répondait le mieux pour le Groupe, eu égard à son activité principale et à la répartition de ses effectifs, aux objectifs de la loi, emportant exemption de la mise en place de ce dispositif au sein de la Société.
Le Conseil d'administration est renouvelé chaque année.
Dans ce cadre, le Conseil d'administration, sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de proposer à l'Assemblée générale annuelle réunie le 24 mai 2018, le renouvellement des mandats d'administrateurs de Madame Marie WIEDMER‐BROUDER, de Messieurs Jean‐Louis BRUNET, Christian PEENE, Michel SAVART ainsi que des sociétés EURIS, représentée par Madame Odile MURACCIOLE, FINATIS, représentée par Monsieur Didier LÉVÊQUE, et MATIGNON DIDEROT, représentée par Madame Virginie GRIN.
Ainsi à l'issue de l'Assemblée générale, le Conseil d'administration resterait composé de sept membres dont trois administrateurs indépendants (43 %) et trois femmes (43 %).
Il est également proposé le renouvellement du mandat de censeur de Monsieur Pierre FÉRAUD.
Les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'administration sont définies par la loi, les statuts de la société, les dispositions du règlement intérieur du Conseil et les chartes des comités spécialisés institués en son sein.
L'organisation et le fonctionnement du Conseil d'administration font l'objet d'un règlement intérieur adopté en 2004 et modifié pour la dernière fois par le Conseil d'administration du 13 mars 2017. Il regroupe et précise les différentes règles qui lui sont applicables de par la loi, les règlements et les statuts de la Société. Il intègre également les principes de « gouvernement d'entreprise » auxquels la Société adhère et dont il organise la mise en œuvre.
Le règlement intérieur a été réaménagé en 2017 principalement en vue de formaliser et de regrouper les obligations issues du nouveau règlement européen sur les abus de marchés et des recommandations complémentaires et afin de tenir compte de la mise en place d'un Code de déontologie boursière.
Le règlement intérieur décrit le mode de fonctionnement, les pouvoirs, les attributions et les missions du Conseil d'administration et des comités spécialisés institués en son sein : le Comité d'audit et le Comité des nominations et des rémunérations.
Il précise les modalités et conditions des réunions et délibérations du Conseil d'administration et prévoit, en particulier, la participation des administrateurs aux séances du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication.
Il intègre les règles de déontologie applicables aux membres du Conseil d'administration telles que précisées au paragraphe ci‐ après « Déontologie » figurant en page 33.
Le règlement intérieur du Conseil d'administration peut être consulté sur le site de la Société : http://www. fonciere‐euris.fr.
Les modalités d'exercice du droit de communication par la loi et les obligations de confidentialité qui lui sont attachées sont précisées dans le règlement intérieur du Conseil d'administration.
Conformément à l'article L. 225‐35 du Code de commerce, le Président ou le Directeur général de la Société communique à chaque administrateur tous les documents et informations nécessaires à l'accomplissement de sa mission.
À ce titre, les éléments indispensables à l'examen des points sur lesquels le Conseil d'administration est appelé à débattre sont communiqués aux administrateurs préalablement à la réunion du Conseil. Ainsi, il est adressé, à chacun des membres du Conseil, un dossier préparatoire comprenant les documents et informations,sous réserve de leur disponibilité et en fonction de l'état d'avancement des dossiers, relatifs aux sujetsinscrits à l'ordre du jour.
La Direction générale communique régulièrement au Conseil d'administration un état sur l'évolution de l'activité de la société et de ses principales filiales comprenant notamment les chiffres d'affaires et l'évolution des résultats ainsi que sur la situation de l'endettement et l'état des lignes de crédit dont dispose la Société ainsi que le tableau des effectifs du Groupe.
Le Conseil d'administration examine par ailleurs, une fois par semestre, l'état des engagements hors bilan souscrits par la Société.
Lors de son entrée en fonction, l'administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l'accomplissement de sa mission ; il peut se faire communiquer tous les documents qu'il estime utiles. Des entretiens avec les principaux responsables de la Société et des sociétés du Groupe peuvent être également organisés.
La Direction générale et le secrétariat du Conseil sont à la disposition des administrateurs pour fournir toute information ou explication souhaitée.
Chaque Administrateur peut bénéficier, s'il le juge nécessaire et en fonction de ses demandes et besoins, d'une formation complémentaire sur les spécificités du Groupe, ses métiers et secteurs d'activité ainsi que sur des aspects comptables ou financiers afin de parfaire ses connaissances.
Conformément aux dispositions de l'article L. 225‐35 du Code de commerce, le Conseil d'administration détermine les orientations de l'activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Il opère également les vérifications et les contrôles qu'il juge opportuns.
Le Conseil d'administration procède également à l'examen et à l'arrêté des comptes individuels et consolidés, annuels et semestriels ainsi qu'à la présentation des rapports sur l'activité et les résultats de la Société et de ses filiales ; il arrête les documents de gestion prévisionnels. Il examine en vue de son approbation le Rapport du Gouvernement d'entreprise. Il détermine le mode d'exercice unifié ou dissocié de la Direction générale et dans ce cadre, il nomme son Président et le Directeur général dont il fixe les pouvoirs et détermine la rémunération soumise désormais à l'approbation de l'Assemblée générale. Il décide l'attribution d'options de souscription et/ou d'achat d'actions ainsi que d'actions gratuites.
Sont également soumises à son autorisation préalable dans le cadre de la limitation des pouvoirs de la Direction générale, certaines opérations de gestion significatives en raison de leur nature et/ou de leur montant (détail page 40).
Le président organise et dirige les travaux du Conseil d'administration. Il en établit l'ordre du jour, les convocations et le procès‐verbal. Il veille au bon fonctionnement des organes de la société et s'assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
Au cours de l'année 2017, le Conseil d'administration s'est réuni cinq fois. Le taux de participation des administrateurs au cours de ces réunions s'est élevé à 100 %.
Le Conseil d'administration a examiné et arrêté les comptes au 31 décembre 2016 et au 30 juin 2017, les rapports y afférents ainsi que les documents prévisionnels de gestion de la Société. Dans ce cadre, il a pris connaissance des perspectives du Groupe. Il a arrêté les rapports et résolutions soumis à l'Assemblée générale ordinaire annuelle et extraordinaire du 11 mai 2017. Il a pris également connaissance de l'activité du Groupe à fin mars et à fin septembre 2017 ainsi que des engagements hors bilan, de l'état de l'endettement et des financements disponibles de la Société et des effectifs du Groupe. Le Conseil d'administration a mis en œuvre le programme de rachat d'actions de la Société dans le cadre du contrat de liquidité.
Le Conseil d'administration a par ailleurs autorisé l'octroi de garanties dans le cadre des projets en cours de réalisation et de la cession du centre commercial Serenada / Krokus en Pologne.
Le conseil a été informé des principales opérations réalisées par le groupe Casino visant le développement du marketing digital au sein de la société RelevanC, filiale du Groupe, le partenariat avec la société anglaise Ocado, leader mondial de la distribution alimentaire en ligne et l'extension de l'alliance internationale dans les achats et les services conclue avec DIA.
Le Conseil d'administration a été régulièrement informé du suivi des opérations immobilières de la Société dont il est saisi le cas échéant des évolutions et aménagements.
Le Conseil d'administration a procédé à une réduction de capital par annulation d'actions détenues en propre dans le cadre du contrat de liquidité.
Le Conseil d'administration a, conformément aux dispositions de l'article L. 225‐40‐1 du Code de commerce, revu les conventions réglementées conclues au cours des exercices antérieurs et dont il a approuvé la poursuite.
Le Conseil d'administration a arrêté les termes des communiqués de presse concernant les comptes individuels et consolidés annuels et semestriels.
Le Conseil d'administration a été informé des actions entreprises en vue de la mise en conformité de la Société avec le dispositif de prévention et de lutte contre la corruption prévue par la loi du 9 décembre 2016 (loi Sapin 2).
Le Conseil d'administration a décidé de maintenir l'exercice unifié de la présidence du Conseil et de la Direction générale et a ainsi renouvelé le mandat du Président‐Directeur général. Il a décidé de maintenir des limitations aux pouvoirs de la Direction générale et de renouveler les autorisations annuelles spécifiques consenties à cette dernière.
Le Conseil d'administration a arrêté le rapport relatif aux éléments de rémunérations dus ou attribués en 2016 au Président‐Directeur général et soumis au vote consultatif des actionnaires conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF.
Le Conseil d'administration a également arrêté le rapport relatif aux éléments de rémunérations pour 2017 du Président‐Directeur, lesquels ont été soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 11 mai 2017.
Le Conseil d'administration a procédé à la nomination d'un nouveau membre du Comité d'audit et au renouvellement de ses trois membres ainsi que des deux membres du Comité des nominations et des rémunérations.
Le Conseil d'administration a procédé à l'examen annuel des conclusions du Comité des nominations et des rémunérations sur la situation de la Société au regard de l'application des principes de gouvernement d'entreprise et plus particulièrement concernant la composition, l'organisation et le fonctionnement du Conseil et des Comités spécialisés, l'indépendance des administrateurs et la représentation équilibrée des hommes et des femmes, dans la perspective du renouvellement des mandats des administrateurs arrivés à échéance lors de l'Assemblée générale tenue le 11 mai 2017.
Le Conseil d'administration a approuvé le Rapport du Président sur l'organisation et le fonctionnement du Conseil d'administration et de la Direction générale et sur les modalités de détermination de la rémunération et des avantages du Président‐Directeur général et des mandataires sociaux ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques.
Le Conseil d'administration a également approuvé la mise en place d'un code de déontologie boursière suite à l'entrée en vigueur du règlement européen sur les abus de marché. Le Conseil d'administration a approuvé la mise à jour corrélative de son règlement intérieur.
Le Conseil d'administration a notamment arrêté la rémunération pour 2017 du Président‐Directeur général. Le Conseil a également approuvé les modalités de répartition des jetons de présence des administrateurs et du censeur ainsi que l'attribution de jetons de présence complémentaires aux membres des comités spécialisés.
Le Conseil d'administration a eu communication de l'ensemble des travaux de ses comités spécialisés présentés ci‐après.
Le Conseil d'administration est assisté de deux comités spécialisés : le Comité d'audit, institué en 2004, et le Comité des nominations et des rémunérations, institué en 2009.
Les comités sont composés exclusivement d'administrateurs. Les membres des comités sont nommés par le Conseil d'administration qui désigne également le Président de chaque comité. Le Président‐Directeur général ne fait partie d'aucun comité.
Les attributions et modalités spécifiques de fonctionnement de chacun des comités ont été définies par le Conseil d'administration lors de leur création et intégrées dans le règlement intérieur complété d'une charte spécifique à chacun d'entre eux.
Depuis le 11 mai 2017, le Comité d'audit est composé de quatre membres: Messieurs Christian PEENE, président, Jean‐Louis BRUNET, Madame Marie WIEDMER‐BROUDER, membres indépendants, et Didier LÉVÊQUE représentant l'actionnaire majoritaire, désignés pour la durée de leur mandat d'administrateur.
Les membres du Comité, compte‐tenu des fonctions qu'ils exercent ou ont exercées, disposent de la compétence financière et comptable visée par l'article L. 823‐19 alinéa 2 du Code de commerce.
Le Comité d'audit apporte notamment son assistance au Conseil d'administration dans sa mission relative à l'arrêté des comptes annuels et semestriels ainsi qu'à l'occasion de tout événement pouvant avoir un impact significatif sur la situation de la Société ou de ses filiales, en terme d'engagements et/ou de risques.
À ce titre et conformément à l'article L. 823‐19 du Code de commerce, il assure, sous la responsabilité du Conseil d'administration, le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières.
Ainsi, il est notamment chargé d'assurer le suivi du processus d'élaboration de l'information financière, de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôle légal des comptes annuels et consolidés par les Commissaires aux comptes et de l'indépendance de ces derniers.
Il examine en particulier les modalités d'arrêté des comptes ainsi que les travaux mis en œuvre par les Commissaires aux comptes.
Le Comité d'audit se réunit une fois par an, hors la présence de la Direction générale, avec les Commissaires aux comptes.
Le Comité d'audit est doté d'une charte d'organisation et de fonctionnement venue confirmer ses compétences et attributions au regard en particulier de l'analyse des risques de gestion, de la détection et de la prévention des anomalies de gestion.
Au cours de l'exercice 2017, le Comité d'audit s'est réuni à deux reprises, tous les membres du Comité étant présents à chaque réunion.
Lors de l'arrêté des comptes semestriels et annuels, le Comité d'audit a vérifié le déroulement de la clôture des comptes et a pris connaissance des observations et conclusions des Commissaires aux comptes sur les opérations de consolidation et sur les comptes de la Société.
Le Comité d'audit a également examiné les engagements hors bilan, les risques et les options comptables retenues en matière de provisions ainsi que les évolutions juridiques et comptables applicables.
Le Comité d'audit a eu connaissance des projets des communiqués rendus publicssur les comptes.
Il a également pris connaissance de la note de la Direction financière sur les risques et les engagements hors bilan, des documents de prévention de la Société ainsi que la partie du Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques.
Conformément aux dispositions de la charte du comité, les membres se sont entretenus, hors la présence de la Direction générale, avec les commissaires aux comptes.
Le Comité d'audit a eu communication du plan d'audit afférent aux comptes 2017 ainsi que des honoraires des Commissaires aux comptes.
Le Comité d'audit a revu, dans le cadre de l'examen annuel par le Conseil d'administration, les conventions règlementées en vigueur conclues au cours des exercices précédents et en a recommandé la poursuite au Conseil d'administration.
Le Comité d'audit a approuvé une mission non audit confiée au Cabinet Ernst & Young et Autres.
Le Comité d'audit a été informé des actions entreprises en vue de la mise en conformité de la Société avec le dispositif de prévention et de lutte contre la corruption prévu par la loi du 9 décembre 2016 « loi Sapin 2 ».
Le Président du Comité a rendu compte au Conseil d'administration destravaux de chacune desréunions du Comité d'audit.
En 2017, le Comité des nominations et des rémunérations était composé de deux membres, dont un indépendant : Monsieur Jean‐Louis BRUNET, Président, et Monsieur Didier LÉVÊQUE représentant l'actionnaire majoritaire, désignés pour la durée de leur mandat d'administrateur.
Le Président‐Directeur général est associé aux travaux du Comité des nominations et des rémunérations concernant le processus de sélection et de nomination des administrateurs.
Le Comité des nominations et des rémunérations a pour mission de procéder à l'examen de la bonne application des principes de gouvernance d'entreprise et des règles de déontologie applicables aux administrateurs conformément au code AFEP/MEDEF, aux dispositions du règlement intérieur et à sa charte. Il examine la situation de chaque administrateur au regard des relations entretenues avec la société et les sociétés du Groupe qui pourraient compromettre sa liberté de jugement ou entraîner des situations de conflits d'intérêts potentiels.
Il examine annuellement la composition, la taille et l'organisation du Conseil et de ses comités en vue de formuler ses recommandations concernant les renouvellements de mandats ou les nominations.
Le Comité des nominations et des rémunérations a également pour mission de préparer la fixation de la rémunération du Président du Conseil d'administration, du Directeur général, d'examiner les candidatures aux fonctions de Direction générale ainsi que d'administrateur et censeur, et de procéder, s'il y a lieu, à l'examen des projets de plan d'options de souscription ou d'achat d'actions ou d'attribution d'actions gratuites.
Une charte du Comité des nominations et des rémunérations décrit l'organisation et complète précisément les règles de fonctionnement et les compétences et attributions du Comité.
Au cours de l'exercice 2017, le Comité des nominations et des rémunérations s'est réuni à trois reprises, les deux membres du Comité étant présents à chaque réunion.
Le Comité a procédé à l'examen annuel de l'organisation, du fonctionnement et de la composition du Conseil d'administration et de ses comités spécialisés ainsi qu'à la bonne application des principes de gouvernance d'entreprise conformément au code AFEP/MEDEF et aux dispositions du règlementintérieur.
Il a présenté ses recommandations au Conseil d'administration dans le cadre du renouvellement des mandats soumis à l'Assemblée générale du 11 mai 2017.
Le Comité des nominations et des rémunérations a examiné la proposition de renouveler les fonctions de Président‐Directeur général de la Société en exercice et de maintenir les limitations aux pouvoirs de la Direction générale ainsi que les autorisations annuelles spécifiques.
Le Comité des nominations et des rémunérations a également été saisi des principes et des critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels de la rémunération pour 2017 du Président‐ Directeur général ainsi que de la répartition des jetons de présence pour l'exercice 2017 à allouer aux membres du Conseil et au censeur et de l'attribution de jetons de présence complémentaires aux membres des comités spécialisés.
Le Comité a examiné l'avis consultatif sur les éléments de la rémunération due ou attribuée, au titre de l'exercice 2016, au Président‐Directeur général.
Le Comité des nominations et des rémunérations a examiné la partie du Rapport du Président sur l'organisation des travaux du Conseil d'administration ainsi que les informations concernant la gouvernance d'entreprise mentionnées dansle rapport de gestion.
Le Président du Comité a rendu compte au Conseil d'administration destravaux desréunions du Comité.
Pour effectuer certaines de ses missions, le Comité des nominations et des rémunérations s'est appuyé sur des analyses et des études internes.
Le règlement intérieur du Conseil d'administration énonce les règles de déontologie auxquelles sont soumis les administrateurs. Il rappelle que chaque administrateur doit exercer son mandat dans le respect des règles d'indépendance, d'éthique, de loyauté et d'intégrité. Elle comprend notamment des prescriptions relatives au devoir d'information de l'administrateur, à la défense de l'intérêt social, à la prévention et à la gestion des conflits d'intérêt, à l'assiduité des administrateurs, à la protection de la confidentialité, et à la participation des administrateurs désignés par l'Assemblée générale au capital. Les mesures relatives à la prévention des opérations d'initiés ont par ailleurs été regroupées dans le code de déontologie boursière qui a été adopté en 2017 et auquel le règlement intérieur renvoie expressément. Ces documents sont consultables sur le site internet de la Société (www.fonciere‐euris.fr).
Le règlement intérieur précise qu'avant d'accepter sa mission, chaque administrateur doit prendre connaissance des textes légaux et réglementaires liés à sa fonction, des codes et bonnes pratiques de gouvernance applicables, ainsi que des prescriptions particulières à la Société résultant des statuts et du règlement intérieur.
S'agissant des règles relatives à la prévention et la gestion des conflits d'intérêt, le règlement intérieur précise que chaque administrateur a l'obligation d'informer le Conseil d'administration de tout conflit d'intérêt réel ou potentiel dans lequel il pourrait être directement ou indirectement, impliqué et de s'abstenir de participer aux débats et au vote de la délibération correspondante. Chaque administrateur doit par ailleurs consulter le Président avant de s'engager dans toute activité ou d'accepter toute fonction ou obligation pouvant le ou la placer dans une situation de conflit d'intérêts même potentiel. Le Président peut saisir le Conseil d'administration de ces questions.
Le code de déontologie boursière adopté en 2017 inclut notamment une description (a) des dispositions légales et réglementaires applicables, (b) de la définition de l'information privilégiée (c) des mesures prises par la Société dans le cadre de la prévention des opérations d'initiés, (d) des obligations incombant aux personnes ayant accès à des informations privilégiées et (e) des sanctions encourues. Il rappelle par ailleurs que les filiales ou sociétés mères cotées de Foncière Euris disposent chacune de leurs propresrègles de déontologie boursière.
Le code s'applique aux administrateurs, dirigeants et personnes assimilées ainsi que plus généralement aux salariés ou à toute personne qui sont susceptibles d'avoir accès à des informations sensibles ou privilégiées.
Le code de déontologie boursière, comme le règlement intérieur du Conseil d'administration, fait référence à l'interdiction de réaliser toutes opérations sur les titres et les instruments financiers de la Société :
Le code rappelle par ailleurs les règles relatives à l'établissement des listes d'initiés et comprend les dispositions relatives aux déclarations que doivent effectuer les mandataires sociaux, les personnes assimilées et les personnes ayant avec les membres du Conseil d'administration des liens personnels étroits, lors des transactions qu'ils réalisent sur les titres de la Société.
• Conformément aux dispositions de l'article L. 225‐40 du Code de commerce, les conventions réglementées conclues au cours d'exercices précédents et dont l'exécution s'est poursuivie au cours de l'exercice ultérieur font l'objet d'un examen chaque année par le Conseil d'administration et avis en est donné aux Commissaires aux comptes pour les besoins de l'établissement de leur rapport spécial.
Le rapport spécial établi par les Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées visées par l'article L. 225‐38 du Code de commerce, vous est présenté pages 192 à 195. Les conventions conclues et autorisées antérieurement et s'étant poursuivies au cours de l'exercice 2017 ont fait l'objet d'un réexamen par le Conseil d'administration qui a formulé, suivant l'avis du Comité d'audit, un avis favorable à leur maintien en vigueur.
L'Assemblée générale du 11 mai 2017 a approuvé les avenants n°3 du 16 décembre 2016 et n°4 du 14 mars 2017 de la convention de conseil stratégique et d'assistance technique conclue en 2003 entre la Société et la société Euris et autorisés respectivement par le Conseil d'administration lors de ses réunions des 16 décembre 2016 et 13 mars 2017.
• Aucune convention, autre que celles portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales, n'est intervenue au cours de l'exercice 2017, directement ou par personne interposée, entre une filiale de la Société et le Directeur général, l'un des administrateurs ou l'un des actionnaires disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % de la Société, à l'exception des avenants du 14 mars 2017 aux conventions de conseil stratégique, conclues en 2003 entre d'une part la société Euris, et d'autre part la société Casino, Guichard‐Perrachon et la société Rallye, filiales de la société Foncière Euris. Ces conventions sont mentionnées dans les rapports des Commissaires aux comptes intégrés dans les documents de référence des sociétés Casino, Guichard‐ Perrachon et Rallye.
Président-Directeur général
Monsieur Michel SAVART est diplômé de l'École polytechnique et de l'École nationale supérieure des mines de Paris. Il a commencé sa carrière chez Havas en 1986, puis a été successivement chargé de missions à la Banque Louis Dreyfus en 1987, chargé de missions puis conseiller du directoire à la Banque Arjil (Groupe Lagardère) entre 1988 et 1994, Managing Director, responsable des activités de fusions et acquisitions à la Banque Dresdner Kleinwort Benson (DKB) de 1995 à 1999. Il a rejoint le groupe Euris‐Rallye en octobre 1999 en tant que directeur‐conseiller du Président, responsable des investissements en private equity. Il occupe actuellement au sein du groupe Rallye‐Casino des fonctions de conseiller du Président.
Conseiller du Président au sein du groupe Rallye‐Casino (sociétés cotées) Président‐Directeur général de la société Foncière Euris SA (société cotée)
Autres mandats et fonctions exercés en 2017 et se poursuivant au 12 mars 2018, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 177
Administrateur
Diplômé de l'ESSEC et de l'Institut d'études politiques de Paris, Monsieur Jean‐Louis BRUNET a occupé de 1973 à 1999 différentes fonctions de direction générale au sein notamment de filiales immobilières des sociétés Pierre et Vacances, France Télécom et de la Caisse Nationale du Crédit Agricole. Entre 1999 et 2008, Monsieur Jean‐Louis BRUNET a exercé les fonctions de Directeur général de Groupama Immobilier.
Administrateur de société
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 100
Administrateur
Licencié en droit et en sciences économiques, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, Monsieur Christian PEENE a commencé sa carrière au Crédit Lyonnais. Directeur des financements et services à l'immobilier, il a quitté cet établissement en 1994. Il a également exercé les fonctions de Directeur de l'immobilier à la Banque Indosuez et de Directeur général d'Unifica (filiale immobilière du Groupe Crédit Agricole). Associé‐gérant de CMP Consultants, société de conseil en investissements immobiliers de 2000 à 2007, il a été le Président en France de 2003 à 2005 de La Royal Institution of Chartered Surveyors.
Administrateur de société
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 70
Administratrice
Madame Marie WIEDMER‐BROUDER a été de 1994 à 2005 Directeur immobilier d'Union des Assurances Fédérales. Elle a exercé les fonctions de Directeur du Département Acquisitions Arbitrages Expertises des AGF Immobilier (2005‐2008), puis de membre du Comité exécutif en charge de la foncière tertiaire (2008‐2009) au sein de la société Icade et de Directeur général adjoint d'Eurosic. Elle est actuellement Présidente de Caryatid AM et de Caryatid Advisory. Madame Marie WIEDMER‐BROUDER est également membre du Conseil d'administration et Présidente du Comité des nominations et des rémunérations de la société foncière de la Tour Eiffel.
Présidente de Caryatid AM
Présidente de Caryatid Advisory
Autres mandats et fonctions exercés en 2017 et se poursuivant au 12 mars 2018, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017
Administratrice de la société foncière de la Tour Eiffel (société cotée)
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 10
Mandats exercés en 2017 et se poursuivant au 12 mars 2018, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017
Administrateur des sociétés Casino, Guichard‐Perrachon SA, Finatis SA, Rallye SA (sociétés cotées)
Titulaire d'un DEA de droit social, Madame Odile MURACCIOLE a débuté sa carrière en tant que chef du service juridique du groupe pétrolier Alty. Elle rejoint en 1990 le groupe Euris où elle exerce les fonctions de Directrice juridique.
Directrice juridique de la société Euris SAS
Autres mandats et fonctions exercés en 2017 et se poursuivant au 12 mars 2018, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017
Représentante permanente de la société Saris SAS au Conseil d'administration de la société Rallye SA (société cotée) ;
Administrateur des sociétés Casino, Guichard‐Perrachon SA, Carpinienne de Participation SA, Rallye SA (sociétés cotées)
Diplômé de l'école des Hautes Etudes Commerciales en 1983, Monsieur Didier LÉVÊQUE a occupé la fonction de Chargé d'études à la Direction financière du groupe ROUSSEL‐UCLAF de 1985 à 1989. Il rejoint le groupe Euris en 1989 où il exerce les fonctions de Secrétaire général.
Secrétaire général de la société Euris SAS
Président‐Directeur général de la société Finatis SA (société cotée)
Autres mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2017 et se poursuivant au 12 mars 2018, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017
Mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2017 et se poursuivant au 12 mars 2018, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017
Madame Virginie GRIN est diplômée de l'École des Hautes Etudes Commerciales et titulaire du diplôme d'Etudes Comptables et Financières. Elle a occupé la fonction de Directeur Adjoint de la société Turbo France Tours en 1989 et 1990 puis de Chef de Mission Senior au sein du cabinet Ernst & Young Entrepreneurs de 1990 à 1994. Elle rejoint le groupe Euris en 1994 en qualité d'Attachée de Direction et est nommée Secrétaire général adjoint en 2008.
Secrétaire général adjoint de la société Euris SAS
Autres mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2017 et se poursuivant au 12 mars 2018, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017
Censeur
Diplômé de l'école des Hautes Etudes Commerciales et de l'Institut d'études politiques de Paris, Monsieur Pierre FÉRAUD a occupé différents postes liés au financement de la promotion immobilière ainsi qu'à la gestion active de patrimoines immobiliers, principalement au sein de l'UIC‐SOFAL et de la GMF, avant de rejoindre le groupe Euris en 1991 et d'assurer les fonctions de Président‐Directeur général de la société Foncière Euris de 1992 à 2009.
Lors de sa réunion du 20 mai 2010, le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé d'unifier les fonctions de Président du Conseil d'administration et de Directeur général, lesquelles sont depuis assurées par Monsieur Michel SAVART.
Cette unicité des fonctions, en permettant de renforcer la cohésion entre stratégie et gestion opérationnelle et de raccourcir le processus de décision, est apparue la plus adaptée à l'activité de la Société.
À l'issue de l'Assemblée générale devant se tenir le 24 mai 2018, le Conseil d'administration sera appelé à se prononcer sur le maintien de l'unicité de la Présidence du Conseil d'administration et de la Direction générale et ainsi sur le renouvellement de mandat du Président‐Directeur général.
Le Directeur général dispose des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d'actionnaires et au Conseil d'administration. Il représente la Société dans ses rapports avec les tiers.
Toutefois, dans le souci d'une bonne gouvernance d'entreprise, et à titre de mesure interne, il a été décidé de soumettre à l'autorisation préalable du Conseil d'administration certaines opérations de gestion en considération de leur nature stratégique ou de leur montant.
Ainsi, le Directeur général ne peut, sans l'autorisation préalable du Conseil d'administration, effectuer :
Ces limitations de pouvoirs s'appliquent à la société Foncière Euris et ses filiales immobilières en France à la seule exclusion des opérations internes entre elles et/ou avec leurs sociétés mères.
Par ailleurs, le Directeur général dispose d'autorisations annuelles spécifiques.
Ainsi, il est autorisé à négocier et mettre en place, en ce compris leur reconduction, prorogation ou renouvellement, des emprunts y compris par voie d'émission obligataire, des lignes de crédit confirmées et tous contrats de financement ainsi que des avances de trésorerie, dans la limite d'un plafond de 100 M€ par opération et d'un plafond global annuel pour les opérations réalisées par la société et ses filiales immobilières françaises de 300 M€.
Il est également autorisé à octroyer des nantissements de titres et des garanties attachés aux lignes de crédit ou aux contrats de financement dans la limite d'un plafond par opération et global par an pour la société et ses filiales immobilières françaises de 130 % du montant des prêts et des contrats de financement correspondants.
Il est par ailleurs autorisé à réaliser les opérations suivantes :
Concernant les opérations sur actions, produits dérivés, taux et change, leur dénouement anticipé, quelle qu'en soit la forme (cession, rachat…) même non expressément prévue à l'origine, ainsi que leur prorogation ou leur dénouement suivi d'une reconstitution des positions existantes, ne sont pas soumis à nouvelle autorisation du conseil d'administration.
Il est en outre autorisé à procéder au paiement des honoraires et/ou commissions liés à des opérations financières dans la limite d'un plafond de 2 M€ par opération et d'un plafond annuel de 3 M€ ainsi qu'à effectuer tout paiement, y compris à titre transactionnel, consécutif à un contrôle fiscal, dans la limite de 5 M€ par an.
Il est également autorisé à consentir des garanties usuelles liées à la gestion courante des opérations immobilières dans la limité d'un plafond de 3 M€ par opération et globalement de 10 M€ par an.
Conformément aux principes et critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments de rémunération du Président‐Directeur général arrêtés par le Conseil d'administration du 13 mars 2017, sur la base des recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, puis approuvés par l'Assemblée générale du 11 mai 2017 dans le cadre de l'article L. 225‐37‐2 du Code de commerce, la rémunération du Président‐Directeur général pour l'exercice 2017 est composée exclusivement d'une partie fixe.
La rémunération fixe s'est élevée à un montant brut maintenu à 30 000 €, inchangée depuis 2009.
Par ailleurs, le Président‐Directeur général a perçu, au titre de ses fonctions d'administrateur de la Société en 2017, un jeton de présence de 10 185 € bruts.
Le Président‐Directeur général est affilié au système collectif obligatoire de prévoyance et de retraite complémentaire mis en place au sein du Groupe au profit de l'ensemble du personnel. Il bénéficie également du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies en vigueur au sein du Groupe. Il ne bénéficie pas d'indemnité en cas de cessation de ses fonctions de Président‐ Directeur général, ni relative à une clause de non‐concurrence.
Le Président‐Directeur général n'est ni attributaire d'options de souscription ou d'achat d'actions ni d'actions gratuites de la société Foncière Euris.
Les rémunérations et jetons de présence et autres avantages versés ou dus par la Société à Monsieur Michel SAVART, en sa qualité de Président‐Directeur général, au titre et au cours des exercices 2016 et 2017 s'établissent comme suit :
| Exercice 2016 | Exercice 2017 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Montants dus (2) | Montants versés (3) | Montants dus (2) | Montants versés (3) | ||
| Rémunération fixe (1) | 30 000 € | 30 000 € | 30 000 € | 30 000 € | |
| Rémunération variable | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | |
| Rémunération variable différée (4) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | |
| Rémunération variable pluriannuelle (4) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | |
| Rémunération exceptionnelle | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | |
| Jetons de présence(1) | 10 185 € | 10 208 € | 10 000 € | 10 185 € | |
| Avantages en nature | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total | 40 185 € | 40 208 € | 40 000 € | 40 185 € |
(1) Rémunération sur une base brute avant charges et impôt.
(2) Rémunération et/ou jetons de présence attribués au titre de l'exercice quelle que soit la date de versement.
(3) Intégralité des rémunérations et/ou jetons de présence versés par la Société au cours de l'exercice.
(4) Aucune attribution.
| (en euros) | Exercice 2016 | Exercice 2017 |
|---|---|---|
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | non attributaire | non attributaire |
| Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l'exercice | non attributaire | non attributaire |

| Contrat de travail au sein de la Société |
Régime de retraite supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de ses fonctions de Président‐Directeur général |
Indemnités relatives à une clause de non‐concurrence |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | (1) Non |
(2) Oui |
Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| X | X | X | X |
(1) Monsieur Michel SAVART exerce par ailleurs ses fonctions principales de collaborateur salarié, en qualité de conseiller du Président au sein de Casino et de Rallye, contrôlées par la société Foncière Euris.
(2) Monsieur Michel SAVART est affilié au système collectif obligatoire de prévoyance et de retraite complémentaire (ARRCO et AGIRC) mis en place au sein du Groupe au profit de l'ensemble du personnel. Il bénéficie également du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies en vigueur au sein du Groupe.
Les rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature, dus et versés ainsi que les options et actions gratuites attribuées, au Président‐Directeur général par la société Foncière Euris, les sociétés qu'elle contrôle, les sociétés qui la contrôlent et les sociétés contrôlées par ces dernières, au titre des exercices 2016 et 2017 s'élèvent globalement à :
| Exercice 2016 | Exercice 2017 | |
|---|---|---|
| Rémunérations dues au titre de l'exercice | 961 685 € (1) | 997 500 € (2) |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | ‐ | ‐ |
| Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l'exercice | 39 104 € | 45 499 € |
| Total | 1 000 789 € | 1 042 999 € |
(1) Rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature dus au titre de 2016 par les sociétés Foncière Euris (40 185 €), Rallye (272 700 €), Casino, Guichard‐Perrachon (648 800 €).
(2) Rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature dus au titre de 2017 par les sociétés Foncière Euris (40 000 €), Rallye (283 515 €), Casino, Guichard‐Perrachon (673 985 €).
Le montant brut global des rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature, versé en 2016 à Monsieur Michel SAVART par la société Foncière Euris, les sociétés qu'elle contrôle et les sociétés qui la contrôlent ou contrôlées par ces dernières, s'est élevé à 947 528 € bruts, soit : Foncière Euris (40 208 € dont 10 208 € à titre de jetons de présence et 30 000 € de rémunération fixe), Rallye (268 500 € dont 164 700 € de rémunération fixe, 103 800 € de rémunération variable), Casino, Guichard‐Perrachon (638 820 € dont 384 028 € de rémunération fixe, 242 292 € de rémunération variable et 12 500 € à titre de jetons de présence).
Le montant brut global des rémunérations, jetons de présence et avantages de toute nature, versé en 2017 à Monsieur Michel SAVART par la société Foncière Euris, les sociétés qu'elle contrôle et les sociétés qui la contrôlent ou contrôlées par ces dernières, s'est élevé à 1 458 685 € bruts, soit : Foncière Euris (40 185 € dont 10 185 € à titre de jetons de présence et 30 000 € de rémunération fixe), Rallye (754 300 € dont 171 300 € de rémunération fixe, 108 000 € de rémunération variable, 475 000 € de prime différée), Casino, Guichard‐Perrachon (664 200 € dont 399 700 € de rémunération fixe, 252 000 € de rémunération variable et 12 500 € à titre de jetons de présence).
Conformément aux dispositions de l'article L. 225‐37‐2 du Code de commerce, les principes et les critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables pour 2018 au Président‐Directeur général en raison de son mandat de dirigeant mandataire social de la Société, doivent être soumis à l'approbation de l'Assemblée générale du 24 mai 2018.
Dans ce cadre, le Conseil d'administration a, lors de sa réunion du 12 mars 2018, arrêté, sur la base des recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, la structure de la rémunération du Président‐Directeur général pour 2018 et a décidé qu'elle continuerait à comprendre exclusivement une part fixe d'un montant brut de 30 000 €, inchangée depuis 2009.
Monsieur Michel SAVART continuera de bénéficier de l'affiliation au régime de prévoyance et de retraite supplémentaire à cotisations définies.
Le Conseil d'administration fixe les règles de répartition des jetons de présence à verser aux administrateurs et aux censeurs ainsi que l'attribution de jetons de présence complémentaires aux membres des comités spécialisés.
L'Assemblée générale du 4 juin 2009 a fixé à 125 000 € le montant global maximum des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d'administration et de ses comitésspécialisés.
Le Conseil d'administration a décidé de maintenir pour l'année 2017 les principes d'attribution et le montant de base des jetons de présence fixé depuis 2011 à 10 000 € pour les administrateurs et attribué prorata temporis et en fonction des présences aux réunions avec réattribution de la part des membres absents et à 5 000 € pour les membres des comités alloués en fonction des présences aux réunions du Comité, majoré du même montant pour la présidence. Il a été également décidé d'allouer au censeur un jeton de base identique dans son montant et dans ses modalités de détermination à celui des administrateurs.
Le montant global brut des jetons de présence versés aux administrateurs et aux censeurs en janvier 2017, au titre de l'exercice 2016, s'est élevé à 77 500 € et à 35 000 € pour les membres du Comité d'audit et du Comité des nominations et des rémunérations.
Le montant global brut des jetons de présence versé en janvier 2018, au titre de l'exercice 2017, aux administrateurs, aux censeurs et aux membres des comitésspécialiséss'est élevé à 117 500 €.
L'ensemble des rémunérations et jetons de présence versé en 2016 et 2017 aux mandataires sociaux, autres que le Président‐ Directeur général, et aux censeurs, par la Société, les sociétés qu'elle contrôle et les sociétés qui la contrôlent et les sociétés contrôlées par ces dernières, se présente comme suit :
| Administrateurs | Jetons de présence et rémunérations versés en 2016 | Jetons de présence et rémunérations versés en 2017 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Jetons de présence (bruts) | Autres rémunérations (1) | Jetons de présence (bruts) | Autresrémunérations(1) | ||
| Jean‐Louis BRUNET | 23 750 € | ‐ | 25 185 € | ‐ | |
| Virginie GRIN | ‐ | 327 017 € | 6 852€ | 354 000 € (2) | |
| Pierre FÉRAUD (3) | 10 208 € | ‐ | 10 185 € | ‐ | |
| Bernard FRAIGNEAU (3) | 10 208 € | ‐ | 4 352 € | ‐ | |
| Didier LÉVÊQUE | 20 208 € | 792 576 € | 20 185 € | 834 745 € (4) | |
| Odile MURACCIOLE (5) | 10 208 € | 502 696 € | 10 185 € | 548 333 € (6) | |
| Christian PEENE | 20 208 € | ‐ | 18 519 € | ‐ | |
| Marie WIEDMER‐BROUDER (7) | ‐ | ‐ | 6 852€ | ‐ |
(1) Sociétés contrôlées et sociétés contrôlantes.
(2) Nommée administratrice le 19 mai 2016. Autres rémunérations versées en 2017 : 354 000 € bruts dont 55 500 € bruts de part variable au titre de 2016, 246 000 € bruts de part fixe et autres jetons de présence de 52 500 € (hors primes conditionnelles différées globales de 46 517 € bruts).
(3) Censeurs. Fin de mandat de Monsieur Bernard Fraigneau le 19 mai 2016.
(4) Autres rémunérations versées en 2017 : 834 745 € bruts dont 215 500 € bruts de part variable au titre de 2016, 529 245 € bruts de parts fixes et autres jetons de présence de 90 000 € (hors primes exceptionnelles et primes conditionnelles différées globales de 109 453 € bruts). En 2016, hors prime exceptionnelle de 95 000 € bruts.
(5) Représentante de la société Euris SAS, maison mère du Groupe, laquelle a perçu en 2017, au titre de sa mission permanente de conseil stratégique de l'ensemble des sociétés qu'elle contrôle, des honoraires d'un montant de 6,3 M€ hors taxes, dont 420 000 € hors taxes de Foncière Euris.
(6) Autres rémunérations versées en 2017 : 548 333 € bruts dont 195 000 € bruts de parts variables au titre de 2016 et 305 000 € bruts de parts fixes et autres jetons de présence de 48 333 € (hors primes exceptionnelles et primes conditionnelles différées globales de 150 192 € bruts). En 2016, hors prime exceptionnelle de 100 000 € bruts.
(7) Nommée administratrice le 19 mai 2016.
Le montant brut des jetons de présence versés en 2018 par la Société au titre de l'exercice 2017 est détaillé comme suit :
| Nom | Jetons de présence versés en 2018 au titre de 2017 |
|---|---|
| Jean‐Louis BRUNET | 25 000 € |
| Pierre FÉRAUD | 10 000 € |
| Virginie GRIN | 10 000 € |
| Didier LÉVÊQUE | 20 000 € |
| Odile MURACCIOLE | 10 000 € |
| Christian PEENE | 20 000 € |
| Marie WIEDMER‐BROUDER | 12 500 € |
Aucune option, ni aucune action gratuite n'a été consentie par la Société aux mandataires sociaux. Les actions gratuites attribuées sous conditions en 2017 aux collaborateurs salariés du Groupe également mandataires sociaux de la Société, par les sociétés qu'elle contrôle sont les suivantes :
| Date d'attribution | Date d'acquisition définitive des actions (1) |
Date à compter de laquelle les actions peuvent être cédées |
Nombre d'actions gratuites attribuées |
Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions gratuites attribuées durant l'exercice par la société Rallye, société contrôlée : |
|||||||
| Monsieur Michel SAVART | 03/04/2017 | 03/04/2019 | 03/04/2021 | 3 309 | 13,75 € | ||
| Madame Virginie GRIN | 03/04/2017 | 03/04/2019 | 03/04/2021 | 8 757 | 13,75 € | ||
| Monsieur Didier LÉVÊQUE | 03/04/2017 | 03/04/2019 | 03/04/2021 | 12 487 | 13,75 € | ||
| Madame Odile MURACCIOLE | 03/04/2017 | 03/04/2019 | 03/04/2021 | 11 442 | 13,75 € |
(1) L'acquisition définitive des actions gratuites attribuées est soumise à la condition de présence du bénéficiaire dans le Groupe à la date d'acquisition définitive des actions et à deux critères de performance portant chacun sur 50% de la dotation initiale et visant la couverture des frais financiers par l'EBITDA et le niveau de coût d'endettement.
Les actions gratuites attribuées définitivement en 2017 par la société Rallye, société contrôlée, aux collaborateurs salariés du Groupe également mandataires sociaux de la Société, sont les suivantes :
| Date d'attribution | Date d'acquisition définitive des actions (1) |
Nombre d'actions gratuites attribuées à l'origine |
Nombre d'actions gratuites acquises définitivement |
Date à partir de laquelle les actions peuvent être cédées |
||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions gratuites définitivement acquises en 2017 et attribuées par la société Rallye, société contrôlée : | ||||||
| Monsieur Michel SAVART | 29/07/2014 | 29/07/2017 | 1 172 | 1 172 | 29/07/2019 | |
| Madame Virginie GRIN | 29/07/2014 | 29/07/2017 | 3 110 | 3 110 | 29/07/2019 | |
| Monsieur Didier LÉVÊQUE | 29/07/2014 | 29/07/2017 | 4 431 | 4 431 | 29/07/2019 | |
| Madame Odile MURACCIOLE | 29/07/2014 | 29/07/2017 | 4 185 | 4 185 | 29/07/2019 |
(1) L'acquisition définitive des actions gratuites attribuées était soumise à la condition de présence du bénéficiaire dans le Groupe à la date d'acquisition définitive des actions et à deux critères de performance portant chacun sur 50% de la dotation initiale et visant la couverture des frais financiers par l'EBITDA et le niveau de coût d'endettement.
Conformément aux dispositions, d'un part, de l'article 19 du règlement européen « MAR » (UE) n°596/2014, de l'article 10 du règlement délégué n°2016/522 du 15/12/2015 et du règlement d'exécution n°2016/523 du 10/03/2016 et, d'autre part, des articles 223‐22‐A, 223‐23 et 223‐26 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et de son
instruction n°2016‐06, nous vous informons que les opérations réalisées sur les titres de la Société par les dirigeants ou les personnes mentionnées à l'article L. 621‐18‐2 du Code monétaire et financier, déclarée auprès de l'Autorité des marchés financiers et rendue publique par cette dernière au cours de l'exercice 2017, sont les suivantes :
| Déclarant | Instrument financier | Date | Achat/Vente | Prix unitaire | Quantité |
|---|---|---|---|---|---|
| Didier LÉVÊQUE (1) | Actions | 20/11/2017 | Cession | 40,76 € | 322 |
| Didier LÉVÊQUE (1) | Actions | 21/11/2017 | Cession | 40,76 € | 80 |
| FINATIS | Actions | 21/12/2017 | Nantissement | 40,8350 € | 1 120 000 |
(1) Représentant permanent de la société Finatis, Administrateur.
Les déclarations précitées ont été mises en ligne sur le site internet de l'AMF. À la connaissance de la Société, aucun autre mandataire social ni personne qui leur sont étroitement liées ou personnes assimilées n'a effectué en 2017 de transaction sur les titres de la Société devant donner lieu à déclaration auprès de l'Autorité des marchés financiers.
Conformément aux dispositions légales, la société Foncière Euris comprend deux Commissaires aux comptes titulaires et deux Commissaires aux comptes suppléants :
Tour First – 1, place des Saisons – 92400 Courbevoie, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2018. Associé signataire : Henri‐Pierre NAVAS depuis l'exercice 2016
19, rue Clément Marot – 75008 Paris, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2021. Associé signataire : Rémi SAVOURNIN depuis l'exercice 2017
Tour First – 1, place des Saisons – 92400 Courbevoie, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2018.
19, rue Clément Marot – 75008 Paris, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2021.
Ces cabinets sont également l'un et/ou l'autre Commissaire aux comptes des principales filiales de la Société.
Le mandat de Commissaire aux comptes titulaire d'Ernst & Young et Autres venant à expiration lors de l'Assemblée générale du 24 mai 2018 le Comité d'audit, dans le cadre des missions qui lui ont été confiées par le Conseil d'administration, a examiné les modalités et conditions de son renouvellement. Le Comité d'audit, conformément aux dispositions de l'ordonnance du 17 juin 2016 issue de la réforme européenne de l'audit, a mis en œuvre la procédure de renouvellement du mandat d'Ernst & Young et Autres et a considéré qu'il n'y avait pas lieu de recourir à un appel d'offres. Sur la base de la présentation de la Direction générale, le Comité d'audit a considéré l'intérêt de reconduire le mandat d'Ernst & Young et Autres. Le Comité d'audit, après avoir entendu le Cabinet Ernst & Young et Autres (modalités d'organisation et d'exécution de la mission) a formulé un avis favorable à sa candidature et a décidé de recommander au Conseil d'administration de soumettre à l'approbation de l'Assemblée générale annuelle devant être réunie le 24 mai 2018, le renouvellement du mandat du cabinet Ernst & Young et Autres, en qualité de Commissaire aux comptes titulaire, pour une durée de six exercices expirant à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2023. Conformément aux nouvelles dispositions de l'article L. 823‐1 alinéa 2 du Code de commerce, il ne sera pas procédé au renouvellement du Commissaire aux comptes suppléant d'Ernst & Young et Autres.
Les modalités de participation des actionnaires aux Assemblées générales sont précisées aux articles 39, 40, 41 et 44 des statuts de la Société.
La structure du capital de la Société et les participations directes ou indirectes dans le capital de la Société dont elle a connaissance en vertu des articles L. 233‐7 et L. 233‐12 du Code de commerce sont indiqués à la page 19.
Il n'existe pas de restrictions statutaires à l'exercice des droits de vote et aux transferts d'actions, ni de conventions portées à la connaissance de la Société en application de l'article L. 233‐11 prévoyant des conditions préférentielles de cession ou d'acquisition d'actions, ni d'accords entre actionnaires dont la Société a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d'actions et à l'exercice des droits de vote.
La Société n'a pas émis de titres comportant des droits de contrôle spéciaux et il n'existe pas de mécanisme de contrôle prévus dans un éventuel système d'actionnariat du personnel, quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier.
Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d'administration ainsi qu'à la modification des statuts de la Société sont précisées aux articles 25, 28, 29, 51 et 52 des statuts.
Les pouvoirs du Conseil d'administration sont décrits page 30. En matière d'émission d'actions, les délégations conférées au Conseil d'administration sont indiqués dans le tableau ci‐ dessous et en ce qui concerne le rachat d'actions, les pouvoirs du Conseil d'administration sont décrits page 20.
En cas de changement de contrôle de Foncière Euris (au sens de l'article L. 233‐3 du Code de commerce), les documentations de crédit incluent, dans la plupart des cas, la faculté pour les prêteurs de demander le remboursement des sommes prêtées et d'annuler les engagements de crédit.
Par ailleurs, il n'existe pas d'accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d'administration ou les salariés, si en raison d'une offre publique ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin.
Le Conseil d'administration bénéficie des autorisations et des délégations de compétence suivantes pouvant conduire à l'émission d'actions et de valeurs mobilières donnant accès au capital.
| Opérations | Montant nominal (en M€) |
Modalités | Date de l'autorisation |
Durée de l'autorisation |
Echéance | Utilisation au cours de l'exercice |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Augmentations de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes |
50 | 11/05/2017 | 26 mois | 11/07/2019 | Néant | |
| Émission d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital |
200 (1) 50 (2) |
avec DPS | 11/05/2017 | 26 mois | 11/07/2019 | Néant |
| 60 (1) 15 (2) |
sans DPS | 11/05/2017 | 26 mois | 11/07/2019 | Néant | |
| Émission de valeurs mobilières en cas d'OPE initiée par la société |
60 (1) 15 (2) |
11/05/2017 | 26 mois | 11/07/2019 | Néant | |
| Augmentation de capital au profit des salariés |
‐ | Nombre total d'actions pouvant être émises : 1 % |
11/05/2017 | 38 mois | 11/07/2020 | Néant |
| Attribution d'actions gratuites aux salariés et mandatairessociaux |
‐ | Nombre total d'actions pouvant être attribuées: 1 % |
11/05/2017 | 38 mois (3) | 11/07/2020 | Néant |
(1) Au titre de l'emprunt.
(2) Au titre de l'augmentation de capital.
(3) Soumis à renouvellement lors de l'Assemblée générale du 24 mai 2018.
Le présent document présente, d'une part, la prise en compte de la problématique RSE au sein de la société Foncière Euris et rassemble, d'autre part, les indicateurs RSE les plus pertinents au niveau du groupe Foncière Euris et notamment les sociétés du groupe Casino et de Groupe GO Sport. L'ensemble des autres indicateurs est consultable de manière exhaustive dans les rapports RSE de Rallye et Casino.
L'activité directe de Foncière Euris de conseil et de suivi des programmes immobiliers de ses filiales, ainsi que son effectif restreint n'ont pas de conséquences environnementales et sociales significatives. Au 31 décembre 2017, aucune provision ne figure dans les comptes individuels de Foncière Euris pour des motifs environnementaux ou sociaux.
En revanche à travers sa participation majoritaire dans Rallye, Foncière Euris détient indirectement Groupe Casino et Groupe GO Sport qui sont des acteurs majeurs dans le domaine de la grande distribution alimentaire, de biens d'équipement et dans la distribution d'articles de sport. La gestion des enjeux liés à la Responsabilité Sociale d'Entreprise (RSE) est assumée directement par les équipes dirigeantes de ces entités. Foncière Euris entretient néanmoins des relations habituelles avec Rallye, dans le cadre de la gestion courante du Groupe.
Les données sociales, sociétales et environnementales concernent, sauf exceptions explicitement mentionnées, l'ensemble des activités sous contrôle opérationnel du groupe Casino ou de ses filiales majoritaires en France et à l'international. Les données s'entendent hors affiliés, franchisés et locataires gérants. La méthode de consolidation retenue est l'intégration globale (les données sont intégrées à 100 %).
Élaborées en cohérence avec le reporting financier, les données sont reportées en référence aux périmètressuivants:
• le périmètre « Groupe » intègre les données consolidées des entités présentes dans les différents pays d'implantation du groupe ; ces données s'entendent hors activités dites « abandonnées » en application de la norme IFRS 5 ;
En complément de ce document, le groupe Casino publie chaque année un rapport d'activité et de performances sociales, sociétales et environnementales qui présente les principaux indicateurs, actions et objectifs de RSE des filiales du groupe. Il est consultable sur le site : www.groupe‐casino.fr.
En France, Cdiscount publie des informations RSE dans son rapport de gestion. À l'international, GPA, Grupo Éxito, et Libertad, adhérents au Pacte mondial, publient chaque année un rapport RSE qui est accessible sur leurs sites Internet (www.gpari.com.br, www.grupoexito.com.co, www.libertadsa.com.ar).
Pour Groupe GO Sport, les informations ci‐après couvrent l'ensemble des filiales consolidées : Groupe GO Sport, GO Sport France, Courir France, et GO Sport Pologne (hors formation et hors environnement).

Même si l'impact direct de Foncière Euris est très limité, la société reste néanmoins vigilante quant à la prise en compte de certains enjeux RSE.
Foncière Euris s'est engagée, en accord avec ses partenaires, à prendre les problématiques environnementales en compte dans la conception de ses projetsimmobiliers.
Cet engagementse traduit par la définition d'objectifs visant à :
Cette démarche ambitieuse doit être enclenchée dès la conception des projets en imaginant des espaces de vie bien insérés dans leur environnement architectural et leur patrimoine historique.
Elle se poursuit dans toutes les phases de la promotion des galeries marchandes:
Ainsi :
Ces deux centres commerciaux représentent 85 % de la valeur du portefeuille immobilier de Foncière Euris au 31 décembre 2017.
Parmi les centres cédés récemment, l'extension du centre de Fenouillet près de Toulouse, et l'extension du centre Riviera à Gdynia en Pologne ont obtenu respectivement la certification BREEAM « Excellent » et « Very good ».
À travers les projets d'immobilier commercial qu'elle finance, Foncière Euris participe, en collaboration avec des opérateurs immobiliers partenaires, à la revitalisation de quartiers urbains centraux ou périurbains.
Ces partenaires sont choisis en considération de leur capacité à partager les préoccupations de qualité sociale et environnementale que Foncière Eurissouhaite voir présider aux choix des projets.
Foncière Euris est l'actionnaire majoritaire de Rallye qui est lui‐ même actionnaire majoritaire de Casino et l'actionnaire unique de Groupe GO Sport. Les états financiers de ces entreprises, de ce fait, font l'objet d'une intégration globale dans les comptes consolidés du Groupe, les points marquants de leur politique de Responsabilité Sociale d'Entreprise sont présentés dans les chapitres suivants, l'exhaustivité de ces informations figurant dans leur propre rapport RSE.
Au sein des principales filiales, le pilotage des sujets RSE est assuré par des équipes dédiées chez Casino et par la Directrice des ressources humaines (DRH) chez Groupe GO Sport.
La démarche RSE du groupe Casino contribue à créer et à favoriser des relations de confiance et de long terme avec chacune des parties prenantes, tout particulièrement les collaborateurs, les clients et les fournisseurs, dans le respect des cultures et des pratiques locales des pays dans lesquels le groupe est implanté. Les priorités d'actions RSE, placées au cœur des activités du Groupe, constituent un des leviers de motivation des collaborateurs, et ont pour vocation d'améliorer l'impact social, sociétal et environnemental de l'entreprise, ainsi que sa performance financière. La politique RSE du groupe Casino a pour ambition de proposer des modes de consommation responsables, et d'améliorer la durabilité du modèle économique du groupe en soutenant la confiance accordée par les principales parties prenantes avec lesquelles il entretient un dialogue constant.
L'engagement du groupe Casino en faveur du développement durable, affirmé dès 2002, s'appuie sur une organisation et une gouvernance associant les dirigeants à tous les niveaux du groupe et au plus haut niveau de l'organisation. Le Conseil d'administration a souhaité, en décembre 2017, confier au seul Comité de gouvernance, renommé Comité de Gouvernance et RSE, l'examen et le suivi des sujets de responsabilité sociale d'entreprise et d'élargir ses attributions. Dans le domaine de la RSE, ce Comité a ainsi pour mission d'examiner, en lien avec la stratégie du groupe, les engagements et les politiques développées par le groupe en matière d'éthique et de responsabilité sociale, environnementale et sociétale d'entreprise, la mise en œuvre de ces politiques et leurs résultats et de formuler au Conseil d'administration tout avis ou recommandation.
Il lui appartient dans ce cadre de s'assurer, en lien avec le Comité d'audit, de l'existence de dispositifs d'identification et de gestion des principaux risques liés à ces domaines de responsabilités et de la conformité avec les dispositifs légaux et réglementaires. Le Comité examine par ailleurs la politique du groupe en matière d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et la démarche globale engagée en faveur de la diversité (mission antérieurement confiée au Comité des nominations et des rémunérations). Il participe également, en lien avec le Comité des nominations et des rémunérations, aux réflexions sur la mise en œuvre de critères de RSE dans la rémunération du dirigeant mandataire social. L'ensemble des attributions du Comité ont été précisées dans la Charte du Comité et le règlement intérieur du Conseil.
La Direction de la RSE Groupe déploie en France et à l'international, la démarche de progrès, initiée en 2011, en lien avec les différents départements RSE des filiales. Elle est directement rattachée au Directeur des Ressources Humaines du Groupe, membre du Comité Exécutif. Cette démarche d'amélioration continue se fonde sur les principes et les domaines d'application énoncés par la norme ISO 26000.
Groupe GO Sport a souhaité rattacher les problématiques RSE à la Direction des Ressources Humaines de Groupe GO Sport. La stratégie RSE est notamment pilotée par la DRH du Groupe et mise en œuvre par le service communication de Groupe GO Sport.
Groupe GO Sport inscrit sa démarche RSE en s'attachant à poursuivre ses efforts en matière de développement durable, en communiquant sur les informations ayant un caractère d'ordre éthique ou citoyen et en demandant à ses fournisseurs de respecter en tous points les règles d'éthique établies par les différentes instances concernées.
Les dispositions de la loi n°2016‐1691 du 9 décembre 2016 dite « Loi Sapin 2 » sur la mise en place d'un dispositif anti‐corruption sont entrées en vigueur le 1er juin 2017. L'ensemble des mesures et procédures prévues ont donc été déployées au sein du Groupe.
Dans ce cadre, la société Foncière Euris a établi et diffusé en juin 2017 un code de conduite définissant et illustrant des comportements susceptibles de caractériser des faits de corruption ou de trafic d'influence. Une procédure d'alerte interne a également été mise en place et un guide de présentation et d'utilisation a été diffusé. Un Déontologue référent, chargé de recueillir les signalements sur une adresse email dédiée sécurisée, a été désigné. Une cartographie des risques a été établie, suivie de plans d'actions comprenant le déploiement d'une nouvelle procédure de référencement des fournisseurs, la mise en place du dispositif d'alerte mentionné et d'une procédure de gestion des cadeaux et invitations ainsi que la formation des collaborateurs les plus exposés. Conformément aux missions qui lui ont été confiées, le Déontologue référent procède périodiquement à des contrôles et à l'évaluation de l'efficience des procédures en vigueur et s'il y a lieu à leur adaptation, en relation avec la direction générale des sociétés concernées. Il contrôle également la bonne application des procédures et plans d'actions correctifs mis en œuvre s'il y a lieu.
Le nouveau Code d'éthique et de conduite des affaires du groupe Casino, adopté au cours de l'exercice 2017, décline les valeurs et engagements de la Charte Éthique du groupe et précise les règles de conduite, les principes d'actions et les obligations éthiques que chaque collaborateur doit observer en toutes circonstances dans l'exercice quotidien de ses activités. Ce Code précise en particulier les principes et règles de comportement en matière de lutte contre la corruption.
En 2017, en application de la loi « Sapin 2 » du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, le groupe a notamment déployé ce Code à l'ensemble de ses filiales en France, mis en place un dispositif d'alerte interne, constitué un réseau de Déontologues qui ont pour principales missions de répondre aux questions des collaborateurs en lien avec le Code d'éthique et de conduite des affaires, ainsi que de recueillir et traiter les signalements de situations non conformes. La procédure de recueil des signalements garantit la confidentialité de l'identité de l'auteur du signalement et du contenu de celui‐ci.
Le groupe Casino a également poursuivi la mise en œuvre de programmes de formation destinés à former et à sensibiliser les collaborateurs sur la lutte contre la corruption. Ces dispositifs ont fait l'objet d'une communication auprès des collaborateurs, après consultation des instances représentatives du personnel (affichages sur les différents sites et dans les intranets, document de présentation joint au bulletin de paie notamment).
Le développement des hommes et des femmes est un des éléments clés de la performance économique et sociale de l'entreprise.
Le groupe Casino s'engage à respecter les temps de travail, de repos et de congés périodiques de ses collaborateurs et met en place des mesures pour compenser les contraintes résultant d'horaires atypiques (travail le week‐end, astreintes), de besoins spécifiques (personne ayant un handicap par exemple) et répondre aux attentes des collaborateurs pour concilier vie personnelle et vie professionnelle.
La durée du temps de travail des collaborateurs du groupe est définie dans le respect du cadre légal de chaque entité et des réglementations des pays où celui‐ci est présent.
Les collaborateurs du groupe Casino sont très majoritairement employés en contrat à durée indéterminée avec 93 % des collaborateurs en CDI et à temps complet (85 % des effectifs en 2017). Le groupe a recours aux CDD principalement pour remplacer des salariés absents et renforcer les équipes des magasins à forte activité saisonnière. Le groupe s'est notamment engagé, en France, à donner la priorité aux salariés à temps partiel quand un poste à temps plein est ouvert. Casino a également mis en place un dispositif volontariste qui a permis à plus de 2 300 personnes de passer d'un contrat à temps partiel à un temps complet depuis 2012.
En France, le Groupe dénombre 14 licenciements économiques suite à la fermeture de deux établissements. Les autres licenciements couvrent tous les cas de licenciements inhérents à la personne du salarié.
