Investor Presentation • Jul 27, 2020
Investor Presentation
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| PRÉSENTATION DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS Introduction Résultats 1er semestre 2020 Guidance 2020 Annexes RAPPORT DE GESTION 3.1 Les marchés du pneumatique 3.2 Évolution des ventes 3.3 Commentaires sur le compte de résultat consolidé 3.4 Commentaires sur le bilan consolidé 3.5 Commentaires sur les flux de trésorerie consolidés 3.6 Perspectives 2020 3.7 Parties liées 3.8 Gestion des risques 3.9 Chiffres clés 3.10 Données boursières 3.11 Faits marquants ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS |
INTERMÉDIAIRES CONDENSÉS États financiers consolidés intermédiaires condensés au 30 juin 2020 |
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 141 Rapport des Commissaires aux Comptes sur l'information financière semestrielle |
ATTESTATION DE LA PERSONNE RESPONSABLE Attestation de la personne responsable |
INFORMATION PRESSE Communiqué de presse |
|
|---|---|---|---|---|---|
| 76 | |||||
| 115 |



Clermont-Ferrand, le 27 juillet 2020
Fort de la diversité de son offre, de l'engagement de ses salariés et de sa solidité financière, Michelin démontre sa résilience dans une crise tout aussi intense qu'inédite.
remarquable des équipes Michelin, grâce à laquelle le Groupe est resté fidèle à son engagement auprès de ses clients, de ses communautés et de ses partenaires. Avec la même détermination, le Groupe a pris toutes les mesures requises pour assurer la pérennité de ses activités et atténuer les effets financiers du ralentissement économique. Dans cet environnement encore très incertain, le Groupe poursuit ses efforts de compétitivité pour conserver son leadership sur les activités pneumatiques et assurer le déploiement de sa stratégie de croissance."
Perspectives 2020 :
En 2020, après un premier semestre marqué par les effets de la crise sanitaire et notamment les mesures de restriction de circulations associées, la demande mondiale de pneumatiques devrait subir au deuxième semestre les effets de la crise économique consécutive à la pandémie. Les marchés Tourisme camionnette devraient afficher un recul compris entre 15 % et 20 % sur l'année et les marchés Poids lourd une baisse allant de 13 % à 17 %. Les marchés des Activités de spécialités, compte tenu de la relative résilience de certains segments, devraient afficher une baisse comprise entre 13 % et 17 %.
Dans ce scénario marché encore très incertain, Michelin a pour objectif un résultat opérationnel des secteurs annuel supérieur à 1,2 milliard € à parités constantes et un cash flow libre structurel (1) supérieur à 500 millions € hors nouvel effet systémique lié au Covid-19.
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|
| Ventes | 9 357 | 11 781 |
| Résultat opérationnel des secteurs | 310 | 1 438 |
| Marge opérationnelle des secteurs | 3,3 % | 12,2 % |
| Automobile et distribution associée | - 0,8 % | 10,3 % |
| Transport routier et distribution associée | - 1,3 % | 8,9 % |
| Activités de spécialités et distribution associée | 14,7 % | 19,3 % |
| Autres produits et charges opérationnels | (133) | (97) |
| Résultat opérationnel | 177 | 1 341 |
| Résultat net | (137) | 844 |
| Résultat net par action | (0,75) | 4,74 |
| EBITDA des secteurs | 1 192 | 2 296 |
| Investissements hors acquisitions | 490 | 665 |
| Endettement net | 5 510 | 6 664 |
| Ratio d'endettement net | 45 % | 54 % |
| Provision pour avantages au personnel différés | 3 858 | 3 976 |
| Cash flow libre (1) | (351) | (592) |
| Effectif inscrit (2) | 124 000 | 125 400 |
(1) Cash flow libre : Flux de trésorerie sur activités opérationnelles – flux de trésorerie d'investissements – flux de trésorerie sur les autres actifs financiers, avant distribution.
(2) Fin de période.
(1) Cash flow libre structurel : cash flow libre avant acquisitions, ajusté de l'effet de la variation des coûts de matières premières sur les comptes clients, les comptes fournisseurs et les stocks.

La crise sanitaire et les mesures de confinement prises par les gouvernements de la plupart des pays ont entraîné un ralentissement de l'activité économique sans précédent au cours du premier semestre, conduisant à une chute brutale de la demande de pneumatiques touchant toutes les géographies et la plupart des activités. L'évolution de la demande de pneumatiques par secteur d'activité et par région est décrite page 6 de ce document.
Dès les premiers signaux du développement de la pandémie, Michelin a déterminé deux priorités absolues : protéger la santé ainsi que la sécurité de ses salariés et tout faire pour assurer la continuité de ses activités.
Le Groupe a décidé dès la mi-mars de fermer temporairement une partie de ses activités industrielles dans la plupart des zones où il opère, et a mis en place des protocoles sanitaires efficaces pour protéger ses salariés et limiter la propagation du virus. Dès début avril, certaines de ces activités ont pu rouvrir pour répondre à la demande des clients et assurer la continuité de services publics essentiels à la lutte contre la pandémie. À partir de mi-avril, l'ensemble des usines d'Europe ont repris progressivement leur production, leur taux de chargement variant sensiblement en fonction des activités. À fin juin, toutes les usines du Groupe sont en fonctionnement.
Le Groupe a pu également produire rapidement, soutenu par une mobilisation exceptionnelle de ses salariés, des masques chirurgicaux et du gel hydroalcoolique dans de nombreux sites industriels en Europe, complétant ainsi ses approvisionnements. L'ensemble de ces mesures de protection s'est traduit par des charges supplémentaires au cours du semestre estimées à 77 millions €.
En usine, les règles de distanciation interdisant par exemple le croisement physique des équipes lors des rotations, ont eu un impact sur la productivité en contraignant de fait les cadences de production.
Les effets de cette moindre productivité, couplés à un niveau d'activité très faible sur le semestre, se traduisent par une plus grande sensibilité du résultat opérationnel des secteurs à une variation de la demande (- 136 millions € à fin juin, en rythme annuel, par point de volume en moins).
Durant les périodes de fermetures des sites, le Groupe a bénéficié des mesures d'accompagnement mises en place par les gouvernements dans le cadre du chômage partiel. Les mesures d'indemnisation du chômage partiel se sont élevées au premier semestre à 140 millions €. Ce montant est pris en compte dans le calcul de sensibilité, mentionné précédemment à hauteur de 124 millions €.
Le Groupe n'a sollicité aucune autre forme d'aide publique (prêt garanti par l'État, prorogation de délais de paiement) pour traverser la crise.
Michelin s'est par ailleurs appliqué à mettre une partie de ses masques à la disposition du plus grand nombre, à travers une politique de dons (2,4 millions de masques) au bénéfice des autorités sanitaires et services d'urgence partout où le Groupe est implanté. Ce sont aussi, grâce à l'expertise de Michelin en impression 3D métal et plastique, des pièces pour respirateurs, des milliers de visières en polycarbonate stérilisables ainsi que des billots hospitaliers renforçant la ventilation des patients Covid-19, qui ont été lancés en production.
À ces initiatives, se sont ajoutées des centaines d'actions de solidarité partout dans le monde : dons de pneumatiques (4 600 pneus) et services de maintenance gratuits pour les véhicules des services de santé, contributions financières, accompagnement des personnes, etc.
Pour préserver sa trésorerie, le Groupe a réduit ses investissements d'environ 30 %, soit 500 millions € tout en maintenant sa capacité à soutenir des projets innovants et d'efficience, et a revu à la baisse le dividende proposé au titre de l'exercice 2019 de 330 millions €. Un pilotage hebdomadaire de l'équilibre offre/demande a permis de garder les stocks sous contrôle. Les mesures d'économie mises en place ont permis une réduction des frais généraux de 192 millions €.
Le Groupe a par ailleurs choisi de maintenir ses engagements auprès de tous ses partenaires, en veillant à protéger les plus fragiles.
Enfin, le Groupe a également fourni des masques et des équipements de sécurité à ses clients et distributeurs afin qu'ils poursuivent leurs opérations dans les meilleures conditions.
Pour faire face à ses futurs besoins de trésorerie, le Groupe disposait au 30 juin 2020 des sources de financement suivantes :
Les tests de résistance à une dégradation profonde et prolongée des marchés, publiés par le Groupe le 29 avril 2020, ont par ailleurs été actualisés pour évaluer la capacité du Groupe à honorer ses engagements financiers, compte tenu de ses sources de financement. Les hypothèses retenues pour le scénario le plus pessimiste sont une diminution de la demande au deuxième semestre 2020 de 20 % suivie d'une reprise à hauteur de seulement 4 % en 2021.
Ces tests montrent qu'avec l'ensemble des outils de financement décrits ci-dessus et les mesures mises en place pour limiter les effets négatifs de la crise sur le résultat opérationnel des secteurs et le cash flow libre, le Groupe sera en mesure de faire face aux aléas de cette crise, sans même avoir recours à ses lignes de crédit confirmées de 1,5 milliard €. Cependant, sur la base des tendances observées à ce jour, le Groupe s'attend à retrouver le niveau d'activité de 2019 à partir du deuxième semestre 2022.
La crise sanitaire actuelle et ses développements exacerbent, d'une certaine façon, certains risques ou familles de risques spécifiques au Groupe tels que les risques de non-continuité des activités ou de rupture d'approvisionnement. En revanche, la crise actuelle qui n'est pas spécifique au Groupe, n'est pas de nature à remettre en cause le périmètre et la classification des risques spécifiques tels qu'identifiés et décrits dans le chapitre 2 "Gestion des risques" du Document d'enregistrement universel 2019.
Au cours du semestre, le réseau logistique a fait face à des perturbations qui n'ont toutefois pas empêché les composants critiques, semi-finis et produits finis de circuler, même si la situation a pu évoluer très vite et exiger des adaptations en conséquence.
Il ressort de la crise actuelle que le principal risque qui s'est matérialisé jusqu'à présent est un risque de chute brutale de la demande mondiale et ses conséquences économiques, par essence non spécifique au Groupe.
À fin juin, les procédures de continuité des opérations préparées par le Groupe ont permis aux activités industrielles, commerciales et administratives d'être opérationnelles partout. Par ailleurs, Le Groupe n'identifie pas de risque de rupture d'approvisionnement.
| 1er semestre 2020/2019 (en nombre de pneus) |
Europe y compris CEI (1) |
Europe hors CEI (1) |
Amérique du Nord |
Amérique centrale |
Amérique du Sud |
Asie (hors Inde) |
Afrique Inde Moyen-Orient |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Première monte | - 39 % | - 39 % | - 40 % (2) | - 52 % | - 24 % | - 47 % | - 34 % | |
| Remplacement | - 19 % | - 19 % | - 21 % | - 26 % | - 27 % | - 15 % | - 32 % | - 21 % |
| 2e trimestre 2020/2019 (en nombre de pneus) |
Europe y compris CEI (1) |
Europe hors CEI (1) |
Amérique du Nord |
Amérique centrale |
Amérique du Sud |
Asie (hors Inde) |
Afrique Inde Moyen-Orient |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Première monte | - 62 % | - 62 % | - 70 % (2) | - 84 % | - 16 % | - 76 % | - 45 % | |
| Remplacement | - 30 % | - 29 % | - 33 % | - 48 % | - 52 % | - 11 % | - 48 % | - 30 % |
(1) Y compris Turquie.
(2) Amérique du Nord et Amérique centrale.
Au cours du premier semestre 2020, la demande de pneumatiques a été très fortement pénalisée par la crise sanitaire liée au Covid-19 et les mesures associées de confinement. Le marché mondial des pneumatiques Tourisme camionnette, Première monte et Remplacement, chute de 24 % en unités sur le premier semestre.
En Première monte, la demande mondiale s'effondre de 34 % en nombre de pneus sur le premier semestre 2020, avec une inflexion marquée sur la seconde moitié du mois de mars. Le deuxième trimestre montre ainsi une chute de la demande mondiale de 45 % avec un point bas de - 62 % atteint en avril.
Après un premier trimestre qui voit une demande mondiale en baisse de 22 %, pénalisée par les conséquences de la pandémie en Chine (marché chinois à - 46 %), le second trimestre, avec un recul de 45 %, est quant à lui marqué par la propagation de la pandémie et les fermetures d'usines constructeurs associées sur les marchés européens et américains : la demande en Europe baisse de 62 % (avec un point bas en avril à - 94 %), chute de 70 % en Amérique du Nord (avec un point bas à - 99 % en avril), et s'effondre de 84 % en Amérique du Sud (avec un point à - 100 % en avril). Dans le même temps, la demande en Chine confirme sa reprise avec une croissance de 8 %.
Les autres régions (Afrique Inde Moyen-Orient et Asie hors Chine) sont également fortement pénalisées par les mesures de confinement prises pour faire face à la pandémie.

Le marché mondial Remplacement subit une chute historique de la demande de 21 % sur le semestre. Alors que la demande au premier trimestre ne baissait que de 11 % en raison d'un impact de la crise sanitaire limité au marché chinois et certains pays limitrophes, la demande au deuxième trimestre chute de 30 %, pénalisée par les mesures de confinement mises en place en Europe et Amérique du Nord pour faire face à la pandémie.
| 1er semestre 2020/2019 (en nombre de pneus) |
Europe y compris CEI (1) |
Europe hors CEI (1) |
Amérique du Nord |
Amérique centrale |
Amérique du Sud |
Asie (hors Inde) |
Afrique Inde Moyen-Orient |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Première monte | - 32 % | - 34 % | - 41 % (2) | - 35 % | + 6 % | - 53 % | - 15 % | |
| Remplacement | - 9 % | - 16 % | - 5 % | - 17 % | - 21 % | - 23 % | - 26 % | - 19 % |
(1) Y compris Turquie.
(2) Amérique du Nord et Amérique centrale.
Pour l'activité Poids lourd, le marché, en nombre de pneus neufs, est en recul de 18 % à fin juin 2020, pénalisé par la chute de la demande de fret dans un contexte de crise économique majeure. Le deuxième trimestre est en ligne avec les tendances du premier trimestre.
En Première monte, le marché mondial, en nombre de pneus neufs, recule de 15 % à fin juin 2020.
Au premier trimestre (- 22 %), le retournement de cycle initié fin 2019 en Europe et Amérique du Nord s'est confirmé, alors que le marché chinois s'effondre (- 18 %) sous l'effet de la crise sanitaire. Le deuxième trimestre (- 7 %) voit un très fort rebond de la demande Première monte en Chine (+ 45 %) alors que les autres régions s'enfoncent dans la crise sanitaire et ses conséquences économiques. Au mois de juin, les marchés sont toutefois moins dégradés en Europe (- 18 %) et dans une moindre mesure en Amérique du Nord (- 36 %).
Dans les autres régions, la demande est également fortement pénalisée par la crise sanitaire et ses conséquences économiques, aggravées par l'effondrement des cours du pétrole en Afrique Inde Moyen-Orient.
En Remplacement, dans un contexte de crise sanitaire historique, le marché mondial affiche une chute de 19 % sur le premier semestre 2020, avec un premier trimestre à - 18 % et un deuxième trimestre à - 20 %.
En Asie du Sud-Est, la demande chute de 18 %. Après un premier trimestre à - 11 %, le recul du marché s'accentue sur le deuxième trimestre (- 26 %), avec la propagation de la pandémie dans la région.
progressive de la mobilité, le marché des pneumatiques Deux-roues rebondit, bénéficiant de son statut d'alternative plus sûre face aux transports en commun.
Sur les six premiers mois de l'année 2020, les ventes ressortent à 9 357 millions €, en recul de 20,6 % par rapport à la même période de 2019, sous l'effet des facteurs suivants :
Le résultat opérationnel des secteurs s'établit à 310 millions €, soit 3,3 % des ventes, contre 1 438 millions € et 12,2 % au premier semestre 2019.
L'évolution du résultat opérationnel des secteurs s'explique principalement par :
un effet périmètre de + 3 millions € suite à la consolidation de Masternaut, de Multistrada et de la déconsolidation de BookaTable ;
Les autres produits et charges opérationnels s'élèvent à - 133 millions €, correspondant à l'amortissement des incorporels acquis dans le cadre de regroupement d'entreprise pour - 45 millions €, à des pertes de valeurs sur actifs immobilisés de 49 millions € et à des opérations de restructuration.
Au 30 juin 2020, le cash flow libre est de - 351 millions €, en progression de 241 millions € comparé à la même période en 2019. La forte diminution de l'EBITDA provoquée par la chute des volumes, est plus que compensée par la diminution du BFR d'exploitation, des investissements, des impôts payés et des acquisitions. Au 30 juin 2020, le Groupe affiche un ratio d'endettement net de 45 %, correspondant à un endettement financier net de 5 510 millions €, en augmentation de 326 millions € par rapport au 31 décembre 2019.

| Ventes | Résultat opérationnel des secteurs |
Marge opérationnelle des secteurs |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions €) | S1 2020 | S1 2019 | S1 2020 | S1 2019 | S1 2020 | S1 2019 |
| Automobile et distribution associée | 4 394 | 5 658 | (35) | 585 | - 0,8 % | 10,3 % |
| Transport routier et distribution associée |
2 411 | 3 144 | (30) | 279 | - 1,3 % | 8,9 % |
| Activités de spécialités et distribution associée |
2 552 | 2 979 | 375 | 574 | 14,7 % | 19,3 % |
| GROUPE | 9 357 | 11 781 | 310 | 1438 | 3,3 % | 12,2 % |
Les ventes du secteur Automobile et distribution associée s'élèvent à 4 394 millions €, contre 5 658 millions € au premier semestre 2019, soit une baisse de 22,3 %.
Le résultat opérationnel du secteur s'est établi à - 35 millions € soit - 0,8 % des ventes, contre 585 millions € et 10,3 % en 2019.
Cette chute du résultat opérationnel du secteur est liée principalement au fort recul des volumes (- 24 %) en ligne avec la baisse des marchés Tourisme camionnette, impliquant également une sous-absorption des frais fixes, ainsi qu'une perte d'efficience industrielle compensée partiellement par les mesures d'accompagnement de chômage partiel. Ces effets sont en partie atténués par un effet prix-mix positif reflétant un pilotage prix rigoureux et la part croissante des pneus 18 pouces et plus dans les ventes du Groupe.
Les ventes du secteur Transport routier et distribution associée s'élèvent à 2 411 millions €, en recul de 23,3 % par rapport à 3 144 millions € au premier semestre 2019.
Le résultat opérationnel du secteur s'élève à - 30 millions €, représentant - 1,3 % des ventes, à comparer à 279 millions € et 8,9 % des ventes au premier semestre 2019. La chute de la demande mondiale assortie, dans une moindre mesure, à un géo mix défavorable et une politique de sélectivité, ont entraîné un fort retrait des volumes (- 25 %) impliquant également une sous-absorption des frais fixes, ainsi qu'une perte d'efficience industrielle compensée partiellement par les mesures d'accompagnement de chômage partiel. Ces effets ont été en partie atténués par la résilience relative des activités de Services et solutions ainsi qu'un effet prix mix positif robuste reflétant la politique de sélectivité du Groupe en privilégiant les segments de marché créateur de valeur.
Les ventes du secteur des Activités de spécialités et distribution associée s'élèvent à 2 552 millions €, à comparer à 2 979 millions € à fin juin 2019, soit une diminution de 14,3 %.
Le résultat opérationnel du secteur atteint 375 millions € soit 14,7 % des ventes, contre 574 millions € et 19,3 % au premier semestre 2019.
Avec un recul des volumes de 15 %, les Activités de spécialités ont globalement montré une plus forte résilience dans la crise que les activités Automobile ou Transport routier. Les ventes de pneumatiques pour mines de surface, de pneus agricoles de remplacement et de bandes transporteuses sont celles qui ont le mieux résisté dans la crise. Ce fort retrait des volumes a également entraîné une sous-absorption des frais fixes, ainsi qu'une perte d'efficience industrielle compensée partiellement par les mesures d'accompagnement de chômage partiel. Le segment bénéficie aussi d'un effet prix-mix positif reflétant un pilotage prix rigoureux.
Michelin met le "Tout Durable" au cœur de sa stratégie et se mobilise par le biais d'actions concrètes :
début de la pandémie, le Groupe a donné plus de 2,4 millions de masques chirurgicaux, FFP2, N95 ou autres, environ 12 600 litres de gel hydroalcoolique et environ 4 600 pneus montés sur des ambulances des services de santé, des dizaines de milliers d'équipements de protection individuelle, ainsi que de nombreuses contributions en nature ou en espèces.
(1) Initiative lancée en 2015, quelques mois avant la COP21, Science Based Target initiative est une collaboration de quatre organismes qui proposent une démarche volontaire de lutte contre le réchauffement climatique du secteur privé.
Michelin s'engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de scopes 1 et 2 de 38 % en valeur absolue à l'horizon 2030 par rapport à l'année de référence 2010. En 2019, les émissions de CO2 scopes 1 et 2 étaient en réduction de près de 25 % par rapport à celles de 2010. Michelin s'engage à réduire une partie de ses émissions de GES de scope 3 liées, d'une part, la mise à disposition de combustibles et d'énergie, d'autre part, au transport et à la distribution amont et aval, et, enfin, au traitement en fin de vie des produits vendus, de 15 % en valeur absolue, à l'horizon 2030 par rapport à l'année de référence 2018.
De plus, Michelin s'engage à ce que 70 % de ses fournisseurs de matières premières (% en émissions de GES) aient fixé des cibles "science-based" d'ici 2024.
Cette validation constitue un premier pas vers la neutralité carbone, en ouvrant la voie à l'objectif de "zéro émission nette" pour l'ensemble des sites de Michelin (scopes 1 et 2) en 2050. La démarche SBTi offre également à Michelin l'opportunité de renforcer son engagement auprès de ses fournisseurs afin de développer leur niveau de responsabilité sociétale en ayant une action ciblée sur la réduction des émissions de CO2 dans la production des matières premières.
Matériaux durables : Michelin se fixe un défi immense qui est d'intégrer 80 % de matériaux durables dans la fabrication de ses pneumatiques en 2050 (26 % en 2019), pour que chaque composant du pneu soit durable. Michelin travaille sur une multitude de programmes ambitieux et très innovants comme le récent partenariat avec Enviro qui permettra de recycler les pneus en fin de vie, par pyrolyse, et ainsi de régénérer de nouvelles matières (noir de carbone, huile, gaz).
(1) Initiative lancée en 2015, quelques mois avant la COP21, Science Based Targets initiative est une collaboration de quatre organismes qui proposent une démarche volontaire de lutte contre le réchauffement climatique du secteur privé.
À travers Symbio, co-entreprise créée avec l'équipementier automobile Faurecia, le groupe Michelin devient un partenaire de référence de MissionH24, projet visant à accélérer la mobilité "zéro émission" grâce au développement de l'hydrogène dans les courses d'Endurance. (10 juin 2020).
perspectives pour soutenir ses ambitions de mobilité durable. Au-delà de cette compétition "pionnière", le Groupe développe de nombreuses innovations dans le cadre d'autres programmes ambitieux et orientés vers la mobilité du futur, comme par exemple "MissionH24", le projet visant l'introduction de l'hydrogène en Endurance, et MotoE™, un championnat de motos 100 % électriques, organisé dans le cadre du MotoGP™ (1er juillet 2020).
La liste complète des faits marquants du premier semestre 2020 est disponible sur le site Internet du Groupe : https://www.michelin.com/
Les résultats au 30 juin 2020 seront commentés aux analystes et investisseurs lors d'une présentation en anglais, simultanément traduite en français ce jour (lundi 27 juillet 2020) à 18 h 30, heure de Paris.
La présentation sera diffusée en direct sur le site Internet : www.michelin.com/finance
Veuillez composer à partir de 18 h 20 l'un des numéros suivants :
La présentation de l'information financière au 30 juin 2020 (communiqué de presse, présentation, rapport financier) peut être consultée sur le site www.michelin.com, ainsi que des informations pratiques relatives à cette conférence.
Information trimestrielle au 30 septembre 2020 : jeudi 22 octobre 2020 après Bourse.
Édouard de Peufeilhoux +33 (0) 6 89 71 93 73 (mobile) [email protected]
+33 (0) 4 73 32 68 39 +33 (0) 6 82 22 39 78 (mobile) [email protected]
Relations Presse
Paul-Alexis Bouquet +33 (0) 6 79 33 51 47 [email protected]
+33 (0) 4 73 32 23 05 [email protected]
+33 (0) 4 73 32 15 11 [email protected]
Ce communiqué de presse ne constitue pas une offre de vente ou la sollicitation d'une offre d'achat de titres Michelin. Si vous souhaitez obtenir des informations plus complètes concernant Michelin, nous vous invitons à vous reporter aux documents publics déposés en France auprès de l'Autorité des marchés financiers, également disponibles sur notre site Internet www.michelin.com.
Ce communiqué peut contenir certaines déclarations de nature prévisionnelle. Bien que la Société estime que ces déclarations reposent sur des hypothèses raisonnables à la date de publication du présent document, elles sont par nature soumises à des risques et incertitudes pouvant donner lieu à un écart entre les chiffres réels et ceux indiqués ou induits dans ces déclarations.

| INTRODUCTION | 14 |
|---|---|
| RÉSULTATS 1ER SEMESTRE 2020 | 18 |
| GUIDANCE 2020 | 30 |
| ANNEXES | 35 |

INTRODUCTION

| ● | mesures nécessaires à la protection des salariés, la continuité des activités et la Mise en place rapide des préservation du cash |
|---|---|
| ● | M€ à fin juin 2020 : 0 OS* s'élève à 31 R % le marchés qui s'effondrent, et des ventes en recul de 20,6 % entrainant une forte sous-absorption de frais fixes me de -22,4 Effet volu Malgré des ─ |
| %), traduisant des gains de parts de marchés en 18''+ et la résilience des Activités de spécialités mières ment de baisse des cours de matières pre %) dans un environne Pilotage volontariste des prix (+0,3 Mix toujours porteur (+1,6 ─ ─ |
|
| ment liés au Covid-19 mies de SG&A de 192 M€ hors 77 M€ de coûts exceptionnels directe Econo ─ |
|
| ● | Une situation financière solide reconnue par les agences de notation, pour traverser la crise |
| ● | mestre : mier se Des choix stratégiques confortés au cours du pre |
| %) 15 Une présence mondiale et des activités diversifiées (résilience des Activités de spécialités avec une marge opérationnelle de Targets** validés par l'initiative Science Based Trajectoire et objectifs de réduction de CO2 ─ ─ |
|
| ● | Conseil de Surveillance RSE renforcée au sein du Gouvernance Mise en place d'une |
| 2 | ** Initiative lancée en 2015, quelques mois avant la COP21, SBTi est une collaboration de 4 organismes qui proposent une démarche volontaire de lutte 27 juillet 2020 contre le réchauffement climatique du secteur privé semestre 2020 – * Résultat Opérationnel des Secteurs Résultats 1er |


Arrêts de production, mise en placedu télétravail
Mise en place des mesures sanitaires requises pour assurerla reprise de la production
Redémarrage progressif de la production
+
Reprise des activités en toute sécurité
+
Maintien d'un niveau élevé de surveillance afin de répondre rapidement en cas de résurgenceépidémique
Résultats 1er semestre 2020 – 27 juillet 2020
3
Dons de masques (~2,4M), de gel hydroalcoolique (~12 000 litres) et autres matériels de protection
+
Dons de pneumatiques (~4 600 pneus) et assistance gratuite pour ambulances et autres véhicules requis par la crise
Production de masques (400k / semaine) et de gels hydroalcooliques dans certaines usines du Groupe
+
Dons financiers et autres contributions en nature
+
Production de 12 000 visières en polycarbonate en priorité pour les hôpitaux
+
Fabrication de composants derespirateurs et de masquesréutilisables par impression 3D+ Production de billots gonflables pour aider les patients à respirer
Fabrication de lignes de production de masques avec notre filiale Imeca



