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Christian Dior SE

Quarterly Report Aug 5, 2019

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Quarterly Report

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RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL AU 30 JUIN 2019

Sommaire

Chiffres significatifs 2
Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 30 juin 2019 5
1. Commentaires sur le compte de résultat consolidé 6
2. Vins & Spiritueux 12
3. Mode & Maroquinerie 13
4. Parfums & Cosmétiques 14
5. Montres & Joaillerie 15
6. Distribution sélective 16
7. Commentaires sur le bilan consolidé 17
8. Commentaires sur la variation de la trésorerie consolidée 19
Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2019 21
Chiffres clés 22
1. Compte de résultat consolidé 23
2. État global des gains et pertes consolidés 24
3. Bilan consolidé 25
4. Tableau de variation des capitaux propres consolidés 26
5. Tableau de variation de la trésorerie consolidée 27
6. Annexe aux comptes consolidés résumés 28
7. Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 62
Déclaration du Responsable du Rapport financier semestriel 63

Rapport financier semestriel au 30 juin 2019

Chiffres significatifs

Principales données consolidées

(en millions d'euros et en pourcentage) 30 juin 2019 31 déc. 2018(1) 30 juin 2018(1)
Ventes 25 082 46 826 21 750
Résultat opérationnel courant 5 291 10 001 4 640
Résultat net, part du Groupe 1 317 2 574 1 206
Capacité d'autofinancement générée par l'activité (a) 7 394 11 944 5 448
Capitaux propres totaux 37 890 36 372 33 890
Dette financière nette ajustée (b) 3 435 418(c) 2 259

(a) Avant paiement de l'impôt et des frais financiers.

(b) Hors engagements d'achat de titres de minoritaires et dettes locatives.

(c) Hors acquisition des titres Belmond.

Données par action

(en euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Résultats consolidés par action
Résultat net, part du Groupe 7,31 14,30 6,70
Résultat net, part du Groupe après dilution 7,29 14,25 6,68
Dividende par action
Acompte 2,20 (b) 2,00 2,00
Solde n.a. 4,00 n.a.
Montant brut global au titre de la période (a) 2,20 6,00 2,00

n.a. : non applicable

(a) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire.

(b) Le Conseil d'administration du 24 juillet 2019 a décidé la mise en paiement, le 10 décembre 2019, d'un acompte sur dividende au titre de l'exercice 2019 pour un montant brut de 2,20 euros par action.

(1) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 des comptes semestriels consolidés résumés concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Informations par groupe d'activités

Ventes par groupe d'activités Variation
(en millions d'euros et en pourcentage) 30 juin 2019 30 juin 2018 Publiée Organique (a)
Vins & Spiritueux 2 486 2 271 + 9 % + 6 %
Mode & Maroquinerie 10 425 8 594 + 21 % + 18 %
Parfums & Cosmétiques 3 236 2 877 + 12 % + 9 %
Montres & Joaillerie 2 135 1 978 + 8 % + 4 %
Distribution sélective 7 098 6 325 + 12 % + 8 %
Autres activités et éliminations (298) (295) - -
TOTAL 25 082 21 750 + 15 % + 12 %

Résultat opérationnel courant par groupe d'activités

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018(1) 30 juin 2018(1)
Vins & Spiritueux 772 1 629 726
Mode & Maroquinerie 3 248 5 943 2 775
Parfums & Cosmétiques 387 676 364
Montres & Joaillerie 357 703 342
Distribution sélective 714 1 382 612
Autres activités et éliminations (187) (332) (179)
TOTAL 5 291 10 001 4 640

(a) À périmètre et taux de change comparables. L'effet de l'évolution des parités monétaires sur les ventes du Groupe est de 3 %.

(1) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 des comptes semestriels consolidés résumés concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Informations par zone géographique

Ventes par zone géographique de destination

(en pourcentage) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
France 9 10 9
Europe (hors France) 17 19 18
États-Unis 23 24 23
Japon 7 7 7
Asie (hors Japon) 33 29 31
Autres marchés 11 11 12
TOTAL 100 100 100

Ventes par devise de facturation

(en pourcentage) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Euro 21 22 22
Dollar US 29 29 29
Yen japonais 7 7 7
Hong Kong dollar 6 6 6
Autres devises 37 36 36
TOTAL 100 100 100

Nombre de magasins

(en nombre) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
France 522 514 514
Europe (hors France) 1 163 1 153 1 132
États-Unis 792 783 754
Japon 420 422 414
Asie (hors Japon) 1 341 1 289 1 195
Autres marchés 461 431 407
TOTAL 4 699 4 592 4 416

Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 30 juin 2019

1. Commentaires sur le compte de résultat consolidé 6
2. Vins & Spiritueux 12
3. Mode & Maroquinerie 13
4. Parfums & Cosmétiques 14
5. Montres & Joaillerie 15
6. Distribution sélective 16
7. Commentaires sur le bilan consolidé 17
8. Commentaires sur la variation de la trésorerie consolidée 19

1. Commentaires sur le compte de résultat consolidé

1.1. ANALYSE DES VENTES

Évolution des ventes par trimestre

(en millions d'euros et en pourcentage) 1er trimestre
2019
2019 2e trimestre 1er semestre
2019
Ventes 12 538 12 544 25 082
Croissance à taux courant 16% 15% 15%
Croissance organique 11% 12% 12%
Variations de périmètre (a) - - -
Évolution des parités monétaires(a) +5% +3% +3%

(a) Les principes de détermination des effets de l'évolution des parités monétaires sur les ventes des entités en devises et des variations de périmètre sont décrits en page 11.

Au 30 juin 2019, les ventes consolidées s'élèvent à 25 082 millions d'euros, en croissance de 15 % par rapport au premier semestre 2018. Elles ont bénéficié de la hausse des principales devises de facturation du Groupe par rapport à l'euro, notamment de + 7 % pour le dollar US.

Depuis le 1er janvier 2018, le périmètre des activités consolidées n'a enregistré aucune modification.

À taux de change et périmètre comparables, la hausse des ventes est de 12 %.

Ventes par devise de facturation

(en pourcentage) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Euro 21 22 22
Dollar US 29 29 29
Yen japonais 7 7 7
Hong Kong dollar 6 6 6
Autres devises 37 36 36
TOTAL 100 100 100

La répartition des ventes entre les différentes devises de facturation varie peu par rapport au premier semestre 2018 : le poids de l'euro baisse de 1 point, tandis que celui des autres devises augmente de 1 point pour s'établir à 37 %. Les poids du dollar US, du yen japonais et du Hong Kong dollar restent stables à respectivement 29 %, 7 % et 6 %.

Ventes par zone géographique de destination

(en pourcentage) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
France 9 10 9
Europe (hors France) 17 19 18
États-Unis 23 24 23
Japon 7 7 7
Asie (hors Japon) 33 29 31
Autres marchés 11 11 12
TOTAL 100 100 100

Par zone géographique et par rapport au 30 juin 2018, on constate une baisse de 1 point du poids relatif dans les ventes du Groupe de l'Europe (hors France) et des autres marchés qui s'établissent à respectivement 17 % et 11 %. Le poids de l'Asie (hors Japon) augmente de 2 points pour atteindre 33 %, tandis que les poids relatifs de la France, des États-Unis et du Japon restent stables à respectivement 9 %, 23 % et 7 %.

Ventes par groupe d'activités

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Vins & Spiritueux 2 486 5 143 2 271
Mode & Maroquinerie 10 425 18 455 8 594
Parfums & Cosmétiques 3 236 6 092 2 877
Montres & Joaillerie 2 135 4 123 1 978
Distribution sélective 7 098 13 646 6 325
Autres activités et éliminations (298) (633) (295)
TOTAL 25 082 46 826 21 750

Par groupe d'activités, la répartition des ventes du Groupe varie plus sensiblement. Le poids de la Mode & Maroquinerie augmente de 2 points pour s'établir à 42 % tandis que ceux des Montres & Joaillerie et de la Distribution sélective baissent de 1 point chacun pour représenter 8 % et 28 %. Le poids des Parfums & Cosmétiques et celui des Vins & Spiritueux restent stables et s'établissent à 13 % et 10 %.

Les ventes du groupe d'activités Vins & Spiritueux sont en hausse de 9 % en données publiées. Bénéficiant d'un effet de change positif de 3 points, les ventes de ce groupe d'activités sont en hausse de 6 % à taux de change et périmètre comparables. La croissance des champagnes et vins est de 6 % en données publiées et de 5 % à taux de change et périmètre comparables, celle des cognacs et spiritueux est de 12 % en données publiées et de 7 % à taux de change et périmètre comparables. Ces performances sont tirées pour une large part par la hausse des prix ainsi que par la progression des volumes. La demande reste toujours très dynamique aux États-Unis et en Asie, notamment en Chine, cette dernière confirmant son rang de deuxième marché du groupe d'activités Vins & Spiritueux.

La croissance organique des activités Mode & Maroquinerie est de 18 %, pour 21 % en données publiées. La performance de ce groupe d'activités bénéficie des très fortes dynamiques enregistrées par Louis Vuitton et Christian Dior Couture, mais également par les marques Loewe, Rimowa, Berluti, Fendi et Loro Piana qui confirment leur potentiel de forte croissance.

Les ventes des activités Parfums & Cosmétiques sont en hausse de 9 % à taux de change et périmètre comparables et de 12 % en données publiées. Ces performances confirment l'efficacité de la stratégie de valeur fermement maintenue par les marques du Groupe face aux tensions concurrentielles. Le groupe d'activités Parfums & Cosmétiques a sensiblement augmenté son chiffre d'affaires en Asie, notamment en Chine.

Les ventes du groupe d'activités Montres & Joaillerie sont en hausse de 4 % à taux de change et périmètre comparables, et de 8 % en données publiées. Cette branche d'activité bénéficie du fort dynamisme de Bvlgari ainsi que des belles performances de Hublot et Chaumet. TAG Heuer poursuit son repositionnement. L'Asie et le Japon constituent les zones les plus dynamiques.

Les ventes des activités de Distribution sélective sont en hausse de 8 % à taux de change et périmètre comparables et de 12 % en données publiées. La performance de ce groupe d'activités est tirée par Sephora dont les ventes progressent sensiblement et par DFS qui enregistre des croissances très solides notamment à Hong Kong et à Macao ainsi qu'à Venise.

1.2. RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(1)
30 juin
2018(1)
Ventes 25 082 46 826 21 750
Coût des ventes (8 447) (15 625) (7 130)
Marge brute 16 635 31 201 14 620
Charges commerciales (9 563) (17 752) (8 304)
Charges administratives (1 793) (3 471) (1 688)
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 12 23 12
Résultat opérationnel courant 5 291 10 001 4 640
Taux de marge opérationnelle courante (en %) 21,1 21,4 21,3

La norme IFRS 16 relative aux contrats de location a été mise en œuvre à compter du 1er janvier 2019. En conformité avec la norme, les données de l'exercice 2018 n'ont pas été retraitées.

La marge brute du Groupe s'élève à 16 635 millions d'euros, en hausse de 14 % par rapport au premier semestre 2018. Le taux de marge brute sur les ventes s'élève à 66 %, en baisse de 1 point par rapport au premier semestre 2018.

Les charges commerciales, qui s'élèvent à 9 563 millions d'euros, sont en hausse de 15 % en données publiées et de 12 % à taux de change et périmètre comparable. Cette augmentation provient principalement du développement des réseaux de distribution, mais aussi du renforcement des investissements en communication notamment dans les Parfums & Cosmétiques. Le niveau de ces charges exprimé en pourcentage des ventes reste stable à 38 %. Parmi ces charges commerciales, les frais de publicité et de promotion représentent 12 % des ventes et sont en augmentation de 14 % à taux de change et périmètre comparables.

Les charges administratives s'élèvent à 1 793 millions d'euros, en hausse de 6 % en données publiées. Elles représentent 7 % des ventes, en baisse de 0,7 point par rapport au premier semestre 2018.

L'implantation géographique des boutiques évolue comme présenté ci-après :

(en nombre) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
France 522 514 514
Europe (hors France) 1 163 1 153 1 132
États-Unis 792 783 754
Japon 420 422 414
Asie (hors Japon) 1 341 1 289 1 195
Autres marchés 461 431 407
TOTAL 4 699 4 592 4 416

(1) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 des comptes semestriels consolidés résumés concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Résultat opérationnel courant par groupe d'activités

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(1)
30 juin
2018(1)
Vins & Spiritueux 772 1 629 726
Mode & Maroquinerie 3 248 5 943 2 775
Parfums & Cosmétiques 387 676 364
Montres & Joaillerie 357 703 342
Distribution sélective 714 1 382 612
Autres activités et éliminations (187) (332) (179)
TOTAL 5 291 10 001 4 640

Le résultat opérationnel courant du Groupe s'établit à 5 291 millions d'euros, en hausse de 14 %. Retraitée de l'impact positif de 77 millions d'euros lié à la première application de la norme IFRS 16, cette hausse s'élève à 12 %. Le taux de marge opéra tionnelle sur ventes du Groupe s'élève à 21,1 %, en baisse de 0,2 point par rapport au premier semestre 2018.

L'effet total de l'évolution des parités monétaires sur le résultat opérationnel courant par rapport au premier semestre 2018 est positif de 3 millions d'euros. Ce chiffre intègre les trois éléments suivants : l'effet des variations des parités monétaires sur les ventes et les achats des sociétés du Groupe exportatrices et importatrices ; la variation du résultat de la politique de couverture de l'exposition commerciale du Groupe aux différentes devises ; l'effet des variations des devises sur la consolidation des résultats opérationnels courants des filiales hors zone euro.

À taux de change et périmètre comparables, le résultat opérationnel courant du Groupe est en hausse de 14 %, et de 12 % retraité de l'impact positif de 77 millions d'euros lié à la première application de la norme IFRS 16.

Vins & Spiritueux

(en millions d'euros et en pourcentage) 30 juin
2019
31 déc.
2018(1)
30 juin
2018(1)
Ventes 2 486 5 143 2 271
Résultat opérationnel courant 772 1 629 726
Taux de marge opérationnelle courante 31,1 31,7 32,0

Le résultat opérationnel courant du groupe d'activités Vins & Spiritueux s'établit à 772 millions d'euros, en hausse de 6 % par rapport au premier semestre 2018. La part des champagnes et vins représente 214 millions d'euros et celle des cognacs et spiritueux 558 millions d'euros. Cette performance résulte à la fois de l'augmentation des ventes en volume et d'une politique de hausse de prix soutenue. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de cette activité baisse de 0,9 point à 31,1 %.

Mode & Maroquinerie

(en millions d'euros et en pourcentage) 30 juin
2019
31 déc.
2018(1)
30 juin
2018(1)
Ventes 10 425 18 455 8 594
Résultat opérationnel courant 3 248 5 943 2 775
Taux de marge opérationnelle courante 31,2 32,2 32,3

(1) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 des comptes semestriels consolidés résumés concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Les activités Mode & Maroquinerie présentent un résultat opérationnel courant de 3 248 millions d'euros, en hausse de 17 % par rapport au premier semestre 2018, et en hausse de 16 % retraité de l'impact positif lié à la première application de la norme IFRS 16. Louis Vuitton maintient un niveau de rentabilité exceptionnel tout en poursuivant sa politique d'investissements soutenus, Christian Dior Couture réalise une performance record, tandis que Loewe et Rimowa confirment leur dynamique de croissance. Les autres marques de mode continuent de se renforcer. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d'activités baisse de 1,1 point et s'établit à 31,2 %.

Parfums & Cosmétiques

(en millions d'euros et en pourcentage) 30 juin
2019
31 déc.
2018(1)
30 juin
2018(1)
Ventes 3 236 6 092 2 877
Résultat opérationnel courant 387 676 364
Taux de marge opérationnelle courante 12,0 11,1 12,7

Le résultat opérationnel courant des activités Parfums & Cosmétiques est de 387 millions d'euros, en hausse de 6 % par rapport au premier semestre 2018. Cette hausse est tirée par Parfums Christian Dior, Guerlain et Parfums Givenchy, qui

améliorent leur résultat grâce au succès de leurs lignes de produits phares et à une forte dynamique d'innovation. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d'activités baisse de 0,7 point à 12,0 %.

Montres & Joaillerie

(en millions d'euros et en pourcentage) 30 juin
2019
31 déc.
2018(1)
30 juin
2018(1)
Ventes 2 135 4 123 1 978
Résultat opérationnel courant 357 703 342
Taux de marge opérationnelle courante 16,7 17,1 17,3

Le résultat opérationnel courant du groupe d'activités Montres & Joaillerie est de 357 millions d'euros, en hausse de 4,5 % par rapport au premier semestre 2018, et en hausse de 3 % retraité de l'impact positif lié à la première application de la norme IFRS 16.

Cette augmentation provient des bonnes performances de Bvlgari et Hublot. Le taux de marge opérationnelle sur ventes des activités Montres & Joaillerie baisse de 0,6 point pour s'établir à 16,7 %.

Distribution sélective

(en millions d'euros et en pourcentage) 30 juin
2019
31 déc.
2018(1)
30 juin
2018(1)
Ventes 7 098 13 646 6 325
Résultat opérationnel courant 714 1 382 612
Taux de marge opérationnelle courante 10,1 10,1 9,7

Le résultat opérationnel courant du groupe d'activités Distribution sélective est de 714 millions d'euros, en hausse de 17 % par rapport au premier semestre 2018, et de 9 % retraité de l'impact positif lié à la première application de la norme IFRS 16. Cette performance est portée par DFS qui améliore sa rentabilité. Le taux de marge opérationnelle sur ventes de ce groupe d'activités augmente de 0,4 point et s'établit à 10,1 %.

Autres activités

Le résultat opérationnel courant lié aux Autres activités et éliminations est négatif de 187 millions d'euros, en dégradation par rapport au premier semestre 2018. Outre les frais de siège, cette rubrique intègre le pôle Média, les yachts Royal Van Lent ainsi que les activités hôtelières et immobilières du Groupe.

(1) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 des comptes semestriels consolidés résumés concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

1.3. AUTRES ÉLÉMENTS DU COMPTE DE RÉSULTAT

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(1)
30 juin
2018(1)
Résultat opérationnel courant 5 291 10 001 4 640
Autres produits et charges opérationnels (54) (126) (70)
Résultat opérationnel 5 237 9 875 4 570
Résultat financier (214) (415) (35)
Impôt sur les bénéfices (1 448) (2 518) (1 277)
Résultat net avant part des minoritaires 3 575 6 942 3 258
Part des minoritaires (2 258) (4 368) (2 052)
Résultat net, part du Groupe 1 317 2 574 1 206

Les Autres produits et charges opérationnels sont négatifs de 54 millions d'euros contre un montant négatif de 70 millions d'euros au premier semestre 2018. Au 30 juin 2019, les Autres produits et charges incluent - 37 millions d'euros d'amortis sements et dépréciations de marques et écarts d'acquisition.

Le résultat opérationnel du Groupe est de 5 237 millions d'euros, en hausse de 15 % par rapport au 30 juin 2018.

Le résultat financier du premier semestre 2019 est négatif de 214 millions d'euros, à comparer à un résultat négatif de 35 millions d'euros au premier semestre 2018. Il est constitué :

  • du coût global de la dette financière nette qui s'élève à 56 millions d'euros, contre - 67 millions d'euros au premier semestre 2018, en amélioration de 9 millions d'euros ;
  • des intérêts financiers sur dettes locatives enregistrés dans le cadre de la première application de la norme IFRS 16, qui représentent une charge de 145 millions d'euros ;
  • des autres produits et charges financiers qui représentent une charge de 13 millions d'euros, à comparer à un produit de 32 millions d'euros au premier semestre 2018. La charge liée

au coût des dérivés de change est négative de 102 millions d'euros, contre - 68 millions d'euros un an plus tôt. Enfin, les autres produits sur instruments financiers, résultant principa lement de la variation de valeur de marché des investissements et placements financiers, sont positifs de 89 millions d'euros, contre 100 millions d'euros au 30 juin 2018.

