Management Reports • Apr 30, 2020
Management Reports
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Société anonyme au capital de 148 699 245 euros 702 023 508 RCS PARIS Siège social : 83, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris Téléphone : 01 44 71 14 00
Site : www.fonciere-euris.fr
| 1 | Présentation du Groupe | 02 | |
|---|---|---|---|
| 1.1. | Administration de la Société | 02 | |
| 1.2. | Organigramme simplifié du Groupe au 31 décembre 2019 |
03 | |
| 1.3. | Chiffres clés | 04 | |
| 2 | Rapport de gestion | 05 | |
| 2.1. | Événements importants de l'exercice | 05 | |
| 2.2. | L'immobilier | 14 | |
| 2.3. | Activités du groupe Rallye | 16 |
| 2.4. | Panorama financier | 19 |
|---|---|---|
| 2.5. | Affectation du résultat | 28 |
| 2.6. | Résultats de la Société au cours des cinq derniers exercices |
29 |
| 2.7. | Évolution du titre en Bourse | 30 |
| 2.8. | Capital et actionnariat | 31 |
| 2.9. | Risques et contrôle interne | 35 |
| 3.1. | Code de gouvernement d'entreprise | 42 |
|---|---|---|
| 3.2. | Composition du Conseil d'administration | 43 |
| 3.3. | Conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'administration |
47 |
| 3.4. | Fonctions et mandats des membres du Conseil d'administration |
55 |
| 3.5. | Direction générale | 62 |
| 3.6. | Rémunération des organes de direction et d'administration |
64 |
| 3.7. | Contrôle des comptes | 71 |
| 3.8. | Autres informations | 72 |
| 4 | Comptes consolidés | 73 | |
|---|---|---|---|
| 4.1. | États financiers consolidés | 74 | |
| 4.2. | Annexe aux comptes consolidés | 82 | |
| 4.3. | Rapport des commissaires aux comptes | ||
| sur les comptes consolidés | 188 | ||
| 5 | Comptes individuels | 198 | |
| 5.1. | États financiers individuels | 198 | |
| 5.2. | Annexe | 200 | |
| 5.3. | Rapport des commissaires aux comptes | ||
| sur les comptes annuels | 213 | ||
| 5.4. | Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés |
217 | |
| 6 | Assemblée générale | 220 | |
| 6.1. | Projet de résolutions soumises à l'Assemblée générale ordinaire et extraordinaire du 29mai 2020 |
220 | |
| 6.2. | Rapports spéciaux des commissaires aux comptes à l'Assemblée générale ordinaire et extraordinaire du 29mai 2020 |
236 | |
| 7 | Informations complémentaires | 237 | |
| 7.1. | Attestation du responsable du rapport financier annuel |
237 | |
| 7.2. | Table de concordance du rapport financier annuel | 238 | |
au 31 décembre 2019
Virginie GRIN Représentant permanent de Matignon Diderot SAS
Didier LÉVÊQUE Représentant permanent de Finatis SA
Odile MURACCIOLE Représentant permanent d'Euris SAS
Christian PEENE Administrateur indépendant
Marie WIEDMER-BROUDER Administratrice indépendante
Pierre FÉRAUD Censeur
Michel SAVART Directeur général
Cabinet CAILLIAU DEDOUIT ET ASSOCIÉS Titulaire
Didier CARDON Suppléant

Sociétés cotées en Bourse

| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 (1) | Variation |
|---|---|---|---|
| Activités poursuivies : | |||
| Chiffre d'affaires | 34 663 | 34 346 | + 317 |
| Résultat opérationnel courant (ROC) | 1 283 | 1 354 | - 71 |
| Résultat net des activités abandonnées | (1 050) | (37) | - 1 013 |
| Résultat net de l'ensemble consolidé | (1 504) | (90) | - 1 414 |
| dont, part du Groupe | (550) | (200) | - 350 |
| En euros par action (2) | (58,60) | (21,31) | - 37,29 |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités suite à des changements de méthode (essentiellement liés à la norme IFRS 16 « contrats de location ») ainsi que le classement de Leader Price et Groupe Go Sport en activités abandonnées (note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés)
(2) En fonction du nombre moyen pondéré d'actions Foncière Euris en circulation au cours de l'exercice.
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 (1) | Variation |
|---|---|---|---|
| Bilan consolidé | |||
| Capitaux propres de l'ensemble consolidé | 6 051 | 9 593 | - 3 542 |
| Dette financière nette | 7 178 | 6 502 | + 676 |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités suite à des changements de méthode (essentiellement liés à la norme IFRS 16 « contrats de location ») (note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés).
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 | Variation |
|---|---|---|---|
| Résultat courant avant impôt | 32,5 | 7,3 | + 25,2 |
| Résultat net de l'exercice | (27,0) | 7,4 | - 34,4 |
| En euros par action (1) | (2,73) | 0,75 | - 3,48 |
| Dividende (2) | |||
| Montant total distribué | - | 21,4 | - 21,4 |
| En euros par action | - | 2,15 | - 2,15 |
(1) En fonction du nombre d'actions Foncière Euris émises, diminué du nombre d'actions auto-détenues à la date de clôture de l'exercice le cas échéant.
(2) Le dividende au titre de l'exercice 2018 n'a pas pu être payé le 19 juin 2019 suite à l'ouverture d'une procédure de sauvegarde au bénéfice de la société Foncière Euris. Les créances de dividende régulièrement déclarées par les actionnaires ont été admises au passif de la société Foncière Euris devant être apuré selon l'échéancier défini dans son plan de sauvegarde.
Foncière Euris, actionnaire majoritaire de Rallye dont elle détient 58,4 % du capital au 31 décembre 2019, est une des sociétés holdings du Groupe contrôlé par M. Jean-Charles Naouri, ayant pour principal actif une participation majoritaire au sein de filiales contrôlant le groupe de grande distribution Casino.
Par ailleurs, Foncière Euris investit, par l'intermédiaire de filiales, dans des centres commerciaux, en France et en Pologne.
À travers Casino, le Groupe exploite à la clôture de l'exercice plus de 11 000 magasins en France et à l'international, lesquels emploient près de 220 000 salariés dans le monde dont environ 60 000 en France, pour un chiffre d'affaires consolidé 2019 de 34,6 Md€.
Le 23 mai 2019, Foncière Euris a demandé et obtenu l'ouverture d'une procédure de sauvegarde. La période d'observation a pris fin le 28 février 2020 quand le Plan de Sauvegarde de la société a été arrêté par le Tribunal de commerce de Paris.
À partir de décembre 2015, les sociétés Casino et Rallye ont été confrontées à des attaques coordonnées et soutenues, de fonds spéculatifs, sur leurs cours de bourse et sur leurs titres de dette, dans des proportions considérables, visant à les faire baisser de façon systématique, notamment par des ventes à découvert.
Cette pression sur les titres, sur une longue période, a provoqué une forte baisse du cours de bourse de Casino, mais aussi de celui de ses sociétés-mères, Rallye, Foncière Euris et Finatis, entraînant une décorrélation de plus en plus importante entre la valeur de marché et la valeur intrinsèque des actifs sous-jacents.
À partir de la mi-mai 2019, la pression boursière à la baisse s'est accentuée, reflétée notamment par la hausse soutenue des positions courtes, l'augmentation brutale du CDS de Rallye le 20 mai et corrélativement la hausse massive des prêts-emprunts de titres.
Cette baisse des cours de bourse a eu un impact direct sur les financements des sociétés-mères, garantis par des nantissements de titres de leurs filiales. En effet, selon le mécanisme des clauses d'arrosage (1), en cas de baisse du cours de bourse des titres nantis, leur nombre doit être augmenté, sauf à procéder à des remboursements anticipés.
Au 21 mai 2019, Rallye et Foncière Euris avaient en conséquence déjà nanti respectivement l'essentiel des titres Casino détenus par Rallye et l'essentiel des titres Rallye détenus par Foncière Euris. Dès lors, la poursuite de la baisse du cours de bourse de Casino et de Rallye était susceptible d'entraîner le non-respect
des clauses d'arrosage, ce qui était susceptible de générer l'exigibilité anticipée des dettes de Rallye ou de Foncière Euris et par ricochet (cross default) celles des sociétés mères. Dans cette hypothèse, les sociétés auraient été dans l'impossibilité de faire face au remboursement immédiat de leurs lignes avec leurs liquidités.
Dans ce contexte d'accélération des attaques, les sociétés Euris, Finatis et Foncière Euris, la société Rallye et ses filiales Cobivia, l'Habitation Moderne de Boulogne (HMB) et Alpétrol ont demandé et obtenu, par jugements du 23 mai 2019 et du 17 juin 2019, l'ouverture de procédures de sauvegarde pour une période initiale d'observation à six mois jusqu'au 23 novembre 2019. Fin novembre 2019, les sociétés ont annoncé avoir obtenu l'extension de la période d'observation des procédures de sauvegarde ouverte à leur bénéfice pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 23 mai 2020.
Le Tribunal de commerce de Paris a désigné Maître Hélène Bourbouloux et Maître Frédéric Abitbol en qualité d'administrateurs judiciaires avec une mission de surveillance.
Le 28 février 2020, les plans de sauvegarde ont été arrêtés par le Tribunal de commerce de Paris, mettant ainsi fin à la période d'observation.
Les filiales opérationnelles, Casino et Groupe Go Sport, ne sont pas concernées par ces procédures.
(1) Les clauses d'arrosage sont des mécanismes par lesquels dans l'hypothèse où la valeur de titres nantis au profit d'un créancier est inférieure à un certain ratio contractuellement fixé, le débiteur doit remettre de nouveaux titres en gage ou, lorsque le contrat le prévoit, fournir un cash collateral si ledit débiteur n'est plus en mesure de gager des titres supplémentaires. Les contrats de nantissement prévoient un ratio de couverture de 130 % des encours.
A l'ouverture des procédures de sauvegarde, la dette financière des sociétés holdings (Euris, Finatis, Foncière Euris et Rallye) est essentiellement constituée de transactions dérivées, de dettes bancaires et de dettes obligataires, principalement portées par la société Rallye, selon la répartition suivante :
| Dette (M€) Société Nette du cash Brute collatéral |
Titres nantis | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Trésorerie (M€) |
Société | % capital détenu |
% capital nanti |
% nantis/ détenus |
|||
| Euris | 110 | 110 | 11 | Finatis | 93 % | 64 % | 69 % |
| Finatis | 135 | 135 | 6 | Foncière Euris | 91 % | 58 % | 64 % |
| Foncière Euris | 281 | 223 | 21 | Rallye | 61 % | 54 % | 88 % |
| Rallye | 3 195 | 3 057 | 94 | Casino | 52 % | 48 % | 93 % |
| Total | 3 721 | 3 525 | 132 |
L'organigramme ci-après représente la position respective de chaque société au sein du Groupe - à l'ouverture des procédures :

Sauf exceptions relevant des dispositions de l'article L. 211-40 du Code monétaire et financier (cf. paragraphe ci-dessous sur les « opérations de nature dérivée non soumises au plan de sauvegarde »), les jugements ouvrant les procédures de sauvegarde ont emporté, de plein droit, interdiction (i) de payer toute créance née antérieurement au jugement d'ouverture (art. L. 622-7 C. com.), soit principalement les créances bancaires et obligataires en principal et en intérêts desdites sociétés, (ii) de réaliser les sûretés existantes.
Seules les créances postérieures aux jugements d'ouverture et nées pour les besoins du déroulement des procédures ou en contrepartie d'une prestation fournie aux sociétés pendant cette période, soit en pratique les créances postérieures nées de l'exploitation courante, doivent être payées par les sociétés à leur échéance.
En conséquence du principe du gel des créances antérieures, l'ouverture des procédures de sauvegarde interdit toute action en justice tendant à la condamnation des sociétés au paiement desdites créances antérieures ou à la résolution de contrats pour défaut de paiement de ces créances. Par ailleurs, aucune saisie des biens des sociétés à raison du non-paiement de créances antérieures n'est possible au cours de la période d'observation des procédures de sauvegarde (sauf exceptions aux dispositions de l'article L. 211-40).
Enfin, les procédures de sauvegarde interdisent aux cocontractants de résilier leurs contrats, de déclarer la déchéance du terme, de dégrader les droits contractuels ou au contraire d'aggraver les obligations contractuelles des sociétés du seul fait de l'ouverture des procédures de sauvegarde, et ce qu'il s'agisse de contrats en cours ou non. Toute clause contraire serait réputée non écrite.
Dans ce cadre, en accord avec les administrateurs judiciaires, la société Foncière Euris a annoncé le 4 juin 2019 qu'il ne pourrait pas être procédé au paiement du dividende de 2,15 € par action (soit un montant global de 21,4 M€) au titre de l'exercice 2018 le 19 juin 2019 tel que décidé par l'assemblée générale des actionnaires de Foncière Euris en date du 16 mai 2019 dans sa 3ème résolution, la créance de dividende étant née antérieurement à l'ouverture de la procédure de sauvegarde.
Les actionnaires de Foncière Euris ont dû déclarer leur créance de dividende à la procédure de sauvegarde afin de faire admettre leur créance au passif de la société.
À l'ouverture des procédures de sauvegarde, les sociétés ont communiqué aux mandataires judiciaires une liste de leurs créanciers et du montant de leurs dettes, conformément à l'article L.622-6 du Code de commerce.
Afin de préserver leurs droits, tous les créanciers ont été invités à déclarer leurs créances au passif de la procédure de sauvegarde des sociétés, dans un délai de deux mois à compter de la publication du jugement d'ouverture au BODACC, ce délai étant porté à quatre mois pour les créanciers ne demeurant pas sur le territoire de la France métropolitaine (articles L. 622-24 et R. 622-24 du Code de commerce).
Les créances sont admises au passif lorsque le juge-commissaire admet l'existence et le montant d'une créance régulièrement déclarée, éventuellement après la tenue d'audiences de contestations entre le créancier et le débiteur.
À l'ouverture des procédures de sauvegarde, l'endettement financier brut des Sociétés (hors créances au titre d'opérations de dérivés) se décomposait comme suit :
| (en millions d'euros) | Rallye | Foncière Euris |
|---|---|---|
| Créances sécurisées par des nantissements de comptes-titres portant sur : | ||
| § des actions Casino | 1 153 M€ | |
| § des actions Rallye | 114 M€ | |
| § des actions de filiales de Rallye (autres que Casino) | 204 M€ | |
| Créances non sécurisées (Rallye : y.c. les financements obligataires) | 1 566 M€ | 23 M€ |
| Total | 2 923 M€ | 137 M€ |
Au cours de la période d'observation, les sociétés Rallye, Foncière Euris et Euris ont d'abord dû mener des discussions avec les banques ayant conclu des opérations de nature dérivée, auxquelles les dispositions du Livre VI du Code de commerce régissant la procédure de sauvegarde, ne s'appliquent pas, et pouvant donc réaliser les sûretés attachées, constituées de nantissements de comptes titres, indépendamment de l'ouverture de la sauvegarde.
La réalisation des nantissements aurait significativement impacté la capacité à présenter des plans de sauvegarde, en réduisant la participation de Rallye dans le capital de Casino de 8,7 % et celle de Foncière Euris dans le capital de Rallye de 21,6 %, et ainsi leurs droits à dividendes correspondants.
Concernant la société Foncière Euris, le 5 juillet 2019, Société Générale a réalisé le nantissement portant sur 1,68 million d'actions Rallye, soit 3,2 % du capital, que Foncière Euris avait mis en place dans le cadre de ces opérations.
Enfin, s'agissant de la société Euris, la réalisation des nantissements accordés dans le cadre de ses opérations de dérivés aurait conduit à réduire la participation d'Euris dans le capital de Finatis de 8,6%.
Le 25 novembre 2019, Rallye, Foncière Euris et Euris ont annoncé un accord avec leurs banques sur l'ensemble de leurs opérations de dérivés.
Les principes prévus par les Accords de réaménagement, applicables à toutes les sociétés concernées , sont les suivants :
Dans le cadre des Accords de réaménagement, Foncière Euris a accepté de se désister de la procédure judiciaire en cours à l'encontre de Société Générale, qui faisait suite à l'appréhension par cet établissement de 1 680 396 actions Rallye dans le cadre de la réalisation de son nantissement (cf. communiqué de Foncière Euris du 12 juillet 2019).
Les principes prévus par les Accords de réaménagement (1) pour respectivement Rallye et Foncière Euris sont les suivants:
| Opérations de dérivés | Rallye | Foncière Euris |
|---|---|---|
| Montant de l'exposition (net du cash-collateral approprié en paiement) |
231 M€ | 84,8 M€ |
| Nantissement (en nombre de titres de la filiale) |
9,5 millions de titres Casino | 9,5 millions de titres Rallye |
| Nantissement (en % du capital de la filiale) |
8,7 % du capital de Casino | 18,2 % du capital de Rallye |
| Échéancier de remboursement (les sociétés bénéficient dans chaque cas de la faculté de mettre en œuvre un remboursement anticipé desdites opérations de dérivés) |
50 % au plus tard le 30 juin 2021 (soit 100,5 M€ en tenant compte de 30 M€ de remise d'espèces addition nelle au titre de garantie). Le solde au plus tard le 31 décembre 2022 |
Au plus tard le 30 juin 2023, dès lors que 50 % des encours sont rembour sés au 31 décembre 2022 et que le ratio de couverture est de 120 %. |
| Modalités de remboursement et Sûretés additionnelles |
Tout dividende versé au titre des actions Casino nanties dans le cadre des opérations de dérivés sera immé diatement et automatiquement af fecté au paiement des montants dus au titre des opérations de dérivés. Les Établissements Financiers Concer nés bénéficient de sûretés addition nelles, sous la forme de remises d'espèces additionnelles en pleine propriété à titre de garantie d'un montant de 30 M€ réparti entre lesdits établissements à proportion de leurs encours respectifs dans les opérations de dérivés au niveau des Sociétés. |
Tout dividende versé au titre des actions Rallye ou Mercialys nanties dans le cadre des opérations de dérivés sera immédiatement affecté à la réduction des montants notionnels des opérations de dérivés. Les Établissements Financiers Concer nés bénéficient de sûretés addition nelles à proportion de leurs encours respectifs dans les opérations de dérivés au niveau de Foncière Euris, sous la forme (i) de la constitution d'un nantissement complémentaire portant sur les 918 000 titres Mer cialys non nantis à ce stade, et (ii) de la constitution de nantissements sur les titres des sociétés détenant les principaux actifs immobiliers de Fon cière Euris, dont les produits de cessions seront affectés au rembour sement des opérations de dérivés et ce jusqu'à 50 % des encours. |
Dès l'ouverture des procédures, le travail d'élaboration des projets de plans de sauvegarde s'est engagé, tenant compte de deux caractéristiques majeures :
Chacun des projets de plans de sauvegarde repose sur la capacité des filiales à verser des dividendes pendant la durée des plans.
Les projets de plans de sauvegarde prévoient l'apurement complet du passif des Sociétés qui disposent de trois types de ressources :
(1) Non soumis au plan de sauvegarde.
(2) Ces nantissements de second rang ne pourront en aucun cas porter atteinte aux droits des créanciers bénéficiant d'un nantissement de premier rang portant sur des actions Casino. Les nantissements de second rang portant sur des actions Casino ne contiendront pas de clause d'arrosage. Les contrats de nantissement prévoient un ratio de couverture de 130 % des encours. Ces clauses ont été désactivées par l'entrée en sauvegarde des Sociétés.
permettre la mise en place d'un financement en vue du remboursement anticipé et/ou du rachat des créances non sécurisées qui serait proposé dans le cadre d'une modification du plan de sauvegarde dans les mêmes termes à l'ensemble des créanciers titulaires de telles créances admises au passif de Rallye et ne bénéficiant pas de nantissements de comptes titres portant sur des actions Casino. Ces nantissements de second rang pourront porter sur un nombre maximum d'environ 44millions d'actions Casino.
La validation des hypothèses retenues dans les projets de plans de Rallye, de ses filiales et de ses holdings a été opérée par le cabinet Accuracy.
Le cabinet Accuracy a conclu que la séquence de distribution de dividende par Casino induite par les plans de sauvegarde est compatible avec les objectifs propres de Casino, sans préjuger de la politique de distribution qu'elle mettra en œuvre et permet à la société Rallye, ses sociétés holdings et ses filiales d'honorer les échéances du plan établies selon des prescriptions légales.
Le 9 décembre 2019, les sociétés ont finalisé leurs projets de plans de sauvegarde, élaborés avec le concours des administrateurs judiciaires.
Concernant Foncière Euris et Rallye, ceux-ci prévoient les propositions de remboursement synthétisées ci-après :
Conformément aux dispositions des articles L. 626-20 Il et R. 626- 34 du Code de commerce, les plans de Foncière Euris et Rallye prévoient que les créances dont le montant est inférieur ou égal à 500 € et dont le total n'excède pas 5 % du passif, feront l'objet d'un paiement sans délai ni remise à l'arrêté du plan.
Au niveau de Foncière Euris – en cas d'acceptation de la proposition par les créanciers garantis par des nantissements sur titres Rallye :
Au niveau de Foncière Euris et Rallye – en cas de défaut de réponse par les créanciers garantis par des nantissements sur titres Rallye ou Casino :
§ mêmes principes d'apurement des créances qu'en cas d'acceptation de la proposition.
Au niveau de Foncière Euris et Rallye – en cas de refus de la proposition par les créanciers garantis par des nantissements sur titres Rallye ou Casino :
§ fixation des délais par le tribunal et proposition de retenir un apurement à 100 % selon l'échéancier suivant :
| annuité 1 | 100 000 € à répartir entre les créanciers de chaque société au prorata de leurs créances définitivement admises |
|---|---|
| annuité 2 | 100 000 € à répartir entre les créanciers de chaque société au prorata de leurs créances définitivement admises |
| annuités 3 à 9 | 5 % |
| annuité 10 | 65 % diminué des montants payés au titre des annuités 1 et 2 |
§ Application des clauses d'écrêtement.
(1) Les mécanismes d'écrêtement s'appliquent dans l'hypothèse où la valeur de titres nantis au profit d'un créancier excède un certain ratio contractuellement fixé : le créancier doit alors libérer immédiatement, à première demande, les titres excédentaires par rapport au ratio.
11
Seules les sommes restant éventuellement dues aux banques «dérivés», en cas de réalisation des nantissements dont elles bénéficient,sont soumises aux plans de Foncière Euris et Rallye, lesquels prévoient que ces sommes seront réglées conformément à l'échéancier suivant, sous réserve du rattrapage des échéances antérieures à la date de l'annuité qui suit la date de réalisation du nantissement :
| annuité 1 | 100 000 € à répartir entre les créanciers de chaque société au prorata de leurs créances définitivement admises |
|---|---|
| annuité 2 | 100 000 € à répartir entre les créanciers de chaque société au prorata de leurs créances définitivement admises |
| annuités 3 à 9 | 5 % |
| annuité 10 | 65 % diminué des montants payés au titre des annuités 1 et 2 |
Les projets de plans de Foncière Euris et Rallye prévoient un apurement du passif sur la base d'un échéancier sur 10 ans à compter de la date d'arrêté du plan, selon l'échéancier suivant :
| annuité 1 | 100 000 € à répartir entre les créanciers de chaque société au prorata de leurs créances définitivement admises |
|---|---|
| annuité 2 | 100 000 € à répartir entre les créanciers de chaque société au prorata de leurs créances définitivement admises |
| annuités 3 à 9 | 5 % |
| annuité 10 | 65 % diminué des montants payés au titre des annuités 1 et 2 |
Le projet de plan de Foncière Euris prévoit une deuxième option d'apurement du passif sur la base d'un échéancier sur 10 ans à compter de la date d'arrêté du plan, selon l'échéancier suivant, moyennant un abandon à hauteur de 5 % :
| annuité 1 | 100 000 € à répartir entre les créanciers de Foncière Euris au prorata de leurs créances définitivement admises |
|---|---|
| annuité 2 | 100 000 € à répartir entre les créanciers de Foncière Euris au prorata de leurs créances définitivement admises |
| annuité 3 | 30 % |
| annuités 4 à 9 | 5 % |
| annuité 10 | 35% diminué des montants payés au titre des annuités 1 et 2 |
Me Abitbol et Me Bourbouloux, administrateurs judiciaires, ont fait rapport au tribunal, en date du 30 janvier 2020, dressant le bilan économique et social de la Société et contenant un projet de plan de sauvegarde présenté par le débiteur.
Le plan présenté par la société Foncière Euris repose principalement sur la remontée indirecte de dividendes via Rallye, et se fonde donc, in fine, sur la capacité distributive de la filiale opérationnelle Casino.
Les projets de plans prévoient l'apurement de la totalité du passif de toutes les sociétés en sauvegarde sur une durée de dix ans. Ils prévoient la capacité des sociétés à verser des dividendes pendant la durée des plans
Les sociétés disposent de trois types de ressources pour faire face à leurs passifs:
La revue réalisée par le cabinet indépendant Accuracy confirme que les éléments financiers revus au niveau des sociétés sont bien compatibles avec les profils de remboursement prévus par les projets de plan.
Le projet de plan de Foncière Euris intègre une flexibilité supplémentaire en prévoyant que les créanciers sécurisés acceptant donnent leur accord pour :
Concernant le projet de plan de Rallye, il intègre une flexibilité supplémentaire en prévoyant que les créanciers sécurisés acceptant donnent leur accord pour la constitution d'un nantissement de second rang portant sur les actions Casino qui pourrait permettre la mise en place d'un financement en vue du remboursement anticipé et/ou du rachat qui serait proposé dans le cadre d'une modification du plan de sauvegarde dans les mêmes termes à l'ensemble des créanciers titulaires de créances admises au passif de Rallye et ne bénéficiant pas de nantissements de comptes titres portant sur des actions Casino. Ces nantissements de second rang pourront porter sur un nombre maximum d'environ 44 millions d'actions Casino.
Comme indiqué dans le communiqué de presse publié le 9 décembre 2019, les propositions d'apurement du passif ont été transmises par les mandataires judiciaires aux créanciers des Sociétés, en vue de recueillir leur acceptation ou leur refus sur lesdites propositions.
Concernant l'endettement financier, les résultats de cette consultation peuvent être résumés comme suit :
Acceptation des propositions à 71 % (tous créanciers confondus) (représentant 2 075 M€), selon la répartition suivante :
§ Créances sécurisées par des nantissements de compte-titres portant sur des actions Casino : acceptation des propositions à 100 % par les créanciers concernés (représentant 1 153 M€) ;
§ 100 % des créanciers (sécurisés ou non) (représentant 137 M€) ont accepté les propositions d'apurement du passif.
Par jugements du 28 février 2020, le Tribunal de Commerce de Paris a arrêté les engagements d'amortissement figurant dans les propositions d'apurement du passif tels que décrits dans le communiqué de presse des Sociétés en date du 9 décembre 2019, et fixé la durée des plans à 10 ans.
Concernant Foncière Euris, le Tribunal a dit inaliénables les actifs de la SA Foncière Euris, pour la durée du plan, étant précisé que cette mesure d'inaliénabilité ne fait pas obstacle aux opérations de nantissement de rang subordonné portant sur les actions Rallye et aux opérations portant sur les titres et le patrimoine de ses filiales Marigny Foncière, Mat-Bel 2 et Matignon Abbeville, telles que prévues expressément dans les propositions d'apurement du passif de la SA Foncière Euris.
Concernant Rallye, le Tribunal a décidé, conformément à l'article L. 626-14 du Code de commerce que les titres de participation à l'actif de la SA Rallye ne pourront être aliénés sans l'autorisation du tribunal, pour la durée du plan, à l'exclusion d'une partie des actions détenues dans le capital de la société Casino pour permettre la mise en oeuvre de l'opération de refinancement
des créances dérivées de Rallye (en principal ou en garantie), étant précisé que cette mesure ne fait pas obstacle aux opérations de nantissement de rang subordonné, prévues expressément dans les propositions d'apurement du passif de Rallye.
Par ailleurs, le Tribunal de commerce de Paris a désigné, en qualité de commissaires à l'exécution du plan, la SCP Abitbol & Rousselet prise en la personne de Maître Frédéric Abitbol et la SELARL FHB prise en la personne de Maître Hélène Bourbouloux.
La mission des commissaires à l'exécution du plan vise principalement à veiller à la bonne exécution des plans de sauvegarde, à centraliser le paiement par les sociétés de leurs engagements au titre du plan de sauvegarde, puis leur répartition entre les créanciers, étant précisé qu'une partie des paiements du plan sera versée directement entre les mains des créanciers en raison des nantissements de compte-titres ainsi qu'à établir un rapport annuel sur l'exécution des engagements de la société, rapport tenu à la disposition de tout créancier.
En conséquence de ces jugements, et compte tenu des mécanismes de nantissement de comptes titres, les profils d'amortissement de l'endettement financier résultant de ces engagements seront les suivants(1) :

Créances sécurisées par des nantissements de comptes-titres portant sur des actions Casino
Créances sécurisées par des nantissements portant sur des actions de filiales de Rallye (autres que Casino)
Échéancier de Foncière Euris
Créances non sécurisées

Créances non sécurisées
(1) En nominal, net du montant des fruits et produits et les éléments de cash collatéral existants au 23 mai 2019. Le cas échéant, les intérêts contractuels et éventuelles commissions continueront à s'appliquer pendant la durée du plan.
Les profils d'amortissement des créances sécurisées par des nantissements sur titres cotés tiennent compte des nantissements de comptes titres existants. Ces nantissements permettent à ces créanciers d'appréhender les fruits et produits éventuels de manière anticipée et peuvent donner lieu à des profils d'amortissement plus rapides que les engagements au titre des propositions d'apurement du passif.
Foncière Euris assure la promotion, le développement puis la cession de centres commerciaux et a contribué depuis 1990 à des opérations prestigieuses, notamment :
La galerie « l'Heure Tranquille » est conçue comme un lieu de destination offrant, sur 22 000 m², des moyennes surfaces spécialisées (H&M, Zara, Sephora), des boutiques, un pôle de restauration, ainsi qu'une moyenne surface alimentaire.
La galerie est située dans le nouveau quartier des « Deux Lions », desservi par un tramway reliant le centre-ville de Tours en 10 minutes, et qui intègre une université, un parc d'entreprises, des logements, un cinéma multiplexe de 12 salles et un bowling. Le site bénéficie par ailleurs de nombreux espaces verts et d'une base nautique.
La participation au capital de cette opération est de 50 % pour Foncière Euris et 50 % pour Apsys.
Le projet « Krakowianka », composé des centres commerciaux « Serenada » et « Krokus » et de la jonction envisagée pour les relier, porte sur la réalisation d'un ensemble commercial dominant la moitié nord de l'agglomération de Cracovie en Pologne.
Le centre commercial Serenada, qui s'étend sur environ 41 000 m² de surface locative, est ouvert depuis octobre 2017. Ce centre serait relié, via une jonction, au centre adjacent Krokus (31 000 m²) acquis début 2016 et accueillant un hypermarché Auchan.
Le projet global serait dédié à la mode et aux loisirs, avec un pôle « mass market » autour de l'hypermarché Auchan et un pôle qui accueillera de nombreuses enseignes de mode de renommée internationale telles que les marques du groupe Inditex, H&M ou encore Mango, une grande variété de restaurants et de cafés, et un espace dédié aux loisirs.
La participation au capital de Serenada est de 64 % pour Foncière Euris, 16 % pour Rallye, et 20 % pour Casino, et celle de Krokus, qui porterait la future extension, est de 80 % pour Foncière Euris et 20 % pour Rallye.
Le 30 octobre 2019, le groupe Foncière Euris a vendu l'intégralité de sa participation (27 %) dans le centre commercial Posnania situé à Poznan en Pologne, à la société Apsys (qui en détenait déjà 73 %).
Cette cession a permis l'encaissement de 21,2 M€ pour Foncière Euris et de 14,1 M€ pour Rallye. Conformément aux Accords de réaménagement sur les opérations de dérivés (cf. note 2.1.3 du présent rapport de gestion), le produit de la cession de Posnania revenant à Foncière Euris a été affecté au remboursement des opérations de dérivés.
Les centres commerciaux en exploitation de Tours et de Cracovie (Serenada et Krokus) sont valorisés par des cabinets d'experts indépendants. Sur ces bases, la quote part au niveau de la société Foncière Euris dans les programmes immobiliers s'élève à 48 M€ au 31 décembre 2019, dont 17 M€ de plusvalueslatentes.
La valorisation du projet de jonction entre Serenada et Krokus à Cracovie n'est pas comprise dans ce montant, car ce projet est en cours de développement.
Ces valorisations ne tiennent pas compte des impacts potentiels de la pandémie de Covid-19.
| Nom | Localisation | Surface (en m²) |
Quote-part de Foncière Euris |
Autres partenaires |
Méthode de valorisation |
|---|---|---|---|---|---|
| L'Heure Tranquille | Tours, France | 22 000 | 50 % | Apsys 50 % | Expertise indépendante |
| Krakowianka | Cracovie, Pologne | ||||
| • dont Krokus | Cracovie, Pologne | 31 000 | 80 % | Rallye 20 % | Expertise indépendante |
| • dont Serenada | Cracovie, Pologne | 41 000 | 64 % | Casino 20 % Rallye 16 % |
Expertise indépendante |
| • dont Jonction entre Krokus et Serenada |
Cracovie, Pologne | En cours d'étude |
80 % | Rallye 20 % | Non valorisé |

| PROJET « KRAKOWIANKA », Cracovie, Pologne
RAPPORT DE GESTION
GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
INFO. COMPLÉMENTAIRES
Les commentaires sont réalisés en comparaison à l'exercice 2018 sur les résultats des activités poursuivies. Les états consolidés 2018 et 2019 sont présentés post IFRS 16. La norme exige pour la plupart des locations la reconnaissance d'un actif (droit d'utilisation du bien loué) et d'un passif financier (loyers futurs actualisés), remplaçant la charge de loyer par une charge d'amortissement liée au droit d'utilisation et une charge d'intérêt financier liée à la dette de location. Le Groupe a choisi d'appliquer la méthode de transition « rétrospective complète » qui conduit à retraiter les comptes 2018 permettant leurs comparabilités aux comptes 2019.
Via Varejo dont la cession a été finalisée le 14 juin 2019, est présenté en activité abandonnée en 2018 et 2019 conformément à la norme IFRS 5. Compte tenu de la décision prise en 2019 de céder Leader Price et Groupe GO Sport, ces activités sont présentées en activités abandonnées en 2018 et 2019 conformément à la norme IFRS 5. Les comptes 2018 ont été retraités permettant leurs comparabilités aux comptes 2019.
Les chiffres organiques sont présentés à périmètre constant, taux de change constants, hors essence et hors calendaire. Les chiffres comparables sont hors essence et hors calendaires.
Le groupe Rallye est présent dans le secteur du commerce alimentaire et dans le e-commerce à travers sa participation majoritaire dans le groupe Casino, l'un des leaders mondiaux du commerce alimentaire.
En France, les performances commerciales de Casino s'appuient sur un mix d'enseignes et de formats bien adapté à l'environnement économique ainsi qu'aux tendances profondes et durables de la société. À l'international, le déploiement est axé sur des pays émergents à fort potentiel de croissance, prioritairement en Amérique latine où les filiales bénéficient d'un bon ancrage local et de positions leader. L'activité de Casino en 2019 est détaillée ci-après.
Dans le cadre du processus de cession en cours, Groupe GO Sport est classé selon la norme IFRS 5 en activité abandonnée. Ainsi, le chiffre d'affaires du pôle « Sport » ne figure plus dans le chiffre d'affaires consolidé du Groupe en 2019.
Le portefeuille d'investissements diversifié est évalué à 37 M€ au 31 décembre 2019 (33 M€ de private equity et 4 M€ d'immobilier détenu pour l'essentiel en commun avec Foncière Euris), contre 45 M€ au 31 décembre 2018.
Le résultat net consolidé normalisé des activités poursuivies, part du groupe, s'établit à - 61 M€ en 2019, contre - 12 M€ en 2018.
La dette financière nette de Rallye s'établit à 3 000 M€ au 31 décembre 2019, en hausse de 101 M€ sur un an.
§ En France, Casino a accéléré son repositionnement stratégique sur les formats porteurs avec la cession de Leader Price, portant le montant des cessions signées dans le cadre de son plan de cessions à 2,8 Md€.
Le volume d'affaires est en croissance de 1,9 % en comparable. Le e-commerce représente 24 % de l'activité au 4ème trimestre 2019 (contre 18 % en 2018).
La croissance du ROC de la distribution France est en hausse de 12 % à 622 M€ (5 % en vision pré IFRS 16 à 517 M€) et la rentabilité s'améliore de 0,5 pt (0,2 pt en vision pré IFRS 16).
La dette financière nette a été réduite à 2,3 Md€ sous l'effet du plan de cessions, avec un cash-flow libre récurrent (hors plan de cessions d'actifs et plan de cessions et fermetures de magasins déficitaires en France, appelé plan Rocade) de 367 M€ (576 M€ hors éléments exceptionnels).
Casino a franchi une étape importante dans la modernisation de son métier de distributeur avec le développement accéléré des outils d'encaissement automatique et le développement de la livraison à domicile.
§ En Amérique latine, l'enseigne Assaí a confirmé son excellente dynamique avec un chiffre d'affaires en croissance de 22 % et une hausse de la marge de 20 bp.
L'année 2019 est également caractérisée par le succès des nouveaux formats d'Éxito et par la transformation digitale et la forte croissance du e-commerce de près de 40 %.
Le chiffre d'affaires consolidé du groupe Casino s'élève à 34 645 M€, en hausse de 0,9 %. La croissance des ventes s'élève à 4,2 % en organique. L'impact des variations de périmètre sur le chiffre d'affaires est négatif à - 0,8 %, tandis que l'impact du change et de l'hyperinflation est négatif à - 1,9 %.
Le résultat opérationnel courant (ROC) s'élève à 1 292 M€, soit une baisse de 5,3 % après prise en compte de l'impact défavorable du change. La baisse est de 3,1 % en organique.
Le groupe Casino accélère l'exécution de ses plans stratégiques et financiers, en ligne avec l'évolution de son modèle.
Au cours de l'année 2019, le groupe Casino a cédé 1 Md€ d'actifs, après 1,1 Md€ en 2018. À fin mars 2020, le total des cessions d'actifs signées est de 2,8 Md€ depuis juin 2018 (dont 1,8 Md€ encaissés à fin 2019), suite à l'annonce en mars 2020 de la signature avec Aldi d'un accord concernant la cession de Leader Price.
Dans le cadre du plan Rocade, le groupe Casino a cédé 17 hypermarchés et 14 supermarchés intégrés et a fermé 4 supermarchés intégrés.
Comme annoncé au 4ème trimestre 2019, le groupe Casino a finalisé son plan de refinancement en France et le regroupement de ses activités en Amérique latine sous la filiale brésilienne GPA, cotée au Novo Mercado depuis le 2 mars 2020.
La dette financière nette du groupe Casino au 31 décembre 2019 s'établit à 4,1 Md€ contre 3,4 Md€ au 31 décembre 2018. L'augmentation de la dette financière nette du groupe est liée à l'effet net de la réorganisation des activités en Amérique latine (rachat de la part d'Éxito dans GPA, OPA de GPA sur Éxito), tandis que la dette financière nette France s'inscrit en baisse à 2,3 Md€, contre 2,7 Md€ à fin 2018, et la dette E-commerce est quasi stable.
Le chiffre d'affaires France Retail s'élève à 16 322 M€ en 2019 contre 16 786 M€ en 2018. Les ventes sont en croissance de 0,3 % en comparable.
La marge d'EBITDA s'améliore de 57 bp à 9,0 % du chiffre d'affaires.
17
Le ROC France Retail s'établit à 676 M€, en hausse de 9,4 % au total par rapport à 2018. Le ROC de la distribution est en hausse de + 11,6 % à 622 M€. La marge du ROC de la distribution est de 3,8 %. Pré IFRS 16, le ROC de la distribution s'élève à 517 M€, soit une croissance de + 4,9 % au total. Les effets du plan Rocade et des plans d'économies de coûts font plus que compenser la hausse des loyers de 68 M€ liée aux cessions de murs de magasins.
GreenYellow accélère le développement de son activité photovoltaïque avec un triplement de son pipeline à 451 MWc à fin 2019. L'EBITDA sur l'année s'établit à 76 M€.
GreenYellow réalise une expansion géographique soutenue avec des projets réalisés en Asie, en Amérique latine, en Afrique et dans la zone Océan Indien. GreenYellow continue de diversifier son portefeuille de clients auprès des pouvoirs publics, des aéroports et des industriels.
La filiale énergie du groupe réalise des partenariats stratégiques majeurs, notamment avec la co-entreprise Reservoir Sun lancée avec Engie fin 2018 (autoconsommation solaire) et le partenariat avec Allego (recharges de véhicules électriques).
Le chiffre d'affaires cumulé Data et Data center s'établit à 67 M€ sur l'année, en croissance de 51 % par rapport à 2018.
RelevanC se positionne comme un acteur incontournable du marketing digital et a pour vocation de fournir aux marques et aux distributeurs des solutions de recrutement et de fidélisation des clients fondées sur le ciblage et la mesure à travers deux pôles (relevanC advertising et relevanC retail tech).
Le groupe Casino a créé un nouvel acteur d'envergure sur les Data center, ScaleMax. ScaleMax diversifie son portefeuille de clients externes (BNP Paribas, Natixis, McGuff, etc.).
Le volume d'affaires (« GMV ») du E-commerce s'établit à 3,9 Md€, en croissance de 9,1 % en organique en 2019 La quote-part de la marketplace représente 38,1 % du GMV, en croissance de + 3,7 bp. Cdiscount enregistre une contribution de + 3,4 bp des services B2C à la croissance du GMV.
Le mobile représente 49,5 % du GMV, soit une hausse de +5,5 bp. En termes de visiteurs uniques mensuels, Cdiscount confirme sa place de numéro 2 sur l'année en France avec environ 20 millions de visiteurs uniques mensuels.
La plateforme internationale poursuit son expansion avec une progression du volume d'affaires de + 85 % sur un an, au 4ème trimestre 2019.
La marge d'EBITDA du E-commerce (Cdiscount) s'améliore de + 153 bp à 3,5 % du chiffre d'affaires, soit un EBITDA de 69 M€, en progression de 30 M€, soutenue notamment par la marketplace et la forte croissance des revenus de monétisation tant dans les services B2B que B2C.
Le chiffre d'affaires du segment Latam Retail s'établit à 16 358 M€ en 2019, en croissance organique de 9,7 % et de 4,0 % en comparable.
Cette année, GPA se concentre sur son cœur d'activité et la simplification de sa structure. Les ventes de GPA sont en hausse de 11,0 % en organique et de 3,2 % en comparable.
Assaí (Cash & Carry) enregistre une croissance des ventes de 21,9 %, portée par l'excellente performance des 22 magasins ouverts sur l'année et des précédentes expansions, ainsi que par la bonne performance comparable. La surface de ventes augmente de + 20 %. Assaí réaffirme son modèle d'activité et représente désormais plus de 51 % des ventes de GPA. Sur les cinq dernières années, son chiffre d'affaires a été multiplié par trois, avec une part de marché atteignant 28,5 %, soit + 750 bp sur la période.
Chez Multivarejo, l'optimisation du portefeuille de magasins se poursuit. 92 magasins Extra Super ont été convertis cette année, soit 70 % du portefeuille, portant le parc de magasins Mercado Extra à 100 magasins et celui de Compre Bem à 28 magasins. 20 magasins Pão de Açúcar ont été rénovés cette année, totalisant ainsi 46 magasins de nouvelle génération qui représentent 40 % des ventes de l'enseigne. Sur le format Proximité, 10 nouveaux magasins Minuto Pão de Açúcar ont été
ouverts et les ventes s'inscrivent en hausse depuis 7 trimestres consécutifs. Au sein des Extra Hiper, une nouvelle segmentation du portefeuille de magasins s'établit, distinguant les magasins à forte performance et les magasins sujets à l'optimisation du portefeuille, pouvant engendrer des conversions de magasins au format Assaí et de potentielles cessions.
GPA continue d'avancer en ligne avec sa stratégie omnicanale. La croissance annuelle du e-commerce alimentaire est en hausse de 40 %, portée par l'expansion de la livraison express et du click & collect. James Delivery est désormais opérationnel dans 19 villes.
Le chiffre d'affaires de Grupo Éxito s'inscrit en hausse de 6,2 % en organique et de 6,0 % en comparable, porté par le succès des formats Éxito Wow, Carulla Fresh Market et Surtimayorista. Le e-commerce en Colombie accélère sa croissance, à 37 %.
Le ROC des activités en Amérique latine hors crédits fiscaux et effets changes s'élève à 612 M€ et est quasi stable. Chez GPA, la marge de ROC de Multivarejo est impactée par les investissements promotionnels et la marge de ROC d'Assaí hors crédits fiscaux augmente d'environ 0,2 bp. Chez Grupo Éxito, la marge de ROC s'améliore d'environ 0,2 bp tirée par le succès des nouveaux concepts et l'e-commerce. Le ROC des activités en Amérique latine y compris crédits fiscaux et effets de change est en baisse de 19,3 % en raison de l'absence de crédits fiscaux en 2019 et d'un effet change de près de - 4 %.
Plus d'informations sont disponibles sur les sites Internet et les documents d'enregistrement universel ou rapport annuels des filiales concernées.
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes internationales, les états financiers du Groupe sont établis conformément aux normes et interprétations publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB) et adoptées par l'Union européenne à la date d'arrêté des comptes.
Ce référentiel, disponible sur le site de la Commission européenne : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/companyreporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_fr, intègre les normes comptables internationales (IAS et IFRS) et les interprétations de l'IFRIC (International Financial Reporting
Les méthodes comptables exposées dans l'annexe aux comptes consolidés ont été appliquées d'une façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés, après prise en compte des nouvelles normes et interprétations décrites dans cette même annexe.
Interpretations Committee).
Dans un contexte persistant d'attaques spéculatives et massives dont les titres du Groupe faisaient l'objet, Foncière Euris, ses sociétés mères Finatis et Euris, ses filiales Rallye, Cobivia, HMB et Alpétrol (« Les Sociétés ») ont annoncé avoir demandé et obtenu, par jugements du 23 mai 2019 et du 17 juin 2019, l'ouverture de procédures de sauvegarde pour une période d'observation de 6 mois. Le Tribunal de commerce de Paris a désigné Maître Hélène Bourbouloux et Maître Frédéric Abitbol en qualité d'administrateurs judiciaires.
Les sociétés en sauvegarde entendaient ainsi assurer, dans le cadre de ces procédures, l'intégrité du Groupe et consolider leur situation financière dans un environnement stabilisé.
Au cours de la période d'observation, les sociétés Rallye, Foncière Euris et Euris ont d'abord dû mener des discussions avec les banques ayant conclu des opérations de ventes à terme et d'échange sur actions ainsi que des ventes d'options (ci-après désignées « transactions de nature dérivée »), auxquelles les dispositions du Livre VI du Code de commerce régissant la procédure de sauvegarde ne s'appliquaient pas, et pouvant donc réaliser les sûretés attachées indépendamment de l'ouverture de la sauvegarde.
La réalisation des nantissements aurait pu significativement impacter la capacité à présenter des plans de sauvegarde, en réduisant la participation de Rallye dans le capital de Casino de 8,7 % et celle de Foncière Euris dans le capital de Rallye de 21,6 %, et ainsi leurs droits à dividendes correspondants.
Le 5 juillet 2019, Société Générale a ainsi réalisé le nantissement portant sur 1,68 million d'actions Rallye, soit 3,2 % du capital, que Foncière Euris avait nanties dans le cadre de ces opérations.
Le 25 novembre 2019, Rallye, Foncière Euris et Euris ont annoncé un accord avec leurs banques sur l'ensemble de leurs opérations de dérivés, et ont annoncé également avoir obtenu l'extension de la période d'observation de la procédure de sauvegarde ouverte à leur bénéfice pour une nouvelle période de 6 mois.
Le 9 décembre 2019, les sociétés Rallye (y compris les filiales HMB, Alpétrol et Cobivia), Foncière Euris, Finatis et Euris ont annoncé avoir finalisé leurs projets de plans de sauvegarde, élaborés avec le concours des administrateurs judiciaires. Des propositions d'apurement du passif ont par la suite été envoyées par les mandataires judiciaires aux créanciers des Sociétés, en vue de recueillir leur acceptation ou leur refus sur ces propositions.
Par jugements du 28 février 2020, le Tribunal de Commerce de Paris a arrêté les engagements d'amortissement figurant dans les propositions d'apurement du passif tels que décrits dans le communiqué de presse des Sociétés en date du 9 décembre 2019, et fixé la durée des plans à 10 ans (cf. « Événements récents »).
Les éléments relatifs aux procédures de sauvegarde de Foncière Euris, Rallye et ses filiales Cobivia, HMB et Alpétrol sont traités dans la partie 2.1 « Événements importants de l'exercice » du rapport de gestion de Foncière Euris.
Les comptes consolidés annuels 2019 ont été établis selon le principe de continuité d'exploitation.
Le 30 octobre 2019, le Groupe a cédé à son partenaire Apsys les parts détenues par Rallye et Foncière Euris dans le centre commercial Posnania situé à Poznan, générant un impact positif de 31 M€ sur le résultat de l'ensemble consolidé.
Le 28 février 2019, Rallye a annoncé que sa filiale Groupe Go Sport, détenue à 100 %, avait finalisé la réalisation de la cession des activités de Courir à Equistone Partners Europe, suite à l'offre ferme reçue le 19 octobre 2018, pour un montant de 283 M€.
En fin d'année 2019, le groupe Rallye a pris la décision d'engager un processus de cession portant sur Groupe Go Sport. Au 31 décembre 2019, les activités du groupe de distribution d'articles de sport ont été présentées en « Activités abandonnées ».
Le groupe Casino a lancé un programme de cessions d'actifs en France de 4,5 Md€ au total. Il est composé d'un premier plan lancé en juin 2018 de 1,5 Md€ porté à 2,5 Md€ le 14 mars 2019 et d'un second de 2 Md€ initié en août 2019 dans le cadre de son plan stratégique. Le Groupe entend ainsi accentuer son développement sur les axes prioritaires dont les formats, catégories et géographies porteurs mais également les nouveaux métiers à forte croissance ainsi que la génération de cash-flow et le désendettement en matière financière.
Au cours de l'année 2019, le groupe Casino a cédé 1 Md€ d'actifs, après 1,1 Md€ en 2018.
Le 21 janvier 2019, le groupe Casino a annoncé la cession de 26 murs d'hypermarchés et de supermarchés valorisés 501 M€, dont 392 M€ ont été perçus le 11 mars 2019 à l'issue de la finalisation de la transaction.
Le 14 février 2019, le groupe Casino a cédé sa filiale spécialisée en restauration collective à Compass Group. L'opération a été finalisée le 1er juillet 2019.
Le 22 avril 2019, le groupe Casino a annoncé la cession de murs de magasins à des sociétés affiliées à Apollo Global Management. Le 16 octobre 2019, le Groupe a finalisé la cession des murs de 31 hypermarchés et supermarchés à des sociétés affiliées à Apollo Global Management valorisés 465 M€, et a perçu 327 M€.
Le 22 juillet 2019, le groupe Casino a annoncé un accord avec GBH pour la cession de sa filiale de distribution dans l'Océan Indien Vindémia pour une valeur d'entreprise de 219 M€. Les activités de Vindémia se poursuivront et se développeront au sein de la branche grande distribution de GBH.
Le 19 septembre 2019, le groupe Casino a confirmé être entré en discussions avec Aldi France concernant l'acquisition de Leader Price.
Le total des cessions d'actifs signées à fin mars 2020 est de 2,8 Md€ depuis juin 2018 (dont 1,8 Md€ encaissés à fin 2019), suite à l'annonce en mars 2020 de la signature avec Aldi d'un accord concernant la cession de Leader Price (cf. « Événements récents »). Cet accord avec Aldi complète le plan de fermetures et cessions de magasins déficitaires dit Plan Rocade, initié fin 2018, et accélère le repositionnement stratégique du groupe Casino en France.
Afin de se concentrer sur les formats (premium, proximité et e-commerce), catégories et géographies porteurs, le groupe Casino a initié fin 2018 un plan de cessions et fermetures de magasins déficitaires appelé plan Rocade. Le groupe Casino a ainsi cédé 17 hypermarchés et 14 supermarchés intégrés, et fermé 4 supermarchés intégrés. Hors Leader Price, l'impact sur le chiffre d'affaires est de - 500 M€ en année pleine compensé en partie par le ralliement de franchisés avec un volume d'affaires de près de 300 M€. Le gain sur le résultat opérationnel courant est de + 50 M€ en année pleine (+ 18 M€ sur 2019).
Au cours de l'année, le groupe Casino a réorganisé ses activités en Amérique latine.
Le 26 juin 2019, le conseil d'Administration de GPA, filiale du Groupe au Brésil, a approuvé la formation d'un comité ad-hoc afin d'examiner un projet de simplification de la structure du Groupe en Amérique latine.
Ce projet incluait les étapes suivantes (i) une offre publique en numéraire lancée par GPA sur 100 % d'Éxito, à laquelle Casino apporte la totalité de sa participation (55,3 %) ; (ii) une acquisition par Casino des titres détenus par Éxito dans Segisor (qui détient elle-même 99,9 % des droits de vote et 37,3 % des droits économiques de GPA), (iii) une migration des actions de GPA au Novo Mercado segment B3, avec la conversion des actions préférentielles (PN) en actions ordinaires (ON) selon une parité de 1:1.
Le 24 juillet 2019, le conseil d'administration de Casino a approuvé la décision d'apporter sa participation dans Éxito à l'offre publique d'achat de GPA et l'achat de la participation d'Éxito dans GPA au travers de Segisor pour un prix déterminé à partir d'une valeur de 109 BRL par action GPA.
Également, le conseil d'administration de GPA a lancé ce même jour, par l'intermédiaire d'une filiale détenue à 100 %, une offre publique d'achat en numéraire visant la totalité du capital d'Éxito pour un prix de 18 000 COP par action.
Le 12 septembre 2019, le conseil d'administration d'Éxito et l'assemblée générale de ses actionnaires ont approuvé la cession à Casino de toutes les actions détenues par Éxito dans Segisor ouvrant la voie à : (i) l'acquisition par Casino des actions détenues par Éxito dans Segisor ; et (ii) au lancement par GPA d'une offre publique d'achat exclusivement en numéraire sur Éxito.
Le 2 mars 2020, GPA est coté au Novo Mercado, lui donnant accès à une base élargie d'investisseurs internationaux.
Casino détient désormais 41,2 % du capital de GPA, laquelle est elle-même l'actionnaire de contrôle d'Éxito (96,6 % du capital) et de ses filiales en Uruguay et en Argentine.
Le 22 octobre 2019, le groupe Casino a annoncé un projet de renforcement de sa liquidité et de sa structure financière, comprenant 2 volets : (i) la mise en place d'une nouvelle ligne de crédit syndiquée de maturité octobre 2023 d'un montant d'environ 2,0 Md€ ; (ii) la levée de nouveaux financements pour un montant cible de 1,5 Md€, via la souscription d'un prêt à terme (« Term Loan B ») et d'une obligation high yield sécurisée, tous deux de maturité janvier 2024, permettant de refinancer une partie de la dette existante, avec notamment le rachat d'une partie des obligations de maturité 2020, 2021 et 2022.
i. Le 7 novembre 2019, le Groupe a annoncé le succès de son volet de financement avec la syndication d'un prêt à terme (« Term Loan B ») de 1 000 M€ ; et le placement d'une obligation high yield sécurisée de 800 M€, tous deux de maturité janvier 2024. La marge du prêt à terme est de Euribor + 5,5 % (1) et le coupon de l'obligation est de 5,875 %.
(1) Si l'Euribor est négatif, il sera réputé égal à zéro.
Le 21 novembre 2019, le groupe Casino a annoncé avoir finalisé son plan de refinancement.
Fort de la réussite du partenariat commercial lancé en septembre 2018 entre Monoprix et Amazon mettant à disposition des membres Amazon Prime résidant à Paris, des produits sélectionnés par Monoprix, le groupe Casino a annoncé le 23 avril 2019, le renforcement de son partenariat. Celui-ci s'articule autour des 3 initiatives : (i) l'installation de casiers par Amazon dans 1 000 magasins du groupe Casino ; (ii) la mise à disposition de produits de marques Casino sur Amazon. Le 28 août 2019, l'offre a aussi été enrichie avec celle de Naturalia ; et (iii) l'extension géographique au-delà de la région parisienne. Le 21 novembre 2019, le service a été déployé à Nice et 11 communes des Alpes Maritimes.
Le 6 mars 2019, l'alliance internationale d'Auchan Retail, du groupe Casino, de Metro et de Dia, dédiée à la vente de services aux fournisseurs opérant à l'international, Horizon International Services, a été officiellement lancée. Celle-ci couvre les 47 pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Sud, dans lesquels ces entreprises opèrent.
Le 5 septembre 2019, le Groupe a annoncé que Vesa Equity Investment, véhicule d'investissement détenu par Daniel Křetínský, actionnaire de contrôle (53 %) et Patrik Tkáč (47 %) détenait 5 020 139 actions du groupe Casino, Guichard-Perrachon, soit 4,63 % du capital au 3 septembre 2019.
Les notes 2 et 3 de l'annexe aux comptes consolidés décrivent l'impact comptable des principaux événements de l'exercice.
Principales variations du périmètre de consolidation :
Les commentaires du Rapport Financier annuel sont réalisés en comparaison à l'exercice 2018 sur les résultats des activités poursuivies. Les états consolidés 2018 et 2019 sont présentés post IFRS 16. La norme exige pour la plupart des locations la reconnaissance d'un actif (droit d'utilisation du bien loué) et d'un passif financier (loyers futurs actualisés), remplaçant la charge de loyer par une charge d'amortissement liée au droit d'utilisation et une charge d'intérêt financier liée à la dette de location. Le Groupe a choisi d'appliquer la méthode de transition « rétrospective complète » qui conduit à retraiter les comptes 2018 permettant leurs comparabilités aux comptes 2019.
Via Varejo dont la cession a été finalisée le 14 juin 2019, est présenté en activité abandonnée en 2018 et du 1er janvier au 30 juin 2019 conformément à la norme IFRS 5. Compte tenu de la décision prise en 2019 de céder Leader Price et Groupe Go Sport, ces activités sont présentées en activités abandonnées en 2019 conformément à la norme IFRS 5. Les comptes 2018 ont été retraités permettant leurs comparabilités aux comptes 2019.
Les chiffres organiques sont présentés à périmètre constant, taux de change constants, hors essence et hors calendaire. Les chiffres comparables sont hors essence et hors calendaire.
Le chiffre d'affaires hors taxes de l'exercice 2019 s'établit à 34 663 M€ contre 34 346 M€ en 2018, soit une légère augmentation de 0,9 % sur l'exercice (note 5.1 de l'annexe aux comptes consolidés).
RAPPORT DE GESTION
Le résultat opérationnel courant (ROC) s'élève à 1 283 M€ sur 2019, contre 1 354 M€ en 2018.
Les autres produits et charges opérationnels font apparaître une charge nette de 736 M€ contre une charge nette de 401 M€ en 2018 (note 6.5 de l'annexe aux comptes consolidés).
Le poste « Coût de l'endettement financier net » enregistre une augmentation de 36 M€ par rapport à 2018 pour s'établir à 489 M€.
L'impôt sur les bénéfices s'établit à - 139 M€ contre - 189 M€ en 2018.
La quote-part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises s'élève à 51 M€, contre 56 M€ en 2018 ; cet agrégat comprenant notamment la quote-part de résultat de Mercialys pour 39 M€ en 2019.
Le résultat net des activités poursuivies, part du groupe s'établit à - 237 M€ contre - 179 M€ en 2018 en raison notamment d'une hausse des charges exceptionnelles non cash liées au plan de cession.
Le résultat des activités abandonnées s'élève à - 1 050 M€ en 2019, contre - 37 M€ en 2018, soit un impact sur le résultat net part du groupe de - 313 M€ contre - 21 M€ en 2018, en raison principalement de dépréciations d'écarts d'acquisitions.
Le résultat net de l'ensemble consolidé, part du groupe de 2019 se traduit par une perte de 550 M€ (contre une perte de 200 M€ en 2018).
La contribution des différents sous-groupes au résultat net part du groupe de l'ensemble consolidé s'établit comme suit :
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité |
|---|---|---|
| Foncière Euris | (2) | (46) |
| Rallye | (103) | (102) |
| Casino | (445) | (52) |
| Total | (550) | (200) |
La capacité d'autofinancement du Groupe s'élève à 2 116 M€ en 2019, en diminution par rapport au niveau constaté en 2018 (2 780 M€ retraité).
La CAF et la variation du BFR, nettes des impôts versés sur l'exercice, portent le flux de trésorerie généré par l'activité à 1 165 M€ (dont 2 041 M€ au titre des activités poursuivies) sur l'exercice contre un montant de 2 703 M€ (et 2 109 M€ pour les activités poursuivies) en 2018.
Le flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement se caractérise par un encaissement net de 199 M€ sur l'exercice, contre un décaissement de 132 M€ en 2018.
Le Groupe dégage un flux net de trésorerie disponible positif de 1 364 M€ en 2019 contre un montant de 2 571 M€ en 2018.
Le flux net de trésorerie lié aux opérations de financement se solde par un décaissement net de 2 312 M€ (dont 1 803 M€ au titre des activités poursuivies) contre un décaissement net de 1 925 M€ en 2018 (1 493 M€ au titre des activités poursuivies) ; le flux net de 2019 comprend notamment un décaissement de 917 M€ lié au renforcement de GPA dans sa filiale colombienne Éxito.
Au final, la trésorerie nette sur l'exercice s'établit à 3 654 M€ au 31 décembre 2019 (contre 4 584 M€ un an plus tôt).
Au 31 décembre 2019, le total du bilan consolidé s'élève à 36 585 M€, contre 44 888 M€ au 31 décembre 2018 retraité, soit une diminution de 8 303M€ sur l'exercice, due en grande partie à la cession de Via Varejo. Les principales variations sont observées à l'actif, aux postes « Goodwill» (- 1 201 M€), « Immobilisations corporelles » (- 752 M€) et « Actifs détenus en vue de la vente » (- 5 955 M€); au passif la principale variation est enregistrée dans les capitaux propres (- 3 542 M€), et est liée en grande partie au résultat de l'ensemble consolidé (- 1 504 M€) et aux variations de périmètres.
Les participations dans les entreprises associées et coentreprises s'élèvent à 341 M€ contre 516 M€ au 31 décembre 2018 et comprennent notamment Banque du Groupe Casino.
L'application de la norme IFRS 16 « Locations » a entraîné la constatation au bilan d'actifs au titre de droits d'utilisation de 4 839 M€ à fin 2019, et des passifs de loyers d'un montant proche (4 679 M€) à la même date.
Les actifs détenus en vue de la vente et passifs associés sont constitués en grande partie des actifs et passifs de Leader Price et de Groupe Go Sport auxquels s'ajoutent des magasins et centres commerciaux situés en France et en Pologne et certains titres Mercialys anciennement mis en équivalence, ou faisant l'objet d'un contrat de total return swap.
Les capitaux propres consolidés se montent à 6 051 M€, dont - 357 M€ pour la part du groupe (dont - 550 M€ de résultat sur l'exercice) et 6 408 M€ pour la part des intérêts ne donnant pas le contrôle et des détenteurs de TSSDI Casino.
pour s'établir à 6 408 M€, cette variation nette est notamment due à leur part dans le résultat (- 954 M€) et des variations de périmètres (- 1 667 M€), dont principalement la perte de contrôle de Via Varejo et la réorganisation de la détention des filiales d'Amérique latine.
La dette financière nette s'élève à 7 178 M€ contre 6 502 M€ au 31 décembre 2018, soit une augmentation nette de 676 M€ sur l'exercice. L'augmentation de la dette financière nette du groupe Casino est liée à l'effet net de la réorganisation des activités en Amérique latine (rachat de la part d'Éxito dans GPA, OPA de GPA sur Éxito), tandis que la dette financière nette France s'inscrit en baisse à 2,3 Md€ (contre 2,7 Md€ à fin 2018) et la dette E-commerce est quasi stable.
Les contributions à la dette financière nette consolidée du Groupe sont réparties comme suit :
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité |
Variation | |
|---|---|---|---|---|
| Foncière Euris | 165 | 180 | (15) | |
| Rallye holding | 3 000 | 2 899 | 101 | |
| Casino | 4 053 | 3 378 | 675 | |
| Autres sociétés | (40) | 45 | (85) | |
| Total | 7 178 | 6 502 | 676 |
PRÉSENTATION DU GROUPE
RAPPORT DE GESTION
GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
Le 28 février 2020, le Tribunal de commerce de Paris a arrêté les plans de sauvegarde des sociétés Euris, Finatis, Foncière Euris, Rallye et ses filiales L'Habitation Moderne de Boulogne, Alpétrol et Cobivia (cf. note 2.1 « Événements importants de l'exercice » du rapport de gestion). La SCP Abitbol & Rousselet en la personne de Maître Frédéric Abitbol, et la SELARL FHB en la personne de Maître Hélène Bourbouloux, ont été désignées en qualité de commissaires à l'exécution du plan par le Tribunal de commerce de Paris.
Le 20 mars 2020, le groupe Casino a annoncé la signature avec Aldi France d'une promesse unilatérale d'achat en vue de la cession de 3 entrepôts et de 567 magasins du périmètre Leader Price en France métropolitaine, pour une valeur d'entreprise de 735 M€ (incluant un complément de prix de 35 M€, versé en cas de respect d'indicateurs opérationnels durant une période de transition). Avec cet accord, les magasins Leader Price transférés se développeront sous l'enseigne Aldi. Le groupe Casino restera propriétaire de la marque Leader Price pour continuer à l'exploiter selon certaines conditions convenues avec Aldi, en France et à l'International. Cet accord avec Aldi complète le plan de fermetures et cessions de magasins déficitaires dit Plan Rocade, initié fin 2018, et accélère le repositionnement stratégique du groupe Casino en France.
Dans le contexte de la crise du Covid-19, le groupe Casino est concentré sur sa mission essentielle, consistant à sécuriser l'approvisionnement alimentaire des populations.
Le 26 mars 2020, le Conseil d'administration de la société Rallye a approuvé, dans le contexte de l'évolution des marchés boursiers liée à la crise du Covid-19, un accord avec Fimalac (société contrôlée par Monsieur Marc Ladreit de Lacharrière) portant sur le refinancement des opérations de dérivés souscrites par Rallye, Cobivia et HMB.
Dans le cadre de cet accord, Fimalac s'est engagé à apporter un financement d'une maturité de 4 ans (prorogeable d'un an sous réserve de l'accord de Fimalac) soit à une filiale d'Euris jusqu'au 31 décembre 2020, soit à Rallye au plus tard le 5 janvier 2021. Le montant maximum de cette ligne de financement s'élève à 215 M€.
Dans le contexte actuel sans précédent, il ne peut être exclu que le ratio de couverture ne soit pas respecté, ce qui pourrait entrainer la perte pour Rallye de 8,73 % du capital de Casino, et affecterait la mise en œuvre des plans de sauvegarde arrêtés par le Tribunal de commerce de Paris. Ainsi, dans l'hypothèse où les établissements financiers concernés réaliseraient leurs sûretés et appréhenderaient les actions Casino nanties à leur profit, Fimalac s'est engagé à financer la société Par-Bel 2 (filiale à 100 % d'Euris) afin que celle-ci puisse offrir une liquidité aux établissements financiers concernés qui auraient appréhendé des actions Casino. Dans une telle hypothèse, les actions ainsi acquises seraient directement transférées dans une fiduciesûreté au bénéfice de Fimalac en garantie du financement consenti à Par-Bel 2.
Dans l'hypothèse où la ligne de financement consentie par Fimalac à Par-Bel 2 ne serait pas tirée avant le 31 décembre 2020, Fimalac consentirait une ligne de crédit à Rallye à première demande de celle-ci et au plus tard le 5 janvier 2021 dans des termes identiques à ceux de Par-Bel 2 afin de permettre à Rallye de procéder au remboursement de ses opérations de dérivés. La mise en œuvre de cette ligne de financement reste subordonnée à la conclusion d'un contrat de fiducie-sûreté.
Compte tenu de l'accord avec Fimalac, Rallye a décidé d'annuler la ligne de financement avec EP Investment S.à.r.l. (entité contrôlée par Monsieur Daniel Křetínský), précédemment annoncée le 2 mars 2020.
Les perspectives de Rallye et Foncière Eurissont liées à la bonne exécution de leurs plans de sauvegarde.
Le niveau des dividendes futurs repose principalement sur la remontée indirecte de dividendes via Rallye, et se fonde donc sur la capacité distributive de la filiale opérationnelle Casino.
Dans le contexte de la pandémie du Covid-19, le groupe Casino est plus que jamais concentré sur sa mission essentielle, la sécurisation de l'approvisionnement alimentaire des populations, dans le respect des mesures nécessaires pour la santé des collaborateurs et des clients dans l'ensemble des lieux de travail et d'accueil du public.
Les atouts du Groupe (proximité, e-commerce, outils d'encaissement automatique) sont mis au service des clients pour répondre à leurs besoins dans les meilleures conditions de sécurité.
Le groupe Casino poursuivra l'adaptation accélérée de ses modes de fonctionnement et le développement de nouvelles offres répondant au contexte actuel inédit.
À ce jour, l'impact de la pandémie du Covid-19 sur l'activité du groupe Casino est la suivante :
Dans ce contexte très volatile, aucun élément matériel connu à ce jour n'est de nature à remettre en cause les objectifs précédemment formulés par le groupe Casino. Néanmoins, compte tenu de l'incertitude concernant l'impact macroéconomique et social du Covid-19 à horizon d'un an (2) , et par prudence, le Groupe n'est plus en mesure de formuler des objectifs chiffrés sur 2020-2021.
Le groupe Casino reste mobilisé sur l'ensemble des points déjà communiqués au marché, tant en termes de plans d'économies sur les coûts, de maîtrise des investissements et des stocks, que de développements de ses priorités (magasins de proximité et premium, e-commerce, nouvelles activités) ainsi que sur son plan de cession.
Foncière Euris, Rallye et ses filiales Cobivia, HMB et Alpétrol ont annoncé avoir demandé et obtenu, par jugements du 23 mai 2019 et du 17 juin 2019, l'ouverture de procédures de sauvegarde pour une période de 6 mois, renouvelée en novembre.
Par jugements du 28 février 2020, le Tribunal de Commerce de Paris a arrêté les engagements d'amortissement figurant dans les propositions d'apurement du passif tels que décrits dans les projets de plans de sauvegarde communiqués le 9 décembre 2019, et fixe la durée des plans à 10 ans.
Les éléments relatifs aux procédures de sauvegarde sont traités dans la partie 2.1 « Evénements importants de l'exercice » du rapport de gestion.
Les comptes annuels 2019 ont été établis selon le principe de continuité d'exploitation.
Le résultat financier s'élève à 41 M€ en 2019 (contre 13 M€ en 2018), il enregistre notamment 53 M€ de dividendes (dont 21 M€ de dividendes encaissés suite à la cession fin 2019 des parts détenues par une filiale dans le centre commercial Posnania en Pologne et 32 M€ relatifs à Rallye) ; en 2018, les dividendes s'élevaient à 56 M€ et comprenaient 27M€ provenant de filiales immobilières et 29 M€ de Rallye.
Le résultat courant avant impôt s'élève à 33 M€ en 2019, contre 7 M€ en 2018.
Le résultat exceptionnel comprend une moins-value de 60 M€ liée à la réalisation du nantissement portant sur 1 680 396 titres Rallye dans le cadre d'opérations de dérivés avec Société Générale (cf. note 2.1.3 de la partie « Événements importants de l'exercice » du rapport de gestion).
Le résultat net de l'exercice enregistre une perte de - 27 M€, contre un profit de 7 M€ l'année précédente.
25
(1) Source : Nielsen.
(2) Cf. notamment le report au mois de juin des prochaines prévisions macro-économiques de l'INSEE et la Banque de France.
Le total du bilan s'élève à 1 021 M€ au 31 décembre 2019, contre 1 193 M€ l'année précédente.
Les immobilisations financières s'élèvent à 984 M€ contre 1 052 M€ au 31 décembre 2018 ; la diminution nette de 68 M€ constatée sur l'exercice correspond à hauteur de 71 M€ à la réalisation du nantissement des titres Rallye (3,2 % du capital) garantissant les opérations de dérivés avec Société Générale. Après la signature d'accords de réaménagement des opérations de dérivés avec les autres banques, Foncière Euris détient directement 30 462 478 actions Rallye, représentant 58,4 % du capital.
Les capitaux propres s'élèvent à 676 M€ à fin 2019 contre 726 M€ au titre de l'année précédente. La variation nette de - 50 M€ correspond principalement au dividende à verser selon l'échéancier du plan de sauvegarde (21 M€ soit 2,15 € par action) et à la perte de l'exercice (- 27 M€).
La dette financière brute s'élève à 199 M€. La dette financière nette des VMP et des disponibilités s'élève à 166 M€. L'échéancier des dettes ne prend pas en compte les événements postérieurs à la clôture de l'exercice, tels que le plan de sauvegarde homologué le 28 février 2020, prévoyant un apurement des passifs sur une durée maximale de 10 ans.
Les autres dettes s'élèvent à 122 M€ et comprennent 84 M€ prêtés par les sociétés contrôlantes, le solde étant constitué essentiellement d'avances reçues des filiales du périmètre d'intégration fiscale.
Politique en matière d'application des délais de paiement des fournisseurs et de règlement des clients
Les informations prévues par l'Article L. 441-6-1 du Code de Commerce sur les délais de paiement des fournisseurs et de règlement des clients et précisées par le décret n°2017-350 du 20 mars 2017 - art. 1, sont présentées dans les tableaux suivants :
Factures reçues ou émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu (tableau prévu au I de l'article D. 441-4)
| Factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu |
Factures émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu |
|||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
| (A) Tranches de retard de paiement | ||||||||||||
| Nombre de factures concernées |
2 | 2 | ||||||||||
| Montant total des factures concernées HT |
Néant | 0,1 | 0,1 | |||||||||
| % du montant total des achats HT de l'exercice |
20,30 | |||||||||||
| (B) Factures exclues de (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||
| Nombre des factures exclues |
Néant | Néant | ||||||||||
| Montant total des factures exclues |
||||||||||||
| (C) Délais de paiement de référence utilisés (article L. 441-6 ou article L.443-1 du Code de commerce) | ||||||||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement |
ý Délais contractuels : Variable ¨ Délais légaux : |
ý Délais contractuels : -30 jours ¨ Délais légaux : |
| Factures reçues ayant connu un retard de paiement au cours de l'exercice |
Factures émises ayant connu un retard de paiement au cours de l'exercice |
|||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
0 jour (indicatif) |
1 à 30 jours |
31 à 60 jours |
61 à 90 jours |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
| (A) Tranches de retard de paiement | ||||||||||||
| Nombre cumulé de factures concernées |
14 | 2 | 2 | |||||||||
| Montant cumulé des factures concernées HT |
Néant | 0,5 | 0,1 | 0,1 | ||||||||
| % du montant total HT. des factures reçues dans l'année |
79,70 | 20,30 | 20,30 | |||||||||
| (B) Factures exclues de (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||
| Nombre des factures exclues Montant total des factures exclues |
Néant | Néant | ||||||||||
| (C) Délais de paiement de référence utilisés (article L. 441-6 ou article L.443-1 du Code de commerce) | ||||||||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement |
ý Délais contractuels : Variable ¨ Délais légaux : |
ý Délais contractuels : -30 jours ¨ Délais légaux : |
Les jugements ouvrant les procédures de sauvegarde en date du 23 mai 2019 ont emporté, de plein droit, interdiction de payer toute créance née antérieurement au jugement d'ouverture (art. L. 622-7 C. com.).
Ces nouvelles obligations se substituent aux anciennes dispositions contractuelles concernant les délais de paiement des créances fournisseurs et clients et ont par conséquent été utilisées pour présenter les tableaux ci-dessus.
Frais généraux réintégrés à la suite d'un redressement fiscal (art. 223 quinquies et 39-65 du CGI) : néant en 2019.
Dépenses à caractère somptuaire engagées au cours de l'exercice (art. 223 quater et 39-4 du CGI) : néant en 2019.
Conformément à l'article L. 233-6 du Code de commerce, il est précisé que la société Foncière Euris n'a pas acquis ou créé de société au cours de l'exercice.
Conformément à l'article L. 232-1 du Code de Commerce, il est précisé que la Société n'a pas de succursale et n'exerce aucune activité particulière en matière de recherche et de développement.
Le résultat de l'exercice est une perte de 27 026 639,29 € et le report à nouveau antérieur s'élève à 257 690 895,70 €, ajusté du dividende de l'exercice 2018 afférent aux actions détenues en propre. La réserve légale est déjà dotée à hauteur de 10 % du capital social. Compte tenu de la procédure de sauvegarde, le Conseil d'administration propose de ne pas verser de dividende au titre de l'année 2019 et d'affecter la totalité de la perte de l'exercice au report à nouveau qui s'élève ainsi à 230 664 256,41 €.
La société Foncière Euris envisage de reprendre le versement de dividendes en fonction du déroulement des plans de sauvegarde des sociétés du Groupe.
Les dividendes décidés au titre des trois derniers exercices étaient les suivants :
| (en euros) | 2018 | 2017 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Montant du dividende | 2,15 | 2,15 | 2,15 |
Compte tenu de l'ouverture de la procédure de sauvegarde, le dividende décidé en 2019 au titre de l'exercice 2018 n'a pas pu être payé le 19 juin 2019. Les créances de dividende régulièrement déclarées par les actionnaires ont été admises au passif de la société Foncière Euris devant être apuré selon l'échéancier défini dans son plan de sauvegarde.
| (en euros) | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
|---|---|---|---|---|---|
| Situation financière en fin d'exercice | |||||
| Capital social | 149 578 110 | 149 578 110 | 149 386 875 | 149 158 950 | 148 699 245 |
| Nombre d'actions émises | 9 971 874 | 9 971 874 | 9 959 125 | 9 943 930 | 9 913 283 |
| Nombre d'obligations convertibles en actions | - | - | - | ||
| Résultat global des opérations effectives | (1) | ||||
| Chiffre d'affaires hors taxes | 919 893 | 627 059 | 569 853 | 589 027 | 556 064 |
| Résultat avant impôts et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
62 413 971 | 40 492 979 | 32 693 916 | 47 405 125 | (72 346 688) |
| Produits (charges) d'impôts sur les bénéfices | 298 906 | (157 902) | (48 315) | 55 661 | 0 |
| Résultat après impôts et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
38 849 759 | 47 565 776 | 39 481 070 | 7 427 787 | (27 026 639) |
| Montant des bénéfices distribués (2) | 21 439 529 | 21 439 529 | 21 412 119 | 21 379 450 | 0 |
| Résultats par action | (1) | ||||
| Résultat après impôts mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
6,29 | 4,04 | 3,28 | 4,77 | (7,30) |
| Résultat après impôts et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
3,90 | 4,77 | 3,96 | 0,75 | (2,73) |
| Dividende versé à chaque action | 2,15 | 2,15 | 2,15 | 2,15 | |
| Personnel (3) | |||||
| Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice | 1 | 3 | 3 | 3 | 3 |
| Montant de la masse salariale de l'exercice | 78 712 | 151 337 | 112 258 | 119 390 | 251 107 |
| Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l'exercice (sécurité sociale, œuvres) |
69 310 | 93 948 | 3 138 | 92 769 | 149 517 |
(1) Sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale.
(2) Le dividende au titre de l'exercice 2018 n'a pas pu être payé le 19 juin 2019 suite à l'ouverture d'une procédure de sauvegarde au bénéfice de la société Foncière Euris. Les créances de dividende régulièrement déclarées par les actionnaires ont été admises au passif de la société Foncière Euris devant être apuré selon l'échéancier défini dans son plan de sauvegarde.
(3) Y compris mandataires sociaux.