RÉSULTATS 1ER SEMESTRE 2020








| (en | millions €) | S1 2020 | S1 2019 | Variation |
|---|---|---|---|---|
| Résultat opérationnel * | -0,8 % | 10,3 % | -11,1 pts | |
| SR1 Ventes | 4 394 | 5 658 | -106,0 % | |
| Marge opérationnelle * | -35 | 585 | -22,3 % | |
| SR2 Ventes | -1,3 % | 3 144 | -10,2 pts | |
| Résultat opérationnel * | 2 411 | 8,9 % | -110,8 % | |
| Marge opérationnelle * | -30 | 279 | -23,3 % | |
| Résultat opérationnel * | 14,7 % | 19,3 % | -4,6 pts | |
| SR3 Ventes | 2 552 | 2 979 | -14,3 % | |
| Marge opérationnelle * | 375 | 574 | -34,7 % |

d'indexation appliquées en particulier à la Première monte Automobile.
Résultats 1er semestre 2020 – 27 juillet 2020
11











GUIDANCE 2020






Guidance 2020 hors nouvel effet systémique lié au Covid-19



ANNEXES


| 0 2 % 9 357 1 192 % 0 310 12,7 2 3,3 1 S Résultat opérationnel des secteurs Marge opérationnelle des secteurs Marge EBITDA des secteurs des secteurs EBITDA Ventes |
9 11 781 % S1 201 2 296 1 438 19,4 |
|---|---|
| 12,2 % | |
| -133 et charges opérationnels Autres produits |
-97 |
| -137 Résultat net |
844 |
| -0,75 en € par action de base) Résultat par action (part du Groupe, |
4,74 |
| 490 ments Investisse |
665 |
| -351 libre* w Cash flo |
-592 |
| % 45 net / Fonds propres ment Endette |
% 54 |














| NOUVEAUX ENTRANTS (Constructeurs & Mobilité) |
Nouveaux constructeurs et solutions de mobilité nouvelles |
< en € 20 % |
Tous | Chine) er de d a dehors e L (en |
||
|---|---|---|---|---|---|---|
| GÉNÉRALISTES | Acteurs mondiaux visant un marché de masse |
65 % = |
Bridgestone, Goodyear, Dunlop, Hankook Continental, |
mondiale 3 p o e Présenc T |
ment et chaque zone marché mentiers |
|
| M LUXE PREMIU |
privilégiant l'expérience Marques premium utilisateur |
> en € et par l'image 13 % |
Continental, Pirelli |
3 p o T |
moins égale à celle du meilleurs équipe mbition générale d'atteindre : |
|
| PASSION SPORT | Passion et recherche de sensations extrêmes |
> en € et par l'image 2 % |
Pirelli | er d a e L |
une position de référence pour chaque seg marge équivalente à celle des une croissance des ventes au une |
|
| CONSTRUCTEURS MARQUES DE (exemples) |
Profil | (volumes de pneus) Part de marché |
Principaux concurrents |
de Michelin Position |
… avec pour a ● ● ● |











| s e |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| m è st y s s e d |
n eli ch Mi o, bi m Sy |
et mpulsion Hy |
mobilité hydrogène | 2030 Perspectives pour |
de parts de marché | de ventes | ||
| al di n o m r e d a e |
ent avec m m ota e, n |
me de pile à hydrogène de pointe ; | en France, porté par la société | maine de la | ÷ | le prix de la batterie et des composants à l'avenir, en raison de la hausse de la demande |
||
| n l u r ni e v e d |
èn : on ydrog missi e à h obilité zéro é e pil |
Valley mission E |
en étant un acteur principal et un tiers de confiance dans le do On, etc.). Movin' |
: en Europe, en sites de production, à Asie et aux États-Unis terme |
||||
| n : eli h c Mi e d |
ère d ati m a m e l e en ent d ertis |
en s'associant à Faurecia pour créer un systè | financé par des partenaires publics et privés ; Zero |
Council, Hydrogen |
seront engagés par Michelin et Faurecia |
2020 | ||
| n e o n è biti g o m r d a y L' h |
m e on exp oi pl é e d Grâce à s ère l accél |
‒ | en s'engageant dans le projet ‒ |
Europe, Hydrogen ‒ ( |
collaborateurs 2020 en |
27 juillet 2020 – semestre 1er Résultats 41 |


| et | |
|---|---|
| r u e |
|
| aj m |
|
| r u e ct a |
|
| n u |
|
| : | |
| n | |
| eli h |
|
| c | |
| Mi | |
| e e |
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
| a-fi m r |
|
| xt a l |
|
| e e |
|
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|
| n u o n |
|
| n | |
| ati o c |
|
| ot e N r |
| c n e Pri r |
o a ati l ot e d s n u e n al n p o ci |
s et è d ci e é al n bilit a ci n o s s a-fi o m n r |
h m c e Mi n n o e e vir bl d n a s e r e u r |
s (au 30 juin n u : e n al eli nt e |
e aj m 2020) r u e ct a |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2019 P D C |
S DI 2019 VA O C E |
M O K 2019 E O S- S I |
CI 2019 S M |
S RI O EI 2018 E G VI |
CS ALYTI 2018 STAIN U S |
|
| Statut | ||||||
| Score | A- | 00 78/1 |
B- | 0 7,4/1 |
00 68/1 |
00 77/1 |
| Distribution des scores Position / |
Global Average Average Global Water security change Europe Europe manufacturing manufacturing Climate Light Light MICHELIN score MICHELIN score |
(caoutchouc naturel) % Top 1 |
AAA 3% 5% AA 24% A BBB 16% 24% BB 21% B CCC 8% |
1er/31 secteur | 7ème/54 secteur - |


45
●
●











| DU POSTE DE TRAVAIL DES FLUX DE L'USINE matisation AUTOMATISATION AUTOMATISATION AGV, ROBOTS, VISION Auto 1. 2. main Hu Intégration de bout en bout Inventaire en temps réel / dans toutes les usines Logistique lots intelligents Contrôle qualité assisté |
|||
|---|---|---|---|
| Qualité | |||
| avec causes fondamentales | |||
| de qualité (SPC, Vision) Collecte de données |



| Ventes / ROS* Dropthrough |
80% / 85% | 25% / 30% | -130% / -100% | 80% / 85% | 80% / 85% | 80% / 85% | 80% / 85% | 80% / 85% | 80% / 85% | - | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Variation € vs. 2020 S1 devise |
17% | 9% | -3% | 12% | 1% | -6% | 13% | 52% | 12% | - | |
| 1% | 1% | 1% | 1% | 1% | 0,6% | 0,4% | 0,4% | 0,2% | 4,4% | ||
| 12 mois glissants) (au 30 juin 2020, % des Ventes |
CLP | MXN | THB | TRY | SEK | TWD | ZAR | ARS | COP | Autres | |
| Ventes / ROS* Dropthrough |
40% / 50% | - | 25% / 30% | 80% / 85% | 25% / 30% | -30% / -20% | 25% / 30% | 25% / 30% | 80% / 85% | ||
| Variation € vs. 2020 S1 devise |
-2% | - | 1% | 5% | 0% | 23% | 0% | 3% | -4% | ||
| 12 mois glissants) (au 30 juin 2020, % des Ventes |
37% | 31% | 6% | 3% | 3% | 3% | 3% | 2% | 1% | dépendant de la base d'exportation / fabrication / vente | 27 juillet 2020 semestre 2020 – |










| 0) 2 0 2 n ui |
|---|
| 0 j 3 u n a o ati u sit |
| s ( r u o c n |
| e s e r ai t a g bli o |
| s n o si s mi É |
| XS1233732194 € 1'000 with min. tradable amount A3 (Moody's) 19-May-15 28-May-22 1,125% p.a BBB+ (S&P) € 300 mn 99,967% May 28 Annual € 1'000 Bond 21/sep/2015 & 27/sep/2016 € 209 mn + TAP € 93 mn at issuance : BBB+ (S&P) 98.926% & 118.66 % XS1298728707 € 1'000 with min. tradable amount A3 (Moody's) 30-Sept.-45 3,25% p.a Sept 30 Annual Bond € 1'000 agencies as of 01/July/2020, S& P and Fitch are sollicitated 05/jan/2017 & 25/apr/2017 \$ 500 mn + TAP \$100 mn Conv premium 128% 100% & 103,85% \$ 200'000 with min. FR0013230745 tradable amount Convertible A3 (Moody's) 10-Jan.-22 \$ 200'000 (S&P) ZERO N/A A- Conv premium 130% FR0013309184 \$ 200'000 with min. 05/jan/2018 tradable amount Convertible A3 (Moody's) 10-Nov.-23 \$ 600 mn 95,50% (S&P) \$ 200'000 ZERO N/A (Fitch) --- A- (S& P) ; A3 (Moody's) ; A- FR0013357860 € 100'000 with min. tradable amount A3 (Moody's) 3-sept.-18 3-Sept.-38 2,50% p.a € 750 mn 99,363% Sept 03 € 100'000 (S&P) Annual Bond A- A- FR0013357852 € 100'000 with min. tradable amount A3 (Moody's) € 1'000 mn 3-Sept.-30 3-sept.-18 1,75% p.a 99,262% Sept 03 € 100'000 (S&P) Annual Bond A- € 100'000 with min. FR0013357845 tradable amount A3 (Moody's) 0,875% p.a 3-Sept.-25 3-sept.-18 € 750 mn 99,099% Sept 03 € 100'000 (S&P) Annual Bond A- |
des Etablissements Senior Note MICHELIN |
Compagnie Générale des Etablissements Senior Note MICHELIN |
Compagnie Générale des Etablissements Senior Note MICHELIN |
des Etablissements Senior Note MICHELIN |
des Etablissements Senior Note MICHELIN |
Luxembourg Senior Note MICHELIN |
Luxembourg Senior Note MICHELIN |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Principal Amount | |||||||||
| Offering price | |||||||||
| Rating corporation at Issuance date |
|||||||||
| Current corporation rating | |||||||||
| XS1233734562 | |||||||||
| Issue Date | |||||||||
| Interest payment | |||||||||
| Denomination |




RAPPORT DE GESTION
| Covid-19 : Informations relatives à l'impact de la crise sanitaire sur la situation financière du Groupe au 30 juin 2020 |
78 | ||
|---|---|---|---|
| 3.1 | LES MARCHÉS DU PNEUMATIQUE | 84 | |
| 3.1.1 | Les marchés des pneumatiques Tourisme camionnette | 84 | |
| 3.1.2 | Les marchés des pneumatiques Poids lourd | 87 | |
| 3.1.3 | Les marchés des pneumatiques de spécialités | 89 | |
| 3.2 | ÉVOLUTION DES VENTES | 90 | |
| 3.2.1 | Analyse des ventes | 90 | |
| 3.2.2 | Évolution des ventes par secteur opérationnel | 91 | |
| 3.2.3 | Principales variations monétaires | 92 | |
| 3.3 | COMMENTAIRES SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT | ||
| CONSOLIDÉ | 93 | ||
| 3.3.1 | Analyse du Résultat opérationnel des secteurs | 94 | |
| 3.3.2 | Résultat opérationnel des secteurs par segment de reporting 95 | ||
| 3.3.3 | Autres éléments du compte de résultat | 97 | |
| 3.4 | COMMENTAIRES SUR LE BILAN CONSOLIDÉ | 101 | |
| 3.4.1 | Goodwill | 102 | |
| 3.4.2 | Immobilisations incorporelles | 102 | |
| 3.4.3 | Immobilisations corporelles | 102 | |
| 3.4.4 | Actifs financiers long terme et autres actifs à long terme | 102 | |
| 3.4.5 | Titres mis en équivalence | 102 | |
| 3.4.6 | Impôts différés | 102 | |
| 3.4.7 | Besoin en fonds de roulement opérationnel | 103 | |
| 3.4.8 | Trésorerie | 103 | |
| 3.4.9 | Capitaux propres | 103 | |
| 3.4.10 Endettement net | 104 | ||
| 3.4.11 Provisions | 105 | ||
| 3.4.12 Avantages du personnel | 105 |
| 3.5 | COMMENTAIRES SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS |
|||
|---|---|---|---|---|
| 3.5.1 Flux de trésorerie sur activités opérationnelles 3.5.2 Investissements non financiers 3.5.3 Cash flow disponible et cash flow libre |
106 106 106 107 |
|||
| 3.6 | PERSPECTIVES 2020 | 107 | ||
| 3.7 | PARTIES LIÉES | 107 | ||
| 3.8 | GESTION DES RISQUES | 107 | ||
| 3.9 | CHIFFRES CLÉS | 108 | ||
| 3.10 | DONNÉES BOURSIÈRES | 109 | ||
| 3.10.1 L'action Michelin | 109 | |||
| 3.10.2 Données boursières détaillées | 110 | |||
| 3.10.3 Données par action | 110 | |||
| 3.10.4 Le capital et l'actionnariat | 110 | |||
| 3.11 | FAITS MARQUANTS | 111 | ||
| 3.11.1 Stratégie | 111 | |||
| 3.11.2 Innovation | 112 | |||
| 3.11.3 Compétition | 113 |

Lors de la présentation de ses résultats 2019, le 10 février 2020, le Groupe a émis une guidance pour 2020 sous réserve des effets d'une crise systémique liée au Covid-19 (cf. section 3.1.7 "Perspectives" du Guide des comptes 2019 publié en même temps que les résultats).
Le 18 mars 2020 à 18 h 10, le Groupe a pris acte, par la voie d'un communiqué de presse, de l'évolution des marchés pneumatiques et du fait que l'économie mondiale était entrée dans une phase de crise systémique, remettant en cause sa guidance 2020 sans qu'il soit possible alors d'en évaluer l'impact, et par voie de conséquence, ses ambitions financières du plan 2020.
Ci-dessous le communiqué de presse publié le mardi 18 mars (1) :
"Crise sanitaire Covid-19 : Le groupe Michelin prend acte de l'évolution des marchés et met en œuvre les mesures requises pour limiter les effets de cette crise systémique.
Les marchés pneumatiques à fin février 2020, publiés ce jour par le groupe Michelin, montrent les premiers effets de la crise sanitaire liée au Covid-19, avec un marché Tourisme camionnette mondial en recul de 9 % et un marché Poids lourd en baisse de 16 %.
Avant toute chose, le Groupe prend toutes les mesures requises pour protéger la santé de ses employés en lien avec les autorités de chaque pays où il est implanté. Le Groupe a pris la décision de fermer pour une durée d'une semaine minimum ses sites industriels situés dans les pays les plus touchés en Europe à ce jour par la pandémie.
Le groupe Michelin, lors de la présentation de ses résultats 2019, a émis une guidance pour 2020 sous réserve des effets d'une crise systémique liée au Covid-19. L'économie mondiale étant entrée dans une phase de crise systémique, la guidance 2020 du Groupe s'en trouve remise en cause sans qu'il soit possible aujourd'hui d'en évaluer l'impact. Le Groupe prend toutes les mesures nécessaires afin de limiter au maximum les effets négatifs de cette crise sur le Résultat opérationnel des secteurs et le cash flow libre. Par ailleurs, les outils de financement dont dispose le Groupe lui permettent de faire face aux aléas de cette crise. […]"
Le 1er avril 2020 le Groupe a annoncé, par la voie d'un communiqué de presse, que le dividende qui serait soumis au vote de ses Actionnaires lors de l'Assemblée générale reportée au 23 juin était revu à 2 €, contre 3,85 € initialement prévu.
Ci-dessous le communiqué de presse publié le 1er avril (1) :
"Michelin tiendra son Assemblée générale à huis clos le 23 juin 2020 et réduit le montant du dividende proposé sur le résultat de l'exercice 2019 à 2 € contre 3,85 € initialement. […]
Prenant acte des mesures de restrictions de circulation et de regroupement de personnes, le Groupe tiendra son Assemblée générale mixte, le 23 juin 2020 à 9 heures, exceptionnellement à huis clos et sans la présence physique de ses Actionnaires. […]
Soucieux de trouver le meilleur équilibre entre les intérêts de l'ensemble de ses parties prenantes, le Groupe a décidé de réduire le dividende proposé au titre de l'exercice 2019 à 2 € contre 3,85 € annoncé initialement. […]"
Lors de la publication de ses ventes du premier trimestre, le 29 avril après-Bourse, le Groupe a fait état des premiers effets de la crise sanitaire sur son activité, des mesures prises visant à protéger la santé de ses salariés et à limiter les effets de la crise sur le Résultat opérationnel des secteurs et le cash flow libre. Dans le même temps, le Groupe a réaffirmé sa solidité financière en révélant qu'il disposait des liquidités suffisantes pour traverser la crise sans avoir à tirer sur ses lignes de crédit confirmées, même dans le cas d'un effondrement de la demande de 35 % sur l'année. Fin avril, la forte incertitude sur les développements à venir de la crise sanitaire ne permettait pas d'établir avec fiabilité des prévisions de marché et un scénario de résultat associé.
Ci-dessous le communiqué de presse publié le mercredi 29 avril (1) :
"Au premier trimestre 2020, dans un contexte de crise systémique liée au Covid-19, Michelin annonce des ventes en baisse de 8,3 % et met en place les mesures nécessaires pour en limiter les impacts sanitaires et économiques.
Dans un contexte de pandémie, Michelin agit d'abord pour protéger la santé de ses salariés et de leur famille, en mettant en place les mesures sanitaires requises. Le Groupe s'engage auprès des communautés dans chaque pays où il est implanté, en mettant à disposition son savoir-faire technologique et ses capacités de production, et au travers de dons matériels ou financiers.
Au premier trimestre, la demande de pneumatiques a fortement baissé à la suite de l'adoption progressive de mesures de confinement des populations dans les différentes régions du monde, affectant l'ensemble des secteurs d'activité.
Les ventes au premier trimestre sont en baisse de 8,3 % à parité courante […].
Pour amortir les effets financiers de la crise économique majeure qui s'annonce, le Groupe a mis en œuvre dès mi-mars les mesures suivantes :
Par ailleurs le Groupe rappelle que les outils de financement dont il dispose lui permettent de faire face aux aléas de cette crise. Des tests de résistance, avec des hypothèses de perte de volume sur l'exercice allant de - 20 % à - 35 %, ont montré que le Groupe disposait de la liquidité suffisante sans tirer sur ses lignes de crédit confirmées de sécurité. […]
À ce jour, l'évolution de la pandémie et ses impacts économiques restent encore trop incertains pour établir avec fiabilité des prévisions de marché et un scénario de résultat associé. […]"
(1) Le communiqué de presse est disponible dans son intégralité à l'adresse suivante : https://www.michelin.com/finance/informations-reglementees/ publications-finance/?search-input=&filter-year=2020.

Minier
Agro RT
Avion 2 roues
commuting
Agro OE
Le 23 juin, le Groupe a tenu son Assemblée générale à huis clos en retransmettant en direct l'événement sur le site ag2020.michelin.com. À cette occasion, Yves Chapot, Gérant et Directeur Financier, a redit la solidité financière du Groupe et a rappelé que les trois grandes agences de notation financière – S&P, Fitch Ratings et Moody's – avaient toutes trois confirmé la notation du Groupe respectivement les 14, 19 et 29 mai 2020 (1).
La crise sanitaire et les mesures de confinement prises par les gouvernements de la plupart des pays ont entraîné un ralentissement de l'activité économique sans précédent au cours du premier semestre, conduisant à une chute brutale de la demande de pneumatiques touchant toutes les géographies et la plupart des activités.

Les graphiques ci-dessous représentent de façon synthétique l'évolution de la demande au cours du premier semestre 2020, mois par mois et par grandes géographies, pour les activités Tourisme camionnette et Transport routier. Ils indiquent également une tendance pour les Activités de spécialités.
Globalement, il ressort que le point bas du semestre pour les activités


Source : Michelin.
* Y compris Amérique centrale pour OE.
(1) Le détail des notes attribuées au Groupe par les agences S&P, Fitch Ratings et Moody's est stipulé en page 104 du présent document.

Jan Fev Mar Avr Mai Juin
18 - 60 + 4 + 9 + 9 - 36
3 - 6 - 8 - 27 - 36 - 11
Jan Fev Mar Avr Mai Juin
Jan Fev Mar Avr Mai Juin

Jan Fev Mar Avr Mai Juin Dès les premiers signaux du développement de la pandémie de Covid-19, Michelin a déterminé deux priorités absolues : protéger la santé ainsi que la sécurité de ses salariés et tout faire pour assurer la pérennité de ses activités.
Très rapidement, le Groupe a réagi en mettant en place des protocoles sanitaires efficaces pour protéger ses salariés et limiter la propagation du virus.
En lien avec les autorités internationales et nationales des pays où il est implanté, le Groupe a ainsi décidé dès la mi-mars de fermer temporairement une partie de ses activités industrielles en Inde, en Europe et en Amérique du Nord.
Dès début avril, certaines de ces activités ont pu rouvrir en Italie et en France notamment. Il s'agissait alors de répondre à la demande des clients et d'assurer la continuité de services publics essentiels à la lutte contre la pandémie, et aussi de contribuer au redémarrage de l'économie, sans jamais opposer l'activité économique à la priorité absolue que représente la santé de chacune et de chacun.
À partir de mi-avril, l'ensemble des usines d'Europe ont repris progressivement leur production pour répondre à la demande. Les taux de chargement ont varié sensiblement en fonction des activités, les taux les plus faibles étant pour l'Avion, les plus élevés pour les activités de Mines de surface et Agricole. Faute de demande, certaines usines Tourisme nord-américaines se sont arrêtées fin avril. Elles ont depuis repris leur production.
À fin juin, toutes les usines du Groupe sont en activité.
En ce qui concerne les sites de Dundee en Écosse et de La Roche-sur-Yon en France, le Groupe a fait le choix de ne pas les rouvrir à la suite de leur fermeture pour raison sanitaire, anticipant de quelques semaines et mois l'arrêt de leurs activités. La fermeture du site de Dundee était initialement prévue mi-2020, celle de La Roche-sur-Yon fin 2020.
Dans toutes les usines et ateliers, les mesures sanitaires ont été renforcées : le port du masque a été rendu obligatoire dans chaque cas où cela est pertinent, des moyens ont été déployés pour permettre à chacun de se nettoyer les mains fréquemment (savon ou gel), la désinfection régulière des locaux et espaces de travail a été organisée, des règles de distanciation physique ont été appliquées lorsque nécessaire.
Le Groupe a pu également produire rapidement, soutenu par une mobilisation exceptionnelle de ses salariés, des masques chirurgicaux et du gel hydroalcoolique dans de nombreux sites industriels en Europe, complétant ainsi ses approvisionnements.
L'ensemble de ces mesures de protection se sont traduites par des charges supplémentaires au cours du semestre.
Les coûts d'achats et de production de masques et de gel se sont élevés à 77 millions € sur la période (1). En usine, les règles de distanciation interdisant par exemple le croisement physique des équipes lors des rotations ont eu un impact sur la productivité, contraignant de fait les cadences de production.
Les effets de cette moindre productivité, couplés à un niveau d'activité globalement faible sur le semestre, se lisent à travers l'accroissement de la sensibilité du Résultat opérationnel des secteurs à la variation des volumes. Cette sensibilité plus grande traduit la
Source : Michelin.
* Y compris Amérique centrale pour OE.
Chine
Amérique du nord*
Monde
2 - 5 - 51 - 45 - 15
22
Jan Fev Mar Avr Mai Juin
Jan Fev Mar Avr Mai Juin
Jan Fev Mar Avr Mai Juin
Jan Fev Mar Avr Mai Juin
Europe
Monde
Amérique du nord*
Chine
(1) cf. 3.3.3 h)

moindre capacité du Groupe à absorber ses charges fixes dans un contexte d'activité globalement faible, où certaines charges habituellement variables atteignent des paliers incompressibles. À fin juin, la sensibilité du Résultat opérationnel des secteurs à une variation des volumes d'un point de pourcentage est ainsi estimée à 136 millions € (rythme annuel). En temps "normal", c'est-à-dire lorsque les volumes croissent dans des ordres de grandeur allant de 1 à 3 % par an, cette sensibilité est plus proche des 80 millions € par point de croissance.
Durant les périodes de fermeture des sites, le Groupe a bénéficié des mesures d'accompagnement mises en place par les gouvernements dans le cadre du chômage partiel. Les indemnités de chômage partiel se sont élevées au premier semestre à environ 140 millions €. Ces indemnités ont été prises en compte dans le calcul de sensibilité du Résultat opérationnel des secteurs mentionné précédemment à hauteur de 124 millions € (1).
Le Groupe n'a sollicité aucune autre forme d'aide publique (prêt garanti par l'État, prorogation de délais de paiement) pour traverser la crise.
Michelin s'est par ailleurs appliqué à mettre une partie de ses masques à la disposition du plus grand nombre, à travers une politique de dons au bénéfice des autorités sanitaires et services d'urgence partout où le Groupe est implanté. Ce sont aussi, grâce à l'expertise de Michelin en impression 3D métal et plastique, des pièces pour respirateurs, des milliers de visières en polycarbonate stérilisables ainsi que des billots hospitaliers renforçant la ventilation des patients Covid-19, qui ont été lancés en production.
À ces initiatives, se sont ajoutées des centaines d'actions de solidarité partout dans le monde : dons de pneumatiques et services de maintenance gratuits pour les véhicules des services de santé, contributions financières, accompagnement des personnes, etc.
Au-delà des mesures financières prises et communiquées lors de la publication des ventes du premier trimestre (2), les Gérants ont choisi de diminuer de 25 % leur rémunération fixe en avril, mai, et juin 2020 et leur rémunération variable due au titre de 2019. Le Président et les membres indépendants du Conseil de Surveillance ont fait don de 25 % du montant de leur rémunération 2019 à des fondations ayant pour objet la lutte contre le Covid-19. Enfin, en fonction des contextes locaux, les augmentations de salaires des collaborateurs ont été gelées.
En ce qui concerne les dépenses d'investissements, le Groupe a fait le choix d'une réduction de son budget d'environ 30 % des dépenses initialement prévues sur l'année, soit 500 millions €. La décision a été prise dans le souci d'un équilibre entre protection de la trésorerie de l'exercice et maintien de la capacité du Groupe à soutenir des projets innovants et de développement. C'est ainsi qu'une large partie des projets permettant de renforcer la productivité et l'efficience industrielle du Groupe ont été maintenus, ainsi que des projets relatifs à la sécurité et à l'ergonomie. Les projets d'extension de capacités, dans un contexte de fort ralentissement de la demande, ont en revanche été suspendus (3).
Dès le début de la crise, le Groupe a par ailleurs choisi de maintenir ses engagements auprès de tous ses partenaires, en veillant à protéger les plus fragiles.
Vis-à-vis de ses fournisseurs, cette initiative s'est traduite par exemple par le soutien de la filière caoutchouc naturel en maintenant un niveau de commandes supérieur à ce que requérait la demande. Ces mesures ont permis d'atténuer les effets de la crise sur le compte de résultat des planteurs, essentiellement de petites exploitations, afin qu'ils soient en mesure de poursuivre leur activité. À la veille de la publication de ce document, le Groupe n'a pas identifié de risque de rupture d'approvisionnement (4).
Le Groupe a aussi fourni des masques et des équipements de sécurité à ses clients et distributeurs afin qu'ils poursuivent leurs opérations dans les meilleures conditions.
Pour faire face à ses futurs besoins de trésorerie, le Groupe disposait au 30 juin 2020 des sources de financement suivantes :
Aux mois de mars et avril, le Comité des Risques Financiers s'est réuni à fréquence hebdomadaire afin de piloter les risques de liquidité et de contrepartie de façon très stricte. En mai et juin, sous l'effet des décisions prises dès le début de la crise, la fréquence de réunion du Comité est devenue bimensuelle. Cette organisation a permis un pilotage agile et l'optimisation des dépenses courantes, des dépenses d'investissement et du besoin en fonds de roulement. Ces mesures exceptionnelles de gestion du risque de liquidité s'ajoutent aux mesures habituelles décrites dans la note 33.2 des états financiers consolidés du Document d'enregistrement universel 2019.
Les tests de résistance à une dégradation profonde et prolongée des marchés, publiés par le Groupe le 29 avril 2020, ont par ailleurs été actualisés pour évaluer la capacité du Groupe à honorer ses engagements financiers, compte tenu de ses sources de financement. Les hypothèses retenues à fin juin pour le scénario bas ont été une diminution de la demande au deuxième semestre 2020 de 20 %, suivie d'une reprise à hauteur de 4 % en 2021.
Ces tests montrent qu'avec l'ensemble des outils de financement décrits ci-dessus et les mesures mises en place pour limiter les effets négatifs de la crise sur le Résultat opérationnel des secteurs et le cash flow libre, le Groupe sera en mesure de faire face aux aléas de cette crise sans avoir à tirer sur ses lignes de crédit confirmées.
(1) Cf. 3.3.1.
(2) Le détail des mesures financières prises est indiqué dans le communiqué de presse du 29 avril repris en page 78 du présent document.
(3) Cf. 3.5.2.
(4) Cf. section "Incidence de la crise sanitaire sur les facteurs de risque spécifiques", page 82 du présent document.

