Interim / Quarterly Report • Jul 30, 2020
Interim / Quarterly Report
Open in ViewerOpens in native device viewer
30 juillet 2020
| Rapport d'activité du 1er semestre 2020 | 3 |
|---|---|
| Communiqué financier des résultats du 1er semestre 2020 | 3 |
| Faits marquants du 1er semestre 2020 |
11 |
| Perspectives | 13 |
| Transactions avec les parties liées |
14 |
| Facteurs de risques | 15 |
| consolidés du 1er semestre 2020 Comptes |
19 |
|---|---|
| Etats financiers consolidés intermédiaires résumés |
19 |
| Annexes aux comptes consolidés intermédiaires résumés |
24 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes | 33 | |
|---|---|---|
| -------------------------------------- | -- | ---- |
Attestation de la personne responsable du rapport semestriel..................................... 34
Paris, le 30 juillet 2020 – JCDecaux SA (Euronext Paris : DEC), numéro un mondial de la communication extérieure, publie ce jour ses résultats pour le premier semestre 2020.
A la suite de l'application des normes IFRS 11 depuis le 1er janvier 2014 et IFRS 16 depuis 1er janvier 2019, et conformément aux recommandations de l'AMF, les données opérationnelles présentées ci-dessous sont ajustées :
Les valeurs figurant dans les tableaux sont généralement exprimées en millions d'euros. La somme des montants arrondis ou les calculs de variations peuvent présenter des écarts non significatifs par rapport aux valeurs reportées.
A l'occasion de la publication des résultats du premier semestre 2020, Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et Co-Directeur Général de JCDecaux, a déclaré :
« Pendant la période de confinement lié à la Covid-19, la baisse historique temporaire des audiences urbaines et de transport ainsi que les graves incertitudes économiques inhérentes à cette crise ont amené les entreprises à immédiatement réagir et à réduire leurs investissements publicitaires dans une proportion sans précédent. Depuis les mesures de confinement levées, les audiences urbaines ont commencé à se redresser progressivement dans le Mobilier Urbain et dans l'Affichage alors que les audiences Transport demeurent encore très en retrait, notamment en aéroports.
Le chiffre d'affaires publicitaire n'a pour l'instant pas suivi le même rythme de reprise et nous constatons une différence importante entre les niveaux d'audience, qui sont dans certaines zones géographiques proches de ceux d'avant la Covid-19, et les niveaux de chiffre d'affaires qui ne reflètent pas encore la dynamique positive de retour des audiences urbaines.
Le chiffre d'affaires de notre Groupe recule de 766,9 millions d'euros pour atteindre 1 075,4 millions d'euros avec une baisse du chiffre d'affaires organique ajusté de -40,8 %, principalement au 2ème trimestre 2020 (-63,4%). Notre marge opérationnelle au 1er semestre 2020 diminue significativement à -61,8 millions d'euros. Si le Groupe a démarré l'année positivement, principalement dans le Mobilier Urbain (+3,9 % à fin février), sa performance a été sévèrement affectée par la pandémie de la Covid-19 à partir de mars. Des mesures immédiates et ciblées ont été prises sur les leviers opérationnels et financiers pour atténuer cette baisse et préserver notre cash, notamment, des ajustements de loyers, une gestion très rigoureuse des coûts, une réduction des investissements, un contrôle strict du besoin en fonds de roulement et l'annulation du dividende.
Notre chiffre d'affaires digital représente désormais 24,0 % du chiffre d'affaires du Groupe, en hausse de +10pb par rapport à la même période l'année dernière. Après une solide performance au 1er trimestre 2020, le chiffre d'affaires digital a diminué au 2ème trimestre 2020, pour afficher au 1er semestre 2020 une baisse de -41,3 %.
Communiqué financier des résultats du 1er semestre 2020
Nous avons continué à renforcer notre position de leader mondial en finalisant l'acquisition d'une participation minoritaire dans Clear Media Limited au sein d'un consortium d'investisseurs (dont Han Zi Jing, Président Directeur Général de Clear Media, Antfin (Hong Kong) Holding Limited et China Wealth Growth Fund III L.P.). Cette décision stratégique, conjuguée à la croissance structurelle à long terme de l'industrie de la communication extérieure en Chine permettra au Groupe de sortir de cette crise dans une position renforcée.
JCDecaux a obtenu la note maximale de AAA dans le classement « Responsabilité Sociale des Entreprises » de l'agence de notation Morgan Stanley Capital International (MSCI) pour la troisième année consécutive. Ce classement confirme la solidité des pratiques RSE et de la Stratégie Développement Durable déployée par JCDecaux depuis de nombreuses années et témoigne de sa résilience à long terme aux risques environnementaux, sociétaux et de gouvernance.
En ce qui concerne l'avenir, le marché mondial de la publicité demeure très volatile avec une faible visibilité. Compte tenu du risque de nouvelles vagues de la Covid-19 et de la mise en place de nouveaux confinements localement, donner une perspective pour le 3ème trimestre 2020 reste très difficile.
Enfin, je tiens à remercier l'ensemble de nos équipes dans le monde. Nos collaborateurs ont fait preuve d'un comportement exemplaire, d'un engagement et d'une solidarité hors du commun, dont des baisses de salaire, malgré les défis auxquels ils ont pu être confrontés, professionnellement et personnellement, tant pendant qu'après les périodes de confinement.
Dans un paysage des media de plus en plus fragmenté et de plus en plus digital, la communication extérieure et la communication extérieure digitale renforcent leur attractivité. En tant qu'entreprise de communication extérieure mondiale la plus digitalisée alliée à une nouvelle plateforme de vente à l'audience alimentée en données qualitatives, à notre portefeuille bien diversifié, à notre faculté à remporter de nouveaux contrats, à la solidité de notre structure financière et à la qualité de nos équipes dans le monde, nous considérons que nous sommes bien placés pour bénéficier du rebond. »
Le chiffre d'affaires ajusté du premier semestre 2020 est en baisse de -41,6 % à 1 075,4 millions d'euros contre 1 842,3 millions d'euros au premier semestre 2019. En base organique (i.e. en excluant l'impact négatif lié à la variation des taux de change et l'effet négatif lié aux variations de périmètre), le chiffre d'affaires ajusté est en diminution de - 40,8 %. La croissance du chiffre d'affaires publicitaire organique ajusté, hors ventes, locations et contrats d'entretien de mobilier urbain et de supports publicitaires, est de -42,4 % au premier semestre 2020.
Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires ajusté a baissé de -64,9 % à 351,9 millions d'euros, soit une croissance organique de -63,4 % par rapport au deuxième trimestre 2019. Le chiffre d'affaires publicitaire ajusté, hors ventes, locations et contrats d'entretien de mobilier urbain et de supports publicitaires, a décru de -65,7 % en organique au deuxième trimestre 2020.
| S1 2020 | S1 2019 | Variation 20/19 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| m€ | T1 | T2 | S1 | T1 | T2 | S1 | T1 | T2 | S1 |
| Mobilier Urbain | 325,5 | 154,4 | 479,9 | 344,3 | 446,3 | 790,6 | -5,5% | -65,4% | -39,3% |
| Transport | 281,7 | 141,2 | 423,0 | 368,0 | 409,0 | 777,0 | -23,4% | -65,5% | -45,6% |
| Affichage | 116,3 | 56,3 | 172,6 | 127,7 | 147,0 | 274,7 | -9,0% | -61,7% | -37,2% |
| Total | 723,6 | 351,9 | 1 075,4 | 840,0 | 1 002,3 | 1 842,3 | -13,9% | -64,9% | -41,6% |
| Variation 20/19 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| T1 | T2 | S1 | |||
| Mobilier Urbain | -5,0% | -64,9% | -38,8% | ||
| Transport | -23,8% | -62,6% | -44,2% | ||
| Affichage | -9,5% | -61,1% | -37,1% | ||
| Total | -13,9% | -63,4% | -40,8% |
(a) A périmètre et taux de change constants
| m€ | S1 2020 | S1 2019 | Croissance publiée |
Croissance organique(a) |
|---|---|---|---|---|
| Asie-Pacifique | 303,2 | 538,6 | -43,7% | -41,5% |
| Europe(b) | 283,9 | 472,9 | -40,0% | -40,6% |
| France | 189,2 | 300,6 | -37,1% | -37,1% |
| Reste du Monde | 108,2 | 208,3 | -48,0% | -44,5% |
| Royaume-Uni | 98,5 | 171,9 | -42,7% | -42,7% |
| Amérique du Nord | 92,5 | 150,0 | -38,3% | -39,8% |
| Total | 1 075,4 | 1,842,3 | -41,6% | -40,8% |
(a) A périmètre et taux de change constants
(b) Hors France et Royaume-Uni
Merci de noter que les commentaires ci-dessous, relatifs aux zones géographiques, concernent l'évolution du chiffre d'affaires organique.
Le chiffre d'affaires ajusté du premier semestre 2020 est en baisse de -39,3 % à 479,9 millions d'euros, -38,8 % en organique, significativement impacté par la pandémie de la Covid-19. La pandémie a touché toutes les régions à des degrés divers, en fonction de la durée des confinements. Le Reste du Monde et l'Amérique du Nord sont les zones géographiques les plus impactées.
Au premier semestre, le chiffre d'affaires publicitaire organique ajusté, hors ventes, locations et contrats d'entretien de mobilier urbain, diminue de -41,7 % comparé au premier semestre 2019.
Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires ajusté a baissé de -65,4 % à 154,4 millions d'euros, soit une croissance organique de -64,9 % par rapport au deuxième trimestre de l'année dernière. Le Royaume-Uni et le Reste du Monde sont les régions les plus touchées. Alors que l'Amérique du Nord était positive au premier trimestre 2020, la région est devenue significativement négative au deuxième trimestre 2020.
Le chiffre d'affaires publicitaire organique ajusté, hors ventes, locations et contrats d'entretien de mobilier urbain, a décru de -69,1 % au deuxième trimestre 2020 par rapport au deuxième trimestre 2019.
Le chiffre d'affaires ajusté du premier semestre 2020 est en baisse de -45,6 % à 423,0 millions d'euros, -44,2 % en organique, significativement impacté par la pandémie de la Covid-19, reflétant une baisse significative des trafics passagers aériens et des usagers dans les systèmes de transport terrestres. L'Europe (incluant la France et le Royaume-Uni) et le Reste du Monde sont les régions les plus impactées.
Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires ajusté diminue de -65,5 % à 141,2 millions d'euros, soit une croissance organique de -62,6 % par rapport au deuxième trimestre de l'année dernière. L'Asie-Pacifique est la géographie la moins touchée.
Le chiffre d'affaires ajusté du premier semestre 2020 baisse de -37,2 % à 172,6 millions d'euros, -37,1 % en organique, significativement impacté par la pandémie de la Covid-19. La pandémie a impacté toutes les régions à des degrés divers, en fonction de la durée des confinements. Le Royaume-Uni et l'Amérique du Nord sont les régions les plus touchées, malgré une performance positive à deux chiffres en Amérique du Nord au premier trimestre 2020.
Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires ajusté diminue de -61,7 % à 56,3 millions d'euros. En organique, le chiffre d'affaires ajusté baisse de -61,1 % comparé à la même période l'année dernière.
