Annual Report • Apr 9, 2020
Annual Report
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Société anonyme au capital de 13.000.000 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Exercice social : du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019
| Attestation du responsable du rapport financier 2019 3 | |
|---|---|
| Rapport de gestion du conseil d'administration 5 | |
| Rapport de l'organisme tiers indépendant, sur la déclaration consolidée de performance extra financière figurant dans le rapport de gestion 78 |
|
| Comptes consolidés 2019 83 | |
| Comptes annuels 2019 129 |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2019 ..................... 151
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2019 ........................ 157
J'atteste conformément aux dispositions de l'article 222.3 du règlement général de l'AMF, qu'à ma connaissance, les comptes au 31 décembre 2019 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du Groupe STEF et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.
| SOMMAIRE | |
|---|---|
| ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE _________ 7 | |
| UN ECOSYSTEME ALIMENTAIRE QUI POURSUIT SA TRANSFORMATION ________ 7 | |
| DES CONSOMMATEURS ENGAGES ET EXIGEANTS _______ 7 | |
| LES DISTRIBUTEURS REPENSENT L'EXPERIENCE D'ACHAT _______ 8 | |
| DES INDUSTRIELS AU PLUS PRES DES ATTENTES DES CONSOMMATEURS ______ 8 | |
| LA RESTAURATION HORS DOMICILE TIREE PAR L'INNOVATION ________ 8 | |
| DES DEFIS MAJEURS A RELEVER DES 2020 _______ 9 | |
| LE MODELE DE STEF _____________ 9 | |
| ACTIVITES DU GROUPE STEF ___________ 10 | |
| FACTEURS CLES DE LA PERFORMANCE DU GROUPE EN 2019 _________ 10 | |
| STEF FRANCE ____________ 11 | |
| STEF INTERNATIONAL___________ 14 | |
| MARITIME ______________ 17 | |
| PERSPECTIVES 2020 _____________ 18 | |
| AUTRES ACTIVITES ______________ 19 | |
| IMMOBILIER ____________ 19 | |
| SYSTEMES D'INFORMATION ___________ 21 | |
| DECLARATION DE PERFORMANCE EXTRA FINANCIERE - RESPONSABILITE SOCIETALE DE | |
| L'ENTREPRISE ____________ 23 | |
| RESSOURCES HUMAINES ______________ 24 | |
| CHIFFRES CLES EN MATIERE SOCIALE _____________ 24 ENGAGEMENTS DE STEF EN MATIERE DE RSE ET REPONSES AUX ENJEUX MAJEURS IDENTIFIES AU SEIN DU GROUPE |
|
| _____________ 28 | |
| ENVIRONNEMENT ___________ 37 | |
| IMPACT SUR LE CLIMAT ___________ 37 LA QUALITE DE L'AIR _______________ 42 |
|
| SANTE ET SECURITE DES CONSOMMATEURS _____________ 43 | |
| CHARTE ETHIQUE ET DE CONDUITE DES AFFAIRES STEF ____________ 52 | |
| IMPLICATION DES FOURNISSEURS ET DES SOUS-TRAITANTS _________ 52 | |
| PLAN DE VIGILANCE STEF ______________ 48 | |
| RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE ______ 53 | |
| LE CONSEIL D'ADMINISTRATION ET LA DIRECTION GENERALE ________ 53 | |
| RAPPORT SUR LA POLITIQUE DE REMUNERATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX (ARTICLE | |
| L.225-37-2 DU CODE DE COMMERCE) __________ 58 | |
| RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL ______ 63 | |
| FACTEURS DE RISQUES __________ 68 | |
| COMPTES CONSOLIDÉS __________ 73 | |
| RÉSULTATS DE LA SOCIÉTÉ MÈRE – STEF SA ______ 75 |
La chaine agroalimentaire connait depuis quelques années une accélération des transformations sans précédent. 2019 a confirmé cette tendance, le rythme de croissance de la consommation alimentaire dans les pays européens s'est contracté, obligeant industriels et distributeurs à trouver de nouveaux leviers de croissance.
Evolution du PIB en 2019 vs 2018 (% - sources : Prévisions FMI
| Zone Euro |
FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| +1,17 | +1,2 | +1,2 | +0,01 | +2,2 | +1,9 | +1,8 | +0,8 |
Les acteurs de l'écosystème alimentaire démontrent que les modèles de consommation et de production de demain seront significativement différents de ceux d'hier.
Résolument tourné vers l'avenir, STEF s'engage aux côtés de ses clients pour relever les défis de ces transformations, en optimisant les schémas logistiques déjà existants, en proposant des solutions globales, mais également, en concevant des solutions sur mesure.
Les consommateurs sont au cœur des transformations que subit le monde alimentaire. Leurs comportements d'achat évoluent radicalement. En 2019, 83% des européens s'intéressent à la provenance géographique des produits qu'ils consomment : « Manger local » devient un acte positif « porteur de valeurs1 ». Toutefois, leurs comportements alimentaires ne sont pas toujours cohérents et leurs attentes parfois paradoxales : consommation toujours plus importante de produits de snacking avec des emballages individuels ; demande de livraison immédiate sans tenir compte des coûts économiques et écologiques associés.
Les nouveaux modes de consommation contribuent à une baisse régulière des volumes vendus en magasins et l'intérêt des consommateurs pour les produits bio, végétaux et locaux, mieux valorisés en magasin, ont tout juste permis de compenser cette tendance.
Evolution de la consommation alimentaire des ménages en valeur en 2019 (source Eurostat variation en cumul en valeur - données désaisonnalisées et corrigées des effets de calendrier).
| Zone Euro |
FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| +0,9% | +0,7% | -1,4% | -0,1% | +1,5% | +4,1% | +0,2% | -0,1% |
1 Source observatoire Cetelem 2019
Dans les pays d'implantation du groupe, la baisse des volumes d'achat s'est accélérée en 2019, les consommateurs privilégiant une alimentation de qualité, quitte à consommer en moindre quantité. Le e-commerce a continué de gagner des parts de marché et s'impose peu à peu comme une nouvelle composante essentielle du paysage de la distribution alimentaire.
Toutefois, la bataille du commerce alimentaire se joue encore en magasin et sur la capacité des enseignes à y ramener les consommateurs. En 2019, les distributeurs ont poursuivi leur mutation en proposant à leurs clients de nouvelles expériences de consommation (implantation de surfaces de restauration intégrées au magasin « distriration »2 , ou digitalisation de ces espaces, afin de rendre plus attractif le commerce physique).
Les distributeurs repensent leur modèle qui s'oriente d'un modèle de consommation de masse vers un modèle de distribution plus fragmentée. Les enseignes doivent donc trouver un nouvel équilibre entre les différents canaux de distribution et faciliter le parcours omnicanal du client.
La logistique devient alors un critère essentiel de performance pour lequel les prestataires doivent concevoir des solutions sur-mesure de plus en plus fines. Que ce soit à travers la mécanisation, l'optimisation des processus de préparation de commandes ou la digitalisation de services, STEF s'impose comme un partenaire de référence des distributeurs.
Les marques industrielles doivent se réinventer pour proposer aux consommateurs des produits innovants tant sur le plan des qualités gustatives, que de l'expérience du client et des emballages adaptés aux nouveaux codes de consommation.
En 2019, ce sont les géants multinationaux qui tirent leur épingle du jeu en Europe et les alliances se multiplient face à la monté en puissance des marques de distributeurs.
En proposant des schémas d'approvisionnement très optimisés, STEF contribue à la performance globale de ce secteur en recherche permanente de gains de productivité.
Face à la demande grandissante de transparence des consommateurs, une nouvelle relation semble devoir s'instaurer entre industriels et distributeurs pour davantage de traçabilité sur l'ensemble de la chaine, dont les acteurs logistiques sont le trait d'union.
Le secteur de la restauration hors domicile confirme, en 2019, sa bonne dynamique. Ce marché, très concurrentiel, est tiré par l'innovation. Le succès de ce secteur reste, en effet, dépendant de la capacité de ses acteurs à s'adapter aux changements et à attirer des clients volatils influencés par la technologie ou des offres plus larges et renouvelées.
2 Définition « distriration » : contraction de distribution et de restauration
En 2019, ce sont notamment les « cuisines fantômes3» qui ont gagné du terrain, générant 256 M€4 de revenus en Europe. Le développement de cette activité illustre la dynamique nouvelle d'une industrie de la livraison alimentaire qui croît plus rapidement que le marché de la restauration traditionnelle.
Traçabilité, livraison du dernier kilomètre, livraison accélérée, logistique urbaine sont autant d'enjeux complexes que ces nouveaux modèles doivent maîtriser. STEF propose de répondre à ces nouvelles exigences en offrant à ses clients de la restauration des services digitaux aboutis, tels que le « Track & Trace » en temps réel, ou encore la dématérialisation des documents de livraison.
En 2019, deux enjeux se sont imposés, qui orienteront dans le futur les décisions des acteurs de l'agroalimentaire :
Les acteurs du transport et de la logistique seront au cœur de ces transformations.
Dans ce contexte, le modèle de STEF est d'être le trait d'union entre les univers de la production agroalimentaire et de la consommation5 et d'apporter des solutions sur-mesure aux industriels de l'agroalimentaire, aux enseignes de distribution et aux acteurs de la restauration hors domicile. Leader européen des services de logistique et de transport sous température contrôlée, le groupe achemine chaque jour les produits frais, surgelés ou thermosensibles de leurs zones de production vers leurs zones de consommation dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire, de délais et de qualité.
En 2020, le Groupe STEF fêtera ses 100 ans d'existence. Depuis sa création en 1920, il est resté fidèle à son rôle de pionnier et n'a cessé d'évoluer pour offrir les meilleurs services à ses clients.
3 Cuisines fantômes : cuisines professionnelles de préparation de diners livrés à domicile sans lieu de restauration
4 Source Agromedia
5 Modèle d'affaires du groupe – Ref. Rubrique « Déclaration de Performance Extra-Financière »
Le groupe STEF est organisé autour de trois secteurs opérationnels :
Les performances des activités sont désormais suivies par segments de marchés clients avec sept business units (BU) : Flux Frais/ Frais Supply Chain / Surgelé / Tempéré Sec Alimentaire (TSA) / Restauration hors domicile (RHD) / GMS / Seafood.
Au 31 décembre 2019, le Groupe STEF affiche un chiffre d'affaires de 3 441 M€, en progression de 5,7% par rapport à 2018 (+3,9 % à périmètre comparable) et un résultat opérationnel en progression de 18,7 %.
STEF France opère sur le marché de la logistique et de la livraison massifiée de produits alimentaires sous température contrôlée, un marché exigeant régi par des contraintes de délais et de température.
Pour répondre à ces enjeux, STEF se différencie par :
Avec un chiffre d'affaires de 2 055 M€, STEF France affiche une croissance de 5,1% (3,4% à périmètre constant), portée par le renforcement de ses parts de marché, par l'effet favorable du prix du carburant et par un bon accompagnement des clients en matière de maîtrise des dérives de coûts et de paramètres logistiques. La nouvelle organisation en Business Units s'est mise en place avec fluidité ; les performances de l'année montrent la pertinence de la nouvelle organisation des activités et encouragent le Groupe à poursuivre ses actions dans la spécialisation de ses activités.
Le résultat opérationnel de STEF France ressort à 127,5 M€, en progression de 25%, tiré par les activités Flux Frais, Frais Supply Chain et Surgelés.
Répartition du chiffre d'affaires de STEF France par marchés clients :
| Frais (flux et supply chain) |
GMS | Surgelés | Tempéré et sec alimentaire |
RHD | Produits de la mer |
|---|---|---|---|---|---|
| 53 % | 16% | 11% | 8% | 6% | 6% |
Les activités de distribution en France ont connu une croissance soutenue, avec une évolution du chiffre d'affaires de 2,9% (+2,1% à périmètre constant). Le résultat net a progressé de +8,6% sous les effets conjugués d'une nette amélioration de la qualité et d'une bonne maîtrise des moyens de production.
Pour accompagner sa croissance et celle de ses clients, la BU a renforcé son dispositif opérationnel avec l'intégration de la société Grégoire Galliard, devenue STEF Transport Sens, l'ouverture d'un nouveau site à Névian (Narbonne) et l'extension du site de Chambéry.
En 2019, la BU Flux Frais a poursuivi sa politique d'intégration de nouveaux collaborateurs avec le recrutement de 700 personnes en CDI, soit une création nette de plus de 200 CDI.
Elle est désormais armée pour accompagner au plus près les évolutions des marchés et de son environnement avec des projets innovants :
Le chiffre d'affaires de la BU a progressé de 5%. Cette croissance est portée par les sites de Darvault (+16.6%) et de Chaponnay (+7.4%), qui ont atteint des taux de remplissage proches de 70%, seulement deux ans après leur mise en service.
La finalisation de la structuration des sites récents, les travaux d'amélioration de la qualité et de la productivité réalisés font de 2019 une année de transition ayant permis de créer les conditions favorables à la mise en performance économique.
L'année 2019 aura été pour STEF Surgelés une année de croissance satisfaisante (+2,5%). Le coefficient de remplissage et l'activité des entrepôts surgelés ont atteint un taux record historique.
L'activité des sites de Bretagne et de Normandie a bénéficié des exportations de viande de porc vers la Chine et d'une saison de crèmes glacées dynamique, profitable aux implantations de la BU dans le Nord et l'Est de la France. Le segment de la boulangerie-pâtisserie-viennoiserie a également progressé.
Les parts de marché avec les industriels des surgelés, tous produits confondus, en logistique comme en transport, sont en hausse. Un ralentissement relatif des activités avec la grande distribution est à noter, en raison d'une tendance à la ré-internalisation chez les indépendants et les hard-discounters.
La BU TSA a connu une année contrastée, marquée par un premier trimestre en retrait, suivi d'une accélération progressive de son développement pour afficher en fin d'année le second plus fort taux de croissance de STEF France (hors croissance externe). Cette dynamique a été le fruit du travail de structuration et d'une prospection commerciale structurée et offensive. Les perspectives sont telles que le Groupe s'est engagé dans l'extension des sites d'Orléans Nord (+100% de capacité) et de l'Isle d'Abeau (+25%), qui sera finalisée en 2020.
Le chiffre d'affaires de l'activité RHD a progressé de 6,2%, confirmant la bonne dynamique du marché de la restauration commerciale et particulièrement, celle des clients de la restauration rapide. La croissance des volumes traités a contribué à l'amélioration des performances.
Le déploiement du réseau d'entrepôts du Groupe dédiés à l'activité de RHD s'est poursuivi avec :
Le déploiement des outils informatiques et des applicatifs du Groupe (contrôles des préparations de commandes et traçabilité des livraisons) a permis de renforcer la qualité de service clients, mais aussi, la productivité logistique des équipes, contribuant à l'amélioration des performances.
Dans un marché très exigeant en termes de qualité de services, la BU poursuit ses travaux d'innovation, confirmant son rôle de laboratoire pour les autres activités du Groupe.
Etroitement lié à l'évolution des modes de consommation alimentaire, ce marché est en profonde mutation. Pour la seconde année consécutive, l'activité de la BU GMS a connu une très forte progression (+12,3%).
L'activité B to B affiche une croissance de 8,3%, portée par l'activité sur le site d'Aix en Provence, ouvert en 2019 et dédié aux besoins spécifiques d'une enseigne de distribution. A périmètre constant, la croissance du B to B reste modérée.
L'activité B to C est en forte évolution (+ 39%). Le site d'Aulnay-sous-Bois, configuré début 2018 pour répondre aux besoins des drive d'Ile de France d'un client distributeur, poursuit sa montée en puissance. La phase de mécanisation est en voie de finalisation pour devenir opérationnelle au 1er trimestre 2020. La capacité de production du site en sera augmentée.
Pour 2020, les perspectives des activités GMS sont prometteuses (tous formats et tous canaux confondus). Deux ouvertures de sites sont programmées au 1er semestre, l'une avec un client historique du Groupe et l'autre avec une enseigne spécialisée dans le bio afin d'opérer les activités sec et frais, en région lyonnaise.
La progression du chiffre d'affaires de la BU (+26,6% et 7,6% à périmètre constant) résulte, pour grande partie, de l'intégration de la société Express Marée, acquise en juillet 2018. La performance de la BU a néanmoins été impactée par les mutations du secteur de la GMS.
La rationalisation du dispositif de collecte en France s'achèvera avec la construction, lancée fin 2019, d'un nouveau site à Lorient qui permettra de regrouper les activités de STEF et d'Express Marée en région Bretagne.
Par leur complémentarité avec les métiers traditionnels du Groupe, les activités de conditionnement industriel proposées par la société DYAD sont une opportunité de développement. Les prestations de co-packing et de co-manufacturing proposées par DYAD permettent d'entrer plus en amont dans la chaine de valeur des clients du Groupe et de les accompagner dans la commercialisation et la mise en valeur de leurs produits.
Forte de plus de 20 ans d'expérience, DYAD maîtrise les technologies du marché et bénéficie d'une forte renommée auprès de ses clients.
Avec un chiffre d'affaires de 12 M€ en 2019, cette activité va faire l'objet d'actions structurantes pour préparer l'avenir :
DYAD est une entreprise adaptée et à ce titre emploie plus de 55% de travailleurs en situation de handicap.
Les activités de Transport et logistique du groupe en Italie, en Espagne, au Portugal, en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas sont rassemblées au sein de STEF International, qui intègre également les activités de flux internationaux au départ de tous ces pays, ainsi qu'avec l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Est.
Ce pôle traite également les relations avec des partenaires du groupe au Royaume-Uni, en Scandinavie et dans les Pays de l'Est. STEF dispose ainsi des capacités nécessaires pour traiter les flux de ses clients dans quinze pays en Europe.
En 2019, avec un chiffre d'affaires de 860 M€, STEF International affiche une croissance de 11% (7,6% à périmètre constant). A une croissance organique résolument dynamique, s'est rajouté l'effet report en année pleine de l'acquisition des activités frigorifiques de Marconi en Italie et de la prise de contrôle de Netko (STEF Raalte) aux Pays-Bas.
Les performances ont progressé, à l'exception de deux pays qui font l'objet d'un plan d'adaptation, la Suisse et les Pays-Bas.
L'année 2019 s'est clôturée avec une croissance de chiffre d'affaires de 10,9% (+6,1% à périmètre constant) pour les activités de STEF en Italie. Les activités de transport et de logistique des produits frais ont été particulièrement dynamiques, avec une augmentation des volumes qui ont optimisé les taux de remplissage.
L'adaptation du dispositif immobilier s'est poursuivie avec la mise en service de la seconde partie de la plateforme de Bologne, soit 120.000 m³ dédiés aux activités logistiques au cœur d'une zone stratégique pour sa production agro-alimentaire.
Le dispositif transport a été complété avec l'acquisition d'un terrain au nord de Milan, bassin de consommation en Italie.
Les activités dédiées aux Produits de la mer, recentrées sur les zones de Milan et de Rome, ont vu leur dispositif agrandi avec une nouvelle plate-forme de 5.000 m² à Tivoli près de Rome.
L'année 2019 a été une année de transformation pour les activités issues de la société Marconi, acquise en 2018, tant au niveau de l'intégration des applicatifs informatiques du Groupe, que des investissements immobiliers nécessaires pour porter aux standards du groupe les sites de Fidenza et d'Ascoli.
En Espagne, STEF a enregistré une progression de chiffre d'affaires de 6,3%, croissance
exclusivement organique portée notamment par les activités de groupage, sur le marché domestique et à l'international.
Le Transport a élargi son offre sur les flux internationaux par l'augmentation des fréquences de livraison sur tous les pays cibles, ce qui a permis de renforcer sa position auprès des industriels de l'agro-alimentaire espagnols.
La Logistique de massification a maintenu son bon niveau de service. Il en va de même des activités GMS qui, confrontées aux exigences des enseignes de distribution, ont donné priorité au maintien de la performance.
Le chiffre d'affaires de la restauration hors domicile a fortement progressé, tiré par le développement de ses principaux clients.
L'amélioration de la qualité et de la performance sur l'ensemble des activités a permis d'atteindre un résultat en nette progression. La position du groupe STEF sur le marché espagnol en ressort renforcée.
En 2019, STEF Portugal a enregistré une forte accélération de sa croissance (+15,8%), dynamisée par son développement commercial, lequel s'appuie sur un outil immobilier particulièrement adapté et un réseau capillaire très dense.
STEF poursuit la spécialisation de ses activités et renforce son dispositif immobilier, avec la construction d'une nouvelle plateforme transport de 6 000 m2 au Nord de Lisbonne et une extension en froid négatif à Porto portant sa capacité totale d'entreposage à 18 000 palettes.
En mars 2019, le Groupe a acquis 60% des actions de la société Netko, devenue STEF Raalte, portant ainsi sa participation à 100% du capital. STEF Raalte représente le troisième site d'implantation du Groupe aux Pays Bas.
La mise en place des systèmes d'information et des applications métiers de STEF sur les implantations de STEF aux Pays Bas (Bodegraven, Raalte et Eindhoven) permet un pilotage coordonné des flux, ceux-ci étant désormais reliés au sein d'un même réseau transport. Le site d'Eindhoven a été agrandi pour répondre aux nouveaux flux générés par ces transformations.
STEF est majoritairement présent en Belgique sur deux types d'activité : le groupage national et international de produits frais et surgelés et la logistique de massification pour les industriels du frais.
Les plans de redressement des sites Transport et Logistique de Saintes, près de Bruxelles, ont porté leurs fruits en 2019. Le Groupe a lancé la création d'un réseau de distribution national, dont la première étape a été la mise en place d'un partenariat avec une société transport sur Liège.
A partir d'une capacité de 15 000m² d'entreposage à Strasbourg, STEF opère sur le marché des flux intra-communautaires sur les axes suivants :
La filiale a poursuivi sa dynamique de progression, en particulier dans le traitement des flux de son axe historique, Nord-Sud. Des partenariats avec des transporteurs européens lui ont permis de s'adapter à la raréfaction des moyens roulants, toujours d'actualité en Europe.
En 2019, STEF Suisse est entrée dans une nouvelle dynamique, portée par la transformation de son organisation Transport et une organisation managériale renouvelée.
Avec un taux de remplissage supérieur à 80%, l'année 2019 a vu la mise en service réussie de l'entrepôt de Givisiez, à proximité de Fribourg. Celui-ci permet de consolider les liens avec la grande distribution en Suisse mais aussi, de développer les activités avec d'importants acteurs nationaux de l'agroalimentaire.
La montée en puissance de l'entrepôt de Kölliken s'est confirmée et l'activité Frais a débuté avec succès au premier semestre pour des clients de l'agroalimentaire.
La Méridionale assure un service public de transport maritime de passagers et de fret, basé sur l'exploitation de cargos mixtes, entre Marseille et la Corse.
Ces liaisons maritimes sont traditionnellement réalisées avec trois navires rouliers mixtes au départ de Marseille : PIANA, KALLISTE et GIROLATA, dont la capacité totale est de 6.800 mètres linéaires, soit l'équivalent de 500 remorques et de 1.900 passagers avec leurs voitures. L'activité courante représente un peu plus de 1 000 traversées annuelles vers la Corse.
L'année 2019 s'est inscrite dans le cadre d'une délégation de service public qui s'est achevée le 30 septembre 2019. L'activité et les performances de La Méridionale ont été impactées par la perte de la desserte des ports de Bastia et d'Ajaccio à partir du 1er octobre 2019. En effet, celle-ci n'a pas été retenue pour la DSP de raccordement de 15 mois à partir du 1er octobre 2019 sur les lignes d'Ajaccio, Bastia, Ile Rousse. Son activité s'est maintenue sur les deux ports départementaux de Propriano et de Porto-Vecchio (via le frètement d'un navire).
Pour autant, la période estivale a été satisfaisante en fret, avec un volume transporté en nette augmentation par rapport à 2018. L'activité passagers a marqué le pas, compte tenu de la concurrence du transport aérien et d'un début de saison touristique moins porteur. Au plan de la qualité, La Méridionale a maintenu un très haut niveau de satisfaction clients.
En dépit de ces aléas, La Méridionale maintient son cap et a mis à profit l'année 2019 pour renforcer ses moyens d'actions. Elle dispose désormais de son propre système de réservation et va acquérir un nouveau navire, le Liverpool Seaways, qui sera livré en avril 2020. Au plan environnemental, le système de filtres à particules a été mis en fonctionnement sur le navire Piana, il affiche de très bons résultats en matière de diminution des rejets de soufre et de particules fines en mer.
Pour 2020, La Méridionale assurera la desserte des ports de Porto Vecchio et de Propriano de février à avril 2020. Elle s'est portée candidate pour la desserte de ces deux lignes sur la période de mai à décembre 2020.
Par ailleurs, elle a répondu, en partenariat avec Corsica Linéa, à l'appel d'offres pour la délégation de service public de 7 ans à compter du 1er janvier 2021.
La Méridionale s'oriente également sur des solutions alternatives de diversification de marché ou de frètement extérieur de ses navires disponibles sur l'année 2020, à l'instar du Girolata affrété par un armateur italien pour une ligne en Méditerranée.
Dans le contexte actuel de crise sanitaire liée à la pandémie COVID-19, l'activité et les perspectives du Groupe seront nécessairement impactés en 2020. L'ampleur dépendra de la durée des mesures de confinement en place dans les pays d'implantation du Groupe, de leur évolution et de la capacité des économies à se rétablir à la sortie de cette période. Même s'il est actuellement sous tension en raison de la forte désorganisation des flux dans ses activités de transport et de logistique, le Groupe maintient son cap au service de ses clients de l'agroalimentaire et de la grande distribution et assume pleinement son rôle dans la continuité de la chaine logistique alimentaire en Europe.
Le Groupe dispose d'une structure financière solide. STEF a décidé de ne pas demander de reports de charges auprès des pouvoirs publics.
Au-delà des effets liés la crise sanitaire, l'année 2020 sera particulière pour le pôle Maritime. L'enjeu spécifique à relever pour La Méridionale sera d'affirmer son rôle, au-delà de la période transitoire de l'année, dans la nouvelle délégation de service public de 7 ans. Elle a, pour cela, mis à profit l'année 2019 pour se doter de nouveaux moyens d'actions et peut compter sur l'engagement de ses collaborateurs.
Pour l'ensemble de ses activités, dans un contexte de mutation rapide des modes de consommation et de distribution, STEF placera ses priorités sur l'innovation et la transformation digitale. Des offres calibrées et conçues pour répondre aux nouveaux besoins exprimés par ses clients seront des leviers de différenciation qui permettront de renforcer à la fois leur satisfaction et les performances du Groupe.
Pour l'exercice de ses métiers, le Groupe s'appuie sur deux pôles d'expertise :
En 2019, avec 8 nouvelles plateformes et la fermeture de 2 sites, le parc immobilier exploité par le Groupe a été porté à 242 implantations représentant un volume global d'entreposage de 9,3 millions de m3 et une surface de 515 000 m² de quais et locaux d'activité sous température dirigée. STEF privilégie une politique de détention en propre de ses actifs immobiliers.
IMMOSTEF rassemble au sein de son organisation les compétences dédiées à l'acquisition d'actifs immobiliers, à la conception et à la construction des nouvelles installations, à la gestion de patrimoine et à la valorisation d'anciens sites d'exploitation devenus obsolètes. En 2019, pour renforcer sa démarche d'acquisition, le Groupe a également intégré des développeurs fonciers.
La Direction Immobilier d'IMMOSTEF est le garant du référentiel de maintenance des bâtiments et installations, partout en Europe, tant au niveau technique qu'environnemental. Cette équipe met à disposition et maintient les systèmes d'information liés à l'immobilier et aux équipements. Enfin, elle pilote et coordonne les projets d'amélioration continue et d'innovation.
Depuis 2019, une filiale est dédiée à la gestion énergétique, Blue EnerFreeze. Celle-ci a pour missions la maîtrise des coûts de l'énergie, des risques de rupture de la chaine du froid et de réduction de l'empreinte carbone des activités de STEF. Elle contribue ainsi à améliorer la performance opérationnelle des filiales du Groupe dans une optique de développement durable.
Blue EnerFreeze poursuivra son développement en 2020 avec la création de filiales européennes qui pourront bénéficier de production d'énergie frigorifique optimisée et de services liés à la performance énergétique.
IMMOSTEF accompagne le développement du Groupe au travers d'acquisitions régulières, de constructions nouvelles, de chantiers de reconfiguration et de rénovation.
IMMOSTEF a mené la construction et la livraison de 4 nouveaux sites :
Une plateforme transport à Névian (Narbonne), comportant 3 750 m² de quai et une chambre négative de transit ;
Extensions et reconfigurations de sites :
Les investissements du Groupe se poursuivront en 2020, avec la livraison de nouvelles constructions, dont :
La politique active d'acquisitions foncières conduite par le Groupe a permis de constituer un portefeuille de réserves foncières en Europe qui atteint plus de 100 ha en 2019.
En 2019, quatre plateformes sont venues compléter le patrimoine de STEF en France, suite à l'acquisition de la société DYAD.
En 2019, STEF IT a mis en œuvre de nouvelles générations de solutions logicielles :
Transport :
Logistique :
STEF IT mène des projets-pilotes innovants qui s'intègrent dans la transformation digitale du groupe :
Pilotage de la consommation de carburant et de l'écoconduite, information et alerting sur les horaires d'arrivée sur les quais via des étiquettes connectées ;
Inventaire en entrepôt via drones associés à de la géolocalisation indoor, analyse et prévision des litiges, via du Machine Learning et du Big Data ;
Le champ d'action de STEF IT porte également sur le déploiement d'outils :
Les outils du Groupe sont conformes avec le règlement européen RGPD.
Les infrastructures supportant les SI métiers & les fonctions support ont été sécurisées et modernisées. Les prestataires d'infogérance sont régulièrement challengés.
STEF IT réalise également des applications spécifiques pour des clients, industriels et distributeurs (offre de pilotage des prévisions, des décisions d'approvisionnement et de logistique dédiée à la filière des produits frais traditionnels).
Les actions engagées par le groupe dans le domaine de la responsabilité sociétale de l'entreprise lui permettent de se positionner comme un leader responsable vis-à-vis de l'ensemble de ses parties prenantes, sur chacun des territoires et des pays où il est présent.
Les informations relatives aux impacts sociaux, environnementaux et sociétaux des activités de STEF sont publiées conformément aux obligations issues de l'article 225 de la loi Grenelle 2 et de
l'article R.225-105-1 du Code de commerce. Toutes les informations identifiées par le signe 6 ont été vérifiées avec un niveau d'assurance raisonnable par l'Organisme tiers indépendant.
Périmètre : Les informations, tant quantitatives que qualitatives, sont fournies sur l'ensemble du périmètre du groupe, y compris la partie sociale, incluant les effectifs au 31 décembre et leurs déclinaisons. Le cas échéant, les différences de périmètre sont précisées pour chaque indicateur concerné.
Sélection des informations et indicateurs du reporting : Les informations ont été sélectionnées pour leur pertinence par rapport aux principaux impacts environnementaux et sociaux de STEF, eu égard à son cœur de métier et aux enjeux de responsabilité sociétale identifiés comme stratégiques pour le groupe. Ces indicateurs permettent de mesurer les performances issues de ses plans d'actions. Ainsi, les thématiques suivantes, requises par l'article L.225-102-1 du Code de commerce, sont exclues car non pertinentes eu égard aux activités de STEF : lutte contre le gaspillage alimentaire et contre la précarité alimentaire, respect du bien-être animal et d'une alimentation responsable, équitable et durable.
Collecte et calcul des informations : Les modalités de remontée des informations sont définies au sein d'un protocole interne (base annuelle, réalisée sur les douze mois de l'année civile), à partir de fiches techniques décrivant les méthodes de calcul, de collecte et de contrôle des indicateurs RSE.
Vérification externe : Les informations liées aux exigences de l'Art. 225 de la loi Grenelle 2 et de l'article R.225-105-1 du Code de commerce ont fait l'objet d'une vérification par un organisme tiers indépendant.
Modèle d'affaires de STEF : Le modèle d'affaires de l'entreprise est exposé dans la partie introductive du présent rapport en fin de rubrique « Environnement Economique ». « Etre le trait d'union entre les univers de l'agroalimentaire et de la consommation », «Connecter les acteurs de l'alimentaire », représentent la raison d'être du Groupe.
6 Le niveau d'assurance raisonnable, symbolisée par le logo , est une démarche volontaire du groupe STEF, celleci requiert des travaux plus poussés de la part de l'Organismes tiers indépendant (OTI) que ceux déployés dans le cadre d'une assurance modérée.
Au 31 décembre 2019, les effectifs sociaux groupe (CDI et CDD) représentent 19 045 personnes, en augmentation par rapport à 2018 (+ 992 personnes, soit + 5,5%).
Cette évolution provient de l'ensemble des périmètres du groupe. En France, les effectifs sont en croissance de 4,6%, suite à l'acquisition des sociétés Transports Frigorifiques Grégoire Galliard devenue STEF Transport Sens – (130 salariés) et DYAD (135 salariés). Pour le reste, l'effectif est en croissance suite à des titularisations et à des recrutements de conducteurs et d'ouvriers sédentaires.
En Espagne, la variation de périmètre (+10,2%) résulte de titularisations et de recrutements. Aux Pays-Bas, la variation de périmètre (+ 50,2%) résulte de l'intégration de la société NEKTO (82 salariés).
Ces chiffres ne prennent pas en compte les contrats aidés qui représentent 515 personnes au 31 décembre 2019 (principalement, les contrats d'apprentissage et de professionnalisation) et les intérimaires (4 903 équivalents temps plein)7 .
En incluant tous les types de contrats, l'augmentation est de 7,3% sur la période.
| CDI + CDD | 31/12/2017 | 31/12/2018 | 31/12/2019 |
|---|---|---|---|
| STEF France | 11 978 | 13 064 | 13 689 |
| STEF International | 3 571 | 3 817 | 4 150 |
| Maritime (La Méridionale) | 556 | 547 | 537 |
| Autres activités et fonctions centrales | 628 | 625 | 669 |
| TOTAL GROUPE | 16 733 | 18 053 | 19 045 |
7 Nombre d'heures d'intérim au cours du mois de décembre 2019 / 151,67h.
| 31/12/2017 | 31/12/2018 | 31/12/2019 | Variation 2018 / 2019 |
|
|---|---|---|---|---|
| Effectifs France | 13 224 | 14 306 | 14 968 | 4.6% |
| Effectifs hors France, dont | 3 509 | 3 747 | 4 077 | 8.8% |
| Espagne | 1 624 | 1 682 | 1 854 | 10.2% |
| Portugal | 479 | 537 | 554 | 3.1% |
| Italie | 726 | 834 | 856 | 2.6% |
| Belgique | 373 | 377 | 379 | 0.5% |
| Pays-Bas | 195 | 207 | 311 | 50.2% |
| Suisse | 112 | 110 | 123 | 11.8% |
| TOTAL GROUPE | 16 733 | 18 053 | 19 045 | 5.5% |
Les effectifs du pôle STEF International ont augmenté dans leur globalité avec une évolution particulièrement importante aux Pays-Bas.
n.b. Les tableaux ci-dessous n'intègrent pas les données relatives aux sociétés Dyad et Transports Frigorifiques Frigorifiques Grégoire Galliard.
La part de la population féminine est stable et représente, fin 2019, 20,2 % des effectifs. Elle est variable selon les pays :
| % des femmes dans les effectifs |
France | Espagne | Portugal | Italie | Belgique | Pays Bas |
Suisse | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Périmètre groupe | 19.2% | 25.4% | 26.5% | 32,1% | 11.9% | 11.3% | 8.9% | 20.2% |
La structure des effectifs par catégories est stable sur les trois derniers exercices.
| Catégories (EUROPE) | 2017 | 2018 | 2019 |
|---|---|---|---|
| Cadres | 11,0% | 11,0% | 11,0% |
| Maîtrises et Hautes | 16,7% | 16,1% | 15.7% |
| Maîtrises | |||
| Employés | 15,3% | 14,5% | 14.4% |
| Ouvriers | 57,0% | 58,4% | 58.9% |
| - dont Ouvriers roulants | 21,0% | 20,5% | 21.1% |
| - dont Ouvriers sédentaires | 34,0% | 36,0% | 36.1% |
| - dont Ouvriers navigants | 2,0% | 1,9% | 1.7% |
Les effectifs groupe, CDI et CDD, se répartissent de la façon suivante au 31 décembre 2019 :
Cette répartition, stable par rapport à l'année précédente, témoigne d'un renouvellement harmonieux des effectifs.
En 2019, le turn-over8 a été de 13,9% et stable par rapport à 2018.
En complément de la rémunération de base, révisée annuellement dans chaque filiale, la politique de rémunération de STEF peut inclure des éléments de rémunération variable en fonction de l'atteinte d'objectifs qualitatifs et quantitatifs (intéressement et participation au sein de chaque filiale en France) ainsi que des éléments non salariaux, tels que la garantie complémentaire-maladie et la prévoyance.
En 2019, par rapport à 2018, la masse salariale10 a augmenté de 5,5 % (incluant participation, intéressement).
8 CDI (embauches + sorties) /2/effectifs au 31 décembre 2019, y compris reprises et cessions.
9 Les reprises d'activité sont prises en compte
10 Compte « Rémunération du personnel », n°641 du Plan comptable général, qui inclut les salaires, congés, primes et gratifications et indemnités (hors indemnités de départ à la retraite)
Le groupe respecte les principes définis par les conventions de l'Organisation Internationale du Travail.
L'organisation du travail chez STEF est en corrélation avec l'activité. Ainsi, en 2019, 18,5% des heures travaillées étaient des heures de nuit (contre 18,4% en 2018), notamment dans le transport où les livraisons doivent être réalisées avant l'ouverture des magasins11 .
| France | Espagne | Portugal | Italie | Belgique | Pays-Bas | Suisse | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Taux d'heures de nuit | 19.9% | 12.5% | 22.1% | 4.7% | 15.4% | 11.8 % | 3% | 18,5% |
Il n'existe aucun travail posté.
L'absentéisme pour cause de maladie ou d'accident du travail12 est stable, à 5,9%.
Hors les sociétés DYAD et Transports Frigorifiques Grégoire Galliard
11 Hors La Méridionale, où les temps de travail sont régis par des règles et des roulements spécifiques.
12 Dont maladies professionnelles et accidents de trajet, hors maternité/paternité ; tous les contrats sont pris en compte, sauf pour la Méridionale où les alternants (contrats aidés) sont exclus. Il s'agit du ratio : jours calendaires perdus par nombre de jours calendaires théoriques. A noter que pour l'Italie et la Belgique, le ratio est calculé à partir de jours ouvrés, et non de jours calendaires.
STEF a analysé les enjeux et risques sociaux, sociétaux et environnementaux auxquels l'entreprise pourrait être exposée.