Courant mai, les agences de rating S&P et Fitch Ratings, sollicitées par le Groupe, ont confirmé les notations de crédit court terme et long terme de la CGEM et de la CFM, attestant de la solidité financière du Groupe. L'agence Moody's, non sollicitée depuis le 1er juillet 2020, a également confirmé la notation long terme de la CGEM et de la CFM le 14 mai 2020.
| Notation | Agence | CGEM | Date de mise à jour |
|---|---|---|---|
| Court terme | Standard & Poor's | A-2 | 19 mai 2020 |
| Fitch Ratings | F2 | 29 mai 2020 | |
| Long terme | Standard & Poor's | A- | 19 mai 2020 |
| Fitch Ratings | A- | 29 mai 2020 | |
| Moody's | A3 | 14 mai 2020 | |
| Perspective | Standard & Poor's | Négative | 19 mai 2020 |
| Fitch Ratings | Stable | 29 mai 2020 | |
| Moody's | Stable | 14 mai 2020 |
Dans ce contexte, le Groupe n'est pas exposé à un risque particulier de liquidité et le principe de continuité de son exploitation n'est pas remis en cause.
La crise sanitaire actuelle et ses développements exacerbent, d'une certaine façon, certains risques ou familles de risques spécifiques au Groupe tels que les risques de non-continuité des activités ou de rupture d'approvisionnement. En revanche, la crise actuelle qui n'est pas spécifique au Groupe, n'est pas de nature à remettre en cause le périmètre et la classification des risques spécifiques tels qu'identifiés et décrits dans le chapitre 2 "Gestion des risques" du Document d'enregistrement universel 2019.
Au cours du premier semestre, le réseau logistique a fait face à des perturbations qui n'ont toutefois pas empêché les composants critiques, semi-finis et produits finis de circuler, même si la situation a pu évoluer très vite et exiger des adaptations en conséquence.
Le Groupe a par ailleurs pu s'appuyer sur le retour d'expérience de ses équipes basées en Chine pour organiser le redémarrage de ses activités partout dans le monde, dès que les conditions sanitaires et réglementaires le permettaient. En Chine, les activités industrielles du Groupe ont repris leur activité depuis le 10 février 2020, soit une semaine après la fin des congés officiels du Nouvel An chinois.
Il ressort de la crise actuelle que le principal risque qui s'est matérialisé jusqu'à présent est un risque de chute brutale de la demande mondiale et ses conséquences économiques, par essence non spécifique au Groupe.
À la veille de la publication de ce document, les procédures de business continuity préparées par le Groupe ont permis aux activités industrielles, commerciales et administratives d'être opérationnelles partout. Par ailleurs, Le Groupe n'identifie pas de risque de rupture d'approvisionnement.
Le Groupe sort de la crise sanitaire convaincu de la pertinence de son modèle stratégique et affirme que sa vision "Tout Durable" constitue la clé de voûte de sa performance future, les sous-jacents de son activité étant toujours robustes.
Le caractère soudain et inédit de la crise sanitaire a conduit les gouvernements de la plupart des pays à prendre des mesures exceptionnelles de confinement, réduisant brutalement l'activité économique mondiale et donc, à court terme, la demande de biens et services associés à la mobilité.
À moyen et long termes, les besoins de mobilité restent robustes, la croissance démographique et l'urbanisation en étant les deux vecteurs principaux.
La population mondiale devrait en effet croître de plus de 25 % d'ici à 2050 (1) et le taux d'urbanisation progresser de plus de 10 points pour se rapprocher de 70 % au même horizon (2).
Avec une population plus nombreuse et regroupée dans des centres urbains plus étendus, les besoins en transport de personnes et de biens vont nécessairement croître au cours des décennies à venir. Pour soutenir ce développement, les secteurs agricoles, de l'extraction minière et de la construction vont également être mobilisés afin de pourvoir aux besoins supplémentaires de nourriture, de matériaux et d'équipements en général.
À ce jour, la plus grande incertitude porte sur la demande future de transport aérien pour les passagers. Il est en effet trop tôt pour dire si la crise influencera de façon durable les comportements et les habitudes de voyage. En ce qui concerne Michelin en particulier, cette incertitude est à relativiser dans la mesure où l'aérien commercial ne représente que la moitié environ de l'activité Avion, qui représente elle-même moins de 10 % des Activités de spécialités.
(1) Source : United Nations, 2019 World Population Prospects.
(2) Source : United Nations, 2018 Revision of World Urbanization Prospects.

Au-delà des besoins croissants en pneumatiques induits par la croissance démographique et l'urbanisation, le développement d'offres de services pour les consommateurs et les clients B2B va devenir de plus en plus essentielle. Ce sont en effet ces offres qui permettent l'optimisation des usages, qui renforcent la fluidité des interactions et l'intimité avec les clients et les usagers, favorisant le développement de nouvelles offres pertinentes.
Sur ces deux domaines, le pneumatique et les services et solutions associés à la mobilité, Michelin est déjà largement présent et entend renforcer son leadership en continuant d'innover pour soutenir son avance technologique, en apportant des performances dans la durée et en développant encore ses offres de mobilités connectées (1).
À ce stade il est toutefois trop tôt pour évaluer l'incidence de la crise sur l'émergence de nouveaux comportements de consommation qui se voudraient durables. En revanche il apparaît que certaines tendances qui émergeaient avant la crise se renforcent à présent de façon significative.
L'électrification de la mobilité est ainsi devenue, avec les multiples initiatives publiques et privées annoncées ces dernières semaines, une certitude à court-moyen terme. Le Groupe regarde cette évolution comme une opportunité à double titre.
D'abord dans le secteur du pneumatique car les pneus pour véhicules électriques requièrent des performances techniques supérieures à ceux des véhicules thermiques, ce qui est favorable aux manufacturiers premium, et à Michelin en particulier.
Ensuite dans le secteur de l'électrification des modes de transports, avec le développement d'une mobilité à base d'hydrogène, complémentaire à la technologie batterie. Depuis plus de 15 ans, Michelin a en effet développé une expertise R&D sur le domaine de la pile à hydrogène avec une crédibilité et une légitimité aujourd'hui reconnue. Sur ce domaine où les perspectives de croissance sont importantes, le Groupe est présent à travers SYMBIO, co-entreprise créée avec Faurecia en 2019.
L'urgence climatique et la nécessité de l'aborder de façon collective et coordonnée sont, par ailleurs, admises par un nombre croissant d'acteurs – notamment institutionnels –, renforçant la pertinence de la stratégie Michelin 4R (2) déployée par le Groupe en faveur d'une meilleure utilisation des ressources, de la conception des produits jusqu'à leur fin de vie. Cette stratégie mobilise quatre leviers : Réduire, Réutiliser, Recycler et Renouveler.
Réduire la consommation de matières premières et les émissions de CO2 inhérentes à la fabrication de pneumatiques, ainsi que la consommation d'énergie liée à l'usage des véhicules ; Réutiliser nos produits, en proposant des offres de pneus réparables et rechapables qui permettent de prolonger leur durée de vie, en offrant toujours autant de sécurité et de progrès de performances ; Recycler, en innovant pour trouver des solutions encore plus performantes de valorisation des pneus en fin de vie, sous forme de nouveaux produits ou d'énergie ; Renouveler en intégrant des matériaux renouvelables ou issus du recyclage dans des produits à destination du marché pneumatique ou à destination d'autres industries ayant recourt à des produits à très haut contenu technologique.
Sur le domaine des matériaux de haute technologie (3), le Groupe est en mesure de valoriser le savoir-faire et l'expertise exceptionnelle qu'il a accumulés, et qui sont au cœur de la performance de ses pneus, pour des applications dans des secteurs tels que l'aéronautique, l'énergie, les équipements industriels ou encore le médical. En 2018, le Groupe a pris position sur ces marchés rentables et à fort potentiel de croissance avec l'acquisition de Fenner.
À court et moyen termes, Michelin continuera de développer son portefeuille de matériaux composites flexibles et de matériaux durables. Le partenariat annoncé le 15 avril 2020 avec la société Enviro s'inscrit dans cette dynamique en visant le développement d'une technologie de transformation des pneus usagés en matières premières (4).
Au cours du premier semestre, le consortium international Science Based Targets Initiative, adossé à l'ONU, a par ailleurs validé les cibles du Groupe concernant la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, compatibles avec l'objectif de limiter la hausse de la température mondiale sous 2°C. Cette validation est une reconnaissance supplémentaire de la pertinence des initiatives prises par le Groupe pour effectivement mettre en œuvre sa stratégie "Tout Durable".
Au cours de cette crise, la mobilisation des équipes Michelin s'est exprimée de façon remarquable partout dans le monde, de multiples façons : à travers une présence continue auprès des clients, à travers l'organisation d'un redémarrage rapide de l'activité industrielle, à travers la production massive de masques et de gel, au travers aussi de centaines d'actions de solidarité partout où le Groupe est présent (dons de pneumatiques, d'équipements de protection pour le personnel soignant, etc.).
Cet engagement individuel et collectif des personnes illustre le succès de la stratégie "Tout Durable" de Michelin, dont le déploiement va continuer de se renforcer.
En 2020, après un premier semestre marqué par les effets de la crise sanitaire et notamment les mesures de restriction de circulations associées, la demande mondiale de pneu devrait subir au deuxième semestre les effets de la crise économique consécutive à la pandémie. Les marchés Tourisme camionnette devraient afficher un recul compris entre 15 % et 20 % sur l'année et les marchés Poids lourd une baisse allant de 13 % à 17 %. Les marchés des Activités de spécialités, compte tenu de la relative résilience de certains segments, devraient afficher une baisse comprise entre 13 % et 17 %.
Dans ce scénario marché encore très incertain, Michelin a pour objectif un Résultat opérationnel des secteurs annuel supérieur à 1,2 milliard € à parités constantes et un cash flow libre structurel (5) supérieur à 500 millions €, sauf nouvel effet systémique lié au Covid-19.
Sur la base des tendances observées à ce jour, le Groupe s'attend à retrouver le niveau d'activité de 2019 à partir du deuxième semestre 2022.
(1) Cf. chapitre 1 du Document d'enregistrement universel 2019, rubrique "Quatre domaines de croissance" (pages 16 à 25).
(2) Cf. chapitre 4 du Document d'enregistrement universel 2019, point 4.1.4.2 a) "La stratégie Michelin 4R au service d'une économie circulaire" (pages 176 à 178).
(3) Cf. chapitre 1 du Document d'enregistrement universel 2019, rubrique "Quatre domaines de croissance" (pages 16 à 25).
(4) Cf. rubrique "Faits marquants" (3.11.2).
(5) Cash flow libre structurel : cash flow libre avant acquisitions, ajusté de l'effet de la variation des coûts de matières premières sur les comptes clients, les comptes fournisseurs et les stocks.

Au cours du premier semestre 2020, la demande de pneumatiques a été très fortement pénalisée par la crise sanitaire liée au Covid-19 et les mesures associées de confinement.
En Tourisme et camionnette, la chute de la demande Première monte est la conséquence des arrêts de production des constructeurs suite aux mesures de confinement dans les différentes régions. Le marché Remplacement a connu un effondrement historique, conséquence des restrictions de circulation dans un contexte de pandémie.
En Poids lourd, alors que la demande Première monte avait amorcé un cycle baissier qui était attendu, la crise sanitaire a accentué la chute de la demande. Les marchés de Remplacement ont quant à eux subi de plein fouet la forte baisse de la demande de transport.
Dans ce contexte de crise systémique, les activités de spécialités démontrent une relative résilience en particulier les marchés Miniers, Remplacement Agricole et bandes transporteuses.
Pour mémoire – Méthodologie : Michelin procède à des estimations des marchés du pneumatique sell-in (ventes des manufacturiers aux distributeurs) en ajoutant aux statistiques publiées par les associations locales de pneumaticiens, quand elles existent, ses estimations des ventes réalisées par les pneumaticiens non-membres de ces associations professionnelles. Ces estimations proviennent pour l'essentiel des statistiques import-export et portent sur le nombre de pneumatiques vendus. Elles sont régulièrement affinées et peuvent donc faire l'objet de mise à jour postérieurement à leur première publication.
Le marché mondial des pneumatiques Tourisme camionnette, Première monte et Remplacement, chute de 24 % en unités sur le premier semestre.

Estimations Michelin.
(1) Pour le marché de la Première monte : États-Unis, Canada et Amérique centrale.
(2) Concerne uniquement le marché du Remplacement.
En Première monte, la demande mondiale s'effondre de 34 % en nombre de pneus sur le premier semestre 2020, avec une inflexion marquée sur la seconde moitié du mois de mars. Le deuxième trimestre montre ainsi une chute de la demande mondiale de 45 % avec un point bas à - 62 % atteint en avril.
Après un premier trimestre qui voit une demande mondiale en baisse de 22 %, pénalisée par les conséquences de la pandémie Covid-19 en Chine (marché chinois à - 46 %), le second trimestre, avec un recul de 45 %, est quant à lui marqué par la propagation de
la pandémie sur les marchés européens et américains qui provoque les fermetures d'usines constructeurs : la demande baisse de 62 % en Europe (avec un point bas en avril à - 94 %), chute de 70 % en Amérique du Nord (avec un point bas à - 99 % en avril), et s'effondre de 84 % en Amérique du Sud (avec un point bas à - 100 % en avril). Dans le même temps, la demande en Chine confirme sa reprise avec une croissance de 8 %.
Les autres régions (Afrique Inde Moyen-Orient et Asie du Sud-Est) sont également fortement pénalisées par les mesures de confinement prises pour faire face à la pandémie.

| Marchés Tourisme camionnette Première monte |
1er semestre | 2e trimestre |
1er trimestre | ||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions de pneus) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | 2020/2019 | 2020/2019 | 2020/2019 |
| Europe (1) | 32,6 | 53,3 | - 39 % | - 62 % | - 15 % |
| Amérique du Nord (2) | 24,5 | 41,2 | - 40 % | - 70 % | - 11 % |
| Amérique du Sud | 3,9 | 8,2 | - 52 % | - 84 % | - 18 % |
| Asie (hors Inde) | 72,2 | 95,1 | - 24 % | - 16 % | - 31 % |
| Afrique, Inde, Moyen-Orient | 8,6 | 16,3 | - 47 % | - 76 % | - 22 % |
| TOTAL | 141,8 | 214,0 | - 34 % | - 45 % | - 22 % |
(1) Y compris Russie et Turquie.
(2) États-Unis, Canada et Amérique centrale.
Estimations Michelin.
(en millions de pneus – 12 mois glissants – hors Russie)

Estimations Michelin.
Le marché mondial du Remplacement subit une chute historique de la demande de 21 % sur le premier semestre 2020. Alors que la demande au premier trimestre ne baissait que de 11 % en raison d'un impact de la crise sanitaire limité au marché chinois et certains pays limitrophes, la demande au deuxième trimestre chute de 30 %, pénalisée par les mesures de confinement mises en place en Europe et Amérique du Nord pour faire face à la pandémie.
En Europe, les premières conséquences de la crise sanitaire ont été visibles au mois de mars, avec une demande en chute de 18 %, et le plein impact des mesures de confinement frappe le deuxième trimestre (effondrement de la demande de 30 %). La chute de la demande a été plus prononcée en France, Espagne et Italie, où les mesures de confinement les plus strictes en Europe ont été imposées. Le mois de juin montre clairement une amélioration avec une demande en retrait de 12 %.
En Amérique du Nord, la chute de la demande a été particulièrement marquée en avril et mai, le deuxième trimestre montrant une baisse du marché de 33 %. Dans un contexte économique difficile, le consommateur s'est tourné davantage vers des pneus "entrée de gamme".
(en millions de pneus – 12 mois glissants)

Estimations Michelin.
En Amérique du Sud, après un premier trimestre épargné par la pandémie (retrait de la demande de 1 %), celle-ci frappe lourdement le marché au deuxième trimestre avec une chute de la demande de 52 %. Le mois de juin ne montre pas de signe de reprise.
En Chine, après un premier trimestre fortement pénalisé par la crise sanitaire (- 31 %), le deuxième trimestre montre un retour à la croissance (+ 3 %). Ce marché continue de bénéficier de l'arrivée en Remplacement du dynamisme du marché Première monte ces dernières années.
En Afrique Inde Moyen-Orient, la demande Remplacement est pénalisée à la fois par la crise sanitaire et l'effondrement des cours du pétrole qui accroît l'instabilité économique de la région.
En Asie du Sud-Est, après un premier trimestre où la demande démontre une certaine résilience dans un contexte pandémique (- 8 %), le deuxième trimestre se trouve plus fortement pénalisé par la crise (- 25 %).
| Remplacement (en millions de pneus) |
1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | 1er semestre 2020/2019 |
2e trimestre 2020/2019 |
1er trimestre 2020/2019 |
|---|---|---|---|---|---|
| Europe (1) | 149,2 | 184,0 | - 19 % | - 30 % | - 9 % |
| Amérique du Nord (2) | 102,4 | 130,3 | - 21 % | - 33 % | - 9 % |
| Amérique centrale | 13,0 | 17,5 | - 26 % | - 48 % | - 4 % |
| Amérique du Sud | 22,7 | 31,1 | - 27 % | - 52 % | - 1 % |
| Asie (hors Inde) | 116,7 | 138,0 | - 15 % | - 11 % | - 20 % |
| Afrique Inde Moyen-Orient | 37,3 | 54,5 | - 32 % | - 48 % | - 13 % |
| TOTAL | 441,3 | 555,3 | - 21 % | - 30 % | - 11 % |
(1) Y compris Russie et Turquie.
(2) États-Unis et Canada.
Estimations Michelin.
Par principaux pays européens, les marchés évoluent comme suit sur le premier semestre 2020 avec des variations contrastées dans les zones non euro liées aux flux d'exportations :
| Tourisme camionnette Remplacement |
Variation 2020/2019 |
||
|---|---|---|---|
| Europe de l'Ouest | - 19 % | ||
| " dont France | - 22 % | ||
| " dont Espagne | - 35 % | ||
| " dont Italie | - 30 % | ||
| " dont Royaume-Uni | - 25 % | ||
| " dont Allemagne | - 17 % | ||
| " dont Pologne | - 24 % | ||
| " dont Turquie | + 7 % | ||
| Europe orientale | - 18 % | ||
| " dont Russie | - 21 % |
(en millions de pneus – 12 mois glissants – hors Russie)

Estimations Michelin.
(en millions de pneus – 12 mois glissants)



Pour l'activité Poids lourd, le marché, en nombre de pneus neufs, est en recul de 18 % à fin juin 2020, pénalisé par la chute de la demande de fret dans un contexte de crise économique majeure. Le deuxième trimestre est en ligne avec les tendances du premier trimestre.

Estimations Michelin – Marché neuf uniquement.
En Première monte, le marché mondial, en nombre de pneus neufs, recule de 15 % à fin juin 2020.
Au premier trimestre (- 22 %), le retournement de cycle initié fin 2019 en Europe et Amérique du Nord s'est confirmé, alors que le marché chinois s'effondre (- 18 %) sous l'effet de la crise sanitaire.
Le deuxième trimestre (- 7 %) voit un très fort rebond de la demande Première monte en Chine (+ 45 %) alors que les autres régions s'enfoncent dans la crise sanitaire et ses conséquences économiques. Le mois de juin montre des signes de reprise en Europe (- 18 %) et dans une moindre mesure en Amérique du Nord (- 36 %).
Dans les autres régions, la demande est également fortement pénalisée par la crise sanitaire et ses conséquences économiques, aggravées par l'effondrement des cours du pétrole en Afrique Inde Moyen-Orient.
| Marchés Poids lourd* Première monte |
1er semestre | 2e trimestre |
1er trimestre | ||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions de pneus) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | 2020/2019 | 2020/2019 | 2020/2019 |
| Europe (1) | 2,5 | 3,6 | - 32 % | - 45 % | - 19 % |
| Amérique du Nord (2) | 2,2 | 3,7 | - 41 % | - 60 % | - 21 % |
| Amérique du Sud | 0,6 | 1,0 | - 35 % | - 59 % | - 8 % |
| Asie (hors Inde) | 15,2 | 14,4 | + 6 % | + 31 % | - 18 % |
| Afrique Inde Moyen-Orient | 1,5 | 3,3 | - 53 % | - 59 % | - 49 % |
| TOTAL | 22,0 | 25,9 | - 15 % | - 7 % | - 22 % |
* Radial et bias.
(1) Y compris Russie et Turquie.
(2) États-Unis, Canada et Amérique centrale.
(en millions de pneus neufs – 12 mois glissants – hors Russie)

Estimations Michelin.
En Remplacement, dans un contexte de crise sanitaire historique, le marché mondial affiche une chute de 19 % sur le premier semestre 2020, avec un premier trimestre à - 18 % et un deuxième trimestre à - 20 %.
En Europe, après un premier trimestre relativement épargné par la crise sanitaire, la demande Remplacement plonge sur le deuxième trimestre de 19 %. Les effets de la crise sanitaire sont partiellement atténués par un retour des pneus asiatiques en provenance de pays autres que la Chine (suite aux droits de douane sur les pneus chinois mis en place en mai 2018).
En Amérique du Nord, après un premier trimestre stable (+ 1 %), les impacts de la crise sanitaires sur le deuxième trimestre (demande en baisse de 11 %) sont partiellement atténués par des effets de
(en millions de pneus neufs – 12 mois glissants)

Estimations Michelin.
base favorables suscités par le fort déstockage de la distribution en 2019 après des achats massifs fin 2018 en anticipation de droits de douane.
En Amérique du Sud, après un premier trimestre relativement épargné par la crise sanitaire (- 6 %), la demande Remplacement s'effondre sur la deuxième moitié du semestre (- 35 %).
En Afrique Inde Moyen-Orient, la demande Remplacement chute de 26 % sur la période, avec une tendance constante sur les six premiers mois.
En Asie du Sud-Est, la demande chute de 18 %. Après un premier trimestre à - 11 %, le recul du marché s'accentue sur le deuxième trimestre (- 26 %), avec la propagation de la pandémie dans la région.
| Marchés Poids lourd* Remplacement |
1er semestre | 2e trimestre |
1er trimestre | ||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions de pneus) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | 2020/2019 | 2020/2019 | 2020/2019 |
| Europe (1) | 10,3 | 11,3 | - 9 % | - 19 % | + 2 % |
| Amérique du Nord (2) | 9,0 | 9,5 | - 5 % | - 11 % | + 1 % |
| Amérique centrale | 2,4 | 2,9 | - 17 % | - 34 % | + 1 % |
| Amérique du Sud | 4,9 | 6,2 | - 21 % | - 35 % | - 6 % |
| Asie (hors Inde) | 27,6 | 35,8 | - 23 % | - 16 % | - 29 % |
| Afrique Inde Moyen-Orient | 11,8 | 16,0 | - 26 % | - 27 % | - 25 % |
| TOTAL | 66,0 | 81,6 | - 19 % | - 20 % | - 18 % |
* Radial et bias.
(1) Y compris Russie et Turquie.
(2) États-Unis et Canada.


Mines : le marché des pneumatiques pour les mines reflète l'activité des compagnies minières, généralement bien orientée sur le semestre, tandis que les segments de pneumatiques Carrières et Mines Souterrainnes se rétractent en ligne avec la conjoncture économique.
Le marché de bandes transporteuses pour le secteur minier affiche des tendances contrastées selon les zones géographiques. L'activité minière reste bien orientée en Australie, tandis qu'en Amérique du Nord certaines mines de charbon sont fermées et le ralentissement conjoncturel pénalise les clients industriels.
Agricole et construction : le retrait du marché agricole sur le premier semestre masque un rebond en mai et juin au remplacement. Les segments Construction, plus sensibles au ralentissement économique, sont en fort retrait.
Deux-roues : la crise Covid-19 et les confinements ont pesé sur la mobilité tant sur le segment Loisir que sur le segment Commuting, notamment en Europe et au Brésil. Avec la reprise progressive de la mobilité, le marché des pneus Deux-roues rebondit, bénéficiant de son statut d'alternative plus sûre face aux transports en commun.
Avion : le marché des pneumatiques pour avions commerciaux connait un effondrement dans le contexte de la crise sanitaire et des confinements décidés par les gouvernements, avec un plus bas de l'ordre de - 75 % en Avril s'agissant du nombre d'atterrissages mondiaux pour les segments Commercial et Régional.