La pandémie de la Covid-19 avec ses mesures de confinement a eu un impact considérable sur notre activité et nos marges par segment. Bien que les mesures prises par le Groupe pour flexibiliser sa structure de coûts aient permis d'absorber 52 % de la baisse de chiffre d'affaires, au premier semestre 2020, la marge opérationnelle ajustée du Groupe diminue de -120,2 % à -61,8 millions d'euros contre 306,4 millions d'euros au premier semestre 2019. La marge opérationnelle ajustée représente -5,7 % du chiffre d'affaires, soit 2 230 points de base de moins que l'année dernière.
| S1 2020 | S1 2019 | Variation 20/19 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| m€ | % du CA | m€ | % du CA | Variation (%) |
Taux de marge (pb) |
|
| Mobilier Urbain | (20,6) | -4,3% | 176,1 | 22,3% | -111,7% | -2 660pb |
| Transport | (11,3) | -2,7% | 107,2 | 13,8% | -110,5% | -1 650pb |
| Affichage | (30,0) | -17,4% | 23,1 | 8,4% | -229,7% | -2 580pb |
| Total | (61,8) | -5,7% | 306,4 | 16,6% | -120,2% | -2 230pb |
Mobilier Urbain : Au premier semestre 2020, la marge opérationnelle ajustée diminue de -111,7 % à -20,6 millions d'euros. En pourcentage du chiffre d'affaires, la marge opérationnelle ajustée baisse de -2 660 points de base à -4,3 % par rapport au premier semestre 2019.
Transport : Au premier semestre 2020, la marge opérationnelle ajustée diminue de -110,5 % à -11,3 millions d'euros. En pourcentage du chiffre d'affaires, la marge opérationnelle ajustée baisse de -1 650 points de base à -2,7 % par rapport au premier semestre 2019.
Affichage : Au premier semestre 2020, la marge opérationnelle ajustée diminue de -229,7 % à -30,0 millions d'euros. En pourcentage du chiffre d'affaires, la marge opérationnelle ajustée baisse de -2 580 points de base à -17,4 % par rapport au premier semestre 2019.
Au premier semestre 2020, le résultat d'exploitation ajusté avant charges de dépréciation diminue de -289,9 %, et s'établit à -258,5 millions d'euros, contre 136,1 millions d'euros au premier semestre 2019. Il représente -24,0 % du chiffre d'affaires, soit 3 140 points de base de moins qu'au premier semestre 2019 (7,4 %). La baisse est principalement due à la détérioration de la marge opérationnelle et, dans une moindre mesure, à l'augmentation des dotations aux amortissements et provisions, nets des reprises, en ligne avec nos investissements liés aux gains de nouveaux contrats significatifs et au digital au cours des 2 dernières années, ainsi que les actifs incorporels issus de l'allocation du prix d'achat d'APN Outdoor réalisée au deuxième semestre 2019. La consommation de pièces détachées de maintenance au premier semestre 2020 évolue en ligne avec la baisse d'activité.
Une dépréciation des actifs corporels et incorporels de -14,0 millions d'euros et une reprise de provisions pour perte à terminaison de +1,4 millions d'euros ont été comptabilisées au premier semestre 2020 (une dépréciation des actifs corporels et incorporels de -0,1 million d'euros et une reprise de provisions pour perte à terminaison de +3,2 millions d'euros avaient été comptabilisées au premier semestre 2019). Une charge de dépréciation sur le goodwill de - 48,0 millions d'euros a été enregistrée au premier semestre 2020 en lien avec l'activité Affichage dans le Reste du Monde alors qu'aucune charge de dépréciation ne l'avait été au premier semestre 2019.
Le résultat d'exploitation ajusté après charges de dépréciation est en baisse de -329,3 % à -319,2 millions d'euros comparé à 139,2 millions d'euros au premier semestre 2019.
Au premier semestre 2020, les charges d'intérêts sur la dette de loyer IFRS 16, sont de -68,3 millions d'euros contre - 83,3 millions d'euros au premier semestre 2019, une variation de 15,0 millions d'euros, venant principalement de l'effet mécanique de l'avancement des contrats.
Au premier semestre 2020, les autres charges financières nettes, hors IFRS 16 sont de -14,2 millions d'euros contre - 12,7 millions d'euros au premier semestre 2019, cette variation limitée à -1,5 million d'euros correspondant principalement aux charges financières en lien avec l'émission obligataire d'1 milliard d'euros en avril 2020.
Au premier semestre 2020, le résultat des sociétés mises en équivalence est de -14,6 millions d'euros, en baisse par rapport au premier semestre 2019 (à 38,4 millions d'euros), leur activité ayant été négativement impactée par la pandémie de la Covid-19.
Au premier semestre 2020, le résultat net part du Groupe avant charges de dépréciation diminue de -313,8 % et s'établit à -199,0 millions d'euros, contre 93,1 millions d'euros au premier semestre 2019, en raison des impacts détaillés précédemment et à un impact fiscal positif de 43,8 millions d'euros en ligne avec le résultat avant impôt négatif.
Après l'impact des charges de dépréciation, le résultat net part du Groupe diminue de -365,6 % à -254,9 millions d'euros comparé à 96,0 millions d'euros au premier semestre 2019.
Au premier semestre 2020, les investissements nets ajustés (acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles, nettes des cessions) ont été significativement ajustés à la baisse de -38,1 % de 136,6 millions d'euros au premier semestre 2019 à 84,5 millions d'euros. Les investissements pour poursuivre la digitalisation dans les emplacements premium et pour déployer notre plateforme de vente programmatique ont été maintenus.
Au premier semestre 2020, le cash-flow disponible ajusté est de 69,5 millions d'euros comparé à -7,8 millions d'euros au premier semestre 2019, malgré une baisse de nos flux opérationnels. Cette hausse est principalement due à une baisse significative de nos besoins en fonds de roulement avec une gestion serrée des encaissements et des paiements, et à une diminution des investissements sur la période.
Le 25 mars 2020, JCDecaux a annoncé le retrait de sa proposition de dividende au titre de l'exercice 2019 afin de renforcer sa liquidité et son bilan, ainsi que sa flexibilité financière en réponse à la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de la Covid-19.
La dette nette au 30 juin 2020 est en baisse par rapport à 1 316,2 millions d'euros au 30 juin 2019 à 1 178,6 millions d'euros grâce à des mesures prises par le Groupe pour compenser la baisse de chiffre d'affaires et pour préserver le cash.
Les droits d'usage, IFRS 16 au 30 juin 2020 sont de 3 543,2 millions d'euros comparés à 3 958,5 millions d'euros au 31 décembre 2019, soit une baisse principalement liée à l'amortissement des droits d'utilisation au cours de la période nette des droits d'usage des nouveaux contrats et renouvellements.
Les dettes de loyers, IFRS 16 ont baissé de -440,4 millions d'euros, passant de 4 596,5 millions d'euros au 31 décembre 2019 à 4 156,1 millions d'euros au 30 juin 2020, la baisse des dettes de loyers correspondant à des loyers payés et renégociés au cours de la période.
La norme IFRS 11, applicable depuis le 1er janvier 2014, conduit à retenir la méthode de la mise en équivalence des sociétés sous contrôle conjoint.
La norme IFRS 16, applicable depuis le 1er janvier 2019, conduit à reconnaitre au bilan, pour les contrats de location, une dette de location pour les loyers fixes contractuels en contrepartie d'un droit d'usage à l'actif amorti sur la durée du contrat. Au compte de résultat, la charge de loyer fixe est remplacée par l'amortissement de l'actif en résultat d'exploitation, sous la marge opérationnelle, et une charge d'intérêt sur la dette de loyer en résultat financier, sous le résultat d'exploitation. La norme IFRS 16 est sans impact sur les paiements cash mais le remboursement du principal de la dette de loyer est classé en flux de financement.
Toutefois, afin de refléter la réalité opérationnelle du Groupe et la lisibilité de notre performance, les données opérationnelles du reporting de gestion opérationnelle du Groupe, sur lequel s'appuient les dirigeants pour suivre l'activité, allouer les ressources et mesurer la performance continuent :
• D'intégrer proportionnellement les données opérationnelles des sociétés sous contrôle conjoint ;
• D'exclure l'impact IFRS 16 sur nos contrats de location « core business » (contrats de location d'emplacements destinés à des structures publicitaires hors contrats de location immobilière et de véhicules).
Pour le compte de résultat, il s'agit de tous les agrégats jusqu'au résultat d'exploitation. Pour le tableau de flux de trésorerie, il s'agit de tous les agrégats jusqu'au cash-flow disponible.
En conséquence, conformément à IFRS 8, l'information sectorielle intégrée aux états financiers est en ligne avec cette information interne, et la communication financière externe du Groupe s'appuie donc sur cette information financière opérationnelle. L'information financière et les commentaires sont donc basés sur des données « ajustées », comparables aux données historiques, qui sont systématiquement réconciliées avec les états financiers IFRS.
Au premier semestre 2020, les impacts des normes IFRS 11 et IFRS 16 sur nos agrégats ajustés sont de :
Une réconciliation complète entre les données ajustées et les données IFRS est disponible page 10 de ce communiqué.
Ce communiqué peut contenir certaines déclarations de nature prévisionnelle. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Bien que la Société estime que ces déclarations reposent sur des hypothèses raisonnables à la date de publication du présent communiqué, elles sont par nature soumises à des risques et incertitudes, pouvant donner lieu à un écart entre les chiffres réels et ceux indiqués ou induits dans ces déclarations.
Ces risques et incertitudes incluent notamment les risques décrits dans le document de référence déposé par la Société auprès de l'Autorité des Marchés Financiers.
Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières de la Société peuvent obtenir copie de ce document de référence auprès de l'Autorité des Marchés Financiers sur le site web www.amf-france.org ou directement auprès de la Société sur le site www.jcdecaux.com.
La Société n'a pas l'obligation et ne prend pas l'engagement de mettre à jour ou de réviser les déclarations de nature prévisionnelle.
Direction de la Communication : Agathe Albertini 01 30 79 34 99 – [email protected]
Relations Investisseurs : Arnaud Courtial 01 30 79 79 93 – [email protected]
Communiqué financier des résultats du 1er semestre 2020
La croissance organique du Groupe correspond à la croissance du chiffre d'affaires ajusté hors effet de change et variation de périmètre. L'exercice de référence est inchangé par rapport aux données publiées, et la croissance organique est calculée en appliquant les taux de change moyens de l'exercice précédent au chiffre d'affaires de l'exercice en cours et en prenant en compte les variations de périmètre prorata temporis, mais en incluant les variations de chiffre d'affaires liés aux gains de nouveaux contrats et aux pertes de contrats précédemment en portefeuille.
| m€ | T1 | T2 | S1 | |
|---|---|---|---|---|
| CA ajusté 2019 | (a) | 840,0 | 1 002,3 | 1 842,3 |
| CA IFRS 2020 | (b) | 658,2 | 310,4 | 968,6 |
| Impacts IFRS 11 | (c) | 65,4 | 41,5 | 106,9 |
| CA ajusté 2020 | (d) = (b) + (c) | 723,6 | 351,8 | 1 075,4 |
| Impacts de change | (e) | 1,7 | 8,0 | 9,7 |
| CA ajusté 2020 aux taux de change 2019 |
(f) = (d) + (e) | 725,3 | 359,9 | 1 085,2 |
| Variation de périmètre | (g) | (2,3) | 7,0 | 4,7 |
| CA organique ajusté 2020 |
(h) = (f) + (g) | 723,0 | 366,8 | 1 089,8 |
| Croissance organique | (i) = (h) / (a) | -13,9% | -63,4% | -40,8% |
| m€ | Impact des taux de change au 30 juin 2020 |
|---|---|
| BRL | 4,4 |
| AUD | 3,4 |
| HKD | (1,5) |
| USD | (2,2) |
| Autres | 5,6 |
| Total | 9,7 |
| Taux de change moyen | S1 2020 | S1 2019 |
|---|---|---|
| BRL | 0,1848 | 0,2303 |
| AUD | 0,5961 | 0,6249 |
| HKD | 0,1169 | 0,1129 |
| USD | 0,9074 | 0,8851 |
Communiqué financier des résultats du 1er semestre 2020
| Compte de résultat | S1 2020 | S1 2019 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| m€ | Ajusté | Impact des sociétés sous contrôle conjoint |
Impact IFRS 16 des sociétés contrôlées (1) |
IFRS | Ajusté | Impact des sociétés sous contrôle conjoint |
Impact IFRS 16 des sociétés contrôlées (1) |
IFRS |
| Chiffre d'affaires | 1 075,4 | (106,9) | - | 968,6 | 1 842,3 | (190,9) | - | 1 651,4 |
| Charges d'exploitation nettes | (1 137,3) | 95,7 | 567,3 | (474,3) | (1 535,9) | 137,4 | 567,6 | (830,9) |
| Marge opérationnelle | (61,8) | (11,2) | 567,3 | 494,3 | 306,4 | (53,5) | 567,6 | 820,5 |
| Pièces détachées de maintenance | (12,7) | 0,4 | - | (12,2) | (17,6) | 0,6 | - | (17,0) |
| Amortissements et provisions (nets des reprises) |
(177,9) | 12,4 | (461,7) | (627,2) | (155,1) | 11,7 | (501,7) | (645,1) |
| Autres produits et charges opérationnels |
(6,1) | (0,6) | 0,2 | (6,5) | 2,4 | 0,3 | 41,8 | 44,5 |
| Résultat d'exploitation avant charges de dépréciation |
(258,5) | 1,0 | 105,9 | (151,6) | 136,1 | (40,9) | 107,7 | 202,9 |
| Charges nettes de dépréciation (2) | (60,6) | - | - | (60,6) | 3,1 | - | - | 3,1 |
| Résultat d'exploitation après charges de dépréciation |
(319,2) | 1,0 | 105,9 | (212,3) | 139,2 | (40,9) | 107,7 | 206,0 |
(1) Impact IFRS 16 sur les loyers core business des sociétés contrôlées.