La cartographie des risques est le résultat de l'analyse croisée de deux éléments : l'analyse de risques réalisée par STEF et la perception des risques par les parties prenantes identifiées du Groupe.
STEF s'est livré en 2018 à une analyse des enjeux et des risques sociaux, sociétaux et environnementaux auxquels l'entreprise pourrait être exposée. Cette analyse a été actualisée en 2019 sur la base :
Cette mise à jour a été finalisée après échange avec différents acteurs du Groupe : experts de la fonction ressources humaines et des fonctions techniques (immobilier, véhicules et équipements) et managers opérationnels et fonctionnels.
Ces éléments sont retranscrits dans le Plan de Vigilance en annexe de la Déclaration de Performance Extra-Financière.
CARTOGRAPHIE DES RISQUES SOCIAUX, SOCIETAUX ET ENVIRONNEMENTAUX
La méthode décrite a permis de cartographier les différents sujets, d'évaluer leurs poids respectifs dans les activités de STEF et leur niveau de gravité en termes d'impacts sociaux et sociétaux avec une graduation :
Ces évaluations ont été croisées entre elles pour faire ressortir par ordre de priorité les sujets à traiter, sans occulter ceux dont l'impact global est moindre. Cinq principaux enjeux ont ainsi fait surface :
La sécurité sanitaire est une préoccupation majeure pour STEF. L'analyse croisée de l'évaluation des risques pratiquée en interne avec la perception des parties prenantes ont fait ressortir ce sujet en tant qu'enjeu majeur de STEF.
Les émissions sonores, précédemment considérées comme prioritaires, demeurent un enjeu significatif au sein du Groupe et leur maîtrise, un sujet d'attention permanent et systématique. Ces problématiques sont traitées en tenant compte des contextes spécifiques à chacune des activités du Groupe et des zones géographiques concernées.
La cartographie élaborée est basée sur l'ISO 26 000 et plus particulièrement sa déclinaison française dans le « Référentiel RSE en logistique », pilotée par la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM).
Un capital humain engagé et motivé est un enjeu majeur pour le groupe permettant de répondre à deux objectifs : assurer un service performant auprès des clients et accompagner la croissance à moyen terme.
Entreprise de service en BtoB, les salariés sont le premier atout de STEF. La diversité des équipes et leurs savoir-faire font la richesse du groupe dans les sept pays d'implantation.
A partir des plans de développement élaborés par chacun des périmètres, les fonctions ressources humaines et les managers opérationnels réalisent une projection des besoins en postes et compétences. Ces besoins sont mis en regard des ressources détectées et validées lors des people review et permettent l'élaboration de plans d'actions ciblés (recrutement, formation…).
Grâce à son modèle social engagé envers ses salariés et son activité spécifique, STEF a un objectif : pourvoir 70% des postes de cadres et d'agents de maîtrise par la promotion interne. Cet objectif est devenu une réalité grâce aux actions menées à tous les niveaux de l'organisation à travers la gestion des talents et la formation :
A tous les niveaux, les collaborateurs sont accompagnés dans leur parcours professionnel. Ce suivi veille à concilier leurs aspirations avec les besoins de STEF et crée les conditions d'un engagement fort.
STEF a mis en place des dispositifs de gestion des carrières et une plateforme digitale pour gérer en direct les principaux processus de développement des ressources humaines dans l'ensemble des pays. Les entretiens annuels deviennent ainsi un véritable socle du développement des compétences et des carrières pour l'ensemble des collaborateurs. Les people review sont menées dans tous les périmètres afin de détecter les talents à tous les niveaux de l'organisation et d'accompagner ainsi les
transformations de l'entreprise. STEF s'appuie également sur des experts de l'évaluation professionnelle qui révèlent le potentiel de chacun et aident à accélérer son développement.
Le dispositif de revue des postes clés et de gestion des talents, évoqué en amont, permet d'identifier dans l'organisation du groupe les femmes à potentiel afin de les accompagner dans leur développement et ainsi, d'accroître leur représentativité au sein des divers organes de direction, en France et en Europe. Une attention particulière est portée à la progression des jeunes femmes dans le programme « Graduates ».
Par ailleurs, le Groupe s'inscrit dans le cadre des dispositions de la Loi « Avenir professionnel » relatives au respect des mesures en faveur de l'égalité femmes-hommes. Les sociétés du Groupe de plus de 250 salariés ont publié en 2019 leur note et mettent en place, le cas échéant, des plans d'actions. Toutes les sociétés du groupe publieront leur note au 1er mars 2020.
L'objectif de l'université STEF réside dans la transmission des savoirs et dans la formation aux compétences de demain. Organisée par campus, celle-ci s'appuie sur un organisme de formation interne, l'IMF (Institut des Métiers du Froid), créé en 2006 et certifié Vérisélect de BureauVéritas. Il a délivré 220 776 heures de formation en 2019.
Trois objectifs principaux sous-tendent la politique de formation du Groupe :
Le parcours « Sales Campus » vise à renforcer les compétences sur les techniques commerciales. Valoriser nos prestations dans des marchés de plus en plus concurrentiels, avec des nouveaux acteurs, créer une véritable culture européenne font partie des objectifs de ce parcours, mêlant présentiel et digital, formation interne et externe. Les formations sont individualisables et adaptées à la culture de chaque pays.
Former pour préparer les évolutions de carrière. Les potentiels détectés lors des people review sont accompagnés par des programmes individuels ou collectifs (programmes Devenir) afin de renforcer ou de compléter leurs aptitudes vers un emploi à plus grande responsabilité.
Développer des formations socle ou transverses (maitrise des savoirs fondamentaux, parcours certifiants, multiculturels, diversité).
A titre d'exemple, le parcours certifiant « chef d'équipe » propose 13 modules de formation. Il couvre tous les aspects de ce métier exigeant et de terrain. La formation est dispensée, sur 18 mois, par l'organisme interne IMF et par des cabinets extérieurs pour les dimensions communication et management. Elle se clôture par la soutenance d'un projet et fait l'objet d'une certification reconnue en externe. Au-delà d'un renforcement des compétences, cette formation est source de valorisation pour les participants.
La formation aux savoirs fondamentaux existe depuis 2012. 900 salariés du groupe ont pu bénéficier de plus de 24 000 heures de formation au total, à travers un programme sur mesure (expression écrite, calcul…), relayé par la certification CléA et ses sept compétences clé. Les salariés concernés y retrouvent l'envie d'apprendre, une aisance dans les échanges et la satisfaction d'obtenir une certification reconnue.
Le groupe recrute sur des populations aussi diversifiées que préparateurs de commande, conducteurs, managers de proximité, cadres expérimentés et jeunes diplômés.
Pour accompagner sa croissance et réduire la précarité, STEF a recruté 2 869 collaborateurs en 2019. Ce volume important et constant depuis 2017 place STEF dans les 25 plus gros recruteurs en France (Enquête L'Usine Nouvelle - janvier 2020). Afin de relever ce défi, le groupe a innové et investi dans quatre directions :
Se rendre visible : afin de véhiculer une image puissante et cohérente dans tous les pays où le Groupe opère, STEF a lancé en 2018 sa marque employeur. Autour de la bannière « Construisez votre futur au cœur du monde alimentaire » et d'outils de diffusion partagés, les managers et collaborateurs sont en mesure de porter la marque auprès de tous les publics.
Assurer une présence efficace dans les bons canaux : STEF affirme sa présence digitale sur de nombreux sites d'emploi et réseaux sociaux à travers l'Europe, sélectionnés en fonction des publics ciblés (conducteurs, préparateurs de commande, techniciens de maintenance, managers de proximité, directeurs de filiales).
Au-delà de sa présence digitale, STEF a développé en 2019 un ambitieux programme de relations écoles. STEF forme une centaine de Talent Spotters (RH et opérationnels), véritables ambassadeurs du groupe auprès d'écoles cibles pour repérer et attirer les talents de demain, tous niveaux d'études confondus. Les jeunes diplômés étant une des cibles de recrutement, STEF a participé à l'évènement Coup2Boost destiné à financer des projets étudiants proposés par plus de 250 campus en Europe.
Deux programmes spécifiques sont développés depuis 2018. Le premier est destiné à des jeunes diplômés BAC+2/3 et vise à les conduire vers des postes de management intermédiaire. Le second a été créé pour faire face à la pénurie de conducteurs avec un programme adapté, via des contrats de professionnalisation ou d'apprentissage d'un an.
Par ailleurs, STEF a développé un « graduates program » destiné à des jeunes diplômés BAC+ 5 motivés pour entreprendre et décider. Une centaine de jeunes suivent un parcours de deux ans dans les sites du groupe, à l'issu duquel leur seront proposés des postes de management conduisant à terme à un poste de directeur(trice) de centre de profit.
Gérer efficacement les candidatures : grâce à son nouvel outil de gestion des candidatures, auquel 193 collaborateurs ont été formés, le groupe a renforcé la visibilité et la lisibilité de ses offres sur son site emploi www.stef-jobs.
STEF fait du principe d'association des salariés à son capital, un modèle unique dans son secteur d'activité. Aujourd'hui, 71,7 % du capital du groupe est détenu par son management et ses salariés, dont 16,95 % dans le cadre du Fonds Commun de Placement d'Entreprise (FCPE).
L'actionnariat salarié est un des axes forts du triptyque homme / travail / capital sur lequel s'est construit le groupe. C'est un outil fédérateur puissant et un véritable levier de performance économique. Il représente également un facteur de compétitivité et de différenciation économique important pour les clients du groupe : près de deux salariés sur trois sont actionnaires du groupe, via le FCPE, toutes catégories socio-professionnelles confondues. Le FCPE est déployé dans la quasitotalité des pays où STEF est implanté.
Les instances légales sont présentes dans les filiales et établissements du groupe, suivant la règlementation propre à chaque pays. A des niveaux supérieurs de l'organisation, des instances supra-légales (coordonnateurs syndicaux) complètent les dispositifs légaux que sont le comité d'entreprise européen et le comité de groupe pour favoriser un dialogue social riche à chaque niveau pertinent de l'organisation. Chez STEF, la permanence du dialogue représente le socle des relations sociales.
Par son activité en température dirigée et ses métiers principalement manuels, la SST est, de longue date, un enjeu majeur au niveau social pour le groupe. La politique santé et sécurité au travail s'appuie sur les valeurs du groupe :
Le groupe déploie sa feuille de route « santé et sécurité au travail », sous trois axes qui ont connu des avancées notables en 2019 :
Coordination des feuilles de route SST des pays et suivi de l'état d'avancement des projets prioritaires par organisation ;
Déploiement des « règles d'or SST » dans chacun des pays d'implantation.
Des outils de diffusion sont venus renforcer la démarche (films pédagogiques, livrets d'information) et ont permis de sensibiliser les collaborateurs.
Le groupe développe une démarche participative de prévention : la SST est intégrée en amont dans les processus opérationnels. Ainsi, les standards en matière de construction immobilière ou de fabrication de matériels et équipements sont ajustés afin de prendre en compte la prévention des risques dès leur conception. A titre d'exemple, des salariés ont été associés, via des groupes de travail, aux évolutions des matériels de manutention et des véhicules.
Pour limiter les risques et réduire l'accidentologie, le Groupe développé un programme autour de quatre risques identifiés :
Par ailleurs, les sites d'exploitation disposent d'outils d'identification et de pilotage :
En 2019, pour l'ensemble du groupe, le taux de fréquence des accidents avec arrêt est de 46,5 (1 367 accidents avec arrêt) et le taux de gravité est de 2,63.
La politique Santé et Qualité de vie au travail (QVT) de STEF a pour vocation de prendre en compte le salarié en tant qu'Individu et de l'associer dans les choix et décisions impactant son activité. En suscitant l'engagement des collaborateurs, elle contribue à la performance globale de l'entreprise et s'appuie sur quatre leviers :
Pour illustrer ces axes, le groupe STEF a travaillé en 2019 sur :
Les négociations relatives au renouvellement de l'accord QVT, en France qui ont pour objectif de renforcer l'engagement du groupe dans ce domaine. Les thèmes se déclinent autour de la santé au travail, du développement des démarches collaboratives et de l'articulation entre la vie personnelle et la vie privée.
Le déploiement d'actions favorisant la conciliation entre vie professionnelle et vie privée, via:
La Prévention des risques psychosociaux. Cette démarche est mise en œuvre par le biais de la sécurisation des processus avec trois niveaux de prévention, l'identification de prestataires pour accompagner les filiales dans la réalisation de diagnostics, la formation des managers et des acteurs de la fonction ressources humaines.
En France, un réseau d'assistantes sociales ou de psychologues du travail peut intervenir à la demande des sites en cas de difficultés ou d'urgence individuelle ou collective de salariés.
La refonte de la gamme des vêtements de travail déployée sur l'ensemble des températures et des activités du groupe (surgelé / froid positif /tenues spécifiques pour l'activité Seafood /tenues haute visibilité pour les conducteurs). Le travail est en cours sur l'environnement tempéré.
Au-delà de ces deux enjeux principaux, le groupe maintient une politique volontariste sur les autres thématiques :
L'année 2019 a vu les engagements de STEF sur les champs de la diversité et de l'égalité des chances récompensés par différents prix et labels. L'enquête « Diversity leaders », publiée par le Financial Times positionne STEF à la 218ème place sur 10.000 dans le classement des entreprises engagées dans la promotion de la diversité.
Le groupe maintient son engagement en faveur de l'emploi des personnes en situation de handicap avec un taux d'emploi consolidé de 4,54% sur le périmètre Groupe (contre 4,31% en 2018). Sur le périmètre France, le taux d'emploi passe de 4,78% à 5,04%. L'année 2019 a marqué le renouvellement de l'accord pour la période 2019-2021 et la signature par le Groupe du manifeste pour l'inclusion des personnes en situation de handicap dans la vie économique.
L'acquisition de l'entreprise adaptée DYAD qui emploie 74 personnes en situation de handicap témoigne également de cette volonté du Groupe de renforcer son impact auprès des publics sensibles sur ses territoires d'implantation.
Afin de déconstruire les stéréotypes et de favoriser l'inclusion des personnes handicapées, les sites du Groupe ont déployé des actions de formation auprès des collaborateurs. En 2019, l'opération nationale Duoday a été suivie par une vingtaine de sites ; elle consiste à créer, le temps d'une journée, des binômes entre personnes en situation de handicap et des collaborateurs volontaires.
D'autres actions ont été conduites en 2019, parmi lesquelles :
Le Groupe poursuit son accompagnement dans l'orientation et l'insertion professionnelle des jeunes.
En 2019, environ 400 jeunes ont été accueillis dans différents sites pour découvrir les métiers du Groupe, rencontrer les collaborateurs, décrocher un stage ou une alternance.
En 2019, en France, le programme Teknik a été lancé, en partenariat avec Face (Fondation Agir Contre l'Exclusion). Il a pour but de favoriser l'intervention des collaborateurs du Groupe auprès de collégiens et lycéens et de faire découvrir ses métiers en utilisant des méthodes d'animation
innovantes. Ce partenariat permet de rapprocher le monde professionnel du secteur éducatif par des interventions en classe à des moments clés de l'orientation des jeunes et, également, d'accompagner les zones d'éducation prioritaires. En 2019, 45 salariés de STEF ont été formés à leur rôle d'ambassadeur.
Les engagements de STEF ont été récompensés par le prix du public, lors de la 7ème nuit de la RSE.
Depuis plus de 10 ans, STEF coopère en France avec l'association les Restos du Cœur. Formalisée par une convention de mécénat, cette collaboration se traduit par des actions en matière d'insertion professionnelle de bénéficiaires, la formation de bénévoles, du mécénat de compétences et une aide logistique pour les campagnes de collecte (+ de 1100 tonnes de marchandises transportées en 2019).
En toile de fond, les partenariats associatifs favorisant l'insertion professionnelle des jeunes sont renforcés (association Sport dans la Ville, Nos quartiers ont des talents, EPIDE, Tremplin Handicap), avec pour STEF, l'objectif d'être acteur et partenaire du développement de ses territoires d'implantation en co-construisant avec les différentes parties prenantes.
STEF poursuit sa politique volontariste pour limiter ses impacts, dans un souci d'adaptation permanente de celle-ci aux nouveaux enjeux et nouvelles technologies.
L'analyse des sources d'émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux activités logistiques démontre qu'elles sont dues pour :
Au vu de ce constat, STEF agit prioritairement sur :
Les sous-traitants transport sont impliqués dans la démarche, leurs émissions étant prises en compte dans les indicateurs.
Depuis plusieurs années, STEF s'est engagé :
Grâce à ces actions, le Groupe a obtenu des résultats probants actés par une certification ISO 50 001 et la labélisation ADEME (renouvelée en 2019) « Objectif CO2 – transport écoresponsable ».
Le Groupe poursuit sa politique de réduction des impacts liés à ses activités par la mise en performance et l'adaptation continue des outils d'exploitation et des schémas d'organisation. La stabilisation du niveau de l'indicateur gCO2e/t.km est liée à l'évolution constante de la demande du marché et des consommateurs qui imposent aux prestataires de multiplier les points de livraisons. Cette fragmentation du marché se traduit par la diminution des envois avec des charges unitaires réduites, dans des créneaux horaires plus contraints, assortis de restrictions de circulation et d'accès en centre-ville.
En réponse à ces enjeux, STEF s'engage auprès de ses clients et de différentes collectivités locales pour leur apporter son expertise métier et proposer des schémas de distribution plus vertueux.
Par ailleurs, la politique de maitrise des consommations de carburant mise en place de longue date porte ses fruits. Ainsi, sur le parc Français, le plus représentatif du Groupe (88%), on observe qu'après une légère remontée de la consommation en 2018 liée à l'intégration d'EXPRESS MARÉE, l'indicateur gCO2e/km est reparti à la baisse.
Évolution du gCO2e/km – base 100 en 2015 - STEF France – Parc propre
Répartition du parc de véhicules par normes Euro - % du parc Euro VI - Groupe– Parc propre
Le renouvellement régulier du parc permet à STEF de disposer de véhicules de dernière génération : l'écart entre les deux courbes s'explique par la fréquence moins élevée du renouvellement des véhicules porteurs par rapport aux véhicules tracteurs.
Évolution de la consommation des tracteurs et des porteurs - STEF France –Parc propre
L'intégration du suivi de la consommation de carburants dans le cadre de la certification ISO 50001, le déploiement du suivi des consommations « Alert gasoil » et le renouvellement permanent des véhicules permettent à STEF de poursuivre sa réduction de consommation kilométrique.
STEF a engagé depuis de nombreuses années un plan de suivi et de réduction de ses consommations d'électricité, source principale d'alimentation des entrepôts et plateformes frigorifiques. Une méthodologie structurée de comptage, d'analyse et d'audits énergétiques ainsi qu'un programme de formations et de sensibilisation des salariés sont en place sur l'ensemble des sites.
Ce Système de Management de l'Énergie a été récompensé par une certification ISO 50 001 en France dès 2014 (71% de la consommation totale du groupe), avec un objectif de réduction de consommation de 4% sur 3 ans.
Ces actions ont abouti à une réduction constante de la consommation totale d'électricité.
La mise en place de la filiale énergie du groupe, Blue EnerFreeze, dédiée à la production de froid des bâtiments du groupe (80% de la consommation totale), a permis de développer un système de pilotage intelligent des installations tenant compte de plusieurs paramètres (dont la température extérieure, les prévisions d'exploitation et les historiques de consommation).
Consommation totale d'électricité en GWh – Évolution de la performance énergétique en kWh/tonne passée à quai (base 100 en 2015- Groupe
L'intégration de l'activité « surgelé » de la société Marconi en Italie en 2018, qui s'était alors traduite par une augmentation de la consommation, a été optimisée en 2019, permettant au Groupe de poursuivre la réduction de consommation par tonne passée à quai.
Pour tous ses nouveaux projets, STEF intègre l'impact des fluides frigorigènes sur les GES dans ses critères de sélection. Ainsi, les fluides naturels sont-ils privilégiés aux HFC dont le GWP (Global Warming Potential) est plus important. Des expérimentations de nouveaux fluides ayant des effets moindres sur l'effet de serre sont également réalisées (propane et HFO).
Les installations existantes sont progressivement renouvelées par des équipements mettant en œuvre des fluides moins impactants pour l'environnement. Cette politique de renouvellement a également pour vertu d'assurer la pérennité des outils d'exploitation en anticipant les restrictions réglementaires liées à l'utilisation des fluides à GWP élevé.
Au-delà de l'anticipation des investissements de conversion, des plans rigoureux d'entretien et de maintenance des installations et des équipements de détection sont massivement déployés afin de limiter les émissions liées aux fuites de fluides frigorigènes. Les personnels concernés suivent des modules de formation continue à leur manipulation.
Répartition des fluides frigorigènes par nature
Répartition des fluides frigorigènes par nature (t) – Groupe
Conformément à sa politique de réduction des impacts, STEF poursuit ses investissements dans les fluides naturels (NH3, CO2) et dans les fluides synthétiques à faible pouvoir de réchauffement (HFO).
Par ses activités, STEF émet des polluants à l'atmosphère dont les principaux sont les dioxydes d'azote (NOx), les hydrocarbures et les particules fines. Ces émissions sont majoritairement issues des moteurs thermiques utilisés par les véhicules (motorisation et groupes froids).
Afin de réduire ces émissions, STEF déploie des actions selon plusieurs axes :
STEF actionne différents leviers pour diminuer les émissions polluantes de ses véhicules :
Les actions portées sur les groupes froid embarqués contribuent à la réduction des émissions de polluants atmosphériques :
Ces mesures présentent également un impact positif sur les nuisances sonores générées par ces groupes froids embarqués.
Indicateur : Évolution des émissions de polluants (NOx, HC) et particules
Évolution des émissions de polluants (NOx,HC) et particules à la t.km Groupe
L'utilisation des véhicules de dernière génération et la mise en service de groupes neufs de froid embarqués devant, à compter du 1er janvier 2019, respecter des normes d'émissions de polluants contribuent à la réduction de ces émissions.
STEF, partie prenante de la chaîne du froid, a pour obligation de garantir son respect et celui de la traçabilité des produits qui lui sont confiés. Cette exigence se traduit par la mise en place de moyens techniques, humains et organisationnels. Le groupe dispose d'une politique et d'un programme de sécurité sanitaire destinés à assurer la sécurité sanitaire des marchandises stockées et transportées par STEF. Ces éléments sont déclinés sur chaque site à travers un Plan de Maîtrise Sanitaire.
Les installations de production de froid des bâtiments de stockage sont dimensionnées afin de répondre à l'ensemble des contraintes d'exploitation internes (température de conservation des marchandises, flux entrants et sortants…) et externes (climatologie). Un programme strict de maintenance préventive limite les risques. Pour autant, STEF a déployé un plan de sécurisation de la production de froid sur ses sites afin de pouvoir pallier à toute défaillance d'alimentation en énergie par la mise en place de groupes d'alimentation de secours.
STEF cultive l'expertise du froid et capitalise sur son expérience grâce à son personnel qualifié à tous les niveaux de l'entreprise.
Un programme de formation à la sécurité sanitaire permet également d'assurer la compétence de l'ensemble des acteurs de la chaîne du froid, en interne comme en externe.
Les contrôles de température réalisés à toutes les étapes du transport et du stockage des marchandises permettent de garantir une continuité sans faille de la chaîne du froid. La surveillance en continu des températures, associée à un dispositif d'alerte permet d'assurer une intervention immédiate des personnels en cas d'incident. Un programme d'audits internes garantit la bonne application du Plan de Maitrise Sanitaire de chaque site, et les règles applicables en matière de Sécurité Sanitaire des Aliments sont transmisses aux fournisseurs du Groupe.
En cas d'incident, le dispositif de gestion de crise du groupe a pour vocation de maîtriser la bonne gestion de l'évènement sur le volet sanitaire.
STEF forme régulièrement l'ensemble de son personnel d'exploitation aux bonnes pratiques d'hygiène alimentaire par des modules spécialement adaptés à ses activités.
Nombre de personnes formées et nombre d'heures de formation à l'hygiène et la sécurité alimentaire GROUPE
Nombre de contrôles sanitaires France et notation obtenue
En France, les sites de STEF détenteurs d'agréments sanitaires font l'objet de visite par les services de l'administration afin de s'assurer du respect des procédures mises en œuvre. Ces visites font l'objet d'un rapport à l'exploitant, assorti d'une note rendue publique sur le site internet « Alim'confiance » (4 – très satisfaisant ; 3 – satisfaisant ; 2 – à améliorer ; 1 – à corriger de manière urgente)
Le choix des matériels et des équipements influe fortement sur la qualité de l'air mais également sur les émissions sonores. Les modes et heures de livraison des marchandises sont donc adaptés aux contraintes d'exploitation (réglementations locales, heures de réception des clients).
Afin d'assurer le maintien permanent de la chaîne du froid, les groupes frigorifiques embarqués doivent rester en fonctionnement lors des opérations de livraison et les émissions sonores induites peuvent être une gêne pour les riverains vivant à proximité des points de livraison.
Pour remédier à ces inconvénients, STEF privilégie le choix des matériels (notamment de production du froid embarqué) présentant les niveaux d'émissions sonores les plus bas du marché. De même, afin d'en analyser la pertinence, des groupes frigorifiques cryogéniques à l'azote sont déployés sur des sites assurant la distribution urbaine, notamment en horaires décalés.
Ces derniers sont principalement situés dans des zones industrielles. Préalablement à leur implantation, ils font l'objet d'une étude d'impact, incluant des mesures de bruit. Les installations frigorifiques sont dans leur grande majorité implantées dans des salles des machines permettant d'atténuer fortement le bruit émis par les équipements de compression en fonctionnement. Des aménagements spécifiques (confinement, merlon) permettent de limiter encore davantage le niveau des émergences.
Des procédures strictes de suivi de fonctionnement des installations et du respect de la réglementation en vigueur existent dans chaque pays d'implantation. Ces dispositions sont d'autant plus encadrées réglementairement, en France, que la plupart des établissements relèvent du régime des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE).
Les sources éventuelles de pollution et/ou d'incidents sont strictement circonscrites par la mise en place d'audits internes, de manière régulière sur l'ensemble des sites du Groupe. Ces audits concernent à la fois, la sécurité des personnes et des biens, le respect des consignes et des procédures techniques. Par ailleurs, dans le cadre de l'économie circulaire, STEF suit étroitement d'autres indicateurs, dont la gestion des déchets.
Répartition des déchets par type (tonnes)
Plus de 81% des sites du groupe procèdent au triage et recyclage des déchets non dangereux, soit un taux de recyclage de 64,2%. Les déchets dangereux (en quantités faibles) font l'objet d'une élimination systématique en filière agréée.
Les activités maritimes réalisées par La Méridionale font l'objet d'une démarche environnementale spécifique, se traduisant notamment par la certification ISO 14001 depuis 2009.
L'impact des activités de La Méridionale est dû pour :
La Méridionale a été à l'initiative de la charte de l'Econavigation Incitative avec le Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable. Conclue entre La Méridionale et le réseau d'aires maritimes protégées de la Méditerranée pour la période 2018/2020, la charte édicte un grand nombre d'engagements, parmi lesquels figurent :
La Méridionale privilégie les motorisations les plus performantes afin de réduire les consommations de ses navires.
Dans le cadre de l'anticipation de la réglementation MARPOL imposant un plafond de teneur en soufre de 0,5%, elle s'est engagée, avec des partenaires industriels, dans l'expérimentation d'un filtre à particules afin de supprimer 99% des particules fines et ultrafines en mer, pendant les traversées, allant ainsi au-delà de la future réglementation maritime. L'utilisation en mer d'une telle solution constitue une réelle innovation. Le procédé repose sur une réaction chimique à partir de bicarbonate de soude, un produit naturel, qui élimine totalement le soufre contenu dans les gaz d'échappement.
Afin de réduire les émissions lors du stationnement à quai de ses navires, la compagnie a mis en service la connexion électrique à quai sur le port de Marseille, permettant de réduire :
Le réseau électrique des ports de commerce de Corse ne le permettant pas, La Méridionale a testé, avec un partenaire industriel, une solution innovante à partir du gaz naturel liquéfié (GNL) pour produire sur site l'énergie suffisante afin d'alimenter électriquement les navires durant leurs escales.
Conformément à l'article L. 225-102-4 du Code de commerce, le Plan de vigilance de STEF présente les mesures de vigilance raisonnables mises en place au sein du groupe en vue d'identifier les risques et de prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes et l'environnement résultant des activités de la Société et de celles de ses filiales consolidées, ainsi que des activités des sous-traitants ou fournisseurs avec lesquels le groupe entretient des relations commerciales établies.
STEF exerce ses activités dans sept pays en Europe dans les métiers de la logistique du froid et dans des environnements économiques et socio-culturels qui présentent peu d'écarts structurels ; de ce fait, le plan peut être déployé de façon homogène partout dans le groupe.
STEF a adopté des politiques de gouvernance contribuant au respect des domaines recouvrant les droits humains et libertés fondamentales, la santé et sécurité des personnes dans les 7 pays où le groupe est implanté.
Un Comité de pilotage Santé Sécurité au Travail est chargé de promouvoir une politique de prévention dans les pratiques managériales et les processus opérationnels et rend compte au Comité de direction opérationnel du Groupe.
En matière d'environnement, la Direction du développement durable, rattachée à la Direction générale, est chargée de concevoir et de déployer la politique environnementale du groupe.
Le pilotage de la démarche RSE dans son ensemble, incluant le Plan de vigilance, les arbitrages sur le déploiement de la politique et les enjeux à venir sont traités au sein du Comité de direction opérationnel qui lui dédie, à minima, deux séances plénières par an.
L'élaboration de ce premier Plan de Vigilance a associé les principales fonctions groupe concernées (Ressources humaines, Direction du développement durable, Achats, Direction des métiers, Audit interne, Secrétariat général). Celui-ci précise les règles et dispositifs qui permettent au groupe d'identifier et de prévenir les atteintes, réelles ou potentielles, liées à ses activités et, le cas échéant, d'en limiter les effets.
Des échanges continus initiés de longue date avec les parties prenantes, internes et externes, permettent de les associer au choix des actions conduites et à leur déploiement. En 2019, ce dialogue a porté sur deux thématiques, les accès et les modes de livraison dans les zones très urbanisées et l'insertion professionnelle des jeunes.
| Parties prenantes | Enjeux associés |
|---|---|
| Collaborateurs | Attirer et fidéliser les talents, favoriser les évolutions professionnelles, développer la culture Santé, Sécurité et la Qualité de Vie au travail |
| Clients | Assurer une prestation dans le respect de la chaîne du froid, garantissant la salubrité des produits alimentaires confiés |
| Fournisseurs | Obtenir les meilleures prestations et être partenaire de l'innovation (véhicules, engins de manutention, production du froid) |
| Pouvoirs publics | Partager nos enjeux métier et faire progresser les pratiques : |
| Exemples pour la France : | |
| -Autorités de tutelle (ministères et services décentralisés) | |
| -Organismes parapublics (ADEME, CARSAT…) | |
| -Collectivités locales | |
| Organismes professionnels |
Travailler ensemble sur les impacts du secteur (TLF, USNEF,) |
| Territoires et localités | Partager les enjeux et trouver ensemble les solutions adaptées à chaque contexte |
| Partenaires de l'emploi | Agir en faveur de l'insertion professionnelle, notamment des plus fragiles : structures d'emploi, société d'interim, organismes d'insertion, associations et fondations |
| Ecoles et universités | Faire découvrir nos métiers et agir en faveur de l'emploi et de l'insertion des jeunes |
| Agences et organismes | Se faire évaluer sur nos différents enjeux (plateforme notation RSE |
| d'évaluation et de contrôle |
Ecovadis) |
| Partenaires financiers | Accès aux financements |
| Medias | Informer sur l'entreprise et son développement |
Il ressort de cette analyse que, compte tenu des activités de logistique sous température dirigée et maritimes de STEF, les principaux impacts concernent :
La cartographie des risques environnementaux de STEF se traduit par des impacts surs :
Par ailleurs, l'activité principale de STEF étant la logistique des produits alimentaires sous température dirigée, la sécurité sanitaire ressort comme un enjeu majeur pour l'entreprise.
Afin de réduire ses émissions, STEF a mis en place une démarche structurée se traduisant par des investissements spécifiques, associés à des engagements volontaires (certifications et labellisations).
Le groupe STEF respecte les règlementations sociales en vigueur dans chacun de ses pays d'implantation.
Outre les principes fondamentaux édictés dans la charte éthique et de conduite des affaires du groupe relatifs au respect des droits humains, le groupe a choisi d'orienter ses actions en faveur de la santé et de sécurité de ses collaborateurs au travail et du développement de son capital humain.
Une feuille de route Santé et Sécurité au travail Groupe est déclinée dans chaque pays, selon le modèle suivant : pilotage de la démarche par le management, maîtrise et prévention des risques de la conception des outils jusqu'à l'exploitation opérationnelle et déploiement structuré.
En matière de développement du capital humain, le Groupe déploie des plans d'actions afin d'être en capacité de disposer des ressources nécessaires pour accompagner sa croissance :
-identification des besoins (people review et plan d'actions associés) ;
préparation des équipes pour accompagner les transformations du groupe (gestion des talents, formations) ;
attractivité : visibilité, présence efficace dans les bons canaux, déclinaison de la marque employeur.
Le groupe oriente également ses autres actions en faveur d'une politique de diversité et d'égalité des chances.
En tant que donneur d'ordre dans différents domaines d'activité, tels que la sous-traitance transport, la conduite de chantiers de construction et dans de nombreuses familles d'achats, STEF conduit une politique volontariste et inclusive dans ces domaines à l'égard de ses principaux fournisseurs et sous-traitants. Outre le respect des droits fondamentaux des personnes, en matière d'environnement, cette politique se traduit par :
La remontée des cas litigieux s'effectue via la voie managériale, selon l'organisation du groupe et les recommandations de la charte éthique et de conduite des affaires du groupe.
Le groupe a complété son dispositif d'alerte et de recueil des signalements par la mise en place d'une plateforme digitale externe de recueil d'alertes pour les situations présentant des risques de corruption et/ou de trafic d'influence.
La charte éthique et de conduite des affaires du groupe STEF intègre les règles de bonne conduite des affaires applicables dans le groupe, de même que les dispositions de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (dite « Loi Sapin II ». STEF a mis en place une organisation, des outils et une procédure pour se conformer à ces obligations de prévention et de vigilance.
La charte éthique et de conduite des affaires définit les normes de comportement à respecter par l'ensemble des collaborateurs dans les situations présentant des risques de corruption et de trafic d'influence. Elle suit le référentiel Middlenext auquel STEF a choisi de se référer. Le groupe a complété son dispositif par une plateforme digitale externe de recueil d'alertes.
Un module de formation a été mis en place sous format de e-learning. Il s'adresse aux 1.200 cadres, managers et salariés qui, de par leurs fonctions, sont susceptibles d'être confrontés à des situations de corruption et de trafic d'influence. Ce dispositif a été présenté à l'ensemble des comités de direction des fonctions centrales et métiers. La charte éthique et de conduite figure sur les sites intranet et internet de STEF.
La charte d'achats responsables du groupe fixe les principaux engagements éthiques, sociaux et environnementaux auxquels les fournisseurs du groupe doivent adhérer et également, en décliner les principes chez leurs propres fournisseurs. Elle est disponible dans toutes les langues pratiquées dans le groupe. La charte d'achats responsables a été intégrée dans les conditions générales d'achats et dans tous les contrats types. Les 66 fournisseurs (hors sous-traitance transport) du Top 100 ayant adhéré à la charte d'achats responsables représentent plus de 85% des dépenses de cette sélection. Au total, 235 fournisseurs (hors sous-traitance transport) ont signé la charte d'achats responsables, ce qui représente plus de 55% des dépenses.
Les fournisseurs stratégiques et critiques font l'objet d'une évaluation régulière. Ce sondage permet aux parties prenantes internes de donner leur perception à l'égard des fournisseurs. Ces évaluations sont ensuite analysées avec les fournisseurs et les fonctions opérationnelles, elles donnent lieu à des plans d'actions correctifs. L'un des critères du questionnaire est le développement durable. En 2019, la deuxième édition de l'enquête a obtenu un taux de participation de 80% (500 répondants dans 5 pays). Celle-ci a révélé un taux de satisfaction de 81% sur les 29 catégories d'achats évaluées.
Une évolution dans la gouvernance du groupe est intervenue en 2019.
Depuis le 30 avril 2019, les fonctions de Président et de Directeur Général ont été réunies : la Présidence et la Direction Générale ont été confiées à M. Stanislas Lemor qui a pris ses fonctions à l'issue de l'assemblée générale des actionnaires. L'enjeu a été d'orienter les choix vers une gouvernance qui incarne la culture et les valeurs du groupe et qui soit également prête à affronter les enjeux et mutations du marché de la logistique en Europe.
Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d'actionnaires et au Conseil d'administration.
M. Marc Vettard a été nommé, à cette même date, Directeur Général Délégué en charge des opérations. Il accompagne le Président Directeur Général dans la conduite des affaires du groupe.
Le mandat d'administrateur de M. Francis Lemor étant arrivé à son terme à l'issue de l'assemblée du 30 avril 2019, celui-ci s'est retiré de ses fonctions de Président et d'administrateur de STEF. M. Jean-Pierre Sancier s'est également retiré de sa fonction de Directeur Général. M. Francis Lemor a été nommé Président d'honneur de STEF.
A la date du rapport, le Conseil d'administration est composé de 14 membres, dont un membre représentant les salariés actionnaires et deux membres représentant les salariés.
M. Francis Lemor, Président du Conseil d'administration jusqu'au 30 avril 2019, administrateur depuis 1983
Président Directeur Général de la société Union Economique et Financière (UEF), Représentant légal de la société UEF, Président de la Société Européenne de Logistique du Froid Administrateur d'Atlantique Management, Administrateur de La Méridionale, Président du Conseil d'administration d'Immostef, Administrateur de STEF Iberia (Espagne) jusqu'au 11 avril 2019.
Administrateur STEF depuis le 30 avril 2019.
Administrateur de STEF Transport Saintes, de STEF Logistics Saintes et de STEF Logistics Courcelles (Belgique),
Président de STEF Italia Holding S.R.L., de STEF Logistics Italia S.R.L., de STEF Italia S.P.A. et administrateur de STEF International Italia S.P.A (Italie),
Administrateur de Orlando Marconi Trasporti S.r.L. et de STEF FROZEN ITALIA S.r.L. Administrateur de STEF Iberia (Espagne) et de STEF Suisse,
Représentant permanent de STEF au Conseil d'administration de GEFA et d'IMMOSTEF Administrateur de Prim@ever et de Prim@ever IMMO, Administrateur d'UEF.
Gérante de Holding Thuasne, Présidente de Thuasne Management, mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Thuasne en Europe, associé gérant de la SCI Val du Parc, administratrice d'Universcience et Museal Luxembourg.