1er semestre 2020/2019 1er trimestre 2020/2019
2e trimestre 2020/2019

Estimations Michelin.
Sur les six premiers mois de l'année 2020, les ventes ressortent à 9 357 millions €, en baisse de 20,6 % par rapport à la même période de 2019, sous l'effet des facteurs suivants :
Les ventes liées aux services et solutions développées autour du pneu s'élèvent à 485 millions € sur le premier semestre 2020 contre 627 millions € à fin juin 2019, pénalisées par les effets de la crise et les fermetures de nombreux centres de services pendant les périodes de confinement. Cette baisse masque par ailleurs la résilience des activités de services aux flottes et de télématique.
| (en millions € et en %) | 1er semestre 2020 | 2e trimestre 2020 |
1er trimestre 2020 |
|---|---|---|---|
| VENTES | 9 357 | 4 030 | 5 327 |
| Variation par rapport à la même période de 2019 | (2 424) | (1 942) | (482) |
| Volumes | (2 635) | (1 958) | (677) |
| Prix mix | + 217 | + 100 | + 117 |
| Parités | (57) | (76) | + 19 |
| Écart périmètre | + 51 | (8) | + 59 |
| Variation par rapport à la même période de 2019 | - 20,6 % | - 32,5 % | - 8,3 % |
| Volumes | - 22,4 % | - 32,5 % | - 11,7 % |
| Prix mix | + 1,9 % | + 1,7 % | + 2,0 % |
| Parités | - 0,5 % | - 1,2 % | + 0,3 % |
| Écart périmètre | + 0,4 % | - 0,1 % | + 1,0 % |
L'information sectorielle est présentée selon les trois secteurs opérationnels suivants :
Les Activités de spécialités comprennent les activités pneumatiques Miniers, Hors-route, Deux-roues et Avion, ainsi que les activités Bandes Transporteuses et les Matériaux de Haute Technologie.
La performance des secteurs opérationnels est mesurée notamment par les ventes et le résultat opérationnel des secteurs, établi selon les mêmes bases d'évaluation que celles utilisées dans le compte de résultat consolidé du Groupe.
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 2e trimestre 2020 |
1er trimestre 2020 |
|---|---|---|---|
| GROUPE | 9 357 | 4 030 | 5 327 |
| Automobile et distribution associée | 4 394 | 1 797 | 2 597 |
| Transport routier et distribution associée | 2 411 | 1 051 | 1 360 |
| Activités de spécialités et distribution associée | 2 552 | 1 182 | 1 370 |
| Variation par rapport à la même période de 2019 | - 20,6 % | - 32,5 % | - 8,3 % |
| Automobile et distribution associée | - 22,3 % | - 37,4 % | - 6,9 % |
| Transport routier et distribution associée | - 23,3 % | - 34,1 % | - 12,3 % |
| Activités de spécialités et distribution associée | - 14,3 % | - 21,6 % | - 6,9 % |
Le secteur Automobile et distribution associée affiche une baisse de volumes de 24,3 % au premier semestre en ligne avec les marchés, dans un contexte de très fort recul de la demande à la suite des mesures de confinement décidées par la plupart des gouvernements.
En Première monte, le Groupe renforce ses positions partout dans le monde au cours du semestre, malgré un géo-mix défavorable, en s'appuyant notamment sur son leadership technologique et la puissance de sa marque. Le Groupe bénéficie également de l'expansion du segment des véhicules électriques.
En Remplacement, le Groupe continue de développer sa part de marché sur les segments porteurs des pneus de grandes dimensions (18 pouces et plus) et reste leader sur le segment All Season, avec sa gamme MICHELIN Cross Climate dans les régions où elle est commercialisée. La tendance au déstockage progressif observée dans la distribution depuis quelques années se poursuit par ailleurs.
En Amérique du Nord, le segment "premium" est, comme lors de chaque crise économique, davantage pénalisé que les segments "intermédiaire" et "entrée de gamme" sur lesquels la gamme UNIROYAL, lancée au premier semestre 2019, rencontre un grand succès. Ce phénomène habituellement temporaire devrait s'annuler lors de la sortie de crise, le poids de chaque segment étant relativement stable sur longue période.
En Europe, le Groupe a été pénalisé par un géo-mix négatif de par sa forte exposition aux pays d'Europe du Sud, où les mesures de confinement ont été plus strictes que dans les pays d'Europe du Nord. Depuis la fin du confinement, l'Europe du Sud retrouve toutefois une dynamique encourageante.
En Asie (hors Inde), et particulièrement en Chine, le Groupe a tiré avantage du dynamisme de la sortie de crise et de la refonte de son accès au marché réalisée en 2018 et 2019 pour renforcer ses positions au cours du semestre.
En Amérique du Sud, l'activité a été fortement pénalisée par la crise sanitaire, mais aussi par la mise en place de quotas d'importations en Argentine. Sur le semestre, le Groupe a développé son accès au marché à travers le canal du e-retail dans un contexte où les ventes par les canaux traditionnels de distribution ont été très pénalisées.
En Afrique Inde Moyen-Orient, malgré les difficultés liées à la crise sanitaire et à la chute des prix du pétrole, le Groupe maintient ses positions.
L'activité de Michelin Expériences, réalisée principalement sur les secteurs de la gastronomie, de l'hôtellerie et des voyages, a été particulièrement affectées par les mesures de confinement et de fermetures des frontières prises au cours du premier semestre. Dans ce contexte, les projets visant notamment à digitaliser l'offre de services ont été poursuivis pendant la crise.
Au total, les ventes du secteur opérationnel Automobile et distribution associée s'élèvent à fin juin 2020 à 4 394 millions €, contre 5 658 millions € au premier semestre 2019, soit une baisse de 22,3 %. Dans un contexte d'effondrement des volumes (- 24,3 %), l'effet prix-mix est positif sur le semestre, tiré par les gains de part de marché en 18 pouces et plus, par un pilotage rigoureux des prix malgré la forte volatilité des matières premières et des taux de change, et par un mix favorable entre les activités Première monte et Remplacement. L'effet périmètre, légèrement positif sur le semestre, résulte de l'acquisition de Multistrada, pneumaticien indonésien, le 6 mars 2019.
Le secteur Transport routier et distribution associée affiche des volumes en baisse de 24,7 % au premier semestre, pénalisés notamment par un géo-mix négatif.
En Première monte, dans des marchés en fort recul, les positions du Groupe ont été fortement pénalisées au premier trimestre par le retournement du cycle amorcé fin 2019 en Amérique du Nord et amplifié par la crise sanitaire, par un géo-mix défavorable au deuxième trimestre dû à un rebond très franc de la demande en Chine, ainsi qu'à une forte exposition au pays d'Europe du Sud.
En Remplacement, la demande de pneus neufs a été fortement affectée par le ralentissement de l'activité économique partout dans le monde. La tendance au déstockage progressif observée dans la distribution depuis quelques années se poursuit. Dans ce contexte, le Groupe continue de donner la priorité à ses offres à valeur ajoutée,

portées par la marque MICHELIN et le rechapage. La résilience des offres de Services & Solutions a par ailleurs permis d'atténuer une partie des effets du ralentissement de la demande de pneumatiques.
Au total, les ventes du secteur opérationnel Transport routier et distribution associée s'élèvent à 2 411 millions €, en baisse de 23,3 % par rapport à 3 144 millions € pour la même période en 2019. Cette baisse résulte d'abord d'un fort effet volume négatif (- 24,7 %), qui n'a été que partiellement compensé par un prix-mix positif sur le semestre, tiré par une politique de prix toujours rigoureuse et par un ralentissement de l'activité Première monte plus fort que celui de l'activité Remplacement.
Mines : sur le premier semestre, la fermeture temporaire du site de production de Vitoria pour raison sanitaire a contraint le Groupe dans sa capacité à livrer les commandes qui lui ont été passées en Surface Mining. Malgré ces quelques difficultés de supply chain, résolues à fin juin, le Groupe a continué à gagner des parts de marché sur ce segment.
Les activités de Bandes Transporteuses de Fenner ont globalement démontré une bonne résilience au cours du semestre, permise notamment par une activité soutenue en Australie.
Agricole et Construction : l'activité Agricole remplacement a été relativement résiliente au cours du semestre, compensant une partie de la baisse des volumes vendus sur les segments Construction et l'ensemble de la Première monte, dont le retournement de cycle amorcé fin 2019 a été amplifié par la crise sanitaire. Malgré le contexte de crise, des synergies de ventes croisées entre Camso et Michelin se réalisent.
Deux-roues : dans un marché qui se rétracte en Europe et au Brésil sous l'effet Covid-19, le recul des ventes enregistre la résistance des parts de marché, la fermeté des prix et le mix favorable lié à la moindre baisse de l'activité Loisir.
Avion : les ventes s'effondrent sur le semestre du fait de l'arrêt du transport aérien commercial. Les scénarios de reprise sur ce segment restent incertains.
Au total, les ventes du secteur opérationnel des Activités de spécialités s'élèvent à 2 552 millions €, à comparer à 2 979 millions € à fin juin 2019, soit une baisse de 14,3 %. Cette baisse résulte d'abord d'un effet volume négatif (- 15,0 %), pénalisé avant tout par les activités Construction et la Première monte en général, qui n'a été que partiellement compensé par un prix-mix positif tiré par la résilience des activités Surface Mining et Agricole au remplacement, ainsi que par une politique de prix toujours rigoureuse.
Les ventes du Groupe s'établissent en baisse de 20,6 % à taux de change courant. Cette diminution inclut un impact légèrement négatif de change de 57 millions €, lié principalement à l'effondrement des devises de pays très touchés par la crise sanitaire dont le Brésil, l'Argentine et la Turquie.
| Cours moyen | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Euro/USD | 1,102 | 1,130 | - 2,5 % |
| Euro/CAD | 1,502 | 1,508 | - 0,4 % |
| Euro/MXN | 23,570 | 21,660 | + 8,8 % |
| Euro/BRL | 5,325 | 4,342 | + 22,6 % |
| Euro/GBP | 0,874 | 0,873 | + 0,1 % |
| Euro/JPY | 119,259 | 124,316 | - 4,1 % |
| Euro/CNY | 7,751 | 7,666 | + 1,1 % |
| Euro/THB | 34,824 | 35,751 | - 2,6 % |
| Euro/RUB | 76,110 | 73,780 | + 3,2 % |
| Euro/AUD | 1,675 | 1,601 | + 4,6 % |
| Euro/ZAR | 18,127 | 16,042 | + 13,0 % |
| Euro/ARS | 70,741 | 46,574 | + 51,9 % |
| Euro/TRY | 7,110 | 6,338 | + 12,2 % |
| Euro/CLP | 893,812 | 763,106 | + 17,1 % |
| Euro/SEK | 10,662 | 10,507 | + 1,5 % |
| Euro/TWD | 33,071 | 35,001 | - 5,5 % |
| Euro/COP | 4 036,890 | 3 599,240 | + 12,2 % |

La répartition des ventes par devises, sur le premier semestre 2020, est la suivante :
| Devise | % des ventes |
|---|---|
| USD | 37 % |
| EUR | 31 % |
| CNY | 6 % |
| AUD | 3 % |
| GBP | 3 % |
| BRL | 3 % |
| CAD | 3 % |
| RUB | 2 % |
| JPY | 1 % |
| MXN | 1 % |
| CLP | 1 % |
| THB | 1 % |
| TRY | 1 % |
| SEK | 1 % |
| TWD | 0,6 % |
| ZAR | 0,4 % |
| ARS | 0,4 % |
| COP | 0,2 % |
| Autre | 4,4 % |
| TOTAL | 100 % |
| (en millions €, sauf données par action) | 1er semestre 2020 |
1er semestre 2019 |
1er semestre 2020/2019 |
1er semestre 2020 (en % des ventes) |
1er semestre 2019 (en % des ventes) |
|---|---|---|---|---|---|
| Ventes | 9 357 | 11 781 | - 20,6 % | ||
| Coût des ventes | (7 087) | (8 260) | - 14,2 % | 75,7 % | 70,1 % |
| Marge brute | 2 270 | 3 521 | - 35,5 % | 24,3 % | 29,9 % |
| Frais commerciaux | (577) | (667) | - 13,5 % | 6,2 % | 5,7 % |
| Frais de recherche et développement | (311) | (333) | - 6,6 % | 3,3 % | 2,8 % |
| Frais administratifs et généraux | (972) | (1 059) | - 8,2 % | 10,4 % | 9,0 % |
| Autres produits et charges opérationnels des secteurs | (100) | (24) | + 316,7 % | 1,1 % | 0,2 % |
| Résultat opérationnel des secteurs | 310 | 1 438 | - 78,4 % | 3,3 % | 12,2 % |
| Autres produits et charges opérationnels | (133) | (97) | + 37,1 % | 1,4 % | 0,8 % |
| Résultat opérationnel | 177 | 1 341 | - 86,8 % | 1,9 % | 11,4 % |
| Coût de l'endettement net | (160) | (187) | - 14,4 % | 1,7 % | 1,6 % |
| Autres produits et charges financiers | (3) | 2 | - 250,0 % | 0,0 % | 0,0 % |
| Intérêt net sur les avantages du personnel | (28) | (49) | - 42,9 % | 0,3 % | 0,4 % |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | (44) | 6 | - 833,3 % | 0,5 % | 0,1 % |
| Résultat avant impôts | (58) | 1 113 | - 105,2 % | - 0,6 % | 9,4 % |
| Impôts sur le résultat | (79) | (269) | - 70,6 % | 0,8 % | 2,3 % |
| RÉSULTAT NET | (137) | 844 | - 116,2 % | - 1,5 % | 7,2 % |
| " Attribuable aux actionnaires de la Société | (134) | 858 | - 115,6 % | - 1,4 % | 7,3 % |
| " Attribuable aux intérêts non assortis de contrôle | (3) | (14) | - 78,6 % | ||
| Résultat par action (en €) | |||||
| " De base | (0,75) | 4,74 | - 115,8 % | ||
| " Dilué | (0,75) | 4,72 | - 115,9 % |

(1) Résultat opérationnel des secteurs.
(2) Mix = mix produits, marques, clients, géographique, OE / RT, activités.
Au 30 juin 2020, le résultat opérationnel des secteurs s'établit à 310 millions €, soit 3,3 % des ventes, contre 1 438 millions € et 12,2 % au premier semestre 2019.
Le résultat opérationnel des secteurs enregistre les effets suivants :

| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|
| Automobile et distribution associée | ||
| Ventes | 4 394 | 5 658 |
| Résultat opérationnel du secteur | (35) | 585 |
| Marge opérationnelle du secteur | (0,8 %) | 10,3 % |
| Transport routier et distribution associée | ||
| Ventes | 2 411 | 3 144 |
| Résultat opérationnel du secteur | (30) | 279 |
| Marge opérationnelle du secteur | (1,3 %) | 8,9 % |
| Activités de spécialités et distribution associée | ||
| Ventes | 2 552 | 2 979 |
| Résultat opérationnel du secteur | 375 | 574 |
| Marge opérationnelle du secteur | 14,7 % | 19,3 % |
| Groupe | ||
| Ventes | 9 357 | 11 781 |
| Résultat opérationnel des secteurs | 310 | 1 438 |
| Marge opérationnelle des secteurs | 3,3 % | 12,2 % |


(1) Résultat opérationnel des secteurs.

| Automobile et distribution associée (en millions €) |
1er semestre 2020 |
1er semestre 2019 |
1er semestre 2020/2019 |
1er semestre 2020 (en % du total Groupe) |
1er semestre 2019 (en % du total Groupe) |
|---|---|---|---|---|---|
| Ventes | 4 394 | 5 658 | - 22,3 % | 47 % | 48 % |
| Variation des volumes | - 24,3 % | ||||
| Résultat opérationnel du secteur | (35) | 585 | - 106,0 % | (11 %) | 41 % |
| Marge opérationnelle du secteur | (0,8 %) | 10,3 % | - 11,1 pt |
Le résultat opérationnel du secteur s'est établi à - 35 millions € soit - 0,8 % des ventes, contre 585 millions € et 10,3 % en 2019.
Cette chute du résultat opérationnel du secteur est liée principalement au fort recul des volumes (- 24 %) en ligne avec la baisse des marchés Tourisme camionnette, impliquant également une sous-absorption des frais fixes, ainsi qu'une perte d'efficience industrielle compensée partiellement par les mesures d'accompagnement de chômage partiel. Ces effets sont en partie atténués par un effet prix-mix positif reflétant un pilotage prix rigoureux et la part croissante des pneus 18 pouces et plus dans les ventes du Groupe.
| Transport routier et distribution associée (en millions €) |
1er semestre 2020 |
1er semestre 2019 |
1er semestre 2020/2019 |
1er semestre 2020 (en % du total Groupe) |
1er semestre 2019 (en % du total Groupe) |
|---|---|---|---|---|---|
| Ventes | 2 411 | 3 144 | - 23,3 % | 26 % | 27 % |
| Variation des volumes | - 24,7 % | ||||
| Résultat opérationnel du secteur | (30) | 279 | - 110,8 % | - 10 % | 19 % |
| Marge opérationnelle du secteur | (1,3 %) | 8,9 % | - 10,2 pt |
Le résultat opérationnel du secteur s'élève à - 30 millions €, représentant - 1,3 % des ventes, à comparer à 279 millions € et 8,9 % des ventes au premier semestre 2019. La chute de la demande mondiale assortie, dans une moindre mesure, à un géo mix défavorable et une politique de sélectivité, ont entraîné un fort retrait des volumes (- 25 %) impliquant également une sous-absorption des frais fixes, ainsi qu'une perte d'efficience industrielle compensée partiellement par les mesures d'accompagnement de chômage partiel. Ces effets ont été en partie atténués par la résilience relative des activités de services et solutions ainsi qu'un effet prix mix positif robuste reflétant la politique de sélectivité du Groupe en privilégiant les segments de marché créateurs de valeur.
| Activités de spécialités et distribution associée (en millions €) |
1er semestre 2020 |
1er semestre 2019 |
1er semestre 2020/2019 |
1er semestre 2020 (en % du total Groupe) |
1er semestre 2019 (en % du total Groupe) |
|---|---|---|---|---|---|
| Ventes | 2 552 | 2 979 | - 14,3 % | 27 % | 25 % |
| Variation des volumes | - 15,0 % | ||||
| Résultat opérationnel du secteur | 375 | 574 | - 34,7 % | 121 % | 40 % |
| Marge opérationnelle du secteur | 14,7 % | 19,3 % | - 4,6 pt |
Le résultat opérationnel du secteur atteint 375 millions € soit 14,7 % des ventes, contre 574 millions € et 19,3 % au premier semestre 2019. Avec un recul des volumes de 15 %, les Activités de spécialités ont globalement montré une plus forte résilience dans la crise que les activités Automobile ou Transport routier. Les ventes de pneus pour mines de surface, de pneus agricoles de remplacement et de bandes transporteuses sont celles qui ont le mieux résisté dans la crise. Ce fort retrait des volumes a également entraîné une sous-absorption des frais fixes, ainsi qu'une perte d'efficience industrielle compensée partiellement par les mesures d'accompagnement de chômage partiel. Le segment bénéficie aussi d'un effet prix mix positif reflétant un pilotage prix rigoureux.

Le coût des matières premières consommées incorporés dans le coût des ventes est estimé à 1,82 milliard € au premiers semestre 2020 contre 2,54 milliards € au premier semestre 2019.
Ce coût est lié :
Pour le premier semestre 2020, le coût des matières premières dans les ventes intègre 44 millions € de baisse des prix, y compris l'effet de change résiduel.
Les cours du caoutchouc naturel et du butadiène se reflètent dans le compte de résultat avec un décalage respectif de cinq à six mois pour le premier et de l'ordre de trois mois pour le second.

(USD/kg)



| (en millions € et en nombre de personnes) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Total des frais de personnel | 2 954 | 3 270 | - 9,7 % |
| En % des ventes | 31,6 % | 27,8 % | + 3,8 pt |
| Effectif inscrit au 30 juin | 124 000 | 125 400 | - 1,1 % |
| Effectif au 30 juin, en équivalents temps plein | 118 400 | 119 300 | - 0,8 % |
| Effectif moyen de la période, en équivalents temps plein | 119 900 | 114 000 | + 5,2 % |
En pourcentage des ventes, les frais de personnel à 2 954 millions € représentent 31,6 % au premier semestre 2020, en baisse de 316 millions € par rapport au premier semestre 2019. Cette variation intègre l'effet des mesures d'indemnisation du chômage partiel dont le Groupe a bénéficié sur le semestre et qui s'élèvent à environ 140 millions €. En pourcentage des ventes, la hausse des frais de personnel s'explique par la forte baisse de l'activité sur les six premiers mois de l'année.
À fin juin 2020, 2 946 millions € sont comptabilisés dans le résultat opérationnel des secteurs, 8 millions € en autres produits et charges opérationnels (cf. 3.3.3 i). À fin juin 2019, 3 254 millions € sont comptabilisés dans le résultat opérationnel des secteurs, 16 millions € en autres produits et charges opérationnels.
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | 927 | 903 | + 2,7 % |
| En % des ventes | 9,9 % | 7,7 % |
Les dotations aux amortissements sont en légère hausse de 24 millions € sur le premier semestre 2020, à 927 millions €.
À fin juin 2020, 882 millions € sont comptabilisés dans le résultat opérationnel des secteurs, 45 millions € en autres produits et charges opérationnels (cf. 3.3.3 i).
Les frais de transport et logistique s'élèvent à 490 millions €, soit 5,2 % des ventes, en baisse de 117 millions € par rapport au premier semestre 2019. Cette baisse résulte principalement de la forte baisse d'activité. En pourcentage des ventes, les frais de transport sont en effet relativement stables d'un semestre à l'autre.
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Frais de transport | 490 | 607 | - 19,3 % |
| En % des ventes | 5,2 % | 5,1 % |
Les frais commerciaux représentent 6,2 % des ventes au premier semestre 2020, contre 5,7 % pour la même période en 2019. En valeur, ils sont en baisse de 90 millions €, traduisant la réduction de coûts annoncée le 29 avril.
Les frais de recherche et développement s'élèvent à 311 millions €, en diminution de seulement 22 millions € par rapport au premier semestre 2019, traduisant la volonté du Groupe de maintenir son leadership technologique. En pourcentage des ventes, les frais de R&D sont en hausse de 0,5 point par rapport au premier semestre 2019.
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Frais de recherche et développement | 311 | 333 | - 6,6 % |
| En % des ventes | 3,3 % | 2,8 % |
Les frais administratifs et généraux, à 972 millions €, diminuent de 87 millions € par rapport au premier semestre 2019, traduisant la réduction de coûts annoncée le 29 avril. La hausse de 1,4 point en pourcentage des ventes, à 10,4 % à fin juin 2020, reflète toutefois la proportion relativement forte de frais fixes associés à ces fonctions. Le Groupe poursuit par ailleurs ses efforts de compétitivité en maintenant les chantiers de simplification lancés avant le déclenchement de la crise sanitaire.

Les autres produits et charges opérationnels des secteurs enregistrent une charge de 100 millions € au premier semestre 2020, contre une charge de 24 millions € pour la même période en 2019. La hausse de 76 millions € s'explique principalement par l'acquisition et la production de masques et de gel hydroalcoolique dans un contexte de crise sanitaire pour un montant de 77 millions €.
Les autres produits et charges opérationnels enregistrent une charge de 133 millions € à fin juin 2020, contre une charge de 97 millions € à fin juin 2019. L'accroissement de 36 millions € s'explique principalement par la perte de valeur du goodwill de l'UGT de Tablet enregistrée sur le premier semestre 2020 pour un montant de 39 millions € (cf. note 4.1 des états financiers consolidés intermédiaires condensés).
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Coût de l'endettement net | 160 | 187 | - 27 |
À 160 millions €, le coût de l'endettement net diminue de 27 millions € par rapport au premier semestre 2019. Cette variation s'explique principalement par les éléments suivants :
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Autres produits et charges financiers | (3) | 2 | - 5 |
Les autres produits et charges financiers correspondent à une charge de 3 millions € à fin juin 2020. La dégradation de 5 millions € par rapport au premier semestre 2019 provient essentiellement d'une réévaluation défavorable des dérivés de change cette année.
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôts | (58) | 1 113 | - 1 171 |
| IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT | (79) | (269) | - 190 |
| Impôts courants | (77) | (253) | - 176 |
| Retenues à la source | (18) | (28) | - 10 |
| Impôts différés | 16 | 12 | + 4 |
La charge d'impôts s'élève à 79 millions € à fin juin 2020, en baisse de 190 millions € par rapport à la même période en 2019. Cette évolution résulte de la très forte baisse du résultat avant impôt. Les 77 millions € d'impôts courants comptabilisés au 1er semestre 2020 correspondent notamment à la charge due par les sociétés bénéficiaires du Groupe.

| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Résultat net | (137) | 844 | - 981 |
| En % des ventes | - 1,5 % | 7,2 % | - 8,7 pt |
| " Attribuable aux actionnaires de la Société | (134) | 858 | - 992 |
| " Attribuable aux intérêts non assortis de contrôle | (3) | (14) | |
| Résultat par action (en €) | |||
| " De base | (0,75) | 4,74 | - 5,49 |
| " Dilué | (0,75) | 4,72 | - 5,47 |
Le résultat net traduit une perte de 137 millions € (1,5 % des ventes), contre un bénéfice de 844 millions € publié au premier semestre 2019. Les principaux éléments justifiant la diminution de 981 millions € sont les suivants :
éléments favorables :

Pour mémoire – Méthodologie : la variation monétaire au bilan provient essentiellement de la conversion en €, revalorisée au taux de clôture, des actifs et passifs de l'année précédente.
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
Variation totale |
Variation monétaire |
Mouvement |
|---|---|---|---|---|---|
| Goodwill | 2 250 | 2 388 | - 138 | - 124 | - 14 |
| Immobilisations incorporelles | 2 113 | 2 280 | - 167 | - 91 | - 76 |
| Immobilisations corporelles | 12 504 | 13 169 | - 665 | - 371 | - 294 |
| Actifs financiers et autres actifs à long terme | 995 | 796 | + 199 | - 12 | + 211 |
| Titres mis en équivalence | 1 035 | 1 087 | - 52 | - 6 | - 46 |
| Impôts différés actifs | 794 | 814 | - 20 | - 25 | + 5 |
| Actifs non courants | 19 691 | 20 534 | - 843 | - 629 | - 214 |
| Stocks | 4 318 | 4 694 | - 376 | - 127 | - 249 |
| Créances commerciales | 2 844 | 3 532 | - 688 | - 83 | - 605 |
| Actifs financiers à court terme | 476 | 396 | + 80 | - 5 | + 85 |
| Autres actifs à court terme | 1 013 | 1 055 | - 42 | + 1 | - 43 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 2 809 | 1 466 | + 1 343 | - 19 | + 1 362 |
| Actifs courants | 11 460 | 11 143 | + 317 | - 233 | + 550 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 31 151 | 31 677 | - 526 | - 862 | + 336 |
| 31 décembre | Variation | Variation | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 2019 | totale | monétaire | Mouvement |
| Capital social | 357 | 357 | 0 | 0 | |
| Primes liées au capital | 2 790 | 2 789 | + 1 | + 1 | |
| Réserves | 9 092 | 10 080 | - 988 | - 492 | - 496 |
| Intérêts non assortis de contrôle | (0) | 3 | - 3 | 0 | - 3 |
| Capitaux propres | 12 239 | 13 229 | - 990 | - 492 | - 498 |
| Dettes financières à long terme | 6 217 | 5 923 | + 294 | - 27 | + 321 |
| Provisions pour avantages du personnel | 3 858 | 3 873 | - 15 | - 25 | + 10 |
| Provisions et autres passifs à long terme | 971 | 1 104 | - 133 | - 13 | - 120 |
| Impôts différés passifs | 450 | 455 | - 5 | - 17 | + 12 |
| Passifs non courants | 11 496 | 11 355 | + 141 | - 82 | + 223 |
| Dettes financières à court terme | 2 597 | 1 158 | + 1 439 | - 184 | + 1 623 |
| Dettes fournisseurs | 1 615 | 2 627 | - 1 012 | - 41 | - 971 |
| Dettes fournisseurs sous contrat de créances | 264 | 470 | - 206 | - 1 | - 205 |
| Provisions et autres passifs à court terme | 2 940 | 2 838 | + 102 | - 65 | + 167 |
| Passifs courants | 7 416 | 7 093 | + 323 | - 291 | + 614 |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DU PASSIF | 31 151 | 31 677 | - 526 | - 865 | + 339 |

