Quarterly Report • Aug 7, 2020
Quarterly Report
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Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
| 1) | - Rapport semestriel d'activité | Page 1 |
|---|---|---|
| 2) | - Comptes consolidés intermédiaires résumés | Page 86 |
| 3) | - Déclaration des personnes physiques | Page 167 |
| 4) | - Rapport des commissaires aux comptes | Page 168 |
| 1. | Rapport d'activité et de gestion | 2 |
|---|---|---|
| 2. | Facteurs de risque | 33 |
| 3. | Gestion des risques | 37 |
| 1. | La situation économique | 2 | |
|---|---|---|---|
| 1.1 1.2 1.3 ♦ ♦ ♦ 1.4 |
Environnement économique et financier global 2 Environnement local et positionnement de la CR sur son marché 6 Activité de la Caisse Régionale au cours du semestre 7 La collecte 7 Les crédits 7 Les services 8 Les faits marquants 8 |
||
| 2. | Analyse des comptes sociaux | 12 | |
| ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ |
Le Produit Net Bancaire Les charges de fonctionnement Le résultat brut d'exploitation 13 Le coût du risque Le résultat net |
12 12 13 14 |
|
| 3. | Analyse des comptes consolidés | 14 | |
| 3.1 3.2 3.3 |
Présentation du Groupe de la Caisse Régionale Contribution des entités du Groupe de la Caisse Régionale Résultat consolidé |
14 14 15 |
|
| 4. | Le capital social et sa rémunération | 16 | |
| ♦ ♦ ♦ |
Parts Sociales Certificats Coopératifs d'Investissement Certificats Coopératifs d'Associes |
16 16 16 |
|
| 5. | Evènements postérieurs à la clôture et perspectives pour le groupe CR | 16 | |
| 5.1 5.2 |
Evènements postérieurs à la clôture Les perspectives 2020 |
16 16 |
|
| 6. | Informations prudentielles | 17 | |
| Composition et pilotage du capital |
17 | ||
| Cadre réglementaire applicable | 17 | ||
| Supervision et périmètre prudentiel | 18 | ||
| Fonds propres prudentiels | 19 | ||
| Fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1) Fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2) Dispositions transitoires Situation au 30 juin 2020 |
19 20 21 21 23 |
| Ratios de solvabilité Au numérateur des ratios de solvabilité Au dénominateur des ratios de solvabilité Exigences prudentielles Situation au 30 juin 2020 |
24 24 25 25 26 |
|---|---|
| Ratio de levier | 27 |
| Cadre réglementaire Situation au 30 juin 2020 |
27 28 |
| Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales |
28 |
| Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Autres liens de capital entre les Caisses régionales et Crédit Agricole SA |
28 28 |
L'irruption de l'épidémie de coronavirus est venue remettre en question un scénario de ralentissement modéré de l'économie mondiale dans lequel les marchés se montraient confiants, percevant une diminution des incertitudes (accord commercial sino-américain et issue plus favorable du Brexit) et des politiques monétaires durablement accommodantes.
L'épidémie de Covid-19 et le confinement qui en a résulté constituent un choc inédit par sa nature et par son ampleur, bien supérieur à celle de la crise de 2008-2009. Mondial, exogène, la quasi mise à l'arrêt des économies impacte mécaniquement, en premier lieu, l'économie réelle, l'offre comme la demande, en contraignant des pans entiers d'activité à la mise en sommeil, tout en imposant une contraction de la consommation avec, en corollaire, l'accumulation involontaire d'un matelas substantiel d'épargne. Alors que l'épidémie prenait de l'ampleur et que des mesures de confinement s'annonçaient en Europe, les marchés financiers ont connu entre fin février et fin mars une violente vague d'aversion au risque : chute des prix des actifs, assèchement de la liquidité, volatilité des prix très élevée. Le taux à 10 ans américain est passé début mars en dessous de 1%, le taux allemand à 10 ans se repliait vers un point bas (-0,8%) alors que les primes de risque offertes par la France et l'Italie se redressaient jusqu'à atteindre respectivement 67 points de base (pb) et 282 pb et que les marchés actions s'effondraient (les grandes places boursières ont perdu 30 à 35% en un mois au 20 mars, tout comme l'indice MSCI des bourses émergentes).
Afin d'éviter que la crise affectant l'économie réelle ne se double d'une crise financière, que la récession ne se mue en dépression, les Banques centrales se sont ainsi lancées dans des assouplissements monétaires massifs. Les combinaisons d'outils (eux-mêmes variés) sont diverses, mais les objectifs identiques : baisses de taux, programmes d'achats d'actifs (souverains, corporate, titrisations) afin d'assouplir les conditions de financement, d'assurer la transmission efficace de la politique monétaire, le meilleur fonctionnement possible des marchés financiers et du crédit. Quant aux politiques budgétaires, si elles obéissent à des logiques largement nationales, elles sont guidées par des inspirations similaires : plans de soutien hors normes visant à maintenir l'emploi et le revenu des ménages ainsi qu'à limiter les défaillances d'entreprise. Grâce à de multiples mesures (chômage partiel, aides aux populations les plus fragiles, baisse temporaire des cotisations sociales, reports de charges fiscales et sociales, garanties publiques sur les prêts aux entreprises, prises de participations de l'État), il s'agit de s'assurer que l'offre et la demande seront en mesure, le plus rapidement possible, de retrouver un cours aussi normal que possible.
Les mesures budgétaires et monétaires mises en œuvre dans la zone euro témoignent bien du volontarisme des autorités monétaires et des gouvernements nationaux. La levée des contraintes européennes liées à la supervision budgétaire et à la politique de la concurrence en matière d'aides d'État aux entreprises a, tout d'abord, offert plus de latitude financière aux États-membres pour parer à l'urgence sanitaire ou économique. En a résulté une réponse massive mais différenciée en fonction des marges budgétaires disponibles, se traduisant par une discrimination de la part des marchés financiers selon l'effort budgétaire produit et/ou son impact sur l'endettement, avec un début de fragmentation sur le marché des dettes souveraines. La forte remontée de l'indicateur de stress systémique de la BCE laissait craindre un durcissement sévère des conditions de financement. Le rendement souverain pondéré à dix ans de la zone euro était remonté de 70 points de base avec la diffusion de la pandémie.
La BCE s'est ainsi engagée rapidement dans une politique volontariste visant à calmer les marchés en augmentant la liquidité et en limitant les tensions sur les spreads obligataires des souverains les plus fragiles : augmentation du Quantitative Easing (soit une enveloppe supplémentaire de 120 Mds€), lancement d'un nouveau programme d'achats temporaire (initialement jusqu'à la fin 2020), le Pandemic Emergency Purchase Programme (PEPP) de 750 milliards d'euros , introduction de Long Term Refinancing Operations (LTRO) transitoires jusqu'en juin 2020, afin d'assurer la transition avec l'échéance des Targeted Longer-Term Refinancing Operations (TLTRO)-III (assorties de conditions plus favorables ainsi que de règles moins strictes pour le collatéral), puis assouplissement des conditions des TLTRO-III et nouvelles opérations de refinancement à long terme Pandemic Emergency Long Term Operations (PELTRO), assouplissement et l'allègement des contraintes de solvabilité et de liquidité du secteur bancaire afin de lui permettre de jouer un rôle stabilisateur. En s'écartant de la clé de répartition de son capital, le BCE a pu acheter les titres des souverains les plus stressés. Son action a été déterminante pour desserrer les conditions financières. Après ses interventions, le rendement souverain pondéré à dix ans de la zone euro n'était plus supérieur que de 18 pb à son niveau d'avant-crise.
La politique budgétaire de la zone euro a également pris une tournure contra-cyclique. En allégeant les entraves aux politiques nationales par la suspension des règles budgétaires, la Commission européenne a permis aux pays de répondre immédiatement à la crise. Cette réponse atteint désormais 3,5% du PIB de la zone euro. Ajoutées à la détérioration du solde public liée au cycle à hauteur de 4 points de PIB, ces mesures conduiraient à une remontée du déficit à 9,3% en moyenne dans la zone euro et à une forte hausse des dettes publiques en 2020 de presque 18 points en moyenne pour atteindre un peu plus de 104% du PIB. Il a cependant été rapidement et clairement diagnostiqué qu'une sortie de crise différenciée selon les marges de manœuvre budgétaires nationales posait un risque pour le marché unique mais aussi pour la monnaie unique : le renforcement de la fragmentation était à même de provoquer un choc pour la cohésion de l'Union européenne (UE). Le saut d'une simple coordination vers la mise en commun des ressources s'est donc imposé. Les ressources existantes ont été mobilisées, par la réorientation des fonds de cohésion non utilisés du budget de l'UE à hauteur de 37 milliards d'euros, par des garanties aux PME fournies par la Banque européenne d'investissement (BEI), par l'utilisation des fonds encore disponibles du Mécanisme européen de stabilité (MES) à hauteur de 240 milliards d'euros (soit 2% PIB de la zone). A mesure que l'ampleur de la crise se dessinait, de nouvelles ressources communes financées par l'endettement ont vu le jour : fonds SURE de 100 milliards d'euros (fonds de réassurance contre le chômage), 200 milliards d'euros de garanties à investissement par la BEI, proposition de la Commission Européenne en faveur d'un fonds garantissant le soutien à la reprise et à la reconstruction mais aussi opérant une redistribution en faveur des pays les plus touchés par la crise et les plus pauvres : le Recovery Fund, soit 750 milliards d'euros levés par émission obligataire garantie par le budget de l'UE.
La réponse monétaire et budgétaire, aussi ample soit elle, a vocation à amortir le choc, à limiter les destructions d'emplois et de capacités de production afin d'assurer que le redémarrage s'opère le mieux possible, une fois le choc immédiat passé. Mais elle n'a pas pu, par définition, contrer les ruptures physiques d'offre et de demande en amont.
En zone euro, les chocs subis se révèlent d'ampleur très diverse selon les pays et leurs modalités respectives de restrictions d'activité : les chiffres de croissance du premier trimestre l'illustrent clairement alors même que le confinement n'est intervenu que courant mars. Le PIB en zone euro a reculé de -3,6% par rapport au quatrième trimestre 2019. La France et l'Italie (-5,3%) et l'Espagne (-5,2%) sont très touchées. L'Allemagne et les Pays-Bas, enregistrent une contraction moins sévère (-2,2% et -1,7% respectivement). Côté demande, c'est la demande intérieure qui a surtout contribué au repli de l'activité (- 3,6%), tandis que la contribution de la demande extérieure nette à la croissance a été moins négative (-0,4 point) en raison d'une contraction presque identique des importations (-3,6%) et des exportations (-4,2%). Grâce aux dispositifs de chômage partiel, le recul des salaires (-1,1% sur le trimestre) a été inférieur au repli du nombre d'heures travaillées (-3,1%). Avec le repli forcé de la consommation, le taux d'épargne a enregistré un rebond historique (à 16,9% après 12,7% au trimestre précédent).
Avec le retour progressif à une plus grande mobilité, le redémarrage de la consommation (dans un contexte de pertes de revenus limitée), la réouverture des lignes de production et des chantiers suggèrent désormais un fort rebond mécanique de la croissance. Les enquêtes, les ventes au détail et divers indicateurs à fréquence plus rapprochés en témoignent. L'indice PMI (enquête auprès des directeurs d'achat IHS Markit) en zone euro est formel : l'amélioration enregistrée en juin est presque aussi vigoureuse que celle signalée au mois de mai (la plus forte depuis l'existence de l'enquête) et conduit l'indice près de la limite entre l'expansion et la contraction de l'activité. En France, l'indice PMI dépasse même ce seuil indiquant une économie en croissance ; le climat des affaires mesuré par l'Insee est en net rebond tout en restant, à 78, inférieur à sa moyenne de long terme (100).
La Chine a été confrontée à la vague de Covid-19 plus tôt que l'Europe. Elle a connu une contraction forte du PIB au premier trimestre 2020 (-6,8% sur un an), mais elle a renoué avec la croissance dès le deuxième trimestre avec une progression du PIB de 3,2% sur un an. Si le détail par composante n'est pas encore disponible, les données d'activité de juin permettent de se faire une idée du contenu de cette croissance : l'écart entre le dynamisme de l'offre (production industrielle, construction) soutenue par l'appareil étatique et la reprise moins vigoureuse de la demande se réduit sans disparaître. Côté demande, la confiance des consommateurs chinois peine à se redresser. Cela se traduit tant dans leur comportement d'achat (ventes au détail en baisse de 1,8% en glissement annuel en juin) que d'épargne (le taux d'épargne a légèrement reculé au deuxième trimestre mais reste très élevé à 38%). Sur le trimestre, la consommation privée a donc reculé de 5,7%, et ce malgré une hausse du revenu disponible par tête de 1,8%. La question sous-jacente reste donc toujours celle de l'emploi. Officiellement, le taux de chômage urbain décline lentement depuis mars et a atteint 5,7% en juin. Pourtant, les créations de nouveaux emplois sont toujours très faibles. En juin, elles étaient encore loin de leur niveau habituel : juste au-dessus d'un million de créations, soit plus de 25% de moins qu'en 2019. La baisse du chômage résulte donc plutôt d'un effet de base (nombre de migrants rentrés dans leur campagne ont disparu des statistiques urbaines) que d'un véritable redémarrage du marché du travail.
Aux États-Unis, où l'épidémie n'est pas encore partout sous contrôle, le PIB a reculé de 5%, en rythme annualisé, sur le premier trimestre, mais le plus fort de l'impact de la crise devrait porter sur le deuxième trimestre, avec une contraction inédite qui pourrait être de l'ordre de 30% (en rythme annualisé par rapport au T1). Néanmoins, les dernières données suggèrent que le rebond conjoncturel est bien là (hausse des ventes au détail, de la production industrielle, des enquêtes régionales). Hors composantes erratiques, les ventes au détail (qui ont crû de 7,5% au mois de juin après un rebond exceptionnel au mois de mai à18,2%) dites sous-jacentes ont en réalité atteint leur plus haut historique, au-dessus du record enregistré au mois de mars, lorsque les consommateurs s'étaient rués vers les magasins pour constituer des stocks. La réouverture de l'économie et la préservation de la santé financière des ménages grâce aux aides de l'État suggèrent que le rebond de la consommation privée au troisième trimestre devrait être soutenu. La production industrielle a progressé de 5,4 % au mois de juin selon la Fed (après +1,4 % en mai), avec une hausse de 7,2 % de la production manufacturière. Fin juin, la production industrielle restait néanmoins inférieure de 10,8 % à son niveau de février. Enfin, l'emploi (-14,7 millions en juin par rapport à février) inquiète toujours (les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage continuent de baisser à un rythme très lent).
Au cours du semestre écoulé, les marchés financiers ont évolué de façon heurtée au gré des évolutions sanitaires et des assurances offertes par des banques centrales généreuses. Depuis leur plongeon en mars, les marchés actions se sont redressés, gagnant entre 20% (22% pour le CAC40) et 35% (pour le S&P 500) entre le 20 mars et fin juin. Cela a ainsi limité les pertes sur le semestre à 4% pour le S&P 500. Mais ces dernières restent de 17% pour le CAC40 et de 14% pour l'Eurostoxx 50. Les taux sans risques se sont également rétablis : les taux à 10 ans allemands et américains se situent fin juin à respectivement - 0,50% (-31 pb sur le semestre) et 0,66% (-126 pb). La dérive des spreads des obligations non core de la zone euro a été limitée. Fin juin, l'écart de rendement offert par la France audessus du Bund était, à 37 pb, supérieur de seulement 7 pb à son niveau de fin 2019, tandis que la dérive des spreads italiens et espagnols était limitée à respectivement 21 et 27 pb (à 182 et 91 pb). Les assouplissements monétaires ont permis un certain retour au calme des marchés et se révèlent in fine couronnés de succès.
Le second semestre se présente sous le signe d'une reprise vive après la très forte contraction du premier semestre. Néanmoins la vigueur du rebond, observée sur les indicateurs récents, est largement mécanique et ne préjuge pas de la robustesse ultérieure du mouvement. Évaluer l'ampleur de la récession, puis ébaucher les contours de la reprise (sa rapidité, sa vigueur, sa pérennité au-delà du rebond technique) dépend de multiples paramètres au sein desquels plusieurs sont essentiels : le retour, plus ou moins rapide et plus ou moins complet, à la normale en termes de mobilité et de consommation et le rétablissement de l'offre suite à la levée des freins physiques, ainsi que le rythme de sorties des mesures de soutien, notamment pour les entreprises. Enfin, la vigueur de la sortie de crise dépend largement de la confiance des agents économiques, ménages et entreprises, susceptibles d'adopter des comportements prudents, d'épargne de précaution ou de réduction de l'investissement. Néanmoins, en moyenne sur l'année 2020, même si les situations sont très diverses, très peu de pays devraient échapper à la récession, à l'exception notable de la Chine (+3% en 2020 selon nos prévisions) entrée plus précocement dans la crise. Fait inédit, les pays émergents dans leur ensemble seront en récession en 2020 (-2% anticipé) mais c'est sans commune mesure avec la contraction du PIB des pays développés (-6,7%, -5,5% pour les Etats-Unis). En moyenne mondiale, le PIB réel baissera d'un peu plus de 4%.
Pour la zone euro, notre scénario table sur un redémarrage vigoureux de l'activité à l'articulation des deuxième et troisième trimestres 2020 et épouse un profil trimestriel en forme de V marqué : rebond mécanique de la croissance au deuxième semestre de 2020, suivi d'une reprise modérée et incomplète en 2021. Le profil de la croissance 2020 serait particulièrement heurté : au deuxième trimestre, pénalisé par un confinement à son apogée, le PIB pourrait se contracter de près de 12,7%
(-17% en France) avant de rebondir de 9,6% au troisième trimestre (+16,8% en France) : un rebond mécanique résultant de la réouverture des activités de services et de production. Le mouvement de V pourrait même être plus vigoureux qu'attendu : la réinjection dans le circuit économique d'une partie de l'épargne « forcée » accumulée en temps de confinement laisse espérer une reprise robuste de la consommation à partir du troisième trimestre.
Les incertitudes restent cependant importantes et certaines menaces pèsent sur la reprise : fragilisation de la situation financière des entreprises, destructions d'emplois, comportements de précaution, demande mondiale affaiblie et risque toujours présent d'une deuxième vague de l'épidémie, apparu ponctuellement en Chine, et qui refait surface en petits foyers en Europe. Une véritable reprise, robuste, ramenant rapidement à son niveau d'avant crise l'économie de la zone euro dans son ensemble, n'est ainsi pas encore acquise. Le potentiel de reprise à moyen terme dépendra de la capacité à préserver l'emploi et les capacités de production, à protéger les chaînes d'approvisionnement européennes et mondiales.
La dynamique de la reprise à partir du quatrième trimestre 2020 s'annonce donc modérée (1,4% au T4 par rapport au T3). Sous l'hypothèse d'absence de deuxième vague de contagion entraînant un confinement strict, notre prévision de croissance pour la zone euro s'établit à -8,1% en 2020 (puis 5,5% en 2021). La reprise de la demande intérieure, bien qu'incomplète, serait le pilier de la sortie de crise. En France, en dépit d'un plan de soutien majeur (134 milliards d'euros), le PIB se contracterait de 10,2% en 2020 avant de progresser de 7,5% en 2021. Il faudra néanmoins attendre que soient précisé le plan de relance national.
Au cours de sa réunion de juin, passant d'un mode de gestion d'urgence de la crise à un mode de soutien à la croissance dans la durée, la BCE a clairement indiqué sa volonté de maintenir une politique monétaire ultra-accommodante, aussi longtemps et aussi vigoureusement que nécessaire. Notre scénario n'exclut pas une augmentation de l'enveloppe PEPP par la BCE vers la fin de cette année si les marchés devaient se montrer de nouveau « agités ».
Compte tenu d'assouplissements monétaires massifs et durables, notre scénario économique permet d'éloigner les risques financiers extrêmes. Les conditions financières seraient favorables, au moins dans les pays développés : pas de tensions sur les taux longs, spreads souverains sous contrôle en zone euro, faible risque de correction majeure des marchés actions. Sous réserve que la situation sanitaire et économique s'engage fermement sur la voie de la stabilisation, notre scénario central table sur un taux allemand à 10 ans proche de -0,30% en fin d'année assorti de primes de risque maîtrisées (autour de 30 et de 160 pb pour la France et l'Italie, respectivement).
Le territoire de la Caisse Régionale regroupe 4 départements : l'Hérault, le Gard, l'Aude et la Lozère avec des zones économiques très variées, un littoral et certaines zones urbaines dynamiques.
Sur le plan démographique, la population se concentre sur une bande littorale où se situent la plupart des agglomérations. La densité dans l'intérieur des terres est plutôt inférieure à la moyenne nationale, avec des zones très faiblement peuplées.
L'agglomération de Montpellier est la plus dynamique avec une forte augmentation de sa population tous les ans.
Cependant, cette attractivité n'empêche pas une situation sociale particulièrement fragile. En effet, le territoire de la Caisse Régionale connait des inégalités importantes avec une situation dégradée en matière d'emploi se traduisant par un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale.
Dans ce contexte, la Caisse Régionale a largement accompagné le développement économique de son territoire se traduisant aux fils des années par d'importants déblocages de financements tant au niveau des particuliers que des professionnels. Les parts de marchés crédits de la Caisse Régionale proches de 34% (fin avril-2020) en témoignent.
Avec peu d'industries sur son secteur, la Caisse Régionale a su adapter son accompagnement auprès du secteur tertiaire, de celui du tourisme et également celui des énergies renouvelables.
Forte de ses valeurs mutualistes et de son réseau d'agences, la Caisse Régionale a su rester proche de son territoire et s'adapter à ses particularités. En effet, elle est le partenaire de longue date des collectivités publiques et des grandes entreprises du territoire, mais également des viticulteurs ou encore des clients fragiles.
Près de 16 300 nouveaux clients et 1 800 nouveaux sociétaires ont rejoint le Crédit Agricole du Languedoc sur le premier semestre 2020.
Durant ce premier semestre marqué par les premières conséquences de la crise sanitaire liée à la COVID 19, la Caisse Régionale a tenu à soutenir activement ses clients comme en témoigne l'activité commerciale.
L'encours de collecte bilan et hors bilan, à 29 Md€ à fin juin 2020, s'accroit de +6,5% par rapport à juin 2019. Une évolution liée à la croissance soutenue des dépôts à vue et des encours sur livrets. La part de marché en collecte bilan ressort à 29,96% (à fin avril 2020).
Les liquidités sur les dépôts à vue, en position au 30 juin, sont en augmentation de +30,3%, compensant nettement le recul des encours de Dépôts à Terme de -14,6%.
La Caisse Régionale a accompagné activement l'économie de son territoire avec 1,9 Md€ de nouveaux crédits débloqués sur le premier semestre 2020, en hausse de 1,6% par rapport à juin 2019.
Au global, les encours de crédits progressent de 9,9% pour atteindre 22,1 Md€ à fin juin 2020. La part de marché relative aux crédits s'établit à 34,35% à fin avril 2020.
La volonté de la Caisse Régionale de développer son fonds de commerce se traduit dans l'équipement de ses clients en services bancaires et produits d'assurances, qui couvrent toujours plus efficacement leurs besoins.
Dans le contexte crise sanitaire liée au Covid-19, le groupe Crédit Agricole s'est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d'accompagner ses clients dont l'activité serait impactée par le coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l'économie.
Dans le cadre de la crise sanitaire liée au COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter de mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d'échéances, procédures accélérées d'examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l'État.
Ces financements prennent la forme d'un prêt sur 12 mois sans frais, avec la faculté pour l'emprunteur de l'amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans.
L'offre Groupe pour la première année se présente sous la forme d'un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d'éligibilités définies par l'Etat pour bénéficier de la garantie.
Ces prêts peuvent atteindre jusqu'à 3 mois de chiffre d'affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d'avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée.
Ces prêts, pour une grande majorité, appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc pour l'essentiel enregistrés au coût amorti.
Au 30 juin 2020, la Caisse Régionale du Languedoc a participé à l'émission de ces prêts garantis par l'Etat à hauteur de 694 millions d'euros.
Le Groupe s'est associé à l'initiative de place des banques françaises, avec la coordination de la Fédération des Banques Françaises (FBF), pour offrir un report des échéances des prêt en cours jusqu'à 6 mois pour la clientèle des Entreprises et des Professionnels, sans coûts additionnels.
La mise en œuvre d'un tel report des échéances sans pénalité ni frais additionnels et avec maintien du taux contractuel sur une durée maximale de 6 mois implique que seuls les intérêts intercalaires seront perçus après le report sur la durée restante du crédit et hors frais de garantie éventuels de la Banque Publique d'Investissement.
Tel que proposé par le Groupe, le report des échéances implique :
Soit un allongement de durée du prêt si le client souhaite conserver ses échéances initiales de prêt ;
Soit une augmentation de ses échéances après la pause si le client souhaite garder sa durée initiale.
Ce report d'échéance ne se traduit pas par des pertes pour la banque mais par un décalage dans le temps des échéances initiales à percevoir et donc de son résultat.
Au 30 juin 2020, le montant des encours clientèles bénéficiant de ce report d'échéance non-contractuel s'élève à 1,4 milliards d'euros au niveau de la Caisse Régionale du Languedoc.
Conformément à la communication de l'IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l'importance de l'exercice du jugement dans l'application des principes d'IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte.
Ce report n'a pas non plus systématiquement comme conséquence une remise en cause de la situation financière des clients : il n'y a pas automatiquement d'augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières.
Ce report n'a donc pour conséquence ni le basculement mécanique de l'encours dont la dépréciation est fondée sur les pertes attendues de crédits sur 12 mois (Bucket 1) vers une comptabilisation de la dépréciation des pertes attendues à maturité (Bucket 2), ni le passage automatique des encours vers la catégorie douteux (Bucket 3).
Ce report n'a pas non plus comme conséquence une remise en cause systématiquement de la situation financière des clients. Il n'y a pas automatiquement d'augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières.
De même, le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics.
Dans le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit. Après prise en compte des estimations locales, la CR Languedoc a ainsi effectué au premier semestre 2020 une dotation globale de 8,4 millions d'euros au titre des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2).
Au 30/06/2020, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2020) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 12 mars 2020. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2020 pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs (établissements de crédit (43%), fonds d'investissement (32%), banques centrales (25%)).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale du Languedoc a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 38,3 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020. Elle a souscrit pour 5,2 millions d'euros de titres subordonnés.
La valorisation unitaire de la SAS Rue La Boétie est passée de 19,83€ au 31 décembre 2019 à 18,12€ au 30 juin 2020. La plus-value nette dans les capitaux propres s'établit en conséquence à 229 millions d'euros contre 320 millions d'euros en début d'année.
La valorisation unitaire de la SACAM Mutualisation est passée de 1100,03€ au 31 décembre 2019 à 1027,76€ au 30 juin 2020. La plus-value nette dans les capitaux propres s'établit en conséquence à 21 millions d'euros contre 74 millions d'euros en début d'année.
Pour se conformer à la recommandation de la Banque Centrale Européenne en date du 27 mars, Crédit agricole SA a décidé, lors de son assemblée générale du 13 mai 2020, la mise en réserve de l'intégralité du résultat de l'exercice 2019. Suite à cette décision, la SAS Rue La Boétie, qui verse habituellement au cours du deuxième trimestre aux Caisses régionales un acompte sur dividende à partir du dividende payé par Crédit agricole SA, n'a pas procédé à ce versement. Il en résulte un impact significatif sur le PNB semestriel de la Caisse par rapport à celui de l'année précédente. Pour information, cet acompte s'élevait en 2019 à 43,9 M€.
L'évolution des taux sur la période a conduit la Caisse régionale à effectuer une dotation de provision de 4,5 millions d'euros au premier semestre 2020 contre une dotation de 3,1 millions d'euros de cette provision au premier semestre 2019.
La Caisse Régionale du Languedoc a enregistré au 30 juin l'impact au semestre de sa cotisation annuelle au FRU qui s'élève à 7 447 k€. La contribution économique est comptabilisée en charge à hauteur de 6 223 k€ et au bilan en engagement de paiement pour 1 225 k€.
Crédit Agricole S.A. a démantelé le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A.
Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d'une partie des exigences prudentielles s'appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d'assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales.
Pour la Caisse régionale du Languedoc, cette opération s'est traduite par une baisse des engagements donnés de 136,5 millions d'euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 46,2 millions d'euros.
Au 30 juin 2020, le coût du risque inclut notamment une charge à payer de 2,8 millions d'euros au titre du déclenchement du mécanisme de garantie Switch.
Le Coût du Risque au 30 juin 2020 impacte défavorablement le résultat de 13,8 millions d'euros contre un impact positif de 7,7 millions d'euros au 30 juin 2019.
Outre les effets évoqués ci-dessus et relatifs aux dotations aux provisions sur encours sains (dotation de 8,3 millions d'euros au 1er semestre 2020 contre une dotation de 1,8 millions d'euros au 1er semestre 2019) et à la charge à payer enregistrée au titre du déclenchement du mécanisme de garantie Switch (2,8M€ au 1er semestre 2020), cette variation réside principalement dans la reprise de 9,8 millions d'euros réalisée sur la provision issue de la cartographie des risques opérationnels au 1er semestre 2019 contre une absence de dotation/reprise au 1er semestre 2020.
♦ Le Produit Net Bancaire
Au 30 juin 2020, le PNB s'établit à 262,6 M€ en baisse de -15,4% par rapport à 2019. Une évolution pénalisée par le non versement des dividendes CASA et les mesures de soutien apportées à nos clients dans ce contexte de crise sanitaire.
La marge sur portefeuille est pénalisée par le non versement des dividendes sur les participations dans le Groupe Crédit Agricole.
♦ Les charges de fonctionnement
Le RBE s'établit à 110,3 M€ en baisse de -25% par rapport à 2019 avec un coefficient d'exploitation est de 58%.
