Annual Report • Apr 30, 2018
Annual Report
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SOMMAIRE 1 |
ATTESTATION DE LA PERSONNE PHYSIQUE RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL
2 | 29
RAPPORT D'ACTIVITÉ 2017
30 | 35
PANORAMA ÉCONOMIQUE MONDIAL
36 | 51
RAPPORT SUR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DE VIEL & CIE
52 | 63 COMMUNIQUÉS DE PRESSE
64 | 136
COMPTES CONSOLIDÉS 2017
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
COMPTES ANNUELS 2017
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS
En ma qualité de Directeur financier de VIEL & Cie, j'atteste qu'à ma connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe, et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.
Catherine Nini Directeur Financier
VIEL & Cie accompagne ses participations dans la durée pour les aider dans leur développement. VIEL & Cie agit en tant qu'investisseur professionnel et responsable dans des sociétés dans le secteur de la Finance en France et surtout à l'étranger. VIEL & Cie est ainsi un actionnaire de premier rang dans des sociétés cotées ou non cotées.
VIEL & Cie consolide deux participations majoritaires dans des sociétés cotées et une participation minoritaire par mise en équivalence dans une banque privée. Les métiers de ces pôles d'activité sont:
VIEL & Cie enregistre une hausse de 1,2 % de son chiffre d'affaires consolidé à cours de change constants en 2017. Son résultat s'exploitation s'inscrit également en hausse de 7,1 % en 2017 à cours de change constants et s'élève à 56,4 millions d'euros. Le résultat net enregistre une baisse de 4,8 % pour s'établir à 43,7 millions d'euros en 2017 en raison d'une dégradation du résultat financier liée notamment aux effets de change.
Compagnie Financière Tradition est un des leaders des IDB (Inter Dealer Broker) sur le marché international. Présent dans 29 pays, le Groupe emploie plus de 2 225 personnes et fournit des services d'intermédiation sur une vaste gamme de produits financiers (marchés monétaires, marchés obligataires, produits dérivés de taux, de change et de crédit, actions, dérivés actions, marchés à terme de taux et sur indices) et non financiers (énergie, environnement, métaux précieux). Compagnie Financière Tradition SA est cotée au SIX Swiss Exchange (CFT). Le groupe apporte ses services aux institutions financières et autres traders professionnels sur les marchés de capitaux. Face à l'évolution réglementaire observée depuis quelques années et dans le prolongement logique de ses services de courtage à la voix, le groupe accélère le développement de son offre de services de courtage électronique par le biais de sa technologie propriétaire hybride et le lancement de diverses plateformes.
Compagnie Financière Tradition enregistre un chiffre d'affaires consolidé de CHF 802,5 millions en 2017 contre CHF 803,4 millions pour l'année 2016, soit une baisse de 0,1 % à cours de change courants. A cours de change constants, le chiffre d'affaires consolidé de Compagnie Financière Tradition est en hausse de 1,2 %.
Le résultat d'exploitation du groupe atteint CHF 63,1 millions contre CHF 60,5 millions en 2016 soit une marge opérationnelle de 7,8 % pour l'année 2017 en hausse par rapport à l'année précédente. Cette amélioration des performances s'explique principalement par une stabilisation du chiffre d'affaires et une bonne maitrise des dépenses au sein du groupe.
Le résultat net-part du groupe s'inscrit à CHF 46,4 millions contre CHF 50,4 millions en 2016 en raison d'une dégradation du résultat financier liée notamment à des pertes de changes sur l'année 2017.
La société représente 95,0 % du chiffre d'affaires consolidé de VIEL & Cie en 2017.
L'activité d'intermédiation professionnelle du Groupe au cours de l'exercice 2017 s'est déroulée dans un environnement de marché globalement stabilisé avec toutefois des disparités importantes entre les régions et les classes d'actifs. Le Groupe a procédé à des acquisitions minoritaires dans des acteurs de petites tailles de son secteur en 2017. Par ailleurs, l'activité de la plateforme de change en ligne pour investisseurs particuliers au Japon, Gaitame.com, a connu une légère contraction en 2017. Le Groupe a maintenu son attention historique sur la solidité de son bilan axée sur des fonds propres importants tout en minimisant le niveau d'actifs intangibles ainsi qu'une forte position de trésorerie nette. Compagnie Financière Tradition continuera à mettre en 2018, la solidité de son bilan au service de sa croissance. Ainsi, le Groupe demeurera attentif à toutes les opportunités de croissance disponibles autant externes que par le recrutement de nouveaux talents.
Bourse Direct, leader français de la bourse en ligne a poursuivi son développement en 2017 dans un contexte de marché marqué par une très faible volatilité. En 2017, 90 % des journées de bourse ont connu une variation inférieure à 1 %. Le volume d'ordres exécutés de plus de 3,5 millions, enregistre ainsi une baisse sur l'année 2017. Avec plus de 127 000 comptes de clients fin 2017 et plus de 16 000 nouveaux comptes recrutés en 2017, Bourse Direct est le premier acteur du marché de la bourse en ligne en France, en volume d'ordres exécutés, quatre fois récompensé pour la qualité de son service client.
Les produits d'exploitation bancaire de Bourse Direct s'élèvent à 35,2 millions d'euros contre 34,5 millions d'euros en 2016, en hausse de 1,8 % dans un contexte de marché de contraction des volumes d'échanges sur les places boursières et de taux d'intérêt très bas. La Société a enregistré des charges d'exploitation bancaire à 4,7 millions d'euros contre 5,5 millions d'euros en 2016. Ces charges sont principalement constituées de commissions de marché dans le cadre de l'exécution des ordres de bourse.
Le produit net bancaire enregistre une hausse de 4,9 % et s'établit à 30,5 millions d'euros contre 29,0 millions en 2016. Le nombre d'ordres exécutés connait une baisse en 2017 pour s'établir à 3,5 millions contre 3,8 millions en 2016. Les charges d'exploitation atteignent 26,5 millions d'euros contre 25,7 millions d'euros en 2016. Ces charges comprennent notamment des charges de personnel à hauteur de 9,3 millions d'euros contre 9,0 millions d'euros en 2016.
Le résultat d'exploitation s'inscrit ainsi en bénéfice de 4,0 millions d'euros en 2017, contre 3,3 millions d'euros en 2016 en hausse de 21,9 %. La marge calculée sur les produits d'exploitation s'établit ainsi à 11,3 % contre 9,5 % en 2016.
Le résultat net s'inscrit donc à 3,1 millions d'euros contre 2,3 millions d'euros en 2016 après enregistrement d'une charge d'impôt d'un montant de 1,0 million d'euros.
Bourse Direct « expert de la Bourse » en France propose à ses clients « le meilleur service de bourse en ligne au meilleur prix ». Son offre s'articule autour d'outils performants et innovants et d'une large gamme de produits : actions françaises et étrangères, produits de placement (OPCVM, Assurance-Vie), produits dérivés (MONEP, Futures), CFD, Forex. Bourse Direct dispose d'une équipe d'experts des marchés financiers qui accompagne les clients. Dans le cadre d'une démarche pédagogique, des formations gratuites sont proposées à l'ensemble des prospects et clients dont les thèmes couvrent de l'initiation à la bourse à l'analyse technique. La société a été primée « Service Client de l'année » en 2015 et en 2016 dans sa catégorie et a reçu à nouveau ce prix pour la 3ème année consécutive en 2017 (Enquête menée par Viseo Conseil). Bourse Direct dispose également d'un service d'exécution, qui assure une intégration complète de la chaîne de traitement des opérations de ses clients mais également d'un service de négociation, tenue de comptes, conservation auprès d'intervenants privés et institutionnels comprenant une mise à disposition de site Internet en produit « blanc ».
CHIFFRES CLÉS DE BOURSE DIRECT
VIEL & Cie détient une participation de 40 % dans SwissLife Banque Privée depuis août 2007. Le développement des activités de banque privée du Groupe s'est poursuivi en 2017.
SwissLife Banque Privée exerce avec sa filiale SwissLife Gestion Privée, quatre activités principales :
A fin 2017, les activités du groupe SwissLife Banque Privée regroupent plus de 5,0 milliards d'euros d'actifs en conservation.
Ce pôle d'activité enregistre un produit net bancaire de 56,0 millions d'euros en 2017 contre 41,3 millions d'euros en 2016. La société enregistre une forte hausse de son résultat bénéficiaire en 2017 dégageant ainsi une marge nette de près de 15 %.
Les comptes consolidés de VIEL & Cie sont établis au 31 décembre 2017 conformément aux normes internationales de reporting et aux normes comptables internationales IFRS/IAS et suivent les recommandations émises par l'International Financial Interpretation Committee telles qu'elles ont été adoptées par l'International Accounting Standards Board (IASB) et l'Union Européenne.
| En M€ | 2017 | 2016 | Variation* |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 756,6 | 770,9 | -1,9 % |
| Autres produits d'exploitation | 4,7 | 2,7 | +69,4 % |
| Produits d'exploitation | 761,3 | 773,6 | -1,6 % |
| Charges de personnel | -527,9 | -537,2 | -1,7 % |
| Autres charges d'exploitation | -162,7 | -165,0 | -1,5 % |
| Amortissements | -14,2 | -16,5 | -14,6 % |
| Pertes de valeur d'actifs | -0,1 | -1,0 | -85,8 % |
| Charges d'exploitation | -704,9 | -719,8 | -2,1 % |
| Résultat d'exploitation | 56,4 | 53,9 | 4,7 % |
| Quote-part de résultat des participations MEE | 8,9 | 9,3 | -4,0 % |
| Résultat d'exploitation après quote-part de résultat des participations MEE | 65,3 | 63,2 | +3,3 % |
| Résultat financier | -6,6 | -2,4 | 168,7 % |
| Résultat avant impôts | 58,7 | 60,8 | -3,3 % |
| Impôts sur les bénéfices | -15,0 | -14,9 | 1,2 % |
| Résultat net de l'exercice | 43,7 | 45,9 | -4,8 % |
| Part du Groupe | 30,8 | 31,4 | -2,1 % |
| Intérêts minoritaires | 12,9 | 14,4 | -10,6 % |
* Variations calculées sur la base des montants en K€.
VIEL & Cie réalise un chiffre d'affaires consolidé de 756,6 millions d'euros, en baisse de 1,9 % par rapport à l'année précédente à cours de change variables.
A cours de change constants le groupe enregistre un chiffre d'affaires en hausse de 1,2 %.
La répartition par secteur d'activité et zone géographique du chiffre d'affaires consolidé de VIEL & Cie s'analyse comme suit :
| En millions d'euros | Intermédiation professionnelle |
Bourse en ligne | Total | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | ||
| Europe | 304,6 | 302,5 | 34,6 | 34,0 | 339,2 | 336,5 | |
| Amériques | 229,6 | 241,2 | - | - | 229,6 | 241,2 | |
| Asie - Pacifique | 187,8 | 193,2 | - | - | 187,8 | 193,2 | |
| Total | 722,0 | 736,9 | 34,6 | 34,0 | 756,6 | 770,9 |
Les autres produits d'exploitation s'élèvent à 4,7 millions d'euros et sont constitués de produits divers provenant des filiales opérationnelles et d'indemnités d'assurance perçues aux Etats-Unis pour 1,5 millions d'euros.
Les charges d'exploitation, d'un montant de 704,9 millions d'euros en 2017 sont en baisse de 2,1 % à cours de change variables et sont principalement constituées de charges de personnel, de frais de télécommunication et d'information financière, et de frais de représentations et de marketing des filiales opérationnelles de VIEL & Cie. Les charges de personnel ont enregistré une baisse de 1,7 % sur l'année à cours de change variables. A cours de change constants, les charges d'exploitation sont en légère hausse de 1,1 %. Cette maitrise des charges s'inscrit dans la politique de réduction des coûts visant à améliorer la rentabilité du Groupe.
Le résultat d'exploitation consolidé de VIEL & Cie s'élève à 56,4 millions d'euros en 2017, contre 53,9 millions d'euros en 2016 soit une hausse de 4,7 % à cours de change variables et de 7,1 % à cours constants.
La quote-part de résultat d'exploitation des sociétés mises en équivalence s'élève à 8,9 millions d'euros en 2017 (9,3 millions d'euros en 2016).
Le résultat financier net est négatif et se dégrade par rapport à 2016, à hauteur de 6,6 millions d'euros en 2017 (-2,4 millions d'euros en 2016) notamment en raison de pertes de change constatées sur la période.
La charge d'impôt consolidée constatée en 2017 s'établit à 15,1 millions d'euros, contre 14,9 millions d'euros en 2016, soit une hausse de 1,2 %.
VIEL & Cie enregistre ainsi un résultat net consolidé de 43,6 millions d'euros contre 45,9 millions d'euros en 2016, en baisse de 2,5 % à cours de change constants. Les intérêts minoritaires s'établissent à 12,9 millions d'euros en baisse de 8,6 % par rapport à 2016 (à cours de change constants).
Le résultat net - part du groupe s'inscrit à 30,7 millions d'euros en 2017 contre 31,4 millions d'euros en 2016, en baisse de 2,1 % par rapport à l'exercice précédent. A cours de change constants, ce résultat s'établit en hausse de 0,4 %.
Les capitaux propres consolidés de VIEL & Cie s'établissent à 454,8 millions d'euros contre 466,7 millions d'euros en 2016, dont 350,3 millions d'euros pour la part du Groupe après déduction de la valeur brute des actions propres détenues par VIEL & Cie elle-même pour un montant de 18,4 millions d'euros.
VIEL & Cie, constate un résultat net de 10,5 millions d'euros en 2017 contre 6,3 millions d'euros en 2016. Ce résultat provient principalement de dividendes perçus pour un montant de 15 millions d'euros en 2017 contre 10 millions d'euros en 2016.
Ce résultat de l'année 2017 porte les capitaux propres individuels de VIEL & Cie à 113,8 millions d'euros au 31 décembre 2017, contre 129,7 millions d'euros au 31 décembre 2016.
L'activité d'intermédiation professionnelle du Groupe au cours de l'exercice 2017 s'est déroulée dans un environnement de marché globalement stabilisé avec toutefois des disparités importantes entre les régions et les classes d'actifs. Le Groupe a procédé à des acquisitions minoritaires dans des acteurs de petites tailles de son secteur en 2017.
Dans un environnement de marché encore peu volatile, Bourse Direct a poursuivi sa politique de développement avec un recrutement actif de nouveaux comptes, plus de 16 000 sur l'année. La société enregistre près de 3,5 millions d'ordres exécutés en 2017 et confirme sa position de leader du secteur de la bourse en ligne en France. Cette année encore, Bourse Direct a été primée pour la qualité de son service client et est restée très active dans le domaine de la formation afin d'accompagner son offre d'une démarche pédagogique.
L'année 2017 a été, contre toute attente, une année assez exceptionnelle et sereine pour l'ensemble des marchés, dans un cadre de poursuite d'une politique très souple et prudente des Banques Centrales et de reprise solide de l'économie mondiale. Les tensions internationales très présentes en début d'année se sont progressivement estompées. Ainsi, malgré les incertitudes liées au Brexit, la livre sterling a fini par se ressaisir, l'arrivée du Président américain D. Trump s'est traduite pour une croissance à deux chiffres de l'indice américain Dow Jones et les nombreuses tensions possibles et envisagées ont finalement changé de nature au cours de l'année.
L'année 2018 s'inscrit dans un contexte optimiste de reprise de la croissance dans l'ensemble des zones mondiales : les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie. Les orientations des politiques monétaires présentent un enjeu majeur dans la poursuite de cette croissance. La FED s'est inscrite dans une politique de remontée des taux, programmée. L'Europe n'a pas encore initié cette politique de remontée des taux. Même si les perspectives économiques sont encourageantes, les tensions politiques entre les Etats-Unis et la Corée, les instabilités au Moyen-Orient ou encore les tensions commerciales avec la Chine pourraient avoir des conséquences majeures sur la croissance mondiale.
En 2018, VIEL & Cie accompagnera ses filiales dans leurs stratégies de développement par croissance externe ou organique. Compagnie Financière Tradition a connu une période de stabilisation de son chiffre d'affaires et une amélioration de sa marge d'exploitation dans un contexte de marché exigeant et en pleine évolution après des opérations de consolidation majeures dans le secteur. En 2018, Compagnie Financière Tradition poursuivra ainsi ses développements et ses efforts de réduction des coûts afin de conforter son positionnement dans le secteur.
Dans un contexte de taux d'intérêt très bas qui pénalise ses résultats, Bourse Direct accélèrera encore en 2018 son rythme de recrutement de nouveaux clients, et s'assurera d'une amélioration constante de la qualité de son service clients et d'une évolution de sa plateforme internet. Elle poursuivra l'amélioration de sa marge.
Swisslife Banque Privée a enregistré une belle croissance en 2017 et une nette amélioration de sa marge. La Société poursuivra sa stratégie de croissance en 2018.
En 2018, VIEL & Cie n'a connu aucun événement significatif depuis la clôture de l'exercice 2017.
La liste des sociétés contrôlées par le groupe et la part détenue dans le capital de chacune de ces sociétés figurent dans la rubrique « périmètre de consolidation » des états financiers consolidés.
Conformément aux dispositions légales et statutaires, nous vous donnons les indications suivantes relatives à l'identité des actionnaires, personnes physiques ou morales possédant un nombre d'actions représentant plus du vingtième, du dixième, des trois vingtièmes, du cinquième, du quart, du tiers, de la moitié, des deux tiers, des dix-huit vingtièmes ou des dix-neuf vingtièmes du capital ou des droits de vote de la société, ainsi que le nombre d'actions qu'ils possèdent :
Le montant du capital est de 15 430 138 euros divisé en 77 150 691 actions de 0,20 euro de valeur nominale.
| ACTIONNAIRES | TITRES | % du capital | % des droits de vote |
|---|---|---|---|
| Viel et Compagnie-Finance | 43 110 678 | 55,88 % | 70,45 % |
| Amiral Gestion | 6 451 923 | 8,36 % | 5,52 % |
| Sycomore Asset Management | 3 913 935 | 5,07 % | 3,35 % |
| Quaero Capital | 3 370 926 | 4,37 % | 2,89 % |
| Eximium | 3 154 272 | 4,09 % | 4,15 % |
| PUBLIC | 8 412 134 | 10,90 % | 7,56 % |
| Titres autodétenus | 4 448 498 | 5,77 % | - |
| 77 150 691 | 100,00 % | 100,00 % |
VIEL & Cie SA, dont le siège est 9 place Vendôme - 75001 Paris, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 622 035 749, est cotée sur Euronext Paris, et est contrôlée par Viel et Compagnie Finance SE à hauteur de 55,88 % de son capital social et 70,45 % de ses droits de vote. Viel et Compagnie-Finance SE dont le siège est 23 place Vendôme - 75001 Paris est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 328 760 145.
Tous les titres comportent les mêmes droits.
Il n'existe pas d'accord entre actionnaires à la connaissance de la société.
Amiral Gestion a déclaré à l'AMF avoir franchi le 21 mars 2017 à la hausse le seuil de 5 % en droit de vote de la société, dans le cadre de la gestion de ses fonds, par acquisition de titres sur le marché. Amiral Gestion a déclaré détenir 6 451 923 actions VIEL & Cie, soit 8 % du capital social et 5,14 % des droits de vote.
M. Patrick Combes a déclaré à l'AMF avoir franchi le 27 mars 2017 à la hausse le seuil de 5 % en capital à l'occasion de la réduction de capital par annulation d'actions autodétenues. M. Patrick Combes a déclaré détenir 3 906 352 actions VIEL & Cie représentant 5,07 % du capital social et 6 727 438 droits de vote représentant 5,69% des droits de vote. En incluant le nombre de titres VIEL & Cie détenus par Viel et Compagnie Finance qu'il contrôle, M. Patrick Combes détient ainsi au total, directement et indirectement, 47 017 030 actions VIEL & Cie représentant 61,02 % du capital social et 88 998 648 droits de vote représentant 75,28 % des droits de vote.
Toutes les actions sont librement cessibles et négociables sous réserve des dispositions législatives ou réglementaires. La cession des actions s'opère par virement de compte à compte dans les conditions prévues par la Loi et les règlements. Outre les seuils légaux, toute personne physique ou morale qui vient à détenir, de quelque manière que ce soit, au sens de l'article L. 233-7 du Code de commerce, une fraction égale à 0,5 % des droits de vote ou tout multiple de ce pourcentage, doit informer la société du nombre total des actions qu'elle possède par écrit, dans un délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de l'un de ces seuils.
L'information mentionnée ci-dessus est également faite dans les mêmes délais lorsque la participation au capital devient inférieure au seuil prévu audit alinéa.
En cas de non-respect de ces obligations supplémentaires d'information et à la demande d'un ou plusieurs actionnaires détenant cinq pour cent (5 %) au moins du capital, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont immédiatement privées du droit de vote jusqu'à l'expiration du délai de deux ans suivant la date de régularisation de la notification.
Il n'existe pas de conventions portées à la connaissance de la société en application de l'article L. 233-11 (convention prévoyant des conditions préférentielles de cession ou d'acquisition d'actions admises aux négociations sur un marché réglementé et portant sur au moins 0,5 % du capital ou des droits de vote de la société).
Il n'y a pas d'accord matériel significatif conclu par la Société qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de la Société.
Les conditions de participation des actionnaires aux assemblées générales sont régies par la loi et les statuts de la société (articles 31 à 33), lesquels sont disponibles sur le site de la société. Les dispositions statutaires à ce sujet sont le reflet des textes législatifs et réglementaires.
VIEL &Cie est une société anonyme à Conseil d'Administration. VIEL & Cie se réfère au code de gouvernement d'entreprise élaboré par MiddleNext. VIEL & Cie a établi un Règlement Intérieur du Conseil d'Administration conformément aux recommandations du Code MiddleNext, lequel est disponible sur le site internet de la Société. Les recommandations du Code MiddleNext révisé ont été prises en compte par le Conseil d'Administration dans l'élaboration de son Règlement Intérieur. Par ailleurs, le Conseil d'Administration a également pris connaissance des points de vigilance mentionnés au Code MiddleNext.
Le Conseil d'administration de VIEL & Cie, présidé par Patrick Combes, compte cinq membres au 31 décembre 2017. A l'exception de Patrick Combes, Président-Directeur Général, et de Catherine Nini, Directeur financier, les administrateurs sont non exécutifs et indépendants. Le critère d'indépendance retenu par le Conseil d'administration s'établit sur la règle générale selon laquelle un administrateur, quelle que soit l'ancienneté attachée à ses fonctions, est indépendant dès lors qu'il n'entretient directement ou indirectement aucune relation de quelque nature que ce soit avec la société, son Groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l'exercice de sa liberté de jugement, sans tenir compte du critère de durée du mandat. Ainsi, aucun de ces administrateurs n'a antérieurement fait partie des organes de direction de VIEL & Cie ou d'une de ses filiales, ni n'entretient de relation d'affaires avec VIEL & Cie et ses filiales au 31 décembre 2017. Durant l'exercice 2017, un administrateur de VIEL & Cie était également administrateur de Compagnie Financière Tradition SA, dont VIEL & Cie contrôle 70,79 % du capital au 31 décembre 2017 et un administrateur était également membre du Conseil de surveillance de Bourse Direct détenue à 76,57 % par VIEL & Cie, de Viel et Compagnie-Finance (actionnaire majoritaire de VIEL & Cie) et de quatre filiales anglaises de Compagnie Financière Tradition SA.
Le Conseil d'administration a établi un règlement intérieur basé sur les principes des codes de gouvernance de place adaptés à la structure de la société, de son activité, et de son actionnariat.
Aucune disposition n'a été écartée. Le règlement intérieur du Conseil d'administration reprend les recommandations du code de gouvernement d'entreprise MiddleNext auquel se réfère la Société.
VIEL & Cie fait appel au service juridique du Groupe VIEL & Cie pour son suivi juridique et la préparation de ses Conseils et Comités.
Chaque membre du Conseil d'Administration reçoit toutes les informations nécessaires à l'accomplissement de sa mission et peut se faire communiquer tous les documents qu'il estime utiles, conformément à la recommandation du Code MiddleNext. Les membres du Conseil d'Administration communiquent fréquemment avec les directions des filiales en dehors des réunions du Conseil et obtiennent ainsi une information précise sur l'activité de la Société.
Les dates de réunion des Conseils d'Administration sont définies pour l'année à venir après échange avec chaque membre pour s'assurer de sa disponibilité. Une convocation par courrier électronique contenant l'ordre du jour est ensuite envoyée quelques jours avant la date de chaque réunion.
Pour les réunions non prévues, la convocation peut se faire de manière téléphonique avec confirmation par email.
Les réunions sont préparées par tous en amont et chaque membre peut demander la mise à l'ordre du jour d'un point en particulier. Le Conseil d'Administration se fixe un programme annuel de points à aborder à l'ordre du jour de ses réunions tout en gardant la flexibilité de pouvoir aborder ponctuellement des points spécifiques complémentaires.
Au cours de l'exercice 2017, le Conseil d'Administration s'est notamment saisi des sujets relatifs à (i) l'activité du groupe, la vérification des comptes annuels et la revue des comptes semestriels et annuels, l'établissement ; (ii) la gouvernance, avec la revue de l'information dédiée aux actionnaires et l'organisation de l'assemblée général, la revue des conventions réglementée et une discussion sur son propre fonctionnement ; (iii) le suivi des risques, le contrôle interne, la conformité et l'audit interne (notamment avec le concours de son Comité d'audit).
Le Conseil d'Administration vérifie et contrôle les comptes établis par la Société ainsi que le cas échéant, les comptes consolidés.
Il a les pouvoirs propres suivants :
Il donne les autorisations suivantes :
Le Conseil d'administration exerce les pouvoirs et les devoirs qui lui sont conférés aux termes de la loi, des statuts et du règlement du Conseil d'administration adopté initialement en 2003 et révisé ponctuellement. Il prend notamment toute décision dans tous les domaines qui ne sont pas de la compétence de l'Assemblée générale ou d'un autre organe et exerce la haute direction et la haute surveillance sur la Direction et sur les personnes chargées de représenter la société. Les administrateurs disposent d'expériences complémentaires et apportent leurs compétences respectives au Conseil.
Le règlement du Conseil d'administration prévoit notamment la création d'un ou plusieurs Comités du Conseil. Un Comité d'audit ainsi qu'un Comité des rémunérations ont dans ce cadre été constitués. Le Conseil d'administration de VIEL & Cie se réunit à l'occasion de l'arrêté des comptes semestriels et annuels, ainsi qu'à chaque fois que les affaires l'exigent, soit environ quatre fois par an. Ses séances durent en moyenne deux heures.
| Noms, prénoms, fonction |
Membre indépendant |
Age | 1ère nomination |
Date d'expiration | Comité d'audit |
|---|---|---|---|---|---|
| M. Patrick Combes | NON 65 ans 9 octobe 1979 |
Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020 |
Président | ||
| M. Christian Baillet, OUI vice- Président |
67 ans | 25 janvier 1994 | Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022 |
Administrateur | |
| M. Jean Marie Descarpentrie |
OUI | 81 ans | 25 janvier 1994 | Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022 |
Administrateur |
| Mme Jeanne Dubarry de la Salle |
OUI 38 ans 13 juin 2017 |
Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022 |
Administrateur | ||
| M. Dominique OUI Langlois |
71 ans | 25 janvier 1994 | Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022 |
Administrateur | |
| Mme Catherine NON Nini |
49 ans | 17 juin 2011 | Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022 |
Administrateur | |
| Mme Dominique NON 53 ans 13 juin 2017 Velter, membre |
Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022 |
Administrateur |
Le Conseil d'Administration est composé des membres suivants à fin 2017 :
Le Président du Conseil d'administration représente le Conseil d'administration. Il organise et dirige les travaux de celuici, dont il rend compte à l'Assemblée générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de la société et s'assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
M. Christian Baillet, M. Jean-Marie Descarpentries, M. Dominique Langlois et Mme Jeanne Dubarry sont des membres indépendants au sens de la définition du Code MiddleNext et du Règlement Intérieur qui s'y réfère. Les membres indépendants représentent ainsi 50 % des membres du Conseil d'Administration, ce qui est en conformité avec le Code MiddleNext.
Les critères retenus pour analyser l'indépendance sont les suivants :
La durée des mandats des administrateurs est de 6 exercices. Cette durée est conforme à la recommandation du Code MiddleNext, au Règlement Intérieur et aux Statuts. Il s'agit de la durée légale.
Aucun administrateur n'a été élu par les salariés.
Aucun censeur n'a été nommé.
Aucun des administrateurs n'est lié à la société par un contrat de travail, et le Règlement Intérieur intègre la recommandation du Code MiddleNext sur ce sujet. Et il n'y a pas d'indemnité ni d'avantage dus en cas de cessation des fonctions d'aucun Administrateur, ni des membres de la Direction. Les dirigeants mandataires sociaux ne bénéficient pas d'un régime de retraite supplémentaire. Le Règlement Intérieur retient les recommandations du Code MiddleNext sur ces sujets. Le Conseil d'Administration est équilibré et constitué d'Administrateurs expérimentés soucieux de l'intérêt social de l'entreprise et de ceux de l'ensemble de ses actionnaires.
Lors de la nomination ou du renouvellement du mandat de chaque Administrateur, une information sur sa biographie, son expérience et sa compétence est communiquée dans le rapport annuel et à l'assemblée générale et disponible sur le site internet. La nomination de chaque Administrateur fait l'objet d'une résolution distincte conformément à la recommandation du Code MiddleNext.
Le Conseil d'Administration est également équilibré en ce qui concerne l'âge des membres, qui ont entre 38 et 81 ans, avec une moyenne de 60 ans.
Le Conseil d'Administration comprend des personnes ayant des formations variées avec des compétences dans le secteur de l'intermédiation, dans le domaine bancaire, dans l'analyse des risques ainsi que des compétences juridiques et réglementaires.
Tous les membres du Conseil d'Administration sont de nationalité française, mais ont pour la plupart des expériences professionnelles internationales.
Le Conseil d'Administration s'est réuni cinq fois au cours du dernier exercice clos, avec un taux de présence de 100 %. Cette fréquence est conforme à la recommandation du Code MiddleNext.
Les membres du Conseil d'Administration sont soumis aux dispositions du Règlement Intérieur relatives à la déontologie, en conformité avec la recommandation du Code MiddleNext, chaque membre doit dans ce cadre « s'assurer qu'il a pris connaissance des obligations générales ou particulières de son mandat, en ce compris les obligations légales et réglementaires issues notamment du code de commerce, du code monétaire et financier, du règlement du 3 novembre 2014, des statuts et les points de vigilance et recommandations du Code de gouvernement d'entreprise MiddleNext.
Le Conseil d'administration s'est exprimé sur son fonctionnement et sur la préparation de ses travaux, conformément à la recommandation du Code MiddleNext lors de sa séance du 28 décembre 2017.
Le membre du Conseil observe les règles de déontologie suivantes :
Le membre du Conseil doit consacrer à ses fonctions le temps et l'attention nécessaires. Il doit être assidu et participer à toutes les séances du Conseil et des Comités dont il est membre dans la mesure de ses disponibilités. Les membres du Conseil s'astreignent à un devoir de loyauté vis-à-vis de la société, et s'interdisent toute concurrence. Ils ne pourront pas être administrateur, membre du Conseil de surveillance, dirigeant, associé ou entretenir de relation d'affaires significative avec une entreprise concurrente.
Chaque membre est tenu de mettre à jour régulièrement ses déclarations de potentiel conflit d'intérêt spontanément. Le Conseil d'Administration a institué un Comité d'audit décrit plus bas, conformément à la recommandation du Code MiddleNext.
Le Président-Directeur général de la société a perçu au titre de l'exercice 2017, 321 437 euros de rémunération fixe versée par Viel et Compagnie-Finance, actionnaire majoritaire de VIEL & Cie, ainsi que des jetons de présence pour un montant de 12 000 euros versés en 2017 par VIEL & Cie, et 7 622,45 euros versés en 2017 par Viel et Compagnie-Finance.
Le Président-Directeur général ne bénéficie au 31 décembre 2017 d'aucun plan d'options de souscription d'actions ni d'actions gratuites.
La rémunération versée aux mandataires sociaux est la suivante :
Fonction et rémunération : Président-Directeur général, 321 437 euros versés par VIEL et Compagnie-Finance, actionnaire majoritaire de VIEL & Cie, en rémunération fixe.
Autres mandats : Président-Directeur général de Viel et Compagnie-Finance, Président du Conseil d'administration de Compagnie Financière Tradition (Suisse) et de Financière Vermeer NV (Pays-Bas), Administrateur de SwissLife Banque Privée, Paris Europlace, Président de la SAS La Compagnie Vendôme, Gérant des SCI VIEL Foch et Vaullongue, Gérant de Immoviel, Membre du Comité de Pilotage Europlace, Membre du Comité stratégique International de Columbia Business School à New York.
Jetons de présence : 12 000 euros versés en 2017 par VIEL & Cie et 7 622 euros versés en 2017 par VIEL et Compagnie-Finance.
Autres mandats : Président de TEROLD INVEST S.L.U. (Espagne), Président du Conseil d'administration de QUILVEST (Luxembourg), Président de QUILVEST SWITZERLAND (Suisse), Vice-Président du Conseil de Surveillance de Bourse Direct, Gérant de TEROLD SARL (Luxembourg), Administrateur de Quilvest Europe SA (Luxembourg), Viel et Compagnie-Finance, Tradition (UK) Ltd (Royaume-Uni), Tradition Financial Services Ltd (Royaume-Uni), TFS Derivatives Ltd (Royaume-Uni), Trad-X (UK) Ltd (Royaume-Uni), Belhyperion (Belgique), QS Italy (Luxembourg), Quilvest European Partners (Luxembourg), QS Geo (Luxembourg), QS Luxembourg Services (Luxembourg), QS Wealth Management (Luxembourg), EEM (Luxembourg), Arconas (Luxembourg), Quilvest European Investment Corp (Luxembourg), Compagnie Générale de Participations (Luxembourg), Barkingside (Luxembourg), Otito Properties (Luxembourg) et de BBB Foods (Mexique), GPI Invest (Luxembourg), SwissLife Banque Privée, JustWorld (USA), BBB Foods (Mexique), E.E.M. (Luxembourg). Jetons de présence : 12 000 euros versés en 2017 par VIEL & Cie, 7 622 euros versés en 2017 par VIEL et Compagnie-Finance.
Autres mandats : Président du Conseil de Surveillance de Solution 30 SE (Luxembourg) et Metal Value SAS (France), Président honoraire de FNEGE (France), Administrateur de Compagnie Financière Tradition (Suisse) et de Metal Value Ldt (UK), Membre du Comité stratégique d'Anéo (France), Administrateur délégué de la Fondation Philippe Descarpentries (Belgique). Jetons de présence : 12 000 euros versés en 2017 par VIEL & Cie, 27 936 euros au titre des jetons de présence et 18 624 euros au titre du Comité d'audit versés par Compagnie Financière Tradition.
Fonction et rémunération : Administrateur. Autres mandats : - Jetons de présence : 12 000 euros versés par VIEL & Cie.
Fonction et rémunération : Administrateur. Autres mandats : Administrateur de GTI et de TFI. Jetons de présence : 12 000 euros versés par VIEL & Cie.
Autres mandats : Président du Directoire - Directeur général de Bourse Direct, Directeur général délégué de Viel et Compagnie-Finance, Administrateur d'E-VIEL, SwissLife Banque Privée, SwissLife Gestion Privée, Tradition Securities And Futures et TSAF OTC, Représentant permanent de Bourse Direct au Conseil d'administration de EASDAQ et de VIEL & Cie au Conseil d'administration d'Arpège, Directeur Financier de VIEL & Cie, membre du Conseil de la Bourse de Berlin, Administrateur unique des GIE VIEL GESTION et V.C.F. GESTION.
Jetons de présence : 12 000 euros versés par VIEL & Cie, attribution de 300 000 actions gratuites soumises à une condition de présence.
Autres mandats : Président-Directeur Général d'E-VIEL, Directeur général délégué de Viel et Compagnie-Finance, Directeur Marketing Stratégique de Compagnie Financière Tradition, Représente de Viel & Cie au Conseil d'administration d'Easdaq, Membre du Conseil de surveillance de Bourse Direct.
Jetons de présence : 12 000 euros versés par VIEL & Cie.
Représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil
Le Conseil d'Administration de VIEL & Cie est composé de 7 membres, dont 3 sont des femmes (43 %), et 4 des hommes (57 %), soit un certain équilibre entre les deux sexes.
Le Président du Conseil d'Administration et du Comité d'audit sont des hommes. Sur les quatre membres indépendants, trois sont des hommes, un est une femme.
Le Comité d'audit est composé de deux hommes.
Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d'Administration, ainsi qu'à la modification des statuts.
Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d'Administration, ainsi qu'à la modification des statuts, sont principalement le reflet des dispositions légales et figurent aux articles 16, 17 et 19 des statuts.
Les membres du Conseil d'Administration peuvent être des personnes physiques ou morales et sont nommés par l'Assemblée générale ordinaire qui peut les révoquer à tout moment.
Les membres du Conseil d'Administration sont nommés pour six années. Leurs fonctions expirent à l'issue de la réunion de l'Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l'exercice écoulé au cours duquel prend fin le mandat. Ils sont rééligibles.
L'Assemblée générale extraordinaire est compétente pour apporter aux statuts toutes les modifications autorisées par le Code de commerce. Elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires, sauf unanimité.
Les accords prévoyant les indemnités pour les membres du Conseil d'Administration ou les salariés s'ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d'une offre publique d'achat ou d'échange
Il n'existe aucun accord prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d'administration ou les salariés, s'ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d'une offre publique d'achat ou d'échange.
Conventions intervenues entre un mandataire social ou un actionnaire disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % et une autre société dont la première possède plus de la moitié du capital, à l'exception des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales
Aucune convention de cette nature n'a été signée.
VIEL & Cie dispose d'un Comité d'audit constitué de deux membres non exécutifs et indépendants qui se réunit deux fois par an. Les membres bénéficient de l'expérience, de la connaissance du secteur d'activité et de tout le savoir-faire nécessaires en matière de normes comptables, de finance et d'audit pour s'acquitter des responsabilités qui leur incombent. Le Comité d'audit a pour rôle d'assister le Conseil d'Administration dans son rôle de surveillance du processus de reporting financier, du système de contrôle interne sur le reporting financier, du processus d'audit et des processus de l'entreprise destinés à piloter la conformité avec les lois, les réglementations et le code de conduite. Sans préjudice des compétences du Conseil d'Administration, le Comité d'audit est notamment chargé des missions suivantes :
1. il suit le processus d'élaboration de l'information financière et, le cas échéant, formule des recommandations pour en garantir l'intégrité ;
2. il suit l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, sans qu'il soit porté atteinte à son indépendance ;
3. il émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l'Assemblée générale. Cette recommandation adressée au Conseil est élaborée conformément à la réglementation ; il émet également une recommandation au Conseil lorsque le renouvellement du mandat du ou des commissaires est envisagé dans les conditions définies par la réglementation ; Il s'est assuré par ailleurs de l'indépendance des commissaires aux comptes ; 4. il suit la réalisation par le commissaire aux comptes de sa mission et tient compte des constatations et conclusions du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes consécutives aux contrôles réalisés en application de la réglementation ; 5. il s'assure du respect par le commissaire aux comptes des conditions d'indépendance dans les conditions et selon les modalités prévues par la réglementation;
6. il approuve la fourniture des services autres que la certification des comptes dans le respect de la réglementation applicable ;
7. il rend compte régulièrement au Conseil de l'exercice de ses missions. Il rend également compte des résultats de la mission de certification des comptes, de la manière dont cette mission a contribué à l'intégrité de l'information financière et du rôle qu'il a joué dans ce processus. Il l'informe sans délai de toute difficulté rencontrée.
Le Comité d'audit apprécie en outre la performance, l'efficacité et les honoraires de la révision externe et s'assure de son indépendance. Il apprécie enfin l'efficacité de la coopération de l'ensemble des services financiers et des risques avec la révision externe.
Le Comité d'audit s'est réuni deux fois au cours de l'exercice 2017, avec un taux de participation de 100 %. Il invite régulièrement la direction financière à ses séances pour obtenir des éléments financiers. Les Commissaires aux comptes ont participé aux deux séances portant sur l'analyse des comptes annuels et semestriels, et ont présenté les résultats de leurs travaux d'audit, et à une séance sur des sujets réglementaires.
Le Comité des rémunérations, placé sous la Présidence de Christian Baillet, est constitué de deux membres. Il donne ses recommandations au Conseil d'administration sur les programmes et stratégies de rémunération et, plus spécifiquement, sur les modalités de rémunération des membres de la Direction générale, les programmes de stock-options et autres programmes de primes et gratifications mis en place.
La Société a consenti un plan d'actions gratuites à des salariés du groupe en 2017, tel que présenté ci-dessous :
En 2017, 578 000 actions (actions nouvelles) ont été octroyées à des collaborateurs du Groupe, au titre de leur relation de travail, sur deux plans présentant des caractéristiques distinctes. Ces plans d'actions gratuites ont été mis en place par le Conseil d'administration de VIEL & Cie, conformément à l'autorisation accordée par l'Assemblée générale de la Société. Ses caractéristiques sont les suivantes :
| Nature du plan (en €) | Plan d'attribution 2017 |
|---|---|
| Date de l'Assemblée générale | 14 juin 2016 |
| Date des premières attributions au titre du plan | 4 septembre 2017 |
| Nombre total d'actions gratuites attribuées | 440 000 |
| Date départ de l'attribution des actions gratuites | 4 septembre 2017 |
| Période d'attribution | 4 septembre 2020 |
| Période d'acquisition en cas de non réalisation de la condition de performance | 4 septembre 2027 |
| Conditions d'attribution de présence dans la Société | oui |
| Conditions de performance de cours (au moins 10 séances de bourse consécutives préalablement) |
6,50 € |
| Nombre d'actions gratuites en circulation au 1er janvier | - |
| Nombre d'actions gratuites annulées au cours de l'exercice | - |
| Nombre d'actions gratuites en circulation au 31 décembre | 440 000 |
| Nombre de collaborateurs concernés | 3 |
| Nombre de mandataires sociaux concernés | 1 |
Second plan
| 14 juin 2016 4 septembre 2017 138 000 4 septembre 2017 4 septembre 2022 |
|---|
| 4 septembre 2027 |
| Oui |
| 6,00 € |
| - |
| - |
| 138 000 |
| 4 |
| - |
PROGRAMME DE RACHAT D'ACTIONS
Au terme de sa 13ème résolution, l'Assemblée générale mixte du 13 juin 2017 a autorisé un programme de rachat d'actions.
