Annual Report • Apr 8, 2019
Annual Report
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Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Exercice social : du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018
| Attestation du responsable du rapport financier 2018 3 |
|---|
| Rapport de gestion du conseil d'administration 5 |
| Rapport de l'organisme tiers indépendant, sur la déclaration consolidée de performance extra financière figurant dans le rapport de gestion 75 |
| Comptes consolidés 2018 80 |
| Comptes annuels 2018 133 |
| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2018 157 |
| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2018 164 |

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Attestation du responsable du rapport financier 2018

J'atteste conformément aux dispositions de l'article 222.3 du règlement général de l'AMF, qu'à ma connaissance, les comptes au 31 décembre 2018 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du Groupe STEF et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Rapport de gestion du Conseil d'administration
| I. | ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE | page 7 |
|---|---|---|
| II. | ACTIVITES DU GROUPE STEF EN 2018 | page 10 |
| Facteurs clés de la performance du groupe en 2018 | page 10 | |
| Activités France | page 11 | |
| Transport France | page 11 | |
| Logistique France | page 12 | |
| STEF International | page 15 | |
| Maritime | page 17 | |
| III. | PERSPECTIVES 2019 | page 18 |
| IV. | AUTRES ACTIVITES | page 19 |
| Immobilier | page 19 | |
| Systèmes d'information | page 21 | |
| V. | DECLARATION DE PERFORMANCE EXTRA FINANCIERE | page 23 |
| RESPONSABILITE SOCIETALE DE L'ENTREPRISE | ||
| PRINCIPAUX ENJEUX IDENTIFIES AU SEIN DU GROUPE | page 24 | |
| Chiffres clés en matière sociale | page 24 | |
| Méthodologie retenue | page 27 | |
| RESSOURCES HUMAINES | page 28 | |
| Capital humain | page 28 | |
| Santé et Sécurité au travail | page 32 | |
| ENVIRONNEMENT | page 35 | |
| Impact sur le climat | page 35 | |
| Qualité de l'air | page 40 | |
| Emissions sonores | page 41 | |
| Autres enjeux liés aux activités | page 42 | |
| Enjeux liés au Pôle maritime | page 43 | |
| PLAN DE VIGILANCE STEF | page 44 | |
| VI. | RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE | page 49 |
| Le conseil d'administration et la direction générale | page 49 | |
| Rémunération des mandataires sociaux | page 55 | |
| VII. | RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL | page 59 |
| Actionnariat et droits de vote | page 59 | |
| Plan d'intéressement – actions de performance | page 60 | |
| Programme de rachat d'actions | page 62 | |
| VIII. | FACTEURS DE RISQUES | page 64 |
| Activités groupe | page 64 | |
| Risques de marché | page 66 | |
| Contrôle interne de l'information comptable et financière | page 68 | |
| IX. | COMPTES CONSOLIDES | page 69 |
| X. | RESULTATS DE LA SOCIETE MERE | page 71 |
| XI. | Annexe 1 Tableau délais de paiement | page 74 |
Le monde de l'alimentaire poursuit sa révolution, porté par des acteurs innovants, créatifs et attentifs aux nouveaux besoins des consommateurs. 2018 l'a encore prouvé, c'est toute la chaine agroalimentaire qui se réinvente, des producteurs aux points de consommation, en passant par la logistique, le cœur de métier de STEF. L'univers alimentaire est en mouvement, et STEF accompagne cette dynamique.
Les tendances observées sur les marchés alimentaires en 2017 se sont confirmées en 2018 : de nouvelles façons de consommer s'imposent, plus locales, « fractionnées ». Selon Kantar, les consommateurs européens attendent à plus de 91% une totale transparence sur l'origine des produits qu'ils consomment. Ils se rejoignent également sur la recherche de plaisir (qui passe par la résurgence du « goût » et du « bon produit », quitte à moins manger). Sur l'ensemble de l'Europe, on observe un décrochage des achats de viandes et même de produits laitiers, traduisant un nouveau rapport à l'alimentation. L'effet valorisation continue toutefois de jouer, notamment en France, où selon Nielsen, la croissance des ventes de produits de grande consommation se poursuit en valeur (+1,5%).
| Zone Euro |
FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| + 1,3% | +3,6% | -1,4% | -0,9% | -0,3% | +3,7% | +2,2% | +0,4% |
Evolution de la consommation alimentaire des ménages en valeur en 2018 (source Eurostat)
Deux déterminants majeurs guident actuellement les choix alimentaires des consommateurs : le prix et/ou la tendance à consommer des aliments sains, si possible produits localement. Ils sont attentifs à ce qu'ils mangent, rendus méfiants par les crises sanitaires passées. Les industriels de l'agroalimentaire cherchent donc à renouer un lien de confiance avec leurs consommateurs, en développant de nouvelles gammes plus en adéquation avec leurs aspirations (bio, sans OGM, ou sans gluten, à base de protéines végétales, respectueux du bien-être animal…) et en offrant une transparence accrue sur l'origine des produits. La supply chain s'impose alors naturellement comme un partenaire essentiel de cette exigence de traçabilité.
En parallèle, la production alimentaire est restée stable en volume par rapport à 2017 en Europe1 .
Face à ces nouvelles pratiques de consommation, les distributeurs veulent également rassurer et fidéliser les consommateurs. Devant la montée du e-commerce, les magasins physiques doivent offrir une véritable valeur ajoutée. En 2018, les enseignes de distributeurs ont donc investi dans de nouvelles gammes de produits, tracés, plus qualitatifs, ou « fabriqués au plus près du producteur ». Ces produits ne sont accessibles qu'au sein de leurs propres circuits de distribution, ce qui leur permet de se différencier des places de marché.
En Europe, les achats alimentaires, surtout en zone urbaine, deviennent un enjeu central alors que le
1 source Eurostat
consommateur est de plus en plus « multi-canal » et « multi-enseigne », exigeant praticité et immédiateté. Au nord de l'Europe, où les consommateurs ont plus rapidement migré sur le canal « online », les distributeurs ont pris de l'avance. En France, la course à la livraison du dernier km s'intensifie dans les grandes villes, avec l'émergence de nouveaux acteurs ayant souvent recours à l'économie collaborative.
Cette même tendance se dessine également dans les pays du Sud, où la distribution est plus atomisée. Les distributeurs doivent donc offrir une solution performante pour ne pas se laisser distancer : afin de les accompagner dans cette mutation, la Supply Chain se doit de réinventer le modèle logistique omnicanal le plus pertinent.
De manière générale, les distributeurs réduisent la taille des surfaces commerciales dédiées à l'offre non alimentaire, pour concentrer leur offre et leur avantage concurrentiel sur l'offre alimentaire.
Ces enjeux de transformation n'ont pas bénéficié d'un climat porteur sur toute l'année en 2018 ; la croissance économique a progressivement marqué le pas sur le plan international à partir de la fin du premier semestre.
Des difficultés sont apparues en Europe, en particulier au second semestre, qui ont pesé sur l'économie. On notera la politique commerciale américaine, la volatilité des cours du pétrole, les négociations sur le Brexit, les mouvements sociaux en France en fin d'année, ou encore le retournement politique en Italie.
Ce contexte a contribué au ralentissement des principales économies européennes et les professionnels de l'agroalimentaire se sont retrouvés sous tension en fin d'année, se traduisant par des exigences plus fortes vis à vis de leurs prestataires logistiques.
Evolution du PIB en 2018 (sources : Prévisions, Commission Européenne, Instituts Statistiques nationaux)
| Zone Euro |
FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| +1,9% | +1,5% | +1,4% | +1% | 2,5% | 2,1% | 2,5% | +2,5% |
Evoluant dans un contexte extrêmement compétitif, le succès des chaines de restauration, naturellement plus réactives, ne s'est pas démenti en 2018 ; leur modèle a bien résisté au ralentissement du second semestre. Ce sont les chaines de restauration rapide qui tirent le marché (+2,6% en 2018, vs 2017 en Europe Occidentale)2 . Toutefois, leur réussite dépend de leur capacité à s'adapter aux changements et à satisfaire des clients influencés par la technologie, l'innovation, ou encore une offre plus large. Ainsi, de nouveaux concepts toujours plus ciblés apparaissent (chaînes ethniques, …).
Toutefois, le vrai défi pour ces acteurs consiste maintenant à trouver le bon modèle pour la livraison à domicile afin d'accompagner l'entrée sur le marché de nouveaux acteurs (Stuart, Deliveroo, UberEat..) qui bousculent les codes. Pour ces opérateurs, la Supply Chain est un maillon essentiel, gage d'optimisation et d'efficacité et fait partie intégrante de leur stratégie de développement.
2 source Euromonitor
Les acteurs du transport et de la logistique, dont le métier est d'accompagner les évolutions de leurs clients, sont confrontés eux-aussi à de nombreux défis technologiques ou sociaux.
Les variations du cours du pétrole tout au long de l'année ont impacté les transporteurs et leurs clients. Le secteur est également toujours affecté par une sous-capacité de l'offre, particulièrement causée par une pénurie de conducteurs et d'ouvriers qui s'étend à l'ensemble de l'Europe.
Dans ce contexte fortement évolutif, le modèle de STEF est d'être le trait d'union entre les univers de l'agroalimentaire et de la consommation3 . Leader européen des services de logistique et de transport sous température contrôlée, le groupe achemine des produits alimentaires frais, surgelés ou thermosensibles depuis les zones de production vers les zones de consommation, et ce, dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire, de délais et de qualité.
3 Modèle d'affaires du groupe – Ref. Rubrique « Déclaration de Performance Extra-Financière »
Le groupe est organisé autour de quatre secteurs opérationnels :
Répartition des activités Transport et Prestations logistiques du groupe par gammes de température :
| Frais | Surgelé | Thermosensible, Sec et |
|---|---|---|
| 2°C/ 6°C | -18°C /-21°C | Ambiant |
| 5°C/15°C | ||
| 78% | 14% | 8% |
‐ Le Pôle Maritime : La Méridionale assure le transport de passagers et de fret entre le continent et la Corse dans le cadre d'une délégation de service public.
Les pôles Transport et Logistique en France préparent pour 2019 une nouvelle organisation autour de segments de marchés clients clairement définis. L'objectif de cette transformation est de répondre aux besoins des marchés par l'offre de solutions et de modèles opérationnels spécifiques par types d'activité, tout en assurant la qualité et la rentabilité de leur réalisation. La filiale, centre de profit, reste au cœur du modèle d'organisation.
Les fonctions commerciales mutualisées au service des business units seront des acteurs incontournables de la priorité donnée au maintien de la performance économique dans un environnement en transformation.
Pour 2018, les activités France de STEF sont présentées dans leur format traditionnel.
STEF opère sur le marché de la livraison massifiée de produits alimentaires sous température dirigée, un marché régi par des contraintes de délais et de fraîcheur.
Pour répondre à ces enjeux, le groupe STEF se différencie par :
Grâce à son réseau, STEF propose à ses clients :
En 2018, dans la continuité de l'année précédente, STEF Transport a de nouveau enregistré une solide croissance de son activité, soutenue par une politique commerciale ciblée, une consommation alimentaire toujours dynamique en France (+3,6%) et un effet favorable du prix du carburant. Le chiffre d'affaire a progressé de 9,2% (7,4% à périmètre comparable).
Fort de son portefeuille de clients de PME-TPE de l'agroalimentaire toujours dynamique, STEF Transport a affiché une progression du chiffre d'affaires de 12,8% pour ce seul segment, à périmètre comparable.
L'année 2018 a démontré l'intérêt stratégique de la spécialisation de son activité « Produits de la mer » en business unit. L'amélioration de la qualité de service, une meilleure appréhension des enjeux de ses clients et la reconnaissance, par ses clients, de spécialiste sur ce marché, ont créé les conditions favorables à l'acquisition de la société Express Marée en France.
Afin d'améliorer la qualité de service et de distribution et de renforcer la renommée de la marque STEF sur tout le territoire, le groupe a ouvert, en juin, une nouvelle plateforme au sein du MIN de Rungis. Cette opération lui permet d'opérer directement l'activité de livraison de détail en région parisienne, grâce à sa nouvelle filiale « STEF Transport Paris Distribution ».
Répartition du chiffre d'affaires de STEF Transport par filière :
| Domestique | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Frais Sec et tempéré |
Surgelé | Produits de la | RHD | |||||
| mer | ||||||||
| 71% | 9% | 11% | 7% | 2% |
Toutes les filières progressent de manière homogène, à l'exception de l'activité des produits de la mer qui reste stable.
STEF Transport a enregistré une forte croissance sur cette filière, tant en volumes qu'en chiffre d'affaires (+6,8%), dans un marché qui s'est progressivement révélé moins dynamique en fin d'année. Après une croissance forte au premier semestre, l'année s'est conclue par un léger recul en volume dans un marché légèrement inflationniste.
La forte croissance constatée auprès des PME, a démontré la pertinence des solutions de groupage que propose STEF Transport et l'intérêt que leur apporte le maillage national de son réseau.
L'activité de STEF Transport a progressé sur cette filière, avec un taux de croissance avoisinant celui de la filière frais (+8,4% de chiffre d'affaires). Les perspectives de croissance en transport sont importantes et la spécialisation des organisations par marchés devrait permettre d'être plus impactant face à des clients en recherche de solutions de logistique globale, associant entreposage, préparation de commandes et transport.
GMS
Ce segment traverse une période de mutation qui se traduit notamment, par des phénomènes de digitalisation et de fragmentation des canaux de distribution. Cette évolution génère un glissement d'activité des acteurs historiques, tels que STEF, vers de nouveaux intervenants.
Chez STEF, le développement des flux traités (+11,3% de chiffre d'affaires) a permis de maintenir un niveau d'activité soutenu, malgré la ré-internalisation progressive de l'activité logistique et de transport que le groupe opérait pour le compte d'une enseigne de distribution en Bretagne.
Le chiffre d'affaires de l'activité « produits de la mer » a progressé de 30% en 2018, principalement grâce à l'acquisition de la société Express Marée, en juillet. Cette opération illustre la stratégie de spécialisation sur le marché de la marée. Avec l'apport des neuf plates-formes d'Express Marée, le réseau STEF Seafood propose à ses clients et à ses partenaires une couverture du territoire français qui intègre désormais le Sud-Ouest et le Languedoc-Roussillon.
L'activité s'est révélée moins performante en fin d'année, les mouvements sociaux en France ayant perturbé les opérations, à un moment crucial pour ce métier fortement empreint de saisonnalité.
Dans le domaine de la logistique en France, STEF opère cinq types d'activités:
Le groupe contribue à l'optimisation de la supply chain agroalimentaire de ses clients, de l'approvisionnement des usines à la livraison des points de vente.
Le pôle Logistique France a affiché une croissance exclusivement organique de chiffre d'affaires de +8,3% en 2018, principalement portée par ses activités de logistique de massification Frais, de GMS et de Restauration Hors Domicile (RHD) qui toutes, affichent un taux de croissance à deux chiffres.
Avec une croissance de chiffre d'affaires de 12,2%, cette activité poursuit sur sa dynamique historique. En 2018, ce périmètre a bénéficié de la conjonction de trois facteurs favorables : une croissance organique soutenue sur les dossiers historiques, l'effet report des dossiers démarrés à Darvault dans le Sud parisien en 2017 et le démarrage d'un nouvel entrepôt en région lyonnaise (Chaponnay).
Cette activité est la seule à afficher, en 2018, une baisse de chiffre d'affaires. Cette évolution conjoncturelle n'est cependant pas révélatrice du potentiel et de la réelle dynamique de ce segment.
Le pôle lyonnais a vu la mise en service, en juin, d'un nouveau site à l'Isle d'Abeau dont deux des trois cellules construites sont d'ores et déjà en activité. Ce nouveau site, détenu en propriété, par le groupe remplace des sites en location
Les activités traditionnelles, toutes enseignes confondues, ont affiché une croissance modérée, comparable à celle de 2017.
Avec une progression de +130%, ce sont les activités @ Commerce avec un client distributeur du groupe qui permettent à ce périmètre d'afficher une croissance d'ensemble de 11%. Démarré en février 2018, le site d'Aulnay-sous-Bois, en région parisienne, a été aménagé pour répondre au développement des drives d'Ile de France. Il a respecté sa feuille de route et la phase de mécanisation du site est engagée pour une mise en service prévue au second semestre 2019. De nouveaux appels d'offres sont en perspective pour cette activité spécifique.
Ce périmètre a retrouvé une dynamique soutenue, tant dans ses activités de flux que d'entreposage traditionnel pour lesquelles l'année 2018 représente un nouveau record historique en matière de coefficient de remplissage.
Les activités de services à valeur ajoutée ont poursuivi leur développement.
L'activité transport a notoirement progressé, suite à la sécurisation apportée par STEF à un acteur majeur de la fabrication de glaces en France. A l'opposé, l'activité surgelé pour les distributeurs aura connu une réalité plus contrastée avec la ré-internalisation d'un dossier client en région Rhône Alpes.
Les outils immobiliers sont régulièrement transformés pour s'adapter aux besoins du marché : les extensions des sites des Essarts (Vendée) et de Carquefou (Loire-Atlantique), livrées courant 2018 ont été rapidement saturées et une extension du site de Saint Lo (Normandie) est d'ores et déjà prévue pour 2019.
La croissance du marché de la restauration commerciale s'est confirmée au cours de l'année 2018, tirée principalement par la dynamique des chaines de restauration rapide qui forment le cœur de l'activité RHD de STEF. Cette évolution se traduit par un chiffre d'affaires en progression de +12,8%, essentiellement porté par la croissance organique des principaux clients.
La Business Unit poursuit sa structuration, tant sur le plan managérial que via son réseau d'entrepôts dédiés avec :
Côté innovation, en matière de systèmes d'informations, de nouveaux services ont été mis en place (contrôle pondéral des commandes et suivi en temps réel des livraisons).
Le degré d'exigence de ce marché, en termes de qualité de service et de bonnes pratiques, en fait un laboratoire interne de savoir-faire profitable à l'ensemble des activités du groupe.
Les activités du groupe en Italie, en Espagne, au Portugal, en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas sont rassemblées au sein de STEF International, qui intègre également les activités de flux internationaux au départ de tous ces pays, ainsi qu'avec l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Est.
Ce pôle traite également les relations avec des partenaires du groupe au Royaume-Uni, en Scandinavie et dans les Pays de l'Est.
STEF dispose ainsi des capacités nécessaires pour traiter les flux de ses clients dans quinze pays en Europe.
En 2018, les activités de STEF International ont évolué de façon contrastée, avec les progressions les plus soutenues en Italie, au Portugal et en Espagne. La croissance en Belgique et aux Pays Bas a marqué le pas, tandis qu'elle a été négative en Suisse.
Le fait marquant de l'année a été l'acquisition des activités surgelé du groupe Marconi en Italie.
Avec une progression de chiffre d'affaires de 20,8% (+8,4% à périmètre comparable), la croissance a franchi un nouveau cap en Italie, dynamisée par les activités de transport et de logistique des produits frais et ultra frais qui ont poursuivi sur leur lancée, mais aussi, grâce à la diversification apportée par l'acquisition des activités du groupe Marconi, leader de la logistique des produits surgelés en Italie.
Cette opération conforte la volonté du groupe d'être présent en Italie sur tous les secteurs d'activité et sur toutes les gammes de température du monde agro-alimentaire. Les capacités des sites acquis auprès de Marconi à Fidenza (Parme) et à Ascoli Piceno (région des Marches), représentent un volume d'entreposage total de plus d'un million de m3 et font désormais de STEF un acteur important de la logistique du surgelé en Italie.
Suite au rachat de Excellent Seafood en 2017, la rationalisation du dispositif dédié aux Produits de la mer s'est achevée avec le regroupement des activités sur le site de Colturano (proche de Milan).
Enfin, le groupe a complété son outil immobilier avec la mise en service de la plateforme de Bologne, au cœur d'une zone stratégique pour sa production agro-alimentaire. La seconde partie de la construction, de taille équivalente, dédiée à la logistique, verra le jour en 2019.
En Espagne, STEF a poursuivi son développement sur les segments de marché prioritaires, le
groupage domestique, les flux internationaux et la restauration, en atteignant une croissance du chiffre d'affaires de 9,2%, dont 7,8% à périmètre comparable.
L'activité de restauration hors domicile a été portée par la croissance organique de ses clients et par les flux générés par l'augmentation de leurs gammes de produits. La spécialisation est en cours avec l'ouverture d'un nouveau site de distribution à Barcelone.
La logistique s'est fortement développée grâce au démarrage de nouveaux dossiers à Madrid et à Barcelone et les activités de groupage domestique ont connu de forts taux de croissance.
Les solutions proposées par STEF, permettant de réduire les délais et d'augmenter les fréquences de livraison, ont dynamisé l'activité du groupe en Espagne vers de nouveaux marchés ciblés.
Enfin, l'année s'est révélée particulièrement dynamique pour l'exportation de la production alimentaire espagnole.
A l'instar de l'année 2017, STEF Portugal a affiché une croissance de chiffre d'affaires de 8,6%.
L'ouverture de la plateforme d'Algoz (Algarve) en juillet a permis d'adapter le modèle de production et d'accompagner le fort dynamisme de l'activité de groupage domestique.
Dans le même temps, les agrandissements des entrepôts de Lisbonne et de Porto ont été finalisés, les capacités d'entreposage en surgelé ont été portées de 115 000 m3 à 160.000 m3 .
Le plan d'investissement engagé depuis 2016 a permis une nette amélioration de la performance dans un contexte d'inflation des coûts de production.
Le déploiement de la marque unique STEF aux Pays Bas a représenté une étape décisive de l'implantation du groupe en Europe du Nord. Cet évènement doit s'accompagner de la mise en place des systèmes d'information et des applications métiers de STEF sur l'ensemble des sites de façon à parfaitement intégrer le pilotage coordonné des flux.
Le chiffre d'affaires a progressé de 6,1%. Il est à noter la reprise de la gestion de la supply-chain d'un producteur international de fromages (prestations logistiques, co-packing et distribution).
STEF est majoritairement présent en Belgique sur deux types d'activité : le groupage national et international de produits frais et surgelés et la logistique de massification pour les industriels du frais. Celles-ci ont fortement progressé en 2018. Pour faire face à la saturation des entrepôts existants, une extension a été réalisée sur le site de STEF Transport Saintes. Celle-ci, dédiée aux opérations de crossdocking, permettra de proposer aux clients Transport de petite taille, des solutions adaptées de stockage et d'expédition.
A partir d'une capacité de 15 000m² d'entreposage à Strasbourg, STEF opère sur le marché des flux intra-communautaires sur les axes suivants :
La dynamique commerciale et la pertinence des solutions proposées aux clients font de cette activité un relais de croissance pour les Activités Internationales. La filiale s'est adaptée au phénomène de raréfaction du parc roulant en Europe.
Les activités en Suisse ont connu une phase de transition avec la mise en service plus longue que prévue de la plateforme multi-températures de Kölliken (à proximité de Zurich) et les évolutions d'un dossier client qui ont impacté l'activité de transport.
2019 sera une année charnière avec la montée en puissance de l'entrepôt de Kölliken, le démarrage de l'activité de logistique Frais pour un client européen et celui d'un nouvel entrepôt situé à Givisiez (à proximité de Fribourg).
Il est à souligner que toutes les plateformes en Suisse ont obtenu la certification IFS.
La Méridionale assure un service public de transport maritime de passagers et de fret, basé sur l'exploitation de cargos mixtes, entre Marseille et la Corse.
Ces liaisons maritimes sont réalisées avec trois navires rouliers mixtes au départ de Marseille : PIANA, KALLISTE et GIROLATA, dont la capacité totale est de 6.800 mètres linéaires, soit l'équivalent de 500 remorques et de 1.900 passagers avec leurs voitures. L'activité courante représente un peu plus de 1 000 traversées annuelles vers la Corse.
En 2018, le trafic global maritime, fret et passager, entre le Continent français et la Corse s'est maintenu au même niveau qu'en 2017. L'activité fret, qui avait connu en 2017 une croissance remarquable, est restée stable. La légère progression de l'activité passagers a majoritairement bénéficié au transport aérien, qui continue d'impacter l'activité maritime passagers.
Pour sa part, La Méridionale a affiché de bonnes performances commerciales, avec :
Au plan de la qualité, La Méridionale a maintenu un très haut niveau de satisfaction clients, mesuré à bord sur le baromètre interne à l'issue de la traversée, évaluation confirmée par les notations de TripAdvisor.
Pour La Méridionale, les innovations en matière environnementale sont une constante (voir la section « Environnement » dans la rubrique « Déclaration de performance extra-financière »). A la suite de la connexion électrique à quai de ses navires sur le port de Marseille et d'un test réussi d'alimentation électrique par le gaz naturel liquifié à Ajaccio, La Méridionale s'est engagée dans un projet de filtre à particules afin de supprimer les rejets en mer.
Enfin, l'année 2018 s'est inscrite dans le cadre d'une délégation de service public provisoire, prolongée jusqu'au 30 septembre 2019. A cette délégation, succédera une nouvelle délégation d'une durée de quinze mois, pour s'achever le 31 décembre 2020. La Méridionale a candidaté sur l'ensemble des cinq lignes faisant l'objet de l'appel d'offres. Des informations actualisées figurent dans la rubrique « Evènements post clôture ».
L'année 2019 s'est ouverte sur des incertitudes quant à un éventuel ralentissement de croissance en France et en Europe.
Pour le Groupe, l'année 2019 sera marquée par la poursuite de l'intégration des sociétés acquises en 2017 et 2018, qui s'effectuera à travers l'implantation des outils métier du Groupe, la mise en performance opérationnelle et le retour à des niveaux de qualité de service conformes aux standards du groupe.
Des enjeux spécifiques seront également à relever :
Pour l'exercice de ses métiers, le Groupe s'appuie sur deux pôles d'expertise :
Le groupe STEF privilégie une politique de détention en propre de ses actifs immobiliers. En 2018, 9 plateformes et entrepôts supplémentaires ont été ouverts, portant le parc exploité par le groupe en Europe à 236 implantations. Le volume global d'entreposage passe ainsi la barre des 9 millions de m3 et les surfaces de quais transport passent celle des 500 000 m². La quasi-totalité de ces bâtiments est la propriété de STEF.
IMMOSTEF, filiale immobilière du groupe, rassemble les compétences dédiées à l'acquisition d'actifs immobiliers, à la conception et à la construction des nouvelles installations, à la gestion de patrimoine. IMMOSTEF intervient également dans la valorisation d'anciens sites d'exploitation, devenus obsolètes.
Au sein d'IMMOSTEF, une équipe dédiée, la Direction technique immobilier, est la garante du référentiel de maintenance des bâtiments et installations, au niveau technique et environnemental. Elle pilote et coordonne l'ensemble des projets groupe d'amélioration continue et d'innovation en matière de standards immobiliers. Son métier est de garantir le froid, à température constante.
Fin 2018, une filiale dédiée à la gestion énergétique a été créée. Blue EnerFreeze rassemble une équipe d'experts qui a une mission de production et de vente d'énergie frigorifique à l'ensemble des sites du groupe. Elle intervient notamment pour maîtriser les coûts, les risques de rupture de la chaine du froid et réduire l'empreinte carbone de l'activité de STEF. Elle contribue ainsi à améliorer la performance opérationnelle dans une optique de développement durable.
IMMOSTEF accompagne la dynamique de développement du groupe par une politique d'adaptation constante de son outil immobilier, au travers d'acquisitions régulières, de constructions nouvelles et de la conduite de nombreux chantiers de reconfiguration et de rénovation. 2018 aura été marquée par l'acquisition de quatre sites en Italie et en France, issus des opérations de croissance externe réalisées par STEF.
IMMOSTEF a finalisé la construction de nombreux sites, dont les plus importants sont :
Extensions de sites et reconfigurations réalisées en 2018 :
Le programme d'investissements du groupe en Europe se poursuit en 2019. La livraison de nombreuses constructions est prévu, dont :
Par ailleurs, IMMOSTEF conduira et livrera en 2019 :
IMMOSTEF a poursuivi en 2018 une politique active d'acquisitions foncières. La démarche sera intensifiée en 2019, dans le droit fil du plan de développement du groupe.
En 2018, STEF IT a développé de nouvelles générations d'outils :
Transport :
Logistique :
SUPPORT A LA PRODUCTIVITE ADMINISTRATIVE
Le champ d'actions de STEF IT porte également sur le déploiement d'outils :
‐ Création de nouvelles fonctionnalités de l'outil de gestion de la relation clients (CRM) : « alerting » et mise en place d'un « workflow » avec l'application de gestion juridique des contrats.
La Charte des Utilisateurs du SI a été amendée afin de tenir compte du nouveau règlement européen RGPD.
Dans le cadre de la transformation digitale du groupe, STEF IT a mené des projets-pilotes innovants : analyse des causes des litiges (Big Data), capteurs (Internet des Objets) pour l'Immobilier, inventaire en entrepôts via drones, picking assisté en réalité augmentée (lunettes en 3D) et « chatbot » pour l'assistance aux utilisateurs du SI.
STEF IT réalise également des applications spécifiques pour des clients, industriels et distributeurs (offre en mode SaaS de pilotage des prévisions, des décisions d'approvisionnement et de logistique dédiée à la filière des produits frais traditionnels).

Les actions engagées par le groupe dans le domaine de la responsabilité sociétale de l'entreprise lui permettent de se positionner comme un leader responsable vis-à-vis de l'ensemble de ses parties prenantes, sur chacun des territoires où il est présent.
Les informations relatives aux impacts sociaux, environnementaux et sociétaux des activités de STEF sont publiées conformément aux obligations issues de l'article 225 de la loi Grenelle 2 et de l'article
R.225-105-1 du Code de commerce. Toutes les informations identifiées par le signe 4 ont été vérifiées avec un niveau d'assurance raisonnable par l'Organisme tiers indépendant.
Périmètre : Les informations, tant quantitatives que qualitatives, sont fournies sur l'ensemble du périmètre du groupe, y compris la partie sociale, incluant les effectifs au 31 décembre et leurs déclinaisons. Le cas échéant, les différences de périmètre sont précisées pour chaque indicateur concerné.
Sélection des informations et indicateurs du reporting : Les informations ont été sélectionnées pour leur pertinence par rapport aux principaux impacts environnementaux et sociaux de STEF, eu égard à son cœur de métier et aux enjeux de responsabilité sociétale identifiés comme stratégiques pour le groupe. Ces indicateurs permettent de mesurer les performances issues de ses plans d'actions. Ainsi, les thématiques suivantes, requises par l'article L.225-102-1 du Code de commerce, sont exclues car non pertinentes eu égard aux activités de STEF : lutte contre le gaspillage alimentaire et contre la précarité alimentaire, respect du bien-être animal et d'une alimentation responsable, équitable et durable.
Collecte et calcul des informations : Les modalités de remontée des informations sont définies au sein d'un protocole interne (base annuelle, réalisée sur les douze mois de l'année civile), à partir de fiches techniques décrivant les méthodes de calcul, de collecte et de contrôle des indicateurs RSE.
Vérification externe : Les informations liées aux exigences de l'Art. 225 de la loi Grenelle 2 et de l'article R.225-105-1 du Code de commerce ont fait l'objet d'une vérification par un organisme tiers indépendant.
Modèle d'affaires de STEF : Le modèle d'affaires de l'entreprise est exposé dans la partie introductive du présent rapport en fin de rubrique « Environnement Economique ».
4 Le niveau d'assurance raisonnable, symbolisée par le logo , est une démarche volontaire du groupe STEF, celle-ci requiert des travaux plus poussés de la part de l'Organismes tiers indépendant (OTI) que ceux déployés dans le cadre d'une assurance modérée.
Au 31 décembre 2018, les effectifs sociaux groupe (CDI et CDD) représentent 18 053 personnes, en augmentation par rapport à 2017 (+ 1 320 personnes, soit +7,9%).
Cette évolution provient de l'ensemble des périmètres du groupe. En Italie, la variation de périmètre (+14,9 %) résulte de l'acquisition de la société MARCONI (76 salariés). Au Portugal, les effectifs ont augmenté de 12 % suite à des titularisations. En France, sur la logistique, les effectifs sont en croissance de 7,7 % principalement suite aux ouvertures de sites d'Aulnay et d'Aix en Provence. En transport, l'effectif est en croissance de 9,7 % suite à des titularisations et recrutements, à la reprise des salariés de la société EPEX (50 salariés) et à l'acquisition d'EXPRESS MAREE (367 salariés).
Ces chiffres ne prennent pas en compte les contrats aidés qui représentent 462 personnes au 31 décembre 2018 (principalement, les contrats d'apprentissage et de professionnalisation) et les intérimaires (4 276 équivalents temps plein)5 .
En incluant tous les types de contrats, l'augmentation est de 7,1% sur la période.
| CDI + CDD | 31/12/2016 | 31/12/2017 | 31/12/2018 |
|---|---|---|---|
| Transport France | 7 805 | 8 011 | 8 791 |
| Logistique France | 3 722 | 3 967 | 4 273 |
| STEF International | 3 100 | 3 571 | 3 817 |
| Maritime (La Méridionale) | 537 | 556 | 547 |
| Autres activités et fonctions centrales | 595 | 628 | 625 |
| TOTAL GROUPE | 15 759 | 16 733 | 18 053 |
5 Nombre d'heures d'intérim au cours du mois de décembre 2018 / 151,67.
| 31/12/2016 | 31/12/2017 | 31/12/2018 | Variation 2016 / 2017 |
|
|---|---|---|---|---|
| Effectifs France | 12 718 | 13 224 | 14 306 | 8.2% |
| Effectifs hors France, dont | 3 041 | 3 509 | 3 747 | 6.8% |
| Espagne | 1 301 | 1 624 | 1 682 | 3.6% |
| Portugal | 435 | 479 | 537 | 12.1% |
| Italie | 665 | 726 | 834 | 14.9% |
| Belgique | 343 | 373 | 377 | 1.1% |
| Pays-Bas | 205 | 195 | 207 | 6.1% |
| Suisse | 92 | 112 | 110 | -1.8% |
| TOTAL GROUPE | 15 759 | 16 733 | 18 053 | 7.9% |
Les effectifs du pôle STEF International ont augmenté dans leur globalité avec des évolutions particulièrement importantes en Italie et au Portugal.
La part de la population féminine est stable et représente, fin 2018, 20,2 % des effectifs. Elle est variable selon les pays :
| % des femmes dans les | France | Espagne | Portugal | Italie | Benelux | Suisse | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| effectifs Périmètre groupe |
19% | 26% | 25,3% | 32,4% | 12,5% | 7,3% | 20,2% |
Hors Express Marée
La structure des effectifs par catégories est stable sur les trois derniers exercices.
| Catégories (EUROPE) | 2016 | 2017 | 2018 |
|---|---|---|---|
| Cadres | 11,0% | 11,0% | 11,0% |
| Maîtrises et Hautes Maîtrises |
17,2% | 16,7% | 16,1% |
| Employés | 14,6% | 15,3% | 14,5% |
| Ouvriers | 57,2% | 57,0% | 58,4% |
| - dont Ouvriers roulants | 21,0% | 21,0% | 20,5% |
| - dont Ouvriers sédentaires | 34.1% | 34,0% | 36,0% |
| - dont Ouvriers navigants | 2,1% | 2,0% | 1,9% |
Hors Express Marée

Les effectifs groupe, CDI et CDD, se répartissent de la façon suivante au 31 décembre 2018 :