M. Jean-Charles Fromage, administrateur depuis 2005.
Administrateur d'Atlantique Management et de La Méridionale,
Administrateur de STEF Iberia jusqu'au 11 avril 2019 (Espagne),
Représentant permanent de STEF au Conseil d'administration d'Immostef jusqu'au 30 avril 2019,
Représentant permanent de STEF Transport au Conseil d'administration de Prim@ever, Administrateur de Primaver
M. Alain Georges, administrateur depuis 2015.
M. Emmanuel Hau, administrateur depuis 2007.
Mme Estelle Hensgen-Stoller, administratrice depuis 2013.
M. Bernard Jolivet, Vice-Président, administrateur depuis 1996. Président Directeur Général d'Atlantique Management.
M. Jean-François Laurain, administrateur depuis janvier 2016.
Directeur Général Délégué d'Unigrains, mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Unigrains (administrateur et Directeur général d'Unigrains Diversification, Unigrains Développement, administrateur et Président de Messis Finances), Administrateur de SAIAM, représentant permanent de la société Unigrains, Administrateur d'Atlantique Management.
Mme Murielle Lemoine, administratrice depuis 2011.
Administratrice de Crédit Agricole Assurances, administratrice de Pharnext et de la société Immostef.
Mme Lucie Maurel-Aubert, administratrice depuis 2017. Vice-Présidente de Rothschild Martin Maurel Associés, membre du conseil de surveillance de Rothschild and Co et administrateur du Groupe SNEF. Administratrice de Plastic Omnium.
Mme Dorothée Pineau, administratrice depuis mai 2016. Membre du Conseil de Surveillance Chevrillon et associés, Administrateur de Axa Iard SA, Co-gérant de la société DP Conseil Sarl, Gérant des SCI Vérigny et Heyrault, Gérante de D2Pconseil
Administrateur depuis le 12 décembre 2019, à la suite du mandat de M. DELALANDE.
Allianz Vie, administrateur depuis 1997, représentée par Mme Clarisse Kopff. Mme Kopff exerce des mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Allianz.
M. François de Cosnac est administrateur d'Immostef et d'UEF, représentant permanent de la société UEF, administrateur d'Atlantique Management,
Président de Gerignac SAS et de Géribourg, gérant de FDC Conseil Patrimoine, Vice-Président du Conseil de surveillance d'Auris Gestion Privée.
Le règlement intérieur du Conseil d'administration organise le fonctionnement du Conseil d'administration dans le cadre législatif et réglementaire applicable à la Société. Il détermine les périmètres de responsabilité du Conseil d'administration et de ses membres, son mode de fonctionnement, de même que celui du Comité d'audit et du Comité des rémunérations et des nominations. Il inclut également la charte de l'administrateur.
Le code de gouvernance d'entreprise auquel se réfère la société est le code Middlenext. Le Conseil d'administration a considéré que celui-ci proposait des principes de gouvernance adaptés à la taille et à la structure de capital d'une entreprise telle que STEF.
Administrateurs indépendants : A la date du rapport, le Conseil d'administration comprend cinq administrateurs indépendants au sens du Code Middlenext qui caractérise l'indépendance des administrateurs par l'absence de relation actionnariale, financière, salariale, contractuelle ou familiale proche, susceptible d'altérer l'indépendance du jugement. Ces administrateurs sont Mesdames Ducottet, Lemoine, Maurel-Aubert, Pineau et Monsieur Hau.
Cumul mandat social - contrat de travail : les contrats de travail du Président Directeur général et du Directeur Général Délégué ont été suspendus lors de leur nomination.
Indemnités de départ des dirigeants mandataires sociaux : les engagements excédant les limites conventionnelles ont été soumis au respect de critères de performance, appréciés au regard de celle de la Société et qui sont la réalisation d'une croissance annuelle du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel consolidés. Ces engagements ont été approuvées par l'assemblée générale des actionnaires.
Rémunération des mandataires sociaux : La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux résulte d'une démarche constante, fondée sur des critères objectifs et, par ailleurs, cohérente avec la politique salariale d'ensemble menée au sein du groupe.
Parité : Le Conseil d'administration comprend six administratrices : Mesdames Ducottet, Hensgen-Stoller, Lemoine, Maurel-Aubert, Pineau et Kopff. La Société répond aux prescriptions de l'article L225-17, al.2 du code de commerce relatives à la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des conseils d'administration. Conformément à la loi, les administrateurs représentant les salariés ne sont pas pris en compte pour la détermination de ce pourcentage.
Le Président du Conseil d'administration réunit le Conseil aussi souvent qu'il le juge opportun. Les réunions planifiées en fonction d'un calendrier prévisionnel sont au nombre de cinq, d'autres réunions sont optionnelles suivant l'intérêt social.
Chaque réunion du conseil d'administration donne lieu à convocation individuelle des administrateurs, adressée environ quinze jours avant la réunion. La convocation est assortie de l'ordre du jour du conseil et du projet de procès-verbal de la précédente réunion. Dans les jours précédant la réunion, chaque administrateur reçoit un dossier comprenant les documents afférents aux principaux sujets à l'ordre du jour.
Les statuts et le règlement intérieur du Conseil d'administration organisent les modalités de participation des administrateurs aux réunions du Conseil d'administration par visioconférence. Les questions susceptibles d'être traitées et les décisions arrêtées par ce mode de participation sont régies par les textes législatifs et réglementaires applicables.
Le taux de participation des administrateurs aux réunions du conseil d'administration est de 81% en 2019 (93 % en 2018).
Le conseil d'administration s'est réuni à cinq reprises en 2019.
La projection des résultats de l'exercice écoulé et les principales composantes du budget de l'année en cours sont traditionnellement examinées lors de la réunion qui se tient fin janvier.
Les réunions de mars et fin août sont essentiellement consacrées aux arrêtés de comptes annuels et semestriels.
La réunion intervenant à la suite de l'assemblée générale en mai a généralement pour objet de mettre en œuvre le programme de rachat d'actions voté par l'Assemblée générale.
En décembre, le Conseil examine l'évolution de l'activité du groupe sur l'exercice en cours et la compare à la projection budgétaire réactualisée.
A chaque réunion de Conseil, les résultats du groupe du mois précédent sont analysés. Par ailleurs, chaque mois, les administrateurs reçoivent les données financières commentées leur permettant d'apprécier la performance du groupe au titre du mois précédent.
Le Conseil d'administration prend les avis de deux comités spécialisés.
A la date du rapport, le Comité d'Audit est composé de trois membres : Messieurs Hau et Jolivet et Madame Kopff. Le président du Comité d'audit est Monsieur Hau, administrateur indépendant.
En complément des attributions relatives à l'examen des états comptables et budgétaires, le Comité d'audit est en charge du suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques. Dans ce cadre, il s'assure de la mise en place des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, de l'adéquation des missions menées par l'Audit interne avec ces enjeux et de l'efficience des contrôles effectués sur les risques identifiés.
Le Comité d'audit a défini son mode opératoire, tant dans son fonctionnement interne qu'à l'égard de ses interlocuteurs au sein de l'entreprise et a établi son champ d'action. Les membres de la Direction générale, les représentants de la Direction financière et du service d'audit interne peuvent être entendus par le Comité d'audit, de même que les commissaires aux comptes.
Le Comité d'audit se réunit généralement à trois reprises dans l'année, pour un taux de participation de 80 % en 2019.
Lors de séances précédant les réunions du conseil d'administration qui arrêtent les comptes annuels et semestriels, le Comité examine la présentation des états comptables qui lui ont été remis. En décembre, le Comité d'audit examine les travaux conduits par le service d'audit interne au cours de l'année écoulée, analyse des rapports de missions spécifiques, étudie le plan de charge de l'Audit interne pour l'année à venir et enfin, procède à la revue des honoraires des commissaires aux comptes.
Le Président du Comité d'audit rend compte des travaux du Comité au Conseil d'administration.
Ce Comité est composé de trois membres : Madame Lemoine (Présidente), Messieurs Laurain et Jolivet.
Il est chargé de faire des recommandations au Conseil d'administration pour la détermination des rémunérations des dirigeants mandataires sociaux, à savoir, le Président, le Directeur Général et les Directeurs Généraux Délégués. Le Président du Conseil d'administration participe aux travaux du Comité pour présenter les éléments d'atteinte des objectifs du Directeur général et des Directeurs Généraux Délégués. Le Comité examine également la politique et les projets de plans d'attribution d'actions de performance.
Le Comité s'est réuni à deux reprises en 2019 pour un taux de participation de 100%, en premier lieu, en mars, pour examiner le projet de plan d'attribution d'actions de surperformance et pour formuler ainsi un avis auprès du Conseil d'administration, en second lieu, en décembre, pour déterminer les éléments constitutifs de la rémunération, fixe et variable, des dirigeants mandataires sociaux.
M. Jean-Pierre Sancier, Directeur Général STEF jusqu'au 30 avril 2019.
Administrateur de STEF Italia S.P.A. (Italie), Président de STEF Iberia (Espagne), Gérant de Stef Portugal-Logistica e Transporte LDA jusqu'au 16 décembre 2019 Administrateur d'Atlantique Management, Représentant permanent de STEF Transport au Conseil de FROIDCOMBI. Vice-Président de l'Union TLF Administrateur du CNR
Pour rappel, les mandats de M. Stanislas Lemor, Directeur général délégué jusqu'au 30 avril 2019, figurent dans la rubrique « Mandats et fonctions exercés par les administrateurs en 2019 ».
M. Marc Vettard, Directeur général délégué, à compter du 30 avril 2019
Président de STEF Logistique et de STEF Transport depuis le 1er janvier 2019,
Administrateur d'IMMOSTEF depuis le 30 avril 2019,
Administrateur de STEF Italia Holding S.r.L., de STEF Logistics Italia S.r.L., de STEF Italia S.p.A., de STEF International Italia S.p.A, de STEF Seafood Italia S.r.l et d'Immostef Italia jusqu'au 31 décembre 2019 (Italie),
Administrateur de STEF Iberia (Espagne),
Représentant Permanent de STEF Logistique au Conseil d'Administration de GEFA depuis le 1er janvier 2019,
Administrateur de PRIM@EVER.
La rémunération du Président du Conseil d'administration, du Directeur général et celle des Directeurs généraux délégués sont fixées par le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations des mandataires sociaux et conformément aux principes des articles L225-37-2 et L225-100, alinéa II du Code de commerce.
Les membres du Conseil d'Administration reçoivent des rémunérations d'administrateurs dont l'enveloppe globale a été fixée à 126.000 € par l'Assemblée générale des actionnaires. Une partie, 12.000 euros est réservée aux membres du Comité d'audit et 9.000 euros aux membres du Comité des rémunérations et des nominations. Ces rémunérations sont exclusivement versées sur des critères d'assiduité aux réunions.
Les administrateurs exerçant des fonctions dans l'entreprise sont rémunérés dans le cadre de leur contrat de travail : il s'agit de Mme Hensgen Stoller, Directrice Comptes-Clés Logistique France, de M. Georges, Directeur du développement durable et de M. Rambaud, cadre administratif.
Le Conseil d'administration soumet à l'approbation de l'assemblée générale les principes et critères applicables à la détermination, à la répartition et à l'attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute natures attribuables aux dirigeants mandataires sociaux en raison de l'exercice de leur mandat et constituant la politique de rémunération les concernant.
Les dirigeants mandataires sociaux concernés par ces dispositions sont :
La rémunération des dirigeants mandataires sociaux est composée de trois principaux éléments : un salaire fixe, une part variable et, pour la direction générale, un intéressement à plus long terme (attribution d'actions de performance). Cette politique de rémunération établit un équilibre entre des facteurs de performance à court et moyen terme et à plus long terme.
La politique de détermination et d'actualisation de la partie fixe des rémunérations résulte d'une démarche constante dans l'entreprise, fondée sur des critères objectifs de mesure et de comparaison. Une attention particulière est portée sur le fait qu'elle soit en adéquation avec les pratiques du marché, tout en restant cohérente avec la politique salariale d'ensemble menée au sein du groupe.
Celle-ci est fondée sur une appréciation objective approuvée chaque année par le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des rémunérations, lequel se fonde sur des principes prédéfinis.
La rémunération variable annuelle est accordée sous des conditions de performance définies par rapport à trois critères : la performance économique du Groupe, un critère synthétique de performance en matière de responsabilité sociale et environnementale et enfin, un critère qualitatif de mise en œuvre du plan stratégique.
La part économique, quantitative, est établie par rapport à l'atteinte d'objectifs budgétaires se reportant aux indicateurs sur lesquels STEF communique habituellement avec le marché, à savoir, la croissance du chiffre d'affaires du Groupe (hors ventes pour compte de tiers) et le résultat courant avant impôt, indicateur de pilotage du groupe.
L'atteinte de l'ensemble des critères conduit à 100% du montant de la rémunération variable, soit 70% de la rémunération fixe. Le dépassement de chacun des objectifs quantitatifs de performance économique peut conduire à une rémunération variable majorée qui ne pourra pas excéder 85,75% de la rémunération fixe. La grille d'évaluation des objectifs est approuvée par le Conseil d'administration après examen du Comité des rémunérations.
Les critères d'attribution et de performance du plan de performance 2020 ont été définis par le Conseil d'administration en date du 12 mars 2020. L'acquisition définitive des actions de performance dépend de l'atteinte de critères de performance basés sur l'évolution annuelle du chiffre d'affaires du groupe STEF et sur celle du résultat net part du groupe STEF après impôt. Ces deux conditions sont complétées d'une condition de présence de trois ans à compter de l'attribution. Les deux dirigeants mandataires sociaux bénéficient d'un nombre maximal global de 8448 actions de performance au titre du plan 2020.
Indemnités en cas de rupture du contrat de travail : les contrats de travail de Messieurs Stanislas Lemor et Marc Vettard contiennent des dispositions relatives aux indemnités à leur verser en cas de rupture du contrat de travail, entrant dans le champ des conventions et engagements réglementés relevant de l'article L.225-42-1 du Code de commerce. Conformément à la loi, les engagements excédant les limites conventionnelles ont été soumis au respect de critères de performances, appréciés au regard de celles de la Société et qui sont la réalisation d'une croissance annuelle du chiffre d'affaires – à périmètre constant et hors recettes pour compte de tiers - et du résultat opérationnel consolidés au moins égale à 3 %. Ces engagements ont été approuvés par l'assemblée générale des actionnaires de la Société ;
Existence d'un avantage en nature constitué d'une voiture de fonction ;
Absence d'engagements de retraites complémentaires à prestations définies au sens de l'article L137-11 du code de la Sécurité sociale.
Monsieur Jean-Pierre Sancier, Directeur Général jusqu'au 30 avril 2019 et ayant fait valoir ses droits à la retraite au 31 janvier 2020, les dispositions relatives aux indemnités à verser en cas de rupture de contrat de travail n'ont pas trouvé à s'appliquer.
| En euros | Rémunération fixe |
Rémunération variable |
Rémunération exceptionnelle |
Rémunérations d'administrateurs |
Avantages en nature |
|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2019 (1) | 2019 | 2019 | 2019 | |
| Stanislas Lemor, (2) | |||||
| Président Directeur Général | |||||
| depuis le 30 avril 2019, | 298 624 | 131 000 | 12 743 | 7 746 | |
| Directeur Général Délégué | |||||
| jusqu'au 30 avril 2019 | |||||
| Marc Vettard, (2) | |||||
| Directeur Général Délégué | 248 750 | 105 307 | 1 449 | 6 103 | |
| depuis le 30 avril 2019 | |||||
| Francis Lemor, | |||||
| Président du Conseil | |||||
| d'administration | 62 572 | 80 000 | 7 383 | 1 340 | |
| jusqu'au 30 avril 2019 | |||||
| Jean-Pierre Sancier, | |||||
| Directeur Général | 259 655 | 150 000 | 6 900 | ||
| jusqu'au 30 avril 2019 |
(1) versée en 2019 au titre de l'exercice 2018.
(2) MM. S. Lemor et Vettard ont bénéficié respectivement d'une attribution effective de 660 et de 440 actions de performance dans le cadre de la politique générale d'intéressement à long terme du groupe, en tenant compte de l'atteinte de critères relatés dans la section «Plans d'intéressement à long terme ».
| En euros | Rémunérations d'administrateurs |
Rémunération fixe |
Rémunération variable |
Rémunération exceptionnelle |
Avantages en nature |
|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2019 | 2019 (1) | 2019 (2) | 2019 | |
| Jean-Michel Delalande (fin de mandat le 30 avril 2019) |
4 657 | 11 548 | |||
| Elisabeth Ducottet | 3 105 | ||||
| Jean-Charles Fromage | 10 591 | ||||
| Alain Georges | 7 762 | 69 675 | 7 597 | 3 397 | |
| Emmanuel Hau | 7 141 | ||||
| Estelle Hensgen-Stoller | 7 762 | 51 917 | 9 791 | 2 834 | |
| Bernard Jolivet | 12 980 | 55 000 | 4 885 | ||
| Jean-François Laurain | 10 744 | ||||
| Murielle Lemoine | 12 090 | ||||
| Lucie Maurel-Aubert | 4 657 | ||||
| Dorothée Pineau | 6 210 | ||||
| Dominique Rambaud (début de mandat le 12 décembre 2019) |
|||||
| Allianz Vie, représentée par M. Etzenbach |
10 125 | ||||
| Atlantique Management, représentée par M.de Cosnac |
9 108 |
(1) versée en 2019 au titre de l'exercice 2018
(2) le Conseil d'administration a alloué à M. Jolivet une rémunération exceptionnelle pour des missions détaillées dans la section « Conventions avec des administrateurs ».
| Stanislas Lemor | Marc Vettard | Francis Lemor | Jean-Pierre Sancier | |
|---|---|---|---|---|
| Ratios d'équité | Président Directeur Général depuis le 30 avril 2019, Directeur Général Délégué jusqu'au 30 avril 2019 |
Directeur Général Délégué depuis le 30 avril 2019 |
Président du Conseil d'administration jusqu'au 30 avril 2019 |
Directeur Général jusqu'au 30 avril 2019 |
| 2019 | ||||
| Rémunération rapportée au salaire moyen des salariés de STEF SA |
7,4 | 6,3 | 2,4 | 7,0 |
| Rémunération rapportée au salaire médian des salariés de STEF SA |
9,4 | 8,0 | 3,1 | 9,0 |
| 2018 | ||||
| Rémunération rapportée au salaire moyen des salariés de STEF SA |
6,4 | N/A | 4,5 | 7,0 |
| Rémunération rapportée au salaire médian des salariés de STEF SA |
8,2 | N/A | 5,7 | 8,9 |
| 2017 | ||||
| Rémunération rapportée au salaire moyen des salariés de STEF SA |
5,6 | N/A | 4,6 | 6,6 |
| Rémunération rapportée au salaire médian des salariés de STEF SA |
7,0 | N/A | 5,8 | 8,3 |
| 2016 | ||||
| Rémunération rapportée au salaire moyen des salariés de STEF SA |
5,8 | N/A | 5,1 | 7,0 |
| Rémunération rapportée au salaire médian des salariés de STEF SA |
7,3 | N/A | 6,4 | 8,8 |
| 2016 | ||||
| Rémunération rapportée au salaire moyen des salariés de STEF SA |
6,3 | N/A | 6,3 | 8,2 |
| Rémunération rapportée au salaire médian des salariés de STEF SA |
6,8 | N/A | 6,9 | 8,9 |
En application des dispositions de l'article L225-37-3, modifiées par la loi n° 2019-486 du 22 mai 2019, dite loi Pacte et par l'ordonnance sur la rémunération des mandataires sociaux des sociétés cotées du 27 novembre 2019, le tableau ci-dessus présente le niveau de la rémunération du Président du Conseil d'administration, du Directeur Général et de chaque Directeur Général Délégué mis au regard de la rémunération moyenne et de la rémunération médiane des salariés de la société STEF SA (à l'exclusion des mandataires sociaux) et l'évolution de ces ratios au cours des cinq derniers exercices.
| Stanislas Lemor | Marc Vettard | Francis Lemor | Jean-Pierre Sancier | |
|---|---|---|---|---|
| En euros | Président Directeur Général depuis le 30 avril 2019, Directeur Général Délégué jusqu'au 30 avril 2019 |
Directeur Général Délégué depuis le 30 avril 2019 |
Président du Conseil d'administration jusqu'au 30 avril 2019 |
Directeur Général jusqu'au 30 avril 2019 |
| Rémunération nette variable au titre de l'exercice 2019 |
222 000 | 178 000 | 80 000 | 66 000 |
Ces rémunérations variables sont fixées en fonction des critères exposés dans la section « Politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux », en application de l'article L.225-37-2 du Code commerce et sont soumises à l'approbation de l'assemblée générale des actionnaires du groupe.
Les données relatives aux dirigeants mandataires sociaux figurant dans les deux tableaux ci-dessus contiennent les informations permettant à l'Assemblée générale de se prononcer sur l'approbation des rémunérations les concernant (art. L.225-100-alinéa II du Code de commerce).
Une convention a été conclue avec M. Jolivet qui a pour mission de conseiller le Président et d'assurer, le cas échéant, la présidence du Conseil d'administration en cas d'empêchement du Président. Celle-ci prendra fin le 30 avril 2020.
Au 31 décembre 2019, le capital social s'élève à 13 000 000 €, composé de 13 000 000 actions d'une valeur nominale de 1 €.
Il s'élevait au 31 décembre 2018 à 13 165 649 €, composé de 13 165 649 actions d'une valeur nominale de 1 €.
Il a fait l'objet le 12 décembre 2019 d'une réduction de 165 649 € par l'annulation de 165 649 actions d'une valeur nominale de 1 €, détenues en autocontrôle, sur décision du Conseil d'administration.
9 457 269 actions bénéficiaient d'un droit de vote double en vertu des dispositions de l'article 18 des statuts de la Société.
| Actions | % capital | Droits de vote théoriques |
% droits de vote théoriques |
Droits de vote exerçables (*) |
% droits de vote exerçables |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| Atlantique Management (1) | 4 006 722 | 30,82% | 8 005 419 | 35,65% | 8 005 419 | 36,69% |
| FCPE STEF (2) | 2 203 225 | 16,95% | 4 361 825 | 19,42% | 4 361 825 | 19,99% |
| Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique (S.P.F.A) (1) |
1 296 578 | 9,97% | 2 517 817 | 11,21% | 2 517 817 | 11,54% |
| Union Economique et Financière (UEF) (3) | 981 345 | 7,55% | 1 931 804 | 8,60% | 1 931 804 | 8,85% |
| Société Européenne de Logistique du Froid (4) |
771 809 | 5,94% | 1 509 618 | 6,72% | 1 509 618 | 6,92% |
| M. Francis Lemor (5) | 60 187 | 0,46% | 120 374 | 0,54% | 120 374 | 0,55% |
| Sous/total – action de concert | 9 319 866 | 71,69% | 18 446 857 | 82,14% | 18 446 857 | 84,54% |
| Auto-détention Autres (actionnaires détenant moins de 5% du capital) |
636 915 3 043 219 |
4,90% 23,41% |
636 915 3 373 497 |
2,84% 15,02% |
0 3 373 497 |
0,00% 15,46% |
| Total | 13 000 000 | 100,00% | 22 457 269 | 100,00% | 21 820 354 | 100,00% |
(*) Hors les droits de vote attachés aux actions privées de droit de vote (auto-détention, etc.)
(1) SA contrôlée par des dirigeants et cadres de STEF,
(2) Le FCPE STEF est géré par Natixis Interépargne et regroupe des salariés de STEF,
(3) SA contrôlée par la famille Lemor,
(4) SAS détenue à 63,0% par la société Union Economique et Financière et détenue pour le reste, par des dirigeants de STEF,
(5) Président du Conseil d'administration jusqu'au 30 avril 2019.
Les statuts de la Société ne contiennent pas de dispositions qui auraient pour effet de retarder, différer ou entraver un changement de contrôle.
La participation des actionnaires aux assemblées générales s'effectue dans les conditions prévues par la loi et par les dispositions des articles 17 et 18 des statuts de la Société. Conformément à ce dernier article, un droit de vote double est attribué aux actions inscrites au nominatif pendant deux ans au nom du même actionnaire.
Néant
Les informations figurant dans la présente rubrique « Renseignements à caractère général » permettent de répondre aux dispositions de l'article L225-37-5 du Code de commerce, relatives aux éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique.
L'Assemblée générale des actionnaires du 18 mai 2016 a décidé de l'attribution d'actions de performance au profit de salariés et/ou de dirigeants mandataires sociaux du groupe STEF et a fixé à 1,5% le pourcentage maximal du capital affecté à ce plan. Elle a délégué sa compétence au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la décision dans un délai de 38 mois.
Dans ce cadre, celui-ci a attribué à des collaborateurs du groupe :
L'assemblée générale du 2 mai 2018 a autorisé la mise en œuvre d'un nouveau plan d'attribution d'actions de performance pour un nombre d'actions correspondant à 1,5% du capital social. Elle a délégué sa compétence au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la décision pour une nouvelle durée de 38 mois.
Dans ce cadre, celui-ci a attribué à des collaborateurs du groupe :
L'acquisition définitive des actions de performance dépend de l'atteinte de critères de performance basés sur l'évolution annuelle du chiffre d'affaires du groupe STEF et sur celle du résultat net part du groupe STEF après impôt. Ces deux conditions sont complétées d'une condition de présence à compter de la date d'attribution par le Conseil d'administration. Les mandataires sociaux ont l'obligation de conserver un pourcentage minimal des actions acquises jusqu'à la fin de leur mandat.
| Plan | Plan | Plan | Plan | Plan | |
|---|---|---|---|---|---|
| « Performance | « Performance | « Performance | « Performance | « Performance | |
| 2016 » | 2017 » | 2018 » | 2019 » | 2020 » | |
| Date d'Assemblée générale | 18/05/2016 | 18/05/2016 | 18/05/2016 | 02/05/2018 | 02/05/2018 |
| Date de Conseil | 01/09/2016 | 16/03/2017 | 14/03/2018 | 14/03/2019 | 12/03/2020 |
| d'administration | |||||
| Nombre maximal | 42 744 | 68 640 | 75 680 | 93 456 | 104 016 |
| d'actions de performance | |||||
| à attribuer | |||||
| Nombre d'actions de | 24 576 | 24 320 | 16 720 | 35 957 | |
| performance réellement | |||||
| attribuées | |||||
| Dont concernant les | |||||
| dirigeants mandataires | |||||
| sociaux exécutifs | 5 616 | 7 488 | 7 920 | 8 448 | 8448 |
| À attribuer | 3 456 | 2 880 | 1 100 | 3 464 | |
| Attribuées | |||||
| effectivement | |||||
| Date d'acquisition effective | 01/09/2017 | 01/04/2018 | 01/04/2019 | 01/04/2022 | 01/04/2023 |
| – | |||||
| Résidents fiscaux français | |||||
| Fin de période | 01/09/2019 | 01/04/2020 | 01/04/2021 | 01/04/2022 | 01/04/2023 |
| d'indisponibilité - | |||||
| Résidents fiscaux français | |||||
| Date d'acquisition effective | 01/09/2019 | 01/04/2020 | 01/04/2021 | 01/04/2022 | 01/04/2023 |
| et fin de période | |||||
| d'indisponibilité – | |||||
| Non- résidents fiscaux | |||||
| français | |||||
| Nombre total d'Actions | 24 576 | 19 680 | 13 310 | 0 | 0 |
| ayant fait l'objet d'une | |||||
| acquisition | |||||
| Nombre de bénéficiaires à | 64 | 80 | 88 | 94 | 106 |
| la date d'attribution | |||||
| d'origine | |||||
| Nombre de bénéficiaires au | 59 | 73 | 79 | 86 | 106 |
| 12/03/2020 | |||||
| Nombre d'actions caduques | 18 168 | 44 320 | 58 960 | 57 499 | Néant |
| Actions de performance | 0 | 4 640 | 3 410 | 35 957 | 104 016 |
| attribuées restantes | |||||
(*) Date d'arrêté du rapport de gestion par le Conseil d'administration
| Destination des titres détenus en autocontrôle |
Comptes annuels au 31/12/2018 |
Titres acquis en 2019 |
Titres cédés en 2019 |
Titres transférés en 2019 |
Titres annulés en 2019 (4) |
Situation au 31/12/2019 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Animation du cours par l'intermédiaire d'un contrat de liquidité |
14 372 | 62 516 | - 67 756 (1) |
9 132 | ||
| Couverture d'attribution d'actions aux salariés dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise |
30 770 | - 6 676 (2) |
24 094 | |||
| Couverture du plan d'attribution du plan d'actions de performance (article L225-197-1 du code de Commerce) |
70 776 | - 16 958 (3) |
53 818 | |||
| Remise en paiement ou en échange dans le cadre d'une acquisition |
650 000 | - 100 129 | 549 871 | |||
| Autres | 65 520 | - 65 520 | 0 | |||
| Total | 831 438 | 62 516 | - 67 756 | - 23 634 | - 165 649 | 636 915 |
(1) Incluant la cession de 9 000 actions, suite à leur retrait du contrat de liquidité le 24 juillet 2019.
(2) Attribution d'actions aux salariés dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise.
(3) Attribution à des bénéficiaires du plan d'actions de performance.
(4) Sur décision du Conseil d'administration du 12 décembre 2019.
Durant l'exercice 2019, deux programmes de rachat d'actions se sont succédés. D'une durée maximale de 18 mois, ils ont fait l'objet d'un descriptif de leurs finalités et modalités, en application de l'article 241-2 du Règlement général de l'AMF :
Les opérations pourront être effectuées à tout moment, y compris en période d'offre publique, dans le respect de la réglementation en vigueur.
Un contrat de liquidité sur Euronext Paris a été confié à la société de bourse Gilbert Dupont. Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l'Association française des entreprises d'investissement approuvée par la décision de l'AMF du 22 mars 2005.
Au 31 décembre 2019, le solde d'auto-détention au titre du contrat de liquidité s'établit à 9 132 actions.
Entre le 2 janvier et le 31 décembre 2019, le cours a évolué entre 70,50 € au plus bas et 93,90 € au plus haut.
Sur la même période, la moyenne des titres échangés quotidiennement s'établit à 2 428, pour un cours moyen annuel de 82,20 €.
La Société a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats et considère, à sa meilleure connaissance, qu'il n'y a pas d'autres risques significatifs ou susceptibles d'avoir un tel effet, hormis ceux présentés.
La situation économique dans certains pays d'implantation pourrait se traduire par une baisse de chiffre d'affaires et de rentabilité des filiales concernées. Afin de limiter son exposition à ces risques macro-économiques, STEF oriente sa stratégie sur la recherche d'un équilibre entre, d'une part, ses principaux métiers, d'autre part, la diversification de son portefeuille de clients entre les grands comptes et le mid-market.
L'activité du groupe est centrée sur les denrées périssables et les produits à contrainte de température et de date. Il est donc exposé au risque de destruction des outils d'exploitation et à celui de la rupture de la chaîne du froid, avec leurs conséquences sur les marchandises confiées.
Pour pallier ces risques et réduire les conséquences dommageables d'une problématique de cet ordre, l'organisation du groupe et le maillage territorial de ses implantations lui permettraient de faire face, dans un délai rapide, à l'impossibilité d'utiliser un ou plusieurs de ses outils d'exploitation. Ainsi, les conséquences d'un risque incendie paraissent limitées à l'échelle du groupe, le nombre d'entrepôts et de plates-formes exploités permettant de transférer rapidement les flux affectés par le dommage vers un autre site.
La Direction des Métiers Groupe a pour mission de prévoir et de mettre en œuvre des solutions pour assurer la continuité de l'exploitation en fonction des aléas qui se présentent (climatiques, sociaux ou d'ordre accidentel).
Par ailleurs, STEF a mis en place un programme de maintenance et investit chaque année dans la mise en sécurité de ses sites, de façon à réduire au maximum les risques de survenance d'un sinistre et pour en minimiser la portée, en cas de survenance. Une direction dédiée est en charge de ces actions et une politique harmonisée de prévention des risques immobiliers est déployée à l'échelle du groupe, s'appuyant sur des outils d'évaluation et de suivi des recommandations.
Le groupe a mis en place des procédures de sécurisation et de contrôle de la chaîne du froid.
Les outils immobiliers sont équipés de systèmes d'enregistrement de température pendant l'exploitation et de systèmes de télésurveillance pour les périodes hors exploitation.
La politique de Développement durable du groupe est décrite dans la section « Déclaration de performance Extra-financière - Responsabilité sociétale de l'entreprise ». Les engagements prioritaires du groupe dans ce domaine sont orientés sur l'amélioration des impacts environnementaux des activités du groupe et sur le développement de solutions métiers innovantes.
La politique mise en œuvre s'appuie sur la maitrise de l'énergie consommée par ses outils d'exploitation et le recours à des modes opératoires opérationnels visant à améliorer les performances économiques et environnementales des activités. Elle s'inscrit pleinement dans les politiques, mondiales, européenne, nationales et locales en la matière, de manière à en anticiper les évolutions.
La société n'a pas identifié de risques financiers spécifiques liés aux effets du changement climatique.
Le Plan de Maitrise Sanitaire (PMS) de STEF décrit les mesures permettant d'assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire des activités du groupe vis à vis d'éventuels risques biologiques, physiques et chimiques. Le PMS s'inscrit dans le cadre de la réglementation européenne, dite « Paquet Hygiène ». En application de cette réglementation, STEF a mis en place au travers de son PMS des mesures de maîtrise de ce risque : Bonnes Pratiques d'Hygiène, des procédures basées sur l'HACCP (système d'identification, d'évaluation et de maîtrise des dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments), ainsi que des procédures de traçabilité et de gestion des produits non conformes.
Une direction de la sécurité sanitaire est chargée d'harmoniser les procédures sur l'ensemble du périmètre du groupe. Le Groupe a mis en place dès février 2020 une cellule de pilotage du risque épidémique Coronavirus –Covid 19, chargée de définir, à l'échelle du Groupe, les politiques d'information, de prévention et de protection pour garantir la sécurité de l'ensemble des salariés ainsi que la continuité de ses opérations.
Le respect des normes environnementales en vigueur pour chaque activité et dans chaque pays d'implantation est un critère incontournable dans les choix managériaux. La centralisation des ressources techniques, immobilières et de processus garantit le respect de ces réglementations de manière uniforme dans l'ensemble du Groupe. Un échange permanent avec l'ensemble des parties prenantes assure une bonne intégration des activités dans l'écosystème réglementaire dont elles dépendent et permet d'en anticiper les évolutions.
En France, les projets immobiliers sont réalisés dans le respect de la réglementation propre aux installations classées pour le respect de l'environnement (ICPE). Les impacts environnementaux sont pris en compte selon les prescriptions de la Charte AFILOG « plateforme logistique durable » et les préconisations du référentiel HQE (Haute Qualité Environnementale) propre aux entrepôts frigorifiques.
Le risque routier est inhérent à l'activité Transport. STEF fait de la sécurité routière une priorité. La maîtrise du risque routier s'effectue par un plan de formation à la sécurité (hors formation obligatoire), représentant 9958 heures pour 1614 conducteurs formés en 2019 et 24 formateurs spécialistes de la sécurité routière. Par ailleurs, un plan de prévention spécifique est déployé. Ces actions permettent une amélioration régulière de la fréquence de la sinistralité.
Du fait de sa dépendance aux flux d'informations qui circulent en permanence et à leur nécessaire sécurisation, la sauvegarde et la sécurité des données sont une priorité. C'est pourquoi, un pôle d'expertise dédié aux systèmes d'information est présent dans l'organisation, STEF Information et Technologies. La sécurisation des données, leur restauration rapide en cas d'incident affectant les unités centrales et le maintien de l'inviolabilité des systèmes d'information constituent un enjeu fondamental et constant de la relation avec les clients.
Le groupe dispose, au travers de ses programmes d'assurances, tant en dommages/pertes d'exploitation qu'en responsabilité civile, d'une couverture aussi adaptée que possible aux responsabilités qu'il assume. Une politique prudente en matière de garanties et de franchises, revalidée périodiquement pour répondre aux évolutions des marchés et à la croissance du groupe, doublée d'une politique volontariste de prévention et de formation, réduit l'exposition du groupe aux conséquences d'un important sinistre.
La Méridionale a été partie prenante d'une délégation de service public jusqu'au 30 septembre 2019 pour la desserte maritime de la Corse, conclue avec la Collectivité de Corse. A cette délégation, devait succéder une nouvelle délégation devant s'achever le 31 décembre 2020. La candidature de La Méridionale n'a pas été retenue sur les lignes de Bastia, Ile Rousse et Ajaccio.
Son activité est maintenue sur les deux ports de Propriano et de Porto-Vecchio jusqu'à fin avril 2020. Elle s'est portée candidate pour la desserte de ces deux lignes sur la période de mai à décembre 2020. Enfin, elle a répondu, conjointement avec Corsica Linéa, à l'appel d'offres pour la délégation de service public de 7 ans à compter du 1er janvier 2021.
La Méridionale s'oriente sur des solutions alternatives de diversification de marché ou de frètement extérieur de ses navires disponibles.
Les besoins de trésorerie du groupe sont assurés, majoritairement, par :
La société STEF dispose également de crédits spot totalisant 17 M€, non utilisés au 31 décembre 2019 et d'autorisations de découverts, sans échéances convenues, totalisant 106 M€, dont 22 M€ utilisées au 31 décembre 2019. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maison mère, via une convention de centralisation de trésorerie européenne.
Les lignes de crédit confirmées, non utilisées et les autorisations de découverts disponibles et crédits spot, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité.
Certaines lignes et emprunts sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 2. A cette date, le groupe respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.
La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir.
La politique du groupe est de conserver un équilibre entre la part de son endettement à taux fixe et à taux variable. Cette stratégie doit permettre au groupe de bénéficier pour partie de la faiblesse des taux d'intérêts actuels tout en limitant les risques d'une augmentation future des taux.
Au 31 décembre 2019, la part de la dette à taux variable, après couverture, représentait 37% de la dette financière brute du groupe. Le détail de l'exposition du groupe au risque de taux d'intérêts est présenté dans la note 24.2 de l'annexe aux comptes consolidés.
L'objectif du groupe, s'agissant de la gestion du risque de taux d'intérêt, est de poursuivre une logique de micro-couverture de la dette à long terme, soit par la mise en place de nouveaux contrats de financements à taux fixe, soit par la conclusion d'instruments de couverture à mesure de la signature de nouveaux contrats de financements à taux variable. Cette politique doit permettre au groupe de renforcer sa couverture face au risque de taux et de respecter ses obligations en termes de comptabilité.
L'essentiel des flux en dehors de la zone euro concerne la Suisse, dont l'activité représente une faible part du chiffre d'affaires du groupe. Sur ce périmètre, les revenus et les coûts associés sont comptabilisés en francs suisses, ce qui limite l'impact d'une variation du taux de change €/CHF sur les résultats du groupe.