En date du 16 juin 2017, la Société a communiqué sur la mise en place d'un programme de rachat d'actions rappelant les objectifs et modalités :
E Le montant maximum alloué aux programmes de rachat d'actions
Le nombre maximal et les caractéristiques des titres que l'émetteur se propose d'acquérir ainsi que le prix maximum d'achat a été fixé par l'Assemblée générale à 7,50 euros. La résolution adoptée par l'Assemblée générale prévoit que VIEL & Cie pourrait acquérir ses propres titres, dans la limite de 10 % du nombre d'actions composant le capital social. Le montant maximal de l'opération est ainsi fixé à 31.249.283,50 euros.
E Durée du programme de rachat
La durée du programme de rachat est de 18 mois à compter du 13 juin 2017.
Le 20 juin 2017, la Société a communiqué dans le cadre de son programme de rachat d'actions propres. Elle a acquis 900 000 de ses propres titres sur le marché, (soit 1,16 % de son capital social), à un prix de 5,60 euros par action. Ces actions sont affectées à l'objectif d'annulation.
Le 2 janvier 2018, la Société a acquis 345 000 de ses propres titres en dehors du marché à un prix de 5,27 euros par actions. Ces actions sont affectées à l'objectif d'annulation.
Au terme de sa 10ème résolution, l'Assemblée générale mixte du 14 juin 2016 a autorisé la Conseil d'administration à réduire le capital social, dans la limite d'un montant maximum de 10 % du capital social par voie d'annulation des actions propres détenues en application de l'autorisation nommée précédemment.
Cette autorisation a été utilisée par le Conseil d'administration au cours de l'exercice 2017, lors de sa séance du 14 mars 2017. La Société a ainsi procédé à la réduction de son capital social de 709 699,60 euros par annulation de 3 548 498 actions auto détenues représentant 4,58 % de son capital social.
L'Assemblée générale mixte du 13 juin 2017 a renouvelé l'autorisation au Conseil d'administration de réduire le capital social dans la limite de 10 % du capital social par voie d'annulation des actions propres autodétenues.
La réglementation financière dans laquelle les filiales de VIEL & Cie exerce leur activité, définit l'environnement de contrôle interne que doit avoir toute entreprise régulée.
En application des différentes réglementations applicables au sein du groupe, les principes relatifs aux systèmes de contrôle des opérations et des procédures internes, à l'organisation comptable et au traitement de l'information, aux systèmes de mesures des risques et des résultats, aux systèmes de surveillance et de maîtrise des risques, au système de documentation et d'information sur le contrôle interne ont été définis.
Le Conseil d'administration procède ainsi à l'examen de l'activité et des résultats du groupe et de l'organisation du contrôle interne en particulier du contrôle de la conformité sur la base des informations qui lui sont transmises. Les objectifs de la mise en place du contrôle interne sont principalement de fournir une assurance raisonnable quant à :
L'un des objectifs du système de contrôle interne au sein du groupe est de prévenir et maîtriser les risques résultant de l'activité de l'entreprise et les risques d'erreurs ou de fraudes à toutes les étapes de l'activité de la société. Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue que ces risques sont totalement éliminés. Ainsi, les systèmes comptables et de contrôle interne ne donnent pas à la direction, la certitude que les objectifs fixés sont atteints, et ce en raison des limites inhérentes au fonctionnement de tout système.
La production des états financiers de VIEL & Cie s'effectue sous la responsabilité de la Direction générale et du Directeur financier et est traitée par l'équipe comptable. Un manuel de procédures comptables décrit l'ensemble de l'organisation du service comptable, les outils utilisés, les conditions d'arrêté des comptes et les schémas comptables applicables.
Au cours de l'exercice 2017 a été approuvée la convention suivante :
E Le 28 décembre 2017, le Conseil d'administration a autorisé la signature d'un contrat d'acquisition de 112 484 titres de la Société LCH Groupe Holding Limited pour un prix de 2.699.616 euros.
Les administrateurs concernés par cette convention sont Messieurs Patrick Combes et Jean-Marie Descarpentries.
Au cours de l'exercice 2017, les conventions suivantes se sont poursuivies :
E Le 29 avril 2016, le Conseil d'administration a autorisé la signature d'un bail commercial de sous-location avec effet à compter du 2 mai 2016 et pour une durée de 6 ans.
Ce bail conclu entre la Société Viel et Compagnie-Finance et votre société concerne la location de locaux situés au 9 Place Vendôme à Paris (1er) et représentant une surface de 373 m². Le loyer est indexé annuellement le 2 mai de chaque année sur l'indice des loyers des activités tertiaires.
Les administrateurs concernés par cette convention sont Messieurs Patrick Combes et Christian Baillet et Madame Catherine Nini.
Les charges de loyers et de charges locatives (hors taxes) sur l'exercice 2017 facturées par la Société Viel et Compagnie-Finance s'élèvent à 327 381 euros.
E Le 28 août 2013, le Conseil d'administration a autorisé la mise en place d'un compte courant de trésorerie entre la Société Bourse Direct et notre société. Le Conseil d'administration a ratifié dans sa séance du 20 mars 2018 un avenant en date du 9 mars 2017 à ladite convention ayant pour effet de réviser les conditions de rémunération à Euribor 3 mois + 0,75.
Les administrateurs concernés sont Madame Catherine Nini et Monsieur Christian Baillet. Au 31 décembre 2017, l'avance en compte courant de notre société s'élève à la somme de 0 euros.
Les risques identifiés concernent principalement les filiales opérationnelles de VIEL & Cie dans le cadre de leurs activités. Sont exposés ci-après les principaux risques dans la mesure où ils peuvent avoir un impact sur la valeur des investissements concernés dans le portefeuille de VIEL & Cie. Chaque filiale opérationnelle dispose de son entière autonomie de gestion, mais présente un reporting financier régulier à VIEL & Cie.
Ces filiales opérationnelles sont principalement exposées aux risques suivants :
Le Conseil d'administration apprécie les risques existants au sein du Groupe et exerce une surveillance sur la Direction.
Il est assisté dans ces tâches par le Comité d'audit dont le rôle est de surveiller le système de contrôle interne sur le reporting financier, la gestion des risques ainsi que la conformité avec les lois et réglementations locales. L'audit interne effectue régulièrement des revues de gestion des risques et de contrôles internes dont les résultats sont communiqués au Comité d'audit des différents pôles opérationnels.
Dans le cadre du suivi des risques opérationnels, les filiales du Groupe ont développé une cartographie des risques homogènes selon la nomenclature Bâle II. Un outil a été déployé dans le Groupe (E-Front) afin de recenser les risques opérationnels par filiale et de consolider l'information relative à la nature de ces risques opérationnels. Cette approche s'inscrit dans le cadre d'une meilleure maîtrise des risques opérationnels.
VIEL & Cie en tant que société holding n'est pas exposée au risque de crédit.
Le risque de crédit est avant tout le risque de perte financière pour les filiales opérationnelles si un client ou une contrepartie à un instrument financier manque à une de ses obligations. Ce risque concerne principalement la rubrique des clients et autres créances.
Les filiales opérationnelles de VIEL & Cie exercent le métier d'intermédiaire sur les marchés financiers et non financiers, principalement auprès d'une clientèle de professionnels pour Compagnie Financière Tradition, et auprès de particuliers pour Gaitame (filiale de Compagnie Financière Tradition) et Bourse Direct.
Le métier de courtier consiste à rapprocher deux contreparties pour la réalisation d'une opération, et à percevoir une rémunération pour le service apporté. Compagnie Financière Tradition a donc une exposition très limitée au risque de crédit dans le cadre de cette activité. La qualité des contreparties est évaluée localement par les filiales selon des directives émises par le Groupe et les commissions à recevoir font l'objet d'un suivi régulier. Des dépréciations sont comptabilisées si nécessaire sur certaines créances.
Par ailleurs, certaines sociétés opérationnelles du Groupe agissent à titre de principal dans l'achat et la vente simultanés de titres pour le compte de tiers. Ces transactions sont gérées sur la base de règlement d'espèces contre livraisons de titres à travers des chambres de compensation. Le délai entre la date de transaction et la date de dénouement est majoritairement de deux jours depuis octobre 2014, pendant lesquels ces sociétés sont exposées au risque de contrepartie.
Ce risque de contrepartie est contenu dans les limites déterminées par le Comité de crédit de Compagnie Financière Tradition; celui-ci base son appréciation sur la qualité financière de la contrepartie, prenant en considération les ratings publiés par les organismes reconnus (ECAI, External Credit Assesment Institutions), ainsi que toutes informations financières disponibles (cours de bourse, Credit Default Swaps, évolution des rendements du marché secondaire obligataire, etc.) ; lorsqu'aucun rating externe n'est disponible, Compagnie Financière Tradition calcule un rating interne, selon une méthodologie interne. En sus de la notation de la contrepartie, le type d'instruments traités et leur liquidité sont pris en compte pour déterminer la limite.
La détermination des limites et le suivi de leur respect sont assurés de manière indépendante par le département des risques de Compagnie Financière Tradition, ou bien par les départements des risques des régions opérationnelles. Les limites sont régulièrement révisées selon une périodicité prédéterminée ou bien à la suite d'événements pouvant affecter la qualité de la contrepartie ou l'environnement dans lequel elle opère (pays, types de secteur, etc.). Les expositions se concentrent sur des établissements financiers régulés, majoritairement notés « investment grade ».
Le clearing est quant à lui traité par des équipes spécialisées. À cet effet, le groupe Tradition dispose d'une filiale indirecte dédiée aux activités de compensation, Tradition London Clearing Ltd, pivot des opérations en principal du Groupe pour l'Europe et l'Asie. Tradition London Clearing Ltd. est en charge du suivi des opérations introduites par les entités opérationnelles du groupe Tradition jusqu'à leur dénouement final dans les chambres de compensation.
Tradition Asiel Securities Inc., filiale du groupe Tradition aux États-Unis, effectue par ailleurs toutes les opérations de clearing aux États-Unis. Cette société est membre du FICC (Fixed Income Clearing Corporation), une contrepartie centrale de marché pour les titres d'État américains. L'adhésion au FICC induit une réduction notable du risque de défaut d'une contrepartie, la responsabilité de la bonne fin des opérations incombant au FICC une fois les opérations confirmées.
Bourse Direct traite principalement avec des particuliers, dont la couverture est assurée par les liquidités déposées sur leur compte titres ; dans ce cadre, une opération de marché dont la couverture ne serait pas assurée, doit être rendue impossible par les systèmes automatiques de contrôle des couvertures dans le cadre du correct fonctionnement des outils mis à disposition par les prestataires techniques de la société.
Bourse Direct traite également avec des clients institutionnels. Dans ce cadre, toute contrepartie doit faire l'objet d'une autorisation accordée par le Comité de crédit. La majorité des contreparties sont d'importantes institutions financières bénéficiant d'une excellente notation de crédit. Un élément fondamental dans le processus d'approbation des contreparties est la séparation entre les fonctions opérationnelles et celles d'évaluation des risques et d'autorisation. La Direction de cette société s'assure régulièrement que les décisions sont observées et que les procédures de contrôle concernant les contreparties et le clearing sont efficaces.
VIEL & Cie doit disposer des ressources financières nécessaires au financement de son activité courante et maintenir sa capacité d'investissement à tout moment. La gestion du risque de liquidité est assurée au niveau de la holding par une surveillance permanente de la durée des financements, de l'existence de lignes de crédit disponibles et de la diversification des ressources. VIEL & Cie gère par ailleurs de façon prudente sa trésorerie disponible en la plaçant sur des supports sans risques, liquides et monétaires. Une convention de trésorerie est établie entre VIEL & Cie et certaines de ses filiales dans le cadre de l'optimisation de la gestion de trésorerie du Groupe.
Le risque de liquidité intervient lorsque des filiales rencontreraient des difficultés à honorer leurs obligations financières. Aux fins de la gestion des risques, ce risque est divisé en deux catégories.
Le risque de liquidité transactionnel concerne la capacité à couvrir les flux de trésorerie liés aux opérations en principal ou aux besoins des contreparties du marché - par exemple, la nécessité de financer des titres en cours de règlement ou de placer des marges ou des garanties auprès de chambres de compensation ou de banques fournissant des services de compensation aux sociétés consolidées du Groupe.
Quoique difficiles à anticiper, ces besoins de liquidités sont généralement de court terme, à un jour voire intra journaliers, et sont généralement couverts par des découverts auprès de l'entité de compensation. Pour gérer ces risques, les filiales pratiquant des opérations en principal disposent d'une trésorerie et d'équivalents de trésorerie suffisants pour couvrir leurs besoins potentiels de financement en faisant appel à une approche statistique basée sur les données historiques, qui sont soumises à un test de résistance pour définir un niveau de réserve approprié.
Le risque de liquidité sur bilan est le risque qu'une entité du Groupe soit incapable de couvrir ses besoins en fonds de roulement nets pendant un certain laps de temps du fait de difficultés opérationnelles ou d'investissements importants dans l'activité. Pour gérer ce risque, toutes les entités opérationnelles du groupe Tradition établissent des prévisions de trésorerie glissantes sur douze mois dans le cadre de la procédure mensuelle d'information financière afin de déceler les problèmes potentiels de liquidité.
Au minimum, toutes les entités conservent des liquidités ou des équivalents de trésorerie suffisants pour couvrir les sorties nettes de trésorerie anticipées pour les trois mois suivants. Des contrôles sont effectués deux fois par an pour déterminer les fonds en excédent par rapport aux exigences locales. En outre, dans le cadre des contraintes réglementaires propres aux entreprises d'investissement, certaines sociétés du Groupe placent la trésorerie de leur clientèle dans des produits liquides, sans risque de taux ni de contrepartie, et immédiatement disponibles.
VIEL & Cie est exposé au risque de marché par rapport à la valeur de ses actifs et à l'évolution des coûts de sa dette. Le risque de marché est le risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d'un instrument financier fluctuent en raison des variations des prix du marché et affectent le résultat net du Groupe ou la valeur de ses instruments financiers. Le risque de marché inclut le risque de change et le risque de taux d'intérêt.
De par son positionnement international, le Groupe est exposé au risque de change. Celui-ci se produit lorsque des transactions sont effectuées par des filiales dans une monnaie autre que leur monnaie fonctionnelle. Les monnaies dans lesquelles les transactions sont principalement effectuées sont le dollar US (USD), la livre sterling (GBP), l'euro (EUR), le franc suisse (CHF) et le yen (JPY).
Le risque de change est analysé comme un risque global et sa gestion fait l'objet de prises de décision de la Direction Générale. La politique du Groupe en termes de couverture du risque de change ne s'inscrit pas dans le cadre d'une politique de couverture à long terme mais dans le choix de couverture ponctuelle en fonction des évolutions conjoncturelles.
L'exposition du Groupe au risque de taux d'intérêt résulte principalement de la structuration de sa dette financière. Cependant, ce risque reste très marginal dans la mesure où la quasi-totalité de la dette financière à long terme à taux variable fait l'objet d'une couverture au moyen de swaps de taux d'intérêt. La mise en place d'une dette financière au sein du Groupe fait l'objet d'une décision approuvée par la Direction Générale.
Dans le cadre de sa stratégie d'investissement, VIEL & Cie a depuis de nombreuses années, privilégié une position majoritaire au capital de ses participations. Lorsque VIEL & Cie a procédé à un investissement en partenariat avec un autre établissement, un pacte d'actionnaires a été mis en place afin de protéger ses intérêts dans cet investissement.
Le risque opérationnel couvre tous les risques liés au traitement des opérations, allant de la correcte exécution des ordres de la clientèle, à la confirmation de ceux-ci puis au traitement administratif qui suit. D'éventuels dysfonctionnements informatiques, qui pourraient venir fausser l'exécution des opérations, entrent également dans cette catégorie. Par ailleurs, le risque opérationnel provient du rôle majeur que peuvent jouer les personnes clés au sein de l'organisation. Concernant les équipes opérationnelles, le risque de « débauchage » par les concurrents existe. Enfin, l'évolution et le perfectionnement des outils informatiques constituent un enjeu majeur.
La sensibilité du Groupe aux risques de marché est présentée en annexes des comptes consolidées.
Compte tenu du secteur d'activité dans lequel opèrent les filiales du Groupe et leur faible empreinte écologique, les indicateurs environnementaux ne représentent pas un enjeu majeur, et très peu sont à ce jour déployés de façon homogène ; le Groupe se caractérise plutôt par des pratiques impulsées au niveau local et les filiales françaises du Groupe, de par la réglementation qui leur est applicable, affichent un degré de maturité supérieur. La démarche est cependant engagée afin de disposer de quelques indicateurs quantitatifs, tels que les consommations d'énergie et de consommables.
Il en est de même pour les indicateurs sociaux ; en effet, le Groupe est organisé de façon très décentralisée ; la rapidité de la décision et la vitesse d'adaptation au marché étant des critères importants dans le secteur de l'intermédiation financière et de la bourse en ligne, les centres de décisions sont situés au plus près des problématiques opérationnelles.
Dans le cadre de sa politique salariale, chaque pôle opérationnel assure une gestion individualisée des salaires, valorisant l'expertise et les responsabilités de chacun, et des rémunérations variables tenant compte des performances tant individuelles que collectives et des objectifs de rentabilité fixés pour chacune des filiales opérationnelles.
Le secteur de l'intermédiation professionnelle se caractérise par une forte technicité, et une production de valeur ajoutée très dépendante du facteur humain ; c'est dans ce cadre que les différentes filiales opérationnelles sont amenées à fixer leurs pratiques, afin de recruter et de conserver les talents. Cet objectif passe dans une très large mesure par la rémunération accordée aux salariés, ce qui explique que c'est à un niveau très décentralisé que ces décisions sont prises. Sans remettre en cause la pertinence des efforts d'harmonisation et la fixation de grands objectifs, la fixation de politiques générales et globales est peu pertinente dans ce secteur d'activité. Cet état de fait se traduit également par un fort poids de la masse salariale dans le compte de résultat du Groupe. Par ailleurs, la qualité du travail individuel et collectif des collaborateurs est valorisée, en s'appuyant principalement sur une formation très opérationnelle des collaborateurs.
Chaque pays dispose de son propre corpus de règles d'information et de consultation du personnel auquel chaque société consolidée doit se conformer. L'activité du Groupe n'expose pas ses employés à des risques spécifiques graves ; cela explique l'absence de mise en place d'indicateurs précis et centralisés dans les sociétés du Groupe relatifs à des maladies professionnelles, aux affections pathologiques à caractère professionnel ou aux conditions de travail de leurs salariés. Les pôles opérationnels de VIEL & Cie opèrent dans un secteur financier qui a connu depuis quelques années un renforcement drastique des règles qui lui sont applicables (règles de marché, règles éthiques et déontologiques, lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, etc).
Des formations sont dispensées dans toutes les sociétés du Groupe, en fonction des réglementations et besoins locaux, principalement axées sur les exigences réglementaires.
Les sociétés du Groupe VIEL & Cie n'ignorent pas les conclusions présentées par le GIEC dans son cinquième rapport dont la troisième partie a été présentée le 13 avril 2014, même si, compte tenu de son activité, le Groupe a un impact environnemental direct très limité.
Le Groupe reste néanmoins sensible aux enjeux environnementaux et met en œuvre des mesures concrètes dès que cela est pertinent.
Dans le secteur de l'intermédiation professionnelle comme dans celui de la bourse en ligne, les deux principaux consommables auxquels les sociétés ont recours pour leur activité sont le papier et l'énergie. L'activité nécessite également l'utilisation de matériels informatiques destinés à l'infrastructure technique. De ce fait, les sociétés du Groupe s'engagent en interne dans plusieurs projets visant à réduire la production de déchets, à favoriser le recyclage et la réduction de la consommation d'énergie et mènent depuis plusieurs années des actions concrètes visant à limiter l'impact de leur activité sur l'environnement.
Bourse Direct, filiale de VIEL & Cie, produit de la recherche au travers d'une équipe spécialisée sur les nouvelles technologies applicables au métier de la bourse en ligne. Dans le cadre de ces travaux, Bourse Direct bénéficie du crédit impôt recherche.
Chacune des filiales opérationnelles de VIEL & Cie veille à disposer en permanence d'un montant de trésorerie lui permettant de faire face aux besoins en fonds de roulement liés à leurs activités, ainsi qu'aux différentes orientations stratégiques du Groupe.
Au 31 décembre 2017, VIEL & Cie est endettée à hauteur de € 192 557 000, sur des échéances allant de 1 à 5 ans, et dispose par ailleurs d'une trésorerie immédiatement disponible de € 93 483 000 sur base individuelle. La trésorerie consolidée disponible s'établit à € 428 901 000 ; avec un endettement consolidé de € 380 181 000, le Groupe affiche une situation financière solide, avec trésorerie nette positive de € 48 720 000.
Les emprunts bancaires de VIEL & Cie sont soumis à des clauses de remboursement anticipé ; le Groupe doit respecter certains ratios fixés contractuellement, portant notamment sur le niveau d'endettement du Groupe par rapport à sa trésorerie consolidée, ou sur le niveau des charges financières. Avec une trésorerie nette positive, le Groupe respecte ces ratios au 31 décembre 2017.
| Au 31 décembre 2017 | Factures reçues non réglées à la date de clôture dont le terme est échu |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En M€ | 0 | De 1 à 30 jours |
De 31 à 60 jours |
De 61 à 90 jours |
Plus de 91 jours |
Total (1 jour et plus) |
||
| Nombre de factures concernées | 15 | 2 | ||||||
| Encours au 31/12/2017 (en EUR) | 47 359 | 180 | 0 | 0 | 294 | 474 | ||
| Pourcentage du montant total des achats de l'exercice (HT) |
3,9 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | ||
| Nombre de factures exclues relatives à des dettes litigieuses |
0 |
Les dates d'échéance ci-dessus correspondent aux mentions présentes sur les factures ou à défaut à la fin du mois civil au cours duquel les factures ont été reçues.
Les dettes échues le sont pour la plupart depuis moins de 30 jours.
VIEL & Cie dispose d'un processus de validation des factures par les services compétents préalable à tout paiement.
Aucune créance clients n'est en attente de règlement au 31/12/2017.
VIEL & Cie constate des charges non déductibles fiscalement pour un montant de € 80 801 au titre de l'exercice 2017, constituées intégralement de la part non déductible fiscalement des jetons de présence.
Au 31 décembre 2017, VIEL & Cie détient 70,79 % du capital de Compagnie Financière Tradition, contre 69,13 % au 31 décembre 2016. Le pourcentage de détention de Bourse Direct n'a pas évolué au cours de l'exercice (76,57 %), ni celui de SwissLife Banque Privée (40 %).
VIEL & Cie a procédé à l'acquisition de 119 783 titres de la Société LCH Groupe Holding Limited au cours de l'exercice 2017.
Au cours de l'exercice 2017, VIEL & Cie a utilisé l'autorisation d'acquisition de ses propres titres en achetant 900 000 de ses propres titres (1,16 % du capital).
Au 31 décembre 2017, VIEL & Cie détient 5.77 % de son capital, soit 4 448 498 actions.
Il est rappelé qu'au titre des trois exercices précédents, les dividendes suivants ont été distribués (avant déduction de la part revenant aux titres d'autocontrôle) :
VIEL & Cie, dans son rôle d'investisseur, dispose d'un système d'information et de reporting interne fondé sur une approche par métier, déclinée pour chaque pôle d'activité du Groupe qui présente des profils de risques globalement homogènes.
Afin de présenter une information financière en adéquation avec le système de reporting interne, VIEL & Cie présente donc son information sectorielle selon quatre secteurs, que sont l'intermédiation professionnelle autour de la participation dans Compagnie Financière Tradition, la bourse en ligne avec Bourse Direct, la banque privée au travers de SwissLife Banque Privée, le pôle immobilier.
Aucun plan d'actionnariat salarié n'a été institué au sein de la Société.
La structure du capital de la Société est présentée dans ce présent rapport. On constate que la Société a un actionnaire majoritaire à hauteur de 55,88 % et 70,45 % des droits de vote (compte tenu du droit de vote double et des actions autodétenues dépourvues de droit de vote), ce qui est susceptible de limiter les possibilités d'une éventuelle offre publique sur la Société sans l'accord de cet actionnaire.
Il n'existe pas de restriction statutaire à l'exercice des droits de vote et aux transferts d'actions, ni, à la connaissance de la Société, de convention entre actionnaires.
Les participations directes ou indirectes dans le capital de la Société dont elle a connaissance figurent dans ce présent rapport.
Il n'existe pas de détenteurs de titre comportant des droits de contrôle spéciaux à la connaissance de la Société.
Il n'existe pas de mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel système d'actionnariat du personnel.
Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d'Administration ainsi qu'à la modification des statuts de la Société sont le reflet des dispositions légales et figurent dans les statuts de la Société.
29 | RAPPORT D'ACTIVITÉ 2017
Les pouvoirs de la Direction sont le reflet des dispositions légales. La Direction a en outre été autorisée par l'Assemblée générale à racheter les actions de la Société dans la limite de 10 % du capital, d'annuler les actions dans la limite de 10 % du capital social et bénéficie des délégations telles qu'exposées dans le présent rapport. Il est proposé à l'Assemblée générale de déléguer à la Direction les autorisations financières décrites au présent rapport, incluant l'émission de bons d'offre.
Il n'y a pas d'accord matériel significatif conclu par la Société qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de la Société.
Le contrat de prêt souscrit en 2017, et présenté dans la note 20 de l'annexe aux comptes consolidés prévoit l'éligibilité immédiate des sommes dues en cas de changement de contrôle de la Société.
Il n'existe aucun accord prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d'administration ou les salariés, s'ils démissionnent ou sont licenciés ou si leur emploi prend fin en raison d'une offre publique.
Conformément à l'article 223-26 du Règlement général de l'AMF, nous vous informons qu'aucune opération mentionnée à l'article L.621-18-2 du Code monétaire et financier n'a été déclarée à la Société au cours du dernier exercice clos.
En application des dispositions de l'article L. 225-100, al.7 du Code du Commerce, un tableau récapitulatif des délégations accordées au Conseil d'administration par l'Assemblée générale en cours de validité et leur utilisation au cours de l'exercice 2017 est présenté ci-dessous :
| Type de délégation | AGE | Échéance | Montant autorisé |
Utilisation en 2017 |
Autorisations résiduelles |
|---|---|---|---|---|---|
| Augmentation de capital (délégation globale avec maintien du DPS) |
13-juin-17 | AGO 2019 € 10 000 000 | - | € 10 000 000 | |
| Augmentation de capital (délégation globale avec suppression du DPS) |
13-juin-17 | Août 2019 € 10 000 000 | - | € 10 000 000 | |
| Augmentation de capital (délégation globale avec suppression du DPS-Art-L411-2,II CMF) |
14-juin-16 | Août 2018 € 10 000 000 | - | € 10 000 000 | |
| Augmentation de capital par incorporation de réserves | 13-juin-17 | AGO 2018 | € 5 000 000 | 20 000 | € 4 980 000 |
| Augmentation de capital par émission de BSA (avec maintien du DPS) |
13-juin-17 | août-19 | € 30 000 000 | - | € 30 000 000 |
| Augmentation de capital par attribution d'actions gratuites, existantes ou à créer |
14-juin-16 | Août-18 | € 241 798 | - | € 241 798 |
| Augmentation de capital par émission de BSA (en cas d'offre publique) |
13-juin-17 | Déc.-18 | € 10 000 000 | - | € 10 000 000 |
| Augmentation de capital (attribution d'options de souscription ou d'achat d'actions) |
11-juin-15 | août-18 | € 1 542 735 | - | € 1 542 735 |
| Réduction de capital (annulation d'actions) |
13-juin-17 | AGO 2018 | € 1 543 032 | 709 699 | € 833 332 |
Les délégations d'augmentation de capital sont globalement plafonnées à € 20 000 000.
De temps en temps, les marchés font à nouveau le pèlerinage vers Golconda. Le mythe de Golconda est resté intact pendant quelques millénaires car les mines de Golconda ont été le seul centre de production mondiale de diamants. En effet, toutes les pierres précieuses décorant les grandes couronnes des rois européens et des puissants du monde asiatique et africain proviennent uniquement de Golconda. Le mythe de cette région du Deccan indien a été repris dans la grande littérature internationale, tout comme « les Voyages de Simbad » et « les Milles et une nuits » qui font référence à une vallée recouverte de diamants.
L'année 2017 a été une année exceptionnelle et sereine pour presque tous les marchés, avec une politique très souple et prudente des banques centrales et une reprise robuste de l'économie globale. Cette dernière fut accompagnée par quelques tensions internationales qui, après avoir donné des frissons à tout le monde, se sont rapidement estompées.
Après les craintes initiales, l'arrivée du nouveau président aux Etats-Unis s'est transformée en une hausse de Dow Jones de 46 % en 12 mois, un dollar qui est passé de 1,05 euro à 1,25 euros, une hausse modérée des rendements des Treasuries, ainsi qu'une hausse importante des prix de l'énergie et de quelques métaux de base.
Face à une croissance diffuse mais un peu plus robuste et à une petite reprise de l'inflation, les Banques Centrales ont légèrement durci leur langage et la FED a procédé à des hausses de taux, avec cependant « grande modération ». Les Banques Centrales qui ont décidé, avec des échéances et à des degrés différents, de monter progressivement et prudemment leurs taux n'ont-elles pas choisi d'ouvrir la boite de Pandore ?
Selon les calculs de l'économiste Ed Yardeni, les principales Banques Centrales ont fait monter à 19 800 milliards leur exposition face aux marchés, lesquels se sont habitués à ces conditions de liquidité facile, exceptionnelles. Et au cours de 2018, cette exposition devrait encore monter de 450 milliards de dollars. Les mois à venir seront donc accompagnés de soubresauts des prix avec des moments (possibles) de panique générés par des réajustements des équilibres face à une nouvelle réalité. Fin 2017, il y avait encore sur le plan mondial, un volume d'obligations supérieur à 7 trillions de dollars offrant un rendement négatif, contre un record de plus de 13 trillions, atteint vers la mi-2016. A ce propos, on peut citer une phrase du poète satirique latin Juvénal qui avait écrit « à Rome, tout a un prix ! ». Un taux d'intérêt négatif soulève bien des questions notamment chez les actuaires qui en ont perdu leur latin dans leurs calculs savants...
(en milliers de Mds USD, NCVS)
Source : Haver Analytics.
Les principaux banquiers centraux utilisent de plus en plus la communication et renforcent le pouvoir du « logos ». La puissance de cet instrument, dans un monde dominé par la communication et la rapidité de sa diffusion, renforce et donne du tonus à la politique monétaire. Presque toutes les décisions de politique monétaire sont abondamment « télégraphiées » bien avant la réunion des comités de politique monétaire qui sont devenus des agapes de notaires et d'avoués.
Ces exercices sémantiques évitent les surprises. Les Banques Centrales ont bien compris que leur rôle de « prima donna », assumé au cours des dix dernières années, leur donne beaucoup plus de responsabilités, mais aussi de contraintes très lourdes, les obligeant à une grande prudence et à la souplesse. Les gouverneurs des banques centrales, autrefois très silencieux et secrets, interviennent très souvent en public lors de conférences, d'interviews et d'écrits. De plus, ils ne cachent pas leurs divergences sur leurs visions et interprétations de la réalité économique au sein de leurs Conseil. La dialectique devient un signe de transparence. Montrer des doutes n'est pas un indice de faiblesse, mais une démonstration essentielle de sagesse.
Pendant longtemps, toutes les Banques Centrales ont été les pompiers anti-inflation luttant contre cette hydre à sept têtes. Mais, après le déclenchement de la grande crise de 2008, les banquiers centraux se sont transformés en pompiers-pyromanes cherchant à créer les conditions favorables d'une reprise modérée de l'inflation pour éviter à l'économie mondiale le risque d'une phase de déflation dangereuse.
Déflation ou désinflation ? Voici le dilemme shakespearien qui a alimenté le débat parmi les banquiers centraux, les hommes de l'académie, les économistes des grandes banques et, naturellement, les opérateurs qui doivent prendre des positions en fonction des anticipations sur l'inflation. La faiblesse généralisée de l'inflation est-elle un épiphénomène temporaire ou un changement structurel de l'économie ? Seul le temps nous donnera la réponse. Au cours du XVIe siècle, la découverte de l'Amérique et l'arrivée des métaux précieux péruviens et mexicains avait alimenté une inflation farouche : le prix du pain avait été multiplié par 16 au cours du siècle. A la fin du XXe siècle, on a re-découvert un vieux continent : la Chindia... les deux pays étaient au cours du XVIe siècle respectivement le premier et le deuxième grands bassins économiques mondiaux.
À la fin du XXe siècle, les prix ont commencé leur lente décrue. L'uberisation, l'amazonisation, la globalisation de l'économie et, probablement, le fait qu'on sous-estime les gains de productivité dans le secteur des services sont en train de changer la structure de l'économie. Nous n'avons pas tourné la page du livre de l'inflation... nous avons changé le livre...
Au cours de l'année 2017, il y a eu des moments de tensions, de doutes et d'interrogations. La saga du Brexit et le dialogue difficile entre Londres et Bruxelles ont montré que les discussions s'aventuraient dans une « terra incognita », présentant de nombreuses embûches et bien des dangers. Cependant la livre sterling, après le premier choc est remontée et les marchés anglais se sont stabilisés. L'arrivée tonitruante de Trump avec ses fanfaronades et ses tweets sibyllins s'est transformée en une hausse de 46 % de l'indice Dow Jones. Les élections françaises n'ont pas été une révolution du monde politique hexagonal, mais une marche forcée vers des réformes dont le pays a besoin. La gro-Ko allemande a finalement vu la lumière, après une gestation un peu difficile de plus de six mois. Et le XIXe Congrès National du P.C. en Chine a confié le pouvoir à un empereur (le président Xi) entourés par six mandarins qui gèrent avec beaucoup de souplesse la transformation délicate du pays. De nombreuses tensions possibles ont changé de nature, passant d'un statut de possible tragédie à une comédie de boulevard. La volatilité sur les marchés a baissé très sensiblement, mais ce mouvement a montré le flanc faible et les vendeurs de l'indice VIX et de volatilité sur les différents marchés ont dû en payer le prix...
L'année 2017 a été une année de paradoxes. Les marchés ont été un peu monodirectionnels : hausse des bourses, stabilité avec une légère faiblesse des marchés obligataires, baisse du dollar, hausse des prix de l'énergie et de certains métaux de base. Mais les résultats de nombreux gérants et de hedge funds importants n'ont pas été à la hauteur des performances des indices. Des gestionnaires chevronnés n'ont pas réussi à battre les « benchmarks » et, souvent, ils ont fait beaucoup moins bien. De nombreux stratégistes de grandes banques ont été largement contredits par les tendances des marchés. Les sorties ou les entrées des/dans les marchés ont été coûteuses, beaucoup d'opérateurs ayant les mêmes positions, on a assisté à des phénomènes très clairs de télescopage et à des effets-domino rappelant Pavlov...
L'économie mondiale est en train de vivre une forte synchronisation de la croissance, même si quelques pays sont en avance et d'autres à la traîne. Cela a un impact important sur les marchés. Les prix des actions, les taux, les devises et matières premières fluctuent ensemble dans la même direction ou avec une corrélation parfaitement inversée, même si les spread inter-marchés dansent la tarentelle, comme notamment l'évolution du spread entre les actions américaines et européennes, ou le spread entre la hausse des rendements américains et ceux en Europe. Ce phénomène alimente des mouvements de sympathie et des effets-domino plus forts que par le passé. Les systèmes d'algo-trading en profitent largement et se développent rapidement. Certains hedge funds, et même des Sicav « père de famille », ont maintenant recours à ces techniques pour une partie des fonds gérés.
Selon une étude d'HFR (Hedge Fund Research), à la fin de 2017, il y avait mille milliards de dollars investis dans des fonds qui pratiquent l'algo-trading (A.T.), en hausse de 60 milliards depuis le mois d'octobre de la même année. Une autre statistique confirme le poids croissant des techniques quantitatives dans le trading ; selon J.P. Morgan, à la fin de l'année 2017, au moins 1 500 milliards de dollars étaient gérés avec ces techniques. Si on compare ce montant à celui de 2012, on enregistre une hausse de 15 %. A Wall Street, on estime qu'environ 3/4 des transactions réalisées sur les bourses de New York sont générées par du trading quantitatif et de l'algo-trading. Les autorités de contrôle des marchés, les banques centrales et les ministères des finances sont fortement préoccupés par ce phénomène.
En effet, il y a au moins trois risques importants. La législation actuelle n'applique pas de règles spéciales et précises pour régler le comportement et contrôler les gestionnaires utilisant cette technique qui, naturellement, ont un grand recours à l'intelligence artificielle. Mais souvent les mêmes algorithmes sont utilisés par de nombreux fonds. Cela signifie que les stratégies sont souvent presque les mêmes et qu'il y a une forte asymétrie entre la façon d'analyser les marchés et de réaliser des opérations. Cela implique aussi un déséquilibre potentiel très important car beaucoup de ces fonds ont presque les mêmes positions et, réagissent souvent de la même façon avec un effet-masse déstabilisant. Enfin, quelle sera le comportement de ce fonds face à un cas de « cygne noir » ? De plus, la rapidité des ordinateurs progresse à une vitesse incroyable dépassant largement la capacité de réaction de l'homme. La vitesse de la communication se réduit également sensiblement : la transmission d'un ordre de New York à Chicago se fait en 8,7 millisecondes (via câble ordinaire, fibre optique ou satellite) ; si le message transite via laser, le temps de transmission descend à 4,5 millisecondes...
Après les « années folles » du début de ce siècle avec une règlementation particulièrement légère des marchés et des activités financières, les autorités politiques et celles chargées de contrôler les marchés ont durci d'une façon drastique l'ensemble des conditions. La panoplie de ces règles (Mifid, I et II, Bâle II et Bâle III, Volker's Rule pour ne citer que les plus connues) a changé la structure des marchés. Les banques, surtout, ont limité leur activité de prise de risques, réduisant la voilure de l'exposition aux marchés, coupant à la tronçonneuse dans les effectifs des salles de trading. L'effet immédiat est évident : les risques ont été transférés chez les hedge funds, en particulier, chez les gestionnaires des Fonds Souverains et, paradoxalement, dans les bilans des Banques Centrales. Les marchés ont perdu une partie de leur profondeur et la liquidité s'est réduite sensiblement avec une hausse des risques car leur distribution est plus concentrée. Cette nouvelle réalité est un élément de préoccupation pour les Banques Centrales et pour les experts des organisations officielles. Certains acteurs importants des marchés ainsi que quelques organisations officielles s'interrogent sur la nécessité de revoir l'ensemble ou une partie de ces règles pour rendre plus souple le carcan dans lequel la finance a été confinée. Evidemment, l'arrivée du président Trump ouvre la porte à une importante révision de certaines règles appliquées, ou même de celles qui devraient être respectées dans le futur. Le risque d'une dichotomie entre le marché américain (et peut-être anglais) et le reste des marchés mondiaux à propos des règlements devient réel et certaines banques se préparent à adapter leurs structures pour optimiser les conditions du négoce.
De nombreux économistes et analystes des marchés s'interrogent sur le montant de la dette internationale qui dépasse le niveau de 232 000 milliards de dollars ; incluant un peu plus de 60 000 milliards de dette émise par les Etats (à ne pas confondre avec la dette publique...). On parle d'un énorme schéma Ponzi à l'échelle mondiale dans lequel les trésors vont continuer à emprunter pour payer les taux d'intérêts et, surtout, pour rembourser la dette venant à échéance. La même formule est appliquée pour rembourser la dette des entreprises. Il faut se rappeler que le mot crédit provient du terme de la langue indo-européenne « kard » qui fait référence au cœur : donc, celui qui fait du crédit à quelqu'un le porte dans son cœur et lui montre sa confiance en lui accordant du crédit... mais pendant combien de temps cette confiance peut-elle régner ? La monnaie est un signe qui a de la valeur par la confiance que les hommes lui attribue et le débiteur obtient du crédit en fonction de la confiance qu'il réussit à inspirer chez son créditeur. Les spreads et les cotations à terme sont donc un indicateur essentiel de la confiance...
(en milliers de Mds USD, NCVS)
Note: QE1 (25/11/08) : la FED commence à acheter 1 240 Mds USD de titres hypthécaires. Prolongation QE1 (16/03/2009) : La Fed commence à acheter 300 Mds USD de titres. QE2 (03/11/2010) : La Fed commence à acheter 600 Mds USD de titres. QE3 (13/09/2013) : La Fed commence à acheter 40 Mds USD/mois de titres hypothécaires. Prolongation QE3 (12/12/2012) : la Fed commence à acheter 45 Mds USD/mois de bons du Trésor. Source : Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, Standard & Poor's et Haver Analytics.
L'action de la FED est très claire : elle veut progressivement remonter les taux pour les adapter à l'inflation et à la croissance. Janet Yellen a réussi son pari au cours de 2017 et a pu monter les taux sans secousses ; son successeur essaie d'en faire autant. Par contre, Mario Draghi et ses collègues ont montré toute la prudence et la patience nécessaires pour tenir compte d'une reprise de la croissance, mais aussi de la faiblesse de l'inflation. La BoJ a elle aussi été très prudente : elle a même fixé un objectif des taux à 10 ans à zéro et continue ses achats de JGB et d'ETF et des actions. La SNB reste vigilante sur l'évolution de l'euro et de la politique monétaire de la BCE, sur laquelle elle module la sienne. La Suisse est un pays étrange : île dans l'Eurozone ou presqu'île ? En revanche, l'Old Lady de Threadneedle a choisi une politique de conduite « à vue », avec des soubresauts difficiles à cerner. La PBOC, après les errements de l'été 2016, a choisi une politique claire, articulée à travers une gestion de la liquidité sensible et très fine. Les autres Banques Centrales ont modulé leurs choix de politique monétaire sur celle du bloc auquel elles appartiennent.
Les actions ont suivi un fil conducteur basé sur une croissance mondiale plus forte, sur des dividendes plus importants (environ mille milliards de dollars distribués en 2018), sur des prospectives encourageantes (fusions, acquisitions et rachats de leurs titres par les mêmes entreprises). En revanche, le dollar a perdu beaucoup de terrain, même si les hausses des taux de la Fed auraient dû alimenter des achats de la devise américaine. La confiance dans la stratégie de la politique économique du pays fait défaut et les trois déficits pèsent sur le flux : les USA ont une balance commerciale, des paiements et un budget dans le rouge. Le monde a bien compris que Trump a choisi de faire financer la croissance de son pays par les capitaux internationaux qui, à leur tour, demandent des rendements supérieurs et cela ronge la confiance dans la devise.