Cette répartition, stable par rapport à l'année précédente, témoigne d'un renouvellement harmonieux des effectifs.
La situation est variable selon les pays. Ainsi, au Portugal, près de 56,5 % des effectifs ont moins de 40 ans, alors que cette catégorie représente 41,2 % des effectifs en France. (Hors Express Marée)
En 2018, le turn-over6 a été de 13,81%. Cette augmentation est due à la forte progression des embauches (+726 par rapport à 2017, soit +35,4%).
(Hors Express Marée)
En complément de la rémunération de base, révisée annuellement dans chaque filiale, la politique de rémunération de STEF peut inclure des éléments de rémunération variable en fonction de l'atteinte d'objectifs qualitatifs et quantitatifs (intéressement et participation au sein de chaque filiale en France) ainsi que des éléments non salariaux, tels que la garantie complémentaire-maladie et la prévoyance. En 2018, par rapport à 2017, la masse salariale8 globale a augmenté de 8 % (incluant participation, intéressement et charges sociales).
6 CDI (embauches + sorties)/2/effectifs au 31 décembre 2018, y compris reprises et cessions. 7 Les reprises d'activité sont prises en compte
8 Compte « Rémunération du personnel », n°641 du Plan comptable général, qui inclut les salaires, congés, primes et gratifications et indemnités (hors indemnités de départ à la retraite)
Le groupe respecte les principes définis par les conventions de l'Organisation Internationale du Travail.
L'organisation du travail chez STEF est en corrélation avec l'activité. Ainsi, en 2018, 18,4% des heures travaillées étaient des heures de nuit (contre 18,5% en 2017), notamment dans le transport où les livraisons doivent être réalisées avant l'ouverture des magasins9 .
| France | Espagne | Portugal | Italie | Belgique | Pays-Bas | Suisse | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Taux d'heures de nuit | 20.2% | 13.7% | 18% | 5% | 16.7% | 14.1 % | 3.1% | 18,4% |
Il n'existe aucun travail posté.
L'absentéisme pour cause de maladie ou d'accident du travail10 est stable, à 5,7%.
(Hors Express Marée)
STEF a analysé les enjeux et risques sociaux, sociétaux et environnementaux auxquels l'entreprise pourrait être exposée.
Afin de déterminer les thématiques, enjeux et impacts au point de vue social, sociétal et environnemental induits par les activités de STEF, actuelles et à venir, un recensement des différentes problématiques a été partagé :
Risques sociaux et sociétaux : entre experts de la fonction Ressources humaines du groupe et les managers opérationnels et fonctionnels. Les thématiques ont été ensuite confrontées aux analyses des points de vue des parties prenantes identifiées du groupe ;
Risques environnementaux : le recensement des différentes sources d'émissions a été établi par la Direction du développement durable, en coordination avec les Directions techniques du groupe (immobilier et véhicules) et la direction d'exploitation de La Méridionale afin de prendre en compte l'ensemble des aspects, tant constructifs que d'exploitation.
Ces éléments sont retranscrits dans la rubrique « Plan de Vigilance » en annexe de la « Déclaration de Performance Extra-financière ».
Cette démarche a permis de cartographier les différents sujets, d'évaluer leurs poids respectifs dans l'activité de STEF et leur niveau de gravité en terme d'impacts sociaux et sociétaux avec une graduation :
9 Hors La Méridionale, où les temps de travail sont régis par des règles et des roulements spécifiques.
10 Dont maladies professionnelles et accidents de trajet, hors maternité/paternité ; tous les contrats sont pris en compte, sauf pour la Méridionale où les alternants (contrats aidés) sont exclus. Il s'agit du ratio : jours calendaires perdus par nombre de jours calendaires théoriques. A noter que pour l'Italie et la Belgique, le ratio est calculé à partir de jours ouvrés, et non de jours calendaires.
Le croisement de ces évaluations a permis de graduer par ordre de priorité les sujets à traiter, sans occulter ceux dont l'impact global est moindre.
Ainsi, il ressort de cette analyse que, les cinq principaux impacts qui concernent STEF sont :
En France, STEF a participé à la construction du référentiel RSE porté par la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM) et s'est constituée entreprise test du référentiel basé principalement sur l'ISO 26 001. La cartographie élaborée s'inspire de ces référentiels.
Un capital humain engagé et motivé est un enjeu majeur pour le groupe permettant de répondre à deux objectifs : assurer un service performant auprès des clients et accompagner la croissance à moyen terme.
Entreprise de service en B to B, les salariés de STEF sont sa force. La diversité des équipes et leurs savoir-faire font la richesse du groupe dans les sept pays d'implantation.
A partir des plans de développement élaborés par chacun des pays, les fonctions ressources humaines et les managers opérationnels réalisent une projection des besoins en postes et compétences. Ces besoins sont mis en regard des ressources détectées et validées lors des people review et permettent l'élaboration de plans d'action ciblés (recrutement, formation…).
Par son modèle social engagé envers ses salariés et son activité spécifique, STEF a un objectif : pourvoir 70% des postes de cadres et d'agents de maîtrise par la promotion interne. Cet objectif est devenu une réalité grâce aux actions menées à tous les niveaux de l'organisation à travers la gestion des talents et la formation :
A tous les niveaux, les collaborateurs sont accompagnés dans leur parcours professionnel. Ce suivi veille à concilier leurs aspirations avec les besoins de STEF et crée les conditions d'un engagement fort.
STEF a mis en place des dispositifs de gestion des carrières et une plateforme digitale pour gérer en direct les principaux processus de développement des ressources humaines dans l'ensemble des pays. Les entretiens annuels deviennent ainsi un véritable socle du développement des compétences et des carrières pour l'ensemble des collaborateurs. Les People Review sont menées dans tous les périmètres afin de détecter les talents à tous les niveaux de l'organisation et d'accompagner ainsi les transformations de l'entreprise. STEF s'appuie également sur des experts de l'évaluation professionnelle qui révèlent le potentiel de chacun et aident à accélérer son développement.
Le dispositif de revue des postes clés et de gestion des talents, évoqué en amont, permet d'identifier dans l'organisation du groupe les femmes à potentiel afin de les accompagner dans leur développement et ainsi, d'accroître leur représentativité au sein des divers organes de direction, en France et en Europe.
Par ailleurs, le groupe s'inscrit dans le cadre des dispositions de la Loi « Avenir professionnel », en particulier, celles relatives au respect des mesures en faveur de l'égalité femmes-hommes. Les sociétés du groupe entrant dans le champ d'application de la loi publieront chaque année une note et, le échéant, mettront en place les adaptations nécessaires afin d'atteindre le seuil réglementaire de 75 points.
Transmettre les savoirs mais aussi former aux compétences de demain, tel est l'objectif de l'université STEF. Organisée par campus, celle-ci s'appuie sur un organisme de formation interne, l'IMF (Institut des métiers du froid), créé en 2006 et certifié Vérisélect de BureauVéritas depuis 2017. 203 035 heures de formation ont été délivrées en 2018.
La politique de formation du groupe a trois objectifs principaux :
Par exemple, le parcours « Sales Campus » vise à renforcer les compétences sur les techniques commerciales. Valoriser nos prestations dans des marchés de plus en plus concurrentiels, avec de nouveaux acteurs, créer une véritable culture européenne font partie des objectifs des parcours mis en place, mêlant présentiel et digital, formation interne et externe. Ils sont individualisables et adaptés à la culture spécifique des pays.
Former pour préparer les évolutions de carrière. Les potentiels détectés lors des People Review sont accompagnés par des programmes individuels ou collectifs (programmes DEVENIR) afin de renforcer ou de compléter leurs savoir-faire et aptitudes vers un emploi à plus grande responsabilité.
Développer des formations socle ou transverses (maitrise des savoirs fondamentaux, parcours certifiants, multiculturels, diversité).
Par exemple, le parcours certifiant « chef d'équipe » propose 13 modules de formation couvrant tous les aspects de ce métier exigeant et de terrain. La formation, principalement dispensée en interne via l'IMF, fait l'objet d'une certification reconnue en externe. Au-delà d'un renforcement des compétences, cette formation crée une véritable appétence pour l'apprentissage et une valorisation du métier.
La formation aux savoirs fondamentaux existe depuis 2012. 900 salariés du groupe ont pu bénéficier de plus de 25 000 heures de formation au total, à travers un programme sur mesure (expression écrite, calcul…), relayé par la certification CléA et ses sept compétences clé.
Le groupe recrute des populations aussi diversifiées que préparateurs de commande, conducteurs, managers de proximité, cadres expérimentés et jeunes diplômés.
Pour accompagner sa croissance et réduire la précarité, STEF a recruté en 2018, 2775 collaborateurs, soit 35% de plus qu'en 2017. Afin de relever ce défi, le groupe a innové et investi dans quatre directions :
Se rendre visible : afin de véhiculer une image puissante et cohérente dans tous les pays où le groupe opère, STEF a lancé en novembre 2018 sa marque employeur. Autour d'une bannière unique « Construisez votre futur au cœur du monde alimentaire » et d'outils de diffusion partagés, ressources humaines, managers et collaborateurs sont en mesure de porter la marque auprès de tous les publics.
Assurer une présence efficace dans les bons canaux : STEF est présent dans de nombreux sites d'emploi à travers l'Europe, sélectionnés en fonction des publics ciblés. Les jeunes diplômés étant une des cibles de recrutement, STEF a participé à l'évènement Coup2Boost destiné à financer des projets étudiants proposés par plus de 250 campus en Europe.
Développer des programmes spécifiques pour certains emplois à forts enjeux : STEF a développé un « graduate program » destiné à des jeunes diplômés BAC+ 5 motivés pour entreprendre et décider. Une centaine de jeunes suivent un parcours de deux ans dans les sites du groupe, à l'issu duquel pourront leur être proposés des postes de management pouvant conduire à terme à un poste de directeur de centre de profit.
Deux programmes spécifiques ont vu le jour en 2018. Le premier est destiné à des jeunes diplômés BAC+2/3 et vise à les conduire vers des postes de management intermédiaire. Le second a été créé pour faire face à la pénurie de conducteurs avec un programme adapté, via des contrats de professionnalisation ou d'apprentissage d'un an.
Renforcer l'efficacité de la gestion des candidatures : le groupe a repensé son outil de gestion des candidatures afin d'améliorer son efficacité vis-à-vis des recruteurs et des candidats. Le site emploi (www.stef-jobs) regroupe les offres des différents pays ; il est consultable à partir du site corporate ( stef.com).
STEF fait du principe d'association des salariés à son capital, un modèle unique dans son secteur d'activité. Aujourd'hui, 70,5 % du capital du groupe est détenu par son management et ses salariés, dont 16,6 % dans le cadre du Fonds Commun de Placement d'Entreprise.
L'actionnariat salarié est un des axes forts du triptyque homme / travail / capital sur lequel s'est construit le groupe. C'est un outil fédérateur puissant et un véritable levier de performance économique. Il représente également un facteur de compétitivité et de différenciation économique important pour les clients du groupe : près de deux salariés sur trois sont actionnaires du groupe, via le FCPE, toutes catégories socio-professionnelles confondues. Le FCPE est déployé dans la quasi-totalité des pays où STEF est implanté.
En 2018, le groupe a fêté les 25 ans de son modèle d'actionnariat salarié.
Les instances légales sont présentes dans les filiales et établissements du groupe, suivant la règlementation propre à chaque pays. A des niveaux supérieurs de l'organisation, des instances supralégales (coordonnateurs syndicaux) complètent les dispositifs légaux que sont le comité d'entreprise européen et le comité de groupe pour favoriser un dialogue social riche à chaque niveau pertinent de l'organisation. Chez STEF, la permanence du dialogue représente le socle des relations sociales.

Par son activité en température dirigée et ses métiers principalement manuels, la SST est, de longue date, un enjeu majeur au niveau social pour le groupe.
La politique Santé et sécurité au travail s'appuie sur les valeurs du groupe, dans le respect de l'intégrité physique et mentale des salariés, rigoureuse dans l'application des règles, enthousiaste en intégrant l'échange et la participation des collaborateurs, et tournée vers l'Homme, au cœur de la performance.
Une feuille de route spécifique par pays et par organisation a été déclinée, son pilotage est incarné par le management ;
Des « règles d'or SST » ont été créées en vue d'un déploiement massif et homogène à l'échelle du groupe.
Le groupe intervenant dans le domaine du transport, trois typologies de règles ont été identifiées pour protéger les personnes circulant à l'intérieur des sites ou à l'extérieur. En complément des règles universelles de sécurité, partageables par tous, y compris visiteurs et clients, les règles applicables sur les quais ou aux conducteurs ont été déclinées de façon spécifique pour chaque site. Des outils de diffusion adaptés viennent renforcer la démarche (films pédagogiques, livrets d'information).
La SST est intégrée en amont dans les processus opérationnels. Ainsi, les standards en matière de construction immobilière sont ajustés afin de prendre en compte la prévention des risques dès leur conception (association de groupes de travail utilisateurs salariés aux projets d'évolution des matériels de manutention et des véhicules pour tester leur ergonomie).
Accidents liés à la circulation de véhicules ou de matériels de manutention dans les entrepôts : déploiement de procédures pour rappeler les fondamentaux concernant les véhicules en cours de manœuvre et la circulation d'engins ;
Le déploiement à l'international s'effectue selon la même méthode : procédures types, supports de diffusion, démarche incarnée au plus haut niveau par le management.
Troubles musculo-squelettiques. Les activités de manutention étant intrinsèques aux métiers du groupe, les processus de travail sont régulièrement réévalués pour améliorer les contraintes physiques. Des solutions sont testées (harnais de force avec tests sur 150 salariés volontaires, tests de type ergosquelette) ;
Consommations et conduites addictives : un guide pratique à destination des managers et des responsables RH est en cours de déploiement en France pour aider à la gestion d'éventuelles situations de consommations addictives.
Par ailleurs, les sites opérationnels disposent tous d'outils d'identification et de pilotage :
- Documents d'évaluation des risques ;
- Indicateurs de suivi d'accidentologie (taux de fréquence et taux de gravité).
En 2018, pour l'ensemble du groupe, le taux de fréquence des accidents avec arrêt est de 45,95 (1275 accidents avec arrêt) et le taux de gravité est de 2,5.
LE PLAN DE COMMUNICATION SST a été renforcé en 2018 afin de donner de la visibilité aux actions engagées auprès de l'ensemble des collaborateurs du groupe.
Le groupe maintient son engagement en matière d'intégration et de maintien des personnes en situation de handicap avec un taux d'emploi de 4,31%. Des actions de sensibilisation sont organisées sur les sites, avec la présence de personnalités en situation de handicap inspirantes. En 2018, le groupe s'est engagé dans le cadre du programme PHARES (Par-delà le Handicap, Avancer et Réussir des Etudes Supérieures) qui vise à favoriser l'accès aux études supérieures de jeunes handicapés en leur apportant les clés pour envisager et réussir des études supérieures ; seize jeunes et leurs accompagnateurs ont été accueillis sur un site.
Le groupe poursuit son accompagnement dans l'orientation et l'insertion professionnelle des jeunes. En 2018, environ 400 jeunes ont été accueillis dans différents sites du groupe pour découvrir les métiers, décrocher un stage, une alternance ou un job d'été.
En France, STEF a participé à l'élaboration du manifeste « Vers une responsabilité éducative des entreprises » avec le think thank « Vers Le Haut ». Cet évènement a été l'occasion de témoigner des actions conduites au sein du groupe (formation à la maîtrise des savoir fondamentaux, plateforme de soutien scolaire, politique de promotion interne et d'insertion professionnelle).
Les partenariats associatifs sont renforcés (association Sport dans la Ville, NQT, EPIDE, Tremplin Handicap).
STEF coopère en France avec l'association les Restos du cœur dans le cadre d'une convention de mécénat qui se traduit par des actions en matière d'insertion professionnelle de bénéficiaires, la formation de bénévoles (33 personnes), du mécénat de compétences et une aide logistique pour les campagnes de collecte.
STEF met en œuvre depuis de nombreuses années une politique volontariste pour limiter les impacts liés aux risques environnementaux identifiés dans sa cartographie des risques.
L'analyse des sources d'émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux activités logistiques démontre qu'elles sont dues pour :
Au vu de ce constat, STEF agit prioritairement sur :
Les sous-traitants transport sont impliqués dans la démarche, leurs émissions étant prises en compte dans les indicateurs.
Depuis plusieurs années, STEF s'est engagé :
Ces actions conjuguées ont permis une réduction sensible des émissions de gCO2/t.km.
STEF poursuit sa démarche de réduction continue de consommation, en associant les constructeurs sur des adaptations des véhicules pour réduire les consommations, ainsi que les opérationnels (managers et conducteurs).
Ainsi, STEF a décidé de déployer sur l'ensemble de sa flotte de tracteurs en France (91% du parc propre et effectuant 92% des kilomètres parcourus) la mise en place d'un équipement spécifique « alertgasoil » permettant de mesurer en temps réel la consommation instantanée de chaque véhicule.

Le Groupe poursuit sa politique de réduction des impacts liés à ses activités par la mise en performance et l'adaptation continue des outils d'exploitation et des schémas d'organisation. La stabilisation du niveau de l'indicateur gCO2/t.km est liée à l'évolution constante de la demande du marché et des consommateurs qui imposent aux prestataires de multiplier les points de livraisons, des charges unitaires réduites, dans des créneaux horaires plus contraints, assortis de restrictions de circulation et d'accès en centre-ville.
En réponse à ces enjeux, STEF s'engage auprès de différentes collectivités locales pour leur apporter son expertise métier et proposer des schémas de distribution plus vertueux.

La poursuite régulière du renouvellement du parc permet à STEF de disposer de véhicules de dernière génération.

La maîtrise des consommations de carburants, notamment dans le cadre de l'ISO 50001, se traduit par une réduction constante de la consommation aux 100 km.
STEF a engagé depuis de nombreuses années un plan de suivi et de réduction de ses consommations d'électricité, source principale d'alimentation des entrepôts et plateformes frigorifiques. Une méthodologie structurée de comptage, d'analyse et d'audits énergétiques a été mise en place sur l'ensemble des sites du groupe.
Cette démarche s'est traduite par la mise en place d'un Système de Management de l'Énergie (SME-ISO 50001), certifié en France dès 2014 (71% de la consommation totale du groupe) et d'audits rigoureux pour les sites à l'international (hors périmètre ISO 50001), avec un objectif de réduction de consommation de 4% sur la période.
Il résulte de ces actions une réduction constante dans le temps de la consommation totale d'électricité.
STEF a mis en place, début 2019, une structure dédiée : Blue EnerFreeze. Celle-ci rassemblera une équipe d'experts dont la mission sera de piloter les actions visant à optimiser les consommations d'énergie électrique et notamment, celles liées au fonctionnement des installations frigorifiques qui représentent, à elles seules, 80% de la consommation totale.

L'intégration de l'activité « surgelé » de MARCONI en Italie se traduit par une augmentation de la consommation à l'international.
Les fluides synthétiques HCFC11(comme le R22) précédemment employés pour la production du froid employés par STEF ayant un effet sur la couche d'ozone ont progressivement été retirés, conformément aux règlementations internationales et remplacés par des HFC12 (comme le R404A) et/ou par des fluides naturels comme l'ammoniac (NH3) ou le dioxyde de carbone (CO2).
Un plan de conversion est déployé dans le groupe du fait que des HFC avec un GWP important (Global Warming Potential) font l'objet de restrictions d'utilisation à court et moyen terme. STEF mettra en œuvre, autant que possible, notamment en fonction de la réglementation locale, des fluides naturels moins impactants pour l'environnement (installations négatives) ou des fluides synthétiques présentant un faible GWP (installations positives).
11 Hydro Chloro Fluoro Carbures
12 Hydro Fluoro Carbures
Au-delà de l'anticipation des investissements de conversion, des plans rigoureux d'entretien et de maintenance des installations et des équipements de détection sont massivement déployés afin de limiter les émissions liées aux fuites de fluides frigorigènes. Les personnels concernés suivent des modules de formation continue à leur manipulation.
Répartition des fluides frigorigènes par nature

STEF privilégie les fluides présentant un moindre effet de serre en expérimentant le propane et les HFO (HydroFluorOléfines).
En concertation avec les collectivités territoriales, STEF anticipe les évolutions à venir (restrictions de circulation, ZFE13,…) dans les zones où l'entreprise est implantée. L'objectif est de mettre en place des schémas de distribution et des moyens techniques les plus respectueux de l'environnement.
STEF participe à différents groupes de travail avec les collectivités territoriales et plusieurs fédérations professionnelles sur les thématiques liées à la logistique urbaine afin de développer une approche concertée sur les particularités inhérentes à cette activité.
Des partenariats et expérimentations sont également conduits avec les constructeurs de véhicules concernant aussi bien les motorisations, châssis et carrosseries (notamment l'allègement de poids), que des équipements de froid embarqué. L'enjeu est de disposer de véhicules de dimensions et de motorisations adaptées permettant de répondre aux besoins, tout en réduisant les émissions.
STEF actionne différents leviers pour répondre aux attentes exprimées par les parties prenantes locales, les actions engagées sont de divers ordres.
Les moyens mis en œuvre pour distribuer les produits alimentaires sous température dirigée ont ainsi été adaptés pour les cœurs de villes présentant des difficultés d'accès (tri-porteurs à assistance électrique à Rennes, véhicules de 7,5t au GNV à Strasbourg).
Le déploiement d'équipements cryogéniques embarqués sur les véhicules de trois plateformes de la région Rhône Alpes (Brignais, Chambéry et Mions) permet de réduire les émissions de polluants (NOx, HC) et de particules issues de la combustion des hydrocarbures.
L'optimisation des tournées et la massification des expéditions permettent de limiter le nombre de véhicules en circulation, réduisant ainsi d'autant la congestion ;
STEF privilégie l'emploi de fluides naturels (NH3 et CO2), notamment pour les installations frigorifiques négatives. Ces fluides représentent, en masse, 71% de la charge totale en fluides du groupe. Compte tenu de leurs spécificités, ils nécessitent une conception des installations et des conditions d'exploitation très rigoureuses. STEF dispose de ses propres équipes (ingénierie et techniciens) régulièrement formées et entrainées afin d'assurer la maintenance des installations.
Les installations frigorifiques industrielles négatives, notamment celles fonctionnant à l'ammoniac, sont fréquemment équipées de tours de refroidissement (TAR) susceptibles, dans certaines conditions, de favoriser le développement accidentel de légionnelles. STEF a mis en œuvre, de longue date, des procédures strictes de suivi des installations en continu afin de s'affranchir d'un éventuel risque de prolifération.
13 ZFE : Zone à faible d'émissions
Indicateur : Évolution des émissions de polluants (NOx, HC) et particules

Conscient des enjeux liés aux émissions de polluants, notamment dans les zones très urbanisées, STEF suit l'évolution de ces émissions :
NOx14 et HC15 : L'on observe une stabilisation des émissions, après une forte réduction induite par la consommation de carburants et l'amélioration constante de la qualité du parc de véhicules (Euro VI),
Particules : Les émissions restent stables, celles-ci provenant principalement des groupes frigorifiques embarqués. La mise en place de normes d'émissions pour ces groupes et des technologies alternatives (électricité, cryogénie,…) expérimentées par le groupe permettront de réduire celles-ci dans le futur.
Le choix des matériels et des équipements influent fortement sur la qualité de l'air mais également sur les émissions sonores. Les modes et heures de livraison des marchandises sont donc adaptés aux contraintes d'exploitation (réglementations locales, heures de réception des clients).
Afin d'assurer le maintien permanent de la chaîne du froid, les groupes frigorifiques embarqués doivent rester en fonctionnement lors des opérations de livraison et les émissions sonores induites peuvent être une gêne pour les riverains vivant à proximité des points de livraison.
Pour remédier à ces inconvénients, STEF privilégie le choix des matériels (notamment de production du froid embarqué) présentant les niveaux d'émissions sonores les plus bas du marché. De même, afin d'en analyser la pertinence, des groupes frigorifiques cryogéniques à l'azote sont déployés, comme indiqué auparavant, sur des sites assurant la distribution urbaine, notamment en horaires décalés.
14 Dioxydes d'Azote
15 Hydro carbures
Ces derniers sont principalement situés dans des zones industrielles. Préalablement à leur implantation, ils font l'objet d'une étude d'impact, incluant des mesures de bruit. Les installations frigorifiques sont dans leur grande majorité implantées dans des salles des machines permettant d'atténuer fortement le bruit émis par les équipements de compression en fonctionnement. Des aménagements spécifiques (confinement, merlon) permettent de limiter encore davantage le niveau des émergences.
STEF, partie prenante de la chaîne du froid, a pour obligation de garantir son respect et celui de la traçabilité des produits qui lui sont confiés. Cette exigence se traduit par des systèmes de mesure et d'enregistrement de température pendant les périodes d'exploitation, des systèmes de télésurveillance pour les périodes hors exploitation et des systèmes d'information qui assurent la traçabilité des marchandises, permettant de répondre à toute demande d'identification et de localisation.
STEF dispose d'une organisation structurée chargée d'assurer la sécurité sanitaire des produits alimentaires qui lui sont confiés, vis-à-vis d'éventuels risques biologiques, physiques ou chimiques.
Des procédures strictes de suivi de fonctionnement des installations et du respect de la réglementation en vigueur existent dans chaque pays d'implantation. Ces dispositions sont d'autant plus encadrées réglementairement en France que la plupart des établissements relèvent du régime des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE).
Les sources éventuelles de pollution et/ou d'incidents sont strictement circonscrites par la mise en place d'audits internes, de manière régulière sur l'ensemble des sites du Groupe. Ces audits concernent à la fois, la sécurité des personnes et des biens, le respect des consignes et des procédures techniques. Par ailleurs, dans le cadre de l'économie circulaire, STEF suit étroitement d'autres indicateurs, dont la gestion des déchets.

Plus de 81% des sites du groupe procèdent au triage et recyclage des déchets non dangereux, soit un taux de recyclage de 63,4% (23.472 tonnes). Les déchets dangereux (en quantités faibles) font l'objet d'une élimination systématique en filière agréée.
Les activités maritimes réalisées par La Méridionale font l'objet d'une démarche environnementale spécifique, se traduisant notamment par la certification ISO 14001 obtenue en 2009.
L'impact des activités de La Méridionale est dû pour :
La Méridionale privilégie les motorisations les plus performantes afin de réduire les consommations de ses navires.
Elle s'est également engagée dans un projet de filtre à particules afin de supprimer les rejets de soufre et de particules fines en mer, pendant la traversée. Elle a conclu un partenariat avec deux industriels pour la création d'un dispositif qui fera l'objet d'un test expérimental au premier semestre 2019. Cette innovation vise à lui permettre d'être en conformité avec les dispositions de la directive MARPOL, mais aussi, d'anticiper les évolutions environnementales.
Par ailleurs, soucieuse de réduire les émissions lors du stationnement à quai de ses navires, la compagnie a mis en service la connexion électrique à quai sur le port de Marseille, permettant de réduire :
La démarche est en cours de déploiement en Corse sur le port d'Ajaccio, où la compagnie a réalisé un test positif d'alimentation électrique avec du gaz naturel liquéfié.
Cet enjeu est d'autant plus pertinent que le stationnement s'effectue dans des zones fortement urbanisées.
Enfin, afin de prévenir des pollutions accidentelles en mer et de protéger la biodiversité, la compagnie a mis en place et éprouvé des procédures opérationnelles strictes et tous ses navires sont équipés de systèmes de détection permettant la localisation des cétacés, afin d'éviter les risques de collision.
Conformément à l'article L. 225-102-4 du Code de commerce, le plan de vigilance de STEF a pour objet de présenter les mesures de vigilance raisonnables mises en place au sein du groupe en vue d'identifier les risques et de prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes et l'environnement résultant des activités de la Société et de celles de ses filiales consolidées (au sens du II de l'article L. 233-16 du Code de commerce), ainsi que des activités des sous-traitants ou fournisseurs avec lesquels le groupe entretient des relations commerciales établies.
STEF exerce ses activités dans sept pays en Europe dans les métiers de la logistique du froid et dans des environnements économiques et socio-culturels qui présentent peu d'écarts structurels ; de ce fait, le plan peut être déployé de façon homogène partout dans le groupe.
STEF a adopté des politiques de gouvernance contribuant au respect des domaines recouvrant les droits humains et libertés fondamentales, la santé et sécurité des personnes dans les sept pays où le groupe est implanté : un Comité de pilotage Santé Sécurité au Travail est chargé de promouvoir une politique de prévention dans les pratiques managériales et les processus opérationnels et rend compte au Comité de direction opérationnel. En matière d'environnement, la direction du Développement Durable, directement rattachée à la Direction générale, est chargée de concevoir et de déployer la politique environnementale du groupe.
Le pilotage de la démarche RSE, incluant le plan de vigilance, et les arbitrages sur le développement de la politique et les enjeux à venir sont traités au sein du Comité de direction opérationnel qui lui dédie, à minima, deux séances plénières par an.
L'élaboration de ce premier Plan de Vigilance a associé les principales fonctions groupe concernées (Ressources Humaines, Direction du développement durable, Achats, Direction des Métiers, Audit interne, Secrétariat général). Celui-ci précise les règles et dispositifs qui permettent au groupe d'identifier et prévenir les atteintes, réelles ou potentielles, liées à ses activités et, le cas échéant, d'en limiter les effets.
La démarche d'écoute et d'échanges continus initiée de longue date vise à impliquer l'ensemble des parties prenantes dans le choix des actions conduites et dans leur déploiement.
Les deux principales thématiques sur lesquelles portera ce dialogue en 2019 : les accès et les modes de livraison dans les zones très urbanisées et l'orientation et l'insertion professionnelle des jeunes.
| Parties prenantes | Enjeux associés |
|---|---|
| Collaborateurs | Attirer et fidéliser les talents, favoriser les évolutions professionnelles, développer la culture Santé, Sécurité et la Qualité de Vie au travail |
| Clients | Assurer une prestation dans le respect de la chaîne du froid, garantissant la salubrité des produits alimentaires confiés |
| Fournisseurs | Obtenir les meilleures prestations et être partenaire de l'innovation (ex : véhicules, engins de manutention, production du froid) |
| Pouvoirs publics | Partager nos enjeux métier et faire progresser les pratiques : Exemples pour la France : ‐ Autorités de tutelle (ministères et services décentralisés) ‐ Organismes parapublics (ex: ADEME, CARSAT…) ‐ Collectivités locales |
| Organismes professionnels |
Travailler ensemble sur les impacts du secteur ex: ECSLA |
| Territoires et localités | Partager les enjeux et trouver ensemble les solutions adaptées à chaque contexte |
| Partenaires de l'emploi | Agir en faveur de l'insertion professionnelle, notamment des plus fragiles : structures d'emploi, société d'interim, organismes d'insertion, associations et fondations |
| Ecoles et universités | Faire découvrir nos métiers et agir en faveur de l'insertion des jeunes |
| Agences et organismes d'évaluation et de contrôle |
Se faire évaluer sur nos différents enjeux ex : Commissaires aux comptes, plateforme de notation RSE Ecovadis |
| Partenaires financiers | Accès aux financements |
| Medias | Informer sur l'entreprise et son développement |
Méthodologie de construction de la cartographie des risques et enjeux de STEF
Il ressort de cette analyse que, compte tenu des activités de logistique sous température dirigée et maritimes de STEF, les principaux impacts concernent :
La cartographie des risques environnementaux de STEF se traduit par des impacts sur :
Afin de réduire dans le temps ses émissions, STEF a mis en place une démarche structurée se traduisant par des investissements spécifiques (renouvellement constant de sa flotte de véhicules et de ses outils immobiliers, alimentation électrique à quai des navires), associés à des engagements volontaires (labellisation Ademe, Lean & Green, ISO 50001) et enfin, par l'adaptation constante de ses modes d'exploitation, de pilotage et de massification des flux.
Maritime : la démarche environnementale engagée depuis de nombreuses années a permis à La Méridionale d'obtenir la certification ISO 14001 dès 2009.
Le groupe STEF respecte les règlementations sociales en vigueur dans chacun de ses pays d'implantation.
Outre les principes fondamentaux édictés dans la charte éthique du groupe relatifs au respect des droits humains, le groupe a choisi d'orienter ses actions en faveur d'une politique de diversité et d'égalité des chances, en cours de déploiement dans chacun de ses pays d'implantation.
Une feuille de route Santé et Sécurité au travail groupe a été formalisée en 2016 et est déclinée dans chaque pays et dans chaque organisation. Elle se compose de différentes thématiques :
En tant que donneur d'ordre dans différents domaines d'activité, tels que la sous-traitance transport, la conduite de chantiers de construction et dans de nombreuses familles d'achats, STEF conduit une politique volontariste et inclusive dans ces domaines à l'égard de ses principaux fournisseurs et soustraitants. Outre le respect des droits fondamentaux des personnes, en matière d'environnement, cette politique se traduit par :
La remontée des cas litigieux s'effectue via la voie managériale, selon l'organisation du groupe et les recommandations de la charte éthique.
La charte éthique du groupe STEF intègre les règles de bonne conduite des affaires applicables dans le groupe, de même que les dispositions de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (dite « Sapin II ». STEF a mis en place une organisation, des outils et une procédure pour se conformer à ces obligations de prévention et de vigilance.
Dans ce cadre, un code de conduite a été élaboré, qui définit les normes de comportement à respecter par l'ensemble des collaborateurs dans les situations présentant des risques de corruption et de trafic d'influence. Ce code suit le référentiel Middlenext auquel STEF a choisi de se référer.
La charte d'achats responsables du groupe fixe les principaux engagements éthiques, sociaux et environnementaux auxquels les fournisseurs du groupe doivent adhérer et également, en décliner les principes chez leurs propres fournisseurs. Elle est disponible dans toutes les langues pratiquées dans le groupe. En 2018, la charte a été intégrée dans les conditions générales d'achats et dans tous les contrats types. Les 212 fournisseurs ayant adhéré à la charte d'achats responsables représentent plus de 50% des dépenses (hors sous-traitance de transport).
Aussi, les fournisseurs stratégiques et critiques font l'objet d'une évaluation régulière. Ce sondage permet aux parties prenantes internes de donner leur perception à l'égard des fournisseurs. Ces évaluations sont présentées et commentées avec les fournisseurs et les fonctions opérationnelles et permettent l'établissement de plans d'actions correctives. L'un des critères de ce questionnaire est le développement durable.