La politique de dépréciation des créances clients chez STEF est la suivante : les créances considérées comme douteuses, selon une approche juridique ou financière, sont dépréciées pour la totalité du montant jugé non recouvrable. Les créances jugées litigieuses ou incertaines et en particulier, toutes les créances âgées de plus de 6 mois, qui n'entrent pas dans la catégorie précédente, font l'objet d'une dépréciation de la totalité de leur montant hors taxes.
Par ailleurs, pour l'activité transport, le mécanisme de « l'action directe » du transporteur à l'égard de l'expéditeur et/ou du destinataire final de la marchandise et plus généralement, le droit de rétention sur les marchandises confiées permettent de réduire le risque de non recouvrement des créances commerciales.
Enfin, le Groupe a souscrit un contrat d'assurance-crédit couvrant l'ensemble de ses activités auprès d'un partenaire notoire et aucun client ne représente plus de 5% du chiffre d'affaires du groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux ait des effets significatifs sur les résultats du groupe.
En tant que consommateur important de gazole pour ses activités, STEF est exposé aux variations du prix de ce carburant. En France, un dispositif réglementaire permet de répercuter, en pied de facture, les variations de prix du gazole aux clients, limitant ainsi très fortement l'exposition résiduelle à ce risque. Aussi, la mise en place d'instruments de couverture sur ce produit n'est pas privilégiée à ce stade.
Le dispositif de contrôle interne du groupe est destiné à améliorer la maîtrise des activités et l'efficacité de ses opérations. Comme tout système de contrôle, le système de contrôle interne, aussi complet soit-il, ne peut offrir qu'une assurance raisonnable, mais non pas une garantie absolue que les risques auxquels est exposé le groupe soient totalement éliminés. Pour 2019, les audits réalisés n'ont pas révélé de défaillance du contrôle interne ayant pu entraîner des risques substantiels.
A la connaissance de la Société, il n'existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage, y compris toute procédure dont la société a connaissance, en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d'avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la société et/ou du groupe. L'évaluation des provisions constituées en date d'arrêté des comptes est jugée pertinente par la Société.
Le traitement de l'information comptable et financière est organisé comme suit.
La Direction Financière assure la production et la fiabilité des informations comptables, fiscales et financières, la gestion des risques financiers, la politique de financement du groupe, le suivi des objectifs au travers du processus budgétaire. La Comptabilité groupe est placée sous l'égide de la Direction financière.
L'animation de la fonction comptable pour l'ensemble du groupe est assurée par une société dédiée, STEF-TFE Services, qui élabore les comptes individuels des sociétés françaises et établit les comptes consolidés du groupe. Ce pôle est chargé de structurer et d'homogénéiser le traitement comptable des opérations et de répondre aux impératifs relatifs à l'application des normes IFRS et aux évolutions législatives et réglementaires.
L'organisation en place s'appuie sur des centres comptables régionaux animés par des comptables qui assurent les opérations conduisant aux arrêtés comptables des sociétés de leur périmètre. Ces centres comptables régionaux veillent au maintien d'une bonne séparation des tâches. Cette organisation transverse renforce l'indépendance de la fonction comptable par rapport aux directions opérationnelles.
La Direction Comptable du groupe fixe les directives par le biais de procédures et de groupes de travail. Elle assure la consolidation des comptes du groupe. Elle collecte et contrôle l'information auprès de l'ensemble des sociétés, assure les retraitements de consolidation et enfin, elle élabore les états financiers consolidés.
La Direction Comptable du groupe assure l'ensemble des obligations déclaratives fiscales en lien avec la Direction fiscale du groupe. Cette organisation permet, notamment, de répondre aux dispositions de l'article L225-102-1 du code de commerce, relatives à la lutte contre la corruption et l'évasion fiscale.
La Direction fiscale groupe suit l'évolution réglementaire et assure notamment le respect des règles applicables dans les pays d'implantation du groupe.
L'équipe de consolidation assure également la veille à l'égard de l'évolution des normes IFRS et diffuse les procédures et instructions auprès des responsables comptables pour assurer la cohérence de l'ensemble consolidé.
Chaque directeur administratif et comptable régional, en liaison avec le service d'audit, vérifie que l'organisation en place, dans son périmètre d'intervention régional, répond aux exigences attendues de sécurité et de qualité de l'information financière.
Le service d'audit a accès, en permanence, via le logiciel d'intégration (SAP), à toutes les écritures comptables passées dans les agences et les filiales. Il peut alors étudier par sondage, et de manière aléatoire, toute écriture comptable et effectuer tout contrôle de cohérence.
| (En M€) | |||
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires annuel | 2018 | 2019 | Variation |
| Activités du groupe | 2 866 | 3 035 | 5,9% |
| Ventes réalisées pour compte de tiers (*) |
389 | 406 | 4,6% |
| Chiffre d'affaires total du groupe | 3 255 | 3 441 | 5,7% |
(*) Les ventes réalisées pour compte de tiers représentent le chiffre d'affaires de négoce réalisé pour les clients de la logistique de restauration et trouvent leur contrepartie en « achat de marchandises ».
Le chiffre d'affaires du groupe est en nette croissance à 3 441 M€, (+5,7% par rapport à 2018 et 3,9% à périmètre comparable).
La croissance du chiffre d'affaires est portée par une forte progression des activités en France comme à l'international.
L'effet périmètre concerne les acquisitions suivantes :
| Secteurs d'activité | Chiffre d'affaires | Résultat opérationnel | ||
|---|---|---|---|---|
| 2018 | 2019 | 2018 | 2019 | |
| STEF France |
1 956 | 2 055 | 101,8 | 127,5 |
| STEF International |
774 | 860 | 24,6 | 39,2 |
| Maritime |
112 | 94 | 7,7 | (6,2) |
| Autres activités |
413 | 432 | 3,2 | 2,3 |
| Total |
3 255 | 3 441 | 137,2 | 162,9 |
(En M€)
La croissance d'activité de STEF France a été principalement portée par les BU Flux Frais et GMS. L'amélioration de la performance opérationnelle provient notamment de la baisse de taux de non qualité et la hausse des taux de remplissage des entrepôts.
La dynamique des activités Internationales a été portée par la croissance organique, présente dans tous les pays, mais aussi par la croissance externe.
Le résultat opérationnel est porté par les bonnes performances de l'Espagne et de l'Italie.
L'exercice 2019 a été marqué par la perte de la desserte de ports d'Ajaccio et de Bastia à compter du 1er octobre, ce qui a pesé sur la rentabilité.
| 2018 | 2019 | Variation | |
|---|---|---|---|
| M€ | M€ | En % | |
| Chiffre d'affaires | 3 255,1 | 3 441,0 | 5,7 |
| Résultat opérationnel | 137,2 | 162,9 | 18,7 |
| Résultat financier | (7,3) | (8,7) | |
| Résultat avant impôt | 130,0 | 154,1 | 18,6 |
| Charge d'impôt | (35,7) | (55,4) | |
| Part des sociétés en équivalence | 0,3 | 1,5 | |
| Résultat net | 94,5 | 100,2 | 5,9 |
| - dont part du Groupe | 94,4 | 100,3 | 6,2 |
| - dont intérêts minoritaires | 0,1 | (0,2) | |
| Résultat par action en euros (de base) |
7,66 | 8,12 | 6 |
| Résultat par action en euros (dilué) |
7,64 | 8,10 | 6 |
Le résultat opérationnel du Groupe a bénéficié de la progression de la marge opérationnelle de STEF France et de l'accroissement de la rentabilité des activités internationales.
La marge opérationnelle courante s'élève à 5,2% du chiffre d'affaires (hors activité négoce pour compte de tiers).
La charge financière du Groupe est en légère augmentation mais comprend, en 2019, 1,5 M€ de charges d'intérêts liées aux retraitements des contrats de location (norme IFRS 16).
La charge d'impôts est en hausse importante entre 2018 et 2019, liée notamment à la transformation du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en baisse de charges sociales.
Sur la base des éléments précédents, le résultat net part du groupe est en hausse de 6,2 % par rapport à 2018.
En 2019, le Groupe a poursuivi ses investissements pour un montant global de 151 M€ contre 296 M€ en 2018. L'exercice 2018 avait été marqué par une acquisition significative en Italie.
Le gearing ressort à 1,08 au 31 décembre 2019 dont 0,2 liés à l'application de la nouvelle norme IFRS 16 (il était de 0,97 à fin décembre 2018).
La société STEF, holding pure, regroupe les directions fonctionnelles groupe et détient des ensembles immobiliers donnés en location aux sociétés d'exploitation. Le chiffre d'affaires, constitué de locations et de prestations essentiellement internes au groupe, s'élève à 18,1 M€, contre 17,1 M€ en 2018, suite à des compléments de loyers immobiliers. Les produits imputables à des tiers, reprises sur dépréciations et autres produits, représentent 60,7 M€, à comparer à 49,5 M€ pour 2018. Il s'agit principalement des frais de groupe facturés à l'ensemble des filiales.
Les produits financiers de 36,4 M€ en 2019 contre 31,5 M€ en 2018 sont composés principalement de revenus de participations à hauteur de 32,4 M€. Le résultat exceptionnel s'élève à 0,5 M€, contre 0,2 M€ en 2018.
En 2019, la société a constaté une charge d'impôt de 0,5 M€ (STEF est tête de groupe fiscal), contre
une économie de 3,9 M€ l'an passé. Cette charge relève du régime de l'intégration fiscale prévu par l'article 223 A du CGI, du fait du principe de compensation entre les différents résultats des sociétés du groupe.
Le résultat net de la maison mère est bénéficiaire de 21,9 M€ contre 30,8 M€ en 2018.
Dans le contexte inédit de crise sanitaire sans précédent et de ses implications sur le plan social et économique dans les pays d'implantation du Groupe, le Conseil d'administration de la Société, par décision du 3 avril 2020, a décidé de ne plus proposer de distribution de dividende à l'assemblée générale du 30 avril prochain.
Cette décision a conduit à supprimer la proposition de versement d'un dividende de 2,65 euros par action et à proposer d'affecter l'intégralité du résultat de l'exercice 2019 au report à nouveau. Celuici se trouvera ainsi porté d'un montant de 62 995 495 € à 84 931 838 €.
| Exercice | Nombre d'actions | Dividende distribué par action (a) |
|---|---|---|
| 2016 | 13.165.649 | 2,25 |
| 2017 | 13.165.649 | 2,45 |
| 2018 | 13.165.649 | 2,50 |
(a) Distribution intégralement éligible à l'abattement fiscal de 40 %.
Conformément à l'article 223 quinquies du CGI, il est indiqué qu'il n'y a pas eu de frais généraux ayant donné lieu à réintégration dans le bénéfice imposable au titre de l'article 39-5 du CGI. Par ailleurs, la Société enregistre une charge de 99 914 € visées à l'article 39-4 du même code (charge relative aux amortissements non déductibles des véhicules de société).
Le tableau des résultats des cinq derniers exercices de STEF figure en annexe aux comptes sociaux.
Les conventions antérieures sont examinées par le Conseil d'administration conformément à la loi.
Les projets innovants concernent essentiellement la politique de développement durable du Groupe (carburant alternatif au gazole pour les véhicules, systèmes pour réduire la consommation d'énergie destinée au fonctionnement des plateformes (cf. section « Environnement ») et les évolutions des systèmes d'information du groupe.
Le groupe n'a pas retenu de projet spécifique au titre du crédit impôt recherche pour 2019, les dépenses exposées éligibles à ce titre n'étant pas significatives.
Le tableau « Factures reçues et émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu » figure en annexe du présent document.
Fin février : acquisition par l'intermédiaire de sa filiale STEF Nederland de 60% des titres de Netko (devenue STEF Raalte) pour détenir 100% du capital.
En décembre : acquisition par STEF Iberia de 20 % complémentaire de la société Olano Valencia portant ainsi sa participation à 40%.
Transmission universelle du patrimoine de la société STEF Logistique Aix dans la société SLD Aix en Provence.
EVENEMENTS IMPORTANTS INTERVENUS DANS LE GROUPE ENTRE LA DATE DE CLOTURE ET LA DATE D'ETABLISSEMENT DU PRESENT RAPPORT
Le Groupe a mis en place une cellule de suivi du risque épidémique Coronavirus – Covid 19, chargée de définir, à l'échelle du Groupe, les politiques d'information, de prévention et de protection afin de garantir la sécurité de l'ensemble de ses salariés ainsi que la continuité de ses opérations.
A ce stade, au regard de l'incertitude générale, il est difficile de mesurer l'incidence précise de cette situation sur l'activité ou les perspectives à court terme du groupe.
| Article D.441 l.-1° : Factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est | échu | échu | Article D.441 l.-1° : Factures émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
|
| (A) Tranches de retard de paiement | ||||||||||||
| Nombre de factures concernées |
50 | 451 | 0 | 35 | ||||||||
| Montant total des factures concernées T.T.C. |
347.763 € | 1.009.207 € | 588.519 € | 229.813 € | 437.826 € | 2.265.365 € | 0 | 21.548 € | 6.950 € | 37.717 | 261.086 € | 327.301 € |
| Pourcentage du montant total des achats T.T.C. de l'exercice |
0,61% | 1,77% | 1,03% | 0,40% | 0,77% | 3,98% | ||||||
| Pourcentage du chiffre d'affaires T.T.C. de l'exercice |
0 | 0,02% | 0,01% | 0,03% | 0,23% | 0,29% | ||||||
| (B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||
| Nombre de factures exclues |
||||||||||||
| Montant total des factures exclues |
||||||||||||
| (C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal - article L. 441-6 ou article L. 443-1 du Code de commerce) | ||||||||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement |
Délais contractuels Délais légaux |
Délais contractuels Délais légaux |
(tableau prévu au I de l'article D. 441-4)
Rapport de l'organisme tiers indépendant sur la déclaration consolidée de performance extra-financière figurant dans le rapport de gestion Exercice clos le 31 décembre 2019
SI E G E S O C I A L : 6 1 RU E HE N R I RE G N A U L T - 9 2 0 7 5 – L A DE F E N S E CE D E X T E L : + 3 3 ( 0 ) 1 4 9 9 7 6 0 0 0 - F A X : + 3 3 ( 0 ) 1 4 9 9 7 6 0 0 1
SOCIETE PAR ACTIONS SIMPLIFIEE CAPITAL DE 37 000 EUROS – RCS NANTERRE 377 505 565
Aux actionnaires,
En notre qualité d'organisme tiers indépendant, membre du réseau Mazars, commissaire aux comptes de la société STEF, accrédité par le COFRAC Inspection sous le numéro 3-1058 (portée d'accréditation disponible sur le site www.cofrac.fr), nous vous présentons notre rapport sur la déclaration consolidée de performance extra-financière relative à l'exercice clos le 31 décembre 2019 (ci-après la « Déclaration »), présentée dans le rapport de gestion, en application des dispositions légales et réglementaires des articles L. 225-102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du code de commerce.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle d'affaires, une description des principaux risques extra financiers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance.
La Déclaration a été établie en appliquant les procédures de la société, (ci-après le « Référentiel ») dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration et disponibles sur demande au siège de la société.
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l'article L. 822-11-3 du code de commerce et le code de déontologie de la profession. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d'assurance modérée sur :
la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à l'article R. 225-105 du code de commerce ;
la sincérité des informations fournies en application du 3° du I et du II de l'article R. 225 105 du code de commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des indicateurs clés de performance, et les actions, relatifs aux principaux risques, ci-après les « Informations ».
Il nous appartient également d'exprimer, à la demande de l'entité et hors champ d'accréditation, une conclusion d'assurance raisonnable sur le fait que les informations sélectionnées par l'entité ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux Référentiels.
Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur le respect par la société des autres dispositions légales et réglementaires applicables, notamment, en matière de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et l'évasion fiscale ni sur la conformité des produits et services aux réglementations applicables.
Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225-1 et suivants du code de commerce, à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention et à la norme internationale ISAE 300013 :
13 ISAE 3000 - Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information
Nous estimons que les travaux que nous avons menés en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
Nos travaux ont mobilisé les compétences de 4 personnes et se sont déroulés entre novembre 2019 et mars 2020 sur une durée totale d'intervention de 6 semaines.
Nous avons mené quinzaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration, représentant notamment les directions générales, le contrôle de gestion, le développement durable, les ressources humaines, ainsi que la direction de la santé et sécurité.
14 Indicateurs sociaux : Effectif total fin de période ; Taux d'absentéisme ; Nombre d'heures de formation ; Turn-over ; Taux de fréquence ; Taux de gravité.
Indicateurs environnementaux : Consommation de Gazole au 100km en parc propre ; Emission de CO2 – gCO2 /tonne.kilomètre ; Répartition des fluides frigorigènes par nature dans les installations fixes ; Consommation d'énergie par tonne prestée (Groupe hors La Méridionale) ; Emissions de polluants, émises lors des opérations de transport terrestres (Groupe hors La Méridionale).
Indicateurs sociétaux : Evolution de la notation moyenne obtenue par les sites lors des contrôles par les autorités ; Nombre d'heures de formation à l'hygiène et la sécurité sanitaire ; Nombre de personnes formées à l'hygiène et la sécurité sanitaire.
15 STEF France, STEF Portugal
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Concernant les informations sélectionnées par la société et identifiées par le signe √, nous avons mené, à la demande de la société dans un cadre volontaire, des travaux de même nature que ceux décrits dans le paragraphe « Nature et étendue des travaux » ci-dessus pour les indicateurs clés de performance et pour les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants mais de manière plus approfondie, en particulier en ce qui concerne le nombre de tests.
L'échantillon sélectionné représente ainsi 77 % des effectifs et entre 65 % et 73 % des informations environnementales identifiées par le signe √.
Nous estimons que ces travaux nous permettent d'exprimer une assurance raisonnable sur les informations sélectionnées par la société et identifiées par le signe √.
A notre avis, les informations sélectionnées par la société et identifiées par le signe √ ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au Référentiel.
Fait à Paris La Défense, le 24 03 2020 L'organisme tiers indépendant
M A Z A R S S A S
Anne-Laure ROUSSELOU
Associée
Edwige REY
Associée RSE & Développement Durable
Comptes consolidés 2019
| COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ (En milliers d'euros) |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| note | Exercice 2019 | Exercice 2018 | Evolution | ||
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 4 | 3 441 023 | 3 255 143 | 5,7% | |
| Consommations en provenance des tiers | 5 | (2 147 693) | (2 104 127) | 2,1% | |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (66 992) | (64 090) | 4,5% | ||
| Charges de personnel | 6 | (902 779) | (835 286) | 8,1% | |
| Dotations aux amortissements | 7 | (168 698) | (113 509) | 48,6% | |
| (Dotations) Reprises nettes aux provisions | 8 | 1 818 | (2 772) | ||
| Autres produits et charges opérationnels | 9 | 6 178 | 1 875 | ||
| RESULTAT OPERATIONNEL | 162 857 | 137 234 | 18,7% | ||
| Charges financières | (9 399) | (8 178) | |||
| Produits financiers | 680 | 913 | |||
| Résultat Financier | 11 | (8 719) | (7 265) | 20,0% | |
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 154 138 | 129 969 | 18,6% | ||
| Charge d'impôt | 12 | (55 445) | (35 717) | ||
| Quote-part du résultat des entreprises mises en | |||||
| équivalence | 15 | 1 468 | 298 | ||
| RESULTAT DE LA PERIODE | 100 161 | 94 550 | 5,9% | ||
| * dont part du Groupe | 100 332 | 94 433 | 6,2% | ||
| * dont intérêts minoritaires | (171) | 117 | |||
| EBITDA | 10 | 324 139 | 253 515 | 27,9% | |
| Résultat par action : | (en euros) | (en euros) | |||
| - de base : | 20.3 | 8,12 | 7,66 | 6,1% | |
| - dilué : | 20.3 | 8,10 | 7,64 | 6,0% | |
| ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ (En milliers d'euros) |
|||||
| note | Exercice 2019 | Exercice 2018 | |||
| 100 161 | 94 550 | ||||
| RESULTAT DE LA PERIODE | 21.3 | (9 711) | (274) | ||
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | 2 976 | 70 | |||
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | |||||
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne sont pas reclassés ultérieurement en |
(6 735) | (204) | |||
| résultat Ecart de change résultant des activités à l'étranger |
994 | 902 |
| ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ (En milliers d'euros) |
||||
|---|---|---|---|---|
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | 21.3 | (9 711) | (274) | |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | 2 976 | 70 | ||
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne sont pas reclassés ultérieurement en résultat |
(6 735) | (204) | ||
| Ecart de change résultant des activités à l'étranger | 994 | 902 | ||
| Part efficace des variations de juste valeur des dérivés de couverture de flux de trésorerie |
(730) | 981 | ||
| Charge d'impôt sur les éléments recyclables | 685 | (102) | ||
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui sont reclassés ultérieurement en résultat |
949 | 1 781 | ||
| 94 375 | 96 127 | |||
| Résultat Global de la période | ||||
| * dont part du Groupe * dont intérêts minoritaires |
94 546 (171) |
96 010 117 |
| BILAN CONSOLIDÉ (En milliers d'euros) A C T I FS Actifs non courants Ecarts d'acquisition Autres immobilisations incorporelles |
|||
|---|---|---|---|
| note | Exercice 2019 (1) | Exercice 2018 (2) | |
| 13.1 | 203 824 | 186 799 | |
| 13.1 | 18 081 | 18 367 | |
| Immobilisations corporelles | 13.2 | 1 202 826 | 1 250 080 |
| Droit d'utilisation au titre des contrats de location | 13.3 | 244 964 | |
| Actifs financiers non courants | 14 | 31 057 | 31 621 |
| Participations dans les entreprises associées | 15 | 28 824 | 27 892 |
| Actifs d'impôt différé | 12.3 | 6 037 | 714 |
| Total actif non courant | 1 735 613 | 1 515 473 | |
| Actifs courants | |||
| Stocks et en cours | 16 | 74 250 | 62 939 |
| Clients | 17 | 533 150 | 508 154 |
| Autres créances et actifs financiers courants | 18 | 140 547 | 138 570 |
| Actif d'impôt courant | 649 | 18 442 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) | 19 | 61 199 | 59 609 |
| Total actif courant | 809 796 | 787 714 | |
| TOTAL ACTIF | 2 545 410 | 2 303 187 | |
| PASSIF | Exercice 2019 (1) | Exercice 2018 (2) | |
| Capitaux propres | |||
| Capital | 20 | 13 000 | 13 166 |
| Primes | 0 | 0 | |
| Réserves | 746 266 | 679 974 | |
| Capitaux propres part du Groupe | 759 266 | 693 140 | |
| Intérêts minoritaires | 1 478 | 1 894 | |
| Total des capitaux propres | 760 743 | 695 034 | |
| Passifs non courants | |||
| Provisions non courantes | 21/22 | 46 585 | 37 358 |
| Passifs d'impôt différé | 12.3 | 16 188 | 18 569 |
| Dettes financières non courantes (b) | 23 | 326 535 | 406 557 |
| Obligations locatives non courantes (c) | 23 | 164 280 | |
| Total du passif non courant | 553 588 | 462 484 | |
| Passifs courants | |||
| Dettes fournisseurs | 477 448 | 446 837 | |
| Provisions courantes | 21/22 | 17 229 | 21 050 |
| Autres dettes courantes | 24 | 336 737 | 352 823 |
| Dette d'impôt courant | 4 929 | 224 | |
| Dettes financières courantes (d) | 23 | 339 758 | 324 735 |
| Obligations locatives courantes (e) Total du passif courant |
23 | 54 977 1 231 078 |
1 145 669 |
| TOTAL PASSIF | 2 545 410 | 2 303 187 | |
| Endettement net (b) + (c ) + (d) + (e) - (a) | 824 351 | 671 683 | |
| Ratio Endettement net /Total des capitaux propres | 1,08 | 0,97 |
(2) Les actifs et passifs d'impôts différés sont désormais compensés par juridiction fiscale dans le bilan consolidé. En conséquence le bilan consolidé au 31 décembre 2018, donné à titre comparatif, a été modifié pour tenir compte de ce changement de présentation (pour plus de détails se référer à la note 12.3)
| VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS (En milliers d'euros) |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| note | Capital | Primes | Réserves consolidées |
Réserves de conversion |
Actions propres |
Réserve de juste valeur |
Total attribuable aux actionnaires de STEF |
Part des minoritaires |
Total Capitaux Propres |
|
| Capitaux propres au 31 décembre 2017 | 13 166 | 0 | 659 735 | (1 640) | (40 438) | (5 001) | 625 822 | 2 629 | 628 451 | |
| Dividendes versés Achats et ventes d'actions propres Autres opérations en actions Opérations avec les intérêts minoritaires |
(30 232) 1 753 (113) |
(100) | (30 232) (100) 1 753 (113) |
(65) (787) |
(30 297) (100) 1 753 (900) |
|||||
| Total des transactions | 0 | 0 | (28 592) | 0 | (100) | 0 | (28 692) | (852) | (29 544) | |
| avec les actionnaires | 0 | 0 | 94 229 | 902 | 879 | 96 010 | 117 | 96 127 | ||
| Résultat global | 725 372 | (738) | (40 538) | (4 122) | 693 140 | 1 894 | 695 034 | |||
| de la période Capitaux propres au 31 décembre 2018 |
13 166 | 0 | ||||||||
| Dividendes versés Achats et ventes d'actions propres Autres opérations en actions |
(166) | (30 870) 1 532 |
918 166 |
(30 870) 918 1 532 |
(71) | (30 941) 918 1 532 |
||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | 0 | (174) | (174) | |||||||
| Total des transactions avec les actionnaires |
(166) | 0 | (29 338) | 0 | 1 084 | 0 | (28 420) | (245) | (28 665) |
| TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE (En milliers d'euros) |
|||
|---|---|---|---|
| note | Exercice 2019 | Exercice 2018 | |
| Résultat de la période | 100 161 | 94 550 | |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non | |||
| courants et provisions | 27.2 | 161 871 | 113 785 |
| +/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants | (1 697) | (906) | |
| +/- Quote-part de résultat des entreprises associées +/- Variation en juste valeur des instruments dérivés |
15 25.6 |
(1 468) (141) |
(298) (26) |
| +/- Autres charges et produits sans incidence sur la trésorerie | 134 | 1 753 | |
| - Impôts différés | 12.1 | (4 392) | (395) |
| Capacité d'autofinancement (A) | 254 468 | 208 463 | |
| Elimination de la charge (produit) d'impôt | 27.1 | 59 837 | 36 112 |
| Impôts payés (hors CICE) | 27.1 | (52 861) | (27 450) |
| Variations des autres éléments du BFR | 27.1 | 3 686 | 17 466 |
| +/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) | 10 662 | 26 128 | |
| FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE (C )=(A+B) | 265 129 | 234 591 | |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles | 27.1 | (3 891) | (7 699) |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles | 27.1 | (150 544) | (295 697) |
| +/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers | 917 | (2 612) | |
| -/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et | 2.3.B | (20 356) | (44 218) |
| cessions de filiales nets de la trésorerie acquise (*) | |||
| + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et | 13 021 | 6 604 | |
| incorporelles + Dividendes reçus des entreprises associées |
1 431 | 1 438 | |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT (D ) |
(159 423) | (342 184) | |
| +/- Achats et ventes d'actions propres | 354 | (100) | |
| - Dividendes versés aux propriétaires de STEF | (30 870) | (30 230) | |
| - Dividendes versés aux minoritaires des filiales | 0 | (65) | |
| + Encaissements liés aux nouveaux emprunts | 23 | 90 709 | 255 916 |
| - Remboursements d'emprunts et obligations locatives FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE |
23 | (172 144) | (67 379) |
| FINANCEMENT (E) | (111 951) | 158 142 | |
| Trésorerie nette à l'ouverture | 44 993 | (5 556) | |
| Trésorerie nette à la clôture | 38 749 | 44 993 | |
| = VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) | (6 244) | 50 549 | |
| Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : Trésorerie et équivalents de trésorerie |
19 | 31 décembre 2019 61 199 |
31 décembre 2018 59 609 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 23 | (22 450) | (14 616) |
| 38 749 | 44 993 | ||
| (*) -/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et | Exercice 2019 | Exercice 2018 | |
| cessions de filiales nets de la trésorerie acquise (*) | |||
| Coût d'achat des titres des entreprises acquises | (24 176) | (42 619) | |
| 3 820 | (1 599) | ||
| Trésorerie acquise/sortie de trésorerie des entreprises cédées Décaissement net |
(20 356) | (44 218) |
| Note 1 – Principes comptables 89 | |
|---|---|
| Note 2 – Périmètre de consolidation 92 | |
| Note 3 – Information sectorielle 95 | |
| Note 4 – Produits des activités ordinaires 96 | |
| Note 5 – Consommations en provenance des tiers 97 | |
| Note 6 – Charges de personnel 97 | |
| Note 7 – Dotations aux amortissements 98 | |
| Note 8 – Dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions 98 | |
| Note 9 – Autres produits et charges opérationnels 98 | |
| Note 10 – EBITDA 99 | |
| Note 11 – Résultat financier 99 | |
| Note 12 – Impôts sur les résultats 99 | |
| Note 13 – Immobilisations incorporelles et corporelles 101 | |
| Note 14 – Actifs financiers non courants 107 | |
| Note 15 – Participations dans les entreprises associées 108 | |
| Note 16 – Stocks 109 | |
| Note 17 – Clients 109 | |
| Note 18 – Autres créances et actifs financiers courants 109 | |
| Note 19 – Trésorerie et équivalents de trésorerie 110 | |
| Note 20 – Capitaux propres et résultat par action 110 | |
| Note 21 – Avantages au personnel 111 | |
| Note 22 – Provisions 113 | |
| Note 23 – Dettes financières 114 | |
| Note 24 – Autres dettes courantes 116 | |
| Note 25 – Gestion des risques financiers 116 | |
| Note 26 – Opérations avec des parties liées 120 | |
| Note 27 – Lien entre le tableau des flux de trésorerie et les notes aux états financiers 121 | |
| Note 28 – Honoraires des Commissaires aux comptes 122 | |
| Note 29 – Engagements hors bilan 122 | |
| Note 30 – Passifs éventuels 122 | |
| Note 31 – Événements postérieurs à la clôture 123 | |
| Note 32 – Liste des sociétés consolidées 123 |
La société STEF et ses filiales (ci-après STEF ou le Groupe) ont pour principales activités le transport routier et la logistique sous température dirigée ainsi que le transport maritime.
La société mère, STEF S.A. est une société de droit français dont le siège situé à Paris 8ème – 93, boulevard Malesherbes et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris.
Les comptes consolidés du Groupe STEF pour l'exercice s'achevant le 31 décembre 2019 ont été arrêtés par le Conseil d'Administration le 12 mars 2020. Ils seront soumis à l'approbation des actionnaires au cours de l'Assemblée Générale Ordinaire du 30 avril 2020. Sauf indication contraire, les états financiers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de STEF, arrondi au millier le plus proche.
Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2019 de la société STEF sont établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu'adopté dans l'Union Européenne et applicable à l'exercice clos le 31 décembre 2019.
Les états financiers consolidés sont préparés sur la base du coût historique, à l'exception des instruments financiers dérivés, des actifs financiers classés en juste valeur par OCI (autres éléments du résultat global) et des équivalents de trésorerie qui sont évalués en juste valeur par le résultat.
Les principes comptables retenus pour la préparation des comptes consolidés sont ceux appliqués par le Groupe au 31 décembre 2018 à l'exception des normes, amendements de normes et interprétations applicables pour la première fois en 2019 présentés ci-dessous.
Le Groupe a appliqué la norme IFRS 16 « Contrats de location » dont l'application au sein de l'Union Européenne est devenue obligatoire au 1er janvier 2019. Cette norme remplace la norme IAS 17 et ses interprétations.
La méthode de transition retenue est la méthode rétrospective modifiée. Elle consiste à considérer que l'actif au titre du droit d'utilisation est égal au montant des obligations locatives à la date de transition. En conséquence l'information comparative n'est pas retraitée.
Les principaux changements induits par la norme IFRS 16 sont les suivants :
Le Groupe privilégie une politique de détention en propre de ses principaux actifs, il existe toutefois un certain nombre d'actifs en location constitués essentiellement de locations immobilières correspondant à des terrains ou plateformes et entrepôts ainsi que des véhicules d'exploitation et des matériels de manutention et d'informatique.
Pour les contrats en vigueur à la date de première application, le Groupe a choisi d'appliquer la mesure de simplification permettant de ne pas appliquer IFRS 16 au portefeuille de contrats existants en date de transition (conservation des analyses IAS 17/IFRIC 4). Pour les contrats de location précédemment classés en contrats de location-financement, le droit d'utilisation et l'obligation locative sont évalués en date de transition aux mêmes montants qu'en vertu de la norme IAS 17.
| Les principes comptables sont détaillés dans la note 13.3 « contrats de location ». | |||
|---|---|---|---|
| L'impact de la mise en œuvre de cette nouvelle norme est présenté ci-après : | |||
| Impact de la première application d'IFRS 16 sur le bilan d'ouverture : | |||
| Bilan au 31 | Première | Bilan au 1er | |
| décembre | application | janvier 2019 | |
| 2018 | d'IFRS 16 | avec IFRS 16 | |
| Actif | |||
| Ecarts d'acquisition | 186 799 | 186 799 | |
| Autres immobilisations incorporelles | 18 367 | 18 367 | |
| Immobilisations corporelles | 1 250 080 | (107 033) | 1 143 047 |
| Droit d'utilisation au titre des contrats de location | 0 | 251 064 | 251 064 |
| Autres actifs non courants | 60 227 | 60 227 | |
| Total de l'actif non courant | 1 515 473 | 144 031 | 1 659 504 |
| Actifs courants | 728 105 | 728 105 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) | 59 609 | 59 609 | |
| Total de l'actif courant | 787 714 | 0 | 787 714 |
| TOTAL ACTIF | 2 303 187 | 144 031 | 2 447 218 |
| Passif | |||
| Total des capitaux propres | 695 034 | 695 034 | |
| Dettes financières non courantes (b) | 406 557 | (48 010) | 358 547 |
| Obligations locatives non courantes (c) | 154 793 | 154 793 | |
| 55 927 | 55 927 | ||
| Autres passifs non courants | |||
| Total passif non courant | 462 484 | 106 783 | 569 267 |
| Dettes financières courantes (d) | 324 735 | (19 579) | 305 156 |
| Obligations locatives courantes (e) | 56 827 | 56 827 | |
| Autres passifs non courants | 820 934 | 820 934 | |
| Total passif courant | 1 145 669 | 37 248 | 1 182 917 |
| TOTAL PASSIF | 2 303 187 | 144 031 | 2 447 218 |
| Compte de résultat | Proforma au | ||
|---|---|---|---|
| au | Impact IFRS 16 | 31 décembre 2019 | |
| 31 décembre 2019 | avec IAS 17 | ||
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 3 441 023 | 3 441 023 | |
| Consommations en provenance des tiers | (2 147 693) | (44 028) | (2 191 721) |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (66 992) | (66 992) | |
| Charges de personnel | (902 779) | (902 779) | |
| Dotations aux amortissements | (168 698) | 43 675 | (125 023) |
| (Dotations) Reprises nettes aux provisions | 1 818 | 1 818 | |
| Autres produits et charges opérationnelles | 6 178 | 6 178 | |
| RESULTAT OPERATIONNEL | 162 857 | (354) | 162 504 |
| RESULTAT FINANCIER | (8 719) | 1 379 | (7 340) |
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 154 138 | 1 026 | 155 164 |
| Charge d'impôt | (55 445) | (211) | (55 656) |
| Quote-part du résultat des entreprises mises en | 1 468 | 1 468 | |
| 814 | 100 975 | ||
| équivalence RESULTAT DE LA PERIODE |
100 161 | ||
| EBITDA | 324 139 | (43 675) | 280 464 |
Ces amendements n'ont pas d'impact sur les comptes consolidés du groupe au 31 décembre 2019.
Le Groupe a fait le choix d'appliquer par anticipation dès 2019 l'amendement aux normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 publié par l'IASB en septembre 2019 dans le cadre de la réforme des taux d'intérêt de référence.
Cet amendement permet au Groupe de ne pas tenir compte des incertitudes sur le devenir des taux de référence dans l'évaluation de l'efficacité des relations de couverture et/ou dans l'appréciation du caractère hautement probable du risque couvert, permettant ainsi de sécuriser les relations de couverture existantes ou à venir jusqu'à la levée de ces incertitudes. Les dérivés de taux documentés en couverture de dettes indexées à un taux de référence sont présentés en Note 25. Le Groupe est en cours d'analyse des impacts liés à la modification à venir des indices de références.
Par ailleurs, le Groupe n'a pas appliqué les normes et interprétations suivantes dont l'application obligatoire est postérieure au 31 décembre 2019 :
La préparation des états financiers selon les normes IFRS nécessite, de la part de la Direction, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables, sur les montants comptabilisés de certains actifs, passifs, produits et charges ainsi que sur certaines informations données en notes annexes. Les estimations et hypothèses retenues sont celles que la Direction considère comme étant les plus pertinentes et réalisables, compte tenu de l'environnement du Groupe et des retours d'expérience disponibles.
En raison du caractère incertain inhérent à ces estimations, les montants définitifs peuvent se révéler différents de ceux initialement estimés. Pour limiter ces incertitudes, les estimations et hypothèses font l'objet de revues périodiques et les modifications apportées sont immédiatement comptabilisées.
L'utilisation d'estimations et hypothèses revêt une importance particulière dans les domaines suivants :
Le Groupe a choisi de présenter, par nature, les charges opérationnelles au compte de résultat.
La charge de l'exercice au titre des régimes de retraite à prestations définies est incluse dans les charges opérationnelles pour son montant total y compris la composante financière.
Les « autres produits et charges opérationnels » comprennent les plus et moins-values sur cessions d'actifs non courants, les dépréciations d'actifs non courants ainsi que les produits et charges opérationnels de montants significatifs, liés à des événements ou opérations inhabituels et qui sont de nature à altérer la comparabilité des exercices.
Le résultat net de change, est présenté en produits financiers (gain net) ou en charges financières (perte nette).
Les flux de trésorerie engendrés par l'activité sont présentés, selon la méthode indirecte, dans le tableau des flux de trésorerie.
Le Groupe présente dans ses états financiers les indicateurs de performance suivants :
EBITDA : cet indicateur est égal au résultat opérationnel avant dotations aux amortissements des immobilisations, dépréciations des immobilisations y compris les pertes de valeur des éléments incorporels, dotations/(reprises) sur provisions et écarts d'acquisition négatifs.
Endettement net : cet indicateur est égal au total des dettes financières courantes et non courantes (incluant les obligations locatives courantes et non courantes), diminué de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.