Le taux effectif d'impôt du Groupe s'établit à 28,8 %, en hausse de 0,6 point par rapport au premier semestre 2018.

La part du résultat net revenant aux minoritaires est de 2 258 millions d'euros, contre 2 052 millions d'euros au premier semestre 2018. Les intérêts minoritaires sont essentiellement constitués des actionnaires de LVMH SE hors participation de contrôle de Christian Dior, soit 59 % de l'actionnariat de LVMH SE, ainsi que des minoritaires de Moët Hennessy et de DFS.

Le résultat net, part du Groupe s'élève à 1 317 millions d'euros, à comparer à 1 206 millions d'euros au premier semestre 2018. Il représente 5,3 % des ventes au premier semestre 2019, contre 5,5 % au premier semestre 2018. Le résultat net, part du Groupe du premier semestre 2019 est en hausse de 9 % par rapport au premier semestre 2018.

Commentaires sur les notions de périmètre et taux de change constants

Les effets de l'évolution des parités monétaires sont déterminés par conversion des comptes de la période des filiales ayant une monnaie fonctionnelle autre que l'euro aux taux de change de la période comparable précédente à l'exclusion de tout autre retraitement.

Les effets des variations de périmètre sont déterminés en déduisant :

Et en ajoutant :

• pour les cessions de la période comparable précédente, les ventes réalisées durant la période comparable précédente par les entités cédées.

pour les acquisitions du semestre, les ventes réalisées durant le semestre par les entités acquises, à compter de leur entrée en consolidation ;

pour les acquisitions de la période comparable précédente, les ventes du semestre réalisées au cours des mois durant lesquels les entités acquises n'étaient pas consolidées lors de la période comparable précédentes.

pour les cessions du semestre, les ventes de la période comparable précédente réalisées au cours des mois durant lesquels les entités cédées ne sont plus consolidées durant le semestre ;

Le retraitement du résultat opérationnel courant s'effectue selon les mêmes principes.

(1) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 des comptes semestriels consolidés résumés concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 30 juin 2019 Vins & Spiritueux

2. Vins & Spiritueux

Faits marquants

Le groupe Vins & Spiritueux réalise une belle performance. Fort de la qualité de son portefeuille de marques, il poursuit sa stratégie de valeur et renforce sa position de leader dans le domaine des produits de prestige en s'appuyant sur l'innovation et des investissements soutenus en communication. L'activité connaît une forte dynamique en particulier aux États- Unis, en Asie et sur les marchés émergents.

La croissance organique des ventes de champagne ressort à 5 % tandis que les volumes sont en recul de 1 %. La croissance en valeur est portée par la progression plus rapide des cuvées de prestige et par une politique ferme de hausse des prix. Moët & Chandon consolide ses avancées sur ses principaux marchés et célèbre les 150 ans de sa cuvée iconique Moët Impérial avec un très bel événement dans sa propriété du Château de Saran. La Maison obtient une double reconnaissance en viticulture durable grâce à sa démarche environnementale. Dom Pérignon réalise une forte croissance, confirmant la pertinence de sa stratégie de valeur. Les lancements du Vintage 2008, du Vintage Rosé 2006 et d'une édition limitée créée par Lenny Kravitz rencontrent un excellent accueil. Veuve Clicquot est portée par la dynamique de Carte Jaune et de son assemblage Rosé. Dévoilée mondialement cette année, La Grande Dame 2008, sa cuvée d'excellence, reçoit un accueil prometteur. La Maison renforce ses actions en faveur de l'entrepreneuriat féminin. Ruinart poursuit sa croissance soutenue, portée par les marchés européens et les États- Unis. À travers sa collaboration avec l'artiste brésilien Vik Muniz, la Maison illustre à nouveau son soutien à l'art contemporain et son amour pour la nature. Krug confirme sa dynamique avec la présentation de Krug Grande Cuvée 167e édition et Krug Rosé 23e édition. Le programme « Krug et l'ingrédient unique » rencontre toujours un vif succès.

Estates & Wines renforce la réputation d'excellence de ses vins, soulignée par l'obtention de nombreuses récompenses. Nouveau développement œnologique, Chandon lance Chandon Apéritif en Argentine, très innovant dans sa catégorie. L'acquisition du Château du Galoupet, prestigieux cru classé des Côtes- de-Provence, marque l'entrée de Moët Hennessy dans la catégorie porteuse des vins rosés de qualité.

La croissance organique des ventes de cognac s'établit à 8 % avec des volumes en hausse de 8 %. La belle performance de Hennessy sur la période s'inscrit dans la continuité des années précédentes, notamment 2018, au cours de laquelle la Maison est devenue la première marque internationale de spiritueux premium. Les qualités de cognac V.S et V.S.O.P sont les premiers vecteurs de croissance au premier semestre. La Maison tire profit de la bonne dynamique de ses marchés clés (États- Unis, Chine et « travel retail ») ainsi que de l'essor des marchés émergents (Afrique, Caraïbes…) où elle poursuit ses avancées. Tout en continuant de croître, Hennessy accentue ses investissements pour maintenir son haut niveau de qualité et renforce sa dynamique d'innovation, illustrée notamment par James Hennessy, X.X.O et la nouvelle campagne de communication pour X.O réalisée par Sir Ridley Scott.

Bénéficiant de la demande croissante pour des produits de grande qualité, les whiskies Glenmorangie et Ardbeg renforcent leur positionnement de single malts distingués par des prix prestigieux.

La vodka Belvedere poursuit son expansion dans le monde tout en se démarquant aux États- Unis avec Single Estate Rye. La distillerie polonaise développe un projet d'énergie verte ambitieux.

Clos 19 renforce sa position de plate- forme innovatrice dans le domaine du e- commerce et continue son expansion aux États- Unis.

Le whiskey Woodinville poursuit son développement dans plusieurs États américains.

La tequila Volcán De Mi Tierra enregistre une très belle croissance en Amérique du Nord.

Perspectives

Dans le droit fil de sa stratégie de valeur, le groupe d'activités Vins & Spiritueux continue de s'appuyer sur l'excellence et l'innovation pour renforcer ses positions dans un environnement commercial incertain où la demande reste toujours centrée sur la qualité. Rendu possible par la créativité et la valeur du portefeuille de produits, le développement d'une grande diversité d'expériences clients répond à l'objectif des différentes marques d'accompagner les nouveaux styles de vie et de recruter la prochaine génération de consommateurs. Servies par un réseau puissant et des équipes de distribution engagées, les Maisons de Vins & Spiritueux continueront, au cours des mois qui viennent, d'investir fortement dans la désirabilité de leurs marques ainsi que dans leurs capacités de production, tout en maintenant une politique d'approvisionnement active et qualitative. Fidèles à leur vision à long terme, elles accélèrent leurs actions pionnières en matière d'engagement environnemental et sociétal et explorent des solutions innovantes aux côtés de leurs différents partenaires.

Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 30 juin 2019 Mode & Maroquinerie

3. Mode & Maroquinerie

Faits marquants

L'exceptionnelle dynamique de Louis Vuitton est portée par une créativité toujours plus impactante et innovante dans tous ses métiers. Au cours d'un semestre riche en développements, lignes emblématiques et nouvelles créations contribuent de manière équilibrée à la croissance des ventes. Dans la lignée des collaborations précédentes, la collection de maroquinerie Artycapucines rassemble les modèles Capucines créés par six artistes avec les ateliers de la Maison. Le Monogram, signature iconique, se fait « oversize » pour habiller la collection capsule Monogram Giant tandis que Horizon Soft, dernière gamme de bagages conçue par Marc Newson, gagne encore en légèreté et praticité. En communication, Capucines, Twist et Dauphine, les « Nouveaux Classiques » de la Maison, sont mis à l'honneur au bras de ses égéries, Emma Stone, Alicia Vikander et Léa Seydoux. La collection de prêt- à- porter Croisière 2020, conçue par Nicolas Ghesquière comme un dialogue stylistique entre New York et Paris, défile au TWA Flight Center de l'aéroport JFK. Louis Vuitton dévoile à cette occasion le prototype d'une toile ultra innovante permettant de faire figurer des images animées sur les sacs qu'elle revêt. Virgil Abloh, directeur artistique pour l'univers de l'homme, lance une nouvelle ligne Louis Vuitton Staples Edition qui revisite les pièces essentielles du vestiaire masculin. La nouvelle collection de joaillerie B Blossom, l'extension de la gamme de montres Tambour et trois créations olfactives inspirées par l'été californien marquent également l'activité du semestre. La transformation qualitative du réseau de boutiques se poursuit avec des réouvertures emblématiques parmi lesquelles Florence, Londres Sloane Street, Monaco et Shanghaï IFC. La Maison continue de renforcer ses capacités de production avec l'ouverture en début d'année d'un nouvel atelier de maroquinerie dans le Maine- et- Loire ayant reçu la certification environnementale « BREEAM Very Good ». Le site de vente en ligne pour l'Europe vient d'être lancé à destination de sept pays européens. Louis Vuitton a lancé son premier site e- commerce en France en 2005 et l'a depuis étendu à dix- neuf autres pays dans le monde entier.

Christian Dior Couture réalise une performance exceptionnelle pour toutes ses catégories de produits et dans toutes les régions. Les défilés reflètent la remarquable créativité de la Maison : au Champ de Mars, la mise en scène de la collection Homme de Kim Jones évoque les tableaux vivants du siècle passé ; sous un chapiteau installé au Musée Rodin, la collection haute couture de Maria Grazia Chiuri s'inspire de la féérie du cirque ; hommage à la diversité, la Croisière 2020 défile au Palais El Badi de Marrakech, mixant les cultures et les savoir- faire africains et européens. En maroquinerie, la nouvelle ligne 30 Montaigne, en écho à l'adresse historique de la Maison, illustre à la perfection son élégance intemporelle et son savoir- faire, tandis que pour la troisième édition du projet Dior Lady Art, onze artistes féminines se voient donner carte blanche pour exprimer leur vision de l'iconique Lady Dior. Après Paris et Denver, une nouvelle exposition fait escale à Londres au Victoria and Albert Museum et à Dallas.

Fendi bénéficie d'une excellente dynamique, avec une croissance particulièrement élevée de ses produits emblématiques comme la ligne Baguette qui suscite une très forte demande. Dans le cadre du développement de son réseau de boutiques, la Maison inaugure sa présence à Monaco. Le semestre est surtout marqué par le dernier défilé de Karl Lagerfeld après 54 années d'histoire avec la marque et la famille Fendi. Un défilé mixte exceptionnel au Musée Powerlong de Shanghaï et une cérémonie au Grand Palais à Paris ont rendu hommage au grand créateur. Le défilé Couture à Rome début juillet illustre une nouvelle fois le savoir- faire exceptionnel de la Maison à travers un défilé hommage de 54 silhouettes.

La progression de Loro Piana est portée à la fois par la vitalité de ses gammes iconiques et par ses lignes « Excellences » comme The Gift of Kings, qui séduit par sa légèreté incomparable, ou encore la collection réalisée en laine de vigogne. Les souliers réalisent aussi une belle performance, soutenue par le lancement d'un service personnalisé et l'ouverture d'une boutique éphémère dans le quartier de Meatpacking à New York.

Les premières collections de prêt- à- porter de Hedi Slimane pour Celine sont lancées en boutique depuis le mois de mars. La Maison inaugure simultanément son nouveau concept de boutique, dont un déploiement progressif est prévu. Les défilés présentés au premier semestre, qui ont connu un excellent accueil, reflètent la nouvelle identité de la Maison.

Pour Givenchy, le semestre est marqué principalement par le lancement de la nouvelle ligne de maroquinerie Mystic et la reprise en direct de sa distribution en Corée. La Maison a présenté, dans les jardins labyrinthiques de la Villa Palmieri à Florence en Italie, la première collection pour homme dessinée par Clare Waight Keller.

Sous l'impulsion de son directeur artistique Jonathan Anderson, Loewe enregistre une progression remarquable sur l'ensemble des marchés, portée notamment par le succès médiatique et commercial du prêt- à- porter et des nouveaux sacs, dont le modèle Gate. Une série d'événements soutient la visibilité de la Maison et le lancement de ses collections capsules, l'édition limitée inspirée par Dumbo, la collection pour femme Paula's Ibiza et celle pour homme Eye/Loewe/Nature.

Kenzo poursuit le renforcement de sa distribution avec une nouvelle boutique à New York et celles reprises en direct fin 2018 en Chine. La Semaine de la Mode en juin a été l'occasion de célébrer l'essor remarquable opéré sous la direction artistique d'Humberto Leon et Carol Lim qui, après huit années passées chez Kenzo, ont décidé de se concentrer sur leur label Opening Ceremony. Felipe Oliveira Baptista rejoint Kenzo en qualité de directeur artistique de Kenzo.

Berluti bénéficie d'une excellente dynamique, portée notamment par le Japon et la Chine. Les premiers défilés de prêt- à- porter de Kris Van Assche ont reçu un très bon accueil. Les nouvelles collections arrivées en boutique ont séduit et élargi la clientèle. Le réseau de distribution poursuit son développement sélectif.

Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 30 juin 2019 Parfums & Cosmétiques

Rimowa étend son réseau de boutiques et dévoile de nouveaux ambassadeurs pour sa campagne de communication globale. Parmi les temps forts du semestre, trois collaborations pour des éditions limitées, avec la Maison Bang & Olufsen et les artistes Daniel Arsham et Alex Israel, ainsi que le lancement de nouvelles couleurs pour les bagages de la ligne Essential. Une première collection capsule issue d'une collaboration entre Rimowa et Dior Homme a été également révélée.

Le créateur Marc Jacobs lance avec succès pour sa marque éponyme la nouvelle ligne The Marc Jacobs, proposant les pièces essentielles d'une garde- robe contemporaine.

Poursuite de la relation entre LVMH et la chanteuse Rihanna, la Maison de mode Fenty nouvellement créée a ouvert en mai son site internet ainsi que deux boutiques éphémères à Paris et New York.

La Maison Patou, acquise par LVMH, a accueilli Guillaume Henry en qualité de directeur artistique pour relancer son prêt- à- porter féminin.

Perspectives

Dans le droit fil de sa dynamique créative et de son esprit d'innovation allié à un savoir- faire artisanal unique, Louis Vuitton continue d'enrichir son univers fascinant et de façonner pour ses clients la plus belle des expériences. Des initiatives fortes dans tous ses métiers et des projets engagés pour des boutiques phares marqueront les prochains mois. Des campagnes et événements intimement liés aux temps forts de l'activité soutiendront les développements à venir. Les valeurs d'innovation et d'excellence de Christian Dior continueront d'accroître son rayonnement et de guider sa progression soutenue. Une boutique d'exception sur les Champs- Élysées à Paris, expérimentant de nouveaux concepts, prendra temporairement le relais de l'adresse historique du 30 avenue Montaigne qui fait l'objet de grandes transformations. Fendi poursuivra le développement de ses collections ainsi que ses partenariats avec le monde de l'art et de la musique. Toutes les Maisons continueront de se concentrer sur la créativité de leurs collections, l'excellence de la distribution et de l'expérience client et le renforcement de leur stratégie digitale.

4. Parfums & Cosmétiques

Faits marquants

Le rayonnement des Maisons de Parfums & Cosmétiques, la vitalité de leurs lignes iconiques, la qualité de leurs innovations et leurs investissements soutenus en communication stimulent la croissance et les gains de parts de marché du pôle d'activités. Le maquillage et le soin sont particulièrement dynamiques et le marché toujours très porteur en Asie.

Après une année record, Parfums Christian Dior continue de réaliser une belle performance grâce à la force de ses lignes phares. Au- delà des débuts encourageants de Joy, troisième parfum féminin d'envergure mondiale, la croissance du portefeuille féminin est ainsi soutenue par le succès de la nouvelle Eau de Toilette Miss Dior et la vitalité de J'adore. Sauvage, qui a pris le leadership mondial des fragrances masculines en 2018, maintient ses performances remarquables. Avec une collection de parfums d'exception proposée dans des boutiques dédiées, Maison Christian Dior se développe fortement, confirmant son potentiel, en Asie tout particulièrement. L'ancrage de la Maison à Grasse, berceau de la parfumerie, est central dans chacune de ses créations olfactives et renforce son rayonnement. Le maquillage bénéficie tout particulièrement du succès continu du rouge à lèvres Rouge Dior, de sa déclinaison Ultra- Rouge et de la nouveauté Dior Addict Stellar Shine. Les performances du fond de teint Forever et de la gamme Dior Backstage, inspirée des produits utilisés par les maquilleurs dans les coulisses des défilés de mode, sont aussi à souligner. La croissance du soin est portée par l'Asie et les produits premium. Dior Prestige, dont le cœur de gamme continue de progresser, est en forte croissance dans toutes les régions grâce à la nouvelle Micro- Lotion de Rose qui s'ajoute à la Micro- Huile de Rose.

Guerlain connaît une croissance remarquable, entraînée par ses lignes de soin Abeille Royale et Orchidée Impériale et, en maquillage, par Rouge G et le nouveau fond de teint Essentiel. Cette dynamique est particulièrement marquée en Chine et en « travel retail ». Forte de douze années d'engagement environnemental et social dans des domaines aussi variés que la biodiversité, l'écoconception, le climat et la solidarité, Guerlain est la première Maison de cosmétique à lancer une plate- forme de transparence et de traçabilité, « Bee Respect », permettant de partager les coulisses du cycle de vie de ses créations. Elle a tenu en mai à l'UNESCO la troisième édition des Universités des Abeilles, réunissant les plus grands experts afin d'identifier des solutions concrètes pour leur protection.

Parfums Givenchy enregistre à nouveau une forte progression. Le succès du maquillage s'amplifie en Asie, tout particulièrement en Chine. En Europe et dans le reste du monde, la croissance s'accélère grâce au succès du parfum L'Interdit.

Chez Kenzo Parfums, la dynamique de Flower by Kenzo est soutenue par une nouvelle variante olfactive Flower by Kenzo Eau de Vie. Tirant profit d'un plan d'innovations très fourni, Fenty Beauty by Rihanna affirme son succès sur de nouvelles catégories : correcteurs de teint déclinés en 50 teintes, poudres de soleil, poudres de fixation, gloss, et continue de créer l'événement sur les réseaux sociaux. Benefit poursuit le développement de sa collection pour sourcils grâce à ses produits phares Gimme Brow et Precisely et à l'expansion de ses bars à sourcils, notamment en Chine. Make Up For Ever lance un nouvel anti- cernes longue tenue au sein de sa gamme culte Ultra- HD. Fresh poursuit son fort développement en Chine et réalise une performance solide sur le marché américain, s'appuyant sur ses lignes phares Rose,

Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 30 juin 2019 Montres & Joaillerie

Black Tea et Lotus. Acqua di Parma relance sa ligne Barbiere et propose une gamme totalement renouvelée de parfums et bougies d'intérieur. La Maison rouvre les portes de son écrin milanais totalement rénové tandis que ses premières boutiques sont inaugurées en Chine. Parfums Loewe renouvelle son identité visuelle et sa communication avec de fortes avancées en Espagne, son marché historique. Maison Francis Kurkdjian lance Gentle Fluidity, deux variations olfactives résolument différentes élaborées à partir des mêmes ingrédients. La marque de soins Ole Henriksen poursuit son développement aux États- Unis grâce à une activation très suivie sur les réseaux sociaux et suscite l'engouement avec sa gamme Banana Bright.