Le coût du risque global au 30 juin 2020 est en dotation de 12,8 M€ dont une dotation de +8,3 M€ de provisions IFRS9 sur les créances non douteuses liée aux impacts anticipés de la crise liée à la « COVID 19 » et une dotation de +2,8M€ suite à l'activation de la garantie du switch assurance. Le niveau de risque affecté au 30 juin est donc très faible. Le recul du taux de créances douteuses et litigieuses à 1,96% se poursuit.
La Caisse Régionale conserve un niveau global de provisionnement prudent avec un taux de couverture des créances douteuses et litigieuses à 76,5%.
Après prise en compte de la charge fiscale, le Résultat Net des comptes individuels s'établit à 63,8 M€ en baisse de -42,1% par rapport à 2019.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc présente des comptes consolidés en appliquant les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
En accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle régionale constitué de la Caisse Régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.
Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole du Languedoc est resté stable au cours du 1er semestre 2020.
Le Groupe est donc constitué de :
Ces sociétés sont toutes consolidées selon la méthode de l'Intégration Globale.
Les résultats du Groupe Crédit Agricole du Languedoc sont principalement constitués des résultats de l'entité mère Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Languedoc.
| En milliers d'€ | Contribution au PNB consolidé du groupe de la CR |
Contribution au résultat Brut d'exploitation consolidé du groupe de la CR |
Contribution au résultat net consolidé du groupe de la CR |
|---|---|---|---|
| Caisse régionale | 252 274 | 94 608 | 49 629 |
| Caisses locales | 540 | 254 | 254 |
| FCT CA Habitat | 636 | 636 | -82 |
| Force Languedoc | -16 563 | -16 563 | -12 105 |
| SOFILARO | -4 219 | -5 035 | -5 035 |
| CALI | 1 192 | 1 163 | 1 158 |
| CALEN | 427 | 195 | 140 |
| Montant en k€ | S1 2020 | S1 2019 | Variations | |
|---|---|---|---|---|
| Montants | % | |||
| PNB | 234 287 | 306 677 | -72 390 | -24% |
| Charges générales d'exploitation | -159 029 | -167 991 | 8 962 | -5% |
| Résultat brut d'exploitation | 75 258 | 138 686 | -63 428 | -46% |
| Coût du risque | -13 845 | 7 683 | -21 528 | -280% |
| Résultat d'Exploitation | 61 413 | 146 369 | -84 956 | -58% |
| Résultat avant impôt | 61 484 | 145 753 | -84 269 | -58% |
| Impôt sur les bénéfices | -27 525 | -35 949 | 8 424 | -23% |
| Résultat net | 33 959 | 109 804 | -75 845 | -69% |
| Résultat net part du groupe | 34 725 | 109 832 | -75 107 | -68% |
Le PNB consolidé à 234,3 M€ est principalement impacté, outre par le PNB individuel en normes IFRS de la Caisse régionale (252,3 M€), par le PNB du fonds dédié (-16,6M€) et de la filiale Sofilaro (-4,2 M€).
Les charges de fonctionnement, à 159,0 M€, sont essentiellement impactées par les charges de fonctionnement de la Caisse régionale (157,7 M€).
Le résultat Brut d'Exploitation s'établit à 75,3M€.
Le coût du risque consolidé, à -13,8 M€ contre 7,7 M€ (reprise) au S1 2019, est également essentiellement impacté par celui de la Caisse régionale (-13,8 M€).
L'impôt sur les sociétés, à 27,5 M€, intègre notamment l'impôt sur les sociétés de la Caisse régionale (31,3 M€) retraité des impôts courant et différés traduisant les décalages temporels d'imposition entre le référentiel social et les normes IFRS.
Le capital social de la CR est passé de 198 222 660€ au 31/12/2019 à 197 942 130€ au 30 juin 2020. Cette variation est principalement due à l'annulation des CCI auto-détenus, dans le cadre du programme de rachat.
Ces informations sont présentes dans la note 5.12 des annexes consolidées.
Le cours du CCI Languedoc (code ISIN FR 0010461053) s'élève à 61,50 € au 30/06/2020. Il enregistre une baisse de 25,1% depuis le 31/12/2019.
Lors de la séance du 31 mars 2020, l'Assemblée Générale a approuvé le versement d'une rémunération au titre de l'exercice 2019 de 0,28€ par titre représentant un taux d'intérêt de 2,81%.
Lors de la séance du 31 mars 2020, l'Assemblée Générale a approuvé le versement d'un dividende au titre de l'exercice 2019 de 2,56€ par titre.
Lors de la séance du 31 mars 2020, l'Assemblée Générale a approuvé le versement d'un dividende au titre de l'exercice 2019 de 2,56€ par titre, représentant un rendement de 3,11% par rapport au cours du 31/12/2019.
Ces rémunérations ont été mises en paiement le 16 avril 2020.
Néant
L'épidémie de Covid-19 a eu des impacts négatifs marqués sur l'économie mondiale. Bien que la situation sanitaire soit encore incertaine suite à la mise en œuvre du déconfinement, les signaux de reprise économique sont favorables.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc se positionne comme partenaire de la relance économique et participe aux mesures de soutien des pouvoirs publics et du Groupe Crédit Agricole.
Par ailleurs, la Caisse Régionale a investi dans l'équipement informatique de ses collaborateurs afin d'être disponible pour ses clients et les soutenir durant cette période particulière.
En tant qu'acteur économique majeur, notre soutien à l'économie et à tous les acteurs de notre territoire fait partie de nos préoccupations.
La Caisse Régionale du Languedoc continuera d'agir chaque jour dans l'intérêt de ses clients et de la société, avec la force de son modèle de banque régionale coopérative et mutualiste.
Dans le cadre des accords de Bâle 3, le règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit « CRR ») tel que modifié par CRR n° 2019/876 (dit « CRR 2 ») impose aux établissements assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les entreprises d'investissement) de publier des informations quantitatives et qualitatives relatives à leur activité de gestion des risques. Le dispositif de gestion des risques et le niveau d'exposition aux risques de la Caisse régionale du Languedoc sont décrits dans la présente partie et dans la partie « Gestion des risques ».
Les accords de Bâle 3 s'organisent autour de trois piliers :
Le pilotage de la solvabilité vise principalement à évaluer les fonds propres et à vérifier qu'ils sont suffisants pour couvrir les risques auxquels la Caisse régionale du Languedoc est, ou pourrait être exposée compte tenu de ses activités.
Les ratios de solvabilité font partie intégrante du dispositif d'appétence au risque appliqué au sein de la Caisse régionale du Languedoc (décrit dans les chapitres « Facteurs de risque » et « Gestion des risques »).
Renforçant le dispositif prudentiel, les accords de Bâle 3 ont conduit à un rehaussement de la qualité et du niveau des fonds propres réglementaires requis et ont introduit la prise en compte de nouveaux risques dans le dispositif prudentiel.
En complément, un cadre réglementaire spécifique, permettant une alternative à la mise en faillite des banques a été instauré suite à la crise financière de 2008.
Les textes concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement ont été publiés au Journal officiel de l'Union européenne le 26 juin 2013. Ils comprennent la directive 2013/36/EU (Capital Requirements Directive, dite CRD 4), et le règlement 575/2013 (Capital Requirements Regulation, dit CRR) et sont entrés en application le 1er janvier 2014, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.
La directive 2014/59/EU, « Redressement et résolution des banques » ou Bank Recovery and Resolution Directive (dite BRRD), a été publiée le 12 juin 2014 et est applicable en France depuis le 1er janvier 2016. Le règlement européen "Mécanisme de Résolution Unique" ou Single Resolution Mecanism Regulation (dit SRMR, règlement 806/2014) a été publié le 15 Juillet 2014 et est entré en vigueur le 19 août 2016, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.
Le 7 juin 2019, quatre textes constituant le paquet bancaire ont été publiés au Journal officiel de l'Union européenne :
Les directives BRRD 2 et CRD 5 seront transposées en droit français au plus tard le 28 décembre 2020. Les règlements SRMR 2 et CRR 2 sont entrés en vigueur 20 jours après leur publication, soit le 27 juin 2019 (toutes les dispositions n'étant toutefois pas d'application immédiate).
Le règlement 2020/873 dit « Quick-Fix » a été publié le 26 juin 2020 et est entré en application le 27 juin 2020 venant amender les règlements 575/2013 (« CRR ») et 2019/876 (« CRR2 »).
Dans le régime CRR 2/CRD 4 (et dans l'attente de la transposition de CRD 5), quatre niveaux d'exigences de fonds propres sont calculés :
Le calcul de ces ratios est phasé de façon à gérer progressivement :
Les ratios sont également en vision non phasée comme si les nouvelles dispositions réglementaires étaient d'application immédiate.
Les exigences applicables à la Caisse régionale du Languedoc sont respectées.
Les établissements de crédit et certaines activités d'investissement agréés visés à l'annexe 1 de la directive 2004/39/CE sont assujettis aux ratios de solvabilité, de résolution et de grands risques sur base individuelle ou, le cas échéant, sous-consolidée.
L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a accepté que certaines entités du Groupe puissent bénéficier de l'exemption à titre individuel ou, le cas échéant, sur base sous-consolidée dans les conditions prévues par l'article 7 du règlement CRR. Dans ce cadre, la Caisse Régionale du Languedoc a été exemptée par l'ACPR de l'assujettissement sur base individuelle.
Le passage sous supervision unique le 4 novembre 2014 par la Banque centrale européenne n'a pas remis en cause les exemptions individuelles accordées précédemment par l'ACPR.
Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres :
L'ensemble des tableaux et commentaires ci-après inclut le résultat conservé de la période.
Ils comprennent :
les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des déficits reportables ;
les insuffisances de provisions par rapport aux pertes attendues pour les expositions suivies en approche notations internes ainsi que les pertes anticipées relatives aux expositions sous forme d'actions ;
Ils comprennent principalement :
La Caisse régionale n'émet pas d'instruments de fonds propres AT1.
Le règlement CRR 2 ajoute des critères d'éligibilité. Par exemple, les instruments émis par un établissement installé dans l'Union européenne qui relèvent d'un droit de pays tiers doivent comporter une clause de bail-in (renflouement interne) pour être éligibles. Ces dispositions s'appliquent pour chacune des catégories d'instruments de fonds propres AT1 et Tier 2.
Ils comprennent :
Le montant des instruments Tier 2 retenu dans les ratios non phasés correspond aux instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles au CRR n° 575/2013 tel que modifié par CRR n° 2019/876 (CRR 2).
Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit avec CRR 2/CRD 4 (dans l'attente de la transposition de CRD 5), des assouplissements ont été consentis à titre transitoire, grâce à l'introduction progressive de traitements prudentiels sur les fonds propres.
Toutes ces dispositions transitoires ont pris fin au 1er janvier 2018, excepté celles portant sur les instruments de dette hybride qui s'achèvent le 1er janvier 2022.
Les instruments de dette hybride qui étaient éligibles en fonds propres sous CRD 3 et qui ne le sont plus du fait de l'entrée en vigueur de la réglementation CRD 4 peuvent sous certaines conditions être éligibles à la clause de maintien des acquis :
La partie non reconnue peut être incluse dans la catégorie inférieure de fonds propres (d'AT1 à Tier 2 par exemple) si elle remplit les critères correspondants.
Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 2 retenu dans les ratios correspond à la somme :
Le tableau ci-après présente les fonds propres prudentiels au 30 juin 2020 et au 31 décembre 2019.
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Fonds propres prudentiels simplifiés (en millions d'euros) | Phasé | Non Phasé | Phasé | Non Phasé | |
| Capitaux propres part du groupe | 3 965 | 3 965 | 4 087 | 4 087 | |
| (-) Prévision de distribution | 0 | 0 | (23) | (23) | |
| Intérêts minoritaires éligibles | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| (-) Prudent valuation | (14) | (14) | (9) | (9) | |
| (-) Déductions des écarts d'acquisition et des autres immobilisations incorporelles | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| (-) Insuffisance des ajustements pour risque de crédit par rapport aux pertes anticipées selon l'approche notations internes et pertes anticipées des expositions sous forme d'actions |
(14) | (14) | (17) | (17) | |
| (-) Dépassement de franchise des instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquels l'établissement ne détient pas d'investissement important |
(1 461) | (1 461) | (1 597) | (1 597) | |
| (-) Dépassement de franchise des instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquels l'établissement détient un investissement important et des impôts différés actifs déductibles dépendant de bénéfices futurs et résultant de différences temporelles |
0 | 0 | 0 | 0 | |
| Excédent de déduction d'éléments AT1 sur les fonds propres AT1 | (3) | (3) | (3) | (3) | |
| Autres éléments du CET1 | (36) | (36) | (2) | (2) | |
| FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) | 2 437 | 2 437 | 2 436 | 2 436 | |
| (-) Instruments AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement important |
(3) | (3) | (3) | (3) | |
| (-) Excédent de déduction d'éléments T2 sur les fonds propres T2 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Excédent de déduction d'éléments AT1 sur les fonds propres AT1 (déduit du CET1) | 3 | 3 | 3 | 3 | |
| Autres éléments du Tier 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1 ) | 2 437 | 2 437 | 2 436 | 2 436 | |
| Instruments de capital éligibles Tier 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Instruments de capital Tier 2 non éligibles bénéficiant d'une clause d'antériorité | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligible selon l'approche notations internes |
37 | 37 | 34 | 34 | |
| Excédent de déduction d'éléments T2 sur les fonds propres T2 (déduit des AT1) | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Autres éléments du Tier 2 | (1) | (1) | (1) | (1) | |
| FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 | 36 | 36 | 33 | 33 | |
| FONDS PROPRES GLOBAUX | 2 473 | 2 473 | 2 469 | 2 469 |
Les fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) s'élèvent à 2 437 millions d'euros au 30 juin 2020 et font ressortir une hausse de 1 million d'euros par rapport à la fin de l'exercice 2019.
| Evolution des fonds propres prudentiels phasés (en millions d'euros) | 30/06/2020 VS 31/12/2019 |
|---|---|
| Fonds propres de base de catégorie 1 au 31/12/2019 | 2 436 |
| Augmentation de capital | 10 |
| Résultat comptable attribuable de l'exercice avant distribution | 35 |
| Prévision de distribution | 0 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | (144) |
| Intérêts minoritaires éligibles | 0 |
| Ecarts d'acquisition et autres immobilisations incorporelles | 0 |
| Insuffisance des ajustements pour risque de crédit par rapport aux pertes anticipées selon l'approche notations internes et pertes anticipées des expositions sous forme d'actions |
3 |
| Dépassement de franchises | 136 |
| Excédent de déduction d'éléments AT1 sur les fonds propres AT1 | 0 |
| Autres éléments du CET1 | (39) |
| FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 au 30/06/2020 | 2 437 |
| Fonds propres additionnels de catégorie 1 au 31/12/2019 | 0 |
| Variation des autres éléments du Tier 1 | 0 |
| FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 au 30/06/2020 | 0 |
| FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 au 30/06/2020 | 2 437 |
| Fonds propres de catégorie 2 au 31/12/2019 | 33 |
| Emissions | 0 |
| Remboursements | 0 |
| Autres éléments du Tier 2 | 3 |
| FONDS PROPRES DE CATEGORIE 2 au 30/06/2020 | 36 |
| FONDS PROPRES GLOBAUX AU 30/06/2020 | 2 473 |
L'adéquation du capital porte sur les ratios de solvabilité, sur le ratio de levier et sur les ratios de résolution. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels et d'instruments éligibles à une exposition en risque, en levier, ou en bilan. Les définitions et les calculs de ces expositions sont développés dans la partie 2 « Composition et évolution des emplois pondérés ».
Les ratios de solvabilité ont pour objet de vérifier l'adéquation des différents compartiments de fonds propres (CET1, Tier 1 et fonds propres globaux) aux emplois pondérés issus des risques de crédit, des risques de marché et des risques opérationnels. Ces risques sont calculés soit en approche standard soit en approche interne (cf. partie 2 « Composition et évolution des emplois pondérés »)
Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres :
• Les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1),
Bâle 3 définit plusieurs types de risque : les risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels qui donnent lieu à des calculs d'emplois pondérés. Conformément au règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013, les expositions au risque de crédit restent mesurées selon deux approches :
Les exigences en fonds propres au titre du Pilier 1 sont régies par le règlement CRR.
| Exigences minimales | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Common Equity Tier 1 (CET1) | 4,5% | 4,5% |
| Tier 1 (CET1 + AT1) | 6,0% | 6,0% |
| Fonds propres globaux (Tier 1 + Tier 2 ) | 8,0% | 8,0% |
| Coussin de conservation | 2,50% | 2,50% |
| Coussin contracyclique | 0,01% | 0,24% |
| Coussin pour risque systémique | 0,00% | 0,00% |
| Exigence globale de coussins de fonds propres | 2,51% | 2,74% |
| Exigences minimales y compris coussins de fonds propres | ||
| Ratio CET1 | 7,01% | 7,24% |
| Ratio Tier 1 | 8,51% | 8,74% |
| Ratio global | 10,51% | 10,74% |
| Excédent de capital | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| CET1 | 1 674 | 1 617 |
| Tier 1 | 1 511 | 1 448 |
| Fonds propres globaux | 1 329 | 1 255 |
La réglementation a prévu la mise en place de coussins de fonds propres dont la mise en application est progressive :
Ces coussins sont entrés en application en 2016 et doivent être couverts par des fonds propres de base de catégorie 1. Le coussin de conservation et les coussins pour risque systémique se sont appliqués par incrément progressif annuel jusqu'en 2019 (75 % du coussin demandé en 2018, 100% en 2019).
À ce jour, des coussins contracycliques ont été activés dans 6 pays par les autorités nationales compétentes. De nombreux pays ont relâché leur exigence de coussin contracyclique suite à la crise du COVID-19. En ce qui concerne les expositions françaises, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a porté le taux de coussin contracyclique de 0,25% à 0% le 2 avril 2020.
Compte tenu des expositions dans ces pays, le taux de coussin contracyclique s'élève à 0%.
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | |||
|---|---|---|---|---|
| Synthèse chiffres-clés (en millions d'euros) | Phasé | Non Phasé | Phasé | Non Phasé |
| FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) | 2 437 | 2 437 | 2 436 | 2 436 |
| FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1 ) | 2 437 | 2 437 | 2 436 | 2 436 |
| FONDS PROPRES GLOBAUX | 2 473 | 2 473 | 2 469 | 2 469 |
| TOTAL DES EMPLOIS PONDERES | 10 882 | 10 882 | 11 308 | 11 308 |
| RATIO CET1 | 22,4% | 22,4% | 21,5% | 21,5% |
| RATIO TIER 1 | 22,4% | 22,4% | 21,5% | 21,5% |
| RATIO GLOBAL | 22,7% | 22,7% | 21,8% | 21,8% |
Les exigences minimales applicables sont respectées ; le ratio CET1 de la Caisse Régionale du Languedoc est de 22,7%.
En tenant compte des ajustements effectués dans le cadre du Pilier 2 conformément à la demande de la Banque centrale européenne, portant à ce jour exclusivement sur la déduction prudentielle des engagements de paiement irrévocables relatifs au Fonds de résolution unique (FRU) et au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR), les ratios CET1 et globaux phasés de la Caisse régionale ressortent respectivement à 22,2% et 22,5% au 30 juin 2020.
Le ratio de levier a pour objectif de contribuer à préserver la stabilité financière en agissant comme filet de sécurité en complément des exigences de fonds propres fondées sur le risque et en limitant l'accumulation d'un levier excessif en période de reprise économique. Il a été défini par le Comité de Bâle dans le cadre des accords de Bâle 3 et transposé dans la loi européenne via l'article 429 du CRR, modifié par le règlement délégué 62/2015 en date du 10 octobre 2014 et publié au Journal officiel de l'Union européenne le 18 janvier 2015.
Le ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et l'exposition en levier, soit les éléments d'actifs et de hors-bilan après certains retraitements sur les dérivés, les opérations entre entités affiliées du Groupe, les opérations de financements sur titres, les éléments déduits du numérateur et le hors-bilan.
Depuis la publication au Journal officiel de l'Union européenne le 7 juin 2019 du règlement européen CRR 2, le ratio de levier devient une exigence minimale de Pilier 1 applicable à compter du 28 juin 2021 :
La publication du ratio de levier est obligatoire depuis le 1er janvier 2015 au moins une fois par an : les établissements peuvent choisir de publier un ratio non phasé ou un ratio phasé. Si l'établissement décide de modifier son choix de publication, il doit effectuer, lors de la première publication, un rapprochement des données correspondant à l'ensemble des ratios publiés précédemment, avec les données correspondant au nouveau ratio choisi.
La Caisse Régionale du Languedoc a retenu comme option de publier le ratio de levier en format phasé.
Le ratio de levier de la Caisse régionale du Languedoc s'élève à 8,8% sur une base de Tier 1 phasé.
| (en millions d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Expositions au bilan (excepté dérivés et SFT) | 28 610 | 25 641 |
| Expositions sur dérivés | 393 | 414 |
| Expositions sur opérations de financement sur titres (SFT) | 99 | 101 |
| Autres expositions de hors-bilan | 1 913 | 1 952 |
| Expositions intragroupe exemptées | -3 302 | -2 384 |
| Montant des actifs déduits | 0 | 0 |
| Exposition totale aux fins du ratio de levier | 27 712 | 25 723 |
| Fonds propres de catégorie 1 (Tier 1) | 2 437 | 2 436 |
| Ratio de levier | 8,8% | 9,5% |
Le ratio de levier est en baisse de 68pb sur l'année.
Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)
Les exigences prudentielles sur la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances ont fait l'objet d'un transfert de risque aux Caisses régionales à travers la mise en place de garanties spécifiques (Switch), depuis le 2 janvier 2014. Le montant garanti s'élevait, au 31 décembre 2019, à 9,2 milliards d'euros, dont 390 millions consentis par la Caisse régionale.
Crédit Agricole S.A. a informé les Caisses régionales en Janvier 2020 de son intention de rembourser 35% de la garantie en date du 2 mars 2020. Depuis cette date, le montant garanti s'élève à 6,0 milliards d'euros, dont 254 millions consentis par la Caisse Régionale.
Les relations en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales sont régies selon les termes d'un protocole conclu entre ces dernières et Crédit Agricole S.A., préalablement à l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A. En application de ce protocole, le contrôle des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. s'exerce à travers la société SAS Rue La Boétie, détenue en totalité par les Caisses régionales. SAS Rue La Boétie a pour objet la détention d'un nombre d'actions suffisant pour lui conférer à tout moment plus de 50 % du capital et des droits de vote de Crédit Agricole S.A.
| (en millions d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Risque de crédit | 10 344 | 10 759 |
| dont approche standard | 1 630 | 2 002 |
| dont approche fondation IRB | 3 588 | 3 135 |
| dont approche avancée IRB | 2 540 | 2 552 |
| dont actions en approche NI selon la méthode de pondération simple ou sur les modèles internes |
2 540 | 3 020 |
| dont risque d'ajustement de l'évaluation de crédit | 46 | 50 |
| Risque de marché | 0 | 0 |
| dont risque de change | 0 | 0 |
| Risque opérationnel | 539 | 549 |
| dont approche standard | 7 | 14 |
| dont approche par mesure avancée | 532 | 535 |
| TOTAL | 10 882 | 11 308 |
Le compartiment « actions en approche NI » du risque de crédit contient notamment les exigences au titre des participations financières détenues par la Caisse régionale dans notamment SAS Rue La Boétie et SACAM Mutualisation, mais également les exigences liées à l'engagement de garantie donné relatif au contrat Switch.
Les principaux types de risques propres à l'activité de la Caisse Régionale du Languedoc sont présentés ci-après et sont explicités au travers des actifs pondérés.
Le risque de crédit : le risque de crédit est défini comme la probabilité d'une inexécution par un emprunteur ou une contrepartie de ses obligations vis-à-vis de la Banque conformément aux conditions convenues. L'évaluation de cette probabilité de défaut et du taux de recouvrement du prêt ou de la créance en cas de défaut est un élément essentiel de l'évaluation de la qualité du crédit. Les actifs pondérés spécifiques à ce risque s'élèvent à 10,3 milliards d'euros au 30 juin 2020. Conformément aux recommandations de l'Autorité Bancaire Européenne, ce risque intègre également les risques sur les participations en actions y compris ceux liés aux activités d'assurance.
Le risque opérationnel : le risque opérationnel est le risque de perte résultant de processus internes défaillants ou inadéquats (notamment ceux impliquant le personnel et les systèmes informatiques) ou d'événements externes, qu'ils soient délibérés, accidentels ou naturels (inondations, incendies, tremblements de terre, attaques terroristes…). Le risque opérationnel recouvre la fraude, les risques en lien avec les ressources humaines, les risques juridiques et de réputation, les risques de non-conformité, les risques fiscaux, les risques liés aux systèmes d'information, la fourniture de services financiers inappropriés (conduct risk), les risques de défaillance des processus opérationnels y compris les processus de crédit, ou l'utilisation d'un modèle (risque de modèle), ainsi que les conséquences pécuniaires éventuelles liées à la gestion du risque de réputation. Les actifs pondérés spécifiques à ce risque s'élèvent à 538,6 millions d'euros au 30 juin 2020.
Le risque de contrepartie : le risque de contrepartie est la manifestation du risque de crédit à l'occasion d'opérations de marché, d'investissements, et/ou de règlements. Le montant de ce risque varie au cours du temps avec l'évolution des paramètres de marché affectant la valeur potentielle future des transactions concernées. Les actifs pondérés spécifiques à ce risque s'élèvent à 46,4 millions d'euros au 30 juin 2020.
Le risque de marché : le risque de marché est le risque de perte de valeur provoqué par une évolution défavorable des prix ou des paramètres de marché. Les paramètres de marché sont, sans que cette liste soit exhaustive, les taux de change, les cours des valeurs mobilières et des matières premières négociables (que le prix soit directement coté ou obtenu par référence à un actif similaire), le prix de dérivés sur un marché organisé ainsi que tous les paramètres qui peuvent être induits de cotations de marché comme les taux d'intérêt, les spreads de crédit, les volatilités ou les corrélations implicites ou d'autres paramètres similaires. Les actifs pondérés spécifiques à ce risque sont nuls au 30/06/2020.
Le risque de titrisation du portefeuille bancaire : la titrisation est une opération ou un montage par lequel le risque de crédit associé à une exposition ou à un ensemble d'expositions est subdivisé en tranches. Tout engagement pris dans le cadre d'une structure de titrisation (y compris les dérivés et les lignes de liquidité) est considéré comme une exposition de titrisation. L'essentiel de ces engagements est en portefeuille bancaire prudentiel. Les actifs pondérés spécifiques à ce risque sont nuls au 30/06/2020.
Les risques liés aux impôts différés et à certaines participations dans des établissements de crédit ou financiers : les montants inférieurs aux seuils de déduction des fonds propres prudentiels génèrent des actifs pondérés qui s'élèvent à 1,5 milliards d'euros au 30 juin 2020.
Le risque de liquidité : le risque de liquidité est le risque que la Banque ne puisse pas honorer ses engagements ou dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs qui lui sont spécifiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Il traduit le risque de ne pas pouvoir faire face à des flux nets sortants de trésorerie y compris liés à des besoins en collatéral, sur l'ensemble des horizons du court terme au long terme. Le risque spécifique du Groupe peut être notamment appréhendé au travers du Ratio de Liquidité à Court terme (LCR) analysant la couverture des sorties nettes de trésorerie à trente jours en scénario de stress.
De manière transversale, les risques auxquels le Groupe Crédit Agricole et la Caisse Régionale du Languedoc sont exposés peuvent provenir d'un certain nombre de facteurs liés entre autres à l'évolution de son environnement macro-économique, concurrentiel, de marché et réglementaire ou de facteurs liés à la mise en œuvre de sa stratégie, à son activité ou à ses opérations.
Compte tenu de la structure du Groupe Crédit Agricole, et notamment au regard du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, les facteurs de risque pertinents liés à la Caisse Régionale et à son activité sont également ceux relatifs au Groupe Crédit Agricole.
L'ensemble des facteurs de risque cités ci-dessus sont détaillés dans le rapport annuel 2019 dans la partie §1.6 .
En décembre 2019, une nouvelle souche du coronavirus (COVID-19) est apparue en Chine. Le virus s'est à ce jour propagé dans de nombreux pays à travers le monde, conduisant l'Organisation mondiale de la santé à qualifier la situation de pandémie en mars 2020. Cette pandémie a eu et devrait continuer à avoir des impacts défavorables significatifs sur l'économie et les marchés financiers à l'échelle mondiale.
La propagation du COVID-19 et les mesures gouvernementales de contrôle et de restriction des déplacements mises en œuvre pour y répondre dans le monde entier ont perturbé les chaines d'approvisionnement à l'échelle internationale et l'activité économique mondiale. Le marché est par ailleurs entré dans une période de volatilité accrue. En conséquence de l'impact des mesures de confinement sur la consommation, des difficultés de production, de la perturbation des chaines d'approvisionnement et du ralentissement des investissements, l'épidémie a engendré des chocs d'offre et de demande ayant résulté en un ralentissement marqué de l'activité économique. Les marchés financiers ont été affectés de manière significative, comme en attestent la dégringolade des indices boursiers, la chute du cours des matières premières et l'accroissement des spreads de crédit affectant de nombreux emprunteurs et émetteurs. Lors du 2e trimestre 2020, certains pays ont allégé leurs mesures sanitaires, notamment les mesures de confinement, permettant ainsi de percevoir des signaux positifs de reprise économique. La situation sanitaire restant toutefois incertaine, l'ampleur de l'impact défavorable de la pandémie sur l'économie et les marchés à l'échelle mondiale dépendra, notamment, de sa durée et de son intensité, ainsi que de l'impact des mesures gouvernementales adoptées pour limiter la propagation du virus et les effets de ce dernier sur l'économie.