(2) Y compris dépréciation de l'actif net des sociétés sous contrôle conjoint.
| Tableau de flux de trésorerie | S1 2020 | S1 2019 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| m€ | Ajusté | Impact des sociétés sous contrôle conjoint |
Impact IFRS 16 des sociétés contrôlées (2) |
IFRS | Ajusté | Impact des sociétés sous contrôle conjoint |
Impact IFRS 16 des sociétés contrôlées (1) |
IFRS |
| Flux opérationnels nets des coûts de maintenance |
(151,7) | 9,6 | 365,1 | 223,0 | 191,0 | 0,6 | 520,7 | 712,3 |
| Variation du besoin en fonds de roulement |
305,7 | (25,9) | (35,6) | 244,3 | (62,2) | (7,1) | 33,4 | (35,9) |
| Flux nets des activités opérationnelles |
154,0 | (16,3) | 329,6 | 467,3 | 128,8 | (6,5) | 554,1 | 676,4 |
| Investissements | (84,5) | 3,5 | - | (81,0) | (136,6) | 5,5 | - | (131,1) |
| Cash-flow disponible | 69,5 | (12,8) | 329,6 | 386,3 | (7,8) | (1,0) | 554,1 | 545,3 |
(1) Impact IFRS 16 sur les loyers core et non-core business des sociétés contrôlées.
En juin, JCDecaux a annoncé que sa joint-venture (JV) avec Beijing Metro Operation Co.Ltd a renouvelé et étendu le contrat d'exploitation publicitaire des 9 lignes centrales du Métro de Pékin pour 20 ans. Cette JV, dans la capitale de la Chine aux plus de 20 millions d'habitants, gère depuis son acquisition en 2006, l'exploitation publicitaire des 9 lignes centrales du métro de Pékin. À l'issue de ce renouvellement, JCDecaux aura une influence notable avec 33% de cette JV.
Par ailleurs, à Hothot (ville de 2,9 millions d'habitants et capitale de la région autonome de Mongolie Intérieure), cette JV a créé une nouvelle entité détenue à 51% par la JV, et à 49% par le métro de Hothot, pour la commercialisation exclusive des 2 premières lignes de ce métro pour 15 ans : la ligne 1 qui vient d'être inaugurée et la ligne 2 qui ouvrira au 2 ème semestre 2020.
En janvier, JCDecaux a annoncé que JCDecaux Gabon, sa filiale détenue conjointement avec le Groupe Bolloré et en partenariat avec le Fonds Gabonais d'Investissements Stratégiques (FGIS), a été choisie par ADL (Aéroport de Libreville), une filiale d'Arise Infrastructure Services, pour l'exploitation publicitaire exclusive de l'aéroport international de Libreville, au Gabon (aéroport actuel et future infrastructure).
En mai, JCDecaux a annoncé que sa filiale colombienne (détenue à 75% par JCDecaux et à 25% par Caracol Television) a remporté, à la suite d'un appel d'offres, le contrat du mobilier urbain publicitaire de la capitale de la Colombie, Bogota (la plus grande ville du pays avec 11 millions d'habitants), pour 15 ans.
En janvier, JCDecaux a annoncé avoir été distingué pour son action en faveur du climat en intégrant la prestigieuse liste A dans le classement établi par le Carbon Disclosure Project (CDP), organisation internationale à but non lucratif dédiée au changement climatique, sur la base de son rapport climatique de 2018.
En mars, JCDecaux a annoncé que son Directoire, avec l'approbation de son Conseil de Surveillance, a décidé de proposer à ses actionnaires sa transformation en Société Européenne (Societas Europaea, SE), lors de la prochaine Assemblée Générale de la Société prévue le 14 mai 2020.
En mars, JCDecaux a annoncé le retrait de sa proposition de dividende au titre de l'exercice 2019 afin de renforcer sa liquidité, son bilan, qui est l'un des moins endettés de l'industrie de la Communication Extérieure, ainsi que sa flexibilité financière en réponse à la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de Covid-19.
En avril, JCDecaux a annoncé avoir placé 1 milliard d'euros d'obligations sur des maturités de 4,5 ans et 8 ans. Les marges ont été fixées à 235 et 275 points de base au-dessus du taux de swap, respectivement sur les tranches 4,5 ans et 8 ans, ce qui porte les coupons à respectivement 2,000% et 2,625%. Cette opération, qui a rencontré un franc succès avec une sursouscription de 3 fois, a été placée auprès d'investisseurs de grande qualité. Le produit de cette émission sera dédié au remboursement de dettes existantes, en particulier l'emprunt obligataire de 300 millions d'euros à échéance octobre 2020 et aux besoins généraux du groupe. Cette émission permettra également d'allonger la durée moyenne de la dette du Groupe.
En mai, JCDecaux a annoncé que le classement « Responsabilité Sociale des Entreprises » de l'agence de notation MSCI (Morgan Stanley Capital International) lui attribue la note maximale de triple A pour la troisième année consécutive. Avec ce triple A, JCDecaux se positionne dans le top 3 de la catégorie Media & Entertainment, parmi les 4% d'entreprises les mieux cotées du panel, et surpasse largement la valeur moyenne du secteur.
En mars, JCDecaux a annoncé l'acquisition d'une participation minoritaire, au travers de sa filiale JCDecaux Innovate basée à Hong-Kong, à un consortium d'investisseurs ayant constitué un véhicule ad hoc afin de soumettre une offre publique d'achat conditionnelle pour acquérir la totalité des actions émises composant le capital de Clear Media Limited, cotée sur le Hong Kong Stock Exchange.
Le prix de l'offre de 7,12 dollars hongkongais par action représente un montant total de 3 857 millions de dollars hongkongais pour l'ensemble des actions de Clear Media, dont 23%, soit 887 millions de dollars hongkongais, seront financés par JCDecaux.
Le consortium est composé de M. Han Zi Jing, Président Directeur Général de Clear Media à hauteur de 40%, Antfin (Hong Kong) Holding Limited à hauteur de 30%, JCDecaux à hauteur de 23% et China Wealth Growth Fund III à hauteur de 7%.
L'offre, encore en cours au 30 juin 2020, a été clôturée le 13 juillet 2020. A l'issue de cette offre, le pourcentage de détention de Clear Media par le consortium est de 88,2%.
En février, JCDecaux a invité la République Tchèque à engager des discussions. Il s'agit de la première étape de la procédure d'arbitrage initiée en application des traités bilatéraux d'investissement conclus entre la France, l'Autriche et la République Tchèque en 1990.
Pour mémoire, JCDecaux, par l'intermédiaire de sa filiale autrichienne Gewista, détient une participation de 70% dans la société RENCAR, anciennement filiale à 100 % de la société des transports publics de la ville de Prague (Dopravní podnik hl. m. Prahy; « DPP »), rachetée par JCDecaux en 2001. DPP et RENCAR avaient conclu un contrat de location en 1997. JCDecaux s'était acquitté de la valeur de ce contrat de location en faisant l'acquisition des parts, DPP s'étant engagée à maintenir le contrat de location.
Après 18 ans d'une collaboration fructueuse, DPP a subitement fait volte-face et souhaite annuler le contrat de location de 1997 pour une raison pour le moins absurde : le contrat serait « trop vague ». En première instance, un tribunal praguois s'est rangé à cet avis, bien que le contrat de location ait été mis en œuvre et reconduit de nombreuses fois depuis 1997, soit 22 ans, et que DPP soit dans l'obligation de maintenir ce contrat de location. Cette décision fait actuellement l'objet d'un appel. Néanmoins, DPP a d'ores et déjà autorisé des tierces parties à faire usage de ses espaces publicitaires et en a refusé l'accès à RENCAR rétroactivement, à compter du 1 er décembre 2019.
En conséquence, JCDecaux fait appel à la justice pour demander 40 millions d'euros à date, en réparation du préjudice établi.
A l'occasion de la publication des résultats du premier semestre 2020, Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et Co-Directeur Général de JCDecaux, a déclaré :
« En ce qui concerne l'avenir, le marché mondial de la publicité demeure très volatile avec une faible visibilité. Compte tenu du risque de nouvelles vagues de la Covid-19 et de la mise en place de nouveaux confinements localement, donner une perspective pour le 3ème trimestre 2020 reste très difficile. »
Transactions avec les parties liées
Le paragraphe 7 de l'« Annexe aux comptes consolidés intermédiaires résumés » en page 32 rend compte des transactions avec les parties liées.
Facteurs de risques
Le Groupe est confronté à un ensemble de risques internes et externes susceptibles d'affecter la réalisation de ses objectifs, son activité ou sa situation financière.
Le Groupe hiérarchise chacun des risques identifiés puis les regroupe autour de 6 grandes familles de risque, dans lesquelles se retrouvent notamment les risques majeurs traités au titre de la Déclaration de Performance Extra-Financière.
Les principaux risques de l'entreprise sont présentés dans le graphique ci-dessous et détaillés ci-dessous :
Le Groupe a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats (ou sur sa capacité à réaliser ses objectifs) et considère que ceux présentés sont les plus significatifs.
Dans cette famille, le Groupe a identifié les risques relatifs à l'éthique des affaires à diverses étapes de la chaîne de valeurs : dans les relations avec ses clients (annonceurs, agences notamment), avec ses mandants (villes, collectivités territoriales, sociétés gestionnaires de transport notamment) ou avec ses fournisseurs.
Le principal risque relatif à cette famille est un risque traité au titre de la Déclaration de Performance Extra Financière : Risques liés à la réputation du Groupe et au non-respect de l'éthique des affaires.
L'activité du Groupe est en effet très fortement liée à la qualité et l'intégrité des relations entretenues avec ses mandants (villes, collectivités territoriales, sociétés gestionnaires de transport…). La réputation du Groupe et son historique en matière d'intégrité sont des éléments essentiels à son activité et, en particulier, à son accès aux différents marchés publics et privés. La conduite éthique des affaires est aussi un enjeu important permettant de préserver la pérennité des relations avec les clients annonceurs et les partenaires du Groupe, et de maintenir sa réputation d'excellence sur le marché. JCDecaux est enfin particulièrement vigilant au respect de l'éthique des affaires dans le cadre des opérations de croissance externe, notamment dans les pays considérés comme sensibles sur le plan de la corruption.
Le Groupe a consigné, dès 2001, dans une Charte Ethique, les principes et règles éthiques à respecter dans la conduite des affaires du Groupe. Cette Charte Ethique fait l'objet d'une large diffusion auprès de l'ensemble des sociétés et des collaborateurs du Groupe.