Le 20 avril 2010, un développeur avait acheté deux pizzas pour dix mille bitcoins à Jacksonville et, en février 2011, le bitcoin valait un dollar. En un peu plus de deux ans, le bitcoin grimpe à mille dollar (novembre 2013). Mais, après des accidents sur des plateformes et des piratages, il retombe à 200 dollars en janvier 2015. En Suisse, on peut acheter des Lamborghini en les payant en bitcoins. Lentement, la crypto-monnaie revient à mille dollars le 5 janvier 2017, avant de perdre un quart de sa valeur en une journée, car la Chine suspend les retraits de bitcoins.
Le 1er août de la même année, il y a la création du bitcoin-cash. Le 12 septembre, le président de la banque J.P. Morgan estime que le bitcoin est une « escroquerie » et alimente un plongeon de la « devise ». Le 24 octobre, il y a la création du bitcoin-gold et le 5 décembre le bitcoin franchit la barrière psychologique des dix mille dollars et les cotations s'emballent. Le 17 décembre la valeur a presque doublé, avant de plonger sur des prises de bénéfices et de retomber dans une fourchette 10-12 000 dollars au cours du mois de janvier 2018. Au cours du mois de décembre 2017, des contrats futurs ont été lancés sur les deux bourses de Chicago : le CBOE et le CBOT-CME ; après un début très nerveux, la volatilité sur ces contrats a été réduite sensiblement... Mais les ombres chinoises sur le bitcoin restent et les Banques Centrales demeurent vigilantes avec une envie de faire règlementer ce « cyber-actif » qu'elles ne considèrent pas comme une monnaie.
L'économie mondiale demeure solide avec une croissance relativement diffuse et synchronisée. Les marchés confirment et reflètent cette réalité, mais ils ne sont pas immunisés contre l'apparition de cygnes noirs, qui peuvent être favorisés par les importantes positions internationales à la vente de volatilité, laquelle peut se transformer en un drame ingérable à cause d'un gamma explosif.
De nombreux problèmes demeurent avec une distribution des revenus sur base nationale et mondiale qui exaspère et défie l'indice de Gini. Entretemps, la « guerre des monnaies » continue sans exclusion de coups ; la monnaie reste toujours un puissant instrument de la politique sociale de plusieurs pays. Par ailleurs, la guerre commerciale pratiquée à travers des tarifs douaniers semble s'accélérer et se diffuser ; les guerres tarifaires ont toujours généré de graves problèmes (voir la double décennie 1873-1896). La saga du Brexit et les incertitudes sur l'aventure de l'Europe ne semblent pas attirer suffisamment l'attention du monde politique et économique ; les électeurs envoient des messages de détresse à un monde politique relativement sourd et aveugle. Enfin il ne faut pas oublier les tensions géopolitiques dans la mer de la Chine du Sud et au Moyen-Orient, avec des risques d'escalations imprévisibles. La cyber-sécurité représente aussi un autre thème de préoccupation : on en évalue mal le périmètre à géométrie variable qui se développe très rapidement, en fonction du progrès de la technologie et de la masse d'informations stockées. Les quelques cyber-attaques ont laissé des traces très coûteuses et lourdes d'incertitudes.
Les problèmes de la gestion de l'énergie, des matières premières, de l'eau et du climat demeurent intactes et on n'a toujours pas trouvé des solution stables... pour ces thèmes il n'y a pas de plan « B », car il n'y a pas de terre « B »...
Source: Coe-Rexecode. © Coe-Rexecode.
VIEL & Cie exerce un métier d'investisseur et d'actionnaire long terme pour accompagner le développement de sociétés dans le secteur de la finance en France et surtout à l'étranger. VIEL & Cie est ainsi un actionnaire de premier rang dans des sociétés cotées ou non cotées.
VIEL & Cie consolide deux participations majoritaires dans des sociétés cotées et une participation minoritaire par mise en équivalence dans une banque privée. Les métiers de ces pôles d'activité sont :
Au 31 décembre 2017, l'effectif consolidé de VIEL & Cie est de 2 343 personnes principalement implantées à Londres, à New York, à Tokyo, à Singapour et à Paris. Le reporting RSE couvre les pôles d'activité détenus majoritairement, c'està-dire le groupe Tradition et Bourse Direct.
Compte tenu du secteur d'activité dans lequel opèrent les filiales du Groupe et leur faible empreinte écologique, les indicateurs environnementaux ne représentent pas un enjeu majeur, et très peu sont à ce jour déployés de façon homogène ; le Groupe se caractérise plutôt par des pratiques impulsées au niveau local et les filiales françaises du Groupe, de par la réglementation qui leur est applicable, affichent un degré de maturité supérieur. La démarche est cependant engagée afin de disposer prochainement de quelques indicateurs quantitatifs, tels que les consommations d'énergie et de consommables.
Il en est de même pour les indicateurs sociaux ; en effet, le Groupe est organisé de façon très décentralisée ; la rapidité de la décision et la vitesse d'adaptation au marché étant des critères importants dans le secteur de l'intermédiation financière et de la bourse en ligne, les centres de décisions sont situés au plus près des problématiques opérationnelles. Du fait de cette organisation et de l'information disponible, le périmètre de reporting peut varier en fonction des indicateurs sociaux publiés.
Au 31 décembre 2017, les filiales opérationnelles détenues majoritairement par VIEL & Cie emploient 2 341 salariés répartis dans les différentes implantations du Groupe à travers le monde contre 2 266 en 2016.
| 31/12/2017 | Front | Support | Total |
|---|---|---|---|
| Pôle d'intermédiation professionnelle | 1 449 | 779 | 2 228 |
| Pôle de bourse en ligne | 15 | 98 | 113 |
| Effectif total | 1 464 | 877 | 2 341 |
| 31/12/2016 | Front | Support | Total |
|---|---|---|---|
| Pôle d'intermédiation professionnelle | 1 389 | 760 | 2 149 |
| Pôle de bourse en ligne | 15 | 102 | 117 |
| Effectif total | 1 404 | 862 | 2 266 |
| Royaume-Uni | Europe continentale |
Amériques | Asie-Pacifique | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Pôle d'intermédiation professionnelle |
617 | 288 | 560 | 763 | 2 228 |
| Pôle de bourse en ligne | 113 | 113 | |||
| Effectif total | 617 | 401 | 560 | 763 | 2 341 |
| Effectif au 31/12/2016 |
Entrées | Sorties | Effectif au 31/12/2017 |
|
|---|---|---|---|---|
| Pôle d'intermédiation professionnelle | 2 149 | 383 | 304 | 2 228 |
| Pôle de bourse en ligne | 117 | 13 | 17 | 113 |
| Effectif total | 2 266 | 396 | 321 | 2 341 |
Le secteur de l'intermédiation professionnelle se caractérise par un taux de rotation important ; cet état de fait est lié à des pratiques de marché, et les arrivées et départs d'équipes sont inhérents à ce secteur d'activité. Le taux de rotation affiché est considéré comme structurel.
Dans le cadre de sa politique salariale, chaque pôle opérationnel assure une gestion individualisée des salaires, valorisant l'expertise et les responsabilités de chacun, et des rémunérations variables tenant compte des performances tant individuelles que collectives et des objectifs de rentabilité fixés pour chacune des filiales opérationnelles.
Le secteur de l'intermédiation professionnelle se caractérise par une forte technicité, et une production de valeur ajoutée très dépendante du facteur humain ; c'est dans ce cadre que les différentes filiales opérationnelles sont amenées à fixer leurs pratiques, afin de recruter et de conserver les talents. Cet objectif passe dans une très large mesure par la rémunération accordée aux salariés, ce qui explique que c'est à un niveau très décentralisé que ces décisions sont prises. Sans remettre en cause la pertinence des efforts d'harmonisation et la fixation de grands objectifs, la fixation de politiques générales et globales est peu pertinente dans ce secteur d'activité. Cet état de fait se traduit également par un fort poids de la masse salariale dans le compte de résultat du Groupe, comme l'illustre la répartition de la valeur ajoutée présentée en 3.1.2.1.
Par ailleurs, la qualité du travail individuel et collectif des collaborateurs est valorisée, en s'appuyant principalement sur une formation très opérationnelle des collaborateurs.
Au sein des filiales opérationnelles de VIEL & Cie, les horaires de travail sont organisés dans chacune des zones géographiques où le Groupe est implanté en fonction des jours et heures d'ouverture des marchés financiers et de la réglementation locale. Ainsi, aucun salarié n'est employé le week-end et le travail s'organise habituellement sur une base de 8 heures par jour, 5 jours par semaine. Il peut arriver cependant que dans le cas de produits spécifiques (produits dérivés notamment) ou d'intervention sur des marchés étrangers, les horaires de travail soient aménagés afin de permettre un service optimal pour le client. Par ailleurs, les personnes en charge de la maintenance des plateformes techniques peuvent être amenées à aménager leur temps de travail afin d'assurer la permanence de surveillance des outils concernés. Ces aménagements se font dans le cadre de la réglementation du travail en vigueur dans le pays concerné.
Dans le cas spécifique des activités françaises du Groupe qui représentent environ 10,3 % de l'effectif consolidé, le temps de travail dépend des conventions collectives et des accords-cadres. Les contrats de travail sont établis sur des bases de 35 à 39 h en fonction des besoins des services concernés. Les collaborateurs procèdent à des récupérations de leur temps de travail en fonction des modalités définies par le service concerné.
Chaque pays dispose de son propre corpus de règles d'information et de consultation du personnel auquel chaque société consolidée doit se conformer.
Le Royaume-Uni dispose à ce titre d'un intranet où figurent les différentes informations à porter à la connaissance des employés ; Bourse Direct en France dispose également d'un tel outil.
La France dispose à ce titre d'une organisation spécifique. La consultation du personnel s'effectue dans le cadre d'une DUP (Délégation Unique du Personnel). Des réunions mensuelles du Comité d'Entreprise sont organisées afin de traiter les différents sujets relatifs au personnel, ainsi que des réunions des délégués du personnel. Des comptes rendus des réunions des Comités d'Entreprise sont affichés sur un tableau prévu à cet effet au sein de l'entreprise. Plusieurs réunions avec le représentant syndical et un représentant du Comité d'Entreprise sont organisées avec la Direction de la société dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO).
L'activité du Groupe n'expose pas ses employés à des risques spécifiques graves ; cela explique l'absence de mise en place d'indicateurs précis et centralisés dans les sociétés du Groupe relatifs à des maladies professionnelles, aux affections pathologiques à caractère professionnel ou aux conditions de travail de leurs salariés.
Pour les sites français du Groupe, l'absentéisme s'établit à 2,03 % (3,27 % sur le pôle de Bourse en ligne et 1,01 % sur le pôle d'intermédiation professionnelle). L'indicateur présenté ici couvre 10 % des effectifs du Groupe.
Les pôles opérationnels de VIEL & Cie opèrent dans un secteur financier qui a connu depuis quelques années un renforcement drastique des règles qui lui sont applicables (règles de marché, règles éthiques et déontologiques, lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, etc).
Des formations sont dispensées dans toutes les sociétés du Groupe, en fonction des réglementations et besoins locaux, principalement axées sur les exigences réglementaires.
Par exemple, à Hong Kong et Singapour, la réglementation impose un nombre minimum de formations sur la lutte antiblanchiment de 5 heures par an tandis que la Finra aux Etats-Unis requiert un minimum de 2 sessions de formations pour l'ensemble de l'effectif et 3 heures complémentaires pour le personnel exposé. Au Royaume-Uni, au moins une journée par an est consacrée aux formations en lien avec la conformité et la sécurité.
Dans les entités françaises du groupe Tradition, 119 salariés ont bénéficié de formations au cours de l'exercice 2017 pour un total de 1 457 heures, notamment expliqué par la mise en place de MIFID2 Dans le pôle de bourse en ligne, 600 heures de formations ont été dispensées à 17 personnes par un organisme dédié ; ce nombre d'heures représente environ 90 % du nombre total d'heures de formations reçues.
En complément de ces formations, des cessions de formation sont également organisées en interne pour l'ensemble des salariés français du Groupe sur des sujets réglementaires relatifs par exemple à la détection des abus de marché ou les impacts des évolutions réglementaires sur le métier. Ces formations sont obligatoires et sont effectuées par des moyens informatiques ou par des séminaires, en fonction des sujets.
Ces formations dispensées aux salariés ont également pour but d'assurer la correcte adéquation entre les connaissances et les compétences de chaque salarié avec le poste qu'il occupe, mais également d'assurer leur maintien et leur progression, dans le cadre d'une démarche permanente d'amélioration des processus des sociétés, et de formation de leur personnel.
Dans le cadre de l'activité du Groupe, une part importante de la formation est également assurée par la transmission du savoir entre salariés, ou par le recrutement ponctuel de personnes aux compétences techniques spécifiques.
Par ailleurs, les sociétés du groupe VIEL & Cie veillent à ne pratiquer aucune discrimination à l'embauche, les seuls critères retenus relevant de l'adéquation entre le profil des différents candidats avec le poste à pourvoir. Les mêmes principes servent de base à la politique salariale.
La lutte contre les discriminations est par ailleurs intégrée dans les procédures éthiques des principales sociétés du Groupe ou mise à disposition des salariés. La plupart de ces sociétés disposent ainsi de procédures et de guides à ce sujet, et dispensent des formations sur ce thème ; ces documents sont relayés dans la zone Amérique, au Royaume-Uni et sur le pôle de bourse en ligne par le biais d'un intranet à la disposition des salariés. En complément, les règles locales sont parfois amenées à encourager ce type de formation, notamment aux Etats-Unis où des formations en matière de non-discrimination sont organisées.
Les pôles opérationnels de VIEL & Cie interviennent dans un secteur marqué par une très forte régulation et par des normes prudentielles très strictes.
A titre d'exemple, les filiales françaises du Groupe ont établi des procédures et mis en place un dispositif de lutte contre le blanchiment, qui inclut la surveillance de l'instrumentalisation éventuelle des opérations boursières pour se livrer à la corruption. Cette surveillance est basée notamment sur la connaissance du client et sur l'utilisation d'outil de filtrage des transactions. Les opérations susceptibles de représenter la matérialisation d'un acte de corruption sont analysées et donnent lieu le cas échéant à une déclaration de soupçon auprès des autorités compétentes en matière de lutte contre le blanchiment (Tracfin).
Des règles similaires s'appliquent dans l'ensemble des entités du Groupe. A ce titre, un code d'éthique a été rédigé par Compagnie Financière Tradition, et est applicable à l'ensemble de ses filiales. Il est disponible sur le site internet de la société, rubrique « compliance ».
Les sociétés du Groupe VIEL & Cie n'ignorent pas les conclusions présentées par le GIEC dans son cinquième rapport dont la troisième partie a été présentée le 13 avril 2014, même si, compte tenu de son activité, le Groupe a un impact environnemental direct très limité.
Le Groupe reste néanmoins sensible aux enjeux environnementaux et met en œuvre des mesures concrètes dès que cela est pertinent.
Dans le secteur de l'intermédiation professionnelle comme dans celui de la bourse en ligne, les deux principaux consommables auxquels les sociétés ont recours pour leur activité sont le papier et l'énergie. L'activité nécessite également l'utilisation de matériels informatiques destinés à l'infrastructure technique.
De ce fait, les sociétés du Groupe s'engagent en interne dans plusieurs projets visant à réduire la production de déchets, à favoriser le recyclage et la réduction de la consommation d'énergie et mènent depuis plusieurs années des actions concrètes visant à limiter l'impact de leur activité sur l'environnement.
Dans le cadre de l'activité d'intermédiation professionnelle, la dématérialisation des informations est la règle sur la plupart des marchés. Ainsi, les opérations sont transmises sur les marchés par des moyens électroniques, et les « retours-marché » permettant l'alimentation des bases internes ont également été automatisés afin d'éviter les doubles saisies ; cette action qui vise à réduire les risques d'erreur et donc les risques opérationnels a également eu pour corolaire l'abandon progressif de supports papier au profit d'outils informatiques.
Dans le cadre de l'activité de bourse en ligne, les prospects souhaitant ouvrir un compte titres sont incités et aidés afin d'ouvrir leur compte en ligne. De même les documents à destination des clients (Avis d'Opéré, Relevés de compte, ...) sont disponibles sur le site internet de Bourse Direct ou leur sont adressés par email.
Les rapports annuels de la société et des sociétés consolidées cotées sont imprimés sur du papier issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées. Ils sont certifiés PEFC. Par ailleurs, VIEL & Cie et ses sociétés consolidées diminuent régulièrement le nombre de rapports annuels imprimés en privilégiant les supports numériques. Ainsi, le nombre de rapports imprimés par VIEL & Cie et ses filiales consolidées est en baisse de près de 60 % entre 2012 et 2017, ces rapports étant disponibles en version électronique sur le site www.viel.com, www.tradition.com et www.boursedirect.fr dans la rubrique « Corporate ». Les rapports annuels sont envoyés en priorité en version électronique aux actionnaires ayant manifesté le désir de les recevoir. A noter que, pour l'activité bourse en ligne, derniers ne seront disponibles qu'en version électronique à partir de 2018.
En outre, les rapports financiers annuels et semestriels ne sont disponibles qu'en version électronique.
Par ailleurs, en interne, des dispositions ont donc été prises, qui tendent à devenir des réflexes pour chaque salarié, comme :
En termes de recyclage, tous les pôles opérationnels géographiques ont mis en place des démarches de recyclage qui portent principalement sur le papier et le carton et quelques consommables comme les cartouches d'imprimante.
Sur les implantations parisiennes du Groupe, un contrat de recyclage et de valorisation a été signé dès 2011 afin de recycler et de valoriser les déchets papier. Le mode de traitement mis en place permet, outre le respect des impératifs de confidentialité des éléments détruits, de valoriser et de réintroduire dans le processus de production les papiers et cartons usagés.
En outre, 2,5 tonnes de papier ont été recyclées en 2017 par l'ensemble des entités parisiennes et 12,9 tonnes par les entités anglaises (en hausse de 49 % par rapport à 2016 pour une consommation de papier stable). Pour rappel, dans le cadre du déménagement des sociétés parisiennes du Groupe VIEL & Cie en 2016, 4,3 tonnes de papier avaient été recyclées.
Enfin, un système de visio-conférence interne et sécurisé a été mis en place entre les principales implantations du Groupe, afin de réduire les déplacements des collaborateurs et ainsi réduire les émissions de CO2 engendrées par ces déplacements, sans que cette contribution ne soit pour autant quantifiable.
L'électricité est consommée pour l'activité quotidienne de l'entreprise, éclairage et climatisation, ainsi que par la majorité des appareils et de l'infrastructure technique des sociétés opérationnelles. Différentes initiatives ont été mises en place afin de réduire l'empreinte environnementale des sociétés du Groupe.
Ainsi, aux États-Unis, les sociétés opérationnelles ont mené une action de changement de l'éclairage électrique, afin d'utiliser des LED et des détecteurs de présence ; l'économie par rapport à la consommation annuelle de l'ancien système a été estimée à 30 % ; de plus, les sources d'énergie ont été diversifiées lorsque cela était possible afin de privilégier les énergies renouvelables. Au Royaume-Uni, les équipements retenus en priorité sont ceux bénéficiant d'un rating d'efficacité énergétique A voire B, les bureaux disposent d'un système de gestion des lumières et le tout est contrôlé via le Battery Monitoring System. En Asie, des instructions sont données aux différentes équipes afin d'éteindre tous les matériels inutilisés et à Londres, les bureaux sont dotés de détecteur de présence qui éteignent automatiquement les lumières.
Sur les sociétés parisiennes du Groupe, l'ensemble des équipes ont intégrées de nouveau locaux en mai 2016. La surface des locaux est plus réduite et donc moins consommatrice d'énergie et chaque bureau bénéficie de l'éclairage naturel limitant ainsi le recours à un éclairage continuel à la lumière électrique. La lumière et la climatisation de chaque bureau et surface peuvent être ajustées manuellement et sont stoppées automatiquement chaque soir. Enfin, un collaborateur de l'équipe informatique procède à une vérification tous les soirs afin de s'assurer que ces instructions relatives à l'extinction des ordinateurs sont bien suivies.
Le second poste le plus consommateur d'énergie est l'utilisation, d'une part, de l'infrastructure informatique et, d'autre part, du matériel informatique utilisé par les collaborateurs. L'infrastructure informatique des sites parisiens du Groupe a fait l'objet d'un projet de déménagement dans un datacenter externe début 2016 permettant ainsi de mutualiser la consommation d'énergie et donc de la réduire. Le prestataire auquel la Société a recours est certifié ISO 50001 (Management de l'énergie).
La consommation 2017 d'électricité des locaux parisiens s'élève à 393,5 mWh et celle des locaux anglais à 2 226 mWH.
Les pratiques actuelles relatives à l'achat de nouveaux matériels prennent en compte des éléments comme la durabilité et la consommation électrique des équipements.
Dans le cadre de l'organisation très décentralisée du Groupe VIEL & Cie, aucune politique globale d'achat n'a été mise en place, ce rôle incombant aux filiales qui ont ainsi toute latitude pour prendre les initiatives qu'elles jugeraient nécessaires.
Les filiales opérationnelles de VIEL & Cie opèrent dans 29 pays différents, avec des bureaux significatifs dans les principales places financières mondiales.
L'activité d'intermédiation professionnelle compte parmi ses clients les grands acteurs de la finance mondiale, banques, hedge funds, fonds de pensions, etc. Ces clients sont implantés au plus près des grandes places financières mondiales, Londres, Paris, New-York, Tokyo, Hong-Kong, Singapour pour ne citer que les plus importantes, et l'activité de Tradition s'est donc localisée au plus près d'eux. Tradition participe, par ses équipes et par la liquidité qu'elle apporte aux marchés, au bon fonctionnement des grandes places financières mondiales ainsi que des marchés émergents.
Parmi les acteurs de l'intermédiation financière, Tradition est en outre le seul acteur global et majeur à ne pas être anglo-saxon ; les principaux concurrents du Groupe sont un acteur britannique et américain tous deux issus d'une fusion réalisée fin 2015 et début 2016. Dans ce domaine, qui est depuis longtemps dominé par les anglo-saxons, Tradition est une société suisse majoritairement contrôlée depuis Paris.
En ce qui concerne le pôle de bourse en ligne, Bourse Direct dispose d'un savoir-faire technique qu'il maintient à Paris et qu'il met au service de ses clients. Expert de la bourse en ligne, Bourse Direct propose aux investisseurs une plateforme complète de services, d'outils et de produits financiers via Internet : actions françaises et étrangères, produits dérivés, CFD (Contract For Difference), FOREX, trackers, warrants, certificats, turbos, OPCVM, assurance-vie. La majorité des outils mis à la disposition des clients de Bourse Direct est développée en interne par des équipes techniques basées à Paris et travaillant en coordination avec la Direction générale pour mettre en œuvre la stratégie produit définie.
Par ailleurs, sous la marque Direct Securities, Bourse Direct propose une solution globale de back-office en marque blanche, à destination des établissements financiers, pour le traitement et la gestion des comptes de leurs clients. Cette prestation de sous-traitance leur apporte une maîtrise technique de l'ensemble du processus : transmission et réception d'ordres en temps réel, négociation et compensation, tenue de comptes et conservation de titres.
Les équipes dédiées au traitement de ces opérations sont basées principalement à Paris. Bourse Direct participe ainsi au maintien sur le territoire français d'un savoir-faire technique très spécifique ainsi que d'une expertise des marchés. Bourse Direct est une société internet, dont la communication et les contacts avec ses clients et prospects se fait très majoritairement via ses sites internet.
La société dispose cependant d'implantations à Paris et en province qui permettent de maintenir un contact moins dématérialisé avec sa clientèle. Ainsi, la clientèle qui le souhaite peut se rendre dans le siège parisien de la société ou dans les agences de Lyon, de Toulouse et de Lille (depuis début 2015), afin de rencontrer des équipes commerciales ou avoir un contact direct avec les collaborateurs de la société. Ces structures permettent d'établir et de maintenir ce contact entre la société et ses clients ou prospects.
Enfin, Bourse Direct dispose d'un service de formations qu'elle met à la disposition de ses clients mais également de toute personne désireuse d'accroître ses connaissances dans le domaine de la bourse ou de la finance en général ; ces formations sont présentées dans la partie « formations » du site internet de Bourse Direct. Ces cessions de formation, délivrées gratuitement, illustrent la volonté de Bourse Direct de s'inscrire comme un acteur majeur soucieux d'une part de la compétence et de la formation de ses clients, et d'autre part de la connaissance générale des marchés financiers et de leur mode de fonctionnement.
Les filiales opérationnelles de VIEL & Cie ont privilégié une implantation locale, au plus près de leurs clients. Les spécificités de chaque secteur d'activité amènent une répartition de la valeur ajoutée différente, que l'on peut présenter ainsi.
La valeur ajoutée de cette activité, à laquelle est ajoutée celle des structures de contrôle du Groupe, est la suivante :
Les salariés reçoivent près de 80 % de la valeur ajoutée de l'année ; cela s'explique par les spécificités du secteur, c'està-dire la grande technicité et l'expertise personnelle nécessaires pour la production de cette valeur ajoutée. A titre de comparaison, la répartition était la suivante en 2016 :
Bourse Direct exerce son activité depuis le territoire français où est concentrée la majeure partie de ses impacts territoriaux. A ce titre, la valeur ajoutée produite par la société est répartie de la façon suivante :
Rémunération du personnel Rémunération des États Investissements Rémunération des fonds propres 39,9 % 17,3 % 31,7 % 11,1 %
A titre de comparaison, la valeur ajoutée a été répartie de la façon suivante en 2016 :
VIEL & Cie et ses filiales opérationnelles estiment que l'accès au marché du travail des jeunes est une priorité pour les acteurs économiques. Aussi, des étudiants sont employés pendant les périodes estivales, et tout au long de l'année pour leur permettre de se former à ses métiers, et d'obtenir des expériences professionnelles valorisantes dans le secteur de la bourse et de l'intermédiation professionnelle.
Par ailleurs, les sociétés opérationnelles peuvent être amenées à employer des étudiants pendant les périodes estivales ou en fonction de besoins ponctuels ; ces sociétés peuvent avoir recours à des étudiants en provenance d'établissements d'enseignement secondaire pour former et employer des jeunes étudiants et leur offrir une première expérience de la finance ou de la bourse.
Les clients de l'activité d'intermédiation professionnelle sont principalement des opérateurs de grandes banques mondiales, des hedge funds, des compagnies d'assurance ou des gestionnaires d'actifs. La relation client avec ce type de contrepartie repose essentiellement sur des contacts personnels et des besoins ponctuels exprimés par la clientèle. La relation est, de plus, très largement encadrée par des règles prudentielles et de marché.
Dans le cadre de l'activité de bourse en ligne, qui s'adresse principalement à une clientèle de particuliers, Bourse Direct dispose d'équipes dédiées au Service client qui assure un suivi et une coordination avec les autres services de la société pour proposer une qualité de service en adéquation avec les attentes des clients. Des outils sont à la disposition de la clientèle pour suivre leur besoin et répondre à des questions ou réclamations. Le mode de communication le plus utilisé aujourd'hui est le courriel adressé par les clients au service dédié qui fait l'objet d'une réponse adaptée à chaque demande. Les clients peuvent également contacter ce service par téléphone ou par courrier. Les demandes sont prises en compte et font l'objet d'une réponse formelle. Bourse Direct travaille en permanence à l'amélioration de son Service client et participe régulièrement à des contrôles par des organismes externes afin d'identifier les points de faiblesse de son service.
Dans le cadre de cette démarche, Bourse Direct a participé à cinq reprises à l'élection du meilleur Service client de l'année. Cette démarche a conduit à identifier les principaux leviers de la satisfaction clients ainsi que les forces et faiblesses de la Société, un plan d'actions ayant été mis en place. Ces efforts ont été récompensés 4 années de suite depuis fin 2014 par l'obtention de la meilleure note et donc l'élection en tant que Service client de l'année 2015, 2016, 2017 et 2018(1). De plus, Bourse Direct a reçu le label des Dossiers de l'Epargne 2017 et 2018 et les 2 récompenses Investment Trends(1) sur le courtage en ligne en France en 2016, à savoir pour le service client et les outils d'éducation. La Société poursuivra dans cette voie, afin de maintenir ce haut niveau de qualité, voire pour s'améliorer encore davantage.
Pour Bourse Direct, entité du Groupe qui détient des fonds de la clientèle, la protection des clients est assurée par la sécurisation de leurs transactions et de l'accès à leurs données personnelles ainsi que par la prévention et l'information fournie sur les produits notamment complexes dans le cadre de passages d'ordres.
Dans le cadre des obligations inhérentes à son statut de société cotée, VIEL & Cie est attentive à diffuser l'ensemble de l'information requise auprès de ses actionnaires.
La communication avec les actionnaires est organisée autour de différents supports. La Société dispose sur son site Internet d'une rubrique « Corporate » qui a pour objet d'apporter une communication permanente sur l'évolution de la société avec les actionnaires. Cette rubrique, outre l'indication sur le cours de bourse de la société, comporte des informations sur le calendrier financier, l'ensemble des communiqués publiés et les présentations effectuées. Dans le cadre de ses obligations de société cotée, VIEL & Cie publie semestriellement un rapport financier déposé auprès de l'AMF intégrant des informations très détaillées sur son organisation, l'évolution de son capital, sa stratégie et sa situation financière. Ce document est mis à disposition de l'ensemble des actionnaires.
La Société adresse régulièrement au marché des communiqués pour informer ses actionnaires de l'évolution de son activité (chiffre d'affaires, résultats) et de toute opération capitalistique qu'elle serait amenée à réaliser.
VIEL & Cie rencontre une fois par an ses actionnaires dans le cadre de l'Assemblée générale et leur donne ainsi l'opportunité de discuter avec la Direction de la société sur des thèmes très larges.
Enfin, les deux pôles opérationnels de VIEL & Cie sont des sociétés elles-mêmes cotées : Compagnie Financière Tradition sur le marché Suisse (SIX) et Bourse Direct en France sur Euronext Paris.
Les filiales opérationnelles de VIEL & Cie opèrent dans un secteur réglementé, et sont donc amenées à échanger avec les autorités de marché dont le but est de s'assurer de leur correct fonctionnement, dans le respect de la réglementation en vigueur.
Certaines filiales sont également membre d'une association professionnelle dont le but est, la plupart du temps, de représenter les professionnels de la bourse et des marchés financiers pour promouvoir ces activités dans le pays concerné et défendre les intérêts de ses adhérents ; l'association dont sont membres les filiales françaises du Groupe compte ainsi environs 130 adhérents.
L'activité des sociétés opérationnelles de VIEL & Cie ne repose pas sur des achats / ventes de biens matériels ; les principaux fournisseurs externes sont des acteurs de marché lui fournissant des données immatérielles. Le recours à la sous-traitance est très faible.
Dans leur pratique d'achats pour leurs besoins propres, les sociétés privilégient dans la mesure du possible des biens recyclables ou recyclés ou produits dans des conditions responsables. Certaines sociétés du Groupe ont ainsi recours à des fournitures produites par une structure d'insertion de personnes handicapées qui leur permet de disposer d'un travail dans des conditions adaptées ou à des fournisseurs assurant de faibles émissions de gaz à effet de serre lors de leurs livraisons.
Sans qu'il existe de politique clairement établie et formalisée, les entités du Groupe participent ponctuellement à des opérations de charité, comme par exemple des journées où les courtages sont reversés à des associations caritatives, ou par la subvention d'associations caritatives.
| INFORMATIONS REQUISES PAR L'ARTICLE 225 DE LA LOI GRENELLE II | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Référentiel Ref | Volet | Thème | Informations | Chapitres et justification des éventuelles exclusions |
||||
| Grenelle II | 1 | Social | I a Emploi | L'effectif total et la répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique |
1.1 Données relatives à la répartition par sexe et par âge confidentielles. |
|||
| Grenelle II | 2 | Social | I a Emploi | Les embauches et les licenciements |
1.3 Données licenciement confidentielles. | |||
| Grenelle II | 3 | Social | I a Emploi | Les rémunérations et leur évolution 1.4 et 3.1.2 | ||||
| Grenelle II | 4 | Social | I b Organisation du travail |
L'organisation du temps de travail | 1.5 | |||
| Grenelle II | 5 | Social | I b Organisation du travail |
L'absentéisme | 1.7 Informations non disponibles sur l'ensemble des filiales du Groupe. |
|||
| Grenelle II | 6 | Social | I c Relations sociales |
L'organisation du dialogue social ; notamment les procédures d'information et de consultation du personnel et de négociations avec celui-ci |
1.6 | |||
| Grenelle II | 7 | Social | I c Relations sociales |
Le bilan des accords collectifs | Information non disponible | |||
| Grenelle II | 8 | Social | I d Santé et sécurité |
Les conditions de santé et de sécurité au travail |
1.7 L'activité du Groupe n'expose pas ses employés à des risques spécifiques graves ; cela explique l'absence de mise en place d'indicateurs précis et centralisés dans les sociétés du Groupe relatives à des maladies professionnelles, aux affections pathologiques à caractère professionnel ou aux conditions de travail de leurs salariés. |
|||
| Grenelle II | 9 | Social | I d Santé et sécurité |
Le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière |
1.7 Informations non disponibles sur l'ensemble des filiales du Groupe. |
|||
| Grenelle II 10 | Social | I d Santé et sécurité |
Les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles |
1.7 Compte tenu des activités du Groupe, aucune disposition spécifique quant au suivi de la fréquence et de la gravité des accidents du travail n'est nécessaire. |
||||
| Grenelle II 11 | Social | I e Formation | Les politiques mises en œuvre en matière de formation |
1.8 | ||||
| Grenelle II 12 | Social | I e Formation | Le nombre total d'heures de formation |
1.8 Informations non disponibles sur l'ensemble des filiales du Groupe. |
||||
| Grenelle II 13 | Social | I | f Égalité de traitement |
Les mesures prises en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes |
1.9 | |||
| Grenelle II 14 | Social | I | f Égalité de traitement |
Les mesures prises en faveur de l'emploi et de l'insertion des personnes handicapées |
Information non disponible | |||
| Grenelle II 15 | Social | I | f Égalité de traitement |
La politique de lutte contre les discriminations |
1.9 | |||
| Grenelle II 16 | Social | I g | Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l'OIT relatives |
Le respect de la liberté d'association et du droit de négociation collective |
Les sociétés du Groupe respectent les stipulations des conventions fondamentales de l'OIT relatives à la liberté d'association et du droit de négociation collective. Les informations sur l'organisation du dialogue social sont détaillées au paragraphe 1.6. |
|||
| Grenelle II 17 | Social | I g | Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l'OIT relatives |
L'élimination des discriminations en matière d'emploi et de profession |
Les sociétés du Groupe respectent les stipulations des conventions fondamentales de l'OIT relatives à l'élimination des discriminations en matière d'emploi et de profession. Les informations sur ce sujet sont présentées au paragraphe 1.9. |
| Référentiel Ref | Volet | Thème | Informations | Chapitres et justification des éventuelles exclusions |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Grenelle II 18 | Social | I g | Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l'OIT relatives |
L'élimination du travail forcé ou obligatoire |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Elles ne sont pas concernées par le travail forcé ou obligatoire du fait de la très forte réglementation qui s'applique à elles. |
| Grenelle II 19 | Social | I g | Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l'OIT relatives |
L'abolition effective du travail des enfants |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Elles ne sont pas concernées par le travail forcé ou obligatoire du fait de la très forte réglementation qui s'applique à elles. |
| Grenelle II 20 Environne ment |
II a | Politique générale en matière environ nementale |
L'organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d'évaluation ou de certification en matière d'environnement |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct est donc très limité. 2.1 et 2.2. |
|
| Grenelle II 21 Environne ment |
II a | Politique générale en matière environ nementale |
Les actions de formation et d'information des salariés menées en matière de protection de l'environnement |
2.3 | |
| Grenelle II 22 Environne ment |
II a | Politique générale en matière environ nementale |
Les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct est donc très limité. C'est ce qui explique l'absence de démarche globale et formalisée sur les enjeux environnementaux. |
|
| Grenelle II 23 Environne ment |
II a | Politique générale en matière environ nementale |
Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d'environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours |
En raison des activités exercées par VIEL & Cie, aucune provision pour risque en matière d'environnement n'est à constituer. |
|
| Grenelle II 24 Environne ment |
II a | Politique générale en matière environ nementale |
Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct est donc très limité. |
|
| Grenelle II 25 Environne ment |
II a Pollution | Les mesures de prévention, de recyclage et d'élimination des déchets |
2.1 | ||
| Grenelle II 26 Environne ment |
II b Pollution | La prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct est donc très limité |
||
| Grenelle II 27 Environne ment |
II c Économie circulaire |
Les mesures de prévention, de recyclage et d'élimination des déchets |
2.2 | ||
| Grenelle II 28 Environne ment |
II c Économie circulaire |
Les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct sur ce thème est donc très limité. |
||
| Grenelle II 29 Environne ment |
II c Économie circulaire |
La consommation d'eau et l'approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct sur ce thème est donc très limité puisque la consommation d'eau est exclusivement sanitaire. |
| Référentiel Ref | Volet | Thème | Informations | Chapitres et justification des éventuelles exclusions |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Grenelle II 30 Environne ment |
II c Économie circulaire | La consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l'efficacité dans leur utilisation |
2.1 et 2.2 | ||
| Grenelle II 31 Environne ment |
II c Économie circulaire | La consommation d'énergie, les mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables |
Le bâtiment au sein duquel les sociétés parisiennes du Groupe étaient établies jusque mai 2016 n'était pas équipé de compteur individuel. Par conséquent, l'évolution de la consommation d'énergie ne peut être fournie pour 2016. 2.1 et 2.2 |
||
| Grenelle II 32 Environne ment |
II c Économie circulaire | L'utilisation des sols | Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct sur ce thème est donc très limité. |
||
| Grenelle II 33 Environne ment |
II d Changement climatique | Les postes significatifs de gaz à effet de serre générés du fait de l'activité de la société, notamment l'usage des biens et services qu'elle produit |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct sur ce thème est donc très limité ; c'est pourquoi les rejets de gaz à effet de serre ne sont pas suivis. |
||
| Grenelle II 34 Environne ment |
II d Changement climatique | L'adaptation aux conséquences du changement climatique |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct sur ce thème est donc très limité. Il n'existe aucune mesure d'adaptation nécessaire au regard des activités exercées. |
||
| Grenelle II 35 Environne ment |
II e Protection de la biodiversité |
Les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Leur impact environnemental direct sur ce thème est donc très limité. |
||
| Grenelle II 36 | Sociétal | III a | Impact territorial, économique et social de l'activité de la société |
L'impact en matière d'emploi et de développement régional |
3.1 |
| Grenelle II 37 | Sociétal | III a | Impact territorial, économique et social de l'activité de la société |
L'impact sur les populations riveraines ou locales |
3.1 |
| Grenelle II 38 | Sociétal | III b | Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l'activité de la société, notamment les associations d'insertion, les établissements d'enseignement, les associations de défense de l'environnement, les associations de consommateurs et les populations riveraines |
Les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations |
3.2.3 |
| Grenelle II 39 | Sociétal | III b | Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l'activité de la société, notamment les associations d'insertion, les établissements d'enseignement, les associations de défense de l'environnement, les associations de consommateurs et les populations riveraines |
Les actions de partenariat ou de mécénat |
3.2.5 |
| Référentiel Ref | Volet | Thème | Informations | Chapitres et justification des éventuelles exclusions |
|---|---|---|---|---|
| Grenelle II 40 | Sociétal | III c Sous-traitance et fournisseurs |
La prise en compte dans la politique d'achat des enjeux sociaux et environnementaux. |
3.2.4 |
| Grenelle II 41 | Sociétal | III c Sous-traitance et fournisseurs |
L'importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale |
3.2.4 |
| Grenelle II 42 | Sociétal | III d Loyauté des pratiques |
Les actions engagées pour prévenir la corruption |
1.10 |
| Grenelle II 43 | Sociétal | III d Loyauté des pratiques |
Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs |
3.2.1 et 3.3.1 |
| Grenelle II 44 | Sociétal | Autres actions engagées, au titre du III e présent 3o, en faveur des droits de l'homme |
Autres actions engagées en faveur des droits de l'homme |
Les filiales directes et indirectes de VIEL & Cie exercent dans le secteur de l'intermédiation professionnelle ou de la bourse en ligne. Par conséquent, aucune action spécifique engagée en faveur des droits de l'homme n'est nécessaire. |
| INFORMATIONS JURIDIQUES | |
|---|---|
| Date | Objet |
| 23 mai 2017 | Mise à disposition des documents préparatoires à l'Assemblé générale mixte du 13 juin 2017 |
| 29 mai 2017 | Convocation des actionnaires pour l'Assemblée générale mixte du 13 juin 2017 |
| INFORMATIONS FINANCIÈRES | |
| Date | Objet |
| 3 février 2017 | Chiffre d'affaires consolidé de l'exercice 2016 |
| 16 mars 2017 | Résultats annuels 2016 |
| 28 avril 2017 | Mise à disposition du rapport financier annuel 2016 |
| 12 mai 2017 | Chiffre d'affaires du premier trimestre 2017 |
| 16 juin 2017 | Programme de rachat d'actions de VIEL & Cie |
| 20 juin 2017 | Descriptif du rachat d'actions propres |
| 26 juillet 2017 | Chiffre d'affaires du premier semestre 2017 |
| 6 septembre 2017 | Résultats du premier semestre 2017 |
| 19 septembre 2017 | Mise à disposition du rapport financier semestriel |
| 3 novembre 2017 | Chiffre d'affaires du troisième trimestre 2017 |
| 2 février 2018 | Chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2017 |
| 21 mars 2018 | Résultats annuels 2017 |
Au premier trimestre 2017, le chiffre d'affaires consolidé des filiales opérationnelles de VIEL & Cie s'élève à 208,7 millions d'euros contre 209,2 millions d'euros sur la même période en 2016, en baisse de 0,24 % à cours de change courants. A cours de change constants, le chiffre d'affaires consolidé enregistre une hausse de 0,33 %.
La contribution des différents pôles d'activité au chiffre d'affaires consolidé est la suivante :
| En millions d'euros | 2016 | 2016 |
|---|---|---|
| Intermédiation professionnelle | 199,5 | 200,3 |
| Bourse en ligne | 9,1 | 8,9 |
| Chiffre d'affaires consolidé | 208,7 | 209,2 |
La situation financière du Groupe n'a pas connu de changement significatif depuis la publication de son rapport financier annuel 2016.
Au premier semestre 2017, le chiffre d'affaires consolidé des filiales opérationnelles de VIEL & Cie s'élève à 399,6 millions d'euros contre 405,6 millions d'euros sur la même période en 2016, en baisse de 1,5 % à cours de change courants. A cours de change constants, le chiffre d'affaires consolidé enregistre une baisse de 0,7 %.
