Foreign Filer Report • Apr 12, 2021
Foreign Filer Report
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Rapport financier annuel

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Rapport financier annuel
JCDecaux SA

Ce Document d'Enregistrement Universel a été déposé le 12 avril 2021 auprès de l'Autorité des Marchés Financiers, en sa qualité d'autorité compétente au titre du règlement (UE) n°2017/1129, sans approbation préalable conformément à l'article 9 dudit règlement.
Le Document d'Enregistrement Universel peut être utilisé aux fins d'une offre au public de valeurs mobilières ou de l'admission de valeurs mobilières à la négociation sur un marché réglementé s'il est complété par une note relative aux valeurs mobilières et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au document d'enregistrement universel.
L'ensemble est approuvé par l'AMF conformément au règlement (UE) n°2017/1129.
Baisse du chiffre d'affaires ajusté sans précédent en raison des confinements et des restrictions liés à la Covid-19
Réactivité pour ajuster notre structure de coûts, réduire nos investissements et préserver nos liquidités
Marge opérationnelle et cash-flow disponible positifs / Baisse de la dette financière nette & forte liquidité
Premier exercice en perte – Pas de dividende proposé pour l'exercice 2020
Engagement continu pour ajuster les coûts, le fonds de roulement et les investissements au niveau du chiffre d'affaires

Poursuite de la digitalisation sur les emplacements premium

Déploiement de la plateforme programmatique de vente à l'audience

Saisie des opportunités de consolidation
Chiffre d'affaires ajusté : 2 312 m€

Une présence dans 3 670 villes de plus de 10 000 habitants

Une audience journalière de plus de 840 millions de personnes dans plus de 80 pays
10 230 collaborateurs 964 760 faces publicitaires dans le monde
Leader dans le vélo en libre-service : pionnier de la mobilité douce

1ère entreprise de Communication Extérieure ayant rejoint RE100 (engagement vers le 100 % d'énergies renouvelables)
JCDecaux est coté sur l'Eurolist d'Euronext Paris et fait partie des indices Euronext 100 et Euronext Family Business
JCDecaux est référencé en matière de performance extra-financière dans l'indice FTSE4Good et les classements MSCI
et CDP
JCDecaux est le numéro un mondial de la communication extérieure, avec un total de 964 760 dispositifs publicitaires dans plus de 80 pays. Son chiffre d'affaires ajusté 2020 s'élevait à 2 312 millions d'euros. JCDecaux a 3 activités principales ; elles sont détaillées ci-dessous :


N°1 mondial du mobilier urbain (489 500 faces publicitaires)

N°1 mondial de la publicité dans les transports avec 156 aéroports et 249 contrats de transport dans les métros, bus, trains et tramways (329 790 faces publicitaires)

N°1 de la communication extérieure en Asie-Pacifique (216 590 faces publicitaires)

N°1 de la communication extérieure en Amérique Latine (66 120 faces publicitaires)

de l'affichage grand format (129 970 faces publicitaires)

N°1 de la communication extérieure en Afrique (22 500 faces publicitaires)

N°1 de la communication extérieure en Europe (615 530 faces publicitaires)

N°1 de la communication extérieure au Moyen-Orient (15 350 faces publicitaires)



En 2020, le chiffre d'affaire ajusté du Groupe s'élève à 2 311,8 millions d'euros, en baisse de -40,6 % par rapport à 2019. À périmètre et taux de change constants, le chiffre d'affaires est en baisse de -38,1 %.
Le chiffre d'affaire ajusté du Mobilier Urbain s'établit à 1 131,1 millions d'euros, en baisse de -33,0 %. À périmètre et taux de change constants, la baisse est de -31,9 %.
Le chiffre d'affaire ajusté du Transport s'établit à 810,9 millions d'euros, en baisse de -50,4 %. À périmètre et taux de change constants, la baisse est de -47,1 %.
Le chiffre d'affaire ajusté de l'Affichage s'établit à 369,7 millions d'euros, en baisse de -34,6 %. À périmètre et taux de change constants, la baisse est de -30,8 %.
La marge opérationnelle ajustée (1) du Groupe s'établit à 141,6 millions d'euros en 2020, en baisse de -82,1 % (792,2 millions d'euros en 2019). Elle représente 6,1 % du chiffre d'affaires ajusté consolidé.
(1) Marge opérationnelle : Chiffre d'affaires diminué des coûts directs d'exploitation (hors pièces détachées de maintenance) et des coûts commerciaux, généraux et administratifs.
À la suite de l'application de la norme IFRS 11 depuis le 1er janvier 2014 et de la norme IFRS 16 depuis le 1er janvier 2019, les données opérationnelles présentées sont ajustées pour prendre en compte l'impact en proportionnel des sociétés sous contrôle conjoint et exclure l'impact d'IFRS 16 sur les contrats core business (et non core business également pour le cash-flow disponible) et sont, par conséquent, cohérentes aux données historiques.
Merci de vous référer au paragraphe 3 « Information sectorielle » dans l'Annexe aux comptes consolidés de ce Document d'Enregistrement Universel pour la définition de ces données ajustées ainsi que pour la réconciliation avec les données IFRS.

Avant charges de dépréciation nettes des reprises (1), le résultat d'exploitation ajusté (2) est en baisse de -191,6 % et s'établit à -352,9 millions d'euros en 2020, contre 385,2 millions d'euros en 2019. Il ressort à -15,3 % du chiffre d'affaires ajusté consolidé (2019 : 9,9 %).
CASH-FLOW DISPONIBLE AJUSTÉ (En millions d'euros)

En 2020, le cash-flow disponible ajusté (1) atteint 161,9 millions d'euros, comparé à 169,7 millions d'euros en 2019.
(1) Cash-flow disponible : Flux net des activités opérationnelles diminué des acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles, nettes des cessions. * ETP : Equivalent Temps Plein.
(En millions d'euros)

Avant charges de dépréciation nettes des reprises (1), le résultat net part du Groupe est en baisse de -247,1 % et s'établit à -393,3 millions d'euros en 2020, contre 267,3 millions d'euros en 2019.
(1) L'impact sur le résultat net part du Groupe en 2020 de la charge de dépréciation nette de reprise suite au test de perte de valeur du goodwill, des actifs corporels et incorporels, des droits d'utilisation et de l'actif net des sociétés en contrôle conjoint est de -211,3 millions d'euros (charge de dépréciation nette de reprise de -1,8 million d'euros en 2019 et reprise de +2,2 millions d'euros en 2018).


RFA L'année 2020 14 L'univers de la communication extérieure 16 Un métier, trois activités 24 Les annonceurs 46 RFA Recherche et développement 48

Notice d'information et éléments constitutifs de la Déclaration de Performance Extra-Financière 54 Les perspectives pour une ville et une mobilité intelligentes et responsables DPEF 56 Notre Stratégie Développement Durable 58 Le pilotage de la Stratégie Développement Durable et l'intégration des risques extra-financiers DPEF 61 JCDecaux en 2020 – Chiffres clés DPEF 64 Notre engagement environnemental 65 Notre engagement social 74 Notre engagement sociétal 91 La présence de JCDecaux dans les indices internationaux de notation extra-financière 110 Grille de concordance GRI-G4 (option critères essentiels) 111 Rapport de l'Organisme Tiers Indépendant sur la déclaration consolidée de performance extra-financière figurant dans le rapport de gestion 115


Commentaires sur les comptes consolidés 120 États financiers consolidés 134 Annexes aux comptes consolidés 142 Commentaires sur les comptes annuels de la société JCDecaux SA 208 Comptes annuels de la société JCDecaux SA 212 Annexe aux comptes annuels de la société JCDecaux SA 215

RFA Renseignements concernant la société 232 RFA Gouvernement d'entreprise 235
RFA Actionnariat et bourse 314
RFA Capital 320
RFA Politique de maîtrise des risques 324
Principales filiales et organigramme simplifié 347

Rapports des commissaires aux comptes 352 RFA Responsable du document et responsables du contrôle des comptes 361 Incorporation par référence 362

Annexes 1 et 2 du Règlement Délégué (UE) 2019/80 366 Rapport de gestion 369 RFA Rapport Financier Annuel 371

Madame, Monsieur, Chers Actionnaires,
Alors que 2019 avait été notre meilleure année depuis notre création, 2020 aura été la plus difficile. Dès que les audiences urbaines remontent, à la sortie des confinements, nos performances s'améliorent rapidement dans le Mobilier Urbain – comme nous l'avons constaté en France et dans le Reste de l'Europe – et dans l'Affichage. Le Transport, quant à lui, reste significativement impacté par la baisse conséquente à l'échelle mondiale du trafic passagers en aéroport mais également dans les transports en commun, bien que la performance en Chine Continentale des activités exposées aux audiences domestiques soit riche d'enseignements, celles-ci ayant presque été de retour au niveau d'avant la crise de la Covid-19 dans les métros et les aéroports domestiques. Nous avons également tout mis en œuvre pour atténuer les impacts de cette crise sans précédent sur nos
résultats en flexibilisant notre structure de coûts au maximum. Nous avons notamment renégocié une très grande partie de nos contrats via des ajustements de redevances ou des allongements de durée de contrats ; nous avons suivi de près la gestion de notre base coûts et nous avons réduit nos investissements afin de préserver notre génération de cash-flow disponible. Par ailleurs, dans le prolongement de notre décision de supprimer temporairement les versements de dividendes, nous avons renforcé notre liquidité et amélioré notre flexibilité financière par une émission obligataire d'un milliard d'euros à horizon 2024 et 2028, qui nous permettra de sortir renforcer de cette crise.
Durant cette année si particulière, notre réponse à ce ralentissement sans précédent s'est notamment concentrée sur la santé et la sécurité de nos collaborateurs qui ont fait part d'un engagement et d'une solidarité hors du commun, dont des baisses de salaire, malgré les défis auxquels ils ont pu être confrontés, professionnellement et personnellement, et sur un soutien aux personnels soignants à qui nous avons, entre autres, donné accès gratuitement à nos réseaux de vélos en libreservice. Nous avons également conçu et installé dans un temps record des distributeurs de solution hydroalcoolique sur les abribus et les sanitaires de Paris ainsi qu'à Los Angeles, garder ouverts et entretenus les sanitaires automatiques et nous sommes retournés dès que possible dans les ateliers d'affichage pour permettre aux annonceurs de retrouver la capacité de s'exprimer sur nos mobiliers afin qu'ils puissent s'adresser à leurs publics. Par ailleurs, dans un souci de solidarité, les membres du Directoire ont décidé de volontairement réduire leurs rémunérations 2020 de 25 %, dont une partie a été reversée à des organismes de santé en signe de solidarité face à la pandémie.
Malheureusement, dictées par l'évolution du nombre des cas de Covid-19, les restrictions font suite aux périodes de plus grande liberté et rendent impossibles toute prévision. Cependant, certaines réalisations de 2020 sont porteuses d'espoir.
C'est le cas des gains du contrat de mobilier urbain publicitaire digital de Manchester, 1ère ville conquise par JCDecaux lors de son implantation en Grande-Bretagne, pour 10 ans, du contrat du mobilier urbain publicitaire de Bogota (Colombie) pour 15 ans, du contrat pour l'exploitation de 140 horloges digitales de Campinas (Brésil) pour 20 ans, du renouvellement et de l'extension, pour 20 ans, du contrat avec le métro de Pékin (Chine) et de la concession publicitaire exclusive de l'aéroport international de Libreville (Gabon) pour 10 ans. Nous regrettons, bien sûr, la fin de notre contrat publicitaire avec les 4 aéroports de New York dont John F. Kennedy, mais celui-ci n'était pas justifié financièrement compte tenu du contexte actuel et de la difficulté à prévoir la reprise du trafic aérien international.
De même, notre devoir d'entrepreneurs est d'anticiper et de préparer le futur par, entre autres, des investissements stratégiques qui nous permettront de renouer avec la croissance dès que les effets de la pandémie seront derrière nous. Comme nous l'avons toujours dit, la Communication Extérieure est un media en phase de consolidation. C'est le sens de l'acquisition au 1er trimestre 2020, d'une participation minoritaire dans Clear Media Limited, leader incontesté des abribus en Chine, au sein d'un consortium d'investisseurs. Cet actif, détenu auparavant majoritairement par Clear Channel, en étant alors en vente, nous a donné l'opportunité de poursuivre notre politique de renforcement de notre présence en Chine, seul grand pays qui a eu en 2020 un Produit Intérieur Brut en légère progression par rapport à 2019. Parce que nous croyons fondamentalement au potentiel de la France, l'acquisition d'Abri Services Média, acteur spécialisé dans le Mobilier Urbain dans le Grand Ouest, s'inscrit dans la même logique : sauvegarder le présent et préparer l'avenir. Enfin, nous avons pris la décision de vendre notre participation minoritaire de 25 % dans Russ Outdoor, en raison de l'incertitude entourant la consolidation du marché de la Communication Extérieure dans un environnement post-Covid-19 en Russie.
Dans le contexte sans précédent que nous connaissons, et dans le respect de notre engagement au Global Compact, 2020 a également été une année remarquable en matière de Développement Durable avec la reconnaissance de notre action résolue face à l'urgence climatique. En témoignent notre maintien au niveau « A Leadership » du classement du CDP (Carbon Disclosure Project) pour la deuxième année consécutive et l'attribution, depuis 2018, de la note maximale de triple A dans le classement « Responsabilité Sociale des Entreprises » de l'agence de notation MSCI (Morgan Stanley Capital International), positionnant JCDecaux comme la seule entreprise du secteur Media & Entertainment obtenant cette note en 2020. En complément de la couverture de 100 % de nos consommations d'électricité grâce aux énergies renouvelables d'origine garantie dans déjà 29 pays, la France, quant à elle, continue de montrer la voie via son ambition d'atteindre la neutralité carbone pour l'ensemble de ses activités en 2021. Nos innovations ne sont pas en reste et la création de l'abri Fraîcheur Naturelle, qui fait suite à celle de l'abri Filtreo, participe à notre mission quotidienne d'améliorer durablement la vie en ville.
2020 a aussi permis de confirmer notre ambition de faire de VIOOH la première plateforme programmatique du marché à l'échelle mondiale avec une performance qui accompagnera l'accélération de la croissance de notre chiffre d'affaires digital, celui-ci représentant désormais 24 % de notre chiffre d'affaires ajusté. Dans ce domaine-clé de la data et du numérique, de nouvelles initiatives nous ont permis d'améliorer notre capacité de réponse aux attentes des marques. C'est le cas de notre partenariat mondial avec S4M qui renforce l'efficacité de notre média et la complémentarité entre OOH et mobile ou de l'indicateur « JCDecaux Mobility Tracker » piloté par la Direction de la Data qui évalue la reprise des audiences et des mobilités urbaines, sujet déjà stratégique dans la période actuelle et qui le sera plus encore dans le monde post Covid. Des solutions ont été mises en œuvre localement comme JCDecaux Impact Drive to Store en France qui mesure l'efficacité publicitaire OOH pour les marques enseignes, mais aussi entre différents pays.
Inventivité et détermination doivent rester nos maîtres mots en 2021. Nous sommes confiants en l'avenir, dans notre capacité de rebond et dans la pertinence de notre média qui a toujours su d'adapter aux évolutions de la société. Fidèles à nos valeurs, nous serons toujours plus solidaires et volontaires afin qu'ensemble, avec les annonceurs, agences, villes, aéroports et opérateurs de transport qui nous font confiance, nous sortions grandis de l'épreuve de la Covid-19. Nous faisons face ensemble et ensemble nous relancerons.
Nous sommes pleinement conscients de la confiance que vous nous témoignez depuis l'introduction en bourse de JCDecaux en juin 2001, et nous vous remercions de votre fidélité.
Jean-Charles Decaux
Jean-François Decaux
Co-Directeur Général
Président du Directoire Co-Directeur Général

Évolution du portefeuille de contrats 14 Acquisitions, fusions et cessions 15 Autres activités 15
Segmentation de la communication extérieure 16 La communication extérieure : un média de plus en plus attractif 16 Paysage concurrentiel 22
Notre modèle économique DPEF 24 Nos valeurs fondatrices DPEF 24 Répartition de la valeur créée entre les parties prenantes DPEF 25 La stratégie du Groupe DPEF 26 Activité mobilier urbain 29 Activité transport 39 Activité affichage 44
Les principaux annonceurs 46 Les contrats d'achat d'espace 46 JCDecaux OneWorld : au service de nos annonceurs internationaux 47
L'approche de JCDecaux en matière de recherche et développement 48 De multiples récompenses et certifications 48 Innovations récentes 49
En 2020, JCDecaux, numéro un mondial de la communication extérieure, a connu l'année la plus difficile de son histoire depuis sa création en 1964, en raison de la pandémie de la Covid-19, qui a contraint les gouvernements nationaux, régionaux et locaux à imposer des restrictions sans précédent dans l'histoire moderne comme des confinements, couvre-feux, fermetures de commerces, restaurants, cinémas, …
Le chiffre d'affaires ajusté de notre Groupe a reculé de -40,6 % pour atteindre 2 311,8 millions d'euros avec une baisse du chiffre d'affaires organique ajusté de -38,1 %, et un second semestre légèrement meilleur. Malgré cette forte baisse, notre marge opérationnelle ajustée 2020 est restée positive à 141,6 millions d'euros grâce à des ajustements forts et rapides réalisés par nos équipes pleinement engagées à travers le monde et en pleine confiance avec nos partenaires. Nos efforts ciblés sur la préservation de la trésorerie et les économies de coûts ont permis d'absorber 59 % de cette baisse sans précédent de chiffre d'affaires. Notre cash-flow disponible est resté solide à 161,9 millions d'euros grâce à une maîtrise stricte du besoin en fonds de roulement et à une allocation sélective de nos investissements pour la croissance future, ce qui a conduit à une baisse de notre dette nette à 1 086,3 millions d'euros à fin 2020.
Notre transformation digitale se poursuit avec une pénétration croissante en Mobilier Urbain alors que la part totale du chiffre d'affaires digital représente désormais 24 % du chiffre d'affaires ajusté du Groupe. Bien que la pénétration actuelle du programmatique demeure faible, nous sommes très bien positionnés pour bénéficier des prévisions de croissance très fortes avec la plateforme de ventes programmatiques VIOOH, qui est la plateforme la plus connectée avec 20 DSP effectuant des transactions dans 14 pays. La plupart des catégories d'annonceurs a été fortement touchée pendant la crise, mais nous avons constaté une demande croissante de la part des Gouvernements et des Services Publics pour utiliser nos actifs afin de dialoguer avec les citoyens au cours de l'année. Notre portefeuille de clients reste très diversifié, sachant que le Top 10 représente moins de 13 % du chiffre d'affaires du Groupe.
L'année 2020 a été marquée par plusieurs gains de contrats, dans toutes les zones géographiques dans lesquelles opère JCDecaux, dont une sélection est présentée ci-après.
• En France, JCDecaux a remporté et renouvelé un certain nombre d'appels d'offres.
JCDecaux a notamment remporté le contrat de mobilier urbain de la ville de Saint-Germain-en-Laye, pour une durée de 15 ans.
JCDecaux a notamment remporté le contrat de mobilier urbain de la ville de Cagnes-sur-Mer, pour une durée de 12 ans.
JCDecaux a notamment remporté le contrat de mobilier urbain de la ville de Sainte-Geneviève-des-Bois, pour une durée de 15 ans.
JCDecaux a notamment remporté le contrat de mobilier urbain de la ville de Saint-Raphaël, pour une durée de 15 ans.
• Au Royaume-Uni, JCDecaux a annoncé qu'à la suite d'un appel d'offres, sa filiale JCDecaux Royaume-Uni a remporté un contrat publicitaire de dix ans attribué par la ville de Manchester pour diffuser des contenus digitaux sur 86 mobiliers urbains pour l'information (MUPIs), équipés de 172 écrans, en centre-ville. JCDecaux soutiendra également plusieurs importantes initiatives environnementales et communautaires de Manchester.
• En Chine, JCDecaux a annoncé que sa joint-venture (JV) avec Beijing Metro Operation Co.Ltd a renouvelé et étendu le contrat d'exploitation publicitaire des 9 lignes centrales du Métro de Pékin pour 20ans. Cette JV, dans la capitale de la Chine aux plus de 20 millions d'habitants, gère depuis son acquisition en 2006, l'exploitation publicitaire des 9 lignes centrales du métro de Pékin. À l'issue de ce renouvellement, JCDecaux aura une influence notable avec 33 % de cette JV.
Par ailleurs, à Hothot (ville de 2,9 millions d'habitants et capitale de la région autonome de Mongolie Intérieure), cette JV a créé une nouvelle entité détenue à 51 % par la JV, et à 49 % par le métro de Hothot, pour la commercialisation exclusive des 2 premières lignes de ce métro pour 15 ans.
• Aux États-Unis, JCDecaux a annoncé qu'à la suite d'un appel d'offres, son contrat publicitaire avec les quatre aéroports de New York et du New Jersey, John F. Kennedy, LaGuardia, Newark Liberty et Stewart, n'a pas été renouvelé.
Détenteur du contrat avec la PANYNJ depuis plus de trente ans, JCDecaux est fier des programmes médias qu'il a déployé avec succès au cours de ces trois décennies. Le Groupe est reconnu mondialement comme le numéro un de la publicité en aéroport en matière d'innovation, de professionnalisme et de qualité de service.
• En mars, JCDecaux a annoncé l'acquisition d'une participation minoritaire, au travers de sa filiale JCDecaux Innovate basée à Hong-Kong, à un consortium d'investisseurs ayant constitué un véhicule ad hoc afin de soumettre une offre publique d'achat conditionnelle pour acquérir la totalité des actions émises composant le capital de Clear Media Limited, cotée sur le Hong Kong Stock Exchange.
Le prix de l'offre de 7,12 dollars hongkongais par action représente un montant total de 3 857 millions de dollars hongkongais pour l'ensemble des actions de Clear Media, dont 23 %, soit 887 millions de dollars hongkongais, seront financés par JCDecaux.
Le consortium est composé de M. Han Zi Jing, Président Directeur Général et Fondateur de Clear Media à hauteur de 40 %, Antfin (Hong Kong) Holding Limited à hauteur de 30 %, JCDecaux à hauteur de 23 % et China Wealth Growth Fund III à hauteur de 7 %.
À l'issue de cette offre clôturée le 13 juillet 2020, le pourcentage de détention de Clear Media par le consortium est de 88,2 %.
En novembre, JCDecaux a effectué 2 placements obligataires supplémentaires de 99,9 millions d'euros chacun au titre d'abondements des placements d'avril 2020.
La communication extérieure se compose de trois segments majeurs : le « Mobilier Urbain », le « Transport » et l'« Affichage Grand Format » :
L'intégration des technologies numériques (nouveaux écrans) représente la forme la plus récente de communication extérieure.
Ce document contient un certain nombre d'estimations. Pour cela, le Groupe a eu recours à diverses sources. Lorsque cellesci donnaient des informations contradictoires, il s'est efforcé de les harmoniser à la lumière de sa connaissance du marché. Le Groupe estime qu'en 2020, l'activité Affichage a représenté environ 45 % des investissements en communication extérieure à travers le monde, l'activité Transport environ 30 % et le Mobilier Urbain environ 25 % (source : JCDecaux). En cette année inédite, nous prévoyons que 2021 affichera une légère baisse en pourcentage des investissements en communication extérieure à travers le monde.
En 2020, les investissements publicitaires réalisés en communication extérieure se sont élevés à près de 30,2 milliards de dollars, soit une baisse par rapport à 2019 en raison de l'impact de la pandémie de Covid-19. Ils représentent 5,3 % des investissements publicitaires mondiaux évalués à 573 milliards de dollars (source : estimations de ZenithOptimedia, décembre 2020). Cette part de marché moyenne est la résultante de taux de pénétration variés selon les pays. À titre d'exemple, les investissements publicitaires réalisés dans la communication extérieure en Asie-Pacifique exprimés en pourcentage du marché publicitaire total, sont particulièrement élevés en raison de la forte part de marché de la communication extérieure au Japon et en Chine, principaux marchés publicitaires de la région. En 2020, la communication extérieure a représenté 7,3 % du marché publicitaire dans cette région, alors qu'elle n'a respectivement représenté que 3,6 %, 5,7 % et 3,6 % de l'ensemble du marché publicitaire en Amérique du Nord, en Europe de l'Ouest et en Amérique latine.
L'industrie des médias a été marquée ces dernières années par un changement majeur de son environnement concurrentiel lié à l'explosion d'Internet, récemment devenu le premier média devant la télévision. Ces évolutions technologiques ont entraîné une utilisation totalement différente des médias et des plateformes numériques. Ce changement structurel a notamment conduit à un déclin ou à une fragmentation des audiences de la plupart des supports traditionnels. Pour la presse traditionnelle, la base de lecteurs s'est considérablement réduite depuis 2012. Malgré une année 2020 difficile, la communication extérieure connaîtra un fort rebond en 2021 et devrait dépasser la publicité dans la presse quotidienne au niveau mondial pour la toute première fois (source : estimations de ZenithOptimedia, décembre 2020). Dans le cas de la télévision, même si l'audience globale n'a pas diminué, les nouvelles plateformes numériques ont apporté un choix élargi (technologie de rattrapage ou replay, services avec abonnement comme Netflix,...). L'équilibre des audiences pour la communication de masse a légèrement basculé vers des groupes cibles que certains annonceurs semblent moins viser. À l'inverse, les audiences pour la communication extérieure sont structurellement en augmentation à mesure que la population mondiale devient naturellement de plus en plus urbaine.
Une étude réalisée en 2018 par Route, organisme indépendant de mesure d'audience au Royaume-Uni, a montré qu'un adulte britannique moyen passe 3 heures 10 minutes chaque jour hors de chez lui, avec une exposition importante à la communication extérieure pendant cette période. Il est évident que le public a passé moins de temps à l'extérieur en raison des confinements dans certaines régions en 2020, mais nous tablons sur une augmentation progressive de la mobilité dans les mois à venir.
En outre, l'utilisation des technologies numériques rend le média de la communication extérieure plus pertinent et plus flexible qu'avant pour les annonceurs, sans impacter sa capacité à atteindre une audience de masse. De par sa nature, la communication extérieure s'adapte aussi particulièrement bien à l'évolution des interactions entre l'audience cible et les messages des annonceurs. Contrairement à la plupart des médias traditionnels, le coût par contact reste bas grâce à la croissance de l'audience et à la meilleure interaction avec les cibles publicitaires. L'industrie de la communication extérieure a également investi de manière significative dans des outils de mesure d'audience et de retour sur investissement. Cela a permis de stimuler l'intérêt des annonceurs et des agences pour ces éléments quantitatifs, qui leur permettent de mieux appréhender la contribution de la communication extérieure à leur activité.
Dans ce nouveau monde interactif, la communication extérieure émerge comme le dernier média de masse, idéalement positionné pour dialoguer avec une audience de plus en plus urbaine, mobile et numérique. Malgré le contexte difficile, l'année 2020 a prouvé que la combinaison de la communication extérieure et sur mobile demeure puissante pour les annonceurs et que l'unification de ces technologies à l'avenir sera une priorité pour la réalisation de campagnes efficaces.
La croissance de l'audience de la communication extérieure a notamment été tirée par l'évolution structurelle de la population mondiale, qui est de plus en plus urbaine. Dans un rapport publié en 2018, le Département des affaires économiques et sociales de l'ONU a confirmé et remis à jour ses projections, selon lesquelles plus de la moitié (55 %) de la population mondiale vit désormais en ville. Selon l'ONU, ce taux sera porté à 68 % d'ici 2050. Les régions les plus urbanisées sont l'Amérique du Nord (avec 82 % de sa population vivant dans les villes en 2018), l'Amérique latine (81 %) et l'Europe (74 %) (Source : Perspectives de l'urbanisation mondiale, 2018).
Ce phénomène est accentué dans les économies émergentes, où la migration des populations rurales vers les grands centres urbains continue de croître.
D'après la même étude de 2018, « Perspectives de l'urbanisation mondiale », on estime que l'Inde, la Chine et le Nigeria devraient à eux trois représenter 35 % de la croissance de la population urbaine prévue entre 2018 et 2050. Il convient de souligner qu'en dépit d'un taux de population urbaine moins élevé que dans les pays développés, l'Asie regroupe tout de même 54 % de la population urbaine mondiale. Les pays développés ont déjà atteint des taux d'urbanisation bien supérieurs à 50 %, mais ces évolutions structurelles sont perceptibles même en Europe, où une part croissante de la population devrait continuer à migrer vers les villes. Il est également intéressant de noter que le PIB des citadins tend à être plus élevé que celui de la population non-urbaine, dans le pays où ils vivent.
Si l'année 2020 a temporairement entravé la mobilité, la tendance à long terme est que les populations deviennent de plus en plus mobiles et passent de plus en plus de temps hors de chez eux, que ce soit en voiture, à pied ou dans les transports. Les supports de communication extérieure se sont ainsi développés rapidement en centre-ville, le long des axes routiers à fort trafic, dans les transports, dans les centres commerciaux et les supermarchés. Il est prévu que l'audience de la communication extérieure continue à augmenter dans les années à venir, bénéficiant de cette mobilité croissante des populations.
Le nombre de smartphones, et autres appareils permettant d'accéder à Internet en situation de mobilité, continue de croître à un rythme ininterrompu. Au quatrième trimestre 2020, les abonnements pour des smartphones ont représenté 75 % du marché total, devançant les abonnements pour des téléphones mobiles classiques. 6,1 milliards d'abonnements pour des smartphones ont été dénombrés à l'échelle mondiale et ce chiffre devrait s'établir à environ 7,5 milliards d'ici 2026 (rapport Ericsson Mobility, novembre 2020). Des appareils plus abordables et des consommateurs toujours plus jeunes impliquent que ce phénomène gagne également de l'ampleur dans les marchés moins développés.
En Amérique du Nord, la commercialisation de la 5G progresse rapidement. D'ici 2026, plus de 340 millions d'abonnements 5G sont prévus dans cette région, soit 80 % des abonnements, suivis par l'Europe de l'Ouest à hauteur de 68 % (source : rapport Ericsson Mobility, novembre 2020). Les annonceurs disposent d'opportunités toujours plus nombreuses pour toucher cette audience mobile, que ce soit dans les centres-villes ou les centres commerciaux, et les dispositifs de communication extérieure constituent une solution idéale pour approcher cette audience via de nouveaux médias.
Comme le montrent de nombreuses études, la communication extérieure continue de bénéficier de la fragmentation croissante de l'offre des médias présents dans les foyers qui, du fait de la multiplication des chaînes de télévision par voie hertzienne, câble ou satellite, ainsi que des sites Internet et des chaînes OTT, cherchent tous à attirer l'attention du public.
En 2020, la poursuite de cette évolution des espaces publicitaires positionne la communication extérieure comme le seul véritable média de masse épargné par la fragmentation. Malgré la hausse avérée du trafic Internet, les sites ou plateformes individuelles ne touchent toujours pas une audience très importante (à l'exception de Facebook). La révolution mobile, accélérée par l'acquisition massive de smartphones et de tablettes, a débouché sur de nouvelles modalités d'accès à Internet, désormais caractérisées par une navigation plus courte. Les nouveaux portails et modalités d'accès à Internet peuvent disparaître aussi vite qu'ils se développent, et sont de nature à quelque peu compliquer la planification de campagnes cohérentes pour les annonceurs. La communication extérieure est un partenaire naturel des marques dans ce monde numérique fragmenté afin de diriger des consommateurs toujours en mouvement vers les messages publicitaires les plus pertinents.
Les smartphones dominent aujourd'hui le marché de la téléphonie mobile, offrant de nombreuses opportunités de convergence avec la publicité extérieure. Les smartphones, dont une forte proportion est compatible avec la technologie NFC (tous sont compatibles avec la technologie QR), constituent un vecteur de croissance future important pour notre média, soutenu notamment par l'association des appareils mobiles, de la technologie Wi‑Fi mobile et de la communication extérieure adaptée à ces usages. En outre, la pandémie de Covid-19 ayant augmenté le recours aux codes QR dans les sociétés occidentales, où l'adoption a toujours été faible, on estime que ces technologies deviendront plus intuitives et automatiques (source : Carat Trends 2021), comme c'est le cas en Chine par exemple, ouvrant la voie à une plus grande intégration entre les opportunités de marketing sur mobile et sur les supports de la communication extérieure.
Dans ce contexte, la communication extérieure est bien placée pour s'intégrer de façon pertinente et significative dans la conversation que les annonceurs chercheront de plus en plus à avoir avec des clients potentiels. Il existe deux raisons clés à cela. D'une part, les populations jeunes et technophiles sont plus exposées que la moyenne à la communication extérieure. D'autre part, ces groupes sont de plus en plus hostiles à un modèle de publicité intrusif et cherchent plutôt à dialoguer avec leurs pairs sur les marques et les choix de modes de vie. La publicité extérieure n'est pas considérée comme intrusive par cette population mais est perçue positivement, comme un élément d'un environnement urbain à la fois intégré et utile.
Cette croissance des relations sociales via les téléphones mobiles est alimentée par la croissance du taux de pénétration des téléphones portables à haut débit. Le rapport Ericsson Mobility de novembre 2020 indique que le nombre d'abonnements au haut débit mobile s'élève aujourd'hui à 7,9 milliards.
Ce nombre continuera d'augmenter et les nouvelles opportunités ainsi que les nouvelles solutions innovantes, telles que la 5G, en sont des éléments clés. La 5G représentera environ 40 % des abonnements à la téléphonie mobile dans le monde en 2026, soit un total de 3,5 milliards d'abonnements, ce qui alimentera encore la croissance des données et l'utilisation du haut débit mobile.
Dans la mesure où la pénétration des téléphones portables à haut débit continue d'augmenter, les relations sociales en ligne se font de plus en plus sur les plateformes mobiles. La communication extérieure est bien placée pour s'insérer dans cette nouvelle forme de communication à l'importance croissante, basée sur la communication instantanée entre le client et l'annonceur.
À travers l'expansion continue du concept JCDecaux Creative Solutions®, le Groupe a également continué, en 2020, de développer des solutions permettant de proposer ce nouveau type de conversation recherché par les annonceurs.
Les différentes équipes JCDecaux Creative Solutions® dans le monde ont aujourd'hui une connaissance précise de la façon dont les nouvelles technologies de l'information et de la communication peuvent être associées à la communication extérieure, afin de rendre ce média plus interactif et attrayant. En développant cette expertise, JCDecaux a anticipé l'attente des annonceurs désireux d'investir dans des médias toujours plus innovants dans l'engagement qu'ils véhiculent. Compte tenu du volume de messages publicitaires auquel ils sont exposés au quotidien, les différents médias doivent proposer aux annonceurs des campagnes qui impliquent les consommateurs de façon originale. Il s'agit d'un véritable marketing relationnel qui trouve sa déclinaison en milieu urbain grâce à des opérations événementielles inédites. Les équipes de JCDecaux Creative Solutions® sont à la recherche permanente de solutions de communication créatives, permettant de renforcer l'intérêt des annonceurs pour le média et de générer un chiffre d'affaires additionnel à travers la diversification du portefeuille de clients de JCDecaux.
En 2020, cette quête d'interaction entre les marques exprimée tant par les annonceurs que par leurs propres clients, a conduit à l'élargissement du concept JCDecaux Creative Solutions® au sein de nos principaux marchés. En conjuguant cette innovation avec des formats numériques et du contenu éditorial, JCDecaux Creative Solutions® stimule la croissance de ses ventes et attire de nouveaux annonceurs vers notre offre média. La tendance dominante de l'innovation s'est ainsi poursuivie en 2020 et, chaque année, nous livrons plus de 1 100 de ces solutions technologiques innovantes à nos clients. 2021 verra l'apparition de nouvelles formes d'interaction, mêlant terminaux mobiles et espaces expérimentaux, offrant des opportunités de communication sans précédent aux annonceurs.
Tout au long de la pandémie de Covid-19, les gouvernements du monde entier ont eu recours à la communication extérieure pour diffuser des messages de santé publique et de sécurité. Cela démontre que la communication extérieure est un média de confiance pour le public et qu'elle offre toujours une audience exceptionnelle, même en période de confinement. En plus des campagnes traditionnelles, les gouvernements et les marques ont utilisé les approches innovantes proposées par les équipes de JCDecaux Creative Solutions® afin de montrer leur soutien aux consommateurs dans une période difficile. À Vienne, en Autriche, et à Berlin, en Allemagne, Zalando a créé la campagne « Wearing is Caring », en distribuant des masques sur les mobiliers urbains lorsque les passants scannent un code QR. Ces masques pouvaient alors être utilisés dans les transports publics, assurant ainsi la sécurité des personnes.
Depuis longtemps, les codes QR sont utilisés avec succès par les marques sur les marchés asiatiques, mais en 2020 ils ont connu un regain de popularité dans le reste du monde, notamment dans le cadre de campagnes caritatives. En France, dans le cadre des Journées Nationales de la Croix-Rouge, un code QR permettait aux passants de géolocaliser le lieu le plus proche où ils pouvaient recevoir une formation aux premiers secours.
En Afrique du Sud, un code QR a été intégré avec succès à une peinture murale de rue dans le cadre de la campagne « Art of Woman » de Platoon (société d'Apple). Pendant le Mois de la Femme, en août 2020, l'objectif était de mettre en lumière la violence sexiste qui subsiste en Afrique du Sud. La fresque, un hommage à la femme sud-africaine, représentait des militants et des musiciennes de renom. Le code QR de la fresque permettait aux passants de scanner et d'écouter la playlist des artistes présentées.
Les codes QR ont été utilisés par les marques pour rediriger les consommateurs vers les pages web consacrées à des concours et les réseaux sociaux, ainsi que vers d'autres usages en 2020, année qui a vu cette technologie redynamisée sur de nombreux marchés à travers des campagnes menées avec JCDecaux Creative Solutions®.
Conformément aux objectifs de nombreuses grandes marques, dont JCDecaux, le développement durable et la responsabilité sociale des entreprises (RSE) revêtent une importance croissante. En 2020, Creative Solutions® a orchestré avec succès plusieurs campagnes pour aider les marques à mettre en évidence ce sujet majeur et à sensibiliser les consommateurs à leurs propres efforts en faveur de la RSE et du développement durable.
En Australie, dans le cadre d'une première dans le secteur de la communication extérieure, JCDecaux et « R U OK ? » ont présenté un panneau interactif qui utilise la technologie de reconnaissance vocale pour déclencher des réponses sur l'écran et des réponses vocales. Au moyen d'une étiquette au sol et d'un message sur l'écran, les passants ont été invités à demander au panneau « R U OK ? (Est-ce que ça va ?) ». Le but de l'interaction était de donner aux gens les compétences nécessaires pour engager une conversation fructueuse avec quelqu'un qui affirme qu'il ne va pas bien. À la fin de l'interaction, le panneau fournit des informations supplémentaires sur ce qu'il faut dire et faire si une personne que vous connaissez est aux prises avec des problèmes de santé mentale.
De nombreuses marques sur les marchés du monde entier utilisent la technologie des terminaux de paiement sans contact pour les dons caritatifs. Les marques utilisent toujours systématiquement les innovations « traditionnelles » telles que les montages spéciaux et les dominations conjointement avec les activations numériques et les nouvelles technologies. À Milan, en Italie, pour marquer la sortie de « Hunters », Amazon Prime Video et IGPDecaux ont réalisé une domination de station, y compris une recréation du cadre de la série et des médias qui l'accompagnent sur des écrans numériques et par le biais de clips audio. De nombreuses autres dominations dans l'environnement des transports ont été réalisées en Chine et à Hong Kong, et ce dans toutes les catégories, des marques de luxe à celles des produits de grande consommation.
La communication extérieure et les solutions créatives (Creative Solutions®) sont également à l'avant-garde de la fourniture de solutions indispensables pour les villes intelligentes du futur : des villes qui intègrent la connectivité internet dans les objets du quotidien afin d'accroître l'efficacité et d'améliorer la vie des habitants. En 2020 en Espagne, ce concept, ainsi qu'une plus grande attention portée aux mesures sanitaires, ont conduit Alimerka à utiliser la technologie de reconnaissance des gestes pour le recours à son nouveau service « Click and Collect ». L'utilisateur interagit avec le panneau sans le toucher, afin de comprendre le fonctionnement du service. Cette technologie est de plus en plus présente dans les campagnes de JCDecaux Creative Solutions® à travers le monde et son utilisation ne fera que s'accroître à l'avenir.
Pour ce qui est du contenu créatif, les marques et les villes utilisent de plus en plus l'affichage digital dynamique comme moyen de diffusion d'informations contextuelles pertinentes aux citadins. Avec la poursuite du déploiement de la numérisation sur les marchés clés, JCDecaux enregistre une augmentation sensible du nombre de campagnes dynamiques alimentées par des données.
Au Royaume-Uni, Visit California et JCDecaux Creative Solutions® ont créé une maquette de la Californie dans la gare de Waterloo, qui mettait en scène des minivans circulant à l'intérieur de la maquette, avec des caméras intégrées. Ce flux dynamique des véhicules circulant sur « Minifornia » a été diffusé en direct sur Waterloo Motion, le plus grand écran publicitaire indoor du Royaume-Uni. Le flux dynamique en direct faisait partie de la domination de la station qui comprenait des écrans numériques et statiques ainsi que des toiles suspendues.
Pringles (Kellogg's) a également démontré l'utilisation efficiente des flux de données dynamiques sur les écrans numériques des supermarchés Tesco au Royaume-Uni. Les emplacements des magasins ont été indiqués dans l'annonce et les consommateurs ont été informés de la saveur la plus populaire des snacks Pringles dans leur magasin, chacune sur une annonce unique.
Ces approches créatives et stimulantes ont aidé à changer la perception de la communication extérieure auprès des annonceurs, contribuant ainsi fortement à la croissance de ce média.
Les marchés les plus importants du Groupe lancent au minimum une nouvelle campagne JCDecaux Creative Solutions® chaque semaine.
En 2020, plus de 1 100 campagnes Creative Solutions® ont été réalisées par des clients JCDecaux dans le monde.
Les marchés recensant le plus grand nombre de ces campagnes sont la Chine, Hong Kong, l'Espagne, le Royaume-Uni et la France, qui ont représenté près de la moitié des campagnes Creative Solutions® en 2020 et, cette année-là, cette augmentation des messages régulièrement adressés aux clients via les supports médias a été observée dans plus de 45 des pays dans lesquels nous sommes présents. Les campagnes Creative Solutions® en Chine sont principalement déployées dans les réseaux de transport, notamment dans les métros de Shanghai, Pékin et Hong Kong.
Notre expertise dans ce domaine est également un moteur de croissance du chiffre d'affaires de nos activités dans des marchés plus modestes comme la Hongrie, la République tchèque, l'Ouzbékistan et la Zambie, qui se montrent très actifs dans cette progression des messages des annonceurs. Cette capacité d'innovation permanente permet aux équipes commerciales du Groupe d'attirer de nouveaux annonceurs vers la communication extérieure et de fidéliser les annonceurs existants en leur proposant de nouveaux concepts.
Nous nous sommes engagés dans cette numérisation à travers le monde avec des écrans numériques dans plus de 60 pays en 2020.
La capacité d'innovation produits du Groupe permet également de proposer aux annonceurs des supports de communication toujours plus attractifs, ce qui soutient la croissance du média. Dans les aéroports de Shanghai, Kansai, Dubaï, Los Angeles, Londres, Paris, Francfort, Sydney et São Paulo, et dans les métros de Hong Kong, Shanghai et Pékin, le Groupe a accru l'utilisation des écrans digitaux, renforçant l'attrait et la pertinence des messages publicitaires délivrés aux consommateurs. La qualité combinée des écrans et de leurs emplacements devrait entraîner une hausse significative des revenus du Groupe liés à ces nouveaux supports de communication dans les années à venir.
Par ailleurs, le Groupe est en charge de la publicité dans le contrat du métro de Madrid depuis 2013. La composante digitale est significative. Le taux de pénétration du digital s'étend au-delà des grands aéroports et des plateformes de transport, pour gagner les gares et métros de taille plus modeste, ainsi que les aéroports régionaux, notamment en France, en Chine et aux Etats-Unis. 2015 et 2016 auront été marqués par l'expansion du numérique dans le mobilier urbain, avec des contrats fortement digitalisés comme ceux de Londres et de New York ainsi que d'importantes capitales et métropoles comme Stockholm, Hambourg et Sydney.
En 2016, nous avons lancé en Suède le premier réseau numérique national de mobilier urbain d'Europe. Les 12 principales villes du pays, y compris la capitale Stockholm, disposent de mobilier urbain de type écrans numériques en centre-ville et à proximité des zones commerciales les plus attrayantes. En 2017, nous avons étendu la présence de notre mobilier urbain numérique aux États-Unis, avec des écrans numériques sur les panneaux d'information et les Abribus® du réseau express dans la majeure partie de la ville de Chicago, 3ème ville américaine. À New York, nous avons digitalisé la Cinquième Avenue, la rue commerçante la plus chère et la plus fréquentée du monde, en équipant ses Abribus® des plus grands écrans de mobilier urbain du monde (écrans de 98 pouces).
Au Royaume-Uni, en 2019, JCDecaux a renouvelé le contrat Network Rail et livrera un réseau 100 % numérique dans les gares les plus fréquentées du pays.
Cela s'ajoute au contrat de 10 ans pour la publicité sur les Abribus® à Camden (Londres), remporté en 2019, qui fait suite à l'attribution des abribus TFL et des concessions publicitaires du Royal Borough of Kensington and Chelsea, faisant de Londres le plus grand réseau d'Abribus® publicitaires numériques au monde.
JCDecaux UK poursuit le déploiement de réseaux de mobilier urbain et d'affichage numériques dans les grandes villes et sur les axes routiers du pays.
En France, JCDecaux, après Monoprix, a élargi son empreinte numérique grâce à l'ajout d'écrans numériques dans les vitrines des magasins Carrefour, permettant ainsi aux marques de cibler les consommateurs à proximité du point de vente.
En 2020, l'expansion numérique s'est poursuivie en Allemagne, notamment à Berlin et Hambourg, au Japon, surtout à Tokyo, aux Pays-Bas, notamment à Amsterdam, Rotterdam et La Haye, ainsi que dans certaines villes d'Autriche. La croissance de la communication extérieure numérique a conduit au lancement de VIOOH en 2018, une plateforme mondiale indépendante et automatisée de planification et de négociation. VIOOH est conçue pour accélérer les dépenses publicitaires OOH à l'échelle mondiale en permettant aux acheteurs de médias d'acheter des produits numériques OOH d'une manière transparente et similaire à la publicité numérique en ligne.
Les médias les plus matures disposent d'outils de mesure d'audience qui permettent aux acheteurs d'espace publicitaire de planifier leurs campagnes efficacement. Depuis plusieurs années, JCDecaux est pionnier dans le développement de la mesure d'audience de la communication extérieure.
JCDecaux a largement contribué au développement d'une méthodologie cohérente pour la mesure d'audience de la communication extérieure en Europe, aux États-Unis, en Afrique du Sud, en Amérique latine et en Asie-Pacifique. Fort de sa notoriété, le Groupe a été leader dans le déploiement de cette méthodologie de référence de la mesure d'audience, en concertation avec les autres acteurs clés de la communication extérieure. Ces premières initiatives ont été renforcées en 2008 par la création d'un nouveau groupe de réflexion, sous l'égide de l'institut de recherche international ESOMAR, qui avait pour objectif de mettre en œuvre des normes de mesure d'audience spécifiques à la communication extérieure (« Global Guidelines for Out Of Home Audience Measurement »). Nous avons pris part au comité décisionnel et avons également présidé le comité technique de ce groupe de réflexion. La Fédération mondiale des annonceurs et d'autres acteurs du monde de la publicité sont également membres de cet organisme. À ce jour, seuls la télévision et Internet ont pris de telles initiatives en matière de mesure d'audience, et cette démarche démontre l'importance croissante qu'attachent les annonceurs à la communication extérieure dans leur stratégie publicitaire. La méthodologie de référence a été publiée et mise en application en 2009, ce qui a aidé les marchés dans le monde à développer une véritable mesure d'audience locale, permettant à la communication extérieure de rivaliser plus efficacement avec d'autres médias.
De manière générale, et ce quel que soit le média, l'élaboration d'une méthodologie de mesure d'audience suppose une participation active des différentes parties prenantes (principaux vendeurs d'espaces, agences publicitaires, annonceurs). Ceuxci doivent trouver un accord sur les principes de mesure mis en œuvre. Il s'agit là d'un prérequis qui conditionne l'acceptation des résultats de la mesure d'audience par le marché publicitaire et ses différents intervenants. Les mesures d'audience réalisées pour la communication extérieure impliquent ainsi les principales parties prenantes et sont produites par des organismes indépendants regroupant les acteurs clés du secteur.
La méthodologie de référence instaurée par JCDecaux et les autres acteurs du secteur est construite autour de trois axes fondamentaux : identification des déplacements d'un échantillon de population sur une période d'une à deux semaines, mesure du trafic automobile ou piéton et mesure de la visibilité des panneaux (dispositif rétro-éclairé ou non, visibilité depuis l'axe de circulation et par rapport au sens de circulation, …).
À chaque panneau peut ainsi être attribuée une probabilité d'être vu, qui dépend de son potentiel de visibilité.
Pour chacun des axes de la méthodologie, la méthode de collecte des données peut ensuite varier d'un pays à l'autre. Ainsi, la collecte des déplacements peut, par exemple, être réalisée au moyen de systèmes GPS, comme cela a été le cas récemment aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suisse et dans certaines des principales villes italiennes. À l'heure actuelle, ce système GPS est aussi utilisé pour actualiser en continu une étude menée au Royaume-Uni, ainsi que pour des études réalisées en Autriche ; l'objectif étant de recueillir des données de parcours fiables, pour une large gamme de supports de communication extérieure.
Grâce à cette méthodologie progressivement mise en œuvre dans les différentes régions du monde, la communication extérieure dispose aujourd'hui d'un niveau de couverture et d'une fréquence de mesure de l'audience comparables à ceux des autres principaux médias. Ainsi, les annonceurs internationaux peuvent adopter une stratégie d'achat d'espace publicitaire plurimédia à l'échelle mondiale, ce qui renforce l'efficacité et la simplicité d'utilisation de la communication extérieure. Cette méthodologie de référence a déjà été adoptée au Royaume-Uni, en Norvège, en Suède, dans les Pays Baltes, en Irlande, en Finlande, en Allemagne, en Autriche, aux États-Unis, en Australie et aux Pays-Bas.
Au Royaume-Uni, où cette méthodologie a atteint une maturité plus avancée que dans d'autres pays, et plus récemment en Irlande, en Suède et en Finlande, JCDecaux estime que les systèmes de mesure d'audience lui permettent d'améliorer sa performance, en raison des audiences élevées constatées sur les dispositifs de qualité supérieure.
En 2010, l'introduction d'un nouveau système de mesure d'audience aux États-Unis, désormais dénommé « Geopath », a été un événement marquant. Il est ainsi possible, pour la première fois aux États-Unis, d'intégrer la communication extérieure dans les outils de planning média, y compris les modèles économétriques, avec, selon nous, un impact significatif sur la comparabilité de la valeur du média communication extérieure avec les autres médias. Chaque année, depuis son lancement, des améliorations importantes ont été apportées au système. Désormais, les annonceurs ont accès à des informations de mesure d'audience d'heure en heure, ce qui s'avère particulièrement pertinent pour mesurer l'attrait de notre offre numérique dans les rues de Chicago et New York.
En Chine, le Groupe a présenté la toute première mesure d'audience en 2008, toujours sur la base de cette méthodologie de référence, et des mises à jour de ce système ont été effectuées à intervalles réguliers depuis lors. Sur d'autres marchés comme le Brésil, 2018 a signé la sortie de ce modèle de référence dans les villes les plus importantes. Une nouvelle étude a également été lancée en Afrique du Sud en 2016, suite à notre acquisition de Continental Outdoor, ce qui démontre l'engagement constant de JCDecaux en matière de mesure précise de l'audience.
De même, dans les marchés émergents d'Europe Centrale et de l'Est, cette méthodologie de référence permet une plus grande compréhension du rôle que la communication extérieure peut jouer dans le mix média.
En France, depuis plus de 30 ans, Mobimétrie (ex-Affimétrie) a développé une expertise spécifique lui permettant de modéliser les comportements de mobilité des individus dans chaque agglomération. La définition et la mise en œuvre de cette mesure d'audience s'effectue en concertation permanente avec tous les acteurs du marché : annonceurs et agences média, représentés par le CRTM, sont au capital de Mobimétrie aux côtés de Clear Channel France, Exterion Media et JCDecaux. Mobimétrie mesure pour le marché publicitaire les performances des réseaux des opérateurs sur l'ensemble du territoire et offre aux agences médias un outil mediaplanning performant et fonctionnel. En 2020, Mobimétrie a maintenu son investissement pour développer une nouvelle mesure d'audience, confiée à l'institut Ipsos et réalisée en étroite collaboration avec le CESP (Centre d'Études des Supports de Publicité, organisme référent en termes d'audit et de conseil) pour des premiers résultats livrés au marché au second semestre 2021. Pour tenir compte des nouvelles mobilités urbaines, cette mesure d'audience s'adapte pour devenir plus précise et plus sensible, plus complète et plus solide : une mesure à l'emplacement, horodatée. Dans ce but, le dispositif imaginé par Ipsos repose sur deux innovations majeures : une mesure passive par l'intermédiaire d'un « meter » (un boitier doté de multiples capteurs) et des données massives (données exogènes concernant les flux réels sur les voies du type compteurs de trafic, données de la 'smart city', navigateurs automobiles et applications mobiles…). La qualité de l'offre JCDecaux est valorisée par cette mesure d'audience, avec des indicateurs de performance (couverture, répétition, audience à la face, coût pour mille contacts,…) qui placent les réseaux mobilier urbain et grand format du Groupe en tête sur le marché.
Au Royaume-Uni, le nouveau système de mesure d'audience, Route, a pris en compte pour la première fois en 2014 les actifs publicitaires des aéroports du Royaume-Uni. Il a en outre intégré de nouveaux environnements tels que le cinéma en 2015. En 2016, les taxis ont pour la première fois été inclus et les travaux ont commencé sur une nouvelle phase de cette mesure d'audience mondiale qui, comme pour les États-Unis, s'accompagnera d'une plus grande précision du calcul de mesure de l'audience, permettant ainsi une meilleure planification et une meilleure évaluation des nouveaux formats numériques.
En 2020, Route a lancé des améliorations significatives du système de mesure, permettant aux marques de mesurer avec précision les audiences sur des tranches de 15 minutes, rendant la méthodologie plus adaptée à l'achat programmatique de l'outdoor numérique, en cohérence avec l'évolution de la catégorie.
Sur la plupart des marchés auxquels il a été fait référence cidessus, les systèmes de mesure d'audience, qui ne s'appliquaient auparavant qu'à l'activité Affichage Grand Format, ont été étendus à l'ensemble des activités de la communication extérieure, y compris à la publicité dans les transports et, plus récemment, aux supports publicitaires situés à proximité des points de vente. Cela a permis aux annonceurs de nombreux marchés de mieux planifier leurs campagnes et d'acheter des réseaux de communication extérieure encore plus pertinents.
Sur l'ensemble de ses marchés, JCDecaux investit de manière significative dans des études qui visent à évaluer l'efficacité publicitaire des campagnes réalisées en communication extérieure. Les enseignements de ces programmes de recherche et d'études permettent aux annonceurs d'évaluer avec précision l'influence du média JCDecaux, de connecter étroitement leurs marques à leurs publics tout au long du parcours client et de mesurer l'impact des campagnes à court terme comme à long terme.
En France, l'activation du média JCDecaux par les solutions Data est au cœur de notre promesse pour les marques, portée par le programme Smarter et accélérée par les équipes « Data Corp » JCDecaux. Smarter permet aux annonceurs de maximiser la performance de leurs campagnes et d'optimiser l'efficacité publicitaire, avec un accompagnement dans tous les enjeux marketing et médias :
À titre d'exemples, nos différentes mesures en 2020 ont révélé que :
64 % des campagnes de marque de la grande consommation ont été efficaces sur les ventes avec +21 % en moyenne de ventes incrémentales (base 115 cas FMCG, mesure Kantar Mediaway),
80% des campagnes ont montré la contribution efficace d'une campagne JCDecaux au trafic en magasin (mesure drive-to-store avec Vectaury),
La nouvelle offre street-to-store qui combine une campagne JCDecaux à une activation publicitaire sur le mobile, fruit du partenariat entre JCDecaux et S4M, augmente en moyenne de 2,5 le nombre de visites en magasins par rapport à un usage séparé des deux médias.
Il convient tout particulièrement de noter le travail mené en 2015 avec GfK en Belgique visant à démontrer l'effet positif de la communication extérieure sur les ventes de produits clients et sur le retour sur investissement global.
Depuis 2003, des études d'efficacité sont menées à intervalles réguliers sur la plupart de nos marchés...
Au Royaume-Uni, en 2009, les principales entreprises du secteur des médias ont commandité une étude indépendante sur le retour sur investissement auprès de Brand Science, filiale du Groupe Omnicom spécialisée dans les études économétriques. Cette étude a illustré les avantages considérables que les annonceurs de nombreux secteurs, tels que la distribution et les biens de grande consommation, tirent d'une réallocation de leurs investissements publicitaires de la presse ou la télévision vers la communication extérieure. En 2010, Brand Science a élargi le champ géographique de son analyse et a mené cette étude aux États-Unis, en Asie et en Australie, qui a abouti à des conclusions cohérentes.
En 2013, l'Institute of Practitioners in Advertising (IPA) a publié une méta-analyse de toutes les candidatures aux Advertising Effectiveness Awards de l'IPA des 30 dernières années, réalisée par les principaux économétriciens spécialisés dans les médias, à savoir Les Binet (Adam & Eve DDB) et Peter Field. Ayant eu accès à toutes les données économétriques pertinentes sous la forme de la Databank de l'IAP, une condition pour participer au processus de remise des prix, ils ont été en mesure de démontrer ce qui nourrissait la croissance d'une marque à long terme. Ils ont conclu que, pour une croissance positive à long terme, un média davantage porté sur la diffusion, à l'instar de la communication extérieure, devait être utilisé dans le mix publicitaire, parallèlement à un média plutôt axé sur l'activation.
En réponse à un changement de paradigme au profit des médias en ligne pour l'activation, l'étude a été répétée en 2017 pour tous les lauréats entre 2004 et 2016. Les conclusions furent sans appel : même dans un monde où les médias en ligne représentaient une plus grande partie du mix média, le développement de la marque à long terme, porté par une amélioration sur le plan commercial, est plus susceptible d'avoir lieu lorsque les médias de diffusion, et notamment la communication extérieure, sont utilisés conjointement aux médias en ligne.
En tant que média ayant la portée la plus large, la communication extérieure s'est révélée améliorer l'efficacité d'autres investissements davantage axés sur l'activation, notamment les réseaux sociaux et la recherche en ligne, dont la fréquence et la portée sont limitées, notamment si la communication extérieure est utilisée en proportion plus importante qu'elle ne l'est à l'heure actuelle.
En 2018, dévoilée aux Upfronts de JCDecaux Royaume-Uni, « The Brand Gap » a introduit une nouvelle étude qui explore l'écart entre ce que les marques connaissent et la manière dont elles se comportent dans leur communication. « The Brand Gap » suggère que les offres numérisées des grands médias de radiodiffusion (affichage numérique et vidéo à la demande) réduisent cet écart de perception grâce à la flexibilité du numérique qui permet une communication contextualisée et segmentée.
En 2019, « Brand Gap 2 » a été publié avec des résultats actualisés. L'écart de marque ou « Brand Gap » est une problématique qui a gagné en importance et est désormais une priorité au niveau des conseils d'administration. De plus en plus, les marques se tournent vers des canaux qui conjuguent activation et notoriété, afin d'assurer leur succès à long terme.
En 2020, aux côtés de Justin Gibbons, expert en recherche sur les médias chez Work Research, JCDecaux a publié un livre avec la nouvelle formule de planning média post-Covid : « P2 + C = 5 ». La formule est basée sur des années de recherche collaborative sur les médias, dont certaines sont énumérées ci-dessus, et elle invite les acheteurs de médias et les annonceurs à :
• Utiliser la puissance des écrans publics (par exemple, les médias extérieurs) et privés (par exemple, la publicité sur les téléphones portables) ensemble, car il est prouvé que cela produit un effet d'amplification
Cette étude de pointe a été complétée par une étude internationale à l'initiative de JCDecaux en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Conduite par Kantar, « Pulse 2020 » a démontré que malgré l'impact du Covid-19, les vérités fondamentales concernant les médias restent inchangées : les consommateurs ressentent un sentiment de confiance beaucoup plus fort envers les médias publics sur les trois marchés et aussi un sentiment plus positif envers la publicité publique, par rapport aux médias sur écran privé.
De plus, dans « Staying On », une étude collaborative réalisée par sept acteurs du secteur s'appuyant sur 65 campagnes postconfinement, il a été prouvé que la communication extérieure a toujours donné de bons résultats pour les marques qui ont continué à faire de la publicité en période d'incertitude. Cela nous permet d'être très confiants quant à l'efficacité des médias extérieurs, aussi bien aujourd'hui que demain, et démontre le potentiel d'une croissance future significative de ce média.
Concernant ce paysage concurrentiel, on peut constater que l'intégralité de la croissance du marché de la communication et des médias est tirée par Internet (+10,4 % en 2021 vs. 2020 selon WARC "Global Advertising Trends: State of The Industry 2020/21" – Décembre 2020) et en particulier par les géants de l'internet. Ainsi, les estimations montrent qu'à eux seuls, Google, Facebook et Alibaba concentrent désormais plus de 60 % du segment de la publicité sur Internet au niveau mondial. Cette concentration est évidemment sans précédent dans l'histoire des médias. La communication extérieure, comme tous les autres médias, doit donc développer des innovations majeures pour concurrencer le 1er media mondial qu'est devenu Internet avec plus de 50 % de part de marché (contre seulement 17,8 % en 2011).
L'intensité concurrentielle doit donc bien être étudiée à la lumière de cette fulgurante ascension de la publicité sur Internet que ZenithOptimedia projette à 54,0 % de part de marché mondial de la publicité en 2022.
La communication extérieure est en concurrence avec les autres médias tels que la télévision, la radio, la presse quotidienne, les magazines, le cinéma et Internet pour gagner les budgets publicitaires des annonceurs.
Désormais, au sein du marché de la communication et des médias, tous les opérateurs, quels que soient leurs segments d'activité, sont en compétition pour contribuer à la stratégie des moyens des marques, qu'elles veulent efficace et impactante.
En plus de la concurrence que se font les médias au sein de leur propre secteur, il faut faire preuve de ses forces et atouts dans le cadre d'une compétition beaucoup plus large. Ainsi, la Télévision, l'Internet tant sur desktop que sur terminaux mobiles, la Presse ou encore les opérations de hors médias de toute nature (salons, marketing directs, publicité sur le lieu de vente, etc) constituent un marché au sein duquel les annonceurs et leurs conseils vont mettre en compétition les différents médias et choisir les leviers les plus performants.
La digitalisation et la croissance exponentielle de la publicité sur Internet ont brouillé les frontières entre les différents médias et considérablement accru la concurrence entre eux entre eux, notamment entre la communication extérieure et la publicité sur Internet. En l'espace d'une quinzaine d'années, Internet est devenu le premier média publicitaire dans de nombreux pays. Aujourd'hui, JCDecaux est en concurrence frontale avec les géants mondiaux de la publicité comme Google ou Facebook... qui s'adressent aux mêmes cibles d'annonceurs et de consommateurs et captent environ 80 % de la croissance des investissements publicitaires au niveau mondial.
La crise sanitaire survenue en 2020 a davantage mis en lumière et accentué l'effet de substitution qui existe entre les différents médias, notamment entre la communication extérieure d'une part et la publicité sur internet ou dans la presse d'autre part.
JCDecaux investit ainsi massivement en études et recherches Marketing ainsi que dans la data, afin d'être en mesure d'apporter en toutes circonstances aux annonceurs la preuve d'un retour sur investissement de leurs campagnes sur nos supports.
Au sein de la communication extérieure, plusieurs grands groupes opèrent sur chacun des segments du secteur. Toutefois, JCDecaux est la seule société de communication extérieure présente à l'échelle internationale. Clear Channel Outdoor est un concurrent important de JCDecaux sur le segment de la communication extérieure avec une présence en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique Latine.
Outre ces grands groupes, de nombreux acteurs de taille plus modeste et de nouveaux entrants sont présents au niveau national. Ainsi, le Groupe est confronté à la concurrence de multiples acteurs, dont les principaux sont indiqués ci-dessous :
Le tableau ci-dessous indique les 15 premiers groupes de communication extérieure par ordre d'importance, sur la base du chiffre d'affaires 2020 publié ou estimé :
| SOCIÉTÉ | PAYS | CHIFFRE D'AFFAIRES EN MILLIONS DE \$ |
PRÉSENCE GÉOGRAPHIQUE |
|---|---|---|---|
| JCDecaux (1) | France | 2 641 | Europe, Asie-Pacifique, Amérique du Nord, Amérique latine, Afrique et Moyen-Orient |
| Clear Channel Outdoor | États-Unis | 1 855 | États-Unis, Europe, Amérique latine |
| Ströer (2) | Allemagne | 1 647 | Allemagne, Pologne |
| Focus Media (3) | Chine | 1 584 | Chine |
| Lamar | États-Unis | 1 569 | États-Unis, Canada |
| OUTFRONT Media | États-Unis | 1 236 | États-Unis, Canada |
| oOh!media | Australie | 294 | Australie, Nouvelle-Zélande |
| APG SGA | Suisse | 279 | Suisse, Serbie |
| Global (3) | Royaume-Uni | 227 | Europe |
| Asiaray | Chine | 201 | Chine |
| Al Arabiya (3) | Arabie Saoudite | 171 | Arabie Saoudite |
| Metrobus | France | 157 | France |
| Clear Media (4) | Chine | 150 | Chine |
| Intersection (3) | États-Unis | 147 | États-Unis |
| Ocean (3) | Royaume-Uni | 110 | Europe |
Sources : Communiqués de presse des sociétés, sites Internet & estimations JCDecaux. Les conversions monétaires sont basées sur un taux de \$/€ de 0,8755, GBP/€ de 1,1240, CHF/€ de 0,9341, HKD/€ de 0,1129, RMB/€ de 0,1270 et AUD/€ de 0,6043.
(1) Ce montant ne comprend pas les chiffres d'affaires d'APG|SGA, de Metrobus et de Clear Media, sociétés que JCDecaux consolide par mise en équivalence.
(2) Le chiffre d'affaires de Ströer est séparé entre la partie Ströer OoH Media (656m€) et Ströer Digital & Dialog Media, DaaS & e-commerce and HQ (787m€).
(3) Estimations JCDecaux pour le chiffre d'affaires 2020.
(4) Le 31 mars 2020, JCDecaux a annoncé l'acquisition d'une participation minoritaire, au travers de sa filiale JCDecaux Innovate basée à Hong-Kong, via un consortium d'investisseurs ayant constitué un véhicule ad hoc (« City Lead Development Limited ») afin de réaliser une offre publique d'achat conditionnelle pour acquérir la totalité des actions émises composant le capital de Clear Media. JCDecaux consolidera sa participation de 23 % selon la méthode de la mise en équivalence. City Lead Development Limited détient 88,2 % à la date du 30 juillet 2020.
Des mobiliers et des services durables et innovants financés par les marques et leurs publicités

Au cœur de l'économie de la fonctionnalité : la conception, l'installation et l'entretien de produits et services utiles aux citoyens pour une ville et une mobilité intelligentes et responsables.
JCDecaux est le numéro un mondial de la communication extérieure. Notre modèle économique, inventé par Jean-Claude Decaux en 1964, est de fournir aux villes des produits et services utiles aux citoyens financés par la publicité, créant ainsi de la valeur économique et de la valeur sociétale. Il est décliné aujourd'hui dans les 3 activités du Groupe :
Ce modèle présente de nombreux avantages, notamment dans sa dimension servicielle :
• il contribue à l'embellissement des environnements dans lesquels les mobiliers s'insèrent grâce à des conceptions esthétiques, souvent dessinés par des designers et architectes de renom, et à des solutions innovantes à forte valeur ajoutée.
Ainsi, la publicité sur les mobiliers permet de :
Les activités principales de l'entreprise sont le développement de ces produits et services, leur installation et leur entretien pendant la durée des contrats, ainsi que la vente d'espaces publicitaires aux annonceurs internationaux, nationaux et locaux. Pour plus d'informations, la chaîne de valeur de JCDecaux est présentée en page 25 du présent document.
Depuis plus de 55 ans, JCDecaux est fidèle à ses valeurs fondatrices : passion, qualité et innovation.
• L'innovation implique la recherche permanente des solutions nouvelles, qu'il s'agisse du design des mobiliers, de leur esthétisme et leur capacité à s'intégrer dans l'espace urbain, de leurs fonctionnalités à la pointe de l'innovation pour toujours mieux répondre aux nouveaux usages et modes de consommation.
Le modèle économique innovant de JCDecaux, allié à la force de ses valeurs, en font non seulement une entreprise dynamique, inscrite dans une démarche de progrès permanent, mais aussi une vitrine internationale du savoir-faire français.
JCDecaux est présent dans plus de 80 pays, 3 670 villes de plus de 10 000 habitants, 156 aéroports et 249 contrats de transport dans les métros, bus, trains et tramways. Nos mobiliers design et innovants permettent, grâce à la publicité, le financement d'infrastructures publiques et le développement de nouvelles solutions au service des citoyens et contribuent également à l'embellissement des environnements dans lesquels ils s'insèrent. Les activités et métiers de JCDecaux sont donc par nature ancrés au cœur des territoires, au plus près de ses installations et de ses mandants et clients annonceurs. Ainsi, JCDecaux crée de la valeur économique et sociale à travers la création d'emplois là où l'entreprise s'implante, et contribue ainsi au développement économique des territoires. Le schéma ci-après présente la répartition de la valeur générée par l'entreprise entre ses parties prenantes.