La pandémie et les effets qui en résultent sur l'économie et les marchés financiers aux échelles internationales et locales sont susceptibles d'avoir un impact défavorable significatif sur les résultats des activités et la situation financière du Groupe Crédit Agricole et de la Caisse Régionale du Languedoc. Cet impact inclut et pourrait inclure à l'avenir (1) une dégradation de la liquidité du Groupe Crédit Agricole (qui pourrait affecter son Ratio de Liquidité à Court terme (LCR)) due à divers facteurs comprenant notamment une augmentation des tirages des clients corporate sur les lignes de crédit et/ou une baisse du montant des dépôts, (2) une augmentation du coût du risque résultant de remises de dettes et de la détérioration des capacités de paiement des consommateurs, (3) une baisse des revenus imputable notamment à (a) un ralentissement de la production dans des secteurs tels que le crédit immobilier et le crédit à la consommation, (b) une baisse des revenus de commissions et de frais, conséquence notamment de la moindre collecte en gestion d'actifs et d'une baisse des commission bancaires et d'assurance, ainsi qu'(c) une baisse des revenus dans la gestion d'actifs et l'assurance, (4) un risque accru de dégradation des notations suite aux revues sectorielles annoncées par certaines agences de notation, et (5) des actifs pondérés par les risques (risk weighted assets ou RWAs) plus élevés en raison de la détérioration des paramètres de risque, qui pourraient à leur tour affecter la situation de capital du Groupe Crédit Agricole et de la Caisse Régionale du Languedoc (et notamment son ratio de solvabilité).
Le tableau ci-dessous présente, de manière générale, le montant des actifs pondérés relatifs aux principaux risques auxquels est exposé la Caisse Régionale du Languedoc :
| (Actifs pondérés en milliards d'euros) |
30 juin 2020 | 31 décembre 2019 | 30 juin 2019 | 31 décembre 2018 |
|---|---|---|---|---|
| Risque de crédit | 10,297 | 10,709 | 9,970 | 10,387 |
| Risque de contrepartie | 0,046 | 0,050 | 0,042 | 0,040 |
| Risque opérationnel | 0,539 | 0,549 | 0,537 | 0,573 |
| Total des actifs pondérés | 10,882 | 11,308 | 10,549 | 11,000 |
Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu'établissement de crédit 492 826 417 RCS Montpellier Siège social : avenue de Montpelliéret – MAURIN 34977 LATTES Cedex Société de Courtage d'Assurance immatriculée sous le numéro ORIAS 07 025 828 Téléphone : 04 27 84 15 00 (prix d'un appel local à partir d'un poste fixe) Adresse internet : www.ca-languedoc.com
| 1. | Appétence au Risque, Gouvernance et Organisation de la Gestion des Risques 1 |
||
|---|---|---|---|
| 2. | Dispositif de stress Test 3 | ||
| 3. | Dispositif de contrôle interne 4 |
||
| 3.1 | Références en matière de contrôle interne 4 | ||
| 3.2 | Organisation du dispositif de contrôle interne 5 | ||
| 3.3 | Gouvernance du dispositif de contrôle interne 6 | ||
| 4. | Risques de crédit 6 |
||
| 4.1 | Objectifs et politique 6 | ||
| 4.2 | Gestion du risque de crédit 8 | ||
| 4.3 | Exposition 18 |
||
| 5. | Risques de marché | 27 | |
| 5.1 | Objectifs et politique 27 | ||
| 5.2 | Méthodologie de mesure et d'encadrement des risques de marché 28 |
||
| 5.3 | Exposition : activités de marché 30 |
||
| 5.4 | Risque Action 30 |
||
| 5.5 | La gestion du bilan – Les risques financiers structurels 30 |
||
| 5.6 | Le risque de taux d'intérêt global 31 | ||
| 5.7 | Le risque de change 34 | ||
| 5.8 | Les risques de liquidité et financement 34 | ||
| 5.9 | Politique de couverture 38 | ||
| 6. | Risques opérationnels |
38 | |
| 6.1 | Gestion du risque : dispositif de surveillance et organisation 38 |
||
| 6.2 | Exposition 39 |
||
| 6.3 | Méthodologie 40 |
||
| 6.4 | Assurance et couverture des risques opérationnels 41 | ||
| 7. | Risques de non-conformité | 42 | |
| 7.1 | La prévention 42 |
||
| 7.2 | L'adaptation des procédures aux nouveautés réglementaires et au suivi | ||
| des risques de non-conformité 44 | |||
| 7.3 | Les contrôles et les actions correctrices 45 | ||
| 7.4 | Le reporting 45 |
||
| 8. | Risques juridiques |
46 |
Cette partie du rapport semestriel d'activité présente la démarche d'appétence au risque, la nature des principaux risques auxquels le Crédit Agricole du Languedoc est exposé et les dispositifs mis en œuvre pour les gérer.
Conformément aux dispositions réglementaires et aux bonnes pratiques de la profession, la gestion des risques au sein du Crédit Agricole du Languedoc se traduit par une gouvernance dans laquelle le rôle et les responsabilités de chacun sont clairement identifiés, ainsi que par des méthodologies et procédures de gestion des risques efficaces et fiables permettant de mesurer, surveiller et gérer l'ensemble des risques encourus.
Le Conseil d'Administration du Crédit Agricole du Languedoc exprime annuellement son appétence au risque par une déclaration formelle. Pour l'année 2020, celle-ci a été discutée et validée le 24 janvier 2020 après examen et recommandation du Comité d'Audit. Cette déclaration est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale de la Caisse Régionale. Les orientations stratégiques du Plan à moyen terme « Ambition 2020 », de la déclaration d'appétence, du processus budgétaire et de l'allocation des ressources sont cohérentes entre elles.
L'appétence au risque est le type et le niveau agrégé de risque que la Caisse Régionale est prête à assumer, dans le cadre de ses objectifs stratégiques. La détermination de l'appétence au risque s'appuie en particulier sur la politique financière et la politique crédit, qui sont fondées sur :
Le dispositif d'appétence au risque obéit à un processus d'escalade à travers 3 graduations de risque et 3 concepts (appétence, tolérance, capacité), en cohérence avec les règles de limites et de seuils d'alerte que la Caisse Régionale s'est fixée dans ses politiques financière et crédit :
- la capacité reflète le niveau maximal de risques que l'entité pourrait théoriquement assumer sans enfreindre ses contraintes opérationnelles ou réglementaires.
Comme toute entité du Groupe Crédit Agricole, le Crédit Agricole du Languedoc doit définir ses niveaux d'appétence, de tolérance et de capacité en risque à partir d'indicateurs, tout en veillant à assurer la cohérence entre le niveau de risque assumé par la Caisse Régionale (et fonction de sa stratégie commerciale) et sa stratégie financière (niveau de fonds propres, niveau de résultat…).
Il va de soi que ces indicateurs tiennent compte de l'environnement économique régional, des ambitions de la Caisse Régionale, de l'organisation à mettre en place pour atteindre ces objectifs de développement et des transformations à opérer dans un environnement particulièrement mouvant (mutations technologiques, concurrentielles, consuméristes, comportementales….).
Le dispositif d'appétence au risque permet donc à la Direction Générale et au Conseil d'Administration de définir la trajectoire de développement de la Caisse Régionale en cohérence avec son Plan Moyen Terme et de la décliner en stratégies opérationnelles.
Ce dispositif est validé annuellement et suivi deux fois par an en Comité des Risques et en Conseil d'Administration.
L'activité de banque de détail de la Caisse Régionale l'expose principalement à un risque de crédit, avec un stock de défaut en baisse régulière et un taux de provisionnement prudent. Les risques de marché et financiers sont limités et encadrés.
Les risques auxquels la Caisse Régionale est exposée sont présentés plus en détail dans les sections « Facteurs de risque » :
Ces risques sont identifiés et suivis au travers de dispositifs de gestion des risques adaptés et appropriés eu égard au profil et à la stratégie de la Caisse Régionale.
La fonction de gestion des risques est au cœur du dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale, mis en œuvre par tous les acteurs intervenant, de l'initiation des opérations jusqu'à leur maturité finale. Au Crédit Agricole du Languedoc, cette fonction est placée sous la responsabilité du Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR), qui est en charge de la mesure des risques et de leur surveillance. Le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques :
• bénéficie de moyens humains, techniques et financiers adaptés : en effet, il doit disposer de l'information nécessaire à sa fonction et d'un droit d'accès systématique et permanent à toute information, document, instance (comités…), outil ou encore systèmes d'information, et ce sur tout le périmètre dont il est responsable. De plus, il est associé aux projets de l'entité, suffisamment en amont pour pouvoir assurer son rôle de manière effective.
Le RCPR tient informé les dirigeants effectifs et l'organe de surveillance de l'évolution du risque et du degré de maîtrise du risque au sein de la Caisse Régionale et les alerte de tout risque de déviation par rapport aux politiques risques. Il les informe des performances et des résultats du dispositif de prévention, dont ils valident les principes d'organisation et leur soumet toute proposition d'amélioration du dispositif rendue nécessaire par l'évolution des activités ou de l'environnement.
Cette action s'inscrit dans le cadre des instances de gouvernance, tout particulièrement :
La Caisse Régionale du Languedoc entretient une culture du risque solide lui permettant une prise de décision éclairée, au travers notamment :
Les stress tests, simulations de crises ou tests de résistance font partie intégrante du dispositif de gestion des risques. Les stress tests contribuent à la gestion prévisionnelle des risques, à l'évaluation de l'adéquation du capital et répondent à des exigences réglementaires. A ce titre, par la mesure de l'impact économique, comptable ou réglementaire de scénarios économiques sévères mais plausibles, le dispositif de stress tests apporte une mesure de la résilience d'un portefeuille, d'une activité ou d'une entité, utilisée dans le cadre de l'ICAAP et de l'Appétence au Risque. Le dispositif de stress tests couvre le risque de crédit, de marché, opérationnel, ainsi que le risque de liquidité et les risques liés aux taux et changes.
Le dispositif de stress tests pour la gestion des risques regroupe des exercices de natures diverses. Il est piloté en central par Crédit Agricole S.A. :
Les impacts de ces stress tests au niveau de chaque Caisse Régionale leur sont transmis. Les résultats des stress font l'objet de présentations à la Direction Générale dans le cadre des instances de Gouvernance.
L'organisation du contrôle interne de la Caisse Régionale témoigne d'une architecture en phase avec les exigences légales et réglementaires, ainsi qu'avec les recommandations du Comité de Bâle.
Le dispositif et les procédures de contrôle interne sont définis, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux règlementations et aux normes du Groupe Crédit Agricole.
Les moyens, outils et reportings mis en œuvre dans cet environnement normatif permettent une information régulière, notamment au Conseil d'Administration, au Comité des Risques et à la Direction générale, sur le fonctionnement des dispositifs de contrôle interne et sur leur adéquation.
Les références en matière de contrôle interne procèdent des dispositions du Code monétaire et financier, de l'arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), du Règlement général de l'AMF et des recommandations relatives au contrôle interne, à la maîtrise des risques et à la solvabilité émises par le Comité de Bâle.
Ces normes, nationales et internationales, sont complétées de normes internes propres au Groupe Crédit Agricole : il s'agit notamment d'un corpus de procédures à caractère permanent, réglementaire (réglementation externe et règles internes au Groupe) et d'application obligatoire, relatives notamment à la conformité, à la comptabilité, à la gestion financière, aux risques et aux contrôles permanents, applicables à l'ensemble des entités du Groupe.
Depuis l'entrée en vigueur des modifications du règlement 97‑02 sur le contrôle interne relatives à l'organisation des fonctions de contrôle, éléments repris dans l'arrêté du 3 novembre 2014 abrogeant ce règlement, l'obligation est faite à chaque établissement bancaire et à chaque collaborateur, d'être à même de rendre compte et de justifier à tout moment de la correcte maîtrise de ses activités et des risques induits, conformément aux normes d'exercice des métiers bancaires et financiers, afin de sécuriser de façon pérenne chaque activité et chaque projet de développement et d'adapter les dispositifs de contrôle à mettre en œuvre à l'intensité des risques encourus.
Impliquant l'ensemble des collaborateurs de la Caisse régionale, le dispositif de contrôle interne est organisé en trois lignes de défense :
Elle veille ainsi à la bonne gestion des risques et offre une vision consolidée, actualisée et homogène des risques de l'entité.
La fonction conformité veille de son coté au respect de la conformité des activités de la Caisse Régionale et de ses collaborateurs, aux lois et réglementations en vigueur.
• La troisième ligne de défense est constituée du contrôle périodique (audit), qui assure le contrôle périodique des activités et des processus de la Caisse Régionale et évalue, de façon indépendante, le dispositif de contrôle interne du Groupe et des entités.
La deuxième et la troisième ligne de défense travaillent en étroite relation. Les contrôles sur pièce et sur place du contrôle périodique confortent les points d'attention identifiés par le résultat des contrôles de la deuxième ligne de défense.
Le Conseil d'Administration et la Direction Générale jouent un rôle primordial dans le dispositif de contrôle interne :
Enfin, le Comité de Contrôle Interne, trimestriel et présidé par la Direction Générale, assure opérationnellement la surveillance des risques, le suivi de l'efficacité et de la cohérence des dispositifs de contrôle interne ainsi que la coordination des fonctions de contrôle.
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie n'est pas en mesure d'honorer ses obligations et sa dette vis-à-vis de la Caisse Régionale dans le délai imparti. Le risque d'insolvabilité de ses clients et contreparties est l'un des principaux risques auxquels le Crédit Agricole peut être exposé.
La maîtrise des risques de crédit est un enjeu majeur pour les établissements bancaires et financiers et à ce titre, l'une des missions fondamentales des organes exécutifs.
Au niveau du groupe Crédit Agricole, c'est la ligne Métier Risque et Contrôle Permanent qui définit les normes, met en place et diffuse les outils de pilotage permettant d'identifier d'une part, et de maîtriser d'autre part, le risque inhérent à l'activité.
Au niveau de la Caisse Régionale, la mise en œuvre de ces outils de pilotage du risque relève du Comité de Direction avec l'appui du Contrôle Central des Risques et grâce à une mobilisation effective des différents acteurs concernés.
L'activité de crédit et de facto de maîtrise du risque de crédit est encadrée par la politique crédit mise à jour chaque année et validée en Conseil d'Administration. Elle est établie par le Département Crédit Développement et Accompagnement Réseaux, en concertation avec les Directions concernées et le Contrôle Central des Risques, sous le contrôle du Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR).
Cette politique est tournée vers un développement maîtrisé en ligne avec le plan moyen terme de la Caisse Régionale « Audace 2020 » et déclinée autour de 3 principes :
La politique crédit intègre des règles générales relatives notamment à la territorialité, à la politique de traitement du risque, au schéma délégataire et à la politique de garantie. Elle est complétée de politiques sectorielles spécifiques aux marchés. Y sont également présentés le dispositif de contrôle et les limites d'intervention règlementaires et opérationnelles.
La politique crédit est actualisée et enrichie annuellement, dans un objectif d'optimisation du dispositif de maîtrise et de prévention du risque crédit. Ainsi, la création en 2011 de la Direction des Engagements Crédits et de la filière Risques, directement rattachée au Responsable Contrôle Permanent et Risque, suivie de l'installation en 2013 du Nouveau Processus d'instruction crédit (suite à la migration sur le système d'information NICE), ont affirmé la volonté de la Caisse régionale d'utiliser les notes Bâle II pour piloter le risque de crédit. Par la suite, les évolutions régulières, du parcours habitat en 2015, des règles de suretés en 2016, ainsi que les aménagements périodiques des politiques sectorielles (professionnels de l'immobilier, opérations d'acquisition à effet de levier, crédits syndiqués, énergies renouvelables, banque privée) ont contribué à fluidifier et sécuriser le dispositif d'octroi de la Caisse régionale.
En octobre 2019, le Conseil d'Administration de la Caisse régionale a validé le principe d'actualisation de la politique crédit au dernier trimestre de l'année civile, au moment des choix stratégiques de développement et de maîtrise des risques. Ainsi, la nouvelle politique crédit a été diffusée en janvier 2020.
Dans un contexte de fort développement du volume de réalisations crédits, cette politique intègre :
Au-delà d'une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement, les principes généraux de prise de risque figurent dans la politique crédit qui décline notamment les critères d'intervention ainsi que les règles de délégations crédits par métier, par marché, par type de financement.
Depuis la réforme BALE II, les notes bâloises sont intégrées dans les outils et usages de la Caisse Régionale et utilisées par l'ensemble des réseaux commerciaux comme outil de mesure du risque (et donc du niveau de délégation requis) mais aussi comme indicateur alertant sur une dégradation et donc sur un risque potentiel.
Ainsi, les principaux critères de délégations crédit sont :
La prise en compte de ces critères dans le schéma délégataire permet aux unités d'Engagement (Crédits Développement et Accompagnement Réseaux pour les réseaux de proximité et Coordination Engagements Corporate pour les réseaux Entreprises) d'assurer un « double regard » distinct de celui des unités en charge de l'instruction, sur les dossiers présentant une caractéristique « sensible » en termes de risque.
Selon ces principes, les dossiers les plus risqués ou les plus pondéreux relèvent d'une décision de niveau Direction (« Direction des Crédits Professionnels, Agriculteurs, Patrimoniaux et Crédits » ou « Direction Entreprises et Partenariats »), voire d'un Comité d'Escompte (Départemental ou Régional).
En complément, un avis risque indépendant est émis par le Contrôle Central des Risques sur les attributions de limites individuelles avant passage en Conseil d'Administration, ainsi que sur les demandes de financement réalisées dans le cadre de ces limites individuelles et les opérations présentant une notation risquée, dès lors que la variation d'encours entrainée est significative.
Par ailleurs, l'utilisation des notes Bâle II et des scores (Simul CA, CARMIN, SOPRANO) permet :
C'est ainsi que depuis 2016, les process et parcours clients sont constamment revisités afin de gagner en fluidité tout en optimisant le niveau de sécurisation. A titre d'illustration :
En 2017, mise en place du score professionnel SOPRANO sur les financements CT et MT professionnels et agricoles, du process RNTR pour le renouvellement des lignes de crédits de trésorerie sur les Agriculteurs, Professionnels et Entreprises, ainsi que du prêt Express Pro pour la souscription en ligne de crédits professionnels.
En 2018, intégration des nouveaux process de crédit-bail (nouvel outil de simulation des financements et nouveau score LEASENET), mise à disposition de la nouvelle offre Agil'Appro et de l'outil « Pratic Revenus », déploiement de la nouvelle procédure de valorisation des sûretés immobilières sur les actifs professionnels (AGRI, PRO, ENT…).
En synthèse, le dispositif d'analyse et de prise de risque s'articule autour :
Depuis fin 2007, l'ACPR a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, les Caisses régionales, à utiliser les systèmes de notation interne au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit pour la banque de détail.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale utilise les modèles Groupe définis par Crédit Agricole S.A. pour évaluer les risques.
Depuis 2013, le recours à l'alimentation automatique des liasses fiscales dans ANADEFI via des intervenants extérieurs (INOVATIC, Jedeclare.com, BATICA) a été mis en place afin d'améliorer la notation des professionnels de la banque de détail.
Ces accès ont été étendus au périmètre des Entreprises gérées dans le réseau spécialisé fin 2014.
Sur le périmètre de la clientèle CORPORATE, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs, appréciés au cas par cas par le gestionnaire puis, depuis 2016, validés de manière indépendante, par le Contrôle Central des Risques.
Plus globalement, les dispositifs de notation font régulièrement l'objet d'aménagements et d'adaptations tant sur les modèles que sur les usages fait en Caisse Régionale afin de répondre aux exigences du régulateur.
Des contrôles permanents encadrent la notation CORPORATE selon les normes Groupe et prévoient notamment la réalisation de contrôles sur pièces renforcés réalisés depuis 2016 par le Contrôle Permanent.
Les règles de délégation crédits s'appuient sur l'approche en risques liés qui permet de consolider la totalité du risque de contrepartie pris par la Caisse Régionale sur un bénéficiaire à un moment donné.
La notion de Groupe de Risque apportée par la réforme Bâle II a permis d'automatiser en partie ce regroupement des engagements qui est complété, le cas échéant et à dire d'expert, par les gestionnaires qui consolident les engagements :
Sur la clientèle CORPORATE, la Caisse Régionale s'appuie sur le dispositif national « Tiers et groupes » qui permet d'uniformiser la constitution des groupes et la notation pour toutes les entités du groupe Crédit Agricole. Le suivi de la mise à jour de l'outil national (workflow) fait l'objet d'une attention particulière de la part du Contrôle Central des Risques et des Chargés d'Affaires. Le périmètre des groupes de risque est également soumis à la validation du Contrôle Central des Risques.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
La mesure du risque est appréciée au travers du taux de défaut ainsi qu'au travers de différents niveaux de risque bâlois (regroupement de notes bâloises dont les sensibles). Depuis 2014, la gestion du « douteux » comptable est asservie au défaut Bâlois. Depuis :
Le 1er semestre 2020 est marqué par la mise en application des nouvelles règles du défaut, en janvier 2020 pour le Corporate, et en juin 2020 pour le Retail. Conformément aux orientations de l'Autorité Bancaire Européenne, les principes de la nouvelle définition du défaut sont les suivants :
• les périodes d'observation avec maintien du défaut 3 mois au minimum après la régularisation des arriérés et 12 mois minimum en cas de restructuration en urgence
Ainsi, plusieurs types d'événements peuvent être à l'origine du passage en défaut :
Pour la Banque de Détail, l'évènement de défaut est traduit mensuellement dans la note LUC (grade V).
Pour la Banque Des Entreprises (CORPORATE), la renotation (F ou Z) dans ANADEFI valide le passage en défaut suite à survenance d'un des évènements ci-dessus.
Préalablement à la sortie définitive du défaut, une période d'observation s'applique, différente selon le motif d'entrée en défaut.
En complément, le pilotage des risques crédit et leur prévention continue de s'effectuer sur la notion de nombre de jours de retard et/ou sur le suivi de la notation. Ainsi, depuis 2014, l'outil ATOURISK, disponible sur la plateforme NICE, a été paramétré selon ces indicateurs et en cohérence avec les objectifs risque de la Caisse Régionale. Les gestionnaires disposent ainsi de la liste des clients de leur portefeuille (actualisée hebdomadairement) répondant aux critères suivants :
De même, les clients en risque fort au sens bâlois (c'est-à-dire notés J ou K ou E-) sont recensés et détectés dans ATOURISK. A noter l'évolution de cet outil avec la réforme du nouveau défaut.
Ces différents clignotants permettent aux gestionnaires d'être alertés au plus vite afin de prendre en charge les différentes situations.
De plus, en terme préventif, les revues de portefeuille des différents marchés recensent les clients ayant enregistré une dégradation mensuelle de leur note bâloise.
L'utilisation des concepts Bâle II pour la mesure et le pilotage du risque de crédit s'accentue chaque année :
Depuis 2016, pour compléter sa communication et développer les usages Bâle II, la Caisse Régionale propose une déclinaison par secteur de la cartographie bâloise des crédits. Ce bagage, peut être présenté, sur demande, à chaque secteur en présence des Directeurs d'agence du secteur. Il fait un rapide historique de la règlementation bâloise, rappelle les applications pratiques faites de Bâle à la Caisse Régionale puis donne la ventilation des encours de crédits ainsi que la qualité de la production annuelle de crédits du secteur et de ses agences selon les notes bâloises.
Des règles de division des risques, de fixation des limites, des processus spécifiques d'engagements et de critères d'octroi sont mises en place dans le but de prévenir toute concentration excessive du portefeuille et de limiter l'impact de toute dégradation éventuelle. Les Conseils d'Administration du 14 mars et du 25 octobre 2019 ont validé l'actualisation du dispositif de surveillance qui permet de suivre et de contrôler l'évolution des encours de crédits.
La Caisse Régionale répond strictement aux règles prudentielles fixées par le Comité de la Règlementation Bancaire et Financière (cf règlement CBF 93-05 du 21 décembre 1993 relatif au contrôle des Grands Risques) et rappelées dans la CRD4.
Elle respecte ainsi le seuil de 25% de fonds propres que ne doivent pas dépasser les engagements sur un seul bénéficiaire.
La Caisse Régionale procède également aux déclarations périodiques à Crédit Agricole S.A. à destination de l'ACPR :
En complément des règles prudentielles règlementaires, la Caisse Régionale s'est fixée des règles internes plus contraignantes qui ont vocation à sécuriser les équilibres fondamentaux en cas de défaillance des emprunteurs et à assurer un suivi strict des encours importants de la Caisse Régionale. Ces règles sont présentées et validées chaque année par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Languedoc.
Dans le cadre de sa politique crédit 2020, la Caisse régionale a fait évoluer ses règles internes au regard de la forte augmentation des réalisations de crédits et de la nécessaire simplification des règles et fluidification du processus de présentation des dossiers.
Fonction des fonds propres ou du résultat net et différenciés par marché, ces seuils sont également définis au regard des niveaux de risque (regroupements de notes bâloises) afin d'apporter une plus forte différentiation et rehausser les seuils sur les meilleures notations.
| Segment de marché / Seuil individuel en M€ |
Risque très faible |
Risque faible |
Risque moyen et fort |
|---|---|---|---|
| Collectivités publiques | 80 | 40 | 16 |
| (50% RN) | (25% RN) | (10% RN) | |
| Entreprises / PIM / ENR | 50 | 32 | 16 |
| (30% RN) | (20% RN) | (10% RN) | |
| Part/Pro/Agri/Coop/BCP | 20 | 16 | 8 |
| (12% RN) | (10% RN) | (5% RN) |
| Limites corporate | A+ à C | D+ à D | E+ à E | risque avéré |
|---|---|---|---|---|
| risque très faible | risque faible | risque moyen et fort | ||
| Limites retail | A à D | E et F | G à K | |
| risque très faible | risque faible | risque moyen et fort | risque avéré |
Concernant les contreparties dont les encours liés sont supérieurs aux seuils ci-dessus, l'attribution d'une limite individuelle relève d'une décision en Conseil d'Administration après avis risque indépendant. Les demandes de financement réalisées dans le cadre de cette limite individuelle et entrainant une variation d'encours significative font également l'objet d'un avis risque indépendant. Ce dispositif de limites est complété par la recherche d'un partage des encours par contrepartie au-delà d'un seuil d'encours risques liés défini par marché.
2) Suivi des risques significatifs, qualifiés à partir de la notation BALE II
En raison du volume de risques significatifs, le dispositif a été adapté pour maintenir un suivi prudentiel tout en allégeant la charge des gestionnaires en ciblant les contreparties qui se dégradent :
NB – les dossiers ciblés, sans demande de nouveau concours, ne seront plus présentés en CED/CER.
| EAD (M€) | Notes "sains non sensibles" | Notes "sensibles ou défaut" |
|---|---|---|
| COL PUB/ENT/ENR/PIM | 6 | 3 |
| BCP | 5 | |
| PART/PRO/AGRI/COOP | 3 |
Par ailleurs, le risque de concentration est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 31décembre 2019, la concentration individuelle de la Caisse Régionale est inférieure à la moyenne des Caisses régionales du Groupe.
Afin de suivre le niveau de distribution des crédits sur des activités ou des contreparties jugées sensibles par la Caisse Régionale, des seuils d'alerte sont en place sur 4 secteurs d'activité ou typologies de financements
et un seuil d'exposition par contrepartie de 20M€ sur les LBO et FSA.
Un suivi de ces seuils est présenté semestriellement en Conseil d'Administration. Dans ce cadre, un point a été fait au Comité des Risques et Conseil d'Administration de juin 2020.
Pour mémoire, en complément de sa politique interne de partage de risques, le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a renouvelé, en juin 2018, le seuil d'éligibilité fixé à 25M€ en matière de couverture de ses grands risques auprès de FONCARIS.
A noter que cette couverture s'applique à toutes les contreparties de droit privé hors : Collectivités Publiques, SEM, SA HLM ; organismes de 1% logement ; établissements de crédit, promoteurs immobiliers.
Dans le cadre des contrôles de 2° degré, des revues de portefeuilles sont réalisées par la Direction des Crédits sur les Secteurs et Agences de proximité. Ces revues de portefeuille s'appuient sur l'outil ATOURISK.
En complément, le Comité RETAIL, mis en place dès 2012, analyse la situation financière et bancaire des clients sélectionnés. Les critères d'éligibilité reposent sur les dégradations mensuelles de notes bâloises. Ce comité mensuel est composé de la Direction des Crédits, du RCPR, des Risques et Recouvrement et du Contrôle Central des Risques.
Des revues sont également organisées pour les Directions des Réseaux spécialisés au travers de Comités Risques mensuels dédiés à ces marchés (CORENT et CORPIM).
D'autre part, l'analyse des filières à risque, présentée en Comité Risque et en Conseil d'Administration en septembre 2019, a confirmé les secteurs d'activité déjà identifiés depuis de nombreuses années :
Auxquels s'étaient rajoutés en 2017:
En 2019, le commerce de détail d'optique a été rajouté et le commerce de gros de boissons, intégré en 2018, a été retiré à cette liste.
Ces activités font l'objet de délégations spécifiques afin d'assurer une meilleure maîtrise du Risque.
A ces filières identifiées statistiquement, la Caisse Régionale a également ajouté et mis sous surveillance les LBO et les pharmacies qui font l'objet de revues de portefeuilles régulières.
Enfin, le risque de concentration géo-sectorielle est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 31/12/2019, la concentration de la Caisse Régionale est supérieure à la moyenne des Caisses Régionales.
La Caisse Régionale utilise divers outils de détection du risque adaptés à chaque niveau de traitement du risque. Ces outils permettent selon des fréquences quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles, le signalement aux agences du risque né, son traitement et la traçabilité des actions entreprises.
Le 1er semestre 2020 a été marqué par le contexte d'urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19. Ce contexte a conduit la Caisse régionale à revoir et à renforcer son dispositif de surveillance des risques, par la mise en place d'indicateurs de pilotage avancés (indicateurs de risque, par marché, par filière d'activité), suivis de manière rapprochée et visant à anticiper les premiers signaux d'une dégradation des risques.
Parallèlement, en termes d'objectifs risque fixés pour le réseau, la Caisse Régionale a confirmé l'usage des notions bâloises avec la mesure de l'accroissement sur l'année du risque avéré. Une attention particulière est portée au traitement du risque précoce avec un objectif sur l'encours porté par des partenaires ayant une anomalie de plus de 15 jours.