Les comptes des entités contrôlées sont consolidés suivant la méthode de l'intégration globale. Le contrôle sur une entité est acquis lorsque STEF dispose, d'une manière directe ou indirecte, du droit de prendre les décisions d'ordre opérationnel et financier sur une entité, de manière à bénéficier de ses activités. Le contrôle sur une entité est présumé lorsque STEF détient, d'une manière directe ou indirecte, le pouvoir sur l'entité et est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité. STEF a également la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité de manière à influer sur le montant des rendements qu'elle obtient. L'appréciation de l'existence du contrôle se fonde sur les droits de vote dont dispose le Groupe. L'intégration des comptes d'une entité débute à la date de prise de contrôle et prend fin lorsque celui-ci cesse.
La mise en équivalence est appliquée aux titres des entités contrôlées conjointement ou dans lesquelles le Groupe dispose d'une influence notable sans pouvoir en exercer le contrôle. L'influence notable est présumée lorsque le Groupe dispose, directement ou indirectement, d'au moins 20 % des droits de vote. La mise en équivalence débute lorsque l'influence notable est obtenue et cesse lorsqu'elle disparaît.
Les créances, dettes et transactions entre entités consolidées, sont intégralement éliminées. Les profits internes, réalisés à l'occasion de cessions d'actifs, sont également éliminés de même que les pertes internes. L'existence de pertes internes est un indice de dépréciation.
Les profits et pertes internes entre le Groupe et les entreprises associées sont éliminés en proportion de la participation du Groupe dans ces entreprises.
Les acquisitions de filiales et de participations dans des entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de l'acquisition.
Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi de ne pas retraiter les regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2004. Pour ces regroupements, les écarts d'acquisition correspondent aux montants comptabilisés selon le référentiel comptable antérieur du Groupe.
Les écarts d'acquisition provenant d'acquisitions postérieures au 1er janvier 2004 sont égaux à la différence existante, à la date d'acquisition, entre le coût d'acquisition et la part acquise dans la juste valeur des actifs, des passifs et des passifs éventuels identifiables.
Le Groupe évalue l'écart d'acquisition à la date d'acquisition comme :
Quand la différence est négative, un profit au titre de l'acquisition avantageuse, est comptabilisé immédiatement en résultat.
Les écarts d'acquisition sont évalués ultérieurement, à leur coût, diminués du cumul des dépréciations. Ils font l'objet d'un test de dépréciation dès survenance d'un évènement indicatif d'une perte de valeur et au minimum une fois par an (cf. note 13.4).
Les acquisitions d'intérêts minoritaires sont comptabilisées comme des transactions avec les propriétaires agissant en cette qualité et il ne résulte, en conséquence, aucun écart d'acquisition de telles transactions. Les ajustements de participations minoritaires sont déterminés sur la base de la quote-part dans les actifs nets de la filiale.
Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les écarts de conversion correspondants sont enregistrés en résultat, à l'exception de ceux relatifs à des créances et dettes qui font partie, en substance, des investissements nets dans les filiales étrangères et qui sont comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.
Les actifs et les passifs des filiales étrangères, dont la monnaie de fonctionnement n'est pas l'euro, sont convertis au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les charges et les produits sont convertis au cours moyen de l'exercice qui, sauf fluctuations importantes des cours, est considéré comme approchant les cours en vigueur aux dates des transactions. Les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.
Le 4 janvier 2019, le Groupe a acquis 100 % de la société Transports Frigorifiques Grégoire Galliard (devenue STEF Transport Sens) ainsi que ses deux filiales, Logistique Frigorifique de Bourgogne et SCI Les Pins.
L'impact de cette acquisition se présente comme suit :
| Nom s de s entités acquises | Opération STEF Transport SENS (3 sociétés) |
|---|---|
| Description de l'activité | Transport des produits frais et surgelés |
| Localisation | Sens (89) |
| Date d'acquisition | 04/01/2019 |
| Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote |
100% |
| Prix du regroupement (intégralement payé en liquidités) | 2 860 K€ |
| Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés | 1 752 K€ |
| Ecart d'acquisition (Profit sur acquisition) | 1 108 K€ |
| Chiffre d'affaires depuis l'acquisition | 10 655 K€ |
| Résultat Opérationnel depuis l'acquisition | 173 K€ |
Le 28 février 2019, le Groupe a acquis, par l'intermédiaire de sa filiale STEF Nederland 60 % des titres de la société Netko (devenue STEF Raalte). Le Groupe détient dorénavant 100% du capital de cette entité.
L'impact de cette acquisition se présente comme suit :
| Noms des entités acquises | STEF Raalte |
|---|---|
| Description de l'activité | Transport de produits frais et surgelés |
| Localisation | Raalte (Pays-Bas) |
| Date d'acquisition | 28/02/2019 |
| Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote |
100 % dont 40% détenus antérieurement |
| Prix du regroupement | 1 705 K€ |
| Juste valeur des titres (40%) antérieurement détenus | 1 137 K€ |
| Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés | (125 K€) |
| Ecart d'acquisition (Profit sur acquisition) | 2 967 K€ |
| Chiffre d'affaires depuis l'acquisition | 9 173 K€ |
| Résultat Opérationnel depuis l'acquisition | (1 283 K€) |
Le 30 septembre 2019, le Groupe s'est porté acquéreur de 100% de la société Dyad et ses filiales Optipack et SCI C2W2.
L'impact de cette acquisition se présente comme suit :
| Noms des entités acquises | Opération DYAD (3 sociétés) |
|---|---|
| Description de l'activité | Co-packing et Co-manufactoring |
| Localisation | Flers-en Escrebieux (59) |
| Date d'acquisition | 30/09/2019 |
| Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote |
100% |
| Prix du regroupement | 18 000 K€ |
| Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés | 5 168 K€ |
| Ecart d'acquisition (Profit sur acquisition) | 12 832 K€ |
| Chiffre d'affaires depuis l'acquisition | 3 423 K€ |
| Résultat Opérationnel depuis l'acquisition | 1 096 K€ |
Par ailleurs, le 16 décembre 2019, STEF Ibéria a acquis 20% complémentaire de la société Olano Valencia portant sa participation à 40%. Cette entité reste consolidée par mise en équivalence dans les comptes du Groupe. Enfin, dans le cadre de ses opérations immobilières de reconversion de sites anciens devenus sans usage, le Groupe a créé, en partenariat avec un promoteur immobilier, la SSCV Nobel (Société Civile Immobilière de Constructions Vente).
| 31 décembre 2019 | 31 décembre 2018 | |
|---|---|---|
| Décaissement net suite à l'acquisition de participations consolidées | (18 745) | (43 489) |
| Décaissement net suite à l'acquisition d'intérêts | ||
| ne donnant pas le contrôle | (1 030) | (729) |
| Encaissement net suite à la cession de filiales | ||
| Autres éléments (compléments de prix/recapitalisation…) | (581) | |
| Total acquisitions | (20 356) | (44 218) |
Début novembre, le Groupe a procédé à une Transmission Universelle de patrimoine de la société STEF Logistique Aix dans la société SLD Aix-en-Provence.
Pour rappel, en 2018, le Groupe avait acquis les activités surgelés (y compris les sites immobiliers) du Groupe Marconi en Italie ainsi que la société Express Marée en France.
En 2019, le Groupe a finalisé l'allocation du prix d'acquisition de ces deux opérations sans entrainer de modification significative des écarts d'acquisition enregistrés au 31 décembre 2018.
Un secteur opérationnel est une composante du Groupe :
L'information sectorielle consiste en une analyse des données consolidées par activités et par zones géographiques.
Le Groupe a décidé, au 1er janvier 2019, de regrouper les secteurs d'activité « Transport France » et « Logistique France » sous l'appellation « STEF France ». Cette évolution fait suite à la volonté d'accompagner l'évolution des marchés et les exigences de nos clients pour un contact unique dans le Groupe. En conséquence, l'information sectorielle a été modifiée afin de refléter la nouvelle organisation et le reporting utilisé par la Direction du Groupe.
Il est rappelé que le Groupe identifie et présente, en application d'IFRS 8 « Secteurs opérationnels », trois secteurs opérationnels basés sur l'information transmise, en interne, à la Direction Générale qui est le principal décideur opérationnel du Groupe.
Les informations concernant les résultats des secteurs sont incluses dans les tableaux ci-dessous. La performance de chacun des secteurs présentés est évaluée par la direction générale sur la base de leur résultat opérationnel.
Conformément à IFRS 8, les informations correspondant aux périodes antérieures sont retraitées. Cette nouvelle présentation a notamment donné lieu à un reclassement de 3.7 M€ de chiffre d'affaires, au titre de l'exercice 2018 du secteur « STEF International » vers « STEF France ». L'impact du reclassement sur le résultat opérationnel de « STEF France » en 2018 est négatif pour 0.7 M€.
Par ailleurs, les titres mis en équivalence ainsi que les résultats associés précédemment classés dans le secteur Autres ont été reclassés dans « STEF France » et « STEF International » en fonction de la zone géographique dans laquelle ces sociétés opèrent.
| 2019 | STEF France | STEF | Maritime | Autres | Données |
|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires des activités (ventes inter | International | consolidées | |||
| activités incluses) | 2 082 452 | 880 959 | 94 032 | 508 110 | 3 565 553 |
| Inter-activités | (27 530) | (21 446) | (75 554) | (124 530) | |
| Chiffre d'affaires net consolidé | 2 054 922 | 859 513 | 94 032 | 432 556 | 3 441 023 |
| Résultat opérationnel courant | 125 990 | 35 401 | (6 969) | 2 258 | 156 680 |
| Autres charges et produits opérationnels | 1 506 | 3 819 | 783 | 70 | 6 178 |
| Résultat opérationnel des activités | 127 496 | 39 219 | (6 186) | 2 328 | 162 857 |
| Charges financières nettes | (8 719) | ||||
| Charges d'impôt sur les bénéfices | (55 445) | ||||
| Quote-part du résultat net des entreprises | 1 468 | ||||
| associées RESULTAT |
100 161 | ||||
| Actifs des activités | 1 484 323 | 789 017 | 125 180 | 146 891 | 2 545 410 |
| Actifs non affectés | - | ||||
| Total des actifs | 2 545 410 | ||||
| dont écarts d'acquisition | 111 876 | 82 278 | 6 816 | 2 854 | 203 824 |
| dont entreprises associées | 25 409 | 3 415 | 28 824 | ||
| Passifs des activités | 554 221 | 222 224 | (11 995) | 134 667 | 899 116 |
| Passifs non affectés et capitaux propres | 1 646 294 | ||||
| Total des passifs | 2 545 410 | ||||
| Montant des amortissements comptabilisés au | (101 539) | (44 242) | (9 231) | (13 686) | (168 698) |
| cours de l'exercice | |||||
| 2018 retraité | STEF France | STEF | Maritime | Autres | Données |
| Chiffre d'affaires des activités (ventes inter | International | consolidées | |||
| activités incluses) | 2 089 699 | 795 689 | 111 931 | 487 325 | 3 484 645 |
| Inter-activités | (134 053) | (21 357) | (3) | (74 089) | (229 502) |
| Chiffre d'affaires net consolidé | 1 955 646 | 774 332 | 111 928 | 413 236 | 3 255 143 |
| Résultat d'exploitation courant | 99 821 | 24 400 | 7 648 | 3 490 | 135 359 |
| Autres charges et produits opérationnels | 2 004 | 171 | 10 | (310) | 1 875 |
| Résultat opérationnel des activités | 101 825 | 24 572 | 7 658 | 3 179 | 137 234 |
| Charges financières nettes | (7 265) | ||||
| Charges d'impôt sur les bénéfices Quote-part du résultat net des entreprises |
(35 717) | ||||
| associées | 298 | ||||
| RESULTAT | 94 550 | ||||
| Actifs des activités | 1 398 609 | 731 074 | 126 584 | 46 920 | 2 303 187 |
| Actifs non affectés | - | ||||
| Total des actifs | 2 303 187 | ||||
| dont écarts d'acquisition | 97 817 | 79 312 | 6 816 | 2 854 | 186 799 |
| dont entreprises associées | 25 389 | 2 503 | 27 892 | ||
| Passifs des activités | 584 355 | 319 071 | (19 376) | (7 188) | 876 861 |
| Passifs non affectés et capitaux propres | 1 426 326 | ||||
| 2 303 187 | |||||
| Total des passifs Montant des amortissements comptabilisés au |
Les actifs des activités sont constitués de la totalité des actifs du bilan. Les passifs non affectés sont les dettes financières. Ces dernières, dans la mesure où le financement du Groupe est assuré par une structure centrale, ne peuvent être raisonnablement affectées.
Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie à recevoir, nette des remises et rabais accordés. Les revenus sont enregistrés lorsque chaque obligation de performance est satisfaite à savoir lorsque le service est transféré au client.
Les produits des activités de transport sont reconnus lorsque la prestation est achevée.
Les produits des activités logistiques sont reconnus au fur et à mesure de l'exécution des prestations convenues.
Les produits dans le cadre du contrat d'approvisionnement de l'activité Restauration Hors Domicile sont comptabilisés lors de la vente des marchandises aux points de ventes.
| comptabilisés lors de la vente des marchandises aux points de ventes. | |||
|---|---|---|---|
| Les produits provenant des activités maritimes incluent les compensations financières provenant de l'Office des Transports de Corse prévues au contrat de délégation de service public. Ces compensations sont reconnues au même rythme que l'obligation de performance sous-jacente. |
|||
| B. Chiffres-clés | |||
| France | Autres régions | Données consolidées |
|
| 2019 | |||
| Chiffre d'affaires | 2 517 186 | 923 837 | 3 441 023 |
| Actifs non courants des zones | 1 180 503 | 555 110 | 1 735 613 |
| 2018 | |||
| Chiffre d'affaires | 2 412 632 | 842 511 | 3 255 143 |
| Actifs non courants des zones | 1 037 657 | 498 385 | 1 536 042 |
| Les autres régions com prennent les entités en Europe hors France, avec négoce | |||
| Note 5 – Consommations en provenance des tiers | |||
| 2019 | 2018 | ||
| Achats hors énergie (dont marchandises RHD) | (448 745) | (423 117) | |
| Achats de gazole et autres carburants | (151 679) | (149 575) | |
| Achats d'autres énergies | (45 700) | (54 422) | |
| Sous-traitance transport | (1 043 182) | (989 921) | |
| Loyers et charges locatives | (25 907) | (75 033) | |
| Entretien et maintenance | (95 514) | (85 566) | |
| Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires | (187 131) | (180 688) |
| France | Autres régions | Données consolidées |
|
|---|---|---|---|
| 2019 | |||
| Chiffre d'affaires Actifs non courants des zones |
2 517 186 1 180 503 |
923 837 555 110 |
3 441 023 1 735 613 |
| 2018 | |||
| Chiffre d'affaires Actifs non courants des zones Les autres régions com prennent les entités en Europe hors France, avec négoce |
2 412 632 1 037 657 |
842 511 498 385 |
3 255 143 1 536 042 |
| Note 5 – Consommations en provenance des tiers | |||
| 2019 | 2018 | ||
| Achats hors énergie (dont marchandises RHD) | (448 745) | (423 117) | |
| Achats de gazole et autres carburants | (151 679) | (149 575) | |
| Achats d'autres énergies | (45 700) | (54 422) | |
| Sous-traitance transport | (1 043 182) | (989 921) | |
| Loyers et charges locatives | (25 907) | (75 033) | |
| Entretien et maintenance | (95 514) | (85 566) | |
| Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires | (187 131) | (180 688) | |
| Assurances et avaries | (63 652) | (64 204) | |
| Services extérieurs et divers | (86 183) | (81 600) |
Les charges de loyers et charges locatives correspondent essentiellement aux charges relatives aux contrats de location exemptés (courte durée et/ou dont la valeur du bien unitaire est faible) ainsi qu'aux composantes services des contrats de location ( principalement les charges locatives immobilières et les contrats de maintenance et d'entretien pour le matériel roulant).
Les modalités d'évaluation et de comptabilisation des plans d'attribution d'actions de performance sont définies par la norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des actions ». L'attribution d'actions de performance en France et à l'international représentent un avantage consenti à leurs bénéficiaires et constituent à ce titre un complément de rémunération supporté par STEF. Leur évaluation est directement liée aux performances du Groupe. En conséquence, STEF a inclus la charge correspondante dans le résultat opérationnel dans la rubrique charges de personnel.
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Salaires et rémunérations | (619 703) | (578 409) |
| Charges sociales | (248 028) | (225 296) |
| Charges nettes d'indemnités de départ à la retraite | (4 065) | (3 813) |
| Intéressement et Participation des salariés | (30 983) | (27 769) |
| Total : | (902 779) | (835 286) |
| Les postes « Salaires et rémunérations » et « Charges sociales » incluent la charge relative au plan d'attribution d'actions de performance. En 2019, celle-ci, incluant les charges patronales, s'établit à 1,4 millions d'euros (2 |
||
| millions d'euros en 2018). Les caractéristiques des plans d'attribution d'actions de performance sont décrites | ||
| dans la partie « renseignements à caractère général » du rapport sur le gouvernement d'entreprise. | ||
| Les charges sociales incluent les prestations payées au titre des médailles du travail. Les éléments relatifs aux | ||
| engagements en matière d'indemnités de départ à la retraite sont analysés en note 21. En 2018, les charges sociales incluaient également le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi pour 21,4 millions d'euros, |
||
| dispositif non reconduit en 2019. En revanche, le Groupe a pu bénéficier des réductions de charges patronales | ||
| prévues par loi de financement de la sécurité sociale pour 2019. | ||
| Note 7 – Dotations aux amortissements | ||
| 2019 | 2018 | |
| Amortissement des immobilisations incorporelles | (4 104) | (4 847) |
| Amortissements des immobilisations corporelles | (109 977) | (108 662) |
| Amortissements des droits d'utilisation* Total |
(54 617) (168 698) |
0 (113 509) |
Les charges sociales incluent les prestations payées au titre des médailles du travail. Les éléments relatifs aux engagements en matière d'indemnités de départ à la retraite sont analysés en note 21. En 2018, les charges sociales incluaient également le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi pour 21,4 millions d'euros, dispositif non reconduit en 2019. En revanche, le Groupe a pu bénéficier des réductions de charges patronales prévues par loi de financement de la sécurité sociale pour 2019. 2019 2018 Amortissements des immobilisations corporelles (109 977) (108 662) Amortissements des droits d'utilisation* (54 617) 0 Total (168 698) (113 509)
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Amortissement des immobilisations incorporelles | (4 104) | (4847) |
| Amortissements des immobilisations corporelles | (109977) | (108662) |
| Amortissements des droits d'utilisation* | (54617) | |
| Total | (168698) | (113 509) |
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Dépréciation nette des reprises des créances clients | 1 681 | 569 |
| Dépréciation d'autres actifs financiers | 107 | (64) |
| Mouvements nets sur provisions | 30 | (3 277) |
| Total : | 1 818 | (2 772) |
Les mouvements de provisions sont analysés en note 22.
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Plus-values de cessions immobilières | 872 | 2 249 |
| Plus-values de cessions de matériels roulants | 1 837 | 1 079 |
| Autres | 3 469 | (1 453) |
| Total | 6 178 | 1 875 |
Les plus-values de cession immobilières concernent notamment les sites de Saint Pierre des Corps, Redon et Concarneau. Le poste « Autres » comprend principalement une indemnité d'assurance relative au sinistre d'un entrepôt en Espagne.
En 2018, les plus-values de cessions immobilières concernaient principalement les sites de Genas, Bourges et Rots Carpiquet.
| Note 10 – EBITDA | ||
|---|---|---|
| 2019 | 2018 | |
| Résultat opérationnel | 162 857 | 137 234 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations | 168 698 | 113 509 |
| Dotations nettes sur dépréciations et provisions et autres éléments sans impact | ||
| sur la trésorerie comptabilisés en charges de personnel et en autres produits & | (7 416) | 2 772 |
| charges opérationnelles | ||
| Total | 324 139 | 253 515 |
| Note 11 – Résultat financier | ||
| 2019 | 2018 | |
| Produits financiers | ||
| Dividendes perçus de participation non consolidées | 14 | 0 |
| Produit de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la juste valeur par le | 192 | 26 |
| résultat | ||
| Autres produits financiers | 474 | 887 |
| Note 10 – EBITDA | ||
|---|---|---|
| 2019 | 2018 | |
| Résultat opérationnel | 162 857 | 137 234 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations | 168 698 | 113 509 |
| Dotations nettes sur dépréciations et provisions et autres éléments sans impact | ||
| sur la trésorerie comptabilisés en charges de personnel et en autres produits & | (7 416) | 2 772 |
| charges opérationnelles | ||
| Total | 324 139 | 253 515 |
| Note 11 – Résultat financier | ||
| 2019 | 2018 | |
| Produits financiers | ||
| Dividendes perçus de participation non consolidées Produit de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la juste valeur par le |
14 | 0 |
| résultat | 192 | 26 |
| Autres produits financiers | 474 | 887 |
| Charges financières | ||
| Charges nettes d'intérêt sur passifs financiers au coût amorti | (6 992) | (8 150) |
| Charges d'intérêts sur les obligations locatives* | (2 311) | 0 |
| Charge de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la juste valeur par le | ||
| résultat | ||
| Perte de change nette Total |
(96) (8 719) |
(28) (7 265) |
Le résultat financier profite de taux négatifs (Euribor 3mois à -0,36% en moyenne sur 2019 vs. -0,32 % en 2018) malgré la hausse des besoins de financement du Groupe consécutifs à des investissements immobiliers et des opérations de croissance externe.
Le taux d'emprunt moyen marginal pondéré relatif aux obligations locatives s'établit à environ 1,09%
La charge (ou le produit) d'impôt sur les bénéfices comprend, d'une part, l'impôt exigible au titre de l'exercice, d'autre part, la charge ou le produit d'impôts différés. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés en résultat sauf s'ils se rattachent à un regroupement d'entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global, auxquels cas ils sont comptabilisés en capitaux propres, ou en autres éléments du résultat global.
Les impôts différés sont calculés par entité fiscale lorsqu'il existe des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs valeurs fiscales. Ils sont évalués en appliquant les taux d'impôt qui seront en vigueur au moment du dénouement des différences temporelles, sur la base de législations fiscales adoptées ou quasiment adoptées à la date de clôture.
Les actifs d'impôts différés ne sont comptabilisés au titre des différences temporaires déductibles et des pertes fiscales reportables et crédits d'impôt non utilisés que dans la mesure où il est probable que les entités fiscales concernées disposeront de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces actifs pourront s'imputer. Ils sont examinés à chaque date de clôture. Le taux d'impôt retenu pour le calcul des impôts différés est celui connu à la date de clôture. Les effets de changement de taux sont enregistrés en résultat sur la période au cours de laquelle la décision de ce changement est prise.
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | (59 837) | (36 113) |
| Charge/ produit d'impôt différé (note 12.3) | 4 392 | 396 |
| Total | (55 445) | (35 717) |
| 12.1 Analyse de la charge d'impôt sur les bénéfices au compte de résultat : | ||||
|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2018 | |||
| (59 837) | (36 113) | |||
| Charge d'impôt courant Charge/ produit d'impôt différé (note 12.3) |
4 392 | 396 | ||
| Total | (55 445) | (35 717) | ||
| société mère et la charge effective : | 12.2 Réconciliation entre la charge d'impôt calculée sur la base des taux d'imposition applicables à la | |||
| 2019 | 2018 | |||
| Résultat avant impôt | 154 138 | 129 969 | ||
| Taux d'impôt courant | 34,43% | 34,43% | ||
| Impôt théorique au taux d'impôt courant : | (53 070) | (44 748) | ||
| Produit de CICE non soumis à l'impôt | 0 | 7 264 | ||
| Incidence des résultats de l'activité maritime soumis à la | (2 428) | 1 994 | ||
| taxe au tonnage Utilisation de déficits antérieurs non activés |
130 | 125 | ||
| Création de déficits dans la période non activés | (1 606) | (1 207) | ||
| Déficits activés dans la période | 2 588 | |||
| Dépréciations de déficits activés | (322) | |||
| Différentiel de taux d'impôt à l'étranger | 1 564 | 545 | ||
| Effet des changements de taux sur les impôts différés | (361) | |||
| Autres éléments et différences permanentes Impôt effectif |
(1 940) (55 445) |
|||
| Taux effectif d'impôt | 36,0% | 310 (35 717) 27,5% |
Les positions nettes d'impôts différés par pays à la clôture se présentent comme suit :
| 2019 | Fra nce | Be lgique | Espagne | Italie | Pa ys-Ba s Portugal | Suisse | Tota l groupe |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés |
(14 561) | (799) | (828) | 4 771 | 687 | 174 | 405 | (10 151) |
| 2018 | Fra nce | Be lgique | Espagne | Italie | Pa ys-Ba s Portugal | Suisse | Tota l groupe |
Les principales natures d'impôt différé, ainsi que leurs variations au cours de l'exercice sont les suivantes :
| Variations au | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 1er janvier 2019 | compte de résultat |
Autres variations | Var en OCI | 31 décembre 2019 |
| Actifs d'impôt différé | |||||
| Différences temporaires fiscales | 9 795 | 3 943 | 650 | 2 976 | 17 364 |
| Juste valeur des instruments de couverture | 674 | (17) | 2 | 685 | 1 344 |
| Déficits reportables | 2 289 | 1 286 | 93 | 0 | 3 668 |
| Autres | 8 392 | (1 003) | (62) | 0 | 7 326 |
| Effet de la compensation | (20 436) | 0 | 0 | 0 | (23 666) |
| Total actifs d'impôt différé | 714 | 4 209 | 683 | 3 661 | 6 037 |
| Passifs d'impôt différé | |||||
| Amortissements dérogatoires | (19 021) | (1 206) | 10 | 0 | (20 217) |
| Contrats de location immobilisés | (15 089) | 926 | (81) | 0 | (14 244) |
| Réévaluations d'immobilisations | (4 895) | 462 | (961) | 0 | (5 393) |
| Effet de la compensation | 20 436 | 0 | 0 | 0 | 23 666 |
| Total passifs d'impôt différé | (18 569) | 182 | (1 032) | 0 | (16 188) |
| Impact net | (17 855) | 4 392 | (348) | 3 661 | (10 151) |
| 2018 | 1er janvier 2018 | Variations au compte de |
Autres variations | Var en OCI | 31 décembre 2018 |
| résultat | |||||
| Actifs d'impôt différé | |||||
| Différences temporaires fiscales | 7 258 | 2 190 | 278 | 70 | 9 795 |
| Juste valeur des instruments de couverture | 776 | (6) | 5 | (101) | 674 |
| Déficits reportables | 3 137 | (797) | (51) | 0 | 2 289 |
| Autres | 9 125 | 29 | (762) | 0 | 8 392 |
| Effet de la compensation | (19 641) | 0 | 0 | 0 | (20 436) |
| Total actifs d'impôt différé | 655 | 1 416 | (531) | (31) | 714 |
| Passifs d'impôt différé | |||||
| Amortissements dérogatoires | (17 220) | (1 801) | 0 | 0 | (19 021) |
| Contrats de location immobilisés | (14 433) | 198 | (855) | 0 | (15 089) |
| Passifs d'impôt différé | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Variations au | |||||
| compte de | |||||
| résultat | |||||
| Actifs d'impôt différé | |||||
| Différences temporaires fiscales | 7 258 | 2 190 | 278 | 70 | 9 795 |
| Juste valeur des instruments de couverture | 776 | (6) | 5 | (101) | 674 |
| Déficits reportables | 3 137 | (797) | (51) | 0 | 2 289 |
| Autres | 9 125 | 29 | (762) | 0 | 8 392 |
| Effet de la compensation | (19 641) | 0 | 0 | 0 | (20 436) |
| Total actifs d'impôt différé | 655 | 1 416 | (531) | (31) | 714 |
| Passifs d'impôt différé | |||||
| Amortissements dérogatoires | (17 220) | (1 801) | 0 | 0 | (19 021) |
| Contrats de location immobilisés | (14 433) | 198 | (855) | 0 | (15 089) |
| Réévaluations d'immobilisations | (5 279) | 384 | 0 | 0 | (4 895) |
| Autres | (200) | 200 | 0 | 0 | 0 |
| Effet de la compensation | 19 641 | 0 | 0 | 0 | 20 436 |
| Total passifs d'impôt différé | (17 491) | (1 019) | (855) | 0 | (18 569) |
| (16 836) | 396 | (1 385) | (32) | (17 855) | |
| Impact net |
Le Groupe estime que, sur la base des plans d'actions engagés localement et des prévisions de résultat qui en découlent et qui ont été établies sur la base d'hypothèses prudentes, les filiales porteuses de ces actifs disposeront dans un avenir prévisible de bénéfices imposables suffisants sur lesquels les actifs d'impôts différés reconnus pourront s'imputer.
L'ensemble des bases d'impôts différés non reconnues, au titre des pertes reportables, s'élève à fin 2019 à 27,1 M€ principalement sur la France pour 12,8 M€ et sur la Suisse pour 10,1 M€.
A compter de 2019, les impôts différés actifs et passifs font l'objet d'une compensation par juridiction fiscale pour chaque pays où une intégration fiscale a été mise en place. Cette compensation représente 23,7 M€ au 31 décembre 2019 (20,4 M€ au 31 décembre 2018).
Les immobilisations incorporelles et corporelles sont enregistrées au coût amorti sous déductions des pertes de valeur en application d'IAS 36 (note 13.4).
Les principes comptables relatifs aux écarts d'acquisition sont décrits en note 2.1.D.
L'évolution des écarts d'acquisition sur la période est la suivante :
| 31 dé cem bre 2019 | 31 dé ce m bre 2018 | |
|---|---|---|
| Valeur nette au 1er janvier | 186 799 | 139 604 |
| Acquisition de filiales et d'activités | 17 025 | 47 195 |
| Cession de filiales | ||
| Dépréciations | ||
| Valeur nette au 31 déce m bre | 203 824 | 186 799 |
En 2019, les nouveaux écarts d'acquisition de la période comprennent principalement 12,6 M€ relatifs à l'acquisition des sociétés Dyad.
En 2018, l'évolution de ce poste correspondait d'une part, à l'acquisition des activités frigorifiques du Groupe Marconi pour 38,6 M€ et d'autre part, à l'acquisition de la société de transport des produits de la mer Express Marée pour 8,6 M€.
Les immobilisations incorporelles, autres que les écarts d'acquisition, sont principalement constituées de logiciels informatique, créés de manière interne ou acquis. Ils figurent au bilan à leur coût d'acquisition ou de production. Ils sont amortis linéairement sur leur durée estimée d'utilisation qui actuellement n'excède pas cinq ans.
Les coûts de développement des logiciels à usage interne ou destinés à être commercialisés, sont immobilisés à partir du jour où certaines conditions sont réunies, en particulier lorsqu'il est démontré que ces logiciels génèreront des avantages économiques futurs probables du fait d'une amélioration significative des processus d'exploitation, et que le Groupe dispose des ressources techniques et financières suffisantes pour les mener à bien et a l'intention de les utiliser ou de les commercialiser.
Le détail des immobilisations incorporelles se présente comme suit :
| Vale urs brute s | Logicie ls | Autres imm obilisations incorporelles |
Total |
|---|---|---|---|
| Au 31 décem bre 2017 | 124 735 | 24 250 | 148 985 |
| Acquisitions | 4 927 | 2 772 | 7 699 |
| Mouvements de périmètre | 153 | 2 | 155 |
| Autres variations | 666 | (197) | 469 |
| Cessions et mises au rebut | (426) | (28) | (454) |
| Au 31 décem bre 2018 | 130 055 | 26 799 | 156 854 |
| Acquisitions | 2 562 | 1 329 | 3 891 |
| Mouvements de périmètre | 159 | 128 | 287 |
| Autres variations | (561) | (350) | (911) |
| Cessions et mises au rebut | (385) | (176) | (561) |
| Au 31 décem bre 2019 | 131 830 | 27 730 | 159 560 |
| Amortissem ents et dépréciations | Logicie ls | Autres imm obilisations incorporelles |
Total |
|---|---|---|---|
| Au 31 décem bre 2017 | 121 143 | 13 066 | 134 209 |
| Dotations | 4 087 | 759 | 4 846 |
| Mouvements de périmètre | 131 | 131 | |
| Autres mouvements | (247) | (3) | (250) |
| Reprises et cessions | (422) | (27) | (449) |
| Au 31 décem bre 2018 | 124 692 | 13 795 | 138 487 |
| Dotations | 4 077 | 30 | 4 107 |
| Mouvements de périmètre | 129 | 16 | 145 |
| Autres mouvements | (809) | (1) | (810) |
| Reprises et cessions | (386) | (64) | (450) |
| Au 31 décem bre 2019 | 127 703 | 13 776 | 141 479 |
| Vale urs nettes com pta ble s | Logicie ls | Autres imm obilisations incorporelles |
Total |
| Au 31 décem bre 2018 | 5 363 | 13 004 | 18 367 |
| Au 31 décem bre 2019 | 4 127 | 13 954 | 18 081 |
Les immobilisations corporelles sont principalement constituées par des entrepôts frigorifiques, des platesformes, des véhicules de transport, des navires transbordeurs et des immeubles de bureau. S'agissant des immobilisations réévaluées antérieurement au 1er janvier 2004, date de transition aux normes IFRS, leurs valeurs réévaluées ont été présumées correspondre à leur coût d'acquisition à cette date.
Les amortissements sont déterminés de manière linéaire sur la durée d'utilité estimée des immobilisations corporelles. La base amortissable est leur coût, à l'exception des entrepôts et plates-formes récents, pour lesquels la base amortissable est égale à 90 % du coût. Lorsque certains éléments des constructions ont des durées d'utilité inférieures à la durée d'utilité de l'ensemble de la construction, ils sont amortis sur leur durée d'utilité propre. Les terrains ne sont pas amortis. Les durées d'utilité, estimées à compter de la livraison à neuf sont les suivantes :
Les coûts d'emprunts directement attribuables à l'acquisition, la construction et la production d'un actif éligible sont incorporés au coût de l'actif. Les actifs éligibles sont les navires acquis à neuf, dont la durée de construction excède largement 12 mois.
Les subventions d'investissements sont des aides reçues d'autorités publiques pour contribuer au financement de certains investissements. Conformément à l'option offerte par la norme IAS 20, le Groupe a choisi de présenter les subventions d'investissements en déduction du coût des immobilisations financées, ce qui a pour effet de réduire les bases d'amortissement et les dotations aux amortissements.
L'évolution des immobilisations corporelles, intégrant les droits d'utilisation au titre des contrats de location, est la suivante :
| Valeurs brutes | Terrains et constructions |
Matériel de transport |
Navires | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 31 décembre 2017 | 1 213 571 | 154 218 | 286 193 | 572 644 | 2 226 626 |
| Acquisitions | 147 357 | 36 718 | 113 164 | 297 239 | |
| Mouvements de périmètre | 5 209 | 13 737 | 10 405 | 29 351 | |
| Cessions et mises au rebut | (24 383) | (5 291) | (22 807) | (52 481) | |
| Autres variations (y compris immobilisations en cours) |
23 201 | 48 | 5 075 | (33 763) | (5 439) |
| Au 31 décembre 2018 | 1 364 955 | 199 430 | 291 268 | 639 643 | 2 495 296 |
| Acquisitions | 80 662 | 58 546 | 75 259 | 214 467 | |
| Mouvements de périmètre | 12 349 | 5 042 | 7 947 | 25 338 | |
| Cessions et mises au rebut | (16 161) | (28 440) | (14 752) | (59 353) | |
| Autres variations (y compris immobilisations.en cours) |
123 466 | 53 189 | 1 085 | (26 157) | 151 583 |
| Au 31 décembre 2019 | 1 565 271 | 287 767 | 292 353 | 681 940 | 2 827 331 |
| Am ortissem ents et dépréciations | Terrains et constructions |
Matériel de transport |
Navires | Autres | Total |
| Au 31 décembre 2017 | 497 253 | 105 660 | 190 200 | 369 079 | 1 162 192 |
| Dotations | 42 601 | 15 047 | 7 521 | 43 494 | 108 663 |
| Mouvements de périmètre | 1 671 | 6 086 | 9 345 | 17 102 | |
| Cessions et mises au rebut | (19 031) | (5 097) | (21 738) | (45 866) | |
| Autres variations | 2 402 | (7) | 730 | 3 125 | |
| Au 31 décembre 2018 | 524 896 | 121 689 | 197 721 | 400 910 | 1 245 216 |
| Dotations | 62 331 | 47 257 | 7 842 | 47 621 | 165 051 |
| Mouvements de périmètre | 1 995 | 3 948 | 4 739 | 10 682 | |
| Cessions et mises au rebut | (11 052) | (21 542) | (13 992) | (46 586) | |
| Autres variations | 2 090 | 389 | 2 698 | 5 177 | |
| Au 31 décembre 2019 | 580 260 | 151 741 | 205 563 | 441 976 | 1 379 540 |
| Valeurs nettes comptables | Terrains et constructions |
Matériel de transport |
Navires | Autres | Total |
| Au 31 décembre 2018 | 840 059 | 77 741 | 93 547 | 238 733 | 1 250 080 |
| Au 31 décembre 2019 | 985 011 | 136 026 | 86 790 | 239 964 | 1 447 791 |
Les variations de périmètres concernent principalement les actifs repris des sociétés Dyad, STEF Raalte et STEF Transport Sens.
Par ailleurs, les acquisitions de la période, situées dans la colonne « autres », comprennent des immobilisations en cours pour un montant de 34.6 millions d'euros (contre 31,8 millions d'euros au 31 décembre 2018). Enfin la ligne « Autres variations » comprend également l'impact de la première application d'IFRS 16 au 1er janvier 2019 pour 144 031 milliers d'euros.
Les principes comptables ci-dessous sont applicables aux exercices ouverts à partir du 1er janvier 2019.
o Obligation locative :
À la date de début du contrat de location, le Groupe comptabilise les passifs au titre du contrat de location, évalués à la valeur actualisée des paiements de loyers à effectuer sur la durée du contrat de location. La valeur actualisée des loyers est calculée principalement à l'aide :
Les loyers comprennent des loyers fixes (déduction faite des incitations locatives à recevoir), des loyers variables dépendant d'un indice ou d'un taux, des montants qui devraient être payés au titre des garanties de valeur résiduelle ainsi que le prix d'exercice d'une option d'achat et les pénalités de résiliation si l'exercice de ces options est raisonnablement certain. La composante service est dissociée du loyer et est comptabilisée en charge de la période.