L'action Foncière Euris est cotée sur Euronext Paris, compartiment B.
| Évolution des cours (en euros par action) | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
|---|---|---|---|---|---|
| Dernier cours coté de l'année civile | 41,25 | 38,51 | 40,91 | 30,00 | 16,10 |
| Plus haut de l'année | 67,85 | 43,00 | 45,85 | 42,60 | 35,00 |
| Plus bas de l'année | 38,88 | 35,55 | 38,76 | 29,00 | 10,70 |
| Nombre d'actions | 9 971 874 | 9 971 874 | 9 959 125 | 9 943 930 | 9 913 283 |
| Capitalisation boursière sur derniers cours annuels (en K€) | 411 340 | 384 017 | 407 428 | 298 318 | 159 604 |
Foncière Euris a résilié le 28 mai 2019 le contrat de liquidité qu'elle avait mis en place avec EXANE BNP PARIBAS.
Le capital social de la société Foncière Euris s'élève au 31 décembre 2019 à 148 699 245 €, divisé en 9 913 283 actions d'une valeur nominale de 15 €. Il s'élevait au 31 décembre 2018 à 149 158 950 €, divisé en 9 943 930 actions d'une valeur nominale de 15 €.
Cette évolution correspond à une réduction du capital de la Société le 26 juillet 2019, en vertu de l'autorisation donnée par l'Assemblée générale extraordinaire du 16 mai 2019, d'un montant nominal de 459 705 € par annulation de 30 647 actions de la société détenues en propre d'une valeur nominale de 15 € acquises par la Société dans le cadre du programme de rachat d'actions. Le capital social a ainsi été ramené de 149 158 950 € à 148 699 245 €.
Le nombre total des droits de vote en Assemblée générale s'élève à 9 376 074 au 31 décembre 2019.
Au 31 décembre 2019, il n'existe pas d'autre titre donnant accès au capital.
| Au 31 décembre 2019 | Au 31 décembre 2018 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| % du capital | % des droits de vote (1) |
% du capital | % des droits de vote (1) |
||
| Finatis | 85,66 % | 85,66 % | 85,15 % | 85,15 % | |
| Carpinienne de Participations | 5,14 % | 5,14 % | 5,13 % | 5,13 % | |
| Total Finatis et ses filiales | 90,81 % | 90,81% (2) | 90,28 % | 90,28% | |
| Autocontrôle (3) | 5,42 % | - | 5,40 % | - | |
| Autodétention (4) | - | - | 0,22 % | - | |
| Autres | 3,77 % | 3,77 % | 4,10 % | 4,10 % |
(1) Sur la base du nombre total de droits de vote théoriques tels que visés par l'article 223-11 du Règlement général de l'AMF.
(2) Représentant 96,01 % des droits de vote en Assemblée.
(3) Détention par les sociétés Pargest, Parinvest et Parande contrôlées indirectement par la société Foncière Euris.
(4) Au 31 décembre 2019, Foncière Euris ne détient aucune action en propre.
À la connaissance de la Société, aucun seuil légal ou statutaire n'a été franchi au cours de l'année 2019.

(article L. 225-211 du Code de commerce)
La Société a résilié avec date d'effet au 28 mai 2019 le contrat de liquidité conclu avec Exane BNP Paribas.
L'Assemblée générale des actionnaires de la Société du 16 mai 2019 a autorisé le Conseil d'administration à procéder à la réduction du capital social par annulation d'actions acquises par la Société et ce dans la limite de 10 % du capital social par période de 24 mois. Le Conseil d'administration a procédé le 26 juillet 2019 à l'annulation de 30 647 actions, représentant 0,31 % du capital à cette date.
La présente Assemblée générale est appelée à statuer sur le renouvellement de l'autorisation à conférer au Conseil d'administration à l'effet d'acquérir, en vertu des dispositions de l'article L. 225-209 du Code de commerce, des actions de la Société dans la limite de 2 % du nombre total des actions composant le capital social, en vue notamment :
Le prix unitaire maximum d'achat est fixé à 40 €.
L'utilisation de cette autorisation ne pourra avoir pour effet de porter le nombre d'actions détenues en propre par la Société à plus de 2 % du nombre d'actions composant le capital social à la date de la présente assemblée, soit à titre indicatif sur la base du capital au 27 mars 2020 198 266 actions, représentant un montant maximum de 7 930 640 €.
Le nombre d'actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange, dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne pourra excéder 2% du capital social de la Société.
L'acquisition, la cession, le transfert ou l'échange de ces actions pourront être effectués par tous moyens, en particulier, par interventions sur le marché réglementé ou de gré à gré, y compris par transaction de blocs d'actions. Ces moyens incluent l'utilisation de tout instrument financier dérivé négocié sur un marché réglementé ou de gré à gré et la mise en place de stratégies optionnelles dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes, pour autant que ces moyens ne concourent pas à accroître de façon significative la volatilité du titre. Les actions pourront, en outre, faire l'objet de prêts, conformément aux dispositions des articles L. 211-22 et suivants du Code monétaire et financier.
En cas d'offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par la Société, la Société ne pourra utiliser la présente autorisation qu'à l'effet de satisfaire des engagements de livraisons de titres, notamment dans le cadre des plans d'attribution d'actions gratuites, ou d'opérations stratégiques engagés et annoncés avant le lancement de l'offre publique.
Cette autorisation d'achat d'actions est donnée pour une durée qui prendra fin lors de l'Assemblée générale appelée à statuer sur la gestion et les comptes de l'exercice 2021 et au plus tard le 29 novembre 2022. Elle met fin à celle précédemment accordée par l'Assemblée générale du 16 mai 2019.
33
Au 31 décembre 2019, il n'existe aucun plan d'options ni aucun plan d'actions gratuites.
Conformément aux dispositions, d'un part, de l'article 19 du règlement européen « MAR » (UE) n°596/2014, de l'article 10 du règlement délégué n°2016/522 du 15/12/2015 et du règlement d'exécution n°2016/523 du 10/03/2016 et, d'autre part, des articles 223-22-A, 223-23 et 223-26 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et de son instruction n°2016-06, nous vous informons des opérations réalisées sur les titres de la Société par les dirigeants ou les personnes mentionnées à l'article L. 621- 18-2 du Code monétaire et financier, déclarées auprès de l'Autorité des marchés financiers et rendues publiques par cette dernière au cours de l'exercice 2019.
| Date | Achat/Vente | Prix unitaire | Quantité | Date | Achat/Vente | Prix unitaire | Quantité |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 02/01/2019 | Achat | 29,80 € | 500 | 13/02/2019 | Achat | 30,00 € | 500 |
| 03/01/2019 | Achat | 29,80 € | 500 | 14/02/2019 | Achat | 30,00 € | 500 |
| 04/01/2019 | Achat | 29,80 € | 500 | 15/02/2019 | Achat | 30,00 € | 500 |
| 07/01/2019 | Achat | 29,80 € | 500 | 18/02/2019 | Achat | 30,00 € | 385 |
| 08/01/2019 | Achat | 29,80 € | 500 | 19/02/2019 | Achat | 30,60 € | 162 |
| 09/01/2019 | Achat | 29,00 € | 250 | 21/02/2019 | Achat | 31,77 € | 284 |
| 10/01/2019 | Achat | 29,60 € | 275 | 22/02/2019 | Achat | 33,00 € | 95 |
| 11/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 18/03/2019 | Achat | 33,00 € | 485 |
| 14/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 19/03/2019 | Achat | 33,00 € | 500 |
| 15/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 20/03/2019 | Achat | 33,00 € | 500 |
| 16/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 21/03/2019 | Achat | 33,00 € | 447 |
| 17/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 22/03/2019 | Achat | 33,00 € | 500 |
| 18/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 25/03/2019 | Achat | 33,00 € | 248 |
| 21/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 26/03/2019 | Achat | 33,00 € | 295 |
| 22/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 27/03/2019 | Achat | 33,00 € | 496 |
| 23/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 28/03/2019 | Achat | 33,00 € | 397 |
| 24/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 29/03/2019 | Achat | 33,00 € | 400 |
| 25/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 01/04/2019 | Achat | 33,00 € | 473 |
| 28/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 02/04/2019 | Achat | 33,00 € | 376 |
| 29/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 03/04/2019 | Achat | 33,00 € | 178 |
| 30/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 02/04/2019 | Achat | 33,00 € | 376 |
| 31/01/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 03/04/2019 | Achat | 33,00 € | 178 |
| 01/02/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 04/04/2019 | Achat | 32,90 € | 500 |
| 04/02/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 05/04/2019 | Achat | 33,00 € | 500 |
| 05/02/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 08/04/2019 | Achat | 33,00 € | 197 |
| 06/02/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 10/04/2019 | Achat | 33,00 € | 429 |
| 07/02/2019 | Achat | 29,40 € | 500 | 15/04/2019 | Achat | 33,00 € | 14 |
| 11/02/2019 | Achat | 30,00 € | 500 | 26/04/2019 | Achat | 33,00 € | 250 |
| 12/02/2019 | Achat | 30,00 € | 500 | 20/05/2019 | Achat | 33,00 € | 173 |
| 22/05/2019 | Achat | 33,00 € | 500 |
Les déclarations précitées ont été mises en ligne sur le site internet de l'AMF. À la connaissance de la Société, aucun autre mandataire social ni personne qui leur sont étroitement liées ou personnes assimilées n'a effectué en 2019 de transaction sur les titres de la Société devant donner lieu à déclaration auprès de l'Autorité des marchés financiers.
35
La gestion des risques fait partie intégrante du pilotage opérationnel et stratégique du Groupe ; ainsi la société Foncière Euris a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière et ses résultats (ou sa capacité à réaliser ses objectifs) et considère qu'il n'y a pas d'autres risques significatifs hormis ceux présentés ci-après. La Société a notamment analysé les risques liés à la procédure de sauvegarde et aux opérations de nature dérivée non soumises à la procédure de sauvegarde.
Compte tenu de leur diversité, les risques font l'objet d'une gestion pragmatique : certains sont gérés de façon centralisée, au niveau des directions financières ou juridiques de certaines entités du Groupe (Foncière Euris ou Rallye), c'est notamment le cas pour les risques financiers ou d'assurance. D'autres, tels que les risques opérationnels, sont au contraire gérés de façon décentralisée. Casino dispose alors d'une large autonomie pour définir et mettre en œuvre des plans d'actions destinés à identifier, prévenir et traiter les principaux risques. Les risques propres de la principale filiale, Casino, sont présentés de manière exhaustive dans son document d'enregistrement universel.
La gestion des risques extra-financiers est détaillée dans la déclaration de performance extra-financière de la société-mère, Finatis en application de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce.
Comme détaillé en note 2.1 du présent rapport de gestion, les sociétés Euris, Finatis et Foncière Euris, la société Rallye et ses filiales Cobivia, l'Habitation Moderne de Boulogne (HMB) et Alpétrol ont demandé et obtenu, par jugements du 23 mai 2019 et du 17 juin 2019, l'ouverture de procédures de sauvegarde avec une période initiale d'observation de six mois jusqu'au 23 novembre 2019. Fin novembre 2019, les sociétés ont annoncé avoir obtenu l'extension de la période d'observation des procédures de sauvegarde ouvertes à leur bénéfice pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 23 mai 2020. Le 28 février 2020, les plans de sauvegarde de ces sociétés ont été arrêtés par le Tribunal de commerce de Paris, mettant ainsi fin à la période d'observation. Les jugements ont été publiés au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC) le 17 mars 2020.
Les plans de sauvegarde des différentes sociétés étant interdépendants et complémentaires et fondés sur la chaîne de détention économique existant à ce jour, les risques sur les plans de sauvegarde des différentes sociétés sont également liés.
Les articles L. 661-1, I, 6°, R. 661-3 et R. 662-1 du Code de commerce prévoient la possibilité d'appel à l'encontre du jugement statuant sur l'arrêté d'un plan de sauvegarde dans un délai de dix jours à compter de la notification du jugement (sauf concernant le ministère public pour lequel le délai d'appel de dix jours court à compter de la réception de la notification qui lui est faite de la décision). L'appel est ouvert aux débiteurs, aux administrateurs judiciaires, aux mandataires judiciaires, aux représentants des salariés le cas échéant et au ministère public. Seul l'appel interjeté par le ministère public est suspensif de plein droit.
Par ailleurs, les articles L. 661-3 et R. 661-2 du Code de commerce régissent les modalités de tierce opposition à l'encontre du jugement statuant sur l'arrêté d'un plan de sauvegarde. Cette voie de recours est ouverte à toute personne ayant un intérêt à agir, à la condition qu'elle n'ait été ni partie ni représentée au jugement qu'elle attaque et qu'elle invoque des moyens qui lui sont propres ou une fraude à ses droits. La tierce opposition est formée dans le délai de dix jours à compter de la publication du jugement au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC).
Les plans de sauvegarde ont été arrêtés le 28 février 2020 pour une durée de dix ans. Leur exécution reste sous la surveillance des commissaires à l'exécution des plans. Toute modification substantielle au sens de l'article L.626-26 du Code de commerce requerrait l'approbation du Tribunal de commerce de Paris. Si les sociétés en sauvegarde n'exécutent pas leurs engagements dans le délai fixé par les plans, le Tribunal peut, à la demande d'un créancier, d'un commissaire à l'exécution du plan ou du ministère public, prononcer la résolution du plan. En cas de cessation de paiement constatée par le Tribunal au cours de l'exécution des plans, celui-ci ouvre une procédure de redressement judiciaire, sauf si le redressement est manifestement impossible auquel cas une procédure de liquidation judiciaire sera ouverte.
Le groupe Casino n'est pas concerné par la procédure de sauvegarde mais la perception, par diverses parties prenantes, de la procédure de sauvegarde pourrait entraîner une perte de valeur du titre Casino et conduire les créanciers à être réticents à prêter à des conditions favorables ou à prêter tout court à Casino. Ceci pourrait également conduire les fournisseurs à tendre leurs conditions de paiement et les assureurs crédit à réduire ou suspendre leur couverture des fournisseurs du groupe Casino, bien que de tels problèmes n'aient pas été constatés par Casino à ce jour.
Les opérations de nature dérivée, auxquelles les dispositions du Livre VI du Code de commerce régissant la procédure de sauvegarde, ne s'appliquent pas, pouvaient donner lieu à la réalisation des sûretés attachées, soit des nantissements de comptes titres, indépendamment de l'ouverture de la sauvegarde. Ce risque s'est concrétisé le 5 juillet 2019 avec la réalisation par Société Générale du nantissement portant sur 1,68 million d'actions Rallye, soit 3,2 % du capital, que Foncière Euris avait nanties dans le cadre de ces opérations.
Des accords de réaménagement ont été conclus en novembre 2019 avec les autres banques sur l'ensemble des opérations de dérivés des sociétés Rallye, Foncière Euris et Euris. Les cas de défaut liés à ces accords sont détaillés en note 2.1.3 du présent rapport de gestion.
Au 31 décembre 2019, les risques de réalisation des sûretés données en garantie d'opérations de nature dérivée portent sur 9,5 millions d'actions Casino, 9,5 millions d'actions Rallye et 0,5 million d'actions Finatis.
Au sein de chaque entité, la gestion des risques de liquidité, de taux, de change et des risques sur actions est faite de façon centralisée, sous la responsabilité de la Direction financière, qui dispose pour cela des outils et de l'expertise nécessaires et en informe la Direction générale.
La composition de l'endettement financier net figure en note 11.2.1 de l'annexe aux comptes consolidés. La répartition par échéance des dettes ainsi que les précisions complémentaires relatives aux risques de liquidité figurent dans la note 11.5.4 de l'annexe aux comptes consolidés et dans la note 5.3 de l'annexe aux comptes individuels.
Le risque de liquidité est le risque de ne pas disposer des fonds nécessaires pour faire face à ses engagements à leur échéance. Si ce risque est matérialisé, il pourrait entraîner des difficultés financières pour le Groupe pouvant aller jusqu'à remettre en cause sa pérennité.
Au niveau des paliers Foncière Euris et Rallye, le cadre des plans de sauvegarde donne une visibilité sur 10 ans concernant les échéances à venir de leurs dettes, selon les échéanciers présentés en note 2.1. du présent rapport de gestion. Les échéances de leurs opérations de nature dérivée sont précisées en note 2.1.3 du présent rapport de gestion. L'apurement du passif des sociétés selon l'échéancier des plans de sauvegarde suppose que les sociétés disposeront de trésorerie suffisante sur l'ensemble de la période.
Au niveau de Casino, les principales actions entreprises concernent la diversification des sources de financement, la diversification des devises de financement, le maintien d'un montant de ressources confirmées excédant significativement les engagements du groupe à tout moment, la limitation des échéances de remboursement annuelles et une gestion proactive de l'échéancier de remboursement, la gestion de la maturité moyenne des financements.
Le risque de taux est le risque pour le Groupe de voir augmenter le coût de son endettement en cas de hausse des taux d'intérêt.
Dans le cadre de la gestion de son exposition aux risques de taux, le Groupe a recours à différents instruments financiers, dont principalement des opérations de swaps et d'achat d'options de taux d'intérêt, l'essentiel de ces opérations étant réalisé dans un objectif de couverture. Les notes 11.5.2 de l'annexe aux comptes consolidés et 6.1 de l'annexe aux comptes individuels détaillent le risque de taux et les instruments de couverture correspondants.
Compte tenu de la diversification géographique de ses activités, le Groupe est exposé à divers risques de change : risque de conversion des bilans et comptes de résultat des filiales hors zone euro et risque de transaction pour les opérations qui ne sont pas réalisées en euros. La matérialisation de ces risques peut donc avoir un impact négatif sur les comptes consolidés du Groupe (en ce qui concerne le risque de conversion) et entraîner une perte financière (en ce qui concerne le risque de transaction).
Dans le cadre de la gestion de son exposition aux risques de change, le Groupe a recours à différents instruments financiers, dont principalement des opérations de swaps et d'achat ou de vente à terme de devises étrangères. L'essentiel de ces opérations est réalisé dans un objectif de couverture.
La note 11.5.2 de l'annexe aux comptes consolidés détaille le risque de change et les instruments de couverture correspondants.
Dans le cadre de ses investissements financiers, le Groupe peut être amené à couvrir ou à prendre des positions sur des titres de sociétés cotées non consolidées par le recours à des produits optionnels tels qu'options d'achat et de vente de titres ou indices ou en concluant d'autres produits dérivés.
La note 11.5.1 de l'annexe aux comptes consolidés détaille l'exposition du Groupe aux instruments financiers et lesinstruments de couverture correspondants.
Par ailleurs, dans le cadre de la gestion de ses titres cotés consolidés, le Groupe peut avoir recours à des instruments dérivés et à des produits optionnels à travers des achats ou ventes d'options d'achat ou de vente, ou inclus dans des instruments financiers composés émis tels que des obligations remboursables, échangeables ou des obligations indexées sur le cours de Bourse des participations, dans une optique de couverture notamment pour gérer les risques de dilution ou dans un objectif d'optimisation de la détention ou de la valorisation de ses participations (notes 11.2.2, 11.3.2 et 12.4 aux comptes consolidés).
Enfin, le Groupe peut également détenir temporairement des placements de trésorerie.
Face à l'urgence sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, la première priorité des sociétés a été d'assurer la santé des salariés et de lutter contre la propagation du Covid-19 grâce notamment aux outils numériques adéquats permettant d'assurer la continuité de l'activité.
Il est difficile aujourd'hui de se prononcer sur la durée de cette crise et sur l'ampleur de ses conséquences sur le tissu économique.
La gestion des risques opérationnels concerne plus spécifiquement la principale filiale de Rallye (Casino) ainsi que des filiales immobilières de Foncière Euris. Le rapport de gestion de Casino détaille plus précisément la description de ces risques, leurs impacts potentiels sur le groupe et leur gestion.
La gestion quotidienne des activités du groupe ainsi que les échanges et l'accès à l'information interne reposent sur un bon fonctionnement de l'ensemble des infrastructures techniques et applications informatiques. Le développement, l'implémentation et le fonctionnement continu et ininterrompu des systèmes d'information, incluant ceux fournis par des tiers, sont un élément important dans la capacité à livrer les produits et services aux clients pour toutes les enseignes du groupe. En cas de défaillance technique ou de cyberattaque par exemple, les opérations commerciales et les actifs du groupe pourraient être gravement affectés. Le groupe met donc en œuvre un ensemble de mesures afin d'assurer la protection des données sensibles, notamment les données personnelles concernant les clients et les collaborateurs, et la continuité d'exploitation de ses activités. Par ailleurs, le groupe Casino a souscrit une police d'assurance couvrant toutes ses filiales.
Par l'activité de ses filiales opérationnelles de distribution, le Groupe est notamment confronté aux problématiques de gestion des risques opérationnels tels que les risques de perturbation ou interruption de l'activité, les risques liés au contexte économique, l'intensité concurrentielle, les attentes des consommateurs, la capacité du groupe à mettre en œuvre sa stratégie, la dépendance aux nouvelles technologies, les
risques liés aux joint-ventures et partenariats, l'atteinte à la réputation et à la valeur associées aux marques du groupe, les risques liés à l'exploitation en franchise, les risques liés aux acquisitions et aux cessions.
Ils regroupent les aléas liés aux obtentions d'autorisations d'exploitations commerciales et de permis de construire et à leurs recours éventuels, et également les risques opérationnels de la construction et de la commercialisation.
Les projets d'investissement immobilier doivent être soutenus par des dossiers préparatoires comprenant notamment une étude de marché, le programme commercial, la stratégie de financement, les prévisions de coût de revient et de marge, ces éléments devant être actualisés au fur et à mesure de l'avancement des projets.
Le Groupe est exposé au risque de variation de la valorisation de son patrimoine immobilier. Celle-ci est liée, d'une part, à ses relations avec ses partenaires opérationnels ou financiers et, d'autre part, à l'environnement économique, en particulier : liquidité des actifs, valeurs locatives, taux d'intérêts, taux de capitalisation, quotité et conditions des financements, santé financière des enseignes locataires, niveau de fréquentation des centres commerciaux (particulièrement en risque dans le cadre de la pandémie de Covid-19).
L'analyse approfondie des investissements immobiliers, quel que soit leur degré de maturité, peut conduire le cas échéant à modifier la stratégie de développement ou l'horizon d'investissement.
Dans le cadre de cessions immobilières, le Groupe peut être amené à fournir des garanties usuelles, d'actif et de passif et des garanties locatives.
Le Groupe s'est engagé à prendre en compte les problématiques environnementales dans la conception de ses projets. Les risques environnementaux et le management de l'environnement sont décrits dans la déclaration de performance extra-financière, en application de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce.
La nature des activités du Groupe et son implantation internationale le soumettent à un ensemble de réglementations locales très variées, notamment droit du travail, droit de la concurrence, droit de la distribution et de la consommation, droit des sociétés, droit boursier, droit de la santé et de l'environnement, droit de l'urbanisme, réglementation sur la protection des données personnelles dont les évolutions, en particulier par le renforcement des dispositifs de régulation, d'investigation, d'enquête et de contrôle ainsi que les sanctions éventuellement afférentes, peuvent avoir un impact sur les activités du Groupe et ses résultats.
Le Groupe est également soumis à toutes les législations et réglementations régissant l'exploitation d'établissements ouverts au public et d'établissements classés (stations-service).
La Direction juridique de chaque société opérationnelle s'assure du respect des réglementations en vigueur et de l'obtention des autorisations particulières nécessaires à l'exercice de sa propre activité.
Un dispositif anti-corruption est en place au sein du Groupe dans le cadre de la loi « Sapin 2 » du 9 décembre 2016. Il est décrit dans la déclaration de performance extra-financière.
Le dispositif lié au devoir de vigilance est décrit dans la déclaration de performance extra-financière.
Le Groupe a également mis en place des mesures visant à respecter le Règlement européen sur la protection des données personnelles applicable depuis mai 2018.
Le Groupe fait périodiquement l'objet de contrôles fiscaux en France et dans les différents pays où il est implanté. Les rappels d'impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions, les rappels contestés sont pris en compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir.
Dans le cadre du cours normal de ses activités, le Groupe est impliqué dans diverses procédures judiciaires, arbitrales ou administratives et est soumis régulièrement à des contrôles des autorités administratives et de régulation. Des provisions sont constituées au titre de ces procédures lorsqu'il existe une obligation (légale, contractuelle ou implicite) envers un tiers à la date de clôture, qu'il est probable qu'une sortie de ressources sans contrepartie soit nécessaire pour éteindre l'obligation, et que le montant de cette sortie de ressources peut être estimé avec une fiabilité suffisante.
Les informations sur les principaux litiges en cours figurent en notes 13.1 à 13.3 de l'annexe aux comptes consolidés.
À la date de publication du rapport annuel, il n'existe pas d'autre procédure judiciaire, arbitrale ou administrative, y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d'avoir ou ayant eu, au cours des douze derniers mois, des effets significatifs défavorables sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe.
La société Foncière Euris a engagé une procédure arbitrale, dans le cadre de la cession d'un projet immobilier, dans laquelle elle réclame un montant pouvant atteindre 30 M€.
Pour mémoire, les sociétés Casino et Rallye avaient saisi fin 2015 l'Autorité des marchés financiers (« AMF ») suite à la diffusion par la société Muddy Waters Capital, en pleine séance de bourse, d'un rapport contenant des informations fausses ou trompeuses sur le groupe Casino, précédée de la constitution de positions courtes sur les titres Casino et Rallye et ayant entraîné une chute brutale et importante des cours de Bourse. L'enquête ouverte en février 2016 a été clôturée, sans suite, le 17 décembre 2019 par l'AMF.
En outre, en septembre 2018, les sociétés Casino et Rallye ont de nouveau saisi l'AMF des nouvelles attaques spéculatives, subies depuis juin 2018, donnant lieu à des ventes à découvert d'une ampleur inédite, et à des emprunts massifs de titres Casino, ainsi qu'à des campagnes de désinformation, en vue de faire chuter artificiellement la valeur de leurs titres et de déstabiliser les entreprises, leurs salariés et actionnaires.
À ce titre, elles ont également déposé en octobre 2018 une plainte pénale auprès du Procureur de la République Financier ainsi qu'en novembre 2018 une plainte pour dénonciation calomnieuse.
Les attaques spéculatives contre les cours de bourse de Casino et de Rallye se sont poursuivies en 2019. Le titre Casino a ainsi enregistré une très forte baisse au mois d'avril, accentuée au mois de mai 2019. Compte tenu des nantissements supplémentaires d'actions Casino devant être donnés en garantie des tirages de leurs lignes de crédits, et des risques associés, Rallye et ses maisons-mères ont ainsi été contraintes de saisir le 21 mai 2019 le Tribunal de commerce de Paris pour être placées sous procédure de sauvegarde.
Les enquêtes de l'AMF et du Procureur de la République ouvertes à l'automne 2018 sont en cours, à la connaissance de la Société.
Ces éléments sont décrits ci-après dans la partie sur les procédures de contrôle interne.
La politique d'assurance du Groupe a comme principal objectif de permettre la poursuite des activités exercées par ses différentes sociétés en cas de survenance d'un sinistre.
Elle vise principalement à maintenir ou améliorer la protection du patrimoine, de la clientèle, des collaborateurs du Groupe et de l'intérêt des actionnaires, tout en maîtrisant les coûts.
La mise en œuvre de cette politique d'assurances est détaillée notamment dans le rapport de gestion de sa principale filiale opérationnelle (Casino).
Foncière Euris SA applique les procédures en vigueur chez Euris SAS, maison mère du Groupe. À ce titre, elle bénéficie de l'expertise de ses équipes fonctionnelles (services financiers, juridiques et comptables) qui assistent le groupe Foncière Euris dans l'élaboration et le suivi de son contrôle interne.
Le contrôle interne en vigueur dans la Société est un dispositif qui contribue à la maîtrise de ses activités, à l'efficacité de ses opérations, à l'utilisation efficiente de ses ressources, dans le cadre des lois et règlements, normes et règles internes qui lui sont applicables, et vise notamment, sans toutefois fournir une garantie absolue, à atteindre les objectifs suivants :
La mission du Secrétariat général d'Euris SAS, sous la supervision de la Direction générale de Foncière Euris, comprend notamment la surveillance de la mise en œuvre effective des procédures de contrôle interne et la gestion des risques. Ces procédures ont été adaptées à l'évolution du contexte lié à la procédure de sauvegarde.
L'organisation des procédures de contrôle interne de Foncière Euris s'articule de la façon suivante :
Foncière Euris SA est particulièrement concernée par les procédures internes visant à assurer un suivi de sa situation patrimoniale pour la préservation et l'optimisation du portefeuille existant.
la Direction générale l'état des principaux litiges concernant la Société. En outre, une procédure régulière de recensement des litiges éventuels et des risques afférents a été mise en place à chaque arrêté des comptes, y compris auprès des partenaires extérieurs.
§ La Direction juridique procède également, en relation avec la Direction générale, à tout examen ou investigation spécifique jugé nécessaire, relatif à la prévention et à la détection de toute anomalie ou irrégularité juridique dans les activités des sociétés du Groupe.
Il appartient à Euris SAS de s'assurer que toutes ses filiales, dont les principales sont Finatis, Foncière Euris, Rallye et Casino,sont dotées d'un dispositif de contrôle interne suffisant et adapté, chaque filiale étant responsable de la mise en place de son propre système de contrôle interne.
Pour plus d'exhaustivité, les informations sur le contrôle interne des groupes Casino et Rallye sont incluses dans leurs documents d'enregistrement universel, disponibles sur leurssitesInternet.
Le dispositif de contrôle interne n'est pas figé et évolue afin de permettre à la Direction générale de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs de la Société. Le Conseil d'administration est informé des évolutions de ce dispositif et peut suivre son fonctionnement sur la base des informations que lui communique la Direction générale.
Rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise
| 3.1. | Code de gouvernement d'entreprise 42 | ||
|---|---|---|---|
| 3.2. | Composition du Conseil d'administration 43 | ||
| 3.3. | Conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'administration 47 | ||
| 3.3.1. | Fonctionnement du Conseil d'administration 47 | ||
| 3.3.2. | Comités spécialisés du Conseil d'administration 49 | ||
| 3.3.3. | Déontologie 51 | ||
| 3.3.4. | Conflits d'intérêts – Conventions réglementées 52 | ||
| 3.3.5. | Recommandations du Code AFEP/MEDEF 54 | ||
| 3.4. | Fonctions et mandats des membres du Conseil d'administration 55 | ||
| 3.5. | Direction générale 62 | ||
| 3.6. | Rémunération des organes de direction et d'administration 64 | ||
| 3.6.1. | Rémunération du Président-Directeur général 64 | ||
| 3.6.2. | Rémunération des autres mandataires sociaux | ||
| – (anciennement jetons de présence) 68 | |||
| 3.7. | Contrôle des comptes 71 | ||
| 3.8. | Autres informations 72 |
Le présent rapport sur le gouvernement d'entreprise établi par le Conseil d'administration, regroupe l'ensemble des dispositions prévues par les articles L. 225-37 et suivants du Code de commerce, soit :
Le rapport sur le gouvernement d'entreprise a été examiné par le Comité des nominations et des rémunérations du 20 mars 2020 puis approuvé par le Conseil d'administration du 27 mars 2020. Il a été mis à la disposition des actionnaires préalablement à la tenue de l'Assemblée générale annuelle.
Les Commissaires aux comptes exposent dans leur rapport sur les comptes annuels, qu'ils n'ont pas d'observation à formuler sur les informations relatives aux éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique et sur le fait que ce rapport comporte les autres informations requises au titre du rapport sur le gouvernement d'entreprise par les articles L. 225-37-3 et L. 225-37-4 du Code de commerce.
La procédure de sauvegarde prononcée le 23 mai 2019 à l'égard de la société Foncière Euris n'a pas eu d'effet juridique sur l'organisation de la gouvernance, les organes sociaux conservant leurs compétences et pouvoirs.
Dans le cadre de la démarche de bonne gouvernance poursuivie par la Société, le Conseil d'administration se réfère au Code de gouvernement d'entreprise de l'AFEP/MEDEF révisé en janvier 2020 ainsi qu'au « Guide d'application du Code du Haut Comité des sociétés cotées » paru en janvier 2019 en particulier en vue de l'élaboration du rapport sur le gouvernement d'entreprise et la rémunération des mandataires sociaux.
Le Code de l'AFEP/MEDEF peut être consulté sur le site de la société : http://www.fonciere-euris.fr
Le Conseil d'administration veille à ce que son organisation et sa composition s'inscrivent dans une démarche de bonne gouvernance tout en étant adaptées à la nature de son activité, à sa situation de société de contrôle de plusieurs sociétés cotées elles-mêmes dotées d'organes et de règles de fonctionnement conformes à la bonne gouvernance.
Le Conseil s'assure également que son mode d'organisation lui permet d'accomplir, dans des conditions satisfaisantes et appropriées, sa mission, en particulier au regard de ses délibérations et de l'information des administrateurs.
Conformément à la règle « appliquer ou expliquer » prévue par le Code, les recommandations qui ne sont pas strictement mises en œuvre sont mentionnées au 3.3.5.
Au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice 2019 et des projets de résolutions, le Conseil d'administration était composé de cinq administrateurs et un censeur :
| Nom Fonction |
Âge au 27 mars 2020 |
Administrateur indépendant |
Comité d'audit |
Comité des nominations et des rémunérations |
Début du 1er mandat |
Fin du mandat en cours |
Année de présence en 2020 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Michel SAVART Président du Conseil Directeur Général |
57 ans | 28/08/2009 | 29/05/2020 | 11 ans | |||
| Virginie GRIN Représentant permanent de Matignon Diderot |
52 ans | 19/05/2016 | 29/05/2020 | 4 ans | |||
| Didier LÉVÊQUE Représentant permanent de Finatis |
58 ans | Membre | Membre | 07/01/2003 | 29/05/2020 | 17 ans | |
| Odile MURACCIOLE Représentant permanent d'Euris |
59 ans | 29/01/2007 | 29/05/2020 | 13 ans | |||
| Marie WIEDMER-BROUDER Administrateur |
61 ans | ● | Membre | Membre | 10/05/2017 | 29/05/2020 | 3 ans |
| Censeur : Pierre FERAUD |
79 ans | 15/05/2014 | 29/05/2020 | 6 ans |
Le Conseil comprenait jusqu'en février 2020, six administrateurs dont deux membres indépendants(un tiers) et trois femmes (50 %). Depuis la cessation de fonctions pour convenance personnelle de Monsieur Christian PEENE, administrateur indépendant, en février 2020, le Conseil est composé de cinq administrateurs dont un membre indépendant (20%) et trois femmes (60 %).
| Fin de mandat | Renouvellement | Nomination | Cessation de fonctions |
|---|---|---|---|
| Michel SAVART | Michel SAVART | Christian PEENE (2) | |
| Jean-Louis BRUNET (1) | Marie WIEDMER-BROUDER | ||
| Marie WIEDMER-BROUDER | Christian PEENE | ||
| Christian PEENE | Société Euris (Odile MURACCIOLE) | ||
| Société Euris (Odile MURACCIOLE) | Société Finatis (Virginie GRIN) | ||
| Société Finatis (Virginie GRIN) | Société Foncière Euris (Didier LÉVÊQUE) | ||
| Société Foncière Euris (Didier LÉVÊQUE) |
(1) Le mandat de Monsieur Jean-Louis BRUNET a pris fin le 16 mai 2019, dans la mesure où il avait atteint la durée maximale de durée de 12 ans d'exercice des fonctions d'administrateur indépendant.
(2) Administrateur indépendant ayant démissionné en février 2020.
| Comité d'audit | Comité des nominations et des rémunérations | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Christian PEENE, Président (1) | Marie WIEDMER-BROUDER, Présidente (1) | ||||
| À l'issue de l'Assemblée générale du 16 mai 2019 |
Marie WIEDMER-BROUDER (1) | Didier LÉVÊQUE | |||
| Didier LÉVÊQUE | |||||
| Marie WIEDMER-BROUDER, Présidente (1)(2) | Marie WIEDMER-BROUDER (1) | ||||
| Depuis février 2020 | Didier LÉVÊQUE | Didier LÉVÊQUE |
(1) Membre indépendant.
(2) Présidente depuis le 27 mars 2020.
Les mandats, d'une durée d'un an, de l'ensemble des administrateurs et du censeur arrivent à échéance lors de l'Assemblée générale du 29 mai 2020.
La Société n'est pas soumise aux dispositions des articles L. 225-37- 4 et R. 225-104 du Code de commerce relatives à la politique de diversité appliquées aux membres du Conseil d'administration.
Toutefois, le Conseil d'administration veille à appliquer les principes du Code AFEP/MEDEF concernant sa composition. Avec l'appui de son Comité des nominations et des rémunérations, il évalue périodiquement sa taille, sa structure et sa composition de même que celles de ses Comités. Les nouvelles candidatures comme les propositions de renouvellement soumises à l'Assemblée des actionnaires font l'objet de recommandations du Comité des nominations et des rémunérations.
Le Conseil veille à poursuivre les objectifs de diversité et de complémentarité des compétences techniques et des expériences en adéquation avec l'activité de la Société, de présentation équilibrée des femmes et des hommes et des administrateurs indépendants.
Il est également tenu compte de la volonté des administrateurs d'être associés au développement du Groupe.
Les renouvellements et la nomination proposés à l'Assemblée générale annuelle du 29 mai 2020 s'inscrivent dans la poursuite de la mise en œuvre de cette politique. C'est ainsi que le Conseil d'administration, après avis favorable de son Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de proposer à l'Assemblée générale, afin de permettre s'il y a lieu la désignation d'un nouvel administrateur indépendant, le plus tôt possible et en particulier avant l'Assemblée générale de 2021, de nommer dans l'attente dès l'Assemblée générale du 29 mai 2020, une personne morale représentant l'actionnaire majoritaire qui pourrait être remplacée en cours de mandat par un nouvel administrateur indépendant choisi à l'issue de la procédure de sélection de candidats confiée au Comité des nominations et des rémunérations de Foncière Euris.
Le Comité des nominations et des rémunérations a ainsi procédé à l'examen annuel et formulé ses conclusions et recommandations, concernant la composition du Conseil et de ses Comités qu'il a également appréciée au regard des éléments suivants:
Conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF, lors de l'examen annuel de sa composition, le Conseil d'administration a apprécié la représentation des administrateurs indépendants sur la base des analyses et avis du Comité des nominations et des rémunérations chargé de veiller à la situation de chacun des administrateurs au regard des relations qu'il entretient, s'il y a lieu, avec la Société ou les sociétés du Groupe, de nature à compromettre sa liberté de jugement ou à entraîner des conflits d'intérêts potentiels avec la Société.
Le Comité des nominations et des rémunérations a ainsi procédé à l'analyse de la situation d'indépendance des administrateurs au regard des critères d'appréciation proposés à cet effet par le Code AFEP/MEDEF :
Il a présenté ses conclusions au Conseil d'administration du 27 mars 2020.
| Administrateurs | Critère 1 | Critère 2 | Critère 3 | Critère 4 | Critère 5 | Critère 6 | Critère 7 Critère 8 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Administrateurs indépendants | ||||||||
| Marie WIEDMER-BROUDER | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Administrateurs non indépendants | ||||||||
| Michel SAVART | Non | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Virginie GRIN Représentant de la société Matignon Diderot |
Non | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Non |
| Didier LÉVÊQUE Représentant de la société Finatis |
Non | Oui | Oui | Oui | Oui | Non | Oui | Non |
| Odile MURACCIOLE Représentant de la société Euris |
Non | Oui | Oui | Oui | Oui | Non | Oui | Non |
Il en ressort qu'une administratrice, Madame Marie WIEDMER-BROUDER, a la qualité de membre indépendant. Le Conseil a noté en particulier qu'elle n'entretenait aucune relation d'affaires avec la Société et ses filiales.
Le nombre des administrateurs indépendants est devenu depuis février 2020, suite à la démission de Monsieur Christian PEENE, inférieur (20 %) au seuil du tiers préconisé par le code AFEP/MEDEF pour les sociétés contrôlées. Le Conseil d'administration a ainsi demandé au Comité des nominations et des rémunérations de mettre en œuvre la procédure de sélection d'un nouvel administrateur indépendant.
S'inscrivant dans les règles de bonne gouvernance concernant la représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, le Conseil d'administration comprend actuellement trois femmes administratrices soit 60%, conforme à la loi sur la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des Conseils d'administration (40%).
Aucun administrateur dont le renouvellement est proposé à l'Assemblée générale du 29 mai 2020 n'est en situation de cumul de mandat au regard de la loi et du Code AFEP/MEDEF lequel prévoit :
Cette recommandation s'applique lors de la nomination ou du renouvellement de mandat.
Conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF, le dirigeant mandataire social de la société doit recueillir l'avis du Conseil d'administration avant d'accepter un mandat dans une autre société cotée.
Le tableau suivant illustre l'implication des administrateurs en fonction au 27 mars 2020 aux travaux du Conseil et des Comités au cours de l'exercice 2019.
| Conseil d'administration | Comité d'audit | Comité des Nominations et des Rémunérations |
|
|---|---|---|---|
| Michel SAVART | 8/8 (100 %) | ||
| Jean-Louis BRUNET (1) | 1/1 (100 %) | 1/1 (100 %) | 2/2 (100 %) |
| Virginie GRIN | 8/8 (100 %) | ||
| Didier LÉVÊQUE | 8/8 (100 %) | 3/3 (100 %) | 3/3 (100 %) |
| Odile MURACCIOLE | 7/8 (87,5 %) | ||
| Christian PEENE (2) | 8/8 (100 %) | 2/3 (66,6 %) | |
| Marie WIEDMER-BROUDER | 8/8 (100 %) | 3/3 (100 %) | 1/1 (100 %) |
(1) Fin du mandat le 16/05/2019
(2) Fin du mandat en 02/2020
RAPPORT DE GESTION
GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
COMPTES CONSOLIDÉS
COMPTES INDIVIDUELS
Les statuts prévoient la faculté de nommer un ou plusieurs censeurs choisis parmi les actionnaires pour une période d'un an. Ils assistent aux séances du Conseil d'administration ; dans ce cadre, les censeurs font part de tout avis et observation qu'ils jugent opportuns.
Sur proposition du Conseil d'administration, après avis du Comité des nominations et des rémunérations, Monsieur Pierre FÉRAUD a été reconduit dans ses fonctions de censeur par l'Assemblée générale du 16 mai 2019, et le renouvellement de son mandat arrivant à échéance sera soumis à l'Assemblée générale du 29 mai 2020.
Sa présence au Conseil d'administration permet d'enrichir les débats et les réflexions des administrateurs compte tenu de son expertise et de sa parfaite connaissance du Groupe, de ses opérations et du secteur de la distribution, de l'immobilier et de la finance.
Le Conseil d'administration n'est pas visé par les articles L. 225-23 (administrateurs élus par les salariés actionnaires représentant plus de 3 % du capital) et L. 225-27 (administrateurs élus en vertu de dispositions statutaires mis en place par la société) du Code de commerce.
Conformément aux dispositions de la loi du 17 août 2015 (« loi Rebsamen ») un administrateur représentant les salariés a été désigné en 2017 au sein du Conseil d'administration de la société Casino, Guichard-Perrachon. Son mandat d'une durée de 3 ans prend fin à l'issue de l'Assemblée générale 2020 de Casino.
Les Conseils d'administration de Casino, Guichard-Perrachon, Finatis, Foncière Euris et Rallye, ont en effet considéré que cette désignation répondait le mieux, eu égard à l'activité principale du Groupe et à la répartition de ses effectifs, aux objectifs de la loi.
Dès lors, les sociétés Finatis, Foncière Euris et Rallye ont été exemptées de cette obligation.
Cependant, les modifications apportées par la loi « Pacte » sur le régime de désignation des administrateurs représentant les salariés, a :
§ d'une part supprimé cette exemption entrainant pour Rallye l'obligation de désigner un administrateur représentant les salariés. Ses sociétés-mères, dont Foncière Euris, en demeurent toutefois dispensées dans la mesure où elles sont contrôlées à plus de 80 % ;
§ d'autre part fait sortir Casino du champ d'application du dispositif puisque filiale de Rallye tenue à cette obligation, elle n'y est plus soumise et ne peut l'appliquer volontairement. Ainsi, l'actuel administrateur salarié de Casino cessera définitivement ses fonctions à l'Assemblée générale annuelle de 2020.
§ Ainsi, le Conseil d'administration de Rallye a arrêté après examen et avis de son Comité des nominations et des rémunérations, les modalités de désignation d'un représentant des salariés en son sein, lequel devra être nommé dansles 6moissuivant l'Assemblée générale de 2020.
Le Conseil d'administration est renouvelé chaque année.
| Fin de mandat | Renouvellement | |
|---|---|---|
| Michel SAVART | Michel SAVART | |
| Marie WIEDMER-BROUDER (1) | Marie WIEDMER-BROUDER (1) | |
| Société Euris | Société Euris | |
| (Odile MURACCIOLE) | (Odile MURACCIOLE) | |
| Société Finatis | Société Finatis | |
| (Virginie GRIN) | (Virginie GRIN) | |
| Société Foncière Euris | Société Foncière Euris | |
| (Didier LÉVÊQUE) | (Didier LÉVÊQUE) |
(1) Administrateurs indépendants
Le Conseil d'administration a ainsi décidé de proposer à l'Assemblée générale annuelle réunie le 29 mai 2020 le renouvellement des mandats d'administrateurs de Madame Marie WIEDMER-BROUDER, de Monsieur Michel SAVART ainsi que des sociétés EURIS, représentée par Madame Odile MURACCIOLE, FINATIS, représentée par Monsieur Didier LÉVÊQUE, et MATIGNON DIDEROT, représentée par Madame Virginie GRIN.
Le Conseil a également décidé de proposer, comme exposé au paragraphe « Politique de diversité » ci-avant, la nomination de la société SARIS, représentée par Monsieur Jean-Luc ZABLOT.
Ainsi, à l'issue de l'Assemblée générale, le Conseil d'administration resterait composé de six membres avec un administrateur indépendant et trois femmes.
Il est également proposé le renouvellement du mandat de censeur de Monsieur Pierre FÉRAUD.
Les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'administration sont définies par la loi, les statuts de la société, les dispositions du règlement intérieur du Conseil et les chartes des Comités spécialisés institués en son sein.
L'organisation et le fonctionnement du Conseil d'administration font l'objet d'un règlement intérieur adopté en 2004 et modifié pour la dernière fois par le Conseil d'administration du 13 mars 2017. Il regroupe et précise les différentes règles qui lui sont applicables de par la loi, les règlements et les statuts de la Société. Il intègre également les principes de « gouvernement d'entreprise » auxquels la Société adhère et dont il organise la mise en œuvre.
Le règlement intérieur a été réaménagé en 2017 principalement afin de tenir compte de la mise en place d'un Code de déontologie boursière établi en vue de formaliser et de regrouper les obligations issues du nouveau règlement européen sur les abus de marchés et des recommandations complémentaires.
Le règlement intérieur décrit le mode de fonctionnement, les pouvoirs, les attributions et les missions du Conseil d'administration et des Comités spécialisés institués en son sein : le Comité d'audit et le Comité des nominations et des rémunérations.
Il précise les modalités et conditions des réunions et délibérations du Conseil d'administration et prévoit, en particulier, la participation des administrateurs aux séances du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication.
Il intègre les règles de déontologie applicables aux membres du Conseil d'administration telles que précisées au paragraphe ciaprès « Déontologie » figurant en page 51.
Le règlement intérieur du Conseil d'administration peut être consulté sur le site de la Société : http://www. fonciere-euris.fr.
Les modalités d'exercice du droit de communication par la loi et les obligations de confidentialité qui lui sont attachées sont précisées dans le règlement intérieur du Conseil d'administration.
Conformément à l'article L. 225-35 du Code de commerce, le Président ou le Directeur général de la Société communique à chaque administrateur tous les documents et informations nécessaires à l'accomplissement de sa mission.
À ce titre, les éléments indispensables à l'examen des points sur lesquels le Conseil d'administration est appelé à débattre sont communiqués aux administrateurs préalablement à la réunion du Conseil. Ainsi, il est adressé, à chacun des membres du Conseil, un dossier préparatoire comprenant les documents et informations, sous réserve de leur disponibilité et en fonction de
l'état d'avancement des dossiers, relatifs aux sujets inscrits à l'ordre du jour.
La Direction générale communique régulièrement au Conseil d'administration un état sur l'évolution de l'activité de la société et de ses principales filiales comprenant notamment les chiffres d'affaires et l'évolution des résultats ainsi que sur la situation de l'endettement et de la trésorerie dont dispose la Société ainsi que le tableau des effectifs du Groupe.
Le Conseil d'administration examine par ailleurs, une fois par semestre, l'état des engagements hors bilan souscrits par la Société.
Lors de son entrée en fonction, l'administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l'accomplissement de sa mission ; il peut se faire communiquer tous les documents qu'il estime utiles. Des entretiens avec les principaux responsables de la Société et des sociétés du Groupe peuvent être également organisés.
La Direction générale et le secrétariat du Conseil sont à la disposition des administrateurs pour fournir toute information ou explication souhaitée.
Chaque Administrateur peut bénéficier, s'il le juge nécessaire et en fonction de ses demandes et besoins, d'une formation complémentaire sur les spécificités du Groupe, ses métiers et secteurs d'activité ainsi que sur des aspects comptables ou financiers afin de parfaire ses connaissances.
Conformément aux dispositions de l'article L. 225-35 du Code de commerce, le Conseil d'administration détermine les orientations de l'activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Il opère également les vérifications et les contrôles qu'il juge opportuns.
Le Conseil d'administration procède également à l'examen et à l'arrêté des comptes individuels et consolidés, annuels et semestriels ainsi qu'à la présentation des rapports sur l'activité et les résultats de la Société et de ses filiales ; il arrête les documents de gestion prévisionnels. Il établit le rapport du Gouvernement d'entreprise. Il détermine le mode d'exercice unifié ou dissocié de la Direction générale et dans ce cadre, il nomme son Président et le Directeur général dont il fixe les pouvoirs et détermine la rémunération soumise désormais à l'approbation de l'Assemblée générale. Il décide également la répartition de la rémunération des administrateurs (ex jeton de présence). Il procède s'il y a lieu, à l'attribution d'actions gratuites.
Sont également soumises à son autorisation préalable dans le cadre de la limitation des pouvoirs de la Direction générale, certaines opérations de gestion significatives en raison de leur nature et/ou de leur montant (détail page 62).
Le président organise et dirige les travaux du Conseil d'administration. Il en établit l'ordre du jour, les convocations et le procès-verbal. Il veille au bon fonctionnement des organes de la société et s'assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
Au cours de l'année 2019, le Conseil d'administration s'est réuni huit fois. Le taux de participation des administrateurs au cours de ces réunions s'est élevé à 95,83 %.
Le Conseil d'administration a autorisé la demande d'ouverture d'une procédure de sauvegarde au bénéficie de la société laquelle a été décidée par le Tribunal de Commerce de Paris le 23 mai 2019.
Il a été informé régulièrement du déroulement de la procédure de sauvegarde en particulier de l'élaboration des projets de plans de la Société et de ses filiales concernées, des relations avec les banques de la Société. Il a bénéficié de présentations des travaux et analyses des conseils financiers et juridiques de la société qu'il a dans ce cadre entendus et en particulier des rapports et conclusions du cabinet Accuracy.
Il a arrêté les modalités d'apurement du passif de Foncière Euris.
Les informations détaillées sur la procédure de sauvegarde figurent en note 2.1 « Événements importants de l'exercice » du rapport de gestion.
Le Conseil d'administration a également autorisé la conclusion des accords concernant les opérations de dérivés de la Société (communiqué de presse du 25 novembre 2019).
Le Conseil d'administration a examiné et arrêté les comptes au 31 décembre 2018 et au 30 juin 2019, les rapports y afférents ainsi que les documents prévisionnels de gestion de la Société. Dans ce cadre, il a pris connaissance des perspectives du Groupe. Il a arrêté les rapports et résolutions soumis à l'Assemblée générale ordinaire annuelle et extraordinaire du 16 mai 2019. Il a pris également connaissance de l'activité du Groupe à fin mars et à fin septembre 2019 ainsi que des engagements hors bilan, de l'état de l'endettement et des financements disponibles de la Société et des effectifs du Groupe. Le Conseil d'administration a mis en œuvre le programmede rachat d'actions de la Société, le contrat de liquidité, conclu avec Exane BNP Paribas, a été résilié le 28 mai 2019.
Il a également été informé du déroulement et de l'évolution du plan de cession par le groupe Casino d'actifs non stratégiques pour poursuivre la transformation de son modèle et accélérer son désendettement en France ainsi que de la simplification de l'organisation des activités en Amérique latine et des opérations de refinancement visant à renforcer la liquidité et la structure financière de Casino.
Le Conseil d'administration a été régulièrement informé du suivi des opérations immobilières de la Société dont il est saisi le cas échéant des évolutions et aménagements. Il a notamment approuvé la cession de la participation de la société dans le centre commercial « Posnania » situé à Poznan en Pologne.
Le Conseil d'administration a procédé à une réduction de capital par annulation d'actions détenues en propre acquises dans le cadre du programme de rachat d'actions.
Le Conseil d'administration a, conformément aux dispositions de l'article L. 225-40-1 du Code de commerce, revu les conventions réglementées conclues au cours des exercices antérieurs et dont il a approuvé la poursuite.
Le Conseil d'administration a arrêté les termes des communiqués de presse concernant les comptes individuels et consolidés annuels et semestriels.
Le Conseil d'administration a été informé du déroulement des actions juridiques menées dans le cadre des attaques répétées subies par le Groupe.
Le Conseil d'administration a décidé de maintenir l'exercice unifié de la présidence du Conseil et de la Direction générale et a ainsi renouvelé le mandat du Président-Directeur général. Il a reconduit les limitations des pouvoirs de la Direction générale et les autorisations annuelles spécifiques consenties à cette dernière.
Le Conseil d'administration a procédé au renouvellement du mandat des trois membres du Comité d'audit ainsi que des deux membres du Comité des nominations et des rémunérations.
Le Conseil d'administration a procédé à l'examen annuel des conclusions du Comité des nominations et des rémunérations sur la situation de la Société au regard de l'application des principes de gouvernement d'entreprise et plus particulièrement concernant la composition, l'organisation et le fonctionnement du Conseil et des Comités spécialisés, l'indépendance des administrateurs et la représentation équilibrée des hommes et des femmes, dans la perspective du renouvellement des mandats des administrateurs arrivés à échéance lors de l'Assemblée générale tenue le 16 mai 2019.
Le Conseil d'administration a approuvé en particulier la partie du rapport de gestion comprenant notamment les informations en matière de responsabilité sociale et environnementale, les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société et les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, la démarche éthique et de conformité ainsi que le plan de vigilance établi par la Direction générale et le dispositif mis en place au sein du Groupe pour lutter contre la corruption dans le cadre de la loi Sapin II.
Le Conseil d'administration a également approuvé le rapport sur le gouvernement d'entreprise.
Le Conseil d'administration a arrêté les éléments et la structure de la rémunération pour 2019 du Président-Directeur général lesquels ont été soumis à l'approbation de l'Assemblée générale du 16 mai 2019.
Le Conseil a également approuvé les modalités de répartition de la rémunération (ex jetons de présence) des administrateurs et du censeur ainsi que l'attribution de la rémunération complémentaire aux membres des Comités spécialisés.
Le Conseil d'administration a eu communication de l'ensemble des travaux de ses Comités spécialisés présentés ci-après.
Le Conseil d'administration est assisté de deux Comités spécialisés : le Comité d'audit, institué en 2004, et le Comité des nominations et des rémunérations, institué en 2009.
Les Comités sont composés exclusivement d'administrateurs. Les membres des Comités sont nommés par le Conseil d'administration qui désigne également le Président de chaque Comité. Le Président-Directeur général ne fait partie d'aucun Comité.
Les attributions et modalités spécifiques de fonctionnement de chacun des Comités ont été définies par le Conseil d'administration lors de leur création et intégrées dans le règlement intérieur complété d'une charte spécifique à chacun d'entre eux.
Le Comité d'audit a été composé jusqu'au non renouvellement du mandat de Monsieur Jean-Louis Brunet (le 16 mai 2019), atteint par la limite d'exercice de 12 ans des fonctions d'administrateur indépendant, de quatre membres : Messieurs Christian PEENE, président, Jean-Louis BRUNET, Madame Marie WIEDMER-BROUDER, membres indépendants, et Monsieur Didier LÉVÊQUE représentant de l'actionnaire majoritaire, désignés pour la durée de leur mandat d'administrateur. Depuis février 2020 et suite à la cessation de fonction de Monsieur Christian PEENE, il est composé de 2 membres, Madame Marie WIEDMER-BROUDER, membre indépendant et Présidente depuis le 27 mars 2020, et Monsieur Didier LÉVÊQUE représentant de l'actionnaire majoritaire.
Les membres du Comité, compte-tenu des fonctions qu'ils exercent ou ont exercées, disposent de la compétence financière et comptable visée par l'article L. 823-19 alinéa 2 du Code de commerce.
Le Comité d'audit apporte notamment son assistance au Conseil d'administration dans sa mission relative à l'arrêté des comptes annuels et semestriels ainsi qu'à l'occasion de tout événement pouvant avoir un impact significatif sur la situation de la Société ou de ses filiales, en termes d'engagements et/ou de risques.
À ce titre et conformément à l'article L. 823-19 du Code de commerce, il assure, sous la responsabilité du Conseil d'administration, le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières.
Ainsi, il est notamment chargé d'assurer le suivi du processus d'élaboration de l'information financière, de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôle légal des comptes annuels et consolidés par les Commissaires aux comptes et de l'indépendance de ces derniers.
Il examine en particulier les modalités d'arrêté des comptes ainsi que les travaux mis en œuvre par les Commissaires aux comptes.
Le Comité d'audit se réunit une fois par an, hors la présence de la Direction générale, avec les Commissaires aux comptes.
Le Comité d'audit est doté d'une charte d'organisation et de fonctionnement venue confirmer ses compétences et attributions au regard en particulier de l'analyse des risques de gestion, de la détection et de la prévention des anomalies de gestion.
Au cours de l'exercice 2019, le Comité d'audit s'est réuni à trois reprises Le taux de participation des administrateurs au cours de ces réunions s'est élevé à 88,89 %.
Lors de l'arrêté des comptes semestriels et annuels, le Comité d'audit a vérifié le déroulement de la clôture des comptes et a pris connaissance des analyses et conclusions des Commissaires aux comptes sur les opérations de consolidation et sur les comptes de la Société. Dans ce cadre, il a eu communication du rapport complémentaire des Commissaires aux comptes au Comité d'audit.
Le Comité d'audit a également examiné les engagements hors bilan, les risques et les options comptables retenues en matière de provisions ainsi que les évolutions juridiques et comptables applicables.
Le Comité d'audit a eu communication des conclusions et travaux des Commissaires aux comptes sur les procédures relatives au traitement et à l'élaboration de l'information comptable et financière.
Le Comité d'audit a eu connaissance et examiné les projets des communiqués rendus publics sur les comptes.
Il a également pris connaissance de la note de la Direction financière sur les risques et les engagements hors bilan ainsi que des documents de prévention de la Société.
Le Comité d'audit a eu communication du plan d'audit afférent aux comptes 2019 ainsi que des honoraires des Commissaires aux comptes.
Le Comité d'audit a revu, dans le cadre de l'examen annuel par le Conseil d'administration, les conventions règlementées en vigueur conclues au cours des exercices précédents et en a recommandé la poursuite au Conseil d'administration.
Le Comité a été informé du déroulement de la procédure de sauvegarde.

Le Comité a pris connaissance également de l'actualisation de la procédure d'autorisation des services autres que la certification légale (SACC) et l'aménagement corrélatif de la Charte et en a recommandé son approbation par le Conseil d'administration.
Le Comité d'audit a approuvé une mission non audit confiée au Cabinet Ernst & Young et Autres. Il a également eu communication du rapport annuel sur l'ensemble des missions non audit confiées, au sein du groupe, aux Commissaires aux comptes.
Le Comité a également été informé du déroulement de l'enquête AMF ouverte en 2016 ainsi que des procédures judiciaires mises en œuvre dans le cadre des attaques subies par le Groupe.
Le Président du Comité a rendu compte au Conseil d'administration des travaux de chacune des réunions du Comité d'audit.
Conformément aux dispositions de la charte du Comité et de l'article 16.3 du code AFEP/MEDEF, les membres se sont entretenus, hors la présence de la Direction générale, avec les Commissaires aux comptes.
En 2019, le Comité des nominations et des rémunérations était composé de deux membres, dont un indépendant : Monsieur Jean-Louis BRUNET, Président, (jusqu'au 16 mai 2019, remplacé alors par Madame Marie WIEDMER-BROUDER, administratrice indépendante) et Monsieur Didier LÉVÊQUE représentant l'actionnaire majoritaire, désignés pour la durée de leur mandat d'administrateur.
Le Président-Directeur général est associé aux travaux du Comité des nominations et des rémunérations concernant le processus de sélection et de nomination des administrateurs.
Le Comité des nominations et des rémunérations a pour mission de procéder à l'examen de la bonne application des principes de gouvernance d'entreprise et des règles de déontologie concernant les administrateurs conformément au code AFEP/MEDEF, aux dispositions du règlement intérieur et à sa charte. Il examine la situation de chaque administrateur au regard des relations éventuellement entretenues avec la société et les sociétés du Groupe qui pourraient compromettre sa liberté de jugement ou entraîner des situations de conflits d'intérêts potentiels.
Il examine annuellement la composition, la taille et l'organisation du Conseil et de ses Comités en vue de formuler ses recommandations concernant les renouvellements de mandats ou les nominations.
Le Comité des nominations et des rémunérations a également pour mission de préparer la fixation de la rémunération du Président du Conseil d'administration, du Directeur général, ainsi que la répartition de la rémunération (ex jetons de présence) des membres du Conseil et des Comités ainsi que d'examiner les candidatures aux fonctions de Direction générale ainsi que
d'administrateur et censeur, et de procéder, s'il y a lieu, à l'examen des projets de plan d'options de souscription ou d'achat d'actions ou d'attribution d'actions gratuites.
Une charte du Comité des nominations et des rémunérations décrit l'organisation et complète précisément les règles de fonctionnement et les compétences et attributions du Comité.
Au cours de l'exercice 2019, le Comité des nominations et des rémunérations s'est réuni à trois reprises, les deux membres du Comité (dans ses 2 compositions successives) étant présents à chaque réunion.
Le Comité a procédé à l'examen annuel de l'organisation, du fonctionnement et de la composition du Conseil d'administration et de ses Comités spécialisés ainsi qu'à la bonne application des principes de gouvernance d'entreprise conformément au code AFEP/MEDEF et aux dispositions du règlement intérieur.
Dans le cadre des renouvellements de mandat, le Comité des nominations et des rémunérations a revu la composition, la taille et la structure du Conseil d'administration et de ses Comités.
Il a présenté ainsi ses recommandations au Conseil d'administration dans le cadre du renouvellement des mandats soumis à l'Assemblée générale du 16 mai 2019 et de la réduction de la taille du Conseil d'administration de 7 à 6 membres, suite à la cessation par Monsieur Jean-Louis BRUNET de son mandat d'administrateur (le 16 mai 2019), atteint par la limite d'exercice de 12 ans des fonctions d'administrateurs indépendant.
Le Comité des nominations et des rémunérations a examiné la proposition de renouveler les fonctions de Président-Directeur général de la Société en exercice de Monsieur Michel SAVART et de maintenir les limitations aux pouvoirs de la Direction générale ainsi que les autorisations annuelles spécifiques qui lui sont consenties.
Le Comité des nominations et des rémunérations a examiné les éléments et la structure de la rémunération pour 2019 du Président-Directeur général.
Le Comité des nominations et des rémunérations a également examiné les modalités de répartition de la rémunération (ex jeton de présence) pour l'exercice 2019 à allouer aux membres du Conseil et au censeur, et d'attribution de la rémunération complémentaires aux membres des Comités spécialisés.
Le Comité des nominations et des rémunérations a examiné le rapport du gouvernement d'entreprise établi par le Conseil d'administration.
Le Président du Comité a rendu compte au Conseil d'administration des travaux des réunions du Comité.
Pour effectuer certaines de ses missions, le Comité des nominations et des rémunérations s'est appuyé sur des analyses et des études internes.
RAPPORT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE 3.3 CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Le règlement intérieur du Conseil d'administration énonce les règles de déontologie auxquelles sont soumis les administrateurs. Il rappelle que chaque administrateur doit exercer son mandat dans le respect des règles d'indépendance, d'éthique, de loyauté et d'intégrité. Elle comprend notamment des prescriptions relatives au devoir d'information de l'administrateur, à la défense de l'intérêt social, à la prévention et à la gestion des conflits d'intérêt, à l'assiduité des administrateurs, à la protection de la confidentialité, et à la participation des administrateurs désignés par l'Assemblée générale au capital. Les mesures relatives à la prévention des opérations d'initiés ont par ailleurs été regroupées dans le code de déontologie boursière qui a été adopté en 2017 et auquel le règlement intérieur renvoie expressément. Ces documents sont consultables sur le site internet de la Société (www.fonciere-euris.fr).
Le règlement intérieur précise qu'avant d'accepter sa mission, chaque administrateur doit prendre connaissance des textes légaux et réglementaires liés à sa fonction, des codes et bonnes pratiques de gouvernance applicables, ainsi que des prescriptions particulières à la Société résultant des statuts et du règlement intérieur.
Les administrateurs ont le devoir de demander l'information nécessaire dont ils estiment avoir besoin pour accomplir leur mission.
S'agissant des règles relatives à la prévention et la gestion des conflits d'intérêt, le règlement intérieur précise que chaque administrateur a l'obligation d'informer le Conseil d'administration de tout conflit d'intérêt réel ou potentiel dans lequel il pourrait être directement ou indirectement, impliqué et de s'abstenir de participer aux débats et au vote de la délibération correspondante. Chaque administrateur doit par ailleurs consulter le Président avant de s'engager dans toute activité ou d'accepter toute fonction ou obligation pouvant le ou la placer dans une situation de conflit d'intérêts même potentiel. Le Président peut saisir le Conseil d'administration de ces questions.
Le code de déontologie boursière adopté en 2017 inclut notamment une description (a) des dispositions légales et réglementaires applicables, (b) de la définition de l'information privilégiée (c) des mesures prises par la Société dans le cadre de la prévention des opérations d'initiés, (d) des obligations incombant aux personnes ayant accès à des informations privilégiées et (e) des sanctions encourues. Il rappelle par ailleurs que les filiales ou sociétés mère cotées de Foncière Euris disposent chacune de leurs propres règles de déontologie boursière.
Le code s'applique aux administrateurs, dirigeants et personnes assimilées ainsi que plus généralement aux salariés ou à toute personne susceptibles d'avoir accès à des informations sensibles ou privilégiées.
Le code de déontologie boursière, comme le règlement intérieur du Conseil d'administration, fait référence à l'interdiction de réaliser toutes opérations sur les titres et les instruments financiers de la Société :
Le Code rappelle par ailleurs les règles relatives à l'établissement des listes d'initiés et comprend les dispositions relatives aux déclarations que doivent effectuer les mandataires sociaux, les personnes assimilées et les personnes ayant avec les membres du Conseil d'administration des liens personnels étroits, lors des transactions qu'ils réalisent sur les titres de la Société.

. La Société entretient des relations habituelles, dans le cadre de la gestion courante du Groupe, avec l'ensemble de ses filiales. Elle bénéficie également de l'assistance en matière stratégique de la société Euris, société de contrôle ultime du Groupe, dont les termes ont été fixés par une convention conclue le 17 octobre 2003 approuvée par l'Assemblée générale des actionnaires dans le cadre de la procédure des conventions et engagement réglementés, de même que les avenants ultérieurs à cette convention. Au terme de l'avenant en date du 14 mars 2017, autorisé par le Conseil d'administration réuni le 13 mars 2017, après examen et avis favorable unanime du Comité d'audit, et approuvé par l'Assemblée générale du 11 mai 2017, la durée de la convention, renouvelée à compter de 2017 a été portée à trois ans avec la reconduction des mêmes modalités de facturation et l'intégration corrélative d'une clause d'actualisation annuelle du montant facturé à la Société en fonction de l'évolution des coûts d'assistance stratégique d'Euris et des quotes-parts dans les clés de répartition. Le Conseil d'administration et son Comité d'audit se sont prononcés après avoir pris connaissance du rapport d'un expert financier confirmant la pertinence de la méthode de répartition des frais retenue et son adaptation à la mission réalisée ainsi que d'un avis juridique concluant à la conformité à l'intérêt social de la Société du renouvellement de la convention et de l'aménagement de sa durée de trois ans.
La facturation par Euris des frais qu'elle engage au titre de sa mission d'assistance stratégique au bénéfice de son groupe est déterminée sur la base de deux clés de répartition: une clé primaire appliquée aux sociétés holdings en fonction des capitaux employés (fonds propres + dettes) et une clé secondaire au sein du groupe Casino pour répartir la quote-part de ce dernier dans la clé primaire entre ses filiales au prorata de leur chiffre d'affaires (la société Casino, Guichard-Perrachon prenant en charge 20 % des frais). Les frais ainsi répartis sont majorés d'une marge de 10 %.
En application de ces modalités de facturation, le montant versé en 2019 par la Société à la société Euris au titre de cette mission sur l'exercice 2019 s'est élevé à 200 000 € HT (cf. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées).
La Société bénéficie également de l'assistance technique en matière financière, comptable, juridique et administrative, de la société Euris au titre de laquelle Euris a facturé à la Société en 2019 une somme de 274 000 € HT.
Le Comité d'audit a été saisi du renouvellement de la convention de conseil stratégique à partir de 2020 selon des modalités inchangées. Il a apprécié l'intérêt de son renouvellement pour Foncière Euris et évalué si cette nouvelle convention constitue ou non une convention courante et conclue à des conditions normales dans le cadre de la procédure d'évaluation désormais requise par l'article L.225-39 du Code de Commerce, en vue de formuler sa recommandation au Conseil d'administration. Dans ce cadre, les nouveaux avis financiers sollicités confirment comme en 2017 la réalité des prestations, la pertinence et l'équilibre de la méthode de répartition des coûts stratégiques,
économiquement justifiée car reposant sur des pratiques usuelles, notamment concernant les clés utilisées et le taux de marge de 10 % retenu et son adéquation aux prestations réalisées. Ils concluent également au caractère courant et aux conditions normales de la convention au regard de la nature des coûts refacturés, et de la méthode de répartition choisie et de la marge de 10 %.
Les avis juridiques diligentés confirment également la conformité de la convention à l'intérêt social des sociétés concernées et à sa qualification de convention courante et conclue à des conditions normales.
Les Commissaires aux comptes de Foncière Euris également consultés ont eu connaissance des analyses et avis des experts et indiqué ne pas avoir d'observation sur le changement de qualification de la convention.
Sur la base des conclusions de ces expertises financières et juridiques, le Conseil d'administration, sur l'avis favorable du Comité d'audit a approuvé le renouvellement pour 3 ans à compter du 1er janvier 2020 de la mission stratégique d'Euris auprès de Foncière Euris et son classement en convention courante conclue à des conditions normales.
. MM. Michel SAVARTet Didier LÉVÊQUE ainsi que Mmes Virginie GRIN et Odile MURACCIOLE, salariés, dirigeants, administrateurs ou représentants permanents de sociétés des groupes Euris et Rallye, exercent des fonctions de direction et/ou sont membres des organes sociaux de sociétés de ces deux groupes et/ou du groupe Casino (cf. la liste des mandats figurant ci-après) et perçoivent à ce titre des rémunérations.
À la connaissance de la Société, il n'existe pas à ce jour d'autres conflits d'intérêts potentiels entre les devoirs, à l'égard de la Société, des membres du Conseil d'administration, et leurs intérêts privés ou leurs autres obligations ; il n'existe aucun arrangement ou accord conclu avec des actionnaires, clients, fournisseurs ou autres en vertu desquels un membre du Conseil d'administration a été nommé en cette qualité.
Les missions conférées au Comité d'audit et au Comité des nominations et des rémunérations permettent de prévenir les conflits d'intérêts et de s'assurer que le contrôle de l'actionnaire majoritaire n'est pas exercé de manière abusive.
Par ailleurs, à la connaissance de la Société, il n'existe aucun lien familial entre les membres du Conseil d'administration de la Société.
Il n'existe pas de prêt ou garantie accordé ou constitué par la Société en faveur des membres du Conseil d'administration, personnes physiques.
Conformément aux dispositions de l'article L. 225-40-1 du Code de commerce, les conventions réglementées conclues au cours d'exercices précédents et dont l'exécution s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé font l'objet d'un examen chaque année par le Conseil d'administration et avis en est donné aux Commissaires aux comptes pour les besoins de l'établissement de leur rapport spécial.