Les fonctions de Président et de Directeur Général sont dissociées en application de l'article L 225-51-1 du code de commerce.
M. Francis Lemor exerce la présidence du Conseil d'administration.
La direction générale de la Société est assurée par M. Jean-Pierre Sancier. Celui-ci est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d'actionnaires et au Conseil d'administration.
Un Directeur général délégué, M. Stanislas Lemor, en charge de l'administration et des finances, assiste le Directeur Général dans la conduite de la direction du groupe. M. Serge Capitaine, Directeur général délégué en charge du Commerce a fait valoir ses droits à la retraite au 1er juillet 2018.
Le Conseil d'administration a fixé les missions que le Président du Conseil d'administration exerce dans des domaines qui ne relèvent pas nécessairement de l'organisation des travaux du Conseil d'administration et des responsabilités qui lui sont dévolues en vertu des dispositions légales :
A la demande du Directeur général, le Président peut apporter son concours à la Direction générale dans les réflexions et les travaux conduits en interne, portant sur la stratégie, l'organisation et les grandes orientations de la vie de l'entreprise.
Les actions relevant des domaines d'intervention du Président sont exercées en coordination avec la Direction générale et sans préjudice des fonctions exécutives qui sont dévolues à cette dernière. Ces principes de fonctionnement ne limitent pas les pouvoirs du Directeur général et des Directeurs généraux délégués dans leurs domaines respectifs, tels que prévus par la loi. Ils sont sans incidence sur les compétences propres du Conseil d'administration.
Le Conseil d'administration est composé de 14 membres, dont un membre représentant les salariés actionnaires et deux membres représentant les salariés.
L'année 2019 marquera une évolution dans la gouvernance du groupe. L'enjeu a été d'orienter les choix vers une gouvernance, qui incarne la culture et les valeurs du groupe et qui soit également prête à affronter les enjeux et mutations du marché de la logistique en Europe.
A compter du 30 avril prochain, à la suite de l'assemblée générale des actionnaires, et sous réserve de son approbation pour les décisions de son ressort :
M. Francis Lemor, Président du Conseil d'administration, administrateur depuis 1983 Président Directeur Général de la société Union Economique et Financière (UEF), Représentant légal de la société UEF, Président de la Société Européenne de Logistique du Froid Administrateur d'Atlantique Management, Administrateur de La Méridionale, Président du Conseil d'administration d'Immostef, Administrateur de STEF Iberia (Espagne).
Gérante de Holding Thuasne, Présidente de Thuasne Management, mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Thuasne en Europe, associé gérant de la SCI Val du Parc, administratrice d'Universcience et Museal Luxembourg.
M. Jean-Charles Fromage, administrateur depuis 2005.
Administrateur d'Atlantique Management et de La Méridionale,
Administrateur de STEF Iberia (Espagne),
Représentant permanent de STEF au Conseil d'administration d'Immostef,
Représentant permanent de STEF Transport au Conseil d'administration de Froidcombi jusqu'en juin 2018 et de Prim@ever, Administrateur de Primaever.
M. Alain Georges, administrateur depuis 2015.
M. Emmanuel Hau, administrateur depuis 2007.
Mme Estelle Hensgen-Stoller, administratrice depuis 2013.
M. Bernard Jolivet, Vice-président de STEF, administrateur depuis 1996. Président Directeur Général d'Atlantique Management.
M. Jean-François Laurain, administrateur depuis janvier 2016.
Directeur Général Délégué d'Unigrains, mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Unigrains (administrateur et Directeur général d'Unigrains Diversification et d'Agrifigest-Alma , Unigrains Développement, administrateur et Président de Messis Finances), Administrateur de SAIAM, représentant permanent de la société Unigrains, administrateur d'Atlantique Management.
Mme Murielle Lemoine, administratrice depuis 2011.
Depuis 2017 administratrice de Pharnext, Administratrice d'Immostef.
Mme Lucie Maurel-Aubert, administratrice depuis 2017.
Vice-Présidente de Rothschild Martin Maurel Associés et membre du conseil de surveillance de Rothschild and Co,
Administratrice de Plastic Omnium.
Mme Dorothée Pineau, administratrice depuis mai 2016.
Membre du Conseil de Surveillance Chevrillon et associés et de Financière Miro SAS (jusqu'en décembre 2018 pour cette dernière),
Administrateur de Axa Iard SA,
Co-gérant de la société DP Conseil Sarl,
Gérant des SCI Vérigny et Heyrault.
Allianz Vie, administrateur depuis 1997, représentée par Mme Clarisse KOPFF.
Mme KOPFF exerce des mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Allianz.
Atlantique Management, administrateur depuis 2010, représentée par M. François de Cosnac.
M. François de Cosnac est administrateur d'Immostef et d'UEF, représentant permanent de la société UEF, administrateur d'Atlantique Management,
Président de Gerignac SAS et de Géribourg, gérant de FDC Conseil Patrimoine, Vice-Président du Conseil de surveillance d'Auris Gestion Privée.
Le règlement intérieur du Conseil d'administration organise le fonctionnement du Conseil d'administration dans le cadre législatif et réglementaire applicable à la Société. Il détermine les périmètres de responsabilité du Conseil d'administration et de ses membres, son mode de fonctionnement, de même que celui du Comité d'audit et du Comité des rémunérations et des nominations, enfin il inclut la charte de l'administrateur.
Le code de gouvernance d'entreprise auquel se réfère la société est le code Middlenext. Le Conseil d'administration a considéré que celui-ci proposait des principes de gouvernance adaptés à la taille et à la structure de capital d'une entreprise telle que STEF.
Administrateurs indépendants : A la date du rapport, le Conseil d'administration comprend cinq administrateurs indépendants au sens du Code Middlenext qui caractérise l'indépendance des administrateurs par l'absence de relation actionnariale, financière, salariale, contractuelle ou familiale proche, susceptible d'altérer l'indépendance du jugement. Ces administrateurs sont Mesdames Ducottet, Lemoine, Maurel-Aubert et Pineau et M. Hau.
Cumul mandat social - contrat de travail : les contrats de travail du Directeur général et des directeurs généraux délégués ont été suspendus lors de leur nomination. Par ailleurs, le Président est exclusivement rétribué au titre de son mandat social.
Indemnités de départ des dirigeants mandataires sociaux : les engagements excédant les limites conventionnelles ont été soumis au respect de critères de performance, appréciés au regard de celle de la Société et qui sont la réalisation d'une croissance annuelle du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel consolidés. Ces engagements ont été approuvées par l'assemblée générale des actionnaires.
Rémunération des mandataires sociaux : La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux résulte d'une démarche constante, fondée sur des critères objectifs et, par ailleurs, cohérente avec la politique salariale d'ensemble menée au sein du groupe.
Parité : Le Conseil d'administration comprend six administratrices : Mesdames Ducottet, Hensgen-Stoller, Lemoine, Maurel-Aubert, Pineau et Kopff. La Société répond aux prescriptions de l'article L225-17, al.2 du code de commerce relatives à la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des conseils d'administration. Conformément à la loi, les administrateurs représentant les salariés ne sont pas pris en compte pour la détermination de ce pourcentage.
Le Président du Conseil d'administration réunit le Conseil aussi souvent qu'il le juge opportun. Les réunions planifiées en fonction d'un calendrier prévisionnel sont au nombre de cinq, d'autres réunions sont optionnelles suivant l'intérêt social.
Chaque réunion du conseil d'administration donne lieu à convocation individuelle des administrateurs, adressée environ quinze jours avant la réunion. La convocation est assortie de l'ordre du jour du conseil et du projet de procès-verbal de la précédente réunion. Dans les jours précédant la réunion, chaque administrateur reçoit un dossier comprenant les documents afférents aux principaux sujets à l'ordre du jour.
Les statuts et le règlement intérieur du Conseil d'administration organisent les modalités de participation des administrateurs aux réunions du Conseil d'administration par visioconférence. Les questions susceptibles d'être traitées et les décisions arrêtées par ce mode de participation sont régies par les textes législatifs et réglementaires applicables.
Le taux de participation des administrateurs aux réunions du conseil d'administration est de 93% en 2018 (96 % en 2017).
Le conseil d'administration s'est réuni à cinq reprises en 2018.
La projection des résultats de l'exercice écoulé et les principales composantes du budget de l'année en cours sont traditionnellement examinées lors de la réunion qui se tient fin janvier.
Les réunions de mars et fin août sont essentiellement consacrées aux arrêtés de comptes annuels et semestriels.
La réunion intervenant à la suite de l'assemblée générale en mai a généralement pour objet de mettre en œuvre le programme de rachat d'actions voté par l'Assemblée générale.
En décembre, le Conseil examine l'évolution de l'activité du groupe sur l'exercice en cours et la compare à la projection budgétaire réactualisée.
A chaque réunion de Conseil, les résultats du groupe du mois précédent sont analysés. Par ailleurs, chaque mois, les administrateurs reçoivent les données financières commentées leur permettant d'apprécier la performance du groupe au titre du mois précédent.
Le Conseil d'administration prend les avis de deux comités spécialisés.
A la date du rapport, le Comité d'Audit est composé de trois membres : M. Hau, M. Jolivet et Mme Kopff. Le président du Comité d'audit est M. Hau, administrateur indépendant.
En complément des attributions relatives à l'examen des états comptables et budgétaires, le Comité d'audit est en charge du suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques. Dans ce cadre, il s'assure de la mise en place des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, de l'adéquation des missions menées par l'Audit interne avec ces enjeux et de l'efficience des contrôles effectués sur les risques identifiés.
Le Comité d'audit a défini son mode opératoire, tant dans son fonctionnement interne qu'à l'égard de ses interlocuteurs au sein de l'entreprise et a établi son champ d'action. Les membres de la Direction générale, les représentants de la Direction financière et du service d'audit interne peuvent être entendus par le Comité d'audit, de même que les commissaires aux comptes.
Le Comité d'audit se réunit généralement à trois reprises dans l'année, pour un taux de participation de 100 % en 2018.
Lors de séances précédant les réunions du conseil d'administration qui arrêtent les comptes annuels et semestriels, le Comité examine la présentation des états comptables qui lui ont été remis. En décembre, le Comité d'audit examine les travaux conduits par le service d'audit interne au cours de l'année écoulée, analyse des rapports de missions spécifiques, étudie le plan de charge de l'Audit interne pour l'année à venir et enfin, procède à la revue des honoraires des commissaires aux comptes.
Le Président du Comité d'audit rend compte des travaux du Comité au Conseil d'administration.
Ce Comité est composé de deux membres : Mme Lemoine et M. Laurain. Mme Lemoine préside le Comité. Un troisième membre sera nommé à l'issue de l'assemblée générale des actionnaires.
Il est chargé de faire des recommandations au Conseil d'administration pour la détermination des rémunérations des dirigeants mandataires sociaux, à savoir, le Président, le Directeur Général et les Directeurs Généraux Délégués. Le Président du Conseil d'administration participe aux travaux du Comité pour présenter les éléments d'atteinte des objectifs du Directeur général et des Directeurs Généraux Délégués. Le Comité examine également la politique et les projets de plans d'attribution d'actions de performance.
Le Comité s'est réuni à deux reprises en 2018 pour un taux de participation de 100%, en premier lieu, en mars, pour examiner le projet de plan d'attribution d'actions de surperformance et pour formuler ainsi un avis auprès du Conseil d'administration, en second lieu, en décembre, pour déterminer les éléments constitutifs de la rémunération, fixe et variable, des dirigeants mandataires sociaux.
MANDATS ET FONCTIONS EXERCES PAR LES MEMBRES DE LA DIRECTION GENERALE EN 2018
Président de STEF Transport jusqu'au 31 décembre 2018, Administrateur de STEF Italia S.P.A. (Italie), Président de STEF Iberia (Espagne), Gérant de Stef Portugal-Logistica e Transporte LDA, Administrateur d'Atlantique Management, Représentant permanent de STEF Transport au Conseil de FROIDCOMBI depuis le 30 juin 2018.
M. Serge Capitaine, Directeur Général Délégué jusqu'au 1er juillet 2018.
Président du Conseil d'administration de STEF Logistics Courcelles, de STEF Logistics Saintes et de STEF Transport Saintes (Belgique) jusqu'au 30/06/2018 et administrateur de ces sociétés depuis cette date.
Administrateur d'Atlantique Management depuis le 29/05/2018.
Administrateur de STEF Transport Saintes, de STEF Logistics Saintes et de STEF Logistics Courcelles (Belgique),
Président de STEF Italia Holding S.R.L., de STEF Logistics Italia S.R.L., de STEF Italia S.P.A. et administrateur de STEF International Italia S.P.A (Italie),
Administrateur de Orlando Marconi Trasporti S.r.L. et de STEF FROZEN ITALIA S.r.L depuis mai 2018 (Italie)
Administrateur de STEF Iberia (Espagne) et de STEF Suisse,
Représentant permanent de STEF au Conseil d'administration de GEFA,
Administrateur de Prim@ever et de Prim@ever IMMO,
Administrateur d'UEF.
La rémunération du Président du Conseil d'administration, du Directeur général et celle des Directeurs généraux délégués sont fixées par le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations des mandataires sociaux et conformément aux principes des articles L225-37-2 et L225-100, alinéa II du Code de commerce.
Les membres du Conseil d'Administration reçoivent des jetons de présence dont l'enveloppe globale a été fixée à 126.000 € par l'Assemblée générale des actionnaires, dont 12.000 euros sont réservés aux membres du Comité d'audit et 9.000 euros aux membres du Comité des rémunérations et des nominations.
Les administrateurs exerçant des fonctions dans l'entreprise sont rémunérés dans le cadre de leur contrat de travail : il s'agit de Mme Hensgen Stoller, Directrice Comptes-Clés Logistique France, de M. Georges, Directeur du développement durable et de M. Delalande, conducteur.
Le Conseil d'administration soumet à l'approbation de l'assemblée générale les principes et critères applicables à la détermination, à la répartition et à l'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature attribuables aux dirigeants mandataires sociaux en raison de l'exercice de leur mandat et constituant la politique de rémunération les concernant.
Les dirigeants mandataires sociaux concernés par ces dispositions sont M. Francis Lemor, Président du Conseil d'administration, M. Jean-Pierre Sancier - Directeur général, M. Serge Capitaine - Directeur général délégué Commerce (départ en retraite le 1er juillet 2018) et M. Stanislas Lemor - Directeur général délégué Finances.
Leur rémunération est composée de trois principaux éléments : un salaire fixe, une part variable et, pour la direction générale, un intéressement à plus long terme (attribution d'actions de performance). Cette politique de rémunération établit un équilibre entre des facteurs de performance à court et moyen terme et à plus long terme.
La politique de détermination et d'actualisation de la partie fixe des rémunérations résulte d'une démarche constante dans l'entreprise, fondée sur des critères objectifs de mesure et de comparaison. Une attention particulière est portée sur le fait qu'elle soit en adéquation avec les pratiques du marché, tout en restant cohérente avec la politique salariale d'ensemble menée au sein du groupe.
Celle-ci est fondée sur des appréciations objectives approuvées chaque année par le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des rémunérations qui se fonde sur des principes simples et stables d'une année sur l'autre.
La rémunération variable annuelle est accordée sous des conditions de performance qui sont définis par rapport à des critères économiques quantitatifs et à des critères managériaux et sociaux.
La part économique, quantitative, est établie par rapport à la progression des indicateurs sur lesquels
STEF communique habituellement avec le marché, à savoir, la croissance organique du chiffre d'affaires, la marge opérationnelle du groupe, la génération de free cash-flow, le résultat net part du groupe.
La part managériale est déterminée par rapport à des objectifs liés au développement de l'activité du groupe (conquête de parts de marché, développement de nouveaux territoires et de nouveaux domaines d'activités stratégiques).
Une part est réservée au maintien d'une politique sociale cohérente et homogène au sein du groupe.
Une péréquation est systématiquement pratiquée de façon à maintenir une cohérence avec la politique salariale d'ensemble menée au sein du groupe et afin d'éviter des variations, d'une année à l'autre, qui ne seraient pas le reflet d'une évolution globale d'ensemble.
Une part exceptionnelle peut, le cas échéant, être attribuée en cas de réalisation de missions particulières, telles que l'intégration d'une opération de croissance externe significative.
Les critères d'attribution et de performance du plan de performance 2018 ont été définis par le Conseil d'administration en date du 14 mars 2018. L'acquisition définitive des actions de performance dépend de l'atteinte de critères de performance basés sur l'évolution annuelle du chiffre d'affaires du groupe STEF et sur celle du résultat net part du groupe STEF après impôt. Ces deux conditions sont complétées d'une condition de présence à compter de l'attribution. Les trois dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient d'un nombre maximal global de 7.920 actions de performance au titre du plan 2018.
Indemnités en cas de rupture du contrat de travail : les contrats de travail de Messieurs Sancier et S. Lemor contiennent des dispositions relatives aux indemnités à leur verser en cas de rupture du contrat de travail, entrant dans le champ des conventions et engagements réglementés relevant de l'article L.225-42-1 du Code de commerce. Conformément à la loi, les engagements excédant les limites conventionnelles ont été soumis au respect de critères de performances, appréciés au regard de celles de la Société et qui sont la réalisation d'une croissance annuelle du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel consolidés au moins égale à 3 %. Ces engagements ont été approuvés par l'assemblée générale des actionnaires de la Société ;
Existence d'un avantage en nature constitué d'une voiture de fonction ;
Absence d'engagements de retraites complémentaires à prestations définies au sens de l'article L137-
11 du code de la Sécurité sociale.
Le contrat de travail de M. Capitaine contenait ces mêmes dispositions. Celui-ci ayant fait valoir ses droits à la retraite au 1er juillet 2018, ces engagements n'ont pas trouvé à s'appliquer.
| En euros | Jetons de présence |
Rémunération fixe |
Rémunération variable |
Rémunération exceptionnelle |
Avantages en nature |
|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | 2018 | 2018 (1) | 2018 (2) | 2018 | |
| Administrateurs | |||||
| Francis Lemor, Président du Conseil d'administration |
10 966 | 171 798 | 80 000 | 4 020 | |
| Bernard Jolivet, Vice-président |
10 000 | 55 000 | 4 885 | ||
| Jean-Michel Delalande | 6 688 | 26 276 | |||
| Elisabeth Ducottet | 2 675 | ||||
| Jean-Charles Fromage | 12 801 | 25 000 | |||
| Alain Georges | 6 688 | 68 992 | 7 597 | 3 397 | |
| Emmanuel Hau | 10 000 | ||||
| Estelle Hensgen-Stoller | 6 688 | 51 357 | 9 306 | 2 834 | |
| Jean-François Laurain | 10 413 | ||||
| Murielle Lemoine | 13 311 | ||||
| Lucie Maurel-Aubert | 5 351 | ||||
| Dorothée Pineau | 6 688 | ||||
| Allianz Vie, représentée par M. Etzenbach, puis par Mme Clarisse Kopff depuis le 12 décembre 2018 |
10 462 | ||||
| Atlantique Management, représentée par M.de Cosnac |
9 586 | ||||
| Direction générale | |||||
| Jean-Pierre Sancier, Directeur Général (3) |
263 327 | 150 000 | 6 900 | ||
| Serge Capitaine, Directeur Général Délégué (fin de mandat au 30 juin 2018) (3) |
140 179 | 131 000 | 231 926 (4) | 4 202 | |
| Stanislas Lemor, Directeur Général Délégué (3) |
6 374 | 246 651 | 131 000 | 4 091 |
(1) versée en 2018 au titre de l'exercice 2017.
(2) le Conseil d'administration a alloué à MM. Jolivet et Fromage une rémunération exceptionnelle pour des missions détaillées dans la section « Conventions avec des administrateurs ».
(3) MM. Sancier, Capitaine et S. Lemor ont bénéficié chacun d'une attribution effective de 960 actions de performance dans le cadre de la politique générale d'intéressement à long terme du groupe, en tenant compte de l'atteinte de critères relatés dans la section «Plans d'intéressement à long terme ».
(4) Indemnité conventionnelle de départ à la retraite.
| Francis Lemor | Jean-Pierre Sancier | Stanislas Lemor | Serge Capitaine | |
|---|---|---|---|---|
| En euros | Président du Conseil d'administration |
Directeur Général | Directeur Général Délégué |
Directeur Général Délégué |
| Rémunération nette variable au titre de l'exercice 2018 |
80 000 | 150 000 | 131 000 | 131 00016 |
DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX AU TITRE DE L'EXERCICE 2018 – PROPOSITIONS D'APPROBATION A L'ASSEMBLEE GENERALE DU 30 AVRIL 2019
Ces rémunérations variables sont fixées en fonction des critères exposés dans la section « Politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux », en application de l'article L.225-37-2 du Code commerce et sont soumises à l'approbation de l'assemblée générale des actionnaires du groupe.
Les données relatives aux dirigeants mandataires sociaux figurant dans les deux tableaux ci-dessus contiennent les informations permettant à l'Assemblée générale de se prononcer sur l'approbation des rémunérations les concernant (art. L.225-100-alinéa II du Code de commerce).
Des conventions ont été conclues avec MM. Jolivet et Fromage :
M. Jolivet a pour mission de conseiller le Président et d'assurer, le cas échéant, la présidence du Conseil d'administration en cas d'empêchement du Président. Il peut se voir confier des missions de représentation des intérêts du groupe auprès des administrations, des pouvoirs publics et des instances professionnelles.
En 2018, M. Fromage a assisté le groupe sur un projet de coopération opérationnelle, relatif au développement de la filiale de STEF en Tunisie.

16 Versée en juillet 2018
Au 31 décembre 2018, le capital social s'élève à 13 165 649 €, composé de 13 165 649 actions d'une valeur nominale de 1€, sans modification au cours de l'exercice.
9 435 248 actions bénéficiaient d'un droit de vote double en vertu des dispositions de l'article 18 des statuts de la Société.
| Actions | % capital | Droits de vote théoriques |
% droits de vote théoriques |
Droits de vote exerçables (*) |
% droits de vote exerçables |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| Atlantique Management (1) | 4 001 722 | 30,39% | 8 000 419 | 35,40% | 8 000 419 | 36,75% |
| FCPE STEF (2) | 2 186 870 | 16,61% | 4 342 110 | 19,21% | 4 342 110 | 19,95% |
| Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique (S.P.F.A) (1) |
1 296 578 | 9,85% | 2 517 817 | 11,14% | 2 517 817 | 11,57% |
| Union Economique et Financière (UEF) (3) | 977 345 | 7,42% | 1 927 804 | 8,53% | 1 927 804 | 8,86% |
| Société Européenne de Logistique du Froid (4) |
771 809 | 5,86% | 1 509 618 | 6,68% | 1 509 618 | 6,93% |
| M. Francis Lemor (5) | 60 187 | 0,46% | 120 374 | 0,53% | 120 374 | 0,55% |
| Sous/total – action de concert | 9 294 511 | 70,59% | 18 418 142 | 81,49% | 18 418 142 | 84,61% |
| Auto-détention Autres (actionnaires détenant moins de 5% du capital) |
831 438 3 039 700 |
6,32% 23,09% |
831 438 3 351 317 |
3,68% 14,83% |
0 3 351 317 |
0,00% 15,39% |
| Total | 13 165 649 | 100,00% | 22 600 897 | 100,00% | 21 769 459 | 100,00% |
(*) Hors les droits de vote attachés aux actions privées de droit de vote (auto-détention, etc.)
(1) SA contrôlée par des dirigeants et cadres de STEF,
(2) Le FCPE STEF est géré par Natixis Interépargne et regroupe des salariés de STEF,
(3) SA contrôlée par la famille Lemor,
(4) SAS détenue à 57,1% par la société Union Economique et Financière et détenue pour le reste par des dirigeants et cadres de STEF,
(5) Président du Conseil d'administration.
Les statuts de la Société ne contiennent pas de dispositions qui auraient pour effet de retarder, différer ou entraver un changement de contrôle.
La participation des actionnaires aux assemblées générales s'effectue dans les conditions prévues par la loi et par les dispositions des articles 17 et 18 des statuts de la Société. Conformément à ce dernier article, un droit de vote double est attribué aux actions inscrites au nominatif pendant deux ans au nom du même actionnaire.
Néant
Les informations figurant dans la présente rubrique « Renseignements à caractère général » permettent de répondre aux dispositions de l'article L225-37-5 du Code de commerce, relatives aux éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique.
L'Assemblée générale des actionnaires du 18 mai 2016 a décidé de l'attribution d'actions de performance au profit de salariés et/ou de dirigeants mandataires sociaux du groupe STEF et a fixé à 1,5% le pourcentage maximal du capital affecté à ce plan. Elle a délégué sa compétence au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la décision dans un délai de 38 mois.
Dans ce cadre, celui-ci a attribué à des collaborateurs du groupe:
L'assemblée générale du 2 mai 2018 a autorisé la mise en œuvre d'un nouveau plan d'attribution d'actions de performance pour un nombre d'actions correspondant à 1,5% du capital social. Elle a délégué sa compétence au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la décision pour une nouvelle durée de 38 mois.
Dans ce cadre, celui-ci a attribué à des collaborateurs du groupe:
L'acquisition définitive des actions de performance dépend de l'atteinte de critères de performance basés sur l'évolution annuelle du chiffre d'affaires du groupe STEF et sur celle du résultat net part du groupe STEF après impôt. Ces deux conditions sont complétées d'une condition de présence à compter de la date d'attribution par le Conseil d'administration. Les mandataires sociaux ont l'obligation de conserver un pourcentage minimal des actions acquises jusqu'à la fin de leur mandat.
| Plan | Plan | Plan | Plan | |
|---|---|---|---|---|
| « Performance | « Performance | « Performance | « Performance | |
| 2016 » | 2017 » | 2018 » | 2019 » | |
| Date d'Assemblée générale | 18/05/2016 | 18/05/2016 | 18/05/2016 | 02/05/2018 |
| Date de Conseil d'administration | 01/09/2016 | 16/03/2017 | 14/03/2018 | 14/03/2019 |
| Nombre maximal d'actions de | 42 744 | 68 640 | 75 680 | 93 456 |
| performance à attribuer | ||||
| Nombre d'actions de | 24 576 | 24 800 | ||
| performance réellement | ||||
| attribuées | ||||
| Dont concernant les dirigeants | ||||
| mandataires sociaux exécutifs | 5 616 | 7 488 | 7 920 | 8 448 |
| à attribuer | 3 456 | 2 880 | ||
| attribuées effectivement | ||||
| Date d'acquisition effective – | 01/09/2017 | 01/04/2018 | 01/04/2019 | 01/04/2022 |
| Résidents fiscaux français | ||||
| Fin de période d'indisponibilité - | 01/09/2019 | 01/04/2020 | 01/04/2021 | 01/04/2022 |
| Résidents fiscaux français | ||||
| Date d'acquisition effective et fin | 01/09/2019 | 01/04/2020 | 01/04/2021 | 01/04/2022 |
| de période d'indisponibilité – | ||||
| Non- résidents fiscaux français | ||||
| Actions ayant fait l'objet d'une | 20 928 | 19 680 | 0 | 0 |
| acquisition au 14/03/2019 | ||||
| Nombre de bénéficiaires à la date | 64 | 80 | 88 | 94 |
| d'attribution d'origine | ||||
| Nombre de bénéficiaires au | 59 | 75 | 81 | 94 |
| 14/03/2019 | ||||
| Nombre d'actions annulées ou | 18 168 | 43 840 | 7 480 | |
| caduques | ||||
| Actions de performance | 3 648 | 5 120 | 68 200 | 93 456 |
| attribuées restantes | ||||
(*) Date d'arrêté du rapport de gestion par le Conseil d'administration
| Destination des titres détenus en autocontrôle |
Comptes annuels au 31/12/2017 |
Titres acquis en 2018 |
Titres cédés en 2018 |
Titres transférés en 2018 |
Comptes annuels au 31/12/2018 |
|---|---|---|---|---|---|
| Animation du cours par l'intermédiaire d'un contrat de liquidité |
4 131 | 42 483 | -32 242 | 14 372 | |
| Couverture d'attribution d'actions aux salariés dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise |
38 584 | -7 814 (1) |
30 770 | ||
| Couverture du plan d'attribution d'actions de performance (article L225- 197-1 du code de Commerce) |
90 456 | -19 680 (2) |
70 776 | ||
| Remise en paiement ou en échange dans le cadre d'une acquisition |
650 000 | 650 000 | |||
| Autres | 65 520 | 65 520 | |||
| Total | 848 691 | 42 483 | -32 242 | -27 494 | 831 438 |
tribution d'actions aux salariés dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise.
(1) At
(2) Attribution à des bénéficiaires du plan d'actions de performance.
Durant l'exercice 2018, deux programmes de rachat d'actions se sont succédés.
D'une durée maximale de 18 mois, ils ont fait l'objet d'un descriptif de leurs finalités et modalités, en application de l'article 241-2 du Règlement général de l'AMF :
Il précise que les opérations pourront être effectuées à tout moment, y compris en période d'offre publique, dans le respect de la réglementation en vigueur.
Un contrat de liquidité sur Euronext Paris a été confié à la société de bourse Gilbert Dupont.
Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l'Association française des entreprises d'investissement approuvée par la décision de l'AMF du 22 mars 2005.
Au 31 décembre 2018, le solde d'auto-détention au titre du contrat de liquidité s'établit à 14 372 actions.
Entre le 2 janvier et le 31 décembre 2018, le cours a évolué entre 70,50 € au plus bas et 115,00 € au plus haut.
Sur la même période, la moyenne des titres échangés quotidiennement s'établit à 3 436, pour un cours moyen annuel de 95,43 €.

La Société a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats et considère, à sa meilleure connaissance, qu'il n'y a pas d'autres risques significatifs ou susceptibles d'avoir un tel effet, hormis ceux présentés.
La situation économique dans certains pays d'implantation pourrait se traduire par une baisse de chiffre d'affaires et de rentabilité des filiales concernées. Afin de limiter son exposition à ces risques macro-économiques, STEF oriente sa stratégie sur la recherche d'un équilibre entre, d'une part, les deux principaux pôles d'activité, le transport et la logistique, d'autre part, la diversification de son portefeuille de clients entre les grands comptes et le mid-market.
L'activité du groupe est centrée sur les denrées périssables et les produits à contrainte de température et de date. Il est donc exposé au risque de destruction des outils d'exploitation et à celui de la rupture de la chaîne du froid, avec leurs conséquences sur les marchandises confiées.
Pour pallier ces risques et réduire les conséquences dommageables d'une problématique de cet ordre, l'organisation du groupe et le maillage territorial de ses implantations lui permettraient de faire face, dans un délai rapide, à l'impossibilité d'utiliser un ou plusieurs de ses outils d'exploitation. Ainsi, les conséquences d'un risque incendie paraissent limitées à l'échelle du groupe, le nombre d'entrepôts et de plates-formes exploités permettant de transférer rapidement les flux affectés par le dommage vers un autre site.
La Direction d'exploitation a pour mission de prévoir et de mettre en œuvre des solutions pour assurer la continuité de l'exploitation en fonction des aléas qui se présentent (climatiques, sociaux ou d'ordre accidentel).
Par ailleurs, STEF a mis en place un programme de maintenance et investit chaque année dans la mise en sécurité de ses sites, de façon à réduire au maximum les risques de survenance d'un sinistre et pour en minimiser la portée, en cas de survenance. Une direction dédiée est en charge de ces actions et une politique harmonisée de prévention des risques immobiliers est déployée à l'échelle du groupe, s'appuyant sur des outils d'évaluation et de suivi des recommandations.
Le groupe a mis en place des procédures de sécurisation et de contrôle de la chaîne du froid.
Les outils immobiliers sont équipés de systèmes d'enregistrement de température pendant l'exploitation et de systèmes de télésurveillance pour les périodes hors exploitation.
La politique de Développement durable du groupe est décrite dans la section « Déclaration de performance Extra-financière - Responsabilité sociétale de l'entreprise ». Les engagements prioritaires du groupe dans ce domaine sont orientés sur l'amélioration des impacts environnementaux des activités transport et logistique du groupe et sur le développement de solutions métiers innovantes.
La politique mise en œuvre s'appuie sur la maitrise de l'énergie consommée, tant par les équipements que par les bâtiments et le recours à des modes opératoires opérationnels visant à améliorer les performances économiques et environnementales des activités.
La société n'a pas identifié de risques financiers spécifiques liés aux effets du changement climatique.
Le Plan de Maitrise Sanitaire (PMS) de STEF décrit les mesures permettant d'assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire des activités du groupe vis à vis d'éventuels risques biologiques, physiques et chimiques. Le PMS s'inscrit dans le cadre de la réglementation européenne, dite « Paquet Hygiène ». En application de cette réglementation, STEF a mis en place au travers de son PMS des mesures de maîtrise de ce risque : Bonnes Pratiques d'Hygiène, des procédures basées sur l'HACCP (système d'identification, d'évaluation et de maîtrise des dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments), ainsi que des procédures de traçabilité et de gestion des produits non conformes. Une direction de la sécurité sanitaire est chargée d'harmoniser les procédures sur l'ensemble du périmètre du groupe.
Les sites du groupe doivent respecter les normes applicables en matière d'environnement. Les projets immobiliers sont réalisées dans le respect de la réglementation propre aux installations classées pour le respect de l'environnement (ICPE), prennent en compte les impacts environnementaux selon les prescriptions de la Charte AFILOG « plateforme logistique durable » et les préconisations du référentiel HQE (Haute Qualité Environnementale) propre aux entrepôts frigorifiques. Il en est de même pour les constructions réalisées dans les autres pays d'implantation qui doivent s'inscrire dans le strict respect des normes et réglementations des zones concernées.
Le risque routier est inhérent à l'activité Transport. STEF fait de la sécurité routière une priorité. La maîtrise du risque routier s'effectue par un plan de formation à la sécurité (hors formation obligatoire), représentant 8000 heures pour 1135 conducteurs formés en 2018 et 23 formateurs spécialistes de la sécurité routière. Par ailleurs, un plan de prévention spécifique est déployé. Ces actions permettent une amélioration régulière de la fréquence de la sinistralité.
Du fait de sa dépendance aux flux d'informations qui circulent en permanence et à leur nécessaire sécurisation, la sauvegarde et la sécurité des données sont une priorité. C'est pourquoi, un pôle d'expertise dédié aux systèmes d'information est présent dans l'organisation, STEF Information et Technologies. La sécurisation des données, leur restauration rapide en cas d'incident affectant les unités centrales et le maintien de l'inviolabilité des systèmes d'information constituent un enjeu fondamental et constant de la relation avec les clients.
Le groupe dispose, au travers de ses programmes d'assurances, tant en dommages/pertes d'exploitation qu'en responsabilité civile, d'une couverture aussi adaptée que possible aux responsabilités qu'il assume. Une politique prudente en matière de garanties et de franchises, revalidée périodiquement pour répondre aux évolutions des marchés et à la croissance du groupe, doublée d'une politique volontariste de prévention et de formation, réduit l'exposition du groupe aux conséquences d'un important sinistre.
La Méridionale assure la desserte maritime de la Corse, via une convention de Délégation de Service Public (DSP), conclue avec la Collectivité de Corse (CdC). Elle est partie prenante d'une DSP de raccordement jusqu'au 30 septembre 2019. A cette délégation, succédera une nouvelle délégation de courte durée devant s'achever le 31 décembre 2020.
La Méridionale a candidaté à l'appel d'offre lancé par l'OTC en vue de l'obtention de cette délégation. N'ayant pas été admise aux négociations pour deux lignes sur les cinq sollicitées, pour des motifs qu'elle conteste, la Méridionale a initié un référé précontractuel auprès du tribunal administratif de Bastia.
Les besoins de trésorerie du groupe sont assurés, majoritairement, par :
La société STEF dispose également de crédits spot totalisant 32 M€, non utilisés au 31 décembre 2018 et d'autorisations de découverts, sans échéances convenues, totalisant 103 M€, dont 15 M€ utilisées au 31 décembre 2018. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maison mère, via une convention de centralisation de trésorerie européenne.
Les lignes de crédit confirmées, non utilisées et les autorisations de découverts disponibles et crédits spot, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité.
Certaines lignes et emprunts sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 1,7. A cette date, le groupe respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.
La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir.
La politique du groupe est de conserver un équilibre entre la part de son endettement à taux fixe et à taux variable. Cette stratégie doit permettre au groupe de bénéficier pour partie de la faiblesse des taux d'intérêts actuels tout en limitant les risques d'une augmentation future des taux.
Au 31 décembre 2018, la part de la dette à taux variable, après couverture, représentait 45% de la dette financière brute du groupe. Le détail de l'exposition du groupe au risque de taux d'intérêts est présenté dans la note 24.2 de l'annexe aux comptes consolidés.
L'objectif du groupe, s'agissant de la gestion du risque de taux d'intérêt, est de poursuivre une logique de micro-couverture de la dette à long terme, soit par la mise en place de nouveaux contrats de financements à taux fixe, soit par la conclusion d'instruments de couverture à mesure de la signature de nouveaux contrats de financements à taux variable. Cette politique doit permettre au groupe de renforcer sa couverture face au risque de taux et de respecter ses obligations en termes de comptabilité.
L'essentiel des flux en dehors de la zone euro concerne la Suisse, dont l'activité représente une faible part du chiffre d'affaires du groupe. Sur ce périmètre, les revenus et les coûts associés sont comptabilisés en francs suisses, ce qui limite l'impact d'une variation du taux de change €/CHF sur les résultats du groupe.
La politique de dépréciation des créances clients chez STEF est la suivante : les créances considérées comme douteuses, selon une approche juridique ou financière, sont dépréciées pour la totalité du montant jugé non recouvrable. Les créances jugées litigieuses ou incertaines et en particulier, toutes les créances âgées de plus de 6 mois, qui n'entrent pas dans la catégorie précédente, font l'objet d'une dépréciation de la totalité de leur montant hors taxes.
Le Groupe a souscrit un contrat d'assurance-crédit auprès d'un partenaire notoire, concernant les activités de transport routier et maritime en France et la totalité des activités des pays européens.
Par ailleurs, pour le transport, le mécanisme de « l'action directe » (loi Gayssot) du transporteur à l'égard de l'expéditeur et/ou du destinataire final de la marchandise et pour l'activité logistique, le droit de rétention sur les marchandises de l'entrepositaire permettent de réduire considérablement le risque de non recouvrement des créances commerciales.
Enfin, aucun client ne représente plus de 5% du chiffre d'affaires du groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux ait des effets significatifs sur les résultats du groupe.
En tant que consommateur important de gazole pour ses activités, STEF est exposé aux variations du prix de ce carburant. En France, un dispositif réglementaire permet de répercuter, en pied de facture, les variations de prix du gazole aux clients, limitant ainsi très fortement l'exposition résiduelle à ce risque. Aussi, la mise en place d'instruments de couverture sur ce produit n'est pas privilégiée à ce stade.
Le dispositif de contrôle interne du groupe est destiné à améliorer la maîtrise des activités et l'efficacité de ses opérations. Comme tout système de contrôle, le système de contrôle interne, aussi complet soit-il, ne peut offrir qu'une assurance raisonnable, mais non pas une garantie absolue que les risques auxquels est exposé le groupe soient totalement éliminés. Pour 2018, les audits réalisés n'ont pas révélé de défaillance du contrôle interne ayant pu entraîner des risques substantiels.
A la connaissance de la Société, il n'existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage, y compris toute procédure dont la société a connaissance, en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d'avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la société et/ou du groupe. L'évaluation des provisions constituées en date d'arrêté des comptes est jugée pertinente par la Société.
Le traitement de l'information comptable et financière est organisé comme suit.
La Direction Financière assure la production et la fiabilité des informations comptables, fiscales et financières, la gestion des risques financiers, la politique de financement du groupe, le suivi des objectifs au travers du processus budgétaire. La Comptabilité groupe est placée sous l'égide de la Direction financière.
L'animation de la fonction comptable pour l'ensemble du groupe est assurée par une société dédiée, STEF-TFE Services, qui élabore les comptes individuels des sociétés françaises et établit les comptes consolidés du groupe. Ce pôle est chargé de structurer et d'homogénéiser le traitement comptable des opérations et de répondre aux impératifs relatifs à l'application des normes IFRS et aux évolutions législatives et réglementaires.
L'organisation en place s'appuie sur des centres comptables régionaux animés par des comptables qui assurent les opérations conduisant aux arrêtés comptables des sociétés de leur périmètre. Ces centres comptables régionaux veillent au maintien d'une bonne séparation des tâches. Cette organisation transverse renforce l'indépendance de la fonction comptable par rapport aux directions opérationnelles.
La Direction Comptable du groupe fixe les directives par le biais de procédures et de groupes de travail. Elle assure la consolidation des comptes du groupe. Elle collecte et contrôle l'information auprès de l'ensemble des sociétés, assure les retraitements de consolidation et enfin, elle élabore les états financiers consolidés.
La Direction Comptable du groupe assure l'ensemble des obligations déclaratives fiscales en lien avec la Direction fiscale du groupe. Cette organisation permet, notamment, de répondre aux dispositions de l'article L225-102-1 du code de commerce, relatives à la lutte contre la corruption et l'évasion fiscale.
La Direction fiscale groupe suit l'évolution réglementaire et assure notamment le respect des règles applicables dans les pays d'implantation du groupe.
L'équipe de consolidation assure également la veille à l'égard de l'évolution des normes IFRS et diffuse les procédures et instructions auprès des responsables comptables pour assurer la cohérence de l'ensemble consolidé.
Chaque directeur administratif et comptable régional, en liaison avec le service d'audit, vérifie que l'organisation en place, dans son périmètre d'intervention régional, répond aux exigences attendues de sécurité et de qualité de l'information financière.
Le service d'audit a accès, en permanence, via le logiciel d'intégration (SAP), à toutes les écritures comptables passées dans les agences et les filiales. Il peut alors étudier par sondage, et de manière aléatoire, toute écriture comptable et effectuer tout contrôle de cohérence.
(En M€)
| Cumul 31/12 | 2017 | 2018 | Variation % |
A périmètre constant % |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Activités du groupe | 2 613,6 | 2 866,6 | 9,7% | 7,4% | |
| Ventes réalisées pour compte de tiers | 362,0 | 388,6 | 7,3% | 7,3% | |
| TOTAL | 2 975,7 | 3 255,1 | 9,4% | 7,4% |
(*) Les ventes réalisées pour compte de tiers représentent le chiffre d'affaires de négoce réalisé pour les clients de la logistique de restauration et trouvent leur contrepartie en « achat de marchandises ».
Le chiffre d'affaires du groupe est en forte croissance à 3 255 M€, (9,4% par rapport à 2017 et 7,4% à périmètre comparable).
La croissance du chiffre d'affaires est portée par la hausse du prix des carburants (impact positif de 59 M€ sur le chiffre d'affaires) et par une forte croissance des activités de transport et de logistique.
L'effet périmètre concerne, notamment, l'acquisition de l'activité frigorifique de Marconi en Italie début mai 2018 (+36 M€) et la contribution, en France, de la société Express Marée, intégrée en juillet 2018 (+22 M€).
(En M€)
| Secteurs d'activité | Chiffre d'affaires | Résultat opérationnel | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | 2017 | 2018 | 2017 | |||
| Transport France |
1 385 | 1 269 | 94,2 | 71,9 | ||
| Logistique France |
567 | 524 | 8,3 | 17,6 | ||
| Activités Internationales |
778 | 692 | 23,9 | 32,2 | ||
| Maritime |
112 | 107 | 7,7 | 8,2 | ||
| Autres activités |
413 | 384 | 3,2 | 2,4 | ||
| Total |
3 255 | 2 976 | 137,2 | 132,3 |
En 2018, les activités Transport ont connu une solide croissance organique, accentuée par l'impact de la surcharge carburant.
Les efforts de revalorisations tarifaires, d'optimisation des flux, ainsi que les premiers effets des politiques de sécurisation des exploitations (embauches de conducteurs, contractualisation des soustraitants) ont contribué à un résultat net en très forte hausse.
En fin d'année, le mouvement social des « gilets jaunes » a fortement affecté les exploitations qui ont dû mettre en œuvre des moyens supplémentaires pour assurer le service aux clients.
La Logistique en France a connu une activité en forte croissance notamment portée par les activités de Distribution et de Restauration Hors Domicile (RHD).
Cependant, la rentabilité reste toujours pénalisée par la montée en performance des nouveaux sites et les changements en cours dans les schémas directeurs pour les clients de la RHD.
L'évolution des activités internationales a été contrastée en 2018. L'Italie, l'Espagne et le Portugal ont confirmé leur dynamisme avec notamment une opération importante de croissance externe en Italie. La Belgique, les Pays-Bas et la Suisse ont marqué le pas car elles se sont engagées dans des opérations de transformation lourde (nouveaux sites, nouveaux outils, SI..) qui pèsent sur la performance.
Le résultat opérationnel est impacté par l'intégration d'une acquisition récente en Espagne et un environnement économique moins porteur sur la fin de l'année.
Le transport de passagers a connu une évolution satisfaisante et l'activité fret a globalement bien résisté à la concurrence. La maîtrise des dépenses de maintenance a permis un maintien du niveau des résultats.
| 2018 | 2017 | Variation | |
|---|---|---|---|
| M€ | M€ | En % | |
| Chiffre d'affaires | 3 255,1 | 2 975,7 | 9,4 |
| Résultat opérationnel | 137,2 | 132,3 | 3,7 |
| Résultat financier | -7,3 | -8,6 | |
| Résultat avant impôt | 130,0 | 123,7 | 5,0 |
| Charge d'impôt | -35,7 | -33,3 | |
| Part des sociétés en équivalence | 0,3 | 3,4 | |
| Résultat net | 94,5 | 93,9 | 0,7 |
| - dont part du Groupe | 94,4 | 93,6 | 0,8 |
| - dont intérêts minoritaires | 0,1 | 0,3 | |
| Résultat par action en euros (de base) | 7,66 | 7,61 | 0,7 |
| Résultat par action en euros (dilué) | 7,64 | 7,59 | 0,7 |
Le résultat opérationnel du Groupe a bénéficié de la progression importante de la marge opérationnelle du Transport France.
Le résultat opérationnel est en hausse de 3,7%. Si l'on retraite les autres produits et charges exceptionnels (produits de cession d'actifs), la marge opérationnelle est stable à 4,7% du chiffre d'affaires (hors négoce),
Malgré la poursuite de la politique dynamique d'investissements, notamment sur la croissance externe, la charge financière du groupe est en diminution grâce à des taux d'intérêt toujours très bas et également à de nouvelles sources de financement (billets de trésorerie).
La charge d'impôts ressort à 35,7 M€ avec un taux d'imposition de 27,5%, très proche de celui de 2017 (26,9%).
Le résultat net part du groupe ressort ainsi en hausse de 0,8 % par rapport à 2017.
En 2018, le groupe a poursuivi sa politique de détention des actifs avec des investissements en forte hausse (303 M€), portant principalement sur le patrimoine immobilier et le programme de rénovation et d'extension de sites.
Le gearing ressort à 0,97 au 31 décembre 2018, contre 0,84 à fin décembre 2017.
La société STEF, holding pure, regroupe les directions fonctionnelles groupe et détient des ensembles immobiliers donnés en location aux sociétés d'exploitation. Le chiffre d'affaires, constitué de locations et de prestations essentiellement internes au groupe, s'élève à 17,1 M€, contre 15,5 M€ en 2017, suite à des compléments de refacturation de main d'œuvre. Les produits imputables à des tiers, reprises sur dépréciations et autres produits, représentent 49,5 M€, à comparer à 46,9 M€ pour 2017. Il s'agit principalement des frais de groupe facturés à l'ensemble des filiales.
Les produits financiers de 31,5 M€ en 2018 contre 33,4 M€ en 2017 sont composés principalement de revenus de participations à hauteur de 27,6M€. Le résultat exceptionnel s'élève à 0,2 M€, contre 1,7 M€ en 2017.
En 2018, la société a constaté une économie d'impôt de 3,9 M€ (STEF est tête de groupe fiscal), contre 1,5 M€ au titre de 2017. Cette économie relève du régime de l'intégration fiscale prévu par l'article 223 A du CGI permettant notamment, du fait du principe de compensation entre les différents résultats des sociétés du groupe, d'obtenir un produit d'impôt.
Le résultat net de la maison mère est bénéficiaire de 30,8 M€ contre 34,2 M€ en 2017.
Proposition d'affectation :
| formant un total disponible de 93 865 950 € | |
|---|---|
| Report à nouveau | 63 107 327 € |
| Résultat de l'exercice | 30 758 623 € |
Qui sera affecté de la façon suivante :
| soit une distribution théorique globale de | 32 914 123 € |
|---|---|
| Au report à nouveau à hauteur de | 60 951 828 € |
La société détenant certaines de ses propres actions lors de la mise en paiement du dividende, la somme correspondant au montant du dividende qui ne serait pas versée au titre de ces actions, sera affectée au compte de report à nouveau.
La mise en paiement du dividende aura lieu le 7 mai 2019.
| Exercice | Nombre d'actions | Dividende distribué par action |
|---|---|---|
| 2015 | 13.165.649 | 1,95 |
| 2016 | 13.165.649 | 2,25 |
| 2017 | 13.165.649 | 2,45 |
Conformément à l'article 223 quinquies du CGI, il est indiqué qu'il n'y a pas eu de frais généraux ayant donné lieu à réintégration dans le bénéfice imposable au titre de l'article 39-5 du CGI. Par ailleurs, la Société n'a pas enregistré de charges visées à l'article 39-4 du même code.
Le tableau des résultats des cinq derniers exercices de STEF figure en annexe aux comptes sociaux.
Les conventions antérieures sont examinées par le Conseil d'administration conformément à la loi.
Les projets innovants concernent essentiellement la politique de développement durable du Groupe (carburant alternatif au gazole pour les véhicules, systèmes pour réduire la consommation d'énergie destinée au fonctionnement des plateformes (cf. section « Environnement ») et les évolutions des systèmes d'information du groupe.
Le groupe n'a pas retenu de projet spécifique au titre du crédit impôt recherche pour 2018, les dépenses exposées éligibles à ce titre n'étant pas significatives.
Le tableau « Factures reçues et émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu » figure en annexe du présent document.
EVOLUTION DU PERIMETRE - PRISES DE PARTICIPATION REALISEES EN 2018
France : Acquisition, le 1er juillet 2018, de 100% des actions de la société Express marée, spécialisée dans le transport et la logistique des produits de la mer en France et à l'international.
Italie : Acquisition, le 3 mai 2018, auprès du Groupe Marconi, de 100% des actions de deux sociétés de transport et de logistique du surgelé et des sites immobiliers de Fidenza et Ascoli.
France : Transmission Universelle de patrimoine de la SNC St Herblain Chasseloire dans la société Immostef France.
Le détail des filiales et participations figure en annexe aux comptes consolidés.
EVENEMENTS IMPORTANTS INTERVENUS DANS LE GROUPE ENTRE LA DATE DE CLOTURE ET LA DATE D'ETABLISSEMENT DU PRESENT RAPPORT
France : Acquisition, le 4 janvier 2019 de 100% des actions de la société Transports Frigorifiques Grégoire Gaillard.
Pays-Bas : Acquisition de 60% des titres de la société NETKO, portant ainsi la participation du groupe à 100%.
Maritime : La Méridionale a candidaté à la nouvelle Délégation de Service Public portant sur la période du 1er octobre 2019 au 31 décembre 2020. L'appel d'offres porte sur l'ensemble des cinq lignes.
Le 13 février 2019, la Collectivité de Corse lui a notifié qu'elle était admise aux négociations pour trois d'entre elles (Bastia, Ile Rousse et Porto Vecchio). La Méridionale a introduit un recours en référé précontractuel auprès du Tribunal administratif de Bastia pour contester son éviction sur les lignes d'Ajaccio et de Propriano.
L'audience a eu lieu le 13 mars 2019 pour un délibéré à intervenir le 19 du même mois.
| Ar tic le D.4 41 l.- 1° : F tur ég lée à l a d ate de cl ôtu de l'e rci do nt ac es re çu es no n r s re xe ce le t st éc hu erm e e |
Ar tic le D.4 41 l.- 1° : F tur ém ise ré lée à l a d ate de cl ôtu de l'e rci do nt le ter ac es s n on g s re xe ce me t éc hu es |
|||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 0 j ou r (ind ica tif) |
1 à 30 j ou rs |
31 à 60 j ou rs |
61 à 90 j ou rs |
91 j et p ou rs lus |
To tal ( 1 j r et ou lus ) p |
0 j r (ind ou ica tif) |
1 à 30 j ou rs |
31 à 60 j ou rs |
61 à 90 j ou rs |
91 j et p ou rs lus |
To tal ( 1 j t p lus ) ou r e |
|
| ( A) Tra he s d eta nc e r |
rd de iem t pa en |
|||||||||||
| fa No mb de ctu re res ée co nc ern s |
34 | 46 2 |
0 | 29 | ||||||||
| Mo nta nt tot al de s fac ée tur es co nc ern s T.T .C. |
23 4.4 52 € |
1.6 40 .02 0 € |
32 8.0 10 € |
15 1.1 18 € |
195 .81 4 € |
2.3 14 .96 3 € |
0 | 107 .76 € 5 |
166 .08 0 € |
4.3 46 |
25 9.2 46 € |
53 7.4 38 € |
| Po tag e d urc en u nta nt tot al de mo s ha ts T.T .C. de ac l'ex ice erc |
% 0, 47 |
% 3, 31 |
% 0, 66 |
% 0, 30 |
% 0, 30 |
% 4, 67 |
||||||
| Po tag e d urc en u ch iffr e d 'a ffa ire s T.T .C. de l'e rci xe ce |
0 | % 0, 11 |
% 0, 17 |
0 | % 0, 27 |
% 0, 56 |
||||||
| ( B) Fa clu ctu res ex es |
du ( A) rel ati ve |
à d de tte s es s e |
réa lit ig t c nc es |
ieu se s o u n on |
tab ilis ée co mp |
s | ||||||
| No mb de fa ctu re res clu ex es |
||||||||||||
| Mo nta nt tot al de s fac clu tur es ex es |
||||||||||||
| ( C ) Dé lai s d aie nt de ré fér ut ilis és ( ntr tue l o u d éla i lé al rtic le L. 44 1-6 tic le L. 44 3-1 du Co de de ) e p me en ce co ac g - a ou ar co mm erc e |
||||||||||||
| Dé lai s d aie nt e p me és uti lis le po ur lcu l d ds tar ca es re de iem t pa en |
Dé lais ntr co Dé lé lais g au |
ls tue ac x |
Dé lais ntr co Dé lé lais g au |
ls tue ac x |
ANNEXE 1 STEF SA - Factures reçues et émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu (tableau prévu au I de l'article D. 441-4)