Les départs liés à des réorganisations de l'entreprise sont accompagnés par un dialogue social soutenu et la mise en place d'un ensemble demesures de reclassement et/ou d'accompagnement.
Chez Groupe GO Sport, tout collaborateur du groupe doit être capable aussi bien d'identifier les enjeux et les conséquences de la corruption, que de comprendre les situations à risques, afin de pouvoir les appréhender. Dans le contexte de la loi « Sapin 2 », Groupe GO Sport a mis à la disposition des collaborateurs un code éthique et de conduite des affaires, un guide de présentation et d'utilisation du dispositif d'alerte permettant aux salariés d'alerter en cas de situation sérieuse et contraire aux principes du code éthique et de conduite des affaires, un parcours de formation obligatoire dans lequel sont abordés le contexte général de la lutte contre la corruption, le cadre juridique et la politique du groupe en matière de lutte contre la corruption. Le groupe a également renforcé les analyses préalables des tiers avec lesquels l'entreprise envisage de contracter à travers la refonte du processus de référencement et la mise en place d'un scoring de risque.
— Groupe GO Sport
Chez Groupe GO Sport, l'importante évolution des effectifs entre 2016 et 2017, s'explique par l'ouverture de nouveaux magasins Courir en 2017 et la croissance du chiffre d'affaires de l'enseigne. Malgré les fermetures de certains magasins GO Sport qui ont eu lieu en 2017, les effectifs sont relativement stables pour l'enseigne puisque, chaque fois que cela est possible, des transferts de collaborateurs sont réalisés sur les mêmes bassins d'emploi (obligation liée à l'accord de mobilité). Conformément aux dispositions de la « loi Aubry », Groupe GO
Sport SA et ses filiales françaises ont mis en œuvre la réduction du temps de travail depuis le 1er juin 2000. Cette organisation du temps de travail est toujours en vigueur dans les magasins du réseau GO Sport en France. L'accord de juillet 2000 sur la réduction du temps de travail et ses avenants concilient les contraintes individuelles des collaborateurs et les enjeux commerciaux liés aux besoins en magasin, en fonction de la fluctuation de la charge de travail des collaborateurs.
Un accord majoritaire s'inscrivant dans le respect de la législation sur le travail le dimanche a été signé au sein de l'Unité Économique et Sociale (UES) le 12 juillet 2016. Leurs ouvertures sont conditionnées par les ouvertures des centres commerciaux ou des zones commerciales dans lesquels ils se trouvent. En aucun cas, les enseignes GO Sport et Courir n'imposent l'ouverture de points de vente le dimanche à leurs collaborateurs, en dehors des exceptions commerciales sectorielles ou liées à des pics de fréquentation majeurs.
Le groupe Casino s'est engagé dès 1993 dans la lutte contre toutes les formes de discriminations. Considérant la diversité comme un facteur de performance économique, le Groupe a défini une politique volontariste visant à favoriser le recrutement de profils variés, à promouvoir l'égalité professionnelle à tous les niveaux et dans tous les processus de l'entreprise, et à favoriser le vivre ensemble.
Cette politique repose sur plusieurs principes d'actions : lutter contre les stéréotypes qui sont à la racine des discriminations, co‐construire les politiques avec les organisations syndicales représentatives, adresser l'ensemble des critères de discrimination, mesurer les actions mises en place.
Signataire de la charte de la diversité, et détenteur du label diversité, le groupe est engagé dans la lutte contre les discriminations liées à l'origine, la nationalité, la situation sociale, le genre, le handicap, l'âge, l'orientation sexuelle, la diversité religieuse, l'engagement syndical et l'apparence physique.
Portée par la Direction des Ressources Humaines Groupe, la politique est déployée dans l'ensemble des entités du groupe.
Groupe GO Sport et ses filiales envisagent la diversité comme un atout de performance et sont engagés depuis de nombreuses années dans la lutte contre les discriminations via la signature de l'accord sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et l'amélioration de la qualité de vie au travail ; la charte sur le recrutement ; l'accord sur la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) ; l'accord en faveur de l'insertion et de l'emploi des personnes handicapées.
Engagé depuis 1995 en faveur de l'insertion des travailleurs handicapés, le groupe Casino a réaffirmé son engagement en signant, en octobre 2015, la Charte du réseau mondial « Entreprises et handicap » de l'OIT (Organisation Internationale du Travail). GPA a également signé la charte de la promotion de la diversité du Réseau d'entreprises brésiliennes engagées pour l'inclusion des personnes handicapées, avec le soutien de l'OIT.
L'inclusion des personnes handicapées fait partie des objectifs 2020 internes définis et validés par le comité stratégique. Cet objectif d'augmenter le pourcentage de personnes en situation de handicap est partie intégrante de la rémunération variable des cadres de GPA qui s'est fixé l'objectif de dépasser le taux légal de 5 %.
Le groupe Casino s'engage et définit, notamment dans le cadre d'accords avec les organisations syndicales, les engagements, plans d'actions et les objectifs de performance.
Le septième accord de Casino, signé avec les partenaires sociaux pour la période 2017 ‐ 2020, prévoit le recrutement de 100 personnes handicapées, le renforcement de l'alternance et l'accueil de 120 stagiaires.
Des plans d'actions sont mis en place dans l'ensemble du groupe par les Directions des ressources humaines qui poursuivent trois objectifs principaux : le recrutement de personnes handicapées, la sensibilisation et la formation, le maintien dans l'emploi des personnes déclarant un handicap au cours de leur vie professionnelle.
En 2017, l'UES (Unité Économique et Sociale de Groupe GO Sport et ses filiales) a renouvelé son engagement handicap par la signature d'un quatrième accord sur l'insertion des personnes en situation de handicap. Le périmètre de cet accord comprend les sociétés Groupe GO Sport, GO Sport France et Courir France. L'axe de ce nouvel accord tend à faire du handicap une thématique inclusive au cœur des problématiquessociétales de l'entreprise.
Des actions de recrutement sont initiées chaque année pour développer un vivier de candidats en situation de handicap, désireux de rejoindre Groupe GO Sport et ses filiales.
La mission handicap a également poursuivi son action en faveur du maintien dans l'emploi. Une dizaine d'aménagements de poste a été réalisée (études ergonomiques et achat de matériel).
En France, Casino, Monoprix et Cdiscount déploient des accords dont l'objectif est de mettre en place des actions intergénérationnelles (formation, tutorat, accompagnement spécifique) à destination des jeunes de moins de 26 ans, d'une part, et des collaborateursseniors, d'autre part. L'accord de Casino, appelé « transmission des savoirs », prévoit un pourcentage minimum de recrutements de jeunes et de seniors, un maintien à l'effectif d'un pourcentage donné de jeunes de moins de 26 ans, un parcours d'accueil spécifique « C Duo Génération » avec la mise en place d'un référent pour faciliter l'intégration des jeunes, ou encore un dispositif d'aide au logement pour les jeunes en alternance.
Dans le cadre de sa politique d'insertion des jeunes, le groupe s'engage à développer l'alternance et l'accès des jeunes à une première expérience professionnelle, à faciliter l'orientation et l'insertion des élèves, à lutter contre les stéréotypes, à déployer des actions spécifiques en faveur des jeunes ayant une faible qualification ou issus des territoires défavorisés.
Les magasins recrutent essentiellement des collaborateurs jeunes, pratiquant une activité sportive et motivés par le commerce (GO Sport) et ayant un fort attrait pour la culture baskets (sneakers) pour l'enseigne Courir. C'est ainsi que les 21‐35 ans représentent la grande majorité des effectifs de ces enseignes en France et en Pologne. C'est également dans ces tranches d'âge que se trouvent les directeurs et responsables des magasins, une large majorité d'entre eux ayant bénéficié de l'évolution interne, en lien avec la politique de Groupe GO Sport et de ses filiales.
L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est l'un des engagements majeurs du Groupe.
La volonté du groupe Casino, initiée dès 2002 est de renforcer la mixité des équipes à tous les niveaux de l'entreprise grâce à une politique active en faveur de l'égalité professionnelle en agissant sur la mixité des métiers, la gestion des carrières, les RAPPORT DE GESTION
GOUVERNEMENTD'ENTREPRISE
CONSOLIDÉS
RSE
COMPTES procédures ressources humaines (rémunération, accès à la formation, recrutement et promotion) et la parentalité. Preuve de son engagement, Casino a obtenu, dès 2013, le Label Égalité professionnelle décerné par l'AFNOR.
En 2017, Casino a signé un nouvel accord avec les partenaires sociaux intégrant notamment des engagements en terme d'égalité des rémunérations et la réalisation d'une enquête rémunération, le renforcement des parcours de formation des managers lors des retours de collaborateurssuite à un congé maternité, d'adoption ou de parentalité (absence de longue durée).
Afin de garantir l'évolution de la représentation des femmes au sein du management, huit indicateurs stratégiques sont suivis chaque semestre par les Directions des ressources humaines de chaque filiale et présentés chaque année au Comité exécutif du groupe Casino et au Conseil d'administration.
Un effort de formation important de ses collaboratrices et collaborateurs a été fait au sein de Courir France en 2017. Un comité central de l'Unité Économique et Sociale (UES) regroupe les comités d'établissement des sociétés Groupe GO Sport, GO Sport France et Courir France. Sur les équipes de vente, l'UES a réussi à assurer une parité hommes femmes satisfaisante pour l'ensemble de ses enseignes. Un travail de rééquilibrage est en revanche toujours en cours concernant les postes en management pour GO Sport, Courir et le Groupe GO Sport. Dans le cadre de l'accord égalité hommes femmes signé le 26 juin 2017, l'UES a pris différents engagements en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes.
La Charte éthique groupe déployée en 2011 rappelle en son 6ème principe l'engagement du groupe à « Promouvoir la qualité du dialogue social dans l'entreprise ». Signataire du Pacte mondial des Nations Unies, le groupe Casino et ses filiales reconnaissent leur engagement à respecter la liberté d'association et le droit à la négociation collective. La charte éthique fournisseurs précise les attentes du groupe quant à la liberté d'association qui doit s'appliquer au sein de sa chaîne d'approvisionnement.
Ces engagements sont portés par la Direction des ressources humaines du Groupe et comprennent la mise en œuvre de la négociation collective et d'accords avec les partenaires sociaux, l'allocation de moyens matériels, techniques et la reconnaissance de l'engagement syndical.
Le groupe Casino s'engage à respecter les niveaux minimum de rémunération légaux, à proposer un niveau de rémunération équitable et compétitif, qui soit en adéquation avec les pratiques observées pour chaque métier sur le marché, et adapté aux spécificités locales des pays dans lesquels le groupe exerce ses activités. Des enquêtes de rémunération sont réalisées régulièrement en France et à l'international pour évaluer la compétitivité des rémunérations proposées par le groupe par rapport à celles d'entreprises opérant sur les mêmes secteurs d'activité. Ces enquêtes portent principalement sur les fonctions de management et les métiers en tension de recrutement.
La majeure partie des populations cadres, agents de maîtrise et employés bénéficient de dispositifs de rémunération variable basés sur des objectifs quantitatifs et/ou qualitatifs afin de valoriser la performance individuelle et collective.
Chez Groupe GO Sport, l'évolution collective des rémunérations est négociée chaque année avec les organisations syndicales représentatives au sein de l'Unité Economique et Sociale (UES) Groupe GO Sport dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). À cela s'ajoute l'augmentation du SMIC et de l'évolution des salaires conventionnels définis par la branche professionnelle dans laquelle l'UES est partie prenante. Par ailleurs, les rémunérations individuelles évoluent lors des changements de fonctions, dans le cadre du positionnement par rapport aux environnements internes et externes, mais également afin de valoriser les potentiels. Ceci s'inscrit dans le cadre de la politique globale de gestion des ressources humaines de Groupe GO Sport et ses filiales.
Le groupe Casino est engagé dans une démarche d'amélioration de la sécurité et de la santé physique et psychique de ses collaborateurs. La mise en œuvre des politiques est assurée par les Directions des ressources humaines de chacune des filiales.
Pour améliorer les dispositifs de santé et la sécurité, le groupe a mis en place, depuis plusieurs années une démarche de prévention des risques professionnels. Celle‐ci est définie avec les organisations syndicales et dans le cadre d'accords précisant les objectifs, les moyens d'actions et les résultats attendus quant à la prévention des risques psychosociaux, la santé et sécurité au travail, la prévention de la pénibilité au travail. Des campagnes annuelles d'évaluation des risques professionnels sont réalisées dans l'ensemble des entités du groupe notamment pour réduire le stress au travail et accompagner les collaborateurs dans leurs difficultés.
Dans un contexte économique exigeant et un monde en mutation permanente, le groupe Casino a choisi de capitaliser sur le développement de la motivation pour contribuer au bien‐être de ses collaborateurs et à la performance collective, en privilégiant un exercice bienveillant de la responsabilité managériale.
Pour sensibiliser les collaborateurs aux grands enjeux de santé publique, Casino a mis en place les journées appelées « au cœur de la santé » pendant lesquelles les collaborateurs des sièges sociaux, magasins ou entrepôts, rencontrent des professionnels de la santé, participent à des ateliers, bénéficient d'un bilan sanguin et d'un accompagnement individualisé.
Groupe GO Sport recherche l'amélioration constante des conditions de santé et de sécurité pour ses collaborateurs. L'amélioration des conditions de travail passe par l'accompagnement de la Direction des Ressources Humaines et des services techniques afin de mettre en place de nouveaux équipements de protection collective et
PRÉSENTATION DU GROUPE
GÉNÉRALE
individuelle et de procéder à de nouveaux aménagements sur les magasins. Dans le cadre du CHSCT national, réuni à 18 reprises en 2017, l'ensemble des accidents du travail a été étudié afin notamment de souligner les situations répétitives et de mettre en place des plans d'actionstendant à la disparition de ces dernières.
Depuis son origine, le groupe Casino est attaché au développement professionnel de ses collaboratrices et collaborateurs qui contribuent à sa performance opérationnelle. La diversité des métiers du groupe, son implantation internationale et le caractère multiformat de ses enseignes offrent aux collaborateurs de nombreuses opportunités de mobilité et d'évolution professionnelle. La mobilité interne est une priorité pour le groupe Casino et un des éléments clés de sa politique ressources humaines.
Quant à la formation, elle est l'un des principes clés du développement et du maintien de l'employabilité des collaborateurs. En cohérence avec les objectifs du groupe, les Directions des ressources humaines de chaque filiale mettent en place des plans de formation pour favoriser l'évolution et les parcours professionnels et garantir l'intégration des collaborateurs. Ces plans de formation sont construits en cohérence avec l'évolution des besoins en termes d'emplois et de compétences, des attentes des collaborateurs exprimées lors des entretiens professionnels annuels, de l'évolution de l'organisation et des obligations légales et réglementaires.
Le projet de faciliter l'accès à la formation pour tous les collaborateurs par la mise à disposition d'une plateforme e‐learning a abouti en 2017. Les modules de formation sont accessibles en magasin sur PC et tablettes via une connexion individualisée. Cette plateforme contribue à développer les compétences des collaborateurs dès leur intégration et tout au long de leur parcours professionnel au sein du groupe. Cet outil est gage de performance, de flexibilité et de rapidité dans l'organisation et le suivi des formations, notamment grâce un lien direct avec le SIRH (Système d'information de gestion des ressources humaines).
Dans le respect des dispositions légales, les Directions des ressources humaines accompagnent les changements d'organisation de l'entreprise et mettent en place des mesures spécifiques en amont. L'accord sur la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) signé au sein de Casino constitue également un outil de dialogue permettant d'anticiper les évolutions organisationnelles des activités. En complément, le groupe intensifie les dispositifs de mobilité interne vers des métiers pénuriques, qui intègrent au besoin la formation des collaborateurs via notamment les certificats de Qualification Professionnelle (CQP).
Le réseau GO Sport est engagé dans une démarche de maintien de l'emploi en cas de fermeture de site. Cette démarche est inscrite dans l'accord de mobilité signé le 19 novembre 2014 et qui résulte de l'ANI (Accord National Interprofessionnel) de janvier 2013. Cet accord prévoit la mise en place d'une procédure de licenciement économique individuelle en cas de refus d'une offre de mobilité par un collaborateur concerné par une fermeture de magasin. Le recrutement s'effectue alors dans le poste initialement proposé en mobilité.
Les principaux indicateurs sociaux des filiales de Foncière Euris sont présentés ci‐dessous. L'information exhaustive concernant Casino peut être consultée dans son rapport sur la responsabilité sociale, environnementale et sociétale.
| Indicateurs sociaux 2017 | Unité | Groupe Casino (1) | Groupe GO Sport |
|---|---|---|---|
| Effectifs inscrits au 31 décembre 2017 | Nb | 226 606 | 4 938 |
| Pourcentage de femmes dans l'effectif total | % | 53 | 52 |
| Nombre de recrutements en CDI | Nb | 45 389 | 1 300 |
| Nombre de personnes déclarées handicapées au 31/12/2017 | Nb | 7 465 | 102 |
(1) Hors activités dites « abandonnées » en application de la norme IFRS 5 (Via Varejo et Cnova Brésil).
Chez Casino, la répartition des effectifs par tranche d'âge s'établit à 39 % pour les moins de 30 ans, 47 % pour les 30 à 50 ans et 14 % pour les plus de 50 ans. Chez Groupe GO Sport, elle s'établit à 63 % pour les moins de 30 ans, 36 % pour les 30 à 55 ans et 1 % pour les plus de 55 ans.
| Indicateurs sociaux 2017 – Groupe Casino | Unité | Groupe Casino |
|---|---|---|
| Nombre de licenciements économiques | Nb | 14 (1) |
| Nombre moyen d'heures de formation par salarié et par an | heures | 19,5 |
| Taux d'absentéisme pour accidents du travail et maladies (dont maladies professionnelles) |
% | 4,8 % (2) |
| Indicateurs sociaux 2017 – Groupe GO Sport | Unité | Groupe GO Sport |
| Nombre de licenciements économiques | Nb | 7 (3) |
| Nombre moyen d'heures de formation par salarié formé par an | heures | 25 |
| Nombre d'accidents du travail | Nb | 169 (4) |
(3) Licenciements liés à l'application de l'accord mobilité du 19 novembre 2014.
(4) Avec arrêt de travail.
Les impacts environnementaux du Groupe se situent essentielle‐ ment au niveau des filiales Casino et Groupe GO Sport.
Le groupe Casino a adhéré dès 2009 au Pacte Mondial des Nations Unies et a défini ses priorités environnementales dans sa démarche de progrès RSE. Pour piloter cette démarche, le groupe a renforcé en 2012 son organisation en créant au sein de la Direction RSE une Direction Environnement en charge de la coordination des priorités environnementales, du partage des bonnes pratiques et du monitoring des plans d'actions. Chaque entité du groupe a la responsabilité de mettre en place localement l'organisation et les plans d'actions nécessaires pour atteindre les objectifs définis, en prenant en compte lesspécificitéslocales.
Les collaborateurs sont sensibilisés aux enjeux environnementaux par des guides de bonnes pratiques, des séminaires et conférences, et des supports de communication interne (intranet, journaux internes) qui permettent d'expliquer les enjeux du réchauffement climatique, de la gestion des déchets, des économies d'énergie, de la biodiversité et du gaspillage alimentaire. Plusieurs outils sont à disposition des collaborateurs dont le guide des écogestes en magasin pour limiter les consommations d'énergie, trier les déchets et réduire le gaspillage alimentaire.
De par son activité de distributeur en textile, chaussures et matériel de sport, Groupe GO Sport et ses filiales sont soucieux de la qualité des articles vendus au sein de leurs magasins, qu'ils soient de marque internationale ou de marque propre. Groupe GO Sport et ses filiales offrent à leurs clients des produits fiables, de qualité et fabriqués dansle respect des normes environnementales.
Groupe GO Sport a intégré en 2013 la Commission RSE de la Fédération des Entreprises du Sport (nouvellement renommée L'Union Sport et Cycle) et œuvre pour mettre en place une politique environnementale pérenne et vertueuse dansles prochaines années.
Le groupe Casino s'est engagé à réduire d'ici 2020 de 20 % les émissions de gaz à effet de serre des scopes 1 et 2, par m² de surface de vente par rapport à 2012. En 2017, le groupe a diminué de 18 % par rapport à 2012 ses émissions par m² de vente.
Les postes d'émission de gaz à effet de serre du groupe sont :
Les objectifs de réduction de gaz à effet de serre sont alignés sur la trajectoire 2°C définie par l'Accord de Paris de 2015.
Groupe GO Sport et ses filiales externalisent la totalité de leurs activités de fabrication de produits de marque propre. En ce sens, Groupe GO Sport et ses filiales ne génèrent pas de pollutions spécifiques liées à leurs activités.
Le principal risque lié aux dérèglements climatiques identifiés ayant potentiellement un impact matériel sur les activités du groupe est l'augmentation des événements climatiques extrêmes : crue centenaire en France (Paris), cyclones à l'Île de la Réunion, sécheresse au Brésil et en Argentine. L'augmentation de la fréquence de ces événements peut avoir des conséquences
INFO.
GÉNÉRALE
directes sur l'activité du groupe mais aussi indirectes : augmentation du prix des matières premières, perte de la saisonnalité des ventes des produits, hausse du prix de l'énergie.
La maîtrise de ces risques passe par le respect des réglementations locales qui précisent les équipements à mettre en œuvre pour la gestion et le débordement des eaux pluviales (bassins de rétention sur toitures végétalisées par exemple), la constitution de stocks stratégiques de marchandises de première nécessité réalisés en collaboration avec les fournisseurs, le renfort de l'autonomie énergétique des magasins avec des panneaux photovoltaïques et des groupes électrogènes permettant d'assurer la permanence du service et la réduction de la consommation énergétique.
Le premier poste de consommation en énergie est le froid commercial associé à la climatisation, et le deuxième poste est l'éclairage. Le groupe Casino s'est engagé à réduire de 20 % la consommation électrique par m² de surface de vente d'ici 2020.
La réduction des consommations d'énergie fait l'objet d'un processus d'amélioration continue basé sur le monitoring des consommations, le diagnostic énergétique des sites, et un programme de rénovation des équipements les plus énergivores. Les moyens mis en œuvre pour réduire les consommations d'électricité consistent à équiper de portes les meubles frigorifiques destinés aux produits frais et à mettre en place des dispositifs d'éclairage et de climatisation basse consommation.
Le groupe s'engage à soutenir le déploiement des énergies renouvelables par la mise en place de centrales solaires sur les ombrières des parkings des magasins.
Les activités du groupe sont situées dans des zones ne comportant pas de risque élevé selon la cartographie du stress hydrique sur la planète publiée en 2015 par l'ONU. Il faut cependant noter que certaines périodes de sécheresse provoquées par le changement climatique en Amérique Latine peuvent ponctuellement perturber les approvisionnements en eau potable ou les productions d'électricité hydraulique de ces pays.
Les actions du groupe pour réduire les consommations directes en eau consistent à supprimer progressivement tous les circuits de refroidissement ouverts et utilisant l'eau comme réfrigérant pour les remplacer par des circuits fermés, développer des systèmes de récupération en eaux pluviales pour alimenter les besoins en arrosage ou en eau sanitaire des magasins ou des entrepôts, installer des réducteurs de pression sur les robinets pour réduire les débits et à contrôler régulièrement les consommations pour limiter les risques de fuites des réseaux.
L'assainissement des eaux usées se fait en conformité avec les réglementations des pays qui prescrivent les prétraitements adaptés avant déversement dans les réseaux collectifs.
Groupe GO Sport et ses filiales ne détiennent pas d'indicateur sur le tonnage des principales matières premières mises sur le marché réparties par catégorie, ni le tonnage des principales matières premières entrant dans la décomposition des articles vendus, ni des quantités des matières premières textiles labellisées.
Le groupe Casino s'est engagé depuis plusieurs années dans une politique de valorisation des déchets d'exploitation de ses filiales afin de réduire et d'éliminer, à terme, le stockage en décharge et la combustion partielle en incinérateur sans valorisation énergétique.
Les principaux déchets d'exploitation des établissements sont les emballages de transport et de manutention des produits vendus (cartons, plastiques, papiers, palettes bois), la casse et les invendus des produits fermentescibles.
Le groupe s'engage à mettre en place et assurer le tri des déchets, afin de réduire les déchets en mélange destinés à l'enfouissement et soutient le développement des filières de recyclage locales.
Pour faciliter l'émergence d'une économie circulaire utilisant les produits usagés comme sources de matières premières, le groupe Casino met à disposition de ses clients dans ses magasins des bornes de collecte des produits usagés en vue de leur valorisation. Ces produits sont collectés par les magasins auprès des clients, puis valorisés dans des filières agréées.
Le principal risque de pollution des sols est lié aux stations‐ service qui sont exploitées par le groupe. Elles font l'objet d'une surveillance basée sur des contrôles rigoureux réalisés par des tiers agréés.
Groupe GO Sport et ses filiales externalisent la totalité de leurs activités de fabrication de produits de marque propre. Groupe GO Sport et ses filiales n'interviennent donc pas dans la mise en place de mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air et le sol affectant l'environnement.
En tant qu'acteurs responsables, Groupe GO Sport et ses filiales veillent néanmoins au respect d'une liste exhaustive de critères auprès de leurs fournisseurs, dans le cadre de leurs conditions générales d'achat, tel que le respect des contraintes environnementales édictées au sein du pays où la fabrication du produit est sous‐traitée. Groupe GO Sport et ses filiales demandent également à leurs fournisseurs et sous‐traitants un engagement écrit quant à l'absence de danger pour le consommateur et l'environnement.
Groupe GO Sport etsesfiliales adhèrent aux organismes chargés de la prévention de l'environnement. Cette politique couvre les moyens financiers consacrés à la prévention desrisques environnementaux et des pollutions privilégiant toutes les opérations de recyclage des déchets, emballages et produits en fin de vie.
L'analyse des pressions exercées par les activités du groupe Casino sur la biodiversité fait ressortir que le principal impact découle des modes de production et de consommation des produits commercialisés dans les magasins, tout particulièrement ceux impliquant les filières huile de palme, bœuf, soja, pêche.
Afin d'atteindre l'objectif de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre en France, il est nécessaire d'accompagner un report partiel de la consommation de protéines animales vers des protéines végétales, une réduction des surconsommations protéique et glucidique, ainsi qu'une réduction à hauteur de 60 % du gaspillage alimentaire (rapport de vision prospective à 2050 de l'ADEME).
Pour réduire l'impact indirect sur la biodiversité, le groupe accompagne cette transition alimentaire en proposant aux consommateurs des stations‐service des alternatives durables aux carburantstraditionnels et en développant des gammes de produits à moindre impact environnemental et en incitant ses clients à consommer de façon plusrespectueuse de l'environnement.
Les principaux indicateurs environnementaux des filiales de Foncière Euris sont présentés ci‐dessous. L'information exhaustive concernant Casino peut être consultée dans son rapport sur la responsabilité sociale, environnementale et sociétale.
| Indicateurs environnementaux 2017 – Groupe Casino | Unité | |
|---|---|---|
| Gaz à effet de serre (GES) | ||
| Scope 1 = émissions directes des combustions et en fluides réfrigérants |
kilotonne éq. CO2 | 989 (1) |
| Scope 2 = émissions indirectes générées par l'énergie consommée |
kilotonne éq. CO2 | 403 (2) |
| Scope 3 = estimations des émissions indirectes autres |
30 000 (3) | |
| Consommation d'énergie | ||
| Électricité | MWh | 3 230 301 |
| Eau | m³ | 4 738 153 |
| Indicateurs environnementaux 2017 – Groupe GO Sport | Unité | |
| Gaz à effet de serre (GES) | ||
| Électricité | tonne éq. CO2 | 2 713 |
| Gaz | tonne éq. CO2 | 503 |
| Consommation d'énergie (4) | ||
| Électricité | MWh | 34 784 |
| Fluides frigorigènes R407C | kg | 70 |
| Fluides frigorigènes R410 | kg | 2 |
(1) Le taux de couverture global pour le scope 1 en m² de surface de vente est de 81 % excluant les émissions liées aux fluides réfrigérants et climatisation de Franprix et Exito (94 % en 2016). A périmètre comparable, les émissions directes des combustions et fluides réfrigérants ont augmenté de 9 %.
(2) Le taux de couverture global pour le scope 2 en m² de surface de vente est de 98 % en 2017 – périmètre comparable.
(3) Le Groupe a réalisé plusieurs études afin d'estimer l'impact du scope 3. En 2012, avec l'appui d'un cabinet de conseil spécialisé, le groupe a calculé le scope 3 pour le périmètre Casino. Puis, en 2016, une étude a été réalisée sur l'impact Biodiversité du groupe en France en lien avec l'Institut Fayol de Saint‐Étienne et a permis de confirmer cet impact. Enfin, en 2017, le groupe a calculé, à partir des données internes d'achat et des facteurs d'émission, cet impact pour la France. À partir de ces études, des extrapolations ont été réalisées sur le périmètre du groupe. Les émissions de Gaz à Effet de Serre sur ce scope qui comprennent les émissions liées aux produits vendus en magasins sont estimées à environ 30 millions de tonnes eq.CO2 par an. Cette estimation sera affinée d'ici 2020.
(4) Le tableau ne comporte pas de données relatives à la consommation de fluides frigorigènes R22 et R4422D car les installations de Groupe GO Sport et ses filiales n'en exploitent pas.
Par‐delà les actions strictement environnementales, la politique du Groupe comporte une dimension sociétale qui se traduit à travers des enjeux majeurs visant à encourager un modèle de consommation responsable.
Depuis plusieurs années, l'impact des produits alimentaires sur la santé, l'environnement et les producteurs, place l'alimentation au cœur des débats de société et de santé publique. Aussi, le groupe Casino développe une politique produits conciliant sécurité, plaisir gustatif, santé, équilibre nutritionnel, respect de l'environnement et des conditions de production. La signature d'entreprise du groupe Casino « Nourrir un monde de diversité » exprime cette volonté de proposer au plus grand nombre des produits de qualité afin de permettre à ses clients de consommer de façon plus responsable.
Afin de contribuer activement au débat de société concernant le lien entre alimentation et santé, et de répondre aux attentes des parties prenantes, le groupe Casino a mis en place en juin 2017 un groupe de travail afin de définir un socle commun d'engagements pour les marques propres du Groupe en France. Ce socle d'engagements répond à la nécessité de lutter contre le développement des maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, obésité…), aux risques liés aux perturbateurs endocriniens, à l'antibiorésistance, ou encore aux allergènes, et d'apporter desréponses au développement de filières plus durables.
La qualité et la sécurité des produits sont une priorité absolue pour le groupe Casino, et ce quelles que soient les gammes de produits à marque propre. De la définition des cahiers des charges jusqu'à l'exploitation des magasins, un dispositif complet permet d'assurer la commercialisation de produitssûrs,sains et de qualité.
Le dispositif de management de la qualité déployé au sein du groupe s'appuie tant en France qu'à l'internationalsur :
• des contrôles qualité des produits réalisés tout au long de l'année.
De par son activité de distributeur en textile, chaussures et matériel de sport, Groupe GO Sport et ses filiales sont soucieux de la qualité des articles vendus au sein de leurs magasins, qu'ils soient de marque internationale ou de marque propre. Groupe GO Sport et ses filiales offrent à leurs clients des produits fiables, de qualité et fabriqués dansle respect des normes environnementales.
La démarche nutrition santé du groupe Casino, initiée en 2005, s'appuie sur l'expérience et le savoir‐faire acquis par le groupe, depuis 1901, date de création de la première marque propre Casino. Elle a été confortée en 2008, avec la signature d'une charte d'engagements volontaires de progrès nutritionnels avec le ministère français de la Santé, dans le cadre du Plan National Nutrition Santé (PNNS), et en 2010, avec la mise en place d'un Comité Santé qui se réunit quatre fois par an pour analyser les données, les tendances scientifiques et les attentes des consommateurs dans le domaine de la santé. Ce Comité émet des recommandations sur les ingrédients controversés (aspartame, perturbateurs endocriniens, bisphénol, pesticides, dioxyde de titane, etc.). Il accompagne le groupe en France dans la mise en place de gammes spécifiques à marque propre.
Le groupe s'engage à agir pour :
Afin d'inciter ses clients à une consommation plus respectueuse de l'environnement, le groupe Casino a développé depuis 2007 plusieurs initiatives pour réduire l'impact environnemental des produits : développement de gammes de produits se conformant à des référentiels plus respectueux de l'environnement ; affichage de l'empreinte environnementale sur les produits alimentaires ; optimisation et réduction des emballages utilisés ; campagne de communication incitant les consommateurs à rapporter leurs produits usagés pour lesrecycler.
Pour permettre à ses clients de consommer des produits plus respectueux de l'environnement, le groupe Casino commercialise COMPTES
GÉNÉRALE dans ses magasins plus de 19 680 produits certifiés responsables (+ 13 % parrapport à 2015). Mis en avant auprès des consommateurs dans des univers dédiés ou par le biais d'opérations commerciales et/ou promotionnelles, ces produits représentent une part croissante du chiffre d'affaires des entités.
Le groupe Casino offre une large gamme de produits alimentaires issus de l'agriculture biologique avec plus de 17 420 produits commercialisés dans les magasins du groupe (+26 % par rapport à 2016) dont plus de 2 400 produits alimentaires à marque propre. Par ailleurs, le groupe développe en France son enseigne dédiée au bio avec Naturalia et, depuisle second semestre 2017, Franprix Noé, privilégiant le bio et offrant des produits qui s'inscrivent délibérément dans une consommation plusresponsable.
Pour réduire l'impact de la consommation sur le climat et l'environnement, plusieurs études démontrent la nécessité de modifier l'empreinte carbone de l'assiette alimentaire des Français en consommant moins de protéines animales et davantage de fruits, légumes et légumineuses. Aussi, le groupe Casino développe des gammes de produits végétariens et vegan ainsi que les concepts de vente en vrac permettant à la fois de répondre aux nouvelles attentes de consommation et d'offrir des alternatives aux consommateurs désireux de réduire l'impact carbone de leur alimentation.
Groupe GO Sport et ses filiales, n'assurant pas directement la fabrication des produits, ne sont pas directement concernés par les problématiques de préservation de la biodiversité. Groupe GO Sport et ses filiales veillent néanmoins, notamment lors de la signature d'un nouveau contrat avec leurs fournisseurs, au respect des mesures environnementales édictées au sein de leurs conditions générales d'achat.
Compte tenu des enjeux financiers, environnementaux et sociétaux liés au gaspillage alimentaire, le groupe agit depuis plusieurs années afin de réduire les sources de gaspillage en proposant des solutions aux clients et aux collaborateurs, et en mettant en place des dispositifs de réduction de la casse et des invendus, d'une part, et de don, d'autre part. Le groupe a signé en 2013 le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, mis en place par le ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. Les leviers d'action permettant de lutter contre le gaspillage alimentaire portent sur l'amélioration continue du fonctionnement des magasins, le don des produits aux associations, la sensibilisation des collaborateurs et des clients, la collaboration avec les fournisseurs (allongement des DLC (Date limite de consommation) sur les produits, sans augmenter le risque sanitaire, suppression des DLUO (dates limites d'utilisation optimale) sur certaines catégories de produits, optimisation des conditionnements des produits alimentaires), le développement de nouveaux conceptstels que la vente en vrac.
Afin de sensibiliser ses clients à l'impact environnemental de leur consommation, Casino a été le pionnier de l'étiquetage carbone sur les produits de marque propre. L'indice carbone initié en 2008 a été progressivement remplacé par l'indice environnemental. En 2017, c'est une nouvelle étape qui est franchie, avec l'affichage de l'impact environnemental, qui utilise cette fois‐ci des données publiques et un référentiel national. Depuis juillet 2017, le groupe Casino a mis gratuitement à disposition de ses fournisseurs industriels de l'agro‐alimentaire un outil collaboratif de collecte des données et de calcul de l'impact environnemental dénommé « Mieux Produire ». Cette démarche permet au groupe de mieux connaître les impacts environnementaux de ses produits à marque propre (Casino, Franprix et Monoprix), mais aussi d'informer et sensibiliser ses clients par l'intermédiaire du site public www.mieuxproduire.fr. Enfin, l'outil propose un module de simulation qui permet d'accompagner les fournisseurs dans leur recherche d'améliorations.
Pour favoriser une consommation plus responsable et réduire les déchets des ménages, le groupe Casino a engagé depuis 2003 une politique de réduction de la distribution des sacs de caisse à usage unique et propose une gamme de sacs réutilisables dans tous ses magasins.
L'enseigne GO Sport est acteur dans la promotion des véhicules électriques urbains tels que les hoverboards, les gyroroues, les trottinettes électriques et surtout les vélos à assistance électrique (VAE). Le réseau GO Sport a souhaité agir en faveur du développement durable et ainsi pouvoir communiquer auprès de ses clients sur ces nouveaux moyens de transports urbains, une véritable alternative à l'automobile. L'expertise de chacun de ses techniciens d'atelier dans ce domaine est indispensable pour conseiller au mieux les futurs utilisateurs. Deux modules de formation sur le VAE ont été créés dès 2016 et développés en 2017 – VAE Découverte et VAE expert – pour faire des collaborateurs de véritables experts techniques.
La loi n° 2017‐399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance (nouvel article L. 225‐102‐4 du Code de commerce) prévoit l'obligation pour les sociétés mères ou les entreprises donneuses d'ordre d'établir et de mettre en œuvre un plan comportant des mesures de vigilance raisonnable propres à identifier les risques et à prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l'environnement, résultant, d'une part, des activités de la société et de celles des sociétés qu'elle contrôle et, d'autre part, des activités des sous‐traitants ou fournisseurs avec lesquels est entretenue une relation commerciale établie, lorsque ces activités sont rattachées à cette relation.
Compte tenu de la nature et de la diversité des activités ainsi que la diversité des sous‐traitants, fournisseurs et implantations des filiales du groupe mais également des enjeux et des risques couverts par le devoir de vigilance :
La société Groupe GO Sport, en tant que société mère, a élaboré et mis en œuvre elle aussi, sous sa propre responsabilité, un plan de vigilance relatif à son activité et à celle de l'ensemble de ses filiales ou des sociétés qu'elle contrôle et de ses sous‐traitants et fournisseurs ;
La société Rallye a mis en place son plan de vigilance ;
Les principaux enjeux et risques à prévenir ont été identifiés essentiellement au sein de Casino et de Groupe GO Sport et leurs filiales.
Le plan de vigilance du groupe Casino s'appuie sur les engagements qu'il a pris envers ses parties prenantes et les initiatives auxquelles il participe depuis le début des années 2000.
Ainsi, le groupe a réaffirmé dans sa charte éthique groupe au travers de 9 engagements, son respect des valeurs, principes et droits humains définis dans :
Il est par ailleurs signataire depuis 2009 des 10 principes du Pacte Mondial des Nations Unies qui rappellent ces engagements et des principes d'autonomisation des femmes « Women's Empowerment Principles » de l'ONU Femmes depuis 2016.
Membre fondateur d'Entreprise pour les droits de l'Homme, le groupe Casino soutient les initiatives multisectorielles permettant d'identifier et de prévenir les risques de violations des droits humains pour la santé et la sécurité des travailleurs et de dommages graves sur l'environnement.
Le groupe Casino a mis en place en 2017 un Comité Devoir de Vigilance. Ce comité est composé de la Secrétaire du Conseil d'administration du groupe, du conseiller du Président pour la sécurité juridique et la prévention, du Secrétaire général d'AMC, du Directeur des risques et de la conformité groupe, du Directeur de la RSE Groupe, du Directeur des assurances groupe, du Directeur de l'audit et du contrôle interne groupe et du Directeur qualité groupe. Ce comité a pour rôle de :
• s'assurer de la bonne mise en œuvre de la loi française n°2017‐ 399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et donneuses d'ordre qui vise à identifier et prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l'environnement, résultant des activités de la société et des sociétés qu'elle contrôle et de sa chaîne d'approvisionnement ;
Le groupe Casino a établi une cartographie des risques associés à ses fournisseurs : le risque de travail d'enfants, de travail forcé, de discrimination, de santé et sécurité des travailleurs, et pour l'environnement, le risque de déforestation et de pollution dessols.
Un poids a été attribué à chacun des risques afin de refléter la gravité relative de chacun d'entre eux au regard de l'activité du groupe. Le groupe Casino considère que le risque fournisseur est lié en premier lieu au type de composés qui sont présents dans les produits qu'il achète. Afin d'évaluer le risque global des produits achetés aux fournisseurs au regard du devoir de vigilance, les critères de risque ont été pondérés selon l'ordre d'importance décroissant suivant : la criticité des composés, le pays d'approvisionnement puis le volume d'achat associé et enfin, le nombre de fournisseurs. L'analyse menée a mis en exergue les catégories de produits présentant les risques les plus élevés au regard des risques identifiés compte tenu des composés présents dans les produits, dont :
Les fournisseurs concernés constituent le champ d'action prioritaire en matière de vigilance pour l'année à venir.
Depuis 2002, le groupe Casino a déployé auprès de ses fournisseurs à marque propre, tout particulièrement de textile, une démarche d'éthique sociale visant à contrôler et à contribuer à l'amélioration des conditions sociales et environnementales de fabrication de ces produits distribués par le groupe. Cette démarche, pilotée par la Direction RSE du groupe Casino, en lien avec les Directions achats, a été déployée dans les différentes entités, où ont été nommés des référents éthique sociale afin d'accompagner sa mise en œuvre. Elle s'appuie sur une procédure de référencement stricte consistant en l'acceptation de la charte éthique fournisseurs, de contrôles externes réalisés par des cabinets d'audits indépendants, et la mise en place des plans d'actions correctives lorsque nécessaire.
Le groupe Casino déploie depuis de nombreuses années des plans de prévention et des programmes d'atténuation des risques visés par la loi française sur le devoir de vigilance. En effet, parmi les risques internes identifiés liés aux activités du groupe, des programmes de prévention sont mis en place et renforcés depuis plusieurs années pour éviter les risques de violations envers les droits humains, la santé et la sécurité au travail et de dommages environnementaux majeurs. Pour les catégories de produits les plus à risque, le groupe Casino déploie auprès de ses fournisseurs, depuis plusieurs années, des plans de prévention et d'atténuation des risques au sein de sa chaîne d'approvisionnement.
Le groupe Casino a mis en place un mécanisme d'alerte et de recueil des signalements relatifs à l'existence ou à la réalisation de risques d'atteintes graves aux droits humains, aux libertés fondamentales, à la santé et la sécurité des personnes ainsi qu'à l'environnement résultant de ses activités, des sociétés qu'il contrôle et de sa chaîne d'approvisionnement. Tout signalement afférent à la loi n°2017‐399 du 27 mars 2017 peut être reporté au groupe Casino en utilisant une adresse électronique dédiée.
L'information exhaustive concernant le plan de vigilance du groupe Casino peut être consultée dans le rapport sur la responsabilité sociale, environnementale et sociétale de Casino.
Afin d'élaborer son plan de vigilance, Groupe GO Sport a mis en place un groupe de travail constitué du directeur du pôle production MDD en charge de la qualité et du sourcing, des ressources humaines et de la direction de l'audit interne. Le plan de vigilance de Groupe GO Sport comporte les mesures suivantes :
Groupe GO Sport a établi une cartographie des risques associés à ses fournisseurs basée sur le type de composés présents dans les produits et le risque pays. Ainsi, sont évalués les niveaux de risque dans les domaines suivants : santé et sécurité, travail des enfants, droits humains et libertés fondamentales, environnement.
Avant d'intégrer le Groupe, les fournisseurs doivent pouvoir justifier de la réalisation d'un audit BSCI (Business Social Compliance Initiative) de moins de 3 ans et respecter une note générale minimale définie par le service qualité du groupe. Dans ces audits, sont notamment contrôlés le respect des droits humains et des conditions de travail, ainsi que la protection de l'environnement.
La politique achat de Groupe GO Sport vise à travailler avec des fournisseurs performants et fiables, capables d'aider le groupe à atteindre ses objectifs commerciaux tout en respectant les exigences environnementales, éthiques et sociales, ainsi que les réglementations nationales et internationales.
Au premier trimestre 2018, Groupe GO Sport mettra à disposition des tiers (fournisseurs, sous‐traitants, distributeurs, agents, clients, etc.) un outil de gestion des alertes semblable au dispositif d'alerte interne utilisable par les collaborateurs qui sera adossé au processus de gestion de crise.
La volonté de Groupe GO Sport a été de définir clairement son ambition de mettre en œuvre un plan d'actions réaliste dès 2018 et qui pourra être amélioré dans les années à venir lorsqu'un référentiel exhaustif et fiable sera mis en œuvre.
Le groupe Casino entretient, depuis son origine, une relation de proximité avec ses fournisseurs : PME/PMI, agriculteurs, et coopératives (voir aussi la partie Commerçant Responsable).
En France, le groupe Casino, a développé plusieurs initiatives à destination des fournisseurs dans ce sens. Il a nommé un référent PME afin de faciliter lesrelations avec la centrale de référencement, ainsi qu'un médiateur pour les différends commerciaux. Conscient que les PME renforcent son ancrage local et la dynamique de l'emploi dans les régions tout en renforçant la différenciation des enseignes (assortiments, image), le groupe Casino a soutenu et signé dansle cadre des états généraux de l'alimentation, la « Charte d'engagement pour une relance de la création de valeur et pour son équitable répartition au sein des filières agroalimentaires françaises » aux côtés des quatre organisations professionnelles dont le groupe est membre : l'ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution), COOP de France et la FEEF (Fédération des Entreprises et des Entrepreneurs de France).
Afin d'accompagner les fournisseurs dans leurs démarches RSE, le groupe Casino incite ses fournisseurs en France à autoévaluer leurs pratiques RSE en utilisant la plateforme mise en place avec l'ANIA, la FEEF, COOP de France et la FCD, à calculer l'impact environnemental des produits en utilisant la plateformewww.mieuxproduire.fr mise en place par la centrale d'achat du groupe, à présenter et améliorer les engagements en faveur de la diversité.
Enfin, le groupe Casino avec sa centrale d'achat engage un dialogue constructif avec ses principaux fournisseurs à marque nationale afin de partager les objectifs RSE et les priorités, et/ou de mettre en place des projets de collaboration.
Groupe GO Sport a demandé à l'ensemble de ses fournisseurs de marques de distributeur (MDD) de signer ses Conditions Générales d'Achat dans lesquelles sont notamment précisées les exigences en termes de responsabilité environnementale et sociétale. La première exigence est de respecter, dans les locaux de production, les lois et décrets se rapportant à la protection de l'environnement selon la norme ISO 14001. La deuxième exigence est de préserver la santé des clients et de protéger l'environnement, selon le règlement européen REACH, à savoir l'interdiction de fournir des substances très préoccupantes pour la santé, ou toxiques et très persistantes.
Groupe GO Sport demande à ce que les fournisseurs MDD s'engagent également à ne pas utiliser de produits interdits ou dangereux (colorants prohibés, pesticides, nickel, chrome, etc.) et à respecter les exigences règlementaires concernant les équipements électriques et électroniques. Chaque fournisseur est tenu de communiquer les informations relatives aux conséquences de l'activité de sa société sur l'environnement.
Les conditions d'achat de Groupe GO Sport dans lesquelles sont mentionnées les recommandations de l'OIT à appliquer et respecter sont partagées avec le fournisseur avant la création du compte fournisseur et la signature de bons de commande. Le fournisseur transmet en parallèle les rapports d'audits sociaux le concernant. Si les audits sociaux présentent des manquements, le fournisseur n'est pas retenu. Si les audits sociaux sont conformes aux exigences de Groupe GO Sport et que le fournisseur signe les conditions d'achat de Groupe GO Sport, le compte fournisseur est créé et la collaboration peut commencer.
Le groupe Casino a développé plusieurs partenariats avec des coopératives et filières agricoles qui permettent de mettre en place des contrats tripartites à long terme, portant sur des volumes d'achats et des prix stables fondés sur les coûts réels de production, et d'avoir des produits de qualité avec une traçabilité totale. Ces démarches permettent d'accompagner les filières de production locales vers des modes de production et d'élevage plus responsables.
Dès 1999, Casino a lancé sa propre marque de produits frais traditionnels, « Terre et Saveurs », appuyée par un référentiel qui encourage les bonnes pratiques agricoles (analyse des sols, traitements adaptés et limités aux stricts besoins des plantes…) et développe également depuis, des marques propres proposant de meilleures pratiques agricoles.
Engagées auprès des producteurs locaux, les enseignes du groupe Casino développent et valorisent leurs produits. Les producteurs locaux sont accompagnés dans la professionnalisation de leurs circuits de production et logistique, de leurs normes de fabrication, ou encore de leur gestion administrative afin de leur permettre de se développer économiquement au‐delà de leur relation commerciale avec le groupe. L'un des objectifs du groupe est de donner une meilleure visibilité à l'offre de produits locaux auprès des clients des enseignes (gamme « le Meilleur d'ici » : produits locaux fabriqués dans un rayon d'environ 80 km, autour des supermarchés Casino et hypermarchés Géant).
Soucieux de proposer des produits plus respectueux du bien‐être des animaux, le groupe Casino agit en collaboration avec ses fournisseurs et les filières de production depuis plusieurs années, ainsi que les organisations de protection animale. Pour favoriser une dynamique de progrès, le groupe Casino valorise le dialogue avec les différentes parties prenantes, incluant les ONG, les vétérinaires, les fournisseurs et filières de production, les consommateurs et collaborateurs. Il souhaite par ces démarches, améliorer et enrichir l'offre de produits plus respectueux du bien‐ être animal présente en rayon et permettre à ses clients de consommer des produits de meilleure qualité et garantissant de meilleurs traitements des animaux d'élevage.
La démarche initiée consiste à la fois à contrôler les conditions d'élevage, de transport et d'abattage, et à accompagner les filières vers de meilleures pratiques, plus respectueuses du bien‐ être animal.
Conscient que l'information du consommateur sur le bien‐être animal des produits proposés en rayon est indispensable à l'amélioration des conditions de vie des animaux, le groupe développe un projet d'étiquetage, en collaboration avec trois organisations reconnues de la protection animale. Ce projet a pour objectif d'élaborer une solution qui contribue à la mise en place d'un affichage harmonisé en France. Le groupe entend ainsi inciter les consommateurs à choisir les produits les plus respectueux du bien‐être animal.
Groupe GO Sport a fait le choix d'interdire la commercialisation de produits contenant de la fourrure animale au sein de l'ensemble du réseau intégré GO Sport, du site e‐commerce de GO Sport et de sa marketplace.
En tant qu'acteur local fortement impliqué dans les territoires (centre‐ville, périphéries urbaines et zones rurales), le groupe Casino contribue au développement économique local, à la solidarité sur les territoires, au maintien du lien social et à la lutte contre la précarité et l'exclusion. Il incite ses enseignes, à travers la démarche de progrès RSE, à renforcer les partenariats de solidarité avec les grandes associations d'intérêt général notamment avec les réseaux des banques alimentaires, à développer des actions locales de solidarité en magasins et à soutenir les actions de ses fondations.
À travers ses fondations et des partenariats de solidarité, le groupe Casino intervient dans quatre domaines d'action principaux :
À l'issue d'une enquête interne sur l'engagement qui a confirmé l'intérêt des collaborateurs pour s'investir bénévolement auprès d'associations de solidarité, et convaincu que l'engagement citoyen des collaborateurs est une source d'épanouissement et de développement des compétences, la Fondation Casino a lancé en 2016 un programme de bénévolat de compétences dénommé « Engagement Citoyen ». Ce dispositif de soutien comprend la mise à disposition d'un catalogue de missions de bénévolat sur une plateforme web dédiée, qui s'effectuent au bénéfice d'associations partenaires de la Fondation Casino. La Fondation Casino a initié en 2017 le Prix de l'Engagement citoyen, en partenariat avec l'Institut de l'engagement, visant à récompenser un collaborateur engagé bénévolement auprès d'une association.
Groupe GO Sport et ses filiales veillent à favoriser l'emploi et le développement régional au sein des zones d'implantation de leurs magasins. En conséquence, lors d'une ouverture de boutique, Groupe GO Sport et ses filiales contribuent au soutien et à la création de nouveaux emplois dans le bassin local concerné.
Groupe GO Sport et ses filiales ne sont pas directement concernés par les problématiques liées à l'impact territorial de leurs activités sur les populations riveraines et locales.
Rapport Annuel 2017 | FONCIÈRE EURIS
COMPTES
INFO.
figurant dans le rapport de gestion
Aux Actionnaires,
En notre qualité d'organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC (1) sous le numéro 3‐1050 et membre du réseau de l'un des commissaires aux comptes de la société Foncière Euris, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2017, présentées dans le rapport de gestion, ci‐après les « Informations RSE », en application des dispositions de l'article L. 225‐102‐1 du Code de commerce.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R. 225‐105‐1 du Code de commerce, préparées conformément aux référentiels utilisés, composés des instructions et procédures de reporting utilisées par la société Foncière Euris et ses filiales Casino et Groupe GO sport (ci‐après les « Référentiels »), dont un résumé figure dans le chapitre « périmètre concerné » du rapport de gestion et dans celui des deux filiales.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L. 822‐11‐3 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur la conformité aux autres dispositions légales applicables le cas échéant, en particulier celles prévues par l'article L. 225‐102‐4 du Code de commerce (plan de vigilance) et par la loi n° 2016‐1691 du 9 décembre 2016 dite Sapin 2 (lutte contre la corruption).
Nos travaux ont mobilisé les compétences de trois personnes et se sont déroulés entre février 2018 et mars 2018 sur une durée totale d'intervention d'environ quatre semaines.
Nous avons conduit les travaux décrits ci‐après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 3000 (2).
Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R. 225‐105‐1 du Code de commerce.
En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R. 225‐105 alinéa 3 du Code de commerce.
(1) Portée d'accréditation disponible sur www.cofrac.fr.
(2) ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information.

PRÉSENTATION DU GROUPE
INFO.
GÉNÉRALE
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L. 233‐1 du Code de commerce et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233‐3 du même code.
Sur la base de ces travaux nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.
— 2. Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE
Nous avons mené deux entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes (1) :
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explicationsrelatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certainesinformations.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non‐détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées de manière sincère conformément aux Référentiels.
Sans remettre en cause la conclusion ci‐dessus, nous attirons votre attention sur l'élément suivant :
L'indicateur « Émissions de GES – Scope 1 » n'intègre pas les données liées aux fuites de fluides réfrigérants des entités Franprix et Grupo Éxito, filiales du groupe Casino (le détail de cette information est indiqué dans la note méthodologique publiée dans le chapitre 8 du document de référence du Groupe Casino).
Paris‐La Défense, le 30 mars 2018
L'Organisme Tiers Indépendant Ernst & Young et Associés
Associé Développement durable Associé
(1) Informations sociales :
‐ Indicateurs (informations quantitatives) : effectif total inscrit et effectif moyen, nombre total de recrutements et départs, taux d'absentéisme, taux de fréquence et de gravité des accidents du travail, nombre total d'heures de formation et nombre d'employés formés ;
‐ Informations qualitatives : l'organisation du temps de travail, les conditions de santé-sécurité au travail, les politiques mises en œuvre en matière de formation, la promotion et le respect des stipulations des conventions fondamentales de l'OIT (liberté d'association, élimination des discriminations, du travail forcé et des enfants).

| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | 2017 | 2016 |
| ACTIVITÉS POURSUIVIES | |||
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 5.1 / 5.2 | 38 642 | 36 788 |
| Coût d'achat complet des marchandises vendues | 6.2 | (29 191) | (27 824) |
| Marge commerciale | 9 451 | 8 964 | |
| Autres revenus | 405 | 571 | |
| Coût des ventes | 6.3 | (7 208) | (7 120) |
| Frais généraux et administratifs | 6.3 | (1 419) | (1 366) |
| Résultat opérationnel courant | 5.1 | 1 229 | 1 049 |
| Autres produits opérationnels | 6.5 | 192 | 257 |
| Autres charges opérationnelles | 6.5 | (679) | (886) |
| Résultat opérationnel | 742 | 420 | |
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie | 11.3.1 | 81 | 110 |
| Coût de l'endettement financier brut | 11.3.1 | (567) | (552) |
| Coût de l'endettement financier net | (486) | (442) | |
| Autres produits financiers | 11.3.2 | 190 | 320 |
| Autres charges financières | 11.3.2 | (272) | (362) |
| Résultat avant impôt | 174 | (64) | |
| Produit (charge) d'impôt | 9.1 | (54) | (42) |
| Quote‐part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises | 3.3.3 | 9 | 19 |
| Résultat net des activités poursuivies | 129 | (87) | |
| Part du groupe | (57) | (67) | |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | 186 | (20) | |
| ACTIVITÉS ABANDONNÉES | |||
| Résultat net des activités abandonnées | 3.5.2 | 47 | 2 161 |
| Part du groupe | 3.5.2 | (2) | 729 |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | 3.5.2 | 49 | 1 432 |
| ENSEMBLE CONSOLIDÉ | |||
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 176 | 2 074 | |
| Part du groupe | (59) | 662 | |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | 12.6 | 235 | 1 412 |
| Par action, en euros : | |||
| Résultat net des activités poursuivies, part du groupe, avant dilution | 12.8 | (6,05) | (7,12) |
| Résultat net des activités poursuivies, part du groupe, après dilution | 12.8 | (6,05) | (7,30) |
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du groupe, avant dilution | 12.8 | (6,26) | 70,40 |
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du groupe, après dilution | 12.8 | (6,26) | 70,22 |
| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | |
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 176 | 2 074 | |
| Éléments recyclables ultérieurement en résultat net | (1 305) | 1 641 | |
| Couverture de flux de trésorerie | (45) | (2) | |
| Écarts de conversion (1) | (1 258) | 1 599 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | (8) | (3) | |
| Couverture d'investissement net dans une activité à l'étranger (2) | 8 | 40 | |
| Quote‐part des entreprises associées et des coentreprises dans les éléments recyclables | (15) | 22 | |
| Effets d'impôt | 13 | (15) | |
| Éléments non recyclables en résultat net | (31) | (11) | |
| Écarts actuariels | (40) | (11) | |
| Effets d'impôt | 9 | ||
| Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres, nets d'impôt | (1 336) | 1 630 | |
| Résultat global de l'ensemble consolidé au titre de l'exercice, net d'impôt | (1 160) | 3 704 | |
| Dont part du groupe | (233) | 839 | |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle | (927) | 2 865 |
(1) La variation négative de l'exercice 2017 de 1 258 M€ résulte principalement de la dépréciation des monnaies brésilienne et colombienne pour respectivement 1 116 M€ et 89 M€. En 2016, la variation positive de 1 599 M€ résultait principalement de l'appréciation de la monnaie brésilienne pour 1 719 M€.
(2) La variation positive de 40 M€ en 2016 correspondait à hauteur de 47 M€ au recyclage de la couverture d'investissement net des activités en Asie en lien avec leurs cessions.
Les mouvements de chaque exercice sont présentés à la note 12.5.2.