(1) Ce montant inclut l'augmentation de la dette auprès des banques et des actionnaires, l'augmentation de capital liée aux levées de stock-options, la trésorerie acquise/cédée et les achats/ ventes d'actions propres.
(2) Ce montant inclut une charge de stock-options.
(3) Ce montant inclut une charge de stock-options.
(4) Hors trésorerie nette acquise/cédée et y compris décaissements nets des encaissements sur acquisitions (cessions) de titres de participation ne donnant pas le contrôle (sans perte de contrôle) et les prêts aux coentreprises et entreprises associées.
(5) Ce montant correspond aux dividendes perçus par l'ensemble des actionnaires y compris les actionnaires minoritaires dans les sociétés contrôlées, ainsi que les augmentations de capital réalisées par les actionnaires minoritaires dans les sociétés contrôlées.
Chaque jour, JCDecaux touche potentiellement plus de 840 millions de personnes dans le monde grâce à un réseau de supports de communication extérieure sans équivalent. L'objectif du Groupe est de continuer d'étendre et de renforcer son offre dans les zones à forte concentration démographique et à niveau de vie élevé afin de poursuivre sa croissance et d'augmenter sa rentabilité qui est déjà l'une des meilleures du secteur.
Bien entendu, la pandémie relative à la Covid-19 a impacté significativement l'entreprise dont le modèle est d'autant plus vertueux et efficace que la mobilité est élevée. La crise a fortement réduit les déplacements tant entre les pays, avec les conséquences que l'on connaît sur le trafic aérien, qu'au sein même des pays dès lors que des décisions de confinement partiel ou total ont été prises par les autorités.
Cette situation, inédite tant par son ampleur que par la capacité du monde politique et scientifique à se mobiliser comme jamais auparavant, a montré à quel point les déplacements de toute nature contribuent massivement et quotidiennement à l'économie et à la création de richesse. Travail, commerces, loisirs, tourisme… l'activité est aujourd'hui assise sur la capacité à favoriser la liberté de mouvement pour que le plus grand nombre puisse accéder à chaque instant à l'éventail le plus large possible d'activités qui font l'humanité.
Par conséquent, et malgré cette période tragique en termes de santé publique, la stratégie de JCDecaux est de poursuivre son développement sur les bases solides construites au cours des presque 60 dernières années car il ne fait aucun doute que le génie humain rétablira les conditions d'une vie libre et sereine dans un délai court.
Pour atteindre cet objectif, la stratégie du Groupe continue donc de s'articuler autour de trois axes majeurs auxquels s'ajoutent deux piliers importants de transformation du marché.
Le développement de JCDecaux dans les nouvelles économies, via la croissance interne ou par l'intermédiaire d'acquisitions ciblées, aura pour conséquence d'augmenter la contribution des pays à plus forte croissance* au chiffre d'affaires total du Groupe. La part du chiffre d'affaires réalisé dans ces pays est de 30 % en 2020 contre 8 % en 2004.
Ce développement se fera également à travers le déploiement sélectif de technologies digitales qui touchent une audience captive et en croissance, bien entendu dans les aéroports et les métros, mais également en milieu urbain, où la digitalisation des plus grandes capitales mondiales est désormais une réalité tangible. En 2020, le chiffre d'affaires digital représentait 24,0 % du chiffre d'affaires total du Groupe, presque 28 % de l'activité Transport, plus de 22 % de l'activité Mobilier Urbain et près de 20 % pour l'activité Affichage.
* Les « pays à plus forte croissance » incluent l'Europe Centrale et de l'Est (sauf l'Autriche), les Pays Baltes, la Russie, l'Ukraine, l'Amérique latine, l'Asie (Chine avec Hong Kong et Macao, Mongolie, Myanmar, Thaïlande, Corée du Sud, Singapour, Inde), l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie Centrale.
Le Groupe entend continuer de développer un réseau publicitaire particulièrement attractif pour les annonceurs dans chacune de ses trois activités.
Pour réaliser cet objectif, le Groupe met en œuvre les moyens suivants :
JCDecaux dispose d'une capacité financière importante, d'un bilan solide et d'un réseau publicitaire puissant lui conférant un avantage significatif pour saisir les opportunités d'acquisitions ou de partenariats nécessaires pour s'implanter sur de nouveaux marchés ou pour y renforcer ses positions de leader.
La stratégie d'acquisitions du Groupe met l'accent sur les principaux objectifs suivants :
Cette stratégie permet au Groupe de se développer par croissance externe dans des villes où les contrats de Mobilier Urbain ont déjà été attribués, ainsi que dans les réseaux de transport, de capitaliser sur la complémentarité de ses activités au niveau national, et, le cas échéant, de compléter sa gamme de produits.
JCDecaux optimise en permanence le potentiel de croissance et la rentabilité de son réseau publicitaire. Pour y parvenir, le Groupe s'appuie sur son expérience dans le domaine de la communication extérieure, sur une présence géographique unique, sur un portefeuille de produits haut de gamme, et sur une offre marketing et commerciale innovante.
JCDecaux entend ainsi :
Depuis 2018, JCDecaux s'est doté d'une direction mondiale de la donnée, directement rattachée au Directoire.
Focalisée sur l'exploitation des données au service de la croissance de l'entreprise, cette direction utilise la donnée comme un levier de transformation. L'utilisation des données est dédiée à la réponse aux appels d'offres, à l'exploitation des contrats et l'accélération de la vente à l'audience.
Ainsi, qualifier nos actifs avec une grande précision, connaître la typologie des territoires que nous opérons, étudier avec finesse les mobilités, mesurer le retour sur investissement en évaluant l'impact sur les ventes, la fréquentation des enseignes, etc, autant d'enseignements qu'autorisent les données massives dès lors qu'elles sont traitées, modélisées et restituées pour une exploitation opérationnelle.
Spécifiquement, la vente à l'audience implique une connaissance accrue de nos environnements et aussi la capacité à satisfaire notre écosystème média par une planification et une mesure de la performance des campagnes soutenues par les données.
• Organisation
En 2020, l'équipe « DataCorp » a continué sa croissance tout en apportant une forte contribution aux différentes priorités du Groupe dans un contexte exceptionnel.
Elle est composée de 37 personnes réparties sur 5 axes complémentaires et essentiels :
L'objectif de cette structure est de pouvoir mieux accompagner l'usage de la donnée à grande échelle et accélérer la constitution et le partage de pratiques communes à l'échelle globale.
• Partenariats
L'équipe « Partenariats », constituée en 2019 a permis la concrétisation de 8 partenariats durant sa première année. Le premier d'envergure internationale avec S4M, spécialiste du marketing sur mobile et particulièrement du « drive-to-store » a permis de renforcer la complémentarité entre la communication extérieure et le digital. Les autres ont permis d'acquérir de nouvelles sources de données afin d'accélérer le passage au marketing de précision. Ces différentes sources permettent d'adresser avec plus d'intelligence les problématiques des annonceurs et agences lors des phases de planning, d'activation et de mesure.
Les partenariats développés par l'équipe DataCorp ont tous une destination de couverture élargie de nos marchés. Ainsi l'offre JCDecaux/S4M est disponible dans 9 marchés, Attest (études) ou ForwardKeys (données aéroportuaires) dans plus de 40 pays.
• Impact
En 2020, poussée par l'actualité, l'équipe data de JCDecaux s'est investie sur la compréhension des mobilités. Afin de soutenir les équipes commerciales il était essentiel de pouvoir mesurer l'impact des mesures gouvernementales sur les audiences du Groupe dans les différents pays.
Ainsi le Mobility Tracker Index, indicateur composite de la mesure des mobilités a été mis à disposition de nos 12 marchés principaux afin d'engager avec nos différentes parties prenantes. Mis à jour deux fois par semaine, il a été grandement utilisé.
Alors que le « Mobility tracker » a permis de suivre les évolutions d'audience, le partenariat avec la société française S4M a eu un impact positif sur la phase d'activation de nos campagnes au niveau local et national en offrant à nos annonceurs la capacité de combiner l'exposition des campagnes JCDecaux à une amplification complémentaire sur les terminaux mobiles.
L'usage de la donnée est devenu un élément essentiel de la transformation et de l'accélération de JCDecaux. La donnée, par son usage, nécessite une gouvernance et un cadre d'évolution qui favorisent la création de valeur tout en respectant les règles de protection des données. L'équipe DataCorp est impliquée dans les projets de nos 30 marchés principaux et a administré plus de 80 projets en 2020. La communauté Data qui réunit plus de 350 personnes réparties dans toutes les filiales du Groupe assure un rôle moteur dans la transformation.
Cette direction mondiale est un élément de transformation de l'entreprise et un accélérateur de convergences entre le DOOH et l'univers du mobile, elle agit bien entendu dans le strict respect des réglementations en vigueur aux niveaux national et régional.
En tant que leader mondial de son secteur, JCDecaux a pris l'initiative de développer une plateforme programmatique à ambition mondiale à même de fédérer l'industrie de la communication extérieure : VIOOH.
Cette plateforme programmatique, qui a vocation à opérer de manière indépendante, va permettre d'accélérer la transformation du processus d'achat du media en l'automatisant, sur le modèle de l'industrie du web. Ainsi, il est désormais possible pour les annonceurs d'engager leurs investissements publicitaires programmatiques en DOOH en temps réel optimisant ainsi le cycle de vente tout en permettant aux Media Owners de connecter leurs inventaires DOOH aux plateformes d'achat programmatique (DSP), afin de rendre leurs écrans digitaux accessibles à de nouveaux annonceurs digitaux.
Afin de permettre ces transactions programmatiques, VIOOH - qui se positionne comme un Supply Side Platform (SSP) - a connecté à sa plateforme dédiée aux transactions programmatiques (Ad Exchange) plus de 25 Demand Side Platforms (DSP) différentes, parmi lesquelles on retrouve les acteurs leaders du marché tels que TheTradeDesk, Mediamath, Xandr, Verizon Media, Vistar Media, Active Agent, Displayce, Hivestack, Splicky, S4M... Cet effort de connexion permet de créer l'écosystème nécessaire pour développer les ventes programmatiques DOOH.
En 2020, plus de 550 deals programmatiques ont été gérés par la plateforme VIOOH pour le compte de plus de 100 top marques, qui ont acheté programmatiquement des inventaires digitaux OOH JCDecaux sur la plateforme VIOOH sur plus de 10 marchés différents.
Territoire, période, séquencement, cible..., VIOOH, grâce à des algorithmes sophistiqués, permet de construire le meilleur plan de communication extérieure au bénéfice du client, en fonction des éléments de son brief.
L'équipe de VIOOH est d'ores et déjà constituée de 105 collaborateurs spécialisés dans les nouvelles technologies, les ventes media programmatiques et la modélisation. Cette équipe de scientifiques et d'ingénieurs est associée à une équipe « business development » destinée à déployer progressivement cette plateforme sur les marchés de référence de la communication extérieure.
VIOOH constitue une avancée majeure pour l'industrie de la communication extérieure.
Les marques y voient une nouvelle forme de media urbain parfaitement en phase avec une communication ciblée dans le temps et dans l'espace. Les dispositifs digitaux autorisent en effet une souplesse inédite en termes de contenus et complètent efficacement la puissance sans comparaison des campagnes d'affichage. Il n'est plus rare désormais pour un annonceur d'avoir plusieurs dizaines de créations digitales différentes qui vont être diffusées en fonction du jour et de l'heure, du quartier, de la mobilité des cibles ou encore en fonction de la qualité de l'air ou de la météo.
Il s'agit pour JCDecaux d'une nouvelle proposition de valeur que nous appelons « vente aux indicateurs » / « vente à l'audience ». C'est la requête précise du client qui va constituer le détail des mobiliers retenus pour sa campagne. Ainsi, chaque annonceur bénéficie d'une dimension plus grande dans le sur-mesure, grâce aux multiples outils d'analyse de données et de construction de plan que nous avons développés. Des concepts comme « VIOOH Automation » ou encore « VIOOH Exchange » se généralisent dans nos pays pour apporter cette dimension nouvelle tant à nos clients Annonceurs qu'à nos partenaires Villes.
Les révolutions Digitale et Data impactent durablement les espaces publics, la ville et tous les lieux de mobilité. Ces territoires se transforment, les attentes évoluent, la communication extérieure accompagne et anticipe ces mutations.
C'est ainsi que nous développons désormais toute une gamme de services technologiques au bénéfice de nos partenaires dans l'univers des objets connectés : capteurs de tous types (pollution, hydrométrie, mouvement), ports de recharge USB, services d'information digitale en temps réel, antennes de réseau à faible émission (small cells), Wi‑Fi gratuit, etc. Tous ces services nouveaux contribuent à inclure des services digitaux pour le plus grand nombre sur les espaces publics.
Parallèlement, le développement rapide de nos actifs digitaux à travers la planète ouvre des perspectives concrètes en termes d'enrichissement de notre modèle.
D'abord, de très nombreuses villes considèrent le mobilier urbain digital comme une nécessité dans le monde moderne de la communication dans lequel nous vivons. Bénéficier d'une part significative du temps de diffusion leur permet de transmettre des messages temps réel et contextuels à destination de leurs citoyens.
Parallèlement, dans les univers de mobilité les plus denses, nous développons une nouvelle offre de connectivité. JCDecaux propose par exemple de déployer et de piloter des offres de Wi‑Fi sur la base de notre modèle historique de financement par la publicité. Le service est gratuit pour nos partenaires (collectivités, aéroports…) et nous bénéficions de l'exploitation publicitaire tant sur la page d'accueil qu'en ciblage individuel, après qualification de chacun à l'ouverture du service. Il s'agit donc pour JCDecaux de revenus dans l'univers de l'internet, dans sa dimension mobile.
Là aussi, les perspectives sont intéressantes car l'une des premières attentes en ville est désormais l'accès au réseau.
C'est dans ce cadre que nous avons développé l'activité de JCDecaux Link qui propose aux opérateurs de téléphonie d'améliorer la qualité de réception dans les zones à forte demande. Tous les opérateurs cherchent en effet à améliorer leur capacité dans certains secteurs mal couverts par les grandes antennes installées sur les toits. Avec notre concept de petites antennes à très faibles émissions installées dans les mobiliers urbains, nous apportons une réponse simple, efficace et pérenne pour assurer un très haut débit dans un rayon de 80 mètres environ autour des mobiliers équipés. En échange de ce service, l'opérateur nous verse un loyer annuel, contribuant ainsi à la dimension vertueuse de notre modèle. Cette activité est appelée à se développer dans les prochaines années avec le déploiement de la téléphonie mobile de cinquième génération dont les fréquences très élevées offrent de très hauts débits au dépend d'une plus courte portée qui nécessite une forte densité de petites antennes, comme nous le constatons déjà avec les premiers déploiements aux États Unis.
La « Smart et Sustainable city » devient ainsi la concrétisation d'une ville plus durable où la technologie est mise au service de l'amélioration de la qualité de vie de chacun, dans le cadre d'une approche environnementale engagée. Nos mobiliers enrichis permettent ainsi de mesurer la qualité de l'air, les niveaux de trafic, les flux piétons…, nous autorisant ainsi à fournir aux Villes des données précieuses pour comprendre et améliorer le bienêtre des citoyens.
Pour déployer ces nombreuses promesses de la Ville de demain, qui se doivent d'être co-construites et inclusives, nous avons parallèlement engagé un vaste programme d'Open Innovation afin de détecter, et de nous appuyer le cas échéant, sur de jeunes entreprises innovantes qui travaillent elles-mêmes sur la Smart City et ses multiples dimensions.
JCDecaux est par conséquent résolument tourné vers cette « Smart et sustainable city » via des développements stratégiques autour des services technologiques, du digital et de la donnée, pour répondre aux nouveaux usages de la cité.
En 1964, Jean-Claude Decaux invente le concept de Mobilier Urbain publicitaire à partir d'une idée simple et innovante : fournir aux villes et aux collectivités locales des abris d'autobus, et les entretenir gratuitement, en échange du droit de commercialiser l'espace publicitaire disponible sur ces équipements. Dès sa création, le Mobilier Urbain devient un support de communication très prisé des annonceurs, car il permet d'afficher une campagne publicitaire au cœur des villes. Il permet en outre de faire bénéficier les citoyens d'un service de qualité parfaitement entretenu et dont les services se sont enrichis au fil du temps.
Depuis maintenant plus de 55 ans, JCDecaux conçoit et développe des gammes de mobiliers qui allient service public aux usagers, esthétique et fonctionnalité pour les villes, efficacité publicitaire pour les annonceurs.
JCDecaux :
• crée des services innovants et à forte valeur ajoutée qui visent à améliorer durablement la qualité de vie en ville, à l'instar des Abribus®, des Mobiliers Urbains Pour l'Information (MUPI®) équipés de plans de quartier, des sanitaires publics à entretien automatique, des supports publicitaires grand format, des colonnes multiservices (telles que les colonnes Morris® en France), des systèmes de Vélos en Libre-Service, des kiosques à fleurs ou à journaux, des bornes de propreté, des bancs, des mobiliers pour l'affichage administratif ou l'expression libre, des candélabres, des panneaux de signalisation et de jalonnement fixes ou dynamiques, des récupérateurs de verre, de piles ou de papier, des journaux électroniques d'information mais aussi des MUPI® digitaux ainsi que des bornes interactives équipées d'écrans tactiles d'information et de services
L'amélioration de la qualité de vie dans les villes constitue un objectif majeur partagé par tous : usagers de l'espace public, autorités locales, opérateurs de mobilité, et l'ensemble des acteurs économiques.
Inventer des solutions durables pour répondre aux mutations urbaines et aux Objectifs de Développement Durables des Nations Unies est au cœur de nos activités et de notre modèle économique. Des Abribus® aux systèmes de Vélos en Libre-Service, des sanitaires à entretien automatique aux objets connectés de la ville « intelligente », JCDecaux anticipe et explore les nouvelles dimensions que vont revêtir les espaces urbains et de mobilité de demain. Le détail des solutions ci-dessous est présenté dans le Chapitre Développement Durable, section « les relations avec les villes, les sociétés de transport et les autres acteurs locaux ».
JCDecaux est reconnu par les villes, les collectivités locales et les annonceurs pour la qualité de ses services. Au-delà de leur qualité de conception et l'excellence d'exécution de leur installation au sein des villes, la qualité repose fortement sur l'entretien fourni dans le cadre des contrats de Mobilier Urbain. Au 31 décembre 2020, 51,2 % des salariés de l'activité Mobilier Urbain du Groupe étaient dédiés à l'installation, à l'entretien, à la maintenance, à la préparation des affiches et à l'affichage des mobiliers. Tous les collaborateurs en charge de l'entretien des mobiliers et de la pose des affiches suivent une formation rigoureuse au sein de l'entreprise, afin de perpétuer le savoir-faire et la réputation d'exigence et de qualité de JCDecaux en matière d'entretien des mobiliers, qui contribuent à sa renommée internationale. Cette démarche met aussi particulièrement l'accent sur la formation aux plus hauts standards de sécurité, afin que les collaborateurs bénéficient des connaissances et des équipements leur permettant de travailler dans les meilleures conditions, ainsi que sur la sobriété environnementale des opérations d'entretien (utilisation d'eau de pluie pour le nettoiement). Enfin, la formation évolue régulièrement en fonction des nouvelles gammes de mobilier, le digital en particulier, afin d'accompagner les collaborateurs dans l'acquisition de nouvelles compétences et expertises.
La plupart des contrats du Groupe relatifs au Mobilier Urbain conclus aujourd'hui avec les administrations et les autorités publiques fait l'objet d'un processus d'appel d'offres selon des procédures spécifiques aux contrats de droit public. Les Mobiliers Urbains sont principalement installés dans les centres villes et sur les axes où la circulation piétonne et automobile est importante. Les contrats de Mobilier Urbain prévoient généralement la fourniture par JCDecaux d'équipements qui comportent des espaces publicitaires, tels que les Abribus®, les Mobiliers Urbains Pour l'Information (MUPI® 2m2 ), les colonnes, etc. Dans un très grand nombre de cas, ils prévoient également la fourniture et l'installation d'équipements non publicitaires, tels que des bancs, des bornes de propreté, des journaux électroniques d'information, des panneaux de signalisation ou encore des Vélos en Libre-Service. Les contrats tendent à se différencier en fonction des besoins de la collectivité locale et du volume de Mobilier Urbain publicitaire et non publicitaire souhaité.
La politique du Groupe est d'installer et d'entretenir, à ses frais, les mobiliers installés dans les collectivités avec lesquelles il est en relation contractuelle. JCDecaux se voit confier le droit de commercialiser les espaces publicitaires situés sur les équipements de Mobilier Urbain. Certains contrats peuvent également prévoir un droit d'exclusivité pour l'installation d'équipements supplémentaires, ainsi que les conditions d'extension par le Groupe de ses activités publicitaires dans des zones couvertes par le contrat. En général, les contrats prévoient l'installation de mobiliers supplémentaires au fur et à mesure des besoins nouveaux. Enfin, le choix de l'emplacement des équipements de Mobilier Urbain est décidé conjointement avec les collectivités.
Certaines collectivités peuvent préférer percevoir une redevance au lieu de bénéficier de certains mobiliers, équipements et services complémentaires. Dans ce cas, lorsque le Groupe verse une redevance publicitaire, le coût de cette redevance est compensé, pour tout ou partie, par le fait que le Groupe n'installe pas ou peu de mobiliers non publicitaires. Le Groupe reverse une redevance pouvant représenter plus de 25 % du chiffre d'affaires de l'activité Mobilier Urbain aux villes et aux collectivités locales au titre de redevances et loyers publicitaires.
Historiquement, la quasi-totalité des contrats de Mobilier Urbain du Groupe était conclue avec des villes ou des collectivités locales autorisant JCDecaux à installer ses équipements sur le domaine public. Peu de contrats de Mobilier Urbain étaient conclus avec des propriétaires privés. Néanmoins, depuis plusieurs années, JCDecaux a étendu son activité Mobilier Urbain aux centres commerciaux en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique latine, aux États-Unis et au Japon. Dans le cadre des accords conclus avec les propriétaires de ces centres, JCDecaux installe ses mobiliers sur le domaine privé.
Un contrat relatif au Mobilier Urbain dans les centres commerciaux prend généralement la forme d'un contrat-cadre conclu avec l'opérateur de ces centres commerciaux et d'un contrat individuel avec le gérant de chaque centre commercial. Les contrats individuels reproduisent les dispositions générales du contratcadre et contiennent des dispositions particulières reflétant la taille, la conception et la qualité du centre commercial. Les contrats-cadres prévoient que les opérateurs proposent au Groupe la possibilité de conclure des concessions individuelles avec tous les centres qu'ils contrôlent et qu'ils fourniront leurs meilleurs efforts pour convaincre les centres dans lesquels ils possèdent une participation mais qu'ils ne contrôlent pas, de conclure des contrats individuels avec le Groupe.
Les contrats de Mobilier Urbain du Groupe ont une durée comprise entre 8 et 30 ans. En France, la durée des contrats est généralement de 10 à 20 ans. Au 31 décembre 2020, les contrats de Mobilier Urbain avaient une durée de vie résiduelle moyenne de 6 ans et 8 mois (durée pondérée par le chiffre d'affaires publicitaire 2020, ajusté afin de tenir compte du chiffre d'affaires prévisionnel des nouveaux contrats).
Le Groupe continue de renouveler avec succès ses contrats de Mobilier Urbain dans le cadre de procédures d'appel d'offres et de gagner de nombreux nouveaux contrats. En 2020, JCDecaux a remporté 88 % des appels d'offres de Mobilier Urbain publicitaire (renouvellements) auxquels il a participé dans le monde, un taux de succès similaire à celui enregistré historiquement par le Groupe.
JCDecaux est le numéro un mondial du Mobilier Urbain en termes de chiffre d'affaires et de nombre de faces publicitaires (source : JCDecaux). Au 31 décembre 2020, le Groupe disposait de contrats de Mobilier Urbain dans environ 1 993 villes de plus de 10 000 habitants, totalisant ainsi 489 499 faces publicitaires dans 73 pays. En parallèle de son activité sur le domaine public, le Groupe est également présent dans quelque 1 635 centres commerciaux et supermarchés à travers le monde. En 2020, le Mobilier Urbain a représenté 48,9 % du chiffre d'affaires du Groupe.
JCDecaux estime que le fait d'avoir des contrats de Mobilier Urbain dans les grandes villes de chaque pays est essentiel pour offrir un réseau publicitaire national aux annonceurs. Grâce à sa présence unique en Europe, JCDecaux est le seul Groupe de communication extérieure capable de créer, à la demande des annonceurs, des réseaux qui leur permettent de réaliser des campagnes publicitaires paneuropéennes.
Au 31 décembre 2020, la répartition géographique des faces publicitaires de l'activité Mobilier Urbain du Groupe était la suivante :
| PAYS | NOMBRE DE FACES PUBLICITAIRES |
|---|---|
| Europe (1) | 224 562 |
| France | 116 879 |
| Reste du Monde (2) | 78 936 |
| Asie-Pacifique (3) | 30 104 |
| Royaume-Uni | 20 880 |
| Amérique du Nord (4) | 18 138 |
| TOTAL | 489 499 |
JCDecaux bénéficie d'une présence exceptionnelle en Europe grâce à un portefeuille de contrats unique dans les plus grandes villes européennes. Au 31 décembre 2020, le Groupe détenait des contrats de Mobilier Urbain dans 37 des 50 plus grandes villes de l'Union européenne (1) , comme l'indique le tableau ci-après.
En 2020, les contrats de Mobilier Urbain détenus dans ces 37 villes européennes ont représenté environ 29 % du chiffre d'affaires publicitaire de l'activité Mobilier Urbain du Groupe.
| VILLE | PAYS | POPULATION EN MILLIONS | PRINCIPAUX OPÉRATEURS DE MOBILIER URBAIN | |
|---|---|---|---|---|
| 1 | Berlin | Allemagne | 3,67 | WallDecaux |
| 2 | Madrid | Espagne | 3,33 | JCDecaux / Clear Channel |
| 3 | Paris | France | 2,18 | JCDecaux / Clear Channel |
| 4 | Vienne | Autriche | 1,91 | JCDecaux (1) |
| 5 | Hambourg | Allemagne | 1,85 | WallDecaux / Ströer |
| 6 | Bruxelles | Belgique | 1,83 | JCDecaux / Clear Channel |
| 7 | Budapest | Hongrie | 1,75 | JCDecaux / Mahir |
| 8 | Barcelone | Espagne | 1,66 | JCDecaux / Clear Channel |
| 9 | Munich | Allemagne | 1,48 | DSMDecaux (2) / Schwarz |
| 10 | Milan | Italie | 1,41 | IGPDecaux (3) / Clear Channel |
| 11 | Copenhagen | Danemark | 1,33 | AFA JCDecaux (4) |
| 12 | Prague | République tchèque | 1,32 | JCDecaux |
| 13 | Sofia | Bulgarie | 1,24 | JCDecaux / Mediacontact / Reklamna Mreja 5 |
| 14 | Amsterdam | Pays-Bas | 1,11 | JCDecaux |
| 15 | Cologne | Allemagne | 1,09 | WallDecaux / Ströer |
| 16 | Stockholm | Suède | 0,97 | JCDecaux / Clear Channel |
| 17 | Naples | Italie | 0,95 | IGPDecaux / Clear Channel |
| 18 | Marseille | France | 0,87 | JCDecaux |
| 19 | Turin | Italie | 0,86 | IGPDecaux |
| 20 | Rotterdam | Pays-Bas | 0,83 | JCDecaux |
| 21 | La Haye | Pays-Bas | 0,80 | JCDecaux / Global |
| 22 | Valence | Espagne | 0,80 | JCDecaux |
| 23 | Séville | Espagne | 0,69 | JCDecaux / Clear Channel |
| 24 | Saragosse | Espagne | 0,68 | JCDecaux / Clear Channel |
| 25 | Helsinki | Finlande | 0,65 | JCDecaux / Clear Channel |
| 26 | Stuttgart | Allemagne | 0,64 | WallDecaux / Ströer |
| 27 | Riga | Lettonie | 0,63 | WallDecaux / Ströer |
| 28 | Düsseldorf | Allemagne | 0,62 | WallDecaux / ILG / Schwarz |
| 29 | Dortmund | Allemagne | 0,59 | WallDecaux / Ruhfus / RBL |
| 30 | Gothenburg | Suède | 0,58 | JCDecaux |
| 31 | Malaga | Espagne | 0,58 | JCDecaux / Clear Channel / Exterior Plus |
| 32 | Brême | Allemagne | 0,57 | WallDecaux / Ströer |
| 33 | Gênes | Italie | 0,57 | IGPDecaux |
| 34 | Vilnius | Lituanie | 0,56 | JCDecaux |
| 35 | Dresde | Allemagne | 0,56 | WallDecaux / Ströer |
| 36 | Dublin | Irlande | 0,55 | JCDecaux |
| 37 | Lisbonne | Portugal | 0,55 | JCDecaux / Cemark |
Source Population : T. Brinkhoff « The principle agglomerations of the world » (https://www.citypopulation.de). Notes :
(1) Le Groupe est présent à Vienne par l'intermédiaire de sa filiale Gewista dont il détient 67 % du capital.
(2) Deutsche Städte Medien Decaux (DSM Decaux) est détenue conjointement par Ströer et JCDecaux.
(3) JCDecaux détient 60 % du capital de la société IGPDecaux.
(4) JCDecaux détient 50 % du capital de la société AFA JCDecaux.
En France, JCDecaux bénéficie d'un réseau exceptionnel assurant une couverture dense et homogène de près de 700 communes dont Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Toulouse, Nice, Metz, Grenoble, Montpellier, Nantes et Cannes. Si la France, berceau historique du Groupe, demeure le premier pays pour le Mobilier Urbain, la part représentée par la France dans le chiffre d'affaires de cette activité tend à diminuer ces dernières années au fur et à mesure que le Groupe se développe à l'international.
En France, en 2020, JCDecaux a fait l'acquisition d'Abri Services Media, un spécialiste du mobilier urbain dans la région du Grand-Ouest, qui exploite plus de 2 600 Abribus® et 2 100 panneaux d'information.
En 2019, JCDecaux a élargi son offre de mobilier urbain numérique avec des panneaux dans de grandes villes telles que Marseille, Nice et Nantes, et a étendu son réseau à Paris via son contrat portant sur un dispositif d'affichage numérique dans les magasins Monoprix. JCDecaux a également remporté le contrat de mobilier urbain pour la zone Grand Paris Seine Ouest qui englobe huit villes, ainsi que pour le département des Hauts-de-Seine. Quelques années auparavant, en 2014, JCDecaux a renouvelé un contrat portant sur les 2 000 Abribus® de Paris. Ces installations signent une nouvelle génération d'Abribus® publicitaires, en proposant des services innovants : plus de confort avec par exemple davantage d'assises, une surface de toit étendue pour mieux abriter. L'information voyageurs a par ailleurs été totalement repensée : temps d'attente des bus visible depuis l'extérieur de l'abri, plans de quartier dédiés aux piétons, annonces vocales à la demande pour les malvoyants, … Enfin, 100 éléments de mobilier ont été équipés d'écrans tactiles d'information et de services e-Village®, 100 de panneaux photovoltaïques, 50 Abribus® bénéficient d'une toiture végétalisée et tous les abris proposent une prise USB pour une recharge de dépannage des appareils mobiles des usagers de la ville.
En 2019, JCDecaux a remporté le contrat d'Abribus® de l'agglomération grenobloise pour une durée de 12 ans, ainsi que le réseau de transport public de l'agglomération lilloise.
En 2019, le Groupe a remporté 25 contrats en France, dont celui avec la ville de Lille pour une durée de 5 ans, ainsi que celui avec la ville d'Aix-en-Provence pour une durée de 15 ans. Le Groupe a également étendu à d'autres villes françaises le contrat des écrans numériques dans les vitrines des magasins Monoprix.
Au Royaume-Uni, en 2018, le Groupe a remporté un important contrat pour la fourniture d'écrans numériques haut de gamme dans le centre-ville de Bristol, élargissant ainsi son empreinte numérique nationale. En janvier 2019, le Groupe a annoncé avoir remporté un nouveau contrat de 10 ans pour des Abribus® à Camden (quartier central de Londres). Le nouveau contrat étend les emplacements de premier ordre dans les rues principales et, grâce à la poursuite de la numérisation, s'appuie sur le contrat majeur signé en 2015 avec TfL (Transport for London). Comprenant près de 12 000 faces publicitaires et avec une nouvelle composante numérique majeure, c'est le plus important contrat au monde de ce type. Ce contrat a été exécuté en 2016, avec le déploiement de produits numériques déployés pour la première fois dans des centres commerciaux de référence, et nous opérons désormais près de 900 écrans LCD de 84 pouces. À noter également l'attribution en 2015 par Édimbourg, la capitale écossaise, d'un contrat d'exclusivité pour les panneaux petits et grands formats sur les terrains publics. C'est la première fois qu'une ville britannique d'une telle taille accorde ce genre de contrat, ce qui constitue une vitrine des opportunités offertes par les partenariats médias noués avec des collectivités locales tant sur des formats classiques que numériques.
En 2019, JCDecaux UK a mis en place un mobilier urbain qui pourrait sauver des vies grâce à l'installation d'unités numériques proposant différents services publics gratuits, dont un défibrillateur. 50 kiosques ont été déployés dans sept villes : Birmingham, Cardiff, Glasgow, Manchester, Portsmouth, Southampton et Stoke-on-Trent.
En 2020, du mobilier urbain numérique a été déployé de façon continue à travers le Royaume-Uni, notamment à Londres, Liverpool et Édimbourg. JCDecaux UK s'est également vu attribuer un contrat publicitaire sur dix ans par le conseil municipal de Manchester pour afficher de la publicité numérique sur 86 panneaux d'information, avec 172 écrans numériques dans le centre-ville. Manchester représente la plus grande économie de la région urbaine britannique en dehors de Londres.
En Allemagne, le déploiement du mobilier urbain numérique s'est poursuivi en 2020 dans les grandes villes, totalisant aujourd'hui plus de 850 écrans à Berlin, Brême, Cologne, Dortmund, Düsseldorf, Hambourg, Mannheim, Munich et Wiesbaden.
En 2019, JCDecaux a ajouté 113 nouveaux panneaux numériques dans le centre de Dublin, en remplacement des anciens produits papier, dans le cadre de son contrat national d'Abribus® en République d'Irlande, attribué en 2016 par la National Transport Authority (NTA). Depuis le 1er janvier 2017, JCDecaux assure la concession publicitaire et la maintenance de 1 843 Abribus® existants. Ce nouveau partenariat permet ainsi aux annonceurs de toucher 80 % de la population adulte grâce au patrimoine de JCDecaux dans chaque agglomération (y compris Dublin) et dans les plus grandes villes d'Irlande. De plus, JCDecaux installera et entretiendra environ 500 nouveaux Abribus® ; ce contrat comprend l'installation de nouveaux écrans publicitaires digitaux routiers sur l'ensemble du territoire national.
JCDecaux est présent aux États-Unis depuis 1994, date à laquelle il a remporté un premier contrat de Mobilier Urbain à San Francisco. Au 31 décembre 2020, JCDecaux détenait ainsi les contrats de Mobilier Urbain des cinq plus grandes agglomérations des États-Unis (New York, Los Angeles, Chicago, Boston et San Francisco) et commercialisait une offre unique (à l'exception de Los Angeles commercialisée par notre partenaire OUTFRONT Media qui détient 50 % de notre JV en mobilier urbain). En 2019, nous avons renouvelé pour 20 ans le contrat emblématique de mobilier urbain de San Francisco, qui comprend l'installation de nouveaux écrans numériques sur 70 des colonnes situées au cœur du centre-ville.
L'acquisition de Cemusa en 2015, qui a permis d'ajouter New York à notre offre de mobiliers urbains, donne aux annonceurs l'opportunité de toucher tous les marchés majeurs via une offre de mobilier urbain coordonnée. En 2016, nous avons développé le Digital à New York en investissant sur des sites clés, au cœur de Manhattan, dont la 5ème avenue, une démarche qui, tout comme à Londres, renforcera la flexibilité de notre offre et attirera de nouveaux annonceurs vers ce canal. En 2017, le Groupe a étendu son concept à Chicago, au travers de l'installation de 150 écrans LCD numériques de 86 pouces dans la ville qui en autorise le contenu animé pour la première fois.
En 2009, l'industrie américaine a publié la première étude nationale de mesure d'audience pour la communication extérieure aux États-Unis, qui a été mise à jour fin 2010. Le secteur a largement intégré ce nouveau système de mesure d'audience comme élément essentiel de sa stratégie marketing en 2012 et 2013 et a commencé à déployer cette expérimentation sur les médias de transport. Les résultats de cette nouvelle phase ont été publiés en 2014. En 2016, l'industrie américaine s'est engagée à sensiblement mettre à jour et étendre cette mesure, désormais appelée Geopath. En 2020, Geopath a été profondément développée, avec le déploiement de meilleurs indicateurs de variation d'impression et mesures basées sur l'emplacement. Ces améliorations ont permis à Geopath de mesurer avec précision et exactitude l'évolution des habitudes de déplacement dans l'ensemble des États-Unis. Ce dispositif de mesure de classe mondiale sera encore enrichi et amélioré en 2021.
Le Groupe considère qu'il existe un potentiel de développement important pour l'activité Mobilier Urbain en Asie-Pacifique, zone géographique où le concept de Mobilier Urbain est relativement nouveau. Présent dans cette région depuis le début des années 90, JCDecaux détient notamment des contrats de Mobilier Urbain dans les villes de Sydney en Australie, de Bangkok en Thaïlande, de Hong Kong et Macao en Chine, de New Delhi en Inde et de Séoul en Corée du Sud (abris de taxis et Abribus®).
Au travers de sa co-entreprise avec Mitsubishi Corporation, MCDecaux, le Groupe a remporté en 2004 le contrat publicitaire des Abribus® de Yokohama, la deuxième ville du Japon. La publicité sur le Mobilier Urbain étant jusqu'alors interdite, ce marché représentait un fort potentiel de croissance. En 2010, le Groupe a gagné de nouvelles faces publicitaires à Tokyo, au terme d'un contrat avec l'exploitant de bus Kokusai Kogyo. En 2016, nous avons encore renforcé cette forte présence grâce à la signature du contrat portant sur plus de 400 Abribus® publicitaires pour le Bureau de Transport de Tokyo et sur les Abribus® de Fuji Express et Tokyu Bus Corporation, étoffant ainsi sensiblement notre offre à Tokyo et à tout le reste de l'archipel. Au 31 décembre 2020, l'Activité Mobilier urbain de JCDecaux est présente dans les 20 plus grandes villes japonaises et dans 41 des 50 premières villes du pays, soit une audience potentielle d'environ 50 millions d'habitants. Le Groupe a poursuivi le développement de son offre de Mobilier Urbain haut de gamme dans le cadre de contrats longue durée, qui représentent près de 6 800 faces publicitaires, un chiffre qui devrait encore progresser dans les années à venir.
JCDecaux a ainsi établi le premier réseau national de Mobilier Urbain au Japon, offrant aux annonceurs recherchant une audience de masse une alternative crédible à la télévision.
En Chine, JCDecaux a sensiblement étendu sa présence en 2005 avec l'acquisition de Texon Media, le numéro un du Mobilier Urbain publicitaire de Hong Kong. Opérant désormais sous l'enseigne JCDecaux Cityscape, la société gère 2 784 faces publicitaires sur les réseaux d'Abribus® de Hong Kong, dans le cadre de contrats à long terme avec les trois principales compagnies de bus locales.
En Australie, en 2017, le Groupe a remporté la grande concession Yarra Trams à Melbourne et fournira l'ensemble du portefeuille d'actifs publicitaires sur ce marché. Le Groupe a également annoncé le renouvellement pour 15 ans de son partenariat avec Telstra, le leader des télécommunications en Australie. En 2018, le Groupe a commencé le déploiement de ce nouveau contrat qui prévoit l'installation de 1 800 cabines téléphoniques (publiphones) dans les 5 premières villes du pays (Sydney, Melbourne, Brisbane, Adélaïde et Perth), couvrant 64 % de la population australienne et 77 % des dépenses publicitaires. Comme le marché australien représente moins de 6 % des dépenses publicitaires totales, le Groupe estime que, combiné à l'acquisition d'APN Outdoor, le contrat avec Telstra fournira de nombreuses opportunités contribuant au chiffre d'affaires du secteur de la communication extérieure.
En 2014, JCDecaux a étendu sa présence sur les marchés à forte croissance, avec l'attribution d'un contrat de mobilier urbain de 30 ans à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie.
En 2018, FMIDecaux, co-entreprise détenue avec First Myanmar Investment Co., a remporté un contrat exclusif à Yangon, ville de 5,3 millions d'habitants, portant sur l'installation de 500 Abribus® et 500 panneaux d'information, renforçant ainsi la présence du Groupe dans cette région en pleine croissance.
En 2020, l'acquisition par JCDecaux d'une participation minoritaire dans Clear Media permet au Groupe de renforcer son offre en Chine, deuxième marché publicitaire mondial. Clear Media est le plus grand opérateur d'abribus publicitaires en République populaire de Chine, exploitant un total de plus de 57 000 faces publicitaires dans 25 villes au 31 décembre 2019. Cette offre de mobilier urbain complète les réseaux de publicité dans les transports de JCDecaux, leaders sur le marché, dans les aéroports et les stations de métro les plus fréquentés de Chine.
En Amérique latine, le Groupe s'est vu attribuer en 2012 un contrat important pour les faces publicitaires des horloges de São Paulo, principale métropole économique du Brésil et 5ème agglomération mondiale. Ce contrat fait suite à une politique « Ville propre » mise en place par le maire de São Paulo qui a entraîné la suppression de la publicité dans les rues et de la majorité des équipements de communication extérieure. Le contrat offre un potentiel de croissance très élevé du fait de la taille de cette zone métropolitaine et d'un cadre réglementaire parfaitement adapté aux produits de qualité installés par JCDecaux.
En 2013, le Groupe a installé 1 000 horloges publicitaires qui informent également la population, en temps réel, des événements se déroulant dans la ville. L'obtention de ce contrat a constitué une base exceptionnelle pour le développement des activités du Groupe en Amérique latine.
De plus, l'acquisition en mars 2014 de 85 % d'Eumex (suivi du rachat des minoritaires en juillet 2018), Groupe leader dans le Mobilier Urbain en Amérique latine, et la fusion récente avec Top Media, nous place dans une très bonne position pour exploiter les niveaux élevés de croissance prévus pour la région par ZenithOptimedia. En 2020, JCDecaux a remporté un contrat sur 20 ans, prévoyant l'exploitation de 140 horloges numériques à Campinas, au Brésil.
En 2017, JCDecaux a remporté le contrat de mobilier urbain de 15 ans pour Guayaquil, capitale économique d'Equateur, 2,7 millions d'habitants.
Cette même année, le Groupe a établi un partenariat avec America Móvil, ce qui a renforcé notre présence dans les plus grandes villes du Mexique. Le Groupe exploite désormais plus de 15 650 panneaux publicitaires au Mexique, avec une large palette de mobilier urbain dans des formats complémentaires, notamment des Abribus®, des panneaux d'information, de l'affichage classique et digital, des bus, des ponts et des centres commerciaux.
En 2020, JCDecaux a remporté pour une durée de 15 ans le contrat de mobilier urbain de Bogota, la capitale colombienne, prévoyant plus de 6 000 écrans de mobilier urbain.
Avec une présence dans 14 pays, et dans 7 des 10 villes les plus riches d'Amérique latine (São Paulo, Mexico City, Rio de Janeiro, Santiago, Bogota, Lima et Brasilia), JCDecaux commercialise plus de 68 000 faces publicitaires dans tous les formats en s'imposant ainsi comme le numéro un de la communication extérieure dans la région.
Au Moyen-Orient, et plus précisément au Qatar, JCDecaux est l'opérateur exclusif du Mobilier Urbain de la capitale, Doha, via la joint-venture Elan Decaux (anciennement QMedia Decaux). JCDecaux exploite plus de 1 800 faces publicitaires dans le cadre de ce premier contrat de Mobilier Urbain au Moyen-Orient, ce qui permet au Groupe de montrer son expertise et son savoir-faire dans la région. En 2012, JCDecaux a capitalisé sur cette opération et a développé ses activités dans la région, avec l'obtention d'un contrat de fourniture de Mobilier Urbain de 20 ans à Mascate, la capitale du Sultanat d'Oman. En 2017, le Groupe a remporté le contrat de 10 ans pour Dubaï avec son partenaire émirati DXB Media.
Le Groupe a également renforcé sa présence en Asie Centrale (après l'Ouzbékistan et le Kazakhstan), en remportant en 2013 un contrat de Mobilier Urbain à Bakou (5 millions d'habitants), capitale de l'Azerbaïdjan, qui prévoit la fourniture de colonnes publicitaires avec services de téléphonie et Internet intégrés.
Véritable complément aux transports en commun, les Vélos en Libre-Service (VLS) sont un moyen d'améliorer la qualité de vie en ville et d'optimiser les déplacements en adéquation avec les préoccupations environnementales et de santé publique actuelles. Ils s'inscrivent aussi dans l'évolution des modes de consommation, vers le partage de biens et services entre les usagers.
Pionnier du vélo en libre-service depuis 2003, la réussite de JCDecaux dans les systèmes de VLS repose notamment sur une volonté de démocratiser ce service en en facilitant les usages (tarification adaptée, couplage avec les cartes de transports, …) et en proposant un maillage complet des villes.
Expérience :
permettant aux cyclistes de stationner leurs vélos personnels en toute sécurité. Cette offre unique comprend également la Maison Bicloo, lieu ouvert à tous les clients, en cœur de métropole, ainsi que la Bicloo Mobile, qui parcourt l'ensemble du territoire pour informer et proposer les services Bicloo.
Une approche toujours plus responsable des opérations liées aux services VLS. C'est également à Nantes en 2019 que la toute première flotte de véhicules zéro émissions a été déployée, dans le cadre de l'entretien et de la maintenance de l'offre Bicloo, dans l'objectif de proposer un ensemble cohérent de services au bénéfice des mobilités douces.
• Développements récents :
2019 : déploiement du système de vélos en libre-service à assistance électrique à Luxembourg (vélos à batterie embarquée), premier déploiement de vélos hybrides en libre-service à Bruxelles, où les 1800 « e-Villo » sont utilisables soit de manière purement mécanique, soit avec une assistance électrique pour les abonnés ayant souscrit à la location d'une batterie personnelle.
Intégration des vélos de Mulhouse, en France, à l'offre MaaS (Mobility as a Service) de Mulhouse Mobilité, qui peuvent par conséquent être libérés directement depuis l'application de mobilité de la Métropole.
2020 : lancement du nouveau service de 2 500 vélos hybrides sur le territoire de la Métropole de Lyon, permettant, au choix de l'utilisateur, de passer en toute liberté du vélo en libre-service mécanique au vélo à assistance électrique grâce au système de batterie portative et personnelle disponible sur abonnement.
• L'année 2020 :
La crise inédite de la Covid-19 a fortement impacté la mobilité partout dans le monde. En raison des restrictions et confinements instaurés dans les villes et pays, l'utilisation de nos systèmes de vélos en libre-service a globalement baissé, d'environ 30 % en nombre de trajets. Ce constat doit être nuancé car, en dehors des périodes de restrictions, nos systèmes ont été plébiscités par des utilisateurs toujours plus nombreux, particulièrement en France. Ainsi, entre mai et septembre 2020, le nombre d'abonnés longue durée en France a bondi de 14 % (soit 20 000 abonnés supplémentaires), tandis que le nombre de locations s'est inscrit en hausse de 11 % sur le seul mois de septembre, comparé à la même période en 2019.
Stratégie open data : Depuis 2013, JCDecaux rend disponible gratuitement une partie des données de ses systèmes VLS à travers le monde sous « Licence Ouverte » et en temps réel sur une plateforme en ligne (localisation des stations, disponibilité des vélos et places de stationnement...). Ces données peuvent être réutilisées par tous pour expérimenter de nouvelles représentations ou pour fournir des services innovants et utiles aux usagers via la création d'applications par exemple. En 2020, cette plateforme a dénombré près de 3 000 comptes utilisateurs actifs et 1 million de hits quotidiens en moyenne.
Les systèmes de Vélos en Libre-Service (VLS) sont quant à eux contrôlés et entretenus deux fois par semaine par les techniciens cycles sur le terrain. Lorsque cela est nécessaire, les vélos sont réparés à l'atelier par des mécaniciens cycles. Les freins sont remplacés préventivement tous les 24 mois, et les gaines et câbles tous les 6 mois, par des mécaniciens et techniciens formés dans l'atelier école de Cyclocity®, interne à JCDecaux.
Depuis 2011, le Groupe développe des solutions numériques servicielles qui permettent au grand public d'accéder à des informations et services utiles depuis l'espace public, les lieux de mobilité et de shopping. C'est une démarche d'inclusion numérique, puisque ces services sont accessibles à tous, et qui s'inscrit en complément des usages numériques en mobilité incarnés par les terminaux personnels. Leur utilisation est totalement anonyme, permettant à chaque utilisateur de disposer d'un outil numérique parfaitement sécurisé dans le respect de la vie privée.
En outre, la solution créée par JCDecaux est par nature évolutive car basée sur l'univers du mobile (android), elle est de ce fait ouverte et peut accueillir des contenus issus du web, des médias sociaux, des applications mobiles.
Ces services sont disponibles au travers d'écrans tactiles de grande taille adossés à des mobiliers urbains, en particulier les abri-voyageurs ou totems de proximité. Cette approche, dont les premiers déploiements en France et à l'international, ont vu le jour en 2014, s'est amplifiée et continue de se développer.
À fin 2020, ce sont près de 730 écrans tactiles qui sont opérés par le Groupe, dans plusieurs univers.
68 % des déploiements se situent en Europe (majoritairement en France, au Royaume-Uni et en Belgique), 15 % aux États-Unis (exclusivement en aéroports), le reste des implantations se répartissant entre Dubaï, l'Australie, la Corée du sud et Panama.
En termes de typologies d'implantations, 63 % des écrans tactiles se trouvent sur l'espace public des villes, principalement adossés à des abris-voyageurs, permettant aux citoyens de disposer d'informations pertinentes au service de la mobilité, de l'information pratique ou touristique dans une ville. Dans la majorité des cas, ces offres d'interactivité sont proposées en complément d'un contrat de mobilier urbain, afin d'équiper une partie des mobiliers en services enrichis.
Quelles que soient leurs implantations, les écrans tactiles JCDecaux proposent des services utiles aux voyageurs, passagers, passants et shoppers, pour : trouver une information pratique, s'orienter, trouver un point de vente, consulter un plan, s'informer sur les offres de transport urbain etc. Dans 9 villes au Royaume-Uni, dont deux nouvelles en 2020, les écrans proposent également une application de téléphonie.
En 2020 et sur la base des écrans dont la configuration le permet, on comptabilise près de 1,7 million d'utilisations des services proposés par les écrans tactiles. Ce niveau est en baisse d'environ 30 % par rapport à 2019 en raison de la crise de la Covid-19 ; la plupart des villes françaises équipées d'écrans tactiles ayant demandé leur désactivation durant les deux périodes de confinement de l'année.
La qualité de la connectivité mobile haut débit d'une ville est l'un des tout premiers facteurs d'attractivité urbaine. Dans un contexte de croissance exponentielle des besoins en connectivité et de déploiement de la 5G partout dans le monde, la densification des infrastructures de connectivité est plus que jamais un enjeu pour les opérateurs Télécom comme pour les villes, afin de pouvoir satisfaire la demande du public, des entreprises et autres parties prenantes. En parallèle, les projets de ville connectée (l'une des dimensions de la Smart City), nécessitent de pouvoir disposer d'une infrastructure de connectivité urbaine permettant de déployer de nouveaux services, notamment sur l'espace public.
Les Small Cells sont des antennes relais de faible puissance, dont la portée peut atteindre plusieurs centaines de mètres. Les Small Cells ont ainsi pour objectif d'améliorer la couverture et la capacité des réseaux mobiles directement là où les besoins sont les plus prégnants. Du fait de la plus faible portée de leurs fréquences par rapport aux antennes relais classiques, nous constatons que les installations de Small Cells se multiplient dans le cadre du déploiement de la 5G, notamment aux USA où les opérateurs s'appuient déjà sur des bandes de fréquences très élevées afin d'offrir des débits très supérieurs à la 4G.
La densité et la couverture uniques du mobilier urbain dans les centres-villes en font une plateforme idéale pour intégrer des Small Cells. Après le succès d'un premier déploiement en 2014 pour améliorer la performance du réseau mobile à Amsterdam, où près de 200 Small Cells ont été installées sur des Abribus® JCDecaux, correspondant aux besoins de Vodafone pour améliorer la couverture et la bande passante pour ses clients, JCDecaux a créé en 2015 une structure Groupe dédiée à la connectivité dont le rôle est de porter les sujets Small Cells et Wi‑Fi. JCDecaux Link a depuis déployé des Small Cells dans 12 pays (Allemagne, Brésil, Chili, Espagne, France, Italie, Mongolie, Panama, Pays-Bas, Etats-Unis, Japon, Portugal) pour le compte de grands groupes tels que Vodafone, Verizon, Orange, Telefónica et América Móvil, AT&T.
La mission de JCDecaux Link est aussi de développer tout type de réseau, en particulier Wi‑Fi, s'appuyant sur la densité de mobiliers du Groupe, de participer à la création d'offres de services « connectivité » à destination des villes et à la monétisation de ces réseaux et services, notamment en s'appuyant sur la complémentarité online/offline des offres publicitaires.
Faisant suite à la première expérimentation 5G conduite en 2018 par JCDecaux Link pour le compte de TIM en Italie. JCDecaux Link a enregistré en 2019 ses premières demandes de déploiements effectifs de Small Cells 5G à San Francisco puis au Japon en 2020.
De plus, JCDecaux Link a développé une solution Wi‑Fi globale permettant de gérer les déploiements de services Wi‑Fi sur toutes ses géographies en s'appuyant sur une plateforme Cloud, ce qui permet d'offrir une qualité de services homogène sur l'ensemble des territoires tout en assurant une collecte de données sécurisée et centralisée. Cette plateforme permettra d'accélérer les déploiements de services Wi‑Fi pour le bénéfice des villes dans le cadre de contrats de mobiliers urbains.
Enfin, l'ANFR, l'Agence Nationale des Fréquences qui gère l'ensemble des fréquences radioélectriques en France, a publié les conclusions des études réalisées dans le cadre des projets pilotes conduits avec JCDecaux en France. Ces études confirment que les Small Cells permettent de multiplier par 3 les vitesses de téléchargement mobile. Elles dressent également un bilan positif des niveaux d'exposition du public aux ondes, notamment du fait de la plus faible distance entre Small Cells et utilisateurs, ce qui permet de réduire la puissance d'émission des smartphones de 2 à 5 fois, limitant ainsi l'exposition aux ondes tout en prolongeant l'autonomie des batteries.
JCDecaux Link permet donc de répondre vertueusement aux besoins de connectivité au travers d'une approche globale, opérable sur plusieurs types de mobiliers urbains et sur la base du modèle économique historique de JCDecaux.
L'approche de JCDecaux Link a été récompensée en 2015 lors du Small Cell World Summit dans la catégorie « Small cell technology and deployment enablers » et en 2017, pour la seconde fois, par le Small Cell Forum, pour l'excellence de sa solution d'intégration technique et esthétique, permettant d'installer jusqu'à quatre équipements dans un même mobilier publicitaire 2m².
Le Groupe est présent dans 19 centres commerciaux aux États-Unis et dispose d'une part de marché de 19 % dans les plus prestigieux centres commerciaux des 20 plus grandes agglomérations américaines. Le Groupe gère notamment les contrats publicitaires de centres commerciaux tels que The Mall à Short Hills (New Jersey), Water Tower Place à Chicago (Illinois) et Beverly Center à Los Angeles (Californie). L'activité du Groupe auprès des centres commerciaux se concentre principalement sur son contrat avec la société Taubman, qui exploite un portefeuille de centres commerciaux particulièrement qualitatif.
JCDecaux a également développé cette activité avec succès dans d'autres pays. Au 31 décembre 2020, nous étions présents dans plus de 1 635 centres commerciaux et supermarchés de 17 pays européens (Allemagne, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pologne, Portugal, République d'Irlande, Royaume-Uni, Slovénie et Suède), sans oublier notre implantation américaine.
Par ailleurs, JCDecaux a rapidement étendu sa présence au Japon : outre l'exploitation publicitaire de la chaîne Aeon/Jusco, MCDecaux, filiale à 85 % de JCDecaux au Japon, s'est également vu confier pour 15 ans l'exclusivité de l'installation de MUPI® publicitaires dans les centres commerciaux Ito Yokado, répartis sur le territoire japonais avec une très forte concentration dans la région du grand Tokyo. Au 31 décembre 2020, MCDecaux était ainsi présent dans 152 centres commerciaux répartis dans tout le Japon, avec un total de 1 352 faces publicitaires.
Cette activité a également été développée à Singapour, avec pour l'heure 5 centres commerciaux, dont celui de l'aéroport de Changi, inauguré en 2019.
En 2010, le Groupe a déployé cette activité pour la première fois au Moyen-Orient avec la signature par Elan Decaux d'un contrat important avec Villaggio, le plus grand centre commercial de Doha, la capitale du Qatar en 2009, qui a été suivi en 2013 d'un contrat avec City Center.
Suite à son expansion significative en Amérique latine en 2014, le Groupe bénéficie d'une plateforme pour développer davantage cette activité. En 2016, nous avons d'ailleurs étendu cette présence au Pérou et en Uruguay, ainsi qu'au Panama, en 2017.
Nous sommes également présents en Afrique du Sud, en Côte d'Ivoire, à l'île Maurice, au Mozambique, en Namibie et en Zambie.
Le Groupe considère que l'activité Mobilier Urbain bénéficie d'un potentiel de croissance important et entend poursuivre son développement à l'international dans les années à venir. De nouveaux contrats de Mobilier Urbain devraient faire l'objet d'appels d'offres en Europe, en Asie-Pacifique, en Amérique latine, en Afrique ainsi qu'au Moyen-Orient.
La Communication Extérieure est un média attractif que JCDecaux valorise par un mobilier urbain de grande qualité commercialisé en tant que support publicitaire haut de gamme par des équipes commerciales et marketing intégrées, pluridisciplinaires et orientées client.
Chaque jour, elles mobilisent leurs expertises pour assurer une excellente couverture du marché, auprès des annonceurs comme de leurs agences de publicité et agences médias. L'approche commerciale s'appuie sur quatre leviers essentiels :