La valeur comptable du passif des contrats de location est réévaluée en cas de ré-estimation ou modification du contrat (exemple : modification de la durée du contrat de location, modification des paiements de location, application d'une indexation annuelle. . .).
o Droit d'utilisation relatif aux contrats de location
Le Groupe comptabilise les actifs liés au droit d'utilisation à la date de début du contrat de location (c'est-à-dire la date à laquelle l'actif sous-jacent est disponible). Les actifs sont évalués au coût et ajustés en fonction de la réévaluation des passifs liés aux contrats de location. Le coût des actifs liés au droit d'utilisation comprend le montant des passifs liés aux contrats de location, des coûts directs initiaux engagés et des paiements de location versés à la date de prise d'effet ou avant, moins les incitations à la location reçues.
Ces actifs sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée la plus courte entre durée de vie utile estimée de l'actif sous-jacent et la durée du contrat de location à moins que le Groupe ne soit raisonnablement certain de devenir propriétaire de l'actif loué à la fin de la durée du contrat de location.
Les contrats dont la durée d'origine est inférieure à 12 mois et/ou dont l'actif est de faible valeur unitaire (inférieure ou égale à 5 000 euros) ne donnent pas lieu à la comptabilisation d'un actif et d'une dette.
Les actifs liés au droit d'utilisation sont sujets à dépréciation (« méthode transitoire » appliquée).
o Détermination de la durée des contrats :
La durée du bail à retenir pour déterminer les loyers à actualiser correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée pour tenir compte :
La durée des contrats du Groupe varie en fonction de leur nature et des zones géographiques.
La durée retenue pour les contrats de location hors immobilier correspond généralement à la durée définie dans le contrat.
Concernant les contrats de location immobiliers, certains contrats immobiliers présentent des options unilatérales de résiliation des contrats (notamment en France avec les contrats 3-6-9, les baux emphytéotiques et les
Autorisations d'Occupation Temporaires). Aussi, pour déterminer la durée à retenir pour calculer l'obligation locative, le Groupe détermine la durée exécutoire du contrat (durée maximale) et prend en compte les options de résiliation s'il n'est pas raisonnablement certain de poursuivre le contrat de location au-delà de l'option de résiliation. Cette estimation est faite en collaboration avec la Direction Immobilière du Groupe qui détermine la stratégie immobilière. Il est également tenu compte des agencements indissociables non amortis détenus par le Groupe.
o Impôts sur les bénéfices
Un impôt différé est comptabilisé sur la base du montant net des différences temporelles imposables et déductibles. En date de comptabilisation initiale du droit d'utilisation et de l'obligation locative, aucun impôt différé n'est constaté si le montant de l'actif est égal au montant du passif.
Les différences temporelles nettes qui pourraient résulter des variations ultérieures du droit d'utilisation et de l'engagement locatif entraînent la comptabilisation d'un impôt différé.
Les droits d'utilisation relatifs aux contrats de location sont présentés ci-dessous par nature de bien sousjacents :
| Imm obilier | Matériels roulants |
Autres actifs | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Au 31 décem bre 2018 | 0 | 0 | 0 | - |
| Première application de la norme IFRS 16 | 91 686 | 50 784 | 1 561 | 144 031 |
| Augmentations | 24 295 | 42 710 | 2 487 | 69 492 |
| Mouvement de périmètre | 546 | 1 125 | 1 671 | |
| Dotation aux amortissements | (18 098) | (35 606) | (913) | (54 617) |
| Résiliations | (870) | (325) | (5) | (1 200) |
| Reclassements et autres variations* | 38 506 | 47 075 | 6 | 85 587 |
| Au 31 décem bre 2019 | 136 065 | 105 763 | 3 136 | 244 964 |
* incluant le reclassem ent des actifs liés aux locations financem ent existantes au 31 décem b re 2018 et les transferts d'im m ob ilisations dont les options d'achats ont été levées
La norme IAS 36 prescrit de s'assurer que la valeur comptable des immobilisations incorporelles (y compris les écarts d'acquisition) et corporelles, n'excède pas leur valeur recouvrable.
Cette vérification est effectuée au minimum une fois par an, pour les écarts d'acquisition, les éléments incorporels à durée de vie indéterminée et ceux en cours de développement. Des tests de dépréciation sont également réalisés dès la survenance d'un évènement indicatif d'une perte de valeur.
Par ailleurs, le Groupe analyse de manière régulière si ses immobilisations corporelles ne sont pas soumises à des indices de perte de valeur, et le cas échéant, établit des tests de perte de valeur.
Les indices de perte de valeur suivis par le Groupe sont :
La valeur recouvrable d'une immobilisation est la valeur la plus élevée entre sa valeur d'utilité et sa juste valeur, nette des coûts de la vente. La valeur d'utilité d'une immobilisation est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs attendus de son utilisation. Les immobilisations qui ne produisent pas des flux de trésorerie suffisamment autonomes sont regroupées en UGT qui correspondent aux plus petits groupes d'immobilisations produisant des flux de trésorerie autonomes. Les écarts d'acquisition sont affectés aux UGT qui bénéficient des synergies des regroupements d'entreprises correspondants.
Les flux de trésorerie futurs attendus d'une immobilisation ou d'une UGT sont établis sur la base d'une projection budgétaire à 5 ans et d'une valeur terminale déterminée par capitalisation d'un flux normatif, obtenu par extrapolation du dernier flux de l'horizon explicite du plan d'affaires, affecté d'un taux de croissance spécifique à l'activité concernée, exception faite de l'UGT Maritime pour laquelle les navires sont évalués à dire d'expert. Les flux ainsi obtenus sont actualisés à un taux déterminé, sur la base du coût moyen pondéré du capital.
Une dépréciation est constatée si la valeur comptable d'une immobilisation ou d'une unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur recouvrable. Cette dépréciation est d'abord affectée à la réduction de la valeur comptable de tout écart d'acquisition attaché à l'UGT, puis à celle de la valeur comptable des autres actifs de l'unité. Une dépréciation constatée au titre d'un écart d'acquisition ne peut pas être reprise.
Des tests de dépréciation ont été effectués à la clôture de l'exercice 2019. Pour ce besoin, les écarts d'acquisition sont affectés aux UGT qui correspondent aux trois secteurs opérationnels du Groupe.
Les valeurs d'utilité des UGT, qui correspondent aux flux de trésorerie futurs actualisés, ont été déterminées sur la base des principales hypothèses suivantes :
| France | International | Maritime | |
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation | 7,0% | 7,0% | 7,0% |
| Taux de croissance sur horizon explicite | 5,1% | 7,4% |
Le taux d'actualisation correspond au coût moyen pondéré du capital incluant les paramètres généralement admis (bêta, prime de risque du marché). Ce taux tient compte de l'effet d'impôt.
| France | International | Maritime | Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Ecarts d'acquisition et actifs incorporels à durée d'utilité indéterminée |
123 011 | 84 791 | 6 816 | 3 208 | 217 826 |
Le tableau ci-dessous indique, pour chacune des UGT, la marge des tests correspondant à la différence entre la valeur recouvrable et la valeur comptable résultant d'une part d'une variation des taux de croissance (baisse d'1 point), d'autre part d'une variation du taux d'actualisation (hausse d'1 point) :
Les taux de croissance normatifs varient de : France : 1,5% à 0,5% International : 2% à 1%
Le taux d'actualisation (WACC) varie de 7% à 8%.
Le taux d'actualisation qui conduirait à des valeurs recouvrables égales aux valeurs nettes comptables se situe à 16,55%.
| en m illions d'euros | Marge de résistance à la varia tion des taux |
||
|---|---|---|---|
| 31/12/2019 | de croissance (ba isse de 1pt) |
d'actualisation (hausse de 1pt) |
|
| France | 1 669 | 1 595 | |
| International | 553 | 521 | |
| Maritime | 83 | 82 | |
| TOTAL | 2 305 | 2 198 |
Note 14 – Actifs financiers non courants
Les actifs financiers représentatifs de titres non consolidés sont évalués à la juste valeur par les autres éléments du résultat global. Les actifs dont la juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable sont évalués au coût d'acquisition par simplification et compte tenu de leurs montants globalement non significatifs.
Les prêts et créances comprennent principalement les prêts versés au personnel dans le cadre de la participation à l'effort de construction pour 23,7 millions d'euros en 2019 (22 millions d'euros en 2018). Ces prêts sans intérêt, consentis à des organismes dans le cadre de la contribution obligatoire des employeurs à l'effort de construction, sont enregistrés initialement à la juste valeur qui correspond à leur montant actualisé à la date du versement. La différence avec le montant versé est enregistrée en charges au moment du versement.
Les actifs financiers non courants se décomposent de la façon suivante :
| 31 décembre 2019 | 31 décembre 2018 | |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par autres éléments du résultat global |
725 | 558 |
| Autres actifs financiers au coût amorti | 30 332 | 31 063 |
| Total | 31 057 | 31 621 |
Les données issues des états financiers des sociétés dont les titres sont mis en équivalence figurent ci-dessous :
| 2019 | Part du groupe |
Total chiffre d'affaires |
Total des actifs |
Total des passifs |
Actif net de la société |
Valeur de mise en équivalence |
Résultat net |
Quote part résultat |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| FROIDCOMBI | 26% | 18 629 | 11 602 | 7 359 | 4 243 | 1 082 | 1 877 | 479 |
| GROUPE PRIMEVER (1) | 49% | 10 784 | 5 982 | (1 257) | (615) | |||
| MESSAGERIES LAITIERES | 39% | 81 319 | 39 688 | 23 386 | 16 302 | 7 643 | 2 518 | 974 |
| NETKO (2) | 40% | 617 | 247 | |||||
| NORFRIGO (1) | 38% | 24 866 | 6 485 | 391 | 147 | |||
| SNC NORMANDIE EXPORT LOGISTICS | 39% | 2 955 | 12 196 | 4 838 | 7 358 | 2 847 | (410) | (159) |
| OLANO SEAFOOD IBERICA (1) | 32% | 3 649 | 1 515 | (796) | (255) | |||
| OLANO VALENCIA (1) | 40% | 2 086 | 1 807 | 223 | 89 | |||
| QUICK SERVICE LOGISTIQUE SARL (1) | 49% | 2 692 | 1 319 | 1 188 | 582 | |||
| STEFOVER TUNISIE (1) | 49% | 76 | 94 | (44) | (22) | |||
| SCCV CORBAS (1) | 25% | 0 | 0 | 0 | ||||
| SCCV DIJON CHAMPOLLION (1) | 49% | 0 | 0 | 0 | ||||
| SCCV SILSA (1) | 49% | 50 | 25 | 0 | ||||
| SCCV NOBEL | 49% | 50 | 25 | 0 | ||||
| TOTAL | 102 903 | 63 486 | 35 583 | 72 156 | 28 824 | 4 307 | 1 468 |
(1) données chiffre d'affaires et bilancielles non com m uniquées
(2) société consolidée en intégration globale à 100% à com pter du 1er m ars 2019
| 2018 | Part du groupe |
Total chiffre |
Total des actifs |
Total des |
Actif net de la |
Valeur de mise en |
Résultat net |
Quote part résultat |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| d'affaires | passifs | société | équivalence | |||||
| FROIDCOMBI | 26% | 18 868 | 11 365 | 7 397 | 3 968 | 1 012 | 1 808 | 461 |
| GROUPE PRIMEVER (1) | 49% | 12 049 | 6 602 | (1 625) | (796) | |||
| MESSAGERIES LAITIERES | 39% | 81 130 | 36 489 | 20 124 | 16 365 | 7 668 | 2 872 | 1 111 |
| NETKO | 40% | 13 771 | 3 186 | 3 919 | (733) | (184) | (890) | (356) |
| NORFRIGO (1) | 38% | 24 475 | 6 338 | (34) | (13) | |||
| SNC NORMANDIE EXPORT LOGISTICS | 39% | 824 | 12 507 | 4 739 | 7 768 | 3 005 | (1 099) | (425) |
| OLANO SEAFOOD IBERICA (1) | 32% | 4 447 | 1 769 | (2) | (1) | |||
| OLANO VALENCIA (1) | 20% | 1 863 | 794 | 222 | 44 | |||
| QUICK SERVICE LOGISTIQUE SARL (1) | 49% | 1 504 | 737 | 540 | 265 | |||
| STEFOVER TUNISIE (1) | 49% | 150 | 128 | 26 | 12 | |||
| SCCV CORBAS (1) | 25% | 1 | 0 | (17) | (4) | |||
| SCCV DIJON CHAMPOLLION (1) | 49% | 1 | 0 | (1) | (0) | |||
| SCCV SILSA (1) | 49% | 50 | 25 | |||||
| TOTAL | 114 593 | 63 547 | 36 179 | 71 908 | 27 892 | 1 800 | 298 |
(1) données chiffre d'affaires et bilancielles non communiquées
Le Groupe n'est partie prenante dans aucune co-entreprise.
Les principaux stocks sont constitués de carburants, de pièces détachées, d'emballages commerciaux et de matières consommables et de marchandises de l'activité restauration. Ils sont évalués à leur coût d'acquisition et, pour la plupart, valorisés selon la méthode premier entré/premier sorti (FIFO). Les stocks endommagés font l'objet d'une dépréciation, évaluée sur la base de leur valeur probable de réalisation.
| 31 dé ce m bre 2019 | 31 dé cem bre 2018 | |
|---|---|---|
| Matières premières et fournitures | 48 998 | 39 559 |
| Marchandises RHD | 25 198 | 23 388 |
| Autres | 70 | 64 |
| Tota l | 74 266 | 63 011 |
| Dépréciations | (16) | (72) |
| Tota l | 74 250 | 62 939 |
L'évolution de ce poste correspond principalement à l'augmentation du stock de palettes liée à la croissance de l'activité transport.
Les créances clients ayant des échéances courtes figurent à l'actif à leur valeur nominale qui est proche de leur juste valeur. En cas de défaillance des débiteurs et d'indication objective de perte de valeur, les créances clients font l'objet de dépréciations pour que leurs montants nets reflètent les flux de trésorerie espérés.
| 31 décem bre 2019 | 31 décembre 2018 | |
|---|---|---|
| Montant brut des créances clients | 545 067 | 521 729 |
| Dépréciations | (11 917) | (13 575) |
| Total | 533 150 | 508 154 |
| Evolution de la période - |
||
|---|---|---|
| Ce poste se présente comme suit : | ||
| 31 décem bre 2019 | 31 décembre 2018 | |
| Montant brut des créances clients Dépréciations |
545 067 (11 917) |
521 729 (13 575) |
| Total | 533 150 | 508 154 |
| dans la note 8. Il n'y a pas de client important au sens d'IFRS 8. |
Les mouvements de dépréciations des créances clients, constatés en résultat en 2019 et 2018 sont mentionnés | |
| Note 18 – Autres créances et actifs financiers courants Ce poste est composé de la manière suivante : |
||
| 31 décembre 2019 | 31 décembre 2018 | |
| Avances et acomptes versés | 15 019 | 10 957 |
| Créances sociales | 2 927 | 2 276 |
| Créances fiscales hors IS | 88 926 | 89 043 |
| Comptes courants actifs Charges constatées d'avance |
5 919 8 550 |
8 597 8 066 |
| Autres créances | 19 206 | 19 630 |
Les autres créances ayant des échéances courtes figurent à l'actif à leur valeur nominale qui est proche de leur juste valeur. En cas de défaillance des débiteurs et d'indication objective de perte de valeur, ces créances font l'objet de dépréciations pour que leurs montants nets reflètent les flux de trésorerie espérés.
Les équivalents de trésorerie sont des placements à court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de variation de valeur. Le Groupe a opté pour une gestion de ces actifs à leur juste valeur, les variations de juste valeur ultérieures étant portées en résultat.
| 31 décembre 2019 | 31 décembre 2018 | |
|---|---|---|
| VMP et placements | 2 433 | 2 257 |
| Trésorerie active | 58 766 | 57 352 |
| Total | 61 199 | 59 609 |
La politique du Groupe consiste à maintenir une base de capital solide, afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers, du marché, de soutenir le développement futur de l'activité et d'assurer la liquidité du titre. Pour assurer un certain volume d'échange sur le titre, le Groupe a conclu un contrat de liquidité avec un établissement financier.
Le nombre d'actions composant le capital social est de 13 000 000 actions de valeur nominale de 1€ au 31 décembre 2019 contre 13 165 649 au 31 décembre 2018 suite à une annulation de 165 649 actions auto détenues.
Le Conseil d'Administration réuni le 12 mars 2020 a fixé à 2,65 euros par action le dividende à verser au titre de l'exercice 2019 (2,50 euros au titre de l'exercice 2018). Ce dividende n'a pas été comptabilisé dans les états financiers consolidés 2019 et constituera une dette de la société s'il est approuvé par l'Assemblée Générale des actionnaires.
Les montants décaissés par le Groupe pour l'acquisition d'actions STEF (actions propres) sont présentés en déduction des capitaux propres. Lorsque les actions propres sont vendues ou remises en circulation, les montants encaissés ont pour contrepartie les capitaux propres. Les cessions d'actions propres en tant qu'opération entre actionnaires n'engendrent aucun résultat.
Le résultat non dilué par action est déterminé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires de STEF par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice.
Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est déterminé en tenant compte des actions émises à la suite de l'exercice d'options de souscription par les bénéficiaires de ces options, des actions propres acquises par le Groupe qui sont déduites et des actions propres attribuées aux bénéficiaires d'options d'achat d'actions qui exercent leurs options d'achat.
Le calcul du résultat dilué par action est effectué sur la base d'un nombre d'actions majoré par l'effet de l'exercice de l'ensemble de ces instruments.
Le rapprochement entre les actions existantes au début de l'exercice et le nombre moyen pondéré d'actions retenu dans les calculs des résultats par action est le suivant :
| 31 décembre 2019 | 31 décembre 2018 | |
|---|---|---|
| RESULTAT part de Groupe | 100 332 | 94 433 |
| Nombre d'actions de capital au 31 décembre (a) | 13 000 000 | 13 165 649 |
| Nombre d'actions propres à fin de période (b) | 636 915 | 831 438 |
| Pondération des mouvements d'actions propres de l'exercice (c) | (11 252) | (528) |
| Nombre moyen pondéré d'actions au cours de l'exercice pour le calcul du résultat non dilué (a) - (b) + (c ) |
12 351 833 | 12 333 683 |
| Nombre d'actions propres affecté au plan d'action de performance (d) |
(41 077) | (26 971) |
| Nombre moyen pondéré d'actions retenu pour le calcul du résultat par action dilué (a) - (b) + (c ) - (d) |
12 392 910 | 12 360 654 |
| Résultat par action en Euro : | ||
| - Non dilué : | 8,12 | 7,66 |
| - Dilué : | 8,10 | 7,64 |
Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le Groupe sont comptabilisés au passif au fur et à mesure de l'acquisition des droits. Ils sont évalués selon la méthode actuarielle des unités de crédit projetées, appliquée à une estimation des salaires au moment du versement des indemnités. Les écarts actuariels provenant des changements d'hypothèses et des différences entre les prévisions et les montants versés sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.
La juste valeur des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurance pour couvrir l'engagement, vient en déduction du passif. Les différences entre le rendement réel des fonds cantonnés et le produit financier comptabilisé en résultat, sur la base du taux actuariel retenu pour calculer la dette actuarielle, sont comptabilisées en autres éléments du résultat global.
Les autres avantages à long terme sont des rémunérations versées plus d'un an après le terme de la période au cours de laquelle la prestation a été rendue par le salarié. Ils sont comptabilisés au fur et à mesure de l'acquisition des droits par les salariés, et évalués selon les mêmes modalités que les indemnités de fin de carrière. Toutefois, les écarts actuariels qui en résultent sont immédiatement constatés en résultat.
Les avantages post-emploi et les autres avantages à long terme sont évalués par un actuaire indépendant
Les principales hypothèses retenues pour évaluer la dette actuarielle, au titre des indemnités de départ à la retraite, sont les suivantes :
| Zone Euro | Suisse | ||
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation | |||
| 2019 | 1,00% | 0,50% | |
| 2018 | 1,75% | 1,00% | |
| Taux d'inflation | |||
| 2019 | 1,75% | 0,75% | |
| 2018 | 1,75% | 0,75% | |
| Taux de rendement attendu des fonds cantonnés | |||
| 2019 | 1,75% | 0,75% | |
| 2018 | 1,75% | 0,75% | |
| Taux prévu d'augmentation des salaires | |||
| 2019 | 2,25% ou 1,75% | 0,75% | |
| 2018 | 2,25% ou 1,75% | 0,50% | |
| Duration moyenne (en années) | |||
| 2019 | 12 | 27 | |
| 2018 | 11 | 26 | |
| Age de départ à la retraite | |||
| 2019 | 60 à 66 ans | ||
| 2018 | 60 à 66 ans | ||
| Table de mortalité | |||
| 2019 | TGH/F 05 et RGM/RGF 48 | BVG 2015 | |
| 2018 | TGH/F 05 et RGM/RGF 48 | BVG 2015 |
L'âge de départ en retraite dépend de la qualification des salariés et des secteurs d'activité au sein desquels ils sont employés. Il est, par ailleurs, retenu, comme hypothèse, que les salariés quittent le Groupe sur la base d'une demande de départ volontaire. Par conséquent, les indemnités qui leur sont versées en France sont assujetties à charges sociales conformément à la loi Fillon de 2003 et aux lois ultérieures de financement de la sécurité sociale.
Un test de sensibilité a été effectué avec un taux d'actualisation variant de 0,25% par rapport au taux ci-dessus. Il conduit à une diminution de l'engagement de 3,1% ou à une augmentation de 3,3% selon le sens de la variation du taux d'actualisation.
Les dettes nettes relatives à ces avantages postérieurs à l'emploi sont détaillées ci-dessous :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Dette actuarielle | 70 715 | 58 696 |
| Actifs de couverture | (41 389) | (35 473) |
| s/total Indemnités de départ à la retraite | 29 326 | 23 223 |
| Médailles du travail | 10 948 | 9 729 |
| Total | 40 274 | 32 952 |
L'évolution des montants nets comptabilisés au bilan se présente comme suit :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Montant au 1er janvier | 23 223 | 21 710 |
| Charge de l'exercice | 4 065 | 3 813 |
| Variation de périmètre | 550 | 1 355 |
| Variation des écarts actuariels | 9 711 | 274 |
| (Prime versée) / remboursement reçu des compagnies d'assurance |
1 306 | 640 |
| Cotisations versées par les employés/employeur | (5 070) | (346) |
| Prestations payées | (4 459) | (4 223) |
| Montant au 31 décem bre | 29 326 | 23 223 |
La variation de la dette actuarielle est présentée ci-dessous :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Montant au 1er janvier | 58 696 | 55 225 |
| Droits acquis au cours de l'exercice et coût financier lié à la désactualisation de la dette actuarielle |
4 660 | 4 289 |
| Prestations payées | (4 459) | (4 223) |
| Proje ction de la dette actuarielle au 31 décem bre sur la base des hypothè se s en dé but d'ex ercice |
58 897 | 55 291 |
| Variation de périmètre | 799 | 1 355 |
| Cotisations versées par les employés | 2 147 | 1 018 |
| Ecarts actuariels liés à : | ||
| - des hypothèses démographiques | 1 616 | |
| - des hypothèses financières | 6 193 | (1 746) |
| - des ajustements d'expérience | 1 063 | 2 778 |
| Montant au 31 déce mbre | 70 715 | 58 696 |
La variation de la juste valeur des actifs de couverture est détaillée dans le tableau ci-après :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Monta nt au 1er janvier | 35 473 | 33 515 |
| Variation de périmètre | 249 | |
| Rendement financier attendu | 595 | 476 |
| Ecarts actuariels | (839) | 758 |
| Cotisations versées par les employés | 2 147 | 1 018 |
| Cotisations versées par l'employeur | 5 070 | 346 |
| Remboursements sur prestations reçus des fonds | (1 306) | (640) |
| Juste valeur des actifs a u 31 dé cem bre | 41 389 | 35 473 |
Le détail de la charge de l'exercice se présente de la manière suivante :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Droits acquis au cours de l'exercice | 3 667 | 3 454 |
| Coût financier lié à la désactualisation de la dette actuarielle | 993 | 835 |
| Rendement prévu des fonds cantonnés | (595) | (476) |
| 4 065 | 3 813 |
L'échéancier des versements des prestations théoriques est le suivant :
| Echéancier des prestations théoriques à payer par années | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| Versements des prestations théoriques | 3 310 | 1 944 | 2 753 | 3 069 | 3 702 |
La charge de l'exercice a été comptabilisée en charges opérationnelles. Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d'investisseurs institutionnels en France et en Suisse. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l'essentiel, d'une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d'assurances sont composés d'actifs en euros (part principale) et d'actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital.
Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant comporte un certain degré d'incertitude. Elles sont comptabilisées lorsque le Groupe doit faire face à une obligation actuelle, juridique ou implicite, résultant d'événements passés, que l'obligation peut être estimée de façon fiable et qu'il est probable qu'il en résultera une sortie de ressource. Elles sont évaluées pour le montant le plus probable de décaissement à effectuer.
Les provisions pour litiges commerciaux consécutifs à des avaries survenues lors de l'exécution des prestations de transport et de logistique sont évaluées au cas par cas sur la base des réclamations reçues ou connues à la clôture de l'exercice.
Le détail des provisions pour risques et charges au bilan est le suivant :
| Medailles du travail |
Litiges | Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2019 | 9 729 | 16 637 | 8 820 | 35 186 |
| Mouvements de périmètre | (1) | 137 | 136 | |
| Autres variations | 14 | 35 | 49 | |
| Dotations | 1 983 | 13 680 | 3 757 | 19 420 |
| Reprises utilisées | (778) | (6 935) | (4 512) | (12 225) |
| Reprises non utilisées | (7 891) | (186) | (8 077) | |
| Au 31 décem bre 2019 | 10 948 | 15 490 | 8 051 | 34 489 |
| Non courantes | 10 948 | 3 600 | 2 712 | 17 260 |
| Courantes | 11 890 | 5 339 | 17 229 | |
| Au 31 décem bre 2019 | 10 948 | 15 490 | 8 051 | 34 489 |
| Medailles du travail |
Litiges | Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2018 | 10 069 | 14 238 | 9 925 | 34 232 |
| Mouvements de périmètre | 62 | 87 | 149 | |
| Autres variations | (682) | 52 | (630) | |
| Dotations | 976 | 14 329 | 3 011 | 18 316 |
| Reprises utilisées | (634) | (9 119) | (3 462) | (13 215) |
| Reprises non utilisées | (2 925) | (741) | (3 666) | |
| Au 31 décem bre 2018 | 9 729 | 16 637 | 8 820 | 35 186 |
| Non courantes | 9 729 | 2 742 | 1 665 | 14 136 |
| Courantes | 13 895 | 7 155 | 21 050 | |
| Au 31 décem bre 2018 | 9 729 | 16 637 | 8 820 | 35 186 |
La provision pour litiges couvre, pour la part courante, les coûts engendrés par les avaries intervenues pendant les prestations de transport, manutention ou entreposage et pour la part non courante la prise en compte de risques dans des contentieux divers.
Les autres provisions couvrent essentiellement des risques fiscaux et sociaux.
Les passifs financiers comprennent les emprunts, les dettes financières ainsi que celles engendrées par les opérations d'exploitation (fournisseurs et autres). Lors de leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur juste valeur, nette des coûts de transaction. Dans le cas des dettes d'exploitation, du fait de leurs échéances très courtes, leur juste valeur correspond à leur valeur nominale. Les passifs financiers sont ultérieurement évalués au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Le Groupe ne possède pas d'instrument composé au 31 décembre 2019.
Des instruments dérivés sont mis en place par le Groupe pour gérer son exposition au risque de taux d'intérêt lié à son endettement. Ces instruments sont initialement comptabilisés à la juste valeur. Même lorsque l'objectif du Groupe est de couvrir économiquement un risque, certains instruments dérivés ne remplissent pas les conditions imposées par la norme IFRS 9 pour être qualifiés de couverture comptable. Dans ce cas, les variations de valeur ultérieures sont enregistrées en résultat.
Lorsqu'un dérivé a pu être qualifié d'instrument de couverture, les variations ultérieures de la juste valeur sont comptabilisées comme suit:
| - s'il s'agit d'une couverture de juste valeur (échange de flux d'intérêts fixes contre des flux variables), celles-ci sont inscrites en résultat, sous la même rubrique que les ajustements de la juste valeur de la dette au titre du risque couvert ; - s'il s'agit d'une couverture de flux futurs de trésorerie (échange de flux d'intérêts variables contre des flux fixes), celles-ci sont enregistrées comme autres éléments du résultat global, pour la partie efficace de la couverture, et sont, par la suite, transférées en résultat lors de la comptabilisation des flux d'intérêts faisant l'objet de la couverture. La part inefficace est, quant à elle, constatée en résultat. - Evolution de la période Le détail des dettes financières courantes et non courantes est composé des catégories de dettes suivantes : 31 décembre 2019 31 décembre 2018 Dettes financières non courantes Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit confirmées à 320 793 354 207 plus d'un an Dettes liées à des locations-financement 48 010 Obligations locatives 164 280 Juste valeur des instruments financiers dérivés 5 742 4 340 Total 490 815 406 557 Dettes financières courantes Part à moins d'un an des : - Emprunts bancaires et de lignes de crédit spot 49 676 49 115 - Dettes liées à des locations-financement 19 579 - Obligations locatives 54 977 - Autres dettes financières diverses 3 077 2 850 - Billets de trésorerie 262 000 235 200 Juste valeur des instruments financiers dérivés 2 555 3 375 Découverts bancaires et crédits à court terme 22 450 14 616 Total 394 735 324 735 TOTAL DES DETTES FINANCIERES 885 550 731 292 * Les dettes liées à des locations financement ont été reclassées en obligations locatives à la suite de la 1ère application |
d'IFRS 16 | |||
|---|---|---|---|---|
| Pour financer ses investissements, le Groupe a fait appel principalement à des emprunts bancaires et à l'émission de billets de trésorerie. |
||||
| L'exigibilité des dettes financières se présente, comme suit, au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018: | Échéances | |||
| plus d'un an | Plus de cinq | |||
| 2019 Total Moins d'un an et moins de ans cinq ans |
||||
| Emprunts bancaires et tirages sur lignes de crédits (y 378 766 52 231 196 383 130 152 compris juste valeur des dérivés) Location-financement* |
| * Les dettes liées à des locations financement ont été reclassées en obligations locatives à la suite de la 1ère application d'IFRS 16 |
||||
|---|---|---|---|---|
| Pour financer ses investissements, le Groupe a fait appel principalement à des emprunts bancaires et à l'émission de billets de trésorerie. |
||||
| L'exigibilité des dettes financières se présente, comme suit, au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018: | ||||
| 2019 | Total | Moins d'un an | Échéances plus d'un an et moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
| Emprunts bancaires et tirages sur lignes de crédits (y compris juste valeur des dérivés) |
378 766 | 52 231 | 196 383 | 130 152 |
| Location-financement* | ||||
| Obligations locatives Billets de trésorerie |
219 257 262 000 |
54 977 262 000 |
96 269 - |
68 011 - |
| Découverts bancaires | 22 450 | 22 450 | - | - |
| Dettes financières diverses | 3 077 | 3 077 | - | - |
| Moins d'un | Échéances plus d'un an |
Plus de cinq | ||
|---|---|---|---|---|
| 2018 | Total | an | et moins de | ans |
| cinq ans | ||||
| Emprunts bancaires et tirages sur lignes de crédits (y compris juste valeur des dérivés) |
411 037 | 52 490 | 217 514 | 141 033 |
| Location-financement | 67 589 | 19 579 | 37 727 | 10 283 |
| Billets de trésorerie | 235 200 | 235 200 | ||
| Découverts bancaires | 14 616 | 14 616 | ||
| Dettes financières diverses Total |
2 850 731 292 |
2 850 324 735 |
255 241 | 151 316 |
| Flux de trésorerie | Flux non cash | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 31 décembre 2018 |
Nouveaux | emprunts Rembours. Mouvements périmètre |
Variation de juste valeur |
Effet de change |
Nouvelles obligations locatives (IFRS 16) |
Reclasse ment* |
31 décembre 2019 |
|
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit Dettes liées à des locations financement Obligations locatives courantes (IFRS16) |
403 322 67 589 |
63 909 | (106 621) (64 005) |
8 908 3 265 |
951 128 |
212 280 | (67 589) 67 589 |
370 469 0 219 257 |
|
| Billets de trésorerie | 235 200 | 26 800 | 262 000 | ||||||
| Dettes financières diverses & ICNE | 2 850 | (1 518) | 1 386 | 141 | 218 | 3 077 | |||
| Découverts bancaires et crédits à court terme Juste valeur des instruments financiers dérivés |
14 616 7 715 |
7 830 | 4 | 582 | 22 450 8 297 |
||||
| Total : | 731 292 | 98 539 | (172 144) | 13 563 | 723 | 1 297 | 885 550 | ||
| * Les dettes liées à des locations financement ont été reclassées en obligations locatives à la suite de la 1ère application d'IFRS 16 Note 24 – Autres dettes courantes Les autres dettes courantes comprennent les éléments suivants : |
31 décembre 2019 | 31 décembre 2018 | |||||||
| Avances et acomptes reçus | 23 414 | 22 350 | |||||||
| Dettes sociales | 183 883 | 191 430 | |||||||
| Dettes fiscales | 112 781 | 107 012 | |||||||
| Produits constatés d'avance | 3 034 | 8 756 | |||||||
| Comptes courants passifs | 966 | 973 | |||||||
| Dettes sur acquis. d'actifs | 7 080 | 14 320 |
| 2019 | décembre 2018 |
Nouveaux | emprunts Rembours. Mouvements périmètre |
Variation de juste valeur |
Effet de change |
Nouvelles obligations locatives (IFRS 16) |
Reclasse ment* |
décembre 2019 |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit | 403 322 | 63 909 | (106 621) | 8 908 | 951 | 370 469 | |||
| Dettes liées à des locations financement | 67 589 | (67 589) | 0 | ||||||
| Obligations locatives courantes (IFRS16) Billets de trésorerie |
235 200 | 26 800 | (64 005) | 3 265 | 128 | 212 280 | 67 589 | 219 257 262 000 |
|
| Dettes financières diverses & ICNE | 2 850 | (1 518) | 1 386 | 141 | 218 | 3 077 | |||
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 14 616 | 7 830 | 4 | 22 450 | |||||
| Juste valeur des instruments financiers dérivés Total : |
7 715 731 292 |
98 539 | (172 144) | 13 563 | 582 723 |
1 297 | 8 297 885 550 |
||
| * Les dettes liées à des locations financement ont été reclassées en obligations locatives à la suite de la 1ère application d'IFRS 16 Note 24 – Autres dettes courantes |
|||||||||
| Les autres dettes courantes comprennent les éléments suivants : | 31 décembre 2019 | 31 décembre 2018 | |||||||
| Avances et acomptes reçus | 23 414 | 22 350 | |||||||
| Dettes sociales | 183 883 | 191 430 | |||||||
| Dettes fiscales | 112 781 | 107 012 | |||||||
| Produits constatés d'avance | 3 034 | 8 756 | |||||||
| Comptes courants passifs | 966 | 973 | |||||||
| Dettes sur acquis. d'actifs | 7 080 | 14 320 | |||||||
| Autres dettes | 5 580 | 7 982 |
Aucun client ne représente plus de 5 % du chiffre d'affaires du Groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux puisse avoir des effets significatifs sur les résultats et la situation financière du Groupe. Le Groupe dispose également d'un contrat d'assurance contre le risque de défaillance de ses clients qui est renouvelé de manière régulière.
Les placements financiers sont constitués de titres de premier rang et sont négociés avec des banques, ellesmêmes de premier rang.
| Le Groupe souscrit des dérivés de gré à gré avec des banques de première catégorie dans le cadre de conventions qui prévoient de compenser les montants dus et à recevoir en cas de défaillance de l'une des parties Ces accords de compensation conditionnels ne respectent pas les critères de la norme IAS 32 pour permettre la |
||||
|---|---|---|---|---|
| compensation des dérivés actifs et passifs au bilan. 25.2 Risque de taux d'intérêt |
||||
| La structure de la dette financière par type de taux, après prise en compte des instruments de couverture en | ||||
| 31 décembre 2019 | 31 décembre 2018 | |||
| Taux fixes | Taux | Taux fixes | Taux | |
| variables | variables | |||
| Emprunts bancaires | 341 707 | 28 762 | 338 562 | 64 760 |
| Billets de trésorerie | 262 000 | 235 200 | ||
| Obligations locatives* | 219 257 | |||
| Dettes liées à des locations-financement | 63 263 | 4 326 | ||
| 8 297 | 2 850 | 7 715 | ||
| Dettes financières diverses (yc. juste valeur des dérivés) Découverts bancaires et crédits à court terme |
3 077 | 22 450 | 14 616 |
L'objectif du Groupe en termes de gestion du risque de taux d'intérêt est de poursuivre une logique de microcouverture au fur et à mesure de la signature de nouveaux contrats de financements immobiliers tout en maintenant une veille active de l'évolution des taux d'intérêt afin de couvrir, lorsque les conditions de marché sont favorables, les autres financements du Groupe. Cette politique de couverture du Groupe doit permettre d'optimiser l'adossement des instruments de couverture aux dettes sous-jacentes, tout en améliorant son efficacité et en respectant les obligations comptables en termes de comptabilité de couverture.
En France, 20 swaps sont actifs au 31 décembre 2019, totalisant un notionnel cumulé couvert de 105 millions d'euros. Les swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs en termes de durée et de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sous-jacent, soit entre 9 et 15 ans à l'origine.
En Espagne, un swap de taux d'intérêt permet de couvrir le financement de la plateforme de Torrejon, pour un notionnel couvert de 1,5 millions d'euros sur une durée résiduelle de 1 an.
En Italie, deux swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements des plateformes de Tavazzano et Mairano, pour un nominal de 8,5 millions d'euros arrivant à échéance respectivement en 2022 et 2026. En 2018, un swap de taux a été mis en place pour couvrir le financement de l'immobilier de Fidenza (Marconi) pour un notionnel de 59,5 millions d'euros au 31 décembre 2019. Ce swap est à échéance 2028.
En Belgique, la filiale STEF Logistics Saintes dispose d'un swap de taux parfaitement adossé au financement de sa plateforme de Saintes, pour un nominal de 1,7 millions d'euros arrivant à échéance en 2024.