Le rapport spécial établi par les Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées visées par l'article L.225-38 du Code de commerce, vous est présenté pages 217 à 219. Les conventions conclues et autorisées antérieurement et s'étant poursuivies au cours de l'exercice 2019 ont fait l'objet d'un réexamen par le Comité d'audit puis par le Conseil d'administration.
Aucune convention, autre que celles portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales, n'est intervenue au cours de l'exercice 2019, directement ou par personne interposée, entre une filiale de la Société et le Directeur général, l'un des administrateurs ou l'un des actionnaires disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % de la Société.
Procédure d'évaluation régulière par le Comité d'audit des conventions courantes conclues par la Société mise en application du second alinéa de l'article L. 225-39 du Code de Commerce
Suite à l'évolution du dispositif légal relatif aux conventions réglementées et courantes issu de la loi Pacte du 22 mai 2019 figurant à l'article L. 225-39 alinéa 2 du Code de commerce, le Conseil d'administration, lors de sa réunion du 27 mars 2020, a décidé de confier au Comité d'audit l'évaluation régulière des conventions dites « courantes » conclues par la Société et approuvé, sur la recommandation du Comité d'audit, les termes de la Charte spécifique relative à la détermination et l'évaluation des conventions courantes.
Aux termes de la Charte, le Comité d'audit est chargé de revoir chaque année le rapport sur les conventions courantes conclues ou dont l'application s'est poursuivie au cours de l'exercice. La Direction générale de la Société joint à la liste des conventions courantes toute étude ou analyse, établie le cas échéant par des
tiers experts spécialisés dans les domaines financiers, juridiques, immobiliers ou autres, permettant au Comité d'audit d'assurer une revue des conventions qualifiées de conventions courantes et d'en faire le rapport au Conseil d'administration. Il peut formuler toute demande d'information complémentaire auprès de la Direction générale de la Société.
Le Comité d'audit peut proposer au Conseil d'administration de modifier la qualification d'une convention initialement considérée comme une convention courante en convention réglementée s'il l'estime nécessaire.
Dans le cas où le Conseil d'administration confirmerait la nécessité de modifier la qualification d'une convention courante en convention réglementée, la procédure de régularisation visée à l'article L. 225-42 alinéa 3 du Code de Commerce serait mise en œuvre.
Le Comité d'audit peut également proposer au Conseil d'administration de modifier la qualification d'une convention initialement considérée comme une convention réglementée en convention courante s'il l'estime opportun. Dans un tel cas, le Conseil d'administration fera état de la modification dans son rapport de gestion permettant la diffusion de la modification de cette qualification auprès des actionnaires de la Société.
Tout membre du Comité d'audit, et le cas échéant tout membre du Conseil d'administration, directement ou indirectement intéressé à une convention courante ne participera pas à son évaluation.
Par ailleurs, le Comité d'audit examine chaque année, sur la base du rapport sur les conventions courantes, si la procédure de détermination et d'évaluation des conventions courantes ainsi définie par la Charte demeure adaptée à la situation de la Société et propose, le cas échéant, au Conseil d'administration les évolutions nécessaires.

| • Les administrateurs indépendants (article 9 du Code) |
Cf. paragraphe « Politique de diversité » ci-avant. | ||
|---|---|---|---|
| L'évaluation de l'organisation et du fonctionnement du Conseil | |||
| • Évaluation du Conseil d'administration (article 10 du Code) |
Jusqu'à présent, aucune évaluation n'a été mise en œuvre, en complément du débat annuel organisé au sein du Conseil, lequel permet, sur la base des analyses et recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, et des échanges entre administrateurs de s'assurer du bon fonctionnement et de la bonne organisation du Conseil. |
||
| Le Comité d'audit | |||
| • Le Comité d'audit (article 16 du Code) |
Le Comité d'audit comprend depuis février 2020 la moitié de membres indépendants, suite à la démission d'un membre indépendant Toutefois, cette composition ne donne pas au représentant non indépendant unemajorité, la présidence restant de surcroît assurée par un membre indépendant. Sa composition pourra être complétée lors de la désignation d'un nouvel administrateur indépendant tel que présenté au paragraphe « Politique de diversité » ci-avant. |
||
| Le Comité en charge des nominations et des rémunérations |
| • Comité en charge de la sélection ou des nominations (article 17 du Code) |
Le Comité en charge des nominations et celui en charge des rémunérations sont regroupés au sein d'un seul Comité, présidé par un membre indépendant. L'ensemble des préconisations du code concernant le Comité est respecté à l'exception de la |
|---|---|
| • Comité en charge des rémunérations (article 18 du Code) |
représentation des membres indépendants qui s'établit à la moitié. Toutefois, cette composition qui ne donne pas au représentant non indépendant une majorité, est adaptée aux principales missions actuellement accomplies par le Comité en matière de gouvernance, de nomination et de rémunération. |
Administrateurs dont le renouvellement est proposé à l'Assemblée générale annuelle du 29 mai 2020
Président-Directeur général
Adresse professionnelle : 83, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris
§ Date de naissance : 1er avril 1962
§ Date de première nomination : 28 août 2009
§ Date d'expiration : Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
Monsieur Michel SAVART est diplômé de l'École polytechnique et de l'École nationale supérieure des mines de Paris. Il a commencé sa carrière chez Havas en 1986, puis a été successivement chargé de missions à la Banque Louis Dreyfus en 1987, chargé de missions puis conseiller du directoire à la Banque Arjil (Groupe Lagardère) entre 1988 et 1994, Managing Director, responsable des activités de fusions et acquisitions à la Banque Dresdner Kleinwort Benson (DKB) de 1995 à 1999. Il a rejoint le groupe Euris-Rallye en octobre 1999 en tant que directeur-conseiller du Président, responsable des investissements en private equity. Il occupe actuellement au sein du groupe Rallye-Casino des fonctions de conseiller du Président.
Fonctions principales exécutives
§ Conseiller du Président au sein du groupe Rallye-Casino (sociétés cotées) ;
§ Président-Directeur général de la société Foncière Euris SA (société cotée).
Autres mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2019 et se poursuivant au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
§ Administrateur, Membre du Comité des Investissements et Membre du Comité d'audit de la société Mercialys SA (société cotée) ;
§ Président de la société Aubriot Investissements SAS.
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 177

Société par Actions Simplifiée au capital de 164 806 euros – 348 847 062 RCS PARIS Siège social : 83, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris
§ Date de première nomination : 29 janvier 2007
§ Date d'expiration : Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
Mandats exercés au cours de l'exercice 2019 et se poursuivant au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
§ Administrateur des sociétés Casino, Guichard-Perrachon SA, Finatis SA, Rallye SA (sociétés cotées)
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 1
ê Représentant permanent : Mme Odile MURACCIOLE
Titulaire d'un DEA de droit social, Madame Odile MURACCIOLE a débuté sa carrière en tant que chef du service juridique du groupe pétrolier Alty. Elle rejoint en 1990 le groupe Euris où elle exerce les fonctions de Directrice juridique.
§ Directrice juridique de la société Euris SAS.
Autres mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2019 et se poursuivant au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
§ Membre du Conseil d'administration de la société Wansquare SAS.
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RAPPORT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE 3.4 FONCTIONS ET MANDATS DES MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Société Anonyme au capital de 84 646 545 euros – 712 039 163 RCS PARIS Siège social : 83, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris
§ Date de première nomination : 2 octobre 2007
§ Date d'expiration : Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
Mandats exercés au cours de l'exercice 2019 et se poursuivant au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
§ Administrateur des sociétés Casino, Guichard-Perrachon SA, Carpinienne de Participation SA et Rallye SA (sociétés cotées)
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 8 491 618
ê Représentant permanent : M. Didier LÉVÊQUE
§ Date de naissance : 20 décembre 1961 – Nationalité française
§ Date de désignation : 2 octobre 2007
Biographie
Diplômé de l'École des hautes études commerciales en 1983, Monsieur Didier LÉVÊQUE a occupé la fonction de Chargé d'études à la Direction financière du groupe ROUSSEL-UCLAF de 1985 à 1989. Il rejoint le groupe Euris en 1989 où il exerce les fonctions de Secrétaire général depuis 2008.
Fonctions principales exécutives
§ Secrétaire général de la société Euris SAS ;
§ Président-Directeur général de la société Finatis SA (société cotée).
Autres mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2019 et se poursuivant au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
§ Président-Directeur général des sociétés Carpinienne de Participations SA (société cotée), ainsi que d'Euristates Inc. et d'Euris Real Estate Corporation (EREC) (Etats-Unis) ;
§ Président des sociétés Par-Bel 2 (SAS) et Matignon Diderot (SAS) ;
§ Représentant de la société Matignon Diderot SAS, Gérante de la SCI Penthièvre Neuilly ;
§ Co-gérant de Silberhorn Sarl (Luxembourg) ;
§ Administrateur et Trésorier de la Fondation Euris.
§ Membre du Conseil d'administration de la société Wansquare SAS.
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 1 091
Société par Actions Simplifiée au capital de 83 038 500 euros – 433 586 260 RCS PARIS Siège social : 83, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris
§ Date de première nomination : 19 mai 2016
§ Date d'expiration : Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
Mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2019 et se poursuivant au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
§ Administrateur des sociétés Casino, Guichard-Perrachon SA et Finatis SA (sociétés cotées) ;
§ Gérante de la SCI Penthièvre Neuilly.
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 270
ê Représentant permanent : Mme Virginie GRIN
§ Date de naissance : 21 septembre 1967 – Nationalité française
§ Date de désignation : 19 mai 2016
Madame Virginie GRIN est diplômée de l'École des hautes études commerciales et titulaire du diplôme d'Études comptables et financières. Elle a occupé la fonction de Directeur adjoint de la société Turbo France Tours en 1989 et 1990 puis de Chef de mission senior au sein du cabinet Ernst & Young Entrepreneurs de 1990 à 1994. Elle rejoint le groupe Euris en 1994 en qualité d'Attachée de direction et est nommée Secrétaire général adjoint en 2008.
Fonctions principales exécutives
§ Secrétaire général adjoint de la société Euris SAS.
Autres mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2019 et se poursuivant au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
§ Trésorier et Secrétaire des sociétés Euristates Inc. et Euris Real Estate Corporation (EREC) (États-Unis).
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| RAPPORT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE | |
|---|---|
| 3.4 FONCTIONS ET MANDATS DES MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION |
Administratrice
Madame Marie WIEDMER-BROUDER a été de 1994 à 2005 Directeur immobilier d'Union des Assurances Fédérales. Elle a exercé les fonctions de Directeur du département acquisitions arbitrages expertises des AGF Immobilier (2005-2008), puis de membre du Comité exécutif en charge de la foncière tertiaire (2008-2009) au sein de la société Icade et de Directeur général adjoint d'Eurosic. Elle est actuellement Présidente de Caryatid AM et de Caryatid Advisory. Madame Marie WIEDMER-BROUDER est également membre du Conseil d'administration et Présidente du Comité des nominations et des rémunérations de la société foncière de la Tour Eiffel.
Fonctions principales exécutives
§ Présidente de Caryatid AM ;
§ Présidente de Caryatid Advisory.
Autres mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2019 et se poursuivant au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
§ Administratrice de la société foncière de la Tour Eiffel (société cotée) ;
§ Administratrice de la FIABCI (fédération Internationale des professionnels de l'immobilier).
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 10
Administrateur jusqu'en février 2020 Nationalité française
Licencié en droit et en sciences économiques, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, Monsieur Christian PEENE a commencé sa carrière au Crédit Lyonnais. Directeur des financements et services à l'immobilier, il a quitté cet établissement en 1994. Il a également exercé les fonctions de Directeur de l'immobilier à la Banque Indosuez et de Directeur général d'Unifica (filiale immobilière du Groupe Crédit Agricole). Associé-gérant de CMP Consultants, société de conseil en investissements immobiliers de 2000 à 2007, il a été le Président en France de 2003 à 2005 de La Royal Institution of Chartered Surveyors.
Fonction principale
§ Administrateur de société.
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 70
Administrateur jusqu'au 16 mai 2019 Nationalité française
Biographie
Diplômé de l'ESSEC et de l'Institut d'études politiques de Paris, Monsieur Jean-Louis BRUNET a occupé de 1973 à 1999 différentes fonctions de direction générale au sein notamment de filiales immobilières des sociétés Pierre et Vacances, France Télécom et de la Caisse Nationale du Crédit Agricole. Entre 1999 et 2008, Monsieur Jean-Louis BRUNET a exercé les fonctions de Directeur général de Groupama Immobilier.
Fonction principale
§ Administrateur de société.
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 100
Société par Actions Simplifiée au capital de 2 100 000 euros – 344 212 063 RCS PARIS Siège social : 83, rue du Faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris
Mandats et fonctions exercés au cours de l'exercice 2019 et se poursuivant au 27 mars 2020, date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
§ Administrateur de la société Carpinienne de Participations SA (société cotée) ;
§ Gérant de la SNC Euriscom.
Nombre d'actions Foncière Euris détenues : 0
ê Représentant permanent : M. Jean-Luc ZABLOT
§ Date de naissance : 5 octobre 1958 –Nationalité française
Diplômé expert-comptable, Monsieur Jean-Luc ZABLOT a commencé sa carrière au sein de cabinets de conseil, d'expertise comptable et de commissariat aux comptes (FCCA, EXCO ACI Audit Conseil International). Il rejoint le groupe Euris en 1989 où il exerce les fonctions de Directeur des services comptables.
Fonctions principales exécutives
§ Directeur des services comptables de la société Euris SAS.
Censeur dont le renouvellement est proposé à l'Assemblée générale annuelle du 29 mai 2020
§ Date d'expiration : Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2019
Diplômé de l'école des Hautes Études Commerciales et de l'Institut d'études politiques de Paris, Monsieur Pierre FÉRAUD a occupé différents postes liés au financement de la promotion immobilière ainsi qu'à la gestion active de patrimoines immobiliers, principalement au sein de l'UIC-SOFAL et de la GMF, avant de rejoindre le groupe Euris en 1991 et d'assurer les fonctions de Président-Directeur général de la société Foncière Euris de 1992 à 2009.

Lors de sa réunion du 20 mai 2010, le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé d'unifier les fonctions de Président du Conseil d'administration et de Directeur général, lesquelles sont depuis assurées par Monsieur Michel SAVART.
Cette unicité des fonctions, en permettant de renforcer la cohésion entre stratégie et gestion opérationnelle et de raccourcir le processus de décision, est apparue la plus adaptée à l'activité de la Société.
En outre, l'existence d'une gouvernance équilibrée est assurée en particulier par :
Conformément à l'article L. 225-56 du Code de commerce, le Directeur général dispose des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d'actionnaires et au Conseil d'administration. Il représente la Société dans ses rapports avec les tiers.
Toutefois, dans le souci d'une bonne gouvernance d'entreprise, et à titre de mesure interne, il a été décidé de soumettre à l'autorisation préalable du Conseil d'administration certaines opérations de gestion en considération de leur nature stratégique ou de leur montant.
Ainsi, le Directeur général ne peut, sans l'autorisation préalable du Conseil d'administration, effectuer:
Ces limitations de pouvoirs s'appliquent à la société Foncière Euris et ses filiales immobilières en France à la seule exclusion des opérations internes entre elles et/ou avec leurs sociétés mères.
Par ailleurs, le Directeur général dispose d'autorisations annuelles spécifiques.
Ainsi, il est autorisé à négocier et mettre en place, en ce compris leur reconduction, prorogation ou renouvellement, des emprunts y compris par voie d'émission obligataire, des lignes de crédit confirmées et tous contrats de financement ainsi que des avances de trésorerie, dans la limite d'un plafond de 100M€ par opération et d'un plafond global annuel pour les opérations réalisées par la société et ses filiales immobilières françaises de 300M€.
Il est également autorisé à octroyer des nantissements de titres et des garanties attachés aux lignes de crédit ou aux contrats de financement dans la limite d'un plafond par opération et global par an pour la société et ses filiales immobilières françaises de 130 % du montant des prêts et des contrats de financement correspondants.
Il est par ailleurs autorisé à réaliser les opérations suivantes:
Concernant les opérations sur actions, produits dérivés, taux et change, leur dénouement anticipé, quelle qu'en soit la forme (cession, rachat…) même non expressément prévue à l'origine, ainsi que leur prorogation ou leur dénouement suivi d'une reconstitution des positions existantes, ne sont pas soumis à nouvelle autorisation du Conseil d'administration.
Il est en outre autorisé à procéder au paiement des honoraires et/ou commissions liés à des opérations financières dans la limite d'un plafond de 3 M€ par opération et d'un plafond annuel de 5 M€ ainsi qu'à effectuer tout paiement, y compris à titre transactionnel, consécutif à un contrôle fiscal, dans la limite de 5 M€ par an.
Il est également autorisé à consentir des garanties usuelles liées à la gestion courante des opérations immobilières dans la limité d'un plafond de 3 M€ par opération et globalement de 10 M€ par an.
À l'issue de l'Assemblée générale devant se tenir le 29 mai 2020, le Conseil d'administration sera appelé à se prononcer sur le maintien de l'unicité de la Présidence du Conseil d'administration et de la Direction générale et ainsi sur le renouvellement de mandat du Président-Directeur général.

Éléments de la rémunération versée ou attribuée au titre de l'exercice 2019 - Informations visées par l'article L225-37-3 I du code de commerce (cf. 13ème résolution p. 223)
Conformément aux principes et critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments de rémunération du Président-Directeur général arrêtés par le Conseil d'administration du 20 mars 2019, sur la base des recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, puis approuvés par l'Assemblée générale du 16 mai 2019 (vote contraignant ex ante) dans le cadre de l'article L. 225-37-2 du Code de commerce, la rémunération du Président-Directeur général pour l'exercice 2019 est composée exclusivement d'une partie fixe.
La rémunération fixe s'est élevée à un montant brut maintenu à 30 000 €, inchangée depuis 2009.
Par ailleurs, le Président-Directeur général a perçu en 2019, au titre de ses fonctions d'administrateur de la Société, une rémunération de 10 000 € bruts.
Le Président-Directeur général est affilié au régime collectif obligatoire de prévoyance et de retraite complémentaire mis en place au sein du Groupe au profit de l'ensemble du personnel. Il bénéficie également du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies en vigueur au sein du Groupe. Il ne bénéficie pas d'indemnité en cas de cessation de ses fonctions de Président-Directeur général, ni relative à une clause de non-concurrence.
Le Président-Directeur général n'est ni attributaire d'options de souscription ou d'achat d'actions ni d'actions gratuites de la société Foncière Euris.
Rémunérations et autres avantages attribués ou versés par la société Foncière Euris à M. Michel Savart en sa qualité de Président-Directeur général et d'administrateur au titre ou au cours de l'exercice 2019
Rémunérations et autres avantages attribués ou versés par la Société à Monsieur Michel SAVART, en sa qualité de Président-Directeur général et d'administrateur, au titre et au cours des exercices 2018 et 2019 :
| Exercice 2018 | Exercice 2019 | |||
|---|---|---|---|---|
| Montants attribués (2) |
Montants versés (3) |
Montants attribués (2) |
Montants versés (3) |
|
| Rémunération fixe (1) | 30 000 € | 30 000 € | 30 000 € | 30 000 € |
| Rémunération variable | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
| Rémunération variable différée (4) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
| Rémunération variable pluriannuelle (4) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
| Rémunération exceptionnelle | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
| Rémunération au titre du mandat d'administrateur (1) | 10 000 € | 10 000 € | 6 510 € (5) | 10 000 € |
| Avantages en nature | - | - | - | - |
| Total | 40 000 € | 40 000 € | 36 510 € | 40 000 € |
(1) Rémunération sur une base brute avant charges et impôt.
(2) Rémunérations attribuées au titre de l'exercice quelle que soit la date de versement.
(3) Intégralité des rémunérations versées par la Société au cours de l'exercice.
(4) Aucune attribution.
(5) Montant réduit, conformément aux dispositions légales, de la part de la rémunération des administrateurs correspondant à la période de 1er janvier au 23 mai 2019, date d'ouverture de la procédure de sauvegarde.
INFO. COMPLÉMENTAIRES
| (en euros) | Exercice 2018 | Exercice 2019 |
|---|---|---|
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | non attributaire | non attributaire |
| Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l'exercice | non attributaire | non attributaire |
| Contrat de travail au sein de la Société |
Régime de retraite supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de ses fonctions de Président-Directeur général |
Indemnités relatives à une clause de non-concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non (1) | Oui (2) | Non | Oui | Non | Oui | Non |
| X | X | X | X |
(1) Monsieur Michel SAVART exerce par ailleurs ses fonctions principales de collaborateur salarié, en qualité de conseiller du Président au sein de Casino et de Rallye, contrôlées par la société Foncière Euris.
(2) Monsieur Michel SAVART est affilié au système collectif obligatoire de prévoyance et de retraite complémentaire mis en place au sein de la Société au profit de l'ensemble du personnel. Il bénéficie également du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies en vigueur au sein du Groupe.
Les rémunérations et avantages de toute nature, attribués et versés ainsi que les options et actions gratuites attribuées, au Président-Directeur général par la société Foncière Euris et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L 233-16 du code de commerce, au titre des exercices 2018 et 2019 s'élèvent globalement à :
| Exercice 2018 | Exercice 2019 | |
|---|---|---|
| Rémunérations dues au titre de l'exercice | 1 036 669 € (1) | 1 056 010 € (2) |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | - | - |
| Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l'exercice | 46 467 € | 36 430 € |
| Total | 1 083 136 € | 1 092 440 € |
| Rémunérations versées au cours de l'exercice | 1 028 389 € (3) | 1 094 902 € (4) |
(1) Rémunérations et avantages de toute nature dus au titre de 2018 par les sociétés Foncière Euris (40 000 €), Rallye (294 900 €), Casino, Guichard-Perrachon (701 769 €).
(2) Rémunérations et avantages de toute nature dus au titre de 2019 par les sociétés Foncière Euris (36 510 €), Rallye (302 100 €), Casino, Guichard-Perrachon (717 400 €).
(3) Rémunérations et avantages de toute nature, versés en 2018 par la société Foncière Euris (40 000 € dont 10 000 € au titre de son mandat d'administrateur et 30 000 € de rémunération fixe), Rallye (299 421 € dont 178 200 € de rémunération fixe, 112 215 € et 9 006 € de prime variable conditionnelle différée) Casino, Guichard-Perrachon (688 968 € dont 414 683 € de rémunération fixe, 261 785 € de rémunération variable et 12 500 € au titre de son mandat d'administrateur).
(4) Rémunérations et avantages de toute nature, versés en 2019 par Foncière Euris (40 000 € dont 10 000 € au titre de son mandat d'administrateur et 30 000 € de rémunération fixe), Rallye (339 100 € dont 185 400 € de rémunération fixe, 116 700 € et 37 000 € de prime exceptionnelle), Casino, Guichard-Perrachon (715 802 € dont 431 002 € de rémunération fixe, 272 300 € de rémunération variable et 12 500 € au titre de son mandat d'administrateur).
Conformément aux nouvelles dispositions de l'article L 225-37-3 I du code de commerce, le rapport sur le gouvernement d'entreprise du Conseil d'administration doit présenter :
La méthodologie de détermination des ratios d'équité requis a été définie en s'appuyant sur les lignes directrices diffusées par l'AFEP, laquelle prend en compte :
§ Les éléments versés ou attribués (en montant brut) par la Société au cours de l'année N (rémunération fixe, rémunération variable annuelle et rémunération au titre du mandat d'administrateur, versées en année N, et rémunération variable long terme en numéraire attribuée en année N valorisée conformément à la norme IFRS 2 (étant noté que la rémunération du Président-Directeur général de Foncière Euris n'est composée que d'une partie fixe d'un montant brut de 30 000 € inchangé depuis 2009, que ce dernier n'est pas attributaire de rémunération exceptionnelle ou d'actions gratuites ou de stock-options consenties par la Société, ne
bénéficie pas d'avantages en nature, d'indemnité de départ ou de non-concurrence ni de régimes de retraite supplémentaires à prestations définies).
— Concernant l'évolution comparée des rémunérations annuelles et des performances :
Le critère de « produits financiers des participations » de la Société a été privilégié en cohérence avec l'activité de la Société.
| 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe brute | 30 000 € | 30 000 € | 30 000 € | 30 000 € | 30 000 € |
| 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | |
| Rémunération mandat d'administrateur | 10 000 € | 10 208 € | 10 185 € | 10 000 € | 10 000 € |
| 0,0 % | 2,1 % | - 0,2 % | - 1,8 % | 0 % | |
| Rémunération moyenne | 107 500 € | 127 000 € | 118 000 € | 136 000 € | 148 500 € |
| Ratio d'équité moyen | 0,5 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,3 |
| Ratio d'équité médian (1) | NS | NS | NS | NS | NS |
| Évolution Produits financiers de participations |
54 517 232 € | 49 404 966 € | 37 795 993 € | 56 409 434 € | 53 158 743 € |
(1) Non significatif dans la mesure où chaque année concernée les effectifs ne comprennent que 1 ou 2 salariés

Conformément aux nouvelles dispositions de l'article L. 225-37-2 du Code de commerce issues de l'ordonnance du 27 novembre 2019 relative à la rémunération des mandataires sociaux des sociétés, le Conseil d'administration, réuni le 27 mars 2020, a établi, sur la base des recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, la politique de rémunération du Président-Directeur général de la Société pour 2020 en vue de la soumettre à l'approbation de l'Assemblée générale du 29 mai 2020.
Dans ce cadre, le Conseil d'administration a décidé qu'elle demeurerait inchangée (comme depuis 2009) et continuerait ainsi à comprendre exclusivement une part fixe d'un montant brut de 30 000 €.
Monsieur Michel SAVART continuera de bénéficier de l'affiliation aux régimes de prévoyance et de retraite supplémentaire à cotisations définies et du système collectif obligatoire de prévoyance et de retraite complémentaire.
La politique de rémunération telle que présentée ci-avant s'appliquera à tout mandataire social dirigeant nouvellement nommé dans l'attente de l'approbation par l'Assemblée générale le cas échéant de modifications importantes qui y seraient apportées.
Le Président-Directeur général percevra également une rémunération au titre de ses fonctions d'administrateur, laquelle sera déterminée dans le cadre de la politique de rémunérations des mandataires sociaux, non exécutifs (présentée ci-après et soumise à l'approbation de l'Assemblée générale du 29 mai 2020, soit un montant de base de 10 000 € bruts, inchangé).
Le règlement intérieur du Conseil d'administration a fixé les règles relatives à la prévention et à la gestion des conflits d'intérêts. Ainsi, il rappelle que l'administrateur qui représente l'intérêt de tous les actionnaires, a le devoir de révéler aux autres membres du Conseil tout conflit d'intérêts qui pourrait le concerner. Le règlement intérieur précise ainsi que chaque administrateur a l'obligation d'informer le Conseil d'administration de tout conflit d'intérêts réel ou potentiel dans lequel il pourrait être directement ou indirectement, impliqué et l'obligation de s'abstenir de participer aux débats et au vote de la délibération correspondante. Chaque administrateur doit par ailleurs consulter le Président avant de s'engager dans toute activité ou d'accepter toute fonction ou obligation pouvant le ou la placer dans une situation de conflit d'intérêts même potentiel. Le Président peut saisir Comité des nominations et des rémunérations ou le Conseil d'administration de ces questions.
Dans le cadre de ses attributions, le Comité des nominations et des rémunérations peut ainsi se saisir ou saisir le Conseil d'administration de toute question exceptionnelle qui ferait naître une situation de conflit d'intérêts potentiel ou avéré au sein du Conseil d'administration et rendre tout avis et recommandation à ce sujet.
Informations sur les rémunérations (anciennement jetons de présence) versées en 2019 ou attribuées au titre de 2019 aux mandataires sociaux non exécutifs à raison de leur mandat d'administrateur (cf. 12ème résolution p. 223) (Informations visées par l'article L225-37-3 I du code de commerce)
Le Conseil d'administration fixe les règles de répartition des rémunérations à verser aux administrateurs au titre de leur mandat ainsi que l'attribution de rémunérations complémentaires aux membres des Comités spécialisés.
L'Assemblée générale du 4 juin 2009 a fixé à 125 000 € le montant global maximum de la rémunération allouée aux membres du Conseil d'administration et de ses Comités spécialisés.
Le Conseil d'administration a décidé de maintenir, au titre de 2018, les principes d'attribution et le montant de base de la rémunération des administrateurs fixée depuis 2011, soit :
— Rémunération de base des administrateurs
Les modalités de répartition sont inchangées (cf. ci-dessus).
— Rémunération complémentaire des membres des Comités spécialisés
Les modalités de la rémunération de base des membres des Comités et la rémunération complémentaire au titre de la Présidence des Comités sont restées inchangées (cf. ci-dessus).
Un montant supplémentaire fixé à un montant individuel global 4 000 € bruts a été alloué aux membres du Comité d'audit en considération des travaux liés à la sauvegarde et en l'absence de Comité ad hoc de suivi de la sauvegarde.
En outre, le montant de la rémunération du mandat d'administrateur et de membres de Comité, correspondant à la période du 1er janvier au 23 mai 2019, n'a pas donné lieu à versement eu égard à la réglementation des procédures de sauvegarde sur les créances antérieures au jugement d'ouverture. Le montant global brut de la rémunération versée en janvier 2020, au titre de l'exercice 2019, aux administrateurs et aux membres des Comités spécialisés, s'est ainsi élevé à 69 718,50 €.
Administrateurs Rémunérations versées en 2018 Rémunérations versées en 2019 Rémunération au titre du mandat (bruts) Autres rémunérations (1) Rémunération au titre du mandat (bruts) Autres rémunérations (2) Jean-Louis BRUNET 25 000 € - 25 000 € - Virginie GRIN 10 000 € 47 500 € (2) 10 000 € 47 500 € (2) Didier LÉVÊQUE 20 000 € 85 000 € (3) 20 000 € 103 000 € (3) Odile MURACCIOLE 10 000 € 184 304 € (4) 10 000 € 219 663 € (4) Christian PEENE 20 000 € - 20 000 € - Marie WIEDMER-BROUDER 12 500 € - 15 000 € -
Rémunérations versées en 2018 et 2019 aux mandataires sociaux, autres que le Président-Directeur général, par la Société et les sociétés entrant dans son périmètre de consolidation au sens de l'article L 233-16 du code de commerce :
(1) Sociétés entrant dans le périmètre de consolidation au sens de l'article L 233-16 du code de commerce.
(2) Autres rémunérations versées en 2019 : 47 500 € bruts correspondant à des rémunérations au titre de mandats d'administrateur ou de membre de Conseils de surveillance.
(3) Autres rémunérations versées en 2019 : 103 000 € bruts correspondant à des rémunérations au titre de mandats d'administrateur ou de membre de Conseils de surveillance.
(4) Autres rémunérations versées en 2019 : 219 663 € bruts dont 46 500 € bruts de part variable et 128 163 € bruts de part fixe et desrémunérations au titre de mandats d'administrateur ou de membre de Conseils de surveillancede 45 000 € (hors primes exceptionnelles et primes conditionnelles différées globales de 60 000 € bruts). En 2018, hors primes exceptionnelles et primes conditionnelles différées globales de 30 000 € bruts
Montant brut des rémunérations au titre du mandat versées en 2020 par la Société au titre de l'exercice 2019 (tenant compte de l'absence de versement pour la période du 1er janvier au 23 mai 2019):
| Nom | Rémunérations des administrateurs (hors le Président-directeur général) versées en 2020 au titre de 2019(1) |
|---|---|
| Jean-Louis BRUNET (2) | - |
| Virginie GRIN | 6 510 € |
| Didier LÉVÊQUE | 16 585€ |
| Odile MURACCIOLE | 5 208 € |
| Christian PEENE | 15 283 € |
| Marie WIEDMER-BROUDER | 19 622 € |
(1) Déduction faite, conformément à la loi, de la part de la rémunération afférente à la période du 1er janvier 2019 au 23 mai 2019, date d'ouverture de la période de sauvegarde.
(2) Cessation de fonctionsle 16 mai 2019.
Conformément aux statuts de la Société, la durée du mandat des administrateurs est fixée à 1 année expirant à l'issue de la réunion de l'Assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expire le mandat, sauf exception liée à l'atteinte de la limite d'âge d'exercice de la fonction d'administrateur ou de nomination à titre provisoire.
Les administrateurs sont révocables ad nutum par l'Assemblée générale des actionnaires.
Aucun mandataire non exécutif n'est titulaire d'un contrat de travail conclu avec la Société.
La Société Euris, société mère du Groupe, assure auprès de ses filiales, et ainsi auprès de la Société, une mission permanente de conseil stratégique, renouvelée au 1er janvier 2020 pour une durée de 3 ans, renouvelable à l'issue par accord exprès des parties.
Conformément aux nouvelles dispositions de l'article L. 225-37-2 du Code de commerce issues de l'ordonnance du 27 novembre 2019, la politique de rémunération des mandataires sociaux non exécutifs est désormais soumise à l'approbation de l'Assemblée générale des actionnaires.
Dans ce cadre, le Conseil d'administration de la Société a été amené à établir, sur la base des recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, la politique de rémunération des mandataires sociaux non exécutifs, en vue de la soumettre à l'Assemblée générale du 29 mai 2020.
Ainsi, la rémunération allouée aux administrateurs de la société, fixée sur la base des principes du Code AFEP/MEDEF, est fondée sur les principaux éléments suivants :
Le Conseil d'administration réuni le 27 mars 2020, s'inscrivant dans la continuité des modalités de répartition fixées pour les exercices précédents, a arrêté comme suit la politique de rémunération des mandataires sociaux non exécutifs.
Dans ce cadre, il est proposé de fixer, dans l'enveloppe globale maintenue à 125 000 €, les éléments de la politique de rémunération des administrateurs, notamment les principes et modalités de répartition de la rémunération (inchangés dans les montants de base mais avec une formalisation préalable désormais nécessaire du montant des rémunérations complémentaires à attribuer éventuellement aux membres des Comités), comme suit :
Maintien du montant individuel de base de la rémunération des administrateurs à 10 000 € continuant à être attribuée en fonction de leur participation effective aux réunions du Conseil, avec réattribution de la part variable des administrateurs ou des membres absents.
Maintien du montant individuel de base de la rémunération complémentaire allouée aux membres des Comités à 5 000 € attribuée en fonction de leur participation effective aux réunions des Comités, majorée du même montant pour la Présidence.
Il est prévu, afin de tenir compte s'il y a lieu de réunions ou des travaux supplémentaires des Comités en raison du nombre et de l'importance des sujets soumis à leur examen au cours de l'année, de prévoir l'attribution d'une rémunération complémentaire pour chaque membre de Comité, dans les conditions et modalités suivantes :
par séance au-dessus de 3 réunions par an, dans la limite d'un montant global individuel de 2 000 € par an.
Compte tenu de la mise en place du vote ex ante de la rémunération des mandataires sociaux non exécutifs, en raison de leur mandat, ainsi que de la durée des mandats, fixée à un an, et de leur renouvellement soumis chaque année à l'Assemblée générale, il est proposé également que la rémunération au titre de l'activité des administrateurs et des membres des Comités spécialisés soit désormais allouée au titre du mandat écoulé (et non plus de l'exercice social).
Ainsi, seront soumis à l'Assemblée générale du 29 mai 2020 :
§ D'une part et sur la base des éléments de la politique de rémunération visée ci-dessus et s'ils sont approuvés, le versement de la rémunération des administrateurs afférente, au titre du mandat écoulé (16 mai 2019 – 29 mai 2020), à la période du 1er janvier au 29 mai 2020, lequel interviendra à l'issue de cette Assemblée. Il est rappelé que la rémunération afférente à la période du 16 mai au 31 décembre 2019, a été versée en janvier 2020, suite à la décision du Conseil d'administration du 17 décembre 2019 sur la répartition de la rémunération au titre de l'exercice 2019, sous déduction du montant correspondant à la période du 16 mai au 23 mai 2019 eu égard à la réglementation sur les procédures de sauvegarde visant les créances antérieures au jugement d'ouverture (cf. cidessus).
§ D'autre part les conditions et modalités de la politique de rémunération pour le mandat social durant la période du 29 mai 2020 à la date de l'Assemblée générale annuelle 2021, avec un versement après la tenue de celle-ci.
Il appartiendra ensuite au Conseil d'administration de procéder à la répartition effective de la rémunération des administrateurs et membres des Comités selon les modalités approuvées par l'Assemblée générale.
Conformément à la décision du Conseil d'administration, le censeur a perçu au cours et au titre de 2019 une rémunération identique dans son montant et ses modalités de détermination à celle des administrateurs, soit 10 000 € bruts attribués en fonction de la participation effective aux réunions du Conseil, cette somme étant prélevée sur la dotation globale attribuée aux administrateurs par l'Assemblée générale réunie en 2009.
Dans ce cadre, le censeur a perçu en 2019 au titre de 2018 une somme de 10 000 € bruts.
Conformément aux dispositions légales, la société Foncière Euris comprend deux Commissaires aux comptes titulaires et un Commissaire aux comptes suppléant :
Commissaires aux comptes titulaires
Tour First – 1, place des Saisons – 92400 Courbevoie, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2024.
Associé signataire : Henri-Pierre NAVAS depuis l'exercice 2016
19, rue Clément Marot – 75008 Paris, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2021. Associé signataire : Rémi SAVOURNIN depuis l'exercice 2017
19, rue Clément Marot – 75008 Paris, dont le mandat arrive à échéance lors de l'Assemblée générale annuelle de 2021.
Ces cabinets sont également l'un et/ou l'autre Commissaire aux comptes des principales filiales de la Société.
Les modalités de participation des actionnaires aux Assemblées générales sont précisées aux articles 39, 40, 41 et 44 des statuts de la Société.
La structure du capital de la Société et les participations directes ou indirectes dans le capital de la Société dont elle a connaissance en vertu des articles L. 233-7 et L. 233-12 du Code de commerce sont indiqués à la page 31.
Il n'existe pas de restrictions statutaires à l'exercice des droits de vote et aux transferts d'actions, ni de conventions portées à la connaissance de la Société en application de l'article L. 233-11 prévoyant des conditions préférentielles de cession ou d'acquisition d'actions, ni d'accords entre actionnaires dont la Société a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d'actions et à l'exercice des droits de vote.
La Société n'a pas émis de titres comportant des droits de contrôle spéciaux et il n'existe pas de mécanisme de contrôle prévus dans un éventuel système d'actionnariat du personnel, quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier.
Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d'administration ainsi qu'à la modification des statuts de la Société sont précisées aux articles 25, 28, 29, 51 et 52 des statuts.
Les pouvoirs du Conseil d'administration sont décrits page 47. En matière d'émission d'actions, les délégations conférées au Conseil d'administration sont indiquées dans le tableau cidessous et en ce qui concerne le rachat d'actions, les pouvoirs du Conseil d'administration sont décrits page 32.
En cas de changement de contrôle de Foncière Euris (au sens de l'article L. 233-3 du Code de commerce), les documentations de crédit incluent, dans la plupart des cas, la faculté pour les prêteurs de demander le remboursement des sommes prêtées et d'annuler les engagements de crédit.
Par ailleurs, il n'existe pas d'accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d'administration ou les salariés, si en raison d'une offre publique ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin.
Le Conseil d'administration bénéficie des autorisations et des délégations de compétence suivantes pouvant conduire à l'émission d'actions et de valeurs mobilières donnant accès au capital.
| Opérations | Montant nominal (en M€) |
Modalités | Date de l'autorisation |
Durée de l'autorisation |
Échéance | Utilisation au cours de l'exercice |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Augmentations de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes |
50 | 16/05/2019 | 26 mois | 16/07/2021 | Néant | |
| 200 (1) | ||||||
| Émission d'actions ou | 50 (2) | avec DPS | 16/05/2019 | 26 mois | 16/07/2021 | Néant |
| de valeurs mobilières donnant accès au capital |
60 (1) | sans DPS | 16/05/2019 | 26 mois 16/07/2021 |
Néant | |
| 15 (2) | ||||||
| Émission de valeurs mobilières | 60 (1) | 26 mois | 16/07/2021 | Néant | ||
| en cas d'OPE initiée par la société |
15 (2) | 16/05/2019 | ||||
| Augmentation de capital au profit des salariés |
- | Nombre total d'actions pouvant être émises : 1 % |
16/05/2019 | 26 mois | 16/07/2021 | Néant |
| Attribution d'actions gratuites aux salariés et mandataires sociaux |
- | Nombre total d'actions pouvant être attribuées : 1 % |
24/05/2018 | 26 mois | 24/07/2020 | Néant |
(1) Au titre de l'emprunt.
(2) Au titre de l'augmentation de capital.
| 4.1. | États financiers consolidés 74 | ||
|---|---|---|---|
| 4.1.1. | Compte de résultat consolidé 74 | ||
| 4.1.2. | État consolidé des produits et charges comptabilisés75 | ||
| 4.1.3. | États de la situation financière consolidée 76 | ||
| 4.1.4. | Tableau de flux de trésorerie consolidés78 | ||
| 4.1.5. | Variation des capitaux propres consolidés80 | ||
| 4.2. | Annexe aux comptes consolidés82 | ||
| 4.3. | Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 188 |

| (en millions d'euros) | Notes | Exercice | |
|---|---|---|---|
| 2019 | 2018 retraité (1) | ||
| Activités poursuivies | |||
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 5 / 6.1 | 34 663 | 34 346 |
| Autres revenus | 6.1 | 664 | 533 |
| Revenus totaux | 6.1 | 35 327 | 34 879 |
| Coût d'achat complet des marchandises vendues | 6.2 | (26 550) | (25 903) |
| Marge des activités courantes | 8 777 | 8 976 | |
| Coûts des ventes | 6.3 | (6 100) | (6 244) |
| Frais généraux et administratifs | 6.3 | (1 394) | (1 378) |
| Résultat opérationnel courant | 5.1 | 1 283 | 1 354 |
| Autres produits opérationnels | 6.5 | 90 | 350 |
| Autres charges opérationnelles | 6.5 | (826) | (751) |
| Résultat opérationnel | 547 | 953 | |
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie | 11.3.1 | 39 | 37 |
| Coût de l'endettement financier brut | 11.3.1 | (528) | (490) |
| Coût de l'endettement financier net | 11.3.1 | (489) | (453) |
| Autres produits financiers | 11.3.2 | 274 | 132 |
| Autres charges financières | 11.3.2 | (698) | (552) |
| Résultat avant impôt | (366) | 80 | |
| Produit (charge) d'impôt | 9.1 | (139) | (189) |
| Quote-part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises | 3.3.3 | 51 | 56 |
| Résultat net des activités poursuivies | (454) | (53) | |
| Part du groupe | (237) | (179) | |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | (217) | 126 | |
| Activités abandonnées | |||
| Résultat net des activités abandonnées | 3.5.2 | (1 050) | (37) |
| Part du groupe | 3.5.2 | (313) | (21) |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | 3.5.2 | (737) | (16) |
| Ensemble consolidé | |||
| Résultat net de l'ensemble consolidé | (1 504) | (90) | |
| Part du groupe | (550) | (200) | |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | 12.6 | (954) | 110 |
| Par action, en euros : | |||
|---|---|---|---|
| Résultat net des activités poursuivies, part du groupe | 12.8 | (25,27) | (19,05) |
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du groupe | 12.8 | (58,60) | (21,31) |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités suite à des changements de méthode (essentiellement liés à la norme IFRS 16 « contrats de location ») ainsi que le classement de Leader Price et Groupe Go Sport en activités abandonnées (note 1.3)
| Exercice | ||
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 retraité (1) |
| Résultat net de l'ensemble consolidé | (1 504) | (90) |
| Eléments recyclables ultérieurement en résultat net | (126) | (775) |
| Couverture de flux de trésorerie et réserve de coût de couverture (2) | (26) | 23 |
| Écarts de conversion (3) | (111) | (779) |
| Instruments de dette et autres évalués à la juste valeur par OCI | 8 | 2 |
| Couverture d'investissement net dans une activité à l'étranger | (3) | |
| Quote-part des entreprises associées et des coentreprises dans les éléments recyclables | (4) | (10) |
| Effets d'impôt | 6 | (7) |
| Eléments non recyclables en résultat net | (17) | (14) |
| Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par OCI | (4) | (3) |
| Quote-part des entreprises associées et des coentreprises dans les éléments non recyclables | (1) | (2) |
| Écarts actuariels | (19) | (15) |
| Effets d'impôt | 6 | 6 |
| Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres, nets d'impôt | (144) | (789) |
| Résultat global de l'ensemble consolidé au titre de l'exercice, net d'impôt | (1 648) | (879) |
| Dont part du groupe | (579) | (307) |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle | (1 069) | (572) |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités suite à l'application rétrospective de la norme IFRS 16 « Contrats de location » (note 1.3).
(2) La variation de la réserve de coût de couverture relative aux exercices 2019 et 2018 n'est pas significative.
(3) La variation négative de l'exercice 2019 de 111 M€ résulte principalement de la dépréciation des monnaies brésilienne, argentine et uruguayenne pour respectivement 70, 57 et 54 M€ partiellement compensée par l'appréciation de la monnaie colombienne pour 68 M€. En 2018, la variation négative de 779 M€ résultait principalement de la dépréciation des monnaies brésilienne et colombienne pour respectivement 678 et 43 M€.
Les mouvements de chaque exercice sont présentés à la note 12.5.3.
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité (1) |
1er janvier 2018 retraité (1) |
|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | ||||
| Goodwill | 10.1 | 8 499 | 9 700 | 10 122 |
| Immobilisations incorporelles | 10.1 | 2 297 | 2 292 | 2 321 |
| Immobilisations corporelles | 10.2 | 5 115 | 5 867 | 7 365 |
| Immeubles de placement | 10.3 | 493 | 497 | 494 |
| Actifs au titre de droits d'utilisation | 7.1.1 | 4 839 | 4 726 | 4 743 |
| Participations dans les entreprises associées et les coentreprises | 3.3.3 | 341 | 516 | 579 |
| Autres actifs non courants | 6.9 | 1 236 | 1 244 | 1 193 |
| Actifs d'impôts différés | 9.2 | 772 | 673 | 626 |
| Total des actifs non courants | 23 592 | 25 515 | 27 443 |
| Actifs courants | ||||
|---|---|---|---|---|
| Stocks | 6.6 | 3 783 | 3 973 | 4 007 |
| Clients | 6.7 | 839 | 925 | 912 |
| Autres créances | 6.8 | 1 230 | 1 313 | 1 234 |
| Créances d'impôts | 112 | 166 | 139 | |
| Autres actifs financiers | 11.1.1 | 420 | 300 | 54 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | 3 675 | 3 807 | 3 526 |
| Actifs détenus en vue de la vente | 3.5.1 | 2 934 | 8 889 | 7 765 |
| Total des actifs courants | 12 993 | 19 373 | 17 637 | |
| Total de l'actif | 36 585 | 44 888 | 45 080 |
|---|---|---|---|
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités suite à des changements de méthode (essentiellement liés à la norme IFRS 16 « contrats de location ») (note 1.3).
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité (1) |
1er janvier 2018 retraité (1) |
|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres | ||||
| Capital | 12.2 | 149 | 149 | 149 |
| Primes, réserves et résultat | (506) | 86 | 366 | |
| Capitaux propres part du Groupe | (357) | 235 | 515 | |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | 12.6 | 6 408 | 9 358 | 10 254 |
| Total des Capitaux Propres | 6 051 | 9 593 | 10 769 | |
| Passifs non courants | ||||
| Provisions pour retraites et engagements assimilés non courants | 8.2 | 357 | 371 | 363 |
| Autres provisions non courantes | 13.1 | 469 | 481 | 514 |
| Passifs financiers non courants | 11.2 | 8 376 | 9 604 | 9 760 |
| Passifs de loyers non courants | 7.1.1 | 3 939 | 3 679 | 3 707 |
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle |
3.4.1 | 65 | 68 | 31 |
| Autres dettes | 6.10 | 194 | 487 | 503 |
| Passifs d'impôts différés | 9.2 | 566 | 668 | 741 |
| Total des passifs non courants | 13 966 | 15 358 | 15 620 | |
| Passifs courants | ||||
| Provisions pour retraites et engagements assimilés courants | 8,2 | 11 | 11 | 11 |
| Autres provisions courantes | 13,1 | 154 | 162 | 173 |
| Dettes fournisseurs | 4.2 | 6 604 | 6 790 | 6 769 |
| Passifs financiers courants | 11.2 | 4 665 | 2 925 | 2 358 |
| Passifs de loyers courants | 7.1.1 | 740 | 706 | 709 |
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle |
3.4.1 | 105 | 126 | 143 |
| Dettes d'impôts exigibles | 48 | 124 | 88 | |
| Autres dettes | 6.10 | 2 982 | 2 808 | 2 602 |
| Passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente | 3.5.1 | 1 259 | 6 285 | 5 837 |
| Total des passifs courants | 16 568 | 19 937 | 18 691 | |
| Total des capitaux propres et des passifs | 36 585 | 44 888 | 45 080 |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités suite à des changements de méthode (essentiellement liés à la norme IFRS 16 « contrats de location ») (note 1.3).