Plusieurs risques majeurs traités au titre de la Déclaration de Performance Extra Financière se retrouvent dans cette famille :
Le Groupe JCDecaux est présent dans plus de 80 pays et 24 % des ETP du Groupe se situent dans des pays n'ayant pas ratifié l'ensemble des Conventions Fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail. Pour autant, l'ensemble des collaborateurs du Groupe doivent bénéficier du respect de leurs droits humains fondamentaux, comme énoncé dans la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales de JCDecaux.
JCDecaux a mis en place un processus spécifique visant à déployer son Corpus de Chartes et assurer un socle de droits fondamentaux pour l'ensemble de ses collaborateurs.
Les fournisseurs sont au cœur des processus qualité du Groupe. JCDecaux a fait le choix de confier la production de ses produits et solutions à des tiers de confiance. Une partie de ces fournisseurs est située dans des pays n'ayant pas ratifié l'ensemble des Conventions Fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail. Pour autant, JCDecaux demande à ses fournisseurs de se conformer à ces standards internationaux à travers son Code de Conduite Fournisseurs dont il exige la ratification.
JCDecaux a mis en place un processus spécifique visant à déployer son Corpus de Chartes et assurer un socle de droits fondamentaux pour l'ensemble de ses collaborateurs » ainsi que pour ses sous-traitants.
A l'ère du digital et de la connectivité, la donnée est au cœur des métiers de JCDecaux. Dans le cadre des activités et services délivrés par le Groupe (accès Wi-Fi, Vélos en Libre-Service, relations commerciales, organisation d'évènements, sites Internet, etc.), JCDecaux est amené à collecter et à traiter des données à caractère personnel relatives à des milliers de personnes extérieures au Groupe. Il est de sa responsabilité de garantir à chacune d'entre elles la protection de sa vie privée et de ses données à caractère personnel ainsi que l'exercice des droits dont elle bénéficie, dans le respect des réglementations applicables.
Afin de réduire le risque associé au traitement non responsable ou à la violation de ces informations, JCDecaux s'est doté d'une gouvernance et d'une politique en matière de protection des données personnelles. Ce dispositif a encore été renforcé avec l'entrée en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données :
D'un point de vue général concernant la famille « conformité aux lois et à la règlementation », le marché de la communication extérieure est réglementé au niveau local et national, dans la plupart des pays dans lesquels le Groupe est présent, en ce qui concerne :
Par son activité, le Groupe peut être plus ou moins exposé à des risques financiers (notamment le risque de liquidité et de financement, le risque de taux d'intérêt, le risque de change et les risques induits par la gestion financière, en particulier le risque de contrepartie). Le principal risque identifié sur cette famille est le Risque lié à la conjoncture économique.
En cas de récession mondiale, le secteur de la publicité et de la communication est susceptible de subir plus fortement les variations d'activité du fait d'une possible réduction générale du budget communication des annonceurs.
Le Groupe doit en outre faire face au caractère cyclique du marché de la publicité. Notre secteur d'activité est fortement lié à l'évolution du PIB des pays dans lesquels le Groupe est présent. Une accélération ou un ralentissement significatif
Facteurs de risques
de l'activité économique d'un pays peut impacter substantiellement le niveau d'activité, et donc le chiffre d'affaires du Groupe.
La présence du Groupe sur des marchés géographiquement diversifiés permet de minimiser les effets d'une éventuelle baisse générale du secteur du fait de réactions disparates et décalées des marchés des pays dans lesquels il est implanté.
La Direction Générale et la Direction financière du Groupe demeurent particulièrement attentives aux structures de coûts et adoptent des plans d'action pour maintenir le niveau de rentabilité du Groupe.
Par son activité, le Groupe peut être confronté à plusieurs risques stratégiques (notamment la dépendance à l'égard des dirigeants, l'attractivité de la marque employeur ou la capacité à adresser les changements de business model).
Les 2 principaux risques concernant cette famille sont les suivants :
Présent dans 80 pays, JCDecaux opère du digital dans 47 d'entre eux par l'intermédiaire de près de 30 000 mobiliers actifs. Pour le Groupe, toute tentative externe ou interne d'accéder aux écrans numériques de ces mobiliers dans le but de diffuser des messages non contrôlés est un risque majeur, susceptible d'impacter ses résultats comme d'affecter sa réputation et sa capacité à proposer une offre numérique crédible aux clients annonceurs. Avec des effets d'autant plus graves que les messages diffusés sont offensants et néfastes. Dans un contexte de numérisation croissante des activités, la sécurisation de l'accès au réseau, aux systèmes informatiques et aux données du Groupe est une priorité afin de protéger la valeur de l'entreprise.
JCDecaux a mis en place depuis plusieurs années une politique IT complète pour se prémunir du risque de tentatives de piratage de son contenu numérique. Sous la responsabilité Corporate de la Direction des Infrastructures, une politique robuste de sécurité informatique a été mise en place, avec le déploiement de principes d'architecture, d'un outil de monitoring, de procédures, de plans d'action et d'une batterie d'outils (contrôles, tests de vulnérabilité…) pour assurer la sécurité digitale pour couvrir l'ensemble des risques identifiés.
Le Groupe s'appuie sur des systèmes d'information complexes supportant ses activités commerciales, industrielles et de gestion. Les principaux risques sont liés à l'intégrité et au maintien de la capacité opérationnelle de ces systèmes.
Les systèmes d'informations du Groupe font l'objet de protections à plusieurs niveaux : les centres informatiques sont sécurisés, les accès aux logiciels contrôlés, les systèmes d'affichage audités. Ces protections concernent notamment la plateforme informatique en charge de la préparation et de la diffusion des campagnes publicitaires digitales. Cette plateforme s'appuie sur un réseau privé et est opérée par les équipes JCDecaux conformément à des règles strictes de contrôle et d'audit de bout en bout des accès. Elle est surveillée 24h/24 et 7j/7 afin de détecter puis de traiter en temps réels les éventuelles anomalies de fonctionnement. Par ailleurs, des plans de reprise d'activité visant à garantir la continuité des opérations du Groupe sont testés plusieurs fois par an. En outre, afin d'améliorer de façon continue la sécurité des systèmes informatiques et limiter les conséquences d'éventuels disfonctionnements sur les métiers du Groupe, les différents risques (sinistre affectant les centres informatiques, défaillance d'équipements, de moyens en télécommunication, manquements aux règles de sécurité, erreurs humaines, …) sont régulièrement évalués. Ces évaluations donnent lieu au renforcement des moyens mis en place et/ou au développement de nouvelles protections permettant d'améliorer la lutte contre les tentatives d'intrusion, la divulgation d'informations confidentielles, la perte ou l'altération de données, la perte de traçabilité, etc.
Dans cette famille, le Groupe a identifié les risques opérationnels liés à ces différentes activités (notamment lors de la vente d'espaces publicitaires ou lors des activités d'affichage, d'entretien et de maintenance).
Le principal risque relatif à cette famille est un risque traité au titre de la Déclaration de Performance Extra Financière : Risques liés à la Santé Sécurité des collaborateurs et sous-traitants.
JCDecaux réunit plus de 400 métiers différents, de la conception du mobilier urbain à la commercialisation des espaces publicitaires, en passant par l'entretien et la maintenance des mobiliers et dispositifs publicitaires. Le personnel opérationnel et de terrain, qui représente environ 51 % de l'effectif total du Groupe en 2019, est plus exposé aux risques d'accidents et incidents, de par ses activités. Ces dernières peuvent inclure le travail en hauteur, l'usage d'électricité ou la proximité d'équipement électriques, la conduite routière ou la proximité de routes ou voies ferrées, le travail dans des lieux où la « concentration » du public est forte (aéroports, gares, métros, trottoirs…).
JCDecaux a mis en place une Politique Santé-Sécurité Groupe.
Cette famille regroupe l'ensemble des risques liés à des catastrophes naturelles ou liés à des facteurs externes d'ordre social ou politique ou épidémiologique : en effet, du fait de son implantation dans de très nombreux pays, le Groupe peut par exemple subir les effets d'une période d'instabilité économique ou politique.
Rapport d'activité du 1er semestre 2020
La crise relative à la Covid-19, du fait notamment de sa forte prévalence en Chine et à Hong Kong à partir de février 2020 puis de son expansion dans plusieurs géographies du Groupe à partir de mars 2020, notamment en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique Latine, impacte significativement le Groupe, en termes de sécurité de ses collaborateurs, d'organisation de sa Supply Chain, d'audience et au final de performances commerciales.
Pendant la période de confinement lié à la Covid-19, les entreprises ont immédiatement réagi et réduit leurs investissements publicitaires dans une proportion sans précédent à l'image de la baisse historique temporaire des audiences urbaines ainsi que des graves incertitudes économiques. Depuis les mesures de confinement levées, les audiences urbaines ont commencé à se redresser progressivement dans le Mobilier Urbain et dans l'Affichage alors que les audiences Transport demeurent encore très en retrait, notamment en aéroports.
Le chiffre d'affaires publicitaire n'a pour l'instant pas suivi le même rythme de reprise et nous constatons une différence importante entre les niveaux d'audience, qui sont dans certaines zones géographiques proches de ceux d'avant la Covid-19, et les niveaux de chiffre d'affaires qui ne reflètent pas encore la dynamique positive de retour des audiences urbaines.
Ainsi, le Groupe a dû prendre une série de mesures, dans le cadre d'un plan de continuité des affaires, de façon d'une part à protéger la santé et la sécurité de ses collaborateurs, mais d'autre part à assurer, dans la mesure du possible, les engagements pris vis-à-vis de ses annonceurs et de ses mandants.
Alors que la santé et la sécurité de nos collaborateurs demeurent notre priorité absolue, nous avons mis en œuvre des mesures supplémentaires pour atténuer l'impact négatif de cette crise, notamment une réduction des dépenses discrétionnaires et des investissements ainsi que l'introduction de mesures d'activité partielle, la réduction des heures de travail des collaborateurs et des réductions volontaires de salaire. Toutes les parties prenantes démontrent leur soutien pendant cette crise sans précédent, et nous nous félicitons de la décision rapide de certains aéroports, villes et autorités de transport dans le monde d'aider les concessionnaires. Cela inclut, par exemple, un ajustement des minimum garantis, l'ajustement de la base de calcul du loyer et / ou du pourcentage de partage des revenus.