La stratégie d'offre de JCDecaux repose sur un double mode en matière d'offre qui ouvrent de nouvelles possibilités en matière de mediaplanning pour les annonceurs.
Des réseaux « prêts à afficher » d'une part, avec une commercialisation de campagnes publicitaires dont la durée peut varier entre 7 jours et 28 jours en fonction des marchés. Pour répondre à la diversité des objectifs de communication de ses clients, le Groupe propose à la fois des réseaux de couverture et des réseaux de ciblage (ou réseaux thématiques), avec une promesse et des performances garanties, construits à partir de bases de données d'audience (déplacement), socio-démographiques, géocomportementales ou de géolocalisation par rapport à des points d'intérêts.
Des réseaux « sur mesure » d'autre part, pour adopter un marketing de la demande et favoriser la personnalisation des dispositifs selon le brief précis de l'annonceur.
Par exemple, en France, JCDecaux Planning Lab® s'impose aujourd'hui comme la solution de personnalisation pour la communication des marques, appuyée sur un outil d'audience planning développé par JCDecaux pour une conception automatisée des campagnes selon les critères de cible, de territoire et de budget de l'annonceur.
Grâce aux outils et à l'analyse des équipes « Revenue Management » de JCDecaux, cette approche d'allocation des faces particulièrement étudiée et dynamique permet de privilégier les modes de commercialisation les plus pertinents pour l'annonceur et les plus contributifs pour le Groupe.
Le développement rapide du canal numérique dans l'univers du mobilier urbain est au cœur de la stratégie commerciale du Groupe. Cette accélération digitale s'appuie sur une logique de ciblage et de contextualisation des campagnes, rendue possible par des écrans connectés, et dont la mise en œuvre est opérée via des applications et des plateformes innovantes comme VIOOH Automation.
En France, 83 % des agglomérations de plus de 100 000 habitants sont désormais couvertes par l'offre digitale urbaine JCDecaux. À fin 2020, ce sont près de 800 écrans numériques au format 85" qui sont exploités en mobilier urbain auxquels viennent s'ajouter les 235 écrans du contrat signé en 2018 avec Monoprix dans le cadre de la digitalisation des vitrines de l'enseigne à Paris, dans la région capitale et dans les régions et également les 200 premiers écrans installés dans le cadre d'un nouveau contrat structurant signé avec l'enseigne Carrefour Proximité. JCDecaux fait entrer le Digital OOH dans l'ère du Data-planning. L'accès exclusif aux données transactionnelles de ces enseignes ouvre cette possibilité de campagnes pleinement optimisées et totalement mesurables en termes d'impact publicitaire et d'efficacité sur les ventes.
La mesure et la preuve de l'efficacité publicitaire s'inscrivent pleinement dans la stratégie d'accompagnement commercial des annonceurs. En France, fort d'une expertise études reconnue depuis plus de 15 ans, JCDecaux développe depuis 2015 son programme SMARTER d'études et de data, avec des partenaires de très haut niveau comme Ipsos, Kantar ou MarketingScan (environ 250 annonceurs accompagnés et plus de 600 études sur les 5 dernières années).
Au Royaume-Uni, le développement rapide des produits digitaux, notamment en lien avec le secteur de la distribution, nous a permis de proposer des campagnes tactiques de promotions. Nous avons déployé une application innovante, SmartScreen, développée avec notre partenaire Tesco dans ses plus grands magasins du Royaume-Uni. Développée initialement en 2013, cette nouvelle approche permet aux annonceurs de programmer des écrans publicitaires à des jours et des horaires précis, dans le but de maximiser leurs ventes. Grâce à un outil de gestion dédié spécialement développé à cette occasion, connu sous le nom de VIOOH Automation, les Smartscreens utiliseront les données de Dunnhumby, elles-mêmes basées sur les achats des clients ayant la carte de fidélité de Tesco. Ainsi, la fréquence de diffusion des messages sera ajustée à la hausse ou à la baisse en fonction du jour, de l'heure et du contenu du message en question. Ceci est la première d'une série d'innovations faites par nos équipes afin d'évoluer d'un contenu média traditionnel vers un modèle d'utilisation plus souple.
VIOOH Automation : Les données préliminaires de SmartScreen font ressortir une augmentation des ventes des produits concernés de 9 % en 2016 par rapport à un support traditionnel. Par ailleurs, le développement de notre division Dynamic permet également aux annonceurs de personnaliser leur message boutique par boutique selon, par exemple, les chiffres de vente en temps réel, une approche qui a fait ses preuves pour doper la performance du chiffre d'affaires de 8 % supplémentaires.
Depuis son lancement en 2017, cette plateforme VIOOH Automation s'est déployée sur 8 marchés (Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne, Danemark, Belgique, Pays-Bas, Italie) en apportant la même amélioration à nos clients en termes d'efficacité et de transparence. Au cours des années à venir, la plateforme VIOOH Automation sera massivement mise en œuvre dans chacune de nos activités mondiales. Selon nous, cela devrait conférer à JCDecaux un solide avantage concurrentiel par rapport aux autres entreprises de communication extérieure et accroître la pertinence pour les clients en utilisant des outils similaires sur Internet.
Sur de nombreux marchés, JCDecaux répond à la demande de création d'évènements sur l'espace public, renforçant l'engagement du consommateur auprès des marques des annonceurs du Groupe. Les laboratoires d'idées et d'innovations JCDecaux Creative Solutions® et JCDecaux Live, destinés à mettre en avant l'impact et l'originalité des campagnes de communication et qui sont aujourd'hui étendus à plus de 60 pays, ont réalisé des campagnes publicitaires qui font désormais référence dans l'univers de la communication extérieure. De plus, parallèlement à l'innovation que constitue la transformation des affiches dans les Abribus® en support événementiel, d'autres techniques de communication inédites ont été lancées, telles que la privatisation d'emplacements publicitaires pendant une période donnée afin de les utiliser comme de véritables supports d'art urbain par les marques.
En France, le département « La Rue-Inspiring Outdoor » lancé fin 2018 est en charge de toutes les activités évènementielles et expérientielles, rattachées ou non aux actifs du Groupe (grands événements, street marketing, sponsoring roadshows, etc). La mise en œuvre d'un suivi de l'efficacité créative des campagnes est également au cœur de la mission de cette nouvelle entité.
Le Groupe exerce, principalement en France et en Allemagne, une activité de vente, de location et d'entretien de mobiliers urbains qui génère un chiffre d'affaires comptabilisé dans le segment Mobilier Urbain de ses états financiers. En 2020, le chiffre d'affaires de cette activité a représenté 157,9 millions d'euros, soit 14,0 % du chiffre d'affaires total Mobilier Urbain.
Avec les nouveaux contrats remportés par le groupe à Berlin (vente et entretien-maintenance des sanitaires automatiques, entretien des abris-voyageurs), l'Allemagne a intégré le top 5 des pays pour cette activité en 2020, aux côtés de la France, de l'Irlande, de la Belgique et du Royaume-Uni.
Parmi les contrats remarquables opérés depuis plusieurs années, le sanitaire Design Patrick Jouin, installé dans le cadre d'un contrat de location et d'entretien avec la Ville de Paris, a été créé pour répondre à une demande d'accessibilité, d'esthétique et d'écologie. Eco-conçu, il permet de baisser significativement les consommations (26 % d'eau et 28 % d'électricité économisées) tout en étant composé à 95 % de matériaux durables et recyclables. L'intérieur du sanitaire a été pensé pour optimiser l'accessibilité des personnes à mobilité réduite et le confort de tous. La qualité du design, associée à un entretien/maintenance efficace, font de ce sanitaire plus écologique et plus esthétique un succès.
L'activité de publicité dans les Transports comprend, d'une part, les contrats publicitaires des aéroports et, d'autre part, les contrats publicitaires dans le domaine des transports terrestres de voyageurs (métros, trains, bus, tramways et autres systèmes de transit, ainsi que les trains express desservant les aéroports internationaux à travers le monde).
Titulaire des contrats publicitaires de 156 aéroports, JCDecaux gère également la commercialisation de l'espace publicitaire de 249 systèmes de transports en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie-Pacifique et Amérique latine. Le pôle Transport du Groupe totalise plus de 329 000 faces publicitaires, réparties dans 50 pays, dont plus de 38 000 faces dans les aéroports. Ce chiffre exclut les faces publicitaires de petite taille commercialisées sur les chariots à bagages dans les aéroports et à l'intérieur des bus, tramways, trains et métros.
En 2020, l'activité Transport a représenté 35 % du chiffre d'affaires du Groupe. L'activité de publicité dans les aéroports a représenté 51,5 % du chiffre d'affaires du pôle Transport et l'activité publicité dans les réseaux de transport terrestre 36,6 %. D'autres activités exercées par les sociétés du pôle Transport, telles que l'impression d'affiches, la vente de produits non publicitaires ou encore la publicité dans les cinémas, ont représenté près de 11,9 % du chiffre d'affaires.
Les contrats de publicité dans les aéroports et dans les autres systèmes de transport varient considérablement. Cette variété reflète l'étendue du rôle que le concédant cherche à avoir dans la gestion de l'espace publicitaire qu'il délègue. Ce choix d'approche peut affecter les modalités du contrat telles que celles relatives à la durée, au montant des redevances, à la propriété des équipements, aux clauses de résiliation, au degré d'exclusivité ainsi que l'emplacement et le contenu publicitaire.
Quelques-unes des principales modalités communes à la plupart des contrats publicitaires du Groupe dans les Transports figurent ci-dessous :
Au 1er janvier 2021, le Groupe commercialise la publicité de 156 aéroports dans 38 pays.
JCDecaux cherche à obtenir des autorités aéroportuaires des contrats exclusifs pour la commercialisation des espaces publicitaires. Le plus souvent soumis à des procédures d'appels d'offres, ces contrats sont généralement octroyés pour une durée de 3 à 15 ans. Au 31 décembre 2020, la durée résiduelle moyenne (pondérée par le chiffre d'affaires 2020) des contrats du Groupe dans les aéroports était de 5 ans et 2 mois.
Au titre de ses contrats, JCDecaux reverse un pourcentage des recettes publicitaires aux autorités aéroportuaires, variant de 50 à 70 % du chiffre d'affaires réalisé, en moyenne au cours d'une année normale. Toutefois, les investissements, ainsi que les coûts d'exploitation liés à l'entretien des supports, sont nettement inférieurs à ceux des contrats de Mobilier Urbain.
En Europe, le Groupe gère les contrats publicitaires de 49 aéroports, dont les trois plus grands sont Londres, Paris et Francfort. Plus précisément, JCDecaux est présent dans :
Enfin, la publicité dans l'aéroport de Zurich est gérée par APG|SGA, filiale de JCDecaux sous influence notable.
En Asie-Pacifique, JCDecaux s'est, à l'origine, implanté en 1998 à l'aéroport de Hong Kong (Chek Lap Kok), point d'entrée majeur de la zone, puis à Macao. Au cours des dernières années, le Groupe s'est largement développé sur ce continent, où il gère maintenant la concession publicitaire de 19 aéroports, dont 6 du Top 10 asiatique en 2019 : Pékin (Terminal 2 et 3), Hong Kong, Bangkok, Singapour, Shanghai et Guangzhou Baiyun International (Terminal 2). JCDecaux est en outre présent en Chine à Beijing Daxing, Chengdu, Chongqing. Enfin, en 2020, JCDecaux a gagné la concession des espaces publicitaires dans la zone des départs domestiques du futur aéroport de Chengdu Tianfu, qui doit ouvrir en août 2021.
Dans le reste de la zone Asie-Pacifique, JCDecaux est également présent :
Aux États-Unis, le Groupe gère les contrats publicitaires de 8 aéroports, dont ceux de Los Angeles, Dallas Forth Worth, Miami et Houston.
Au Moyen-Orient, JCDecaux détient 37 concessions dont celles des nouveaux aéroports de Bahrein ouverts en janvier 2021 et du Midfield Terminal d'Abu Dhabi en cours de construction. Sur cette zone JCDecaux est présent :
JCDecaux est aussi présent au Lesotho, au Malawi et au Swaziland (dans les aéroports desservant les capitales de chaque pays).
Dans la zone Amérique latine-Caraïbes, JCDecaux opère dans 22 aéroports :
Au 1er janvier 2021, la répartition géographique des faces publicitaires dans les aéroports était la suivante :
| PAYS/RÉGION | NOMBRE D'AÉROPORTS |
NOMBRE DE FACES PUBLICITAIRES |
|---|---|---|
| Europe (1) | 49 | 16 375 |
| Amérique du Nord (5) | 8 | 4 222 |
| Asie-Pacifique (4) | 20 | 7 395 |
| Afrique/Moyen-Orient (2) | 57 | 6 842 |
| Amérique Latine (3) | 22 | 3 177 |
| TOTAL | 156 | 38 011 |
(1) Inclut l'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie, la Lettonie, le Luxembourg, la République d'Irlande, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni et la Suisse.
(2) Inclut pour le Moyen-Orient : l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et Oman. Et pour l'Afrique : l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, le Swaziland et la Zambie.
(3) Inclut le Brésil, la Colombie, le Pérou, le Panama, le Paraguay et la République Dominicaine.
(4) Inclut la Chine, le Japon, l'Inde, Singapour, la Thaïlande, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
(5) Inclut les États-Unis.
Comprenant une grande proportion de femmes et d'hommes d'affaires difficiles à toucher par le biais des médias traditionnels, les passagers aériens sont particulièrement recherchés par les annonceurs. Ce public passe un temps significatif à attendre son vol ou la livraison de ses bagages, et constitue une audience captive, ciblée et réceptive aux messages publicitaires.
La publicité dans les aéroports est donc l'un des meilleurs moyens dont disposent les annonceurs pour toucher ce public aisé et qui n'a généralement que peu de temps libre. Cet atout est également très important face au phénomène de fragmentation des audiences observé au cours de ces dernières années (Internet, téléphonie mobile…).
Plus que jamais, l'aéroport s'impose comme lieu de convergence pour toucher une audience recherchée.
Enfin, l'expérience passagers, que ce soit au moment de la réservation de leur voyage (sur internet), du passage à l'aéroport (enregistrement dématérialisé, identification biométrique…) ou au retour de voyage (partage d'expérience sur les réseaux sociaux) est de plus en plus connectée et riche en data que JCDecaux s'efforce de valoriser pour affiner sa connaissance de l'audience.
Avec l'épidémie de la Covid-19, l'année 2020 a été une année atypique qui marque un recul sans précédent du trafic aérien. Dès la première vague à la mi-mars, de nombreux pays ont mis en place un confinement strict, qui s'est allégé dans certaines géographies comme l'Europe pendant la période estivale. À la sortie de l'été, alors que la reprise de nombreux secteurs de l'économie s'amorçait, est survenue la deuxième vague d'infection qui a contraint de nombreux pays à réinstaurer des mesures restrictives : couvrefeu, confinement, quarantaine à l'entrée sur le territoire, fermeture partielle ou totale des frontières. In fine, selon l'ACI, le trafic total pour 2020 s'établira aux alentours de 3,3 milliards de passagers, soit une perte de 6 milliards de passagers (-64.2 % vs 2019).
Après avoir été touchée en premier, l'Asie-Pacifique a entamé une reprise plus rapidement que les autres régions et devrait clôturer l'année 2020 avec une baisse de 59,2 %. Elle sera la seule région enregistrant une baisse inférieure à 60 %, soutenue principalement par la reprise des trafics intérieurs, en particulier la Chine. L'Europe et le Moyen-Orient sont les deux zones qui connaissent le plus fort recul du trafic passagers estimé à -70 %.
L'introduction de nouvelles restrictions de voyage et de confinement en réponse à l'émergence de nouvelles variantes du virus fin 2020 / début 2021 rendent les perspectives de reprise de l'industrie aéronautique encore incertaines. La reprise du trafic dépend largement de la capacité des états à rapidement mettre en place une approche coordonnée basée à la fois sur les tests de dépistage et sur la vaccination, en attendant que cette dernière soit plus largement déployée à l'échelle mondiale.
Les nouvelles prévisions du trafic aéroportuaire mondial publiées par ACI révèlent qu'au cours des cinq prochaines années, le trafic passagers devrait croître à un taux annualisé de + 2,4 %, affecté négativement à court terme par les effets persistants de la pandémie. En outre, ces prévisions montrent que l'Asie-Pacifique et l'Amérique latine-Caraïbes devraient connaître la progression la plus rapide, avec des taux de croissance sur cinq ans de + 3,5 % et + 3,1 %, respectivement. L'Afrique, l'Europe, le Moyen-Orient et l'Amérique du Nord connaîtront une expansion plus modeste, avec une croissance allant de + 1,2 % à + 1,9 %.
Malgré cette reprise au ralenti, l'ACI prévoit que le trafic mondial de passagers devrait tout de même doubler au cours des vingt prochaines années. À long terme, il devrait croître à un taux annualisé de 3,7 %, approchant 19,7 milliards de passagers d'ici 2040. Les régions Asie-Pacifique et Amérique latine-Caraïbes devraient connaître la croissance la plus rapide, tandis que d'autres connaîtront une expansion plus modeste.
La Chine devrait devenir le plus grand marché de passagers en 2031 surpassant les États-Unis et devrait continuer de dominer le classement des passagers en 2040 avec un peu plus de 3,6 milliards de passagers, soit une part de 18,3 % du marché mondial du trafic de passagers. Les États-Unis et l'Inde suivent, avec respectivement 2,9 et 1,3 milliards de passagers. Ensemble, les trois pays géreront près de 40 % du trafic mondial de passagers.
Le Groupe estime que sa présence dans 156 aéroports à travers le monde, notamment dans les plateformes aéroportuaires majeures que sont Londres, Paris, Los Angeles, Francfort, Hong Kong, Shanghai, Singapour et Dubaï, est un atout essentiel pour répondre à tous types de demandes de la part des marques que ce soit pour des campagnes locales, nationales ou internationales, ou que ce soit pour acheter des supports publicitaires à l'unité, en package ou en réseaux sur un ou plusieurs aéroports. Les équipes commerciales de JCDecaux mettent en œuvre leur expertise du média aéroport pour concevoir des plans de communication sur mesure capables de délivrer l'audience cible des annonceurs. Autre atout majeur, JCDecaux conçoit ses propres supports publicitaires afin de les intégrer au mieux dans l'architecture des terminaux et de fournir aux annonceurs la meilleure visibilité possible pour leurs campagnes publicitaires et le meilleur impact sur l'audience visée.
Le Groupe commercialise une large gamme de supports de communications digitaux et analogues de différents formats, des espaces d'exposition, du sponsoring de services tel que le Wi‑Fi. Situés aux points de convergence des passagers, tels que les zones d'enregistrement, les salles d'embarquement, les couloirs d'accès aux avions et les zones de livraison des bagages, ces supports permettent aux annonceurs de cibler leur audience à proximité des points de vente et des zones marchandes de l'aéroport. Par ailleurs, JCDecaux conçoit des supports publicitaires sur mesure, tels que des reproductions de produits en 3D ou des toiles géantes, qui ont un impact maximal sur l'audience fréquentant l'aéroport.
En outre cette présence internationale permet aux autorités aéroportuaires de bénéficier de la capacité du Groupe à générer un chiffre d'affaires et une valeur à la face supérieurs du fait de la commercialisation des supports publicitaires en réseaux nationaux ou mondiaux. Ainsi, la dimension mondiale de JCDecaux dans le domaine de la publicité en aéroports joue un rôle déterminant dans la décision des aéroports de s'associer à JCDecaux pour la gestion de leur publicité sur une période longue afin de maximiser leur chiffre d'affaires publicitaire par passager.
Étant le seul acteur opérant des supports publicitaires en aéroports sur 5 continents et proactif dans sa démarche orientée data, JCDecaux valorise cet avantage compétitif en investissant dans des données globales qualitatives et quantitatives et ce dans le strict respect du RGPD.
Pour les données qualitatives, JCDecaux investit dans des études permettant de mieux comprendre le profil et le comportement des voyageurs dans les principaux aéroports internationaux. Ces études sont utilisées par l'ensemble des filiales du Groupe pour délivrer à leurs annonceurs des données marketing globales qui démontrent l'efficacité du média aéroport. Parmi ces études il y a : « Airport Stories » (2011) sur l'impact et la perception des marques en aéroport, « Global Shopper Connection » (2013 et 2016) qui analyse comment les passagers associent voyage et expérience shopping à la fois en ville et à l'aéroport, « Airports Open for Business » (2018) qui dresse un profil détaillé des passagers affaires.
Pour les données quantitatives, dès 2015 JCDecaux a signé un partenariat exclusif avec CiR/NPD Travel Retail. Ce partenariat a permis à JCDecaux d'accéder à une base de données conséquente sur le trafic aérien dans 550 aéroports (soit une couverture de 95 % du trafic international). Au printemps 2020, alors que ce partenariat a pris fin, JCDecaux s'est rapproché de Forward Keys, le fournisseur de données officiel de NPD Travel Retail, s'assurant de conserver mais aussi d'améliorer l'accès à ces données et leur granularité. La crise sanitaire de 2020 a conduit JCDecaux à œuvrer aux côtés de Forward Keys à la mise en place d'un modèle de prévision de trafic sur lequel le Groupe entend s'appuyer pour très rapidement relancer les investissements publicitaires quand les audiences seront de retour.
Simultanément, afin de relancer les investissements publicitaires en aéroport, les équipes marketing de JCDecaux ont travaillé sur un arsenal d'argumentaires mixant les données quantitatives de Forward Keys et les données qualitatives. Pour ces dernières, en juillet 2020, JCDecaux a investi dans une étude globale pilotée par l'institut de recherche M1nd-set, qui visait à comprendre l'appétence d'un panel de voyageurs aériens internationaux à reprendre les voyages et leur comportement futur en aéroport. Cette étude ayant démontré un intérêt prononcé chez les annonceurs, JCDecaux a décidé, en utilisant la plateforme Attest (panel international online) de lancer pour 2021 un indicateur de confiance des voyageurs (Sentiment Tracker). Un premier questionnaire pilote a été conduit en novembre 2020 auprès de 980 répondants ayant voyagé entre août et octobre 2020, qui a permis de démontrer que les voyageurs sont confiants sur la sécurité en aéroport, le fait de voyager les placent dans un état d'esprit positif et qu'ils restent finalement satisfaits de leur expérience en aéroport. En 2021, et dès que les restrictions en termes de voyages seront levées, cet indicateur sera mis à jour de manière mensuelle.
Enfin, s'appuyant tant sur les données quantitatives que qualitatives développées ci-dessus, JCDecaux poursuit le déploiement du projet international de mesure d'audience en aéroport (nommé Airport Audience Measurement - ou AAM), maintenant disponible à Paris, Singapour, Dubaï, Londres, Sao Paulo, Hong Kong, et en cours de déploiement dans plus d'une quinzaine d'aéroports.
Ce déploiement permettra aux pays détenteurs de la solution de proposer la vente en programmatique sur leur inventaires digitaux, proposant une flexibilité accrue auprès des clients pour l'environnement aéroportuaire.
Avec un environnement clos et des temps d'attente prolongés, les aéroports sont un lieu idéal pour diffuser des informations, des messages publicitaires ou du contenu ayant pour objet de distraire les passagers. Ces derniers sont disposés à interagir avec les médias numériques ; ils souhaitent télécharger des contenus et faire connaissance avec les marques. L'étude Airport Stories World démontre la puissance d'engagement que les médias numériques peuvent apporter à une marque :
Les écrans numériques jouent donc un rôle central dans la vie des aéroports, notamment en termes de visibilité et d'impact.En 2020, JCDecaux a maintenu sa stratégie d'investissement digital. « The Wave » en est la parfaite illustration : cet écran incurvé de 87m² a été pensé pour capter l'attention de 100 % des voyageurs arrivant au Terminal 3 de l'aéroport international de Dubaï. Cette installation unique en son genre offre aux annonceurs une opportunité exceptionnelle d'associer leur image à la reprise économique mondiale tout en faisant vivre aux passagers une expérience surprenante, immersive et innovante.
Avec plus de 7 000 panneaux digitaux publicitaires déployés dans son réseau d'aéroports à travers le monde, JCDecaux propose aujourd'hui une offre digitale dense et riche en solutions pour les annonceurs, dont l'efficacité peut s'avérer stratégique, en particulier quand il s'agit d'augmenter la fréquentation des espaces travel retail.
Pour valoriser son offre digitale, JCDecaux s'appuie sur VIOOH Content, une solution de gestion de contenu en temps réel opérée par VIOOH et qui favorise l'interactivité entre annonceurs et passagers. VIOOH Content permet la diffusion de contenus variés et adaptés en fonction de l'origine ou la destination des passagers, en différentes langues et dans les zones adaptées de l'aéroport, en temps réel maximise l'impact et la pertinence des campagnes digitales adressant le bon message, au bon moment, au bon endroit et à la bonne audience. La contextualisation des contenus est un outil particulièrement précieux pour les annonceurs du retail souhaitant développer des campagnes Drive to Store. C'est dans cette optique qu'à l'été 2020, Lagardère Travel Retail s'est appuyé sur les réseaux digitaux de JCDecaux Airport Paris en zone de départ pour diffuser une série de messages invitant les passagers à se rendre dans ses boutiques pour effectuer leur shopping et profiter du service « Shop & Collect ». Cette campagne a contribué à la reprise de l'activité et au retour à la normale de l'ambiance dans les aéroports parisiens de Charles de Gaulle et Orly. Par ailleurs, JCDecaux développe pour les annonceurs des solutions de publicité événementielle permettant de créer un véritable territoire de marque au sein de l'aéroport et d'établir une expérience client forte et mémorable. JCDecaux Airport propose à cet égard des dispositifs personnalisés pour sublimer et démultiplier l'impact d'une campagne, qu'il s'agisse de toiles géantes, d'objets 3D, de mobiliers interactifs, d'espaces d'exposition ou d'opérations de marketing relationnel.
Enfin, les dispositifs proposant des services aux passagers font également partie des solutions de communication à forte valeur ajoutée, tant pour les annonceurs que pour les passagers et les autorités aéroportuaires. Dès 2015, JCDecaux Airport Paris fut pionnier dans la commercialisation du sponsoring du service Wi‑Fi dans la totalité des terminaux des aéroports de Paris. Depuis 2017, JCDecaux commercialise également le sponsoring du service Wi‑Fi pour les aéroports d'Abu Dhabi, Dubaï, Shanghai et Nice. Le sponsoring du Wi‑Fi témoigne du fait que l'aéroport joue un rôle unique dans le dialogue entre les marques et des passagers toujours plus connectés.
Au 1er janvier 2021, le Groupe détenait 249 contrats publicitaires représentant 291 775 faces publicitaires dans les métros, trains, bus, tramways, taxis et trains rapides desservant certains aéroports dans 28 pays.
Au 31 décembre 2020, la durée résiduelle moyenne (pondérée par le chiffre d'affaires 2020) des contrats du Groupe dans les métros et autres systèmes de transit était de 3 ans. Le montant des investissements initiaux et les coûts d'exploitation liés à l'entretien des supports publicitaires situés dans les métros, sont généralement inférieurs à ceux des contrats de Mobilier Urbain.
JCDecaux reverse la plupart du temps aux concédants une redevance variable, sous la forme d'un pourcentage du chiffre d'affaires publicitaire incluant parfois un minimum garanti.
Avec une très forte présence en Chine, JCDecaux est le N°1 de la communication extérieure dans les transports.
En effet, le Groupe détient les contrats publicitaires des bus dans 5 villes chinoises, pour plus de 43 000 faces et gère les espaces publicitaires des métros de Pékin, Shanghai, Canton, Chongqing, Nankin, Tianjin et Suzhou. En juin 2021, JCDecaux a d'ailleurs renouvelé sa joint-venture (dont l'origine remonte à 2006) avec Beijing Metro Operation Co.Ltd et étendu le contrat d'exploitation publicitaire des 9 lignes centrales du Métro de Pékin pour 20 ans. Enfin à Hong Kong, JCDecaux détient depuis 1977 le contrat de concession publicitaire du MTR (Mass Transit Railway) et la ligne Airport Express (AEL) de Hong Kong ainsi que la concession exclusive attribuée par Hong Kong Tramways Ltd pour l'adhésivage intégral et la publicité dans les 160 tramways que compte le parc.
Avec une importante part de marché dans les métros, JCDecaux est incontournable en Chine. Grâce aux réseaux publicitaires de JCDecaux Chine, un annonceur peut acheter simultanément des emplacements dans 8 villes différentes : outre la simplification de l'acte d'achat pour les annonceurs et agences, ce réseau unique offre des opportunités en termes de créativité et d'innovation qui améliorent l'impact de la communication dans les métros chinois.
En Asie-Pacifique, JCDecaux détient également le contrat exclusif pour la gestion du réseau publicitaire du Delhi Airport Metro Express, et la concession publicitaire du métro de Chennai.
En dehors de la zone Asie-Pacifique, JCDecaux détient les contrats publicitaires des métros de São Paulo, Lima, Bruxelles, Turin, Milan, Rome, Brescia, Naples, Helsinki, Berlin, Nuremberg, Vienne et Copenhague. En Espagne, JCDecaux gère en exclusivité l'intégralité des supports publicitaires du métro de Madrid, ainsi que les concessions publicitaires du métro de Barcelone et du métro de Bilbao.
Dans les autres systèmes de transport tels que les trams, bus, gares routières, gares ferroviaires, taxis, JCDecaux opère de nombreux contrats publicitaires à travers le monde, en particulier :
Le Groupe utilise pour les métros et systèmes de transit les mêmes techniques de géomarketing que pour le mobilier urbain et le grand format pour maximiser l'impact de ses réseaux publicitaires sur l'audience des métros et l'efficacité de son offre commerciale auprès des annonceurs. En Chine, où JCDecaux est le leader de la publicité dans les transports, une première étude de mesure d'audience dans le métro avait été développée dès 2008 à Shanghai et Pékin. Cette année le Groupe a fait évoluer cette étude et a vu naitre sa première mesure d'audience dédiée, « Metro Audience Measurement », (MAM), à Shanghai. MAM a pour objectif d'enrichir la quantification et qualification d'audience présente dans le métro. Cela permet au Groupe de partager davantage d'indicateurs de performance médias dans le but d'optimiser les campagnes des annonceurs.
La crise de la Covid-19 a conduit à une chute drastique des audiences dans les transports publics. Afin de pouvoir communiquer des indicateurs d'audience aux annonceurs, le département Data Corporate du Groupe a développé un « Mobility Tracker Index ». Cet indicateur de mobilité urbaine permet de suivre le niveau d'affluence des audiences dans les villes par rapport à une moyenne pré-Covid au Royaume-Uni, à Singapour, aux Etats-Unis, en Belgique, en Italie, en France, en Israël, en Australie, en Espagne et en Allemagne. Il inclut également un indicateur de confiance pour mesurer le trafic dans les métros.
En complément, certaines filiales du Groupe se sont rapprochées de différents types de fournisseurs de données à un niveau local, afin de déployer des solutions de suivi et d'évolution du trafic dans les métros et gares. À titre d'exemple : au UK, JCDecaux a collaboré avec Location Science afin de géolocaliser son inventaire dans les zones Transport et développer un index similaire, comparant l'audience en temps réel à une base pré-Covid. Au Danemark, JCDecaux récolte les données de trafic en temps réel grâce à l'installation de capteurs Wi‑Fi. Le Danemark enrichit cette base de données grâce aux données publiques partagées par Google et Apple. En Belgique, JCDecaux a créé un index de trafic grâce aux données fournies de façon hebdomadaire par la société gestionnaire de transport.
Afin d'encourager la créativité des agences et annonceurs dans leur utilisation du média métro, JCDecaux Chine a créé deux événements majeurs : le Best of the Best Awards et le Festival Innovate®. L'objectif de ces récompenses est de créer une forte valeur ajoutée pour les espaces publicitaires gérés par le Groupe tout en faisant naître, en collaboration avec ses partenaires, une culture du métro harmonieuse et créative.
Le Best of The Best Awards, événement initié dès 2002 par JCDecaux Transport à Hong-Kong, a ensuite été dupliqué en 2007 aux autres métros chinois. Cette compétition, a pour but d'encourager la création de campagnes publicitaires exceptionnelles et récompense les meilleures d'entre elles. Depuis 2012, en raison d'un marché porteur, un accent particulier est mis sur le métro de Shanghai, où chaque année l'équipe de JCDecaux met en place un thème central pour l'événement en fonction de la tendance et des centres d'intérêt du marché des médias en Chine. Les principaux prix sont le platine « Best of the Best Awards », respectivement dans les catégories « Best Media Use » et « Créativité ». Il existe également deux prix attribués par les usagers, grâce à un vote en ligne sur Wechat, pour « la campagne préférée des passagers » et la « campagne numérique préférée des passagers ».
Ces dernières années, pour s'inscrire dans les nouveaux usages mobiles des passagers, les thèmes choisis ont concerné les technologies interactives et le numérique en vue d'améliorer l'expérience des usagers du métro. Le Festival Innovate® à Hong Kong, organisé par JCDecaux Transport en collaboration avec MTR (Mass Transit Railway) Corporation, a pour but de promouvoir le potentiel créatif du média MTR. Chaque année, d'octobre à décembre, les zones recevant la plus forte fréquentation de passagers dans les stations clés du réseau sont dédiées à la mise en place de campagnes publicitaires créatives contribuant à enrichir l'expérience de voyage des usagers. Marques et agences, conseillées par les experts de JCDecaux Transport, sont invitées à laisser libre cours à leur imagination pour créer des campagnes innovantes, qu'elles fassent appel à la technologie, l'interactivité avec les usagers du MTR ou encore l'utilisation spectaculaire de l'espace. En 2016, avec la création du prix « Emerging Talents » JCDecaux Transport a ouvert le concours aux étudiants universitaires. Un nouveau prix a été introduit en 2018, celui de « Best Presenter ». Ce concours est pour eux une occasion unique de démontrer leur créativité et leur capacité d'innovation en situation réelle. Ce positionnement résolument innovant contribue à la réputation de JCDecaux Transport Hong Kong comme entreprise leader pour la communication extérieure à Hong Kong.
Ces événements n'ont pas eu lieu en 2020 du fait de la pandémie mais les équipes JCDecaux travaillent d'ores et déjà à la préparation de l'édition 2021.
Le métro et autres systèmes de transit (gare) : laboratoires de nouvelles technologies
Comme pour l'aéroport, le métro et les gares sont un territoire idéal pour le média digital. Les modèles économiques sont de deux ordres :
Les nouvelles technologies offrent également de plus en plus de possibilités d'interagir avec le passager, que ce soit pour le divertir ou valoriser son temps de transport en lui donnant accès à des offres promotionnelles. Partout dans le monde, les équipes de JCDecaux accompagnent les annonceurs qui souhaitent ajouter un volet interactif à leurs campagnes, par la distribution de coupons, la mise en œuvre de campagnes faisant appel à la réalité augmentée ou l'utilisation de QR Codes et Beacons permettant d'accéder à des contenus dédiés sur des plateformes mobiles ou les réseaux sociaux. Cette convergence du média « offline » et du média « online » est particulièrement marquée dans l'univers de la communication dans les transports en Chine où la population est facilement encline à utiliser son téléphone mobile, de nombreuses campagnes publicitaires incluent des QR codes que les usagers peuvent scanner pour faire leurs achats depuis le support publicitaire, puis être ensuite directement livrés dans la journée sur le lieu de leur choix.
À titre d'exemple, JCDecaux Autriche propose des campagnes basées sur la géolocalisation. À Vienne, les écrans digitaux adaptent leur message en fonction de la station dans laquelle se trouve le tramway pour diffuser par exemple le message publicitaire d'une marque dont la boutique se trouve à proximité de la station. Ces campagnes ciblées permettent d'offrir aux passagers non seulement des informations mais aussi des promotions pendant leur parcours et ce pour le bénéfice des commerces locaux.
Enfin, la créativité et l'innovation permettent d'améliorer l'expérience des passagers en proposant des solutions et des services utiles à tous. C'est dans cet esprit que JCDecaux, en association avec BNP Paribas, la start-up Airlabs et Clitren Railways, a développé quatre zones « d'air pur » dans la station Marylebone en Angleterre pour lutter contre la pollution de l'air. Ce nouveau format transforme l'espace publicitaire classique en faveur de considérations RSE, et dans ce cas, dans le but de soutenir le programme de développement durable des Nations Unies.
JCDecaux est le n°1 de l'Affichage grand format en Europe en termes de chiffre d'affaires (source : JCDecaux). En 2020, l'Affichage grand format a représenté 16 % du chiffre d'affaires du Groupe.
Situé généralement sur les grands axes de circulation des villes et de leur agglomérations, les support d'affichage grand format du Groupe permettent aux annonceurs de toucher de très larges publics, sur des cibles essentiellement automobilistes. Les réseaux d'affichage de JCDecaux comprennent des emplacements très qualitatifs, en termes de visibilité, dans les villes importantes telles que Paris, Londres, Berlin, Bruxelles, Chicago, Vienne, Madrid, Lisbonne, Johannesbourg et Mexico et offrent aux annonceurs une large couverture territoriale dans chaque pays. Sur nombre de marchés, ces actifs en grand format sont pour partie convertis en supports numériques (Digital OOH). Au Royaume-Uni, la transformation du grand format est très significative et la part du chiffre d'affaires digital dans ce segment atteint 70 %.
L'activité Affichage comprend également la publicité lumineuse qui consiste essentiellement en la création et l'installation de néons publicitaires de trés grand format et l'activité des toiles événementielles (habillage de très grande envergure sur les chantiers de restauration de bâtiments). JCDecaux couvre les grandes capitales européennes et vise à se renforcer en Amérique latine, en Afrique, en Europe Centrale, en Asie et plus récemment en Australie avec l'acquisition d'APN Outdoor).
Dans le cadre des contrats d'affichage, JCDecaux loue les sites sur lesquels sont installés ses supports, principalement auprès de propriétaires de terrains ou d'immeubles privés (contrats de droit privé) et, dans une mesure moindre mais néanmoins croissante, auprès de collectivités locales (contrats de droit public), de sociétés de chemins de fer, d'universités ou de sociétés immobilières. JCDecaux verse les loyers aux propriétaires de ces terrains ou immeubles. Pour l'occupation du domaine privé de l'État ou des collectivités territoriales, les contrats d'affichage sont généralement conclus après mise en concurrence. Au Royaume-Uni, le Groupe est propriétaire d'un certain nombre de terrains sur lesquels sont installés ses panneaux d'affichage, comme celui de Cromwell Road où a été installée la structure digitale conçue par Zaha Hadid Design.
Au 31 décembre 2020, le Groupe disposait de 145 477 faces publicitaires réparties dans 23 pays européens (couvrant 2 046 villes européennes de plus de 10 000 habitants), quatre pays d'Asie-Pacifique, à savoir l'Australie, la Chine (Hong Kong), la Nouvelle-Zélande et Singapour, ainsi qu'en Ukraine, au Qatar, en Ouzbékistan, au Chili, en Colombie, au Costa Rica, en République Dominicaine, au Salvador, au Guatemala, au Honduras, au Mexique, au Nicaragua, au Panama, en Uruguay, aux États-Unis, en Afrique du Sud et dans d'autres marchés d'Afrique subsaharienne dont le Nigéria. En 2019, le Groupe a poursuivi sa politique d'amélioration de la qualité des panneaux d'affichage grand format en démontant certains panneaux et en les remplaçant par des panneaux haut de gamme, rétro-éclairés, déroulants ou digitaux, tout en démontant, dans certains pays matures, les panneaux parmi les moins rentables afin d'optimiser ses coûts.
Au 31 décembre 2020, la répartition géographique des faces publicitaires du Groupe était la suivante :
| PAYS | NOMBRE DE FACES PUBLICITAIRES |
|---|---|
| Europe (1) | 93 970 |
| France | 33 991 |
| Reste du Monde (2) | 13 360 |
| Royaume-Uni | 2 010 |
| Asie-Pacifique (3) | 2 010 |
| Amérique du Nord | 136 |
| TOTAL | 145 477 |
(1) Inclut l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la Hongrie, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République d'Irlande, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède.
(2) Inclut l'Afrique du Sud, l'Angola, le Botswana, le Brésil, le Cameroun, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l'Eswatini, le Gabon, le Guatemala, le Honduras, l'Île Maurice, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, le Mexique, le Mozambique, la Namibie, le Nicaragua, le Nigéria, l'Ouganda, l'Ouzbékistan, le Panama, le Qatar, la République dominicaine, le Salvador, la Tanzanie, l'Ukraine, l'Uruguay, la Zambie et le Zimbabwe.
(3) Inclut l'Australie, la Chine, la Nouvelle-Zélande et Singapour.
L'offre Affichage grand format de JCDecaux comprend une large gamme de produits, des mobiliers au format 8m² jusqu'aux toiles événementielles de plusieurs centaines de m².
La taille et le format des supports d'affichage varient selon les pays, principalement en fonction des réglementations locales. Toutefois, dans toutes les régions, les supports d'affichage et les enseignes lumineuses du Groupe répondent à des normes de qualité et de visibilité élevées, éléments indispensables pour capter l'attention du public visé par les annonceurs. Le Groupe dispose ainsi de nombreux supports d'affichage haut de gamme rétro-éclairés, ce qui permet d'accroître leur performance en matière d'audience jusqu'à 40 %.
Les nouveaux supports d'affichage du Groupe utilisent les concepts qui ont fait le succès du Mobilier Urbain, tels que le rétro-éclairage et l'affichage déroulant. Depuis l'acquisition d'Avenir en 1999, le Groupe a investi de manière significative pour améliorer la qualité de son réseau d'Affichage grand format, notamment sur ses principaux marchés que sont la France et le Royaume-Uni. Cette amélioration qualitative lui a permis de renforcer l'efficacité publicitaire de ses réseaux et de différencier son offre produits auprès des annonceurs. Ainsi, aux emplacements les plus visibles et les plus prestigieux, le Groupe a remplacé des panneaux fixes par des supports à affichage fixe ou déroulant rétro-éclairés de 8, 12 et 18m2 .
Par ailleurs, des études d'impact menées par Carat (Aegis Media) et par Postar, institut chargé des mesures d'audience pour la communication extérieure au Royaume-Uni, ont montré qu'une campagne publicitaire affichée sur un support d'affichage déroulant, tel que les « Vitrines® », a autant d'impact qu'une campagne publicitaire affichée sur un panneau fixe, et ce, en dépit d'un temps inférieur d'exposition de la campagne. En effet, la mobilité de l'affiche attire l'attention et renforce l'efficacité du message publicitaire, ce qui rend ce type de panneau particulièrement attractif pour les annonceurs.
Dans le cadre de tous ces développements, JCDecaux a systématiquement opéré la conversion de l'ensemble de ses supports d'affichage obsolètes pour les remplacer par des panneaux plus modernes, rétro-éclairés, déroulants ou numériques, ce qui a permis au Groupe de maintenir un différentiel qualité auprès de ses clients et par conséquent, des prix de vente compétitifs. JCDecaux a, par ailleurs, remplacé une large proportion de son stock d'affichage classique par des supports d'affichage haute définition dotés d'une affiche en polyéthylène totalement recyclable. Grâce à cette transformation, non seulement le Groupe réduit son impact sur l'environnement en diminuant sa consommation de papier encollé sur les supports, mais le processus d'affichage et la visibilité s'en trouvent également améliorés. Cet engagement pris par le Groupe d'augmenter la qualité de l'offre d'affichage grand format est reconnu par le marché et contribue à l'avantage compétitif du Groupe.
Cette dynamique de développement de nouveaux supports d'affichage grand format haut de gamme s'étend à d'autres marchés, dont l'Autriche, l'Allemagne, les États-Unis, l'Australie et l'Afrique du Sud.
Le développement du canal numérique en grand format est également significatif depuis plusieurs années, contribuant ainsi à la dynamique de digitalisation de la communication extérieure. Par ces développements, JCDecaux déploie une nouvelle expérience de communication pour les marques. Elle s'appuie sur la dynamique de messages thématiques, ciblés, affinitaires et en temps réel. Désormais, les frontières du temps et de l'espace s'effacent au profit d'une communication contextuelle et pertinente pour les publics exposés.
Au Royaume-Uni, depuis plusieurs années, le Groupe a investi de manière significative dans des écrans grand format de haute qualité, opérés via des plateformes technologiques performantes pour la conception des campagnes et la gestion de la diffusion des messages.
L'extension du parc de mobiliers digitalisés s'est portée sur un nombre important d'emplacements stratégiques couvrant les principales entrées et sorties des plus grandes villes, dont Londres. Par exemple, ces sites comprennent la numérisation de Trafford Arch et la conversion d'un actif emblématique à Old Street, la porte d'entrée du quartier financier et du village de la Silicon Valley plus à l'est, la conversion au numérique du rond-point de Wandsworth dans le sud de Londres, de taille similaire à celle de l'actif du rondpoint de Old Street.
Depuis septembre 2018, JCDecaux propose aux marques un nouvel emplacement Digital OOH d'exception : The Kensington, situé sur Cromwell Road, un axe majeur qui relie le centre de Londres à l'aéroport d'Heathrow. Une sculpture exclusive signée par Zaha Hadid Design qui intègre un écran de très grand format et dont Audi et Coty ont été les premières marques diffusées au lancement.
En dehors de l'Europe, un développement significatif a été le déploiement de nos nouveaux dispositifs d'affichage numériques à Chicago ; cette nouvelle forme de partenariat public aux États-Unis nous a permis d'ériger les panneaux d'affichage les plus en vue sur les routes d'accès du centre-ville de Chicago ; les données de mesure d'audience de l'industrie de la communication extérieure et les évaluations « TAB Out of Home » confirment que ces dispositifs sont les produits les plus attractifs du marché ; nous croyons que ce type de partenariat sur des emplacements premium du domaine public constitue un nouveau modèle de développement pour le grand format aux États-Unis.
Le Groupe commercialise ses réseaux d'affichage grand format, publicités lumineuses et toiles événementielles sous plusieurs marques, à savoir : JCDecaux Large, Avenir et JCDecaux Artvertising en France, Avenir en Espagne, JCDecaux au Royaume- Uni, en Irlande, aux Pays-Bas et dans plusieurs autres pays européens, Gewista en Autriche, Europlakat en Europe centrale, WallDecaux en Allemagne, JCD Dewez en Belgique, IGPDecaux en Italie, Continental en Afrique et Vendor au Mexique.
Une grande partie de l'activité Affichage de JCDecaux provient de campagnes publicitaires de courte conservation, d'une durée de 7 à 15 jours.
Pour répondre à la diversité des objectifs de communication de ses clients, le Groupe propose des réseaux « prêts à afficher » de couverture et de ciblage (ou réseaux thématiques), avec une promesse et des performances garanties, construits à partir de bases de données d'audience (déplacements), sociodémographiques, géo-comportementales ou de géolocalisation par rapport à des points d'intérêts. Ils offrent des possibilités de couverture à l'échelle nationale, régionale, locale (ville à ville) et du quartier pour certaines agglomérations.
Dans certains pays, comme la France, les affichages de longue conservation, dont la durée est comprise entre un et trois ans, représentent une part significative du chiffre d'affaires.
Pour accélérer sa croissance sur ce marché de la longue conservation, JCDecaux a lancé Easyway (www.easyway.jcdecaux. com), un portail de vente direct dédié au sur mesure en longue durée. Conçu pour présenter tous les emplacements JCDecaux éligibles en France, ce site internet permet très simplement à un annonceur ou à son agence, en quelques clics, d'identifier les dispositifs les plus pertinents grâce à un puissant outil de géolocalisation, de simuler sa campagne dans une mise en situation virtuelle de son affiche et de la réserver. Cet outil permet de rendre le média plus ouvert et plus accessible aux petits et moyens annonceurs locaux.
JCDecaux s'efforce en permanence d'élargir son portefeuille de clients. Cette diversification constitue une opportunité de croissance et une forte protection face à la volatilité des budgets publicitaires de certaines catégories d'annonceurs.
Le Groupe a puisé sa résilience face aux conditions difficiles du marché dans ses investissements stratégiques dans les plateformes numériques et les stocks. En 2020, le Groupe a maintenu une base d'annonceurs très diversifiée. Seuls sept annonceurs ont représenté plus de 1 % du chiffre d'affaires publicitaire consolidé du Groupe, et deux seulement représentaient plus de 2 %. Ce top 10 est resté extrêmement stable en 2020, avec neuf des principaux annonceurs déjà présents en 2019. Les dix premiers annonceurs de JCDecaux représentent 12,8 % du chiffre d'affaires consolidé du Groupe en 2020 (12,5 % en 2019).
Le tableau suivant présente la part des plus grands secteurs d'activité du Groupe dans son chiffre d'affaires 2020 :
| SECTEUR | % DU TOTAL |
|---|---|
| Distribution | 16,3 % |
| Produits de luxe et de beauté | 13,2 % |
| Finance | 11,0 % |
| Loisirs, Divertissement et Cinéma | 10,0 % |
| Agroalimentaire | 8,3 % |
| Services | 6,6 % |
| Automobile | 6,3 % |
| Télécoms & Technologie | 6,2 % |
| Gouvernements / Services Publics | 6,0 % |
| Internet et e-commerce | 5,5 % |
Il convient de noter en particulier, partout dans le monde, l'augmentation des dépenses des gouvernements qui utilisent les activités de plein air pour transmettre au public des messages importants en matière de santé et de sécurité et pour remercier les travailleurs de première ligne.
Les investissements publicitaires des annonceurs sont étroitement liés aux conditions économiques générales. En période de ralentissement économique, les annonceurs réduisent leurs budgets publicitaires de façon proportionnellement plus importante que leurs autres investissements. En conséquence, l'activité du Groupe est dépendante du cycle économique. La localisation des réseaux de Mobilier Urbain en centre-ville leur confère un caractère exclusif pour les annonceurs, ce qui limite la volatilité due aux variations économiques. C'est la raison pour laquelle JCDecaux a réussi à maintenir une croissance du chiffre d'affaires de l'activité Mobilier Urbain lors des récessions qui ont touché la France en 1994, 1995, 1996, 2001 et 2002. En 2020, comme en 2009, la dimension exceptionnelle, la dimension exceptionnelle de la récession qui a impacté l'industrie de la publicité n'a toutefois pas permis au Mobilier Urbain de résister significativement mieux que les autres médias traditionnels.

Saisonnalité et contribution du chiffre d'affaires ajusté 2019* par trimestre
* Compte tenu de la nature atypique de l'année 2020, la répartition du chiffre d'affaires par trimestre n'est pas représentative de la saisonnalité de l'activité.
Les contrats d'achat d'espace publicitaire sont généralement initiés par des centrales d'achat d'espace mandatées par les annonceurs, mais peuvent également être souscrits directement par les annonceurs eux-mêmes.
Le Groupe commercialise l'espace publicitaire qui peut être regroupé en réseau, notamment pour le mobilier urbain. Les campagnes d'affichage sont d'une durée de 7 à 28 jours (courte conservation) ou sur une période comprise, pour l'essentiel, entre 6 mois et 3 ans (longue conservation).
Les contrats conclus avec les annonceurs portent le plus souvent sur une seule campagne d'affichage et mentionnent les supports et la/ les semaine(s) réservés, les prix unitaires, le budget total ainsi que le montant des taxes en vigueur. Les affiches sont généralement fournies par les annonceurs. JCDecaux prépare lui-même chaque semaine ces affiches préalablement à leur distribution dans les agences régionales ou locales, et procède à leur pose sur l'ensemble du réseau. Une fois la campagne réalisée, le Groupe contrôle que les faces affichées sur le terrain correspondent bien à celles qui étaient prévues au contrat. La facturation de la campagne publicitaire s'effectue en fonction du réel affiché.
La numérisation croissante des différents environnements dans lesquels nous exerçons nos activités a offert des possibilités de concurrence pour des sources de revenus auparavant réservées aux médias plus à même d'accueillir des campagnes publicitaires tardives. Les campagnes tactiques de courte durée, qui sont souvent menées en lien avec des événements ciblés, représentent une part croissante de nos ventes de produits numériques, en plus de leurs périodes normales de campagnes de publicité.
Grâce à une présence et à un réseau publicitaire uniques au monde, le Groupe JCDecaux est à même d'offrir à ses annonceurs la possibilité de réaliser des campagnes panrégionales, multisupports et/ou multi-formats. JCDecaux OneWorld, la Direction mondiale Ventes et Marketing de JCDecaux, constitue une interface unique pour les clients internationaux qui souhaiteraient avoir un accès mondial à nos produits.
JCDecaux OneWorld dispose de centres d'excellence implantés notamment à Londres, Paris, Berlin, New York, Milan, et Shanghai, qui offrent aux principaux clients internationaux du Groupe un point d'entrée unique et clairement identifié pour tous les actifs du Groupe permettant ainsi de mieux servir les clients et de développer et coordonner la mise en place de partenariats dans les pays où le Groupe est présent. En 2020, la publicité « Glocale » est devenue la norme, les grandes marques recherchant une publicité percutante, personnalisée et contextuelle pour leurs clients sur chaque marché. JCDecaux OneWorld a été mis en place pour répondre à ce besoin des clients internationaux de chacun des centres d'excellence.
JCDecaux OneWorld continue de mener des campagnes internationales pour des clients opérant dans divers secteurs, comme Huawei dans la technologie, Burberry dans les produits de luxe, ainsi que Total et Saudi Aramco dans l'industrie. La centralisation des ressources a aussi permis au Groupe de renforcer les collaborations internationales établies avec L'Oréal, Coty, Estée Lauder et LVMH.
JCDecaux considère que cette division OneWorld a permis aux clients internationaux du Groupe d'avoir un meilleur accès à la gamme mondiale de ses produits, et que cela a également encouragé des clients de moindre taille à recourir aux services de JCDecaux dans le cadre de leur expansion sur de nouveaux marchés.
En 2018, JCDecaux a diffusé la campagne #MYCALVINS dans 11 villes de 7 pays différents sur plus de 800 écrans, sur une journée ouvrable. L'ensemble de la campagne a été coordonné de manière centralisée, du briefing à la réservation et à l'exécution, via JCDecaux OneWorld.
Les campagnes réalisées par JCDecaux OneWorld sont innovantes car elles tirent profit de toute la dimension créative et internationale d'une affiche, dont le langage est universel. Le Groupe a développé des outils utilisables dans le monde entier tels que l'Outdoor Creative Optimiser. Permettant aux clients d'optimiser l'efficacité de leurs campagnes de communication, ces solutions se sont imposées comme des outils de mesure incontournables auprès du secteur de la communication extérieure.
En 2020, JCDecaux a poursuivi le déploiement à l'international de la version 3D Full Motion de son application de pré-test créatif : Créaction®, au bénéfice de bon nombre de ses partenaires et clients collaborateurs à l'échelle mondiale. Fin 2020, 12 pays du Groupe en étaient déjà dotés, avec des équipes formées et un espace intranet communautaire dédié. Fin 2016, en réponse à l'importance croissante du numérique dans notre activité, un module a été ajouté permettant la même amélioration créative via cet outil pour la publicité digitale. Grâce à ces avancées dans l'assurance de la lisibilité et de l'efficacité des visuels, les clients nationaux et internationaux disposent d'une solution unique pour améliorer l'impact de leur communication sur les supports du Groupe.
OneWorld continue d'être un chef de file dans le secteur de la communication extérieure, grâce à la réalisation de projets de recherche mondiaux, en collaboration avec JCDecaux DataCorp, la Direction Publicité dans les transports et les marchés locaux pour offrir une vision internationale.
Le succès de JCDecaux sur le marché de la communication extérieure s'est toujours appuyé sur une politique ambitieuse en matière de recherche et développement et une capacité unique à innover.
Avec ses nouveaux produits numériques, écrans digitaux de diffusion ou serviciels, JCDecaux joue pleinement son rôle de « City provider » et contribue activement à créer la ville de demain, mais aussi à rendre les environnements des infrastructures de transport (aéroports, métros…) plus serviciels et plus harmonieux pour les usagers. Ces nouvelles générations de produits, plus technologiques et encore plus visibles du grand public, renforcent et confirment la stratégie de JCDecaux d'un contrôle à chaque étape de la qualité de réalisation et de conception de ses mobiliers. Pour chaque type de produit, la conception et le choix des composants utilisés intègrent un principe de « duralescence programmée » pour permettre le maintien en service des produits sur de très longues périodes, jusqu'à plusieurs décennies pour un abribus, en s'appuyant sur la capacité du groupe à rénover à neuf les mobiliers et à faire évoluer leurs composants techniques tout en maintenant une esthétique et des qualités publicitaires optimales.
L'activité de déploiement de nouveaux contrats en 2020 a naturellement été très impactée par la pandémie de Covid, et ses répercussions sanitaires et économiques sur le Groupe. Pour autant, certains développements et installations ont été maintenus en priorité ou directement inspirés par la situation sanitaire. Une première référence, à la demande de la Ville de Paris, a été le déploiement dès la fin du premier confinement français, en mai 2020, de distributeurs de gel hydroalcoolique qui ont équipé en quelques semaines l'ensemble des Abribus® et des sanitaires automatiques de Paris, soit près de 2 400 équipements au total, un projet jugé vital par la Ville pour permettre un retour accéléré et plus sûr de la population dans les rues et dans les bus. En parallèle, les engagements déjà pris ont été tenus malgré les circonstances, à l'image des écrans ePaper intégrés aux abris rénovés de Grenoble, dont les premières unités ont été déployées en fin d'année, ou de la digitalisation des abris de O'Connell street à Dublin. De même, des développements complexes comme les futurs sanitaires automatiques et les colonnes de San Francisco, ou les abribus multiservices de Bogota, ont été engagés pour ne pas mettre en risque le rythme de déploiement prévu. Enfin, la flotte des 2500 vélos hybrides de Lyon a été déployée au mois de février 2020, dans la continuité de ceux de Bruxelles à la fin de 2019. La location des batteries portatives qui permettent de bénéficier de l'assistance électrique a été fortement accélérée autour de l'été 2020, grâce à des opérations de gratuité qui ont permis le déploiement de près de 15 000 batteries dans le public, en attendant l'expansion de la solution à Dublin au début de 2021. Chacun de ces marchés implique à la fois l'intégration de services inédits suscités par l'Innovation du Groupe en matière de Recherche et Développement, et met en œuvre les capacités d'exécution technique dans des délais souvent très tendus. Qualité, esthétique, fonctionnalité et performance environnementale sont les caractéristiques premières des créations JCDecaux. Regroupées au sein de la Direction Générale Recherche Production et Opérations (DGRPO), une Direction Recherche et Développement et une Direction du Design intégrées travaillent au développement des nouveaux produits, en étroite collaboration avec la Direction des Projets qui est le point d'entrée unique pour les filiales, et la Direction Achats, Stocks et Production qui dispose désormais d'une forte capacité de production des mobiliers digitaux.
Ce sont des architectes et des designers de renommée internationale que JCDecaux associe à ses développements. Parmi eux, Philippe Starck, Lord Norman Foster, Robert A.M. Stern, Mario Bellini, Jean-Michel Wilmotte, André Poitiers, Patrick Jouin, Mathieu Lehanneur Carlos Bratke, Ruy Ohtake, Marc Aurel, Matali Crasset pour les nouveaux kiosques à journaux de Paris et Zaha Hadid pour la sculpture digitale de Kensington à Londres.
Les produits sont conçus en intégrant les principes de l'écoconception. Les matériaux utilisés sont tous de la meilleure qualité et de la plus grande robustesse pour assurer aux mobiliers une durée de vie et une maintenabilité de plusieurs décennies. La réduction de la consommation d'énergie, l'adéquation de la durée de vie à l'utilisation, la recyclabilité, sont au cœur des travaux de conception. C'est une empreinte écologique réduite qui est ainsi obtenue pour chacun d'entre eux, avec un résultat très visible annoncé en octobre 2020 : la décision de rendre l'activité française de JCDecaux neutre en carbone en 2021.
En parallèle, l'intégration d'écrans numériques publicitaires ou serviciels est à présent devenue la norme dans les développements de mobiliers pour les nouveaux contrats, sur l'ensemble de nos segments de marché, et les déploiements continuent en particulier en France dont le parc continue à se digitaliser. L'organisation R&D continue donc à évoluer pour :
L'organisation de la R&D de JCDecaux se transforme par ailleurs afin d'être toujours plus ouverte sur le monde extérieur et d'intégrer directement au processus d'innovation de nouveaux partenaires comme des start-up ou des centres de recherche, en parallèle des processus clés de réalisation permanente de démonstrateurs et proof-of-concept, pour pousser en permanence la réflexion de tous les métiers du Groupe sur les nouveaux usages.
Cette recherche permanente de l'excellence en matière de design, de conception et d'intégration du développement durable a été récompensée à de multiples reprises, au travers, entre autres, des prestigieux prix Good Design (le plus ancien et le plus prestigieux au monde) et Green Good Design qui récompense l'intégration du développement durable dans la conception de produits industriels et promeut les entreprises responsables auprès du grand public.
Fin 2018, le prix Janus du design a récompensé la nouvelle génération de Vélos en Libre Service dessinés sous la Direction Artistique de Marcelo Joulia, mais aussi l'ensemble de l'Expérience Utilisateur Cyclocity®, qui a été complètement reconçue pour offrir aux clients particuliers et aux collectivités une expérience au niveau du leader historique de l'industrie. Cette récompense prestigieuse vient rejoindre l'« Ingenuity Award » reçu en décembre 2012 à New-York un prix international organisé par le Financial Times et Citi qui a été attribué à JCDecaux dans la catégorie infrastructure pour son système de Vélos en Libre-Service Vélib' installé à Paris en 2007. Ce prix, placé sous le thème des « Urban ideas in Action » valorisait les sociétés, les équipes et les organisations qui ont développé des solutions innovantes pour faire face aux challenges urbains. Cette distinction récompense l'esprit pionnier de JCDecaux, qui dès 2003, a lancé le premier dispositif de Vélos en Libre-Service à Vienne en Autriche. Depuis, 70 villes dans le monde ont adopté avec succès notre système de Vélos en Libre-Service.
En juin 2015, le Grand Prix Design de la Réussite a été remis à la société JCDecaux pour son engagement dans la réussite de la France à l'étranger par le Design.
En juillet 2015, JCDecaux a reçu de l'institut Français du Design le JANUS de la Cité 2015 pour le nouvel abri voyageur Design Marc Aurel de la ville de Paris.
La constance des efforts et les résultats obtenus en matière de maîtrise des process de conception et d'engagement en faveur du développement durable ont également été confirmés par l'audit externe de suivi réalisé en 2019, des certifications ISO 9001 et ISO 14001 des activités de recherche et développement gérées par la Direction Générale Recherche, Production et Opérations.
Des avancées remarquables ont été faites dans le domaine de l'acquisition d'expertise et du développement de produits utilisant les technologies digitales. Une gamme complète de dispositifs permettant de répondre à tous les besoins indoor et outdoor a été développée par les équipes DGRPO (R&D, Design, Achats, Exploitation), incluant des dispositifs LCD de formats allant du 15", le plus petit, ou du 32" (cas des escalators digitaux et des écrans tactiles outdoor), jusqu'au 98" déployé en indoor dans les aéroports de Shanghaï ou en outdoor sur la 5ème avenue de New York, ou LED de pitch allant de 20 mm à 2,5 mm selon les utilisations en indoor ou outdoor – en attendant l'arrivée probable de pitchs inférieurs rendus possible par la miniaturisation des LED et l'arrivée sur le marché des microLED. Ces écrans de diffusion sont complétés par des solutions interactives e-Village® fonctionnant sur une architecture Android et à présent déployées dans des contextes aussi divers que les Abribus® de Paris, l'offre Vélo en Libre Service Nouvelle génération - plus de 850 exemplaires dans les bornes de Lyon, Nantes et Luxembourg, connectées aux systèmes de paiement et aux lecteurs de badge vélo, ou intégrés aux cabines téléphoniques nouvelle génération d'Infocus, au Royaume-Uni. Ces produits ont été développés et sélectionnés après des procédures d'évaluation très poussées (tests en laboratoires, essais en conditions réelles, tests comparatifs en présence des fabricants) garantissant à JCDecaux de disposer des produits les plus performants techniquement, et porteurs de la meilleure création de valeur pour l'entreprise. Ces développements se sont concrétisés par l'installation de dispositifs aussi bien en Europe (La Torche et d'autres dispositifs à Londres, le métro de Barcelone, les aéroports de Paris) qu'en Asie (Aéroports de Shanghai, de Singapour, de Guangzhou) ou sur d'autres continents comme les horloges digitales à São Paulo et les panneaux digitaux de grand format à Chicago.
Après Lyon, Nantes, Luxembourg et Bruxelles, ce sont Vilnius, Ljubljana et Dublin qui se sont ajoutées à la liste des villes mettant en œuvre la nouvelle Expérience Utilisateur totalement refondue, multicanal et évolutive, toujours dans un déploiement sans interruption de service. L'offre a continué à s'enrichir au long de l'année, en particulier à Nantes où les stationnements vélos sont à présent équipés de capteurs basse consommation de présence de vélos, connectés par le réseau LoRa, dans le cadre de l'appel d'offre remporté en 2017. Une première mondiale pour le stationnement vélo, destinée à lutter contre le stationnement de durée excessive (ventousage) et à offrir aux utilisateurs de l'offre vélo intégrée une information en temps réel de la disponibilité des stationnements directement dans l'application Bicloo développée par JCDecaux.
Ces marchés sont également l'occasion de mettre en œuvre des vélos qui sont tous connectés, et accessibles soit via une application dédiée soit grâce à une carte de transport. Ils pourront être verrouillés en-dehors d'une station physique dans le courant de 2022, et Nantes continue à exploiter ses stations solaires, autonomes en énergie et installées sans génie civil. En parallèle, les vélos de Mulhouse ont été intégrés à l'offre MaaS (Mobility as a Service) de Mulhouse Mobilité, et peuvent être libérés directement depuis l'application de mobilité de la Métropole.
Dans la continuité du marché de Vélos en Libre-Service de Luxembourg, dont l'usage a été multiplié par plus de quatre comparativement entre 2018 et 2019, l'hiver 2019-2020 a également vu à Bruxelles et Lyon les deux premiers déploiements des vélos hybrides en libre-service de JCDecaux, utilisables soit de manière purement mécanique, soit avec une assistance électrique pour les abonnés ayant souscrit à la location d'une batterie personnelle. Présentée fin 2015 dans le cadre de la COP21, cette solution très innovante tire parti des améliorations de performance du marché des batteries et de la connectique, et s'intégre de manière fluide dans le catalogue de solutions Vélo en Libre-Service nouvelle génération de JCDecaux.
Les efforts d'innovation se poursuivent également pour continuer à enrichir et améliorer l'expérience des utilisateurs des transports en commun – et donc souvent des Abribus®. C'est ainsi que 2019 a vu la présentation de l'Abribus® Filtreo™, dont le toit intègre une solution de filtration végétale de l'air expérimentée en milieu urbain en 2021. De la même manière, le mois d'août 2020 voit l'expérimentation en région parisienne de l'abri Fraîcheur Naturelle, un abri dont les panneaux arrière ont capacité à rafraîchir les passagers attendant le bus, via une solution adiabatique d'évaporation d'eau, alimentée en énergie par des panneaux solaires installés sur le toit de l'Abribus®. Par ailleurs, la recherche de nouvelles solutions techniques s'accélère autour des thématiques de la Ville Intelligente, du Big data et de l'Open data adapté au milieu urbain. Dans le prolongement de l'équipement en 2015 des mobiliers de Paris avec des « beacons » capables d'interagir avec les smartphones, déjà mobilisés pour faciliter la digitalisation des rapports d'activité des équipes d'exploitation, 1500 mobiliers urbains de Lyon seront équipés en 2021 d'une signalétique numérique, permettant aux voyageurs et aux citoyens d'accéder directement sur leur smartphone aux informations locales de la Ville. De même, une partie des mobiliers urbains digitaux de Nice sera équipée début 2021 de capteurs de qualité de l'air et de flux, une première référence pour JCDecaux qui permettra d'enrichir significativement son offre de données « Smart City ». Cette offre « data » développée en concertation avec la nouvelle direction dédiée du Groupe s'est enrichie également en 2018 de la prévision de trafic via des solutions de capteurs déployés sur les routes, permettant aux dispositifs surplombant les plus grands carrefours de Lagos, la capitale économique du Nigéria, d'annoncer aux automobilistes des prévisions de temps de trajet.
En parallèle, la « Digital Signage Platform » développée depuis 2010 et répondant à l'ensemble des enjeux relatifs à la « supply chain » digitale s'enrichit elle aussi notamment de fonctions de monitoring qui sont progressivement déployées dans les pays et permettront aux équipes d'exploitation de superviser la qualité de service apporté aux annonceurs, aux bailleurs et aux villes. Les équipes en charge de la plateforme, sous Maîtrise d'Ouvrage interne structurée au sein de la Direction de l'Exploitation Internationale, continuent également à faire progresser les outils intégrés visant à assurer le contrôle et l'intégrité des contenus numériques à diffuser, à programmer ces contenus (« scheduling ») de façon élaborée et adaptable à chacune des installations digitales, ainsi qu'à sécuriser les diffusions. D'ores et déjà largement déployée, cette plateforme continuera d'accompagner le développement digital du Groupe. Au 31 décembre 2020, plus de 23 000 écrans étaient gérés par son intermédiaire.
Enfin, dans le cadre de la politique de développement durable, les équipes de R&D de JCDecaux ont produit des études importantes d'adaptation des systèmes existants pour la réduction d'énergie et pour l'utilisation d'énergies vertes. Outre la station vélo solaire déployée à Nantes et Mulhouse, JCDecaux a déployé à Nice des abris Tramway solaires, qui collectent et stockent en journée une partie de l'énergie nécessaire à leur éclairage de nuit et étend en Afrique son parc d'Abribus® publicitaires pleinement autonomes en énergie, déployés en 2020 à Abidjan (Côte d'Ivoire).
Les développements effectués en propre par JCDecaux donnent lieu à une politique déterminée de protection de ses droits de propriété intellectuelle : au 31 décembre 2020, le Groupe est ainsi titulaire de 133 brevets en France et à l'étranger.
La marque « JCDecaux » est pour sa part déposée dans 133 pays. Tous les autres droits de propriété intellectuelle utilisés par le Groupe appartiennent à JCDecaux SA, à l'exception de quelques droits secondaires qui appartiennent à des filiales.
JAPON Toyama Mars 2010
ESPAGNE Cordoue Septembre 2003 Gijon Juillet 2004 Malaga Juillet 2013 Santander Septembre 2008 Séville Juillet 2007 Valence Juin 2010
IRLANDE Dublin Septembre 2009
BELGIQUE Bruxelles Mai 2009 Namur Mars 2012 LUXEMBOURG Luxembourg Novembre 2018
LITUANIE Vilnius Juillet 2013
AUTRICHE Vienne Octobre 2003 SLOVÉNIE Ljubljana Mai 2011
FRANCE Amiens Février 2008 Besançon Septembre 2007 Cergy Pontoise Mars 2009 Créteil Avril 2010 Grand Lyon Novembre 2017 Marseille Octobre 2007 Mulhouse Septembre 2007 Nancy Septembre 2008 Nantes Métropole Janvier 2018 Rouen Décembre 2007 Toulouse Novembre 2007
NORVÈGE Lillestrom Avril 2013 SUÈDE Lund Août 2014
AUSTRALIE Brisbane Octobre 2010
Au 31 décembre 2020, le Groupe est titulaire de 571 autres marques secondaires. 1 123 modèles déposés protègent en France et à l'étranger des produits tels que les Abribus®, les colonnes, les supports d'affichage, les bornes interactives, les Vélos en Libre-Service, les sanitaires, dont certains sont dessinés par des architectes de renommée mondiale. Le Groupe est titulaire de noms de domaine pour assurer la sécurité de son activité dans tous les pays où il est présent et limiter les réservations par des tiers de noms de domaine comprenant le terme « JCDecaux ».
Que la technologie soit développée au sein de la Société ou appartienne à des tiers, des études destinées à s'assurer de la liberté de son exploitation sont conduites pour vérifier que les droits des tiers ne sont pas contrefaits. Le Groupe opère une sélection attentive de ses fournisseurs et négocie des garanties en contrefaçon adéquates.
Les designers sollicités pour la création de nouvelles formes de dispositifs cèdent au Groupe, pour la plupart, l'ensemble de leurs droits cessibles, JCDecaux veillant à les protéger par des modèles déposés en France (de manière à disposer d'une antériorité mondiale) et à l'étranger. Des recherches sont en outre effectuées sur ces formes nouvelles, afin de vérifier qu'elles ne sont pas similaires ou très proches de formes déjà créées précédemment et sur lesquelles des tiers détiendraient des droits. Ces recherches ne peuvent toutefois être conduites de manière exhaustive.

51

Notice d'information et éléments constitutifs de la Déclaration de Performance Extra-Financière 54
Les perspectives pour une ville et une mobilité intelligentes et responsables DPEF 56
La traduction de nos enjeux : la matrice de matérialité de JCDecaux 58
Soutien de JCDecaux aux Objectifs de Développement Durable et au Pacte Mondial des Nations Unies 60
La Direction du Développement Durable et de la Qualité 61
Le déploiement de la Stratégie Développement Durable 61
Le pilotage des risques extra‑financiers 62 Le pilotage de la performance
Réduire nos consommations énergétiques DPEF 67 Réduire nos autres impacts environnementaux DPEF 71 La gestion de l'eau 73
Déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe DPEF 76
Mettre en place une Politique Sociale ambitieuse transverse au Groupe DPEF 78 La formation 81
La diversité et l'égalité professionnelle DPEF 84 Les conditions de travail DPEF 87
Présentation de notre chaîne de valeur DPEF 91
Renforcer le Développement Durable dans la Politique Achat DPEF 92 Favoriser l'engagement de nos collaborateurs en faveur du Développement Durable 94
Les relations avec les villes, les sociétés de transport et les autres acteurs locaux 95
Les relations avec les annonceurs 102
Les relations avec les usagers 104
La protection des données à caractère personnel et le respect de la vie privée DPEF 106 La contribution sociétale de JCDecaux 107
La présence de JCDecaux dans les indices internationaux de notation extra‑financière 110
Grille de concordance GRI-G4 (option critères essentiels) 111
Rapport de l'Organisme Tiers Indépendant sur la déclaration consolidée de performance extra-financière figurant dans le rapport de gestion 115
| ELÉMENTS DE LA DÉCLARATION | PARTIE DU DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL |
CHAPITRES | PAGE | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| « Notre modèle économique » et « Nos valeurs fondatrices » |
Activité du Groupe |
24 | ||||
| « JCDecaux en 2020 – chiffres clés » | Le DD et la RSE | 64 | ||||
| « Présentation de notre chaîne de valeur » | Le DD et la RSE | 91 | ||||
| MODÈLE D'AFFAIRES | « Répartition de la valeur créée entre les parties prenantes » |
Activité du Groupe |
25 | |||
| DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE Activité du « La Stratégie du Groupe » 26 Groupe « Les perspectives pour une ville Le DD et la RSE 56 et une mobilité intelligentes et responsables » « Le pilotage de la Stratégie Développement Durable et l'intégration des risques Le DD et la RSE 61 extra-financiers » « Politique de maîtrise des risques » Infos. Juridiques 324 « Risque lié à la réputation du Groupe Description du risque Infos. Juridiques 326 et au non-respect de l'éthique des affaires » « Politique de conformité avec la loi Sapin II Infos. Juridiques 333 et la loi sur le Devoir de Vigilance » Politiques appliquées, procédures de diligence raisonnables et résultats « Focus sur l'Ethique des Affaires » Le DD et la RSE 92 « Risque lié au non-respect des droits Infos. Juridiques 326 Description du risque humains des collaborateurs » « Engagement n°1 : déployer le Corpus de Chartes et assurer un socle de droits Politiques, procédures de diligence Le DD et la RSE 78 fondamentaux pour l'ensemble des raisonnables et résultats collaborateurs » « Risques liés au non-respect Infos. Juridiques 327 Description du risque des droits humains des fournisseurs » « Renforcer le Développement Durable Politiques, procédures de diligence Le DD et la RSE 92 dans la Politique Achat » raisonnables et résultats |
||||||
| PRINCIPAUX RISQUES EXTRA-FINANCIERS | ||||||
| LUTTE CONTRE LA CORRUPTION |
||||||
| RESPECT | Collaborateurs | |||||
| DES DROITS HUMAINS |
||||||
| Fournisseurs |
Les risques listés ci-dessus et présentés dans le présent chapitre sont les éléments déclarés matériels à l'issue de l'analyse de risques. Compte tenu de ses activités, JCDecaux ne détaille pas les thématiques suivantes, car évaluées comme non-matérielles :
| ELÉMENTS DE LA DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE |
PARTIE DU DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL |
CHAPITRES | PAGE | |
|---|---|---|---|---|
| Description du risque | « Risque lié à la santé et à la sécurité des employés et des sous-traitants » |
Infos. Juridiques | 329 | |
| Politiques, procédures de diligence raisonnables et résultats |
« Déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe » |
Le DD et la RSE | 76 | |
| Description du risque | « Risque lié à la protection des données personnelles et au respect de la vie privée » |
Infos. Juridiques | 327 | |
| Politiques, procédures de diligence raisonnables et résultats |
« La protection des données à caractère personnel et le respect de la vie privée » |
Le DD et la RSE | 106 | |
| Description du risque | « Risque lié au piratage digital des mobiliers et dispositifs » |
Infos. Juridiques | 328 | |
| CONSÉQUENCES SOCIALES | Politiques, procédures de diligence raisonnables et résultats |
« La sécurité digitale des opérations » | Le DD et la RSE | 106 |
| ET SOCIÉTALES | Autres informations obligatoires : • Accords collectifs conclus • Section 5. « Les conditions de travail » dans l'entreprise et leurs impacts sur la performance économique de l'entreprise ainsi que les conditions de travail des salariés |
Le DD et la RSE | 87 | |
| • Actions visant à lutter contre les discriminations et promouvoir les diversités et mesures prises en faveur des personnes handicapées |
• Section 4. « La diversité et l'égalité professionnelle » |
Le DD et la RSE | 84 | |
| • Lutte contre le gaspillage alimentaire, lutte contre la précarité alimentaire, le respect du bien-être animal, l'alimentation responsable, équitable et durable |
• Thématiques non-matérielles pour l'activité de JCDecaux |
|||
| Description du risque, Politiques, procédures de diligence raisonnables et résultats |
Les enjeux environnementaux sont pleinement intégrés à la Stratégie Développement Durable de JCDecaux (cf. section « Notre Engagement Environnemental », mais non identifiés comme risque principal) |
Le DD et la RSE | 65 | |
| CONSÉQUENCES ENVIRONNEMENTALES |
Autres informations obligatoires | |||
| • Conséquences sur le Changement Climatique de l'activité de la société et de l'usage des biens et services qu'elle produit |
• « Notre impact énergétique » et « Focus sur les postes significatifs de gaz à effet de serre » |
Le DD et la RSE | 67 | |
| • « Nos autres impacts environnementaux » • Economie circulaire et « Focus Economie Circulaire » |
Le DD et la RSE | 71 | ||
| LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE |
Description du risque, Politiques, procédures de diligence raisonnables et résultats |
Les enjeux de fiscalité responsable sont pleinement intégrés à la Stratégie d'entreprise (cf. Politique Fiscale), mais non identifiés comme risque principal |
Etats financiers | 129 |
Le symbole DPEF est placé en face des titres de chapitres concernés par la Déclaration de Performance Extra-Financière.
Le rapport relatif à la présence et à la sincérité des informations exprimant une conclusion d'assurance modérée, établi par le cabinet EY, Organisme Tiers Indépendant nommé pour l'exercice, est disponible à la fin de ce chapitre.
Le symbole identifie les indicateurs concernés par ce rapport. Le symbole identifie les sujets faisant l'objet de focus spécifiques.
Une table de correspondance entre les indicateurs GRI* G4 (critères essentiels) et les informations extra-financières de JCDecaux est disponible en page 111.
L'approche transverse du Développement Durable permet à l'entreprise d'anticiper les changements à venir pouvant impacter son activité et d'étudier les risques et opportunités de marché. Pour JCDecaux, l'intégration du Développement Durable dans la Stratégie de l'entreprise facilite la gestion des risques liés aux enjeux environnementaux et sociaux et représente un levier d'innovation et un atout pour son développement économique sur le moyen et long terme.

| ENJEUX | PERSPECTIVES POUR JCDECAUX |
|---|---|
| 68 % de la population mondiale vivra dans des zones urbaines d'ici 2050 (contre 55 % en 2018) (1) Croissance de l'audience de la communication extérieure dans les villes |
L'accélération de l'urbanisation renforce la stratégie de développement de JCDecaux à l'international, notamment dans les pays émergents, permettant d'offrir plus de services aux citoyens. |
| 90 % de l'augmentation du nombre d'urbains se concentrera en Afrique et en Asie (1) Emergence de plus en plus de « villes monde », notamment dans les pays en développement qui souhaitent offrir plus d'accessibilité, de connectivité, d'offre de mobilité, etc. |
Ce développement offre de nouvelles opportunités d'innovations technologiques, sociétales ou environnementales permettant d'anticiper les besoins de ces « villes monde » et grands aéroports de demain. |
| 2,4 % de croissance annuelle du trafic aérien au cours des 5 prochaines années (2) Après un recul sans précédent en 2020 dû à l'épidémie de Covid-19, la mobilité et le trafic aérien devraient reprendre progressivement et retrouver le niveau d'avant crise à partir de 2024 |
Même si l'épidémie de Covid-19 a eu un impact sur le trafic aérien, l'urbanisation mondiale accrue et la mobilité internationale ne sont pas remis en cause, et permettront à JCDecaux de toucher une audience plus large et de proposer aux annonceurs des réseaux à échelle mondiale, nationale et locale. |
Il faut réduire de 40 %à 60 % les émissions de gaz à effet de serre mondiales d'ici 2030 (comparé à 2010) pour limiter
le réchauffement climatique à 1,5°C d'ici 2050 (3)
Les entreprises doivent adopter des objectifs de réduction de gaz à effet de serre ambitieux pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C
Les catastrophes naturelles ont été multipliées par 2 dans le monde en 20 ans
Le changement climatique en est le principal responsable (5)
Il est nécessaire de s'adapter à un nouveau contexte climatique (augmentation des températures et du niveau de la mer, multiplication des évènements extrêmes, raréfaction des ressources, etc.)
Pour la première fois, les cinq principaux risques mondiaux probables à long terme sont environnementaux (6)
La réduction des émissions de gaz à effet de serre pour s'inscrire dans la trajectoire à 1,5°C constitue une opportunité pour JCDecaux de renforcer encore ses avantages concurrentiels en repensant certaines opérations au regard de ce défi.
Première et unique entreprise de communication extérieure à avoir rejoint le RE100 (4) en 2019, JCDecaux s'est par exemple fixé comme objectif, dès 2014, de couvrir 100 % de ses consommations électriques par de l'électricité verte en 2022.
Le Groupe a également pour objectif d'atteindre la neutralité carbone dès 2021 pour ses activités en France et prévoit d'élargir cet objectif à l'échelle du Groupe par la suite.
Les opportunités de développement de nouveaux services à destination des villes autour de la résilience et de l'adaptation au Changement Climatique sont grandes : capteurs pour alerter contre les pics de pollution, alertes sur les évènements climatiques extrêmes, participation au développement de la biodiversité dans les villes (végétalisation des mobiliers par exemple), amélioration de la qualité de l'air et lutte contre les îlots de chaleur, etc.
(1) Centre d'actualités de l'ONU, World Urbanization Prospects, The 2018 Revision, Key facts (2) ACI, World Airport Traffic Forecasts 2020-2040 (3) GIEC (IPCC), Special report on the impacts of global warming of 1.5°C above pre-industrial levels […], October 2018 (4) RE100 : initiative mondiale, lancée en 2014, regroupant plus de 280 multinationales engagées à s'alimenter à 100 % en énergies renouvelables (5) ONU Info, Le changement climatique, moteur du doublement des catastrophes naturelles au cours des 20 dernières années, 12 octobre 2020 (6) Édition 2020 du rapport annuel sur les risques globaux (The Global Risks Report 2020, World Economic Forum)

| ENJEUX | PERSPECTIVES POUR JCDECAUX capable de capter une audience mondiale toujours plus mobile et connectée. la pertinence du média JCDecaux. La combinaison puissante de son offre de |
|
|---|---|---|
| 3,06 milliards d'utilisateurs de smartphones dans le monde en 2020 (1) Avec la croissance de l'offre médias et la multiplication des canaux de communication, les annonceurs recherchent des solutions leur permettant de mieux cibler une audience mobile, connectée et en demande d'interactivité |
Le secteur de la communication extérieure reste le seul véritable « média de masse » Ce positionnement, combiné à une convergence du marketing extérieur et mobile (notamment grâce aux technologies NFC, Wi-Fi, …) renforce encore davantage communication extérieure et des apports de l'Internet mobile permet à JCDecaux de proposer à ses clients annonceurs un service encore plus efficace et percutant. |
|
| 77 % des entreprises engagées dans la digitalisation reconnaissent la contribution du digital à leur croissance (2) |
La transformation digitale offre des perspectives de développement de nouvelles solutions pour toujours plus d'interactions, de richesse et de pertinence des contenus, à travers de nouvelles formes de réalité augmentée (digitalisation des supports, services de connectivité, solutions créatives, etc.), et au service à la fois des citoyens, |
De nouvelles opportunités en lien avec l'accroissement de l'offre digitale, la « Smart Data » et la « Smart City » émergent
des villes, des sociétés de transport et des annonceurs.
| ENJEUX | PERSPECTIVES POUR JCDECAUX |
|---|---|
| Le secteur collaboratif représentera 302 milliards d'euros à l'échelle mondiale d'ici 2025 (3) Les solutions collaboratives sont plébiscitées par les citoyens, et les villes se positionnent en véritables chefs d'orchestre du collaboratif en mettant à leurs disposition des solutions de services mutualisés (mobilité douce, conciergeries, etc.) |
Cette tendance de fond dans laquelle l'usage d'un bien prédomine à sa propriété, renforce la pertinence du modèle économique initial de JCDecaux basé sur l'économie de la fonctionnalité : l'entreprise fournit un service global à ses mandants en restant propriétaire des mobiliers qu'elle met à disposition des villes et sociétés de transport, et qu'elle peut rénover à neuf en fin de contrat pour leurs donner une seconde vie. JCDecaux est aussi pionnier dans ce domaine notamment grâce à ses solutions de mobilité douce et partagée, ou encore grâce à l'hébergement de conciergerie de quartier dans des kiosques pour renforcer le dynamisme économique à l'échelle des quartiers et le lien social entre les individus. |
| 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont gaspillés chaque année (4) et 45 %des consommateurs déclarent éviter l'usage de plastique dès que cela est possible (5) 77 %des marques pourraient disparaitre dans l'indifférence générale (6) |
La surconsommation des ressources naturelles entraîne d'énormes pressions sur notre planète et menace la sécurité, la santé et le bien-être des populations. Avec une audience potentielle de 840 millions de personnes par jour, JCDecaux est pleinement conscient de son influence sociétale sur les contenus diffusés et donc des comportements qui en découlent. Face à des consommateurs en quête de sens, JCDecaux se positionne comme le media de communication extérieure responsable et légitime de référence pour promouvoir une communication positive et responsable, via le développement de solutions telles que le JCDecaux UK Social Impact et JCDecaux for Good en France. |
L'analyse de ces enjeux et perspectives permet d'anticiper leurs impacts sur l'activité de JCDecaux et d'apporter des réponses opérationnelles concrètes. Les points principaux soulevés par cette analyse ont été intégrés dans le processus d'élaboration de la matrice de matérialité interne de JCDecaux et de l'univers d'analyse des risques extra-financiers (cf. chapitres « La traduction de nos enjeux : la matrice de matérialité de JCDecaux » et « Le pilotage de la Stratégie Développement Durable et l'intégration des risques extra-financiers » pour plus d'informations).
(1) Smartphone users worldwide 2019-2023, eMarketer (2) Baromètre Croissance & Digital 2019, Ipsos, 600 répondants issus d'entreprises françaises de 20 à 4999 salariés (3) La ville collaborative, les dossiers urbanistik par JCDecaux, n°1 (4) Programme des Nations Unies pour le Développement, Objectif 12 : Consommation et production responsables (5) Global Consumer Insights Survey 2020, PwC (6) Étude Havas 2019, "Meaningful brands" réalisée sur plus de 1 800 marques mondiales, 350 000 personnes, 31 pays
JCDecaux a conduit et publié sa première étude de matérialité en 2013. Cette étude a permis d'élaborer la Stratégie Développement Durable de JCDecaux déployée dès 2014.
Tel que nous nous y étions engagé dans nos précédentes publications, et au regard des évolutions de nos activités (présence dans de nouveaux pays, augmentation de la part du digital dans nos activités, …) et des attentes de nos parties prenantes, JCDecaux a réalisé en 2018 une nouvelle étude de matérialité interne. Les résultats de cette étude confirmaient alors le bien-fondé de notre Stratégie Développement Durable et ont permis de nourrir la réflexion du Groupe sur l'enrichissement de sa Stratégie Développement Durable, afin que celle-ci s'inscrive pertinemment dans la Stratégie d'entreprise de JCDecaux.
En décembre 2020, le Groupe a souhaité renouveler l'exercice d'étude de matérialité afin de s'assurer que les résultats de l'étude 2018 était toujours en ligne avec les orientations stratégiques du Groupe et ainsi apprécier, au besoin, l'évolution et l'importance de certains enjeux. Cela va permettre de conforter ou ajuster la feuille de route en cours d'enrichissement dont la publication se fera dans le Document d'Enregistrement Universel 2021.
Notre matrice renouvelée en 2018 présentait 36 enjeux appartenant à 6 familles d'enjeux (« Business », « Légitimité », « Opérations », « Social », « Chaîne d'approvisionnement » et « Empreinte Economique et Sociale ») et considérés comme matériels (1) pour JCDecaux. Cette matrice retranscrivait alors la vision collective de 190 personnes du top management de l'entreprise réparties dans l'ensemble des géographies où JCDecaux était présent et déployait ses trois activités en 2018.
Cette étude soulignait une convergence entre les enjeux considérés comme importants à la fois pour l'entreprise et pour nos parties prenantes.
Deux principales étapes avaient permis de réaliser la mise à jour de notre matrice de matérialité en 2018 :
Cette évaluation couvrait deux volets : (a) l'importance des enjeux pour JCDecaux et (b) l'importance des enjeux pour nos parties prenantes. Chaque enjeu a été évalué sur une échelle de 0 (aucun impact ou attente) à 5 (impact ou attente très significatif). En ce qui concerne le 2ème volet de l'évaluation, les répondants internes étaient considérés comme « experts » du fait de leurs fonctions dans l'entreprise, et donc capables de traduire les enjeux et leur importance pour nos parties prenantes. Les principales familles de parties prenantes représentées dans l'analyse étaient les mandants publics et privés, les clients annonceurs, les collaborateurs, les fournisseurs et partenaires, la communauté financière, les citoyens et usagers, les associations, ONG et leaders d'opinion.
Les résultats de cette matrice renouvelée en 2020 seront présentés dans le Document d'Enregistrement Universel 2021, en même temps que la publication de l'enrichissement de la Stratégie Développement Durable de JCDecaux à horizon 2025-2030.