Les contreparties défaillantes sont prises en charge dans un premier temps par les réseaux commerciaux, puis captées par le Recouvrement Amiable (RCA) selon les modalités suivantes :
Le Recouvrement Contentieux prend le relais pour les dossiers qui n'ont pu être résolus de manière amiable ou pour l'exécution des garanties.
Les responsables du recouvrement réalisent des revues de portefeuille sur les clients gérés afin de s'assurer du respect des procédures internes, de l'efficacité des actions menées et de la couverture des risques avérés et latents.
Deux comités sont spécifiquement dédiés aux contreparties défaillantes ou sous surveillance :
Le risque crédit, mesuré au regard des paramètres Bâle II, fait l'objet de différents suivis
compléter le pavé « CORPORATE » de la présentation.
En 2017, un suivi sur les crédits consommation a été rajouté.
En complément du suivi du score Habitat, depuis 2019, le suivi du score CARMIN sur les crédits conso et du score SOPRANO sur les Agri et les Pro enrichissent cette vision de la qualité de la distribution des crédits.
Ces différentes données sont également utilisées pour une présentation semestrielle en Conseil d'Administration.
Le dispositif de stress test pour le risque de crédit s'appuie principalement sur des modèles qui relient l'évolution des paramètres de risques de crédit aux variables macroéconomiques et financières.
L'application des 3 types de stress tests retenus par CA.SA (macro-économique, sectoriel, concentration individuelle) a conduit aux résultats suivants pour la Caisse Régionale :
Les résultats sont concluants : les Fonds Propres de la Caisse Régionale permettent d'absorber les effets du stress. Aucun besoin supplémentaire en fonds propres n'est requis.
La politique crédit intègre les préconisations de la CR en matière de garanties : choix des garanties selon la qualité du client et du projet, en s'appuyant sur la note Bâle II et les différents scores nationaux ; et valorisation de ces garanties à l'octroi et au cours de la vie du crédit.
En effet, toutes les garanties doivent faire l'objet d'une valorisation :
Toutes les garanties doivent faire l'objet d'une revalorisation annuelle à minima.
De plus, la Caisse Régionale a mis en place un processus spécifique pour les créances d'un montant pondéreux et avec sûretés immobilières : si le capital restant dû est >= à 3M€, revalorisation tous les 2 ans par un expert indépendant externe.
Le dispositif Bâle II prend en compte les informations disponibles en matière de valorisation des garanties et donne ainsi une évaluation plus juste des pertes potentielles sur le crédit.
En complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse Régionale a opté pour une couverture de ses grands risques éligibles auprès de FONCARIS à partir de 25 M€ d'encours en risques liés.
Sur les crédits habitat, la garantie caution CAMCA est privilégiée lorsque les conditions d'éligibilité et de qualité clients (prise en compte du score habitat et de la note bâloise) sont réunies afin d'améliorer le taux de couverture risque.
La Caisse Régionale du Languedoc n'utilise pas ce type de contrat.
La Caisse Régionale du Languedoc n'a pas recours aux dérivés de crédits dans le cadre de la gestion de son risque de crédit.
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple, les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition.
Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Bucket 3).
Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat)
| Montant en k€ | Variations | |||
|---|---|---|---|---|
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | Montants | % | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) |
98 368 | 78 096 | 20 272 | 26% |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 32 616 | 27 062 | 5 554 | 21% |
| Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI | 65 752 | 51 034 | 14 718 | 29% |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0% |
| Instruments dérivés de couverture | 305 631 | 332 451 | -26 820 | -8% |
| Total | 403 999 | 410 547 | -6 548 | -2% |
| 30/06/2020 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduction du risque de crédit | |||||||
| Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en garantie |
Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||||
| Instr um ents fina ncie |
Hypothè ques |
Nantisse ments |
Cautionn ements |
Déri vés de cré dit |
|||
| En milliers d'euros | rs | ||||||
| Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables dont : actifs dépréciés en date de clôture Prêts et créances sur les établissements de crédit dont : actifs dépréciés en date de clôture Prêts et créances sur la clientèle dont : actifs dépréciés en date de clôture |
560 512 | ||||||
| Titres de dettes dont : actifs dépréciés en date de clôture Actifs financiers au coût |
560 512 | ||||||
| amorti | 22 721 732 | 7 505 632 | 1 093 544 | 7 104 287 | |||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture Prêts et créances sur les |
106 081 | 38 253 | 3 057 | 44 871 | |||
| établissements de crédit dont : actifs dépréciés |
145 230 | ||||||
| Prêts et créances sur la clientèle |
21 800 791 | 7 505 632 | 1 093 544 | 7 104 287 | |||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture |
106 081 | 38 253 | 3 057 | 44 871 |
| 30/06/2020 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduction du risque de crédit | |||||||
| Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en garantie |
Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||||
| En milliers d'euros | Instr um ents fina ncie r٢ |
Hypothè ques |
Nantisse ments |
Cautionn ements |
Déri vés de cré dit |
||
| Titres de dettes dont : actifs dépréciés en date de clôture |
775711 | ||||||
| Total | 23 282 244 | 7 505 632 | 1 093 544 | 7 104 287 | |||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture |
106 081 | 38 253 | 3 0 5 7 | 44 871 |
| 31/12/2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduction du risque de crédit | |||||||
| Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en garantie |
Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||||
| Instr um ents fina ncie |
Hypothè ques |
Nantisse ments |
Cautionn ements |
Déri vés de cré dit |
|||
| En milliers d'euros Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables dont : actifs dépréciés en date de clôture Prêts et créances sur les |
668 962 | rs | |||||
| établissements de crédit dont : actifs dépréciés en date de clôture Prêts et créances sur la clientèle dont : actifs dépréciés |
|||||||
| en date de clôture Titres de dettes dont : actifs dépréciés en date de clôture |
668 962 | ||||||
| Actifs financiers au coût amorti |
21 402 563 | 7 343 762 | 1 042 551 | 6 229 138 | |||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture Prêts et créances sur les |
99 349 | 34 713 | 2 638 | 43 967 | |||
| établissements de crédit dont : actifs dépréciés |
110 702 | ||||||
| Prêts et créances sur la clientèle |
20 557 071 | 7 343 762 | 1 042 551 | 6 229 138 | |||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture |
99 349 | 34 713 | 2 638 | 43 967 |
| 31/12/2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduction du risque de crédit | |||||||
| Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en garantie |
Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||||
| En milliers d'euros | Instr um ents fina ncie rs |
Hypothè ques |
Nantisse ments |
Cautionn ements |
Déri vés de cré dit |
||
| Titres de dettes dont : actifs dépréciés en date de clôture |
734 790 | ||||||
| Total | 22 071 525 | 7 343 762 | 1 042 551 | 6 229 138 | |||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture |
99 349 | 34 713 | 2 638 | 43 967 |
| 30/06/2020 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduction du risque de crédit | ||||||
| Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en | garantie | Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||
| Instrumen | Hypoth | Nantiss | Caution | Dérivés | ||
| En milliers d'euros | ts | èques | ements | nements | de | |
| Engagements de garantie |
930 675 | é | ||||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
1 147 | |||||
| Engagements de financement |
2 156 792 | 198 684 | 85 281 | 230 394 | ||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
3 207 | 4 | 199 | 505 | ||
| Total | 3 087 467 |
198 684 | 85 281 | 230 394 | ||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
4 354 | 4 | 199 | 505 |
| 31/12/2019 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduction du risque de crédit | ||||||
| Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en garantie | Autres techniques de rehaussement de crédit |
||||
| Instrumen | Hypoth | Nantiss | Caution | Dérivés | ||
| En milliers d'euros | ts | èques | ements | nements | de | |
| Engagements de garantie |
886 792 | é | ||||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
4 023 | |||||
| Engagements de financement |
2 018 094 | 186 165 | 67 991 | 221 416 | ||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
2 862 | 9 | 119 | 627 | ||
| Total | 2 904 886 |
186 165 | 67 991 | 221 416 |
| dont : engagements | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| dépréciés en date de | 6 885 | 9 | 119 | 627 | |
| clôture |
Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 6. Engagements de financement et de garantie et autres garanties.
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « CORPORATE » (entreprises, banques et institution financière, administrations et collectivités publiques). Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients sains hors banque de détail, soit 6,2 Milliards d'euros. La répartition par rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.
Répartition des crédits encours clientèle CORPORATE par plage de notation
| CORPORATE | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| NOTATIONS | Encours en M€ | % | ||||
| AAA | 73,78 | 1,18% | ||||
| AA | 63,73 | 1,02% | ||||
| A | 1 922,45 | 30,78% | ||||
| BBB | 1 718,83 | 27,52% | ||||
| BB | 1 953,53 | 31,28% | ||||
| B | 333,16 | 5, 33% | ||||
| Sous surveillance | 180,50 | 2,89% | ||||
| TOTAL | 6 245,98 | 100% |
Les créances douteuses (en recouvrement ou pas) font l'objet d'une politique de provisions individualisées, affectées et prudentes, qui gradue le niveau de couverture des encours en fonction de la situation financière du client, sa solvabilité et la qualité des garanties détenues. A fin juin 2020, le taux de couverture des créances douteuses et litigieuses était de 76,5%.
Une politique de dépréciation est également mise en œuvre en amont par la Direction Financière sous la forme de provisions collectives et filières IFRS9. La méthode de calcul de ces provisions est conforme aux normes en vigueur au sein du Groupe Crédit Agricole.
Depuis le 1er janvier 2018, la Norme IFRS9 a instauré de nouveaux principes de provisionnement sur les encours non douteux :
Bucket 3 = créances douteuses => aucun changement (provisions affectées) Bucket 2 = créances ayant connu une dégradation significative de leur note depuis leur
origine ou ayant une note avec une probabilité de défaut élevée => Le montant de provisions correspond à la perte attendue à maturité
Bucket 1 = autres créances => le montant de provisions correspond à la perte attendue à 12 mois
En complément des provisions calculées comme indiquées ci-dessus, les encours portés sur les secteurs de la viticulture, des professionnels de l'immobilier, des financements à effet de levier et dossiers spécifiques, des acquéreurs immobiliers, le secteur construction/BTP, les cafés-hôtels-restaurants, l'automobile, le commerce et les énergies nouvelles-renouvelables font l'objet de provisions calculées selon une méthode tenant compte des niveaux de risques propres à ces types de financements. Les créances NPE* et Forbornes** font également l'objet d'un calcul de provisions spécifiques local.
* NPE (Non Performing Exposure) : créances douteuses au sens de l'Autorité Bancaire Européenne. Regroupe les créances ayant plus de 90 jours de retard ou restructurées pour risque depuis moins de 1 an.
** FORBEARANCE : restructuration au sens de l'Autorité Bancaire Européenne. Notion qui recouvre toutes les pratiques permettant de retarder la qualification de douteux d'une exposition et d'opacifier la dégradation de la qualité des actifs.
| En M€ | Exposition OMP |
Prov IFRS9 |
|---|---|---|
| NPE | 25 | 11 |
| FORBORNE | 54 | 17 |
| Acquereurs | 13 | 6 |
| Effet de Levier & Dossiers Spécifiques | 713 | 27,0 |
| Pharmacies | 228 | 7 |
| Commerce | 1455 | 44 |
| Viti/Vini | 921 | 20 |
| CHR | 641 | 27 |
| Construction | 483 | 14 |
| Automobile | 141 | 5 |
| Prof Immo | 262 | $\overline{7}$ |
| ENR | 316 | 9 |
| Sous Total Filières | 5 2 4 9 | 194,5 |
| Hors Filières | 18862 | 43,1 |
| Total | 24 111 | 237,6 |
Sur l'année 2020, une dotation de +8,3 M€ liée aux impacts anticipés de la crise du « COVID-19 » a été enregistrée sur les provisions IFRS9, qui s'élèvent à 237,6 M€ au 30/06/2020.
Les encours de prêts et créances bruts, les encours dépréciés, les dépréciations, le taux de couverture des encours dépréciés par agents économiques figurent dans les notes 3.2 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Le coût du risque au 30 juin 2020 figure dans la note 4.10 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Le risque de marché représente le risque d'incidence négative sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (JV ; comptabilisés au prix de marché), par opposition aux titres comptabilisés au coût amorti (CAM).
On distingue le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat (JVR). La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
Les titres détenus par la Caisse régionale sont pour l'essentiel des titres HQLA permettant de respecter le ratio de liquidité LCR. La stratégie de la Caisse régionale est d'acquérir en direct des titres du meilleur niveau de risque (1). Ils sont comptabilisés au coût amorti. En complément, les investissements de niveau (2) dont la gestion est confiée à un tiers (fonds dédié, OPCVM) sont comptabilisés en juste valeur.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur deux niveaux distincts mais complémentaires
L'organisation mise en place permet un contrôle indépendant des valorisations.
Le Comité Financier (CFI)
o Il prend les décisions sur la gestion des fonds propres, le risque de taux et la politique financière conformément à la politique financière
Dans la suite du document, nous utiliserons le terme Comité Financier pour désigner le CFI ou le COTRE.
L'encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur des stress scénarios nationaux et locaux donnant lieu à encadrement par des limites et/ou seuils d'alerte.
Ces indicateurs font l'objet d'un suivi par le Contrôle Permanent au travers de contrôles SCOPE.
Par ailleurs :
La mesure du risque en stress test s'applique à travers 2 scénarios :
Des seuils d'alerte et des limites sur les pertes du placement des excédents de fonds propres en cas de scénario catastrophe, font l'objet, en cas de dépassement, de déclenchement d'une alerte financière.
Alerte Comité Financier : 77 M€
Pour le stress groupe et le stress adverse un an sur le portefeuille au Coût Amorti (CAM) :
Au 31/05/2020, la perte en cas de scénario catastrophe sur le portefeuille de fonds propres est de :
La Caisse régionale a ajouté d'autres indicateurs de risques qui font également l'objet de seuils d'alerte : il s'agit de la perte de valeur mensuelle et annuelle du portefeuille de placement.
Les seuils d'alerte au Comité Financier et au Conseil d'Administration ont été fixés respectivement à :
Au 31 mai 2020, le portefeuille de placement de la Caisse régionale a affiché une baisse de valeur de 18,2 M€. Les seuils d'alerte Comité Financier et Conseil d'Administration ont été atteints.
Par ailleurs, la Caisse régionale a mis en place des seuils d'alerte sur le portefeuille de trading (au sens comptable et non prudentiel). Ce portefeuille contient les opérations de swaps client et leur adossement.
Les seuils d'alerte sont les suivants :
Au 30/06/2020, la Caisse Régionale ne détient pas de dérivés de crédit. Par ailleurs, la charte de gestion financière de la Caisse Régionale exclut ce type de produit.
La juste valeur des instruments dérivés de transaction figure dans la note 5.1 des Comptes consolidés de la Caisse Régionale.
♦ Risque sur actions provenant des activités de trading et d'arbitrage Pas de portefeuille de transaction sur les actions.
Le portefeuille en actions s'élève à 4,3 M€ au 30/06/2020. Il est composé de :
Les positions sur le fonds actions éligible LCR ont été soldées au cours du deuxième trimestre 2019.
Depuis 2019, la politique financière prévoit que la Caisse Régionale peut investir dans des OPCVM actions éligibles ou non éligibles aux réserves LCR.
La Caisse Régionale a mis en place, depuis 2008, un programme de rachat partiel de ses Certificats Coopératifs d'Investissement limité à 10% sur une période de 2 ans de l'encours de CCI figurant au capital de la Caisse Régionale, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale de la Caisse Régionale en date du 28 mars 2008 et renouvelé par les Assemblées Générales de 2009 à 2019.
Par ailleurs, la Caisse Régionale délègue auprès de Kepler Cheuvreux la gestion de la liquidité de ses CCI.
Conformément à la recommandation émise par la BCE le 27 mars 2020, la Caisse régionale a suspendu ce programme de rachat.
Les encours concernés figurent dans la note 5.12 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Les principaux risques financiers issus du bilan de la Caisse Régionale sont le risque de taux d'intérêt et le risque de liquidité et de refinancement. Ces risques font l'objet d'un reporting régulier en Comité Financier et en Conseil d'Administration.
Le Conseil d'Administration valide les règles de gestion ainsi que les limites de risque sur proposition du Comité Financier.
Le Risque de Taux est "le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ("trading book")".
La Caisse Régionale a pour objectif la couverture du risque en cas de variation des taux d'intérêt sur l'ensemble de ses produits de bilan et de hors bilan.
La politique de la Caisse Régionale consiste à utiliser des instruments de couvertures « vanille » pour couvrir son risque de taux. Les actifs à taux fixe sont couverts par des swaps emprunteurs de taux fixe contre EUR3M. Ces couvertures sont classées en macro couverture de juste valeur.
A chaque arrêté, les indicateurs du risque de taux sont calculés pour évaluer les expositions générées par l'activité bancaire du mois écoulé. Cela se concrétise en général par une augmentation de l'actif taux fixe (crédits) qui n'est pas compensée au passif (collecte). Ce risque fait l'objet d'une couverture au moyen de swaps.
Des opérations clientèle particulières présentant un risque de taux pour la Caisse Régionale peuvent également faire l'objet d'une couverture spécifique. Le classement de ce type d'instruments est de la micro couverture de juste valeur.
Nous mesurons chaque trimestre un gap de taux statique :
la perte potentielle sur la première année glissante et l'année 2 en civil doit rester inférieure à 5% du PNB d'activité budgeté,
la perte potentielle sur l'année 3 à l'année 10 (en civil) doit rester inférieure à 4% du PNB d'activité budgété.
Sur l'impact VAN :
Sur l'impasse taux fixe :
Sur l'impasse inflation :
Sur l'impact VAN :
Sur l'impasse taux fixe :
Sur l'impasse inflation :
Les instruments financiers utilisés pour couvrir le risque de taux sont des swaps vanille (taux fixe ou inflation).
Le suivi du risque est effectué mensuellement par le Comité Financier présidé par le Directeur général.
Les limites Groupe sont bien respectées (cf Exposition). En cas de dépassement de cellesci, la Caisse Régionale a recours à la souscription de swaps de couverture.
Impact en valeur absolue d'un mouvement de taux de +200 bp sur l'impasse (sur chiffres au 31/05/2020) :
| Limite | A1 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 | 2028 | 2029 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gap synthétique | 350 | 621 | 385 | 120 | 303 | 428 | 237 | 74 | 197 | 285 |
| Limites nationales (M€) | 1100 | 1100 | 850 | 850 | 850 | 850 | 850 | 850 | 850 | 850 |
| Limites nationales (% PNB) | 4,5% | 4,5% | 3,5% | 3,5% | 3,5% | 3,5% | 3,5% | 3,5% | 3,5% | 3,5% |
| Impact PNB | 1,42% | 2,53% | 1,56% | 0,49% | 1,23% | 1,74% | 0,96% | 0,30% | 0,80% | 1,16% |
| Respect de la limite | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui |
| Seuil d'alerte CA | A1 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 | 2028 | 2029 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gap taux fixe | 600 | 887 | 677 | 449 | 632 | 750 | 542 | 364 | 503 | 534 |
| Limites CR (M€) | 1 300 | 1 300 | 1 000 | 1 000 | 1 000 | 1 000 | 1 000 | 1 000 | 1 000 | 1 000 |
| Limites CR (% PNB) | 5,3% | 5,3% | 4,1% | 4,1% | 4,1% | 4,1% | 4,1% | 4,1% | 4,1% | 4,1% |
| Impact PNB | 2,44% | 3,61% | 2,75% | 1,83% | 2,57% | 3,05% | 2,21% | 1,48% | 2,05% | 2,17% |
| Respect de la limite | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui |
| Seuil d'alerte CFI | A1 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 | 2028 | 2029 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gap taux fixe | 600 | 887 | 677 | 449 | 632 | 750 | 542 | 364 | 503 | 534 |
| Limites CR (M€) | 1 000 | 1 000 | 725 | 725 | 725 | 725 | 725 | 725 | 725 | 725 |
| Limites CR (% PNB) | 4,1% | 4,1% | 2,9% | 2,9% | 2,9% | 2,9% | 2,9% | 2,9% | 2,9% | 2,9% |
| Impact PNB | 2,44% | 3,61% | 2,75% | 1,83% | 2,57% | 3,05% | 2,21% | 1,48% | 2,05% | 2,17% |
| Respect de la limite | oui | oui | oui | oui | oui | non | oui | oui | oui | oui |
• Impact sur la VAN d'un choc de taux de +200 bp : -134,1 M€.
• Impact sur la VAN d'un choc de taux de +200 bp et + 100 bp sur inflation: -167,1 M€.
Afin de diminuer le risque de contrepartie sur les instruments dérivés, la Caisse Régionale a mis en place des accords de collatérisation avec les banques suivantes : CACIB, Natixis, Barclays, BNP et Société Générale.
Ces accords permettent d'échanger la valeur de marché des instruments dérivés avec chacune des contreparties au-delà d'un seuil fixé à 1M€. La valorisation des portefeuilles est effectuée quotidiennement par CACEIS pour le compte de la Caisse Régionale.
| Contrepartie | Débit | Crédit |
|---|---|---|
| Natixis | 43,1 M€ | |
| Société générale | 14,2 M€ | |
| BNP | 51,8 M€ | |
| CACIB | 338,4 M€ | |
| Total | 433,3 M€ | 14,2 M€ |
Montant de collatéral au 30/06/2020 :
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
La Caisse Régionale dispose d'une limite sur l'exposition au risque de change au travers la détention d'un portefeuille d'OPCVM.
L'analyse de l'exposition au risque de change est effectuée par transparence du portefeuille. La Caisse Régionale a fixé une limite sur l'exposition du portefeuille en devises à 2% des fonds propres CRD de A-1 soit 45 M€ pour 2020.
Au 30 juin 2020, l'exposition en devise sur le portefeuille était de 19,9 M€ soit 0,8% des fonds propres CRD. La limite est bien respectée.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunt et de placement.
La Caisse Régionale met en place un dispositif d'identification, de mesure, d'analyse et de gestion du risque de liquidité, tel que défini au point h de l'article 4 du règlement 97- 02. Ce dispositif lui permet de disposer à tout moment des liquidités suffisantes pour honorer ses engagements exigibles.
Crédit Agricole S.A. assure la liquidité des Caisses régionales en leur donnant accès à différents instruments financiers : Compte Courant de Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1 semaine à 10 ans), Avances globales (50% des prêts MLT débloqués), Avances miroirs. Par ailleurs, la Caisse Régionale peut émettre des Titres de Créances Négociables (CDN, BMTN soumis à l'autorisation préalable de Crédit Agricole S.A.).
La politique de gestion de la liquidité de la Caisse Régionale repose sur l'adossement global des ressources aux actifs à financer en capitaux et en durées. Elle se concrétise, d'une part, par une politique de collecte clientèle et, d'autre part, par une politique de refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. et des marchés financiers pour les TCN interbancaires.
Le pilotage de la liquidité s'appuie sur :
Un reporting mensuel est effectué en Comité Financier. Celui-ci met en place la politique de couverture du risque dans le respect des règles édictées par le Conseil d'Administration.
Face à la crise sanitaire du premier semestre 2020, la BCE a intensifié sa politique monétaire accommodante, injectant depuis le 15 mars plus de 500 Md€ de liquidité de plus que ce qui était prévu initialement. Cette injection de liquidité s'est faite à travers des opérations de « LTRO bridge » et de « PELTRO » Pandemic Emergency Longer-Term Refinancing Operations.
Le spread de liquidité 5 ans facturé par CASA aux Caisses régionales est passé de 54 bp au 31/12/2019 à 37 bp au 30/06/2020. La maturité standard est de 6,5 ans reflétant ainsi la durée réelle des levées senior effectuées par le Groupe CA et permettant une congruence entre le refinancement du Groupe et le refinancement des entités du groupe. Le spread de liquidité 6,5 ans facturé par CASA aux Caisses régionales est de 39 bp au 30/06/2020.
Après un début de T2 très mouvementé sur les marchés, la situation semble se normaliser suite aux décisions historiques des grandes banques centrales, mais aussi en raison d'un retour à la normale progressif constaté surtout en Europe et en Asie.
La Caisse régionale a bénéficié de ce programme spécifique alloué aux banques commerciales européennes en raison notamment de sa participation active d'octroi de PGE (Prêts Garantis par l'Etat). Le montant global de ses TLTRO 3, reçu dans un programme groupe de refinancement activé à cette occasion, s'élève à 1,4 Md€.
Dans sa gestion de la liquidité la Caisse Régionale avait néanmoins souscrit 200 M€ de refinancement MLT en janvier.
La Caisse régionale a également bénéficié d'un programme groupe de refinancement MLT via l'opération initiale BCE de TLTRO III, apportant un refinancement de 130 M€, et qui avait été lancée fin 2019.
D'autre part, la SFH (Société de Financement de l'Habitat, covered bond du Groupe Crédit Agricole) a connu une activité soutenue, apportant à la Caisse régionale 97 M€ d'avances spécifiques MLT sur ce premier semestre 2020.
A noter également, le poursuite d'activité de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat) qui a contribué au premier semestre pour 39 M€ d'avances spécifiques MLT. Cette dernière avait repris son activité le semestre dernier après une inactivité de 6 ans.
La Caisse régionale est soumise dans la gestion de sa liquidité :
Crédit Agricole S.A. a défini des règles de gestion sur la liquidité afin de prémunir le groupe d'un risque d'illiquidité. Les principes suivants permettent de limiter ce risque :
L'encours de dette à long terme arrivant à échéance sur un semestre doit être au maximum de 1,8% de l'encours des crédits de la Caisse régionale.
La stratégie de la Caisse régionale consiste à optimiser l'ensemble des contraintes afin de sécuriser le refinancement et de minimiser sur longue période le coût de liquidité.
La politique de gestion de la liquidité de la Caisse régionale se concrétise ainsi par :
Au 31 mai 2020, le déficit crédit collecte (DCC) de la Caisse régionale est de -4,505 Md€, en dégradation de 169 M€ sur un an glissant.
La Caisse régionale cherche à éviter les « murs » de liquidité, c'est-à-dire à se retrouver à devoir souscrire un volume de cash long terme important sur une durée courte. En effet, le risque est de se refinancer de façon significative sur des spreads élevés en raison d'un environnement de marché dégradé.
o un refinancement sous forme d'avances bonifiées de marché
Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues de véhicules de covered bonds bénéficiant d'une garantie constituée par des créances du groupe des Caisses régionales. Il s'agit notamment de la CRH ou de CA HL SFH. La Caisse régionale a pour objectif de poursuivre sur 2020 l'amélioration de la qualité du gisement des créances servant de sous- jacents aux titrisations de CA HL SFH.
La Caisse régionale a fait le choix de ne plus replacer en blanc auprès de CASA les avances spécifiques reçues de CASA et donc de conserver le cash.
o un refinancement sous forme d'avances bonifiées liées à l'activité clientèle
Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues d'organismes de refinancement à vocation économique et sociale : Banque Européenne d'Investissement, Banque de Développement du Conseil de l'Europe, et Caisse des Dépôts et Consignations.
La Caisse régionale veille à la bonne utilisation des enveloppes BEI, BDCE et CDC proposées dès lors qu'elles répondent à l'activité de la clientèle et en fonction de leur coût.
Les programmes de refinancement de liquidité sont présentés mensuellement au comité financier pour validation et font l'objet d'un reporting trimestriel au conseil d'administration.
Il évalue la couverture des sorties de trésorerie nettes à un mois par des titres liquides de bonne qualité (essentiellement des titres d'état, des covered bonds, et des titres corporates de qualité). Les Caisses régionales doivent présenter depuis le 30/06/2017 un ratio LCR >= 100%. Cette obligation est respectée.
Au 31/05/2020, le refinancement à court terme (durée initiale <= à 1 an) de la Caisse régionale est de 878 M€.
Au 31/05/2030, le refinancement à moyen terme (durée initiale > à 1 an) de la Caisse régionale est de 3,5 Md€. Il refinance partiellement le déficit crédit collecte de 4,5 Md€.
Sur le premier semestre 2020, la Caisse Régionale a souscrit les dettes MLT suivantes :
La Caisse régionale du Languedoc couvre ses positions de taux mesurés par les impasses de taux au travers de swaps de macro couverture de juste valeur. La justification de la macro couverture est effectuée chaque trimestre par l'utilisation de tests prospectifs.
Par ailleurs, certains crédits clientèle à taux fixe peuvent avoir fait l'objet d'une couverture spécifique du fait de leur montant. Le swap de couverture est alors classé en micro couverture de juste valeur.
Les crédits structurés sont également couverts pour éviter à la Caisse Régionale d'être en risque sur la structure. Dans ce cas, le swap est classé en trading.
Au 30 juin 2020, la Caisse Régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devises.
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'événements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels, commun à l'ensemble du Groupe, se décline à la Caisse Régionale de la manière suivante :
Le Manager des Risques Opérationnels (MRO) est rattaché au RCPR (Responsable des Risques et Contrôles Permanents) de la Caisse Régionale.
Il rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d'exposition au risque dans le cadre du Comité de Contrôle Interne, réuni trimestriellement, dont la Présidence est assurée par la Direction Générale de la Caisse Régionale.
L'organe exécutif est ainsi informé trimestriellement des dernières collectes des incidents et pertes avérés du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse Régionale et des indicateurs-clés de suivi du coût du risque. Des éléments de benchmark sont également présentés périodiquement.
L'organe de surveillance est informé régulièrement de l'évolution du coût du risque et des événements marquants.
Les entités de la Caisse Régionale déclarent mensuellement leurs risques opérationnels aux équipes du Manager des Risques Opérationnels, qui les analysent et les remontent trimestriellement au niveau national.
Un mécanisme d'alertes vient compléter le dispositif :
Les hypothèses de scénarii majeurs (risques exceptionnels selon une liste de scénarii définie au niveau national) sont revues chaque année en tenant compte des évolutions de la Caisse Régionale et de son contexte.
La collecte et les scénarii majeurs entrent dans le calcul et l'allocation des fonds propres réglementaires selon les modalités décrites en 3.2.
L'ensemble des risques opérationnels de la Caisse Régionale est identifié et évalué annuellement au travers d'une cartographie. La cartographie a été réalisée exhaustivement sur la base du nouveau référentiel national en 2018. Les mises à jour réalisées en 2019 portent essentiellement sur les risques critiques et la prise en compte de nouvelles activités le cas échéant. La synthèse de ces risques a été communiquée à Crédit Agricole S.A en avril 2020.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse Régionale.