Le chiffre d'affaires consolidé du deuxième trimestre 2017 s'établit à 190,9 millions d'euros contre 196,4 millions d'euros en 2016, en baisse de 2,8 % à cours de change courants. A cours de change constants, le chiffre d'affaires est en baisse de 1,7 %.
A cours de change courants, l'évolution des chiffres d'affaires consolidés semestriels par pôle d'activité est la suivante :
| En millions d'euros | S1 2017 | S1 2016 |
|---|---|---|
| Intermédiation professionnelle | 382,1 | 388,0 |
| Bourse en ligne | 17,5 | 17,6 |
| Chiffre d'affaires consolidé | 399,6 | 405,6 |
La situation financière du Groupe n'a pas connu de changement significatif depuis la publication de son rapport financier annuel 2016.
Paris, le 26 juillet 2017
| En millions d'euros | 1er semestre 2017 |
1er semestre 2016 |
Var 2016/2017* |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires consolidé | 399,6 | 405,6 | -1,5 % |
| Résultat d'exploitation | 34,4 | 30,2 | +14,0 % |
| Résultat avant impôt | 34,3 | 34,2 | +0,4 % |
| Résultat net consolidé | 26,7 | 25,9 | +3,3 % |
| Résultat net - part du groupe | 18,9 | 17,1 | +10,5 % |
| Intérêts minoritaires | 7,9 | 8,8 | -10,7 % |
* Sur la base des données calculées en milliers d'euros.
ÉVOLUTION DES PÔLES D'ACTIVITÉ
Dans la continuité de l'exercice précédent, l'environnement de marché de l'activité d'intermédiation professionnelle (IDB) du Groupe au cours du premier semestre 2017 est globalement stabilisé. Cependant, nous constatons une fois de plus des disparités entre les régions et les différentes classes d'actifs, confirmant ainsi l'importance d'une offre de produits mondiale et diversifiée.
Dans ce contexte, le chiffre d'affaires consolidés de l'activité d'intermédiation professionnelle est en baisse de 0,6 % à cours de change constants pour atteindre CHF 411,4 millions contre CHF 425,2 millions sur la même période en 2016.
Le résultat d'exploitation s'établit à CHF 37,2 millions contre CHF 34,2 millions au premier semestre 2016, soit une hausse de 10,4 % à cours de change constants pour une marge d'exploitation de 9,0 %.
Le groupe est présent sur toutes les grandes places financières et effectue des opérations dans plusieurs devises ; de ce fait, ses résultats sont affectés par les fluctuations des cours de change utilisés pour convertir dans la monnaie de consolidation.
Au cours du premier semestre 2017, le contexte de marché a été plus positif qu'en 2016 même si un ralentissement a été constaté au deuxième trimestre avec un repli de l'indice CAC40 de 3,5 % sur le seul mois de juin. Dans cet environnement de marché, Bourse Direct a enregistré un recul de 8,0 % de son activité en nombre d'ordres exécutés comparé à la même période en 2016 (soit plus de 1,9 million d'ordres exécutés contre près de 2,1 millions en 2016) avec cependant une croissance de 2,4 % sur le deuxième trimestre 2017 par rapport au deuxième trimestre 2016.
Le recrutement de nouveaux clients au cours de ce premier semestre 2017 est resté élevé et Bourse Direct a dépassé les 121 000 comptes au 30 juin 2017.
Le chiffre d'affaires s'établit à 17,5 millions d'euros, en baisse de 0,7 % par rapport à la même période en 2016 (17,6 millions d'euros) fortement pénalisé par le niveau de taux d'intérêt très bas alors que les revenus de courtage enregistrent une hausse.
L'activité de SwissLife Banque Privée, dont VIEL & Cie détient 40 %, a connu une progression de son produit net bancaire à 27,0 millions d'euros au cours du 1er semestre 2017, dans un contexte de marché plus favorable pour certains produits commercialisés par la banque.
Au premier semestre 2017, le chiffre d'affaires consolidé des filiales opérationnelles de VIEL & Cie s'élève à 399,6 millions d'euros contre 405,6 millions d'euros sur la même période en 2016, en baisse de 1,5 % à cours de change courants. A cours de change constants, le chiffre d'affaires consolidé enregistre une baisse de 0,6 %.
A cours de change courants, l'évolution des chiffres d'affaires consolidés trimestriels par pôle d'activité est la suivante :
| 2017 | 2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 1er trimestre | 2ème trimestre | Total | 1er trimestre | 2ème trimestre | Total | |
| Intermédiation professionnelle | 199,5 | 182,6 | 382,1 | 200,3 | 187,7 | 388,0 | |
| Bourse en ligne | 9,1 | 8,4 | 17,5 | 8,9 | 8,7 | 17,6 | |
| Chiffre d'affaires consolidé | 208,6 | 191,0 | 399,6 | 209,2 | 196,4 | 405,6 |
Le résultat d'exploitation consolidé de VIEL & Cie s'établit à 34,4 millions d'euros contre 30,2 millions d'euros sur la même période en 2016 soit une hausse de 14,0 % en raison principalement d'une maitrise des charges d'exploitation en baisse de 2,1 %.
Le résultat financier enregistre une baisse au premier semestre 2017, en perte de 4,6 millions d'euros contre une perte de 1,1 million d'euros sur la même période en 2016. Cette baisse s'explique notamment par un résultat de change négatif.
Ainsi, le résultat net consolidé de VIEL & Cie s'inscrit en hausse de 3,3 % à 26,7 millions d'euros au premier semestre 2017 contre 25,9 millions d'euros sur la même période en 2016, les bonnes performances opérationnelles étant atténuées par la perte financière.
Le résultat net - part du groupe enregistre ainsi une hausse de 10,5 % au premier semestre 2017 comparé à 2016 et s'élève à 18,9 millions d'euros, contre 17,1 millions d'euros en 2016.
Ce résultat porte les capitaux propres consolidés de VIEL & Cie à 447,3 millions d'euros au 30 juin 2017, dont 346,5 millions d'euros pour la part du Groupe et après déduction de la valeur brute des actions propres détenues par VIEL & Cie elle-même pour un montant de 18,7 millions d'euros.
Les procédures d'examen limité sur les comptes semestriels ont été effectuées par les commissaires aux comptes. Leur rapport d'examen limité est en cours d'émission.
Au cours de second semestre, le Groupe CFT demeurera attentif aux opportunités de croissances externe et organique afin de compléter encore davantage son portefeuille de produits dans une industrie en phase avancée de consolidation autour des trois acteurs globaux dont Compagnie Financière Tradition.
Au premier semestre 2017, dans le cadre d'une gestion maitrisée de ses coûts, Bourse Direct a enregistré une nette amélioration de son résultat, une reprise de la dynamique de croissance du volume d'ordres sur le deuxième trimestre et démontré une capacité confirmée du recruter de nombreux nouveaux clients.
La société poursuivra sa politique de croissance en améliorant de façon continue son offre de produits et la qualité de ses services au meilleur prix. Bourse Direct continuera d'accompagner ses clients sur les marchés boursiers dans le cadre de ses formations gratuites.
Sur son pôle de banque privée et de gestion d'actifs, SwissLife Banque Privée qui a connu une amélioration de son chiffre d'affaires et de ses résultats, poursuivra sa politique de développement.
VIEL & Cie est une société d' investissement qui comprend trois pôles d'activité dans le domaine de la finance : Compagnie Financière Tradition, présente dans 29 pays, active dans le secteur de l'intermédiation professionnelle, Bourse Direct, intervenant dans le domaine de la bourse sur Internet en France et une participation de 40 % dans SwissLife Banque Privée, présente dans le domaine de la gestion privée en France.
L'action VIEL & Cie (codes : FR0000050049, VIL) est cotée sur le compartiment B de Euronext. Pour plus d'informations sur notre Groupe, www.viel.com.
Paris, le 6 septembre 2017
Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires consolidé des filiales opérationnelles de VIEL & Cie s'établit à 574,6 millions d'euros contre 585,8 millions d'euros sur la même période en 2016, en légère hausse de 0,3 % à cours de change constants. A cours de change courants, le chiffre d'affaires enregistre une baisse de 1,9 %.
Le chiffre d'affaires consolidé au 3ème trimestre 2017 atteint 176,1 millions d'euros, en hausse de 2,6 % à cours de change constants. A cours de change courants, le chiffre d'affaire trimestriel affiche une baisse de 2,3 %.
La contribution des différents pôles d'activité au chiffre d'affaires consolidé est la suivante :
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Intermédiation professionnelle | 548,9 | 560,2 |
| Bourse en ligne | 25,7 | 25,6 |
| Chiffre d'affaires consolidé | 574,6 | 585,8 |
Sur les neuf premiers mois de l'année, l'activité d'intermédiation professionnelle connait est une baisse de 2,0 % à cours de change courants (+0,4 % à cours de change constants).
L'activité du pôle de bourse en ligne affiche quant à elle une stabilité de son chiffre d'affaires par rapport à la même période en 2016.
La situation financière du Groupe n'a pas connu de changement significatif depuis la publication de son rapport financier semestriel 2017.
Paris, le 3 novembre 2017
Le chiffre d'affaires consolidé des filiales opérationnelles de VIEL & Cie atteint 756,6 millions d'euros pour l'année 2017 contre 770,9 millions d'euros sur la même période en 2016, en hausse de 1,24 % à cours de change constants. A cours de change courants, le chiffre d'affaires consolidé affiche une baisse de 1,86 %.
Au 4ème trimestre 2017, le chiffre d'affaires consolidé des filiales du Groupe s'élève à 182,0 millions d'euros soit une hausse de 4,1 % à cours de change constants par rapport à 2016 (-1,7 % à cours de change courants).
La contribution des différents pôles d'activité au chiffre d'affaires consolidé est la suivante :
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Intermédiation professionnelle | 722,0 | 736,9 |
| Bourse en ligne | 34,6 | 34,0 |
| Chiffre d'affaires consolidé | 756,6 | 770,9 |
L'activité d'intermédiation professionnelle connait une hausse de 1,22 % à cours de change constants (-2,03 % à taux de change courants). L'activité du pôle de bourse en ligne quant à elle affiche également une hausse de son chiffre d'affaires de 1,74 % par rapport à la même période en 2016.
En termes de répartition géographique, le Royaume-Uni ainsi que l'Amérique du Nord et du Sud restent toujours les principaux contributeurs avec respectivement 31,3 % et 30,3 % du chiffre d'affaires consolidé contre 31,6 % et 31,3 % en 2016. L'Asie réalise 24,8 % du chiffre d'affaires consolidé cumulé du Groupe contre 25,1 % au 31 décembre 2016 et l'Europe continentale 13,6 % contre 12,0 % en 2016.
La société publiera ses résultats de l'exercice 2017 le 21 mars 2017.
Paris, le 2 février 2018
| En millions d'euros | 2017 | 2016 | Variations |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires consolidé | 756,6 | 770,9 | -1,9 % |
| Résultat d'exploitation | 56,4 | 53,9 | 4,7 % |
| Résultat financier | -6,6 | -2,5 | - |
| Résultat des sociétés mises en équivalence | 8,9 | 9,3 | -4,0 % |
| Résultat avant impôt | 58,7 | 60,7 | -3,3 % |
| Résultat net consolidé | 43,7 | 45,9 | -4,8 % |
| Résultat net - part du Groupe | 30,8 | 31,4 | -2,1 % |
| Intérêts minoritaires | 12,9 | 14,4 | -10,6 % |
* Variations calculées sur la base des montants en K€.
Le Conseil d'administration de VIEL & Cie s'est réuni le 20 mars 2018 pour examiner et arrêter les comptes de l'exercice 2017. Ces comptes annuels et consolidés sont en cours d'audit par le collège des Commissaires aux Comptes de la Société. Les états financiers dans leur intégralité seront inclus dans le rapport financier de la Société.
L'activité d'intermédiation professionnelle du Groupe au cours de l'exercice 2017 s'est déroulée dans un environnement de marché globalement stabilisé avec toutefois des disparités importantes entre les régions et les classes d'actifs. Le Groupe a procédé à des acquisitions ou des prises de participation dans des acteurs de son secteur en 2017. Par ailleurs, l'activité de la plateforme de change en ligne pour investisseurs particuliers au Japon, Gaitame.com, a connu une contraction en 2017. Le résultat net du groupe a été impacté par des pertes de changes en 2017 ainsi qu'une charge d'impôt compémentaire liée à la réforme fiscale américaine. Le Groupe a maintenu son attention historique sur la solidité de son bilan axée sur des fonds propres importants tout en minimisant le niveau d'actifs intangibles ainsi qu'une forte position de trésorerie nette.
Dans le cadre des activités de bourse en ligne, Bourse Direct, leader français de la bourse en ligne a poursuivi son développement en 2017 dans un contexte de marché marqué par une très faible volatilité. En 2017, 90 % des journées de bourse ont connu une variation inférieure à 1 %. Le volume d'ordres exécutés de plus de 3,5 millions, enregistre ainsi une baisse sur l'année 2017. Avec plus de 127 000 comptes de clients fin 2017 et plus de 16 000 nouveaux comptes recrutés en 2017, Bourse Direct est le premier acteur du marché de la bourse en ligne en France, en volume d'ordres exécutés, quatre fois récompensé pour la qualité de son service client.
Les activités de banque privée (SwissLife Banque Privée) ont enregistré un résultat en croissance en 2017.
VIEL & Cie réalise un chiffre d'affaires consolidé de 756,6 millions d'euros, en baisse de 1,9 % par rapport à l'année précédente à cours de change variables.
A cours de change constants le groupe enregistre un chiffre d'affaires en hausse de 1,2 %.
La répartition par secteur d'activité des revenus consolidés de VIEL & Cie se présente comme suit :
| En millions d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Intermédiation professionnelle | 722,0 | 736,9 |
| Bourse en ligne | 34,6 | 34,0 |
| Chiffre d'affaires consolidé | 756,6 | 770,9 |
Les charges d'exploitation, d'un montant de 704,9 millions d'euros en 2017 sont en baisse de 2,1 % à cours de change variables et sont principalement constituées de charges de personnel, de frais de télécommunication et d'information financière, et de frais de représentations et de marketing des filiales opérationnelles de VIEL & Cie. Les charges de personnel ont enregistré une baisse de 1,7 % sur l'année à cours de change variables. A cours de change constants, les charges d'exploitation sont en légère hausse de 1,1 %. Cette maitrise des charges s'inscrit dans la politique de réduction des coûts visant à améliorer la rentabilité du Groupe.
Le résultat d'exploitation consolidé de VIEL & Cie s'élève à 56,4 millions d'euros en 2017, contre 53,9 millions d'euros en 2016 soit une hausse de 4,7 % à cours de change variables et de 7,1 % à cours constants.
La quote-part de résultat d'exploitation des sociétés mises en équivalence s'élève à 8,9 millions d'euros en 2017 (9,3 millions d'euros en 2016).
Le résultat financier net est négatif à hauteur de 6,6 millions d'euros en 2017 (-2,4 millions d'euros en 2016) notamment en raison de pertes de change constatées sur la période.
63 | COMMUNIQUÉS DE PRESSE
La charge d'impôt consolidée constatée en 2017 s'établit à 15,0 millions d'euros, contre 14,9 millions d'euros en 2016, soit une hausse de 1,2 % alourdie par la réforme fiscale aux Etats-Unis (impact négatif sur les impôts différés).
VIEL & Cie enregistre ainsi un résultat net consolidé de 43,7 millions d'euros contre 45,9 millions d'euros en 2016, en baisse de 4,8 % à cours de change variable et de 2,5 % à cours de change constants. Les intérêts minoritaires s'établissent à 12,9 millions d'euros en baisse de 8,6 % par rapport à 2016 (à cours de change constants).
Le résultat net - part du groupe s'inscrit à 30,8 millions d'euros en 2017 contre 31,4 millions d'euros en 2016, en baisse de 2,1 % par rapport à l'exercice précédent. A cours de change constants, ce résultat enregistre une légère hausse de 0,4 %.
Les capitaux propres consolidés de VIEL & Cie s'établissent à 454,7 millions d'euros contre 466,7 millions d'euros en 2016, dont 350,2 millions d'euros pour la part du Groupe après déduction de la valeur brute des actions propres détenues par VIEL & Cie elle-même pour un montant de 18,4 millions d'euros et l'enregistrement d'un écart de conversion négatif de 22,3 millions d'euros du fait d'une dépréciation de l'euro.
Il sera proposé à l'Assemblée générale des actionnaires qui se réunira le 14 juin 2018, la distribution d'un dividende de 20 centimes d'euro par action au titre de l'exercice 2017, versé en numéraire en hausse de 17,6 % par rapport à 2016.
En 2018, VIEL & Cie accompagnera ses filiales dans leurs stratégies de développement par croissance externe et organique. Compagnie Financière Tradition connu en 2017 une stabilisation de son chiffre d'affaires et une amélioration de sa marge d'exploitation dans un contexte de marché exigeant et en pleine évolution après des opérations de consolidation majeures dans le secteur. En 2018, Compagnie Financière Tradition poursuivra ainsi ses développements et ses efforts de réduction des coûts afin de conforter son positionnement de 3ème acteur mondial du secteur. En janvier et février 2018, le chiffre d'affaires du groupe enregistre une croissance à deux chiffres par rapport à la même période en 2017.
Dans un contexte de taux d'intérêt très bas qui pénalise ses résultats, Bourse Direct accélèrera encore en 2018 son rythme de recrutement de nouveaux clients, et s'assurera d'une amélioration constante de la qualité de son service clients et d'une évolution de sa plateforme internet. Elle poursuivra l'amélioration de sa marge.
Les variations des différents postes du compte de résultat à cours de change variables sont calculées sur la base des cours moyens de l'exercice de l'année comparés aux cours moyens de l'année précédente dans le cadre de la conversion des devises des filiales consolidées du groupe. Les variations des différents postes du compte de résultat à cours de change constants sont calculées en retenant les cours de conversion moyens de l'année N-1 sur les deux années de comparaison.
Paris, le 21 mars 2018
| en milliers d'euros | Note | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 | 756 571 | 770 936 |
| Autres produits d'exploitation | 2 | 4 660 | 2 751 |
| Produits d'exploitation | 761 231 | 773 687 | |
| Charges de personnel | -527 920 | -537 306 | |
| Autres charges d'exploitation | 3 | -162 579 | -165 020 |
| Amortissements | -14 169 | -16 590 | |
| Gains/ (Pertes) de valeur des actifs | -119 | -838 | |
| Charges d'exploitation | -704 787 | -719 754 | |
| Résultat d'exploitation | 56 444 | 53 933 | |
| Quote-Part de résultat d'exploitation de sociétés mises en équivalence dans le prolongement de l'activité du groupe |
9 | 8 885 | 9 260 |
| Résultat d'exploitation après quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence dans le prolongement de l'activité du groupe |
65 329 | 63 193 | |
| Produits financiers | 4 | 6 083 | 9 946 |
| Charges financières | 4 | -12 700 | -12 408 |
| Quote-part de résultat des autres sociétés mises en équivalence | 9 | - | - |
| Résultat avant impôts | 58 712 | 60 731 | |
| Impôts sur les bénéfices | 5 | -15 053 | -14 879 |
| Résultat net | 43 659 | 45 852 | |
| Intérêts minoritaires | 12 898 | 14 419 | |
| Résultat net part du Groupe | 30 761 | 31 433 | |
| Résultat par action (en euros) : | |||
| Résultat de base par action | 6 | 0,42 | 0,43 |
| Résultat dilué par action | 6 | 0,42 | 0,43 |
| en milliers d'euros | Note | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Résultat de la période comptabilisé au compte de résultat | 43 659 | 45 852 | |
| Autres éléments du résultat global qui ne peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
|||
| Ecarts actuariels des régimes à prestations définies | 2 925 | -1 732 | |
| Total des autres éléments du résultat global qui ne peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
16 | 2 925 | -1 732 |
| Autres éléments du résultat global qui peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
|||
| Ajustement à la juste valeur des couvertures de flux de trésorerie | |||
| - constatés dans la réserve de couverture | - | - | |
| - transférés au compte de résultat | - | - | |
| Ajustement à la juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente | |||
| - constatés dans la réserve de réévaluation | -732 | -648 | |
| - transférés au compte de résultat | 369 | 841 | |
| Écarts de conversion | -26 343 | -4 462 | |
| Transfert des écarts de conversion au compte de résultat | - | 28 | |
| Autres éléments du résultat global des sociétés associées | 1 204 | 1 869 | |
| Total des autres éléments du résultat global qui peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
16 | -25 502 | -2 372 |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôts | -22 578 | -4 104 | |
| Résultat global | 21 081 | 41 748 | |
| Part du Groupe | 13 958 | 28 308 | |
| Intérêts minoritaires | 7 123 | 13 440 |
L'impact fiscal sur chacun des autres éléments du résultat global est présenté en note 5.
| ACTIF en milliers d'euros |
Note | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles | 7 | 19 443 | 22 605 |
| Immobilisations incorporelles | 8 | 120 550 | 120 200 |
| Participations dans les sociétés associées et coentreprises | 9 | 161 865 | 161 246 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 14 | 13 475 | 8 306 |
| Autres actifs financiers | 10 | 18 073 | 18 506 |
| Impôts différés actifs | 5 | 23 081 | 28 693 |
| Immeubles de placement | 7 | 2 753 | 3 283 |
| Trésorerie non disponible | 11 | 29 398 | 31 298 |
| Total actif non courant | 388 638 | 394 137 | |
| Autres actifs courants | 15 392 | 13 897 | |
| Instruments financiers dérivés actifs | 25 | 456 | 375 |
| Impôts à recevoir | 24 | 6 021 | 6 884 |
| Clients et autres créances | 12 | 1 131 216 | 907 341 |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur | 13 | 112 | 93 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 14 | 9 231 | 7 649 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 15 | 428 901 | 406 866 |
| Total actif courant | 1 591 329 | 1 343 105 | |
| TOTAL ACTIF | 1 979 967 | 1 737 242 |
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIF en milliers d'euros |
Note | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|---|
| Capital | 16 | 15 430 | 16 120 |
| Prime d'émission | 29 559 | 29 559 | |
| Actions propres | 16 | -18 378 | -27 298 |
| Écarts de conversion | -31 407 | -11 616 | |
| Réserves consolidées | 16 | 355 061 | 353 722 |
| Total des capitaux propres - Part du Groupe | 350 265 | 360 487 | |
| Intérêts minoritaires | 17 | 104 505 | 106 225 |
| Total des capitaux propres | 454 770 | 466 712 | |
| Dettes financières | 20 | 363 237 | 299 909 |
| Autres passifs financiers | - | - | |
| Provisions | 21 | 25 588 | 33 240 |
| Produits différés | 1 624 | 2 297 | |
| Impôts différés passifs | 5 | 1 223 | 1 138 |
| Total passif non courant | 391 672 | 336 584 | |
| Dettes financières | 20 | 16 944 | 33 319 |
| Fournisseurs et autres créanciers | 23 | 1 102 402 | 886 526 |
| Provisions | 21 | 4 431 | 2 565 |
| Impôts à payer | 24 | 9 585 | 10 903 |
| Instruments financiers dérivés passifs | 25 | 61 | 628 |
| Produits différés | 102 | 5 | |
| Total passif courant | 1 133 525 | 933 946 | |
| TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIF | 1 979 967 | 1 737 242 |
| en milliers d'euros | Note | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie résultant des activités opérationnelles | |||
| Résultat avant impôts | 58 712 | 60 731 | |
| Amortissements | 7, 8 | 14 169 | 16 590 |
| Perte de valeur des actifs | 7, 8 | 119 | 838 |
| Résultat financier net | 7 835 | 6 417 | |
| Quote part dans le résultat des sociétés associées et coentreprises | 9 | -8 885 | -9 260 |
| Autres éléments sans incidence sur la trésorerie | - | - | |
| Augmentation / (diminution) des provisions | 21 | 3 037 | 5 345 |
| Variation des produits différés | -462 | -671 | |
| Dépense relative aux paiement fondés sur des actions | 19 | 459 | 1 496 |
| Plus / (moins) values sur cessions de sociétés | 2 | 238 | -405 |
| Plus / (moins) values sur cessions d'actifs immobilisés | 2 | -76 | -23 |
| (Augmentation) / diminution des créances / dettes liées aux activités en principal et de teneurs de comptes | -2 386 | -2 503 | |
| (Augmentation) / diminution du fonds de roulement | -14 003 | -14 505 | |
| Provisions payées | -1 616 | -1 426 | |
| Intérêts payés | -7 236 | -9 123 | |
| Intérêts perçus | 1 489 | 1 472 | |
| Impôts payés | -13 232 | -11 139 | |
| Flux de trésorerie nets résultant des activités opérationnelles | 38 162 | 43 834 | |
| Flux de trésorerie afférents à l'activité d'investissement | |||
| Acquisition d'actifs financiers | -12 662 | -2 799 | |
| Valeur de vente d'actifs financiers | 967 | 13 872 | |
| Acquisition de filiales, net de la trésorerie acquise | -6 447 | -6 502 | |
| Cession de filiales, net de la trésorerie cédée | 592 | - | |
| Acquisition d'immobilisations corporelles | 7 | -5 044 | -11 353 |
| Valeur de vente d'immobilisations corporelles | 118 | 261 | |
| Acquisition d'immobilisations incorporelles | 8 | -7 366 | -11 150 |
| Valeur de vente d'immobilisations incorporelles | - | -389 | |
| Acquisition d'immeubles de placement | - | - | |
| Valeur de vente d'immeubles de placement | 7 | - | - |
| Dividendes reçus | 5 977 | 5 584 | |
| (Augmentation) / diminution de la trésorerie non disponible | 374 | -1 663 | |
| Flux de trésorerie nets provenant de l'activité d'investissement | -23 491 | -14 139 | |
| Flux de trésorerie afférents à l'activité de financement | |||
| Augmentation des dettes financières à court terme | 20 | 15 600 | - |
| Diminution des dettes financières à court terme | 20 | -26 000 | -102 659 |
| Augmentation des dettes financières à long terme | 20 | 159 400 | 100 223 |
| Diminution des dettes financières à long terme | 20 | -78 000 | -26 664 |
| Variation des autres dettes à long terme | - | - | |
| Augmentation de capital et prime d'émission des filiales | -20 | - | |
| Acquisition d'actions propres | -5 040 | - | |
| Valeur de vente d'actions propres | - | ||
| Cession de participation dans une filiale | - | ||
| Acquisition d'intérêts non contrôlants | 17 | -8 830 | -13 254 |
| Dividendes versés aux intérêts minoritaires | -7 833 | -6 325 | |
| Dividendes versés aux actionnaires de la société mère | 18 | -12 513 | -11 023 |
| Flux de trésorerie nets provenant de l'activité de financement | 36 764 | -59 702 | |
| Impact de la variation des taux de change sur la trésorerie consolidée | -23 425 | -3 224 | |
| Variation de la trésorerie | 28 010 | -33 231 | |
| Trésorerie et équivalent au début de la période | 15 | 399 547 | 432 778 |
| Trésorerie et équivalent à la fin de la période | 15 | 427 557 | 399 547 |
| en milliers d'euros excepté le nombre d'actions |
Note | Nombre d'actions |
Capital social |
Prime d'émission |
Actions propres |
Écarts de conversion |
Réserves consolidées |
Total part du Groupe |
Intérêts minoritaires |
Total capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 1er janvier 2017 |
80 599 189 | 16 120 | 29 559 | -27 298 | -11 616 | 353 722 | 360 487 | 106 225 | 466 712 | |
| Résultat net de la période | - | - | - | - | - | 30 761 | 30 761 | 12 898 | 43 659 | |
| Autres éléments du résultat global |
16 | - | - | - | - | -19 881 | 3 078 | -16 803 | -5 775 | -22 578 |
| Résultat global de la période | - | - | - | - | -19 881 | 33 839 | 13 958 | 7 123 | 21 081 | |
| Augmentation de capital | 16 | 100 000 | 20 | - | - | - | - | 20 | - | 20 |
| Dividendes versés | 18 | - | - | - | - | - | -12 513 | -12 513 | -7 833 | -20 346 |
| Variation d'actions propres | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
| Incidence des variations de périmètre |
- | - | - | - | 90 | -7 753 | -7 663 | -1 362 | -9 025 | |
| Composante capitaux propres des plans dont le paiement est fondé sur des actions |
19 | - | - | - | - | - | 295 | 295 | 165 | 459 |
| Autres variations | -3 548 498 | -710 | 8 920 | -12 530 | -4 319 | 187 | -4 132 | |||
| Capitaux propres au 31 décembre 2017 |
77 150 691 | 15 430 | 29 559 | -18 378 | -31 407 | 355 061 | 350 265 | 104 505 | 454 770 | |
| Capitaux propres au 1er Janvier 2016 |
80 599 189 | 16 120 | 29 559 | -27 298 | -7 224 | 334 325 | 345 482 | 106 934 | 452 416 | |
| Résultat net de la période | - | - | - | - | - | 31 433 | 31 433 | 14 419 | 45 852 | |
| Autres éléments du résultat global |
16 | - | - | - | - | -2 511 | -614 | -3 125 | -979 | -4 104 |
| Résultat global de la période | - | - | - | - | -2 511 | 30 819 | 28 308 | 13 440 | 41 748 | |
| Augmentation de capital | 16 | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Dividendes versés | 18 | - | - | - | - | - | -11 023 | -11 023 | -6 325 | -17 348 |
| Variation d'actions propres | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
| Incidence des variations de périmètre |
- | - | - | - | -1 881 | -3 636 | -5 517 | -7 060 | -12 577 | |
| Composante capitaux propres des plans dont le paiement est fondé sur des actions |
19 | - | - | - | - | - | 1 122 | 1 122 | 374 | 1 496 |
| Autres variations | - | - | 2 115 | 2 115 | -1 139 | 976 | ||||
| Capitaux propres au 31 Décembre 2016 |
80 599 189 | 16 120 | 29 559 | -27 298 | -11 616 | 353 722 | 360 487 | 106 225 | 466 712 |
VIEL & Cie est une société française anonyme, domiciliée à Paris au 7, Place Vendôme - 75001 Paris.
VIEL & Cie, société d'investissement, contrôle deux sociétés cotées spécialisées dans l'intermédiation financière, Compagnie Financière Tradition, présente dans 29 pays, active dans le secteur de l'intermédiation professionnelle et Bourse Direct, intervenant dans le domaine de la bourse sur Internet en France, ainsi qu'un pôle de gestion et de banque privée au travers d'une participation mise en équivalence de 40 % dans SwissLife Banque Privée.
L'action VIEL & Cie (codes : FR0000050049, VIL) est cotée sur le compartiment B d'Euronext Paris, et est incluse dans l'indice SBF 250.
VIEL & Cie est détenue à hauteur de 55,88 % par Viel et Compagnie-Finance.
Le Conseil d'administration a arrêté les comptes consolidés de VIEL & Cie au 31 décembre 2017 par décision du 20 mars 2018.
Les comptes consolidés de VIEL & Cie sont établis en milliers d'euros sauf explicitement mentionné, l'euro étant la devise fonctionnelle et la devise de présentation de VIEL & Cie. Ils ont été établis selon le principe du coût historique à l'exception de certains instruments financiers réévalués à la juste valeur.
Les comptes consolidés de VIEL & Cie sont établis conformément aux normes internationales d'information financière (IFRS) telles qu'adoptées par l'Union Européenne, disponibles à l'adresse internet suivante : http://ec.europa.eu/ internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.
Les principes comptables appliqués lors de la préparation des comptes annuels consolidés sont identiques à ceux en vigueur au 31 décembre 2016, à l'exception des normes et amendements applicables à partir de 2017 et homologués par l'Union Européenne et qui ont été sans impact significatif sur les comptes du Groupe lors de leur première application.
| Norme | Nom | Entrée en vigueur |
|---|---|---|
| IAS 7 (amendements) | - Initiative concernant les informations à fournir | 1er janvier 2017 |
| IAS 12 (amendements) | - Comptabilisation d'actifs d'impôt différé au titre de pertes latentes | 1er janvier 2017 |
Lors de l'établissement des comptes consolidés, la Direction procède à des estimations lors de l'application des conventions comptables.
En raison des incertitudes inhérentes aux activités du Groupe, certains éléments des comptes consolidés ne peuvent pas être évalués avec précision, et ne peuvent faire l'objet que d'une estimation. Ces estimations impliquent des jugements fondés sur les dernières informations fiables disponibles.
Les hypothèses clefs relatives à l'avenir et les autres sources principales d'incertitude relatives aux estimations à la date de clôture, qui présentent un risque important d'entraîner un ajustement significatif des montants des actifs et des passifs au cours de la période sont les suivantes :
Le Groupe effectue des tests de dépréciation de ses écarts d'acquisition à chaque date de bilan. La valeur d'utilité des écarts d'acquisition est appréciée par référence à des flux de trésorerie futurs actualisés sur les unités génératrices de trésorerie auxquelles les écarts d'acquisition sont affectés. Les projections de flux de trésorerie futurs sont basées sur des estimations faites par la Direction qui estime également le taux d'actualisation à retenir dans le calcul de leur valeur actualisée. Le montant total des écarts d'acquisition relatifs aux filiales est de 103 345 000 euros au 31 décembre 2017 (€ 97 750 000 au 31 décembre 2016). Des informations complémentaires sont données en note 8.
Des impôts différés actifs sont enregistrés pour les reports fiscaux déficitaires dans la mesure où il est probable de les récupérer à un horizon prévisible grâce à l'existence de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces reports fiscaux déficitaires pourront être imputés. La Direction estime le montant des actifs d'impôts différés à comptabiliser, sur la base des prévisions de bénéfices imposables futurs. Le montant total des impôts différés actifs relatifs aux reports fiscaux déficitaires au 31 décembre 2017 est de 9 200 000 euros, contre 15 640 000 euros au 31 décembre 2016. Des informations complémentaires sont données en note 5.
Les obligations du Groupe liées aux régimes à prestations définies sont évaluées chaque année sur la base d'évaluations actuarielles. Ce type d'évaluation implique l'utilisation d'hypothèses actuarielles, notamment les taux d'actualisation, les rendements attendus des actifs des régimes, les augmentations futures des salaires et des retraites ainsi que les taux de mortalité. En raison de leur perspective long terme, ces estimations sont sujettes à incertitudes. Les engagements nets des régimes à prestations définies sont de 8 584 000 euros au 31 décembre 2017, contre 12 684 000 euros au 31 décembre 2016.
Des informations complémentaires sont données en note 22.
Des provisions sont constatées pour les litiges en cours lorsque l'issue probable d'une action en justice ou de tout autre litige impliquant le Groupe peut être estimée de manière fiable. L'échéance des sorties de trésorerie relative à ces provisions est incertaine car elle dépend de l'issue des procédures en question. Celles-ci ne sont par conséquent pas actualisées car leur valeur actuelle ne représenterait pas une information fiable. Le montant total des provisions pour litiges au 31 décembre 2017 est de € 7 224 000 contre € 7 440 000 au 31 décembre 2016. Des informations complémentaires sont données en note 21.
Les comptes consolidés comprennent ceux de VIEL & Cie ainsi que ceux de ses filiales, co-entreprises et sociétés associées (appelées collectivement le « Groupe »).
La liste des principales sociétés consolidées, ainsi que les taux de contrôle, taux d'intérêt et méthode de consolidation retenue pour chacune de ces sociétés, figurent en note 32.
L'acquisition d'entreprises est comptabilisée selon la méthode de l'acquisition. Le coût d'acquisition est mesuré en additionnant les justes valeurs, à la date d'échange, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis par le Groupe en échange du contrôle de l'entreprise acquise. Les frais d'acquisition engagés au titre de regroupement d'entreprise sont comptabilisés en charges.
Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l'entreprise acquise, qui satisfont aux conditions de comptabilisation, sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d'acquisition. L'écart d'acquisition est comptabilisé en tant qu'actif et évalué initialement à son coût, celui-ci étant l'excédent du coût d'acquisition sur la part d'intérêt du Groupe dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables ainsi constatée. Si, après réévaluation, la part d'intérêt du Groupe dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables excède le coût d'acquisition, l'excédent est comptabilisé immédiatement en résultat.
Après la comptabilisation initiale, les écarts d'acquisition positifs sont évalués au coût d'acquisition diminué du cumul des pertes de valeur.
Les écarts d'acquisition sur les filiales sont présentés au bilan dans les immobilisations incorporelles en note 8.
Dans le cadre du test de dépréciation effectué annuellement, ces écarts d'acquisition sont alloués à des unités génératrices de trésorerie. Leur valeur d'utilité est appréciée par référence à des flux futurs de trésorerie actualisés.
Les intérêts minoritaires dans l'entreprise acquise sont évalués initialement en fonction de leur quote-part de la juste valeur des actifs nets acquis.
La méthode d'intégration globale est appliquée à toutes les sociétés dans lesquelles VIEL & Cie exerce, directement ou indirectement, le contrôle sur la gestion des affaires. Il y a contrôle lorsque le Groupe est exposé à des rendements variables résultants de sa participation dans la société ou détient des droits sur ces rendements, et s'il peut utiliser son pouvoir sur la société pour influer sur les rendements. Les états financiers des filiales sont intégrés aux comptes consolidés à partir de la date de prise de contrôle jusqu'à la date où le contrôle cesse. La part des actionnaires minoritaires à l'actif net des filiales consolidées et au résultat global de l'exercice est présentée distinctement au bilan et au compte de résultat global consolidé même si cela se traduit par un solde déficitaire pour les intérêts minoritaires.
Une coentreprise est un partenariat qui confère au Groupe des droits sur l'actif net de la société dans laquelle le Groupe exerce un contrôle conjoint avec d'autres actionnaires. Le Groupe comptabilise ses intérêts dans les coentreprises selon la méthode de la mise en équivalence. Les écarts d'acquisition déterminés sur les coentreprises sont inclus dans la valeur comptable de l'investissement.
Les sociétés associées sur lesquelles VIEL & Cie exerce une influence notable sur les politiques financières et opérationnelles, mais sans toutefois en avoir le contrôle, sont intégrées selon la méthode de la mise en équivalence. Une influence notable est notamment présumée lorsque VIEL & Cie détient, directement ou indirectement, plus de 20 % des droits de vote de ces sociétés. Les comptes consolidés incluent la quote-part du Groupe dans l'actif net et le résultat des sociétés associées. Les écarts d'acquisition déterminés sur les sociétés associées sont inclus dans la valeur comptable de l'investissement et soumis à un test de dépréciation semestriel en tant que part de l'investissement.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, les soldes et transactions significatifs intragroupes ainsi que les gains et pertes non réalisés résultant de transactions intragroupes sont éliminés. Les gains et pertes non réalisés résultant de transactions avec des sociétés associées et des sociétés contrôlées conjointement sont éliminés à hauteur de la participation du Groupe dans ces entités.
Au sein du Groupe, dont l'euro est la monnaie de présentation des comptes, les transactions en devises étrangères sont converties dans la monnaie fonctionnelle de chaque entité, aux cours de change en vigueur au moment de la transaction. Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises étrangères à la fin de la période sont convertis aux cours de change en vigueur à cette date. Les différences de change résultant de ces opérations sont constatées au compte de résultat. Les actifs et les passifs non monétaires libellés en devises étrangères et constatés à leur coût historique sont convertis aux cours de change en vigueur au moment de la transaction. Les actifs et les passifs non monétaires libellés en devises étrangères et constatés à leur juste valeur sont convertis aux cours de change en vigueur au moment où la juste valeur est déterminée.
Lors de la consolidation, les actifs et les passifs des filiales étrangères exprimés en monnaies étrangères, incluant les écarts d'acquisition et les écarts d'évaluation, sont convertis en euros aux cours de change en vigueur à la date d'établissement des comptes. Les produits et charges des filiales étrangères exprimés en monnaies étrangères sont convertis en euros aux cours de change moyens de l'année écoulée.
Les différences de change résultant de la variation des cours de change d'un exercice sur l'autre, appliquées à la situation nette des filiales étrangères exprimée en monnaies étrangères, ainsi que la différence entre le cours moyen de l'année écoulée et le cours de clôture appliquée au résultat des filiales, sont directement imputées aux capitaux propres, sous la rubrique « Écart de conversion ». Lors de la cession d'une filiale étrangère, le montant cumulé de l'écart de conversion relatif à cette dernière est imputé dans les capitaux propres est constaté au compte de résultat.
Un tableau des principaux cours de change utilisés au titre des exercices 2017 et 2016 est présenté en note 31.
Le chiffre d'affaires est constitué de revenus de courtages et de commissions liés aux opérations d'intermédiation menées par les filiales opérationnelles de VIEL & Cie avec des tiers. Pour les transactions à titre d'agent, le chiffre d'affaires est présenté net des remises et escomptes ainsi que des frais versés aux correspondants et est constaté dès la négociation de l'opération. Dans le cadre des activités en principal où les filiales opérationnelles du Groupe agissent à titre de principal pour l'achat et la vente simultanés de titres pour le compte de tiers, les revenus de commissions représentent la différence entre le montant de la vente de ces titres et le montant de leur achat et sont constatés en date de livraison.
Le résultat financier net comprend les intérêts issus du placement de la trésorerie à court terme, les intérêts payés sur les dettes financières à court et à long terme, les intérêts liés aux activités de teneur de comptes ainsi que les plus et moins-values sur actifs et passifs financiers. Cette rubrique inclut également les gains et pertes de change sur les actifs et passifs financiers. Les charges et revenus d'intérêts sont comptabilisés au compte de résultat prorata temporis en appliquant la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette rubrique comprend l'impôt exigible ainsi que l'impôt différé sur les bénéfices. L'effet fiscal des éléments comptabilisés directement dans les capitaux propres consolidés est enregistré dans les capitaux propres consolidés.
L'impôt exigible est le montant des impôts sur le bénéfice payables au titre du bénéfice imposable de la période calculé en utilisant les taux d'impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture ainsi que les ajustements d'impôts d'années précédentes.
Des impôts différés sont constatés sur les différences temporelles entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale. Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report variable sur la base des taux d'imposition attendus lors de la réalisation des actifs ou le règlement des passifs. Tout changement du taux d'imposition est enregistré au compte de résultat sauf s'il est relatif directement à des éléments de capitaux propres. Des impôts différés sont calculés et comptabilisés sur toutes les différences temporelles imposables, à l'exception des écarts d'acquisition non déductibles. Les impôts différés actifs sont enregistrés sur toutes les différences temporelles déductibles, dès lors qu'il est probable de les récupérer à un horizon prévisible grâce à l'existence de bénéfices futurs. Dans le cas contraire, ils ne sont retenus qu'à hauteur des passifs d'impôts différés pour une même entité fiscale.