À fin juin 2020, le goodwill diminue de 14 millions € hors variations monétaires par rapport au 31 décembre 2019, à 2 250 millions €. Cette baisse correspond essentiellement à l'ajustement à la baisse des goodwill préliminaires de Multistrada, acquis en mars 2019, ainsi qu'à la perte de valeur enregistrée sur le goodwill de Tablet pour 18 millions €.
À l'exception de l'UGT Tablet mentionnée ci-dessus, aucune dépréciation de la valeur des actifs n'a été enregistrée sur les autres UGT ou groupes d'UGT au 30 juin 2020.
Pour réaliser ces tests, le Groupe s'est appuyé sur un scénario basé sur l'évolution du produit intérieur brut (PIB) mondial. En lien avec ce scénario, l'activité devrait retrouver son niveau de 2019 à partir du second semestre 2022 (cf. note 8 des états financiers consolidés intermédiaires condensés).
Les immobilisations incorporelles s'élèvent à 2 113 millions €, en baisse de 76 millions € hors variations monétaires par rapport au 31 décembre 2019. Cette évolution provient de la perte de valeur enregistrée sur les actifs incorporels de Tablet pour 21 millions €,
de l'amortissement de logiciels acquis, ainsi que de l'amortissement des marques et relations clientèles acquises (cf. note 4 des états financiers consolidés intermédiaires condensés).
Les immobilisations corporelles s'établissent à 12 504 millions €, en baisse de 294 millions € hors effet des variations monétaires par rapport au 31 décembre 2019. Cette réduction provient d'amortissements globalement supérieurs aux investissements sur le premier semestre 2020.
Les actifs financiers à long terme et autres actifs à long terme, à 995 millions €, augmentent de 212 millions € (hors effet des variations monétaires), principalement à la suite de rendements élevés des actifs de couverture sur les régimes d'avantages du personnel au Royaume-Uni au premier semestre.
Les titres mis en équivalence, à 1 035 millions € à fin juin 2020, diminuent de 46 millions € hors variations monétaires. Cette baisse provient des pertes réalisées sur le portefeuille de sociétés mises en équivalence à hauteur de 44 millions € sur les six premiers mois de l'année. La dégradation de 50 millions € du résultat des sociétés mises en équivalence au premier semestre 2020 par rapport à la même période l'an passé est essentiellement dû à un effet de base défavorable, lié notamment à la reconnaissance d'une plus-value de cession de 28 millions € au premier semestre 2019 générée par le changement de méthode de consolidation de la société Symbio (cf. note 2.6.3 des états financiers consolidés intermédiaires condensés 2019).
Les impôts différés actifs net sont en baisse de 7 millions € par rapport à leur montant publié à fin 2019 hors effet des variations monétaires. Cette variation provient de divers écarts actuariels non significatifs sur les provisions pour avantages du personnel, ainsi que de quelques variations liées à des différences temporelles.
Au cours du premier semestre 2020, dans un contexte de crise sanitaire, le Groupe n'a pas reconnu d'impôts différés actifs significatifs sur des pertes fiscales reportables. À l'inverse, le Groupe n'a pas décomptabilisé d'impôts différés actifs liés à des pertes fiscales reportables qu'ils jugeraient ne plus pouvoir utiliser (cf. note 6 des états financiers consolidés intermédiaires condensés).

| (en millions €) | 30 juin 2020 | 30 juin 2019 | Variation | 30 juin 2020 (en % des ventes, 12 mois glissants) |
30 juin 2019 (en % des ventes, 12 mois glissants) |
|---|---|---|---|---|---|
| Stocks | 4 318 | 5 115 | - 797 | 19,9 % | 22,0 % |
| Créances commerciales | 2 844 | 3 847 | - 1 003 | 13,1 % | 16,6 % |
| Dettes fournisseurs | (1 615) | (2 535) | + 920 | - 7,4 % | - 10,9 % |
| Fournisseurs sous contrat de cession de créances | (264) | (597) | + 333 | - 1,2 % | - 2,6 % |
| BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT OPÉRATIONNEL |
5 283 | 5 830 | - 547 | 24,3 % | 25,1 % |
Le besoin en fonds de roulement opérationnel diminue de 547 millions € par rapport au 30 juin 2019, dans un contexte de très fort ralentissement de l'activité au cours du premier semestre 2020. Le BFR représente 24,3 % des ventes des 12 derniers mois glissants à fin juin 2020, en amélioration de 0,8 point par rapport à fin juin 2019.
Les stocks s'établissent à 4 318 millions € à fin juin 2020. Ils diminuent de 797 millions € par rapport au 30 juin 2019, soit une réduction de 2,1 points de pourcentage des ventes. Cette forte baisse s'inscrit dans un contexte où les volumes vendus ont fortement diminué et où le Groupe a mis en place, dès le début de la crise, un pilotage strict de sa production et de ses stocks afin de protéger sa trésorerie. La baisse des stocks observée entre le premier semestre 2019 et le premier semestre 2020 intègre également la diminution du coût des matières premières d'une année sur l'autre.
Les créances commerciales s'élèvent à 2 844 millions €, en baisse de 1 003 millions € par rapport au 30 juin 2019, soit une réduction de 3,5 points de pourcentage des ventes. Outre la diminution
3.4.8 TRÉSORERIE
La trésorerie, à 2 809 millions € au 30 juin 2020, augmente de 1 362 millions € par rapport au 31 décembre 2019 hors effet des variations monétaires. Cette évolution s'explique par les éléments ci-après :
éléments d'accroissement de la trésorerie :
• augmentation de la dette financière de 1 736 millions €, dont 1 136 millions € levés à travers l'émission de billets de trésorerie et 505 millions € à travers un emprunt bancaire d'une maturité de deux ans ;
À 12 239 millions €, les capitaux propres du Groupe sont en baisse de 498 millions € hors variations monétaires par rapport aux 13 229 millions € du 31 décembre 2019.
L'évolution des capitaux propres s'explique principalement par :
naturelle des créances induites par la baisse d'activité observées sur le semestre, le Groupe a pris des mesures renforcées de suivi du risque client dès le début de la crise. À fin juin 2020, les créances commerciales échues ne représentent que 13 % de l'encours clients, soit 372 millions € (cf. note 11 des états financiers consolidés intermédiaires condensés), contre 10 % à fin décembre 2019, soit 344 millions €, traduisant une augmentation très limitée du risque client sur le semestre.
Les dettes fournisseurs, y compris celles de fournisseurs sous contrat de cession de créance, s'élèvent à 1 879 millions €, en diminution de 1 253 millions € par rapport au 30 juin 2019. Cette forte baisse s'inscrit dans un contexte de très fort ralentissement de l'activité au premier semestre, et plus particulièrement au deuxième trimestre, ayant conduit à une forte réduction des achats par rapport à la même période en 2019. L'encours de dettes fournisseurs a également été impacté par la baisse du cours des matières premières.
éléments de diminution de la trésorerie :
la comptabilisation du dividende en autres passifs à hauteur de 357 millions € (cf. note 13 des états financiers consolidés intermédiaires condensés) ;
Au 30 juin 2020, le capital social de la Compagnie Générale des Établissements Michelin s'élève à 357 282 682 €, composé de 178 641 341 actions correspondant à 244 967 006 droits de vote.

L'endettement net au 30 juin 2020 s'élève à 5 510 millions €, en hausse de 326 millions € par rapport au 31 décembre 2019, liée principalement aux éléments suivants :
la consommation nette de trésorerie pour 375 millions € incluant :
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | 5 184 | 4 056 |
| Cash flow libre (1) hors M&A | + 255 | + 96 |
| Acquisitions de participations | + 41 | + 466 |
| Financement des co-entreprises et entreprises associées | + 55 | + 30 |
| Cash flow libre (1) | + 351 | + 592 |
| Dividendes et autres distribution | 0 | + 676 |
| Rachats d'actions (réels et engagés) | + 99 | + 70 |
| Nouveaux contrats de location | + 95 | + 81 |
| 1ère application de la norme IFRS 16 | - | + 815 |
| Variation de périmètre | + 1 | + 265 |
| Autres | - 33 | + 16 |
| Parités monétaires | - 187 | + 93 |
| AU 30 JUIN | 5 510 | 6 664 |
| VARIATION | + 326 | + 2 608 |
(1) Cash flow libre = flux de trésorerie sur activités opérationnelles - Flux de trésorerie sur activités d'investissement (retraités des flux de trésorerie nets sur les actifs financiers de gestion de trésorerie et de garantie d'emprunts)
Le ratio d'endettement au 30 juin 2020 s'établit à 45 %, contre 54 % au 30 juin 2019.
La Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM) et la Compagnie Financière Michelin "SCmA" (CFM) bénéficient des notations financières sollicitées ci-après :
| CGEM | CFM | ||
|---|---|---|---|
| Court terme | Standard & Poor's | A-2 | A-2 |
| Fitch Ratings | F2 | F2 | |
| Long terme | Standard & Poor's | A- | A |
| Fitch Ratings | A- | A | |
| Perspective | Standard & Poor's | Négative | Négative |
| Fitch Ratings | Stable | Stable |
Le 19 mai 2020, Standard & Poor's a confirmé les notations crédit court terme et long terme de Michelin à respectivement "A-2" et "A-" ; la perspective a été revue de "stable" à "négative".
Le 29 mai 2020, Fitch Ratings a confirmé les notations crédit court terme et long terme de Michelin à respectivement "F2" et "A-", ainsi que sa perspective "stable".
Depuis le 1er juillet 2020, la notation de l'agence Moody's est non sollicitée par le Groupe. Moody's a par ailleurs confirmé la notation de long terme de la CGEM et de la CFM le 14 mai 2020, ainsi que sa perspective "stable" :
| CGEM | CFM | |
|---|---|---|
| Long terme | A3 | A3 |
| Perspective | Stable | Stable |

Les provisions et autres passifs à long terme s'établissent à 971 millions €, contre 1 104 millions € au 31 décembre 2019, soit une baisse de 120 millions € hors effet des variations monétaires. Cette variation est principalement due à des paiements sur provisions pour restructuration constituées sur les exercices antérieurs et à un basculement dans la partie court terme des provisions à moins d'un an.
| (en millions €) | Régimes de pension |
Autres régimes à prestations définies |
1er semestre 2020 |
1er semestre 2019 |
|---|---|---|---|---|
| Montant des engagements nets au 1er janvier (retraité) | 1 931 | 1 897 | 3 828 | 3 858 |
| Contributions versées aux organismes chargés de la gestion des fonds | (84) | - | (84) | (178) |
| Prestations versées directement aux bénéficiaires | (16) | (54) | (70) | (72) |
| Autres mouvements | - | - | - | 11 |
| Éléments reconnus en résultat opérationnel | ||||
| Coût des services rendus | 23 | 32 | 55 | 55 |
| (Gains) ou pertes actuariels enregistrés en autres éléments du résultat global |
- | - | - | - |
| Coût des services passés résultant de l'introduction ou de modifications de régimes |
- | - | - | - |
| Coût des services passés résultant des réductions de régimes | - | - | - | 6 |
| Effet des liquidations de régimes | - | - | - | - |
| Autres éléments | 3 | - | 3 | 6 |
| Éléments reconnus hors du résultat opérationnel | ||||
| Intérêt net sur les avantages du personnel | 11 | 16 | 27 | 49 |
| Éléments reconnus en autres éléments du résultat global | ||||
| Écarts de conversion | 4 | (20) | (16) | 29 |
| (Gains) ou pertes actuariels | (136) | 24 | (112) | 194 |
| Actifs non reconnus au titre des règles de plafonnement des actifs | 33 | - | 33 | (42) |
| MONTANT DES ENGAGEMENTS NETS AU 30 JUIN | 1 769 | 1 895 | 3 664 | 3 916 |
L'engagement net enregistré au 30 juin 2020 au titre des régimes à prestations définies s'établit à 3 664 millions €, en diminution de 164 millions € par rapport au 1er janvier 2020. Hors écarts de conversion (- 16 millions €), la diminution est de 148 millions €.
Les principaux facteurs à l'origine de la baisse de l'engagement sont :
Par ailleurs, les contributions versées par le Groupe sur les plans d'avantages du personnel à cotisations définies au 30 juin 2020 s'élèvent à 111 millions € (juin 2019 : 112 millions €).

| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| EBITDA des secteurs | 1 192 | 2 296 | - 1 104 |
| Variation des stocks nets | + 304 | (283) | + 587 |
| Variation des postes clients nets | + 262 | (452) | + 714 |
| Variation des postes fournisseurs nets | (840) | + 176 | - 1 016 |
| Cash out lié aux restructurations | (110) | (96) | - 14 |
| Impôts et intérêts payés | (266) | (547) | + 281 |
| Autres | (52) | (325) | + 273 |
| FLUX DE TRÉSORERIE SUR ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | 490 | 769 | - 279 |
L'EBITDA des secteurs s'établit à 1 192 millions €, en baisse de 1 104 millions € par rapport à fin juin 2019. Cette diminution résulte de la baisse de 1128 millions € du Résultat opérationnel des secteurs, à 310 millions € contre 1 438 millions € au premier semestre 2019, qui comprend une augmentation de 24 millions € des amortissements.
Les flux de trésorerie sur activités opérationnelles sont en retrait de 279 millions €, passant de 769 millions € à fin juin 2019 à 490 millions € à fin juin 2020. La baisse de l'EBITDA (- 1 104 millions €) a été en partie compensée par les évolutions favorables des postes du BFR (+ 285 millions €), des impôts et intérêts payées (+ 281 millions €), et d'autres éléments ayant un impact sur le flux de trésorerie (+ 273 millions €). Les cash out liés aux restructurations sont relativement stables par rapport à 2019 et n'affichent qu'une hausse de 14 millions €.
Sur le premier semestre 2020, le pilotage rigoureux des opérations, dans un contexte de fort ralentissement de l'activité, a permis de limiter à 274 millions € la consommation de trésorerie due à l'augmentation du besoin en fonds de roulement, contre 559 millions € un an plus tôt ; soit un effet de favorable de 285 millions € d'un semestre à l'autre.
L'augmentation des autres éléments ayant un impact favorable sur le flux de trésorerie à hauteur de 273 millions € s'explique notamment par moins de versements à des fonds de pension et par des variations favorables de provisions diverses.
| (en millions €) | 1er semestre 2020 |
1er semestre 2019 |
1er semestre 2020/2019 |
1er semestre 2020 (en % des ventes) |
1er semestre 2019 (en % des ventes) |
|---|---|---|---|---|---|
| Investissements corporels et incorporels bruts | 490 | 665 | - 175 | 5,2 % | 5,6 % |
| Subventions d'investissement reçues et variation des dettes sur immobilisations Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles |
279 (24) |
219 (19) |
+ 60 - 5 |
3,0 % - 0,3 % |
1,9 % - 0,2 % |
| CONSOMMATION DE TRÉSORERIE SUR INVESTISSEMENTS NETS EN IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES |
745 | 865 | - 120 | 8,0 % | 7,3 % |
Les investissements corporels et incorporels bruts ont diminué de 175 millions € au premier semestre 2020 par rapport au premier semestre 2019, à 490 millions €. Cette baisse est en ligne avec la réduction de 500 millions € des investissements annoncée le 29 avril pour l'année 2020.
La réduction des investissements au cours du premier semestre 2020 intègre notamment une diminution des investissements de capacités dans un contexte de fort ralentissement de la demande mondiale de pneumatiques.
Les investissements de compétitivité, de sécurité et d'environnement ont en revanche été préservés, ainsi que ceux relatifs à des projets d'innovations technologiques en lien avec la stratégie d'expansion du Groupe dans les matériaux de haute technologie et les services et solutions.
Pour mémoire, le financement du Groupe est fonction de sa capacité à générer du cash flow d'une part, et des opportunités offertes par le marché, d'autre part. En conséquence, il n'y a globalement pas de lien direct entre source de financement et projets d'investissements.
Le cash flow disponible correspond au cash flow généré par l'activité récurrente du Groupe. Il s'entend donc après investissements récurrents, et avant politique d'investissements de croissance.
Le cash flow libre s'entend avant dividende et toutes opérations de financement. Il est égal aux flux de trésorerie sur activités opérationnelles moins les flux de trésorerie sur activités d'investissement (retraités des flux de trésorerie nets sur les actifs financiers de gestion de trésorerie et de garantie d'emprunts).
| (en millions €) | 2020 | 2019 | Variation |
|---|---|---|---|
| Trésorerie sur activités opérationnelles | 490 | 769 | - 279 |
| Investissements récurrents (maintenance, informatique, distribution, …) | (296) | (386) | + 90 |
| CASH FLOW DISPONIBLE | 194 | 383 | - 189 |
| Investissements de compétitivité et de capacités | (142) | (203) | + 61 |
| Acquisitions de participations | (41) | (466) | + 425 |
| Autres cash flow d'investissement | (362) | (306) | - 56 |
| CASH FLOW LIBRE | (351) | (592) | + 241 |
À fin juin 2020, le cash flow disponible s'établit à 194 millions €, après des investissements récurrents qui se sont élevées à 296 millions €. Sur le premier semestre 2020, le Groupe a réalisé des acquisitions à hauteur de 41 millions €, notamment celles de Enviro et Fabri Cote (cf. Faits marquants, 3.11).
Le cash flow libre s'élève à - 351 millions € au premier semestre 2020 contre - 592 millions € au premier semestre 2019.
En 2020, après un premier semestre marqué par les effets de la crise sanitaire et notamment les mesures de restriction de circulations associées, la demande mondiale de pneu devrait subir au deuxième semestre les effets de la crise économique consécutive à la pandémie. Les marchés Tourisme camionnette devraient afficher un recul compris entre 15% et 20% sur l'année et les marchés Poids lourd une baisse allant de 13 % à 17 %. Les marchés des Activités de spécialités, compte tenu de la relative résilience de certains segments, devraient afficher une baisse comprise entre 13 % et 17 %.
Dans ce scénario marché encore très incertain, Michelin a pour objectif un Résultat opérationnel des secteurs annuel supérieur à 1,2 milliard € à parités constantes et un cash flow libre structurel (1) supérieur à 500 millions €, sauf nouvel effet systémique lié au Covid-19.
Il n'y a pas eu de nouvelle transaction significative entre parties liées au cours du premier semestre 2020, ni de modification significative des transactions entre parties liées décrites dans le Document d'enregistrement universel 2019.
Les principaux risques auxquels est exposé le groupe Michelin ont été identifiés et ont fait l'objet d'une description dans le Document d'enregistrement universel 2019, chapitre 2.
(1) Cash flow libre structurel : cash flow libre avant acquisitions, ajusté de l'effet de la variation des coûts de matières premières sur les comptes clients, les comptes fournisseurs et les stocks.

| 1er semestre | 1er semestre | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions €) | 2020 | 2019 | 2019 | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 |
| Ventes | 9 357 | 11 781 | 24 135 | 22 028 | 21 960 | 20 907 | 21 199 |
| % de variation | - 20,6 % | + 11,1 % | + 9,6 % | + 0,3 % | + 5,0 % | - 1,4 % | + 8,4 % |
| Total des frais de personnel | 2 954 | 3 270 | 6 365 | 6 038 | 5 871 | 5 542 | 5 785 |
| % des ventes | 31,6 % | 27,8 % | 26,4 % | 27,4 % | 26,7 % | 26,5 % | 27,3 % |
| Effectif moyen de la période, en équivalents temps plein | 119 900 | 114 000 | 121 300 | 111 100 | 107 800 | 105 700 | 105 800 |
| Frais de recherche et développement | 311 | 333 | 687 | 648 | 641 | 718 | 689 |
| % des ventes | 3,3 % | 2,8 % | 2,8 % | 2,9 % | 2,9 % | 3,4 % | 3,3 % |
| EBITDA des secteurs (1) | 1 192 | 2 296 | 4 763 | 4 119 | 4 087 | 4 084 | 3 934 |
| Résultat opérationnel des secteurs | 310 | 1 438 | 3 009 | 2 775 | 2 742 | 2 692 | 2 577 |
| Marge opérationnelle des secteurs | 3,3 % | 12,2 % | 12,5 % | 12,6 % | 12,5 % | 12,9 % | 12,2 % |
| Résultat opérationnel | 177 | 1 341 | 2 691 | 2 550 | 2 631 | 2 791 | 2 207 |
| Marge opérationnelle | 1,9 % | 11,4 % | 11,1 % | 11,6 % | 12,0 % | 13,3 % | 10,4 % |
| Coût de l'endettement net | 160 | 187 | 330 | 200 | 176 | 203 | 184 |
| Autres produits et charges financiers | (3) | 2 | (5) | 16 | (0) | 20 | (30) |
| Résultat avant impôts | (58) | 1 113 | 2 236 | 2 230 | 2 354 | 2 464 | 1 869 |
| Impôts sur le résultat | 79 | 270 | 506 | 570 | 661 | 797 | 706 |
| Taux d'impôt effectif | n.c. | 24,2 % | 22,6 % | 25,6 % | 28,1 % | 32,3 % | 37,8 % |
| Résultat net | (137) | 844 | 1 730 | 1 660 | 1 693 | 1 667 | 1 163 |
| % des ventes | - 1,5 % | 7,2 % | 7,2 % | 7,5 % | 7,7 % | 8,0 % | 5,5 % |
| Dividendes versés (2) | 0 | 666 | 666 | 637 | 585 | 522 | 463 |
| Flux de trésorerie sur activités opérationnelles | 490 | 769 | 3 321 | 2 831 | 2 741 | 2 764 | 2 695 |
| % des ventes | 8,2 % | 6,5 % | 13,8 % | 12,9 % | 12,5 % | 13,2 % | 12,7 % |
| Investissements incorporels et corporels bruts | 490 | 665 | 1 801 | 1 669 | 1 771 | 1 811 | 1 804 |
| % des ventes | 5,2 % | 5,6 % | 7,5 % | 7,6 % | 8,1 % | 8,7 % | 8,5 % |
| Endettement net (3) | 5 510 | 6 664 | 5 184 | 4 056 | 716 | 944 | 1 008 |
| Capitaux propres | 12 239 | 12 280 | 13 229 | 12 181 | 11 261 | 10 646 | 9 542 |
| Endettement net (3) / Capitaux propres | 45 % | 54 % | 39 % | 33 % | 6 % | 9 % | 11 % |
| Endettement net (3) / EBITDA (1) | 4,62 | 2,90 | 1,09 | 0,98 | 0,18 | 0,23 | 0,26 |
| Résultat opérationnel des secteurs / Charge d'intérêt nette (4) | 2,4 | 9,4 | 10,1 | 13,3 | 15,9 | 13,3 | 12,8 |
| Cash flow libre (5) | (351) | (592) | 1 142 | (1 985) | 662 | 1 024 | 653 |
| ROE – Rentabilité des capitaux propres part du Groupe (6) | - | - | 13,1 % | 13,6 % | 15,0 % | 15,7 % | 12,2 % |
| ROCE – Rentabilité des capitaux investis (7) | - | - | - | - | 11,9 % | 12,1 % | 12,2 % |
| ROCE opérationnel (8) | - | - | 13,7 % | 14,0 % | 13,0 % | - | - |
| Données par action (en €) | |||||||
| Actif net par action (9) | 68,5 | 68,6 | 74,1 | 67,8 | 62,7 | 59,1 | 52,5 |
| Résultat de base par action | (0,75) | 4,74 | 9,69 | 9,30 | 9,39 | 9,21 | 6,28 |
| Résultat dilué par action | (0,75) | 4,72 | 9,66 | 9,25 | 9,34 | 9,03 | 6,19 |
| PER (10) | - | - | 11,3 | 9,3 | 12,7 | 11,5 | 14,0 |
| Dividende par action voté par l'Assemblée générale | - | - | 2,00 | 3,70 | 3,55 | 3,25 | 2,85 |
| Taux de distribution (11) | - | - | 19,5 % | 36,4 % | 36,0 % | 36,5 % | 37,0 % |
| Rendement par action (12) | - | - | 1,8 % | 4,3 % | 3,0 % | 3,1 % | 3,2 % |
| Taux de rotation des actions (13) | 91 % | 85 % | 82 % | 92 % | 71 % | 78 % | 99 % |
(1) Tel que défini en note 3.7.2 aux états financiers consolidés 2019.
(2) Y compris la part versée sous forme d'actions.
(3) Endettement net : dettes financières - liquidités et équivalents de trésorerie (retraités des variations des actifs financiers de gestion de trésorerie et de garantie d'emprunts) +/- instruments financiers dérivés, tel que calculé en note 26 aux états financiers consolidés 2019.
(4) Charge d'intérêts nette : charge d'intérêts financiers - produit d'intérêts de la trésorerie.
(5) Cash flow libre : flux de trésorerie sur activités opérationnelles - flux de trésorerie sur activités d'investissement (retraités des variations des actifs financiers de gestion de trésorerie et de garantie d'emprunts), tel que calculé au chapitre 3.5.3.
(6) ROE : résultat net part du Groupe/capitaux propres part du Groupe.
(7) ROCE : résultat opérationnel net d'impôt (NOPAT)/actifs employés (immobilisations incorporelles et corporelles + actifs financiers long terme + besoin en fonds de roulement), tel que calculé au chapitre 3.6 du Document d'enregistrement universel 2019.
(8) ROCE opérationnel : résultat opérationnel net d'impôt (NOPAT)/actifs employés (immobilisations incorporelles et corporelles + actifs financiers long terme + besoin en fonds de roulement-goodwill - actifs incorporels acquis - titres mis en équivalence), tel que calculé au chapitre 3.6 du Document d'enregistrement universel 2019. (9) Actif net par action : actif net/nombre d'actions fin de période.
(10) PER : cours de l'action fin de période/résultat de base par action.
(11) Taux de distribution : dividende/résultat net hors éléments non récurrents (ajusté au taux d'impôt normatif).
(12) Rendement : dividende/cours de l'action au 31 décembre.
(13) Taux de rotation : nombre d'actions échangées durant l'exercice/nombre moyen d'actions en circulation durant l'exercice.

16,496 milliards € au 30 juin 2020.
644 493 actions depuis le 1er janvier 2020.
Michelin entre dans la composition de deux grands indices de performance boursière :
CAC 40 : 1,49 % de l'indice au 30 juin 2020 ;
Euronext 100 : 0,61 % de l'indice au 30 juin 2020.
Michelin figure aussi dans les principaux indices éthiques :

| 1er semestre | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Cours de l'action (en €) | 2020 | 2019 | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 |
| Plus haut en séance | 112,80 | 119,50 | 130,85 | 128,40 | 106,80 | 103,90 |
| Plus bas en séance | 68,00 | 83,74 | 82,68 | 98,93 | 77,40 | 71,60 |
| Ratio plus haut / plus bas | 1,66 | 1,43 | 1,58 | 1,30 | 1,38 | 1,45 |
| Dernier cours de la période | 92,34 | 109,10 | 86,70 | 119,55 | 105,70 | 87,90 |
| Moyenne des derniers cours de clôture | 93,59 | 104,36 | 109,40 | 115,65 | 91,97 | 90,26 |
| Évolution du titre Michelin sur la période | - 14,85 % | 25,84 % | - 27,48 % | 13,10 % | 20,25 % | 16,78 % |
| Évolution du CAC 40 sur la période | - 18,30 % | 26,37 % | - 10,95 % | 9,26 % | 4,86 % | 8,53 % |
| Capitalisation boursière | ||||||
| (fin de période, en milliards €) | 16,50 | 19,49 | 15,59 | 21,45 | 19,03 | 15,98 |
| Moyenne des échanges quotidiens sur la période | 644 493 | 577 545 | 649 347 | 503 534 | 554 262 | 719 709 |
| Nombre moyen de titres composant le capital | 178 636 332 | 179 669 608 | 179 384 513 | 180 212 806 | 182 122 667 | 185 960 394 |
| Nombre d'actions échangées sur la période | 81 206 087 | 147 273 882 | 165 583 378 | 128 401 095 | 142 445 218 | 184 245 619 |
| Taux de rotation des actions | 91 % | 82 % | 92 % | 71 % | 78 % | 99 % |
| 1er semestre | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2020 | 2019 | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 | |
| Actif net | 68,5 | 74,1 | 67,8 | 62,7 | 59,1 | 52,5 |
| Résultat par action de base | (0,75) | 9,69 | 9,30 | 9,39 | 9,21 | 6,28 |
| Résultat par action dilué (1) | (0,75) | 9,66 | 9,25 | 9,34 | 9,03 | 6,19 |
| PER | - | 11,3 | 9,4 | 12,7 | 11,5 | 14,0 |
| Dividende par action | - | 2,00 | 3,70 | 3,55 | 3,25 | 2,85 |
| Taux de distribution (hors éléments non récurrents) | - | 19,5 % | 36,4 % | 36,0 % | 36,5 % | 37,0 % |
| Rendement par action (2) | - | 1,8 % | 4,3 % | 3,0 % | 3,1 % | 3,2 % |
(1) Résultat net par action après prise en compte, le cas échéant, des conséquences de l'exercice des droits liés aux éléments dilutifs sur le résultat et le nombre d'actions moyen de la période.
(2) Dividende/cours de l'action au 31 décembre.
Montant du capital au 30 juin 2020 : 357 282 682 €.
| Au 30 juin 2020 | Au 31 décembre 2019 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'actionnaires |
% capital | % droits de vote |
Nombre d'actionnaires |
% capital | % droits de vote |
||
| Actionnaires institutionnels français | 29,1 % | 30,8 % | 27,4 % | 29,1 % | |||
| Actionnaires institutionnels | 3 967 | 3 735 | |||||
| non-résidents | 59,7 % | 55,7 % | 61,3 % | 57,1 % | |||
| Actionnaires individuels | 146 225 | 9,3 % | 11,5 % | 141 628 | 9,5 % | 11,8 % | |
| Personnel – Plan d'épargne Groupe (1) | 56 644 | 1,8 % | 2,0 % | 58 079 | 1,8 % | 2,0 % | |
| Actions en auto-détention | 1 | 0,1 % | - | - | - | - | |
| TOTAL | 206 836 | 178 641 341 ACTIONS * |
244 967 006 DROITS DE VOTE |
203 442 | 178 627 555 ACTIONS * |
240 861 826 DROITS DE VOTE |
(1) Les ex-salariés et retraités du Groupe sont dorénavant enregistrés dans la catégorie Actionnaires individuels. * Entièrement libérées.
Les actions détenues depuis plus de quatre ans bénéficient d'un droit de vote double.