Pour le second semestre 2020, le Groupe reste soumis aux facteurs de risques habituels et propres à son activité tels que décrit ci-dessus.
| En millions d'euros | 30/06/2020 | 31/12/2019 | |
|---|---|---|---|
| Goodwill | 1 691,4 | 1 779,0 | |
| Autres immobilisations incorporelles | 560,7 | 612,5 | |
| Immobilisations corporelles | 1 299,2 | 1 394,7 | |
| Droits d'utilisation | § 4.2 | 3 543,2 | 3 958,5 |
| Titres mis en équivalence | 438,6 | 452,3 | |
| Autres actifs financiers | § 4.3 | 176,7 | 75,8 |
| Instruments financiers dérivés | § 4.6 | 0,0 | 0,1 |
| Impôts différés actif | 142,2 | 122,7 | |
| Créances d'impôts sur les sociétés | 0,9 | 1,4 | |
| Autres créances | 3,6 | 17,1 | |
| ACTIFS NON COURANTS | 7 856,6 | 8 414,1 | |
| Autres actifs financiers | § 4.3 | 3,6 | 4,5 |
| Stocks | 223,7 | 175,1 | |
| Instruments financiers dérivés | § 4.6 | 3,1 | 1,1 |
| Clients et autres débiteurs | § 4.4 | 666,9 | 1 021,5 |
| Créances d'impôts sur les sociétés | 46,2 | 34,5 | |
| Actifs financiers de trésorerie | § 4.6 | 58,3 | 83,5 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | § 4.6 | 1 742,2 | 149,8 |
| ACTIFS COURANTS | 2 743,9 | 1 470,0 | |
| TOTAL DES ACTIFS | 10 600,4 | 9 884,1 |
31/12/2019
| Capital | 3,2 | 3,2 | |
|---|---|---|---|
| Primes | 608,5 | 608,5 | |
| Réserves consolidées | 1 773,1 | 1 510,2 | |
| Résultat net part du Groupe | -254,9 | 265,5 | |
| Autres éléments des capitaux propres | -242,2 | -155,9 | |
| CAPITAUX PROPRES ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE |
1 887,7 | 2 231,5 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 11,7 | 36,8 | |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES | § 4.5 | 1 899,4 | 2 268,3 |
| Provisions | 344,7 | 360,1 | |
| Impôts différés passif | 104,2 | 132,1 | |
| Dettes financières | § 4.6 | 2 183,3 | 753,1 |
| Dettes sur engagements de rachat de minoritaires | § 4.7 | 105,0 | 104,8 |
| Dettes locatives | § 4.8 | 3 201,0 | 3 564,3 |
| Autres créditeurs | 15,2 | 22,0 | |
| Passifs d'impôt exigible | 0,0 | 0,0 | |
| Instruments financiers dérivés | § 4.6 | 0,0 | 0,0 |
| PASSIFS NON COURANTS | 5 953,5 | 4 936,5 | |
| Provisions | 54,8 | 58,3 | |
| Dettes financières | § 4.6 | 770,9 | 595,7 |
| Dettes sur engagements de rachat de minoritaires | § 4.7 | 4,6 | 4,6 |
| Instruments financiers dérivés | § 4.6 | 0,6 | 3,3 |
| Dettes locatives | § 4.8 | 955,1 | 1 032,3 |
| Fournisseurs et autres créditeurs | 895,3 | 930,7 | |
| Passifs d'impôt exigible | 39,0 | 46,9 | |
| Concours bancaires | § 4.6 | 27,3 | 7,4 |
| PASSIFS COURANTS | 2 747,6 | 2 679,3 | |
| TOTAL DES PASSIFS | 8 701,0 | 7 615,7 | |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | 10 600,4 | 9 884,1 |
Etats financiers consolidés intermédiaires résumés
| En millions d'euros | 1er semestre 2020 |
1er semestre 2019 |
|
|---|---|---|---|
| CHIFFRE D'AFFAIRES | § 4.9 | 968,6 | 1 651,4 |
| Coûts directs d'exploitation | -253,6 | -556,3 | |
| Coûts commerciaux, généraux & administratifs | -220,7 | -274,6 | |
| MARGE OPÉRATIONNELLE | § 4.10 | 494,3 | 820,5 |
| Dotations aux amortissements et provisions nettes | -639,8 | -642,0 | |
| Perte de valeur des goodwill | -48,0 | 0,0 | |
| Pièces détachées maintenance | -12,2 | -17,0 | |
| Autres produits opérationnels | 11,0 | 55,4 | |
| Autres charges opérationnelles | -17,5 | -10,9 | |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION | § 4.11 | -212,3 | 206,0 |
| Charges d'intérêts sur loyers IFRS 16 | -68,3 | -83,3 | |
| Produits financiers | 2,0 | 2,7 | |
| Charges financières | -16,4 | -17,9 | |
| Résultat financier hors IFRS 16 | -14,3 | -15,2 | |
| RÉSULTAT FINANCIER | § 4.12 | -82,7 | -98,5 |
| Impôts sur les bénéfices | § 4.13 | 43,8 | -35,2 |
| Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence | § 4.14 | -14,6 | 38,4 |
| RÉSULTAT DES ACTIVITÉS POURSUIVIES | -265,8 | 110,7 | |
| Résultat des activités abandonnées | 0,0 | 0,0 | |
| RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ | -265,8 | 110,7 | |
| - Dont Participations ne donnant pas le contrôle | § 4.15 | -10,8 | 14,7 |
| RÉSULTAT NET PART DU GROUPE | -254,9 | 96,0 | |
| Résultat de base par action (en euros) | -1,198 | 0,451 | |
| Résultat dilué par action (en euros) | -1,198 | 0,451 | |
| Nombre moyen pondéré d'actions | 212 750 443 | 212 843 450 | |
| Nombre moyen pondéré d'actions (dilué) | 212 750 443 | 212 889 680 |
| 1er semestre | 1er semestre | |
|---|---|---|
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
| RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ | -265,8 | 110,7 |
| Écarts de conversion sur les opérations faites à l'étranger (1) | -81,4 | 4,7 |
| Écarts de conversion sur les investissements nets à l'étranger | -0,8 | -0,2 |
| Couverture des flux de trésorerie | 0,2 | -0,3 |
| Impôts sur les autres éléments du résultat global reclassés ultérieurement en résultat net | 0,0 | 0,3 |
| Part des autres éléments du résultat global dans les sociétés mises en équivalence (nette d'impôt) | -5,4 | 3,9 |
| Autres éléments du résultat global reclassés ultérieurement en résultat net | -87,5 | 8,4 |
| Variation des écarts actuariels sur les régimes postérieurs à l'emploi et plafonnement des actifs | -5,0 | -9,1 |
| Impôts sur les autres éléments du résultat global non reclassés ultérieurement en résultat net | 0,8 | 2,4 |
| Part des autres éléments du résultat global dans les sociétés mises en équivalence (nette d'impôt) | -1,5 | -0,1 |
| Autres éléments du résultat global non reclassés ultérieurement en résultat net | -5,7 | -6,8 |
| Total des autres éléments du résultat global | -93,2 | 1,6 |
| RÉSULTAT GLOBAL | -358,9 | 112,3 |
| - Dont Participations ne donnant pas le contrôle | -17,7 | 15,0 |
| RÉSULTAT GLOBAL - PART DU GROUPE | -341,2 | 97,3 |
(1) Sur le premier semestre 2020, les écarts de conversion sur opérations faites à l'étranger sont principalement liés à des variations de taux de change, dont principalement -17,0 millions d'euros sur le Mexique, -14,3 millions d'euros sur le Brésil, -13,9 millions d'euros sur l'Afrique du Sud, -13,0 millions d'euros sur le Royaume-Uni et -13,0 millions d'euros sur l'Australie. Ils comprennent également le recyclage d'écarts de conversion en résultat pour - 1,3 million d'euros suite aux variations de périmètre.
Sur le premier semestre 2019, les écarts de conversion sur opérations faites à l'étranger sont principalement liés à des variations de taux de change, dont principalement +2,7 millions d'euros sur le Mexique.
Etats financiers consolidés intermédiaires résumés
| Capitaux propres attribuables aux actionnaires de la société mère | ||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres éléments des capitaux propres | ||||||||||||||
| En millions d'euros | Capital | d'émission Primes |
Actions propres |
Réserves consolidées | Couverture des flux de trésorerie |
Titres disponibles à la vente |
Réserve de conversion |
réévaluation Réserve de |
plafonnement des Ecarts actuariels / actifs |
Autres | Total Autres éléments | Total | ne donnant pas le contrôle Participations |
Total |
| Capitaux propres au 31 décembte 2018 (1) |
3,2 | 606,4 | 0,0 | 1 634,4 | 1,7 | -0,1 | -115,7 | 0,9 | -53,7 | 0,8 | -166,2 | 2 077,9 | 30,9 | 2 108,8 |
| Augmentation / Diminution de capital (2) | 1,8 | 0,0 | 1,8 | 0,4 | 2,2 | |||||||||
| Rachat d'actions propres | -1,0 | -1,0 | 0,0 | -1,0 | ||||||||||
| Distributions de dividendes | -123,4 | -123,4 | -9,6 | -133,0 | ||||||||||
| Paiements en actions | 0,1 | 0,1 | 0,0 | 0,1 | ||||||||||
| Dettes sur engagements de rachat de minoritaires (3) |
0,0 | 0,0 | 0,0 | |||||||||||
| Variations de périmètre | -0,5 | 0,4 | 0,4 | -0,1 | 2,5 | 2,4 | ||||||||
| Résultat de l'ensemble consolidé | 96,0 | 96,0 | 14,7 | 110,7 | ||||||||||
| Autres éléments du Résultat global | 8,2 | -6,9 | 1,3 | 1,3 | 0,3 | 1,6 | ||||||||
| Résultat global | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 96,0 | 0,0 | 0,0 | 8,2 | 0,0 | -6,9 | 0,0 | 1,3 | 97,3 | 15,0 | 112,3 |
| Autres | -0,1 | -0,1 | -0,2 | -0,3 | ||||||||||
| Capitaux propres au 30 Juin 2019 |
3,2 | 608,3 | -1,0 | 1 606,4 | 1,7 | -0,1 | -107,1 | 0,9 | -60,6 | 0,8 | -164,5 | 2 052,5 | 39,0 | 2 091,5 |
(1) Inclut une régularisation des comptes proforma 2018 au titre d'IFRS 16.
(2) Augmentation des primes d'émission chez JCDecaux SA suite aux levées de stock-options et augmentations et diminutions de capital des sociétés contrôlées.
(3) Il n'y a pas sur le premier semestre 2019 de nouvel engagement ou d'exercice d'engagements d'achat. Par ailleurs, les effets de revalorisation et d'actualisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires sont constatés en compte de résultat sur la ligne « Résultat de l'ensemble consolidé » en Participations ne donnant pas le contrôle pour -2,5 millions d'euros sur le premier semestre 2019.
| Capitaux propres attribuables aux actionnaires de la société mère | ||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres éléments des capitaux propres | ||||||||||||||
| En millions d'euros | Capital | d'émission Primes |
Actions propres |
Réserves consolidées | Couverture des flux de trésorerie |
Titres disponibles à la vente |
Réserve de conversion |
réévaluation Réserve de |
plafonnement des actifs Ecarts actuariels / |
Autres | Total Autres éléments | Total | ne donnant pas le contrôle Participations |
Total |
| Capitaux propres au 31 décembte 2019 |
3,2 | 608,5 | -0,6 | 1 776,4 | 0,9 | -0,1 | -100,2 | 0,9 | -58,2 | 0,8 | -155,9 | 2 231,5 | 36,8 | 2 268,3 |
| Augmentation / Diminution de capital |
0,0 | 0,0 | 0,0 | |||||||||||
| Variation d'actions propres (1) | -2,3 | -0,6 | -3,0 | 0,0 | -3,0 | |||||||||
| Achat | -15,5 | -15,5 | -15,5 | |||||||||||
| Vente | 13,1 | -0,6 | 12,5 | 12,5 | ||||||||||
| Distributions de dividendes | 0,0 | -8,5 | -8,5 | |||||||||||
| Paiements en actions | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |||||||||||
| Dettes sur engagements de rachat de minoritaires (2) |
0,0 | 0,0 | 0,0 | |||||||||||
| Variations de périmètre | 0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,9 | 1,1 | ||||||||
| Résultat de l'ensemble consolidé | -254,9 | -254,9 | -10,8 | -265,8 | ||||||||||
| Autres éléments du Résultat global |
0,2 | -80,7 | -5,7 | 0,0 | -86,3 | -86,3 | -6,9 | -93,2 | ||||||
| Résultat global | 0,0 | 0,0 | 0,0 | -254,9 | 0,2 | 0,0 | -80,7 | 0,0 | -5,7 | 0,0 | -86,3 | -341,2 | -17,7 | -358,9 |
| Autres | 0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,2 | ||||||||
| Capitaux propres au 30 Juin 2020 |
3,2 | 608,5 | -3,0 | 1 521,1 | 1,0 | -0,1 | -180,9 | 0,9 | -63,9 | 0,8 | -242,2 | 1 887,7 | 11,7 | 1 899,4 |
(1) Variation des actions propres de JCDecaux SA dans le cadre du contrat de liquidité mis en place en mai 2019.