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| ACTIFS NON COURANTS | |||
| Goodwill | 10.1 | 10 061 | 10 625 |
| Immobilisations incorporelles | 10.1 | 2 934 | 3 162 |
| Immobilisations corporelles | 10.2 | 7 330 | 8 167 |
| Immeubles de placement | 10.3 | 460 | 555 |
| Participations dans les entreprises associées et les coentreprises | 3.3.3 | 603 | 641 |
| Autres actifs non courants | 6.9 | 1 321 | 1 200 |
| Actifs d'impôts différés | 9.2 | 526 | 694 |
| Total des actifs non courants | 23 235 | 25 044 | |
| ACTIFS COURANTS | |||
| Stocks | 6.6 | 4 071 | 4 158 |
| Clients | 6.7 | 970 | 907 |
| Autres créances | 6.8 | 1 277 | 1 527 |
| Créances d'impôts | 139 | 130 | |
| Autres actifs financiers | 11.1.1 | 54 | 87 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | 3 526 | 5 849 |
| Actifs détenus en vue de la vente | 3.5 | 6 810 | 6 120 |
| Total des actifs courants | 16 847 | 18 778 | |
| Total de l'actif | 40 082 | 43 822 |
|---|---|---|
État de la situation financière consolidée
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES | |||
| Capital | 12.2 | 149 | 150 |
| Primes et réserves | 15 588 | 13 823 | |
| Écarts de conversion | 12.5.1 | (4 843) | (3 570) |
| Résultat consolidé | 176 | 2 074 | |
| Total des Capitaux Propres | 12 | 11 070 | 12 477 |
| Dont Part du groupe | 582 | 810 | |
| Dont Intérêts ne donnant pas le contrôle | 12.6 | 10 488 | 11 667 |
| PASSIFS NON COURANTS | |||
| Provisions pour retraites et engagements assimilés non courants | 8.2 | 363 | 317 |
| Autres provisions non courantes | 13.1 | 514 | 615 |
| Passifs financiers | 11.2 | 9 788 | 10 332 |
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle | 3.4.1 | 31 | 41 |
| Autres dettes | 6.10 | 507 | 649 |
| Passifs d'impôts différés | 9.2 | 725 | 1 096 |
| Total des passifs non courants | 11 928 | 13 050 | |
| PASSIFS COURANTS | |||
| Provisions pour retraites et engagements assimilés courants | 8.2 | 11 | 11 |
| Autres provisions courantes | 13.1 | 167 | 166 |
| Dettes fournisseurs | 4.2 | 6 774 | 7 045 |
| Autres passifs financiers | 11.2 | 2 375 | 3 365 |
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle | 3.4.1 | 143 | 341 |
| Dettes d'impôts exigibles | 88 | 53 | |
| Autres dettes | 6.10 | 2 702 | 2 910 |
| Passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente | 3.5 | 4 824 | 4 404 |
| Total des passifs courants | 17 084 | 18 295 | |
| Total des capitaux propres et passifs | 40 082 | 43 822 |
Rapport Annuel 2017 | FONCIÈRE EURIS
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice | |
|---|---|---|---|
| 2017 | 2016 | ||
| FLUX DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉS PAR L'ACTIVITÉ | |||
| Résultat avant impôt des activités poursuivies | 174 | (64) | |
| Résultat avant impôt des activités abandonnées | 3.5.2 | 74 | 2 198 |
| Résultat avant impôt de l'ensemble consolidé | 248 | 2 134 | |
| Dotations aux amortissements | 6.4 | 703 | 677 |
| Dotations aux provisions | 4.1 | 59 | 219 |
| Pertes / (gains) latents liés aux variations de juste valeur | 11.3.2 | (61) | (90) |
| Charges / (produits) calculés liés aux stock‐options et assimilés | 8.3 | 19 | 16 |
| Autres produits et charges calculés | (40) | (19) | |
| Résultats sur cessions d'actifs | (2) | (44) | |
| Pertes / (profits) liés à des variations de parts d'intérêts de filiales avec prise / perte de contrôle | 29 | 76 | |
| Dividendes reçus des entreprises associées et des coentreprises | 3.3.1 / 3.3.3 | 101 | 40 |
| Coût de l'endettement financier net | 11.3.1 | 486 | 442 |
| Coût de mobilisation de créances sans recours | 11.3.2 | 83 | 78 |
| Résultats de cession des activités abandonnées | 3.5.2 | (2 893) | |
| Retraitements liés aux activités abandonnées | 3.5.3 | 386 | 947 |
| Capacité d'autofinancement (CAF) | 2 011 | 1 583 | |
| Impôts versés | (106) | (234) | |
| Variation du besoin en fonds de roulement (BFR) | 4.2 | (316) | 638 |
| Impôts versés et variation du BFR liés aux activités abandonnées | 3.5.3 | (78) | (375) |
| Flux net de trésorerie généré par l'activité | (A) | 1 510 | 1 612 |
| Dont activités poursuivies | 1 128 | 1 734 | |
| FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT | |||
| Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles et d'immeubles de placement |
4.3 | (1 331) | (1 322) |
| Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles et d'immeubles de placement |
4.4 | 307 | 368 |
| Décaissements liés aux acquisitions d'actifs financiers | (40) | (120) | |
| Encaissements liés aux cessions d'actifs financiers | 12 | 16 | |
| Incidence des variations de périmètre avec changement de contrôle | 4.5 | (69) | (82) |
| Incidence des variations de périmètre en lien avec des entreprises associées et des coentreprises | (17) | ||
| Variation des prêts et avances consentis | (49) | (51) | |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement des activités abandonnées | 3.5.3 | (97) | 3 669 |
| Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement | (B) | (1 284) | 2 478 |
| Dont activités poursuivies | (1 188) | (1 192) |
| Exercice | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | 2017 | 2016 | ||
| FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT | |||||
| Dividendes versés aux actionnaires de la société mère | 12.7 | (21) | (21) | ||
| Dividendes versés aux intérêts ne donnant pas le contrôle | 4.6 | (238) | (373) | ||
| Dividendes versés aux porteurs de titres super subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) | 12.4 | (47) | (47) | ||
| Remboursement d'obligations remboursables en actions | (500) | ||||
| Augmentations et réductions de capital en numéraire | (5) | ||||
| Transactions entre le Groupe et les intérêts ne donnant pas le contrôle | 4.7 | (121) | 94 | ||
| Achats et ventes d'actions autodétenues | (21) | (15) | |||
| Acquisitions et cessions de placements financiers | 30 | ||||
| Augmentations des emprunts et dettes financières | 4.8 | 2 229 | 1 835 | ||
| Diminutions des emprunts et dettes financières | 4.8 | (3 095) | (2 789) | ||
| Intérêts financiers nets versés | 4.9 | (591) | (269) | ||
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement des activités abandonnées | 3.5.3 | (451) | (573) | ||
| Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement | (C) | (2 356) | (2 633) | ||
| Dont activités poursuivies | (1 905) | (2 060) | |||
| Incidence des variations monétaires sur la trésorerie des activités poursuivies | (333) | 454 | |||
| Incidence des variations monétaires sur la trésorerie des activités abandonnées | (D) | (148) | 304 | ||
| Variation de la trésorerie nette | (A+B+C+D) | (2 611) | 2 215 | ||
| Trésorerie nette d'ouverture | (E) | 6 877 | 4 662 | ||
| • Dont trésorerie et équivalents de trésorerie nets des activités poursuivies | 11.1.2 | 5 703 | 4 533 | ||
| • Dont trésorerie et équivalents de trésorerie nets des activités détenues en vue de la vente | 1 174 | 129 | |||
| Trésorerie nette de clôture | (F) | 4 266 | 6 877 | ||
| • Dont trésorerie et équivalents de trésorerie nets des activités poursuivies | 11.1.2 | 3 365 | 5 703 | ||
| • Dont trésorerie et équivalents de trésorerie nets des activités détenues en vue de la vente | 901 | 1 174 | |||
| Variation de la trésorerie nette | (F‐E) | (2 611) | 2 215 |
| (en millions d'euros) | Capital | Primes | Titres de l'entreprise consolidante |
Réserves et résultats consolidés |
Couverture de flux de trésorerie |
Couverture d'investissement net |
Écarts de conversion |
Écarts actuariels |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Total Part du Groupe |
Intérêts ne donnant pas le contrôle(1) |
Total de l'ensemble consolidé |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 01/01/2016 | 150 218 | (23) | 262 | (8) | (10) | (566) | (13) | 26 | 36 | 10 343 | 10 379 | |
| Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres |
4 | 178 | (3) | (2) | 177 | 1 453 | 1 630 | |||||
| Résultat net de l'exercice | 662 | 662 | 1 412 | 2 074 | ||||||||
| Total des produits et charges comptabilisés | 662 | 4 | 178 | (3) | (2) | 839 | 2 865 | 3 704 | ||||
| Opérations sur capital | (3) | (3) | ||||||||||
| Opérations sur titres autodétenus | (6) | 12 | 6 | (20) | (14) | |||||||
| Dividendes versés(2) | (20) | (20) | (379) | (399) | ||||||||
| Variation des parts d'intérêts liées à la prise / perte de contrôle des filiales(3) |
3 | 3 | (502) | (499) | ||||||||
| Variation des parts d'intérêts sans prise / perte de contrôle des filiales(4) |
(48) | (8) | (56) | (585) | (641) | |||||||
| Autres mouvements | 2 | 2 | (52) | (50) | ||||||||
| Capitaux propres au 31/12/2016 | 150 218 | (23) | 855 | (8) | (6) | (384) | (16) | 24 | 810 | 11 667 | 12 477 | |
| Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres |
(11) | 8 | (160) | (7) | (4) | (174) (1 162) | (1 336) | |||||
| Résultat net de l'exercice | (59) | (59) | 235 | 176 | ||||||||
| Total des produits et charges comptabilisés | (59) | (11) | 8 | (160) | (7) | (4) (233) | (927) | (1 160) | ||||
| Opérations sur capital | 15 | 15 | ||||||||||
| Opérations sur titres autodétenus | (7) | (7) | (10) | (17) | ||||||||
| Dividendes versés (2) | (21) | (21) | (315) | (336) | ||||||||
| Variation des parts d'intérêts liées à la prise / perte de contrôle des filiales |
1 | 1 | ||||||||||
| Variation des parts d'intérêts sans prise / perte de contrôle des filiales (4) |
38 | (10) | 28 | 57 | 85 | |||||||
| Autres mouvements | 5 | 5 | 5 | |||||||||
| Capitaux propres au 31/12/2017 | 150 218 | (23) | 811 | (19) | 2 | (554) | (23) | 20 | 582 | 10 488 | 11 070 |
(1) Détail en note 12.6 Intérêts ne donnant pas le contrôle significatifs.
(2) Les dividendes versés et à verser aux intérêts ne donnant pas le contrôle au cours de l'exercice 2017 concernent principalement Rallye, Casino, GPA, Éxito et l'Uruguay à hauteur de respectivement 31 M€, 169 M€, 30 M€, 15 M€ et 8 M€ (en 2016 : Rallye, Casino, Éxito et l'Uruguay s'établissaient à hauteur de respectivement 40 M€, 255 M€, 53 M€ et 21 M€).
(3) En 2016, l'incidence négative de 499 M€ correspondait essentiellement à la cession des activités vietnamiennes et thaïlandaises.
(4) L'incidence positive de 85 M€ correspond essentiellement à (a) la contribution complémentaire de 80 M€ versée par l'investisseur Fondo Inmobiliario Colombia dans la foncière Viva Malls créé par Éxito en 2016 (note 3.2.7) et (b) les résultats de l'offre publique d'achat des actions de Cnova N.V. pour un montant de 22 M€ (note 2) compensée par la variation de valeur de la promesse d'achat portant sur les titres Disco pour ‐15 M€. En 2016, la variation négative de 641 M€ correspondait essentiellement à (a) l'exercice de l'option de rachat de l'ORA Monoprix pour ‐502 M€ ; (b) l'offre publique d'achat des actions de Cnova N.V. pour ‐193 M€ ; (c) aux acquisitions de titres Éxito et GPA pour ‐21 M€ ; (d) compensé par la création de la foncière Viva Malls en Colombie pour 113 M€.
| Note 1 • Principes comptables généraux 72 | |
|---|---|
| 1.1. | Référentiel 72 |
| 1.2. | Bases de préparation et de présentation des états |
| financiers consolidés 72 | |
| Note 2 • Faits marquants 74 | |
| 2.1. | Foncière Euris et Rallye 74 |
| 2.2. | Groupe Casino 74 |
| Note 3 • Périmètre de consolidation 76 | |
| 3.1. | Opérations de périmètre réalisées en 2017 78 |
| 3.2. | Opérations de périmètre réalisées en 2016 79 |
| 3.3. | Participations dans les entreprises associées et les coentreprises 81 |
| 3.4. | Engagements liés au périmètre de consolidation 85 |
| 3.5. | Actifs détenus en vue de la vente et activités |
| abandonnées 86 | |
| Note 4 • Complément d'information sur le tableau de flux | |
| de trésorerie 88 | |
| 4.1. | Réconciliation des dotations aux provisions 88 |
| 4.2. | Réconciliation de la variation du Besoin en Fonds |
| de Roulement (BFR) avec les postes du bilan 88 | |
| 4.3. | Réconciliation des acquisitions d'immobilisations 89 |
| 4.4. | Réconciliation des cessions d'immobilisations 89 |
| 4.5. | Incidence sur la trésorerie des variations de périmètre avec changement de contrôle 90 |
| 4.6. | Réconciliation des dividendes versés aux intérêts |
| ne donnant pas le contrôle 90 | |
| 4.7. | Incidence sur la trésorerie des transactions avec |
| les intérêts ne donnant pas le contrôle sans | |
| changement de contrôle 90 | |
| 4.8. | Réconciliation entre la variation de la trésorerie et la variation de la dette financière nette 91 |
| 4.9. | Réconciliation des intérêts financiers nets versés 91 |
| 5.1. | Note 5 • Information sectorielle 92 Indicateurs clés par secteur opérationnel 92 |
| 5.2. | Indicateurs clés par zone géographique 93 |
| Note 6 • Données liées à l'activité 94 | |
| 6.1. 6.2. |
Produits des activités ordinaires 94 Coût d'achat complet des marchandises vendues . 95 |
| 6.3. | Nature de charges par fonction 95 |
| 6.4. | Amortissements 96 |
| 6.5. | Autres produits et charges opérationnels 97 |
| 6.6. | Stocks 98 |
| 6.7. | Clients 99 |
| 6.8. | Autres créances 100 |
| 6.9. | Autres actifs non courants 100 |
| 6.10. Autres dettes 101 | |
| 6.11. Engagements hors bilan liés à l'activité courante. 102 | |
| Note 7 • Contrats de location 103 | |
| 7.1. | Charges de location simple 103 |
| 7.2. | Engagements sur contrats de location simple (hors bilan) 104 |
| 7.3. | Charges de location‐financement 105 |
|---|---|
| 7.4. | Immobilisations financées en location‐ |
| financement 105 | |
| 7.5. | Engagements sur contrats de location‐ financement (hors bilan) 105 |
| Note 8 • Charges de personnel 106 | |
| 8.1. | Frais de personnel 106 |
| 8.2. | Engagements de retraite et avantages assimilés 106 |
| 8.3. | Paiements en actions 108 |
| 8.4. | Rémunérations brutes allouées aux organes |
| d'administration et de direction 111 | |
| 8.5. | Effectif moyen du Groupe 111 |
| Note 9 • Impôts112 | |
| 9.1. | Charge d'impôt 112 |
| 9.2. | Impôts différés 114 |
| Note 10 • Immobilisations incorporelles, corporelles et | |
| immeubles de placement116 | |
| 10.1. Goodwill et immobilisations incorporelles 116 | |
| 10.2. Immobilisations corporelles 119 | |
| 10.3. Immeubles de placement 121 | |
| 10.4. Dépréciation des actifs non courants 122 | |
| Note 11 • Structure financière et coûts financiers126 | |
| 11.1. Actifs financiers courants et trésorerie nette 129 | |
| 11.2. Emprunts et dettes financières 130 | |
| 11.3. Résultat financier 135 | |
| 11.4. Juste valeur des instruments financiers à l'actif et | |
| au passif du bilan 137 | |
| 11.5. Objectifs et politiques de gestion des risques financiers et comptabilité de couverture 140 |
|
| Note 12 • Capitaux propres et résultat net par action 148 | |
| 12.1. Gestion du capital 149 | |
| 12.2. Capital social 149 | |
| 12.3. Détail des primes, titres auto‐détenus et réserves149 | |
| 12.4. Autres instruments de capitaux propres 149 | |
| 12.5. Autres informations sur les réserves consolidées 150 | |
| 12.6. Intérêts ne donnant pas le contrôle significatifs 151 | |
| 12.7. Dividendes 153 | |
| 12.8. Résultat net par action 153 | |
| Note 13 • Autres provisions155 | |
| 13.1. Décomposition et variations 155 | |
| 13.2. Détail des provisions pour litiges de GPA | |
| (hors Via Varejo) 155 | |
| 13.3. Actifs et passifs éventuels 156 | |
| Note 14 • Transactions avec les parties liées158 | |
| Note 15 • Événements postérieurs à la clôture158 | |
| Note 16 • Honoraires des commissaires aux comptes158 | |
| Note 17 • Liste des principales sociétés consolidées159 | |
| Note 18 • Normes et interprétations publiées mais non | |
| encore entrées en vigueur163 |
(données en millions d'euros)
Foncière Euris est une société anonyme immatriculée en France et cotée sur Euronext Paris, compartiment B.
Les états financiers consolidés au 31 décembre 2017 reflètent la situation comptable de la société et de ses filiales, ainsi que les intérêts du Groupe dansles entreprises associées et coentreprises.
En date du 12 mars 2018, le Conseil d'administration a arrêté et autorisé la publication des états financiers consolidés de Foncière Euris pour l'exercice 2017. Ils seront soumis à l'approbation de l'Assemblée générale des actionnaires convoquée le 24 mai 2018.
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes internationales, les états financiers consolidés du groupe Foncière Euris sont établis conformément aux normes internationales d'information financière IFRS et aux interprétations publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB) telles qu'adoptées par l'Union européenne et rendues obligatoires à la date de clôture de ces états financiers.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne à l'adresse suivante :
https://ec.europa.eu/info/business‐economy‐euro/company‐ reporting‐and‐auditing/company‐reporting/financial‐reporting_fr
Les méthodes comptables exposées ci‐après ont été appliquées d'une façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés, après prise en compte, ou à l'exception des nouvelles normes etinterprétations décrites ci‐dessous.
Ces amendements n'ont pas eu d'incidence significative sur les résultats et la situation financière du Groupe.
L'Union européenne a adopté les textes suivants qui sont d'application obligatoire par le Groupe pour son exercice ouvert le 1er janvier 2017. Ces nouveaux textes présentés ci‐dessous qui trouvent à s'appliquer dans le Groupe, n'ont pas d'incidence matérielle sur les états financiers consolidés du Groupe et sauf indication contraire sont d'application rétrospective.
• Amendements à IAS 12 – Comptabilisation d'actifs d'impôt différé au titre de pertes latentes
Ils viennent clarifier certains principes relatifs à la comptabilisation des impôts différés actifs relatifs aux moins‐ values latentes sur les instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur, afin de répondre aux diversités de pratique.
• Amendements à IAS 7 – Informations à fournir liées aux activités de financement
Ces amendements sont d'application prospective. Ils imposent aux entités de fournir des informations supplémentaires permettant aux utilisateurs des états financiers d'évaluer les modifications intervenues dans les passifs inclus dans leurs activités de financement, que ces modifications proviennent ou non des flux de trésorerie.
Pour répondre à cette obligation, les entités doivent fournir les informations sur les variations suivantes des passifs issus des activités de financement :
Les comptes consolidés ont été préparés selon le principe du coût historique à l'exception :
La préparation des états financiers consolidés requiert, de la part de la Direction, l'utilisation de jugements, d'estimations et d'hypothèses susceptibles d'avoir une incidence sur les montants d'actifs, passifs, produits et charges figurant dans les comptes, ainsi que sur les informations données dans certaines notes de l'annexe. Les hypothèses ayant par nature un caractère incertain, les réalisations pourront s'écarter des estimations. Le Groupe revoit régulièrement ses estimations et appréciations de manière à prendre en compte l'expérience passée et à intégrer les facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques.
Les jugements, estimations et hypothèses élaborés sur la base des informations disponibles à la date d'arrêté des comptes, portent en particulier sur :
Les faits marquants de l'exercice sont les suivants :
Le 10 mai 2017, l'Assemblée générale des actionnaires de Rallye a décidé le versement d'un dividende de 1,40 € par action au titre de l'exercice 2016 avec la possibilité d'opter pour le paiement en actions. Le 9 juin 2017, suite à l'exercice de 77,8 % des droits, 3 182 997 actions nouvelles représentant 6,5 % du capital ont été créées, permettant à Rallye de renforcer ses fonds propres à hauteur de 53,1 M€.
Foncière Euris a souscrit le 9 juin 2017 à 2 267 226 actions Rallye au prix unitaire de 16,67 € par action suite à l'option pour le paiement en action du dividende Rallye ; son pourcentage dans le capital passant ainsi de 55,29 % à 56,26 % à l'issue de l'opération.
Le 16 mai 2017, Rallye a émis une obligation de maturité 2023 de 350 M€ afin de refinancer la souche obligataire d'octobre 2018. Le rendement de cette obligation est de 4,375 %, équivalent au rendement de la souche refinancée.
Le 23 novembre 2016, le groupe Casino a approuvé la décision de GPA d'engager le processus de cession de sa participation dans sa filiale Via Varejo conformément à sa stratégie à long terme de mettre l'accent sur le développement de l'activité alimentaire.
En 2017, en raison de certains facteurs externes hors du contrôle de GPA, principalement liés au contexte macroéconomique du Brésil, le processus de vente de Via Varejo ne s'est pas concrétisé dans le calendrier initial. Ce processus poursuit néanmoins son cours ; GPA, en lien avec ses conseillers financiers, a mis à jour les prochaines étapes du plan devant conduire à la cession de Via Varejo en 2018.
En conséquence et en application d'IFRS 5 – « Actifs détenus en vue de la vente et activités abandonnées » :
— Résultats de l'offre publique d'achat des actions Cnova N.V.
Le 31 janvier 2017, le groupe Casino a annoncé les résultats définitifs de l'offre lancée le 6 décembre 2016 sur les actions ordinaires de Cnova N.V. : Casino a ainsi racheté 31,7 millions d'actions. Par ailleurs, le groupe Casino a également racheté 0,3 million d'actions sur le mois de mars 2017.
L'ensemble de ces rachats représentant 9,3 % du capital se traduisent par :
Au 31 décembre 2017, le Groupe détient 98,97 % du capital de Cnova N.V. et 99,46 % des droits de vote. Compte tenu de la participation de GPA dans Cnova N.V., le groupe Casino possède un pourcentage d'intérêt de 76,11 %.
Le 21 février 2017, Cnova N.V a formulé sa demande officielle de radiation de ses actions de la cotation Nasdaq qui a été rendue effective le 3 mars 2017 ; depuis cette dernière date, les obligations de reporting requises par les règles boursières américaines sont suspendues. Les actions continuent à être cotées sur Euronext Paris.
Le groupe Casino a été assigné, le 28 février 2017, devant le Tribunal de commerce de Paris par le ministre de l'Économie, représenté par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cette assignation concerne une série d'avoirs émis en 2013 et 2014 par 41 fournisseurs pour un montant global de 22 M€ et porte sur le remboursement de cette somme aux fournisseurs concernés, assorti d'une amende civile de 2 M€. La procédure suit son cours. Le groupe Casino réaffirme sa position quant au caractère licite de ces avoirs et entend donc contester les motifs de cette assignation.
De plus, la centrale d'achats commune d'Intermarché et Casino, la société INCA Achats et chacune de ses mères respectives ont été pareillement assignées le 11 avril 2017 pour déséquilibre dans la relation économique et pratiques commerciales abusives en 2015 à l'encontre de 13 multinationales du secteur de l'hygiène‐parfumerie, assortie d'une demande d'amende civile de 2 M€.
Le groupe Casino estime avoir respecté la réglementation en vigueur dans le cadre de ses négociations avec les fournisseurs concernés par ces deux assignations. Consécutivement, aucune provision n'a été constituée à ce stade préliminaire des procédures de contestation (note 13.3).
Par ailleurs, le groupe Casino fait l'objet de deux enquêtes ouvertes par les autorités de la concurrence française et européenne.
Au début du mois de février 2017, l'Autorité de la concurrence a ouvert une enquête à l'encontre des sociétés Vindémia Logistique et Vindémia Group dans les secteurs de l'approvisionnement et de la distribution de produits de grande consommation sur l'île de la Réunion. À ce stade, aucune communication de griefs n'a été adressée par l'Autorité de la concurrence et le groupe Casino n'est pas en mesure de se prononcer sur l'issue de cette enquête.
En outre, fin février 2017, la Commission européenne a ouvert une enquête dans le domaine des marchés de l'approvisionnement en biens de consommation courante, de la vente de services aux fabricants de produits de marque et de vente aux consommateurs de biens de consommation courante, notamment à l'encontre des sociétés Achats Marchandises Casino – A.M.C. (anciennement E.M.C. Distribution) et Intermarché‐Casino Achats (INCAA). À ce stade, aucune communication de griefs n'a été adressée par la Commission européenne et le groupe Casino n'est pas en mesure de se prononcer sur l'issue de cette enquête.
Le 30 mai 2017, le groupe Casino a lancé une émission obligataire de 550 M€, d'une maturité de 5 ans et rémunérée à 1,865 % (note 11.2.2).
À cette occasion, 153 M€, 153 M€ et 60 M€ des obligations venant respectivement à échéance en novembre 2018 (coupon à 5,73 %), en août 2019 (coupon à 4,41 %) et en mars 2020 (coupon 5,24 %) ont été échangés, portant leur nominal respectivement à 355 M€, 697 M€ et 540 M€. En intégrant la différence entre le prix de rachat et le pair, le décaissement s'établit au global à 400 M€. Le règlement livraison de cette opération d'échange est intervenu le 13 juin 2017.
Cette opération a été traitée comme un prolongement de dettes financières compte tenu de la nature non substantielle des modifications des termes contractuels. L'impact de l'échange d'obligations de 400 M€ constitue ainsi un ajustement de la valeur comptable de l'emprunt obligataire 2022 et sera amorti actuariellement sur la durée résiduelle du passif ainsi modifié. Ce traitement comptable s'applique également aux primes, frais d'émission non amortis aux effets de couvertures attachés aux lignes obligataires échangées et aux commissions de financement au titre de l'échange.
Le 26 juillet 2017, Casino a signé une ligne de crédit confirmée à 5 ans pour un montant de 750 M\$ (soit environ 645 M€) auprès d'un groupe de 11 banques internationales (note 11.2.5). Cette ligne refinance la facilité existante de 1 Md\$ et permet d'accroître la maturité moyenne des lignes confirmées de Casino de 2,4 ans à 3,4 ans à la date de l'opération.
Casino bénéficie par ailleurs de deux options d'extension d'un an qui restent soumises à l'accord des banques.
Un acompte sur dividende a été versé par Casino le 11 décembre 2017 pour un montant de 1,56 € par action.
Le 28 novembre 2017, le groupe Casino et Ocado Group plc (« Ocado »), leader mondial de la distribution alimentaire en ligne avec livraison à domicile, ont conclu un accord en vue du développement en France de la plateforme Ocado Smart Platform. Cette plateforme comprend notamment la construction d'un entrepôt automatisé et une solution logicielle intégrée incluant un site internet.
L'accord prévoit la mise en service d'ici deux ans d'un entrepôt en région parisienne, utilisant le matériel breveté par Ocado. En contrepartie des investissements pris en charge par Ocado, le groupe Casino versera à Ocado des commissions à la signature du contrat, durant la phase d'installation et d'exploitation de la plateforme en fonction de la capacité utilisée et des niveaux de service atteints.
Les groupes Casino et Ocado envisagent de développer, à terme, d'autres plateformes à proximité d'autres grands centres urbains.
Dans le cadre de la rotation des agences de notation recommandée par le régulateur européen, le groupe Casino a mandaté Moody's Investors Service comme sa nouvelle agence de notation et a mis fin à son contrat de notation avec l'agence Fitch Ratings (note 11.5.4).
Le 4 décembre 2017, les groupes Casino et Dia ont annoncé avoir élargi leur collaboration lancée en 2015 sur les produits à marques propres, au travers de la création d'une nouvelle société commune dénommée CD Supply Innovation. Cette société, dont l'activité a débuté le 15 décembre 2017, aura en charge les commandes, le paiement et l'approvisionnement des produits à marque propre des deux groupes.
La participation du groupe Casino dans cette nouvelle société n'a pas d'impact significatif sur l'état de la situation financière et sur le compte de résultat consolidés en 2017.
Les filiales, les coentreprises et les entreprises associées placées sous le contrôle direct ou indirect de la société mère ou sur lesquelles cette dernière exerce un contrôle, un contrôle conjoint ou une influence notable, sont retenues dans le périmètre de consolidation figurant en note 17.
Les filiales sont des entreprises contrôlées par le Groupe. Le contrôle existe lorsque le Groupe (a) détient le pouvoir sur une entité, (b) est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité et (c) a la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité de manière à influer sur le montant des rendements qu'il obtient.
Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à compter de la date du transfert du contrôle effectif jusqu'à la date où le contrôle cesse d'exister. Les filiales, quel que soit le pourcentage de détention, sont consolidées dans le bilan du Groupe selon la méthode de l'intégration globale.
Le contrôle doit être apprécié en tenant compte des droits de vote potentiels mais seulement s'ils sont substantifs c'est‐à‐dire que l'entité a la capacité pratique d'exercer ses droits au regard du prix, de la date et des modalités d'exercice.
Une entité peut posséder des bons de souscription d'actions, des options d'achat d'actions, des instruments d'emprunt ou de capitaux propres convertibles en actions ordinaires ou autres instruments analogues qui, s'ils sont exercés ou convertis, ont la faculté de donner à l'entité un pouvoir de vote ou de restreindre le pouvoir de vote d'un tiers sur les politiques financières et opérationnelles d'une autre entité. L'existence et l'effet des droits de vote potentiels exerçables ou convertibles sont pris en considération dans le cadre de son appréciation du contrôle d'une autre entité. Les droits de vote potentiels ne sont pas actuellement exerçables ou convertibles lorsque, par exemple, ils ne peuvent être exercés ou convertis qu'à une date future ou à l'issue d'un évènement futur.
Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l'entité ont des droits sur l'actif net de celle‐ci. Le contrôle conjoint s'entend du partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entité, qui n'existe que dans les cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.
Les coentreprises sont comptabilisées dans le bilan consolidé selon la méthode de la mise en équivalence.
Les entreprises associées sont celles dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur les politiques financières et opérationnelles, mais dont il n'a pas le contrôle. Les entreprises associées sont comptabilisées dans le bilan consolidé selon la méthode de la mise en équivalence.
La méthode de la mise en équivalence prévoit que la participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise soit initialement comptabilisée au coût d'acquisition, puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et, le cas échéant, dans les autres éléments du résultat global de l'entreprise associée ou de la coentreprise. Le goodwill lié à ces entités est inclus dans la valeur comptable de la participation. L'éventuelle perte de valeur et le résultat de cession portant sur les titres mis en équivalence sont comptabilisés en « Autres produits et charges opérationnels ».
Les résultats sur les opérations d'acquisitions ou de cessions internes avec les entreprises associées mises en équivalence sont éliminés dans la limite du pourcentage de participation du Groupe dans ces sociétés. En l'absence de précision dans les normes IFRS dans le cas où l'élimination excède la valeur nette comptable des titres mis en équivalence, le Groupe plafonne l'élimination de résultat interne et le complément de l'élimination est suivi extra‐comptablement pour être imputé sur les bénéfices de l'entité mise en équivalence des exercices suivants. Par ailleurs, le Groupe suit une approche transparente afin de mettre en équivalence les entreprises associées et considère, le cas échéant, le pourcentage final que détient le Groupe dans la détermination de la quote‐part de résultat à éliminer.
En l'absence de norme ou d'interprétation applicable à la dilution du Groupe dans une filiale d'une société mise en équivalence, l'incidence d'une dilution est comptabilisée en quote‐part de résultat net des entreprises associées et coentreprises.
En application d'IFRS 3 révisée, la contrepartie transférée (prix d'acquisition) est évaluée à la juste valeur des actifs remis, capitaux propres émis et passifs encourus à la date de l'échange. Les actifs et passifs identifiables de l'entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date de l'acquisition.
Les coûts directement attribuables à la prise de contrôle sont comptabilisés en « Autres charges opérationnelles », sauf ceux liés à l'émission d'instruments de capitaux propres.
Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote‐part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l'entreprise acquise donne lieu à la comptabilisation d'un goodwill. À la date de prise de contrôle et pour chaque regroupement, le Groupe a la possibilité d'opter soit pour un goodwill partiel (se limitant à la quote‐part acquise par le Groupe) soit pour un goodwill complet. Dans le cas d'une option pour la méthode du goodwill complet, les intérêts ne donnant pas le contrôle sont évalués à la juste valeur et le Groupe comptabilise un goodwill sur l'intégralité des actifs et passifs identifiables. Les regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 étaient traités selon la méthode du goodwill partiel, seule méthode applicable avant IFRS 3 révisée.
En cas d'acquisition par étapes, la participation antérieurement détenue fait l'objet d'une réévaluation à la juste valeur à la date de prise de contrôle. L'écart entre la juste valeur et la valeur nette comptable de cette participation est enregistré directement en résultat (« Autres produits opérationnels » ou « Autres charges opérationnelles »).
Les montants comptabilisés à la date d'acquisition peuvent donner lieu à ajustement, à condition que les éléments permettant d'allouer une nouvelle valeur aux actifs et passifs acquis correspondent à des informations nouvelles portées à la connaissance de l'acquéreur et trouvant leur origine dans des faits et circonstances antérieurs à la date d'acquisition. Au‐delà de la période d'évaluation (d'une durée maximum de 12 mois après la date de prise de contrôle de l'entité acquise), le goodwill ne peut faire l'objet d'aucun ajustement ultérieur ; l'acquisition ultérieure d'intérêts ne donnant pas le contrôle ne conduit pas à la constatation d'un goodwill complémentaire.
Par ailleurs, les compléments de prix sont inclus dans la contrepartie transférée à leur juste valeur dès la date d'acquisition et quelle que soit leur probabilité de survenance. Durant la période d'évaluation, les ajustements ultérieurs trouvent leur contrepartie en goodwill lorsqu'ils se rapportent à des faits et circonstances existant lors de l'acquisition ; à défaut et au‐delà, les ajustements de compléments de prix sont comptabilisés directement en résultat (« Autres produits opérationnels » ou « Autres charges opérationnelles »), sauf si les compléments de prix avaient comme contrepartie un instrument de capitaux propres. Dans ce dernier cas, le complément de prix n'est pas réévalué ultérieurement.
Les normes IFRS n'apportant pas de précision sur le traitement comptable d'un transfert interne de titres consolidés entraînant une variation de pourcentage d'intérêts, le Groupe applique le principe suivant :
Les états financiers consolidés sont présentés en euro, qui est la monnaie fonctionnelle de la société mère du Groupe. Chaque entité du Groupe détermine sa propre monnaie fonctionnelle et les éléments financiers de chacune d'entre elles sont mesurés dans cette monnaie fonctionnelle.
Les états financiers des sociétés du Groupe dont la monnaie fonctionnelle est différente de celle de la société mère sont convertis selon la méthode du cours de clôture :
Les écarts de conversion qui en découlent sont comptabilisés directement dans une rubrique distincte des capitaux propres. Lors de la sortie d'une activité à l'étranger, le montant cumulé des écarts de change différés figurant dans la composante distincte des capitaux propres relatifs à cette activité à l'étranger, est reclassé en résultat. Dans la mesure où le Groupe applique la méthode de consolidation par palier, la sortie d'une activité à l'étranger à l'intérieur d'un palier ne déclenche pas le recyclage des écarts de conversion en résultat, celui‐ci intervenant lors de la sortie du palier.
Les transactions libellées en devises sont converties en euros en appliquant le cours de change en vigueur à la date de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture, les différences de change qui en résultent étant comptabilisées au compte de résultat en gain ou en perte de change. Les actifs et passifs non monétaires libellés en devises étrangères sont comptabilisés au cours historique en vigueur à la date de la transaction.
Les écarts de change constatés sur la conversion d'un investissement net d'une entité à l'étranger sont comptabilisés dans les comptes consolidés comme une composante séparée des capitaux propres et sont reclassés en résultat lors de la cession de l'investissement net.
Les écarts de conversion relatifs à des emprunts en devises couvrant un investissement en monnaie étrangère ou à des avances permanentes aux filiales sont également comptabilisés en capitaux propres et sont reclassés en résultat lors de la cession de l'investissement net.
Dans le cadre de la poursuite des projets de développement de la franchise, Distribution Casino France a cédé en février 2017 à un masterfranchisé 51 % de deux périmètres de magasins, représentant 21 supermarchés Casino, dont la gestion en mode intégré était déficitaire. Cette opération a généré une perte de 30 M€ reconnue en « Autres charges opérationnelles » (note 6.5).
Si cette cession avait été réalisée dès le 1er janvier 2017, les incidences sur le chiffre d'affaires, le résultat opérationnel courant, les autres produits et charges opérationnels et la quote‐part de résultat net des entreprises associées et coentreprises auraient été non significatives.
Distribution Casino France bénéficie de deux options d'achat portant sur ces deux périmètres, exerçables entre novembre 2018 et octobre 2020 (note 3.4.2).
Les 10 février et 8 mars 2017, Franprix – Leader Price a acquis 40 % du groupe Sarjel dont il détenait déjà 60 %. Le montant décaissé pour cette opération s'élève à 19 M€, frais de transaction inclus (note 4.7). Cette opération s'est traduite comptablement comme une transaction entre actionnaires qui aboutit à une incidence sur les capitaux propres part du Groupe de ‐1 M€ et une réduction de la dette liée aux engagements de rachats d'intérêts ne donnant pas le contrôle de 11 M€.
Par ailleurs, dans le cadre de la poursuite de la transformation et du redressement du parc de l'enseigne, Franprix – Leader Price s'est engagé dans la cession d'un ensemble de 105 magasins Franprix et Leader Price à un masterfranchisé. Au 31 décembre 2017, et en application de la norme IFRS 5 – « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », les actifs et les passifs de ces magasins à céder ont été reclassés au bilan sur une ligne distincte et représentent respectivement 67 M€ et 34 M€, soit un actif net de 33 M€. Le classement selon IFRS 5 n'a pas généré de perte de valeur significative.
Par ailleurs, la location‐gérance de 17 autres magasins Franprix et Leader Price sera également réalisée avec ce masterfranchisé.
La réalisation de la cession, qui a été autorisée par l'Autorité de la concurrence, s'est concrétisée le 28 février 2018, la gestion des magasins concernés étant assurée par ce masterfranchisé depuis le 13 octobre 2017. Franprix – Leader Price a gardé une participation dans cet ensemble de magasins à hauteur de 49 % des titres et dispose d'une option d'achat à horizon fin 2021.
Enfin, Franprix – Leader Price a réalisé différentes opérations de prise de contrôle sur l'exercice 2017 pour un prix d'acquisition de 43 M€ (dont 23 M€ décaissés sur l'exercice), qui ont généré un goodwill provisoire de 32 M€. Un sous‐groupe étant antérieurement mis en équivalence dans les comptes consolidés du Groupe, la réévaluation de la quote‐part antérieurement détenue a généré un produit de 9 M€ reconnu en « Autres produits opérationnels ».
La contribution des activités de ces magasins au chiffre d'affaires et au résultat net avant impôt du groupe Casino pour l'exercice est respectivement de 2 M€ et ‐3 M€ (hors produit de réévaluation de la quote‐part antérieurement détenue).
Si ces acquisitions avaient été réalisées dès le 1er janvier 2017, la contribution additionnelle au chiffre d'affaires et au résultat net avant impôt aurait été respectivement de 17 M€ et 2 M€ (hors produit de réévaluation de la quote‐part antérieurement détenue).
Le 14 janvier 2016, le groupe Casino a annoncé son intention de céder sa participation dans sa filiale Big C Supercenter PCL, cotée en Thaïlande (« Big C »). La cession a été réalisée le 21 mars 2016 à l'une des filiales du groupe TCC, le groupe BJC. Le produit de cette cession s'est élevé à 3 066 M€ net de frais générant une plus‐value de cession nette d'impôt de 2 314 M€ (note 3.5.2).
Par ailleurs, dans le cadre de cette transaction, Cnova a procédé à la cession de ses intérêts économiques dans Cdiscount Thaïlande au groupe BJC pour un montant de 28 M€ net de frais (y compris le remboursement d'un prêt pour 6 M€) générant ainsi une plus‐ value de cession nette d'impôt de 27 M€ (note 3.5.2).
Le 29 avril 2016, le groupe Casino a annoncé la réalisation de la cession de Big C Vietnam au groupe Central pour une valeur d'entreprise de 1 Md€. La décision de céder les activités au Vietnam a été prise en fin d'année 2015 et de ce fait, les actifs et les passifs attachés aux activités E‐commerce et Retail du sous‐groupe au Vietnam avaient été classés en actifs détenus en vue de la vente au 31 décembre 2015. Le produit de cession pour le Groupe s'est élevé à 875 M€ net de frais de cession générant une plus‐value de cession nette d'impôt de 524 M€ (note 3.5.2).
La cession des activités en Thaïlande et au Vietnam représentant la totalité du secteur opérationnel « Asie » et une partie du secteur opérationnel « E‐commerce », le résultat net après impôt des activités en Thaïlande et au Vietnam ainsi que la plus‐value générée sur la cession de ces activités ont été présentés sur une ligne distincte du compte de résultat « Résultat net des activités abandonnées ».
Entre le 1er mars et le 28 mars 2016, le groupe Casino a acquis 2,4 millions de titres de sa filiale Éxito pour un montant total de 11 M\$ (soit 10 M€) (note 4.7) portant sa participation de 54,77 % à 55,30 %. L'incidence de ces opérations sur les capitaux propres part du Groupe s'est élevée à 2 M€ et sur les intérêts ne donnant pas le contrôle à ‐13 M€.
En juin 2016, le groupe Casino a procédé à l'acquisition de 0,97 million d'actions de préférence GPA pour un montant de 11 M€ (note 4.7) représentant environ 0,4 % du capital de GPA. L'incidence de ces opérations sur les capitaux propres part du Groupe s'est élevée à 2 M€ et sur les intérêts ne donnant pas le contrôle à ‐13 M€.
Dans le cadre de la poursuite de projets de développement de la franchise chez Franprix – Leader Price, la filiale a cédé au cours de l'exercice 2016 à deux masterfranchisés un ensemble de magasins Franprix et Leader Price dont la gestion en mode intégré était déficitaire. Les magasins ont été cédés à hauteur de 51 % générant une perte nette de ‐61 M€ reconnue en « Autres charges opérationnelles » (note 6.5). Si ces cessions avaient été réalisées dès le 1er janvier 2016, l'incidence sur le chiffre d'affaires aurait été de ‐33 M€ ; l'incidence sur le résultat opérationnel courant, les autres produits et charges opérationnels et la quote‐part de résultat net des entreprises associées et des coentreprises aurait été respectivement de +13 M€, ‐9 M€ (dont 4,5 M€ de pertes de valeur et 4,5 M€ liés à la réévaluation de la quote‐part conservée) et ‐6 M€.
En complément, Franprix – Leader Price bénéficie de différentes options d'achats sur ces magasins (note 3.4.2).
Des masterfranchisés ont également investi dans un ensemble de magasins Franprix et Leader Price bénéficiaires à hauteur de 49 %. Ces cessions sans perte de contrôle n'ont pas d'impact significatif sur les capitaux propres part du Groupe.
Par ailleurs, Franprix – Leader Price a pris le contrôle de différents sous‐groupes sur l'exercice 2016. Les montants décaissés pour ces acquisitions se sont élevés à 32 M€ et ont généré un goodwill provisoire de 35 M€. Certains sous‐groupes étant antérieurement mis en équivalence dans les comptes consolidés du Groupe, la réévaluation de la quote‐part antérieurement détenue, a généré un produit de 3 M€.
La contribution des activités de ces sous‐groupes au chiffre d'affaires et au résultat net avant impôt du groupe Casino pour la période a été respectivement de 23 M€ et ‐11 M€.
Si ces acquisitions avaient été réalisées dès le 1er janvier 2016, la contribution additionnelle au chiffre d'affaires et au résultat net avant impôt aurait été respectivement de 16 M€ et ‐1 M€.
En cohérence avec sa stratégie de développement de la franchise, Distribution Casino France a cédé au cours du second semestre 2016 à un masterfranchisé 51 % d'un ensemble de 12 supermarchés Casino dont la gestion en mode intégré était déficitaire. Cette opération a généré une perte de 34 M€ reconnue en « Autres charges opérationnelles » (note 6.5). Si cette cession avait été réalisée dès le 1er janvier 2016, l'incidence sur le chiffre d'affaires aurait été de ‐14 M€ ; l'incidence sur le résultat opérationnel courant, les autres produits et charges opérationnels et la quote‐part de résultat net des entreprises associées et des coentreprises aurait été respectivement de +9 M€, ‐1 M€ et ‐3 M€.
Distribution Casino France bénéficie d'une option d'achat sur cet ensemble, exerçable en 2019 (note 3.4.2).
Le groupe Casino a pris le contrôle de la société Geimex en octobre 2016. Le Groupe exerçait un contrôle conjoint sur cette société dans laquelle il possédait une participation de 50 % et qui était comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence jusqu'au 31 octobre 2016. Le prix d'acquisition s'est élevé à 45 M€ et les frais liés à la prise de contrôle à 1 M€.
Le passage de la mise en équivalence à 50 % à une intégration globale a entraîné la constatation d'un produit de réévaluation de la quote‐part antérieurement détenue pour un montant de 16 M€ qui a été présenté en « Autres produits opérationnels » (note 6.5).
La contribution des activités de Geimex au chiffre d'affaires et au résultat net de l'ensemble consolidé (hors produit de réévaluation de la quote‐part antérieurement détenue) du groupe Casino pour la période allant du 31 octobre 2016 au 31 décembre 2016 s'est élevée respectivement à 25 M€ et 1 M€. Si cette prise de contrôle avait été réalisée dès le 1er janvier 2016, la contribution additionnelle au chiffre d'affaires aurait été de 148 M€ et quasi nulle au résultat net consolidé.
La juste valeur des actifs et passifs déterminée en 2016 n'a pas été modifiée. L'opération avait dégagé un goodwill de 69 M€.
Le 15 juillet 2016, Éxito a rassemblé au sein d'une foncière sous la forme d'un trust colombien dénommé « Viva Malls » des centres et galeries commerciaux sous enseigne « Viva ». Le 22 décembre 2016, Éxito et Fondo Inmobiliario Colombia (un fonds de placement privé géré par Fiduciara Bancolombia) ont signé un accord conduisant Fondo Inmobiliario Colombia à entrer au capital du trust à hauteur de 49 %. La contribution totale de Fondo Inmobiliario Colombia s'élèvera à 773 milliards de pesos colombiens (245 M€) dont 124 M€ hors frais ont été versés au 31 décembre 2016, 80 M€ ont été versés en 2017 (note 4.7), le solde devant être versé d'ici au 30 juin 2018. La valeur d'entrée de Fondo Inmobiliario Colombia a été basée sur une valorisation globale des actifs immobiliers proche de 1 600 milliards de pesos colombiens (soit 506 M€). Éxito détient 51 % du capital de Viva Malls.
Cette opération s'est traduite comptablement comme une transaction entre actionnaires pour un montant net de frais de 115 M€ qui a abouti à une incidence sur les capitaux propres part du Groupe et des intérêts ne donnant pas le contrôle respectivement de ‐1 M€ (dont ‐2 M€ de frais) et +113 M€ (dont ‐9 M€ de frais) en 2016 et de respectivement +6 M€ et +74 M€ en 2017.
Le tableau ci‐dessous présente les comptes résumés à 100 % des quatre principales entités comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence. Ces informations sont établies en conformité avec les normes IFRS, telles que publiées par les entreprises associées et les coentreprises, et retraitées le cas échéant des ajustements effectués par le Groupe tels que des ajustements de réévaluation de juste valeur à la date de prise ou perte de contrôle, des ajustements d'homogénéisation de principes comptables avec ceux du Groupe et des éliminations d'opérations d'acquisitions ou de cessions intragroupes à hauteur du pourcentage de détention dans les sociétés mises en équivalence :
| 2017 | 2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Mercialys (1) | Tuya (7) | Banque du Groupe Casino |
FIC (2) | Mercialys(1) | Tuya (7) | Banque du Groupe Casino |
FIC (2) |
| Pays | France | Colombie | France | Brésil | France | Colombie | France | Brésil |
| Activité | Foncière | Bancaire | Bancaire | Bancaire | Foncière | Bancaire | Bancaire | Bancaire |
| Nature de la relation | Entreprise associée |
Coentreprise | Coentreprise | Entreprise associée |
Entreprise associée |
Coentreprise | Coentreprise | Entreprise associée |
| % de capital et de droits de vote détenus par le Groupe (3) |
41 % | 50 % | 50 % | 50 % | 41 % | 50 % | 50 % | 50 % |
| Chiffre d'affaires | 188 | 403 | 139 | 274 | 192 | 254 | 136 | 290 |
| Résultat net des activités poursuivies | 79 | 12 | 3 | 50 | 94 | 3 | 3 | 61 |
| Autres éléments du résultat global | ||||||||
| Résultat global total | 79 | 12 | 3 | 50 | 94 | 3 | 3 | 61 |
| Actifs non courants | 2 882 | 17 | 17 | 2 923 | 22 | 13 | ||
| Actifs courants (4) | 274 | 728 | 978 | 1 163 | 149 | 793 | 864 | 1 184 |
| Passifs non courants | (1 401) | (19) | (3) | (1 263) | (296) | (6) | (4) | |
| Passifs courants | (335) | (657) | (864) | (1 013) | (386) | (440) | (779) | (889) |
| dont passifs liés à l'activité de crédit | (516) | (844) | (994) | (341) | (759) | (889) | ||
| Actif net | 1 420 | 71 | 112 | 164 | 1 423 | 57 | 101 | 303 |
| Dont actif net part du Groupe | 1 322 | 71 | 112 | 164 | 1 317 | 57 | 101 | 303 |
| Quote‐part d'actif net | 545 | 35 | 56 | 82 | 537 | 28 | 51 | 151 |
| Goodwill | 28 | 33 | 28 | 33 | ||||
| Élimination quote‐part de marge interne | (193) | (186) | ||||||
| Reclassement IFRS 5 | (22) | (42) | ||||||
| Autres ajustements (5) | (3) | (15) | (17) | |||||
| Valeur des titres mis en équivalence (note 3.3.3) |
380 | 32 | 89 | 45 | 379 | 28 | 84 | 92 |
| Dividendes reçus de l'entreprise associée ou de la coentreprise |
39 | 59(6) | 38 |
(1) Au 31 décembre 2017, le Groupe détient 41,24 % du capital de Mercialys lui permettant d'avoir une influence notable sur l'orientation des politiques opérationnelles et financières du groupe Mercialys. Cette analyse s'appuie sur (a) l'absence de majorité sur les décisions stratégiques au sein du Conseil d'administration de la société qui est composé d'une majorité d'indépendants, (b) des règles de gouvernance qui prévoient que les représentants de Casino au sein de Mercialys ne participent pas aux décisions portant sur des opérations réalisées avec le Groupe, (c) des accords contractuels opérationnels conclus entre le Groupe et la société à des conditions de marché, et (d) l'analyse des droits effectifs exprimés lors des dernières Assemblées générales de Mercialys (Casino et ses parties liées n'ont pas le contrôle de l'Assemblée générale).
(2) Les entreprises associées du groupe GPA sont principalement composées de la société FIC. Cette société finance les achats des clients de GPA et résulte d'un partenariat entre Banco Itaú Unibanco S.A (« Itaú Unibanco ») et GPA. Ces sociétés sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence, GPA estimant exercer une influence notable sur l'orientation des politiques opérationnelles et financières. Les données présentées ci‐ dessus correspondent à la société FIC, les autres entités étant moins significatives.
(3) Le pourcentage d'intérêt mentionné correspond à celui détenu au niveau de Casino à l'exception des sociétés mises en équivalence Tuya et FIC qui correspond respectivement à celui au niveau du sous‐groupe Éxito et GPA. GPA détient 50 % de FIC en termes de droits de vote et 41,93 % d'intérêts (dont 6,17 % à travers Via Varejo classé selon IFRS 5).
(4) Concernant les entités Banque du Groupe Casino, Tuya et FIC, leurs actifs courants concernent principalement leur activité de crédit.
(5) Concernant FIC, cet ajustement reflète une réserve statutaire qui revient uniquement au partenaire Itaú Unibanco.
(6) 25 M€ de dividendes ont également été perçus par Via Varejo et ne sont pas présentés dans ce montant qui reflète uniquement la participation détenue directement par GPA.
(7) Tuya est un partenariat bancaire avec Bancolombia destiné à gérer des services bancaires offerts aux clients des magasins en Colombie, en premier lieu la possibilité pour ces clients de souscrire une carte bancaire en magasin. Ce partenariat a évolué en octobre 2016 en faisant entrer Éxito au capital de Tuya à hauteur de 50 %.
Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable des intérêts détenus dans les autres entreprises associées et coentreprises s'élève respectivement à 43 M€ et 14 M€ (note 3.3.3). Les informations financières agrégées relatives à ces entreprises associées et coentreprises ne sont pas significatives. Le montant des dividendes reçus de ces entreprises associées et coentreprises s'élève à 5 M€ en 2017 (2016 : 1 M€).
| (en millions d'euros) Sociétés |
Ouverture | Quote‐part de résultat net de l'exercice |
Dividendes versés |
Reclassements IFRS 5 |
Variations périmètre et change |
Clôture |
|---|---|---|---|---|---|---|
| VARIATIONS SUR L'EXERCICE 2016 | ||||||
| Entreprises associées | ||||||
| Entreprises associées du groupe GPA (FIC & BINV) | 88 | 28 (1) | (7) | (42) (2) | 25 | 92 |
| Mercialys (3) | 391 | 36 | (38) | (10) (4) | 379 | |
| Entreprises associées du groupe Franprix‐Leader Price | 10 | (40) | 32 (5) | 2 | ||
| Autres | 40 | (3) | (1) | 9 | 45 | |
| Coentreprises | ||||||
| Banque du Groupe Casino | 80 | 1 | 3 | 84 | ||
| Geimex (6) | 28 | (28) | ||||
| Tuya (Éxito) | 3 | 25 | 28 | |||
| Autres | 9 | 2 | 11 | |||
| Total | 646 | 27 (1) | (46) | (42) | 56 | 641 |
| VARIATIONS SUR L'EXERCICE 2017 | ||||||
| Entreprises associées | ||||||
| FIC (GPA) | 92 | 18 | (53) | (12) | 45 | |
| Mercialys (3) | 379 | 30 | (39) | 10 (4) | 380 | |
| Entreprises associées du groupe Franprix‐Leader Price | 2 | (39) | 41 (5) | 4 | ||
| Autres | 45 | (3) | (4) | 1 | 39 | |
| Coentreprises | ||||||
| Banque du Groupe Casino | 84 | 1 | 4 | 89 | ||
| Tuya (Éxito) | 28 | 3 | 1 | 32 | ||
| Autres | 11 | (1) | (1) | 5 | 14 | |
(1) Dont 8 M€ de quote‐part de résultat des activités abandonnées sur l'exercice 2016.
(2) Les titres des entreprises associées BINV et FIC détenus par Via Varejo ont été reclassés en actifs détenus en vue de la vente au 31 décembre 2016.
(3) Depuis le 21 juin 2013, date de perte de contrôle, Mercialys est consolidée à hauteur de 40,24 % selon la méthode de mise en équivalence dans les comptes consolidés de Casino (1 % supplémentaire du capital de Mercialys est consolidé au niveau de Foncière Euris depuis 2015). Par ailleurs, les sociétés Rallye et Foncière Euris ont contracté auprès d'établissements financiers des instruments dérivés (equity swap) portant sur 2,0 % et 3,5 % du capital de Mercialys au 31 décembre 2015, ces pourcentages sont inchangés au 31 décembre 2017 (voir note 11.3.2 Autres
produits et charges financiers). (4) Les variations de 10 M€ et ‐ 10 M€ respectivement en 2017 et 2016 résultaient principalement de la neutralisation des plus ou moins‐values dégagées lors des acquisitions et cessions d'actifs immobiliers de Casino à Mercialys à hauteur de la quote‐part détenue dans cette entité.
(5) Ces montants de 41 M€ et 32 M€ respectivement en 2017 et 2016 reflètent le reclassement de présentation de la quote‐part des pertes d'entreprises associées de Franprix – Leader Price excédant la valeur comptable des participations lorsque Franprix – Leader Price a l'obligation de supporter sa quote‐part dans les pertes de ces entités associées.
(6) Le sous‐groupe Geimex est consolidé par intégration globale depuis le 1er novembre 2016.
3.3.4. Pertes de valeur relatives à la valorisation des entreprises associées et des coentreprises
À l'exception de Mercialys, les entreprises associées et coentreprises n'étant pas cotées, il n'existe pas de valeur boursière pour déterminer la juste valeur de ces investissements.
Concernant Mercialys, la juste valeur de cette participation à la clôture s'élève à 700 M€, déterminée sur la base du cours de bourse du 31 décembre 2017 (2016 : 730 M€) ; celle‐ci ne fait pas ressortir de perte de valeur. L'actif net réévalué triple net (ANR) EPRA de Mercialys ressort au 31 décembre 2017 à 1 887 M€ à 100 %, soit 778 M€ pour la quote‐part détenue par le Groupe.
Lestests de perte de valeur effectués au 31 décembre 2017 n'ont conduit à aucune perte de valeur tout comme au 31 décembre 2016.
Fin 2017, la SCI Beaugrenelle a reçu une proposition de rectification concernant les exercices 2014 et 2015. La position de l'administration fiscale est contestée et nous estimons très faible la probabilité qu'elle aboutisse. Elle n'a pas fait l'objet d'une provision dans les comptes de Foncière Euris. Le risque maximum en part du groupe est de 7 M€.
En 2016, il n'existait pas de passifs éventuels significatifs dans les entreprises associées et coentreprises.
Les transactions avec les parties liées résumées ci‐dessous concernent essentiellement les opérations courantes avec les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable (entreprises associées) ou un contrôle conjoint (coentreprises) et consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Ces transactions se font sur une base de prix de marché.
Les soldes au 31 décembre 2017 et 2016 se présentent comme suit :
| 31/12/2017 | 31/12/2016 (1) | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Entreprises Coentreprises associées |
Entreprises associées |
Coentreprises | |||
| Prêts | 15 | 13 | 21 | 24 | ||
| dont dépréciation | (63) | (31) | ||||
| Créances | 86 | 50 | 120 | 29 | ||
| dont dépréciation | (1) | (2) | ||||
| Dettes | 21 | 256 | 17 | 217 | ||
| Charges | 89 (2) | 1 118 (3) | 113 (2) | 1 131 (3) | ||
| Produits | 932 (4) | 36 | 774 (4) | 44 |
(1) L'information 2016 a été complétée essentiellement par la prise en compte des transactions réalisées avec la coentreprise Distridyn.
(2) Dont loyers hors charges locatives au titre de 74 baux signés avec Mercialys pour 55 M€ en 2017 (en 2016 : 79 baux pour 59 M€). Au 31 décembre 2017, les engagements de loyers envers Mercialys portant sur des actifs immobiliers s'élèvent à 68 M€ dont 43 M€ à moins d'un an.
(3) Dont 1 095 M€ d'achats de carburant auprès de Distridyn en 2017 (en 2016 : 1 080 M€).
(4) Les produits de 932 M€ et 774 M€ incluent à hauteur de 826 M€ et 592 M€ les ventes de marchandises de Franprix – Leader Price et Distribution Casino France envers des masterfranchisés mis en équivalence respectivement au titre de 2017 et 2016. Ils incluent également les produits liés aux opérations immobilières avec Mercialys présentés en « Autres revenus » pour 45 M€ (2016 : 77 M€).
Dans le cadre de ses relations avec Mercialys, Casino a conclu différents accords :
principe fondamental de la Convention de partenariat, selon lequel Casino développe et mène un pipeline de projets que Mercialys acquiert pour nourrir sa croissance, a été préservé. La Convention initiale portait sur un pipeline de projets offrant une visibilité suffisante, listés en amont. La nouvelle convention permet à Mercialys de proposer de nouveaux projets qui seront étudiés par Casino puis suivis dans le cadre de comités de suivi. Casino n'engagera les travaux qu'une fois la commande réitérée par Mercialys, réitération qui interviendra après obtention définitive des autorisations et précommercialisation des projets au minimum à un seuil de 60 % (en % des loyers prévisionnels – baux signés).
Le prix d'acquisition des projets développés par Casino, uniquement déterminé dans le cadre de la convention initiale sur la base d'un taux de capitalisation des loyers défini selon une matrice ‐ mise à jour semestriellement en fonction de l'évolution des taux d'expertise du patrimoine de Mercialys ‐ et des loyers prévisionnels du projet, peuvent dorénavant également être déterminés sur un prix de vente prévisionnel calculé sur la base du TRI prévisionnel (de 8 à 10 %).
Le principe du partage à 50/50 de l'upside/downside est maintenu pour tenir compte des conditions effectives auxquelles les actifs seront commercialisés. Ainsi, s'il existe un différentiel positif ou négatif (« upside » / « downside ») entre les loyers effectifs résultant de la commercialisation et des loyers prévus à l'origine, le prix sera ajusté, à la hausse ou à la baisse, de 50 % de la différence ainsi constatée. Dans le cadre du processus d'acquisition anticipée évoqué précédemment, une clause de rendez‐vous entre les parties est prévue dans les contrats.
En contrepartie de cette exclusivité, Mercialys s'est engagée à ne pas investir dans des opérations susceptibles d'avoir un impact concurrentiel significatif dans la zone de chalandise d'un site à enseigne alimentaire du groupe Casino.
Fin janvier 2017, les parties ont étendu de 3 ans la convention de Partenariat, jusqu'à fin 2020.
Au cours de l'exercice, le groupe Casino a acquis auprès de Mercialys cinq galeries de services pour un montant total de 39 M€, ainsi que l'hypermarché transformé de Toulouse Fenouillet pour un montant de 33 M€.
Par ailleurs, au titre de la convention de partenariat entre Casino et Mercialys :
Enfin, Mercialys a cédé au cours de l'exercice les sites suivants issus d'opérations de cessions de projets de développements immobiliers précédemment effectués par Casino à Mercialys :
Le groupe Casino a octroyé à des coentreprises des cautions et garanties (présentées également en note 6.11) dont le montant s'élève à 125 M€ au 31 décembre 2017 (2016 : 60 M€) dont respectivement 65 M€ et 60 M€ envers CD Supply Innovation (note 2) et Distridyn.
3.4.1. Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle – « Puts minoritaires »
Le Groupe a consenti aux intérêts ne donnant pas le contrôle de certaines de ses filiales des engagements de rachat de leurs participations. Le prix d'exercice de ces options peut être fixe ou établi selon une formule de calcul prédéfinie. Conformément à la norme IAS 32, les engagements d'achat donnés relatifs aux filiales consolidées par intégration globale sont présentés en « passifs financiers » ; les « puts à prix fixes » sont comptabilisés pour leurs valeurs actualisées et les « puts à prix variables » pour leurs justes valeurs ; en outre, ces options peuvent être exercées à tout moment ou à une date définie. Depuis 2015, le Groupe présente le montant des « Puts minoritaires » en lecture directe au bilan consolidé.
La norme IAS 27 révisée, appliquée dans les comptes consolidés à partir du 1er janvier 2010, puis la norme IFRS 10, appliquée dans les comptes à compter du 1er janvier 2014, précise le traitement comptable des acquisitions complémentaires de titres dans les sociétés. Le Groupe a décidé d'appliquer deux méthodes de comptabilisation différentes de ces options de vente, selon que les options ont été émises avant ou après le 1er janvier 2010 en conformité avec les recommandations de l'Autorité des marchés financiers :
Les engagements d'acquisition de titres de capitaux propres consentis aux intérêts ne donnant pas le contrôle s'analysent comme suit au 31 décembre 2017 :
| (en millions d'euros) | % de détention du groupe Casino |
Engagement du groupe Casino vis‐à‐vis des intérêts ne donnant pas le contrôle |
Prix fixe ou variable |
Dettes non courantes (3) |
Dettes (3) courantes |
|---|---|---|---|---|---|
| Franprix – Leader Price (1) | 50,00 % à 70,00 % | 30,00 % à 50,00 % | F / V | 26 | 21 |
| Éxito (Disco) (2) | 62,49 % | 29,82 % | V | 119 | |
| Autres | 5 | 3 | |||
| Total des engagements | 31 | 143 |
(1) La valeur de ces promesses d'achat portant sur des filiales du sous‐groupe Franprix – Leader Price est basée généralement sur le résultat net. La variation de +/‐ 10 % de l'indicateur n'a pas d'impact significatif. Les périodes d'exercice de ces options s'échelonnent entre 2017 et 2031.