| Exercice Notes 2019 (366) 3.5.2 (976) (1 342) 6.4 1 348 4.1 256 11.3.2 44 14 (54) 9 (12) 3.3.1/ 3.3.2 44 11.3.1 489 11.3.2 268 11.3.2 77 (64) 1 039 2 116 (259) 4.2 183 (875) (A) 1 165 2 041 4.3 (1 119) 4.4 890 4.5 (445) 68 4.6 218 |
|||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2018 retraité (1) | ||
| Flux de trésorerie générés par l'activité | |||
| Résultat avant impôt des activités poursuivies | 80 | ||
| Résultat avant impôt des activités abandonnées | 25 | ||
| Résultat avant impôt de l'ensemble consolidé | 105 | ||
| Dotations aux amortissements | 1 305 | ||
| Dotations aux provisions et dépréciations | 266 | ||
| Pertes / (gains) latents liés aux variations de juste valeur | 87 | ||
| Charges / (produits) calculés liés aux stock-options et assimilés | 23 | ||
| Autres produits et charges calculés | 66 | ||
| Résultats sur cessions d'actifs | (232) | ||
| Pertes / (profits) liés à des variations de parts d'intérêts de filiales avec prise / perte de contrôle |
(12) | ||
| Dividendes reçus des entreprises associées et des coentreprises | 56 | ||
| Coût de l'endettement financier net | 453 | ||
| Intérêts financiers nets au titre des contrats de location | 218 | ||
| Coûts de mobilisation de créances sans recours et opérations assimilées | 81 | ||
| Résultats de cession des activités abandonnées | (17) | ||
| Retraitements liés aux activités abandonnées | 381 | ||
| Capacité d'autofinancement (CAF) | 2 780 | ||
| Impôts versés | (236) | ||
| Variation du besoin en fonds de roulement (BFR) | (45) | ||
| Impôts versés et variation du BFR liés aux activités abandonnées | 204 | ||
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 2 703 | ||
| Dont activités poursuivies | 2 109 | ||
| Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement | |||
| Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles et d'immeubles de placement |
(1 196) | ||
| Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles et d'immeubles de placement |
1 230 | ||
| Décaissements liés aux acquisitions d'actifs financiers | (48) | ||
| Encaissements liés aux cessions d'actifs financiers | 26 | ||
| Incidence des variations de périmètre avec changement de contrôle | (66) | ||
| Incidence des variations de périmètre en lien avec des entreprises associées et des coentreprises |
4.7 | (9) | 169 |
| Variation des prêts et avances consentis | (45) | (23) | |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement des activités abandonnées |
641 | (224) | |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (B) | 199 | (132) |
| Dont activités poursuivies | (443) | 93 |
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice | ||
|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2018 retraité (1) | |||
| Flux de trésorerie liés aux opérations de financement | ||||
| Dividendes versés : | ||||
| § aux actionnaires de la société mère | 12.7 | (21) | ||
| § aux intérêts ne donnant pas le contrôle | 4.8 | (184) | (282) | |
| § aux porteurs de titres super subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) | 12.4 | (46) | (48) | |
| Augmentations et réductions de capital en numéraire | (1) | (16) | ||
| Transactions entre le Groupe et les intérêts ne donnant pas le contrôle | 4.9 | (974) | 195 | |
| Achats et ventes d'actions autodétenues | (40) | (115) | ||
| Acquisitions et cessions de placements financiers | (8) | (179) | ||
| Augmentations des emprunts et dettes financières | 4.10 | 5 199 | 2 635 | |
| Diminutions des emprunts et dettes financières | 4.10 | (4 350) | (2 311) | |
| Remboursement des passifs de loyers | (702) | (614) | ||
| Intérêts financiers nets versés | 4.11 | (687) | (733) | |
| Autres remboursements | (12) | (3) | ||
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement des activités abandonnées | (507) | (433) | ||
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | (2 312) | (1 925) | ||
| Dont activités poursuivies | (1 803) | (1 493) | ||
| Incidence des variations monétaires sur la trésorerie : | ||||
| § des activités poursuivies | (1) | (232) | ||
| § des activités abandonnées | (D) | 19 | (96) | |
| Variation de la trésorerie nette | (A+B+C+D) | (930) | 318 | |
| Trésorerie nette d'ouverture | (E) | 4 584 | 4 266 | |
| Dont trésorerie et équivalents de trésorerie nets : | ||||
| § des activités poursuivies | 11.1.2 | 3 658 | 3 365 | |
| § des activités détenues en vue de la vente | 926 | 901 | ||
| Trésorerie nette de clôture | (F) | 3 654 | 4 584 | |
| Dont trésorerie et équivalents de trésorerie nets : | ||||
| § des activités poursuivies | 11.1.2 | 3 574 | 3 658 | |
| § des activités détenues en vue de la vente | 80 | 926 | ||
| Variation de la trésorerie nette | (F-E) | (930) | 318 |
(1) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités suite à des changements de méthode (essentiellement liés à la norme IFRS 16 « Contrats de location ») ainsi que le classement de Leader Price et Groupe Go Sport en activités abandonnées (note 1.3).
| (en millions d'euros) | Capital | Primes | Titres de l'entreprise consolidante |
Réserves et résultats consolidés |
Autres réserves (1) |
Total Part du Groupe |
Intérêts ne donnant pas le contrôle |
Total de l'ensemble consolidé |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 01/01/2018 publiés | 149 | 218 | (23) | 836 | (603) | 577 | 10 497 | 11 074 |
| Incidences IFRS 16 (note 1.3) | (59) | (59) | (236) | (295) | ||||
| Autres (note 1.3) | (3) | (3) | (7) | (10) | ||||
| Capitaux propres au 01/01/2018 retraités (*) | 149 | 218 | (23) | 774 | (603) | 515 | 10 254 | 10 769 |
| Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres retraité (*) |
(107) | (107) | (682) | (789) | ||||
| Résultat net de l'exercice retraité (*) | (200) | (200) | 110 | (90) | ||||
| Total des produits et charges comptabilisés retraités (*) | (200) | (107) | (307) | (572) | (879) | |||
| Opérations sur capital | 4 | 4 | ||||||
| Opérations sur titres autodétenus | 11 | (12) | (1) | (111) | (112) | |||
| Dividendes versés (2) | (20) | (20) | (334) | (354) | ||||
| Variation des parts d'intérêts liées à la prise / perte de contrôle des filiales |
(35) | (35) | ||||||
| Variation des parts d'intérêts sans prise / perte de contrôle des filiales (5) |
95 | (47) | 48 | 159 | 207 | |||
| Autres mouvements | (7) | (7) | ||||||
| Capitaux propres au 31/12/2018 retraités (*) | 149 | 218 | (23) | 660 | (769) | 235 | 9 358 | 9 593 |
| Incidences IFRIC 23 (note 1.3) | (2) | (2) | (5) | (7) | ||||
| Capitaux propres au 01/01/2019 | 149 | 218 | (23) | 658 | (769) | 233 | 9 353 | 9 586 |
| Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres |
(29) | (29) | (115) | (144) | ||||
| Résultat net de l'exercice | (550) | (550) | (954) | (1 504) | ||||
| Total des produits et charges comptabilisés | (550) | (29) | (579) | (1 069) | (1 648) | |||
| Opérations sur capital | (1) | (1) | (1) | (2) | ||||
| Opérations sur titres autodétenus | 1 | 4 | 5 | (45) | (40) | |||
| Dividendes versés et à verser (2) (3) | (20) | (20) | (192) | (212) | ||||
| Variation des parts d'intérêts liées à la prise / perte de contrôle des filiales(4) |
1 | 1 | (726) | (725) | ||||
| Variation des parts d'intérêts sans prise / perte de contrôle des filiales (5) |
(29) | 23 | (6) | (941) | (947) | |||
| Autres mouvements | 10 | 10 | 29 | 39 | ||||
| Capitaux propres au 31/12/2019 | 149 | 218 | (22) | 73 | (775) | (357) | 6 408 | 6 051 |
(*) Les comptes antérieurement publiés ont été retraités suite à des changements de méthode (essentiellement liés à la norme IFRS 16 « contrats de location ») (note 1.3)
(1) Voir note 12.5 sur la composition des autres réserves.
(2) Les dividendes versés et à verser aux intérêts ne donnant pas le contrôle au cours de l'exercice 2019 concernent principalement Rallye, Casino, GPA, Franprix-Leader Price et Éxito à hauteur de respectivement 20 M€, 80 M€, 44 M€, 19 M€ et 24 M€ (en 2018 : Rallye, Casino, GPA, Franprix-Leader Price et Éxito s'établissaient à hauteur de respectivement 22 M€, 161 M€, 46 M€, 24 M€ et 19 M€).
(3) Dans le cadre de la procédure de sauvegarde de la société Foncière Euris (note 2), il n'a pas pu être procédé au paiement du dividende de 2,15 € par action au titre de l'exercice 2018 tel que décidé par l'assemblée générale des actionnaires de Foncière Euris en date du 16 mai 2019. Les dispositions légales relatives à la sauvegarde interdisent en effet le règlement par Foncière Euris pendant la période d'observation des créances nées antérieurement à l'ouverture de cette procédure.
(4) Cette incidence négative de -725 M€ correspond essentiellement à la perte de contrôle de Via Varejo (note 2).
(5) L'incidence négative de -947 M€ correspond essentiellement à l'opération de simplification de la structure du Groupe en Amérique latine à hauteur de -931 M€ décrite en note 2. En 2018, l'incidence positive de 207 M€ correspondait essentiellement à (a) l'entrée de Tikehau Capital et Bpifrance au capital de GreenYellow pour 142 M€ et (b) une contribution complémentaire de 85 M€ versée par l'investisseur Fondo Inmobiliario Colombia dans la foncière Viva Malls créée par Éxito en 2016.
| Note 1. | Principes comptables généraux82 |
|---|---|
| 1.1 | Référentiel82 |
| 1.2 | Bases de préparation et de présentation des états financiers consolidés 83 |
| 1.3 | Changements de méthodes comptables et retraitement de l'information comparative 83 |
| Note 2. | Faits marquants90 |
| 2.1 | Foncière Euris, Rallye et Groupe GO Sport90 |
| 2.2 | Groupe Casino91 |
| Note 3. | Périmètre de consolidation 93 |
| 3.1 | Opérations de périmètre réalisées en 201995 |
| 3.2 | Opérations de périmètre réalisées en 201896 |
| 3.3 | Participations dans les entreprises associées et les coentreprises 96 |
| 3.4 | Engagements liés au périmètre de consolidation100 |
| 3.5 | Actifs détenus en vue de la vente et activités abandonnées102 |
| Note 4. | Complément d'information sur le tableau de flux de trésorerie104 |
| 4.1 | Réconciliation des dotations aux provisions 104 |
| 4.2 | Réconciliation de la variation du Besoin en Fonds de |
| Roulement (BFR) avec les postes du bilan104 | |
| 4.3 | Réconciliation des acquisitions d'immobilisations105 |
| 4.4 | Réconciliation des cessions d'immobilisations105 |
| 4.5 | Décaissements liés aux acquisitions d'actifs financiers.106 |
| 4.6 | Incidence sur la trésorerie des variations de périmètre |
| avec changement de contrôle 106 | |
| 4.7 | Incidence sur la trésorerie des variations de périmètre en lien avec des entreprises associées et des coentreprises106 |
| 4.8 | Réconciliation des dividendes versés aux intérêts ne donnant pas le contrôle 106 |
| 4.9 | Incidence sur la trésorerie des transactions avec les intérêts ne donnant pas le contrôle107 |
| 4.10 | Réconciliation entre la variation de la trésorerie et la variation de la dette financière nette 107 |
| 4.11 Réconciliation des intérêts financiers nets versés107 | |
| Note 5. | Information sectorielle108 |
| 5.1 | Indicateurs clés par secteur opérationnel108 |
| 5.2 | Indicateurs clés par zone géographique109 |
| Note 6. | Données liées à l'activité 110 |
| 6.1 | Produits des activités ordinaires110 |
| 6.2 | Coût d'achat complet des marchandises vendues 112 |
| 6.3 | Nature de charges par fonction 113 |
| 6.4 | Amortissements113 |
| 6.5 | Autres produits et charges opérationnels114 |
| 6.6 | Stocks115 |
| 6.7 | Clients116 |
| 6.8 | Autres créances 116 |
| 6.9 | Autres actifs non courants 117 |
| 6.10 Autres dettes118 | |
| 6.11 Engagements hors bilan liés à l'activité courante119 |
| Note 7. | Contrats de location 120 | |
|---|---|---|
| 7.1 | Preneur123 | |
| 7.2 | Bailleur124 | |
| Note 8. | Charges de personnel125 | |
| 8.1 | Frais de personnel125 | |
| 8.2 | Engagements de retraite et avantages assimilés125 | |
| 8.3 | Paiements en actions127 | |
| 8.4 | Rémunérations brutes allouées aux organes d'administration et de direction 130 |
|
| 8.5 | Effectif moyen du Groupe 130 | |
| Note 9. | Impôts131 | |
| 9.1 | Charge d'impôt132 | |
| 9.2 | Impôts différés133 | |
| Note 10. Immobilisations incorporelles, corporelles et | ||
| immeubles de placement135 | ||
| 10.1 Goodwill et immobilisations incorporelles135 | ||
| 10.2 Immobilisations corporelles138 | ||
| 10.3 Immeubles de placement140 | ||
| 10.4 Dépréciation des actifs non courants (incorporels, | ||
| corporels, immeubles de placement et goodwill)141 | ||
| Note 11. Structure financière et coûts financiers144 | ||
| 11.1 Actifs financiers courants et trésorerie nette 147 | ||
| 11.2 Emprunts et dettes financières148 | ||
| 11.3 Résultat financier153 | ||
| 11.4 Juste valeur des instruments financiers à l'actif et au passif du bilan 156 |
||
| 11.5 Objectifs et politiques de gestion des risques financiers et comptabilité de couverture 159 |
||
| Note 12. Capitaux propres et résultat net par action 169 | ||
| 12.1 Gestion du capital 170 | ||
| 12.2 Capital social 170 | ||
| 12.3 Détail des primes, titres auto-détenus et réserves170 | ||
| 12.4 Autres instruments de capitaux propres170 | ||
| 12.5 Autres informations sur les réserves consolidées171 | ||
| 12.6 Intérêts ne donnant pas le contrôle significatifs173 | ||
| 12.7 Dividendes174 | ||
| 12.8 Résultat net par action 175 | ||
| Note 13. Autres provisions177 | ||
| 13.1 Décomposition et variations 177 | ||
| 13.2 Détail des provisions pour litiges de GPA 177 | ||
| 13.3 Actifs et passifs éventuels 178 | ||
| Note 14. Transactions avec les parties liées180 | ||
| Note 15. Événements postérieurs à la clôture 181 | ||
| Note 16. Honoraires des commissaires aux comptes182 | ||
| Note 17. Liste des principales sociétés consolidées183 | ||
| Note 18. Normes et interprétations publiées mais non | ||
| encore entrées en vigueur187 |
(données en millions d'euros)
Foncière Euris est une société anonyme immatriculée en France et cotée sur Euronext Paris, compartiment B.
Les états financiers consolidés au 31 décembre 2019 reflètent la situation comptable de la société et de ses filiales, ainsi que les intérêts du Groupe dans les entreprises associées et coentreprises.
En date du 27 mars 2020, le Conseil d'administration a arrêté et autorisé la publication des états financiers consolidés de Foncière Euris pour l'exercice 2019. Ils seront soumis à l'approbation de l'Assemblée générale des actionnaires convoquée le 29 mai 2020.
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes internationales, les états financiers consolidés du groupe Foncière Euris sont établis conformément aux normes internationales d'information financière IFRS et aux interprétations publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB) telles qu'adoptées par l'Union européenne et rendues obligatoires à la date de clôture de ces états financiers.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne à l'adresse suivante :
https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/companyreporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_fr
Les méthodes comptables exposées ci-après ont été appliquées d'une façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés, après prise en compte des nouvelles normes et interprétations décrites ci-dessous.
L'Union européenne a adopté les textes suivants qui sont d'application obligatoire par le Groupe pour son exercice ouvert le 1er janvier 2019 :
Les incidences liées à l'application de la norme IFRS 16 et de l'interprétation IFRIC 23 sont détaillées dans la note 1.3.
Les textes suivants n'ont pas eu d'incidence significative sur les états financiers consolidés du Groupe :
§ Amendements à IFRS 9 – Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative :
Ces amendements sont d'application rétrospective. Ils élargissent le périmètre des actifs financiers comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global et clarifient le respect du critère « SPPI » (paiement seulement du principal et des intérêts) de certains instruments de dette contenant une clause de paiement anticipé lorsque l'exercice de cette clause entraîne un remboursement raisonnablement inférieur à la somme du capital et des intérêts restants dus.
§ Amendements à IAS 19 – Modification, réduction ou liquidation d'un régime
Ces amendements sont d'application prospective. Ils s'appliquent aux cas de modification, réduction et liquidation de régimes à prestations définies. Ils viennent clarifier le fait que le coût des services rendus et le coût financier, pour la portion restante de l'exercice après la modification, réduction ou liquidation, doivent être évalués sur la base des hypothèses actuarielles utilisées pour la réévaluation du passif au titre des prestations définies.
§ Amendements à IAS 28 – Intérêts à long terme dans les entreprises associées et coentreprises
Ces amendements sont d'application rétrospective. Ils viennent préciser qu'IFRS 9, y compris les dispositions relatives à la dépréciation, s'applique aux intérêts à long terme dans les entreprises associées et les coentreprises et qui sont considérés comme faisant partie de l'investissement net.
§ Amendements à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 – Réforme des taux de référence
La première phase du projet, axée sur la continuité présumée de l'efficacité de la couverture et d'application obligatoire au 1er janvier 2020, a été adoptée par anticipation au 1er janvier 2019.
Ces amendements, conçus pour permettre aux entités de fournir des informations financières utiles pendant la période d'incertitude liée à la réforme de l'IBOR, modifient certaines dispositions en matière de comptabilité de couverture. De plus, ces amendements obligent les entités à fournir aux investisseurs des informations supplémentaires sur leurs relations de couverture qui sont directement affectées par ces incertitudes. L'adoption de ces amendements n'a pas eu d'impact significatif sur les états financiers consolidés.
Les comptes annuels consolidés au 31 décembre 2019 ont été établis selon le principe de continuité d'exploitation.
En effet, les prévisions de trésorerie établies pour les douze prochains mois pour Foncière Euris, sa société mère Finatis, et ses filiales font apparaître une situation de trésorerie compatible avec leurs engagements prévisionnels découlant de la mise en œuvre du dispositif de sauvegarde. Elles tiennent compte notamment des hypothèses suivantes pour les douze prochains mois :
Toutefois, en cas d'évolution défavorable des hypothèses retenues, ou de non-exécution par la société et ses filiales concernées par la procédure des engagements qui lui incomberont dans le cadre du plan de sauvegarde, les sociétés pourraient ne pas être en mesure de réaliser leurs actifs et de régler leurs dettes dans le cadre normal de leur activité.
Les comptes consolidés ont été préparés selon le principe du coût historique à l'exception :
§ des actifs et passifs réévalués à leur juste valeur dans le cadre d'un regroupement d'entreprises conformément aux principes énoncés par la norme IFRS 3 ;
§ des instruments financiers dérivés et des actifs financiers évalués à la juste valeur. La valeur comptable des actifs et passifs qui sont des éléments couverts par une couverture de juste valeur, et qui seraient par ailleurs évalués au coût amorti, est ajustée pour tenir compte des variations de juste valeur attribuables aux risques couverts.
La préparation des états financiers consolidés requiert, de la part de la Direction, l'utilisation de jugements, d'estimations et d'hypothèses susceptibles d'avoir une incidence sur les montants d'actifs, passifs, produits et charges figurant dans les comptes, ainsi que sur les informations données dans certaines notes de l'annexe. Les hypothèses ayant par nature un caractère incertain, les réalisations pourront s'écarter des estimations. Le Groupe revoit régulièrement ses estimations et appréciations de manière à prendre en compte l'expérience passée et à intégrer les facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques.
Les jugements, estimations et hypothèses élaborés sur la base des informations disponibles à la date d'arrêté des comptes, portent en particulier sur :
Les tableaux ci-après présentent les incidences sur le compte de résultat consolidé, l'état de la situation financière consolidée et l'état des flux de trésorerie consolidés précédemment publiés, résultant principalement de l'application rétrospective de la norme IFRS 16 – Contrats de location (note 1.3.2) et du classement de Leader – Price et Groupe Go Sport en activités abandonnées conformément aux dispositions de la norme IFRS 5 (les activités abandonnées enregistrant le classement de Leader – Price, de Via Varejo et de Groupe Go Sport sur les deux exercices présentés).
Deux autres incidences présentées dans la colonne « Autres » résultent essentiellement :
Le groupe Casino a revu en 2019 la présentation des coûts d'obtention de contrat au sein de l'état de la situation financière. Ces coûts qui étaient présentés dans la rubrique « Autres actifs » courants et non courants sont désormais présentés dans la rubrique « Autres immobilisations incorporelles ». Le groupe Casino estime que ce changement de méthode volontaire renforce la pertinence de l'information financière publiée car il permet de refléter le mode de gestion de cet investissement lié à la gestion de la franchise, similaire à l'acquisition d'une immobilisation incorporelle (relation clientèle). Au niveau du compte de résultat, ces coûts sont désormais présentés sur la durée du contrat en charge d'amortissement dans les coûts des ventes
versus une charge dans le coût d'achat complet des marchandises vendues; au titre de l'exercice 2018 la charge d'amortissement s'élevait à 39 M€ (y compris la part relative à l'activité abandonnée de Leader Price). S'agissant d'un changement de méthode, la nouvelle présentation a été appliquée de manière rétrospective qui a conduit à retraiter l'année 2018, comme si cette présentation avait toujours été appliquée.
Enfin, l'entrée en vigueur de l'interprétation IFRIC 23 « Incertitude relative au traitement des impôts » sur le résultat n'a pas conduit à des modifications significatives dans les évaluations des incertitudes fiscales prises dans les états financiers arrêtés au 31 décembre 2018. Le groupe Casino a également effectué un reclassement non significatif de présentation bilanciel entre « provision pour risques et charges » et « dettes d'impôts exigibles » et/ou « d'impôts différés » Cette interprétation a été appliquée selon la méthode rétrospective simplifiée c'est-à-dire sans retraitement de l'information comparative (note 9).
| Activités abandonnées | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Exercice 2018 publié (1) |
Retraitements IFRS 16 |
Leader Price |
Groupe Go Sport |
Autres (2) | Exercice 2018 retraité |
|
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 37 507 | (2 275) | (886) | 34 346 | |||
| Autres revenus | 532 | (8) | 9 | 533 | |||
| Revenus totaux | 38 039 | (2 283) | (886) | 9 | 34 879 | ||
| Coût d'achat complet des marchandises vendues |
(28 385) | 26 | 1 867 | 550 | 39 | (25 903) | |
| Coût des ventes | (6 956) | 150 | 335 | 277 | (50) | (6 244) | |
| Frais généraux et administratifs | (1 485) | 4 | 65 | 45 | (7) | (1 378) | |
| Résultat opérationnel courant | 1 213 | 180 | (16) | (14) | (9) | 1 354 | |
| Autres produits et charges opérationnels | (383) | (59) | 37 | 8 | (4) | (401) | |
| Coût de l'endettement financier net | (466) | 6 | 1 | 6 | (453) | ||
| Autres produits et charges financiers | (203) | (220) | 1 | 2 | (420) | ||
| Résultat avant impôt | 161 | (93) | 23 | 2 | (13) | 80 | |
| Produit (charge) d'impôt | (210) | 18 | (5) | 4 | 4 | (189) | |
| Quote-part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises |
13 | 43 | 56 | ||||
| Résultat net des activités poursuivies | (36) | (74) | 60 | 6 | (9) | (53) | |
| Résultat net des activités abandonnées | (20) | 48 | (60) | (6) | 1 | (37) | |
| Résultat net de l'ensemble consolidé | (56) | (26) | (8) | (90) | |||
| Dont part du Groupe | (180) | (17) | (3) | (200) | |||
| Dont intérêts ne donnant pas le contrôle | 124 | (9) | (5) | 110 |
(1) Via varejo est classé en activité abandonnée en 2018.
(2) Essentiellement le changement de méthode de présentation des coûts d'obtention de contrat.
| (en millions d'euros) | Exercice 2018 publié |
Retraitements IFRS 16 |
Retraitements IFRS 5 |
Autres | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|---|---|---|
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 1 546 | 1 040 | 47 | 70 | 2 703 |
| Dont résultat avant impôt de l'ensemble consolidé | 115 | 3 | (13) | 105 | |
| Dont autres éléments de la CAF | 1 540 | 1 045 | 46 | 44 | 2 675 |
| Dont variation du BFR et impôts versés | (375) | (8) | 65 | 37 | (281) |
| Dont impôts versés et variation du BFR liés aux activités abandonnées | 266 | (62) | 204 | ||
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (62) | (70) | (132) | ||
| Dont flux nets de trésorerie liés aux acquisitions et cessions d'immobilisations | 29 | 75 | (70) | 34 | |
| Dont incidences de variations de périmètre avec changement de contrôle | (96) | 30 | (66) | ||
| Dont flux de trésorerie liés aux activités abandonnées | (119) | (105) | (224) | ||
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | (838) | (1 040) | (47) | (1 925) | |
| Dont remboursement des passifs de loyers | (659) | 45 | (614) | ||
| Dont intérêts financiers nets versés | (533) | (210) | 10 | (733) | |
| Dont flux de trésorerie liés aux activités abandonnées | (167) | (185) | (81) | (433) | |
| Incidence des variations monétaires sur la trésorerie | (328) | (328) | |||
| Variation de la trésorerie nette | 318 | 318 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie nets d'ouverture | 4 266 | 4 266 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie nets de clôture | 4 584 | 4 584 |
| Actifs non courants Goodwill 10 122 10 122 10 828 (776) 128 10 180 Immobilisations incorporelles, corporelles et immeubles de placement Actifs au titre de droits d'utilisation 4 743 4 743 Participations dans les entreprises associées et les coentreprises 579 579 Autres actifs non courants 1 300 (10) (97) 1 193 Actifs d'impôts différés 525 96 5 626 Total des actifs non courants 23 354 4 053 36 27 443 Actifs courants Stocks 4 016 (1) (8) 4 007 Clients 912 912 Autres créances 1 285 (18) (33) 1 234 Créances d'impôts 139 139 Autres actifs financiers 54 54 Trésorerie et équivalents de trésorerie 3 526 3 526 Actifs détenus en vue de la vente 6 767 998 7 765 Total des actifs courants 16 699 979 (41) 17 637 Total de l'actif 40 053 5 032 (5) 45 080 Capitaux propres Capital 149 149 Primes, réserves et résultat 428 (59) (3) 366 Capitaux propres part du Groupe 577 (59) (3) 515 Intérêts ne donnant pas le contrôle 10 497 (236) (7) 10 254 Total des Capitaux Propres 11 074 (295) (10) 10 769 Passifs non courants Provisions pour retraites et engagements assimilés non courants 363 363 Autres provisions non courantes 514 514 Passifs financiers non courants 9 807 (47) 9 760 Passifs de loyers non courants 3 707 3 707 31 31 Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle Autres dettes 511 (8) 503 Passifs d'impôts différés 725 16 741 Total des passifs non courants 11 951 3 669 15 620 Passifs courants Provisions pour retraites et engagements assimilés courants 11 11 Autres provisions courantes 168 5 173 Dettes fournisseurs 6 789 (20) 6 769 Passifs financiers courants 2 375 (17) 2 358 Passifs de loyers courants 709 709 143 143 Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle Dettes d'impôts exigibles 88 88 Autres dettes 2 632 (30) 2 602 Passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente 4 822 1 015 5 837 Total des passifs courants 17 028 1 658 5 18 691 |
(en millions d'euros) | 1er janvier 2018 publié |
Retraitements IFRS 16 |
Autres (1) | 1er janvier 2018 retraité |
|---|---|---|---|---|---|
| Total des capitaux propres et des passifs | 40 053 | 5 032 | (5) | 45 080 |
(1) Essentiellement le changement de méthode de présentation des coûts d'obtention de contrat.
| (en millions d'euros) | 31/12/2018 publié |
Retraitements IFRS 16 |
Autres (1) | 31/12/2018 retraité |
IFRIC 23 | 1er janvier 2019 retraité |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | ||||||
| Goodwill | 9 708 | (8) | 9 700 | 9 700 | ||
| Immobilisations incorporelles, corporelles et immeubles de placement |
9 332 | (834) | 158 | 8 656 | 8 656 | |
| Actifs au titre de droits d'utilisation | 4 726 | 4 726 | 4 726 | |||
| Participations dans les entreprises associées et les coentreprises |
515 | 1 | 516 | 516 | ||
| Autres actifs non courants | 1 368 | (13) | (111) | 1 244 | 1 244 | |
| Actifs d'impôts différés | 555 | 110 | 8 | 673 | (7) | 666 |
| Total des actifs non courants | 21 478 | 3 989 | 48 | 25 515 | (7) | 25 508 |
| Actifs courants | ||||||
| Stocks | 3 982 | (1) | (8) | 3 973 | 3 973 | |
| Clients | 925 | 925 | 925 | |||
| Autres créances | 1 369 | (13) | (43) | 1 313 | 1 313 | |
| Créances d'impôts | 166 | 166 | 166 | |||
| Autres actifs financiers | 300 | 300 | 300 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 3 807 | 3 807 | 3 807 | |||
| Actifs détenus en vue de la vente | 7 423 | 1 466 | 8 889 | 8 889 | ||
| Total des actifs courants | 17 972 | 1 452 | (51) | 19 373 | 19 373 | |
| Total de l'actif | 39 450 | 5 441 | (3) | 44 888 | (7) | 44 881 |
| Capitaux propres | ||||||
| Capital | 149 | 149 | 149 | |||
| Primes, réserves et résultat | 165 | (73) | (6) | 86 | (2) | 84 |
| Capitaux propres part du Groupe | 314 | (73) | (6) | 235 | (2) | 233 |
| Intérêts ne donnant pas le contrôle | 9 602 | (231) | (13) | 9 358 | (5) | 9 353 |
| Total des Capitaux Propres | 9 916 | (304) | (19) | 9 593 | (7) | 9 586 |
| Passifs non courants | ||||||
| Provisions pour retraites et engagements assimilés non courants | 371 | 371 | 371 | |||
| Autres provisions non courantes | 483 | (2) | 481 | (6) | 475 | |
| Passifs financiers non courants | 9 639 | (35) | 9 604 | 9 604 | ||
| Passifs de loyers non courants | 3 679 | 3 679 | 3 679 | |||
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle |
68 | 68 | 68 | |||
| Autres dettes | 495 | (13) | 5 | 487 | 6 | 493 |
| Passifs d'impôts différés | 637 | 28 | 3 | 668 | 668 | |
| Total des passifs non courants | 11 693 | 3 657 | 8 | 15 358 | 15 358 | |
| Passifs courants | ||||||
| Provisions pour retraites et engagements assimilés courants | 11 | 11 | 11 | |||
| Autres provisions courantes | 157 | (3) | 8 | 162 | (3) | 159 |
| Dettes fournisseurs | 6 810 | (20) | 6 790 | 6 790 | ||
| Passifs financiers courants | 2 937 | (12) | 2 925 | 2 925 | ||
| Passifs de loyers courants | 706 | 706 | 706 | |||
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle |
126 | 126 | 126 | |||
| Dettes d'impôts exigibles | 124 | 124 | 3 | 127 | ||
| Autres dettes | 2 839 | (31) | 2 808 | 2 808 | ||
| Passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente | 4 837 | 1 448 | 6 285 | 6 285 | ||
| Total des passifs courants | 17 841 | 2 088 | 8 | 19 937 | 19 937 | |
| Total des capitaux propres et des passifs | 39 450 | 5 441 | (3) | 44 888 | (7) | 44 881 |
(1) Essentiellement le changement de méthode de présentation des coûts d'obtention de contrat et de l'allocation du prix d'acquisition de Sarenza.
La norme IFRS 16 remplace la norme IAS 17 et les interprétations y afférentes à partir du 1er janvier 2019. Elle supprime la distinction entre les contrats de location simple et les contrats de location-financement pour les locataires ; elle exige pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance d'un actif (le droit d'utilisation du bien loué à amortir sur la durée du bail estimée) et un passif financier représentatif des loyers futurs actualisés pour pratiquement tous les contrats de location. Au sein du compte de résultat consolidé, la charge de loyer est remplacée par une charge d'amortissement liée au droit d'utilisation présentée en « Coût d'achat complet des marchandises vendues » ou en « Coûts des ventes » et une charge d'intérêt financier liée à la dette de location présentée en « Autres charges financières ». Auparavant, le Groupe comptabilisait principalement les charges de location simple sur une base linéaire sur la durée du contrat de location et ne comptabilisait des actifs et des passifs que dans la mesure où il existait un décalage entre les paiements de location réels et la charge comptabilisée.
Par rapport à IAS 17, l'application de la norme IFRS 16 entraine un impact positif sur l'EBITDA (défini en note 5.1) et dans une moindre mesure le résultat opérationnel courant ; à l'inverse, le résultat financier est négativement impacté.
Le résultat net de l'ensemble consolidé peut être diminué différemment au cours des périodes compte tenu d'une courbe de charges généralement plus élevée en début de bail c'est-àdire une charge dégressive, contrairement à une charge linéaire reconnue sous la norme précédente (IAS 17). Enfin, les flux de trésorerie générés par l'activité d'exploitation sont plus élevés dans la mesure où les paiements relatifs à la composante principale du passif de loyers ainsi que les intérêts associés sont présentés dans les activités liées aux opérations de financement.
Le Groupe présente les actifs au titre de droits d'utilisation et les passifs de loyers sur une ligne spécifique de l'état de la situation financière consolidée. Les passifs de loyers ne sont pas inclus dans la dette financière nette du Groupe dont la définition reste inchangée. En conséquence, la dette financière nette retraitée de l'application d'IFRS 16 se trouve positivement impactée du fait du retraitement des dettes de location-financement qui sous le référentiel IAS 17 faisaient partie des « emprunts et dettes financières ».
Le Groupe applique cette norme au 1er janvier 2019 de façon rétrospective à chaque période antérieure pour laquelle l'information financière est présentée conformément à IAS 8 « Méthodes comptables, changements d'estimations comptables et erreurs » et présentation des comptes comparatifs retraités.
Le Groupe a choisi d'appliquer les deux exemptions proposées par la norme sur les contrats suivants :
Les loyers non inclus dans l'évaluation initiale du passif (par exemple, les loyers variables) sont présentés en charges opérationnelles, ainsi que les charges relatives aux contrats de location à court terme et de faible valeur.
Les montants des actifs et des dettes de location-financement classés antérieurement sous le référentiel IAS 17 en immobilisations corporelles et en dettes financières ont été reclassés respectivement en actifs au titre de droits d'utilisation et en passifs de loyers à l'exception de ceux liés à des contrats portant sur des biens de faible valeur.
Les droits au bail précédemment présentés en actifs incorporels ont été reclassés dans le compte « Actifs au titre de droits d'utilisation » ; cette composante de droits d'utilisation liés aux droits aux baux n'est généralement pas amortie et fait l'objet d'un test de perte de valeur lorsqu'il existe un indice révélant une possible perte.
Les opérations de cession-bail antérieures au 1er janvier 2019 n'ont pas fait l'objet de retraitement conformément à IFRS 16.
Un effet net d'impôt différé a été constaté sur l'écart entre droits d'utilisation et passifs de loyer, entrant dans le champ de la norme IFRS 16, comme c'était le cas antérieurement pour les locations-financement.
Le taux d'actualisation utilisé pour calculer le droit d'utilisation et le passif de loyers est déterminé par zone géographique (pays) et en fonction de la duration des contrats de location. Il est déterminé, pour chaque bien selon sa duration et en fonction du taux marginal d'endettement à la date de commencement du contrat.
La durée d'un contrat de location correspond à la période non résiliable, augmentée (ou réduite) des périodes couvertes par une option de renouvellement (ou de résiliation) lorsque cette dernière est raisonnablement certaine d'être exercée. Concernant les contrats immobiliers, le caractère raisonnablement certain de l'exercice des options de renouvellement (ou de résiliation) a été déterminé principalement en fonction des caractéristiques liées aux différents actifs (formats des magasins, entrepôts et bâtiments administratifs) ainsi que le pays concerné par ces contrats. Pour les baux commerciaux français de type 3-6-9, la législation octroie au preneur, à l'issue du bail, un droit à renouvellement de celui-ci ou un droit à une indemnité d'éviction. Pour les situations où le bailleur serait amené à verser au preneur une indemnité autre que négligeable en cas de refus de renouvellement du bail, la question de l'existence ou non d'une option de renouvellement pour le preneur s'est posée. Dans ce cadre, le Groupe a appliqué la position exprimée par l'ANC dans son relevé de conclusions, publié le 16 février 2018. Ainsi, la période exécutoire est de 9 ans et au-delà, pour les baux en tacite reconduction, la durée IFRS 16 retenue correspond au préavis (généralement 6 mois).
Le 16 décembre 2019, l'IFRS IC a publié sa décision sur une demande de clarification concernant les sujets suivants :
§ la détermination de la période exécutoire d'un contrat de location renouvelable par tacite reconduction, ou d'un contrat à durée indéterminée, pouvant être dénoncé par l'une des parties avec respect d'un certain préavis. En particulier, la question a été posée sur la notion de pénalités sur laquelle est basée la définition de la période exécutoire.
§ le lien entre la durée d'amortissement des agencements indissociables du bien loué, et la durée IFRS 16 d'un contrat de location.
L'IFRS IC a :
À la lumière de la décision finale de l'IFRS IC, le groupe Casino a démarré l'analyse complémentaire de ses contrats de location afin d'identifier les contrats de location dont le traitement retenu initialement dans le cadre de l'application d'IFRS 16 pourrait être affecté. Compte tenu de la grande volumétrie des contrats de location et de la publication tardive de cette décision, Casino n'a pas appliqué cette décision lors de l'établissement de ses comptes consolidés au 31 décembre 2019, les incidences potentielles de celle-ci étant en cours d'analyse.
Nos analyses portent en particulier sur les contrats de location :
IFRS IC) significative pour le groupe Casino. Ces cas-là pourraient aboutir à l'allongement de la durée IFRS 16 des contrats de location et/ou à la réestimation de la durée d'amortissement des agencements et installations indissociables de ces biens loués.
À l'issue de ces analyses prévues d'être finalisées pour les comptes semestriels 2020 et de certaines discussions de place, le Groupe pourra conclure si cette décision de l'IFRS IC modifie ou non de manière significative son mode d'application actuel de la norme IFRS 16 et/ou conduire à la réestimation de la durée d'amortissement des agencements et installations indissociables de ces biens loués. Ces analyses pourraient en particulier remettre en cause l'appréciation des durées IFRS 16 des baux 3-6-9 en France (plusieurs milliers de contrats concernés), qui sont actuellement déterminées conformément à la position exprimée par l'ANC en février 2018.
À noter que la filiale GPA a publié ses états financiers 2019 incluant l'application de cette décision de l'IFRS IC. Du fait du principe d'homogénéité des méthodes comptables utilisées pour établir les comptes consolidés et dans l'attente des conclusions des analyses pour le Groupe dans son ensemble qui sont en cours, l'incidence n'a pas été reprise dans les comptes du Groupe ; cette incidence se limite essentiellement à une augmentation du passif de loyers et du droit d'utilisation de respectivement 188 M€ et 170 M€ au 31 décembre 2019.
En synthèse, les agrégats du compte de résultat et de l'état de la situation financière consolidés sont impactés au 31 décembre 2019 et 31 décembre 2018 par la mise en application de la norme IFRS 16 comme suit :
| 31 décembre 2019 | 31 décembre 2018 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Total | France Retail |
Latam Retail |
E-com merce |
Autres | Total | France Retail |
Latam Retail |
E-com merce |
Autres |
| EBITDA | +916 | +590 | +302 | +24 | +818 | +513 | +285 | +19 | ||
| Résultat opérationnel courant | +221 | +104 | +116 | +2 | +179 | +64 | +114 | +1 | ||
| Autres produits et charges financiers | -270 | -108 | -156 | -6 | -220 | -60 | -156 | -4 | ||
| Actifs au titre de droits d'utilisation | +4 839 | +2 866 | +1 804 | +167 | +2 | +4 726 | +2 776 | +1 659 | +157 | +134 |
| Passifs de loyers | +4 679 | +2 807 | +1 680 | +189 | +2 | +4 385 | +2 575 | +1 490 | +173 | +148 |
Les faits marquants de l'exercice sont les suivants:
Dans un contexte persistant d'attaques spéculatives et massives dont les titres du Groupe faisaient l'objet, Foncière Euris, ses sociétés mères Finatis et Euris, ses filiales Rallye, Cobivia, HMB et Alpétrol ont annoncé avoir demandé et obtenu, par jugements du 23 mai 2019 et du 17 juin 2019, l'ouverture de procédures de sauvegarde pour une période d'observation de 6 mois. Le Tribunal de commerce de Paris a désigné Maître Hélène Bourbouloux et Maître Frédéric Abitbol en qualité d'administrateurs judiciaires.
Les sociétés en sauvegarde entendaient ainsi assurer, dans le cadre de ces procédures, l'intégrité du Groupe et consolider leur situation financière dans un environnement stabilisé.
Au cours de la période d'observation, les sociétés Rallye, Foncière Euris et Euris ont d'abord dû mener des discussions avec les banques ayant conclu des opérations de ventes à terme et d'échange sur actions ainsi que des ventes d'options (ci-après désignées « transactions de nature dérivée »), auxquelles les dispositions du Livre VI du Code de commerce régissant la procédure de sauvegarde ne s'appliquaient pas, et pouvant donc réaliser les sûretés attachées indépendamment de l'ouverture de la sauvegarde.
La réalisation des nantissements aurait pu significativement impacter la capacité à présenter des plans de sauvegarde, en réduisant la participation de Rallye dans le capital de Casino de 8,7 % et celle de Foncière Euris dans le capital de Rallye de 21,6 %, et ainsi leurs droits à dividendes correspondants.
Le 5 juillet 2019, Société Générale a réalisé le nantissement portant sur 1,68 million d'actions Rallye, soit 3,2 % du capital, que Foncière Euris avait nanties dans le cadre de ces opérations, ramenant ainsi à 58,4 % son pourcentage dans sa filiale Rallye, réduisant la dette de 11 M€ et ayant un impact de -12 M€ sur les capitaux propres part du groupe et + 23 M€ sur les Intérêts ne donnant pas le contrôle.
Le 25 novembre 2019, Rallye, Foncière Euris et Euris ont annoncé un accord avec leurs banques respectives sur l'ensemble de leurs opérations de dérivés (note 11.2.5) et ont annoncé également avoir obtenu l'extension de la période d'observation de la procédure de sauvegarde ouverte à leur bénéfice pour une nouvelle période de 6 mois.
Le 9 décembre 2019, les sociétés Rallye (y compris les filiales HMB, Alpétrol et Cobivia), Foncière Euris, Finatis et Euris ont annoncé avoir finalisé leurs projets de plans de sauvegarde, élaborés avec le concours des administrateurs judiciaires. Des propositions d'apurement du passif ont par la suite été envoyées par les mandataires judiciaires aux créanciers des Sociétés, en vue de recueillir leur acceptation ou leur refus sur ces propositions.
Le 28 février 2020, les plans de sauvegarde des sociétés Euris, Finatis, Foncière Euris, Rallye et ses filiales L'Habitation Moderne de Boulogne, Alpétrol et Cobivia ont été arrêtés par le Tribunal de commerce de Paris.
Des éléments plus détaillés relatifs aux procédures de sauvegarde sont traités dans la partie 2.1 « Événements importants de l'exercice » du rapport de gestion.
Le 30 octobre 2019, le Groupe a cédé à son partenaire Apsys les parts détenues par Rallye et Foncière Euris dans le centre commercial Posnania situé à Poznan, générant un impact positif de 31 M€ sur le résultat de l'ensemble consolidé.
Le 28 février 2019, Rallye a annoncé que sa filiale Groupe GO Sport, détenue à 100 %, avait finalisé la réalisation de la cession des activités de Courir à Equistone Partners Europe, suite à l'offre ferme reçue le 19 octobre 2018, pour un montant de 283 M€.
En fin d'année 2019, le groupe Rallye a pris la décision d'engager un processus de cession portant sur Groupe GO Sport ; au 31 décembre 2019, les activités du groupe de distribution d'articles de sport ont été présentées en « Activités abandonnées ».
Le 11 juin 2018, le groupe Casino a annoncé le lancement d'un plan de cession d'actifs non stratégiques pour poursuivre la transformation de son modèle vers les formats et géographies porteurs et accélérer son désendettement en France. Ce plan d'une enveloppe initiale de 1,5 Md€ a été porté successivement en mars et août 2019 à 4,5 Md€.
Au 31 décembre 2019, les opérations réalisées au titre de ce plan s'élèvent à 2 100 M€ dont 1 105 M€ réalisés en 2018 (la cession de 15 % de Mercialys sous la forme d'un equity swap pour un montant de 213 M€, l'entrée de Tikehau Capital et Bpifrance au capital de GreenYellow pour un montant de 150 M€ et la cession-bail d'actifs immobiliers de Monoprix pour un montant de 742 M€). Les principales opérations réalisées sur l'exercice 2019 portent sur :
Ces deux opérations de cession-bail ont généré une moinsvalue nette avant impôt de 25 M€, présentée en « Autres charges opérationnelles », après prise en compte de l'incidence de la norme IFRS 16.
Casino a cédé fin juin 2019 la société R2C, filiale de Casino spécialisée en restauration collective. Cette opération n'a pas d'incidence significative sur les comptes.
Le 22 juillet 2019, le Groupe a annoncé la signature d'un accord en vue de la vente de Vindémia pour une valeur d'entreprise de 219 M€.
Le 20 mars 2020, Casino a annoncé la signature avec Aldi de la cession de son activité Leader – Price en France pour une valeur d'entreprise de 735 M€ (incluant un complément de prix de 35 M€) (voir ci-dessous et note 15).
En application de la norme IFRS 5 – « Actifs détenus en vue de la vente et activités abandonnées » (notes 3.5.1 et 3.5.2) :
§ les actifs et passifs détenus en vue de la vente ont été reclassés au bilan sur une ligne distincte et représentent ainsi respectivement 1 362 M€ et 706 M€, soit un actif net de 656 M€ au 31 décembre 2019, comprenant la reconnaissance d'une perte de valeur de 704 M€ permettant de ramener la valeur comptable de Leader Price à sa juste valeur diminuée des coûts de la vente estimée dans le contexte de l'opération en cours ;
§ les résultats nets après impôt et des flux de trésorerie au titre du 31 décembre 2019 et 2018 de Leader Price sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat « Résultat net des activités abandonnées ».
Le 22 octobre 2019, le groupe Casino a annoncé une opération de renforcement de sa liquidité et de sa structure financière, qui a été finalisée le 21 novembre 2019. Ce plan de refinancement a comporté deux volets:
La mise à disposition du Term Loan B et l'émission obligataire High Yield sécurisée ont permis au groupe Casino de financer le rachat d'obligations de maturité 2020, 2021 et 2022 pour un montant décaissé de 806 M€, de rembourser les lignes de crédit tirées pour 630 M€, de partiellement rembourser 50 % de la dette de Ségisor soit 198 M€ et de payer les honoraires et commissions liés à la transaction. Le reliquat a été placé sur un compte séquestre (note 11.1.1.) exclusivement destiné au remboursement de dette financière et a participé au remboursement le 9 mars 2020 de l'échéance obligataire pour un montant de 271 M€ (y compris intérêts).
Le 22 octobre 2019, Standard & Poor's a pris la décision de maintenir la notation de Casino et des obligations issues du programme EMTN à B et de remplacer la Surveillance Négative par une perspective négative, de maintenir la notation des titres subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) à CCC et de noter les obligations sécurisées (High Yield) et le Term Loan B à B+ perspective négative.
Le 23 octobre 2019, Moody's a pris la décision d'abaisser la notation financière de Casino, Guichard-Perrachon de B1 perspective négative à B2 perspective négative, d'abaisser la notation des obligations issues du programme EMTN de B1 perspective négative à B3 perspective négative et d'abaisser la notation des titres subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) de B3 à Caa1, perspective négative.
Le groupe Casino poursuit le plan de cession et de fermeture de magasins déficitaires annoncé en 2018. Sur l'année 2019, des promesses en vue de la cession ont été signées portant sur 31 magasins intégrés (dont 17 hypermarchés) pour des produits de cession de 281 M€ ; au 31 décembre 2019, le Groupe a finalisé la cession de 28 magasins (dont 15 hypermarchés) et perçu 165 M€.
Parallèlement, depuis 2018, 36 magasins déficitaires intégrés ont été fermés.
L'ensemble de ces magasins a représenté en 2018 un chiffre d'affaires HT de l'ordre de 483 M€ pour une perte de Résultat Opérationnel Courant de 39 M€. Le gain ROC année pleine sur ces magasins en intégrant les coûts de structure associés sera donc de l'ordre de 50 M€.
L'ensemble de ces opérations de rationalisation a conduit à la comptabilisation de 151 M€ de charges en « Autres charges opérationnelles » au 31 décembre 2019 (note 6.5).
Au cours du second semestre 2019, le groupe Casino a achevé son projet de simplification de structure en Amérique Latine. Cette opération a inclus les étapes suivantes:
Cette opération a été considérée comme une réorganisation interne et elle est traitée globalement comme une transaction entre intérêts ne donnant pas le contrôle. L'incidence dans les comptes du Groupe se résume ainsi :
§ les variations de pourcentage d'intérêts dans les différentes filiales (GPA, Éxito, Libertad et Disco/Devoto) sont comptabilisées en capitaux propres à hauteur de -931 M€ dont - 25 M€ au titre desfrais (voir « État de variation des capitaux propres »);
Au terme de cette opération, Casino détient 41 % du capital et des droits de vote de GPA qui détient elle-même 97 % du capital d'Éxito, cette dernière restant actionnaire majoritaire des filiales en Argentine (essentiellement Libertad à 100 %) et en Uruguay (essentiellement Disco et Devoto à hauteur respectivement de 62,5 % et 100 % en droits économiques). GPA est coté depuis le 2mars 2020 au Novo Mercado lui donnant accès à une base étendue d'investisseurs internationaux.
GPA a finalisé le 14 juin 2019 le processus de cession de la totalité de sa participation dans sa filiale Via Varejo débuté le 23 novembre 2016 par le biais d'une vente en bloc sur le marché au prix de 4,90 réais par action totalisant un prix de cession de 2,3 milliards de réais (517 M€). En prenant en compte la réalisation des deux total return swap (TRS) sur le semestre, le montant total encaissé au titre de la cession de la participation de Via Varejo s'élève à 2,7 milliards de réais (615 M€). Ces opérations ont conduit à la reconnaissance d'une plus-value nette d'impôt de 21 millions de réais (soit 6 M€), présentée sur la ligne « Activités abandonnées » (note 3.5.2). L'incidence de la cession sur les intérêts ne donnant pas le contrôle s'élève à -742 M€ (renvoi (4) de l'état de variation des capitaux propres consolidés).
La contribution de Via Varejo au résultat des activités abandonnées a été estimée sur la base des informations disponibles en date de cession par GPA de la totalité de sa participation dans Via Varejo le 14 juin 2019. Depuis cette date, Via Varejo a annoncé l'ouverture d'une enquête relative à des allégations de fraude pouvant résulter sur une correction des états financiers de Via Varejo pour la période antérieure à la date de cession. À ce jour, le groupe Casino ne dispose d'aucune information qui conduirait à une correction significative sur les comptes consolidés.
Les filiales, les coentreprises et les entreprises associées placées sous le contrôle direct ou indirect de la société mère ou sur lesquelles cette dernière exerce un contrôle, un contrôle conjoint ou une influence notable, sont retenues dans le périmètre de consolidation figurant en note 17.
Les filiales sont des entreprises contrôlées par le Groupe. Le contrôle existe lorsque le Groupe (a) détient le pouvoir sur une entité, (b) est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité et (c) a la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité de manière à influer sur le montant des rendements qu'il obtient.
Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à compter de la date du transfert du contrôle effectif jusqu'à la date où le contrôle cesse d'exister. Les filiales, quel que soit le pourcentage de détention, sont consolidées dans le bilan du Groupe selon la méthode de l'intégration globale.
Le contrôle doit être apprécié en tenant compte des droits de vote potentiels mais seulement s'ils sont substantifs c'est-à-dire que l'entité a la capacité pratique d'exercer ses droits au regard du prix, de la date et des modalités d'exercice.
Une entité peut posséder des bons de souscription d'actions, des options d'achat d'actions, des instruments d'emprunt ou de capitaux propres convertibles en actions ordinaires ou autres instruments analogues qui, s'ils sont exercés ou convertis, ont la faculté de donner à l'entité un pouvoir de vote ou de restreindre le pouvoir de vote d'un tiers sur les politiques financières et opérationnelles d'une autre entité. L'existence et l'effet des droits de vote potentiels exerçables ou convertibles sont pris en considération dans le cadre de son appréciation du contrôle d'une autre entité. Les droits de vote potentiels ne sont pas actuellement exerçables ou convertibles lorsque, par exemple, ils ne peuvent être exercés ou convertis qu'à une date future ou à l'issue d'un événement futur.
Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l'entité ont des droits sur l'actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint s'entend du partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entité, qui n'existe que dans les cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.
Les coentreprises sont comptabilisées dans le bilan consolidé selon la méthode de la mise en équivalence.
Les entreprises associées sont celles dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur les politiques financières et opérationnelles, mais dont il n'a pas le contrôle. Les entreprises associées sont comptabilisées dans le bilan consolidé selon la méthode de la mise en équivalence.
La méthode de la mise en équivalence prévoit que la participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise soit initialement comptabilisée au coût d'acquisition, puis ajustée ultérieurement de la part du Groupe dans le résultat et, le cas échéant, dans les autres éléments du résultat global de l'entreprise associée ou de la coentreprise. Le goodwill lié à ces entités est inclus dans la valeur comptable de la participation. L'éventuelle perte de valeur et le résultat de cession portant sur les titres mis en équivalence sont comptabilisés en « Autres produits et charges opérationnels ».
Les résultats sur les opérations d'acquisitions ou de cessions internes avec les entreprises associées mises en équivalence sont éliminés dans la limite du pourcentage de participation du Groupe dans ces sociétés. En l'absence de précision dans les normes IFRS dans le cas où l'élimination excède la valeur nette comptable des titres mis en équivalence, le Groupe plafonne l'élimination de résultat interne et le complément de l'élimination est suivi extra-comptablement pour être imputé sur les bénéfices des exercices suivants de l'entité mise en équivalence. Par ailleurs, le Groupe suit une approche transparente afin de mettre en équivalence les entreprises associées et considère, le cas échéant, le pourcentage final que détient le Groupe dans la détermination de la quote-part de résultat à éliminer.
En l'absence de norme ou d'interprétation applicable à la dilution du Groupe dans une filiale d'une société mise en équivalence, l'incidence d'une dilution est comptabilisée en quote-part de résultat net des entreprises associées et coentreprises.
En application d'IFRS 3 révisée, la contrepartie transférée (prix d'acquisition) est évaluée à la juste valeur des actifs remis, capitaux propres émis et passifs encourus à la date de l'échange. Les actifs et passifs identifiables de l'entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date de l'acquisition.
Les coûts directement attribuables à la prise de contrôle sont comptabilisés en « Autres charges opérationnelles », sauf ceux liés à l'émission d'instruments de capitaux propres.
Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote-part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l'entreprise acquise donne lieu à la comptabilisation d'un goodwill. À la date de prise de contrôle et pour chaque regroupement, le Groupe a la possibilité d'opter soit pour un goodwill partiel (se limitant à la quote-part acquise par le Groupe) soit pour un goodwill complet. Dans le cas d'une option pour la méthode du goodwill complet, les intérêts ne donnant pas le contrôle sont évalués à la juste valeur et le Groupe comptabilise un goodwill sur l'intégralité des actifs et passifs identifiables. Les regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 étaient traités selon la méthode du goodwill partiel, seule méthode applicable avant IFRS 3 révisée.
En cas d'acquisition par étapes, la participation antérieurement détenue fait l'objet d'une réévaluation à la juste valeur à la date de prise de contrôle. L'écart entre la juste valeur et la valeur nette comptable de cette participation est enregistré directement en résultat (« Autres produits opérationnels » ou « Autres charges opérationnelles »).
Les montants comptabilisés à la date d'acquisition peuvent donner lieu à ajustement, à condition que les éléments permettant d'allouer une nouvelle valeur aux actifs et passifs acquis correspondent à des informations nouvelles portées à la connaissance de l'acquéreur et trouvant leur origine dans des faits et circonstances antérieurs à la date d'acquisition. Au-delà de la période d'évaluation (d'une durée maximum de 12 mois après la date de prise de contrôle de l'entité acquise), le goodwill ne peut faire l'objet d'aucun ajustement ultérieur ; l'acquisition ultérieure d'intérêts ne donnant pas le contrôle ne conduit pas à la constatation d'un goodwill complémentaire.
Par ailleurs, les compléments de prix sont inclus dans la contrepartie transférée à leur juste valeur dès la date d'acquisition et quelle que soit leur probabilité de survenance. Durant la période d'évaluation, les ajustements ultérieurs trouvent leur contrepartie en goodwill lorsqu'ils se rapportent à des faits et circonstances existant lors de l'acquisition ; à défaut et au-delà, les ajustements de compléments de prix sont comptabilisés directement en résultat (« Autres produits opérationnels » ou « Autres charges opérationnelles »), sauf si les compléments de prix avaient comme contrepartie un instrument de capitaux propres. Dans ce dernier cas, le complément de prix n'est pas réévalué ultérieurement.
Les normes IFRS n'apportant pas de précision sur le traitement comptable d'un transfert interne de titres consolidés entraînant une variation de pourcentage d'intérêts, le Groupe applique le principe suivant :
Les coûts et frais liés aux opérations de transfert interne de titres et de manière plus large aux réorganisations internes sont présentés en « Autres charges opérationnelles ».
Les états financiers consolidés sont présentés en euro, qui est la monnaie fonctionnelle de la société mère du Groupe. Chaque entité du Groupe détermine sa propre monnaie fonctionnelle et les éléments financiers de chacune d'entre elles sont mesurés dans cette monnaie fonctionnelle.
Les états financiers des sociétés du Groupe dont la monnaie fonctionnelle est différente de celle de la société mère sont convertis selon la méthode du cours de clôture :
Les écarts de conversion qui en découlent sont comptabilisés directement dans une rubrique distincte des capitaux propres. Lors de la sortie d'une activité à l'étranger, le montant cumulé des écarts de change différés figurant dans la composante distincte des capitaux propres relatifs à cette activité à l'étranger, est reclassé en résultat. Dansla mesure où le Groupe applique la méthode de consolidation par palier, la sortie d'une activité à l'étranger à l'intérieur d'un palier ne déclenche pas le recyclage des écarts de conversion en résultat, celui-ci intervenant lors de la sortie du palier.
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Les transactions libellées en devises sont converties en euros en appliquant le cours de change en vigueur à la date de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture, les différences de change qui en résultent étant comptabilisées au compte de résultat en gain ou en perte de change. Les actifs et passifs non monétaires libellés en devises étrangères sont comptabilisés au cours historique en vigueur à la date de la transaction.
Les écarts de change constatés sur la conversion d'un investissement net d'une entité à l'étranger sont comptabilisés dans les comptes consolidés comme une composante séparée des capitaux propres et sont reclassés en résultat lors de la cession de l'investissement net.
Les écarts de conversion relatifs à des emprunts en devises couvrant un investissement en monnaie étrangère ou à des avances permanentes aux filiales sont également comptabilisés en capitaux propres et sont reclassés en résultat lors de la cession de l'investissement net.
En application de la norme IAS 29, les postes du bilan et du compte de résultat des filiales dans des économies hyperinflationnistes sont (a) réévalués pour tenir compte des changements du pouvoir d'achat des monnaies locales et en utilisant des indices d'inflation officiels ayant cours à la clôture, et (b) convertis en euros au cours de change en vigueur à la clôture. Au sein du Groupe, l'Argentine est considérée comme un pays hyperinflationniste depuis 2018 .
Le 26 juillet 2018, dans le cadre du plan de cession d'actifs annoncé, le groupe Casino a réduit sa participation dans Mercialys en termes de droits de vote de 40,3 % à 25,3 % via la cession d'un bloc de 15 % de ses actions à une banque, au travers d'un contrat de total return swap (TRS). Dans le cadre de cette opération, le Groupe a encaissé immédiatement un montant de 213 M€ avant frais (209 M€ nets de frais).
Au 31 décembre 2018, cet instrument n'étant pas déconsolidant au sens de la norme IFRS 9 tant que la banque n'a pas vendu les titres sur le marché, la cession des titres à travers ce contrat n'avait pas été reconnue dans les comptes et avait conduit à l'enregistrement d'une dette financière au titre des actions non encore cédées sur le marché pour un montant de 198 M€ (au prix de cession à la banque) ; la cession des actions et les plus ou moins-values associées sont reconnues lors de la cession des actions sur le marché par la banque. L'incidence sur
le compte de résultat du Groupe de la cession de 1 % par l'établissement financier n'était pas matérielle.
Au 31 décembre 2019, 64,6 % des actions du TRS a été écoulé. À ce titre, le groupe Casino a reconnu une moins-value de cession des titres de 20 M€ en « Autres charges opérationnelles ». La dette financière s'établit désormais à 102M€.
Les comptes consolidés du groupe Casino intègrent Mercialys selon la méthode de mise en équivalence avec un pourcentage d'intérêts de 30,6 % au 31 décembre 2019 (39,2 % au 31 décembre 2018), dont 5,3 % correspondant aux titres non cédés à cette date par l'établissement financier.
Par ailleurs, les titres faisant l'objet du TRS continuent d'être classés en « Actifs détenus en vue de la vente » pour la quotepart non cédée en application d'IFRS 5 à leur valeur comptable pour un montant de 46 M€ au 31 décembre 2019 (114 M€ au 31 décembre 2018).
Le 30 avril 2018, Monoprix a pris le contrôle de Sarenza, un des leaders de la vente de chaussures sur Internet. Le montant décaissé pour acquérir les 100 % de participation dans la société s'est élevé à 22 M€ (note 4.6).
Le bilan d'acquisition de Sarenza a été intégré pour sa valeur nette comptable et un goodwill de 16 M€ a été constaté pour la différence avec la contrepartie transférée et a été alloué à l'UGT Monoprix.
La contribution des activités de Sarenza au chiffre d'affaires du Groupe pour la période du 30 avril 2018 au 31 décembre 2018 s'est élevée à 97 M€. Si cette prise de contrôle avait été réalisée dès le 1er janvier 2018, la contribution additionnelle au chiffre d'affaires consolidé du Groupe aurait été de 43 M€. La contribution au résultat avant impôt consolidé du Groupe n'est pas significative.
Le 28 février 2018, Franprix - Leader Price a cédé à un masterfranchisé le contrôle d'un ensemble de 105 magasins Franprix et Leader Price pour un montant total de 33 M€ (note 4.6) générant une perte de 15 M€ reconnue en « Autres charges opérationnelles ». Si ces cessions avaient été réalisées dès le 1er janvier 2018, les incidences sur le chiffre d'affaires, le résultat opérationnel courant et le résultat net consolidés du Groupe auraient été non significatives.
Ce même masterfranchisé a pris une participation minoritaire de 40 % dans un ensemble de magasins Franprix et Leader Price.
Cette opération a été traitée comptablement comme une transaction entre actionnaires. Franprix – Leader Price a consenti un engagement de rachat au masterfranchisé portant sur sa participation de 40 % et bénéficie également d'une promesse de vente ; à la date de l'opération, une dette de 17 M€ a été comptabilisée. Cette transaction n'a pas d'incidence significative sur les capitaux propres.
Par ailleurs, Franprix – Leader Price a pris le contrôle de 126 magasins au cours de l'exercice pour un prix d'acquisition cumulé de 79 M€. Ces transactions ont généré un goodwill de 76 M€.
Si ces acquisitions avaient été réalisées dès le 1er janvier 2018, les incidences sur le chiffre d'affaires, le résultat opérationnel courant et le résultat net consolidés du Groupe auraient été non significatives.
Au cours du 1er semestre 2018, Distribution Casino France a cédé une participation de 40 % dans 5 supermarchés Casino à un masterfranchisé. Cette cession sans perte de contrôle s'est traduite comptablement comme une transaction entre actionnaires. Distribution Casino France a consenti un engagement de rachat au masterfranchisé portant sur sa participation de 40 % comptabilisé à hauteur de 19 M€ à la date de l'opération et bénéficie également d'une promesse de vente.
Cette transaction n'a pas eu d'incidence significative sur les capitaux propres.
Le tableau ci-après présente les comptes résumés à 100 % des quatre principales entités comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence dans le cadre des activités poursuivies. Ces informations sont établies en conformité avec les normes IFRS, telles que publiées par les entreprises associées et les coentreprises, et retraitées le cas échéant des ajustements effectués par le Groupe tels que des ajustements de réévaluation de juste valeur à la date de prise ou perte de contrôle, des ajustements d'homogénéisation de principes comptables avec ceux du Groupe et des éliminations d'opérations d'acquisitions ou de cessions intragroupes à hauteur du pourcentage de détention dans les sociétés mises en équivalence.
| 2019 2018 |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Mercialys (1) | Tuya (2) | Banque du Groupe Casino |
FIC (3) | Mercialys (1) | Tuya (2) | Banque du Groupe Casino |
FIC (3) |
| Pays | France | Colombie | France | Brésil | France | Colombie | France | Brésil |
| Activité | Foncière | Bancaire | Bancaire | Bancaire | Foncière | Bancaire | Bancaire | Bancaire |
| Nature de la relation | Entreprise associée |
Co entreprise |
Co entreprise |
Entreprise associée |
Entreprise associée |
Co entreprise |
Co entreprise |
Entreprise associée |
| % d'intérêts et de droits de vote détenus par le Groupe (4) |
31 % | 50 % | 50 % | 36 % | 39 % | 50 % | 50 % | 50 % |
| Revenus totaux | 252 | 321 | 195 | 273 | 258 | 314 | 164 | 225 |
| Résultat net des activités poursuivies | 104 | (3) | 11 | 60 | 85 | 24 | 7 | 50 |
| Autres éléments du résultat global | ||||||||
| Résultat global total | 104 | (3) | 11 | 60 | 85 | 24 | 7 | 50 |
| Actifs non courants | 2 855 | 22 | 33 | 11 | 2 869 | 23 | 24 | 13 |
| Actifs courants (5) | 130 | 878 | 1 411 | 1 569 | 468 | 747 | 1 193 | 1 339 |
| Passifs non courants | (1 280) | (473) | (35) | (4) | (1 236) | (329) | (34) | (2) |
| Passifs courants | (315) | (314) | (1 241) | (1 370) | (746) | (332) | (1 051) | (1 188) |
| Dont passifs liés à l'activité de crédit | (675) | (1 236) | (470) | (544) | (1 051) | (453) | ||
| Actif net | 1 389 | 113 | 168 | 206 | 1 355 | 109 | 132 | 162 |
| Dividendes reçus de l'entreprise associée ou de la coentreprise |
35 | 6 | 44 | 6 (6) | 6 (7) |
(1) Au 31 décembre 2019, le groupe Casino détient 25 % du capital de Mercialys lui permettant d'avoir une influence notable sur l'orientation des politiques opérationnelles et financières du groupe Mercialys (note 3.1.1). Cette analyse s'appuie sur (a) l'absence de majorité sur les décisions stratégiques au sein du Conseil d'administration de la société qui est composé d'une majorité d'indépendants, (b) des règles de gouvernance qui prévoient que les représentants de Casino au sein de Mercialys ne participent pas aux décisions portant sur des opérations réalisées avec le Groupe, (c) des accords contractuels opérationnels conclus entre le Groupe et la société à des conditions de marché et (d) l'analyse des droits effectifs exprimés lors des dernières Assemblées générales de Mercialys (Casino et ses parties liées n'ont pas le contrôle de l'Assemblée générale). Le pourcentage d'intérêt s'élève à 31 % et 39 % respectivement au 31 décembre 2019 et 2018.
Les informations financières agrégées relatives aux autres entreprises associées et coentreprises ne sont pas significatives. Le montant des dividendes reçus de ces entreprises associées et coentreprises s'élève à 3 M€ en 2019 (2018 : 5 M€).
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 retraité |
|---|---|---|
| Solde au 1er janvier | 516 | 579 |
| Perte de valeur | ||
| Quote-part de résultat de l'exercice (1) | (12) | 13 |
| Distribution | (43) | (55) |
| Autres mouvements | (120) | (21) |
| Solde au 31 décembre | 341 | 516 |
(1) Dont -63 et -43 M€ de quote-part de résultat des activités abandonnées de Leader Price respectivement en 2019 et 2018 (note 2).
À l'exception de Mercialys, les entreprises associées et coentreprises n'étant pas cotées, il n'existe pas de valeur boursière pour déterminer la juste valeur de ces investissements. Les tests de perte de valeur effectués au 31 décembre 2019 n'ont conduit à aucune perte de valeur tout comme au 31 décembre 2018.
Concernant Mercialys, la juste valeur de cette participation à la clôture s'élève à 360 M€ pour 31,8 % de détention, déterminée sur la base du cours de Bourse du 31 décembre 2019 (2018 : 443 M€ pour 40,2 %) ; celle-ci ne fait pas ressortir de perte de valeur. L'actif net réévalué triple net (ANR) EPRA de Mercialys ressort au 31 décembre 2019 à 1 837 M€ à 100 %, soit 584 M€ pour la quote-part détenue par le Groupe.
Les soldes au 31 décembre 2019 et 2018 se présentent comme suit :
Au 31 décembre 2019 et 2018, il n'existe pas de passifs éventuels significatifs dans les entreprises associées et coentreprises.
Les transactions avec les parties liées résumées ci-dessous concernent essentiellement les opérations courantes avec les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable (entreprises associées) ou un contrôle conjoint (coentreprises) et consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Ces transactions se font sur une base de prix de marché.
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Entreprises associées | Coentreprises | Entreprises associées | Coentreprises | ||
| Prêts | 35 | 11 | 28 | 11 | |
| dont dépréciation | (42) | (44) | |||
| Créances | 185 | 44 | 137 | 49 | |
| dont dépréciation | (1) | ||||
| Dettes | 30 | 283 | 43 | 549 | |
| Charges | 10 (1) | 1 520 (2) | 13 (1) | 2 324 (2) | |
| Produits | 760 (3) | 51 | 1 051(3) | 39 |
(1) Compte tenu de l'application de la norme IFRS 16, les montants ci-dessus n'incluent pas les montants de loyers liés aux 63 baux signés avec Mercialys, ces loyers s'élevant à 49 M€ en 2019 (2018 : 70 baux pour 53 M€). Au 31 décembre 2019, le passif de loyers envers Mercialys portant sur des actifs immobiliers s'élève à 169 M€ dont 41 M€ à moins d'un an.
(2) Dont 1 234 M€ d'achats de carburant auprès de Distridyn et 235 M€ d'achats de marchandises auprès de CD Supply Innovation en 2019 (2018 : respectivement 1 164 et 1 127 M€).
(3) Les produits de 760 M€ en 2019 et 1 051 M€ en 2018 incluent à hauteur de 593 et 899 M€ respectivement les ventes de marchandises de Franprix - Leader Price et Distribution Casino France envers des masterfranchisés mis en équivalence. Ils incluent également les produits liés aux opérations immobilières avec Mercialys présentés en « Autres revenus » pour 95 M€ (2018 : 33 M€).
Dans le cadre de ses relations avec Mercialys, Casino a conclu différents accords:
Casino n'engagera les travaux qu'une fois la commande réitérée par Mercialys, réitération qui interviendra après obtention définitive des autorisations et précommercialisation des projets au minimum à un seuil de 60 % (en % des loyers prévisionnels – baux signés).
Les prix d'acquisition des projets développés par Casino, uniquement déterminés dans le cadre de la convention initiale sur la base d'un taux de capitalisation des loyers défini selon une matrice - mise à jour semestriellement en fonction de l'évolution des taux d'expertise du patrimoine de Mercialys - et des loyers prévisionnels du projet, peuvent également être déterminés sur un prix de vente prévisionnel calculé sur la base du TRI prévisionnel (de 8 à 10 %).
Le principe du partage à 50/50 de l'upside / downside est maintenu pour tenir compte des conditions effectives auxquelles les actifs seront commercialisés. Ainsi, s'il existe un différentiel positif ou négatif (upside / downside) entre les loyers effectifs résultant de la commercialisation et des loyers prévus à l'origine, le prix sera ajusté, à la hausse ou à la baisse, de 50 % de la différence ainsi constatée. Dans le cadre du processus d'acquisition anticipée évoqué précédemment, une clause de rendez-vous entre les parties est prévue dans les contrats.
En contrepartie de cette exclusivité, Mercialys s'est engagée à ne pas investir dans des opérations susceptibles d'avoir un impact concurrentiel significatif dans la zone de chalandise d'un site à enseigne alimentaire du groupe Casino. Fin janvier 2017, les parties ont étendu de 3 ans la convention de Partenariat, jusqu'à fin 2020.
§ Convention de prestations de services: le groupe Casino fournit des prestations représentatives de fonctions supports à Mercialys en matière de gestion administrative, de comptabilité-finance, d'informatique et immobilière. Le produit comptabilisé par le Groupe au titre de cette prestation s'élève à 2 M€ en 2019 (2018 : 2 M€).
§ Convention de prestations de conseils: Mercialys met à disposition de Casino une équipe de spécialistes de valorisation de patrimoines immobiliers. Pas d'impact significatif au titre de cette convention en 2019 et 2018.
Les parties ont décidé de mettre un terme à cette convention le 31 décembre 2018. Une nouvelle convention, à durée déterminée, avec une première période de six mois, commençant à courir du 1er janvier au 30 juin 2019 a été conclue, ayant pour objet des prestations d'asset management délivrées par les équipes de Mercialys au titre des projets gérés pour le compte de Casino. Cette Convention sera automatiquement et tacitement reconduite pour une nouvelle période de six mois, étant précisé que la durée totale de cette convention ne pourra pas excéder 48 mois.
La durée de la Convention a été étendue à plusieurs reprises et est arrivée à échéance le 31 décembre 2019. En décembre 2019, un avenant à cette convention a été conclu portant le seuil de l'avance à 35 M€. Ce nouvel avenant arrivera à échéance au 31 décembre 2021.
§ L'Assemblée Générale du 25 avril 2019 a approuvé une convention réglementée conclue entre Mercialys et Casino, Guichard-Perrachon, au travers de laquelle ce dernier s'est engagé à prendre en charge des frais spécifiques engagés par Mercialys dans le cadre du processus de cession par Casino, Guichard-Perrachon de tout ou partie de sa participation dans le capital de Mercialys.
Le groupe Casino a octroyé à des coentreprises des cautions et garanties (présentées également en note 6.11) dont le montant s'élève à 68 M€ au 31 décembre 2019 correspondant intégralement à son engagement envers Distridyn (2018 : 93 M€ dont respectivement 68 et 25 M€ envers Distridyn et CD Supply Innovation).

Le Groupe a consenti aux intérêts ne donnant pas le contrôle de certaines de ses filiales des engagements de rachat de leurs participations. Le prix d'exercice de ces options peut être fixe ou établi selon une formule de calcul prédéfinie. Les options peuvent être exercées à tout moment ou à une date définie. Conformément à la norme IAS 32, les engagements d'achat donnés relatifs aux filiales consolidées par intégration globale sont présentés en « passifs financiers » ; les « puts à prix fixes » sont comptabilisés pour leurs valeurs actualisées et les « puts à prix variables » pour leurs justes valeurs. Le Groupe présente le montant des « Puts minoritaires » en lecture directe au bilan consolidé.
La norme IAS 27 révisée, appliquée dans les comptes consolidés à partir du 1er janvier 2010, puis la norme IFRS 10, appliquée dans les comptes à compter du 1er janvier 2014, précise le traitement comptable des acquisitions complémentaires de titres dans les sociétés. Le Groupe a décidé d'appliquer deux méthodes de comptabilisation différentes de ces options de vente, selon que les options ont été émises avant ou après le 1er janvier 2010, en conformité avec les recommandations de l'Autorité des marchés financiers:
| (en millions d'euros) | % de détention du Groupe |
Engagement du Groupe vis-à-vis des intérêts ne donnant pas le contrôle |
Prix fixe ou variable |
Dettes non courantes (4) |
Dettes courantes (4) |
|---|---|---|---|---|---|
| Franprix (1) | 58,67 % à 70,00 % | 30,00 % à 41,33 % | F / V | 40 | |
| Éxito (Disco) (2) | 62,49 % | 29,82 % | V | 104 | |
| Distribution Casino France (3) | 60,00 % | 40,00 % | V | 19 | |
| Autres | 6 | 1 | |||
| Total des engagements | 65 | 105 |
(1) La valeur de ces promesses d'achat portant sur des filiales du sous-groupe Franprix est basée généralement sur le résultat net ou un multiple de chiffre d'affaires. La variation de +/- 10 % de ces indicateurs n'a pas d'impact significatif. Les périodes d'exercice de ces options s'échelonnent entre 2020 et 2031.
(2) Cette option est exerçable à tout moment et jusqu'au 21 juin 2021. Le prix d'exercice est basé sur la plus avantageuse entre différentes formules de calcul et un prix minimum. Au 31 décembre 2019, le prix d'exercice correspond au prix minimum.
(3) La valeur de cette promesse d'achat, portant sur 5 supermarchés Casino, est basée sur un multiple de chiffre d'affaires. La variation de +/- 10 % de l'indicateur n'a pas d'impact significatif. Cette option est exerçable entre le 1er avril et le 30 juin 2023.
(4) Au 31 décembre 2018, les « Puts minoritaires » s'élevaient à 194 M€ dont 126 M€ en part courante.
Les promesses d'achat (put) et les promesses de vente (call) portant sur des participations (titres ne donnant pas le contrôle de la société) sont généralement comptabilisées comme des dérivés. Usuellement, les prix d'exercice de ces promesses reflètent la juste valeur des actifs sous-jacents.
La valorisation contractuelle des promesses d'achat ou de vente d'actions peut être basée sur des multiples de critères de rentabilité des sociétés. Dans ce cas, leur évaluation est calculée au mieux des informations disponibles, d'après les derniers résultats connus si l'option est exerçable à tout moment, d'après les résultats des années à venir si l'option est exerçable à compter d'une certaine date.
Dans de nombreux cas, le Groupe a accordé des promesses d'achat, mais est également bénéficiaire de promesses de vente ; dans ce cas, la valorisation indiquée est celle des promesses d'achat accordées.
Le montant des promesses d'achat d'actions portant sur des sociétés non contrôlées s'élève à 5 M€ au 31 décembre 2019 et concerne des sociétés au sein du sous-groupe Monoprix (2018 : 15 M€ concernant des sociétés au sein des sous-groupes Monoprix et Franprix-Leader Price).
Le montant des promesses de vente d'actions portant sur des sociétés non contrôlées s'élève à 339 M€ au 31 décembre 2019 (2018 : 348 M€) dont les principales sont les suivantes :

Les actifs non courants et les groupes d'actifs destinés à être cédés, classés comme détenus en vue de la vente, sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Ils sont classés comme des actifs détenus en vue de la vente si leur valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par une utilisation continue. Cette condition est considérée comme remplie uniquement lorsque la vente est hautement probable et que l'actif ou le groupe destiné à être cédé est disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel. La Direction doit être engagée dans un plan de vente, qui devrait se traduire, sur le plan comptable, par la conclusion d'une vente dans un délai d'un an à compter de la date de cette classification. Compte tenu de ces caractéristiques, la part Groupe de la filiale vendeuse des actifs nets détenus en vue de la vente est présentée en minoration de la dette financière nette (note 11).
Les immobilisations corporelles et incorporelles, une fois classées comme détenues en vue de la vente, ne sont plus amorties.
Une activité abandonnée est soit une composante d'une entité dont celle-ci s'est séparée soit une activité qui est classée comme détenue en vue de la vente et :
La classification comme activité abandonnée intervient au moment de la cession ou à une date antérieure lorsque l'activité satisfait aux critères pour être classée comme détenue en vue de la vente.
Lorsqu'une activité est classée en activité abandonnée, le compte de résultat et le tableau de flux de trésorerie comparatifssont retraités comme si l'activité avait satisfait aux critères d'une activité abandonnée à compter de l'ouverture de la période comparative. Les activités abandonnées sont présentées sur une seule ligne dans le compte de résultat du Groupe. Cette ligne dénommée « Résultat net des activités abandonnées » comprend le résultat net après impôts des activités cédées ou en cours de cession jusqu'à la date de cession, et le cas échéant, une perte de valeur pour refléter la juste valeur diminuée des coûts de la vente et/ou les plus ou moins-values nettes d'impôt réalisées au titre des cessions de ces activités.
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Notes | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Sous-groupe Leader Price | 2.2 / 3.5.2 | 1 362 | 706 | ||
| Sous-groupe Via Varejo | 2.2 / 3.5.2 | 6 812 | 5 493 | ||
| Autres (1) | 1 572 | 553 | 2 077 | 792 | |
| Total | 2 934 | 1 259 | 8 889 | 6 285 | |
| Actif net | 1 675 | 2 604 | |||
| Dont Part du Groupe de la filiale vendeuse | 11.2 | 1 652 | 1 829 |
(1) Au 31 décembre 2019, cette ligne est composée principalement de magasins et d'actifs immobiliers, à hauteur d'environ 507 M€ (part du Groupe) en relation avec les plans de cession d'actifs et de rationalisation du parc magasins du groupe Casino, et d'autre part, les activités de Groupe Go Sport et des actifs immobiliers polonais. Au 31 décembre 2018, cette ligne était composée essentiellement de magasins et d'actifs immobiliers, à hauteur de 874 M€ (part du Groupe) en relation avec les plans de cession d'actifs et de rationalisation du parc magasins et d'autre part, les activités de Courir et des actifs immobiliers polonais.
Le résultat des activités abandonnées est composé de la contribution aux résultats du Groupe de Via Varejo (y compris Cnova Brésil) jusqu'à sa date de cession et du résultat de sa cession ainsi que des contributions aux résultats de Leader – Price inclus dans le secteur de reporting France Retail et de Groupe Go Sport (note 2).
Le détail du résultat des activités abandonnées est présenté ci-dessous:
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 retraité |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 4 918 | 9 413 |
| Charges | (5 250) | (9 389) |
| Résultat de cession de Via Varejo le 14 juin 2019 | 29 | |
| Prix de cession | 615 | |
| Frais relatifs aux cessions | (39) | |
| Actif net comptable cédé | (543) | |
| Recyclage des autres éléments du résultat global net d'impôt (1) | (4) | |
| Résultat de cession de Courir (Groupe Go Sport) le 28 février 2019 | 182 | |
| Perte résultant de la réévaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente (2) | (855) | |
| Résultat net avant impôt des activités abandonnées | (976) | 25 |
| Produit / (Charge) d'impôt | (15) | (28) |
| Quote-part de résultat net des entreprises associées et des coentreprises | (59) | (35) |
| Résultat net des activités abandonnées (3) | (1 050) | (37) |
| Dont part du Groupe | (313) | (21) |
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle | (737) | (16) |
(1) Le reclassement de Via Varejo en activités abandonnées n'a eu aucune incidence sur les autres éléments du résultat global des exercices 2018 et 2017. En 2019, la cession effective de Via Varejo n'a pas déclenché de recyclage d'écart de conversion en résultat.
(2) Cette ligne comprend Leader-Price et Groupe Go Sport. Lors de la séparation du segment opérationnel Franprix-Leader Price en deux, au cours de l'exercice, la répartition du goodwill entre les activités Leader Price, Franprix et Geimex a été évaluée sur la base des valeurs de chacune des activités (valeur d'utilité issue du test d'impairment). La juste valeur de Leader Price est estimée sur la base d'une valeur d'entreprise de 735 M€ (y compris complément de prix éventuel de 35 M€ versé en cas de respect d'indicateurs opérationnels durant une période de transition) auquel il convient de déduire une estimation du rachat de masters-franchisés et d'indépendants ainsi qu'une estimation de la consommation de trésorerie future du sous-groupe jusqu'à la date de cession effective.
Concernant Groupe Go Sport, cette ligne comprend la reconnaissance d'une perte de valeur de 151 M€, afin de ramener la valeur comptable du Groupe détenu en vue de la vente à sa juste valeur diminuée des coûts des ventes.
(3) Dont Leader Price pour -1 047 M€ en 2019 comprenant des effets d'opérations de périmètre réalisées et en cours sur des marsterfranchisés.
Le résultat par action des activités abandonnées est présenté en note 12.8.

Le tableau des flux de trésorerie est établi selon la méthode indirecte à partir du résultat avant impôt de l'ensemble consolidé et est ventilé selon trois catégories :
| (en millions d'euros) | Exercice | |||
|---|---|---|---|---|
| Notes | 2019 | 2018 retraité | ||
| Perte de valeur nette sur goodwill | 10.1.2 | (18) | (1) | |
| Perte de valeur nette sur immobilisations incorporelles | 10.1.2 | (9) | (14) | |
| Perte de valeur nette sur immobilisations corporelles | 10.2.2 | (70) | (59) | |
| Perte de valeur nette sur immeubles de placement | 10.3.2 | (4) | (1) | |
| Perte de valeur nette sur actifs au titre de droits d'utilisation | 7.1.1 | (12) | (34) | |
| Perte de valeur nette sur autres actifs | (146) | (171) | ||
| Reprise nette de provision pour risques et charges | (3) | (11) | ||
| Total des dotations aux provisions | (262) | (291) | ||
| Part des dotations aux provisions présentée en activités abandonnées | 6 | 25 | ||
| Dotations aux provisions retraitées dans le tableau des flux de trésorerie | (256) | (266) |
| (en millions d'euros) | 31/12/2018 retraité |
Flux de trésorerie | Variations de | Reclass. | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| d'exploita tion |
d'activités abandonnées |
Autres | périmètre | change | Reclass IFRS 5 |
et 31/12/2019 autres |
|||
| Stocks de marchandises | (3 788) | 1 | (35) | (13) | 38 | 310 | (3 487) | ||
| Stocks de promotion immobilière | (185) | (100) | 1 | (2) | (1) | (9) | (296) | ||
| Fournisseurs | 6 790 | 343 | (83) | 3 | 33 | (46) | (426) | (10) | 6 604 |
| Créances clients et comptes rattachés |
(925) | (65) | (134) | 62 | 11 | 239 | (27) | (839) | |
| (Autres créances) / dettes (1) | 438 | 4 | (2) | (454)(2) | 134 | 5 | 8 | 157 | 290 |
| Total | 2 330 | 183 | (253) | (451) | 214 | 8 | 130 | 111 | 2 272 |
(1) Voir notes 6.8.1, 6.9.1, 6.10 et 11.1.1.
(2) En 2019, ce montant reflète principalement les décaissements liés à des actifs financiers (note 4.5)
| (en millions d'euros) | 1er janvier | Flux de trésorerie | Variations de | Reclass. | 31/12/2018 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2018 retraité |
d'exploita- tion |
d'activités abandonnées |
Autres | périmètre | change | Reclass IFRS 5 |
et autres |
retraité | |
| Stocks de marchandises | (3 876) | (196) | (13) | (58) | 177 | 199 | (21) | (3 788) | |
| Stocks de promotionimmobilière | (131) | (45) | 4 | (2) | 4 | 12 | (27) | (185) | |
| Fournisseurs | 6 769 | 375 | (44) | 47 | (284) | (118) | 45 | 6 790 | |
| Créances clients et comptes rattachés |
(912) | (85) | (31) | 10 | 37 | 39 | 17 | (925) | |
| (Autres créances) / dettes (1) | 624 | (94) | 26 | (130) | 57 | (8) | (86) | 49 | 438 |
| Total | 2 474 | (45) | (58) | (130) | 54 | (74) | 46 | 63 | 2 330 |
(1) Voir notes 6.8.1, 6.9.1, 6.10 et 11.1.1.
| (en millions d'euros) | Exercice | |||
|---|---|---|---|---|
| Notes | 2019 | 2018 retraité | ||
| Augmentations et acquisitions d'immobilisations incorporelles | 10.1.2 | (269) | (272) | |
| Augmentations et acquisitions d'immobilisations corporelles | 10.2.2 | (869) | (879) | |
| Augmentations et acquisitions d'immeubles de placement | 10.3.2 | (25) | (66) | |
| Augmentations et acquisitions de droits au bail présentés en droits d'utilisation | 7.1.1 | (8) | (10) | |
| Variations des dettes sur immobilisations | 21 | (47) | ||
| Capitalisation des coûts d'emprunts (IAS 23) (1) | 10.2.3 | 5 | 11 | |
| Incidences des activités abandonnées | 26 | 67 | ||
| Flux de décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles, corporelles et immeubles de placement |
(1 119) | (1 196) |
(1) Flux sans effet sur la trésorerie.
| Exercice | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | 2019 | 2018 retraité | |
| Sorties d'immobilisations incorporelles | 10.1.2 | 7 | 3 | |
| Sorties d'immobilisations corporelles | 10.2.2 | 188 | 326 | |
| Sorties d'immeubles de placement | 10.3.2 | 1 | ||
| Sorties de droits au bail présentés en droits d'utilisation | 7.1.1 | 8 | 13 | |
| Résultats de cessions d'actifs (1) | 61 | 232 | ||
| Variation des créances sur immobilisations | (32) | (26) | ||
| Sorties des actifs classés en IFRS 5 | 665 | 693 | ||
| Incidences des activités abandonnées | (7) | (12) | ||
| Flux d'encaissements liés aux cessions d'immobilisations incorporelles, corporelles et immeubles de placement |
890 | 1 230 |
(1) Avant retraitement IFRS 16 lié aux cessions-bails.
En 2019, les décaissements liés aux acquisitions d'actifs financiers s'élèvent à 445 M€ et se composent principalement (i) du versement en compte séquestre dans le cadre de l'opération de refinancement à hauteur de 291 M€ dont un solde de 193 M€ au 31 décembre 2019 (note 11.1.1) et (ii) d'un montant décaissé de 109 M€ lors du dénouement du forward portant sur les actions GPA (note 11.3.2).
| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2018 retraité | ||
| Montant payé pour les prises de contrôle | (12) | (62) | |
| Disponibilités / (découverts bancaires) liés aux prises de contrôle | 6 | (18) | |
| Montant reçu pour les pertes de contrôle | 228 | 14 | |
| (Disponibilités) / découverts bancaires liés aux pertes de contrôle | (4) | ||
| Incidence des variations de périmètre avec changement de contrôle | 218 | (66) |
En 2019, l'incidence nette de ces opérations sur la trésorerie du Groupe résulte principalement de :
| (en millions d'euros) | Exercice | |||
|---|---|---|---|---|
| 2018 | ||||
| Montant payé pour l'acquisition de titres d'entreprises associées et coentreprises | (35) | (40) | ||
| Montant reçu pour la cession de titres d'entreprises associées et coentreprises | 26 | 209 | ||
| Incidence des variations de périmètre en lien avec des coentreprises et des entreprises associées | (9) | 169 |
En 2018, l'incidence nette de ces opérations résulte essentiellement de la cession d'un bloc d'actions Mercialys représentant 15 % du capital (note 3.1.1).
| Exercice | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Note | 2019 | 2018 retraité | |
| Dividendes versés / à verser aux intérêts ne donnant pas le contrôle | 12.6 | (190) | (280) | |
| Paiement au cours de l'année d'une dette de dividendes reconnue à fin d'année précédente | 7 | (2) | ||
| Effet de change | (1) | (2) | ||
| Incidences des activités abandonnées | 2 | |||
| Dividendes versés aux intérêts ne donnant pas le contrôle tels que présentés dans le tableau des flux de trésorerie |
(184) | (282) |
| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Note | 2019 | 2018 retraité |
| GPA - acquisition de 41,27 % des titres Éxito | 2 | (917) | |
| Vindémia – rachat de minoritaires de la filiale à Mayotte | (18) | ||
| GreenYellow – cession sans perte de contrôle de 2018 | (12) | 149 | |
| Éxito - opérations avec les sociétés immobilières (1) | (11) | 77 | |
| Distribution Casino France - Cession sans perte de contrôle | 20 | ||
| Autres | (16) | (51) | |
| Incidence sur la trésorerie des transactions avec les intérêts ne donnant pas le contrôle | (974) | 195 |
(1) Voir renvoi (5) de l'état de variation des capitaux propres consolidés pour 2018.
| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| 2019 | 2018 retraité | ||
| (949) | 318 | ||
| 11.2.2 | (5 199) | (2 635) | |
| 11.2.2 | 4 350 | 2 311 | |
| Variations de dettes sans effet de trésorerie (1) | |||
| Variation part du Groupe d'actifs nets détenus en vue de la vente | |||
| Variation d'autres actifs financiers | |||
| Dettes financières liées aux variations de périmètre | |||
| (101) | (59) | ||
| (54) | 25 | ||
| 16 | 34 | ||
| 54 | 158 | ||
| 1 049 | 33 | ||
| (676) | 794 | ||
| 11.2.1 | 6 502 | 7 296 | |
| 11.2.1 | 7 178 | 6 502 | |
| Notes | 19 (140) 203 95 |
(1) Ces incidences sont relatives uniquement aux activités poursuivies.
(2) Après prise en compte des incidences IFRS 16 pour -57 M€ et -44 M€ respectivement au 1er janvier 2018 et 1er janvier 2019.
| Exercice | |||
|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | 2019 | 2018 retraité |
| Coût de l'endettement financier net présenté au compte de résultat | 11.3.1 | (489) | (453) |
| Neutralisation de gains/pertes de changes latents | 13 | 4 | |
| Neutralisation des amortissements de frais et primes d'émission/remboursement | 78 | 60 | |
| Capitalisation des coûts d'emprunts | 10.2.3 | (5) | (11) |
| Variation des intérêts courus et des dérivés de couverture de juste valeur des dettes financières |
48 | (38) | |
| Intérêts financiers versés sur passifs de loyers | 11.3.2 | (255) | (214) |
| Coûts de mobilisation de créances sans recours et opérations assimilées | 11.3.2 | (77) | (81) |
| Intérêts financiers nets versés tels que présentés dans le tableau des flux de trésorerie | (687) | (733) |
L'information sectorielle reflète la vue du management et est établie sur la base du reporting interne utilisé pour évaluer la performance des secteurs opérationnels, conformément à IFRS 8.
L'information sectorielle comporte 2 secteurs opérationnels correspondant au :
Au cours de l'exercice, le segment opérationnel Franprix-Leader Price a été séparé entre Franprix, Leader Price et Geimex.
Les secteurs regroupés au sein de France Retail et Latam Retail présentent une nature des produits vendus, des actifs et moyens humains nécessaires à l'exploitation, une typologie de clientèle, des modes de distribution, une offre marketing et une performance financière long-terme similaires.
Les secteurs de reporting reflètent les activités pures de distribution ainsi que les activités accessoires liées à la distribution. En particulier, compte tenu de la stratégie duale et de l'interconnexion entre distribution et immobilier, les secteurs opérationnels comprennent la gestion des actifs immobiliers, les opérations de promotion immobilière et les activités énergétiques.
§ pôle « Holdings et autres activités » qui regroupe les activités des sociétés holdings, de vente d'articles de Sport et les investissements à caractères financiers et immobiliers. Ces activités prises individuellement ne sont pas significatives au regard du Groupe.
La Direction évalue la performance de ces secteurs sur la base du chiffre d'affaires ainsi que sur la base du résultat opérationnel courant (inclut notamment l'affectation des frais de holding du sous-groupe Casino à l'ensemble des Business Units du Groupe) et de l'EBITDA. L'EBITDA est défini comme le résultat opérationnel courant (ROC) augmenté de la dotation aux amortissements opérationnels courants.
Les actifs et passifs ne faisant pas l'objet d'une information spécifique auprès de la Direction, aucune information n'est présentée par secteurs opérationnels en annexe dans le cadre d'IFRS 8.
Les données financières par secteur opérationnel sont établies selon les mêmes règles que celles utilisées pour les états financiers consolidés.

| Grande Distribution | Holdings | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | France Retail |
Latam Retail |
E-commerce | et autres activités |
Total | ||
| Exercice 2019 | ||||||||
| EBITDA (1) | 1 467 | (2) | 1 104 | 69 | (9) | 2 631 | ||
| Dotations aux amortissements opérationnels courants |
6.3 / 6.4 | (791) | (492) | (65) | (1 348) | |||
| Résultat opérationnel courant | 676 | (2) | 612 | 4 | (9) | 1 283 | ||
| Exercice 2018 retraité | ||||||||
| EBITDA (1) | 1 413 | (2) | 1 217 | 39 (3) |
(10) | 2 659 | ||
| Dotations aux amortissements opérationnels courants |
6.3 / 6.4 | (795) | (459) | (51) | (1 305) | |||
| Résultat opérationnel courant | 618 | (2) | 758 | (3) (12) |
(10) | 1 354 | ||
| Dont impacts IFRS 16 sur l'EBITDA | 1.3.2 | 513 | 285 | 19 | 817 | |||
| Dont impacts IFRS 16 sur le résultat opérationnel courant |
1.3.2 | 64 | 114 | 1 | 179 |
(1) L'EBITDA est défini dans le principe comptable en page précédente.
(2) Dont 56 M€ au titre des opérations de développement immobilier réalisées en France, contre 63 M€ en 2018, correspondant essentiellement en 2019 à la déneutralisation des marges sur opérations de promotion immobilière entre Casino et Mercialys faisant suite à la dilution de Casino dans Mercialys (note 3.1.1).
(3) En 2018, dont 481 MR\$ (111 M€) au titre de crédits de taxes reconnus par GPA (principalement liés à la reprise de provision sur le crédit ICMS ST d'Assaí suite à un changement législatif).
| Grande Distribution | Holdings et autres activités | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | France | Amérique Latine |
Autres secteurs internationaux |
France | Autres secteurs internationaux |
Total |
| Au 31 décembre 2019 | ||||||
| Chiffre d'affaires externe | 18 285 | 16 343 | 17 | 7 | 11 | 34 663 |
| Actifs non courants (1) | 11 637 | 9 897 | 59 | 6 | 21 599 | |
| Au 31 décembre 2018 retraité | ||||||
| Chiffre d'affaires externe | 18 747 | 15 568 | 13 | 7 | 11 | 34 346 |
| Actifs non courants (1) | 13 657 | 9 687 | 60 | 214 | 5 | 23 623 |
(1) Les actifs non courants comprennent les goodwill, les immobilisations incorporelles et corporelles, les immeubles de placement, les actifs au titre de droits d'utilisation, les participations dans les entreprises associées ainsi que les actifs sur contrats et les charges constatées d'avance à plus d'un an.