(2) Il n'y a pas sur le premier semestre 2020 de nouvel engagement ou d'exercice d'engagements d'achat. Par ailleurs, les effets de revalorisation et d'actualisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires sont constatés en compte de résultat sur la ligne « Résultat de l'ensemble consolidé » en Participations ne donnant pas le contrôle pour -0,2 million d'euros sur le premier semestre 2020.
| En millions d'euros | 1er semestre 2020 |
1er semestre 2019 |
|---|---|---|
| Résultat net avant impôts | -309,6 | 145,9 |
| Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence | § 4.14 14,7 |
-38,4 |
| Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence | 15,8 | 53,7 |
| Charges liées aux paiements en actions | 0,0 | 0,1 |
| Gains et pertes sur contrats de location | -158,4 | -41,6 |
| Dotations nettes aux amortissements et provisions | 691,3 | 640,6 |
| Plus et moins-values de cession & résultat sur variations de périmètre | -1,0 | -8,1 |
| Charges nettes d'actualisation | 1,2 | 4,7 |
| Intérêts financiers nets & charges d'intérêts sur loyers IFRS 16 | 78,2 | 88,5 |
| Dérivés financiers, résultat de change, coût amorti et autres | -5,7 | 2,2 |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité | 244,3 | -35,9 |
| Variation des stocks | -51,0 | -56,8 |
| Variation des clients et autres créances | 334,0 | 8,8 |
| Variation des fournisseurs et autres dettes | -38,8 | 12,1 |
| FLUX DE TRÉSORERIE ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | 570,7 | 811,7 |
| Intérêts payés sur loyers IFRS 16 | -72,3 | -74,2 |
| Intérêts financiers payés | -10,7 | -11,5 |
| Intérêts financiers reçus | 1,9 | 2,1 |
| Impôt sur le résultat payé | -22,3 | -51,7 |
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | 467,3 | 676,4 |
| Décaissements sur acquisitions d'immobilisations incorporelles & corporelles | -111,1 | -140,5 |
| Décaissements sur acquisitions de titres de participation nets de la trésorerie acquise (1) | -5,2 | -0,8 |
| Acquisitions d'autres immobilisations financières | -105,1 | -1,1 |
| Total Investissements | -221,3 | -142,4 |
| Encaissements sur cessions d'immobilisations incorporelles & corporelles | 30,1 | 9,4 |
| Encaissements sur cessions de titres de participation nets de la trésorerie cédée (1) | 0,0 | 1,0 |
| Cessions d'autres immobilisations financières | 3,0 | 3,8 |
| Total Désinvestissements | 33,1 | 14,2 |
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DES INVESTISSEMENTS | -188,2 | -128,2 |
| Distribution mise en paiement | -8,5 | -133,0 |
| Rachat d'actions propres | -15,5 | -1,0 |
| Décaissements sur acquisitions de participations ne donnant pas le contrôle | 0,0 | -2,9 |
| Remboursement d'emprunts à long terme | -85,5 | -28,9 |
| Remboursement des dettes locatives | -329,6 | -554,1 |
| Acquisitions et cessions d'actifs financiers de trésorerie | 26,0 | 24,6 |
| Besoin de trésorerie (Financement) | -413,0 | -695,3 |
| Encaissements sur cessions de titres de participation sans perte de contrôle | 0,0 | 4,7 |
| Vente d'actions propres | 12,5 | - |
| Augmentation des capitaux propres | 0,9 | 2,2 |
| Augmentation des emprunts à long terme | 1 699,1 | 176,6 |
| Dégagement de trésorerie (Financement) | 1 712,6 | 183,5 |
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DU FINANCEMENT | 1 299,6 | -511,8 |
| VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE | 1 578,7 | 36,4 |
| Trésorerie nette d'ouverture | 142,4 | 88,0 |
| Incidence des variations des cours des devises et autres mouvements | -6,2 | 0,9 |
| Trésorerie nette de clôture (2) | 1 714,9 | 125,3 |
(1) Dont aucune trésorerie nette acquise et cédée sur le 1er semestre 2020 et sur le 1er semestre 2019.
(2) Dont 1 742,2 millions d'euros de trésorerie et équivalents de trésorerie et 27,3 millions d'euros de concours bancaires au 30 juin 2020 contre respectivement 132,3 millions d'euros et 7,0 millions d'euros au 30 juin 2019.
Dans le contexte de la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de Covid-19, le Groupe a été fortement impacté par les confinements globaux ou partiels que la crise a entraînés dans le monde. Alors que le modèle économique du Groupe repose sur la délivrance d'audiences aux annonceurs, le confinement implique une forte chute des trafics piétons et automobiles ainsi que du nombre de passagers dans les métros et gares et les aéroports.
Pour résister à cette conjoncture inédite, en fonction des pays et dans le respect des consignes locales, des mesures ont été mises en œuvre pour atténuer l'impact négatif de cette crise, notamment la réduction de la base de coûts, un programme d'investissements revu à la baisse, ainsi que l'introduction de mesures d'activité partielle grâce aux mesures gouvernementales, la réduction des heures de travail des collaborateurs, les mesures nécessaires pour permettre le télétravail ainsi que des réductions volontaires de salaire. Les membres du Directoire ainsi que le Conseil de Surveillance ont décidé de réduire leurs rémunérations 2020 respectivement de 25 % et de 20%. Le Groupe bénéficie également de la décision rapide de certains aéroports, villes et autorités de transport dans le monde d'aider les concessionnaires. Cela inclut, par exemple, la suspension de l'obligation de paiement de minimum garanti annuel, l'ajustement de la base de calcul du loyer et / ou du pourcentage de partage des revenus.
Le Groupe a également mis en place des mesures de renforcement de sa liquidité et sa flexibilité financière A la suite de sa décision de retirer la proposition de dividende 2019, le Groupe a ainsi réalisé des émissions obligataires pour 1 milliard d'euros pour des durées de 4,5 ans et 8 ans, a émis un prêt bancaire à terme de 150 millions d'euros remboursable en avril 2025 et a étendu d'un an la maturité de sa ligne de crédit à juillet 2025.
Les comptes consolidés résumés du premier semestre 2020, arrêtés par le Directoire du 24 juillet 2020, ont été préparés en conformité avec la norme internationale d'information financière IAS 34 « Information financière intermédiaire » et ont fait l'objet d'un examen limité par les auditeurs du Groupe.
S'agissant de comptes résumés, les comptes consolidés semestriels n'incluent pas l'intégralité des informations financières requises pour des états financiers annuels complets et doivent être lus conjointement avec les états financiers du Groupe pour l'exercice clos au 31 décembre 2019, inclus dans le document de référence déposé à l'AMF, et sous réserve des particularités propres à l'établissement des comptes intermédiaires décrites ci-après.
Les principes comptables retenus pour la préparation des comptes consolidés résumés semestriels 2020 sont conformes aux normes et interprétations IFRS telles qu'adoptées par l'Union Européenne. Ces dernières sont disponibles sur le site Internet de la Commission européenne : https://ec.europa.eu/info/law/international-accounting-standards-regulation-ecno-1606-2002/amending-and-supplementary-acts/acts-adopted-basis-regulatory-procedure-scrutiny-rps\_fr.
Les principes comptables retenus sont identiques à ceux utilisés pour la préparation des comptes consolidés annuels pour l'exercice clos au 31 décembre 2019, à l'exception de l'application des nouvelles normes, amendements de normes et interprétations suivants adoptés par l'Union Européenne et applicables à compter du 1er janvier 2020 :
L'application de ces amendements, interprétations et normes n'a pas eu d'impact significatif sur les états financiers consolidés.
Le Groupe n'a pas appliqué l'amendement à la norme IFRS 16 « Allégements de loyers liés à la Covid-19 » applicable par anticipation au 1er janvier 2020 mais non encore adoptée par l'Union Européenne et qui consiste à comptabiliser la baisse de la dette locative consécutive aux allègements de loyers en résultat. Le Groupe a donc comptabilisé cette baisse en application de la norme IFRS 9.
Par ailleurs, le Groupe a choisi de ne pas appliquer par anticipation les nouvelles normes, amendements de normes et interprétations adoptés par l'Union Européenne lorsque l'application obligatoire est postérieure au 30 juin 2020.
Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers consolidés résumés du premier semestre 2020 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité du marché publicitaire et d'une difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques.
En raison des conditions économiques défavorables au 30 juin 2020 en lien avec la crise sanitaire de la Covid-19 et de la baisse significative du chiffre d'affaires qui en a résulté, un test de perte de valeur a été mené sur les immobilisations corporelles, incorporelles et les droits d'utilisation ainsi que sur les goodwill et les titres mis en équivalence, conformément aux dispositions d'IAS 36.
Pour la clôture semestrielle, les tests de perte de valeur ont été réalisés sur les actifs les plus sensibles à une baisse d'activité identifiés lors des tests effectués au 31 décembre 2019, ainsi que sur l'UGT mondiale aéroports et les sociétés mises en équivalence dont l'activité principale est aéroportuaire, du fait de l'effet particulièrement négatif de la pandémie de Covid-19 sur le trafic aérien et sur l'activité des aéroports.
Les pays sont répartis en cinq zones en fonction du risque associé à chaque pays, et à chaque zone correspond un taux d'actualisation spécifique s'échelonnant de 6,5 % à 17,5 %, pour la zone présentant le plus de risque. Le taux après impôt de 6,5 % en 2020 (contre 6,0 % en 2019), est utilisé notamment en Europe Occidentale (hors Espagne, Portugal, Italie et Irlande), en Amérique du Nord, au Japon, à Singapour, en Corée du Sud et en Australie. Ces taux d'actualisation ont été augmentés de 50 points de base entre décembre 2019 et juin 2020, cette hausse reflétant l'augmentation générale du risque de marché, les risques spécifiques liés à la crise sanitaire et économique étant pris en compte dans les flux de trésorerie attendus.
Pour la clôture semestrielle, les valeurs recouvrables ont été déterminées pour le second semestre 2020 à partir des objectifs budgétaires opérationnels intégrant la crise sanitaire et économique, puis se sont fondées sur l'hypothèse d'un retour en 2022 au niveau d'activité et de profitabilité de 2019 pour les UGT et groupements d'UGT de Mobilier Urbain et d'Affichage, et d'un retour en 2023 au niveau d'activité et de profitabilité de 2019 pour l'UGT mondiale aéroports, ainsi que pour les sociétés mises en équivalence dont l'activité principale est aéroportuaire. Concernant l'UGT Affichage Reste du Monde, les valeurs recouvrables ont été déterminées à partir de business plans spécifiques élaborés en collaboration avec les directions opérationnelles des sociétés qui composent cette UGT et qui montrent une dégradation de l'activité et de la profitabilité par rapport aux hypothèses retenues dans le cadre du test effectué fin 2019.
Le résultat de ces tests de perte de valeur est commenté au paragraphe 4.1 « Tests de perte de valeur sur les goodwill, les immobilisations corporelles et incorporelles, les droits d'utilisation et les titres mis en équivalence ».
Dans le cadre de la crise sanitaire de la Covid-19 le Groupe a négocié avec ses concédants des réductions de loyers fixes ou minimums garantis sans contrepartie ni modification des autres termes du contrat.
Le Groupe a comptabilisé la baisse de la dette locative consécutive à ces réductions dans la marge opérationnelle en résultat en application de la norme IFRS 9. L'extinction de la dette comptabilisée en résultat est retraitée dans les flux opérationnels du tableau de flux de trésorerie.
La charge d'impôt du semestre est calculée pour chaque pays sur la base d'un taux moyen effectif estimé sur une base annuelle et appliqué au résultat semestriel avant impôts du pays. Cette estimation du taux moyen effectif tient compte le cas échéant de l'utilisation et de l'activation ou non de déficits reportables.
Le taux d'actualisation utilisé pour le calcul de la provision pour avantages au personnel au 30 juin 2020 est de 1,5 % pour le Royaume-Uni (contre 1,95 % au 31 décembre 2019) et de 0,8 % pour la zone Euro (comme au 31 décembre 2019). Le taux d'actualisation moyen des provisions pour démontage est de 0,74 % (contre 0,71 % au 31 décembre 2019) et le taux d'actualisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires, pour le principal engagement du Groupe, est de 0,42 % (contre 0,4 % au 31 décembre 2019).