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Exercice clos le 31 décembre 2018
Aux actionnaires,
En notre qualité d'organisme tiers indépendant, membre du réseau Mazars, commissaire aux comptes de la société STEF, accrédité par le COFRAC Inspection sous le numéro 3-1058 (portée d'accréditation disponible sur le site www.cofrac.fr), nous vous présentons notre rapport sur la déclaration consolidée de performance extra-financière relative à l'exercice clos le 31 décembre 2018 (ci-après la « Déclaration »), présentée dans le rapport de gestion, en application des dispositions légales et réglementaires des articles L. 225-102-1, R. 225- 105 et R. 225-105-1 du code de commerce.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle d'affaires, une description des principaux risques extra financiers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance.
La Déclaration a été établie en appliquant les procédures de la société, (ci-après le « Référentiel ») dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration et disponibles sur demande au siège de la société.
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l'article L. 822-11-3 du code de commerce et le code de déontologie de la profession. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, de la doctrine professionnelle et des textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d'assurance modérée sur :
Il nous appartient également d'exprimer, à la demande de l'entité et hors champ d'accréditation, une conclusion d'assurance raisonnable sur le fait que les informations sélectionnées par l'entité17 ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux Référentiels.
Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur :
17 Informations quantitatives sociales : Effectif total fin de période ; Taux d'absentéisme ; Nombre d'heures de formation par salarié ; Turn-over.
Informations quantitatives environnementales : Consommation de Gazole au 100km en parc propre ; Emission de CO2 – gCO2/tonne.kilomètre ; Répartition des fluides frigorigènes par nature dans les installations fixes ; Consommation d'énergie par tonne prestée (Groupe hors La Méridionale) ; Emissions de polluants, émises lors des opérations de transport terrestres (Groupe hors La Méridionale).
Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225-1 et suivants du code de commerce déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et selon la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention ainsi qu'à la norme internationale ISAE 3000 - Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information.
Nous avons mené des travaux nous permettant d'apprécier la conformité de la Déclaration aux dispositions réglementaires et la sincérité des Informations :
Nous estimons que les travaux que nous avons menés en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
Nos travaux ont mobilisé les compétences de 4 personnes et se sont déroulés entre octobre 2018 et avril 2019 sur une durée totale d'intervention de 6 semaines.
Nous avons mené une quinzaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Concernant les informations sélectionnées par la société et identifiées par le signe , nous avons mené, à la demande de la société dans un cadre volontaire, des travaux de même nature que ceux décrits dans le paragraphe « Nature et étendue des travaux » ci-dessus pour les indicateurs clés de performance et pour les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants mais de manière plus approfondie, en particulier en ce qui concerne le nombre de tests.
L'échantillon sélectionné représente ainsi 89 % des effectifs et entre 69 % et 80 % des informations environnementales identifiées par le signe .
Nous estimons que ces travaux nous permettent d'exprimer une assurance raisonnable sur les informations sélectionnées par la société et identifiées par le signe .
18 Informations quantitatives sociales : Effectif total fin de période ; Taux d'absentéisme ; Nombre d'heures de formation par salarié ; Turn-over.
Informations quantitatives environnementales : Consommation de Gazole au 100km en parc propre ; Emission de CO2 – gCO2/tonne.kilomètre ; Répartition des fluides frigorigènes par nature dans les installations fixes ; Consommation d'énergie par tonne prestée (Groupe hors La Méridionale) ; Emissions de polluants, émises lors des opérations de transport terrestres (Groupe hors
La Méridionale). 19 STEF France, STEF Espagne
20 Informations qualitatives sociétales : Mesures prises en faveur de la santé et la sécurité des consommateurs
A notre avis, les informations sélectionnées par la société et identifiées par le signe ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au Référentiel.
Fait à Paris La Défense, le 28 mars 2019 L'organisme tiers indépendant
MAZARS SAS
Anne-Laure ROUSSELOU
Associée
Edwige REY
Associée RSE & Développement Durable


Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

(En milliers d'euros)
| note | Exercice 2018 | Exercice 2017 | variation | |
|---|---|---|---|---|
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 4 | 3 255 143 | 2 975 650 | 9,4% |
| Consommations en provenance des tiers | 5 | (2 104 127) | (1 908 839) | 10,2% |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (64 090) | (62 210) | 3,0% | |
| Charges de personnel | 6 | (835 286) | (773 583) | 8,0% |
| Dotations aux amortissements et dépréciations d'immobilisations | 12 | (113 509) | (108 143) | 5,0% |
| (Dotations) Reprises nettes aux dépréciations et provisions | 7 | (2 772) | (1 154) | |
| Autres produits et charges opérationnels | 8 | 1 875 | 10 614 | |
| RESULTAT OPERATIONNEL | 137 234 | 132 335 | 3,7% | |
| Charges financières | 10 | (8 178) | (8 856) | |
| Produits financiers | 10 | 913 | 259 | |
| Résultat Financier | (7 265) | (8 597) | 15,5% | |
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 129 969 | 123 738 | 5,0% | |
| Charge d'impôt | 11 | (35 717) | (33 284) | |
| Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence | 14 | 298 | 3 445 | |
| RESULTAT | 94 550 | 93 899 | 0,7% | |
| * dont part du Groupe | 94 433 | 93 638 | 0,8% | |
| * dont intérêts minoritaires | 117 | 261 | ||
| EBITDA | 9 | 253 515 | 241 632 | 4,9% |
| Résultat par action : | (en euros) | (en euros) | ||
| - de base : | 19.3 | 7,66 | 7,61 | 0,7% |
| - dilué : | 19.3 | 7,64 | 7,59 | 0,7% |

Comptes consolidés BILAN CONSOLIDÉ (En milliers d'euros)
| A C T I FS | note | 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | |||
| Ecarts d'acquisition | 12.1 | 186 799 | 139 604 |
| Autres immobilisations incorporelles | 12.1 | 18 367 | 14 776 |
| Immobilisations corporelles | 12.2 | 1 250 080 | 1 064 434 |
| Actifs financiers non courants | 13 | 31 621 | 29 157 |
| Participations dans les entreprises associées | 14 | 27 892 | 29 039 |
| Actifs d'impôt différé | 11.3 | 21 283 | 19 909 |
| Total de l'actif non courant | 1 536 042 | 1 296 919 | |
| Actifs courants | |||
| Stocks et en cours | 15 | 62 939 | 58 187 |
| Clients | 16 | 508 154 | 475 305 |
| Autres créances et actifs financiers courants | 17 | 138 570 | 126 183 |
| Actif d'impôt courant | 18 442 | 21 794 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) | 18 | 59 609 | 59 419 |
| Total de l'actif courant | 787 714 | 740 888 | |
| Total des actifs | 2 323 756 | 2 037 807 | |
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | |||
| Capitaux propres | |||
| Capital | 19.1 | 13 166 | 13 166 |
| Primes | - | - | |
| Réserves | 679 974 | 612 656 | |
| Capitaux propres part du Groupe | 693 140 | 625 822 | |
| Intérêts minoritaires | 1 894 | 2 629 | |
| Total des Capitaux propres | 695 034 | 628 451 | |
| Passifs non courants | |||
| Provisions non courantes | 20-21 | 37 358 | 37 680 |
| Passifs d'impôt différé | 11.3 | 39 138 | 36 746 |
| Dettes financières non courantes (b) | 22 | 406 557 | 251 819 |
| Total du passif non courant | 483 053 | 326 245 | |
| Passifs courants Dettes fournisseurs |
446 837 | 397 555 | |
| Provisions courantes | 21 | 21 050 | 18 262 |
| Autres dettes courantes | 23 | 352 823 | 333 390 |
| Dette d'impôt courant | 224 | 133 | |
| Dettes financières courantes (c ) | 22 | 324 735 | 333 771 |
| Total du passif courant | 1 145 669 | 1 083 111 | |
| Total des capitaux propres et passifs | 2 323 756 | 2 037 807 | |
| Endettement net (b) + (c ) - (a) | 671 683 | 526 171 | |
| Ratio Endettement net /Total des capitaux propres | 0,97 | 0,84 |

(En milliers d'euros)
| note | Exercice 2018 | Exercice 2017 | |
|---|---|---|---|
| RESULTAT DE LA PERIODE | 94 550 | 93 899 | |
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | 20.3 | (274) | 1 052 |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | 11.3 | 70 | (427) |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne sont | |||
| pas reclassés ultérieurement en résultat | (204) | 625 | |
| Ecart de change résultant des activités à l'étranger | 902 | (2 563) | |
| Part efficace des variations de juste valeur des dérivés de | |||
| couverture de flux de trésorerie | 981 | 4 714 | |
| Charge d'impôt sur les éléments recyclables | 11.3 | (102) | (3 213) |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui sont | |||
| reclassés ultérieurement en résultat | 1 781 | (1 062) | |
| Résultat Global de la période | 96 127 | 93 463 | |
| * dont part du Groupe | 96 010 | 93 202 | |
| * dont intérêts minoritaires | 117 | 261 |
| note | Capital | Primes | Réserves consolidées |
Réserves de conversion |
Actions propres |
Réserve de juste valeur |
Total attribuable aux actionnaires de STEF |
Part des minoritaires |
Total Capitaux Propres |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 31 décembre 2016 | 13 166 | 0 | 590 798 | 923 | (41 352) | (6 502) | 557 032 | 2 327 | 559 359 | |
| Dividendes versés Achats et ventes d'actions propres Autres opérations en actions |
(27 650) 1 944 |
914 | (27 650) 914 1 944 |
(27 650) 914 1 944 |
||||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | 380 | 380 | 41 | 421 | ||||||
| Total des transactions avec les actionnaires | 0 | 0 | (25 326) | 0 | 914 | 0 | (24 412) | 41 | (24 371) | |
| Résultat global de la période | 0 | 0 | 94 263 | (2 563) | 1 501 | 93 202 | 261 | 93 463 | ||
| Capitaux propres au 31 décembre 2017 | 13 166 | 0 | 659 735 | (1 640) | (40 438) | (5 001) | 625 822 | 2 629 | 628 451 | |
| Dividendes versés Achats et ventes d'actions propres Autres opérations en actions Opérations avec les intérêts minoritaires |
(30 232) 1 753 (113) |
(100) | (30 232) (100) 1 753 (113) |
(65) (787) |
(30 297) (100) 1 753 (900) |
|||||
| Total des transactions avec les actionnaires | 0 | 0 | (28 592) | 0 | (100) | 0 | (28 692) | (852) | (29 544) | |
| Résultat global de la période | 0 | 0 | 94 229 | 902 | 879 | 96 010 | 117 | 96 127 | ||
| Capitaux propres au 31 décembre 2018 | 13 166 | 0 | 725 372 | (738) | (40 538) | (4 122) | 693 140 | 1 894 | 695 034 |