Perspectives

Dans un univers très compétitif, l'activité Parfums & Cosmétiques s'appuie sur la complémentarité de son portefeuille de marques pour renforcer ses parts de marché en 2019. L'innovation, la qualité de la distribution et le soutien en communication, notamment digitale, restent les axes clés au service de cette ambition. Parfums Christian Dior continuera de valoriser ses

5. Montres & Joaillerie

Faits marquants

La croissance des Maisons de Montres & Joaillerie est portée par la force des lignes iconiques, la créativité des nouveaux produits et le renforcement de la notoriété des marques. Les meilleures performances sont réalisées en joaillerie et dans les réseaux de boutiques en propre.

Bvlgari poursuit son parcours remarquable et accroît ses parts de marché avec un succès tout particulier de la joaillerie. La croissance s'appuie sur la contribution des lignes iconiques Serpenti, B.zero1, Diva et Lvcea, auxquelles s'ajoute Fiorever, nouvelle collection lancée en 2018 autour du thème floral et du diamant. La Maison célèbre le vingtième anniversaire de la ligne B.zero1 avec une exposition à Milan, doublée de la création de séries spéciales et de nouvelles variantes de bagues et bracelets. Une quatrième édition de l'exposition « SerpentiForm » est organisée à Chengdu tandis que la collection de haute joaillerie Wild Pop, quintessence du savoir- faire et de l'esprit de Bvlgari, s'expose successivement à Londres, Tokyo et Hong Kong. De nombreuses créations exprimant la grande maîtrise horlogère de la Maison sont présentées à Genève et à Bâle, telles les nouvelles Serpenti Seduttori ou Octo Finissimo Chronograph et Octo Finissimo Tourbillon Carbone qui établissent deux nouveaux records du monde de minceur et d'élégance contemporaine. Les ouvertures de boutiques et le programme de rénovation se poursuivent comme à Monaco, complétés par l'installation d'espaces éphémères, notamment à Paris Champs- Élysées ou à Macao Wynn.

TAG Heuer continue de mettre l'accent sur ses lignes phares Carrera, Aquaracer et Formula 1 avec la présentation de nouveaux modèles et de séries spéciales. Tandis que la Golf Edition vient compléter la gamme de montres connectées, la nouvelle collection Autavia, reprise d'une ligne légendaire, innove en matière de précision. TAG Heuer célèbre les cinquante ans de son modèle Monaco par le lancement d'éditions limitées.

fragrances iconiques en lien avec la Couture et avec son ancrage à Grasse, tout en construisant une expérience client unique autour du parfum, notamment via le déploiement de son concept de boutique Maison Christian Dior. Mettant en relief l'art de la couleur de la Maison et l'esprit des défilés de mode, le maquillage sera dynamisé par de nombreuses innovations et une forte activation digitale. Le soin Dior poursuivra son offensive dans la catégorie premium et bénéficiera du fort développement du marché asiatique. Pour Guerlain, le second semestre sera marqué par une forte activité dans le domaine du parfum : soutien puissant à Mon Guerlain avec une nouvelle campagne incarnée par Angelina Jolie, poursuite du déploiement international des Aqua Allegoria, développement du réseau de boutiques Guerlain Parfumeur. Parfums Givenchy relancera son rouge à lèvres emblématique Le Rouge, inspiré par la couture, et dévoilera une nouvelle déclinaison olfactive du parfum L'Interdit. Kenzo Parfums lancera une nouvelle eau de parfum dans la gamme Kenzo World. Make Up For Ever renforcera son expertise reconnue dans le domaine du fond de teint avec un concept innovant multi- bénéfices. Fenty Beauty by Rihanna intensifiera sa conquête du marché asiatique.

Hublot poursuit sa croissance vigoureuse. Cette dynamique continue est nourrie par les lignes emblématiques Classic Fusion et Big Bang et par le remarquable développement de Spirit of Big Bang, principal contributeur au développement des ventes. Dans chacune des lignes, de nouveaux modèles d'exception, comme la Classic Fusion Ferrari GT, illustrent la force d'innovation de la Maison. Sa notoriété est servie par un programme dense de communication et d'événements conduits autour des milieux sportifs et culturels. Hublot continue d'améliorer la qualité de sa distribution et poursuit le développement de son réseau de boutiques, dorénavant sa première source de croissance. Deux ouvertures sont réalisées au mois de mai, à Rome Piazza di Spagna et à Monte- Carlo.

Chez Zenith, s'ajoutant aux collections iconiques Chronomaster, Elite et Pilot, la ligne Defy est renforcée par de nouveaux modèles et se développe rapidement. La Maison poursuit la consolidation de son organisation tout en bénéficiant des synergies offertes par les autres Maisons horlogères.

La croissance de Chaumet, avec une dynamique particulièrement soutenue en Chine, au Japon et au Moyen- Orient, s'appuie largement sur le grand succès de la collection Bee my Love à côté des lignes emblématiques Liens et Joséphine. Des déclinaisons inédites de bagues et bracelets dans la ligne Liens Evidence et la nouvelle montre Boléro viennent enrichir les collections. Chaumet entame une rénovation en profondeur de son site historique parisien de la place Vendôme. Une boutique temporaire installée boulevard Saint- Germain accueille une exposition consacrée à la faune et la flore, sources d'inspiration majeures de la Maison.

Fred développe activement ses lignes Force 10 et 8°0 et lance une nouvelle collection Ombre Féline.

Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 30 juin 2019 Distribution sélective

Perspectives

Le groupe d'activités Montres & Joaillerie maintient son objectif de gains de parts de marché en 2019. Cette ambition s'appuie sur la créativité, la maîtrise des savoir- faire horlogers et joailliers des Maisons et les performances de leurs boutiques en propre. Elle s'accompagne d'une approche attentive des différents marchés et d'un ciblage rigoureux de l'allocation des ressources. Les investissements marketing seront soutenus, avec un accent particulier dans le domaine digital. Il en va de même pour les programmes dédiés à la qualité et à la productivité de la distribution. Bvlgari a présenté sa nouvelle collection de haute joaillerie fin juin à Capri, Cinemagia, hommage à la relation intime que la Maison italienne entretient depuis des années avec le

6. Distribution sélective

Faits marquants

La croissance organique de 8 % des ventes de Distribution sélective est nourrie par la bonne dynamique de toutes les Maisons du groupe d'activités.

Les ventes de Sephora sont en forte croissance, entraînant de nouveaux gains de parts de marché dans tous ses pays, avec une accélération notable en Asie et au Moyen- Orient. Le réseau de boutiques poursuit son expansion. Les ventes en ligne connaissent des avancées rapides. Forte de son implantation dans 34 pays et de sa présence digitale sur 29 marchés, la Maison capitalise sur ses synergies omnicanales pour toujours mieux servir ses clients et réaliser son ambition de construire la communauté de la beauté la plus appréciée au monde. La rénovation des boutiques de La Défense à Paris, Dubaï Mall ou Times Square à Manhattan et l'ouverture de magnifiques boutiques phares à Hudson Yards (New York) et China World (Pékin) ont permis aux clients de découvrir les nouveaux concepts de Sephora sur chaque continent. La campagne de communication « We Belong To Something Beautiful » en Amérique du Nord illustre l'attachement de Sephora aux valeurs fortes d'inclusion afin que toute personne se sente bienvenue dans ses boutiques. Avec une sélection de produits toujours plus vaste et innovante, l'enseigne cultive l'exclusivité de son assortiment. Sa marque propre Sephora Collection constitue un bon vecteur d'attraction et de fidélisation. La gamme Good Skincare lancée au premier semestre rencontre un grand succès.

DFS continue de bénéficier d'une demande soutenue sur les destinations long- courrier situées en Océanie ou à Venise en Europe et sur ses grands marchés de Hong Kong et Macao même si un ralentissement a été observé au cours des derniers mois. Les périodes commerciales clés du Nouvel An chinois et de la « Golden Week » ont été très réussies. Grâce à un accord de logistique avec la société Shenzhen Duty Free, DFS fait son entrée sur le marché chinois. Plusieurs « mini- programmes » destinés aux voyageurs sont lancés sur le réseau social WeChat et l'offre de produits en ligne se développe rapidement. Après Venise, Chengdu, Pékin et Macao en 2018, le programme événementiel de DFS « Masters of Time », présentant une prestigieuse collection de montres et de joaillerie, fait escale à Sydney et Hawaï.

7e art. Une nouvelle exposition, « Bvlgari, une histoire, un rêve », célébrant Bvlgari et la mode italienne, a été inaugurée au château Sant'Angelo de Rome en juin. L'expansion du réseau de boutiques se poursuivra. Chaumet inaugurera une boutique phare sur le site « 1881 Heritage » à Hong Kong, de même que Hublot. Zenith et Fred renforceront leur présence en Chine avec une nouvelle boutique à Pékin et à Shanghaï respectivement. En janvier 2020, l'Hôtel Bvlgari de Dubaï accueillera le premier salon des Maisons horlogères suisses du Groupe. Complétant leur participation aux salons horlogers de Genève et Bâle, cette initiative constitue un nouveau vecteur de visibilité pour les marques du Groupe et renforce son engagement dans le domaine de l'horlogerie.

Starboard Cruise Services étend sa présence à bord de nouveaux navires prestigieux faisant suite à la fin de contrat avec certaines compagnies de croisières. Son offre dans le domaine des montres et de la joaillerie est renforcée avec notamment l'inauguration de la plus grande boutique Bvlgari en mer. L'attention portée à ses différentes clientèles est au cœur de ses nouveaux concepts de boutique qui proposent des expériences uniques, sensorielles et personnalisées, conçues en fonction des destinations et des navires.

Le Bon Marché poursuit sa croissance, portée par le caractère unique de sa sélection de produits, la beauté de ses espaces et la qualité de son accueil. Le semestre est marqué par une exposition de l'artiste portugaise Joana Vasconcelos. Autre temps fort, l'événement « Geek mais chic », véritable expérience du shopping du troisième millénaire, associant innovations numériques et découvertes immersives avec le concours de plus de 80 marques de mode, beauté ou décoration. Les « salons particuliers » ont ouvert début juin avec un service associé de shopping personnalisé et de stylisme. Bénéficiant de sa double implantation sur les deux rives de la Seine, La Grande Épicerie de Paris voit sa fréquentation augmenter. La plate- forme digitale 24 Sèvres devient 24S, dénomination qui s'inscrit dans l'accompagnement d'une clientèle de plus en plus internationale.

Perspectives

Sephora poursuit sa stratégie avec d'ambitieux projets d'expansion géographique et de gains de parts de marché. L'enseigne ouvrira ses premières boutiques en Corée du Sud, à Hong Kong et en Nouvelle- Zélande au second semestre. Elle continue de s'appuyer sur l'innovation et sur son excellente connaissance de ses clients pour leur offrir, partout dans le monde, un service toujours plus personnalisé. L'engagement, la formation et l'expertise des équipes restent les axes clés pour servir cet objectif et garantir aux clients une expérience physique ou digitale exceptionnelle. DFS bénéficiera au second semestre de l'achèvement d'importantes rénovations, dont celle de deux T Gallerias phares à Hong Kong et Macao, ainsi que celle des boutiques aéroportuaires de San Francisco, Saïpan, Okinawa et Cairns en Australie. Un quatrième

magasin ouvrira à Hong Kong dans le quartier très animé de Mong Kok, tandis que se poursuit le grand projet d'ouverture du site de La Samaritaine à Paris, prévue pour 2020. Le Bon Marché continue de cultiver l'exclusivité et la qualité de service qui font son succès. Des transformations sont opérées au rez- dechaussée du magasin principal pour accueillir et satisfaire mieux encore une clientèle exigeante. Une exposition sur le thème « punk » sera organisée à l'automne. La Grande Épicerie de Paris s'applique à renforcer son attractivité et la fidélité de sa clientèle de chaque côté de la Seine.

7. Commentaires sur le bilan consolidé

Bilan au 30 juin 2019

(en milliards d'euros) 30 juin
2019
31 déc. 2018(1) Variation
Immobilisations incorporelles 30,9 28,6 2,3
Immobilisations corporelles 15,6 14,5 1,1
Droits d'utilisation 12,1 - 12,1
Autres actifs non courants 5,2 4,6 0,6
Actifs non courants 63,8 47,7 16,1
Stocks 13,6 12,5 1,1
Autres actifs courants 16,1 17,1 - 1,0
Actifs courants 29,7 29,6 0,1
ACTIF 93,5 77,3 16,2
(en milliards d'euros) 30 juin
2019
31 déc. 2018(1) Variation
Capitaux propres 37,9 36,4 1,5
Dettes financières à plus d'un an 5,9 6,4 - 0,5
Dettes locatives à plus d'un an 10,1 - 10,1
Autres passifs non courants 18,5 17,1 1,4
Capitaux permanents 72,4 59,9 12,5
Dettes financières à moins d'un an
7,9 5,6 2,3
Dettes locatives à moins d'un an 2,0 - 2,0
Autres passifs courants 11,2 11,8 - 0,6
Passifs courants 21,1 17,4 3,7

Le total du bilan consolidé du groupe Christian Dior au 30 juin 2019 s'élève à 93,5 milliards d'euros, en progression de 16,2 milliards d'euros par rapport à fin 2018, dont 12,1 milliards d'euros liés à l'application d'IFRS 16 au 1er janvier 2019, avec la comptabilisation, à l'actif, de droits d'utilisation relatifs aux contrats de location dont les loyers sont fixes en contrepartie, au passif, de dettes locatives (voir Note 1.2 des comptes consolidés résumés concernant le détail des effets de l'application d'IFRS 16). Par conséquent, les actifs non courants connaissent une forte progression, de 16,1 milliards d'euros, et représentent 68 % du total du bilan, contre 62 % à fin 2018.

(1) Les états financiers au 31 décembre 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 des comptes semestriels consolidés résumés concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Les immobilisations incorporelles progressent de 2,3 milliards d'euros, dont 1,9 milliard lié à la comptabilisation de l'écart d'acquisition provisoire sur Belmond, auquel s'ajoute 0,7 milliard d'euros lié à l'impact sur les écarts d'acquisition de la revalorisation des engagements d'achat d'intérêts minoritaires. À l'inverse, l'application d'IFRS 16 entraîne une baisse de 0,4 milliard d'euros des immobilisations incorporelles, liée au reclassement des droits au bail au sein des droits d'utilisation.

Les immobilisations corporelles progressent de 1,1 milliard d'euros en raison, pour 1,1 milliard d'euros, de l'entrée dans le périmètre de consolidation des immobilisations corporelles figurant au bilan de Belmond à la date d'acquisition. Les investissements du semestre, nets des dotations aux amortissements et des cessions, représentent une augmentation de 0,3 milliard d'euros ; ils sont commentés dans le cadre des analyses de variation de trésorerie. Enfin, l'application d'IFRS 16 a entraîné un reclassement de - 0,3 milliard d'euros vers le poste Droits d'utilisation, corres pondant aux immobilisations en location- financement.

Les droits d'utilisation représentent un solde de 12,1 milliards d'euros au 30 juin 2019, dont 11,8 milliards d'euros liés à la comptabilisation des droits d'utilisation relatifs aux contrats de location dont les loyers sont fixes et 0,4 milliard d'euros lié au reclassement des droits au bail, précédemment présentés en immobilisations incorporelles. Les contrats de location de boutiques représentent la majeure partie des droits d'utilisation, soit 9,6 milliards d'euros.

Les autres actifs non courants progressent de 0,6 milliard d'euros, pour s'établir à 5,2 milliards d'euros en raison, principalement, de l'évolution de la valeur de marché des instruments dérivés.

Les stocks sont en hausse de 1,1 milliard d'euros, progression liée à la constitution de stocks sur la période (voir les Commentaires sur la variation de trésorerie consolidée).

Les autres actifs courants reculent de 1,0 milliard d'euros, une évolution liée principalement à la baisse de 0,4 milliard d'euros du niveau de trésorerie et équivalents de trésorerie, à la diminution de 0,2 milliard d'euros du niveau des créances clients, et à la baisse de 0,4 milliards d'euros du montant des placements financiers.

L'application d'IFRS 16 a entraîné la comptabilisation de dettes locatives pour un total de 12,1 milliards d'euros, dont 10,1 milliards d'euros à plus d'un an et 2,0 milliards d'euros à moins d'un an, en contrepartie des droits d'utilisation enregistrés à l'actif.

Les autres passifs non courants, à 18,5 milliards d'euros, progressent de 1,4 milliard d'euros par rapport à leur niveau de 17,1 milliards d'euros au 31 décembre 2018. Cette progression est imputable, pour 0,7 milliard d'euros, à l'augmentation de la dette au titre des engagements d'achat de titres de minoritaires à laquelle s'ajoutent, pour 0,3 milliard d'euros, l'augmentation de la valeur de marché des instruments dérivés, ainsi que celles des provisions et autres passifs non courants et des impôts différés passifs, pour respectivement 0,3 milliard d'euros et 0,1 milliard d'euros.

Enfin, les autres passifs courants reculent de 0,6 milliard d'euros, pour s'établir à 11,2 milliards d'euros. Cette variation s'explique principalement par la baisse des dettes opérationnelles, en lien avec la saisonnalité des activités du Groupe.

(en milliards d'euros et en pourcentage) 30 juin
2019
31 déc. 2018(1)(2) Variation
Dette financière à plus d'un an 5,9 6,4 - 0,5
Dette financière à moins d'un an et instruments dérivés 8,0 5,6 2,4
Dette financière brute après effets des instruments dérivés 13,9 12,0 1,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie, et autres (10,5) (11,6) 1,1
Dette financière nette 3,4 0,4 3,0
Capitaux propres (part du Groupe et minoritaires) 37,9 36,4 1,5
Ratio dette financière nette/ capitaux propres 9,1 % 1,1 % 8,0 pp

Dette financière nette et capitaux propres

Le ratio dette financière nette sur capitaux propres (y compris les intérêts minoritaires), à 9,1 %, est en progression de 8,0 points par rapport au niveau de 1,1 % au 31 décembre 2018. Cette évolution est liée principalement à l'acquisition de Belmond, qui a contribué pour 2,8 milliards d'euros à la progression de la dette financière du Groupe.

Le total des capitaux propres, comprenant la part du Groupe et les intérêts minoritaires, s'élève à 13,9 milliards d'euros à fin juin 2019, en progression de 1,5 milliard d'euros par rapport à fin 2018. Le résultat du semestre, net des distributions de dividendes, contribue à cette progression à hauteur de 1,4 milliard d'euros. S'y ajoute l'effet de l'évolution des parités monétaires sur les

(1) Les états financiers au 31 décembre 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 des comptes semestriels consolidés résumés concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

(2) La dette financière nette au 31 décembre 2018 avait été ajustée afin de prendre en compte les titres Belmond, présentés en Investissements financiers. Voir Note 18.1 de l'annexe aux comptes consolidés 2018.

Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 30 juin 2019 Commentaires sur la variation de la trésorerie consolidée

réserves des entités en devises, positif de 0,1 milliard d'euros ; il concerne en majeure partie les réserves des entités en dollar US. Au 30 juin 2019, le total des capitaux propres représente 41 % du total du bilan, contre 47 % à fin 2018.