Enjeux au cœur de l'évolution du modèle économique de JCDecaux
Enjeux contribuant à la création de valeur à court, moyen et long termes
Enjeux pouvant constituer à terme un risque ou une opportunité pour JCDecaux
Enjeu environnemental Enjeu social Enjeu sociétal
(1) Enjeux liés au Développement Durable et pertinents pour l'entreprise du fait qu'ils puissent constituer un risque ou une opportunité pouvant impacter sa performance économique et/ou une attente de la part de ses parties prenantes. Se référer à la note méthodologique pour plus de détail sur l'identification, le choix et l'évaluation des enjeux.
La Stratégie Développement Durable est composée de six priorités, équilibrées entre les trois axes du Développement Durable: environnement, social et sociétal. L'objectif de cette Stratégie est de coordonner l'action, dans l'ensemble du Groupe, en matière de Développement Durable.
| NOS PRIORITÉS STRATÉGIQUES | OBJECTIFS | RÉSULTATS | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | 2019 | 2020 | Indicateur | ||||
| Réduire les consommations des mobiliers analogiques de 15 % d'ici 2020 (vs. 2012) |
+2,7 % | +4,6 % | -15,5 % | Atteint atteint en majeur partie |
|||
| RÉDUIRE NOS CONSOMMATIONS |
Proposer des mobiliers digitaux avec des consommations énergétiques réduites de 50 % pour les écrans LCD et de 15 % pour les écrans LED d'ici 2020 |
Inchangé | Inchangé | Atteint atteint en majeur partie |
|||
| ÉNERGÉTIQUES | Couvrir 100 % des consommations d'électricité du Groupe par de l'électricité d'origine renouvelable d'ici 2022 |
69 % | 88 % | 91 % | Atteint atteint en majeur partie |
||
| Réduire les consommations de carburant aux 100 km de 20 % d'ici 2020 (vs. 2012) |
-13 % | -13 % | -14 % Atteint atteint en majeur partie |
sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance | |||
| 100 % des affiches papier imprimées par JCDecaux labellisées PEFC, FSC ou équivalent d'ici 2020 |
87 % | 89 % | 99 % Atteint |
atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
|||
| RÉDUIRE NOS AUTRES |
90 % des affiches papier recyclées d'ici 2020 | 73 % | 71 % | 79 % | |||
| IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX |
80 % des toiles contenant du PVC recyclées au sein de l'Union Européenne d'ici 2020 |
76 % | Atteint atteint en majeur partie 74 % Atteint atteint en majeur partie |
sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
|||
| 70 % de déchets triés recyclés d'ici 2020 | 68 % | 76 % | 80 % | ||||
| 100 % des pays ont élaboré une procédure d'identification et d'évaluation des risques Santé-Sécurité d'ici 2018 (1) |
91 % | 99 % | 99 % Atteint |
Atteint atteint en majeur partie atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
|||
| DÉPLOYER UNE POLITIQUE SANTÉ-SÉCURITÉ |
100 % des collaborateurs, identifiés dans la matrice de formation, formés à la Santé-Sécurité d'ici 2018 (2) |
86 % | 86 % | 86 % Atteint |
atteint en majeur partie | ||
| GROUPE | 100 % des pays ont développé un plan d'actions et un manuel Santé-Sécurité conforme aux recommandations du Groupe d'ici 2019 (3) |
66 % | 68 % | Inchangé Atteint atteint en majeur partie |
sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance | ||
| METTRE EN PLACE UNE POLITIQUE SOCIALE AMBITIEUSE |
100 % des pays conformes aux principes énoncés dans la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales d'ici 2015 (4) |
100 % | Pas de nouvelle enquête réalisée |
100 % | Atteint atteint en majeur partie |
||
| TRANSVERSE AU GROUPE |
Déploiement de formations sur les Chartes dans 100 % des pays où le Groupe a le management d'ici 2016 |
100 % (5) | 100 % (5) | 100 % (6) | Atteint atteint en majeur partie |
||
| RENFORCER | 100 % des fournisseurs clés de JCDecaux ont signé le Code de Conduite Fournisseur de JCDecaux d'ici 2020 |
71 % | 88 % | 100 % | Atteint atteint en majeur partie |
||
| LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS |
Évaluation annuelle de 100 % des fournisseurs clés d'ici 2020 | 46 % | 69 % | 68 % | |||
| LA POLITIQUE ACHAT | Audit de 100 % des fournisseurs clés directs d'ici 2020 (7) | 21 % | 64 % | Atteint atteint en majeur partie 59 % |
sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance | ||
| FAVORISER L'ENGAGEMENT DES |
Former l'ensemble de l'Exécutive Management du Groupe au Développement Durable à fin 2020 (8) |
57 % | 67 % | Atteint atteint en majeur partie 69 % Atteint atteint en majeur partie |
sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
||
| COLLABORATEURS DURABLE |
100 % des pays ont déployé la formation en ligne au Développement Durable auprès des collaborateurs équipés d'un ordinateur d'ici 2018 (8) |
100 % | 100 % | 100 % | Atteint atteint en majeur partie |
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AtteintAtteint atteint en majeur partiesur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance Atteint en majeure partie
Atteint atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance
Sur la trajectoire de l'objectif
Points de vigilance
(a) LCD indoor (b) LED indoor (c) LED outdoor
Atteint atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance
Atteint atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance
Nos objectifs ambitieux sont synonymes d'une perpétuelle remise en question et d'une adaptation face aux défis qui s'offrent à notre activité. Aussi, c'est au travers de l'amélioration continue et de l'expérimentation que nous avançons vers nos objectifs et que nous définissons de manière pragmatique notre feuille de route.
Un reporting détaillé et commenté de chacune des priorités stratégiques est présenté dans les chapitres suivants : « Notre engagement environnemental », « Notre engagement social » et « Notre engagement sociétal ».
À travers sa Stratégie Développement Durable, sa façon d'opérer au quotidien et son offre de solutions participant à l'émergence de la ville et d'une mobilité intelligente et durable, JCDecaux contribue à dix des dix-sept Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par les Nations Unies.

Nos solutions pour une ville et une
mobilité intelligentes et durables
(contribution directe)
Nos solutions pour les annonceurs, les marques et les grandes causes (contribution indirecte)


Notre contribution aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies par notre offre de solutions durables et innovantes à destination des villes et sociétés de transport est détaillée dans le chapitre « Notre engagement sociétal » en page 91.
Par ailleurs, grâce à sa démarche de média responsable, notamment via le soutien aux grandes causes (Section 10. « La contribution sociétale de JCDecaux » p. 107) et la mise en œuvre de programmes dont l'objectif est de valoriser et d'amplifier la communication responsable et positive des annonceurs (section 5. « Les relations avec les annonceurs » p. 102), JCDecaux soutient également les ODDs.
JCDecaux a confirmé son engagement en faveur des droits de l'Homme, du droit du travail, de la protection de l'environnement et de la lutte contre la corruption, par la signature du Pacte Mondial des Nations Unies en Novembre 2015. La vision du Pacte Mondial des Nations Unies est d'œuvrer pour une économie mondiale plus stable et inclusive, qui bénéficierait aux personnes, aux communautés locales et aux marchés.

En tant que signataire du Pacte Mondial des Nations Unies et en cohérence avec sa Stratégie Développement Durable, JCDecaux s'engage à soutenir et mettre en œuvre les dix principes du Pacte Mondial et à publier une fois par an une « Communication sur le Progrès » qui décrit les efforts déployés en interne pour appliquer ces
dix principes. Ce rapport est disponible sur le site Internet de JCDecaux dans la section Développement Durable/Priorités Sociales.
La Direction du Développement Durable et de la Qualité a un champ d'action qui recouvre toutes les activités du Groupe. Elle est rattachée directement à un membre du Directoire, le Directeur Général Finance et Administration Groupe, et rend compte a minima quatre fois par an au Directoire de la performance extrafinancière de JCDecaux, de l'état d'avancement des priorités de la Stratégie Développement Durable dans les pays du Groupe, et propose de nouvelles actions et orientations. Elle rend également compte au Conseil de Surveillance a minima une fois par an, de la performance extra-financière, des actions menées et à venir, ainsi que de la bonne gestion des impacts environnementaux, sociaux et sociétaux du Groupe.
Ses missions principales sont :
La Direction du Développement Durable et de la Qualité est ainsi co-responsable avec chacune des Fonctions de l'entreprise de l'intégration des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux à leurs métiers. Elle accompagne chacune de ces Fonctions à opérer les évolutions et changements nécessaires pour l'intégration du Développement Durable de façon pérenne à leurs pratiques.
La Stratégie est animée tout au long de l'année par la Direction du Développement Durable et de la Qualité, les Experts Métiers (« les Sponsors» ), et le réseau de Correspondants Développement Durable dans les pays dans lesquels JCDecaux est présent. Cette animation passe notamment par le suivi des priorités stratégiques avec les experts métiers concernés, la tenue de réunions téléphoniques régulières avec les Directeurs–trices Pays, Responsables Métier Opérationnels et Correspondants Développement Durable dans les pays et, enfin, des visites dans les filiales de la Directrice du Développement Durable et de la Qualité et des rencontres avec leurs équipes pays.
Les Sponsors sont les Experts fonctionnels ou opérationnels en charge du pilotage et suivi opérationnel des priorités stratégiques. Le choix de Directeurs opérationnels et fonctionnels favorise l'appropriation des sujets de Développement Durable par tous et montre l'importance de leur intégration dans le fonctionnement quotidien de l'entreprise. Les Experts métiers sont accompagnés par la Direction du Développement Durable dans l'élaboration de la Stratégie, des objectifs et du suivi des politiques, plans d'actions et résultats.
Des Correspondants Développement Durable sont nommés dans toutes les filiales où la Stratégie Développement Durable est déployée. Ces correspondants sont membres du Comité de Direction de leur pays pour faciliter la prise en compte du sujet et la diffusion de l'information localement. Ceux-ci sont responsables de la mise en œuvre et du suivi des plans d'actions de la Stratégie Développement Durable au niveau des filiales.
L'animation de la Stratégie Développement Durable et son déploiement auprès des filiales et des fonctions passent par l'organisation régulière de conférences téléphoniques regroupant l'ensemble des filiales : les General Calls et Focus Calls. Les premières sont à destination des directeurs d'entités locales et assurent une revue régulière des priorités stratégiques et de leur déploiement. Elles se tiennent deux fois l'année ; les secondes portent sur des thèmes précis et sont ouvertes aux correspondants Développement Durable, aux responsables métiers opérationnels et aux experts concernés de l'ensemble des pays. Elles rassemblent jusqu'à une centaine de participants à chaque session. En 2019, 8 Focus Calls avaient été organisés, notamment sur la mise en place du nouvel outil de pilotage de la performance extra-financière, sur les achats responsables, sur les questions énergétiques et l'électricité verte, sur l'intégration du Développement Durable dans nos appels d'offres et relations clients.
En 2020, année fortement impactée par les effets de la crise sanitaire Covid-19, nous nous sommes concentrés sur deux moments spécifiques : un Focus Call sur le sujet de l'électricité verte rassemblant les experts métiers « opération » sur l'ensemble de nos géographies et un General Call réunissant les directeurs d'entités locales et les correspondants Développement Durable durant lequel ont été partagées des informations sur les actualités Développement Durable en lien avec les enjeux « business », « opérations » et « social » ainsi que le pilotage et le suivi de la performance extra-financière du Groupe.
Depuis 2017 et afin de permettre un meilleur ancrage de notre stratégie et d'assurer son déploiement concret en local auprès des filiales, des critères développement durable ont été ajoutés à la rémunération variable des dirigeants (Directeurs généraux et régionaux) à hauteur de 10 %. Ces critères sont basés sur des objectifs liés aux enjeux de Santé-Sécurité, d'environnement, et d'achats responsables. À compter de 2021, un nouveau critère social en lien avec le Plan de Féminisation du Groupe sera également ajouté.
Le processus d'identification et d'évaluation des risques extrafinanciers est intégré au processus de cartographie du Groupe depuis 2009. Pour le pilotage de ces risques, la Direction du Développement Durable et de la Qualité s'appuie sur le Comité de Vigilance Groupe et les Directions Corporate Fonctionnelles et Opérationnelles. Le sujet est piloté selon les grands jalons annuels suivants :
Pour l'année 2020, six risques extra-financiers majeurs ont été identifiés et validés par le Directoire et le Comité d'Audit :
La description de ces risques, des politiques et plans d'actions mis en place au regard de ces risques, et les résultats obtenus, sont disponibles dans le présent document, tel qu'indiqué dans la table de concordance page 54.
Créé en 2018, le Comité de Vigilance est présidé par le Directeur Général Finance et Administration Groupe, membre du Directoire et dont le périmètre de responsabilité inclut la Direction Développement Durable et Qualité. Il est composé de Directeurs Corporate Fonctionnels et Opérationnels (Achats, Audit interne, Communication, Développement Durable et Qualité, Juridique, Opérations Internationales et Ressources Humaines).
Ce Comité s'assure de la bonne gestion des risques extrafinanciers Groupe, et notamment du bon déploiement des Politiques et plans d'actions pertinents au regard des risques extra-financiers majeurs identifiés. En 2020, le Comité s'est réuni trois fois.
Voir chapitre 5. « Politique de Conformité avec la loi Sapin II et la loi sur le Devoir de Vigilance » pour plus d'informations sur les autres missions du Comité de Vigilance.
En 2020, le taux de couverture global du reporting extra-financier est de 98 % du chiffre d'affaires consolidé et de 96 % des ETP du Groupe (vs. 97 % du CA consolidé et 97 % des ETP en 2019).
La Direction du Développement Durable et de la Qualité définit le périmètre couvert par le processus de reporting des données extrafinancières sur la base :
JCDecaux s'est doté en 2019, d'une nouvelle solution de pilotage de la performance extra-financière, SIA (ou « Sustainability Information Analysis ») , qui couvre les trois axes de la Stratégie Développement Durable (environnement, social et sociétal). Cette application permet la saisie, le contrôle, la consolidation des indicateurs, l'édition de rapports et la mise à disposition de la documentation nécessaire à la collecte des données et au contrôle de la remontée de l'information.
La remontée des données par les filiales du Groupe repose sur le réseau des correspondants reporting qui sont en charge de collecter, suivre et valider les données extra-financières au niveau des filiales.
Les campagnes de collecte des données extra-financières sont menées trimestriellement pour les indicateurs de « flux » (ex : consommations énergétiques des bâtiments, déchets générés, etc.) et annuellement pour les indicateurs de « stock » (ex : répartition des effectifs). La mise en place de campagnes trimestrielles permet de rendre plus fiables les informations remontées par les filiales. Les données sont arrêtées au 31 décembre de chaque année.
Une fois renseignées dans l'application, les données sont contrôlées par la Direction du Développement Durable et de la Qualité et certaines Directions Fonctionnelles ou Opérationnelles Corporate. Les données validées sont ensuite consolidées selon la méthode de consolidation comptable dite « ajustée* » afin d'assurer la cohérence avec le reporting financier.
Ainsi, outre la diversité des activités du Groupe et l'évolution constante du périmètre opérationnel, JCDecaux poursuit ses efforts pour disposer de données auditées, d'une fiabilité toujours accrue, au service du pilotage de la Stratégie Développement Durable et des risques extra-financiers.
* Se référer à la page 121 pour la définition de données ajustées
Afin d'exploiter pleinement les données recueillies, la Direction du Développement Durable et de la Qualité met à disposition du Management Corporate et des Pays des tableaux de bord sur les performances extra-financières dans le but d'assurer la revue des plans d'actions et des résultats des principales filiales.
Les données issues du reporting servent également à alimenter le Document d'Enregistrement Universel et à répondre aux demandes des agences de notation extra-financière et des Investisseurs Socialement Responsables.
Les précisions de définitions concernant les indicateurs sont présentées dans les chapitres concernés à la suite des tableaux de résultats.
Pour répondre aux attentes des parties prenantes en matière de transparence, fiabilité et auditabilité, et répondre aux exigences légales auquel le Groupe est soumis, JCDecaux s'est doté fin 2019 d'un outil renforcé de pilotage de la performance extra-financière.
Cet outil, appelé SIA pour « Sustainability Information Analysis », a été déployé avec succès en 2019 dans l'ensemble des 60 pays du périmètre couvert par le reporting extra-financier Groupe et offre trois bénéfices majeurs à ses utilisateurs, en filiale et dans les fonctions Corporate :
Ce nouvel outil facilite et renforce désormais le pilotage de la performance extra-financière à tous les niveaux de l'entreprise pour un meilleur déploiement de la Stratégie Développement Durable.
En 2020, une enquête de satisfaction a été lancée afin de mesurer le niveau de satisfaction des utilisateurs et de mieux répondre à leurs attentes. Cette enquête a permis de montrer que plus de 85 % des utilisateurs sont pleinement satisfaits de l'outil et des fonctions qu'il remplit, gage d'un pilotage de la performance extra-financière plus efficace et systématique localement.
collaborateurs en ETP (95,7 % en CDI)
millions d'euros de chiffre d'affaires (ajusté)
MWh de consommation énergétique
pays villes de plus de 10 000 habitants équipées de mobiliers JCDecaux
aéroports équipés de mobiliers JCDecaux
concessions de transport (hors aéroports) équipées de mobiliers JCDecaux
millions de personnes d'audience potentielle


JCDecaux est engagé dans une démarche de réduction de ses impacts environnementaux dans l'ensemble de ses opérations. Des Analyses de Cycle de Vie réalisées par le Bureau d'Etudes de JCDecaux à l'aide du logiciel SimaPro, référent dans ce domaine, et des bilans de gaz à effet de serre aussi réalisés régulièrement par JCDecaux ont permis d'identifier les principaux impacts environnementaux de l'entreprise : les consommations énergétiques liées à la phase d'exploitation des mobiliers, les matériaux utilisés pour les campagnes d'affichage (le papier et le plastique) et la gestion des déchets. Ces trois impacts couvrent 76 % des émissions de gaz à effet de serre sur le cycle de vie des mobiliers (1). Deux priorités stratégiques sont consacrées à la diminution de ces impacts.
La gestion des risques environnementaux est intégrée à la revue des risques Groupe. Des revues plus détaillées sont également effectuées dans le cadre du système de management environnemental ISO 14001 existant dans 15 pays du Groupe et couvrant 57 % du chiffre d'affaires consolidé en 2020.
Une revue de l'avancement des engagements environnementaux est réalisée plusieurs fois par an par le Directoire afin d'évaluer les progrès réalisés pour chacune des priorités et définir les prochaines étapes.
Implanté sur tous les continents dans plus de 80 pays et 3 670 villes de plus de 10 000 habitants, le Groupe JCDecaux est susceptible de voir ses activités localement impactées par les principaux effets du dérèglement climatique : évènements extrêmes, de plus en plus fréquents, augmentation du niveau de la mer, mais aussi réchauffement des températures et raréfaction de la ressource en eau. Cependant, la répartition géographique très large de ses activités permet de limiter fortement tout risque d'impact financier important.
Pour faire face à ces risques, et réduire sa propre empreinte, JCDecaux a défini et déployé des politiques et des plans d'actions selon deux axes :
JCDecaux évolue dans le secteur de la communication extérieure où il exerce principalement trois activités que sont le mobilier urbain, la publicité dans les transports et l'affichage grand format. Les risques environnementaux associés à ces activités restent très limités et, au 31 décembre 2020, JCDecaux n'a pas identifié de risques significatifs en matière d'environnement susceptibles d'être provisionnés dans ses comptes. En France, le Groupe possède un seul site ICPE (Installation Classée pour l'Environnement) soumis à déclaration. Il fait l'objet de tous les contrôles et suivis requis.
Le Groupe a mis en place des mesures de suivi des risques liés à ce site et des contrôles réguliers sont effectués pour les réduire au maximum. De plus, JCDecaux encourage le déploiement de la certification ISO 14001 dans toutes les filiales du Groupe. Ce système de management environnemental permet d'identifier et de gérer les risques environnementaux.
Dans le cadre de sa transition vers une économie durable, l'Union Européenne, a lancé en mars 2018 un plan d'action comprenant dix mesures dont la création d'une Taxonomie Européenne (« EU Taxonomy »). L'objectif étant d'établir un système européen de classification unifié des activités durables et de définir un langage commun à toute l'Union. Le Groupe JCDecaux a lancé fin 2020 un projet d'alignement et de mise en conformité à la Taxonomie. Cela lui permettra d'être en mesure de communiquer, dans le Document d'Enregistrement Universel publié en 2022, la part 'durable' de son chiffre d'affaires, de ses coûts opérationnels et de ses investissements pour les activités alignées à la Taxonomie.
JCDecaux étudie également la possibilité à moyen terme de se référer à la TCFD « Task Force on Climate-related Financial Disclosures ». Ce Groupe de travail (présidé par Michael R. Bloomberg et soutenu par plus de 1700 partisans, allant des associations industrielles, aux banques centrales, aux gouvernements, aux organismes de régulation et entités gouvernementales de 77 pays à travers le monde) vise à la transparence sur les défis et les opportunités financières impliqués par le changement climatique pour les investisseurs, les organisations et l'ensemble de leurs parties prenantes. Ces informations financières sont fournies de manière volontaire et sont structurées autour de quatre domaines thématiques essentiels du fonctionnement des organisations : la gouvernance, la stratégie, la gestion des risques et les mesures & objectifs. Ce dernier point fera l'objet d'une attention particulière puisqu'il met d'abord en évidence la réponse du Groupe aux risques associés à l'eau, à l'énergie, à l'utilisation des terres, à la gestion des déchets, aux émissions de carbone et aux prix internes du carbone ; et ensuite, permettra d'estimer les opportunités liées au climat, telles que les revenus des produits et services conçus pour une économie à faible émission de carbone.
2021 sera l'année où notre entreprise atteindra la neutralité carbone pour ses activités en France.
Si nous pouvons d'ores et déjà fixer cet objectif en France, qui est le berceau de notre Groupe et où fut adopté le premier accord mondial sur le climat, c'est grâce à notre modèle historique fondé sur la gestion précautionneuse des ressources, l'économie de la fonctionnalité et de l'usage, ainsi que de la recyclabilité, mais également grâce aux efforts d'ingénierie, d'investissement, d'innovation dans les pratiques métiers accomplis par l'ensemble des collaboratrices et collaborateurs de nos 60 sites en régions au cours des années récentes.
Analyse de cycle de vie et principes d'éco-conception, intégralité de nos besoins électriques couverts par des énergies renouvelables via des certificats de garantie d'origine depuis 2019 – et d'ici 2022 pour l'ensemble du Groupe –, choix des technologies les moins énergivores et de l'éclairage intelligent, renouvellement des véhicules et éco-conduite – pour la seule période 2017-2019, ces actions et d'autres ont permis de réduire de 26 % les émissions de gaz à effet de serre de JCDecaux en France (bilan Carbone scopes 1 et 2 - market-based) et de 55 % à l'échelle du Groupe. Entre 2019 et 2020, les émissions diminuent respectivement de -38 % et -18 % du fait de la poursuite de nos efforts et actions mais également en lien mécanique avec la baisse d'activité liée à la crise Covid. Voir les pages suivantes pour plus de détails sur nos plans d'actions et indicateurs détaillés sur le volet environnement.
Au cours des prochains mois, et conscient de l'urgence à agir ici et maintenant, JCDecaux va franchir en France une étape supplémentaire en évaluant les émissions carbone les plus difficiles à réduire (scope 3) et en mettant en œuvre les actions de réduction en vue d'atteindre la neutralité carbone en France dès 2021.
C'est une démarche volontaire et proactive de notre entreprise qui se structure autour de trois axes complémentaires : MESURER, REDUIRE et COMPENSER pour parvenir à la neutralité carbone de ses activités.
Bien que la Communication Extérieure soit un secteur d'activité à faibles émissions de gaz à effet de serre, JCDecaux s'attache depuis longtemps à réduire son empreinte environnementale à travers des engagements forts et des actions concrètes notamment dans le cadre de sa Stratégie de Développement Durable mise en œuvre depuis 2014. La France et certaines filiales ont d'ailleurs déjà mis en place une démarche de compensation carbone des émissions liées à la consommation de carburant.
De même qu'en agissant dans la crise pour notre relance, nous souhaitons œuvrer à la transition vers une économie et une société plus écologiquement soutenable en œuvrant à notre propre transformation. Notre ambition de neutralité carbone pour la France, qui s'inscrira à l'échelle du Groupe par la suite, en est une parfaite illustration concrète.
(1) Scopes 1 et 2 : sommes des émissions directes et indirectes induites : par la combustion d'énergies fossiles (essence, gaz, naturel, fuel …) et par les consommations d'électricité et le chauffage urbain (2) Scope 3 : l'ensemble des autres postes d'émissions, par exemple le transport de nos produits depuis leur site de production, la prise en compte de la fin de vie de nos mobiliers,
les déplacements de nos collaborateurs…
Incluent l'électricité, le gaz naturel, le chauffage urbain, le fuel domestique et les carburants
| En MWh | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Mobiliers* | 645 491 | 708 463 | 579 438 |
| Véhicules** | 111 881 | 108 284 | 75 251 |
| Bâtiments*** | 50 687 | 46 840 | 39 472 |
| TOTAL | 808 060 | 863 588 | 694 161 |
| En MWh | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Mobiliers* | 645 491 | 708 463 | 579 438 |
| Bâtiments*** | 28 668 | 25 620 | 20 891 |
| TOTAL | 674 159 | 734 083 | 600 329 |
| % d'électricité d'origine renouvelable |
69 % | 88 % | 91 % |
* Les consommations électriques des mobiliers sont estimées sur la base de l'inventaire des mobiliers qui détaille notamment les durées moyennes d'exploitations des mobiliers et les consommations unitaires. Les consommations électriques facturées et non facturées sont incluses
** Les consommations des véhicules prennent en compte uniquement les consommations facturées à JCDecaux
*** Les consommations des bâtiments prennent en compte uniquement les consommations facturées à JCDecaux
En 2020, le total des consommations énergétiques de JCDecaux enregistre une baisse de près de 20 % par rapport à l'année précédente, principalement du fait des consommations des mobiliers et dispositifs. Cette évolution s'explique principalement par la baisse d'activité liée à la crise sanitaire (ayant dans certains cas engendré jusqu'à l'inactivité de nos services), par des changements de méthodologie en Australie et au Brésil, et enfin, dans une moindre mesure, par des impacts de changements de périmètre : cession de l'entité Russ Outdoor en Russie et changement de méthode de consolidation de l'entité du Métro de Pékin en Chine.
Les émissions de gaz à effet de serre de JCDecaux proviennent de ses consommations énergétiques
| En KTEQ CO2 | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Mobiliers* | 57,7 | 26,7 | 25,7 |
| Véhicules | 27,6 | 26,6 | 18,5 |
| Bâtiments* | 11,5 | 10,3 | 7,6 |
| TOTAL DES ÉMISSIONS | 96,9 | 63,6 | 51,8 |
| Scope 1** | 31,2 | 30,1 | 21,2 |
| Scope 2 *** | 65,7 | 33,5 | 30,3 |
| Émissions déduites liées à l'achat d'électricité d'origine renouvelable |
158,2 | 218,7 | 164,0 |
NB : les émissions présentées dans le tableau ci-dessus prennent en compte l'achat d'électricité d'origine renouvelable
* Émissions nettes, après déduction de l'électricité verte
Le total des émissions de gaz à effet de serre résultant des activités de JCDecaux a diminué significativement en 2020 (-18 % vs. 2019) pour atteindre 51,8 KteqCO2. Cette diminution s'explique certes par la réduction d'activité cette année due à la Crise Covid et des améliorations constantes liées à l'efficacité énergétique (bâtiments, véhicules) mais surtout par la politique volontariste du Groupe maintenue en matière d'achat d'électricité d'origine renouvelable.
La couverture des consommations électriques du Groupe par des énergies vertes est passée de 88 % en 2019 à 91 % en 2020 : près de 50 % des pays dans lesquels opère le Groupe ont d'ores et déjà atteint 100 % de couverture. La performance 2020 s'inscrit en ligne avec l'engagement de JCDecaux pris dès 2014, et renouvelé dans le cadre de notre adhésion au RE100 en 2019 (1), de couvrir 100 % de ses besoins à horizon 2022.
Depuis le lancement de cette politique en 2014, les émissions nettes de JCDecaux ont été divisées par plus de trois (185,5 KteqCO2 en 2013). En 2020, l'achat d'électricité d'origine renouvelable par JCDecaux a permis d'éviter l'équivalent de 164,0 KteqCO2. Hors déduction des émissions de CO2 liées à l'achat d'électricité d'origine renouvelable, les émissions totales brutes du Groupe (dites « location-based ») seraient de 215,8 KteqCO2, en baisse de 24 % par rapport à l'année précédente.
(1) RE100 : initiative mondiale regroupant plus de 280 multinationales engagées à s'alimenter à 100 % en énergies renouvelables
Indicateurs faisant l'objet d'une vérification par un Organisme Tiers Indépendant (assurance modérée)
Le Bureau d'Études de JCDecaux réalise les Analyses de Cycle de Vie (ACV) des mobiliers à l'aide du logiciel SimaPro, référent dans ce domaine, et qui s'appuie sur des bases de données mondiales mises à jour régulièrement.
Les mobiliers JCDecaux sont classés par famille : Abribus®, Mobiliers Urbains Publicitaires et d'Information 2m² (MUPI®), mobiliers grand formats (Senior®), Vélos en Libre-Service (VLS), écrans digitaux, etc. JCDecaux se concentre sur les familles de mobiliers dites « en exploitation », c'est-à-dire les mobiliers qui consomment de l'électricité et/ou nécessitent de l'entretien et/ou un affichage. Ce type de mobilier représente 54 % du total des mobiliers. Le reste des mobiliers présente un impact environnemental limité (exemples : bancs, bornes de propreté, barrières, signalisation, etc.).
Les ACV réalisées portent sur au moins un mobilier des 6 familles* de mobiliers les plus répandues en exploitation. Ces familles couvrent 74 % du total des mobiliers en exploitation. Ces travaux**, résumés dans le graphique ci-dessous, permettent de mieux comprendre la répartition des émissions de GES sur le cycle de vie des mobiliers :

* Abribus®, MUPI® 2m2 , Senior®, écrans LCD 2m2 , Vélo en Libre-Service et sanitaires ** Impact GES pondéré du nombre de mobiliers par famille, utilisation d'un facteur d'émission monde pour l'électricité afin que les émissions soient représentatives de l'ensemble des implantations du Groupe
La phase d'extraction représente 17 % des émissions et comprend l'extraction et la production de la matière première (acier, verre, etc.). Sur cette phase, JCDecaux a des leviers d'actions limités compte tenu des exigences que nous nous fixons quant à la sécurité, au design, et à la qualité de nos produits et services. Pour autant, JCDecaux promeut la possibilité et la nécessité de la rénovation à neuf des mobiliers en fin de contrat pour prolonger leur durée d'usage.
La phase de fabrication (3 % des émissions) correspond à la transformation de la matière première en composants pour nos mobiliers.
Le transport (1 % des émissions) est calculé entre le lieu de fabrication et le lieu d'installation.
La phase d'installation (3 % des émissions) inclut les impacts liés à l'installation des mobiliers sur site (terrassement, pose, scellement, finition du sol).
La phase d'exploitation représente 71 % des émissions de la totalité du cycle de vie. Elle comprend l'affichage, l'entretien et la maintenance, y compris les consommations énergétiques des véhicules et l'électricité pour le fonctionnement des mobiliers. Dans cette phase, la consommation électrique des mobiliers est le poste le plus significatif. Fort de ce constat, JCDecaux a défini des plans d'action visant à réduire les consommations énergétiques des mobiliers et des véhicules dans le cadre de sa Stratégie Développement Durable.
Le processus de fin de vie des mobiliers et des consommables représente 5 % des émissions.
Notre démarche d'écoconception de nos mobiliers permet de développer des produits en anticipant la séparabilité des matériaux et donc d'augmenter leur recyclabilité en fin de vie. JCDecaux utilise principalement des matériaux recyclables qui, lorsqu'ils sont recyclés, permettent d'éviter les émissions liées aux extractions de matières premières. Les études réalisées montrent que cela permettrait d'éviter l'équivalent de 14 % des émissions sur l'ensemble du cycle de vie.
La croissance de nos activités dans plus de 80 pays dans le monde nous amène à disposer d'un parc de plus de 600 000 mobiliers en exploitation(1).
Les mobiliers représentent 83 % des consommations énergétiques de JCDecaux.
JCDecaux agit pour diminuer ses consommations énergétiques et les émissions carbones associées à travers plusieurs leviers : des mesures d'efficacité énergétique dans le design et l'usage des mobiliers, et la neutralisation des émissions résiduelles liées aux consommations par achat d'électricité verte et recours à la compensation carbone.
JCDecaux a défini des standards d'éclairage basés sur l'utilisation de la technologie LED pour ses mobiliers analogiques, qu'ils soient neufs ou déjà installés. Des seuils types de consommation sont déterminés, en termes de puissance, d'intensité et d'uniformité lumineuse par famille et typologie de mobilier. L'utilisation de la technologie LED permet de réduire les consommations électriques de plus de 60 % par rapport aux consommations des tubes fluorescents avec ballasts ferromagnétiques, et de 50% par rapport aux tubes fluorescents avec ballasts électroniques. En 2020, 62 % des pays dans lesquels JCDecaux est présent ont rénové les technologies d'éclairage d'une partie de leur parc de mobiliers, en remplaçant les éclairages existants par des éclairages LED.
Objectifs stratégiques et résultats
JCDecaux développe aussi des solutions de « smart lighting » agissant sur l'usage de l'éclairage (modulation de l'intensité lumineuse, détecteurs de présence,…) pour améliorer la performance énergétique des mobiliers de façon encore plus substantielle. L'ensemble des Directeurs Techniques des pays du Groupe a été sensibilisé à leur utilisation.
Les mobiliers digitaux représentent plus de 20% des consommations totales des mobiliers en 2020. Pour limiter ces consommations, ce type de mobilier est implanté selon une stratégie sélective et premium, et est sélectionné par la Direction des Achats Corporate selon des critères stricts de qualité et d'efficacité énergétique.
JCDecaux poursuit également une politique ambitieuse d'achat d'électricité d'origine renouvelable, pour atteindre 100 % de couverture des consommations électriques d'ici 2022. Les certificats garantissant l'origine renouvelable de l'électricité répondent à un cahier des charges strict : la production de l'électricité achetée doit avoir eu lieu dans l'année d'achat, être locale si possible, et exclure l'hydraulique de grande ampleur (+10 MW). JCDecaux propose aussi d'intégrer des panneaux solaires photovoltaïques à ses mobiliers, quand le cahier des charges le permet et que l'efficacité est démontrée, depuis plus de dix ans. En 2020, 2 941 mobiliers bénéficient de cette technologie dans le monde, soit + 7 % par rapport à 2019. Cette hausse s'explique principalement par le nouveau contrat avec la ville de Bilbao en Espagne pour lequel 180 arrêts de bus équipés de dispositifs solaires ont été installés en 2020.
(1) C'est-à-dire les mobiliers qui consomment de l'électricité et/ou nécessitent un entretien et/ou un affichage
| OBJECTIFS | INDICATEURS | 2018 | 2019 | 2020 | COMMENTAIRES ET PROCHAINES ÉTAPES | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduire les consommations énergétiques des mobiliers analogiques de 15 % d'ici 2020 (vs. 2012)* |
Evolution de la consommation électrique des mobiliers analogiques (vs. 2012) |
+2,7 % | +4,6 % | -15,5 % | Atteint | En 2020, la consommation électrique des mobiliers analogiques baisse significativement vs. 2012 principalement du fait de la baisse d'activité liée à l'impact Covid ayant dans certains cas engendré jusqu'à l'inactivité de certains de nos services. atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
| >>Prochaine étape : dans le cadre de l'enrichissement de la Stratégie, cet objectif sera réévalué au regard de l'évolution des enjeux et des activités du Groupe. |
||||||
| Proposer des mobiliers digitaux avec des consommations énergétiques réduites de 50 % pour les écrans LCD et de 15 % pour les écrans LED d'ici 2020** |
Evolution de la consommation théorique des écrans LCD au m2 |
-66 % (LCD indoor, vs. 2012) |
Résultat inchangé | Atteint | Objectif atteint pour les écrans LCD indoor. >>Prochaine étape : dans le cadre de l'enrichissement de la stratégie, ces objectifs seront réévalués au regard de atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance l'évolution des solutions techniques. |
|
| Évolution de la consommation théorique des écrans LED au m2 |
-25 % (LED indoor, vs. 2012) -23 % (LED outdoor, vs. 2012) |
Résultat inchangé | Atteint | Objectif atteint. atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
||
| Couvrir 100 % des consommations électriques du Groupe par de l'électricité d'origine renouvelable d'ici 2022 |
Part des consommations électriques couvertes par de l'électricité d'origine renouvelable*** |
69 % | 88 % | 91 % | Atteint | En 2020, JCDecaux atteint un nouveau record de couverture de ses consommations électriques par de l'électricité d'origine renouvelable : 91 %. Près de 50 % des pays sont à 100 %. |
| >>Prochaine étape : continuer le déploiement atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance de la Politique d'achat d'électricité d'origine renouvelable pour atteindre l'objectif fixé à 100 % pour 2022. |
* Le périmètre de cet objectif s'applique uniquement aux mobiliers analogiques représentant 80 % de notre parc de mobilier.
** Évolution de la consommation électrique théorique des nouveaux écrans, au m2 car la taille des écrans a évolué depuis 2012 et à iso-luminance
*** Calculé sur la consommation électrique totale (mobiliers et bâtiments)
Présent dans plus de 80 pays, les entités de JCDecaux dans le monde ont une flotte de plus de 5 000 véhicules, qui est utilisée principalement pour les tournées d'entretien, d'affichage et de maintenance et le transport des mobiliers.
La consommation de carburant représente plus de 10 % des consommations énergétiques annuelles du Groupe.
Pour le renouvellement et le développement de son parc de véhicules, JCDecaux favorise la sélection de véhicules ayant moins d'impact sur l'environnement (consommation de carburant et émissions de CO2) en fonction des solutions disponibles et de la réalité des besoins de l'activité. Quand cela est techniquement possible, les agents d'exploitation sont équipés de véhicules propres (électrique, GPL, GNV, flexifuel, hybride).
Dès 2006, JCDecaux a développé son propre programme d'éco-conduite à destination de l'ensemble des collaborateurs disposant d'un véhicule d'entreprise. Cette formation, renouvelée régulièrement, consiste à modifier le comportement des conducteurs vers une conduite plus douce afin de diminuer à la fois les consommations de carburant et le nombre d'accidents de la route. L'éco-conduite est déployée dans 57 % des pays du Groupe représentant plus de 80 % des véhicules concernés par un programme d'éco-conduite.
Une démarche permanente d'optimisation des déplacements liés à l'implantation ou à l'exploitation des mobiliers est réalisée. Les tournées d'entretien, de maintenance et d'affichage sont organisées par type de mobilier et par localisation géographique afin de limiter les temps de déplacement et les consommations de carburant.
En complément de ces actions, certaines filiales mettent d'ores et déjà en place une démarche de compensation carbone des émissions liées à la consommation de carburant. C'est le cas notamment de : l'Australie, les États-Unis, la France, l'Italie, la Norvège et la Suède.
Les économies d'énergie obtenues sur nos flottes de véhicules sont ainsi la conséquence d'une somme d'actions : éco-conduite, évolution et renouvellement de la flotte, optimisation des tournées logistiques, etc. Les actions engagées conduisent à des économies d'énergies certaines, mais aussi à certains effets plateaux. Ainsi, ces actions doivent être révisées, enrichies et remises régulièrement à jour pour garantir une progression continue.
| Réduire les consommations de carburant aux 100 km de 20 % d'ici 2020 (vs. 2012) |
Evolution de la consommation de carburant aux 100 km* |
-13 % | -13 % Atteint |
-14 % atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
>> Prochaine étape : continuer le déploiement des formations à l'éco-conduite dans l'ensemble du Groupe et poursuivre le renouvellement de la flotte de véhicules au profit de véhicules ayant moins d'impact sur l'environnement. Dans le cadre de l'enrichissement de la Stratégie, cet objectif sera revisé. |
|---|---|---|---|---|---|
* L'historique des données de kilomètres parcourus a été fiabilisé
Les consommations énergétiques des bâtiments représentent 6 % des consommations énergétiques totales.
Pour les bâtiments dont JCDecaux est propriétaire (ceux-ci représentent environ 15 % des bâtiments occupés par le Groupe) les filiales doivent réaliser un audit énergétique pour mettre en place des plans d'actions d'optimisation et d'efficacité énergétiques de leurs bâtiments.
Pour les bâtiments en location, un dialogue est mis en place avec les propriétaires pour faire un bilan des consommations énergétiques et les réduire.
Lors de la phase de prospection de nouveaux locaux les performances énergétiques des bâtiments sont systématiquement étudiées.

La filiale JCDecaux North America a obtenu la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) de ses bureaux situés dans l'Empire State Building à New York. LEED est le système d'évaluation des bâtiments écologiques le plus largement utilisé et reconnu dans le monde. Après d'ambitieux travaux de rénovation énergétique et de rétrofit,
l'Empire State Building a d'ailleurs annoncé début 2021 couvrir l'intégralité de ses consommations énergétiques pour les trois prochaines années par de l'électricité d'origine renouvelable (éolien).
Nos résultats en matière de consommations énergétiques des bâtiments sont disponibles dans la partie « Notre impact énergétique » page 67. Un plan d'action spécifique à échéance 2015 avait été défini dans le cadre de cet engagement, le détail de nos résultats sur ce sujet est disponible dans nos précédentes publications.
| En tonnes | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Total déchets générés* | 22 353 | 23 880 | 18 595 |
| % déchets triés pour recyclage** |
68,1 % | 75,9 % | 80,0 % |
* Les déchets dangereux ne représentent que 0,9 % du total des déchets générés
** Le taux de recyclage comprend à la fois le recyclage et d'autres formes de valorisation NB : Ne sont pas pris en compte les déchets ménagers et les déchets gérés par la soustraitance dans le total des déchets
En 2020, le ralentissement d'activité lié à la crise a engendré une forte baisse du volume de déchets générés soit -22 % par rapport à 2019.
Le taux de recyclage global progresse quant à lui significativement : il atteint 76 % en 2019 et dépasse l'objectif assigné pour 2020 pour atteindre 80 %, ce qui démontre l'ancrage des pratiques de manière soutenues dans l'ensemble de nos géographies.
Jean-Claude Decaux a inventé en 1964 un modèle économique, plus que jamais d'actualité : la conception, l'installation et l'entretien de produits et services utiles aux citoyens financés par la publicité. Ce modèle offre de nombreux avantages, notamment car il s'inscrit dans l'économie de la fonctionnalité. JCDecaux met à disposition des mobiliers de haute qualité environnementale, conçus pour durer dans le temps, qui restent dans la majeure partie des contrats sa propriété, sont entretenus par les équipes JCDecaux et peuvent être rénovés et réutilisés dans le cadre de nouveaux contrats.
JCDecaux promeut donc la possibilité et la nécessité de la rénovation à neuf des mobiliers en fin de contrat pour allonger leurs durées d'usage et ainsi, réduire significativement les impacts environnementaux liées aux phases d'extraction de matière première et de fabrication de nouveaux mobiliers. Un mobilier peut ainsi avoir plusieurs vies et garantir une qualité de service pendant environ 30 ans. Pour favoriser cette pratique, JCDecaux

a mis en place en 2013 « Le Store », un outil en ligne, accessible à l'ensemble des filiales du Groupe. Il permet aux pays disposant de mobiliers réutilisables et en stock (Abribus®, Vélos en Libre-Service, etc.) de les mettre en ligne. Ces mobiliers peuvent ensuite être réservés par les filiales souhaitant proposer aux villes des mobiliers rénovés, quand cela est autorisé par leurs cahiers des charges. En 2020, 1 040 mobiliers ont été échangés grâce au Store, dont 543 vélos, bornettes et bornes de VLS. Ce chiffre est en baisse par rapport à 2019 du fait de l'arrêt en cours d'année des échanges de mobiliers VLS lié notamment à l'absence de nouveau contrat VLS remporté cette année.
Hors impact de ces mobiliers VLS, les volumes échangés sont quasiment stables cette année par rapport à 2019 et ce malgré la baisse d'activité. Le nombre total de mobiliers échangés entre 2016 et 2020 s'élève à plus de 13 405.
Les affiches papier sont au cœur du métier de JCDecaux puisque la majorité des mobiliers restent des mobiliers non digitaux. Le papier représente 33 % des déchets triés par JCDecaux.
Pour les affiches papier imprimées par JCDecaux (environ 30 % du total des affiches papier posées), le papier utilisé doit être labellisé PEFC, FSC ou un équivalent local en fonction des pays. Ces labels attribués par des tierces parties permettent de garantir une démarche responsable de gestion de la forêt d'où est issu le bois servant à fabriquer les affiches. Toutes les affiches papier posées doivent quant à elles être recyclées ou valorisées.
| OBJECTIFS | INDICATEURS | 2018 | 2019 | 2020 | COMMENTAIRES ET PROCHAINES ÉTAPES | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 100 % des affiches papier imprimées par JCDecaux labellisées FSC, PEFC ou équivalent d'ici 2020* |
% d'affiches papier commandées labellisées |
87 % | 89 % | 99 % Atteint |
atteint en majeur partie | >>Prochaine étape : continuer le déploiement de cet objectif pour atteindre 100 % en 2021. sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
| 90 % des affiches papier recyclées d'ici 2020* |
% d'affiches papier recyclées |
73 % | 71 % | 79 % Atteint atteint en majeur partie |
sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance | >>Prochaine étape : continuer la mise en place du recyclage systématique des affiches papier. |
*Objectifs révisés en 2017
Les toiles font partie intégrante du business de JCDecaux à travers l'activité grand format. La matière plastique PVC est utilisée pour certains mobiliers grands formats et toiles.
La part des toiles PVC reste non significative dans le volume total de déchets triés (2 % de toiles dont environ 62 % en PVC, soit 1,2 % du volume de déchets triés).
Par ailleurs, entre 2018 et 2019, le volume de toiles PVC commandées par nos clients a baissé de 8 % au niveau Groupe (17 % dans l'Union Européenne). Entre 2019 et 2020, la baisse du volume de toiles PVC commandées est très significative : -38 % au niveau Groupe (47 % dans l'Union Européenne), du fait de la réduction de nos activités liée à la crise sanitaire.
JCDecaux s'engage à réduire dans la mesure du possible l'utilisation du PVC pour les toiles, en utilisant des plastiques alternatifs ou d'autres matériaux moins polluants, à condition qu'ils répondent aux contraintes d'exploitation notamment qualitatives et de tenue dans le temps. Pour les toiles PVC utilisées, le recyclage de ces supports publicitaires est alors organisé. Des produits sans PVC sont désormais qualifiés en univers indoor et sur certains produits outdoor. Ainsi des produits affichés en toile textile sans PVC et recyclables ont été déployés sur nos derniers projets en aéroport (notamment Guangzhou, Sao Paulo, Dubaï, Bahreïn).
| OBJECTIF | INDICATEUR | 2018 | 2019 | 2020 | COMMENTAIRE ET PROCHAINE ÉTAPE |
|---|---|---|---|---|---|
| 80 % des toiles contenant | % de toiles PVC | Le taux de recyclage des toiles PVC est en légère baisse cette année. |
|||
| du PVC recyclées à fin 2020 recyclées ou réutilisées 78 % dans les pays de l'UE* dans les pays de l'UE |
76 % | 74 % Atteint atteint en majeur partie |
>>Prochaine étape : dans le cadre du prochain sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance enrichissement de la Stratégie, cet objectif sera révisé et mis à jour. |
*Objectif révisés en 2017
Notre activité a généré plus de 18 500 tonnes de déchets en 2020. Plus de 15 typologies de déchets générés sont triés et recyclés.
Promouvoir l'économie circulaire et renforcer la gestion des déchets est notre priorité. Cela passe par la réduction des quantités de déchets générés en prolongeant la durée de vie de nos mobiliers, et la maximisation du tri, du recyclage et de la valorisation des déchets.
Les pratiques de recyclage sont régulièrement revues pour améliorer le taux de recyclage des déchets. JCDecaux s'assure également que les déchets dangereux et DEEE (Déchets d'Équipements Électriques et Électroniques) soient traités dans les filières spécialisées.
| % de déchets triés 70 % à atteindre. Atteindre 70 % de déchets pour recyclage ou 68 % 76 % 80 % recyclés d'ici 2020* valorisation Atteint atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
OBJECTIF | INDICATEUR | 2018 | 2019 | 2020 | COMMENTAIRE ET PROCHAINE ÉTAPE |
|---|---|---|---|---|---|---|
| les pays. | Le taux de recyclage augmente significativement en 2020 et s'établit à 80 %, dépassant l'objectif de >>Prochaine étape : poursuivre l'amélioration et l'ancrage des pratiques de recyclage dans tous |
*Objectif révisés en 2017
JCDecaux encourage le déploiement de la certification ISO 14001 dans toutes les filiales du Groupe. À fin 2020, 15 pays sont certifiés ISO 14001 – l'Australie, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, Hong Kong, la Hongrie, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, et le Royaume-Uni – représentant 57 % du chiffre d'affaires de JCDecaux.
Des guides pour la mise en place de systèmes de management de l'environnement respectant la norme ISO 14001 ont été élaborés par la Direction du Développement Durable et de la Qualité, conjointement avec les filiales certifiées, et mis à disposition de toutes les filiales du Groupe.
| En m3 | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Consommation d'eau totale |
167 386 | 163 978 | 133 446 |
| Dont consommation d'eau de pluie |
3 476 | 3 021 | 2 068 |
La consommation d'eau baisse significativement par rapport à l'année 2019, soit un retrait de 19 %, principalement liée à la baisse de notre activité cette année.
Les méthodes de lavage des mobiliers et des véhicules sont revues régulièrement pour réduire la quantité d'eau nécessaire tout en assurant une qualité de lavage élevée. Pour économiser davantage la ressource en eau, JCDecaux utilise deux modes de récupération d'eau de pluie :
Les propriétés de l'eau de pluie, naturellement déminéralisée, permettent de réduire l'usage de produits détergents et la quantité d'eau nécessaire à chaque intervention.
Employeur de plus de 10 000 collaborateurs à travers le Monde, JCDecaux considère son engagement envers ses collaborateurs comme un élément clé de sa réussite. La diversité de son offre de produits et services nécessite une grande variété de métiers et de compétences qui sont internalisés au sein de l'entreprise. Ainsi, JCDecaux crée des emplois variés, localement, partout où le Groupe est implanté, soit dans plus de 80 pays, 3 670 villes de plus de 10 000 habitants, 156 aéroports et 249 contrats de transport dans les métros, bus, trains et tramways.
Depuis sa création, JCDecaux a poursuivi une politique forte de maintien dans l'emploi, de création d'emploi et d'embauches en CDI. Entre 2001 et 2020, les effectifs ont augmenté de 40 %, en progression moyenne annuelle de 2 %. Cette année, du fait de la crise Covid-19 qui a fortement frappé les activités de JCDecaux dans toutes les géographies où le Groupe opère, le nombre de collaborateurs en Equivalent Temps Plein (ETP) a connu une baisse significative (10 234 en 2020 vs. 13 205 en 2019). Cependant, il est à noter que la part des salariés en CDI a augmenté en 2020 pour s'établir à 95,7 % (vs. 94,5 % en 2019). Enfin, l'ancienneté moyenne progresse en 2020 en s'établissant à 9,7 ans au niveau du Groupe (vs. 9,2 en 2019), et à 13,3 ans en France (vs. 13,1 en 2019).
Nombre de personnes** au 31 décembre

Au 31 décembre 2020, l'effectif total du Groupe JCDecaux s'élevait à 10 234 collaborateurs, soit une baisse de 2 971 personnes par rapport à 2019 (-22,5 %). Cette baisse s'explique par les impacts des mesures de chômage partiel, des temps partiels mis en place et autres mécanismes similaires à hauteur de 1 291 personnes. Le reste de la baisse (1 218 personnes) s'explique notamment par des départs de collaborateurs non remplacés et des plans de restructurations (faisant suite à la crise du Covid-19, à des pertes de contrats, ou à des réorganisations prévues antérieurement à la crise sanitaire).
À périmètre constant, l'effectif 2020 enregistre une baisse de 2 509 soit une évolution de -19 % par rapport à 2019. En effet, trois effets périmètre sont à noter en 2020, et ont eu un impact de -462 personnes : la cession de Russ Outdoor en Russie, le changement de méthode de consolidation du métro de Pékin, partiellement compensés par l'acquisition d'Abri Services en France.
* ETP : Équivalent Temps Plein
** Les données de répartition des ETP par zone et par métier sont issues du processus de reporting des données financières du Groupe, avec un taux de couverture de 100 % des effectifs ETP du Groupe. Les données 2020 prennent en compte les mesures d'activité partielle

En 2020, le pourcentage de salariés en CDI s'élève à 95,7 %. Ce taux s'élève à 100 % dans 36 pays et le taux le plus faible observé au sein du Groupe est de 58 %.

Les filiales du Groupe sont autonomes dans leur gestion des ressources humaines et dans leur politique sociale, avec des directions ou responsables ressources humaines locaux. Cette organisation permet à JCDecaux de s'adapter aux spécificités de chaque pays où le Groupe est implanté tout en appliquant les deux priorités sociales fixées dans le cadre de la Stratégie Développement Durable à savoir : déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe animée par la Direction des Opérations Internationales, et mettre en place une Politique Sociale ambitieuse transverse au Groupe animée par la Direction Projets RH Internationaux.
Le personnel opérationnel et de terrain, qui représente environ 51 % de l'effectif total du Groupe en 2020, est le plus exposé aux risques d'accidents et incidents de par ses activités qui peuvent inclure le travail en hauteur, l'usage d'électricité ou la proximité d'équipements électriques, la conduite routière ou la proximité de routes ou voies ferrées, le travail dans des lieux à forte densité du public.
La politique de l'entreprise est de recourir au minimum à la soustraitance d'exploitation. Ce choix dépend cependant des contextes locaux et des contraintes organisationnelles liées aux parcs de mobiliers. Lorsque le Groupe a recours à des sous-traitants d'exploitation, les mêmes exigences de qualité et de sécurité sont attendues.
Assurer la santé et la sécurité de ses collaborateurs, de ses soustraitants d'exploitation et des usagers est un enjeu primordial pour JCDecaux, qui a développé une Politique Santé-Sécurité Groupe qui impose à chaque filiale la mise en place d'un système de management en matière de Santé-Sécurité dont les principes sont :
Le Groupe est dans une démarche d'accompagnement des filiales. Il fournit des recommandations et lignes directrices, notamment à travers le Comité Santé-Sécurité Groupe. Ce Comité, piloté par le Directeur de l'Exploitation Internationale, est composé de Responsables Santé-Sécurité régionaux ou locaux et du Responsable Développement Durable QSSE et/ou de la Directrice Développement Durable et Qualité.
Les membres du Comité Santé-Sécurité se réunissent quatre fois par an pour définir et suivre les objectifs et plans d'actions au niveau du Groupe, les résultats des audits pays réalisés et les bilans trimestriels sur les taux de fréquence et de gravité des accidents du travail.
Le sujet de la Santé-Sécurité est aussi suivi plusieurs fois par an en Directoire, à minima lors de la revue des performances extrafinancières trimestrielles. Cette revue comprend notamment le bilan des actions de l'année, le suivi des objectifs, y compris des objectifs de réduction des taux de fréquence et de gravité, la revue des accidents majeurs de l'année, la validation des prochaines étapes et des critères santé-sécurité qualitatifs et quantitatifs à inclure dans la rémunération variable des Managers de zones et de pays. L'intégration de critères Santé-Sécurité dans la rémunération variable des Responsables est en place depuis 2017.
Cette Politique est accompagnée d'un manuel des opérations détaillé avec des exemples concrets. L'ensemble des documents est disponible sur l'intranet du Groupe. Les filiales sont invitées à adapter et enrichir le contenu pour définir leurs propres manuels en fonction de leurs réglementations locales et de situations pertinentes couramment rencontrées.
En 2020, les actions ciblées visaient à rendre les collaborateurs plus autonomes et participatifs au travers de la poursuite de la campagne Safety Out-Of-Home – Safely Home (lancée en 2017) ainsi que la formation dédiée sensibilisation des Responsables de Zones et Pays (campagne lancée en 2018). Le programme a été temporisé pour se focaliser sur le développement, la diffusion et la mises en place de protocoles de gestion du Covid-19, mais aussi sur leur adaptation au fil de l'évolution de la pandémie, de la connaissance du virus et de celle des contraintes législatives. Une session de sensibilisation Santé-Sécurité pour tous les managers et les superviseurs opérationnels du Groupe a cependant été créée et a pu être lancée sur notre plateforme d'e-learning en toute fin d'année 2020. Cette campagne se poursuivra sur 2021.
Notre démarche d'audit a été lancée en 2014 et en 2018, le Groupe a entamé un nouveau cycle d'audit des entités. Les entités à auditer sont déterminées selon le niveau de risques : acquisition récente, réglementations locales faibles, accidents nombreux et/ou graves, sous-déclarations potentielles, audits de suivi. Le programme d'audits physiques en filiales a également été fortement impacté par les restrictions de déplacement et les mesures de confinements liées à la pandémie (4 audits réalisés avant la crise). Un questionnaire d'auto-évaluation a été diffusé auprès de nos filiales afin de nous assurer de la bonne couverture des risques liés à la Covid-19 par les protocoles mis en place localement.
En parallèle, il est à noter que certaines filiales ont mis en place une démarche de certification OHSAS 18001 ou ISO 45001. C'est le cas de 6 filiales du Groupe : l'Espagne, la Finlande, Hong Kong Transport, l'Irlande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Singapour a reçu la certification Bizsafe qui est un équivalent local s'appuyant sur le standard OHSAS 18001. L'ensemble des filiales certifiées représente aujourd'hui 15 % des ETP du Groupe en 2020.
Se référer à la partie 6 « Les relations avec les usagers » pour plus d'informations sur la santé et la sécurité des usagers.
Le taux de fréquence des accidents du travail des collaborateurs s'élève en 2020 à 13,1 accidents par million d'heures travaillées, en diminution significative par rapport à l'année dernière (17,6). Il s'améliore pour la 6ème année consécutive, confirmant ou pouvant conforter l'efficacité de la politique Santé-Sécurité Groupe déployée depuis 2014. Cependant la crise sanitaire a profondément affecté nos activités tant sur l'adaptation de nos protocoles de sécurité que sur la répartition du risque. Il est difficile de connaître l'étendue exacte de la part de l'impact de la crise sur l'évolution du taux de fréquence.
Le taux de gravité est en légère baisse et s'élève à 0,6 jour par millier d'heures travaillées avec une amélioration des résultats sur la France et sur la zone Reste du Monde.
| TAUX DE FRÉQUENCE* |
TAUX DE GRAVITÉ* |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 31/12 | 2018 | 2019 | 2020 | 2018 | 2019 | 2020 |
| France | 40,2 | 37,8 | 28,9 | 2,0 | 1,8 | 1,5 |
| Royaume-Uni | 6,2 | 5,2 | 4,7 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
| Reste de l'Europe | 17,0 | 15,2 | 13,6 | 0,4 | 0,4 | 0,5 |
| Amérique du Nord | 23,6 | 19,7 | 20,7 | 1,0 | 0,9 | 0,8 |
| Asie-Pacifique | 7,0 | 4,0 | 2,6 | 0,3 | 0,2 | 0,2 |
| Reste du Monde | 14,4 | 12,9 | 6,7 | 0,2 | 0,5 | 0,1 |
| GROUPE | 19,9 | 17,6 | 13,1 | 0,7 | 0,7 | 0,6 |
* : - Le taux de fréquence représente les accidents de travail avec arrêt (excluant les accidents de trajet domicile travail) par million d'heures théoriques travaillées - Le taux de gravité représente les jours de travail perdus résultant d'un accident de travail avec arrêt (excluant les accidents de trajet domicile travail) par millier d'heures théoriques
travaillées
| OBJECTIFS | INDICATEURS | 2018 | 2019 | 2020 | PROCHAINES ÉTAPES |
|---|---|---|---|---|---|
| 100 % des pays ont élaboré une procédure d'identification des risques et une matrice d'évaluation des risques Santé-Sécurité à fin 2018 |
% de pays ayant mis en place un système d'identification 91 % 99 % 99 % et d'évaluation Atteint atteint en majeur partie des risques % de pays ayant mis de formation sont formés en place une matrice 86 % 86 % 86 % de formation Atteint atteint en majeur partie % d'entités ayant mis en place un système de 66 % 68 % inchangé management complet Atteint atteint en majeur partie Santé-Sécurité** |
Cette notion est désormais bien intégrée dans les différentes entités du Groupe. |
|||
| Le suivi se fera dorénavant au travers des audits. L'accent est mis notamment sur sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance l'analyse des risques sur les activités non routinières. |
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| 100 % des collaborateurs identifiés dans la matrice |
Cette notion est désormais bien intégrée dans les différentes entités du Groupe. |
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| à la Santé-Sécurité à fin 2018 |
Le suivi se fera dorénavant au travers des sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance audits. |
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| 100 % des pays ont développé un plan d'actions et un manuel |
Toutes les entités du Groupe ont un système Santé-Sécurité en place. Des améliorations sont encore attendues sur quelques entités dans des marchés moins matures. |
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| Santé-Sécurité conformes aux recommandations du Groupe d'ici 2019 |
Le programme d'audit ayant été gelé en 2020, sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance nous ne disposons pas de moyen de quantifier l'évolution des systèmes de management Santé-Sécurité par rapport à 2019. |
* Périmètre Groupe, hors entités dans lesquelles JCDecaux n'est pas majoritaire, et hors entités acquises depuis moins de 2 ans et avec un chiffre d'affaires consolidé de moins de 5 millions d'euros
** Périmètre du reporting extra-financier, représentant 96 % des ETP en 2020
*** Périmètre des entités auditées par le Groupe ou ayant leur Système de Management de la Santé-Sécurité certifié (OHSAS 18001 ou équivalent) via un organisme indépendant
Engagement n°1 : déployer le corpus de Chartes de JCDecaux et assurer un socle de droits fondamentaux pour l'ensemble des collaborateurs DPEF
34 % des effectifs du Groupe se situent dans des pays dont le niveau de corruption perçu est élevé (indice inférieur à 60 selon l'ONG Transparency International).
24 % des effectifs du Groupe se situent dans des pays n'ayant pas ratifié l'ensemble des conventions fondamentales de l'OIT.
JCDecaux a créé un socle social commun, destiné à l'ensemble de ses collaborateurs, formalisé par les Chartes du Groupe, qui précisent les droits et les devoirs des collaborateurs partout dans le monde.
La Charte Éthique de JCDecaux a pour objet de formaliser les règles de conduite dans les affaires qui s'imposent à l'ensemble des collaborateurs du Groupe, en mettant en avant en particulier trois Règles Éthiques Fondamentales ayant trait à la prévention et la lutte contre la corruption et le trafic d'influence, l'interdiction des pratiques anti-concurrentielles et l'obligation d'exactitude et de transparence dans les domaines comptable et financier. Cette Charte, publiée initialement en 2001 et traduite dans 19 langues, a été actualisée à plusieurs reprises (en 2005, 2009, 2014 et 2018), et comporte également une procédure d'alerte à la disposition des collaborateurs du Groupe, en conformité avec la loi française du 9 décembre 2016 dite « Sapin II ».
La Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales de JCDecaux, quant à elle, décrit l'engagement du Groupe en faveur du respect des Droits de l'Homme, et renforce la protection des droits sociaux fondamentaux, notamment en matière de Santé-Sécurité, durée du temps de travail et congés payés, et en condamnant toutes formes de travail forcé, travail des enfants, discrimination au travail, harcèlement ou violence, pour l'ensemble des collaborateurs. À travers cette Charte, initialement publiée en 2012, et actualisée en 2013 et en 2018 afin d'activer une procédure d'alerte en conformité avec la loi sur le devoir de Vigilance du 27 mars 2017, JCDecaux formalise son engagement à soutenir concrètement la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et les Principes Directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'Homme des Nations Unies, les Conventions Fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail, ainsi que les Principes Directeurs de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique pour les entreprises multinationales. Cette Charte, traduite en 19 langues, est déployée dans l'ensemble des pays du Groupe.
Les membres du Directoire de JCDecaux ont la responsabilité directe, avec comme relais la Direction des Ressources Humaines France et Projets RH Internationaux et la Direction Juridique, de la diffusion à travers le Groupe, du Corpus de Chartes et des valeurs qu'elles véhiculent. Le management local de chaque pays est responsable du respect et de la bonne application des principes et des normes énoncés dans les Chartes. Ces Chartes sont disponibles sur le site internet de JCDecaux et les intranets de chaque pays.
Pour favoriser la compréhension des principes énoncés dans la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales, JCDecaux a déployé depuis 2017 un guide présentant de manière concrète des exemples, points de vigilance et bonnes pratiques pour illustrer chacun des principes de la Charte et aider les pays à les mettre localement en place.
Des formations sont également proposées aux collaborateurs pour faciliter davantage la mise en œuvre des principes des Chartes. En 2016, une formation en ligne sur la prévention de la corruption a été déployée dans l'ensemble des filiales du Groupe. En 2018, une autre formation en ligne, cette fois sur le Développement Durable, a été déployée dans l'ensemble des filiales du Groupe.
En juillet 2019, une communication a été envoyée à l'ensemble des pays où JCDecaux opère, afin de renforcer la sensibilisation des salariés au Corpus des Chartes ainsi qu'au Code de Conduite Fournisseurs et présenter les nouveaux objectifs du Groupe en termes d'engagement des salariés, à savoir 100 % des collaborateurs JCDecaux à travers le monde ont signé leur engagement d'ici fin 2022.
Dès 2020, tout nouveau salarié intégrant JCDecaux doit ainsi systématiquement signer au moment de son embauche une lettre certifiant son engagement à respecter les principes énoncés dans les chartes. Les salariés ayant fait leur entrée dans l'entreprise avant 2020 devront eux signer leur engagement à respecter les principes des chartes soit sous format papier pour les salariés « non connectés » soit sous format électronique à travers le parcours de formation sur les chartes sur la plateforme en ligne JCDecaux Academy (voir détails ci-dessous) pour les salariés « connectés ».
Le parcours de formation « Principes éthiques, sociaux & relations fournisseurs : je m'engage ! » a été déployé en octobre 2019 sur la plateforme de digital learning JCDecaux Academy à destination de tous les collaborateurs « connectés » des pays, permettant aux salariés de se former et de signer leur engagement à respecter les principes énoncés dans les Chartes du Groupe (Charte Éthique, Charte des Valeurs Sociales Fondamentales, Code de Conduite Fournisseurs). Ce parcours disponible en 13 langues doit être suivi par 100 % des collaborateurs « connectés », soit plus de 9 000 collaborateurs dans plus de 80 pays à travers le monde, d'ici fin 2021. Cet objectif, qui était initialement fixé à fin 2020 a été repoussé à fin 2021 compte tenu des impacts de la crise sanitaire.
À titre d'information, au 31 décembre 2020, le taux de complétion de cette formation par les signataires en ligne était de 31 %.
En complément de ce dispositif de formation et d'engagement, une évaluation de la conformité des pratiques locales avec les principes énoncés dans la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales est effectuée tous les deux ans.
L'évaluation est réalisée sous forme de questionnaire en ligne inspiré du « Human Rights Compliance Assessment » du Danish Institute for Human Rights. Ce questionnaire demande aux filiales les informations sur les pratiques locales liées aux principes énoncés dans la Charte. En cas de non-alignement, la filiale concernée doit mettre en place un plan d'actions correctif.
À ce jour, quatre enquêtes ont été réalisées :
La prévention de la violence et du harcèlement sur le lieu de travail est intégrée aux principes de la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du Groupe et a fait l'objet de 4 non-alignements détectés lors de l'enquête 2019/2020. Afin de davantage couvrir le risque « Violence et harcèlement », ressorti de la cartographie des risques du Groupe, la DRH travaille actuellement sur un projet de sensibilisation aux risques psychosociaux à destination de tous les collaborateurs « connectés » du Groupe. Ce parcours de sensibilisation devrait être déployé en plusieurs langues sur la plateforme de Digital Learning JCDecaux Academy courant 2021.
Par ailleurs, une cinquième enquête sera lancée fin 2021 afin de s'assurer de la mise en place des plans d'actions correctifs sur lesquels se sont engagés les entités présentant des nonalignements en 2020 et déceler d'éventuels non-alignements aux principes de la Charte.
En parallèle, la DRH France et Projets RH Internationaux continue d'accompagner les Directeurs de zone ou de pays, qui ont la responsabilité de la mise en œuvre des moyens pour garantir le déploiement de la Charte et le respect des engagements qu'elle contient.
La DRH France et Projets RH Internationaux s'appuie également sur l'équipe d'Audit Interne pour vérifier la conformité des pays visà-vis de la Charte. Ils communiquent les points de vigilance où il est nécessaire d'effectuer un contrôle plus spécifique.
Les résultats des enquêtes bisannuelles sont systématiquement présentés au Directoire et au Comité de Vigilance, ainsi qu'aux Directeurs de Régions et des pays et font l'objet d'une vérification de l'Organisme Tiers-Indépendant qui audite les informations reportées par le Groupe dans le cadre de sa Déclaration de Performance Extra-Financière.
La DRH France et Projets RH Internationaux, la Direction du Développement Durable et de la Qualité, la Direction Juridique et la Direction de l'Audit Interne travaillent conjointement sur le respect des principes énoncés dans le Corpus de Chartes dans les filiales du Groupe. Ce point fait partie des contrôles effectués par les auditeurs internes lors de leurs missions d'audit en filiale.
| OBJECTIFS | INDICATEURS | 2018 | 2019 | 2020 | PROCHAINES ÉTAPES | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 100 % des pays sont conformes aux principes énoncés dans la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales de JCDecaux dès 2015 |
% de conformité des pays à la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales |
100 % | Pas de nouvelle enquête |
100 %* | Atteint | >>Prochaine étape : continuer le suivi de conformité via les lettres de représentation des filiales et les contrôles de l'audit interne. Un questionnaire d'évaluation de atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance conformité est également lancé tous les deux ans. |
| Déployer des formations aux deux Chartes dans 100 % des pays du Groupe |
% de pays ayant déployé une formation |
100 %** | 100 %** | 100 %*** | Atteint | Fin 2019, un parcours de formation au Corpus des Chartes a été mis en ligne sur la JCDecaux Academy, disponible en 13 langues avec pour objectif d'avoir 100 % des collaborateurs atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance « connectés » formés à fin 2021. À fin 2020, 31 % des salariés avaient été formés. |
* Périmètre des pays ayant répondu à l'enquête d'évaluation, représentant 99 % des ETP du Groupe en date de l'évaluation (fin 2019)
** Pourcentage de pays ayant déployé la formation Développement Durable en apprentissage numérique
*** Pourcentage de pays ayant déployé la formation « Principes éthiques, sociaux & relations fournisseurs : je m'engage ! » en apprentissage numérique
JCDecaux est présent dans plus de 80 pays avec des entités de tailles variées, allant de plus de 2 000 collaborateurs en France à quelques dizaines de collaborateurs dans les filiales de plus petite taille.
La gestion des ressources humaines est décentralisée au sein de chaque filiale, ce qui apporte au Groupe une grande flexibilité pour adapter au mieux son mode de fonctionnement selon le contexte et les réglementations locales.
Pour développer le capital humain et assurer le bien-être des collaborateurs, des initiatives spécifiques sont mises en place localement par les filiales. JCDecaux a capitalisé sur ces initiatives et a déployé, en 2016, un guide de bonnes pratiques sociales conçu sur la base d'une cartographie réalisée entre 2014 et 2015. Ce guide contient notamment des recommandations sur l'accueil et l'intégration des nouveaux collaborateurs, la conduite d'enquêtes de satisfaction, la réintégration de collaborateurs après une longue absence et la prévention des démissions à travers la conduite d'entretiens de départ et leurs analyses. Entre 2017 et 2020, 32 pays du Groupe ont réalisé des enquêtes de satisfaction des collaborateurs.
Le bien-être et la satisfaction des collaborateurs représentent donc une préoccupation importante pour JCDecaux, comme en témoignent les labellisations obtenues par plusieurs entités du Groupe.