Comptes consolidés
| note | Exercice 2018 | Exercice 2017 | |
|---|---|---|---|
| Résultat de la période | 94 550 | 93 899 | |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non courants | 113 785 | 108 076 | |
| et provisions | |||
| +/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants | 8 | (906) | (6 220) |
| +/- Quote-part de résultat des entreprises associées | 14 | (298) | (3 445) |
| +/- Variation de juste valeur des instruments dérivés | 10 | (26) | (188) |
| +/- Autres charges et produits sans incidence sur la trésorerie | 1 753 | 1 944 | |
| - Impôts différés | 11 | (395) | (3 099) |
| Capacité d'autofinancement (A) | 208 463 | 190 967 | |
| Elimination de la charge (produit) d'impôt | 11 | 36 112 | 33 284 |
| Impôts payés (hors CICE) | (27 450) | (34 839) | |
| Variations des autres éléments du BFR | 17 466 | (5 863) | |
| +/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) | 26 128 | (7 418) | |
| FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE (C )=(A+B) | 234 591 | 183 549 | |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles | 12 | (7 699) | (4 822) |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles | 12 | (295 697) | (169 362) |
| +/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers | (2 612) | (823) | |
| -/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions | |||
| d'entreprises nets de la trésorerie acquise + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et |
2.3 | (44 218) | (7 442) |
| incorporelles | 6 604 | 10 867 | |
| + Dividendes reçus des entreprises associées | 1 438 | 1 051 | |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS | |||
| D'INVESTISSEMENT (D ) | (342 184) | (170 531) | |
| +/- Achats et ventes d'actions propres | (100) | 914 | |
| - Dividendes versés aux actionnaires de STEF | (30 230) | (27 650) | |
| - Dividendes versés aux minoritaires des filiales | (65) | 0 | |
| + Encaissements liés aux nouveaux emprunts | 22 | 255 916 | 142 157 |
| - Remboursements d'emprunts | 22 | (67 379) | (147 929) |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE | |||
| FINANCEMENT (E) | 158 142 | (32 508) | |
| Trésorerie nette à l'ouverture * | 18 | (5 556) | 13 934 |
| Trésorerie nette à la clôture * | 18 | 44 993 | (5 556) |
| = VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) (*) | 50 549 | (19 490) | |
| Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : * | 31/12/2018 | 31/12/2017 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 59 609 | 59 419 | |
| Découverts bancaires | (14 616) | (64 975) |
44 993 (5 556)
| COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ 86 | |
|---|---|
| ÉTAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ 86 | |
| BILAN CONSOLIDÉ 87 | |
| VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS 88 | |
| TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE 89 | |
| NOTES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2018 90 |
| note | Exercice 2018 | Exercice 2017 | variation | |
|---|---|---|---|---|
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 4 | 3 255 143 | 2 975 650 | 9,4% |
| Consommations en provenance des tiers | 5 | (2 104 127) | (1 908 839) | 10,2% |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (64 090) | (62 210) | 3,0% | |
| Charges de personnel | 6 | (835 286) | (773 583) | 8,0% |
| Dotations aux amortissements et dépréciations d'immobilisations | 12 | (113 509) | (108 143) | 5,0% |
| (Dotations) Reprises nettes aux dépréciations et provisions | 7 | (2 772) | (1 154) | |
| Autres produits et charges opérationnels | 8 | 1 875 | 10 614 | |
| RESULTAT OPERATIONNEL | 137 234 | 132 335 | 3,7% | |
| Charges financières | 10 | (8 178) | (8 856) | |
| Produits financiers | 10 | 913 | 259 | |
| Résultat Financier | (7 265) | (8 597) | 15,5% | |
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 129 969 | 123 738 | 5,0% | |
| Charge d'impôt | 11 | (35 717) | (33 284) | |
| Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence | 14 | 298 | 3 445 | |
| RESULTAT | 94 550 | 93 899 | 0,7% | |
| * dont part du Groupe | 94 433 | 93 638 | 0,8% | |
| * dont intérêts minoritaires | 117 | 261 | ||
| EBITDA | 9 | 253 515 | 241 632 | 4,9% |
| Résultat par action : | (en euros) | (en euros) | ||
| - de base : | 19.3 | 7,66 | 7,61 | 0,6% |
| - dilué : | 19.3 | 7,64 | 7,59 | 0,6% |
| note | Exercice 2018 | Exercice 2017 | |
|---|---|---|---|
| RESULTAT DE LA PERIODE | 94 550 | 93 899 | |
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | 20.3 | (274) | 1 052 |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | 11.3 | 70 | (427) |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne sont | |||
| pas reclassés ultérieurement en résultat | (204) | 625 | |
| Ecart de change résultant des activités à l'étranger | 902 | (2 563) | |
| Part efficace des variations de juste valeur des dérivés de | |||
| couverture de flux de trésorerie | 981 | 4 714 | |
| Charge d'impôt sur les éléments recyclables | 11.3 | (102) | (3 213) |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui sont | |||
| reclassés ultérieurement en résultat | 1 781 | (1 062) | |
| Résultat Global de la période | 96 127 | 93 463 | |
| * dont part du Groupe | 96 010 | 93 202 | |
| * dont intérêts minoritaires | 117 | 261 |
| A C T I FS | note | 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | |||
| Ecarts d'acquisition | 12.1 | 186 799 | 139 604 |
| Autres immobilisations incorporelles | 12.1 | 18 367 | 14 776 |
| Immobilisations corporelles | 12.2 | 1 250 080 | 1 064 434 |
| Actifs financiers non courants | 13 | 31 621 | 29 157 |
| Participations dans les entreprises associées | 14 | 27 892 | 29 039 |
| Actifs d'impôt différé | 11.3 | 21 283 | 19 909 |
| Total de l'actif non courant | 1 536 042 | 1 296 919 | |
| Actifs courants | |||
| Stocks et en cours | 15 | 62 939 | 58 187 |
| Clients | 16 | 508 154 | 475 305 |
| Autres créances et actifs financiers courants | 17 | 138 570 | 126 183 |
| Actif d'impôt courant | 18 442 | 21 794 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) | 18 | 59 609 | 59 419 |
| Total de l'actif courant | 787 714 | 740 888 | |
| Total des actifs | 2 323 756 | 2 037 807 | |
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | |||
| Capitaux propres | |||
| Capital | 19.1 | 13 166 | 13 166 |
| Primes | - | - | |
| Réserves | 679 974 | 612 656 | |
| Capitaux propres part du Groupe | 693 140 | 625 822 | |
| Intérêts minoritaires | 1 894 | 2 629 | |
| Total des Capitaux propres | 695 034 | 628 451 | |
| Passifs non courants | |||
| Provisions non courantes | 20-21 | 37 358 | 37 680 |
| Passifs d'impôt différé | 11.3 | 39 138 | 36 746 |
| Dettes financières non courantes (b) | 22 | 406 557 | 251 819 |
| Total du passif non courant | 483 053 | 326 245 | |
| Passifs courants | |||
| Dettes fournisseurs | 446 837 | 397 555 | |
| Provisions courantes | 21 | 21 050 | 18 262 |
| Autres dettes courantes | 23 | 352 823 | 333 390 |
| Dette d'impôt courant | 224 | 133 | |
| Dettes financières courantes (c ) | 22 | 324 735 | 333 771 |
| Total du passif courant | 1 145 669 | 1 083 111 | |
| Total des capitaux propres et passifs | 2 323 756 | 2 037 807 | |
| Endettement net (b) + (c ) - (a) | 671 683 | 526 171 | |
| Ratio Endettement net /Total des capitaux propres | 0,97 | 0,84 |
| note | Capital | Primes | Réserves consolidées |
Réserves de conversion |
Actions propres |
Réserve de juste valeur |
Total attribuable aux actionnaires de STEF |
Part des minoritaires |
Total Capitaux Propres |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 31 décembre 2016 | 13 166 | 0 | 590 798 | 923 | (41 352) | (6 502) | 557 032 | 2 327 | 559 359 | |
| Dividendes versés Achats et ventes d'actions propres Autres opérations en actions Opérations avec les intérêts minoritaires |
(27 650) 1 944 380 |
914 | (27 650) 914 1 944 380 |
41 | (27 650) 914 1 944 421 |
|||||
| Total des transactions avec les actionnaires | 0 | 0 | (25 326) | 0 | 914 | 0 | (24 412) | 41 | (24 371) | |
| Résultat global de la période | 0 | 0 | 94 263 | (2 563) | 1 501 | 93 202 | 261 | 93 463 | ||
| Capitaux propres au 31 décembre 2017 | 13 166 | 0 | 659 735 | (1 640) | (40 438) | (5 001) | 625 822 | 2 629 | 628 451 | |
| Dividendes versés Achats et ventes d'actions propres Autres opérations en actions Opérations avec les intérêts minoritaires |
(30 232) 1 753 (113) |
(100) | (30 232) (100) 1 753 (113) |
(65) (787) |
(30 297) (100) 1 753 (900) |
|||||
| Total des transactions avec les actionnaires | 0 | 0 | (28 592) | 0 | (100) | 0 | (28 692) | (852) | (29 544) | |
| Résultat global de la période | 0 | 0 | 94 229 | 902 | 879 | 96 010 | 117 | 96 127 | ||
| Capitaux propres au 31 décembre 2018 | 13 166 | 0 | 725 372 | (738) | (40 538) | (4 122) | 693 140 | 1 894 | 695 034 |
| note | Exercice 2018 | Exercice 2017 | |
|---|---|---|---|
| Résultat de la période | 94 550 | 93 899 | |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non courants | 113 785 | 108 076 | |
| et provisions | |||
| +/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants | 8 | (906) | (6 220) |
| +/- Quote-part de résultat des entreprises associées | 14 | (298) | (3 445) |
| +/- Variation de juste valeur des instruments dérivés | 10 | (26) | (188) |
| +/- Autres charges et produits sans incidence sur la trésorerie | 1 753 | 1 944 | |
| - Impôts différés | 11 | (395) | (3 099) |
| Capacité d'autofinancement (A) | 208 463 | 190 967 | |
| Elimination de la charge (produit) d'impôt | 11 | 36 112 | 33 284 |
| Impôts payés (hors CICE) | (27 450) | (34 839) | |
| Variations des autres éléments du BFR | 17 466 | (5 863) | |
| +/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) | 26 128 | (7 418) | |
| FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE (C )=(A+B) | 234 591 | 183 549 | |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles | 12 | (7 699) | (4 822) |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles | 12 | (295 697) | (169 362) |
| +/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers | (2 612) | (823) | |
| -/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions | 2.3 | (44 218) | (7 442) |
| d'entreprises nets de la trésorerie acquise | |||
| + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et | 6 604 | 10 867 | |
| incorporelles | |||
| + Dividendes reçus des entreprises associées | 1 438 | 1 051 | |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS | (342 184) | (170 531) | |
| D'INVESTISSEMENT (D ) +/- Achats et ventes d'actions propres |
(100) | 914 | |
| - Dividendes versés aux actionnaires de STEF | (30 230) | (27 650) | |
| - Dividendes versés aux minoritaires des filiales | (65) | 0 | |
| + Encaissements liés aux nouveaux emprunts | 22 | 255 916 | 142 157 |
| - Remboursements d'emprunts | 22 | (67 379) | (147 929) |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE | |||
| FINANCEMENT (E) | 158 142 | (32 508) | |
| Trésorerie nette à l'ouverture * | 18 | (5 556) | 13 934 |
| Trésorerie nette à la clôture * | 18 | 44 993 | (5 556) |
| = VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) (*) | 50 549 | (19 490) | |
| Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : * | 31/12/2018 | 31/12/2017 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 59 609 | 59 419 | |
| Découverts bancaires | (14 616) | (64 975) | |
| 44 993 | (5 556) |
| Note 1 – Principes comptables 92 | |
|---|---|
| 1.1 Référentiel comptable 92 |
|
| 1.2 Utilisation d'estimations et d'hypothèses 94 |
|
| 1.3 Options en matière de présentation 94 |
|
| 1.4 Indicateurs non comptables 94 |
|
| Note 2 – Périmètre de consolidation 95 | |
| 2.1 Règles et modalités de consolidation 95 |
|
| 2.2 Evolution du périmètre 96 |
|
| 2.3 Changements intervenus en 2018 96 |
|
| 2.4 Changements intervenus en 2017 (rappel) 98 |
|
| Note 3 – Information sectorielle 99 | |
| 3.1 Information par activité 99 |
|
| Note 4 – Produits des activités ordinaires 100 | |
| Note 5 – Consommations en provenance des tiers 101 | |
| Note 6 – Charges de personnel 102 | |
| Note 7 – Dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions 102 | |
| Note 8 – Autres produits et charges opérationnels 102 | |
| Note 9 – EBITDA 103 | |
| Note 10 – Produits et charges financiers 103 | |
| Note 11 – Impôts sur les résultat 103 | |
| 11.1 Analyse de la charge d'impôt sur les bénéfices au compte de résultat : 104 |
|
| 11.2 Réconciliation entre la charge d'impôt calculée sur la base des taux d'imposition applicables à |
|
| la société mère et la charge effective : 104 | |
| 11.3 Actifs et passifs d'impôt différé 104 |
|
| Note 12 – Immobilisations incorporelles et corporelles 106 | |
| 12.1 Ecart d'acquisition et immobilisations incorporelles 106 |
|
| 12.2 Les immobilisations corporelles 107 |
|
| 12.3 Dépréciation des écarts d'acquisition et des immobilisations 109 |
|
| Note 13 – Actifs financiers non courants 111 | |
| Note 14 – Participations dans les entreprises associées 111 | |
| Note 15 – Stocks 112 | |
| Note 16 – Clients 112 | |
| Note 17 – Autres créances et actifs financiers courants 112 | |
| Note 18 – Trésorerie et équivalents de trésorerie 113 | |
| Note 19 – Capitaux propres et résultat par action 113 | |
| 19.1 Capital social 113 |
|
| 19.2 Actions propres 113 |
|
| 19.3 Résultat par action 113 |
|
| Note 20 – Avantages au personnel 114 | |
| 20.1 Principes comptables 114 |
|
| 20.2 Hypothèses retenues 115 |
|
| 20.3 Evolution sur l'exercice 115 |
|
| Note 21 – Provisions 117 | |
| Note 22 – Dettes financières 118 | |
| Note 23 – Autres dettes courantes 120 | |
| Note 24 – Gestion des risques financiers 120 | |
| 24.1 Risque de crédit 120 |
|
| 24.2 Risque de taux d'intérêt 120 |
|
| 24.3 Risque de change 122 |
|
|---|---|
| 24.4 Risque de liquidité 122 |
|
| 24.5 Risque sur le Gazole 123 |
|
| 24.6 Information sur la juste valeur des instruments financiers par catégorie 124 |
|
| Note 25 – Opérations avec des parties liées 125 | |
| 25.1 Les rémunérations nettes et autres avantages 125 |
|
| 25.2 Les soldes et transactions avec les entreprises associées 126 |
|
| Note 26 – Honoraires des Commissaires aux comptes 126 | |
| Note 27 – Engagements hors bilan 127 | |
| Note 28 – Locations simples 127 | |
| Note 29 – Passifs éventuels 127 | |
| Note 30 – Événements postérieurs à la clôture 127 | |
| Note 31 – Liste des sociétés consolidées 128 |
La société STEF et ses filiales (ci-après STEF ou le Groupe) ont pour principales activités le transport routier et la logistique sous température contrôlée ainsi que le transport maritime.
La société mère, STEF S.A. est une société de droit français dont le siège situé à Paris 8ème – 93, boulevard Malesherbes et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris.
Ces états financiers ont été arrêtés par le conseil d'administration de la société réuni le 14 mars 2019. Ils ne seront définitifs qu'à l'issue de leur approbation par l'assemblée générale ordinaire des actionnaires qui se tiendra le 30 avril 2019. Sauf indication contraire, les états financiers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de STEF, arrondi au millier le plus proche.
Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2018 de la société STEF sont établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu'adopté dans l'Union Européenne et applicable à l'exercice clos le 31 décembre 2018.
Le référentiel IFRS est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l'adresse suivante : htpp://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.
Les états financiers consolidés sont préparés sur la base du coût historique, à l'exception des instruments financiers dérivés, des actifs financiers classés en juste valeur par OCI (autres éléments du résultat global) et des équivalents de trésorerie qui sont évalués en juste valeur par le résultat.
Les principes comptables retenus sont identiques à ceux utilisés pour la préparation des comptes consolidés annuels de l'exercice clos au 31 décembre 2017 à l'exception des nouvelles normes applicables suivantes :
Cette norme définit les principes de reconnaissance des revenus applicables à tous les contrats conclus avec des clients, à l'exception des contrats de locations, des contrats d'assurance, des instruments financiers et des garanties.
Le mode d'enregistrement de ces revenus dans le compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu, et cela pour le montant auquel le vendeur s'attend à avoir droit en échange du bien ou du service.
L'analyse des contrats clients dans les pays où le groupe génère des revenus n'a conclu à aucune modification des traitements comptables sur la reconnaissance du revenu y compris les revenus liés au négoce de marchandises pour le compte de tiers où le rôle de principal du groupe est confirmé.
En conséquence, la norme IFRS 15 n'a aucune incidence sur la situation nette à l'ouverture de l'exercice 2018.
La norme IFRS 9 qui remplace la norme IAS 39 sur les instruments financiers comporte 3 volets : classification et évaluation, dépréciation et comptabilité de couverture
La norme IFRS 9 fait l'objet d'une application rétrospective avec effet au 1er janvier 2018. Les principaux impacts sont listés ci-dessous :
o Classification et évaluation
Les actifs et passifs financiers du groupe ont fait l'objet d'une analyse selon IFRS 9. S'agissant des actifs financiers détenus par le groupe, le seul impact de la norme a été le classement des titres non consolidés en tant qu'actifs évalués à la juste valeur par les autres éléments du résultat global.
o Dépréciation
IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation reposant sur la comptabilisation des pertes de crédit prévues dès le moment où les instruments financiers sont comptabilisés (vision prospective).
Auparavant, le groupe comptabilisait les dépréciations pour toute créance commerciale présentant un risque d'irrecouvrabilité. Ce risque était apprécié au regard d'informations quant à la solvabilité du client, des retards de paiement anormaux et en l'absence de couverture appropriée.
L'analyse conduite par le groupe a été :
Ainsi le groupe, n'a pas identifié d'impact matériel suite à l'application de cette nouvelle méthode de dépréciation.
o Comptabilité de couverture
Les modifications apportées par IFRS 9 sur la comptabilité de couverture ont pour objectif de rapprocher les modalités de comptabilisation de la gestion des risques des entreprises. L'application des dispositions d'IFRS 9 relatives à la comptabilité de couverture sont sans impact significatif étant donné la nature des instruments dérivés – swaps de tauxutilisés par le groupe.
Le Groupe n'a pas appliqué par anticipation les normes et amendements suivants dont l'application obligatoire est postérieure au 31 décembre 2018 notamment :
La norme IFRS 16 entrera en vigueur dans les états financiers ouverts à compter du 1er janvier 2019. Cette norme remplacera la norme IAS 17 et les interprétations IFRIC et SIC associés. Elle va conduire à comptabiliser au bilan des preneurs la plupart des contrats de location selon un modèle unique, sous la forme d'un droit d'utilisation de l'actif et d'une dette de location et à supprimer notamment la distinction qui était faite précédemment entre les contrats de location simple et les contrats de location-financement.
Le Groupe a fait le choix de la méthode rétrospective simplifiée comme méthode de transition au 1er janvier 2019. En conséquence, l'information comparative ne sera pas retraitée.
Les principales mesures de simplification retenues par le Groupe sont :
Pour les contrats de location précédemment retraités selon la norme IAS 17. Le montant de l'actif et du passif IAS 17 seront égaux au droit d'utilisation et à la dette de location IFRS 16 au 1er janvier 2019.
Le Groupe s'est doté d'un outil informatique de gestion spécifique pour gérer les retraitements liés à l'application de cette norme.
Afin d'appréhender les impacts de cette norme, une simulation a été réalisée sur la base des contrats de location éligibles, en cours au 30 septembre 2018 et non échus au 1er janvier 2019. Environ 3000 contrats éligibles ont été retraités et portent sur des matériels roulants, de baux immobiliers et de matériels de manutention et informatique.
Le résultat de cette simulation aboutit à une estimation de la dette IFRS 16 comprise entre 125 et 155 millions d'euros et à une amélioration de l'EBITDA de l'ordre de 35 à 45 millions d'euros.
La préparation des états financiers selon les normes IFRS nécessite, de la part de la Direction, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables, sur les montants comptabilisés de certains actifs, passifs, produits et charges ainsi que sur certaines informations données en notes annexes. Les estimations et hypothèses retenues sont celles que la Direction considère comme étant les plus pertinentes et réalisables, compte tenu de l'environnement du Groupe et des retours d'expérience disponibles.
En raison du caractère incertain inhérent à ces estimations, les montants définitifs peuvent se révéler différents de ceux initialement estimés. Pour limiter ces incertitudes, les estimations et hypothèses font l'objet de revues périodiques et les modifications apportées sont immédiatement comptabilisées.
L'utilisation d'estimations et hypothèses revêt une importance particulière dans les domaines suivants :
Le Groupe a choisi de présenter par nature les charges opérationnelles au compte de résultat.
La charge de l'exercice au titre des régimes de retraite à prestations définies est incluse dans les charges opérationnelles pour son montant total y compris la composante financière.
Les « autres produits et charges opérationnels » comprennent les plus et moins-values sur cessions d'actifs non courants, les dépréciations d'actifs non courants ainsi que les produits et charges opérationnels de montants significatifs, liés à des événements ou opérations inhabituels et qui sont de nature à altérer la comparabilité des exercices.
Le résultat net de change, est présenté en produits financiers (gain net) ou en charges financières (perte nette).
Les flux de trésorerie engendrés par l'activité sont présentés, selon la méthode indirecte, dans le tableau des flux de trésorerie.
Le Groupe présente dans ses états financiers les indicateurs de performance suivants :
EBITDA : cet indicateur est égal au résultat opérationnel avant dotations aux amortissements des immobilisations, dépréciations des immobilisations y compris les pertes de valeur des éléments incorporels, dotations/(reprises) sur provisions et écarts d'acquisition négatifs.
Endettement net : cet indicateur est égal au total des dettes financières courantes et non courantes, diminué de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.
Les comptes des entités contrôlées sont consolidés suivant la méthode de l'intégration globale. Le contrôle sur une entité est acquis lorsque STEF dispose, d'une manière directe ou indirecte, du droit de prendre les décisions d'ordre opérationnel et financier sur une entité, de manière à bénéficier de ses activités. Le contrôle sur une entité est présumé lorsque STEF détient, d'une manière directe ou indirecte, le pouvoir sur l'entité et est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité. STEF doit également avoir la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité de manière à influer sur le montant des rendements qu'elle obtient. L'appréciation de l'existence du contrôle se fonde sur les droits de vote dont dispose le Groupe. L'intégration des comptes d'une entité débute à la date de prise de contrôle et prend fin lorsque celui-ci cesse.
La mise en équivalence est appliquée aux titres des entités contrôlées conjointement ou dans lesquelles le Groupe dispose d'une influence notable sans pouvoir en exercer le contrôle. L'influence notable est présumée lorsque le Groupe dispose, directement ou indirectement, d'au moins 20 % des droits de vote. La mise en équivalence débute lorsque l'influence notable est obtenue et cesse lorsqu'elle disparaît.
Les créances, dettes et transactions entre entités consolidées, sont intégralement éliminées. Les profits internes, réalisés à l'occasion de cessions d'actifs, sont également éliminés de même que les pertes internes. L'existence de pertes internes est un indice de dépréciation.
Les profits et pertes internes entre le Groupe et les entreprises associées sont éliminés en proportion de la participation du Groupe dans ces entreprises.
Les acquisitions de filiales et de participations dans des entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de l'acquisition.
Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi de ne pas retraiter les regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2004. Pour ces regroupements, les écarts d'acquisition correspondent aux montants comptabilisés selon le référentiel comptable antérieur du Groupe.
Les écarts d'acquisition provenant d'acquisitions postérieures au 1er janvier 2004 et antérieures au 1er janvier 2010 sont égaux à la différence existant, à la date d'acquisition, entre le coût d'acquisition et la part acquise dans la juste valeur des actifs, des passifs et des passifs éventuels identifiables.
Le groupe évalue l'écart d'acquisition à la date d'acquisition comme :
Quand la différence est négative, un profit au titre de l'acquisition avantageuse, est comptabilisé immédiatement en résultat.
Les écarts d'acquisition sont évalués ultérieurement, à leur coût, diminué du cumul des dépréciations. Ils font l'objet d'un test de dépréciation dès la survenance d'un évènement indicatif d'une perte de valeur et au minimum une fois par an (cf. note 12.3)
Les acquisitions d'intérêts minoritaires sont comptabilisées comme des transactions avec les propriétaires agissant en cette qualité et il ne résulte, en conséquence, aucun écart d'acquisition de telles transactions. Les ajustements de participations minoritaires sont déterminés sur la base de la quote-part dans les actifs nets de la filiale.
Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les écarts de conversion correspondants sont enregistrés en résultat, à l'exception de ceux relatifs à des créances et dettes qui font partie, en substance, des investissements nets dans les filiales étrangères et qui sont comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.
Les actifs et les passifs des filiales étrangères, dont la monnaie de fonctionnement n'est pas l'euro, sont convertis au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les charges et les produits sont convertis au cours moyen de l'exercice qui, sauf fluctuations importantes des cours, est considéré comme approchant les cours en vigueur aux dates des transactions. Les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.
| Filiales | Entreprises associées |
Total | |
|---|---|---|---|
| Nombre de sociétés au 31 décembre 2017 : | 228 | 13 | 241 |
| Acquisition Project Cold et Orlando Marconi Trasporti (Italie) | 2 | ||
| Acquisition Express Marée (France) | 1 | ||
| Création de 4 sociétés sans activité | 4 | ||
| TUP SNC St Herblain Chasseloire et Speksnjder Transport BV | -2 | ||
| Nombre de sociétés au 31 décembre 2018 : | 233 | 13 | 246 |
Le 3 mai 2018, le groupe a acquis en Italie auprès du Groupe Marconi,
L'impact de cette acquisition se présente comme suit :
| Noms des entités acquises | Opération MARCONI : - Orlando Marconi Trasporti S.r.l (OMT) - Project Cold |
|---|---|
| Description de l'activité | Distribution et logistique des produits surgelés |
| Localisation | Fidenza & Ascoli |
| Date d'acquisition | 3 mai 2018 |
| Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote |
100,00% |
| Prix du regroupement (intégralement payé en liquidités) | 34 515 k€ |
| Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés | (4 104) k€ |
| Ecart d'acquisition (Profit sur acquisition) | 38 619 k€ |
| Chiffre d'affaires depuis l'acquisition | 35 670 k€ |
| Résultat Opérationnel depuis l'acquisition | 970 k€ |
Pour les besoins fiscaux spécifiques à l'Italie, la valeur de l'écart d'acquisition liée à cette opération s'établit à 10 004 k€. Ce montant correspond à l'écart entre le prix d'acquisition des titres de la société Project Cold S.r.l (STEF Frozen Italia S.r.l depuis le 1er février 2019) et la situation nette comptable de cette entité dans les comptes individuels sur la base de l'évaluation de l'expertise à la date du « Conferimento » le 28/03/2018 - en normes italiennes.
Cet écart d'acquisition fera l'objet d'une réévaluation fiscale volontaire (« affrancamento ») dans le cadre du dispositif visé aux alinéas 10 et 10 bis de l'article 15 du décret-loi n° 185 du 29 novembre 2008, converti en loi par l'article 1 de la loi n°2 du 28 janvier 2009.»
Le 2 juillet 2018, le groupe a acquis la société Express Marée, spécialisée dans le transport et la logistique des produits de la mer.
L'impact de cette acquisition se présente comme suit :
| Noms des entités acquises | EXPRESS MAREE |
|---|---|
| Description de l'activité | |
| Localisation | Lézignan-Corbières |
| Date d'acquisition | 2 juillet 2018 |
| Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de | |
| vote | 100,00% |
| Prix du regroupement | 7 875 k€* |
| Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés | (604) k€ |
| Ecart d'acquisition (Profit sur acquisition) | 8 479 k€ |
| Chiffre d'affaires depuis l'acquisition | 22 004 k€ |
| Résultat Opérationnel depuis l'acquisition | 375 k€ |
* Le prix d'acquisition comprend :
- Le prix payé donnant lieu à une sortie de trésorerie pour 7 375 k€
- Le complément de prix non décaissé pour 500 k€
| En K€ | 31/12/2018 | 31/12/2017 |
|---|---|---|
| Décaissement net suite à l'acquisition de participations consolidées | (43 489) | (3 690) |
| Décaissement net suite à l'acquisition d'intérêts | ||
| ne donnant pas le contrôle | (3 752) | |
| Décaissement net suite à l'acquisition d'intérêts minoritaires | (729) | |
| Encaissement net suite à la cession de filiales | ||
| Total acquisitions | (44 218) | (7 442) |
En janvier, la société Speksnjder Transport BV a fusionné dans la société STEF Nederland.
Fin novembre, le groupe a procédé à une Transmission Universelle de patrimoine de la SNC St Herblain Chasseloire dans la société Immostef France.
Fin 2018, le groupe a acquis 49% des titres de la société STEF Trento (Italie). Avec cette acquisition, le groupe détient 100% du capital de cette entité.
L'impact de cette acquisition se présente comme suit :
| Noms des entités acquises | Transports BADOSA | |
|---|---|---|
| Description de l'activité | Transport routier | |
| Localisation | Les Preses (ESPAGNE) | |
| Date d'acquisition | 31 mai 2017 | |
| Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote |
100,00% | |
| Prix du regroupement payé en liquidités | 2 518 K€ | |
| Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés | (66) K€ | |
| Ecart d'acquisition (Profit sur acquisition) | 2 584 K€ | |
| Chiffre d'affaires depuis l'acquisition | 7 802 K€ | |
| Résultat Opérationnel depuis l'acquisition | 5 K€ |
La durée de vie de ces entités dépend du projet immobilier (entre 15 et 24 mois). Ces entités sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence.
B. Cessions, liquidations, TUP
Fin décembre, les sociétés d'Orbigny Maritime 1, d'Orbigny Maritime 2 et Atlantique Développement ont fait l'objet d'une transmission universelle de patrimoine dans la société STIM D'ORBIGNY. Puis STIM D'ORBIGNY a fait l'objet, à son tour, d'une transmission universelle de patrimoine dans la société STEF SA.
Un secteur opérationnel est une composante du Groupe :
L'information sectorielle consiste en une analyse des données consolidées par activités et par zones géographiques.
Il est rappelé que le Groupe identifie et présente, en application d'IFRS 8 « Secteurs opérationnels », quatre secteurs opérationnels basés sur l'information transmise, en interne, à la Direction Générale qui est le principal décideur opérationnel du Groupe.
Ces quatre secteurs représentent les quatre principales activités du Groupe qui opère chacune de ses activités en France au travers de 2 entités distinctes, STEF Logistique pour la logistique et STEF Transport pour le transport. Le développement international du Groupe se fait sous des entités juridiques regroupant le transport et la logistique.
L'activité maritime est, elle, très distincte. Les informations concernant les résultats des secteurs sont incluses dans les tableaux ci-dessous. La performance de chacun des secteurs présentés est évaluée par la direction générale sur la base de leur résultat opérationnel.
Le compte de résultat par secteur figure ci-dessous :
| Activités | Données | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | Transport | Logistique | Internationales | Maritime | Autres | consolidées | |
| Chiffre d'affaires des activités | 1 385 095 | 566 833 | 778 051 | 111 928 | 413 236 | 3 255 143 | |
| Résultat d'exploitation courant | 91 446 | 9 080 | 23 695 | 7 648 | 3 490 | 135 359 | |
| Autres charges et produits opérationnels | 2 762 | (751) | 164 | 10 | (310) | 1 875 | |
| Résultat opérationnel des activités | 94 208 | 8 329 | 23 860 | 7 658 | 3 179 | 137 234 | |
| Charges financières nettes | (2 074) | (2 102) | (3 305) | (1 610) | 1 826 | (7 265) | |
| Charges d'impôt sur les bénéfices | (23 409) | (8 087) | (8 185) | (76) | 4 040 | (35 717) | |
| Quote-part du résultat net des entreprises associées | (425) | 247 | (313) | 0 | 789 | 298 | |
| RESULTAT | 68 299 | (1 613) | 12 057 | 5 972 | 9 834 | 94 550 | |
| Actifs des activités | 811 077 | 575 201 | 738 357 | 126 587 | 72 533 | 2 323 756 | |
| Actifs non affectés | - | ||||||
| Total des actifs | 2 323 756 | ||||||
| dont écarts d'acquisition | 94 237 | 3 646 | 79 246 | 6 816 | 2 854 | 186 799 | |
| dont entreprises associées | 3 703 | 7 100 | 2 378 | 0 | 14 711 | 27 892 | |
| Passifs des activités | 329 302 | 268 220 | 326 495 | (19 895) | (6 692) | 897 430 | |
| Passifs non affectés et capitaux propres | 1 426 326 | ||||||
| Total des passifs | 2 323 756 | ||||||
| Montant des amortissements comptabilisés au cours | |||||||
| de l'exercice | 34 555 | 29 716 | 29 539 | 7 896 | 11 803 | 113 509 |
| Activités | Données | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2017 | Transport | Logistique | Internationales | Maritime | Autres | consolidées | |
| Chiffre d'affaires des activités | 1 268 906 | 523 684 | 692 060 | 107 256 | 383 744 | 2 975 650 | |
| Résultat d'exploitation courant | 69 259 | 10 233 | 30 947 | 9 108 | 2 175 | 121 721 | |
| Autres charges et produits opérationnels | 2 616 | 7 386 | 1 264 | (892) | 240 | 10 614 | |
| Résultat opérationnel des activités | 71 875 | 17 619 | 32 211 | 8 216 | 2 415 | 132 335 | |
| Charges financières nettes | (2 637) | (2 255) | (2 756) | (2 348) | 1 399 | (8 597) | |
| Charges d'impôt sur les bénéfices | (18 431) | (8 582) | (10 004) | 80 | 3 653 | (33 284) | |
| Quote-part du résultat net des entreprises | |||||||
| associées | (52) | 238 | (128) | 0 | 3 387 | 3 445 | |
| RESULTAT | 50 755 | 7 020 | 19 323 | 5 948 | 10 854 | 93 899 | |
| Actifs des activités Actifs non affectés |
745 098 | 522 247 | 582 938 | 109 547 | 77 977 | 2 037 807 - |
|
| Total des actifs | 2 037 807 | ||||||
| dont écarts d'acquisition | 85 754 | 3 646 | 40 534 | 6 816 | 2 854 | 139 604 | |
| dont entreprises associées | 4 129 | 6 849 | 2 691 | 0 | 15 370 | 29 039 | |
| Passifs des activités | 348 132 | 263 586 | 243 474 | (16 412) | (15 014) | 823 766 | |
| Passifs non affectés et capitaux propres | 1 214 041 | ||||||
| Total des passifs | 2 037 807 | ||||||
| Montant des amortissements comptabilisés | |||||||
| au cours de l'exercice | 40 539 | 27 437 | 22 229 | 7 396 | 10 542 | 108 143 |
Le chiffre d'affaires du secteur « Autres activités » inclut le négoce de marchandises pour le compte de tiers, pour 389 millions d'euros en 2018 contre 362 millions d'euros en 2017.
Les actifs des activités sont constitués de la totalité des actifs du bilan. Les passifs non affectés sont les dettes financières. Ces dernières, dans la mesure où le financement du Groupe est assuré par une structure centrale, ne peuvent être raisonnablement affectées.
Le résultat opérationnel du secteur Logistique comprenait en 2017 une plus-value relative à la cession d'un site immobilier dans l'ouest de la France pour 6,5 millions d'euros.
Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie à recevoir, nette des remises et rabais accordés. Les revenus au titre d'une obligation de performance sont enregistrés lorsque cette dernière est satisfaite.
Les produits des activités de transport sont reconnus lorsque la prestation est achevée.
Les produits des activités logistiques sont reconnus au fur et à mesure de l'exécution des prestations convenues.
Les produits dans le cadre du contrat d'approvisionnement de l'activité Restauration Hors Domicile (négoce de marchandises) sont comptabilisés lors de la vente des marchandises aux points de ventes.
Les produits provenant des activités maritimes incluent les contributions de l'Office des Transports de Corse prévues au contrat de délégation de service public. Ces contributions sont reconnues en chiffre d'affaires au même rythme que l'obligation de performance sous-jacente.
| France | Autres régions | Données consolidées |
|
|---|---|---|---|
| 2018 | |||
| Chiffre d'affaires | 2 412 632 | 842 511 | 3 255 143 |
| Actifs non courants des zones | 1 037 657 | 498 385 | 1 536 042 |
| 2017 | |||
| Chiffre d'affaires | 2 242 461 | 733 189 | 2 975 650 |
| Actifs non courants des zones | 936 541 | 360 378 | 1 296 919 |
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Achats hors énergie (dont marchandises RHD) | 423 117 | 393 260 |
| Achats de gazole et autres carburants | 149 575 | 122 487 |
| Achats d'autres énergies | 54 422 | 43 946 |
| Sous-traitance transport | 989 921 | 898 107 |
| Loyers et charges locatives | 75 033 | 71 527 |
| Entretien et maintenance | 85 566 | 81 265 |
| Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires | 180 688 | 172 643 |
| Assurances et avaries | 64 204 | 50 904 |
| Services extérieurs et divers | 81 600 | 74 700 |
| Total : | 2 104 127 | 1 908 839 |
La variation de ce poste s'explique principalement par la hausse des achats de marchandises de la Restauration Hors Domicile liée à la montée en performance des enseignes, par l'augmentation des charges de gazole liée à l'évolution à la hausse du prix du carburant et par la progression des charges de sous-traitance Transport pour faire face au surcroit d'activité.
Les loyers et charges locatives comptabilisés en charge au titre des contrats de locations simples sur immobilier, matériels de transports et autres matériels se sont élevés, en 2018, à 75 millions d'euros (71,5 millions d'euros en 2017).
Le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi accordé aux entreprises par le gouvernement français au 1er janvier 2013 est établi sur la base annuelle des rémunérations inférieures ou égales à 2,5 fois le SMIC. Ce produit est comptabilisé en minoration des charges de personnel.
Les modalités d'évaluation et de comptabilisation des plans d'attribution d'actions de performance sont définies par la norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des actions ». L'attribution d'actions de performance en France et à l'international représente un avantage consenti à leurs bénéficiaires et constitue à ce titre un complément de rémunération supporté par STEF. Leur évaluation est directement liée aux performances du Groupe. En conséquence, STEF a inclus la charge correspondante dans le résultat opérationnel dans la rubrique charges de personnel.
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Salaires et rémunérations | 578 409 | 534 525 |
| Charges sociales | 225 642 | 214 506 |
| Charges nettes d'indemnités de départ à la retraite | 3 467 | 3 362 |
| Intéressement et Participation des salariés | 27 769 | 21 190 |
| Total : | 835 286 | 773 583 |
Les charges sociales incluent les charges de l'exercice au titre des médailles du travail. Les éléments relatifs aux engagements en matière d'indemnités de départ à la retraite sont analysés en note 20.
Le produit de CICE positionné en minoration des charges sociales représente 6% de la base annuelle éligible en 2018 (7% en 2017). Ce produit s'établit 21,4 millions d'euros en 2018 (22,5 millions d'euros en 2017) compte tenu de la hausse des effectifs
Les caractéristiques du plan d'attribution d'actions de performance sont décrites dans la partie « renseignements à caractère général » du rapport sur le gouvernement d'entreprises. La charge, y compris les contributions patronales, liée à ces actions s'élève à 2 millions d'euros (2,9 millions d'euros en 2017).
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Dépréciation nette des reprises des créances clients | 569 | (2 836) |
| Dépréciation d'autres actifs financiers | (64) | (28) |
| Mouvements nets sur provisions | (3 277) | 1 710 |
| Total : | (2 772) | (1 154) |
Les mouvements de provisions sont analysés en note 21.
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Plus-values de cessions immobilières | 2 249 | 6 737 |
| Plus-values de cessions de matériels roulants | 1 079 | 515 |
| Autres | (1 453) | 3 362 |
| Total | 1 875 | 10 614 |
En 2018, les plus-values de cessions immobilières concernent principalement les sites de Genas, Bourges et Rots Carpiquet.
En 2017, dans la partie « autres », figurait le résultat positif du contentieux lié aux taux de CVAE (2,1 millions d'euros) et les intérêts moratoires sur le remboursement de la taxe à 3% sur les dividendes (0,4 millions d'euros). Les plus ou moins-values immobilières nettes comprenaient principalement la cession du site de St Herblain dans l'ouest de la France.
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Résultat opérationnel | 137 234 | 132 335 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations | 113 509 | 108 143 |
| Dotations nettes sur dépréciations et provisions (note 7) | 2 772 | 1 154 |
| Total | 253 515 | 241 632 |
| 2018 | 2017 | ||
|---|---|---|---|
| Produits financiers | |||
| Autres produits financiers | 887 | 259 | |
| Dividendes perçus de participations non consolidées | 0 | 0 | |
| Part inefficace des intruments qualifiés de couverture | 26 | 188 | |
| Charges financières | |||
| Charges d'intérêts sur passifs financiers au coût amorti | (8 178) | (9 044) | |
| Part inefficace des intruments qualifiés de couverture | 0 | 0 | |
| Total | (7 265) | (8 597) |
Le résultat financier profite de taux négatifs (Euribor 3mois à - 0,32 % en moyenne sur 2018) malgré la hausse des besoins de financement du Groupe consécutifs à des investissements immobiliers et des opérations de croissance externe.
La charge (ou le produit) d'impôt sur les bénéfices comprend, d'une part, l'impôt exigible au titre de l'exercice, d'autre part, la charge ou le produit d'impôts différés. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés en résultat sauf s'ils se rattachent à un regroupement d'entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global, auxquels cas ils sont comptabilisés en capitaux propres, ou en autres éléments du résultat global.
Les impôts différés sont calculés par entité fiscale lorsqu'il existe des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs valeurs fiscales. Ils sont évalués en appliquant les taux d'impôt qui seront en vigueur au moment du dénouement des différences temporelles, sur la base de législations fiscales adoptées ou quasiment adoptées à la date de clôture.
Les actifs d'impôt différé ne sont comptabilisés au titre des différences temporaires déductibles et des pertes fiscales reportables et crédits d'impôt non utilisés que dans la mesure où il est probable que les entités fiscales concernées disposeront de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces actifs pourront s'imputer. Ils sont examinés à chaque date de clôture. Le taux d'impôt retenu pour le calcul des impôts différés est celui connu à la date de clôture. Les effets de changement de taux sont enregistrés sur la période au cours de laquelle la décision de ce changement est prise.
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | ||
| - Demande de remboursement de la taxe sur les dividendes 2013/2017 | 3 320 | |
| - Taxe de 3 % sur les dividendes | (829) | |
| - Contribution exceptionnelle et contribution additionnelle impôt France | (7 614) | |
| - Charge d'impôt courant | (36 113) | (31 260) |
| Sous-total charge d'impôt courant | (36 113) | (36 383) |
| Charge/ produit d'impôt différé (cf 11.3) | 396 | 3 099 |
| Total | (35 717) | (33 284) |
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 129 969 | 123 738 |
| 34,43% | 34,43% | |
| Impôt théorique au taux de (impôt courant): | (44 748) | (42 603) |
| Produit de CICE non soumis à l'impôt | 7 264 | 7 758 |
| Incidence des résultats de l'activité maritime soumis à la taxe au tonnage | 1 994 | 1 598 |
| Utilisation de déficits antérieurs non activés | 125 | 740 |
| Création de déficits dans la période non activés | (1 207) | 0 |
| Déficits activés dans la période | 0 | 1 196 |
| Différentiel de taux d'impôt à l'étranger | 545 | 1 443 |
| Changement taux d'IS France | 0 | 2 806 |
| Taxe de 3 % sur les dividendes | 0 | (829) |
| Demande de remboursement de la taxe sur les dividendes 2013/2017 | 0 | 3 320 |
| Contribution exceptionnelle et contribution additionnelle impôt France | 0 | (7 614) |
| Autres différences permanentes | 310 | (1 099) |
| Impôt effectif | (35 717) | (33 284) |
| Taux effectif d'impôt | 27,5% | 26,9% |
En 2017, l'effet des changements de taux d'impôt sur les impôts différés résulte des changements successifs des taux d'impôts en France qui portent le taux d'impôt de 34,43% en 2017, à 32,02 % en 2019, à 28,92 % en 2020, à 27,37% en 2021 et à 25,83% en 2022.
Les positions nettes d'impôts différés par pays à la clôture se présentent comme suit :
| 2018 | France | Belgique | Espagne | Italie | Pays-Bas | Portugal | Suisse | Total groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés | (16 799) | (636) | (137) | (1 012) | 331 | 269 | 129 | (17 855) |
| 2017 | France | Belgique | Espagne | Italie | Pays-Bas | Portugal | Suisse | Total groupe |
| Impôts différés | (15 134) | (797) | (80) | (1 559) | 158 | 368 | 207 | (16 837) |
Les principales natures d'impôt différé, ainsi que leurs variations au cours de l'exercice sont les suivantes :
| 2018 | 1er janvier 2018 |
Variations au compte de résultat |
Autres variations |
Variations du résultat net global |
31 décembre 2018 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs d'impôt différé | |||||
| Impots différés nets provenant des comptes sociaux | 333 | 956 | (145) | 1 144 | |
| Différences temporaires fiscales | 4 395 | 1 332 | 213 | 5 940 | |
| Actualisation des prêts à l'effort construction | 1 161 | 265 | 1 426 | ||
| Ecarts actuariels IAS 19 R | 1 406 | 70 | 1 476 | ||
| Charges relatives aux Actions de performance | 726 | 413 | 1 139 | ||
| Juste valeur des instruments de couverture | 672 | (7) | (102) | 563 | |
| Déficits reportables | 2 928 | (761) | 207 | 2 374 | |
| Prestations internes immobilisées | 2 396 | (112) | (792) | 1 492 | |
| Résultats internes | 341 | 63 | 404 | ||
| Levées d'option crédit bail | 4 967 | 4 967 | |||
| Provisions retraite | 584 | (224) | (2) | 358 | |
| Total actifs d'impôt différé | 19 909 | 1 925 | (519) | (32) | 21 283 |
| Passifs d'impôt différé | |||||
| Amortissements dérogatoires | (17 223) | (1 801) | (19 024) | ||
| Immobilisations corporelles en location-financement | (12 514) | 374 | (855) | (12 995) | |
| Réévaluation d'immobilisations | (5 281) | 384 | (4 897) | ||
| Impôt de fusion | (1 592) | 309 | (1 283) | ||
| Ecarts de conversion | 0 | (17) | (17) | ||
| Autres | (136) | (778) | (8) | (922) | |
| Total passifs d'impôt différé | (36 746) | (1 529) | (863) | 0 | (39 138) |
| Impact net | (16 837) | 396 | (1 382) | (32) | (17 855) |
| 2017 | 1er janvier 2017 |
Variations au compte de résultat |
Autres variations |
Variations du résultat net global |
31 décembre 2017 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs d'impôt différé | |||||
| Impots différés nets provenant des comptes sociaux | 672 | (651) | 312 | 333 | |
| Différences temporaires fiscales | 5 806 | (1 411) | 4 395 | ||
| Actualisation des prêts à l'effort construction | 1 152 | 9 | 1 161 | ||
| Ecarts actuariels IAS 19 R | 1 833 | (427) | 1 406 | ||
| Charges relatives aux Actions de performance | 0 | 726 | 726 | ||
| Juste valeur des instruments de couverture | 3 733 | (62) | 212 | (3 211) | 672 |
| Déficits reportables | 2 060 | 868 | 2 928 | ||
| Prestations internes immobilisées | 2 208 | 188 | 2 396 | ||
| Résultats internes | 380 | (39) | 341 | ||
| Levées d'option crédit bail | 5 472 | (491) | (14) | 4 967 | |
| Lease back | 11 | (11) | 0 | ||
| Provisions retraite | 273 | 311 | 584 | ||
| Autres | (118) | (2) | 120 | 0 | |
| Total actifs d'impôt différé | 23 482 | (565) | 630 | (3 638) | 19 909 |
| Passifs d'impôt différé | |||||
| Amortissements dérogatoires | (18 154) | 1 064 | (133) | (17 223) | |
| Différentiel d'amortissement d'immobilisations corp. | (61) | 61 | 0 | ||
| Immobilisations corporelles en location-financement | (13 450) | 1 148 | (212) | (12 514) | |
| Réévaluation d'immobilisations | (6 258) | 977 | (5 281) | ||
| Impôt de fusion | (1 986) | 394 | (1 592) | ||
| Ecarts de conversion | (23) | 23 | 0 | ||
| Autres | (13) | (3) | (120) | (136) | |
| Total passifs d'impôt différé | (39 945) | 3 664 | (465) | 0 | (36 746) |
| Impact net | (16 463) | 3 099 | 165 | (3 638) | (16 837) |
Les autres variations comprennent les impacts des entrées de périmètre et des reclassements par nature.
En 2017, les variations au compte de résultat comprennent l'effet des changements de taux d'impôt successifs en France : 32,02 % en 2019, 28,92 % en 2020, 27,37% en 2021 et 25,83% en 2022.
Le Groupe estime que, sur la base des plans d'actions engagés localement et des prévisions de résultat qui en découlent et qui ont été établies sur la base d'hypothèses prudentes, les filiales porteuses d'actifs d'impôts différés disposeront dans un avenir prévisible de bénéfices imposables suffisants sur lesquels ces actifs reconnus pourront s'imputer.
L'ensemble des bases d'impôts différés non reconnues, au titre des pertes reportables, s'élève à fin 2018 à 25,7 millions d'euros principalement sur la France (24 millions au 31 décembre 2017).
Les immobilisations incorporelles et corporelles sont enregistrées au coût amorti sous déductions des pertes de valeur en application d'IAS 36 (note 12.3).
Les principes comptables relatifs aux écarts d'acquisition sont décrits en note 2.1.D.
L'évolution des écarts d'acquisition sur la période est la suivante :
| 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 | |
|---|---|---|
| Valeur nette au 1er janvier | 139 604 | 137 018 |
| Acquisition de filiales et d'activités | 47 195 |
2 586 |
| Cession de filiales | - | - |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette au 31 décembre | 186 799 | 139 604 |
En 2018, l'évolution de ce poste correspond d'une part, à l'acquisition des activités frigorifiques du groupe Marconi pour 38,6 M€ et d'autre part, à l'acquisition de la société de transport des produits de la mer Express Marée pour 8,6 M€. Ces écarts d'acquisitions sont en cours d'évaluation.
Les immobilisations incorporelles, autres que les écarts d'acquisition, sont principalement constituées de logiciels informatiques, créés de manière interne ou acquis. Ils figurent au bilan à leur coût d'acquisition ou de production. Ils sont amortis linéairement sur leur durée estimée d'utilisation qui actuellement n'excède pas cinq ans.
Les coûts de développement des logiciels à usage interne ou destinés à être commercialisés, sont immobilisés à partir du jour où certaines conditions sont réunies, en particulier lorsqu'il est démontré que ces logiciels génèreront des avantages économiques futurs probables du fait d'une amélioration significative des processus d'exploitation, et que le Groupe dispose des ressources techniques et financières suffisantes pour les mener à bien et a l'intention de les utiliser ou de les commercialiser.
Le détail des immobilisations incorporelles se présente comme suit :
| Valeurs brutes | Logiciels | Autres immobilisations |
Total |
|---|---|---|---|
| incorporelles | |||
| Au 31 décembre 2016 | 120 686 | 24 565 | 145 251 |
| Acquisitions | 4 605 | 218 | 4 823 |
| Mouvements de périmètre | 41 | 41 | |
| Autres variations | 522 | (524) | (2) |
| Cessions et mises au rebut | (1 119) | (9) | (1 128) |
| Au 31 décembre 2017 | 124 735 | 24 250 | 148 985 |
| Acquisitions | 4 927 | 2 772 | 7 699 |
| Mouvements de périmètre | 153 | 2 | 155 |
| Autres variations | 666 | (197) | 469 |
| Cessions et mises au rebut | (426) | (28) | (454) |
| Au 31 décembre 2018 | 130 055 | 26 799 | 156 854 |
| Autres | |||
| Amortissements et dépréciations | Logiciels | immobilisations | Total |
| incorporelles | |||
| Au 31 décembre 2016 | 111 527 | 12 805 | 124 332 |
| Dotations | 10 452 | 590 | 11 042 |
| Mouvements de périmètre | 39 | 0 | 39 |
| Autres mouvements | 236 | (10) | 226 |
| Reprises et cessions | (1 111) | (319) | (1 430) |
| Au 31 décembre 2017 | 121 143 | 13 066 | 134 209 |
| Dotations | 4 087 | 759 | 4 846 |
| Mouvements de périmètre | 131 | 131 | |
| Autres mouvements | (247) | (3) | (250) |
| Reprises et cessions | (422) | (27) | (449) |
| Au 31 décembre 2018 | 124 692 | 13 795 | 138 487 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre | |||
| 2017 | 3 592 | 11 184 | 14 776 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre | |||
| 2018 | 5 363 | 13 004 | 18 367 |
Les immobilisations corporelles sont principalement constituées par des entrepôts frigorifiques, des plates-formes, des véhicules de transport, des navires transbordeurs et des immeubles de bureau. S'agissant des immobilisations réévaluées antérieurement au 1er janvier 2004, date de transition aux normes IFRS, leurs valeurs réévaluées ont été présumées correspondre à leur coût d'acquisition à cette date.
Les amortissements sont déterminés de manière linéaire sur la durée d'utilité estimée des immobilisations corporelles. La base amortissable est leur coût, à l'exception des entrepôts et plates-formes récents, pour lesquels la base amortissable est égale à 90 % du coût. Lorsque certains éléments des constructions ont des durées d'utilité inférieures à la durée d'utilité de l'ensemble de la construction, ils sont amortis sur leur durée d'utilité propre. Les terrains ne sont pas amortis. Les durées d'utilité, estimées à compter de la livraison à neuf sont les suivantes :
| Entrepôts et plates-formes : | 25 – 30 ans |
|---|---|
| Extensions ultérieures : | 20 ans |
| Immeubles de bureaux : | 40 ans |
| Matériel et installation de production : | 10 ans |
| Agencements et installations : | 6 à 10 ans |
| Navires : | 20 ans |
| Matériel de transport : | 5 à 9 ans |
|---|---|
| Mobilier de bureau : | 7 à 10 ans |
| Matériel informatique : | 3 à 5 ans |
Les coûts d'emprunts directement attribuables à l'acquisition, la construction et la production d'un actif éligible sont incorporés au coût de l'actif. Les actifs éligibles sont les navires acquis à neuf, dont la durée de construction excède largement 12 mois.
Les subventions d'investissements sont des aides reçues d'autorités publiques pour contribuer au financement de certains investissements. Conformément à l'option offerte par la norme IAS 20, le groupe a choisi de présenter les subventions d'investissements en déduction du coût des immobilisations financées, ce qui a pour effet de réduire les bases d'amortissement et les dotations aux amortissements.
Par ailleurs, STEF utilise des contrats de location pour financer une partie de ses immobilisations corporelles, telles que des véhicules "porteurs", des "semi-remorques" et de l'immobilier d'exploitation (entrepôts, plates-formes). Ces locations sont considérées comme des financements lorsqu'elles transfèrent au groupe l'essentiel des risques et des avantages procurés par les actifs loués; tel est le cas lorsque les contrats donnent au Groupe la faculté de devenir propriétaire en fin de location, dans des conditions suffisamment incitatives à la date de signature des contrats, pour qu'il soit très probable que le Groupe exerce son option d'achat en fin de contrat.
Lorsqu'un contrat de location a, lors de sa mise en place, les caractéristiques d'un financement, les immobilisations corporelles sont inscrites à l'actif pour un montant égal à leur juste valeur ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des loyers futurs minimaux; en contrepartie, une dette est comptabilisée au passif et se réduit au fur et à mesure du paiement des loyers, pour la part correspondant à l'amortissement de la dette.
Les loyers dus au titre des locations simples sont pris en charge au cours des périodes au titre desquelles ils sont appelés. En cas de loyers dégressifs, STEF procède à leur étalement de manière linéaire sur la durée du contrat et constate les excédents de loyers, à l'actif, en charges constatées d'avance.
L'évolution des immobilisations corporelles est la suivante :
| Valeurs brutes | Terrains et constructions |
Matériel de transport |
Navires | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 31 décembre 2016 | 1 135 308 | 135 670 | 280 697 | 542 469 | 2 094 144 |
| Acquisitions | 69 167 | 19 523 | 80 551 | 169 241 | |
| Mouvements de périmètre | 10 | 2 713 | 114 | 2 837 | |
| Cessions et mises au rebut | (11 221) | (3 557) | (14 212) | (28 990) | |
| Autres variations (y compris immobs.en cours) | 20 307 | (131) | 5 496 | (36 278) | (10 606) |
| Au 31 décembre 2017 | 1 213 571 | 154 218 | 286 193 | 572 644 | 2 226 626 |
| Acquisitions | 147 357 | 36 718 | 113 164 | 297 239 | |
| Mouvements de périmètre | 5 209 | 13 737 | 10 405 | 29 351 | |
| Cessions et mises au rebut | (24 383) | (5 291) | (22 807) | (52 481) | |
| Autres variations (y compris immobs.en cours) | 23 201 | 48 | 5 075 | (33 763) | (5 439) |
| Au 31 décembre 2018 | 1 364 955 | 199 430 | 291 268 | 639 643 | 2 495 296 |
| Terrains et | Matériel de | Total | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Amortissements et dépréciations | constructions | transport | Navires | Autres | |
| Au 31 décembre 2016 | 469 325 | 92 744 | 183 073 | 348 698 | 1 093 840 |
| Dotations | 37 227 | 14 012 | 7 128 | 39 248 | 97 615 |
| Mouvements de périmètre | 11 | 2 017 | 77 | 2 105 | |
| Cessions et mises au rebut | (8 026) | (2 994) | (13 441) | (24 461) | |
| Autres variations | (1 284) | (119) | (1) | (5 503) | (6 907) |
| Au 31 décembre 2017 | 497 253 | 105 660 | 190 200 | 369 079 | 1 162 192 |
| Dotations | 42 601 | 15 047 | 7 521 | 43 494 | 108 663 |
| Mouvements de périmètre | 1 671 | 6 086 | 9 345 | 17 102 | |
| Cessions et mises au rebut | (19 031) | (5 097) | (21 738) | (45 866) | |
| Autres variations | 2 402 | (7) | 730 | 3 125 | |
| Au 31 décembre 2018 | 524 896 | 121 689 | 197 721 | 400 910 | 1 245 216 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre | |||||
| 2017 | 716 318 | 48 558 | 95 993 | 203 565 | 1 064 434 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre | |||||
| 2018 | 840 059 | 77 741 | 93 547 | 238 733 | 1 250 080 |
Les variations de périmètres concernent l'acquisition des sociétés STEF FROZEN (Ex Project Cold), OMT et EXPRESS MAREE.
Par ailleurs, les acquisitions de la période, situées dans la colonne « autres », comprennent des immobilisations en cours pour un montant de 31,8 millions d'euros (contre 36,7 millions d'euros au 31 décembre 2017).
La valeur nette comptable des immobilisations utilisées par le Groupe, par le biais de ses contrats de location financement, s'analyse comme suit :
| 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 | |
|---|---|---|