Produits des activités ordinaires :
Les produits des activités ordinairessont composés de deux parties: le « Chiffre d'affaires, hors taxes » et les « Autres revenus ». Ils sont présentés au compte de résultat sur l'agrégat « Revenus totaux ».
Le « Chiffre d'affaires, hors taxes » intègre les ventes réalisées dans les magasins et les stations-service, sur les sites e-commerce, dans les établissements de restauration, les revenus générés par les activités de franchise et de location gérance ainsi que les revenus des activités financières.
L'essentiel du « Chiffre d'affaires » du Groupe correspond à des produits dans le champ d'application d'IFRS 15.
Les « Autres revenus » comprennent les produits liés aux activités de promotion immobilière et de marchand de biens, les revenus locatifs, divers produits de prestations de services et divers produits réalisés de manière accessoire ou dans le cadre d'activités annexes ainsi que les produits associés aux activités énergétiques.
Les « Autres revenus » incluent majoritairement des produits dans le champ d'application d'IFRS 15 ainsi que des revenus locatifs qui sont traités selon IFRS 16.
Les produits des activités ordinaires sont évalués sur la base du prix contractuel qui correspond au montant de rémunération auquel le Groupe s'attend à avoir droit, en échange des biens ou services fournis. Le prix de la transaction est alloué à chacune des obligations de performance du contrat, qui constitue l'unité de compte pour la reconnaissance du revenu. Le revenu est reconnu lorsque l'obligation de performance est satisfaite, c'est-à-dire lorsque le client obtient le contrôle du bien ou du service. La reconnaissance du revenu peut donc se faire à un instant donné ou en continu, c'est-à-dire à l'avancement.
Les principales sources de revenus du Groupe sont les suivantes :
La grande majorité des revenus sont reconnus à un instant donné.
En cas de paiement différé d'une durée inhabituellement longue et non supporté par un organisme de financement, le produit de la vente est reconnu pour un montant correspondant au prix actualisé. La différence, si elle est significative, entre ce prix actualisé et le paiement comptant est constatée en « autres produits financiers » répartis sur la durée du différé suivant la méthode du taux d'intérêt effectif.
Le Groupe propose à ses clients des programmes de fidélité qui leur permettent de bénéficier de rabais ou d'autres avantages lors des prochains achats. Les avantages cumulés par les clients dans le cadre de ces programmes de fidélité constituent une obligation de performance distincte de la vente initiale. En conséquence, un passif sur contrat est comptabilisé au titre de cette obligation de performance. Les produits liés à ces droits octroyés sont différés jusqu'à la date d'utilisation des avantages par les clients.
Actifs et passifs sur contrats, coûts d'obtention et d'exécution des contrats :
§ Un actif sur contrat reflète le droit pour une entité d'obtenir une contrepartie en échange des biens ou services qu'elle a fourni à son client lorsque ce droit dépend d'autre chose que de l'écoulement du temps. À ce titre, une créance ne constitue pas un actif sur contrat.
Le Groupe enregistre un actif sur contrat lorsqu'il s'est acquitté de tout ou partie de son obligation de performance mais il n'a pas un droit inconditionnel à être payé (le Groupe n'ayant pas encore le droit de facturer son client). Compte tenu de son activité, les actifs sur contrats du Groupe ne sont pas significatifs.
§ Un passif sur contrat reflète une obligation pour une entité de fournir à son client des biens ou des services pour lesquels elle a déjà reçu une contrepartie du client.
Le Groupe enregistre des passifs sur contrats principalement au titre de ses programmes de fidélisation des clients, des avances perçues, et de ses ventes pour lesquelles tout ou partie de l'obligation de performance est à réaliser (notamment ventes d'abonnements et de cartes cadeaux, obligations de performance futures au titre de son activité de promotion immobilière ayant fait l'objet d'une facturation suivie d'un règlement de la contrepartie).
§ Les coûts d'obtention des contrats sont des coûts marginaux qui ont été engagés pour obtenir des contrats avec des clients, qui n'auraient pas été engagés si les contrats n'avaient pas été obtenus et que le Groupe s'attend à recouvrer.
Les coûts d'exécution des contrats sont des coûts directement liés à un contrat, qui procurent au Groupe des ressources nouvelles ou accrues qui lui permettront de remplir ses obligations de performance futures et que le Groupe s'attend à recouvrer.
Pour le Groupe, les coûts d'obtention et d'exécution des contrats sont principalement ceux engagés dans le cadre de son activité de franchise et d'affiliation. Le Groupe capitalise ces coûts qui sont amortis sur la durée du contrat de franchise ou d'affiliation et font l'objet de tests de dépréciation périodique (note 1.3).
Les actifs sur contrats, coûts d'obtention et d'exécution des contrats entrent dans le champ d'application d'IFRS 9 au titre des dépréciations d'actifs.
| 6.1.1 | Ventilation des revenus totaux | ||
|---|---|---|---|
| Grande distribution | Holdings et | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | France Retail | Latam Retail | E-commerce | autres activités | Exercice 2019 |
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 16 322 | 16 358 | 1 966 | 17 | 34 663 |
| Autres revenus | 494 | 171 | (1) | 664 | |
| Revenus totaux | 16 816 | 16 529 | 1 966 | 16 | 35 327 |
| (en millions d'euros) | Grande distribution | Holdings et | Exercice 2018 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| France Retail | Latam Retail | E-commerce | autres activités | retraité | |
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 16 786 | 15 577 | 1 965 | 18 | 34 346 |
| Autres revenus | 382 | 151 | 533 | ||
| Revenus totaux | 17 168 | 15 728 | 1 965 | 18 | 34 879 |
| (en millions d'euros) | Notes | 2019 | 2018 retraité |
|---|---|---|---|
| Coûts d'obtention et d'exécution des contrats présentés en « Immobilisations corporelles » |
10.2 | 113 | 152 |
| Actifs sur contrats | 6.8/6.9 | 1 | 1 |
| Actifs au titre des droits de retour présentés en « stocks » | 6.6 | 2 | 3 |
| Passifs sur contrats | 6.10 | 150 | 120 |
Le Groupe a revu en 2019 la présentation des coûts d'obtention de contrat (note 1.3).
La marge des activités courantes correspond à la différence entre les « Revenus totaux » et le « Coût d'achat complet des marchandises vendues ».
Le « Coût d'achat complet des marchandises vendues » intègre les achats nets des ristournes, des coopérations commerciales et, le cas échéant, des crédits d'impôts attachés à ces achats, les variations de stocks rattachés aux activités de distribution, l'amortissement du matériel de production, l'amortissement de certains actifs sur contrats, et les coûts logistiques. Il inclut également le coût de revient et la variation de stock liés aux activités de promotion immobilière et de marchands de biens.
Les coopérations commerciales sont évaluées sur la base de contrats signés avec les fournisseurs et donnent lieu en cours d'année à la facturation d'acomptes. À chaque clôture, une évaluation des prestations commerciales réalisées avec les fournisseurs est effectuée. La comparaison entre cette évaluation et les acomptes facturés donne lieu à l'établissement de factures à établir ou d'avoirs à émettre.
Les variations de stocks s'entendent des variations positives et négatives après prise en compte des provisions pour dépréciation.
Les coûts logistiquessont les coûts de l'activité logistique gérée ou sous-traitée par le Groupe, frais de stockage, de manutention et de transport exposés après la première réception de la marchandise dans l'un des sites du Groupe. Les coûts de transport facturés par les fournisseurs sur factures de marchandises (exemple : DDP Delivery Duty Paid – Rendu droits acquittés) sont présentés en « Achats et variations de stocks ». Les coûts des transports sous-traités sont reconnus en « coûts logistiques ».
| (en millions d'euros) | Note | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|---|
| Achats et variations de stocks | (25 105) | (24 506) | |
| Coûts logistiques | 6.3 | (1 445) | (1 397) |
| Coût d'achat complet des marchandises vendues | (26 550) | (25 903) |
Les « Coûts des ventes » sont composés des coûts supportés par les points de ventes ainsi que du coût de revient et de la variation de stock liés aux activités de promotion immobilière et de marchands de biens.
Les « Frais généraux et administratifs » sont composés des coûts des fonctions supports, et notamment les fonctions achat et approvisionnement, commerciale et marketing, informatique et finance.
Les frais avant ouverture, ne correspondant pas à la définition d'un actif, et les frais après fermeture sont comptabilisés en charges opérationnelles lors de leur survenance.
| (en millions d'euros) | Notes | Coûts logistiques (1) |
Coûts des ventes |
Frais généraux et administratifs |
Total Exercice 2019 |
|---|---|---|---|---|---|
| Frais de personnel | (545) | (2 831) | (794) | (4 170) | |
| Autres charges | (758) | (2 247) | (416) | (3 421) | |
| Dotations aux amortissements | 5.1 / 6.4 | (142) | (1 022) | (184) | (1 348) |
| Total | (1 445) | (6 100) | (1 394) | (8 939) |
(1) Les coûts logistiques sont inclus dans le « Coût d'achat complet des marchandises vendues ».
| (en millions d'euros) | Notes | Coûts logistiques (1) |
Coûts des ventes |
Frais généraux et administratifs |
Total Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|---|---|---|
| Frais de personnel | (526) | (2 990) | (796) | (4 312) | |
| Autres charges | (736) | (2 256) | (410) | (3 402) | |
| Dotations aux amortissements | 5.1 / 6.4 | (135) | (998) | (172) | (1 305) |
| Total | (1 397) | (6 244) | (1 378) | (9 019) |
(1) Les coûts logistiques sont inclus dans le « Coût d'achat complet des marchandises vendues ».
Il avait été instauré en France un Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), correspondant à un crédit d'impôt (remboursable au bout de 3 ans) de 6 % en 2018 (9 % pour Vindémia), assis sur les rémunérations inférieures ou égales à 2,5 fois le SMIC. Le Groupe avaitreconnu en 2018 ce produit de CICE de 83 M€ en réduction des charges de personnel (dont 4,5 M€ présentés en résultat de l'activité abandonnée de Leader Price) et a cédé sans recours sa créance.
À partir du 1er janvier 2019, le CICE a été supprimé et remplacé par un allègement de charges sociales.
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles | 10.1.2 | (177) | (160) |
| Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles | 10.2.2 | (477) | (518) |
| Dotations aux amortissements sur immeubles de placement | 10.3.2 | (14) | (8) |
| Dotations aux amortissements sur actifs au titre des droits d'utilisation | 7.1.1 | (750) | (691) |
| Total des dotations aux amortissements | (1 418) | (1 377) | |
| Part des dotations aux amortissements présentée en activités abandonnées | 70 | 72 | |
| Dotations aux amortissements des activités poursuivies | 5.1 / 6.3 | (1 348) | (1 305) |
Cette rubrique enregistre les effets de deux types d'éléments:
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|
| Total des autres Produits opérationnels | 90 | 350 |
| Total des autres Charges opérationnelles | (826) | (751) |
| Total autres produits et charges opérationnels nets | (736) | (401) |
| Détail par nature | ||
| Résultat de cession d'actifs non courants (1)(7) | 16 | 255 |
| Pertes nettes de valeur des actifs (2)(7) | (168) | (204) |
| Produits / (charges) nets liés à des opérations de périmètre (3) (7) | (198) | (146) |
| Résultat de cession d'actifs non courants, pertes nettes de valeur des actifs et produits / charges nets liés à des opérations de périmètre |
(350) | (95) |
| Provisions et charges pour restructurations (3)(4) (7) | (210) | (216) |
| Produits et charges pour litiges et risques (5) | (95) | (80) |
| Divers (6) | (81) | (10) |
| Autres produits et charges opérationnels | (386) | (306) |
| Total autres produits et charges opérationnels nets | (736) | (401) |
(7) Réconciliation du détail des pertes nettes de valeur des actifs avec les tableaux de mouvements des immobilisations :
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|---|
| Pertes de valeur des goodwill | 10.1.2 | (17) | (1) |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des immobilisations incorporelles | 10.1.2 | (8) | (14) |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des immobilisations corporelles | 10.2.2 | (70) | (59) |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des immeubles de placement | 10.3.2 | (4) | (1) |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des actifs droit d'utilisation | 7.1.1 | (11) | (35) |
| Reprises / (pertes) de valeur nettes des autres actifs (IFRS 5 et autres) | (150) | (180) | |
| Total pertes nettes de valeur des actifs | (260) | (290) | |
| Pertes nettes de valeurs des actifs des activités abandonnées | 10 | 2 | |
| Pertes nettes de valeur des actifs des activités poursuivies | (250) | (288) | |
| Dont présenté en « Provisions et charges pour restructurations » | (52) | (69) | |
| Dont présenté en « Autres pertes nettes de valeur des actifs » | (168) | (204) | |
| Dont présenté en « Produits/(charges) nets liés à des opérations de périmètre » | (32) | (19) | |
| Dont présenté en « Résultat de cession d'actifs non courants » | 4 |
Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût de revient et de leur valeur nette probable de réalisation. Cette dernière correspond au prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts attendus pour l'achèvement ou la réalisation de la vente. Si la valeur nette probable de réalisation est inférieure au prix de revient, une dépréciation est constatée. Cette analyse est réalisée par pays en tenant compte du contexte dans lequel évolue chacune des « Business units », des caractéristiques d'ancienneté et de délai d'écoulement des produits.
La méthode de valorisation utilisée dans le Groupe est le FIFO – premier entré, premier sorti. Le sous-groupe GPA valorise ses stocks au coût moyen unitaire pondéré du fait notamment d'une obligation fiscale ; dans un contexte de rotation rapide des stocks, l'application de la méthode FIFO par GPA n'aurait pas d'incidence significative sur les comptes. La valeur des stocks comprend tous les coûts d'achat, coûts de transformation et autres coûts encourus pour amener les stocks sur leur lieu de vente et dans l'état où ils se trouvent. Ainsi, les frais logistiques encourus pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent ainsi que les avantages obtenus des fournisseurs comptabilisés en déduction du coût d'achat des marchandises vendues sont pris en compte pour la valorisation des stocks consolidés. Le coût des stocks comprend le recyclage de montants initialement comptabilisés en capitaux propres, correspondant à des gains ou pertes sur couvertures d'achats futurs de marchandises.
Dans le cadre de son activité de promotion immobilière et de marchand de biens, le Groupe enregistre en stock les actifs et projets en cours de construction.
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Notes | Valeur brute | Dépréciation | Valeur nette | Valeur brute | Dépréciation | Valeur nette | |
| Stocks de marchandises | 4.2 | 3 536 | (48) | 3 488 | 3 842 | (54) | 3 788 |
| Stocks de nature immobilière | 4.2 | 310 | (15) | 295 | 216 | (31) | 185 |
| Total | 3 846 | (63) | 3 783 | 4 058 | (85) | 3 973 |

Les créances clients du Groupe correspondent à des actifs financiers courants (note 11) qui reflètent un droit inconditionnel à recevoir une contrepartie. Ils sont initialement comptabilisés à la juste valeur et ultérieurement au coût amorti diminué des pertes de valeur éventuelles. La juste valeur des créances clients correspond généralement au montant de la facture. Une dépréciation des créances clients est constituée pour couvrir les pertes de crédit attendues. Le Groupe applique le modèle simplifié pour l'évaluation des pertes de crédits attendues sur l'ensemble de ses créances clients. Celles-ci sont déterminées sur la base de taux de perte de crédit observés pour cette typologie de créances et ajustés en vue de tenir compte de certains facteurs prévisionnels portant notamment sur la situation du client ou sur l'environnement économique.
Les créances clients peuvent faire l'objet d'une cession à des établissements bancaires; elles sont maintenues à l'actif du bilan dès lors que le droit aux flux de trésorerie ou la quasi-totalité des risques et avantages qui leur sont associés n'est pas transféré à un tiers.
| Total | 4.2 | 839 | 925 |
|---|---|---|---|
| Dépréciations des créances clients et comptes rattachés | 6.7.2 | (104) | (130) |
| Créances clients et comptes rattachés | 11.5.3 | 943 | 1 055 |
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité |
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 |
|---|---|---|
| Dépréciation des créances clients à l'ouverture publiée | (130) | (137) |
| Dotation | (44) | (75) |
| Reprise | 59 | 78 |
| Autres (variation de périmètre, reclassements et différences de change) | 11 | 4 |
| Au 31 décembre | (104) | (130) |
Les conditions de constitution des dépréciations sont détaillées en note 11.5.3 « Risque de contrepartie ».
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité |
|---|---|---|---|
| Autres créances (1) | 919 | 1 057 | |
| Créances fiscales et sociales brésiliennes | 6.9 | 242 | 137 |
| Comptes courants des sociétés non consolidées | 12 | 31 | |
| Dépréciations des autres créances et comptes courants | 6.8.2 | (33) | (31) |
| Dérivés actifs hors couverture et couverture de flux de trésorerie | 11.5.1 | 7 | 7 |
| Actifs sur contrats | 6.1.2 | 1 | |
| Charges constatées d'avance | 82 | 112 | |
| Total | 1 230 | 1 313 |
(1) Les « autres créances » comprennent essentiellement des créances fiscales et sociales (hors Brésil) ainsi que des produits à recevoir des fournisseurs. Les charges constatées d'avance sont constituées essentiellement d'achats, de loyers, de charges locatives et de primes d'assurances.
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 |
|---|---|---|
| Dépréciation des autres créances et comptes courants à l'ouverture | (31) | (29) |
| Dotation | (51) | (42) |
| Reprise | 47 | 38 |
| Autres (variation de périmètre, reclassement et différences de change) | 2 | 2 |
| Au 31 décembre | (33) | (31) |
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat | 41 | 35 | |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur par les autres éléments du résultat global | 30 | 36 | |
| Actifs financiers consécutifs à une cession significative d'actifs non courants | 29 | ||
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur non courants | 11.5.1 | 62 | 82 |
| Autres actifs financiers | 331 | 322 | |
| Prêts | 121 | 165 | |
| Dérivés actifs non courants | 11.5.1 | 16 | 22 |
| Autres créances non courantes | 194 | 135 | |
| Créances fiscales et sociales brésiliennes (voir ci-après) | 599 | 618 | |
| Dépôts judiciaires versés par GPA | 13.2 | 176 | 175 |
| Dépréciation des autres actifs non courants | 6.9.2 | (47) | (48) |
| Charges constatées d'avance | 15 | 24 | |
| Autres actifs non courants | 1 236 | 1 244 |
GPA possède des créances fiscales pour un montant total de 841 M€ (dont 599 M€ et 242 M€ respectivement au titre de la part non courante et courante), principalement liées à l'ICMS (TVA) pour 580 M€, PIS/COFINS (TVA) et INSS (cotisations patronales liées au régime de protection sociale). Le recouvrement de la principale créance fiscale (ICMS) est attendu comme suit :
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 |
|---|---|
| À moins d'un an | 97 |
| Entre un et cinq ans | 320 |
| Au-delà de cinq ans | 163 |
| Total | 580 |
GPA reconnaît les crédits de taxes qui lui sont dus, notamment ICMS, à chaque fois qu'elle peut valider et réunir la documentation justifiant ses droits ainsi que l'estimation de l'utilisation de ces droits dans un horizon de temps raisonnable. Ces crédits sont reconnus principalement comme une réduction du coût des achats de marchandises vendues.

| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 |
|---|---|---|
| Dépréciation des autres actifs non courants à l'ouverture | (48) | (70) |
| Dotation | (1) | (3) |
| Reprise | 1 | |
| Autres reclassements et autres mouvements | 2 | 24 |
| Dépréciation des autres actifs non courants à la clôture (1) | (47) | (48) |
(1) Correspond principalement à la dépréciation de prêts octroyés par Franprix à des masterfranchisés faisant suite à la prise en compte de la quote-part de perte au titre des intérêts minoritaires de Casino dans certains magasins de ces masterfranchisés.
| 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | Part non courante |
Part courante |
Total | Part non courante |
Part courante |
Total |
| Dérivés passifs (1) | 11.5.1 | 49 | 185 | 234 | 305 | 59 | 364 |
| Dettes fiscales et sociales | 101 | 1 287 | 1 388 | 137 | 1 422 | 1 559 | |
| Dettes diverses | 37 | 980 | 1 017 | 38 | 808 | 846 | |
| Dettes sur immobilisations | 194 | 194 | 1 | 211 | 212 | ||
| Comptes courants(2) | 101 | 101 | 110 | 110 | |||
| Passifs sur contrats courants | 6.1.2 | 150 | 150 | 2 | 118 | 120 | |
| Produits constatés d'avance | 7 | 85 | 92 | 4 | 80 | 84 | |
| Autres dettes | 194 | 2 982 | 3 176 | 487 | 2 808 | 3 295 |
(1) Comprend principalement la juste valeur de l'instrument de TRS de GPA (note 11.3.2).
(2) Au 31 décembre 2019, les autres dettes comprennent 84 M€ prêtés par les sociétés contrôlantes contre 71 M€ à fin 2018.
À chaque clôture annuelle, la Direction estime, au mieux de sa connaissance, qu'il n'existe pas d'engagements susceptibles d'avoir un effet significatif sur la situation financière actuelle ou future du Groupe, autres que ceux mentionnés dans cette note.
L'exhaustivité de cet inventaire est contrôlée par les Directions financière, juridique et fiscale qui sont par ailleurs associées à l'élaboration des contrats qui engagent le Groupe.
Les engagements liés à l'activité courante concernent principalement les activités opérationnelles du Groupe ainsi que des lignes de crédit confirmées non utilisées qui constituent un engagement lié au financement.
Les montants des engagements indiqués dans le tableau ci-dessous représentent les montants maximum potentiels (non actualisés) que le Groupe serait amené à payer/percevoir au titre des garanties données/reçues. Ces montants ne sont pas diminués des sommes que le Groupe pourrait éventuellement recouvrer dans le cadre d'actions de recours ou du fait de contre-garanties reçues.
| (en millions d'euros) | Note | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|---|
| Actifs donnés en garantie (1) | 206 | 209 | |
| Cautions et garanties bancaires données (2) | 2 349 | 2 286 | |
| Garanties données dans le cadre de la cession d'actifs non courants | 17 | 44 | |
| Autres engagements donnés | 108 | 116 | |
| Échéances : | |||
| < à 1 an | 187 | 213 | |
| De 1 à 5 ans | 2 483 | 2 433 | |
| > à 5 ans | 10 | 9 | |
| Total des engagements donnés | 2 680 | 2 655 | |
| Cautions et garanties bancaires reçues | 64 | 63 | |
| Actifs financiers assortis de garanties | 91 | 89 | |
| Lignes de crédit confirmées non utilisées | 11.2.5 | 2 666 | 4 784 |
| Autres engagements reçus | 21 | 59 | |
| Échéances : | |||
| < à 1 an | 351 | 464 | |
| De 1 à 5 ans | 2 364 | 4 323 | |
| > à 5 ans | 127 | 208 | |
| Total des engagements reçus | 2 842 | 4 995 |
(1) Correspond à des actifs immobilisés qui ont été nantis ou hypothéqués ainsi que des actifs circulants grevés de sûretés réelles. À fin 2019, concerne GPA à hauteur de 189 M€ dans le cadre de litiges essentiellement fiscaux décrits en note 13.2 (2018 : 192 M€). Le montant de 206 M€ n'inclut pas les garanties données dans le cadre de l'opération de refinancement de novembre 2019 (note 11.5.4).
(2) En 2019, concerne à hauteur de 2 252 M€ GPA qui a octroyé des cautions et garanties bancaires dans le cadre de litiges de nature essentiellement fiscale (2018 : 2 173 M€) décrites en note 13.2. Ce montant inclut également des cautions et des garanties accordées pour le compte de coentreprises pour 68 M€ (2018 : 93 M€) décrites en note 3.3.7.
Le Groupe est preneur dans un grand nombre de contrats de location immobiliers portant essentiellement sur les murs de ses magasins, les entrepôts de stockage, des bâtiments de bureaux et les appartements des locataires gérants. Il est également preneur dans des contrats mobiliers essentiellement en France portant sur des véhicules, des matériels d'équipement des magasins (notamment équipements de production de froid) et des équipements logistiques.
Les contrats de location du Groupe sont comptabilisés en application de la norme IFRS 16 « Contrats de location », en tenant compte des termes et conditions des contrats et de tous les faits et circonstances pertinents.
À la date de conclusion d'un contrat, le Groupe détermine si ce contrat est (ou contient) un contrat de location, c'est-à-dire s'il confère le droit de contrôler l'utilisation d'un bien déterminé pour un certain temps moyennant le paiement d'une contrepartie.
Les contrats de location sont comptabilisés au bilan chez le preneur et se traduisent par la constatation :
À la date de prise d'effet du contrat :
Le Groupe ne prend en compte que la composante locative du contrat dans l'évaluation de la dette locative. En outre, pour certaines classes d'actifs dont les contrats de location comportent une composante service et locative, le Groupe peut être amené à comptabiliser un contrat unique qualifié de location (i.e. sans distinction entre le service et la composante locative).
Le passif de loyer est comptabilisé au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
L'évolution de la dette liée au contrat de location est la suivante :
Outre les cas de modifications de contrats, une réévaluation de la dette est effectuée en contrepartie de l'actif au titre du droit d'utilisation dans les situations suivantes :
Dans les deux premiers cas, la dette est réévaluée en utilisant un taux d'actualisation révisé à la date de réévaluation. Dans les deux derniers cas, le taux d'actualisation utilisé lors de l'évaluation initiale est inchangé.
Le droit d'utilisation est évalué selon le modèle du coût et amorti, à partir de la date de prise d'effet du contrat, sur la durée estimée du contrat. Ceci génère une charge d'amortissement linéaire au compte de résultat. En outre, il est diminué le cas échéant de toute perte de valeur conformément à la norme IAS 36 (note 10.4) et il est réajusté en cas de réévaluation du passif de loyers.
Dans le cas d'une rupture anticipée de contrat, tout écart résultant de la décomptabilisation du passif de loyer et du droit d'utilisation est comptabilisé au compte de résultat dans les autres produits opérationnels ou autres charges opérationnelles.
La durée de location correspond à la période exécutoire du contrat (c'est-à-dire la durée pendant laquelle le contrat est non résiliable par le bailleur ainsi qu'à l'ensemble des renouvellements possibles prévus au contrat à la main exclusive du preneur) et tient compte des options de résiliation et de renouvellement dontrespectivement la non-utilisation ou l'utilisation par le Groupe est raisonnablement certaine.
Dans l'estimation de cette durée raisonnablement certaine, le Groupe prend en compte l'ensemble des caractéristiques liées aux actifs loués (cadre juridique du pays, emplacement, catégorie telle que magasins, entrepôts, bureaux, appartements, nature immobilière ou mobilière, l'horizon économique d'utilisation…). Au titre de la location de murs de magasins, des critères économiques peuvent être analysés tels que le format, le caractère « long terme » et la performance des actifs sous-jacents, l'existence d'investissements significatifs récents réalisés dans les magasins, …
Généralement, la durée retenue relative aux baux immobiliers portant sur des entrepôts et des bureaux et aux baux mobiliers correspond à la durée initiale prévue au contrat.
De manière plus spécifique, pour les baux commerciaux conclus en France (3-6-9) et conformément à la position publiée par l'ANC le 16 février 2018, le Groupe reconnaît comme durée exécutoire maximale à la date de début du contrat de location une durée de 9 ans.
Par ailleurs, certains contrats de location comportent des clauses de tacite reconduction. Pour ces contrats, le Groupe est dans l'impossibilité de déterminer de manière fiable la durée de location estimée au-delà de son strict engagement contractuel qui se limite généralement à quelques mois.
Généralement, le taux d'actualisation utilisé pour calculer le passif de loyer est déterminé, pour chaque bien, en fonction du taux marginal d'endettement à la date de commencement du contrat. Ce taux correspond au taux d'intérêt qu'obtiendrait le preneur, au commencement du contrat de location, pour emprunter sur la même durée et dans un environnement économique similaire avec les mêmes garanties, les fonds nécessaires à l'acquisition de l'actif. Le Groupe détermine ses taux d'actualisation par zone géographique (pays) en prenant notamment en compte le spread de crédit de l'entité et en fonction de la duration des contrats de location.
Les droits au bail rattachés, le cas échéant, à des contrats de location sont présentés dans le compte « Actifs au titre de droits d'utilisation ». En fonction des modalités juridiques propres à chaque droit au bail, ils sont soit amortis sur la durée du contrat de location sous-jacent, soit non amortis (cas général) mais font l'objet d'un test de dépréciation annuel.
Le Groupe a choisi d'appliquer les deux exemptions proposées par la norme sur les contrats suivants :
Au sein du Groupe, il s'agit essentiellement des contrats qui portent sur des équipements magasins et des équipements administratifs tels que des tablettes, ordinateurs, téléphones portables et photocopieurs.
Les loyers relatifs à ces contrats sont présentés en charges opérationnelles dans le compte de résultat consolidé au même titre que les loyers variables qui ne sont pas inclus dans l'évaluation initiale du passif de loyer. Les flux de trésorerie liés aux paiements de ces contrats sont quant à eux présentés dans les flux de trésorerie générés par l'activité de l'état des flux de trésorerie consolidés.
Une transaction de cession-bail est une opération par laquelle le propriétaire d'un bien le cède à un tiers pour le reprendre en location. Si la cession du bien par le vendeur-preneur constitue une vente selon IFRS 15 :
Si la cession du bien par le vendeur-preneur n'est pas une vente au sens d'IFRS 15, l'opération est comptabilisée comme une opération de financement. Ainsi :
En cas de différence temporelle issue d'un contrat de location, un impôt différé est comptabilisé (note 9).
Lorsque le Groupe agit en tant que bailleur, il détermine à la signature du bail si chaque bail est un contrat de locationfinancement ou un contrat de location simple.
S'agissant d'opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d'immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur qui conduit le Groupe à :
S'agissant d'opérations de location simple, le bailleur présente les biens loués parmi les « Immobilisations corporelles » à l'actif de son bilan et comptabilise les loyers perçus en tant que produits, sur une base linéaire, sur la durée du contrat de location, dans la catégorie « Autres revenus » du compte de résultat consolidé.
Les informations relatives à ces contrats de location sont présentées ci-après.
| (en millions d'euros) | Terrains et Agencements |
Constructions et agence ments |
Autres immobilisations corporelles |
Autres immobilisations incorporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2018 retraité, valeur nette | 46 | 4 561 | 112 | 24 | 4 743 |
| Nouveaux actifs | 863 | 38 | 39 | 940 | |
| Réévaluation | 1 | 263 | 264 | ||
| Sorties d'actifs | (40) | (40) | |||
| Dotations aux amortissements | (6) | (653) | (29) | (2) | (690) |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (1) | (33) | (34) | ||
| Variation de périmètre | 3 | 3 | |||
| Effet des variations de change | (145) | (1) | (8) | (154) | |
| Reclassements IFRS 5 | (5) | (399) | (7) | (411) | |
| Autres reclassements et autres mouvements (1) | (42) | 1 | 147 | 106 | |
| Au 31 décembre 2018 retraité, valeur nette | 35 | 4 378 | 114 | 200 | 4 727 |
| Nouveaux actifs | 765 | 149 | 914 | ||
| Réévaluation | 2 | 415 | 1 | 418 | |
| Sorties d'actifs | (7) | (91) | (98) | ||
| Dotations aux amortissements | (6) | (690) | (49) | (5) | (750) |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (11) | (1) | (12) | ||
| Variation de périmètre | 5 | 5 | |||
| Effet des variations de change | (24) | (3) | (27) | ||
| Reclassements IFRS 5 | 2 | (295) | (7) | (300) | |
| Autres reclassements et autres mouvements | (28) | (10) | (38) | ||
| Au 31 décembre 2019, valeur nette | 26 | 4 424 | 206 | 183 | 4 839 |
(1) Dont 633 millions de réais (soit 147 M€) de transfert de la créance Paes Mendonça en droit au bail (note 6.9.1).
| (en millions d'euros) | Note | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité |
|---|---|---|---|
| Passifs de loyers courants | 740 | 706 | |
| Passifs de loyers non courants | 3 939 | 3 679 | |
| Total | 11.5.4 | 4 679 | 4 385 |
| dont France Retail | 2 807 | 2 575 | |
| dont Latam Retail | 1 680 | 1 490 | |
| dont E-commerce | 189 | 173 | |
| dont Autres activités | 3 | 147 |
L'analyse des échéances des passifs de loyers est présentée en note 11.5.4.
Les montants suivants ont été reconnus au compte de résultat sur l'exercice au titre des contrats exclus des passifs de loyers :
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|
| Charge de loyer relative aux contrats de location variable (1) | 54 | 59 |
| Charge de loyer relative aux contrats de location court terme (1) | 9 | 7 |
| Charge de loyer relative aux contrats de location dont l'actif sous-jacent est de faible valeur et qui ne sont pas des contrats de location court terme (1) |
112 | 96 |
(1) Contrats exclus des passifs de loyers enregistrés au bilan
La charge d'amortissements sur actifs au titre de droits d'utilisation est présentée en note 7.1.1 et les intérêts financiers sur les passifs de loyers en note 11.3.2.
Les produits de sous-location tirés des droits d'utilisation sont présentés en note 7.2.
Le montant total décaissé sur l'exercice au titre des contrats de location s'élève à 1 120 M€ (2018 : 987 M€).
Les principales transactions de cession-bail sont décrites en note 2.
Le tableau suivant présente l'analyse des échéances des paiements de loyers à recevoir au titre des contrats de location simple :
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|
| À moins d'un an | 65 | 64 |
| Entre 1 et 2 ans | 36 | 36 |
| Entre 2 et 3 ans | 25 | 21 |
| Entre 3 et 4 ans | 20 | 14 |
| Entre 4 et 5 ans | 15 | 10 |
| Dans 5 et plus | 63 | 58 |
| Montant non actualisé des loyers à recevoir | 224 | 203 |
Les montants suivants ont été reconnus au compte de résultat sur l'exercice :
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité | ||
|---|---|---|---|---|
| Contrats de location simple : | ||||
| Produits locatifs (1) | 120 | 114 | ||
| Produits de sous-location tirés des droits d'utilisation | 45 | 38 | ||
(1) Dont 12 M€ de loyers variables ne dépendant pas d'un indice / taux en 2019 (2018 : 5 M€)
Les frais de personnel par destination sont présentés en note 6.3.
Les sociétés du Groupe participent, selon les lois et usages de chaque pays, à la constitution de différents types d'avantages au personnel de leurs salariés.
| Présentation des 2 régimes d'avantages au personnel postérieurs à l'emploi |
|---|
| Régime à cotisations définies | Régime à prestations définies | |
|---|---|---|
| Présentation | Ce sont des contrats de retraite par lesquels l'employeur s'engage à hauteur d'un financement à travers le versement régulier de cotisations à un organisme gestionnaire. Il limite son engagement au paiement des cotisations et n'apporte donc pas de garantie sur le montant de la rente que les salariés percevront. Ce type de régime concerne majoritairement les employés des filiales françaises du Groupe. Ces derniers relèvent du régime général de la sécurité sociale qui est administré par l'État français. |
Dans certains pays, la législation ou un accord conventionnel prévoit le versement d'indemnités aux salariés à certaines échéances, soit à la date de départ à la retraite, soit à certaines échéances postérieurement à leur départ à la retraite, en fonction de leur ancienneté et de leur salaire à l'âge de la retraite. |
| Particularités | Le Groupe n'a pas d'obligation d'effectuer des versements supplémentaires en sus des cotisations déjà versées à un fonds, si ce dernier n'a pas suffisamment d'actifs pour servir les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant la période en cours et les périodes antérieures. |
Conformément à la norme IAS 19 révisée, les engagements sont évalués suivant la méthode des unités de crédit projetées sur la base des conventions ou des accords en vigueur dans chaque société. Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chaque unité est évaluée séparément pour obtenir l'obligation finale qui sera ensuite actualisée. Ces évaluations tiennent compte notamment du niveau de rémunération future, de la durée d'activité probable des salariés, de l'espérance de vie et de la rotation du personnel. |
| Traitement comptable |
Les cotisations sont inscrites en charges lorsqu'elles sont encourues. |
Les gains et pertes actuariels résultent de l'écart entre les estimations actuarielles et les résultats effectifs. Ils sont comptabilisés immédiatement en capitaux propres. Le coût des services passés désigne l'accroissement d'une obligation suite à l'introduction d'un nouveau régime ou d'une modification d'un régime existant. Il est comptabilisé immédiatement en charges (en « Résultat opérationnel courant » et en « Autres produits et charges financiers »). La provision comptabilisée au bilan correspond à la valeur actualisée des engagements ainsi évalués, déduction faite de la juste valeur des actifs des régimes. |
Les autres avantages à long terme pendant l'emploi, tels que les médailles du travail, sont également provisionnés sur la base d'une estimation actuarielle des droits acquis à la date de clôture. En ce qui concerne ces avantages, les écarts actuariels sont reconnus immédiatement en résultat.
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Part non courante |
Part courante |
Total | Part non courante |
Part courante |
Total | |
| Retraites | 310 | 10 | 320 | 322 | 10 | 332 |
| Médailles du travail | 35 | 1 | 36 | 38 | 1 | 39 |
| Primes pour services rendus | 11 | 11 | 11 | 11 | ||
| Provisions pour retraites et engagements assimilés | 356 | 11 | 367 | 371 | 11 | 382 |
Les plans relevant des régimes à prestations définies sont exposés aux risques de taux d'intérêt, de taux d'augmentation des salaires et de taux de mortalité.
Les principales hypothèses actuarielles retenues pour l'évaluation des engagements sont détaillées dans le tableau ci-dessous :
| France | International | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2018 | 2019 | 2018 | ||
| Taux d'actualisation | 0,6 % | 1,7 % | 6,1 % - 6,6 % | 6,5 % - 7,6 % | |
| Taux de croissance attendu des salaires | 1,0 % - 1,7 % | 1,6 % - 2,0 % | 3,5 % | 3,5 % | |
| Age de départ à la retraite | 62 – 65 ans | 62 – 65 ans | 57 – 62 ans | 57 – 62 ans |
Pour le périmètre français, le taux d'actualisation est déterminé en référence à l'indice Bloomberg 15 ans sur des composites AA.
La charge de l'exercice relative aux régimes à cotisations définies s'élève à 295 M€ au titre de l'exercice 2019 et concerne à hauteur de 90 % les filiales françaises du Groupe (285 M€ hors activités abandonnées et 89 % au titre de l'exercice 2019).
Les régimes à prestations définiesse situent essentiellement au niveau du groupe Casino, ils font l'objet de provisions et de charges présentées ci-dessous. Ces régimes donnent lieu à une évaluation actuarielle, les hypothèses retenues sont détaillées dans le document d'enregistrement universel du groupe Casino (note 8.2).
| (en millions d'euros) | France | International | Total | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 2018 | 2019 | 2018 | 2019 | 2018 | ||
| Provisions au bilan | 314 | 324 | 6 | 8 | 320 | 332 | |
| Coût des services rendus | 19 | 19 | 19 | 19 | |||
| Intérêts nets sur le passif net au titre des prestations définies(1) |
5 | 5 | 1 | 5 | 6 | ||
| Effets des réductions / Liquidations de régime | (17) | (9) | (17) | (9) | |||
| Charge de l'exercice | 7 | 15 | 1 | 7 | 16 |
(1) Éléments du résultat financier.
Des options d'achat d'actions, des options de souscription d'actions et des actions gratuites sont accordées aux dirigeants et à certains salariés du Groupe.
L'avantage accordé au titre des plans de stock-options, évalués à la juste valeur au moment de l'attribution de l'option, constitue un complément de rémunération. Il est comptabilisé en charges de personnel sur la durée d'acquisition des droits représentatifs de l'avantage consenti ou en autres charges opérationnelles lorsque l'avantage accordé se rattache à une opération reconnue en « Autres produits et charges opérationnels » (note 6.5).
La juste valeur des options est déterminée dans le Groupe en utilisant les modèles de valorisation de Black & Scholes, en fonction des caractéristiques du plan, des données de marché (le prix actuel des actions sous-jacentes, la volatilité, le taux d'intérêt sans risque...) lors de l'attribution et d'une hypothèse de présence des bénéficiaires à l'issue de la période d'acquisition des droits.
S'agissant des actions gratuites, la juste valeur est également déterminée en fonction des caractéristiques du plan, des données de marché lors de l'attribution et d'une hypothèse de présence à l'issue de la période d'acquisition des droits. Si le plan ne spécifie pas de conditions d'acquisition, la charge est comptabilisée entièrement dès que le plan est accordé, sinon la charge est constatée sur la période d'acquisition en fonction de la réalisation des conditions. Lorsque des actions gratuites sont attribuées à des salariés dans le cadre d'opérations de périmètre, la charge correspondante est comptabilisée en « Autres produits et charges opérationnels ».
La charge nette totale constatée en résultat opérationnel par le Groupe en 2019 s'élève à 25 M€ (contre 23 M€ en 2018) dont 2 M€ pour Rallye, 7 M€ pour Casino et 16 M€ pour GPA. Cette charge nette a pour contrepartie une augmentation des capitaux propres pour un montant de 24 M€.
Rallye a attribué en mai 2018 et 2019 des plans d'attribution d'actions gratuites. L'acquisition définitive par les bénéficiaires des actions est soumise à des conditions de présence et à la réalisation de critères de performance de l'entreprise appréciés annuellement et donnant lieu chaque année à la détermination du pourcentage d'actions acquises au titre de l'année concernée. Le nombre total des actions gratuites définitivement acquises est égal à la moyenne des attributions annuelles. Les critères de performance retenus pour les plans de 2018 et 2019 sont pour 50 % la couverture des frais financiers par l'EBITDA, pour 50 % un niveau de coût d'endettement.
Le détail des plans d'actions gratuites figure dans le tableau ci-après:
| Date d'attribution | 23/05/2018 | 15/05/2019 |
|---|---|---|
| Date d'échéance | 23/05/2020 | 15/05/2021 |
| Nombre de bénéficiaires à l'origine | 38 | 36 |
| Nombre d'actions accordées à l'origine | 222 943 | 263 896 |
| Nombre d'actions auquel il a été renoncé | 31 477 | 18 204 |
| Nombre d'actions restant en fin de période | 191 466 | 245 692 |
| Valorisation des actions : | ||
| Juste valeur à l'attribution (en euros) | 9,61 | 5,97 |
| Durée d'acquisition des droits | 2 ans | 2 ans |
Caractéristiques des plans d'attribution d'actions gratuites de Casino, Guichard-Perrachon :
Caractéristiques et hypothèses retenues dans le cadre de l'évaluation des plans d'attribution d'actions gratuites
| Date de mise en place du plan |
Date d'acquisition |
Nombre d'actions gratuites autorisées |
Nombre d'actions à remettre au 31/12/2019 |
Dont nombre d'actions sous condition de performance (1) |
Cours de bourse (2) (en euros) |
Juste valeur de l'action (2) (en euros) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 12/12/2019 | 12/12/2022 | 28 043 | 28 043 | 45,15 | 42,37 | |
| 12/12/2019 | 12/12/2021 | 19 260 | 19 260 | 45,15 | 44,23 | |
| 12/12/2019 | 31/10/2021 | 8 939 | 8 939 | 45,15 | 43,43 | |
| 12/12/2019 | 31/07/2021 | 27 626 | 27 339 | 45,15 | 42,88 | |
| 07/05/2019 | 07/05/2020 | 103 665 | 103 665 | 35,49 | 29,92 | |
| 07/05/2019 | 31/03/2021 | 5 252 | 5 252 | 35,49 | 28,65 | |
| 07/05/2019 | 31/01/2021 | 15 553 | 15 553 | 35,49 | 28,37 | |
| 07/05/2019 | 07/05/2024 | 7 809 | 7 809 | 7 809 | 35,49 | 14,65 |
| 07/05/2019 | 07/05/2022 | 184 608 | 155 661 | 155 661 | 35,49 | 16,44 |
| 13/12/2018 | 14/12/2021 | 32 218 | 25 643 | 37,10 | 27,70 | |
| 13/12/2018 | 01/12/2020 | 13 088 | 13 088 | 37,10 | 31,46 | |
| 13/12/2018 | 01/08/2020 | 4 144 | 4 144 | 37,10 | 30,81 | |
| 13/12/2018 | 01/07/2020 | 2 630 | 1 315 | 37,10 | 30,63 | |
| 15/05/2018 | 15/05/2021 | 1 500 | 1 500 | 40,75 | 31,36 | |
| 15/05/2018 | 15/05/2023 | 7 326 | 6 853 | 6 853 | 40,75 | 17,01 |
| 15/05/2018 | 15/05/2021 | 177 117 | 116 978 | 116 978 | 40,75 | 18,35 |
| 25/04/2018 | 01/02/2020 | 11 955 | 6 742 | 41,89 | 35,15 | |
| 20/04/2017 | 20/04/2022 | 5 666 | 5 666 | 5 666 | 51,00 | 27,25 |
| 20/04/2017 | 20/04/2020 | 156 307 | 84 021 | 84 021 | 51,00 | 28,49 |
| 20/04/2017 | 31/01/2020 | 245 | 245 | 51,00 | 43,17 | |
| 13/05/2016 | 13/05/2020 | 7 178 | 4 085 | 4 085 | 53,29 | 34,45 |
| Total | 820 129 | 641 801 | 381 073 |
(1) Les critères de performance retenus portent essentiellement sur les niveaux de croissance organique du chiffre d'affaires et les niveaux de résultats opérationnels courants ou EBITDA et dépendent de la société à laquelle le bénéficiaire est rattaché.
(2) Moyenne pondérée.
Le stock d'actions gratuites Casino en cours d'acquisition a évolué comme suit au cours des exercices présentés:
| Stocks d'actions gratuites | 2019 | 2018 |
|---|---|---|
| Actions en cours d'acquisition au 1er janvier | 487 276 | 542 580 |
| Actions attribuées | 400 755 | 349 565 |
| Actions supprimées | (113 768) | (124 120) |
| Actions émises | (132 462) | (280 749) |
| Actions en cours d'acquisition au 31 décembre | 641 801 | 487 276 |
Caractéristiques des plans d'options de souscription sur actions de la société GPA :
| Nom du plan | Date de l'attribution |
Date de départ d'exercice des options |
Date d'expiration |
Nombre d'options attribuées (en milliers) |
Prix d'exercice de l'option (en réais) |
Nombre d'options en circulation au 31/12/2019 (en milliers) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Series C6 | 31/05/2019 | 31/05/2022 | 30/11/2022 | 331 | 70,62 | 312 |
| Series B6 | 31/05/2019 | 31/05/2022 | 30/11/2022 | 434 | 0,01 | 414 |
| Series C5 | 31/05/2018 | 31/05/2021 | 30/11/2021 | 594 | 62,61 | 441 |
| Series B5 | 31/05/2018 | 31/05/2021 | 30/11/2021 | 594 | 0,01 | 441 |
| Series C4 | 31/05/2017 | 31/05/2020 | 30/11/2020 | 537 | 56,78 | 273 |
| Series B4 | 31/05/2017 | 31/05/2020 | 30/11/2020 | 537 | 0,01 | 272 |
| 30,25 | 2 153 |
La société GPA a retenu les hypothèses suivantes pour valoriser ces plans (respectivement « series » 4, 5, et 6) :
La juste valeur moyenne des options en circulation s'élève à 56,41 réais brésiliens au 31 décembre 2019.
Le nombre d'options de souscription non exercées et les prix d'exercices moyens pondérés ont évolué comme suit au cours des exercices présentés:
| 2019 | 2018 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options sur actions, en cours (en milliers) |
Prix d'exercice moyen pondéré (en réais) |
Nombre d'options sur actions, en cours (en milliers) |
Prix d'exercice moyen pondéré (en réais) |
||
| Options restantes au 1er janvier | 2 755 | 26,03 | 2 539 | 29,48 | |
| Dont options exerçables | - | - | - | - | |
| Attributions | 765 | 30,55 | 1 378 | 30,91 | |
| Options exercées | (1 080) | 21,55 | (697) | 31,96 | |
| Options supprimées | (126) | 31,75 | (229) | 38,64 | |
| Options expirées | (161) | 16,74 | (236) | 68,62 | |
| Options restantes au 31 décembre | 2 153 | 30,25 | 2 755 | 26,03 | |
| Dont options exerçables | - | - | - | - |

| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|
| Avantages à court terme hors charges patronales (1) | 1,6 | 1,5 |
| Avantages à court terme : charges patronales | 0,5 | 0,5 |
| Autres avantages à long terme | ||
| Avantages liés à la fin de contrat | ||
| Paiements en actions | ||
| Total | 2,1 | 2,0 |
(1) Salaires bruts, primes, intéressement, participations, avantages en nature et jetons de présence versés.
| Effectif moyen du Groupe par catégorie (équivalent temps plein) | 2019 | 2018 retraité |
|---|---|---|
| Cadres | 10 994 | 10 835 |
| Employés | 177 389 | 177 177 |
| Agents de maîtrise | 21 364 | 21 379 |
| Total Groupe | 209 747 | 209 391 |

L'impôt sur les bénéfices correspond au cumul des impôts exigibles des différentes sociétés du Groupe, corrigé de la fiscalité différée.
Les sociétés françaises consolidées qui satisfont aux critères du régime de l'intégration fiscale sont généralement comprises dans différents périmètres d'intégraton fiscale.
Le cumul des impôts exigibles représente l'impôt dû par les sociétés têtes de groupe d'intégration et par toutes les autres sociétés non intégrées fiscalement.
La fiscalité différée correspond à l'impôt calculé et jugé récupérable, s'agissant des éléments d'actif, sur les décalages temporels déductibles d'imposition, les reports fiscaux déficitaires, les crédits d'impôts non utilisés et certains retraitements de consolidation.
Tous les passifs d'impôts différés sont comptabilisés :
Les impôts différés sont comptabilisés selon l'approche bilancielle et, conformément à IAS 12. Le montant d'impôt ainsi déterminé est, le cas échéant, influencé par la variation de la créance ou de la dette que provoque le changement du taux d'impôt sur les sociétés d'une année sur l'autre (méthode du « report variable »).
Les perspectives de récupération des impôts différés actifs sont revues périodiquement par entité fiscale et peuvent, le cas échéant, conduire à ne plus reconnaître des impôts différés actifs antérieurement constatés. Ces perspectives de récupération sont analysées sur la base d'un plan fiscal indiquant le niveau de revenu imposable projeté.
Les hypothèses incluses dans le plan fiscal sont cohérentes avec celles incluses dans les budgets et plan à moyen terme préparés par les entités du Groupe et approuvés par la Direction Générale.
La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E), assise sur la valeur ajoutée des comptes sociaux, est présentée sur la ligne « Charge d'impôt ».
Lorsque les versements effectués aux porteurs d'instruments de capitaux propres sont fiscalement déductibles, le Groupe comptabilise l'effet d'impôt en compte de résultat.
L'entrée en vigueur de l'interprétation IFRIC 23 « Incertitude relative au traitement des impôts » sur le résultat n'a pas conduit à des modifications significatives dans les évaluations des incertitudes fiscales prises dans les états financiers arrêtés au 31 décembre 2018. Elle a un effet non significatif de -7 M€ sur les capitaux propres au 1er janvier 2019. Une saisine de l'IFRIC a été faite au cours du 1er semestre 2019 concernant le classement dans la situation financière consolidée des passifs relatifs aux positions fiscales incertaines. En septembre 2019, l'IFRIC a conclu qu'il convient de les présenter telles que des « dettes d'impôts exigibles » et/ou des impôts différés. Ce classement n'est pas celui qui était retenu par le Groupe, qui classait les provisions d'impôts sur les résultats relatives aux positions fiscales incertaines dans les provisions pour risques et charges. L'application selon la méthode rétrospective simplifiée, c'est-à-dire sans retraitement de l'information comparative, a conduit le Groupe à reclasser 9 M€ au 1er janvier 2019.
| Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Note | France | International | Total | France | International | Total |
| Impôts exigibles | (46) | (81) | (127) | (90) | (137) | (227) | |
| Autres impôts (CVAE) | (63) | (63) | (61) | (61) | |||
| Impôts différés | 50 | 1 | 51 | 86 | 13 | 99 | |
| Charge totale d'impôt au compte de résultat | (59) | (80) | (139) | (65) | (124) | (189) | |
| Impôts sur les éléments comptabilisés en « Autres éléments du résultat global » |
12.5.3 | 14 | (2) | 12 | (1) | (1) | |
| Impôts sur éléments comptabilisés en capitaux propres |
1 | 13 | 14 | (2) | (2) |
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt | (366) | 80 |
| Taux d'impôt théorique | 34,43 % | 34,43 % |
| Produit (Charge) d'impôt théorique (1) | 126 | (28) |
| Effet de l'imposition des filiales étrangères | 9 | 7 |
| Reconnaissance de produits d'impôts sur les déficits fiscaux et les autres différences temporelles déductibles non antérieurement reconnus (2) |
15 | 75 |
| Non reconnaissance d'impôts différés actifs sur les déficits reportables ou les autres différences temporelles déductibles (3) |
(107) | (97) |
| Changement du taux d'impôt sur les sociétés (4) | (44) | (36) |
| CVAE nette d'impôt | (42) | (40) |
| Non déductibilité de charges financières (5) | (34) | (37) |
| Non-imposition du CICE (6) | - | 25 |
| Charge non déductible liée aux pertes de valeur sur actifs | (24) | (34) |
| Perte de change non déductible (7) | - | (22) |
| Effet fiscal lié aux distributions brésiliennes (8) | 9 | 18 |
| Autres impôts sur distribution (9) | (15) | (10) |
| Déductibilité des coupons TSSDI | 10 | 17 |
| Fiscalisation des titres Mercialys | (3) | (6) |
| Cessions d'actifs à taux réduit et opérations de périmètre | (14) | 2 |
| Autres | (25) | (23) |
| Charge d'impôt réelle | (139) | (189) |
(1) La réconciliation du taux effectif d'impôt du Groupe a été effectuée sur la base d'un taux d'imposition inchangé de 34,43 %.
(2) En 2019, concerne les segments E-commerce et France Retail à hauteur respectivement de 3 M€ et 11 M€. En 2018, concernait les segments E-commerce et France Retail à hauteur respectivement de 39 M€ et 32 M€.
(6) Voir note 6.3.
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 retraité |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | 673 | 626 |
| (Charge) / produit de l'exercice | 46 | 67 |
| Effet des variations de périmètre | (1) | 5 |
| Reclassement IFRS 5 | (26) | (5) |
| Effet des variations de taux de change et autres reclassements | 54 | (21) |
| Variations constatées directement en capitaux propres | 26 | 1 |
| Au 31 décembre | 772 | 673 |
La charge / (produit) d'impôt différé net d'impôt différé passif (note 9.2.2) relatif aux activités abandonnées s'élève respectivement à 46 M€ (produit) et -7 M€ (charge) en 2019 et 2018.
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 retraité |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | 668 | 741 |
| (Produit) / charge de l'exercice | (52) | (26) |
| Effet des variations de périmètre | (44) | 4 |
| Reclassement IFRS 5 | 1 | (10) |
| Effet des variations de taux de change et autres reclassements | (7) | (44) |
| Variations constatées directement en capitaux propres | 3 | |
| Au 31 décembre | 566 | 668 |
| (en millions d'euros) | Net | |||
|---|---|---|---|---|
| Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité | ||
| Immobilisations incorporelles | (599) | (662) | ||
| Immobilisations corporelles | (132) | (156) | ||
| Actifs au titre de droits d'utilisation nets de passifs de loyers | 131 | 67 | ||
| Stocks | 31 | (6) | ||
| Instruments financiers | 71 | 33 | ||
| Autres actifs | (78) | (75) | ||
| Provisions | 200 | 212 | ||
| Provisions réglementées | (89) | (128) | ||
| Autres passifs | 14 | 78 | ||
| Reports fiscaux déficitaires | 657 | 642 | ||
| Actifs (Passifs) d'impôts différés nets | 206 | 5 | ||
| Actifs d'impôts différés | 9.2.1 | 772 | 673 | |
| Passifs d'impôts différés | 9.2.2 | (566) | (668) | |
| Solde net | 206 | 5 |
Les intégrations fiscales relatives à Rallye et Casino, Guichard-Perrachon ont généré au titre de 2019 une économie d'impôt respectivement de 10 M€ et 346 M€ (contre 5 M€ et 399 M€ en 2018).
Les déficits fiscaux reportables et crédits d'impôt activés sont localisés principalement au niveau des périmètres Casino, Guichard-Perrachon, Éxito et GPA ; les perspectives futures bénéficiaires de ces sociétés et les options fiscales mises en place justifient l'activation de l'impôt différé relatif à ces reports déficitaires et crédits d'impôt. Au 31 décembre 2019, ces impôts différés actifs s'élèvent respectivement pour Casino, Guichard-Perrachon, Éxito et GPA à 347 M€, 117 M€ et 62 M€ et les plans de recouvrement s'étalent respectivement jusqu'en 2026, 2024 et 2024.
Au 31 décembre 2019, le montant des reports déficitaires non comptabilisés au bilan s'élevait à 3 470 M€ hors Leader Price (effets d'impôts différés actifs non reconnus de 921 M€) contre 3 163 M€ en 2018 (effets d'impôts différés actifs non reconnus de 838 M€). Ces reports déficitaires sont surtout localisés au sein de l'intégration fiscale de Rallye.
Les échéances des impôts différés liés aux reports fiscaux déficitaires non comptabiliséssont les suivantes :
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|
| Inférieure à 1 an | 1 | |
| Entre 1 et 2 ans | 2 | |
| Entre 2 et 3 ans | 1 | 2 |
| Supérieure à 3 ans | 1 | 6 |
| Sans échéance | 916 | 830 |
| Au 31 décembre | 921 | 838 |
Les frais d'acquisition d'immobilisations sont incorporés au coût d'acquisition de ces immobilisations pour leur montant brut d'impôt. S'agissant d'immobilisations corporelles, incorporelles et d'immeubles de placement, ces frais viennent augmenter la valeur des actifs et suivent le même traitement.
À la date d'acquisition, le goodwill est évalué conformément au principe comptable « Regroupement d'entreprises » décrit dansla note 3. Le goodwill n'est pas amorti. Il fait l'objet de tests de dépréciation chaque année ou plus fréquemment quand des événements ou des changements de circonstances indiquent qu'il peut s'être déprécié. Toute dépréciation constatée est irréversible.
Les modalités des tests de dépréciation retenues par le Groupe sont décrites en note 10.4 «Dépréciation des actifs non courants ».
Un goodwill négatif est comptabilisé directement en résultat de l'exercice d'acquisition, après vérification de la correcte identification et évaluation des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables acquis.
Les actifs incorporels acquis séparément par le Groupe sont comptabilisés au coût, et ceux acquis par voie de regroupement d'entreprises à leur juste valeur. Ils sont principalement constitués de logiciels acquis, des coûts de développement des logiciels utilisés en interne, des marques, des coûts d'obtention des contrats. Les marques créées et développées en interne ne sont pas comptabilisées au bilan. Les immobilisations incorporelles font l'objet d'un amortissement linéaire sur une durée d'utilité prévue pour chaque catégorie de biens. Les frais de développement sont amortis sur une durée de trois ans et les logiciels sur une durée de trois à dix ans. Les actifs incorporels à durée de vie indéfinie (notamment droit au bail et marques acquises) ne sont pas amortis mais font l'objet d'un test de dépréciation systématique annuel ou lorsqu'il existe un indice de perte de valeur.
Une immobilisation incorporelle est décomptabilisée lors de sa sortie ou dès lors qu'il n'est plus attendu aucun avantage économique futur de son utilisation ou de sa sortie. Tout gain ou perte résultant de la décomptabilisation d'un actif (calculé sur la différence entre le produit net de cession et la valeur comptable de cet actif) est enregistré en résultat (« Autres produits et charges opérationnels »), au cours de l'exercice de décomptabilisation.
Les valeurs résiduelles, durée d'utilité et modes d'amortissement des actifs sont revus à chaque clôture annuelle, et modifiés si nécessaire sur une base prospective.
| 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Note | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net |
| Concessions, marques, licences, enseignes | 1 538 | (26) | 1 512 | 1 574 | (26) | 1 548 | |
| Logiciels | 1 295 | (854) | 441 | 1 185 | (803) | 382 | |
| Autres immobilisations incorporelles | 505 | (161) | 344 | 527 | (165) | 362 | |
| Immobilisations incorporelles | 3 338 | (1 041) | 2 297 | 3 286 | (994) | 2 292 | |
| Goodwill | 10.1.3 | 8 499 | 8 499 | 9 700 | 9 700 | ||
| Total Immobilisations incorporelles et Goodwill | 11 837 | (1 041) | 10 796 | 12 986 | (994) | 11 992 |

| Immobilisations incorporelles | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Concessions, marques, licences, enseignes |
Logiciels | Autres immobilisations incorporelles |
Total | Goodwill | Total Immobilisations incorporelles et Goodwill |
| Au 1er janvier 2018 retraité, valeur nette | 1 667 | 363 | 291 | 2 321 | 10 122 | 12 443 |
| Variation de périmètre | 16 | (4) | 12 | 12 | ||
| Goodwill constatés au cours de l'exercice (1) | 113 | 113 | ||||
| Augmentations et acquisitions | 1 | 66 | 205 | 272 | 272 | |
| Sorties de l'exercice | (3) | (3) | (4) | (7) | ||
| Dotations aux amortissements | (1) | (106) | (53) | (160) | (160) | |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (6) | (6) | (2) | (14) | (1) | (15) |
| Effet des variations de change | (98) | (16) | (114) | (316) | (430) | |
| Autres reclassements et autres mouvements (2) | (31) | 81 | (72) | (22) | (214) | (236) |
| Au 31 décembre 2018 retraité, valeur nette | 1 548 (3) | 382 | 362 (4) | 2 292 | 9 700 | 11 992 |
| Variations de périmètre | (5) | (5) | (5) | |||
| Goodwill constatés au cours de l'exercice | 18 | 18 | ||||
| Augmentations et acquisitions | 2 | 66 | 201 | 269 | 269 | |
| Sorties de l'exercice | 1 | (4) | (4) | (7) | (4) | (11) |
| Dotations aux amortissements | (113) | (64) | (177) | (177) | ||
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (3) | (2) | (4) | (9) | (18) | (27) |
| Effet des variations de change | (14) | (3) | (17) | (88) | (105) | |
| Autres reclassements et autres mouvements (2) | (22) | 115 | (142) | (49) | (1 109) | (1 158) |
| Au 31 décembre 2019, valeur nette | 1 512 (3) | 441 | 344 (4) | 2 297 | 8 499 | 10 796 |
(1) Au 31 décembre 2018, la hausse de 113 M€ résultait principalement (a) de prises de contrôles de différents sous-groupes et d'actifs isolés chez Franprix – Leader Price à hauteur de 76 M€ (note 3.2.2), (b) de la prise de contrôle de Sarenza à hauteur de 16 M€ (note 3.2.1).
(2) En 2019, cette ligne reflète le reclassement en actifs détenus en vue de la vente de Leader – Price pour 1 106 M€. En 2018, cette ligne reflétait d'une part le reclassement en actifs détenus en vue de la vente du segment France Retail et d'autre part la réévaluation du goodwill du périmètre argentin à hauteur de 61 M€ suite à l'application d'IAS 29.
Les actifs générés en interne (principalement des développements informatiques) représentent 92 M€ en 2019 contre 65 M€en 2018.
| (en millions d'euros) | Net | |||
|---|---|---|---|---|
| 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité | |||
| Grande distribution | 8 491 | 9 684 | ||
| France Retail (1)(2) | 5 362 | 6 488 | ||
| E-commerce (France) | 61 | 61 | ||
| Latam Retail | 3 068 | 3 135 | ||
| Argentine | 64 | 66 | ||
| Brésil (GPA alimentaire) | 2 236 | 2 272 | ||
| Colombie | 505 | 501 | ||
| Uruguay | 263 | 296 | ||
| Autres activités | 8 | 16 | ||
| France | 8 | 16 | ||
| Total | 8 499 | 9 700 |
(1) Dont 1 011 M€ correspondant au goodwill reconnu au niveau de Rallye sur le groupe Casino (note 10.4.1).
(2) Dont un montant de 1 106 M€ de goodwill Leader – Price détaché en 2019 lors du classement en IFRS 5.
Au 31 décembre 2019, les immobilisations incorporelles incluent des marques à durée d'utilité indéfinie à hauteur de 1 509 M€ ; ellessont allouées aux groupes d'UGT suivants :
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|
| Latam Retail | 926 | 939 |
| dont Brésil (GPA alimentaire) (1) | 742 | 753 |
| dont Colombie | 159 | 157 |
| dont Uruguay | 25 | 28 |
| France Retail | 573 | 577 |
| dont Casino France | 1 | 1 |
| dont Monoprix (1) | 572 | 576 |
| E-commerce | 9 | 9 |
(1) La ventilation des marques par enseigne du Brésil (GPA alimentaire) et de Monoprix se présente ainsi :
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|
| GPA Alimentaire | 742 | 753 |
| Pão de Açúcar | 231 | 235 |
| Extra | 397 | 404 |
| Assaí | 113 | 115 |
| Autres | 1 | |
| Monoprix | 572 | 576 |
| Monoprix | 552 | 552 |
| Autres | 20 | 24 |
Les immobilisations incorporelles ont fait l'objet de tests de perte de valeur au 31 décembre 2019 selon la méthodologie décrite en note 10.4 « Dépréciation des actifs non courants » ; l'incidence est présentée dans cette même note.
Les immobilisations corporelles sont évaluées au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles.
Les dépenses ultérieures sont comptabilisées à l'actif si elles satisfont aux critères de reconnaissance d'IAS 16. Ces critères sont appréciés avant l'engagement de la dépense.
Les immobilisations corporelles, à l'exception des terrains (non amortissables), font l'objet d'un amortissement linéaire sur la durée d'utilité attendue pour chaque catégorie de biens, avec une valeur résiduelle généralement nulle :
| Nature des biens | Durée d'amortissement |
|---|---|
| ▪ Terrains | - |
| ▪ Constructions (Gros œuvre) | 50 ans |
| ▪ Étanchéité toiture | 15 ans |
| ▪ Protection incendie de la coque | 25 ans |
| ▪ Agencements et aménagements des terrains | 10 à 40 ans |
| ▪ Agencements et aménagements des constructions | 5 à 20 ans |
| ▪ Installations techniques, matériels et outillage industriels | 5 à 20 ans |
| ▪ Matériel informatique | 3 à 5 ans |
Les composants « Étanchéité toiture » et « Protection incendie de la coque » ne sont identifiés en tant qu'immobilisation séparée que lors des rénovations importantes. Dans les autres cas, ils ne sont pas séparés du composant « Gros œuvre ».
Une immobilisation corporelle est décomptabilisée lors de sa sortie ou dès lors qu'il n'est plus attendu aucun avantage économique futur de son utilisation ou de sa sortie. Tout gain ou perte résultant de la décomptabilisation d'un actif (calculé sur la différence entre le produit net de cession et la valeur comptable de cet actif) est enregistré en résultat (« Autres produits et charges opérationnels »), au cours de l'exercice de décomptabilisation.
Les valeurs résiduelles, durée d'utilité et modes d'amortissement des actifs sont revus à chaque clôture annuelle, et modifiés si nécessaire sur une base prospective.
| 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net |
| Terrains et agencements | 960 | (75) | 885 | 1 226 | (80) | 1 146 |
| Constructions et agencements | 3 268 | (1 232) | 2 036 | 3 743 | (1 466) | 2 277 |
| Autres immobilisations corporelles | 6 288 | (4 094) | 2 194 | 6 922 | (4 478) | 2 444 |
| Total immobilisations corporelles | 10 516 | (5 401) | 5 115 | 11 891 | (6 024) | 5 867 |
| (en millions d'euros) | Terrains et Agencements |
Constructions et agencements |
Autres immobilisations corporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2018 retraité, valeur nette | 1 868 | 2 818 | 2 679 | 7 365 |
| Variations de périmètre | 18 | 25 | 34 | 77 |
| Augmentations et acquisitions | 18 | 175 | 686 | 879 |
| Sorties de l'exercice | (65) | (108) | (153) | (326) |
| Dotations aux amortissements | (4) | (138) | (376) | (518) |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (14) | 21 | (66) | (59) |
| Effet des variations de change | (56) | (169) | (88) | (313) |
| Reclassement IFRS 5 | (598) | (396) | (177) | (1 171) |
| Autres reclassements et autres mouvements | (21) | 49 | (95) | (67) |
| Au 31 décembre 2018 retraité, valeur nette | 1 146 | 2 277 | 2 444 | 5 867 |
| Variations de périmètre | (2) | 3 | 1 | |
| Augmentations et acquisitions | 20 | 218 | 631 | 869 |
| Sorties de l'exercice | (21) | (110) | (57) | (188) |
| Dotations aux amortissements | (3) | (125) | (349) | (477) |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (7) | (9) | (54) | (70) |
| Effet des variations de change | (23) | (42) | (15) | (80) |
| Reclassement IFRS 5 | (227) | (273) | (275) | (775) |
| Autres reclassements et autres mouvements | 102 | (134) | (32) | |
| Au 31 décembre 2019, valeur nette | 885 | 2 036 | 2 194 | 5 115 |
Les immobilisations corporelles ont fait l'objet de tests de perte de valeur au 31 décembre 2019 selon la méthodologie décrite en note 10.4 « Dépréciation des actifs non courants » ; l'incidence est présentée dans cette même note.
Les coûts d'emprunts qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif, dont la préparation préalable à l'utilisation ou la vente prévue nécessite un délai substantiel (généralement supérieur à six mois), sont incorporés au coût de cet actif. Tous les autres coûts d'emprunt sont comptabilisés en charges de l'exercice au cours duquel ils sont encourus. Les coûts d'emprunts sont les intérêts et autres coûts supportés par une entreprise dans le cadre d'un emprunt de fonds.
Les intérêts capitalisés s'élèvent à 5 M€ sur l'exercice 2019 contre 11 M€ sur l'exercice 2018 avec un taux d'intérêt moyen respectivement de 6,1 % tout comme 2018.

Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu par le Groupe ou pris en location par le Groupe et au titre duquel est enregistré un droit d'utilisation, pour en retirer des loyers, ou pour valoriser le capital, ou les deux. Dans le Groupe, les immeubles de placement sont constitués de galeries marchandes associées à des enseignes du Groupe et des projets de promotion immobilière.
Après leur comptabilisation initiale, ils sont évalués au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles. Les modes et durées d'amortissement sont identiques à ceux qui sont utilisés pour les immobilisations corporelles.
| 31/12/2019 | 31/12/2018 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net | Brut | Amort. et pertes de valeur |
Net |
| Total immeubles de placement | 609 | (116) | 493 | 603 | (106) | 497 |
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 |
|---|---|---|
| Au 1er janvier, valeur nette | 497 | 494 |
| Variation de périmètre | 4 | 2 |
| Augmentations et acquisitions | 25 | 66 |
| Sorties de l'exercice | (1) | |
| Dotations aux amortissements | (14) | (8) |
| Reprises / (Pertes) de valeur nettes | (4) | (1) |
| Effet des variations de change | (13) | (36) |
| Reclassement IFRS 5 | (20) | (18) |
| Autres reclassements et autres mouvements (1) | 18 | |
| Au 31 décembre, valeur nette | 493 | 497 |
(1) Dont 19 M€ de réévaluation en 2019 chez Libertad en application de la norme IAS 29 au titre de l'économie hyperinflationniste.
Les immeubles de placement s'élèvent à 493 M€ au 31 décembre 2019 dont 72 % (soit 356 M€) concernent la filiale Éxito. À la clôture de l'exercice 2018, ils s'élevaient à 497 M€ (dont 69 % relatif à la filiale Éxito).
Au 31 décembre 2019, la juste valeur de ces immeubles de placement s'élève à 816 M€ (contre 847 M€ au 31 décembre 2018) ; cette juste valeur est déterminée, pour la plupart des immeubles de placement, à partir d'évaluations réalisées par des experts externes indépendants. L'évaluation est réalisée sur la base d'une valeur de marché soutenue par des indicateurs de marché conformément aux standards internationaux d'évaluation et est considérée comme étant une juste valeur de niveau 3.
Les montants comptabilisés en résultat au titre des produits locatifs et des charges opérationnelles des immeubles de placement se résument ainsi :
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|
| Produits locatifs des immeubles de placement | 97 | 86 |
| Charges opérationnelles directes occasionnées par les immeubles de placement : | ||
| - qui ont généré des produits locatifs au cours de l'exercice | (21) | (22) |
| - qui n'ont pas généré de produits locatifs au cours de l'exercice | (32) | (31) |
La norme IAS 36 définit les procédures qu'une entreprise doit appliquer pour s'assurer que la valeur nette comptable de ses actifs n'excède pas leur valeur recouvrable, c'est-à-dire le montant qui sera recouvré par leur utilisation ou leur vente.
La recouvrabilité des immobilisations incorporelles et corporelles est testée dès lors qu'il existe un indice montrant que l'actif a pu perdre de sa valeur et au minimum une fois par an, en fin d'année, pour le goodwill et les immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie.
L'Unité Génératrice de Trésorerie est le plus petit groupe d'actifs qui inclut l'actif et dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie largement indépendantes de celles générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs.
Pour les besoins des tests de dépréciation, les goodwill constatés lors de regroupements d'entreprises sont alloués à des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) ou groupes d'UGT. Ces UGT ou groupes d'UGT représentent le niveau de suivi des goodwill pour les besoins de gestion interne et ne dépassent pas le niveau du secteur opérationnel tel que présenté en note 5 « Information sectorielle », par secteur d'activité.
Outre les sources d'informations externes suivies par le Groupe (environnement économique, valeur de marché des actifs…), les indices de perte de valeur utilisés dans le Groupe dépendent de la nature des actifs :
Les tests de dépréciation consistent à comparer la valeur recouvrable des actifs ou des UGT à leurs valeurs nettes comptables.
La valeur recouvrable d'un actif est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de sortie et la valeur d'utilité. Elle est estimée pour chaque actif isolé. Si cela n'est pas possible, les actifs sont regroupés en groupes d'UGT pour lesquels la valeur recouvrable est alors déterminée.
La juste valeur diminuée des coûts de sortie est le montant qui peut être obtenu de la vente d'un actif lors d'une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, diminué des coûts de sortie. Dans l'activité de la Grande distribution, cette valeur est généralement déterminée en fonction d'un multiple du chiffre d'affaires ou d'EBITDA (résultat opérationnel courant + dotations aux amortissements opérationnels courants).
La valeur d'utilité est égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de l'utilisation continue d'un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d'utilité. Elle est déterminée, en interne ou par des experts externes, à partir :
L'ensemble de ces éléments étant ensuite actualisé en retenant des taux du marché à long terme après impôt qui reflètent les estimations du marché de la valeur temps de l'argent et les risques spécifiques des actifs.

Une perte de valeur est comptabilisée dès que la valeur comptable de l'actif ou de l'UGT à laquelle il appartient excède sa valeur recouvrable. Les pertes de valeur sont comptabilisées en « Autres charges opérationnelles ».
Une perte de valeur comptabilisée les années précédentes est reprise si, et seulement si, il y a eu un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l'actif depuis la dernière comptabilisation d'une perte de valeur. Cependant, la valeur comptable d'un actif augmentée d'une reprise de perte de valeur ne peut excéder la valeur comptable qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif au cours des années précédentes. Une perte de valeur comptabilisée sur un goodwill n'est jamaisreprise.
Les unités génératrices de trésorerie (UGT) retenues correspondent aux filiales opérationnelles du Groupe. Le goodwill de l'UGT groupe Casino s'élève 1 011 M€.
La valeur d'utilité des titres Casino repose sur une méthodologie multicritère comprenant :
Cette méthodologie multicritère intègre des paramètres de marchés par nature évolutifs. En 2019, la valeur d'utilité de cette UGT est calculée à partir d'un taux de croissance à l'infini de 3 % (identique à celui utilisé en 2018) et d'un taux d'actualisation de 8,4 % (contre 8,2 % en 2018). Une hausse du taux d'actualisation de 25 points de base ou d'une baisse de 25 points de base sur le taux de croissance à l'infini servant au calcul de la valeur terminale, n'entrainerait pas de comptabilisation de perte de valeur.
Les valeurs d'utilité des filiales opérationnelles du Groupe ont fait l'objet d'une évaluation et n'ont pas donné lieu à constatation d'une perte de valeur à l'exception de Groupe Go Sport qui a été classé en IFRS 5 au 31 décembre 2019.
Le groupe Casino a défini ses Unités Génératrices de Trésorerie comme suit :
Les indices de pertes de valeur utilisés dans le groupe Casino dépendent de la nature des actifs :
§ actifs affectés aux activités de support (siège et entrepôts) : arrêt d'exploitation du site ou obsolescence de l'outil de production utilisé par le site.
Le groupe Casino utilise également des sources d'information externes (environnement économique, valeur de marché des actifs...).
Les pertes nettes de valeur constatées en 2019 sur goodwill, immobilisations incorporelles, corporelles, immeubles de placement et des actifs au titre des droits d'utilisation s'élèvent à 111 M€ (note 6.5) dont 52 M€ relatifs à des opérations de restructuration (principalement France Retail pour 31 M€ et Latam Retail pour 21 M€) et 59 M€ relatifs à des actifs isolés (essentiellement secteur France Retail pour 55 M€, E-commerce pour 3 M€ et Latam Retail pour 1 M€).
Pour rappel, les tests de perte de valeur pratiqués en 2018 avaient conduit le groupe Casino à enregistrer une perte de valeur sur goodwill, immobilisations incorporelles et corporelles de 68 M€ dont 24 M€ dans le cadre d'opérations de restructuration principalement sur le secteur France Retail et 43 M€ relatifs à des actifs isolés (essentiellement secteurs France Retail pour 41 M€ et E-commerce pour 4 M€).
Le test annuel a consisté à déterminer la valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie (UGT) ou des groupes d'UGT auxquels sont rattachés les goodwill et à la comparer à la valeur nette comptable des actifs concernés. Il est précisé que les goodwill dégagés lors des acquisitions initiales de réseaux sont rattachés à des groupes d'UGT selon les classifications présentées dans la note 10.1.3. De manière ponctuelle, quelques goodwill sont également attachés directement à des UGT.
Le test annuel consiste à déterminer la valeur recouvrable des UGT sur la base de la valeur d'utilité selon le principe indiqué dans la note 10.1. Cette valeur est calculée à partir de l'actualisation, aux taux mentionnés ci-après, des flux de trésorerie prévisionnels après impôt.
| Zone géographique | Taux de croissance à l'infini 2019 (1) |
Taux d'actualisation après impôt 2019 (2) |
Taux de croissance à l'infini 2018 (1) |
Taux d'actualisation après impôt 2018 (2) |
|---|---|---|---|---|
| Activité Grande Distribution | ||||
| France (Grande distribution) | 1,7 % | 5,6 % | 1,9 % | 5,6 % |
| France (autres activités) | 1,7 % et 2,2 % | 5,6 % et 7,9 % | 1,9 % et 2,4 % | 5,6 % et 7,7 % |
| Argentine | 5,0 % | 21,1 % | 4,9 % | 14,4 % |
| Brésil (3) | 4,8 % | 8,4 % | 5,5 % | 10,1 % |
| Colombie (3) | 3,0 % | 8,0 % | 3,0 % | 9,0 % |
| Uruguay | 7,0 % | 11,9 % | 6,1 % | 11,2 % |
Paramètres utilisés pour le calcul des valeurs d'utilité réalisées en interne en 2019 :
(1) Le taux de croissance à l'infini net d'inflation est compris entre 0 % et +1,5 % selon la nature d'activité/enseigne et pays de l'UGT.
(2) Le taux d'actualisation retenu correspond au coût moyen pondéré du capital pour chacun des pays. Celui-ci est calculé au minimum une fois par an lors du test annuel en tenant compte du bêta endetté du secteur, d'une prime de risque marché et du coût de l'endettement du groupe Casino pour le périmètre France et local pour le périmètre international.
(3) Les capitalisations boursières des filiales cotées GPA, Éxito et Cnova s'élèvent respectivement à 5 202 M€, 1 683 M€ et 856 M€ au 31 décembre 2019. Hormis Cnova, elles sont inférieures à leur valeur d'actif net comptable. S'agissant de GPA et Éxito, le groupe Casino s'est référé à la valeur d'utilité dans la réalisation des tests de dépréciation (voir ci-après).
Le test annuel de dépréciation des goodwill, réalisé en fin d'exercice, a conduit le groupe Casino à comptabiliser une perte de valeur au 31 décembre 2019 de 17 M€ liée à l'activité de Restauration en France.
Au regard de l'excédent existant entre la valeur d'utilité et la valeur comptable, le groupe Casino estime, sur la base des événements raisonnablement prévisibles à ce jour, que d'éventuels changements affectant les hypothèses clés mentionnées ci-dessus n'entraîneraient pas la comptabilisation d'une perte de valeur. La variation raisonnable des hypothèses clés correspond, pour le Groupe, à une hausse de 100 points des taux d'actualisation ou une baisse de 25 points du taux de croissance à l'infini servant au calcul de la valeur terminale ou encore une baisse de 50 points du taux de marge d'EBITDA du flux annuel normatif servant au calcul de la valeur terminale.
S'agissant des marques, un test consistant à examiner leur valeur recouvrable selon la méthode des flux de trésorerie actualisés a été réalisé à la clôture. Les principales marques concernent la filiale GPA. L'enseigne Extra, 397 M€ de valeur nette comptable au 31 décembre 2019, est moins sensible au risque de perte de valeur qu'à fin 2018. Aucune perte de valeur n'a été comptabilisée au terme de ces tests au 31 décembre 2019 et la modification raisonnable des principales hypothèses de ces tests aurait abouti à la même conclusion.