La dette financière brute après effet des instruments dérivés s'élève à fin juin 2019 à 13,9 milliards d'euros, en hausse de 1,9 milliard d'euros par rapport à fin 2018. La dette obligataire progresse de 0,2 milliard d'euros, à la suite de deux émissions obligataires LVMH réalisées durant le semestre pour un total de 1 milliard d'euros, et, en sens inverse, au remboursement de l'emprunt Christian Dior de 0,5 milliard d'euros émis en 2014 ainsi qu'au remboursement de l'emprunt LVMH de 0,3 milliard d'euros émis en 2014. En outre, l'encours de billets de trésorerie progresse de 1,9 milliard d'euros, et les emprunts bancaires de 0,1 milliard d'euros. À la suite de l'application d'IFRS 16, les dettes de location- financement ont été reclassées au sein des dettes locatives, qui sont exclues de la dette financière nette, avec pour effet une baisse de 0,3 milliard d'euros de la dette financière nette.

La trésorerie et équivalents de trésorerie, et les placements et investissements financiers en couverture de dettes financières s'élèvent à 10,5 milliards d'euros à fin juin 2019, inférieurs de 1,1 milliard d'euros aux 11,6 milliards atteints fin 2018. La dette financière nette progresse ainsi de 3,0 milliards d'euros.

À fin juin 2019, le montant disponible de lignes de crédit confirmées non tirées est de 6,0 milliards d'euros, et excède l'encours du programme de billets de trésorerie, dont le montant au 30 juin 2019 atteint 5,1 milliards d'euros.

8. Commentaires sur la variation de la trésorerie consolidée

Variation de la trésorerie au premier semestre 2019

Le tableau de variation de la trésorerie consolidée, présenté dans les comptes consolidés, détaille les principaux flux financiers des périodes présentées.

(en millions d'euros) 30 juin
2019
30 juin 2018(1) Variation
Capacité d'autofinancement 7 394 5 448 1 946
Coût de la dette financière nette : intérêts payés (47) (89) 42
Dettes locatives : intérêts payés (109) - (109)
Impôt payé (1 095) (913) (182)
Variation du besoin en fonds de roulement (1 875) (1 323) (552)
Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation 4 268 3 123 1 145
Investissements d'exploitation (1 423) (1 204) (219)
Remboursement des dettes locatives (1 071) - (1 071)
Cash- flow disponible 1 774 1 919 (145)
Investissements financiers et acquisitions et cessions de titres consolidés (1 965) (178) (1 787)
Opérations en capital (2 236) (2 034) (202)
Variation de la trésorerie avant opérations de financement (2 427) (293) (2 134)

La capacité d'autofinancement, à 7 394 millions d'euros, progresse de 1 946 millions d'euros par rapport aux 5 448 millions d'euros enregistrés un an plus tôt. Après paiement de l'impôt et des intérêts financiers relatifs à la dette financière nette et aux dettes locatives, et variation du besoin en fonds de roulement, la variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation atteint 4 268 millions d'euros, en progression de 1 145 millions d'euros par rapport au premier semestre 2018, dont 1 062 millions

d'euros liés à l'application d'IFRS 16. L'effet de l'application d'IFRS 16 correspond à l'annulation de l'amortissement des droits d'utilisation, pour 1 171 millions d'euros et à la comptabilisation des intérêts payés sur dettes locatives, pour - 109 millions d'euros. L'application de la norme IFRS16 sur le seul exercice 2019 rend la variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation non comparable entre les premiers semestres 2018 et 2019.

(1) Les états financiers au 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 des comptes semestriels consolidés résumés concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 30 juin 2019 Commentaires sur la variation de la trésorerie consolidée

Les intérêts payés sur la dette financière nette s'élèvent à 47 millions d'euros au premier semestre 2019, soit un recul de 42 millions d'euros par rapport aux 89 millions d'euros constatés au premier semestre 2018, en raison, notamment, de la variation des montants décaissés relatifs aux points de terme des swaps cambistes échus sur la période.

Les impôts payés atteignent 1 095 millions d'euros, en progression de 20 % par rapport aux 913 millions décaissés l'an dernier, essentiellement du fait de la progression des résultats du Groupe dans l'ensemble des zones géographiques où il est implanté.

La progression du besoin en fonds de roulement, de 1 875 millions d'euros, est supérieure de 552 millions d'euros au niveau observé un an plus tôt. Le besoin de trésorerie lié à la progression des stocks s'élève à 1 210 millions d'euros sur le semestre contre 1 038 millions d'euros un an plus tôt. La progression des stocks concerne en premier lieu les activités de Mode & Maroquinerie et de Montres & Joaillerie. La baisse des dettes fournisseurs et des dettes fiscales et sociales a généré un besoin de trésorerie complémentaire de 919 millions d'euros sur le semestre, en progression significative par rapport aux 567 millions d'euros constatés au premier semestre 2018. La baisse des créances clients, de 254 millions d'euros (contre 282 millions d'euros au premier semestre 2018), n'a permis de financer que partiellement le besoin de trésorerie généré par la progression des stocks et par la baisse des dettes d'exploitation. Ces évolutions sont représentatives de la saisonnalité des activités du Groupe.

Les investissements d'exploitation, nets des cessions, représentent au 30 juin 2019 un débours de 1 423 millions d'euros, contre 1 204 millions d'euros un an plus tôt. Ceux- ci incluent princi palement les investissements des marques du Groupe dans leurs réseaux de distribution, notamment ceux de Louis Vuitton, DFS, Sephora, Celine et Christian Dior Couture. Ils comprennent également les investissements liés au projet de La Samaritaine ainsi que les investissements des marques de champagne et de Hennessy dans leur outil de production.

Les remboursements de dettes locatives se sont élevés à 1 071 millions d'euros sur le premier semestre 2019.

Au 30 juin 2019, le cash- flow disponible d'exploitation s'élève à 1 774 millions d'euros, en diminution de 8 % par rapport aux 1 919 millions d'euros enregistrés au premier semestre 2018. Cet indicateur est défini au niveau du tableau de variation de la trésorerie consolidée. Outre la variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation, il inclut les investissements d'exploitation et les remboursements des dettes locatives, le Groupe considérant ces deux éléments comme constitutifs de la variation de trésorerie générée par l'exploitation.

Au 30 juin 2019, 1 965 millions d'euros ont été consacrés aux investissements financiers, dont 1 878 millions d'euros liés à l'acquisition de Belmond et 81 millions d'euros liés aux acquisitions et cessions d'investissements financiers. Au 30 juin 2018, le montant consacré aux investissements financiers y compris les impôts attachés s'élevait à 178 millions d'euros.

La variation de trésorerie issue des opérations en capital représente un débours de 2 236 millions d'euros. Ce montant résulte, à hauteur de 721 millions d'euros, des dividendes versés au cours du semestre par Christian Dior SE, hors actions auto- détenues, correspondant au solde du dividende 2018, auxquels s'ajoute l'impôt relatif aux dividendes versés, pour 14 millions d'euros. Les dividendes versés aux minoritaires des filiales consolidées se sont élevés à 1 515 millions d'euros auxquels s'ajoute l'impôt relatif aux dividendes versés, pour 65 millions d'euros. À l'inverse, les autres opérations en capital ont permis de recueillir 79 millions d'euros.

Le besoin de financement après toutes opérations d'exploitation, d'investissement et en capital s'élève ainsi à 2 427 millions d'euros, il a été financé à hauteur de 1 532 millions d'euros par les émissions nettes de dettes financières et à hauteur de 492 millions d'euros par les cessions nettes de placements financiers.

L'effet de la variation des écarts de conversion sur les soldes de trésorerie étant positif de 15 millions d'euros, le niveau de trésorerie en fin de période diminue de 388 millions d'euros par rapport à celui à fin 2018, et atteint ainsi 7 967 millions d'euros.

Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2019

Chiffres clés
1. Compte de résultat consolidé 23
2. État global des gains et pertes consolidés 24
3. Bilan consolidé 25
4. Tableau de variation des capitaux propres consolidés 26
5. Tableau de variation de la trésorerie consolidée 27
6. Annexe aux comptes consolidés résumés 28
7. Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 62

Chiffres clés Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2019

Chiffres clés

Principales données consolidées

(en millions d'euros et en pourcentage) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Ventes 25 082 46 826 21 750
Marge brute 16 635 31 201 14 620
Marge brute en pourcentage des ventes 66,3 % 66,6 % 67,2 %
Résultat opérationnel courant 5 291 10 001 4 640
Marge opérationnelle courante en pourcentage des ventes 21,1 % 21,4 % 21,3 %
Résultat net 3 575 6 942 3 258
Résultat net, part du Groupe 1 317 2 574 1 206
Résultat net, part des intérêts minoritaires 2 258 4 368 2 052
Capacité d'autofinancement générée par l'activité (b) 7 394 11 944 5 448
Investissements d'exploitation 1 423 3 038 1 204
Variation de la trésorerie issue des opérations
et investissements d'exploitation (cash- flow disponible)
1 774 5 382 1 919
Capitaux propres, part du Groupe 14 883 14 240 13 263
Intérêts minoritaires 23 007 22 132 20 627
Capitaux propres totaux 37 890 36 372 33 890
Dette financière nette ajustée (c) 3 435 418 (d) 2 259
Ratio Dette financière nette ajustée (c)/Capitaux propres 9 % 1 % 7 %

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

(b) Avant paiement de l'impôt et des frais financiers.

(c) Hors engagements d'achat de titres de minoritaires et dettes locatives. (d) Hors acquisition des titres Belmond.

Données par action

(en euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018
30 juin
2018
Résultats consolidés par action
Résultat net, part du Groupe 7,31 14,30 6,70
Résultat net, part du Groupe après dilution 7,29 14,25 6,68
Dividende par action
Acompte 2,20 (f) 2,00 2,00
Solde n.a. 4,00 n.a.
Montant brut global au titre de la période (e) 2,20 6,00 2,00

n.a. : non applicable

(e) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire.

(f) Le Conseil d'administration du 24 juillet 2019 a décidé la mise en paiement, le 10 décembre 2019, d'un acompte sur dividende au titre de l'exercice 2019 pour un montant brut de 2,20 euros par action.

Compte de résultat consolidé Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2019

1. Compte de résultat consolidé

30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
(en millions d'euros, sauf résultats par action) Notes (6 mois) (12 mois) (6 mois)
Ventes 24 25 082 46 826 21 750
Coût des ventes (8 447) (15 625) (7 130)
Marge brute 16 635 31 201 14 620
Charges commerciales (9 563) (17 752) (8 304)
Charges administratives (1 793) (3 471) (1 688)
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 8 12 23 12
Résultat opérationnel courant 24 5 291 10 001 4 640
Autres produits et charges opérationnels 25 (54) (126) (70)
Résultat opérationnel 5 237 9 875 4 570
Coût de la dette financière nette (56) (136) (67)
Intérêts sur dettes locatives (145) - -
Autres produits et charges financiers (13) (279) 32
Résultat financier 26 (214) (415) (35)
Impôts sur les bénéfices 27 (1 448) (2 518) (1 277)
Résultat net avant part des minoritaires 3 575 6 942 3 258
Part des minoritaires 18 2 258 4 368 2 052
Résultat net, part du Groupe 1 317 2 574 1 206
Résultat net, part du Groupe par action (en euros) 28 7,31 14,30 6,70
Nombre d'actions retenu pour le calcul 180 284 470 180 001 480 179 933 472
Résultat net, part du Groupe par action après dilution (en euros) 28 7,29 14,25 6,68
Nombre d'actions retenu pour le calcul 180 348 502 180 172 099 180 219 779

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

État global des gains et pertes consolidés Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2019

2. État global des gains et pertes consolidés

30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
(en millions d'euros) Notes (6 mois) (12 mois) (6 mois)
Résultat net avant part des minoritaires 3 575 6 942 3 258
Variation du montant des écarts de conversion 100 270 130
Montants transférés en résultat
Effets d'impôt
1
4
(1)
15
-
8
16.5, 18 105 284 138
Variation de valeur des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises (12) 3 (7)
Montants transférés en résultat 25 (279) (266)
Effets d'impôt (3) 79 79
10 (197) (194)
Variation de valeur du coût des instruments de couverture (81) (271) (159)
Montants transférés en résultat 109 148 56
Effets d'impôt (8) 31 25
20 (92) (78)
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres,
transférables en compte de résultat 135 (5) (134)
Variation de valeur des terres à vigne 6 - 8 -
Montants transférés en réserves consolidées - - -
Effets d'impôt - (2) -
- 6 -
Engagements envers le personnel :
variation de valeur liée aux écarts actuariels (78) 28 -
Effets d'impôt 25 (5) -
(53) 23 -
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres,
non transférables en compte de résultat (53) 29 -
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres 82 24 (134)
Résultat global 3 657 6 966 3 124
Part des minoritaires 2 307 4 400 1 979
RÉSULTAT GLOBAL, PART DU GROUPE 1 350 2 566 1 145

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Bilan consolidé Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2019

3. Bilan consolidé

Actif

30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
(en millions d'euros) Notes (6 mois) (12 mois) (6 mois)
Marques et autres immobilisations incorporelles 3 16 015 16 376 16 147
Écarts d'acquisition 4 14 872 12 192 12 491
Immobilisations corporelles 6 15 574 14 463 13 514
Droits d'utilisation 7 12 138 - -
Participations mises en équivalence 8 715 638 640
Investissements financiers 9 910 1 100 883
Autres actifs non courants 10 1 454 985 1 063
Impôts différés 2 077 1 932 1 775
Actifs non courants 63 755 47 686 46 513
Stocks et en- cours 11 13 561 12 485 11 883
Créances clients et comptes rattachés 12 3 004 3 222 2 738
Impôts sur les résultats 334 461 528
Autres actifs courants 13 4 708 4 864 6 107
Trésorerie et équivalents de trésorerie 13 8 116 8 553 6 939
Actifs courants 29 723 29 585 28 195
TOTAL DE L'ACTIF 93 478 77 271 74 708

Passif et capitaux propres

30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
(en millions d'euros) Notes (6 mois) (12 mois) (6 mois)
Capitaux propres, part du Groupe 16.1 14 883 14 240 13 263
Intérêts minoritaires 18 23 007 22 132 20 627
Capitaux propres 37 890 36 372 33 890
Dette financière à plus d'un an 19 5 938 6 353 7 041
Dettes locatives à plus d'un an 7 10 139 - -
Provisions et autres passifs non courants 20 3 729 3 269 3 474
Impôts différés 4 719 4 633 4 555
Engagements d'achats de titres de minoritaires 21 9 989 9 281 9 461
Passifs non courants 34 514 23 536 24 531
Dette financière à moins d'un an 19 7 908 5 550 6 175
Dettes locatives à moins d'un an 7 2 029 - -
Fournisseurs et comptes rattachés 22.1 5 163 5 314 4 609
Impôts sur les résultats 808 542 655
Provisions et autres passifs courants 22.2 5 166 5 957 4 848
Passifs courants 21 074 17 363 16 287
TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES 93 478 77 271 74 708

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Tableau de variation des capitaux propres consolidés Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2019

4. Tableau de variation des capitaux propres consolidés

Écarts de réévaluation Total des capitaux propres
Nombre Actions Christian Écarts de Couverture de
flux de tréso-
rerie futurs en
devises et coût Terres à
Enga-
gements
envers le
Résultat
et autres
Part du Intérêts
mino-
(en millions d'euros)
Notes
d'actions Capital
16.1
Primes
16.1
16.3 16.4 Dior conversion des couvertures vigne personnel réserves Groupe ritaires
18
Total
Au 31 décembre 2017
Gains et pertes enregistrés
180 507 516 361 194 (72) 154 53 461 (43) 11 661 12 769 19 932 32 701
en capitaux propres 89 (106) 1 8 - (8) 32 24
Résultat net - - - - 2 574 2 574 4 368 6 942
Résultat global
Charges liées aux plans d'options
89 (106) 1 8 2 574
40
2 566
40
4 400
47
6 966
87
(Acquisitions)/cessions
d'actions Christian Dior
38 (14) 24 - 24
Augmentations de capital
des filiales
- - 50 50
Dividendes et acomptes versés (973) (973) (1 937) (2 910)
Prises et pertes de contrôle
dans les entités consolidées
(4) (4) 36 32
Acquisitions et cessions de
parts d'intérêts minoritaires
(136) (136) (174) (310)
Engagements d'achat
de titres de minoritaires
(46) (46) (222) (268)
Au 31 décembre 2018 180 507 516 361 194 (34) 243 (53) 462 (35) 13 102 14 240 22 132 36 372
Effets de l'application
des nouvelles normes(a)
(12) (12) (17) (29)
Au 1er janvier 2019 180 507 516 361 194 (34) 243 (53) 462 (35) 13 090 14 228 22 115 36 343
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
42 11 - (20) - 33 49 82
Résultat net - - - - 1 317 1 317 2 258 3 575
Résultat global
Charges liées aux plans d'options
42 11 - (20) 1 317
16
1 350
16
2 307
20
3 657
36
(Acquisitions)/cessions
d'actions Christian Dior
7 (1) 6 - 6
Augmentations de capital
des filiales
- - 49 49
Dividendes et acomptes versés (721) (721) (1 540) (2 261)
Prises et pertes de contrôle
dans les entités consolidées
2 2 4 6
Acquisitions et cessions de
parts d'intérêts minoritaires
(1) (1) 2 (2) (2) 31 29
Engagements d'achat
de titres de minoritaires
4 4 21 25
Au 30 juin 2019 180 507 516 361 194 (27) 285 (43) 461 (53) 13 705 14 883 23 007 37 890
Au 31 décembre 2017 180 507 516 361 194 (72) 154 53 461 (43) 11 661 12 769 19 932 32 701
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
40 (101) - - - (61) (73) (134)
Résultat net 1 206 1 206 2 052 3 258
Résultat global
Charges liées aux plans d'options
40 (101) - - 1 206
20
1 145
20
1 979
24
3 124
44
(Acquisitions)/cessions
d'actions Christian Dior
22 (2) 20 - 20
Augmentations de capital
des filiales
- - 25 25
Dividendes et acomptes versés (612) (612) (1 289) (1 901)
Prises et pertes de contrôle
dans les entités consolidées
- - (2) (2)
Acquisitions et cessions de
titres d'intérêts minoritaires
(55) (55) (64) (119)
Engagements d'achat
de titres de minoritaires
(24) (24) 22 (2)
Au 30 juin 2018 180 507 516 361 194 (50) 194 (48) 461 (43) 12 194 13 263 20 627 33 890

(a) Les effets de changement de normes résultent de l'application d'IFRS 16 Contrats de location à partir du 1er janvier 2019. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Tableau de variation de la trésorerie consolidée Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2019

5. Tableau de variation de la trésorerie consolidée

30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
(en millions d'euros) Notes (6 mois) (12 mois) (6 mois)
I – OPÉRATIONS D'EXPLOITATION
Résultat opérationnel 5 237 9 875 4 570
Part dans le résultat et dividendes reçus des sociétés mises en équivalence 8 (9) 5 (2)
Dotations nettes aux amortissements et provisions 1 192 2 278 1 056
Amortissement des droits d'utilisation 7.1 1 171 - -
Autres retraitements et charges calculées (197) (214) (176)
Capacité d'autofinancement 7 394 11 944 5 448
Coût de la dette financière nette : intérêts payés (47) (130) (89)
Dettes locatives : intérêts payés (109) - -
Impôt payé (1 095) (2 308) (913)
Variation du besoin en fonds de roulement 15.2 (1 875) (1 086) (1 323)
Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation 4 268 8 420 3 123
II – OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT
Investissements d'exploitation 15.3 (1 423) (3 038) (1 204)
Incidences des acquisitions et cessions de titres consolidés 2 (1 885) (17) (5)
Dividendes reçus 1 18 18
Impôt payé relatif aux investissements financiers et aux titres consolidés - (145) (144)
Investissements financiers nets des cessions 9 (81) (400) (47)
Variation de la trésorerie issue des opérations d'investissement (3 388) (3 582) (1 382)
III – OPÉRATIONS DE FINANCEMENT
Dividendes et acomptes versés 15.4 (2 315) (2 964) (1 959)
Acquisitions et cessions d'intérêts minoritaires 28 (519) (112)
Autres opérations en capital 15.4 51 65 37
Émissions ou souscriptions d'emprunts et dettes financières 19 2 988 1 528 1 571
Remboursements d'emprunts et dettes financières 19 (1 456) (2 174) (822)
Remboursements de dettes locatives 7.2 (1 071) - -
Acquisitions et cessions de placements financiers 14 492 48 (1 181)
Variation de la trésorerie issue des opérations de financement (1 283) (4 016) (2 466)
IV – INCIDENCE DES ÉCARTS DE CONVERSION 15 67 29
VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (I+II+III+IV) (388) 889 (696)
TRÉSORERIE NETTE À L'OUVERTURE 15.1 8 355 7 466 7 466
TRÉSORERIE NETTE À LA CLÔTURE 15.1 7 967 8 355 6 770
TOTAL DE L'IMPÔT PAYÉ (1 174) (2 513) (1 115)

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Indicateur alternatif de performance

Le rapprochement entre la variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation et le cash- flow disponible d'exploitation(a) s'établit ainsi pour les périodes présentées :

30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
(en millions d'euros) (6 mois) (12 mois) (6 mois)
Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation 4 268 8 420 3 123
Investissements d'exploitation (1 423) (3 038) (1 204)
Remboursement des dettes locatives (1 071) - -
CASH- FLOW DISPONIBLE D'EXPLOITATION(a) 1 774 5 382 1 919

(a) La norme IFRS 16 assimile les paiements relatifs aux loyers fixes des contrats de location à des paiements d'intérêts financiers, d'une part, et au remboursement d'une dette, d'autre part. Dans la gestion de ses activités, le Groupe considère l'ensemble des paiements au titre des contrats de location comme des éléments constitutifs de son cash- flow disponible d'exploitation, que les loyers payés soient fixes ou variables. En outre, dans le cadre de la gestion de ses activités, le Groupe considère que les investissements d'exploitation sont des éléments constitutifs de son cash- flow disponible d'exploitation.