Une variation de 50 points de base des taux d'intérêt, à la date de clôture, aurait eu pour conséquence une augmentation (diminution) des capitaux propres et du résultat (avant impôt) à hauteur des montants indiqués cidessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables sont supposées constantes.
| Im pact sur le com pte de résultat | Impact sur le résultat global | |||
|---|---|---|---|---|
| (-) Débit / (+) Crédit | Hausse de 50 bps |
Baisse de 50 bps |
Hausse de 50 bps |
Baisse de 50 bps |
| Charges d'intérêt sur actifs/passifs à taux variable |
1 581 | (1 581) | 0 | 0 |
| Variation de JV des dérivés | 0 | 0 | 3 135 | (3 244) |
| Im pa ct net | 1 581 | (1 581) | 3 135 | (3 244) |
| Exposition du bilan aux risques de taux | ||||
|---|---|---|---|---|
| Au 31 décembre 2019 | Courant | Non courant | ||
| Taux fixe | Taux variable | Taux fixe | Taux variable | |
| Dettes financières* | 73 181 | 318 999 | 314 863 | 170 210 |
| Actifs financiers non courants (note 14) | (28 933) | (2 124) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 19) | (61 199) | |||
| Exposition nette avant prise en compte des dérivés | 73 181 | 257 800 | 285 930 | 168 086 |
| Notionnels des dérivés | 31 693 | (31 693) | 144 304 | (144 304) |
| 104 874 | 226 107 | 430 234 | 23 782 | |
| Exposition nette après prise en compte des dérivés | ||||
| * Hors juste valeur des instruments dérivés | ||||
| Au 31 décembre 2018 | Courant | Non courant | ||
| Taux fixe | Taux variable | Taux fixe | Taux variable | |
| Dettes financières* | 29 844 | 291 517 | 161 530 | 240 687 |
| Actifs financiers non courants (note 14) | (28 467) | (3 154) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 19) | (59 609) | |||
| Exposition nette avant prise en compte des dérivés | 29 844 | 231 908 | 133 063 | 237 533 |
| Notionnels des dérivés Exposition nette après prise en compte des dérivés |
37 171 67 014 |
(37 171) 194 737 |
176 130 309 193 |
(176 130) 61 403 |
* Hors juste valeur des instruments dérivés
| Au 31 décembre 2018 | Courant | Non courant |
|---|---|---|
L'essentiel des flux en dehors de la zone euro concerne la Suisse, dont l'activité représente moins de 1 % du chiffre d'affaires du Groupe. Sur ce périmètre, les revenus et les coûts associés sont majoritairement comptabilisés en francs suisses, ce qui limite l'impact d'une variation du taux de change €/CHF sur les résultats du Groupe.
Le Groupe dispose d'une gestion centralisée de trésorerie qui lui assure la maîtrise de l'ensemble des disponibilités de ses filiales.
Les besoins de trésorerie du Groupe sont assurés, majoritairement, par des lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère.
STEF dispose au 31 décembre 2019, de 8 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 169 millions d'euros. Au 31 décembre 2019, elles sont utilisées à hauteur de 25 millions d'euros.
En février 2016, afin de compléter et diversifier sa base de prêteurs et de réaliser des économies de charges financières, le Groupe a mis en place un programme de billets de trésorerie d'un montant plafond de 350 millions d'euros. Ces billets sont émis par STEF SA sur des maturités allant de 1 jour à 1 an. L'encours du programme au 31 décembre 2019 est de 262 millions d'euros.
La société STEF dispose également de crédits spots totalisant 17 millions d'euros, non utilisés au 31 décembre 2019, et d'autorisations de découverts, sans échéance convenue, totalisant 106 millions d'euros dont 22 utilisées au 31 décembre 2019. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maisonmère via une convention de centralisation de trésorerie européenne.
Les lignes de crédit confirmées, non utilisées, et les autorisations de découvert disponibles et crédits spots, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au Groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité.
Certaines lignes et emprunts sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 2. Au 31 décembre 2019, le Groupe respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.
En tant que consommateur important de gazole, STEF qui est exposé aux variations du prix de ce carburant n'envisage pas, pour le moment, de procéder à des achats d'instruments de couverture. Outre les mécanismes de répercussion de cette charge, le Groupe privilégie surtout l'optimisation des achats avec des acheteurs dédiés ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les consommations des véhicules.
| Valeur au bila n 31/12/2019 |
Juste va leur par résulta t |
Juste va leur par autre résultat globa l |
Instrum e nts fina ncie rs au coût am orti |
Actifs non qua lifiés de fina nciers |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Titres de participation non consolidés | 254 | 254 | |||
| Autres actifs financiers non courants | 6 644 | 6 644 | |||
| Prêts et créances des activités de | |||||
| financement | 23 688 | 23 688 | |||
| Titres de placement | 471 | 471 | |||
| s/tota l : actifs fina nciers non courants | 31 057 | 0 | 725 | 30 332 | 0 |
| Clients | 533 150 | 533 150 | |||
| Autres débiteurs | 141 196 | 141 196 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 61 199 | 61 199 | |||
| Actifs | 766 603 | 61 199 | 725 | 704 678 | 0 |
| Valeur au bila n | Juste va leur par | Juste va leur par | Instrum e nts | Passifs non | |
| 31/12/2019 | résulta t | autre résultat | fina ncie rs au | qua lifiés de | |
| 8 297 | 76 | globa l 8 221 |
coût am orti | fina nciers | |
| Passifs financiers dérivés | 854 803 | 635 546 | 219 257 | ||
| Dettes des activités de financement | 22 450 | 22 450 | |||
| Passifs financiers courants s/tota l : de tte s financière s |
885 550 | 76 | 8 221 | 657 996 | 219 257 |
| Fournisseurs | 477 448 | 477 448 | |||
| Autres créanciers | 341 666 | 341 666 | |||
| Pa ssifs | 1 704 664 | 76 | 8 221 | 1 477 110 | 219 257 |
| Valeur au bila n | Juste va leur par | Juste va leur par | Instruments | Actifs non | |
| 31/12/2018 | résultat | autre résultat | financie rs a u | qualifiés de | |
| globa l | coût am orti | financiers | |||
| Titres de participation non consolidés | 87 | 87 | |||
| Autres actifs financiers non courants | 8 893 | 8 893 | |||
| Prêts et créances des activités de | 22 170 | 22 170 | |||
| financement | |||||
| Titres de placement | 471 | 471 | |||
| s/total : actifs fina nciers non coura nts | 31 621 | 0 | 558 | 31 063 | 0 |
| Clients | 508 154 | 508 154 | |||
| Autres débiteurs | 157 012 | 157 012 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 59 609 | 59 609 | 0 | ||
| 0 | |||||
| Passifs non | |||||
| 31/12/2018 | résultat | qualifiés de | |||
| financiers | |||||
| Dettes des activités de financement | 708 961 | 641 372 | 67 589 | ||
| Passifs financiers courants | 14 616 | 14 616 | |||
| s/total : dettes financière s | 731 292 | 26 | 7 689 | 655 988 | 67 589 |
| Fournisseurs Autres créanciers |
446 837 353 047 |
446 837 353 047 |
|||
| Actifs Passifs financiers dérivés |
756 396 Valeur au bila n 7 715 |
59 609 Juste va leur par 26 |
558 Juste va leur par autre résultat globa l 7 689 |
696 229 Instruments financie rs a u coût am orti |
Les actifs et passifs financiers n'entrant pas dans le champ d'application de la norme IFRS 9 sont principalement constitués de dettes relatives aux contrats de location.
Les instruments financiers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :
Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;
Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.
| Nive a u 1 | Nive a u 2 | Nive a u 3 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par autre résultat global |
725 | ||||||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 2 433 | 58 766 | |||||
| Actifs | 2 433 | 59 491 | 0 | ||||
| Instrum ents dérivés Pa ssifs |
0 | 8 297 8 297 |
0 | ||||
| Part inefficace | |||||||
| Portefeuille des dérivés au 31 décembre 2019 |
Juste valeur | A l'actif | Au passif | comptabilisée en Résultat Net Global de la période |
Nominal couvert |
Maturité moyenne |
Taux de référence |
| Swaps | (8 297) | (8 297) | 141 | 175 997 | 4 ans | Euribor | |
| Méthode de détermination des justes valeurs |
La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le Groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèles de valorisation (type Black & Sholes).
| Sholes). | |||
|---|---|---|---|
| La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement. |
|||
| La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable, au risque de crédit près. | |||
| Note 26 – Opérations avec des parties liées | |||
| Les parties liées par rapport à STEF sont les entreprises associées, ses administrateurs et ses dirigeants. Sont également dans cette position les structures d'actionnariat de cadres et de dirigeants ainsi que le fonds commun de placement des salariés qui, en agissant de concert, contrôlent 82,14 % des droits de vote à l'assemblée de STEF. 26.1 Les rémunérations nettes et autres avantages Les rémunérations nettes et autres avantages versés aux administrateurs et aux dirigeants mandataires sociaux |
|||
| ont été les suivants, en euros : | |||
| Traitements et salaires | 2019 1 574 641 |
2018 1 819 738 |
|
| Jetons de présence | 128 507 | 128 691 | |
| Total | 1 703 148 | 1 948 429 | |
| Avantages à court terme : | 1 703 148 | 1 716 503 | |
| Avantages postérieurs à l'emploi : | 0 | 231 926 | |
| Avantages à long terme : | Néant | Néant | |
| Indemnités de fin de contrat de travail : | Néant | Néant | |
| Paiements en actions * | 110 657 | 155 075 | |
| * Quote-part de charges IFRS 2 de l'exercice pour les administrateurs et dirigeants mandataires sociaux |
|||
| Les salaires et traitements présentés donnent, sur une base annuelle, le cumul des rémunérations nettes ainsi que les avantages versés aux anciens et nouveaux administrateurs et dirigeants mandataires sociaux. |
Il s'agit essentiellement des sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable, comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence. Les transactions avec ces parties liées sont réalisées à des prix de marché. Sur l'exercice 2019, les transactions les plus significatives, réalisées par le Groupe, concernent les sociétés suivantes :
| Transactions de l'exercice | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | Clients | Soldes au 31 décembre 2019 Fournisseurs |
Prêts LT | Compte - courant |
Ventes de biens ou de |
Achats de biens ou de |
| Messageries Laitières | 3 405 | (1) | 2 990 | services 29 259 |
services (19) |
|
| QSL-STEF | 10 742 | (34) | 1 583 | 47 671 | (15) | |
| En 2018, les transactions les plus significatives concernaient les sociétés suivantes : | ||||||
| Soldes au 31 décembre 2018 | Transactions de l'exercice |
| Soldes au 31 décembre 2019 | Transactions de l'exercice | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | courant | Ventes de biens ou de services |
Achats de biens ou de services |
|||
| En 2018, les transactions les plus significatives concernaient les sociétés suivantes : | Soldes au 31 décembre 2018 | Transactions de l'exercice | ||||
| en milliers d'euros | Clients | Fournisseurs | Prêts LT | Compte - courant |
Ventes de biens ou de |
Achats de biens ou de |
| Messageries Laitières | 3 274 | 1 995 | services 28 525 |
services |
| Ligne du tableau des flux de trésorerie | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Note | Ouverture | Variation non monétaires* |
Variation des autres éléments de BFR |
Impôt décaissé |
Flux d'investissement |
Clôture |
| Stocks et en cours | 16 | 62 939 | 587 | 10 724 | 74 250 | ||
| Clients | 17 | 508 154 | 10 702 | 14 294 | 533 150 | ||
| Autres créances et actifs financiers courants | 18 | 138 570 | 1 764 | (187) | 140 147 | ||
| Actif d'impôt courant | 18 442 | 501 | (11 318) | (6 976) | 649 | ||
| Total | 12 | 728 105 | 13 554 | 13 513 | (6 976) | 0 | 748 196 |
| Dettes fournisseurs | 446 837 | 6 344 | 24 266 | 477 448 | |||
| Autres dettes courantes (dont fournisseurs d'immobilisations) (a) | 24 | 352 823 | 2 926 | (11 772) | (7 240) | 336 737 | |
| Dette d'impôt courant | 224 | 0 | 4 705 | 4 929 | |||
| Total | 799 884 | 9 271 | 17 199 | 0 | (7 240) | 819 114 | |
| Impact sur les flux de trésorerie | 3 686 | 6 976 | (7 240) | ||||
| Impôt au compte de résultat | 12.1 | (59 837) | |||||
| Décaissement liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles | 13.1 | (3 891) | |||||
| Décaissement liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles (b) | 13.2 | (143 304) | |||||
| Total tableau des flux de trésorerie | 3 686 | (52 861) | (154 435) | ||||
| dont décaissement liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles (a) + (b) | (150 544) |
* Les variations non monétaires intègrent notamment les effets des variations de périmètre, les effets de la conversion et reclassements de compte à compte
| (en milliers d'euros) | Note | |
|---|---|---|
| Dépréciations des écarts d'acquisition | 13.1 | - |
| Amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles | 13.1 | (4 107) |
| Amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles | 13.1 | (165 051) |
| Dépréciations nettes des reprises sur actifs courants | 15/16/17/18 | 1 768 |
| Dotations aux provisions | 20/21 | (23 050) |
| Reprises de provisions | 20/21 | 28 167 |
| Autres dépréciations et provisions | 402 | |
| Total des dotations nettes des reprises | (161 871) |
| Note 28 – Honoraires des Commissaires aux comptes Mazars KPMG Montants % Montants % 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 AUDIT I) Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes 1 019 1 022 93% 93% 821 837 99% 100% individuels et consolidés a) Émetteur 124 124 11% 11% 169 173 20% 21% b) Filiales intégrées globalement 894 897 82% 82% 652 664 79% 79% II) Services autres que la certification 74 72 7% 7% 5 0 1% 0% des comptes a) Émetteur 21 21 2% 2% 0 0 0% 0% b) Filiales intégrées globalement 53 51 5% 5% 5 0 1% 0% TOTAL 1 093 1 094 100% 100% 825 837 100% 100% |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Les honoraires de commissariats aux comptes des autres cabinets s'élèvent à 140 k€ pour l'année 2019 (110 K€ | |||||||
| environnemental et des attestations spécifiques ou rapports complémentaires. | |||||||
| Note 29 – Engagements hors bilan | |||||||
| 2019 2018 |
|||||||
| Engagements reçus | |||||||
| Engagements liés au financement | |||||||
| Engagements liés aux activités opérationnelles 3 429 5 362 |
|||||||
| en 2018). Les services autres que la certification des comptes concernent principalement le rapport sociétal et Engagements liés au périmètre consolidé 8 980 7 750 Lignes de crédit disponibles à moyen terme non utilisées 144 000 98 500 |
| AUDIT | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| I) Commissariat aux comptes, | |||||
| certification, examen des comptes | |||||
| individuels et consolidés | |||||
| II) Services autres que la certification | |||||
| environnemental et des attestations spécifiques ou rapports complémentaires. Note 29 – Engagements hors bilan |
|||||
| 2019 | 2018 | ||||
| Engagements reçus | |||||
| Engagements liés au financement | |||||
| Engagements liés aux activités opérationnelles | 3 429 | 5 362 | |||
| Engagements liés au périmètre consolidé | 8 980 | 7 750 | |||
| Lignes de crédit disponibles à moyen terme non utilisées | 144 000 | 98 500 | |||
| Crédits spots et découverts bancaires non utilisés | 123 000 | 121 000 | |||
| Autres engagements reçus TOTAL |
279 409 | 232 612 | |||
| Engagements donnés | 2019 | 2018 | |||
| Engagements donnés | |||||
| Engagements liés au financement | 0 | 926 | |||
| Engagements liés aux activités opérationnelles | 82 843 | 50 690 | |||
| Engagements liés au périmètre consolidé | |||||
| Autres engagements donnés TOTAL Les engagements liés aux activités opérationnelles comprennent principalement des commandes fermes |
82 843 | 537 52 153 |
|||
| d'immobilisations corporelles non encore exécutées qui s'élèvent à 80 millions d'euros au 31 décembre 2019 (contre 50,6 millions d'euros au 31 décembre 2018) notamment du fait de l'engagement d'achat du navire |
Les engagements liés aux activités opérationnelles comprennent principalement des commandes fermes d'immobilisations corporelles non encore exécutées qui s'élèvent à 80 millions d'euros au 31 décembre 2019 (contre 50,6 millions d'euros au 31 décembre 2018) notamment du fait de l'engagement d'achat du navire Liverpool Seaways.
Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe peut être défendeur dans des litiges et contentieux. Il comptabilise une provision à chaque fois qu'il estime probable un dénouement défavorable devant se traduire par une sortie de ressources dont le montant peut être estimé de manière fiable. Au 31 décembre 2019 comme au 31 décembre 2018, il n'existait aucun litige ou contentieux susceptible d'avoir des incidences significatives sur la situation financière du Groupe et ses résultats futurs à l'exception du litige Corsica Ferries présenté ci-dessous.
En février 2018, Corsica Ferries a assigné devant le Tribunal de Commerce de Marseille le groupement SNCM (par l'intermédiaire de ses liquidateurs judiciaires) et La Méridionale.
Corsica Ferries estime que la réponse conjointe des deux sociétés à la consultation en vue de l'attribution de la Délégation de service public pour la période 2014-2023 (délégation aujourd'hui annulée), constituait une pratique anti-concurrentielle, alors même que le cahier des charges de cette consultation l'autorisait.
Le Groupe estime que cette action judiciaire n'est pas légitime et prépare une action en défense avec l'aide de ses avocats. Plusieurs audiences de procédures sont intervenues. En décembre 2019, le juge du Tribunal de Commerce de Marseille a fait droit à la demande de sursis en attendant la décision du juge administratif dans le cadre de l'assignation de la Collectivité Territoriale de Corse par Corsica Ferries.
En février, le groupe STEF a acquis 49% de la société Logistique Internationale Alimentaire (LIA), filiale du groupe NAGEL, destinée à traiter les flux de la France vers l'Allemagne, les pays de l'EST et du Nord de l'Europe.
Le Groupe a mis en place une cellule de suivi du risque épidémique Coronavirus – Covid 19, chargée de définir, à l'échelle du Groupe, les politiques d'information, de prévention et de protection afin de garantir la sécurité de l'ensemble de ses salariés ainsi que la continuité de ses opérations.
A ce stade, au regard de l'incertitude générale, il est difficile d'en mesurer l'incidence précise sur l'activité ou les perspectives du groupe
En application des règles énoncées au paragraphe 2.1 ci-dessus les sociétés suivantes sont comprises dans les états financiers consolidés :
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| Société STEF-SA (Mère) | 31-déc-19 | 31-déc-18 |
| Atlantique SA (Espagne) | 100% | 100% |
| Bretagne Frigo | 100% | 100% |
| Entrepôts Frigorifiques de Nord et de l'Est (EFNE) Entrepôts Frigorifiques du Sud-Ouest (EFSO) |
100% 100% |
100% 100% |
| FSD | 100% | 100% |
| GIE STEF Geodis | 50% | 50% |
| Institut des métiers du froid | 100% | 100% |
| SLD Aix-en-Provence | 100% | 100% |
| SNC STEF-TFE Services | 100% | 100% |
| STEF Information et Technologies STEF IT Portugal |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistics Courcelles (Belgique) | 100% | 100% |
| STEF Logistics Saintes (Belgique) | 100% | 100% |
| STEF Logistique Plouénan | 100% | 100% |
| STEF Suisse | 100% | 100% |
| STEF Nederland (Pays-Bas) et ses filiales STEF Bodegraven BV |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF International Bodegraven BV | 100% | 100% |
| STEF Eindhoven BV | 100% | 100% |
| STEF RAALTE | 100% | 40% |
| Société des Glacières et frigorifiques de St Nazaire (SGN) | ||
| et sa filiale : | 100% | 100% |
| SNC Loudéac Froid | 100% | 100% |
| Immostef et ses filiales : Blue EnerFreeze |
100% 100% |
100% 100% |
| Entrepôts Frigorifiques de Normandie Loire (EFNL) | 100% | 100% |
| Frigaurice | 100% | 100% |
| GEFA | 100% | 100% |
| Les Frigorifiques du Périgord | 100% | 100% |
| Normandie Souchet | 100% | 100% |
| SCI BV 18 SCI C2W2 |
100% 100% |
100% - |
| SCI des Pins | 100% | - |
| SCI des Vallions | 100% | 100% |
| SCI Fresh 5 | 100% | 100% |
| SCI Fresh 7 | 100% | 100% |
| SCI Immo | 100% | 100% |
| SCI Immotrans 42 | 100% | 100% |
| SNC Adour Cap de Gascogne SNC Agen Champs de Lassalle |
100% 100% |
100% 100% |
| SNC Allonnes Entrepôts | 100% | 100% |
| SNC Atton Logistique | 100% | 100% |
| SNC Bondoufle La Haie Fleurie | 100% | 100% |
| SNC Brignais Charvolin | 100% | 100% |
| SNC Burnhaupt Les Mulhouse | 100% | 100% |
| SNC Carros La Manda SNC Cavaillon Le Castanie |
100% 100% |
100% 100% |
| SNC Cergy Frais | 100% | 100% |
| SNC Cergy Froid | 100% | 100% |
| SNC de la Vesvroise | 100% | 100% |
| SNC Donzenac Entrepôts SNC Donzenac La Maleyrie |
100% | 100% |
| 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| 31-déc-19 | 31-déc-18 | |
| SNC France Plateformes SNC Gap Plan de Lardier |
100% 100% |
100% 100% |
| SNC Immotrans 49 | 100% | 100% |
| SNC Immotrans 56 | 100% | 100% |
| SNC Immotrans 69 | 100% | 100% |
| SNC La Pointe de Pessac SNC Le Mans Faraday (ex FIM) |
100% 100% |
100% 100% |
| SNC Les Essarts Sainte-Florence | 100% | 100% |
| SNC Louverne Les Guicherons | 100% | 100% |
| SNC Mâcon Est Replonges SNC Mions La Perrinnière |
100% 100% |
100% 100% |
| SNC Plan d'Orgon sur Durance | 100% | 100% |
| SNC Reims La Pompelle | 100% | 100% |
| SNC Saran Les Champs Rouges SNC Strasbourg Pont de L'Europe |
100% 100% |
100% 100% |
| SNC Toussieu Chabroud | 100% | 100% |
| SNC Trangé Le Bois Chardon | 100% | 100% |
| SNC Valence Pont des Anglais | 100% | 100% |
| STEF Logistique et ses filiales : DYAD |
100% 100% |
100% - |
| OPTIPACK | 100% | - |
| KL Services (KLS) | 100% | 100% |
| STEF Logistique Aix STEF Logistique Aix-en-Provence |
- 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Alsace | 100% | 100% |
| STEF Logistique Arnage | 100% | 100% |
| STEF Logistique Atton STEF Logistique Aulnay-sous-Bois |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Aurice | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bain de Bretagne | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bondoufle | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bourgogne STEF Logistique Bretagne Nord |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Bretagne Sud | 100% | 100% |
| STEF Logistique Brignais | 100% | 100% |
| STEF Logistique Cergy | 100% | 100% |
| STEF Logistique Darvault STEF Logistique Distribution Cergy |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Distribution Montsoult | 100% | 100% |
| STEF Logistique Distribution Vitry | 100% | 100% |
| STEF Logistique Fuveau | 100% | 100% |
| STEF Logistique Givors STEF Logistique Isle d'Abeau |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Le Plessis Belleville | 100% | 100% |
| STEF Logistique Le Plessis Paté | 100% | 100% |
| STEF Logistique Lesquin STEF Logistique Lorraine Surgelés |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Mediterranée | 100% | 100% |
| STEF Logistique Midi-Pyrénées Limousin | 100% | 100% |
| STEF Logistique Mions | 100% | 100% |
| STEF Logistique Montbartier STEF Logistique Montsoult |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Moulins-Les-Metz | 100% | 100% |
| STEF Logistique Nemours | 100% | 100% |
| STEF Logistique Niort STEF Logistique Nord |
100% 100% |
100% 100% |
| 31-déc-19 | 31-déc-18 | |
|---|---|---|
| STEF Logistique Normandie | 100% | 100% |
| STEF Logistique Pays de Loire STEF Logistique St Pierre des corps |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Tigery | 100% | 100% |
| STEF Logistique Vendenheim | 100% | 100% |
| STEF Logistique Pessac | 100% | 100% |
| STEF Logistique Rhône-Alpes STEF Logistique Rouen |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Saint-Dizier | 100% | 100% |
| STEF Logistique Saint-Sever | 100% | 100% |
| STEF Logistique Santé STEF Logistique Sorgues |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Tours | 100% | 100% |
| STEF Logistique Toussieu | 100% | 100% |
| STEF Logistique Vénissieux STEF Logistique Vitry |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Restauration France | 100% | 100% |
| STEF Transport Montsoult | 100% | 100% |
| STEF TSA STEF TSA Orléans Nord |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF TSA Rhône Alpes | 100% | 100% |
| Compagnie Méridionale de Participation (CMP) et sa filiale : | 100% | 100% |
| La Méridionale et ses filiales : | 98% | 98% |
| A.M.C Cie Méridionale de Manutention (CMM) |
98% 98% |
98% 98% |
| SNC PIANA | 98% | 98% |
| STEF Transport et ses filiales : | 100% | 100% |
| Dispack | 100% | 100% |
| Epsilon Ebrex France et sa filiale : |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Logistique Salon de Provence | 100% | 100% |
| Express Marée | 100% | 100% |
| Immotrans 35 Sigma |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Eurofrischfracht | 100% | 100% |
| STEF International Strasbourg | 100% | 100% |
| STEF International Paris | 100% | 100% |
| STEF International Ouest STEF International Lyon |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF International Bordeaux | 100% | 100% |
| STEF Logistique Caen | 100% | 100% |
| STEF Logistique Vannes STEF Transport Agen |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Transport Alpes | 100% | 100% |
| STEF Transport Angers | 100% | 100% |
| STEF Transport Avignon | 100% | 100% |
| STEF Transport Bordeaux Bègles STEF Transport Boulogne |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Transport Bourges | 100% | 100% |
| STEF Transport Brive | 100% | 100% |
| STEF Transport Caen | 100% | 100% |
| STEF Transport Cavaillon STEF Transport Chaulnes |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Transport Clermont-Ferrand | 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | 31-déc-19 | Pourcentage de contrôle 31-déc-18 |
|---|---|---|
| STEF Transport Côte d'Azur | 100% | 100% |
| STEF Transport Dijon | 100% | 100% |
| STEF Transport Epinal | 100% | 100% |
| STEF Transport Saint Lô | 100% | 100% |
| STEF Transport Investissement | 100% | 100% |
| STEF Transport Landivisiau | 100% | 100% |
| STEF Transport Langres | 100% | 100% |
| STEF Transport Laval STEF Transport Le Mans |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Transport Le Rheu | 100% | 100% |
| STEF Transport Lesquin | 100% | 100% |
| STEF Transport Lille | 100% | 100% |
| STEF Transport Limoges | 100% | 100% |
| STEF Transport Lorient | 100% | 100% |
| STEF Transport Lyon | 100% | 100% |
| STEF Transport Lyon Est STEF Transport Mâcon |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Transport Marseille | 100% | 100% |
| STEF Transport Metz | 100% | 100% |
| STEF Transport Metz Nord | 100% | 100% |
| STEF Transport Montpellier | 100% | 100% |
| STEF Transport Mulhouse | 100% | 100% |
| STEF Transport Nantes Carquefou | 100% | 100% |
| STEF Transport Narbonne | 100% | 100% |
| STEF Transport Niort 1-La Crèche STEF Transport Niort 2-La Crèche |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Transport Orléans | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Athis | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Distribution | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Plessis Belleville | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Rungis | 100% | 100% |
| STEF Transport Paris Vitry | 100% | 100% |
| STEF Transport Pilotage France | 100% | 100% |
| STEF Transport Plan d'Orgon | 100% | 100% |
| STEF Transport Quimper | 100% | 100% |
| STEF Transport Reims STEF Transport Rennes |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Transport Chateaubourg | 100% | 100% |
| STEF Transport Rethel | 100% | 100% |
| STEF Transport Rouen | 100% | 100% |
| STEF Transport Saint Amand | 100% | 100% |
| STEF Transport Saint Brieuc | 100% | 100% |
| STEF Transport Saintes (Belgique) | 100% | 100% |
| STEF Transport Saint-Sever | 100% | 100% |
| STEF Transport Seafood Lyon | 100% | 100% |
| STEF Transport Strasbourg STEF Transport Tarbes |
100% 100% |
100% 100% |
| STEF Transport Toulouse | 100% | 100% |
| STEF Transport Tours | 100% | 100% |
| STEF Transport Valence | 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| 31-déc-19 | 31-déc-18 | |
| STEF Transport Vannes | 100% | 100% |
| STEF Transport Velaines | 100% | 100% |
| STEF Transport Vendée | 100% | 100% |
| STEF Transport Vire | 100% | 100% |
| Stefover | 100% | 100% |
| TFE International Ltd (Royaume-Uni) | 100% | 100% |
| Tradimar Bordeaux | 100% | 100% |
| Transport Frigorifique Normandie | 100% | 100% |
| Transports Frigorifiques des Alpes (TFA) | 100% | 100% |
| Transports Frigorifiques Spadis et sa filiale : | 100% | 100% |
| STEF Transport St-Etienne | 100% | 100% |
| STEF Italia Holding S.r.l et ses filiales : | 100% | 100% |
| STEF Logistics Italia S.r.l | 100% | 100% |
| Immostef Italia S.r.l (détenue à 49% par Immostef France) | 100% | 100% |
| STEF Italia SpA et ses filiales : | 100% | 100% |
| CDL S.r.l | 51% | 51% |
| Project cold et sa filiale : | 100% | 100% |
| Orlando Marconi Trasporti S.r.l | 100% | 100% |
| SLF Sicilia S.r.l | 97% | 97% |
| STEF Trento S.r.l | 100% | 100% |
| STEF International Italia S.l.r | 100% | 100% |
| STEF Seafood Italia S.r.l | 100% | 100% |
| STEF Iberia et ses filiales : | 100% | 100% |
| Immostef Portugal S.L.U | 100% | 100% |
| Logirest S.L.U | 100% | 100% |
| STEF Los Olivos S.A.U | 100% | 100% |
| STEF Portugal-Logistica E Transporte LDA | 100% | 100% |
| Transportes Badosa S.A.U | 100% | 100% |
| Immostef Espana S.L.U et sa filiale : | 100% | 100% |
| Friomerk S.A.U et sa filiale: | 100% | 100% |
| Euromerk S.A.U | 100% | 100% |
| STEF Transport Sens et sa filiale : | 100% | - |
| Logistique Frigorifique de Bourgogne | 100% | - |
| SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE | 31-déc-19 | Pourcentage de contrôle 31-déc-18 |
| Participations de STEF Transport : | ||
| Froidcombi | 25% | 25% |
| Messageries Laitières | 39% | 39% |
| Stefover Tunisie (filiale de Stefover) | 49% | 49% |
| Groupe Primever | 49% | 49% |
| Olano Seafood Iberica | 32% | 32% |
| Normandie Export Logistics | 39% | 39% |
| Participations de STEF Logistique : | ||
| QSL - STEF | 49% | 49% |
| Participations d'Immostef : |
| SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE | Pourcentage de contrôle | ||
|---|---|---|---|
| Participations de STEF Transport : | |||
| Froidcombi | 25% | 25% | |
| Messageries Laitières | 39% | 39% | |
| Stefover Tunisie (filiale de Stefover) | 49% | 49% | |
| Groupe Primever | 49% | 49% | |
| Olano Seafood Iberica | 32% | 32% | |
| Normandie Export Logistics | 39% | 39% | |
| Participations de STEF Logistique : | |||
| QSL - STEF | 49% | 49% | |
| Participations d'Immostef : | |||
| Norfrigo | 38% | 38% | |
| SCCV Innovespace Corbas | 25% | 25% | |
| SCCV Parc Dijon Champollion | 49% | 49% | |
| SCCV SILSA | 49% | 49% | |
| SCCV NOBEL | 49% | - | |
| Participation de STEF Iberia : | |||
| Olano Valencia (Espagne) | 40% | 20% | |
| Participation de STEF Nederland : | |||
| STEF RAALTE | - | 40% | |
| Rapport financier annuel exercice 2019 - 128 | |||
| BILAN ACTIF STEF SA AU 31 12 2019 ACTIF |
||||
|---|---|---|---|---|
| (en euros) | ||||
| EXERCICE 2019 | EXERCICE 2018 | |||
| BRUT | AMORTISSEMENTS & DEPRECIATIONS |
NET | NET | |
| Immobilisations incorporelles Logiciels et licences informatiques |
49 807 041 | 47 372 592 | 2 434 449 | 2 522 615 |
| Fonds commercial | 1 751 444 | 1 659 120 | 92 324 | 92 324 |
| Mali de fusion | 0 | 0 | ||
| Immobilisations corporelles Terrains |
15 891 406 | 450 267 | 15 441 140 | 15 442 106 |
| Constructions | 113 408 142 | 50 064 685 | 63 343 457 | 58 667 442 |
| Matériel et installations spécifiques | 55 355 603 | 40 208 222 | 15 147 381 | 15 641 276 |
| Matériel de transport Mobilier,matériel et agencements de bureau |
206 014 2 365 123 |
159 068 2 116 482 |
46 946 248 641 |
811 198 200 |
| Autres immobilisations corporelles | 815 661 | 343 388 | 472 273 | 558 120 |
| Immobilisations en cours | 234 325 | 234 325 | 6 293 154 | |
| Immobilisations financières | ||||
| Participations Créances rattachées |
407 209 447 10 467 901 |
25 487 383 | 381 722 064 10 467 901 |
243 735 585 20 677 439 |
| Prêts | 1 440 967 | 1 440 967 | 1 588 304 | |
| Autres titres Immobilisés | 821 612 | 25 226 | 796 386 | 1 102 399 |
| Autres immobilisations financières | 3 080 906 | 1 551 691 | 1 529 215 | 1 563 859 |
| Total I | 662 855 593 | 169 438 124 | 493 417 469 | 368 083 634 |
| Créances d'exploitation | ||||
| Clients et comptes rattachés | 8 811 663 | 111 481 | 8 700 183 | 4 584 310 |
| Autres créances ………………………………………………… | 12 405 254 | 450 000 | 11 955 254 | 29 111 587 |
| Comptes-courants avec les sociétés du groupe…………………… | 553 511 685 | 8 655 874 | 544 855 811 | 535 378 970 |
| Valeurs mobilières de placement | 28 046 774 | 28 046 774 | 36 437 566 | |
| Disponibilités | 29 468 739 | 29 468 739 | 24 815 959 | |
| 821 577 | 821 577 | 390 051 | ||
| 589 | 589 | 940 | ||
| 630 719 383 | ||||
| 178 655 478 | 1 117 266 395 | 998 803 017 | ||
| Charges constatées d'avance Ecart de conversion………………………………………………. Total II 633 066 281 TOTAL I + II 1 295 921 873 |
9 217 355 | 623 848 926 |
| BILAN PASSIF STEF SA AU 31 12 2019 | |||
|---|---|---|---|
| Avant affectation | (en euros) | ||
| P A S S I F | Exercice 2019 | Exercice 2018 | |
| S I |
Capital social Prime d'émission d'apport et de fusion |
13 000 000 0 |
13 165 649 0 |
| T | Réserve légale | 1 396 485 | 1 396 485 |
| U | Réserve réglementée | 0 | 0 |
| A T |
Réserves facultatives………………………………………………………………. Report à nouveau |
1 204 626 62 995 495 |
8 448 457 63 107 327 |
| I | Résultat de l'exercice | 21 936 343 | 30 758 623 |
| O | |||
| N | Situation nette | 100 532 950 | 116 876 541 |
| N | Subventions d'investissements …………………………………… | 256 370 | 218 728 |
| E | Provisions réglementées | 9 148 755 | 9 593 781 |
| T T |
Capitaux propres Total I |
109 938 074 | 126 689 050 |
| E | |||
| PROVI- | Provisions pour risques et charges | 17 450 468 | 14 912 434 |
| SIONS | Total II | 17 450 468 | 14 912 434 |
| Dettes financières Emprunt obligataire ……………………………………………… |
0 | 0 | |
| Emprunts auprès des établissements de crédit …… | 68 067 735 | 89 090 521 | |
| Emprunts et dettes financières divers | 262 008 592 | 235 205 685 | |
| D | Comptes-courants avec les sociétés du groupe …………………… | 626 725 250 | 510 586 499 |
| E T |
956 801 577 | 834 882 705 | |
| T | Dettes d'exploitation | ||
| E | Fournisseurs et comptes rattachés | 16 749 924 | 7 039 026 |
| S | Dettes fiscales et sociales | 15 097 923 | 9 399 295 |
| Dettes diverses Fournisseurs d'immobilisations ………………………….………… |
742 348 | 354 062 | |
| Autres dettes ………………………………………….…………… | 486 079 | 5 474 817 | |
| Compte | |||
| de ré- | Ecart de conversion……………………………………………… | 0 | 51 628 |
| gulari sation |
Total III | 989 877 853 | 857 201 533 |
| TOTAL I + II + III | 1 117 266 395 | 998 803 017 |
| DESIGNATION | EXERCICE 2019 | (en euros) EXERCICE 2018 |
|---|---|---|
| EXPLOITATION | ||
| Produits d'exploitation | ||
| Montant du chiffre d'affaires : . Entrepôts prestations de services |
18 100 821 18 100 821 |
17 139 892 17 139 892 |
| Production de l'exercice | 18 100 821 | 17 139 892 |
| Charges d'exploitation | ||
| Consommations en provenance des tiers : | 29 605 979 | 19 165 905 |
| . Achats de sous-traitance | 32 401 | 7 943 |
| . Achats non stockés | 356 449 | 312 730 |
| . Services extérieurs : | ||
| - personnel extérieur - Autres services extérieurs |
1 248 822 27 968 307 |
1 116 911 17 728 321 |
| Valeur ajoutée | (11 505 159) | (2 026 013) |
| Charges imputables à des tiers refacturés | 46 778 042 | 37 803 504 |
| Impôts, taxes et versements assimilés : | 3 733 791 | 3 261 481 |
| Charges de personnel : . Salaires et traitements |
30 470 264 19 022 829 |
29 696 673 18 923 963 |
| . Charges sociales | 11 447 435 | 10 772 710 |
| Excédent brut d'exploitation | 1 068 828 | 2 819 338 |
| Reprises sur dépréciations et transferts de charges Autres produits |
9 636 096 4 292 751 |
7 034 008 4 660 450 |
| Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions : | 20 376 363 | 13 829 373 |
| . Sur immobilisations | 9 559 502 | 9 125 423 |
| . Sur actif circulant | 50 795 | 133 325 |
| . Pour risques et charges | 10 766 066 | 4 570 625 |
| Résultat d'exploitation | (5 378 688) | 684 422 |
| COMPTE DE RESULTAT STEF SA AU 31 12 2019 | ||
|---|---|---|
| DESIGNATION | EXERCICE 2019 | EXERCICE 2019 |
| FINANCIER | ||
| Produits financiers | 36 353 958 | 31 510 180 |
| . De participations | 32 352 266 | 27 570 420 |
| . Autres intérêts et produits assimilés……… | 3 965 527 | 3 798 442 |
| . Reprises sur provisions et dépréciations…… | 36 165 | 141 318 |
| Charges financières | 9 039 919 | 5 625 341 |
| . Dotations aux provisions et dépréciations… . Intérêts et charges assimilées |
7 202 641 1 837 278 |
3 526 111 2 099 231 |
| Résultat financier | 27 314 039 | 25 884 839 |
| Résultat courant avant impôt | 21 935 351 | 26 569 261 |
| EXCEPTIONNEL | ||
| Produits exceptionnels | 2 827 474 | 3 610 582 |
| . Sur opérations de gestion | 97 000 | 3 384 |
| . Sur opérations de capital : - produits de cessions d'éléments d'actifs immobilisés |
880 514 | 1 894 527 |
| - quote part subventions d'investissements… | 83 932 | 52 219 |
| - autres ………………………………………………………………………………………………………………… | 1 145 | 5 938 |
| . Reprises sur provisions et amortissements - sur provisions réglementées1 764 883 |
1 654 514 | |
| - sur provisions et dépréciations | 0 | 0 |
| Charges exceptionnelles | 2 305 206 | 3 370 390 |
| . Sur opérations de gestion | 38 390 | 43 589 |
| . Sur opérations de capital : - valeurs comptables des éléments immobilisés cédés |
188 427 | 1 484 929 |
| - charges exceptionnelles diverses………… | 758 531 | 880 286 |
| . Dotations aux amortissements et aux provisions : - aux provisions réglementées |
1 319 858 | 961 586 |
| Résultat exceptionnel | 522 268 | 240 192 |
| 521 276 | (3 949 171) | |
| Impôts sur les bénéfices : - Intégration fiscale - charge ………………45 723 108 |
30 503 570 | |
| - Intégration fiscale - produit ……………. | (45 201 832) | (34 452 741) |
| Résultat net | 21 936 343 | 30 758 623 |
L'exercice social clos le 31 décembre 2019 a une durée de 12 mois.