Les actifs financiers sont initialement comptabilisés à la juste valeur majorée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition pour les instruments qui ne sont pas évalués à la juste valeur par le biais du résultat. Les coûts de transaction des actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du résultat sont enregistrés dans le compte de résultat.
Le Groupe classe ses actifs financiers selon les trois catégories suivantes :
Ce classement dépend du modèle économique de détention de l'actif défini par le Groupe et des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels des instruments financiers.
La ventilation des actifs financiers entre courants et non courants est déterminée par leur échéance à la date de clôture : inférieure ou supérieure à un an.
Les actifs financiers sont évalués au coût amorti lorsqu'ils ne sont pas désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat, qu'ils sont détenus aux fins d'en percevoir les flux de trésorerie contractuels et donnent lieu à des flux de trésorerie correspondant uniquement au remboursement du principal et aux versements d'intérêts (critère « SPPI »).
Ces actifs sont ultérieurement évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif, diminué des pertes attendues au titre du risque de crédit. Les produits d'intérêts, profits et pertes de change, dépréciations et profits et pertes résultant de la décomptabilisation sont enregistrés en résultat.
Cette catégorie inclut principalement les créances commerciales (sauf les créances sur les établissements de cartes de crédit chez GPA), la trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que d'autres prêts et créances.
Les prêts et créances à long terme non rémunérés ou rémunérés à un taux inférieur à celui du marché sont, lorsque les sommes sont significatives, actualisés.
Cette catégorie enregistre des instruments de dette et des instruments de capitaux propres.
Tous les actifs qui ne sont pas classés comme étant au coût amorti ou à la juste valeur par OCI sont évalués à la juste valeur par résultat. Les profits et pertes nets, y compris les intérêts ou dividendes perçus, sont comptabilisés en résultat.
Cette catégorie comprend principalement les dérivés non qualifiés d'instruments de couverture et des titres de participation non consolidés pour lesquels l'option juste valeur par OCI n'a pas été retenue.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les liquidités et les placements à court terme.
Pour être éligible au classement d'équivalent de trésorerie, conformément à la norme IAS 7, les placements doivent remplir quatre conditions :
Généralement, la trésorerie du Groupe est placée sur des comptes rémunérés ou des comptes de dépôts à terme de moins de 3 mois.
IFRS 9 impose un modèle de reconnaissance de dépréciation des actifs financiers basé sur les pertes de crédit attendues. Ce modèle de dépréciation concerne les actifs financiers évalués au coût amorti y compris les instruments de trésorerie et équivalents de trésorerie, les actifs sur contrats et les instruments de dette évalués à la juste valeur par OCI.
Les principaux actifs financiers du Groupe qui sont concernés sont les créances liées aux activités de crédit brésiliennes, les créances commerciales envers les franchisés / affiliés et les créances locatives.
Pour ses créances commerciales, créances locatives et les actifs sur contrats, le Groupe applique la mesure de simplification d'IFRS 9 permettant d'estimer, dès la comptabilisation initiale de la créance, les pertes de crédit attendues à maturité à l'aide généralement d'une matrice de dépréciation selon la durée de l'impayé.
Pour les autres actifs financiers, le Groupe applique le modèle général.
Un actif financier est décomptabilisé dans les deux cas suivants :
La ventilation des passifs financiers entre courants et non courants est déterminée par leur échéance à la date de clôture : inférieure ou supérieure à un an.
La comptabilisation des « Puts minoritaires » est présentée en note 3.4.1.
Les emprunts et autres passifs financiers au coût amorti sont évalués à l'émission à la juste valeur de la contrepartie reçue, puis au coût amorti, calculé à l'aide du taux d'intérêt effectif (TIE). Les frais de transaction, primes d'émission et primes de remboursement directement attribuables à l'acquisition ou à l'émission d'un passif financier viennent en diminution de la valeur de ce passif financier. Les frais sont ensuite amortis actuariellement sur la durée de vie du passif, selon la méthode du TIE.
Au sein du Groupe, certains passifs financiers au coût amorti et notamment les emprunts font l'objet d'une comptabilité de couverture.
Plusieurs filiales ont des accords d'affacturage inversé (« reverse factoring ») avec des institutions financières afin de permettre à certains fournisseurs de recevoir par anticipation le paiement de leurs créances dans le cours normal des achats effectués. La politique comptable relative à ces opérations est fonction de la modification ou non des caractéristiques des dettes concernées. Ainsi, lorsque les dettes fournisseurs ne sont pas substantiellement modifiées (durée et échéance, contrepartie, valeur faciale), elles sont maintenues en dettes fournisseurs. Dans le cas contraire, elles s'apparentent à une opération de financement et sont présentées dans la composante « Dettes fournisseurs conventionnés » des dettes financières.
Ils représentent principalement les instruments dérivés (voir ci-après). Il n'y a pas de passifs détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire les passifs qui répondent à une intention de réalisation à court terme. Ils sont évalués à la juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées par le compte de résultat. Le Groupe ne détient pas de passifs financiers à des fins de transaction à l'exception de dérivés à la juste valeur par résultat.
Tous les instruments dérivés figurent au bilan à leur juste valeur.
Le Groupe utilise la possibilité offerte par la norme IFRS 9 d'appliquer la comptabilité de couverture :
La comptabilité de couverture est applicable si :
Lorsqu'un instrument financier dérivé n'a pas été (ou n'est plus) qualifié de couverture, ses variations de juste valeur successives sont comptabilisées directement en résultat de la période, au sein de la rubrique « Autres produits et charges financiers ».
La dette financière nette comprend les emprunts et dettes financières incluant les dérivés passifs de couverture et les dettes fournisseurs conventionnés, diminués (a) de la trésorerie et équivalents de trésorerie, (b) des actifs financiers de gestion de trésorerie et des placements financiers, (c) des dérivés actifs de couverture portant sur les emprunts et dettes financières, (d) des actifs financiers consécutifs à une cession significative d'actifs non courants et (e) de la part du Groupe de la filiale vendeuse des actifs nets détenus en vue de la vente.
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers de gestion de trésorerie et placements financiers | 1 | 39 | |
| Actifs financiers consécutifs à une cession significative d'actifs non courants | 31 | 41 | |
| Comptes séquestres et garanties (1) | 371 | 186 | |
| Titres de placement et assimilés | 11.2.1 | 403 | 266 |
| Dérivés actifs sur couverture de juste valeur et dérivés de dette | 11.5.1 | 17 | 34 |
| Autres actifs financiers courants | 11.4.1 | 420 | 300 |
(1) Dont principalement 193 M€ liés à l'opération de refinancement réalisée en novembre 2019 pour Casino (note 2), et pour Rallye : 82 M€ de SICAV bloquées en garantie d'une ligne de crédit de 202 M€ et 20,8 M€ de gages-espèces en garantie de dettes bancaires (5,8 M€ en garantie d'une opération dérivée non incluse dans la sauvegarde et 15 M€ sur une dette bancaire). Au 31 décembre 2018, ces gages-espèces s'élevaient à 100 M€ pour Rallye et 80 M€ pour Foncière Euris.
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|---|
| Equivalents de trésorerie | 1 077 | 1 186 | |
| Disponibilités | 2 598 | 2 621 | |
| Trésorerie brute (1) | 11.4.1 | 3 675 | 3 807 |
| Concours bancaires courants | 11.2.4 | (101) | (149) |
| Trésorerie nette | 3 574 | 3 658 |
(1) Les principales devises composant la trésorerie brute sont l'euro, le real brésilien et le peso colombien pour respectivement 50 %, 29 % et 17 % au 31 décembre 2019, contre 53 %, 29 % et 14 % au 31 décembre 2018.
Au 31 décembre 2019, la trésorerie et les équivalents de trésorerie ne sont soumis à aucune restriction significative.
Les cautions et garanties bancaires sont mentionnées en note 6.11.
La dette financière nette s'élève à 7 178 M€ au 31 décembre 2019 (2018 : 6 502 M€) et comprend les éléments suivants :
| 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | Part non courante |
Part courante |
Total | Part non courante |
Part courante |
Total |
| Emprunts obligataires (1) | 11.2.3 | 6 661 | 1 917 | 8 578 | 6 623 | 1 239 | 7 862 |
| Autres emprunts et dettes financières | 11.2.4 | 1 705 | 2 740 | 4 445 | 2 978 | 1 683 | 4 661 |
| Dérivés passifs de couverture de juste valeur (2) | 11.5.1 | 10 | 8 | 18 | 3 | 3 | 6 |
| Emprunts et dettes financières bruts | 8 376 | 4 665 | 13 041 | 9 604 | 2 925 | 12 529 | |
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur (3) | 11.5.1 | (62) | (17) | (79) | (82) | (34) | (116) |
| Titres de placement et assimilés (4) | 11.1.1 | (54) | (403) | (457) | (8) | (266) | (274) |
| Emprunts et dettes financières (5) | 8 260 | 4 245 | 12 505 | 9 514 | 2 625 | 12 139 | |
| Part Groupe de la filiale vendeuse des actifs nets détenus en vue de la vente |
3.5 | (1 652) | (1 652) | (1 830) | (1 830) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | (3 675) | (3 675) | (3 807) | (3 807) | ||
| Trésorerie active et actifs nets détenus en vue de la vente |
(5 327) | (5 327) | (5 637) | (5 637) | |||
| Dette financière nette | 8 260 | (1 082) | 7 178 | 9 514 | (3 012) | 6 502 | |
| Foncière Euris holding | 165 | 180 | |||||
| Rallye holding | 3 000 | 2 899 | |||||
| Casino, dont : | 4 053 | 3 378 | |||||
| France Retail | 2 282 | 2 724 | |||||
| Latam Retail | 1 550 | 1 018 | |||||
| Latam Electronics | (563) | ||||||
| E-commerce | 221 | 199 | |||||
| Autres | (40) | 45 |
(1) Dont 6 011 M€ et 2 568 M€ respectivement en France et au Brésil au 31 décembre 2019 (au 31 décembre 2018 : dont 6 943 M€ et 919 M€ en France et au Brésil).
(2) Dont 11 M€ et 7 M€ respectivement en France et au Brésil au 31 décembre 2019 (au 31 décembre 2018 : dont 3 M€, 2 M€ et 1 M€ respectivement en France, en Colombie et au Brésil).
(3) Dont 66 M€ et 13 M€ respectivement en France et au Brésil au 31 décembre 2019 (au 31 décembre 2018 : dont 69 M€, 27 M€ et 20 M€ respectivement en France, en Colombie et au Brésil).
(4) Les actifs financiers de couverture courants et les titres de placement et assimilés sont regroupés dans le poste « Autres actifs financiers ».
(5) Le groupe Casino a défini l'agrégat « Emprunts et dettes financières » comme étant la dette financière brute ajustée des dérivés actifs de trésorerie et des autres actifs financiers. Il s'agit de l'agrégat qui est utilisé pour le calcul des covenants tel que défini dans le nouveau RCF (notes: 2 « Opération de refinancement et emploi de financement », 11.5.4 « Gestion de la dette à moyen et long terme de Casino »).
| (en millions d'euros) | Notes | 2019 | 2018 |
|---|---|---|---|
| Emprunts et dettes financières à l'ouverture | 12 529 | 12 117 | |
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur | (116) | (112) | |
| Titres de placement et assimilés | (274) | (47) | |
| Emprunts et dettes financières à l'ouverture retraités | 12 139 | 11 958 | |
| Nouveaux emprunts (1) (3) (6) | 5 198 | 2 837 | |
| Remboursements d'emprunts (2) (3) (6) | (4 357) | (2 497) | |
| Variation de la juste valeur des emprunts couverts | 92 | 92 | |
| Variation des intérêts courus | 54 | (36) | |
| Ecarts de conversion | (61) | (169) | |
| Variation de périmètre (4) | (135) | 302 | |
| Reclassement des passifs financiers associés à des actifs détenus en vue de la vente | (218) | 42 | |
| Variations des autres actifs financiers | (171) | (225) | |
| Autres et reclassements (5) | (36) | (165) | |
| Emprunts et dettes financières à la clôture | 12 505 | 12 139 | |
| Emprunts et dettes financières à la clôture | 11.2.1 | 13 041 | 12 529 |
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur | 11.2.1 | (79) | (116) |
| Titres de placement et assimilés | 11.2.1 | (457) | (274) |
(1) En 2019, les nouveaux emprunts comprennent principalement les opérations décrites ci-après : (a) l'émission chez Quatrim, filiale contrôlée à 100 % par Casino, Guichard-Perrachon, d'un emprunt obligataire et émission chez Casino, Guichard-Perrachon d'un prêt à terme placé auprès d'investisseurs (« Term Loan B ») pour un montant total de 1 800 M€ en novembre 2019 décrit en note 2 et (b) l'émission par le sous-groupe GPA d'un emprunt obligataire pour 8 000 MR\$ soit 1 812 M€ essentiellement suite à l'opération de simplification de la structure du groupe Casino en Amérique latine (voir note 2) et de « promissory notes » de 1 600 MR\$ soit 362 M€ ainsi que des nouveaux emprunts bancaires pour 2 168 MR\$ soit 491 M€, (c) la mise en place de financements au niveau du périmètre holding Rallye de 600 M€.
En 2018, les nouveaux emprunts comprennent principalement les opérations décrites ci-après : (a) les placements obligataires de 200 M€ et 95 MCHF pour respectivement Casino, Guichard-Perrachon et Rallye, (b) l'émission chez GPA de trois emprunts obligataires pour 2 000 MR\$ soit 464 M€ ainsi que des nouveaux emprunts bancaires pour 1 168 MR\$ soit 271 M€, (c) la souscription par Segisor d'un emprunt de 400 M€ et (d) l'utilisation chez Rallye et Éxito de lignes de crédit pour respectivement 950 M€ et 500 milliards de pesos colombiens, soit 143 M€.
(2) En 2019, les remboursements d'emprunts sont liés principalement à Casino, Guichard-Perrachon, Quatrim et Casino Finance pour 1 560 M€ (dont (a) rachats des titres obligataires pour 784 M€ en novembre 2019 décrit en note 2 et (b) remboursement d'un emprunt obligataire pour 675 M€ en août 2019). Éxito et Segisor pour respectivement 1 160 M€ et 204 M€ (dont 198 M€ suite à l'opération de simplification de la structure du groupe Casino en Amérique latine (note 2)), GPA pour 717 M€ et Rallye pour 300 M€.
En 2018, les remboursements d'emprunts sont liés principalement à Rallye pour 956 M€ (dont (a) le remboursement d'emprunts obligataires pour 670 M€ dont un remboursement anticipé, (b) le remboursement d'emprunt de 62 M€ et (c) la tombée des titres négociables à court terme « NEU CP » pour 223 M€, à Casino, Guichard-Perrachon pour 516 M€ (dont (a) rachats des titres obligataires pour 135 M€ et (b) remboursement d'un emprunt obligataire pour 348 M€), GPA pour 583 M€ et Éxito pour 240 M€.
(3) En 2019, les flux de trésorerie de financement se résument par un encaissement net de 417 M€ ; ils sont composés de remboursements d'emprunts pour 4 350 M€ et d'intérêts nets versés hors intérêts sur passifs de loyers pour 432 M€ (note 4.11) compensés à hauteur de 5 199 M€ par de nouveaux emprunts.
En 2018, les flux de trésorerie de financement se résument par un décaissement net de 196 M€ ; ils sont composés de remboursements d'emprunts pour 2 311 M€ et d'intérêts nets versés hors intérêts sur passifs de loyers pour 520 M€ (note 4.11) compensés à hauteur de 2 635 M€ par de nouveaux emprunts.
Mercialys et Via Varejo.
(6) Les variations des titres négociables court terme « NEU CP » sont présentées nettes dans ce tableau.
| Emprunts obligataires (en millions d'euros) |
Devise | Montant nominal (1) |
Taux d'intérêt d'émission (2) |
Date d'émission |
Date d'échéance |
31/12/2019 (3) |
31/12/2018 (3) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Rallye | 1 170 | 1 160 | 1 453 | ||||
| EMTN 2019 | EUR | F : 4,25 % | mars-13 | mars-19 | 300 | ||
| Emprunt obligataire 2020 | EUR | 4 | F : 1,00 % | oct.-13 | (4) | 4 | 4 |
| Emprunt obligataire 2020 | CHF | 67 | F : 4,00 % | nov.-16 | (4) | 66 | 66 |
| EMTN 2021 | EUR | 465 | F : 4,00 % | avr.-14 | (4) | 469 | 468 |
| Emprunt obligataire 2022 | EUR | 200 | F : 5,25 % | oct.-16 | (4) | 188 | 183 |
| EMTN 2023 | EUR | 350 | F : 4,37 % | mai-17 | (4) | 348 | 348 |
| Emprunt obligataire 2024 | CHF | 84 | F : 3,25 % | févr.-18 | (4) | 84 | 84 |
| Casino, Guichard-Perrachon | 3 879 | 4 059 | 5 491 | ||||
| Emprunt obligataire 2019 | EUR | F : 4,41 % | août-12 / avr-13 | août-19 | 681 | ||
| Emprunt obligataire 2020 | EUR | 257 | (5) F : 5,24 % |
mars-12 | mars-20 | 258 | 507 |
| Emprunt obligataire 2021 | EUR | 597 | (5) F : 5,98 % |
mai-11 | mai-21 | 611 | 884 |
| Emprunt obligataire 2022 | EUR | 452 | F : 1,87 % (5) |
juin-17 / janv.-18 | juin-22 | 447 | 732 |
| Emprunt obligataire 2023 | EUR | 720 | F : 4,56 % | janv-13 / mai-13 | janv.-23 | 762 | 766 |
| Emprunt obligataire 2024 | EUR | 900 | F : 4,50 % | mars-14 | mars-24 | 950 | 941 |
| Emprunt obligataire 2025 | EUR | 444 | F : 3,58 % | déc.-14 | févr.-25 | 469 | 451 |
| Emprunt obligataire 2026 | EUR | 508 | F : 4,05 % | août-14 | août-26 | 562 | 530 |
| Quatrim | 800 | 791 | |||||
| Emprunt obligataire 2024 | EUR | 800 | F : 5,88 % | nov.-19 | janv.-24 | 791 | |
| GPA | 2 585 | 2 568 | 918 | ||||
| Emprunt obligataire 2019 | BRL | V : 97,5 % CDI | déc.-16 | déc.-19 | 227 | ||
| Emprunt obligataire 2020 | BRL | 239 | V : 96,0 % CDI | avr.-17 | avr.-20 | 239 | 242 |
| Emprunt obligataire 2020 | BRL | 11 | V : CDI + 0,72 % | juil.-19 | juil.-20 | 11 | |
| Emprunt obligataire 2020 | BRL | 221 | V : CDI + 1,60 % | sept.-19 | août-20 | 221 | |
| Emprunt obligataire 2021 | BRL | 177 | V : 104,75 % CDI | janv.-18 | janv.-21 | 177 | 180 |
| Emprunt obligataire 2021 | BRL | 155 | V : 106,0 % CDI | sept.-18 | sept.-21 | 155 | 158 |
| Emprunt obligataire 2021 | BRL | 11 | V : CDI + 0,72 % | juil.-19 | juil.-21 | 11 | |
| Emprunt obligataire 2021 | BRL | 443 | V : CDI + 1,74 % | sept.-19 | août-21 | 443 | |
| Emprunt obligataire 2022 | BRL | 111 | V : 107,4 % CDI | sept.-18 | sept.-22 | 111 | 112 |
| Emprunt obligataire 2022 | BRL | 177 | V : 105,75 % CDI | janv.-19 | janv.-22 | 177 | |
| Emprunt obligataire 2022 | BRL | 11 | V : CDI + 0,72 % | juil.-19 | juil.-22 | 11 | |
| Emprunt obligataire 2022 | BRL | 443 | V : CDI + 1,95 % | sept.-19 | août-22 | 443 | |
| Emprunt obligataire 2023 | BRL | 55 | V : CDI + 0,72 % | juil.-19 | juil.-23 | 55 | |
| Emprunt obligataire 2023 | BRL | 443 | V : CDI + 2,20 % | sept.-19 | août-23 | 426 | |
| Emprunt obligataire 2024 | BRL | 44 | V : CDI + 0,72 % | juil.-19 | juil.-24 | 44 | |
| Emprunt obligataire 2025 | BRL | 44 | V : CDI + 0,72 % | juil.-19 | juil.-25 | 44 | |
| Total emprunts obligataires | 8 578 | 7 862 |
(1) Correspond au montant nominal des emprunts obligataires en cours au 31 décembre 2019.
(2) F (taux fixe) - V (taux variable) - CDI (Certificado de Depósito Interbancário). Les taux d'intérêts effectifs liés aux emprunts de Casino, Guichard-Perrachon ne reflètent pas les éventuels effets des composantes de réévaluation de dettes liées à des couvertures.
(3) Les montants ci-dessus incluent le cas échéant la composante de réévaluation liée aux couvertures de juste valeur ; les montants sont présentés hors intérêts courus.
(4) Dans le cadre du Plan de sauvegarde de la société Rallye et selon IAS 1 les emprunts obligataires ont été reclassés provisoirement en dette courante.
(5) En novembre 2019, les souches obligataires à échéance 2020, 2021 et 2022 ont été rachetées partiellement à hauteur respectivement de 239 M€, 253 M€ et 292 M€.
| Autres emprunts et dettes financières (en millions d'euros) |
Montant nominal (1) |
Nature du taux |
Date d'émission |
Date d'échéance |
31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Foncière Euris | 198 | 198 | 261 | |||
| Lignes de crédit, autres emprunts et dettes financières (3) |
198 | Variable | (2) | 198 | 261 | |
| Rallye | 1 961 | 2 033 | 1 832 | |||
| Emprunts bancaires (2) | 440 | Variable/Fixe | (2) | 439 | 539 | |
| Crédits syndiqués - lignes de crédit | 1 231 | Variable | (2) | 1 231 | 1 080 | |
| Autres emprunts (3) | 231 | Variable | déc.-22 | 231 | 64 | |
| Titres négociables à court terme « NEU CP » (4) | 59 | Fixe | (2) | 59 | 92 | |
| Intérêts courus (5) | (2) | 73 | 46 | |||
| Concours bancaires courants (10) | 11 | |||||
| Casino | 1 933 | 2 214 | 2 568 | |||
| ● France | ||||||
| Term Loan B | 1 000 | Variable (6) | nov.-19 | janv.-24 | 959 | |
| Titres négociables à court terme « NEU CP » (Casino, Guichard-Perrachon) |
129 | Fixe | (4) | (4) | 129 | 221 |
| TRS Mercialys (Casino, Guichard-Perrachon) | 102 | Variable | juil.-18 | déc.-20 | 102 | 198 |
| Autres (7) | 29 | 100 | ||||
| ● International | ||||||
| GPA | 436 | Variable (8)/ Fixe (9) |
juin-13 à déc.-19 |
janv.-20 à mai-27 |
431 | 223 |
| TRS Via Varejo (GPA) | Variable (8) | déc.-18 | avr.-19 | 49 | ||
| Éxito | 70 | Variable (8) | Juin -17 à déc.-19 |
mars-20 à juin-22 |
71 | 1 048 |
| Ségisor | 196 | Variable | juin-18 | déc.-21 | 195 | 397 |
| Autres (9) | 10 | |||||
| Concours bancaires courants (10) | 101 | 138 | ||||
| Intérêts courus (5) | 197 | 183 | ||||
| Total autres emprunts et dettes financières | 4 445 | 4 661 |
|---|---|---|
| Dont à taux variable | 3 883 | 3 616 |
(1) Correspond au montant au 31 décembre 2019.
(2) Dans le cadre des Plans de sauvegarde des sociétés Foncière Euris et Rallye et selon IAS 1, les emprunts et dettes financières concernées par ces procédures ont été reclassés provisoirement en dette courante.
(3) Au 31 décembre 2019, ces montants correspondent chez Foncière Euris et Rallye à des opérations de dérivés pour respectivement 57 M€ et 231 M€. Ces opérations, ayant fait l'objet d'accords de réaménagement le 25 novembre 2019 (Note 11.2.5), sont hors des plans de sauvegarde des sociétés.
(4) Ces titres négociables à court terme « NEU CP » sont des financements à court terme qui ont une durée généralement inférieure à 12 mois. Au niveau de Rallye, ces financements ne bénéficiant d'aucune sureté spécifique seront apurés selon le plan de sauvegarde (cf note 11.5.5).
(5) Les intérêts courus portent sur la totalité des dettes financières y compris les emprunts obligataires. Ces intérêts courus au niveau de Casino concernent principalement Casino et GPA pour respectivement 136 M€ et 61 M€ au 31 décembre 2019 (au 31 décembre 2018 : Casino et GPA pour respectivement 159 M€ et 19 M€). Au niveau de Rallye, ces intérêts courus s'élèvent à 73 M€ au 31 décembre 2019 contre 46 M€ au 31 décembre 2018.
(6) Cet emprunt est rémunéré sur la base du taux Euribor assorti d'un taux plancher nul augmenté d'une marge de 5,5 %.
(7) Dont 11 M€ relatifs à Cdiscount (au 31 décembre 2018 : 12 M€ et 75 M€ relatifs respectivement à Cdiscount et Franprix-Leader Price).
(8) Les emprunts à taux variable de GPA et Éxito sont majoritairement et respectivement rémunérés sur la base du CDI et IBR.
(9) Dont emprunts à taux fixe pour un montant nul au 31 décembre 2019 (2018 : 8 M€).
(10) Au 31 décembre 2019, les concours bancaires sont localisés en France.
INFO. COMPLÉMENTAIRES
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
RAPPORT DE GESTION
GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
COMPTES CONSOLIDÉS
COMPTES INDIVIDUELS
Les opérations de dérivés sous la forme de ventes à terme et d'opérations d'échange sur actions (equity swaps) conclues principalement par Foncière Euris et Rallye pour des montants respectifs de 85 M€ et 231 M€, à la date des accords de réaménagement, ne sont pas soumis aux plans de sauvegarde conformément aux dispositions de l'article L. 211-40 du Code monétaire et financier. Cet article autorise la résiliation, la compensation et l'exercice des sûretés au titre des contrats financiers nonobstant l'ouverture d'une procédure de sauvegarde. Les autres règles dérogatoires des procédures de sauvegarde restent néanmoins applicables à ces contrats.
Le 25 novembre 2019, Foncière Euris et Rallye ont annoncé un accord avec leurs banques respectives sur l'ensemble de leurs opérations de dérivés.
Les principes prévus par les Accords de réaménagement, applicables à toutes les sociétés concernées, sont notamment les suivants :
Concernant les Echéanciers de remboursement, ceux-ci sont propres à chaque société avec une date au plus tard au 30 juin 2023 (dès lors que 50 % des encours seront remboursés au 31 décembre 2022 et que le ratio de couverture est de 120 %) pour Foncière Euris et une date au plus tard au 31 décembre 2022 (après un remboursement de 50 % au plus tard le 30 juin 2021) pour Rallye. Les sociétés bénéficient dans chaque cas de la faculté de mettre en œuvre un remboursement anticipé desdites opérations de dérivés.
Ces accords de réaménagement n'ont pas eu d'impacts significatifs dans les états financiers et ont été traités comme une modification de dettes au sens d'IFRS 9.
Chez Foncière Euris, le solde des opérations de dérivés est passé de 85 M€ à la date des accords, à 57 M€ au 31 décembre 2019, sous l'effet de l'imputation des cessions de la participation dans le centre commercial de Poznan et d'actions Mercialys.
Par ailleurs, la société Rallye a fait une annonce sur la possibilité d'un refinancement de ses opérations dérivées(note 15).
À l'ouverture des procédures de sauvegarde, l'endettement financier brut des Sociétés (hors créances au titre d'opérations de dérivés) se décomposait comme suit :
| (en millions d'euros) | Rallye | Foncière Euris |
|---|---|---|
| Créances sécurisées par des nantissements de comptes-titres portant sur : | ||
| § des actions Casino | 1 153 | |
| § des actions Rallye | 114 | |
| § des actions de filiales de Rallye (autres que Casino) | 204 | |
| Créances non sécurisées (Rallye : y.c. les financements obligataires) | 1 566 | 23 |
| Total à l'ouverture des procédures de sauvegarde | 2 923 | 137 |
| Intérêts courus de la dette rattachée au plan de sauvegarde | 39 | 5 |
| Total au 31 décembre 2019 | 2 962 | 142 |
Au 31 décembre 2019, le groupe Casino dispose de lignes de crédit confirmées non utilisées pour un montant total de 2,7 Md€, qui se décompose de la façon suivante :
| (en millions d'euros) | Taux | Échéance | |||
|---|---|---|---|---|---|
| < à 1 an | > à 1 an | Autorisées | Utilisées | ||
| Lignes syndiquées | |||||
| Casino, Guichard-Perrachon, Casino Finance, Monoprix (1) |
Variable (1) | 2 220 | 2 220 | ||
| Lignes bilatérales (2) | |||||
| Autres lignes bancaires confirmées | |||||
| Casino (4) | Variable (3) | 389 | 111 | 500 | 54 |
| Total | 389 | 2 331 | 2 720 | 54 |
(1) En 2019, les lignes syndiquées comprennent (a) le RCF de 2 000 M€ à échéance octobre 2023 (octobre 2022 si la souche obligataire à échéance janvier 2023 n'est pas refinancée à cette date) rémunéré sur la base du taux Euribor limité à zéro, augmenté d'une marge variant selon le montant du tirage et selon le niveau du ratio « Emprunts et dettes financières »/EBITDA des segments France Retail et E-commerce ainsi que de la holding Segisor (avec un maximum de 3,50 %), (b) une ligne de 198 M€ à échéance février 2021 rémunérée sur la base du taux Euribor augmenté d'une marge variant selon le montant du tirage et selon le niveau du ratio DFN/EBITDA du groupe Casino et (c) une ligne de 25 M\$ échéance juillet 2022 rémunérée sur la base du taux US Libor, augmenté d'une marge variant selon le niveau du ratio DFN/EBITDA du groupe Casino.
Le coût de l'endettement financier net est constitué de l'ensemble des résultats produits par les éléments constitutifs de la trésorerie et équivalents de trésorerie et des emprunts et dettes financières pendant la période, notamment les produits et résultats de cession des équivalents de trésorerie, la charge d'intérêts attachée aux emprunts et dettes financières, les résultats de couverture de taux (y compris la part inefficace) et les effets de change y afférents ainsi que les coûts liés aux dettes fournisseurs conventionnés.
Il s'agit des produits et charges de nature financière qui ne font pas partie du coût de l'endettement financier net.
Sont compris notamment dans cette rubrique : les dividendes reçus des sociétés non consolidées, les coûts de mobilisation de créancessans recours et opérations assimilées, les résultats d'actualisation (y compris l'actualisation des provisions de retraite), les variations de juste valeur des dérivés actions et les pertes de valeur et résultats de cession des actifs financiers hors trésorerie et équivalents de trésorerie.
Cette rubrique comprend également les effets de change hors ceux portant sur les éléments constitutifs de trésorerie et équivalents de trésorerie et des emprunts et dettes financières qui sont présentés en coût de l'endettement financier net ainsi que ceux liés à la part efficace des couvertures comptables d'opérations d'exploitation qui sont présentés en résultat opérationnel.
Les escomptes financiers obtenus pour paiement rapide sont portés en produits financiers pour la part correspondant au taux normal d'intérêt du marché et en réduction du prix d'achat pour le supplément.
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|
| Résultat de cession des équivalents de trésorerie | ||
| Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie | 39 | 37 |
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie | 39 | 37 |
| Charges d'intérêts sur opérations de financement après couverture (1) | (528) | (490) |
| Coût de l'endettement financier brut | (528) | (490) |
| Coût de l'endettement financier net | (489) | (453) |
| Dont France Retail | (161) | (141) |
| Dont Latam Retail | (184) | (169) |
| Dont E-commerce | (12) | (10) |
(1) Les charges d'intérêts sur opérations de financement après couverture 2019 comprennent onze mois de coût de la dette avant opération de refinancement et un mois de coût de la dette après opération de refinancement (note 2)
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|
| Produits financiers de participation | 1 | |
| Gains de change (hors opérations de financement) | 53 | 34 |
| Produits d'actualisation et de désactualisation | 1 | 2 |
| Variation positive de juste valeur des dérivés hors couverture (1) | 106 | 11 |
| Variation positive de juste valeur des actifs financiers (1) | 5 | 2 |
| Autres produits financiers (2) | 108 | 83 |
| Autres produits financiers | 274 | 132 |
| Pertes de change (hors opérations de financement) | (63) | (44) |
| Charges d'actualisation et de désactualisation | (6) | (7) |
| Intérêts financiers sur les passifs de loyers (note 7.1.2) | (268) | (218) |
| Variation négative de juste valeur des dérivés hors couverture (1) | (141) | (59) |
| Variation négative de juste valeur des actifs financiers (1) | (14) | (41) |
| Coût de mobilisation de créances sans recours et opérations assimilées | (77) | (81) |
| Charges liées à l'hyperinflation en Argentine | (10) | (13) |
| Autres charges financières | (119) | (89) |
| Autres charges financières | (698) | (552) |
| Autres produits et charges financiers | (424) | (420) |
(1) En 2019, la charge nette 44 M€ reflète principalement (a) la variation de valeur du TRS GPA (-6 M€) et du forward GPA (-9 M€) ainsi que les dividendes perçus et des coûts de portage associés à ces instruments pour respectivement 2 M€ et -13 M€, (b) les incidences liées à d'autres instruments dérivés pour -3 M€. En 2018, la charge nette 86 M€ reflète principalement (a) la variation de valeur du TRS GPA (5M€) et du forward GPA (-17 M€) ainsi que les dividendes perçus et des coûts de portage associés à ces instruments pour respectivement 3 M€ et -14 M€, (b) les incidences liées à d'autres instruments dérivés pour -3 M€, et enfin (c) la variation de valeur des equity swaps Mercialys contractés par Foncière Euris et Rallye (-30 M€).
(2) Dont 45 M€ d'intérêts relatifs aux crédits des taxes PIS & COFINS chez GPA en 2019. En 2018 : dont 101 MR\$ (soit 23 M€) au titre des intérêts reconnus sur la créance Paes Mendonça chez GPA.
Le groupe Casino a signé avec des établissements financiers des contrats de TRS et forward portant sur des actions de GPA qui ont tous pour caractéristique d'être sans livraison physique des titres, le dénouement se faisant en numéraire. Les contrats prévoient que les contreparties bancaires de ces instruments vendront ces titres sur le marché à la fin de la vie des instruments. En cas de dénouement, le groupe Casino reçoit ou verse la différence entre le produit de revente et les montants décaissés par la contrepartie bancaire pour acquérir les titres en début de vie des instruments. Ces contrats donnent au groupe Casino les bénéfices économiques de la propriété des titres (exposition financière à l'évolution des cours de bourse des filiales et encaissement des dividendes), en revanche le groupe Casino n'a pas la propriété juridique des titres et ne dispose pas des droits de vote attachés. Les contrats sont les suivants :
§ En décembre 2011, le groupe Casino a contracté avec un établissement financier un TRS portant sur 7,9 millions d'ADR GPA (actions de préférence cotées aux États-Unis) ayant une maturité initiale de 2,5 ans. Le contrat a fait l'objet d'une extension le 23 décembre 2016 puis le 27 octobre 2017. L'instrument porte désormais un intérêt d'Euribor 3 mois + 1,99 % et est à échéance juin 2020 avec un début de dénouement le 1er avril 2020. Ce TRS est un dérivé évalué à la juste valeur dont les variations sont constatées en résultat. Au 31 décembre 2019, l'instrument porte sur 7,8 millions de titres (soit 2,9 % du capital de GPA) et un notionnel de 332 M€ et présente une juste valeur de - 177 M€ (contre 7,8 millions de titres, 332 M€ de notionnel et - 172 M€ de juste valeur au 31 décembre 2018).
La juste valeur de cet instrument est déterminée sur la base d'une approche liquidative à la date de clôture en prenant une hypothèse de revente par les établissements financiers au cours de bourse spot. Une appréciation de 10 % du cours de l'action aurait conduit à une réduction de la perte au titre de l'exercice à hauteur de 15 M€. Une dépréciation de 10 % du cours de l'action aurait conduit à la même incidence mais de sens contraire.
§ Le groupe Casino a contracté fin décembre 2012 avec un établissement financier un forward portant sur 5,8 millions d'actions GPA ayant une maturité initiale de 2 ans. Le contrat a fait l'objet d'une extension et d'une réduction du nominal de 105 M\$ (soit 95 M€) décaissés le 28 juillet 2016 puis de nouvelles extensions en juin 2017. L'instrument, qui portait sur 5,8 millions de titres au 31 décembre 2018, a été dénoué entre août et décembre 2019. Le montant décaissé en 2019 s'élève à 109 M€ (contre une juste valeur de - 101 M€ au 31 décembre 2018).
Par ailleurs, Foncière Euris et Rallye avaient pris, au cours des exercices antérieurs, des positions sur des titres de la société Mercialys au travers d'instruments dérivés (equity swaps) portant respectivement sur 3,5 % et 2,0 % du capital au 31 décembre 2018 (soit un total de 5 061 405 actions Mercialys, ne donnant aucun droit de vote à Foncière Euris et Rallye, représentant un montant notionnel de 90 M€). Ces equity swaps pouvaient être dénoués à tout moment à la seule initiative de Foncière Euris ou de Rallye de façon monétaire exclusivement, sauf pour un notionnel correspondant à 1,00 % du capital de Mercialys pour lequel Foncière Euris a exercé en 2019 l'option qu'elle détenait pour un dénouement physique. Sur l'exercice 2019, ces transactions dérivées ont fait l'objet de dénouement et/ou cessions tels qu'à la clôture la juste valeur de ces instruments dérivés résiduels est proche de zéro, contre - 29 M€ au 31 décembre 2018.

Les tableaux ci-dessous présentent le classement des actifs financiers selon les nouvelles catégories de la norme IFRS 9 suite à son entrée en vigueur à compter du 1er janvier 2018.
| Ventilation par catégorie d'instruments | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | Valeurs des actifs financiers |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
Actifs financiers à la juste valeur par OCI |
Instruments de couverture comptable |
Actifs financiers au coût amorti |
||
| Au 31 décembre 2019 | ||||||||
| Autres actifs non courants (1) | 6.9 | 454 | 57 | 29 | 62 | 306 | ||
| Clients et comptes rattachés | 6.7 | 839 | 22 | 817 | ||||
| Autres créances (1) | 6.8 | 666 | 1 | 665 | ||||
| Autres actifs financiers courants | 11.1.1 | 420 | 6 | 17 | 397 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | 3 675 | 17 | 3 658 | ||||
| Au 31 décembre 2018 | ||||||||
| Autres actifs non courants (1) | 6.9 | 452 | 57 | 36 | 82 | 277 | ||
| Clients et comptes rattachés | 6.7 | 925 | 28 | 897 | ||||
| Autres créances (1) | 6.8 | 888 | 7 | 8 | 873 | |||
| Autres actifs financiers courants | 11.1.1 | 300 | 1 | 2 | 34 | 263 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | 3 807 | 17 | 3 790 | ||||
(1) Hors actifs non financiers.
Le tableau ci-dessous présente les passifs financiers par catégorie d'instruments.
| Ventilation par catégorie d'instruments | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | Valeurs des passifs financiers |
Passifs comptabilisés au coût amorti |
Passifs liés aux puts sur intérêts ne donnant pas le contrôle |
Instruments dérivés |
||
| Au 31 décembre 2019 | |||||||
| Emprunts obligataires | 11.2.3 | 8 578 | 8 578 | ||||
| Autres emprunts et dettes financières | 11.2.4 | 4 463 | 4 445 | 18 | |||
| Dettes liées aux engagements de rachat d'intérêts ne donnant pas le contrôle |
3.4.1 | 170 | 170 | ||||
| Passifs de loyers | 7.1.1 | 4 679 | 4 679 | ||||
| Dettes fournisseurs | 6 604 | 6 604 | |||||
| Autres dettes (1) | 6.10 | 2 118 | 1 883 | 235 | |||
| Au 31 décembre 2018 retraité | |||||||
| Emprunts obligataires | 11.2.3 | 7 862 | 7 862 | ||||
| Autres emprunts et dettes financières | 11.2.4 | 4 667 | 4 661 | 6 | |||
| Dettes liées aux engagements de rachat d'intérêts ne donnant pas le contrôle |
3.4.1 | 194 | 194 | ||||
| Passifs de loyers | 7.1.1 | 4 385 | 4 385 | ||||
| Dettes fournisseurs | 6 790 | 6 790 | |||||
| Autres dettes (1) | 6.10 | 2 229 | 1 866 | 363 |
(1) Hors passifs non financiers
Les évaluations à la juste valeur sont détaillées en 3 niveaux selon la hiérarchie de juste valeur suivante :
La juste valeur des instruments financiers négociés sur des marchés actifs est basée sur les cotations au jour de clôture du bilan. Un marché est considéré comme actif si les cotations sont aisément et régulièrement disponibles d'une bourse, de négociants, de courtiers, d'un évaluateur ou d'une agence de réglementation et que ces cotations sont basées sur des transactions régulières. Ces instruments sont classés en niveau 1.
La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur un marché actif (notamment les investissements dans des fonds de Private Equity ainsi que les dérivés de gré à gré) est déterminée à l'aide de techniques d'évaluation. Ces différentes méthodes maximisent l'utilisation de données de marché observables, si disponibles, ou des informations en provenance des gérants des fonds. Ces informations font l'objet d'une recherche active, de sorte que les estimations ne se fondent sur les estimations propres du Groupe qu'en complément ou à défaut de données observables ou en provenance des gérants. Si tous les éléments requis pour le calcul de la juste valeur de l'instrument sont observables, cet instrument est classé en niveau 2.
Si un ou plusieurs des principaux éléments de calcul ne sont pas basés sur des données de marché observables, l'instrument est classé en niveau 3.
Les tableaux ci-dessous présentent une comparaison de la valeur comptable et de la juste valeur des actifs et des passifs consolidés, autres que ceux dont les valeurs comptables correspondent à des approximations raisonnables des justes valeurs tels que les créances clients, les dettes fournisseurs, la trésorerie et équivalents de trésorerie, les concours bancaires.
| Valeur | Juste | Niveau de juste valeur | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | comptable | niveau 1 | niveau 2 | niveau 3 | |
| Au 31 décembre 2019 | |||||
| Actifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||
| Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat (1) | 41 | 41 | 1 | 40 | |
| Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par OCI (1) | 52 | 52 | 4 | 22 | 26 |
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur (2) | 79 | 79 | 79 | ||
| Dérivés actifs de couverture des flux de trésorerie et de couverture d'investissement net (2) |
1 | 1 | 1 | ||
| Autres dérivés actifs | 22 | 22 | 9 | 6 | 7 |
| Au 31 décembre 2018 | |||||
| Actifs comptabilisés à la juste valeur : | |||||
| Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat (1) | 36 | 36 | 2 | 34 | |
| Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par OCI (1) | 72 | 72 | 12 | 28 | 32 |
| Dérivés actifs de couverture de juste valeur (2) | 116 | 116 | 116 | ||
| Dérivés actifs de couverture des flux de trésorerie et de couverture d'investissement net (2) |
7 | 7 | 7 | ||
| Autres dérivés actifs | 22 | 22 | 11 | 2 | 9 |
(1) La juste valeur des actifs financiers comptabilisés à la juste valeur est généralement déterminée en utilisant les techniques d'évaluation usuelles. Ils correspondant notamment à des investissements dans des fonds de Private Equity qui sont valorisés sur la base des données les plus récentes fournies par les gérants de ces fonds. Ces évaluations de juste valeur sont généralement de niveau 3. Les actifs financiers pour lesquels une juste valeur n'a pu être déterminée de manière fiable, ne sont pas présentés dans cette note.
(2) Les instruments dérivés font l'objet d'une évaluation (interne ou externe) sur la base des techniques d'évaluations usuelles de ce type d'instruments. Les modèles d'évaluation intègrent les paramètres observables de marché (notamment la courbe des taux d'intérêt) et la qualité de contrepartie. Les dérivés de couverture de juste valeur sont quasi intégralement adossés à des emprunts financiers.
| Valeur | Juste | Niveau de juste valeur | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | comptable | valeur | niveau 1 | niveau 2 | niveau 3 | |
| Au 31 décembre 2019 | ||||||
| Passifs comptabilisés à la juste valeur : | ||||||
| Dérivés passifs de couverture de juste valeur (1) | 18 | 18 | 18 | |||
| Dérivés passifs de couverture des flux de trésorerie et de couverture d'investissement net (1) |
41 | 41 | 41 | |||
| Autres dérivés passifs(1) | 195 | 195 | 195 | |||
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle(2) |
170 | 170 | 170 | |||
| Passifs non comptabilisés à la juste valeur : | ||||||
| Emprunts obligataires (3) | 8 578 | 7 465 | 5 049 | 2 416 | ||
| Autres emprunts et dettes financières (4) | 4 445 | 4 369 | 1 957 | 2 412 | ||
| Passifs de loyers | 4 679 | 4 679 | 4 679 | |||
| Au 31 décembre 2018 retraité | ||||||
| Passifs comptabilisés à la juste valeur : | ||||||
| Dérivés passifs de couverture de juste valeur (1) | 6 | 6 | 6 | |||
| Dérivés passifs de couverture des flux de trésorerie et de couverture d'investissement net (1) |
15 | 15 | 15 | |||
| Autres dérivés passifs(1) | 349 | 349 | 349 | |||
| Dettes liées aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle(2) |
194 | 194 | 194 | |||
| Passifs non comptabilisés à la juste valeur : | ||||||
| Emprunts obligataires (3) | 7 862 | 7 710 | 6 803 | 907 | ||
| Autres emprunts et dettes financières (4) | 4 661 | 4 672 | 4 672 | |||
| Passifs de loyers | 4 385 | 4 385 | 4 385 |
(1) Les instruments dérivés font l'objet d'une évaluation (interne ou externe) sur la base des techniques d'évaluations usuelles de ce type d'instruments. Les modèles d'évaluation intègrent les paramètres observables de marché (notamment la courbe des taux) et la qualité de contrepartie. Les dérivés de couverture de juste valeur quasi intégralement adossés à des emprunts financiers.
(2) La juste valeur relative aux engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle est déterminée en appliquant les formules de calcul du contrat et est, le cas échéant, actualisée ; ces formules sont considérées comme représentatives de la juste valeur et utilisent notamment des multiples de résultat net (note 3.4.1).
(3) La valeur de marché a été déterminée pour les emprunts obligataires Casino cotés sur la base du dernier prix de marché à la date de clôture.
(4) La juste valeur des autres emprunts a été déterminée sur la base d'autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des flux de trésorerie en tenant compte du risque de crédit du Groupe et des conditions de taux d'intérêt à la date de clôture.
Les principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de marché (risque de change, risque de taux d'intérêt et risque sur action), de contrepartie et de liquidité.
Pour gérer son exposition aux risques de variation des taux d'intérêt et des cours de change, le Groupe utilise des instruments financiers dérivés tels que des swaps de taux, des options de taux (caps, floors, swaptions), des swaps de devises, des opérations de change à terme et des options de change. Il s'agit d'instruments de gré à gré négociés avec des contreparties bancaires de premier rang. La majorité de ces opérations ou instruments dérivés est éligible à la comptabilité de couverture.
Cependant, afin de mettre en œuvre une gestion plus dynamique et plus flexible de ses expositions de taux ou de change, le Groupe a la possibilité d'avoir une part, minoritaire et strictement encadrée, d'instruments non éligibles à la comptabilité de couverture, en ligne avec la politique en la matière d'un grand nombre de sociétés.
Le tableau ci-dessous récapitule les instruments dérivés par nature du risque couvert et classification comptable :
| (En millions d'euros) | Notes | Risque de taux d'intérêt |
Risque de change |
Autres risques de marché |
31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Actif | ||||||
| Dérivés - à la juste valeur par le résultat | 6.8.1 / 6.9 / 11.1.1 | 6 | 16 | 22 | 22 | |
| Dérivés - couverture de flux de trésorerie | 6.8.1 | 1 | 1 | 8 | ||
| Dérivés - couverture de juste valeur | 6.8.1 / 6.9 / 11.1.1 | 69 | 10 | 79 | 116 | |
| Total dérivés actif | 69 | 17 | 16 | 102 | 146 | |
| dont non courant | 6.9 | 62 | 16 | 78 | 104 | |
| dont courant | 6.8.1 / 11.1.1 | 7 | 17 | 24 | 42 | |
| Passif | ||||||
| Dérivés - à la juste valeur par le résultat | 6.10 | 4 | 4 | 187 | 195 | 349 |
| Dérivés - couverture de flux de trésorerie | 6.10 | 41 | 41 | 15 | ||
| Dérivés - couverture de juste valeur | 11.2 | 11 | 7 | 18 | 6 | |
| Total dérivés passif | 56 | 11 | 187 | 254 | 370 | |
| dont non courant | 6.10 / 11.2 | 50 | 9 | 59 | 308 | |
| dont courant | 6.10 / 11.2 | 6 | 11 | 178 | 195 | 62 |
Au 31 décembre 2019, les dérivés de couverture de juste valeur présentent un solde net de 61 M€ (montant notionnel de 4 372 M€). Ils se décomposent en (i) des dérivés « risque de taux » en France pour 55 M€ ainsi que (ii) des dérivés « risque de change » et « risque de taux » au Brésil pour 6 M€, pour des montants notionnels de respectivement 4 160 M€ et 211 M€. L'intégralité de ces dérivés de taux et de change est adossée à des emprunts bancaires ou obligataires libellés soit dans la même devise soit dans une devise différente de celle de l'entité qui emprunte. L'inefficacité mesurée sur les couvertures de juste valeur n'est pas significative.
Au 31 décembre 2019, la réserve de couverture de flux de trésorerie futurs incluse dans les capitaux propres représente un solde débiteur de 32 M€ (2018 : solde débiteur de 9 M€ net d'impôt). Ces dérivés sont liés (i) au périmètre France et sont en relation avec des achats de marchandises dans des devises autres que l'euro (principalement le dollar), représentant une
couverture d'achats futurs pour un montant notionnel de 148 M\$ (132 M€ – note 11.5.2) et (ii) au périmètre colombien pour un montant notionnel de 55 M€. Par ailleurs, pour la France, la comptabilité de couverture de flux de trésorerie, en termes de couverture de taux, est appliquée pour des emprunts à taux variables pour un montant notionnel de 1 559 M€ au 31 décembre 2019. L'inefficacité mesurée sur les couvertures de flux futurs n'est pas significative.
La juste valeur des instruments dérivés non qualifiés de couverture comptable au sens d'IFRS 9 s'élève à - 173 M€ au 31 décembre 2019 (2018 : - 327 M€) ; ils portent sur les instruments de TRS sur les titres de GPA, à hauteur de - 177 M€ en 2019 (2018 : -272 M€) (note 11.3.2).
L'évaluation des dérivés au 31 décembre 2019 a été effectuée en prenant en compte l'ajustement de crédit de valeur (CVA) et l'ajustement de débit de valeur (DVA) conformément à IFRS 13. L'incidence de ces ajustements est non significative.
La dette brute en France du Groupe est principalement composée d'émissions obligataires émises à taux fixe et du Term Loan B (5 849 M€ et 1 000 M€ de montant nominal à fin décembre 2019 – note 11.2.3). Cette dette obligataire peut faire l'objet d'une couverture à travers des swaps de taux qui la variabilise, mis en place le plus souvent à la date d'émission ; ces couvertures sont toutes qualifiées de couverture comptable.
Au 31 décembre 2019, le groupe Casino dispose d'un portefeuille résiduel de 56 swaps et options de taux contractés avec une dizaine de contreparties bancaires. La maturité de ces instruments s'échelonne entre 2020 et 2026.
Cette dette obligataire au 31 décembre 2019 après la gestion du risque de taux reste à taux fixe pour 39 % (2 641 M€), à taux variable capé pour 23 % (1 607 M€), et à taux variable pour 38 % (2 601 M€).
| Impact variation coût de l'endettement net | 10,62 % | 7,45 % | |
|---|---|---|---|
| Coût de l'endettement financier net | 11.3.1 | 489 | 453 |
| Variation de 1 % des taux d'intérêts | 52 | 34 | |
| Position nette à taux variable | 5 993 | 4 627 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11.1.2 | (3 675) | (3 806) |
| Total dette à taux variable | 9 668 | 8 433 | |
| Autres emprunts et dettes financières à taux variable (3)(4)(5) | 11.2.4 | 2 916 | 3 486 |
| Emprunts obligataires à taux variable du Brésil (2) | 11.2.3 | 2 585 | 921 |
| Emprunts obligataires à taux variable Rallye (1) | 365 | ||
| Term Loan B | 959 | ||
| Dettes obligataires à taux variable capé Casino Guichard Perrachon (1) | 607 | 1 847 | |
| Emprunts obligataires à taux variable Casino, Guichard-Perrachon (1) | 2 601 | 1 814 | |
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 retraité |
(1) Correspond aux dettes obligataires à taux fixe pour un montant nominal de 6 849 M€ (2018 : 6 808 M€) (note 11.2.3) pour lesquelles un montant nominal de 4 208 M€ au 31 décembre 2019 (en 2018 : 4 026 M€) fait l'objet, après swap, d'une exposition à taux variable dont un montant de 1 607 M€ à taux variable capé ou flooré.
(2) Montant nominal.
(3) Hors intérêts courus.
(4) Concernant le Brésil, comprend des dettes financières émises en réais, en dollars ou en euros pour un montant de 1 947 MR\$ (431 M€) qui ont été swappées en réais à taux variables (2018 : 974 MR\$ soit 219 M€).
(5) Concernant la Colombie, comprend des dettes financières émises en pesos ou en dollars pour un montant de 259 MdsCOP (70 M€) qui ont été swappées en pesos à taux variable (2018 : 1 860 MdsCOP soit 499M€ qui ont été swappés à taux variable).
À structure d'endettement financier net et politique de gestion constante, une hausse annuelle uniforme des taux de 100 points de base aurait conduit à une augmentation de 10,62 % du coût de l'endettement (soit une hausse de 53 M€). Une baisse des taux de 100 points de base aurait conduit à une diminution de 7,0 % du coût de l'endettement (soit une baisse de 34 M€). Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les cours de change, sont supposées rester constantes.
Par la diversification géographique de ses activités, le Groupe est exposé au risque de conversion des bilans et comptes de résultat de ses filiales hors Zone euro ainsi qu'au risque de transaction pour les opérations qui ne sont pas réalisées en euros.
Le risque de conversion (ou risque de change bilanciel) est le risque par lequel une évolution défavorable des cours de change pourrait détériorer le bilan, le compte de résultat et par conséquent les ratios de structure financière du Groupe, lors de la conversion en euros dans les comptes consolidés du Groupe des comptes des filiales étrangères hors Zone euro.
Le risque de change transactionnel est le risque par lequel une évolution défavorable des cours de change pourrait détériorer un flux de trésorerie libellés en devises.
En matière de risque de change transactionnel, la politique du Groupe vise à couvrir les expositions budgétaires hautement probables, liées principalement aux flux monétaires résultant d'achats effectués dans une devise différente de sa monnaie fonctionnelle, notamment pour les achats de marchandises effectués en dollars US couverts par des achats à terme de devises. Il s'agit d'instruments de gré à gré négociés avec des contreparties bancaires de premier rang. La majorité de ces opérations ou instruments dérivés est éligible à la comptabilité de couverture.
Généralement, le Groupe effectue ces couvertures avec des instruments ayant les mêmes échéances que les approvisionnements budgétés.
160 FONCIÈRE EURIS | Rapport Annuel 2019
En matière de risque de change financier, l'exposition au risque de change issue des dettes financières libellées dans une autre devise que celle de l'entité emprunteuse est par ailleurs intégralement couverte, à moins que les dettes ne soient elles-mêmes documentées en comptabilité de couverture d'investissement net.
L'exposition nette du Groupe, basée sur les montants notionnels après prise en compte des couvertures, se concentre sur le dollar US (hors devises fonctionnelles des entités) :
| (en millions d'euros) | Total exposé 2019 | Dont USD | Total exposé 2018 |
|---|---|---|---|
| Créances commerciales exposées | (23) | (12) | (33) |
| Autres actifs financiers exposés | (101) | (75) | (146) |
| Dérivés à la juste valeur par le résultat exposés | 271 | 271 | 272 |
| Dettes fournisseurs exposées | 263 | 233 | 231 |
| Dettes financières exposées | 245 | 245 | 874 |
| Autres passifs financiers exposés | 42 | 42 | |
| Exposition brute dette / (créance) | 697 | 704 | 1 198 |
| Autres actifs financiers couverts | 94 | 94 | |
| Dettes fournisseurs couvertes | 85 | 82 | 116 |
| Dettes financières couvertes | 229 | 229 | 872 |
| Autres passifs financiers couverts | 32 | 32 | |
| Exposition nette dette / (créance) | 257 | 267 | 210 |
| Couverture d'achats futurs | 132 | 132 | 206 |
| Dettes liées aux engagements de rachat d'intérêts ne donnant pas le contrôle exposées (1) |
104 | 104 | 119 |
(1) Les variations de juste valeur (y compris les incidences liées aux variations de change) des dettes liées aux engagements de rachat d'intérêts ne donnant pas le contrôle n'ont pas d'impact sur le résultat. En effet, ces transactions étant traitées comme des transactions entre actionnaires, les variations sont enregistrées en capitaux propres (note 3.4.1).
Au 31 décembre 2018, l'exposition bilancielle nette d'un montant de 210 M€ portait principalement sur le dollar US.
Une appréciation de 10 % de l'euro aux 31 décembre 2019 et 2018 par rapport aux devises auxquelles le Groupe est exposé, aurait pour conséquence une hausse du résultat à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêt, sont supposées rester constantes.
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 |
|---|---|---|
| Dollar américain | 25 | 27 |
| Autres devises | (1) | (3) |
| Total | 24 | 24 |
Une dépréciation de 10 % de l'euro aux 31 décembre 2019 et 2018 par rapport à ces devises, conduirait à des incidences de sens contraire.
En cas d'appréciation de 10 % de l'euro par rapport aux principales devises, les incidences sur la conversion des éléments du compte de résultat et des capitaux propres des filiales dont la monnaie fonctionnelle n'est pas l'euro seraient les suivantes:
| 2019 | 2018 retraité | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Real brésilien | Peso colombien | Peso colombien | ||
| Revenus totaux | (1 124) | (291) | (1 042) | (292) | |
| ROC | (39) | (14) | (52) | (13) | |
| Résultat net | (10) | (1) | (24) | (1) | |
| Capitaux propres | (466) | (167) | (581) | (72) |
Une dépréciation de 10 % de l'euro aurait eu les mêmes incidences, mais de sens contraire.
Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables sont supposées rester constantes.
| 2019 | 2018 | |||
|---|---|---|---|---|
| Cours en devises pour un euro | clôture | moyen | clôture | moyen |
| Real brésilien (BRL) | 4,5157 | 4,4143 | 4,4440 | 4,3096 |
| Peso colombien (COP) | 3 692,38 | 3 672,20 | 3 726,09 | 3 487,48 |
| Peso argentin (ARS)(1) | 67,2695 | 67,2695 | 43,0451 | 43,0451 |
| Peso uruguayen (UYP) | 41,7621 | 39,4526 | 37,1753 | 36,2481 |
| Dollar américain (USD) | 1,1234 | 1,1194 | 1,1450 | 1,1806 |
| Zloty polonais (PLN) | 4,2568 | 4,2971 | 4,3014 | 4,2617 |
| Leu Roumain (RON) | 4,7830 | 4,7457 | 4,6635 | 4,6540 |
(1) En application de la norme IAS 29, les états financiers de Libertad ont été convertis au taux de clôture.
Au 31 décembre 2019, le Groupe ne détient pas d'investissements financiers dans des sociétés cotées autres que ses filiales ou de titres auto-détenus.
Le Groupe peut utiliser des instruments dérivés (total return swaps sans option d'achat, forward, call, put) sur actions ayant pour objet de construire synthétiquement une exposition économique à des actions cotées de ses filiales (note 11.3.2) ou de couvrir synthétiquement une exposition économique en cas de baisse des marchés actions. La valeur comptable retenue pour ces instruments correspond à l'estimation de la valorisation à la date de clôture fournie par un établissement financier. La valorisation de ces instruments tient compte de paramètres de marché tels les taux de change, le cours de bourse et les taux d'intérêt.
Le Groupe est exposé au risque de contrepartie sur différents aspects : par ses activités opérationnelles, ses activités de placement de trésorerie et ses produits dérivés de couverture de taux et de change. Le Groupe surveille de façon régulière le risque de ses contreparties à l'aide de plusieurs indicateurs objectifs et assure une diversification de son exposition en privilégiant les contreparties les moins risquées (en se fondant notamment sur la notation des établissements et les engagements réciproques des contreparties avec le Groupe).
La politique du Groupe est de vérifier la santé financière de tous les clients qui souhaitent obtenir des conditions de paiement à crédit. Les soldes clients font l'objet d'un suivi régulier et par conséquent, l'exposition du Groupe aux créances irrécouvrables n'est pas significative. L'encours des créances clients est analysé ci-dessous:
| Actifs | Actifs échus non dépréciés à la date de clôture | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | non échus non dépréciés |
Retard n'excédant pas 1 mois |
Retard compris entre 1 et 6 mois |
Retard supérieur à 6 mois |
Total | Actifs dépréciés |
Total |
| 31/12/2019 | 582 | 79 | 120 | 162 | 361 | (104) | 839 |
| 31/12/2018 retraité | 704 | 99 | 83 | 169 | 351 | (130) | 925 |
Concernant le risque de crédit relatif aux autres actifs financiers du Groupe, c'est-à-dire la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les actifs financiers disponibles à la vente, les prêts, les dépôts judiciaires versés par GPA et certains instruments financiers dérivés, l'exposition du Groupe liée aux défaillances éventuelles des tiers concernés est limitée, avec une exposition maximale égale à la valeur comptable de ces instruments. Le Groupe a une politique de gestion de la trésorerie qui encadre les placements de trésorerie et d'équivalents de trésorerie auprès de différentes contreparties disposant d'une notation de premier rang et dans des instruments disposant également d'une notation de premier rang.
Les financements bancaires et obligataires du Groupe contiennent les clauses d'engagement et de défaut habituelles de ce type de contrat, notamment le maintien de l'emprunt à son rang (pari-passu), la limitation des sûretés attribuées aux autres prêteurs (negative pledge) et le défaut croisé (cross default).
Par ailleurs, le Groupe effectue des cessions de créances sans recours sans implication continue au sens IFRS 7 et effectue également des opérations de financement des fournisseurs (« reverse factoring »).
La procédure de sauvegarde protège les entreprises qui ne sont pas en état de cessation des paiements et a pour objectif de leur laisser le temps de réaménager leur endettement (qui peut être étalé sur une période maximum de 10 ans) et d'assurer leur pérennité. Elle suspend dans l'attente de l'établissement d'un plan de sauvegarde, le paiement des dettes antérieures à l'ouverture de la procédure. Le Tribunal de commerce de Paris a arrêté le 28 février 2020 les plans de sauvegarde de l'ensemble des sociétés.
C'est dans ce contexte que les états financiers consolidés du Groupe ont été élaborés, en application du principe de continuité d'exploitation.
Dans le cadre de cette procédure de sauvegarde, Foncière Euris, Rallye et ses filiales sous procédure, entendent gérer le risque de liquidité par la restructuration de leurs dettes et la poursuite sereine de leurs activités afin d'assurer l'intégrité du groupe et consolider sa situation financière dans un environnement stabilisé.
Par jugements du 28 février 2020, le Tribunal de Commerce de Paris a arrêté les engagements d'amortissement figurant dans les propositions d'apurement du passif tels que décrits dans le communiqué de presse des Sociétés en date du 9 décembre 2019. Les profils d'amortissement de l'endettement financier résultant des engagements liés aux mécanismes de nantissement de comptes titres sont décrits en note 11.5.5.
Ces profils d'amortissement prennent pour hypothèses :
Les Sociétés disposent de trois types de ressources pour faire face à leurs passifs :
rang pourront porter sur un nombre maximum d'environ 44 millions d'actions Casino.
Les échéanciers de Foncière Euris et Rallye notamment sont détaillésinfra.
La société Rallye détient une participation directe de 33,68 % dans le capital de la société Casino, Guichard-Perrachon et 19,03 % indirectement à travers ses filiales Cobivia, HMB et Alpétrol. Cette participation directe et indirecte dans le capital de Casino représente 56,7 millions de titres, au 31 décembre 2019 dont 40,6 % du capital de Casino étaient nanties au profit d'établissement financiers en garantie de prêts et de lignes de crédit, et 8,7 % étaient nanties au titre des opérations de dérivés.
Au 31 décembre 2019, 26 747 876 actions Rallye et 1 106 215 actions Mercialys détenues par Foncière Euris étaient nanties au profit de ses banques.
L'approche du groupe Casino pour gérer le risque de liquidité est de s'assurer dans la mesure du possible qu'il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs lorsqu'ils arriveront à échéance, dans des conditions de marché normales ou dans un environnement dégradé.
Cette analyse de liquidité est réalisée à la fois au périmètre France Retail (en prenant en compte la mutualisation de la trésorerie, via des accords de cash pooling, de la majorité des entités françaises contrôlées) et pour chacune des filiales internationales du groupe Casino.
Toutes les filiales du périmètre de la holding Casino, Guichard-Perrachon font parvenir au Groupe un reporting hebdomadaire de trésorerie et la mise en place de nouvelles sources de financement fait l'objet d'une validation de la Direction Corporate Finance.
Au 31 décembre 2019, la situation de liquidité du groupe Casino s'appuie sur :
Casino,Guichard-Perrachon bénéficie des financements suivants au 31 décembre 2019 (France Retail) :
Casino, Guichard-Perrachon peut également se financer via des titres négociables à court terme « NEU CP » ; leurs encours au 31 décembre 2019 s'élèvent à 129 M€ ; ces financements sont réalisés dans le cadre d'un programme dont le plafond s'élève à 2 000 M€ et dont la disponibilité varie en fonction des conditions de marchés et de l'appétit des investisseurs.
Les principales actions entreprises dans la gestion du risque de liquidité sont :
L'accès au marché des titres négociables à court terme « NEU CP » demeure soumis aux conditions de marchés et à l'appétit des investisseurs pour le crédit Casino. L'accès au marché est limité depuis mai 2019 dans un contexte de volatilité accrue (mise en sauvegarde de Rallye, abaissement de la notation du Groupe par S&P et Moody's et volatilité sur les marchés) Cet encours s'élève à 129 M€ au 31 décembre 2019 (vs 221 M€ au 31 décembre 2018). Par ailleurs, le groupe Casino effectue des cessions de créances sans recours et sans implication continue au sens IFRS 7 et effectue également des opérations de financement des fournisseurs.
Les dettes fournisseurs au 31 décembre 2019 incluent un montant de 1 594 M€ (dont 445 M€, 1 092 M€ et 57 M€ respectivement liés aux segments France Retail, Latam Retail et E-commerce) ayant fait l'objet d'un programme de « reverse factoring » vs 1 832 M€ au 31 décembre 2018 (dont 704 M€, 971 M€ et 157 M€ respectivement liés aux segments France Retail, Latam Retail et E-commerce).
Dans le cadre de l'exercice de gestion de sa liquidité à moyen et long terme, le groupe Casino a anticipé la maturité de février 2021 sur son RCF Euro et a lancé, en septembre 2019, le refinancement de l'ensemble de ses lignes confirmées par une nouvelle ligne de crédit confirmée de 2 Md€ de maturité octobre 2023 (octobre 2022 si la souche obligataire à échéance janvier 2023 n'est pas refinancée à cette date).
21 banques françaises et internationales ont souscrit à cette ligne. Cet exercice a permis d'augmenter de deux ans la maturité moyenne des lignes confirmées de 1,6 an à 3,6 ans.
Le groupe Casino a également su démontrer son accès au marché des capitaux publics et privés en levant deux financements en novembre 2019 : un prêt à terme sécurisé de 1 Md€ et une dette obligataire sécurisée de 800 M€. Ces deux financements, de maturité janvier 2024, ont été largement sursouscrits et ont permis de refinancer, par anticipation, une valeur nominale de 784 M€ d'obligations existantes de maturité 2020, 2021 et 2022 et de rembourser les lignes de crédit tirées pour 630 M€. La maturité moyenne de la dette du Groupe est ainsi passée de 3,3 ans à 3,8 ans.
Les conditions relatives aux nouveaux financements reflètent les abaissements de notation du groupe Casino par Moody's (B2, perspective négative) et S&P (B, perspective négative) qui ont suivi l'entrée en sauvegarde de Rallye, Foncière Euris et ses maisons mères. Le tableau ci-dessous détaille la notation de Moody's et de Standard & Poor's des instruments financiers suite à l'opération de refinancement :
| Notation des instruments financiers | Moody's | Standard & Poor's |
|---|---|---|
| Casino, Guichard-Perrachon | B2, perspective négative le 23 octobre 2019 |
B, perspective négative le 28 mai 2019 |
| Obligations sécurisées (High Yield) | B1, perspective négative le 19 novembre 2019 |
B+, perspective négative le 22 octobre 2019 |
| Term Loan B | B1, perspective négative le 19 novembre 2019 |
B+, perspective négative le 22 octobre 2019 |
| Obligations issues du programme EMTN | B3, perspective négative le 23 octobre 2019 |
B, perspective négative le 28 mai 2019 |
| Titres subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) | Caa1, perspective négative le 23 octobre 2019 |
CCC le 28 mai 2019 |
L'émission obligataire High-Yield, émise par Quatrim, est sécurisée par les titres de L'Immobilière Groupe Casino, filiale à 100 % de Quatrim qui détient des actifs immobiliers (hors actifs immobiliers de Monoprix, de Franprix Leader Price et certains actifs dont la cession était/est en cours).
Dans le cadre du Nouveau RCF et Term Loan B, Casino a accordé des sûretés sur les titres, les principaux comptes bancaires et créances intra-groupes de ses principales filiales opérationnelles et holdings françaises détenant les participations du Groupe en Amérique latine.
La dette RCF est également soumise à des « maintenance covenants » testés trimestriellement à partir du 31 mars 2020.
Hormis ces financements, les dettes de Casino, Guichard-Perrachon et de ses filiales principales (GPA, Éxito et Monoprix) ne font l'objet d'aucun collatéral ni d'actifs garantis (à l'exception des prêts GPA souscrits auprès de la BNDES, pour un montant de 6 M€ à fin décembre 2019).
À la date de clôture, les covenants auxquels est soumis Casino, Guichard-Perrachon sur une fréquence annuelle se résument ainsi :
| Nature des covenants à respecter | Nature des financements soumis à covenants | Fréquence des tests |
Résultat des covenants au 31/12/2019 |
|---|---|---|---|
| Dette financière Nette consolidée (1)/ EBITDA Consolidé (3) < 3,5 |
§ Ligne de crédit syndiquée de 198 M€ | 3,29x | |
| Dette financière Nette consolidée (2)/ EBITDA Consolidé (3) < 3,5 |
§ Ligne de crédit syndiquée de 25 M\$ | Annuelle | 2,33x |
(1) La dette financière nette telle que définie dans ces contrats bancaires peut être différente de celle présentée dans les états financiers consolidés (note 11.2) ; elle est composée des dettes financières brutes incluant les dérivés passifs de couverture, diminués (i) de la trésorerie et équivalents de trésorerie, (ii) des actifs financiers de gestion de trésorerie et placements financiers, (iii) des dérivés actifs placés en comptabilité de couverture sur des emprunts et dettes financières et (iv) des actifs financiers consécutifs à une cession significative d'actifs non courants.
Au 31 décembre 2019, ces ratios sont respectés.
À partir du 31 mars 2020, Casino, Guichard-Perrachon sera soumis sur le périmètre France Retail et E-Commerce et sur une fréquence trimestrielle (sur la base d'agrégats 12 mois glissants) aux covenants suivants (non testés au 31 décembre 2019) :
| Nature du covenant à respecter (France et E-commerce) | Nature des financements soumis à covenants |
Fréquence des tests | |
|---|---|---|---|
| Dette Financière (1) / EBITDA (2) < 7,75 (3) | |||
| EBITDA (2) / coût de l'endettement financier net > 2,25 | RCF de 2 000 M€ | Trimestrielle |
À noter que les obligations et titres négociables à court terme « NEU CP » de Casino, Guichard-Perrachon ne sont soumis à aucun covenant financier.
Les documentations du RCF, du Term Loan B et du High Yield, mises en place lors des refinancements fin 2019, incorporent des restrictions usuelles pour les emprunts de catégorie High Yield sur l'ensemble du Groupe (hors Latam et sociétés détenues à moins de 50 % mais incluant certaines holdings présentées dans le secteur Latam (notamment Segisor)), portant notamment sur le versement de dividendes par Casino, Guichard-Perrachon, les ventes d'actifs tels que définis dans la documentation, l'endettement additionnel, les sûretés additionnelles ou encore les garanties émises.
Le Term Loan B et le High Yield Bond incluent également des covenants dits « incurrence covenants » qui ne seront testés que lors de la survenance d'événements particuliers ou afin de permettre certaines transactions, notamment :
(1) 50 % du Résultat Net Part du Groupe (RNPG) avec minimum de 100 M€ par an dès 2021 et 100 M€ supplémentaires utilisables en une ou plusieurs fois pendant la durée de vie des instruments.
indépendante ou complémentaire en fonction des différentes transactions envisagées :
Les financements bancaires et obligataires du groupe Casino contiennent généralement des clauses d'engagement et de défaut usuelles pour ce type de contrats notamment : maintien de l'emprunt à son rang (« pari passu »), limitation des suretés attribuées aux autres prêteurs (« negative pledge ») et défaut croisé (« cross default »).
L'essentiel de la documentation de financement bancaire portant sur le reliquat de dettes qui continue de subsister après l'opération de refinancement de novembre 2019 de Casino contient des clauses de changement de contrôle, étant définie comme l'acquisition du contrôle de Casino par un tiers, autre que Rallye et ses affiliés. La mise en œuvre des clauses de changement de contrôle constituerait un cas de remboursement anticipé obligatoire ou d'annulation des lignes de crédit confirméessur décision individuelle des prêteurs.
L'ensemble de la documentation de financement obligataire de Casino portant sur le reliquat de dettes qui continue de subsister après l'opération de refinancement de novembre 2019 contient des clauses de changement de contrôle, à l'exception de la documentation relative aux 600 M€ de titres super subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis en 2005. La notion de changement de contrôle est définie par deux éléments cumulatifs :
Les conséquences sur les financements obligataires seraient les suivantes :
Dans le cadre de l'opération de refinancement, les différentes documentations incluent également des clauses de changement de contrôle portant sur trois entités :
La réalisation d'un cas de changement de contrôle offrirait la possibilité aux prêteurs d'annuler individuellement leurs engagements (limité à un tiers du nominal du RCF dans le cas d'un changement de contrôle de Monoprix). Dans le cadre de la dette obligataire High Yield, Quatrim (émetteur de l'instrument, filiale détenue à 100 % par Casino, Guichard - Perrachon), devrait lancer une offre de rachat (à un prix prédéfini) à laquelle les investisseurs auront la possibilité de participer.
La majorité des autres contrats de financement du groupe Casino contiennent des clauses imposant le respect de ratios financiers et sont principalement localisés dans les filiales Monoprix, GPA et Segisor :
| Filiale | Nature du covenant à respecter | Fréquence des tests |
Nature des financements soumis à covenants | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Monoprix | Dette financière nette / EBITDA < 2,5(4) | Annuelle | § Ligne de crédit syndiquée de 111 M€ | ||
| GPA (1) | Dette nette (2) ne doit pas être supérieure aux capitaux propres (3) |
Trimestrielle / semestrielle / |
§ Tous les financements obligataires et une | ||
| Dette nette consolidée / EBITDA < 3,25 | annuelle | partie des financements bancaires | |||
| Segisor | Dette financière nette / valeur de titres de GPA < 50 %(5) |
Trimestrielle | § Emprunts bancaires de 196 M€ (note 11.2.4) | ||
(1) L'ensemble des covenants de GPA s'entend sur les données consolidées de GPA.
(2) Dette minorée de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des clients.
(3) Capitaux propres consolidés (part du Groupe et intérêts ne donnant pas le contrôle).
(4) Le covenant de Monoprix est déterminé sur la base de ses comptes consolidés.
(5) Le covenant de Ségisor est déterminé sur la base de ses comptes individuels.
Au 31 décembre 2019, ces ratios sont respectés.
(1) Tels que définis dans les contrats bancaires.
Le tableau ci-dessous représente l'échéancier de remboursement des passifs financiers constatés au 31 décembre 2019, pour leur montant nominal y compris les intérêts et sans tenir compte de l'actualisation.
Au titre de Foncière Euris et Rallye périmètre Holding, l'échéancier de remboursement des passifs financiers et les frais financiers présentés intègrent :
§ Au niveau de Foncière Euris, le remboursement des opérations de dérivéstel que décrit en note 11.2.5.
Pour la partie des instruments financiers dérivés, le tableau a été élaboré sur la base des flux contractuels à payer ou à recevoir nets ou bruts selon la modalité de règlement des instruments. Lorsque le montant à payer ou à recevoir n'est pas fixe pour les instruments de taux, le montant présenté a été déterminé par référence à la courbe de taux d'intérêt prévalant à la date de clôture.
Concernant les instruments de TRS et de Forward décrits en note 11.3.2, les flux présentés dans le tableau ci-dessous reflètent d'une part les intérêts à payer, et d'autre part les montants de juste valeur des instruments tels que déterminés à la date de clôture.
| (en millions d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/2019 |
Flux de trésorerie contractuels |
Moins d'un an |
Montant dû entre 1 et 2 ans |
Montant dû entre 2 et 3 ans |
Montant dû entre 3 et 5 ans |
Montant dû dans 5 ans et plus |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers | |||||||
| Emprunts obligataires et autres emprunts | 13 023 | 15 755 | 2 153 | 2 178 | 1 559 | 7 000 | 2 865 |
| Passifs de loyers | 4 679 | 6 325 | 1 015 | 907 | 856 | 1 452 | 2 095 |
| Dettes liées à des engagements de rachat des intérêts ne donnant pas le contrôle |
170 | 178 | 112 | 28 | 38 | ||
| Dettes fournisseurs et autres passifs financiers | 8 485 | 8 485 | 8 342 | 4 | 37 | 102 | |
| Total | 26 357 | 30 743 | 11 622 | 3 089 | 2 443 | 8 527 | 5 062 |
| Instruments financiers dérivés | |||||||
| entrées de trésorerie | 299 | 297 | 1 | 1 | |||
| sorties de trésorerie | (521) | (519) | (1) | (1) | |||
| Contrats dérivés réglés en net | 14 | 8 | 4 | 2 | |||
| Total | (152) | (208) | (214) | 4 | 2 |