(2) Cette option est exerçable à tout moment et jusqu'au 21 juin 2021. Le prix d'exercice est basé sur la plus avantageuse entre différentes formules de calcul. Au 31 décembre 2017, la formule retenue est celle basée sur un multiple de 12 fois la moyenne du résultat net des deux derniers exercices. La variation de +/‐ 10% du résultat net induirait une variation de la dette de +/‐ 12 M€ au 31 décembre 2017.
(3) Au 31 décembre 2016, les « Puts minoritaires » s'élevaient à 382 M€ dont 341 M€ en part courante. La diminution sur l'exercice 2017 s'explique principalement par la finalisation de l'offre publique d'achat des actions de Cnova N.V. (note 2), entraînant la décomptabilisation de l'engagement de rachat pour 187 M€.
La valorisation contractuelle des promesses d'achat ou de vente d'actions peut être basée sur des multiples de critères de rentabilité des sociétés. Dans ce cas, leur évaluation est calculée au mieux des informations disponibles, d'après les derniers résultats connus si l'option est exerçable à tout moment, d'après les résultats des années à venir si l'option est exerçable à compter d'une certaine date. Dans de nombreux cas, le Groupe a accordé des promesses d'achat (put), mais est également bénéficiaire de promesses de vente (call) ; dans ce cas, la valorisation indiquée est celle des promesses d'achat accordées.
Le montant des promesses d'achat d'actions portant sur des sociétés non contrôlées s'élève à 16 M€ au 31 décembre 2017 et concerne les sous‐groupes Monoprix et Franprix – Leader Price (2016 : 5 M€).
Le montant des promesses de vente d'actions portant sur des sociétés non contrôlées s'élève à 499 M€ au 31 décembre 2017 (2016 : 506 M€) dont les principales sont les suivantes :
Les actifs non courants et les groupes d'actifs destinés à être cédés, classés comme détenus en vue de la vente, sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Ils sont classés comme des actifs détenus en vue de la vente si leur valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par une utilisation continue. Cette condition est considérée comme remplie uniquement lorsque la vente est hautement probable et que l'actif ou le groupe destiné à être cédé est disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel. La Direction doit être engagée dans un plan de vente, qui devrait se traduire, sur le plan comptable, par la conclusion d'une vente dans un délai d'un an à compter de la date de cette classification. Compte tenu de ces caractéristiques, la part Groupe de la filiale vendeuse des actifs nets détenus en vue de la vente est présentée en minoration de la dette financière nette (note 11).
Lesimmobilisations corporelles et incorporelles, une fois classées comme détenues en vue de la vente, ne sont plus amorties.
Une activité abandonnée est soit une composante d'une entité dont celle‐ci s'est séparée soit une activité qui est classée comme détenue en vue de la vente et :
Une activité représente une ligne d'activité principale et distincte quand elle représente un « secteur de reporting » et une telle activité est considérée abandonnée lorsque les critères de classification comme « actif détenu en vue de la vente » ont été satisfaits ou lorsque le Groupe a cédé l'activité. La classification comme activité abandonnée intervient au moment de la cession ou à une date antérieure lorsque l'activité satisfait aux critères pour être classée comme détenue en vue de la vente.
Lorsqu'une activité est classée en activité abandonnée, le compte de résultat et le tableau de flux de trésorerie comparatifs sont retraités comme si l'activité avait satisfait aux critères d'une activité abandonnée à compter de l'ouverture de la période comparative. Les activités abandonnées sont présentées sur une seule ligne dans le compte de résultat du Groupe. Cette ligne dénommée « Résultat net des activités abandonnées » comprend le résultat net après impôts des activités cédées ou en cours de cession jusqu'à la date de cession, et le cas échéant, une perte de valeur pour refléter la juste valeur diminuée des coûts de la vente et/ou les plus ou moins‐values nettes d'impôt réalisées au titre des cessions de ces activités.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Sous‐groupe Via Varejo | 2 / 3.5.2 | 6 041 | 4 570 | 6 039 | 4 404 | |
| Autres (1) | 769 | 254 | 81 | |||
| Total | 6 810 | 4 824 | 6 120 | 4 404 | ||
| Actif net | 1 986 | 1 716 | ||||
| Dont Part du Groupe de la filiale vendeuse | 11.2 | 1 141 | 768 |
(1) Au 31 décembre 2017, cette ligne est composée essentiellement de centres commerciaux (dans le cadre d'opérations de promotion immobilière), d'actifs immobiliers du segment France Retail et de magasins (dont l'opération portant sur 105 magasins Franprix – Leader Price décrite en note 3.1.2 et 105 magasins composant le sous‐groupe Sarjel).
Le résultat des activités abandonnées composé essentiellement de Via Varejo (y compris Cnova Brésil) (note 2) est présenté ci‐dessous :
| (en millions d'euros) | 2017 (1)(2) | 2016 (1) | Dont Via Varejo |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 7 115 | 6 757 | 6 009 |
| Charges | (7 006) | (6 990) | (6 280) |
| Résultat de cession des activités abandonnées | 2 893 | ||
| Prix de cession | 4 054 | ||
| Frais relatifs aux cessions | (92) | ||
| Actif net comptable cédé | (1 160) | ||
| Recyclage des autres éléments du résultat global net d'impôt (3) | 91 | ||
| Perte résultant de la réévaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente de Via Varejo (4) |
(36) | (461) | (461) |
| Résultat net avant impôt des activités abandonnées | 74 | 2 198 | (732) |
| Produit / (Charge) d'impôt | (34) | (46) | (9) |
| Quote‐part de résultat net des entreprises associées et des coentreprises | 7 | 8 | 8 |
| Résultat net des activités abandonnées | 47 | 2 161 | (734) |
| Dont part du Groupe | (2) | 729 | (62) |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle | 49 | 1 432 | (672) |
(1) En 2017, les montants indiqués représentent principalement 12 mois d'activité pour Via Varejo. En 2016, ceux‐ci représentaient 12 mois d'activité pour Via Varejo et également 2 mois d'activité avant la cession effective des activités thaïlandaises en date du 21 mars 2016 et 4 mois d'activité avant la cession effective des activités vietnamiennes en date du 29 avril 2016.
(2) Le chiffre d'affaires et l'EBITDA réalisés par Via Varejo au titre de l'exercice 2017 s'élèvent respectivement à 7 115 M€ et 414 M€ (2016 : respectivement 6 009 M€ et 251 M€).
(3) Le reclassement de Via Varejo en activités abandonnées n'a aucune incidence sur les autres éléments du résultat global des exercices 2017 et 2016. La cession effective de Via Varejo ne déclenchera pas de recyclage d'écart de conversion en résultat.
(4) Lors du classement selon IFRS 5 en 2016, la juste valeur de Via Varejo (y compris Cnova Brésil) avait été estimée à 1 656 M€ (avant les coûts de la vente de 20 M€). Cette valeur reposait sur le cours de bourse de clôture (10,75 réais par action au 31 décembre 2016) augmenté de l'estimation d'une prime de contrôle. Au 30 juin 2017, le cours de bourse était sensiblement identique et cette évaluation avait donc été maintenue. Ceci avait conduit à la reconnaissance d'une perte de valeur de 461 M€ et 36 M€ respectivement au 31 décembre 2016 et au 30 juin 2017. Aucune perte de valeur additionnelle n'a été comptabilisée au 31 décembre 2017, le cours de bourse s'établissant à cette date à 24,47 réais par action (soit une capitalisation boursière de 2 653 M€ hors prime de contrôle).
Le résultat par action des activités abandonnées est présenté en note 12.8.
Les flux nets de trésorerie liés aux activités abandonnées au titre de l'exercice 2017 correspondent essentiellement aux flux de Via Varejo. Au titre de l'exercice 2016, ces flux enregistraient principalement les reclassements liés à l'activité, aux investissements et aux opérations de financement de Via Varejo ainsi qu'à hauteur de 3 962 M€ le produit de cession encaissé des activités du Groupe en Asie (note 3.5.2 de l'annexe aux comptes consolidés 2016 du Groupe).
Le tableau des flux de trésorerie est établi selon la méthode indirecte à partir du résultat avant impôt de l'ensemble consolidé et est ventilé selon trois catégories :
| Exercice | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | 2017 | 2016 | |
| Perte de valeur nette sur goodwill | 10.1.2 | (5) | (2) | |
| Perte de valeur nette sur immobilisations incorporelles | 10.1.2 | (12) | (14) | |
| Perte de valeur nette sur immobilisations corporelles | 10.2.2 | (54) | (98) | |
| Perte de valeur nette sur immeubles de placement | 10.3.2 | (6) | (1) | |
| Dotation nette de provision pour risques et charges | 25 | (189) | ||
| Autres pertes de valeur | (7) | (3) | ||
| Total des dotations aux provisions | (59) | (307) | ||
| Part des dotations aux provisions présentée en activités abandonnées | 88 | |||
| Dotations aux provisions retraitées dans le tableau des flux de trésorerie | (59) | (219) |
| Flux de trésorerie | Variations de | Reclassements | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes 31/12/2016 | d'exploita‐ tion |
d'exploitation des activités abandonnées |
Autres | périmètre | change | IFRS 5 | Autres | 31/12/2017 | |
| Stocks de marchandises | 6.6 | (3 954) | (234) | (3) | 252 | 42 | 6 | (3 891) | ||
| Stocks de promotion immobilière | 6.6 | (204) | 70 | 38 | (1) | (83) | (180) | |||
| Fournisseurs | Bilan | 7 045 | 173 | 10 | (423) | (40) | 9 | 6 774 | ||
| Créances clients et comptes rattachés | 6.7 | (907) | (109) | 5 | 42 | (1) | (970) | |||
| (Autres créances) / dettes | (1) | 744 | (216) | 50 | (31) | 4 | 25 | (20) | 556 | |
| Total | 2 724 | (316) | 50 | 19 | (126) | 27 | (89) | 2 289 |
(1) Voir notes 6.8.1, 6.9.1, 6.10 et 11.1.1.
| Flux de trésorerie | Variations de | Reclassements | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes 31/12/2015 | d'exploita‐ tion |
d'exploitation des activités abandonnées(2) |
Autres | périmètre | change | IFRS 5 | Autres | 31/12/2016 | |
| Stocks de marchandises | 6.6 | (4 759) | 38 | 48 | 318 | (488) | 891 | (2) | (3 954) | |
| Stocks de promotion immobilière | 6.6 | (281) | 139 | 11 | (5) | (68) | (204) | |||
| Fournisseurs | Bilan | 8 164 | 453 | (166) | (503) | 776 | (1 529) | (150) | 7 045 | |
| Créances clients et comptes rattachés | 6.7 | (943) | (15) | (228) | 92 | (65) | 254 | (2) | (907) | |
| Créances liées aux activités de crédit | (377) | (120) | 112 | (98) | 483 | |||||
| Financement des activités de crédit | 574 | 137 | 164 | (875) | ||||||
| (Autres créances) / dettes | (1) | 566 | 6 | (134) | 258 | (19) | (19) | 230 | (144) | 744 |
| Total | 2 944 | 638 | (368) | 258 | (101) | 265 | (546) | (366) | 2 724 |
(1) Voir notes 6.8.1, 6.9.1, 6.10 et 11.1.1.
(2) Ces informations reflètent les flux des activités abandonnées intervenus jusqu'à leur date de reclassement en actifs destinés à être cédés.
| Notes | Exercice | |||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | ||
| Augmentations et acquisitions d'immobilisations incorporelles | 10.1.2 | 188 | 206 | |
| Augmentations et acquisitions d'immobilisations corporelles | 10.2.2 | 942 | 984 | |
| Augmentations et acquisitions d'immeubles de placement | 10.3.2 | 197 | 240 | |
| Variations des dettes sur immobilisations | 32 | 5 | ||
| Acquisitions d'immobilisations en location‐financement | (14) | (32) | ||
| Capitalisation des coûts d'emprunts (IAS 23) | 10.2.3 | (14) | (15) | |
| Incidences des activités abandonnées | (66) | |||
| Flux de décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles, corporelles et immeubles de placement |
1 331 | 1 322 |
| Notes | Exercice | |||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | ||
| Sorties de l'exercice d'immobilisations incorporelles | 10.1.2 | 19 | 24 | |
| Sorties de l'exercice d'immobilisations corporelles | 10.2.2 | 251 | 287 | |
| Sorties de l'exercice d'immeubles de placement | 10.3.2 | 2 | ||
| Résultats de cessions d'actifs | (12) | (2) | ||
| Variation des créances sur immobilisations | (54) | 14 | ||
| Sorties des actifs classés en IFRS 5 | 101 | 50 | ||
| Incidences des activités abandonnées | (5) | |||
| Flux d'encaissements liés aux cessions d'immobilisations incorporelles, corporelles et immeubles de placement |
307 | 368 |
| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | |
| Montant payé pour les prises de contrôle | (48) | (89) | |
| Disponibilités / (découverts bancaires) liés aux prises de contrôle | 2 | (6) | |
| Montant reçu pour les pertes de contrôle | 8 | 37 | |
| (Disponibilités) / découverts bancaires liés aux pertes de contrôle | (31) | (24) | |
| Incidence des variations de périmètre avec changement de contrôle | (69) | (82) |
En 2017, l'incidence nette de ces opérations sur la trésorerie du Groupe résulte principalement :
En 2016, l'incidence de ces opérations sur la trésorerie du Groupe résultait principalement de la prise de contrôle de Geimex pour ‐44 M€ (note 3.2.6) et des différentes prises de contrôle dans le sous‐groupe Franprix – Leader Price pour ‐32 M€ (note 3.2.4).
| Note | Exercice | |||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | ||
| Dividendes versés / à verser aux intérêts ne donnant pas le contrôle | 12.6 | (254) | (379) | |
| Paiement au cours de l'année d'une dette de dividendes reconnue à fin d'année précédente | 11 | 1 | ||
| Effet de change | (2) | 5 | ||
| Incidences des activités abandonnées | 7 | |||
| Dividendes versés aux intérêts ne donnant pas le contrôle tels que présentés dans le tableau des flux de trésorerie |
(238) | (373) |
| Notes | Exercice | |||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | ||
| Offre publique d'achat des titres de Cnova N.V. | 2 | (171) | ||
| Sous‐groupe Franprix ‐ Leader Price ‐ Acquisition de titres Sarjel | 3.1.2 | (19) | ||
| Éxito ‐ Viva Malls | 3.2.7 | 80 | 115 | |
| Achat de titres GPA | 3.2.3 | (11) | ||
| Achat de titres Éxito | 3.2.2 | (10) | ||
| Autres | (11) | |||
| Incidence sur la trésorerie des transactions avec les intérêts ne donnant pas le contrôle | (121) | 94 |
| Exercice | ||
|---|---|---|
| (en millions d'euros) Notes |
2017 | 2016 |
| Variation de la trésorerie nette | (2 611) | 2 215 |
| Augmentation d'emprunts et dettes financières (1) | (2 229) | (1 835) |
| Diminution d'emprunts et dettes financières (1) | 3 095 | 2 789 |
| Variations de dettes sans effet de trésorerie (1) | 567 | (291) |
| Variation part du Groupe d'actifs nets détenus en vue de la vente | 581 | 44 |
| Variation d'autres actifs financiers | (3) | (51) |
| Dettes financières liées aux variations de périmètre | 46 | |
| Variation de couverture de juste valeur et flux de trésorerie | (95) | (126) |
| Intérêts courus | 97 | (172) |
| Intérêts liés aux ORA Monoprix 11.3.1 |
13 | |
| Autres | (13) | (45) |
| Incidence des variations monétaires (1) | 351 | (346) |
| Variation des emprunts et dettes financières des activités abandonnées | 208 | 113 |
| Variation de la dette financière nette | (619) | 2 645 |
| Dette financière nette à l'ouverture 11.2 |
6 715 | 9 360 |
| Dette financière nette à la clôture 11.2 |
7 334 | 6 715 |
(1) Ces incidences sont relatives uniquement aux activités poursuivies.
| Exercice | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | 2017 | 2016 | |
| Coût de l'endettement financier net présenté au compte de résultat | 11.3.1 | (486) | (442) | |
| Neutralisation de gains/pertes de changes latents | (4) | 5 | ||
| Neutralisation des amortissements de frais et primes d'émission/remboursement | 40 | 48 | ||
| Neutralisation de la révision du taux d'intérêt lié aux ORA Monoprix | 11.3.1 | (13) | ||
| Capitalisation des coûts d'emprunts | 10.2.3 | (14) | (15) | |
| Variation des intérêts courus et des dérivés de couverture de juste valeur des dettes financières (1) |
(44) | 226 | ||
| Coûts de mobilisation de créances sans recours et opérations assimilées | 11.3.2 | (83) | (78) | |
| Intérêts financiers nets versés tels que présentés dans le tableau des flux de trésorerie | (591) | (269) |
(1) En 2017, sont inclus notamment les impacts de dénouement des swaps de taux du périmètre France à hauteur de 90 M€. En 2016, ce montant incluait notamment les impacts de dénouement et de modification des swaps de taux du périmètre France à hauteur de 155 M€.
L'information sectorielle reflète la vue du management et est établie sur la base du reporting interne utilisé pour évaluer la performance des secteurs opérationnels, conformément à IFRS 8.
L'information sectorielle comporte 2 secteurs opérationnels correspondant au :
Les secteurs regroupés au sein de France Retail et Latam Retail présentent une nature des produits vendus, des actifs et moyens humains nécessaires à l'exploitation, une typologie de clientèle, des modes de distribution, une offre marketing et une performance financière long‐terme similaires.
Les secteurs de reporting reflètent les activités pures de distribution ainsi que les activités accessoires liées à la distribution. En particulier, compte tenu de la stratégie duale et de l'interconnexion entre distribution et immobilier, les secteurs opérationnels comprennent la gestion des actifs immobiliers, les opérations de promotion immobilière et les activités énergétiques.
• pôle « Holdings et autres activités » qui regroupe les activités des sociétés holdings, de vente d'articles de sport, et les investissements à caractères financier et immobilier. Ces activités prises individuellement ne sont pas significatives au regard du Groupe.
La Direction évalue la performance de ces secteurs sur la base du chiffre d'affaires ainsi que sur la base du résultat opérationnel courant (inclut notamment l'affectation des frais de holding du sous‐groupe Casino à l'ensemble des Business Unit du Groupe) et de l'EBITDA. L'EBITDA est défini comme le résultat opérationnel courant (ROC) augmenté de la dotation aux amortissements opérationnels courants.
Les actifs et passifs ne faisant pas l'objet d'une information spécifique auprès de la Direction, aucune information n'est présentée par secteurs opérationnels en annexe dans le cadre d'IFRS 8.
Les données financières par secteur opérationnel sont établies selon les mêmes règles que celles utilisées pour les états financiers consolidés.

— Ventilation des autres indicateurs clés par secteur opérationnel
| Notes | Grande Distribution | Holdings | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | France Retail | Latam Retail | E‐commerce | et autres activités |
Total | |
| Exercice 2017 | ||||||
| EBITDA | 901 (1) | 1029 (2) | 2 | 1 932 | ||
| Dotations aux amortissements opérationnels courants |
6.3 / 6.4 | (345) | (316) | (27) | (15) | (703) |
| Résultat opérationnel courant (3) | 556 (1) | 713 (2) | (27) | (13) | 1 229 | |
| Exercice 2016 | ||||||
| EBITDA | 872 (1) | 816 (2) | 10 | 28 | 1 726 | |
| Dotations aux amortissements opérationnels courants |
6.3 / 6.4 | (364) | (278) | (21) | (14) | (677) |
| Résultat opérationnel courant (3) | 508 (1) | 538 (2) | (11) | 14 | 1 049 | |
(1) Dont 92 M€ en 2017 au titre des opérations de développement immobilier réalisées en France contre 87 M€ en 2016.
(2) En 2017, dont 723 MR\$ (201 M€) au titre de crédits de taxes ICMS‐ST antérieurs à novembre 2016 reconnus par GPA au cours de l'exercice en diminution du « coût d'achat complet des marchandises vendues » consécutivement à la publication en avril 2017 de l'accord applicatif de la décision de la Cour suprême fédérale brésilienne d'octobre 2016 stipulant que la taxe ICMS‐ST n'était pas une taxe définitive et donc n'avait pas à être incluse dans la base de calcul des taxes PIS et COFINS, permettant ainsi à GPA d'en demander le remboursement aux États brésiliens. Les crédits de taxes ICMS‐ST antérieurs à novembre 2016 relatifs à Sendas Distribution (filiale de GPA) d'un montant de 369 MR\$ (soit 102 M€) n'ont pas eu d'impact sur le compte de résultat car totalement dépréciés en l'absence de perspectives de recouvrement.
En 2016, dont 288 MR\$ (75 M€) pour Latam Retail de crédits de taxes PIS/COFINS cumulatifs reconnus au cours de l'exercice en diminution du « coût d'achat complet des marchandises vendues » par GPA (dont 68 M€ au titre d'années antérieures) ; l'ensemble des éléments qui ont permis leur comptabilisation et leur utilisation sur les périodes futures a été obtenu au cours de l'exercice.
(3) Conformément à IFRS 8 « Secteurs Opérationnels », l'information par secteur opérationnel est établie sur la base du reporting interne et inclut notamment l'affectation des frais de holding du sous‐groupe Casino à l'ensemble de ses Business Units.
| (en millions d'euros) | Grande Distribution | Holdings et autres activités | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| France | Amérique latine |
Autres secteurs internationaux |
France | Autres secteurs internationaux |
Total | |
| Au 31 décembre 2017 | ||||||
| Chiffre d'affaires externe | 20 893 | 16 923 | 6 | 740 | 80 | 38 642 |
| (1) Actifs non courants |
12 529 | 8 822 | 49 | 133 | 3 | 21 536 |
| Au 31 décembre 2016 | ||||||
| Chiffre d'affaires externe | 20 771 | 15 252 | 7 | 696 | 62 | 36 788 |
| Actifs non courants (1) | 12 778 | 10 151 | 47 | 135 | 149 | 23 260 |
(1) Les actifs non courants comprennent les goodwill, les immobilisations incorporelles et corporelles, les immeubles de placement, les participations dans les entreprises associées ainsi que les charges constatées d'avance long terme.
Les produits des activités ordinaires sont composés de deux parties : le « Chiffre d'affaires, hors taxes » et les « Autres revenus ».
Le « Chiffre d'affaires, hors taxes » intègre les ventes réalisées dans les magasins et sur les sites Internet, les établissements de restauration et les entrepôts, les revenus des activités financières, les revenus locatifs, les produits d'exploitation bancaire de l'activité de crédit et diverses prestations réalisées par les établissements.
Les autres produits de l'activité dénommés « Autres revenus » comprennent le prix de cession des immeubles de placement, les plus‐values réalisées sur le portefeuille d'investissements financiers, les produits liés à l'activité de promotion immobilière et de marchand de biens, divers produits de prestations de services et divers produits réalisés de manière accessoire ou dans le cadre d'activités annexes, en particulier les commissions perçues dans le cadre de la vente de voyages, les redevances liées à l'activité de franchise, les indemnités contractuelles (rupture de baux, de contrats de franchise,…) et des produits associés aux activités énergétiques.
Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir, nette des remises commerciales ou rabais et des taxes relatives aux ventes. Ils sont reconnus comme suit :
En cas de paiement différé au‐delà des conditions habituelles de crédit non supporté par un organisme de financement, le produit de la vente est égal au prix actualisé, la différence, si elle est significative, entre ce prix actualisé et le paiement comptant étant constatée en produits financiers répartis sur la durée du différé.
Les avantages accordés aux clients dans le cadre des programmes de fidélisation constituent des éléments séparés de la vente initiale. Les produits liés à ces droits octroyés sont différés jusqu'à la date d'utilisation des avantages par les clients.
| (en millions d'euros) | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 38 642 | 36 788 |
| Autres revenus (1) | 405 | 571 |
| Produits des activités ordinaires | 39 047 | 37 359 |
(1) La diminution des autres revenus sur l'exercice résulte principalement de la baisse des ventes de promotion immobilière et de l'activité de marchand de biens à hauteur de 99 M€.
La marge commerciale correspond à la différence entre le « Chiffre d'affaires, hors taxes » et le « Coût d'achat complet des marchandises vendues ».
Le coût d'achat complet des marchandises vendues intègre les achats nets des ristournes et des coopérations commerciales, les variations de stocks rattachés aux activités de distribution et les coûts logistiques.
Les coopérations commerciales sont évaluées sur la base de contrats signés avec les fournisseurs et donnent lieu en cours d'année à la facturation d'acomptes. À la clôture de l'exercice, une évaluation des prestations commerciales réalisées avec les fournisseurs est effectuée. La comparaison entre cette évaluation et les acomptes facturés donne lieu à l'établissement de factures à établir ou d'avoirs à émettre.
Les variations de stocks s'entendent des variations positives et négatives après prise en compte des provisions pour dépréciation. Les variations de stocks liées aux activités de promotion immobilière et de marchands de biens sont inclues dans le coût des ventes.
Les coûts logistiques sont les coûts de l'activité logistique gérée ou sous‐traitée par le Groupe, frais de stockage, de manutention et de transport exposés après la première réception de la marchandise dans l'un des sites du Groupe, magasin ou entrepôt. Les coûts de transport facturés par les fournisseurs sur factures de marchandises (exemple : DDP Delivery Duty Paid) sont présentés en coût d'achat. Les coûts des transports sous‐traités sont reconnus en « Coûts logistiques ».
| (en millions d'euros) | Note | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|---|
| Achats et variations de stocks | (27 622) | (26 382) | |
| Coûts logistiques | 6.3 | (1 569) | (1 442) |
| Coût d'achat complet des marchandises vendues | (29 191) | (27 824) |
Les coûts des ventes sont composés notamment des coûts supportés par les points de ventes ainsi que le coût de revient et la variation de stock liés aux activités de promotion immobilière et de marchands de biens.
Les frais généraux et administratifs sont composés des coûts des fonctions supports, notamment les fonctions achats et approvisionnements, commerciales et marketing, informatique et finance.
Lorsqu'ils ne correspondent pas à la définition d'un actif, les frais avant ouverture et après fermeture sont comptabilisés en charges opérationnelles lors de leur survenance.
| (en millions d'euros) | Notes | Coûts logistiques (1) |
Coût des ventes |
Frais généraux et administratifs |
Total Exercice 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Frais de personnel | (556) | (3 348) | (822) | (4 726) | |
| Autres charges | (975) | (3 341) | (451) | (4 767) | |
| Dotations aux amortissements | 5.1 / 6.4 | (38) | (519) | (146) | (703) |
| Total | (1 569) | (7 208) | (1 419) | (10 196) |
(1) Les coûts logistiques sont inclus dans le « Coût d'achat complet des marchandises vendues ».
| (en millions d'euros) | Notes | Coûts logistiques (1) |
Coût des ventes |
Frais généraux et administratifs |
Total Exercice 2016 |
|---|---|---|---|---|---|
| Frais de personnel | (486) | (3 253) | (800) | (4 539) | |
| Autres charges | (919) | (3 359) | (434) | (4 712) | |
| Dotations aux amortissements | 5.1 / 6.4 | (37) | (508) | (132) | (677) |
| Total | (1 442) | (7 120) | (1 366) | (9 928) |
(1) Les coûts logistiques sont inclus dans le « Coût d'achat complet des marchandises vendues ».
Il a été instauré en France un Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), correspondant à un crédit d'impôt (remboursable au bout de 3 ans) de 7 % en 2017 (6 % pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2018) et 9 % pour Vindémia, assis sur les rémunérations inférieures ou égales à 2,5 SMIC. Le Groupe a reconnu en 2017 ce produit de CICE de 109 M€ (2016 : 100 M€) en réduction des charges de personnel et a cédé sans recours sa créance à hauteur de 105 M€ nets d'escompte (2016 : 92 M€).
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles | 10.1.2 | (125) | (139) |
| Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles | 10.2.2 | (566) | (611) |
| Dotations aux amortissements sur immeubles de placement | 10.3.2 | (12) | (10) |
| Loyers relatifs à l'utilisation de terrains | (1) | ||
| Total des dotations aux amortissements | (703) | (761) | |
| Part des dotations aux amortissements présentée en activités abandonnées | 84 | ||
| Dotations aux amortissements des activités poursuivies | 5.1 / 6.3 | (703) | (677) |
Cette rubrique enregistre les effets de deux types d'éléments :
| (en millions d'euros) | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|
| Total des autres produits opérationnels | 192 | 257 |
| Total des autres charges opérationnelles | (679) | (886) |
| Total autres produits et charges opérationnels | (487) | (629) |
| Détail par nature | ||
| Résultat de cession d'actifs non courants (6) | 3 | 19 |
| Pertes nettes de valeur des actifs (1) (6) | (73) | (53) |
| Produits / (charges) nets liés à des opérations de périmètre (2) (6) | (90) | (155) |
| Résultat de cession d'actifs non courants, pertes nettes de valeur des actifs et produits / charges nets liés à des opérations de périmètre |
(160) | (189) |
| Provisions et charges pour restructurations (3) (6) | (219) | (254) |
| Provisions et charges pour litiges et risques (4) (6) | (94) | (121) |
| Divers (5) | (14) | (65) |
| Autres produits et charges opérationnels | (327) | (440) |
| Total autres produits et charges opérationnels | (487) | (629) |
(1) La perte de valeur enregistrée sur l'exercice 2017 porte principalement sur des actifs isolés des secteurs France Retail pour 36 M€ (essentiellement Monoprix et Franprix – Leader Price pour respectivement 16 M€ et 8 M€), Latam Retail (essentiellement GPA) pour 28 M€ et E‐commerce pour 7 M€. La perte de valeur enregistrée en 2016 portait principalement sur des actifs isolés des secteurs France Retail (principalement Franprix – Leader Price et Distribution Casino France) et E‐commerce à hauteur respectivement de 28 M€ et 10 M€.
(6) Réconciliation du détail des pertes nettes de valeur des actifs avec les tableaux de mouvements des immobilisations :
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|---|
| Pertes de valeur des goodwill | 10.1.2 | (5) | (2) |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des immobilisations incorporelles | 10.1.2 | (12) | (14) |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des immobilisations corporelles | 10.2.2 | (54) | (98) |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des immeubles de placement | 10.3.2 | (6) | |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des actifs financiers disponibles à la vente | (3) | (2) | |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des autres actifs | (10) | (2) | |
| Total pertes nettes de valeur des actifs des activités poursuivies | (90) | (118) | |
| Dont présenté en "Provisions et charges pour restructurations" (1) | (11) | (58) | |
| Dont présenté en "Pertes nettes de valeur des actifs" | (73) | (53) | |
| Dont présenté en "Produits/(charges) nets liés à des opérations de périmètre" | (8) | (8) | |
| Dont présenté en "Résultat de cession d'actifs non courants" | 1 | (1) |
(1) Dont respectivement 32 M€, 12 M€ et 12 M€ concernant Franprix – Leader Price, Distribution Casino France et Monoprix sur l'exercice 2016.
Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût de revient et de leur valeur nette probable de réalisation. Cette dernière correspond au prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts attendus pour l'achèvement ou la réalisation de la vente. Si la valeur nette probable de réalisation est inférieure au prix de revient, une dépréciation est constatée. Cette analyse est réalisée par pays en tenant compte du contexte dans lequel évolue chacune des « Business units », des caractéristiques d'ancienneté et de délai d'écoulement des produits.
La méthode de valorisation utilisée dans le Groupe est le FIFO – premier entré, premier sorti. Le sous‐groupe GPA valorise ses stocks au coût moyen unitaire pondéré du fait notamment d'une obligation fiscale ; dans un contexte de rotation rapide des stocks, l'application de la méthode FIFO par GPA n'aurait pas d'incidence significative sur les comptes. La valeur des stocks comprend tous les coûts d'achat, coûts de transformation et autres coûts encourus pour amener les stocks sur leur lieu de vente et dans l'état où ils se trouvent. Ainsi, les frais logistiques encourus pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent ainsi que les avantages obtenus des fournisseurs comptabilisés en déduction du coût d'achat des marchandises vendues sont pris en compte pour la valorisation des stocks consolidés. Le coût des stocks comprend le recyclage de montants initialement comptabilisés en capitaux propres, correspondant à des gains ou pertes sur couvertures d'achats futurs de marchandises.
Dans le cadre de son activité de promotion immobilière et de marchand de biens, le Groupe enregistre en stock les actifs et projets en cours de construction.
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Notes | Valeur brute |
Dépréciation | Valeur nette |
Valeur brute |
Dépréciation | Valeur nette |
|
| Biens de consommation | 4.2 | 3 943 | (52) | 3 891 | 4 014 | (60) | 3 954 |
| Immobilier | 4.2 | 213 | (33) | 180 | 247 | (43) | 204 |
| Total | 4 156 | (85) | 4 071 | 4 261 | (103) | 4 158 |
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Les créances clients sont des actifs financiers courants (note 11) initialement comptabilisés à la juste valeur et ultérieurement au coût amorti diminué des pertes de valeur éventuelles. La juste valeur des créances clients correspond généralement au montant de la facture. Une dépréciation des créances clients est constituée dès qu'apparaît une perte probable. Les créances clients peuvent faire l'objet d'une cession à des établissements bancaires, elles sont maintenues à l'actif du bilan tant que l'ensemble des risques et avantages qui leur sont associés ne sont pas transférés à un tiers.
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Créances clients et comptes rattachés | 11.5.3 | 1 058 | 987 |
| Dépréciations des créances clients et comptes rattachés | 6.7.2 | (88) | (80) |
| Total | 4.2 | 970 | 907 |
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Dépréciation des créances clients et comptes rattachés | ||
| Au 1er janvier | (80) | (95) |
| Dotation | (58) | (140) |
| Reprise | 53 | 144 |
| Variation de périmètre | 1 | |
| Reclassement IFRS 5 | 15 | |
| Autres reclassements | (3) | (2) |
| Différences de change | (3) | |
| Au 31 décembre | (88) | (80) |
| Dépréciation des créances de l'activité de crédit | ||
| Au 1er janvier | (59) | |
| Dotation | (17) | |
| Reprise | 3 | |
| Variation de périmètre | ||
| Reclassement IFRS 5 | 90 | |
| Autres reclassements | ||
| Différences de change | (17) |
Les conditions de constitution des dépréciations sont détaillées en note 11.5.3 « Risque de contrepartie ».
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Autres créances (1) | 994 | 1 189 | |
| Créances fiscales et sociales brésiliennes | 6.9 | 128 | 158 |
| Comptes courants des sociétés non consolidées | 22 | 37 | |
| Dépréciations des autres créances et comptes courants | 6.8.2 | (24) | (29) |
| Dérives actifs hors couverture et couverture de flux de trésorerie | 11.5.1 | 26 | |
| Charges constatées d'avance (2) | 157 | 146 | |
| Total | 1 277 | 1 527 |
(1) Les autres créances comprennent essentiellement des créances fiscales et sociales ainsi que des produits à recevoir des fournisseurs.
(2) Les charges constatées d'avance sont, pour l'essentiel, constituées d'achats, de loyers, de charges locatives et de primes d'assurances.
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | (29) | (35) |
| Dotation | (8) | (30) |
| Reprise | 5 | 32 |
| Variation de périmètre | ||
| Reclassement IFRS 5 | 4 | |
| Autres reclassements et autres mouvements | 8 | |
| Différences de change | ||
| Au 31 décembre | (24) | (29) |
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Titres immobilisés de l'activité de portefeuille | 74 | 97 | |
| Autres actifs financiers disponibles à la vente | 52 | 64 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente (AFS) | 126 | 161 | |
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur non courants | 11.5.1 | 108 | 278 |
| Prêts | 173 | 177 | |
| Dérivés actifs non courants | 11.5.1 | 14 | 23 |
| Dépôts judiciaires versés par GPA | 13.2 | 192 | 193 |
| Autres créances non courantes | 238 | 177 | |
| Autres actifs financiers | 617 | 570 | |
| (1) Créances fiscales et sociales brésiliennes (voir ci‐après) |
439 | 184 | |
| Dépréciation des autres actifs non courants | 6.9.2 | (117) | (104) |
| Charges constatées d'avance | 148 | 111 | |
| Autres actifs non courants | 1 321 | 1 200 |
(1) La hausse sur l'exercice 2017 est en lien essentiellement avec la reconnaissance de crédits de taxes ICMS‐ST décrite en note 5.1.
GPA possède des créances fiscales pour un montant total de 567 M€ (dont 439 M€ et 128 M€ respectivement au titre de la part non courante et courante), principalement liées à l'ICMS (TVA) pour 382 M€, PIS/COFINS (TVA) et INSS (cotisations patronales liées au régime de protection sociale). La recouvrabilité de la principale créance fiscale (ICMS) est estimée comme suit :
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 |
|---|---|
| À moins d'un an | 80 |
| Entre un et cinq ans | 173 |
| Au‐delà de cinq ans | 129 |
| Total | 382 |
GPA reconnaît les crédits de taxes qui lui sont dus, notamment ICMS, à chaque fois qu'elle peut valider et réunir la documentation justifiant ses droits ainsi que l'estimation de l'utilisation de ces droits dans un horizon de temps raisonnable. Ces crédits sont reconnus comme une réduction du coût des achats de marchandises vendues.
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | (104) | (172) |
| Dotation | (3) | (8) |
| Reprise | 11 | 2 |
| Variation de périmètre | 77 | |
| Autres reclassements et autres mouvements | (21) | (3) |
| Différences de change | ||
| Au 31 décembre (1) | (117) | (104) |
(1) Correspond notamment à la dépréciation de prêts octroyés par Franprix – Leader Price à des masterfranchisés.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Note | Part non courante |
Part courante |
Total | Part non courante |
Part courante |
Total |
| Dérivés passifs (1) | 11.5.1 | 280 | 35 | 315 | 371 | 24 | 395 |
| Dettes fiscales et sociales | 169 | 1 417 | 1 586 | 174 | 1 496 | 1 670 | |
| Dettes diverses | 40 | 772 | 812 | 35 | 894 | 929 | |
| Dettes sur immobilisations | 239 | 239 | 60 | 272 | 332 | ||
| Comptes courants | 20 | 20 | 19 | 19 | |||
| Produits constatés d'avance | 18 | 219 | 237 | 9 | 205 | 214 | |
| Autres dettes | 507 | 2 702 | 3 209 | 649 | 2 910 | 3 559 |
(1) Comprend essentiellement la juste valeur des instruments de TRS et de forward (note 11.3.2).
À chaque clôture annuelle, la Direction estime, au mieux de sa connaissance, qu'il n'existe pas d'engagements susceptibles d'avoir un effet significatif sur la situation financière actuelle ou future du Groupe, autres que ceux mentionnés dans cette note.
L'exhaustivité de cet inventaire est contrôlée par les Directions financière, juridique et fiscale qui sont par ailleurs associées à l'élaboration des contrats qui engagent le Groupe.
Les engagements liés à l'activité courante concernent principalement les activités opérationnelles du Groupe ainsi que des lignes de crédit confirmées non utilisées qui constituent un engagement lié au financement.
Les engagements hors bilan liés au périmètre et les engagements sur contrats de location sont présentés respectivement en note 3.4.2 et note 7.2.
Les montants des engagements indiqués dans le tableau ci‐dessous représentent les montants maximum potentiels (non actualisés) que le Groupe serait amené à payer/percevoir au titre des garanties données/reçues. Ces montants ne sont pas diminués des sommes que le Groupe pourrait éventuellement recouvrer dans le cadre d'actions de recours ou du fait de contre‐garanties reçues.
| (en millions d'euros) | Note | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Actifs donnés en garantie (1) | 236 | 252 | |
| Cautions et garanties bancaires données (2) | 2 096 | 2 140 | |
| Garanties données dans le cadre de la cession d'actifs non courants | 33 | 53 | |
| Autres engagements donnés | 128 | 135 | |
| Échéances : | |||
| < à 1 an | 245 | 181 | |
| De 1 à 5 ans | 2 217 | 2 362 | |
| > à 5 ans | 31 | 37 | |
| Total des engagements donnés | 2 493 | 2 580 | |
| Cautions et garanties bancaires reçues | 98 | 96 | |
| Actifs financiers assortis de garanties | 72 | 80 | |
| Lignes de crédit confirmées non utilisées | 11.2.5 | 5 650 | 6 089 |
| Autres engagements reçus | 35 | 71 | |
| Échéances : | |||
| < à 1 an | 551 | 796 | |
| De 1 à 5 ans | 4 873 | 5 082 | |
| > à 5 ans | 431 | 458 | |
| Total des engagements reçus | 5 855 | 6 336 |
(1) Correspond à des actifs immobilisés qui ont été nantis ou hypothéqués ainsi que des actifs circulants grevés de sûretés réelles. À fin 2017, concerne GPA à hauteur de 218 M€ dans le cadre de litiges essentiellement fiscaux décrits en note 13.2 (2016 : 252 M€).
(2) En 2017, concerne à hauteur de 1 937 M€ GPA qui a octroyé des cautions et garanties bancaires dans le cadre de litiges de nature essentiellement fiscale (2016 : 2 057 M€) décrites en note 13.2. Ce montant inclut également des cautions et des garanties accordées pour le compte de coentreprises pour 125 M€ (2016 : 60 M€) décrites en note 3.3.7.
Au commencement d'un accord, le Groupe détermine si l'accord est ou contient un contrat de location.
Les contrats de location du Groupe sont comptabilisés en application de la norme IAS 17 qui distingue les contrats de location‐ financement et les contrats de location simple.
Les contrats de location d'immobilisations corporelles transférant au Groupe la quasi‐totalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont classés en tant que contrats de location‐financement.
Les actifs loués sont initialement comptabilisés pour un montant égal à leur juste valeur ou, si celle‐ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Après la comptabilisation initiale, les actifs sont amortis sur leur durée d'utilité attendue de manière similaire aux immobilisations de même nature ou sur la durée du contrat si celle‐ci est inférieure et si le Groupe n'a pas une certitude raisonnable de devenir propriétaire de l'actif au terme du contrat de location.
Les paiements minimaux au titre d'un contrat de location‐financement sont ventilés entre charge financière et amortissement de la dette. La charge financière est affectée à chaque période couverte par le contrat de location de manière à obtenir un taux d'intérêt périodique constant à appliquer au solde de la dette restant dû.
Les autres contrats de location sont classés en contrats de location simple et ne sont pas comptabilisés dans l'état de la situation financière du Groupe.
Les paiements effectués au titre de contrats de location simple sont comptabilisés au compte de résultat sur une base linéaire sur la durée du contrat de location. Les avantages reçus du bailleur font partie intégrante du total net des charges locatives et sont comptabilisés en moins des charges sur la durée de location.
Les engagements sur contrats de location simple (note 7.2) correspondent aux paiements minimaux futurs fixes calculés sur la durée non résiliable des contrats de location simple.
Le montant des loyers relatifs à des contrats de location simple s'élève à 1 045 M€ au 31 décembre 2017 (dont 915 M€ au titre d'actifs immobiliers se décomposant principalement entre France Retail et Brésil à hauteur respectivement de 546 M€ et 222 M€) et à 940 M€ au 31 décembre 2016 (dont 855 M€ au titre d'actifs immobiliers se décomposant principalement entre France Retail et Brésil à hauteur respectivement de 532 M€ et 183 M€). Ces informations portent uniquement sur les activités poursuivies.
Les montants des loyers futurs de locations simples et des loyers futurs minimaux à percevoir au titre des contrats de sous‐location non résiliables sont présentés en note 7.2.
Lorsque le Groupe n'est pas propriétaire des murs dans lesquels sont exploités ses établissements, il a conclu des contrats de location simple. Les loyers futurs minimaux payables au titre des contrats de location simple, correspondant à la période minimale d'engagement dans le contrat de location après prise en compte, le cas échéant, du paiement d'une indemnité de sortie, sont les suivants :
| (en millions d'euros) | Paiements minimaux | ||
|---|---|---|---|
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
| à moins d'un an | 706 | 715 | |
| entre un et 5 ans | 1 126 | 1 138 | |
| à plus de 5 ans | 633 | 554 | |
| Total | 2 465 | 2 407 | |
| dont France Retail | 1 258 | 1 361 | |
| dont GPA Alimentaire | 99 | 99 | |
| dont Éxito | 652 | 491 | |
| dont Uruguay | 67 | 75 | |
| dont e‐commerce | 61 | 53 |
(1) Les paiements minimaux relatifs aux activités abandonnées de Via Varejo non inclus dans le tableau ci‐dessus s'élèvent à 279 M€ au 31 décembre 2017 (2016 : 332 M€).
Le montant des loyers futurs minimaux à percevoir au titre des contrats de sous‐location non résiliables s'élève à 39 M€ à la clôture de l'exercice 2017 contre 50 M€ à la clôture de l'exercice 2016.
Le Groupe a conclu des contrats de location simple sur certains matériels et équipements dès lors qu'il n'était pas dans son intérêt d'acheter ces actifs.
Les loyers futurs minimaux payables au titre des contrats de location simple sont les suivants :
| (en millions d'euros) | Paiements minimaux | ||
|---|---|---|---|
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
| à moins d'un an | 125 | 94 | |
| entre un et 5 ans | 377 | 274 | |
| à plus de 5 ans | 85 | 67 | |
| Total (1) | 587 | 435 |
(1) Représente principalement le secteur France Retail.
Le montant des loyers futurs minimaux à percevoir au titre des contrats de sous‐location non résiliables s'élève à 10 M€ à la clôture de l'exercice 2017 contre un montant de 8 M€ à la clôture de l'exercice 2016.
Par ailleurs, le Groupe est également bailleur de location simple à travers son activité immobilière. Les montants des loyers futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location simple non résiliables sont les suivants :
| (en millions d'euros) | Paiements minimaux | ||
|---|---|---|---|
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
| à moins d'un an | 67 | 56 | |
| entre un et 5 ans | 109 | 95 | |
| à plus de 5 ans | 121 | 59 | |
| Total | 297 | 210 |
Le montant des loyers conditionnels perçus par le Groupe, compris dans le compte de résultat au titre de l'exercice 2017, s'élève à 6 M€ contre 15 M€ en 2016.
Le montant des loyers conditionnels relatifs à des contrats de location‐financement, compris dans le compte de résultat au titre de l'exercice 2017, s'élève à 5 M€ (2016 : 7 M€).
Les montants des loyers futurs de location‐financement sont présentés en note 7.5.
Le Groupe a des contrats de location‐financement qui se décomposent de la façon suivante :
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net |
| Immobilisations incorporelles | 95 | (59) | 36 | 102 | (56) | 46 |
| Terrains | 26 | (2) | 24 | 27 | (2) | 25 |
| Constructions | 159 | (99) | 60 | 189 | (108) | 81 |
| Matériels et autres immobilisations corporelles | 414 | (396) | 18 | 439 | (415) | 24 |
| Immobilisations financées en location‐financement | 694 | (556) | 138 | 757 | (581) | 176 |
Le groupe est preneur dans le cadre de contrats de location‐financement portant sur des actifs immobiliers et mobiliers.
Au 31 décembre 2017, la dette de location‐financement correspondant à l'estimation des valeurs actualisées des paiements minimaux de ces contrats s'élève à 64 M€ (note 11.2) dont 14 M€ portant sur des actifs immobiliers et 50 M€ sur des actifs mobiliers (contre 79 M€ en 2016, pour respectivement 18 M€ et 61 M€).
Les frais de personnel par destination sont présentés en note 6.3.
Les sociétés du Groupe participent, selon les lois et usages de chaque pays, à la constitution de différents types d'avantages au personnel de leurs salariés.
| Présentation des 2 régimes d'avantages au personnel postérieurs à l'emploi | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Régime à cotisations définies | Régime à prestations définies | ||||||
| Présentation | Ce sont des contrats de retraite par lesquels l'employeur s'engage à hauteur d'un financement à travers le versement régulier de cotisations à un organisme gestionnaire. Il limite son engagement au paiement des cotisations et n'apporte donc pas de garantie sur le montant de la rente que les salariés percevront. Ce type de régime concerne majoritairement les employés des filiales françaises du Groupe. Ces derniers relèvent du régime général de la sécurité sociale qui est administré par l'État français. |
Dans certains pays, la législation ou un accord conventionnel prévoit le versement d'indemnités aux salariés à certaines échéances, soit à la date de départ à la retraite, soit à certaines échéances postérieurement à leur départ à la retraite, en fonction de leur ancienneté et de leur salaire à l'âge de la retraite. |
|||||
| Particularités | Le Groupe n'a pas d'obligation d'effectuer des versements supplémentaires en sus des cotisations déjà versées à un fonds, si ce dernier n'a pas suffisamment d'actifs pour servir les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant la période en cours et les périodes antérieures. |
Conformément à la norme IAS 19 révisée, les engagements sont évalués suivant la méthode des unités de crédit projetées sur la base des conventions ou des accords en vigueur dans chaque société. Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chaque unité est évaluée séparément pour obtenir l'obligation finale qui sera ensuite actualisée. Ces évaluations tiennent compte notamment du niveau de rémunération future, de la durée d'activité probable des salariés, de l'espérance de vie et de la rotation du personnel. |
|||||
| Traitement comptable |
Les cotisations sont inscrites en charges lorsqu'elles sont encourues. |
Les gains et pertes actuariels résultent de l'écart entre les estimations actuarielles et les résultats effectifs. Ils sont comptabilisés immédiatement en capitaux propres. Le coût des services passés désigne l'accroissement d'une obligation suite à l'introduction d'un nouveau régime ou d'une modification d'un régime existant. Il est comptabilisé immédiatement en charges (en « Résultat opérationnel courant » et en « Autres produits et charges financiers »). La provision comptabilisée au bilan correspond à la valeur actualisée des engagements ainsi évalués, déduction faite de la juste valeur des actifs des régimes. |
Les autres avantages à long terme pendant l'emploi, tels que les médailles du travail, sont également provisionnés sur la base d'une estimation actuarielle des droits acquis à la date de clôture. En ce qui concerne ces avantages, les écarts actuariels sont reconnus immédiatement en résultat.
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Part non courante |
Part courante |
Total | Part non courante |
Part courante |
Total | |
| Retraites | 313 | 10 | 323 | 268 | 10 | 278 |
| Médailles du travail | 40 | 1 | 41 | 36 | 1 | 37 |
| Primes pour services rendus | 10 | 10 | 13 | 1 | 14 | |
| Provisions pour retraites et engagements assimilés | 363 | 11 | 374 | 317 | 11 | 328 |
Les plans relevant des régimes à prestations définies sont exposés aux risques de taux d'intérêt, de taux d'augmentation des salaires et de taux de mortalité.
Les principales hypothèses actuarielles retenues pour l'évaluation des engagements sont détaillées dans le tableau ci‐dessous :
| France | International | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | ||
| Taux d'actualisation | 1,5 % | 1,7 % | 1,5 % ‐ 7,7 % | 1,7 % ‐ 7,8 % | |
| Taux de croissance attendu des salaires | 1,5 % ‐ 2,0 % | 1,5 % ‐ 2,0 % | 1,0 % ‐ 3,5 % | 1,9 % ‐ 3,5 % | |
| Age de départ à la retraite | 62 ‐ 65 ans | 62 ‐ 64 ans | 57 ‐ 65 ans | 57 ‐ 65 ans |
Pour le périmètre français, le taux d'actualisation est déterminé en référence à l'indice Bloomberg 15 ans sur des composites AA.
La charge de l'exercice relative aux régimes à cotisations définies s'élève à 335 M€ au titre de l'exercice 2017 et concerne à hauteur de 87 % les filiales françaises du groupe Casino (respectivement 336 M€ hors activités abandonnées et 87 % au titre de l'exercice 2016).
Les régimes à prestations définies se situent essentiellement au niveau du groupe Casino, ils font l'objet de provisions et de charges présentées ci‐dessous. Ces régimes donnent lieu à une évaluation actuarielle, les hypothèses retenues sont détaillées dans le document de référence du groupe Casino (note 8.2).
| France | International | Total | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 |
| Provisions au bilan | 309 | 264 | 14 | 14 | 323 | 278 |
| Coût des services rendus | 17 | 14 | 1 | 17 | 14 | |
| Intérêts nets sur le passif net au titre des prestations définies(1) |
5 | 5 | 1 | 1 | 6 | 6 |
| Effets des réductions / Liquidations de régime | (7) | (5) | (7) | (5) | ||
| Charge de l'exercice | 15 | 14 | 1 | 1 | 16 | 15 |
(1) Éléments du résultat financier.
Des options d'achat d'actions, des options de souscription d'actions et des actions gratuites sont accordées aux dirigeants et à certains salariés du Groupe.
L'avantage accordé au titre des plans de stock‐options, évalués à la juste valeur au moment de l'attribution de l'option, constitue un complément de rémunération. Il est comptabilisé en charges de personnel sur la durée d'acquisition des droits représentatifs de l'avantage consenti ou en autres charges opérationnelles lorsque l'avantage accordé se rattache à une opération reconnue en « Autres produits et charges opérationnels » (note 6.5).
La juste valeur des options est déterminée dans le Groupe en utilisant les modèles de valorisation de Black & Scholes, en fonction des caractéristiques du plan, des données de marché (le prix actuel des actions sous‐jacentes, la volatilité, le taux d'intérêt sans risque...) lors de l'attribution et d'une hypothèse de présence des bénéficiaires à l'issue de la période d'acquisition des droits.
S'agissant des actions gratuites, la juste valeur est également déterminée en fonction des caractéristiques du plan, des données de marché lors de l'attribution et d'une hypothèse de présence à l'issue de la période d'acquisition des droits. Si le plan ne spécifie pas de conditions d'acquisition, la charge est comptabilisée entièrement dès que le plan est accordé, sinon la charge est constatée sur la période d'acquisition en fonction de la réalisation des conditions.
— Incidence sur le résultat et les capitaux propres des rémunérations payées en actions
La charge nette totale constatée en résultat par le Groupe en 2017 s'élève à 19 M€ (contre 16 M€ en 2016) dont 1 M€ pour Rallye, 12 M€ pour Casino et 6 M€ pour GPA. Cette charge nette a pour contrepartie une augmentation des capitaux propres pour un montant identique.
— Caractéristiques des principaux paiements en actions dans les filiales consolidées
Rallye a attribué en décembre 2015, en juillet 2016 et en avril 2017 des plans d'attribution d'actions gratuites. L'acquisition définitive par les bénéficiaires des actions est soumise à des conditions de présence et à la réalisation de critères de performance de l'entreprise appréciés annuellement et donnant lieu chaque année à la détermination du pourcentage d'actions acquises au titre de l'année concernée. Le nombre total des actions gratuites définitivement acquises est égal à la moyenne des attributions annuelles. Les critères de performance retenus pour les plans de 2015, 2016 et 2017 sont pour 50 % la couverture des frais financiers par l'EBITDA, pour 50 % un niveau de coût d'endettement.
Le détail des plans d'actions gratuites figure dans le tableau ci‐après :
| Date d'attribution | 15/12/2015 | 28/07/2016 | 03/04/2017 |
|---|---|---|---|
| Date d'échéance | 15/12/2018 | 28/07/2018 | 03/04/2019 |
| Nombre de bénéficiaires à l'origine | 33 | 32 | 36 |
| Nombre d'actions accordées à l'origine | 133 701 | 157 794 | 145 621 |
| Nombre d'actions auquel il a été renoncé | 9 259 | 3 906 | |
| Nombre d'actions restant en fin de période | 124 442 | 153 888 | 145 621 |
| Valorisation des actions : | |||
| Juste valeur à l'attribution (en euros) | 7,85 | 9,95 | 13,75 |
| Durée d'acquisition des droits | 3 ans | 2 ans | 2 ans |
Caractéristiques des plans d'attribution d'actions gratuites de Casino, Guichard‐Perrachon :
Caractéristiques et hypothèses retenues dans le cadre de l'évaluation des plans d'attribution d'actions gratuites
| Date de mise en place du plan |
Date d'acquisition |
Nombre d'actions gratuites autorisées |
Dont nombre d'actions sous condition de performance (1) |
Nombre d'actions à remettre au 31/12/2017 |
Cours de bourse (2) (en euros) |
Juste valeur de l'action (2) (en euros) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 20/04/2017 | 20/04/2022 | 5 666 | 5 666 | 5 666 | 51,00 | 27,25 |
| 20/04/2017 | 20/04/2020 | 156 307 | 139 310 | 139 310 | 51,00 | 28,49 |
| 20/04/2017 | 31/01/2020 | 245 | 245 | 51,00 | 43,17 | |
| 20/04/2017 | 20/04/2018 | 9 555 | 9 555 | 51,00 | 46,31 | |
| 20/04/2017 | 20/04/2018 | 97 885 | 97 885 | 51,00 | 46,44 | |
| 15/12/2016 | 15/12/2018 | 11 418 | 11 418 | 46,42 | 41,70 | |
| 14/10/2016 | 14/10/2019 | 20 859 | 20 859 | 41,96 | 32,53 | |
| 14/10/2016 | 01/07/2019 | 3 477 | 1 159 | 3 477 | 41,96 | 32,52 |
| 14/10/2016 | 31/03/2019 | 870 | 870 | 41,96 | 35,68 | |
| 14/10/2016 | 14/10/2018 | 33 157 | 21 568 | 41,96 | 35,69 | |
| 14/10/2016 | 01/07/2018 | 3 477 | 1 159 | 3 477 | 41,96 | 34,77 |
| 14/10/2016 | 31/03/2018 | 939 | 939 | 41,96 | 37,01 | |
| 14/06/2016 | 14/01/2019 | 9 780 | 9 780 | 49,98 | 43,70 | |
| 14/06/2016 | 14/06/2018 | 15 007 | 13 185 | 49,98 | 43,70 | |
| 13/05/2016 | 13/05/2020 | 7 178 | 7 178 | 7 178 | 53,29 | 34,45 |
| 13/05/2016 | 13/05/2019 | 25 800 | 9 699 | 9 699 | 53,29 | 31,89 |
| 13/05/2016 | 13/01/2019 | 17 610 | 14 835 | 53,29 | 43,89 | |
| 13/05/2016 | 13/05/2018 | 100 685 | 87 299 | 87 299 | 53,29 | 34,38 |
| 13/05/2016 | 13/05/2018 | 57 735 | 26 633 | 53,29 | 47,04 | |
| 13/05/2016 | 13/01/2018 | 52 176 | 51 322 | 53,29 | 45,11 | |
| 06/05/2014 | 06/05/2019 | 3 750 | 960 | 960 | 90,11 | 69,28 |
| 06/05/2014 | 06/05/2018 | 1 139 | 1 139 | 90,11 | 76,79 | |
| 18/10/2013 | 18/10/2018 | 7 857 | 5 281 | 83,43 | 66,27 | |
| Total | 542 580 |
(1) Les critères de performance retenus portent essentiellement sur les niveaux de croissance organique du chiffre d'affaires et les niveaux de résultats opérationnels courants ou EBITDA et dépendent de la société à laquelle le bénéficiaire est rattaché.
(2) Moyenne pondérée.
Le stock d'actions gratuites Casino en cours d'acquisition a évolué comme suit au cours des exercices présentés :
| Stocks d'actions gratuites | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Actions en cours d'acquisition au 1er janvier | 598 634 | 117 055 |
| Actions attribuées | 269 658 | 581 226 |
| Actions supprimées | (108 114) | (44 264) |
| Actions émises | (217 598) | (55 383) |
| Actions en cours d'acquisition au 31 décembre | 542 580 | 598 634 |
| Nom du plan | Date de l'attribution |
Date de départ d'exercice des options |
Date d'expiration |
Nombre d'options attribuées (en milliers) |
Prix d'exercice de l'option (en réais) |
Nombre d'options en circulation au 31/12/2017 (en milliers) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Series C4 | 30/05/2017 | 31/05/2020 | 30/11/2020 | 537 | 56,78 | 525 |
| Series B4 | 30/05/2017 | 31/05/2020 | 30/11/2020 | 537 | 0,01 | 380 |
| Series C3 | 30/05/2016 | 30/05/2019 | 30/11/2019 | 823 | 37,21 | 651 |
| Series B3 | 30/05/2016 | 30/05/2019 | 30/11/2019 | 823 | 0,01 | 536 |
| Series C2 | 29/05/2015 | 01/06/2018 | 30/11/2018 | 337 | 77,27 | 266 |
| Series B2 | 29/05/2015 | 01/06/2018 | 30/11/2018 | 337 | 0,01 | 181 |
| 29,48 | 2 539 |
La société GPA a retenu les hypothèses suivantes pour valoriser ces plans (respectivement « series » 2, 3, et 4) :
La juste valeur moyenne des options en circulation s'élève à 39,07 réais brésiliens au 31 décembre 2017.
Le nombre d'options de souscription non exercées et les prix d'exercices moyens pondérés ont évolué comme suit au cours des exercices présentés :
| 2017 | 2016 | |||
|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options sur actions, en cours (en milliers) |
Prix d'exercice moyen pondéré (en réais) |
Nombre d'options sur actions, en cours (en milliers) |
Prix d'exercice moyen pondéré (en réais) |
|
| Options restantes au 1er janvier | 2 394 | 29,21 | 1 267 | 39,57 |
| Dont options exerçables | 169 | 80,00 | 2 | 64,13 |
| Attributions | 1 073 | 28,40 | 1 645 | 18,61 |
| Options exercées | (699) | 22,14 | (374) | 13,39 |
| Options supprimées | (110) | 40,56 | (144) | 40,40 |
| Options expirées | (119) | 83,33 | ‐ | ‐ |
| Options restantes au 31 décembre | 2 539 | 29,48 | 2 394 | 29,21 |
| Dont options exerçables | ‐ | ‐ | 169 | 80,00 |
| 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|
| 1,8 | 1,6 |
| 0,5 | 0,3 |
| 2,3 | 1,9 |
(1) Salaires bruts, primes, intéressement, participations, avantages en nature et jetons de présence versés.
| Effectif moyen du Groupe par catégorie (équivalent temps plein) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Cadres | 11 823 | 11 633 |
| Employés | 183 824 | 184 876 |
| Agents de maîtrise | 22 897 | 23 054 |
| Total Groupe | 218 544 | 219 563 |

L'impôtsur les bénéfices correspond au cumul desimpôts exigibles des différentessociétés du Groupe, corrigé de la fiscalité différée.