Il n'y a pas de modification substantielle dans les méthodes d'évaluation, les principes et règles comptables ni dans les activités opérationnelles qui altèrent la comparabilité des comptes annuels par rapport à l'exercice précédent.
Les comptes annuels de la société ont été arrêtés conformément aux dispositions du règlement 2014-03 de l'Autorité des Normes Comptables du 5 juin 2014 homologué par arrêté ministériel du 8 septembre 2014 relatif au Plan Comptable Général (modifié par le règlement 2016-07 de l'Autorité des Normes Comptables du 4 novembre 2016 homologué par arrêté ministériel du 26 décembre 2016).
Sauf indication explicite contraire, les montants mentionnés dans la présente annexe sont exprimés en milliers d'euros.
La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
Les immobilisations incorporelles, qui comprennent principalement :
sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires, hors frais d'acquisition) ou à leur coût de production. Les licences et logiciels sont amortis sur leur durée d'utilité (maximum 5 ans).
Conformément à la règlementation comptable, les fonds commerciaux sont présumés à durée non limitée. Ils font alors l'objet d'un test de dépréciation annuel systématique visant à comparer la valeur nette comptable à la valeur actuelle. La valeur actuelle est la plus élevée de la valeur vénale et de la valeur d'usage. A défaut de pouvoir isoler la valeur actuelle de cet actif pris isolément, l'approche se fonde sur la valeur actuelle du groupe d'actifs auquel il appartient.
Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est alors constatée.
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition ou à leur coût de production, à l'exclusion de toutes charges financières.
Les amortissements figurant à l'actif sont calculés, suivant le mode linéaire, sur la durée d'utilisation estimée pour chaque catégorie d'immobilisations :
| Immeuble du siège social : | 40 ans |
|---|---|
| Constructions d'origine : | 25-30 ans sur la base de 90 % de la valeur brute. |
| Constructions postérieures : | 20 ans sur la base de 90 % de la valeur brute. |
| Installations spécifiques : | 10 ans |
| Installations, agencements, aménagements : | 6 à 10 ans |
| Outillage industriel : | 5 ans |
| Matériel industriel : | 4 ans |
| Matériel de bureau : | 8 ans |
| Matériels informatiques : | 3 à 5 ans |
| Matériels de transport : | 5 à 9 ans |
Les immobilisations corporelles sont soumises à un test de dépréciation en cas d'indice de perte de valeur.
Les titres de participation et les autres titres immobilisés sont inscrits au bilan à leur coût d'acquisition y compris les honoraires et frais d'actes liés à l'acquisition des titres.
A la clôture, une dépréciation est constatée lorsque la valeur d'utilité des participations, appréciée titre par titre, est inférieure à la valeur comptable.
La valeur d'utilité est déterminée sur la base de la quote-part d'actif net comptable de l'entité détenue. Il est également tenu compte dans cette appréciation des perspectives d'activité, de rentabilité et des plus-values latentes immobilières.
Les créances, dont les créances clients, sont valorisées à leur valeur nominale. Les créances sur les clients font l'objet le cas échéant, d'une dépréciation calculée sur la base du risque de non recouvrement :
les créances douteuses sont dépréciées en totalité de leur valeur hors taxe.
les créances jugées incertaines sont également dépréciées de la totalité de leur valeur hors taxe dès lors que leur ancienneté excède 6 mois sauf si une partie de la créance bénéficie d'une transaction, d'un concordat ou d'une réelle possibilité de récupération.
Les valeurs mobilières de placement autres que les actions propres, dont la méthodologie est précisée en note 2.6, sont comptabilisées à leur prix d'acquisition et donnent lieu, le cas échéant, à des dépréciations pour les ramener à leur valeur de marché ou à leur valeur liquidative.
Les actions de la société, acquises dans le cadre des programmes de rachat, sont classées en Autres Titres Immobilisés ou en Valeurs Mobilières de Placement en fonction de leur affectation d'origine ou ultérieure.
Les actions explicitement destinées à être attribuées aux dirigeants et cadres dans le cadre des plans d'options ou de bons d'acquisition d'actions en cours sont classées en Valeurs Mobilières de Placement, de même que celles acquises dans le cadre d'un Plan d'Epargne Européen et celles destinées à être remises en paiement ou échangées dans le cadre d'une opération de croissance externe.
Elles sont comptabilisées pour une nouvelle valeur brute égale à la valeur nette comptable de l'action, au jour de la décision de leur affectation.
Les titres acquis dans le cadre du contrat de liquidité pour l'animation boursière du titre sont portés en Autres Titres Immobilisés.
Une dépréciation est constatée à la clôture de l'exercice lorsque leur valeur d'inventaire, déterminée par référence au cours de bourse moyen du dernier mois de l'exercice, est inférieure à leur coût d'acquisition, sauf en ce qui concerne les actions destinées à être annulées ou les actions affectées en couverture des plans d'actions de performance dont la remise est probable à l'issue de la période d'acquisition.
La méthodologie d'évaluation est au coût moyen pondéré.
Des actions de performance ont été attribuées à certains salariés et aux cadres dirigeants du Groupe. L'acquisition définitive des actions est subordonnée à la réalisation de critères financiers.
Cette attribution d'actions de performance représente un avantage consenti à leurs bénéficiaires et constitue à ce titre un complément de rémunération.
Les avantages des attributions d'actions de performance sont octroyés sur décision du Conseil d'administration de STEF SA après approbation en Assemblée Générale.
Les dividendes sont affectés comptablement à la date de l'Assemblée Générale ayant décidé des distributions, étant observé qu'en fin d'exercice sont également pris en compte les coupons détachés avant le 31 décembre et qui seraient effectivement encaissés au début de l'exercice suivant.
STEF SA est la tête de groupe fiscal. A ce titre, elle comptabilise, d'une part, le produit d'impôt en provenance des filiales intégrées au groupe fiscal et, d'autre part, la charge d'impôt calculée au niveau du groupe fiscal.
Les impôts différés ne sont pas comptabilisés.
La société applique depuis 2014 la recommandation n° 2013-02 du 7 novembre 2013 de l'Autorité des Normes Comptables relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises. La société a fait le choix d'appliquer la méthode 2 décrite dans
cette recommandation ce qui implique qu'elle reconnaîtra désormais immédiatement en résultat de l'exercice les écarts actuariels nés sur cette même période.
Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le groupe sont constitués des indemnités de fin de carrière versées lors du départ à la retraite et dont le montant est fonction du dernier salaire et de l'ancienneté acquise.
L'engagement correspondant est géré dans le cadre d'un contrat groupe, par STEF, qui par ailleurs a versé des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurances.
Le calcul des engagements est effectué par un actuaire indépendant en application de la méthode actuarielle.
Les droits acquis à la clôture de l'exercice sont définis par la Convention Collective dont relève chaque société et refacturés à celles-ci par STEF qui rembourse en contrepartie les indemnités réellement versées. Ces droits sont évalués sur la base du départ volontaire du salarié et sont ainsi calculés charges sociales comprises.
Ils sont évalués en conformité avec les dernières évolutions législatives.
Les principales données actuarielles sont les suivantes :
La provision destinée à couvrir les droits conventionnels des salariés, liés à l'attribution de médailles du travail, est calculée selon les mêmes méthodes et les mêmes hypothèses actuarielles que celles retenues en matière d'indemnités de fin de carrière. Les écarts actuariels sont immédiatement comptabilisés en résultat. Les règles d'attribution des médailles, propres à la société, ont été prises en compte. Le montant de l'engagement, ainsi calculé, figure en provisions pour risques et charges, à la clôture de l'exercice.
Les provisions réglementées comprennent, à la clôture de l'exercice, les amortissements dérogatoires. Les amortissements dérogatoires résultent des différences existantes entre les bases et entre les durées d'amortissement fiscal et comptable des immobilisations.
La société utilise des instruments dérivés de taux pour réduire son exposition à la variation des taux d'intérêts, principalement à raison de ses emprunts bancaires et lignes de crédit à taux variables.
Les produits et charges résultant de l'utilisation de ces instruments sont constatés en résultat, de manière symétrique à l'enregistrement des charges et des produits des opérations couvertes, lorsqu'ils sont comptablement qualifiés de couverture.
Les dérivés qui ne sont pas qualifiés de couverture sur le plan comptable suivent le mode de comptabilisation suivant :
| - Les plus / moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat. | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2.14. Frais d'émission d'emprunts | |||||
| Les frais liés à l'émission d'emprunts sont comptabilisés intégralement en résultat dans l'exercice où ils sont exposés. |
|||||
| Compléments d'information relatifs au bilan et au compte de résultat | |||||
| 3.1. Immobilisations incorporelles | |||||
| Valeurs brutes | |||||
| 31/12/2018 | Acquisitions | Sorties | Transferts | 31/12/2019 | |
| Fonds commercial Logiciels Total |
1 751 48 577 50 328 |
1 260 1 260 |
(30) (30) |
0 | 1 751 49 807 51 558 |
| Amortissements et dépréciations | |||||
| 31/12/2018 | Reprises | Dépréciations | Dotations | 31/12/2019 | |
| Fonds commercial Logiciels |
1 659 46 054 |
(30) | 1 348 | 1 659 47 372 |
|
| Total | 47 713 | (30) | 0 | 1 348 | 49 031 |
| Amortissements et dépréciations | |||
|---|---|---|---|
| 31/12/2018 | Acquisitions | Transferts | Cessions/ mises au rebut |
31/12/2019 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Terrains et aménagements terrains |
15 931 | 36 | 16 | (92) | 15 891 | |||
| Constructions | 105 075 | 3 933 | 5 146 | (746) | 113 408 | |||
| Matériel et installations | 53 634 | 2 189 | 1 127 | (1 595) | 55 356 | |||
| Autres | 3 436 | 179 | 0 | (228) | 3 387 | |||
| Immobilisations en cours | 6 293 | 246 | (6 289) | (15) | 234 | |||
| Total | 184 369 | 6 583 | 0 | (2 676) | 188 276 | |||
| Les transferts traduisent principalement la mise en service des immobilisations en cours. Amortissements et dépréciations |
||||||||
| 31/12/2018 | Reprises | Dépréciations Dotations |
31/12/2019 | |||||
| Terrains et aménagements terrains Constructions |
489 46 407 |
(92) (597) |
53 4 255 |
450 50 065 |
| Matériel et installations | 53 634 | 2 189 | 1 127 | (1 595) | 55 356 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres | 3 436 | 179 | 0 | (228) | 3 387 | |
| Immobilisations en cours | 6 293 | 246 | (6 289) | (15) | 234 | |
| Total | 184 369 | 6 583 | 0 | (2 676) | 188 276 | |
| Les transferts traduisent principalement la mise en service des immobilisations en cours. | ||||||
| Amortissements et dépréciations | ||||||
| 31/12/2018 | Reprises | Dépréciations | Dotations | 31/12/2019 | ||
| Terrains et aménagements terrains | 489 | (92) | 53 | 450 | ||
| Constructions | 46 407 | (597) | 4 255 | 50 065 | ||
| Matériel et installations | 37 993 | (1 520) | 3 735 | 40 208 | ||
| Autres | 2 679 | (228) | 168 | 2 619 | ||
| Total | 87 568 | (2 437) | 0 8 211 |
93 342 |
| 3.3. Immobilisations financières | ||||
|---|---|---|---|---|
| Valeurs brutes | ||||
| 31/12/2019 | ||||
| 31/12/2018 | Augmentations | Diminutions | ||
| Participations Créances rattachées à des participations |
267 210 20 678 |
140 000 10 626 |
(20 836) | 407 210 10 468 |
| Autres Titres immobilisés Autres |
1 164 4 704 |
83 | (342) (265) |
822 4 522 |
Titres de participations :
Ils sont constitués de 9.132 actions STEF auto détenues (voir notes 2.6 et 3.5).
Montant essentiellement constitué d'une créance au titre de l'appel en garantie à première demande dans le domaine du maritime (3.000 milliers d'euros) et de prêts au titre de l'aide à la construction (1.441 milliers d'euros).
| 3.4. Tableau des dépréciations et provisions | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Les mouvements ayant affecté les provisions au cours de l'exercice s'établissent comme suit : | ||||||
| Reprises | ||||||
| Provisions | Provisions | |||||
| au 31/12/18 | Dotations | Utilisation | Non | au 31/12/19 | ||
| utilisation | ||||||
| -Provisions réglementées (amort dérogatoires) | 9 594 | 1 320 | (1 765) | 9 149 | ||
| - Provisions pour Médailles du Travail | 432 | 82 | (12) | 502 | ||
| - Autres provisions pour risques (1) | 14 480 | 10 604 | (8 186) | (30) | 16 868 | |
| - Autres provisions pour charges (1) | 0 | 0 | ||||
| Dépréciations | ||||||
| - Autres immobilisations | 0 | 0 | ||||
| - Titres de participation | (2) | 23 474 | 2 013 | 25 487 | ||
| - Créances de participation | 0 | 0 | ||||
| - Autres titres immobilisés | 61 | (36) | 25 | |||
| - Autres immobilisations financières | (3) | 1 552 | 1 552 | |||
| - Clients comptes rattachés | 133 | 51 | (1) | (72) | 111 | |
| - Titres de placement | 0 | 0 | ||||
| - Comptes courants | (4) | 3 467 | 5 189 | 8 656 | ||
| - Autres créances d'exploitation | (5) | 450 | 450 | |||
| Total | 53 643 | 19 259 | (10 000) | (102) | 62 800 | |
| Résultat d'exploitation | 10 737 | (8 301) | ||||
| Résultat Financier | 7 202 | (36) | ||||
| Résultat Exceptionnel | 1 320 | (1 765) |
| En milliers d'euros | 2019 | 2018 | 2017 | |
|---|---|---|---|---|
| valeur actuarielle des engagements fonds versés aux fonds d'assurances |
51 983 (36 176) |
43 978 (31 101) |
42 091 (29 744) |
|
| écarts actuariels différés provision à la clôture de l'exercice (*) |
15 807 | 12 877 | 12 347 |
| (*) EVOLUTION DE LA PROVISION | |
|---|---|
| Provision à l'ouverture (31 déc. 2018) | 12 877 |
| Charge / Produit de l'exercice | 10 176 |
| Prestations payées | (2 646) |
| Versement de fond | (4 600) |
| Provision au 31 déc. 2019 | 15 807 |
Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d'investisseurs institutionnels en France. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l'essentiel, d'une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d'assurances sont composés d'actifs en euros (part principale) et d'actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital.
(2) Dépréciations des titres de participation, principale dotation de l'exercice :
(3) Dépréciation des autres immobilisations financières, principalement :
(4) Dépréciation des comptes courants :
hausse de la dépréciation du compte courant STEF NEDERLAND à hauteur de 5.189 milliers d'euros laissant apparaitre un total de 7.952 milliers d'euros et,
maintien de la dépréciation du compte courant Atlantique SA pour 704 milliers d'euros.
(5) Dépréciation des autres créances d'exploitation :
| 3.5. Capitaux propres | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Les capitaux propres de la société ont évolué, comme suit, durant l'exercice : | ||||||
| Affectation | Résultat | |||||
| Au | du résultat | Dividende | de | Au 31/12/19 | ||
| 31/12/18 | Variation | de l'exercice | versé | l'exercice | ||
| précédent | ||||||
| Capital | 13 166 | (166) | 13 000 | |||
| Prime d'émission et d'apport | 0 | 0 | ||||
| Réserve légale | 1 396 | 1 396 | ||||
| Autres réserves | 8 448 | (7 243) | 1 205 | |||
| Report à nouveau | 63 107 | 30 759 | (30 871) | 62 995 | ||
| Résultat | 30 759 | (30 759) | 21 936 | 21 936 | ||
| Sous total Situation nette | 116 876 | (7 409) | 0 | (30 871) | 21 936 | 100 532 |
| Provisions réglementées | 9 594 | (445) | 9 149 | |||
| Subventions | 219 | 38 | 257 | |||
| Capitaux propres | 126 689 | (7 816) | 0 | (30 871) | 21 936 | 109 938 |
| Par décision du conseil d'administration du 12 décembre 2019, le Groupe a procédé à l'annulation | ||||||
| de 165.649 titres auto détenus ramenant le capital social à 13.000.000d'euros, divisé en | ||||||
| 13.000.000 actions d'une valeur nominale de 1 euro. | ||||||
| La répartition du capital au 31 décembre 2019 est la suivante : | ||||||
| Pourcentage | ||||||
| Atlantique Management | 30,82% | |||||
| FCPE des salariés du groupe | 16,95% | |||||
| Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique | 9,97% | |||||
| Union Economique et Financière | 7,55% | |||||
| Société Européenne de Logisitique du Froid | 5,94% | |||||
| Autres membres de l'action de concert | 0,46% | |||||
| Auto-détention | 4,90% | |||||
| Autres (actionnaires détenant moins de 5% du capital) | 23,41% |
| Par décision du conseil d'administration du 12 décembre 2019, le Groupe a procédé à l'annulation de 165.649 titres auto détenus ramenant le capital social à 13.000.000d'euros, divisé en 13.000.000 actions d'une valeur nominale de 1 euro. La répartition du capital au 31 décembre 2019 est la suivante : |
Pourcentage | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Atlantique Management FCPE des salariés du groupe Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique Union Economique et Financière Société Européenne de Logisitique du Froid Autres membres de l'action de concert Auto-détention Autres (actionnaires détenant moins de 5% du capital) Total |
30,82% 16,95% 9,97% 7,55% 5,94% 0,46% 4,90% 23,41% 100,00% |
|||||
| Actions propres : Au 31.12.2019, la société STEF détenait 636.915 actions propres pour un montant brut de 28.823 milliers d'euros, détaillé comme suit : |
||||||
| Autres titres | Détention en | |||||
| Destination des titres détenus en autocontrôle | Nombre d'actions | Immobilisés (K€) | V.M.P. (K€) | |||
| Animation du cours par l'intermédiaire d'un contrat de liquidité | 9 132 | 776 | ||||
| Couverture d'attribution d'actions aux salariés dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise |
24 094 | 1 045 | ||||
| Couverture du plan d'attribution d'actions de performance (article L225- |
| 3.6. Etat des créances et des dettes par échéance | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 3.6.1 Tableau des créances | |||||
| Dont à moins | Dont à plus d'un | Dont avec les | |||
| Total | d'un an | an | entreprises liées | ||
| Créances rattachées à des participations | 10 468 | 968 | 9 500 | 10 468 | |
| Autres créances financières | 0 | 0 | 0 | ||
| Créances d'exploitation (clients) | 8 812 | 8 812 | 7 437 | ||
| Créances d'exploitation (autres) Comptes courants avec les sociétés du groupe |
12 405 553 512 |
12 405 553 512 |
0 553 512 |
||
| Total | 585 197 | 575 697 | 9 500 | 571 417 | |
| 3.6.2 Tableau des dettes | |||||
| Moins d'un | Plus d'un an | Plus de cinq | Dont avec les | ||
| Total | an | moins de cinq ans |
ans | entreprises liées | |
| Dettes auprès des établissements de crédit | 56 101 | 4 454 | 42 978 | 8 787 | |
| Autres emprunts (Billets de Trésorerie) | 262 000 | 262 000 | |||
| Dettes financières diverses | 9 | 9 | |||
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 16 750 | 16 750 | 13 118 | ||
| Dettes fiscales et sociales | 15 098 | 15 098 | |||
| Comptes courants avec les sociétés du groupe | 626 725 | 626 725 | 626 725 |
| 3.6.2 Tableau des dettes | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Total | Moins d'un an |
Plus d'un an moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
Dont avec les entreprises liées |
|
| Dettes auprès des établissements de crédit | 56 101 | 4 454 | 42 978 | 8 787 | |
| Autres emprunts (Billets de Trésorerie) | 262 000 | 262 000 | |||
| Dettes financières diverses | 9 | 9 | |||
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 16 750 | 16 750 | 13 118 | ||
| Dettes fiscales et sociales | 15 098 | 15 098 | |||
| Comptes courants avec les sociétés du groupe | 626 725 | 626 725 | 626 725 | ||
| Dettes diverses | 1 228 | 1 228 | 428 | ||
| Total | 977 911 | 926 264 | 42 978 | 8 787 | 640 276 |
| Les comptes courants se composent essentiellement d'avances de trésorerie, accordées aux filiales | |||||
| ou consenties par celles-ci et pour lesquelles aucune échéance n'est arrêtée. | |||||
| 3.7 Dettes financières | |||||
| 2019 | 2018 | ||||
| Emprunt Obligataire | 0 | 0 | |||
| 31 101 | 24 508 | ||||
| 25 000 | 50 000 | ||||
| Emprunt à long terme | |||||
| Tirage sur des lignes de crédit à moyen terme | |||||
| Crédit Spot | 0 | 0 | |||
| Découverts bancaires Billets de trésorerie |
11 967 262 000 |
14 583 235 200 |
| Les comptes courants se composent essentiellement d'avances de trésorerie, accordées aux filiales | |||
|---|---|---|---|
| ou consenties par celles-ci et pour lesquelles aucune échéance n'est arrêtée. | |||
| 3.7 Dettes financières | |||
| Emprunt à long terme | 31 101 | 24 508 | |
| Tirage sur des lignes de crédit à moyen terme | 25 000 | 50 000 | |
| Crédit Spot Découverts bancaires |
0 11 967 |
0 14 583 |
|
| Billets de trésorerie Total |
262 000 330 068 |
235 200 324 291 |
L'ensemble des emprunts à long terme sont assortis de sûretés.
Les lignes de crédit moyen-terme au 31 décembre 2019 s'élèvent à 169.000 milliers d'euros dont une part non utilisée de 144.000 milliers d'euros. Les dates d'échéance de ces lignes s'échelonnent sur plusieurs années.
Au 31 décembre 2019, la quasi-totalité des emprunts bancaires et lignes de crédit est à taux variable.
Au 31 décembre 2019, la totalité des dettes financières est libellée en euros.
La stratégie de couverture opérée par le groupe se traduit par la souscription de swaps de taux d'intérêts. Ces swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs, que ce soit de durée ou de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sousjacent, soit entre 9 et 12 ans.
Le total couvert par les 15 swaps en cours au 31/12/2019 est de 101,5 M€. La valeur « Mark to Market » au 31.12.2019 de ces instruments est de – 3.113 K€.
Lorsque les éléments couverts sont portés par les filiales, des contrats miroirs sont conclus entre STEF et les filiales concernées.
Elles correspondent principalement à des charges diverses précomptées.
Les produits à recevoir et charges à payer s'élèvent respectivement à 9.681 et 9.989 milliers d'euros au 31 décembre 2019.
| Charges à payer | Montant |
|---|---|
| Emprunts et dettes financières divers | |
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 364 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 1 669 |
| Dettes fiscales et sociales | 7 535 |
| Autres dettes | 421 |
| TOTAL | 9 989 |
| Produits à recevoir | Montant |
|---|---|
| Créances clients et comptes rattachés | 1 995 |
| Créances rattachées à des participations | |
| Autres immobilisations financières | |
| Autres créances | 7 686 |
| TOTAL | 9 681 |
| Activités | 2019 | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Locations matériels et autres Locations immobilières |
5 663 12 438 |
5 657 11 483 |
4 713 10 795 |
| Total | 18 101 | 17 140 | 15 508 |
L'Etat a assigné aux vendeurs d'énergie et de carburants (« obligés ») des quotas d'économies d'énergie à réaliser sous peine de devoir payer une pénalité. Les actions qui donnent droit à l'octroi de Certificats d'Economie d'Energie (CEE) sont définies par la loi comme « toute action additionnelle par rapport à l'activité habituelle » qui « permet la réalisation d'économies d'énergie ».
Le Groupe bénéficie d'un transfert des droits versés aux entreprises obligées via les investissements. Ces droits ont été analysés comme des subventions d'investissement indirectes accordées par l'Etat et sont comptabilisés en subventions d'investissement. La quote-part de subvention virée au résultat est constatée sur la durée d'amortissement des biens sous-jacents. Le montant des « primes d'énergie » cumulées fin 2019 s'élève à 624 milliers d'euros dont 84 milliers d'euros comptabilisés en résultat de cette année.
| Produits | ||
|---|---|---|
| Main d'œuvre et frais de déplacements Mise à disposition immobilière Facturation de frais communs de Groupe Redevances de concessions et de licences Revenus de titres de participations Intérêts des comptes - courants Autres produits |
5 110 12 559 40 083 1 348 32 349 2 653 4 183 |
|
| Total | ---------- 98 285 |
|
| Charges | Honoraires mandat de gestion immobilier Locations immobilières Coûts informatiques métier Personnel détaché Frais communs de groupe Intérêts sur comptes courants Autres charges |
403 652 3 566 1 129 6 629 177 2 894 --------- |
| Total | 15 451 | |
| en milliers | |
|---|---|
| Créances avec les entreprises liées | d'euros |
| Créances rattachées à des participations | 10 468 |
| Créances clients | 6 320 |
| Travaux et charges à refacturer | 1 116 |
| Comptes courants débiteurs | 553 511 |
| Autres créances (Avoirs à Recevoir) | 46 |
| Total | 571 461 |
| Dettes avec les entreprises liées | |
| Dettes rattachés à des participations | 5 |
| Dettes fournisseurs | 12 652 |
| Factures non parvenues | 467 |
| Comptes courants créditeurs | 626 725 |
| Autres dettes | 428 |
| Total | 640 277 |
La liste des transactions effectuées par la société avec des parties liées (au sens de l'article R123- 199-1 du code de commerce) n'est pas indiquée car ces transactions sont, soit conclues à des conditions normales de marché, soit exclues du champ d'application du règlement n°2010-02.
Le résultat financier est positif et s'élève à 27.314 milliers d'euros. Il se compose principalement des éléments suivants :
De dividendes encaissés pour 31.395 milliers d'euros et de bénéfices de l'exercice des SNC/SCI à hauteur de 954 milliers d'euros.
D'autres produits financiers pour 4.002 milliers d'euros, comprenant 2.653 milliers d'euros d'intérêts sur les comptes-courants et 1.266 milliers d'euros de produits financiers sur les prêts accordés aux filiales dont 1.122 milliers d'euros de frais de SWAP refacturés aux filiales.
De dotations aux dépréciations sur actifs financiers pour 5.189 milliers d'euros, et sur titres de participation pour 2.013 milliers d'euros.
Les intérêts et charges assimilées pour 1.837 milliers d'euros.
Les principaux éléments qui composent le résultat exceptionnel sont :
En charges :
En produits :
Les mouvements sur amortissements dérogatoires constituent un produit net de 445 milliers d'euros.
STEF s'est porté caution de certaines de ses filiales au titre de contrats de financements immobiliers. Ces cautions s'élèvent à 220.632 milliers d'euros au 31 décembre 2019.
STEF reçoit des cautions douanières. Ces cautions s'élèvent à 2.057 milliers d'euros au 31 décembre 2019.
Depuis 1997, la société est tête de groupe d'intégration fiscale. Le Groupe fiscal se compose de 169 filiales.
Les conventions passées avec les filiales du groupe fiscal d'intégration mentionnent expressément qu'il n'y a pas d'obligation pour la société tête de groupe de reverser, pendant la période d'intégration comme en cas de sortie du groupe d'une filiale, les déficits fiscaux réalisés par cette dernière et utilisés par le groupe. De ce fait, la société n'a constaté aucune provision à ce titre.
| une charge d'impôt de 634 milliers d'euros. 161,4 millions d'Euros. |
d'intégration comme en cas de sortie du groupe d'une filiale, les déficits fiscaux réalisés par cette dernière et utilisés par le groupe. De ce fait, la société n'a constaté aucune provision à ce titre. La charge d'impôt au titre de l'intégration fiscale s'élève à 45.723 milliers d'euros, après imputation des crédits d'impôt. Le produit d'impôt correspondant à l'impôt versé par les filiales de STEF SA comme si elles avaient été imposées séparément s'élève à 45.089 milliers d'euros soit Le solde de déficits utilisés par la société mère et potentiellement restituable aux filiales s'élève à En l'absence d'intégration fiscale, STEF SA (seule) a un produit d'impôt s'élevant à 113 milliers d'euros et des déficits reportables d'un montant de 40.667 milliers d'euros. |
|
|---|---|---|
| 3.18. Effectifs Les effectifs moyens de la société se répartissent comme suit : |
||
| Permanents | ||
| Cadres | 189 | |
| Hautes Maîtrises | 4 | |
| Maîtrises Employés |
13 9 |
|
| Total | 215 | |
| Au titre de l'exercice précédent, les effectifs permanents étaient de 220. | ||
Les rémunérations nettes totales et les jetons de présence versés aux membres du Conseil d'Administration se sont élevés à 1.703 milliers d'euros en 2019 contre 2.084 milliers d'euros en 2018.
STEF SA est l'entreprise qui établit les états financiers consolidés pour l'ensemble du Groupe.
Aucun événement significatif n'est survenu depuis le 31 décembre 2019.
| STEF O | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| RESULTATS FINANCIERS DE LA SOCIETE | |||||
| AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES (en euros) |
|||||
| DATE D'ARRETE durée (mois) |
31.12.15 | 31.12.16 | 31.12.17 | 31.12.18 | 31.12.19 |
| de l'exercice | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 |
| I.Situation financière en fin d'exercice | |||||
| Capital social Nombre d'actions émises Valeur nominale de l'action Nombre d'obligations convertibles en actions |
13 165 649 13 165 649 $\mathbf{1}$ |
13 165 649 13 165 649 1 |
13 165 649 13 165 649 1 |
13 165 649 13 165 649 1 |
13 000 000 13 000 000 |
| II. Résultat global des opérations effectives | |||||
| Chiffre d'affaires hors taxes | 13 426 628 | 14 109 414 | 15 507 911 | 17 139 892 | 18 100 821 |
| Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions | 32 306 153 | 40 812 445 | 19 022 863 | 38 035 423 | 41 254 173 |
| Impôts sur les bénéfices (crédit d'impôt maison-mère) | (4 287 209) | (2 153 283) | (1521794) | (3949171) | 521 276 |
| Bénéfice après impôts, amortissements et provisions | 23 207 531 | 19 890 764 | 34 214 255 | 30 758 623 | 21 936 343 |
| Montant des bénéfices distribués (net) | 25 673 016 | 29 622 710 | 32 255 840 | 32 914 123 | 33 800 000 |
| III. Résultat des opérations réduit à une seule action | |||||
| Bénéfice après impôts, mais avant amortissements et provisions |
2,78 | 3,26 | 1,56 | 3,19 | 3,21 |
| Bénéfice après impôts, amortissements et provisions | 1,76 | 1,51 | 2,60 | 2,34 | 1,69 |
| Dividende versé à chaque action | 1,95 | 2,25 | 2,45 | 2,50 | 2,60 |
| IV.Personnel | |||||
| Nombre de salariés | 198 | 196 | 205 | 220 | 215 |
| Montant de la masse salariale | 15 031 462 | 14 905 529 | 17 617 230 | 18 923 963 | 19 022 829 |
| Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux |
|||||
| (Sécurité soc. oeuvres sociales) | 8 446 467 | 8 5 21 7 34 | 10 433 398 | 10 772 710 | 11 447 435 |
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2019
Siège social : 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Capital social : €.13 000 000
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2019
A l'Assemblée générale de la société STEF,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la société STEF relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le conseil d'administration le 12 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.1 « Référentiel comptable » de l'annexe aux comptes consolidés qui expose les effets résultant de la première application, au 1er janvier 2019, de la norme IFRS 16 relative aux contrats de location.
En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment et de la formation de notre opinion exprimée ciavant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
(Note 13 de l'annexe aux comptes consolidés)
Au 31 décembre 2019, les actifs immobilisés sont constitués des éléments suivants :
Le Groupe examine de manière régulière si ses immobilisations incorporelles et corporelles ne sont pas soumises aux indices de perte de valeur décrits en note 13.4 de l'annexe, et le cas échéant, réalise des tests de perte de valeur.
Le Groupe réalise par ailleurs annuellement, un test de perte de valeur des écarts d'acquisition et des éléments incorporels à durée de vie indéterminée selon les modalités décrites dans la note 13.4 de l'annexe. Une perte de valeur est constatée lorsque la valeur recouvrable des actifs testés, éventuellement regroupés au sein d'Unités Génératrices de Trésorerie (ci-après « UGT »), est inférieure à leur valeur nette comptable. Cette valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d'utilité, et sa juste valeur nette des coûts de vente. La détermination de la valeur recouvrable repose sur des calculs de flux de trésorerie futurs actualisés visant à déterminer la valeur d'utilité des UGT. Ces calculs requièrent des jugements importants de la direction, notamment sur l'établissement des prévisions ainsi que sur le choix des taux d'actualisation et de croissance sur le long terme retenus.
Par exception, pour l'UGT Maritime, la valeur de marché des navires à dires d'experts est utilisée comme valeur terminale.
Dans ce contexte, nous avons considéré l'évaluation des écarts d'acquisition et des actifs incorporels et corporels comme un point clé de l'audit, du fait de l'importance de ces actifs au bilan et du recours élevé au jugement de la direction qu'implique cette évaluation, notamment sur l'établissement des prévisions ainsi que sur la détermination des taux d'actualisation et de croissance sur le long terme retenus.
Nos travaux ont consisté, en premier lieu, à revoir le caractère raisonnable des indicateurs de perte de valeur retenus par le Groupe et à apprécier en conséquence l'étendue des tests réalisés sur l'exercice.
Pour les tests visant à déterminer la valeur d'utilité des UGT, nos travaux ont consisté à :
Apprécier la cohérence des projections de flux de trésorerie avec les dernières estimations de la direction telles qu'elles ont été présentées au Conseil d'administration dans le cadre des processus budgétaires ;
Apprécier la cohérence des hypothèses retenues notamment en ce qui concerne les taux de croissance et les taux d'actualisation (WACC) ;
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration arrêté le 12 mars 2020. S'agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d'arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu'ils feront l'objet d'une communication à l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l'article L. 225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l'article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n'ont pas fait l'objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l'objet d'un rapport par un organisme tiers indépendant.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société STEF par l'Assemblée Générale du 18 décembre 1997 pour le cabinet Mazars et du 22 juin 1994 pour le cabinet KPMG S.A.
Au 31 décembre 2019, le cabinet Mazars était dans la 22ième année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG S.A. dans la 25ième année, dont 21 années pour les deux cabinets, depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceuxci.
Comme précisé par l'article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au Comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'audit, figurent les risques d'anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537- 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Paris-La Défense et Courbevoie, le 26 mars 2020
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit MAZARS Département de KPMG S.A.
Jérémie Lerondeau Anne-Laure Rousselou Associé Associée
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2019
Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 Paris Capital social : €.13.000.000
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2019
A l'assemblée générale de la société STEF S.A.,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la société STEF S.A. relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le Conseil d'Administration le 12 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ciavant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
(Notes 2.3 et 3.3 de l'annexe aux comptes annuels)
Au 31 décembre 2019, les titres de participation, figurent au bilan pour un montant net de 381 722 milliers d'euros, soit 34% du total de l'actif.
Les titres de participation sont comptabilisés à leur date d'entrée au coût d'acquisition y compris les honoraires et frais d'actes liés à l'acquisition des titres.
Lorsque la valeur d'utilité des titres de participation, appréciée titre par titre, est inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est comptabilisée pour ramener les titres de participation à leur valeur d'utilité.
Comme indiqué dans la note 2.3 de l'annexe aux comptes annuels, la valeur d'utilité des titres de participation est estimée par la direction sur la base de la quote-part d'actif net comptable des entités concernées à la clôture de l'exercice. Il est également tenu compte dans cette appréciation des perspectives d'activité, de rentabilité et des plusvalues latentes immobilières.
L'estimation de la valeur d'utilité des titres requiert par conséquent l'exercice du jugement de la Direction dans son choix des éléments à considérer selon les participations concernées, éléments qui peuvent correspondre, selon les cas, à des éléments historiques (les capitaux propres) ou à des éléments prévisionnels (perspectives d'activité et de rentabilité et plus-values latentes immobilières).
Compte tenu du poids de ces titres de participation au bilan et des incertitudes inhérentes aux hypothèses utilisées dans l'évaluation de la valeur d'utilité, nous avons considéré la valeur d'inventaire des titres de participation comme un point clé de notre audit.
Pour apprécier le caractère raisonnable de l'estimation des valeurs d'utilité des titres de participation, nos travaux ont consisté principalement à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires. S'agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d'arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu'ils feront l'objet d'une communication à l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D.441-4 du code de commerce.
Nous attestons de l'existence, dans la section du rapport de gestion du Conseil d'Administration consacrée au gouvernement d'entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.225-37-3 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article L.225- 37-5 du code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société STEF par l'Assemblée Générale du 18 décembre 1997 pour le cabinet Mazars et du 22 juin 1994 pour le cabinet KPMG S.A.
Au 31 décembre 2019, le cabinet Mazars était dans la 22ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG S.A. dans la 25ème année, dont 21 années pour les deux cabinets depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que, le cas échéant, de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons un rapport au Comité d'audit qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'audit, figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537- 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 26 mars 2020
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit MAZARS Département de KPMG S.A.
Jérémie Lerondeau Anne-Laure Rousselou Associé Associée
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