JCDecaux North America, JCDecaux Brésil et Infoscreen Autriche sont labellisés « Great Place to Work® ». Cette labellisation, qui désigne les entreprises où il fait bon travailler, repose sur une enquête menée de manière anonyme auprès des collaborateurs. Un questionnaire détaillé permet de recueillir leur avis sur 5 dimensions clés : crédibilité, respect, équité, fierté et convivialité. Les résultats de cette enquête comptent pour 2/3 de la note finale. Le dernier tiers est attribué à la suite d'une évaluation des pratiques managériales mises en œuvre au sein de l'entreprise.
JCDecaux France a reçu le label « Happy At Work for Starters » en 2019, pour la 2ème année consécutive. JCDecaux est classé 7ème parmi près de 400 entreprises ayant pris part à l'enquête. Ce label récompense l'excellence des entreprises en matière d'accueil, de management et d'accompagnement des salariés âgés de moins de 28 ans. Les résultats de l'enquête anonyme menée par ChooseMyCompany, donnent un score de 78,8 % de fierté d'appartenance au Groupe et de sentiment de confiance, 76,5 % de satisfaction des moyens qui sont donnés pour atteindre les objectifs fixés, et 75,9 % d'adéquation entre les missions, les responsabilités, la personnalité et le savoir-faire des collaborateurs.
JCDecaux France a reçu le Label HappyTrainees à chacune de ses participations à l'enquête pendant cinq années consécutives. En 2019, lors de sa dernière participation, une note de 3,85/5 a été obtenue grâce aux évaluations spontanées des stagiaires et alternants.

En 2018, pour favoriser toujours davantage l'attraction des jeunes diplômés, JCDecaux a également lancé le programme « Trainee Abroad », visant à attirer des jeunes diplômés en recherche d'une expérience internationale au sein d'un grand Groupe. Ce programme permet à JCDecaux de développer davantage sa marque employeur et d'attirer les profils de demain. D'une durée de 6 mois, ces stages permettent de détecter des candidats potentiels pour de futurs postes à pourvoir au sein des filiales ou missions de VIE (Volontariat International en Entreprise). En 2020, le Groupe a ainsi porté six missions de VIE (deux de ces jeunes ont ensuite pu signer un contrat local).
La formation est également un élément essentiel pour le développement des collaborateurs et un facteur clé de la réussite de l'entreprise. Afin d'accompagner la transformation digitale de l'entreprise et de renforcer l'excellence opérationnelle, un large éventail de formations est mis à disposition des collaborateurs par le Groupe et ses filiales. Se référer au paragraphe 3 « La formation » pour le détail des formations et les résultats 2020.
La gestion des carrières individualisée et transparente, participe aussi au développement des collaborateurs. Elle permet d'anticiper les besoins à court ou moyen terme en compétences et types d'emplois, en fonction des évolutions de l'entreprise et des projets de carrière des collaborateurs. En 2020, 86 % des pays du Groupe ont mis en place un système de gestion des carrières.
Par exemple, en France, l'équipe des Ressources Humaines accompagne les Managers et les Collaborateurs, via des outils en ligne dédiés à la gestion des carrières (Scope + et YOUS). L'entretien annuel d'évaluation et l'entretien professionnel sont des rendezvous stratégiques pour le collaborateur, un moment privilégié pour procéder à un bilan de l'année écoulée, aborder le développement de ses compétences, ses projets et ses objectifs à venir, ainsi que ses possibilités d'évolution.
En mai 2020, JCDecaux a lancé sa plateforme d'intégration digitale « Welcome@JCDecaux - On vous attendait ! » pour accompagner l'intégration en mode distanciel de tous les nouveaux collaborateurs ayant rejoint le Groupe. Tous les nouveaux entrants, quels que soient leur métier ou direction de rattachement, sont dorénavant invités à suivre leur parcours de pré-intégration personnalisé sur le portail afin de préparer leur arrivée. Déjà près de 110 personnes ont bénéficié de ce nouveau dispositif d'accueil en France.
JCDecaux promeut également la mobilité interne au sein de ses filiales et entre ses filiales. Depuis sa première implantation à l'étranger en 1967 en Belgique, JCDecaux a capitalisé sur la mobilité interne de ses collaborateurs dans les différents pays où le Groupe s'est développé.
Pour renforcer cette mobilité, JCDecaux a lancé en février 2018 un outil simple et efficace de souhait de mobilité internationale appelé « Ready to move ». Depuis le lancement, la plateforme a été visitée par près de 2 000 collaborateurs : 150 d'entre eux se sont déclarés intéressés, permettant ainsi de mener une quinzaine de projets de mobilité internationale.
En ce qui concerne la France, environ un tiers des postes « cadre » à pourvoir sont pourvus en mobilité interne.
JCDecaux propose une offre de formation :
Ainsi, de nombreuses formations sont dispensées chaque année dans tous les domaines relatifs aux activités du Groupe : management, exploitation, commerce, technique, sécurité, marketing, etc. Chaque filiale est responsable localement de la gestion des formations au regard des besoins et évolutions de l'activité locale.
Nous inscrivons de plus en plus nos projets RH dans le contexte de fort développement international du Groupe, comme en témoignent les nombreuses actions mises en œuvre en 2019 pour garantir l'engagement et le développement des collaborateurs. Parmi ces actions, nous avons ouvert une plateforme d'apprentissage numérique, la JCDecaux Academy, jusqu'alors réservée à la France, à 10 000 apprenants dans 83 pays. Elle atteint un taux de connexion record de 89 % en 2019, ce qui témoigne de son succès croissant, même si le taux de connexion ne s'élève qu'à 53 % en 2020, conséquence directe de la crise sanitaire de la Covid-19.
La JCDecaux Academy propose une offre de formation composée d'un socle commun :
Mais la JCDecaux Academy propose également :
En 2020, la JCDecaux Academy a facilité l'accompagnement des collaborateurs face à la crise Covid-19 avec :
En plus de cette plateforme, le Groupe met à disposition des filiales d'autres types de formation :
• Opérations (Exploitation Internationale) : des formations sont organisées régulièrement, plusieurs fois par an, pour les filiales. Ces formations ont pour but de former les agents de terrain à la maintenance de mobiliers spécifiques tels que les sanitaires, les panneaux déroulants et les mobiliers digitaux.
En France, dans le cadre de la gestion de l'emploi face à la crise Covid-19, le Gouvernement a mis en place via le Fond National pour l'Emploi, le FNE-Formation qui est un dispositif dédié à la formation des salariés qui ont été placés en activité partielle ou en activité partielle de longue durée afin de répondre à la baisse des activités locales dues à l'épidémie de Covid-19.
De mai à décembre 2020, 106 projets formations soutenus par le FNE ont été lancés. Ce soutien a été renforcé pour 916 collaborateurs (plus de 10 000 heures de formation, pour un montant total de plus de 688 k€) qui avaient des projets individuels ou qui faisaient partie des 9 projets collectifs visant au développement de nouvelles compétences cœur de métier comme les techniques de vente à distance, de négociation, les techniques du pitch et de présentation orale convaincante et impactante ainsi que le management de projet à distance.
| GROUPE | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Nombre d'heures de formation |
134 325 | 175 478 | 77 678 |
| dont JCDecaux Academy * | nd | 22 % | 16 % |
| Nombre de stagiaires ** | nd | 45 530 | 47 747 |
| dont JCDecaux Academy * | nd | 62 % | 74 % |
| Taux de formation hors JCDecaux Academy *** |
nd | nd | 50 % |
| Taux de formation JCDecaux Academy **** |
nd | nd | 47 % |
* Lancement de la JCDecaux Academy en 2019
** Somme des participants aux formations dans l'année. Une même personne pouvant participer à plusieurs formations, elle est comptée comme 1 stagiaire à chaque formation suivie.
*** Nombre de personnes ayant reçu au moins une formation dans l'année/ effectifs inscrits
**** Nombre de personnes ayant reçu au moins une formation dans l'année/ effectifs inscrits ayant accès à la plateforme JCDecaux Academy
Le nombre d'heures de formation Groupe a significativement augmenté en 2018 puis en 2019 grâce à l'intégration des formations digitales dans son suivi, mais également à l'ouverture de la plateforme de digital learning à tous les pays du Groupe.
Plusieurs formations avaient d'ailleurs particulièrement contribué à cette augmentation. Il s'agit notamment des formations au Développement Durable, à la nouvelle réglementation sur le RGPD (+8 800 heures) et à la cybersécurité (+16 800 heures), ou encore de la formation « Principes éthiques, sociaux et relations fournisseurs : je m'engage ! ». Des formations soft skills, métier ou saisonnières viennent également diversifier et alimenter l'offre de formation autour du savoir-être et des sujets d'acculturation.
En 2020, le nombre d'heures de formation baisse en raison de la crise sanitaire mondiale et des mesures qui ont été prises dans beaucoup des pays du Groupe et qui ont eu un impact sur le temps de travail. JCDecaux a cependant développé et mis à disposition des salariés de nombreuses formations à distance pour accompagner les collaborateurs durant cette période telles que : « Covid-19 : adoptons ensemble les bons gestes », « Télétravail : comment s'organiser », ou encore « Garder une attitude positive » et « Manager en période d'incertitude ». En revanche, il y a eu peu de communications sur les formations obligatoires parues en 2019, ce qui peut expliquer une baisse du taux de connexion.
Basée sur le Référentiel Managérial Groupe conçu par un Groupe représentatif des managers de différents métiers, l'offre de formation propose, sous des formats pédagogiques évolutifs, de progresser sur les 9 talents des 3 dimensions COACH, LEADER et PIONNIER qui composent ce référentiel. Un parcours de formation 100 % digitalisé est ouvert de manière permanente à tous les collaborateurs et utilisateurs français de la JCDecaux Academy. Il est également proposé chaque année jusqu'à dix sessions de deux jours en présentiel, sous forme de coaching collectif pour se former à l'écoute active, l'empathie, l'assertivité. Ces ateliers sont suivis de manière assidue et c'est à fin 2020 plus de 500 collaborateurs qui ont bénéficié du programme depuis son lancement en 2012.
En2019, s'est terminé le 1er parcours de formation certifiante suivi par vingt managers commerciaux de proximité. Au terme duquel ils ont tous validé les deux certificats de compétences « Organiser l'activité et piloter son équipe au quotidien » et « Développer et accompagner ses collaborateurs » (Certification Management Opérationnel Référence CNCP 629). Ce programme a été reconduit en 2020, et répond aux enjeux de développement de maximisation de l'efficacité commerciale. Avec le développement de notre politique d'alternance, il a été proposé à tous les tuteurs de suivre une formation au tutorat, qui leur permet de bénéficier d'un accès à un MOOC durant douze mois dès leur inscription à la formation présentielle de huit heures.
Le parcours Time2Change d'accompagnement au changement des managers sous forme d'ateliers de co-développement a été lancé en France en juin 2020. L'objectif de ce dispositif est d'aider les managers à trouver leurs propres solutions et à les mettre en pratique, créer la reconnexion, redonner confiance, mobiliser l'énergie collective et capitaliser sur l'expérience inédite, mais également activer des leviers de SINCERITE, BIENVEILLANCE, SOLIDARITE, OPTIMISME. À fin 2020, 137 managers ont commencé ce programme.
La JCDecaux Sales Academy est l'école de formation de vente interne de JCDecaux France. Destinée à l'ensemble des équipes commerciales, elle permet de développer une expertise média et d'homogénéiser les pratiques du cycle de vente. Les contenus de l'Academy sont proposés en « multimode » où une phase de préparation en ligne est suivie de journées d'entrainement en présentiel. Une offre de formation interne aux outils informatiques du commerce est également disponible (outil de facturation, de gestion des clients, des relations publiques, d'animation commerciale et de données clients consolidées) est également disponible.
En 2020, des modules complémentaires en 100 % distanciel ont été proposés à toutes les équipes commerciales France :
Un programme de formation spécifique et interne de deux jours a été développé depuis 2017 pour assurer la montée en compétences des agents d'exploitation et de leur encadrement sur les techniques d'exploitation, de maintenance et d'entretien des dispositifs digitaux qui intègrent leur secteur d'intervention. Les gestionnaires de stock ont eux aussi reçu une formation adaptée à leur métier. Depuis le lancement de cette démarche en 2017, 253 personnes ont été formées et 3 346 heures de formation délivrées.
En 2018 et 2019, un programme de formation a été spécifiquement mis en place pour accompagner le déploiement de la "passerelle vitrines" nouvel échafaudage destiné au travail en hauteur pour l'affichage haut. Agents d'affichage haut et managers ont été formés à l'utilisation en sécurité de ce nouveau dispositif (294 stagiaires). La dimension technique a été complétée pour les managers d'une formation pour les aider à conduire ce changement de méthode de travail au sein de leurs équipes.
Chaque année, plus de 1 000 collaborateurs sont formés à la Sécurité, à la prévention des risques professionnels, à l'ergonomie et aux gestes et postures. En 2020, dans le respect des mesures sanitaires, nous avons maintenu les niveaux de formation obligatoires de nos agents : près de 500 stagiaires ont été formés (toute entité, hors Cyclocity®). L'offre formation Santé-Sécurité évolue chaque année pour intégrer les évolutions du métier et de la réglementation. À noter qu'en 2019, se sont ajoutés au catalogue de formation Sécurité les modules suivants : AIPR (Autorisation d'Intervention à Proximité des Réseaux), élingage, sensibilisation et initiation au management des risques psychosociaux, ergonomie et manutention. Deux postes de formateur interne en Sécurité ont été créés pour renforcer notre capacité à délivrer ces formations avec le même niveau de qualité sur tout le territoire et garantir l'intégration de nos spécificités métiers.
Depuis 2003, les collaborateurs de JCDecaux équipés d'un véhicule d'entreprise doivent effectuer une formation à l'éco-conduite qui se compose d'une partie théorique et d'une partie pratique durant laquelle le collaborateur peut mettre en œuvre les gestes d'éco- conduite et comparer la consommation de son véhicule en éco-conduite et en conduite traditionnelle. Cette formation permet de diminuer la consommation de carburant et aussi de diminuer les risques d'accidents de la route. Elle est suivie par les nouveaux collaborateurs équipés d'un véhicule et elle est renouvelée tous les cinq ans.
Une offre de formation sur le handicap, initiée en 2014, est aujourd'hui accessible à l'ensemble des collaborateurs équipés d'un ordinateur. Elle comprend trois modules sur les thèmes suivants : « Représentations et Réalités », « Intégration » et « Aménagement de poste et Maintien dans l'emploi ».
Le mélange des cultures, des langues et de toute forme de diversité est une chance pour JCDecaux. C'est un levier de performance, d'innovation et aussi une nécessité pour attirer et retenir les talents. Le respect des valeurs de non-discrimination fait partie intégrante de la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales de JCDecaux, dans laquelle le Groupe s'engage à respecter les Conventions Fondamentales de l'OIT No. 100 et 111 sur la nondiscrimination et l'égalité de rémunération.
Ainsi, JCDecaux s'emploie à créer des conditions de travail favorables à l'épanouissement et à la réalisation des ambitions de chacun de ses collaborateurs. Cela se traduit notamment par une politique de non-discrimination dans les recrutements, la rémunération, l'accès à la formation et la gestion des carrières.
Illustrations

En France, en signant la charte de la diversité en 2008, JCDecaux s'est engagé à favoriser l'égalité des chances en faveur des femmes, des travailleurs en situation de handicap, des séniors et des minorités visibles.
En vertu de cette Charte, JCDecaux s'engage notamment à sensibiliser et former les collaborateurs aux enjeux de la diversité, respecter et promouvoir le principe de non-discrimination et à communiquer et informer sur les résultats de cet engagement.
Cyclocity®, filiale de JCDecaux France des Vélos en Libre-Service, met en œuvre depuis 2013 un programme innovant à destination des détenus qui a pour objectif de préparer leur réinsertion professionnelle à l'issue de leur incarcération.
Avec l'accord de l'Administration pénitentiaire, Cyclocity® a installé des ateliers pénitentiaires d'insertion par l'activité économique, au travers de la réparation de Vélo'v et VélÔToulouse. Ces ateliers ont pour ambition d'apprendre un nouveau métier aux personnes concernées en vue d'un potentiel recrutement au sein de l'entreprise.
En Afrique du Sud, JCDecaux est aussi engagé dans la promotion de la diversité par son soutien à l'initiative gouvernementale B-BBEE (Broad- Based Black Economic Empowerment) qui promeut l'émancipation économique des personnes défavorisées issues de minorités ethniques. Depuis 2019, l'entité Sud-Africaine de JCDecaux a le niveau 2 du B-BBEE, avec la note de 96,93 grâce notamment à ses actions pour l'emploi des personnes historiquement défavorisées en Afrique du Sud (représentant 82 % des collaborateurs de JCDecaux South Africa en 2020) et pour le soutien à la création de 25 entreprises de sous-traitance employant 140 personnes historiquement défavorisées.
JCDecaux North America est aussi engagé en faveur de l'égalité de traitement de l'ensemble de ses collaborateurs et candidats. Le mélange des cultures, des langues et de toutes les diversités constitue un atout. C'est pourquoi, la filiale participe aussi à des « affirmative action programmes » (c'est-à-dire une politique de recrutement spécifique visant à embaucher des candidats issus de minorités ethniques) et à des salons de l'emploi dédiés pour promouvoir la diversité.
JCDecaux s'engage à faciliter l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap sans aucune discrimination et à créer des conditions favorables à leur recrutement et intégration.
En France, la Politique handicap est centrée autour de quatre axes :
En 2019, les équipes de JCDecaux en France se sont mobilisées pour participer activement à l'événement national du DuoDay, visant à favoriser l'emploi des personnes en situation de handicap, en leur proposant de découvrir un métier ou se faire connaître d'un employeur lors d'une journée en binôme avec un actif. 37 collaborateurs se sont portés volontaires et 20 duos ont été constitués, 3 participants à cette journée se sont vus proposer des opportunités d'embauche. D'autres actions ont été menées en faveur du handicap, comme l'accueil de Groupes scolaires à Plaisir et à Lyon ou encore la tenue d'Ateliers de sensibilisation.
Un accord a été conclu avec toutes les Organisations syndicales représentatives au sein de l'UES JCDecaux le 4 avril 2017 pour une durée de 3 ans. Cet accord comprend des dispositions relatives au recrutement et à l'intégration de travailleurs handicapés, au maintien dans l'emploi des personnes en situation de handicap en milieu ordinaire de travail, aux développements de partenariats avec des entreprises du secteur protégé/adapté, et aux actions de communication et de sensibilisation internes et externes sur le thème du handicap.
Par son adhésion au « Manifeste pour l'inclusion des personnes handicapées dans la vie économique », JCDecaux réaffirme son engagement et sa volonté de poursuivre voire d'amplifier les actions menées depuis plusieurs années.
Cela se traduit, entre autres, par l'accueil et l'accès des personnes handicapées dans nos locaux, l'accès aux entretiens de recrutement, la sensibilisation de l'ensemble des collaborateurs afin de lutter concrètement contre les stéréotypes et les discriminations.
Chez JCDecaux, les femmes représentent 33 % de l'effectif total et 52,3 % de l'effectif sédentaire (hors effectifs opérationnels et de terrain) en 2020. La faible représentativité féminine au sein de l'effectif global du Groupe s'explique par la sous-représentation des femmes dans les métiers opérationnels, techniques et de l'informatique, qui représentent une grande majorité des activités de JCDecaux.
Le Groupe s'engage à faire respecter l'égalité de traitement entre les hommes et les femmes dans le travail, en matière d'embauche, de rémunération, de formation et de déroulement de carrière.
Pour faciliter davantage l'accès à l'emploi pour les femmes, JCDecaux soutient également le congé familial, le droit à la protection lié à l'arrivée d'un nouvel enfant en ligne avec la Convention de l'OIT No 103 (sur la protection de la maternité), et les mesures favorisant l'équilibre vie professionnelle-vie privée. C'est d'ailleurs l'un des principes constituant de la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du Groupe mise en œuvre depuis 2012 (voir page 78 pour plus d'information).
Dans le but de davantage favoriser la représentation des femmes à tous les niveaux de l'entreprise, et tout particulièrement dans les postes à fortes responsabilités, le Groupe a développé un Plan de Féminisation de ses instances dirigeantes à horizon 2027. Se référer au Focus Plan de Féminisation du Groupe ci-dessous pour plus d'informations.
En France, des négociations relatives à l'égalité professionnelle entre hommes et femmes ouvertes fin 2014 ont permis la conclusion d'un accord triennal le 22avril 2015. Par cet accord, la Direction Générale et les partenaires sociaux réaffirment leurs engagements en matière d'accès à l'emploi et de mixité dans l'emploi, de formation professionnelle, de promotion professionnelle et de déroulement de carrière, de conditions de travail, de rémunération effective et d'articulation entre vie professionnelle et exercice des responsabilités familiales.
De plus, chaque année la Direction remet aux organisations syndicales des documents détaillés et chiffrés montrant la stricte égalité de traitement entre les Hommes et les Femmes autant pour ce qui concerne le recrutement, que la formation, la promotion, la politique salariale, etc. Les données des 3 derniers rapports mettent notamment en évidence que la part de femmes managers (25 % au 31 décembre 2020) est quasi-équivalente à la part de femmes dans l'effectif global (30 %). Ces rapports montrent également que la part de promotion des femmes parmi le total des promotions augmente depuis 4 ans (de 22 % à 40 %), et que la part des embauches de femmes (43 % des CDI en 2020) est supérieure à la part des femmes dans les effectifs (30 % au 31 décembre 2020).
En France en 2019, la Loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel soumet les entreprises à une obligation de résultat et crée l'index de l'égalité salariale Femmes-Hommes. Il est calculé chaque année à partir de cinq indicateurs : rémunérations, augmentations, promotions, congés maternité, parité du top management. Notre index calculé et publié en mars 2020 était de 93 points sur 100 versus un minimum fixé à 75 par la loi.
Depuis 2018, JCDecaux UK publie un rapport sur l'égalité salariale entre les hommes et les femmes. Ce rapport est disponible en ligne sur le site de JCDecaux UK. Pour favoriser davantage la diversité femmes-hommes au sein des effectifs opérationnels, l'entité JCDecaux UK a également mis en place un programme et des objectifs spécifiques en la matière en menant notamment une campagne de recrutement à destination des femmes. Ce programme a pour but de permettre à la fois d'augmenter la diversité au niveau des candidatures sélectionnées, et d'assurer une culture axée sur le soutien et l'inclusion. Pour ce faire, les rôles et modes de travail ont été revus, ainsi que les méthodes d'attraction des candidats.
Pour favoriser l'accès à l'emploi pour les femmes dans la zone Moyen-Orient, les entités JCDecaux présentes dans cette région – Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Oman et Qatar – ont étendu la durée du congé maternité de 45 jours à 12 semaines en 2016, au-delà des exigences de la législation locale et pour respecter la Convention de l'OIT No 103.
Dans le cadre de ses efforts pour parvenir à une représentation Femmes/Hommes plus équilibrée au sein des effectifs totaux de l'entreprise, y compris à son plus haut niveau, le Directoire, le Comité des Rémunérations et des Nominations ainsi que le Conseil de Surveillance de JCDecaux ont validé fin 2020 un ambitieux plan de féminisation de ses instances dirigeantes (le « Plan de Féminisation »).
Le Plan de Féminisation, concret et pragmatique, qui sera mis en œuvre dès 2021, agira à la fois sur la culture de l'entreprise et sur la gestion des processus de nomination, afin d'améliorer la représentation des femmes aux plus hauts niveaux de l'entreprise.
Le Plan de Féminisation sera déployé à l'échelle du Groupe afin d'assurer une approche globale cohérente. Les leviers d'action associés à ce Plan seront également adaptés à un niveau plus local afin de garantir l'adaptation aux pratiques des pays dans lesquels le Groupe est présent.
Le Plan de Féminisation se structure autour de deux objectifs :
Les instances dirigeantes de JCDecaux ont été définies dans le Plan de Féminisation. De façon synthétique, les instances dirigeantes concernées par le Plan de Féminisation sont :
À noter que le taux de féminisation des instances dirigeantes de JCDecaux était de 34 % en 2019 et de 33 % en 2020.
Partie prenante du pilier social de la Stratégie Développement Durable enrichie, dont la publication est prévue dans le Document de Référence 2021, la féminisation des instances dirigeantes a été intégrée comme un nouvel indicateur de performance sur le social dans les critères « ESG » de la rémunération variable des dirigeants.
Les objectifs et indicateurs clés de performance du Plan de Féminisation seront intégrés courant 2021 à l'outil de pilotage et de suivi de la performance extra-financière SIA (voir page 63 pour plus de détails). Cela permettra de piloter les enjeux de féminisation en interne et de rendre compte de l'avancement de ce plan de façon annuelle auprès du Directoire et dans le Document d'Enregistrement Universel du Groupe.
2018
67,9 %

48,9 % Hommes Femmes RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR ÂGE
48,0 %
48,9 %
47,7 %
2018
2019
2020
2018
2019
2020
REPARTITION DES EFFECTIFS PAR SEXE
Hommes Femmes
REPARTITION DES EFFECTIFS PAR AGE
REPARTITION DES EFFECTIFS PAR AGE

Hommes Femmes
67,9 %
32,1 %
32,6 %
33,0 %
52,0 %
51,1 %
52,3 %
67,4 %
67,0 %
REPARTITION DES EFFECTIFS PAR SEXE
EFFECTIFS HORS OPÉRATIONNEL
REPARTITION DES EFFECTIFS PAR AGE
EFFECTIFS HORS OPÉRATIONNEL 2020 Hommes Femmes 47,7 % 52,3 % La prépondérance de la proportion d'hommes dans l'effectif opérationnel s'explique par le fait que ce sont principalement des hommes qui candidatent aux postes opérationnels. Ces postes impliquent de déplacer des charges lourdes pour les activités de montage et démontage, et de travailler seul, en extérieur et en dehors des heures traditionnelles de bureau (très tôt le matin/tard le soir) pour les activités d'affichage et d'entretien.
Des actions sont mises en place par certaines entités du Groupe pour favoriser davantage la diversité femmes-hommes au sein des effectifs opérationnels (voir Illustrations ci-dessus).
25 - 29 ans
35 - 39 ans
2019
30 - 34 ans
40 - 44 ans
35 - 39 ans
45 - 49 ans
40 - 44 ans
50 - 54 ans
45 - 49 ans
55 - 59 ans
50 - 54 ans
60 ans et plus
55 - 59 ans
60 ans et plus
4,4 %
4,1 %
4,1 %
12,4 % 25 - 29 ans Pour 2020, les données chiffrées ne sont pas encore connues compte tenu de la réforme entrée en vigueur sur les modalités, les modes de calcul et le calendrier déclaratif de notre Obligation d'Emploi des Travailleurs Handicapés (OETH).
Moins de 25 ans 15,7 % 30 - 34 ans En 2019, le Groupe comptait 1,6 % de travailleurs handicapés et notamment 3,2 % en France.
51,1 %
32,1 %
12,4 %
13,0 %
15,7 %
14,8 %
14,8 %
14,0 %
14,0 %
13,0 %
11,6 %
11,6 %
9,9 %
9,9 %
La politique de rémunération est établie au niveau de chaque filiale selon des principes d'équité interne et de compétitivité externe définis par le Groupe. Les principes d'intéressement des salariés aux bénéfices réalisés par JCDecaux sont également propres à chaque filiale.
À travers sa Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales, JCDecaux s'engage également à fournir un salaire décent qui permet au minimum de répondre aux besoins de base des salariés quand il n'existe pas de salaire minimum légal localement ou que le salaire minimum est excessivement bas.
En France, JCDecaux veille à respecter le principe d'égalité professionnelle dans la rémunération, évitant ainsi un écart de salaire entre les hommes et les femmes pour une même classification professionnelle. La rémunération des collaborateurs est déterminée en fonction de grilles de salaire qui tiennent compte de critères objectifs tels que le type de poste, le niveau de qualification et l'expérience. Pour les cadres, la politique de rémunération variable associée à des objectifs individuels est généralisée. Parallèlement, des primes de « performance qualité » sont mises en place pour le personnel de terrain afin d'encourager et de récompenser les résultats individuels.
L'évolution des rémunérations de l'ensemble des collaborateurs en France est négociée annuellement dans le cadre de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO). En 2019, la Direction et les Organisations syndicales ont abouti à un accord majoritaire prévoyant une revalorisation du salaire de base pour l'ensemble des salariés mais également des dispositions annexes.
En France, les accords d'intéressement aux bénéfices de l'entreprise couvrent l'ensemble des salariés.
| En milliers d'euros | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Intéressement | 8 718 | 10 461 | 0 |
| Participation | 495 | 1 176 | 215 |
| Abondement** | 507 | 6 | NC |
| TOTAL | 9 720 | 11 643 | 215 |
* Les accords d'intéressement aux bénéfices de l'entreprise couvrent 100 % des salariés ** Montant relatif à l'abondement versé par l'entreprise en cas de versement de
l'Intéressement Collectif dans le PEE
NC : Montant non connu à ce jour
Chaque filiale est responsable de l'organisation du temps de travail de ses collaborateurs, dans le respect des dispositions conventionnelles et légales et des principes établis dans la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales. Cette organisation peut varier selon les sites et les populations concernés.
En France, l'organisation du temps de travail des différentes entités s'appuie sur des accords collectifs d'Aménagement et de Réduction du Temps de Travail initialement signés en 1998 et actualisés en 2000 et 2002, suivant les entités du Groupe.
Ces accords prévoient que le temps de travail effectif de l'ensemble du personnel itinérant est de 35 heures, le personnel administratif et d'encadrement bénéficiant quant à eux de journées de Réduction de Temps de Travail.
En % des effectifs totaux

En 2020, une faible variation du nombre de collaborateurs à temps partiel est à noter. Cet indicateur, qui porte sur le type de contrats des salariés, n'est pas impacté par les mesures d'activité partielle qui ont été mises en place dans certaines entités du Groupe depuis début 2020 afin de faire face à la baisse des activités due à la crise Covid-19.
| En % des effectifs totaux | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Salariés travaillant en horaire alternant 2x8 ou 3x8 |
10,1 % | 9,8 % | 10,1 % |
| Salariés travaillant de nuit | 8,8 % | 8,8 % | 7,4 % |
| Salariés travaillant les week-ends et/ou les jours fériés |
5,3 % | 5,9 % | 4,2 % |
En 2020, le Groupe a recours aux horaires alternants dans 28 % des pays où il est implanté.
Le travail de nuit est pratiqué dans 51 % des pays d'implantation du Groupe et 38 % des entités ont recours au travail les weekends et/ ou jours fériés.
| En % des effectifs totaux | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Salariés autorisés à faire du télétravail au moins 1 j/semaine |
1,6 % | 2,2 % | 34,5 % |
Pour faire face à la situation sanitaire, aux contraintes réglementaires ainsi qu'aux différents confinements mis en place pour lutter contre la pandémie Covid-19 à travers le Monde, le Groupe a eu recours au travail à distance dans pratiquement toutes les géographies dans lesquelles il opère. Les collaborateurs, dont l'activité professionnelle le permettait (8 000 personnes), ont donc pratiqué le 100 % télétravail grâce aux technologies et outils collaboratifs développés dans le Groupe depuis plusieurs années. Cette transformation s'est déroulée en quelques semaines sans rupture de fonctionnement : les 250 logiciels informatiques utilisés dans le Groupe ont continué à être exploités sans problèmes majeurs. Par ailleurs, les usages collaboratifs ont été multiplié par plus de 10 pour atteindre 100 000 conversations / réunions virtuelles par mois.
Répartition des effectifs temps plein/temps partiel
Ainsi, en 2020, le télétravail a été pratiqué dans plus de 42 pays du Groupe. Au total, c'est plus de 34,5 % des effectifs totaux en 2020 qui ont réalisé du télétravail au moins un jour par semaine en comparaison avec 2,2 % en 2019. À noter que les effectifs hors opérationnels (« de bureaux ») représentent un peu moins de 50 % des effectifs globaux du Groupe.
Le Groupe a engagé une réflexion autour d'un maintien de la pratique du travail à distance de manière plus soutenue à l'avenir.
Pour exemple, en France, le télétravail est devenu la norme pour tous les collaborateurs de bureaux dès mars 2020. Une enquête sur la pratique du télétravail a été adressée aux collaborateurs français qui ont pratiqué le télétravail au moins quatre semaines afin de définir les besoins et attentes des collaborateurs sur le travail à distance dans le but de signer un nouvel accord collectif sur le télétravail et pleinement intégrer ce nouveau mode d'organisation.
Pour rappel, en France, après la mise en place d'une phase-test de télétravail en 2013 avec des collaborateurs volontaires, un accord a été signé le 22 octobre 2015 avec les partenaires sociaux qui a permis de pérenniser cette nouvelle organisation du travail au sein de l'Unité Économique et Sociale JCDecaux. Soucieuse de faciliter encore davantage l'organisation du travail, la Direction et les Organisations syndicales représentatives ont signé un avenant le 28 mars 2018 pour permettre aux salariés volontaires et occupant les fonctions le permettant, de mettre en place le télétravail encore plus facilement.
| Au 31/12 | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| France | 9,5 % | 8,7 % | 4,0 % |
| Royaume-Uni | 16,2 % | 18,7 % | 4,4 % |
| Reste de l'Europe | 7,0 % | 7,0 % | 5,1 % |
| Amérique du Nord | 29,4 % | 31,1 % | 10,0 % |
| Asie-Pacifique | 27,3 % | 20,9 % | 8,1 % |
| Reste du Monde | 16,2 % | 18,7 % | 5,1 % |
| GROUPE | 14,0 % | 13,6 % | 5,4 % |
| Au 31/12 | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|
| France | 14,6 % | 6,5 % | 7,8 % |
| Royaume-Uni | 20,7 % | 18,1 % | 8,4 % |
| Reste de l'Europe | 11,5 % | 10,4 % | 9,9 % |
| Amérique du Nord | 28,2 % | 27,2 % | 29,4 % |
| Asie-Pacifique | 22,4 % | 22,3 % | 18,9 % |
| Reste du Monde | 26,3 % | 25,3 % | 27,5 % |
| GROUPE | 18,3 % | 15,3 % | 14,7 % |
Le taux de départ prend en compte le nombre de démissions et de licenciements divisé par l'ensemble des effectifs inscrits
Le taux de recrutement prend en compte le nombre de recrutements de personnes en CDI divisé par l'ensemble des effectifs inscrits
Le taux de départ Groupe baisse à nouveau cette année passant de 15,3 % en 2019 à 14,7 %.
Cette diminution est due à la baisse des départs dans 3 zones du Groupe en 2020 : le Royaume-Uni, le Reste de l'Europe et l'Asie-Pacifique.
Cette baisse s'explique à la fois par l'efficacité des stratégies de rétention des talents menées depuis quelques années dans plusieurs entités du Groupe (Royaume-Uni, Irlande, Australie…) ainsi que par les effets du contexte Covid-19 sur le marché du travail (marché du travail incertain, baisse du nombre d'opportunités, gel des recrutements, insécurité de l'emploi du collaborateur nouvellement arrivé…) et sur l'organisation du travail pour les collaborateurs (aménagement du temps de travail, activité partielle et chômée en partie ou totalement rémunérée, télétravail…).
De son côté, le taux de recrutement a largement baissé du fait des effets de la crise Covid-19 dans toutes les géographies du Groupe, les entités ont en effet été amenées à geler la majorité des embauches.
JCDecaux suit le taux d'absentéisme par motif afin d'évaluer et de s'assurer du bon déploiement des priorités Santé-Sécurité et Sociale de la Stratégie Développement Durable.
| Taux d'absentéisme pour maladies et accidents 8,2 % 8,0 % 6,7 % France Taux d'absentéisme pour autres motifs 1,7 % 1,2 % 1,2 % Taux d'absentéisme pour maladies et accidents 2,2 % 2,2 % 1,3 % Royaume-Uni Taux d'absentéisme pour autres motifs 1,3 % 0,8 % 1,6 % Taux d'absentéisme pour maladies et accidents* 5,8 % 5,2 % 5,2 % Reste de l'Europe Taux d'absentéisme pour autres motifs 2,3 % 2,4 % 2,3 % Taux d'absentéisme pour maladies et accidents 2,1 % 1,8 % 3,4 % Amérique du Nord Taux d'absentéisme pour autres motifs 0,5 % 0,4 % 1,1 % Taux d'absentéisme pour maladies et accidents 1,8 % 1,9 % 1,5 % Asie - Pacifique Taux d'absentéisme pour autres motifs 1,6 % 1,5 % 2,0 % Taux d'absentéisme pour maladies et accidents* 1,5 % 2,2 % 1,3 % Reste du Monde Taux d'absentéisme pour autres motifs 1,5 % 1,6 % 1,5 % Taux d'absentéisme pour maladies et accidents 4,5 % 4,4 % 4,0% Groupe Taux d'absentéisme pour autres motifs* 1,7 % 1,6 % 1,7 % |
TAUX D'ABSENTÉISME PAR MOTIF ET PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE | 2018 | 2019 | 2020 | |
|---|---|---|---|---|---|
NB : Le taux d'absentéisme est le ratio entre le nombre total de jours d'absences et le nombre de jours travaillés. Le nombre de jours travaillés pris en compte pour le calcul du taux d'absentéisme correspond au nombre de jours théoriques travaillés (nombre de jours travaillés annuels* moyenne des salariés inscrits)
* Inclus les maladies, maladies professionnelles, invalidité, accidents du travail et accidents de trajets
** Inclus les congés maternité, congés conventionnels, congés parentaux et autres absences
Le taux d'absentéisme du Groupe et des régions est stable en 2020.
En France, le taux d'absentéisme pour maladies et accidents est structurellement élevé. La Direction Santé Sécurité Environnement France a identifié les principales causes des absences et mène un travail de fond sur le sujet reposant sur la prévention, la mise à disposition de nouveaux outils et de formations, notamment à l'aide d'un ergonome, et sur les mesures d'accompagnement de la reprise du travail après un long arrêt de travail. En 2020, ce taux a diminué de 8 % à 6,7 %. Cette diminution s'explique par les effets positifs et concrets de la Politique de prévention dans l'entreprise avec une diminution du taux de fréquence pour la 6ème année consécutive, couplée à d'une part une diminution du trafic routier, conséquence indirecte de la stratégie de prévention contre la Covid-19 (confinements, télétravail dans les entreprises sur le territoire national) et d'autre part, à la limitation de certaines interventions.
JCDecaux s'engage à promouvoir les droits à la négociation collective et la liberté d'association, tels qu'énoncés dans les Conventions No. 87 et No. 98 de l'OIT. En toutes circonstances, le Groupe s'engage à créer des conditions favorables au dialogue social et à rechercher la conclusion d'accords formels équitables pour tous. La libre expression au sein du Groupe et le dialogue social participent au bon fonctionnement de l'entreprise et au respect de la réglementation des droits sociaux.
| GROUPE | FRANCE | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 31/12 | 2018 | 2019 | 2020 | 2018 | 2019 | 2020 |
| Représentants du personnel (nombre de mandats) | 568 | 304 | 340 | 406 | 142 | 159 |
| Réunions avec les représentants du personnel | 612 | 551 | 451 | 486 | 369 | 151 |
| Accords signés dans l'année | 73 | 84 | 79 | 19 | 19 | 9 |
| Accords en vigueur | 241 | 293 | 275 | 78 | 99 | 92 |
| % de salariés bénéficiant d'un accord collectif | 50 % | 53 % | 47 % | 100 % | 100 % | 100 % |
JCDecaux est présent dans plus de 80 pays (dans lesquels il n'existe pas toujours une convention collective relative à son secteur d'activité) avec des entités de tailles variées (allant de plus de 2 000 collaborateurs en France à quelques dizaines de collaborateurs dans les filiales de plus petite taille). Ainsi, en fonction des contextes locaux, il est possible que les collaborateurs de certaines filiales ne soient pas couverts par des conventions collectives ou des accords d'entreprise.
En 2019, la réduction significative du nombre de mandats est liée à l'évolution de la réglementation en France et à l'entrée en vigueur du Comité Social Economique qui a conduit au remplacement du Comité d'Entreprise, des CHSCT et des Délégués du Personnel.
La société JCDecaux SA constitue avec la société JCDecaux France une Unité Economique et Sociale (UES), regroupant 2 221 collaborateurs (en ETP). Elle est composée de treize Délégués Syndicaux. Conformément aux dispositions légales en vigueur, les Instances Représentatives du personnel de l'UES JCDecaux ont fusionné. Le Comité d'Entreprise (CE), les CHSCT et les Délégués du Personnel (DP) se sont regroupés et ont créé une seule et unique instance : le Comité Social et Economique (CSE).
En décembre 2019, l'UES JCDecaux a organisé des élections professionnelles afin de mettre en place des nouvelles instances communes aux deux sociétés, à savoir :
En 2020, il y a eu 15 réunions de négociation, 21 réunions de Comité Social et Economique (CSE), 76 réunions des Représentants de Proximité (RP) et 17 réunions de CSSCT. Cinq accords collectifs ont été signés sur les sujets suivants : le travail de nuit, les mesures exceptionnelles liées à la pandémie de Covid-19, l'activité partielle de longue durée et le plan de rupture conventionnelle collective.
La place du Vélo en Libre-Service et du vélo plus globalement, dans les villes, a de nouveau été conforté, et ce, compte tenu du contexte sanitaire inédit en 2020.
Malgré cette situation, l'année 2020 a été marquée par le déploiement progressif de nouvelles stations VLS et de nouveaux systèmes vélos à Lyon et à Nantes, dont une offre globale vélo inédite en France sur Bicloo (VLS, VLD, Vélo pour personne à mobilité réduite, parking à vélo, etc.).
Cette nouvelle activité a généré la création de nouveaux postes, le renouvellement d'une partie des équipes et la formation de ces dernières. Cyclocity France a procédé sur l'année à 7 embauches en CDI et 5 en CDD.
Afin de favoriser l'insertion de personnes éloignées de l'emploi, Cyclocity, avec l'aide de partenaires spécialisés, a de nouveaux intégrés des collaborateurs en situation d'insertion professionnelle, 7 dont 4 en CDI.
En 2020, près de 500 heures de formation ont été réalisées, dont certaines dans le cadre du FNE : près de 20 collaborateurs Cyclocity ont bénéficié de ce dispositif.
Au 31 décembre 2020, Cyclocity France compte 150 salariés (dont 98 % en CDI).
Dans un contexte difficile qui a vu l'effondrement du trafic aérien dans le monde, l'année 2020 chez Média Aéroports de Paris a été marquée par la signature de 2 accords collectifs portant sur les thèmes suivants, par ordre de signature :
Les négociations en vue d'aboutir à un accord d'activité partielle de longue durée ont fait l'objet de réunions en 2020 et se poursuivront en 2021 avec la volonté d'aboutir à un accord afin de faire face à la baisse durable du trafic aérien.
En 2020, il y a eu de nombreuses réunions CSE organisées dans le but de communiquer régulièrement sur la situation liée à la crise sanitaire, à la mise en place de l'activité partielle et ses conséquences ainsi que sur les protocoles de reprise d'activité des équipes en présentiel. Au total 13 réunions dont 8 extraordinaires ont eu lieu.
Le 1er mai 2020, JCDecaux France a absorbé, par voie de fusion, la société MédiaKiosk, sa filiale détenue précédemment à 100 %. Ce transfert s'inscrit dans l'évolution du Groupe JCDecaux, auquel MédiaKiosk appartient depuis le 1er novembre 2011.
Les collaborateurs de MédiaKiosk sont désormais intégrés dans les directions homologues de JCDecaux (Direction Commerce, Marketing et Développement, Direction de l'Exploitation et Direction des Opérations d'Affichage).
Pour autant, il a été décidé de maintenir la marque « MédiaKiosk » permettant de conserver la notoriété de l'activité auprès des partenaires de la filière presse (éditeurs, messageries, kiosquiers…), des collectivités et des institutions.
L'activité spécifique de gestion et d'animation du réseau des kiosques et des kiosquiers en France, rattachée à la Direction Générale Territoires et Institutions, reste placée sous la direction de Marc Bollaert (Directeur Général de MédiaKiosk).
JCDecaux est au cœur d'un écosystème d'acteurs composé d'une multitude de parties prenantes – mandants (collectivités et villes, aéroports et sociétés de transport, centres commerciaux, bailleurs privés, etc.), citoyens et usagers des mobiliers, clients annonceurs (agences médias, annonceurs et marques internationaux, nationaux et locaux), fournisseurs et sous-traitants, partenaires (Joint-Ventures, Opérateurs télécom notamment pour l'installation de small cells, Start-up, etc.), communauté financière (investisseurs, agences de notation, etc.) et associations, ONGs, et leaders d'opinion – aux préoccupations très variées. L'objectif de JCDecaux est de répondre au mieux à leurs attentes, toujours dans le respect des règles de l'éthique des affaires, et pour continuer à renforcer le positionnement du Groupe en tant que leader mondial de la Communication Extérieure.
Le dialogue entre JCDecaux et ses parties prenantes est mené au niveau local, principalement par le Management et les Directions Régionales des pays dans lesquels le Groupe est présent. Cette approche permet d'être au plus près des parties prenantes de l'entreprise et de mieux identifier, comprendre et répondre à leurs attentes et préoccupations.
La chaîne de valeur présentée ci-dessous illustre cette volonté de JCDecaux d'être au plus près de ses parties prenantes. JCDecaux internalise plus de 400 métiers, de la conception du mobilier urbain à la commercialisation des espaces publicitaires en passant par l'entretien des mobiliers. Cette maîtrise de l'ensemble des étapes de la chaîne de valeur permet de garantir une qualité optimale dans le temps des produits et services proposés par JCDecaux.
| ÉTAPES DE LA CHAÎNE DE VALEUR | AU SERVICE DES MANDANTS ET DES PARTENAIRES (VILLES, AÉROPORTS, MÉTRO, BUS, TRAMS, TRAINS, CENTRES COMMERCIAUX) |
AU SERVICE DES ANNONCEURS ET DES AGENCES CONSEILS |
RESSOURCES CLÉS |
|---|---|---|---|
| 1 CONSEIL ET CONCEPTION |
• Écoute des besoins, dialogue et recommandations auprès des parties prenantes • Écoute des attentes des utilisateurs finaux • Développement de nouveaux produits et services design, confortables, innovants, connectés, interactifs et accessibles à tous • Écoconception |
• Stratégie média Out-Of-Home, conseil auprès des annonceurs • Élaboration de plans publicitaires internationaux, nationaux et locaux • Capacité à combiner des mobiliers analogiques et digitaux dans plus de 80 pays • Solutions événementielles |
• CAPITAL HUMAIN • CAPITAL SOCIAL ET SOCIÉTAL |
| 2 OFFRE DE SERVICES |
• Réponse aux appels d'offres et aux dialogues compétitifs |
• Vente de l'espace publicitaire • Conseil auprès de l'annonceur jusqu'à l'affichage de la campagne |
• CAPITAL HUMAIN • CAPITAL INTELLECTUEL |
| 3 DÉPLOIEMENT ET OPÉRATIONS |
• Achats responsables • Assemblage et installation des mobiliers et des systèmes de Vélos en Libre-Service • Entretien et maintenance des mobiliers et systèmes de Vélos en Libre-Service • Centre de relation client • Contrôle déontologique interne de l'affichage publicitaire |
• Préparation des affiches et toiles reçues des imprimeurs • Affichage des campagnes • Mise en ligne des contenus digitaux • Mise en place des événements |
• CAPITAL HUMAIN • CAPITAL SOCIAL ET SOCIÉTAL • CAPITAL NATUREL • CAPITAL MANUFACTURIER • CAPITAL FINANCIER |
| 4 ACCOMPAGNEMENT POST-DÉPLOIEMENT |
• Service client : enquêtes de satisfaction auprès des usagers • Démontage, recyclage ou rénovation des mobiliers • Retour d'expérience et accompagnement des collectivités et des mandants |
• Dépose et recyclage des affiches en fin de campagne • Accompagnement post-campagne : mesure de l'efficacité publicitaire, enquêtes auprès des consommateurs |
• CAPITAL HUMAIN • CAPITAL SOCIAL ET SOCIÉTAL |
Plus spécifiquement, dans le cadre de sa Stratégie Développement Durable, JCDecaux s'est fixé deux priorités sociétales pour renforcer l'intégration du Développement Durable dans ses relations avec ses fournisseurs et ses collaborateurs JCDecaux.
Les grands principes de notre action visant à garantir le respect de l'éthique des affaires (Charte Éthique, Comité d'Éthique, dispositif de formation) sont détaillés dans la partie juridique page 333.
Plus spécifiquement, JCDecaux s'engage à pratiquer un lobbying responsable à travers sa « Procédure interne sur l'engagement et la gestion des Conseils », qui définit les règles applicables à l'engagement et à la gestion des parties tierces utilisées pour orienter, influer, promouvoir, assister et soutenir le développement stratégique du Groupe. Une procédure complémentaire, spécifique au marché français, est également mise en œuvre depuis 2018 dans le cadre de la réglementation sur les représentants d'intérêts (loi Sapin II).
Ainsi, dans les pays dont le niveau de corruption est perçu comme étant élevé (notation inférieure à 60 selon l'indice de perception de la corruption internationale publié par l'organisation nongouvernementale de référence « Transparency International »), une enquête approfondie sur les antécédents du Conseil est réalisée afin de prévenir tout risque de corruption.
Le processus de cartographie et de gestion des risques intègre l'ensemble des risques liés au non-respect de l'éthique des affaires notamment dans la gestion des contrats, les réponses aux appels d'offres, les opérations d'acquisition et la gestion des ventes (cf. Chapitre Facteurs de Risques). L'ensemble de ces risques est piloté dans le cadre de la conformité avec les obligations liées à loi Sapin II et la Déclaration de Performance Extra-Financière.
Les fournisseurs sont au cœur des processus qualité du Groupe. JCDecaux a fait le choix de confier la production de ses produits et solutions à des tiers de confiance.
Chez JCDecaux, les « fournisseurs » produisent des biens et services pour lesquels JCDecaux n'a pas le savoir-faire (ex : production des sous- ensembles des mobiliers urbains) et les « sous-traitants » fournissent un service pour lequel JCDecaux a le savoir-faire en interne (ex : entretien de mobiliers, affichage, etc.). La politique de l'entreprise est de recourir à la sous-traitance chaque fois que le projet le nécessite et de sélectionner, d'encadrer et de contrôler les fournisseurs à travers une Politique Achats Responsables.
Notre priorité est de développer des relations de confiance sur le long terme et de nous assurer que nos fournisseurs partagent nos valeurs et s'engagent à nos côtés en faveur du Développement Durable. Cette approche nous permet de maîtriser les risques, de renforcer nos liens avec nos fournisseurs et de favoriser le partage de l'innovation.
Le rôle de la Direction des Achats Groupe est de réaliser la sélection et le suivi des fournisseurs des familles d'achat directs (composants et sous-ensembles de mobiliers par exemple) et indirects (soustraitance d'exploitation par exemple) pour le compte des filiales pour tout projet excédant un certain montant d'investissement et pour l'ensemble des projets digitaux. Cette approche concilie les enjeux industriels et les enjeux sociaux et environnementaux.
JCDecaux favorise un approvisionnement régional et local quand cela est possible. Pour les mobiliers nouveaux, innovants ou à forte valeur ajoutée (digital, sanitaires, VLS, etc.), JCDecaux bénéficie d'un pôle d'expertise à travers un atelier d'assemblage interne en région parisienne (France), qui travaille en lien direct avec le Bureau d'Études Corporate, et qui est certifié ISO 9001 (Système de Management de la Qualité) et ISO 14001 (Système de Management de l'Environnement). Pour la fabrication des composants de ces mobiliers, nous faisons appel à un réseau de fournisseurs strictement sélectionnés, pour la plupart des PME avec qui nous entretenons des liens historiques, et qui sont principalement basés en France (cf. schéma ci-dessous).

Les achats Groupe et les achats réalisés localement par les filiales sont encadrés par un processus défini par la Direction des Achats Groupe incluant une méthodologie de pré-sélection, l'identification des fournisseurs clés, le déploiement du Code de Conduite Fournisseurs, et des méthodologies d'évaluation et d'audit des fournisseurs clés.
Au niveau Corporate, la gestion du panel fournisseurs est encadrée par un processus exigeant de pré-sélection des fournisseurs potentiels, incluant des critères Développement Durable (droits de l'Homme, droits du travail, environnement et éthique). Cet outil de présélection permet de déterminer si un fournisseur remplit les exigences fixées par JCDecaux pour intégrer le panel fournisseurs du Groupe ou d'un pays du Groupe.
Les mesures de la Politique de renforcement du Développement Durable dans les achats sont axées en priorité sur les fournisseurs clés, c'est-à- dire les fournisseurs identifiés comme stratégiques car ils représentent une part significative du total des achats ; et/ou car ils pourraient engager la responsabilité de JCDecaux (risques réputationnels et éthiques) ; et/ou car ils pourraient engager la responsabilité de JCDecaux (risques sociaux et environnementaux).

Le Code de Conduite Fournisseur a été déployé en 2014 et mis à jour en 2018 pour tenir compte des nouvelles exigences liées aux évolutions réglementaires (Devoir de Vigilance, Sapin II et RGPD). Il précise les attentes de JCDecaux vis-à-vis de ses fournisseurs sur les thématiques sociales, éthiques, santé-sécurité et environnementales. Ce code s'appuie sur les principaux standards internationaux reconnus – les principes directeurs de l'Organisation de Coopération et de
Développement Economique, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies, et les huit Conventions Fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail. Pour garantir la diffusion et l'application du Code de Conduite, celui-ci a été intégré dans les Conditions Générales d'Achats du Groupe depuis 2016.
Un questionnaire d'évaluation annuel, mis en place en 2014 et revu fin 2017, permet de mesurer les performances financières, techniques, Développement Durable (social et environnemental), qualité et logistiques des fournisseurs. Il est réalisé en priorité pour les fournisseurs clés. L'évaluation annuelle des fournisseurs clés est complétée par des audits, pour s'assurer de la bonne application des principes énoncés dans le Code de Conduite Fournisseur.
La réussite de l'intégration du Développement Durable dans la Politique Achat nécessite la bonne compréhension et l'adhésion des personnes en charge des achats. Ainsi, une formation à l'intégration du Développement Durable dans les processus Achats a été mise en place en 2016. Afin de garantir le maintien des compétences des équipes Achats, une nouvelle formation dédiée a été déployée au premier trimestre 2020 pour les acheteurs Corporate. Cette formation réalisée en présentiel a été adaptée en e-learning et sera déployée au troisième trimestre 2021 dans l'ensemble des géographies du Groupe. Les correspondants achats identifiés dans chaque filiale auront pour obligation de suivre cette formation.
Pour compléter ce dispositif et prévenir les risques liés à la chaîne d'approvisionnement, et en réponse aux nouvelles législations telles que le Devoir de Vigilance (1) en France ou le Modern Slavery Act (2) au Royaume-Uni, une cartographie des risques a été réalisée en 2016 pour cinq catégories d'achats considérées comme stratégiques ou particulièrement à risque, à savoir : les écrans digitaux, les cartes électroniques, le composite, les vêtements de travail et l'impression. Une mise à jour de cette cartographie est prévue en 2021.
(1) Le plan de vigilance de JCDecaux est disponible dans la section 5.2.1 de la Partie Juridique, page 335 du Document d'Enregistrement Universel
(2) Le rapport de JCDecaux UK sur les actions mises en place pour prévenir les atteintes aux droits humains est disponible ici : http://www.jcdecaux.co.uk/legal
| OBJECTIFS | INDICATEURS | 2018 | 2019 | 2020 | COMMENTAIRES ET PROCHAINES ÉTAPES | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 100 % des fournisseurs clés ont signé le Code de Conduite Fournisseur d'ici 2020 |
% de fournisseurs clés ayant signé le Code de Conduite Fournisseur |
71 % | 88 % | 100 % | Atteint | >>Prochaine étape : poursuivre le déploiement du Code de Conduite Fournisseurs auprès des nouveaux fournisseurs clés de JCDecaux pour maintenir l'atteinte de atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance l'objectif en 2021. |
| Objectif en retrait cette année en raison de la crise sanitaire. |
||||||
| Évaluer annuellement 100 % des fournisseurs clés à fin 2020 (1) |
% de fournisseurs clés évalués |
46 % | 69 % | 68 % Atteint atteint en majeur partie |
sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance | >>Prochaine étape : renforcer et accélérer le déploiement des évaluations annuelles des fournisseurs clés. L'objectif est de 80 % en 2021.Initialement prévu pour 2020, il a été reporté pour faire face à la réalité de la pandémie en cours. |
| Objectif en retrait cette année en raison de la crise sanitaire. |
||||||
| Auditer 100 % des fournisseurs clés d'ici 2020* |
% de fournisseurs clés directs audités |
21 %* | 64 % | 59 % Atteint atteint en majeur partie |
sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance | >>Prochaine étape : reprendre le déploiement des procédures d'audit des fournisseurs clés directs dès que l'évolution de la crise sanitaire le permettra. |
| 100 % des acheteurs formés au Développement Durable dans les achats dès 2016 |
% d'acheteurs formés | 100 % | Résultat inchangé |
100 %** | Atteint | >>Prochaine étape : adaptation de la formation Achats responsables, réalisée en présentiel en 2020, sous format e-learning via la JCDecaux Academy atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance à destination de tous les acheteurs. |
* En 2018, le périmètre des audits portait sur l'ensemble des fournisseurs clés. À partir de 2019, il s'est concentré sur les fournisseurs clés directs
** 100 % des acheteurs Corporate formés aux achats responsables
Pour que l'engagement de JCDecaux en faveur du Développement Durable soit un succès, l'adhésion de tous ses collaborateurs est indispensable. Dans leurs métiers, par leurs actions au quotidien, ils donnent un sens aux engagements et aux valeurs véhiculés par le Groupe. JCDecaux incite l'ensemble des pays du Groupe à mettre en place localement un programme de sensibilisation de ses collaborateurs. Un guide dédié expliquant comment mettre en place un tel programme a été développé et communiqué à l'ensemble des pays.
En 2020, 20 entités de JCDecaux déploient ce type de programme, c'est le cas notamment des pays suivants :

Certaines entités du Groupe organisent dans le cadre de leurs programmes des initiatives alliant à la fois sensibilisation des équipes en faveur au développement durable et mobilisation pour les grandes causes. Pour plus de détails, se référer à la section « La contribution sociétale de JCDecaux » en page 107.
Pour atteindre les objectifs que le Groupe s'est fixés dans le cadre de sa Stratégie Développement Durable, l'engagement de ses collaborateurs est essentiel. Il est donc nécessaire de les sensibiliser et de les former au Développement Durable pour qu'ils participent pleinement au déploiement de la Stratégie et au succès de l'entreprise sur le long terme.
| OBJECTIFS | INDICATEURS | 2018 | 2019 | 2020 | PROCHAINES ÉTAPES |
|---|---|---|---|---|---|
| Former l'ensemble de l'Exécutive Management du Groupe au Développement Durable à fin 2020* |
% d'entité ayant mis en place une formation de l'Exécutive Management au Développement Durable (cumul 2015 à 2020) |
57 % | 67 % | 69 % Atteint atteint en majeur partie |
>>Prochaine étape : Cet objectif aurait du être atteint avec la tenue d'un séminaire international en 2020 mais qui a dû être annulé. Une nouvelle orientation pour un dispositif de formation de l'exécutive sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance management sera définie dans le cadre de l'enrichissement de la stratégie actuellement en cours. |
| Sensibiliser les collaborateurs via une formation en ligne (e-learning) au Développement Durable à fin 2018* |
% de pays ayant déployé la formation en ligne au Développement Durable (cumul 2018, 2019 et 2020) |
100 %** | 100 %** | 100 %** | Au total 9 603 collaborateurs équipés d'un ordinateur ont suivi la formation Développement Durable à fin 2019. Atteint atteint en majeur partie sur la trajectoire de l'objectif Point de vigilance |
* Objectifs révisés en 2017 ** Périmètre Groupe
Il est important que chaque collaborateur du Groupe ait une bonne compréhension du modèle économique, de l'histoire et des valeurs de JCDecaux, pour en faire les ambassadeurs de l'entreprise. Le modèle économique du Groupe est présenté et décrit dans la partie « Un métier, trois activités » page 24 du présent document.
Chaque nouveau collaborateur est donc sensibilisé au modèle économique de JCDecaux lors de son intégration au Groupe (séminaire d'intégration, livret d'accueil...). Une fiche présentant le modèle économique de l'entreprise est également mise à disposition de l'ensemble des collaborateurs sur le site Intranet du Groupe.
Le succès de JCDecaux est basé sur la qualité reconnue de ses produits et de ses prestations, ainsi que sur son aptitude à comprendre et anticiper les besoins de ses mandants, qu'il s'agisse des villes, des collectivités locales, des aéroports ou des sociétés de transport. Notre ambition est de leur fournir des produits et services innovants et de qualité afin de les accompagner et de les soutenir dans leurs propres stratégies de Développement Durable et de résilience.
L'amélioration de la qualité de vie dans les villes et dans les transports constitue un objectif majeur et partagé par tous : usagers de l'espace public, autorités locales, opérateurs de mobilité et ensemble des acteurs économiques. Inventer des solutions durables pour répondre aux mutations urbaines et aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies est au cœur de nos activités et de notre modèle économique. Des Abribus® aux systèmes de Vélos en Libre-Service, des sanitaires à entretien automatique aux objets connectés de la ville « intelligente », JCDecaux anticipe et explore les nouvelles dimensions que vont revêtir les espaces urbains et de mobilité de demain.