Les immobilisations corporelles sont inscrites au bilan à leur valeur d'acquisition, diminuées de l'amortissement cumulé et, si nécessaire, diminuées d'une dépréciation pour perte de valeur. Les terrains ne sont pas amortis. L'amortissement est calculé selon la méthode linéaire en fonction de leur durée d'utilisation estimée, soit :
| E Agencements et installations : | entre 5 et 10 ans, |
|---|---|
| E Matériel informatique et de téléphonie : | entre 2 et 5 ans, |
| E Autres immobilisations corporelles : | entre 3 et 5 ans. |
Lorsque des éléments d'une même immobilisation corporelle ont une durée d'utilisation estimée différente, ils sont constatés distinctement dans les immobilisations corporelles et amortis sur leur durée d'utilisation estimée respective.
Les charges d'entretien et de réparation sont imputées au compte de résultat de l'exercice au cours duquel elles sont encourues. Les dépenses permettant d'augmenter les avantages économiques futurs liés aux immobilisations corporelles sont capitalisées et amorties.
La juste valeur des immobilisations corporelles comptabilisées suite à un regroupement d'entreprises est déterminée sur la base de données du marché. La valeur de marché correspond au montant qui peut être obtenu de la vente d'un actif lors d'une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes.
Une filiale de VIEL & Cie détient un ensemble de biens immobiliers dans une optique patrimoniale. Ces actifs sont présentés sous la rubrique « Immeubles de placement » dans le bilan consolidé en application de la norme IAS 40 et comptabilisés au coût historique et amortis selon la méthode linéaire sur leur durée d'utilité probable (40 ans) ; cet amortissement est constaté par le biais du compte de résultat.
Un contrat de location est comptabilisé en tant que contrat de location-financement lorsqu'il transfère au Groupe la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété. Un contrat de location est classé en tant que contrat de location simple lorsque ce transfert n'a pas lieu.
Les immobilisations financées par des contrats de location-financement sont constatées au bilan à la valeur la plus basse entre la juste valeur de l'actif loué et la valeur actualisée des loyers minimums dus au début du contrat de location et amorties, en accord avec les principes du Groupe concernant l'évaluation des immobilisations corporelles, sur la durée la plus courte de la durée du bail ou de leur durée de vie utile. Les engagements qui en découlent sont présentés dans les dettes financières.
Les engagements futurs résultant de contrats de location simple sont comptabilisés en charges dans le compte de résultat sur la durée du contrat.
Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan à leur valeur d'acquisition, diminuée de l'amortissement cumulé et, si nécessaire, d'une dépréciation pour perte de valeur.
L'amortissement est calculé selon la méthode linéaire en fonction de leur durée d'utilisation estimée sauf si cette durée est indéfinie. Les immobilisations incorporelles dont la durée d'utilisation estimée est indéfinie font l'objet d'un test de dépréciation annuel.
Les durées d'utilisation estimées sont les suivantes :
| E Logiciels : | entre 3 et 5 ans |
|---|---|
| E Relation clientèle : | durée contractuelle |
| E Autres immobilisations incorporelles : | entre 3 et 5 ans |
| E Fonds de commerce : | indéfinie |
| E Ecarts d'acquisition : | indéfinie |
Les actifs non financiers sont examinés à chaque date de bilan afin de déterminer s'il existe des indices révélant une perte de leur valeur. Si de tels indices existent, la valeur recouvrable des actifs est estimée. Pour déterminer la valeur recouvrable, le Groupe utilise des données de marché, et lorsque ces dernières ne sont pas disponibles ou fiables, des techniques d'actualisation de flux de trésorerie futurs.
Pour les écarts d'acquisition et les immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie, la valeur recouvrable est estimée respectivement à chaque date de bilan et annuellement qu'il y ait un indice révélant une perte de valeur ou non. Une perte de valeur est constatée dans le compte de résultat dès lors que la valeur comptable d'un actif ou de l'unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable d'un actif correspond à la valeur la plus élevée entre le prix de vente net de l'actif et sa valeur d'utilité. La valeur d'utilité correspond à la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs susceptibles de découler d'un actif ou d'une unité génératrice de trésorerie.
Une perte de valeur est comptabilisée pour une unité génératrice de trésorerie tout d'abord en réduction de la valeur comptable de tout écart d'acquisition affecté à l'unité génératrice de trésorerie (au groupe d'unités) et ensuite, aux autres actifs de l'unité (du groupe d'unités) au prorata de la valeur comptable de chaque actif dans l'unité (le groupe d'unités).
Les pertes de valeur comptabilisées au cours des périodes antérieures pour des actifs non financiers, autres que les écarts d'acquisitions, sont revues annuellement et reprises si nécessaire.
En cas d'achat ou de vente ordinaire d'actifs financiers, la date de transaction est retenue pour la comptabilisation initiale et la dé-comptabilisation subséquente.
Les actifs financiers sont classés en quatre catégories distinctes :
Il s'agit des actifs financiers détenus à des fins de transaction et des actifs financiers désignés à la juste valeur par le résultat lors de leur comptabilisation initiale. Ces actifs sont évalués à la juste valeur et les écarts de réévaluation sont enregistrés dans le résultat de la période. Les instruments financiers dérivés font partie de cette catégorie à moins qu'ils soient des instruments de couverture désignés et efficaces.
Ce sont des actifs financiers non dérivés à paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Ces actifs sont comptabilisés initialement à leur juste valeur puis évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif déduction faite d'éventuelles pertes de valeur. Les variations de valeur sont comptabilisées dans le compte de résultat de la période. Les actifs de cette catégorie sont présentés dans l'actif courant à l'exception de ceux qui ont une échéance supérieure à douze mois après la date de clôture du bilan qui sont présentés dans l'actif non courant sous la rubrique « autres actifs financiers ». Dans l'actif courant, les prêts et créances incluent les clients et autres créances et comprennent aussi les créances liées aux activités de teneur de comptes et les créances liées aux activités en principal.
Ce sont les actifs financiers non dérivés, assortis de paiements fixes ou déterminables et d'une échéance fixée, que le Groupe à l'intention manifeste et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance. Ces actifs sont comptabilisés à un coût amorti intégrant les primes et décotes ainsi que les éléments accessoires comme les frais d'acquisition.
Ce sont les actifs financiers non dérivés qui sont désignés comme étant disponibles à la vente ou qui ne sont pas classés dans les trois catégories précédentes. Les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués à la juste valeur. Par exception, les instruments financiers pour lesquels un prix de négociation sur un marché liquide n'est pas disponible, et dont la juste valeur ne peut être établie de manière fiable, sont maintenus à leur prix de revient, qui comprend le coût de transaction après déduction d'éventuelles pertes de valeurs. Les gains ou pertes causés par la variation de la juste valeur des actifs disponibles à la vente sont comptabilisés directement dans les capitaux propres. Lorsque les actifs en question sont vendus, encaissés ou transférés, les gains ou pertes qui avaient été constatés dans les capitaux propres sont enregistrés au compte de résultat.
La juste valeur des actifs financiers qui sont traités sur un marché actif est déterminée par référence au cours acheteur à la date d'évaluation. Si un marché actif n'est pas disponible, la juste valeur est estimée par l'application d'une technique de valorisation appropriée. De telles techniques comprennent l'utilisation de transactions récentes, de la juste valeur actuelle d'un autre instrument identique en substance, l'analyse des flux de trésorerie actualisés ou les modèles de valorisation des options.
Certaines sociétés du Groupe exercent une activité de teneur de comptes au cours de laquelle elles reçoivent des dépôts de la part de leur clientèle, qu'elles déposent à leur tour auprès d'organismes de compensation afin d'assurer la bonne fin des opérations menées par leur clientèle. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de courtage en ligne sur opérations de change, certaines sociétés du Groupe reçoivent des dépôts de la part de leurs clients, qu'elles déposent à leur tour auprès de leurs banques compensatrices. Les créances et dettes liées à cette activité sont présentées au bilan à l'actif dans la rubrique « Clients et autres créances » et au passif dans la rubrique « Fournisseurs et autres créanciers ».
Certaines sociétés du Groupe agissent à titre de principal dans l'achat et la vente simultanés de titres pour le compte de tiers. Ces transactions sont débouclées lorsque les deux opérations de la transaction sont réglées ; le règlement effectué d'une part et la livraison des titres d'autre part (délai technique de règlement - livraison).
Afin de refléter la substance de ces transactions, ces dernières sont constatées à la date de livraison. Les montants à recevoir et à payer aux contreparties découlant des transactions en cours de livraison ayant dépassé le délai de livraison prévu sont présentés au bilan en valeur brute à l'actif dans la rubrique « Clients et autres créances » et au passif dans la rubrique « Fournisseurs et autres créanciers ». Les montants à recevoir et à payer aux contreparties pour les transactions dont la livraison est prévue dans le cadre normal des affaires sont présentés en note 28.
A chaque date de clôture, le Groupe apprécie s'il existe une indication objective de dépréciation d'un actif financier ou d'un groupe d'actifs financiers.
S'il existe des indications objectives d'une perte de valeur sur les prêts et créances ou sur des placements détenus jusqu'à l'échéance comptabilisés au coût amorti, le montant de la perte est égal à la différence entre la valeur comptable de l'actif et la valeur des flux de trésorerie futurs estimés actualisée au taux d'intérêt effectif calculé lors de la comptabilisation initiale. La valeur comptable de l'actif est réduite via l'utilisation d'un compte de correction de valeur. Le montant de la perte est comptabilisé au compte de résultat.
Si le montant de la perte de valeur diminue au cours d'une période ultérieure, et si cette diminution peut être objectivement liée à un évènement survenant après la comptabilisation de la dépréciation, la perte de valeur comptabilisée précédemment est reprise par l'ajustement d'un compte de correction de valeur. Le montant de la reprise est limité à la valeur du coût amorti de l'actif à la date de la reprise. Le montant de la reprise est comptabilisé au compte de résultat.
Les actifs financiers disponibles à la vente font l'objet d'une étude individuelle afin de déterminer la survenance éventuelle d'indicateurs d'une dépréciation durable.
Pour les instruments à revenu variable côtés, le Groupe considère les situations lors d'une baisse significative de leur cours en deçà de leur valeur d'acquisition ou lors d'une moins-value latente prolongée. Ces indicateurs amènent à une analyse fondée sur trois critères, le premier considérant comme significative une baisse du cours de plus de 50 % par rapport au prix d'acquisition des titres (net de tout remboursement en principal et de tout amortissement), le second fondé sur l'observation d'un cours inférieur au prix d'acquisition pendant une période continue d'au moins 24 mois avant la date de clôture, le troisième fondé sur d'autres facteurs comme la situation financière de l'émetteur ainsi que ses perspectives d'évolution.
Pour les investissements de capitaux propres, une baisse significative ou prolongée de la juste valeur de l'instrument en dessous de son coût d'acquisition est considérée comme une indication objective d'une perte de valeur.
Le Groupe considère que ces critères sont en mesure de refléter un phénomène durable de dépréciation tout en prenant en considération la volatilité inhérente aux marchés financiers ainsi que les variations cycliques de certains instruments de capitaux propres.
Le Groupe applique les mêmes critères aux instruments à revenu variable non côtés, la dépréciation éventuelle étant alors déterminée sur la base d'une valeur de modèle.
Pour les titres à revenu fixe, les critères de dépréciation appliqués par le Groupe sont similaires à ceux qui s'appliquent aux prêts et créances au niveau individuel, en prenant comme base le dernier cours coté lorsque ces titres bénéficient d'un marché actif, et d'une valeur de modèle dans le cas contraire.
Lorsqu'une dépréciation d'actif financier disponible à la vente a été comptabilisée dans les capitaux propres et que l'analyse conduite selon les critères présentés plus haut conclut à une dépréciation durable de cet actif, la totalité de la perte latente cumulée est constatée dans le compte de résultat, y compris la part précédemment constatée dans les capitaux propres, déduction faite de toute perte de valeur afférente à cet actif préalablement comptabilisée au compte de résultat. Cette dépréciation ne peut être reprise en compte de résultat que lors de la cession du titre concerné ; en outre, toute dépréciation ultérieure constitue une dépréciation reconnue dans le compte de résultat.
Les reprises de pertes de valeur sur les instruments d'emprunt classés comme disponibles à la vente sont comptabilisées en résultat si l'augmentation de la juste valeur est objectivement reliée à un événement survenant après la comptabilisation en résultat de la perte de valeur.
Le Groupe utilise de façon ponctuelle des instruments financiers dérivés principalement pour gérer les risques de change auxquels il est confronté dans le cadre de ses opérations. Ces instruments financiers dérivés consistent principalement en des contrats de change à terme et options sur devises.
Les instruments financiers sont initialement constatés à leur coût d'acquisition. Par la suite, tous les instruments financiers dérivés sont valorisés à leur juste valeur, soit la valeur de marché pour les instruments cotés en bourse soit une estimation selon des modèles de valorisation couramment utilisés pour les instruments non cotés. Les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés qui ne sont pas qualifiés d'instruments de couverture sont comptabilisées au compte de résultat.
Afin de réduire le risque de taux d'intérêt, le Groupe est susceptible d'utiliser de manière ponctuelle des swaps de taux d'intérêts pour convertir d'éventuelles dettes bancaires à taux variables en dettes à taux fixe. Le Groupe les désigne comme des couvertures de risque de taux d'intérêts sur flux de trésorerie. Au début de la transaction, le Groupe documente la relation entre les instruments de couverture et les positions couvertes ainsi que l'objectif et la stratégie de gestion du risque qui ont conduit à ces opérations de couverture. En particulier, la documentation inclut l'identification de l'instrument de couverture, la position couverte, la nature du risque couvert et la manière dont le Groupe évaluera l'efficacité de l'instrument de couverture. De telles opérations de couverture sont présumées être hautement efficaces pour couvrir les variations de flux de trésorerie et le Groupe les évalue à intervalles réguliers afin de mesurer leur efficacité réelle durant la période de couverture.
La part efficace des gains ou pertes sur les instruments de couverture désignés et qualifiés comme tels est comptabilisée dans les capitaux propres tandis que la part inefficace est comptabilisée immédiatement au compte de résultat.
Les montants accumulés dans les capitaux propres sont transférés dans le compte de résultat de la ou des période(s) au cours desquelles la transaction prévue couverte affecte le compte de résultat.
Les autres actifs courants comprennent principalement les charges payées d'avance imputables au prochain exercice.
La trésorerie se compose de la caisse et des dépôts bancaires à vue alors que les équivalents de trésorerie regroupent les dépôts bancaires à court terme et les placements monétaires à court terme dont l'échéance, à partir de la date d'acquisition, est égale ou inférieure à trois mois. Les placements monétaires à court terme sont constitués d'instruments de trésorerie négociables à court terme tels que les titres d'Etat ou des fonds d'investissement monétaires. Ceux-ci sont valorisés à leur juste valeur. Les gains et les pertes sur ces titres, réalisés et non réalisés, sont comptabilisés directement au compte de résultat. Les découverts bancaires sont présentés avec les dettes bancaires à court terme. Les découverts bancaires remboursables sur demande sont inclus dans la trésorerie et équivalents de trésorerie dans le cadre du tableau des flux de trésorerie.
Les actifs ou les groupes d'actifs à céder sont présentés comme détenus en vue de la vente lorsque leur valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par l'utilisation continue. Cette condition est considérée comme remplie uniquement lorsque la cession est très probable et que les actifs ou les groupes d'actifs à céder sont disponibles en vue de la vente immédiate dans leur état actuel. La Direction doit s'être engagée à la vente, ce qui doit permettre de comptabiliser la finalisation de la cession dans l'année suivant la date de classification des actifs dans cette catégorie.
Les actifs ou les groupes d'actifs détenus en vue de la vente sont évalués à la valeur la plus basse entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession.
Une perte de valeur est comptabilisée sur les actifs ou les groupes d'actifs détenus en vue de la vente tout d'abord en réduction de la valeur comptable de tout écart d'acquisition existant et ensuite, aux autres actifs au prorata de la valeur comptable de chaque actif.
Toutes les actions émises sont des actions au porteur et sont présentées dans les capitaux propres.
Les actions propres sont enregistrées au bilan à leur valeur d'acquisition et portées en diminution des capitaux propres consolidés. Lors de cessions ultérieures, la plus ou moins-value n'a pas d'effet sur le résultat mais est enregistrée comme apport ou réduction aux réserves provenant de primes d'émission.
Les dettes financières à court et à long terme portant intérêts sont incluses dans cette catégorie et sont initialement constatées à leur juste valeur diminuée des coûts de transactions associés. Par la suite, les dettes financières à court et à long terme sont valorisées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif où toute différence entre ce montant et le montant à l'échéance est constatée dans le compte de résultat en fonction de la durée de la dette. Les dettes financières à court terme sont exigibles ou renouvelables dans un délai d'un an maximum.
Cette catégorie comprend les fournisseurs et autres créanciers qui sont exigibles dans un délai d'un an maximum. Les fournisseurs et autres créanciers sont initialement constatés à leur juste valeur et sont ensuite évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
Il s'agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction et des passifs financiers désignés à la juste valeur par le résultat lors de leur comptabilisation initiale. Ces passifs sont évalués à la juste valeur et les écarts de réévaluation sont enregistrés dans le résultat de la période. Les instruments financiers dérivés font partie de cette catégorie à moins qu'ils ne soient des instruments de couverture désignés et efficaces.
La juste valeur des passifs financiers qui sont traités sur un marché actif est déterminée par référence au cours vendeur à la date d'évaluation. Si un marché actif n'est pas disponible, la juste valeur est estimée par l'application d'une technique de valorisation appropriée. De telles techniques comprennent l'utilisation de transactions récentes, de la juste valeur actuelle d'un autre instrument identique en substance, l'analyse des flux de trésorerie actualisés ou les modèles de valorisation des options.
Une provision est constatée lorsque le Groupe a une obligation juridique ou implicite résultant d'événements passés au titre de laquelle il est probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l'obligation, et que le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable. Lorsque l'effet de la valeur temps de l'argent est significatif, le montant de la provision correspond à la valeur actualisée des dépenses attendues que l'on pense nécessaires pour éteindre l'obligation, estimée en utilisant un taux d'actualisation avant impôts reflétant les appréciations actuelles par le marché de la valeur temps de l'argent et des risques spécifiques à ce passif.
Les produits différés comprennent les produits encaissés d'avance afférents aux prochains exercices.
Selon les pays où le Groupe est implanté et en fonction des réglementations en vigueur localement en matière de prestations de retraite, il a été mis en place des régimes de retraite à cotisations ou à prestations définies.
Les régimes à cotisations définies donnent lieu à des versements par les employés et par les sociétés du Groupe auprès d'organismes habilités à gérer de tels fonds de retraite. Les versements par des sociétés du Groupe sont constatés dans le compte de résultat dans l'exercice au cours duquel ils sont exigibles.
Les obligations du Groupe liées aux régimes à prestations définies sont évaluées chaque année, en valeur actuarielle, par des experts indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées. Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon le pays dans lequel le régime est situé.
Les écarts actuariels résultent principalement des modifications des hypothèses à long terme (taux d'actualisation, taux d'augmentation des salaires, etc.) et de la différence entre les hypothèses prises et l'évolution réelle des régimes. Ceux-ci sont enregistrés intégralement dans les autres éléments du résultat global.
La charge des prestations comptabilisée au compte de résultat comprend le coût des services rendus au cours de l'exercice ainsi que les intérêts nets sur les engagements nets des régimes à prestations définies.
Les autres engagements de retraites, tels que les indemnités de départs, font également l'objet d'une évaluation actuarielle selon la méthode des unités de crédit projetées et sont intégralement provisionnés.
Des options de souscription d'actions sont octroyées aux membres de la Direction Générale ainsi qu'à des collaborateurs du Groupe, leur conférant ainsi le droit de recevoir des actions au terme de la période d'acquisition des droits. L'octroi et les conditions de participation des collaborateurs sont définis par le Conseil d'administration. Lors de l'exercice de leurs options de souscriptions, de nouvelles actions sont créées par l'utilisation du capital conditionnel (cf. note 19).
La juste valeur des options de souscription consenties est reconnue en tant que charge de personnel avec, en contrepartie, une augmentation des capitaux propres. La juste valeur est déterminée à la date d'attribution des options de souscription et amortie sur la période d'acquisition des droits. La juste valeur des options de souscriptions octroyées est déterminée par un expert indépendant en recourant au modèle de valorisation binomial et en prenant en compte les caractéristiques et conditions générales d'acquisition des droits prévalant à cette date.
A chaque date de clôture, le Groupe révise ses estimations du nombre d'options sur actions qui seront exercées dans un futur proche. L'impact de cette révision est comptabilisé au compte de résultat avec un ajustement correspondant dans les capitaux propres.
Lors de l'exercice d'options de souscription, la valeur des instruments est transférée de la réserve pour options de souscription d'actions au compte de prime d'émission.
Les actifs et passifs éventuels résultant d'événements passés et dont l'existence ne sera confirmée que par la survenance, ou non, d'un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle du Groupe sont présentés en note annexe aux états financiers.
Les événements postérieurs à la date de clôture sont les événements qui se produisent entre la date de clôture et la date d'approbation des comptes consolidés.
La valeur des actifs et passifs à la date du bilan est ajustée afin de refléter les événements postérieurs à la date de clôture qui contribuent à confirmer des situations qui existaient à la date de clôture. Les événements postérieurs à la date de clôture qui indiquent des situations apparues postérieurement à la date de clôture sont présentés en note aux comptes consolidés lorsque significatifs.
Le Conseil des standards comptables internationaux (IASB) a publié certaines normes et amendements de norme qui n'ont pas toutes été adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2017 et dont la date d'entrée en vigueur pour le Groupe est postérieure à la date des comptes consolidés. Ceux-ci n'ont donc pas été appliqués par anticipation pour la préparation des comptes consolidés au 31 décembre 2017.
| Norme | Nom | Entrée en vigueur |
|---|---|---|
| IFRS 4 (amendements) | - Appliquer IFRS 9 Instruments financiers avec IFRS 4 Contrats d'assurance | 1er janvier 2018 |
| IFRS 9 | - Instruments financiers | 1er janvier 2018 |
| IFRS 15 | - Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients | 1er janvier 2018 |
| IFRS 16 | - Contrats de location | 1er janvier 2019 |
| Norme | Nom | Entrée en vigueur |
|---|---|---|
| IAS 28 (amendements) | - Intérêts à long terme dans des entreprises associées et des coentreprises | 1er janvier 2019 |
| IFRS 2 (amendements) | - Classification et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions |
1er janvier 2018 |
| IFRS 9 (amendements) | - Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative | 1er janvier 2019 |
| IFRS 17 | - Contrats d'assurance | 1er janvier 2021 |
| IFRIC 23 | - Incertitude relative aux traitements fiscaux | 1er janvier 2019 |
| Améliorations annuelles (2015-2017) des IFRS |
- Améliorations annuelles (2015-2017) des IFRS | 1er janvier 2019 |
L'adoption de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 entraînera une modification de la présentation des instruments financiers au bilan sans impact significatif sur leur évaluation. Le Groupe enregistrera toute différence entre la valeur comptable des instruments financiers selon la norme IAS 39 et la valeur comptable selon la norme IFRS 9 au solde d'ouverture des réserves consolidées de ce même exercice.
L'adoption de la norme IFRS 16 au 1er janvier 2019 entraînera une augmentation du total des actifs et des passifs avec la reconnaissance au bilan de tous les contrats de location, sans impact significatif sur le résultat net du Groupe. Le Groupe appliquera cette norme selon la méthode rétrospective simplifiée en comptabilisant l'effet cumulatif de l'application initiale de cette norme comme un ajustement du solde d'ouverture des réserves consolidées de ce même exercice. Au 31 décembre 2017, le montant total des engagements relatifs aux contrats de location simple est présenté en note 26.
Le Groupe prévoit que l'adoption des autres normes et amendements ci-dessus n'aura pas d'impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe lors de la première application. Lors de l'adoption de la norme IFRS 15 au 1er janvier 2018, le Groupe enregistrera les écarts éventuels sur les contrats en court comme un ajustement du solde d'ouverture des réserves consolidées de ce même exercice.
La structure d'organisation interne et de gestion de VIEL & Cie, et son système d'information financière permettant l'élaboration des rapports à l'attention de la Direction générale et du Conseil d'administration, sont fondés sur une approche métier en premier lieu, déclinée pour chaque pôle d'activité du Groupe.
Les trois segments d'activité retenus par VIEL & Cie pour son information de gestion, qui présentent des profils de risques et de rentabilité globalement homogènes, sont l'intermédiation professionnelle autour de la participation dans Compagnie Financière Tradition, la bourse en ligne avec Bourse Direct, et la banque privée au travers de SwissLife Banque Privée.
Au niveau secondaire, les activités du Groupe sont regroupées par zones géographiques : l'Europe Moyen Orient et Afrique, les Amériques et la zone Asie-Pacifique. Les activités menées par le Groupe en Afrique et en Amérique latine ont été regroupées respectivement au sein des zones Europe et Etats-Unis, dans la mesure où elles sont supervisées opérationnellement par les responsables de ces zones et ne représentent pas, individuellement, un poids significatif (moins de 2 % des revenus du Groupe).
L'approche géographique retenue repose sur la localisation des bureaux, et ainsi des équipes opérationnelles, et non sur la localisation géographique des clients, la rentabilité d'une activité d'intermédiation étant fondée avant tout sur les caractéristiques d'un marché local, notamment en termes de pression concurrentielle ou de niveau des rémunérations et autres dépenses opérationnelles. La répartition des revenus consolidés par destination -localisation géographique de ses clients- n'est toutefois pas sensiblement différente de la répartition par implantation géographique.
Les actifs sectoriels ne sont pas inclus dans les rapports de gestion à l'attention de la Direction générale mais sont néanmoins présentés ci-dessous. Les produits, charges d'exploitation et actifs sectoriels sont alloués intégralement aux pôles sectoriels, à l'exception de quelques éléments de résultat ou d'actifs et de passifs afférents exclusivement au fonctionnement des sociétés « holdings » du Groupe et présentés distinctement à titre d'éléments non alloués. Par ailleurs, certains éléments considérés comme exceptionnels tels que des plus ou moins-values sur cession de filiales ou sociétés associées, des amortissements d'immobilisations incorporelles ou charges de restructuration sont exclus du résultat d'exploitation sectoriel.
Les principes comptables appliqués pour évaluer le résultat d'exploitation sectoriel sont identiques à ceux appliqués aux comptes consolidés.
| En 2017 en milliers d'euros |
Intermédiation professionnelle |
Bourse en ligne |
Banque Privée |
Immobilier et autres activités |
Total | Contribution des holdings |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 721 963 | 34 608 | - | - | 756 571 | - | 756 571 |
| Charges d'exploitation(1) | -665 168 | -30 452 | - | -68 -695 688 | - -695 688 | ||
| Résultat d'exploitation sectoriel | 56 795 | 4 156 | - | -68 | 60 883 | - | 60 883 |
| Produits/ Charges non alloués(2) | - | - | - | - | -4 439 | -4 439 | |
| Résultat d'exploitation | 56 795 | 4 156 | - | -68 | 60 883 | -4 439 | 56 444 |
| Résultat des participations mise en équivalence |
5 679 | - | 3 324 | - | 9 003 | -118 | 8 885 |
| Résultat financier | -5 452 | -146 | - | -40 | -5 638 | -979 | -6 617 |
| Résultat avant impôts | 57 022 | 4 010 | 3 324 | -108 | 64 248 | -5 536 | 58 712 |
| Impôts sur les bénéfices | -14 764 | -860 | - | 195 | -15 429 | 376 | -15 053 |
| Résultat net | 42 258 | 3 150 | 3 324 | 87 | 48 819 | -5 160 | 43 659 |
(1) Charges nettes des autres produits d'exploitation et incluant les amortissements.
(2) Produits/Charges nets afférents aux holdings du Groupe.
| En 2016 en milliers d'euros |
Intermédiation professionnelle |
Bourse en ligne |
Banque Privée |
Immobilier et autres activités |
Total | Contribution des holdings |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 736 919 | 34 017 | - | - | 770 936 | - | 770 936 |
| Charges d'exploitation(1) | -681 450 | -30 924 | - | -122 | -712 496 | - -712 496 | |
| Résultat d'exploitation sectoriel | 55 469 | 3 093 | - | -122 | 58 440 | - | 58 440 |
| Produits/ Charges non alloués(2) | - | - | - | - | - | -4 507 | -4 507 |
| Résultat d'exploitation | 55 469 | 3 093 | - | -122 | 58 440 | -4 507 | 53 933 |
| Résultat des participations mise en équivalence |
8 762 | - | 402 | - | 9 164 | 96 | 9 260 |
| Résultat financier | -1 898 | -152 | - | -21 | -2 071 | -391 | -2 462 |
| Résultat avant impôts | 62 333 | 2 941 | 402 | -143 | 65 533 | -4 802 | 60 731 |
| Impôts sur les bénéfices | -13 883 | -595 | - | -70 | -14 548 | -331 | -14 879 |
| Résultat net | 48 450 | 2 346 | 402 | -213 | 50 985 | -5 133 | 45 852 |
(1) Charges nettes des autres produits d'exploitation et incluant les amortissements.
(2) Produits/Charges nets afférents aux holdings du Groupe.
Les actifs sectoriels se répartissent de la sorte :
| En 2017 en milliers d'euros |
Intermédiation professionnelle |
Bourse en ligne |
Banque Privée |
Immobilier et autres activités |
Total | Contribution des holdings |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs sectoriels | 826 674 | 860 395 | - | 2 865 1 689 934 | - 1 689 934 | ||
| Participations dans sociétés associées |
115 865 | - | 44 849 | - | 160 714 | 1 151 | 161 865 |
| Actifs non alloués(3) | - | - | - | - | - | 128 168 | 128 168 |
| 942 539 | 860 395 | 44 849 | 2 865 1 850 648 | 129 319 1 979 967 |
| En 2016 en milliers d'euros |
Intermédiation professionnelle |
Bourse en ligne |
Banque Privée |
Immobilier et autres activités |
Total | Contribution des holdings |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs sectoriels | 786 066 | 727 001 | - | 3 334 1 516 401 | - 1 516 401 | ||
| Participations dans sociétés associées |
118 234 | - | 41 729 | - | 159 963 | 1 283 | 161 246 |
| Actifs non alloués(3) | - | - | - | - | - | 59 597 | 59 597 |
| 904 300 | 727 001 | 41 729 | 3 334 1 676 364 | 60 880 1 737 244 |
(3) Actifs afférents aux holdings du Groupe.
| Activités poursuivies | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En 2017 en milliers d'euros |
Europe, Moyen Orient et Afrique |
Amérique | Asie-Pacifique | Total | |||
| Chiffre d'affaires | 339 251 | 229 557 | 187 763 | 756 571 | |||
| Actifs non courants | 115 422 | 16 605 | 7 966 | 139 994 | |||
| Activités poursuivies |
| En 2016 | ||||
|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | Europe, Moyen Orient et Afrique |
Amérique | Asie-Pacifique | Total |
| Chiffre d'affaires | 336 464 | 241 216 | 193 256 | 770 936 |
| Actifs non courants | 110 492 | 22 214 | 10 099 | 142 804 |
La zone Europe est principalement constituée des activités du Groupe à Londres. Aux Etats-Unis, les activités sont essentiellement développées à partir de New York et en Asie à partir de Tokyo.
Les actifs non courants comprennent uniquement les immobilisations corporelles et incorporelles.
Aucun client ne représente plus de 10 % du chiffre d'affaires pour les exercices 2016 et 2017.
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Plus- / (moins-)values sur cession d'actifs immobilisés | 76 | 23 |
| Autres produits d'exploitation | 4 584 | 2 728 |
| TOTAL | 4 660 | 2 751 |
En 2017, la rubrique « Autres produits d'exploitation » inclut un montant de € 1 690 000 d'indemnités reçues suite à la résolution d'un litige.
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Charges de télécommunication et d'information financière | 51 723 | 52 631 |
| Charges de voyages et de représentation | 25 529 | 25 309 |
| Honoraires professionnels | 20 624 | 20 194 |
| Charges locatives et de maintenance | 22 349 | 21 087 |
| Autres charges d'exploitation | 42 354 | 45 799 |
| TOTAL | 162 579 | 165 020 |
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Produits d'intérêts | 2 125 | 2 002 |
| Produits des titres de participation | 411 | 114 |
| Plus-values sur actifs financiers évalués à la juste valeur | 686 | 266 |
| Gains de change | 2 675 | 7 571 |
| Variation de la juste valeur des actifs disponibles à la vente transférée des capitaux propres |
1 | - |
| Autres produits financiers | 185 | -7 |
| Produits financiers | 6 083 | 9 946 |
| Charges d'intérêts | -7 998 | -8 641 |
| Moins-values sur actifs financiers évalués à la juste valeur | - | -354 |
| Pertes de change | -4 318 | -2 643 |
| Variation nette de la juste valeur des actifs disponibles à la vente transférée des capitaux propres |
-369 | -841 |
| Variation nette de la juste valeur des instruments de couverture des flux de trésorerie transférée des capitaux propres |
- | - |
| Autres charges financières | -15 | 71 |
| Charges financières | -12 700 | -12 408 |
| Résultat financier net | -6 617 | -2 462 |
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Charge d'impôts courants | 12 490 | 16 261 |
| Charges / (Produits) d'impôts différés | 2 563 | -1 382 |
| Impôts sur le bénéfice | 15 053 | 14 879 |
| 2017 | 2016 | |||
|---|---|---|---|---|
| % | En milliers d'euros |
% | En milliers d'euros |
|
| Résultat avant impôts | 58 712 | 60 731 | ||
| Ajustement de la quote-part des sociétés associées et coentreprises | -8 885 | -9 260 | ||
| Résultat avant impôts et quote-part dans le résultat des sociétés associées et coentreprises |
49 827 | 51 471 | ||
| Taux d'imposition normatif | 18,01 % | 8 974 | 17,42 % | 8 964 |
| Effet fiscal des éléments suivants : | ||||
| Consommation de reports déficitaires non valorisés | -0,32 % | -158 | -0,79 % | -392 |
| Déficits de l'exercice non valorisés | 7,44 % | 3 709 | 7,61 % | 3 767 |
| Charge d'impôt des minoritaires pour les sociétés fiscalement transparentes et intégrées globalement |
-0,98 % | -486 | -0,40 % | -200 |
| Effet fiscal des produits non imposables | -1,00 % | -499 | -0,60 % | -296 |
| Effet fiscal des charges non déductibles | 6,64 % | 3 308 | 6,69 % | 3 311 |
| Pertes fiscales non comptabilisées précédemment | -4,68 % | -2 334 | 0,00 % | - |
| Variation du taux d'impôt | 5,31 % | 2 644 | 0,97 % | 480 |
| Impôts concernant les exercices antérieurs | -0,38 % | -188 | 0,56 % | 278 |
| Divers | 0,17 % | 83 | -2,08 % | -1 032 |
| Taux d'imposition effectif du Groupe | 30,21 % | 15 053 | 28,91 % | 14 879 |
L'écart entre le taux d'imposition effectif et le taux d'imposition normatif de VIEL & Cie peut s'analyser comme suit :
La rubrique « Charges non déductibles » comprend essentiellement des frais de représentation considérés comme non déductibles fiscalement dans certains pays.
Le taux moyen d'imposition consolidé normatif de VIEL & Cie est calculé comme la moyenne pondérée des taux d'imposition en vigueur dans les différentes juridictions fiscales où ses filiales sont présentes.
Celui-ci varie d'un exercice à l'autre en fonction du poids relatif de chaque entité individuelle dans le résultat avant impôts du Groupe, ainsi que des changements de taux d'imposition des filiales opérationnelles.
Des impôts différés ont été comptabilisés sur les autres éléments du résultat global comme suit :
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Écarts actuariels des régimes à prestations définies | 245 | -131 |
| Couverture de flux de trésorerie | - | - |
| Actifs financiers disponible à la vente | 110 | 90 |
| Autres | 33 | - |
| Total charges / (produits) d'impôts différés | 388 | -41 |
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Impôts courants relatifs à l'exercice d'options de souscriptions d'actions | - | - |
| Impôts différés relatifs à l'octroi d'options de souscriptions d'actions | 217 | -2 568 |
| Total charges / (produits) d'impôts | 217 | -2 568 |
| en milliers d'euros | 31.12. 2016 |
Enregistrés au compte de résultat |
Enregistrés dans les autres éléments du résultat global |
Enregistrés dans les capitaux propres |
Reclasse ments |
Écarts de conversion |
31.12. 2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés actifs | |||||||
| Immobilisations corporelles | 1 611 | -15 | - | - | - | -76 | 1 520 |
| Immobilisations incorporelles | 940 | 283 | - | - | - | -113 | 1 110 |
| Provisions et charges à payer | 17 393 | -1 617 | -232 | -217 | - | -1 880 | 13 447 |
| Reports fiscaux déficitaires | 15 640 | -4 982 | - | - | - | -1 458 | 9 200 |
| Autres | 3 758 | 1 416 | - | - | - | -463 | 4 711 |
| Total | 39 342 | -4 915 | -232 | -217 | - | -3 989 | 29 988 |
| Impôts différés passifs | |||||||
| Immobilisations corporelles | 5 053 | -253 | - | - | -3 703 | -538 | 559 |
| Immobilisations incorporelles | 796 | -1 461 | - | - | 3 703 | -57 | 2 980 |
| Autres | 5 938 | -767 | 104 | - | - | -685 | 4 591 |
| Total | 11 787 | -2 481 | 104 | - | - | -1 280 | 8 130 |
| Total impôts différés nets | 27 555 | -2 435 | -337 | -217 | - | -2 709 | 21 858 |
| Présenté au bilan comme suit : | |||||||
| Impôts différés actifs | 28 693 | 23 081 | |||||
| Impôts différés passifs | 1 138 | 1 223 | |||||
| Net | 27 555 | 21 858 |
| en milliers d'euros | 31.12. 2015 |
Enregistrés au compte de résultat |
Enregistrés dans les autres éléments du résultat global |
Enregistrés dans les capitaux propres |
Reclasse ments |
Écarts de conversion |
31.12. 2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés actifs | |||||||
| Immobilisations corporelles | 1 866 | -34 | - | - | - | -221 | 1 611 |
| Immobilisations incorporelles | 761 | 148 | - | - | - | 31 | 940 |
| Provisions et charges à payer | 12 083 | 2 078 | 131 | 2 611 | - | 489 | 17 393 |
| Reports fiscaux déficitaires | 13 764 | 1 441 | - | - | - | 435 | 15 640 |
| Autres | 4 773 | -1 130 | - | - | - | 115 | 3 758 |
| Total | 33 247 | 2 503 | 131 | 2 611 | - | 850 | 39 342 |
| Impôts différés passifs | |||||||
| Immobilisations corporelles | 969 | 666 | - | - | 3 254 | 165 | 5 053 |
| Immobilisations incorporelles | 4 083 | 53 | - | - | -3 254 | -87 | 796 |
| Autres | 5 286 | 381 | 90 | - | - | 181 | 5 938 |
| Total | 10 338 | 1 100 | 90 | - | - | 259 | 11 787 |
| Total impôts différés nets | 22 909 | 1 403 | 41 | 2 611 | - | 591 | 27 555 |
| Présenté au bilan comme suit : | |||||||
| Impôts différés actifs | 24 261 | 28 693 | |||||
| Impôts différés passifs | 1 352 | 1 138 | |||||
| Net | 22 909 | 27 555 |
Les pertes fiscales donnent lieu à la reconnaissance d'un impôt différé actif lorsque, sur la durée des prévisions d'activité, il est probable de les utiliser grâce à l'existence de profits futurs ; l'horizon de recouvrement peut ainsi varier mais il est en général inférieur à cinq ans.
Les pertes fiscales pour lesquelles aucun impôt différé actif n'est comptabilisé expirent comme suit :
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| À moins d'un an | ||
| Entre un et cinq ans | 9 104 | 12 300 |
| Supérieur à cinq ans | 24 534 | 22 708 |
| Durée illimitée | 35 082 | 50 085 |
| Total | 68 720 | 85 093 |
Les pertes fiscales à durée illimitée incluent un montant de € 2 666 000 (2016 : € 2 648 000) qui peut être utilisé uniquement à l'encontre de gains en capitaux.
Le résultat de base par action est obtenu en divisant le résultat net - part du Groupe par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice, déduction faite du nombre moyen des actions propres détenues par le Groupe.
Le résultat dilué par action résulte de la division entre, au numérateur, le résultat net - part du Groupe corrigé des éléments liés à l'exercice des instruments dilutifs et, au dénominateur, le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice augmenté du nombre moyen pondéré d'actions qui seraient créées dans le cadre de l'exercice des instruments dilutifs, déduction faite des actions propres.