Le projet d'accord sur le dispositif d'accompagnement social des salariés du site Michelin de La Roche-sur-Yon a été signé par la CFDT, la CFE-CGC, SUD et FO. Cet accord est conforme aux engagements pris par le groupe Michelin le jour de l'annonce de la fermeture le 10 octobre 2019 et devrait permettre à chaque salarié concerné par cette décision d'envisager plus sereinement son avenir professionnel.
En cohérence avec sa vision "Tout Durable", Michelin lance pour la première fois une sélection "gastronomie durable" dans le but de distinguer des chefs soucieux du respect de l'environnement. Une façon pour le Guide MICHELIN de devenir un accélérateur du changement et une vitrine de bonnes pratiques partout dans le monde.
FennerPrecisionPolymers, leader dans le développement et la production de tissus enduits de caoutchouc fait l'acquisition de Fabri Cote pour des applications aérospatiales.
Si l'engagement de Michelin pour une mobilité sûre se retrouve dans la qualité de ses produits et services, Michelin s'implique également dans de nombreux partenariats mondiaux : United Nation Road Safety Collaboration, Global Road Safety Partnership (GRSP), FIA High Level Panel for Road Safety et YOURS, Youth for Road Safety. La signature de la "Déclaration de Stockholm", un temps fort de cette troisième conférence, réaffirme l'importance d'intensifier le multilatéralisme et la coopération internationale.
Les marchés pneumatiques à fin février 2020 montrent les premiers effets de la crise sanitaire liée à la Covid-19, avec un marché Tourisme camionnette mondial en recul de 9 % et un marché Poids lourd en baisse de 16 %. Le Groupe prend toutes les mesures nécessaires afin de limiter au maximum les effets négatifs de cette crise sur le résultat opérationnel des secteurs et le cash flow libre. Par ailleurs, les outils de financement dont dispose le Groupe, lui permettent de faire face aux aléas de cette crise.
Les actionnaires pourront suivre le déroulé de l'Assemblée générale qui sera retransmise par visioconférence sur le site Corporate, et pourront voter à distance en amont de l'Assemblée générale. Soucieux de trouver le meilleur équilibre entre les intérêts de l'ensemble de ses parties prenantes, le Groupe a décidé de réduire le dividende proposé au titre de l'exercice 2019 à 2 € contre 3,85 € annoncé initialement, avec un versement le 3 juillet 2020.
En manifestation de solidarité avec toute la communauté des salariés, Florent Menegaux et Yves Chapot, Gérants du groupe Michelin, ont choisi de diminuer d'environ 25 % leur rémunération pour les mois d'avril et de mai 2020. Ils ont également exprimé la volonté de renoncer à une partie de leur rémunération variable 2019 versée en 2020. Le président du Conseil de Surveillance du Groupe, Michel Rollier, et ses membres indépendants s'associent à cet effort en faisant don de 25 % du montant de leurs jetons de présence reçus en 2020 à des fondations de leurs pays respectifs ayant pour objet la lutte contre la Covid-19.
Michelin a mobilisé la capacité d'innovation de ses équipes et ses expertises recherche, matériaux, manufacturing, veille scientifique, etc. pour développer, fabriquer et mettre à disposition différentes solutions de masques en grande quantité et dans des délais extrêmement courts. Michelin s'est également lancé dans la production de visières en polycarbonate stérilisables pour une utilisation en milieu hospitalier. Il est enfin impliqué dans de nombreux autres projets qu'il s'agisse de pièces pour des appareils médicaux, de billots hospitaliers ou encore de gel hydroalcoolique.
Le consortium international Science Based Targets initiative (SBTi (1)), organisme indépendant de référence, approuve les objectifs de réduction des émissions de CO2 du groupe Michelin. Cette validation est une confirmation de la pertinence des choix environnementaux de Michelin, notamment pour lutter contre le réchauffement climatique, conformément à l'Accord de Paris (COP 21). Elle ouvre également la voie vers un objectif de "Zéro émission nette" pour l'ensemble de ses sites en 2050.
L'avenir de l'industrie automobile en France repose sur sa capacité à innover pour mieux relever les défis technologiques liés à la transition écologique et numérique. Le groupe Michelin soutient naturellement cette initiative qui permettra de sauvegarder autant que possible les savoir-faire et les emplois sur le territoire, tout en accompagnant les nécessaires transformations du secteur.
(1) SBTi : Initiative lancée en 2015, quelques mois avant la COP 21, SBTi est une collaboration de quatre organismes qui proposent une démarche volontaire de lutte contre le réchauffement climatique du secteur privé.

À l'occasion de Movin'On, sommet international pour une mobilité sûre et durable inspiré par Michelin, Michelin et Essilor vont lancer conjointement une campagne mondiale, "Ensemble pour une mobilité sûre : vérifiez votre vue, vérifiez vos pneus". "Veiller à la bonne vue de tous les usagers de la route" fait désormais partie des recommandations officielles afin d'atteindre les objectifs en matière de sécurité routière des Nations Unies au niveau mondial.
En raison du contexte sanitaire, le Sommet mondial de la mobilité durable a été décalé en 2021 et les équipes Movin'On ont organisé les "Digital meetings". Placées sous le signe de la mobilité durable et de l'innovation, ces rencontres digitales ont été l'occasion de partager les retours d'expérience et les nouveaux projets des communautés d'intérêt de Movin'On. Ce sont également cinq start-up qui ont été récompensées pour leurs solutions innovantes visant à résoudre les nombreux défis de la mobilité durable.
Pour sa première révélation de palmarès depuis le début de la crise sanitaire, le Guide MICHELIN célèbre pour la première fois la gastronomie slovène et promeut un tourisme européen durable. Michelin annonce également l'intégralité de la sélection 2020 du MICHELIN Guide Main Cities of Europe, qui regroupe 39 villes dans 23 pays et recommande plus de 1 850 établissements.
Cette année, l'Assemblée générale mixte des actionnaires de Michelin s'est tenue à huis clos, à Clermont-Ferrand, sous la présidence de Florent Menegaux, Président de la Gérance et les résolutions proposées au vote des actionnaires ont toutes été approuvées. Lors de cette Assemblée générale, Florent Menegaux a exposé la vision de Michelin : "Un Groupe résilient et engagé pour le tout durable". Comme l'a souligné Yves Chapot, Gérant et Directeur Financier, "le Groupe demeure un acteur majeur et reconnu de la mobilité durable par les agences de notation extra-financières et la structure financière de Michelin est saine". Michelin s'appuie aujourd'hui sur ces fondamentaux pour affronter la crise sans précédent que le monde traverse.
À l'issue de l'Assemblée générale des actionnaires qui s'est tenue le 23 juin 2020, les membres du Conseil de Surveillance de la Compagnie Générale des Établissements Michelin se sont réunis et ont décidé de créer un nouveau Comité Responsabilité Sociétale et Environnementale du Conseil de Surveillance (CRSE). Il sera présidé par Madame Monique Leroux, membre indépendant et comprendra en outre Madame Anne-Sophie de La Bigne, membre indépendant.
Michelin et HDI Global SE ont conclu un partenariat en faveur de la prévention et de la réduction du risque routier des flottes de véhicules d'entreprises. Michelin enrichit ainsi son offre de solutions connectées afin de favoriser une mobilité toujours plus sûre, plus efficace, plus durable. Les retours d'expériences permettront à HDI et Michelin de développer de nouvelles solutions dès 2022.
Michelin, leader dans le secteur de la mobilité durable et AS 24, filiale du groupe Total et premier réseau européen de stations-service référent pour les poids lourds avec 986 stations-service dans 28 pays, s'associent pour concevoir et expérimenter une offre inédite appelée Fleet Diag 24. Cette offre permet une inspection automatique des pneumatiques lors du passage des poids lourds dans les stations-service AS 24 équipées du dispositif.
Au salon Tire Tech de Hanovre, Michelin reçoit le prestigieux titre de "Manufacturier de l'année", pour la deuxième année consécutive, et le prix de l'innovation Tire Tech 2020 pour son prototype airless
"Uptis". Ce prix confirme la capacité du Groupe à relever le défi de proposer des produits et des services encore plus accessibles et efficients, tout en réduisant fortement leur impact environnemental. L'engagement est déjà pris avec General Motors, de le mettre sur le marché en 2024, en tant qu'option pour un modèle GM.
Fenner, notamment leader mondial dans la fabrication de courroies de convoyage en polyuréthane, lance une nouvelle gamme – "Eagle Poly-V" – destinée aux convoyeurs à rouleaux. Constitué de polyuréthane et d'un renfort élastique, ce nouveau modèle, plus performant, réduit les temps d'immobilisation et garantit ainsi une meilleure productivité.
Sous l'impulsion et la coordination du collectif grenoblois VOC-COV, un écosystème collaboratif travaille à la conception et au déploiement à grande échelle d'un masque réutilisable. Appelé "OCOV®", ce masque est économique, durable et peut être fabriqué en grande quantité. Michelin offrira une partie des masques commandés aux Agences régionales de santé.
Michelin s'associe à Enviro pour développer et industrialiser à grande échelle une technologie de pyrolyse innovante permettant de recycler les pneumatiques en fin de vie. Pour l'industrie du pneumatique et ses clients, le recyclage est un enjeu de taille. Chaque année, environ 1 milliard de pneumatiques arrivent en fin de vie. Grâce à cette technologie de recyclage, les pneumatiques considérés comme usagés donnent naissance à de nouvelles matières premières de qualité. Ce partenariat s'inscrit dans la vision "Tout Durable" de Michelin.
À l'heure où les comportements de mobilité et les attentes des clients évoluent, l'activité Deux-roues occupe une place prépondérante. L'innovation devient alors centrale, notamment par le biais de l'utilisation de matériaux performants et durables. L'engagement et le travail fourni par Michelin en recherche et développement ont permis de déboucher sur le renouvellement des quatre gammes de pneus moto MICHELIN Power.
Le nouveau pneumatique MICHELIN Pilot Sport CUP2 CONNECT intègre un conteneur destiné à recevoir un capteur, ce qui fait de lui le premier pneumatique de série 100 % connectable. Les utilisateurs n'ont plus qu'à y insérer les capteurs de la solution MICHELIN Track Connect. Grâce à des technologies de pointe, le pneu MICHELIN Pilot Sport CUP2 CONNECT enrichit l'expérience de conduite, conserve une grande polyvalence pour une utilisation quotidienne, tout en offrant un haut potentiel sur piste. La BMW M2 CS sera la première voiture équipée en première monte.
Le nouveau pneumatique MICHELIN TRAILXBIB contribue à améliorer la rentabilité économique des exploitations agricoles tout en préservant la terre. À l'heure où le nombre d'exploitations diminue et les distances pour se rendre aux champs s'allongent, ce nouveau pneu répond aux attentes des agriculteurs qui, plus que jamais, ont besoin de pneus adaptés à l'usage mixte route/champs. Une endurance élevée, une meilleure évacuation de la terre et une longévité accrue sont ses trois principaux atouts.
À l'occasion des Rencontres économiques "Aix-en-Seine" qui réunissent de nombreux acteurs économiques du monde entier, 11 groupes internationaux, dont Michelin, ont annoncé s'unir au sein d'une Coalition internationale qui a vocation à s'élargir à l'avenir. L'objectif de la Coalition est d'accélérer le développement des énergies et des technologies qui permettent de relever les défis d'une mobilité durable au sein de l'industrie du transport et de la logistique. Une nouvelle opportunité pour Michelin de partager son expérience et ses expertises, en particulier dans la mobilité hydrogène, et d'accélérer la transition énergétique des transports.
Michelin s'engage auprès de l'Alliance européenne pour l'hydrogène, lancée par la Commission européenne, dont l'ambition est d'atteindre la neutralité carbone à horizon 2050. Un objectif qui s'inscrit également dans la vision "Tout Durable" de Michelin. Déjà très impliqué dans le développement de la mobilité hydrogène, Florent Menegaux, président du groupe Michelin, a souligné l'intérêt de cette alliance sur les plans environnemental et économique.
À travers Symbio, co-entreprise créée avec l'équipementier automobile Faurecia, le groupe Michelin devient un partenaire de référence de MissionH24, projet visant à accélérer la mobilité "zéro émission" grâce au développement de l'hydrogène dans les courses d'Endurance. L'expérience acquise en compétition sera mise au service de la stratégie de Symbio, qui vise à devenir un acteur majeur de la mobilité hydrogène au cours des prochaines années. En tant qu'acteur clé de la mobilité "zéro émission", Michelin investit dans plusieurs initiatives visant à accélérer l'innovation, avec pour objectif de proposer des solutions durables pour ses clients et pour la planète.
Au travers de sa participation aux 24 Heures du Mans Virtuelles, Michelin a confirmé son implication en Esport, qui permet non seulement d'asseoir sa notoriété et de développer son image auprès d'un public nouveau, mais également de poursuivre ses innovations dans deux de ses nombreux domaines d'expertise : la simulation et la conception virtuelle. Des millions de fans à travers le monde ont pu être sensibilisés au rôle clé du pneumatique. Après sa première victoire "virtuelle", Michelin visera son 23e succès consécutif en septembre lors des 24 Heures du Mans réelles.
En s'engageant, depuis sa première saison 2014-2015, comme partenaire-fondateur au sein du premier championnat de monoplaces 100 % électriques, Michelin a vu en la Formula E de formidables perspectives pour soutenir ses ambitions de mobilité durable. Au-delà de cette compétition "pionnière", le Groupe développe de nombreuses innovations dans le cadre d'autres programmes ambitieux et orientés vers la mobilité du futur, comme par exemple "MissionH24", le projet visant l'introduction de l'hydrogène en Endurance, et MotoE™, un championnat de motos 100 % électriques, organisé dans le cadre du MotoGP™.
| Compte de résultat consolidé | 117 |
|---|---|
| État du résultat global consolidé | 117 |
| État de la situation financière consolidée | 118 |
| Tableau de variations des capitaux propres consolidés | 119 |
| Tableau de flux de trésorerie consolidés | 120 |
| Annexe aux états financiers consolidés intermédiaires condensés | 121 |
OMMAIRE DÉTAILLÉ DES NOTES ANNEXES
| NOTE 1 | Informations générales | 121 |
|---|---|---|
| NOTE 2 | Modalités d'élaboration | 121 |
| NOTE 3 | Information sectorielle résumée | 123 |
| NOTE 4 | Autres produits et charges opérationnels |
124 |
| NOTE 5 | Coût de l'endettement net et autres produits et charges financiers |
125 |
| NOTE 6 | Impôts sur le résultat | 125 |
| NOTE 7 | Résultat par action | 126 |
| NOTE 8 | Goodwill et immobilisations incorporelles |
127 |
| NOTE 9 | Mises en équivalence et transactions avec les parties liées |
128 |
| NOTE 10 | Stocks | 129 |
|---|---|---|
| NOTE 11 | Créances commerciales | 130 |
| NOTE 12 | Instruments financiers | 130 |
| NOTE 13 | Capital et primes liées au capital social |
133 |
| NOTE 14 | Réserves | 134 |
| NOTE 15 | Provisions pour avantages du personnel |
136 |
| NOTE 16 | Provisions et autres passifs | 137 |
| NOTE 17 | Détail des flux de trésorerie | 138 |
| NOTE 18 | Litiges et passifs éventuels | 139 |
| NOTE 19 | Événements postérieurs à la clôture |
139 |
| (en millions €, sauf pour les données par action) | Note | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|---|
| Ventes | 3 | 9 357 | 11 781 |
| Coût des ventes | (7 087) | (8 260) | |
| Marge brute | 2 270 | 3 521 | |
| Frais commerciaux | (577) | (667) | |
| Frais de recherche et développement | (311) | (333) | |
| Frais administratifs et généraux | (972) | (1 059) | |
| Autres produits et charges des secteurs | (100) | (24) | |
| Résultat opérationnel des secteurs | 3 | 310 | 1 438 |
| Autres produits et charges opérationnels | 4 | (133) | (97) |
| Résultat opérationnel | 177 | 1 341 | |
| Coût de l'endettement net | 5 | (160) | (187) |
| Autres produits et charges financiers | 5 | (3) | 2 |
| Intérêt net sur les avantages du personnel | 15 | (28) | (49) |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | 9 | (44) | 6 |
| Résultat avant impôts | (58) | 1 113 | |
| Impôts sur le résultat | 6 | (79) | (269) |
| RÉSULTAT NET | (137) | 844 | |
| " Attribuable aux actionnaires de la Société | (134) | 858 | |
| " Attribuable aux intérêts non assortis de contrôle | (3) | (14) | |
| Résultat par action (en €) | |||
| " De base | 7 | (0,75) | 4,74 |
| " Dilué | (0,75) | 4,72 |
Les notes 1 à 19 font partie intégrante des états financiers consolidés intermédiaires condensés.
| (en millions €) | Note | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|---|
| Résultat net | (137) | 844 | |
| Engagements postérieurs à l'emploi | 15 | 79 | (152) |
| Impact fiscal – Engagements postérieurs à l'emploi | (11) | 55 | |
| Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat global – Variation de juste valeur |
5 | (2) | |
| Impact fiscal – Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat global | - | 9 | |
| Autres éléments du résultat global qui ne seront pas reclassés au compte de résultat |
73 | (90) | |
| Couvertures de flux de trésorerie – Variations de juste valeur | 27 | 28 | |
| Variation des écarts de conversion | (492) | 106 | |
| Autres | (8) | (1) | |
| Autres éléments du résultat global qui sont susceptibles d'être reclassés au compte de résultat |
(473) | 133 | |
| Autres éléments du résultat global | (400) | 43 | |
| RÉSULTAT GLOBAL | (537) | 887 | |
| " Attribuable aux actionnaires de la Société | (534) | 900 | |
| " Attribuable aux intérêts non assortis de contrôle | (3) | (13) |

| (en millions €) | Note | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|---|
| Goodwill | 8 | 2 250 | 2 388 |
| Immobilisations incorporelles | 8 | 2 113 | 2 280 |
| Immobilisations corporelles | 12 504 | 13 169 | |
| Actifs financiers et autres actifs à long terme | 995 | 796 | |
| Titres mis en équivalence | 9 | 1 035 | 1 087 |
| Impôts différés actifs | 6 | 794 | 814 |
| Actifs non courants | 19 691 | 20 534 | |
| Stocks | 10 | 4 318 | 4 694 |
| Créances commerciales | 11 | 2 844 | 3 532 |
| Actifs financiers à court terme | 476 | 396 | |
| Autres actifs à court terme | 1 013 | 1 055 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 12 | 2 809 | 1 466 |
| Actifs courants | 11 460 | 11 143 | |
| TOTAL DE L'ACTIF | 31 151 | 31 677 | |
| Capital social | 13 | 357 | 357 |
| Primes liées au capital | 13 | 2 790 | 2 789 |
| Réserves | 14 | 9 092 | 10 080 |
| Intérêts non assortis de contrôle | - | 3 | |
| Capitaux propres | 12 239 | 13 229 | |
| Dettes financières à long terme | 12 | 6 217 | 5 923 |
| Provisions pour avantages du personnel | 15 | 3 858 | 3 873 |
| Provisions et autres passifs à long terme | 16 | 971 | 1 104 |
| Impôts différés passifs | 6 | 450 | 455 |
| Passifs non courants | 11 496 | 11 355 | |
| Dettes financières à court terme | 12 | 2 597 | 1 158 |
| Dettes fournisseurs | 1 615 | 2 627 | |
| Dettes fournisseurs sous contrats de cession de créances | 264 | 470 | |
| Provisions et autres passifs à court terme | 16 | 2 940 | 2 838 |
| Passifs courants | 7 416 | 7 093 | |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DU PASSIF | 31 151 | 31 677 |

| Capital social (note 13) |
Primes liées au capital (note 13) |
Réserves (note 14) |
Intérêts non assortis de contrôle |
Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions €) Au 1er janvier 2019 |
360 | 2 923 | 8 875 | 23 | 12 181 |
| Résultat net | - | - | 858 | (14) | 844 |
| Autres éléments du résultat global | - | - | 42 | 1 | 43 |
| Résultat global | - | - | 900 | (13) | 887 |
| Émissions d'actions | - | 2 | - | - | 2 |
| Annulations d'actions | - | - | - | - | - |
| Dividendes et autres prélèvements | - | - | (675) | (1) | (676) |
| Rachat d'actions | - | - | (70) | - | (70) |
| Autres | - | 1 | (45) | - | (44) |
| Au 30 juin 2019 | 360 | 2 926 | 8 985 | 9 | 12 280 |
| Résultat net | - | - | 893 | (7) | 886 |
| Autres éléments du résultat global | - | - | 121 | (1) | 120 |
| Résultat global | - | - | 1 014 | (8) | 1 006 |
| Émissions d'actions | - | 2 | - | - | 2 |
| Annulations d'actions | (3) | (138) | 141 | - | - |
| Dividendes et autres prélèvements | - | - | - | - | - |
| Rachat d'actions | - | - | (71) | - | (71) |
| Autres | - | (1) | 11 | 2 | 12 |
| Au 31 décembre 2019 | 357 | 2 789 | 10 080 | 3 | 13 229 |
| Résultat net | - | - | (134) | (3) | (137) |
| Autres éléments du résultat global | - | - | (400) | - | (400) |
| Résultat global | - | - | (534) | (3) | (537) |
| Émissions d'actions | - | 1 | - | - | 1 |
| Annulations d'actions | - | - | - | - | - |
| Dividendes et autres prélèvements | - | - | (368) | - | (368) |
| Rachat d'actions | - | - | (99) | - | (99) |
| Autres | - | - | 13 | - | 13 |
| AU 30 JUIN 2020 | 357 | 2 790 | 9 092 | - | 12 239 |