NOS PARTIS PRIS
JCDecaux développe des solutions utiles et innovantes pour ses mandants à destination des citoyens
réservation d'une partie des faces des mobiliers pour leur propre communication (ex: 1 face digitale sur 6 est réservée à la communication de la British Airport Authorities dans les aéroports londoniens)
mise à jour instantanée des informations grâce au digital (ex : l'arrivée des bus en temps réel)
mobilité (plus de 500 écrans installés dans le monde dont en France, Royaume-Uni, Belgique, Serbie, Dubaï et en Corée du Sud)
POUR ALLER PLUS LOIN

| JCDecaux facilite le quotidien des citoyens en concevant des mobiliers utiles, accessibles à tous, et confortables | ||
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| NOS PARTIS PRIS | • Créer des mobiliers accessibles à tous : un design adapté pour permettre aux personnes en situation de handicap de pouvoir bénéficier de nos services et produits (ex : les sanitaires Jouin et tous les Abribus® sont accessibles aux personnes en fauteuils roulants, |
la hauteur des bancs est pensée pour les personnes à mobilité réduite, la hauteur entre l'élément bas et le sol des mobiliers est pensée pour qu'avec leur canne, les personnes malvoyantes puissent être alertées de l'obstacle, etc.) |
| POUR ALLER PLUS LOIN | • Favoriser les échanges, la convivialité et le confort par l'ajout d'assises au mobilier urbain lorsque cela est possible (ex : installation d'assises tours d'arbres et de bancs à l'arrière des Abribus® pour le contrat des Abribus® de Paris) |
• Développer des services pour les personnes en situation de handicap : |
| >> Des boutons d'appel peuvent être intégrés aux mobiliers pour déclencher des annonces sonores, et des étiquettes en relief peuvent l'être aussi dans le but de permettre aux personnes malvoyantes de lire les informations écrites (exemple des Abribus® |
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| • Mettre à disposition des services utiles aux citoyens et voyageurs : |
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| >> des ports USB intégrés dans les mobiliers pour permettre le chargement d'un mobile par exemple (cela existe notamment dans les villes de Paris, Edimbourg, Londres, Nantes et les aéroports de Dubaï, Lima, Lisbonne et Shanghai) |
de Paris) >> Des informations sonores peuvent également être activées grâce à une télécommande normalisée pour les malvoyants, comme dans les Abribus® de Nantes ou d'Amiens (France) |
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| >> favoriser l'accès à internet et l'inclusion numérique grâce au développement des Small Cells (certains abris voyageurs d'Amsterdam, Brasilia ou Delhi) et services Wi-Fi |
>> Le centre de Relation Clients Vélo en Libre Service est accessible par téléphone avec caméra intégrée permettant aux usagers malentendants sachant communiquer avec la langue des signes, d'échanger en toute autonomie avec les conseillers (disponible pour tous les Systèmes de Vélos en Libre-Service en France) |
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| >> rendre possible le développement de nouveaux services de proximité via nos kiosques (exemple de la conciergerie participative « Lulu dans ma rue » qui occupe 6 kiosques parisiens et 1 kiosque à Clichy dans l'objectif de favoriser le lien social et de développer un service de proximité pour les habitants des quartiers concernés ; exemple du kiosque de Meudon (France) transformé en libre service de produits frais issus de circuits courts en partenariat avec la Clayette afin de favoriser les producteurs locaux) |
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| >> rendre les déplacements et les temps d'attente plus agréables à travers l'expérimentation de services ludiques, culturels et touristiques comme la mise à disposition de boîtes à livres, véritables bibliothèques participatives, ou de bornes distribuant des histoires courtes à lire durant son trajet (ex : Abribus® de Grenoble) |
CONTRIBUTION AUX ODD

| JCDecaux agit pour embellir la ville et la rendre plus agréable et accueillante | ||
|---|---|---|
| NOS PARTIS PRIS | • Concevoir des mobiliers design et innovants grâce à la collaboration avec des designers reconnus (ex : Marc Aurel, Matali Crasset, Norman Foster, Patrick Jouin, Philippe Starck, etc.) |
• Adopter une stratégie de dé-densification du patrimoine dans l'installation de nos mobiliers publicitaires déroulants ou équipés d'écrans digitaux (choix de lieux stratégiques et nombre d'emplacements relativement limité) et une stratégie d'implantation réfléchie de nos mobiliers type abris et en lien avec le maillage de transports |
| POUR ALLER PLUS LOIN | • Adaptation de la luminosité de nos mobiliers digitaux en milieux urbains : une étude de perception des écrans digitaux par le grand public à Nice montre que le public trouve la luminosité, de jour comme de nuit, satisfaisante (97 % de réponses favorables) ; étude réalisée en octobre 2018 en partenariat avec un institut indépendant, futurethinking, sur un échantillon de 301 personnes |
• Faire de certains de nos mobiliers des supports à l'affichage d'œuvres d'art: projet d'art contemporain « Portrait of Britain » au Royaume-Uni, affichage du projet d'art moderne en Ukraine, concours photo « la ville devant vous » en France, installation d'œuvres d'art numériques avec la Métropole de Nantes en France, affichage de 16 œuvres photographiques de l'artiste Elle Pérez par le Public Art Fund de New York sur 100 Abribus® JCDecaux, hommage au personnel soignant en exposant en très grand format 500 portraits de soignants sur la façade de l'Opéra de Paris, en partenariat avec le collectif Protège ton soignant, affichage sur 500 abribus de New York de la campagne « Art on the Grid », exposition conçue par le Public Art Fund et 50 artistes New-Yorkais en réponse à la pandémie |
| • Redonner à la nature sa place en ville à travers la végétalisation de toitures ou parois d'Abribus® ou de mobiliers grands formats. À 2020, 9 pays du Groupe ont installé des mobiliers végétalisés (Colombie, Autriche, Finlande, France, Norvège, Pays-Bas, République Tchèque, Royaume-Uni, et Suède), et beaucoup réfléchissent à des déploiements significatifs |
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| • Développer des solutions de lutte contre le vandalisme tels que le vernis de protection anti graffiti et les décors en relief (picots, vagues) pour éviter les graffitis et l'affichage sauvage (exemple des jupes des MUPI® de Bellini) |
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| • Réduire l'exposition des voyageurs aux polluants et particules fines présents dans l'air : |
par évaporation d'eau, inspiré d'un procédé naturel. L'abri Fraîcheur Naturelle intègre un panneau alvéolaire maintenu humide, traversé par le flux d'air chaud. À son contact, l'air se refroidit grâce à l'évaporation. Cette solution, 100% autonome, allie énergie solaire et récupération d'eau de pluie et évite l'usage de la climatisation ou de la brumisation. Un premier prototype a été expérimenté dans les Yvelines en Ile-de-France à l'été 2020 • Concevoir des mobiliers à la fois design et de très haute performance environnementale : c'est le cas de la station de vélos autonomes de Nantes où l'alimentation solaire est complétement intégrée dans un mât au design épuré, ou des Abribus® d'Abidjan, qui sont à la fois publicitaires et autonomes en énergie grâce à une toiture solaire industrialisée pour les climats équatoriaux |
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| NOS DERNIÈRES INNOVATIONS |
>> Nous avons développé le concept Filtreo™ qui propose une solution vertueuse. En effet, nous augmentons les propriétés naturelles dépolluantes des mousses en y intégrant des technologies respectueuses d'enjeux Développement Durable : une ventilation très basse consommation et un système de pilotage intelligent permettant de déclencher le système au juste nécessaire ; |
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| l'air ventilé traverse cette couche végétale et est ensuite dirigé sous l'abri pour le confort des usagers qui attendent leur bus dans un air ainsi plus sain : des premiers prototypes sont prévus d'être expérimentés au sein d'une grande ville Française en février 2021 |
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| >> L'abri Fraîcheur Naturelle propose aux citadins un îlot de fraîcheur pendant les périodes de forte chaleur grâce à son système de rafraîchissement |

| NOS PARTIS PRIS | • Lutter contre l'obsolescence programmée grâce à l'intégration des principes d'écoconception et d'économie circulaire : mobiliers composés de matériaux durables et recyclables pouvant être rénovés et réutilisés pour de nouveaux contrats. Un mobilier peut avoir plusieurs vies et garantir une qualité de service pendant au moins 30 ans |
• Intégrer systématiquement la technologie d'éclairage LED dans les mobiliers analogiques pour les nouveaux contrats et les renouvellements de contrats |
|---|---|---|
| • Sélectionner des écrans digitaux de grande qualité intégrant une sonde permettant d'adapter automatiquement la luminosité de l'écran à la luminosité ambiante (une fonctionnalité généralisée dans le Groupe qui permet d'optimiser la consommation électrique des écrans tout en garantissant un résultat visuel optimal). |
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| POUR ALLER PLUS LOIN | • Moduler l'intensité lumineuse de l'éclairage en fonction des heures de la nuit pour les mobiliers analogiques (exemple des mobiliers urbains de Copenhague et des abris et kiosques de Paris, des |
>> Solutions d'alimentation hybride permettant de limiter la consommation électrique en utilisant une part d'énergie solaire (exemple des Abribus® de Paris ou des abris Tram de Nice) |
| abris de Nantes, Lyon, etc.) • Éteindre les mobiliers notamment la nuit (plusieurs pays du Groupe ont adopté cette pratique dont : Allemagne, Autriche, Chine, Italie, Inde, Mexique, Royaume-Uni, France) |
>> Capteurs de trafic routier alimentés par des panneaux photovoltaïques et autonomes en énergie (déployés à Lagos), ou plus récemment capteurs d'occupation des stationnements vélo individuels de Nantes, permettant une information en temps réel sur la disponibilité des box de stationnement via des équipements sur pile autonomes pour plusieurs années, développés spécifiquement pour le marché de Nantes vélo |
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| • Développer des solutions d'alimentation solaire par l'intégration de panneaux photovoltaïques sur nos mobiliers urbains : |
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| >> Solutions de mobiliers publicitaires autonomes en énergie (exemple des Abribus® d'Abidjan) |
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| >> Solutions de mobiliers autonomes non publicitaires (exemple des 20 stations VLS à Nantes - bornes et bornettes auto-suffisantes, et Abribus® non publicitaires de Boston, New York, Uccle, Nantes, Lyon, Perpignan, Strasbourg - éclairage toiture) |
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| NOS DERNIÈRES INNOVATIONS |
• Rechercher des solutions digitales basse consommation : |
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| >> écrans e-paper de type liseuse qui consomment de l'électricité uniquement lorsque leur contenu est actualisé : après une première expérimentation en 2017, déploiement lancé fin 2020 de 90 écrans serviciels dans des Abribus® de Grenoble, qui diffuseront à la fois les informations de temps d'attente pour les bus et des actualités locales pour chacune des communes de la métropole |
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| CONTRIBUTION AUX ODD |

• Faciliter les déplacements du personnel soignant : JCDecaux leur a offert en Mars 2020 un abonnement d'un an à ses systèmes de vélo en libre-service partout en France

CONTRIBUTION AUX ODD
POUR ALLER PLUS LOIN



Le développement de solutions pour une ville et une mobilité intelligentes et durables implique non seulement que les acteurs privés et publics travaillent ensemble, mais aussi que se nouent des partenariats entre entreprises, et notamment entre les grandes entreprises et les startups. C'est pourquoi, JCDecaux dans le cadre de sa stratégie d'innovation et de soutien de l'entreprenariat, accompagne et travaille avec des startups innovantes, qu'elles soient internationales ou françaises.
Ce soutien se traduit notamment par :
• la proposition, dans nos réponses à certains appels d'offres de collectivités locales, de solutions innovantes et durables conçues et déployées par des startups ou Très Petites Entreprises locales.
En témoignent les deux partenariats suivants :
partenariat avec Startup Flow pour le déploiement d'une plateforme interne et collaborative pour gérer, qualifier et partager le référencement des startups au sein du Groupe. Startup Flow est utilisé dans 20 géographies pour piloter la relation opérationnelle avec les startups pertinentes pour le Groupe
partenariat avec la startup PlayPlay, permettant notamment de mettre à la disposition de nos mandants collectivités locales une plateforme de création de contenus digitaux.
Afin de faciliter les partenariats avec les jeunes entreprises innovantes, JCDecaux France a développé un process de contractualisation simplifié et optimisé. La réflexion et la mise en place de ce process émane d'une volonté affirmée de prendre en compte les spécificités de ces jeunes entreprises (maturité, nombre d'employés, besoins en trésorerie…) et de leur proposer des conditions de collaborations adaptées.
Ce dispositif propose notamment :
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Véritable complément aux transports en commun, les Vélos en Libre-Service (VLS) et en Location Moyenne et Longue Durées (VLD) sont un moyen d'améliorer la qualité de vie en ville et d'optimiser la mobilité en adéquation avec les préoccupations environnementales et de santé publique actuelles. Ils s'inscrivent aussi dans l'évolution des modes de consommation vers le partage de biens et services entre les usagers. La réussite des services conçus et opérés par JCDecaux repose notamment sur une volonté dès l'origine de démocratiser ce service en en facilitant les usages (tarification adaptée, couplage avec les cartes de transports) et en garantissant une qualité de haut niveau. En digitalisant ses services grâce à des applications intuitives et des parcours clients repensés, JCDecaux fixe à nouveau les standards du marché.
La Direction Client France est certifiée NF Service Relation client depuis Juillet 2014. Elle a été élue Service Client de l'Année dans la catégorie Transport individuel de personnes en 2016, 2017 et 2018.
Après avoir installé à Luxembourg ses premiers vélos à assistance électrique rechargés en station, déployé en quelques heures les nouveaux services Vélo'v à Lyon et biclooPlus à Nantes, lancé l'offre intégrée bicloo ou encore intégré le service VéloCité à l'application MaaS Compte Mobilité en 2019 – permettant ainsi le doublement de la base abonnés actifs en 2020 – JCDecaux a de nouveau démontré son leadership technologique et la robustesse de ses innovations en installant à Bruxelles eVillo, sa première flotte de vélos hybrides. Celle-ci compte 1 800 vélos dont l'assistance électrique est apportée par une batterie portative et personnelle à laquelle l'utilisateur choisit ou non de recourir pour ses trajets. En 2020, c'est la métropole du Grand Lyon qui bénéficie de cette offre depuis février avec 2 500 Vélo'v hybrides (e-Vélo'v), devenant ainsi le plus grand service de vélos à assistance électrique avec batterie portative au monde.
En janvier 2021, la plateforme open data dénombre plus de 3 000 comptes utilisateurs actifs. Convaincu de l'utilité et du potentiel des données publiques, JCDecaux rend disponible gratuitement depuis 2013 une partie des données de ses systèmes VLS à travers le monde sous licence ouverte et en temps réel sur une plateforme en ligne (localisation des stations, disponibilité des vélos et places de stationnement, etc.). S'inscrivant avant tout dans une approche d'incitation à l'innovation, ces données peuvent être réutilisées par tous pour expérimenter de nouvelles représentations ou pour fournir des services innovants et utiles aux usagers via la création d'applications par exemple. L'ouverture de ces données répond aussi à la démarche de liberté d'accès à l'information dans laquelle la plupart des collectivités territoriales s'engagent.

Exemples de systèmes de Vélos en Libre-Service innovants :

Le plus grand service de VLS hybrides au monde, convertibles en vélos à assistance électrique grâce à une batterie portative

Renouvellement du marché avec première flotte de VLS hybrides, convertibles en vélos à assistance électrique grâce à une batterie portative

Une des premières capitales à disposer d'un service VLS 100 % à assistance électrique embarquée

Renouvellement de l'intégralité de la flotte en vélos nouvelle génération : plus légers, plus ergonomiques, avec une nouvelle expérience utilisateur et une nouvelle application
À l'heure du tout virtuel, le média JCDecaux en tant que leader de la Communication extérieure est le point de rencontre privilégié entre les consommateurs citoyens et les marques et acteurs économiques. Parce que notre média a une audience potentielle de plus de 840 millions de personnes chaque jour à travers le monde, et que nous sommes convaincus que la communication extérieure apporte des solutions aux enjeux de société, nous œuvrons à amplifier la communication responsable et à contribuer au dynamisme des économies et des territoires.
À tous les niveaux, qu'ils soient mondial, régional et local, JCDecaux permet aux acteurs économiques de rayonner sur l'ensemble de leurs territoires et de s'adresser à leurs clients et parties prenantes.
En France, avec une nouvelle signature de marque « Les plus belles scènes de la ville » inspirée de l'univers du théâtre et du spectacle, JCDecaux entend affirmer et démontrer que la plus publique des formes de publicité, la plus populaire, la plus ancrée dans le quotidien, propose une scène adaptée à chaque annonceur, enseigne locale ou grande marque internationale. C'est le seul média qui offre aux acteurs économiques la possibilité de parler à leur audience dans le cadre de leurs activités quotidiennes pour leur tenir un discours qui résonne non seulement individuellement, mais aussi collectivement. JCDecaux transforme la communication extérieure en la rendant accessible à tous les annonceurs par la mise en œuvre de solutions technologiques qui permettent à chacun d'acheter de l'espace dans l'espace public de manière personnalisée.
À l'ère du digital et pour favoriser davantage ce rayonnement des acteurs économiques locaux, les équipes de JCDecaux sont à l'initiative pour mettre en place des solutions permettant de faciliter l'affichage de campagnes d'annonceurs locaux et régionaux via des plateformes ouvertes et évolutives. C'est le cas de Monaffiche.be en Belgique ou de la plateforme EasyWay en France. Grâce à ces sites, JCDecaux permet aux commerces de proximité de sélectionner et d'activer les meilleurs emplacements pour leurs communications.

En 2020, JCDecaux s'est mobilisé pour aider les commerçants locaux à surmonter la baisse de leurs activités due aux contraintes de déplacements lors des confinements et couvrefeux mis en place pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Pour accompagner les commerces de proximité en France, JCDecaux a, par exemple, lancé la solution gratuite « Mes Commerces » pour les commerçants fermés proposant de la vente à emporter. Cette solution a été accompagnée d'une campagne d'affichage (10 000 faces et 2 600 villes). JCDecaux a ainsi combiné la puissance de son média, l'ancrage territorial de ses Mobiliers Urbains et l'expertise digitale de ses équipes afin de proposer un dispositif national inédit, complémentaire des solutions locales et gratuit pour les commerçants et les clients.
JCDecaux soutient également l'entreprenariat en accompagnant de jeunes marques à gagner en notoriété grâce à son programme Nurture disponible en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie.
Pour les startups sélectionnées, ce programme inclut un accompagnement data personnalisé, un mentoring créatif, ainsi qu'un accès privilégié au média JCDecaux.
En novembre 2020, la Filière Communication, l'AACC, l'UDECAM et l'Union des Marques (UDM) ont initié une grande démarche de réflexion sur les enjeux d'avenir qui se posent pour ce secteur. Conscients des attentes des Français sur le rôle de la publicité dans la transition écologique, les Etats Généraux de la Communication qui associent les agences, les médias, les marques, les organisations professionnelles, les syndicats et les citoyens se sont donnés rendez-vous au 1er trimestre 2021 pour présenter des engagements et des bonnes pratiques.
Dans ce contexte, et face à l'urgence de la situation climatique, les membres de l'Union de la Publicité Extérieure (UPE) – dont JCDecaux est un membre actif – ont souhaité montrer leur participation active et leur contribution collective à cette démarche en s'engageant de manière crédible, pérenne et transparente. Malgré la conjoncture économique – qui en fait le média le plus impacté après le cinéma par la crise de la Covid-19, l'UPE s'est dotée en novembre 2020 d'une Commission RSE multidisciplinaire pour travailler à une trajectoire carbone et des engagements communs, concrets et ambitieux au niveau de la filière Communication Extérieure.
Côté marques et annonceurs, nous constatons qu'une dynamique similaire a été engagée. L'Union des Marques, dans le cadre de son programme FAIRe, consacré à la communication et au marketing responsables, a lancé un guide destiné à aider les communicants à mettre en scène dans leurs messages des comportements de consommation responsable. À travers ces actions, l'UDM ne cesse d'attirer de nouveaux membres (entreprises et marques) conscients de leur rôle dans la sensibilisation des publics vers l'adoption de comportements et modes de vie plus durables.
En réponse aux enjeux des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, et face à des consommateurs en quête de sens – 70 % des consommateurs déclarent vouloir adopter un mode de vie plus durable et respectueux de l'environnement, et 45 % indiquent qu'ils choisissent en priorité des marques responsables (1) – JCDecaux se positionne comme le média de communication extérieure de référence pour promouvoir à son échelle une communication responsable et positive, via le développement de programmes tels que :
Cette offre commerciale à destination des marques existe depuis 2017. Ce programme a pour objectif de promouvoir des solutions publicitaires à fort impact social et sociétal. Ci-dessous, deux exemples de partenariats récents ayant permis de mettre en œuvre deux campagnes notables sur des thématiques environnementales et de santé publique :
• Campagne avec BNP Paribas, Chiltern Railways et AirLab à Londres, lancée en octobre 2018 pour un an et étendue à une année supplémentaire compte tenu de son succès : dans le cadre de la journée internationale des villes organisée par les Nations Unies en réponse aux Objectifs de Développement Durables, le Groupe BNP, associé à JCDecaux et la startup AirLab, a créé dans la gare de Marylebone, quatre zones « d'air propre » autour de mobiliers équipés de filtres visant à améliorer la qualité de
(1) Etude Oeko Tex menée auprès d'un panel de plus de 11 000 consommateurs dans 10 pays (Australie, Brésil, Canada, Chine, Allemagne, Inde, Japon, Espagne, Suisse et Etats-Unis) en 2017
l'air. Cette initiative souligne l'importance grandissante de cet enjeu en milieu urbain et met en évidence les solutions pour y répondre. En 2019, ce dispositif a été l'occasion de sensibiliser le grand public aux enjeux de qualité de l'air en apportant son soutien à la campagne « BreatheLife »
• Campagne de 8 jours avec City to Sea, Robeco UK, Chilly's à Londres, à l'occasion du « National Refill Day » en juin 2019 pour sensibiliser et encourager la population à abandonner les bouteilles plastiques à usage unique au profit de contenants réutilisables, et ainsi contribuer à réduire les problèmes de pollution plastique au Royaume-Uni. Cette campagne a également été l'occasion de promouvoir les différents points d'eau disponibles en ville.
Selon l'Observatoire Cetelem-Harris Interactive publié en février 2018, 79 % des français estiment que les médias ont un rôle important à jouer pour promouvoir le développement de comportements responsables. L'enjeu est d'autant plus important pour les acteurs de la communication extérieure : l'étude Value&Values conduite en 2019 par l'institut Iligo en partenariat avec JCDecaux a mis en évidence que les publics en contact régulier avec ce média attachaient une importance très supérieure à la moyenne aux valeurs de « Solidarité » et de « RSE ».
À l'instar de « JCDecaux UK Social Impact Program », JCDecaux France anime depuis 2018 un programme qui entend promouvoir une communication positive auprès de son écosystème de clients annonceurs, d'agences média, et d'agences de création.
Cela passe notamment par l'organisation chaque année d'événements tels que :
Réunies durant toute une journée au centre de recherche de Plaisir Sainte-Apolline (Yvelines, France) lors d'une session d'Explore Days, les équipes de la Croix-Rouge, de son agence media Mindshare et de LA RUE / INSPIRING OUTDOOR ont défini un dispositif en deux temps pour promouvoir les actions de l'association, amplifier sa visibilité et augmenter les dons :
Contrairement aux deux dernières années, le contexte lié à la crise sanitaire Covid-19 et ses impacts ne nous aura pas permis d'organiser des événements de grande envergure ou de participer à des prises de paroles en 2020.
À noter cependant, le lancement en novembre 2020 du Manifeste RSE « JCDecaux acteur responsable depuis sa création, et pour toujours » à destination de nos clients annonceurs et qui retrace les engagements durables de JCDecaux en termes de déontologie, d'emplois et de gestion environnementale.

JCDecaux accorde une grande importance à sa relation avec les utilisateurs finaux de ses produits et services. Pour préserver leur confiance sur le long-terme et ainsi l'acceptabilité sociétale de ses activités, JCDecaux s'assure avant tout de la sécurité de ses dispositifs, et déploie des procédures de contrôle des contenus publicitaires affichés et des actions de médiation avec les usagers.
La qualité du service et des équipements a fait la renommée de JCDecaux depuis toujours et constitue une des valeurs fondamentales du Groupe. JCDecaux possède sa propre Direction des Etudes. Certifiée ISO 9001 et ISO 14001, la Direction des Etudes garantit la conception de produits respectant l'ensemble des normes d'accessibilité et de sécurité applicables ainsi que les homologations nécessaires. Pour cela, de nombreuses simulations (de résistance, performance, ...) et tests (de résistance thermique, …) sont réalisés permettant d'intégrer différents critères dès la conception afin de s'assurer de la sécurité des mobiliers. Des contrôles qualité sont ensuite réalisés à chaque étape du cycle de production, garantissant ainsi des produits de grande qualité, sans danger pour les usagers. Une fois installés, l'ensemble des mobiliers fait l'objet de contrôles réguliers sur le terrain auxquels s'ajoutent des contrôles plus poussés, systématiques et à fréquences ajustées des installations électriques.
Les systèmes de Vélos en Libre-Service (VLS) sont quant à eux contrôlés et entretenus deux fois par semaine par les techniciens cycles sur le terrain. Lorsque cela est nécessaire, les vélos sont réparés à l'atelier par des mécaniciens cycles. Les freins sont remplacés préventivement tous les 24 mois, et les gaines et câbles tous les six mois, par des mécaniciens et techniciens formés dans l'atelier école de Cyclocity®, interne à JCDecaux.
Des opérations ponctuelles de sensibilisation des utilisateurs de systèmes de Vélos en Libre-Service sur la sécurité routière et de sessions de remise en selle destinées aux citoyens sont également menées en partenariat avec des associations. JCDecaux accompagne également des évènements pour initier les plus jeunes à la pratique du vélo. Durant ces évènements, des petits vélos conçus par JCDecaux sont mis à la disposition des enfants qui sont invités à se familiariser avec le code de la route sur circuit fermé.
Convaincu que la connectivité est primordiale à la construction des Villes Intelligentes, JCDecaux s'engage sur les territoires en proposant son mobilier urbain pour intégrer des relais de communication miniatures (small cells). Les Small Cells sont des petites antennes à très faible puissance installées dans les mobiliers urbains qui permettent aux opérateurs de télécommunication d'améliorer la couverture et la performance de leurs réseaux mobiles pour la voix et la data dans les centres urbains les plus denses, pour le plus grand bénéfice des villes et des citoyens.
Le déploiement d'un réseau de haute qualité est devenu l'un des enjeux stratégiques majeurs de l'attractivité et de la compétitivité des villes. Fort de son maillage territorial exceptionnel, JCDecaux propose des solutions d'intégration esthétiques et respectueuses à la fois de ses contrats de concessions publicitaires, des politiques locales d'urbanisme et des niveaux d'exposition aux ondes en vigueur.
Pour chacune de ses installations de Small Cells, JCDecaux applique la règlementation nationale et internationale en matière de niveau d'exposition aux ondes (seuils définis par l'OMS). Des mesures sont réalisées par des organismes indépendants pour vérifier les seuils d'exposition aux ondes pour les usagers et le personnel de terrain.
Bien qu'il existe deux familles de limite d'exposition – grand public et travailleurs – JCDecaux fait le choix d'appliquer le seuil limite d'exposition « grand public » aussi bien au personnel de terrain qu'au grand public pour garantir des conditions de sécurité optimales.
Les projets pilotes conduits par le Groupe avec les opérateurs mobiles sur le territoire national depuis 2016 ont été l'occasion pour l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR) d'évaluer l'impact de ces solutions sur la qualité des réseaux et sur l'exposition aux ondes des citoyens. Les conclusions de cette étude, publiée par l'ANFR en décembre 2018, confirment notamment que les small cells permettent de multiplier par trois les vitesses de téléchargement avec un bilan de l'exposition du public aux ondes positif, notamment du fait de leur plus faible distance avec les utilisateurs ainsi que de la réduction de la puissance d'émission des smartphones de deux à cinq fois, limitant ainsi l'exposition aux ondes tout en prolongeant l'autonomie des batteries.
L'entité JCDecaux Link accompagne les opérateurs et les filiales du Groupe depuis 2015 dans le déploiement de small cells avec des projets déjà déployés dans 13 pays où le Groupe est présent (Allemagne, Brésil, Chili, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Luxembourg, Mongolie, Panama, Pays-Bas, Portugal et Japon) pour le compte de grands opérateurs tels qu'AT&T, Vodafone, Verizon, Orange, Telefónica et América Móvil. En 2020, JCDecaux a commencé à accompagner les opérateurs dans le déploiement de la 5G avec des solutions à basses émissions.
JCDecaux attache une très grande importance à la qualité de ses relations avec les clients des systèmes de Mobilité Douce (vélos en libre-service, VLS, location de vélo longue durée, VLD et stationnement vélos). C'est pourquoi, une cellule médiation a été mise en place dès 2011.
L'objectif d'une médiation relative à la consommation est de régler les différends entre les usagers d'un service et une entreprise en favorisant le règlement amiable de ceux-ci. Cette cellule travaille en toute indépendance et impartialité conformément aux dispositions de sa Charte de la Médiation. Elle est composée d'un Médiateur assisté d'une collaboratrice et couvre tous les systèmes de mobilité douce français de JCDecaux.
Son rôle est de permettre de renouer le dialogue entre le client du système de Mobilité Douce et la société opératrice du Groupe JCDecaux, Cyclocity®.
Prise en compte du contexte et des circonstances, écoute, esprit d'équité et gratuité sont les avantages d'une saisine du Médiateur par rapport à une procédure judiciaire.
Le Médiateur Mobilité Douce JCDecaux France est membre de l'Association Nationale des Médiateurs.
Parmi les saisines du Médiateur en 2020, 106 dossiers ont été traités et clôturés, 45 sont en cours de traitement. Une trentaine de dossiers non attribuables à la médiation ont été redirigés vers les différents services compétents (assurance, centre relation clientèle, exploitation).
Le renouvellement des marchés lyonnais et nantais en 2018, dont découle la mise en place des nouveaux systèmes mobilité douce exploités par JCDecaux à Lyon, Nantes mais aussi Mulhouse, a été l'occasion pour le Médiateur de confirmer son statut de conseil dans l'accompagnement des clients dans diverses problématiques. En effet, JCDecaux France s'est diversifiée au-delà de l'offre vélos en libre-service, dans d'autres prestations en lien avec les modes de déplacements doux tels que les vélos en location longue durée ou les parcs de stationnement pour vélos sur voirie ou en ouvrage.
Dans un contexte inédit où les solutions de mobilité douce ont été particulièrement sollicitées par les Français, nous confirmons la forte attente des usagers mobilité douce en France qui saisissent davantage le Médiateur pour des informations et des conseils sur les différentes offres et innovations proposées par JCDecaux France.
Le Médiateur a donc approfondi sa mission «Conseil et information » aux clients des différents systèmes mobilité du Groupe et a amélioré la qualité de ses réponses pour une meilleure prise en compte du contexte.
Par ailleurs, pour l'année 2020, le Médiateur Mobilité Douce a été pleinement sollicité à l'appui des opérationnels pour améliorer les procédures internes sur l'offre moyenne et longue durée pour répondre efficacement aux attentes des clients.
Il a ainsi pu émettre des recommandations sur la gestion des problématiques liés aux abonnements longue durée et aux litiges en découlant.
Dans un contexte de crise sanitaire sans précédent, le Médiateur a été mis à contribution pour appuyer le centre de la relation clientèle.
Il a été d'un précieux soutien pour la gestion et l'efficacité des mesures commerciales mises en place par l'entreprise JCDecaux en Avril 2020 à destination du personnel soignant.
Nous nous félicitons que plus de 1 500 abonnements gratuits aient été offerts par l'entreprise JCDecaux France.
Par ailleurs en ces temps de crise sanitaire, sociale et économique, le Médiateur a adapté le rendu de ses avis et fait preuve de bienveillance vis-à-vis de certains usagers confrontés à des pénalités.
JCDecaux a signé en Janvier 2016 un accord national sur le Travail d'intérêt général avec le Ministère de la Justice étendant aux majeurs le dispositif de mesure de réparation pénale du programme « Tu casses, tu répares » initié en 2013.
Partant du constat d'une volonté partagée de poursuivre la collaboration mise en place en 2013 et 2016, un véritable travail de réflexion a été mis en place en 2019 par le Médiateur Mobilité Douce JCDecaux France en partenariat avec l'agence du travail d'intérêt général et de l'insertion professionnelle, tout juste créée et rattachée au garde de Sceaux. Cette collaboration avait comme objectif premier de lever les freins présents dans la convention de 2016 empêchant de développer l'accueil de personnes en travail d'intérêt général (TIG) ou en travail non rémunéré (TNR) chez JCDecaux.
Ce travail piloté par la Cellule Médiation Mobilité Douce JCDecaux France a porté ses fruits le 12 novembre 2019 avec la signature d'un accord national de partenariat pour favoriser le développement du TIG et des actions de prévention, de lutte contre la récidive et de sortie de la délinquance en présence de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet.
En 2020, la pandémie de Covid-19 et son lot d'imprévus n'ont pas permis de mettre en œuvre l'accord national de partenariat aussi vite qu'espéré au sein de nos agences. Les confinements répétés et les mesures organisationnelles internes en découlant ont retardé ce travail, l'accueil de TIG dans nos ateliers n'étant pas possible dans ce contexte.
Néanmoins, un dialogue a été entrepris en interne avec les référents territoriaux de l'agence du TIG pour amorcer le travail de déclinement de l'accord au local, notamment à Lyon, Nantes et Toulouse.
L'année 2021 sera l'occasion de rendre pleinement effective la convention signée en Novembre 2019 et sera décisive dans le succès de ce partenariat.
Chaque entité de JCDecaux se doit de veiller à mettre en œuvre une procédure de vérification de la conformité des visuels avec la règlementation applicable et s'assurer que les visuels abordant certains thèmes socialement ou culturellement sensibles (notamment l'alcool, la nudité-lingerie, la violence, la pornographie indirecte, l'image de la personne humaine, les vertus écologiques de produits, le tabac, les produits visant la jeunesse…) soient examinés avec une attention particulière. En 2020, 45 pays du Groupe sont dotés d'une procédure de contrôle des visuels prenant en compte la sensibilité du public outre la vérification de leur conformité légale. Au total, plus de 27 200 visuels ont fait l'objet d'une demande de modification ou ont été refusés en interne en 2020 du fait de leur non-conformité à la législation, à la Charte Éthique Groupe, ou encore d'une possible atteinte à la sensibilité du public, représentant 17 % des visuels contrôlés dans l'année. En raison de la baisse d'activité cette année, ce chiffre diminue de 27 % par rapport à l'année dernière. 92 % des visuels ainsi retravaillés ou refusés sont liés à l'activité du Groupe en Chine, s'expliquant par le nombre croissant de visuels numériques sur supports digitaux à contrôler dans ce pays.
En France, JCDecaux est doté d'un Code de Déontologie de l'Affichage qui a pour objet de définir les principes déontologiques auxquels il entend se conformer en matière d'affichage publicitaire. Ce Code vise notamment les principes suivants : la décence, la loyauté, la véracité, l'objectivité, le non-dénigrement, la responsabilité sociale et la protection des enfants et adolescents, et la protection de l'environnement. Chaque visuel susceptible de contrevenir à la réglementation ou à l'éthique du Groupe est soumis à la Direction Juridique qui vérifie leur conformité. Si un visuel est identifié par la Direction Juridique comme potentiellement nonconforme au Code de Déontologie, il est soumis à l'approbation du Comité de Déontologie de l'Affichage, composé des responsables des Directions Juridique, Marketing, Communication, Territoires & Institutions, Commerce- Marketing & Développement, Stratégie et Nouveaux Usages, et Développement Durable et Qualité. En cas de refus, la campagne doit être revue et peut être également soumise à l'appréciation de l'A.R.P.P., organisme d'autorégulation de la profession publicitaire.
JCDecaux diffuse des campagnes digitales dans 53 pays par l'intermédiaire de près de 30 000 mobiliers actifs. Pour le Groupe, toute tentative externe ou interne d'accéder aux écrans numériques de ces mobiliers dans le but de diffuser des messages non contrôlés est un risque majeur, susceptible d'impacter ses résultats comme d'affecter sa réputation et sa capacité à proposer une offre numérique crédible aux clients annonceurs. Les principaux risques identifiés sont des risques de défacement ou d'atteinte à la continuité de service. Avec des effets d'autant plus graves dans ce dernier cas, que les messages diffusés pourraient être offensants et néfastes.
Dans un contexte de numérisation croissante des activités, la sécurisation de l'accès au réseau, aux systèmes informatiques et aux données du Groupe reste une priorité afin de protéger la valeur de l'entreprise.
Une politique de sécurité, révisée annuellement, basée sur les standards du marché (ISO 27000, ANSSI, CIS, …) a été mise en œuvre. Elle se traduit notamment par le déploiement de principes d'architecture au niveau du Groupe et applicable dans tous les pays, d'outils de monitoring et de surveillance, de procédures et de guides opératoires, de dispositifs de contrôles (Audits, tests de vulnérabilité, etc.), de travaux de veille cybersécurité, afin d'assurer la couverture de l'ensemble des risques identifiés.
Cette politique inclut également les principes fondamentaux de « security by design » (réseaux privés, continuité/intégrité des serveurs, protection des données et gestion des accès), et de sécurité dans le code (OWASP top 10).
Elle prévoit également de sensibiliser régulièrement l'ensemble du personnel aux risques IT : des flashs mensuels sont diffusés, des formations obligatoires à la cybersécurité sont mis en place. Fin 2020, l'ensemble des employés ont été formés.
Cette politique et son déploiement sont placés sous l'autorité de la Direction des Infrastructures Corporate, rattachée au DSI du Groupe. Elle rencontre trimestriellement le Directeur Général Finance Administration Groupe (membre du Directoire), dont elle relève pour une revue des risques et le pilotage des plans d'actions associés. Les plans de sécurisation sont soumis pour validation au Directoire et au Conseil de surveillance et font l'objet d'un suivi par les mêmes instances.
La politique IT de JCDecaux a, jusqu'à présent, démontré sa robustesse puisqu'aucune violation n'a été observée sur les dernières années.
À l'ère du digital et de la connectivité, la donnée est au cœur des métiers de JCDecaux. En tant qu'acteur au service de la ville et des citoyens, nous nous devons d'être exemplaires dans ce domaine. C'est pourquoi la mise en place de règles éthiques en matière de collecte et de traitement des données, en particulier des données à caractère personnel, est une priorité pour l'entreprise.
Dans le cadre de ses activités et des services fournis par le Groupe (Wi-Fi, services de vélos, relations commerciales, organisation d'évènements, sites Internet, etc.), JCDecaux est amené à collecter et à traiter des données à caractère personnel relatives à des personnes extérieures au Groupe, telles que ses clients, prospects, partenaires, prestataires, fournisseurs, concédants, usagers ou candidats à l'embauche. En leur qualité d'employeur, les sociétés du Groupe traitent également des données à caractère personnel de ses salariés et autres membres du personnel. JCDecaux garantit à l'ensemble des personnes concernées la protection de leur vie privée et de leurs données à caractère personnel ainsi que l'exercice des droits dont elles bénéficient, dans le respect des réglementations applicables.
Concernant plus spécifiquement le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), un programme de mise en conformité a été initié dès 2017 dans le but d'adapter les pratiques existantes aux exigences de ce Règlement et d'assurer la conformité des traitements de données à caractère personnel avec ses grands principes (licéité, loyauté, transparence, limitation des finalités, minimisation des données, exactitude, limitation de la conservation, intégrité et confidentialité, responsabilité).
Un Comité de Pilotage RGPD a été mis en place à cet effet. Il rassemble les principales directions Corporate concernées (Juridique, Systèmes d'Information/RSSI, Data Corp, Communication et Audit Interne), et est présidé par le Directeur Général Finance et Administration Groupe, membre du Directoire. Au-delà de ses missions initiales de mise en conformité et de suivi continu de cette conformité, le Comité a pour objet d'identifier et de traiter des principaux sujets et enjeux liés aux données à caractère personnel.
Un Délégué à la Protection de Données (DPD) a été désigné en 2018 pour chacune des entités françaises du Groupe, en remplacement du Correspondant Informatique et Libertés qui avait été nommé dès 2010. Le DPD est en charge d'animer le Comité de Pilotage RGPD ainsi qu'un réseau de Référents RGPD composé de personnes désignées au sein de chaque Direction et entité France et Corporate.
Ce DPD assure également des fonctions au niveau Corporate consistant à sensibiliser, conseiller, assister et coordonner la conformité des autres filiales du Groupe. Il anime à ce titre le réseau des DPO/Privacy Managers qui ont été désignés dans chaque pays européen afin de gérer les sujets relatifs aux données à caractère personnel et mettre en œuvre les actions de conformité, à la fois localement et conformément aux directives du Groupe.
Un ensemble de politiques, procédures et outils dédiés à la protection des données à caractère personnel a été élaboré dans le cadre du Comité de Pilotage RGPD. Cette documentation inclut notamment des politiques de protection des données à caractère personnel, à la fois internes et externes, des modèles de mentions d'informations, des modèles d'accords de traitement destinés aux sous-traitants, des procédures liées à la conformité des traitements, à la gestion des droits des personnes et aux violations de données à caractère personnel.
Elaborée au niveau Corporate, cette documentation a été diffusée aux filiales du Groupe pour les guider et les assister dans leur mise en conformité.
Une étude de conformité des filiales européennes a été initiée en 2018 à travers un questionnaire d'auto-évaluation visant à mesurer leur appréhension des sujets, les actions entreprises et leur niveau de conformité à la réglementation. À l'issue de cette étude, un plan d'action a été établi et adressé à chaque pays, ciblant les actions à mettre en œuvre et les améliorations à apporter.
À partir du deuxième semestre 2021, le DPD France, la Direction de l'Audit Interne et la DSI Corporate ont prévu de réaliser des missions de contrôle spécifiques RGPD/Sécurité des filiales européennes, en complément des questions dédiées aux données personnelles et au RGPD qui sont déjà intégrées dans la grille générale d'analyse de l'Audit Interne.
Afin d'assurer la sécurité des Systèmes d'Information, un Responsable de la Sécurité des Systèmes d'Information (RSSI), assisté d'un réseau de correspondants régionaux et de managers SI présents dans chaque pays du Groupe, déploie la Politique Sécurité Informatique de JCDecaux. Ce réseau organise également la veille active et les audits réguliers (internes et externes) des Systèmes d'Information JCDecaux ainsi que ceux des fournisseurs clés du Groupe. Tout nouveau prestataire amené à traiter des données à caractère personnel pour le compte de JCDecaux en qualité de sous-traitant fait l'objet d'une étude préalable en termes de sécurité et de conformité RGPD et les contrats passés avec ces prestataires intègrent une clause ou un accord RGPD conforme aux dispositions du RGPD.
Toutes les applications concernées par le RGPD respectent un ensemble de mesures techniques et organisationnelles renforcées permettant de garantir la bonne sécurité des données personnelles, dont le chiffrement des données, la minimisation des données, le cloisonnement des serveurs, le contrôle d'accès strict aux systèmes et la Politique de mise à jour. Par ailleurs, des surveillances automatiques et manuelles vérifient quotidiennement l'état des systèmes et toute anomalie est immédiatement escaladée à l'équipe sécurité interne.
L'approche mise en place par JCDecaux a jusqu'à présent démontré son efficacité. Depuis 2016, aucune fuite, ni aucun vol de données personnelles n'ont été recensés.
En termes de communication et de sensibilisation, des actions ont été menées auprès des collaborateurs afin de s'assurer de leur bonne compréhension des enjeux et des risques liés aux données à caractère personnel et de leur transmettre les valeurs et exigences du Groupe sur ce sujet. À ce titre, un module d'apprentissage numérique consacré au RGPD a été rendu obligatoire à l'ensemble des collaborateurs « connectés » de l'ensemble des filiales européennes de JCDecaux, une communauté intranet spécifique permettant d'échanger sur les problématiques de données à caractère personnel a été mise en place, et plusieurs communications ont été diffusées.
JCDecaux est présent dans plus de 80 pays, 3 670 villes de plus de 10 000 habitants, 156 aéroports et 249 contrats de transport dans les métros, bus, trains et tramways. Ainsi, JCDecaux contribue au développement économique et crée des emplois là où l'entreprise s'implante. Les activités et métiers de JCDecaux sont par nature ancrés dans les territoires au plus près des mobiliers urbains. JCDecaux emploie donc localement des agents de terrain et des sous-traitants.
La répartition de la valeur économique créée par JCDecaux vers les parties prenantes est présentée dans la partie « Activité du Groupe » du présent document.
Quand cela est possible, les mobiliers sont fabriqués par des fournisseurs locaux (cf. partie «Renforcer le Développement Durable dans la Politique Achat » en page 92 pour plus d'informations).
Enfin à travers sa politique de fiscalité responsable, JCDecaux s'est engagé à payer l'impôt là où la valeur est créée, et à ne pas utiliser de structures fiscales localisées dans des territoires communément appelés « paradis fiscaux » à des fins de planification fiscale (cf. partie « Politique fiscale » en page 129 pour plus d'informations), contribuant ainsi à la création de valeur localement.
La communication extérieure est un média qui touche chaque jour plus de 840 millions de citoyens de par le monde et constitue un vecteur privilégié pour promouvoir des sujets d'intérêt général. Depuis sa création, JCDecaux, conscient de la capacité d'influence de son media, s'est engagé auprès de nombreuses associations au service de grandes causes telles que la sécurité routière, la préservation de l'environnement, la lutte contre la maladie et la protection des populations les plus déshéritées et des espèces animales menacées. Ainsi, chaque année, JCDecaux contribue à soutenir les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, en affichant gracieusement des faces publicitaires et en apportant un soutien financier à des grandes causes, et ainsi participe à l'émergence de solutions face aux enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux d'aujourd'hui et de demain.
Au niveau international, JCDecaux relaie essentiellement son engagement auprès de deux causes caritatives : la sécurité routière et la protection des espèces animales sauvages menacées.

Depuis mars 2017, JCDecaux Groupe soutient la campagne mondiale #3500LIVES dédiée à la Sécurité Routière en partenariat avec la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA). Il s'agit d'une campagne positive, universelle et impactante qui vise à encourager cyclistes, piétons, motocyclistes et automobilistes à adopter des règles de sécurité routière simples, facilement applicables et à l'efficacité prouvée.
La campagne présente 12 « règles d'or » incarnées par 15 ambassadeurs de renom (sportifs, pilotes, artistes,…) tous engagés pour défendre cette cause personnellement et bénévolement. Ces messages sont également portés par des institutions mondiales comme le Comité International Olympique (CIO). A travers sa signature « Sign up, stay safe, save lives », la campagne souligne le rôle que chacun peut jouer pour rendre la route plus sûre pour tous ses usagers.
Traduite dans plus de 30 langues, la campagne #3500LIVES est visible dans près de 1 157 villes de 79 pays où JCDecaux opère (vs. 900 villes en 2018). Présente sur plus de 75 740 faces publicitaires, elle avait été vue plus de 2,8 milliards de fois en 2019. En 2020, la campagne a été affichée sur plus de 112 212 faces publicitaires (vs. 75 740 en 2019).

En 2018, JCDecaux s'est engagé dans un « Partenariat pour la faune sauvage » avec WildAid, association internationale de lutte contre le trafic d'espèces menacées, dont l'objectif est de mettre fin au trafic d'animaux sauvages en incitant à réduire la demande en produits illicites tels que l'ivoire des éléphants, les cornes de rhinocéros et les ailerons de requin. JCDecaux soutient depuis plusieurs années le travail de WildAid en Chine. Avec ce partenariat international, dont la signature est : « When the buying stops, the killing can too » (« quand l'achat s'arrête, la tuerie peut cesser aussi »), JCDecaux et WildAid visent à sensibiliser les consommateurs à l'impact dévastateur de l'achat de produits issus d'espèces sauvages et ainsi changer leurs comportements.
La campagne, traduite en six langues, a été diffusée dans une dizaine de pays en 2019 en Afrique, aux États-Unis et en Asie grâce à des ambassadeurs de renom tels que le Prince William, Jackie Chan, Yao Ming, David Beckham et Sir Richard Branson. À l'aéroport de Pékin, des affiches représentant Yao Ming (personnalité chinoise ci-dessus) avaient notamment permis de sensibiliser le public à la récente interdiction du commerce de l'ivoire en Chine. Dans le même cadre, des messages pour la protection des requins ont été diffusés à Hong Kong et en Thaïlande.
Pour aller encore plus loin dans son engagement pour la faune sauvage, le Groupe a rejoint en mars 2019 le fonds « The Lion's Share », une initiative conduite par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dont l'objectif est de lever plus de 100 millions de dollars par an au cours des trois prochaines années afin de protéger la faune sauvage et de promouvoir le bienêtre animal, en demandant aux annonceurs de contribuer au fonds à hauteur de 0,5 % de leurs dépenses médias dès lors qu'un animal figure dans une publicité. En tant que partenaire de communication, JCDecaux, représenté par Jean-Sébastien Decaux, a pris la parole devant l'Assemblée Générale des Nations Unies lors de la Climate Week 2019 sur notre engagement au fonds « The Lion's Share ».
Au niveau local, en 2020, 35 pays du Groupe ont mis en place des actions de soutien spécifiques à des grandes causes en lien avec leurs enjeux locaux.
Ce soutien se traduit par exemple par l'affichage gracieux de messages d'associations ou d'ONGs mais également par la réalisation de campagnes en partenariat avec des acteurs locaux (associations, gouvernements…) afin de sensibiliser les citoyens aux grandes causes environnementales, sociales ou sociétales comme le montrent ces projets réalisés en 2020 :
En tant que média de proximité, présent dans le quotidien des citoyens à travers le monde, il était évident que JCDecaux mette à contribution sa capacité de communication et se mobilise dans toutes ses géographies pour faire face à l'épidémie de Covid-19. Cette mobilisation s'est traduite à la fois par la mise en place d'initiatives tant pour informer que pour protéger les citoyens via ses mobiliers urbains :

Espagne

Irlande

France
Certaines entités JCDecaux ont également favorisé l'engagement de leurs collaborateurs à des grandes causes locales en organisant des journées d'actions sur leur temps de travail en 2019 et 2020 :

Partenaire officiel de la COP21 et signataire du « French Business Climate Pledge » dès 2015, JCDecaux a renouvelé ses engagements pour le climat à l'occasion des trois éditions annuelles du sommet mondial « One Planet Summit », rencontres qui s'inscrivent dans la continuité du « French Business Climate
Pledge », et qui réunissent chaque année des représentants de plus de 50 pays et des institutions internationales telles que l'ONU, la Banque Mondiale et la Commission Européenne.
Lors de la 3ème édition à Nairobi en mars 2019, JCDecaux avait annoncé son soutien à la création d'une Alliance Mondiale pour les Villes Intelligentes en Afrique (GASCA), notamment à travers l'apport de solutions permettant de répondre aux enjeux de connectivité et d'accès à l'énergie.
JCDecaux continue également de soutenir les événements du « C40 Cities Climate Leadership Group », une organisation qui rassemble les Maires des plus grandes villes du Monde dans le but de partager et de préparer des mesures face aux enjeux du Changement Climatique. Le Groupe est intervenu notamment à travers la mise à disposition de plus de 200 faces de mobiliers entre 2017 et 2019 lors des évènements de San Francisco, Mexico, Paris, New York et Copenhague dans le but d'apporter une plus grande visibilité aux actions du C40 et contribuer à la lutte contre le Changement Climatique.
Illustrations d'affichages innovants au service de projets à impact en faveur du Climat

• En 2019 lors de la Climate Week de New York : affichage de la campagne de sensibilisation aux effets du Changement Climatique « Warning Global Warming » de l'artiste contemporain Danois Per Arnoldi. Campagne également réaffichée lors du C40 Mayors Summit à Copenhague en octobre 2019 et de la COP 25 à Madrid en décembre 2019.

• En 2019, faisant partie des entreprises fondatrices de la « Grande Cause Environnement », consultation citoyenne regroupant plus de 500 000 contributeurs en France et initiée par la civic tech Make.org (plateforme digitale
européenne et indépendante permettant de mener des consultations citoyennes de grande ampleur), JCDecaux a contribué à la mobilisation massive des Français grâce à une campagne gracieuse visible sur 5 500 faces sur toute la France et a encouragé les collaborateurs français qui le souhaitent à faire connaître leurs idées et propositions en matière de sauvegarde de l'environnement.
• En 2020, JCDecaux a offert à Time For The Planet (jeune fonds d'investissement citoyen dédié au climat) l'affichage d'une de leur campagne choc « Pisser sous la douche ne suffira pas… » à travers toute la France, lui permettant ainsi de se faire connaitre par le grand public (des milliers de partages de la photo de la campagne sur un abris et plus de 2 millions de vues sur les réseaux sociaux) et de faciliter sa levée de fonds (+250 K€ en un mois).
JCDecaux est aussi la première et unique entreprise de communication extérieure à avoir rejoint en 2019 le RE100, une initiative globale regroupant plus de 280 multinationales, portée par les ONGs The Climate Group et le CDP, visant à encourager les entreprises à se départir des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables. Dans ce cadre, JCDecaux s'est fixé comme objectif de couvrir 100 % de ses consommations par de l'électricité verte d'ici 2022. En 2020, près de 50 % des pays dans lequel le Groupe opère ont déjà atteint cet objectif, dont la France, atteignant alors 91 % de taux de couverture à l'échelle du Groupe.

Chaque année, nous communiquons de façon détaillée et exhaustive dans notre Document d'Enregistrement Universel sur nos engagements durables et nos résultats extra-financiers. Ces informations validées annuellement dans le cadre de la publication et soumises à audit par un Organisme Tiers Indépendant nous permettent de rendre compte de la maturité de notre démarche Développement Durable de manière rigoureuse à l'ensemble de nos parties prenantes.
Régulièrement sollicités par les agences de notation pour répondre de notre performance extra-financière, nous avons décidé en 2018 de concentrer notre stratégie de réponse sur trois agences de notation extra-financière reconnues pour leur expertise dans leurs domaines :
| CARBON DISCLOSURE PROJECT (CDP) CLIMATE CHANGE |
MSCI ESG* | FTSE4GOOD INDEX SERIES | ||
|---|---|---|---|---|
| Note A- | Note AAA | Note 4,6/5 | ||
| Depuis 2011, JCDecaux répond au CDP. En 2020, le Groupe maintient son classement au niveau Leadership avec une note de A-. Cette note reste nettement supérieure à la notation moyenne des entreprises du secteur (C) et bien meilleure que celle |
Depuis 2013, JCDecaux est noté par MSCI et en 2020 JCDecaux se maintient de nouveau à son meilleur score (AAA) sur l'ensemble des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Triple A depuis 2018, JCDecaux est en 2020 la seule entreprise du panel Media |
Depuis 2014, le Groupe est renouvelé dans l'index FTSE4Good avec une performance globale en hausse en 2020 (4,6 vs. 4,5 fin 2019) due à une progression sur les critères de gouvernance (4,7 vs. 4,3 fin 2019) et au maintien de sa note de 5/5 sur les critères environnementaux. |
||
| de la majorité des entreprises répondant au CDP dont 74% obtiennent un score de C ou D (toutes entreprises et secteurs confondus). |
& Entertainment à avoir obtenu la note maximale de l'agence MSCI avec une notation globale de 6,7/10, bien supérieure à la moyenne du secteur s'élevant à 4,2/10. |
La performance du Groupe se trouve bien au-dessus de la performance moyenne des entreprises du secteur Média de 2,8/5. |
JCDecaux est fier d'être la seule entreprise du secteur de la Communication Extérieure dont la performance est reconnue par ces trois prestigieuses agences.

JCDecaux continue également à être référencé dans la liste « Prime » de l'agence ISS CORPORATE ESG RESPONSIBILITY depuis 2013, faisant ainsi partie des 15 % d'entreprises ayant atteint ce statut au sein de l'univers de notation.
* L'inclusion de JCDecaux SA dans les indices MSCI, et l'utilisation de logos, marques déposées, logo du service ou noms d'indices MSCI, ne constituent ni un sponsoring, soutien, ou une promotion de JCDecaux SA par MSCI ou aucunes de ses filiales. Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI. MSCI et les noms d'indices MSCI et logos sont des marques déposées ou logo du service de MSCI ou de ses filiales
Depuis 2002, JCDecaux rend compte de ses informations extra-financières dans le chapitre Développement Durable de son Document d'Enregistrement Universel. Ce reporting est élaboré en accord avec les lignes directrices de la Global Reporting Initiative (GRI). La GRI est un organisme internationalement reconnu qui propose des lignes directrices pour aider les entreprises à rendre compte de leurs performances économiques, environnementales et sociales.
JCDecaux a choisi d'adopter l'approche de reporting « Critères essentiels » qui définit les éléments généraux et les éléments spécifiques d'informations à publier. Le tableau ci-dessous fait état de ces deux types d'informations pour le Groupe JCDecaux et permet d'apprécier la concordance entre les indicateurs GRI et les informations publiées dans le cadre de notre exercice 2020.
| ÉLÉMENTS GÉNERAUX D'INFORMATION | |||
|---|---|---|---|
| GRI G4 - indicateurs | Numéros de pages où les indicateurs peuvent être trouvés |
Vérification externe |
|
| STRATÉGIE ET ANALYSE | |||
| G4-1 | Déclaration du décideur le plus haut placé de l'organisation sur la pertinence du Développement Durable pour l'organisation et sur sa stratégie pour y contribuer |
Pages 10-11 | |
| PROFIL DE L'ORGANISATION | |||
| G4-3 | Nom de l'organisation | Page de couverture | |
| G4-4 | Principales marques et principaux produits et services | Pages 26-45 | |
| G4-5 | Lieu où se trouve le siège de l'organisation | Page 232 | |
| G4-6 | Nombre de pays dans lesquels l'organisation est implantée et préciser le nom de ceux où l'organisation exerce d'importantes activités, ou qui sont particulièrement concernés par les thèmes de Développement Durable abordés dans le rapport |
Pages 64, 347-349 | Pages 359-360 |
| G4-7 | Mode de propriété et la forme juridique | Page 232 | |
| G4-8 | Marchés desservis (incluant la répartition géographique, les secteurs desservis et les types de clients et de bénéficiaires) |
Pages 26-45, 347-349 |
|
| G4-9 | Taille de l'organisation | Page de couverture | Pages 359-360 |
| G4-10 | Nombre total de salariés (par type de contrat de travail et par sexe) | Page 75 | |
| G4-11 | Pourcentage de l'ensemble des salariés couverts par une convention collective | Page 89 | |
| G4-12 | Description de la chaîne d'approvisionnement de l'organisation | Page 91 | |
| G4-13 | Changements substantiels de taille, de structure, de capital ou de la chaîne d'approvisionnement de l'organisation survenus au cours de la période de reporting |
Pages 14-15 | |
| G4-14 | Démarche ou le principe de précaution est pris en compte par l'organisation | Pages 324-346 | |
| G4-15 | Répertorier les chartes, principes et autres initiatives en matière économique, environnementale et sociale, développés en externe et auxquels l'organisation a souscrit ou donné son aval |
Pages 60, 78-79, 91, 324-346 |
|
| G4-16 | Affiliations à des associations (associations professionnelles par exemple) ou à des organisations nationales ou internationales de défense des intérêts |
Page 60 | |
| ASPECTS ET PÉRIMÈTRES PERTINENTS IDENTIFIÉS | |||
| G4-17 | Entités incluses dans les états financiers consolidés de l'organisation | Pages 347-349 | Pages 359-360 |
| G4-18 | Processus de contenu et du Périmètre des Aspects | Pages 54-59 | |
| G4-19 | Aspects pertinents identifiés dans le processus de contenu | Pages 54-59 | |
| G4-20 | Périmètre de chacun des Aspects pertinents au sein de l'organisation | Pages 54-59 | |
| G4-21 | Périmètre de chacun des Aspects pertinents en dehors de l'organisation | Pages 54-59 | |
| G4-22 | Raisons et les conséquences de toute reformulation d'informations communiquées dans des rapports antérieurs |
N/A | |
| G4-23 | Changements substantiels concernant le Champ d'étude et le Périmètre des Aspects, par rapport aux précédentes périodes de reporting |
Pages 14-15, 62 | Pages 115-116 |
| ÉLÉMENTS GÉNERAUX D'INFORMATION | |||
|---|---|---|---|
| GRI G4 - indicateurs | Numéros de pages où les indicateurs peuvent être trouvés |
Vérification externe |
|
| IMPLICATION DES PARTIES PRENANTES | |||
| G4-24 | Liste des Groupes de parties prenantes avec lesquels l'organisation a noué un dialogue |
Pages 91-109 | |
| G4-25 | Critères retenus pour l'identification et la sélection des parties prenantes avec lesquelles établir un dialogue |
Pages 54, 58, 91-109 |
|
| G4-26 | Approche de l'organisation pour impliquer les parties prenantes | Pages 91-109 | |
| G4-27 | Thèmes et préoccupations clés soulevés dans le cadre du dialogue avec les parties prenantes et la manière dont l'entreprise y répond |
Pages 54, 59, 91-109 |
|
| PROFIL DU RAPPORT | |||
| G4-28 | Période de reporting pour les informations fournies | Page 62 | Pages 115-116 |
| G4-29 | Date du dernier rapport publié | Page 62 | Pages 115-116 |
| G4-30 | Cycle de reporting | Page 62 | Pages 115-116 |
| G4-31 | Personne à contacter pour toute question sur le rapport ou son contenu | Page 319 | |
| G4-32 | Option de « conformité » choisie par l'organisation, Index du contenu GRI pour l'option choisie et référence au Rapport de vérification externe |
Page 55 | |
| G4-33 | Politique et pratique courante de l'organisation visant à solliciter une vérification externe du rapport |
Page 55 | |
| GOUVERNANCE | |||
| G4-34 | Structure de la gouvernance de l'organisation | Pages 235-267 | |
| ÉTHIQUE ET INTÉGRITÉ | |||
| G4-56 | Valeurs, principes, normes et règles de l'organisation en matière de comportement, tels que les codes de conduite et codes d'éthique |
Pages 26, 78-79, 92, 324-346 |
| ÉLÉMENTS GÉNERAUX D'INFORMATION | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| GRI G4 - indicateurs | Numéros de pages où les indicateurs peuvent être trouvés |
Omission(s) identifiée(s) |
Raisons de l'omission |
Explication de l'omission |
Vérification externe |
|
| CATÉGORIE : ENVIRONNEMENT | ||||||
| ASPECT PERTINENT : ÉNERGIE | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 67-70 | ||||
| G4-EN3 | Consommation énergétique au sein de l'organisation |
Page 67 et voir notre réponse au CDP |
Pages 115-116 | |||
| G4-EN6 | Réduction de la consommation énergétique |
Pages 67-70 et voir notre réponse au CDP |
||||
| ASPECT PERTINENT : ÉMISSIONS | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 67-70 et voir notre réponse au CDP |
||||
| G4-EN15 | Émissions directes de gaz à effet de serre (Scope 1) |
Page 67 et voir notre réponse au CDP |
Pages 115-116 | |||
| G4-EN16 | Émissions indirectes de gaz à effet de serre (Scope 2) liées à l'énergie |
Page 67 et voir notre réponse au CDP |
Pages 115-116 | |||
| G4-EN18 | Intensité des émissions de gaz à effet de serre |
Voir notre réponse au CDP |
||||
| G4-EN19 | Réduction des émissions de gaz à effet de serre |
Page 67 et voir notre réponse au CDP |
Pages 115-116 |
| ÉLÉMENTS GÉNERAUX D'INFORMATION | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| GRI G4 - indicateurs | Numéros de pages où les indicateurs peuvent être trouvés |
Omission(s) identifiée(s) |
Raisons de l'omission |
Explication de l'omission |
Vérification externe |
|
| ASPECT PERTINENT : EFFLUENTS ET DECHETS | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 71-73 | ||||
| G4-EN23 | Poids total de déchets, par type et par mode de traitement |
Page 71 | ||||
| ASPECT PERTINENT : ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DES FOURNISSEURS | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 92-93 | ||||
| G4-EN32 | Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l'aide de critères environnementaux |
Page 93 | ||||
| CATÉGORIE : SOCIAL | ||||||
| SOUS-CATÉGORIE : PRATIQUES EN MATIÈRE D'EMPLOI ET TRAVAIL DÉCENT | ||||||
| ASPECT PERTINENT : SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 76-77 | Pages 115-116 | |||
| G4-LA6 | Taux et types d'accidents du travail, de maladies professionnelles, d'absentéisme, proportion de journées de travail perdues et nombre total de décès liés au travail, par zone géographique et par sexe |
Pages 76-77 | Information non reportée par sexe |
L'information est actuellement non disponible |
Pages 115-116 | |
| ASPECT PERTINENT : FORMATION ET ÉDUCATION | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 81-83 | ||||
| G4-LA9 | Nombre moyen d'heures de formation par an, réparti par salarié, par sexe et par catégorie professionnelle |
Page 82 | Information non reportée par sexe et par catégorie professionnelle |
L'information est actuellement non disponible |
||
| ASPECT PERTINENT : DIVERSITÉ ET ÉGALITÉ DES CHANCES | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 84-86 | ||||
| G4-LA12 | Composition des instances de gouvernance et répartition des salariés par catégorie professionnelle, en fonction du sexe, de la tranche d'âge, de l'appartenance à une minorité et d'autres indicateurs de diversité |
Page 86 | Information sur les minorités |
L'existence de restrictions légales spécifiques |
Loi N°78-17 du 6 janvier 1978 "loi relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés" (Article 8) |
|
| ASPECT PERTINENT : ÉVALUATION DES PRATIQUES EN MATIÈRE D'EMPLOI CHEZ LES FOURNISSEURS | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 92-93 | ||||
| G4-LA14 | Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l'aide de critères relatifs aux pratiques en matière d'emploi |
Page 93 |
| ÉLÉMENTS GÉNERAUX D'INFORMATION | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| GRI G4 - indicateurs | Numéros de pages où les indicateurs peuvent être trouvés |
Omission(s) identifiée(s) |
Raisons de l'omission |
Explication de l'omission |
Vérification externe |
|
| SOUS-CATÉGORIE : DROITS DE L'HOMME | ||||||
| ASPECT PERTINENT : ÉVALUATION DU RESPECT DES DROITS DE L'HOMME CHEZ LES FOURNISSEURS | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 92-93 | Pages 115-116 | |||
| G4-HR10 | Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l'aide de critères relatifs aux droits de l'homme |
Page 93 | ||||
| SOUS-CATÉGORIE : SOCIÉTÉ | ||||||
| ASPECT PERTINENT : LUTTE CONTRE LA CORRUPTION | ||||||
| G4-DMA | Description de l'approche managériale |
Pages 79, 92 | Pages 115-116 | |||
| G4-SO4 | Communication et formation sur les politiques et procédures en matière de lutte contre la corruption |
Pages 60, 79, 92 |
En notre qualité d'organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-1681 (portée d'accréditation disponible sur le site www.cofrac.fr) et membre du réseau de l'un des commissaires aux comptes de votre société (ci-après « entité »), nous vous présentons notre rapport sur la déclaration consolidée de performance extra-financière relative à l'exercice clos le 31 décembre 2020 (ci-après la « Déclaration »), présentée dans le rapport de gestion en application des dispositions des articles L. 225 102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du Code de commerce.
Il appartient au Directoire d'établir une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle d'affaires, une description des principaux risques extra-financiers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance.
La Déclaration a été établie en appliquant les procédures de l'entité (ci-après le « Référentiel ») dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration (ou disponibles sur demande au siège de l'entité).
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l'article L. 822-11-3 du Code de commerce et le code de déontologie de la profession. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d'assurance modérée sur :
Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur le respect par l'entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables, notamment, en matière de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et l'évasion fiscale ni sur la conformité des produits et services aux réglementations applicables.
Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225 1 et suivants du Code de commerce, à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention et à la norme internationale ISAE 3000 (1) :
Nous estimons que les travaux que nous avons menés en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
Nos travaux ont mobilisé les compétences de quatre personnes et se sont déroulés entre juillet 2020 et mars 2021 sur une durée totale d'intervention de neuf semaines.
Nous avons mené deux entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration, représentant notamment la direction du développement durable, la direction des ressources humaines France et les projets RH internationaux.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Paris-La Défense, 11 mars 2021
L'Organisme Tiers Indépendant ERNST & YOUNG et Associés
Béatrice Belle Eric Mugnier Associée Associé Développement Durable
| INFORMATIONS SOCIALES | |
|---|---|
| INFORMATIONS QUANTITATIVES (INCLUANT LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE) |
INFORMATIONS QUALITATIVES (ACTIONS OU RÉSULTATS) |
| Les taux de fréquence et de gravité des collaborateurs | Le déploiement d'un système de management de la santé-sécurité dans les filiales (notamment la cartographie des risques, l'organisation et l'établissement de plan d'action santé-sécurité à l'échelle du pays et/ou de la région, le suivi des accidents des collaborateurs et leur analyse) |
| L'intégration de clauses santé-sécurité aux contrats avec les sous-traitants et les programmes d'inspection |
|
| INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES | |
| INFORMATIONS QUANTITATIVES (INCLUANT LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE) |
INFORMATIONS QUALITATIVES (ACTIONS OU RÉSULTATS) |
| Les consommations électriques du mobilier Les émissions de gaz à effet de serre du Groupe (Scope 1, Scope 2 et émissions déduites liées à l'achat d'électricité d'origine renouvelable) |
L'analyse des postes significatifs d'émissions de gaz à effet de serre générés du fait de l'activité de la société, notamment par l'usage des biens et services qu'elle produit |
| INFORMATIONS SOCIÉTALES | |
| INFORMATIONS QUANTITATIVES (INCLUANT LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE) |
INFORMATIONS QUALITATIVES (ACTIONS OU RÉSULTATS) |
| Le déploiement de la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales pour les collaborateurs |
|
| Le nombre d'entités présentant des non-alignements avec la Charte | Le processus d'évaluation bisannuelle de la conformité des pratiques locales avec les principes énoncés dans la Charte |
| Le pourcentage de fournisseurs clés ayant signé le Code de Conduite Fournisseur |
Le processus de cartographie des risques liés aux droits humains dans les achats |
| L'identification des fournisseurs clés | |
| Le déploiement du Code de Conduite Fournisseur |