11.5.5 Propositions d'apurement du passif lié aux plans de sauvegarde
Au 2 mars 2020, 100 % des créanciers (sécurisés ou non) (représentant 137 M€) ont accepté le plan d'apurement du passif
L'échéancier de remboursement sur 10 années prévoit : un remboursement annuel de 5 % de la créance à partir de la date du troisième anniversaire du plan et jusqu'en 2029, en 2030 Rallye solde les 65 % restants. La dernière annuité de l'échéancier pourra, le cas échéant, être remboursée par la voie d'un refinancement.
Au 2 mars 2020, 71 % des créanciers (soit 2 075 M€) ont accepté le plan de sauvegarde.
Concernant Foncière Euris et le périmètre Rallye Holding, le traitement comptable du rééchelonnement des dettes liées aux plans de sauvegarde est en cours d'étude.
11.5.6 Risques liés à la mise en oeuvre des plans de sauvegarde de Foncière Euris, Rallye et ses filiales
Les plans de sauvegarde ont été arrêtés le 28 février 2020 pour une durée de dix ans. Leur exécution reste sous la surveillance des commissaires à l'exécution des plans. Toute modification substantielle au sens de l'article L.626-26 du Code de commerce requerrait l'approbation du Tribunal de commerce de Paris. Si les sociétés en sauvegarde n'exécutent pas leurs engagements dans le délai fixé par les plans, le Tribunal peut, à la demande d'un créancier, d'un commissaire à l'exécution du plan, du ministère public ou d'office, prononcer la résolution du plan. En cas de cessation de paiement constatée par le Tribunal au cours de l'execution des plans, celui-ci ouvre une procédure de redressement judiciaire, sauf si le redressement est manifestement impossible auquel cas une procédure de liquidation judiciaire sera ouverte.
Les capitaux propres regroupent deux catégories de propriétaires : les propriétaires de la société mère d'une part (actionnaires de Foncière Euris), et les détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle d'autre part (intérêts ne donnant pas le contrôle des filiales). Une participation ne donnant pas le contrôle est définie comme la part d'intérêt dans une filiale qui n'est pas attribuable directement ou indirectement à une société mère (ci-après « intérêts ne donnant pas le contrôle »).
Les transactions réalisées avec les intérêts ne donnant pas le contrôle induisant une variation de parts d'intérêt de la société mère sans perte de contrôle affectent uniquement les capitaux propres car le contrôle ne change pas au sein de l'entité économique. Les flux de trésorerie provenant de variations de parts d'intérêts dans une filiale intégrée globalement, qui n'aboutissent pas à une perte de contrôle (cette notion englobant les augmentations de parts d'intérêts), sont intégrés dans les flux nets de trésorerie liés aux activités de financement.
Dans le cas d'une acquisition d'une participation complémentaire dans une filiale consolidée par intégration globale, le Groupe comptabilise la différence entre le coût d'acquisition et la valeur comptable des intérêts ne donnant pas le contrôle en variation des capitaux propres attribuables aux actionnaires de Foncière Euris. Les frais attachés à ces opérations sont également enregistrés au sein des capitaux propres. Il en est de même pour les frais attachés aux cessions sans perte de contrôle. Concernant la cession d'intérêts majoritaires induisant une perte de contrôle, le Groupe constate une cession à 100 % des titres détenus suivie, le cas échéant, d'une acquisition à la juste-valeur de la part conservée. Ainsi, le Groupe constate un résultat de cession, présenté en « Autres produits opérationnels » ou en « Autres charges opérationnelles », sur la totalité de sa participation (part cédée et part conservée), revenant à réévaluer la partie conservée par le résultat. Les flux de trésorerie provenant de l'obtention ou de la perte de contrôle dans une filiale sont affectés aux flux nets de trésorerie des activités d'investissement.
Le classement en capitaux propres dépend de l'analyse spécifique des caractéristiques de chaque instrument émis par le Groupe. Un instrument est considéré comme un instrument de capitaux propres, si les deux conditions suivantes sont réunies:
Le Groupe examine également les modalités particulières des contrats afin de s'assurer de l'absence d'obligation indirecte de rachat des instruments de capitaux propres en trésorerie, par la remise d'un autre actif financier ou encore par la remise d'actions d'une valeur sensiblement supérieure au montant de trésorerie ou de l'autre actif financier à remettre.
En particulier, un instrument dont le remboursement est à l'initiative du Groupe et dont la rémunération est subordonnée au versement d'un dividende est classé en capitaux propres.
Dès lors qu'il existe une composante « dette », cette dernière est évaluée de manière séparée et classée en « dette financière ».
Les frais internes et externes, lorsqu'ils sont éligibles et directement attribuables aux opérations de capital ou sur instruments de capitaux propres,sont comptabilisés, nets d'impôt, en diminution des capitaux propres. Les autres frais sont portés en charges de l'exercice.
Les actions détenues en propre sont enregistrées à leur coût d'acquisition en diminution des capitaux propres. Le produit de la cession éventuelle de ces actions est inscrit directement en augmentation des capitaux propres, de sorte que les éventuelles plus ou moins-values de cession, nettes de l'effet d'impôt attaché, n'affectent pas le résultat net de l'exercice.
Les options sur actions propres sont traitées selon leurs caractéristiques comme des instruments dérivés, des instruments de capitaux propres ou des passifs financiers.
Les options qualifiées de dérivés sont enregistrées à la juste valeur par le compte de résultat. Les options qualifiées d'instruments de capitaux propres sont enregistrées en capitaux propres pour leur montant initial ; les variations de valeur ne sont pas comptabilisées. Le traitement comptable des passifs financiers est décrit en note 11.
Foncière Euris a résilié avec date d'effet au 28 mai 2019 le contrat de liquidité conclu avec Exane BNP Paribas.
Dans le cadre d'un programme de rachat approuvé en Assemblée générale ordinaire, Foncière Euris est autorisée à procéder à l'achat d'actions de la société en vue notamment :
En vertu des autorisations données au Conseil d'administration, le montant global des augmentations de capital pouvant être réalisées, immédiatement ou à terme, autrement que par incorporation de bénéfices, réserves ou primes, ne doit pas excéder une valeur nominale de 200 M€.
Le capital social s'élève à 149 M€. Il est composé de 9 913 283 actions de 15 € de valeur nominale.
Les primes d'émission, de fusion et d'apport sont celles de la société mère.
Foncière Euris détient 537 209 actions d'autocontrôle via des sous-filiales.
Les réserves consolidées comprennent :
En début d'année 2005, le groupe Casino a émis 600 000 titres « super subordonnés » à durée indéterminée (TSSDI) représentant une valeur de 600 M€. Le remboursement éventuel de cet instrument est à l'initiative du groupe Casino et sa rémunération est subordonnée au versement d'un dividende au titre des actions ordinaires au cours des 12 derniers mois. Les titres sont rémunérés au taux de Constant Maturity Swap à 10 ans + 100 bp (le taux ne peut pas excéder 9 %). En 2019, le coupon moyen s'est établi à 1,65 % (contre 1,93 % en 2018).
Le groupe Casino a procédé le 18 octobre 2013 à la mise sur le marché d'une émission obligataire hybride perpétuelle de 750 M€ portant sur 7 500 titres. Le remboursement éventuel de cet instrument est à l'initiative du groupe Casino avec une première option non exercée le 31 janvier 2019, la suivante intervenant le 31 janvier 2024. Le coupon initial de ces titres était de 4,87 % jusqu'au 31 janvier 2019. Depuis cette date, et en application du prospectus, le coupon a été revu à 3,992 %. Ce taux sera revu tous les cinq ans.
En raison des caractéristiques particulières, de durée et de rémunération, ces instruments sont classés en capitaux propres – Intérêts ne donnant pas le contrôle, soit pour un montant total de 1 350 M€.
Les frais d'émission nets de l'effet d'impôt ont été imputés sur les capitaux propres.
170 FONCIÈRE EURIS | Rapport Annuel 2019
| (en millions d'euros) | Couverture de flux de trésorerie |
Couverture d'investissement net |
Ecarts de conversion (note 12.5.2) |
Ecarts actuariels |
Instruments de capitaux propres (1) |
Instruments de dettes (1) |
Total Autres réserves Part du groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2018 retraité | (5) | 5 | (554) | (30) | (18) | (1) | (603) |
| Variations | 4 | (1) | (166) | (3) | (166) | ||
| Au 31/12/2018 retraité | (1) | 4 | (720) | (33) | (18) | (1) | (769) |
| Variations | (8) | (7) | 5 | (2) | 5 | 1 | (6) |
| Au 31/12/2019 | (9) | (3) | (715) | (35) | (13) | (775) |
(1) Instruments évalués à la juste valeur par les autres éléments du résultat global (OCI).
Les écarts de conversion, positifs ou négatifs, sont liés à l'évaluation au taux de clôture des capitaux propres des filiales étrangères et de la fraction des créances et des dettes faisant partie de l'investissement net dans les filiales étrangères.
Les écarts de conversion se décomposent selon le tableau suivant, et l'on constate une variation négative de 111 M€ sur 2019, dont +5 M€ impactant les capitaux propres part du Groupe.
| 31/12/2019 | 31/12/2018 | retraité | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) Pays |
Part du groupe |
Intérêts ne donnant pas le contrôle |
Ecart de conversion total |
Part du groupe |
Intérêts ne donnant pas le contrôle |
Ecart de conversion total |
| Brésil | (558) | (4 260) | (4 818) | (578) | (4 168) | (4 746) |
| Argentine | (63) | (184) | (247) | (55) | (135) | (190) |
| Colombie | (84) | (497) | (581) | (92) | (557) | (649) |
| Uruguay | (21) | (112) | (133) | (11) | (69) | (80) |
| Etats-Unis | 5 | 14 | 19 | 5 | 14 | 19 |
| Pologne | 9 | 18 | 27 | 14 | 10 | 24 |
| Océan Indien | (3) | (9) | (12) | (3) | (9) | (12) |
| Total | (715) | (5 030) | (5 745) | (720) | (4 914) | (5 634) |
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 |
|---|---|---|
| Couverture de flux de trésorerie et réserve de coût de couverture (1) | (19) | 16 |
| Variation de juste valeur sur l'exercice | (26) | 16 |
| Recyclage en résultat | 7 | |
| (Charge) ou produit d'impôt | 7 | (7) |
| Couverture d'investissement net dans une activité à l'étranger | (3) | |
| Variation de juste valeur de l'exercice | (3) | |
| Recyclage en résultat lié à des cessions sur l'exercice | ||
| (Charge) ou produit d'impôt | ||
| Instruments de dette et autres évalués à la juste valeur par OCI | 7 | 2 |
| Variation de juste valeur sur l'exercice | 8 | 2 |
| Recyclage en résultat | ||
| (Charge) ou produit d'impôt | (1) | |
| Ecarts de conversion (note 12.5.2) | (111) | (779) |
| Variation des écarts de conversion de l'exercice | (125) | (846) |
| Recyclage en résultat lié à des cessions sur l'exercice | 14 | 67 |
| (Charge) ou produit d'impôt | ||
| Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par OCI | (4) | (3) |
| Variation de juste valeur sur l'exercice | (4) | (3) |
| (Charge) ou produit d'impôt | ||
| Ecarts actuariels | (13) | (10) |
| Variation de l'exercice | (19) | (15) |
| (Charge) ou produit d'impôt | 6 | 5 |
| Entités mises en équivalence – quote-part des autres éléments du résultat global | (5) | (11) |
| Actifs financiers disponibles à la vente – recyclage en résultat | 1 | |
| Couverture de flux de trésorerie et réserve de coût de couverture – variation nette de juste valeur | (3) | (2) |
| Couverture de flux de trésorerie et réserve de coût de couverture – recyclage en résultat | (1) | |
| Ecarts de conversion – variation nette | (1) | (8) |
| Ecarts de conversion – recyclage en résultat | ||
| Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par OCI – variation nette de juste valeur | (1) | (2) |
| Ecarts actuariels – variation nette | ||
| (Charge) ou produit d'impôt | 1 | |
| Total | (144) | (789) |
(1) La variation de la réserve de coût de couverture sur l'exercice 2018 n'est pas significative.
Les tableaux suivants présentent le détail des intérêts ne donnant pas le contrôle significatifs:
| (en millions d'euros) Pays |
Rallye France |
Casino(1) France |
GPA(2) Brésil |
Éxito (2) Colombie |
Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1er janvier 2018 retraité | 559 | 4 318 | 4 182 | 1 149 | 46 | 10 254 |
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle (3) | 44,6 % | 48,9 % | 66,9 % | 44,7 % | ||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle (3) | 29,7 % | 36,8 % | 0,1 % | 44,7 % | ||
| Résultat net de l'exercice | (103) | (32) | 214 | 35 | (4) | 110 |
| Autres éléments du résultat global (4) | (68) | (157) | (423) | (29) | (5) | (682) |
| Dividendes versés / à verser | (22) | (209) | (46) | (24) | (33) | (334) |
| Autres mouvements | (40) | (88) | 7 | 93 | 38 | 10 |
| 31 décembre 2018 retraité | 326 | 3 832 | 3 934 | 1 224 | 42 | 9 358 |
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle (3) | 38,7 % | 47,9 % | 66,9 % | 44,7 % | ||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle (3) | 26,9 % | 36,6 % | 0,1 % | 44,7 % | ||
| Résultat net de l'exercice | (412) | (653) | 89 | 32 | (10) | (954) |
| Autres éléments du résultat global (4) | (23) | (43) | (56) | 8 | (1) | (115) |
| Dividendes versés / à verser | (20) | (80) | (39) | (34) | (19) | (192) |
| Autres mouvements | 40 | (75) | (2 226) | 525 | 47 | (1 689) |
| 31 décembre 2019 | (89) | 2 981 | 1 702 | 1 755 | 59 | 6 408 |
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle (3) | 43,0 % | 47,3 % | 58,7 % | 60,2 % | ||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle (3) | 28,7 % | 38,2 % | 0,1 % | (5) |
(1) Y compris les porteurs de titres « super subordonnés » à durée indéterminée (TSSDI) à hauteur de 1 350 M€ (note 12.4).
(2) GPA hors Éxito / Éxito hors GPA mais y compris l'Uruguay et l'Argentine, sachant qu'Éxito est contrôlé par GPA depuis novembre 2019.
(3) Les pourcentages des intérêts ne donnant pas le contrôle mentionnés dans ce tableau ne comprennent pas les propres intérêts ne donnant pas le contrôle des sous-groupes.
Concernant les pourcentages pour GPA et Éxito, ceux-ci s'entendent aux bornes du groupe Casino ; les pourcentages dans Casino s'entendent aux bornes du groupe Rallye.
(4) Les autres éléments du résultat global résultent essentiellement des écarts de conversion liés à la conversion des comptes des filiales étrangères.
(5) GPA détient 97 % du capital d'Éxito, cette dernière restant actionnaire majoritaire des filiales en Argentine (essentiellement Libertad à 100 %) et en Uruguay (essentiellement Disco et Devoto à hauteur respectivement de 62,5 % et 100 % en droits économiques).
Lors de l'assemblée générale du 30 décembre 2019, les actionnaires de GPA ont approuvé l'admission de la société au Novo Mercado de B3 SA - Brésil, Bolsa, Balcão (« B3 »). En conséquence, toutes les actions préférentielles (PN) ont été converties en actions ordinaires (ON) sur la base d'une parité de 1:1 ; cette migration et conversion s'est achevée début mars 2020. Ceci achève le processus de simplification de structure du Groupe en Amérique Latine (note 2).
Au 31 décembre 2019, Casino détient 99,9 % des droits de vote et 41,3 % des intérêts. Le 2 mars 2020, le capital social de GPA est constitué d'une seule catégorie d'actions et Casino en détient 41,2 %.
Le tableau suivant présente les informations financières résumées de la principale filiale (Casino) dans lesquelles les intérêts ne donnant pas le contrôle sont significatifs. Ces informations sont présentées en conformité avec les normes IFRS, ajustées le cas échéant des réévaluations de juste valeur à la date de prise ou de perte de contrôle et des retraitements d'homogénéisation de principes comptables avec ceux du Groupe. Les montants sont présentés avant élimination des comptes et opérations réciproques:
| Groupe Casino | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2019 | 2018 retraité | ||
| % de détention des intérêts ne donnant pas le contrôle | 47,29% | 47,86% | ||
| % des droits de vote des intérêts ne donnant pas le contrôle | 38,18% | 36,62% | ||
| Chiffre d'affaires, hors taxes | 34 645 | 34 329 | ||
| Résultat net des activités poursuivies | (268) | 159 | ||
| Résultat net des activités abandonnées | (1 054) | (32) | ||
| Résultat net de l'ensemble consolidé | (1 322) | 127 | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans les filiales de Casino | 110 | 244 | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino | (652) | (31) | ||
| Dont part totale des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le groupe Casino | (542) | 213 | ||
| Autres éléments du résultat global | (142) | (788) | ||
| Résultat global de l'exercice | (1 464) | (661) | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans les filiales de Casino | 61 | (211) | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino | (696) | (190) | ||
| Dont part totale des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le groupe Casino | (635) | (401) | ||
| Actifs non courants Actifs courants |
22 524 12 320 |
24 197 18 450 |
||
| Passifs non courants | (13 661) | (12 384) | ||
| Passifs courants | (12 892) | (18 554) | ||
| Actif net | 8 291 | 11 709 | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans les filiales de Casino | 3 523 | 5 208 | ||
| Dont part des intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino (1) | 2 982 | 3 832 | ||
| Dont part totale des intérêts ne donnant pas le contrôle dans le groupe Casino | 6 505 | 9 040 | ||
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 1 120 | 2 601 | ||
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissements | (32) | (99) | ||
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financements | (2 088) | (1 796) | ||
| Incidences des variations monétaires sur la trésorerie | 16 | (329) | ||
| Variation de trésorerie | (984) | 377 | ||
| Dividendes versés sur l'exercice aux : | ||||
| Intérêts ne donnant pas le contrôle des filiales de Casino | (92) | (103) | ||
| Intérêts ne donnant pas le contrôle dans Casino | (80) | (209) | ||
| Total des dividendes versés par Casino et ses filiales aux intérêts ne donnant pas le contrôle | (172) | (312) |
(1) dont 1 350 M€ relatifs aux émissions de TSSDI Casino (note 12.4).
En application de la procédure de sauvegarde, la société Foncière Euris n'a pas procédé au versement de son dividende de 2,15 € par action au titre de l'exercice 2018, décidé par l'Assemblée Générale du 16 mai 2019, soit 21,4 M€. Par ailleurs, le Conseil d'administration de Foncière Euris proposera à l'Assemblée générale 2020 de ne pas verser de dividende au titre de l'exercice 2019
Le résultat par action de base est calculé sur le nombre moyen pondéré d'actions selon la date de création des actions dans l'exercice, déduction faite des actions auto-détenues et d'autocontrôle.
Le résultat par action dilué est calculé selon la méthode du rachat d'actions (« Treasury stock method ») qui :
Les instruments de capitaux propres donnant accès au capital ne sont retenus dans le calcul indiqué ci-dessus que s'ils ont un effet dilutif sur le résultat par action.
| Nombre moyen pondéré d'actions après dilution | 9 376 808 | 9 402 399 |
|---|---|---|
| Effet de dilution des plans d'options de souscription | ||
| § Nombre théorique d'actions rachetées au prix du marché | ||
| § Nombre moyen pondéré d'instruments dilutifs | ||
| § Instruments non dilutifs (hors marché ou couverts par des calls) | ||
| § Plan d'option de souscription | ||
| Equivalents actions provenant des : | ||
| Nombre moyen pondéré d'actions avant dilution | 9 376 808 | 9 402 399 |
| § actions autodétenues et d'autocontrôle | (536 475) | (541 531) |
| § actions totales | 9 913 283 | 9 943 930 |
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice : | ||
| 31/12/2019 | 31/12/2018 |
| (en millions d'euros) | Note | Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|---|---|---|---|
| Résultat net, part du groupe | (550) | (200) | |
| Résultat net dilué, part du groupe | (550) | (200) | |
| Résultat net des activités abandonnées | 3.5.2 | (313) | (21) |
| Résultat net dilué, des activités poursuivies | (237) | (179) |
| Exercice 2019 | Exercice 2018 retraité |
|
|---|---|---|
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du groupe (en M€) | (550) | (200) |
| Résultat net de l'ensemble consolidé, part du groupe, par action (en €) : | ||
| § avant dilution | (58,60) | (21,31) |
| § après dilution | (58,60) | (21,31) |
| Résultat net des activités poursuivies, part du groupe (en M€) | (237) | (179) |
| Résultat net des activités poursuivies, part du groupe, par action (en €) : | ||
| § avant dilution | (25,27) | (19,05) |
| § après dilution | (25,27) | (19,05) |
| Résultat net des activités abandonnées, part du groupe (en M€) | (313) | (21) |
| Résultat net des activités abandonnées, part du groupe, par action (en €) : | ||
| § avant dilution | (33,33) | (2,26) |
| § après dilution | (33,33) | (2,26) |
Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé, dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont l'extinction devrait se traduire par une sortie de ressources représentative d'avantages économiques pour le Groupe. Les provisions font l'objet d'une actualisation lorsque l'impact de cette dernière est significatif.
Ainsi, afin de couvrir les coûts inhérents aux services après-vente sur les matériels vendus avec garantie, le Groupe enregistre dans ses comptes une provision. Cette provision représente le montant estimé, en fonction des statistiques des charges constatées par le passé, des réparations pendant la durée de la garantie. Cette provision est reprise chaque année pour le montant réel du coût du service rendu enregistré en charges.
Une provision pour restructuration est comptabilisée dès lors qu'il y a une obligation implicite vis-à-vis de tiers, ayant pour origine une décision de la Direction matérialisée avant la date de clôture par l'existence d'un plan détaillé et formalisé et l'annonce de ce plan aux personnes concernées.
Les autres provisions correspondent à des risques et charges identifiés de manière spécifique.
Les passifs éventuels correspondent à des obligations potentielles résultant d'événements passés dont l'existence ne sera confirmée que par la survenance d'événements futurs incertains qui ne sont pas sous le contrôle de l'entité ou à des obligations actuelles pour lesquelles une sortie de ressources n'est pas probable ou dont le montant ne peut être évalué de façon fiable. Ils ne sont pas comptabilisés mais font l'objet d'une information en annexe.
| (en millions d'euros) | Provisions au 01/01/2019 retraité |
Dotations de l'exercice |
Reprises utilisées de l'exercice |
Reprises non utilisées de l'exercice |
Variation de périmètre et transferts |
Variation de change |
Autres | Provisions au 31/12/2019 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Litiges | 486 | 105 | (52) | (69) | 5 | (9) | (22) | 444 |
| Risques et charges divers | 103 | 61 | (19) | (22) | 49 | (43) | 129 | |
| Restructurations | 54 | 61 | (53) | (6) | 7 | (13) | 50 | |
| Total des autres provisions | 643 | 227 | (124) | (97) | 61 | (9) | (78) | 623 |
| … dont non courant | 481 | 107 | (50) | (59) | 52 | (9) | (53) | 469 |
| … dont courant | 162 | 120 | (74) | (38) | 9 | (25) | 154 |
Les provisions pour litiges, risques et charges divers sont composées d'une multitude de sommes liées à des procédures contentieuses en matière sociale (prud'hommes), immobilière (litiges sur travaux, loyers contestés, éviction de locataires…), fiscale ou économique (contrefaçons...) ou de fiscalité indirecte.
De manière plus spécifique, les provisions pour litiges qui s'élèvent à 444 M€ comprennent 411 M€ de provisions relatives à GPA (note 13.2) dont les dotations, reprises utilisées et reprises non utilisées afférentes s'élèvent respectivement à 86 M€, - 29 M€ et - 73 M€.
| (en millions d'euros) | Litige PIS / Cofins / CPMF (1) |
Autres litiges fiscaux (2) |
Litiges salariaux |
Litiges civils |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2019 | 13 | 302 | 68 | 28 | 411 |
| 31/12/2018 (hors Via Varejo) | 31 | 316 | 65 | 26 | 439 |
(1) TVA et taxes assimilées
(2) Taxes indirectes (ICMS principalement)
Dans le cadre des litiges présentés ci-dessus et ci-après en note 13.3, GPA conteste le paiement de certains impôts, cotisations et obligations salariales. Dans l'attente des décisions définitives des tribunaux administratifs, ces diverses contestations ont donné lieu à des versements au titre de dépôts judiciaires présentés en « autres actifs non courants » (note 6.9). À ces versements, s'ajoutent les garanties données par GPA présentées en engagements hors bilan (note 6.11).
| 31/12/2019 | 31/12/2018 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Dépôts judiciaires versés (1) |
Actifs immobilisés donnés en garantie (2) |
Garanties bancaires (2) |
Dépôts judiciaires versés (1) |
Actifs immobilisés donnés en garantie (2) |
Garanties bancaires (2) |
|
| Litiges fiscaux | 53 | 187 | 2 029 | 53 | 189 | 2 033 | |
| Litiges salariaux | 105 | 119 | 104 | 1 | 43 | ||
| Litiges civils et autres | 18 | 2 | 104 | 17 | 3 | 97 | |
| Total | 176 | 189 | 2 252 | 175 | 192 | 2 173 |
(1) Voir note 6.9.
(2) Voir note 6.11.
Le groupe Casino est engagé dans le cours normal de ses activités dans un certain nombre de litiges et arbitrages avec des tiers ou avec l'administration fiscale de certains pays (dont principalement GPA – voir ci-dessous).
Comme indiqué en note 3.3.5, il n'existe pas de passifs éventuels significatifs dans les entreprises associées et les coentreprises.
Le 12 septembre 2017, GPA a reçu une demande d'arbitrage de la part de Fundo de Investimento Imobiliário Peninsula ("Península") afin de discuter du mode de calcul des charges de location et d'autres sujets opérationnels liés à des contrats de location portant sur des magasins détenus par Peninsula et exploités par GPA. Les contrats concernés ont une durée de 20 ans depuis 2005 et sont renouvelables pour une nouvelle période de 20 ans à la seule discrétion de GPA ; ces contrats définissent le calcul des loyers.
Malgré les discussions liées à l'application des contrats, la demande d'arbitrage n'affecte pas l'exploitation des magasins en location, qui est contractuellement assurée. Dans l'état actuel du processus d'arbitrage, le risque d'exposition de la société ne peut pas raisonnablement être déterminé. Sur la base de l'opinion de ses conseillers juridiques, la société a estimé comme possible le risque de perte devant le tribunal arbitral.
Le groupe Casino a été assigné, le 28 février 2017, devant le Tribunal de commerce de Paris par le Ministre de l'Économie, représenté par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cette assignation concerne une série d'avoirs émis en 2013 et 2014 par 41 fournisseurs pour un montant global de 22,2 M€ et porte sur le remboursement de cette somme aux fournisseurs concernés, assorti d'une amende civile de 2 M€.
De plus, la centrale de négociation commune d'Intermarché et Casino, la société INCA Achats et chacune de ses mères respectives ont été assignées le 11 avril 2017 pour déséquilibre dans la relation économique et pratiques commerciales abusives en 2015 à l'encontre de 13 multinationales du secteur de l'hygièneparfumerie, assortie d'une demande d'amende civile de 2 M€.
Les deux procédures judiciaires suivent leur cours. Le groupe Casino estime avoir respecté la réglementation en vigueur dans le cadre de ses négociations avec les fournisseurs concernés par ces deux assignations. En conséquence, aucune provision n'a été constituée à ce stade.
Par ailleurs, le Groupe fait l'objet d'enquêtes régulières menées par les autorités de la concurrence française et européenne.
Au début du mois de février 2017, l'Autorité de la concurrence a mené des opérations de visite et saisies dans les locaux des sociétés Vindémia Logistique et Vindémia Group dans les secteurs de l'approvisionnement et de la distribution de produits de grande consommation sur l'île de la Réunion.
À ce stade, aucune communication de griefs n'a été adressée par l'Autorité de la concurrence. Le groupe Casino n'est pas en mesure de se prononcer sur l'issue de cette enquête.
En outre, fin février 2017, la Commission européenne a mené des opérations de visite et saisies dans les locaux des sociétés Casino, Guichard-Perrachon, Achats Marchandises Casino – A.M.C. (anciennement E.M.C. Distribution) et Intermarché-Casino Achats (INCA-A) concernant les marchés de l'approvisionnement en biens de consommation courante, de la vente de services aux fabricants de produits de marque et de vente aux consommateurs de biens de consommation courante.
En mai 2019, la Commission européenne a procédé à de nouvelles opérations de visite et saisies dans les locaux des mêmes sociétés (sauf INCA-A, qui a depuis cessé son activité et est en cours de liquidation).
Aucune communication de griefs n'a été adressée par la Commission européenne. Des recours contre les opérations de visite et saisies de la Commission européenne sont pendants devant le Tribunal de l'Union européenne. À ce stade, le groupe Casino n'est pas en mesure de se prononcer sur l'issue de cette enquête.
Enfin, en juin 2018, suite à la notification déposée conformément à la loi n° 2015-990 du 6 août 2015, l'Autorité de la concurrence a ouvert une enquête non-contentieuse sur les rapprochements à l'achat dans le secteur de la grande distribution à dominante alimentaire. L'enquête concerne notamment la centrale de négociation entre Auchan, Casino, Métro et Schiever, dénommée Horizon. Cette enquête suit actuellement son cours.
| (en millions d'euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|
| INSS (cotisations sociales patronales liées au régime de protection sociale) | 100 | 95 |
| IRPJ - IRRF et CSLL (impôts sur les bénéfices) | 234 | 224 |
| PIS, COFINS et CPMF (TVA et taxes assimilées) | 448 | 447 |
| ISS, IPTU et ITBI (impôt sur les services, impôt sur la propriété immobilière urbaine et impôt sur les opérations immobilières) |
27 | 34 |
| ICMS (TVA) | 1 355 | 1 329 |
| Litiges civils | 89 | 115 |
| Total | 2 253 | 2 244 |
GPA a recours à des sociétés de conseils dans le cadre de litiges fiscaux, dont les honoraires dépendent de la résolution des litiges en faveur de GPA. Au 31 décembre 2019, le montant estimé s'élève à 44 M€ (2018 : 38 M€).
Par ailleurs, Casino a accordé à sa filiale brésilienne une garantie spécifique qui porte sur des notifications reçues de l'administration pour un montant cumulé au 31 décembre 2019 de 1 409 millions de réais (31 décembre 2018 : 1 317 millions de réais), intérêts et pénalités compris et sur lesquelles Casino s'engage à indemniser GPA à hauteur de 50 % du préjudice que cette dernière subirait pour autant que ce préjudice soit définitif. Sur la base de l'engagement donné par Casino à sa filiale, l'exposition ressort à 705 millions de réais, soit 156 M€ (31 décembre 2018 : 658 millions de réais, soit 148 M€). Les risques sous-jacents sont considérés possibles ; à ce titre, aucune provision n'est constatée dans les comptes.
Depuis l'adoption du régime non-cumulatif des crédits de taxes PIS et COFINS, GPA défend le droit de déduire la taxe ICMS de la base de calcul de ces deux taxes. Le 15 mars 2017, la Cour suprême fédérale brésilienne (STF) a statué sur le fait que l'ICMS devait être exclu de la base de calcul des taxes PIS et COFINS, donnant ainsi droit à la thèse défendue par GPA.
Depuis la décision de la Cour suprême le 15 mars 2017, les étapes de la procédure se poursuivent conformément aux attentes de GPA et de ses conseillers sans remise en cause de ses jugements exercés qui avaient conduit à des reprises de provisions, en l'absence néanmoins d'une décision finale de la Cour. GPA et ses conseillers juridiques externes estiment que cette décision relative aux modalités d'application ne limitera pas ses droits aux procédures judiciaires qu'elle a entamées depuis 2003 et toujours en cours. Il n'est pour autant pas possible de reconnaitre un actif à ce titre tant que ces éléments de procédure ne sont pas clos. GPA a estimé l'actif éventuel de ces crédits fiscaux à 1 184 millions de réais (soit 262 M€).
Les parties liées sont :
Les transactions avec les parties liées personnes physiques (administrateurs, mandataires sociaux et les membres de leur famille) n'ont pas de caractère significatif.
Les transactions avec les parties liées (entreprises associées et coentreprises) sont mentionnées en note 3.3.6.
La Société entretient des relations habituelles, dans le cadre de la gestion courante du Groupe, avec l'ensemble de ses filiales.
Les comptes du groupe Foncière Euris sont intégrés dans les comptes consolidés établis par la société Finatis, sise au 83 rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris (N° Siren : 712 039 163) et dont la date de clôture est le 31 décembre 2019.
La Société et ses filiales, bénéficient de l'assistance en matière stratégique de la société Euris, société de contrôle ultime, avec
laquelle des conventions de conseil et d'assistance en matière stratégique ont été conclues, ainsi que d'autres prestations usuelles de la part d'Euris (assistance technique, mise à disposition de personnel et de locaux).
Le montant enregistré en charge sur l'exercice relatif à ces conventions envers Foncière Euris et ses filiales s'élève à 7,0 M€ dont 6,0 M€ au titre de l'assistance en matière stratégique et technique et 1 M€ au titre de mise à disposition de personnel et de locaux.
Dans le cadre du déploiement de son modèle dual associant activités de distribution et immobilier commercial, Casino et ses filiales réalisent avec Mercialys des opérations de développement d'actifs immobiliers (note 3.3.6).
Depuis 2008, Foncière Euris est adhérente à la convention de pool de trésorerie appliquée dans le Groupe. Toutefois, l'interdiction de payer toute créance née antérieurement au jugement d'ouverture de la procédure de sauvegarde interdit à Foncière Euris, comme aux autres sociétés bénéficiant d'une procédure de sauvegarde, de procéder à des remboursements des avances effectuées avant le 23 mai 2019 au titre de la convention de pool de trésorerie au même titre que de toute autre créance antérieure à cette date.
Le 20 janvier 2020, Vesa Equity Investment annonce avoir franchi le seuil de 5 % du capital de Casino, Guichard-Perrachon pour atteindre 5,64% du capital.
Partie de la région Asie / Pacifique, l'épidémie de Covid-19 s'est rapidement étendue au cours des premiers mois de l'année 2020 au monde entier et a poussé les gouvernements de la plupart des pays à prendre des mesures sanitaires drastiques (fermetures des écoles, confinement, restriction de circulation, fermeture des lieux publics…). Ces mesures ont un impact très significatif sur l'activité économique dans tous les pays où le Groupe est présent et il est actuellement impossible de prédire la durée de ces mesures ni leur impact économique final. À ce stade, l'activité est en forte progression en raison des effets de stockage et d'un déport de la restauration individuelle et collective vers la consommation du foyer. Compte tenu des incertitudes sur l'évolution future des comportements des consommateurs et des impacts économiques de la pandémie, il est toutefois prématuré de donner une estimation de l'impact financier pour le Groupe.
Le 28 février 2020, les plans de sauvegarde des sociétés Euris, Finatis, Foncière Euris, Rallye et ses filiales L'Habitation Moderne de Boulogne, Alpétrol et Cobivia ont été arrêtés par le Tribunal de commerce de Paris (cf. note 2.1 Evénements importants de l'exercice du Rapport de gestion) . La SCP Abitbol & Rousselet en la personne de Maître Frédéric Abitbol, et la SELARL FHB en la personne de Maître Hélène Bourbouloux, ont été désignées en qualité de commissaires à l'exécution du plan par le Tribunal de commerce de Paris.
En date du 20 mars 2020, le groupe Casino a annoncé la signature avec Aldi France d'une promesse unilatérale d'achat en vue de la cession de 3 entrepôts et de 567 magasins du périmètre Leader Price pour une valeur d'entreprise de 735 M€ (incluant un complément de prix de 35 M€, versé en cas de respect d'indicateurs opérationnels durant une période de transition). Le Groupe reste propriétaire de la marque Leader Price et continuera de la distribuer dans les autres enseignes du groupe, et auprès de franchisés en particulier à l'international.
La réalisation de cette cession interviendra après la consultation des instances représentatives du personnel et sous réserve de l'obtention de l'autorisation de l'Autorité de la concurrence.
Le 26 mars 2020, le Conseil d'administration de la société Rallye a approuvé, dans le contexte de l'évolution des marchés boursiers liée à l'épidémie de Coronavirus (Covid-19), un accord avec Fimalac (société contrôlée par Monsieur Marc Ladreit de Lacharrière) portant sur le refinancement des opérations de dérivés souscrites par Rallye, Cobivia et HMB.
Dans le cadre de cet accord, Fimalac s'est engagé à apporter un financement d'une maturité de 4 ans (prorogeable d'un an sous réserve de l'accord de Fimalac) soit à une filiale d'Euris jusqu'au 31 décembre 2020, soit à Rallye au plus tard le 5 janvier 2021. Le montant maximum de cette ligne de financement s'élève à 215 M€.
Dans le contexte actuel sans précédent, il ne peut être exclu que le ratio de couverture ne soit pas respecté, ce qui pourrait entrainer la perte pour Rallye de 8,73 % du capital de Casino, et affecterait la mise en œuvre des plans de sauvegarde arrêtés par le Tribunal de commerce de Paris. Ainsi, dans l'hypothèse où les établissements financiers concernés réaliseraient leurs sûretés et appréhenderaient les actions Casino nanties à leur profit, Fimalac s'est engagé à financer la société Par-Bel 2 (filiale à 100 % d'Euris) afin que celle-ci puisse offrir une liquidité aux établissements financiers concernés qui auraient appréhendé des actions Casino. Dans une telle hypothèse, les actions ainsi acquises seraient directement transférées dans une fiducie-sûreté au bénéfice de Fimalac en garantie du financement consenti à Par-Bel 2.
Dans l'hypothèse où la ligne de financement consentie par Fimalac à Par-Bel 2 ne serait pas tirée avant le 31 décembre 2020, Fimalac consentirait une ligne de crédit à Rallye à première demande de celle-ci et au plus tard le 5 janvier 2021 dans des termes identiques à ceux de Par-Bel 2 afin de permettre à Rallye de procéder au remboursement de ses opérations de dérivés. La mise en œuvre de cette ligne de financement reste subordonnée à la conclusion d'un contrat de fiducie-sûreté.
Compte tenu de l'accord avec Fimalac, Rallye a décidé d'annuler la ligne de financement avec EP Investment S.à.r.l. (entité contrôlée par Monsieur Daniel Křetínský), précédemment annoncée le 2 mars 2020.
| 2019 | 2018 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Ernst & Young | Cailliau Dedouit & Associés |
Ernst & Young | Cailliau Dedouit & Associés |
|
| Certification des comptes individuels et consolidés et examen limité |
7,0 | 0,3 | 6,2 | 0,3 | |
| Services autres que la certification des comptes | 0,7 | 0,8 | |||
| Total | 7,7 | 0,3 | 7,0 | 0,3 |
Les services autres que la certification des comptes fournis par les Commissaires aux comptes à Foncière Euris, entité consolidante, et à ses filiales correspondent principalement aux diligences liées à l'émission d'attestations et de rapports de procédures convenues portant sur des données issues de la comptabilité ou portant sur le contrôle interne ainsi que la certification de la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF).
Consolidation : par intégration globale IG - par mise en équivalence ME.
Le périmètre de consolidation comprend 1 818 sociétés au 31/12/2019 (contre 1 848 sociétés au 31/12/2018).
| 31/12/2019 | 31/12/2018 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
| Foncière Euris SA* | 75008 Paris | Holding | Société mère | Société mère | ||||
| CCPC (Centre Commercial Porte de Châtillon) SNC |
75008 Paris | Immobilier | IG | 97,7 | 100,0 | IG | 97,8 | 100,0 |
| Centrum Krakow SA | Luxembourg | Holding | IG | 80,6 | 90,0 | IG | 81,2 | 90,0 |
| Centrum Krokus SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | IG | 80,6 | 100,0 | IG | 81,2 | 100,0 |
| Centrum Serenada SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | IG | 70,5 | 100,0 | IG | 71,3 | 100,0 |
| Deux Lions (Les) SCI | 92300 Levallois-Perret | Gestion immobilière | ME | 48,8 | 50,0 | ME | 48,9 | 50,0 |
| Immat Bel SNC | 75008 Paris | Holding | IG | 89,5 | 100,0 | IG | 90,3 | 100,0 |
| Marigny Foncière SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 97,7 | 100,0 | IG | 97,8 | 100,0 |
| Mat-Bel 2 SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 97,7 | 100,0 | IG | 97,8 | 100,0 |
| Matbelys SNC | 75008 Paris | Holding | - | - | - | IG | 97,8 | 100,0 |
| Matignon Abbeville SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 97,7 | 100,0 | IG | 97,8 | 100,0 |
| Projekt SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | IG | 52,0 | 67,0 | IG | 53,1 | 67,0 |
| Rallye SA* | 75008 Paris | Holding | IG | 57,0 | 71,4 | IG | 60,0 | 73,1 |
| Alpétrol SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Bruyère (La) SA | 75008 Paris | Holding | - | - | - | IG | 55,5 | 92,5 |
| Cobivia SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| H.M.B SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Kergorju SCI | 29200 Brest | Grande distribution | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Magasins Jean SAS | 29200 Brest | Grande distribution | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Miramont Finance & Distribution SA | 75008 Paris | Holding | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Perrières (Des) SCI | 75008 Paris | Immobilier | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Sables (Les) SCI | 75008 Paris | Immobilier | IG | 35,6 | 62,5 | IG | 37,5 | 62,5 |
| Parande SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Centrum Baltica SA | Luxembourg | Holding | IG | 87,5 | 100,0 | IG | 88,4 | 100,0 |
| Centrum Development Luxembourg SA | Luxembourg | Holding | IG | 97,7 | 100,0 | IG | 97,8 | 100,0 |
| Centrum Lacina SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | ME | 22,5 | 27,0 | - | - | - |
| Centrum Poznan SA | Luxembourg | Holding | IG | 83,4 | 100,0 | IG | 77,9 | 100,0 |
| Centrum Warta SA | Luxembourg | Holding | IG | 83,4 | 95,0 | IG | 77,9 | 92,0 |
| Centrum Weiterstadt SA | Luxembourg | Holding | - | - | - | IG | 75,1 | 100,0 |
| Gutenbergstrasse BAB5 GmbH | Berlin (Allemagne) | Holding | - | - | - | IG | 60,1 | 80,0 |
| IG Real Estate Investments SRL | Bucarest (Roumanie) | Promotion immobilière | IG | 46,5 | 100,0 | IG | 49,0 | 100,0 |
| IG Romanian Investments Ltd | Nicosie (Chypre) | Investissement | IG | 46,5 | 81,6 | IG | 49,0 | 81,6 |
| Pargest SAS | 75008 Paris | Investissement | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Pargest Holding SAS | 75008 Paris | Holding | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Parinvest SAS | 75008 Paris | Investissement | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Pont de Grenelle SCI | 75008 Paris | Holding | ME | 30,9 | 40,0 | ME | 31,6 | 40,0 |
| Projekt Bis SP Zoo | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | - | - | - | ME | 21,0 | 27,0 |
| Ruban Bleu Saint-Nazaire SCI | 92300 Levallois-Perret | Gestion immobilière | ME | 28,5 | 50,0 | ME | 30,0 | 50,0 |
| Euristates Inc. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| EREC Ventures LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 56,8 | 100,0 | IG | 59,8 | 100,0 |
| EREC Ventures II LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | - | - | - | IG | 57,1 | 100,0 |
| Euris North America Corp. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | - | - | - | IG | 60,0 | 100,0 |
| ENAC Ventures LLC | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | - | - | - | IG | 57,0 | 100,0 |
| 31/12/2019 | 31/12/2018 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Siège social | Secteur d'activité | Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
| Euris Real Estate Corp. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Parande Brooklyn Corp. | Wilmington, Delaware (USA) | Holding | - | - | - | IG | 60,0 | 100,0 |
| Groupe GO Sport SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 99,9 |
| Buissières (Les) SAS | 38360 Sassenage | Immobilier | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Courir France SAS | 38360 Sassenage | Sport | - | - | - | IG | 60,0 | 100,0 |
| Courir Iberia S.L. | 28020 Madrid | Sport | - | - | - | IG | 60,0 | 100,0 |
| GO Sport France SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| GO Sport Les Halles SNC | 38360 Sassenage | Sport | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| GO Sport Polska SP Zoo | 02801 Varsovie (Pologne) | Sport | - | - | - | IG | 60,0 | 100,0 |
| Grand Large Sport SAS | 38360 Sassenage | Sport | IG | 57,0 | 100,0 | IG | 60,0 | 100,0 |
| Groupe GO Sport International Sàrl | CH1215 Genève (Suisse) | Sport | - | - | - | IG | 60,0 | 100,0 |
| Sport Trade Marketing International ("STMI") Sàrl |
CH1215 Genève (Suisse) | Sport | ME | 28,5 | 50,0 | ME | 30,0 | 50,0 |
| Casino, Guichard-Perrachon SA* | 42000 Saint-Etienne | Grande distribution | IG | 30,1 | 61,8 | IG | 31,3 | 63,4 |
| Achats Marchandises Casino ("AMC") SAS | 94400 Vitry-sur-Seine | Achats | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Banque du Groupe Casino | 75116 Paris | Banque | ME | 15,0 | 50,0 | ME | 15,6 | 50,0 |
| Bourbon Distribution Mayotte SA ("BDM") | 97600 Mamoudzou | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 22,4 | 100,0 |
| Bergsaar BV | Amsterdam (Pays-Bas) | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Casino Carburants SAS | 42000 Saint-Etienne | Stations-services | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Casino Finance SA | 42000 Saint-Etienne | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Casino Finance International SA (ex Polca Holding) |
Bruxelles (Belgique) | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Casino International SAS | 42000 Saint-Etienne | Services | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Casino Restauration SAS | 42000 Saint-Etienne | Restauration | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Casino Services SAS | 42000 Saint-Etienne | Services | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| CD Supply Innovation SL | Madrid (Espagne) | Achats | ME | 15,0 | 50,0 | ME | 15,6 | 50,0 |
| Distribution Casino France SAS ("DCF") | 42000 Saint-Etienne | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Distridyn SA | 75008 Paris | Grande distribution | ME | 15,0 | 50,0 | ME | 15,6 | 50,0 |
| Easydis SAS | 42160 Andrézieux-Bouthéon | Logistique | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Floréal SA | 42000 Saint-Etienne | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Forézienne de Participations | 42000 Saint-Etienne | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Géant Foncière BV | Amsterdam (Pays-Bas) | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Géant Holding BV | Amsterdam (Pays-Bas) | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Géant International BV | Amsterdam (Pays-Bas) | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Geimex SA | 75001 Paris | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Gelase SA | Bruxelles (Belgique) | Holding | IG | 12,0 | 100,0 | IG | 17,3 | 100,0 |
| GreenYellow SAS | 42000 Saint-Etienne | Photovoltaïque | IG | 22,1 | 73,6 | IG | 23,0 | 73,4 |
| Helicco Participacoes Ltda | São Paulo (Brésil) | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Horizon Achats SARL | 75002 Paris | Achats | ME | 13,2 | 44,0 | ME | 13,8 | 44,0 |
| Horizon Appels d'Offres SARL | 75002 Paris | Achats | ME | 13,2 | 44,0 | ME | 13,8 | 44,0 |
| Intermarché Casino Achats ("INCAA") SARL | 75017 Paris | Achats | ME | 15,0 | 50,0 | ME | 15,6 | 50,0 |
| Intexa SA * | 42000 Saint-Etienne | Photovoltaïque | IG | 29,4 | 98,9 | IG | 30,6 | 98,9 |
| L'Immobilière Groupe Casino SAS | 42000 Saint-Etienne | Immobilier | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Marushka Holding BV | Amsterdam (Pays-Bas) | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| MaxIT | 75007 Paris | Marketing Digital | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Mayland Real Estate | Varsovie (Pologne) | Promotion immobilière | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Mercialys SA* | 75016 Paris | Immobilier | ME | 10,8 | 26,8 | ME | 13,3 | 26,3 |
| Perspecteev SAS | 75011 Paris | Editeur de logiciel | ME | 15,7 | 49,0 | ME | 7,8 | 22,8 |
| Quatrim SAS | 42000 Saint-Etienne | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | - | - | - |
* Sociétés cotées
| Siège social | Secteur d'activité | 31/12/2019 | 31/12/2018 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
||
| Restauration Collective Casino SAS | 42000 Saint-Etienne | Restauration | - | - | - | IG | 31,3 | 100,0 |
| RelevanC | 75008 Paris | Marketing Digital | IG | 30,1 | 100,1 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Segisor SA | 42000 Saint-Etienne | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 24,3 | 100,0 |
| Somags | Maurice | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Sudéco SAS | 42000 Saint-Etienne | Gestion immobilière | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Tevir SA | 42000 Saint-Etienne | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Tonquin BV | Eindhoven (Pays-Bas) | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Uranie SAS | 42000 Saint-Etienne | Immobilier | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Vindémia Distribution | Sainte-Marie, La Réunion | Grande distribution | IG | 30,0 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Vindémia Logistique | Sainte-Marie, La Réunion | Logistique | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Wilkes | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 24,3 | 100,0 |
| Monoprix SA (Groupe Monoprix) | 92116 Clichy | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Les Galeries de la Croisette | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Monoprix Exploitation SAS | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Monoprix On Line (ex Sarenza) SAS | 92110 Clichy | E- commerce | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Monop' | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Naturalia France | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Société Auxiliaire de Manutention Accélérée de Denrées Alimentaires ("S.A.M.A.D.A.") |
92110 Clichy | Logistique | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Société L.R.M.D. | 92110 Clichy | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Codim 2 SA (Groupe Codim) | 20200 Bastia | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Hyper Rocade 2 SNC | 20600 Furiani | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Pacam 2 SNC | 20167 Mezzavia | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Poretta 2 SNC | 20137 Porto-Vecchio | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Prodis 2 SNC | 20110 Propriano | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Groupe Franprix-Leader Price | 75016 Paris | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Cofilead SAS | 75017 Paris | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| DBMH SAS | 92500 Rueil-Malmaison | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Distribution Franprix | 94430 Chennevières-sur-Marne | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Distribution Leader Price SNC | 77220 Gretz-Armainvilliers | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Distri Sud-Ouest ("DSO") | 31700 Blagnac | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Franprix Holding SA | 75016 Paris | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Franprix Leader Price Finance SNC | 94430 Chennevières-sur-Marne | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| HLP Ouest | 56100 Lorient | Grande distribution | IG | 21,0 | 70,0 | IG | 21,9 | 70,0 |
| Holding Ile de France 2 SAS | 92310 Sèvres | Holding | ME | 30,1 | 49,0 | ME | 15,3 | 49,0 |
| Holding Spring Expansion SAS | 92310 Sèvres | Holding | ME | 30,1 | 49,0 | ME | 15,3 | 49,0 |
| Holdi Mag SAS (6) | 92024 Nanterre | Holding | IG | 30,1 | 49,0 | ME | 15,3 | 49,0 |
| Holdev Mag SAS | 92300 Levallois-Perret | Holding | IG | 30,1 | 100,0 | ME | 15,3 | 49,0 |
| Gesdis SAS (6) | 92310 Sèvres | Holding | IG | 30,1 | 40,0 | ME | 12,5 | 40,0 |
| Leader Price Exploitation SA (ex LPH) | 75016 Paris | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| N.F.L. Distribution SAS | 05000 Gap | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Parfidis SAS | 11000 Carcassonne | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Pro Distribution SA | 92370 Chaville | Holding | IG | 21,0 | 70,0 | IG | 21,9 | 70,0 |
| R.L.P. Investissement SARL | 77220 Gretz-Armainvilliers | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Sarjel SAS | 94100 St-Maur-des-Fossés | Financier | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Sédifrais SA | 95560 Montsoult | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Groupe Sofigep | 92500 Rueil-Malmaison | Grande distribution | IG | 30,1 | 100,0 | IG | 31,3 | 100,0 |
| Groupe Cnova N.V.* | Amsterdam (Pays-Bas) | E- commerce | IG | 23,7 | 99,5 | IG | 23,8 | 99,4 |
| Cdiscount SA | 33700 Merignac | E- commerce | IG | 23,7 | 100,0 | IG | 23,9 | 100,0 |
| C-Logistics | 33700 Merignac | E- commerce | IG | 24,7 | 100,0 | IG | 23,4 | 100,0 |
* Sociétés cotées

| Siège social | Secteur d'activité | 31/12/2019 | 31/12/2018 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
Méthode de conso. |
% d'intérêt |
% de contrôle |
||
| Groupe GPA * | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 12,4 | 99,9 | IG | 10,4 | 99,9 |
| Financeira Itaú CBD SA - Crédito, Financiamento e Investimento ("FIC") (2) |
São Paulo (Brésil) | Financement | ME | 4,4 | 50,0 | ME | 4,3 | 50,0 |
| GPA Malls & Properties Gestão de Ativos e Serviços. Imobiliários Ltda. |
São Paulo (Brésil) | Immobilier | IG | 12,4 | 100,0 | IG | 10,4 | 100,0 |
| Novasoc Comercial Ltda | São Paulo (Brésil) | Grande distribution | IG | 12,4 | 100,0 | IG | 10,4 | 100,0 |
| Sendas Distribuidora SA | São João de Meriti (Brésil) | Grande distribution | IG | 12,4 | 100,0 | IG | 10,4 | 100,0 |
| Via Varejo * (1) | São Caetano do Sul (Brésil) | Grande distribution | - | - | - | IG | 4,5 | 39,4 |
| Banco Investcred Unibanco SA ("BINV") (2) (4) |
São Paulo (Brésil) | Financement | - | - | - | ME | 2,2 | 50,0 |
| Cnova Comercio Electronico SA (4) | São Paulo (Brésil) | E- commerce | - | - | - | IG | 4,5 | 100,0 |
| Indústria de Móveis Bartira Ltda ("Bartira") (4) |
São Caetano do Sul (Brésil) | Fabrication de meubles |
- | - | - | IG | 4,5 | 100,0 |
| Groupe Éxito* | Medellin (Colombie) | Grande distribution | IG | 12,0 | 96,6 | IG | 17,3 | 55,3 |
| Devoto | Montevideo (Uruguay) | Grande distribution | IG | 12,0 | 100,0 | IG | 17,3 | 100,0 |
| Éxito Industrias S.A.S. (anciennement Distribuidora de Textiles y Confecciones SA Didetexco) |
Municipio de Envigado (Colombie) |
Grande distribution | IG | 11,7 | 97,8 | IG | 17,0 | 98,0 |
| Grupo Disco Uruguay (3) | Montevideo (Uruguay) | Grande distribution | IG | 7,5 | 75,1 | IG | 10,8 | 75,1 |
| Libertad SA | Cordoba (Argentine) | Grande distribution | IG | 12,0 | 100,0 | IG | 17,3 | 100,0 |
| Logistica y transporte de Servicios SAS | Medellin (Colombie) | Logistique | IG | 12,0 | 100,0 | IG | 17,3 | 100,0 |
| Tuya SA | Medellin (Colombie) | Financement | ME | 6,0 | 50,0 | ME | 8,7 | 50,0 |
| Trust Barranquilla | Medellin (Colombie) | Immobilier | IG | 5,5 | 90,0 | IG | 7,9 | 90,0 |
| Trust Viva Malls (5) | Medellin (Colombie) | Immobilier | IG | 6,1 | 51,0 | IG | 8,8 | 51,0 |
| Trust Viva Villavincencio | Medellin (Colombie) | Immobilier | IG | 3,1 | 51,0 | IG | 4,5 | 51,0 |
* sociétés cotées
(6) Au 31 décembre 2019, le groupe Casino détient des droits potentiels lui conférant le contrôle.
L'IASB a publié les normes, amendements de normes et interprétations suivants adoptés par l'Union européenne mais non entrés en vigueur au 1er janvier 2019 :
Ces amendements, obligatoires à partir du 1er janvier 2020, sont d'application prospective.
Ils viennent modifier et compléter la définition du terme « significatif » dans IAS 1 et IAS 8.
Par ailleurs, ces amendements harmonisent la définition du caractère significatif avec la rédaction du Cadre Conceptuel des IFRS.
Ces amendements, obligatoires à partir du 1er janvier 2020, sont d'application prospective.
L'objectif de ces amendements est de remplacer, dans plusieurs normes et interprétations, les références existantes à des cadres précédents par des références au cadre conceptuel révisé. Les principales normes concernées sont les suivantes : IFRS 2, IFRS 3, IFRS 6, IFRS 14, IAS 1, IAS 8, IAS 34, IAS 37, IAS 38, IFRIC 12, IFRIC 19, IFRIC 20, IFRIC 22 et SIC-32.
L'IASB a publié les normes, amendements de normes et interprétations suivants non encore adoptés par l'Union européenne et qui sont applicables au Groupe :
| Norme (date d'application pour le Groupe sous réserve de l'adoption par l'Union européenne) |
Description de la norme |
|---|---|
| Amendements à l'IFRS 3 Définition d'une entreprise (1er janvier 2020) |
Ces amendements sont d'application prospective. Ils visent à clarifier le guide d'application de la norme sur la distinction entre une entreprise et un groupe d'actifs. La définition modifiée souligne que la finalité de l'entreprise (les « outputs ») est de fournir des biens ou services aux clients alors que la précédente définition mettait l'accent sur les rendements pour les investisseurs et autres tiers. Par ailleurs, un test facultatif (le « test de concentration ») a été introduit pour simplifier l'appréciation à porter pour pouvoir conclure qu'un ensemble d'activités et d'actifs ne constitue pas une entreprise. |
Ces interprétations et amendements ne devraient pas avoir d'incidence significative sur les comptes consolidés du Groupe.
À l'Assemblée générale de la société Foncière Euris,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la société Foncière Euris relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le conseil d'administration le 27 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
— Indépendance
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.3 « Changements de méthodes comptables et retraitement de l'information comparative » de l'annexe aux comptes consolidés qui expose les modalités d'application et les impacts relatifs à la première
application de la norme IFRS 16 « Contrats de location », les incidences de l'entrée en vigueur de l'interprétation IFRIC 23 « Incertitude relative au traitement des impôts sur le résultat » ainsi que le changement de présentation des coûts d'obtention de contrats.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.

— Procédure de sauvegarde et homologation du plan
Votre société a obtenu, par jugement du tribunal de commerce de Paris du 23 mai 2019, l'ouverture d'une procédure de sauvegarde pour une durée initiale de six mois. Le 25 novembre 2019, le tribunal a prolongé la période d'observation pour une nouvelle période de six mois. Le plan de sauvegarde, qui était en cours d'homologation à la date du 31 décembre 2019, prévoit un apurement du passif sur une durée de dix années. Le tribunal de commerce de Paris a homologué ce plan de sauvegarde en date du 28 février 2020.
La direction a évalué l'hypothèse de continuité d'exploitation sur la base de prévisions de trésorerie. Comme indiqué dans la note 1.2 de l'annexe aux comptes consolidés, ces prévisions de trésorerie établies pour les douze prochains mois font apparaître une situation de trésorerie que la direction estime compatible avec les engagements prévisionnels découlant de la mise en œuvre du plan de sauvegarde.
Par conséquent, étant donné l'importance de ce sujet et la part de jugement qu'implique la réalisation de prévisions de trésorerie, nous avons considéré l'appréciation de l'hypothèse de continuité d'exploitation ainsi que la présentation dans l'annexe des informations relatives aux événements postérieurs à la clôture comme un point clé de l'audit.
Dans le cadre de nos travaux, nous avons notamment :
À ce titre, et afin d'apprécier les principales hypothèses retenues, nos travaux ont consisté à :

Certains contrats d'emprunt et lignes de crédit comme mentionné dans la note 11.5.4 « Risque de liquidité » de l'annexe aux comptes consolidés prévoient l'obligation pour le groupe Casino, de respecter des ratios au titre des « covenants bancaires » au 31 décembre 2019.
Par ailleurs, au cours du quatrième trimestre 2019, le groupe Casino a finalisé son plan de refinancement se traduisant par la levée de financements sécurisés pour 1,8 milliard d'euros à échéance janvier 2024 et l'extension de 2 milliards d'euros des lignes de crédits confirmées en France en une nouvelle ligne de crédit confirmée « RCF » à échéance octobre 2023, cette dernière faisant l'objet de covenants bancaires applicables à compter du 31 mars 2020. Le non-respect des covenants bancaires est susceptible d'entraîner l'exigibilité immédiate de tout ou partie des dettes concernées.
Nous avons considéré que le respect des ratios constitue un point clé de l'audit car leur non-respect serait susceptible d'avoir des incidences sur la disponibilité des lignes de crédits confirmées du groupe telles que présentées dans l'annexe aux comptes consolidés, la présentation en courant / non courant des dettes financières dans les comptes consolidés et, le cas échéant, sur la continuité d'exploitation.
Dans le cadre de notre audit, nous avons :
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans les notes de l'annexe aux comptes consolidés de votre groupe, notamment celles portant sur le respect des covenants relatifs aux financements concernés.
Au 31 décembre 2019, les valeurs nettes comptables des goodwill et des marques à durée de vie indéfinie inscrites dans l'état de la situation financière consolidée s'élèvent respectivement à 8 500 M€ et 1 509 M€, soit environ 27 % du total des actifs consolidés.
Dans le cadre de l'évaluation de ces actifs, votre groupe affecte ses goodwill et marques aux groupes d'unités génératrices de trésorerie (UGT) comme indiqué dans la note 10.1.3 de l'annexe aux comptes consolidés pour la mise en œuvre des tests de dépréciation. En 2019, ces dernières tiennent compte de la réorganisation opérée en France par votre groupe qui a conduit à scinder le groupe d'unités génératrices de trésorerie Franprix-Leader Price en trois groupes d'UGT : Franprix, Leader Price et Geimex.
Les tests de dépréciation sont réalisés au moins une fois par an et à chaque fois qu'un indice de perte de valeur est identifié selon les modalités décrites dans les notes 10.1, et 10.4 de l'annexe aux comptes consolidés.
Nous avons considéré que l'évaluation des goodwill et des marques, constitue un point clé de l'audit en raison de :
Nous avons apprécié la conformité aux normes comptables en vigueur de la méthodologie mise en œuvre par la direction.
Nous avons également apprécié les principales estimations retenues en analysant en particulier :
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans les notes de l'annexe aux comptes consolidés et notamment celles relatives aux analyses de sensibilité.

— Évaluation des actifs et passifs de Leader Price détenus en vue de la vente et du résultat des activités abandonnées
Au 31 décembre 2019, les actifs et passifs de la société Leader Price détenus en vue de la vente s'élèvent respectivement à 1 362 M€ et 706 M€, soit un actif net de 656 M€ (environ 11 % des capitaux propres consolidés) et sont évalués au montant le plus faible de leur valeur nette comptable et de leur juste valeur nette des coûts de la vente. Le résultat des activités abandonnées relatif à l'activité Leader Price représente, au titre de l'exercice 2019, une perte de 1 047 M€.
Compte tenu de la contribution de l'activité Leader Price dans les comptes consolidés et de l'importance des estimations de la direction sous-jacentes :
Nous avons estimé que l'évaluation des actifs et passifs de Leader Price détenus en vue de la vente et le résultat des activités abandonnées correspondant constituent un point clé de l'audit.
Dans le cadre de notre audit nous avons :
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans les notes de l'annexe aux comptes consolidés.
Se référer à la section « Lancement d'un processus de cession des activités de Groupe Go Sport » de la note 2.1 « Foncière Euris, Rallye et Groupe GO Sport » et à la note 3.5 « Actifs détenus en vue de la vente et activités abandonnées » de l'annexe aux comptes consolidés
Au 31 décembre 2019, dans le cadre du processus de cession de la société Groupe Go Sport, le groupe a reclassé les actifs et passifs détenus en vue de la vente. L'actif net a été évalué au montant le plus faible de sa valeur nette comptable et de sa juste valeur nette des coûts de la vente. La juste valeur retenue a conduit le groupe à comptabiliser un montant de dépréciation de 151 M€ au 31 décembre 2019.
Compte tenu de l'impact dans les comptes consolidés et des estimations de la direction sous-jacentes à la détermination de la juste valeur diminuée des coûts de la vente pour l'actif net attribuable aux activités de la société Groupe Go Sport dans le contexte du processus de cession en cours, nous avons estimé que l'évaluation des actifs et des passifs de la société Groupe Go Sport détenus en vue de la vente constitue un point clé de l'audit.
Dans le cadre de notre audit, nous avons :
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans les notes de l'annexe aux comptes consolidés.
Votre groupe a appliqué la norme IFRS 16 « Contrats de location » au 1er janvier 2019, de façon rétrospective pour chaque période antérieure pour laquelle l'information financière est présentée. Les informations comparatives relatives à l'exercice précédent ont ainsi été retraitées et l'incidence cumulée de la première application a été comptabilisée au 1er janvier 2018.
La première application de la norme a conduit à présenter au 1er janvier 2018 des actifs au titre de droits d'utilisation pour une valeur nette de 4 743 M€ et des passifs de loyers d'un montant de 4 416 M€.
Comme précisé dans la note 7 « Contrats de location » de l'annexe aux comptes consolidés, ces contrats de location concernent principalement des actifs immobiliers.
Nous avons considéré que la première application de la norme IFRS 16, en particulier sur les contrats de locations de biens immobiliers, constitue un point clé de l'audit en raison de :
Dans le cadre de notre audit, nous avons :
Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations fournies dans les notes de l'annexe aux comptes consolidés.

— Évaluation des avantages commerciaux à percevoir auprès des fournisseurs en fin d'exercice
Dans le cadre de ses activités de distribution, votre groupe perçoit de ses fournisseurs des avantages commerciaux sous la forme de ristournes et de coopérations commerciales.
Ces avantages, généralement rémunérés sur la base d'un pourcentage défini contractuellement en fonction du volume d'achats et appliqué aux achats effectués auprès des fournisseurs, sont comptabilisés en minoration du coût d'achat complet des marchandises vendues.
Compte tenu de l'impact significatif de ces avantages sur le résultat de l'exercice, de la multiplicité des contrats concernés et de la nécessité pour la direction d'estimer, pour chacun des fournisseurs, le pourcentage final de remise déterminé en fonction du volume des achats associés, nous avons estimé que l'évaluation des avantages commerciaux à percevoir auprès des fournisseurs en fin d'exercice constitue un point clé de l'audit.
Dans le cadre de notre audit, nous avons :
| COMPTES CONSOLIDÉS | |
|---|---|
| 4.3 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS |
— Reconnaissance des crédits de taxes et suivi des passifs fiscaux éventuels chez GPA
Dans le cadre de ses activités de distribution chez GPA, le groupe comptabilise des crédits de taxes ICMS. Le solde de ces crédits comptabilisés s'élève à 580 M€ au 31 décembre 2019. Ces crédits ont été reconnus dans la mesure où leur recouvrabilité est considérée probable par GPA.
Par ailleurs, comme décrit dans la note 13.3 de l'annexe aux comptes consolidés, le groupe évalue à 262 M€ le montant de l'actif éventuel de crédits de taxes PIS et COFINS relatif à l'exclusion de l'ICMS de la base de calcul de ces deux taxes.
Au Brésil, GPA est également engagé dans diverses procédures administratives et judiciaires découlant notamment de réclamations fiscales effectuées par l'administration brésilienne. Une partie de ces risques fiscaux, évalués à 2 165 M€ au 31 décembre 2019, ont été qualifiés de passifs éventuels et n'ont pas donné lieu à la comptabilisation d'une provision au 31 décembre 2019, comme indiqué dans la note 13.3 de l'annexe aux comptes consolidés.
Nous avons estimé que la comptabilisation et la recouvrabilité des crédits de taxes, d'une part, et l'évaluation et le suivi des passifs fiscaux éventuels au Brésil, d'autre part, constituent des points clés de l'audit en raison (i) de l'importance dans les comptes du solde des crédits de taxes à recevoir, de l'actif éventuel de crédits de taxes PIS et COFINS à recevoir et du montant des passifs fiscaux éventuels au 31 décembre 2019, (ii) de la complexité de la législation fiscale brésilienne en matière de taxes et (iii) de l'utilisation de jugements et estimations de la direction dans le cadre de la comptabilisation des crédits de taxes et de l'évaluation des passifs fiscaux éventuels.
Nous avons mené des entretiens avec différentes personnes exerçant des responsabilités dans l'organisation de GPA pour identifier et obtenir une compréhension des crédits de taxes et des litiges existants, ainsi que des éléments de jugement s'y rapportant.
Concernant ces crédits de taxes à recevoir, nous avons analysé, avec l'aide de nos spécialistes en taxes indirectes brésiliennes intégrés dans l'équipe d'audit :
Concernant les passifs éventuels, nous avons, avec l'aide de nos spécialistes en fiscalité brésilienne intégrés dans l'équipe d'audit :
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans les notes de l'annexe aux comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration arrêté le 27 mars 2020. S'agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d'arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu'ils feront l'objet d'une communication à l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Foncière Euris par votre assemblée générale du 4 octobre 1991 pour le cabinet Cailliau Dedouit et Associés et du 23 juin 1995 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres.
Au 31 décembre 2019, le cabinet Cailliau Dedouit et Associés était dans la vingt-neuvième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la vingt-cinquième année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
197
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris et Paris-La Défense, le 21 avril 2020 Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés
Rémi Savournin
Ernst & Young et Autres
Henri-Pierre Navas
| (en millions d'euros) | Notes | Exercice 2019 | Exercice 2018 |
|---|---|---|---|
| Produits d'exploitation | |||
| Prestations de services et produits accessoires | 0,6 | 0,6 | |
| Autres produits de gestion | |||
| Total des produits d'exploitation | 0,6 | 0,6 | |
| Charges d'exploitation | |||
| Achats et charges externes | 8,5 | 5,7 | |
| Salaires et charges sociales | 0,4 | 0,2 | |
| Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 0,1 | ||
| Autres charges | 0,1 | 0,2 | |
| Total des charges d'exploitation | 9,1 | 6,1 | |
| Résultat d'exploitation | 3.1 | (8,5) | (5,5) |
| Produits financiers | |||
| Produits financiers de participations | 53,2 | 56,4 | |
| Autres intérêts et produits assimilés | 4,7 | 5,2 | |
| Reprises sur dépréciations et provisions, transferts de charges | 45,4 | ||
| Total des produits financiers | 103,3 | 61,6 | |
| Charges financières | |||
| Dotations aux dépréciations et provisions | 40,0 | ||
| Intérêts et charges assimilées | 57,7 | 8,8 | |
| Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement | 4,6 | ||
| Total des charges financières | 62,3 | 48,8 | |
| Résultat financier | 3.2 | 41,0 | 12,8 |
| Résultat courant avant impôt | 32,5 | 7,3 | |
| Produits exceptionnels | |||
| Sur opérations de gestion | |||
| Sur opérations en capital | 11,5 | ||
| Reprises sur dépréciations et provisions, transferts de charges | |||
| Total des produits exceptionnels | 11,5 | ||
| Charges exceptionnelles | |||
| Sur opérations de gestion | |||
| Sur opérations en capital | 71,0 | ||
| Dotations aux dépréciations et provisions | |||
| Total des charges exceptionnelles | 71,0 | ||
| Résultat exceptionnel | 3.3 | (59,5) | |
| Produit (charge) d'impôts sur les bénéfices | 3.4 | 0,1 | |
| Résultat net de l'exercice | (27,0) | 7,4 |
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
|---|---|---|---|
| Actif immobilisé | |||
| Immobilisations corporelles brutes | 0,1 | 0,3 | |
| Amortissements | (0,1) | (0,2) | |
| Immobilisations corporelles nettes | 4.1 | 0,1 | |
| Immobilisations financières brutes | 984,3 | 1 052,4 | |
| Dépréciations | (0,0) | ||
| Immobilisations financières nettes | 4.2 | 984,3 | 1 052,4 |
| Total de l'actif immobilisé | 984,3 | 1 052,5 | |
| Actif circulant | |||
| Créances d'exploitation brutes | 1,9 | 0,4 | |
| Créances d'exploitation nettes | 4.3 | 1,9 | 0,4 |
| Valeurs mobilières de placement brutes | 18,0 | 17,6 | |
| Dépréciations | (4,7) | (5,3) | |
| Valeurs mobilières de placement nettes | 4.4 - 4.5 | 13,3 | 12,3 |
| Instruments de trésorerie actif | 1,5 | ||
| Disponibilités | 4.6 | 20,0 | 80,2 |
| Total de l'actif circulant | 35,0 | 94,4 | |
| Comptes de régularisation et assimilés | 4.7 | 1,1 | 45,7 |
| Total de l'actif | 1 020,6 | 1 192,6 | |
| Total du passif | 1 020,6 | 1 192,6 | |
|---|---|---|---|
| Comptes de régularisation et assimilés | |||
| Total des dettes | 5.3 | 344,2 | 422,1 |
| Instruments de trésorerie passif | 50,8 | ||
| Autres dettes | 122,1 | 110,2 | |
| Dettes fiscales et sociales | 21,6 | 0,1 | |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 1,4 | 0,2 | |
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 199,1 | 260,8 | |
| Dettes | |||
| Provisions pour risques et charges | 5.2 | 44,7 | |
| Total des capitaux propres | 5.1 | 676,4 | 725,8 |
| Résultat net | (27,0) | 7,4 | |
| Report à nouveau | 257,7 | 271,6 | |
| Autres réserves | 61,0 | 61,6 | |
| Réserves réglementées | 2,4 | 2,4 | |
| Réserve légale | 15,1 | 15,1 | |
| Primes d'émission, de fusion, et d'apport | 218,5 | 218,5 | |
| Capital social | 148,7 | 149,2 | |
| Capitaux propres | |||
| (en millions d'euros) | Notes | 31/12/2019 | 31/12/2018 |