Les éléments de calcul retenus pour la détermination du résultat par action de VIEL & Cie sont détaillés ci-après :
| Résultat de base | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Résultat net - part du Groupe (en milliers d'euros) | 30 761 | 31 433 |
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation | 77 826 285 | 80 599 189 |
| Nombre moyen d'actions autodétenues | 4 448 498 | 7 096 996 |
| Résultat de base par action (en euro) | 0,42 | 0,43 |
| Résultat dilué | 2017 | 2016 |
| Résultat net - part du Groupe (en milliers d'euros) | 30 761 | 31 433 |
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation | 77 826 285 | 80 599 189 |
| Ajustement pour effet dilutif des options sur actions et des attributions gratuites d'actions |
440 627 | 375 000 |
| Nombre moyen d'actions autodétenues | 4 448 498 | 7 096 996 |
| Nombre moyen pondéré d'actions retenu pour le résultat dilué par action | 73 818 415 | 73 877 193 |
| Résultat dilué par action (en euro) | 0,42 | 0,43 |
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
| Au 31 décembre 2017 en milliers d'euros |
Terrains et construction |
Agencements et installations |
Informatique et téléphonie |
Autres immos corporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1er janvier 2017 | - | 38 118 | 52 634 | 2 432 | 93 184 |
| Variation de taux d'intérêts | - | 868 | 299 | 176 | 1 343 |
| Acquisitions de l'exercice | - | 1 066 | 3 600 | 377 | 5 043 |
| Cessions - mises au rebut | - | -1 009 | -2 806 | -176 | -3 991 |
| Reclassement | - | 1 | -1 | - | - |
| Écarts de conversion | - | -2 500 | -3 274 | -140 | -5 914 |
| Valeur brute au 31 décembre 2017 | - | 36 544 | 50 452 | 2 669 | 89 665 |
| Amortissement cumulé et perte de valeur au 1er janvier 2017 |
- | -26 716 | -42 935 | -928 | -70 579 |
| Variation de taux d'intérêts | - | -840 | -262 | -138 | -1 240 |
| Amortissements de l'exercice | - | -2 737 | -4 056 | -34 | -6 827 |
| Perte de valeur de l'exercice | - | - | - | - | - |
| Cessions - mises au rebut | - | 1 008 | 2 802 | 138 | 3 948 |
| Reclassement | - | - | - | - | - |
| Écarts de conversion | - | 1 824 | 2 598 | 54 | 4 476 |
| Amortissement cumulé et perte de valeur au 31 décembre 2017 |
- | -27 461 | -41 853 | -908 | -70 222 |
| Valeur nette au 31 décembre 2017 | - | 9 083 | 8 599 | 1 761 | 19 443 |
| Dont actifs sous contrat de location-financement | - | - | - | - | - |
| Au 31 décembre 2016 en milliers d'euros |
Terrains et construction |
Agencements et installations |
Informatique et téléphonie |
Autres immos corporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1er janvier 2016 | - | 40 099 | 62 268 | 2 496 104 863 | |
| Variation de taux d'intérêts | - | - | - | - | - |
| Acquisitions de l'exercice | - | 5 633 | 5 670 | 55 | 11 358 |
| Cessions - mises au rebut | - | -5 706 | -12 091 | -140 | -17 937 |
| Reclassement | - | - | -1 121 | - | -1 121 |
| Écarts de conversion | - | -1 908 | -2 092 | 21 | -3 979 |
| Valeur brute au 31 décembre 2016 | - | 38 118 | 52 634 | 2 432 | 93 184 |
| Amortissement cumulé et perte de valeur au 1er janvier 2016 |
- | -30 396 | -51 678 | -1 002 -83 076 | |
| Variation de taux d'intérêts | - | - | - | - | - |
| Amortissements de l'exercice | - | -2 849 | -5 071 | -36 | -7 956 |
| Perte de valeur de l'exercice | - | -247 | -44 | - | -291 |
| Cessions - mises au rebut | - | 5 479 | 12 080 | 140 | 17 699 |
| Reclassement | - | - | 59 | -16 | 43 |
| Écarts de conversion | - | 1 297 | 1 719 | -14 | 3 002 |
| Amortissement cumulé et perte de valeur au 31 décembre 2016 |
- | -26 716 | -42 935 | -928 | -70 579 |
| Valeur nette au 31 décembre 2016 | - | 11 402 | 9 699 | 1 504 | 22 605 |
| Dont actifs sous contrat de location-financement | - | - | - | - | - |
Une filiale de VIEL & Cie détient un ensemble de biens immobiliers pour un investissement initial total de € 6 289 000.
Ces actifs sont comptabilisés au coût amorti selon la norme IAS 40, et ont connu les variations suivantes au cours de l'exercice 2017 :
| Au 31 décembre 2016 | 3 283 |
|---|---|
| Acquisition | - |
| Cession | - |
| Amortissement | -141 |
| Reclassement | - |
| Écarts de conversion | -389 |
| Au 31 décembre 2017 | 2 753 |
Au 31 décembre 2017, l'amortissement cumulé de ces actifs est de € 874 000.
Les produits locatifs perçus en 2017 s'élèvent à € 197 000 contre € 266 000 de charges opérationnelles directes.
| Au 31 décembre 2017 en milliers d'euros |
Fonds de commerce |
Logiciels | Écarts d'acquisition |
Relation clientèle |
Autres immos incorporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1er janvier 2017 | 14 046 | 78 512 | 77 597 | 61 125 | 6 241 | 237 521 |
| Variation de taux d'intérêts | - | 86 | 3 864 | - | - | 3 950 |
| Acquisitions de l'exercice | - | 7 324 | - | - | 42 | 7 366 |
| Cessions - mises au rebut | - | -171 | - | - | - | -171 |
| Reclassement | - | 3 498 | - | - | -2 123 | 1 375 |
| Écarts de conversion | -85 | -5 616 | -1 395 | -6 851 | -194 | -14 141 |
| Valeur brute au 31 décembre 2017 | 13 961 | 83 633 | 80 066 | 54 274 | 3 966 235 900 | |
| Amortissement cumulé et perte de valeur au 1er janvier 2017 |
-192 | -52 826 | -906 | -61 125 | -2 271 -117 320 | |
| Variation de taux d'intérêts | - | -82 | - | - | - | -82 |
| Amortissements de l'exercice | - | -7 188 | - | - | -13 | -7 201 |
| Perte de valeur de l'exercice | - | -119 | - | - | - | -119 |
| Cessions - mises au rebut | - | 171 | - | - | - | 171 |
| Reclassement | - | -1 375 | - | - | - | -1 375 |
| Écarts de conversion | 23 | 3 516 | 75 | 6 851 | 112 | 10 577 |
| Amortissement cumulé et perte de valeur au 31 décembre 2017 |
-169 | -57 903 | -831 | -54 274 | -2 172 -115 349 | |
| Valeur nette au 31 décembre 2017 | 13 792 | 25 730 | 79 235 | - | 1 794 | 120 550 |
| Au 31 décembre 2016 en milliers d'euros |
Fonds de commerce |
Logiciels | Écarts d'acquisition |
Relation clientèle |
Autres immos incorporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1er janvier 2016 | 14 010 | 71 970 | 77 416 | 59 334 | 6 408 | 229 138 |
| Acquisitions de l'exercice | - | 10 102 | - | - | 1 048 | 11 150 |
| Cessions - mises au rebut | - | -3 933 | - | - | -453 | -4 386 |
| Reclassement | - | 1 856 | - | - | -852 | 1 004 |
| Écarts de conversion | 36 | -1 483 | 181 | 1 791 | 90 | 615 |
| Valeur brute au 31 décembre 2016 | 14 046 | 78 512 | 77 597 | 61 125 | 6 241 | 237 521 |
| Amortissement cumulé et perte de valeur au 1er janvier 2016 |
-186 | -49 286 | -898 | -59 334 | -2 513 | -112 217 |
| Amortissements de l'exercice | - | -8 505 | - | - | 13 | -8 492 |
| Perte de valeur de l'exercice | - | -6 | - | - | -541 | -547 |
| Cessions - mises au rebut | - | 3 932 | - | - | 843 | 4 775 |
| Reclassement | - | -37 | - | - | - | -37 |
| Écarts de conversion | -6 | 1 076 | -8 | -1 791 | -73 | -802 |
| Amortissement cumulé et perte de valeur au 31 décembre 2016 |
-192 | -52 826 | -906 | -61 125 | -2 271 -117 320 | |
| Valeur nette au 31 décembre 2016 | 13 854 | 25 686 | 76 691 | - | 3 970 | 120 200 |
Les écarts d'acquisition se présentent comme suit au 31 décembre 2017 :
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | Valeur | Valeur brute Dépréciation nette |
Valeur brute Dépréciation |
Valeur nette |
|||
| Pôle Intermédiation professionnelle | 44 744 | -831 | 43 913 | 42 275 | -906 | 41 369 | |
| Compagnie Financière Tradition | 25 968 | - | 25 968 | 25 968 | - | 25 968 | |
| TFS | 12 867 | - | 12 867 | 14 021 | - | 14 021 | |
| Carax | 3 864 | - | 3 864 | - | - | - | |
| Autres | 2 045 | -831 | 1 214 | 2 286 | -906 | 1 380 | |
| Pôle Bourse en ligne | 35 322 | - | 35 322 | 35 322 | - | 35 322 | |
| Bourse Direct | 31 489 | - | 31 489 | 31 489 | - | 31 489 | |
| E-VIEL | 3 833 | - | 3 833 | 3 833 | - | 3 833 | |
| Total inclus dans les immobilisations incorporelles | 80 066 | -831 | 79 235 | 77 597 | -906 | 76 691 | |
| Total inclus dans les participations dans les sociétés associées et coentreprises (cf. note 9) |
24 110 | - | 24 110 | 21 059 | - | 21 059 | |
| Total des écarts d'acquisition | 104 176 | -831 | 103 345 | 98 656 | -906 | 97 750 |
RAPPORT FINANCIER 2017 | VIEL & Cie
Les unités génératrices de trésorerie (UGT) sont définies par l'ensemble des activités des entités ayant généré ces écarts d'acquisition. Les écarts d'acquisition constatés au bilan de VIEL & Cie ont fait l'objet de tests de dépréciation. La valeur recouvrable est estimée selon une méthode d'actualisation des flux de trésorerie futurs des activités afférentes à chacun de ces écarts d'acquisition. Sur la base de prévisions d'exploitation établies sur 5 ans, le flux de trésorerie normatif est actualisé afin de déterminer la valeur de l'activité sous-jacente par rapport aux écarts d'acquisition constatés. Des taux d'actualisation de 3,7 % à 7,9 % (2016 : 3,9 % à 8,2 %) ont été retenus dans le cadre de ces évaluations afin de refléter le risque présent sur chacun des marchés. Ces taux incluent également une prime de risque complémentaire en raison de la sensibilité de cette hypothèse dans l'actualisation des flux de trésorerie futurs.
Par ailleurs, des taux de croissance de 1,0 % à 2,0 % (2016 : 1,0 % à 2,0 %) ont été utilisés pour extrapoler les projections de flux de trésorerie au-delà de la période couverte par les prévisions d'exploitation sur la base de l'expérience passée et en fonction du marché dans lequel ces sociétés sont présentes.
Les différentes hypothèses retenues dans le cadre de l'actualisation des flux de trésorerie futurs des principales unités génératrices de trésorerie (UGT) sont les suivantes :
| Taux d'actualisation | Taux de croissance | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| en % | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | |
| Pôle Intermédiation professionnelle | |||||
| Compagnie Financière Tradition et TFS | 3,70 % | 3,90 % | 1,00 % | 1,00 % | |
| Autres | 4,1 % - 7,3 % | 4,1 % - 8,2 % | 1,00 % | 1,00 % | |
| Pôle Bourse en ligne | |||||
| Bourse Direct | 7,94 % | 6,90 % | 2,00 % | 2,00 % | |
| E-VIEL | 7,94 % | 6,90 % | 2,00 % | 2,00 % |
Les évaluations obtenues par l'utilisation de cette méthode sont supérieures aux valeurs comptables et par conséquent aucune perte de valeur n'a été constatée sur les écarts d'acquisition en 2017 et 2016.
La sensibilité de la valeur d'utilité ainsi déterminée à la variation de ces deux hypothèses clefs est faible. Ainsi, une augmentation de 100 points de base appliquée au taux d'actualisation n'entraînerait pas une baisse de la valeur d'utilité qui nécessiterait de constater une dépréciation ; il en est de même pour une réduction de 100 points de base du taux de croissance à long terme.
Pour le pôle de bourse en ligne, cette méthode comprend également d'autres indicateurs d'activité tels que le nombre de comptes clients ou le niveau d'activité de la clientèle (volume d'ordres exécutés). Dans le cadre de ces évaluations, le taux de croissance de l'activité et du volume d'ordres exécutés varie entre 3 % et 7 % selon l'échéance. La sensibilité de la valeur d'utilité à la variation de ces dernières hypothèses est plus importante mais une réduction de 100 points de base appliquée au taux de croissance ne nécessiterait pas de constater de dépréciation.
Cette rubrique comprend la quote-part des sociétés associées et co-entreprises détenue par VIEL & Cie ou ses filiales opérationnelles, consolidées selon la méthode de mise en équivalence. Le détail des sociétés consolidées selon cette méthode est présenté en note 32.
La variation des participations dans les sociétés associées et les co-entreprises se présente comme suit :
| en milliers d'euros | Sociétés associées |
Coentreprises | Total |
|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2017 | 62 905 | 98 340 | 161 246 |
| Résultat net de la période | 3 851 | 5 034 | 8 885 |
| Dividendes distribués | -2 091 | -3 475 | -5 566 |
| Acquisitions | - | 6 000 | 6 000 |
| Cessions | - | -684 | -684 |
| Autres éléments du résultat global | 1 204 | - | 1 204 |
| Autres variations de capitaux propres | - | - | - |
| Variations de périmètre | 191 | 734 | 925 |
| Écarts de conversion | -1 290 | -8 854 | -10 144 |
| Au 31 décembre 2017 | 64 770 | 97 095 | 161 865 |
| en milliers d'euros | Sociétés associées |
Coentreprises | Total |
|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2016 | 63 488 | 86 796 | 150 285 |
| Résultat net de la période | 919 | 8 340 | 9 260 |
| Dividendes distribués | -3 302 | -2 168 | -5 470 |
| Acquisitions | - | 7 125 | 7 125 |
| Cessions | - | -3 220 | -3 220 |
| Autres éléments du résultat global | 1 869 | - | 1 869 |
| Autres variations de capitaux propres | - | - | - |
| Variations de périmètre | 45 | -1 911 | -1 866 |
| Écarts de conversion | -115 | 3 377 | 3 263 |
| Au 31 décembre 2016 | 62 905 | 98 340 | 161 246 |
Les informations financières résumées, avant élimination des comptes et opérations réciproques, des sociétés associées se présentent comme suit :
| Au 31 décembre 2017 en milliers d'euros |
Capital Markets Holding SA |
PingAn Tradition International Money Broking Company Ltd |
Ong First Tradition Holdings (Pte) Ltd |
SwissLife Banque privée |
Easdaq | Autres sociétés associées |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Lieu d'activité | Madrid | Shenzhen Singapour | Paris | Londres | |||
| Pourcentage de détention | 32,3 % | 33,0 % | 35,0 % | 40,0 % | 21,7 % | ||
| Actif non courant | 19 019 | 1 900 | 119 | 36 878 | 185 | ||
| Actif courant | 76 332 | 26 411 | 1 624 | 1 328 463 | 1 989 | ||
| Passif non courant | 2 694 | - | - | 1 260 | 32 | ||
| Passif courant | 54 193 | 11 019 | 7 | 1 261 635 | 368 | ||
| Actif net | 38 464 | 17 292 | 1 736 | 102 446 | 1 774 | ||
| Quote-part du groupe dans : | |||||||
| - dans l'actif net | 12 439 | 5 706 | 607 | 44 412 | 385 | -450 | |
| - Écarts d'acquisition | - | - | - | 437 | 766 | 468 | |
| Valeur comptable au 31 décembre | 12 439 | 5 706 | 607 | 44 849 | 1 151 | 18 64 770 | |
| Chiffre d'affaires | 26 339 | 29 623 | - | 56 007 | 4 397 | ||
| Résultat net de l'exercice | -6 230 | 8 082 | -10 | 8 311 | -545 | ||
| Autres éléments du résultat global | 3 722 | - | - | - | - | ||
| Résultat global de l'exercice | -2 508 | 8 082 | -10 | 8 311 | -545 | ||
| Quote-part du Groupe dans : | |||||||
| - le résultat net | -2 015 | 2 667 | -4 | 3 324 | -118 | -3 | 3 851 |
| - les autres éléments du résultat global |
1 204 | - | - | - | - | - | 1 204 |
| - le résultat global | -811 | 2 667 | -4 | 3 324 | -118 | -3 | 5 055 |
| Dividendes versés au Groupe | 70 | 2 021 | - | - | - | - | 2 091 |
Cette participation est présentée au bilan dans les participations dans les sociétés associées en raison de l'influence notable exercée par le Groupe en vertu de sa présence au Conseil d'administration de la société.
| Au 31 décembre 2016 en milliers d'euros |
Capital Markets Holding SA |
PingAn Tradition International Money Broking Company Ltd |
Ong First Tradition Holdings (Pte) Ltd |
SwissLife Banque privée |
Easdaq | Autres sociétés associées |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Lieu d'activité | Madrid | Shenzhen Singapour | Paris | Londres | |||
| Pourcentage de détention | 31,8 % | 33,0 % | 35,0 % | 40,0 % | 21,7 % | ||
| Actif non courant | 17 069 | 1 867 | 725 | 37 326 | 201 | ||
| Actif courant | 64 619 | 22 394 | 1 118 | 1 984 351 | 2 396 | ||
| Passif non courant | 3 075 | - | - | 2 772 | 7 | ||
| Passif courant | 34 850 | 8 098 | 7 | 1 924 257 | 206 | ||
| Actif net | 43 763 | 16 164 | 1 836 | 94 648 | 2 384 | ||
| Quote-part du groupe dans : | |||||||
| - dans l'actif net | 13 895 | 5 334 | 643 | 41 292 | 517 | -439 | |
| - Écarts d'acquisition | - | - | - | 437 | 766 | 461 | |
| Valeur comptable au 31 décembre | 13 895 | 5 334 | 643 | 41 729 | 1 283 | 22 62 905 | |
| Chiffre d'affaires | 23 626 | 23 237 | - | 41 307 | 5 043 | ||
| Résultat net de l'exercice | -3 043 | 6 180 | -405 | 1 006 | 442 | ||
| Autres éléments du résultat global | 5 887 | - | - | - | - | ||
| Résultat global de l'exercice | 2 844 | 6 180 | -405 | 1 006 | 442 | ||
| Quote-part du Groupe dans : | |||||||
| - le résultat net | -966 | 2 039 | -142 | 402 | 96 | -510 | 919 |
| - les autres éléments du résultat global |
1 869 | - | - | - | - | - | 1 869 |
| - le résultat global | 903 | 2 039 | -142 | 402 | 96 | -510 | 2 789 |
| Dividendes versés au Groupe | - | 1 420 | 1 882 | - | - | - | 3 302 |
Les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint avec des partenaires concernent essentiellement l'activité sur les options de change réalisée conjointement avec ICAP et Volbroker ainsi que l'activité de change auprès d'une clientèle de particuliers au Japon menée par l'intermédiaire de Gaitame.com Co., Ltd. Le contrôle conjoint est exercé sur cette société en vertu d'un pacte d'actionnaires.
Par ailleurs, l'activité sur les options de change est réalisée principalement depuis Londres, New York et Singapour au travers de plusieurs sociétés qui ont été regroupées sous « Tradition-ICAP » dans le tableau ci-dessous et qui intègrent entre 25,0 % et 55,0 % des actifs et du résultat net de cette activité.
Le Groupe détient un intérêt de 27,5 % dans les sociétés opérationnelles de Londres et New York par le biais de sociétés holding dans lesquelles le Groupe détient 55 % du capital-actions mais exerce un contrôle conjoint en vertu d'un accord contractuel avec le partenaire.
Les informations financières résumées, avant élimination des comptes et opérations réciproques, des principales coentreprises se présentent comme suit :
| Au 31 décembre 2017 en milliers d'euros |
Gaitame.com Co., Ltd |
TFS-ICAP | Autres sociétés |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Lieu d'activité | Tokyo | Londres, New York, Singapour |
||
| Pourcentage de détention | 49,99 % | 25,0 % - 55 % | ||
| Actif non courant | 30 079 | 803 | ||
| Actif courant | 854 450 | 29 759 | ||
| Dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 84 961 | 16 713 | ||
| Passif non courant | 326 | 840 | ||
| Dont dettes financières | - | - | ||
| Passif courant | 763 243 | 10 902 | ||
| Dont dettes financières | - | - | ||
| Actif net | 120 959 | 18 820 | ||
| Quote-part du groupe dans : | ||||
| - dans l'actif net | 60 068 | 8 549 | 6 021 | |
| - Écarts d'acquisition | 14 157 | - | 8 301 | |
| Valeur comptable au 31 décembre | 74 224 | 8 549 | 14 322 | 97 095 |
| Chiffres d'affaires | 49 576 | 55 576 | ||
| Amortissements | -1 306 | -84 | ||
| Produits d'intérêts | 11 | - | ||
| Charges d'intérêts | - | - | ||
| Impôts sur le bénéfice | -4 048 | 220 | ||
| Résultats net/global de l'exercice | 9 307 | 453 | ||
| Quote- part du Groupe dans : | ||||
| - le résultat net/global | 4 653 | -453 | 834 | 5 034 |
| Dividendes versés au Groupe | 2 498 | 898 | 79 | 3 475 |
Au 31 décembre 2017, les écarts d'acquisition totaux inclus dans la valeur comptable des coentreprises s'élèvent à € 22 459 000 (2016 : € 19 396 000).
En mai 2016, Gaitame.com a procédé au rachat de 6 480 de ses propres actions (4,1 % du capital-actions) à une tierce partie pour un montant de € 8 870 000 générant un impact négatif sur les réserves consolidées du Groupe de € 1 916 000. Durant le mois de novembre, cette société a distribué ses propres actions ainsi acquises sous forme de dividende à ses actionnaires. En outre, en décembre, le Groupe a cédé une partie de sa participation dans cette société à une partie liée pour un montant de € 4 072 000 (Cf. note 27), générant une plus-value de € 405 000 présentée dans les autres produits d'exploitation (cf. note 2). Ainsi, au 31 décembre 2016, le taux de contrôle du Groupe dans cette coentreprise est de 50,48 % sans changement sur son contrôle exercé ni sur sa méthode de consolidation par mise en équivalence. Une cession complémentaire est intervenue en mars 2017, réduisant le taux d'intérêt du Groupe dans cette coentreprise à 49,99 %.
| Au 31 décembre 2016 en milliers d'euros |
Gaitame.com Co., Ltd |
TFS-ICAP | Autres sociétés |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Lieu d'activité | Tokyo | Londres, New York, Singapour |
||
| Pourcentage de détention | 50,48% | 25,0% - 55% | ||
| Actif non courant | 33 805 | 575 | ||
| Actif courant | 874 353 | 35 285 | ||
| Dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 96 570 | 16 385 | ||
| Passif non courant | 390 | - | ||
| Dont dettes financières | - | - | ||
| Passif courant | 780 399 | 13 163 | ||
| Dont dettes financières | - | - | ||
| Actif net | 127 368 | 22 697 | ||
| Quote-part du groupe dans : | ||||
| - dans l'actif net | 63 978 | 10 489 | 4 477 | |
| - Écarts d'acquisition | 15 637 | - | 3 759 | |
| Valeur comptable au 31 décembre | 79 615 | 10 489 | 8 236 | 98 340 |
| Chiffres d'affaires | 64 577 | 54 728 | ||
| Amortissements | -1 811 | -272 | ||
| Produits d'intérêts | 64 | 14 | ||
| Charges d'intérêts | -3 | - | ||
| Impôts sur le bénéfice | -6 526 | -378 | ||
| Résultats net/global de l'exercice | 15 364 | 1 931 | ||
| Quote- part du Groupe dans : | ||||
| - le résultat net/global | 8 069 | 108 | 163 | 8 340 |
| Dividendes versés au Groupe | 2 057 | 29 | 82 | 2 168 |
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Prêts aux employés | 5 831 | 5 285 |
| Créances sur les parties liées (Cf. note 27) | - | - |
| Autres actifs financiers | 12 242 | 13 221 |
| TOTAL | 18 073 | 18 506 |
Les prêts aux employés portent intérêt à un taux moyen de 2,50 % et ont une échéance moyenne de 28 mois.
Cette rubrique inclut notamment les créances de VIEL & Cie et de ses filiales sur les anciens actionnaires ultimes de Compagnie Financière Tradition, Comipar, Paris et Banque Pallas Stern, Paris (cf. note 27).
L'exposition du Groupe liée aux risques de crédit, de change et de taux d'intérêts sur les autres actifs financiers est décrite en note 30.
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Dépôts de liquidités ou de titres bloqués en garantie dans le cadre de l'activité de courtage |
29 398 | 31 298 |
| TOTAL | 29 398 | 31 298 |
Outre ces dépôts de liquidités bloqués auprès de sociétés de compensation, tels qu'Euroclear ou le FICC (Fixed Income Clearing Corporation), certaines filiales sont soumises à des contraintes de capitaux propres fixées par leurs autorités de tutelle qui limitent la disponibilité ou la libre circulation de leurs liquidités au sein du Groupe.
L'exposition du Groupe liée aux risques de crédit, de change et de taux d'intérêts sur la trésorerie non disponible est décrite en note 30.
Les clients et autres créances se décomposent comme suit :
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Créances liées aux activités teneurs de comptes | 770 607 | 632 416 |
| Créances liées aux activités en principal | 180 778 | 90 366 |
| Clients et comptes rattachés | 124 893 | 133 520 |
| Créances sur les employés | 32 099 | 26 846 |
| Créances sur les parties liées | 4 916 | 5 320 |
| Autres créances à court terme | 17 923 | 18 873 |
| TOTAL | 1 131 216 | 907 341 |
Le poste des « Créances sur les employés » comporte des primes et bonus payés d'avance et conditionnés à la présence de l'employé durant la durée du contrat. Ainsi, la charge liée à ces primes et bonus est constatée en résultat de façon linéaire sur la durée du contrat.
L'exposition du Groupe liée aux risques de crédit, de change et de taux d'intérêts sur les clients et autres créances est décrite en note 30.
Les actifs financiers détenus à des fins de transaction se décomposent comme suit :
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Obligations | 25 | 17 |
| Actions | 87 | 76 |
| TOTAL | 112 | 93 |
L'exposition du Groupe liée aux risques de crédit, de change et de taux d'intérêts sur les actifs financiers évalués à la juste valeur est décrite en note 30.
| Non courant en milliers d'euros |
31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Actions | 13 475 | 8 306 |
| Autres | - | - |
| Total | 13 475 | 8 306 |
| Courant en milliers d'euros |
31.12.2017 | 31.12.2016 |
| Actions | 4 143 | 2 280 |
| Dépôts bancaires à court terme | 5 088 | 5 369 |
| Total | 9 231 | 7 649 |
Cette rubrique comprend des dépôts bancaires à court terme dont la maturité est supérieure à 3 mois à partir de la date d'acquisition.
L'exposition du Groupe liée aux risques de crédit, de change et de taux d'intérêts sur les actifs financiers évalués à la juste valeur est décrite en note 30.
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Caisse et dépôts bancaires à vue | 269 444 | 303 190 |
| Dépôts bancaires à court terme | 148 898 | 97 078 |
| Placements monétaires à court terme | 10 559 | 6 598 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie au bilan | 428 901 | 406 866 |
| Trésorerie non disponible | 29 398 | 31 298 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie - actif | 458 299 | 438 164 |
| Découverts bancaires | -1 344 | -7 319 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie dans le tableau des flux de trésorerie | 427 557 | 399 547 |
La caisse et les dépôts bancaires à vue génèrent des intérêts à des taux variables basés sur les taux bancaires quotidiens. Les dépôts bancaires à court terme ont une maturité comprise entre une journée et trois mois selon les besoins en liquidités du Groupe et génèrent des intérêts sur la base des taux bancaires pour leur durée respective.
L'exposition du Groupe liée aux risques de crédit, de change et de taux d'intérêts sur la trésorerie et équivalents de trésorerie est décrite en note 30.
Au 31 décembre 2017 le capital social de VIEL & Cie est composé de 77 150 691 actions d'une valeur nominale de € 0,2 soit un capital de € 15 430 138. Une réduction de capitale de 3 548 498 actions représentant € 709 699,60 a été réalisée en date du 14 Mars 2017 ainsi qu'une attribution gratuite de 100 000 actions représentant € 20 000.
En 2016 le capital était composé de 80 599 189 actions représentant un capital de € 16 119 838.
Au 31 décembre 2017, le capital de VIEL & Cie est réparti de la façon suivante :
| E Viel et Compagnie-Finance : | 55,88 % |
|---|---|
| E Amiral Gestion : | 8,36 % |
| E Sycomore : | 5,07 % |
| E Quaero Capital : | 4,37 % |
| E Eximium : | 4,09 % |
| E Public : | 16,46 % |
| E Actions propres : | 5,77 % |
En application des dispositions de l'article L.225-100, al.7 du Code de commerce, un tableau récapitulatif des délégations accordées au Conseil d'administration par l'Assemblée générale en cours de validité et leur utilisation au cours de l'exercice 2017 est présenté ci-dessous :
| Type de délégation | AGE | Échéance | Montant autorisé |
Utilisation en 2017 |
Autorisations résiduelles |
|---|---|---|---|---|---|
| Augmentation de capital (délégation globale avec maintien du DPS) |
13-juin-17 | AGO 2019 € 10 000 000 | - | € 10 000 000 | |
| Augmentation de capital (délégation globale avec suppression du DPS) |
13-juin-17 | Août 2019 € 10 000 000 | - | € 10 000 000 | |
| Augmentation de capital (délégation globale avec suppression du DPS-Art-L411-2,II CMF) |
14-juin-16 | Août 2018 € 10 000 000 | - | € 10 000 000 | |
| Augmentation de capital par incorporation de réserves | 13-juin-17 | AGO 2018 | € 5 000 000 | 20 000 | € 4 980 000 |
| Augmentation de capital par émission de BSA (avec maintien du DPS) |
13-juin-17 | août-19 | € 30 000 000 | - | € 30 000 000 |
| Augmentation de capital par attribution d'actions gratuites, existantes ou à créer |
14-juin-16 | Août-18 | € 241 798 | - | € 241 798 |
| Augmentation de capital par émission de BSA (en cas d'offre publique) |
13-juin-17 | Déc.-18 | € 10 000 000 | - | € 10 000 000 |
| Augmentation de capital (attribution d'options de souscription ou d'achat d'actions) |
11-juin-15 | août-18 | € 1 542 735 | - | € 1 542 735 |
| Réduction de capital (annulation d'actions) |
13-juin-17 | AGO 2018 | € 1 543 032 | 709 699 | € 833 332 |
Les délégations d'augmentation de capital sont globalement plafonnées à € 20 000 000
VIEL & Cie détient au 31 décembre 2017, 4 448 498 de ses propres titres, soit 5,77 % de son capital, pour un montant total brut de € 18 378 000 (7 096 996 titres pour un montant brut de € 27 298 000 au 31 décembre 2016), détention autorisée préalablement par l'Assemblée générale des actionnaires. Le montant de ces titres a été constaté en diminution des capitaux propres consolidés de VIEL & Cie au 31 décembre 2017.
| en milliers d'euros | Bénéfice au bilan |
Réserve pour actions propres |
Réserve pour option de souscription d'actions |
Réserve de couverture |
Réserve de réévaluation |
Écarts actuariels à prestations définies |
Réserve générale |
Autres réserves |
Réserves consolidées |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réserves consolidées au 1er janvier 2017 |
293 322 | 27 298 | 13 474 | 303 | 3 570 | -9 084 | 1 613 | 23 225 | 353 721 |
| Résultat net de l'exercice | 30 761 | - | - | - | - | - | - | - | 30 761 |
| Réévaluation des régimes à prestations définies |
- | - | - | - | - | 2 187 | - | - | 2 187 |
| Incidence de la comptabilisation d'instruments de couverture |
- | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Incidence de la réévaluation d'actifs financiers disponibles à la vente |
- | - | - | - | 672 | - | - | - | 672 |
| Incidence de la réévaluation d'actifs financiers disponibles à la vente des entreprises associées et coentreprises |
- | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Résultat global de la période | 30 761 | - | - | - | 672 | 2 187 | - | - | 33 620 |
| Affectation à la réserve générale | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Affectation à la réserve pour actions propres |
- | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Exercice d'options de souscription d'actions |
-217 | - | - | - | - | - | - | - | -217 |
| Incidence de la comptabilisation des options de souscriptions d'actions |
- | - | 512 | - | - | - | - | - | 512 |
| Dividendes versés | -12 513 | - | - | - | - | - | - | - | -12 513 |
| Incidence des variations de périmètre / Autres variations |
-11 373 | -8 920 | - | -1 | 10 | 242 | - | -20 | -20 062 |
| Réserves consolidées au 31 décembre 2017 |
299 979 | 18 378 | 13 986 | 302 | 4 253 | -6 655 | 1 613 | 23 205 | 355 061 |
| en milliers d'euros | Bénéfice au bilan |
Réserve pour actions propres |
Réserve pour option de souscription d'actions |
Réserve de couverture |
Réserve de réévaluation |
Écarts actuariels à prestations définies |
Réserve générale |
Autres réserves |
Réserves consolidées |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réserves consolidées au 1er janvier 2016 |
274 298 | 27 298 | 12 352 | 303 | 2 845 | -7 539 | 1 542 | 23 225 | 334 324 |
| Résultat net de l'exercice | 31 433 | - | - | - | - | - | - | - | 31 433 |
| Réévaluation des régimes à prestations définies |
- | - | - | - | - | -1 301 | - | - | -1 301 |
| Incidence de la comptabilisation d'instruments de couverture |
- | - | - | - | - | - | - | - | 0 |
| Incidence de la réévaluation d'actifs financiers disponibles à la vente |
- | - | - | - | 688 | - | - | - | 688 |
| Incidence de la réévaluation d'actifs financiers disponibles à la vente des entreprises associées et coentreprises |
- | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Résultat global de la période | 31 433 | - | - | - | 688 | -1 301 | - | - | 30 820 |
| Affectation à la réserve générale | -71 | - | - | - | - | - | 71 | - | - |
| Affectation à la réserve pour actions propres |
- | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Exercice d'options de souscription d'actions |
- | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Incidence de la comptabilisation des options de souscriptions d'actions |
- | - | 1 122 | - | - | - | - | - | 1 122 |
| Dividendes versés | -11 023 | - | - | - | - | - | - | - | -11 023 |
| Incidence des variations de périmètre / Autres variations |
-1 315 | - | - | - | 37 | -243 | - | - | -1 520 |
| Réserves consolidées au 31 décembre 2016 |
293 322 | 27 298 | 13 474 | 303 | 3 570 | -9 083 | 1 613 | 23 225 | 353 722 |
La réserve générale et la réserve pour actions propres de VIEL & Cie ne sont pas disponibles pour une distribution. La réserve pour actions propres comprend le coût d'acquisition des actions de la société VIEL & Cie détenues par la société elle-même.
La réserve pour options de souscription d'actions est utilisée pour comptabiliser la juste valeur des instruments de capitaux propres consentis aux collaborateurs du Groupe (cf note 19). Lors de l'exercice d'options de souscription, la valeur des instruments est transférée de cette réserve au compte de prime d'émission.
La réserve de couverture comprend la part effective des variations cumulées nettes de la juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie qui sont relatifs à des positions couvertes n'ayant pas encore impacté le compte de résultat.
La réserve de réévaluation comprend les variations cumulées nettes de la juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente jusqu'au moment de leur cession ou d'une constatation d'une perte de valeur.
La réserve d'écarts de conversion comprend les écarts de change relatifs à la conversion en euros des états financiers des sociétés du Groupe libellés en monnaies étrangères ainsi que les changements de juste valeur des instruments utilisés pour couvrir des investissements nets dans des entités étrangères. Cette réserve est présentée distinctement dans le tableau de variation des capitaux propres consolidés.
| Attribuables aux actionnaires de la société mère | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2017 en milliers d'euros |
Écart de conversion |
Réserve de couverture |
Réserve de réévaluation |
Écarts actuariels des régimes à prestations définies |
Total part du Groupe |
Intérêts minoritaires |
Total |
| Autres éléments du résultat global qui ne peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
|||||||
| Ecarts actuariels des régimes à prestations définies |
- | - | - | 2 187 | 2 187 | 738 | 2 925 |
| Total des autres éléments du résultat global qui ne peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
- | - | - | 2 187 | 2 187 | 738 | 2 925 |
| Autres éléments du résultat global qui peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
|||||||
| Ajustement à la juste valeur des couvertures de flux de trésorerie |
|||||||
| - constatés dans la réserve de couverture |
- | - | - | - | - | - | - |
| - transférés au compte de résultat | - | - | - | - | - | - | - |
| Ajustement à la juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente |
|||||||
| - constatés dans la réserve de réévaluation | - | - | -636 | - | -636 | -96 | -732 |
| - transférés au compte de résultat | - | - | 301 | 301 | 68 | 369 | |
| Écarts de conversion | -19 464 | - | - | - -19 464 | -6 879 -26 343 | ||
| Transfert des écarts de conversion au compte de résultat |
-56 | - | - | - | -56 | 56 | - |
| Autres éléments du résultat global des sociétés associées |
-360 | - | 1 227 | - | 867 | 337 | 1 204 |
| Total des autres éléments du résultat global qui peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
-19 880 | - | 892 | - -18 988 | -6 514 -25 502 | ||
| Autres éléments du résultat global de l'exercice, nets d'impôts |
-19 880 | - | 892 | 2 187 | -16 801 | -5 776 | -22 578 |
| Attribuables aux actionnaires de la société mère | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 en milliers d'euros |
Écart de conversion |
Réserve de Réserve de couverture réévaluation |
Écarts actuariels des régimes à prestations définies |
Total part du Groupe |
Intérêts minoritaires |
Total | ||
| Autres éléments du résultat global qui ne peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
||||||||
| Ecarts actuariels des régimes à prestations définies |
- | - | - | -1 301 | -1 301 | -431 | -1 732 | |
| Total des autres éléments du résultat global qui ne peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
- | - | - | -1 301 | -1 301 | -431 | -1 732 | |
| Autres éléments du résultat global qui peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
||||||||
| Ajustement à la juste valeur des couvertures de flux de trésorerie |
||||||||
| - constatés dans la réserve de couverture | - | - | - | - | - | - | - | |
| - transférés au compte de résultat | - | - | - | - | - | - | - | |
| Ajustement à la juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente |
||||||||
| - constatés dans la réserve de réévaluation | - | - | -447 | - | -447 | -201 | -648 | |
| - transférés au compte de résultat | - | - | 630 | - | 630 | 211 | 841 | |
| Écarts de conversion | -3 316 | - | - | - | -3 316 | -1 146 | -4 462 | |
| Transfert des écarts de conversion au compte de résultat |
28 | - | - | - | 28 | - | 28 | |
| Autres éléments du résultat global des sociétés associées |
777 | - | 505 | - | 1 282 | 587 | 1 869 | |
| Total des autres éléments du résultat global qui peuvent être reclassés ultérieurement au compte de résultat |
-2 511 | - | 688 | - | -1 823 | -549 | -2 372 | |
| Autres éléments du résultat global de l'exercice, nets d'impôts |
-2 511 | - | 688 | -1 301 | -3 124 | -980 | -4 104 |
Les principales sociétés dans lesquelles les intérêts minoritaires ont été jugés significatifs sont Bourse Direct qui représente l'activité de bourse en ligne et le sous-groupe Tradition qui regroupe l'activité d'intermédiation professionnelle. Les sociétés jugées significatives au sein du sous-groupe Tradition sont présentées dans les notes annexes aux comptes consolidés de Compagnie Financière Tradition, société cotée.
Conformément à la décision prise par l'IFRIC IC lors de sa réunion de septembre 2014, les informations financières résumées du sous-groupe Tradition sont présentées après élimination des comptes et opérations réciproques internes au sous-groupe.
| Au 31 décembre 2017 | Au 31 décembre 2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'€ | Groupe Tradition Suisse |
Bourse Direct France |
Groupe Tradition Suisse |
Bourse Direct France |
|
| Pourcentage de détention des intérêts minoritaires | 25,26 % | 23,15 % | 24,98 % | 23,43 % | |
| Actif non courant | 244 389 | 5 141 | 260 020 | 4 743 | |
| Actif courant | 405 930 | 811 351 | 308 495 | 679 367 | |
| Dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 275 739 | 59 294 | 316 015 | 52 960 | |
| Passif non courant | 223 978 | 15 256 | 246 218 | 15 063 | |
| Passif courant | 361 655 | 756 597 | 284 177 | 627 213 | |
| Actif net | 64 686 | 44 639 | 38 119 | 41 834 | |
| Valeur comptable des intérêts minoritaires | 13 958 | -1 636 | 13 608 | -9 616 | |
| Chiffre d'affaires | 721 963 | 34 608 | 735 704 | 34 017 | |
| Résultat net | 43 758 | 3 101 | 48 450 | 2 314 | |
| Quote-part attribuable aux intérêts minoritaires dans le résultat net du Groupe dans : |
12 183 | 729 | 13 858 | 542 | |
| Flux de trésorerie nets opérationnels | 31 855 | 9 012 | 53 372 | 2 442 | |
| Flux de trésorerie nets d'investissement | -7 988 | -2 331 | -12 850 | -838 | |
| Flux de trésorerie nets de financement (hors dividendes versés aux intérêts minoritaires) |
-26 312 | -347 | 43 607 | - | |
| Dividendes versés aux intérêts minoritaires | -7 928 | - | -5 705 | - | |
| Variation des cours de change | 996 | - | -6 141 | - | |
| Variation de la trésorerie et équivalents de trésorerie | -9 378 | 6 334 | -3 521 | 1 604 |
Le dividende à payer n'est comptabilisé qu'après l'approbation par l'Assemblée générale. Le dividende suivant a été proposé par le conseil d'administration :
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Dividende par action au titre de 2017 : € 0,20 (2016 : € 0,17) | 15 430 | 13 702 |
Le dividende relatif à l'exercice 2017 d'un montant de 12 513 000 € (net de la part revenant aux titres auto détenus) a été payé le 19 juin 2017, conformément à la décision prise lors de l'Assemblée générale du 13 juin 2017.
Au 31 décembre 2017, les options de souscription d'actions consenties aux collaborateurs du Groupe Tradition présentent les caractéristiques suivantes :
| Date d'attribution |
Nombre d'actions de 2,50 francs suisses de nominal |
Augmentation de capital potentielle en francs suisses |
Date de début d'exercice(1) |
Date d'échéance |
Prix d'exercice en francs suisses |
Condition d'exercice(2) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 23.08.13 | 66 667 | 166 668 | 33 333 titres le 01.09.15 33 334 titres le 01.09.16 |
01.09.21 | 2,50 | 65,00 |
| 12.03.15 | 17 000 | 42 500 | 13.03.18 | 13.03.23 | 2,50 | 65,00 |
| 01.07.15 | 200 000 | 500 000 | 50 000 titres le 01.07.16 50 000 titres le 01.07.17 100 000 titres le 01.07.18 |
01.07.23 | 2,50 | 80,00 |
| 31.07.15 | 10 000 | 25 000 | 31.07.18 | 31.07.22 | 2,50 | 85,00 |
| 31.08.16 | 10 000 | 25 000 | 01.09.19 | 01.09.24 | 2,50 | 80,00 |
| 09.03.17 | 8 500 | 21 250 | 09.03.20 | 09.03.25 | 2,50 | 100,00 |
| 07.07.17 | 30 000 | 75 000 | 07.07.20 | 07.07.25 | 2,50 | 110,00 |
| 30.08.17 | 3 000 | 7 500 | 01.09.20 | 01.09.25 | 2,50 | 110,00 |
| 04.09.17 | 20 000 | 50 000 | 04.09.20 | 04.09.25 | 2,50 | 110,00 |
| TOTAL | 365 167 | 912 918 |
(1) Les collaborateurs doivent être salariés du Groupe afin d'exercer les options de souscription d'actions consenties.
(2) Le cours de l'action doit être supérieur à ces seuils pendant 10 jours consécutifs au cours des 12 mois précédant la date d'exercice.