Le dispositif a été adapté pour les filiales : les entités SOFILARO, CALEN, CALI PROMOTION et PATRI IMMO signifient trimestriellement leurs risques opérationnels éventuels.
A partir de 01/2020, les indicateurs sont calculés en date de comptabilisation, afin d'harmoniser le suivi du coût du risque, l'appétence, les indicateurs KRI.
Répartition des risques opérationnels en % par types d'événements (cf. catégories bâloises) au 30/06/2020 :
| En date de comptabilisation |
Fraude interne | Fraude externe | matière d'emploi et de sécurité sur le Pratiques en lieu de travail |
Clients, Produits et commerciales Pratiques |
occasionnés aux actifs physiques Dommages |
Dysfonctionnement Interruption de s des systèmes l'activité |
Exécution, et gestion livraison, processus |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Coût du risque (NET) Pur + Frontière Crédit |
0,36% | 34,67% | 98,39% | -82,38% | 1,19% | 0,10% | 47,67% | 100% |
La catégorie bâloise la plus représentée est « Pratiques en matière d'emploi et de sécurité sur le lieu de travail » en très forte hausse du fait des dépenses réalisées dans le cadre du Covid-19 (commandes de masques, gels hydro alcooliques, gants, plexiglas, prestations de ménage supplémentaire, de gardiennage pour les agences).
La catégorie « Clients, Pratiques commerciales » enregistre une forte baisse essentiellement au T1 en raison de reprises de provisions concernant des assignations pour TAEG erroné et assignations pour défaut de conseil sur l'ADE (clients déboutés).
La catégorie « Fraude externe » se maintient, essentiellement portée par les fraudes sur les moyens de paiement : cartes, virements et chèques.
Pour la Caisse Régionale du Languedoc, le périmètre des entités en méthode avancée comprend la Caisse Régionale, les Caisses locales et le fonds Force Languedoc.
La Caisse Régionale met en œuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels (méthode actée par l'ACPR en décembre 2007).
Le dispositif défini par le Groupe et décliné dans la Caisse Régionale vise à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scénarios et de facteurs reflétant l'environnement).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle interne de type "Loss Distribution Approach" (LDA) qui est une modélisation de la distribution de pertes selon une dimension fréquence et sévérité.
Ce modèle LDA est mis en œuvre d'une part sur les données internes collectées mensuellement dans la Caisse Régionale, ce qui constitue son historique de pertes, et d'autre part sur des scénarii majeurs qui permettent d'envisager des situations non observées dans l'entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de l'horizon d'un an. Ce travail d'analyse est mené dans la Caisse Régionale à partir d'une liste Groupe de scénariii applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole S.A. Cette liste de scénariii majeurs fait l'objet d'une révision annuelle et a pour but de couvrir l'ensemble des catégories de Bâle, ainsi que toutes les zones de risques majeurs susceptibles d'intervenir dans l'activité de banque de détail.
Pour les Caisses régionales, un principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du calcul de l'Exigence de Fonds Propres pour l'ensemble des Caisses régionales concerne la partie de l'exigence de Fonds Propres qui dépend de l'historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de l'ensemble des Caisses régionales sont concaténés ce qui permet de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrue et d'un profil de risque plus complet.
La mutualisation des données lors de la détermination de la charge en capital implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse Régionale. Ainsi, Crédit Agricole S.A. utilise une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques de la Caisse Régionale (coût du risque et PNB de l'année écoulée).
Un mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le modèle LDA du Groupe. Un travail d'experts est mené au niveau de Crédit Agricole S.A. afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et entre les scénarii majeurs.
A l'origine, la méthodologie « risques opérationnels » a été présentée et validée en Comité Normes et Méthodes (CNM) le 15 février 2007. Depuis lors, le calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel s'est inscrit dans un procédé industriel de calcul annuel pour le Groupe Crédit Agricole. Pour information, l'ensemble de la méthodologie Risques Opérationnels a été représenté au CNM de décembre 2011.
Les risques opérationnels suivants sont couverts par les polices d'assurances (souscrites auprès de la CAMCA) de la Caisse Régionale du Languedoc.
En méthode avancée, la Caisse Régionale peut prendre en compte les effets de l'assurance pour diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20% du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse Régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse Régionale, l'effet assurance est pris en compte au niveau d'un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l'Exigence en Fonds Propres prenant en compte l'effet réducteur de l'assurance, il est nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés par l'assureur à savoir le taux de couverture, le taux d'assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario majeur de la Caisse Régionale et les polices d'assurance susceptibles d'intervenir.
La prise en compte de la part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de pertes, de la part d'exigence en fonds propres relative aux scénarii majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds propres AMA.
Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité vise à prémunir la Caisse Régionale du risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d'atteinte à sa réputation, qui naît du non-respect des dispositions relatives aux activités bancaires et financières, qu'elles soient de nature législatives, réglementaires, ou qu'il s'agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions de l'organe exécutif prises notamment en application des orientations de l'organe délibérant.
Le périmètre des contrôles porte notamment sur les réglementations liées aux activités d'investissement, sur les règles de commercialisation, la distribution des produits et services bancaires, la prévention du blanchiment des capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la lutte contre la corruption, la fraude interne et externe, les sanctions internationales, les règles en matière de protection de la clientèle et de protection des données à caractère personnel.
Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre.
Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité s'articule autour de 4 volets :
La formation et la sensibilisation des collaborateurs sont un élément clef du dispositif de prévention des risques de non-conformité. Des modules de formation font partie intégrante du plan de formation obligatoire et régulier des collaborateurs.
Ces formations concernent notamment :
Les taux de formation sur le 1er semestre 2020 sont satisfaisants :
| STOCK | FLUX (Nvx entrants) | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Intitulé Formation | Taux d'atteinte |
Nbre de collab. formés |
Taux d'atteinte |
Nbre de collab. formés |
Commentaires | |
| Lutte contre le Blanchiment | 59% | 721 | 100% | 27 | ||
| La conformité au quotidien | 39% | 117 | 100% | 27 | ||
| Lutte contre la Corruption | 37% | 104 | 96% | 26 | ||
| Lutte contre la Fraude | Sensibilisation | 38% | 109 | 100% | 27 | |
| Approfondissement | 35% | 107 | 100% | 27 | ||
| Fraude Interne | ٠ | 50% | 1 | Ne concerne que les managers. Pas de formation sur stock en 2020 | ||
| Module général | 0% | 0 | 72% | 18 | Campagne prévue de juin à septembre 2020 | |
| Sanctions internationales: |
Formation avancée | 0% | $\mathbf{0}$ | ٠ | $\blacksquare$ | |
| Procédures et méthodes | 0% | $\mathbf{0}$ | ٠ | $\blacksquare$ | ||
| Clients en situation de fragilité financière | 41% | 69 | 91% | 58 | ||
| Prévention du surendettement-Loi Lagarde | $\blacksquare$ | ٠ | 87% | 54 | Ne concerne que les nouveaux entrants | |
| Commercialisation des parts sociales | 40% | 185 | 87% | 53 | ||
| Abus de marché | 46% | 36 | 93% | 14 | ||
| Conflits d'Intérêts | 37% | 102 | 67% | $\overline{2}$ | ||
| FATCA | 30% | 35 | 81% | 30 | ||
| QI | $\blacksquare$ | $\blacksquare$ | ٠ | ٠ | Pas de formation sur stock en 2020 | |
| Droits au compte | 89% | 57 |
Extrait présentation faite au CCI du 27/05/2020
Au cours du 1er semestre 2020, une formation en présentiel sur le thème de la loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (dite « loi Sapin 2 ») et ses conséquences pour la Caisse Régionale et les Caisses locales a été dispensée aux Administrateurs de la Caisse Régionale.
Avant leur lancement, les nouveaux produits ou activités donnent lieu à un avis préalable du Service de la Conformité. L'objectif poursuivi est de vérifier le respect des différentes réglementations et la couverture des éventuelles zones de risques par des procédures ou des contrôles adaptés.
Pour rendre l'avis, les points suivants sont examinés : la finalité économique, les ciblages clientèles et les procédures de commercialisation, l'adéquation produit/client et la MIF, l'avertissement sur les risques, les aspects sécurité financière et fraude, la protection des données à caractère personnel, la protection de la clientèle, la documentation à destination du réseau et des clients, les procédures et les points de contrôle interne, l'avis du Chief Information Security Officer (CISO), le respect des règlementations diverses (FATCA, RSE...), etc. Un volet sur les rémunérations perçues par la Caisse Régionale dans le cadre de la commercialisation des instruments financiers et un volet sur les risques par rapport aux sanctions internationales, ont été rajoutés.
Depuis le 1er semestre 2019, un système de « circuit court » a été adopté afin d'accélérer les mises en marché localement. Si un produit ou service produit par le Groupe Crédit Agricole ou une de ses filiales n'est pas modifié lors de sa commercialisation par la Caisse Régionale, cette dernière n'émet pas un nouvel avis. En circuit court, le service Conformité vérifie l'existence d'un accord de la direction de la Caisse Régionale quant à leur commercialisation donné dans le cadre des différents comités internes. Ce nouveau dispositif est détaillé dans une note de procédure.
59 avis ont ainsi été rendus au cours du 1er semestre 2020 dont 26 dans le cadre du circuit court.
Outre les avis de conformité préalables au lancement des nouveaux produits et activités, les aspects règlementaires sont vus dans le cadre des avis de conformité (50 au 1er semestre 2020), des remontées de dysfonctionnements (10 traités au 1er semestre 2020) et des conflits d'intérêt potentiels (4 relevés au 1er semestre 2020).
La veille juridique et réglementaire est conjointement assurée par les services Affaires Juridiques, Conformité et l'organe central du Groupe Crédit Agricole et les filiales spécialisées du Groupe. Les nouveautés ou modifications réglementaires font l'objet de consignes Groupe, d'une transposition dans les processus et les procédures internes de la Caisse Régionale et d'une information de la direction et des services concernés de la Caisse Régionale.
Dans un contexte de crise sanitaire, le 1er semestre 2020 n'a pas connu de grandes nouveautés règlementaires : la Caisse Régionale a poursuivi ses efforts pour achever la mise en œuvre de la règlementation MIF 2, de celle relative aux clients en situation de fragilité financière, et enfin de la Loi Sapin 2.
S'agissant de la Loi Sapin 2, un plan d'actions concernant plusieurs services et plusieurs filiales de la Caisse Régionale a d'ailleurs été défini suite à la réalisation de la cartographie des risques sur la corruption.
La loi relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d'assurance vie en déshérence (dite « Loi Eckert ») fait toujours l'objet d'un suivi détaillé en Comité de Contrôle Interne de la Caisse Régionale avec une présentation faite le 27 mai 2020. Une attention particulière est portée sur le suivi des actions concernant les coffres identifiés comme étant en déshérence.
Le risque de conduite (défini comme étant le risque d'un comportement inadapté au regard de la réglementation et de l'éthique, d'un ou plusieurs collaborateurs dans leurs relations avec les clients, les marchés financiers, les tiers -les fournisseurs, les partenaires etc.- ou d'autres collaborateurs, dont les conséquences financières ou non financières seraient préjudiciables pour l'image ou la pérennité de l'entité) a fait l'objet d'une présentation en Comité de Contrôle Interne de la Caisse Régionale le 27 mars 2020 et en Conseil d'Administration le 24 avril 2020. Ce risque est coté vert et fait ressortir l'existence d'un dispositif de maîtrise satisfaisant du risque de conduite au sein de la Caisse Régionale.
A noter particulièrement dans le domaine des sanctions internationales, la poursuite du plan de remédiation prévu sous le pilotage de Crédit Agricole S.A. Un chantier très pondéreux portant sur la qualité des données–clients dans le Système d'Information de la Caisse Régionale est en cours depuis 2018. Il s'étalera jusqu'à fin 2021.
Le dispositif de remontée des dysfonctionnements significatifs auprès de la Direction de la Caisse Régionale ainsi qu'auprès de la Direction de la Conformité de CA.SA et des réclamations contribue également à la détection et à l'amélioration de la couverture des risques.
L'actualisation des procédures a été poursuivie au gré des éléments d'actualité reçus avec une attention particulière portée à la qualité des entrées en relation (renforcement des procédures de vigilance sur les justificatifs fournis) ainsi qu'à la clientèle Banque Privée, aux Personnes Politiquement Exposées (PPE) et aux résidents dans les Pays à Risques.
Le plan de contrôle des risques de non-conformité est intégré dans le plan de contrôle interne de la Caisse Régionale (le dispositif comprend des contrôles de 1er, 2nd et 3ème niveau).
Le plan de contrôle permanent de conformité continue d'être enrichi. En 2019 et 2020, le renforcement des contrôles relatifs au Règlement Général sur la Protection des Données, à la Directive MIF2, à l'inclusion bancaire, à la Lutte contre le blanchiment et le Financement du terrorisme et la gestion des réclamations ont été les principales nouveautés. Dans les prochains mois, des dispositifs complémentaires s'ajouteront sur les abus de marchés, la KYC, la lutte contre la fraude.
Les contrôles permanents de conformité présentant des résultats insuffisants font l'objet de plan d'actions correctives. Les résultats insuffisants sont restitués en Comité de Contrôle Interne de la Caisse Régionale (CCI).
La qualité des données clients présentes dans le système d'information de la Caisse régionale fait l'objet, avec l'aide de Crédit Agricole SA et de Crédit Agricole Technologies et Services d'un ambitieux plan de remédiation qui prendra fin en 2021. Ce plan vise à s'assurer de la parfaite complétude et actualisation des données disponibles.
En outre, le processus d'entrée en relation et de contrôle de ces dernières a été refondu en janvier 2020 et prévoit désormais un contrôle de l'exhaustivité des entrées en relation Particuliers par le Middle Office Bancaire ainsi qu'un élargissement du périmètre des contrôles réalisés. Par ailleurs, le dispositif d'actualisation de la connaissance client est en cours de déploiement, en lien avec les directives du Groupe Crédit Agricole.
L'ensemble de ces dispositifs et actions fait l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité, le Responsable de la Sécurité Financière et de la Fraude et le Responsable du Contrôle Permanent des Risques de la Caisse Régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A.
Les risques clefs de non-conformité font l'objet d'indicateurs suivis par un reporting régulier au RCPR, au Comité de Contrôle Interne et à l'organe délibérant et sont également communiqués trimestriellement à Crédit Agricole S.A aux travers de nombreux tableaux de bord.
Ces indicateurs définis par le Groupe Crédit Agricole sont :
Le contrôle de l'adéquation du produit aux besoins du client,
Le contrôle de l'avis préalable du Responsable de la Conformité, avant le lancement de nouvelles activités ou de nouveaux produits,
Le Rapport Annuel de Contrôle Interne, dont celui dédié à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme LAB-FT, le Questionnaire de Lutte contre le blanchiment (QLB) et le Questionnaire de Protection de la Clientèle (QPC) communiqués annuellement à Crédit Agricole SA et à l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ont fait l'objet d'une présentation en Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du 13 mars 2020.
Le service des Affaires Juridiques de la Caisse Régionale poursuit un double objectif à titre principal :
Ce double objectif conditionne et implique l'exercice des missions suivantes :
Nota : Les problématiques liées à la Direction des Ressources Humaines (droit social), au périmètre relevant du Recouvrement amiable et/ou Contentieux (sauf exception cf. supra) sont traitées directement par les Unités concernées.
Le risque juridique étant intégré aux risques opérationnels, une cartographie des risques juridiques a été réalisée et est mise à jour annuellement.
Afin de maitriser les risques juridiques, le service des Affaires Juridiques est doté de 5 personnes et d'un budget ad hoc, ainsi que d'une base documentaire et sollicite périodiquement des formations dans le cadre du plan de formation annuel.
En matière de reporting, le service des Affaires Juridiques :
Le 1er semestre 2020 a été essentiellement marqué par le contexte d'urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19 et par l'accompagnement de la Caisse Régionale dans l'adaptation de ses process et procédures de commercialisation, dans la mise en place du Prêt Garanti par l'Etat (PGE) et dans la mise en œuvre des différentes ordonnances gouvernementales prises à cette occasion.
Au cours du 1er semestre 2020, la Caisse Régionale n'a enregistré aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage ayant eu, ou susceptible d'avoir des effets significatifs sur son activité, son patrimoine, sa situation financière et ses résultats (tout comme ceux de ses filiales).
Depuis le 29 juin 2020, la Caisse Régionale fait l'objet d'un contrôle sur place et sur pièces de la part de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).
Par ailleurs, comme indiqué dans son communiqué du 13 juin 2017, la Caisse Régionale est assignée par quelques porteurs de CCI en vue d'obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par l'Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). La partie adverse a évalué sa demande à 79,6 M€. Les arguments qu'elle développe sont sans fondement et la Caisse Régionale est donc très confiante sur l'issue de la procédure. Suite à un regroupement du dossier avec des assignations similaires de l'ADAM visant d'autres Caisses régionales de Crédit Agricole, l'action est actuellement instruite par le Tribunal de Grande Instance d'Amiens.
(Ayant fait l'objet d'un examen limité)
Examinés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole du Languedoc en date du 22 Juillet 2020
| CADRE GENERAL 4 |
|---|
| Présentation juridique de l'entité 4 |
| ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 6 |
| COMPTE DE RESULTAT 6 |
| RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 7 |
| BILAN ACTIF 8 |
| BILAN PASSIF 9 |
| TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 10 |
| TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 11 |
| NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES 13 |
| 1. PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISEES 13 |
| 2. PRINCIPALES OPERATIONS DE STRUCTURE ET EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE LA PERIODE 18 |
| 3. RISQUE DE CREDIT 22 |
| 3.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période 22 |
| 3.2 Concentrations du risque de crédit 31 |
| 4. NOTES RELATIVES AU RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES . 39 |
| 4.1 Produits et charges d'intérêts 39 |
| 4.2 Produits et charges de commissions 40 |
| 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 40 |
| 4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 41 |
| 4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti . 42 |
| 4.6 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat 42 |
| 4.7 Produits (charges) nets des autres activités 42 |
| 4.8 Charges générales d'exploitation 42 |
| 4.9 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 42 |
| 4.10 Coût du risque 43 |
| 4.11 Gains ou pertes nets sur autres actifs 44 |
| 4.12 Impôts 44 |
| 4.13 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 46 |
|---|---|
| 5. NOTES RELATIVES AU BILAN |
49 |
| 5.1 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat |
49 |
| 5.2 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 51 |
| 5.3 Actifs financiers au coût amorti | 53 |
| 5.4 Expositions au risque souverain | 55 |
| 5.5 Passifs financiers au coût amorti | 56 |
| 5.6 Immeubles de placement | 58 |
| 5.7 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition) | 58 |
| 5.8 Ecarts d'acquisition | 59 |
| 5.9 Provisions techniques des contrats d'assurance | 59 |
| 5.10 Provisions | 59 |
| 5.11 Dettes subordonnées | 59 |
| 5.12 Capitaux propres | 60 |
| 6. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES |
62 |
| 7. RECLASSEMENTS D'INSTRUMENTS FINANCIERS |
65 |
| 8. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS |
66 |
| 8.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti | 66 |
| 8.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur | 70 |
| 8.3 Evaluation de l'impact de la prise en compte de la marge à l'origine | 76 |
| 9. IMPACTS DES EVOLUTIONS COMPTABLES OU AUTRES EVENEMENTS |
77 |
| 10. PARTIES LIEES |
78 |
| 11. PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 30 JUIN 2020 |
80 |
| 12. ÉVENEMENTS POSTERIEURS AU 30 JUIN 2020 |
81 |
Dénomination Sociale : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
Appellation Commerciale : CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC
Code NAF : 6419Z
Numéro SIRET : 492 826 417 000 15
Numéro SIREN : 492 826 417 RCS MONTPELLIER
Lieu de Cotation : EURONEXT PARIS
La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par les dispositions des articles L512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la règlementation bancaire contenue dans les articles L511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.
En outre, elle est soumise aux dispositions légales ou réglementaires contenues dans :
La loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, modifiée par la loi du 13 Juillet 1992 relative à la modernisation des entreprises coopérative,
La Caisse Régionale a été constituée par acte sous seing privé en date du 26 Avril 2007 entre les personnes visées à l'article 512-2 du Code Monétaire et Financier, et inscrite sur la liste des établissements de crédit agrées en qualité de banque mutualiste et coopérative avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affectées.
| (en milliers d'euros) | Notes | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 4.1 | 277 647 | 587 751 | 292 370 |
| Intérêts et charges assimilées | 4.1 | (143 361) | (323 233) | (153 044) |
| Commissions (produits) | 4.2 | 144 258 | 302 827 | 146 418 |
| Commissions (charges) | 4.2 | (27 121) | (51 475) | (24 132) |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 4.3 | (5 546) | 10 418 | 2 518 |
| Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction | (2 490) | 2 824 | 2 440 | |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat | (3 056) | 7 594 | 78 | |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres |
4.4 | (11 396) | 52 973 | 43 350 |
| Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables |
(14 182) | (6 918) | (4 912) | |
| Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) |
2 786 | 59 891 | 48 262 | |
| Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti |
4.5 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat |
4.6 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat |
4.6 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Produits des autres activités | 4.7 | 1 620 | 3 019 | 1 388 |
| Charges des autres activités | 4.7 | (1 814) | (3 824) | (2 191) |
| Produit net bancaire | 234 287 | 578 456 | 306 677 | |
| Charges générales d'exploitation | 4.8 | (153 083) | (310 730) | (163 539) |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
4.9 | (5 946) | (11 511) | (4 452) |
| Résultat brut d'exploitation | 75 258 | 256 215 | 138 686 | |
| Coût du risque | 4.10 | (13 845) | (2 479) | 7 683 |
| Résultat d'exploitation | 61 413 | 253 736 | 146 369 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 4.11 | 71 | 411 | (616) |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | 6.9 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat avant impôt | 61 484 | 254 147 | 145 753 | |
| Impôts sur les bénéfices | (27 525) | (67 389) | (35 949) | |
| Résultat net d'impôts des activités abandonnées | 6.6 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat net | 33 959 | 186 758 | 109 804 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | (766) | 650 | 28 | |
| Résultat net part du Groupe | 34 725 | 186 108 | 109 832 | |
| Résultat par action (en euros) (1) | 6.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat dilué par action (en euros) (1) | 6.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Correspond au résultat y compris Résultat net des activités abandonnées.
| (en milliers d'euros) | Notes | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|---|
| Résultat net | 33 959 | 186 758 | 109 804 | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | 4.12 | ‐ | (2 066) | (1 988) |
| Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) |
4.12 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) |
4.12 | (149 611) | 105 216 | 9 391 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement | ||||
| en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.12 | (149 611) | 103 150 | 7 403 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.12 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.12 | 4 595 | (2 804) | 131 |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.12 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
4.12 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
4.12 | (145 016) | 100 346 | 7 534 |
| Gains et pertes sur écarts de conversion | 4.12 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables |
4.12 | 295 | 5 070 | 2 739 |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 4.12 | 1 107 | 2 479 | (190) |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.12 | 1 402 | 7 549 | 2 549 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.12 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.12 | (338) | (2 084) | (553) |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.12 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
4.12 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
4.12 | 1 064 | 5 465 | 1 996 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres |
4.12 | (143 952) | 105 811 | 9 530 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
(109 993) | 292 569 | 119 334 | |
| Dont part du Groupe | (109 230) | 291 916 | 119 362 | |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | (763) | 653 | (28) | |
| (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables |
4.12 | ‐ | ‐ | (68) |
| (en milliers d'euros) | Notes | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 141 213 | 185 932 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.1-6.4 | 351 553 | 240 289 |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 32 616 | 27 062 | |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat | 318 937 | 213 227 | |
| Instruments dérivés de couverture | 305 631 | 332 451 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 3-6.2-6.4 | 2 477 564 | 2 733 201 |
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
560 512 | 668 962 | |
| Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables |
1 917 052 | 2 064 239 | |
| Actifs financiers au coût amorti | 3-6.3-6.4 | 25 164 287 | 22 414 417 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 2 587 785 | 1 122 556 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 21 800 791 | 20 557 071 | |
| Titres de dettes | 775 711 | 734 790 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 550 937 | 457 214 | |
| Actifs d'impôts courants et différés | 149 480 | 96 532 | |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 1 254 405 | 1 195 587 | |
| Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
6.6 | ‐ | ‐ |
| Participation aux bénéfices différée | ‐ | ‐ | |
| Participation dans les entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | |
| Immeubles de placement | 6.7 | 3 966 | 4 036 |
| Immobilisations corporelles | 6.8 | 71 529 | 71 813 |
| Immobilisations incorporelles | 6.8 | 213 | ‐ |
| Ecarts d'acquisition | 6.9 | ‐ | ‐ |
| Total de l'Actif | 30 470 778 | 27 731 472 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | ‐ | ‐ | |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.1 | 36 442 | 26 157 |
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 36 442 | 26 157 | |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | |
| Instruments dérivés de couverture | 712 814 | 605 350 | |
| Passifs financiers au coût amorti | 6.5 | 24 316 647 | 21 592 028 |
| Dettes envers les établissements de crédit | 15 815 814 | 14 349 145 | |
| Dettes envers la clientèle | 8 415 496 | 7 189 786 | |
| Dettes représentées par un titre | 85 337 | 53 097 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 251 113 | 269 519 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 37 203 | 1 839 | |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 990 779 | 994 116 | |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
6.6 | ‐ | ‐ |
| Provisions techniques des contrats d'assurance | 6.10 | ‐ | ‐ |
| Provisions | 6.11 | 155 107 | 147 956 |
| Dettes subordonnées | 6.12 | ‐ | ‐ |
| Total dettes | 26 500 105 | 23 636 965 |
| Capitaux propres | 3 970 673 | 4 094 507 |
|---|---|---|
| Capitaux propres part du Groupe | 3 964 731 | 4 087 412 |
| Capital et réserves liées | 1 451 610 | 1 442 348 |
| Réserves consolidées | 2 226 645 | 2 063 249 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
251 751 | 395 707 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées |
‐ | ‐ |
| Résultat de l'exercice | 34 725 | 186 108 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 5 942 | 7 095 |
| Total du passif | 30 470 778 | 27 731 472 |
| Part du Groupe | Participations ne donnant pas le contrôle | |||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital et réserves liées | Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
||||||||||||||
| Capital | Primes et réserves consolidées liées au capital (1) |
Elimination des titres autodétenus |
Autres instrument s de capitaux propres |
Total Capital et réserves consolidées |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Résultat net |
Capitaux propres |
Capital réserves liées et résultat |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Capitaux propres |
Capitaux propres consolidés |
|
| (en milliers d'euros) | ‐ | ‐ | ‐ | |||||||||||||
| Capitaux propres au 1er janvier 2019 Publié Impacts nouvelles normes (2) |
251 639 ‐ |
3 250 502 ‐ |
(2 558) ‐ |
‐ | 3 499 583 ‐ |
(12 154) ‐ |
302 053 ‐ |
289 899 ‐ |
‐ | 3 789 482 ‐ |
6 467 ‐ |
‐ | 5 ‐ |
5 ‐ |
6 472 ‐ |
3 795 956 ‐ |
| Capitaux propres au 1er janvier 2019 | 251 639 | 3 250 502 | (2 558) | ‐ | 3 499 583 | (12 154) | 302 053 | 289 899 | ‐ | 3 789 482 | 6 467 | ‐ | 5 | 5 | 6 522 | 3 795 956 |
| Augmentation de capital | 13 087 | (1 759) | ‐ | ‐ | 11 328 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 11 328 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 11 328 |
| Variation des titres autodétenus | ‐ | ‐ | 1 066 | ‐ | 1 066 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 066 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 066 |
| Dividendes versés au 1er semestre 2019 | ‐ | (20 503) | ‐ | ‐ | (20 503) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (20 503) | (30) | ‐ | ‐ | ‐ | (30) | (20 533) |
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires | 13 087 | (22 262) | 1 066 | ‐ | (8 109) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (8 109) | (30) | ‐ | ‐ | ‐ | (30) | (8 139) |
| Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 996 | 7 534 | 9 530 | ‐ | 9 530 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 9 530 |
| Résultat du 1er semestre 2019 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 109 832 | 109 832 | (28) | ‐ | ‐ | ‐ | (28) | 109 804 |
| Autres variations | ‐ | 6 | ‐ | ‐ | 6 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 6 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 6 |
| Capitaux propres au 30 juin 2019 | 264 726 | 3 228 246 | (1 492) | ‐ | 3 491 480 | (10 158) | 309 587 | 299 429 | 109 832 | 3 900 741 | 6 409 | ‐ | 5 | 5 | 6 414 | 3 907 157 |
| Augmentation de capital | 13 124 | ‐ | ‐ | ‐ | 13 124 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 13 124 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 13 124 |
| Variation des titres autodétenus | ‐ | ‐ | (1 234) | ‐ | (1 234) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (1 234) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (1 234) |
| Dividendes versés au 2nd semestre 2019 | ‐ | (1) | ‐ | ‐ | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (1) |
| Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Mouvements liés aux paiements en actions | ‐ | 42 | ‐ | ‐ | 42 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 42 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 42 |
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires | 13 124 | 41 | (1 234) | ‐ | 11 931 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 11 931 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 11 931 |
| Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ‐ | 2 259 | ‐ | ‐ | 2 259 | 3 469 | 92 809 | 96 278 | ‐ | 98 537 | ‐ | ‐ | 3 | 3 | 3 | 98 540 |
| Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves |
‐ | 2 250 | ‐ | ‐ | 2 250 | ‐ | (2 250) | (2 250) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat du 2nd semestre 2019 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 76 276 | 76 276 | 678 | ‐ | ‐ | ‐ | 678 | 76 954 |
| Autres variations | ‐ | (73) | ‐ | ‐ | (73) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (73) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (73) |
| Capitaux propres au 31 décembre 2019 | 277 850 | 3 230 473 | (2 726) | ‐ | 3 505 597 | (6 689) | 402 396 | 395 707 | 186 108 | 4 087 412 | 7 087 | ‐ | 8 | 8 | 7 095 | 4 094 509 |
| Affectation du résultat 2019 | ‐ | 186 107 | ‐ | ‐ | 186 107 | ‐ | ‐ | ‐ (186 108) | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Capitaux propres au 1er janvier 2020 | 277 850 | 3 416 580 | (2 726) | ‐ | 3 691 704 | (6 689) | 402 396 | 395 707 | ‐ | 4 087 411 | 7 087 | ‐ | 8 | 8 | 7 095 | 4 094 509 |
| Impacts nouvelles normes (3) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Capitaux propres au 1er janvier 2020 retraité | 277 850 | 3 416 580 | (2 726) | ‐ | 3 691 704 | (6 689) | 402 396 | 395 707 | ‐ | 4 087 411 | 7 087 | ‐ | 8 | 8 | 7 095 | 4 094 509 |
| Augmentation de capital | 10 109 | (1 967) | ‐ | ‐ | 8 142 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 8 142 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 8 142 |
| Variation des titres autodétenus | ‐ | ‐ | 1 120 | ‐ | 1 120 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 120 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 120 |
| Dividendes versés au 1er semestre 2020 | ‐ | (20 835) | ‐ | ‐ | (20 835) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (20 835) | (391) | ‐ | ‐ | ‐ | (391) | (21 226) |
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires | 10 109 | (22 802) | 1 120 | ‐ | (11 573) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (11 573) | (391) | ‐ | ‐ | ‐ | (391) | (11 964) |
| Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 064 | (145 019) | (143 955) | ‐ | (143 955) | ‐ | ‐ | 3 | 3 | 3 | (143 952) |
| Résultat du 1er semestre 2020 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 34 725 | 34 725 | (766) | ‐ | ‐ | ‐ | (766) | 33 959 |
| Autres variations (4) | ‐ | (1 876) | ‐ | ‐ | (1 876) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (1 876) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (1 876) |
| Capitaux propres au 30 juin 2020 | 287 959 | 3 391 902 | (1 606) | ‐ | 3 678 255 | (5 625) | 257 377 | 251 752 | 34 725 | 3 964 732 | 5 930 | ‐ | 11 | 11 | 5 941 | 3 970 676 |
(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle
(2) Impact capitaux propres des normes d'application rétrospective
(3) Impact capitaux propres des normes d'application prospective
(4) dont – 1 889k€ dû à la régularisation par capitaux propres des Intérêts Courus Non Echus intégrés à tort dans l'étalement
des soultes de swaps de macro-couverture suite à netting
| (en milliers d'euros) | Notes | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 61 484 | 254 147 | 145 753 | |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
5 946 | 11 512 | 4 452 | |
| Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | 6.9 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 18 377 | 10 661 | (3 549) | |
| Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Résultat net des activités d'investissement | (71) | (411) | 616 | |
| Résultat net des activités de financement | 129 | 152 | 81 | |
| Autres mouvements | 19 480 | (2 013) | 12 286 | |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements |
43 861 | 19 901 | 13 886 | |
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | 1 345 323 | 1 140 239 | 413 897 | |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | (12 758) | (809 909) | (252 079) | |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers |
(43 679) | 96 109 | 96 070 | |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | (66 311) | (183 160) | (269 591) | |
| Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Impôts versés | (40 151) | (80 591) | (36 726) | |
| Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles |
1 182 424 | 162 688 | (48 429) | |
| Flux provenant des activités abandonnées | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) |
1 287 769 | 436 736 | 111 210 | |
| Flux liés aux participations (1) | (3 232) | (6 322) | (3 593) | |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | (6 768) | (13 614) | (9 408) | |
| Flux provenant des activités abandonnées | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations | (10 000) | (19 936) | (13 001) | |
| d'investissement (B) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires |
||||
| (2) | (10 615) | 5 998 | (7 091) | |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de | 32 111 | (4 767) | (2 474) | |
| financement (3) | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Flux provenant des activités abandonnées Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement |
||||
| (C) | 21 496 | 1 231 | (9 565) | |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) |
‐ | ‐ | ‐ | |
| AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D) |
1 299 265 | 418 031 | 88 644 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 552 444 | 134 413 | 134 413 | |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 185 932 | 169 320 | 169 320 | |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** |
366 512 | (34 907) | (34 907) | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 1 851 709 | 552 444 | 223 057 | |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 141 213 | 185 932 | 186 622 | |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** |
1 710 496 | 366 512 | 36 435 | |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE |
1 299 265 | 418 031 | 88 644 |
* Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en actifs non courants destinés à être cédés)
** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.3 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.5 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)
(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours du premier semestre 2020, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie de Crédit Agricole du Languedoc s'élève à 2 280 milliers d'euros, portant intégralement sur une opération d'augmentation de capital de la filiale Crédit Agricole Languedoc Patrimoine.