| - Véhicules | 47 823 | 15 967 |
| - Installations techniques | - | |
| - Plate-formes et entrepôts | 77 059 | 80 695 |
| - Terrains attachés | 28 959 | 29 476 |
| Total : | 153 841 | 126 138 |
La norme IAS 36 prescrit de s'assurer que la valeur comptable des immobilisations incorporelles (y compris les écarts d'acquisition) et corporelles, n'excède pas leur valeur recouvrable.
Cette vérification est effectuée une fois par an, pour les écarts d'acquisition, les éléments incorporels à durée de vie indéterminée et ceux en cours de développement. Des tests de dépréciation sont réalisés dès la survenance d'un évènement indicatif d'une perte de valeur et au minimum une fois par an.
Par ailleurs, le groupe analyse de manière régulière si ses immobilisations corporelles ne sont pas soumises à des indices de perte de valeur, et le cas échéant, réalise des tests de perte de valeur.
Les indices de perte de valeur suivis par le Groupe sont :
La valeur recouvrable d'une immobilisation est la valeur la plus élevée entre sa valeur d'utilité et sa juste valeur, nette des coûts de la vente. La valeur d'utilité d'une immobilisation est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs attendus de son utilisation. Les immobilisations qui ne produisent pas des flux de trésorerie suffisamment autonomes sont regroupées en unités génératrices de trésorerie qui correspondent aux plus petits groupes d'immobilisations produisant des flux de trésorerie autonomes. Les écarts d'acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie qui bénéficient des synergies des regroupements d'entreprises correspondants.
Les flux de trésorerie futurs attendus d'une immobilisation ou d'une unité génératrice de trésorerie sont établis sur la base d'une projection budgétaire à 5 ans et d'une valeur terminale déterminée par capitalisation d'un flux normatif, obtenu par extrapolation du dernier flux de l'horizon explicite du plan d'affaires, affecté d'un taux de croissance spécifique à l'activité concernée, exception faite de l'UGT Maritime pour laquelle la valeur les navires est déterminée à dires d'experts. Les flux ainsi obtenus sont actualisés à un taux déterminé, sur la base du coût moyen pondéré du capital.
Une dépréciation est constatée si la valeur comptable d'une immobilisation ou d'une unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur recouvrable. Cette dépréciation est d'abord affectée à la réduction de la valeur comptable de tout écart d'acquisition attaché à l'unité génératrice de trésorerie, puis à celle de la valeur comptable des autres actifs de l'unité. Une dépréciation constatée au titre d'un écart d'acquisition ne peut pas être reprise.
Des tests de dépréciation ont été effectués à la clôture de l'exercice 2018. Pour ce besoin, les écarts d'acquisition sont affectés aux Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) qui correspondent aux quatre secteurs opérationnels du Groupe.
Les valeurs d'utilité des UGT, qui correspondent aux flux de trésorerie futurs actualisés, ont été déterminées sur la base des principales hypothèses suivantes :
| Transport | Logistique | International | Maritime | |
|---|---|---|---|---|
| - Taux d'actualisation | 8,5% | 8,5% | 8,5% | 8,5% |
| - Taux de croissance sur horizon explicite | 4,4% | 4,6% | 6,8% |
Le taux d'actualisation correspond au coût moyen pondéré du capital incluant les paramètres généralement admis (bêta, prime de risque du marché). Ce taux tient compte de l'effet d'impôt.
Pour ce qui concerne l'UGT Maritime, la valeur d'utilité est historiquement déterminée par la somme, d'une part des flux actualisés à horizon de la fin de la DSP et d'autre part de la valeur vénale des navires à dire d'experts utilisée comme valeur terminale. En conséquence du fait de l'échéance de la DSP transitoire à fin 2019, l'essentiel de la valeur est constituée par la valeur de marché des navires.
| Activités | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Transport | Logistique | Internationales | Maritime | Autres | Total | |
| Ecarts d'acquisition et actifs | ||||||
| incorporels à durée d'utilité | 100 333 | 6 094 | 82 258 | 7 487 | 8 994 | 205 166 |
| indéterminée |
Le tableau ci-dessous indique, pour chacune des unités génératrices de trésorerie, la marge des tests correspondant à la différence entre la valeur recouvrable et la valeur comptable résultant d'une part d'une variation des taux de croissance (baisse d'1pt), d'autre part d'une variation du taux d'actualisation (hausse d'1pt). :
| Les taux de croissance norminatifs varient de : | |
|---|---|
| Transport | 1,5% à 0,5% | |
|---|---|---|
| Logistique | 2,3% à 1,3% | |
| International | 2,4% à 1,4% | |
Le taux d'actualisation (WACC) varie de 8,5% à 9,5%
Résultat des tests : Le taux d'actualisation qui conduirait à des valeurs recouvrables égales aux valeurs nettes comptables se situe à 16,39%.
| en millions d'euros | Marge de résistance à la variation des taux | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2018 | de croissance (baisse de 1pt) |
d'actualisation (hausse de 1pt) |
|||
| Transport | 765 | 730 | |||
| Logistique | 101 | 88 | |||
| Activités Internationales | 296 | 274 | |||
| Maritime | 61 | 61 | |||
| TOTAL | 1 224 | 1 152 |
Les actifs financiers représentatifs de titres non consolidés sont évalués à la juste valeur par les autres éléments du résultat global. Les actifs dont la juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable sont évalués au coût d'acquisition par simplification et compte tenu de leurs montants globalement non significatifs.
Les prêts et créances comprennent principalement les prêts versés au personnel dans le cadre de la participation à l'effort de construction pour 26 millions d'euros en 2018 (24,5 millions d'euros en 2017). Ces prêts sans intérêt, consentis à des organismes dans le cadre de la contribution obligatoire des employeurs à l'effort de construction, sont enregistrés initialement à la juste valeur qui correspond à leur montant actualisé à la date du versement. La différence avec le montant versé est enregistrée en charges au moment du versement.
Les actifs financiers non courants se décomposent de la façon suivante :
| 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 | |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par autres éléments du résultat global Autres actifs financiers au coût amorti |
558 31 063 |
527 28 630 |
| Total : | 31 621 | 29 157 |
Les données issues des états financiers des sociétés dont les titres sont mis en équivalence figurent ci-dessous :
| part du | Total chiffre | Total des | Total des | Actif net de | Valeur de mise | Résultat | Quote part | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | groupe | d'affaires | actifs | passifs | la société | en équivalence | net | résultat |
| FROIDCOMBI | 25,50% | 18 868 | 11 365 | 7 397 | 3 968 | 1 012 | 1 808 | 461 |
| GROUPE PRIMEVER (1) | 49,00% | 12 049 | 6 602 | (1 625) | (796) | |||
| MESSAGERIES LAITIERES | 38,69% | 81 130 | 36 489 | 20 124 | 16 365 | 7 668 | 2 872 | 1 111 |
| NETKO | 40,00% | 13 771 | 3 186 | 3 919 | (733) | (184) | (890) | (356) |
| NORFRIGO (1) | 37,65% | 24 475 | 6 338 | (34) | (13) | |||
| SNC NORMANDIE EXPORT LOGISTICS | 38,69% | 824 | 12 507 | 4 739 | 7 768 | 3 005 | (1 099) | (425) |
| OLANO SEAFOOD IBERICA (1) | 32,00% | 4 447 | 1 769 | (2) | (1) | |||
| OLANO VALENCIA (1) | 20,00% | 1 863 | 794 | 222 | 44 | |||
| QUICK SERVICE LOGISTIQUE SARL ((1) | 49,00% | 1 504 | 737 | 540 | 265 | |||
| STEFOVER TUNISIE (1) | 49,00% | 150 | 128 | 26 | 12 | |||
| SCCV CORBAS (1) | 25,00% | 1 | 0 | (17) | (4) | |||
| SCCV DIJON CHAMPOLLION (1) | 49,00% | 1 | 0 | (1) | () | |||
| SCCV SILSA (1) | 49,00% | 50 | 25 | |||||
| TOTAL | 114 593 | 63 547 | 36 179 | 71 908 | 27 892 | 1 800 | 298 |
(1) Données chiffre d'affaires et bilancielles non communiquées
| 2017 | part du | Total chiffre | Total des | Total des | Actif net de | Valeur de mise | Résultat | Quote part |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| groupe | d'affaires | actifs | passifs | la société | en équivalence | net | résultat | |
| FROIDCOMBI | 25,50% | 17 300 | 9 885 | 6 526 | 3 359 | 857 | 1 510 | 385 |
| GROUPE PRIMEVER | 49,00% | 124 877 | 110 017 | 96 343 | 13 674 | 7 398 | 3 639 | 1 783 |
| MESSAGERIES LAITIERES | 38,69% | 79 496 | 35 306 | 18 875 | 16 431 | 7 693 | 3 143 | 1 216 |
| NETKO | 40,00% | 5 209 | 3 471 | 3 314 | 157 | 172 | (128) | (51) |
| NORFRIGO | 37,65% | 24 509 | 6 351 | 24 | 9 | |||
| SNC NORMANDIE EXPORT LOGISTICS | 38,69% | 12 695 | 3 829 | 8 866 | 3 430 | (134) | (52) | |
| OLANO SEAFOOD IBERICA | 32,00% | 4 449 | 1 770 | (153) | (49) | |||
| OLANO VALENCIA | 20,00% | 1 641 | 749 | (145) | (29) | |||
| QUICK SERVICE LOGISTIQUE SARL | 49,00% | 964 | 472 | 463 | 227 | |||
| STEFOVER TUNISIE | 49,00% | 136 | 121 | 8 | 4 | |||
| SCCV CORBAS | 25,00% | 7 | 2 | 8 | 2 | |||
| SCCV DIJON CHAMPOLLION | 49,00% | |||||||
| SCCV SILSA | 49,00% | 50 | 25 | |||||
| TOTAL | 226 882 | 171 374 | 128 887 | 74 243 | 29 039 | 8 235 | 3 445 |
Le groupe n'est partie prenante dans aucune co-entreprise.
Les principaux stocks sont constitués de carburants, de pièces détachées, d'emballages commerciaux et de matières consommables et de marchandises de l'activité restauration. Ils sont évalués à leur coût d'acquisition et, pour la plupart, valorisés selon la méthode premier entré/premier sorti (FIFO). Les stocks endommagés font l'objet d'une dépréciation, évaluée sur la base de leur valeur probable de réalisation.
| 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 | |
|---|---|---|
| Matières premières et fournitures | 39 559 | 35 664 |
| Marchandises RHD | 23 388 | 23 062 |
| Autres | 64 | 61 |
| Total | 63 011 | 58 787 |
| Dépréciations | (72) | (600) |
| Total | 62 939 | 58 187 |
L'évolution de ce poste correspond principalement à l'augmentation du stock de palettes lié à la croissance de l'activité transport.
Les créances clients ayant des échéances courtes figurent à l'actif à leur valeur nominale qui est proche de leur juste valeur. Les créances clients font l'objet de dépréciations pour que leurs montants nets reflètent les flux de trésorerie espérés.
Ce poste se présente comme suit :
| 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 | |
|---|---|---|
| Montant brut des créances clients | 521 729 | 489 108 |
| Dépréciations | (13 575) | (13 803) |
| Total | 508 154 | 475 305 |
Il n'y a pas de client important au sens d'IFRS 8.
Ce poste est composé de la manière suivante :
| 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 | |
|---|---|---|
| Avances et acomptes reçus | 10 957 | 10 710 |
| Créances sociales | 2 276 | 2 638 |
| Créances fiscales hors IS | 89 043 | 81 619 |
| Comptes courants actifs | 8 597 | 6 251 |
| Charges constatées d'avance | 8 066 | 10 250 |
| Autres créances | 19 630 | 14 715 |
| Total | 138 570 | 126 183 |
Les autres créances ayant des échéances courtes figurent à l'actif à leur valeur nominale qui est proche de leur juste valeur. En cas de défaillance des débiteurs et d'indication objective de perte de valeur, ces créances font l'objet de dépréciations pour que leurs montants nets reflètent les flux de trésorerie espérés.
Les équivalents de trésorerie sont des placements à court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de variation de valeur. Le groupe a opté pour une gestion de ces actifs à leur juste valeur, les variations de juste valeur ultérieures étant portées en résultat.
| 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 | |
|---|---|---|
| VMP et placements | 2 257 | 2 348 |
| Trésorerie active | 57 352 | 57 071 |
| Total | 59 609 | 59 419 |
La politique du Groupe consiste à maintenir une base de capital solide, afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers, du marché, de soutenir le développement futur de l'activité et d'assurer la liquidité du titre. Pour assurer un certain volume d'échange sur le titre, le Groupe a conclu un contrat de liquidité avec un établissement financier.
Le nombre d'actions composant le capital social est de 13 165 649 actions de valeur nominale de 1€ au 31 décembre 2018 inchangé par rapport à 2017.
Le Conseil d'Administration réuni le 14 mars 2019 a fixé à 2,50 euros par action le dividende à verser au titre de l'exercice 2018 (2,45 euros au titre de l'exercice 2017). Ce dividende n'a pas été comptabilisé dans les états financiers consolidés 2018 et constituera une dette de la société s'il est approuvé par l'Assemblée Générale des actionnaires.
Les montants décaissés par le Groupe pour l'acquisition d'actions STEF (actions propres) sont présentés en déduction des capitaux propres. Lorsque les actions propres sont vendues ou remises en circulation, les montants encaissés ont pour contrepartie les capitaux propres. Les cessions d'actions propres en tant qu'opération entre actionnaires n'engendrent aucun résultat.
Le résultat non dilué par action est déterminé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires de STEF par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice.
Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est déterminé en tenant compte des actions émises à la suite de l'exercice d'options de souscription par les bénéficiaires de ces options, des actions propres acquises par le Groupe qui sont déduites et des actions propres attribuées aux bénéficiaires d'options d'achat d'actions qui exercent leurs options d'achat.
Le calcul du résultat dilué par action est effectué sur la base d'un nombre d'actions majoré par l'effet de l'exercice de l'ensemble de ces instruments.
| Le rapprochement entre les actions existantes au début de l'exercice et le nombre moyen pondéré d'actions retenu dans les | |||
|---|---|---|---|
| calculs des résultats par action est le suivant : |
| exercice 2018 | exercice 2017 | |
|---|---|---|
| RESULTAT part du Groupe | 94 433 | 93 638 |
| Nombre d'actions de capital au 31 décembre (a) | 13 165 649 | 13 165 649 |
| Nombre d'actions propres à fin de période (b) | 831 438 | 848 691 |
| Pondération des mouvements d'actions propres de l'exercice (c) | (528) | (18 586) |
| Nombre moyen pondéré d'actions au cours de l'exercice pour le | ||
| calcul du résultat non dilué (a) - (b) + (c ) | 12 333 683 | 12 298 372 |
| Nombre d'actions propres affecté au plan d'action de performance (d) | (26 971) | (31 008) |
| Pondération des mouvements des BSAAR de l'exercice | ||
| Nombre moyen pondéré d'actions retenu pour le calcul du | ||
| résultat par action dilué (a) - (b) + (c )- (d) | 12 360 654 | 12 329 380 |
| Résultat par action en Euro : | ||
| - Non dilué : | 7,66 | 7,61 |
| - Dilué : | 7,64 | 7,59 |
Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le Groupe sont comptabilisés au passif au fur et à mesure de l'acquisition des droits. Ils sont évalués selon la méthode actuarielle des unités de crédit projetées, appliquée à une estimation des salaires au moment du versement des indemnités. Les écarts actuariels provenant des changements d'hypothèses et des différences entre les prévisions et les montants versés sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.
La juste valeur des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurance pour couvrir l'engagement, vient en déduction du passif. Les différences entre le rendement réel des fonds cantonnés et le produit financier comptabilisé en résultat, sur la base du taux actuariel retenu pour calculer la dette actuarielle, sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.
Les autres avantages à long terme sont des rémunérations versées plus d'un an après le terme de la période au cours de laquelle la prestation a été rendue par le salarié. Ils sont comptabilisés au fur et à mesure de l'acquisition des droits par les salariés, et évalués selon les mêmes modalités que les indemnités de fin de carrière. Toutefois, les écarts actuariels qui en résultent sont immédiatement constatés en résultat.
Les engagements relatifs aux avantages post-emploi et aux autres avantages à long terme sont évalués par un actuaire indépendant.
Les principales hypothèses retenues pour évaluer la dette actuarielle, au titre des indemnités de départ à la retraite, sont les suivantes :
| Zone Euro | Suisse | |||
|---|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation | ||||
| 2018 | 1,75% | 1,00% | ||
| 2017 | 1,50% | 0,75% | ||
| Taux d'inflation | ||||
| 2018 | 1,75% | 0,75% | ||
| 2017 | 1,75% | 0,75% | ||
| Taux de rendement attendu des fonds cantonnés | ||||
| 2018 | 1,75% | 0,75% | ||
| 2017 | 1,50% | 0,75% | ||
| Taux prévu d'augmentation des salaires | ||||
| 2018 | 2,25% ou 1,75% | |||
| 2017 | 2,25% ou 1,75% | 0,50% | ||
| Duration moyenne (en années) | ||||
| 2018 | 11 | 26 | ||
| 2017 | 11 | 26 | ||
| Age de départ à la retraite | ||||
| 2018 | 60 à 66 ans | |||
| 2017 | 60 à 66 ans | |||
| Table de mortalité | ||||
| 2018 TGH/F 05 et RGM/RGF 48 | BVG 2015 | |||
| 2017 TGH/F 05 et RGM/RGF 48 | BVG 2015 |
L'âge de départ en retraite dépend de la qualification des salariés et des secteurs d'activité au sein desquels ils sont employés. Il est, par ailleurs, retenu, comme hypothèse, que les salariés quittent le Groupe sur la base d'une demande de départ volontaire. Par conséquent, les indemnités qui leur sont versées en France sont assujetties à charges sociales conformément à la loi Fillon de 2003 et aux lois ultérieures de financement de la sécurité sociale.
Un test de sensibilité a été effectué avec un taux d'actualisation variant de 0,25% par rapport au taux ci-dessus. Il conduit à une diminution de l'engagement de 2,9% ou à une augmentation de 3% selon le sens de la variation du taux d'actualisation.
Les dettes nettes relatives à ces avantages postérieurs à l'emploi sont détaillées ci-dessous :
| 2018 | 2017 | ||
|---|---|---|---|
| Dette actuarielle | 58 696 | 55 225 | |
| Actifs de couverture | (35 473) | (33 515) | |
| s/total Indemnités de départ à la retraite | 23 223 | 21 710 | |
| Médailles du travail | 9 729 | 10 069 | |
| Total | 32 952 | 31 779 |
L'évolution des montants nets comptabilisés au bilan se présente comme suit :
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Montant au 1er janvier | 21 710 | 22 000 |
| Charge de l'exercice | 3 467 | 3 362 |
| Variation de périmètre | 1 355 | |
| Variation des écarts actuariels | 274 | (1 052) |
| (Prime versée) / remboursement reçu des compagnies | ||
| d'assurance | 640 | |
| Prestations payées | (4 223) | (2 600) |
| Montant au 31 décembre | 23 223 | 21 710 |
La variation de la dette actuarielle est présentée ci-dessous :
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Montant au 1er janvier | 55 225 | 54 838 |
| Droits acquis au cours de l'exercice et coût financier lié à la | ||
| désactualisation de la dette actuarielle | 4 289 | 3 827 |
| Prestations payées | (4 223) | (2 600) |
| Projection de la dette actuarielle au 31 décembre | ||
| sur la base des hypothèses en début d'exercice | 55 291 | 56 065 |
| Variation de périmètre | 1 355 | |
| Cotisations des employés | 1 018 | |
| Ecarts actuariels liés à : | ||
| - des hypothèses démographiques | ||
| - des hypothèses financières | (1 746) | 218 |
| - des ajustements d'expérience | 2 778 | (1 058) |
| Montant au 31 décembre | 58 696 | 55 225 |
Le détail de la charge de l'exercice se présente de la manière suivante :
| Détail de la charge de l'exercice : | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Droits acquis au cours de l'exercice | 3 454 | 2 999 |
| Dotation employeur | (346) | |
| Coût financier lié à la désactualisation de la dette actuarielle | 835 | 828 |
| Rendement prévu des fonds cantonnés | (476) | (465) |
| 3 467 | 3 362 |
L'échéancier des versements des prestations théoriques est le suivant :
| Echéancier des prestations théoriques à payer par années | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | |
| Versements des prestations théoriques | 3 326 | 1 595 | 2 956 | 2 986 | 3 499 |
La variation de la juste valeur des actifs de couverture est détaillé dans le tableau ci-après :
| 2018 | 2017 | ||
|---|---|---|---|
| Montant au 1er janvier | 33 515 | 32 838 | |
| Rendement financier attendu | 476 | 465 | |
| Ecarts actuariels | 758 | 163 | |
| Cotisations des employés | 1 018 | ||
| Dotation employeur | 346 | ||
| Remboursements sur prestations reçus des fonds | (640) | 49 | |
| Juste valeur des actifs au 31 décembre | 35 473 | 33 515 |
La charge de l'exercice a été comptabilisée en charges opérationnelles. Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d'investisseurs institutionnels en France et en Suisse. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l'essentiel, d'une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d'assurances sont composés d'actifs en euros (part principale) et d'actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital.
Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant comporte un certain degré d'incertitude. Elles sont comptabilisées lorsque le Groupe doit faire face à une obligation actuelle, juridique ou implicite, résultant d'événements passés, que l'obligation peut être estimée de façon fiable et qu'il est probable qu'il en résultera une sortie de ressource. Elles sont évaluées pour le montant le plus probable de décaissement à effectuer.
Les provisions pour litiges commerciaux consécutifs à des avaries survenues lors de l'exécution des prestations de transport et de logistique sont évaluées au cas par cas sur la base des réclamations reçues ou connues à la clôture de l'exercice.
Le détail des provisions pour risques et charges au bilan est le suivant :
| 31 décembre 2018 |
31 décembre 2017 |
||
|---|---|---|---|
| Indemnités de départ à la retraite | |||
| (note 20) | 23 223 | 21 710 | |
| Médailles du travail | 9 729 | 10 069 | |
| Provisions litiges | 16 637 | 14 238 | |
| Autres provisions | 8 820 | 9 925 | |
| Total | 58 409 | 55 942 |
La variation des provisions pour risques et charges s'explique principalement par la reprise de provisions pour coûts de démantèlement d'actifs immobiliers et des charges non récurrentes liées à des réorganisations de sites.
L'évolution des provisions, autres que celles relatives aux indemnités de départ à la retraite, développées en note 20, se présente comme suit :
| Medailles | ||||
|---|---|---|---|---|
| du travail | Litiges | Autres | Total | |
| Au 1er janvier 2018 | 10 069 | 14 238 | 9 925 | 34 232 |
| Mouvements de périmètre | 0 | 62 | 87 | 149 |
| Autres variations | (682) | 52 | (630) | |
| Dotations | 976 | 14 329 | 3 011 | 18 316 |
| Reprises utilisées | (634) | (9 119) | (3 462) | (13 215) |
| Reprises non utilisées | 0 | (2 925) | (741) | (3 666) |
| Au 31 décembre 2018 | 9 729 | 16 637 | 8 820 | 35 186 |
| Non courantes | 9 729 | 2 742 | 2 024 | 14 495 |
| Courantes | 13 895 | 6 796 | 20 691 | |
| Au 31 décembre 2018 | 9 729 | 16 637 | 8 820 | 35 186 |
| Medailles | ||||
|---|---|---|---|---|
| du travail | Litiges | Autres | Total | |
| Au 1er janvier 2017 | 9 817 | 12 370 | 13 908 | 36 095 |
| Mouvements de périmètre | 0 | |||
| Autres variations | (27) | (361) | (388) | |
| Dotations | 939 | 12 382 | 5 541 | 18 862 |
| Reprises utilisées | (660) | (8 450) | (5 187) | (14 297) |
| Reprises non utilisées | 0 | (2 064) | (3 976) | (6 040) |
| Au 31 décembre 2017 | 10 069 | 14 238 | 9 925 | 34 232 |
| Non courantes | 10 069 | 2 892 | 3 009 | 15 970 |
| Courantes | 0 | 11 346 | 6 916 | 18 262 |
| Au 31 décembre 2017 | 10 069 | 14 238 | 9 925 | 34 232 |
La provision pour litiges couvre, pour la part courante, les coûts engendrés par les avaries intervenues pendant les prestations de transport, manutention ou entreposage et pour la part non courante la prise en compte de risques dans des contentieux divers.
Les autres provisions couvrent des risques fiscaux et sociaux.
Les passifs financiers comprennent les emprunts, les dettes financières ainsi que celles engendrées par les opérations d'exploitation (fournisseurs et autres). Lors de leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur juste valeur, nette des coûts de transaction. Dans le cas des dettes d'exploitation, du fait de leurs échéances très courtes, leur juste valeur correspond à leur valeur nominale. Les passifs financiers sont ultérieurement évalués au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Le groupe ne possède pas d'instrument composé au 31 décembre 2018.
Des instruments dérivés sont mis en place par le Groupe pour gérer son exposition au risque de taux d'intérêt lié à son endettement. Ces instruments sont initialement comptabilisés à la juste valeur. Même lorsque l'objectif du Groupe est de couvrir économiquement un risque, certains instruments dérivés ne remplissent pas les conditions imposées par la norme IFRS 9 pour être qualifiés de couverture comptable. Dans ce cas, les variations de valeur ultérieures sont enregistrées en résultat.
Lorsqu'un dérivé a pu être qualifié d'instrument de couverture, les variations ultérieures de la juste valeur sont comptabilisées comme suit:
couverture, et sont, par la suite, transférées en résultat lors de la comptabilisation des flux d'intérêts faisant l'objet de la couverture. La part inefficace est, quant à elle, constatée en résultat.
Le détail des dettes financières courantes et non courantes est composé des catégories de dettes suivantes :
| 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 | |
|---|---|---|
| Dettes financières non courantes | ||
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit | ||
| confirmées à plus d'un an | 354 207 | 213 036 |
| Dettes liées à des locations-financement | 48 010 | 33 234 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 4 340 | 5 549 |
| Total | 406 557 | 251 819 |
| Dettes financières courantes | ||
| Part à moins d'un an des : | ||
| - Emprunts bancaires et de lignes de crédit spot | 49 115 | 53 296 |
| - Dettes liées à des locations-financement | 19 579 | 9 319 |
| - Autres dettes financières diverses | 2 850 | 2 596 |
| - Billets de trésorerie | 235 200 | 201 500 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 3 375 | 2 085 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 14 616 | 64 975 |
| Total | 324 735 | 333 771 |
| TOTAL DES DETTES FINANCIERES | 731 292 | 585 590 |
Pour financer ses investissements, le groupe a fait appel principalement à des emprunts bancaires et à l'émission de billets de trésorerie.
L'exigibilité des dettes financières se présente, comme suit, au 31 décembre 2018 et au 31 décembre 2017 :
| 2018 | Total | Moins d'un an | Échéances plus d'un an et moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts bancaires et tirages sur lignes de | ||||
| crédits (y compris juste valeur des dérivés) | 411 037 | 52 490 |
217 514 |
141 033 |
| Location-financement | 67 589 | 19 579 |
37 727 |
10 283 |
| Billets de trésorerie | 235 200 | 235 200 |
- | - |
| Découverts bancaires | 14 616 | 14 616 |
- | - |
| Dettes financières diverses | 2 850 | 2 850 |
- | - |
| Total | 731 292 | 324 735 |
255 241 |
151 316 |
| 2017 | Total | Moins d'un an | Échéances plus d'un an et moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts bancaires et tirages sur lignes de | ||||
| crédits (y compris juste valeur des dérivés) | 273 966 | 55 381 |
124 769 |
93 816 |
| Location-financement | 42 553 | 9 319 |
32 442 |
792 |
| Billets de trésorerie | 201 500 | 201 500 |
- | - |
| Découverts bancaires | 64 975 | 64 975 |
- | - |
| Dettes financières diverses | 2 596 | 2 596 | ||
| Total | 585 590 | 333 771 |
157 211 |
94 608 |
L'exposition du Groupe aux risques de change, de taux et de liquidité du fait de son endettement financier sont analysés en note 24.
Les variations des activités de financement détaillées par flux cash et non cash figurent ci-dessous :
| 2018 | 31 décembre 2017 |
Flux de trésorerie | Flux non cash | 31 décembre 2018 |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nouveaux | Rembours. Mouvements | Variation de | Effet de | ||||||
| emprunts | périmètre | juste valeur | change | ||||||
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de | |||||||||
| crédit | 265 229 | 193 340 | (56 153) | 26 | 880 | 403 322 | |||
| Dettes liées à des locations financement | 42 554 | 28 876 | (11 226) | 7 385 | 67 589 | ||||
| Billets de trésorerie | 201 500 | 33 700 | 235 200 | ||||||
| Dettes financières diverses & ICNE | 2 598 | 252 | 2 850 | ||||||
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 64 975 | (52 163) | 1 804 | 14 616 | |||||
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 8 734 | (1 019) | 7 715 | ||||||
| Total : | 585 590 | 255 916 | (119 290) | 9 215 | (1 019) | 880 | 731 292 |
Les autres dettes courantes comprennent les éléments suivants :
| 31 décembre 2018 | 31 décembre 2017 | |
|---|---|---|
| Avances et acomptes versés | 22 350 | 23 757 |
| Dettes sociales | 189 848 | 178 073 |
| Dettes fiscales | 107 012 | 97 330 |
| Produits constatés d'avance | 8 756 | 17 132 |
| Comptes courants passifs | 973 | 923 |
| Dettes sur acquis. d'actifs | 14 320 | 12 751 |
| Autres dettes | 9 564 | 3 424 |
| Total | 352 823 | 333 390 |
Aucun client ne représente plus de 5 % du chiffre d'affaires du Groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux puisse avoir des effets significatifs sur les résultats et la situation financière du Groupe. Le groupe dispose également d'un contrat d'assurance contre le risque de défaillance de ses clients qui est renouvelé de manière régulière. Les placements financiers sont constitués de titres de premier rang et sont négociés avec des banques, elles-mêmes de premier rang.
Le Groupe souscrit des dérivés de gré à gré avec des banques de première catégorie dans le cadre de conventions qui prévoient de compenser les montants dus et à recevoir en cas de défaillance de l'une des parties contractantes.
Ces accords de compensation conditionnels ne respectent pas les critères de la norme IAS 32 pour permettre la compensation des dérivés actifs et passifs au bilan.
La structure de la dette financière par type de taux, après prise en compte de l'effet des instruments de couverture de taux, est la suivante :
| 2018 | 2017 | |||
|---|---|---|---|---|
| Taux fixes | Taux variables | Taux fixes | Taux variables | |
| Emprunts bancaires | 338 562 | 299 960 | 229 571 | 220 160 |
| Dettes liées à des locations-financement | 63 263 | 4 326 | 37 087 | 5 467 |
| Dettes financières diverses | 2 850 | 7 715 | 2 596 | 8 734 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme | - | 14 616 | 81 975 | |
| Total des dettes financières après couverture | 404 675 | 326 617 | 269 254 | 316 336 |
L'objectif du Groupe en termes de gestion du risque de taux d'intérêt est de poursuivre une logique de micro-couverture au fur et à mesure de la mise en place de nouveaux contrats de financements immobiliers soit en contractant directement à taux fixe avec les établissements prêteurs, soit en mettant en place des contrats de swaps. Cette politique de couverture du Groupe doit permettre d'optimiser l'adossement des instruments de couverture aux dettes sous-jacentes, tout en améliorant son efficacité et en respectant les obligations comptables en termes de comptabilité de couverture.
En France, 25 swaps sont actifs au 31 décembre 2018, totalisant un notionnel cumulé couvert de 128 millions d'euros. Les swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs en termes de durée et de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sous-jacent, soit entre 9 et 15 ans à l'origine.
En Espagne, 2 swaps couvrent une partie de la dette en crédit-bail pour un montant de près de 3,6 millions d'euros. Par ailleurs un swap de taux d'intérêt permet de couvrir le financement de la plateforme de Torrejon, pour un notionnel couvert de 2,9 millions d'euros sur une durée résiduelle de 2 ans.
En Italie, deux swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements des plateformes de Tavazzano et Mairano, pour un nominal de 10,2 millions d'euros. Au cours de l'année 2018, un swap de taux a été mis en place pour couvrir le financement de l'immobilier de Fidenza (Marconi) pour un notionnel de 66,5 millions d'euros au 31 décembre 2018.
En Belgique, la filiale STEF LOGISTICS SAINTES dispose d'un swap de taux parfaitement adossé au financement de sa plateforme de Saintes, pour un nominal d'environ 2 millions d'euros arrivant à échéance en 2024.
Au Pays-Bas, la filiale STEF NEDERLAND acquise en septembre 2014 dispose d'un swap de taux pour un nominal de 0,3 million d'euros arrivant à échéance en 2020.
Une variation de 50 points de base des taux d'intérêt, à la date de clôture, aurait eu pour conséquence une augmentation (diminution) des capitaux propres et du résultat (avant impôt) à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables sont supposées constantes.
| (-) Débit / (+) Crédit | Impact sur le Compte de résultat |
Impact sur le résultat global | ||
|---|---|---|---|---|
| Hausse de 50 bps |
Baisse de 50 bps |
Hausse de 50 bps |
Baisse de 50 bps |
|
| Charges d'intérêt sur actifs/passifs à taux variable | 1 595 | (1 595) | 0 | 0 |
| Variation de JV des dérivés | 0 | 0 | 4 042 | (4 192) |
| Impact net | 1 595 | (1 595) | 4 042 | (4 192) |
| Au 31 décembre 2018 | Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Taux fixe | Taux variable | Taux fixe | Taux variable | ||
| Dettes financières* | 29 844 | 291 517 | 161 530 | 240 687 | |
| Actifs financiers non courants (note 4.12) | (28 467) | (3 154) | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 4.18) | (59 609) | ||||
| Exposition nette avant prise en compte des dérivés | 29 844 | 231 908 | 133 063 | 237 533 | |
| Notionnels des dérivés | 37 171 | (37 171) | 176 130 | (176 130) | |
| Exposition nette après prise en compte des dérivés | 67 014 | 194 737 | 309 193 | 61 403 |
* Hors juste valeur des instruments dérivés
| Au 31 décembre 2017 | Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Taux fixe | Taux variable | Taux fixe | Taux variable | ||
| Dettes financières* | 11 854 | 318 733 | 83 895 | 162 374 | |
| Actifs financiers non courants (note 4.12) | (26 083) | (3 074) | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 4.18) | (59 419) | ||||
| Exposition nette avant prise en compte des dérivés | 11 854 | 259 314 | 57 812 | 159 300 | |
| Notionnels des dérivés | 26 704 | (26 704) | 146 801 | (146 801) | |
| Exposition nette après prise en compte des dérivés | 38 559 | 232 610 | 204 613 | 12 499 |
* Hors juste valeur des instruments dérivés
L'essentiel des flux en dehors de la zone euro concerne la Suisse, dont l'activité représente moins de 1 % du chiffre d'affaires du Groupe. Sur ce périmètre, les revenus et les coûts associés sont majoritairement comptabilisés en franc suisse, ce qui limite l'impact d'une variation du taux de change €/CHF sur les résultats du Groupe.
Le Groupe dispose d'une gestion centralisée de trésorerie qui lui assure la maîtrise de l'ensemble des disponibilités de ses filiales.
Les besoins de trésorerie du Groupe sont assurés, majoritairement, par des lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère.
STEF dispose au 31 décembre 2018, de 9 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 148,5 millions d'euros. Au 31 décembre 2018, elles sont utilisées à hauteur de 50 millions d'euros.
En février 2016, afin de compléter et diversifier sa base de prêteurs et de réaliser des économies de charges financières, le Groupe a mis en place un programme de billets de trésorerie d'un montant plafond de 350 millions d'euros. Ces billets sont émis par STEF SA sur des maturités allant de 1 jour à 1 an. L'encours du programme au 31 décembre 2018 est de 235,2 millions d'euros.
La société STEF dispose également de crédits spots totalisant 32 millions d'euros, non utilisés au 31 décembre 2018, et d'autorisations de découverts, sans échéance convenue, totalisant 103 millions d'euros dont 15 utilisées au 31 décembre 2018. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maison-mère via une convention de centralisation de trésorerie européenne.
Les lignes de crédit confirmées, non utilisées, et les autorisations de découvert disponibles et crédits spots, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au Groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité.
Certaines lignes et emprunts sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 1,7. Au 31 décembre 2018, le Groupe respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.
Les flux de trésorerie contractuels attachés aux passifs financiers et aux dettes de locations financement s'analysent comme suit :
| 2018 | Échéances des flux de trésorerie contractuels | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable |
Moins d'un an | Plus d'un an et moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
||
| Emprunts bancaires | 403 322 | 49 115 | 212 588 | 141 619 | |
| Location-financement | 67 589 | 19 579 | 37 727 | 10 283 | |
| Découverts bancaires | 14 616 | 14 616 | - | - | |
| Billets de trésorerie | 235 200 | 235 200 | - | - | |
| Passifs financiers dérivés | 7 715 | 3 059 | 4 926 | (587) | |
| Dettes financières diverses | 2 850 | 2 850 | - | - | |
| s/total dettes financières | 731 292 | 324 419 | 255 241 | 151 316 | |
| Fournisseurs | 446 837 | 446 837 | |||
| Autres dettes courantes | 352 464 | 352 464 | |||
| Total | 1 530 593 | 1 123 720 | 255 241 | 151 316 |
En tant que consommateur important de gazole, STEF qui est exposé aux variations du prix de ce carburant n'envisage pas, pour le moment, de procéder à des achats d'instruments de couverture. Outre les mécanismes de répercussion de cette charge, le Groupe privilégie surtout l'optimisation des achats avec des acheteurs dédiés ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les consommations des véhicules.
| Valeur au bilan 31/12/2018 |
Juste valeur par résultat |
Juste valeur par autre résultat global |
Instruments financiers au coût amorti |
Actifs non qualifiés de financiers |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Titres de participation non consolidés | 87 | 87 | |||
| Autres actifs financiers non courants | 8 893 | 8 893 | |||
| Prêts et créances des activités de financement | 22 170 | 22 170 | |||
| Titres de placement | 471 | 471 | |||
| s/total : actifs financiers non courants | 31 621 | - | 558 | 31 063 | - |
| Clients | 508 154 | 508 154 | |||
| Autres débiteurs | 157 012 | 157 012 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 59 609 | 59 609 | - | ||
| Actifs | 756 396 | 59 609 | 558 | 696 229 | - |
| Valeur au bilan 31/12/2018 |
Juste valeur par résultat |
Juste valeur par autre résultat global |
Instruments financiers au coût amorti |
Passifs non qualifiés de financiers |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers dérivés | 7 715 | 26 | 7 689 | ||
| Dettes des activités de financement | 708 961 | 641 372 | 67 589 | ||
| Passifs financiers courants | 14 616 | 14 616 | |||
| s/total : dettes financières | 731 292 | 26 | 7 689 | 655 988 | 67 589 |
| Fournisseurs | 446 837 | 446 837 | |||
| Autres créanciers | 353 047 | 353 047 | |||
| Passifs | 1 531 176 | 26 | 7 689 | 1 455 872 | 67 589 |
| Valeur au bilan 31/12/2017 |
Juste valeur par résultat |
Juste valeur par autre résultat global |
Instruments financiers au coût amorti |
Actifs non qualifiés de financiers |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Titres de participation non consolidés | 92 | 92 | |||
| Autres actifs financiers non courants | 7 327 | 7 327 | |||
| Prêts et créances des activités de financement | 21 303 | 21 303 | |||
| Titres de placement | 435 | 435 | |||
| s/total : actifs financiers non courants | 29 157 | - | 527 | 28 630 | - |
| Clients | 475 305 | 475 305 | |||
| Autres débiteurs | 147 977 | 147 977 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 59 419 | 59 419 | - | ||
| Actifs | 711 858 | 59 419 | 527 | 651 912 | - |
| Valeur au bilan 31/12/2017 |
Juste valeur par résultat |
Juste valeur par autre résultat global |
Instruments financiers au coût amorti |
Passifs non qualifiés de financiers |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers dérivés | 8 734 | 182 | 8 552 | ||
| Dettes des activités de financement | 511 881 | 469 327 | 42 554 | ||
| Passifs financiers courants | 64 975 | 64 975 | |||
| s/total : dettes financières | 585 590 | 182 | 534 302 | 8 552 | 42 554 |
| Fournisseurs | 397 555 | 397 555 | |||
| Autres créanciers | 333 523 | 333 523 | |||
| Passifs | 1 316 668 | 182 | 1 265 380 | 8 552 | 42 554 |
Les actifs et passifs financiers n'entrant pas dans le champ d'application de la norme IFRS 9 sont principalement constitués de dettes de location-financement.
Les instruments financiers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :
Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;
Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;
Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | 558 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 2 257 | 57 352 | |
| Actifs | 2 257 | 57 910 | |
| Instruments dérivés | 7 715 | ||
| Passifs | 7 715 |
| Part efficace | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| comptabilisée en | |||||||
| Résultat Net | Nominal | Maturité | Taux de | ||||
| Juste valeur | A l'actif | Au passif | Global de la | couvert | moyenne | référence | |
| Swaps | (7 715) | (7 715) | 993 | 213 301 | 4 ans | Euribor |
La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèles de valorisation (type Black & Sholes).
La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.
La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable, au risque de crédit près.
Les parties liées par rapport à STEF sont les entreprises associées, ses administrateurs et ses dirigeants. Sont également dans cette position les structures d'actionnariat de cadres et de dirigeants ainsi que le fonds commun de placement des salariés qui, en agissant de concert, contrôlent 81,49 % des droits de vote à l'assemblée de STEF.
Les rémunérations nettes et autres avantages versés aux administrateurs et aux dirigeants ont été les suivants, en euros :
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Traitements et salaires | 1 819 738 | 1 391 066 |
| Jetons de présence | 128 691 | 132 204 |
| Total | 1 948 429 | 1 523 270 |
| Avantages à court terme : Avantages postérieurs à l'emploi : |
1 716 503 231 926 |
1 523 270 - |
| Avantages à long terme : | Néant | Néant |
| Indemnités de fin de contrat de travail : | Néant | Néant |
| Paiements en actions * | 155 075 | 412 148 |
Les salaires et traitements présentés donnent, sur une base annuelle, le cumul des rémunérations nettes ainsi que les avantages versés aux anciens et nouveaux administrateurs et dirigeants.
Les soldes et transactions avec les entreprises associées s'analysent comme suit :
| Soldes au 31 décembre 2018 Transactions de l'exercice |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Clients | Fournisseurs | Prêts LT | Compte-courant | Ventes de biens ou de services |
Achats de biens ou de services |
|
| Froid Combi | ||||||
| Groupe Primever | 117 | (928) | 1 632 | 1 438 | (8 472) | |
| Messageries Laitières | 3 274 | 1 995 | 28 525 | |||
| Netko | 126 | (481) | 1 200 | 481 | (1 041) | |
| SNC Normandie Export Logistics | 1 393 | |||||
| Olano Seafood Iberica | ||||||
| Olano Valencia | 308 | |||||
| QSL-STEF | 9 144 | (16) | 3 552 | 30 668 | (19) | |
| Stefover Tunisie |
| Soldes au 31 décembre 2017 | Transactions de l'exercice | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Clients | Fournisseurs | Prêts LT | Compte -courant | Ventes de biens ou de services |
Achats de biens ou de services |
|
| Froid Combi | ||||||
| Groupe Primever | 70 | (298) | 1 585 | 1 981 |
(7 945) |
|
| Messageries Laitières | 3 058 |
862 | 27 551 |
(4) | ||
| Netko | 171 | 1 200 | 860 | (100) | ||
| SNC Normandie Export Logistics | 1 341 | |||||
| Olano Seafood Iberica | ||||||
| Olano Valencia | 5 | |||||
| QSL-STEF | 5 066 | |||||
| Stefover Tunisie | (66) |
Toutes les transactions effectuées avec les parties liées sont facturées aux conditions normales du marché. Il n'est pas intervenu de transaction significative, en 2018 et 2017, entre le Groupe d'une part, et les structures d'actionnariat de cadres et de dirigeants et le fonds commun de placement des salariés d'autre part.
| Mazars | KPMG | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants | % | Montants | % | |||||
| En K€ | 2018 | 2017 | 2018 | 2017 | 2018 | 2017 | 2018 | 2017 |
| AUDIT | ||||||||
| I) Commissariat aux comptes, certification, | ||||||||
| examen des comptes individuels et | 1 022 | 943 | 93% | 90% | 837 | 798 | 100% | 99% |
| consolidés | ||||||||
| a) Émetteur | 124 | 123 | 11% | 12% | 173 | 171 | 21% | 21% |
| b) Filiales intégrées globalement | 897 | 820 | 82% | 78% | 664 | 627 | 79% | 78% |
| II) Services autres que la certification des | 72 | 108 | 7% | 10% | 0 | 6 | 0% | 1% |
| comptes | ||||||||
| a) Émetteur | 21 | 21 | 2% | 2% | 0 | 6 | 0% | 1% |
| b) Filiales intégrées globalement | 51 | 87 | 5% | 8% | 0 | 0 | 0% | 0% |
| TOTAL | 1 094 | 1 051 | 100% | 100% | 837 | 804 | 100% | 100% |
Les honoraires de commissariats aux comptes des autres cabinets s'élèvent à 110 K€ pour l'année 2018 (110 K€ en 2017). Les services autres que la certification des comptes concernent principalement le rapport sociétal et environnemental et les audits d'acquisition d'entreprises.
| En K€ | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Engagements reçus | ||
| Engagements liés au financement | 0 | 0 |
| Engagements liés aux activités opérationnelles | 5 362 | 1 869 |
| Engagements liés au périmètre consolidé | 7 750 | 2 880 |
| Lignes de crédit disponibles à moyen terme non utilisées | 98 500 | 138 000 |
| Crédits spots et découverts bancaires non utilisés | 121 000 | 53 000 |
| Autres engagements reçus | 0 | 783 |
| TOTAL | 232 612 | 196 532 |
| 2018 | 2017 | |
| Engagements donnés | ||
| Engagements liés au financement | 926 | 250 |
| Engagements liés aux activités opérationnelles | 50 690 | 42 635 |
| Engagements liés au périmètre consolidé | 0 | 0 |
| Autres engagements donnés | 537 | 1 927 |
| TOTAL | 52 153 | 44 812 |
Les engagements liés aux activités opérationnelles comprennent principalement des commandes fermes d'immobilisations corporelles non encore exécutées qui s'élèvent à 50,6 millions d'euros au 31 décembre 2018 (contre 38,2 millions d'euros au 31 décembre 2017).
Les loyers et charges locatives liés aux contrats de locations simples sur immobilier, matériels de transport et autres matériels se sont élevés, en 2018 à 75 millions d'euros (71,5 millions d'euros en 2017).
Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe peut être défendeur dans des litiges et contentieux. Il comptabilise une provision à chaque fois qu'il estime probable un dénouement défavorable devant se traduire par une sortie de ressources dont le montant peut être estimé de manière fiable.
En février 2018, Corsica Ferries a assigné devant le Tribunal de Commerce de Marseille le groupement SNCM (par l'intermédiaire de ses liquidateurs judiciaires) et La Méridionale.
Corsica Ferries estime que la réponse conjointe des deux sociétés à la consultation en vue de l'attribution de la Délégation de service public pour la période 2014-2023 (délégation aujourd'hui annulée), constituait une pratique anti-concurrentielle, alors même que le cahier des charges de cette consultation l'autorisait.
Le Groupe estime que cette action judiciaire n'est pas légitime et prépare une action en défense avec l'aide de ses avocats. L'affaire a été renvoyée à l'audience de procédure qui aura lieu le 26 mars 2019.
Le 13 février 2019, la Collectivité de Corse lui a notifié qu'elle était admise aux négociations pour trois d'entre elles (Bastia, Ile Rousse et Porto Vecchio). La Méridionale a introduit un recours en référé précontractuel auprès du tribunal administratif de Bastia pour contester son éviction sur les lignes d'Ajaccio et Propriano. L'audience est fixée au 13 mars 2019 pour un délibéré à intervenir dans les meilleurs délais.
En application des règles énoncées au paragraphe 2.1 ci-dessus les sociétés suivantes sont comprises dans les états financiers consolidés :
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | 31-déc-18 | Pourcentage de contrôle 31-déc-17 |
|---|---|---|
| Société STEF-SA (Mère) | ||
| Atlantique SA (Espagne) | 100% | 100% |
| Bretagne Frigo | 100% | 100% |
| Entrepôts Frigorifiques de Nord et de l'Est (EFNE) | 100% | 100% |
| Entrepôts Frigorifiques du Sud-Ouest (EFSO) | 100% | 100% |
| FSD | 100% | 100% |
| GIE STEF Geodis | 50% | 50% |
| Institut des métiers du froid | 100% | 100% |
| SLD Aix-en-Provence | 100% | 100% |
| SNC STEF-TFE Services | 100% | 100% |
| STEF Information et Technologies | 100% | 100% |
| STEF IT Portugal | 100% | 100% |
| STEF Logistics Courcelles (Belgique) | 100% | 100% |
| STEF Logistics Saintes (Belgique) | 100% | 100% |
| STEF Logistique Plouénan | 100% | 100% |
| STEF Suisse | 100% | 99% |
| STEF Nederland (Pays-Bas) et ses filiales | 100% | 100% |
| STEF Bodegraven BV | 100% | 100% |
| STEF International Bodegraven BV | 100% | 100% |
| STEF Eindhoven BV | 100% | 100% |
| Speksnijder Transport BV | 0% | 100% |
| Société des Glacières et frigorifiques de St Nazaire (SGN) et | ||
| sa filiale : | 100% | 100% |
| SNC Loudéac Froid | 100% | 100% |
| Immostef et ses filiales : | 100% | 100% |
| Blue EnerFreeze | 100% | |
| Entrepôts Frigorifiques de Normandie Loire (EFNL) | 100% | 100% |
| Frigaurice | 100% | 100% |
| Les Frigorifiques du Périgord | 100% | 100% |
| GEFA | 100% | 100% |
| Normandie Souchet | 100% | 100% |
| SCI BV 18 | 100% | 100% |
| SCI des Vallions | 100% | 100% |
| SCI Fresh 5 | 100% | 100% |
| SCI Fresh 7 | 100% | 100% |
| SCI Immo | 100% | 100% |
| SCI Immotrans 42 | 100% | 100% |
| SNC Adour Cap de Gascogne | 100% | 100% |
| SNC Agen Champs de Lassalle | 100% | 100% |
| SNC Allonnes Entrepôts | 100% | 100% |
| SNC Atton Logistique | 100% | 100% |
| SNC Bondoufle La Haie Fleurie | 100% | 100% |
| SNC Brignais Charvolin | 100% | 100% |
| SNC Burnhaupt Les Mulhouse | 100% | 100% |
| SNC Carros La Manda | 100% | 100% |
| SNC Cavaillon Le Castanie | 100% | 100% |
| SNC Cergy Frais | 100% | 100% |
| SNC Cergy Froid | 100% | 100% |
| SNC de la Vesvroise | 100% | 100% |
| SNC Donzenac Entrepôts | 100% | 100% |
| SNC Donzenac La Maleyrie | 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| 31-déc-18 | 31-déc-17 | |
| SNC France Plateformes | 100% | 100% |
| SNC Gap Plan de Lardier | 100% | 100% |
| SNC Immotrans 49 | 100% | 100% |
| SNC Immotrans 56 | 100% | 100% |
| SNC Immotrans 69 | 100% | 100% |
| SNC La Pointe de Pessac | 100% | 100% |
| SNC Le Mans Faraday (ex FIM) | 100% | 100% |
| SNC Les Essarts Sainte-Florence | 100% | 100% |
| SNC Louverne Les Guicherons | 100% | 100% |
| SNC Mâcon Est Replonges | 100% | 100% |
| SNC Mions La Perrinnière | 100% | 100% |
| SNC Plan d'Orgon sur Durance | 100% | 100% |
| SNC Reims La Pompelle | 100% | 100% |
| SNC Saran Les Champs Rouges | 100% | 100% |
| SNC St Herblain Chasseloire | 0% | 100% |
| SNC Strasbourg Pont de L'Europe | 100% | 100% |
| SNC Toussieu Chabroud | 100% | 100% |
| SNC Trangé Le Bois Chardon | 100% | 100% |
| SNC Valence Pont des Anglais | 100% | 100% |
| STEF Logistique et ses filiales : | 100% | 100% |
| Alpha 2 | 100% | |
| Beta 2 | 100% | |
| Gamma 2 | 100% | |
| KL Services (KLS) | 100% | 100% |
| STEF Logistique Le Plessis Paté | 100% | 100% |
| STEF Logistique St Pierre des corps | 100% | 100% |
| STEF Logistique Aix | 100% | 100% |
| STEF Logistique Aix-en-Provence | 100% | 100% |
| STEF Logistique Alsace STEF Logistique Arnage |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Atton | 100% | 100% |
| STEF Logistique Aulnay-sous-Bois | 100% | 100% |
| STEF Logistique Aurice | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bain de Bretagne | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bondoufle | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bourgogne | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bretagne Nord | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bretagne Sud | 100% | 100% |
| STEF Logistique Brignais | 100% | 100% |
| STEF Logistique Cergy | 100% | 100% |
| STEF Logistique Darvault | 100% | 100% |
| STEF Logistique Distribution Cergy | 100% | 100% |
| STEF Logistique Distribution Montsoult | 100% | 100% |
| STEF Logistique Distribution Vitry | 100% | 100% |
| STEF Logistique Fuveau | 100% | 100% |
| STEF Logistique Givors | 100% | 100% |
| STEF Logistique Tigery | 100% | 100% |
| STEF Logistique Le Plessis Belleville | 100% | 100% |
| STEF Logistique Lesquin | 100% | 100% |
| STEF Logistique Lorraine Surgelés | 100% | 100% |
| STEF Logistique Mediterranée | 100% | 100% |
| STEF Logistique Midi-Pyrénées Limousin | 100% | 100% |
| STEF Logistique Mions | 100% | 100% |
| STEF Logistique Montbartier | 100% | 100% |
| STEF Logistique Montsoult | 100% | 100% |
| STEF Logistique Moulins-Les-Metz | 100% | 100% |
| STEF Logistique Nemours | 100% | 100% |
| STEF Logistique Niort | 100% | 100% |
| STEF Logistique Nord | 100% | 100% |
| STEF Logistique Normandie | 100% | 100% |
| STEF Logistique Pays de Loire | 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| 31-déc-18 | 31-déc-17 | |
| STEF Logistique Pessac | 100% | 100% |
| STEF Logistique Rhône-Alpes | 100% | 100% |
| STEF Logistique Rouen | 100% | 100% |
| STEF Logistique Saint-Dizier | 100% | 100% |
| STEF Logistique Saint-Sever | 100% | 100% |
| STEF Logistique Santé | 100% | 100% |
| STEF Logistique Sorgues | 100% | 100% |
| STEF Logistique Tours | 100% | 100% |
| STEF Logistique Toussieu | 100% | 100% |
| STEF Logistique Vénissieux | 100% | 100% |
| STEF Logistique Vitry | 100% | 100% |
| STEF Restauration France | 100% | 100% |
| STEF Transport Montsoult | 100% | 100% |
| STEF TSA | 100% | 100% |
| STEF TSA Orléans Nord | 100% | 100% |
| STEF TSA Rhône Alpes | 100% | 100% |
| Compagnie Méridionale de Participation (CMP) et sa filiale : | 100% | 100% |
| La Méridionale et ses filiales : | 98% | 98% |
| A.M.C | 98% | 98% |
| Cie Méridionale de Manutention (CMM) | 98% | 98% |
| SNC PIANA | 98% | 98% |
| STEF Transport et ses filiales : | 100% | 100% |
| Dispack | 100% | 100% |
| Epsilon | 100% | 100% |
| Ebrex France et sa filiale : | 100% | 100% |
| STEF Logistique Salon de Provence | 100% | 100% |
| Express Marée | 100% | |
| Immotrans 35 | 100% | 100% |
| Sigma | 100% | 100% |
| STEF Eurofrischfracht | 100% | 100% |
| STEF International Strasbourg | 100% | 100% |
| STEF International Paris | 100% | 100% |
| STEF International Ouest | 100% | 100% |
| STEF International Lyon | 100% | 100% |
| STEF International Bordeaux | 100% | 100% |
| STEF Logistique Caen | 100% | 100% |
| STEF Logistique Vannes | 100% | 100% |
| STEF Transport Agen | 100% | 100% |
| STEF Transport Alpes | 100% | 100% |
| STEF Transport Angers | 100% | 100% |
| STEF Transport Avignon | 100% | 100% |
| STEF Transport Bordeaux Bègles | 100% | 100% |
| STEF Transport Boulogne | 100% | 100% |
| STEF Transport Bourges | 100% | 100% |
| STEF Transport Brive | 100% | 100% |
| STEF Transport Caen | 100% | 100% |
| STEF Transport Cavaillon | 100% | 100% |
| STEF Transport Chaulnes | 100% | 100% |
| STEF Transport Clermont-Ferrand | 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| 31-déc-18 | 31-déc-17 | |
| STEF Transport Côte d'Azur | 100% | 100% |
| STEF Transport Dijon | 100% | 100% |
| STEF Transport Epinal | 100% | 100% |
| STEF Transport Saint Lô | 100% | 100% |
| STEF Transport Investissement | 100% | 100% |
| STEF Transport Landivisiau | 100% | 100% |
| STEF Transport Langres | 100% | 100% |
| STEF Transport Laval | 100% | 100% |
| STEF Transport Le Mans | 100% | 100% |
| STEF Transport Le Rheu | 100% | 100% |
| STEF Transport Lesquin | 100% | 100% |
| STEF Transport Lille | 100% | 100% |
| STEF Transport Limoges | 100% | 100% |
| STEF Transport Lorient | 100% | 100% |
| STEF Transport Lyon | 100% | 100% |
| STEF Transport Lyon Est | 100% | 100% |
| STEF Transport Mâcon | 100% | 100% |
| STEF Transport Marseille | 100% | 100% |
| STEF Transport Metz | 100% | 100% |
| STEF Transport Metz Nord | 100% | 100% |
| STEF Transport Montpellier | 100% | 100% |
| STEF Transport Mulhouse | 100% | 100% |
| STEF Transport Nantes Carquefou | 100% | 100% |
| STEF Transport Narbonne | 100% | 100% |
| STEF Transport Niort 1-La Crèche | 100% | 100% |
| STEF Transport Niort 2-La Crèche | 100% | 100% |
| STEF Transport Orléans | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Athis | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Distribution | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Plessis Belleville | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Rungis | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Vitry | 100% | 100% |
| STEF Transport Pilotage France | 100% | 100% |
| STEF Transport Plan d'Orgon | 100% | 100% |
| STEF Transport Quimper | 100% | 100% |
| STEF Transport Reims | 100% | 100% |
| STEF Transport Rennes | 100% | 100% |
| STEF Transport Chateaubourg | 100% | 100% |
| STEF Transport Rethel | 100% | 100% |
| STEF Transport Rouen | 100% | 100% |
| STEF Transport Saint Amand | 100% | 100% |
| STEF Transport Saint Brieuc | 100% | 100% |
| STEF Transport Saintes (Belgique) | 100% | 100% |
| STEF Transport Saint-Sever | 100% | 100% |
| STEF Transport Seafood Lyon | 100% | 100% |
| STEF Transport Strasbourg | 100% | 100% |
| STEF Transport Tarbes | 100% | 100% |
| STEF Transport Toulouse | 100% | 100% |
| STEF Transport Tours | 100% | 100% |
| STEF Transport Valence | 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| 31-déc-18 | 31-déc-17 | |
| STEF Transport Vannes | 100% | 100% |
| STEF Transport Velaines | 100% | 100% |
| STEF Transport Vendée | 100% | 100% |
| STEF Transport Vire | 100% | 100% |
| Stefover | 100% | 100% |
| TFE International Ltd (Royaume-Uni) | 100% | 100% |
| Tradimar Bordeaux | 100% | 100% |
| Transport Frigorifique Normandie | 100% | 100% |
| Transports Frigorifiques des Alpes (TFA) | 100% | 100% |
| Transports Frigorifiques Spadis et sa filiale : | 100% | 100% |
| STEF Transport St-Etienne | 100% | 100% |
| STEF Italia Holding S.r.l et ses filiales : | 100% | 100% |
| STEF Logistics Italia S.r.l | 100% | 100% |
| Immostef Italia S.r.l (détenue à 49% par Immostef France) | 100% | 100% |
| STEF Italia SpA et ses filiales : | 100% | 100% |
| CDL S.r.l | 51% | 51% |
| Project cold et sa filiale : | 100% | |
| Orlando Marconi Trasporti S.r.l | 100% | |
| SLF Sicilia S.r.l | 97% | 97% |
| STEF Trento S.r.l | 100% | 51% |
| STEF International Italia S.l.r | 100% | 100% |
| STEF Seafood Italia S.r.l | 100% | 100% |
| STEF Logistica e Distribuzione S.r.l | 100% | 100% |
| STEF Iberia et ses filiales : | 100% | 100% |
| Immostef Portugal S.L.U | 100% | 100% |
| Logirest S.L.U | 100% | 100% |
| STEF Los Olivos S.A.U | 100% | 100% |
| STEF Portugal-Logistica E Transporte LDA | 100% | 100% |
| Transportes Badosa S.A.U | 100% | 100% |
| Immostef Espana S.L.U et sa filiale : | 100% | 100% |
| Friomerk S.A.U et sa filiale: | 100% | 100% |
| Euromerk S.A.U | 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| 31-déc-18 | 31-déc-17 | |
| Participations de STEF Transport : | ||
| Froidcombi | 25% | 25% |
| Messageries Laitières | 39% | 39% |
| Stefover Tunisie (filiale de Stefover) | 49% | 49% |
| Groupe Primever | 49% | 49% |
| Olano Seafood Iberica | 32% | 32% |
| Normandie Export Logistics | 39% | 39% |
| Participations de STEF Logistique : | ||
| QSL - STEF | 49% | 49% |
| Participations d'Immostef : | ||
| Norfrigo | 38% | 38% |
| SCCV Innovespace Corbas | 25% | 25% |
| SCCV Parc Dijon Champollion | 49% | 49% |
| SCCV SILSA | 49% | 49% |
| Participation de STEF Iberia : | ||
| Olano Valencia (Espagne) | 20% | 20% |
| Participation de STEF Nederland : | ||
| Netko | 40% | 40% |