Annexe aux comptes consolidés résumés

NOTE 1 PRINCIPES COMPTABLES 29
NOTE 2 VARIATIONS DE POURCENTAGE D'INTÉRÊT DANS LES ENTITÉS CONSOLIDÉES 31
NOTE 3 MARQUES, ENSEIGNES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 32
NOTE 4 ÉCARTS D'ACQUISITION 33
NOTE 5 ÉVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS À DURÉE DE VIE INDÉFINIE 34
NOTE 6 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 34
NOTE 7 CONTRATS DE LOCATION 35
NOTE 8 PARTICIPATIONS MISES EN ÉQUIVALENCE 37
NOTE 9 INVESTISSEMENTS FINANCIERS 38
NOTE 10 AUTRES ACTIFS NON COURANTS 38
NOTE 11 STOCKS ET EN- COURS 38
NOTE 12 CLIENTS 39
NOTE 13 AUTRES ACTIFS COURANTS 40
NOTE 14 PLACEMENTS FINANCIERS 41
NOTE 15 TRÉSORERIE ET VARIATIONS DE TRÉSORERIE 41
NOTE 16 CAPITAUX PROPRES 43
NOTE 17 PLANS D'OPTIONS ET ASSIMILÉS 45
NOTE 18 INTÉRÊTS MINORITAIRES 46
NOTE 19 EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES 47
NOTE 20 PROVISIONS ET AUTRES PASSIFS NON COURANTS 49
NOTE 21 ENGAGEMENTS D'ACHAT DE TITRES DE MINORITAIRES 50
NOTE 22 FOURNISSEURS ET AUTRES PASSIFS COURANTS 51
NOTE 23 INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ 52
NOTE 24 INFORMATION SECTORIELLE 55
NOTE 25 AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS 59
NOTE 26 RÉSULTAT FINANCIER 59
NOTE 27 IMPÔTS SUR LES RÉSULTATS 60
NOTE 28 RÉSULTAT PAR ACTION 61
NOTE 29 ENGAGEMENTS HORS BILAN 61
NOTE 30 FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES 61
NOTE 31 PARTIES LIÉES 61
NOTE 32 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE 61

6. Annexe aux comptes consolidés résumés

NOTE 1 – PRINCIPES COMPTABLES

1.1. Cadre général et environnement

Les comptes consolidés résumés du premier semestre 2019 ont été arrêtés par le Conseil d'administration le 24 juillet 2019.

Ces comptes sont établis en conformité avec la norme IAS 34 sur l'établissement des comptes intermédiaires, ainsi qu'avec les normes et interprétations comptables internationales (IAS/IFRS) adoptées par l'Union européenne en vigueur au 30 juin 2019 ; ces normes et interprétations sont appliquées de façon constante sur les périodes présentées.

Les comptes semestriels sont préparés selon les mêmes règles et méthodes que celles retenues pour la préparation des comptes annuels, à l'exception de la détermination du taux d'impôt sur les résultats, calculé sur la base d'une projection sur l'exercice. En outre, la comparabilité des comptes semestriels et annuels peut être affectée par la nature saisonnière des activités du Groupe qui réalise sur la seconde partie de l'année calendaire un volume d'affaires supérieur à celui du premier semestre (Voir Note 24 Information sectorielle).

1.2. Évolutions du référentiel comptable applicable au Groupe

Normes, amendements et interprétations dont l'application est obligatoire en 2019

Le Groupe applique la norme IFRS 16 relative aux contrats de location depuis le 1er janvier 2019.

Lors de la conclusion d'un contrat de location dont les paiements sont fixes, cette norme impose d'enregistrer un passif au bilan correspondant aux paiements futurs actualisés, en contrepartie de droits d'utilisation à l'actif amortis sur la durée du contrat.

La Groupe a appliqué la méthode de transition dite « rétrospective modifiée » qui prévoit la comptabilisation d'un passif à la date de transition égal aux seuls loyers résiduels actualisés, en contrepartie d'un droit d'usage ajusté du montant des loyers payés d'avance ou enregistrés en charges à payer ; tous les impacts de la transition ont été enregistrés en contrepartie des capitaux propres. La norme a prévu diverses mesures de simplification lors de la transition, le Groupe a notamment retenu celles permettant d'exclure les contrats d'une durée résiduelle inférieure à douze mois et les contrats portant sur des actifs de faible valeur, de reprendre à l'identique les contrats qualifiés de locationfinancement selon la norme IAS 17 et de ne pas capitaliser les coûts directement liés à la conclusion des contrats.

Le montant du passif est sensiblement dépendant des hypothèses retenues en matière de durée des engagements et, dans une moindre mesure, de taux d'actualisation. L'implantation géo graphique étendue du Groupe le conduit à rencontrer une grande diversité de modalités juridiques dans l'établissement des contrats. La durée du contrat généralement retenue pour le calcul du passif est celle du contrat initialement négocié, sans prise en compte des options de résiliation anticipée ou d'extension, sauf cas particulier. Lorsque LVMH et le bailleur peuvent résilier leur engagement avec un préavis inférieur à 12 mois, aucune dette locative n'est comptabilisée. Le taux d'actualisation est déterminé pour chaque contrat par référence au taux d'emprunt marginal de la filiale contractante. Compte tenu de l'organisation du financement du Groupe, porté ou garanti quasi exclusivement par LVMH SE, ce taux d'emprunt marginal est généralement défini, en pratique, comme la somme du taux sans risque pour la devise du contrat, par référence à sa duration, et du risque de crédit du Groupe pour cette même référence de devise et de duration.

Les droits au bail, précédemment comptabilisés en Immobilisations incorporelles, et les immobilisations corporelles relatives aux obligations de remise en état des locaux pris en location sont désormais présentés au sein des Droits d'utilisation et amortis selon des principes cohérents.

Le Groupe a mis en place un outil informatique dédié pour collecter les données contractuelles et effectuer les calculs imposés par la norme.

L'essentiel des contrats de location porte sur les locaux commer ciaux du Groupe (voir le détail présenté en note 7). Ceux- ci font l'objet d'une gestion dynamique en lien direct avec la conduite des activités des Maisons et leur stratégie de distribution.

Le tableau suivant présente les effets de l'application de la norme IFRS 16 sur le bilan d'ouverture :

Au
31 décembre
Impact de
la transition
Au
1er janvier
(en millions d'euros) 2018 IFRS 16 2019
Marques, écarts d'acquisition et immobilisations incorporelles 28 568 (379) 28 189
Immobilisations corporelles 14 463 (355) 14 108
Droits d'utilisation - 11 867 11 867
Autres actifs non courants 4 655 (13) 4 642
Actifs courants 29 585 (53) 29 532
TOTAL DE L'ACTIF 77 271 11 067 88 338
Capitaux propres, part du Groupe 14 240 (12) 14 228
Intérêts minoritaires 22 132 (17) 22 115
Dettes locatives à plus d'un an - 9 679 9 679
Provisions et autres passifs non courants 23 536 (343) 23 193
Dettes locatives à moins d'un an - 2 149 2 149
Provisions et autres passifs courants 17 363 (389) 16 974
TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES 77 271 11 067 88 338

Les dettes locatives s'élèvent à 11,8 milliards d'euros au 1er janvier 2019 et se composent :

  • des dettes locatives nouvellement comptabilisées au titre des contrats de location simple existant au 1er janvier 2019 pour 11,5 milliards d'euros, dont 9,4 milliards d'euros à long terme ;
  • de la dette sur les contrats de location- financement pour 0,3 milliard d'euros, comptabilisée en dettes financières au 31 décembre 2018.

Le taux d'actualisation moyen des dettes locatives à la date de transition est de 2,2 %.

Les droits d'utilisation s'élèvent à 11,9 milliards d'euros au 1er janvier 2019 et se composent :

  • de la contrepartie des dettes locatives nouvellement comptabilisées pour 11,5 milliards d'euros ;
  • de la valeur nette des immobilisations corporelles liées aux contrats de location- financement pour 0,3 milliard d'euros, comptabilisées en Immobilisations corporelles au 31 décembre 2018 ;
  • de la valeur nette des droits au bail pour 0,4 milliard d'euros, comptabilisés en Immobilisations incorporelles au 31 décembre 2018 ;
  • de diverses créances et dettes courantes relatives aux contrats de location comptabilisées au 31 décembre 2018 et reclassées en Droits d'utilisation, soit un passif net de - 0,3 milliard d'euros, en particulier les passifs liés à la linéarisation des loyers.

L'écart entre les engagements liés aux contrats de location présentés en application d'IAS 17 au 31 décembre 2018 et les dettes locatives évaluées selon IFRS 16 au 1er janvier 2019 s'explique comme suit :

(en millions d'euros)

Engagements donnés au titre des locations simples et concessions au 31 décembre 2018 12 573
Paiements minimaux au titre des contrats de location- financement au 31 décembre 2018 830
Effets de l'actualisation (1 953)
Autres 378
Dettes locatives au 1er janvier 2019 en application d'IFRS 16 11 828

Les autres effets résultent principalement de la prise en compte de périodes optionnelles qui n'entraient pas dans la définition des engagements hors bilan présentés en application d'IAS 17.

L'incidence de l'application d'IFRS 16 sur le résultat opérationnel courant et sur le résultat net est peu significative.

Dans le cadre de la méthode de transition rétrospective modifiée, la norme prohibe le retraitement des exercices comparatifs. Compte tenu de l'importance des loyers pour les activités du Groupe et afin de présenter des indicateurs de performance cohérents, indépendamment du caractère fixe ou variable des loyers payés, des indicateurs spécifiques sont utilisés pour les besoins internes de suivi de la performance ainsi qu'à des fins de communication financière ; en particulier, les paiements relatifs aux loyers fixes capitalisés sont déduits en totalité des flux permettant de calculer l'agrégat intitulé « cash- flow disponible d'exploitation ». Corrélativement, le passif relatif aux contrats de location capitalisés est exclu de la définition de la dette financière nette.

Le Groupe applique l'interprétation IFRIC 23 relative aux positions fiscales incertaines depuis le 1er janvier 2019. Celle- ci n'a pas eu d'impact significatif sur les états financiers du Groupe.

En raison de l'application des nouvelles normes entrées en vigueur le 1er janvier 2019, en particulier de la norme IFRS 16, la présentation du bilan et du tableau de variation de trésorerie a été modifiée et simplifiée afin d'en faciliter la lecture. Les engagements d'achat de titres de minoritaires ont notamment été isolés au passif du bilan tandis que d'autres postes ont été regroupés, les éléments de détail ayant été insérés dans des notes annexes complémentaires.

NOTE 2 – VARIATIONS DE POURCENTAGE D'INTÉRÊT DANS LES ENTITÉS CONSOLIDÉES

Belmond

Le 17 avril 2019, conformément à l'accord de transaction annoncé le 14 décembre 2018 et approuvé par les actionnaires de Belmond le 14 février 2019, LVMH a acquis, en numéraire, la totalité des actions Class A de Belmond Ltd au prix unitaire de 25 dollars US, soit 2,2 milliards de dollars US. Après prise en compte des titres acquis sur le marché en décembre 2018, la valeur comptable de la participation dans Belmond s'établit à 2,3 milliards d'euros. À la suite de cette acquisition, les actions Class A de Belmond ne sont plus cotées à la Bourse de New York.

Belmond, présent dans 24 pays, détient et exploite un portefeuille exceptionnel d'hôtels et d'expériences de voyage de très haut de gamme dans les destinations les plus désirables et prestigieuses au monde.

Le tableau suivant présente les modalités provisoires d'allocation du prix payé par LVMH au 17 avril 2019, date de prise de contrôle :

(en millions d'euros) Allocation provisoire
du prix d'acquisition
Marque et autres immobilisations incorporelles 6
Immobilisations corporelles 1 119
Autres actifs courants et non courants 202
Dette financière nette (586)
Impôts différés (80)
Passifs courants et non courants (335)
Intérêts minoritaires (1)
Actif net acquis 325
Écart d'acquisition provisoire 1 928
Valeur comptable de la participation au 17 avril 2019 2 253

Les montants présentés dans le tableau ci- dessus sont issus des comptes non audités de Belmond à la date de prise de contrôle, aucune réévaluation n'a été réalisée. Les principaux éléments susceptibles de faire l'objet d'une réévaluation sont le patrimoine immobilier et la marque Belmond.

La valeur comptable de la participation à la date de prise de contrôle inclut les titres acquis en 2018 pour un montant de 274 millions d'euros.

Au cours du semestre, l'acquisition de Belmond a généré un décaissement de 1 878 millions d'euros, net de la trésorerie acquise, de 101 millions d'euros. Consécutivement à la prise de contrôle, les dettes bancaires à long terme de Belmond ont été remboursées à hauteur de 560 millions d'euros.

Aucun élément d'activité de Belmond n'a été enregistré dans les comptes consolidés semestriels 2019 du Groupe. Pour l'ensemble de l'année 2018, les ventes consolidées de Belmond ont été de 577 millions de dollars US, pour un résultat opérationnel de 12 millions de dollars US.

NOTE 3 – MARQUES, ENSEIGNES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

30 juin 2019 31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
(en millions d'euros) Brut Amortissements
et dépréciations
Net Net Net
Marques 13 458 (725) 12 733 12 736 12 663
Enseignes 3 873 (1 596) 2 277 2 265 2 229
Licences de distribution 29 (29) - - -
Logiciels, sites internet 2 030 (1 478) 552 544 457
Autres 1 053 (600) 453 831 798
TOTAL 20 443 (4 428) 16 015 16 376 16 147

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Aux 31 décembre et 30 juin 2018, les Autres immobilisations incorporelles incluaient les droits au bail. À compter du 1er janvier 2019, en application de la norme IFRS 16, les droits au bail sont désormais présentés au sein des Droits d'utilisation, voir Note 7.

La variation du solde net des marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles au cours du semestre est constituée des éléments suivants :

Valeur brute sites Logiciels, Autres immo
bilisations
(en millions d'euros) Marques Enseignes internet incorporelles Total
Au 31 décembre 2018 13 433 3 851 1 903 1 894 21 081
Effets des changements de norme (a) - - - (770) (770)
Au 1er janvier 2019, après retraitement 13 433 3 851 1 903 1 124 20 311
Acquisitions - - 57 144 201
Cessions, mises hors service - - (13) (102) (115)
Effets des variations de périmètre - - 8 - 8
Effets des variations de change 25 22 5 5 57
Reclassements - - 70 (89) (19)
AU 30 JUIN 2019 13 458 3 873 2 030 1 082 20 443

(a) Les effets des changements de norme sont liés à l'application, au 1er janvier 2019, d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2.

Amortissements et dépréciations sites Logiciels, Autres immo
bilisations
(en millions d'euros) Marques Enseignes internet incorporelles Total
Au 31 décembre 2018 (697) (1 586) (1 359) (1 063) (4 705)
Effets des changements de norme (a) - - - 391 391
Au 1er janvier 2019, après retraitement (697) (1 586) (1 359) (672) (4 314)
Amortissements (5) - (128) (67) (200)
Dépréciations (20) - - 5 (15)
Cessions, mises hors service - - 13 102 115
Effets des variations de périmètre - - (1) - (1)
Effets des variations de change (3) (10) (3) (3) (19)
Reclassements - - - 6 6
AU 30 JUIN 2019 (725) (1 596) (1 478) (629) (4 428)
VALEUR NETTE AU 30 JUIN 2019 12 733 2 277 552 453 16 015

(a) Les effets des changements de norme sont liés à l'application, au 1er janvier 2019, d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2.

NOTE 4 – ÉCARTS D'ACQUISITION

30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
Écarts d'acquisition sur titres consolidés 10 828 (1 764) 9 064 7 119 6 979
Écarts d'acquisition sur engagements
d'achat de titres de minoritaires
5 808 - 5 808 5 073 5 512
TOTAL 16 636 (1 764) 14 872 12 192 12 491

Les variations sur les périodes présentées du solde net des écarts d'acquisition s'analysent de la façon suivante :

30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
Au 1er janvier 13 940 (1 748) 12 192 12 301 12 301
Effets des variations de périmètre 1 935 - 1 935 45 (35)
Variation des engagements d'achat
de titres de minoritaires
733 - 733 (126) 248
Variation des dépréciations - (11) (11) (100) (61)
Effets des variations de change 28 (5) 23 72 38
À LA CLÔTURE 16 636 (1 764) 14 872 12 192 12 491

Les effets des variations de périmètre résultent essentiellement de l'acquisition de Belmond. Voir Note 2.

Voir également Note 21 pour les écarts d'acquisition provenant d'engagements d'achat de titres de minoritaires.

NOTE 5 – ÉVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS À DURÉE DE VIE INDÉFINIE

Les marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indéfinie ainsi que les écarts d'acquisition ont fait l'objet d'un test annuel de perte de valeur au 31 décembre 2018. Il n'a pas été enregistré de dépréciation significative au cours du premier semestre 2019, aucun événement susceptible d'entrainer une perte de valeur significative n'étant intervenu sur la période.