Les sociétés françaises consolidées qui satisfont aux critères du régime de l'intégration fiscale sont généralement comprises dans différents périmètres fiscaux.
Le cumul des impôts exigibles représente l'impôt dû par les sociétés têtes de groupe d'intégration et par toutes les autres sociétés non intégrées fiscalement.
La fiscalité différée correspond à l'impôt calculé et jugé récupérable, s'agissant des éléments d'actif, sur les décalages temporels déductibles d'imposition, les reports fiscaux déficitaires, les crédits d'impôts non utilisés et certains retraitements de consolidation.
Tous les passifs d'impôts différés sont comptabilisés :
Les impôts différés sont comptabilisés selon l'approche bilancielle et, conformément à IAS 12. Le montant d'impôt ainsi déterminé est, le cas échéant, influencé par la variation de la créance ou de la dette que provoque le changement du taux d'impôt sur les sociétés d'une année sur l'autre (méthode du « report variable »).
Les perspectives de récupération des impôts différés actifs sont revues périodiquement par entité fiscale et peuvent, le cas échéant, conduire à ne plus reconnaître des impôts différés actifs antérieurement constatés. Ces perspectives de récupération sont analysées sur la base d'un plan fiscal indiquant le niveau de revenu imposable projeté.
Le revenu imposable pris en compte est celui obtenu sur une période généralement de 5 ans. Les hypothèses incluses dans le plan fiscal sont cohérentes avec celles incluses dans les budgets et plan à moyen terme préparés par les entités du Groupe et approuvés par la Direction Générale.
La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E), assise sur la valeur ajoutée des comptes sociaux, est présentée sur la ligne « Charge d'impôt ».
Lorsque les versements effectués aux porteurs d'instruments de capitaux propres sont fiscalement déductibles, le Groupe comptabilise l'effet d'impôt en compte de résultat.
| (en millions d'euros) | Exercice 2017 | Exercice 2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| France | International | Total | France | International | Total | |
| Impôts exigibles | 32 | (108) | (76) | (35) | (82) | (117) |
| Autres impôts (CVAE) | (63) | (63) | (70) | (70) | ||
| Impôts différés | 96 | (11) | 85 | 130 | 15 | 145 |
| Charge totale d'impôt au compte de résultat | 65 | (119) | (54) | 25 | (67) | (42) |
| Impôts sur les éléments comptabilisés en "Autres éléments du résultat global" (voir note 12.5.2) |
19 | 2 | 21 | (15) | (15) | |
| Impôts sur éléments comptabilisés en capitaux propres | 3 | 3 | (26) | (26) |
| (en millions d'euros) | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 174 | (64) |
| Taux d'impôt théorique | 34,43 % | 34,43 % |
| (1) Produit (Charge) d'impôt théorique |
(60) | 22 |
| Effet de l'imposition des filiales étrangères | 18 | 4 |
| Reconnaissance de produits d'impôts sur les déficits fiscaux et les autres différences temporelles déductibles non antérieurement reconnus (2) |
22 | 6 |
| Non reconnaissance d'impôts différés actifs sur les déficits reportables ou les autres différences temporelles déductibles (3) |
(92) | (81) |
| Changement du taux d'impôt sur les sociétés (4) | 13 | 51 |
| CVAE nette d'impôt | (42) | (46) |
| Non déductibilité de charges financières (5) | (30) | (25) |
| Non‐imposition du CICE (6) | 38 | 35 |
| Taxe de 3 % sur les dividendes (7) | 67 | (20) |
| Déductibilité des coupons TSSDI | 17 | 17 |
| Fiscalisation des titres Mercialys (8) | 13 | (21) |
| Autres | (18) | 16 |
| Charge d'impôt réelle | (54) | (42) |
(1) La réconciliation du taux effectif d'impôt du Groupe a été effectuée sur la base d'un taux d'imposition inchangé de 34,43 %.
(2) Suite à la revue des perspectives bénéficiaires et des options fiscales mises en place chez Ségisor (holding française qui détient les actions avec droit de vote de sa filiale brésilienne), 153 M€ de déficits ont été activés soit 44 M€ d'impôt différé actif ; après prise en compte du bénéfice de l'exercice, l'impôt différé actif s'élève à 34 M€ au 31 décembre 2017 au niveau du groupe Casino.
(3) En 2017, concerne les segments E‐commerce et Latam Retail à hauteur de respectivement 32 M€ et 19 M€. En 2016, concernait à hauteur de 48 M€ le secteur E‐commerce (principalement Cdiscount France).
(4) Suite à l'adoption le 21 décembre 2017 de la loi de finance 2018 relative au changement progressif du taux d'impôt, les impôts différés ont été évalués au taux d'impôt applicable lorsque la différence temporelle se retournera, soit 25,825 % à horizon 2022 ; cela conduit à un impact positif de +13 M€.
(5) Certaines législations imposent une limitation forfaitaire des charges financières supportées par les sociétés. Pour les sociétés françaises, depuis la loi de finance rectificative de 2012, cette limitation consiste à réintégrer 25 % de ces charges financières dans le résultat fiscal de l'exercice ; l'incidence présentée sur les deux exercices porte essentiellement sur le périmètre français.
(6) Voir note 6.3.
(7) Le Groupe a reconnu un produit de 74 M€ résultant du remboursement de la taxe sur les dividendes par l'État français fin décembre 2017, dont 60 M€ déjà encaissés à la clôture.
(8) Une charge d'impôt différé passif de 10 M€ a été reconnue sur l'exercice 2017 au titre de la différence entre la valeur comptable et la valeur fiscale des titres Mercialys détenus par Casino en application d'IAS 12 (hors effet du changement d'impôt progressif résultant de la loi finance 2018 – voir (4) ci‐dessus). Cet impôt différé passif a été réestimé à la clôture en tenant compte de la fiscalisation possible de cette différence ce qui a conduit à la reconnaissance d'un produit d'impôt sur l'exercice 2017 de 23 M€.
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 (1) |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | 694 | 538 |
| (Charge) / produit de l'exercice | (163) | (41) |
| Effet des variations de périmètre | 2 | (18) |
| Reclassement IFRS 5 | 141 | |
| Effet des variations de taux de change et reclassements | (31) | 87 |
| Variations constatées directement en capitaux propres | 24 | (13) |
| Au 31 décembre | 526 | 694 |
(1) Les soldes d'ouverture et de clôture de l'exercice 2016 ont été modifiés pour refléter le reclassement de crédits mécénat en France du poste créances d'impôts courantes à impôts différés actifs à hauteur respectivement de 39 M€ et 91 M€.
La charge / produit d'impôt différé net d'impôt différé passif (note 9.2.2) relatif aux activités abandonnées s'élève respectivement à ‐46 M€ (produit) et 14 M€ (charge) en 2017 et 2016.
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | 1 096 | 1 227 |
| (Produit) / charge de l'exercice | (295) | (170) |
| Effet des variations de périmètre | 1 | (54) |
| Reclassement IFRS 5 | (38) | |
| Effet des variations de taux de change et reclassements | (75) | 135 |
| Variations constatées directement en capitaux propres | (2) | (4) |
| Au 31 décembre | 725 | 1 096 |
| Notes | Net | |||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||
| Immobilisations incorporelles | (710) | (844) | ||
| Immobilisations corporelles | (322) | (243) | ||
| dont contrat de location‐financement | (30) | (9) | ||
| Stocks | 31 | 17 | ||
| Instruments financiers | 71 | 164 | ||
| Autres actifs | (84) | (113) | ||
| Provisions | 207 | 109 | ||
| Provisions réglementées | (141) | (162) | ||
| Autres passifs | 64 | 53 | ||
| dont emprunt sur location‐financement | 2 | (4) | ||
| Reports fiscaux déficitaires et crédits d'impôt | 685 | 617 | ||
| Actifs (Passifs) d'impôts différés nets | (199) | (402) | ||
| Actifs d'impôts différés | 9.2.1 | 526 | 694 | |
| Passifs d'impôts différés | 9.2.2 | (725) | (1 096) | |
| Solde net | (199) | (402) |
L'intégration fiscale relative à Casino, Guichard‐Perrachon a généré au titre de 2017 une économie d'impôt de 243 M€ contre 280 M€ au 31 décembre 2016.
Les déficits fiscaux reportables et crédits d'impôt activés sont localisés principalement au niveau des périmètres Casino, Guichard‐ Perrachon, Éxito et GPA ; les perspectives futures bénéficiaires de ces sociétés et les options fiscales mises en place justifient l'activation de l'impôt différé relatif à ces reports déficitaires et crédits d'impôt. Au 31 décembre 2017, ces impôts différés s'élèvent respectivement pour Casino, Guichard‐Perrachon, Éxito et GPA à 471 M€, 68 M€ et 50 M€ et les plans de recouvrement s'étalent respectivement jusqu'en 2025, 2021 et 2022.
Au 31 décembre 2017, le montant des reports déficitaires non comptabilisés au bilan s'élevait à 3 107 M€ (effets d'impôts différés actifs non reconnus de 887 M€) contre 3 002 M€ en 2016 (effets d'impôts différés actifs non reconnus de 867 M€). Ces reports déficitaires sont surtout localisés au sein de l'intégration fiscale de Rallye.
Les échéances des impôts différés liés aux reports fiscaux déficitaires non comptabilisés sont les suivantes :
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Inférieure à 1 an | 1 | 2 |
| Entre 1 et 2 ans | ||
| Entre 2 et 3 ans | ||
| Supérieure à 3 ans | 3 | 5 |
| Sans échéance | 883 | 860 |
| Total | 887 | 867 |
Les frais d'acquisition d'immobilisations sont incorporés au coût d'acquisition de ces immobilisations pour leur montant brut d'impôt. S'agissant d'immobilisations corporelles, incorporelles et d'immeubles de placement, ces frais viennent augmenter la valeur des actifs et suivent le même traitement.
Les actifs acquis séparément par le Groupe sont comptabilisés au coût historique, et ceux acquis par voie de regroupement d'entreprises à leur juste valeur.
À la date d'acquisition, le goodwill est évalué conformément au principe comptable « Regroupement d'entreprises » décrit dans la note 3.
Le goodwill n'est pas amorti. Il fait l'objet de tests de dépréciation chaque année ou plus fréquemment quand des évènements ou des changements de circonstances indiquent qu'il peut s'être déprécié. Toute dépréciation constatée est irréversible.
Les modalités des tests de dépréciation retenues par le Groupe sont décrites en note 10.4 « Dépréciation des actifs non courants ».
Un goodwill négatif est comptabilisé directement en résultat de l'exercice d'acquisition, après vérification de la correcte identification et évaluation des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables acquis.
Les actifs incorporels acquis séparément par le Groupe sont comptabilisés au coût, et ceux acquis par voie de regroupement d'entreprises à leur juste valeur. Ils sont principalement constitués de logiciels acquis, des coûts de développement des logiciels utilisés en interne, des marques, des brevets et des droits d'entrée acquittés lors de la signature d'un contrat de bail. Les marques créées et développées en interne ne sont pas comptabilisées au bilan. Les immobilisations incorporelles font l'objet d'un amortissement linéaire sur une durée d'utilité prévue pour chaque catégorie de biens. Les frais de développement sont amortis sur une durée de trois ans et les logiciels sur une durée de trois à dix ans. Les actifs incorporels à durée de vie indéfinie (notamment droit au bail et marques acquises) ne sont pas amortis mais font l'objet d'un test de dépréciation systématique annuel ou lorsqu'il existe un indice de perte de valeur.
Une immobilisation incorporelle est décomptabilisée lors de sa sortie ou dès lors qu'il n'est plus attendu aucun avantage économique futur de son utilisation ou de sa sortie. Tout gain ou perte résultant de la décomptabilisation d'un actif (calculé sur la différence entre le produit net de cession et la valeur comptable de cet actif) est enregistré en résultat (« Autres produits et charges opérationnels »), au cours de l'exercice de décomptabilisation.
Les valeurs résiduelles, durée d'utilité et modes d'amortissement des actifs sont revus à chaque clôture annuelle, et modifiés si nécessaire sur une base prospective.
10.1.1. Décomposition
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net |
| Concessions, marques, licences, enseignes | 1 655 | (34) | 1 621 | 1 814 | (35) | 1 779 |
| Droits au bail | 771 | (18) | 753 | 835 | (24) | 811 |
| Logiciels | 1 201 | (803) | 398 | 1 156 | (728) | 428 |
| Autres immobilisations incorporelles | 210 | (48) | 162 | 197 | (53) | 144 |
| Immobilisations incorporelles | 3 837 | (903) | 2 934 | 4 002 | (840) | 3 162 |
| Goodwill (note 10.1.3) | 10 061 | 10 061 | 10 625 | 10 625 | ||
| Total Immobilisations incorporelles et Goodwill | 13 898 | (903) | 12 995 | 14 627 | (840) | 13 787 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Concessions, marques, licences, enseignes |
Droits au bail |
Logiciels | Autres immobilisations incorporelles |
Total | Goodwill | Total Immobilisations incorporelles et Goodwill |
| Au 1er janvier 2016, valeur nette | 2 084 | 948 | 472 | 168 | 3 672 | 11 380 | 15 052 |
| Variation de périmètre | (7) | (7) | (2) | (16) | (16) | ||
| Goodwill constatés au cours de l'exercice (1) | 113 | 113 | |||||
| Augmentations et acquisitions | 1 | 9 | 112 | 84 | 206 | 206 | |
| Sorties de l'exercice (2) | (1) | (16) | (6) | (1) | (24) | (791) | (815) |
| Dotations aux amortissements | (1) | (1) | (116) | (21) | (139) | (139) | |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (3) | (11) | (14) | (2) | (16) | ||
| Effet des variations de change | 351 | 114 | 65 | 18 | 548 | 856 | 1 404 |
| Reclassement IFRS 5 (3) | (657) | (222) | (112) | (81) | (1 072) | (903) | (1 975) |
| Autres reclassements et autres mouvements | 2 | (11) | 31 | (21) | 1 | (28) | (27) |
| Au 31 décembre 2016, valeur nette | 1 779 | 811 | 428 | 144 | 3 162 | 10 625 | 13 787 |
| Variations de périmètre | 1 | (1) | |||||
| Goodwill constatés au cours de l'exercice (1) | 41 | 41 | |||||
| Augmentations et acquisitions | 2 | 12 | 79 | 95 | 188 | 188 | |
| Sorties de l'exercice | (18) | (1) | (19) | (15) | (34) | ||
| Dotations aux amortissements | (2) | (113) | (10) | (125) | (125) | ||
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | 5 | (17) | (12) | (5) | (17) | ||
| Effet des variations de change | (158) | (46) | (30) | (2) | (236) | (506) | (742) |
| Reclassement IFRS 5 | (5) | (5) | (70) | (75) | |||
| Autres reclassements et autres mouvements | (6) | 50 | (63) | (19) | (9) | (28) | |
| Au 31 décembre 2017, valeur nette | 1 621 | (4) 753 |
398 | 162 | 2 934 | 10 061 | 12 995 |
(1) Au 31 décembre 2017, la hausse de 41 M€ résulte principalement des prises de contrôle de différents sous‐groupes chez Franprix – Leader Price (note 3.1.2) à hauteur de 32 M€. En 2016, la hausse de 113 M€ résultait principalement de la prise de contrôle de Geimex à hauteur de 69 M€ (note 3.2.6) et des prises de contrôle de différents sous‐groupes chez Franprix – Leader Price à hauteur de 35 M€ (note 3.2.4).
(2) Les sorties de l'exercice 2016 reflétaient principalement la cession des activités Thaïlandaises sur l'exercice 2016.
(3) Le reclassement en actifs détenus en vue de la vente sur l'exercice 2016 concernait principalement Via Varejo.
(4) Dont 1 614 M€ de marques (note 10.1.4).
Les actifs générés en interne (principalement des développements informatiques) représentent 35 M€ en 2017 contre 31 M€ en 2016.
| Net | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
| Grande distribution | 10 034 | 10 598 | |
| (1) France Retail |
6 597 | 6 672 | |
| E‐commerce (France) | 59 | 56 | |
| Latam Retail | 3 378 | 3 870 | |
| Argentine | 8 | 11 | |
| Brésil (GPA alimentaire) | 2 531 | 2 932 | |
| Colombie | 521 | 573 | |
| Uruguay | 318 | 354 | |
| Autres activités | 27 | 27 | |
| France | 27 | 27 | |
| Total | 10 061 | 10 625 |
(1) Dont 1 011 M€ correspondant au goodwill reconnu au niveau de Rallye sur le groupe Casino (note 10.4.1).
Au 31 décembre 2017, les immobilisations incorporelles incluent des marques et droits au bail à durée d'utilité indéfinie à hauteur respectivement de 1 614 M€ et 752 M€ ; ces dernières sont allouées aux groupes d'UGT suivants :
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Latam Retail | 1 330 | 1 533 |
| dont Brésil (GPA alimentaire) (1) | 1 135 | 1 313 |
| dont Colombie | 164 | 185 |
| dont Uruguay | 31 | 34 |
| France Retail | 987 | 1 000 |
| dont Casino France | 67 | 73 |
| dont Franprix – Leader Price | 54 | 60 |
| dont Monoprix (1) | 860 | 861 |
| Groupe GO Sport | 45 | 45 |
| Autres | 4 | 4 |
| Marques et droits au bail à durée d'utilité indéterminée | 2 366 | 2 582 |
(1) La ventilation des marques et droits au bail par enseigne du Brésil (GPA alimentaire) et de Monoprix se présente ainsi :
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Marques | Droits au bail | Marques | Droits au bail | ||
| GPA Alimentaire | 842 | 293 | 975 | 338 | |
| Pão de Açúcar | 262 | 91 | 304 | 105 | |
| Extra | 452 | 179 | 523 | 220 | |
| Assaí | 128 | 22 | 148 | 11 | |
| Autres | 2 | 2 | |||
| Monoprix | 572 | 289 | 572 | 289 | |
| Monoprix | 552 | 265 | 552 | 268 | |
| Naturalia | 14 | 24 | 14 | 20 | |
| MonShowRoom | 6 | 6 |
Les immobilisations incorporelles ont fait l'objet de tests de perte de valeur au 31 décembre 2017 selon la méthodologie décrite en note 10.4 « Dépréciation des actifs non courants » ; l'incidence est présentée dans cette même note.
Les immobilisations corporelles sont évaluées au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles.
Les dépenses ultérieures sont comptabilisées à l'actif si elles satisfont aux critères de reconnaissance d'IAS 16. Ces critères sont appréciés avant l'engagement de la dépense.
Les immobilisations corporelles, à l'exception des terrains (non amortissables), font l'objet d'un amortissement linéaire sur la durée d'utilité attendue pour chaque catégorie de biens, avec une valeur résiduelle généralement nulle :
| Nature des biens | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Terrains | ‐ |
| Constructions (Gros œuvre) | 50 ans |
| Étanchéité toiture | 15 ans |
| Protection incendie de la coque | 25 ans |
| Agencements et aménagements des terrains | 10 à 40 ans |
| Agencements et aménagements des constructions | 5 à 20 ans |
| Installations techniques, matériels et outillage industriels | 5 à 20 ans |
| Matériel informatique | 3 à 5 ans |
Les composants « Étanchéité toiture » et « Protection incendie de la coque » ne sont identifiés en tant qu'immobilisation séparée que lors des rénovations importantes. Dans les autres cas, ils ne sont pas séparés du composant « Gros œuvre ».
Une immobilisation corporelle est décomptabilisée lors de sa sortie ou dès lors qu'il n'est plus attendu aucun avantage économique futur de son utilisation ou de sa sortie. Tout gain ou perte résultant de la décomptabilisation d'un actif (calculé sur la différence entre le produit net de cession et la valeur comptable de cet actif) est enregistré en résultat (« Autres produits et charges opérationnels »), au cours de l'exercice de décomptabilisation.
Les valeurs résiduelles, durée d'utilité et modes d'amortissement des actifs sont revus à chaque clôture annuelle, et modifiés si nécessaire sur une base prospective.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net |
| Terrains et agencements | 1 934 | (94) | 1 840 | 2 135 | (96) | 2 039 |
| Constructions et agencements | 4 491 | (1 696) | 2 795 | 5 097 | (1 861) | 3 236 |
| Autres immobilisations corporelles | 7 624 | (4 929) | 2 695 | 7 824 | (4 932) | 2 892 |
| Total immobilisations corporelles | 14 049 | (6 719) | 7 330 | 15 056 | (6 889) | 8 167 |
| (en millions d'euros) | Terrains et Agencements |
Constructions et agencements |
Autres immobilisations corporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2016, valeur nette | 2 104 | 3 546 | 3 161 | 8 811 |
| Variations de périmètre (1) | (175) | (466) | (150) | (791) |
| Augmentations et acquisitions | 50 | 134 | 800 | 984 |
| Sorties de l'exercice | (33) | (73) | (181) | (287) |
| Dotations aux amortissements | (5) | (164) | (442) | (611) |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (2) | (9) | (87) | (98) |
| Effet des variations de change | 125 | 397 | 227 | 749 |
| Reclassement IFRS 5 | (24) | (211) | (216) | (451) |
| Autres reclassements et autres mouvements (2) | (1) | 82 | (220) | (139) |
| Au 31 décembre 2016, valeur nette | 2 039 | 3 236 | 2 892 | 8 167 |
| Variations de périmètre | ||||
| Augmentations et acquisitions | 40 | 162 | 740 | 942 |
| Sorties de l'exercice | (17) | (106) | (128) | (251) |
| Dotations aux amortissements | (5) | (149) | (412) | (566) |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | 1 | (30) | (25) | (54) |
| Effet des variations de change | (99) | (278) | (141) | (518) |
| Reclassement IFRS 5 | (80) | (188) | (42) | (310) |
| Autres reclassements et autres mouvements (2)(3) | (39) | 148 | (189) | (80) |
| Au 31 décembre 2017, valeur nette | 1 840 | 2 795 | 2 695 | 7 330 |
(1) S'explique principalement par la cession des activités en Thaïlande en 2016.
(2) Dont principalement ‐59 M€ et ‐56 M€ en lien avec l'activité de promotion immobilière respectivement en 2017 et 2016.
(3) Dont ‐39 M€ d'immobilisations corporelles relatives au périmètre colombien qui ont été reclassées en immeubles de placement en 2017.
Les immobilisations corporelles ont fait l'objet de tests de perte de valeur au 31 décembre 2017 selon la méthodologie décrite en note 10.4 « Dépréciation des actifs non courants » ; l'incidence est présentée dans cette même note.
Les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif, dont la préparation préalable à l'utilisation ou la vente prévue nécessite un délai substantiel (généralement supérieur à six mois), sont incorporés au coût de cet actif. Tous les autres coûts d'emprunt sont comptabilisés en charges de l'exercice au cours duquel ils sont encourus. Les coûts d'emprunt sont les intérêts et autres coûts supportés par une entreprise dans le cadre d'un emprunt de fonds.
Les intérêts capitalisés s'élèvent à 14 M€ sur l'exercice 2017 contre 15 M€ sur l'exercice 2016 avec un taux d'intérêt moyen respectivement de 7,7 % contre 8,4 %. La diminution du montant capitalisé par rapport à 2016 est liée au périmètre argentin.
Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu par le Groupe pour en retirer des loyers, ou pour valoriser le capital, ou les deux. Dans le Groupe, les immeubles de placement sont constitués de galeries marchandes associées à des enseignes du Groupe et des projets de promotion immobilière.
Après leur comptabilisation initiale, ils sont évalués au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles. La juste valeur est par ailleurs donnée ci‐dessous. Les modes et durées d'amortissement sont identiques à ceux qui sont utilisés pour les immobilisations corporelles.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net |
| Total immeubles de placement | 534 | (74) | 460 | 626 | (71) | 555 |
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Au 1er janvier, valeur nette | ||
| 555 | 838 | |
| Variation de périmètre (1) | 1 | (509) |
| Augmentations et acquisitions | 197 | 240 |
| Sorties de l'exercice | (2) | |
| Dotations aux amortissements | (12) | (10) |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (6) | (1) |
| Effet des variations de change | (45) | 25 |
| Reclassement IFRS 5 | (253) | |
| Autres reclassements et autres mouvements (2) | 25 | (28) |
| Au 31 décembre, valeur nette | 460 | 555 |
(1) Cette variation s'explique notamment par la cession des activités en Thaïlande en 2016.
(2) Dont 39 M€ d'immobilisations corporelles relatives au périmètre colombien qui ont été reclassées en immeubles de placement en 2017.
Les immeubles de placement s'élèvent à 460 M€ au 31 décembre 2017 dont 70 % (soit 321 M€) concernent la filiale Éxito. À la clôture de l'exercice 2016, ils s'élevaient à 555 M€ (dont 48 % relatif à la filiale Éxito).
Au 31 décembre 2017, la juste valeur de ces immeubles de placement s'élève à 798 M€ (contre 789 M€ au 31 décembre 2016) ; cette juste valeur est déterminée, pour la plupart des immeubles de placement, à partir d'évaluations réalisées par des experts externes indépendants. L'évaluation est réalisée sur la base d'une valeur de marché soutenue par des indicateurs de marché conformément aux standards internationaux d'évaluation et est considérée comme étant une juste valeur de niveau 3.
Les montants comptabilisés en résultat au titre des produits locatifs et des charges opérationnelles des immeubles de placement se résument ainsi :
| (en millions d'euros) | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|
| Produits locatifs des immeubles de placement | 108 | 69 |
| Charges opérationnelles directes occasionnées par les immeubles de placement : | ||
| ‐ qui ont généré des produits locatifs au cours de l'exercice | (25) | (20) |
| ‐ qui n'ont pas généré de produits locatifs au cours de l'exercice | (27) | (14) |
La norme IAS 36 définit les procédures qu'une entreprise doit appliquer pour s'assurer que la valeur nette comptable de ses actifs n'excède pas leur valeur recouvrable, c'est‐à‐dire le montant qui sera recouvré par leur utilisation ou leur vente.
En dehors du goodwill et des immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie qui doivent faire l'objet de tests annuels systématiques de dépréciation, la valeur recouvrable d'un actif est estimée chaque fois qu'il existe un indice montrant que cet actif a pu perdre de sa valeur.
L'Unité Génératrice de Trésorerie est le plus petit groupe d'actifs qui inclut l'actif et dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie largement indépendantes de celles générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs.
Pour les besoins des tests de dépréciation, les goodwill constatés lors de regroupements d'entreprises sont alloués à des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) ou groupes d'UGT. Ces UGT ou groupes d'UGT représentent le niveau de suivi des goodwill pour les besoins de gestion interne et ne dépassent pas le niveau du secteur opérationnel tel que présenté en note 5 « Information sectorielle », par secteur d'activité.
Les tests de dépréciation consistent à comparer la valeur recouvrable des actifs ou des UGT à leurs valeurs nettes comptables.
La valeur recouvrable d'un actif est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de sortie et la valeur d'utilité. Elle est estimée pour chaque actif isolé. Si cela n'est pas possible, les actifs sont regroupés en groupes d'UGT pour lesquels la valeur recouvrable est alors déterminée.
La juste valeur diminuée des coûts de sortie est le montant qui peut être obtenu de la vente d'un actif lors d'une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, diminué des coûts de sortie. Dans l'activité de la Grande distribution, cette valeur est généralement déterminée en fonction d'un multiple du chiffre d'affaires ou d'EBITDA (résultat opérationnel courant + dotations aux amortissements opérationnels courants).
La valeur d'utilité est égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de l'utilisation continue d'un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d'utilité. Elle est déterminée, en interne ou par des experts externes, à partir :
L'ensemble de ces éléments étant ensuite actualisé en retenant des taux du marché à long terme après impôt qui reflètent les estimations du marché de la valeur temps de l'argent et les risques spécifiques des actifs.
S'agissant du test de la valeur des goodwill, l'exercice de détermination des valeurs recouvrables des UGT ou groupes d'UGT associés est effectué en fin d'année.
COMPTES CONSOLIDÉS
5.2 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS
Une perte de valeur est comptabilisée dès que la valeur comptable de l'actif ou de l'UGT à laquelle il appartient excède sa valeur recouvrable. Les pertes de valeur sont comptabilisées en « Autres charges opérationnelles ».
Une perte de valeur comptabilisée les années précédentes est reprise si, et seulement si, il y a eu un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l'actif depuis la dernière comptabilisation d'une perte de valeur. Cependant, la valeur comptable d'un actif augmentée d'une reprise de perte de valeur ne peut excéder la valeur comptable qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif au cours des années précédentes. Une perte de valeur comptabilisée sur un goodwill n'est jamais reprise.
Les unités génératrices de trésorerie (UGT) retenues correspondent aux filiales opérationnelles du Groupe. Le goodwill de l'UGT groupe Casino s'élève 1 011 M€.
La valeur d'utilité de cette UGT est calculée à partir d'un taux de croissance à l'infini de 3 % (en ligne avec le taux utilisé en 2016) et d'un taux d'actualisation de 8,42 % (contre 9,25 % en 2016).
Les valeurs d'utilité des filiales opérationnelles du Groupe ont fait l'objet d'une évaluation et n'ont pas donné lieu à constatation d'une perte de valeur.
Sur la base d'évènements raisonnablement prévisibles au 31 décembre 2017, le groupe Rallye estime que pour le groupe Casino, la hausse de 100 points de base du taux d'actualisation ou la baisse de 50 points de base du taux de marge d'EBITDA du flux de la dernière année des prévisions servant au calcul de la valeur terminale n'aurait pas conduit à la comptabilisation d'une perte de valeur.
Le groupe Casino a défini ses Unités Génératrices de Trésorerie comme suit :
Les indices de pertes de valeur utilisés dans le groupe Casino dépendent de la nature des actifs :
Le groupe Casino utilise également des sources d'information externes (environnement économique, valeur de marché des actifs...).
Les pertes de valeur constatées en 2017 sur goodwill, immobilisations incorporelles, corporelles et immeubles de placement s'élèvent à 76 M€ (note 6.5) dont 11 M€ relatifs à des opérations de restructuration (principalement du secteur France Retail) et 63 M€ relatifs à des actifs isolés (essentiellement secteur France Retail pour 34 M€ et Latam Retail pour 28 M€).
Pour rappel, les tests de perte de valeur pratiqués en 2016 avaient conduit le groupe Casino à enregistrer une perte de valeur sur goodwill, immobilisations incorporelles et corporelles de 115 M€ dont 58 M€ relatifs à des opérations de restructuration (principalement sur le secteur France Retail) et 49 M€ relatifs à des actifs isolés (essentiellement secteur France Retail et E‐commerce).
Le test annuel a consisté à déterminer la valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie (UGT) ou des groupes d'UGT auxquels sont rattachés les goodwill et à la comparer à la valeur nette comptable des actifs concernés. Il est précisé que les goodwill dégagés lors des acquisitions initiales de réseaux sont rattachés à des groupes d'UGT selon les classifications présentées dans la note 10.1.3. De manière ponctuelle, quelques goodwill sont également attachés directement à des UGT.
Le test annuel consiste à déterminer la valeur recouvrable des UGT sur la base de la valeur d'utilité selon le principe indiqué dans la note 10.1. Cette valeur est calculée à partir de l'actualisation, aux taux mentionnés ci‐après, des flux de trésorerie prévisionnels après impôt.
| Zone géographique | Taux de croissance à l'infini 2017 (1) |
Taux d'actualisation après impôt 2017 (2) |
Taux de croissance à l'infini 2016 (1) |
Taux d'actualisation après impôt 2016 (2) |
|---|---|---|---|---|
| Activité Grande Distribution | ||||
| France (Grande distribution) (3) | 1,8 % | 5,6 % | 1,7 % | 5,6 % |
| France (autres activités) (3) | 1,8 % et 2,3 % | 5,6 % et 7,0 % | 1,7 % à 2,2 % | 5,6 % à 7,2 % |
| Argentine | 8,8 % | 15,5 % | 8,5 % | 17,1 % |
| Brésil (4) | 5,5 % | 9,9 % | 6,0 % | 12,4 % et 11,6 % (6) |
| Colombie (4) | 3,0 % | 8,8 % | 3,0 % | 8,9 % |
| Uruguay | 6,1 % | 11,8 % | 6,6 % | 13,2 % |
| Océan Indien (5) | 1,8 % à 5,0 % | 5,6 % à 14,8 % | 1,7 % à 5,5 % | 5,6 % à 14,2 % |
Paramètres utilisés pour le calcul des valeurs d'utilité réalisées en interne en 2017 :
(1) Le taux de croissance à l'infini net d'inflation est compris entre 0 % et +1,5 % selon la nature d'activité/enseigne et pays de l'UGT.
(2) Le taux d'actualisation retenu correspond au coût moyen pondéré du capital pour chacun des pays. Celui‐ci est calculé au minimum une fois par an lors du test annuel en tenant compte du bêta endetté du secteur, d'une prime de risque marché et du coût de l'endettement du groupe Casino.
(3) Concernant les activités France, le taux d'actualisation tient compte également de la nature d'activité/enseigne de l'UGT et des risques opérationnels attachés.
(4) Les capitalisations boursières des filiales cotées GPA, Éxito et Cnova s'élèvent respectivement à 5 296 M€, 2 073 M€ et 1 516 M€ au 31 décembre 2017. Hormis Cnova, elles sont inférieures à leur valeur d'actif net comptable. S'agissant de GPA et Éxito, le groupe Casino s'est référé à la valeur d'utilité dans la réalisation des tests de dépréciation (voir ci‐après).
Le test annuel de dépréciation des goodwill, réalisé en fin d'exercice, n'a pas conduit à comptabiliser de perte de valeur au 31 décembre 2017. Néanmoins, une perte de valeur de 5 M€ a été reconnue sur l'exercice en relation d'une UGT goodwill isolée.
À l'exception de Franprix – Leader Price, au regard de l'excédent existant entre la valeur d'utilité et la valeur comptable, le groupe Casino estime sur la base des évènements raisonnablement prévisibles à ce jour, que d'éventuels changements affectant les hypothèses clés mentionnées ci‐dessus n'entraîneraient pas la comptabilisation d'une perte de valeur. La variation raisonnable des hypothèses clés correspond, pour le Groupe, à une hausse de 100 points des taux d'actualisation ou une baisse de 25 points du taux de croissance à l'infini servant au calcul de la valeur terminale ou encore une baisse de 50 points du taux de marge d'EBITDA du flux annuel normatif servant au calcul de la valeur terminale.
S'agissant de Franprix – Leader Price, la valeur recouvrable de cette unité génératrice de trésorerie est établie selon le calcul de la valeur d'utilité, lequel est effectué à partir des projections de flux de trésorerie fondées sur les budgets financiers approuvés par la Direction générale sur une période de trois ans , une extrapolation des projections sur 3 ans et selon un taux d'actualisation de 5,6 % (2016 : 5,6 %).
Les projections de flux de trésorerie de la période budgétaire reposent sur les hypothèses suivantes :
La Direction estime qu'une modification d'une hypothèse clé pourrait conduire à une valeur comptable supérieure à la valeur recouvrable. Aussi, le tableau ci‐dessous présente le montant de la variation individuelle des hypothèses clés qui serait nécessaire pour que la valeur recouvrable estimée de l'unité génératrice de trésorerie Franprix – Leader Price soit égale à sa valeur comptable (dont 2 536 M€ de goodwill).
| Variation requise pour que la valeur comptable de Franprix ‐ Leader Price soit égale à sa valeur recouvrable |
31/12/2017 (1) | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Taux d'actualisation après impôt (5,6 %) | + 90 pb | + 100 pb |
| Taux de croissance à l'infini net d'inflation (0 %) | ‐ 110 pb | ‐ 120 pb |
| Taux de marge d'EBITDA du flux annuel normatif | ‐ 125pb | ‐ 120 pb |
(1) Avec une variation raisonnable de + 100 points du taux d'actualisation et/ou de ‐ 50 points du taux de marge d'EBITDA du flux annuel normatif, la valeur comptable de l'unité génératrice de trésorerie Franprix – Leader Price excèderait sa valeur recouvrable entre 0 et 300 M€.
S'agissant des marques, un test consistant à examiner leur valeur recouvrable selon la méthode des flux de trésorerie actualisés a été réalisé à la clôture. Les principales marques concernent la filiale GPA. L'enseigne Extra (452 M€ de valeur nette comptable au 31 décembre 2017) reste plus sensible au risque de perte de valeur. Aucune perte de valeur n'a été comptabilisée aux termes de ces tests au 31 décembre 2017.
Le tableau ci‐dessous présente le montant de la variation individuelle des hypothèses clés qui serait nécessaire pour que la valeur recouvrable de la marque Extra soit égale à sa valeur comptable :
| Variation requise pour que la valeur comptable de la marque Extra soit égale à sa valeur recouvrable | 31/12/2017 (1) |
|---|---|
| Taux d'actualisation après impôt (9,9 %) | +180 pb |
| Taux de croissance à l'infini net d'inflation (1,5 %) | ‐315 pb |
| Taux de marge d'EBITDA du flux annuel normatif | ‐165 pb |
(1) Avec une variation raisonnable combinée d'une augmentation de 100 points du taux d'actualisation, d'une baisse de 50 points du taux de marge d'EBITDA du flux annuel normatif et d'une baisse de 25 points du taux de croissance à l'infini, la valeur recouvrable de l'UGT Extra (y compris la marque) excèderait sa valeur comptable d'environ 60 M€.
Les actifs financiers sont classés en quatre catégories selon leur nature et l'intention de détention :
La ventilation des actifs financiers entre courants et non courants est déterminée par leur échéance à la date de clôture : inférieure ou supérieure à un an.
Les titres de placement (actifs détenus à des fins de transaction) sont classés en actifs financiers courants car ils sont acquis en vue d'un gain à brève échéance ; par ailleurs, certains titres de Private Equity initialement classés en « Actifs financiers disponibles à la vente ‐ non courants », peuvent faire l'objet d'un reclassement en poste « Actifs financiers disponibles à la vente – courants » à la suite d'une opération ou d'un événement générant une liquidité sur le titre (introduction en Bourse, cession en cours,…).
Tous les actifs financiers sont initialement comptabilisés à la juste valeur.
Il s'agit exclusivement des titres à revenu fixe acquis avec l'intention de les conserver jusqu'à leur échéance. Ils sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif. Le coût amorti est calculé en prenant en compte toute décote ou prime lors de l'acquisition, sur la période allant de l'acquisition à l'échéance de remboursement. Les profits et pertes sont reconnus en résultat lorsque les actifs sont décomptabilisés ou lorsqu'ils perdent de la valeur, ainsi qu'au travers du processus d'amortissement.
Un actif financier est classé en tant qu'actif financier à la juste valeur par le biais du compte de résultat s'il est classé comme détenu à des fins de transactions ou désigné comme tel lors de sa comptabilisation initiale. Il est évalué à la juste valeur, et toute variation en résultant, qui prend en compte les produits des intérêts et des dividendes, est comptabilisée en résultat net.
Le Groupe peut ainsi désigner à la juste valeur dès l'origine des placements de trésorerie.
Ils représentent les actifs financiers, émis ou acquis par le Groupe qui sont la contrepartie d'une remise directe d'argent, de biens ou de services à un débiteur. Ils sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif. Les prêts et créances à long terme non rémunérés ou rémunérés à un taux inférieur à celui du marché sont, lorsque les sommes sont significatives, actualisés. Les dépréciations éventuelles sont enregistrées en résultat.
Cette catégorie inclut principalement les créances commerciales, les disponibilités ainsi que d'autres prêts et créances.
Ils représentent tous les autres actifs financiers, notamment les titres de participation de sociétés non consolidées et les titres immobilisés de l'activité de portefeuille. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres jusqu'à ce que l'actif soit vendu, encaissé ou sorti d'une autre manière ou jusqu'à ce qu'il soit démontré que l'actif a perdu de la valeur de façon prolongée ou significative. Dans ces cas, le profit ou la perte, enregistré jusqu'alors en capitaux propres, est transféré en résultat. Les actifs disponibles à la vente font l'objet d'une dépréciation lorsque des indicateurs de perte de valeur existent.
Pour le portefeuille d'investissements financiers constitué de parts dans des fonds de Private Equity, le Groupe a retenu comme indicateurs de perte de valeur :
Lorsque l'actif disponible à la vente est un instrument de capitaux propres, la dépréciation est définitive. Les variations ultérieures positives de juste valeur sont comptabilisées directement en capitaux propres. Lorsque l'actif disponible à la vente est un instrument de dette, toute appréciation ultérieure est comptabilisée en résultat à hauteur de la dépréciation antérieurement constatée en résultat.
Les actifs disponibles à la vente sont présentés pour l'essentiel en actifs financiers non courants.
Outre des actifs financiers disponibles à la vente, des prêts, des créances et des loyers prépayés, les actifs financiers non courants comprennent également les options d'achat sur titres. Ces options sont évaluées à leur juste valeur (cf. note 11.5.1 au paragraphe « Dérivés qualifiés de couverture »).
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les liquidités et les placements à court terme.
Pour être éligibles au classement d'équivalents de trésorerie, conformément à la norme IAS 7, les placements doivent remplir quatre conditions :
Généralement, le Groupe utilise des comptes rémunérés ou des dépôts à terme de moins de 3 mois.
Un actif financier est décomptabilisé dans les deux cas suivants :
Le Groupe procède à des mobilisations de créances auprès d'institutions financières. Généralement, ces cessions satisfont aux critères de décomptabilisation d'actifs financiers d'IAS 39 décrits ci‐dessus. Le risque de dilution attaché aux créances mobilisées initialement enregistrées au bilan (risque d'annulation de la créance pour cause d'avoirs émis ou de paiements par compensation) est considéré comme non significatif. Ces cessions de créances concernent principalement GPA. Elles sont réalisées avec des banques ou à des établissements de carte de crédit et correspondent essentiellement aux cessions de créances liées à des ventes payées par carte de crédit (en effet, l'encaissement par le vendeur des paiements effectués par carte de crédit au Brésil intervient après plusieurs semaines) ; ces cessions sont sans droit de subrogation et obligations connexes et les risques et avantages ainsi que le contrôle des créances ont été transférés aux établissements financiers.
Les autres cessions de créances sont réalisées au sein du périmètre français ; il s'agit de mobilisations de créances commerciales ou fiscales avec transfert des risques et avantages.
Les passifs financiers sont classés en deux catégories et comprennent :
La ventilation des passifs financiers entre courants et non courants est déterminée par leur échéance à la date de clôture : inférieure ou supérieure à un an.
L'évaluation des passifs financiers dépend de leur classification selon IAS 39.
Les emprunts et autres passifs financiers au coût amorti sont évalués à l'émission à la juste valeur de la contrepartie reçue, puis au coût amorti, calculé à l'aide du taux d'intérêt effectif (TIE). Les frais de transaction, primes d'émission et primes de remboursement directement attribuables à l'acquisition ou à l'émission d'un passif financier viennent en diminution de la valeur de ce passif financier. Les frais sont ensuite amortis actuariellement sur la durée de vie du passif, selon la méthode du TIE.
Au sein du Groupe, certains passifsfinanciers au coût amorti et notamment les empruntsfont l'objet d'une comptabilité de couverture.
Plusieurs filiales ont des accords d'affacturage inversé (« reverse factoring ») avec des institutions financières afin de permettre à certains fournisseurs de recevoir par anticipation le paiement de leurs créances dans le cours normal des achats effectués.
La politique comptable relative à ces opérations est fonction de la modification ou non des caractéristiques des dettes concernées. Ainsi, lorsque les dettes fournisseurs ne sont pas substantiellement modifiées (durée et échéance, contrepartie, valeur faciale) elles sont maintenues en dettes fournisseurs. Dans le cas contraire, elles s'apparentent à une opération de financement et sont présentées dans la composante « Dettes fournisseurs conventionnés » des dettes financières.

Ils représentent les passifs détenus à des fins de transaction, c'est‐à‐dire les passifs qui répondent à une intention de réalisation à court terme. Ils sont évalués à la juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées par le compte de résultat. Le Groupe ne comptabilise pas de passifs financiers à la juste valeur par résultat.
La comptabilisation des « Puts minoritaires » est présentée en note 3.4.1.
Ce sont des instruments financiers composés d'un contrat hôte (par exemple une dette) et d'un dérivé incorporé. Dès l'émission de l'instrument financier, le dérivé est dissocié du contrat hôte (split accounting), il est évalué à la juste valeur à chaque arrêté de compte et les variations sont comptabilisées en résultat. La valeur initiale du dérivé est intégrée dans le coût amorti de l'emprunt.
Tous les instruments dérivés (swaps, collars, floors, options…) figurent au bilan à leur juste valeur.
Le Groupe utilise la possibilité offerte par la norme IAS 39 d'appliquer la comptabilité de couverture :
La comptabilité de couverture est applicable si :
Lorsqu'un instrument financier dérivé n'a pas été (ou n'est plus) qualifié de couverture, ses variations de juste valeur successives sont comptabilisées directement en résultat de la période, au sein de la rubrique « Autres produits et charges financiers ».
La dette financière nette comprend les emprunts et dettes financières incluant les dérivés passifs de couverture et les dettes fournisseurs conventionnés, diminués (a) de la trésorerie et équivalents de trésorerie, (b) des actifs financiers de gestion de trésorerie et des placements financiers, (c) des dérivés actifs de couverture portant sur les emprunts et dettes financières, (d) des actifs financiers consécutifs à une cession significative d'actifs non courants et (e) de la part du Groupe de la filiale vendeuse des actifs nets détenus en vue de la vente.
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers de gestion de trésorerie et placements financiers | 40 | 42 | |
| Actifs financiers consécutifs à une cession significative d'actifs non courants | 7 | 7 | |
| Dérivés actifs hors couverture | 11.5.1 | 3 | 4 |
| Titres de placement et assimilés | 11.2 | 50 | 53 |
| Dérivés actifs sur couverture de juste valeur et dérivés de dette | 11.5.1 | 4 | 34 |
| Autres actifs financiers courants | 54 | 87 |
| (en millions d'euros) | Note | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Équivalents de trésorerie | 1 534 | 2 431 | |
| Disponibilités | 1 992 | 3 418 | |
| Trésorerie brute (1) | 3 526 | 5 849 | |
| Concours bancaires courants | 11.2.4 | (161) | (146) |
| Trésorerie nette | 3 365 | 5 703 |
(1) Les principales devises composant la trésorerie brute sont l'euro, le real brésilien et le peso colombien pour respectivement 37 %, 45 % et 13 % au 31 décembre 2017, contre 54 %, 37 % et 6 % au 31 décembre 2016.
Au 31 décembre 2017, la trésorerie et les équivalents de trésorerie ne sont soumis à aucune restriction significative à l'exception d'un compte séquestre de 24 M€ constitué dans le cadre de la « class action » à l'encontre de Cnova N.V. (note 13.3). Les cautions et garanties bancaires sont mentionnées en note 6.11.
Les emprunts et dettesfinancièress'élèvent à 12 163 M€ au 31 décembre 2017 (2016 : 13 697 M€) et comprennent les élémentssuivants:
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | Part non courante |
Part courante |
Total | Part non courante |
Part courante |
Total |
| Emprunts obligataires (1) | 11.2.3 | 7 739 | 799 | 8 538 | 7 842 | 804 | 8 646 |
| Autres emprunts et dettes financières | 11.2.4 | 1 986 | 1 537 | 3 523 | 2 401 | 2 484 | 4 885 |
| Contrats de location‐financement | 7.5 | 47 | 17 | 64 | 63 | 16 | 79 |
| Dérivés passifs de couverture de juste valeur (2) | 11.5.1 | 16 | 22 | 38 | 26 | 61 | 87 |
| Emprunts et dettes financières | 9 788 | 2 375 | 12 163 | 10 332 | 3 365 | 13 697 | |
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur (3) | 11.5.1 | (108) | (4) | (112) | (278) | (34) | (312) |
| Part Groupe de la filiale vendeuse des actifs nets détenus en vue de la vente |
3.5 | (1 141) | (1 141) | (768) | (768) | ||
| Titres de placement et assimilés (4) | 11.1.1 | (50) | (50) | (53) | (53) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | (3 526) | (3 526) | (5 849) | (5 849) | ||
| Trésorerie active, autres actifs financiers et actifs nets détenus en vue de la vente |
(108) | (4 721) | (4 829) | (278) | (6 704) | (6 982) | |
| Dette financière nette | 9 680 | (2 346) | 7 334 | 10 054 | (3 339) | 6 715 |
(1) Dont 5 757 M€, 749 M€ et 2 032 M€ pour respectivement Casino, GPA et Rallye au 31 décembre 2017 (au 31 décembre 2016 : dont 6 269 M€, 700 M€ et 1 677 M€ pour Casino, GPA et Rallye).
(2) Dont 16 M€, 12 M€ et 10 M€ respectivement au Brésil, en France et en Colombie au 31 décembre 2017 (au 31 décembre 2016 : dont 80 M€, 5 M€ et 3 M€ respectivement au Brésil, en Colombie et en France).
(3) Dont 103 M€, 7 M€ et 2 M€ respectivement en France, au Brésil et en Colombie au 31 décembre 2017 (au 31 décembre 2016 : dont 278 M€, 31 M€ et 3 M€ respectivement en France, au Brésil et en Colombie).
(4) Les actifs financiers de couverture courants et les titres de placement et assimilés sont regroupés dans le poste « Autres actifs financiers ».
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Dette financière (1) |
Trésorerie et équivalent de trésorerie |
Part du Groupe des actifs nets classés selon IFRS 5 |
Dette financière nette |
Dette financière (1) |
Trésorerie et équivalent de trésorerie |
Part du Groupe des actifs nets classés selon IFRS 5 |
Dette financière nette |
| Foncière Euris holding | 252 | (6) | 246 | 230 | (10) | 220 | ||
| (2) Périmètre Rallye |
3 162 | (121) | 3 042 | 3 147 | (86) | 3 061 | ||
| Casino | 8 586 | (3 391) | (1 070) | 4 126 | 9 885 | (5 750) | (768) | 3 367 |
| France Retail | 6 022 | (1 872) | (435) | 3 715 | 6 884 | (3 614) | (70) | 3 200 |
| Latam Retail | 2 326 | (1 475) | (7) | 845 | 2 972 | (1 939) | (1) | 1 032 |
| Dont GPA alimentaire | 1 147 | (952) | (6) | 189 | 1 713 | (1 492) | 221 | |
| Dont Éxito (3) | 1 179 | (522) | (1) | 656 | 1 259 | (447) | (1) | 811 |
| Latam Electronics | (628) | (628) | (697) | (697) | ||||
| E‐Commerce | 238 | (44) | 194 | 28 | (196) | (168) | ||
| Filiales de projets immobiliers |
(9) | (71) | (80) | 70 | (3) | 67 | ||
| Total | 12 001 | (3 526) | (1 141) | 7 334 | 13 332 | (5 849) | (768) | 6 715 |
(1) Correspond aux emprunts et dettes financières nets des dérivés actifs de couverture de juste valeur et de flux de trésorerie et des autres actifs financiers.
(2) Groupe GO Sport contribue à hauteur de 165 M€ en 2017 et 161 M€ en 2016. La dette associée aux 840 495 actions Casino consolidées via un contrat d'equity swap prévoyant une option de dénouement physique s'élève à 49 M€ en 2017 et 2016.
(3) Éxito hors GPA, incluant l'Argentine et l'Uruguay.
| (en millions d'euros) | Notes | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Passifs financiers à l'ouverture | 13 697 | 15 273 | |
| Instruments financiers dérivés actifs de couverture de juste valeur | (312) | (698) | |
| Dettes financières à l'ouverture (y compris instruments de couverture) | 13 385 | 14 575 | |
| Nouveaux emprunts (1)(5) | 2 229 | 2 417 | |
| Remboursements d'emprunts (2)(5) | (3 095) | (3 660) | |
| Variation de la juste valeur des emprunts couverts | 114 | 34 | |
| Variation des intérêts courus | (98) | 212 | |
| Écarts de conversion | (352) | 528 | |
| Variation de périmètre (3) | 10 | (581) | |
| Reclassement des passifs financiers associés à des actifs détenus en vue de la vente | (161) | (349) | |
| Autres et reclassements (4) | 19 | 209 | |
| Dettes financières à la clôture (y compris instruments de couverture) | 12 051 | 13 385 | |
| Passifs financiers à la clôture | 11.2 | 12 163 | 13 697 |
| Instruments financiers dérivés actifs de couverture de juste valeur | 11.2 | (112) | (312) |
| Emprunts obligataires (en millions d'euros) |
Devise | Montant nominal (1) |
Taux d'intérêt d'émission (2) |
Date d'émission |
Date d'échéance |
31/12/2017 (3) |
31/12/2016 (3) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Rallye | 2 060 | 2 032 | 1 678 | ||||
| EMTN 2018 | EUR | 300 | F : 5,00 % | oct.‐12 | oct.‐18 | 301 | 303 |
| EMTN 2019 | EUR | 300 | F : 4,25 % | mars‐13 | mars‐19 | 300 | 299 |
| Emprunt obligataire échangeable 2020 (4) | EUR | 375 | F : 1,00 % | oct.‐13 | oct.‐20 | 374 | 362 |
| Emprunt obligataire 2020 | CHF | 70 | F : 4,00 % | nov.‐16 | nov.‐20 | 64 | 69 |
| EMTN 2021 | EUR | 465 | F : 4,00 % | avr.‐14 | janv.‐21 | 469 | 471 |
| Emprunt obligataire échangeable 2022 (5) | EUR | 200 | F : 5,25 % | oct.‐16 | févr.‐22 | 178 | 173 |
| EMTN 2023 | EUR | 350 | F : 4,37 % | mai‐17 | janv.‐23 | 347 | |
| Casino, Guichard‐Perrachon | 5 614 | 5 757 | 6 269 | ||||
| Emprunt obligataire 2017 | EUR | F : 4,38 % | févr.‐10 | févr.‐17 | 552 | ||
| Emprunt obligataire 2018 | EUR | 355 | F : 5,73 % | mai‐10 | nov.‐18 | 361 | 527 |
| Emprunt obligataire 2019 | EUR | 697 | F : 4,41 % | août‐12 / avr‐13 | août‐19 | 714 | 884 |
| Emprunt obligataire 2020 | EUR | 540 | F : 5,24 % | mars‐12 | mars‐20 | 559 | 631 |
| Emprunt obligataire 2021 | EUR | 850 | F : 5,98 % | mai‐11 | mai‐21 | 898 | 919 |
| Emprunt obligataire 2022 | EUR | 550 | F : 1,87 % | juin‐17 | juin‐22 | 523 | |
| Emprunt obligataire 2023 | EUR | 758 | F : 4,56 % | janv‐13 / mai‐13 | janv.‐23 | 811 | 833 |
| Emprunt obligataire 2024 | EUR | 900 | F : 4,50 % | mars‐14 | mars‐24 | 912 | 932 |
| Emprunt obligataire 2025 | EUR | 450 | F : 3,58 % | déc.‐14 | févr.‐25 | 449 | 448 |
| Emprunt obligataire 2026 | EUR | 514 | F : 4,05 % | août‐14 | août‐26 | 530 | 543 |
| GPA | 753 | 749 | 700 | ||||
| Emprunt obligataire 2017 | BRL | V : 108,0 % CDI | août‐16 | janv.‐17 | 146 | ||
| Emprunt obligataire 2019 | BRL | 227 | V : 107,0 % CDI | sept.‐14 | sept.‐19 (6) | 227 | 262 |
| Emprunt obligataire 2019 | BRL | 255 | V : 97,5 % CDI | déc.‐16 | déc.‐19 | 255 | 291 |
| Emprunt obligataire 2020 | BRL | 272 | V : 96,0 % CDI | avr.‐17 | avr.‐20 | 268 | |
(1) Correspond au montant nominal des emprunts obligataires en cours au 31 décembre 2017.
(2) F (taux fixe) ‐ V (taux variable) ‐ CDI (Certificado de Depósito Interbancário). Les taux d'intérêts effectifs liés aux emprunts de Casino, Guichard‐Perrachon ne reflètent pas les éventuels effets des composantes de réévaluation de dettes liées à des couvertures.
(3) Les montants ci‐dessus incluent le cas échéant la composante de réévaluation liée aux couvertures de juste valeur ; les montants sont présentés hors intérêts courus.
(4) L'option d'échange est exerçable à tout moment jusqu'au 30ème jour ouvré précédant l'échéance des obligations. La société Rallye aura le choix de remettre des actions existantes Casino ou leur contrevaleur boursière. Le rendement des obligations est de 2,25 %. Les porteurs d'obligations disposent d'une option de remboursement anticipé le 2 octobre 2018. Le remboursement des obligations à maturité en l'absence d'échange, intègrera une prime de remboursement de 9,36 %. Les 3 785 202 obligations émises sont échangeables en actions Casino avec un ratio d'échange permettant d'obtenir 1,0209 action Casino pour une obligation.
(5) 2 000 Obligations échangeables à compter du 1er septembre 2021 en actions Casino. La société Rallye a procédé à l'acquisition d'options d'achat d'actions Casino dénouables uniquement en numéraire, en vue de couvrir l'exposition économique en cas d'exercice des droits d'échange attachés aux obligations. Les obligations étant remboursables uniquement en numéraire, elles ne donneront pas droit à la remise d'actions Casino en cas d'échange. Le prix initial d'échange des obligations a été fixé à 59,9769 euros.
(6) Le remboursement de cet emprunt obligataire s'effectuera égalitairement en septembre 2018 et septembre 2019.
| Autres emprunts et dettes financières (en millions d'euros) |
Montant nominal |
Nature du taux |
Date d'émission | Date d'échéance | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Foncière Euris | 252 | 252 | 300 | |||
| Lignes de crédit | 252 | Variable | 252 | 230 | ||
| Emprunts des filiales de projets immobiliers | Variable | 70 | ||||
| Rallye | 1 097 | 1 151 | 1 505 | |||
| Emprunts bancaires | 560 | Fixe (1)/Variable | janv.‐13 à mai.‐16 | févr.‐18 à janv.‐22 | 558 | 558 |
| Crédits syndiqués ‐ lignes de crédit (2) | 115 | Variable | 115 | 443 | ||
| Autres emprunts | 107 | Variable | 107 | 101 | ||
| Titres négociables à court terme « NEU CP » | 315 | Fixe | (3) | (3) | 315 | 353 |
| Intérêts courus (4) | 48 | 39 | ||||
| Concours bancaires courants (9) | 7 | 10 | ||||
| Casino | 1 734 | 2 120 | 3 080 | |||
| • France | ||||||
| Titres négociables à court terme « NEU CP » (Casino Guichard‐Perrachon) |
210 | Fixe | (3) | (3) | 210 | 522 |
| Autres emprunts Franprix ‐ Leader Price | 72 | Variable/Fixe (5) | 2010 à 2015 | 2019 à 2024 | 72 | 85 |
| Autres (6) | 24 | 31 | ||||
| • International | ||||||
| GPA | 297 | Variable (7)/Fixe (8) | janv.‐12 à sept.‐17 | janv.‐18 à mai.‐27 | 296 | 744 |
| Éxito | 1 155 | Variable (7) | août.‐15 à déc.‐17 | févr.‐18 à août.‐25 | 1 149 | 1 241 |
| Concours bancaires courants (9) | 154 | 136 | ||||
| Intérêts courus (4) | 215 | 321 | ||||
| Total autres emprunts et dettes financières | 3 523 | 4 885 | ||||
| Dont à taux variable | 2 511 | 3 098 |
(1) Dont emprunts à taux fixes 209 M€ en 2017 et 159 M€ en 2016.
(2) Groupe GO Sport contribue pour 115 M€ en 2017 et 120 M€ en 2016 (note 11.5.5).
(3) Ces titres négociables à court terme « NEU CP » sont des financements à court terme qui ont une durée généralement inférieure à 12 mois.
(4) Les intérêts courus portent sur la totalité des dettes financières y compris les emprunts obligataires. Ces intérêts courus au niveau de Casino concernent principalement Casino, Guichard‐Perrachon et GPA pour respectivement 164 M€ et 44 M€ au 31 décembre 2017 (au 31 décembre 2016 : Casino, Guichard‐Perrachon et GPA pour respectivement 157 M€ et 156 M€). Au niveau de Rallye, les intérêts sur les emprunts obligataires s'élèvent à 48 M€ au 31 décembre 2017 contre 39 M€ au 31 décembre 2016.
(5) Dont emprunts à taux fixe pour un montant au 31 décembre 2017 de 2 M€ (au 31 décembre 2016 : 4 M€).
(6) Dont 15 M€ relatifs à Cdiscount (17 M€ en 2016).
(7) Les emprunts à taux variable de GPA et Éxito sont majoritairement et respectivement rémunérés sur la base du CDI et IBR.
(8) Dont emprunts à taux fixe pour un montant de 11 M€ au 31 décembre 2017 (au 31 décembre 2016 : 15 M€).
(9) Les concours bancaires du périmètre Rallye proviennent du Groupe GO Sport, au niveau du groupe Casino, ils sont essentiellement localisés en France.
Afin de garantir la liquidité, le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non utilisées et immédiatement disponibles pour un montant total de 5,6 Md€ au 31 décembre 2017, qui se décompose de la façon suivante :
| Échéance | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Taux | < à 1 an | > à 1 an | Autorisées | Utilisées | |
| Lignes syndiquées | ||||||
| Rallye (1) | Variable | 850 | 850 | 115 | ||
| Casino (2) | Variable (2) | 1 825 | 1 825 | |||
| Lignes bilatérales | ||||||
| Foncière Euris | Variable (3) | 63 | 387 | 450 | 252 | |
| Rallye | Variable (3) | 1 020 | 1 020 | |||
| Casino | Variable (3) | 50 | 823 | 873 | ||
| Autres lignes bancaires confirmées | ||||||
| Casino (4) | Variable (5) | 457 | 570 | 1 027 | 28 | |
| Total | 570 | 5 475 | 6 045 | 395 |
(1) Dont 115 M€ de Groupe GO Sport pour les lignes utilisées.