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Comptes Annuels 2018

| EXERCICE 2018 | EXERCICE 2017 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| ACTIF | BRUT | AMORTISSEMENTS | NET | NET | |
| & DEPRECIATIONS | |||||
| Immobilisations incorporelles | |||||
| I | Logiciels et licences informatiques | 48 576 981 | 46 054 366 | 2 522 615 | 2 975 221 |
| M | Fonds commercial | 1 751 444 | 1 659 120 | 92 324 | 92 324 |
| M | Mali de fusion | 0 | 0 | ||
| O | |||||
| B | |||||
| I | Immobilisations corporelles | ||||
| L | Terrains | 15 931 284 | 489 179 | 15 442 106 | 15 023 416 |
| I | Constructions | 105 074 763 | 46 407 321 | 58 667 442 | 57 049 591 |
| S | Matériel et installations spécifiques | 53 634 318 | 37 993 042 | 15 641 276 | 15 898 018 |
| A | Matériel de transport | 186 315 | 185 504 | 811 | 43 795 |
| T | Mobilier,matériel et agencements de bureau | 2 433 532 | 2 235 333 | 198 200 | 216 549 |
| Autres immobilisations corporelles | 815 661 | 257 541 | 558 120 | 643 967 | |
| I | Immobilisations en cours | 6 293 154 | 6 293 154 | 1 863 063 | |
| O | |||||
| N | Immobilisations financières | ||||
| S | Participations | 267 209 809 | 23 474 224 | 243 735 585 | 244 296 536 |
| Créances rattachées | 20 677 439 | 0 | 20 677 439 | 14 403 541 | |
| Prêts | 1 588 304 | 0 | 1 588 304 | 1 358 037 | |
| Autres titres Immobilisés | 1 163 790 | 61 391 | 1 102 399 | 404 636 | |
| Autres immobilisations financières | 3 115 550 | 1 551 691 | 1 563 859 | 1 636 951 | |
| Total I | 528 452 346 | 160 368 711 | 368 083 634 | 355 905 646 | |
| A | |||||
| C | |||||
| T | Créances d'exploitation | ||||
| I | Clients et comptes rattachés | 4 717 635 | 133 325 | 4 584 310 | 5 652 394 |
| F | Autres créances | 29 561 587 | 450 000 | 29 111 587 | 33 102 463 |
| C | Comptes-courants avec les sociétés du groupe | 538 845 951 | 3 466 981 | 535 378 970 | 483 736 263 |
| I | |||||
| R | Valeurs mobilières de placement | 36 437 566 | 36 437 566 | 37 526 017 | |
| C U |
Disponibilités | 24 815 959 | 24 815 959 | 18 630 115 | |
| L | |||||
| A | Charges constatées d'avance | 390 051 | 390 051 | 466 938 | |
| N | |||||
| T | Ecart de conversion | 940 | 940 | 54 368 | |
| Total II | 634 769 688 | 4 050 306 | 630 719 383 | 579 168 556 | |
| TOTAL I + II | 1 163 222 034 | 164 419 017 | 998 803 017 | 935 074 202 | |

| P A S S I F | Avant affectation | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Exercice 2018 | Exercice 2017 | ||||
| S | Capital social | 13 165 649 | 13 165 649 | ||
| I | Prime d'émission d'apport et de fusion | 0 | 0 | ||
| T | Réserve légale | 1 396 485 | 1 396 485 | ||
| U | Réserve réglementée ………… | ||||
| A | Réserves facultatives………………………………. | 8 448 457 | 8 448 457 | ||
| T | Report à nouveau | 63 107 327 | 59 123 296 | ||
| I | Résultat de l'exercice | 30 758 623 | 34 214 255 | ||
| O | |||||
| N | Situation nette | 116 876 541 | 116 348 142 | ||
| Subventions d'investissements | 218 728 | 270 946 | |||
| N | Provisions réglementées | 9 593 781 | 10 286 709 | ||
| E | |||||
| T | Capitaux propres Total I |
126 689 050 | 126 905 797 | ||
| T | |||||
| E | |||||
| PROVI- | Provisions pour risques et charges | 14 912 434 | 14 960 596 | ||
| SIONS | Total II | 14 912 434 | 14 960 596 | ||
| Dettes financières | |||||
| Emprunt obligataire | 0 | 0 | |||
| Emprunts auprès des établissements de crédit | 89 090 521 | 107 628 968 | |||
| Emprunts et dettes financières divers | 235 205 685 | 201 505 870 | |||
| D | Comptes-courants avec les sociétés du groupe ……… | 510 586 499 | 463 037 865 | ||
| E | 834 882 705 | 772 172 703 | |||
| T | |||||
| T | Dettes d'exploitation | ||||
| E | Fournisseurs et comptes rattachés | 7 039 026 | 5 811 232 | ||
| S | Dettes fiscales et sociales | 9 399 295 | 9 982 125 | ||
| Dettes diverses | |||||
| Fournisseurs d'immobilisations …………………… | 354 062 | 937 356 | |||
| Autres dettes ………………………………………… | 5 474 817 | 4 303 344 | |||
| Compte | |||||
| de ré- | Ecart de conversion…………………………………… | 51 628 | 1 050 | ||
| gulari | |||||
| sation | Total III | 857 201 533 | 793 207 809 | ||
| TOTAL I + II + III | 998 803 017 | 935 074 202 | |||

| DESIGNATION | EXERCICE 2018 | EXERCICE 2017 |
|---|---|---|
| EXPLOITATION | ||
| Produits d'exploitation | ||
| Montant du chiffre d'affaires : | 17 139 892 | 15 507 911 |
| . Entrepôts prestations de services | 17 139 892 | 15 507 911 |
| Production de l'exercice Charges d'exploitation |
17 139 892 | 15 507 911 |
| Consommations en provenance des tiers : | 19 165 905 | 19 395 000 |
| . Achats de sous-traitance | 7 943 | 299 |
| . Achats non stockés | 312 730 | 276 914 |
| . Services extérieurs : - personnel extérieur |
1 116 911 | 968 507 |
| - Autres services extérieurs | 17 728 321 | 18 149 280 |
| Valeur ajoutée | (2 026 013) | (3 887 089) |
| Charges imputables à des tiers refacturés | 37 803 504 | 33 521 148 |
| Impôts, taxes et versements assimilés : | 3 261 481 | 3 223 935 |
| Charges de personnel : | 29 696 673 | 28 050 628 |
| . Salaires et traitements | 18 923 963 | 17 617 230 |
| . Charges sociales | 10 772 710 | 10 433 398 |
| Excédent brut d'exploitation | 2 819 338 | (1 640 505) |
| Reprises sur dépréciations et transferts de charges | 7 034 008 | 8 378 469 |
| Autres produits | 4 660 450 | 5 045 399 |
| Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions : | 13 829 373 | 11 363 963 |
| . Sur immobilisations . Sur actif circulant |
9 125 423 133 325 |
8 896 041 0 |
| . Pour risques et charges | 4 570 625 | 2 467 923 |
| Résultat d'exploitation | 684 422 | 419 400 |

| DESIGNATION | EXERCICE 2018 | EXERCICE 2017 |
|---|---|---|
| FINANCIER | ||
| Produits financiers | 31 510 180 | 33 443 174 |
| . De participations | 27 570 420 | 27 685 055 |
| . Autres intérêts et produits assimilés…… | 3 798 442 | 5 758 119 |
| . Reprises sur provisions et dépréciations | 141 318 | 0 |
| Charges financières | 5 625 341 | 2 880 920 |
| . Dotations aux provisions et dépréciations | 3 526 111 | 503 318 |
| . Intérêts et charges assimilées | 2 099 231 | 2 377 602 |
| Résultat financier | 25 884 839 | 30 562 254 |
| Résultat courant avant impôt | 26 569 261 | 30 981 654 |
| EXCEPTIONNEL | ||
| Produits exceptionnels | 3 610 582 | 22 390 900 |
| . Sur opérations de gestion | 3 384 | 1 977 267 |
| . Sur opérations de capital : | ||
| - produits de cessions d'éléments d'actifs immobilisés | 1 894 527 | 561 438 |
| - quote part subventions d'investissements… | 52 219 | 65 535 |
| - autres ……………………………… | 5 938 | 0 |
| . Reprises sur provisions et amortissements | ||
| - sur provisions réglementées | 1 654 514 | 1 312 617 |
| - sur provisions et dépréciations | 0 | 18 474 043 |
| Charges exceptionnelles | 3 370 390 | 20 680 094 |
| . Sur opérations de gestion | 43 589 | 3 983 |
| . Sur opérations de capital : | ||
| - valeurs comptables des éléments immobilisés cédés | 1 484 929 | 18 728 990 |
| - charges exceptionnelles diverses………… | 880 286 | 936 109 |
| . Dotations aux amortissements et aux provisions : | ||
| - aux provisions réglementées | 961 586 | 1 011 011 |
| Résultat exceptionnel | 240 192 | 1 710 807 |
| Impôts sur les bénéfices : | (3 949 171) | (1 521 794) |
| - Intégration fiscale - charge | 30 503 570 | 31 497 391 |
| - Intégration fiscale - produit | (34 452 741) | (33 019 185) |
| Résultat net | 30 758 623 | 34 214 255 |