NOTE 6 – IMMOBILISATIONS CORPORELLES

30 juin 2019 31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
(en millions d'euros) Brut Amortissements
et dépréciations
Net Net Net
Terrains 2 204 (85) 2 119 2 265 1 884
Terres à vigne et vignobles(b) 2 587 (114) 2 473 2 473 2 420
Constructions 5 177 (2 040) 3 137 2 189 2 224
Immeubles locatifs 643 (38) 605 605 537
Agencements, matériels et installations 13 207 (9 094) 4 113 4 078 3 882
Immobilisations en- cours 1 432 (2) 1 430 1 237 1 034
Autres immobilisations corporelles 2 234 (537) 1 697 1 616 1 533
TOTAL 27 484 (11 910) 15 574 14 463 13 514
Dont :
Coût historique des terres à vigne
577 - 577 576 533

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les

effets de l'application d'IFRS 16. (b) Les terres à vigne constituent la quasi- totalité de la valeur nette du poste Terres à vigne et vignobles

La variation des immobilisations corporelles au cours du semestre s'analyse de la façon suivante :

Agencements, matériels et installations

Valeur brute
(en millions d'euros)
Terres
à vigne et
Terrains et
vignobles constructions
Immeubles
locatifs
Magasins Production,
logistique
Autres bilisations
en-cours
Immo- Autres immo
bilisations
corporelles
Total
Au 31 décembre 2018 2 584 6 375 641 8 632 2 756 1 351 1 238 2 098 25 675
Effets des changements de norme (a) - (395) - (149) (50) (32) (3) (1) (630)
Au 1er janvier, après retraitement 2 584 5 980 641 8 483 2 706 1 319 1 235 2 097 25 045
Acquisitions 3 56 1 241 66 37 650 63 1 117
Variation de la valeur de
marché des terres à vigne
- - - - - - - - -
Cessions, mises hors service - (18) (24) (201) (32) (30) (16) (9) (330)
Effets des variations de périmètre - 1 172 - 261 - - - 89 1 522
Effets des variations de change 1 23 1 64 5 5 1 4 104
Autres mouvements, y compris transferts (1) 168 24 176 66 41 (438) (10) 26
AU 30 JUIN 2019 2 587 7 381 643 9 024 2 811 1 372 1 432 2 234 27 484

Agencements, matériels et installations
Amortissements
et dépréciations
(en millions d'euros)
Terres
à vigne
Terrains et
et vignobles constructions
Immeubles
locatifs
Magasins Production,
logistique
Autres bilisations
en-cours
Immo- Autres immo
bilisations
corporelles
Total
Au 31 décembre 2018 (111) (1 921) (36) (5 907) (1 810) (944) (1) (482) (11 212)
Effets des changements de norme (a) - 135 - 88 28 23 (1) 2 275
Au 1er janvier, après retraitement (111) (1 786) (36) (5 819) (1 782) (921) (2) (480) (10 937)
Amortissements (3) (90) (2) (478) (88) (67) - (33) (761)
Dépreciations - - - 1 - - (15) - (14)
Cessions, mises hors service - 17 - 203 32 28 14 10 304
Effets des variations de périmètre - (227) - (141) - - - (35) (403)
Effets des variations de change - (9) - (42) (4) (3) - (2) (60)
Autres mouvements, y compris transferts - (30) - 4 (15) (2) 1 3 (39)
AU 30 JUIN 2019 (114) (2 125) (38) (6 272) (1 857) (965) (2) (537) (11 910)
VALEUR NETTE
AU 30 JUIN 2019
2 473 5 256 605 2 752 954 407 1 430 1 697 15 574

(a) Les effets des changements de norme sont liés à l'application, au 1er janvier 2019, d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2

Au sein du poste « Autres immobilisations corporelles » figurent notamment les œuvres d'art détenues par le Groupe.

Les acquisitions d'immobilisations corporelles incluent principalement les investissements des marques du Groupe dans leurs réseaux de distribution, notamment ceux de Louis Vuitton, DFS, Sephora, Celine et Christian Dior Couture. Ils comprennent également les investissements liés aux projets de La Samaritaine ainsi que les investissements des marques de champagne et de Hennessy dans leur outil de production.

Les effets des variations de périmètre résultent essentiellement de l'acquisition de Belmond. Voir Note 2.

Les effets des variations de change proviennent principalement des immobilisations corporelles comptabilisées en dollar US, en raison de l'évolution de sa parité vis- à- vis de l'euro entre l'ouverture et la clôture.

NOTE 7 – CONTRATS DE LOCATION

7.1. Droits d'utilisation

Les droits d'utilisation se décomposent ainsi, par nature d'actif sous- jacent :

1er janv. 2019
(en millions d'euros) Brut Amortissements
et dépréciations
Net Net
Boutiques 10 597 (999) 9 598 9 472
Bureaux 1 605 (162) 1 443 1 332
Autres 789 (64) 725 718
Loyers fixes capitalisés 12 991 (1 225) 11 766 11 522
Droits au bail 751 (379) 372 345
TOTAL 13 742 (1 604) 12 138 11 867

La variation du solde net des droits d'utilisation au cours du semestre est constituée des éléments suivants :

Valeur brute Loyers fixes capitalisés Droits
(en millions d'euros) Boutiques Bureaux Autres Total au bail Total
Au 1er janvier 2019 9 531 1 365 728 11 624 673 12 297
Mise en place de nouveaux
contrats de location
918 279 66 1 263 42 1 305
Effets des modifications d'hypothèses 87 (5) (2) 80 - 80
Fins et résiliations anticipées
des contrats
(101) (6) (10) (117) (22) (139)
Effets des variations de périmètre 56 - - 56 2 58
Effets des variations de change 76 8 6 90 2 92
Autres mouvements,
y compris transferts
30 (36) 1 (5) 54 49
AU 30 JUIN 2019 10 597 1 605 789 12 991 751 13 742
Amortissements
et dépréciations
Loyers fixes capitalisés Droits
(en millions d'euros) Boutiques Bureaux Autres Total au bail Total
Au 1er janvier 2019 (59) (33) (10) (102) (328) (430)
Amortissements (942) (138) (56) (1 136) (26) (1 162)
Dépréciations - (6) - (6) (3) (9)
Fins et résiliations anticipées des contrats 22 2 2 26 8 34
Effets des variations de périmètre - - - - (5) (5)
Effets des variations de change 2 - - 2 (1) 1
Autres mouvements, y compris transferts (22) 13 - (9) (24) (33)
AU 30 JUIN 2019 (999) (162) (64) (1 225) (379) (1 604)
VALEUR NETTE AU 30 JUIN 2019 9 598 1 443 725 11 766 372 12 138

Les mises en place de nouveaux contrats de location concernent principalement les locations de boutiques, notamment chez Sephora, Christian Dior Couture, DFS et Louis Vuitton. Il s'agit également de contrats relatifs à la location de locaux administratifs, principalement chez Parfums Christian Dior.

7.2. Dettes locatives

Les dettes locatives se décomposent ainsi :

(en millions d'euros) 30 juin
2019
1er janvier
2019
Dettes locatives à plus d'un an 10 139 9 679
Dettes locatives à moins d'un an 2 029 2 149
TOTAL 12 168 11 828

La variation des dettes locatives au cours du semestre est constituée des éléments suivants :

(en millions d'euros) Boutiques Bureaux Autres Total
Au 1er janvier 2019 9 692 1 420 716 11 828
Mise en place de nouveaux contrats de location 907 277 65 1 249
Remboursement du nominal (892) (122) (49) (1 063)
Variation des intérêts courus 30 4 1 35
Fins et résiliations anticipées des contrats (79) (4) (8) (91)
Effets des modifications d'hypothèses 86 (5) (2) 79
Effets des variations de périmètre 56 - - 56
Effets des variations de change 79 8 6 93
Autres mouvements, y compris transferts 26 (45) 1 (18)
AU 30 JUIN 2019 9 905 1 533 730 12 168

NOTE 8 – PARTICIPATIONS MISES EN ÉQUIVALENCE

30 juin 2018 Dont
activités en
partenariat
31 déc.
2018
Dont
activités en
partenariat
30 juin Dont
activités en
2018 partenariat
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
Part dans l'actif net
des participations mises
en équivalence au 1er janvier
638 - 638 278 639 273 639 273
Part dans le résultat de l'exercice 12 - 12 9 23 12 12 7
Dividendes versés (3) - (3) - (28) (9) (10) -
Effets des variations de périmètre 58 - 58 58 (10) 2 (11) 2
Effets des souscriptions
aux augmentations de capital
3 - 3 2 3 1 2 1
Effets des variations de change 3 - 3 - 7 - 3 -
Autres, y compris transferts 4 - 4 4 4 (1) 5 1
PART DANS L'ACTIF NET
DES PARTICIPATIONS
MISES EN ÉQUIVALENCE
À LA CLÔTURE
715 - 715 351 638 278 640 284

Les effets de variation de périmètre résultent essentiellement de l'acquisition de Belmond. Voir Note 2.

NOTE 9 – INVESTISSEMENTS FINANCIERS

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Au 1er janvier 1 100 789 789
Acquisitions 117 450 92
Cessions à valeur de vente (40) (45) (25)
Variations de valeur de marché (a) 7 (101) 17
Effets des variations de périmètre - - -
Effets des variations de change 2 16 10
Reclassements (276) (9) -
À LA CLÔTURE 910 1 100 883

(a) Enregistrées en résultat financier.

Les reclassements résultent de la prise de contrôle de Belmond, les titres acquis en 2018 pour un montant de 274 millions d'euros étant désormais inclus dans la valeur comptable de la participation dans Belmond. Voir Note 2.

NOTE 10 – AUTRES ACTIFS NON COURANTS

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Dépôts de garantie 408 379 348
Instruments dérivés(b) 696 257 371
Créances et prêts 305 303 307
Autres 45 46 37
TOTAL 1 454 985 1 063

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

(b) Voir Note 23.

NOTE 11 – STOCKS ET EN- COURS

30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
Vins et eaux- de- vie en cours de vieillissement 4 845 (11) 4 834 4 784 4 541
Autres matières premières et en- cours 2 410 (439) 1 971 1 700 1 620
7 255 (450) 6 805 6 484 6 161
Marchandises 2 526 (230) 2 296 2 091 1 966
Produits finis 5 421 (961) 4 460 3 910 3 756
7 947 (1 191) 6 756 6 001 5 722
TOTAL 15 202 (1 641) 13 561 12 485 11 883

La variation du stock net au cours des périodes présentées provient des éléments suivants :

30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
Au 1er janvier 14 069 (1 584) 12 485 10 888 10 888
Variation du stock brut 1 210 - 1 210 1 722 1 038
Effet de la provision pour retours(a) (4) - (4) 7 -
Effets de la mise à valeur de marché des vendanges 4 - 4 16 5
Variation de la provision pour dépréciation - (217) (217) (285) (138)
Effets des variations de périmètre 19 - 19 25 17
Effets des variations de change 78 (15) 63 109 68
Autres, y compris reclassements (174) 175 1 3 5
À LA CLÔTURE 15 202 (1 641) 13 561 12 485 11 883

(a) Voir Note 1.25 de l'annexe aux comptes consolidés 2018.

Les effets de la mise à valeur de marché des vendanges sur le coût des ventes et la valeur des stocks des activités Vins et Spiritueux sont les suivants :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Mise à valeur de marché de la récolte de la période 11 41 14
Effets des sorties de stocks de la période (7) (25) (9)
INCIDENCE NETTE SUR LE COÛT DES VENTES DE LA PÉRIODE 4 16 5

NOTE 12 – CLIENTS

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Créances à valeur nominale 3 081 3 300 2 812
Provision pour dépréciation (77) (78) (74)
Provision pour retours et reprises de produits(a) - - -
MONTANT NET 3 004 3 222 2 738

(a) Voir Note 1.25 de l'annexe aux comptes consolidés 2018.

La variation des créances clients au cours des périodes présentées provient des éléments suivants :

30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
Au 1er janvier 3 300 (78) 3 222 2 736 2 736
Variation des créances brutes (285) - (285) 179 (304)
Variation de la provision pour dépréciation - 2 2 (1) 3
Variation de la provision pour retours
et reprises de produits(a)
- - - 7 -
Effets des variations de périmètre 34 - 34 5 4
Effets des variations de change 36 - 36 24 26
Reclassements (4) (1) (5) 272 273
À LA CLÔTURE 3 081 (77) 3 004 3 222 2 738

(a) Voir note 1.25 de l'annexe aux comptes consolidés 2018.

Le solde clients est constitué essentiellement d'en- cours sur des clients grossistes ou des agents, en nombre limité et avec lesquels le Groupe entretient des relations le plus souvent continues.

NOTE 13 – AUTRES ACTIFS COURANTS

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Placements financiers(b) 2 288 2 663 3 976
Instruments dérivés(c) 159 123 145
Créances d'impôts et taxes, hors impôts sur les résultats 994 895 794
Fournisseurs : avances et acomptes 190 216 169
Charges constatées d'avance 513 430 494
Autres créances 564 537 529
TOTAL 4 708 4 864 6 107

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

(b) Voir Note 14.

(c) Voir Note 23.

NOTE 14 – PLACEMENTS FINANCIERS

La valeur nette des placements financiers a évolué de la façon suivante au cours des périodes présentées :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Au 1er janvier 2 663 2 714 2 714
Acquisitions et nouveaux dépôts à terme (a) - 311 1 240
Cessions à valeur de vente et échéance de dépôts à terme (a) (497) (366) (58)
Variations de valeur de marché (b) 122 3 79
Effets des variations de périmètre - - -
Effets des variations de change - 1 1
Reclassements - - -
À LA CLÔTURE 2 288 2 663 3 976
Dont : coût historique des placements financiers 2 075 2 573 3 754

(a) Les acquisitions et les cessions à valeur de vente des périodes présentées sont constitués essentiellement de dépôts à terme initiés à plus de trois mois. (b) Enregistrées en Résultat financier.

NOTE 15 – TRÉSORERIE ET VARIATIONS DE TRÉSORERIE

15.1. Trésorerie et équivalents de trésorerie

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Dépôts à terme à moins de trois mois 277 654 550
Parts de SICAV et FCP 2 142 2 535 3 126
Comptes bancaires 5 697 5 364 3 263
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE AU BILAN 8 116 8 553 6 939

Le rapprochement entre le montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie apparaissant au bilan et le montant de la trésorerie nette figurant dans le tableau de variation de trésorerie s'établit de la façon suivante :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Trésorerie et équivalents de trésorerie 8 116 8 553 6 939
Découverts bancaires (149) (198) (169)
TRÉSORERIE NETTE DU TABLEAU DE VARIATION DE TRÉSORERIE 7 967 8 355 6 770

15.2. Variation du besoin en fonds de roulement

La variation du besoin en fonds de roulement au cours des périodes présentées s'analyse de la façon suivante :

(en millions d'euros) Notes 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Variation des stocks et en- cours 11 (1 210) (1 722) (1 038)
Variation des créances clients et comptes rattachés 12 285 (179) 304
Variation des soldes clients créditeurs (31) 8 (22)
Variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés 22.1 (159) 715 35
Variation des autres créances et dettes (760) 92 (602)
VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT(a) (1 875) (1 086) (1 323)

(a) Augmentation/(Diminution) de la trésorerie.

15.3. Investissements d'exploitation

Les investissements d'exploitation au cours des périodes présentées sont constitués des éléments suivants :

(en millions d'euros) Notes 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles 3 (201) (537) (198)
Acquisitions d'immobilisations corporelles 6 (1 117) (2 590) (946)
Variation des dettes envers les fournisseurs d'immobilisations (62) 137 (47)
Coûts de mise en place des contrats de location (43) - -
Effet sur la trésorerie des acquisitions d'immobilisations (1 423) (2 990) (1 191)
Effet sur la trésorerie des cessions d'immobilisations 16 10 5
Dépôts de garantie versés et autres flux d'investissements d'exploitation (16) (58) (18)
INVESTISSEMENTS D'EXPLOITATION(B) (1 423) (3 038) (1 204)

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2. concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

(b) Augmentation/(Diminution) de la trésorerie.

15.4. Dividendes et acomptes versés et autres opérations en capital

Au cours des périodes présentées, les dividendes et acomptes versés sont constitués des éléments suivants :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Dividendes et acomptes versés par la société Christian Dior (721) (973) (612)
Dividendes et acomptes versés aux minoritaires des filiales consolidées (1 515) (1 931) (1 289)
Impôt payé relatif aux dividendes et acomptes versés (79) (60) (58)
DIVIDENDES ET ACOMPTES VERSÉS (2 315) (2 964) (1 959)

Au cours des périodes présentées, les autres opérations en capital sont constituées des éléments suivants :

(en millions d'euros) Note 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Augmentations de capital des filiales souscrites par les minoritaires 45 41 16
Acquisitions et cessions d'actions Christian Dior 16.3 6 24 21
AUTRES OPÉRATIONS EN CAPITAL 51 65 37

NOTE 16 – CAPITAUX PROPRES

16.1. Capitaux propres

(en millions d'euros) Notes 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Capital 16.2 361 361 361
Primes 16.2 194 194 194
Actions Christian Dior 16.3 (27) (34) (50)
Écarts de conversion 16.5 285 243 193
Écarts de réévaluation 365 374 370
Autres réserves 12 388 10 528 10 989
Résultat net, part du Groupe 1 317 2 574 1 206
CAPITAUX PROPRES, PART DU GROUPE 14 883 14 240 13 263

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

16.2. Capital social et primes

Au 30 juin 2019, le capital social est constitué de 180 507 516 actions (180 507 516 au 31 décembre 2018 et au 30 juin 2018), entièrement libérées, au nominal de 2 euros ; 130 437 554 actions bénéficient d'un droit de vote double, accordé aux actions détenues sous forme nominative depuis plus de trois ans (130 419 395 au 31 décembre 2018 et 129 767 643 au 30 juin 2018).

16.3. Actions Christian Dior

Le portefeuille d'actions Christian Dior, ainsi que leur affectation, s'analysent de la façon suivante :

30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
(en nombre d'actions ou en millions d'euros) Nombre Montant Montant Montant
Plans d'options d'achat - - 10 13
Plans d'attribution d'actions gratuites et de performance (a) 68 335 10 10 23
Plans à venir 96 936 17 14 14
ACTIONS CHRISTIAN DIOR 165 271 27 34 50

(a) Voir Note 17 concernant les plans d'options et assimilés.

Au cours du premier semestre de l'exercice 2019, les mouvements de portefeuille d'actions Christian Dior ont été les suivants :

(en millions d'euros) Nombre
d'actions
Montant Effet sur la
trésorerie
Au 1er janvier 2019 280 821 34 -
Achats d'actions - - -
Exercices d'options d'achat (115 550) (7) 6
Attribution définitive d'actions gratuites et de performance - - -
AU 30 JUIN 2019 165 271 27 6

16.4. Dividendes versés par la société mère Christian Dior

(en millions d'euros, sauf données par action, en euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Acompte au titre de l'exercice en cours (2018 : 2,00 euros)
Effet des actions auto- détenues
-
-
361
(1)
-
-
Montant brut versé au titre de l'exercice - 360 -
Solde au titre de l'exercice précédent (2018 : 4,00 euros, 2017 : 3,40 euros)
Effet des actions auto- détenues
722
(1)
614
(1)
613
(1)
Montant brut versé au titre de l'exercice précédent 721 613 612
MONTANT BRUT TOTAL VERSE AU COURS DE LA PÉRIODE(a) 721 973 612

(a) Avant effets de la réglementation fiscale applicable aux bénéficiaires.

Le solde du dividende pour l'exercice 2018 a été mis en distribution le 29 avril 2019, conformément aux résolutions de l'Assemblée générale du 18 avril 2019.

Le Conseil d'administration du 24 juillet 2019 a approuvé la mise en paiement, le 10 décembre 2019, d'un acompte sur dividende au titre de l'exercice 2019 de 2,20 euros par action.