(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par Crédit Agricole du Languedoc à ses actionnaires, à hauteur de 20 835 milliers d'euros pour le premier semestre 2020.
(3) Au cours du premier semestre 2020, les émissions nettes de dettes subordonnées s'élèvent à 0 milliers d'euros
Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Languedoc au 30 juin 2020 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire, qui définit le contenu minimum de l'information, et qui identifie les principes de comptabilisation et d'évaluation devant être appliqués à un rapport financier intermédiaire.
Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par le groupe Crédit Agricole sur l'élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2019 établis, en application du règlement CE n°1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 30 juin 2020 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2020.
| Date de publication par |
Date de 1ère application : |
Applicable dans le |
|
|---|---|---|---|
| Normes, Amendements ou Interprétations | l'Union européenne |
exercices ouverts à compter du |
Groupe |
| Amendement aux références au Cadre | 6 décembre 2019 | 1er janvier | Oui |
| Conceptuel dans les normes IFRS | (UE 2019/2075) | 2020 | |
| IAS 1/IAS 8 Présentation des états financiers | 10 décembre 2019 | 1er janvier | Oui |
| Définition de la matérialité | (UE 2019/2104) | 2020 | |
| Amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 | 15 janvier 2020 | 1er janvier | Oui |
| Instruments financiers Réforme des taux d'intérêt de référence |
(UE 2020/34) | 2020 (1) | |
| Amendement à IFRS 3 Regroupements | 21 avril 2020 | 1er janvier | Oui |
| d'entreprises | (UE 2020/551) | 2020 | |
| Définition d'une activité |
Celles-ci portent sur :
(1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers sur la réforme des taux d'intérêt de référence à compter du 1er janvier 2019.
Le groupe Crédit Agricole, en tant qu'utilisateur d'indices critiques, est fortement sensibilisé à l'importance des indices de référence et aux enjeux relatifs à leur évolution qui s'opère dans le cadre des réformes en cours.
Le projet « Benchmarks » du Crédit Agricole pilote la transition des indices de référence pour le Groupe, soit de manière proactive par anticipation du remplacement des indices de référence soit en prévoyant l'activation de clauses de fallback robustes existantes ou à insérer dans les contrats. Ainsi, il vise à coordonner les entités du Groupe pour préparer l'ensemble des métiers et accompagner nos clients dans les transitions vers les nouveaux taux de référence. Ce projet veille également à la mise en conformité des entités du groupe Crédit Agricole avec la BMR (Benchmark Regulation).
Suite aux travaux de cartographie recensant nos expositions et contrats, les principaux indices auxquels les relations de couverture du Groupe sont exposées sont les indices critiques tels que définis par la BMR (Eonia, Euribor, Libor USD, Libor GBP, Libor JPY, Libor CHF, Libor EUR, Wibor, Stibor).
S'agissant de la transition Eonia-€STR, les termes précis ont été déterminés par le groupe de travail de la BCE sur les taux sans risque pour l'euro. L'Eonia disparaitra le dernier jour de sa publication, soit le 3 janvier 2022. Pour les autres indices, des travaux de place, avec le support des autorités, avancent dans la détermination des méthodologies pour les remplacer par des taux alternatifs calculés à partir des taux sans risque « Risk-Free Rate / RFR » et pour préconiser les clauses de fallback à insérer dans les contrats. Les associations de marché telles que ISDA et LMA œuvrent également dans cette direction. A ce stade, ces travaux n'ont pas tous été conclusifs et il existe encore des incertitudes sur les choix méthodologiques / conventions exacts qui seront retenus ainsi que les calendriers précis.
Afin que les relations de couvertures affectées par cette réforme des taux d'intérêt de référence puissent se poursuivre malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices actuels et les nouveaux indices, l'IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l'UE le 15 janvier 2020.
Le Groupe appliquera ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d'intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture, principalement ceux liés à l'Eonia, l'Euribor et les taux Libor (USD, GBP, CHF, JPY), peuvent en bénéficier au 30 juin 2020.
Au 30 juin 2020, le recensement des instruments de couverture impactés par la réforme et sur lesquels subsistent des incertitudes fait apparaître un montant nominal de 827 millions d'euros.
L'IFRS IC a été saisi lors du premier semestre 2019 d'une question relative à la détermination de la durée exécutoire pour la comptabilisation des contrats de location sous IFRS 16, notamment pour deux types de contrats de location :
Lors de sa réunion du 26 novembre 2019, l'IFRS IC a rappelé qu'en application d'IFRS 16 et de manière générale, un contrat de location n'est plus exécutoire lorsque le preneur et le bailleur ont chacun le droit de le résilier sans la permission de l'autre partie et en s'exposant tout au plus à une pénalité négligeable, et a clarifié que pour déterminer la durée exécutoire, tous les aspects économiques du contrat doivent être pris en compte et que la notion de pénalité s'entend au-delà des indemnités de résiliation contractuelles et inclut toute incitation économique à ne pas résilier le contrat.
Cette décision constitue un changement de méthode dans les approches retenues par le Groupe dans la détermination de la durée des contrats de location, et va au‐delà des cas particuliers sur lesquels l'IFRS IC a été interrogé, comme rappelé par l'AMF dans ses recommandations au 31 décembre 2019. En effet, la détermination de la durée du contrat à retenir pour l'évaluation du droit d'utilisation et de la dette de loyers s'effectue en application d'IFRS 16 au sein de cette période exécutoire. Par ailleurs, l'application d'une nouvelle méthode suite à une décision définitive de l'IFRS IC est de manière générale d'application rétrospective et impose au Groupe de revoir les durées retenues à la transition IFRS 16 et pour l'exercice 2019.
Dès la publication de cette décision définitive de l'IFRS IC, et dans le but de se mettre en conformité pour la clôture du 31 décembre 2020, le groupe Crédit Agricole a initié un projet intégrant les fonctions comptables, finances, risques et informatiques, et se décomposant en 3 volets :
Le Groupe a notamment identifié les types de contrat de location comme étant impactés par cette décision :
Dans le cadre de la préparation des comptes au 30 juin 2020, le Groupe n'a pas pris en considération cette décision dans les états financiers au 30 juin 2020 afin de disposer du temps nécessaire pour analyser de manière exhaustive les conséquences comptables de cette décision.
Les normes et interprétations publiées par l'IASB au 30 juin 2020 mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 30 juin 2020.
Par ailleurs, plusieurs amendements publiés par l'IASB sont applicables sous réserve de leur adoption par l'Union européenne :
| Amendements | Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
|---|---|
| IFRS 16 Contrats de location | |
| Concessions de loyers liées au Covid-19 | 1er juin 2020 |
| IAS 16 Immobilisations corporelles | 1er janvier 2022 |
| Produits de la vente avant l'utilisation prévue | |
| IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels | |
| Coûts à prendre en compte pour déterminer si un contrat est déficitaire |
1er janvier 2022 |
| Améliorations annuelles Cycle 2018-2020 | |
| - IFRS 1 Première adoption des normes internationales d'information financière |
|
| IFRS 9 Instruments financiers - |
|
| IFRS 16 Contrats de location - |
1er janvier 2022 |
| IAS 41 Agriculture | |
| IFRS 3 Regroupements d'entreprises | 1er janvier 2022 |
| - Références au cadre conceptuel |
|
| IAS 1 Présentation des états financiers | 1er janvier 2022 |
| Classification des passifs courants et passifs non courants |
Les comptes consolidés intermédiaires résumés sont destinés à actualiser les informations fournies dans les comptes consolidés au 31 décembre 2019 de Crédit Agricole du Languedoc et doivent être lus en complément de ces derniers. Aussi, seules les informations les plus significatives sur l'évolution de la situation financière et des performances de Crédit Agricole du Languedoc sont mentionnées dans ces comptes semestriels.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations réalisées pour les instruments financiers évalués à leur juste valeur, les participations non consolidées, la valorisation des entreprises mises en équivalence, les régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs, les dépréciations de créances irrécouvrables, les provisions, la dépréciation des écarts d'acquisition et les actifs d'impôts différés.
Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 30 juin 2020 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 Périmètre de consolidation au 30 juin 2020.
Dans le contexte crise sanitaire liée au Covid-19, le groupe Crédit Agricole s'est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d'accompagner ses clients dont l'activité serait impactée par le coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l'économie.
Dans le cadre de la crise sanitaire liée au COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter de mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d'échéances, procédures accélérées d'examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l'État.
Ces financements prennent la forme d'un prêt sur 12 mois sans frais, avec la faculté pour l'emprunteur de l'amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans.
L'offre Groupe pour la première année se présente sous la forme d'un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d'éligibilités définies par l'Etat pour bénéficier de la garantie.
Ces prêts peuvent atteindre jusqu'à 3 mois de chiffre d'affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d'avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée.
Ces prêts, pour une grande majorité, appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc pour l'essentiel enregistrés au coût amorti.
Au 30 juin 2020, la Caisse Régionale du Languedoc a participé à l'émission de ces prêts garantis par l'Etat à hauteur de 694 millions d'euros.
Le Groupe s'est associé à l'initiative de place des banques françaises, avec la coordination de la Fédération des Banques Françaises (FBF), pour offrir un report des échéances des prêt en cours jusqu'à 6 mois pour la clientèle des Entreprises et des Professionnels, sans coûts additionnels.
La mise en œuvre d'un tel report des échéances sans pénalité ni frais additionnels et avec maintien du taux contractuel sur une durée maximale de 6 mois implique que seuls les intérêts intercalaires seront perçus après le report sur la durée restante du crédit et hors frais de garantie éventuels de la Banque Publique d'Investissement.
Tel que proposé par le Groupe, le report des échéances implique :
Ce report d'échéance ne se traduit pas par des pertes pour la banque mais par un décalage dans le temps des échéances initiales à percevoir et donc de son résultat.
Au 30 juin 2020, le montant des encours clientèles bénéficiant de ce report d'échéance noncontractuel s'élève à 1,4 milliards d'euros au niveau de la Caisse Régionale du Languedoc.
Conformément à la communication de l'IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l'importance de l'exercice du jugement dans l'application des principes d'IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte.
Ce report n'a pas non plussystématiquement comme conséquence une remise en cause de la situation financière des clients : il n'y a pas automatiquement d'augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières.
Ce report n'a donc pour conséquence ni le basculement mécanique de l'encours dont la dépréciation est fondée sur les pertes attendues de crédits sur 12 mois (Bucket 1) vers une comptabilisation de la dépréciation des pertes attendues à maturité (Bucket 2), ni le passage automatique des encours vers la catégorie douteux (Bucket 3).
Ce report n'a pas non plus comme conséquence une remise en cause systématiquement de la situation financière des clients. Il n'y a pas automatiquement d'augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières.
De même, le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics.
Dans le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macroéconomiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit. Après prise en compte des estimations locales, la CR Languedoc a ainsi effectué au premier semestre 2020 une dotation globale de 8,4 millions d'euros au titre des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2).
Au 30/06/2020, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2020) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 12 mars 2020. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2020 pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs (établissements de crédit (43%), fonds d'investissement (32%), banques centrales (25%).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale du Languedoc a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 38,3 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020. Elle a souscrit pour 5,2 millions d'euros de titres subordonnés.
La valorisation unitaire de la SAS Rue La Boétie est passée de 19,83€ au 31 décembre 2019 à 18,12€ au 30 juin 2020. La plus-value nette dans les capitaux propres s'établit en conséquence à 229 millions d'euros contre 320 millions d'euros en début d'année.
La valorisation unitaire de la SACAM Mutualisation est passée de 1100,03€ au 31 décembre 2019 à 1027,76€ au 30 juin 2020. La plus-value nette dans les capitaux propres s'établit en conséquence à 21 millions d'euros contre 74 millions d'euros en début d'année.
Pour se conformer à la recommandation de la Banque Centrale Européenne en date du 27 mars, Crédit agricole SA a décidé, lors de son assemblée générale du 13 mai 2020, la mise en réserve de l'intégralité du résultat de l'exercice 2019. Suite à cette décision, la SAS Rue La Boétie, qui verse habituellement au cours du deuxième trimestre aux Caisses régionales un acompte sur dividende à partir du dividende payé par Crédit agricole SA, n'a pas procédé à ce versement. Il en résulte un impact significatif sur le PNB semestriel de la Caisse par rapport à celui de l'année précédente. Pour information, cet acompte s'élevait en 2019 à 43,9 M€.
L'évolution des taux sur la période a conduit la Caisse régionale à effectuer une dotation de provision de 4,5 millions d'euros au premier semestre 2020 contre une dotation de 3,1 millions d'euros de cette provision au premier semestre 2019.
La Caisse Régionale du Languedoc a enregistré au 30 juin l'impact au semestre de sa cotisation annuelle au FRU qui s'élève à 7 447 k€. La contribution économique est comptabilisée en charge à hauteur de 6 223 k€ et au bilan en engagement de paiement pour 1 225 k€.
Crédit Agricole S.A. a démantelé le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A.
Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d'une partie des exigences prudentielles s'appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d'assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales.
Pour la Caisse régionale du Languedoc, cette opération s'est traduite par une baisse des engagements donnés de 136,5 millions d'euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 46,2 millions d'euros.
Au 30 juin 2020, le coût du risque inclut notamment une charge à payer de 2,8 millions d'euros au titre du déclenchement du mécanisme de garantie Switch.
Le Coût du Risque au 30 juin 2020 impacte défavorablement le résultat de 13,8 millions d'euros contre un impact positif de 7,7 millions d'euros au 30 juin 2019.
Outre les effets évoqués ci-dessus et relatifs aux dotations aux provisions sur encours sains (dotation de 8,3 millions d'euros au 1ersemestre 2020 contre une dotation de 1,8 millions d'euros au 1ersemestre 2019) et à la charge à payer enregistrée au titre du déclenchement du mécanisme de garantie Switch (2,8M€ au 1er semestre 2020), cette variation réside principalement dans la reprise de 9,8 millions d'euros réalisée sur la provision issue de la cartographie des risques opérationnels au 1er semestre 2019 contre une absence de dotation/reprise au 1er semestre 2020.
Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit.
Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d'ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d'instruments.
| Actifs sains | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) | Total | ||||||
| Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Valeur nette comptable (a) + (b) |
|
| (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 |
735 104 | (314) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 735 104 | (314) | 734 790 |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Transferts vers Bucket 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total après transferts | 735 104 | (314) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 735 104 | (314) | 734 790 |
| Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes | 43 985 | (352) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 43 985 | (352) | |
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) | 88 637 | (63) | ‐ | ‐ | 88 637 | (63) | |||
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | (44 652) | 4 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (44 652) | 4 | |
| Passages à perte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | (293) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (293) | |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Autres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total | 779 089 | (666) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 779 089 | (666) | 778 423 |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
(2 712) | ‐ | ‐ | (2 712) | |||||
| Au 30 juin 2020 | 776 377 | (666) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 776 377 | (666) | 775 711 |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3.
(2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif)
| Actifs sains | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) | Total | ||||||
| Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Valeur nette comptable (a) + (b) |
|
| (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 |
110 702 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 110 702 | ‐ | 110 702 |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Transferts vers Bucket 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total après transferts | 110 702 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 110 702 | ‐ | 110 702 |
| Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes | (59 951) | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (59 951) | (1) | |
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) | 38 546 | (1) | ‐ | ‐ | 38 546 | (1) | |||
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | (98 497) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (98 497) | ‐ | |
| Passages à perte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | 1 | ‐ | ‐ | 1 | |||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Autres | ‐ | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (1) | |
| Total | 50 751 | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 50 751 | (1) | 50 750 |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
94 480 | ‐ | ‐ | 94 480 | |||||
| Au 30 juin 2020 | 145 231 | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 145 231 | (1) | 145 230 |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3
(2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées
| Actifs sains | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) | Total | ||||||
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Valeur nette comptable (a) + (b) |
| Au 31 décembre 2019 | 19 560 375 | (80 528) | 1 094 682 | (116 807) | 452 548 | (353 199) | 21 107 605 | (550 534) | 20 557 071 |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre | 119 036 | (16 337) | (148 219) | 28 931 | 29 183 | (15 330) | ‐ | (2 736) | |
| Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 | (357 064) | 3 817 | 357 064 | (12 114) | ‐ | (8 297) | |||
| Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 | 488 503 | (20 309) | (488 503) | 37 388 | ‐ | 17 079 | |||
| Transferts vers Bucket 3 (1) | (16 400) | 177 | (24 966) | 5 540 | 41 366 | (19 844) | ‐ | (14 127) | |
| Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 | 3 997 | (22) | 8 186 | (1 883) | (12 183) | 4 514 | ‐ | 2 609 | |
| Total après transferts | 19 679 411 | (96 865) | 946 463 | (87 876) | 481 731 | (368 529) | 21 107 605 | (553 270) | 20 554 335 |
| Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes | 1 478 310 | (4 539) | (29 278) | (14 842) | (56 226) | 35 706 | 1 392 806 | 16 325 | |
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) (4) | 3 205 541 | (29 264) | 83 136 | (11 962) | 3 288 677 | (41 226) | |||
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | (1 727 231) | 8 989 | (112 414) | 11 178 | (32 341) | 23 479 | (1 871 986) | 43 646 | |
| Passages à perte | (23 883) | 23 880 | (23 883) | 23 880 | |||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | 1 | ‐ | 138 | (2) | 508 | (2) | 647 | |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | 15 735 | (14 196) | (13 137) | (11 598) | |||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Autres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 976 | ‐ | 976 | |
| Total | 21 157 721 | (101 404) | 917 185 | (102 718) | 425 505 | (332 823) | 22 500 411 | (536 945) | 21 963 466 |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
(169 483) | (6 591) | 13 399 | (162 675) | |||||
| Au 30 juin 2020 (5) | 20 988 238 | (101 404) | 910 594 | (102 718) | 438 904 | (332 823) | 22 337 736 | (536 945) | 21 800 791 |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3.
(2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées
(4) Au 30 juin 2020, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée au Covid-19, Crédit Agricole du Languedoc a accordé à la clientèle des prêts garantis par l'Etat (PGE) pour 694 millions d'euros.
(5) Au 30 juin 2020, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée au Covid-19, Crédit Agricole du Languedoc a accordé des reports d'échéances sur l'encours de crédit à la clientèle pour 1,4 milliard d'euros
| Actifs sains | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) | Total | |||||
| Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
|
| (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 |
668 962 | (373) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 668 962 | (373) |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Transferts vers Bucket 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total après transferts | 668 962 | (373) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 668 962 | (373) |
| ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes | (13 932) | 270 | (13 932) | 270 | ||||
| Réévaluation de juste valeur sur la période | (13 932) | ‐ | ‐ | (13 932) | ||||
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Passages à perte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | 270 | ‐ | ‐ | 270 | ||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total | 655 030 | (103) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 655 030 | (103) |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
(94 518) | ‐ | ‐ | (94 518) | ||||
| Au 30 juin 2020 | 560 512 | (103) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 560 512 | (103) |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3.
(2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période.
(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)
Néant
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle
Néant
| Engagements sains | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Engagements dépréciés (Bucket 3) | Total | ||||||
| Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Montant net de l'engagement (a) + (b) |
|
| (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 |
1 992 419 | (12 511) | 41 480 | (6 156) | 3 358 | (496) | 2 037 257 | (19 163) | 2 018 094 |
| Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre | (1 341) | (786) | 1 341 | 766 | ‐ | ‐ | ‐ | (20) | |
| Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 | (15 763) | 317 | 15 763 | (607) | ‐ | (290) | |||
| Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 | 14 422 | (1 103) | (14 422) | 1 373 | ‐ | 270 | |||
| Transferts vers Bucket 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total après transferts | 1 991 078 | (13 297) | 42 821 | (5 390) | 3 358 | (496) | 2 037 257 | (19 183) | 2 018 074 |
| Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes | 136 029 | (720) | 4 069 | (1 005) | 228 | 117 | 140 326 | (1 608) | |
| Nouveaux engagements donnés (2) | 868 516 | (6 692) | 18 246 | (3 099) | 886 762 | (9 791) | |||
| Extinction des engagements | (732 621) | 4 040 | (14 000) | 2 638 | ‐ | ‐ | (746 621) | 6 678 | |
| Passages à perte | (3) | ‐ | (3) | ‐ | |||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | 1 932 | (544) | 117 | 1 505 | |||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Autres | 134 | ‐ | (177) | ‐ | 231 | ‐ | 188 | ‐ | |
| Au 30 juin 2020 | 2 127 107 | (14 017) | 46 890 | (6 395) | 3 586 | (379) | 2 177 583 | (20 791) | 2 156 792 |
(1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3.
(2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période.
| Engagements sains | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Engagements dépréciés (Bucket 3) | Total | ||||||
| Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Montant net de l'engagement (a) + (b) |
|
| (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 |
866 312 | (7 297) | 29 799 | (6 045) | 12 939 | (8 916) | 909 050 | (22 258) | 886 792 |
| Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre | 463 | (581) | (463) | 896 | ‐ | ‐ | ‐ | 315 | |
| Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 | (8 361) | 174 | 8 361 | (877) | ‐ | (703) | |||
| Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 | 8 824 | (755) | (8 824) | 1 773 | ‐ | 1 018 | |||
| Transferts vers Bucket 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total après transferts | 866 775 | (7 878) | 29 336 | (5 149) | 12 939 | (8 916) | 909 050 | (21 943) | 887 107 |
| Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes | 49 998 | 1 530 | (3 458) | (1 626) | (658) | (2 218) | 45 882 | (2 314) | |
| Nouveaux engagements donnés (2) | 138 632 | (3 843) | 276 | (28) | 138 908 | (3 871) | |||
| Extinction des engagements | (88 494) | 851 | (3 727) | 946 | (4 044) | 1 | (96 265) | 1 798 | |
| Passages à perte | (373) | 373 | (373) | 373 | |||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | 4 522 | (2 544) | (2 593) | (615) | |||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Autres | (140) | ‐ | (7) | ‐ | 3 759 | 1 | 3 612 | 1 | |
| Au 30 juin 2020 | 916 773 | (6 348) | 25 878 | (6 775) | 12 281 | (11 134) | 954 932 | (24 257) | 930 675 |
(1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3.
(2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période.