(2) Les lignes syndiquées comprennent la ligne de 1 200 M€ à échéance février 2021 et la ligne de 750 M\$ à échéance juillet 2022 (note 2) qui sont rémunérées sur la base du taux Euribor pour les tirages en euro ou du taux US Libor pour les tirages en dollar correspondant à la période de tirage, augmenté d'une marge variant selon le montant du tirage et selon le niveau du ratio DFN/EBITDA du groupe Casino.
(3) Les lignes bilatérales sont rémunérées sur la base du taux Euribor correspondant à la période de tirage, augmenté d'une marge. Pour certaines lignes du groupe Casino, la marge varie selon le montant du tirage (pour 250 M€ de lignes) et / ou le niveau du ratio DFN/EBITDA (pour 250 M€ de lignes). Une des lignes du groupe Casino a une marge partiellement indexée à la notation RSE Sustainalytics.
(4) Les autres lignes bancaires confirmées concernent Monoprix, GPA et Éxito à hauteur respectivement de 570 M€, 289 M€ et 168 M€.
(5) Les autres lignes sont rémunérées selon le taux de référence (dépendant de la devise de la ligne) + une marge. Pour certaines lignes, la marge varie selon le niveau du ratio DFN/EBITDA de la filiale (pour 370 M€ de lignes) et / ou le montant du tirage (pour 450 M€ de lignes).
— Répartition des montants de lignes de crédit non utilisées

Le coût de l'endettement financier net est constitué de l'ensemble des résultats produits par les éléments constitutifs de la trésorerie et équivalents de trésorerie et des emprunts et dettes financières pendant la période, notamment les produits et résultats de cession des équivalents de trésorerie, la charge d'intérêts attachée aux emprunts et dettes financières, les résultats de couverture de taux (y compris la part inefficace) et les effets de change y afférents ainsi que les coûts liés aux dettes fournisseurs conventionnés.
Il s'agit des produits et charges de nature financière qui ne font pas partie du coût de l'endettement financier net.
Sont compris notamment dans cette rubrique : les dividendes reçus des sociétés non consolidées, les coûts de mobilisation de créances, les résultats d'actualisation (y compris l'actualisation des provisions de retraite), les variations de juste valeur des dérivés actions et les pertes de valeur et résultats de cession des actifs financiers hors trésorerie et équivalents de trésorerie.
Cette rubrique comprend également les effets de change hors ceux portant sur les éléments constitutifs de trésorerie et équivalents de trésorerie et des emprunts et dettes financières qui sont présentés en coût de l'endettement financier net ainsi que ceux liés à la part efficace des couvertures comptables d'opérations d'exploitation qui sont présentés en résultat opérationnel.
Les escomptes financiers obtenus pour paiement rapide sont portés en produits financiers pour la part correspondant au taux normal d'intérêt du marché et en réduction du prix d'achat pour le supplément.
| (en millions d'euros) | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|
| Résultat de cession des équivalents de trésorerie | ||
| Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie | 81 | 110 |
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie | 81 | 110 |
| Charges d'intérêts sur opérations de financement après couverture (1) | (557) | (544) |
| Charges financières de location‐financement | (10) | (8) |
| Coût de l'endettement financier brut | (567) | (552) |
| Coût de l'endettement financier net | (486) | (442) |
(1) Au cours de l'exercice 2016, un produit de 13 M€ avait été reconnu suite à l'exercice de l'option d'achat sur les ORA Monoprix ainsi qu'un gain de 33 M€ (hors économie future de coupons) dans le cadre des rachats obligataires.
| (en millions d'euros) | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|
| Produits financiers de participation | 1 | |
| Gains de change (hors opérations de financement) | 21 | 44 |
| Produits d'actualisation et de désactualisation | 3 | 2 |
| Variation positive de juste valeur des dérivés hors couverture (1) | 102 | 201 |
| Variation positive de juste valeur des actifs financiers évalués à la juste valeur (1) | 7 | 8 |
| Autres produits financiers | 56 | 65 |
| Autres produits financiers | 190 | 320 |
| Pertes de change (hors opérations de financement) | (27) | (41) |
| Charges d'actualisation et de désactualisation | (8) | (12) |
| Variation négative de juste valeur des dérivés hors couverture (1) | (44) | (118) |
| Variation négative de juste valeur des actifs financiers évalués à la juste valeur (1) | (4) | (1) |
| Coût de mobilisation de créances sans recours et opérations assimilées | (83) | (78) |
| Autres charges financières | (106) | (112) |
| Autres charges financières | (272) | (362) |
| Autres produits et charges financiers | (82) | (42) |
(1) En 2017, le produit net de 61 M€ reflète principalement (a) la variation de valeur du TRS GPA (32 M€) et du forward GPA (51 M€) ainsi que les coûts de portage associés à ces instruments pour ‐15 M€, (b) les incidences liées à d'autres instruments dérivés pour ‐21 M€, et enfin (c) la variation de valeur des equity swaps Mercialys contractés par Foncière Euris et Rallye (‐4 M€). En 2016, le produit net de 90 M€ reflétait principalement (a) la variation de valeur du TRS GPA (30 M€), du forward GPA (15 M€), (b) la variation de valeur du TRS Big C Thaïlande qui avait fait l'objet d'un dénouement sur l'exercice (23 M€), et enfin (c) la variation de valeur des equity swaps Mercialys contractés par Foncière Euris et Rallye (3 M€).
— Principaux instruments financiers dérivés
Le groupe Casino a signé avec des établissements financiers des contrats de TRS et forward portant sur des actions de GPA qui ont tous pour caractéristique d'être sans livraison physique des titres, le dénouement se faisant en numéraire. Les contrats prévoient que les contreparties bancaires de ces instruments vendront ces titres sur le marché à la fin de la vie des instruments. Le groupe Casino recevra ou versera la différence entre le produit de revente et les montants décaissés par la contrepartie bancaire pour acquérir les titres en début de vie des instruments. Ces contrats donnent au Groupe les bénéfices économiques de la propriété des titres (exposition financière à l'évolution des cours de bourse des filiales et encaissement des dividendes), en revanche le groupe Casino n'a pas la propriété juridique des titres et ne dispose pas des droits de vote attachés. Les contrats sont les suivants :
un intérêt de Libor 3 mois + 2,04 % et est à échéance février 2020. Ce forward est un dérivé évalué à la juste valeur dont les variations sont constatées en résultat. Au 31 décembre 2017, l'instrument porte sur 5,8 millions de titres (soit 2,2 % du capital de GPA) et un notionnel de 239 M\$ (199 M€) et présente une juste valeur de ‐83 M€ (contre 5,8 millions de titres, notionnel de 239 M\$ (227 M€) et ‐134 M€ de juste valeur au 31 décembre 2016).
Par ailleurs, le groupe Casino avait contracté en 2012 avec un établissement financier un TRS portant sur 20,6 millions d'actions de Big C Thaïlande. Ce TRS a fait l'objet d'un dénouement sur l'exercice 2016 qui a eu pour incidence la constatation d'un produit de 23 M€ reconnu en « autres produits financiers » correspondant à l'encaissement net du TRS pour 2 M€ et à la variation de juste valeur de l'instrument pour 21 M€.
La juste valeur de ces instruments est déterminée sur la base d'une approche liquidative à la date de clôture en prenant une hypothèse de revente par les établissements financiers au cours de bourse spot. La juste valeur de ces instruments s'élève à ‐260 M€ au 31 décembre 2017 (2016 : ‐343 M€) (note 11.5.1).
Par ailleurs, Foncière Euris et Rallye ont pris, au cours des exercices 2013, 2014 et 2015, des positions sur des titres de la société Mercialys au travers d'instruments dérivés (equity swaps) portant respectivement sur 3,5 % et 2,0 % du capital au 31 décembre 2017 (soit un total de 5 061 405 actions Mercialys, ne donnant aucun droit de vote à Foncière Euris et Rallye, représentant un montant notionnel de 93 M€). Ces equity swaps peuvent être dénoués à tout moment à la seule initiative de Foncière Euris ou de Rallye de façon monétaire exclusivement, sauf pour un notionnel correspondant à 1,00 % du capital de Mercialys pour lequel Foncière Euris a l'option entre un dénouement monétaire ou par livraison des titres. La juste valeur de ces instruments s'établit à 1 M€ à la date de clôture, contre 5 M€ au 31 décembre 2016.
11.4.1. Ventilation de la valeur comptable des actifs et passifs financiers par catégorie d'instruments
Le tableau ci‐dessous présente les actifs financiers par catégorie d'instruments.
| Ventilation par catégorie d'instruments | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | Valeurs des actifs financiers |
Actifs détenus à des fins de transactions |
Instruments de couverture comptable |
Prêts et créances |
AFS ‐ Évalués à la juste valeur |
AFS ‐ Évalués au coût |
| Au 31 décembre 2017 | |||||||
| Autres actifs non courants (1) | 6.9 | 800 | 13 | 108 | 604 | 71 | 4 |
| Clients et comptes rattachés | 6.7 | 970 | 970 | ||||
| Autres créances (1) | 6.8 | 775 | 775 | ||||
| Autres actifs financiers courants | 11.1.1 | 54 | 10 | 4 | 38 | 2 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | 3 526 | 4 | 3 522 | |||
| Au 31 décembre 2016 | |||||||
| Autres actifs non courants (1) | 6.9 | 901 | 23 | 278 | 509 | 89 | 2 |
| Clients et comptes rattachés | 6.7 | 907 | 907 | ||||
| Autres créances (1) | 6.8 | 951 | 26 | 925 | |||
| Autres actifs financiers courants | 11.1.1 | 87 | 10 | 32 | 43 | 2 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | 5 849 | 23 | 5 826 |
(1) Hors actifs non financiers.
Le tableau ci‐dessous présente les passifs financiers par catégorie d'instruments.
| Ventilation par catégorie d'instruments | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | Valeurs des passifs financiers |
Passifs comptabilisés au coût amorti |
Passifs liés aux puts sur intérêts ne donnant pas le contrôle |
Instruments dérivés | |
| Au 31 décembre 2017 | ||||||
| Emprunts obligataires | 11.2.3 | 8 543 | 8 538 | 5 | ||
| Autres emprunts et dettes financières | 11.2.4 | 3 556 | 3 523 | 33 | ||
| Dettes liées aux engagements de rachat d'intérêts ne donnant pas le contrôle |
3.4.1 | 174 | 174 | |||
| Contrats de location‐financement | 7.5 | 64 | 64 | |||
| Dettes fournisseurs | 6 774 | 6 774 | ||||
| Autres dettes (1) | 6.10 | 2 170 | 1 853 | 317 | ||
| Au 31 décembre 2016 | ||||||
| Emprunts obligataires | 11.2.3 | 8 646 | 8 646 | |||
| Autres emprunts et dettes financières | 11.2.4 | 4 972 | 4 885 | 87 | ||
| Dettes liées aux engagements de rachat d'intérêts ne donnant pas le contrôle |
3.4.1 | 382 | 382 | |||
| Contrats de location‐financement | 7.5 | 79 | 79 | |||
| Dettes fournisseurs | 7 045 | 7 045 | ||||
| Autres dettes (1) | 6.10 | 2 258 | 1 863 | 395 |
(1) Hors passifs non financiers.
137
Les évaluations à la juste valeur sont détaillées en 3 niveaux selon la hiérarchie de juste valeur suivante :
La juste valeur des instruments financiers négociés sur des marchés actifs est basée sur les cotations au jour de clôture du bilan. Un marché est considéré comme actif si les cotations sont aisément et régulièrement disponibles d'une bourse, de négociants, de courtiers, d'un évaluateur ou d'une agence de réglementation et que ces cotations sont basées sur des transactions régulières. Ces instruments sont classés en niveau 1.
La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur un marché actif (notamment les investissements dans des fonds de Private Equity ainsi que les dérivés de gré à gré) est déterminée à l'aide de techniques d'évaluation. Ces différentes méthodes maximisent l'utilisation de données de marché observables, si disponibles, ou des informations en provenance des gérants des fonds. Ces informations font l'objet d'une recherche active, de sorte que les estimations ne se fondent sur les estimations propres du Groupe qu'en complément ou à défaut de données observables ou en provenance des gérants. Si tous les éléments requis pour le calcul de la juste valeur de l'instrument sont observables, cet instrument est classé en niveau 2.
Si un ou plusieurs des principaux éléments de calcul ne sont pas basés sur des données de marché observables, l'instrument est classé en niveau 3.
Les tableaux ci‐dessous présentent une comparaison de la valeur comptable et de la juste valeur des actifs et des passifs consolidés, autres que ceux dont les valeurs comptables correspondent à des approximations raisonnables des justes valeurs tels que les créances clients, les dettes fournisseurs, la trésorerie et équivalents de trésorerie, les concours bancaires. La juste valeur des immeubles de placement et des actifs nets détenus en vue de la vente de Via Varejo est présentée respectivement aux notes 10.3.2 et 3.5.2.
| — À l'actif |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Valeur | Juste | Niveau de juste valeur | ||||
| comptable | valeur | niveau 1 | niveau 2 | niveau 3 | |||
| Au 31 décembre 2017 | |||||||
| Actifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||||
| Actifs financiers disponibles à la vente (1) | 73 | 73 | 2 | 2 | 69 | ||
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur (2) | 112 | 112 | 112 | ||||
| Autres dérivés actifs | 16 | 16 | 16 | ||||
| Autres actifs financiers | 7 | 7 | 7 | ||||
| Au 31 décembre 2016 | |||||||
| Actifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||||
| Actifs financiers disponibles à la vente (1) | 91 | 91 | 2 | 89 | |||
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur (2) | 312 | 312 | 312 | ||||
| Autres dérivés actifs | 54 | 54 | 54 | ||||
| Autres actifs financiers | 3 | 3 | 3 |
(1) La juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente est généralement déterminée en utilisant les techniques d'évaluation usuelles. Les actifs disponibles à la vente correspondant à des investissements dans des fonds de Private Equity sont valorisés sur la base des données les plus récentes fournies par les gérants de ces fonds. Ces évaluations de juste valeur sont généralement de niveau 3. Les actifs financiers disponibles à la vente, pour lesquels une juste valeur n'a pu être déterminée de manière fiable, ne sont pas présentés dans cette note.
(2) Les instruments dérivés font l'objet d'une évaluation (interne ou externe) sur la base des techniques d'évaluations usuelles de ce type d'instruments. Les modèles d'évaluation intègrent les paramètres observables de marché (notamment la courbe des taux d'intérêt) et la qualité de contrepartie. Les dérivés de couverture de juste valeur sont quasi intégralement adossés à des emprunts financiers.
| Valeur comptable |
Juste valeur |
Niveau de juste valeur | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | niveau 1 | niveau 2 | niveau 3 | ||
| Au 31 décembre 2017 | |||||
| Passifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||
| Dérivés passifs de couverture de juste valeur (1) | 38 | 38 | 38 | ||
| Autres dérivés passifs(1) | 315 | 315 | 315 | ||
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle (2) |
174 | 174 | 174 | ||
| Passifs non comptabilisés à la juste valeur : | |||||
| Emprunts obligataires (3) | 8 538 | 9 215 | 8 463 | 752 | |
| Autres emprunts et dettes financières (4) | 3 587 | 3 600 | 3 600 | ||
| Au 31 décembre 2016 | |||||
| Passifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||
| Dérivés passifs de couverture de juste valeur (1) | 87 | 87 | 87 | ||
| Autres dérivés passifs(1) | 395 | 395 | 395 | ||
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle (2) |
382 | 382 | 186 | 196 | |
| Passifs non comptabilisés à la juste valeur : | |||||
| Emprunts obligataires (3) | 8 646 | 9 361 | 8 669 | 692 | |
| Autres emprunts et dettes financières (4) | 4 964 | 4 980 | 4 980 |
(1) Les instruments dérivés font l'objet d'une évaluation (interne ou externe) sur la base des techniques d'évaluations usuelles de ce type d'instruments. Les modèles d'évaluation intègrent les paramètres observables de marché (notamment la courbe des taux) et la qualité de contrepartie. Les dérivés de couverture de juste valeur sont quasi intégralement adossés à des emprunts financiers.
(2) La juste valeur relative aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle est déterminée en appliquant les formules de calcul du contrat et est, le cas échéant, actualisée ; ces formules sont considérées comme représentatives de la juste valeur et utilisent notamment des multiples de résultat net.
(3) La valeur de marché a été déterminée pour les emprunts obligataires cotés sur la base du dernier prix de marché à la date de clôture.
(4) La juste valeur des autres emprunts a été déterminée sur la base d'autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des flux de trésorerie en tenant compte du risque de crédit du Groupe et des conditions de taux d'intérêt à la date de clôture.
Les principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de marché (risque de change, risque de taux d'intérêt et risque sur action), de contrepartie et de liquidité.
Pour gérer son exposition aux risques de variation des taux d'intérêt et des cours de change, le Groupe utilise des instruments financiers dérivés tels que des swaps de taux, des options de taux (caps, floors, swaptions), des swaps de devises, des opérations de change à terme et des options de change. Il s'agit d'instruments de gré à gré négociés avec des contreparties bancaires de premier rang. La majorité de ces opérations ou instruments dérivés est éligible à la comptabilité de couverture.
Cependant, afin de mettre en œuvre une gestion plus dynamique et plus flexible de ses expositions de taux ou de change, le Groupe a la possibilité d'avoir une part, minoritaire et strictement encadrée, de spéculatif dans la gestion de ses couvertures, en ligne avec la politique en la matière d'un grand nombre de sociétés.
Le tableau ci‐dessous récapitule les instruments dérivés par nature du risque couvert et classification comptable :
| (en millions d'euros) | Notes | Risque de taux d'intérêt |
Risque de change |
Autres risques de marché |
31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| ACTIF | ||||||
| Dérivés ‐ à la juste valeur par le résultat | 6.8.1 / 6.9 / 11.1.1 | 17 | 17 | 29 | ||
| Dérivés ‐ couverture de flux de trésorerie | 6.8.1 | 24 | ||||
| Dérivés ‐ couverture de juste valeur | 6.8.1 / 6.9 / 11.1.1 | 110 | 2 | 112 | 312 | |
| Total dérivés actifs | 110 | 2 | 17 | 129 | 365 | |
| dont non courant | 6.9 | 106 | 2 | 14 | 122 | 301 |
| dont courant | 6.8.1 / 11.1.1 | 4 | 3 | 7 | 64 | |
| PASSIF | ||||||
| Dérivés ‐ à la juste valeur par le résultat | 6.10 | 4 | 292 | 296 | 394 | |
| Dérivés ‐ couverture de flux de trésorerie | 6.10 | 20 | 20 | 1 | ||
| Dérivés ‐ couverture de juste valeur | 11.2 | 17 | 20 | 37 | 87 | |
| Total dérivés passifs | 21 | 40 | 292 | 353 | 482 | |
| dont non courant | 6.10 / 11.2 | 19 | 277 | 296 | 397 | |
| dont courant | 6.10 / 11.2 | 2 | 40 | 15 | 57 | 85 |
Au 31 décembre 2017, les dérivés de couverture de juste valeur présentent un solde net de 75 M€ (montant notionnel de 5 374 M€). Ils se décomposent en (a) des dérivés « risque de taux » en France pour 93 M€ ainsi que (b) des dérivés « risque de change » et « risque de taux » au Brésil pour ‐14 M€ et en Colombie pour ‐4 M€, pour des montants notionnels de respectivement 4 472 M€, 219 M€, et 401 M€. L'intégralité de ces dérivés de change et de taux est adossée à des emprunts bancaires ou obligataires libellés dans une devise différente de celle de l'entité qui emprunte. L'inefficacité mesurée sur les couvertures de juste valeur n'est pas significative.
Au 31 décembre 2017, la réserve de couverture de flux de trésorerie futurs incluse dans les capitaux propres part du groupe représente un solde débiteur de 19 M€ (2016 : solde débiteur de 8 M€ net d'impôt). Ces dérivés sont liés (a) au périmètre France et sont en relation avec des achats de marchandises dans des devises autres que l'euro (principalement le dollar), représentant une couverture d'achats futurs pour un montant notionnel de 360 M\$ (300 M€ – note 11.5.2) et (b) au périmètre colombien pour un montant notionnel de 55 M€. Par ailleurs, la filiale colombienne Éxito applique la comptabilité de couverture de flux de trésorerie en termes de couverture de taux portant sur des emprunts à taux variable pour un notionnel de 390 M€ au 31 décembre 2017. L'inefficacité mesurée sur les couvertures de flux futurs n'est pas significative.
La juste valeur des instruments dérivés non qualifiés de couverture comptable au sens IAS 39 s'élève à ‐279 M€ au 31 décembre 2017 (2016 : ‐365 M€) ; ils portent notamment sur les instruments de TRS et forward à hauteur de ‐259 M€ au titre de 2017 (2016 : ‐324 M€) (note 11.3.2).
L'évaluation des dérivés au 31 décembre 2017 a été effectuée en prenant en compte l'ajustement de crédit de valeur (CVA) et l'ajustement de débit de valeur (DVA) conformément à IFRS 13. L'incidence de ces ajustements est non significative.
La dette brute en France du Groupe est principalement composée d'émissions obligataires émises à taux fixe (7 673 M€ de montant nominal à fin décembre 2017 – note 11.2.3). Ces émissions obligataires ont pu faire l'objet de couvertures de juste valeur à travers des swaps de taux qui les variabilisent, mis en place le plus souvent à la date d'émission ; ces swaps de taux sont tous qualifiés de couverture comptable.
Au cours de l'année 2017, Casino a procédé à l'annulation des swaps de taux adossés aux obligations rachetées et annulées au cours de l'exercice. Casino a également réduit son exposition à taux variable en procédant à des débouclages de swaps de variabilisation ainsi qu'en contractant des options de taux (collars).
Au 31 décembre 2017, le Groupe dispose d'un portefeuille résiduel de 43 swaps et options de taux contractés avec une quinzaine de contreparties bancaires donnant une exposition au taux variable ou variable cappé respectivement de 3 937 M€ et 900 M€. La maturité de ces instruments s'échelonne entre 2019 et 2026.
Ainsi au 31 décembre 2017, la dette obligataire du Groupe en France, est à taux fixe pour 3 736 M€ (soit 49 %), à taux variable cappé 900 M€ (soit 12 %), et à taux variable pour 3 037 M€ (soit 39 %).
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Emprunts obligataires à taux variable Rallye (1) | 11.2.3 | 365 | 365 |
| Emprunts obligataires à taux variable Casino, Guichard‐Perrachon (1) | 11.2.3 | 2 672 | 3 022 |
| Dettes obligataires à taux variable cappé Casino Guichard Perrachon (1) | 11.2.3 | 900 | |
| Emprunts obligataires à taux variable du Brésil (2) | 11.2.3 | 753 | 703 |
| Autres emprunts et dettes financières à taux variable (3)(4)(5) | 11.2.4 | 2 113 | 2 694 |
| Locations‐financements | 11.2 / 7.5 | 64 | 79 |
| Total dette à taux variable | 6 867 | 6 863 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | (3 526) | (5 849) |
| Position nette à taux variable | 3 341 | 1 014 | |
| Augmentation de 1 % des taux d'intérêts | 33 | 10 | |
| Coût de l'endettement financier net | 11.3.1 | 486 | 442 |
| Impact variation coût de l'endettement net | 6,87 % | 2,29 % |
(1) Correspond aux dettes obligataires à taux fixe pour un montant nominal de 7 673 M€ (2016 : 7 691 M€) (note 11.2.3) pour lesquelles un montant nominal de 3 937 M€ au 31 décembre 2017 (en 2016 : 3 387 M€) fait l'objet, après swap, d'une exposition à taux variable dont un montant de 900 M€ est couvert par des options de taux .
(2) Montant nominal.
(3) Hors intérêts courus.
(4) Concernant le Brésil, comprend des dettes financières émises en réais, en dollars ou en euros pour un montant de 1 791 MR\$ (451 M€) qui ont été swappées en réais à taux variables (2016 : 2 458 MR\$ soit 717 M€).
(5) Concernant la Colombie, comprend des dettes financières émises en pesos ou en dollars pour un montant de 2 581 MdCOP (721 M€) qui ont été swappées en pesos à taux variable à hauteur de 62 % (2016 : 1 249 MdCOP soit 395 M€ qui ont été swappés à taux variable à hauteur de 44 %).
À structure d'endettement financier net et politique de gestion constantes, une hausse annuelle uniforme des taux de 100 points de base aurait conduit à une augmentation de 6,87 % du coût de l'endettement (soit une hausse de 33 M€). Une baisse des taux de 100 points de base aurait conduit à une diminution de 6,25 % du coût de l'endettement (soit une baisse de 30 M€). Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les cours de change, sont supposées rester constantes.
Par la diversification géographique de ses activités, le Groupe est exposé au risque de conversion ainsi qu'au risque de transaction pour les opérations qui ne sont pas réalisées en euros.
Le risque de conversion (ou risque de change bilanciel) est le risque par lequel une évolution défavorable des cours de change pourrait détériorer le bilan, le compte de résultat et par conséquent les ratios de structure financière du Groupe, lors de la conversion en euros dans les comptes consolidés du Groupe des comptes des filiales étrangères hors zone Euro.
Le risque de change transactionnel est le risque par lequel une évolution défavorable des cours de change pourrait détériorer un flux de trésorerie libellés en devises.
En matière de risque de change transactionnel, la politique du Groupe vise à couvrir les expositions budgétaires hautement probables, liées principalement aux flux monétaires résultant d'achats effectués dans une devise différente de sa monnaie fonctionnelle, notamment pour les achats de marchandises effectués en dollars US couverts par des achats à terme de devises. Généralement, le Groupe effectue ces couvertures avec des instruments ayant les mêmes échéances que les approvisionnements budgétés.
En matière de risque de change financier, l'exposition au risque de change issue des dettes financières libellées dans une autre devise que celle de l'entité emprunteuse est par ailleurs intégralement couverte, à moins que les dettes ne soient elles‐mêmes documentées en comptabilité de couverture d'investissement net.
L'exposition nette du Groupe, basée sur les montants notionnels après prise en compte des couvertures, se concentre sur le dollar US (hors devises fonctionnelles des entités) :
| (en millions d'euros) | USD | Autres devises | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|---|
| Créances commerciales exposées | (18) | (18) | (36) | (18) |
| Autres actifs financiers exposés | (126) | (44) | (170) | (141) |
| Dérivés à la juste valeur par le résultat exposés | 260 | 260 | 343 | |
| Dettes fournisseurs exposées | 168 | 23 | 191 | 170 |
| Dettes financières couvertes | 570 | 121 | 691 | 951 |
| Autres passifs financiers exposés | 25 | 25 | ||
| Exposition brute : dette / (créance) | 879 | 82 | 961 | 1 305 |
| Créances commerciales couvertes | (3) | (3) | (20) | |
| Dettes fournisseurs couvertes | 90 | 4 | 94 | 76 |
| Dettes financières couvertes | 569 | 121 | 690 | 952 |
| Exposition nette : dette / (créance) | 223 | (42) | 181 | 297 |
| Couverture d'achats futurs | 300 | 7 | 307 | 334 |
| Dettes liées aux engagements de rachat d'intérêts ne donnant pas le contrôle exposées (1) |
119 | 119 | 115 |
(1) Les variations de juste valeur (y compris les incidences liées aux variations de change) des dettes liées aux engagements de rachat d'intérêts ne donnant pas le contrôle n'ont pas d'impact sur le résultat. En effet, ces transactions étant traitées comme des transactions entre actionnaires, les variations sont enregistrées en capitaux propres (note 3.4.1).
Au 31 décembre 2016, l'exposition bilancielle nette d'un montant de 297 M€ portait principalement sur le dollar US.
Analyse de la sensibilité de l'exposition nette au risque de change après couverture
Une appréciation de 10 % de l'euro au 31 décembre 2017 et 2016 par rapport aux devises auxquelles le Groupe est exposé, aurait pour conséquence une hausse du résultat à hauteur des montants indiqués ci‐dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêt, sont supposées rester constantes.
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Dollar américain | 23 | 31 |
| Autres devises | (4) | (2) |
| Total | 19 | 29 |
Une dépréciation de 10 % de l'euro au 31 décembre 2017 et 2016 par rapport à ces devises, conduirait à des incidences de sens contraire.
Analyse de sensibilité au risque de conversion des comptes
En cas d'appréciation de 10 % de l'euro par rapport aux principales devises, les incidences sur la conversion des éléments du compte de résultat et des capitaux propres des filiales dont la monnaie fonctionnelle n'est pas l'euro seraient les suivantes :
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 | ||
|---|---|---|---|---|
| Real brésilien | Peso colombien | Real brésilien | Peso colombien | |
| Chiffre d'affaires | (1 125) | (302) | (977) | (307) |
| ROC | (50) | (11) | (28) | (16) |
| Résultat net | (21) | (1) | 63 | (1) |
| Capitaux propres | (649) | (50) | (745) | (40) |
Une dépréciation de 10 % de l'euro aurait eu les mêmes incidences, mais de sens contraire. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables sont supposées rester constantes.
Cours de conversion des devises employées
| Cours en devises pour un euro | 2017 | 2016 | ||
|---|---|---|---|---|
| clôture | moyen | clôture | moyen | |
| Real brésilien (BRL) | 3,9729 | 3,6054 | 3,4305 | 3,8561 |
| Peso colombien (COP) | 3 580,94 | 3 336,06 | 3 164,89 | 3 375,90 |
| Peso argentin (ARS) | 22,3333 | 18,7530 | 16,7318 | 16,3473 |
| Peso uruguayen (UYP) | 34,4626 | 32,3625 | 30,9120 | 33,3198 |
| Dollar américain (USD) | 1,1993 | 1,1297 | 1,0541 | 1,1066 |
| Zloty polonais (PLN) | 4,1770 | 4,2570 | 4,4103 | 4,3632 |
| Leu Roumain (RON) | 4,6585 | 4,5687 | 4,5390 | 4,4908 |
Le Groupe peut utiliser des instruments dérivés (total return swaps sans option d'achat, forward, call, put) sur actions ayant pour objet de construire synthétiquement une exposition économique à des actions cotées de ses filiales (note 11.3.2) ou de couvrir synthétiquement une exposition économique en cas de baisse des marchés actions. La valeur comptable retenue pour ces instruments correspond à l'estimation de la valorisation à la date de clôture fournie par un établissement financier. La valorisation de ces instruments tient compte de paramètres de marché tels les taux de change, le cours de bourse et les taux d'intérêt.
Le Groupe a poursuivi son programme de cessions du portefeuille d'investissements financiers en 2017, réduisant ainsi son exposition économique sur le private equity.
Au 31 décembre 2017, le portefeuille comprend moins de 20 lignes, dont plus de 80 % ont une valeur estimée inférieure ou égale à 4 M€.
Risque de prix lié à une variation défavorable de 10 % de la valeur des titres détenus :
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| Position bilan (juste valeur) | 40 | 56 |
| Sensibilité sur les capitaux propres | (3) | (5) |
| Sensibilité sur le résultat | (1) | (1) |
Le Groupe est exposé au risque de contrepartie sur différents aspects : par ses activités opérationnelles, ses activités de placement de trésorerie et ses produits dérivés de couverture de taux et de change. Le Groupe surveille de façon régulière le risque de ses contreparties à l'aide de plusieurs indicateurs objectifs et assure une diversification de son exposition en privilégiant les contreparties les moins risquées (en se fondant notamment sur la notation des établissements et les engagements réciproques des contreparties avec le Groupe).
La politique du Groupe est de vérifier la santé financière de tous les clients qui souhaitent obtenir des conditions de paiement à crédit. Les soldes clients font l'objet d'un suivi régulier et par conséquent, l'exposition du Groupe aux créances irrécouvrables n'est pas significative.
L'encours des créances clients est analysé ci‐dessous :
| (en millions d'euros) | Actifs non | Actifs échus non dépréciés à la date de clôture | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| échus non dépréciés |
Retard n'excédant pas 1 mois |
Retard compris entre 1 et 6 mois |
Retard supérieur à 6 mois |
Total | Actifs dépréciés |
Total | |
| 31/12/2017 | 755 | 72 | 37 | 37 | 146 | 157 | 1 058 |
| 31/12/2016 | 742 | 81 | 16 | 27 | 124 | 121 | 987 |
L'antériorité des créances échues non dépréciées peut varier significativement en fonction des catégories de clients auprès desquels les sociétés du Groupe exercent leur activité, selon qu'il s'agit d'entreprises privées, de particuliers ou de collectivités publiques. Les politiques de dépréciation retenues sont déterminées, entité par entité, selon les particularités de ces différentes catégories de clients. Le Groupe estime, comme indiqué précédemment, n'être exposé à aucun risque significatif en termes de concentration de crédit.
Concernant le risque de crédit relatif aux autres actifs financiers du Groupe, c'est‐à‐dire la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les actifs financiers disponibles à la vente, les prêts, les dépôts judiciaires versés par GPA et certains instruments financiers dérivés, l'exposition du Groupe liée aux défaillances éventuelles des tiers concernés est limitée, avec une exposition maximale égale à la valeur comptable de ces instruments. Le Groupe a une politique de gestion de la trésorerie qui encadre les placements de trésorerie et d'équivalents de trésorerie auprès de différentes contreparties disposant d'une notation de premier rang et dans des instruments disposant également d'une notation de premier rang.
Les financements bancaires et obligataires des filiales du Groupe contiennent les clauses d'engagement et de défaut habituelles de ce type de contrat : notamment le maintien de l'emprunt à son rang (pari‐passu), la limitation des sûretés attribuées aux autres prêteurs (negative pledge) et le défaut croisé (cross default).
Les tirages bancaires de Foncière Euris peuvent faire l'objet de garanties telles que le nantissement de titres ou le dépôt d'espèces. Ils font l'objet de ratios de structure comptables (tels que résultat courant social, gearing) qui sont respectés au 31 décembre 2017.
Les émissions obligataires de Rallye ne contiennent aucun engagement lié à des ratios financiers. Certains financements bancaires sont soumis aux deux ratios financiers suivants :
| Nature des covenants à respecter | Nature des financements soumis à covenants | Résultat des covenants au 31/12/2017 |
|---|---|---|
| EBITDA Consolidé (1)/ Coût de l'endettement financier net consolidé > 2,75 |
4,04 | |
| Fonds propres de la société Rallye SA > 1,2 Md€ | Lignes de crédit et prêts bancaires | 1,8 Md€ |
(2) L'EBITDA correspond au résultat opérationnel courant augmenté de la dotation aux amortissements opérationnels courants.
Rallye dispose d'un programme EMTN (Euro Medium Term Notes) dont le plafond s'élève à 4 000 M€. Au 31 décembre 2017, l'encours des emprunts obligataires émis dans le cadre de ce programme s'élève à 1 485 M€.
Les emprunts obligataires émis par Rallye prévoient une option de remboursement anticipé au gré des investisseurs en cas de changement de contrôle de la société Casino Guichard‐Perrachon ainsi que de la société Rallye.
Rallye dispose, par ailleurs, d'un programme de titres négociables à court terme « NEU CP » dont le plafond s'élève à 750 M€ ; l'encours au 31 décembre 2017 s'élève à 315 M€.
L'approche du groupe Casino pour gérer le risque de liquidité est de s'assurer dans la mesure du possible qu'il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs lorsqu'ils arriveront à échéance, dans des conditions de marché normales ou dans un environnement dégradé.
Les principales actions entreprises sont :
Cette analyse de liquidité est réalisée à la fois pour le périmètre de la holding Casino, Guichard‐Perrachon (en prenant en compte la mutualisation de la trésorerie, via des accords de cash pooling, de toutes les entités françaises contrôlées) et pour chacune des filiales internationales du Groupe.
Par ailleurs, le Groupe effectue des cessions de créances sans recours et sans implication continue au sens IFRS 7 et effectue également des opérations de financement des fournisseurs (« reverse factoring »).
Les dettes fournisseurs au 31 décembre 2017 incluent un montant de 1 636 M€ (dont 573 M€, 959 M€ et 104 M€ respectivement liés aux segments France Retail, Latam Retail et E‐commerce) ayant fait l'objet d'un programme de « reverse factoring ».
La majeure partie de la dette du Groupe se situe au niveau de Casino, Guichard‐Perrachon ; celle‐ci ne fait l'objet d'aucun collatéral ni d'actifs garantis. Les ressources sont gérées par la Direction Corporate Finance. Les principales filiales du Groupe (GPA, Monoprix, Éxito) disposent également de leurs propres ressources financières. Ces ressources financières ne font pas non plus l'objet de collatéral ou d'actifs garantis et ne sont pas garanties par Casino (à l'exception des prêts de GPA souscrits auprès de la BNDES, qui représentent un montant de 11 M€ à fin 2017 et qui bénéficient de sûretés sur les actifs).
Toutes les filiales font parvenir au groupe Casino un reporting hebdomadaire de trésorerie et la mise en place de nouvelles sources de financement fait l'objet d'une validation de la Direction Corporate Finance.
Au 31 décembre 2017, la situation de liquidité du groupe Casino s'appuie sur :
Casino, Guichard‐Perrachon dispose d'un programme EMTN (Euro Medium Term Notes) dont le plafond s'élève à 9 000 M€. Au 31 décembre 2017, l'encours des emprunts obligataires émis dans le cadre de ce programme s'élève à 5 614 M€.
Casino, Guichard‐Perrachon dispose par ailleurs d'un programme de titres négociables à court terme « NEU CP » dont le plafond s'élève à 2 000 M€ ; l'encours au 31 décembre 2017 s'élève à 210 M€.
Les emprunts obligataires (hors TSSDI) sont notés « BB+ » par Standard & Poor's, perspective stable depuis le 21 mars 2016 et Ba1 par Moody's depuis le 30 novembre 2017. Dans le cadre de la rotation des agences de notation recommandée par le régulateur européen, Casino, Guichard‐Perrachon a mandaté Moody's Investors Service (Moody's) comme nouvelle agence de notation du groupe. Le groupe Casino a mis fin à son contrat avec l'agence de notation Fitch Ratings ; le retrait des notes de Casino, Guichard‐Perrachon S.A. et de sa dette obligataire est effectif depuis le 12 janvier 2018.
La dégradation de la note par Standard & Poor's de « BBB‐» à « BB+ » a entraîné l'activation de la clause de « coupon step up », qui augmente le coupon de 1,25 % par an en cas de dégradation en « non investment grade » de la notation Casino, Guichard‐Perrachon par au moins une agence de notation. Cette activation a été progressive : pour chaque émission obligataire, le step up ne s'applique qu'aux périodes d'intérêts annuelles ayant débuté postérieurement au 21 mars 2016. L'impact sur le résultat financier 2017 s'élève à ‐61 M€ (‐ 15 M€ en 2016).
Les emprunts obligataires (hors TSSDI) incluent parallèlement une clause de « step down » qui prévoit le retour au coupon initial, en cas de retour à une notation « investment grade » de Casino, Guichard Perrachon par Standard & Poor's et Moody's Investors Service.
Les financements bancaires et obligataires du groupe Casino contiennent habituellement des clauses d'engagements et de défaut usuelles de ce type de contrat : maintien de l'emprunt à son rang (« pari passu »), limitation des sûretés attribuées aux autres prêteurs (« negative pledge ») et défaut croisé (« cross default »).
En cas de changement d'actionnaire majoritaire de la société Casino, Guichard‐Perrachon, les contrats des lignes bancaires de Casino, Guichard‐Perrachon intègrent généralement une clause de remboursement anticipé obligatoire.
Par ailleurs, les emprunts obligataires émis par Casino, Guichard‐ Perrachon (à l'exception des deux émissions de TSSDI) prévoient une option de remboursement anticipé au gré des investisseurs en cas de dégradation en « non investment grade » de la notation de la dette senior long terme de Casino, Guichard‐Perrachon (ou, si la notation est déjà « non investment grade », en cas de dégradation supplémentaire de la notation), uniquement si cette dégradation est due à un changement d'actionnaire majoritaire de la société (si un tiers autre que Rallye ou une entité liée à Rallye détient plus de 50 % des droits de vote de Casino).
À la date de clôture, les covenants auxquels est soumis Casino, Guichard‐Perrachon sur une fréquence annuelle se résument ainsi :
| Nature des covenants à respecter | Nature des financements soumis à covenants | Fréquence des tests |
Résultat des covenants au 31/12/2017 |
|---|---|---|---|
| Dette financière Nette consolidée (1)/ EBITDA Consolidé (2) < 3,5 |
‐ Ligne de crédit syndiquée de 1,2 Md€ ‐ Ligne de crédit syndiquée de 750 M\$ ‐ Lignes bilatérales pour un montant cumulé de 823 M€ |
Annuelle | 2,69 |
| Dette financière Nette consolidée (1)/ EBITDA Consolidé (2) < 3,7 |
‐ Ligne bilatérale de 50 M€ | Annuelle |
(1) La dette financière nette telle que définie dans les contrats bancaires peut être différente de celle présentée dans les états financiers consolidés (note 11.2) ; elle est composée des emprunts et dettes financières incluant les dérivés passifs de couverture, diminués (a) de la trésorerie et équivalents de trésorerie, (b) des actifs financiers de gestion de trésorerie et placements financiers, (c) des dérivés actifs placés en comptabilité de couverture sur des emprunts et dettes financières et (d) des actifs financiers consécutifs à une cession significative d'actifs non courants.
(2) L'EBITDA correspond au résultat opérationnel courant augmenté de la dotation aux amortissements opérationnels courants.
La marge de manœuvre pour les 12 prochains mois est jugée très confortable quant au respect par le Groupe des covenants financiers. À noter que les obligations et titres négociables à court terme « NEU CP » de Casino, Guichard‐Perrachon ne sont soumis à aucun covenant financier.
La majorité des autres contrats de financement du groupe Casino contient des clauses imposant le respect de ratios financiers et sont principalement localisés dans les filiales Monoprix, GPA et Éxito :
| Filiale | Nature du covenant à respecter | Fréquence des tests |
Nature des financements soumis à covenants |
|
|---|---|---|---|---|
| Monoprix | • Ligne de crédit syndiquée de 370 M€ |
|||
| Dette financière nette / EBITDA < 2,5 | Annuelle | • Autres lignes de crédit confirmées pour un montant cumulé de 200 M€ |
||
| GPA (1) | Dette nette (2) ne doit pas être supérieure aux capitaux propres (3) |
Trimestrielle / semestrielle / |
• Tous les financements obligataires et une partie des financements bancaires |
|
| Dette nette consolidée / EBITDA < 3,25 |
annuelle | |||
| Éxito | Dette financière nette consolidée / EBITDA consolidé < 3,5 |
Annuelle | • Emprunts bancaires (note 11.2.4) |
(1) L'ensemble des covenants de GPA s'entend sur les données consolidées de GPA.
(2) Dette minorée de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des clients.
(3) Capitaux propres consolidés (part du Groupe et intérêts ne donnant pas le contrôle).
Au 31 décembre 2017, ces ratios sont respectés.
Le tableau ci‐dessous représente l'échéancier de remboursement des passifs financiers constatés au 31 décembre 2017, pour leur montant nominal y compris les intérêts et sans tenir compte de l'actualisation.
Pour la partie des instruments financiers dérivés, le tableau a été élaboré sur la base des flux contractuels à payer ou à recevoir nets ou bruts selon la modalité de règlement des instruments. Lorsque le montant à payer ou à recevoir n'est pas fixe pour les instruments de taux, le montant présenté a été déterminé par référence à la courbe de taux d'intérêt prévalant à la date de clôture. Concernant les instruments de TRS et de Forward décrits en note 11.3.2, les flux présentés dans le tableau ci‐dessous reflètent d'une part les intérêts à payer, et d'autre part les montants de juste valeur des instruments tels que déterminés à la date de clôture.
| (en millions d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/2017 |
Flux de trésorerie contractuels |
Moins d'un an |
De un à cinq ans |
Au‐delà de cinq ans |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers | |||||
| Emprunts obligataires et autres emprunts hors dérivés | 12 061 | 13 927 | 2 736 | 7 745 | 3 446 |
| Contrats de location‐financement | 64 | 113 | 22 | 51 | 40 |
| Dettes liées à des engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle |
174 | 176 | 146 | 30 | |
| Dettes fournisseurs et autres dettes (hors dettes sociales et fiscales) | 8 629 | 8 629 | 8 583 | 21 | 25 |
| Total | 20 928 | 22 845 | 11 487 | 7 847 | 3 511 |
| Instruments financiers dérivés | |||||
| entrées de trésorerie | 492 | 400 | 92 | ||
| sorties de trésorerie | (780) | (417) | (363) | ||
| Contrats dérivés réglés en net | 74 | 41 | 46 | (13) | |
| Total | (224) | (214) | 24 | (225) | (13) |

Les capitaux propres regroupent deux catégories de propriétaires : les propriétaires de la société mère d'une part (actionnaires de Foncière Euris), et les détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle d'autre part (intérêts ne donnant pas le contrôle des filiales). Une participation ne donnant pas le contrôle est définie comme la part d'intérêt dans une filiale qui n'est pas attribuable directement ou indirectement à une société mère.
Les transactions réalisées avec les intérêts ne donnant pas le contrôle induisant une variation de parts d'intérêt de la société mère sans perte de contrôle affectent uniquement les capitaux propres car le contrôle ne change pas au sein de l'entité économique. Les flux de trésorerie provenant de variations de parts d'intérêts dans une filiale intégrée globalement, qui n'aboutissent pas à une perte de contrôle (cette notion englobant les augmentations de parts d'intérêts), sont intégrés dans les flux nets de trésorerie liés aux activités de financement.
Dans le cas d'une acquisition d'une participation complémentaire dans une filiale consolidée par intégration globale, le Groupe comptabilise la différence entre le coût d'acquisition et la valeur comptable des intérêts ne donnant pas le contrôle en variation des capitaux propres attribuables aux actionnaires de Foncière Euris. Les frais attachés à ces opérations sont également enregistrés au sein des capitaux propres. Il en est de même pour les frais attachés aux cessions sans perte de contrôle. Concernant la cession d'intérêts majoritaires induisant une perte de contrôle, le Groupe constate une cession à 100 % des titres détenus suivie, le cas échéant, d'une acquisition à la juste‐valeur de la part conservée. Ainsi, le Groupe constate un résultat de cession, présenté en « Autres produits opérationnels » ou en « Autres charges opérationnelles », sur la totalité de sa participation (part cédée et part conservée), revenant à réévaluer la partie conservée par le résultat. Les flux de trésorerie provenant de l'obtention ou de la perte de contrôle dans une filiale sont affectés aux flux nets de trésorerie des activités d'investissement.
Le classement en capitaux propres dépend de l'analyse spécifique des caractéristiques de chaque instrument émis par le Groupe. Un instrument est considéré comme un instrument de capitaux propres, si les deux conditions suivantes sont réunies :
Le Groupe examine également les modalités particulières des contrats afin de s'assurer de l'absence d'obligation indirecte de rachat des instruments de capitaux propres en trésorerie, par la remise d'un autre actif financier ou encore par la remise d'actions d'une valeur sensiblement supérieure au montant de trésorerie ou de l'autre actif financier à remettre.
En particulier, un instrument dont le remboursement est à l'initiative du Groupe et dont la rémunération est subordonnée au versement d'un dividende est classé en capitaux propres.
Dèslors qu'il existe une composante « dette », cette dernière est évaluée de manière séparée et classée en « dette financière ».
Les frais internes et externes, lorsqu'ils sont éligibles et directement attribuables aux opérations de capital ou sur instruments de capitaux propres, sont comptabilisés, nets d'impôt, en diminution des capitaux propres. Les autres frais sont portés en charges de l'exercice.
Les actions détenues en propre sont enregistrées à leur coût d'acquisition en diminution des capitaux propres. Le produit de la cession éventuelle de ces actions est inscrit directement en augmentation des capitaux propres, de sorte que les éventuelles plus ou moins‐ values de cession, nettes de l'effet d'impôt attaché, n'affectent pasle résultat net de l'exercice.
Les options sur actions propres sont traitées selon leurs caractéristiques comme des instruments dérivés, des instruments de capitaux propres ou des passifs financiers.
Les options qualifiées de dérivés sont enregistrées à la juste valeur par le compte de résultat. Les options qualifiées d'instruments de capitaux propres sont enregistrées en capitaux propres pour leur montant initial ; les variations de valeur ne sont pas comptabilisées. Le traitement comptable des passifs financiers est décrit en note 11.
La politique du groupe Foncière Euris consiste à maintenir une base de capital solide (tant pour la part du Groupe que pour la part destinée aux intérêts ne donnant pas le contrôle), afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers, des partenaires et des marchés financiers.
L'objectif du Groupe en termes de gestion des capitaux propres est de maximiser la valeur pour les actionnaires, réduire le coût du capital tout en maintenant ses capacités financières afin de saisir d'éventuelles nouvelles opportunités créatrices de valeur.
Par ailleurs, le Groupe prête attention au nombre et à la diversité de ses actionnaires ainsi qu'au niveau et à la régularité des dividendes versés aux porteurs d'actions.
En juin 2012, la société Foncière Euris a mis en œuvre un nouveau contrat de liquidité conformément à la charte de déontologie élaborée par l'Association Française des Marchés Financiers pour les professionnels de la bourse et de la finance (AMAFI) afin de s'assurer de l'animation du marché des titres de la société.
Dans le cadre d'un programme de rachat approuvé en Assemblée générale ordinaire, Foncière Euris est autorisée à procéder à l'achat d'actions de la société en vue notamment :
En vertu des autorisations données au Conseil d'administration, le montant global des augmentations de capital pouvant être réalisées, immédiatement ou à terme, autrement que par incorporation de bénéfices, réserves ou primes, ne doit pas excéder une valeur nominale de 200 M€.
Le capital social s'élève à 149 M€. Il est composé de 9 959 125 actions de 15 € de valeur nominale.
Les primes d'émission, de fusion et d'apport sont celles de la société mère.
Foncière Euris détient 13 487 actions propres et 537 209 actions d'autocontrôle via des sous‐filiales.
Les réserves consolidées comprennent :
En début d'année 2005, le groupe Casino a émis 600 000 titres « super subordonnés » à durée indéterminée (TSSDI) représentant une valeur de 600 M€. Le remboursement éventuel de cet instrument est à l'initiative du groupe Casino et sa rémunération est subordonnée au versement d'un dividende au titre des actions ordinaires au cours des 12 derniers mois. En raison de ses caractéristiques particulières, de durée et de rémunération, cet instrument est classé pour sa totalité en capitaux propres – Intérêts ne donnant pas le contrôle, soit pour un montant de 600 M€.
Les titres sont rémunérés au taux de Constant Maturity Swap à 10 ans + 100 bp (le taux ne peut pas excéder 9 %). En 2017, le coupon moyen s'est établi à 1,71 %.
Le groupe Casino a procédé le 18 octobre 2013 à la mise sur le marché d'une émission obligataire hybride perpétuelle de 750 M€ portant sur 7 500 titres. Le remboursement éventuel de cet instrument est à l'initiative du groupe Casino avec une première possibilité le 31 janvier 2019. Ces titres porteront intérêt avec un coupon à 4,87 % jusqu'à cette date. Ce taux sera ensuite revu tous les cinq ans.
En termes de traitement comptable, compte tenu de leurs caractéristiques particulières, de durée et de rémunération, cet instrument est classé en « Capitaux propres – Intérêts ne donnant pas le contrôle » pour un montant de 750 M€. Les frais d'émission nets de l'effet d'impôt ont été imputés sur les capitaux propres.
Les écarts de conversion, positifs ou négatifs, sont liés à l'évaluation au taux de clôture des capitaux propres des filiales étrangères et de la fraction des créances et des dettes faisant partie de l'investissement net dans les filiales étrangères.
Les écarts de conversion se décomposent selon le tableau suivant, et l'on constate une variation négative de 1 273 M€ sur 2017, dont ‐ 170 M€ impactant les capitaux propres part du Groupe.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) Pays |
Part du groupe |
Intérêts ne donnant pas le contrôle |
Écart de conversion total |
Part du groupe |
Intérêts ne donnant pas le contrôle |
Écart de conversion total |
| Brésil | (445) | (3 618) | (4 063) | (292) | (2 642) | (2 934) |
| Argentine | (44) | (125) | (169) | (40) | (114) | (154) |
| Colombie | (80) | (522) | (602) | (70) | (439) | (509) |
| Uruguay | (5) | (43) | (48) | 2 | (4) | (2) |
| États‐Unis | 4 | 14 | 18 | 3 | 13 | 16 |
| Pologne | 18 | 14 | 32 | 15 | 8 | 23 |
| Océan Indien | (2) | (9) | (11) | (2) | (8) | (10) |
| Total | (554) | (4 289) | (4 843) | (384) | (3 186) | (3 570) |
| (en millions d'euros) | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | (8) | (2) |
| Variation de juste valeur sur l'exercice | (8) | (5) |
| Recyclage en résultat | 2 | |
| (Charge) ou produit d'impôt | 1 | |
| Couverture de flux de trésorerie | (32) | (1) |
| Variation de juste valeur sur l'exercice | (13) | 4 |
| Recyclage en résultat | (32) | (6) |
| (Charge) ou produit d'impôt | 13 | 1 |
| Couverture d'investissement net dans une activité à l'étranger | 8 | 23 |
| Variation de juste valeur de l'exercice | 8 | (7) |
| Recyclage en résultat lié à des cessions sur l'exercice | 47 | |
| (Charge) ou produit d'impôt | (17) | |
| Écarts de conversion (note 12.5.1) | (1 273) | 1 621 |
| Variation des écarts de conversion de l'exercice | (1 273) | 1 530 |
| Recyclage en résultat lié à des cessions sur l'exercice | 91 | |
| (Charge) ou produit d'impôt | ||
| Écarts actuariels et ajustements de plafonnement d'actifs | (31) | (11) |
| Variation de l'exercice | (40) | (11) |
| (Charge) ou produit d'impôt | 9 | |
| Total | (1 336) | 1 630 |
Les tableaux suivants présentent le détail des intérêts ne donnant pas le contrôle significatifs :
| (en millions d'euros) | Rallye | Casino (2) | GPA (3) | Éxito (4) | Big C Thaïlande | Autres (5) | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Pays | France | France | Brésil | Colombie | Thaïlande | Total | |
| 1er janvier 2016 | 184 | 3 600 | 4 397 | 1 044 | 514 | 604 | 10 343 |
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
43,6 % | 49,1 % | 67,2 % | 45,2 % | 41,4 % | ||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
28,8 % | 38,2 % | 0,1 % | 45,2 % | 41,4 % | ||
| Résultat net de l'exercice | 560 | 1 331 | (530) | 39 | 10 | 2 | 1 412 |
| Autres éléments du résultat global (6) | 151 | 332 | 1 092 | (53) | (69) | 1 453 | |
| Dividendes versés / à verser | (39) | (255) | (2) | (74) | (9) | (379) | |
| Autres mouvements(7) | (34) | (172) | (140) | 83 | (471) | (428) | (1 162) |
| 31 décembre 2016 | 822 | 4 836 | 4 817 | 1 092 | 100 | 11 667 | |
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
44,6 % | 48,9 % | 66,8 % | 44,7 % | |||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
29,7 % | 36,8 % | 0,1 % | 44,7 % | |||
| Résultat net de l'exercice | (46) | 83 | 172 | 50 | (24) | 235 | |
| Autres éléments du résultat global (6) | (147) | (306) | (644) | (62) | (3) | (1 162) | |
| Dividendes versés / à verser | (30) | (214) | (31) | (23) | (17) | (315) | |
| Autres mouvements | (10) | 14 | 10 | 44 | 5 | 63 | |
| 31 décembre 2017 | 589 | 4 413 | 4 324 | 1 101 | 61 | 10 488 | |
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
43,2 % | 48,9 % | 66,9 % | 44,7 % | ‐ | ||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle (1) |
29,5 % | 36,8 % | 0,1 % | 44,7 % | ‐ |
(1) Les pourcentages des intérêts ne donnant pas le contrôle mentionnés dans ce tableau ne comprennent pas les propres intérêts ne donnant pas le contrôle des sous‐groupes.
(2) Y compris les porteurs de titres « super subordonnés » à durée indéterminée (TSSDI) à hauteur de 1 350 M€ (note 12.4).
(3) Y compris Via Varejo et Cnova (Cnova Brésil et Cdiscount) jusqu'au 31 octobre 2016. Suite au rapprochement des activités de Cnova Brésil et Via Varejo et à la perte de contrôle par GPA de Cnova, les activités de Cnova qui étaient essentiellement composées de Cnova Brésil et de Cdiscount sont présentées respectivement dans les colonnes « GPA » et « Autres » au 31 décembre 2016 et 2017).
(4) Y compris l'Uruguay et l'Argentine.
(5) Dont SCI Simonop'1 au 31 décembre 2017 pour un montant de 66 M€ (2016 : 66 M€). Au 1er janvier 2016, 488 M€ correspondaient à Monoprix dont 420 M€ correspondant au montant net de frais et d'impôt de l'émission d'obligations remboursables en actions de préférence Monoprix du 27 décembre 2013 au profit de CACIB et 68 M€ liés à l'opération SCI Simonop'1.
(6) Les autres éléments du résultat global résultent essentiellement des écarts de conversion liés à la conversion des comptes des filiales étrangères.
(7) L'incidence négative de 1 162 M€ résultait principalement de la perte de contrôle de Big C Thaïlande à hauteur de ‐471 M€, du rachat des ORA Monoprix à hauteur de ‐419 M€, de l'acquisition de titres Éxito et GPA à hauteur de ‐34 M€, de la variation de valeur du « Put minoritaire » Disco à hauteur de ‐25 M€ et de la réorganisation des activités E‐commerce à hauteur de ‐44 M€ compensé partiellement par l'entrée d'investisseurs dans la foncière Viva Malls en Colombie à hauteur de +115 M€.

— Répartition des intérêts ne donnant pas le contrôle (en montants et en pourcentages)
Le capital de GPA est constitué de :
• 99 680 milliers d'actions ordinaires assorties de droit de vote,
• 166 900 milliers d'actions de préférence sans droit de vote et ouvrant droit à un dividende prioritaire,
Les actions de préférence n'ont pas le droit de vote, assurant à ses propriétaires les droits et les avantages suivants: (a) la priorité dans le remboursement de capital en cas de liquidation de la société, (b) la priorité dans le versement de dividende minimum annuel d'un montant de 0,08 real par action, dividende non cumulatif ; (c) la priorité dans le versement des dividendes 10 % plus élevé que le dividende attribué aux actions ordinaires, y compris aux fins du calcul du montant payé au point (b) ci‐dessus.
Les minoritaires de GPA ne disposent pas d'une option de vente vis‐à‐vis de Casino. En application du droit boursier brésilien, les porteurs d'actions de préférence se voient attribuer un « droit de retrait (« withdrawal rights ») qui correspond à la possibilité pour les porteurs de demander, en cas de survenue de certains événements spécifiques, le rachat de leurs titres par GPA pour une valeur correspondante à la valeur comptable destitres(quote‐part d'actif net). Ces droitssont détaillés en pages 93 etsuivantes du 20‐F 2016 de GPA.
Le tableau suivant présente les informations financières résumées de la principale filiale (Casino) dans lesquelles les intérêts ne donnant pas le contrôle sont significatifs. Ces informations sont présentées en conformité avec les normes IFRS, ajustées le cas échéant des réévaluations de juste valeur à la date de prise ou de perte de contrôle et des retraitements d'homogénéisation de principes comptables avec ceux du groupe. Les montants sont présentés avant élimination des comptes et opérations réciproques :
| (en millions d'euros) | Groupe Casino | ||
|---|---|---|---|
| 2017 | 2016 | ||
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle | 48,86% | 48,86% | |
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle | 36,84% | 36,79% | |
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 37 822 | 36 030 | |
| Résultat net des activités poursuivies | 273 | 36 | |
| Résultat net des activités abandonnées | 47 | 2 161 | |
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 320 | 2 196 | |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans les filiales de Casino | 200 | (482) | |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino | 83 | 1 331 | |
| Dont part totale des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le groupe Casino | 283 | 849 | |
| Autres éléments du résultat global | (1 335) | 1 646 | |
| Résultat global de l'exercice | (1 015) | 3 842 | |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans les filiales de Casino | (510) | 491 | |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino | (223) | 1 663 | |
| Dont part totale des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le groupe Casino | (733) | 2 154 | |
| Actifs non courants | 21 990 | 23 629 | |
| Actifs courants | 16 212 | 18 412 | |
| Passifs non courants | (9 335) | (10 413) | |
| Passifs courants | (15 809) | (17 189) | |
| Actif net | 13 057 | 14 440 | |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans les filiales de Casino | 5 473 | 5 990 | |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino (1) | 4 413 | 4 836 | |
| Dont part totale des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le groupe Casino | 9 886 | 10 826 | |
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 1 506 | 1 664 | |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissements | (1 203) | 2 603 | |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financements | (2 473) | (2 775) | |
| incidences des variations monétaires sur la trésorerie | (481) | 761 | |
| Variation de trésorerie | (2 651) | 2 253 | |
| Dividendes versés sur l'exercice aux : | |||
| Intérêts ne donnant pas le contrôle des filiales de Casino | (69) | (85) | |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino | (214) | (255) | |
| Total des dividendes versés par Casino et ses filiales aux intérêts ne donnant pas le contrôle | (283) | (340) |
(1) Dont 1 350 M€ relatifs aux émissions de TSSDI Casino (note 12.4).
Le Conseil d'administration de Foncière Euris proposera la distribution d'un dividende au titre de l'exercice 2017 de 2,15 € par action. Les états financiers présentés avant répartition ne reflètent pas ce dividende qui est sujet à l'approbation des actionnaires réunis en Assemblée générale le 24 mai 2018.
Le résultat par action de base est calculé sur le nombre moyen pondéré d'actions selon la date de création des actions dans l'exercice, déduction faite des actions auto‐détenues et d'autocontrôle.