L'exercice social clos le 31 décembre 2018 a une durée de 12 mois.
Il n'y a pas de modification substantielle dans les méthodes d'évaluation, les principes et règles comptables ni dans les activités opérationnelles qui altèrent la comparabilité des comptes annuels par rapport à l'exercice précédent.
Les comptes annuels de la société ont été arrêtés conformément aux dispositions du règlement 2014-03 de l'Autorité des Normes Comptables du 5 juin 2014 homologué par arrêté ministériel du 8 septembre 2014 relatif au Plan Comptable Général (modifié par le règlement 2016-07 de l'Autorité des Normes Comptables du 4 novembre 2016 homologué par arrêté ministériel du 26 décembre 2016).
Sauf indication explicite contraire, les montants mentionnés dans la présente annexe sont exprimés en milliers d'euros.
La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
Les immobilisations incorporelles, qui comprennent principalement :
sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires, hors frais d'acquisition) ou à leur coût de production. Les licences et logiciels sont amortis sur leur durée d'utilité (maximum 5 ans).
Conformément à la règlementation comptable, les fonds commerciaux sont présumés à durée non limitée. Ils font alors l'objet d'un test de dépréciation annuel systématique visant à comparer la valeur nette comptable à la valeur actuelle. La valeur actuelle est la plus élevée de la valeur vénale et de la valeur d'usage. A défaut de pouvoir isoler la valeur actuelle de cet actif pris isolément, l'approche se fonde sur la valeur actuelle du groupe d'actifs auquel il appartient.
Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est alors constatée.
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition ou à leur coût de production, à l'exclusion de toutes charges financières.
Les amortissements figurant à l'actif sont calculés, suivant le mode linéaire, sur la durée d'utilisation estimée pour chaque catégorie d'immobilisations :
| Immeuble du siège social : | 40 ans | |||
|---|---|---|---|---|
| Constructions d'origine : | 25 ans sur la base de 90 % de la valeur brute. | |||
| Constructions postérieures : | 20 ans sur la base de 90 % de la valeur brute. | |||
| Installations spécifiques : | 10 ans | |||
| Installations, agencements, aménagements : 6 à 10 ans | ||||
| Outillage industriel : | 5 ans | |||
| Matériel industriel : | 4 ans | |||
| Matériel de bureau : | 8 ans | |||
| Matériels informatiques : | 3 ou 4 ans | |||
| Matériels de transport : | 5 ou 9 ans |
Les immobilisations corporelles sont soumises à un test de dépréciation en cas d'indice de perte de valeur.
Les titres de participation et les autres titres immobilisés sont inscrits au bilan à leur coût d'acquisition y compris les honoraires et frais d'actes liés à l'acquisition des titres.
A la clôture, une dépréciation est constatée lorsque la valeur d'utilité des participations, appréciée titre par titre, est inférieure à la valeur comptable.
La valeur d'utilité est déterminée sur la base de la quote-part d'actif net comptable de l'entité détenue. Il est également tenu compte dans cette appréciation des perspectives d'activité, de rentabilité et des plus-values latentes immobilières.
Les créances, dont les créances clients, sont valorisées à leur valeur nominale. Les créances sur les clients font l'objet le cas échéant, d'une dépréciation calculée sur la base du risque de non recouvrement:
les créances douteuses sont dépréciées en totalité de leur valeur hors taxe.
les créances jugées incertaines sont également dépréciées de la totalité de leur valeur hors taxe dès lors que leur ancienneté excède 6 mois sauf si une partie de la créance bénéficie d'une transaction, d'un concordat ou d'une réelle possibilité de récupération.
Les valeurs mobilières de placement autres que les actions propres, dont la méthodologie est précisée en note 2.6, sont comptabilisées à leur prix d'acquisition et donnent lieu, le cas échéant, à des dépréciations pour les ramener à leur valeur de marché ou à leur valeur liquidative.
Les actions de la société, acquises dans le cadre des programmes de rachat, sont classées en Autres Titres Immobilisés ou en Valeurs Mobilières de Placement en fonction de leur affectation d'origine ou ultérieure.
Les actions explicitement destinées à être attribuées aux dirigeants et cadres dans le cadre des plans d'options ou de bons d'acquisition d'actions en cours sont classées en Valeurs Mobilières de Placement, de même que celles acquises dans le cadre d'un Plan d'Epargne Européen et celles destinées à être remises en paiement ou échangées dans le cadre d'une opération de croissance externe.
Elles sont comptabilisées pour une nouvelle valeur brute égale à la valeur nette comptable de l'action, au jour de la décision de leur affectation.
Les titres acquis dans le cadre du contrat de liquidité pour l'animation boursière du titre sont portés en Autres Titres Immobilisés.
Une dépréciation est constatée à la clôture de l'exercice lorsque leur valeur d'inventaire, déterminée par référence au cours de bourse moyen du dernier mois de l'exercice, est inférieure à leur coût d'acquisition, sauf en ce qui concerne les actions destinées à être annulées ou les actions affectées en couverture des plans d'actions de performance dont la remise est probable à l'issue de la période d'acquisition.
La méthodologie d'évaluation est au coût moyen pondéré.
Des actions de performance ont été attribuées à certains salariés et aux cadres dirigeants du Groupe. L'acquisition définitive des actions est subordonnée à la réalisation de critères financiers.
Cette attribution d'actions de performance représente un avantage consenti à leurs bénéficiaires et constitue à ce titre un complément de rémunération.
Les avantages des attributions d'actions de performance sont octroyés sur décision du Conseil d'administration de STEF SA après approbation en Assemblée Générale.
Les dividendes sont affectés comptablement à la date de l'Assemblée Générale ayant décidé des distributions, étant observé qu'en fin d'exercice sont également pris en compte les coupons détachés avant le 31 décembre et qui seraient effectivement encaissés au début de l'exercice suivant.
STEF SA est la tête de groupe fiscal. A ce titre, elle comptabilise, d'une part, le produit d'impôt en provenance des filiales intégrées au groupe fiscal et, d'autre part, la charge d'impôt calculée au niveau du groupe fiscal. Les impôts différés ne sont pas comptabilisés.
La société applique depuis 2014 la recommandation n° 2013-02 du 7 novembre 2013 de l'Autorité des Normes Comptables relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises. La société a fait le choix d'appliquer la méthode 2 décrite dans cette recommandation ce qui implique qu'elle reconnait désormais immédiatement en résultat de l'exercice les écarts actuariels nés sur cette même période.
Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le groupe sont constitués des indemnités de fin de carrière versées lors du départ à la retraite et dont le montant est fonction du dernier salaire et de l'ancienneté acquise.
L'engagement correspondant est géré dans le cadre d'un contrat groupe, par STEF, qui par ailleurs a versé des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurances.
Le calcul des engagements est effectué par un actuaire indépendant en application de la méthode actuarielle.
Les droits acquis à la clôture de l'exercice sont définis par la Convention Collective dont relève chaque société et refacturés à celles-ci par STEF qui rembourse en contrepartie les indemnités réellement versées. Ces droits sont évalués sur la base du départ volontaire du salarié et sont ainsi calculés charges sociales comprises. Ils sont évalués en conformité avec les dernières évolutions législatives.
Les principales données actuarielles sont les suivantes :
La provision destinée à couvrir les droits conventionnels des salariés, liés à l'attribution de médailles du travail, est calculée selon les mêmes méthodes et les mêmes hypothèses actuarielles que celles retenues en matière d'indemnités de fin de carrière. Les écarts actuariels sont immédiatement comptabilisés en résultat. Les règles d'attribution des médailles, propres à la société, ont été prises en compte. Le montant de l'engagement, ainsi calculé, figure en provisions pour risques et charges, à la clôture de l'exercice.
Les provisions réglementées comprennent, à la clôture de l'exercice, les amortissements dérogatoires. Les amortissements dérogatoires résultent des différences existantes entre les bases et entre les durées d'amortissement fiscal et comptable des immobilisations.
La société utilise des instruments dérivés de taux pour réduire son exposition à la variation des taux d'intérêts, principalement à raison de ses emprunts bancaires et lignes de crédit à taux variables.
Les produits et charges résultant de l'utilisation de ces instruments sont constatés en résultat, de manière symétrique à l'enregistrement des charges et des produits des opérations couvertes, lorsqu'ils sont comptablement qualifiés de couverture.
Les dérivés qui ne sont pas qualifiés de couverture sur le plan comptable suivent le mode de comptabilisation suivant :
Les moins-values latentes sont provisionnées (les plus-values latentes ne sont pas reconnues en résultat)
Les plus / moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat.
Les frais liés à l'émission d'emprunts sont comptabilisés intégralement en résultat dans l'exercice où ils sont exposés.
| 31/12/2017 | Acquisitions | Sorties | Transferts | 31/12/2018 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Fonds commercial | 1 751 | 1 751 | |||
| Logiciels | 47 433 | 1 148 | (4) | 48 577 | |
| Total | 49 184 | 1 148 | (4) | 0 | 50 328 |
| 31/12/2017 | Reprises | Dépréciations | Dotations | 31/12/2018 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Fonds commercial Logiciels |
1 659 44 457 |
(4) | 1 601 | 1 659 46 054 |
|
| Total | 46 116 | (4) | 0 | 1 601 | 47 713 |
Valeurs nettes 3 068 2 615
| 31/12/2017 | Acquisitions | Transferts | Cessions/ mises au rebut |
31/12/2018 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Terrains et aménagements terrains |
15 508 | 156 | 375 | (107) | 15 931 |
| Constructions | 105 765 | 5 382 | 1 083 | (7 154) | 105 075 |
| Matériel et installations | 56 358 | 3 086 | 401 | (6 210) | 53 634 |
| Autres | 3 798 | 47 | (409) | 3 436 | |
| Immobilisations en cours | 1 863 | 6 299 | (1 859) | (10) | 6 293 |
| Total | 183 291 | 14 969 | 0 | (13 891) | 184 369 |
Les transferts traduisent principalement la mise en service des immobilisations en cours.
Amortissements et dépréciations
| 31/12/2017 | Reprises | Dépréciations | Dotations | 31/12/2018 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Terrains et aménagements terrains Constructions Matériel et installations Autres |
484 48 652 40 523 2 894 |
(43) (6 198) (5 937) (382) |
48 3 890 3 470 167 |
489 46 344 38 056 2 679 |
|
| Total Valeurs nettes |
92 553 90 738 |
(12 560) | 0 | 7 575 | 87 568 96 801 |
| 31/12/2017 | Augmentations | Diminutions | 31/12/2018 | |
|---|---|---|---|---|
| Participations | 267 209 | 16 | (15) | 267 210 |
| Créances rattachées à des participations | 14 404 | 7 524 | (1 250) | 20 678 |
| Autres Titres immobilisés | 405 | 759 | 1 164 | |
| Autres | 4 495 | 251 | (42) | 4 704 |
| Total | 286 513 | 8 550 | (1 307) | 293 756 |
Les principales variations des immobilisations financières ont porté sur :
Ils sont constitués de 14.372 actions STEF auto détenues (voir notes 2.6 et 3.5).
Montant essentiellement constitué d'une créance au titre de l'appel en garantie à première demande dans le domaine du maritime (3.000 milliers d'euros) et de prêts au titre de l'aide à la construction (1.408 milliers d'euros).
Les mouvements ayant affecté les provisions au cours de l'exercice s'établissent comme suit :
| Reprises | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions au 31/12/17 |
Dotations | Utilisation | Non utilisation |
Provisions au 31/12/18 |
||
| -Provisions réglementées (amort dérogatoires) - Provisions pour Médailles du Travail - Autres provisions pour risques (1) - Autres provisions pour charges (1) |
10 287 401 14 559 0 |
962 33 4 537 |
(1 655) (2) (4 302) |
(314) | 9 594 432 14 480 0 |
|
| Dépréciations - Autres immobilisations - Titres de participation - Créances de participation - Autres titres immobilisés - Autres immobilisations financières - Clients comptes rattachés - Titres de placement - Comptes courants - Autres créances d'exploitation |
(2) (3) (4) (5) |
0 22 912 0 0 1 500 730 0 704 450 |
650 61 52 133 2 763 |
(88) (520) |
(210) | 0 23 474 0 61 1 552 133 0 3 467 450 |
| Total | 51 543 | 9 191 | (6 567) | (524) | 53 643 | |
| Résultat d'exploitation | 4 703 | (5 349) | ||||
| Résultat Financier | 3 526 | (88) | ||||
| Résultat Exceptionnel | 962 | (1 655) |
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| valeur actuarielle des engagements fonds versés aux fonds d'assurances |
43 978 (31 101) |
42 091 (29 744)(29 |
41 973 154) |
| écarts actuariels différés provision à la clôture de l'exercice (*) |
12 877 | 12 347 | 12 819 |
| (*) EVOLUTION DE LA PROVISION | |
|---|---|
| Provision à l'ouverture (31 déc. 2017) | 12 347 |
| Charge / Produit de l'exercice | 3 370 |
| Prestations payées | (2 840) |
| Retrait du fond | - |
| Provision au 31 déc. 2018 | 12 877 |
Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d'investisseurs institutionnels en France. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l'essentiel, d'une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d'assurances sont composés d'actifs en euros (part principale) et d'actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital.
Les caractéristiques du plan d'actions de performance sont décrites dans le rapport de gestion dans la partie relative à la Gouvernance.
(3) Dépréciation des autres immobilisations financières, principalement :
maintien de la dépréciation de la créance au titre de l'appel en garantie à première demande dans le domaine du maritime à hauteur de 1.500 milliers d'euros.
(4) Dépréciation des comptes courants :
(5) Dépréciation des autres créances d'exploitation :
maintien de la dépréciation de la créance « 1855 » (prix différé de la cession des Chais de la Transat) pour 450 milliers d'euros.
Les capitaux propres de la société ont évolué, comme suit, durant l'exercice :
| Au 31/12/17 |
Variation | Affectation du résultat de l'exercice |
Dividende versé |
Résultat de l'exercice |
Au 31/12/18 |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital | 13 166 | 13 166 | ||||
| Prime d'émission et d'apport | 0 | 0 | ||||
| Réserve légale | 1 396 | 1 396 | ||||
| Autres réserves | 8 448 | 8 448 | ||||
| Report à nouveau | 59 123 | 34 214 | (30 230) | 63 107 | ||
| Résultat | 34 214 | (34 214) | 30 759 | 30 759 | ||
| Sous total Situation nette | 116 347 | 0 | 0 | (30 230) | 30 759 | 116 876 |
| Provisions réglementées | 10 287 | (693) | 9 594 | |||
| Subventions | 271 | (52) | 219 | |||
| Capitaux propres | 126 905 | (745) | 0 | (30 230) | 30 759 | 126 689 |
Le capital social est composé de 13.165.649 actions d'une valeur nominale de 1 euro. Aucun mouvement sur le capital n'est intervenu en 2018.
La répartition du capital au 31 décembre 2018 est la suivante :
| Pourcentage | |
|---|---|
| Atlantique Management | 30,39% |
| FCPE des salariés du groupe | 16,61% |
| Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique | 9,85% |
| Union Economique et Financière | 7,42% |
| Société Européenne de Logisitique du Froid | 5,86% |
| Autres membres de l'action de concert | 0,46% |
| Auto-détention | 6,32% |
| Autres (actionnaires détenant moins de 5% du capital) | 23,09% |
| Total | 100,00% |
Au 31.12.2018, la société STEF détenait 831.438 actions propres pour un montant brut de 37.106 milliers d'euros, détaillé comme suit :
| Détention en | ||||
|---|---|---|---|---|
| Destination des titres détenus en autocontrôle | Nombre d'actions | Autres titres Immobilisés (K€) |
V.M.P. (K€) | |
| Animation du cours par l'intermédiaire d'un contrat de liquidité | 14 372 | 1 118 | ||
| Couverture d'attribution d'actions aux salariés dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise |
30 770 | 1 268 | ||
| Couverture du plan d'attribution d'actions de performance (article L225- 197-1 du code de Commerce) |
70 776 | 3 166 | ||
| Remise en paiement ou en échange dans le cadre d'une acquisition | 650 000 | 29 073 | ||
| Autres actions | 65 520 | 2 931 | ||
| TOTAL | 831 438 | 1 118 | 36 438 | |
| Dépréciation des titres Dépréciation des titres non encore affectés (comparaison au cours moyen du dernier mois de 73,52€/action) |
61 | 0 |
| Total | Dont à moins d'un an |
Dont à plus d'un an |
Dont avec les entreprises liées |
|
|---|---|---|---|---|
| Créances rattachées à des participations | 20 677 | 1 048 | 19 629 | 20 677 |
| Autres créances financières | 0 | 0 | 0 | |
| Créances d'exploitation (clients) Créances d'exploitation (autres) Comptes courants avec les sociétés du groupe |
4 718 29 561 538 846 |
4 718 29 561 538 846 |
2 884 0 538 846 |
|
| Total | 593 802 | 574 173 | 19 629 | 562 407 |
| Total | Moins d'un an |
Plus d'un an moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
Dont avec les entreprises liées |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Dettes auprès des établissements de crédit Autres emprunts (Billets de Trésorerie) |
74 508 235 200 |
14 633 235 200 |
53 400 | 6 475 | |
| Dettes financières diverses | 6 | 6 | 2 | ||
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 7 039 | 7 039 | 3 309 | ||
| Dettes fiscales et sociales | 9 399 | 9 399 | |||
| Comptes courants avec les sociétés du groupe | 510 586 | 510 586 | 510 586 | ||
| Dettes diverses | 5 829 | 5 829 | 4 951 | ||
| Total | 842 567 | 782 692 | 53 400 | 6 475 | 518 848 |
Les comptes courants se composent essentiellement d'avances de trésorerie, accordées aux filiales ou consenties par celles-ci et pour lesquelles aucune échéance n'est arrêtée.
| 2018 | 2017 |
|---|---|
| 0 | 0 |
| 24 508 | 29 841 |
| 50 000 | 0 |
| 0 | 17 000 |
| 14 583 | 60 788 |
| 235 200 | 201 500 |
| 324 291 | 309 129 |
L'ensemble des emprunts à long terme sont assortis de sûretés.
Les lignes de crédit moyen-terme au 31 décembre 2018 s'élèvent à 148.500 milliers d'euros dont une part non utilisée de 98.500 milliers d'euros. Les dates d'échéance de ces lignes s'échelonnent sur plusieurs années.
Au 31 décembre 2018, la quasi-totalité des emprunts bancaires et lignes de crédit est à taux variable. Au 31 décembre 2018, la totalité des dettes financières est libellée en euros.
La stratégie de couverture opérée par le groupe se traduit par la souscription de swaps de taux d'intérêts. Ces swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs, que ce soit de durée ou de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sous-jacent, soit entre 9 et 12 ans. Le total couvert par les 20 swaps en cours au 31/12/2018 est de 124,6 M€. La valeur « Mark to Market » au 31.12.2018 de ces instruments est de – 2.464 K€.
Lorsque les éléments couverts sont portés par les filiales, des contrats miroirs sont conclus entre STEF et les filiales concernées.
Elles correspondent principalement à des charges diverses précomptées.
Les produits à recevoir et charges à payer s'élèvent respectivement à 10.378 et 9.900 milliers d'euros au 31 décembre 2018.
| Charges à payer | Montant |
|---|---|
| Emprunts et dettes financières divers | |
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 318 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 1 400 |
| Dettes fiscales et sociales | 7 586 |
| Autres dettes | 596 |
| TOTAL | 9 900 |
| Produits à recevoir | Montant |
|---|---|
| Créances clients et comptes rattachés | 1 522 |
| Créances rattachées à des participations | |
| Autres immobilisations financières | |
| Autres créances | 8 856 |
| TOTAL | 10 378 |
| Activités | 2018 | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Locations matériels et autres | 5 657 | 4 713 | 2 139 |
| Locations immobilières | 11 483 | 10 795 | 11 970 |
| Total | 17 140 | 15 508 | 14 109 |
L'Etat a assigné aux vendeurs d'énergie et de carburants (« obligés ») des quotas d'économies d'énergie à réaliser sous peine de devoir payer une pénalité. Les actions qui donnent droit à l'octroi de Certificats d'Economie d'Energie (CEE) sont définies par la loi comme « toute action additionnelle par rapport à l'activité habituelle » qui « permet la réalisation d'économies d'énergie ».
Le Groupe bénéficie d'un transfert des droits versés aux entreprises obligées via les investissements. Ces droits ont été analysés comme des subventions d'investissement indirectes accordées par l'Etat et sont comptabilisés en subventions d'investissement. La quote-part de subvention virée au résultat est constatée sur la durée d'amortissement des biens sous-jacents.
Le montant des « primes d'énergie » cumulées fin 2018 s'élève à 502 milliers d'euros dont 52 milliers d'euros comptabilisés en résultat de cette année.
| Produits | ||
|---|---|---|
| Main d'œuvre et frais de déplacements | 5 166 | |
| Mise à disposition immobilière | 11 438 | |
| Facturation de frais communs de Groupe | 29 232 | |
| Redevances de concessions et de licences | 1 628 | |
| Revenus de titres de participations | 27 566 | |
| Intérêts des comptes - courants | 2 461 | |
| Autres produits | 5 820 | |
| Total | ---------- 83 311 |
|
| Charges |
||
| Honoraires mandat de gestion immobilier | 785 | |
| Locations immobilières | 837 | |
| Coûts informatiques métier | 3 263 | |
| Personnel détaché | 1 044 | |
| Frais communs de groupe | 19 | |
| Intérêts sur comptes courants | 167 | |
| Autres charges | 3 755 | |
| Total | --------- 9 870 |
|
| Créances avec les entreprises liées | en milliers d'euros |
|---|---|
| Créances rattachées à des participations | 20 677 |
| Créances clients | 2 056 |
| Travaux et charges à refacturer | 828 |
| Comptes courants débiteurs | 538 846 |
| Autres créances (Avoirs à Recevoir) | 0 |
| Total | 562 407 |
| Dettes avec les entreprises liées | |
| Dettes rattachés à des participations | 2 |
| Dettes fournisseurs | 3 098 |
| Factures non parvenues | 211 |
| Comptes courants créditeurs | 510 586 |
| Autres dettes | 4 951 |
| Total | 518 848 |
La liste des transactions effectuées par la société avec des parties liées (au sens de l'article R123-199-1 du code de commerce) n'est pas indiquée car ces transactions sont, soit conclues à des conditions normales de marché, soit exclues du champ d'application du règlement n°2010-02.
Le résultat financier est positif et s'élève à 25.885 milliers d'euros. Il se compose principalement des éléments suivants :
De dividendes encaissés pour 26.524 milliers d'euros et de bénéfices de l'exercice des SNC/SCI à hauteur de 1.047 milliers d'euros.
D'autres produits financiers pour 3.940 milliers d'euros, comprenant 2.461 milliers d'euros d'intérêts sur les comptes-courants et 1.312 milliers d'euros de produits financiers sur les prêts accordés aux filiales dont 1.156 milliers d'euros de frais de SWAP refacturés aux filiales.
De dotations aux dépréciations sur actifs financiers pour 2.824 milliers d'euros, sur titres de participation pour 650 milliers d'euros, et pour 52 milliers d'euros sur charges financières.
Les intérêts et charges assimilées pour 2.098 milliers d'euros.
Les principaux éléments qui composent le résultat exceptionnel sont :
En charges :
En produits :
Les mouvements sur amortissements dérogatoires constituent un produit net de 693 milliers d'euros.
STEF s'est porté caution de certaines de ses filiales au titre de contrats de financements immobiliers. Ces cautions s'élèvent à 250.206 milliers d'euros au 31 décembre 2018.
STEF reçoit des cautions douanières. Ces cautions s'élèvent à 2.042 milliers d'euros au 31 décembre 2018.
Depuis 1997, la société est tête de groupe d'intégration fiscale. Le Groupe fiscal se compose de 164 filiales. Les conventions passées avec les filiales du groupe fiscal d'intégration mentionnent expressément qu'il n'y a pas d'obligation pour la société tête de groupe de reverser, pendant la période d'intégration comme en cas de sortie du groupe d'une filiale, les déficits fiscaux réalisés par cette dernière et utilisés par le groupe. De ce fait, la société n'a constaté aucune provision à ce titre.
La charge d'impôt au titre de l'intégration fiscale s'élève à 9.168 milliers d'euros, après imputation des crédits d'impôt. Le produit d'impôt correspondant à l'impôt versé par les filiales de STEF SA comme si elles avaient été imposées séparément s'élève à 13.326 milliers d'euros soit une économie d'impôt de 4.158 milliers d'euros. Le solde de déficits utilisé par la société mère et potentiellement restituable aux filiales s'élève à 155,7 millions d'Euros.
En l'absence d'intégration fiscale, STEF SA (seule) a un produit d'impôt s'élevant à 242 milliers d'euros et des déficits reportables d'un montant de 38.881 milliers d'euros.
Le CICE (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité des Entreprises) au titre de l'exercice 2018 s'élève à 132 milliers d'euros et a été porté au crédit des charges de personnel de la société.
Ce montant s'imputera sur l'Impôt sur les sociétés dont elle est redevable au titre du résultat d'ensemble.
Les effectifs moyens de la société se répartissent comme suit :
| Permanents | |
|---|---|
| Cadres Hautes Maîtrises Maîtrises Employés |
187 3 20 10 |
| Total | 220 |
Au titre de l'exercice précédent, les effectifs permanents étaient de 205.
Les rémunérations nettes totales et les jetons de présence versés aux membres du Conseil d'Administration se sont élevés à 2.084 milliers d'euros en 2018 contre 1.699 milliers d'euros en 2017.
STEF SA est l'entreprise qui établit les états financiers consolidés pour l'ensemble du Groupe.
Aucun événement significatif n'est survenu depuis le 31 décembre 2018.
| CAP ITAL |
CAP ITAU X PR OPR ES |
QUO TE‐P ART |
VAL EUR CO MPT ABL E DE S TIT RES DET ENU S |
PRE TS E T AV ANC ES |
MO NTA NT D ES C AUT ION S |
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|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
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||||||
| A‐ R igne ense |
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ède 1% d pita l exc u ca |
|||||||||
| liales (dét 1 ‐ Fi |
s à + de 50 %) enue |
||||||||||
| 1 | RT( IS) STE F TR AN SPO PAR |
15 0 00 0 00 |
91 4 69 4 80 |
100 ,00% |
84 1 05 8 92 |
84 1 05 8 92 |
175 739 745 |
31 7 70 6 97 |
28 0 25 6 92 |
26 | |
| 300 | TAG FRIG O(P S) BRE NE ARI |
7 59 7 55 0 |
11 2 85 8 70 |
100 ,00% |
16 5 59 3 86 |
16 5 59 3 86 |
1 53 9 81 6 |
(49 ) 058 |
|||
| 340 | RIG OR IFIQ NO E(P S) ENT R. F UE RD ARI |
686 250 |
443 288 |
100 ,00% |
2 21 2 58 5 |
2 21 2 58 5 |
841 720 |
359 057 |
27 3 55 |
||
| 330 | RIG O D U S ‐OU EST (PA RIS ) ENT R. F UD |
2 82 1 25 0 |
1 15 5 34 1 |
100 ,00% |
3 33 3 11 0 |
3 33 3 11 0 |
165 835 |
596 225 |
(75 ) 240 |
||
| 350 | F.S. D.(P S) ARI |
16 6 63 0 05 |
9 09 2 16 6 |
100 ,00% |
28 4 83 6 34 |
28 4 83 6 34 |
3 31 9 75 2 |
18 0 95 |
|||
| 552 | SGN GL ACI S FR IGO ST NA( IS) ERE PAR |
2 00 0 00 0 |
(1 4 16 ) 23 9 |
100 ,00% |
4 95 8 45 0 |
573 999 |
(18 ) |
80 5 46 |
|||
| 581 | STE F LO GIS TIQ UE( IS) PAR |
8 00 0 00 0 |
(8 9 73 ) 33 8 |
100 ,00% |
9 54 5 68 7 |
9 54 5 68 7 |
6 00 4 83 0 |
5 14 8 24 5 |
(10 ) 249 430 |
||
| 610 | STE for tion hn( IS) F In et Tec PAR ma |
400 000 |
7 31 4 08 5 |
100 ,00% |
2 07 6 68 7 |
2 07 6 68 7 |
2 82 7 25 8 |
54 2 80 5 99 |
1 20 9 44 1 |
||
| 695 | SLD OV ENC E(A ROV ENC AIX EN PR IX‐E N‐P E |
300 000 |
2 42 3 66 1 |
100 ,00% |
19 1 70 0 20 |
6 77 7 52 0 |
1 09 3 65 5 |
145 229 |
(324 ) 412 |
||
| 00L 1 |
STE F N EDE RLA ND |
5 01 8 00 0 |
(7 7 03 ) 81 2 |
100 ,00% |
5 42 2 37 6 |
0 | 4 99 3 06 2 |
(3 3 22 ) 73 7 |
|||
| 766 | STE F LO GIS TIC S C OU RCE LLE S(C OU RCE LLE S |
264 000 |
914 804 |
99,9 9% |
770 000 |
770 000 |
262 240 |
7 50 0 52 4 |
33 0 20 |
||
| 765 | STE F LO GIS TIC S SA INT ES(S AIN TES ) |
1 05 2 00 0 |
1 31 3 74 6 |
99,9 8% |
1 31 5 00 0 |
1 31 5 00 0 |
5 82 0 64 7 |
4 60 7 50 0 |
48 2 34 4 15 |
(272 ) 665 |
|
| 900 | STE F SU ISSE (SA TIG NY) |
2 53 6 25 0 |
22 1 78 8 73 |
99,6 0% |
23 0 04 3 05 |
23 0 04 3 05 |
5 71 4 13 9 |
1 45 0 88 3 |
20 2 09 0 39 |
(5 3 86 ) 30 7 |
|
| 673 | ATL AN TIQ UE SA |
601 000 |
n/a | 99,6 0% |
805 375 |
(0 ) | 703 778 |
n/a | n/a | ||
| 528 | IMM OST EF( PAR IS) |
6 80 0 00 0 |
44 0 06 6 57 |
88,3 7% |
12 9 49 1 38 |
12 9 49 1 38 |
80 1 63 0 38 |
143 110 038 |
20 9 77 3 49 |
1 55 6 66 4 |
|
| 583 | STE F LO GIS TIQ UE PLO UEN AN |
820 000 |
2 58 9 23 4 |
79,1 1% |
1 01 1 55 7 |
1 01 1 55 7 |
2 04 4 85 1 |
280 178 |
|||
| 624 | CM P |
9 65 8 22 5 |
29 7 57 3 11 |
100 ,00% |
50 8 72 9 46 |
50 8 72 9 46 |
2 78 7 58 6 |
||||
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||||||||||
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| igne B ‐ R ense |
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||||||||
| iété s du Soc gro upe |
40 9 35 |
40 9 35 |
81 7 15 9 46 |
7 05 0 73 7 |
32 9 14 7 34 |
1 | |||||
| Div hor ers s gr oup e |
348 564 |
4 | 0 |

Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2018



Siège social : 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Capital social : €.13 165 649
Exercice clos le 31 décembre 2018
A l'Assemblée générale de la société STEF,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la société STEF relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.1 « Référentiel comptable » de l'annexe des comptes consolidés qui expose :
En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
(Notes 12.1, 12.2, 12.3 de l'annexe aux comptes consolidés)
Au 31 décembre 2018, les actifs immobilisés sont constitués des éléments suivants :
Le Groupe examine de manière régulière si ses immobilisations incorporelles et corporelles ne sont pas soumises aux indices de perte de valeur décrits en note 12.3 de l'annexe, et le cas échéant, réalise des tests de perte de valeur.
Le Groupe réalise par ailleurs annuellement, un test de perte de valeur des écarts d'acquisition et des éléments incorporels à durée de vie indéterminée selon les modalités décrites dans la note 12.3 de l'annexe. Une perte de valeur est constatée lorsque la valeur recouvrable des actifs testés, éventuellement regroupés au sein d'Unités Génératrices de Trésorerie (ci-après « UGT »), est inférieure à leur valeur nette comptable. Cette valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d'utilité et sa juste valeur nette des coûts de vente. La détermination de la valeur recouvrable repose sur des calculs de flux de trésorerie futurs actualisés visant à déterminer la valeur d'utilité des UGT. Ces calculs requièrent des jugements importants de la direction, notamment sur l'établissement des prévisions ainsi que sur le choix des taux d'actualisation et de croissance sur le long terme retenus.
Par exception, pour l'UGT Maritime, la valeur de marché des navires à dires d'experts est utilisée comme valeur terminale.
Dans ce contexte, nous avons considéré l'évaluation des écarts d'acquisition et des actifs incorporels et corporels comme un point clé de l'audit, du fait de l'importance de ces actifs au bilan et du recours élevé au jugement de la direction qu'implique cette évaluation, notamment sur l'établissement des prévisions ainsi que sur la détermination des taux d'actualisation et de croissance sur le long terme retenus.
Notre réponse au risque :
Nos travaux ont consisté, en premier lieu, à revoir le caractère raisonnable des indicateurs de perte de valeur retenus par le Groupe et à apprécier en conséquence l'étendue des tests réalisés sur l'exercice.
Pour les tests visant à déterminer la valeur d'utilité des UGT, nos travaux ont consisté à :
valeur recouvrable des écarts d'acquisition et des actifs corporels et incorporels à une variation des principales hypothèses retenues ;
• Pour les actifs de l'UGT Maritime, dont la valeur terminale est déterminée sur la base de la valeur de marché des navires, nos travaux ont consisté à obtenir les rapports d'évaluation de ces actifs et d'apprécier la compétence et l'objectivité des experts ayant été sollicités pour conduire ces évaluations.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l'article L. 225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l'article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n'ont pas fait l'objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l'objet d'un rapport par un organisme tiers indépendant.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société STEF par l'Assemblée Générale du 18 décembre 1997 pour le cabinet Mazars et du 22 juin 1994 pour le cabinet KPMG S.A.
Au 31 décembre 2018, le cabinet Mazars était dans la 21ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG S.A. dans la 24ème année, dont 20 années pour les deux cabinets, depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ;
il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d'anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 28 mars 2019
Les commissaires aux comptes
KPMG S.A. MAZARS
Jérémie Lerondeau Anne-Laure Rousselou Associé Associée


Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2018



Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 Paris Capital social : €.13 165 649
Exercice clos le 31 décembre 2018
A l'Assemblée générale de la société STEF,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la société STEF relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
(Notes 2.3 et 3.3 de l'annexe aux comptes annuels
Au 31 décembre 2018, les titres de participation, figurent au bilan pour un montant net de 243 736 milliers d'euros, soit 24% du total de l'actif.
Les titres de participation sont comptabilisés à leur date d'entrée au coût d'acquisition y compris les honoraires et frais d'actes liés à l'acquisition des titres.
Lorsque la valeur d'utilité des titres de participation, appréciée titre par titre, est inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est comptabilisée pour ramener les titres de participation à leur valeur d'utilité.
Comme indiqué dans la note 2.3 de l'annexe aux comptes annuels, la valeur d'utilité des titres de participation est estimée par la direction sur la base de la quote-part d'actif net comptable des entités concernées à la clôture de l'exercice. Il est également tenu compte dans cette appréciation des perspectives d'activité, de rentabilité et des plus-values latentes immobilières.
L'estimation de la valeur d'utilité des titres requiert par conséquent l'exercice du jugement de la Direction dans son choix des éléments à considérer selon les participations concernées, éléments qui peuvent correspondre, selon les cas, à des éléments historiques (les capitaux propres) ou à des éléments prévisionnels (perspectives d'activité et de rentabilité et plus-value latentes immobilières).
Compte tenu du poids de ces titres de participation au bilan et des incertitudes inhérentes aux hypothèses utilisées dans l'évaluation de la valeur d'utilité, nous avons considéré la valeur d'inventaire des titres de participation comme un point clé de notre audit.
Pour apprécier le caractère raisonnable de l'estimation des valeurs d'utilité des titres de participation, nos travaux ont consisté principalement à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-4 du Code de commerce.
Nous attestons de l'existence, dans la section du rapport de gestion du Conseil d'Administration consacrée au gouvernement d'entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-3 et L. 225-37-4 du code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225-37-3 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article L. 225-37-5 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société STEF par l'Assemblée générale du 18 décembre 1997 pour le cabinet Mazars et du 22 juin 1994 pour le cabinet KPMG S.A.
Au 31 décembre 2018, le cabinet Mazars était dans la 21ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG S.A. dans la 24ème année, dont 20 années pour les deux cabinets depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Rapport financier STEF 2018- 169
certifier ;

Nous remettons au Comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'audit, figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537- 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 28 mars 2019
Les commissaires aux comptes
KPMG S.A. MAZARS
Jérémie Lerondeau Anne-Laure Rousselou Associé Associée
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