| (en millions €) | Note | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|---|
| Résultat net | (137) | 844 | |
| Ajustements | |||
| " Coût de l'endettement net | 5 | 160 | 187 |
| " Autres produits et charges financiers | 5 | 3 | (2) |
| " Intérêt net sur les avantages au personnel | 15 | 28 | 49 |
| " Impôts sur le résultat | 6 | 79 | 269 |
| " Amortissements des actifs incorporels et corporels | 882 | 858 | |
| " Autres produits et charges opérationnels | 4 | 133 | 97 |
| " Résultat net des sociétés mises en équivalence | 9 | 44 | (6) |
| EBITDA des secteurs | 1 192 | 2 296 | |
| Autres produits et charges opérationnels (cash) et variation des provisions | 17 | (199) | (274) |
| Intérêts nets et autres produits et charges financiers payés | 17 | (137) | (160) |
| Impôts payés sur le résultat | (129) | (387) | |
| Variation des besoins en fonds de roulement nets des pertes de valeur | 17 | (237) | (706) |
| Flux de trésorerie sur activités opérationnelles | 490 | 769 | |
| Investissements nets en immobilisations incorporelles et corporelles | 17 | (769) | (884) |
| Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles | 24 | 19 | |
| Acquisitions de participations, nettes de trésorerie acquise | (33) | (470) | |
| Cessions de participations, nettes de trésorerie cédée | (1) | 2 | |
| Acquisitions d'instruments de capitaux propres à la juste valeur | (10) | (11) | |
| Cessions d'instruments de capitaux propres à la juste valeur | 3 | 12 | |
| Flux de trésorerie sur les autres actifs financiers | 17 | (46) | (65) |
| Flux de trésorerie sur activités d'investissement | (832) | (1 397) | |
| Augmentations de capital | 13 | 1 | 2 |
| Dividendes versés aux actionnaires de la Société | 13 | - | (665) |
| Flux de trésorerie sur les dettes financières | 17 | 1 727 | 603 |
| Rachats d'actions | 14 | (20) | (18) |
| Autres | (4) | (63) | |
| Flux de trésorerie sur activités de financement | 1 704 | (141) | |
| Effet des variations des parités monétaires | (19) | 2 | |
| AUGMENTATION/(DIMINUTION) DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE |
1 343 | (767) | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie au 1er janvier | 1 466 | 2 128 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie au 30 juin | 2 809 | 1 361 |
La Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM ou la "Société") et ses filiales (formant ensemble le "Groupe") conçoivent, fabriquent et commercialisent des pneus dans le monde entier. Le Groupe propose également à ses clients des services et solutions autour du pneu, des expériences de mobilité ainsi qu'une expertise dans le domaine des matériaux de haute technologie.
La CGEM est une société en commandite par action enregistrée à Clermont-Ferrand (France).
Les états financiers consolidés intermédiaires condensés du Groupe ont été préparés en conformité avec la norme IAS 34 "Reporting Financier Intermédiaire". Ils ne comprennent pas l'ensemble des informations demandées pour les états financiers annuels et doivent être lus en liaison avec les états financiers du Groupe pour l'exercice clos le 31 décembre 2019 qui ont été préparés en conformité avec les IFRS adoptées par l'Union européenne à la date de clôture et qui sont d'application obligatoire.
Les principes comptables utilisés pour l'élaboration de ces états financiers consolidés intermédiaires condensés sont homogènes avec ceux utilisés par le Groupe lors de l'élaboration de ses états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2019.
L'impôt sur les résultats de la période intermédiaire est comptabilisé en utilisant le taux d'impôt qui serait applicable au résultat annuel estimé.
L'engagement net sur les avantages du personnel postérieurs à l'emploi et la provision nette associée sont évalués sur la base des dernières évaluations actuarielles disponibles à la date de clôture de l'exercice précédent. Pour les principaux régimes d'avantages du personnel (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Allemagne et France), une revue des hypothèses actuarielles est réalisée. Les principales hypothèses sont ajustées si les évolutions au cours du semestre sont jugées significatives. Pour ces mêmes régimes, la valeur de marché des actifs de couverture est évaluée à la date de clôture de la période intermédiaire.
Après examen par le Conseil de Surveillance, la publication des états financiers consolidés intermédiaires condensés a été autorisée par le Président de la Gérance le 24 juillet 2020.
Sauf indication contraire, tous les montants sont exprimés en millions €.
Les mises à jour de normes IFRS applicables dès le 1er janvier 2020 n'ont pas eu d'impact significatif sur les comptes du Groupe et sont présentées ci-dessous :
L'amendement améliore la définition de la matérialité et harmonise l'ensemble des normes IFRS dans ce domaine. La mise à jour clarifie la définition du terme "significatif". Une information présente un caractère significatif si on peut raisonnablement s'attendre à ce que son omission, son inexactitude ou son obscurcissement influence les décisions que prennent les principaux utilisateurs des états financiers.
Dans le cadre des regroupements d'entreprise, l'amendement propose une nouvelle définition de la notion d'activité ("business"), avec une nouvelle démarche d'analyse structurée en deux étapes. L'objectif est de limiter la diversité de pratiques relative à l'interprétation de cette définition.
La mise à jour introduit des mesures d'assouplissement quant aux critères d'application de la comptabilité de couverture afin de permettre aux entités de maintenir leurs relations de couverture durant la période de transition aux nouveaux taux. L'Eonia, l'Euribor et le Libor seront remplacés par de nouveaux indices qui seront calculés non plus sur la base des soumissions des banques, mais sur la base d'offres de prêts à taux fixe valables pour une période donnée et disponibles sur des plateformes reconnues.
Les mises à jour de normes IFRS suivantes ne sont pas d'application obligatoire à la date de clôture et ne devraient pas avoir d'impact significatif pour le Groupe à leur date d'application :
L'amendement précise les modalités de comptabilisation des allègements de loyers. Les allègements peuvent prendre la forme de loyers gratuits ou de réductions de loyers initialement dus. Le locataire peut choisir de traiter l'allègement de loyer comme un loyer variable de la période, à comptabiliser directement au compte de résultat, au lieu de considérer l'allègement comme une modification de contrat et réévaluer l'obligation locative en utilisant un taux d'actualisation révisé. Cet amendement est d'application obligatoire à partir du 1er juin 2020 mais n'a pas encore été adopté par l'Union européenne.
L'amendement clarifie les principes de classement d'un passif au bilan en courant ou non courant. L'amendement est d'application obligatoire à partir du 1er janvier 2022.
L'amendement interdit à une entité de porter le revenu de la vente d'éléments produits en diminution du coût pendant la préparation, le transfert ou la mise en état d'un actif en vue de son utilisation prévue. Le produit de la vente et les coûts connexes devraient plutôt être comptabilisés en résultat net. La première application est prévue à partir du 1er janvier 2022.
L'amendement détermine les coûts à retenir lors de l'analyse de contrats déficitaires. Cet amendement est d'application obligatoire à partir du 1er janvier 2022.
Il n'y a pas d'autres nouvelles normes, mises à jour et interprétations publiées mais pas encore d'application obligatoire dont l'impact pourrait être significatif pour le Groupe.
La crise sanitaire du Covid-19 a amené la plupart des gouvernements à prendre des mesures de quarantaine afin de contenir la propagation du virus. L'activité économique mondiale et la mobilité des personnes ont été fortement réduites.
Dès les premiers signaux du développement de la pandémie, Michelin a déterminé deux priorités absolues : protéger la santé ainsi que la sécurité de ses salariés et assurer la pérennité de ses activités.
Des dépenses spécifiques, notamment des achats de masques ou de gel hydroalcoolique, ont été enregistrées dans la ligne "Autres produits et charges des secteurs" du compte de résultat pour un montant de 77 millions €. La production industrielle du Groupe a été fortement ralentie. Les coûts fixes liés à cette sous-activité ont été comptabilisés en charges de la période. Par ailleurs, des employés ont travaillé à distance et d'autres ont été en chômage partiel (les indemnités perçues, directement ou indirectement, par les salariés s'élèvent à environ 140 millions €). Le Groupe a renoncé à toute aide gouvernementale en France et dans le monde (emprunts garantis, suvbentions, reports d'échéances notamment) qui auraient pu se traduire par un gain pour l'une de ses filiales.
Le Groupe a été en mesure d'accéder à des liquidités pour faire face aux aléas de la crise, ce qui est un gage de confiance des prêteurs. Des financements additionnels de l'ordre de 1,7 milliard € ont été obtenus par le biais d'emprunts bancaires et de tirages sur les programmes de billets de trésorerie. Le dividende a été réduit à 2.00 € par action (une baisse du dividende de 308 millions € par rapport à l'année précédente) et son paiement a été différé. Le Groupe a également différé à septembre un paiement de 79 millions € lié à son programme de rachat d'actions. Des informations plus détaillées sur la gestion du risque de liquidité sont données en note 12 "Instruments financiers".
Dans ce contexte, et en manifestation de solidarité avec toute la communauté des salariés, les Gérants du Groupe ont choisi de diminuer leur rémunération de 25 % pour les mois d'avril, mai et juin 2020 alors que des salariés du Groupe se trouvaient en situation d'activité partielle en raison de la crise sanitaire du Covid-19. Ils ont par ailleurs renoncé à 25 % de leur rémunération variable 2019.
Les effets de la pandémie ont été considérés dans la valorisation des actifs à la date de clôture. Des informations complémentaires sont présentées dans les notes annexes suivantes :
L'élaboration de ces états financiers consolidés intermédiaires condensés repose sur des hypothèses et estimations déterminées par la Direction pour calculer la valeur des actifs et des passifs à la date de clôture de l'état de la situation financière consolidée et celle des produits et charges du semestre. Les résultats réels pourraient s'avérer différents de ces estimations.
Les principales sources d'incertitude relatives aux hypothèses-clés et aux appréciations portent sur les pertes de valeur d'actifs non financiers, les avantages du personnel, les impôts sur le résultat, les écarts d'acquisition, les actifs incorporels acquis dans le cadre de regroupements d'entreprises ainsi que leur durée de vie estimée, et la définition de la période exécutoire des contrats de location.
Dans le contexte actuel d'incertitude liée à la crise sanitaire Covid-19 (note 2.5), le Groupe a élaboré un scénario basé sur le produit intérieur brut (PIB) mondial afin d'estimer la durée et l'ampleur de cette crise. Un retour au niveau d'activité de 2019 est attendu à partir du second semestre 2022. Ce scénario a fait l'objet d'une validation par le Comité Exécutif du Groupe (CEG).
Les flux de trésorerie futurs des unités génératrices de trésorerie (UGT) utilisés pour déterminer leur valeur d'utilité sont basés sur des estimations de résultat à cinq ans et sont adossées ce scénario. Ces travaux ont impliqué les acteurs des Lignes Business et des Directions Business.
Ce processus requiert l'utilisation d'hypothèses-clés et d'appréciations, notamment pour déterminer les tendances de marché, le coût des matières premières et les politiques de fixation de prix. Les flux de trésorerie futurs effectifs pourraient donc différer des prévisions utilisées pour déterminer la valeur d'utilité des UGT.
Des informations supplémentaires sont présentées dans la note 8 "Goodwill".

Les principales acquisitions, créations de coentreprise ou cessions effectuées par le Groupe au cours des exercices 2019 et 2020 sont présentées ci-dessous :
| Société | Type d'opération |
Date de l'opération |
Statut de l'allocation du prix d'acquisition au 30 juin 2020 |
Note |
|---|---|---|---|---|
| Multistrada | Acquisition | 6 mars 2019 | définitif | 2.7.2.1 |
| Masternaut | Acquisition | 22 mai 2019 | définitif | 2.7.2.2 |
Au cours du premier semestre 2020, le Groupe a réalisé plusieurs acquisitions, jugées individuellement non significatives, pour un montant total de 28 millions €.
L'allocation du prix d'acquisition a été finalisée dans la période de 12 mois suivant la date d'acquisition. Le goodwill définitif s'élève ainsi à 152 millions € au 30 juin 2020, contre 166 millions € au 31 décembre 2019.
Ce goodwill, affecté au groupe d'UGT Pneus Véhicules légers – marques régionales, s'explique principalement par les synergies attendues, notamment le renforcement de la présence du Groupe sur le marché indonésien à fort potentiel et la conversion progressive, avec des investissements supplémentaires limités, de la production de pneus Tourisme Tier 3 en Tier 2 aux marques du Groupe, libérant ainsi des capacités Tier 1 sur ses autres usines asiatiques et accompagnant la demande croissante des pneus Tier 2 en Europe, Amérique du Nord et Asie.
L'allocation du prix d'acquisition a été finalisée dans la période de 12 mois suivant la date d'acquisition. Le goodwill définitif s'élève ainsi à 71 millions € au 30 juin 2020, inchangé par rapport à décembre 2019.
Ce goodwill, affecté au groupe d'UGT Pneus Poids lourds et Véhicules utilitaires, s'explique principalement par les synergies attendues, notamment l'accélération du développement des activités Services et Solutions pour les véhicules utilitaires dans le cadre d'un marché de flottes en plein essor, le déploiement de l'offre sur l'ensemble des pays européens et l'utilisation des données pour proposer les meilleures solutions aux clients, améliorer la performance des produits et développer les activités de data science comme la maintenance prédictive.
La trésorerie du premier semestre subit habituellement les effets d'un besoin accru en fonds de roulement et du paiement du dividende.
L'information sectorielle est présentée selon les trois secteurs opérationnels suivants :
Les Activités de spécialités comprennent les activités pneumatiques Miniers, Hors-la-route, Deux-roues et Avion, ainsi que les activités Bandes Transporteuses et les Matériaux de Haute Technologie.
La performance des secteurs opérationnels est mesurée notamment par les ventes et le résultat opérationnel des secteurs, établi selon les mêmes bases d'évaluation que celles utilisées dans le compte de résultat consolidé du Groupe.
L'information par secteur opérationnel est la suivante :
| 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions €) | Automobile et distribution associée |
Transport routier et distribution associée |
Activités de spécialités et distribution associée |
Total | Automobile et distribution associée |
Transport routier et distribution associée |
Activités de spécialités et distribution associée |
Total |
| Ventes | 4 394 | 2 411 | 2 552 | 9 357 | 5 658 | 3 144 | 2 979 | 11 781 |
| Résultat opérationnel des secteurs |
(35) | (30) | 375 | 310 | 585 | 279 | 574 | 1 438 |
| En pourcentage des ventes |
- 0,8 % | - 1,3 % | 14,7 % | 3,3 % | 10,3 % | 8,9 % | 19,3 % | 12,2 % |

Le tableau ci-dessous présente les actifs sectoriels :
| 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions €) | Automobile et distribution associée |
Transport routier et distribution associée |
Activités de spécialités et distribution associée |
Total | Automobile et distribution associée |
Transport routier et distribution associée |
Activités de spécialités et distribution associée |
Total |
| Actifs sectoriels | 9 902 | 5 676 | 6 769 | 22 347 | 10 752 | 6 491 | 7 063 | 24 306 |
Les actifs sectoriels sont constitués des immobilisations corporelles, du goodwill, des immobilisations incorporelles, des stocks de produits finis et des créances commerciales. Les actifs par secteur opérationnel fournis à la Direction du Groupe sont évalués selon les mêmes principes que ceux utilisés dans les états financiers consolidés du Groupe.
Aucun passif n'est affecté aux secteurs opérationnels dans le reporting interne à la Direction du Groupe.
Les actifs communs du Groupe sont alloués aux secteurs sur la base de clés d'allocation propres à chaque nature d'actif, notamment les ventes nettes par secteur.
L'information par secteur géographique est la suivante :
| 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions €) | Europe | Amérique du Nord |
Autres | Total | Europe | Amérique du Nord |
Autres | Total |
| Ventes | 3 382 | 3 214 | 2 761 | 9 357 | 4 352 | 4 296 | 3 133 | 11 781 |
Les ventes sont affectées par secteur géographique selon le lieu de résidence du client.
Le montant des ventes réalisées en France durant le premier semestre 2020 est de 768 millions € (2019 : 1 036 millions €).
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|
| Amortissements des marques et relations clientèles acquises | (45) | (45) |
| Réorganisations et adaptation des activités | (23) | (10) |
| Pertes de valeur sur actif immobilisé | (49) | (18) |
| Avantages du personnel | (8) | (16) |
| Autres (1) | (8) | (8) |
| AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS | (133) | (97) |
(1) Comprend en 2019 un montant de 7 millions € qui représentait le "résultat net des activités destinées à être cédées" présenté séparément dans les comptes publiés au premier semestre 2019.
La ligne "Pertes de valeur sur actif immobilisé" inclut principalement des pertes de valeur d'immobilisations incorporelles de l'UGT Tablet pour un montant de 39 millions €.
La ligne "Autres" du tableau ci-dessus inclut notamment des rétrocessions de droits de douanes relatifs à des années antérieures aux États-Unis pour un produit de 28 millions €.
Par ailleurs, une perte de valeur partielle du goodwill de l'UGT BookaTable avait été enregistrée pour un montant de 19 millions € dans la ligne "Pertes de valeur sur actif immobilisé".
Le coût de l'endettement net et les autres produits et charges financiers sont détaillés dans le tableau ci-dessous :
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|
| Charge d'intérêts | (129) | (156) |
| Produit d'intérêts | - | 3 |
| Dérivés de taux | (33) | (34) |
| Commissions sur lignes de crédit | (2) | (2) |
| Coûts d'emprunts capitalisés | 4 | 2 |
| COÛT DE L'ENDETTEMENT NET | (160) | (187) |
| Produit net des actifs financiers (autres que la trésorerie et équivalents de trésorerie et les actifs de gestion de trésorerie) |
9 | 6 |
| Réévaluation monétaire (y compris dérivés de change) | (11) | 3 |
| Autres | (1) | (7) |
| AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS | (3) | 2 |
La charge d'impôt du Groupe s'élève à 79 millions € sur le premier semestre 2020 (2019 : 269 millions €).
Par ailleurs, les principaux éléments impactant la charge fiscale effective du Groupe par rapport à la charge théorique sont les suivants :
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | (58) | 1 113 |
| Impôts théoriques calculés aux taux locaux sur les résultats de chaque pays | 3 | (223) |
| Impact fiscal des : | ||
| " transactions non soumises à impôts | (29) | (16) |
| " impôts différés actifs non reconnus sur l'exercice | (53) | (30) |
| IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT | (79) | (269) |
Les montants d'impôts différés dans l'état de la situation financière consolidée sont les suivants :
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|
| Impôts différés actifs | 794 | 814 |
| Impôts différés passifs | (450) | (455) |
| ACTIF NET D'IMPÔTS DIFFÉRÉS | 344 | 359 |
Les actifs d'impôts différés de 794 millions € comprennent des pertes reportées activées pour un montant de 164 millions €.
Les actifs d'impôts différés pour les déficits fiscaux reportables ont été constatés dans la mesure où il est probable que le Groupe disposera de bénéfices futurs imposables sur lesquels ces pertes reportées pourront être imputées. Les perspectives de récupération sont analysées en fonction de l'entité et des perspectives de revenus imposables projetés. Ces perspectives prennent en compte des hypothèses qui sont cohérentes avec les budgets à court et moyen terme préparés par les entités du Groupe.
Au cours du premier semestre 2020 et suite à la crise sanitaire (note 2.5), le Groupe n'a pas reconnu d'impôts différés actifs significatifs sur des pertes fiscales reportables. À l'inverse, le Groupe n'a pas décomptabilisé d'impôts différés actifs liés à des pertes fiscales reportables qu'ils jugeraient ne plus pouvoir utiliser.

La variation de l'actif net d'impôts différés est la suivante :
| (en millions €) | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Au 1er janvier | 359 | 317 |
| Écart de conversion | (7) | 2 |
| Produit/(charge) d'impôts différés | 16 | 12 |
| Impôts enregistrés dans les autres éléments du résultat global | (14) | 62 |
| Variations du périmètre de consolidation | (10) | 2 |
| Autres variations | - | - |
| AU 30 JUIN | 344 | 395 |
Le détail des actifs d'impôts différés non reconnus est le suivant :
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|
| Différences temporelles déductibles | 117 | 121 |
| Déficits fiscaux expirant : | ||
| " dans moins d'un an | 34 | 17 |
| " dans un à cinq ans | 77 | 80 |
| " à plus de cinq ans | 65 | 45 |
| " sans échéance | 305 | 336 |
| Déficits fiscaux totaux | 481 | 478 |
| Crédits d'impôts | 4 | 5 |
| ACTIFS D'IMPÔTS DIFFÉRÉS NON RECONNUS | 602 | 604 |
Les composantes des calculs des résultats de base et dilué par action sont présentées ci-dessous :
| 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 | |
|---|---|---|
| Résultat net (en millions €), à l'exclusion de la part attribuable aux intérêts non assortis de contrôle | (134) | 858 |
| " Diminué des estimations d'attributions aux Associés Commandités | - | (6) |
| Résultat net attribuable aux actionnaires de la Société utilisé pour le calcul du résultat de base par action |
(134) | 852 |
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation (milliers d'actions) utilisé pour le calcul du résultat de base par action |
178 504 | 179 858 |
| " Augmenté de l'ajustement relatif aux plans d'options sur actions | - | 43 |
| " Augmenté de l'ajustement relatif aux actions de performance | - | 604 |
| Nombre moyen pondéré d'actions utilisé pour le calcul du résultat dilué par action | 178 504 | 180 505 |
| Résultat par action (en €) | ||
| " De base | (0,75) | 4,74 |
| " Dilué | (0,75) | 4,72 |
Le résultat dilué par action est calculé en ajustant le résultat net attribuable aux actionnaires de la Société ainsi que le nombre moyen pondéré d'actions en circulation afin de tenir compte de la conversion de toutes les actions potentiellement dilutives. La Société a deux types d'instruments financiers potentiellement dilutifs : les options sur actions et les actions de performance.
Au 30 juin 2020, compte tenu du résultat net négatif sur la période, les actions potentielles provenant des plans d'options sur actions (12 787 actions) et d'actions de performance (841 978 actions) sont anti-dilutives et exclues du calcul du résultat dilué par action.
L'évolution des postes "Goodwill" et "Immobilisations incorporelles" de l'état de la situation financière consolidée est présentée dans le tableau ci-dessous :
| (en millions €) | Goodwill | Immobilisations incorporelles |
Total |
|---|---|---|---|
| Montants bruts au 1er janvier 2019 | 2 231 | 3 809 | 6 040 |
| Écart de conversion | 67 | 77 | 144 |
| Acquisitions (dont nouveaux droits d'émission : 20 millions €) | - | 227 | 227 |
| Sorties d'actifs | - | (71) | (71) |
| Variation du périmètre de consolidation | 150 | 59 | 209 |
| Transferts et autres | - | (4) | (4) |
| Montants bruts au 31 décembre 2019 | 2 448 | 4 097 | 6 545 |
| Écart de conversion | (126) | (132) | (258) |
| Acquisitions (dont nouveaux droits d'émission : 16 millions €) | - | 93 | 93 |
| Sorties d'actifs | - | (13) | (13) |
| Variation du périmètre de consolidation | 4 | - | 4 |
| Transferts et autres | 1 | 33 | 34 |
| Montants bruts au 30 juin 2020 | 2 327 | 4 078 | 6 405 |
| Amortissements et pertes de valeur au 1er janvier 2019 | (71) | (1 592) | (1 663) |
| Écart de conversion | (3) | (5) | (8) |
| Amortissements | - | (256) | (256) |
| Pertes de valeur nettes | (36) | (15) | (51) |
| Sorties d'actifs | - | 48 | 48 |
| Variation du périmètre de consolidation | 49 | 4 | 53 |
| Transferts et autres | 1 | (1) | - |
| Amortissements et pertes de valeur au 31 décembre 2019 | (60) | (1 817) | (1 877) |
| Écart de conversion | 2 | 41 | 43 |
| Amortissements | - | (130) | (130) |
| Pertes de valeur nettes | (19) | (26) | (45) |
| Sorties d'actifs | - | 2 | 2 |
| Variation du périmètre de consolidation | - | - | - |
| Transferts et autres | - | (35) | (35) |
| Amortissements et pertes de valeur au 30 juin 2020 | (77) | (1 965) | (2 042) |
| MONTANTS NETS AU 30 JUIN 2020 | 2 250 | 2 113 | 4 363 |
| Montants nets au 31 décembre 2019 | 2 388 | 2 280 | 4 668 |
Au 30 juin 2020, les goodwills sont affectés aux unités génératrices de trésorerie "UGT" ou groupes d'UGT de la manière suivante :
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|
| Groupe d'UGT Pneus Véhicules légers – marques mondiales | 374 | 382 |
| UGT Pneus Véhicules légers – marques régionales | 163 | 177 |
| Groupe d'UGT Pneus Poids lourds et Véhicules utilitaires | 601 | 680 |
| Groupe d'UGT Mines | 241 | 254 |
| UGT Pneus Deux-roues | 18 | 25 |
| UGT Pneus Hors-la-route | 694 | 698 |
| Groupe d'UGT Matériaux de Haute Technologie | 159 | 154 |
| Autres UGT | - | 18 |
| GOODWILL | 2 250 | 2 388 |

Si le Groupe estime que les conséquences économiques liées à la pandémie (note 2.5) constituent un indicateur de perte de valeur de ses actifs immobilisés corporels et incorporels (y compris les goodwills), il procède à une estimation de la valeur recouvrable de ces actifs. La valeur recouvrable d'un actif ou d'une unité génératrice de trésorerie est définie comme la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de sortie et sa valeur d'utilité.
Pour tenir compte de l'incertitude des impacts globaux de la pandémie sur l'activité économique mondiale (durée et profondeur de la récession économique), le Groupe s'est appuyé sur un scénario basé sur l'évolution du produit intérieur brut (PIB) mondial. Un retour au niveau d'activité de 2019 est attendu à partir du 2e semestre 2022. Les estimations de flux de trésorerie futurs qui en découlent ont été utilisées pour calculer la valeur d'utilité des UGT ou groupes d'UGT. Les taux de croissance perpétuels, qui constituent une hypothèse de la valeur terminale normalisée, sont comparables à ceux utilisés au 31 décembre 2019 considérant que la crise Covid-19 ne vient pas remettre en question les perspectives de croissance à long terme cristallisées dans la valeur terminale. Compte tenu de la baisse des taux d'intérêts, mais aussi de l'augmentation de la volatilité de la prime de marché observée sur la période, les coûts moyens pondérés du capital (WACC) retenus pour les tests effectués au premier semestre 2020 sont restés stables par rapport au 31 décembre 2019.
Les taux d'actualisation et les taux de croissance à l'infini intégrés dans l'évaluation de la valeur terminale des UGT sont présentés dans le tableau ci-dessous :
| (en pourcentage) | CMPC | Taux de croissance à l'infini |
|---|---|---|
| Groupe d'UGT Pneus Véhicules légers – marques mondiales | 7,6 | 1,6 |
| Groupe d'UGT Pneus Poids lourds et Véhicules utilitaires | 8,1 | 1,7 |
| UGT Pneus Véhicules légers – marques régionales | 7,4 | 1,7 |
| Groupe UGT Mines | 9,4 | 1,9 |
| UGT Pneus Deux-roues | 7,7 | 1,6 |
| UGT Pneus Hors-la-route | 7,4 | 1,6 |
| Groupe d'UGT Matériaux de Haute Technologie | 7,9 | 2,0 |
À l'exception de l'UGT Tablet mentionnée ci-dessous, les valeurs recouvrables des UGT ou groupes d'UGT évaluées sur la base des hypothèses clés telles que décrites ci-dessus sont supérieures à leur valeur comptable. Par conséquent, aucune dépréciation de la valeur des actifs n'a été enregistrée sur ces UGT ou groupes d'UGT au 30 juin 2020.
Une augmentation de 50 points de base sur le taux d'actualisation associée à une baisse de 100 points de base du taux de croissance perpétuel n'entraînerait pas la constatation d'une dépréciation de la valeur des actifs d'une UGT ou groupe d'UGT.
Les résultats du test de l'UGT Tablet ont conduit le Groupe à reconnaître une perte de valeur des actifs de l'UGT pour un montant de 39 millions € correspondant à la totalité de la valeur nette comptable des actifs immobilisés de l'UGT au 30 juin.
L'évolution du poste "Titres mis en équivalence" de l'état de la situation financière consolidée est présentée dans le tableau suivant :
| Participations dans des entreprises |
Participations dans des |
Total des participations dans les entreprises mises |
|
|---|---|---|---|
| (en millions €) | associées | coentreprises | en équivalence |
| Au 1er janvier 2019 | 294 | 659 | 953 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | (11) | (36) | (47) |
| Pertes de valeur | - | - | - |
| Distribution de dividendes | (4) | (7) | (11) |
| Effet des changements de périmètre et augmentations de capital | 25 | 146 | 171 |
| Variation des écarts de conversion | 4 | 16 | 20 |
| Autres / Reclassement | (97) | 98 | 1 |
| Au 31 décembre 2019 | 211 | 876 | 1 087 |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | (9) | (35) | (44) |
| Pertes de valeur | - | - | - |
| Distribution de dividendes | (3) | - | (3) |
| Effet des changements de périmètre et augmentations de capital | 4 | 1 | 5 |
| Variation des écarts de conversion | (2) | (4) | (6) |
| Autres | - | (4) | (4) |
| AU 30 JUIN 2020 | 201 | 834 | 1 035 |
Il n'y a pas eu de nouvelles transactions significatives entre parties liées au cours du premier semestre 2020, ni de modification significative dans la nature des transactions entre parties liées décrites dans les notes annexes aux états financiers consolidés 2019.
La synthèse des informations financières relatives à TBC est présentée ci-dessous :
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | - | - |
| Actifs courants | 1 315 | 1 543 |
| dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 43 | 49 |
| Actifs non courants | 1 874 | 1 949 |
| Total actifs | 3 189 | 3 492 |
| Passifs courants | 800 | 1 037 |
| dont passifs financiers courants | 323 | 294 |
| Passifs non courants | 1 320 | 1 341 |
| dont passifs financiers non courants | 1 182 | 1 190 |
| Total passifs | 2 120 | 2 378 |
| Ventes | 1 899 | 4 401 |
| Produits d'intérêts | 1 | 1 |
| Charges d'intérêts | (41) | (53) |
| Dotations aux amortissements | (102) | (164) |
| Charge d'impôt sur le résultat | 5 | 14 |
| Résultat net des activités poursuivies (a) | (35) | (32) |
| Élimination du profit résultant des transactions d'aval (net d'impôt) (b) | 8 | 6 |
| Quote-part dans le résultat net de la coentreprise | ||
| 50% x (a) + (b) | (10) | (10) |
| Quote-part des autres éléments du résultat global | (2) | - |
| Quote-part dans le résultat global de la coentreprise | (12) | (10) |
| Actifs nets (excluant le goodwill) | 931 | 974 |
| Goodwill | 138 | 140 |
| Actif net (incluant le goodwill) | 1 069 | 1 114 |
| Part de l'actif net (y compris goodwill) = 50 % | 534 | 557 |
| Élimination du profit résultant des transactions d'aval (net d'impôt) | (21) | (29) |
| Valeur comptable des intérêts dans la coentreprise | 513 | 528 |
La crise Covid-19 constituant un indicateur de perte de valeur, un test de la valeur de TBC a été réalisé au cours du premier semestre 2020. La valeur recouvrable de la coentreprise étant supérieure à sa valeur comptable, aucune perte de valeur n'a été reconnue dans les états financiers consolidés intermédiaires condensés au 30 juin 2020.
Les stocks sont constitués des éléments suivants :
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|
| Matières premières et autres fournitures | 1 291 | 1 333 |
| Encours de production | 428 | 467 |
| Produits finis | 2 690 | 2 994 |
| Valeur brute | 4 409 | 4 794 |
| Provisions pour dépréciation sur matières premières et autres fournitures | (35) | (42) |
| Provisions pour dépréciation sur encours de production | (1) | (1) |
| Provisions pour dépréciation sur produits finis | (55) | (57) |
| Provisions pour dépréciation | (91) | (100) |
| STOCKS NETS | 4 318 | 4 694 |