Commentaires sur les comptes 120 Évolution récente et tendances 128 Politique d'investissement 128 Politique fiscale 129 Commentaires sur le résultat d'exploitation IFRS 130
État de situation financière 134 État du résultat global de l'exercice 136 État de variation des capitaux propres 138 Tableau des flux de trésorerie 139
Méthodes et principes comptables 142 Évolution du périmètre de consolidation 151 Information sectorielle 152 Commentaires sur l'état de situation financière 156 Commentaires sur le compte de résultat 179 Commentaires sur le tableau des flux de trésorerie 186 Risques financiers 187 Commentaires sur les engagements hors‑bilan 190 Information sur les parties liées 191 Informations sur les coentreprises 192 Informations sur les entreprises associées 196 Périmètre de consolidation 197 Événements subséquents 206
Commentaires sur l'activité 208 Commentaires sur les comptes 208
Délais de paiement clients et fournisseurs 209
Charges non déductibles visées à l'article 223 quater du CGI 210
Évolution prévisible et tendances 210
Résultats financiers de la société au cours des cinq derniers exercices 211
Comptes annuels de la société JCDecaux SA 212
Annexe aux comptes annuels de la société JCDecaux SA 215
La lecture des commentaires ci-dessous concernant la situation financière et les résultats du Groupe doit s'accompagner de celle des états financiers consolidés audités, des annexes et autres informations financières incluses dans le présent Document d'Enregistrement Universel. En application du règlement européen n°1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés de l'exercice 2020 sont établis en conformité avec les normes comptables internationales IFRS adoptées par l'Union Européenne et applicables à la date d'arrêté de ces comptes, soit le 31 décembre 2020 et présentés avec des informations financières comparatives 2019 établies selon ce même référentiel.
Les données ont été retraitées rétrospectivement sur 2019 de la décision de l'IFRS IC relative aux durées de location.
Les impacts figurent au paragraphe 1.11.5 des Annexes aux comptes consolidés « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
Les valeurs figurant dans les tableaux sont généralement exprimées en millions d'euros. La somme des montants arrondis ou les calculs de variations peuvent présenter des écarts non significatifs par rapport aux valeurs reportées.
Le chiffre d'affaires du Groupe provient principalement de la vente d'espaces publicitaires, dans le cadre des trois activités suivantes : la publicité sur le mobilier urbain (« Mobilier Urbain »), la publicité dans les transports (« Transport ») et l'affichage grand format (« Affichage »). Le chiffre d'affaires non publicitaire est lié à la vente, la location et l'entretien de mobiliers urbains ainsi qu'à l'activité de Vélos en Libre- Service et à la mise en œuvre de services annexes et de solutions techniques innovantes associées aux campagnes publicitaires.
De sa création en 1964 à 1999, le développement du Groupe s'est fait principalement par croissance interne et le Mobilier Urbain a représenté l'activité principale de JCDecaux, en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. En 1999, JCDecaux a acquis le pôle Média Communication Publicité Extérieure (ou pôle Avenir) du Groupe Havas et a ainsi étendu ses activités de communication extérieure à l'Affichage et à la Publicité dans les transports. Le Groupe a poursuivi son développement par croissance interne et externe en menant à bien des opérations d'acquisition et de partenariat dans plusieurs pays d'Europe, puis dans de nouvelles zones géographiques telles que la Chine en 2005 et le Moyen-Orient à compter de 2008. En 2009, JCDecaux est devenu l'actionnaire majoritaire de Wall AG, numéro 2 de la communication extérieure en Allemagne. Fin 2011, JCDecaux a renforcé son activité de Mobilier Urbain en France avec l'acquisition de la société MédiaKiosk. De 2014 à 2018, JCDecaux a procédé à plusieurs acquisitions et partenariats en Amérique Latine, luis permettant de devenir leader de la communication extérieure dans cette région. En 2015, JCDecaux a acquis Continental Outdoor Media, numéro 1 de la communication publicitaire extérieure en Afrique, ainsi que le Groupe Cemusa, renforçant ainsi ses positions en Espagne, en Italie, au Brésil et aux Etats-Unis. En 2018, JCDecaux a acquis le Groupe APN, présent en Australie et Nouvelle Zélande, lui permettant de compléter les activités de JCDecaux en Australie sur les segments du grand format et du transport. En 2019, le Groupe a finalisé l'acquisition de 87 % des parts de Publiroute en Belgique. Enfin en 2020 le Groupe a pris une participation minoritaire de 23 % au sein d'un consortium d'investisseurs pour acquérir 88 % de la société Clear Media en Chine, et à fin décembre JCDecaux France a acquis Abri Services Media, acteur français du mobilier urbain dans la région Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle Aquitaine).
Conformément à IFRS 11 applicable au 1er janvier 2014, les sociétés sous contrôle conjoint antérieurement consolidées selon la méthode de l'intégration proportionnelle doivent désormais être intégrées selon la méthode de la mise en équivalence. Toutefois, les données opérationnelles des sociétés sous contrôle conjoint continuent d'être intégrées proportionnellement dans le reporting de gestion opérationnelle du Groupe, sur lequel s'appuient les dirigeants dans le cadre de leurs prises de décision. C'est pourquoi les données opérationnelles et les définitions communiquées ci-après sont ajustées pour prendre en compte l'impact en proportionnel des sociétés sous contrôle conjoint et restent ainsi cohérentes avec les données historiques. Pour le compte de résultat, il s'agit de tous les agrégats jusqu'au résultat d'exploitation. Pour le tableau de flux de trésorerie, il s'agit de tous les agrégats jusqu'au cash- flow disponible.
Selon la norme IFRS 16, applicable au 1er janvier 2019, les contrats de location doivent désormais donner lieu à la reconnaissance au bilan d'une dette de location pour les loyers fixes en contrepartie d'un droit d'utilisation à l'actif amorti sur la durée du contrat. Au compte de résultat, la charge de loyer fixe est remplacée par l'amortissement de l'actif en résultat d'exploitation, sous la marge opérationnelle, et une charge d'intérêt sur la dette de loyer en résultat financier, sous le résultat d'exploitation. IFRS 16 est sans impact sur les paiements cash mais le remboursement du principal de la dette de loyer est classé en flux de financement.
Cette norme ne permettant pas de mesurer la performance opérationnelle du Groupe et d'éclairer les dirigeants sur leur prise de décision en cohérence avec les données historiques, les agrégats opérationnels communiqués ci-après sont ajustés pour exclure l'impact de la norme IFRS 16 pour ce qui concerne le core business (c'est-à-dire les contrats de location d'emplacements publicitaires hors locations de constructions et véhicules). Concernant le tableau de flux, à noter que le remboursement du principal est réintégré dans le cash-flow disponible (y-compris pour le non-core business).
Ces données ainsi ajustées de chiffre d'affaires, de marge opérationnelle, de résultat d'exploitation et de cash-flow disponible sont réconciliées avec les données IFRS en Annexe 1 du présent document.
Le chiffre d'affaires du Groupe a reculé de -40,6 % à 2 311,8 millions d'euros en 2020, dont 24,0 % réalisés sur des supports digitaux. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d'affaires a diminué de -38,1 %. La marge opérationnelle du Groupe s'élève à 141,6 millions d'euros en baisse de -82,1 % et a représenté 6,1 % du chiffre d'affaires, contre 20,4 % en 2019. Le résultat d'exploitation du Groupe, avant dotations et reprises de perte de valeur, a représenté -15,3 % du chiffre d'affaires en 2020, contre 9,9 % en 2019. Le résultat d'exploitation du Groupe, après comptabilisation des dotations et reprises de perte de valeur, s'est établi à -575,2 millions d'euros en 2020, soit -24,9 % du chiffre d'affaires, contre 9,9 % en 2019.
Au 31 décembre 2020, les effectifs du Groupe sont de 10 234 collaborateurs (dont 474 de quote-part d'effectif employé par les coentreprises), soit une baisse de -2 971 collaborateurs par rapport à fin 2019.
Le tableau ci-contre présente en synthèse le chiffre d'affaires, la marge opérationnelle, le résultat d'exploitation et les ratios de marge opérationnelle et de résultat d'exploitation par rapport au chiffre d'affaires pour chacune des trois activités du Groupe sur les exercices 2020 et 2019.
| En millions d'euros, sauf pourcentages | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| MOBILIER URBAIN | ||
| Chiffre d'affaires | ||
| - Publicité | 973,2 | 1 502,9 |
| - Vente, location et entretien | 157,9 | 185,3 |
| Chiffre d'affaires Total | 1 131,1 | 1 688,2 |
| Marge opérationnelle | 145,4 | 452,3 |
| Taux de marge opérationnelle | 12,9 % | 26,8 % |
| Résultat d'exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur | -140,1 | 212,2 |
| Résultat d'exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -12,4 % | 12,6 % |
| Résultat d'exploitation après dotations et reprises de perte de valeur | -151,1 | 219,3 |
| Résultat d'exploitation après dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -13,4 % | 13,0 % |
| TRANSPORT | ||
| Chiffre d'affaires | 810,9 | 1 636,4 |
| Marge opérationnelle | 2,6 | 265,9 |
| Taux de marge opérationnelle | 0,3 % | 16,2 % |
| Résultat d'exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur | -94,6 | 167,7 |
| Résultat d'exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -11,7 % | 10,3 % |
| Résultat d'exploitation après dotations et reprises de perte de valeur | -188,7 | 166,8 |
| Résultat d'exploitation après dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -23,3 % | 10,2 % |
| AFFICHAGE | ||
| Chiffre d'affaires | 369,7 | 565,6 |
| Marge opérationnelle | -6,3 | 74,1 |
| Taux de marge opérationnelle | -1,7 % | 13,1 % |
| Résultat d'exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur | -118,1 | 5,3 |
| Résultat d'exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -32,0 % | 0,9 % |
| Résultat d'exploitation après dotations et reprises de perte de valeur | -235,4 | -1,1 |
| Résultat d'exploitation après dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -63,7 % | -0,2 % |
| TOTAL GROUPE | ||
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 2 311,8 | 3 890,2 |
| MARGE OPÉRATIONNELLE | 141,6 | 792,2 |
| Taux de marge opérationnelle | 6,1 % | 20,4 % |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION AVANT DOTATIONS ET REPRISES DE PERTE DE VALEUR | -352,9 | 385,2 |
| Résultat d'exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -15,3 % | 9,9 % |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION APRÈS DOTATIONS ET REPRISES DE PERTE DE VALEUR | -575,2 | 384,9 |
| Résultat d'exploitation après dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -24,9 % | 9,9 % |
(1) Les données ajustées prennent en compte l'impact en proportionnel des sociétés sous contrôle conjoint et excluent l'impact IFRS 16 sur les loyers core business. Ces données sont réconciliées avec les données IFRS dans l'Annexe 1 du présent document.
Lorsqu'elles sont engagées sur plusieurs activités, les sociétés du Groupe sont rattachées à leur activité dominante. Dans le cas où les activités minoritaires sont significatives, le chiffre d'affaires, la marge opérationnelle et le résultat d'exploitation des sociétés concernées sont alloués aux différentes activités exercées. L'évolution du portefeuille d'activités peut ainsi amener le Groupe à ajuster en conséquence l'allocation des sociétés sur les trois segments d'activité.
Le chiffre d'affaires publicitaire généré par les réseaux publicitaires du Groupe dépend de deux facteurs principaux :
Le Groupe commercialise des réseaux qui regroupent les faces publicitaires situées sur ses mobiliers et sur ses autres supports d'affichage et facture les annonceurs en fonction de la taille et de l'audience de ses réseaux publicitaires. Si l'augmentation du nombre de faces liée à l'installation de nouveaux supports publicitaires dans le cadre de gains de contrats ou à la mise en place de supports digitaux, ou, inversement, la diminution du nombre de faces liée à la perte d'une ou de plusieurs concessions, ont une incidence sur la tarification des réseaux, il n'y a pas de corrélation directe entre l'évolution du nombre de faces publicitaires d'un réseau et l'évolution de son chiffre d'affaires, et ce, en raison de la dimension qualitative des réseaux.
Le Groupe s'efforce de pratiquer des tarifs qui reflètent la qualité supérieure de ses supports publicitaires, qui sont généralement situés au cœur des villes et aux meilleurs emplacements et qui, regroupés en réseaux, permettent aux annonceurs d'optimiser l'émergence de leurs campagnes publicitaires. Les tarifs pratiqués dépendent donc de la qualité des supports, de leur emplacement, de la taille et du ciblage du réseau et, plus généralement, de la conjoncture globale du marché publicitaire et de l'économie.
La croissance organique du Groupe correspond à la croissance du chiffre d'affaires ajusté hors effet de change et variation de périmètre. L'exercice de référence est inchangé par rapport aux données publiées, et la croissance organique est calculée en appliquant les taux de change moyens de l'exercice précédent au chiffre d'affaires de l'exercice en cours et en prenant en compte les variations de périmètre prorata temporis, mais en incluant les variations de chiffre d'affaires liés aux gains de nouveaux contrats et aux pertes de contrats précédemment en portefeuille. La croissance publiée correspond à la croissance organique augmentée de la croissance correspondant au chiffre d'affaires généré par les sociétés acquises et par les sociétés nouvellement intégrées au périmètre de consolidation (dans le cadre d'opérations de partenariat), et diminuée de l'impact négatif sur le chiffre d'affaires des cessions d'actifs, et augmentée ou diminuée de l'impact du change.
Le chiffre d'affaires provenant de la vente d'espaces publicitaires est présenté sur une base nette, après déduction des remises commerciales. Dans certains pays, des commissions sont versées par le Groupe aux agences de publicité et aux centrales d'achat d'espaces publicitaires lorsque celles-ci jouent le rôle d'intermédiaire entre le Groupe et les annonceurs. Ces commissions sont alors déduites du chiffre d'affaires. Pour les contrats où le Groupe paie une redevance variable, ou bien reverse une partie de ses recettes publicitaires, et dans la mesure où le Groupe agit en tant que principal dans son activité de vente d'espace publicitaire, le Groupe comptabilise en chiffre d'affaires la totalité des recettes publicitaires avant les redevances et reversements, et comptabilise les redevances et la partie du chiffre d'affaires reversée en charges d'exploitation. Les charges d'escomptes sont déduites du chiffre d'affaires. Par ailleurs, le Groupe fait un suivi distinct du chiffre d'affaires digital. Le chiffre d'affaires digital correspond aux ventes d'espaces publicitaires réalisées sur tous supports digitaux ou électroniques, installés pour une durée supérieure à 6 mois. Ces supports publicitaires digitaux peuvent être de technologies et tailles diverses, soit physiques (écrans à LED ou LCD), soit immatériels (Internet ou Wi‑Fi).
Outre la commercialisation d'espaces publicitaires situés sur ses mobiliers, le Groupe exerce une activité de vente, location et entretien de mobilier urbain dont le chiffre d'affaires est comptabilisé dans l'activité Mobilier Urbain. Le Groupe tire également des revenus non publicitaires de son activité de Vélos en Libre-Service ainsi que de la mise en œuvre de solutions techniques innovantes, et de services annexes à son chiffre d'affaires analogue ou digital.
Le chiffre d'affaires ajusté du Groupe pour l'année 2020 est en baisse de -40,6 % à 2 311,8 millions d'euros, comparé à 3 890,2 millions d'euros en 2019. En excluant l'impact négatif lié à la variation des taux de change et l'effet négatif des variations de périmètre, le chiffre d'affaires ajusté est en baisse de -38,1 %.
Le chiffre d'affaires publicitaire organique ajusté, hors ventes, locations et contrats d'entretien de mobilier urbain et de supports publicitaires, est en baisse de -39,5 % en 2020.
Le chiffre d'affaires annuel ajusté baisse de -33,0 % à 1 131,1 millions d'euros (-31,9 % en organique), significativement impacté tout au long de l'année par la pandémie de la Covid-19 avec une baisse de plus de 60 % des audiences en Mobilier Urbain lors des confinements. Dès que ces confinements ont été levés, la mobilité urbaine a augmenté de manière significative dans la plupart des villes européennes et dans quelques villes asiatiques jusqu'à atteindre leur niveau d'avant la pandémie de Covid-19, tandis que les coeurs de villes comme ceux de Londres, New York, Chicago, Sydney, … avec une plus forte densité dans les centres d'affaires, ont vu une plus faible augmentation de la mobilité. La France et le Reste de l'Europe ont bien mieux performé que le Royaume-Uni, l'Asie-Pacifique, le Reste du monde et l'Amérique du Nord grâce à de meilleurs niveaux d'audience dans les villes.
Le chiffre d'affaires annuel ajusté est en baisse de -50,4 % à 810,9 millions d'euros (-47,1 % en organique), significativement impacté tout au long de l'année par la pandémie de la Covid-19 avec des audiences en Transport chutant autour de 90 % pendant les confinements. Les restrictions liées aux voyages internationaux se sont poursuivies en 2020, entraînant une réduction de 60 % du trafic mondial de passagers ; le transport aérien domestique revenant au niveau d'avant la pandémie de la Covid-19 en Chine vers la fin de l'année. Les audiences des métros sont également presque revenues au niveau d'avant la pandémie en Chine à la fin de l'année, tandis que le trafic ferroviaire, comme par exemple au Royaume-Uni, est resté bien en-deçà du niveau d'avant la pandémie de la Covid-19. Le Royaume-Uni, la France, le Reste du Monde et l'Amérique du Nord ont été les régions les plus touchées.
Le chiffre d'affaires annuel ajusté est en baisse de -34,6 % à 369,7 millions d'euros (-30,8 % en organique), significativement impacté tout au long de l'année par la pandémie de la Covid-19 avec une baisse du trafic automobile de plus de 60 % pendant les confinements. Dès que les confinements ont été levés, il y a eu un retour rapide des audiences automobiles, les ventes publicitaires locales affichant une certaine résilience. Le Royaume-Uni, l'Amérique du Nord et l'Asie-Pacifique ont été les régions les plus touchées.
| 2020 | 2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros, sauf pourcentages | CHIFFRE D'AFFAIRES |
% DU TOTAL | CHIFFRE D'AFFAIRES |
% DU TOTAL | ||
| Europe (1) | 694,3 | 30,0 | 997,9 | 25,7 | ||
| Asie-Pacifique | 603,5 | 26,1 | 1105,0 | 28,4 | ||
| France | 442,8 | 19,2 | 618,8 | 15,9 | ||
| Reste du Monde (2) | 206,3 | 8,9 | 450,2 | 11,6 | ||
| Royaume-Uni | 203,8 | 8,8 | 382,1 | 9,8 | ||
| Amérique du Nord | 161,3 | 7,0 | 336,1 | 8,6 | ||
| TOTAL | 2 311,8 | 100,0 | 3 890,2 | 100,0 |
(1) Hors France et Royaume-Uni.
(2) La zone « reste du Monde » comprend l'Amérique Latine, la Russie, l'Ukraine, l'Asie Centrale, le Moyen-Orient et l'Afrique.
• Pour ce qui est du poids relatif de chaque zone géographique au sein du Groupe, le reste de l'Europe est en forte hausse et passe de 25,7 % à 30,0 %, l'Asie Pacifique est en baisse avec un recul de -2,3 %, la France est en hausse de 3,3 %, le reste du Monde baisse de -2,7 %, le Royaume-Uni a un léger recul de -1,0 % et l'Amérique du Nord est en baisse de -1,6 %.
En 2020, les opérations d'acquisition (prises de contrôle exclusif et conjoint) et de cession ont représenté un impact négatif de -47,9 millions d'euros sur le chiffre d'affaires consolidé du Groupe.
Cet impact résulte principalement des opérations suivantes :
Le Groupe mesure sa performance au moyen d'un certain nombre d'indicateurs. Pour ce qui concerne le suivi de l'exploitation, le Groupe privilégie deux indicateurs qui sont :
Ainsi que mentionné ci-dessus, ces deux indicateurs clés de performance du Groupe que sont la marge opérationnelle et le résultat d'exploitation sont ajustés de la contribution en proportionnel des sociétés sous contrôle conjoint et de l'exclusion de l'impact de la norme IFRS 16 pour ce qui concerne les contrats de location d'emplacements publicitaires.
Cette structure d'indicateurs permet au Groupe de piloter les deux aspects de son modèle financier, l'activité d'exploitation des espaces publicitaires d'une part et l'activité patrimoniale d'autre part.
La marge opérationnelle se définit comme le chiffre d'affaires diminué des coûts directs d'exploitation et des coûts commerciaux, généraux et administratifs. La marge opérationnelle inclut les dotations aux provisions nettes de reprises relatives aux comptes clients.
La marge opérationnelle est impactée d'une part des charges d'escompte comptabilisées en moins du chiffre d'affaires et des produits d'escompte enregistrés en moins des coûts directs d'exploitation, et d'autre part des charges de stock-options, comptabilisées sur la ligne « Coûts commerciaux, généraux et administratifs ».
Lorsque le Groupe étend son réseau, le niveau des charges d'exploitation fixes – telles que les redevances fixes versées aux concédants, et les charges de maintenance – croît, mais l'augmentation de ces charges peut ne pas être directement proportionnelle à celle du chiffre d'affaires publicitaire. Les principaux coûts qui varient en fonction du chiffre d'affaires publicitaire sont les baux et redevances variables versés dans le cadre des contrats d'exploitation publicitaire ainsi que la soustraitance de certaines opérations de pose d'affiches. La proportion des charges d'exploitation variables est structurellement plus faible dans les activités Mobilier Urbain et Affichage que dans l'activité Transport.
Une large part des charges d'exploitation étant fixe, le chiffre d'affaires est le facteur déterminant de l'analyse du taux de marge opérationnelle. Par conséquent, toute croissance importante du chiffre d'affaires influe de manière significative sur le taux de marge opérationnelle. En revanche, une baisse ou une stagnation du chiffre d'affaires entraînent un recul du taux de marge opérationnelle. Pour autant, le Groupe s'efforce de maîtriser au maximum ses coûts en exploitant les synergies existantes entre ses différentes activités, mais aussi en optimisant la productivité de ses équipes techniques et de ses méthodes d'achat et d'exploitation et en adaptant ses structures de coûts aux conditions économiques de ses différentes régions.
La marge opérationnelle du Groupe s'est élevée à 141,6 millions d'euros en 2020, contre 792,2 millions d'euros en 2019, soit une baisse de 82,1 %. Elle a représenté 6,1 % du chiffre d'affaires en 2020, contre 20,4 % en 2019.
Mobilier Urbain : La marge opérationnelle est en baisse de 67,9 % à 145,4 millions d'euros et représente 12,9 % du chiffre d'affaires contre 26,8 % en 2019.
Transport : La marge opérationnelle s'est élevée à 2,6 millions d'euros, en baisse de 99,0 % par rapport à 2019, et s'établit à 0,3 % du chiffre d'affaires contre 16,2 % en 2019.
Affichage : La marge opérationnelle est en baisse de 108,5 % à -6,3 millions d'euros et représente -1,7 % du chiffre d'affaires contre 13,1 % en 2019.
Le résultat d'exploitation est déterminé à partir de la marge opérationnelle diminuée des consommations de pièces détachées au titre de la maintenance, des dotations aux amortissements et provisions nettes, des pertes de valeur des actifs corporels et incorporels, droits d'utilisation et des coentreprises, des pertes de valeur des goodwill et des autres charges et produits opérationnels. Les pertes de valeur des stocks sont enregistrées sur la ligne « pièces détachées de maintenance ». Les autres charges et produits opérationnels comprennent les plus et moins-values de cession (qu'il s'agisse d'actifs corporels et incorporels, de coentreprises ou de titres de sociétés), les gains et pertes sur contrats de location, les profits ou pertes découlant de la réévaluation à sa juste valeur de la quote-part antérieurement détenue (ou conservée) dans le cas d'un regroupement d'entreprises avec prise de contrôle (ou dans le cas d'une perte de contrôle), les ajustements de prix provenant d'événements postérieurs à la date d'acquisition, les goodwill négatifs, les coûts directs liés aux acquisitions et les éléments non récurrents.
Les charges nettes liées aux tests de perte de valeur des coentreprises, ainsi que des immobilisations corporelles et incorporelles et des droits d'utilisation sont enregistrées sur la ligne « dépréciation nette d'actifs corporels et incorporels, des droits d'utilisation et des coentreprises ». Les pertes de valeur des goodwill sont enregistrées sur la ligne « Perte de valeur des goodwill ».
Les mobiliers urbains sont amortis sur la durée de vie des contrats, et au maximum sur 24 ans.
Les écrans digitaux sont amortis sur une durée comprise entre 5 et 10 ans, leur durée de vie économique pouvant être inférieure à la durée des contrats.
Les panneaux d'affichage font l'objet d'un mode d'amortissement propre aux pays concernés, déterminé en fonction de la réglementation et des conditions économiques locales. La principale méthode d'amortissement est le mode linéaire sur une durée comprise entre 2 et 20 ans.
En 2020, le résultat d'exploitation, avant dotations et reprises de perte de valeur, s'est élevé à -352,9 millions d'euros, contre 385,2 millions d'euros en 2019, soit une baisse de -191,6 %. Il a représenté -15,3 % du chiffre d'affaires en 2020, contre 9,9 % en 2019. La baisse de 738,1 millions d'euros se décompose en une diminution de 650,6 millions d'euros de la marge opérationnelle, et en une hausse de 87,5 millions d'euros des autres postes de charges nettes, c'est-à-dire, les dotations aux amortissements et provisions nettes, les pièces détachées et les autres charges et produits opérationnels.
Les dotations aux amortissements nettes des reprises (hors dépréciations enregistrées suite au test de perte de valeur sur l'actif net des sociétés en contrôle conjoint, les goodwill, les actifs corporels et incorporels et les droits d'utilisation, hors amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions et hors amortissement des droits d'utilisation), s'élèvent à 303,3 millions d'euros en 2020 contre 302,7 millions d'euros en 2019. Les amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions ont évolué favorablement, passant d'une charge nette de 34,2 millions d'euros en 2019 à une charge nette de 25,0 millions d'euros en 2020.
Les dotations aux amortissements des droits d'utilisation des contrats non core business (véhicules et immobilier) s'élèvent à 50,9 millions d'euros en 2020 contre 52,4 millions d'euros en 2019.
Les dotations aux provisions nettes des reprises (hors provisions pour perte à terminaison) constituent en 2020 une reprise nette de 11,7 millions d'euros, contre une reprise nette de 31,1 millions d'euros en 2019.
Le poste « pièces détachées de maintenance » s'élève à 47,1 millions d'euros en 2020, contre 41,6 millions d'euros en 2019.
Le poste « autres charges et produits opérationnels » représente une charge nette de 79,8 millions d'euros en 2020. Ce poste représentait une charge nette de 7,2 millions d'euros en 2019. Après comptabilisation des dotations et reprises de perte de valeur, le résultat d'exploitation s'est élevé à -575,2 millions d'euros, contre 384,9 millions d'euros en 2019. Les dotations et reprises de perte de valeur ont en effet un impact négatif sur le résultat d'exploitation à hauteur de -222,3 million d'euros en 2020. Elles sont constituées d'une perte de valeur de -176,0 millions d'euros sur le goodwill, d'une dotation pour perte de valeur sur les actifs corporels et incorporels pour -36,7 millions d'euros, d'une dotation nette de provisions pour perte à terminaison pour -9,4 millions d'euros et d'une dotation sur l'actif net des sociétés en contrôle conjoint pour -0,2 million d'euros.
Le résultat d'exploitation de l'activité Mobilier Urbain en 2020, avant comptabilisation des dotations et reprises de perte de valeur, s'élève à -140,1 millions d'euros contre 212,2 millions d'euros en 2019, soit une baisse de -166,0 %. Il représente -12,4 % du chiffre d'affaires de cette activité en 2020, contre 12,6 % en 2019.
Les dotations aux amortissements nettes des reprises (hors dépréciations enregistrées suite au test de perte de valeur sur l'actif net des sociétés en contrôle conjoint, les goodwill, les actifs corporels et incorporels et les droits d'utilisation, hors amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions et hors amortissement des droits d'utilisation), s'élèvent à 202,6 millions d'euros en 2020 contre 196,2 millions d'euros en 2019, soit une hausse de 6,4 millions d'euros. Elles ont représenté 17,9 % du chiffre d'affaires. Les amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions représentent un produit de 10,2 millions d'euros (contre un produit de 4,4 millions d'euros en 2019).
Les dotations aux amortissements des droits d'utilisation des contrats non core business (véhicules et immobilier) s'élèvent à 33,4 millions d'euros en 2020 contre 35,2 millions d'euros en 2019.
Les dotations aux provisions nettes des reprises (hors provisions pour perte à terminaison) constituent une reprise nette de 12,0 millions d'euros en 2020, contre une reprise nette de 25,4 millions d'euros en 2019.
Le poste « pièces détachées de maintenance » constitue une charge de 45,2 millions d'euros en 2020, contre 35,9 millions d'euros en 2019.
Le poste « autres charges et produits opérationnels » représente une charge nette de 26,4 millions d'euros en 2020, contre 2,7 millions d'euros en 2019.
Le résultat d'exploitation de l'activité Mobilier Urbain en 2020 est impacté d'une dotation pour perte de valeur sur les actifs corporels et incorporels de -12,4 millions d'euros, d'une dotation sur l'actif net des sociétés en contrôle conjoint pour -0,2 million d'euros et de reprises de provision pour perte à terminaison à hauteur de 1,6 million d'euros, contre une reprise de provision sur l'actif net des sociétés en contrôle conjoint de 6,6 millions d'euros, une reprise de provision pour perte à terminaison de 1,6 million d'euros, une dotation pour perte de valeur sur les actifs corporels et incorporels de -1,2 million d'euros en 2019, et s'élève ainsi à -151,1 millions d'euros en 2020, contre 219,3 millions d'euros en 2019.
Avant dotations et reprises de perte de valeur, l'activité Transport a dégagé un résultat d'exploitation de -94,6 millions d'euros en 2020, contre 167,7 millions d'euros en 2019, soit une baisse de -156,4 %. Il a représenté -11,7 % du chiffre d'affaires de cette activité en 2020, contre 10,3 % en 2019.
Les dotations aux amortissements nettes des reprises (hors dépréciations enregistrées suite au test de perte de valeur sur l'actif net des sociétés en contrôle conjoint, les goodwill, les actifs corporels et incorporels et les droits d'utilisation, hors amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions et hors amortissement des droits d'utilisation), s'élèvent à 62,5 millions d'euros en 2020, contre 64,8 millions d'euros en 2019. Les amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions représentent une charge de 16,4 millions d'euros en 2020 contre une charge de 19,3 millions d'euros en 2019.
Les dotations aux amortissements des droits d'utilisation des contrats non core business (véhicules et immobilier) s'élèvent à 8,0 millions d'euros en 2020 contre 9,2 millions d'euros en 2019.
Les dotations aux provisions nettes des reprises (hors provisions pour perte à terminaison) constituent une charge nette de -0,1 million d'euros en 2020, contre un produit net de 1,2 million d'euros en 2019.
Le poste « pièces détachées de maintenance » constitue une charge de 1,0 million d'euros en 2020, contre une charge nette de 2,0 millions d'euros en 2019.
Le poste « autres charges et produits opérationnels » représente une charge nette de 9,3 millions d'euros contre une charge nette de 4,1 millions d'euros en 2019.
Le résultat d'exploitation de l'activité Transport en 2020 est négativement impacté par une dotation pour perte de valeur sur le goodwill à hauteur de -78,3 millions d'euros, des provisions pour perte à terminaison à hauteur de -11,0 millions d'euros et une dotation pour perte de valeur sur les actifs corporels et incorporels de -4,8 millions d'euros contre une provision pour perte à terminaison à hauteur de -0,9 million d'euros et une dotation pour perte de valeur sur les actifs corporels et incorporels de -0,1 million d'euros en 2019, et s'élève ainsi à -188,7 millions d'euros en 2020, contre 166,8 millions d'euros en 2019.
Avant dotations et reprises de perte de valeur, le résultat d'exploitation de l'activité Affichage s'est élevé à -118,1 millions d'euros en 2020, contre 5,3 millions d'euros en 2019 soit une baisse de -2 348,6 %. Il a représenté -32,0 % du chiffre d'affaires de cette activité en 2020, contre 0,9 % en 2019.
Les dotations aux amortissements nettes des reprises (hors dépréciations enregistrées suite au test de perte de valeur sur l'actif net des sociétés en contrôle conjoint, les goodwill, les actifs corporels et incorporels et les droits d'utilisation, hors amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions et hors amortissement des droits d'utilisation), s'élèvent à 38,2 millions d'euros en 2020, contre 41,7 millions d'euros en 2019. Les amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions représentent une charge de 18,8 millions d'euros (contre 19,3 millions d'euros en 2019).
Les dotations aux amortissements des droits d'utilisation des contrats non core business (véhicules et immobilier) s'élèvent à 9,5 millions d'euros en 2020 contre 8,0 millions d'euros en 2019.
Les dotations aux provisions nettes des reprises (hors provisions pour perte à terminaison) constituent une charge nette de 0,2 million d'euros en 2020, contre un produit net de 4,5 millions d'euros en 2019.
Le poste « pièces détachées de maintenance » constitue une charge de 1,0 million d'euros en 2020, contre 3,7 millions d'euros en 2019.
Le poste « autres charges et produits opérationnels » représente une charge nette de 44,1 millions d'euros contre une charge nette de 0,5 million d'euros en 2019.
En 2020, le résultat d'exploitation de l'activité Affichage est négativement impacté par une dotation pour perte de valeur de -97,7 millions d'euros sur le goodwill ainsi qu'une dotation pour perte de valeur sur les actifs corporels et incorporels de -19,6 millions d'euros contre une reprise sur l'actif net des sociétés en contrôle conjoint pour +4,1 millions d'euros, une dotation pour perte de valeur sur les actifs corporels et incorporels de -0,8 million d'euros, une reprise de provision pour perte à terminaison à hauteur de 0,3 million d'euros ainsi qu'une dotation pour perte de valeur de -10,0 millions d'euros sur le goodwill en 2019. Le résultat d'exploitation s'élève donc à -235,4 millions d'euros en 2020 contre -1,1 million d'euros en 2019.
En 2020, la contribution des sociétés en contrôle conjoint au résultat d'exploitation s'est élevée à 19,5 millions d'euros, et l'effet de l'application de la norme IFRS 16 aux contrats de location d'emplacements publicitaires s'est élevée à 118,9 millions d'euros. Après élimination de la contribution des sociétés en contrôle conjoint et l'application de la norme IFRS 16 aux contrats de location d'emplacements publicitaires, le résultat d'exploitation en 2020 passe de -575,2 millions d'euros à -475,8 millions d'euros.
En 2019, la contribution des sociétés en contrôle conjoint au résultat d'exploitation s'est élevée à 109,4 millions d'euros, et l'effet de l'application de la norme IFRS 16 aux contrats de location d'emplacements publicitaires s'est élevée à 185,0 millions d'euros. Après élimination de la contribution des sociétés en contrôle conjoint et l'application de la norme IFRS 16 aux contrats de location d'emplacements publicitaires, le résultat d'exploitation en 2019 passe de 384,9 millions d'euros à 460,6 millions d'euros.
En 2020, le résultat financier incluant les intérêts liés à IFRS16 ressort à -160,7 millions d'euros, soit une amélioration de 27,7 millions d'euros par rapport à 2019 liée principalement à la baisse des intérêts financiers sur dette locative et de l'effet d'actualisation des dettes sur engagement de rachat de minoritaires partiellement compensée par une hausse du coût de l'endettement net.
En 2020, l'impôt sur les bénéfices consolidés représente un produit de +21,2 millions d'euros contre une charge de -92,1 millions d'euros en 2019.
Le taux effectif d'impôt, avant perte de valeur des goodwill et quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence, est de 4,6 % en 2020 contre 32,6 % en 2019. Hors effet d'actualisation et de revalorisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires, le taux effectif d'impôt ressort à 4,6 % en 2020, contre 31,3 % en 2019.
En 2020, la quote-part de résultat dans les sociétés mises en équivalence (sociétés en contrôle conjoint et sociétés sous influence notable) s'est élevée à -1,3 million d'euros, soit une évolution défavorable de -103,3 millions d'euros par rapport à 2019. Elle est impactée défavorablement en 2020 par une perte de valeur de -4,2 millions d'euros, alors qu'une reprise de perte de valeur avait été constatée en 2019 pour 8,7 millions d'euros.
En 2020, le résultat net part du Groupe, avant comptabilisation des dotations et reprises de perte de valeur, s'est élevé à -393,3 millions d'euros, en baisse de -660,6 millions d'euros par rapport à 2019, en lien avec la baisse du résultat d'exploitation.
Le résultat net part du Groupe, après comptabilisation des dotations et reprises de perte de valeur, s'est élevé à -604,6 millions d'euros en 2020, contre 265,5 millions d'euros en 2019, soit une baisse de 870,1 millions d'euros. Cette baisse est accentuée par l'évolution défavorable des pertes de valeur, qui impactent négativement le résultat net part du Groupe à hauteur de -211,3 million d'euros en 2020 contre -1,8 million d'euros en 2019.
Au 31 décembre 2020, le Groupe présente une dette nette de 1 086,3 millions d'euros (selon la définition de la dette nette du Groupe, hors engagements de rachat de minoritaires et hors dettes locatives, telle que définie et détaillée au paragraphe 4.14 des Annexes aux comptes consolidés) contre une dette nette de 1 125,0 millions d'euros au 31 décembre 2019, soit une baisse de 38,7 millions d'euros.
Les données opérationnelles de cash-flow disponible détaillées et commentées dans le présent paragraphe sont ajustées pour prendre en compte l'impact en proportionnel des sociétés sous contrôle conjoint et exclure l'impact de la norme IFRS 16 sur les contrats de location. La réconciliation avec les données IFRS est donnée en Annexe 1 du présent document.
Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles en 2020 ont représenté 415,8 millions d'euros, contre 690,4 millions d'euros en 2019. Cette baisse de 274,6 millions d'euros est essentiellement liée à une évolution défavorable de la marge opérationnelle partiellement compensée par une évolution favorable de la variation du besoin en fonds de roulement. Les flux 2020 ont été générés principalement par la marge opérationnelle de 141,6 millions d'euros diminuée des loyers non-core business IFRS 16 de 43,1 millions d'euros, des flux financiers de 4,8 millions d'euros, des « pièces détachées de maintenance » hors perte de valeur des stocks pour -25,3 millions d'euros, des pertes de valeur des stocks pour -21,9 millions d'euros, d'autres charges opérationnelles nettes pour -43,6 millions d'euros et de la variation du besoin en fonds de roulement de 403,0 millions d'euros se décomposant comme suit :
Les intérêts financiers nets payés en 2020 ont représenté 18,8 millions d'euros, contre 16,1 millions d'euros en 2019.
L'impôt sur le résultat payé en 2020 a représenté 50,3 millions d'euros, contre 129,2 millions d'euros en 2019. Cette baisse provient principalement de l'importante baisse du résultat en 2020.
Les flux nets provenant des activités opérationnelles en 2020 ont représenté ainsi 346,8 millions d'euros, contre 545,1 millions d'euros en 2019.
Les décaissements sur acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles se sont élevés à 226,9 millions d'euros et les encaissements sur cessions ont représenté 42,0 millions d'euros, ce qui donne un flux net de 185,0 millions d'euros, dont 44,2 % sont relatifs aux supports digitaux. Les acquisitions d'immobilisations corporelles du Groupe, d'un montant total de 190,7 millions d'euros, incluent 141,6 millions d'euros de nouveaux mobiliers urbains et supports d'affichage et 49,1 millions d'euros d'investissements généraux, constitués principalement d'outillages, de véhicules, de matériels informatiques, d'immobilier et d'agencements. Les acquisitions d'immobilisations incorporelles du Groupe, d'un montant total de 36,2 millions d'euros, incluent 14,8 millions d'euros de nouveaux droits publicitaires et frais de développement immobilisés et 21,5 millions d'euros d'investissements généraux, essentiellement constitués de logiciels informatiques.
Les décaissements sur acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles s'étaient élevés à 394,5 millions d'euros en 2019 et les encaissements sur cessions avaient représenté 19,1 millions d'euros, ce qui avait donné un flux net de 375,4 millions d'euros. Les acquisitions d'immobilisations corporelles du Groupe, d'un montant total de 343,4 millions d'euros, incluaient 311,6 millions d'euros de nouveaux mobiliers urbains et supports d'affichage et 31,8 millions d'euros d'investissements généraux, constitués principalement d'outillages, de véhicules, de matériels informatiques, d'immobilier et d'agencements. Les acquisitions d'immobilisations incorporelles du Groupe, d'un montant total de 51,1 millions d'euros, incluaient 19,2 millions d'euros de nouveaux droits publicitaires et frais de développement immobilisés et 31,9 millions d'euros d'investissements généraux, essentiellement constitués de logiciels informatiques.
Dans l'activité Mobilier Urbain, les acquisitions d'immobilisations corporelles se sont élevées à 150,5 millions d'euros en 2020, soit 79 % de l'ensemble du Groupe. Les acquisitions d'immobilisations incorporelles, principalement constituées de logiciels informatiques et de coûts de développement immobilisés, ont été de 33,4 millions d'euros en 2020. En 2019, les acquisitions d'immobilisations corporelles de l'activité Mobilier Urbain s'étaient élevées à 259,1 millions d'euros, soit 75 % de l'ensemble du Groupe. Les acquisitions d'immobilisations incorporelles, principalement constituées de logiciels informatiques et de coûts de développement immobilisés, avaient été de 46,4 millions d'euros en 2019.
Pour ce qui concerne l'activité Transport, les acquisitions d'immobilisations corporelles ont représenté 19,1 millions d'euros en 2020, et les acquisitions d'immobilisations incorporelles se sont élevées à 1,5 million d'euros. En 2019, les acquisitions d'immobilisations corporelles de l'activité Transport avaient représenté 43,8 millions d'euros, et les acquisitions d'immobilisations incorporelles s'étaient élevées à 3,1 millions d'euros.
En 2020, les acquisitions d'immobilisations corporelles de l'activité Affichage se sont élevées à 21,1 millions d'euros, et les acquisitions d'immobilisations incorporelles ont représenté 1,3 million d'euros. En 2019, les acquisitions d'immobilisations corporelles de l'activité Affichage s'étaient élevées à 40,4 millions d'euros, et les acquisitions d'immobilisations incorporelles avaient représenté 1,6 million d'euros.
Ainsi le cash-flow disponible, flux nets des activités opérationnelles diminués des acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles nettes des cessions, ressort à 161,9 millions d'euros en 2020 contre 169,7 millions d'euros en 2019.
L'impact du passage de l'intégration proportionnelle à la mise en équivalence des sociétés sous contrôle conjoint sur le cash-flow disponible est de +16,0 millions d'euros en 2020 et de +19,9 millions d'euros en 2019. L'impact de l'application d'IFRS16 est de +533,2 millions d'euros en 2020 et de +95O,3 millions d'euros en 2019. Après prise en compte de ces impacts, le cash-flow disponible ressort à 711,2 millions d'euros en 2020 contre 1 139,9 millions d'euros en 2019.
Les décaissements sur acquisitions de titres de participation diminués de la trésorerie nette acquise se sont élevés à –30,9 millions d'euros en 2020. Ces acquisitions correspondent principalement à la prise de contrôle du Groupe Abri Services Media en France.
Les encaissements sur cessions de titres de participation nets de la trésorerie cédée ont représenté 31,7 millions d'euros en 2020 et concernent la cession de la société Russ Outdoor en Russie.
Les acquisitions d'autres immobilisations financières nettes des cessions se sont élevées à -97,6 millions d'euros et correspondent principalement au prêt accordé à City Lead Developments Ltd pour l'acquisition de Clear Media en Chine.
Le Groupe a diminué sa dette financière nette au bilan de 38,7 millions d'euros en 2020. Cette diminution s'analyse en :
La variation de la dette financière brute au bilan et des instruments financiers de couverture ressort à 1 386,7 millions d'euros et se décompose en :
En 2020, les décaissements sur acquisitions de titres de participation ne donnant pas le contrôle se sont élevés à -0,9 million d'euros.
La société JCDecaux SA n'a pas distribué de dividende au cours de l'exercice 2020.
Certaines filiales de JCDecaux SA, dans lesquelles existent des participations minoritaires, ont distribué des dividendes pour un montant total de 7,8 millions d'euros.
Les augmentations de capitaux propres ont représenté 1,2 million d'euros. Les diminutions de capitaux propres ont représenté -0,3 million d'euros.
Dans le cadre d'un contrat de liquidité mis en place en mai 2019, les achats et ventes d'actions propres ont représenté respectivement -24,7 millions d'euros et 23,7 millions d'euros.
La nature des risques financiers induits par l'activité du Groupe et sa politique de gestion de ces risques, ainsi que l'analyse de la gestion de ces risques pour l'année 2020, sont exposées dans la partie Annexe aux comptes consolidés (pages 141 à 206 de ce document).
Les engagements hors bilan significatifs du Groupe au 31 décembre 2020 sont listés et détaillés dans la partie « Annexe aux comptes consolidés », au paragraphe 8.
En 2020, la marge opérationnelle du Groupe a été très négativement impactée par l'ampleur sans précédent de la crise liée à la Covid-19, malgré les importantes mesures d'ajustement de la structure de coûts mises en place pour en atténuer l'impact. L'exercice 2021 sera au moins pour partie marqué par la poursuite de cette crise et ses effets négatifs pour la performance financière du Groupe. Les mesures prises par les différents gouvernements et le développement de la vaccination peuvent laisser espérer d'ici la fin de l'année un meilleur contrôle de la pandémie, permettant ainsi un rebond de la croissance économique ainsi que de la mobilité urbaine et dans les transports, dont le Groupe saura alors tirer profit.
L'essentiel des investissements du Groupe est consacré à la construction et à l'installation de mobiliers urbains et autres supports publicitaires dans le cadre des nouveaux contrats et des renouvellements de contrats, ainsi qu'aux investissements récurrents nécessaires à l'exercice de son activité (véhicules, informatique, outillage et immeubles).
En 2020, le Groupe a consacré 146,1 millions d'euros à des investissements liés aux nouveaux contrats et aux renouvellements de contrats, contre 318,6 millions d'euros en 2019. Plus de 50 % des investissements de croissance ont été dédiés à la digitalisation de notre patrimoine. Le Groupe a également consacré 38,8 millions d'euros, contre 56,8 millions d'euros en 2019 à des aménagements immobiliers, des outillages, des véhicules et des systèmes d'information, indépendamment des projets de nouveaux contrats ou de renouvellements de contrats.
Le Groupe a montré en 2020 sa capacité d'adapter ses niveaux d'investissement en fonction des flux d'exploitation générés et de les réduire en conséquence, lui permettant ainsi d'autofinancer sa croissance interne et les investissements associés. Lorsque l'autofinancement ne suffit pas à couvrir les besoins d'investissements, la politique de financement du Groupe consiste à lever des financements au niveau de la maison mère JCDecaux SA sous forme de dette bancaire ou obligataire. En cas de besoin de financement au niveau des filiales, le financement se fait alors en priorité sous forme de prêts accordés directement ou indirectement par JCDecaux SA, sauf exception de mise en place de financements externes dans certaines filiales.
Les investissements de 2021 devraient principalement être consacrés à la poursuite des programmes d'installation de mobiliers dans le cadre de contrats gagnés ou renouvelés, avec une part significative de supports digitaux, en adaptant le niveau total d'investissements aux flux d'exploitation qui seront générés.
Le Groupe est effectivement engagé de façon ferme sur certains investissements futurs. Le montant des engagements d'achats d'immobilisations corporelles et incorporelles est communiqué page 190 de ce document au paragraphe 8.2 « Engagements d'achats d'immobilisations » des Annexes aux comptes consolidés.
En tant qu'entreprise internationale de plus de 10 000 employés dans le monde, JCDecaux exerce ses activités dans plus de 80 pays où les bénéfices de ses filiales sont imposables. Notre objectif est de veiller à ce que l'impôt soit payé et que les déclarations fiscales soient déposées dans les délais dans chaque juridiction, conformément aux lois et règlements en vigueur.
La Direction Fiscale de JCDecaux, qui relève directement du Directeur Financier et Administratif du Groupe, membre du Directoire de JCDecaux, est impliquée dans tous les aspects pertinents de notre activité, en étroite collaboration avec la direction pour fournir des conseils et assurer l'efficacité et la conformité des opérations.
Nous pratiquons une politique de transparence pour développer des relations de confiance avec les autorités fiscales et nous étions pleinement conformes aux recommandations BEPS de l'OCDE* avant même qu'elles ne soient publiées.
Nous nous attachons à être en conformité et à suivre l'esprit des réglementations fiscales et à les interpréter d'une manière raisonnable et cohérente dans l'ensemble de nos opérations. Notre politique est de payer l'impôt là où la valeur est créée et l'activité économique exercée. Nous n'utilisons pas de structures fiscales localisées dans des territoires communément appelés « paradis fiscaux » à des fins de planification fiscale.
L'application d'IFRIC 23 ne soulève aucune difficulté pour l'entreprise dans la mesure où nous avons déjà des procédures internes en place permettant d'identifier d'éventuels risques fiscaux que nous pouvons, le cas échéant, maîtriser et corriger. Par ailleurs, nos filiales sont également régulièrement auditées par les administrations fiscales locales ainsi que leurs commissaires aux comptes.
La Direction Fiscale réalise régulièrement des revues fiscales de ses filiales en vue de s'assurer que les réglementations fiscales sont bien prises en compte et correctement appliquées.
La cartographie des risques Groupe, qui répertorie les principaux risques liés à l'activité du Groupe et de ses filiales, inclut notamment les risques liés à la fiscalité. Cette cartographie est revue et validée chaque année par le Directoire, le Comité d'Audit et le Conseil de Surveillance.
Nous comprenons et soutenons le reporting pays par pays destiné aux autorités fiscales et nous le considérons comme une occasion de promouvoir la transparence internationale et de renforcer le dialogue et la coopération avec les autorités fiscales locales. Pour autant, JCDecaux ne divulgue pas publiquement cette information pour ne pas entraver le principe d'une concurrence loyale (« fair competition ») car cette information pourrait être utilisée comme un avantage stratégique par nos concurrents.
* Lignes directrices de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques sur la lutte contre l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices (« Base Erosion and Profit Shifting »).
Les agrégats opérationnels communiqués dans ce paragraphe sont présentés selon les normes IFRS, et de ce fait excluent les sociétés sous contrôle conjoint et incluent les impacts liés à la norme IFRS 16 pour tous les contrats de location, y compris ceux relatifs aux emplacements publicitaires (core business).
De ce fait, les évolutions d'une année sur l'autre peuvent différer par rapport aux données ajustées, notamment en fonction des performances relatives des sociétés en contrôle conjoint par rapport aux sociétés en contrôle exclusif.
Nous attirons l'attention du lecteur sur le fait que les données ci-dessous ne sont pas celles utilisées par le Groupe pour son reporting de gestion opérationnelle et par ses dirigeants dans le cadre de leur prise de décision.
| En millions d'euros, sauf pourcentages | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| MOBILIER URBAIN | ||
| Chiffre d'affaires | ||
| - Publicité | 933,4 | 1 441,9 |
| - Vente, location et entretien | 157,4 | 185,1 |
| Chiffre d'affaires Total | 1 090,8 | 1 627,0 |
| TRANSPORT | ||
| Chiffre d'affaires | 664,8 | 1 346,1 |
| AFFICHAGE | ||
| Chiffre d'affaires | 344,2 | 514,6 |
| TOTAL GROUPE | ||
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 2 099,8 | 3 487,6 |
| MARGE OPÉRATIONNELLE | 1 078,7 | 1 715,0 |
| Taux de marge opérationnelle | 51,4 % | 49,2 % |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION AVANT DOTATIONS ET REPRISES DE PERTE DE VALEUR | -253,7 | 471,6 |
| Résultat d'exploitation avant dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -12,1 % | 13,5 % |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION APRÈS DOTATIONS ET REPRISES DE PERTE DE VALEUR | -475,8 | 460,6 |
| Résultat d'exploitation après dotations et reprises de perte de valeur/chiffre d'affaires | -22,7 % | 13,2 % |
Le chiffre d'affaires IFRS du Groupe pour l'année 2020 est en baisse de -39,8 % à 2 099,8 millions d'euros, comparé à 3 487,6 millions d'euros en 2019. En excluant l'impact négatif lié à la variation des taux de change et l'effet négatif des variations de périmètre, le chiffre d'affaires IFRS est en baisse de -38,7 %
Le chiffre d'affaires publicitaire organique IFRS, hors ventes, locations et contrats d'entretien de mobilier urbain et de supports publicitaires, est en baisse de -40,2 % en 2020.
Le chiffre d'affaires annuel IFRS baisse de -33,0 % à 1 090,8 millions d'euros (-31,8 % en organique), significativement impacté tout au long de l'année par la pandémie de la Covid-19 avec une baisse de plus de 60 % des audiences en Mobilier Urbain lors des confinements. Dès que ces confinements ont été levés, la mobilité urbaine a augmenté de manière significative dans la plupart des villes européennes et dans quelques villes asiatiques jusqu'à atteindre leur niveau d'avant la pandémie de Covid-19, tandis que les coeurs de villes comme ceux de Londres, New York, Chicago, Sydney, … avec une plus forte densité dans les centres d'affaires, ont vu une plus faible augmentation de la mobilité. La France et le Reste de l'Europe ont bien mieux performé que le Royaume-Uni, l'Asie-Pacifique, le Reste du monde et l'Amérique du Nord grâce à de meilleurs niveaux d'audience dans les villes.
Le chiffre d'affaires annuel IFRS est en baisse de -50,6 % à 664,8 millions d'euros (-49,5 % en organique), significativement impacté tout au long de l'année par la pandémie de la Covid-19 avec des audiences en Transport chutant autour de 90 % pendant les confinements. Les restrictions liées aux voyages internationaux se sont poursuivies en 2020, entraînant une réduction de 60 % du trafic mondial de passagers ; le transport aérien domestique revenant au niveau d'avant la pandémie de la Covid-19 en Chine vers la fin de l'année. Les audiences des métros sont également presque revenues au niveau d'avant la pandémie en Chine à la fin de l'année, tandis que le trafic ferroviaire, comme par exemple au Royaume-Uni, est resté bien en-deçà du niveau d'avant la pandémie de la Covid-19. Le Royaume-Uni, la France, le Reste du Monde et l'Amérique du Nord ont été les régions les plus touchées.
Le chiffre d'affaires annuel IFRS est en baisse de -33,1 % à 344,2 millions d'euros (-32,0 % en organique), significativement impacté tout au long de l'année par la pandémie de la Covid-19 avec une baisse du trafic automobile de plus de 60 % pendant les confinements. Dès que les confinements ont été levés, il y a eu un retour rapide des audiences automobiles, les ventes publicitaires locales affichant une certaine résilience. Le Royaume-Uni, l'Amérique du Nord et l'Asie-Pacifique ont été les régions les plus touchées.
La marge opérationnelle du Groupe s'est élevée à 1 078,7 millions d'euros en 2020, contre 1 715,0 millions d'euros en 2019, soit une baisse de 37,1 %. Elle a représenté 51,4 % du chiffre d'affaires en 2020, contre 49,2 % en 2019. Cette progression du taux de marge opérationnelle au format IFRS est notamment liée au fait que le taux de marge opérationnelle bénéficie en 2020 de l'impact favorable des produits liés aux rabais obtenus sur les redevances fixes enregistrés en redevances variables, conformément à la norme IFRS16 et à l'amendement à la norme IFRS 16 « Allégements de loyers liés à la Covid-19 », alors que les redevances fixes correspondantes avant rabais sont enregistrées en dehors de la marge opérationnelle, en dotations aux amortissements pour ce qui concerne le droit d'usage et en résultat financier pour les charges d'actualisation.
En 2020, le résultat d'exploitation, avant dotations et reprises de perte de valeur, s'est élevé à -253,7 millions d'euros, contre 471,6 millions d'euros en 2019, soit une baisse de 153,8 %. Il a représenté -12,1 % du chiffre d'affaires en 2020, contre 13,5 % en 2019. La baisse de 725,3 millions d'euros se décompose en une baisse de 636,2 millions d'euros de la marge opérationnelle, et en une hausse de 89,1 millions d'euros des autres postes de charges, c'est-à-dire, les dotations aux amortissements et provisions nettes, les pièces détachées et les autres charges et produits opérationnels.
Les dotations aux amortissements des actifs corporels et incorporels nettes des reprises (hors dépréciations enregistrées suite au test de perte de valeur sur les goodwill, les actifs corporels et incorporels et les droits d'utilisation, hors amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions et hors amortissement des droits d'utilisation) s'élèvent à 286,0 millions d'euros en 2020 contre 283,1 millions d'euros en 2019. Les amortissements d'actifs incorporels et reprises de provisions pour perte à terminaison liés au traitement comptable des acquisitions ont évolué favorablement, passant d'une charge nette de -31,9 million d'euros en 2019 à -20,7 millions d'euros en 2020.
Les dotations aux amortissements des droits d'utilisation s'élèvent à 919,2 millions d'euros en 2020 contre 975,1 millions d'euros en 2019.
Les dotations aux provisions nettes des reprises (hors provisions pour perte à terminaison) constituent en 2020 une reprise nette de 11,3 millions d'euros, contre une reprise nette de 30,8 millions d'euros en 2019.
Le poste « pièces détachées de maintenance » s'élève à 46,0 millions d'euros en 2020, contre 40,5 millions d'euros en 2019.
Le poste « autres charges et produits opérationnels » représente une charge nette de 71,8 millions d'euros en 2020. Ce poste représentait un produit net de 56,4 millions d'euros en 2019.
Après comptabilisation des dotations et reprises de perte de valeur, le résultat d'exploitation s'est élevé à -475,8 millions d'euros, contre 460,6 millions d'euros en 2019. Les dotations et reprises de perte de valeur ont en effet un impact négatif sur le résultat d'exploitation à hauteur de -222,1 millions d'euros en 2020. Elles sont constituées d'une dotation pour perte de valeur sur les actifs corporels et incorporels pour -36,7 millions d'euros, d'une provision pour perte à terminaison de -11,2 millions d'euros, de +1,8 million d'euros de reprises nettes des amortissements des droits d'utilisations, et d'une perte de valeur de -176,0 millions d'euros sur le goodwill.
| 2020 | 2019 (1) | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | AJUSTÉ | IMPACT DES CO ENTREPRISES (2) |
IMPACT IFRS 16 (3) |
IFRS | AJUSTÉ | IMPACT DES CO ENTREPRISES (2) |
IMPACT IFRS 16 (3) |
IFRS |
| Chiffre d'affaires | 2 311,8 | -212,0 | 0,0 | 2 099,8 | 3 890,2 | -402,5 | 0,0 | 3 487,6 |
| Coûts directs d'exploitation | -1 721,2 | 140,9 | 977,5 | -602,7 | -2 495,4 | 228,8 | 1 045,0 | -1 221,6 |
| Coûts commerciaux, généraux & administratifs |
-449,0 | 29,6 | 1,1 | -418,3 | -602,7 | 49,9 | 1,6 | -551,2 |
| Marge opérationnelle | 141,6 | -41,5 | 978,6 | 1 078,7 | 792,2 | -123,8 | 1 046,6 | 1 715,0 |
| Dotations aux amortissements et provisions nettes |
-367,6 | 21,3 | -868,4 | -1 214,7 | -358,1 | 23,5 | -924,7 | -1 259,3 |
| Pièces détachées de maintenance | -47,1 | 1,2 | 0,0 | -46,0 | -41,6 | 1,1 | 0,0 | -40,5 |
| Autres produits opérationnels | 17,7 | -1,1 | 9,7 | 26,2 | 20,4 | -0,1 | 63,1 | 83,4 |
| Autres charges opérationnelles | -97,5 | 0,5 | -1,0 | -98,0 | -27,6 | 0,6 | 0,0 | -27,0 |
| Résultat d'exploitation (avant pertes de valeur) |
-352,9 | -19,7 | 118,9 | -253,7 | 385,2 | -98,7 | 185,0 | 471,6 |
| Dépréciation nette d'actifs corporels et incorporels, des droits d'utilisation et des coentreprises |
-46,3 | 0,2 | 0,0 | -46,1 | 9,7 | -10,7 | 0,0 | -1,0 |
| Perte de valeur des goodwill | -176,0 | 0,0 | 0,0 | -176,0 | -10,0 | 0,0 | 0,0 | -10,0 |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION (après pertes de valeur) |
-575,2 | -19,5 | 118,9 | -475,8 | 384,9 | -109,4 | 185,0 | 460,6 |
(1) Les données 2019 sont retraitées de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location.
(2) Impact du passage de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
(3) Impact IFRS 16 sur les loyers core business des sociétés contrôlées.
| 2020 | 2019 (1) | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | AJUSTÉ | IMPACT DES CO ENTREPRISES (2) |
IMPACT IFRS 16 (3) |
IFRS | AJUSTÉ | IMPACT DES CO ENTREPRISES (2) |
IMPACT IFRS 16 (3) |
IFRS |
| Flux de trésorerie issus des activités opérationnelles |
415,8 | -2,8 | 614,7 | 1 027,8 | 690,4 | -27,4 | 1 104,4 | 1 767,4 |
| Dont Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité |
403,0 | -27,8 | -137,9 | 237,4 | -5,8 | 9,7 | 2,2 | 6,2 |
| - Variation des stocks | 3,6 | -0,3 | 0,0 | 3,3 | -6,1 | 0,4 | 0,0 | -5,7 |
| - Variation des clients et autres créances |
339,0 | -36,8 | -12,2 | 290,0 | 30,5 | -6,5 | -13,0 | 11,0 |
| - Variation des fournisseurs et autres dettes |
60,4 | 9,4 | -125,7 | -55,9 | -30,1 | 15,8 | 15,2 | 0,9 |
| Intérêts financiers nets payés | -18,8 | 0,8 | -81,5 | -99,4 | -16,1 | 3,6 | -154,1 | -166,6 |
| Impôt sur le résultat payé | -50,3 | 10,0 | 0,0 | -40,3 | -129,2 | 28,6 | 0,0 | -100,6 |
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES |
346,8 | 8,0 | 533,2 | 888,1 | 545,1 | 4,8 | 950,3 | 1 500,2 |
| Décaissements sur acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles |
-226,9 | 8,2 | 0,0 | -218,8 | -394,5 | 15,7 | 0,0 | -378,9 |
| Encaissements sur cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles |
42,0 | -0,1 | 0,0 | 41,8 | 19,1 | -0,6 | 0,0 | 18,6 |
| INVESTISSEMENTS CORPORELS ET INCORPORELS NETS |
-185,0 | 8,0 | 0,0 | -176,9 | -375,4 | 15,1 | 0,0 | -360,3 |
| CASH-FLOW DISPONIBLE | 161,9 | 16,0 | 533,2 | 711,2 | 169,7 | 19,9 | 950,3 | 1 139,9 |
(1) Les données 2019 sont retraitées de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location.
(2) Impact du passage de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
(3) Impact IFRS 16 sur les loyers core et non-core business des sociétés contrôlées.
| En millions d'euros | T1 | T2 | T3 | T4 | ANNÉE | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| CA ajusté 2019 | (a) | 840,0 | 1 002,3 | 925,8 | 1 122,0 | 3 890,2 |
| CA IFRS 2020 | (b) | 658,2 | 310,4 | 495,0 | 636,2 | 2 099,8 |
| Impacts IFRS 11 | (c) | 65,4 | 41,5 | 46,2 | 58,9 | 212,0 |
| CA ajusté 2020 | (d) = (b) + (c) | 723,6 | 351,8 | 541,2 | 695,1 | 2 311,8 |
| Impacts de change | (e) | 1,7 | 8,0 | 15,5 | 22,2 | 47,4 |
| CA ajusté 2020 aux taux de change 2019 | (f) = (d) + (e) | 725,3 | 359,9 | 556,7 | 717,3 | 2 359,2 |
| Variation de périmètre | (g) | -2,3 | 7,0 | 18,4 | 24,8 | 47,9 |
| CA organique ajusté 2020 | (h) = (f) + (g) | 723,0 | 366,8 | 575,2 | 742,1 | 2 407,1 |
| CROISSANCE ORGANIQUE | (i) = (h) / (a) -1 | -13,9 % | -63,4 % | -37,9 % | -33,9 % | -38,1 % |
| En millions d'euros | IMPACT DES TAUX DE CHANGE EN 2020 |
|---|---|
| BRL | 12,5 |
| USD | 4,8 |
| RMB | 4,7 |
| AUD | 3,7 |
| Autres | 21,7 |
| TOTAL | 47,4 |
| Taux de change moyen | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| BRL | 0,1697 | 0,2266 |
| USD | 0,8755 | 0,8933 |
| RMB | 0,1270 | 0,1293 |
| AUD | 0,6043 | 0,6208 |
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 RETRAITÉ (1) | |
|---|---|---|---|
| Goodwill | § 4.1 | 1 592,8 | 1 779,0 |
| Autres immobilisations incorporelles | § 4.1 | 534,1 | 612,5 |
| Immobilisations corporelles | § 4.2 | 1 261,3 | 1 394,7 |
| Droits d'utilisation | § 4.3 | 3 416,5 | 4 115,8 |
| Titres mis en équivalence | § 4.5 | 392,5 | 452,3 |
| Autres actifs financiers | § 4.6 | 161,4 | 75,8 |
| Instruments financiers dérivés | § 4.17 | - | 0,1 |
| Impôts différés actif | § 4.11 | 119,0 | 122,7 |
| Créances d'impôts sur les sociétés | § 4.19 | 0,9 | 1,4 |
| Autres créances | § 4.7 | 9,8 | 17,1 |
| ACTIFS NON COURANTS | 7 488,3 | 8 571,4 | |
| Autres actifs financiers | § 4.6 | 3,4 | 4,5 |
| Stocks | § 4.8 | 172,6 | 175,1 |
| Instruments financiers dérivés | § 4.17 | 1,7 | 1,1 |
| Clients et autres débiteurs | § 4.9 | 697,4 | 1 021,5 |
| Créances d'impôts sur les sociétés | § 4.19 | 37,3 | 34,5 |
| Actifs financiers de trésorerie | § 4.10 | 57,6 | 83,5 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | § 4.10 | 1 607,8 | 149,8 |
| ACTIFS COURANTS | 2 577,9 | 1 470,0 | |
| TOTAL DES ACTIFS | 10 066,2 | 10 041,4 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 RETRAITÉ (1) | |
|---|---|---|---|
| Capital | 3,2 | 3,2 | |
| Primes | 608,5 | 608,5 | |
| Réserves consolidées | 1 775,7 | 1 510,2 | |
| Résultat net part du Groupe | -604,6 | 265,5 | |
| Autres éléments des capitaux propres | -187,5 | -155,9 | |
| CAPITAUX PROPRES ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE |
1 595,4 | 2 231,5 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 17,7 | 36,8 | |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES | § 4.12 | 1 613,0 | 2 268,3 |
| Provisions | § 4.13 | 368,7 | 360,1 |
| Impôts différés passif | § 4.11 | 98,8 | 132,1 |
| Dettes financières | § 4.14 | 2 147,4 | 753,1 |
| Dettes sur engagements de rachat de minoritaires |
§ 4.15 | 105,1 | 104,8 |
| Dettes locatives | § 4.16 | 3 088,0 | 3 696,0 |
| Autres créditeurs | 10,5 | 22,0 | |
| Passifs d'impôt exigible | § 4.19 | 0,0 | 0,0 |
| Instruments financiers dérivés | § 4.17 | 0,0 | 0,0 |
| PASSIFS NON COURANTS | 5 818,5 | 5 068,2 | |
| Provisions | § 4.13 | 63,1 | 58,3 |
| Dettes financières | § 4.14 | 587,6 | 595,7 |
| Dettes sur engagements de rachat de minoritaires |
§ 4.15 | 6,3 | 4,6 |
| Instruments financiers dérivés | § 4.17 | 4,4 | 3,3 |
| Dettes locatives | § 4.16 | 1 057,8 | 1 057,8 |
| Fournisseurs et autres créditeurs | § 4.18 | 882,1 | 930,7 |
| Passifs d'impôt exigible | § 4.19 | 19,2 | 46,9 |
| Concours bancaires | § 4.14 | 14,2 | 7,4 |
| PASSIFS COURANTS | 2 634,7 | 2 704,8 | |
| TOTAL DES PASSIFS | 8 453,2 | 7 773,0 | |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | 10 066,2 | 10 041,4 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
| En millions d'euros | 2020 | 2019 RETRAITÉ (1) | |
|---|---|---|---|
| CHIFFRE D'AFFAIRES | § 5.1 | 2 099,8 | 3 487,6 |
| Coûts directs d'exploitation | § 5.2 | -602,7 | -1 221,6 |
| Coûts commerciaux, généraux & administratifs | § 5.2 | -418,3 | -551,2 |
| MARGE OPÉRATIONNELLE | 1 078,7 | 1 715,0 | |
| Dotations aux amortissements et provisions nettes | § 5.2 | -1 260,8 | -1 260,3 |
| Perte de valeur des goodwill | § 5.2 | -176,0 | -10,0 |
| Pièces détachées maintenance | § 5.2 | -46,0 | -40,5 |
| Autres produits opérationnels | § 5.2 | 26,2 | 83,4 |
| Autres charges opérationnelles | § 5.2 | -98,0 | -27,0 |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION | -475,8 | 460,6 | |
| CHARGES D'INTÉRÊTS SUR DETTES LOCATIVES IFRS 16 | § 5.3 | -118,1 | -152,0 |
| Produits financiers | § 5.3 | 3,0 | 6,4 |
| Charges financières | § 5.3 | -45,7 | -42,8 |
| RÉSULTAT FINANCIER HORS IFRS 16 | § 5.3 | -42,6 | -36,4 |
| RÉSULTAT FINANCIER | -160,7 | -188,4 | |
| Impôts sur les bénéfices | § 5.4 | 21,2 | -92,1 |
| Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence | § 5.5 | -1,3 | 102,0 |
| RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ | -616,7 | 282,2 | |
| - Dont Participations ne donnant pas le contrôle | -12,1 | 16,7 | |
| RÉSULTAT NET PART DU GROUPE | -604,6 | 265,5 | |
| Résultat de base par action (en euros) | -2,842 | 1,247 | |
| Résultat dilué par action (en euros) | -2,842 | 1,247 | |
| Nombre moyen pondéré d'actions | § 5.7 | 212 742 395 | 212 895 694 |
| Nombre moyen pondéré d'actions (dilué) | § 5.7 | 212 742 395 | 212 918 809 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
| En millions d'euros | 2020 | 2019 RETRAITÉ (1) |
|---|---|---|
| RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ | -616,7 | 282,2 |
| Ecarts de conversion sur les opérations faites à l'étranger (2) | -75,7 | 11,7 |
| Ecarts de conversion sur les investissements nets à l'étranger | -2,2 | -0,9 |
| Couverture des flux de trésorerie | 0,0 | -1,1 |
| Impôts sur les autres éléments du résultat global reclassés ultérieurement en résultat net | 0,4 | 0,3 |
| Part des autres éléments du résultat global dans les sociétés mises en équivalence (nette d'impôt) (3) | 44,8 | 4,8 |
| AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL RECLASSÉS ULTÉRIEUREMENT EN RÉSULTAT NET | -32,8 | 14,9 |
| Variation des écarts actuariels sur les régimes postérieurs à l'emploi et plafonnement des actifs | -10,5 | -13,1 |
| Impôts sur les autres éléments du résultat global non reclassés ultérieurement en résultat net | 2,4 | 2,4 |
| Part des autres éléments du résultat global dans les sociétés mises en équivalence (nette d'impôt) | 2,3 | 6,0 |
| AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL NON RECLASSÉS ULTÉRIEUREMENT EN RÉSULTAT NET |
-5,8 | -4,7 |
| TOTAL DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL | -38,6 | 10,2 |
| RÉSULTAT GLOBAL | -655,3 | 292,4 |
| - Dont Participations ne donnant pas le contrôle | -19,5 | 16,2 |
| RÉSULTAT GLOBAL - PART DU GROUPE | -635,8 | 276,2 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
(2) En 2020, les écarts de conversion sur opérations faites à l'étranger sont principalement liés à des variations de taux de change, dont -30,1 millions d'euros sur le Mexique, -15,6 millions d'euros sur le Brésil, -12,9 millions d'euros sur l'Afrique du sud et -10,8 millions d'euros sur le Royaume-Uni. Ils comprennent également le recyclage d'écarts de conversion en résultat pour +4,1 millions d'euros suite aux variations de périmètre.
En 2019, les écarts de conversion sur opérations faites à l'étranger sont principalement liés à des variations de taux de change, dont +5,4 millions d'euros sur le Mexique, +12,2 millions d'euros sur le Royaume-Uni, -4,2 millions d'euros sur Israël, -4,9 millions d'euros sur le Zimbabwe et +2,9 millions d'euros sur l'Afrique du sud. Ils comprennent également le recyclage d'écarts de conversion en résultat pour -1,0 million d'euros suite aux variations de périmètre.
(3) En 2020, inclut le montant du recyclage en résultat des réserves de conversion des sociétés mises en équivalence pour +45,5 M€ suite aux variations de périmètre.
| CAPITAUX PROPRES ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE | ||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AUTRES ÉLÉMENTS DES CAPITAUX PROPRES | ||||||||||||||
| En millions d'euros | CAPITAL | PRIMES D'ÉMISSION |
ACTIONS PROPRES |
RÉSERVES NON DISTRIBUÉES |
DES FLUX DE COUVERTURE TRÉSORERIE |
TITRES DISPONIBLES À LA VENTE |
RÉSERVES DE CONVERSION |
RÉSERVES DE RÉÉVALUATION |
ACTUARIELS/ ÉCARTS PLAFONNEMENT DES ACTIFS |
AUTRES | TOTAL AUTRES ÉLÉMENTS |
TOTAL | PARTICIPATIONS PAS LE NE DONNANT CONTRÔLE |
TOTAL |
| DÉCEMBRE 2018 CAPITAUX PROPRES AU 31 |
3,2 | 606,4 | 0,0 | 634,4 1 |
1,7 | -0,1 | -115,7 | 0,9 | -53,7 | 0,8 | -166,2 | 077,9 2 |
30,9 | 108,8 2 |
| Augmentation de capital (1) | 0,0 | 1,8 | 0,0 | 0,0 | 1,8 | 0,3 | 2,2 | |||||||
| Variation d'actions propres (2) | -0,6 | 0,1 | 0,0 | -0,5 | -0,5 | |||||||||
| Achat | -12,1 | 0,0 | -12,1 | -12,1 | ||||||||||
| Vente | 11,5 | 0,1 | 0,0 | 11,6 | 11,6 | |||||||||
| Distributions de dividendes | -123,4 | 0,0 | -123,4 | -12,2 | -135,6 | |||||||||
| Paiements en actions | 0,2 | 0,0 | 0,2 | 0,2 | ||||||||||
| de rachat de minoritaires (3) Dettes sur engagements |
0,0 | 0,0 | -5,0 | -5,0 | ||||||||||
| Variations de périmètre (4) | -0,2 | -0,4 | 0,0 | -0,4 | -0,6 | 6,5 | 5,9 | |||||||
| Résultat de l'ensemble consolidé | 265,5 | 0,0 | 265,5 | 16,7 | 282,2 | |||||||||
| Autres éléments du Résultat global | -0,8 | 16,0 | -4,5 | 10,7 | 10,7 | -0,5 | 10,2 | |||||||
| RÉSULTAT GLOBAL | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 265,5 | -0,8 | 0,0 | 16,0 | 0,0 | -4,5 | 0,0 | 10,7 | 276,2 | 16,2 | 292,4 |
| Autres | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | ||||||||||
| DÉCEMBRE 2019 CAPITAUX PROPRES AU 31 |
3,2 | 608,5 | -0,6 | 776,4 1 |
0,9 | -0,1 | -100,2 | 0,9 | -58,2 | 0,8 | -155,9 | 231,5 2 |
36,8 | 268,3 2 |