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option par agent économique
NEANT
| Au 30 juin 2020 | Au 31 décembre 2019 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable | Valeur comptable | |||||||||
| Actifs sains | Actifs sains | |||||||||
| (en milliers d'euros) |
Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) |
Total | Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) |
Total | ||
| Administration générale |
2 230 571 | 538 | ‐ | 2 231 109 | 2 181 435 | 541 | ‐ | 2 181 976 | ||
| Banques centrales |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Etablissements de crédit |
565 350 | ‐ | ‐ | 565 350 | 496 662 | ‐ | ‐ | 496 662 | ||
| Grandes entreprises |
3 896 986 | 247 447 | 110 640 | 4 255 073 | 3 323 123 | 295 083 | 120 973 | 3 739 179 | ||
| Clientèle de détail |
15 216 939 | 662 609 | 328 264 | 16 207 812 | 14 404 961 | 799 058 | 331 575 | 15 535 594 | ||
| Dépréciations | (102 071) | (102 718) | (332 823) | (537 612) | (80 842) | (116 807) | (353 199) | (550 848) | ||
| Total | 21 807 775 | 807 876 | 106 081 | 22 721 732 | 20 325 339 | 977 875 | 99 349 | 21 402 563 |
| Au 30 juin 2020 | Au 31 décembre 2019 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable | Valeur comptable | |||||||||
| Actifs sains | Actifs sains | |||||||||
| (en milliers d'euros) |
Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) |
Total | Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) |
Total | ||
| Administration générale |
320 228 | ‐ | ‐ | 320 228 | 6 207 | ‐ | ‐ | 6 207 | ||
| Banques centrales |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Etablissements de crédit |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Grandes entreprises |
240 284 | ‐ | ‐ | 240 284 | 662 755 | ‐ | ‐ | 662 755 | ||
| Clientèle de détail |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Total | 560 512 | ‐ | ‐ | 560 512 | 668 962 | ‐ | ‐ | 668 962 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Administration générale | 20 707 | 17 777 |
| Grandes entreprises | 3 605 012 | 2 876 603 |
| Clientèle de détail | 4 789 777 | 4 295 406 |
| Total Dettes envers la clientèle | 8 415 496 | 7 189 786 |
| Au 30 juin 2020 | Au 31 décembre 2019 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant de l'engagement | Montant de l'engagement | ||||||||||
| Engagements sains | Engagements sains | ||||||||||
| (en milliers d'euros) |
Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Engagemen ts soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Engagements dépréciés (Bucket 3) |
Total | Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Engagements dépréciés (Bucket 3) |
Total | |||
| Administration générale |
169 422 | ‐ | ‐ | 169 422 | 173 701 | ‐ | ‐ | 173 701 | |||
| Banques centrales |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Etablissements de crédit |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Grandes entreprises |
693 159 | 21 407 | 440 | 715 006 | 567 661 | 19 411 | 587 | 587 659 | |||
| Clientèle de détail |
1 264 526 | 25 483 | 3 146 | 1 293 155 | 1 251 057 | 22 069 | 2 771 | 1 275 897 | |||
| Provisions (1) | (14 017) | (6 395) | (379) | (20 791) | (12 511) | (6 156) | (496) | (19 163) | |||
| Total | 2 113 090 | 40 495 | 3 207 | 2 156 792 | 1 979 908 | 35 324 | 2 862 | 2 018 094 |
(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
| Au 30 juin 2020 | Au 31 décembre 2019 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant de l'engagement | Montant de l'engagement | ||||||||
| Engagements sains | Engagements sains | ||||||||
| (en milliers | Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturi (Bucket 2) |
Engagements dépréciés (Bucket 3) |
Total | Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Engagements dépréciés (Bucket 3) |
Total | |
| d'euros) Administration |
|||||||||
| générale | 2 253 | ‐ | ‐ | 2 253 | 2 321 | ‐ | ‐ | 2 321 | |
| Banques centrales |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Etablissements de crédit |
325 | ‐ | 5 893 | 6 218 | 467 | ‐ | 6 101 | 6 568 | |
| Grandes entreprises |
827 165 | 19 919 | 4 709 | 851 793 | 774 238 | 23 860 | 4 942 | 803 040 | |
| Clientèle de détail |
87 030 | 5 959 | 1 679 | 94 668 | 89 286 | 5 939 | 1 896 | 97 121 | |
| Provisions (1) | (6 348) | (6 775) | (11 134) | (24 257) | (7 297) | (6 045) | (8 916) | (22 258) | |
| Total | 910 425 | 19 103 | 1 147 | 930 675 | 859 015 | 23 754 | 4 023 | 886 792 |
(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
| Au 30 juin 2020 | Au 31 décembre 2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable | Valeur comptable | |||||||
| Actifs sains | Actifs sains | |||||||
| (en milliers d'euros) | Actifs soumis à une ECL 12 mois |
Actifs soumis à une ECL à maturité |
Actifs dépréciés Total (Bucket 3) |
Actifs soumis à une ECL 12 mois |
Actifs soumis à une ECL à maturité |
Actifs dépréciés (Bucket 3) |
Total | |
| France (y compris DOM-TOM) |
(Bucket 1) 21 749 067 |
(Bucket 2) 906 092 |
436 124 | 23 091 283 | (Bucket 1) 20 236 554 |
(Bucket 2) 1 090 208 |
448 678 | 21 775 440 |
| Autres pays de l'Union européenne |
84 999 | 2 848 | 2 397 | 90 244 | 93 102 | 3 072 | 3 064 | 99 238 |
| Autres pays d'Europe | 46 506 | 579 | 1 | 47 086 | 46 468 | 504 | 148 | 47 120 |
| Amérique du Nord | 6 679 | ‐ | 62 | 6 741 | 6 480 | 96 | 56 | 6 632 |
| Amériques centrale et du Sud |
2 235 | ‐ | 3 | 2 238 | 2 055 | 119 | 99 | 2 273 |
| Afrique et Moyen | 9 942 | 602 | 115 | 10 659 | 10 923 | 474 | 180 | 11 577 |
| Orient Asie et Océanie (hors Japon) |
10 251 | 473 | 202 | 10 926 | 10 425 | 209 | 323 | 10 957 |
| Japon | 167 | ‐ | ‐ | 167 | 174 | ‐ | ‐ | 174 |
| Organismes supra nationaux |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dépréciations | (102 071) | (102 718) | (332 823) | (537 612) | (80 842) (116 807) |
(353 199) | (550 848) | |
| Total | 21 807 775 | 807 876 | 106 081 | 22 721 732 | 20 325 339 | 977 875 | 99 349 | 21 402 563 |
| Au 30 juin 2020 | Au 31 décembre 2019 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable | Valeur comptable | |||||||||
| Actifs sains | Actifs sains | |||||||||
| (en milliers d'euros) | Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) |
Total | Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) |
Actifs dépréciés (Bucket 3) |
Total | ||
| France (y compris DOM TOM) |
343 512 | ‐ | ‐ | 343 512 | 181 847 | ‐ | ‐ | 181 847 | ||
| Autres pays de l'Union européenne |
192 796 | ‐ | ‐ | 192 796 | 429 094 | ‐ | ‐ | 429 094 | ||
| Autres pays d'Europe | 24 204 | ‐ | ‐ | 24 204 | 58 021 | ‐ | ‐ | 58 021 | ||
| Amérique du Nord | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Amériques centrale et du Sud |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Afrique et Moyen-Orient | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Japon | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Organismes supra nationaux |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Total | 560 512 | ‐ | ‐ | 560 512 | 668 962 | ‐ | ‐ | 668 962 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM-TOM) | 8 333 840 | 7 116 077 |
| Autres pays de l'Union européenne | 47 837 | 44 067 |
| Autres pays d'Europe | 9 643 | 7 932 |
| Amérique du Nord | 8 129 | 7 879 |
| Amériques centrale et du Sud | 1 009 | 734 |
| Afrique et Moyen-Orient | 10 071 | 8 629 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 4 668 | 4 107 |
| Japon | 299 | 361 |
| Organismes supra-nationaux | ‐ | ‐ |
| Total Dettes envers la clientèle | 8 415 496 | 7 189 786 |
| Au 30 juin 2020 | Au 31 décembre 2019 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant de l'engagement | Montant de l'engagement | |||||||||
| Engagements sains | Engagements dépréciés Total (Bucket 3) |
Engagements sains | ||||||||
| (en milliers d'euros) | Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité |
Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité |
Engagements dépréciés (Bucket 3) |
Total | ||||
| France (y compris DOM TOM) |
2 120 432 | 46 850 | 3 584 | 2 170 866 | 1 986 698 | 41 438 | 3 351 | 2 031 487 | ||
| Autres pays de l'Union européenne |
4 894 | 29 | 2 | 4 925 | 3 676 | 32 | 7 | 3 715 | ||
| Autres pays d'Europe | 472 | 4 | ‐ | 476 | 494 | 2 | ‐ | 496 | ||
| Amérique du Nord | 807 | 4 | ‐ | 811 | 1 080 | 4 | ‐ | 1 084 | ||
| Amériques centrale et du Sud |
33 | ‐ | ‐ | 33 | 38 | ‐ | ‐ | 38 | ||
| Afrique et Moyen-Orient | 372 | 1 | ‐ | 373 | 305 | 2 | ‐ | 307 | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) |
92 | 2 | ‐ | 94 | 123 | 2 | ‐ | 125 | ||
| Japon | 5 | ‐ | ‐ | 5 | 5 | ‐ | ‐ | 5 | ||
| Organismes supra nationaux |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Provisions (1) | (14 017) | (6 395) | (379) | (20 791) | (12 511) | (6 156) | (496) | (19 163) | ||
| Total | 2 113 090 | 40 495 | 3 207 | 2 156 792 | 1 979 908 | 35 324 | 2 862 | 2 018 094 |
(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en co
| Au 30 juin 2020 | Au 31 décembre 2019 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant de l'engagement | Montant de l'engagement | ||||||||
| Engagements sains | Engagements sains | ||||||||
| (en milliers d'euros) | Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité |
Engagements dépréciés (Bucket 3) |
Engagements Total soumis à une ECL 12 mois |
Engagements soumis à une ECL à maturité |
Engagements dépréciés (Bucket 3) |
Total | ||
| France (y compris DOM TOM) |
900 644 | 25 877 | 12 281 | 938 802 | (Bucket 1) 850 138 |
29 798 | 12 939 | 892 875 | |
| Autres pays de l'Union européenne |
14 934 | ‐ | ‐ | 14 934 | 14 895 | ‐ | ‐ | 14 895 | |
| Autres pays d'Europe | 515 | 1 | ‐ | 516 | 599 | 1 | ‐ | 600 | |
| Amérique du Nord | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Amériques centrale et du Sud |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Afrique et Moyen-Orient | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Asie et Océanie (hors Japon) |
680 | ‐ | ‐ | 680 | 680 | ‐ | ‐ | 680 | |
| Japon | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Organismes supra nationaux |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Provisions (1) | (6 348) | (6 775) | (11 134) | (24 257) | (6 045) | (8 916) | (22 258) | ||
| Total | 910 425 | 19 103 | 1 147 | 930 675 | 859 015 | 23 754 | 4 023 | 886 792 |
(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|
| Sur les actifs financiers au coût amorti | 237 190 | 502 113 | 250 580 |
| Opérations avec les établissements de crédit | 1 752 | 1 825 | 772 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 21 012 | 40 409 | 19 388 |
| Opérations avec la clientèle | 210 206 | 450 132 | 225 340 |
| Opérations de location-financement | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 4 220 | 9 747 | 5 080 |
| Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 1 554 | 10 000 | 4 209 |
| Opérations avec les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ |
| Opérations avec la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 1 554 | 10 000 | 4 209 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 38 903 | 75 638 | 37 581 |
| Autres intérêts et produits assimilés | ‐ | ‐ | ‐ |
| Produits d'intérêts (1) (2) | 277 647 | 587 751 | 292 370 |
| Sur les passifs financiers au coût amorti | (80 147) | (182 128) | (87 423) |
| Opérations avec les établissements de crédit | (1 814) | (4 024) | (1 564) |
| Opérations internes au Crédit Agricole | (59 950) | (132 898) | (64 786) |
| Opérations avec la clientèle | (18 404) | (45 253) | (21 091) |
| Opérations de location-financement | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes représentées par un titre | 42 | 47 | 18 |
| Dettes subordonnées | (21) | ‐ | ‐ |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | (63 165) | (141 004) | (65 571) |
| Autres intérêts et charges assimilées | (49) | (101) | (50) |
| Charges d'intérêts | (143 361) | (323 233) | (153 044) |
(1) dont 1680 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 30 juin 2020 contre 11031 milliers d'euros au 31 décembre 2019 et 16303 milliers d'euros au 30 juin 2019
(2) dont 145 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 30 juin 2020 contre 452 milliers d'euros au 31 décembre 2019 et 205 milliers d'euros au 30 juin 2019
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 339 | (31) | 308 | 702 | (55) | 647 | 389 | (25) | 364 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 6 748 | (16 394) | (9 646) | 15 554 | (28 790) | (13 236) | 8 387 | (13 688) | (5 301) |
| Sur opérations avec la clientèle | 5 785 | (792) | 4 993 | 83 178 | (2 222) | 80 956 | 42 244 | (914) | 41 330 |
| Sur opérations sur titres | ‐ | (392) | (392) | ‐ | (581) | (581) | ‐ | (283) | (283) |
| Sur opérations de change | 114 | ‐ | 114 | 327 | ‐ | 327 | 158 | ‐ | 158 |
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
602 | (74) | 528 | 604 | (54) | 550 | 94 | (27) | 67 |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers |
130 104 | (9 395) | 120 709 | 199 497 | (19 689) | 179 808 | 94 683 | (9 156) | 85 527 |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 566 | (43) | 523 | 2 965 | (84) | 2 881 | 463 | (39) | 424 |
| Total Produits et charges de commissions | 144 258 | (27 121) | 117 137 | 302 827 | (51 475) | 251 352 | 146 418 | (24 132) | 122 286 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|
| Dividendes reçus | ‐ | ‐ | ‐ |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction |
(2 474) | 2 882 | 2 473 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat |
(2 808) | 6 902 | 580 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI |
(1 898) | 4 938 | 4 080 |
| Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte |
‐ | ‐ | ‐ |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) |
‐ | ‐ | ‐ |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) |
346 | 753 | 395 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | 1 288 | (5 057) | (5 010) |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
(5 546) | 10 418 | 2 518 |
(1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net | Profits | Pertes | Net | Profits | Pertes | Net |
| Couverture de juste valeur | 172 773 | (172 357) | 416 | 149 950 | (149 950) | ‐ | 158 402 | (158 402) | ‐ |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts |
92 630 | (79 727) | 12 903 | 82 339 | (67 611) | 14 728 | 91 583 | (66 819) | 24 764 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) |
80 143 | (92 630) | (12 487) | 67 611 | (82 339) | (14 728) | 66 819 | (91 583) | (24 764) |
| Couverture de flux de trésorerie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers |
1 622 392 | (1 621 520) | 872 | 1 415 410 | (1 420 467) | (5 057) | 1 522 071 | (1 527 081) | (5 010) |
| Variations de juste valeur des éléments couverts |
870 177 | (751 315) | 118 862 | 768 353 | (648 892) | 119 461 | 842 177 | (681 753) | 160 424 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture |
752 215 | (870 205) | (117 990) | 647 057 | (771 575) | (124 518) | 679 894 | (845 328) | (165 434) |
| Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total Résultat de la comptabilité de couverture |
1 795 165 | (1 793 877) | 1 288 | 1 565 360 | (1 570 417) | (5 057) | 1 680 473 | (1 685 483) | (5 010) |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|
| Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) |
(14 182) | (6 918) | (4 912) |
| Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) |
2 786 | 59 891 | 48 262 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres |
(11 396) | 52 973 | 43 350 |
(1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Bucket 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ».
Le crédit Agricole du Languedoc n'a pas de gains et pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au cout amorti.
Le Crédit Agricole du Languedoc n'a pas de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | 109 | ‐ | ‐ |
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance |
‐ | ‐ | ‐ |
| Autres produits nets de l'activité d'assurance | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variation des provisions techniques des contrats d'assurance | ‐ | ‐ | ‐ |
| Produits nets des immeubles de placement | 311 | (283) | (165) |
| Autres produits (charges) nets | (614) | (522) | (638) |
| Produits (charges) des autres activités | (194) | (805) | (803) |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|
| Charges de personnel | (90 607) | (194 109) | (102 081) |
| Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) | (14 548) | (16 743) | (12 037) |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation | (47 928) | (99 878) | (49 421) |
| Charges générales d'exploitation | (153 083) | (310 730) | (163 539) |
(1) Dont 6223 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 30 juin 2020 contre 4049 milliers d'euros au 31 décembre 2019 et 4071 milliers d'euros au 30 juin 2019
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | (5 976) | (11 049) | (4 452) |
| Immobilisations corporelles (1) | (5 788) | (10 881) | (4 427) |
| Immobilisations incorporelles | (188) | (168) | (25) |
| Dotations (reprises) aux dépréciations | 30 | (462) | ‐ |
| Immobilisations corporelles | 30 | ‐ | ‐ |
| Immobilisations incorporelles | ‐ | (462) | ‐ |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
(5 946) | (11 511) | (4 452) |
(1) Dont 1200 milliers d'euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 30 juin 2020 contre 2165 milliers d'euros au 31 décembre 2019 et 0 milliers d'euros au 30 juin 2019
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 31/12/2019 30/06/2019 | ||
|---|---|---|---|
| Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2) |
(8 395) | (6 638) | (1 765) |
| Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir |
(21 515) | (30 093) | (14 688) |
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
270 | 26 | 49 |
| Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti | (21 228) | (23 144) | (12 349) |
| Engagements par signature | (557) | (6 975) | (2 388) |
| Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie |
13 120 | 23 455 | 12 923 |
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti | 14 089 | 18 559 | 7 574 |
| Engagements par signature | (969) | 4 896 | 5 349 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Bucket 3) |
(7 585) | (12 837) | (7 309) |
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti | (5 110) | (5 112) | (594) |
| Engagements par signature | (2 475) | (7 725) | (6 715) |
| Autres actifs | ‐ | 1 | ‐ |
| Risques et charges | 1 661 | 12 601 | 13 023 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | (14 319) | (6 873) | 3 949 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés |
‐ | ‐ | ‐ |
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | (571) | (1 082) | (387) |
| Récupérations sur prêts et créances | 3 870 | 5 650 | 4 264 |
| comptabilisés au coût amorti | 3 870 | 5 650 | 4 264 |
| comptabilisés en capitaux propres recyclables | ‐ | ‐ | ‐ |
| Décotes sur crédits restructurés | (2) | (8) | (7) |
| Pertes sur engagements par signature | (2) | (11) | ‐ |
| Autres pertes (1) | (2 821) | (155) | (136) |
| Autres produits | ‐ | ‐ | ‐ |
| Coût du risque | (13 845) | (2 479) | 7 683 |
(1) Dont une charge à payer de 2,8 millions d'euros au titre du déclenchement du mécanisme de garantie Switch
Dans le contexte de crise sanitaire liée au Covid-19, le Groupe a revu ses prévisions macroéconomiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit. Après prise en compte des estimations locales, la CR Languedoc a ainsi effectué au premier semestre 2020 une dotation globale de 8,4 millions d'euros au titre des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2).
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation | 71 | 411 | (616) |
| Plus-values de cession | 309 | 1 407 | ‐ |
| Moins-values de cession | (238) | (996) | (616) |
| Titres de capitaux propres consolidés | ‐ | ‐ | ‐ |
| Plus-values de cession | ‐ | ‐ | ‐ |
| Moins-values de cession | ‐ | ‐ | ‐ |
| Produits (charges) nets sur opérations de regroupement | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 71 | 411 | (616) |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | (36 417) | (78 893) | (42 021) |
| Charge d'impôt différé | 8 892 | 11 504 | 6 072 |
| Total Charge d'impôt | (27 525) | (67 389) | (35 949) |
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
61 484 | 32,02% | (19 687) |
| Effet des différences permanentes | (2 286) | ||
| Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères | ‐ | ||
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
‐ | ||
| Effet de l'imposition à taux réduit | (1 582) | ||
| Changement de taux | - | ||
| Effet des autres éléments | (3 970) | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 44,77% | (27 525) |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2020.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
254 147 | 34,43% | (87 503) |
| Effet des différences permanentes | (6 897) | ||
| Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères | ‐ | ||
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
1 137 | ||
| Effet de l'imposition à taux réduit | 1 715 | ||
| Changement de taux | ‐ | ||
| Effet des autres éléments | 24 159 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 26,52% | (67 389) |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2019.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
145 753 | 34,43% | (50 183) |
| Effet des différences permanentes | 13 927 | ||
| Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères | ‐ | ||
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
1 206 | ||
| Effet de l'imposition à taux réduit | 149 | ||
| Changement de taux | ‐ | ||
| Effet des autres éléments | (1 048) | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 24,66% | (35 949) |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2019.
Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | 30/06/2019 |
|---|---|---|---|
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | |||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ecart de réévaluation de la période | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts en résultat | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres variations | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables | 295 | 5 070 | 2 739 |
| Ecart de réévaluation de la période | (13 617) | (1 822) | (2 125) |
| Transferts en résultat | 14 182 | 6 918 | 4 913 |
| Autres variations | (270) | (26) | (49) |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 1 107 | 2 479 | (190) |
| Ecart de réévaluation de la période | 1 107 | 2 479 | (190) |
| Transferts en résultat | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres variations | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
(338) | (2 084) | (553) |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | 1 064 | 5 465 | 1 996 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | |||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | ‐ | (2 066) | (1 988) |
| Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ecart de réévaluation de la période | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts en réserves | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres variations | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables |
(149 611) | 105 216 | 9 391 |
| Ecart de réévaluation de la période | (149 611) | 107 417 | 9 391 |
| Transferts en réserves | ‐ | (2 259) | ‐ |
| Autres variations | ‐ | 58 | ‐ |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4 595 | (2 804) | 131 |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | (145 016) | 100 346 | 7 534 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | (143 952) | 105 811 | 9 530 |
| Dont part du Groupe | (143 955) | 105 808 | 9 530 |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | 3 | 3 | ‐ |
| 31/12/2019 | Variations | 30/06/2020 | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Brut | Impôt | Net d'impôt | Net dont part Groupe |
Brut | Impôt | Net d'impôt | Net dont part Groupe |
Brut | Impôt | Net d'impôt | Net dont part Groupe |
||
| (en milliers d'euros) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
|||||||||||||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | ‐ | ‐ | 1 | ‐ | ‐ | ‐ | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables | (3 473) | 874 | (2 599) | (2 599) | 295 | (56) | 239 | 239 | (3 178) | 818 | (2 360) | (2 360) | |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | (5 514) | 1 424 | (4 090) | (4 090) | 1 107 | (282) | 825 | 825 | (4 407) | 1 142 | (3 265) | (3 265) | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
(8 987) | 2 298 | (6 688) | (6 689) | 1 402 | (338) | 1 063 | 1 064 | (7 585) | 1 960 | (5 625) | (5 625) | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | (8 987) | 2 298 | (6 688) | (6 689) | 1 402 | (338) | 1 063 | 1 064 | (7 585) | 1 960 | (5 625) | (5 625) | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | |||||||||||||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | (11 688) | 3 018 | (8 670) | (8 670) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (11 688) | 3 018 | (8 670) | (8 670) | |
| Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables |
424 703 | (13 629) | 411 074 | 411 066 | (149 611) | 4 595 | (145 016) | (145 020) | 275 092 | (9 034) | 266 058 | 266 046 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
413 015 | (10 611) | 402 404 | 402 396 | (149 611) | 4 595 | (145 016) | (145 020) | 263 404 | (6 016) | 257 388 | 257 376 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | 413 015 | (10 611) | 402 404 | 402 396 | (149 611) | 4 595 | (145 016) | (145 020) | 263 404 | (6 016) | 257 388 | 257 376 | |
| GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES | 404 028 | (8 313) | 395 716 | 395 707 | (148 209) | 4 257 | (143 953) | (143 956) | 255 819 | (4 056) | 251 763 | 251 751 |
| 31/12/2018 | Variations | 31/12/2019 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Brut | Impôt | Net d'impôt | Net dont part Groupe |
Brut | Impôt | Net d'impôt | Net dont part Groupe |
Brut | Impôt | Net d'impôt | Net dont part Groupe |
|
| (en milliers d'euros) | ||||||||||||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | ||||||||||||
| Gains et pertes sur écarts de conversion Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture |
‐ (8 543) (7 993) |
‐ 2 182 2 200 |
1 (6 361) (5 793) |
‐ (6 361) (5 793) |
‐ 5 070 2 479 |
‐ (1 308) (776) |
‐ 3 762 1 703 |
‐ 3 762 1 703 |
‐ (3 473) (5 514) |
‐ 874 1 424 |
1 (2 599) (4 090) |
‐ (2 599) (4 090) |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
(16 536) | 4 382 | (12 153) | (12 154) | 7 549 | (2 084) | 5 465 | 5 465 | (8 987) | 2 298 | (6 688) | (6 689) |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | (16 536) | 4 382 | (12 153) | (12 154) | 7 549 | (2 084) | 5 465 | 5 465 | (8 987) | 2 298 | (6 688) | (6 689) |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | ||||||||||||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | (9 622) | 2 486 | (7 136) | (7 136) | (2 066) | 532 | (1 534) | (1 534) | (11 688) | 3 018 | (8 670) | (8 670) |
| Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables |
319 487 | (10 293) | 309 194 | 309 189 | 105 216 | (3 336) | 101 880 | 101 877 | 424 703 | (13 629) | 411 074 | 411 066 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
309 865 | (7 807) | 302 058 | 302 053 | 103 150 | (2 804) | 100 346 | 100 343 | 413 015 | (10 611) | 402 404 | 402 396 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | 309 865 | (7 807) | 302 058 | 302 053 | 103 150 | (2 804) | 100 346 | 100 343 | 413 015 | (10 611) | 402 404 | 402 396 |
| GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES | 293 329 | (3 425) | 289 905 | 289 899 | 110 699 | (4 888) | 105 811 | 105 808 | 404 028 | (8 313) | 395 716 | 395 707 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 32 616 | 27 062 |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat | 318 937 | 213 227 |
| Instruments de capitaux propres | 23 104 | 31 962 |
| Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI | 295 833 | 181 265 |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ |
| Valeur au bilan | 351 553 | 240 289 |
| Dont Titres prêtés | ‐ | ‐ |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Instruments de capitaux propres | ‐ | ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | ‐ | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ‐ | ‐ |
| OPCVM | ‐ | ‐ |
| Prêts et créances | ‐ | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés | 32 616 | 27 062 |
| Valeur au bilan | 32 616 | 27 062 |
Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l'entité est autorisée à redonner en garantie.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Actions et autres titres à revenu variable | 21 706 | 30 826 |
| Titres de participation non consolidés | 1 398 | 1 136 |
| Total Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat | 23 104 | 31 962 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Titres de dettes | 295 833 | 181 265 |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 15 002 | 14 445 |
| OPCVM | 280 831 | 166 820 |
| Prêts et créances | ‐ | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ |
| Total Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat |
295 833 | 181 265 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 36 442 | 26 157 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ |
| Valeur au bilan | 36 442 | 26 157 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | ‐ | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ |
| Dettes représentées par un titre | ‐ | ‐ |
| Dettes envers la clientèle | ‐ | ‐ |
| Dettes envers les établissements de crédit | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés | 36 442 | 26 157 |
| Valeur au bilan | 36 442 | 26 157 |
Néant
Néant
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
560 512 | ‐ | (3 178) | 668 962 | ‐ | (3 473) |
| Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables |
1 917 052 | 291 843 | (16 752) | 2 064 239 | 440 068 | (15 366) |
| Total | 2 477 564 | 291 843 | (19 930) | 2 733 201 | 440 068 | (18 839) |
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
| Effets publics et valeurs assimilées | 320 228 | ‐ | ‐ | 6 207 | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 240 284 | ‐ | (3 178) | 662 755 | ‐ | (3 473) |
| Total des titres de dettes | 560 512 | ‐ | (3 178) | 668 962 | ‐ | (3 473) |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Prêts et créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total des prêts et créances | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
560 512 | ‐ | (3 178) | 668 962 | ‐ | (3 473) |
| Impôts | ‐ | 818 | ‐ | 874 | ||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) |
‐ | (2 360) | ‐ | (2 599) |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables
| 30/06/2020 | 31/12/2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
| Actions et autres titres à revenu variable | 4 775 | ‐ | ‐ | 4 775 | ‐ | ‐ |
| Titres de participation non consolidés | 1 912 277 | 291 843 | (16 752) | 2 059 464 | 440 068 | (15 366) |
| Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables |
1 917 052 | 291 843 | (16 752) | 2 064 239 | 440 068 | (15 366) |
| Impôts | (9 034) | ‐ | (13 629) | ‐ | ||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) |
282 809 | (16 752) | 426 439 | (15 366) |
Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Juste Valeur à la date de décomptabili sation |
Gains cumulés réalisés (1) |
Pertes cumulées réalisées (1) |
Juste Valeur à la date de décomptabili sation |
Gains cumulés réalisés (1) |
Pertes cumulées réalisées (1) |
|
| Actions et autres titres à revenu variable | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de participation non consolidés | ‐ | ‐ | ‐ | 5 544 | 2 259 | ‐ |
| Total Placements dans des instruments de capitaux propres |
‐ | ‐ | ‐ | 5 544 | 2 259 | ‐ |
| Impôts | ‐ | ‐ | (9) | ‐ | ||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) |
‐ | ‐ | 2 250 | ‐ |
(1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 2 587 785 | 1 122 556 |
| Prêts et créances sur la clientèle (1) | 21 800 791 | 20 557 071 |
| Titres de dettes | 775 711 | 734 790 |
| Valeur au bilan | 25 164 287 | 22 414 417 |
(1) Au 30 juin 2020, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée au Covid-19, Crédit Agricole du Languedoc a accordé des prêts garantis par l'Etat (PGE) pour 694 millions d'euros et des reports d'échéances sur l'encours de crédit à la clientèle pour 1,4 milliard d'euros.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et prêts | 119 367 | 11 495 |
| dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) | 117 941 | 10 028 |
| dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) | ‐ | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | 25 170 | 98 515 |
| Prêts subordonnés | 694 | 692 |
| Autres prêts et créances | ‐ | ‐ |
| Valeur brute | 145 231 | 110 702 |
| Dépréciations | (1) | ‐ |
| Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit | 145 230 | 110 702 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires | 1 592 571 | 611 259 |
| Titres reçus en pension livrée | 446 | 3 |
| Comptes et avances à terme | 849 538 | 400 592 |
| Prêts subordonnés | ‐ | ‐ |
| Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole | 2 442 555 | 1 011 854 |
| Valeur au bilan | 2 587 785 | 1 122 556 |
(1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Créances commerciales | 9 809 | 19 326 |
| Autres concours à la clientèle | 22 210 063 | 20 957 261 |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ |
| Prêts subordonnés | ‐ | ‐ |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | ‐ | ‐ |
| Créances nées d'opérations de réassurance | ‐ | ‐ |
| Avances en comptes courants d'associés | 25 301 | 27 616 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 92 563 | 103 402 |
| Valeur brute | 22 337 736 | 21 107 605 |
| Dépréciations | (536 945) | (550 534) |
| Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle | 21 800 791 | 20 557 071 |
| Opérations de location-financement | ||
| Location-financement immobilier | ‐ | ‐ |
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées | ‐ | ‐ |
| Valeur brute | ‐ | ‐ |
| Dépréciations | ‐ | ‐ |
| Valeur nette des opérations de location-financement | ‐ | ‐ |
| Valeur au bilan | 21 800 791 | 20 557 071 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | 324 628 | 302 962 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 451 749 | 432 142 |
| Total | 776 377 | 735 104 |
| Dépréciations | (666) | (314) |
| Valeur au bilan | 775 711 | 734 790 |
Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l'Etat, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.
L'exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.