En 2017, Compagnie Financière Tradition SA a consenti 61 500 options de souscription d'actions à des collaborateurs du Groupe (10 000 options en 2016).
La juste valeur des options octroyées est déterminée à la date d'attribution des options de souscription en recourant au modèle de valorisation binomial et en prenant en compte les caractéristiques et conditions générales d'acquisition des droits prévalant à cette date.
Sur la base d'observations historiques, les paramètres d'évaluation suivants ont été utilisés afin de déterminer la juste valeur des options consenties :
| 2017 | 2016 | |
|---|---|---|
| Rendement de dividendes | 5,0 % | 5,0 % |
| Volatilité attendue | 19,0 % | 20,0 % |
| Taux d'intérêt sans risque | 0,0 % | 0,0 % |
| Prix de l'action à la date d'attribution (en francs suisses) | 89,7 | 69,8 |
En 2017, la moyenne pondérée de la juste valeur des options à la date de l'octroi est de CHF 11,4 (2016 : CHF 12,3).
Les options de souscription suivantes ont été exercées au cours des exercices 2017 et 2016 :
| Date d'exercice | Date d'attribution du plan |
Nombre d'options |
Prix d'exercice en CHF |
Prix de l'action à la date d'exercice en CHF |
|---|---|---|---|---|
| 10.01.2017 | 02.09.10 | 5 000 | 2,5 | 77,4 |
| 13.01.2017 | 02.09.10 | 4 000 | 2,5 | 77,2 |
| 29.03.2017 | 02.09.10 | 9 000 | 2,5 | 95,8 |
| 20.09.2017 | 01.07.15 | 50 000 | 2,5 | 89 |
| 17.11.2017 | 21.05.08 | 15 000 | 2,5 | 94,6 |
| 14.09.2016 | 23.08.13 | 10 000 | 2,5 | 69,8 |
| 12.12.2016 | 02.09.10 | 5 000 | 2,5 | 82,2 |
| 14.12.2016 | 01.07.15 | 50 000 | 2,5 | 82,5 |
Les options de souscription suivantes ont expiré au cours des exercices 2016 :
| Date d'attribution du plan |
Nombre d'options |
Date de début d'exercice |
Date d'échéance |
Prix d'exercice en CHF |
Condition d'exercice en CHF |
|---|---|---|---|---|---|
| 17.05.02 | 20000 | 17.05.04 | 16.05.16 | 97,5 | - |
| 24.04.06 | 75000 | 24.04.09 | 23.04.16 | 129,9 | - |
| 15.09.08 | 30000 | 21.01.11 | 21.01.16 | 2,5 | 156,00 |
Le nombre et les prix d'exercice moyens pondérés des options de souscription sur action consenties aux collaborateurs de la Société sont les suivants :
| 2017 | 2016 | |||
|---|---|---|---|---|
| en francs suisses | Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options |
Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options |
| En circulation au début de l'exercice | 2,50 | 386 667 | 22,71 | 566 667 |
| Attribuées | 2,50 | 61 500 | 2,50 | 10 000 |
| Exercées | 2,50 | -83 000 | 2,50 | -65 000 |
| Expirées | - | - | 94,14 | -125 000 |
| Annulées | ||||
| En circulation à la fin de l'exercice | 2,50 | 365 167 | 2,50 | 386 667 |
| Exerçables à la fin de l'exercice | 2,50 | 166 667 | 2,50 | 149 667 |
Les options exercées donnent uniquement droit à la livraison des actions. En 2017, le montant des charges liées aux paiements fondés sur des actions est de CHF 764 000 (CHF 1 631 000 en 2016).
Au 31 décembre 2017, les caractéristiques des plans d'attribution d'actions gratuites nouvelles sont les suivantes :
| Nature du plan | Plan d'attribution 2017 |
|---|---|
| Date de l'Assemblée générale | 11-mai-16 |
| Date des premières attributions au titre du plan | 21-juil-17 |
| Nombre total d'actions gratuites attribuées | 750 000 |
| Date départ de l'attribution des actions gratuites | 21-juil-17 |
| Période d'attribution (attribution par tiers sur trois périodes) | 21-juil-19 21-juil-20 21-juil-21 |
| Période d'acquisition en cas de non réalisation de la condition de performance | 21-juil-27 |
| Conditions d'attribution de présence dans la Société | oui |
| Conditions de performance de cours | oui |
| Nombre d'actions gratuites en circulation au 1er janvier | - |
| Nombre d'actions gratuites annulées au cours de l'exercice | - |
| Nombre d'actions gratuites en circulation au 31 décembre | 750 000 |
| Nombre de collaborateurs concernés | 13 |
Plans d'options de souscription d'actions
Plans d'options de souscription d'actions
Au 31 décembre 2017, les options de souscription consenties aux collaborateurs du Groupe VIEL & Cie présentent les caractéristiques suivantes :
| Date d'attribution | Nombre d'actions de 0,2 € de nominal |
Augmentation de capital potentielle en € |
Date de début d'exercice |
Date d'échéance |
Prix d'exercice en € |
|---|---|---|---|---|---|
| Plan du 03/01/2006 | 375 000 | 75 000 | 03.01.08 | 02.01.18 | 3,42 |
| TOTAL | 375 000 | 75 000 |
Le nombre et les prix d'exercice moyens pondérés des options de souscription sur action consenties aux collaborateurs de la Société sont les suivants :
| en nombre d'options | 2017 | 2016 | ||
|---|---|---|---|---|
| Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options |
Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options |
|
| En circulation au début de la période | 3,42 | 375 000 | 3,42 | 375 000 |
| Attribuées pendant la période | ||||
| Auxquelles il est renoncé pendant la période | ||||
| Exercées pendant la période | ||||
| Expirées/annulées pendant la période | ||||
| En circulation à la fin de la période | 3,42 | 375 000 | 3,42 | 375 000 |
| Exerçables à la fin de la période | 3,42 | 375 000 | 3,42 | 375 000 |
Le paiement de ces options consenties à des salariés de la société s'est effectué en actions début 2018.
Il n'y a pas eu d'annulation ou de modification au cours de l'exercice sur les plans accordés par VIEL & Cie.
Plans d'attributions d'actions gratuites
Au 31 décembre 2017, les caractéristiques des plans d'attribution d'actions gratuites nouvelles sont les suivantes :
| Nature du plan | Plan d'attribution 2017 | ||
|---|---|---|---|
| Date de l'Assemblée générale | 14-juin-16 | 14-juin-16 | |
| Date des premières attributions au titre du plan | 04-sept-17 | 04-sept-17 | |
| Nombre total d'actions gratuites attribuées | 440 000 | 138 000 | |
| Date départ de l'attribution des actions gratuites | 04-sept-17 | 04-sept-17 | |
| Période d'attribution | 04-sept-20 | 04-sept-22 | |
| Période d'acquisition en cas de non réalisation de la condition de performance | 04-sept-27 | 04-sept-27 | |
| Conditions d'attribution de présence dans la Société | Oui | Oui | |
| Conditions de performance de cours | Oui | Oui | |
| Nombre d'actions gratuites en circulation au 1er janvier | - | - | |
| Nombre d'actions gratuites annulées au cours de l'exercice | - | - | |
| Nombre d'actions gratuites en circulation au 31 décembre | 440 000 | 138 000 | |
| Nombre de personnes concernées | 3 | 4 |
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Découverts bancaires | 1 344 | 7 319 |
| Emprunts bancaires | - | - |
| Portion court terme des emprunts bancaires à long terme | 15 600 | 26 000 |
| Emprunts obligataires | - | - |
| A court terme | 16 944 | 33 319 |
| Emprunts à long terme | 159 400 | 78 000 |
| Emprunts obligataires | 203 837 | 221 909 |
| A long terme | 363 237 | 299 909 |
| TOTAL | 380 181 | 333 228 |
Les dettes financières provenant des activités de financement selon le tableau des flux de trésorerie ont évolué comme suit en 2017 :
| Éléments | Eléments non financiers | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | financiers | Autres variations |
Écarts de conversion |
31.12.17 | ||
| Long terme | ||||||
| Emprunts bancaires | 78 000 | 81 400 | 159 400 | |||
| Emprunts obligataires | 221 909 | 201 | -18 272 | 203 838 | ||
| Court terme | ||||||
| Position court terme des emprunts bancaires | 26 000 | -10 400 | 15 600 | |||
| Total | 325 909 | 71 000 | 201 | -18 272 | 378 838 |
Les emprunts obligataires se décomposent comme suit :
| Émetteur | Année d'émission et d'échéance |
Valeur nominale résiduelle en milliers de CHF |
Coupon | Taux d'intérêt effectif |
Valeur comptable en milliers de CHF 31.12.17 |
Valeur comptable en milliers de CHF 31.12.16 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Compagnie Financière Tradition SA |
2016-2022 | CHF 110 000 | 1,60 % | 1,70 % | 109 552 | 109 459 |
| Compagnie Financière Tradition SA* |
2015-2020 | CHF 129 300 | 2,00 % | 2,10 % | 128 979 | 128 849 |
| TOTAL | 238 531 | 238 308 |
* En 2016, le Groupe a racheté une partie de cet emprunt obligataire pour un montant de CHF 724 000. Une perte de CHF 22 000 représentant la différence entre la valeur comptable à la date du rachat et le montant versé, a été enregistrée en charges financières au compte de résultat.
Au 31 décembre 2017, Compagnie Financière Tradition dispose de facilités de crédit pour un montant de CHF 102 927 000 (CHF 103 056 000 au 31 décembre 2016). Celles-ci n'ont pas été utilisées au 31 décembre 2017 et 2016. Les emprunts bancaires à long terme incluent un montant de € 175 000 000 remboursable par annuités et venant à échéance en octobre 2022 (€ 104 000 000 au 31 décembre 2016).
Les dettes à long terme font l'objet de clause de remboursement anticipé en cas de non-respect de différents ratios de gestion ; ces ratios concernent principalement le niveau d'endettement par rapport aux capitaux propres consolidés du Groupe, ou le niveau des charges financières nettes par rapport au résultat d'exploitation du Groupe. Au 31 décembre 2017, le Groupe respecte l'intégralité de ces conditions.
Au 31 décembre 2017, VIEL & Cie et ses filiales disposent de facilités de crédit non utilisées pour un montant de € 87 957 000, contre € 95 665 000 au 31 décembre 2016.
VIEL & Cie a opté pour l'étalement des frais d'émission de ses emprunts sur leur durée d'amortissement.
| en milliers d'euros | Provisions pour pensions et retraites |
Provisions pour litiges |
Provisions pour impôts |
Autres provisions |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|
| Montant au 31 décembre 2015 | 16 172 | 4 228 | 2 310 | 6 816 | 29 526 |
| Dont montant qui devrait être réglé dans les 12 mois | 2 310 | ||||
| Variation de périmètre | - | - | - | - | - |
| Dotation | 1 473 | 3 900 | 10 | 5 383 | |
| Utilisation | -539 | -855 | -32 | - | -1 426 |
| Dissolution | - | -38 | - | - | -38 |
| Réévaluation des régimes à prestations définies | 1 862 | - | - | - | 1 862 |
| Reclassement | - | - | - | - | - |
| Écarts de conversion | 293 | 205 | - | - | 498 |
| Montant au 31 décembre 2016 | 19 261 | 7 440 | 2 288 | 6 816 | 35 805 |
| Dont montant qui devrait être réglé dans les 12 mois | 2 565 | ||||
| Variation de périmètre | - | 423 | - | - | 423 |
| Dotation | 1 006 | 1 443 | 149 | 261 | 2 859 |
| Utilisation | -1 149 | -468 | -2 387 | - | -4 004 |
| Dissolution | -439 | -1 175 | - | - | -1 614 |
| Réévaluation des régimes à prestations définies | -3 202 | - | - | - | -3 202 |
| Reclassement | 1 583 | 214 | - | - | 1 797 |
| Écarts de conversion | -1 392 | -653 | - | - | -2 045 |
| Montant au 31 décembre 2017 | 15 668 | 7 224 | 50 | 7 077 | 30 019 |
| Dont montant qui devrait être réglé dans les 12 mois | 4 431 |
Les provisions pour pensions et retraites sont constatées au bilan afin de couvrir les obligations du Groupe dans le cadre des régimes à cotisations définies et d'autres avantages à long terme en faveur du personnel. L'impact des régimes à prestations définies est présenté en note 22.
Dans le cadre de leurs activités, il arrive que des filiales du Groupe soient impliquées dans des litiges avec des anciens employés suite à la résiliation de leur contrat de travail ou avec des sociétés concurrentes lors de l'engagement de nouveaux collaborateurs. Par ailleurs, des procédures administratives peuvent être menées à l'encontre de filiales par les régulateurs locaux. En 2016, un montant de € 3 900 000 a été provisionné à cet effet.
L'échéance des sorties de trésorerie relative à ces provisions est incertaine car elle dépend de l'issue des procédures en question qui peuvent durer de nombreuses années.
En février 2010, une filiale du Groupe a recruté un nouveau collaborateur qui travaillait auparavant pour un concurrent. Par la suite, ce concurrent a engagé une procédure d'arbitrage auprès de la Financial Industry Regulatory Authority (FINRA) contre ce collaborateur et la filiale à New York, en invoquant en particulier une violation de contrat et l'ingérence de la filiale dans le contrat du collaborateur. Le collaborateur a déposé une demande reconventionnelle contre ce concurrent, invoquant notamment une discrimination illégale.
En décembre 2016, la commission de la FINRA a conclu à la responsabilité du collaborateur et de la filiale et s'est prononcée en faveur du concurrent. En janvier 2017, la filiale a formé un recours en annulation de la sentence arbitrale auprès de la Cour suprême de l'État de New York; le concurrent a demandé la confirmation de la sentence arbitrale. En juillet 2017, la Cour suprême a rejeté le recours de la filiale qui a fait appel de cette décision. La provision constatée par le Groupe, comprise dans les provisions à court terme au 31 décembre 2017, correspond au montant que le Groupe juge approprié. Toutefois, les informations disponibles aujourd'hui ne permettent pas de déterminer avec certitude les sorties de trésoreries qui se produiront à l'issue de cette affaire et ceux-ci pourraient s'avérer finalement supérieurs ou inférieurs à la provision constatée.
Les provisions qui avaient été constituées au cours des exercices antérieurs par des filiales du Groupe pour un montant total de CHF 2 268 000 au 31 décembre 2016, et relatives à des contrôles fiscaux réalisés en 2003 et 2006, ont été utilisées en 2017 suite à la clôture de ces dossiers, sans impact sur la trésorerie du Groupe.
VIEL & Cie et ses filiales consolidées ont constitué au cours des exercices précédents des provisions afin de couvrir divers risques auxquelles elles sont confrontées. Ces provisions couvrent l'intégralité des risques potentiels estimés.
Des enquêtes sont actuellement menées par les autorités et régulateur en relation avec une coentreprise dans laquelle le Groupe détient une participation minoritaire. Sur la base des informations qui nous sont disponibles à ce jour, il n'est pas possible de déterminer l'issue de ces procédures. Par conséquent, il n'est pas possible d'estimer le montant d'un éventuel impact financier au niveau du Groupe.
La majorité des employés de VIEL & Cie et de ses filiales opérationnelles bénéficie de prestations de retraites octroyées par des régimes à cotisations définies dont les cotisations sont inscrites en charges lorsqu'elles sont encourues. Les éventuels montants à payer en fin de période sont présentés dans la rubrique des « Fournisseurs et autres créanciers ».
Les régimes à prestations définies concernent principalement les employés du Groupe basés en Suisse.
Les collaborateurs en Suisse sont assurés auprès de l'institution de prévoyance de l'employeur contre les risques de vieillesse, d'invalidité et de décès. L'institution de prévoyance a la forme juridique d'une fondation. L'institution de prévoyance assume elle-même le risque vieillesse alors que les risques décès et invalidités sont réassurés auprès d'une compagnie d'assurance. Les prestations de vieillesse sont définies en fonction du solde des comptes d'épargne individuels (avoir de vieillesse) à la date du départ à la retraite. La rente vieillesse annuelle se calcule en multipliant l'avoir de vieillesse à la date du départ par le taux de conversion défini dans le règlement de la fondation. Les collaborateurs peuvent prendre une retraite anticipée au plus tôt à 58 ans révolus, auquel cas le taux de conversion est réduit en fonction de la prolongation de la durée attendue du versement de la rente et de l'avoir de vieillesse moins important. Les collaborateurs ont en outre la possibilité de percevoir tout ou partie de la rente vieillesse sous forme de capital.
Les cotisations ordinaires de l'employeur sont exprimées en pourcent du salaire assuré (selon l'âge) et versées sur les avoirs de vieillesse individuels.
La politique d'investissement de l'institution de prévoyance se fonde sur l'objectif de réaliser un rendement qui, associé aux cotisations versées, soit suffisant pour garder un contrôle raisonnable sur les différents risques de financement du régime. Les conseillers en placement, nommés par le Conseil de fondation, sont chargés de déterminer la pondération des catégories d'actifs et les allocations cibles, lesquelles sont révisées périodiquement. L'allocation effective des actifs est déterminée par une série de conditions économiques et de marché et en considération des risques spécifiques aux catégories d'actifs.
En 2016, une modification du régime de prévoyance en Suisse a entraîné la constatation d'un produit de CHF 2 184 000 au compte de résultat.
Les autres avantages à long terme concernent essentiellement des employés de filiales du Groupe au Japon qui ont la possibilité de différer le versement d'une partie de leur rémunération jusqu'à l'âge de la retraite ou de leur départ de la société. Ils constituent ainsi des charges à payer dont le paiement effectif interviendra lors du départ à la retraite des salariés concernés.
Les provisions pour pensions et retraites se répartissent comme suit :
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Autres avantages à long terme | 7 084 | 6 576 |
| Provision pour des régimes à prestations définies | 8 584 | 12 684 |
| Total des provisions pour pensions et retraites | 15 668 | 19 261 |
Les charges liées aux régimes à prestations et cotisations définies sont présentées sous la rubrique « charges de personnel ». En 2017, le montant des charges liées aux régimes à cotisations définies est de € 3 894 000 (€ 4 072 000 en 2016).
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Valeur actualisée des obligations | 41 981 | 45 939 |
| Juste valeur des actifs des régimes | -33 349 | -33 271 |
| Engagements nets des régimes à prestations définies | 8 632 | 12 668 |
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Valeur actualisée des obligations au 1er janvier | 45 939 | 44 321 |
| Dont obligations financées | 42 353 | 40 776 |
| Dont obligations non financées | 3 586 | 3 545 |
| Coût financier | 348 | 484 |
| Coût des services rendus | 1 440 | 1 495 |
| Cotisation des employés | 603 | 440 |
| Coût des services passés | -397 | -2 003 |
| Prestations payées | -904 | -1 381 |
| (Gains) / pertes actuariel(le)s liés à l'expérience | -175 | 1 103 |
| (Gains) / pertes actuariel(le)s sur les hypothèses démographiques | -1 176 | -216 |
| (Gains) / pertes actuariel(le)s sur les hypothèses financières | 43 | 1 269 |
| Réduction de régime | - | - |
| Reclassement | - | - |
| Écarts de conversion | -3 740 | 427 |
| Valeur actualisée des obligations au 31 décembre | 41 981 | 45 939 |
| Dont obligations financées | 38 610 | 42 353 |
| Dont obligations non financées | 3 370 | 3 586 |
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs des régimes au 1er janvier | 33 271 | 32 258 |
| Rendement attendu des actifs des régimes | 181 | 257 |
| Cotisations de l'employeur | 755 | 618 |
| Cotisations des employés | 603 | 440 |
| Prestations payées | -318 | -825 |
| Frais d'administration | -72 | -67 |
| Gains / (pertes) actuariels | 1 784 | 294 |
| Réduction de régime | - | - |
| Écarts de conversion | -2 855 | 296 |
| Juste valeur des actifs des régimes au 31 décembre | 33 349 | 33 271 |
| 2017 | 2016 | |
|---|---|---|
| Actions | 30,77 % | 31,45 % |
| Obligations | 26,41 % | 26,21 % |
| Immobilier | 28,39 % | 28,28 % |
| Contrats d'assurance | 1,26 % | 1,29 % |
| Liquidités | 5,74 % | 4,35 % |
| Divers | 7,43 % | 8,42 % |
| TOTAL | 100 % | 100 % |
Le taux de rendement attendu des actifs des régimes est déterminé en fonction de prévisions à long terme de taux d'inflation, de taux d'intérêt et de primes de risque pour les différentes catégories d'actifs. Ces prévisions prennent en considération les taux de rendement historiques à long terme.
Les placements en actions, obligations et immobiliers sont essentiellement investis au travers de fonds de placements et sont en majorité cotés sur un marché boursier actif. Les autres catégories de placements ne sont pour la plupart pas cotés sur un marché boursier actif.
| 2017 | 2016 |
|---|---|
| -43 | -1 269 |
| 175 | -1 103 |
| 1 784 | 294 |
| 1 916 | -2 078 |
| 2017 | 2016 |
| 1 512 | 1 562 |
| 167 | 227 |
| - | - |
| -397 | -2 003 |
| 1 282 | -214 |
| 2017 | 2016 |
| 1 875 | 559 |
| 2017 | 2016 |
| 0,86 % | 0,89 % |
| 1,16 % | 1,16 % |
L'espérance de vie est prise en compte dans les engagements définis sur la base de tables de mortalité du pays dans lequel le régime est situé. Des tables générationnelles, permettant de modéliser l'évolution future de la mortalité, ont été utilisées au 31 décembre 2017 et en 2016.
L'impact sur le montant des engagements des régimes à prestations définies au 31 décembre 2017 et 2016 d'une augmentation ou diminution des principales hypothèses actuarielles est présenté ci-dessous :
| 2017 | |||
|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | Augmentation | Diminution | |
| Taux d'actualisation (variation de 0,5 %) | -2 841 | 3 221 | |
| Augmentation futures des salaires (variation de 0,5 %) | 190 | -190 | |
| en milliers d'euros | 2016 | ||
| Augmentation | Diminution | ||
| Taux d'actualisation (variation de 0,5 %) | -3 213 | 3 666 | |
| Augmentation futures des salaires (variation de 0,5 %) | 206 | -206 |
Cette analyse repose sur l'hypothèse que toutes les autres variables demeurent constantes.
La duration moyenne pondérée de l'obligation du régime à prestations définies pour les employés du Groupe en Suisse est de 16 années au 31 décembre 2017 (17 années au 31 décembre 2016).
Cette rubrique se décompose comme suit :
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | |
|---|---|---|
| Dettes liées aux activités teneurs de comptes | 775 804 | 636 759 |
| Dettes liées aux activités en principal | 167 884 | 80 337 |
| Charges à payer | 106 626 | 109 791 |
| Dettes envers les parties liées | 1 162 | 6 459 |
| Autres dettes à court terme | 50 926 | 53 180 |
| TOTAL | 1 102 402 | 886 526 |
L'exposition du Groupe liée aux risques de liquidité, de change et de taux d'intérêts sur les fournisseurs et autres créanciers est décrite en note 30.
Au 31 décembre 2017, les impôts à payer de VIEL & Cie s'élève à € 9 585 000, contre € 10 903 000 au 31 décembre 2016.
Les impôts à recevoir pour un montant de € 6 021 000 au 31 décembre 2017 contre € 6 884 000 au 31 décembre 2016 sont principalement constitués d'acomptes d'impôt versés par des sociétés du Groupe.
| en nombre d'options | 2017 | 2016 | ||
|---|---|---|---|---|
| Actifs | Passifs | Actifs | Passifs | |
| Contrats de change à terme sur devises | 456 | 61 | 375 | 628 |
| Swaps de taux d'intérêts | - | - | - | - |
| Total | 456 | 61 | 375 | 628 |
Engagements futurs minimums relatifs à la période contractuelle non résiliable :
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| À moins de un an | 21 508 | 19 951 |
| Entre un et cinq ans | 41 048 | 36 215 |
| Supérieurs à cinq ans | 31 954 | 5 502 |
| Engagements minimum futurs | 94 510 | 61 669 |
Ces engagements de location non portés au bilan concernent principalement des bureaux que louent les sociétés du Groupe. Les montants indiqués se rapportent uniquement à la période contractuelle non résiliable.
Les charges de location simple s'élèvent à € 17 855 000 pour l'exercice 2017, contre € 16 559 000 pour l'exercice 2016, et sont incluses sous la rubrique « Autres charges d'exploitation ».
VIEL & Cie est une société qui consolide trois pôles d'activité, dans le domaine de l'intermédiation professionnelle au travers de Compagnie Financière Tradition, de la bourse en ligne au travers de Bourse Direct, et une participation mise en équivalence de 40 % dans SwissLife Banque Privée. Est considéré comme employé clef, le Président du Conseil d'administration de VIEL & Cie
Le Président du Conseil d'administration ne perçoit pas de rémunération de la société VIEL & Cie mais de sa maisonmère Viel et Compagnie-Finance ; il bénéficie de la part de la société VIEL & Cie de jetons de présence pour un montant de € 12 000 au titre de l'exercice 2017 (€ 12 000 en 2016).
Aucun avantage en nature, avantage postérieur à l'emploi, autre avantage à long terme, indemnité de fin de contrat de travail et paiement fondé sur des actions n'est accordé au Président - Directeur général.
| Non courant en milliers d'euros |
31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Créances sur les sociétés associées | - | - |
| Créances sur l'actionnaire et les sociétés liées | 10 402 | 11 259 |
| TOTAL | 10 402 | 11 259 |
| Courant en milliers d'euros |
31.12.2017 | 31.12.2016 |
| Créances sur les sociétés associées | 648 | 449 |
| Créances sur les coentreprises | 3 392 | 3 622 |
| Créances sur l'actionnaire et les sociétés liées | 877 | 1 249 |
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Dettes envers les sociétés associées | 112 | 47 |
| Dettes sur les coentreprises | 913 | 5 246 |
| Dettes envers l'actionnaire et les sociétés liées | 137 | 1 166 |
| TOTAL | 1 162 | 6 459 |
Les rubriques « Créances sur l'actionnaire et les sociétés liées » et « Dettes envers l'actionnaire et les sociétés liées » comprennent l'ensemble des créances et dettes de VIEL & Cie et de ses filiales vis-à-vis de leur actionnaire majoritaire ultime, Viel et Compagnie-Finance, Paris, ainsi que des filiales de cette société.
En décembre 2016, le Groupe a cédé une partie de sa participation dans Gaitame.com à une partie liée pour un montant de € 4 072 000 (cf. note 9), générant une plus-value de € 405 000 présentée dans les autres produits d'exploitation (cf. note 2).En mars 2017, le Groupe a procédé à une cession complémentaire pour un montant de € 555 000.
L'une des filiales du Groupe a renouvelé le 1er janvier 2013 un contrat de bail à loyer d'une durée résiduelle de 5 ans avec une société appartenant à son actionnaire ultime. En 2017, une charge locative d'un montant de € 864 000 (€ 879 000 en 2016) est constatée sous la rubrique « Autres charges d'exploitation ».
Une société de services appartenant à l'actionnaire majoritaire de VIEL & Cie a facturé au Groupe des frais de déplacement pour un montant de € 695 000 en 2017 (€ 951 000 en 2016).
Lors du rachat des actions de Compagnie Financière Tradition SA détenues par Banque Pallas Stern, Viel et Compagnie-Finance s'est engagée à payer à Compagnie Financière Tradition SA et à ses filiales la différence entre le montant total des créances sur Comipar et Banque Pallas Stern et les dividendes de liquidation qui seront encaissés par Compagnie Financière Tradition SA et ses filiales au titre du recouvrement de ces mêmes créances. Le solde total de ces créances, garanti par Viel et Compagnie-Finance, maison-mère de VIEL & Cie, a été contre-garanti par VIEL & Cie.
Cet engagement porte sur le montant des créances déclarées par Compagnie Financière Tradition SA et ses filiales lors de la mise en redressement judiciaire de ces deux structures, soit un total € 16 444 000. Viel et Compagnie-Finance exécutera cet engagement de payer dès versement, par Banque Pallas Stern et par Comipar, du dernier dividende de liquidation se rapportant aux créances susmentionnées.
Entre 1999 et 2017, VIEL & Cie et ses filiales ont reçu des remboursements partiels de la part de Banque Pallas Stern et Comipar, à hauteur de 91,0 % des créances déclarées (sans changement par rapport à l'exercice précédent). Les créances résiduelles de VIEL & Cie et de ses filiales s'établissent ainsi à € 1 752 800 au 31 décembre 2017, sans changement par rapport à 2016.
Ces créances sont intégralement adossées en termes de risques à un passif qui figure au passif consolidé de VIEL & Cie sous la rubrique « Fournisseurs et autres créanciers ».
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Titres à livrer | 141 186 347 | 148 709 801 |
| Titres à recevoir | 141 184 188 | 148 708 226 |
Les titres à livrer et à recevoir reflètent les opérations d'achat et de vente de titres initiées avant le 31 décembre 2017 et débouclées après cette date, dans le cadre des activités en principal réalisées par les sociétés du Groupe traitant avec des institutionnels, ou des opérations en règlements différés pour l'activité de bourse en ligne.
Le Groupe est principalement exposé aux risques suivants :
Des informations sur l'exposition du Groupe à chacun des risques cités ci-dessus, les objectifs, politique et procédures de gestion du risque, ainsi que les méthodes utilisées pour les mesurer sont présentés dans la section « Rapport sur le gouvernement d'entreprise » du rapport annuel de la société.
Les objectifs du Groupe au niveau de la gestion du capital sont de maintenir un niveau de capitaux propres suffisant afin d'assurer la continuité des opérations et d'apporter un retour sur investissement aux actionnaires.
Le Conseil d'administration effectue le suivi de la rentabilité des capitaux propres qui est défini par la relation entre le résultat net d'exploitation et les capitaux propres, nets de la part attribuable aux actionnaires minoritaires. Le Conseil d'administration effectue aussi le suivi des dividendes versés aux actionnaires.
Le Groupe gère la structure du capital et y apporte des rectifications en fonction des variations de l'environnement économique. Afin de maintenir ou d'ajuster la structure du capital, le Groupe peut soit ajuster le montant des dividendes distribués aux actionnaires, rembourser du capital aux actionnaires, émettre de nouvelles actions, ou vendre des actifs pour réduire le montant des dettes.
En 2017, il n'y a pas eu de changement dans l'approche du Groupe en relation avec la gestion du capital.
VIEL & Cie n'est pas soumise à des exigences en matière de capital. Cependant, certaines filiales du Groupe sont soumises localement à des exigences de capital réglementaire imposées par les autorités de surveillance des pays concernés. Le suivi et l'application des directives réglementaires sont effectués par les responsables locaux en charge de la conformité.
La valeur comptable des actifs financiers représente l'exposition maximale du Groupe au risque de crédit. L'exposition au risque de crédit se présente comme suit :
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | 22 706 | 15 955 |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur | 112 | 93 |
| Prêts et créances | 1 125 993 | 908 184 |
| Instruments financiers dérivés actifs | 456 | 375 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 428 901 | 406 866 |
| Trésorerie non disponible | 29 398 | 31 298 |
| TOTAL | 1 607 566 | 1 362 771 |
| 2017 | 2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Valeur brute Pertes de valeur | Valeur brute Pertes de valeur | |||
| Créances non arriérées | 70 437 | -2 | 72 930 | -1 | |
| Moins de 30 jours d'arriéré | 23 830 | -17 | 24 382 | - | |
| Entre 31 et 60 jours d'arriéré | 10 533 | -11 | 9 281 | - | |
| Entre 61 et 90 jours d'arriéré | 6 652 | -162 | 6 530 | -104 | |
| Entre 91 et 180 jours d'arriéré | 6 683 | -166 | 9 512 | -159 | |
| Plus de 180 jours d'arriéré | 7 813 | -697 | 12 687 | -1 538 | |
| TOTAL | 125 948 | -1 055 | 135 322 | -1 802 |
L'échéancier des créances clients et comptes rattachés se présente comme suit :
Selon l'expérience acquise au niveau des défaillances de paiement, le Groupe estime qu'une dépréciation des créances qui ne présentent pas d'arriéré, ou dont l'arriéré est inférieur à 60 jours n'est pas nécessaire.
Une perte de valeur est comptabilisée sur une créance lorsqu'il existe une indication objective que le Groupe ne sera pas en mesure d'encaisser les montants dus selon les termes initiaux de la créance. Des difficultés financières importantes du débiteur, la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière ou des défauts de paiement sont considérés comme des indications objectives que la créance est dépréciée. La majorité des clients sont d'importantes institutions financières bénéficiant d'une bonne notation de crédit.
Le mouvement de la provision pour pertes de valeur sur les créances clients et comptes rattachés au cours de la période se présente comme suit :
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Provision au 1er janvier | 1 801 | 1 697 |
| Variation de périmètre | 12 | - |
| Dotation de l'exercice | 782 | 886 |
| Reprise utilisée | -547 | -213 |
| Dissolution | -899 | -566 |
| Écarts de conversion | -94 | -3 |
| Provision au 31 décembre | 1 055 | 1 801 |
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Moins de 5 jours d'arriéré | 47 966 | 51 833 |
| Entre 6 et 15 jours d'arriéré | 95 305 | 18 740 |
| Entre 16 et 30 jours d'arriéré | 36 409 | 12 146 |
| Entre 31 et 45 jours d'arriéré | 140 | 6 709 |
| Plus de 45 jours d'arriéré | 958 | 938 |
| TOTAL | 180 778 | 90 366 |
Ces montants représentent des opérations non dénouées après la date de livraison prévue et sont causés essentiellement par des retards de règlement des titres de la part des contreparties. Sur la base de l'analyse des données historiques des pertes encourues, le Groupe estime qu'une dépréciation des créances liées aux activités en principal n'est pas nécessaire. La majorité des contreparties sont d'importantes institutions financières bénéficiant d'une bonne notation de crédit. De plus, les transactions sont soumises à des limites de crédit appropriées déterminées en fonction de la qualité de la contrepartie.
Les échéances contractuelles résiduelles des passifs financiers incluant le montant estimatif des paiements d'intérêts se présentent comme suit :
| Au 31 décembre 2017 en milliers d'euros |
A moins de 3 mois |
De 3 à 6 mois |
De 6 à 12 mois |
De 1 à 5 ans |
A plus de 5 ans |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes financières à long terme | - | - | - | 159 400 | - | 159 400 |
| Location financement - Paiement minimum futur | - | - | - | - | - | - |
| Emprunts obligataires | - | 2 233 | 1 537 | 214 474 | - | 218 244 |
| Fournisseurs et autres créanciers | 1 085 099 | 1 373 | 15 929 | - | - | 1 102 402 |
| Instruments financiers dérivés passifs | 61 | - | - | - | - | 61 |
| Dettes financières à court terme | 1 344 | - | 15 600 | - | - | 16 944 |
| Autres passifs financiers | - | - | - | - | - | - |
| TOTAL | 1 086 504 | 3 606 | 33 067 | 373 874 | - | 1 497 050 |
| Au 31 décembre 2016 en milliers d'euros |
A moins de 3 mois |
De 3 à 6 mois |
De 6 à 12 mois |
De 1 à 5 ans |
A plus de 5 ans |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes financières à long terme | - | - | - | 78 000 | - | 78 000 |
| Location financement - Paiement minimum futur | - | - | - | - | - | - |
| Emprunts obligataires | - | 2 433 | 1 675 | 133 983 | 103 602 | 241 693 |
| Fournisseurs et autres créanciers | 868 786 | 2 525 | 15 215 | - | - | 886 526 |
| Instruments financiers dérivés passifs | 628 | - | - | - | - | 628 |
| Dettes financières à court terme | 33 319 | - | - | - | - | 33 319 |
| Autres passifs financiers | - | - | - | - | - | - |
| TOTAL | 902 733 | 4 958 | 16 890 | 211 983 | 103 602 | 1 240 166 |
| RISQUE DE CHANGE |
Dans le cadre de ses activités, le Groupe est exposé au risque de change transactionnel principalement sur le dollar américain (USD), la livre sterling (GBP), l'euro (EUR) et le franc suisse (CHF).
Le tableau suivant détaille la sensibilité du Groupe à une variation de 10 % d'une devise de transaction par rapport aux devises fonctionnelles correspondantes. Cette analyse inclut les actifs et passifs monétaires libellés dans une devise autre que la devise fonctionnelle des différentes entités du Groupe et ajuste leur valeur à la fin de la période pour une variation de 10 % du taux de change.
Cette analyse repose sur l'hypothèse que toutes les autres variables demeurent constantes et est effectuée sur la même base que l'année précédente.
Au 31 décembre, une appréciation de 10 % d'une devise de transaction à l'encontre des autres devises fonctionnelles correspondantes aurait augmenté (diminué) le résultat de l'exercice comme suit, sans impact sur les capitaux propres :
| Au 31 décembre 2017 en milliers d'euros |
USD | GBP | EUR | CHF | Autres | TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Devises fonctionnelles | ||||||
| USD | - | -703 | 240 | -163 | 233 | -393 |
| GBP | 1 351 | - | 2 298 | 178 | 33 | 3 860 |
| EUR | 904 | -20 | - | 1 121 | 29 | 2 034 |
| CHF | 12 510 | 268 | 1 517 | - | 4 151 | 18 446 |
| Autres | 1 844 | 62 | 14 | 2 | - | 1 922 |
| 16 609 | -393 | 4 069 | 1 138 | 4 446 | - |
| Au 31 décembre 2016 en milliers d'euros |
USD | GBP | EUR | CHF | Autres | TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Devises fonctionnelles | ||||||
| USD | - | -463 | 353 | -73 | 253 | 71 |
| GBP | 1 722 | - | 1 948 | 120 | 41 | 3 831 |
| EUR | 752 | 44 | - | 1 217 | 17 | 2 030 |
| CHF | 2 024 | 1 006 | 784 | - | 1 281 | 5 096 |
| Autres | 1 360 | 23 | 48 | 3 | - | 1 435 |
| 5 859 | 610 | 3 134 | 1 267 | 1 593 | - |
Profil
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Actifs financiers | 131 404 | 63 226 |
| Passifs financiers | 203 838 | 231 220 |
| Instruments à taux fixe (net) | -72 434 | -167 994 |
| Actifs financiers | 786 105 | 782 177 |
| Passifs financiers | 195 664 | 118 696 |
| Instruments à taux variable (net) | 590 441 | 663 481 |
| Dont dettes financières à taux variable | 176 344 | 111 319 |
Les actifs et passifs financiers à taux variables comprennent essentiellement de la trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que des dettes financières. Les dettes financières émises à des taux variables exposent le Groupe aux risques de flux de trésorerie sur taux d'intérêt.