16.5. Écarts de conversion

La variation du montant des écarts de conversion inscrits dans les capitaux propres, part du Groupe, y compris les effets des couvertures d'actifs nets en devises, s'analysent par devise de la façon suivante :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 Variation 31 déc. 2018 30 juin 2018
Dollar US 129 12 117 93
Franc suisse 286 20 266 234
Yen japonais 45 6 39 35
Hong Kong dollar 156 4 152 145
Livre sterling (49) 1 (50) (47)
Autres devises (93) 2 (95) (86)
Couvertures d'actifs nets en devises(a) (189) (3) (186) (180)
TOTAL, PART DU GROUPE 285 42 243 194

(a) Dont : - 59 millions d'euros au titre du dollar US (- 58 millions d'euros au 31 décembre 2018 et - 57 millions d'euros au 30 juin 2018), et - 49 millions d'euros au titre du dollar de Hong Kong (- 48 millions d'euros au 31 décembre 2018 et au 30 juin 2018) et - 83 millions d'euros au titre du franc suisse (- 80 millions d'euros au 31 décembre 2018 et - 75 millions d'euros au 30 juin 2018). Ces montants incluent l'effet impôt.

NOTE 17 – PLANS D'OPTIONS ET ASSIMILÉS

17.1. Plans d'options d'achat d'actions

Le nombre d'options d'achat restant à exercer et les prix d'exercice moyen pondérés ont évolué comme décrit ci- dessous au cours des périodes présentées :

30 juin 2019
Prix d'exercice
31 déc. 2018
Prix d'exercice
30 juin 2018
Prix d'exercice
moyen
pondéré
moyen
pondéré
moyen
pondéré
(en millions d'euros) Nombre (en euros) Nombre (en euros) Nombre (en euros)
Options d'achat restant à exercer
au 1er janvier 131 873 47,88 519 978 59,96 519 978 59,96
Options devenues caduques (16 323) 47,88 (16 323) 67,31 (16 323) 67,31
Options exercées (115 550) 47,88 (371 782) 63,92 (314 413) 66,85
Options d'achat restant à exercer
à la clôture - - 131 873 47,88 189 242 47,88

17.2. Plans d'attribution d'actions gratuites et d'actions de performance

Le nombre d'attributions provisoires a évolué comme décrit ci- dessous au cours des périodes présentées :

(en nombre d'actions) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Attributions provisoires au 1er janvier 68 335 149 952 149 952
Attributions provisoires de la période - - -
Attributions devenues définitives - (78 648) -
Attributions devenues caduques - (2 969) (2 969)
ATTRIBUTIONS PROVISOIRES À LA CLÔTURE 68 335 68 335 146 983

17.3. Charge de la période

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Charge de la période au titre des plans d'options d'achat et
d'attribution d'actions gratuites et de performance consentis par Christian Dior
3 8 4
Charge de la période au titre des plans d'options de souscription et
d'attribution d'actions gratuites et de performance consentis par LVMH
33 79 40
CHARGE DE LA PÉRIODE 36 87 44

Pour LVMH

Aucun nouveau plan d'options ou d'actions gratuites n'a été mis en place au cours du premier semestre 2019 par la société LVMH.

Pour Christian Dior

Aucun nouveau plan d'options ou d'actions gratuites n'a été mis en place au cours du premier semestre 2019 par la société Christian Dior.

NOTE 18 – INTÉRÊTS MINORITAIRES

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Au 1er janvier 22 132 19 932 19 932
Effet de l'application de la norme IFRS 16 (17) - -
Part des minoritaires dans le résultat 2 258 4 368 2 052
Dividendes versés aux minoritaires (1 540) (1 937) (1 289)
Effets des prises et pertes de contrôle dans les entités consolidées 4 36 (2)
Effets des acquisitions et cessions de titres de minoritaires 31 (174) (64)
Augmentations de capital souscrites par les minoritaires 49 50 25
Part des minoritaires dans les gains et pertes enregistrés en capitaux propres 49 32 (73)
Part des minoritaires dans les charges liées aux plans d'options 20 47 24
Effets des variations des intérêts minoritaires bénéficiant d'engagements d'achat 21 (222) 22
À LA CLÔTURE 23 007 22 132 20 627

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

L'évolution de la part des intérêts minoritaires dans les gains et pertes enregistrés en capitaux propres se décompose ainsi :

(en millions d'euros) Couverture de
flux de trésorerie
futurs en
Écarts de
devises et coût
conversion
des couvertures
Terres à
vigne
Écarts de
réévaluation
des avantages
au personnel
Total
part des
minoritaires
Au 31 décembre 2018 458 (91) 914 (76) 1 205
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres 63 19 -
(33)
49
Variations dues aux titres autodétenus et assimilés - - - -
-
AU 30 JUIN 2019 521 (72) 914 (109) 1 254

Les intérêts minoritaires sont essentiellement constitués des actionnaires de LVMH SE hors participation de contrôle de Christian Dior SE, soit 59 % de LVMH SE.

Les intérêts minoritaires sont également constitués des 34 % détenus par Diageo dans Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS (« Moët Hennessy ») ainsi que des 39 % détenus par Mari- Cha Group Ltd (anciennement Search Investment Group Ltd) dans DFS. Les 34 % détenus par Diageo dans Moët Hennessy faisant l'objet d'un engagement d'achat, ils sont reclassés à la clôture en Engagements d'achat de titres de minoritaires, au sein des Passifs non courants, et sont donc exclus du total des intérêts minoritaires à la date de clôture. Voir Notes 21 et 1.12 de l'annexe aux comptes consolidés 2018.

Le montant du dividende 2018 versé aux intérêts minoritaires de LVMH SE au cours du premier semestre 2019 est de 1 180 millions d'euros. La part du résultat net du premier semestre 2019 revenant aux intérêts minoritaires de LVMH SE s'élève à 1 921 millions d'euros, et leur part dans les intérêts minoritaires cumulés au 30 juin 2019 s'élève à 21 295 millions d'euros.

Le montant du dividende 2018 versé à Diageo au cours du premier semestre 2019 est de 178 millions d'euros. La part du résultat net du premier semestre 2019 revenant à Diageo s'élève à 166 millions d'euros, et sa part dans les intérêts minoritaires cumulés (avant effets comptables de l'engagement d'achat octroyé à Diageo) s'élève à 3 206 millions d'euros au 30 juin 2019.

Le montant des dividendes versés à Mari- Cha Group Ltd au cours du premier semestre 2019, relatifs à l'exercice 2018, est de 99 millions d'euros. La part du résultat net du premier semestre 2019 revenant à Mari- Cha Group Ltd s'élève à 100 millions d'euros, et sa part dans les intérêts minoritaires cumulés au 30 juin 2019 s'élève à 1 428 millions d'euros.

NOTE 19 – EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES

19.1. Dette financière nette

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Emprunts obligataires et Euro Medium Term Notes (EMTN) 5 710 5 941 6 636
Location-financement - 315 303
Emprunts bancaires 228 97 102
Dette financière à plus d'un an 5 938 6 353 7 041
Emprunts obligataires et Euro Medium Term Notes (EMTN) 1 950 1 496 2 050
Titres de créance à court terme négociables(b) 5 077 3 174 3 290
Découverts bancaires 149 198 169
Autres dettes financières à moins d'un an 732 682 666
Dette financière à moins d'un an 7 908 5 550 6 175
Dette financière brute 13 846 11 903 13 216
Instruments dérivés liés au risque de taux d'intérêt (34) (16) (33)
Instruments dérivés liés au risque de change 154 146 112
Dette financière brute après effet des instruments dérivés 13 966 12 033 13 295
Placements financiers(c) (2 288) (2 663) (3 976)
Investissements financiers en couverture de dettes financières (127) (125) (121)
Trésorerie et équivalents de trésorerie (d) (8 116) (8 553) (6 939)
Dette financière nette 3 435 692 2 259
Titres Belmond (présentés en Investissements financiers)(e) - (274) -
DETTE FINANCIÈRE NETTE AJUSTÉE
(HORS ACQUISITION DES TITRES BELMOND)
3 435 418 2 259

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

(b) Billets de trésorerie et commercial paper US.

(c) Voir Note 14.

(d) Voir Note 15.1

(e) Voir Note 8 de l'annexe aux comptes consolidés 2018.

(en millions d'euros) 31 déc.
2018
Effets des
change-
ments de
Au
1er janvier
2019, après
norme (a) retraitement
Variations
de la
Effets des
variations
trésorerie(b) de change
Effets des
variations
de valeur
de marché
Variations
de
périmètre
Reclas-
sements
et autres
30 juin
2019
Dette financière
à plus d'un an
6 353 (315) 6 038 466 1 16 685 (1 268) 5 938
Dette financière
à moins d'un an
5 550 (26) 5 524 1 077 17 2 3 1 285 7 908
Dette financière brute 11 903 (341) 11 562 1 543 18 18 688 17 13 846
Instruments dérivés 130 - 130 13 - (17) - (6) 120
DETTE FINANCIÈRE
BRUTE APRÈS EFFET
DES INSTRUMENTS
DÉRIVES
12 033 (341) 11 692 1 556 18 1 688 11 13 966

La variation de la dette financière nette après effets des instruments dérivés au cours de la période s'analyse ainsi :

(a) Les effets des changements de norme sont liés à l'application, au 1er janvier 2019, d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2.

(b) Dont 2 988 millions d'euros au titre des émissions et souscriptions d'emprunts et - 1456 millions d'euros au titre des remboursements d'emprunts et de dettes financières.

Les effets des variations de périmètre sont liés à l'acquisition de Belmond. Les dettes bancaires figurant au bilan de Belmond à la date d'acquisition ont été remboursées à hauteur de 560 millions d'euros. Voir Note 2.

LVMH a procédé en avril 2019 à deux émissions obligataires à taux fixe, pour un montant total de 1 milliard d'euros, dont 300 millions d'euros remboursables en 2021 et 700 millions d'euros remboursables en 2023.

Au cours de la période, LVMH a remboursé l'emprunt obligataire de 300 millions d'euros émis en 2014.

Au cours de la période, Christian Dior a remboursé l'emprunt obligataire de 500 millions d'euros émis en 2014.

La dette financière nette n'inclut ni les engagements d'achat de titres de minoritaires (voir Note 21) ni les dettes locatives (voir Note 7).

19.2. Analyse de la dette financière brute par échéance et par nature de taux après effets des instruments dérivés

Dette financière brute Effets des
instruments dérivés
Dette financière brute
après effet des
instruments dérivés
(en millions d'euros) Taux Taux
fixe variable
Total Taux Taux
fixe variable
Total Taux Taux
fixe variable
Total
Échéance :
Au 30 juin 2020 7 668 240 7 908 (113) 251 138 7 555 491 8 046
Au 30 juin 2021 1 958 7 1 965 (415) 394 (21) 1 543 401 1 944
Au 30 juin 2022 2 063 - 2 063 (1 301) 1 296 (5) 762 1 296 2 058
Au 30 juin 2023 698 - 698 17 - 17 715 - 715
Au 30 juin 2024 1 206 3 1 209 (301) 292 (9) 905 295 1 200
Au 30 juin 2025 - - - - - - - - -
Au- delà - 3 3 - - - - 3 3
TOTAL 13 593 253 13 846 (2 113) 2 233 120 11 480 2 486 13 966

Voir Note 23.3 et Note 23.4 concernant les valeurs de marché des instruments de taux d'intérêt et de change.

19.3. Analyse de la dette financière brute par devise après effets des instruments dérivés

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Euro 8 909 7 316 8 502
Dollar US 4 148 3 277 3 596
Franc suisse - - 171
Yen japonais 587 662 601
Autres devises 322 778 425
TOTAL 13 966 12 033 13 295

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

La dette en devises a pour objet de financer le développement des activités du Groupe en dehors de la zone euro, ainsi que le patrimoine du Groupe libellé en devises.

NOTE 20 – PROVISIONS ET AUTRES PASSIFS NON COURANTS

Les provisions et autres passifs non courants s'analysent ainsi :

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Provisions à plus d'un an 1 400 1 245 1 318
Position fiscales incertaines 1 285 1 266 1 338
Instruments dérivés 587 283 386
Participation du personnel aux résultats 83 89 78
Autres dettes 374 386 354
PROVISIONS ET AUTRES PASSIFS NON COURANTS 3 729 3 269 3 474

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

Les provisions sont relatives aux natures de risques et charges suivantes :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Provisions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés 695 605 639
Provisions pour risques et charges 705 640 679
Provisions à plus d'un an 1 400 1 245 1 318
Provisions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés 6 7 4
Provisions pour risques et charges 319 362 343
Provisions à moins d'un an 325 369 347
TOTAL 1 725 1 614 1 665
(en millions d'euros) 31 déc.
2018
Dotations Utilisations Reprises de périmètre Variations Autres(a) 30 juin
2019
Provisions pour retraites,
frais médicaux et
engagements assimilés
612 46 (36) - - 79 701
Provisions pour risques
et charges
1 002 153 (84) (36) - (11) 1 024
TOTAL 1 614 199 (120) (36) 0 68 1 725

Au cours du semestre, les soldes des provisions ont évolué de la façon suivante :

(a) Inclut les effets des variations de change et des écarts de réévaluation.

Les provisions pour risques et charges correspondent à l'estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges (voir Note 30), situations contentieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités du Groupe : ces activités sont en effet menées dans le contexte d'un cadre réglementaire international souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s'appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits, leur conditionnement, ou les relations avec les partenaires du Groupe (distributeurs, fournisseurs, actionnaires des filiales…).

Les passifs non courants relatifs aux positions fiscales incertaines incluent l'estimation des risques, litiges, et situations contentieuses, réalisés ou probables, relatifs au calcul de l'impôt sur les résultats. Les entités du Groupe en France et à l'étranger peuvent faire l'objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectification de la part des administrations locales. Ces demandes de rectification, ainsi que les positions fiscales incertaines identifiées non encore notifiées, donnent lieu à l'enregistrement d'un passif dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères de l'interprétation IFRIC 23 Positions fiscales incertaines.

NOTE 21 – ENGAGEMENTS D'ACHAT DE TITRES DE MINORITAIRES

Au 30 juin 2019, les engagements d'achat de titres de minoritaires sont constitués, à titre principal, de l'engagement de LVMH vis- à- vis de Diageo plc pour la reprise de sa participation de 34 % dans Moët Hennessy pour un montant égal à 80 % de la juste valeur de Moët Hennessy à la date d'exercice de l'option. Cette option est exerçable à tout moment avec un préavis de six mois. Dans le calcul de l'engagement, la juste valeur a été déterminée par référence à des multiples boursiers de sociétés comparables, appliqués aux données opérationnelles consolidées de Moët Hennessy.

Moët Hennessy SAS et Moët Hennessy International SAS (« Moët Hennessy ») détiennent les participations Vins et Spiritueux du groupe LVMH à l'exception des participations dans Château d'Yquem, Château Cheval Blanc, Clos des Lambrays et Colgin Cellars et à l'exception de certains vignobles champenois.

Les engagements d'achat de titres de minoritaires incluent également l'engagement relatif aux minoritaires de Loro Piana (15 %), de Rimowa (20 %), ainsi que de filiales de distribution dans différents pays, principalement au Moyen- Orient.

NOTE 22 – FOURNISSEURS ET AUTRES PASSIFS COURANTS

22.1. Fournisseurs et comptes rattachés

La variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés au cours des périodes présentées provient des éléments suivants :

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Au 31 décembre 5 314 4 540 4 540
Effets des changements de norme (108) - -
Au 1er janvier, après retraitement 5 206 4 540 4 540
Variation des fournisseurs et comptes rattachés (159) 715 35
Variation des clients créditeurs (31) 8 (21)
Effets des variations de périmètre 98 7 29
Effets des variations de change 36 49 33
Reclassements 13 (5) (7)
À LA CLÔTURE 5 163 5 314 4 609

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

22.2. Autres passifs courants

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Provisions à moins d'un an(b) 325 369 347
Instruments dérivés(c) 213 166 79
Personnel et organismes sociaux 1 395 1 670 1 291
Participation du personnel aux résultats 59 105 57
États et collectivités locales : impôts et taxes, hors impôt sur les résultats 623 686 523
Clients : avances et acomptes versés 392 398 367
Provisions pour retour et reprise de produits(d) 316 356 288
Différé de règlement d'immobilisations 590 646 500
Produits constatés d'avance 274 273 260
Autres dettes 979 1 288 1 136
TOTAL 5 166 5 957 4 848

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2 concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

(b) Voir Note 20.

(c) Voir Note 23. (d) Voir Note 1.25 de l'annexe aux comptes consolidés 2018.

NOTE 23 – INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES DE MARCHÉ

23.1. Organisation de la gestion des risques de change, de taux et des marchés actions

Les instruments financiers utilisés par le Groupe ont princi palement pour objet la couverture des risques liés à son activité et à son patrimoine.

La gestion des risques de change, de taux et les transactions sur actions et instruments financiers sont effectuées de façon centralisée au niveau de chaque palier.

Le Groupe a mis en place une politique, des règles et des procédures strictes pour gérer, mesurer et contrôler ces risques de marché.

L'organisation de ces activités repose sur la séparation des fonctions de mesure des risques, de mise en œuvre des opérations (front office), de gestion administrative (back office) et de contrôle financier.

Cette organisation s'appuie sur des systèmes d'information qui permettent un contrôle rapide des opérations.

Les décisions de couverture sont prises selon un processus clairement établi qui comprend des présentations régulières aux organes de direction concernés, et font l'objet d'une documentation détaillée.

Les contreparties sont retenues notamment en fonction de leur notation et selon une approche de diversification des risques.

23.2. Synthèse des instruments dérivés

Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan dans les rubriques et pour les montants suivants :

(en millions d'euros) Notes 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Risque de taux d'intérêt
Actifs : non courants 33 23 36
courants 14 12 14
Passifs : non courants (1) (7) (8)
courants (12) (12) (9)
23.3 34 16 33
Risque de change
Actifs : non courants 103 18 46
courants 140 108 131
Passifs : non courants (26) (60) (89)
courants (201) (154) (70)
23.4 16 (88) 18
Autres risques
Actifs : non courants 560 216 289
courants 5 3 -
Passifs : non courants (560) (216) (289)
courants - - -
5 3 -
TOTAL
Actifs : non courants 10 696 257 371
courants 13 159 123 145
Passifs : non courants 20 (587) (283) (386)
courants 22 (213) (166) (79)
55 (69) 51

23.3. Instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux d'intérêt

L'objectif de la politique de gestion menée est d'adapter le profil de la dette au profil des actifs, de contenir les frais financiers, et de prémunir le résultat contre une variation sensible des taux d'intérêt.

Dans ce cadre, le Groupe utilise des instruments dérivés de taux à nature ferme (swaps) ou conditionnelle (options).

Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux en vie au 30 juin 2019 sont les suivants :

Montants nominaux par échéance Valeur de marché (a) (b)
(en millions d'euros) À un an Entre un
et cinq ans
Au-delà Total Couverture de
juste valeur
Non
affectés
Total
Swaps de taux :
payeur de taux variable
342 1 996 - 2 338 43 - 43
Swaps de taux :
payeur de taux fixe
- 343 - 343 - (5) (5)
Swaps de devises :
payeur de taux euro
92 446 - 538 1 - 1
Swaps de devises :
receveur de taux euro
59 132 - 191 (5) - (5)
TOTAL 39 (5) 34

(a) Gain/(Perte).

(b) Voir Note 1.9 de l'annexe aux comptes consolidés 2018 concernant les modalités d'évaluation à la valeur de marché.