Les expositions du Crédit Agricole du Languedoc au risque souverain sont les suivantes :
| 30/06/2020 | Expositions nettes de dépréciations | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste | Actifs financiers à la | ||||||||
| valeur par résultat | Total activité juste valeur par Actifs financiers |
Total activité | |||||||
| Actifs financiers détenus à des |
Autres actifs financiers à la |
capitaux propres | au coût amorti | banque brut de couvertures |
Couvertures | banque net de couvertures |
|||
| fins de | juste valeur | recyclables | |||||||
| (en milliers d'euros) | transaction | par résultat | |||||||
| Arabie Saoudite | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Argentine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Autriche | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Belgique | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Brésil | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Chine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Egypte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Espagne | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Etats-Unis | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| France | ‐ | ‐ | 320 228 | 324 440 | 644 668 | ‐ | 644 668 | ||
| Grèce | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Hong Kong | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Iran | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Irlande | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Italie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Japon | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Lituanie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Maroc | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Pologne | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Royaume-Uni | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Russie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Syrie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Turquie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Ukraine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Venezuela | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Yémen | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Autres pays sou |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Total | ‐ | ‐ | 320 228 | 324 440 | 644 668 | ‐ | 644 668 |
| 31/12/2019 | - Page 141 - Expositions nettes de dépréciations |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste | |||||||
| valeur par résultat | Actifs financiers à la juste valeur par |
Actifs financiers | Total activité | Total activité | |||
| Actifs financiers | Autres actifs | capitaux propres | au coût amorti | banque brut de | Couvertures | banque net de | |
| détenus à des | financiers à la | recyclables | couvertures | couvertures | |||
| (en milliers d'euros) | fins de transaction |
juste valeur par résultat |
|||||
| Arabie Saoudite | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Argentine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autriche | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Belgique | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Brésil | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Chine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Egypte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Espagne | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Etats-Unis | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| France | ‐ | 4 988 | 6 207 | 302 874 | 314 069 | ‐ | 314 069 |
| Grèce | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Hong Kong | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Iran | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Irlande | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Italie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Japon | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Lituanie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Maroc | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Pologne | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Royaume-Uni | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Russie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Syrie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Turquie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ukraine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Venezuela | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Yémen | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres pays sou |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total | ‐ | 4 988 | 6 207 | 302 874 | 314 069 | ‐ | 314 069 |
Le groupe Crédit Agricole du Languedoc n'a pas d'activité d'assurance.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Dettes envers les établissements de crédit | 15 815 814 | 14 349 145 |
| Dettes envers la clientèle | 8 415 496 | 7 189 786 |
| Dettes représentées par un titre | 85 337 | 53 097 |
| Valeur au bilan | 24 316 647 | 21 592 028 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et emprunts | 2 770 | 26 197 |
| dont comptes ordinaires créditeurs (1) | ‐ | 23 126 |
| dont comptes et emprunts au jour le jour (1) | ‐ | ‐ |
| Valeurs données en pension | ‐ | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | 276 674 | 283 225 |
| Total | 279 444 | 309 422 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | 80 | 231 623 |
| Titres donnés en pension livrée | 602 355 | 1 954 |
| Comptes et avances à terme | 14 933 935 | 13 806 146 |
| Total | 15 536 370 | 14 039 723 |
| Valeur au bilan | 15 815 814 | 14 349 145 |
(1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 7 237 495 | 5 869 762 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 84 196 | 91 013 |
| Autres dettes envers la clientèle | 1 093 805 | 1 229 011 |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ |
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | ‐ | ‐ |
| Dettes nées d'opérations de réassurance | ‐ | ‐ |
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
‐ | ‐ |
| Valeur au bilan | 8 415 496 | 7 189 786 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Bons de caisse | ‐ | ‐ |
| Titres du marché interbancaire | ‐ | ‐ |
| Titres de créances négociables | ‐ | ‐ |
| Emprunts obligataires | 85 337 | 53 097 |
| Autres dettes représentées par un titre | ‐ | ‐ |
| Valeur au bilan | 85 337 | 53 097 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2019 | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions) |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
30/06/2020 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 10 952 | ‐ | 207 | ‐ | ‐ | ‐ | 11 159 |
| Amortissements et dépréciations | (6 916) | ‐ | (277) | ‐ | ‐ | ‐ | (7 193) |
| Valeur au bilan (1) | 4 036 | ‐ | (70) | ‐ | ‐ | ‐ | 3 966 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple
| (en milliers d'euros) | 31/12/2018 | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions) |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2019 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 11 408 | ‐ | ‐ | (456) | ‐ | ‐ | 10 952 |
| Amortissements et dépréciati |
(6 866) | ‐ | (308) | 258 | ‐ | ‐ | (6 916) |
| Valeur au bilan (1) | 4 542 | ‐ | (308) | (198) | ‐ | ‐ | 4 036 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple
Les immobilisations corporelles d'exploitation incluent les droits d'utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur.
Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d'exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2019 | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions) |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
30/06/2020 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||||||
| Valeur brute | 301 689 | ‐ | 13 998 | (11 305) | ‐ | ‐ | 304 382 | ||||
| Amortissements et dépréciations |
(229 876) | ‐ | (5 788) | 2 811 | ‐ | ‐ | (232 853) | ||||
| Valeur au bilan | 71 813 | ‐ | 8 210 | (8 494) | ‐ | ‐ | 71 529 | ||||
| Immobilisations incorporelles | |||||||||||
| Valeur brute | 73 105 | ‐ | 399 | ‐ | ‐ | ‐ | 73 504 | ||||
| Amortissements et dépréciations |
(73 105) | ‐ | (188) | 2 | ‐ | ‐ | (73 291) | ||||
| Valeur au bilan | ‐ | ‐ | 211 | 2 | ‐ | ‐ | 213 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2018 | 01/01/2019 (1) | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions) |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2019 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||||||
| Valeur brute | 272 214 | 7 890 | ‐ | 36 720 | (25 206) | ‐ | 10 071 | 301 689 | |||
| Amortissements et dépréciations |
(221 351) | (357) | ‐ | (10 882) | 3 182 | ‐ | (468) | (229 876) | |||
| Valeur au bilan | 50 863 | 7 533 | ‐ | 25 838 | (22 024) | ‐ | 9 603 | 71 813 | |||
| Immobilisations incorporelles | |||||||||||
| Valeur brute | 77 948 | (3 170) | ‐ | 168 | (64) | ‐ | (1 777) | 73 105 | |||
| Amortissements et dépréciations |
(73 364) | 357 | ‐ | (630) | 64 | ‐ | 468 | (73 105) | |||
| Valeur au bilan | 4 584 | (2 813) | ‐ | (462) | ‐ | ‐ | (1 309) | ‐ |
(1) Impact de la comptabilisation du droit d'utilisation dans le cadre de la première application de la norme IFRS 16 Contrats de location
Le Crédit agricole du Languedoc n'a pas participations pour lesquelles un écart d'acquisition est constaté dans son bilan, ni pour lesquels il existe des pertes de valeur.
Néant
| 31/12/2019 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
30/06/2020 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||||||||
| Risques sur les produits épargne-logement | 26 896 | ‐ | 4 531 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 31 427 |
| Risques d'exécution des engagements par signature |
41 421 | ‐ | 75 975 | (373) | (71 974) | (1) | ‐ | 45 048 |
| Risques opérationnels | 29 388 | ‐ | 50 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 29 438 |
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés |
12 795 | ‐ | 1 702 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 14 497 |
| Litiges divers | 31 097 | ‐ | 3 177 | (164) | (4 970) | ‐ | ‐ | 29 140 |
| Participations | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Restructurations | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres risques | 6 359 | ‐ | 789 | (1 577) | (14) | ‐ | ‐ | 5 557 |
| TOTAL | 147 956 | ‐ | 86 224 | (2 114) | (76 958) | (1) | ‐ | 155 7 |
(1)dont 6 912 milliers d'euros au titre des avantages postérieur à l'emploi sur des régimes à prestations définies, dont 5881 milliers d'euros au titre de la provisions pour médaille du travail
| TOTAL | 140 696 | ‐ | ‐ | 113 530 | (5 453) | (102 382) | (1) | 1 566 147 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres risques | 6 548 | ‐ | ‐ | 2 585 | (2 590) | (184) | ‐ | ‐ | 6 359 | |
| Restructurations | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Participations | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Litiges divers | 35 111 | ‐ | ‐ | 3 735 | (2 511) | (5 237) | (1) | ‐ | 31 097 | |
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés |
11 093 | ‐ | ‐ | 732 | ‐ | (596) | ‐ | 1 566 | 12 795 | |
| Risques opérationnels | 39 173 | ‐ | ‐ | 2 | ‐ | (9 787) | ‐ | ‐ | 29 388 | |
| Risques d'exécution des engagements par signature |
31 968 | ‐ | ‐ | 96 382 | (352) | (86 578) | 1 | ‐ | 41 421 | |
| Risques sur les produits épargne logement |
16 803 | ‐ | ‐ | 10 094 | ‐ | ‐ | (1) | ‐ | 26 896 | |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2018 | 01/01/20 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2019 | |
(1) Reclassement des provisions pour risques fiscaux portant sur l'impôt sur le résultat de la rubrique « Provisions » vers la rubrique « Passifs d'impôts courants et différés » au 1er janvier 2019
(2)do nt 6 912 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, dont 5881 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail
Néant
Au 30 juin 2020, la répartition du capital et des droits de vote est la suivante :
| Nombre de titres au 30/06/2020 |
% du capital | % des droits de vote |
|
|---|---|---|---|
| Répartition du capital de la Caisse Régionale Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) |
1 914 662 | 9,67% | 0,00% |
| Dont Caisses Locales | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Dont part du Public | 1 894 498 | 9,57% | 0,00% |
| Dont part Sacam Mutualisation | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Dont part autodétenue | 20 164 | 0,10% | 0,00% |
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) | 5 105 397 | 25,79% | 0,00% |
| Dont part du Public | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Dont part Crédit Agricole S.A. | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Dont part Sacam Mutualisation | 5 105 397 | 25,79% | 0,00% |
| Parts sociales | 12 774 154 | 64,54% | 97,73% |
| Dont 99 Caisses Locales | 12 774 043 | 64,54% | 97,73% |
| Dont 23 administrateurs de la Caisse régionale | 110 | 0,00% | 2,17% |
| Dont Crédit Agricole S.A. | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Dont Sacam Mutualisation | 1 | 0,00% | 0,10% |
| Dont Autres | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Total | 19 794 213 | 100,00% | 100,00% |
La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 197 942 milliers d'euros.
Au titre de l'exercice 2019, l'Assemblée générale du 31/03/2020 de Crédit Agricole du Languedoc a approuvé le versement :
| Année de rattachement du dividende | Par CCI | Par CCA | Par part sociale |
|---|---|---|---|
| Montant Net | Montant Net | Montant Net | |
| 2016 | 2,39 | 2,39 | 0.15 |
| 2017 | 2,46 | 2,46 | 0,16 |
| 2018 | 2,52 | 2,52 | 0,29 |
| 2019 | 2,56 | 2,56 | 0,28 |
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s'élèvent à 20 835 milliers d'euros en 2020.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | 3 396 724 | 3 346 626 |
| Engagements de financement | 2 177 583 | 2 037 257 |
| Engagements en faveur des établissements de crédit | ‐ | ‐ |
| Engagements en faveur de la clientèle | 2 177 583 | 2 037 257 |
| Ouverture de crédits confirmés | 994 683 | 873 518 |
| Ouverture de crédits documentaires | 7 386 | 7 358 |
| Autres ouvertures de crédits confirmés | 987 297 | 866 160 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 1 182 900 | 1 163 739 |
| Engagements de garantie | 1 219 141 | 1 309 369 |
| Engagements d'ordre des établissements de crédit | 270 427 | 406 887 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | 325 | 467 |
| Autres garanties (1) | 270 102 | 406 420 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 948 714 | 902 482 |
| Cautions immobilières | 322 033 | 278 231 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 626 681 | 624 251 |
| Engagements sur titres | ‐ | ‐ |
| Titres à livrer | ‐ | ‐ |
| Engagements reçus | 7 300 958 | 6 378 366 |
| Engagements de financement | 37 518 | 41 728 |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 37 518 | 41 728 |
| Engagements reçus de la clientèle | ‐ | ‐ |
| Engagements de garantie | 7 263 440 | 6 326 159 |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 264 885 | 225 778 |
| Engagements reçus de la clientèle | 6 998 555 | 6 100 381 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (2) | 1 841 770 | 1 184 216 |
| Autres garanties reçues | 5 156 785 | 4 916 165 |
| Engagements sur titres | ‐ | 10 479 |
| Titres à recevoir | ‐ | 10 479 |
(1) Dont 253 531 milliers d'euros relatifs à la garantie Switch Assurance suite à la résiliation anticipée partielle du 2 mars 2020.
(2) Au 30 juin 2020, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée au Covid-19, Crédit Agricole du Languedoc a accordé des prêts garantis par l'Etat (PGE) pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l'Etat français pour 624 559 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1) |
||
| Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) |
10 061 650 | 5 550 048 |
| Titres prêtés | ‐ | ‐ |
| Dépôts de garantie sur opérations de marché | ‐ | ‐ |
| Autres dépôts de garantie (2) | ‐ | ‐ |
| Titres et valeurs donnés en pension | 879 029 | 285 179 |
| Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie | 10 940 679 | 5 835 227 |
| Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie | ‐ | |
| Autres dépôts de garantie | ‐ | ‐ |
| Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
‐ | |
| Titres empruntés | ‐ | ‐ |
| Titres et valeurs reçus en pension | 25 169 | 98 516 |
| Titres vendus à découvert | ‐ | ‐ |
| Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
25 169 | 98 516 |
(2) Dans le cadre de la garantie Switch Assurance, suite à la résiliation partielle anticipée du 2 mars 2020, a versé un dépôt de 85 820 millions d'euros.
Au 30 juin 2020 Crédit Agricole du Languedoc n'a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement.
Au cours du premier semestre 2020, le Crédit Agricole du Languedoc a apporté 10 061 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 550 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Le Crédit Agricole du Languedoc conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, le Crédit Agricole du Languedoc a apporté :
6 238 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 3 275 millions d'euros en 2019
1 592 millions d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif Crédit Agricole Home Loan SFH, contre 1 459 millions d'euros en 2019.
1 506 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif BCE, contre 0 millions d'euros en 2019
423 millions d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif de refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 450 millions d'euros en 2019.
130 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A dans le cadre du refinancement auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, contre 128 millions d'euros en 2019.
68 millions d'euros de créances à Crédit Agricole SA dans le cadre du mécanisme de refinancement auprès de la Banque Européenne d'investissement (BEI), contre 72 millions d'euros en 2019
104 millions d'euros de créances mobilisées au profit d'Euro Secured Notes Issuer (ESNI) contre 167 millions d'euros en 2019
Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d'une décision prise par la Direction Générale de la caisse régionale de crédit agricole du Languedoc à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l'activité de l'entité.
Crédit Agricole du Languedoc n'a pas opéré en 2020 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9.
Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 30/06/2020 |
Juste valeur au 30/06/2020 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan |
|||||
| Prêts et créances | 24 388 576 | 24 500 480 | ‐ | 2 612 494 | 21 887 986 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
2 587 785 | 2 587 336 | ‐ | 2 587 336 | ‐ |
| Comptes ordinaires et prêts JJ | 1 710 512 | 1 710 512 | ‐ | 1 710 512 | ‐ |
| Comptes et prêts à terme | 850 964 | 850 961 | ‐ | 850 961 | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | 25 616 | 25 169 | ‐ | 25 169 | ‐ |
| Prêts subordonnés | 694 | 694 | ‐ | 694 | ‐ |
| Autres prêts et créances | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Prêts et créances sur la clientèle |
21 800 791 | 21 913 144 | ‐ | 25 158 | 21 887 986 |
| Créances commerciales | 9 400 | 9 400 | ‐ | ‐ | 9 400 |
| Autres concours à la clientèle | 21 703 254 | 21 815 557 | ‐ | ‐ | 21 815 557 |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Prêts subordonnés | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances nées d'opérations de réassurance |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Avances en comptes courants d'associés |
25 107 | 25 158 | ‐ | 25 158 | ‐ |
| Comptes ordinaires débiteurs | 63 030 | 63 029 | ‐ | ‐ | 63 029 |
| Titres de dettes | 775 711 | 814 245 | 812 226 | ‐ | 2 019 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 324 440 | 346 417 | 346 417 | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe |
451 271 | 467 828 | 465 809 | ‐ | 2 019 |
| Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
25 164 287 | 25 314 725 | 812 226 | 2 612 494 | 21 890 005 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/2019 |
Juste valeur au 31/12/2019 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Instruments de dettes non | |||||
| évalués à la juste valeur au bilan | |||||
| Prêts et créances | 21 679 627 | 21 793 566 | ‐ | 1 145 183 | 20 648 383 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
1 122 556 | 1 122 553 | ‐ | 1 122 553 | ‐ |
| Comptes ordinaires et prêts JJ | 621 287 | 621 288 | ‐ | 621 288 | ‐ |
| Comptes et prêts à terme | 402 059 | 402 057 | ‐ | 402 057 | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | 98 518 | 98 516 | ‐ | 98 516 | ‐ |
| Prêts subordonnés | 692 | 692 | ‐ | 692 | ‐ |
| Autres prêts et créances | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Prêts et créances sur la clientèle |
20 557 071 | 20 671 013 | ‐ | 22 630 | 20 648 383 |
| Créances commerciales | 18 917 | 18 917 | ‐ | ‐ | 18 917 |
| Autres concours à la clientèle | 20 438 725 | 20 557 460 | ‐ | ‐ | 20 557 460 |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Prêts subordonnés | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances nées d'opérations de réassurance |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Avances en comptes courants d'associés |
27 422 | 22 630 | ‐ | 22 630 | ‐ |
| Comptes ordinaires débiteurs | 72 007 | 72 006 | ‐ | ‐ | 72 006 |
| Titres de dettes | 734 790 | 772 252 | 770 251 | ‐ | 2 001 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 302 874 | 327 977 | 327 977 | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe |
431 916 | 444 275 | 442 274 | ‐ | 2 001 |
| Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
22 414 417 | 22 565 818 | 770 251 | 1 145 183 | 20 650 384 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 30/06/2020 |
Juste valeur au 30/06/2020 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan |
|||||
| Dettes envers les établissements de crédit |
15 815 814 | 16 043 584 | ‐ | 16 043 584 | ‐ |
| Comptes ordinaires et emprunts JJ | 80 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptes et emprunts à terme | 14 936 705 | 15 164 556 | ‐ | 15 164 556 | ‐ |
| Valeurs données en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | 879 029 | 879 028 | ‐ | 879 028 | ‐ |
| Dettes envers la clientèle | 8 415 496 | 8 415 496 | ‐ | 8 415 496 | ‐ |
| Comptes ordinaires créditeurs | 7 237 495 | 7 237 495 | ‐ | 7 237 495 | ‐ |
| Comptes d'épargne à régime spécial |
84 196 | 84 196 | ‐ | 84 196 | ‐ |
| Autres dettes envers la clientèle | 1 093 805 | 1 093 805 | ‐ | 1 093 805 | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes nées d'opérations de réassurance |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes représentées par un titre | 85 337 | 83 751 | 83 751 | ‐ | ‐ |
| Dettes subordonnées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
24 316 647 | 24 542 831 | 83 751 | 24 459 080 | ‐ |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/2019 |
Juste valeur au 31/12/2019 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan |
|||||
| Dettes envers les établissements de crédit |
14 349 145 | 14 604 772 | ‐ | 14 604 772 | ‐ |
| Comptes ordinaires et emprunts JJ | 254 749 | 254 748 | ‐ | 254 748 | ‐ |
| Comptes et emprunts à terme | 13 809 217 | 14 064 845 | ‐ | 14 064 845 | ‐ |
| Valeurs données en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | 285 179 | 285 179 | ‐ | 285 179 | ‐ |
| Dettes envers la clientèle | 7 189 786 | 7 189 786 | ‐ | 7 189 786 | ‐ |
| Comptes ordinaires créditeurs | 5 869 762 | 5 869 762 | ‐ | 5 869 762 | ‐ |
| Comptes d'épargne à régime spécial |
91 013 | 91 013 | ‐ | 91 013 | ‐ |
| Autres dettes envers la clientèle | 1 229 011 | 1 229 011 | ‐ | 1 229 011 | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes nées d'opérations de réassurance |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes représentées par un titre | 53 097 | 53 214 | 53 214 | ‐ | ‐ |
| Dettes subordonnées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
21 592 028 | 21 847 772 | 53 214 | 21 794 558 | ‐ |
Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
| 30/06/2020 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 32 616 | ‐ | 32 616 | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres détenus à des fins de transaction | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM |
‐ ‐ |
‐ ‐ |
‐ ‐ |
‐ ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés | 32 616 | ‐ | 32 616 | ‐ |
| Autres actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat | 318 937 | 259 667 | 55 393 | 3 877 |
| Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat | 23 104 | ‐ | 23 104 | ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | 21 706 | ‐ | 21 706 | ‐ |
| Titres de participation non consolidés | 1 398 | ‐ | 1 398 | ‐ |
| Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI | 295 833 | 259 667 | 32 289 | 3 877 |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 295 833 | 259 667 | 32 289 | 3 877 |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 15 002 | ‐ | 11 125 | 3 877 |
| OPCVM | 280 831 | 259 667 | 21 164 | ‐ |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| OPCVM | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres | 2 477 564 | ‐ | 2 477 564 | ‐ |
| Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables | 1 917 052 | ‐ | 1 917 052 | ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | 4 775 | ‐ | 4 775 | ‐ |
| Titres de participation non consolidés | 1 912 277 | ‐ | 1 912 277 | ‐ |
| Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables | 560 512 | ‐ | 560 512 | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 560 512 | ‐ | 560 512 | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | 320 228 | ‐ | 320 228 | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 240 284 | ‐ | 240 284 | ‐ |
| Instruments dérivés de couverture | 305 631 | ‐ | 305 631 | ‐ |
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR | 3 134 748 | 259 667 | 2 871 204 | 3 877 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
‐ | ‐ | ‐ ‐ |
|
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables | ‐ | ‐ | ||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables | ‐ | ‐ | ‐ | |
| TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX |
| 31/12/2019 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ‐ | ‐ | ||
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 27 062 ‐ |
‐ | 27 062 ‐ |
‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres détenus à des fins de transaction | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| OPCVM | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | ‐ | ‐ | ||
| Instruments dérivés | 27 062 | 27 062 | ||
| Autres actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat | 213 227 | 156 347 ‐ |
53 010 | 3 870 ‐ |
| Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat | 31 962 | 31 962 | ||
| Actions et autres titres à revenu variable | 30 826 | ‐ | 30 826 | ‐ |
| Titres de participation non consolidés | 1 136 | ‐ | 1 136 | ‐ |
| Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI | 181 265 | 156 347 | 21 048 | 3 870 |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 181 265 | 156 347 | 21 048 | 3 870 |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 14 445 | ‐ | 10 575 | 3 870 |
| OPCVM | 166 820 | 153 347 | 10 473 | ‐ |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| OPCVM | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres | 2 733 201 | ‐ | 2 733 201 | ‐ |
| Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables | 2 064 239 | ‐ | 2 064 239 | ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | 4 775 | ‐ | 4 775 | ‐ |
| Titres de participation non consolidés | 2 059 464 | ‐ | 2 059 464 | ‐ |
| Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables | 668 962 | ‐ | 668 962 | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | 6 207 | ‐ | 6 207 | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 668 962 | ‐ | 668 962 | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | 6 207 | ‐ | 6 207 | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 662 755 | ‐ | 662 755 | ‐ |
| Instruments dérivés de couverture | 332 451 | ‐ | 332 451 | ‐ |
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR | 3 305 941 | 156 347 | 3 145 724 | 3 870 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2020 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 36 442 | ‐ | 36 442 | ‐ |
| Titres vendus à découvert | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes représentées par un titre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes envers les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes envers la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés | 36 442 | ‐ | 36 442 | ‐ |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés de couverture | 712 814 | ‐ | 712 814 | ‐ |
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 749 256 | ‐ | 749 256 | ‐ |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
‐ | ‐ | ||
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables | ‐ | ‐ | ||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables | ‐ | ‐ | ||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | ‐ | ‐ | ‐ |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2019 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 26 157 | ‐ | 26 157 | ‐ |
| Titres vendus à découvert | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes représentées par un titre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes envers les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes envers la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés | 26 157 | ‐ | 26 157 | ‐ |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés de couverture | 606350 | ‐ | 606 350 | ‐ |
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 631 507 | ‐ | 631 507 | ‐ |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total des transferts vers chacun des niveaux | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
Néant
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Tableau 1 sur 3 | Total | Titres détenus à des fins de transaction | |||||||||
| Actifs financier s valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 |
Créance s sur les établisse ments de crédit |
Créance s sur la clientèle |
Titres reçus en pension livrée |
Valeurs reçues en pension |
Effets publics et valeurs assimilée s |
Obligatio ns et autres titres à revenu fixe |
OPCVM | Actions et autres titres à revenu variable |
Titres détenus à des fins de transacti on |
Instrumen ts dérivés |
|
| (en milliers d'euros) Solde de clôture |
|||||||||||
| (31/12/2019) | 3 870 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains /pertes de la période (1) |
7 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en résultat |
7 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en capitaux propres |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Achats de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ventes de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Emissions de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dénouements de la période |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Reclassements de la période |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations liées au périmètre de la période |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts vers niveau 3 |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts hors niveau 3 |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Solde de clôture (30/06/2020) |
3 877 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat | |||||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Tableau 2 sur 3 | Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat |
Actifs représentatifs de contrats Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI en unités de compte sur option |
|||||||||||||||||
| Titres de dettes | Titres de dettes | ||||||||||||||||||
| Action s et autres titres à reven u variab le |
Titres de participa tion non consolid és |
Créance s sur les établiss ements de crédit |
Créan ces sur la clientè le |
Titres reçus en pensi on livrée |
Valeur s reçue s en pensi on |
Effets publics et valeur s assimil ées |
Obligat ions et autres titres à revenu fixe |
OPCV M |
Titres de dettes |
Effets public s et valeur s assimi lées |
Obliga tions et autres titres à reven u fixe |
Action s et autres titres à reven u variab le |
OPCV M |
Créan ces sur les établis semen ts de crédit |
Créan ces sur la clientè le |
Effets publics et valeur s assimil ées |
Obligat ions et autres titres à revenu fixe |
Titres de dettes |
|
| (en milliers d'euros) | |||||||||||||||||||
| Solde de clôture (31/12/2019) |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 3 870 | ‐ | 3 870 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains /pertes de la période (1) |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 7 | ‐ | 7 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en résultat |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 7 | ‐ | 7 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en capitaux propres |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Achats de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ventes de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Emissions de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dénouements de la période |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Reclassements de la période |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations liées au périmètre de la période |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts vers niveau 3 |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts hors niveau 3 |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Solde de clôture (30/06/2020) |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 3 877 | ‐ | 3 877 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | ||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Tableau 3 sur 3 | Instruments de capitaux propres comptabilisés à la |
Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
||||||||||
| juste valeur par capitaux propres non recyclables |
Créances Créances sur les |
Titres de dettes | ||||||||||
| Actions et autres titres à revenu |
Titres de participation non |
établisseme nts de crédit |
sur la clientèle |
Effets publics et valeurs assimilées |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
Titres de dettes |
||||||
| (en milliers d'euros) | variable | consolidés | ||||||||||
| Solde de clôture | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| (31/12/2019) | ||||||||||||
| Gains /pertes de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| (1) | ||||||||||||
| Comptabilisés en | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| résultat | ||||||||||||
| Comptabilisés en | ||||||||||||
| capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Achats de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Ventes de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Emissions de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Dénouements de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Reclassements de la | ||||||||||||
| période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Variations liées au | ||||||||||||
| périmètre de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Transferts | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Transferts vers niveau 3 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Transferts hors niveau 3 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Solde de clôture (30/06/2020) |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants :
| Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture |
(27) |
|---|---|
| Comptabilisés en résultat | (27) |
| Comptabilisés en capitaux propres | ‐ |
Néant
Néant
Néant
- La Caisse Régionale du Languedoc compte 99 Caisses locales.
Les Caisses locales détiennent 12 774 043 parts sociales de la Caisse Régionale du Languedoc.
Elles détiennent 83 522 k€ de BMTN subordonnés de Caisse Régionale au 30 juin 2020 et 52 633 k€ sur des comptes courants bloqués.
Le Fonds Force Languedoc est implanté en France, consolidé selon la méthode de l'intégration globale, contrôlé à 100% par la Caisse Régionale qui détient 99,9979% d'intérêts.
Au 30/06/2020, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2020) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 12 mars 2020. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2020 pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs (établissements de crédit (43%), fonds d'investissement (32%), banques centrales (25%)).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale du Languedoc a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 38,3 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020. Elle a souscrit pour 5,2 millions d'euros de titres subordonnés.
SOFILARO (Société de capital développement), détenue à 84,79% par la Caisse régionale pour un montant de 27,5 M€,
Crédit Agricole Languedoc Immobilier (holding immobilière), détenue à 100% par la Caisse régionale pour un montant de 5 M€,
CALEN (participations dans des programmes de production d'énergies nouvelles), détenue à 100% par la Caisse régionale pour un montant de 15 M€.
En dehors des avantages de personnel et autres éléments de rémunération et à l'exclusion d'éventuelles opérations de crédits conclues à des conditions de marché ou aux conditions offertes à l'ensemble du personnel de la Caisse Régionale, aucune transaction n'a eu lieu entre les entités du groupe Caisse Régionale du Languedoc et les dirigeants de la Caisse Régionale.
-
| % de contrôle | % d'intérêt | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Périmètre de consolidation du Crédit Agricole Languedoc |
Méthode de consolidation |
Modification de périmètre |
Implantation | Siège social (si différent de l'implantation) |
Type d'entité et nature du contrôle (2) |
30/06/2020 31/12/2019 30/06/2020 31/12/2019 | |||
| Sociétés d'investissement |
|||||||||
| Caisses Locales Caisse Régionale du Languedoc |
Intégration globale Intégration globale |
France France |
Filiale Filiale |
N/A 100% |
N/A 100% |
N/A 100% |
N/A 100% |
||
| Divers FCT CA Habitat 2017 Compartiment CR 835 Languedoc FCT CA Habitat 2018Compartiment CR 835 Languedoc FCT CA Habitat 2019 Compartiment CR 835 Languedoc FCT CA Habitat 2015 Compartiment CR 835 Languedoc FCT CA Habitat 2020 Compartiment CR 835 Languedoc Force Languedoc SOCIÉTÉ FINANCI╘RE DU LANGUEDOC ROUSSILLON (SOFILARO) CREDIT AGRICOLE LANGUEDOC IMMOBILIER CREDIT AGRICOLE LANGUEDOC ENERGIES NOUVELLES |
Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale |
France France France France France France France France France |
Entitée structurée Entitée structurée Entitée structurée Entitée structurée Entitée structurée Entitée structurée Filiale Filiale Filiale |
100% 100% 100% 100% 100% 100% 84,79% 100% 100% |
100% 100% 100% 100% - 100% 84,79% 100% 100% |
100% 100% 100% 100% - 100% 84,79% 100% 100% |
100% 100% 100% 100% - 100% 84,79% 100% 100% |
Au 30 juin 2020,Crédit Agricole du Languedoc ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu'il a cédées au FCT.
Néant
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