Le résultat par action dilué est calculé selon la méthode du rachat d'actions (« Treasury stock method ») qui :
Les instruments de capitaux propres donnant accès au capital ne sont retenus dans le calcul indiqué ci‐dessus que s'ils ont un effet dilutif sur le résultat par action.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |
|---|---|---|
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice : | ||
| ● actions totales | 9 959 125 | 9 971 874 |
| ● actions autodétenues et d'autocontrôle | (548 396) | (563 415) |
| Nombre moyen pondéré d'actions avant dilution | 9 410 729 | 9 408 459 |
| Équivalents actions provenant des : | ||
| ● Plan d'option de souscription | ||
| ● Instruments non dilutifs (hors marché ou couverts par des calls) | ||
| ● Nombre moyen pondéré d'instruments dilutifs | ||
| ● Nombre théorique d'actions rachetées au prix du marché | ||
| Effet de dilution des plans d'options de souscription | ||
| Nombre moyen pondéré d'actions après dilution | 9 410 729 | 9 408 459 |
| (en millions d'euros) | Note | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|---|
| Résultat net, part du groupe | (59) | 662 | |
| Impact ORA Monoprix | (2) | ||
| Résultat net dilué, part du groupe | (59) | 661 | |
| Résultat net des activités abandonnées | 3.5.2 | (2) | 729 |
| Résultat net dilué, des activités poursuivies | (57) | (68) |
| Exercice 2017 | Exercice 2016 | |
|---|---|---|
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du groupe (en M€) | (59) | 662 |
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du groupe, par action (en €) : | ||
| ● avant dilution | (6,26) | 70,40 |
| ● après dilution | (6,26) | 70,22 |
| Résultat net des activités poursuivies, part du groupe (en M€) | (57) | (67) |
| Résultat net des activités poursuivies, part du groupe, par action (en €) : | ||
| ● avant dilution | (6,05) | (7,12) |
| ● après dilution | (6,05) | (7,30) |
| Résultat net des activités abandonnées, part du groupe (en M€) | (2) | 729 |
| Résultat net des activités abandonnées, part du groupe, par action (en €) : | ||
| ● avant dilution | (0,21) | 77,52 |
| ● après dilution | (0,21) | 77,52 |
Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé, dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont l'extinction devrait se traduire par une sortie de ressources représentative d'avantages économiques pour le Groupe. Les provisions font l'objet d'une actualisation lorsque l'impact de cette dernière est significatif.
Ainsi, afin de couvrir les coûts inhérents aux services après‐vente sur les matériels vendus avec garantie, le Groupe enregistre dans ses comptes une provision. Cette provision représente le montant estimé, en fonction des statistiques des charges constatées par le passé, des réparations pendant la durée de la garantie. Cette provision est reprise chaque année pour le montant réel du coût du service rendu enregistré en charges.
Une provision pour restructuration est comptabilisée dès lors qu'il y a une obligation implicite vis‐à‐vis de tiers, ayant pour origine une décision de la Direction matérialisée avant la date de clôture par l'existence d'un plan détaillé et formalisé et l'annonce de ce plan aux personnes concernées.
Les autres provisions correspondent à des risques et charges identifiés de manière spécifique.
Les passifs éventuels correspondent à des obligations potentielles résultant d'événements passés dont l'existence ne sera confirmée que par la survenance d'événements futurs incertains qui ne sont pas sous le contrôle de l'entité ou à des obligations actuelles pour lesquelles une sortie de ressources n'est pas probable ou dont le montant ne peut être évalué de façon fiable. Ils ne sont pas comptabilisés mais font l'objet d'une information en annexe.
| (en millions d'euros) | Provisions au 31/12/2016 |
Dotations de l'exercice |
Reprises utilisées de l'exercice |
Reprises non utilisées de l'exercice |
Variation de périmètre et transferts |
Variation de change |
Autres | Provisions au 31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Litiges | 630 | 157(1) | (52)(2) | (127)(3) | (77) | 4 | 535 | |
| Risques et charges divers | 121 | 53 | (22) | (28) | 1 | (1) | (7) | 117 |
| Restructurations | 30 | 29 | (30) | (1) | 1 | 29 | ||
| Total des autres provisions | 781 | 239 | (104) | (156) | 1 | (78) | (2) | 681 |
| … dont non courant | 615 | 134 | (43) | (120) | (77) | 5 | 514 | |
| … dont courant | 166 | 105 | (61) | (36) | 1 | (1) | (7) | 167 |
(1) La dotation de 157 M€ concerne principalement GPA au regard des nouveaux litiges salariaux, civils et fiscaux.
(2) Les reprises utilisées de 52 M€ concernent essentiellement GPA en lien avec le nouveau programme d'amnistie fiscale (note 13.3).
(3) Les reprises non utilisées de 127 M€ concernent essentiellement GPA et reflètent notamment l'évolution favorable du litige relatif à l'exclusion de l'ICMS du calcul des taxes PIS et COFINS (note 13.3).
Les provisions pour litiges, risques et charges divers sont composées d'une multitude de sommes liées à des procédures contentieuses en matière sociale (prud'hommes), immobilière (litiges sur travaux, loyers contestés, éviction de locataires…), fiscale ou économique (contrefaçons...).
De manière plus spécifique, les provisions pour litiges s'élèvent à 535 M€ et comprennent principalement les provisions relatives à GPA (note 13.2).
| / CPMF (1) | fiscaux | salariaux | civils | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2017 | 32 | 324 | 83 | 35 | 475 |
| 31/12/2016 | 43 | 402 | 88 | 41 | 575 |
(1) TVA et taxes assimilées
Dans le cadre des litiges présentés ci‐dessus et ci‐après en note 13.3, GPA (alimentaire uniquement) conteste le paiement de certains impôts, cotisations et obligations salariales. Dans l'attente des décisions définitives des tribunaux administratifs, ces diverses contestations ont donné lieu à des versements au titre de dépôts judiciaires présentés en « autres actifs non courants » (note 6.9). À ces versements, s'ajoutent les garanties données par GPA présentées en engagements hors bilan (note 6.11).
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Dépôts judiciaires versés (1) |
Actifs immobilisés donnés en garantie (2) |
Garanties bancaires (2) |
Dépôts judiciaires versés (1) |
Actifs immobilisés donnés en garantie (2) |
Garanties bancaires (2) |
|
| Litiges fiscaux | 51 | 216 | 1 843 | 53 | 248 | 2 002 | |
| Litiges salariaux | 119 | 1 | 23 | 121 | 1 | 8 | |
| Litiges civils et autres | 22 | 1 | 71 | 19 | 3 | 47 | |
| Total | 192 | 218 | 1 937 | 193 | 252 | 2 057 |
(1) Voir note 6.9.
(2) Voir note 6.11.
Le groupe Casino est engagé dans le cours normal de ses activités dans un certain nombre de litiges et arbitrages avec des tiers ou avec l'administration fiscale de certains pays (dont principalement GPA – voir ci‐dessous et à hauteur de 36 M€ au titre de litiges fiscaux du périmètre France Retail).
En complément des passifs éventuels mentionnés ci‐dessous, le Groupe fait l'objet de deux assignations par la DGCCRF telles que décrites en note 2.
Les passifs éventuels significatifs dans les entreprises associées et les coentreprises sont mentionnés en note 3.3.5.
Le 14 août 2015, GPA et Wilkes ont été conjointement condamnés par une Cour internationale d'arbitrage à indemniser l'ancien actionnaire majoritaire (Morzan Empreendimentos) dans le cadre de la prise de contrôle de Globex Utilidades SA (actuellement Via Varejo SA). L'incidence s'est élevée à 113 M€ supportés à parts égales entre GPA et Wilkes, la holding de contrôle de GPA, comprenant l'indemnité, les intérêts et les frais d'avocats, présentée en « autres charges opérationnelles » en 2015. L'indemnité a été payée le 1er avril 2016.
Le 17 novembre 2015, GPA et Wilkes ont introduit un recours en annulation (non suspensif) devant la Cour d'appel de Paris dont la décision n'est pas attendue avant le 2ème semestre 2018.
Le 25 octobre 2016, le régulateur Brésilien CVM a ordonné à GPA de payer une indemnité supplémentaire aux autres actionnaires de Globex Utilidades SA, correspondant à 80 % de l'indemnité payée à Morzan Empreendimentos. Selon une analyse préliminaire de la filiale, le montant de l'indemnité à verser s'élèverait à environ 150 MR\$ (44 M€). GPA a procédé à un recours en appel auprès de la CVM en vue de faire modifier cette décision et a obtenu une suspension du paiement de l'indemnité estimée à 150 MR\$ (38 M€). Le 3 octobre 2017, le collège de la CVM a analysé l'appel déposé par GPA et a unanimement décidé d'amender la décision initiale. Sur la base de la décision finale du collège de la CVM, ce point est clos au regard du paiement de l'indemnité.
Certains dirigeants et administrateurs ainsi que les garants de l'introduction en bourse de notre filiale Cnova N.V. sont visés par une procédure d'actions de Groupe (dite « class action ») devant le tribunal de District des États‐Unis (District sud de New York). Les plaignants reprochent une violation du droit boursier en liaison avec la situation macroéconomique au Brésil et les irrégularités de Cnova Brésil. Le 11 octobre 2017, la Cour fédérale américaine pour le District sud de New York a donné une approbation préliminaire relative au projet de résolution de cette procédure de « class action ». Soumis aux termes de l'accord de règlement, un fonds d'indemnisation de 28,5 M\$ (soit 24 M€, note 11.1.2) a été constitué en vue d'un paiement aux (anciens) actionnaires de Cnova ainsi qu'aux avocats des plaignants. Une petite partie servira à couvrir les coûts administratifs liés à la gestion de ces paiements. Le fonds est financé essentiellement par les assureurs de Cnova. Le solde, y compris les coûts accessoires attendus représentant la franchise d'assurance et les honoraires juridiques, est couvert par la provision reconnue par Cnova dans ses comptes de 2016. En conséquence, cette résolution ne devrait avoir aucune incidence sur le résultat net du Groupe. La dette de 24 M€ envers les plaignants a été classée en « Autres dettes ». L'approbation définitive de l'accord transactionnel est attendue le 15 mars 2018.
Dans une action distincte potentielle que la SEC pourrait prendre, une amende pourrait être imposée à Cnova N.V. à la suite de l'analyse des faits de l'examen interne conclu à la fin du 1er semestre 2016 par la filiale et ses avocats et consultants.
— Avis du régulateur brésilien CVM à Via Varejo et GPA
Le 18 février 2016, la filiale Via Varejo avait reçu un avis du régulateur brésilien CVM précisant sa différence de vue portant sur le traitement comptable de deux opérations réalisées en 2013. La première concerne l'acquisition par GPA auprès de Via Varejo de 6,2 % des actions de Nova Pontocom (cette opération n'a pas eu d'incidence sur les comptes consolidés du groupe Casino) et la deuxième le traitement comptable de la prise de contrôle de Bartira consécutive à l'acquisition de 75 % des actions de Bartira. GPA et Via Varejo avaient engagé une action en appel devant la CVM qui avait été acceptée le 26 janvier 2017 concernant la transaction Bartira. Le 20 avril 2017, le régulateur brésilien CVM a confirmé sa décision initiale relative au traitement comptable retenu par Via Varejo et GPA au titre de l'opération Bartira. Il n'y a en conséquence aucune incidence sur les comptes consolidés clos le 31 décembre 2017.
Le 12 septembre 2017, GPA a reçu une demande d'arbitrage de la part de Fundo de Investimento Imobiliário Península (« Península ») afin de discuter du mode de calcul des charges de location et d'autres sujets opérationnels liés à des contrats de location portant sur des magasins détenus par Península et exploités par GPA. Les contrats concernés ont une durée de 20 ans depuis 2005 et sont renouvelables automatiquement pour une nouvelle période de 20 ans.
Les Directions de Casino et de GPA estiment qu'il n'y a pas de fondement aux demandes de Península et sont confiantes quant à l'issue de l'arbitrage en cours.
| (en millions d'euros) | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| INSS (cotisations sociales patronales liées au régime de protection sociale) | 98 | 106 |
| IRPJ ‐ IRRF et CSLL (impôts sur les bénéfices) | 208 | 307 |
| PIS, COFINS et CPMF (TVA et taxes assimilées) | 429 | 624 |
| ISS, IPTU et ITBI (impôt sur les services, impôt sur la propriété immobilière urbaine et impôt sur les opérations immobilières) |
38 | 48 |
| ICMS (TVA) | 1 457 | 1 612 |
| Litiges civils | 141 | 210 |
| (1) Total |
2 371 | 2 907 |
(1) Le montant des passifs éventuels de Via Varejo classé en activités abandonnées et non inclus dans le tableau ci‐dessus s'élève au 31 décembre 2017 à 407 M€ (2016 : 433 M€).
La diminution de 536 M€ résulte de l'effet de change à hauteur de ‐397 M€ et de programmes d'amnisties fiscales à hauteur de ‐103 M€.
Ces programmes ont porté sur (a) la taxe PIS et COFINS relative aux transactions d'achats et de ventes de soja, (b) la non‐ validation de compensations de taxes PIS et COFINS et IRPJ et (c) d'autres taxes considérées précédemment comme possibles (principalement la taxe CPMF), (d) ainsi que des taxes ICMS sur l'état de São Paulo. L'entrée dans ces programmes s'est traduite par la comptabilisation d'une charge de 218 MR\$ nette des avantages obtenus (soit 60 M€ – voir note 6.5).
GPA a recours à des sociétés de conseils dans le cadre de litiges fiscaux, dont les honoraires dépendent de la résolution des litiges en faveur de GPA. Au 31 décembre 2017, le montant estimé s'élève à 40 M€ (2016 : 36 M€).
Par ailleurs, Casino a accordé à sa filiale brésilienne une garantie spécifique qui porte sur des notifications reçues de l'administration pour un montant cumulé au 31 décembre 2017 de 1 223 MR\$, intérêts et pénalités compris et sur lesquelles Casino s'engage à indemniser GPA à hauteur de 50 % du préjudice que cette dernière subirait pour autant que ce préjudice soit définitif. Sur la base de l'engagement donné par Casino à sa filiale, l'exposition ressort à 611 MR\$, soit 154 M€. Les risques sous‐jacents sont considérés possibles ; à ce titre, aucune provision n'est constatée dans les comptes.
Depuis l'adoption du régime non‐cumulatif des crédits de taxes PIS et COFINS, GPA défend le droit de déduire la taxe ICMS de la base de calcul de ces deux taxes. Le 15 mars 2017, la Cour suprême fédérale brésilienne (STF) a statué sur le fait que l'ICMS devait être exclu de la base de calcul des taxes PIS et COFINS, donnant ainsi droit à la thèse défendue par GPA. Sur la base de ce jugement de la STF et de l'avis de ses conseillers internes et externes, GPA estime qu'un décaissement au titre de montants non collectés dans le passé est devenu peu probable et a donc repris sur le 1er semestre les provisions constituées antérieurement à cet effet pour un montant de 117 MR\$ (soit 32 M€).
Cette décision de la STF n'a pas encore été publiée et la Cour doit notamment se prononcer sur les modalités pratiques d'application et les effets rétrospectifs de sa décision. GPA et ses conseillers estiment que ces éléments une fois connus ne remettront pas en cause les droits relatifs aux procédures entamées depuis 2003, et toujours en cours, mais qu'il n'est pour autant pas possible de reconnaître un actif à ce titre tant que ces éléments de procédure ne sont pas clos. Sur la base de son évaluation préliminaire, GPA considère que l'actif éventuel s'établit dans une fourchette de 1,3 à 1,85 milliard de réais (soit 327 M€ à 466 M€) pour les activités poursuivies hors l'activité Cash and Carry pour laquelle l'évaluation n'est pas terminée.
S'agissant des activités abandonnées Via Varejo, le montant estimé de l'actif éventuel s'établit à environ 1,4 milliard de réais (soit environ 348 M€), y compris un montant additionnel de 425 MR\$ (107 M€) qui reviendra uniquement à GPA.
Les parties liées sont :
les filiales (note 17) ;
les entreprises associées(principalement Mercialys ‐ note 3.3.6) ;
Les transactions avec les parties liées personnes physiques (administrateurs, mandataires sociaux et les membres de leur famille) n'ont pas de caractère significatif.
Les transactions avec les parties liées (entreprises associées et coentreprises) sont mentionnées en note 3.3.6.
La Société entretient des relations habituelles, dans le cadre de la gestion courante du Groupe, avec l'ensemble de ses filiales.
Les comptes du groupe Foncière Euris sont intégrés dans les comptes consolidés établis par la société Finatis, sise au 83 rue du Faubourg Saint‐Honoré ‐ 75008 Paris (N° Siren : 712 039 163) et dont la date de clôture est le 31 décembre 2017.
La Société et ses filiales, bénéficient de l'assistance en matière stratégique de la société Euris, société de contrôle ultime, avec laquelle des conventions de conseil et d'assistance en matière stratégique ont été conclues. Elles bénéficient également d'autres prestations courantes de la part d'Euris (assistance technique, mise à disposition de personnel et de locaux). Le montant enregistré en charge sur l'exercice relatif à ces conventions envers Foncière Euris et ses filiales s'élève à 7,2 M€ dont 6,8 M€ au titre de l'assistance en matière stratégique et technique et 0,4 M€ au titre de mise à disposition de personnel et de locaux.
Dans le cadre du déploiement de son modèle dual associant activités de distribution et immobilier commercial, Casino et ses filiales réalisent avec Mercialys des opérations de développement d'actifs immobiliers (note 3.3.6).
Depuis 2008, Foncière Euris est adhérente à la convention de pool de trésorerie appliquée dans le Groupe.
Le 24 janvier 2018, Casino a réalisé un placement obligataire de 200 M€ au taux de 1,49 %, s'ajoutant à l'obligation existante venant à échéance en juin 2022. À l'issue de cette opération, le nominal de cette obligation est porté de 550 M€ à 750 M€.
Le 19 février 2018, Monoprix a annoncé être entré en négociation exclusive en vue d'acquérir Sarenza, leader de la vente de chaussures sur internet.
— Émission obligataire Rallye en francs suisses
Le 8 février 2018, Rallye a procédé à l'émission d'un emprunt obligataire pour un montant de 95 MCHF et une maturité de 6 ans. Les obligations offrent un coupon annuel de 3,25 %. Après couverture du risque de change le coupon ramené en euro de l'obligation est de 4,23 %.
| 2017 | 2016 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Ernst & Young | Cailliau Dedouit & Associés |
Ernst & Young | Cailliau Dedouit & Associés |
| Certification des comptes individuels et consolidés et examen limité | 7,0 | 0,3 | 8,0 | 0,3 |
| Services autres que la certification des comptes | 0,4 | 0,1 | ||
| Total | 7,4 | 0,3 | 8,1 | 0,3 |
Les services autres que la certification des comptes fournis par les Commissaires aux comptes à Foncière Euris, entité consolidante, et à ses filiales correspondent principalement aux diligences liées à l'émission d'attestations et de rapports de procédures convenues portant sur des données issues de la comptabilité ou portant sur le contrôle interne.
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
| Foncière Euris SA* | 75008 Paris | Holding | Société mère | Société mère | ||||
| CCPC (Centre Commercial Porte de Châtillon) SNC | 75008 Paris | Immobilier | IG | 97,6 | 100,0 | IG | 97,5 | 100,0 |
| Centrum Krakow SA | Luxembourg | Holding | IG | 90,0 | 100,0 | IG | 89,7 | 100,0 |
| Centrum Krokus SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | IG | 90,0 | 100,0 | IG | 89,7 | 100,0 |
| Centrum Serenada SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | IG | 77,7 | 100,0 | IG | 77,2 | 100,0 |
| Deux Lions (Les) SCI | 92300 Levallois‐Perret | Gestion immobilière | ME | 48,8 | 50,0 | ME | 48,8 | 50,0 |
| Immat Bel SNC | 75008 Paris | Holding | IG | 89,2 | 100,0 | IG | 88,8 | 100,0 |
| Marigny Fenouillet SNC | 75008 Paris | Holding | ‐ | ‐ | ‐ | IG | 88,8 | 100,0 |
| Marigny Foncière SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 97,6 | 100,0 | IG | 97,5 | 100,0 |
| Mat‐Bel 2 SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 97,6 | 100,0 | IG | 97,5 | 100,0 |
| Matbelys SNC | 75008 Paris | Holding | IG | 97,6 | 100,0 | IG | 97,5 | 100,0 |
| Matignon Abbeville SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 97,6 | 100,0 | IG | 97,5 | 100,0 |
| Projekt SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | IG | 51,5 | 67,0 | IG | 50,9 | 67,0 |
| Rallye SA* | 75008 Paris | Holding | IG | 55,4 | 70,5 | IG | 53,9 | 70,2 |
| Alpétrol SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Bruyère (La) SA | 75008 Paris | Holding | IG | 51,2 | 92,5 | IG | 49,9 | 92,5 |
| Cobivia SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| H.M.B SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Kergorju SCI | 29200 Brest | Grande distribution | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Magasins Jean SAS | 29200 Brest | Grande distribution | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Matignon Sablons SAS | 75008 Paris | Holding | ‐ | ‐ | ‐ | IG | 53,9 | 100,0 |
| MFD Inc. | GA 30331 Atlanta (USA) | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Miramont Finance & Distribution SA | 75008 Paris | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Perrières (Des) SCI | 75008 Paris | Immobilier | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Sables (Les) SCI | 75008 Paris | Immobilier | IG | 34,6 | 62,5 | IG | 33,7 | 62,5 |
| Parande SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Centrum Baltica SA | Luxembourg | Holding | IG | 87,0 | 100,0 | IG | 86,6 | 100,0 |
| Centrum Development Luxembourg SA | Luxembourg | Holding | IG | 97,6 | 100,0 | IG | 97,5 | 100,0 |
| Centrum Poznan SA | Luxembourg | Holding | IG | 82,8 | 100,0 | IG | 82,2 | 100,0 |
| Centrum Posnania SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | ME | 22,4 | 27,0 | ME | 22,2 | 27,0 |
| Centrum Riviera SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | ‐ | ‐ | ‐ | IG | 86,6 | 100,0 |
| Centrum Warta SA | Luxembourg | Holding | IG | 82,8 | 100,0 | IG | 82,2 | 100,0 |
| Centrum Weiterstadt SA | Luxembourg | Holding | IG | 72,3 | 100,0 | IG | 71,3 | 100,0 |
| Gutenbergstrasse BAB5 GmbH | Berlin (Allemagne) | Holding | IG | 57,8 | 80,0 | IG | 57,1 | 80,0 |
| IG Real Estate Investments SRL | Bucarest (Roumanie) | Promotion immobilière | IG | 45,2 | 100,0 | IG | 44,0 | 100,0 |
| IG Romanian Investments Ltd | Nicosie (Chypre) | Investissement | IG | 45,2 | 81,6 | IG | 44,0 | 81,6 |
| Parande Ventures (partnership) | New‐York (USA) | Holding | ‐ | ‐ | ‐ | IG | 53,4 | 99,0 |
| Pargest SAS | 75008 Paris | Investissement | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Pargest Holding SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Parinvest SAS | 75008 Paris | Investissement | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 |
| Pont de Grenelle SCI | 75008 Paris | Holding | ME | 30,6 | 40,0 | ME | 30,3 | 40,0 |
| Projekt Bis SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | ME | 22,4 | 27,0 | ME | 22,2 | 27,0 |
| Ruban Bleu Saint‐Nazaire SCI | 92300 Levallois‐Perret | Gestion immobilière | ME | 27,7 | 50,0 | ME | 27,0 | 50,0 |
* sociétés cotées
159
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
|
| Euristates Inc. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| EREC Ventures LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| EREC Ventures II LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Euris North America Corp. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| ENAC Ventures LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Euris Real Estate Corp. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Parande Brooklyn Corp. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Parande Brooklyn Ventures LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Groupe GO Sport SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 55,4 | 99,9 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Buissières (Les) SAS | 38360 Sassenage | Immobilier | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Courir France SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| GO Sport France SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| GO Sport Les Halles SNC | 38360 Sassenage | Sport | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| GO Sport Polska SP Zoo | 02801 Varsovie (Pologne) | Sport | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Grand Large Sport SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Groupe GO Sport International Sàrl | CH1215 Genève (Suisse) | Sport | IG | 55,4 | 100,0 | IG | 53,9 | 100,0 | |
| Sportnet SAS | 75008 Paris | Sport | ME | 27,7 | 50,0 | ME | 27,0 | 50,0 | |
| Sport Trade Marketing International ("STMI") Sàrl | CH1215 Genève (Suisse) | Sport | ME | 27,7 | 50,0 | ME | 27,0 | 50,0 | |
| Casino, Guichard‐Perrachon SA* | 42000 Saint‐Étienne | Grande distribution | IG | 28,3 | 63,2 | IG | 27,6 | 63,2 | |
| Achats Marchandises Casino ("AMC") SAS | 94400 Vitry‐sur‐Seine | Achats | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Banque du Groupe Casino | 75116 Paris | Banque | ME | 14,2 | 50,0 | ME | 13,8 | 50,0 | |
| Bourbon Distribution Mayotte SA ("BDM") | 97600 Mamoudzou | Grande distribution | IG | 20,2 | 100,0 | IG | 19,7 | 100,0 | |
| Bergsaar BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Casino Carburants SAS | 42000 Saint‐Étienne | Stations‐services | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Casino Finance SA | 42000 Saint‐Étienne | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Casino Finance International SA | Bruxelles (Belgique) | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Casino International SAS | 42000 Saint‐Étienne | Services | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Casino Restauration SAS | 42000 Saint‐Étienne | Restauration | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Casino Services SAS | 42000 Saint‐Étienne | Services | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| CD Supply Innovation SL | Madrid (Espagne) | Achats | ME | 14,2 | 50,0 | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Distribution Casino France SAS ("DCF") | 42000 Saint‐Étienne | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Distridyn SA | 75008 Paris | Grande distribution | ME | 14,2 | 50,0 | ME | 13,8 | 50,0 | |
| Easydis SAS | 42160 Andrézieux‐Bouthéon | Logistique | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Floréal SA | 42000 Saint‐Étienne | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Forézienne de Participations | 42000 Saint‐Étienne | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Géant Foncière BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Géant Holding BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Géant International BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Geimex SA | 75001 Paris | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Gelase SA | Bruxelles (Belgique) | Holding | IG | 15,7 | 100,0 | IG | 15,2 | 100,0 | |
| Green Yellow SAS | 42000 Saint‐Étienne | Photovoltaïque | IG | 27,6 | 97,5 | IG | 27,2 | 98,8 | |
| Helicco Participacoes Ltda | São Paulo (Brésil) | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Intermarché Casino Achats ("INCAA") SRL | 75017 Paris | Achats | ME | 50,0 | 50,0 | ME | 50,0 | 50,0 | |
| Intexa SA * | 42000 Saint‐Étienne | Photovoltaïque | IG | 27,7 | 98,9 | IG | 27,0 | 98,9 | |
| L'Immobilière Groupe Casino SAS | 42000 Saint‐Étienne | Immobilier | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 | |
| Marushka Holding BV | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
* sociétés cotées
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
| Mayland Real Estate | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Mercialys SA* | 75016 Paris | Immobilier | ME | 12,4 | 41,2 | ME | 12,1 | 41,2 |
| Plouescadis SAS | 75016 Paris | Promotion immobilière | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Restauration Collective Casino SAS | 42000 Saint‐Étienne | Restauration | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Ségisor SA | 42000 Saint‐Étienne | Holding | IG | 22,0 | 100,0 | IG | 21,4 | 100,0 |
| Somags | Maurice | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Sonnat SA | Bruxelles (Belgique) | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Sudéco SAS | 42000 Saint‐Étienne | Gestion immobilière | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Tevir SA | 42000 Saint‐Étienne | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Tonquin BV | Eindhoven (Pays‐Bas) | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Uranie SAS | 42000 Saint‐Étienne | Immobilier | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Vindémia Distribution | Sainte‐Marie, La Réunion | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Vindémia Logistique | Sainte‐Marie, La Réunion | Logistique | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Wilkes | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 22,0 | 100,0 | IG | 20,8 | 100,0 |
| Monoprix SA (Groupe Monoprix) | 92116 Clichy | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Les Galeries de la Croisette | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Monoprix Exploitation SAS | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Monop' | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Naturalia France | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Simonop'1 Gestion SAS | 92110 Clichy | Gestion immobilière | IG | 14,5 | 100,0 | IG | 14,1 | 100,0 |
| Société Auxiliaire de Manutention Accélérée de Denrées Alimentaires ("S.A.M.A.D.A.") |
92110 Clichy | Logistique | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Société L.R.M.D. | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Codim 2 SA (Groupe Codim) | 20200 Bastia | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Hyper Rocade 2 SNC | 20600 Furiani | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Pacam 2 SNC | 20167 Mezzavia | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Poretta 2 SNC | 20137 Porto‐Vecchio | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Prodis 2 SNC | 20110 Propriano | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Groupe Franprix – Leader Price | 75016 Paris | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Cofilead SAS | 75017 Paris | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| DBMH SAS | 92500 Rueil‐Malmaison | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Distribution Franprix | 94430 Chennevières‐sur‐Marne | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Distribution Leader Price SNC | 77220 Gretz‐Armainvilliers | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Distri Sud‐Ouest ("DSO") | 31700 Blagnac | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Franprix Holding SA | 75016 Paris | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Franprix Leader Price Finance SNC | 94430 Chennevières‐sur‐Marne | Holding | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| HLP Ouest | 56100 Lorient | Grande distribution | IG | 19,8 | 70,0 | IG | 19,3 | 70,0 |
| Holding Mag 2 SAS | 92310 Sèvres | Holding | ME | 13,9 | 49,0 | ME | 13,5 | 49,0 |
| Holdi Mag SAS | 92024 Nanterre | Holding | ME | 13,9 | 49,0 | ME | 13,5 | 49,0 |
| Holdev Mag SAS | 92300 Levallois‐Perret | Holding | ME | 13,9 | 49,0 | ME | 13,5 | 49,0 |
| Gesdis SAS | 92310 Sèvres | Holding | ME | 11,3 | 40,0 | ME | 11,0 | 40,0 |
| Leader Price Exploitation SA (ex LPH) | 75016 Paris | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| N.F.L. Distribution SAS | 05000 Gap | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Norma SAS | 57200 Sarreguemines | Grande distribution | ‐ | ‐ | ‐ | IG | 27,6 | 100,0 |
| Parfidis SAS | 11000 Carcassonne | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Pro Distribution SA | 92370 Chaville | Holding | IG | 19,8 | 70,0 | IG | 19,3 | 70,0 |
| R.L.P. Investissement SARL | 77220 Gretz‐Armainvilliers | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Sarjel SAS | 94100 St‐Maur‐des‐Fossés | Financier | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 16,5 | 60,0 |
* sociétés cotées
PRÉSENTATION DU GROUPE RAPPORT DE GESTION GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE RSE COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES INDIVIDUELS ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INFO. COMPLÉMENTAIRES
| 31/12/2017 | 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
| Sédifrais SA | 95560 Montsoult | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Groupe Sofigep | 92500 Rueil‐Malmaison | Grande distribution | IG | 28,3 | 100,0 | IG | 27,6 | 100,0 |
| Groupe Cnova N.V.* | Amsterdam (Pays‐Bas) | E‐ commerce | IG | 21,6 | 99,5 | IG | 18,4 | 93,7 |
| Cdiscount Group SAS | 42000 Saint‐Étienne | Holding | IG | 21,6 | 100,0 | IG | 18,4 | 100,0 |
| Cdiscount SA | 33700 Merignac | E‐ commerce | IG | 21,6 | 100,0 | IG | 18,5 | 100,0 |
| Cnova Finança | Amsterdam (Pays‐Bas) | Holding | ‐ | ‐ | ‐ | IG | 18,4 | 100,0 |
| Groupe GPA * | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 9,4 | 99,9 | IG | 9,1 | 99,9 |
| Financeira Itaú CBD SA ‐ Crédito, Financiamento e Investimento ("FIC") (1) |
São Paulo (Brésil) | Financement | ME | 3,9 | 50,0 | ME | 3,8 | 50,0 |
| GPA Malls & Properties Gestão de Ativos e Serviços. Imobiliários Ltda. |
São Paulo (Brésil) | Immobilier | IG | 9,4 | 100,0 | IG | 9,1 | 100,0 |
| Novasoc Comercial Ltda (2) | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 9,4 | 100,0 | IG | 0,9 | 100,0 |
| Sendas Distribuidora SA | São João de Meriti (Brésil) | Grande distribution | IG | 9,4 | 100,0 | IG | 9,1 | 100,0 |
| Via Varejo * | São Caetano do Sul (Brésil) | Grande distribution | IG | 4,1 | 62,5 | IG | 4,0 | 62,6 |
| Banco Investcred Unibanco SA ("BINV") (1) (3) | São Paulo (Brésil) | Financement | ME | 2,0 | 50,0 | ME | 2,0 | 50,0 |
| Cnova Comercio Electronico SA (3) | São Paulo (Brésil) | E‐ commerce | IG | 4,1 | 100,0 | IG | 4,0 | 100,0 |
| Indústria de Móveis Bartira Ltda ("Bartira") (3) | São Caetano do Sul (Brésil) | Fabrication de meubles | IG | 4,1 | 100,0 | IG | 4,0 | 100,0 |
| Groupe Éxito* | Medellin (Colombie) | Grande distribution | IG | 15,7 | 55,3 | IG | 15,2 | 55,3 |
| Devoto | Montevideo (Uruguay) | Grande distribution | IG | 15,7 | 100,0 | IG | 15,2 | 100,0 |
| Distribuidora de Textiles y Confecciones SA Didetexco | Municipio de Envigado (Colombie) | Grande distribution | IG | 15,3 | 97,8 | IG | 14,9 | 97,8 |
| Grupo Disco Uruguay (4) | Montevideo (Uruguay) | Grande distribution | IG | 9,8 | 75,1 | IG | 9,5 | 75,1 |
| Libertad SA | Cordoba (Argentine) | Grande distribution | IG | 15,7 | 100,0 | IG | 15,2 | 100,0 |
| Logistica y transporte de Servicios SAS | Medellin (Colombie) | Logistique | IG | 15,7 | 100,0 | IG | 15,2 | 100,0 |
| Tuya SA | Medellin (Colombie) | Financement | ME | 7,8 | 50,0 | ME | 7,6 | 50,0 |
| Trust Viva Malls (5) | Medellin (Colombie) | Immobilier | IG | 8,0 | 51,0 | IG | 7,8 | 51,0 |
| Trust Viva Villavincencio | Medellin (Colombie) | Immobilier | IG | 8,0 | 51,0 | IG | 7,8 | 51,0 |
* sociétés cotées
(1) Les sociétés FIC et BINV financent les achats des clients de GPA. Ces entités résultent d'un partenariat entre Banco Itaú Unibanco S.A (« Itaú Unibanco »), GPA, et Via Varejo et sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence, GPA n'exerçant qu'une influence notable sur l'orientation des politiques opérationnelles et financières. La société FIC, pour la quote‐part détenue directement par Via Varejo (soit 14,24 %), est classée en IFRS 5. La société BINV qui est une coentreprise de Via Varejo, est totalement classée en IFRS 5.
(2) En 2016, bien que GPA ne possedait que 10 % de la société Novasoc, cette société était consolidée selon la méthode de l'intégration globale car GPA détenait 99,98 % des droits de vote de cette dernière conformément au pacte d'actionnaires.
(3) Les principales filiales ou coentreprises de Via Varejo sont Cnova Comercio Electronico, BINV et Bartira. L'ensemble de ce sous‐groupe est classé selon IFRS 5.
(4) Éxito a signé le 27 avril 2015 un accord contractuel d'une durée initiale de 2 ans lui octroyant plus de 75 % des droits de vote et ainsi le contrôle exclusif sur les décisions stratégiques du Groupe Disco. Cette accord a fait l'objet le 29 décembre 2016 d'une extension jusqu'au 30 juin 2019 et sera automatiquement renouvelé jusqu'au 30 juin 2021 sauf dénonciation par l'une des parties avant le 31 décembre 2018.
(5) L'accord entre les parties précise le fonctionnement de la gouvernance du trust où Éxito est majoritaire et, en particulier, accorde des droits à FIC sur certaines décisions de Viva Malls, comme les acquisitions ou les cessions au‐delà d'un certain seuil ou les modalités de fixation des budgets et plans à long terme. L'accord prévoit également qu'Éxito soit le prestataire exclusif de la gestion immobilière, des services administratifs et de commercialisation de Viva Malls dans des conditions de marché. L'analyse de la substance des droits accordés a permis de confirmer que ces derniers relèvent de la protection de l'investissement effectué par FIC et consécutivement qu'Éxito contrôle l'entité.
L'IASB a publié les normes, amendements de normes et interprétations suivants adoptés par l'Union européenne mais non entrés en vigueur au 1er janvier 2017 :
La norme « IFRS 9 ‐ Instruments Financiers » publiée par l'IASB en juillet 2014, et adoptée par l'UE en date du 29 novembre 2016, remplacera à compter du 1er janvier 2018 la norme « IAS 39 ‐ Instruments financiers ». Cette nouvelle norme définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers et de comptabilité de couverture. À l'exception de la comptabilité de couverture, l'application rétrospective est requise lors de la transition mais il n'est pas obligatoire de fournir des informations comparatives. Pour la comptabilité de couverture, l'application est généralement prospective avec quelques exceptions limitées.
Le Groupe adoptera cette nouvelle norme à compter du 1er janvier 2018 et ne devrait pas retraiter les informations comparatives à l'exception éventuellement de la comptabilisation du déport/report dans le cadre de couvertures de change. En 2017, le Groupe a effectué une analyse d'impact des trois volets d'IFRS 9. Cette évaluation est basée sur les informations actuellement disponibles et peut être modifiée en fonction d'informations complémentaires identifiées en 2018 lorsque le Groupe appliquera IFRS 9. Dans l'ensemble, le Groupe ne s'attend à aucun impact significatif sur l'état de situation financière à l'exception des effets résultant de l'évaluation des pertes attendues des actifs financiers et de manière plus limitée de la modification des dettes. Le Groupe s'attend à une augmentation des provisions pour dépréciation de ces actifs financiers et à une comptabilisation des échanges obligataires selon le nouveau traitement décrit ci‐dessous ce qui se traduira par une incidence négative sur les capitaux propres. En outre, le Groupe mettra en œuvre des changements dans la classification de certains instruments financiers.
La norme présente trois grandes classes d'actifs financiers : ceux évalués au coût amorti, ceux évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global et ceux évalués à la juste valeur par le biais du résultat net. Le classement des actifs financiers selon IFRS 9 se fait généralement en fonction du modèle économique de détention de l'actif et des caractéristiques de ses flux de trésorerie contractuels. IFRS 9 supprime les anciennes catégories d'IAS 39 : actifs détenus jusqu'à leur échéance (catégorie non utilisée par le Groupe), prêts et créances, et actifs disponibles à la vente. À l'exception des créances clients liées à l'activité de crédit et des modifications de dettes, le Groupe n'attend pas d'incidence significative :
• les créances clients par carte de crédit, s'inscrivant dans un modèle économique dont l'objectif est atteint à la fois par la perception de flux de trésorerie contractuels et par la vente des créances à un établissement financier, devraient être évaluées ultérieurement à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global et les profits et pertes liés à la juste valeur cumulés dans les réserves au titre de la réévaluation de ces créances seront ultérieurement comptabilisés en résultat net lorsque les créances seront décomptabilisées ou reclassées ; le principal impact identifié à ce titre porte sur la filiale GPA (et essentiellement celle de Via Varejo classée en activités abandonnées) ;
• IFRS 9 modifie le traitement comptable des renégociations de dettes ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Une dette renégociée doit ainsi être maintenue à son taux d'intérêt effectif d'origine et l'impact lié à la renégociation (gain ou perte) constaté immédiatement en compte de résultat. Sous IAS 39, le traitement comptable consistait à lisser sur la durée résiduelle de la dette renégociée l'économie attendue (ou la charge complémentaire) en ajustant prospectivement le taux d'intérêt effectif (TIE) de la dette. La valeur comptable de la dette n'était ainsi pas modifiée à la date de sa renégociation.
IFRS 9 remplacera le modèle des « pertes encourues » d'IAS 39 par celui des « pertes de crédit attendues ». Le nouveau modèle de dépréciation s'appliquera aux actifs évalués au coût amorti, aux actifs de contrats et aux instruments de dettes à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global ainsi qu'aux garanties financières, mais pas aux placements dans des instruments de capitaux propres.
Le Groupe prévoit d'appliquer principalement la méthode simplifiée pour comptabiliser les pertes de crédit attendues, notamment relatifs aux créances envers les franchisés, les créances à paiements différés et les créances de location.
Le Groupe appliquera le nouveau modèle général de comptabilité de couverture d'IFRS 9, en vertu duquel il doit s'assurer que les relations de couverture sont cohérentes avec ses objectifs et sa stratégie de gestion des risques et adopter une approche plus qualitative et prospective de l'appréciation de l'efficacité de ses couvertures. Une évaluation des relations de couverture actuelles du Groupe indique que ces relations pourront être considérées comme des relations de couverture maintenues après l'adoption d'IFRS 9.
Le Groupe ne devrait pas enregistrer d'incidence significative résultant de l'application des nouveaux principes appliqués aux relations de couverture.
Outre les impacts décrits ci‐dessus sur l'adoption d'IFRS 9, d'autres ajustements pourront être nécessaires sur les comptes tels que les impôts différés et les investissements dans des entreprises associées et des coentreprises (telles que Banque du Groupe Casino).
Le 29 octobre 2016, l'Union européenne a adopté la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients », d'application obligatoire à partir du 1er janvier 2018. Le Groupe n'a pas opté pour une application anticipée de ce texte.
IFRS 15 définit les principes de reconnaissance des revenus et viendra remplacer les normes IAS 18 – Produits des activités ordinaires et IAS 11 – Contrats de construction et les interprétations y afférentes. Son champ d'application couvre l'ensemble des contrats conclus avec des clients, à l'exception des contrats de location (revenus de location et de sous‐ location), des instruments financiers (produits d'intérêts) et des contrats d'assurance, couverts par d'autres normes.
La norme IFRS 15 prévoit un modèle unique en cinq étapes pour la comptabilisation du chiffre d'affaires. Elle introduit de nouveaux concepts et principes en matière de reconnaissance du revenu, notamment au titre de l'identification des obligations de performance ou de l'allocation du prix de la transaction pour les contrats à éléments multiples. Elle comprend aussi de nouvelles exigences en matière d'informations en annexes.
Le Groupe a réalisé une analyse détaillée des différentes sources de revenus et les effets de l'application de la norme IFRS 15 sur la comptabilisation du chiffre d'affaires, à partir du 1er janvier 2018 devraient être limités, étant donné la nature des activités du Groupe ; la grande majorité du chiffre d'affaires du Groupe est constituée par les ventes aux clients finaux réalisées dans les magasins et les stations‐service – ventes sans autre obligation de performance, pour lesquelles le revenu est reconnu lors du passage en caisse des clients.
Le Groupe devrait appliquer rétrospectivement cette nouvelle norme afin de permettre la comparabilité des données d'un exercice sur l'autre.
L'adoption de la norme IFRS 16 qui remplacera la norme IAS 17 et interprétations y afférentes, impactera principalement la comptabilisation des baux d'exploitation des magasins et des entrepôts du Groupe et se traduira par la reconnaissance de la quasi‐totalité des contrats de location au bilan. Une exemption facultative existe pour les contrats de location de courte durée et dont le bien sous‐jacent est de faible valeur. La norme supprime la distinction actuelle entre les contrats de location simple et les contrats de location financement et exige la reconnaissance d'un actif (le droit d'utilisation du bien loué) et un passif financier représentatif des loyers futurs actualisés pour pratiquement tous les contrats de location. La charge de loyer sera remplacée par une charge d'amortissement et une charge d'intérêt financier et les indicateurs de performance tels que le résultat opérationnel courant et l'EBITDA seront impactés. Le Groupe estime que le résultat net consolidé pourrait également être affecté compte tenu d'une courbe de loyers généralement plus élevée en début de bail c'est‐à‐dire une charge dégressive, contrairement à une charge linéaire reconnue sous la norme actuelle. Les flux de trésorerie d'exploitation seront, par ailleurs, plus élevés dans la mesure où les paiements relatifs à la composante principale du passif financier ainsi que les intérêts associés seront présentés dans les activités de financement.
Le Groupe continue l'analyse de l'impact potentiel sur son information financière. Au 31 décembre 2017, le Groupe présente un engagement hors bilan au titre des paiements minimaux attendus sur les contrats de location simple immobiliers et mobiliers de 3 052 M€ (note 7.2), qui correspond principalement aux biens immobiliers, tels que des magasins et entrepôts utilisés en tant que locataire dans ses activités. Toutefois, étant donné que le Groupe est encore dans une phase d'évaluation préliminaire, il n'a notamment pas encore déterminé les incidences des options de renouvellement ou de résiliation de ses contrats de location simple (en particulier l'existence du droit de résiliation triennale pour les baux commerciaux en France et la possibilité de rupture par anticipation existante au Brésil moyennant le paiement d'une indemnité limitée de un à douze mois de loyer) sur la reconnaissance d'un actif et un passif reflétant les paiements futurs ainsi que sur son résultat consolidé et sa présentation des flux de trésorerie.
Enfin, le Groupe n'a pas encore pris de décision quant à la date de première application de la norme (application obligatoire au plus tard à partir du 1er janvier 2019) ni à la méthode de transition, à savoir une approche rétrospective simplifiée ou bien une approche rétrospective complète.
L'IASB a publié les normes, amendements de normes et interprétations suivants non encore adoptés par l'Union européenne et qui sont applicables au Groupe :
| Norme (date d'application pour le Groupe sous réserve de l'adoption par l'Union européenne) |
Description de la norme |
|---|---|
| Améliorations annuelles des normes IFRS – cycle 2014‐2016 |
La principale norme concernée est IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités. |
| (1er janvier 2018) | Ces amendements sont d'application rétrospective. |
| Ils viennent préciser que les dispositions de la norme IFRS 12 s'appliquent également aux intérêts détenus dans des filiales, entreprises associées ou coentreprises classés comme « détenus en vue de la vente » selon IFRS 5 (à l'exception des informations financières résumées qui ne sont pas à fournir). |
|
| Amendements à IFRS 2 | Ces amendements de la norme sont d'application prospective. |
| Classification et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions (1er janvier 2018) |
Ils précisent le traitement comptable des problématiques suivantes : • les effets des conditions d'acquisition des droits (« vesting conditions » et « non‐vesting conditions ») sur l'évaluation d'un paiement sur base d'actions réglé en trésorerie : l'évaluation de la dette d'un plan "cash settled" suit la même approche que celle applicable au plan "equity‐ settled", • les paiements fondés sur des actions soumis à une retenue fiscale : un tel plan est intégralement qualifié d'« equity‐settled » (y compris la retenue à la source) si en l'absence d'une telle retenue à la source le plan aurait été exclusivement réglé par remise d'instruments de capitaux propres, • modification d'un plan qui ne serait plus réglé en trésorerie mais en instruments de capitaux propres : la transaction doit être réévaluée par référence à la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués à la date de modification, l'ancienne dette est décomptabilisée et la différence entre ces deux valeurs est comptabilisée en résultat. |
| Amendements à IAS 40 | Ces amendements sont d'application prospective. |
| Transferts des immeubles de placement (1er janvier 2018) |
Ils viennent clarifier les conditions de transfert d'un bien immobilier depuis la catégorie des immeubles de placement ou vers celle‐ci. Par ailleurs, il est précisé que la liste d'exemples d'éléments probants attestant un changement d'utilisation est une liste non exhaustive. |
| Interprétation IFRIC 22 | Cette interprétation est d'application rétrospective ou prospective. |
| Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée |
Il s'agit d'une interprétation de la norme IAS 21 ‐ Effets des variations des cours des monnaies étrangères. |
| (1er janvier 2018) | Elle vient préciser le cours de change à utiliser lorsqu'un paiement anticipé a été effectué. |
| Interprétation IFRIC 23 Incertitude relative aux traitements fiscaux (1er janvier 2019) |
Cette interprétation est d'application rétrospective totale ou partielle. Cette interprétation clarifie les modalités de reconnaissance et d'évaluation des actifs et passifs d'impôt courant et différé prévues par la norme IAS 12 – Impôt sur le résultat, dans le cas spécifique d'un traitement fiscal incertain. L'interprétation précise notamment : • la manière d'apprécier l'unité de compte à retenir ; • que le risque de détection par l'administration fiscale doit être pris en compte à 100 % ; • que le principe de comptabilisation repose sur la probabilité (au sens « plus probable qu'improbable ») de recevoir l'actif ou de payer le passif ; • que le principe d'évaluation de la provision (en cas d'improbabilité d'acceptation par l'administration fiscale du traitement fiscal incertain) repose sur l'estimation du montant que l'entité s'attend à payer ou à recouvrer selon (a) la méthode du montant le plus probable ou (b) la moyenne pondérée des différents scenarii possibles. |
| Norme (date d'application pour le Groupe sous réserve de l'adoption par l'Union européenne) |
Description de la norme |
|---|---|
| Amendements à IFRS 9 Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative (1er janvier 2019) |
Ces amendements sont d'application rétrospective. Ils élargissent le périmètre des actifs financiers comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global et clarifie le respect du critère « SPPI » (paiement seulement du principal et des intérêts) de certains instruments de dette contenant une clause de paiement anticipé lorsque l'exercice de cette clause entraîne un remboursement raisonnablement inférieur à la somme du capital et des intérêts restant dus. |
| Amendements à IAS 28 Intérêts à long terme dans des entreprises associées et coentreprises (1er janvier 2019) |
Ces amendements sont d'application rétrospective. Ils viennent préciser qu'IFRS 9, y compris les dispositions relatives à la dépréciation, s'applique aux intérêts à long terme dans les entreprises associées et les coentreprises. |
| Améliorations annuelles des normes IFRS ‐ Cycle 2015‐2017 (1er janvier 2019) |
Les principales normes concernées sont : • IAS 12 Impôts sur le résultat : ces amendements précisent que les conséquences fiscales des distributions de dividendes doivent être présentées en résultat, en capitaux propres ou dans les autres éléments du résultat global, selon la présentation initiale des transactions qui sont à l'origine des profits distribuables. Ces amendements sont d'application rétrospective limitée à la première période comparative présentée. • IAS 23 Coûts d'emprunt : les amendements précisent qu'un emprunt spécifique est requalifié d'emprunt « général » lorsque l'actif est prêt pour son utilisation ou sa vente. Ces amendements sont d'application prospective. |
Ces interprétations et amendements ne devraient pas avoir d'incidence significative sur les comptes consolidés du Groupe.
Exercice clos le 31 décembre 2017
À l'Assemblée générale de la société Foncière Euris,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la société Foncière Euris relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci‐dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 823‐9 et R. 823‐7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci‐avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Se référer aux notes 10.1 « Goodwill et immobilisations incorporelles » et 10.4 « Dépréciation des actifs non courants » de l'annexe aux comptes consolidés
Au 31 décembre 2017, les valeurs nettes comptables des goodwill et des marques à durée de vie indéfinie inscrites dans l'état de la situation financière consolidée, à la suite des différents regroupements d'entreprises réalisés par le groupe dans le cadre de ses opérations de croissance externe, s'élèvent respectivement à 10 061 M€ et 1 614 M€, soit environ 29 % du total des actifs consolidés.
Dans le cadre de l'évaluation de ces actifs, le groupe réalise des tests de perte de valeur au moins une fois par an et à chaque fois qu'un indice de perte de valeur est identifié. Une perte de valeur est comptabilisée dès que la valeur comptable d'un actif ou de l'Unité Génératrice de Trésorerie à laquelle il appartient excède sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable d'un actif est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de sortie et sa valeur d'utilité.
Nous avons considéré que l'évaluation des goodwill et marques, dont le goodwill relatif à Franprix – Leader Price et la marque relative à Extra, constituait un point clé de l'audit en raison :
Nous avons examiné la conformité aux normes comptables en vigueur de la méthodologie mise en œuvre par la direction.
Nous avons également apprécié les principales estimations retenues et avons en particulier analysé :
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans les notes de l'annexe aux comptes consolidés, notamment celles relatives au test de sensibilité.
— Évaluation des avantages commerciaux à percevoir auprès des fournisseurs en fin d'exercice
Se référer aux notes 6.2 « Coût d'achat complet des marchandises vendues » et 6.8 « Autres créances » de l'annexe aux comptes consolidés
Dans le cadre de ses activités de distribution, le groupe perçoit de ses fournisseurs des avantages commerciaux sous la forme de ristournes et de coopérations commerciales.
Ces avantages, définis contractuellement, sont comptabilisés en minoration du coût d'achat complet des marchandises vendues.
Compte tenu de l'impact significatif sur le résultat de la période de ces avantages, de la multiplicité des contrats concernés, et de la nécessité pour la direction d'estimer les achats couverts par ces avantages de fin d'année par fournisseur, nous avons estimé que l'évaluation des avantages commerciaux à percevoir auprès des fournisseurs en fin d'exercice était un point clé de l'audit.
Nous avons :
Se référer à la note 5.1 « Indicateurs clés par secteur opérationnel », au paragraphe 6.8.1 « Décomposition » de la note 6.8 « Autres créances » et aux notes 6.9.1 « Composition des autres actifs non courants » et 13.3 « Actifs et passifs éventuels » de l'annexe aux comptes consolidés
Dans le cadre de ses activités de distribution chez GPA, le groupe comptabilise des crédits de taxes ICMS. Leur solde s'élève à 382 M€ au 31 décembre 2017, dont 201 M€ au titre de crédits de taxes ICMS‐ST sur les exercices antérieurs reconnus suite à un jugement de la Cour suprême fédérale brésilienne publié en avril 2017. Ces crédits sont comptabilisés en minoration du coût d'achat complet des marchandises vendues.
Ces crédits fiscaux sont reconnus sur la base de :
et cela dès lors qu'il est considéré qu'une estimation peut en être faite et que la recouvrabilité est probable.
Par ailleurs, comme décrit dans la note 13.3 de l'annexe aux comptes consolidés, le groupe évalue un actif éventuel de crédits de taxes PIS et COFINS relatif à l'exclusion de l'ICMS du calcul de ces deux taxes, à un montant compris dans une fourchette de 327 M€ à 466 M€.
GPA est également engagé au Brésil dans diverses procédures administratives et judiciaires découlant notamment de réclamations fiscales effectuées par l'administration brésilienne. Ces risques fiscaux, évalués à 2 371 M€ au 31 décembre 2017, ont été qualifiés de passifs éventuels et n'ont pas donné lieu à la comptabilisation d'une provision au 31 décembre 2017 comme indiqué dans la note 13.3 de l'annexe aux comptes consolidés.
Nous avons estimé que la reconnaissance et la recouvrabilité des crédits de taxes, d'une part, et le suivi des passifs fiscaux éventuels au Brésil, d'autre part, étaient des points clés de l'audit en raison de (i) l'importance dans les comptes du solde des crédits de taxes, de l'actif éventuel de crédits de taxes PIS et COFINS et du montant des passifs fiscaux éventuels au 31 décembre 2017 (ii) de la complexité de la législation fiscale brésilienne en matière de taxes ICMS et (iii) de l'utilisation de jugements et estimations de la direction dans le cadre de la reconnaissance des crédits de taxes et de l'évaluation des passifs fiscaux éventuels.
Nous avons mené des entretiens avec différentes personnes exerçant des responsabilités dans l'organisation de GPA pour identifier et obtenir une compréhension des crédits de taxes, litiges et passifs existant ainsi que des éléments de jugement s'y rapportant.
Concernant les crédits de taxes, nous avons analysé :
Concernant les passifs éventuels, nous avons :
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dansl'annexe aux comptes consolidés.
Se référer aux notes 2 « Faits marquants » et 3.5 « Actifs détenus en vue de la vente et activités abandonnées » de l'annexe aux comptes consolidés
| Risque identifié | Notre réponse |
|---|---|
| Le processus de cession de la participation du groupe dans Via Varejo, qui représente la totalité du secteur opérationnel « Latam Electronics » et l'activité d'e‐commerce au Brésil à travers sa filiale Cnova Brésil, engagé et autorisé par le Conseil d'administration de Casino, Guichard‐Perrachon le 23 novembre 2016, est toujours en |
Nous avons examiné la poursuite du processus de cession de Via Varejo et de ses filiales par la direction du groupe, au regard des critères d'appréciation, exposés par la norme IFRS 5, permettant la qualification d'activités abandonnées et la présentation qui en résulte. |
| cours au 31 décembre 2017. | Nous avons analysé l'identification et la présentation de |
| À la suite de cette décision : • Les actifs et passifs et les flux de trésorerie de Via Varejo ont été, respectivement, présentés sur une ligne distincte de l'état de la situation financière consolidée et de l'état des flux de trésorerie consolidés. |
l'ensemble des éléments constitutifs des actifs et passifs, du tableau de flux de trésorerie et du résultat net après impôt des activités de Via Varejo, en « Actifs détenus en vue de la vente et passifs associés » (note 3.5.1) ainsi qu'en résultat et flux de trésorerie des activités abandonnées (notes 3.5.2 et 3.5.3), au regard des dispositions de la norme IFRS 5. |
| • Le résultat net après impôt des activités de Via Varejo a été présenté sur une ligne distincte du compte de résultat |
S'agissant de ces actifs et passifs, nous avons apprécié les |
consolidé (« Résultat net des activités abandonnées »). • Via Varejo a été évaluée à la valeur la plus basse entre sa valeur comptable etsa juste valeur diminuée du coût de la vente.
Compte tenu de l'importance de l'activité de Via Varejo dans les comptes consolidés (actif net de Via Varejo de 1 470 M€ soit environ 13 % de l'actif net consolidé), le classement comptable, l'évaluation de la participation ainsi que les informations données à ce titre dans l'annexe aux comptes consolidés ont été considérés comme un point clé de l'audit.
modalités de détermination de leur juste valeur diminuée du coût estimé de la vente au 31 décembre 2017, reposant notamment sur le cours de bourse à cette date. En particulier, nous avons vérifié que la prime de contrôle prise en compte par la direction pour l'estimation de la juste valeur de Via Varejo était cohérente avec les transactions comparables que nous avons pu constater sur le marché brésilien.
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans l'annexe aux comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Foncière Euris par votre Assemblée générale du 4 octobre 1991 pour le cabinet CAILLIAU DEDOUIT ET ASSOCIÉS et du 23 juin 1995 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres.
Au 31 décembre 2017, le cabinet CAILLIAU DEDOUIT ET ASSOCIÉS était dans la vingt‐septième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la vingt‐troisième année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles‐ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la Société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la Société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux‐ci.
Comme précisé par l'article L. 823‐10‐1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons un rapport au Comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537‐2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822‐10 à L. 822‐14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris et Paris‐La Défense, le 15 mars 2018 Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés
Rémi Savournin
Henri‐Pierre Navas
| Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et | |
|---|---|
| États financiers individuels174 6.1.1. Compte de résultat174 6.1.2. Bilan175 Annexe176 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels188 engagements réglementés 192 |
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice 2017 | Exercice 2016 |
|---|---|---|---|
| PRODUITS D'EXPLOITATION | |||
| Prestations de services et produits accessoires | 0,6 | 0,6 | |
| Autres produits de gestion | |||
| Total des produits d'exploitation | 0,6 | 0,6 | |
| CHARGES D'EXPLOITATION | |||
| Achats et charges externes | 6,1 | 6,1 | |
| Salaires et charges sociales | 0,2 | 0,2 | |
| Autres charges | 0,1 | 0,1 | |
| Total des charges d'exploitation | 6,4 | 6,4 | |
| Résultat d'exploitation | 3.1 | (5,8) | (5,8) |
| PRODUITS FINANCIERS | |||
| Produits financiers de participations | 37,8 | 49,4 | |
| Autres intérêts et produits assimilés | 4,7 | 4,4 | |
| Reprises sur dépréciations et provisions, transferts de charges | 8,4 | 7,3 | |
| Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement | |||
| Total des produits financiers | 50,9 | 61,1 | |
| CHARGES FINANCIÈRES | |||
| Dotations aux dépréciations et provisions | 1,5 | ||
| Intérêts et charges assimilées | 6,6 | 6,8 | |
| Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement | 0,1 | ||
| Total des charges financières | 8,1 | 6,9 | |
| Résultat financier | 3.2 | 42,8 | 54,2 |
| Résultat courant avant impôt | 37,0 | 48,4 | |
| PRODUITS EXCEPTIONNELS | |||
| Sur opérations de gestion | |||
| Sur opérations en capital | |||
| Reprises sur dépréciations et provisions, transferts de charges | |||
| Total des produits exceptionnels | |||
| CHARGES EXCEPTIONNELLES | |||
| Sur opérations de gestion | |||
| Sur opérations en capital | |||
| Dotations aux dépréciations et provisions | |||
| Total des charges exceptionnelles | |||
| Résultat exceptionnel | |||
| Produit (charge) d'impôts sur les bénéfices | 3.3 | 2,5 | (0,8) |
| Résultat net de l'exercice | 39,5 | 47,6 |
| Actif | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
| ACTIF IMMOBILISÉ |
|||
| Immobilisations corporelles brutes | 0,3 | 0,3 | |
| Amortissements | (0,2) | (0,2) | |
| Immobilisations corporelles nettes |
4.1 | 0,1 | 0,1 |
| Immobilisations financières brutes | 1 023,2 | 985,4 | |
| Dépréciations | (0,0) | (0,0) | |
| Immobilisations financières nettes |
4.2 | 1 023,2 |
985,4 |
| Total de l'actif immobilisé | 1 023,3 | 985,5 | |
| ACTIF CIRCULANT |
|||
| Créances d'exploitation brutes | 4,1 | 0,6 | |
| Créances d'exploitation nettes |
4.3 | 4,1 | 0,6 |
| Valeurs mobilières de placement brutes | 17,5 | 18,3 | |
| Dépréciations | (0,1) | (0,1) | |
| Valeurs mobilières de placement nettes |
4.4 ‐ 4.5 | 17,4 | 18,2 |
| Instruments de trésorerie actifs | 4.4 ‐ 4.5 | 6,2 | 3,2 |
| Disponibilités | 4.6 | 5,2 | 9,8 |
| Total de l'actif circulant | 32,9 | 31,8 | |
| Comptes de régularisation et assimilés | 4.7 | 10,5 | 1,6 |
| Total de l'actif | 1 066,7 | 1 018,9 |
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2017 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES | |||
| Capital social | 149,4 | 149,6 | |
| Primes d'émission, de fusion, et d'apport | 218,5 | 218,5 | |
| Réserve légale | 15,1 | 15,1 | |
| Réserves réglementées | 2,4 | 2,4 | |
| Autres réserves | 61,8 | 62,2 | |
| Report à nouveau |
253,5 | 227,3 | |
| Résultat net | 39,5 | 47,6 | |
| Total des capitaux propres | 5.1 | 740,2 | 722,7 |
| PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES |
5.2 | 9,9 | 16,7 |
| DETTES | |||
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 252,7 | 230,8 | |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 0,2 | 0,3 | |
| Dettes fiscales et sociales | 0,1 | 0,1 | |
| Autres dettes | 44,0 | 40,5 | |
| Instruments de trésorerie passifs | 5.3 | 16,6 | 7,8 |
| Total des dettes | 5.4 | 313,6 | 279,5 |
| Comptes de régularisation et assimilés | 5.5 | 3,0 | |
| Total du passif | 1 066,7 | 1 018,9 |
(données e en millions d d'euros)
Foncière E dans la pro uris a poursuivi omotion et le dév la gestion de sa veloppement de a participation m e ses programme majoritaire dans es immobiliers. le groupe Rally e, ainsi que son n implication op érationnelle
Le 15 juin 2 2017, Foncière E Euris a versé un d dividende de 2,1 15 € par action a au titre de l'exerc cice 2016.