(données en millions d'euros)
Foncière Euris a poursuivi la gestion de sa participation majoritaire dans le groupe Rallye, ainsi que son implication opérationnelle dans la promotion et le développement de ses programmes immobiliers.
Les faits marquants de l'exercice sont les suivants :
Le 30 octobre 2019, le groupe Foncière Euris a vendu l'intégralité de sa participation (27 %) dans le centre commercial Posnania situé à Poznan en Pologne, à la société Apsys (qui en détenait déjà 73 %).
Cette cession a permis l'encaissement d'un dividende de 21,2 M€ pour Foncière Euris. Conformément aux Accords de réaménagement sur les opérations de dérivés (cf. note 2.1.3 du rapport de gestion), le produit de la cession de Posnania revenant à Foncière Euris a été affecté au remboursement des opérations de dérivés.
Dans un contexte persistant d'attaquesspéculatives et massives dont les titres du Groupe faisaient l'objet, Foncière Euris, ses sociétés mères Euris et Finatis ainsi que sa principale filiale Rallye ont demandé et obtenu par jugements du 23 mai l'ouverture de procédures de sauvegarde pour une période d'observation de 6 mois. Le Tribunal de commerce de Paris a désigné Maître Hélène Bourbouloux et Maître Frédéric Abitbol en qualité d'administrateurs judiciaires.
Les sociétés en sauvegarde entendaient ainsi assurer, dans le cadre de ces procédures, l'intégrité du Groupe et consolider leur situation financière dans un environnement stabilisé.
Au cours de la période d'observation, les sociétés Rallye, Foncière Euris et Euris ont d'abord dû mener des discussions avec les banques ayant conclu des ventes à terme et d'opérations d'échange sur actions ainsi que des ventes d'options (ci-après désignées « transactions de nature dérivée »), auxquelles les dispositions du livre VI du Code de commerce régissant la procédure de sauvegarde ne s'appliquaient pas, et pouvant donc réaliser les sûretés attachées indépendamment de l'ouverture de la sauvegarde.
Le dénouement total des transactions dérivées aurait pu avoir comme conséquence pour Foncière Euris de réduire sa participation dans le capital de Rallye de 21,6 %.
Le 5 juillet 2019, Société Générale a réalisé le nantissement portant sur 1,68 million d'actions Rallye, soit 3,2 % du capital, que Foncière Euris avait nanties dans le cadre de ces opérations, ramenant ainsi à 58,4 % son pourcentage dans Rallye.
Le 25 novembre 2019, les sociétés Rallye, Foncière Euris et Euris ont annoncé un accord avec leurs banques sur l'ensemble de leurs opérations de dérivés, et ont annoncé également avoir obtenu l'extension de la période d'observation de la procédure de sauvegarde ouverte à son bénéfice pour une nouvelle période de 6 mois.
Le 9 décembre 2019, les sociétés Rallye (y compris les filiales HMB, Alpétrol et Cobivia), Foncière Euris, Finatis et Euris ont annoncé avoir finalisé leurs projets de plans de sauvegarde, élaborés avec le concours des administrateurs judiciaires. Des propositions d'apurement du passif ont par la suite été envoyées par les mandataires judiciaires aux créanciers des Sociétés, en vue de recueillir leur acceptation ou leur refus sur ces propositions.
Le 28 février 2020, les plans de sauvegarde ont été arrêtés par le Tribunal de commerce de Paris, mettant ainsi fin à la période d'observation.
Les éléments plus détaillés relatifs aux procédures de sauvegarde sont traités dans la partie 2.1 « Événements importants de l'exercice » du rapport de gestion.
En application de la procédure de sauvegarde, la société Foncière Euris n'a pas pu procéder au versement de son dividende de 2,15 € par action au titre de l'exercice 2018, décidé par l'Assemblée générale du 16 mai 2019, soit 21,4 M€.
L'appréhension par la banque Société Générale de 1,68 million actions Rallye en garantie desquelles Foncière Euris avait conclu des opérations de dérivés a généré une moins-value sur titres de participation pour un montant de 59,8 M€, constituant l'essentiel du résultat exceptionnel.
*
Le résultat courant avant impôt s'élève à 32,5 M€ et intègre notamment des dividendes de participations pour 53,2 M€ (dont Rallye pour 32,0 M€ au titre de l'exercice 2018 et 21,2 M€ d'une filiale immobilière à la suite de la cession de la participation dans le centre commercial Posnania à Poznan), des commissions bancaires et charges d'intérêts de 12,5 M€ et des pertes sur instruments de trésorerie et valeurs mobilières de placement nettes de reprises de provisions de 4,5 M€.
Le résultat net au 31 décembre 2019 est une perte de 27,0 M€ contre un bénéfice de 7,4 M€ au 31 décembre 2018.
200 FONCIÈRE EURIS | Rapport Annuel 2019
Les comptes annuels ont été établis conformément au Code de commerce (articles L. 123-12 à L. 123-38 et R. 123-172 à R. 123- 208) et au Plan comptable général (règlement n°2014-03 du 5 juin 2014 de l'Autorité des normes comptables).
Les éléments d'informations qui ne présentent pas un caractère obligatoire sont mentionnés s'ils ont une importance relative (principe dit de matérialité).
Les comptes annuels au 31 décembre 2019 ont été établis selon les principes suivants:
§ Continuité d'exploitation
Les prévisions de trésorerie établies pour les douze prochains mois pour Foncière Euris, sa société mère Finatis, et ses filiales font apparaître une situation de trésorerie compatible avec leurs engagements prévisionnels découlant de la mise en œuvre du dispositif de sauvegarde. Elles tiennent compte notamment des hypothèses suivantes pour les douze prochains mois :
Toutefois, en cas d'évolution défavorable des hypothèses retenues, ou de non-exécution par la société et ses filiales concernées par la procédure des engagements qui lui incomberont dans le cadre du plan de sauvegarde), les sociétés pourraient ne pas être en mesure de réaliser leurs actifs et de régler leurs dettes dans le cadre normal de leur activité.
La préparation des états financiers sociaux requiert de la part de la Direction, l'utilisation de jugements, d'estimations et d'hypothèses susceptibles d'avoir une incidence sur les montants d'actifs, passifs, produits et charges figurant dans les comptes, ainsi que sur les informations données dans certaines notes de l'annexe.
Les hypothèses ayant par nature un caractère incertain, les réalisations pourront s'écarter des estimations. La Société revoit régulièrement ses estimations et appréciations de manière à prendre en compte l'expérience passée et à intégrer les facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques.
Les jugements, les estimations et les hypothèses élaborés sur la base des informations disponibles à la date d'arrêté des comptes, portent en particulier sur les évaluations des titres de participation (note 2.3).
Les immobilisations incorporelles et corporelles sont comptabilisées à leur coût d'acquisition et amorties sur leur durée de vie estimée, soit :
| Durée | Mode | |
|---|---|---|
| Logiciel | Durée d'utilisation | Linéaire |
| Aménagements et installations | Entre 2 et 10 ans | Linéaire |
| Matériel de bureau et informatique | Entre 2 et 3 ans | Dégressif ou Linéaire |
| Mobilier de bureau | Entre 2 et 10 ans | Linéaire |
| Autre matériel | Entre 3 et 5 ans | Dégressif ou Linéaire |
Les titres de participation comprennent les droits dans le capital d'autres personnes morales, matérialisés ou non par des titres, qui, en créant un lien durable avec celles-ci, sont destinés à contribuer à l'activité de la société détentrice, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle (C. com art. R123-184).
En fin d'année, les titres de participation sont évalués à leur valeur d'utilité telle que définie par le Plan comptable général (art. 221-3). La majeure partie de la valeur des titres de participations détenus par Foncière Euris est représentée par les titres Rallye. Leur évaluation n'a pas donné lieu à constatation d'une perte de valeur au 31 décembre 2019.
Le prix de revient des titres cédés est calculé selon la méthode « FIFO » (premier entré, premier sorti).
La valeur d'utilité des titres Rallye est estimée d'après la méthode de l'actif net réévalué en ajoutant à la valeur estimée pour la quote-part détenue dans Casino, les titres Groupe Go Sport à leur valeur nette comptable, les titres de private equity et l'immobilier à leur valeur estimative, et en retranchant l'endettement net et les provisions. La valeur d'utilité de Casino repose sur une méthodologie multicritère comprenant une valorisation par la méthode d'actualisation des flux futurs de trésorerie nets de l'endettement et une valorisation par les multiples boursiers (chiffre d'affaires et agrégats de rentabilité) auxquels une prime de contrôle de 25 % est appliquée. Cette
méthodologie multicritère intègre des paramètres de marché par nature évolutifs. En 2019, la valeur d'utilité des titres Casino est calculée à partir d'un taux de croissance à l'infini de 3 % (identique à celui retenu en 2018) et d'un taux d'actualisation de 8,4 % (contre 8,2 % en 2018). Une hausse du taux d'actualisation de 25 points de base ou une baisse de 25 points de base sur le taux de croissance à l'infini servant au calcul de la valeur terminale, n'entraînerait pas la comptabilisation d'une perte de valeur.
Une dépréciation des titres est comptabilisée si la valeur d'utilité est inférieure à la valeur comptable brute.
Les résultats des SCI sont pris en compte à la clôture de l'exercice lorsqu'une clause de remontée systématique et immédiate des résultats est prévue dans les statuts de ces dernières.
Les dividendes sont enregistrés à la date de la décision de distribution.
Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est comptabilisée si la valeur d'inventaire calculée en fonction des perspectives de remboursement est inférieure à la valeur comptable.
Les dépréciations sont déterminées (en fonction du niveau de risque) sur la base de la créance hors taxes diminuée, le cas échéant, du dépôt de garantie.
Les dépréciations comptabilisées dans l'exercice figurent au débit du compte de résultat sous la rubrique « Dotations aux dépréciations sur actifs circulants ». Les reprises dans l'exercice sont inscrites au poste « Reprises sur dépréciations » au crédit du compte de résultat.
Les valeurs mobilières de placement comprennent les titres acquis en vue de réaliser un gain à brève échéance.
Les valeurs mobilières de placement sont comptabilisées à leur coût historique. Une dépréciation est calculée chaque fois que la valeur de marché est inférieure à la valeur comptable brute.
La valeur de marché est :
Les dettes figurant au passif sont enregistrées pour leur valeur nominale.
Les provisions pour risques et charges comprenaient les passifs dont l'échéance ou le montant n'est pas fixé de façon précise.
Au 31 décembre 2018, elles correspondaient à des moinsvalues latentes sur des produits dérivés estimées selon leur valeur de marché (cf. note 5.2).
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 |
|---|---|---|
| Produits des prestations de services | 0,6 | 0,6 |
| Autres produits | ||
| Total des produits d'exploitation | 0,6 | 0,6 |
| Loyers et charges locatives | 0,2 | 0,2 |
| Honoraires, commissions et autres prestations (1) | 3,2 | 1,4 |
| Commissions sur emprunts bancaires | 5,1 | 4,1 |
| Impôts, taxes et versements assimilés | 0,0 | 0,0 |
| Salaires et charges sociales | 0,4 | 0,2 |
| Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 0,1 | 0,0 |
| Autres charges | 0,1 | 0,2 |
| Total des charges d'exploitation | 9,1 | 6,1 |
| Résultat d'exploitation | (8,5) | (5,5) |
(1) L'augmentation des honoraires au titre de l'exercice est notamment liée à procédure de sauvegarde.
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 |
|---|---|---|
| Quotes-parts des bénéfices acquis des filiales | ||
| Dividendes(1) | 53,2 | 56,4 |
| Produits financiers sur comptes courants | ||
| Autres produits financiers (2) | 4,7 | 5,2 |
| Reprises sur dépréciations et provisions (3) | 45,4 | |
| Total des produits financiers | 103,3 | 61,6 |
| Intérêts et commissions sur emprunts bancaires | 7,4 | 5,5 |
| Intérêts sur comptes courants(4) | 0,5 | 1,6 |
| Autres frais financiers (5) | 49,8 | 1,7 |
| Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement (6) | 4,6 | |
| Dotations aux dépréciations et provisions (7) | 40,0 | |
| Total des charges financières | 62,3 | 48,8 |
| Résultat financier | 41,0 | 12,8 |
(1) Les dividendes 2019 comprennent les distributions de Rallye pour 32,0 M€, contre 29,3 M€ en 2018, et des dividendes de filiales membres du périmètre d'intégration fiscale pour 21,2 M€, contre 27,1 M€ en 2018.
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 | Exercice 2018 |
|---|---|---|
| Cessions d'immobilisations financières : | ||
| § Produit des cessions | 11,5 | |
| § Valeur comptable des actifs cédés | (71,0) | |
| Reprises sur provisions | ||
| Charges exceptionnelles sur opérations de gestion | ||
| Dotations aux provisions | ||
| Résultat exceptionnel | (59,5) | 0,0 |
Le résultat exceptionnel comprend notamment une moins-value nette à long terme sur des titres Rallye pour un montant de 59,8 M€ suite à la réalisation du nantissement par la Société Générale de 1 680 396 titres Rallye au prix unitaire de 6,65 € pour rembourser son solde de résiliation de 11,2 M€.
Le périmètre d'intégration fiscale comprend :
En tant que société tête de groupe du régime d'intégration fiscale, la société Foncière Euris supporte la totalité de l'impôt sur les sociétés du Groupe, aucun impôt n'étant constaté par les filiales bénéficiaires.
L'impôt de la société-mère est ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel en tenant compte des retraitements fiscaux qui leur sont propres.
| (en millions d'euros) | Résultat avant impôt | Impôt correspondant | Résultat après impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat courant | 32,5 | 32,5 | |
| Résultat exceptionnel | (59,5) | (59,5) |
La charge d'impôt correspond à la différence entre l'impôt comptabilisé et l'impôt qui aurait été supporté en l'absence d'intégration fiscale.
| (en millions d'euros) | Exercice 2019 |
|---|---|
| Impôt en l'absence de l'intégration fiscale | 0,0 |
| Impôt avec effet de l'intégration fiscale | 0,0 |
| Economie d'impôts | 0,0 |
Le report du déficit fiscal du Groupe intégré s'élève à 153,5 M€.
| (en millions d'euros) | 01/01/2019 | Augmentations | Diminutions | 31/12/2019 |
|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | ||||
| Autres immobilisations | 0,3 | 0,2 | 0,1 | |
| Total valeur brute | 0,3 | 0,1 | ||
| Amortissements | ||||
| Autres immobilisations | 0,2 | 0,1 | 0,1 | |
| Total amortissements | 0,2 | 0,1 | ||
| Valeur nette | 0,1 | 0,0 |
| (en millions d'euros) | 01/01/2019 | Augmentations | Diminutions | Virement de compte à compte |
31/12/2019 |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | |||||
| Titres de participation | 1 052,4 | 2,9 | 71,0 | 984,3 | |
| Créances rattachées aux participations | 0,0 | 53,2 | 53,2 | 0,0 | |
| Autres immobilisations financières | 0,0 | 0,0 | |||
| Total valeur brute | 1 052,4 | 56,1 | 124,2 | 0,0 | 984,3 |
| Dépréciations | |||||
| Titres de participation | 0,0 | 0,0 | |||
| Créances rattachées aux participations | 0,0 | 0,0 | |||
| Autres immobilisations financières | 0,0 | 0,0 | |||
| Total dépréciations | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
| Valeur nette | 1 052,4 | 984,3 |
La diminution de 71,0 M€ des titres de participation correspond à l'appréhension par la banque Société Générale de 1,68 million actions Rallye en garantie desquelles Foncière Euris avait conclu des opérations de dérivés.
| (en millions d'euros) | Montant brut | Dont à moins d'un an |
Dont à plus d'un an et à moins de cinq ans |
Dont à plus de cinq ans |
|---|---|---|---|---|
| Actif immobilisé | ||||
| Créances de l'actif immobilisé | ||||
| Actif circulant | ||||
| Créances d'exploitation | 1,9 | 1,7 | 0,2 | |
| Total (1) | 1,9 | 1,7 | 0,2 |
(1) Dont produits à recevoir : 0,5 M€.
| (en millions d'euros) | 01/01/2019 | Augmentations | Diminutions | Virement de compte à compte |
31/12/2019 |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | |||||
| - Actions propres détenues | 0,8 | 0,4 | 0,1 | (1,1) | 0,0 |
| - Titres cotés | 16,8 | 16,7 | 15,5 | 18,0 | |
| Total valeur brute | 17,6 | 17,1 | 15,6 | (1,1) | 18,0 |
| Total dépréciations | (5,3) | 0,6 | (4,7) | ||
| Valeur nette (1) | 12,3 | 13,3 |
(1) Au 31 décembre 2019, correspond à 1,1 million actions Mercialys données en garantie de dettes bancaires.
Le virement de compte à compte correspond à l'annulation de 30 647 actions détenues en propre.
L'augmentation des titres cotés correspond essentiellement à l'achat de 918 000 actions Mercialys suite au dénouement par livraison d'un TRS sur actions Mercialys au prix de 15,90€ en mars 2019.
La diminution des titres cotés correspond à la vente d'actions Mercialys dont le produit de cession a été affecté au remboursement des dérivés à compter de fin novembre 2019.
Il n'y a pas de différence entre la valeur de marché et l'évaluation au bilan (telle que définie en note 2.5).
Au 31 décembre 2019 les disponibilités d'un montant total de 20,0 M€ incluent 1,6 M€ de gage-espèces pour couvrir des dettes bancaires.
Les comptes de régularisation et assimilés correspondent à des charges financières constatées d'avance pour 1,1 M€ (dont 0,6 M€ à plus d'un an). Au 31/12/2018, ce poste comprenait des pertes latentes de produits dérivés correspondant à des puts sur actions Casino, des call-spread sur actions Casino et des TRS sur actions Mercialys qui ont tous été dénoués en 2019. Le solde de résiliation restant à rembourser au titre des puts sur actions Casino a été comptabilisé en Emprunt et dettes auprès des établissements de crédit à hauteur de 8,5 M€. Les soldes de résiliations des TRS sur actions Mercialys et des call-spreads ont quant à eux été payés en totalité au 31/12/2019.
Le capital social s'élève à 148,7 M€. Il est composé de 9 913 283 actions de 15 euros de valeur nominale.
| 148,7 | |
|---|---|
| Capital social 149,2 (0,5) |
|
| Primes d'émission, de fusion, d'apport 218,5 |
218,5 |
| Réserve légale 15,1 |
15,1 |
| Réserves réglementées (1) 2,4 |
2,4 |
| Autres réserves 61,6 (0,6) |
61,0 |
| Report à nouveau 271,6 (13,9) |
257,7 |
| Résultat 7,4 (7,4) (27,0) |
(27,0) |
| Total des capitaux propres 725,8 (21,3) (1,1) (27,0) |
676,4 |
| Dividendes en attente de distribution 21,3 |
|
| Nombre d'actions 9 943 930 (30 647) |
9 913 283 |
(1) Dont au 31 décembre 2019 :
- réserve indisponible liée à la conversion du capital en euros : 2,4 M€.
Les autres mouvements correspondent à l'annulation de 30 647 actions détenues en propre suite à une réduction de capital.
| (en millions d'euros) | 01/01/2019 | Augmentations | Diminutions | 31/12/2019 |
|---|---|---|---|---|
| TRS sur actions Mercialys | 21,4 | 21,4 | ||
| Puts et call-spread sur actions Casino | 23,3 | 23,3 | ||
| Total | 44,7 | 44,7 |
Au 31/12/2018, les valeurs des puts et des call-spreads sur actions Casino et des TRS sur actions Mercialys étaient comptabilisées en Instruments de trésorerie et leurs moins-value latentes en Provisions pour risques et charges, avec en contrepartie à l'actif, ces mêmes moins-values latentes en Comptes de régularisation conformément au règlement ANC N° 2015-05 du 2 juillet 2015. Ces opérations ont toutes été dénouées en 2019. Les soldes de résiliations des TRS sur actions Mercialys et des call-spreads sur actions Casino ont été payés en totalité en 2019, tandis que le solde de résiliation de 8,5 M€ restant à payer au 31/12/2019 au titre des puts sur actions Casino a été comptabilisé en Emprunts et dettes auprès d'établissement de crédit.
| (en millions d'euros) | Montant | Dont à moins d'un an |
Dont à plus d'un an et à moins de cinq ans |
Dont à plus de cinq ans |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 199,1 | 140,4 | 58,7 | |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 1,4 | 1,4 | ||
| Dettes fiscales et sociales (1) | 21,6 | 21,6 | ||
| Autres dettes(2) | 122,1 | 122,1 | ||
| Total (3) | 344,2 | 285,5 | 58,7 |
(1) Dont 21,3 M€ de dividendes à payer.
(2) Dont 84,0 M€ prêtés directement par les sociétés contrôlantes, et le solde correspondant à des avances reçues des sociétés du périmètre d'intégration fiscale de Foncière Euris.
(3) Dont 6,3 M€ d'intérêts courus et de commissions bancaire.
L'échéancier des dettes prend en compte l'accord de réaménagement des termes et conditions sur des opérations de dérivés du 25 novembre 2019.
En revanche il ne prend pas en compte les événements postérieurs à la clôture de l'exercice, tels que le plan de sauvegarde homologué le 28 février 2020, prévoyant un apurement des passifs sur une durée maximale de 10 ans.
En tenant compte du plan de sauvegarde, les dettes totales s'échelonneraient ainsi : 3,1 M€ à moins d'un an, 224,4 M€ entre 1 et 5 ans, et 116,7 M€ à plus de cinq ans.
Les plans de sauvegarde ont été arrêtés le 28 février 2020 pour une durée de dix ans. Leur exécution reste sous la surveillance des commissaires à l'exécution des plans.
Les plans de sauvegarde sont susceptibles de recours dans les délais légaux, aucun n'ayant été formé à la date d'arrêté des comptes à la connaissance de la société.
Toute modification substantielle au sens de l'article L.626-26 du Code de commerce requerrait l'approbation du Tribunal de commerce de Paris. Si les sociétés en sauvegarde n'exécutent pas leurs engagements dans le délai fixé par les plans, le Tribunal peut, à la demande d'un créancier, d'un commissaire à l'exécution du plan ou du ministère public, prononcer la résolution du plan. En cas de cessation de paiement constatée par le Tribunal au cours de l'exécution des plans, celui-ci ouvre une procédure de redressement judiciaire, sauf si le redressement est manifestement impossible auquel cas une procédure de liquidation judiciaire sera ouverte.
Les dettes bancaires dont l'encours s'élevait à 199 M€ au 31 décembre 2019, sont à taux variable.
Foncière Euris détient une participation directe de 58,4 % dans le capital de la société Rallye, cotée sur Euronext, compartiment B. Conformément au § 2.3 des Principes, règles et méthodes comptables, ces titres font l'objet d'une évaluation qui n'a pas donné lieu à provision au 31 décembre 2019.
À titre d'information, sur la seule base du cours de Bourse de Rallye du 31 décembre 2019, la valorisation boursière de ces titres serait de 308 M€, pour une valeur comptable de 929 M€.
Les perspectives de Rallye dépendent du bon déroulement de son plan de sauvegarde ainsi que des plans de sauvegarde de Foncière Euris, Finatis et d'Euris, tels qu'arrêtés par le Tribunal de commerce de Paris le 28 février 2020. En effet, les plans de sauvegarde sont interdépendants les uns des autres dans la mesure où les ressources de chaque société en sauvegarde sont principalement constituées des flux de dividendes provenant de ses filiales et principalement du groupe Casino. L'exécution des plans de sauvegarde dépend principalement des résultats de la société opérationnelle Casino ainsi que du maintien de la chaine de détention de chacune des sociétés jusqu'à la société Euris. Les autres types de ressources dont bénéficient les sociétés en sauvegarde sont la cession de leurs actifs non-stratégiques et les différentes options de refinancement.
Les flux financiers prévus dans les plans de sauvegarde ont été revus par le cabinet Accuracy, tiers indépendant.
Les contrats de dérivés sur actions Casino (puts et call-spread) et sur actions Mercialys (TRS) qui avaient été mis en place les exercices précédents ont tous été dénoués en 2019 à la suite de l'ouverture de la procédure de sauvegarde.
Foncière Euris détient 1,1 million actions Mercialys en portefeuille au 31 décembre 2019 vendues en totalité en 2020.
Outre sa trésorerie qui s'élève à 18,4 M€, les ressources de Foncière Euris proviennent des dividendes liés à sa détention de 58,4 % dans Rallye, des produits de cession de son patrimoine immobilier et des avances que peuvent lui consentir ses sociétés mères Finatis et Euris et. Ces sociétés étant en procédure de sauvegarde, le risque de liquidité de Foncière Euris est lié à la bonne exécution de leurs plans de sauvegarde.
Foncière Euris envisage de ne pas verser de dividende en 2020 et de reprendre le versement de dividendes en fonction du déroulement des plans de sauvegarde des sociétés du Groupe.
L'activité immobilière de Foncière Euris est essentiellement investie en euros, y compris pour les filiales polonaises dont les loyers et les dettes sont libellés en euros. Foncière Euris pourrait néanmoins être exposée indirectement à l'économie globale de la Pologne.
Foncière Euris investit dans des centres commerciaux, aux côtés de promoteurs immobiliers, auxquels la société délègue notamment la maîtrise d'ouvrage tout en assurant une mission de conseil. Les risques associés à cette activité sont principalement liés aux opérations immobilières en développement. Ils comprennent en particulier:
Les partenaires de Foncière Euris doivent souscrire à l'ensemble des polices d'assurance requises dans les différentes étapes des process de développement des actifs immobiliers : polices « dommages-ouvrages », « tous risques chantiers », et de responsabilité civile conforme à la réglementation, pour les actifs en cours de construction ainsi que les polices usuelles pour les actifs en exploitation.
Foncière Euris délègue la gestion opérationnelle de ses projets immobiliers à des opérateurs spécialisés tout en assurant une mission de conseil. Foncière Euris reste ainsi dépendant de la qualité des prestations fournies par ses partenaires ainsi que de leur situation financière.
L'analyse approfondie des investissements immobiliers, quel que soit leur degré de maturité, peut conduire le cas échéant à modifier la stratégie de développement ou l'horizon d'investissement.
Foncière Euris s'est engagée, en accord avec ses partenaires, à prendre les problématiques environnementales en compte dans la conception de ses projets. À ce titre, Foncière Euris soutient ses partenaires promoteurs dans leur démarche d'obtention de certifications par des labels reconnus (le label français HQE, ou le label BREEAM).
Le patrimoine immobilier a fait l'objet de valorisations par des cabinets d'experts indépendants pour les centres en exploitation de Tours et de Cracovie. Sur ces bases, la quotepart au niveau de la société Foncière Euris dans les programmes immobiliers s'élève à 48 M€ au 31 décembre 2019, dont 17 M€ de plus-valueslatentes. Cette valorisation ne comprend pas le projet de jonction entre les centres Serenada et Krokus à Cracovie.
Le Groupe est exposé au risque de variation de la valorisation de son patrimoine immobilier. Celui-ci est lié, d'une part, à ses relations avec ses partenaires opérationnels ou financiers, et d'autre part, à l'environnement économique, et en particulier, à la liquidité des actifs, aux valeurs locatives, aux taux d'intérêts, aux
taux de capitalisation, à la quotité et aux conditions des financements, à la santé financière des enseignes locataires, au niveau de fréquentation des centres commerciaux (particulièrement en risque dans le cadre de la pandémie de Covid-19). Le prix de réalisation effectif des actifs peut en conséquence différer des valorisations par les expertises.
Dans le cadre d'opérations de cessions d'actifs immobiliers, Foncière Euris peut être amenée à fournir des garanties usuelles, d'actif et de passif, et des garanties locatives.
La comptabilité et la trésorerie sont tenues sur des progiciels de marché.
Un système d'habilitation et de contrôle des accès physiques et logiques, ainsi qu'une procédure de sauvegarde des données, sécurisent les systèmes d'information.
Les installations et le système informatique font l'objet d'études et d'améliorations permanentes.
Un plan de continuité de service avec accès à distance a été mis en place et permet la continuité des opérations en cas d'impossibilité pour les collaborateurs de se rendre sur leur lieu de travail.
Ces éléments sont décrits dans la partie sur les procédures de contrôle interne figurant dans le rapport annuel de l'exercice 2019.
L'ouverture de la procédure de sauvegarde a pour effet de geler le remboursement des dettes financières et des dettes d'exploitation nées antérieurement au jugement d'ouverture et sauf exceptions relevant des dispositions de l'article L.211-40 du code monétaire et financier. Celles-ci doivent être remboursées au plus tard selon l'échéancier du plan de sauvegarde arrêté le 28 février 2020 par le Tribunal de commerce. Foncière Euris a par ailleurs renoncé aux lignes bancaires non tirées mises en place avant l'ouverture de la procédure de sauvegarde.
Aucun engagement de nature financière ne subsiste au 31 décembre 2019.
Les engagements donnés par Foncière Euris s'élèvent à 1,3 M€ au 31 décembre 2019 et concernent :
Les bénéficiaires de ces garanties octroyées par Foncière Euris n'ont pas déclaré leurs créances de garantie à l'état du passif de Foncière Euris dans le cadre de la procédure de sauvegarde. Ces créances seront inopposables à la procédure tout au long de l'exécution du plan de sauvegarde, ainsi qu'une fois ce plan complétement et valablement exécuté.
Des établissements financiers bénéficient de l'engagement d'affecter les produits de cessions des actifs immobilier de Foncière Euris au remboursement des opérations de dérivés et ce jusqu'à 50 % des encours.
Certains investissements de la Société ont pu être réalisés en partenariat avec des co-investisseurs qui bénéficiaient, dans ce cadre, de promesses d'achat et de vente dont aucune n'est en cours au 31/12/2019
Des sûretés réelles ont été consenties sous forme de nantissement de valeurs mobilières ou de gage-espèces pour couvrir des dettes bancaires à hauteur de 176 M€. Ainsi, ont fait l'objet de nantissements au bénéfice de différents établissements bancaires:
Compte tenu de l'âge moyen des effectifs et de leur ancienneté, ces engagements ne représentent pas un montant significatif.
L'effectif moyen a été de 2,58 salariés dont 1mandataire social.
Le montant brut global des rémunérations versées aux membres des organes d'administration et de direction en 2019 s'est élevé à 150000€.
Le montant des rémunérations au titre du mandat alloués en 2018 aux membres du Conseil d'administration et versé en 2019 s'est élevé à 120 000 €.
La Société établit des comptes consolidés.
Les comptes de Foncière Euris SA sont intégrés globalement dans les comptes consolidés de la société Finatis SA, sise au 83 rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris (N° Siren : 712 039 163).
| Valeur comptable | Prêts et | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) Sociétés ou groupe de sociétés |
Capital | Autres éléments de capitaux propres hors résultat |
Quote part de capital détenue (en %) |
Brute | Nette | avances consentis par la Société et non encore remboursés |
Montant des cautions et avals donnés par la Société |
Chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé |
Bénéfice ou perte du dernier exercice clos |
Dividendes encaissés par la Société au cours de l'exercice |
| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | |
(titres dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société)
| 1. Filiales (50 % au moins du capital détenu) | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Mat-Bel 2 SAS | 36,0 | 10,2 | 100,0 % | 36,0 | 36,0 | 0,0 | 0,5 | ||
| 83, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris |
|||||||||
| siren 493 174 288 | |||||||||
| Marigny Foncière SAS | 6,5 | (0,7) | 100,0 % | 7,6 | 7,6 | (0,5) | |||
| 83, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris |
|||||||||
| siren 433 585 882 | |||||||||
| Matignon Abbeville SAS 83, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris siren 392 843 298 |
11,3 | (12,5) | 100,0 % | 11,6 | 11,6 | 14,9 | 21,2 | ||
| Rallye SA (*) | 156,5 | 1 561,3 | 58,4 % | 929,0 | 929,0 | 3,0 | (190,3) | 32,0 | |
| 83, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris |
|||||||||
| siren 054 500 574 | |||||||||
| 2. Participations (10 à 50 % du capital détenu) | |||||||||
| néant | |||||||||
| B. Renseignements globaux | |||||||||
| (titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société) |
| Filiales françaises |
|---|
| Filiales étrangères |
| Participations dans les sociétés françaises |
| Participations dans les sociétés étrangères |
| (*) sur la base des comptes individuels |
À l'Assemblée générale de la société Foncière Euris,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la société Foncière Euris relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le Conseil d'administration le 27 mars 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Votre société a obtenu, par jugement du tribunal de commerce de Paris du 23 mai 2019, l'ouverture d'une procédure de sauvegarde pour une durée initiale de six mois. Le 25 novembre 2019, le tribunal a prolongé la période d'observation pour une nouvelle période de six mois. Le plan de sauvegarde, qui était en cours d'homologation à la date du 31 décembre 2019, prévoit un apurement du passif sur une durée de dix années. Le tribunal de commerce de Paris a homologué ce plan desauvegarde en date du 28 février 2020.
La direction a évalué l'hypothèse de continuité d'exploitation sur la base de prévisions de trésorerie. Comme indiqué dans la note 2.1 de l'annexe aux comptes annuels, ces prévisions de trésorerie établies pour les douze prochains mois font apparaître une situation de trésorerie que la direction estime compatible avec les engagements prévisionnels découlant de la mise en œuvre du plan de sauvegarde.
Par conséquent, étant donné l'importance de ce sujet et la part de jugement qu'implique la réalisation de prévisions de trésorerie, nous avons considéré l'appréciation de l'hypothèse de continuité d'exploitation ainsi que la présentation dans l'annexe des informations relatives aux événements postérieurs à la clôture comme un point clé de l'audit.
Dans le cadre de nos travaux, nous avons notamment :
Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable des immobilisations financières inscrites au bilan de votre société s'élève à 984 M€ au regard d'un total de bilan de 1 021 M€. Les immobilisations financières correspondent essentiellement aux titres de participation de Rallye.
La valeur d'utilité des titres Rallye est estimée selon les modalités présentées dans la section 2.3 « Immobilisations financières » de la note 2 « Principes, règles et méthodes comptables » de l'annexe aux comptes annuels. Elle s'appuie entre autres sur la valeur d'utilité des titres Casino, Groupe Go Sport et des titres de Private Equity.
Nous avons considéré que l'évaluation des titres de participation Rallye est un point clé de l'audit en raison de leur importance significative dans les comptes de votre société et parce que la détermination de leur valeur d'utilité nécessite l'utilisation d'hypothèses, estimations ou appréciations.
Nous avons examiné la conformité aux normes comptables en vigueur de la méthodologie mise en œuvre par la Direction.
Nous avons apprécié les principales estimations retenues pour l'évaluation des titres de participation Rallye. En particulier, nous avons échangé avec les commissaires aux comptes des entités sous-jacentes, pris connaissance de leur approche d'audit, de la documentation obtenue et des analyses menées, justifiant les projections de flux de trésorerie retenues par la Direction et apprécié le caractère adéquat des procédures réalisées au regard de nos propres besoins.
Nous avons également apprécié la cohérence de ces éléments avec ceux obtenus lors de nos travaux sur les goodwill, dans le cadre de l'audit des comptes consolidés.
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans l'annexe aux comptes annuels.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
— Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration arrêté le 27mars 2020 et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux Actionnaires. S'agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d'arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu'ils feront l'objet d'une communication à l'Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D.441-4 du Code de commerce.
Nous attestons de l'existence, dans le rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-3 et L. 225-37-4 du Code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225-37-3 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article L. 225-37-5 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote et aux participations réciproques vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société FONCIÈRE EURIS par votre Assemblée générale du 23 juin 1995 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres et du 4 octobre 1991 pour le cabinet CAILLIAU DEDOUIT ET ASSOCIES.
Au 31 décembre 2019, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était dans la 25ème année de sa mission sans interruption et le cabinet CAILLIAU DEDOUIT ET ASSOCIES dans la 29ème année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du Code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris et Paris-La Défense, le 21 avril 2020 Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés
Rémi Savournin
Ernst & Young et Autres Henri-Pierre Navas
À l'Assemblée générale de la société Foncière Euris,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles, ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisées ou que nous aurions découvertes à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 225-31 du code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention autorisée et conclue au cours de l'exercice écoulé à soumettre à l'approbation de l'assemblée générale en application des dispositions de l'article L. 225-38 du code de commerce.
En application de l'article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l'exécution de la convention suivante, déjà approuvée par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
Le conseil d'administration a autorisé, le 15 octobre 2003, votre société à conclure une convention de conseil stratégique et de prestations courantes et usuelles en matière d'assistance technique avec la société Euris, société mère du groupe, laquelle a été approuvée par l'assemblée générale du 10 juin 2004.
La mission de conseil stratégique ainsi que les prestations courantes et usuelles en matière d'assistance technique sont définies et organisées aux termes de la convention du 17 octobre 2003 et de ses premier, deuxième, troisième, et quatrième avenants respectivement des 16 juin 2008, 28 janvier 2015, 16 décembre 2016 et 14 mars 2017, autorisés par les conseils d'administration respectifs des 5 juin 2008, 16 décembre 2014, 16 décembre 2016, 13 mars 2017 et approuvés par les assemblées générales des 4 juin 2009, 21 mai 2015, 11 mai 2017.
§ durée de la convention fixée à 3 ans ;
§ facturation de la société Euris fondée sur la répartition, entre les filiales du groupe, des coûts d'assistance stratégique engagés par la société Euris, par application de clés de répartition les plus généralement admises, soit concernant les ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
RAPPORT DE GESTION
GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
COMPTES CONSOLIDÉS
sociétés holding du groupe d'une clé correspondant pour chacune d'entre-elles à sa quote-part dans les capitaux employés, à savoir ses fonds propres et sa dette financière nette et d'une marge de 10 % ;
En application de cette convention, votre société a supporté en 2019 une charge d'un montant de 474000 euros hors taxes, dont :
Le renouvellement et l'aménagement de la durée de la mission de conseil stratégique de la société Euris ont permis à la société de s'assurer de continuer à bénéficier de manière permanente dans des conditions considérées comme favorables, dont la pertinence économique, le caractère équilibré et l'adaptation à la nature des activités des filiales ont été confirmés par des experts extérieurs, d'un ensemble de moyens et de compétences de haut niveau en matière financière, juridique et fiscale, de développement stratégique et d'environnement de marché.
La convention est arrivée à échéance le 31 décembre 2019.
Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions suivantes, déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, qui n'ont pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice écoulé.
Monsieur Didier Lévêque.
Le conseil d'administration a autorisé les 21 septembre 2006, 31 janvier 2007, 2 octobre 2007, 20 mars 2008, 24 avril 2008 et 5 octobre 2012 la mise en place et l'extension d'un dispositif de co-investissements portant sur les opérations immobilières réalisées en France, en Allemagne et en Pologne.
Les promesses d'achat et de vente réciproques consenties sur les actions des sociétés Matignon Abbeville et Marigny Foncière dans le cadre de ce dispositif de co-investissements sont devenues caduques, votre société détenant désormais la totalité de leur capital.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2019.
Cession du centre commercial « Alexa »
Monsieur Michel Savart.
Le conseil d'administration a autorisé le 16 décembre 2009 votre société, dans le cadre de la cession du centre commercial « Alexa » à Berlin au fonds immobilier allemand Union Investment, à garantir à concurrence de sa quote-part les engagements de la société cédante, Alexa Shopping Centre GmbH, aux termes du contrat de cession, en particulier, à consentir une garantie sur les titres de propriété du centre commercial et de la société cédée, plafonnée au montant du prix initial minoré de la dette reprise (soit environ 100 millions d'euros), d'une durée de dix ans.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution et s'est achevée en 2019.
Le conseil d'administration a autorisé le 10 février 2010 votre société, dans le cadre de la cession du centre commercial «Alexa » à Berlin au fonds immobilier allemand Union Investment :
§ à s'engager pour le compte de sa filiale, EKZ, pour dix ans, auprès de la société Sierra Management Germany, locataire du parking au sous-sol du centre, à prendre en charge, à concurrence de 50 %, une éventuelle baisse du chiffre d'affaires comprise entre 35 % et 40 % qui s'est achevée en février 2020 ;
§ à garantir l'obligation de paiement par la société EKZ de 50 % des coûts et frais encourus dans le cadre de la gestion des différents litiges en cours ou à venir et devant être supportés par la société Sierra Developments Germany Holding BV.
Ces engagements sont contre-garantis par les sociétés Rallye et Rothschild & Co en qualité d'associés à concurrence de leur quote-part respective.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2019.
Cession à Sonae des parts dans la société « Alexa Holding »
Monsieur Michel Savart.
Le conseil d'administration a autorisé le 9 décembre 2011 votre société, dans le cadre de la cession à la société Sonae des parts que sa filiale EKZ détenait dans la société Alexa Holding et de la conservation par sa filiale EKZ, pour sa quote-part des droits et obligations demeurés au sein de la société Alexa Holding, à consentir au profit de la société Sonae une garantie :
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2019.
Monsieur Michel Savart.
Le conseil d'administration a autorisé le 30 juillet 2010 votre société, dans le cadre de la cession à la société Predica de la participation détenue par sa filiale, Marigny Expansion, dans le centre « Carré de Soie » à consentir les garanties usuelles d'actifs et de passifs concernant la propriété des parts cédées, de l'actif immobilier et du bail emphytéotique, garantis sans limitation de durée.
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2019.
— 2.1.2.4. Avec le fonds allemand Union Investment
Monsieur Michel Savart.
Le conseil d'administration a autorisé le 27 juillet 2012 votre société, dans le cadre de la cession du centre commercial «Manufaktura » au fonds immobilier allemand Union Investment, une garantie concernant :
Cette convention n'a pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice 2019.
Paris et Paris-La Défense, le 28 avril 2020 Les Commissaires aux Comptes
Rémi Savournin
Henri-Pierre Navas

Dans le contexte d'épidémie de coronavirus (Covid-19) et le respect des consignes gouvernementales ainsi que, conformément à l'ordonnance n°2020-321 du 25 mars 2020 et du décret n°2020-418 du 10 avril 2020, portant adaptation des règles de réunion et de délibération des Assemblées en raison de cette épidémie, l'Assemblée générale annuelle et extraordinaire de la Société se tiendra à huis clos le 29 mai 2020 à 10 heures au siège social hors la présence physique des actionnaires et des autres personnes ayant le droit d'y assister.
En conséquence, il ne sera pas possible aux actionnaires de poser des questions, ni de déposer des projets d'amendements ou de nouvelles résolutions durant l'Assemblée générale.
Les actionnaires sont donc invités à exprimer leur vote par correspondance ou en donnant pouvoir au Président, selon les modalités, détaillées dans l'avis de publication au Bulletin d'annonces légales paru le 22 avril 2020 ainsi que dans l'avis de convocation à paraître le 6 mai 2020 au Bulletin d'annonces légales et dans le Journal d'annonces légales Les Petites Affiches.
Les questions écrites pourront être adressées par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou par e-mail dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
Les actionnaires sont invités à consulter régulièrement la rubrique dédiée à l'Assemblée générale ordinaire annuelle et extraordinaire 2020 sur le site de la Société́ (http://www.fonciere-euris.fr /Assemblée-générale) qui sera actualisé des éventuelles évolutions règlementaires susceptibles d'intervenir avant l'Assemblée générale.
Dans le cadre des 1re et 2e résolutions, les actionnaires sont appelés à approuver les comptes sociaux puis les comptes consolidés de la Société au 31 décembre 2019 ainsi que les opérations traduites dans ces comptes. Ces comptes ont été certifiés sans réserve par les Commissaires aux comptes.
L'Assemblée générale ordinaire, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur l'exercice clos le 31 décembre 2019, approuve les comptes de cet exercice tels qu'ils sont présentés, qui font ressortir une perte de 27 026 639,29 €.
Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.
L'Assemblée générale prend acte que le montant des dividendes, dont la distribution a été décidée au titre de l'exercice 2018 et afférents aux actions détenues en propre, s'est élevé à la somme de 65 891,05 €, inscrite au report à nouveau.
Elle prend acte également que les comptes sociaux ne prennent en charge ni amortissements excédentaires ni dépenses somptuaires visés à l'article 39-4 du Code général des impôts.
L'Assemblée générale ordinaire, après avoir entendu la lecture du rapport du Conseil d'administration sur l'activité du Groupe durant l'exercice 2019 et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes consolidés tels qu'ils lui sont présentés et qui font ressortir une perte nette de l'ensemble consolidé de 1 504M€.
Par la 3e résolution, le Conseil d'administration vous propose d'approuver l'affectation du résultat 2019, étant rappelé que le Conseil d'administration du 27 mars 2020 a décidé de ne pas proposer à l'Assemblée générale du 29 mai 2020 le versement d'un dividende au titre de l'exercice 2019.
L'Assemblée générale ordinaire, sur proposition du Conseil d'administration, décide d'affecter la perte de l'exercice s'élevant à 27 026 639,29 €, en totalité au report à nouveau dont le solde sera ainsi, après affectation, créditeur de 230 664 256,41€.
L'Assemblée générale reconnaît en outre que le montant des dividendes dont la distribution a été décidée au titre des trois derniers exercices de la Société ont été les suivants:
| Exercice clos le | Montant (1) |
|---|---|
| 31 décembre 2016 | 2,15 € |
| 31 décembre 2017 | 2,15 € |
| 31 décembre 2018 | 2,15 € (2) |
(1) Pour les personnes physiques domiciliées fiscalement en France, mentionnées à l'article 158-3-2° du Code général des impôts, les dividendes versés au titre de 2016 ont été soumis à l'abattement de 40 % et au titre de 2017 et 2018 au prélèvement forfaitaire de 30 % composé des prélèvements sociaux, à hauteur de 17,20 % et de l'impôt sur le revenu, à hauteur de 12,80 % (sans abattement de 40 %) sauf option expresse du contribuable pour l'application du barème progressif (avec abattement de 40 %).
(2) Compte tenu de l'ouverture de la procédure de sauvegarde, le dividende décidé en 2019 au titre de l'exercice 2018 n'a pas pu être versé.
Aucune nouvelle convention réglementée, telle que visée par les articles L225-38 et L225-40 du Code de commerce n'a été conclue au cours de l'exercice 2019.
L'Assemblée générale ordinaire, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptessur les conventions visées à l'article L 225-38 du Code de commerce, prend acte de l'absence de nouvelles conventions au cours de l'exercice 2019.

Les 5e, 6e, 7e, 8e, 9e et 10e résolutions portent sur le renouvellement, pour une durée de 1 an, des mandats d'administrateur de Monsieur Michel SAVART et de Madame Marie WIEDMER-BROUDER, ainsi que des sociétés Euris (Madame Odile MURACCIOLE), Finatis (Monsieur Didier LÉVÊQUE) et Matignon Diderot (Madame Virginie GRIN). Sous la 10e résolution, il vous est proposé de nommer pour une durée de 1 an, en remplacement de Monsieur Christian PEENE, démissionnaire, la société Saris, contrôlée par la société Finatis, représentée par Monsieur Jean-Luc ZABLOT, afin de permettre s'il y a lieu la nomination d'un nouvel administrateur indépendant avant l'Assemblée générale annuelle de 2021.
La 11e résolution porte sur le renouvellement, pour une durée de 1 an, du mandat de censeur de Monsieur Pierre FÉRAUD.
En conséquence, si vous approuvez ces propositions, à l'issue de l'Assemblée, le Conseil sera composé de 6 administrateurs et comportera 1 administratrice indépendante, 3 femmes (50 %) et, outre le Président, 4 membres représentant l'actionnaire majoritaire.
La situation d'indépendance des administrateurs est appréciée chaque année par le Comité des nominations et des rémunérations à partir des critères proposés à cet effet par le Code AFEP/MEDEF. Il en ressort notamment que l'administratrice indépendante n'entretient pas de relations d'affaires avec la Société ou l'une des sociétés du Groupe.
L'analyse de l'indépendance ainsi que l'assiduité des administrateurs aux réunions du Conseil et de ses comités vous sont présentées dans le rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise en pages 44 à 45.
L'Assemblée générale ordinaire, constatant que le mandat d'administrateur de Monsieur Michel SAVART vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
L'Assemblée générale ordinaire, constatant que le mandat d'administrateur de Madame Marie WIEDMER-BROUDER vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
L'Assemblée générale ordinaire, constatant que le mandat d'administrateur de la société Euris vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
La société Euris est représentée par Madame Odile MURACCIOLE.
L'Assemblée générale ordinaire, constatant que le mandat d'administrateur de la société Finatis vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
La société Finatis est représentée par Monsieur Didier LÉVÊQUE.
L'Assemblée générale ordinaire, constatant que le mandat d'administrateur de la société Matignon Diderot vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
La société Matignon Diderot est représentée par Madame Virginie GRIN.
L'Assemblée générale ordinaire, prend acte de la démission de Monsieur Christian PEENE de son mandat d'administrateur en mars 2020 et décide, sur proposition du Conseil d'administration, de nommer en remplacement, pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020, la société Saris qui sera représentée par Monsieur Jean-Luc ZABLOT.
L'Assemblée générale ordinaire, constatant que le mandat de censeur de Monsieur Pierre FÉRAUD vient à expiration ce jour, renouvelle son mandat pour une durée d'un an qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée générale ordinaire qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
Sous la 12e résolution, il vous est demandé, en application de l'article L.225-100, II du Code de commerce, d'approuver l'ensemble des informations, mentionnées au I de l'article L.225-37-3 du Code de commerce, relatives en particulier à la rémunération des mandataires sociaux de la Société versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2019 en raison de leur mandat, telles que présentées à l'Assemblée générale dans le rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise figurant dans le Rapport annuel 2019 de la Société.
L'Assemblée générale ordinaire, en application de l'article L.225-100, II du Code de commerce, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise, joint au rapport de gestion, comprenant notamment les informations relatives aux rémunérations versées au cours de l'exercice 2019 ou attribuées au titre du même exercice aux mandataires sociaux de la Société à raison de leur mandat , approuve les informations visées au I de l'article L.225-37-3 du Code de commerce telles que présentées à l'Assemblée générale dans le rapport précité.
Sous la 13e résolution, en application de l'article L. 225-100-III, du Code de commerce, il vous est demandé d'approuver pour l'exercice 2019 les éléments de la rémunération, laquelle n'est composée que d'une part fixe d'un montant brut de 30 000 €, versée au Président-Directeur général, en raison de son mandat.
La structure ainsi que le montant de la part fixe de la rémunération 2019 de Monsieur Michel SAVART, Président-Directeur général, a été arrêtée par le Conseil d'administration le 20 mars 2019, sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, et approuvée par l'Assemblée générale réunie le 16 mai 2019 (majorité de 99,98 %).
L'Assemblée générale ordinaire, en application de l'article L.225-100, III du Code de commerce, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise joint au rapport de gestion, approuve la rémunération allouée au Président-Directeur général, en raison de son mandat au titre de 2019, et composée uniquement d'une partie fixe, telle que présentée à l'Assemblée générale dans le rapport précité.
En application de l'article L. 225-37-2 du Code de commerce, la politique de rémunération des mandataires sociaux dirigeants établie par le Conseil d'administration est présentée au sein du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise et doit être soumise au moins chaque année à l'approbation de l'Assemblée générale.
Sous la 14e résolution, il vous est donc demandé d'approuver les éléments de la politique de rémunération du Président-Directeur général en raison de son mandat au titre de 2020, arrêtée par le Conseil d'administration le 27 mars 2020 sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations. La rémunération demeure composée uniquement d'une partie fixe maintenue à un montant brut de 30 000 €. L'ensemble des éléments relatifs à la politique de rémunération 2020 du Président-Directeur général est présenté dans la partie du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise du Rapport annuel 2019.
L'Assemblée générale ordinaire, en application des articles L. 225-37-2 II du Code de commerce, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise, joint au rapport de gestion, approuve en application de l'article L 225-100 II du Code commerce, la politique de rémunération pour 2020 de Monsieur Michel SAVART, Président-Directeur général, à raison de son mandat, telle que présentée dans ledit rapport.
En application des nouvelles dispositions de l'article L.225-37-2 du Code de commerce, la politique de rémunération des mandataires sociaux non exécutifs établie par le Conseil d'administration est présentée au sein du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise et doit être soumises désormais au moins chaque année à l'approbation de l'Assemblée générale.
Sous la 15e résolution, il vous est ainsi demandé, d'approuver également la politique de rémunération des administrateurs en raison de leur mandat, arrêtée par le Conseil d'administration du 27 mars 2020 sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations.
L'ensemble des éléments relatifs à la politique de rémunération des administrateurs est présenté dans la partie du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise figurant au Rapport annuel 2019.
L'Assemblée générale ordinaire, en application de l'article L. 225-37-2 du Code de commerce, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise joint au rapport de gestion approuve la politique de rémunération des administrateurs à raison de leur mandat, telle que présentée dans ledit rapport.
Sous la 16e résolution, il est proposé de renouveler l'autorisation donnée au Conseil d'administration, pour une durée de 18 mois, d'acheter des actions de la Société, étant précisé que cette dernière ne peut détenir plus de 2 % du nombre total des actions formant le capital. Le prix maximum d'achat est fixé à 40 € par action. À titre indicatif, la société ne possède plus actuellement d'actions en propre et sur la base du capital au 27 mars 2020, le montant maximal théorique que la Société pourrait consacrer à des achats d'actions serait de 7 930 640 €, correspondant à 198 266 actions. La Société a résilié avec date d'effet au 28 mai 2019 le contrat de liquidité conclu avec Exane BNP Paribas.
Les objectifs du programme de rachat sont détaillés dans la 16e résolution ainsi que dans le descriptif du programme de rachat figurant dans le rapport annuel mis en ligne sur le site de la Société.
En cas d'offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par la Société, la Société ne pourra utiliser la présente autorisation qu'à l'effet de satisfaire des engagements de livraisons de titres, notamment dans le cadre des plans d'attribution gratuite d'actions, ou d'opérations stratégiques engagés et annoncés avant le lancement de l'offre publique.
L'Assemblée générale ordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce, des articles 241-1 à 241-5 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers, ainsi que de la réglementation européenne applicable aux abus de marché (et notamment du Règlement européen n° 596/2014 du 16 avril 2014), autorise le Conseil d'administration, à procéder, à l'achat d'actions de la Société dans la limite de 2 % du nombre total des actions composant le capital social, en vue notamment :
Le prix unitaire maximum d'achat est fixé à 40 €.
L'utilisation de cette autorisation ne pourra avoir pour effet, en toute hypothèse, de porter le nombre d'actions détenues en propre par la Société à plus de 2 % du nombre d'actions composant le capital social à la date de la présente Assemblée générale, soit à titre indicatif sur la base du capital au 27 mars 2020 198 266 actions, représentant un montant maximum de 7 930 640 €.
Le nombre d'actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange, dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne pourra excéder 2% du capital social de la Société.
L'acquisition, la cession, le transfert ou l'échange de ces actions pourront être effectués par tous moyens, en particulier, par interventions sur le marché réglementé ou de gré à gré, y compris par transaction de blocs d'actions. Ces moyens incluent l'utilisation de tout instrument financier dérivé négocié sur un marché réglementé ou de gré à gré et la mise en place de stratégies optionnelles dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes, pour autant que ces moyens ne concourent pas à accroître de façon significative la volatilité du titre. Les actions pourront, en outre, faire l'objet de prêts, conformément aux dispositions des articles L. 211-22 et suivants du Code monétaire et financier.
En cas d'offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis par la Société, la Société ne pourra utiliser la présente autorisation qu'à l'effet de satisfaire des engagements de livraisons de titres, notamment dans le cadre des plans d'attribution d'actions gratuites, ou d'opérations stratégiques engagés et annoncés avant le lancement de l'offre publique.
Cette autorisation d'achat d'actions est donnée pour une durée qui prendra fin lors de l'Assemblée générale appelée à statuer sur la gestion et les comptes de l'exercice 2020 et au plus tard le 29 novembre 2021. Elle met fin à celle précédemment accordée par l'Assemblée générale du 16 mai 2019.
En vue d'assurer l'exécution de cette résolution, tous pouvoirs sont conférés au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation, à l'effet :
§ d'effectuer toutes déclarations et formalités auprès de l'Autorité des marchés financiers;
§ de passer tous ordres de bourse, conclure tous accords en vue, notamment, de la tenue des registres des achats et ventes d'actions;
La 17e résolution est une résolution usuelle qui permet l'accomplissement des publicités et des formalités légales.
L'Assemblée générale ordinaire confère tous pouvoirs au porteur d'un extrait ou d'une copie du présent procès-verbal à l'effet d'accomplir toutes formalités de publicité, de dépôt et autres qu'il appartiendra.
§ de remplir toutes autres formalités et, de manière générale, de faire ce qui sera nécessaire.
Le Conseil d'administration informera l'Assemblée générale ordinaire annuelle des opérations réalisées en application de la présente autorisation.
L'Assemblée générale du 11 mai 2017, dans sa 28e résolution, a autorisé le Conseil d'administration, pour une durée de 38 mois, à attribuer gratuitement des actions de la Société au bénéfice des membres du personnel salarié de la Société et des sociétés qui lui sont liées, aucun dirigeant mandataire social de la Société ne pouvant être bénéficiaire d'attribution gratuite d'actions conformément à la politique de la Société. L'assemblée du 24 mai 2018 dans sa 18e résolution a renouvelé par anticipation cette autorisation pour le solde non utilisé pour une durée réduite à 26 mois (seule modification) afin que la Société puisse faire application du nouveau régime introduit par la Loi de Finances pour 2018. Cette autorisation vient à échéance.
Il vous est proposé dans la 18e résolution, sur la recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, de continuer à disposer de cette faculté et de renouveler pour une durée de 38 mois, l'autorisation donnée au Conseil d'administration à l'exclusion, comme précédemment, des dirigeants mandataires sociaux de la Société qui ne pourront être bénéficiaires d'attribution gratuite d'actions.
La résolution proposée fixe à 1 % du capital social (hors ajustements), inchangé par rapport à 2018 dans la 19e résolution, le nombre total d'actions pouvant être attribué gratuitement sur 38 mois, étant précisé que, dans le cadre de cette nouvelle autorisation.
À la date de l'Assemblée générale, il n'existe pas de plans d'options d'achat ou de souscription d'actions de la Société en cours de validité.
Tout comme l'autorisation consentie par l'Assemblée du 23 mai 2018, l'autorisation précise, conformément aux dispositions légales, que les actions seraient attribuées définitivement à leurs bénéficiaires au terme d'une période d'acquisition dont la durée serait fixée par le Conseil d'administration, étant entendu que cette durée ne pourrait être inférieure à un an, et que les actions devraient être conservées par les bénéficiaires pendant une durée fixée par le Conseil d'administration, étant précisé que la durée cumulée des périodes d'acquisition et de conservation ne pourrait être inférieure à deux ans. Toutefois, dans la mesure où la période d'acquisition pour tout ou partie d'une ou plusieurs attributions serait au minimum de deux ans, le Conseil d'administration serait autorisé à n'imposer aucune période de conservation pour les actions considérées. Par ailleurs, le Conseil d'administration serait autorisé à prévoir que, dans l'hypothèse de l'invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la 2e ou la 3e des catégories prévues à l'article L. 341-4 du Code de la Sécurité sociale, ou cas équivalent à l'étranger, les actions pourraient lui être attribuées définitivement avant le terme de la période d'acquisition restant à courir.
(Autorisation conférée au Conseil d'administration à l'effet d'attribuer gratuitement des actions existantes ou à émettre de la Société, emportant renonciation par les actionnaires du droit préférentiel de souscription au bénéfice des membres du personnel salarié de la Société ainsi qu'aux membres du personnel salarié des sociétés qui lui sont liées)
L'Assemblée générale ordinaire confère tous pouvoirs au porteur d'un extrait ou d'une copie du présent procès-verbal à l'effet d'accomplir toutes formalités de publicité, de dépôt et autres qu'il appartiendra.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes, conformément aux articles L. 225- 197-1 et suivants du Code de commerce :
§ autorise le Conseil d'administration, conformément et dans les conditions prévues par les dispositions des articles L. 225- 197-1 à L. 225-197-5 du Code de commerce, à procéder, en une ou plusieurs fois, au bénéfice des membres du personnel salarié de la Société ou de certaines catégories d'entre eux, ainsi qu'aux membres du personnel salarié des sociétés ou des groupements d'intérêt économique liés à la Société dans les conditions prévues à l'article L. 225-197-2 du Code de commerce, à l'attribution gratuite d'actions de la Société, existantes ou à émettre, étant précisé que les dirigeants
mandataires sociaux de la Société ne peuvent pas être bénéficiaires d'attributions gratuites d'actions ;
§ décide que le nombre total des actions qui pourront être attribuées ne pourra excéder 1 % du nombre total des actions représentant le capital social de la Société à la date de l'Assemblée générale du 29 mai 2020, mais sans tenir compte des ajustements susceptibles d'être opérés pour préserver les droits des bénéficiaires conformément aux dispositions légales et réglementaires ainsi qu'aux dispositions contractuelles applicables
L'Assemblée générale autorise le Conseil d'administration à procéder, alternativement ou cumulativement, dans la limite fixée à l'alinéa précédent :
nominal maximum correspondant au nombre d'actions attribuées et prend acte que la présente autorisation emporte de plein droit, au profit des bénéficiaires des actions attribuées gratuitement, renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription sur les actions à émettre ainsi qu'à la partie des réserves, bénéfices ou primes qui sera incorporée au capital en cas d'attribution gratuite d'actions nouvelles et à tout droit sur les actions existantes attribuées gratuitement.
L'Assemblée générale décide que les actions qui seront attribuées définitivement à leurs bénéficiaires au terme d'une période d'acquisition d'une durée minimale d'un an, devront être également soumises à une obligation de conservation qui commencera à courir à compter de leur attribution définitive. Les durées des périodes d'acquisition, et de conservation seront fixées par le Conseil d'administration, leur durée cumulée ne pouvant être inférieure à deux ans.
L'Assemblée générale donne tous pouvoirs au Conseil d'administration, avec faculté de délégation dans les conditions légales, à l'effet, dans les limites ci-dessus fixées:
§ d'arrêter l'identité des bénéficiaires, ou la ou les catégories de bénéficiaires des attributions d'actions, et le nombre d'actions attribuées gratuitement à chacun d'eux, étant rappelé que l'attribution gratuite d'actions aux salariés et aux dirigeants mandataires sociaux des sociétés liées ne peut avoir pour effet de faire franchir à chacun de ces derniers le seuil de détention de plus de 10 % du capital social ;
L'Assemblée générale fixe à 38 mois le délai pendant lequel le Conseil d'administration pourra faire usage de la présente autorisation. Elle met fin à l'autorisation ayant le même objet conférée par les assemblées générales précédentes.
Sous la 19e résolution, il est proposé à l'Assemblée générale extraordinaire, afin de se mettre en conformité avec les nouvelles dispositions légales relatives à l'identification de l'actionnariat et de modifier l'article 8, alinéas 4 et 5 des statuts comme suit :
| Ancienne version |
|---|
| Article 8 |
| Forme des actions – Identification des détenteurs de titres de la société |
Nouvelle version
« La Société ou son mandataire peut, dans les conditions légales et réglementaires, demander à tout moment au dépositaire central d'instruments financiers, soit directement à un ou plusieurs intermédiaires mentionnés à l'article L.211-3 du Code monétaire et financier, le nom ou, s'il s'agit d'une personne morale, la dénomination sociale, la nationalité l'année de naissance ou, s'il s'agit d'une personne morale, la date de constitution, et l'adresse postale et le cas échéant, l'adresse électronique des détenteurs de titres au porteur, conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans
Article 8 Forme des actions – Identification des détenteurs de titres de la société (...)
(...)
Alinéa 4 : « La société peut à tout moment, conformément à l'article L 228-2 I du Code de commerce demander au dépositaire central d'instruments financiers, des renseignements relatifs aux titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses Assemblées générales ainsi qu'aux détenteurs desdits titres. »
Alinéa 5 : « La société a également la faculté, dans les conditions prévues aux articles L 228-2 II et suivants du Code de commerce, de demander aux détenteurs de titres, s'ils les détiennent pour leur propre compte ou pour le compte de tiers et dans ce dernier cas de lui fournir les renseignements permettant d'identifier ce ou ces tiers. »
(...)
| les Assemblées d'actionnaires, le nombre de titres détenus par chacun d'eux et, le cas échéant, les restrictions attachées à ces titres et toute autre information prévue par les dispositions légales et règlementaires applicables. |
|---|
| Lorsqu'un teneur de compte identifie dans la liste qu'il est chargé d'établir, à |
| la suite d'une demande visée au premier alinéa ci-dessus, un intermédiaire |
| mentionné au septième alinéa de l'article L.228-1 du Code de commerce |
| inscrit pour le compte d'un ou plusieurs tiers propriétaires, il lui transmet |
| cette demande, sauf opposition expresse de la Société ou de son mandataire |
| lors de la demande. L'intermédiaire inscrit interrogé est tenu de transmettre |
| les informations au teneur de compte, à charge pour ce dernier de les |
| communiquer, selon le cas, à la Société ou son mandataire ou au dépositaire |
| central. » |
(...)
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration décide de modifier la rédaction des 4ème et 5ème alinéas de l'article 8 des statuts qui seront désormais rédigés comme suit :
« La Société ou son mandataire peut, dans les conditions légales et réglementaires, demander à tout moment au dépositaire central d'instruments financiers, soit directement à un ou plusieurs intermédiaires mentionnés à l'article L.211-3 du Code monétaire et financier, le nom ou, s'il s'agit d'une personne morale, la dénomination sociale, la nationalité l'année de naissance ou, s'il s'agit d'une personne morale, la date de constitution, et l'adresse postale et le cas échéant, l'adresse électronique des détenteurs de titres au porteur, conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans les Assemblées d'actionnaires, le nombre de titres détenus par chacun d'eux et, le cas échéant, les restrictions attachées à ces titres et toute autre information prévue par les dispositions légales et règlementaires applicables.
Lorsqu'un teneur de compte identifie dans la liste qu'il est chargé d'établir, à la suite d'une demande visée au premier alinéa cidessus, un intermédiaire mentionné au septième alinéa de l'article L.228-1 du Code de commerce inscrit pour le compte d'un ou plusieurs tiers propriétaires, il lui transmet cette demande, sauf opposition expresse de la Société ou de son mandataire lors de la demande. L'intermédiaire inscrit interrogé est tenu de transmettre les informations au teneur de compte, à charge pour ce dernier de les communiquer, selon le cas, à la Société ou son mandataire ou au dépositaire central. »
Le reste de l'article est sans changement.
Sous la 20e résolution, il vous est proposé, ainsi que le permet l'article L.225-37 du Code de commerce dans sa nouvelle rédaction, que certaines des décisions relevant des attributions propres du Conseil puissent être prises par consultation écrite des administrateurs et de modifier en conséquence les articles 34, en y insérant un nouveau paragraphe après le 7ème alinéa, et 35 des statuts, en modifiant l'ancien 2ème alinéa, comme suit :
| Nouvelle version |
|---|
| Article 34 – Convocation, réunion et délibération du Conseil |
| Intégration d'un nouvel alinéa 8 : « Le Conseil d'administration a la faculté, à |
| l'initiative du président, d'adopter par voie de consultation écrite les |
| décisions relevant de ses attributions propres visées à l'article L.225-37 du |
| Code de commerce ainsi que toute décision de transfert de siège social dans |
| le même département. » |
| Article 35 – Procès-verbaux |
| Alinéa 2 : « Les délibérations du Conseil d'administration sont constatées par des |
| procès-verbaux portés sur un registre tenu au siège de la société. Ils sont signés |
| par le président de séance et un administrateur. En cas d'empêchement du |
| Président de séance, ils sont signés par deux administrateurs. Les consultations |
| écrites sont constatées par des procès-verbaux signés par le président et au |
| moins un administrateur et doivent contenir en annexe les supports |
| matériels de la réponse de chaque administrateur. » |
| (…) |
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration décide de modifier les articles 34 et 35 des statuts lesquels seront désormais rédigés comme suit :
« Le Conseil d'administration se réunit aussi souvent que l'intérêt de la société l'exige, soit au siège social, soit en tout autre endroit indiqué dans la lettre de convocation.
Les convocations sont faites par le Président ou en son nom, par toute personne qu'il désignera. Si le Conseil d'administration ne s'est pas réuni depuis plus de deux mois, le tiers des administrateurs en exercice peut demander au Président de convoquer le Conseil d'administration sur un ordre du jour déterminé.
Par ailleurs et à tout moment, la moitié des administrateurs en exercice peut valablement procéder, sur un ordre du jour déterminé, à la convocation du Conseil d'administration.
Le directeur général peut également demander au Président de convoquer le Conseil d'administration sur un ordre du jour déterminé.
L'Ordre du jour est arrêté par celui ou ceux qui convoquent et porté sur la convocation.
Les décisions du Conseil d'administration ne sont valables que si le nombre des membres présents est au moins égal à la moitié des membres en exercice.
Le Conseil d'administration a la faculté de permettre aux administrateurs de participer aux délibérations par visio-conférence ou par des moyens de télécommunication dans les conditions et selon les modalités prévues par la réglementation en vigueur.
Le Conseil d'administration a la faculté, à l'initiative du président, d'adopter par voie de consultation écrite les décisions relevant de ses attributions propres visées à l'article L.225-37 du Code de commerce ainsi que toute décision de transfert de siège social dans le même département.
Les délibérations sont prises à la majorité des membres présents. En cas de partage, la voix du Président de séance est prépondérante.
Il est suffisamment justifié du nombre des membres du Conseil en exercice et de leur présence par la production d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la délibération du Conseil. »
« Les délibérations du Conseil d'administration sont constatées par des procès-verbaux portés sur un registre tenu au siège de la société. Ils sont signés par le président de séance et un administrateur. En cas d'empêchement du Président de séance, ils sont signés par deux Administrateurs. Les consultations écrites sont constatées par des procès-verbaux signés par le président et au moins un administrateur et doivent contenir en annexe les supports matériels de la réponse de chaque administrateur.
Les copies ou extraits de procès-verbaux des délibérations sont valablement certifiés par le Président du Conseil d'administration, le Directeur général, un Directeur général délégué, l'Administrateur délégué temporairement dans les fonctions de Président ou un fondé de pouvoirs habilité à cet effet. »
Afin d'être en conformité avec les dispositions de l'article L.225-35 du Code de commerce, il est proposé à l'Assemblée générale extraordinaire de modifier la rédaction des articles 27 (autorisations du Conseil d'administration en matière de cautions, avals et garanties) et 30 (prise en considération par le Conseil d'administration des enjeux sociaux et environnementaux) des statuts, comme suit :
| Article 27 – Conventions réglementées | |
|---|---|
| (…) | |
2ème alinéa : « En application de l'article L 225-43 il est interdit à la société de consentir des prêts, découverts, cautions ou avals au profit des personnes visées audit article. »
2ème alinéa : « En application de l'article L 225-43 il est interdit à la société de consentir des prêts, découverts, cautions ou avals au profit des personnes visées audit article. Conformément aux dispositions du dernier alinéa de l'article L.225-35 du Code de commerce, les engagements de cautions, d'avals ou de garanties donnés au nom de la société font l'objet d'une autorisation visée à l'article 30 des présents statuts. »
Nouvelles versions Article 27 – Conventions réglementées
Article 30 – Pouvoirs du Conseil d'administration
1er alinéa : « Le Conseil d'administration détermine les orientations de l'activité de la société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. »
(…)
(…)
1er alinéa : « Le Conseil d'administration détermine les orientations de l'activité de la société et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. »
(…)
Insertion d'un paragraphe après le 2ème alinéa : « Conformément aux dispositions du dernier alinéa de l'article L.225-35 du Code de commerce, les engagements de cautions, d'avals ou de garanties donnés au nom de la société font l'objet d'une autorisation du conseil. Le conseil peut toutefois donner cette autorisation globalement et annuellement sans limite de montant pour garantir les engagements pris par les sociétés contrôlées au sens du II de l'article L. 233-16 du présent code. Il peut également autoriser le directeur général à donner, globalement et sans limite de montant, des cautions, avals et garanties pour garantir les engagements pris par les sociétés contrôlées au sens du même II, sous réserve que ce dernier en rende compte au conseil au moins une fois par an. Le directeur général peut également être autorisé à donner, à l'égard des administrations fiscales et douanières, des cautions, avals ou garanties au nom de la société, sans limite de montant. »
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration, décide de modifier le 2ème alinéa de l'article 27 et d'insérer un paragraphe après le 2ème alinéa de l'article 30 des statuts, lesquels articles seront désormais rédigés comme suit :
« Le Conseil d'administration autorise les conventions visées à l'article L 225-38 du Code de commerce, dans les conditions et selon les modalités prévues audit article. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux conventions visées à l'article L 225-39 du Code de commerce.
En application de l'article L 225-43 il est interdit à la société de consentir des prêts, découverts, cautions ou avals au profit des personnes visées audit article. Conformément aux dispositions du dernier alinéa de l'article L.225-35 du Code de commerce, les engagements de cautions, d'avals ou de garanties donnés au nom de la société font l'objet d'une autorisation visée à l'article 30 des présents statuts. »
« Le Conseil d'administration détermine les orientations de l'activité de la Société et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. »
Le Conseil d'administration procède aux contrôles et vérifications qu'il juge opportuns.
Conformément aux dispositions du dernier alinéa de l'article L.225-35 du Code de commerce, les engagements de cautions, d'avals ou de garanties donnés au nom de la Société font l'objet d'une autorisation du conseil. Le conseil peut toutefois donner cette autorisation globalement et annuellement sans limite de montant pour garantir les engagements pris par les sociétés contrôlées au sens du II de l'article L. 233-16 du présent code. Il peut également autoriser le Directeur général à donner, globalement et sans limite de montant, des cautions, avals et garanties pour garantir les engagements pris par les sociétés contrôlées au sens du même II, sous réserve que ce dernier en rende compte au conseil au moins une fois par an. Le directeur général peut également être autorisé à donner, à l'égard des administrations fiscales et douanières, des cautions, avals ou garanties au nom de la société, sans limite de montant. »
Le reste de l'article est inchangé.
Sous la 22e résolution, il vous est proposé de remplacer les termes « jetons de présence » par le terme « rémunération », suite à la modification de l'article L.225-45 du Code de commerce, et d'amender les articles 31, 36 et 48 des statuts comme suit :
Article 31
« Il peut être alloué au Conseil d'administration une rémunération fixe annuelle, à titre de jetons de présence, dont le montant, porté dans les frais généraux, est déterminé par l'Assemblée générale. Ordinaire et demeure maintenu jusqu'à décision contraire de cette Assemblée.
Le Conseil d'administration répartit librement ces jetons de présence entre ses membres. Il peut également allouer aux administrateurs membres des comités prévus à l'article 30 ci-dessus une part supérieure à celle des autres administrateurs.
Le Conseil d'administration détermine les rémunérations fixes ou proportionnelles ou à la fois fixes et proportionnelles à attribuer au président, au directeur général et, avec l'accord du directeur général, aux directeurs généraux délégués.
Le Conseil d'administration fixe également la rémunération de l'administrateur temporairement délégué dans les fonctions de président, ainsi que, dans les conditions prévues par le Code de Commerce, les rémunérations exceptionnelles pour les missions et mandats confiés à des administrateurs, notamment aux membres des comités visés à l'article 30 ci-dessus.
Les administrateurs personnes physiques ou morales ne peuvent recevoir aucune rémunération, permanente ou non, autre que les jetons de présence, les rémunérations exceptionnelles pour les missions et mandats tels que membres des comités qui leur sont confiés par le Conseil d'Administration ainsi que les rémunérations qui leur seraient attribuées, le cas échéant, au titre de leur fonction de président, de directeur général ou de directeurs généraux délégués, et enfin les traitements versés au titre de leur contrat de travail.
(…)
3ème alinéa : « Les censeurs sont indéfiniment rééligibles. Ils peuvent être révoqués à tout moment par décision de l'Assemblée générale. Les censeurs peuvent percevoir une rémunération dont le montant et la répartition sont fixés par le Conseil d'administration dans le cadre des jetons de présence alloués par l'Assemblée générale. »
1) 6ème alinéa : Elle fixe le montant des jetons de présence alloués au Conseil d'Administration.
(...)
Il peut être alloué au Conseil d'administration une rémunération fixe annuelle au titre de son activité, dont le montant, porté dans les frais généraux, est déterminé par l'Assemblée générale. Ordinaire et demeure maintenu jusqu'à décision contraire de cette Assemblée.
Nouvelle version Article 31 Rémunérations allouées au Conseil d'administration et à la Direction générale
Le Conseil d'administration répartit entre ses membres cette rémunération le cas échéant dans les conditions prévues à l'article L.225-37-2 du Code de commerce. Il peut notamment allouer aux administrateurs membres des comités prévus à l'article 30, une part supérieure à celle des autres administrateurs.
Le Conseil d'administration détermine les rémunérations fixes ou proportionnelles ou à la fois fixes et proportionnelles à attribuer au président, au directeur général et, avec l'accord du directeur général, aux directeurs généraux délégués.
Le Conseil d'administration fixe également la rémunération de l'administrateur temporairement délégué dans les fonctions de président, ainsi que, dans les conditions prévues par le Code de commerce, les rémunérations exceptionnelles pour les missions et mandats confiés à des administrateurs, notamment aux membres des comités visés à l'article 30 cidessus.
Le Conseil d'administration détermine les rémunérations précitées, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article L.225-37-2 du Code de commerce.
Les administrateurs personnes physiques ou morale ne peuvent recevoir aucune rémunération, permanente ou non, autre que la rémunération de leur activité d'administrateur, les rémunérations exceptionnelles pour les missions et mandats tels que membres des comités qui leur sont confiés par le Conseil d'administration ainsi que les rémunérations qui leur seraient attribuées, le cas échéant, au titre de leur fonction de président, de directeur général et de directeurs généraux délégués et enfin les traitements versés au titre de leur contrat de travail
(…)
3ème alinéa : « Les censeurs sont indéfiniment rééligibles. Ils peuvent être révoqués à tout moment par décision de l'Assemblée générale. Les censeurs peuvent percevoir une rémunération au titre de leur activité dont le montant et la répartition sont fixés par le Conseil d'administration et allouée par l'Assemblée générale. »
1) 6ème alinéa : Elle statue sur la politique de rémunération des mandataires sociaux, décide d'allouer aux administrateurs en rémunération de leur activité une somme fixe annuelle et en détermine le montant et statue sur les informations et éléments mentionnés au I de l'article L.225-37-3 au III de l'article L225-100 du Code de commerce. »
(…).

L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration décide de modifier les articles 31, 36 et 48 des statuts qui seront désormais rédigés comme suit :
« Il peut être alloué au Conseil d'Administration une rémunération fixe annuelle au titre de son activité, dont le montant, porté dans les frais généraux, est déterminé par l'Assemblée générale. Ordinaire et demeure maintenu jusqu'à décision contraire de cette Assemblée.
Le Conseil d'administration répartit entre ses membres cette rémunération le cas échéant dans les conditions prévues à l'article L.225-37-2 du Code de commerce. Il peut notamment allouer aux administrateurs membres des comités prévus à l'article 30, une part supérieure à celle des autres administrateurs.
Le Conseil d'administration détermine les rémunérations fixes ou proportionnelles ou à la fois fixes et proportionnelles à attribuer au président, au directeur général et, avec l'accord du directeur général, aux directeurs généraux délégués.
Le Conseil d'administration fixe également la rémunération de l'administrateur temporairement délégué dans les fonctions de président, ainsi que, dans les conditions prévues par le Code de commerce, les rémunérations exceptionnelles pour les missions et mandats confiés à des administrateurs, notamment aux membres des comités visés à l'article 30 ci-dessus.
Le Conseil d'administration détermine les rémunérations précitées, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article L.225-37-2 du Code de commerce.
Les administrateurs personnes physiques ou morale ne peuvent recevoir aucune rémunération, permanente ou non, autre que la rémunération de leur activité d'administrateur, les rémunérations exceptionnelles pour les missions et mandats tels que membres des comités qui leur sont confiés par le Conseil d'administration ainsi que les rémunérations qui leur seraient attribuées, le cas échéant, au titre de leur fonction de président, de directeur général et de directeurs généraux délégués et enfin les traitements versés au titre de leur contrat de travail
(…)
Le reste de l'article est inchangé.
(…)
3ème alinéa : « Les censeurs sont indéfiniment rééligibles. Ils peuvent être révoqués à tout moment par décision de l'Assemblée générale. Les censeurs peuvent percevoir une rémunération au titre de leur activité dont le montant et la répartition sont fixés par le Conseil d'administration et allouée par l'Assemblée générale. »
(…)
Le reste de l'article est inchangé.
(…)
1) 6ème alinéa : Elle statue sur la politique de rémunération des mandataires sociaux, décide d'allouer aux administrateurs en rémunération de leur activité une somme fixe annuelle et en détermine le montant et statue sur les informations et éléments mentionnés au I de l'article L.225-37-3 au III de l'article L225-100 du Code de commerce. »
Le reste de l'article est inchangé.
Dans le cadre d'une mise en conformité avec les dispositions de l'article 4 des statuts (compétence conférée au Conseil de déplacer le siège social sur l'ensemble du territoire français), il est proposé à l'Assemblée générale extraordinaire d'ajouter un paragraphe à l'article 48 des statuts, permettant la ratification du transfert du siège social dans les limites du territoire français, lorsqu'il a été décidé par le Conseil d'administration par l'Assemblée générale ordinaire.
L'Assemblée générale extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration, d'ajouter un paragraphe au 1) de l'article 48 des statuts qui sera rédigé comme suit :
Elle ratifie le transfert du siège social dans les limites du territoire français, lorsqu'il a été décidé par le Conseil d'administration ». (…)
Le reste de l'article est inchangé.
La 24e résolution est une résolution usuelle qui permet l'accomplissement des publicités et des formalités légales.
L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un extrait ou d'une copie du présent procès-verbal à l'effet d'accomplir toutes formalités de publicité, de dépôt et autres qu'il appartiendra.
Aux Actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l'article L. 225-197-1 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d'autorisation d'attribution d'actions gratuites existantes ou à émettre au profit des membres du personnel salarié de votre société ou de certaines catégories d'entre eux, ainsi qu'aux membres du personnel salarié des sociétés ou des groupements d'intérêt économique liés à votre société dans les conditions prévues à l'article L. 225-197-2 du Code de commerce, étant précisé que les dirigeants mandataires sociaux de votre société ne peuvent pas être bénéficiaires d'attribution d'actions gratuites, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Le nombre total d'actions susceptibles d'être attribuées au titre de la présente autorisation ne pourra représenter plus de 1 % du capital social de la société.
Votre conseil d'administration vous propose, sur la base de son rapport, de l'autoriser pour une durée de trente-huit mois à attribuer des actions gratuites existantes ou à émettre.
Il appartient au conseil d'administration d'établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l'opération envisagée.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à vérifier que les modalités envisagées et données dans le rapport du conseil d'administration s'inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données dans le rapport du conseil d'administration portant sur l'opération envisagée d'autorisation d'attribution d'actions gratuites.
Paris et Paris-La Défense, le 29 avril 2020
Les Commissaires aux Comptes
Cailliau Dedouit et Associés Ernst & Young et Autres
Rémi Savournin Henri-Pierre Navas
du rapport financier annuel
J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent rapport financier annuel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion du rapport financier annuel présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Michel SAVART Président-Directeur général
du rapport financier annuel
Afin de faciliter la lecture du présent document, la table de concordance ci-après permet d'identifier les informations qui constituent le rapport financier annuel devant être publié par les sociétés cotées conformément aux articles L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers.
| Pages | ||
|---|---|---|
| 1. | Comptes sociaux | 198 à 212 |
| 2. | Comptes consolidés | 74 à 187 |
| 3. | Rapport de gestion | |
| 3.1. | Informations mentionnées aux articles L. 225-100 et L. 225-100-2 du Code de commerce | |
| 3.1.1. | Analyse de l'évolution des affaires | 19 à 21 |
| 3.1.2. | Analyse des résultats | 14 à 18 |
| 3.1.3. | Analyse de la situation financière | 21 à 25 |
| 3.1.4. | Principaux risques et incertitudes | 35 à 38 |
| 3.1.5. | Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l'Assemblée générale des actionnaires du Conseil d'administration en matière d'augmentation de capital |
72 |
| 3.2. | Informations mentionnées à l'article L. 225-100-3 du Code de commerce Éléments susceptibles d'avoir une influence en cas d'offre publique |
72 |
| 3.3. | Informations mentionnées à l'article L. 225-211 du Code de commerce Rachats par la Société de ses propres actions |
32 |
| 4. | Déclaration des personnes physiques qui assument la responsabilité du rapport financier annuel | 237 |
| 5. | Rapport des contrôleurs légaux des comptes sur les comptes annuels et les comptes consolidés | 213-188 |
| 6. | Rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise | 41 |
| 7. | Observations des Commissaires aux comptes sur le rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise |
196-215 |
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