Les principales variations de périmètre intervenues sur le premier semestre 2020 sont les suivantes :
La société City Lead Development Ltd détenue à hauteur de 23% par JCDecaux Innovate (Chine) est consolidée selon la méthode de la mise en équivalence. Cette société constitue le consortium d'investisseurs qui a procédé à l'acquisition de Clear Media, filiale de Clear Channel Outdoor cotée à Hong Kong, annoncée le 31 mars 2020, et sur laquelle le consortium n'a pas d'influence notable au 30 juin 2020.
Le 27 avril 2020, le pourcentage de droits financiers de Top Result Promotion Ltd (Chine) dans la société Beijing Top Result Metro Advertising Co. Ltd (Chine), dont le contrat d'exploitation publicitaire des 9 lignes centrales du Métro de Pékin a été renouvelé et étendu pour 20 ans, est diminué de 57 % conformément au contrat avec le partenaire. Cette société, auparavant détenue en contrôle conjoint et mise en équivalence à 90%, est désormais détenue à 33 % avec influence notable et reste consolidée selon la méthode de la mise en équivalence.
Le Groupe n'a procédé à aucune prise de contrôle sur le premier semestre 2020.
Pour mesurer la performance opérationnelle du Groupe et éclairer les dirigeants sur leur prise de décision en cohérence avec les données historiques, l'information sectorielle est ajustée de :
En conséquence, conformément à IFRS 8, les données opérationnelles présentées ci-après, en ligne avec cette information interne, sont dites ajustées. Elles font l'objet d'une réconciliation avec les états financiers IFRS où l'application de la norme IFRS 11 conduit à retenir la méthode de la mise en équivalence des coentreprises et où les loyers « core business » font l'objet d'une comptabilisation selon IFRS 16.
L'information sectorielle relative aux secteurs opérationnels sur le 1er semestre 2020 se décompose comme suit :
| En millions d'euros | Mobilier Urbain |
Transport | Affichage | Total des activités |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires (1) | 479,9 | 423,0 | 172,6 | 1 075,4 |
| Marge opérationnelle | -20,6 | -11,3 | -30,0 | -61,8 |
| Résultat d'exploitation (2) | -137,0 | -56,9 | -125,3 | -319,2 |
| Investissements corporels et incorporels nets (3) | 68,7 | 9,3 | 6,4 | 84,5 |
(1) Dont chiffre d'affaires publicitaire de 943,4 millions d'euros et chiffre d'affaires non publicitaire de 132,0 millions d'euros.
(2) Dont une dotation nette relative aux tests de perte de valeur de -60,6 millions d'euros : 0,3 million d'euros en Mobilier Urbain, 0,5 million d'euros en Transport et -61,4 millions d'euros en Affichage.
(3) Décaissements sur acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles nets des encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles.
Annexes aux comptes consolidés intermédiaires résumés
La réconciliation de ces données opérationnelles ajustées avec les données IFRS se décompose comme suit :
| En millions d'euros | Données ajustées (1) |
Impact des coentreprises (2) |
Impact IFRS 16 (3) |
Données IFRS |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 075,4 | -106,9 | 968,6 | |
| Marge opérationnelle | -61,8 | -11,2 | 567,3 | 494,3 |
| Résultat d'exploitation | -319,2 | 1,0 | 105,9 | -212,3 |
| Investissements corporels et incorporels nets | 84,5 | -3,5 | 81,0 |
(1) Y compris l'impact d'IFRS 16 sur les contrats non core business (dont +28,5 millions d'euros liés à l'annulation des loyers et -25,9 millions d'euros d'amortissement des droits d'utilisation).
(2) Impact du passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
(3) Impact d'IFRS 16 sur les loyers core business des sociétés contrôlées.
L'impact de -106,9 millions d'euros de la norme IFRS 11 (passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises) sur le chiffre d'affaires ajusté, se décompose en -114,0 millions d'euros de chiffre d'affaires réalisé par les coentreprises et +7,2 millions d'euros de part non éliminée sous IFRS 11 de chiffres d'affaires inter-compagnies réalisé par des sociétés contrôlées avec des coentreprises, ramenant ainsi le chiffre d'affaires IFRS à 968,6 millions d'euros.
L'impact de +567,3 millions d'euros de la norme IFRS 16 sur la marge opérationnelle correspond à l'annulation des loyers et redevances core business des sociétés contrôlées. L'impact de +105,9 millions d'euros de la norme IFRS 16 sur le résultat d'exploitation se décompose en +567,3 millions d'euros dans la marge opérationnelle, -459,5 millions d'euros d'amortissement du droit d'utilisation, +0,2 million d'euros de plus et moins-values sur fin de contrat, -11,0 millions d'euros d'annulation des reprises de provisions pour pertes à terminaison et +8,9 millions d'euros d'amortissement du droit d'utilisation issu de la reclassification des provisions pour pertes à terminaison.
L'information sectorielle relative aux secteurs opérationnels sur le 1er semestre 2019 se décompose comme suit :
| En millions d'euros | Mobilier Urbain |
Transport | Affichage | Total des activités |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires (1) | 790,6 | 777,0 | 274,7 | 1 842,3 |
| Marge opérationnelle | 176,1 | 107,2 | 23,1 | 306,4 |
| Résultat d'exploitation (2) | 74,5 | 70,5 | -5,8 | 139,2 |
| Investissements corporels et incorporels nets (3) | 110,0 | 14,5 | 12,1 | 136,6 |
(1) Dont chiffre d'affaires publicitaire de 1 660,0 millions d'euros et chiffre d'affaires non publicitaire de 182,3 millions d'euros.
(2) Dont une reprise nette relative aux tests de perte de valeur de 3,1 millions d'euros : 0,6 million d'euros en Mobilier Urbain et 2,5 millions d'euros en Transport.
(3) Décaissements sur acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles nets des encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles.
La réconciliation de ces données opérationnelles ajustées avec les données IFRS se décompose comme suit :
| En millions d'euros | Données ajustées (1) |
Impact des coentreprises (2) |
Impact IFRS 16 (3) |
Données IFRS |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 842,3 | -190,9 | 1 651,4 | |
| Marge opérationnelle | 306,4 | -53,5 | 567,6 | 820,5 |
| Résultat d'exploitation | 139,2 | -40,9 | 107,7 | 206,0 |
| Investissements corporels et incorporels nets | 136,6 | -5,5 | 131,1 |
(1) Y compris l'impact d'IFRS 16 sur les contrats non core business (dont +27,4 millions d'euros liés à l'annulation des loyers et -24,4 millions d'euros d'amortissement des droits d'utilisation).
(2) Impact du passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
(3) Impact d'IFRS 16 sur les loyers core business des sociétés contrôlées.
L'impact de -190,9 millions d'euros de la norme IFRS 11 (passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises) sur le chiffre d'affaires ajusté, se décompose en -200,6 millions d'euros de chiffre d'affaires réalisé par les coentreprises et +9,7 millions d'euros de part non éliminée sous IFRS 11 de chiffres d'affaires inter-compagnies réalisé par des sociétés contrôlées avec des coentreprises, ramenant ainsi le chiffre d'affaires IFRS à 1 651,4 millions d'euros.
L'impact de +567,6 millions d'euros de la norme IFRS 16 sur la marge opérationnelle correspond à l'annulation des loyers et redevances core business des sociétés contrôlées. L'impact de +107,7 millions d'euros de la norme IFRS 16 sur le résultat d'exploitation se décompose en +567,6 millions d'euros d'annulation des loyers et redevances dans la marge opérationnelle, -499,8 millions d'euros d'amortissement du droit d'utilisation, +41,8 millions d'euros de plus et moins-values
sur fin de contrat, -9,8 millions d'euros d'annulation des reprises de provisions pour pertes à terminaison et +7,9 millions d'euros d'amortissement du droit d'utilisation issu de la reclassification des provisions pour pertes à terminaison.
L'information par zone géographique sur le 1er semestre 2020 se décompose comme suit :
| En millions d'euros | Asie Pacifique (1) |
Europe (2) | France | Reste du monde |
Royaume Uni |
Amérique du Nord (3) |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 303,2 | 283,9 | 189,2 | 108,2 | 98,5 | 92,5 | 1 075,4 |
(1) Principalement Chine et Australie.
(2) Hors France et Royaume-Uni. Principalement Allemagne, Autriche, Espagne et Belgique.
(3) Principalement Etats-Unis.
L'information par zone géographique sur le 1er semestre 2019 se décompose comme suit :
| En millions d'euros | Asie Pacifique (1) |
Europe (2) | France | Reste du monde |
Royaume Uni |
Amérique du Nord (3) |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 538,6 | 472,9 | 300,6 | 208,3 | 171,9 | 150,0 | 1 842,3 |
| (1) Principalement Chine et Australie. |
(2) Hors France et Royaume-Uni. Principalement Allemagne, Espagne et Autriche.
(3) Principalement Etats-Unis.
La réconciliation du cash-flow disponible ajusté avec les données IFRS sur le 1er semestre 2020 se décompose comme suit :
| En millions d'euros | Données ajustées |
Impact des coentreprises (1) |
Impact IFRS 16 (2) |
Données IFRS |
|---|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles | 154,0 | -16,3 | 329,6 | 467,3 |
| - Dont Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité | 305,7 | -25,9 | -35,6 | 244,3 |
| Investissements corporels et incorporels nets | -84,5 | 3,5 | -81,0 | |
| Cash-Flow Disponible | 69,5 | -12,8 | 329,6 | 386,3 |
(1) Impact du passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
(2) Impact IFRS 16 sur les loyers core et non core business des sociétés contrôlées.
La réconciliation du cash-flow disponible ajusté avec les données IFRS sur le 1er semestre 2019 se décompose comme suit :
| En millions d'euros | Données ajustées |
Impact des coentreprises (1) |
Impact IFRS 16 (2) |
Données IFRS |
|---|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles | 128,8 | -6,5 | 554,1 | 676,4 |
| - Dont Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité | -62,2 | -7,1 | 33,4 | -35,9 |
| Investissements corporels et incorporels nets | -136,6 | 5,5 | 0,0 | -131,1 |
| Cash-Flow Disponible | -7,8 | -1,0 | 554,1 | 545,3 |
(1) Impact du passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
(2) Impact IFRS 16 sur les loyers core et non core business des sociétés contrôlées.
Les tests de perte de valeur réalisés au 30 juin 2020 sur les goodwill, les immobilisations corporelles et incorporelles et les droits d'utilisation ont conduit à constater en résultat d'exploitation une dotation nette de perte de valeur globale de -14,0 millions d'euros sur les immobilisations incorporelles et corporelles, une reprise nette de provision pour perte à terminaison de +1,4 million d'euros, ainsi qu'une perte de valeur des goodwill pour -48,0 millions d'euros relative à l'UGT Affichage Reste du Monde.
Annexes aux comptes consolidés intermédiaires résumés
Les tests de perte de valeur sur les goodwill, les immobilisations corporelles et incorporelles et les droits d'utilisation ont un impact négatif de -55,9 millions d'euros sur le résultat net part du Groupe.
Au 30 juin 2020 aucune perte de valeur n'a été constatée sur les titres mis en équivalence.
Les tests de sensibilité dont les résultats sont présentés ci-dessous ont été réalisés au niveau de chaque business plan de chaque UGT. Lorsqu'une région abrite plusieurs UGT, le test est mené sur chacune des UGT composant la région en question.
Les résultats des tests de sensibilité sont les suivants :
Les droits d'utilisation s'élèvent à 3 543,2 millions d'euros en valeur nette au 30 juin 2020 contre 3 958,5 millions d'euros au 31 décembre 2019, soit une diminution de 415,3 millions d'euros. La baisse liée principalement à la charge d'amortissement du premier semestre et aux impacts de change est en partie compensée par des nouveaux contrats et renouvellements.