La valeur comptable des créances commerciales est détaillée ci-dessous :
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|
| Créances commerciales brutes | 2 951 | 3 629 |
| Pertes de valeur | (107) | (97) |
| CRÉANCES COMMERCIALES | 2 844 | 3 532 |
Toutes les créances commerciales ont des échéances inférieures à 12 mois.
Les créances commerciales au 30 juin 2020 sont détaillées par échéance dans le tableau ci-dessous :
| (en millions €) | Montant brut | Pertes de valeur | Montant net |
|---|---|---|---|
| Créances commerciales non échues | 2 484 | (12) | 2 472 |
| Échues | |||
| " depuis moins de trois mois | 262 | (6) | 256 |
| " entre trois et six mois | 87 | (8) | 79 |
| " depuis plus de six mois | 118 | (81) | 37 |
| Créances commerciales échues | 467 | (95) | 372 |
| CRÉANCES COMMERCIALES | 2 951 | (107) | 2 844 |
Le risque de crédit, lié au risque d'insolvabilité, voire de défaillance de clients, peut entraîner un non-remboursement des sommes investies et par conséquent influencer négativement le compte de résultat du Groupe.
Le département du crédit, qui fait partie de la Direction Financière, détermine les délais de paiement maximum et fixe les limites de crédit aux clients à appliquer par les entités opérationnelles. Le département du crédit gère et contrôle l'activité de crédit, les risques et les résultats et s'assure de la bonne gestion des créances commerciales et de leur recouvrement. Les principales politiques et procédures sont définies au niveau du Groupe et sont pilotées et contrôlées tant au niveau du Groupe qu'au niveau de chaque région. Un système de tableaux de bord mensuels permet de faire le suivi du crédit.
L'endettement net du Groupe est présenté ci-dessous :
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|
| Dettes financières | 8 814 | 7 081 |
| Dérivés actifs | (222) | (148) |
| Actifs financiers de garantie d'emprunts | (93) | (103) |
| Actifs financiers de gestion de trésorerie | (180) | (180) |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | (2 809) | (1 466) |
| ENDETTEMENT NET | 5 510 | 5 184 |
La valeur comptable des dettes financières est détaillée ci-dessous :
| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|
| Obligations | 4 541 | 4 535 |
| Emprunts auprès des établissements financiers et autres | 662 | 318 |
| Dettes liées aux contrats de location | 848 | 897 |
| Instruments dérivés | 166 | 173 |
| Dettes financières à long terme | 6 217 | 5 923 |
| Obligations et billets de trésorerie | 1 430 | 295 |
| Emprunts auprès des établissements financiers et autres | 919 | 616 |
| Dettes liées aux contrats de location | 225 | 226 |
| Instruments dérivés | 23 | 21 |
| Dettes financières à court terme | 2 597 | 1 158 |
| DETTES FINANCIÈRES | 8 814 | 7 081 |
La maturité moyenne pondérée des billets de trésorerie en vie au 30 juin 2020 est de 7,5 mois contre 1,5 mois au 31 décembre 2019. Par ailleurs, le Groupe a contracté en mai 2020 un emprunt pour un équivalent de 505 millions € auprès d'une institution financière. Cet emprunt de maturité 2 ans porte un intérêt variable basé sur le Libor.
Dès le début de la crise sanitaire (note 2.5), le Groupe a réalisé des tests de résistance pour évaluer sa capacité à honorer ses engagements financiers. Ces tests montrent à la date de clôture que, sur la base du scénario le plus pessimiste (diminution de la demande au deuxième semestre 2020 de - 20 % suivie d'une reprise à hauteur de seulement + 4 % en 2021) et avec l'ensemble des outils de financement décrits ci-dessous, le Groupe sera en mesure de faire face aux aléas de cette crise, sans même avoir recours à ses lignes de crédit confirmées de 1,5 milliards d'€.
Au 30 juin 2020, l'échéancier des paiements liés aux dettes financières (intérêts inclus) ainsi que l'échéancier des lignes de crédit confirmées non tirées se présentent de la manière suivante :
| (en millions €) | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 et au-delà |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Obligations | 36 | 155 | 885 | 614 | 62 | 803 | 2 876 |
| Billets de trésorerie | 786 | 644 | - | - | - | - | - |
| Emprunts auprès des établissements financiers et autres |
687 | 258 | 506 | 62 | 31 | 33 | 31 |
| Dettes liées aux contrats de location | 127 | 234 | 194 | 159 | 132 | 109 | 269 |
| Instruments dérivés | (53) | 6 | 11 | (19) | 5 | 5 | 11 |
| Échéancier des paiements liés aux dettes financières |
1 583 | 1 297 | 1 596 | 816 | 230 | 950 | 3 187 |
| Lignes de crédit non tirées et confirmées à plus d'un an |
- | 1 500 | - | - | - | - | - |
Ce tableau indique les nominaux plus les intérêts de la dette selon leur date de paiement, tels que projetés avec les données de marché à la date de clôture (les intérêts sont estimés dans chaque devise sur la base des taux de marché et convertis en euros aux cours de clôture). Les montants ainsi affichés ne sont pas actualisés.
Pour faire face à ses futurs besoins de trésorerie, le Groupe dispose au 30 juin 2020 des sources de financement suivantes :

| (en millions €) | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|
| Banques et liquidités | 265 | 229 |
| Dépôts bancaires à moins de trois mois et autres équivalents de trésorerie | ||
| (fonds monétaires principalement) | 2 544 | 1 237 |
| TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE | 2 809 | 1 466 |
Le Groupe apporte une attention particulière au choix des établissements bancaires qu'il utilise lorsqu'il s'agit de gérer les placements de la trésorerie disponible. Ceux-ci sont réalisés soit auprès de banques de premier rang, avec des instruments financiers peu risqués ou à capital garanti, tout en évitant des niveaux de concentration significatifs, soit dans des fonds monétaires ou obligataires court terme offrant une diversification et une disponibilité immédiate en capital.
Les dépôts moins facilement disponibles pour répondre à des besoins du Groupe sont notamment liés à des règles prudentielles en Irlande, propres aux sociétés d'assurance captives (30 juin 2020 : 52 millions €, 31 décembre 2019 : 82 millions €).
Les actifs financiers du Groupe ont été classés dans les catégories "Juste valeur par résultat", "Juste valeur par autres éléments du résultat global" et "Coût amorti" de la manière suivante au 30 juin 2020 :
| (en millions €) | Juste valeur par résultat |
Juste valeur par autres éléments du résultat global |
Coût amorti | Total |
|---|---|---|---|---|
| Créances commerciales | - | - | 2 844 | 2 844 |
| Actifs financiers courants | 191 | 2 | 283 | 476 |
| Trésorerie et équivalent de trésorerie | 1 934 | - | 875 | 2 809 |
| Actifs financiers non courants | 138 | 240 | 423 | 801 |
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS | 2 263 | 242 | 4 425 | 6 930 |
Les évaluations à la juste valeur sont détaillées par niveau selon la hiérarchie de juste valeur suivante :
Les actifs et passifs financiers du Groupe évalués à la juste valeur au 30 juin 2020 et 31 décembre 2019 sont présentés ci-dessous selon leur hiérarchie de juste valeur :
| (en millions €) | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | 30 juin 2020 | 31 décembre 2019 |
|---|---|---|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 1 934 | - | - | 1 934 | 973 |
| Actifs financiers courants | 93 | 100 | - | 193 | 123 |
| Actifs financiers non courants | 23 | 123 | 232 | 378 | 365 |
| TOTAL ACTIF | 2 050 | 223 | 232 | 2 505 | 1 461 |
| Dettes financières | - | 189 | - | 189 | 194 |
| TOTAL PASSIF | - | 189 | - | 189 | 194 |
Il n'y a pas eu de transferts significatifs entre le niveau 1 et le niveau 2 au cours du premier semestre 2020.
| (en millions €) | Capital social | Primes liées au capital |
Total |
|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2019 | 360 | 2 923 | 3 283 |
| Émission d'actions suite à l'exercice d'options et d'actions de performance | - | 2 | 2 |
| Annulation d'actions | - | - | - |
| Autres | - | 1 | 1 |
| Au 30 juin 2019 | 360 | 2 926 | 3 286 |
| Émission d'actions suite à l'exercice d'options et d'actions de performance | - | 2 | 2 |
| Annulation d'actions | (3) | (138) | (141) |
| Autres | - | (1) | (1) |
| Au 31 décembre 2019 | 357 | 2 789 | 3 146 |
| Émission d'actions suite à l'exercice d'options et d'actions de performance | - | 1 | 1 |
| Annulations d'actions | - | - | - |
| Autres | - | - | - |
| AU 30 JUIN 2020 | 357 | 2 790 | 3 147 |
| (en nombre d'actions) | Actions émises | Actions propres | Actions en circulation |
|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2019 | 179 847 632 | - | 179 847 632 |
| Émission d'actions suite à l'exercice d'options et d'actions de performance | 37 792 | - | 37 792 |
| Rachat d'actions | - | (179 653) | (179 653) |
| Cession d'actions | - | 8 228 | 8 228 |
| Annulation d'actions | - | - | - |
| Autres | - | - | - |
| Au 30 juin 2019 | 179 885 424 | (171 425) | 179 713 999 |
| Émission d'actions suite à l'exercice d'options et d'actions de performance | 87 952 | - | 87 952 |
| Rachat d'actions | - | (1 174 396) | (1 174 396) |
| Cession d'actions | - | - | - |
| Annulation d'actions | (1 345 821) | 1 345 821 | - |
| Autres | - | - | - |
| Au 31 décembre 2019 | 178 627 555 | - | 178 627 555 |
| Émission d'actions suite à l'exercice d'options et d'actions de performance | 13 786 | - | 13 786 |
| Rachat d'actions | - | (216 935) | (216 935) |
| Cession d'actions | - | - | - |
| Annulations d'actions | - | - | - |
| Autres | - | - | - |
| AU 30 JUIN 2020 | 178 641 341 | (216 935) | 178 424 406 |
La valeur nominale des actions est de 2 € (valeur inchangée par rapport à 2019). Toutes les actions émises sont entièrement libérées et nominatives. Les actions détenues depuis plus de quatre ans bénéficient d'un droit de vote double.
Le dividende décidé lors de l'Assemblée générale du 23 juin 2020 de 2,00 € par action (2019 : 3,70 € par action, note 2.5) a été versé intégralement en espèces le 3 juillet 2020 pour un montant net de 357 millions € (2019 : 665 millions €).

| (en millions €) | Écarts de conversion |
Actions propres |
Autres réserves |
Résultats non distribués |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2019 | (512) | - | 51 | 9 336 | 8 875 |
| Dividendes et autres prélèvements | - | - | - | (675) | (675) |
| Rachat d'actions | - | (70) | - | - | (70) |
| Cession/annulations d'actions | - | - | - | - | - |
| Autres | - | - | - | (45) | (45) |
| Transactions avec les actionnaires de la Société | - | (70) | - | (720) | (790) |
| Résultat net attribuable aux actionnaires de la Société | - | - | - | 858 | 858 |
| Engagements postérieurs à l'emploi | - | - | - | (152) | (152) |
| Impact fiscal – engagements postérieurs à l'emploi | - | - | - | 55 | 55 |
| Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat global – variations de juste valeur |
- | - | (2) | - | (2) |
| Impact fiscal – Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat global |
- | - | 9 | - | 9 |
| Autres éléments du résultat global qui ne seront pas reclassés au compte de résultat |
- | - | 7 | (97) | (90) |
| Couvertures de flux de trésorerie – variations de juste valeur | - | - | 28 | - | 28 |
| Variation des écarts de conversion | 105 | - | 1 | - | 106 |
| Autres | 5 | - | (35) | 28 | (2) |
| Autres éléments du résultat global qui sont susceptibles d'être reclassés au compte de résultat |
110 | - | (6) | 28 | 132 |
| Résultat global | 110 | - | 1 | 789 | 900 |
| Au 30 juin 2019 | (402) | (70) | 52 | 9 405 | 8 985 |
| Dividendes et autres prélèvements | - | - | - | - | - |
| Rachat d'actions | - | (71) | - | - | (71) |
| Cession/annulations d'actions | - | 141 | - | - | 141 |
| Autre | - | - | - | 11 | 11 |
| Transactions avec les actionnaires de la Société | - | 70 | - | 11 | 81 |
| Résultat net attribuable aux actionnaires de la Société | - | - | - | 893 | 893 |
| Engagements postérieurs à l'emploi | - | - | - | 21 | 21 |
| Impact fiscal – engagements postérieurs à l'emploi | - | - | - | (39) | (39) |
| Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat global – variations de juste valeur |
- | - | 22 | - | 22 |
| Impact fiscal – Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat global |
- | - | (3) | - | (3) |
| Autres éléments du résultat global qui ne seront pas reclassés au compte de résultat |
- | - | 19 | (18) | 1 |
| Couvertures de flux de trésorerie – variations de juste valeur | - | - | 18 | - | 18 |
| Variation des écarts de conversion | 99 | - | (4) | - | 95 |
| Autres | 16 | - | (7) | (2) | 7 |
| Autres éléments du résultat global qui sont susceptibles d'être reclassés au compte de résultat |
115 | - | 7 | (2) | 120 |
| Résultat global | 115 | - | 26 | 873 | 1 014 |
| Au 31 décembre 2019 (report à la page suivante) | (287) | - | 78 | 10 289 | 10 080 |
| (en millions €) | Écarts de conversion |
Actions propres |
Autres réserves |
Résultats non distribués |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 31 décembre 2019 (reporté de la page précédente) | (287) | - | 78 | 10 289 | 10 080 |
| Dividendes et autres prélèvements | - | - | - | (368) | (368) |
| Rachat d'actions | - | (99) | - | - | (99) |
| Cession/annulations d'actions | - | - | - | - | - |
| Autres | - | - | - | 13 | 13 |
| Transactions avec les actionnaires de la Société | - | (99) | - | (355) | (454) |
| Résultat net attribuable aux actionnaires de la Société | - | - | - | (134) | (134) |
| Engagements postérieurs à l'emploi | - | - | - | 79 | 79 |
| Impact fiscal – engagements postérieurs à l'emploi | - | - | - | (11) | (11) |
| Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat global – variations de juste valeur |
- | - | 5 | - | 5 |
| Impact fiscal – Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat global |
- | - | - | - | - |
| Autres éléments du résultat global qui ne seront pas reclassés au compte de résultat |
- | - | 5 | 68 | 73 |
| Couvertures de flux de trésorerie – variations de juste valeur | - | - | 27 | - | 27 |
| Variation des écarts de conversion | (492) | - | - | - | (492) |
| Autres | - | - | (5) | (3) | (8) |
| Autres éléments du résultat global qui sont susceptibles d'être reclassés au compte de résultat |
(492) | - | 22 | (3) | (473) |
| Résultat global | (492) | - | 27 | (69) | (534) |
| AU 30 JUIN 2020 | (779) | (99) | 105 | 9 865 | 9 092 |
Dans le cadre du programme de rachat d'actions autorisé par l'Assemblée générale mixte des actionnaires du 17 mai 2019, le Groupe a conclu le 7 janvier 2020 une convention avec un prestataire de services d'investissements, l'engageant à racheter une certaine quantité d'actions dans la limite maximale d'un montant total de 100 millions € avant le 21 novembre 2020. 100 millions € d'actions ont été reclassés en dette financière à court terme à la date de signature de la convention. La dette est diminuée du montant effectif des achats de la période, qui ont atteint 20 millions € au 30 juin 2020. Le prix moyen unitaire des 216 935 actions acquises est de 90,04 € par action.
Le 29 mai 2020, le prestataire de services d'investissement a utilisé son option d'accélérer le programme, soit une livraison de 880 605 actions supplémentaires pour le montant de 79 millions €. Afin de renforcer ses liquidités dans le contexte du Covid-19 (note 2.5), le Groupe a convenu avec son prestataire d'investissement de différer au 30 septembre 2020 la livraison et le paiement des actions restantes. La dette de 79 millions € au 30 juin 2020 est présentée dans la ligne "Dettes financières à court terme" de l'état de la situation financière consolidée. Le montant restant de 1 million € a été reclassé en capitaux propres.
Les actions rachetées seront intégralement annulées avant la fin de l'année.
Dans le cadre du programme de rachat d'actions autorisé par l'Assemblée générale mixte des actionnaires du 19 mai 2018, le Groupe a conclu en février 2019 et en août 2019 deux conventions avec un prestataire de services d'investissement, l'engageant à racheter un nombre variable d'actions dans la limite d'un montant total de 140 millions €. Avec la première convention d'un montant de 70 millions €, le Groupe a acquis 665 642 actions pour un prix moyen unitaire de 105,16 €. Avec la seconde, d'un montant de 70 millions €, 680 044 actions ont été acquises pour un prix unitaire moyen de 102,93 €. La totalité des actions acquises a été annulée au cours de l'exercice 2019.

Le mouvement des provisions pour avantages du personnel est le suivant :
| (en millions €) | Plans de retraite | Autres régimes | 2020 | 2019 |
|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier | 1 931 | 1 897 | 3 828 | 3 858 |
| Contributions versées aux organismes chargés de la gestion des fonds | (84) | - | (84) | (178) |
| Prestations payées directement aux bénéficiaires | (16) | (54) | (70) | (72) |
| Autres mouvements | - | - | - | 11 |
| Éléments reconnus en résultat opérationnel | ||||
| Coût des services rendus | 23 | 32 | 55 | 55 |
| Pertes ou (gains) actuariels enregistrés sur les autres régimes à long terme | - | - | - | - |
| Coût des services passés résultant de l'introduction ou de modifications de régimes |
- | - | - | - |
| Coût des services passés résultant des réductions de régimes | - | - | - | 6 |
| (Gains) ou pertes sur liquidations de régimes | - | - | - | - |
| Autres éléments | 3 | - | 3 | 6 |
| Éléments reconnus hors du résultat opérationnel | ||||
| Intérêt net sur les avantages du personnel | 11 | 17 | 28 | 49 |
| Éléments reconnus en autres éléments du résultat global | ||||
| Écarts de conversion | 4 | (21) | (17) | 29 |
| Pertes ou (gains) actuariels | (136) | 24 | (112) | 194 |
| Actifs non reconnus au titre des règles du plafonnement des actifs | 33 | - | 33 | (42) |
| AU 30 JUIN | 1 769 | 1 895 | 3 664 | 3 916 |
| Reflétés au bilan consolidé du Groupe comme suit : | ||||
| À l'actif dans les Actifs financiers et autres actifs à long terme | 194 | 60 | ||
| Au passif dans les Provisions pour avantages du personnel | 3 858 | 3 976 |
Les gains ou pertes actuariels enregistrés en capitaux propres proviennent essentiellement de l'évolution des taux d'actualisation ainsi que des écarts d'expérience sur les actifs des régimes localisés dans les pays suivants :
| (en millions €) | Zone euro | Royaume-Uni | États-Unis | Canada | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation au 30 juin 2020 | 0,87 % | 1,70 % | 2,68 % | 2,62 % | n/a |
| Taux d'actualisation au 31 décembre 2019 | 0,78 % | 1,95 % | 3,18 % | 3,00 % | n/a |
| Taux d'inflation au 30 juin 2020 | 1,72 % | 2,80 % | 2,50 % | 2,00 % | n/a |
| Taux d'inflation au 31 décembre 2019 | 1,77 % | 2,90 % | 2,50 % | 2,00 % | n/a |
| Pertes/(Gains) actuariels liés au changement d'hypothèses | (38) | 118 | 225 | 67 | 372 |
| Écarts d'expérience liés aux actifs de couverture | (5) | (233) | (155) | (91) | (484) |
| PERTES OU (GAINS) ACTUARIELS | (43) | (115) | 70 | (24) | (112) |
Les taux et montants indiqués ne concernent que les régimes évalués au cours de la période intermédiaire (note 2.2).
Le mouvement des provisions comprises dans les lignes "Provisions et autres passifs à long terme" et "Provisions et autres passifs à court terme" est le suivant :
| (en millions €) | Réorganisations et adaptation des activités |
Litiges, garanties et autres provisions |
Total |
|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2020 | 414 | 436 | 850 |
| Nouvelles provisions | 14 | 59 | 73 |
| Provisions utilisées au cours de l'exercice | (92) | (40) | (132) |
| Reprises de montants non utilisés | (8) | (3) | (11) |
| Effet des variations monétaires | (4) | (7) | (11) |
| Autres effets | (1) | 1 | - |
| AU 30 JUIN 2020 | 323 | 446 | 769 |
| Dont part court terme | 231 | 66 | 297 |
En plus des provisions ci-dessus, le solde des postes "Provisions et autres passifs à long terme" et "Provisions et autres passifs à court terme" comprend principalement des remises différées à verser aux clients, le montant du dividende à verser (note 13), les dettes envers les administrations fiscales et les organismes sociaux, ainsi que les passifs sur contrats tels que décrit dans la note 3.8 des états financiers consolidés au 31 décembre 2019.

Le détail des flux de trésorerie est présenté dans le tableau ci-dessous :
| (en millions €) | 1er semestre 2020 | 1er semestre 2019 |
|---|---|---|
| Subventions d'investissement comptabilisées en résultat | (5) | (5) |
| Variation des provisions pour avantages du personnel | (105) | (199) |
| Variation des provisions pour litiges et autres | 13 | 2 |
| Dépenses liées aux restructurations | (110) | (96) |
| Autres | 8 | 24 |
| Autres produits et charges opérationnels (cash) et variation des provisions | (199) | (274) |
| Charges d'intérêts et autres frais financiers | (155) | (180) |
| Produits d'intérêts et autres produits financiers | 11 | 16 |
| Dividendes perçus | 7 | 4 |
| Intérêts nets et autres produits et charges financiers payés | (137) | (160) |
| Variation des stocks | 304 | (283) |
| Variation des créances commerciales et avances | 262 | (452) |
| Variation des dettes fournisseurs et avances | (665) | 12 |
| Variation des fournisseurs sous contrat de cession de créances | (175) | 164 |
| Variation des autres créances et dettes d'exploitation | 37 | (147) |
| Variation des besoins en fonds de roulement nets des pertes de valeur | (237) | (706) |
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles | (77) | (94) |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles | (413) | (571) |
| Subventions d'investissement reçues | 4 | 9 |
| Variation des dettes sur fournisseurs d'immobilisations | (283) | (228) |
| Investissements nets en immobilisations incorporelles et corporelles | (769) | (884) |
| Augmentation des autres actifs financiers à long terme | (51) | (17) |
| Diminution des autres actifs financiers à long terme | 6 | 6 |
| Flux de trésorerie net sur les actifs financiers de gestion de trésorerie | - | - |
| Flux de trésorerie net sur les actifs financiers de garantie d'emprunts | 9 | (35) |
| Flux de trésorerie net sur les autres actifs financiers à court terme | (10) | (19) |
| Flux de trésorerie sur les autres actifs financiers | (46) | (65) |
| Augmentations des dettes financières à long terme | 505 | 153 |
| Diminution des dettes financières à long terme | (145) | (267) |
| Remboursement des dettes liées aux contrats de location | (114) | (113) |
| Flux de trésorerie net sur les dettes financières à court terme | 1 537 | 786 |
| Dérivés | (56) | 44 |
| Flux de trésorerie sur les dettes financières | 1 727 | 603 |
| Détail des transactions sans mouvement de trésorerie : | ||
| " Nouveaux contrats de location | 95 | 81 |
| " Nouveaux droits d'émission | 11 | 9 |
Faisant suite à un contrôle fiscal couvrant les exercices 2005 à 2009, qui avait donné lieu en 2015 a une notification d'intention de redressement, une filiale allemande du Groupe a reçu en 2018 le rapport final et la notification de redressement afférente.
Ces documents font état d'un redressement de 382 millions € en base d'imposition, valeur déterminée en estimant le résultat taxable de la filiale sur la période vérifiée à partir du taux de profitabilité moyen du Groupe. Ce redressement comprend notamment, à hauteur de 298 millions €, une contestation des effets, sur la filiale, de la politique de prix de transfert mise en place au sein du Groupe. Ces éléments avaient été précédemment relevés dans la notification d'intention de redressement précitée. Dans son rapport final, l'administration considère par ailleurs que la filiale n'a pas produit toutes les informations qu'elle exigeait pour justifier la politique de prix de transfert appliquée.
Le Groupe conteste l'ensemble des arguments mis en avant par les autorités fiscales allemandes.
Le 17 juillet 2018, il a engagé auprès des autorités fiscales :
Par ailleurs, le Groupe a déposé, le 16 décembre 2019, pour l'ensemble des redressements totalisant 382 millions €, la demande d'accord amiable selon la convention d'arbitrage de l'Union européenne ou les conventions respectives pour éviter la double imposition. Le Groupe considère qu'il dispose d'arguments solides pour faire prévaloir sa position et a déterminé qu'il est plus probable qu'improbable qu'il parvienne à obtenir gain de cause sur chacune des actions qu'il a engagées ou qu'il s'apprête à mettre en œuvre.
Sur ces bases, le Groupe estime que le risque financier n'est pas significatif.
Un nouveau contrôle fiscal portant sur les exercices 2010 à 2014 a débuté en 2016, pour lequel aucune conclusion n'est disponible à la date d'arrêté des comptes consolidés. Le Groupe estime que l'existence d'un risque de redressement au titre de ce contrôle fiscal n'est pas avérée au 30 juin 2020.
Aucun nouveau litige susceptible d'avoir des effets significatifs sur la situation financière ou la trésorerie du Groupe n'est intervenu au cours du premier semestre 2020.
Le 3 juillet 2020, le dividende décidé lors de l'Assemblée Générale du 23 juin 2020 a été payé intégralement en espèces pour un montant net de 357 millions €.
Aucun autre événement significatif n'est intervenu entre la date de clôture et la date d'autorisation de publication des états financiers consolidés intermédiaires condensés par le Président de la Gérance.


RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L'INFORMATION FINANCIÈRE SEMESTRIELLE 142

Aux Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale et en application de l'article L. 451-1-2-III du code monétaire et financier, nous avons procédé à :
Ces comptes semestriels consolidés condensés ont été établis sous la responsabilité du Président de la Gérance le 24 juillet 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise liée au Covid-19 et de difficultés à appréhender ses incidences et les perspectives d'avenir. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la Direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives, obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés condensés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, relative à l'information financière intermédiaire.
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité établi le 24 juillet 2020 commentant les comptes semestriels consolidés condensés sur lesquels a porté notre examen limité.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés condensés.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 27 juillet 2020 Les Commissaires aux Comptes
PricewaterhouseCoopers Audit Deloitte et Associés
Jean-Christophe Georghiou Frédéric Gourd

ATTESTATION DE LA PERSONNE RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 2020 144

J'atteste, à ma connaissance, que les comptes condensés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion (pages 76 à 113 de ce rapport) présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.
Florent Menegaux
Conception et réalisation : Tél. : +33 (0)1 55 32 29 74
DES ÉTABLISSEMENTS MICHELIN + 33 (0) 4 73 32 20 00 – 23, place des Carmes 63000 Clermont-Ferrand, France www.michelin.com
EDOUARD DE PEUFEILHOUX HUMBERT DE FEYDEAU PIERRE HASSAIRI + 33 (0) 4 63 21 56 90 – 27, cours de l'Ile Seguin 92100 Boulogne-Billancourt, France 23, place des Carmes – 63000 Clermont-Ferrand, France [email protected]
EDOUARD DE PEUFEILHOUX CLEMENCE RODRIGUEZ ISABELLE MAIZAUD-AUCOUTURIER + 33 (0) 4 73 32 23 05 – 23, place des Carmes 63000 Clermont-Ferrand, France Appel gratuit pour la France : 0 800 716 161 [email protected]
NICOLAS BEAUMONT + 33 (0)4 73 32 20 00 – 23, place des Carmes 63000 Clermont-Ferrand, France
PAUL-ALEXIS BOUQUET + 33 (0) 1 45 66 22 22 – 27, cours de l'Ile Seguin 92100 Boulogne-Billancourt, France

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