Le résultat pour 37,8 M courant avant im M€. mpôt s'élève à 37 7,0 M€ et intègre e notamment les s distributions du u dividende Rally ye au titre de l'ex xercice 2016
Le bénéfice e net au 31 déce embre 2017 s'élè ève à 39,5 M€ co ontre un bénéfic ce de 47,6 M€ au u 31 décembre 2 2016.
Les compte et au Plan c es annuels ont é comptable géné été établis confo éral (règlement n rmément au Cod n°2014‐03 du 5 j de de commerce uin 2014 de l'Au e (articles L. 123 utorité des norm 3‐12 à L. 123‐38 mes comptables). et R. 123‐172 à . R. 123‐208)
Les élémen (principe d nts d'informatio it de matérialité ons qui ne prés é). sentent pas un caractère oblig atoire sont men ntionnés s'ils on nt une importa nce relative
La Société instrument dont l'app opérations a appliqué à co ts financiers à te plication est rét existantes à la d mpter du 1er jan erme et aux op trospective, tou date d'entrée en nvier 2017 le règ érations de cou utefois par déro n vigueur du règl glement de l'Au verture. Ce règ ogation la Soci lement. torité des norm lement constitu été a limité les es comptables ( e un changeme s modifications (ANC) n°2015‐0 ent de méthode rétrospectives 5 relatif aux comptable, aux seules
Lesimmobi ilisationsincorpor relles et corporel lessont comptab bilisées à leur coû t d'acquisition et amortiessur leu r durée de vie es timée,soit :
| Du urée |
Mode | |
|---|---|---|
| Logiciel | Durée d'utilisat tion |
Linéaire |
| Aménagem ments et installat tions |
Entre 2 et 10 ans |
Linéaire |
| Matériel de e bureau et info rmatique |
Entre 2 et 3 ans |
Dégressif f ou Linéaire |
| Mobilier de e bureau |
Entre 2 et 10 ans |
Linéaire |
| Autre maté ériel |
Entre 3 et 5 ans |
Dégressif f ou Linéaire |
Les titres d en créant permet d'e de participation c un lien durable exercer une influ comprennent le avec celles‐ci, s uence sur la socié s droits dans le sont destinés à été émettrice de capital d'autres contribuer à l'a es titres ou d'en personnes mora activité de la so assurer le contr ales, matérialisé ciété détentrice rôle (C. com art. és ou non par de e, notamment p R123‐184). es titres, qui, arce qu'elle
En fin d'an général (ar titres Rallye nnée, les titres d rt. 221‐3). La ma e. Leur évaluatio de participation ajeure partie de on n'a pas donné sont évalués su e la valeur des t é lieu à constata ur la base de le titres de particip tion d'une perte eur valeur d'utili pations détenus e de valeur au 31 té telle que déf par Foncière Eu 1 décembre 201 finie par le Plan uris est représen 17. n comptable ntée par les
La valeur d quote‐part à leur vale en compte rentabilité) en fonctio d'actualisat d'utilité des titre t détenue dans C ur estimative, et e une méthodol ) auxquels une p n d'estimations tion de 8,4 % (co es Rallye est est Casino, les titres t en retranchan ogie multicritèr prime de contrô s intégrant une ontre 9,3 % en 2 timée d'après la Groupe Go Spo t l'endettement e, intégrant not ôle est appliquée croissance à l' 2016). a méthode de l' ort à leur valeur t net et les prov tamment des m e, et une actuali 'infini des flux actif net réévalu nette comptable isions. La valeur multiples de com sation des flux d normatifs de 3 ué en ajoutant à e, les titres de Pr r d'utilité de Cas mparables (chiffr de trésorerie fut 3 % dans l'hypo la valeur estim rivate Equity et sino est estimée re d'affaires et turs nets de l'en othèse centrale mée pour la l'immobilier en prenant agrégats de ndettement, et un taux
Une dépréciation des titres est comptabilisée si la valeur d'usage est inférieure à la valeur comptable brute. Les résultats des SCI sont pris en compte à la clôture de l'exercice lorsqu'une clause de remontée systématique et immédiate des résultats est prévue dans les statuts de ces dernières.
Les dividendes sont enregistrés à la date de la décision de distribution.
Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est comptabilisée si la valeur d'inventaire calculée en fonction des perspectives de remboursement est inférieure à la valeur comptable.
Les dépréciations sont déterminées (en fonction du niveau de risque) sur la base de la créance hors taxes diminuée, le cas échéant, du dépôt de garantie.
Les dépréciations comptabilisées dans l'exercice figurent au débit du compte de résultat sous la rubrique « Dotations aux dépréciations sur actifs circulants ». Les reprises dans l'exercice sont inscrites au poste « Reprises sur dépréciations » au crédit du compte de résultat.
Les valeurs mobilières de placement comprennent les titres acquis en vue de réaliser un gain à brève échéance.
Les valeurs mobilières de placement sont comptabilisées à leur coût historique. Une dépréciation est calculée chaque fois que la valeur de marché est inférieure à la valeur comptable brute.
La valeur de marché est :
Les provisions pour risques et charges comprennent les passifs dont l'échéance ou le montant n'est pas fixé de façon précise. Au 31 décembre 2017, elles correspondent à des moins‐values latentes sur des produits dérivés estimées selon leur valeur de marché (cf. note 5.2).
| (en millions s d'euros) |
Exercice 20 017 |
Ex xercice 2016 |
|---|---|---|
| Produits de es prestations de e services |
0,6 | 0,6 |
| Autres prod duits |
||
| Total des p produits d'explo oitation |
0,6 | 0,6 |
| Loyers et c harges locatives s |
0,2 | 0,2 |
| Honoraires s, commissions e et autres prestat ions |
1,4 | 1,5 |
| Commissio ons sur emprunts s bancaires |
4,5 | 4,4 |
| Impôts, tax xes et versement ts assimilés |
0,0 | 0,0 |
| Salaires et charges sociales s |
0,2 | 0,2 |
| Dotations a aux amortisseme ents, dépréciatio ons et provisions s |
0,0 | 0,0 |
| Autres cha rges |
0,1 | 0,1 |
| Total des c charges d'exploi itation |
6,4 | 6,4 |
| Résultat d' 'exploitation |
(5 5,8) |
(5,8) |
| (en millions s d'euros) |
Exercice 20 017 |
Ex xercice 2016 |
|---|---|---|
| Quotes‐par rts des bénéfice s acquis des filia les |
||
| s(1) Dividendes |
3 37,8 |
49,4 |
| Produits fin nanciers sur com mptes courants |
||
| duits financiers ( (2) Autres prod |
4,7 | 4,4 |
| et provisions (3) Reprises su ur dépréciations |
8,4 | 7,3 |
| Total des p produits financie ers |
5 50,9 |
61,1 |
| Intérêts et commissions su ur emprunts ban caires |
4,0 | 4,7 |
| ants(4) Intérêts su r comptes coura |
0,6 | 0,7 |
| s financiers (5) Autres frais |
2,0 | 1,5 |
| ns et provisions ( 6) Dotations a aux dépréciation |
1,5 | |
| Total des c charges financiè ères |
8,1 | 6,9 |
| Résultat fin nancier |
4 42,8 |
54,2 |
(1) Les divid dendes 2017 comp prennent les distrib butions de Rallye p pour 37,8 M€, cont tre 49,4 M€ 2016.
(2) Les aut montan tres produits finan nt notionnel total d nciers 2017 compr des equity swaps su rennent essentielle ur actions Mercialy ement des résulta ys s'élève à 61,7 M ats des equity swa M€ au 31 décembre aps sur actions M e 2017, soit 3,50 % Mercialys (3,3 M€ % du capital de Mer au total). Le rcialys.
(3) Les repr rises sur provisions s concernent princi ipalement des puts s sur actions Casin no.
(4) Les inté centrali érêts sur compte isée du Groupe. s courants concer rnent principaleme ent la rémunérati ion des avances r eçues dans le cad dre de la gestion de trésorerie
(5) Les autr d'indem res frais financiers mnité d'immobilisat s concernent princ tion pour 0,4 M€. cipalement les inté érêts payés sur les s equity swaps sur r actions Mercialys s pour 1,5 M€ et d des montants
(6) Les dota ations aux provisio ons concernent prin ncipalement des eq quity swaps sur ac ctions Mercialys.
Le périmètre d'intégration fiscale comprend :
En tant que société tête de groupe du régime d'intégration fiscale, la société Foncière Euris supporte la totalité de l'impôt sur les sociétés du groupe, aucun impôt n'étant constaté par les filiales bénéficiaires.
Au titre de l'exercice 2017, le produit net d'impôt figurant au compte de résultat correspond à un produit de 3,2 M€ suite à la provision pour restitution des contributions additionnelles sur les montants distribués de 2013 à 2017, à l'impôt sur les sociétés pour 0,1 M€ et à la contribution additionnelle sur les montants distribués en 2017 pour 0,6 M€.
L'impôt de la société‐mère est ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel en tenant compte des retraitements fiscaux qui leur sont propres.
| (en millions d'euros) | Résultat avant impôt | Impôt correspondant | Résultat après impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat courant | 37,0 | 2,5 | 39,5 |
| Résultat exceptionnel |
Le poste « impôts sur les bénéfices » tient compte d'une charge de 0,1 M€ correspondant à l'impôt constaté par Foncière Euris dans le cadre de l'intégration fiscale.
La charge d'impôt correspond à la différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale.
| (en millions d'euros) | Exercice 2017 |
|---|---|
| Impôt en l'absence de l'intégration fiscale | (0,2) |
| Impôt avec effet de l'intégration fiscale | (0,1) |
| Économie d'impôts | 0,1 |
Le report du déficit fiscal du groupe intégré s'élève à 91,5 M€.
| (en millions s d'euros) |
01/01/20 017 |
Aug gmentations |
Diminut tions |
31/12/2017 3 |
|---|---|---|---|---|
| Valeur brut te |
||||
| Autres imm mobilisations |
0 0,3 |
0,3 | ||
| Total valeu ur brute |
0 0,3 |
0,3 | ||
| Amortissem ments |
||||
| Autres imm mobilisations |
0 0,2 |
0,2 | ||
| Total amor rtissements |
0 0,2 |
0,2 | ||
| Valeur net tte |
0 0,1 |
0,1 |
| (en millions s d'euros) |
01/01/201 17 |
Augmentati ions |
Diminu utions |
Vireme ent de com mpte à co ompte |
31/12/2017 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brut te |
|||||
| Titres de pa articipation |
985 ,4 |
37,8 | 1 023,2 | ||
| Créances ra attachées aux pa articipations |
0 0,0 |
37,8 3 |
(37,8) | 0,0 | |
| Autres imm mobilisations fina ancières |
0 0,0 |
0,0 | |||
| Total valeu ur brute |
985 5,4 |
37,8 3 |
0,0 | 0,0 | 1 023,2 |
| Dépréciatio ons |
|||||
| Titres de pa articipation |
0 0,0 |
0,0 | |||
| Créances ra attachées aux pa articipations |
0 0,0 |
0,0 | |||
| Autres imm mobilisations fina ancières |
0 0,0 |
0,0 | |||
| Total dépré éciations |
0 0,0 |
0,0 | 0,0 | 0,0 | |
| Valeur net tte |
985 5,4 |
1 023,2 |
Les variatio ns des créancesr rattachées aux pa articipations corre espondent princi palement aux div videndes encaissé éssur des entrep risesliées.
| (en millions s d'euros) |
Montant brut a au 31/12/20 17 |
Do ont à moins d'un an |
D ont à plus d'un a an et à moins de cinq q ans |
Dont à plus de cinq ans |
|---|---|---|---|---|
| Actif immo bilisé |
||||
| Créances d de l'actif immobi lisé |
||||
| Actif circula ant |
||||
| Créances d d'exploitation |
4 4,1 |
4,1 | ||
| Total (1) | 4 4,1 |
4,1 |
(1) Dont pr roduits à recevoir : 3,7 M€.
| (en millions d'euros) | 01/01/2017 | Augmentations | Diminutions | Virement de compte à compte |
31/12/2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | |||||
| ‐ Actions propres détenues | 1,1 | 0,2 | 0,2 | (0,6) | 0,5 |
| ‐ Titres cotés(1) | 17,2 | 1,2 | 1,4 | 17,0 | |
| Total valeur brute | 18,3 | 1,4 | 1,6 | (0,6) | 17,5 |
| Total dépréciations | (0,1) | (0,1) | |||
| Valeur nette | 18,2 | 17,4 |
(1) Dont 16,7 M€ en garantie d'engagement 31 décembre 2017.
Le virement de compte à compte correspond à l'annulation de 12 749 actions détenues en propre. Au 31 décembre 2017, les actions propres sont composées de 13 487 actions Foncière Euris, détenues dans le cadre du contrat de liquidité sur le titre, évaluées sur la base du cours de Bourse moyen du mois de décembre.
Les instruments de trésorerie à l'actif sont constitués de call spread sur les actions ordinaires Casino pour 4,3 M€ et d'equity swaps sur actions Mercialys pour 1,9 M€ valorisés à leurs justes valeurs conformément au règlement ANC N° 2015‐05 du 2 juillet 2015.
Il n'y a pas de différence significative entre la valeur de marché et l'évaluation au bilan (telle que définie en note 2.5).
Au 31 décembre 2017, les disponibilités d'un montant total de 5,2 M€ correspondent principalement à des gages‐espèces pour couvrir des dettes bancaires et des engagements.
Les comptes de régularisation et assimilés correspondent à des charges financières constatées d'avance pour 1,7 M€ (dont 0,9 M€ à plus d'un an) et à des moins‐values latentes sur les puts vendus sur actions ordinaires Casino pour 3,1 M€ et sur des equity swaps sur actions Mercialys pour 5,7 M€ conformément au règlement ANC N° 2015‐05 du 2 juillet 2015.
Le capital s social s'élève à 1 49,4 M€. Il est c composé de 9 95 59 125 actions d e 15 euros de va aleur nominale.
| (en millions s d'euros) |
31/12/2016 | Affectation n du résu ultat |
Autres mouvem ments de l 'exercice |
Résu ultat 2017 |
31/12/2017 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Capital soc cial |
149,6 | (0,2) | 149,4 | ||
| Primes d'ém mission, de fusio on, d'apport |
218,5 | 218,5 | |||
| Réserve lég gale |
15,1 | 15,1 | |||
| églementées (1) Réserves ré |
2,4 | 2,4 | |||
| Autres rése erves |
62,2 | (0,4) | 61,8 | ||
| Report à no ouveau |
227,3 | 26,2 2 |
253,5 | ||
| Résultat | 47,6 | (47 7,6) |
39,5 | 39,5 | |
| Total des c capitaux propres s |
722,6 | (21 1,4) |
(0,6) | 39,5 | 740,2 |
| Dividendes s distribués |
21,4 2 |
||||
| Nombre d' actions |
9 971 874 | 9 959 125 | |||
(1) Dont au u 31 décembre 201 17 :
– réser ve indisponible liée e à la conversion d du capital en euros : 2,4 M€
Les autres mouvements co orrespondent à l 'annulation de 1 12 749 actions dé étenues en prop pre.
| (en millions s d'euros) |
01/01/2 2017 |
Aug gmentations |
Diminut tions |
31/12/2017 3 |
|---|---|---|---|---|
| p (1) Equity Swa |
2,4 | 1,4 | 3,8 | |
| ts de trésorerie ( (2) Instrument |
14,3 | 8,2 | 6,1 | |
| Total | 16,7 | 1,4 | 8,2 | 9,9 |
(1) Corresp pond à la moins‐va lue latente sur les equity‐swaps Mer rcialys, estimée sur r la base du cours d de Bourse observé en décembre 201 7.
(2) Corresp pond à la moins‐va lue latente sur des s puts Casino vendu us sur 0,39 % du c apital, estimée sur r la base d'une vale eur de marché au 3 31/12/2017.
Les instrum d'equity sw du 2 juillet ments de tréso waps sur actions 2015. orerie au passif s Mercialys pou sont constitué ur 5,7 M€ valori és de puts ven isés à leurs just dus sur les act tes valeurs conf tions ordinaires formément au r s Casino pour 1 règlement ANC 10,9 M€ et N° 2015‐05
| (en millions s d'euros) |
Montant au 31/12/2017 7 |
Dont à mo ins d'un an |
Dont à plus s d'un an et à moins d de cinq ans |
Dont à plus de cinq ans |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts e et dettes auprès s des établisseme ents de crédit |
252,7 7 |
23 3,7 |
229,0 | |
| Dettes four rnisseurs et com mptes rattachés |
0,2 | 0,2 0 |
||
| Dettes fisca ales et sociales |
0,1 | 0,1 0 |
||
| tes(1) Autres dett |
44,0 0 |
44 4,0 |
||
| Instrument ts de trésorerie |
16,6 6 |
10 0,9 |
5,7 | |
| Total (2) | 313,6 6 |
78 8,9 |
234,7 |
(1) Dont 43 3,1 M€ correspond dant à des avances reçues des société és du périmètre d'i intégration fiscale de Foncière Euris.
(2) Dont ch harges à payer : 1,6 6 M€.
Les comptes de régularisation et assimilés correspondent à des plus‐values latentes sur des call spread sur actions ordinaires Casino pour 1,1 M€ et sur un equity swap sur actions Mercialys pour 1,9 M€ conformément au règlement ANC N° 2015‐05 du 2 juillet 2015.
Rapport Annuel 2017 | FONCIÈRE EURIS 183
Les empru variable. nts et dettes au uprès des établis ssements de cré édit, dont l'enco ours s'élevait à 2 252 M€ au 31 d décembre 2017, sont à taux
Foncière E Au 31 déce uris a pour polit embre 2017, les tique de dispose lignes de crédits er en permanen s confirmées et n ce de lignes de non utilisées s'é crédits confirm levaient à 197 M ées pour faire fa M€. ace à tout beso in éventuel.
Les tirages ratios de st bancaires peuv tructure compta vent faire l'objet ables (tels que ré de garanties te ésultat courant s lles que le nanti social, gearing) q issement de titr qui sont respecté es ou le dépôt d és au 31 décemb d'espèces. Ils fon bre 2017. nt l'objet de
Foncière Eu Conformém à provision uris détient une ment au § 2.3 de n au 31 décembr e participation d es Principes, règ re 2017. irecte de 56,2 % les et méthodes % dans le capital s comptables, ce l de la société R es titres font l'ob Rallye, cotée sur bjet d'une évalua r Euronext, comp ation qui n'a pas partiment A. s donné lieu
Foncière E portant sur été constit Euris a conclu p r 3,50 % du capi uées pour couvr lusieurs contrat tal social de Me rir la moins‐value ts d'equity swap rcialys qui expos e latente. ps pour un mon sent Foncière Eu ntant notionnel uris à la variation total de 61,8 M n du cours de M M€ au 31 déce Mercialys. Des pr mbre 2017, ovisions ont
Foncière Eu capital. Des uris a par ailleur s provisions ont rs vendu des put été constituées ts sur actions Ca en fonction de l asino portant sur la valeur de mar r 0,39 % du capi rché de ces instr tal et acheté de uments. es call spreads su ur 0,86 % du
Enfin, un e seuils à la b ngagement a ét baisse allant de 4 é pris de constit 46 à 39,5€. uer des puts Cas sino portant jusq qu'à 0,29 % du c capital si le cours s de Casino franc chit certains
L'activité im les dettes s mmobilière de F sont libellés en e oncière Euris es euros. Foncière E t essentiellemen Euris pourrait né nt investie en eu éanmoins être ex uros, y compris p xposée indirecte pour les filiales p ement à l'économ polonaises dont mie globale de la les loyers et a Pologne.
Foncière E notammen liés aux opé Euris investit d nt la maîtrise d'o érations immob ans des centre ouvrage tout en ilières en dévelo es commerciaux assurant une m oppement. Ils co x, aux côtés de mission de conse mprennent en p e promoteurs i il. Les risques as particulier : immobiliers, au ssociés à cette a uxquels la socié activité sont prin été délègue ncipalement
Les parten process de civile confo exploitatio aires de Foncièr e développemen orme à la régle n. re Euris doivent nt des actifs imm ementation, pou t souscrire à l'en mobiliers : police ur les actifs en nsemble des po es « dommages‐o cours de cons olices d'assuranc ouvrages », « to truction ainsi q e requises dans us risques chant ue les polices u s les différentes tiers », et de re usuelles pour le étapes des sponsabilité es actifs en
Foncière Eu de conseil. financière. uris délègue la g Foncière Euris r gestion opération reste ainsi dépe nnelle de ses pro ndant de la qua ojets immobilier lité des prestati rs à des opérateu ons fournies pa urs spécialisés to r ses partenaires out en assurant s ainsi que de le une mission eur situation
L'analyse a modifier la approfondie des stratégie de dév s investissemen veloppement ou ts immobiliers, u l'horizon d'inve quel que soit estissement. leur degré de maturité, peut conduire le cas s échéant à
Foncière Euris s'est engagée, en accord avec ses partenaires, à prendre les problématiques environnementales en compte dans la conception de ses projets. À ce titre, Foncière Euris soutient ses partenaires promoteurs dans leur démarche d'obtention de certifications par des labels reconnus (le label français HQE, ou le label BREEAM).
Le patrimoine immobilier a fait l'objet de valorisations par des cabinets d'experts indépendants pour les centres en exploitation de Tours et de Poznan. Ainsi, la quote‐part au niveau de la société Foncière Euris dans les programmes immobiliers représente une valeur de 84 M€ au 31 décembre 2017, dont 27 M€ de plus‐values latentes, étant précisé que les autres actifs immobiliers en cours de développement sont retenus pour la valeur nette comptable des fonds propres investis par Foncière Euris.
Le Groupe est exposé au risque de variation de la valorisation de son patrimoine immobilier. Celui‐ci est lié, d'une part, à ses relations avec ses partenaires opérationnels ou financiers, et d'autre part, à l'environnement économique, et en particulier, à la liquidité des actifs, aux valeurs locatives, aux taux d'intérêts, aux taux de capitalisation, à la quotité et aux conditions des financements.
Dans le cadre d'opérations de cessions d'actifs immobiliers, Foncière Euris peut être amenée à fournir des garanties usuelles, d'actif et de passif, et des garanties locatives.
La comptabilité et la trésorerie sont tenues sur des progiciels de marché.
Un système d'habilitation et de contrôle des accès physiques et logiques, ainsi qu'une procédure de sauvegarde des données, sécurisent les systèmes d'information.
Les installations et le système informatique font l'objet d'études et d'améliorations permanentes.
Ces éléments sont décrits dans la partie sur les procédures de contrôle interne figurant dans le rapport annuel de l'exercice 2017.

Au 31 déce embre 2017, la p partie non utilisé ée des lignes de c crédits confirmé ées de Foncière E Euris SA s'élève à à 197 M€.
Aucun eng agement de nat ure financière n e subsiste au 31 1 décembre 2017 7.
Les engage ements donnés p par Foncière Eur ris s'élèvent à 30 0 M€ au 31 déce mbre 2017 et co oncernent :
Certains in promesses nvestissements d d'achat et de ve de la Société so ente. ont réalisés en partenariat ave c des co‐invest isseurs qui béné éficient, dans c e cadre, de
Des sûreté dettes ban és réelles ont ét caires et des eng té consenties so gagements à ha ous forme de n uteur de 247 M€ antissement de €. valeurs mobiliè ères ou de gage e‐espèces pour couvrir des
Compte te nu de l'âge moy en des effectifs et de leur ancien nneté, ces engag gements ne repr résentent pas un n montant signif ficatif.
L'effectif m moyen a été de 3 salariés dont 1 mandataire soci ial.
Lemontant Lemontant brut global desré brut desjetons d émunérations ver e présence alloué rsées auxmembre és en 2016 auxme es des organes d'a embres du Conse administration et il d'administration de direction en 20 n et versés en 201 017 s'est élevé à 1 17 s'est élevé à 11 142 500 €. 12 500 €.
La Société établit des comp ptes consolidés.
Les compte Faubourg S es de Foncière E Saint‐Honoré ‐ 7 Euris SA sont int 5008 Paris (N° S égrés globaleme iren : 712 039 1 ent dans les com 63). mptes consolidé s de la société F Finatis SA, sise a u 83 rue du
| (en millions s d'euros) Sociétés ou u groupe de soci iétés |
Capital | Autres éléments de capitaux propres hors résultat |
Qu uote‐ par rt de ca apital déte enue (e en %) |
Valeur comp Brute |
ptable Nette |
Prêts e et avance es consenti s par l a Société e et non encor e remboursé és |
Montant des cautions et avals donnés par la Société |
C Chiffre d'af ffaires hors s taxes du d dernier ex xercice é écoulé |
Bénéfice ou perte du dernier exercice clos |
Dividendes encaissés par la Société au cours de l'exercice |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 6 |
7 | 8 | 9 | 10 | |
| A. Renseign nements détaillé és (titres dont t la valeur brute excède 1 % du c capital de la soci iété) |
||||||||||
| 1. Filiales (5 50 % au moins d u capital détenu |
) | |||||||||
| Mat‐Bel 2 S SAS 83, rue du Fau ubourg Saint‐Honoré é 75008 Paris |
36,0 | (2,1) | 100, 0 % |
36,0 | 36,0 | 0,0 0 |
(0,1) | |||
| siren 493 174 4 288 |
||||||||||
| Marigny Fo oncière SAS 83, rue du Fau ubourg Saint‐Honoré é 75008 Paris siren 433 585 5 882 |
6,5 | 0,5 | 99, 5 % |
6,6 | 6,6 | 0,0 | ||||
| Matignon A Abbeville SAS 83, rue du Fau ubourg Saint‐Honoré é 75008 Paris siren 392 843 3 298 |
11,3 | 30,3 | 99, 9 % |
11,2 | 11,2 | 5,6 | ||||
| Rallye SA ( ) 83, rue du Fau ubourg Saint‐Honoré é 75008 Paris siren 054 500 0 574 |
156,2 | 1 560,3 | 56, 2 % |
969,3 | 969,3 9 |
1,3 | 58,0 | 37,8 |
néant
(titres dont t la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société)
| Filiales frança ises |
|
|---|---|
| Filiales étrang gères |
|
| Participations s dans les sociétés fr rançaises |
|
| Participations s dans les sociétés ét trangères |
|
| (*) sur la bas se des comptes ind dividuels |
À l'Assemblée générale de la société Foncière Euris,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la société Foncière Euris relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci‐dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci‐dessus, nous attirons votre attention sur la section 2.1 « Rappel des principes » de la Note 2 « Principes, règles et méthodes comptables » de l'annexe des comptes annuels exposant les impacts de la première application du règlement ANC 2015 – 05, relatif aux instruments financiers à terme et aux opérations de couverture.
En application des dispositions des articles L. 823‐9 et R.823‐7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci‐avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Au 31 décembre 2017, la valeur des immobilisations financières s'élève à 1 023 millions d'euros au regard d'un total de bilan de 1 067 millions d'euros. Les immobilisations financières correspondent essentiellement aux titres de participation Rallye.
La valeur d'utilité des titres Rallye est estimée selon les modalités présentées dans la section 2.3 « Immobilisations financières » de la Note 2 « Principes, règles et méthodes comptables » de l'annexe aux comptes annuels. Elle s'appuie entre autres sur la valeur d'utilité des titres Casino, Groupe Go Sport et des titres de Private Equity.
Nous avons considéré que l'évaluation des titres de participation Rallye est un point clé de l'audit en raison de leur importance significative dans les comptes de votre Société et parce que la détermination de leur valeur d'utilité nécessite l'utilisation d'hypothèses, estimations ou appréciations.
Nous avons examiné la conformité aux normes comptables en vigueur de la méthodologie mise en œuvre par la Direction.
Nous avons également apprécié les principales estimations retenues pour l'évaluation des titres de participation Rallye. En particulier, nous avons échangé avec les commissaires aux comptes des entités sous‐jacentes, pris connaissance de leur approche d'audit, de la documentation obtenue et des analyses menées, justifiant les projections de flux de trésorerie retenus par la Direction et apprécié le caractère adéquat des procédures réalisées au regard de nos propres besoins.
Nous avons également apprécié la cohérence de ces éléments avec ceux obtenus lors de nos travaux sur les goodwill, dans le cadre de l'audit des comptes consolidés.
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans l'annexe aux comptes annuels.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les autres documents adressés aux Actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Nous attestons de l'existence, dans le rapport du Conseil d'Administration sur le gouvernement d'entreprise, des informations requises par les articles L. 225‐37‐3 et L. 225‐37‐4 du code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225‐37‐3 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre Société auprès des sociétés contrôlant votre Société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre Société a considéré susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article L. 225‐37‐5 du code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote et aux participations réciproques vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Foncière Euris par votre Assemblée générale du 23 juin 1995 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres et du 4 octobre 1991 pour le cabinet CAILLIAU DEDOUIT ET ASSOCIÉS.
Au 31 décembre 2017, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était dans la 23ème année de sa mission sans interruption et le cabinet CAILLIAU DEDOUIT ET ASSOCIÉS dans la 27ème année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles‐ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la Société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la Société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux‐ci.
Comme précisé par l'article L.823‐10‐1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537‐2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822‐10 à L.822‐14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris et Paris‐La Défense, le 15 mars 2018 Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés
Rémi Savournin
Henri‐Pierre Navas
À l'Assemblée générale de la société Foncière Euris,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles, ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien‐fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225‐31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 225‐31 du code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention ni d'aucun engagement autorisé et conclu au cours de l'exercice écoulé à soumettre à l'approbation de l'assemblée générale en application des dispositions de l'article L. 225‐38 du code de commerce.
En application de l'article R. 225‐30 du code de commerce, nous avons été informés que l'exécution de la convention suivante, déjà approuvée par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
— Avec Monsieur Michel Savart, dirigeant mandataire social
Le conseil d'administration a autorisé le 4 juin 2009 l'affiliation des dirigeants mandataires sociaux au régime de prévoyance et de retraite supplémentaire mis en place au sein du groupe.
En application de cette convention, votre société a supporté en 2017 une charge d'un montant de 482,40 euros.
Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, qui n'ont pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice écoulé.
COMPTES INDIVIDUELS 6.4 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS
— 1. Avec les sociétés Marigny Foncière et Matignon Abbeville, filiales de votre Société
Monsieur Didier Lévêque.
Le conseil d'administration a autorisé les 21 septembre 2006, 31 janvier 2007, 2 octobre 2007, 20 mars 2008, 24 avril 2008 et 5 octobre 2012 la mise en place et l'extension d'un dispositif de co‐investissements portant sur les opérations immobilières réalisées en France, en Allemagne et en Pologne.
Ces co‐investissements ont donné lieu à une prise de participation par les bénéficiaires au sein du capital des sociétés Marigny Foncière et Matignon Abbeville, filiales dédiées à ces opérations, ainsi qu'à des promesses d'achat et de vente réciproques.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2017.
Monsieur Michel Savart.
Le conseil d'administration a autorisé le 16 décembre 2009 votre société, dans le cadre de la cession du centre commercial « Alexa » à Berlin au fonds immobilier allemand Union Investment, à garantir à concurrence de sa quote‐part les engagements de la société cédante, Alexa Shopping Centre GmbH, aux termes du contrat de cession, en particulier, à consentir une garantie sur les titres de propriété du centre commercial et de la société cédée, plafonnée au montant du prix initial minoré de la dette reprise (soit environ 100 millions d'euros), d'une durée de dix ans.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2017.
Monsieur Michel Savart.
Le conseil d'administration a autorisé le 10 février 2010 votre société, dans le cadre de la cession du centre commercial « Alexa » à Berlin au fonds immobilier allemand Union Investment :
Ces engagements sont contre‐garantis par les sociétés Rallye et Rothschild & Co à concurrence de leur quote‐part respective.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2017.
Monsieur Michel Savart.
Le conseil d'administration a autorisé le 9 décembre 2011 votre société, dans le cadre de la cession à Sonae des parts que sa filiale EKZ détenait dans la société Alexa Holding et de la conservation par sa filiale EKZ, pour sa quote‐part des droits et obligations demeurés au sein de la société Alexa Holding, à consentir au profit de Sonae une garantie :
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2017.
Monsieur Michel Savart.
Le conseil d'administration a autorisé le 30 juillet 2010 votre société, dans le cadre de la cession à Predica de la participation détenue par sa filiale, Marigny Expansion, dans le centre « Carré de Soie » à consentir les garanties usuelles d'actifs et de passifs concernant la propriété des parts cédées, de l'actif immobilier et du bail emphytéotique, garantis sans limitation de durée.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2017.
Monsieur Michel Savart.
Le conseil d'administration a autorisé le 27 juillet 2012 votre société, dans le cadre de la cession du centre commercial « Manufaktura » au fonds immobilier allemand Union Investment, une garantie concernant :
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2017.
Le conseil d'administration a autorisé, le 15 octobre 2003, votre société à conclure une convention de conseil stratégique et de prestations courantes et usuelles en matière d'assistance technique avec la société Euris, société mère du groupe, laquelle a été approuvée par l'assemblée générale du 10 juin 2004.
La mission de conseil stratégique ainsi que les prestations courantes et usuelles en matière d'assistance technique sont définies et organisées aux termes de la convention du 17 octobre 2003 et de ses premier, deuxième, troisième avenants respectivement des 16 juin 2008, 28 janvier 2015 et 16 décembre 2016, autorisés par les conseils d'administration respectifs des 5 juin 2008, 16 décembre 2014 et 16 décembre 2016 et approuvés par les assemblées générales des 4 juin 2009, 21 mai 2015 et 11 mai 2017, portant sur le réaménagement des modalités de facturation de la mission de conseil stratégique de la société Euris en conformité avec les conclusions d'une expertise financière réalisée fin 2014.
Le 13 mars 2017, le conseil d'administration a décidé le renouvellement de la convention à partir de 2017 selon les modalités suivantes :
En outre, l'assistance technique de la société Euris auprès de Foncière Euris donne lieu à une facturation annuelle, correspondant à une refacturation de coûts, déterminée sur la base du nombre d'écritures comptables ou d'actes juridiques, majorés d'une marge de 5 %. Elle peut en conséquence faire l'objet chaque année d'ajustements en fonction des variations des éléments de calcul ci‐avant visés.
Le renouvellement et l'aménagement de la durée de la mission de conseil stratégique d'Euris ont permis à la société de s'assurer de continuer à bénéficier de manière permanente dans des conditions favorables, dont la pertinence économique, le caractère équilibré et l'adaptation à la nature des activités des filiales ont été confirmés par des experts extérieurs, d'un ensemble de moyens et de compétences de haut niveau en matière financière, juridique et fiscale, de développement stratégique et d'environnement de marché.
Dans ce cadre, un quatrième avenant a été conclu le 14 mars 2017, lequel a été approuvé par l'assemblée générale des actionnaires du 11 mai 2017.
Paris‐La Défense et Paris, le 17 avril 2018
Les Commissaires aux Comptes
Rémi Savournin
Henri‐Pierre Navas
Mesdames, Messieurs,
Nous vous avons réunis en Assemblée générale extraordinaire afin de soumettre à votre approbation le renouvellement anticipé de l'autorisation conférée au Conseil d'administration à l'effet de procéder à des attributions gratuites d'actions consentie par l'Assemblée générale du 11 mai 2017 au bénéfice du personnel salarié de la Société et des sociétés qui lui sont liées, afin de faire application des nouvelles dispositions fiscales et sociales introduites par la loi de finances 2018 et la loi de financement de la Sécurité Sociale, celles‐ci n'étant applicables qu'aux actions gratuites attribuées sur le fondement d'une autorisation votée postérieurement à la publication de ladite loi, intervenue le 30 décembre 2017.
Dans ce cadre, il vous est proposé de mettre fin à l'autorisation conférée par l'Assemblée du 11 mai 2017 et de lui substituer une nouvelle autorisation pour sa durée restant à courir, soit 26 mois.
Le Conseil d'administration sera ainsi autorisé à procéder à l'attribution d'actions gratuites de la Société, existantes ou à émettre, au bénéfice des membres du personnel de la Société ainsi que du personnel des sociétés qui lui sont liées, à l'exception des dirigeants mandataires sociaux de la Société qui ne pourraient pas être bénéficiaires d'actions gratuites.
Il est proposé de maintenir à 1 % du capital social à la date de l'Assemblée du 11 mai 2017 le nombre total des actions qui pourront être attribuées gratuitement. Afin de confirmer le plafonnement global fixé par l'Assemblée générale du 11 mai 2017 dans l'hypothèse d'une d'utilisation des 26e et 27e résolutions de l'Assemblée générale du 11 mai 2017, il vous est également proposé, sous la 19e résolution de plafonner à 1 % du capital social de la Société au 11 mai 2017, le nombre total des actions attribuées au titre des 26e , 27e et 28e résolutions de l'Assemblée générale du 11 mai 2017 et de la 18e résolution de la présente Assemblée.
La durée minimale de la période d'acquisition au terme de laquelle ces droits seront définitivement acquis à leurs bénéficiaires et celle de conservation des actions sera déterminée par le conseil d'administration, leur durée cumulée ne pouvant être inférieure à deux ans.
Le Conseil d'administration aura tout pouvoir notamment pour déterminer l'identité des bénéficiaires ou la ou les catégories de bénéficiaires des attributions d'actions.
Vos commissaires aux comptes vous présenteront leur rapport spécial relatif à cette autorisation.
Les résolutions que nous vous soumettons correspondent à nos propositions et nous vous remercions de leur réserver un vote favorable.
Le Conseil d'administration
sur l'autorisation d'attribution d'actions gratuites existantes ou à émettre
Aux Actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l'article L. 225‐197‐1 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d'autorisation d'attribution d'actions gratuites existantes ou à émettre au profit des membres du personnel salarié ou de certaines catégories d'entre eux, ainsi qu'aux membres du personnel salarié des sociétés ou des groupements d'intérêt économique liés à votre société dans les conditions prévue à l'article L. 225‐197‐2 du Code de commerce, étant précisé que les dirigeants mandataires sociaux de votre société ne peuvent pas être bénéficiaires d'attribution d'actions gratuites, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Le nombre total d'actions susceptibles d'être attribuées au titre de la présente autorisation et des vingt‐sixième, vingt‐septième et vingt‐huitième résolutions de l'assemblée générale extraordinaire du 11 mai 2017 ne pourra représenter plus de 1 % du nombre total des actions représentant le capital de votre société à la date de l'assemblée générale du 11 mai 2017.
Votre conseil d'administration vous propose, sur la base de son rapport, de l'autoriser pour une durée de vingt‐six mois à attribuer des actions gratuites existantes ou à émettre.
Il appartient au conseil d'administration d'établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l'opération envisagée.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à vérifier que les modalités envisagées et données dans le rapport du conseil d'administration s'inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données dans le rapport du conseil d'administration portant sur l'opération envisagée d'autorisation d'attribution d'actions gratuites.
Paris et Paris‐La Défense, le 11 avril 2018
Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés Ernst & Young et Autres
Rémi Savournin Henri‐Pierre Navas
Dans le cadre des 1re et 2e résolutions, les actionnaires sont appelés à approuver les comptes sociaux puis les comptes consolidés de la Société au 31 décembre 2017 ainsi que les opérations traduites dans ces comptes. Ces comptes ont été certifiés sans réserve par les Commissaires aux comptes.
L'Assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur l'exercice clos le 31 décembre 2017, approuve les comptes de cet exercice tels qu'ils sont présentés, qui font ressortir un bénéfice de 39 481 070,05 €.
Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.
L'Assemblée générale prend acte que le montant des dividendes, versés pour l'exercice 2016 et afférents aux actions détenues en propre, s'est élevé à la somme de 50 533,60 €, inscrite au report à nouveau.
L'Assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport du Conseil d'administration sur l'activité du Groupe durant l'exercice 2017 et du rapport des commissaires aux comptes, approuve les comptes consolidés tels qu'ils lui sont présentés et qui font ressortir un bénéfice net de l'ensemble consolidé de 176 M€.
Par la 3e résolution, le Conseil d'administration vous propose d'approuver la distribution d'un dividende de 2,15 € par action, équivalent à celui de l'année précédente. La mise en paiement interviendra le 19 juin 2018.
L'Assemblée générale, sur proposition du Conseil d'administration, constatant que la réserve légale est déjà dotée à hauteur de 10 % du capital social, décide de procéder à l'affectation suivante du bénéfice :
| Bénéfice de l'exercice | 39 481 070,05 € |
|---|---|
| Report à nouveau antérieur | (+) 253 470 536,22 € |
| Bénéfice distribuable | (=) 292 951 606,27 € |
| Distribution d'un dividende | (‐) 21 412 118,75 € |
| Affectation au report à nouveau | (=) 271 539 487,52 € |
L'Assemblée générale prend acte que chaque action percevra ainsi un dividende de 2,15 euros, soumis pour les personnes physiques domiciliées fiscalement en France au prélèvement forfaitaire unique de 30% composé des prélèvements sociaux, à hauteur de 17,20% et de l'impôt sur le revenu, à hauteur de 12,80% (sans abattement de 40%) sauf option expresse du contribuable pour l'application du barème progressif (avec abattement de 40%).
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L'Assemblée générale prend acte également que le montant du dividende afférent aux actions détenues en propre par la Société au jour de la mise en paiement du dividende sera affecté au compte report à nouveau.
L'Assemblée générale décide que la mise en paiement du dividende de l'exercice 2017 interviendra le 19 juin 2018.
L'Assemblée générale reconnaît en outre que le montant des dividendes mis en distribution au titre des trois derniers exercices de la Société ont été les suivants :
| Exercice clos le | Montant * |
|---|---|
| 31 décembre 2014 | 2,15 € |
| 31 décembre 2015 | 2,15 € |
| 31 décembre 2016 | 2,15 € |
∗ Pour les personnes physiques domiciliées fiscalement en France, mentionnées à l'article 158‐3‐2° du Code général des impôts, les dividendes versés au titre de 2014, 2015 et 2016 ont été soumis à l'abattement de 40 %.
Par la 4e résolution, les actionnaires sont appelés à prendre acte de l'absence de nouvelles conventions au cours de l'exercice 2017 non déjà approuvées par une Assemblée générale d'actionnaires.
L'Assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions visées à l'article L 225‐38 du Code de commerce, prend acte de l'absence de nouvelles conventions au cours de l'exercice 2017.
Les 5e , 6e , 7e , 8e , 9e , 10e et 11e résolutions portent sur le renouvellement, pour une durée de 1 an, des mandats d'administrateur de Messieurs Michel SAVART, Jean‐Louis BRUNET, Christian PEENE et de Madame Marie WIEDMER‐BROUDER, ainsi que des sociétés Euris, Finatis et Matignon Diderot.
La 12e résolution porte sur le renouvellement, pour une durée de 1 an, du mandat de censeur de Monsieur Pierre FÉRAUD.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat d'administrateur de Monsieur Michel SAVART vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat d'administrateur de Monsieur Jean‐Louis BRUNET vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat d'administrateur de Monsieur Christian PEENE vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat d'administrateur de Madame Marie WIEDMER‐BROUDER vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
L'Assemblée générale, constatant que le mandat d'administrateur de la société Euris vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
La société Euris est représentée par Madame Odile MURACCIOLE.
L'Assemblée générale constatant que le mandat d'administrateur de la société Finatis vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
La société Finatis est représentée par Monsieur Didier LÉVÊQUE.
L'Assemblée générale constatant que le mandat d'administrateur de la société Matignon Diderot vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
La société Matignon Diderot est représentée par Madame Virginie GRIN.
L'Assemblée générale constatant que le mandat de censeur de Monsieur Pierre FÉRAUD vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.
Suivant la recommandation du Comité d'audit, le Conseil d'administration vous propose à la 13e résolution de renouveler pour une durée de 6 exercices le mandat de commissaire aux comptes titulaire du Cabinet Ernst & Young et Autres. En vertu des dispositions de l'article L 823‐1 alinéa 2 du Code de commerce, le mandat du commissaire aux comptes suppléant, la société Auditex, n'est pas renouvelé.
L'Assemblée générale des associés, constatant que le mandat de commissaire aux comptes titulaire du Cabinet Ernst & Young et Autres, vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée de six exercices qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2023.
L'Assemblée générale prend acte qu'en vertu des dispositions de l'article L 823‐1, alinéa 2 du Code de commerce le mandat du commissaire aux comptes suppléant de la société Auditex, n'est pas renouvelé.
RÉSOLUTION 14 - Approbation des éléments de la rémunération du Président-Directeur général au titre de l'exercice 2017
Sous la 14e résolution et en application de l'article L. 225‐100 II du Code de commerce, il vous est demandé d'approuver au titre de l'exercice 2017 les éléments de la rémunération, laquelle n'est composée que d'une part fixe, et les avantages de toute nature attribuables au Président‐Directeur général, en raison de son mandat.
La structure de la rémunération de Monsieur Michel SAVART, Président‐Directeur général, a été arrêtée par le Conseil d'administration le 13 mars 2017 sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, et approuvée par l'Assemblée générale du 11 mai 2017 (99,99%), telle qu'elle est présentée à la page 41 du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise et en application de l'article L. 225‐100 II du Code de commerce, approuve la rémunération au titre de l'exercice 2017 du Président‐ Directeur général, composée exclusivement d'une part fixe, telle que figurant dans le rapport précité.
RÉSOLUTION 15 - Approbation des principes et des critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments de la rémunération du Président-Directeur général au titre de l'exercice 2018
En application de l'article L. 225‐37‐2 du Code de commerce, les principes et les critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au Président‐Directeur général en raison de son mandat, sont soumis au moins chaque année à l'approbation de l'Assemblée générale.
À ce titre, sous la 15e résolution, il vous est demandé d'approuver les principes et éléments composant la rémunération pour l'exercice 2018 de Monsieur Michel SAVART, Président‐Directeur général, arrêtés par le Conseil d'administration le 12 mars 2018 sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, tels qu'ils sont présentés dans le rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise à la page 42.
(Approbation des principes et des critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments de la rémunération du Président‐Directeur général au titre de l'exercice 2018)
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise et en application de l'article L. 225‐37‐2 du Code de commerce, approuve la structure de la rémunération au titre de l'exercice 2018 du Président‐Directeur général, composée exclusivement d'une part fixe, telle que figurant dans le rapport précité.
La 16e résolution renouvelle l'autorisation donnée au Conseil d'administration, pour une durée de 18 mois, d'acheter des actions de la Société, étant précisé que cette dernière ne peut détenir plus de 2 % du nombre total des actions formant le capital. Le prix maximum d'achat est fixé à 100 € par action.
Dans le cadre de l'autorisation conférée par l'Assemblée générale du 11 mai 2017 et sur la base des données au 28 février 2018, la Société n'a pas acquis d'actions.
Par ailleurs, dans le cadre du contrat de liquidité, 6 187 actions ont été achetées, 6 007 actions ont été cédées et 12 749 ont été annulées au cours de l'exercice 2017.
Au 31 décembre 2017, la Société détenait 13 487 actions en propre (0,14 % du capital).
Les objectifs du programme de rachat sont détaillés dans la 16e résolution ainsi que dans le descriptif du programme de rachat qui est mis en ligne sur le site de la Société.
En cas d'offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par la Société, la Société ne pourra utiliser la présente autorisation qu'à l'effet de satisfaire des engagements de livraisons de titres, notamment dans le cadre des plans d'attribution gratuite d'actions, ou d'opérations stratégiques engagés et annoncés avant le lancement de l'offre publique.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration conformément aux dispositions des articles L. 225‐209 et suivants du Code de commerce, des articles 241‐1 à 241‐5 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers, ainsi que de la réglementation européenne applicable aux abus de marché (et notamment des Règlements européens n° 596/2014 du 16 avril 2014 et n° 2273/2003 du 22 décembre 2003), autorise le Conseil d'administration, à procéder, à l'achat d'actions de la Société dans la limite de 2% du nombre total des actions composant le capital social, en vue notamment :
Le prix unitaire maximum d'achat est fixé à 100 €.
Le Conseil d'administration pourra toutefois ajuster le prix d'achat susmentionné en cas de modification du nominal de l'action, d'augmentation du capital par incorporation de réserves et attribution d'actions gratuites, de division ou de regroupement d'actions, d'amortissement ou réduction de capital, de distribution de réserves ou autres actifs et de toutes autres opérations portant sur les capitaux propres, pour tenir compte de l'incidence de ces opérations sur la valeur de l'action.
L'utilisation de cette autorisation ne pourra avoir pour effet de porter le nombre d'actions détenues en propre par la Société à plus de 2 % du nombre d'actions composant le capital social, soit actuellement 199 182 actions, représentant un montant maximum de 19 918 200 €.
Le nombre d'actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange, dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne pourra excéder 2 % du capital social de la Société.
L'acquisition, la cession, le transfert ou l'échange de ces actions pourront être effectués par tous moyens, en particulier, par interventions sur le marché réglementé ou de gré à gré, y compris par transaction de blocs d'actions. Ces moyens incluent l'utilisation de tout instrument financier dérivé négocié sur un marché réglementé ou de gré à gré et la mise en place de stratégies optionnelles dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes, pour autant que ces moyens ne concourent pas à accroître de façon significative la volatilité du titre. Les actions pourront, en outre, faire l'objet de prêts, conformément aux dispositions des articles L. 211‐22 et suivants du Code monétaire et financier.
En cas d'offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par la Société, la Société ne pourra utiliser la présente autorisation qu'à l'effet de satisfaire des engagements de livraisons de titres, notamment dans le cadre des plans d'attribution d'actions gratuites, ou d'opérations stratégiques engagés et annoncés avant le lancement de l'offre publique.
Cette autorisation d'achat d'actions est donnée pour une durée qui prendra fin lors de l'Assemblée générale appelée à statuer sur la gestion et les comptes de l'exercice 2018 et au plus tard le 24 novembre 2019.
En vue d'assurer l'exécution de cette résolution, tous pouvoirs sont conférés au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation, à l'effet :
Le Conseil d'administration informera l'Assemblée générale ordinaire annuelle des opérations réalisées en application de la présente autorisation.
La 17e résolution est une résolution usuelle qui permet l'accomplissement des publicités et des formalités légales.
L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un extrait ou d'une copie du présent procès‐verbal à l'effet d'accomplir toutes formalités de publicité, de dépôt et autres qu'il appartiendra.
RÉSOLUTIONS 18 et 19 - Attribution gratuite d'actions de la Société au bénéfice des salariés du Groupe
L'Assemblée générale ordinaire et extraordinaire du 11 mai 2017, dans sa 28e résolution, a autorisé votre Conseil d'administration, pour une durée de 38 mois, à attribuer gratuitement des actions de la Société au bénéfice des membres du personnel salarié de la Société et des sociétés qui lui sont liées, aucun dirigeant mandataire social de la Société ne pouvant être bénéficiaire d'attribution gratuite d'actions.
Toutefois, afin que la Société puisse faire application du nouveau régime introduit par la loi de finances pour 2018, il vous est proposé sous la 18e résolution, sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, d'annuler l'autorisation consentie par l'Assemblée générale du 11 mai 2017 dans sa 28e résolution, et de lui substituer une nouvelle autorisation, pour une durée réduite à 26 mois (seule modification), dont seront exclus, comme précédemment, les dirigeants mandataires sociaux de la Société qui ne pourront être bénéficiaires d'attribution gratuite d'actions.
Aucune modification n'est apportée au plafond maximal d'actions pouvant être attribuées dans le cadre d'attributions gratuites tel que fixé par la 28e résolution de l'Assemblée générale du 11 mai 2017.
La résolution proposée maintient ainsi à 1 % du capital social à la date de l'Assemblée du 11 mai 2017 (hors ajustements), le nombre total d'actions pouvant être attribué gratuitement sur 26 mois, ce plafond intégrant les attributions d'actions gratuites ainsi que les options d'achat et/ou de souscription d'actions pouvant être consenties en vertu des 26e et 27e résolutions de l'Assemblée générale du 11 mai 2017, étant précisé qu'aucune de ces autorisations n'a été utilisée.
Il vous est également proposé, sous la 19e résolution, afin de confirmer le plafonnement global fixé par l'Assemblée générale du 11 mai 2017 dans l'hypothèse d'une d'utilisation des 26e (options de souscription d'actions) et 27e (options d'achat d'actions) résolutions de l'Assemblée générale du 11 mai 2017, de limiter à 1 % du capital social de la Société au 11 mai 2017, le nombre total des actions pouvant être attribuées au titre des 26e , 27e et 28e résolutions de l'Assemblée générale du 11 mai 2017 et de la 18e résolution de la présente Assemblée.
Tout comme l'autorisation consentie par l'assemblée du 11 mai 2017, l'autorisation précise, conformément aux dispositions légales, que les actions seraient attribuées définitivement à leurs bénéficiaires au terme d'une période d'acquisition dont la durée serait fixée par le Conseil d'administration, étant entendu que cette durée ne pourrait être inférieure à un an, et que les actions devraient être conservées par les bénéficiaires pendant une durée fixée par le Conseil d'administration, étant précisé que la durée cumulée des périodes d'acquisition et de conservation ne pourrait être inférieure à 2 ans. Toutefois, dans la mesure où la période d'acquisition pour tout ou partie d'une ou plusieurs attributions serait au minimum de 2 ans, le Conseil d'administration serait autorisé à n'imposer aucune période de conservation pour les actions considérées. Par ailleurs, le Conseil d'administration serait autorisé à prévoir que, dans l'hypothèse de l'invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la 2e ou la 3e des catégories prévues à l'article L. 341‐4 du Code de la sécurité sociale, ou cas équivalent à l'étranger, les actions pourraient lui être attribuées définitivement avant le terme de la période d'acquisition restant à courir.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, conformément aux articles L. 225‐197‐1 et suivants du Code de commerce :
L'Assemblée générale autorise le Conseil d'administration à procéder, alternativement ou cumulativement, dans la limite fixée à l'alinéa précédent :
• à l'attribution d'actions provenant de rachats effectués par la Société dans les conditions prévues aux articles L. 225‐208 et L. 225‐209 du Code de commerce, et/ou ;
• à l'attribution d'actions à émettre par voie d'augmentation de capital ; dans ce cas, l'Assemblée générale autorise le Conseil d'administration à augmenter le capital social du montant nominal maximum correspondant au nombre d'actions attribuées et prend acte que la présente autorisation emporte de plein droit, au profit des bénéficiaires des actions attribuées gratuitement, renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription sur les actions à émettre ainsi qu'à la partie des réserves, bénéfices ou primes qui sera incorporée au capital en cas d'attribution gratuite d'actions nouvelles et à tout droit sur les actions existantes attribuées gratuitement.
L'Assemblée générale décide que les actions qui seront attribuées définitivement à leurs bénéficiaires au terme d'une période d'acquisition d'une durée minimale d'un an, devront être également soumises à une obligation de conservation qui commencera à courir à compter de leur attribution définitive. Les durées des périodes d'acquisition, et de conservation seront fixées par le Conseil d'administration, leur durée cumulée ne pouvant être inférieure à deux ans.
L'Assemblée générale donne tous pouvoirs au Conseil d'administration, avec faculté de délégation dans les conditions légales, à l'effet, dans les limites ci‐dessus fixées :
L'Assemblée générale fixe à vingt‐six mois le délai pendant lequel le Conseil d'administration pourra faire usage de la présente autorisation. Elle met fin à l'autorisation ayant le même objet donnée par l'Assemblée générale du 11 mai 2017.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration, fixe à 1 % du nombre total des actions représentant le capital social de la Société à la date de l'Assemblée générale du 11 mai 2017, le nombre total des actions pouvant être attribuées au titre des vingt‐sixième, vingt‐septième et vingt‐huitième résolutions de l'Assemblée générale extraordinaire du 11 mai 2017 et de la dix‐huitième résolution de la présente Assemblée, compte non tenu des ajustements susceptibles d'être opérés pour préserver les droits des bénéficiaires conformément aux dispositions légales et réglementaires ainsi qu'aux dispositions contractuelles applicables.
RÉSOLUTION 20 - Pouvoirs pour formalités
La 20e résolution est une résolution usuelle qui permet l'accomplissement des publicités et des formalités légales.
VINGTIÈME RÉSOLUTION
L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un extrait ou d'une copie du présent procès‐verbal à l'effet d'accomplir toutes formalités de publicité, de dépôt et autres qu'il appartiendra.
Annexes à la présentation des résolutions 14 et 15
Conformément aux recommandations issues du code AFEP/MEDEF et du Guide d'application du Haut Comité de Gouvernement d'Entreprise et en application de l'article L. 225‐100 II du Code de commerce, l'Assemblée générale annuelle des actionnaires de la Société du 24 mai 2018 sera appelée à approuver les éléments de rémunérations dus ou attribués à Monsieur Michel SAVART au titre de son mandat de Président‐Directeur général de Foncière Euris, au titre de l'exercice 2017, tels qu'ils sont détaillés et commentés dans le tableau ci‐dessous.
| Éléments de la rémunération versés ou attribués au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2017 |
Montants bruts ou valorisation comptable soumis au vote |
Présentation |
|---|---|---|
| Rémunération fixe | 30 000 euros bruts | Sans évolution par rapport à l'année précédente. |
| Rémunération variable annuelle | Sans objet | |
| Rémunération variable pluriannuelle | Sans objet | |
| Rémunération Variable long terme (LTI) | Sans objet | |
| Rémunération exceptionnelle différée | Sans objet | |
| Options de souscription ou d'achat d'actions ou actions de performance |
Sans objet | Les dirigeants mandataires sociaux ne sont attributaires d'aucun plan d'options de souscription ou d'achat d'actions, d'actions gratuites ou de performance. Ils sont exclus des autorisations des assemblées générales de 2017 et 2018. |
| Jetons de présence | 10 185 euros | |
| Avantages de toute nature | Sans objet | |
| Indemnité de départ | Sans objet | Monsieur Michel SAVART ne bénéficie d'aucune indemnité en cas de cessation de ses fonctions de Directeur général. |
| Indemnité de non‐concurrence | Sans objet | |
| Régime de retraite supplémentaire à prestations définies |
Sans objet | Monsieur Michel SAVART est affilié au système collectif obligatoire de prévoyance et de retraite complémentaire mis en place au sein du Groupe au profit de l'ensemble du personnel. Il bénéficie également du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies en vigueur au sein du Groupe. |
Conformément aux dispositions de l'article L. 225‐37‐2 du Code de commerce les principes et les critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables pour 2018 au Président‐Directeur général en raison de son mandat de dirigeant mandataire social de la Société, doivent être soumis à l'approbation de l'Assemblée générale du 24 mai 2018.
Dans ce cadre, le Conseil d'administration a, lors de sa réunion du 12 mars 2018, arrêté, sur la base des recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, la structure de la rémunération du Président‐Directeur général pour 2018 et a décidé qu'elle continuerait à comprendre exclusivement une part fixe d'un montant de 30 000 €, inchangée depuis 2009.
Monsieur Michel SAVART continuera de bénéficier de l'affiliation au régime de prévoyance et de retraite supplémentaire à cotisations définies.
J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent rapport financier annuel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion du rapport financier annuel présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Michel SAVART Président‐Directeur général
Afin de faciliter la lecture du présent document, la table de concordance ci‐après permet d'identifier les informations qui constituent le rapport financier annuel devant être publié par les sociétés cotées conformément aux articles L. 451‐1‐2 du Code monétaire et financier et 222‐3 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers.
| Pages | |
|---|---|
| 1. Comptes sociaux |
173 à 187 |
| 2. Comptes consolidés |
64 à 166 |
| 3. Rapport de gestion |
|
| 3.1. Informations mentionnées aux articles L. 225‐100 et L. 225‐100‐2 du Code de commerce |
|
| 3.1.1. Analyse de l'évolution des affaires |
10 à 11 |
| 3.1.2. Analyse des résultats |
5 à 09 |
| 3.1.3. Analyse de la situation financière |
11 à 13 |
| 3.1.4. Principaux risques et incertitudes |
21 à 23 |
| 3.1.5. Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l'Assemblée générale des actionnaires du Conseil d'administration en matière d'augmentation de capital |
46 |
| 3.2. Informations mentionnées à l'article L. 225‐100‐3 du Code de commerce Éléments susceptibles d'avoir une influence en cas d'offre publique |
46 |
| 3.3. Informations mentionnées à l'article L. 225‐211 du Code de commerce Rachats par la Société de ses propres actions |
20 |
| 4. Déclaration des personnes physiques qui assument la responsabilité du rapport financier annuel |
208 |
| 5. Rapport des contrôleurs légaux des comptes sur les comptes annuels et les comptes consolidés |
188‐167 |
| 6. Rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise |
26 |
| 7. Observations des Commissaires aux comptes sur le rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise |
170 |
209
Crédit photo : Luc Castel, Apsys Group, Julien Knaub, Médiathèque Groupe Casino, D.R.

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