23.4. Instruments dérivés liés à la gestion du risque de change

Une part importante des ventes faites par les sociétés du Groupe, à leurs clients ou à leurs propres filiales de distribution, ainsi que certains de leurs achats, sont effectués en devises différentes de leur monnaie fonctionnelle ; ces flux en devises sont constitués principalement de flux intra- Groupe. Les instruments de couverture utilisés ont pour objet de réduire les risques de change issus des variations de parité de ces devises par rapport à la monnaie fonctionnelle des sociétés exportatrices ou importatrices, et sont affectés soit aux créances ou dettes commerciales de l'exercice (couverture de juste valeur), soit aux transactions prévisionnelles des exercices suivants (couverture des flux de trésorerie futurs). Les flux futurs de devises font l'objet de prévisions détaillées dans le cadre du processus budgétaire, et sont couverts progressivement, dans la limite d'un horizon qui n'excède un an que dans les cas où les probabilités de réalisation le justifient. Dans ce cadre, et selon les évolutions de marché, les risques de change identifiés sont couverts par des contrats à terme ou des instruments de nature optionnelle.

En outre, le Groupe peut couvrir les situations nettes de ses filiales situées hors zone euro, par des instruments appropriés ayant pour objet de limiter l'effet sur ses capitaux propres consolidés des variations de parité des devises concernées contre l'euro.

Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de change en vie au 30 juin 2019 sont les suivants :

Montants nominaux
par exercice d'affectation(a)
Valeur de marché (b) (c)
(en millions d'euros) 2019 2020 Au-delà Total Couverture
trésorerie
futurs
de flux de Couverture
de juste
valeur
Couverture
d'actifs
nets en
devises
Non
affectés
Total
Options achetées
Put USD 230 - - 230 1 1 - - 2
Put JPY - 4 - 4 - - - - -
Put GBP 2 - - 2 - - - - -
232 4 - 236 1 1 - - 2
Tunnels
Vendeur USD 3 295 4 180 - 7 475 106 (5) - - 101
Vendeur JPY 695 1 053 - 1 748 21 - - - 21
Vendeur GBP 250 227 - 477 16 1 - - 17
Vendeur HKD 362 428 - 790 11 - - - 11
Vendeur CNY - 302 - 302 10 - - - 10
4 602 6 190 - 10 792 164 (4) - - 160
Contrats à terme
USD (50) (77) - (127) 1 1 - - 2
HKD (3) - - (3) - - - - -
JPY 16 - - 16 - - - - -
CHF (78) - - (78) 3 1 - - 4
RUB 23 - - 23 - (1) - - (1)
CNY - - - - - - - - -
GBP 51 9 - 60 2 - - - 2
Autres 143 - - 143 - - - - -
102 (68) - 34 6 1 - - 7
Swaps cambistes
USD 2 009 439 (527) 1 921 - (105) 2 - (103)
GBP 1 031 - - 1 031 - (4) - - (4)
JPY 285 - - 285 - (19) - - (19)
CNY (164) 19 11 (134) - (3) - - (3)
Autres (500) - - (500) - (13) (11) - (24)
2 661 458 (516) 2 603 - (144) (9) - (153)
TOTAL 7 597 6 584 (516) 13 665 171 (146) (9) - 16

(a) Vente/(Achat).

(b) Voir Note 1.9 de l'annexe aux comptes consolidés 2018 concernant les modalités d'évaluation à la valeur de marché.

(c) Gain/(Perte).

NOTE 24 – INFORMATION SECTORIELLE

Les marques et enseignes du Groupe sont organisées en six groupes d'activités. Quatre groupes d'activités : Vins & Spiritueux, Mode & Maroquinerie, Parfums & Cosmétiques, Montres & Joaillerie, regroupent les marques de produits de même nature, ayant des modes de production et de distribution similaires. Les informations concernant Louis Vuitton et Bvlgari sont présentées selon l'activité prépondérante de la marque, soit le groupe d'activités Mode & Maroquinerie pour Louis Vuitton et le groupe d'activités Montres & Joaillerie pour Bvlgari. Le groupe d'activités Distribution sélective regroupe les activités de distribution sous enseigne. Le groupe Autres et Holdings réunit les marques et activités ne relevant pas des groupes précités, notamment le pôle média, le constructeur de yachts néerlandais Royal Van Lent, les activités hôtelières ainsi que l'activité des sociétés holdings ou immobilières.

24.1. Informations par groupe d'activités

Premier semestre 2019

Vins & Mode
& Maro-
Parfums & Montres & Distri-
bution
Autres et Élimi-
nations
et non
(en millions d'euros) Spiritueux quinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings affecté (a) Total
Ventes hors Groupe 2 471 10 387 2 714 2 066 7 072 372 - 25 082
Ventes intra- Groupe 15 38 522 69 26 8 (678) -
TOTAL DES VENTES 2 486 10 425 3 236 2 135 7 098 380 (678) 25 082
Résultat opérationnel courant 772 3 248 387 357 714 (183) (4) 5 291
Autres produits et
charges opérationnels
3 - (8) (8) - (41) - (54)
Charges d'amortissement
et dépréciation
(87) (882) (207) (227) (663) (106) - (2 172)
Dont : Droits d'utilisation (15) (529) (68) (106) (414) (39) - (1 171)
Autres (72) (353) (139) (121) (249) (67) - (1 001)
Immobilisations incorporelles
et écarts d'acquisition(b)
8 933 7 519 2 100 5 684 3 420 3 231 - 30 887
Droits d'utilisation 123 5 171 481 1 044 4 900 845 (426) 12 138
Immobilisations corporelles 2 913 3 217 694 576 1 820 6 363 (9) 15 574
Stocks 5 666 2 739 931 1 831 2 716 43 (365) 13 561
Autres actifs opérationnels(c) 1 156 1 635 1 407 761 868 1 310 14 181 21 318
TOTAL ACTIF 18 791 20 281 5 613 9 896 13 724 11 792 13 381 93 478
Capitaux propres 37 890 37 890
Dettes locatives 127 5 081 469 993 5 019 910 (431) 12 168
Autres passifs(d) 1 330 4 233 1 900 1 050 2 593 1 583 30 731 43 420
TOTAL PASSIF ET
CAPITAUX PROPRES
1 457 9 314 2 369 2 043 7 612 2 493 68 190 93 478
Investissements d'exploitation(e) (112) (544) (171) (142) (276) (176) (2) (1 423)

Exercice 2018 (f)

(en millions d'euros) Vins &
Spiritueux
Mode
& Maro-
quinerie Cosmétiques Parfums & Montres &
Joaillerie
Distri-
bution
sélective
Autres et
Holdings
Élimi-
nations
et non
affecté (a)
Total
Ventes hors Groupe 5 115 18 389 5 015 4 012 13 599 696 - 46 826
Ventes intra- Groupe 28 66 1 077 111 47 18 (1 347) -
TOTAL DES VENTES 5 143 18 455 6 092 4 123 13 646 714 (1 347) 46 826
Résultat opérationnel courant 1 629 5 943 676 703 1 382 (272) (60) 10 001
Autres produits et
charges opérationnels
(3) (10) (16) (4) (5) (88) - (126)
Charges d'amortissement
et dépréciation
(162) (764) (275) (239) (463) (168) - (2 071)
Dont : Droits d'utilisation - - - - - - - -
Autres (162) (764) (275) (239) (463) (168) - (2 071)
Immobilisations incorporelles
et écarts d'acquisition(b)
8 195 7 696 2 125 5 791 3 430 1 331 - 28 568
Droits d'utilisation - - - - - - - -
Immobilisations corporelles 2 871 3 193 677 576 1 817 5 336 (7) 14 463
Stocks 5 471 2 364 842 1 609 2 532 23 (356) 12 485
Autres actifs opérationnels(c) 1 449 1 596 1 401 721 870 976 14 742 21 755
TOTAL ACTIF 17 986 14 849 5 045 8 697 8 649 7 666 14 379 77 271
Capitaux propres 36 372 36 372
Dettes locatives - - - - - - - -
Autres passifs(d) 1 580 4 262 2 115 1 075 3 005 1 253 27 609 40 899
TOTAL PASSIF ET
CAPITAUX PROPRES
1 580 4 262 2 115 1 075 3 005 1 253 63 981 77 271
Investissements d'exploitation(e) (298) (827) (330) (303) (537) (743) - (3 038)

Premier semestre 2018(f)

(en millions d'euros) Vins &
Spiritueux
Mode
& Maro-
quinerie Cosmétiques Parfums & Montres &
Joaillerie
Distri-
bution
sélective
Autres et
Holdings
Élimi-
nations
et non
affecté (a)
Total
Ventes hors Groupe 2 257 8 564 2 372 1 917 6 302 338 - 21 750
Ventes intra- Groupe 14 30 505 61 23 9 (642) -
TOTAL DES VENTES 2 271 8 594 2 877 1 978 6 325 347 (642) 21 750
Résultat opérationnel courant 726 2 775 364 342 612 (142) (37) 4 640
Autres produits et
charges opérationnels
- - (12) (1) - (57) - (70)
Charges d'amortissement
et dépréciation
(75) (355) (130) (112) (221) (92) - (985)
Dont : Droits d'utilisation - - - - - - - -
Autres (75) (355) (130) (112) (221) (92) - (985)
Immobilisations incorporelles
et écarts d'acquisition(b)
8 588 7 614 2 010 5 737 3 325 1 364 - 28 638
Droits d'utilisation - - - - - - - -
Immobilisations corporelles 2 748 3 026 615 540 1 692 4 900 (7) 13 514
Stocks 5 320 2 156 793 1 566 2 359 20 (331) 11 883
Autres actifs opérationnels(c) 1 152 1 300 1 274 694 803 1 113 14 337 20 673
TOTAL ACTIF 17 808 14 096 4 692 8 537 8 179 7 397 13 999 74 708
Capitaux propres 33 890 33 890
Dettes locatives - - - - - - - -
Autres passifs(d) 1 331 3 689 1 785 1 033 2 502 1 394 29 084 40 818
TOTAL PASSIF ET
CAPITAUX PROPRES
1 331 3 689 1 785 1 033 2 502 1 394 62 974 74 708
Investissements d'exploitation(e) (108) (325) (135) (145) (205) (286) - (1 204)

(a) Les éliminations portent sur les ventes entre groupes d'activités ; il s'agit le plus souvent de ventes des groupes d'activités hors Distribution sélective à ce dernier. Les prix de cession entre les groupes d'activités correspondent aux prix habituellement utilisés pour des ventes à des grossistes ou à des détaillants hors Groupe.

(b) Les immobilisations incorporelles et écarts d'acquisition sont constitués des montants nets figurant en Notes 3 et 4. (c) Les actifs non affectés incluent les investissements et placements financiers, les autres actifs à caractère financier et les créances d'impôt courant et différé.

(d) Les passifs non affectés incluent les dettes financières, les dettes d'impôt courant et différé ainsi que les dettes relatives aux engagements d'achat de titres de minoritaires.

(e) Augmentation/(Diminution) de la trésorerie.

(f) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2. concernant les effets de l'application d'IFRS 16.

24.2. Informations par zone géographique

La répartition des ventes par zone géographique de destination est la suivante :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
France 2 153 4 491 2 057
Europe (hors France) 4 338 8 731 3 863
États- Unis 5 784 11 207 5 041
Japon 1 810 3 351 1 554
Asie (hors Japon) 8 190 13 723 6 739
Autres pays 2 807 5 323 2 496
VENTES 25 082 46 826 21 750

La répartition des investissements d'exploitation par zone géographique se présente ainsi :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
France 548 1 054 504
Europe (hors France) 306 539 224
États- Unis 191 765 228
Japon 55 80 39
Asie (hors Japon) 230 411 141
Autres pays 93 189 68
INVESTISSEMENTS D'EXPLOITATION 1 423 3 038 1 204

Il n'est pas présenté de répartition des actifs sectoriels par zone géographique dans la mesure où une part significative de ces actifs est constituée de marques et écarts d'acquisition, qui doivent être analysés sur la base du chiffre d'affaires que ceux- ci réalisent par région, et non en fonction de la région de leur détention juridique.

24.3. Informations trimestrielles

La répartition des ventes par groupe d'activités et par trimestre est la suivante :

(en millions d'euros) Vins &
Spiritueux
Mode
& Maro-
quinerie Cosmétiques Parfums & Montres &
Joaillerie
Distri-
bution
sélective
Autres et
Holdings
Élimi-
nations
Total
Premier trimestre 1 349 5 111 1 687 1 046 3 510 187 (352) 12 538
Deuxième trimestre 1 137 5 314 1 549 1 089 3 588 193 (326) 12 544
TOTAL PREMIER
SEMESTRE 2019
2 486 10 425 3 236 2 135 7 098 380 (678) 25 082

Mode Distri-
(en millions d'euros) Vins &
Spiritueux
& Maro- quinerie Cosmétiques Parfums & Montres &
Joaillerie
bution
sélective
Autres et
Holdings
Élimi-
nations
Total
Premier trimestre 1 195 4 270 1 500 959 3 104 161 (335) 10 854
Deuxième trimestre 1 076 4 324 1 377 1 019 3 221 186 (307) 10 896
TOTAL PREMIER
SEMESTRE 2018 2 271 8 594 2 877 1 978 6 325 347 (642) 21 750
Troisième trimestre 1 294 4 458 1 533 1 043 3 219 173 (341) 11 379
Quatrième trimestre 1 578 5 403 1 682 1 102 4 102 194 (364) 13 697
TOTAL DEUXIÈME
SEMESTRE 2018 2 872 9 861 3 215 2 145 7 321 367 (705) 25 076
TOTAL 2018 5 143 18 455 6 092 4 123 13 646 714 (1 347) 46 826

NOTE 25 – AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Résultat de cessions 3 (5) 3
Réorganisations - 1 -
Frais liés aux acquisitions de sociétés consolidées (4) (10) -
Dépréciation ou amortissement des marques, enseignes,
écarts d'acquisition et autres actifs immobilisés
(37) (117) (73)
Autres, nets (16) 5 -
AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS (54) (126) (70)

Les dépréciations ou amortissements enregistrés portent essentiellement sur des marques et écarts d'acquisition.

NOTE 26 – RÉSULTAT FINANCIER

(en millions d'euros) 30 juin
2019
31 déc.
2018(a)
30 juin
2018(a)
Coût de la dette financière brute (80) (171) (79)
Produits de la trésorerie et des placements financiers 27 38 13
Effets des réévaluations de la dette financière et instruments de taux (3) (3) (1)
Coût de la dette financière nette (56) (136) (67)
Intérêts sur dettes locatives (145) - -
Dividendes reçus au titre des investissements financiers 1 18 18
Coût des dérivés de change (102) (160) (68)
Effets des réévaluations des investissements et placements financiers 97 (115) 93
Autres, nets (9) (22) (11)
Autres produits et charges financiers (13) (279) 32
RÉSULTAT FINANCIER (214) (415) (35)

(a) Les états financiers aux 31 décembre et 30 juin 2018 n'ont pas été retraités des effets de l'application d'IFRS 16 Contrats de location. Voir Note 1.2. concernant les effets de l'application d'IFRS16.

Les produits de la trésorerie et des placements financiers comprennent les éléments suivants :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Revenus de la trésorerie et équivalents 19 25 8
Revenus des placements financiers 8 13 5
PRODUITS DE LA TRÉSORERIE ET DES PLACEMENTS FINANCIERS 27 38 13

Le coût des dérivés de change s'analyse comme suit :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Coût des dérivés de change commerciaux (103) (156) (65)
Coût des dérivés de change relatifs aux actifs nets en devises 3 3 2
Coût des autres éléments relatifs aux autres dérivés de change (2) (7) (5)
COÛT DES DÉRIVES DE CHANGE (102) (160) (68)

NOTE 27 – IMPÔTS SUR LES RÉSULTATS

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Impôt courant de la période (1 573) (2 649) (1 244)
Impôt courant relatif aux exercices antérieures 5 76 6
Impôt courant (1 568) (2 573) (1 238)
Variation des impôts différés 90 57 (30)
Effet des changements de taux d'impôt sur les impôts différés 30 (2) (9)
Impôts différés 120 55 (39)
CHARGE TOTALE D'IMPÔT AU COMPTE DE RÉSULTAT (1 448) (2 518) (1 277)
IMPÔTS SUR ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS
EN CAPITAUX PROPRES
15 118 110

Le taux d'imposition effectif s'établit comme suit :

(en millions d'euros) 30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Résultat avant impôt 5 023 9 460 4 535
Charge totale d'impôt (1 448) (2 518) (1 277)
TAUX D'IMPOSITION EFFECTIF 28,8 % 26,6 % 28,2 %

Le taux d'imposition retenu au 30 juin résulte d'une projection du taux effectif estimé pour l'exercice.

Le taux effectif d'impôt du Groupe s'établit à 28,8 %, en hausse de 0,6 point par rapport au premier semestre 2018.

NOTE 28 – RÉSULTAT PAR ACTION

30 juin 2019 31 déc. 2018 30 juin 2018
Résultat net, part du Groupe (en millions d'euros) 1 317 2 574 1 206
Impact des instruments dilutifs sur les filiales (en millions d'euros) (2) (6) (2)
RÉSULTAT NET, PART DU GROUPE DILUÉ (en millions d'euros) 1 315 2 568 1 204
Nombre moyen d'actions en circulation sur la période 180 507 516 180 507 516 180 507 516
Nombre moyen d'actions Christian Dior auto- détenues sur la période (223 046) (506 036) (574 044)
Nombre moyen d'actions pris en compte pour le calcul avant dilution 180 284 470 180 001 480 179 933 472
RÉSULTAT NET, PART DU GROUPE PAR ACTION (en euros) 7,31 14,30 6,70
Nombre moyen d'actions en circulation pris en compte ci- dessus 180 284 470 180 001 480 179 933 472
Effets de dilution des plans d'options et d'actions gratuites et de performance 64 032 170 619 286 307
Nombre moyen d'actions en circulation après effets dilutifs 180 348 502 180 172 099 180 219 779
RÉSULTAT NET, PART DU GROUPE PAR ACTION
APRÈS DILUTION (en euros)
7,29 14,25 6,68

NOTE 29 – ENGAGEMENTS HORS BILAN

Les engagements hors bilan du Groupe, qui s'élevaient à 18,2 milliards d'euros au 31 décembre 2018, ont baissé de 13,5 milliards d'euros au cours du premier semestre 2019, dont 12,6 milliards du fait de l'application d'IFRS 16 Contrats de location (voir Note 1.2), et 2,0 milliards d'euros suite au règlement du prix d'acquisition de Belmond (voir Note 2) inclus dans les engagements d'achat de titres au 31 décembre 2018.

NOTE 30 – FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES

Aucun événement significatif n'est survenu au cours du semestre concernant les faits exceptionnels et litiges.

NOTE 31 – PARTIES LIÉES

Aucune transaction significative avec des parties liées n'est intervenue au cours du premier semestre.

NOTE 32 – ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

Aucun événement significatif n'est intervenu entre le 30 juin 2019 et la date d'arrêté des comptes par le Conseil d'administration, le 24 juillet 2019.

Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2019

7. Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle

Aux Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :

  • l'examen limité des comptes semestriels consolidés de la société Christian Dior, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2019, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés ont été établis sous la responsabilité de votre conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

1. Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.2 de l'annexe qui expose les effets résultants de la première application de la norme IFRS 16 sur les contrats de location et de l'interprétation IFRIC 23 sur les incertitudes relatives aux traitements fiscaux, et des modifications de présentation du bilan et du tableau de flux de trésorerie.

2. Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés.

Paris-La-Défense, le 26 juillet 2019

Les Commissaires aux comptes

MAZARS ERNST & YOUNG et Autres

Loïc Wallaert Guillaume Machin Gilles Cohen

Déclaration du Responsable du Rapport financier semestriel

Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité figurant en page 5 présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales transactions entre parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.

Paris, le 26 juillet 2019 Par délégation du Directeur général Florian Ollivier Directeur financier

Conception et réalisation : Agence Marc Praquin

30, avenue Montaigne – Paris 8e

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