Au 30 juin 2020, les autres actifs financiers ont augmenté de 100,0 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2019. Cette augmentation est principalement liée au prêt accordé à la société mise en équivalence City Lead Development Ltd dans le cadre de l'acquisition de Clear Media.
Au 30 juin 2020, les clients et autres débiteurs ont diminué de 354,6 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2019. Cette baisse est principalement liée à la baisse du chiffre d'affaires en lien avec la Covid-19.
Au 30 juin 2020, le capital s'établit à 3 245 684,82 euros divisé en 212 902 810 actions de même catégorie et entièrement libérées. En l'absence d'émission de nouvelles actions sur le premier semestre 2020, il est inchangé par rapport au 31 décembre 2019.
Le Groupe n'a pas accordé de plan d'actions gratuites ou de plan de stock-options au cours du premier semestre 2020.
Le Groupe détient 165 000 actions propres au 30 juin 2020.
L'Assemblée Générale du 14 mai 2020 a décidé l'absence de versement d'un dividende pour chacune des 212 902 810 actions composant le capital social au 31 décembre 2019. Cette décision fait suite à l'annonce du 25 mars 2020 de la décision du Conseil de Surveillance de retirer la proposition de dividende 2019 des résolutions à adopter à l'Assemblée Générale afin, à la fois, de renforcer la liquidité et d'améliorer la flexibilité financière du Groupe pour permettre de profiter des opportunités de marché.
Annexes aux comptes consolidés intermédiaires résumés
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Part courante |
Part non courante |
Total | Part courante |
Part non courante |
Total | |||
| Dette financière brute au bilan | (1) | 770,9 | 2 183,3 | 2 954,2 | 595,7 | 753,1 | 1 348,8 | ||
| Instruments financiers dérivés actifs | -3,1 | -0,0 | -3,1 | -1,1 | -0,1 | -1,2 | |||
| Instruments financiers dérivés passifs | 0,6 | 0,0 | 0,6 | 3,3 | 0,0 | 3,3 | |||
| Instruments financiers dérivés de couverture |
(2) | -2,5 | -0,0 | -2,5 | 2,2 | -0,1 | 2,2 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (*) | 1 742,2 | 1 742,2 | 149,8 | 149,8 | |||||
| Concours bancaires | -27,3 | -27,3 | -7,4 | -7,4 | |||||
| Trésorerie nette | (3) | 1 714,9 | 0,0 | 1 714,9 | 142,4 | 0,0 | 142,4 | ||
| Actifs financiers de trésorerie (**) | (4) | 58,3 | 0,0 | 58,3 | 83,5 | 0,0 | 83,5 | ||
| Dette financière nette (hors engagements de rachat de minoritaires) |
(5)=(1)+ (2)-(3)-(4) |
-1 004,7 | 2 183,3 | 1 178,6 | 372,0 | 753,0 | 1 125,0 |
(*) Au 30 juin 2020, le Groupe dispose de 1 742,2 millions d'euros de trésorerie et équivalents de trésorerie (contre 149,8 millions d'euros au 31 décembre 2019). Les équivalents de trésorerie sont principalement constitués de dépôts à court terme et d'OPCVM monétaires. 8,5 millions d'euros du total de trésorerie et équivalents de trésorerie sont placés en garantie au 30 juin 2020, contre 11,2 millions d'euros au 31 décembre 2019.
(**) Les actifs financiers de trésorerie au 30 juin 2020 sont constitués de 45,4 millions d'euros de placements liquides à court terme (contre 45,2 millions d'euros au 31 décembre 2019) et de 12,8 millions d'euros de trésorerie mise sous séquestre par le Groupe dans le cadre de contrats, trésorerie appartenant au Groupe (contre 38,3 millions d'euros au 31 décembre 2019). Ces actifs financiers ont les caractéristiques principales des équivalents de trésorerie mais ne respectent pas strictement les critères de qualification définis par la norme IAS 7.
L'impact de la revalorisation à la juste valeur du fait du coût amorti est le suivant (retraitements IFRS 9) :
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Part courante |
Part non courante |
Total | Part courante |
Part non courante |
Total | |
| Dette financière brute au bilan | (1) | 770,9 | 2 183,3 | 2 954,2 | 595,7 | 753,1 | 1 348,8 |
| Impact du coût amorti (Revalorisation IFRS 9) | (2) | 2,7 | 8,9 | 11,6 | 1,1 | 3,2 | 4,3 |
| Dette financière économique | (3)=(1)+(2) | 773,6 | 2 192,1 | 2 965,8 | 596,7 | 756,3 | 1 353,0 |
Au 30 juin 2020, la dette financière du Groupe comprend principalement :
Au 30 juin 2020, JCDecaux SA dispose également d'une ligne de crédit revolving confirmée pour un montant de 825 millions d'euros incluant une sous-limite d'un montant maximum de 100 millions d'euros permettant de réaliser des tirages courts le jour même (swingline). A fin juin 2020, cette ligne de crédit revolving était tirée à hauteur de 270 millions d'euros.
Le 2 juillet 2020, la maturité de cette ligne de crédit a été portée à juillet 2025 suite à l'exercice de la première option d'extension.
En cas de notation financière inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's), la ligne de crédit revolving impose le respect du ratio : dette financière nette / marge opérationnelle strictement inférieur à 3,5.
JCDecaux SA est notée Baa2 avec perspective négative par Moody's depuis le 24 juin 2020 et BBB sous surveillance négative par Standard and Poor's depuis le 31 mars 2020.
Au 30 juin 2020, les dettes sur engagements de rachat de minoritaires ont augmenté de 0,2 million d'euros par rapport au 31 décembre 2019 du fait de l'actualisation. Au cours du premier semestre 2020, un partenaire a exercé un put pour lequel le Groupe conteste la valeur.
Les dettes locatives s'élèvent à 4 156,1 millions d'euros au 30 juin 2020 contre 4 596,5 millions d'euros au 31 décembre 2019, soit une diminution de 440,4 millions d'euros. La baisse, principalement liée aux remboursements intervenus sur le semestre ainsi qu'aux réductions de loyers fixes et minimums garantis obtenus dans le contexte de la Covid-19 et à l'effet de change, est compensée en partie par des nouveaux contrats et renouvellements.
Le chiffre d'affaires IFRS s'élève à 968,6 millions d'euros sur le premier semestre 2020 comparativement à 1 651,4 millions d'euros sur le premier semestre 2019, soit un recul de 41,3 % lié à la crise sanitaire du Covid-19. Le chiffre d'affaires IFRS publicitaire s'élève à 846,3 millions d'euros sur le premier semestre 2020 (contre 1 483,0 millions d'euros sur le premier semestre 2019) et le chiffre d'affaires IFRS non publicitaire s'élève à 122,3 millions d'euros sur le premier semestre 2020 (contre 168,4 millions d'euros sur le premier semestre 2019).
Au cours du premier semestre 2020, la marge opérationnelle s'élève à 494,3 millions d'euros contre 820,5 millions d'euros sur le premier semestre 2019, soit une diminution de 326,2 millions d'euros, en lien avec la baisse du chiffre d'affaires. La baisse de la marge opérationnelle est limitée par la diminution des redevances du fait des remises obtenues sur les loyers fixes et minimums garantis dans le cadre de la crise de la Covid-19 et de l'impact sur les redevances variables de la baisse d'activité.
Au cours du premier semestre 2020, le résultat d'exploitation s'élève à -212,3 millions d'euros contre 206,0 millions d'euros sur le premier semestre 2019. Cette diminution est principalement liée à la dégradation de 326,2 millions d'euros de la marge opérationnelle ainsi qu'aux charges de dépréciations nettes constatées suite au test de pertes de valeur réalisé au 30 juin 2020, de 48,0 millions d'euros sur les goodwill et de 12,6 millions d'euros sur les actifs corporels et incorporels.
Au cours du premier semestre 2020, le résultat financier s'élève à -82,7 millions d'euros contre -98,5 millions d'euros sur le premier semestre 2019. Cette amélioration provient principalement de la baisse des charges financières sur loyers IFRS 16 pour 15,0 millions d'euros.
Au cours du premier semestre 2020, le Groupe enregistre un produit d'impôt de 43,8 millions d'euros contre une charge de -35,2 millions d'euros sur le premier semestre 2019. Le taux effectif d'impôt avant dépréciation des goodwill et prise en compte de la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence ressort à 17,8 % sur le premier semestre 2020.
Au cours du premier semestre 2020, la quote-part dans les résultats des entreprises associées s'élève à -13,1 millions d'euros contre 8,9 millions d'euros sur le premier semestre 2019, et la quote-part dans les résultats des coentreprises s'élève à -1,6 million d'euros sur le premier semestre 2020 contre 29,5 millions d'euros sur le premier semestre 2019.
La part des minoritaires dans le résultat est de -10,8 millions d'euros au cours du premier semestre 2020 contre 14,7 millions d'euros sur le premier semestre 2019. Cette variation est principalement liée à l'effet positif sur le premier semestre 2019 de renégociations de contrats de loyers, et à l'effet négatif sur le premier semestre 2020 de la crise sanitaire du Covid-19.
Les principales sources d'évolution significative au niveau des engagements hors-bilan au 30 juin 2020 par rapport au 31 décembre 2019 sont :
Hors effet Covid-19, l'ensemble des indicateurs opérationnels sont caractérisés par une forte saisonnalité liée à un niveau d'activité généralement plus faible sur le premier semestre de l'année civile. Au regard des incidences de cette épidémie sur le résultat opérationnel du premier semestre et de son évolution à venir incertaine les résultats intermédiaires au 30 juin 2020 ne sont pas nécessairement représentatifs de ceux pouvant être attendus pour l'ensemble de l'exercice 2020.
Au 30 juin 2020, la principale variation significative dans l'état de situation financière des relations entre le Groupe et les parties liées est une augmentation de 100,3 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2019 des prêts accordés aux sociétés mises en équivalence, en lien principalement avec un prêt de 102,3 millions d'euros pour l'acquisition de Clear Media en Chine. Les transactions réalisées avec les parties liées au compte de résultat sont en recul par rapport à celles du premier semestre 2019 en lien avec la baisse de l'activité.
Sur le premier semestre 2020, la rémunération des dirigeants enregistre une baisse en lien avec la renonciation des membres du Directoire à 25 % de leur rémunération et des membres du Conseil de Surveillance à 20% de leur rémunération, dans le contexte du Covid-19, ainsi qu'à la démission du Directoire d'un de ses membres et sa nomination au Conseil de Surveillance.
.
Le 13 juillet 2020 le Groupe a cédé pour un montant de 2,56 milliards de roubles sa participation minoritaire de 25% dans la société Russ Out of Home BV, la société holding des activités de Russ Outdoor en Russie. Cette cession devrait avoir un impact négatif sur le résultat d'exploitation du second semestre 2020 de l'ordre de -40 millions d'euros du fait du recyclage du change.
Siège social : 17, rue Soyer - 92200 Neuilly-sur-Seine
Période du 1er janvier au 30 juin 2020
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale et en application de l'article L.451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
Ces comptes consolidés intermédiaires résumés ont été établis sous la responsabilité de votre directoire le 24 juillet 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise liée au Covid-19 et de difficultés à appréhender ses incidences et les perspectives d'avenir. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes consolidés intermédiaires résumés avec la norme IAS 34 - norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité établi le 30 juillet 2020 commentant les comptes consolidés intermédiaires résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés intermédiaires résumés.
Paris La Défense, le 30 juillet 2020
Département de KPMG S.A.
KPMG Audit ERNST & YOUNG et Autres
Associé Associé Associé
Grégoire Menou Frédéric Quélin Aymeric de La Morandière
« J'atteste, qu'à ma connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation du Groupe JCDecaux, et que le rapport semestriel d'activité présente un tableau fidèle des informations mentionnées à l'article 222-6 du Règlement général de l'Autorité des marchés financiers. »
Président du Directoire et Co-Directeur Général
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.