Au 31 décembre, une augmentation de 50 points de base des taux d'intérêts aurait augmenté (diminué) le résultat et les capitaux propres des montants présentés ci-après. Cette analyse repose sur l'hypothèse que toutes les autres variables demeurent constantes et est effectuée sur la même base pour l'année précédente.
| Au 31 décembre 2017 | 2017 | |
|---|---|---|
| en milliers d'euros | Résultat | Capitaux propres |
| Actifs financiers nets | 2 952 | - |
| Au 31 décembre 2016 | 2016 | |
| en milliers d'euros | Résultat | Capitaux propres |
| Actifs financiers nets | 3 317 | - |
| JUSTE VALEUR |
Le tableau suivant analyse les instruments financiers évalués à la juste valeur en différents niveaux en fonction des méthodes utilisées. Les niveaux retenus sont les suivants :
La juste valeur n'est pas indiquée pour les postes dont la valeur comptable représente une estimation raisonnable de leur juste valeur. Les méthodes pour déterminer les justes valeurs sont décrites dans la section regroupant les principales méthodes comptables.
| Au 31 décembre 2017 | Valeur | Juste Valeur | |||
|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | comptable | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 22 706 | 9 675 | 12 807 | - | 22 482 |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur | 112 | 85 | 27 | - | 112 |
| Prêts et créances | 1 110 499 | - | - | - | - |
| Instruments financiers dérivés actifs | 456 | - | 456 | - | 456 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 428 901 | 10 559 | - | - | 10 559 |
| Trésorerie non disponible | 29 398 | - | - | - | - |
| Immeubles de placement | 2 753 | - | - | - | - |
| Total actifs financiers | 1 594 825 | 20 318 | 13 291 | - | 33 609 |
| Dettes financières à court terme | 16 944 | - | - | - | - |
| Fournisseurs et autres créanciers | 1 102 402 | - | - | - | - |
| Instruments financiers dérivés passifs | 61 | - | 61 | - | 61 |
| Dettes financières à long terme | 363 238 | 213 434 | - | - | 213 434 |
| Autres passifs financiers à long terme | - | - | - | - | - |
| Total passifs financiers | 1 482 645 | 213 434 | 61 | - | 213 495 |
| Au 31 décembre 2016 | Valeur | Juste Valeur | |||
|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | comptable | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 15 955 | 515 | 14 171 | - | 14 686 |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur | 93 | 82 | 19 | - | 101 |
| Prêts et créances | 892 809 | - | - | - | - |
| Instruments financiers dérivés actifs | 375 | - | 375 | - | 375 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 406 866 | 6 597 | - | - | 6 597 |
| Trésorerie non disponible | 31 298 | - | - | - | - |
| Immeubles de placement | 3 283 | - | - | - | - |
| Total actifs financiers | 1 350 679 | 7 194 | 14 565 | - | 21 759 |
| Dettes financières à court terme | 33 319 | - | - | - | - |
| Fournisseurs et autres créanciers | 886 526 | - | - | - | - |
| Instruments financiers dérivés passifs | 628 | - | 629 | - | 629 |
| Dettes financières à long terme | 299 909 | 225 163 | - | - | 225 163 |
| Autres passifs financiers à long terme | - | - | - | - | - |
| Total passifs financiers | 1 220 382 | 225 163 | 629 | - | 225 792 |
Les principaux cours de change de l'euro, qui ont été utilisés dans le cadre de la consolidation, sont les suivants :
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Cours de clôture | Cours moyen | Cours de clôture | Cours moyen | ||
| 1 Franc suisse - CHF | 1,1702 | 1,1116 | 1,0739 | 1,0920 | ||
| 1 Livre sterling - GBP | 0,8872 | 0,8761 | 0,8562 | 0,8189 | ||
| 1 Yen japonais - JPY | 135,01 | 126,65 | 123,40 | 120,31 | ||
| 1 Dollar américain - USD | 1,1993 | 1,1293 | 1,0541 | 1,1066 |
La liste des principales sociétés consolidées, ainsi que les pourcentages de détention directe ou indirecte et les méthodes de consolidation retenues pour chacune des sociétés, sont présentés ci-après :
| Pays | Entrées de l'exercice |
% de contrôle |
% d'intérêt |
Capital en milliers |
Méthode IG/MEE |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| VIEL & CIE | 100,0 % EUR 16 120 | Société consolidante |
||||
| EUROPE, MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE | ||||||
| Afrique du Sud | Tradition Government Bond Brokers and Derivative Brokers (Pty) Ltd, Johannesburg |
100,0 % | 74,7 % | ZAR 1 000 | IG | |
| Tradition Data analytic's Services (PTY) Ltd Fourways | 100,0 % | 74,7 % | ZAR n/s | IG | ||
| TFS Securities (Pty) Ltd, Johannesburg | 74,9 % | 55,9 % | ZAR 1 000 | IG | ||
| Allemagne | Finacor Deutschland GmbH, Francfort, et succursales de Munich et de Milan 100,0 % | 74,7 % | EUR 3 600 | IG | ||
| Tradition Financial Services GmbH, Francfort | 27,5 % | 20,5 % | EUR 75 | MEE | ||
| Belgique | Finacor & Associés S.A., Bruxelles | 100,0 % | 74,7 % | EUR 1 877 | IG | |
| Easdaq N.V. | 21,7 % | 19,2 % | EUR 32 446 | MEE | ||
| Émirats Arabes Unis Tradition (Dubai) Ltd, Dubaï | 100,0 % | 74,7 % | USD 450 | IG | ||
| Espagne | C.M. Capital Market Holdings S.A. Madrid | 32,3 % | 24,2 % | EUR 379 | MEE | |
| France | Arpège S.A., Paris | 100,0 % | 100,0 % EUR 22 280 | IG | ||
| Bourse Direct S.A., Paris | 76,6 % | 76,9 % | EUR 13 989 | IG | ||
| Carax SA Paris | * | 100,0 % | 74,7 % | EUR 1 200 | IG | |
| E-VIEL, Paris | 100,0 % | 100,0 % | EUR 8 886 | IG | ||
| SwissLife Banque Privée, Paris | 40,0 % | 40,0 % | EUR 15 161 | MEE | ||
| Tradition Securities And Futures S.A., Paris, et succursale de Londres | 99,9 % | 74,7 % | EUR 9 382 | IG | ||
| TSAF OTC, Paris | 100,0 % | 74,7 % | EUR 4 587 | IG | ||
| Israël | TFS Israel (Brokers) Ltd, Tel Aviv | 80,0 % | 59,8 % | ILS 2 778 | IG | |
| Italie | Tradition Italia S.R.L., Milan | 100,0 % | 74,7 % | EUR 50 | IG | |
| Luxembourg | Tradition Luxembourg S.A., Luxembourg | 100,0 % | 74,7 % | EUR 8 371 | IG | |
| Monaco | Carax Monaco SAM | * | 100,0 % | 74,7 % | EUR 300 | IG |
| Royaume-Uni | Tradition Management Services Ltd, Londres(2) | 100,0 % | 74,7 % | GBP n/s | IG | |
| Tradition (UK) Ltd, Londres | 100,0 % | 74,7 % | GBP 21 050 | IG | ||
| Tradition London Clearing Ltd, Londres | 100,0 % | 74,7 % | GBP 5 150 | IG | ||
| Tradition Financial Services Ltd, Londres | 100,0 % | 74,7 % | GBP 250 | IG | ||
| TFS-ICAP Ltd, Londres | 51,0 % | 20,9 % | GBP 20 | MEE | ||
| TFS Derivatives Ltd, Londres | 100,0 % | 74,7 % | GBP 1 200 | IG | ||
| Trad-X (UK) Ltd, Londres | 100,0 % | 74,7 % | GBP 3 000 | IG | ||
| ParFX (UK) Ltd, Londres | 100,0 % | 74,7 % | GBP n/s | IG | ||
| Russie | Tradition CIS LLC, Moscou | 100,0 % | 74,7 % | RUB 2 680 | IG | |
| Pays-Bas | Financière Vermeer N.V., Amsterdam | 100,0 % | 100,0 % | EUR 90 | IG | |
| Suisse | Compagnie Financière Tradition SA , Lausanne | 70,79 % | 74,74 % | CHF 17 976 | IG | |
| Finarbit AG, Küsnacht | 100,0 % | 74,7 % | CHF 1 500 | IG | ||
| Gottex Brokers S.A., Lausanne | 49,0 % | 36,6 % | CHF 360 | MEE | ||
| Starfuels SA Nyon | * | 40,0 % | 29,9 % | CHF 142 | MEE | |
| Tradition Service Holding SA, Lausanne(1) | 100,0 % | 74,7 % | CHF 21 350 | IG | ||
| Tradition S.A., Lausanne et succursale de Zurich | 100,0 % | 74,7 % | CHF 100 | IG | ||
| TFS S.A., Lausanne(1) | 99,9 % | 74,7 % | CHF 3 916 | IG | ||
| Trad-X Holding S.A, Lausanne(1) | 100,0 % | 74,7 % | CHF 100 | IG | ||
| ParFX Holding SA, Lausanne(1) | 100,0 % | 74,7 % | CHF 100 | IG | ||
| Tradificom International, Lausanne(2) | 100,0 % | 74,7 % | CHF 200 | IG |
(1) Société holding. (2) Société de services. IG : intégration globale. MEE : mise en équivalence.
| Pays | Entrées de l'exercice |
% de contrôle |
% d'intérêt |
Capital en milliers |
Méthode IG/MEE |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| AMÉRIQUES | ||||||
| Argentine | Tradition Argentina S.A., Buenos Aires | 100,0 % | 74,7 % | ARS 1 546 | IG | |
| Chili | Tradition Chile S.A., Santiago | 100,0 % | 74,7 % | CLP 476 805 | IG | |
| Colombie | Tradition Securities Colombia S.A., Bogota | 100,0 % | 74,7 % | COP 200 000 | IG | |
| Tradition Colombia S.A., Bogota | 100,0 % | 74,7 % | COP 90 000 | IG | ||
| États-Unis | Tradition America Holdings Inc., New York(1) | 100,0 % | 74,7 % | USD 500 | IG | |
| Tradition Americas LLC, New York | 100,0 % | 74,7 % | USD 500 | IG | ||
| Tradition SEF Inc., New York | 100,0 % | 74,7 % | USD - | IG | ||
| Tradition Securities and Derivatives Inc., New York | 100,0 % | 74,7 % | USD 5 | IG | ||
| Trad-X US LLC, New York | 100,0 % | 74,7 % | USD n/s | IG | ||
| TFS Derivatives Corp. LLC, New York | 100,0 % | 74,7 % | USD 95 | IG | ||
| TFS-ICAP LLC, New York | 51,0 % | 20,5 % | USD n/s | MEE | ||
| TFS Energy LLC, Stamford | 57,5 % | 42,9 % | USD n/s | IG | ||
| TFS Energy Futures LLC, Stamford | 100,0 % | 42,9 % | USD n/s | IG | ||
| TFS Energy Solutions LLC, Stamford | 60,0 % | 44,8 % | USD n/s | IG | ||
| StreamingEdge.com Inc., New Jersey(2) | 80,0 % | 59,8 % | USD - | IG | ||
| Mexique | Tradition Services S.A. de C.V., Mexico | 100,0 % | 74,7 % | MXN 50 | IG | |
| ASIE-PACIFIQUE | ||||||
| Australie | TFS Australia Pty Ltd, Sydney | 100,0 % | 74,7 % | AUD 5 | IG | |
| Tradition Australia Pty Ltd, Sydney | 100,0 % | 74,7 % | AUD n/s | IG | ||
| Chine | Tradition (Asia) Ltd, Hong Kong | 100,0 % | 74,7 % | HKD 25 001 | IG | |
| TFS Derivatives HK Ltd, Hong Kong | 100,0 % | 74,7 % | HKD 12 500 | IG | ||
| Ping An Tradition International Money Broking Company Ltd, Shenzhen | 33,0 % | 24,7 % | CNY 50 000 | MEE | ||
| Corée | Tradition Korea Ltd, Séoul | 100,0 % | 74,7 % | KRW 5 000 000 | IG | |
| Inde | Derivium capital & Securities Private Ltd, Mumbai | 50,0 % | 37,4 % | INR 3 000 | MEE | |
| Indonésie | PT Tradition Indonesia, Jakarta | 99,0 % | 74,0 % | IDR 5 000 000 | IG | |
| Japon | Meitan Nihon Ltd, Tokyo | 100,0 % | 74,7 % | JPY 300 000 | IG | |
| Tradition Japan FX Holdings Ltd, Tokyo(1) | 100,0 % | 74,7 % | JPY 500 | IG | ||
| Gaitame.com Co., Ltd, Tokyo | 50,0 % | 37,4 % | JPY 801 354 | MEE | ||
| Ueda Tradition Holding Japan Ltd, Tokyo(1) | 60,0 % | 44,8 % | JPY 1 000 | IG | ||
| Ueda Tradition Derivatives Ltd, Tokyo | 100,0 % | 44,8 % | JPY 5 000 | IG | ||
| Ueda Tradition Securities Ltd, Tokyo | 100,0 % | 44,8 % | JPY 2 693 000 | IG | ||
| Malaisie | First Taz Tradition Sdn Bhd, Kuala Lumpur | 40,0 % | 29,9 % | MYR 200 | MEE | |
| Philippines | Tradition Financial Services Philippines Inc., Makati | 100,0 % | 74,7 % | PHP 455 000 | IG | |
| Singapour | Tradition Singapore (Pte) Ltd, Singapour | 100,0 % | 74,7 % | SGD 300 | IG | |
| TFS Currencies Pte Ltd, Singapour | 100,0 % | 74,7 % | SGD 700 | IG | ||
| Tradition Asia Pacific (Pte) Ltd, Singapour(1) | 100,0 % | 74,7 % | SGD n/s | IG | ||
| Ong First Tradition Holding (Pte) Ltd, Singapour(1) | 35,0 % | 31,1 % | SGD 2 500 | MEE | ||
| Thaïlande | Tradition Brokers (Thailand) Ltd, Bangkok | 82,5 % | 39,3 % | THB 12 000 | IG | |
| Tradition Siam (Brokers) Ltd, Bangkok | 82,5 % | 39,3 % | THB 5 000 | IG |
(1) Société holding. (2) Société de services. IG : intégration globale. MEE : mise en équivalence.
Les honoraires versés par le Groupe VIEL & Cie à ses commissaires aux comptes au titre des exercices 2017 et 2016 sont les suivants :
| Ernst & Young Audit | Fidorg Audit | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant (€ HT) | % | Montant (€ HT) | % | ||||||
| 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | ||
| Audit | |||||||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
2 754 256 | 2 951 800 | 108 500 | 108 500 | |||||
| Emetteur | 167 500 | 167 500 | 6 % | 6 % | 43 000 | 43 000 | 40 % | 40 % | |
| Filiales intégrées globalement | 2 586 756 | 2 784 300 | 94 % | 94 % | 65 500 | 65 500 | 60 % | 60 % | |
| Autres services | 10 835 | 10 835 | - | - | - | - | |||
| Emetteur | 4 035 | 4 035 | 37 % | 37 % | - | - | - | - | |
| Filiales intégrées globalement | - | 6 800 | 0 % | 63 % | - | - | - | - | |
| Sous-total | 2 765 091 2 962 635 | 99 % | 98 % | 108 500 | 108 500 | 100 % | 100 % | ||
| Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement |
|||||||||
| Juridique, fiscal, social | 6 298 | 44 000 | 29 % | 74 % | - | - | - | - | |
| Autres | 15 742 | 15 800 | 71 % | 26 % | - | - | - | - | |
| Sous-total | 22 040 | 59 800 | 1 % | 2 % | - | - | - | - | |
| TOTAL | 2 787 131 3 022 435 | 96 % | 97 % | 108 500 | 108 500 | 4 % | 3 % |
VIEL & Cie fait l'objet d'une consolidation dans les comptes consolidés de Viel et Compagnie-Finance, dont le siège social est situé au 23 Place Vendôme, 75001 Paris.
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de Viel & Cie relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Comme indiqué dans la note 8 de l'annexe aux comptes consolidés de la société Viel & Cie, les écarts d'acquisition au 31 décembre 2017 s'élèvent à M€ 103,4.
Les écarts d'acquisition inclus dans les immobilisations incorporelles s'élèvent à M€ 79,2 au 31 décembre 2017, dont M€ 43,9 au titre des unités génératrices de trésorerie incluses dans le pôle intermédiation professionnelle et M€ 35,3 au titre de l'unité génératrice de trésorerie du pôle Bourse en ligne.
Les écarts d'acquisition inclus dans les participations des sociétés associées et coentreprises s'élèvent à M€ 24,1 au 31 décembre 2017, incluant notamment un écart d'acquisition de M€ 14,2 au titre de la coentreprise avec Gaitame.com Co Ltd, Tokyo, comme précisé dans la note 9 l'annexe aux comptes consolidés.
Le groupe teste les écarts d'acquisition pour identifier d'éventuels indices de dépréciation à chaque date de bilan. La valeur d'utilité des écarts d'acquisition est appréciée par référence à des flux de trésorerie futurs actualisés des unités génératrices de trésorerie auxquelles les écarts d'acquisition sont affectés.
Nous avons considéré ce domaine comme un élément clé de l'audit dans la mesure où l'évaluation des écarts d'acquisition implique des jugements complexes et subjectifs de la direction sur les différentes hypothèses utilisées pour l'actualisation des flux de trésorerie futurs.
Nous avons évalué la méthodologie des tests de dépréciation effectués au regard des normes comptables. Nous avons évalué les projections de flux de trésorerie et les hypothèses sous-jacentes :
Nous avons fait appel à nos spécialistes pour évaluer une sélection de taux d'actualisation utilisés pour calculer les projections de flux de trésorerie actualisés.
Comme indiqué dans la note 21 de l'annexe aux comptes consolidés de la société Viel & Cie, en raison de la nature de ses activités, le groupe est exposé à des procédures légales et à des litiges potentiels.
Des provisions sont comptabilisées pour les litiges en cours lorsque l'issue probable d'un procès peut être estimée de manière fiable. Les provisions pour litiges au 31 décembre 2017 s'élèvent à M€ 7,2. Des enquêtes sont actuellement menées par les autorités et régulateur en relation avec une coentreprise dans laquelle le groupe détient une participation minoritaire.
Les plaintes et les litiges sont des points clés de l'audit du fait d'un processus d'évaluation complexe et basé sur l'issue attendue des procédures qui peuvent durer plusieurs années.
Nos procédures d'audit incluent les éléments suivants :
Certaines sociétés du groupe agissent en tant que principales dans l'achat et la vente simultanés de titres pour le compte de tiers.
La période comprise entre la date de transaction et la date de règlement est généralement de deux jours durant lesquels le groupe est exposé au risque de contrepartie. Lorsqu'une contrepartie ne respecte pas ses obligations, un risque de perte de valeur potentielle sur les débiteurs survient.
Le risque décrit plus haut est considéré comme étant un point clé de l'audit compte tenu du volume d'opérations négociées.
Comme indiqué dans la note 12 de l'annexe aux comptes consolidés, les créances liées à l'activité en principal s'élèvent à M€ 180,8 au 31 décembre 2017.
Nos procédures d'audit ont consisté à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Viel & Cie par votre assemblée générale du 21 mai 2003 pour le cabinet Fidorg Audit et du 10 septembre 1992 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 31 décembre 2017, le cabinet Fidorg Audit était dans la quinzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingt-sixième année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
FIDORG AUDIT ERNST & YOUNG Audit Manuel Le Roux Bernard Heller
| ACTIF | 31.12.2017 | 31.12.2016 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | Note | Brut | Amort. | Net | Net |
| Actif immobilisé | |||||
| Immobilisations incorporelles | II.1 | 36 | 36 | - | - |
| Immobilisations corporelles | II.1 | 158 | 143 | 15 | 16 |
| Immobilisations financières | |||||
| Participations | II.2 | 141 517 | 7 543 | 133 974 | 134 610 |
| TIAP et autres immobilisations financières | II.2 | 23 022 | 506 | 22 516 | 28 960 |
| TOTAL DE L'ACTIF IMMOBILISÉ | 164 734 | 8 228 | 156 505 | 163 586 | |
| Actif circulant | |||||
| Clients et comptes rattachés | - | - | - | - | |
| Autres créances | II.3 | 57 069 | - | 57 069 | 47 865 |
| Valeurs mobilières de placement | II.4 | 1 000 | - | 1 000 | 3 001 |
| Disponibilités | II.4 | 93 483 | - | 93 483 | 35 641 |
| Charges constatées d'avance | 113 | - | 113 | 116 | |
| TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT | 151 665 | - | 151 665 | 86 623 | |
| Charges à répartir | II.5 | 1 268 | - | 1 268 | 741 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 317 667 | 8 228 | 309 438 | 250 950 |
| PASSIF | Note | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | |||
| Capitaux propres | |||
| Capital social | 15 430 | 16 120 | |
| Prime d'émission, de fusion, d'apport | 29 559 | 29 559 | |
| Réserve légale | 1 613 | 1 613 | |
| Réserve des plus-values à long terme | - | - | |
| Autres réserves | 23 070 | 23 089 | |
| Report à nouveau | 33 576 | 53 077 | |
| Résultat de l'exercice | 10 541 | 6 261 | |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES | II.6 | 113 789 | 129 719 |
| Provisions | II.7 | 2 623 | 2 416 |
| Dettes | |||
| Emprunts et dettes financières diverses | II.8 | 175 538 | 104 166 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 268 | 293 | |
| Dettes fiscales et sociales | II.9 | 116 | 122 |
| Autres dettes | II.10 | 17 103 | 14 233 |
| TOTAL DES DETTES | 193 025 | 118 814 | |
| TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES | 309 438 | 250 950 |
| en milliers d'euros | Note | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires net | - | - | |
| Reprises sur provisions et amortissements, transferts de charges | 1 585 | ||
| Autres produits d'exploitation | 35 | 12 | |
| Produits d'exploitation | III.1 | 1 620 | 12 |
| Frais de personnel | -542 | -461 | |
| Autres achats et charges externes | -3 952 | -2 238 | |
| Impôts, taxes et versements assimilés | -64 | -64 | |
| Dotations aux amortissements et provisions | -1 266 | -254 | |
| Autres charges | -152 | -60 | |
| Charges d'exploitation | -5 976 | -3 076 | |
| Résultat d'exploitation | -4 356 | -3 064 | |
| Résultat financier | III.2 | 14 545 | 9 533 |
| Résultat courant avant impôts | 10 189 | 6 469 | |
| Résultat exceptionnel | III.3 | -24 | -47 |
| Impôts sur le bénéfice | III.4 | 376 | -161 |
| Résultat net de l'exercice | 10 541 | 6 261 |
VIEL & Cie est une société d'investissement dont le but est d'investir sur le long terme dans des sociétés du secteur de la finance et d'accélérer leur croissance et leur développement afin d'en faire des acteurs majeurs dans leur métier respectif.
VIEL & Cie contrôle deux sociétés cotées spécialisées dans l'intermédiation financière, Compagnie Financière Tradition, présente dans 29 pays, active dans le secteur de l'intermédiation professionnelle et Bourse Direct, intervenant dans le domaine de la bourse sur Internet en France, ainsi qu'un pôle de gestion et de banque privée, au travers d'une participation de 40 % dans SwissLife Banque Privée.
Au 31 décembre 2017, les comptes annuels de VIEL & Cie sont établis conformément aux dispositions du règlement ANC 2016-07 applicables aux sociétés commerciales ainsi qu'aux principes comptables généralement admis.
Les conventions générales comptables ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :
Actif immobilisé
Ces immobilisations sont enregistrées à leur coût d'acquisition. Les amortissements sont calculés sur la durée d'utilité estimée du bien suivant les modes et les durées suivants :
| E logiciel : | 2 ans, linéaire |
|---|---|
| E installations et agencements : | 10 ans, linéaire |
| E matériel informatique : | 2 à 5 ans, linéaire ou dégressif |
| E mobilier et matériel de bureau : | 10 ans, linéaire |
Les parts dans les entreprises liées, les titres de participations ainsi que les titres d'autocontrôle sont enregistrés à leur coût d'acquisition incluant les frais y afférents, et évalués en fonction de leur valeur d'utilité par la méthode la plus pertinente selon les cas de figure, représentée notamment :
Une dépréciation est constatée en cas de moins-value latente.
Les titres de placement sont comptabilisés à leur valeur brute d'achat. Une dépréciation est constituée lorsque la valeur estimative est inférieure à la valeur d'achat. Cette valeur estimative peut être basée sur le cours moyen du dernier mois pour les titres cotés, sur la quote-part de la dernière situation nette connue pour les titres non cotés, ou sur une analyse multicritères tenant compte des spécificités du titre concerné lorsque les critères précédents ne sont pas pertinents.
Les valeurs mobilières de placement sont enregistrées à leur coût d'acquisition. Lors de leur cession, la méthode d'évaluation retenue est le FIFO. Une dépréciation est constatée en cas de moins-value latente entre le cours de bourse et la valeur comptable.
La société a pris l'option de comptabiliser à l'actif les frais d'émission des emprunts.
L'euro étant la monnaie de présentation des comptes de la société, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises étrangères à la fin de la période sont convertis aux cours de change en vigueur à cette date. Les différences de change résultant de ces opérations sont constatées au compte de résultat, sous la rubrique « Résultat financier net ».
Les immobilisations incorporelles et corporelles de VIEL & Cie se décomposent comme suit :
| 31.12.2017 | 31.12.2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | Brut | Amort. | Net | Brut | Amort. | Net | |
| Immobilisations incorporelles | 36 | 36 | - | 36 | 36 | - | |
| Immobilisations corporelles | |||||||
| Agencements - Installations | 87 | 87 | - | 87 | 87 | - | |
| Matériels informatiques, de bureaux | 55 | 55 | - | 55 | 55 | - | |
| Autres immobilisations corporelles | 16 | 1 | 15 | 16 | 1 | 15 | |
| TOTAL des immobilisations | 195 | 179 | 15 | 194 | 179 | 15 |
Les immobilisations incorporelles sont constituées des logiciels et progiciels informatiques.
Aucune variation significative n'est intervenue au cours de l'exercice 2017.
Le portefeuille d'immobilisations financières de VIEL & Cie se décompose comme suit, aux 31 décembre 2017 et 2016 :
| % de détention 31.12.2017 |
Dernier résultat disponible 2016-2017 |
Capitaux propres disponibles 2016-2017 |
Valeur brute des titres 31.12.2017 |
Dépréciation des titres 31.12.2017 |
Valeur nette 31.12.2017 |
Valeur nette 31.12.2016 |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| € 1 000 | € 1 000 | € 1 000 | € 1 000 | € 1 000 | ||||
| Participations | ||||||||
| Financière Vermeer N.V., Amsterdam |
100,00 % EUR | 13 833 EUR | 110 622 | 73 349 | - | 73 349 | 73 349 | |
| E-VIEL | 100,00 % EUR | 88 EUR | 26 747 | 18 110 | - | 18 110 | 18 110 | |
| SwissLife Banque Privée | 40,00 % EUR | 491 EUR | 93 756 | 32 209 | - | 32 209 | 32 209 | |
| Verbalys | 0,00 % EUR | * EUR | * | - | - | - | 551 | |
| Exchangelab | 6,99 % USD | * USD | * | 337 | -337 | - | - | |
| Superformance | 33,99 % EUR | 18 EUR | 846 | 500 | -304 | 196 | 281 | |
| Arpège | 100,00 % EUR | 152 EUR | 26 851 | 8 900 | - | 8 900 | 8 900 | |
| Boost Venture | 8,40 % EUR | * EUR | * | 263 | -263 | - | - | |
| Ong First Tradition Pte Ltd Singapour |
19,66 % SGD | 54 SGD | 2 668 | 6 529 | -6 389 | 140 | 140 | |
| Insead OEE Data Services | 18,94 % EUR | * EUR | * | 250 | -250 | - | - | |
| Easdaq NV Belgique | 10,84 % EUR | 2 604 EUR | 1 867 | 1 071 | - | 1 071 | 1 071 | |
| TIAP et autres immobilisations financières |
141 517 | -7 543 | 133 975 | 134 611 | ||||
| Sociétés technologiques | ||||||||
| Result Venture | 5,00 % - | - - | - | 114 | -114 | - | 0 | |
| Wansquare | 2,78 % EUR | * EUR | * | 50 | -48 | 2 | 3 | |
| LCH Clearnet | 0,30 % EUR | 83 600 EUR | 967 200 | 3 919 | - | 3 919 | 1 044 | |
| Fonds d'investissement | ||||||||
| Woodside IV LP | 0,35 % USD | 15 954 USD | 59 009 | 371 | -344 | 27 | 124 | |
| Titres d'autocontrôle | 5,77 % | 18 378 | - | 18 378 | 27 298 | |||
| Autres | 190 | - | 190 | 490 | ||||
| 23 022 | -506 | 22 516 | 28 959 | |||||
| 164 539 | -8 049 | 156 491 | 163 571 |
* Information non disponible.
La valeur estimée des TIAP présentée ci-dessus est déterminée sur la base de la situation nette de ces sociétés.
Au 31 décembre 2017, VIEL & Cie détient 4 448 498 de ses propres titres, soit 5,77 % de son capital, contre 7 096 996 titres à l'ouverture 2017 (8,81 % de son capital), détention préalablement autorisée par l'Assemblée générale des actionnaires. 3 548 498 titres ont été annulés en mars 2017 et une acquisition de 900 000 titres a été réalisée acquis en juin 2017 avec un objectif d'annulation. Ces titres ont pour la plupart été acquis avant le 31 décembre 2006 ; ils ne sont pas destinés à être cédés, mais à être utilisés dans le cadre d'une éventuelle opération en titre, remis dans le cadre de paiements fondés sur des actions, ou annulés.
Ces titres auto-détenus sont présentés au bilan pour leur valeur d'acquisition, soit une valeur brute de k€ 18 378 au 31 décembre 2017 (k€ 27 297 au 31 décembre 2016). Aucune dépréciation n'est à constater sur ces titres.
Au cours de l'exercice 2017, la société a cédé sa participation dans la société Verbalys pour un prix de cession égal à la valeur nette des titres détenus par VIEL & Cie. D'autre part, la société a augmenté sa participation dans LCH Clearnet Group Limited de 2,9 m€, passant ainsi de 0,15 % à 0,30 %.
Au 31 décembre 2017, VIEL & Cie détient un investissement total de 1 070 847 euros dans la société EASDAQ N.V., société non cotée établie en Belgique, soit une participation de 10,84 %.
Au 31 décembre 2017, cette participation a fait l'objet d'une évaluation multicritères visant à s'assurer que sa valeur d'utilité est au moins égale à sa valeur nette comptable ; cette méthode comprend comme critères principaux une analyse de cash-flows actualisés basée sur les prévisions de la société.
Dans le cadre de ces évaluations, les principaux paramètres utilisés dans le cadre de l'actualisation des cash-flows et de la détermination de la valeur terminale sont les suivants :
| E Taux d'actualisation : | 9,45 % |
|---|---|
| E Durée de l'actualisation : | 5 ans |
| E Taux de croissance à long terme : | 2 % |
| E Taux de croissance de l'activité : | selon le budget entériné par la société. |
Le taux d'actualisation est appliqué sur le résultat après impôt.
La sensibilité de la valeur d'utilité ainsi déterminée à la variation des deux premières hypothèses clefs est faible. Ainsi, une augmentation de 100 points de base appliquée au taux d'actualisation n'entraînerait pas une baisse de la valeur d'utilité qui nécessiterait de constater une dépréciation ; il en est de même pour une réduction de 100 points de base du taux de croissance à long terme. Sur la base de cette analyse, aucune dépréciation n'est nécessaire au 31 décembre 2017.
Les autres créances se décomposent de la façon suivante :
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Créances sur les sociétés liées | 56 013 | 47 678 |
| Etat et collectivités publiques | 947 | 113 |
| Autres créances | 108 | 74 |
| TOTAL | 57 069 | 47 865 |
| Dépréciation | - | - |
| TOTAL NET | 57 069 | 47 865 |
Ces créances ont une échéance inférieure à 1 an.
Au 31 décembre 2017, une partie de la trésorerie de VIEL & Cie est placée d'une part en SICAV et d'autre part en contrats à terme ne présentant pas de risque de perte en capital et dont la liquidité est assurée à tout moment.
Les charges à répartir, d'un montant de k€ 1 268 au 31 décembre 2017 (contre k€ 741 au 31 décembre 2016) sont constituées de frais d'émission d'emprunt. VIEL & Cie a en effet opté pour l'étalement de ces frais sur la durée d'amortissement de sa dette.
La variation des capitaux propres au cours de l'exercice 2017 s'analyse comme suit :
| Ouverture au 01.01.2017 |
Affectation du résultat 2016 |
Résultat 2017 | Opération sur le capital social |
Actions propres |
Solde au 31.12.2017 |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital social | 16 120 | - | - | 20 | -710 | 15 430 |
| Prime d'émission | 29 559 | - | - | - | - | 29 559 |
| Réserve légale | 1 613 | - | - | - | - | 1 613 |
| Réserves réglementées | - | - | - | - | - | - |
| Autres réserves | 23 089 | - | - | -20 | - | 23 070 |
| Report à nouveau | 53 077 | -6 251 | - | - | -13 250 | 33 576 |
| Résultat de la période | 6 261 | -6 261 | 10 541 | - | - | 10 541 |
| TOTAL | 129 719 | -12 512 | 10 541 | - | -13 960 | 113 789 |
Au 31 décembre 2017, le capital social de VIEL & Cie est composé de 77 150 691 actions d'une valeur nominale de € 0,2, soit un capital de 15 430 138 euros contre 80 599 189 actions et un capital de 16 119 838 euros au 31 décembre 2016.
Au cours de l'exercice 2017, le capital social de la société a été mouvementé suite aux opérations réalisées sur les titres auto-détenus (cf II.2) et à la création de 100 000 actions nouvelles conformément au plan d'attribution gratuite de mars 2013.
L'Assemblée générale mixte du 13 juin 2017 a voté, sur proposition du Conseil d'administration, le versement d'un dividende de € 0,17 par action au titre de l'exercice 2016. Le dividende relatif à l'exercice 2016 d'un montant de 12 512 372 € (net de la part revenant aux titres auto détenus) a été payé le 22 juillet 2017.
Au 31 décembre 2017, les options de souscription consenties aux collaborateurs du Groupe VIEL & Cie présentent les caractéristiques suivantes :
| Date d'attribution | Nombre d'actions de 0,2 € de nominal |
Augmentation de capital potentielle en € |
Date de début d'exercice |
Date d'échéance |
Prix d'exercice en € |
|---|---|---|---|---|---|
| Plan du 03/01/2006 | 375 000 | 75 000 | 03.01.08 | 02.01.18 | 3,42 |
| TOTAL | 375 000 | 75 000 |
Le nombre et les prix d'exercice moyens pondérés des options de souscription sur action consenties aux collaborateurs de la Société sont les suivants :
| 2017 | 2016 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| en nombre d'options | Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options |
Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options |
|
| En circulation au début de la période | 3,42 | 375 000 | 3,42 | 375 000 | |
| Attribuées pendant la période | |||||
| Auxquelles il est renoncé pendant la période | |||||
| Exercées pendant la période | |||||
| Expirées/annulées pendant la période | |||||
| En circulation à la fin de la période | 3,42 | 375 000 | 3,42 | 375 000 | |
| Exerçables à la fin de la période | 3,42 | 375 000 | 3,42 | 375 000 |
Le paiement de ces options consenties à des salariés de la société s'est effectué en actions début 2018.
| Nature du plan | Plan d'attribution 2017 | |
|---|---|---|
| Date de l'Assemblée générale | 14-juin-16 | 14-juin-16 |
| Date des premières attributions au titre du plan | 04-sept-17 | 04-sept-17 |
| Nombre total d'actions gratuites attribuées | 440 000 | 138 000 |
| Date départ de l'attribution des actions gratuites | 04-sept-17 | 04-sept-17 |
| Période d'attribution | 04-sept-20 | 04-sept-22 |
| Période d'acquisition en cas de non réalisation de la condition de performance | 04-sept-27 | 04-sept-27 |
| Conditions d'attribution de présence dans la Société | Oui | Oui |
| Conditions de performance de cours | Oui | Oui |
| Nombre d'actions gratuites en circulation au 1er janvier | - | - |
| Nombre d'actions gratuites annulées au cours de l'exercice | - | - |
| Nombre d'actions gratuites en circulation au 31 décembre | 440 000 | 138 000 |
| Nombre de personnes concernées | 3 | 4 |
| II.7 PROVISIONS |
Au cours de l'exercice, les provisions ont évolué de la manière suivante :
| Dotations | Reprises 2017 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | 31.12.2016 | 2017 | Utilisées | Non utilisées | 31.12.2017 | |
| Autres provisions | 2 416 | 207 | - | - | 2 623 | |
| Total | 2 416 | 207 | - | - | 2 623 |
VIEL & Cie a fait l'objet de différents contrôles fiscaux qui ont donné lieu à des propositions de notification qui portent notamment sur le traitement fiscal retenu par VIEL & Cie dans le cadre d'opérations de croissance externe. Ces redressements ont été contestés par VIEL & Cie et sont provisionnés à hauteur du risque estimé par la société.
Les emprunts et dettes financières diverses incluent un nouvel emprunt d'un montant de € 175 000 000 remboursable par annuités et venant à échéance en octobre 2022 (€ 104 000 000 au 31 décembre 2016).
La société a opté pour l'étalement sur leur durée de vie des frais engagés pour l'émission de ses emprunts.
| en milliers d'euros | 31.12.2017 | 31.12.2016 |
|---|---|---|
| Dettes sociales | 57 | 60 |
| Dettes fiscales | 59 | 62 |
| TOTAL | 116 | 122 |
Ces dettes ont une échéance inférieure à un an.
Les autres dettes d'un montant de k€ 17 103 au 31 décembre 2017, contre k€ 14 233 au 31 décembre 2016, sont principalement constituées de dettes envers les sociétés liées.
Les autres produits d'exploitation s'établissent à k€ 35 en 2017, contre k€ 12 en 2016. Ils sont constitués d'une part d'une redevance de location gérance perçue sur l'activité de courtage du fonds de commerce de VIEL & Cie et d'autre part d'autres produits divers.
Le résultat financier net de VIEL & Cie s'élève à k€ 14 545 en 2017 (k€ 9 533 en 2016). Ce résultat comprend des dividendes versés par des filiales pour un montant de k€ 15 000 en 2017, contre k€ 11 149 en 2016.
VIEL & Cie enregistre une charge d'intérêts financiers nette d'un montant de k€ 611 en 2017, contre k€ 578 en 2016 (Cf. II.8).
VIEL & Cie constate également l'amortissement de la charge de mise en place de ses dettes bancaires, pour un montant de k€ 1 058 en 2017 (k€ 247 en 2016).
Le solde des charges et produits financiers comprend notamment les variations de valeur du portefeuille de titres.
VIEL & Cie constate en 2017 une charge exceptionnelle nette de k€ 24, contre une charge exceptionnelle nette de k€ 47 en 2016.
VIEL & Cie est fiscalement intégrée avec les sociétés E-VIEL et Arpège. En vertu de cet accord, les sociétés E-VIEL et Arpège versent à VIEL & Cie le montant de l'impôt qui aurait grevé leur résultat en l'absence de tout accord d'intégration. Le résultat d'intégration est définitivement acquis à VIEL & Cie. Au 31 décembre 2017, le déficit reportable du groupe fiscal s'élève à k€ 34 095 ; ce déficit pourra venir en déduction de la charge d'impôt future du groupe fiscal.
VIEL & Cie a constaté en 2017 une charge relative à la contribution additionnelle à l'impôt sur les sociétés sur les revenus distribués pour un montant de k€ 375 contre k€ 331 en 2016. Un remboursement est attendu en raison de l'anti-constitutionnalité de cette contribution additionnelle pour un montant de k 749 €.
Le 30 septembre 1997, VIEL & Cie a repris, auprès de VIEL et Compagnie Finance, 100,00 % du capital de Rubens S.A., société dont le principal actif est constitué d'une participation de 60,99 % dans Compagnie Financière Tradition, Lausanne. La société Rubens S.A. a fait l'objet d'une fusion avec VIEL & CIE en 2000.
Cette prise de participation indirecte s'est faite dans les mêmes conditions que celles qui avaient prévalu lors de l'acquisition par Viel et Compagnie-Finance de 60,99 % du capital de Compagnie Financière Tradition auprès de Banque Pallas Stern en juin 1996.
Ces trois derniers engagements, qui avaient été souscrits par Viel et Compagnie-Finance solidairement avec Financière Vermeer N.V. lors de sa prise de participation initiale, ont fait l'objet d'une contre-garantie de VIEL & Cie le 30 septembre 1997.
VIEL & Cie a pris des engagements d'investissement pour 3 millions d'euros dans des sociétés en création ainsi que dans des fonds d'investissement spécialisés dans le domaine des nouvelles technologies. L'engagement total net des sommes déjà versées s'élève à € 1 275 000 au 31 décembre 2017.
| en milliers d'euros | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | ||
| Engagements de garantie donnés | 20 000 | 20 000 |
| Cautions données | - | - |
| Engagements reçus | ||
| Engagements de garantie reçus | 20 000 | 20 000 |
| Cautions de découvert reçues | - | - |
Au 31 décembre 2017, VIEL & Cie compte 1 cadre.
V.2 RÉMUNÉRATIONS, AVANCES, CRÉDITS ET ENGAGEMENTS ALLOUÉS
des jetons de présence ont été alloués pour un montant de € 84 000 au titre de l'exercice 2017.
cette information est communiquée dans le rapport de gestion.
Les honoraires versés par la société à ses commissaires aux comptes au titre des exercices 2017 et 2016 sont les suivants :
| Ernst & Young Audit | Fidorg Audit | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant (€ HT) | % | Montant (€ HT) | % | |||||
| 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | |
| Audit | ||||||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
167 500 | 167 500 | 98 % | 98 % | 43 000 | 43 000 | 100 % | 100 % |
| Autres services | 4 048 | 4 035 | 2 % | 2 % | - | - | - | - |
| TOTAL | 171 548 | 171 535 | 100 % | 100 % | 43 000 | 43 000 | 100 % | 100 % |
| Autres prestations rendues par le réseau | ||||||||
| Juridique, fiscal, social | - | - | - | - | - | - | ||
| Autres (préciser si > 10 % des honoraires d'audit) | 10 702 | 10 702 | 100 % | 100 % | - | - | - | - |
| TOTAL | 10 702 | 10 702 | 100 % | 100 % | - | - | - | - |
| TOTAL - Toutes prestations | 182 250 | 182 237 | 100 % | 100 % | 43 000 | 43 000 | 100 % | 100 % |
V.4 EVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE
La société n'a constaté aucun événement postérieur à la clôture de ses comptes.
VIEL & Cie publie des comptes consolidés au 31 décembre 2017, et est en outre intégrée dans la consolidation des comptes de Viel et Compagnie-Finance, dont le siège social est situé au 23, Place Vendôme, 75001, Paris.
Il est proposé d'affecter le bénéfice distribuable qui s'élève à :
| 48 808 802,72 | |
|---|---|
| - report à nouveau créditeur et réserves distribuables | 38 267 362,57 |
| - bénéfice net de l'exercice | 10 541 440,15 |
Soit 48 808 802,72 euros,
de la manière suivante :
| 48 808 802,72 | |
|---|---|
| - report à nouveau créditeur et réserves distribuables | 33 378 664,52 |
| - à la distribution de dividende | 15 430 138,20 |
Il est rappelé qu'au titre des trois exercices précédents, les dividendes versés ont été les suivants :
| Année | Dividende net total | Dividende net par action |
|---|---|---|
| 2015 | 10 506 K€ | 0,15 € |
| 2016 | 11 025 k€ | 0,15 € |
| 2017 | 12 512 k€ | 0,17 € |
Un dividende de 17 centimes d'euro par action, soit un montant total de € 12 512 000 (déduction faite de la part revenant aux titres d'autocontrôle), a été mis en paiement en juin 2017.
Un dividende de 15 centimes d'euro par action, soit un montant total de € 11 025 000 (déduction faite de la part revenant aux titres d'autocontrôle), a été mis en paiement en juin 2016.
Un dividende de 15 centimes d'euro par action, soit un montant total de € 10 506 000 (déduction faite de la part revenant aux titres d'autocontrôle), a été mis en paiement en juillet 2015
| en milliers d'euros | Valeur brute comptable des titres |
Valeur nette au bilan des titres |
Prêts et avances consentis |
Montant des cautions, avals et autres garanties données |
Dividendes encaissés par la Société |
|---|---|---|---|---|---|
| Financière Vermeer N.V. | 73 349 | 73 349 | 15 363 | - | 15 000 |
| E-VIEL | 18 110 | 18 110 | 39 741 | - | - |
| Swiss Life Banque Privée | 32 209 | 32 209 | - | - | - |
| Arpège | 8 900 | 8 900 | - | - | - |
| Ong First Tradition Singapour | 6 529 | 140 | - | - | - |
| EASDAQ N.V. | 1 071 | 1 071 | - | - | - |
* Participations représentant un investissement significatif et supérieur à 1 % du capital de la société concernée.
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la société Viel & Cie relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Les titres de participation figurent à l'actif du bilan pour un montant de M€ 134.
Comme indiqué dans les notes I.1.3 et II.2 de l'annexe aux comptes annuels, la valeur d'utilité est estimée par la direction de Viel & Cie. La méthode la plus pertinente est utilisée selon les cas de figure : cours de Bourse, quote-part des capitaux propres, valeur de réalisation, actualisation de flux futurs de trésorerie.
L'estimation de la valeur d'utilité de ces titres requiert l'exercice de jugements de la direction dans l'estimation des éléments prévisionnels ou des hypothèses d'actualisation.
Dans ce contexte, nous avons considéré que la correcte évaluation des titres de participation constituait un point clé de l'audit.
Pour apprécier l'estimation des valeurs d'utilité des titres de participation sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté principalement à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Nous attestons de l'existence, dans le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-3 et L. 225-37-4 du Code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225-37-3 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article L. 225-37-5 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Viel & Cie par votre assemblée générale du 21 mai 2003 pour le cabinet Fidorg Audit et du 10 septembre 1992 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 31 décembre 2017, le cabinet Fidorg Audit était dans la quinzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingt-sixième année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
E il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.
Nous remettons un rapport au comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Les Commissaires aux Comptes
FIDORG AUDIT ERNST & YOUNG Audit Manuel Le Roux Bernard Heller
9 place Vendôme, 75001 Paris - France Tél. : + 33 1 56 43 70 20 - Fax : + 33 1 56 43 70 98 - www.viel.com
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