| Augmentation de capital (1) | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | |||||||||
| Variation d'actions propres (2) | -0,8 | -0,2 | 0,0 | -1,0 | -1,0 | |||||||||
| Achat | -24,7 | 0,0 | -24,7 | -24,7 | ||||||||||
| Vente | 23,9 | -0,2 | 0,0 | 23,7 | 23,7 | |||||||||
| Distributions de dividendes | 0,0 | 0,0 | -7,8 | -7,8 | ||||||||||
| Paiements en actions | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | ||||||||||
| de rachat de minoritaires (3) Dettes sur engagements |
0,0 | 0,0 | 0,0 | |||||||||||
| Variations de périmètre (4) | 0,5 | -0,5 | 0,0 | -0,5 | 0,0 | 8,0 | 8,0 | |||||||
| Résultat de l'ensemble consolidé | -604,6 | 0,0 | -604,6 | -12,1 | -616,7 | |||||||||
| Autres éléments du Résultat global | 0,0 | -25,4 | -5,8 | -31,3 | -31,3 | -7,4 | -38,6 | |||||||
| RÉSULTAT GLOBAL | 0,0 | 0,0 | 0,0 | -604,6 | 0,0 | 0,0 | -25,4 | 0,0 | -5,8 | 0,0 | -31,3 | -635,8 | -19,5 | -655,3 |
| Autres | 0,4 | 0,2 | 0,2 | 0,6 | 0,0 | 0,6 | ||||||||
| DÉCEMBRE 2020 CAPITAUX PROPRES AU 31 |
3,2 | 608,5 | -1,5 | 172,5 1 |
0,8 | -0,1 | -125,9 | 0,9 | -64,0 | 0,8 | -187,5 | 595,4 1 |
17,7 | 613,0 1 |
(1) Augmentation des primes d'émission chez JCDecaux SA suite aux levées de stock-options et augmentations de capital des sociétés contrôlées.
(2) Variation des actions propres de JCDecaux SA dans le cadre du contrat de liquidité mis en place en mai 2019.
(3) En 2019, nouvel engagement d'achat. Les effets nets de revalorisation et d'actualisation des engagements de rachat de minoritaires sont constatés en compte de résultat sur la ligne «respectivement -2,1 millions d'euros en 2020 contre -12,0 millions d'euros en 2019.
Résultat de l'ensemble consolidé
» en participations ne donnant pas le contrôle pour
(4) En 2020, mouvements de périmètre liés principalement liés à l'acquisition de minoritaires en Chine.
En 2019, mouvements de périmètre liés principalement aux cessions sans perte de contrôle en Amérique Latine et en Europe.
ÉTAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
| En millions d'euros | 2020 | 2019 RETRAITÉ (1) | |
|---|---|---|---|
| RÉSULTAT NET AVANT IMPÔTS | -637,9 | 374,2 | |
| Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence | § 5.5 | 1,3 | -102,0 |
| Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence | § 10.4 & § 11.3 | 64,8 | 105,6 |
| Charges liées aux paiements en actions | § 5.2 | 0,0 | 0,2 |
| Gains et pertes sur contrats de location | § 5.2 | -281,6 | -63,0 |
| Dotations nettes aux amortissements et provisions | § 5.2 & § 5.3 | 1 441,7 | 1 271,1 |
| Plus et moins-values de cession & résultat sur variations de périmètre | § 5.2 & § 5.3 | 36,8 | -11,0 |
| Charges nettes d'actualisation | § 5.3 | 4,4 | 16,6 |
| Intérêts financiers nets & charges d'intérêts sur dettes locatives IFRS 16 | § 5.3 | 149,3 | 163,3 |
| Dérivés financiers, résultat de change, coût amorti et autres | 11,7 | 6,2 | |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité | 237,4 | 6,2 | |
| Variation des stocks | 3,3 | -5,7 | |
| Variation des clients et autres créances | 290,0 | 11,0 | |
| Variation des fournisseurs et autres dettes | -55,9 | 0,9 | |
| FLUX DE TRÉSORERIE ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | 1 027,8 | 1 767,4 | |
| Intérêts payés sur dettes locatives IFRS 16 | § 4.16 | -82,1 | -154,7 |
| Intérêts financiers payés | -20,3 | -17,4 | |
| Intérêts financiers reçus | 3,0 | 5,5 | |
| Impôt sur le résultat payé | -40,3 | -100,6 | |
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | § 6.1 | 888,1 | 1 500,2 |
| Décaissements sur acquisitions d'immobilisations incorporelles & corporelles | -218,8 | -378,9 | |
| Décaissements sur acquisitions de titres de participation nets de la trésorerie acquise | -30,9 | -15,6 | |
| Acquisitions d'autres immobilisations financières | -105,0 | -4,9 | |
| TOTAL INVESTISSEMENTS | -354,7 | -399,4 | |
| Encaissements sur cessions d'immobilisations incorporelles & corporelles | 41,8 | 18,6 | |
| Encaissements sur cessions de titres de participation nets de la trésorerie cédée | 31,7 | 1,6 | |
| Cessions d'autres immobilisations financières | 7,4 | 31,9 | |
| TOTAL DÉSINVESTISSEMENTS | 81,0 | 52,1 | |
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DES INVESTISSEMENTS | § 6.2 | -273,7 | -347,3 |
| Distribution mise en paiement | -7,8 | -135,6 | |
| Achat d'actions propres | -24,7 | -12,1 | |
| Décaissements sur acquisitions de participations ne donnant pas le contrôle | -0,9 | -2,9 | |
| Réduction des capitaux propres | -0,3 | 0,0 | |
| Remboursement d'emprunts à long terme | § 6.4 | -667,9 | -83,5 |
| Remboursement des dettes locatives | § 4.16 | -533,2 | -950,3 |
| Acquisitions et cessions d'actifs financiers de trésorerie | 24,8 | -1,1 | |
| BESOIN DE TRÉSORERIE (FINANCEMENT) | -1 210,0 | -1 185,5 | |
| Encaissements sur cessions de titres de participation sans perte de contrôle | 0,0 | 8,5 | |
| Augmentation des capitaux propres | 1,2 | 2,2 | |
| Vente d'actions propres | 23,7 | 11,6 | |
| Augmentation des emprunts à long terme | § 6.4 | 2 033,7 | 79,6 |
| DÉGAGEMENT DE TRÉSORERIE (FINANCEMENT) | 2 058,7 | 101,9 | |
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS ISSUS DU FINANCEMENT | § 6.3 | 848,7 | -1 083,6 |
| VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE | 1 463,1 | 69,3 | |
| TRÉSORERIE NETTE D'OUVERTURE | § 4.14 | 142,4 | 88,0 |
| Incidence des variations des cours des devises et autres mouvements | -11,9 | -14,8 | |
| TRÉSORERIE NETTE DE CLÔTURE (2) | § 4.14 | 1 593,6 | 142,4 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
(2) Dont 1 607,8 millions d'euros de trésorerie et équivalents de trésorerie et -14,2 millions d'euros de concours bancaires au 31 décembre 2020 contre respectivement 149,8 millions d'euros et -7,4 millions d'euros au 31 décembre 2019.
JCDecaux DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020
Méthodes et principes comptables 142 Évolution du périmètre de consolidation 151 Information sectorielle 152 Commentaires sur l'état de situation financière 156 Commentaires sur le compte de résultat 179 Commentaires sur le tableau des flux de trésorerie 186 Risques financiers 187 Commentaires sur les engagements hors‑bilan 190 Information sur les parties liées 191 Informations sur les coentreprises 192 Informations sur les entreprises associées 196 Périmètre de consolidation 197 Événements subséquents 206
Dans le contexte de la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de Covid-19, le Groupe a été fortement impacté par les confinements globaux ou partiels que la crise a entraînés dans le monde. Alors que le modèle économique du Groupe repose sur la délivrance d'audiences aux annonceurs, le confinement implique une forte chute des trafics piétons et automobiles ainsi que du nombre de passagers dans les métros, les gares et les aéroports.
Ces conditions économiques défavorables ont conduit à une baisse significative du chiffre d'affaires et à la comptabilisation de charges d'impairment suite aux tests de perte de valeur réalisés sur les actifs.
Pour résister à cette conjoncture inédite, en fonction des pays et dans le respect des consignes locales, des mesures ont été mises en œuvre pour atténuer l'impact négatif de cette crise, notamment la réduction de la base de coûts, un programme d'investissements revu à la baisse, ainsi que l'introduction de mesures d'activité partielle grâce aux mesures gouvernementales notamment en France, la réduction des heures de travail des collaborateurs, les mesures nécessaires pour permettre le télétravail ainsi que des réductions volontaires de salaire. Les membres du Directoire ont décidé de réduire leurs rémunérations 2020. Le Groupe bénéficie également de la décision rapide de certains aéroports, villes et autorités de transport dans le monde d'aider les concessionnaires. Cela inclut, par exemple, la suspension de l'obligation de paiement de minimum garanti annuel, l'ajustement de la base de calcul du loyer et / ou du pourcentage de partage des revenus.
Le Groupe a également mis en place des mesures de renforcement de sa liquidité et sa flexibilité financière. A la suite de sa décision de retirer la proposition de dividende 2019, le Groupe a ainsi réalisé des émissions obligataires pour 1,2 milliard d'euros pour des durées de 4,5 ans et 8 ans et a émis un prêt bancaire à terme de 150 millions d'euros remboursable en avril 2025. Le Groupe a également étendu d'un an la maturité de sa ligne de crédit confirmée de 825 millions d'euros à juillet 2025 et a obtenu un waiver jusqu'en 2023 du covenant financier applicable sur la ligne de crédit de 825 millions d'euros et sur le prêt bancaire de 150 millions d'euros.
Les principales variations de périmètre réalisées sur la période sont détaillées au paragraphe 2.1 « Principaux mouvements de périmètre ».
Les états financiers consolidés de JCDecaux SA pour l'exercice clos le 31 décembre 2020 comprennent la société JCDecaux SA et ses filiales (l'ensemble désigné comme « le Groupe ») et la quote-part du Groupe dans les capitaux propres des entreprises associées et coentreprises.
En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés de l'exercice 2020, arrêtés par le Directoire, et approuvés par le Conseil de Surveillance du 10 mars 2021, sont établis en conformité avec les normes IFRS telles qu'adoptées dans l'Union Européenne. Ces comptes ne seront définitifs qu'après leur approbation par l'Assemblée Générale des Actionnaires.
De façon générale, les valeurs figurant dans les tableaux sont exprimées en millions d'euros. La somme des montants arrondis peut présenter des écarts non significatifs par rapport aux valeurs reportées.
Les principes retenus pour l'établissement de ces informations financières résultent de l'application :
Les principes comptables retenus sont identiques à ceux utilisés pour la préparation des comptes consolidés annuels pour l'exercice clos au 31 décembre 2019, à l'exception de l'application des amendements de normes et interprétations suivants adoptés par l'Union Européenne et applicables à compter du 1er janvier 2020 :
Les impacts liés à l'application de l'amendement à la norme IFRS 16 « Allégements de loyers liés à la Covid-19 » sont détaillés au paragraphe 1.11.4 « Réductions de loyer IFRS 16 dans le contexte de l'épidémie Covid-19 ».
La décision de l'IFRS IC de novembre 2019 sur la durée des contrats de location et les durées d'utilité des agencements non amovibles, ainsi que le relevé de conclusion de l'ANC du 3 juillet 2020 sur les baux commerciaux français et l'illustration émise par la CNCC en novembre 2020, ont entraîné des analyses approfondies des durées prises en compte par le Groupe depuis la première application de la norme IFRS 16. Ces analyses n'ont fait ressortir aucune distorsion significative entre la durée d'amortissement des agencements et la durée contractuelle des baux retenue par le Groupe dans le cadre d'IFRS 16. Elles ont en revanche conduit à revoir la durée de quelques contrats dont la durée de location initiale est dépassée et qui sont en situation de tacite reconduction. Les impacts sont détaillés au paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
L'application des autres amendements, interprétations et normes, n'a pas d'impact significatif sur les états financiers consolidés.
En l'absence de précision définitive du référentiel IFRS sur le traitement comptable des engagements de rachat de minoritaires, les principes retenus dans les comptes consolidés antérieurs sont maintenus et sont précisés au paragraphe 1.19 « Engagements de rachat de minoritaires ». En particulier, les effets de revalorisation et d'actualisation des engagements de rachat de minoritaires sont comptabilisés en résultat financier, et sont alloués sur le résultat des participations ne donnant pas le contrôle, sans impact sur le résultat net part du Groupe.
Par ailleurs, le Groupe a choisi de ne pas appliquer par anticipation les nouvelles normes, amendements de normes et interprétations adoptés par l'Union Européenne lorsque l'application obligatoire est postérieure au 31 décembre 2020.
Les états financiers des sociétés dans lesquelles le Groupe exerce le contrôle sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de la date à laquelle le contrôle est obtenu jusqu'à la date à laquelle le contrôle cesse.
La mise en équivalence est adoptée pour les coentreprises et les entreprises associées, sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable en matière de politique opérationnelle et financière.
Toutes les transactions entre les sociétés consolidées globalement sont éliminées.
Les résultats internes à l'ensemble consolidé sont également éliminés. Les plus ou moins-values sur cessions internes réalisées par une société mise en équivalence sont éliminées à hauteur du pourcentage de détention en contrepartie de la valeur des actifs cédés. Les moins-values réalisées sur les cessions à une société mise en équivalence sont régies par la norme IFRS3R et les plusvalues réalisées sur les cessions à une société mise en équivalence rentrent dans le cadre de SIC13.
Les opérations libellées en monnaie étrangère sont converties dans la monnaie fonctionnelle au cours du jour de la transaction. A la date d'arrêté comptable, les éléments monétaires sont convertis au cours de clôture et les différences de change en résultant sont enregistrées dans le compte de résultat.
Les actifs monétaires à long terme détenus par une entité du Groupe sur une filiale étrangère pour lesquels aucun règlement n'est ni planifié ni susceptible d'intervenir dans un avenir prévisible, constituent une part de l'investissement net à l'étranger. Ainsi, en application des dispositions d'IAS 21 « Effets des variations des cours des monnaies étrangères », les différences de change portant sur ces éléments sont enregistrées dans les autres éléments du résultat global jusqu'à la date de cession de l'investissement ou de déqualification. Dans le cas contraire, les différences de change sont enregistrées dans le compte de résultat.
Les états financiers consolidés du Groupe sont établis en Euro qui est la monnaie de présentation et la monnaie fonctionnelle de la société mère.
La conversion des actifs et des passifs des filiales étrangères dans la monnaie de présentation du Groupe s'effectue au taux de change en vigueur à la date de clôture et leur compte de résultat est converti au taux de change moyen de la période. Les écarts résultant de cette conversion sont affectés directement dans les autres éléments du résultat global.
Lors de la cession totale ou partielle, avec perte de contrôle, de la liquidation d'une entité étrangère, ou lors d'une acquisition par étapes avec prise de contrôle, les différences de conversion accumulées en capitaux propres sont recyclées dans le compte de résultat.
Dans le cadre du processus d'établissement des comptes consolidés, l'évaluation de certains postes de l'état de situation financière nécessite l'utilisation d'hypothèses, estimations ou appréciations. Il s'agit notamment de la valorisation des goodwill, des actifs corporels et incorporels et des droits d'utilisation, de la valorisation des titres mis en équivalence, de la détermination du montant des provisions pour avantages au personnel et des provisions pour démontage, ainsi que de la valorisation des engagements sur titres. Ces hypothèses, estimations ou appréciations sont établies sur la base d'informations ou situations existant à la date d'établissement des comptes, qui peuvent se révéler, dans le futur, différentes de la réalité, en particulier dans ce contexte de crise mondiale liée à la pandémie Covid-19, créant des incertitudes accrues sur les perspectives d'avenir. Ces méthodes d'évaluation sont plus précisément décrites, principalement dans le paragraphe 1.10 « Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles, des droits d'utilisation et des goodwill », le paragraphe 1.11 « Contrats de locations », le paragraphe 1.12 « Titres mis en équivalence », le paragraphe 1.20 « Provisions pour retraites et avantages assimilés » et dans le paragraphe 1.21 « Provisions pour démontage ». Le résultat des tests de sensibilité est donné au paragraphe 4.4 « Tests de perte de valeur sur les goodwill, les immobilisations corporelles, incorporelles et les droits d'utilisation » pour la valorisation des goodwill, actifs corporels et incorporels et droits d'utilisation, au paragraphe 4.5 « Titres mis en équivalence et tests de perte de valeur » pour la valorisation des titres mis en équivalence, au paragraphe 4.20 « Tableau des actifs et passifs financiers par catégorie » pour la valorisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires, et au paragraphe 4.13 « Provisions » pour la valorisation des provisions pour démontage et des provisions pour avantages au personnel.
A l'exception des impôts différés qui sont classés en actifs et passifs non courants, les actifs et passifs sont classés en courant lorsque leur recouvrabilité ou leur paiement est prévu au plus tard 12 mois après la date de clôture de l'exercice. Dans le cas contraire, ils sont classés en non courant.
Selon la norme IAS 38, les frais de développement sont obligatoirement immobilisés comme des actifs incorporels dès lors que le Groupe peut démontrer :
Les dépenses de développement immobilisées incluent principalement tous les coûts liés au développement, à l'adaptation ou à la mise en valeur de gammes de mobilier urbain et de supports publicitaires, dans le cadre de propositions de contrats ayant une forte probabilité de succès. Ces dépenses comprennent également la conception et la construction de modèles et prototypes.
Le Groupe considère légitime d'activer les coûts des projets liés à la préparation des réponses aux appels d'offres. Compte tenu d'une part, de la nature des coûts engagés (conception et construction de modèles et prototypes), d'autre part du taux de succès du groupe JCDecaux dans le cadre de ses réponses aux appels d'offres, le Groupe considère que ces coûts constituent des activités de développement activables, et satisfont aux critères d'activation rappelés ci-avant. En effet, ces coûts se rattachent directement à un contrat donné et sont encourus pour l'obtenir. L'amortissement commence lorsque le projet est concrétisé par un succès à l'appel d'offres, et est étalé sur la durée du contrat. En cas d'insuccès, le montant activé est comptabilisé en charges.
Les frais de développement portés à l'actif sont comptabilisés à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
Les autres immobilisations incorporelles se rapportent pour l'essentiel aux contrats de Mobilier Urbain, Affichage et Transport reconnus lors de regroupements d'entreprises et sont amorties sur la durée des contrats. Elles comprennent également des droits d'entrée, amortis sur la durée des contrats, ainsi que des logiciels. Seuls les logiciels individualisés et clairement identifiés (notamment de type ERP), sont immobilisés et amortis sur une durée de 10 ans maximum. Les dépenses pour les autres logiciels sont constatées en charges de l'exercice.
Le goodwill représente la juste valeur de la contrepartie transférée (incluant la juste valeur de toute participation précédemment détenue dans la société acquise), augmentée du montant comptabilisé pour toute participation ne donnant pas le contrôle dans la société acquise, et diminuée du montant net comptabilisé au titre des actifs identifiables et des passifs repris évalués à la juste valeur.
Les goodwill ne sont pas amortis. Le Groupe procède à des tests de pertes de valeur, au moins une fois par an à la date de clôture mais également à tout autre moment s'il existe des indicateurs de perte de valeur. Suite à ces tests de perte de valeur menés conformément à la méthodologie décrite au paragraphe 1.10 « Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles, des droits d'utilisation et des goodwill », une dépréciation des goodwill est constatée, le cas échéant. Une telle dépréciation n'est pas réversible.
Les éventuels badwill sont constatés directement au compte de résultat.
Dans le cadre de l'analyse de la juste valeur des actifs et passifs de l'entité acquise, le Groupe est notamment amené à valoriser des contrats et à reconnaître ces éléments en immobilisations incorporelles pour leur juste valeur. Lorsque des contrats déficitaires sont identifiés, le Groupe est amené à diminuer la valeur brute du droit d'utilisation attaché à ce contrat puis à constater un éventuel passif.
Les normes IFRS offrent aux sociétés un délai maximum de 12 mois à compter de la date d'acquisition pour finaliser l'évaluation à la juste valeur à la date d'acquisition des actifs et passifs obtenus.
Le Groupe enregistre en autres charges opérationnelles les coûts directs liés à l'acquisition, à l'exception des coûts directs liés à l'acquisition de participations ne donnant pas le contrôle qui sont enregistrés en capitaux propres.
Pour les acquisitions réalisées par étapes successives, le Groupe comptabilise en résultat, en autres charges et produits opérationnels, la réévaluation de la quote-part antérieurement détenue au moment
de la prise de contrôle. La juste valeur de celle-ci est estimée sur la base du prix d'acquisition diminué de la prime de contrôle.
Pour toute cession partielle ou totale avec perte de contrôle, le Groupe comptabilise en résultat, en autres charges et produits opérationnels, le résultat de cession de la quote-part cédée ainsi que la réévaluation de la quote-part conservée.
Par ailleurs, les rachats de participation ne donnant pas le contrôle dans des sociétés contrôlées et les cessions de parts d'intérêts sans perte de contrôle donnent lieu à la comptabilisation en variation de capitaux propres attribuables aux actionnaires de la société-mère de la différence entre le prix d'acquisition ou de cession et la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle. Les entrées et sorties de trésorerie correspondantes sont présentées dans le tableau des flux de trésorerie en « flux de trésorerie nets issus du financement ».
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
Les mobiliers urbains (Abribus, Mupis®, Seniors, Journaux Electroniques d'Information (JEI), Sanisettes, Colonnes Morris, etc.) et les supports publicitaires dans l'activité Transport sont amortis linéairement sur la durée de vie des contrats comprise entre 8 et 24 ans. Les écrans digitaux sont amortis sur une durée comprise entre 5 et 10 ans, leur durée de vie économique pouvant être inférieure à la durée des contrats. Les coûts de maintenance des mobiliers urbains sont comptabilisés en charges.
Les coûts actualisés de démontage de mobilier en fin de contrat sont comptabilisés à l'actif, en contrepartie d'une provision, et sont amortis sur la durée des contrats.
Les panneaux d'affichage font l'objet d'un mode d'amortissement propre aux pays concernés, déterminé en fonction de la réglementation et des conditions économiques locales.
La principale méthode d'amortissement est le mode linéaire sur une durée comprise entre 2 et 20 ans.
Les dotations aux amortissements sont déterminées selon les durées normales d'utilisation suivantes :
Immobilisations corporelles :
| • Bâtiments et constructions | 10 à 50 ans |
|---|---|
| • Installations techniques, matériel et outillage (Hors mobiliers urbains et panneaux) |
5 à 10 ans |
| • Mobiliers urbains et panneaux | 2 à 24 ans | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| -- | --------------------------------- | -- | ------------ | -- | -- |
| • Agencements divers, aménagements | 5 à 16 ans |
|---|---|
| • Matériel de transport | 3 à 15 ans |
| • Matériel informatique | 3 à 5 ans |
• Mobilier 5 à 10 ans
Les immobilisations corporelles, incorporelles, les droits d'utilisation, ainsi que les goodwill font l'objet d'un test de perte de valeur au minimum une fois par an.
Ce test consiste, pour une unité génératrice de trésorerie (UGT) ou un groupement d'UGT, à comparer sa valeur nette comptable à sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable se définit comme la valeur la plus élevée entre (i) la juste valeur de cet actif (ou du groupe d'actifs considéré) nette des coûts de cession, et (ii) sa valeur d'utilité déterminée à partir des flux de trésorerie futurs actualisés.
Les droits d'utilisation nets de la valeur comptable des dettes locatives sont compris dans la valeur comptable, et la valeur d'utilité retenue est calculée sur la base de flux de trésorerie qui restent alignés sur les indicateurs opérationnels ajustés.
Lorsque la valeur recouvrable est appréciée par référence à la valeur d'utilité, les prévisions de flux de trésorerie sont déterminées en intégrant des hypothèses de croissance appréciées soit sur la durée des contrats, soit sur une durée de 5 ans avec prise en compte d'une projection à l'infini ainsi qu'un taux d'actualisation reflétant les appréciations actuelles du marché de la valeur temps de l'argent. Les hypothèses de croissance retenues n'intègrent pas d'opération de croissance externe. Les risques spécifiques à l'UGT testée sont en grande partie traduits dans le choix des hypothèses retenues pour la détermination des flux de trésorerie et dans le taux d'actualisation retenu.
Lorsque la valeur comptable d'un actif (ou d'un groupe d'actifs) devient supérieure à sa valeur recouvrable, une perte de valeur est comptabilisée au compte de résultat pour ramener la valeur comptable à la valeur recouvrable.
Les valeurs d'utilité prises en compte dans le cadre des tests de perte de valeur sont déterminées sur la base des flux de trésorerie futurs attendus, actualisés à un taux calculé sur la base du coût moyen pondéré du capital. Ce taux reflète les meilleures estimations du management de la valeur temps de l'argent, des risques spécifiques des actifs ou UGT ainsi que de la situation économique des zones géographiques dans lesquelles s'exerce l'activité attachée à ces actifs ou UGT.
Les pays sont répartis en cinq zones en fonction du risque associé à chaque pays, et à chaque zone correspond un taux d'actualisation spécifique s'échelonnant de 6,0 % à 17,0 %, pour la zone présentant le plus de risque. Le taux après impôt de 6,0 % en 2020 (comme en 2019), est utilisé notamment en Europe Occidentale (hors Espagne, Portugal, Italie et Irlande), en Amérique du Nord, au Japon, à Singapour, en Corée du Sud et en Australie et Nouvelle-Zélande. S'ajoute une prime de risque sur le segment Aéroports de 300 points de base, reflétant le risque spécifique de cette activité dans le contexte de la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de Covid-19 et un horizon de reprise incertain.
• Valeurs recouvrables
Elles sont déterminées à partir des données budgétaires pour la première année consécutive à la clôture des comptes et d'hypothèses de croissance et d'évolution spécifiques à chaque marché, qui reflètent les perspectives futures attendues. Les valeurs recouvrables sont déterminées sur la base de business plans pour lesquels les modalités de prise en compte des flux futurs de trésorerie diffèrent selon le secteur d'activité considéré avec un horizon généralement supérieur à 5 ans en raison de la nature et de l'activité du Groupe caractérisée par des engagements contractuels de longue durée avec des probabilités très fortes de renouvellement des contrats. Ainsi, de manière générale :
La valeur recouvrable d'un groupe d'UGT est donnée par la somme des valeurs recouvrables des UGT appartenant à ce groupe.
Les contrats liés au cœur de métier de JCDecaux ont des caractéristiques dominantes dépendant souvent de l'activité à laquelle ils se rattachent (Mobilier urbain, Transport, Affichage) ou de la géographie (pour des raisons de réglementation ou de pratique de marché locale).
Dans les activités de mobilier urbain et de transport, chaque contrat constitue souvent un cas spécifique, avec des modalités contractuelles parfois complexes résultant de négociations directes ou des conditions d'appel d'offres, avec des renégociations de certaines clauses qui peuvent intervenir en cours de vie du contrat, le plus souvent liées aux aléas de marché ou de déploiement opérationnel des structures publicitaires.
Plus de 20 000 contrats identifiés dans plus de 75 pays rentrent dans le champ d'application d'IFRS 16. Il s'agit essentiellement de contrats conclus avec les municipalités, les aéroports, les compagnies de transport, les centres commerciaux et les bailleurs privés, qui permettent à JC Decaux de disposer d'emplacements en vue d'installer des supports publicitaires nécessaires à l'activité principale du Groupe. Sur les plus de 20 000 contrats entrant dans le champ d'application d'IFRS 16, près de 82 % correspondent à la location d'emplacements publicitaires (Mobilier Urbain, Transport et Affichage) et représentent près de 94 % de la dette locative au 31 décembre 2020, les 18 % de contrats restants étant constitués notamment de contrats immobiliers et de contrats de véhicules.
Les loyers et redevances fixes ou fixes en substance sont souvent des minima garantis de redevances variables liées au chiffre d'affaires publicitaire généré par les supports publicitaires installés sur les emplacements entrant dans le champ du contrat. C'est le cas de figure dominant dans les activités transport et centres commerciaux. Il est fréquent en mobilier urbain et plus rare en affichage grand format, où la redevance indépendante de la performance commerciale du contrat est le cas de figure le plus répandu.
Les loyers et redevances fixes et/ou fixes en substance ou les minima garantis, peuvent selon les contrats :
La durée non résiliable des contrats est très diverse, puisqu'elle va de 1 an à 39 ans sur la totalité de la population des contrats :
Concernant les modalités d'extension ou de renouvellement :
renouvellements des contrats de mobilier urbain ou de transport se font le plus souvent au travers de nouveaux contrats, après mise en œuvre d'une procédure de mise en concurrence (le plus souvent au travers d'une procédure d'appel d'offres).
Concernant les clauses de fin anticipée, seul un très faible nombre de contrats a été identifié pour lesquels JCDecaux est seul décisionnaire de la fin anticipée. Le plus souvent, l'accord des deux parties est nécessaire ou bien la fin anticipée est conditionnée par un fait générateur externe (force majeure, changement de sens de circulation en affichage grand format, récession économique majeure ou effondrement du marché publicitaire dans certains contrats de transport).
Tout nouveau contrat, à compter du 1er janvier 2019, fait l'objet d'une analyse pour conclure s'il répond à la définition d'un contrat de location. Lorsque le fournisseur ayant concédé des emplacements publicitaires au Groupe dispose d'un droit de substitution lui permettant de remplacer n'importe quel emplacement attribué au début du contrat par un autre pendant la durée du contrat, et cela afin de répondre à ses besoins opérationnels d'exploitation (autre que dans le cas d'une activité de maintenance et réparation), ce droit est considéré comme substantiel. C'est le cas dans les activités de mobilier urbain et transport du Groupe qui comportent dans la quasi-totalité des cas, un droit de substitution sur les emplacements publicitaires à la main du fournisseur. Dans ce cas le Groupe n'a pas le contrôle de l'actif. Ces types de contrat ne répondent donc pas à la définition d'un contrat de location en application de la norme IFRS 16 et les redevances fixes de l'année restent constatées en charges d'exploitation au même titre que les redevances variables. Pour ces contrats, les engagements de redevances futurs jusqu'à l'échéance du contrat figurent en engagements hors bilan pour le montant total sur lequel le Groupe est engagé.
Par ailleurs, les deux exemptions de comptabilisation proposées par la norme IFRS 16 – contrats d'une durée inférieure ou égale à douze mois et location de biens de faible valeur – sont utilisées.
Conformément à la norme IFRS 16 appliquée selon la méthode rétrospective complète depuis le 1er janvier 2019, le Groupe reconnaît au passif du bilan une dette sur les contrats de location, au titre des loyers fixes (ou faisant l'objet d'une revalorisation sur base d'un indice) et des minimums garantis, en contrepartie, à l'actif, d'un droit d'utilisation amorti linéairement sur la durée de location ou d'utilisation de l'actif sous-jacent.
La charge fixe de loyer dans la marge opérationnelle est remplacée par l'amortissement du droit d'utilisation comptabilisé en résultat d'exploitation et la charge financière sur la dette de loyer enregistrée en résultat financier.
Les redevances variables basées sur le chiffre d'affaires sont exclues de la dette locative et sont inscrites en compte de résultat opérationnel lorsqu'elles sont encourues.
La norme est sans effet sur le résultat net sur la durée du contrat avec un impact défavorable en début de contrat qui se retourne dans le temps du fait des charges d'intérêts dégressives.
La dette nette du Groupe exclut la dette locative.
Dans le tableau des flux de trésorerie, seul le paiement des intérêts de la dette locative a un impact sur les flux opérationnels, le remboursement du principal affectant les flux de financement.
Le Groupe constate des impôts différés sur les contrats de location comptabilisés sous IFRS 16.
Le montant de la dette locative dépend des hypothèses retenues au titre de la durée des engagements et du taux de financement marginal.
Le taux de financement marginal est déterminé pour chaque contrat sur la base du taux sans risque applicable à la devise du contrat, augmenté du basis de la devise, si disponible, et de la marge de crédit de la filiale concernée, basée sur le risque de crédit Groupe. Ces différentes composantes sont définies en fonction de la durée de vie moyenne pondérée du contrat concerné.
La durée de contrat est déterminée en tenant compte de la période non résiliable et des périodes couvertes par les options de renouvellement (ou de résiliation) si leur exercice (ou non exercice) est raisonnablement certain.
Concernant les options de renouvellement ou de résiliation, en ligne avec l'application d'IFRS 16 et la décision de l'IFRS IC de novembre 2019 sur la durée des contrats de location et les durées d'utilité des agencements non amovibles :
Lorsque les contrats ont une durée indéterminée, ou sont résiliables à n'importe quel moment par chacune des parties, ou sont reconductibles par tacite reconduction, conformément aux décisions IFRS-IC sur les durées, il est tenu compte de la durée d'utilité des agencements non amovibles pour déterminer la durée du contrat ou dans le cadre des contrats en tacite reconduction, de la durée moyenne à date des contrats en tacite reconduction.
Concernant les baux commerciaux français, conformément au relevé de conclusion de l'ANC du 3 juillet 2020 et l'illustration émise par la CNCC de novembre 2020, la durée généralement retenue par le Groupe est de 9 ans, la période non résiliable étant de 3 ans. Il n'existe pas au plan comptable d'option de renouvellement au terme du bail pour les principaux contrats qui ne sont jamais reconduits de façon tacite ; ils font l'objet d'une renégociation.
Les modifications et réestimations de contrats sont liées essentiellement à des avenants signés et à la vie du contrat notamment l'évolution du montant des loyers à payer ou changement de la date de fin raisonnablement certaine lorsqu'une décision est prise quant à l'extension ou la fin anticipée d'un contrat. Elles donnent lieu comptablement à une réestimation de la dette en contrepartie du droit d'utilisation, pouvant conduire dans certains cas à un effet positif dans le compte de résultat.
Les contrats déjà signés mais non démarrés à la clôture sont mentionnés en engagements hors bilan.
Dans le cadre de la crise sanitaire de la Covid-19 le Groupe a négocié avec ses concédants des réductions de loyers fixes ou minimums garantis sans contrepartie ni modification des autres termes du contrat.
Pour les contrats entrant dans le champ d'application IFRS 16, c'est-à-dire les contrats qui ne comportent pas de droit de substitution substantiels, le montant de ces réductions de loyers a été comptabilisé en redevances variables créditrices en marge opérationnelle en contrepartie d'une diminution de la dette locative :
L'extinction de la dette comptabilisée en résultat est retraitée dans les flux opérationnels du tableau de flux de trésorerie sur la ligne gains et pertes sur contrat de location.
Les analyses menées dans le cadre de la décision de l'IFRS IC de novembre 2019 ont conduit le Groupe à revoir la durée d'un certain nombre de contrats d'affichage grand format en situation de tacite reconduction.
Les impacts de l'application rétrospective de ce changement sur les données 2019 sont les suivants :
Le goodwill constaté lors de l'acquisition figure dans le montant des titres mis en équivalence.
La quote-part de dépréciation des actifs reconnus lors de l'acquisition ou lors de l'ajustement de juste valeur de ceux existants figure sur la ligne « Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence ».
Si la quote-part du Groupe dans les pertes d'une entité mise en équivalence est supérieure à sa participation dans celle-ci, alors la quote-part du Groupe est ramenée à zéro. Si le Groupe estime être solidaire des pertes alors une provision est comptabilisée au passif en provisions pour risques pour la quote-part de pertes accumulées excédant l'investissement d'origine ainsi que les prêts et les créances.
Les titres mis en équivalence font l'objet d'un test de perte de valeur annuel, ou en-dehors de cette périodicité lorsque les conditions existantes laissent supposer que l'actif pourrait être déprécié. Le cas échéant, la perte associée, qui est enregistrée dans le résultat des sociétés mises en équivalence, résulte du calcul de la valeur recouvrable de l'actif, qui se définit comme la valeur la plus élevée entre (i) la juste valeur de l'actif diminuée des coûts de cession, et (ii) sa valeur d'utilité basée sur les flux de trésorerie futurs attendus diminués de l'endettement net. Pour les sociétés cotées, la juste valeur utilisée dans le cadre des tests de dépréciation correspond à la valeur boursière. La méthodologie suivie pour le calcul des valeurs d'utilité est la même que celle décrite pour les immobilisations corporelles et incorporelles et droits d'utilisation au paragraphe 1.10 « Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles, des droits d'utilisation et des goodwill ».
Les autres actifs financiers sont principalement composés des participations dans des entités non consolidées (investissements financiers), de prêts et de créances rattachées à des participations accordés aux entités mises en équivalence ou non consolidées, de dépôts et cautionnements et d'avances versées sur acquisition de titres de participation sous conditions suspensives.
Ils sont comptabilisés et évalués :
Les stocks sont composés principalement :
Le coût des stocks est déterminé selon la méthode du coût moyen pondéré et peut également incorporer des coûts de production, d'assemblage et de logistique.
Ils sont, le cas échéant, ramenés à la valeur nette de réalisation lorsque celle-ci est inférieure au coût.
Les créances clients sont enregistrées à leur juste valeur qui correspond à la valeur nominale de facturation, sauf si l'effet d'actualisation est significatif. Par la suite, ces créances d'exploitation sont évaluées au coût amorti.
Une dépréciation des comptes clients est pratiquée lorsque leur valeur de recouvrement est inférieure à leur valeur comptable. Le Groupe reconnaît une provision complémentaire liée aux pertes attendues selon la méthode simplifiée sur les créances clients saines en appliquant un taux moyen de défaut de paiement à partir de données statistiques historiques. Ce modèle prospectif basé sur les pertes attendues s'applique sur les créances clients dès leur comptabilisation initiale.
La trésorerie gérée comprend la trésorerie, les équivalents de trésorerie et les actifs financiers de trésorerie. Ces éléments sont évalués à la juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en résultat financier.
La trésorerie comptabilisée à l'actif de l'état de situation financière comprend la trésorerie en banque et la caisse. Les équivalents de trésorerie sont constitués de titres de placement à court terme et de dépôts à court terme. Les titres de placement à court terme et les dépôts à court terme sont facilement convertibles en un montant de trésorerie connu et sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur conformément aux critères définis par la norme IAS 7.
Les actifs financiers de trésorerie correspondent à des placements liquides à court terme ainsi qu'à de la trésorerie appartenant au Groupe, mise sous séquestre dans le cadre de l'exécution de contrats. Ces actifs ont les caractéristiques principales des équivalents de trésorerie mais ne respectent pas strictement les critères de qualification définis par la norme IAS 7. Ils sont inclus dans le calcul de la dette nette du Groupe.
Pour les besoins du tableau des flux de trésorerie consolidés, la trésorerie nette comprend la trésorerie et les équivalents de trésorerie tels que définis ci-dessus, nette des concours bancaires.
Les dettes financières sont enregistrées initialement à la juste valeur correspondant en général à la somme reçue diminuée des frais d'émission associés et sont par la suite évaluées au coût amorti.
Un instrument financier dérivé est un instrument financier qui répond aux trois caractéristiques ci-dessous :
Les instruments financiers dérivés sont comptabilisés à l'actif ou au passif de l'état de situation financière à leur juste valeur, les variations de valeurs ultérieures étant enregistrées par contrepartie du compte de résultat, sauf s'ils ont été qualifiés de couverture de flux de trésorerie (part efficace) ou d'investissement net à l'étranger.
Une comptabilité de couverture peut être adoptée si une relation de couverture entre l'élément couvert (le sous-jacent) et l'instrument financier dérivé est établie et documentée dès la mise en place de la couverture et que son efficacité est démontrée à l'origine et à chaque arrêté comptable. A ce jour, le Groupe met en place principalement deux types de couverture des actifs et passifs financiers :
La relation de couverture est traitée par rapport à un unique paramètre de marché, soit dans le cas du Groupe aujourd'hui, un taux de change ou un taux d'intérêt. Lorsqu'un même instrument dérivé couvre à la fois un risque de taux d'intérêt et un risque de change, les impacts taux et change sont traités séparément.
La comptabilité de couverture cesse lorsque l'instrument de couverture arrive à expiration ou est vendu, résilié ou exercé ou qu'il ne respecte plus les critères de qualification pour la comptabilité de couverture. Dans le cadre d'une couverture de transaction future hautement probable comptabilisée en autres éléments du résultat global, tout profit ou perte cumulé(e) réalisé(e) sur l'instrument de couverture de flux de trésorerie est maintenu(e) en capitaux propres jusqu'à ce que la transaction prévue se produise. S'il n'est plus attendu que la transaction couverte se produise, le profit ou la perte net(te) cumulé(e) comptabilisé(e) en autres éléments du résultat global est transféré(e) dans le résultat financier de l'exercice.
Pour les dérivés qui ne satisfont pas aux critères de qualification pour la comptabilité de couverture, tout profit ou perte résultant des variations de juste valeur est comptabilisé(e) directement dans le résultat financier de l'exercice.
Le classement comptable des instruments financiers dérivés en éléments courants ou non courants est déterminé par la maturité du dérivé.
En l'absence de position de l'IASB sur le traitement comptable des engagements de rachat de minoritaires, les principes retenus dans les comptes consolidés antérieurs sont maintenus pour l'ensemble des engagements pris par le Groupe.
L'application de la norme IAS 32 conduit à reconnaître au passif une dette relative aux engagements de rachat des parts des minoritaires dans des filiales du Groupe, ceci non seulement pour la partie déjà comptabilisée en participations ne donnant pas le contrôle (reclassée en dette), mais également pour l'excédent résultant de la valeur actuelle de l'engagement. La contrepartie de cet excédent est imputée en diminution des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres de l'état de situation financière.
En l'absence de position de l'IASB sur les engagements de rachat de minoritaires, les variations ultérieures de la juste valeur de la dette sont comptabilisées en résultat financier, et sont allouées en participations ne donnant pas le contrôle dans le résultat, sans impact sur le résultat net part du Groupe.
Les engagements comptabilisés à ce titre figurent dans la rubrique au passif de l'état de situation financière « Dettes sur engagements de rachat de minoritaires ».
Les engagements du Groupe résultant de régimes à prestations définies, ainsi que leur coût, sont déterminés selon la méthode des unités de crédit projetées.
Cette méthode consiste à évaluer l'engagement en fonction du salaire projeté en fin de carrière et des droits acquis à la date d'évaluation, déterminés selon les dispositions de la convention collective, des accords d'entreprise ou des droits légaux en vigueur.
Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon les conditions économiques prévalant dans le pays dans lequel le régime est situé et les hypothèses démographiques propres à chaque société.
Ces régimes sont soit financés, leurs actifs étant alors gérés par une société tiers indépendante, soit non financés ou partiellement financés, leurs engagements faisant l'objet d'une provision au passif de l'état de situation financière. Le produit des actifs du régime est estimé à partir du taux d'actualisation utilisé pour la dette actuarielle.
Pour les avantages postérieurs à l'emploi, les écarts actuariels sont reconnus immédiatement et dans leur intégralité en autres éléments du résultat global sans possibilité de recyclage en résultat. Le coût des services passés est comptabilisé immédiatement et dans son intégralité dans le résultat de la période que les droits soient acquis ou en cours d'acquisition.
Pour les autres avantages à long terme, les écarts actuariels générés ainsi que le coût des services passés sont immédiatement comptabilisés en charges ou en produits, lors de l'exercice de leur constatation.
Les effets de l'actualisation de la provision pour avantages au personnel sont présentés dans le résultat financier.
Les coûts destinés au démontage des mobiliers en fin de contrat sont enregistrés en provisions si une obligation contractuelle de démontage existe à une date prévisible. Ces provisions sont constituées pour la totalité du coût de démontage estimé dès le début du contrat et sont actualisées. En contrepartie, le coût de démontage est comptabilisé à l'actif et amorti sur la durée du contrat. La charge de désactualisation est comptabilisée en charge financière. Le taux d'actualisation utilisé correspond au taux swap de la durée moyenne pondérée des actifs des contrats du pays considéré.
Conformément à la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions », les stock-options accordées aux salariés sont traitées comme un élément de rémunération « versé » en échange de services rendus par eux sur la période s'étendant de la date de leur octroi (« grant date ») à la date à laquelle leur droit d'exercice devient définitif (« vesting date »).
La juste valeur des services rendus est déterminée par référence à la juste valeur des instruments financiers octroyés.
La juste valeur des options est déterminée à leur date d'octroi par un actuaire indépendant, les changements éventuels de juste valeur ultérieurs n'étant pas considérés. Le modèle de valorisation utilisé est le modèle de Black & Scholes sur la base des hypothèses détaillées au paragraphe 5.2 « Charges d'exploitation nettes » ciaprès.
Le coût des services rendus est comptabilisé au compte de résultat par contrepartie d'une rubrique de capitaux propres, suivant un profil qui reflète les modalités d'acquisition des droits d'exercice des options. Cet enregistrement est fait à la fin de chaque arrêté comptable et ce, jusqu'à la date où les droits d'exercice des options du plan considéré sont complètement acquis.
Le montant figurant en capitaux propres reflète la partie écoulée de la période nécessaire à l'acquisition des droits d'exercice des options et la meilleure estimation du management des options octroyées pour lesquelles un droit d'exercice sera effectivement acquis.
Les plans de stock-options sont attribués sur la base d'objectifs individuels et des résultats du Groupe. L'exercice des stock-options est soumis à des conditions de présence dans la société.
Les plans de souscription et d'achat d'actions qui seront réglés sous forme de trésorerie, sont évalués à leur juste valeur et constatés en résultat, par contrepartie d'un passif. Ce passif est réévalué à chaque date de clôture jusqu'à son règlement.
Le chiffre d'affaires du Groupe provient principalement de la vente d'espaces publicitaires sur des équipements de mobilier urbain, des panneaux d'affichage et de la publicité dans les transports.
Les ventes d'espaces publicitaires, les locations et les prestations de services sont enregistrées en chiffre d'affaires linéairement sur la période de réalisation de la prestation dont la durée est généralement comprise entre 1 semaine et 3 ans, à l'exception de situations spécifiques dans le segment Transport, notamment des contrats publicitaires sur les passerelles dans les aéroports ou sur des emplacements emblématiques, dont la durée peut dépasser 5 ans.
Le fait générateur de la vente d'espaces publicitaires est la réalisation de la campagne publicitaire.
Le chiffre d'affaires provenant de la vente d'espaces publicitaires est présenté sur une base nette, après déduction des remises commerciales. Dans certains pays, des commissions sont versées par le Groupe aux agences de publicité et aux centrales d'achat d'espaces publicitaires lorsque celles-ci jouent le rôle d'intermédiaires entre le Groupe et les annonceurs. Ces commissions sont alors déduites du chiffre d'affaires.
Dans les contrats où le Groupe paie une redevance variable, ou bien reverse une partie de ses recettes publicitaires, et dans la mesure où le Groupe agit en tant que principal dans son activité de vente d'espace publicitaire, le Groupe comptabilise en chiffre d'affaires la totalité des recettes publicitaires avant les redevances et reversements, et comptabilise les redevances et la partie du chiffre d'affaires reversée en charges d'exploitation.
Les charges d'escomptes financiers sont déduites du chiffre d'affaires du Groupe.
Outre la commercialisation d'espaces publicitaires situés sur ses mobiliers, le Groupe exerce une activité de vente, location et entretien de mobilier urbain dont le chiffre d'affaires est comptabilisé dans l'activité Mobilier Urbain. Le Groupe tire également des revenus non publicitaires de son activité de Vélos en Libre-Service ainsi que de la mise en œuvre de solutions techniques innovantes, selon le concept « JCDecaux Innovate », et des services annexes à son chiffre d'affaires analogue ou digital.
La marge opérationnelle se définit comme le chiffre d'affaires diminué des coûts directs d'exploitation et des coûts commerciaux, généraux et administratifs.
Elle inclut les dotations aux provisions nettes de reprises relatives aux comptes clients.
La marge opérationnelle est impactée des charges d'escompte comptabilisées en moins du chiffre d'affaires et des produits d'escompte enregistrés en moins des coûts directs d'exploitation, d'une part, et des charges de stock-options ou actions gratuites comptabilisées sur la ligne « Coûts commerciaux, généraux et administratifs », d'autre part.
Le résultat d'exploitation est déterminé à partir de la marge opérationnelle diminuée des consommations de pièces détachées au titre de la maintenance, des dotations aux amortissements et provisions nettes, des pertes de valeur des goodwill, et des autres charges et produits opérationnels. Les pertes de valeur des stocks sont enregistrées sur la ligne « Pièces détachées maintenance ».
Les autres charges et produits opérationnels comprennent les plus et moins-values de cession d'actifs corporels et incorporels, de coentreprises et entreprises associées, des gains et pertes sur contrat de location, les plus et moins-values de cession liées à la perte de contrôle de sociétés, ainsi que l'éventuel profit ou perte qui découle de la réévaluation de la quote-part conservée à sa juste valeur, l'éventuel profit ou perte qui découle de la réévaluation à la juste valeur de la participation antérieurement détenue lors d'une prise de contrôle par étape, les éventuels ajustements de prix provenant d'événements postérieurs à la date d'acquisition, ainsi que les éventuels badwill, les coûts directs liés aux acquisitions, et les éléments non récurrents.
Les charges nettes liées aux résultats des tests de perte de valeur sur les immobilisations corporelles et incorporelles et les droits d'utilisation sont enregistrées sur la ligne « Dotations aux amortissements et provisions nettes ».
Les impôts différés sont comptabilisés sur la base des différences temporelles entre la valeur comptable des actifs et passifs et leur base fiscale provenant pour l'essentiel des retraitements de consolidation (harmonisation des méthodes et durées d'amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles, contrats de location, reconnaissance de contrats dans le cadre de la méthode de l'acquisition, etc.). Les actifs et passifs d'impôts différés sont évalués aux taux d'impôt dont l'application est attendue sur la période au cours de laquelle l'actif sera réalisé et le passif réglé, sur la base des réglementations fiscales qui ont été adoptées à la date de clôture. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation en cas d'impôt différé actif net sur la filiale dont la recouvrabilité sur un horizon court terme est incertaine.
Les impôts différés actif sur déficits reportables ne sont reconnus que lorsqu'il est probable que le Groupe disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales pourront être imputées. L'horizon de recouvrabilité des déficits ordinaires retenu par le Groupe est de 3 à 5 ans adapté en fonction des particularités de chaque pays.
Conformément aux normes internationales, le Groupe a qualifié la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (« CVAE »), en France, comme étant un impôt. Cette qualification en tant qu'impôt sur le résultat entraîne la comptabilisation d'un impôt différé passif calculé sur la base des actifs amortissables des sociétés assujetties à la CVAE. Par ailleurs, la CVAE étant un impôt déductible de l'impôt sur les sociétés, sa comptabilisation génère un impôt différé actif.
Les principales variations de périmètre intervenues en 2020 sont les suivantes :
La société City Lead Developments Ltd acquise le 29 mars 2020 à hauteur de 23 % par JCDecaux Innovate (Chine) est consolidée selon la méthode de la mise en équivalence. Cette société constitue le consortium d'investisseurs qui a procédé en avril 2020, via sa filiale à 100 % Ever Harmonic Global Ltd, à l'acquisition d'une part majoritaire du capital de Clear Media, filiale de Clear Channel Outdoor cotée à Hong Kong. Clear Media est consolidée selon la méthode de la mise en équivalence depuis novembre 2020 à 23 % avec un pourcentage d'intérêt de 20,29 %, du fait du contrôle exercé par le consortium avec une détention de 88,2 %.
Le 15 décembre 2020, JCDecaux France a acquis 100 % d'Abri Services Media, acteur français du mobilier urbain dans la région Grand-Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine). Les nouvelles sociétés acquises sont consolidées à 100 % en intégration globale.
Le 27 avril 2020, le pourcentage de droits financiers de Top Result Promotion Ltd (Chine) dans la société Beijing Top Result Metro Advertising Co. Ltd (Chine), dont le contrat d'exploitation publicitaire des 9 lignes centrales du Métro de Pékin a été renouvelé et étendu pour 20 ans, est diminué de 57 points conformément au contrat avec le partenaire. Cette société, auparavant détenue en contrôle conjoint et mise en équivalence à 90 %, est désormais détenue à 33 % avec influence notable et reste consolidée selon la méthode de la mise en équivalence.
Le 13 juillet 2020, JCDecaux Central Eastern Europe GmbH (Autriche) a cédé sa participation minoritaire de 25 % dans la société Russ Out of Home BV en Russie. Cette cession a eu un impact de -39 millions d'euros sur le résultat d'exploitation 2020 principalement du fait du recyclage du change.
D'autres variations, notamment des liquidations, des cessions, des acquisitions de titres de participation sont détaillées au paragraphe 12 « Périmètre de consolidation ».
Les prises de contrôle réalisées en 2020 qui portent principalement sur les sociétés d'Abri Services Media ont eu les effets suivants sur les comptes consolidés du Groupe :
| JUSTE VALEUR COMPTABILISÉE |
||
|---|---|---|
| En millions d'euros | À LA DATE D'ACQUISITION | |
| Actifs non courants | 12,3 | |
| Actifs courants | 17,7 | |
| TOTAL ACTIFS | 30,0 | |
| Passifs non courants | 7,8 | |
| Passifs courants | 10,9 | |
| TOTAL PASSIFS | 18,7 | |
| ACTIF NET À LA JUSTE VALEUR À 100 % | (a) | 11,3 |
| - dont Participations ne donnant pas le contrôle |
(b) | 0,0 |
| CONTREPARTIE TOTALE TRANSFÉRÉE | (c) | 35,9 |
| - dont juste valeur de la quote-part antérieurement détenue |
||
| - dont prix d'acquisition | 35,9 | |
| GOODWILL | (d)=(c)-(a)+(b) | 24,6 |
| - dont Goodwill alloué aux sociétés mises en équivalence |
(e) | 0,0 |
| GOODWILL IFRS (1) | (f)=(d)-(e) | 24,6 |
| PRIX D'ACQUISITION | -35,9 | |
| Trésorerie nette acquise | 10,9 | |
| ACQUISITIONS DE TITRES DE PARTICIPATION SUR L'EXERCICE |
-25,0 |
(1) L'option de calcul du goodwill complet n'a été retenue pour aucune des acquisitions 2020.
Les valeurs des actifs et passifs acquis ainsi que les goodwill afférents à ces opérations sont déterminés de manière provisoire et sont susceptibles d'évoluer durant le délai nécessaire à la finalisation de l'affectation des goodwill qui peut s'étendre jusqu'à 12 mois maximum après la date de prise de contrôle.
L'impact sur le chiffre d'affaires et le résultat net part du Groupe des acquisitions réalisées en 2020 est nul. L'impact complémentaire sur le chiffre d'affaires et le résultat net part du Groupe si ces acquisitions avaient été réalisées au 1er janvier 2020 serait une hausse de 13,6 millions d'euros du chiffre d'affaires et une hausse de 3,0 millions d'euros du résultat net part du Groupe.
Pour mesurer la performance opérationnelle du Groupe et éclairer les dirigeants sur leur prise de décision en cohérence avec les données historiques, l'information sectorielle est ajustée de :
Ces deux ajustements sont conformes aux principes suivis dans le reporting de gestion opérationnelle du Groupe, sur lequel s'appuie le Directoire, Principal Décideur Opérationnel (PDO).
En conséquence, conformément à IFRS 8, les données opérationnelles présentées ci-après, en ligne avec cette information interne, sont dites ajustées. Elles font l'objet d'une réconciliation avec les états financiers IFRS où l'application de la norme IFRS 11 conduit à retenir la méthode de la mise en équivalence des coentreprises et où les loyers « core business » font l'objet d'une comptabilisation selon IFRS 16.
L'activité Mobilier Urbain couvre de manière générale les conventions publicitaires sur le domaine public signées avec les villes et collectivités locales. Elle comprend également les activités de publicité dans les centres commerciaux, ainsi que les locations de mobiliers, les ventes et locations de matériels, les travaux et entretiens divers, et autres prestations de services.
L'activité Transport couvre la publicité dans les moyens de transport tels que les aéroports, les métros, les bus, les tramways et les trains.
L'activité Affichage couvre de manière générale la publicité sur le domaine privé, telle que l'affichage grand format traditionnel ou rétro-éclairé, l'affichage lumineux type néons et les bâches publicitaires.
Les prix de transfert entre les secteurs opérationnels sont les prix qui auraient été fixés dans des conditions de concurrence normale, comme pour une transaction avec des tiers.
L'information sectorielle relative aux secteurs opérationnels se décompose comme suit en 2020 :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN |
TRANSPORT | AFFICHAGE | TOTAL DES ACTIVITÉS |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires (1) | 1 131,1 | 810,9 | 369,7 | 2 311,8 |
| Marge opérationnelle | 145,4 | 2,6 | -6,3 | 141,6 |
| Résultat d'exploitation (2) | -151,1 | -188,7 | -235,4 | -575,2 |
| Investissements corporels et incorporels nets (3) | 157,9 | 15,0 | 12,0 | 185,0 |
(1) Dont chiffre d'affaires publicitaire de 2 031,2 millions d'euros et chiffre d'affaires non publicitaire de 280,6 millions d'euros.
(3) Décaissements sur acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles nets des encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles.
(2) Dont une dotation nette relative aux tests de perte de valeur de -222,3 millions d'euros : -94,0 millions d'euros en Transport, -117,3 millions d'euros en Affichage et
-11,0 millions d'euros en Mobilier Urbain.
La réconciliation de ces données opérationnelles ajustées avec les données IFRS se décompose comme suit :
| En millions d'euros | DONNÉES AJUSTÉES (1) |
IMPACT DES COENTREPRISES (2) |
IMPACT IFRS 16 (3) | DONNÉES IFRS |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 2 311,8 | -212,0 | 2 099,8 | |
| Marge opérationnelle | 141,6 | -41,5 | 978,6 | 1 078,7 |
| Résultat d'exploitation | -575,2 | -19,5 | 118,9 | -475,8 |
| Investissements corporels et incorporels nets | 185,0 | -8,0 | 176,9 |
(1) Y compris l'impact d'IFRS 16 sur les contrats non core business (dont +43,1 millions d'euros liés à l'annulation des loyers et -45,5 millions d'euros d'amortissement des droits d'utilisation).
(2) Impact du passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
(3) Impact d'IFRS 16 sur les loyers core business des sociétés contrôlées.
L'impact de -212,0 millions d'euros de la norme IFRS 11 (passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises) sur le chiffre d'affaires ajusté, se décompose en -220,3 millions d'euros de chiffre d'affaires réalisé par les coentreprises – dont le détail est donné au paragraphe 10 « Informations sur les coentreprises » et +8,3 millions d'euros de part non éliminée sous IFRS 11 de chiffres d'affaires inter-compagnies réalisé par des sociétés contrôlées avec des coentreprises, ramenant ainsi le chiffre d'affaires IFRS à 2 099,8 millions d'euros.
L'impact de +978,6 millions d'euros de la norme IFRS 16 sur la marge opérationnelle correspond à l'annulation des loyers et redevances core business des sociétés contrôlées. L'impact de +118,9 millions d'euros de la norme IFRS 16 sur le résultat d'exploitation se décompose en +978,6 millions d'euros d'annulation des loyers et redevances dans la marge opérationnelle, -870,4 millions d'euros d'amortissement du droit d'utilisation, +8,7 millions d'euros de plus et moins-values sur modifications de contrats, -14,6 millions d'euros d'annulation des reprises de provisions pour pertes à terminaison et +16,5 millions d'euros d'amortissement du droit d'utilisation issu de la requalification des provisions pour pertes à terminaison.
L'information sectorielle relative aux secteurs opérationnels se décompose comme suit en 2019 :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN |
TRANSPORT | AFFICHAGE | TOTAL DES ACTIVITÉS |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires (1) | 1 688,2 | 1 636,4 | 565,6 | 3 890,2 |
| Marge opérationnelle | 452,3 | 265,9 | 74,1 | 792,2 |
| Résultat d'exploitation (2) | 219,3 | 166,8 | -1,1 | 384,9 |
| Investissements corporels et incorporels nets (3) | 297,9 | 45,7 | 31,8 | 375,4 |
(1) Dont chiffre d'affaires publicitaire de 3 498,3 millions d'euros et chiffre d'affaires non publicitaire de 391,9 millions d'euros.
(2) Dont une dotation nette relative aux tests de perte de valeur de -0,3 million d'euros : 7,0 millions d'euros en Mobilier Urbain, -1,0 million d'euros en Transport et -6,4 millions d'euros en Affichage.
(3) Décaissements sur acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles nets des encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles.
La réconciliation de ces données opérationnelles ajustées avec les données IFRS se décompose comme suit :
| En millions d'euros | DONNÉES AJUSTÉES (1) |
IMPACT DES COENTREPRISES (2) |
IMPACT IFRS 16 (3) |
DONNÉES IFRS RETRAITÉ (4) |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 3 890,2 | -402,5 | 3 487,6 | |
| Marge opérationnelle | 792,2 | -123,8 | 1 046,6 | 1 715,0 |
| Résultat d'exploitation | 384,9 | -109,4 | 185,0 | 460,6 |
| Investissements corporels et incorporels nets | 375,4 | -15,1 | 360,3 |
(1) Y compris l'impact d'IFRS 16 sur les contrats non core business (dont +49,9 millions d'euros liés à l'annulation des loyers et -44,5 millions d'euros d'amortissement des droits d'utilisation).
(2) Impact du passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
L'impact de -402,5 millions d'euros de la norme IFRS 11 (passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises) sur le chiffre d'affaires ajusté, se décompose en -416,3 millions d'euros de chiffre d'affaires réalisé par les coentreprises – dont le détail est donné au paragraphe 10 « Informations sur les coentreprises » et +13,8 millions d'euros de part non éliminée sous IFRS 11 de chiffres d'affaires inter-compagnies réalisé par des sociétés contrôlées avec des coentreprises, ramenant ainsi le chiffre d'affaires IFRS à 3 487,6 millions d'euros.
(3) Impact d'IFRS 16 sur les loyers core business des sociétés contrôlées.
(4) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
L'impact de +1 046,6 millions d'euros de la norme IFRS 16 sur la marge opérationnelle correspond à l'annulation des loyers et redevances core business des sociétés contrôlées. L'impact de +185,0 millions d'euros de la norme IFRS 16 sur le résultat d'exploitation se décompose en +1 046,6 millions d'euros d'annulation des loyers et redevances dans la marge opérationnelle, -925,5 millions d'euros d'amortissement du droit d'utilisation, +63,1 millions d'euros de plus et moins-values sur modifications de contrats, -17,4 millions d'euros d'annulation des reprises de provisions pour pertes à terminaison et +18,3 millions d'euros d'amortissement du droit d'utilisation issu de la requalification des provisions pour pertes à terminaison.
L'information par zone géographique se décompose comme suit en 2020 :
| En millions d'euros | EUROPE (1) | ASIE PACIFIQUE (2) |
FRANCE | RESTE DU MONDE | ROYAUME UNI |
AMÉRIQUE DU NORD (3) |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 694,3 | 603,5 | 442,8 | 206,3 | 203,8 | 161,3 | 2 311,8 |
(1) Hors France et Royaume-Uni. Principalement Allemagne, Autriche, Belgique et Espagne.
(2) Principalement Chine, Hong Kong et Australie. (3) Principalement Etats-Unis.
L'information par zone géographique se décompose comme suit en 2019 :
| En millions d'euros | EUROPE (1) | ASIE PACIFIQUE (2) |
FRANCE | RESTE DU MONDE | ROYAUME UNI |
AMÉRIQUE DU NORD (3) |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 997,9 | 1 105,0 | 618,8 | 450,2 | 382,1 | 336,1 | 3 890,2 |
(1) Hors France et Royaume-Uni. Principalement Allemagne, Autriche et Espagne.
(3) Principalement Etats-Unis.
(2) Principalement Chine et Australie.
Aucun client n'atteint le seuil de 10 % du chiffre d'affaires du Groupe.
Les actifs sectoriels non courants par zone géographique sur la base des données IFRS se décomposent comme suit en 2020 :
| En millions d'euros | EUROPE (1) | ASIE PACIFIQUE |
FRANCE | RESTE DU MONDE |
ROYAUME UNI |
AMÉRIQUE DU NORD |
ELIMINATION INTERCOS |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs sectoriels non courants (2) | 2 913,3 | 1 871,8 | 1 690,8 | 853,8 | 743,9 | 562,9 | -1 391,0 | 7 245,5 |
| Actifs sectoriels non affectés (3) | 123,8 |
(1) Hors France et Royaume-Uni.
(2) Hors impôts différés actif et hors instruments financiers dérivés.
(3) Goodwill liés à la publicité dans les Aéroports Monde non affectés par zone géographique : la couverture mondiale étant un facteur de succès pour cette activité tant au point de vue commercial que dans le cadre des renouvellements et des gains de contrats. Le test de perte de valeur s'inscrit dans cette même logique.
Les actifs sectoriels non courants par zone géographique sur la base des données IFRS se décomposent comme suit en 2019 :
| En millions d'euros | EUROPE (1) | ASIE PACIFIQUE |
FRANCE | RESTE DU MONDE |
ROYAUME UNI |
AMÉRIQUE DU NORD |
ELIMINATION INTERCOS |
TOTAL RETRAITÉ (4) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs sectoriels non courants (2) | 2 925,2 | 2 220,6 | 1 734,9 | 1 134,3 | 933,4 | 761,6 | -1 385,1 | 8 324,8 |
| Actifs sectoriels non affectés (3) | 123,8 |
(1) Hors France et Royaume-Uni.
(2) Hors impôts différés actif et hors instruments financiers dérivés.
(3) Goodwill liés à la publicité dans les Aéroports Monde non affectés par zone géographique : la couverture mondiale étant un facteur de succès pour cette activité tant au point de vue commercial que dans le cadre des renouvellements et des gains de contrats. Le test de perte de valeur s'inscrit dans cette même logique.
(4) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
La réconciliation du cash-flow disponible ajusté avec les données IFRS en 2020 se décompose comme suit :
| En millions d'euros | DONNÉES AJUSTÉES |
IMPACT DES COENTREPRISES (1) |
IMPACT IFRS 16 (2) | DONNÉES IFRS |
|---|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles | 346,8 | 8,0 | 533,2 | 888,1 |
| - Dont Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité | 403,0 | -27,8 | -137,9 | 237,4 |
| Investissements corporels et incorporels nets (3) | -185,0 | 8,0 | 0,0 | -176,9 |
| CASH-FLOW DISPONIBLE | 161,9 | 16,0 | 533,2 | 711,2 |
(1) Impact du passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
(2) Impact IFRS 16 sur les loyers core et non core business des sociétés contrôlées.
(3) Décaissements sur acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles nets des encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles.
La réconciliation du cash-flow disponible ajusté avec les données IFRS en 2019 retraité se décompose comme suit :
| En millions d'euros | DONNÉES AJUSTÉES |
IMPACT DES COENTREPRISES (1) |
IMPACT IFRS 16 (2) | DONNÉES IFRS RETRAITÉ (4) |
|---|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles | 545,1 | 4,8 | 950,3 | 1 500,2 |
| - Dont Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité | -5,8 | 9,7 | 2,2 | 6,2 |
| Investissements corporels et incorporels nets (3) | -375,4 | 15,1 | 0,0 | -360,3 |
| CASH-FLOW DISPONIBLE | 169,7 | 19,9 | 950,3 | 1 139,9 |
(1) Impact du passage de la méthode de l'intégration proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence des coentreprises.
(3) Décaissements sur acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles nets des encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles.
(2) Impact IFRS 16 sur les loyers core et non core business des sociétés contrôlées.
(4) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
Variations des exercices 2020 et 2019 en valeur nette comptable :
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER | 1 779,0 | 1 939,0 |
| Perte de valeur | -176,0 | -10,0 |
| Sorties | -0,1 | |
| Variations de périmètre (1) | 24,6 | -163,6 |
| Conversion | -34,8 | 13,6 |
| VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE | 1 592,8 | 1 779,0 |
(1) Les variations de périmètre en 2019 concernent principalement l'allocation du prix d'acquisition du groupe APN acquis en 2018.
Variations de l'exercice 2020 en valeur brute et en valeur nette comptable :
| En millions d'euros | FRAIS DE DÉVELOPPEMENT |
BREVETS, LICENCES, CONTRATS PUB, ERP (1) |
DROITS AU BAIL, AVANCES & ACOMPTES, AUTRES |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|
| VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2020 | 95,5 | 1 138,8 | 56,1 | 1 290,4 |
| Acquisitions / Augmentations | 11,3 | 15,3 | 9,0 | 35,6 |
| Sorties | 0,0 | -13,1 | -0,2 | -13,4 |
| Variations de périmètre | 0,3 | 0,3 | ||
| Conversion | -0,9 | -36,8 | -4,0 | -41,7 |
| Reclassements (2) | -1,7 | 20,2 | -16,5 | 1,9 |
| Réaffectation du Goodwill | 0,0 | |||
| VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2020 | 104,2 | 1 124,7 | 44,3 | 1 273,2 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 1ER JANVIER 2020 |
-54,4 | -589,3 | -34,2 | -677,9 |
| Dotations | -8,8 | -78,0 | -0,7 | -87,4 |
| Perte de valeur | -10,5 | -0,1 | -10,6 | |
| Sorties | 0,0 | 13,1 | 0,2 | 13,3 |
| Variations de périmètre | 0,0 | |||
| Conversion | 0,0 | 20,0 | 2,8 | 22,9 |
| Reclassements (2) | 1,3 | -0,8 | 0,6 | |
| Réaffectation du Goodwill | 0,0 | 0,0 | ||
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 31 DÉCEMBRE 2020 |
-61,8 | -645,4 | -31,9 | -739,1 |
| VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2020 | 41,1 | 549,5 | 21,9 | 612,5 |
| VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2020 | 42,4 | 479,2 | 12,4 | 534,1 |
(1) Comprend la valorisation des contrats reconnus dans le cadre des regroupements d'entreprises.
(2) L'impact net des reclassements n'est pas nul, certains reclassements affectant d'autres postes de l'état de situation financière.
Variations de l'exercice 2019 en valeur brute et en valeur nette comptable :
| En millions d'euros | FRAIS DE DÉVELOPPEMENT |
BREVETS, LICENCES, CONTRATS PUB, ERP (1) |
DROITS AU BAIL, AVANCES & ACOMPTES, AUTRES |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|
| VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2019 | 81,1 | 836,9 | 29,0 | 947,0 |
| Acquisitions / Augmentations | 15,0 | 16,7 | 18,4 | 50,1 |
| Sorties | -0,3 | -9,9 | -0,2 | -10,5 |
| Variations de périmètre | 0,0 | |||
| Conversion | -0,2 | 13,7 | 0,5 | 14,0 |
| Reclassements (2) | -0,1 | 35,5 | 8,4 | 43,8 |
| Réaffectation du Goodwill | 245,9 | 245,9 | ||
| VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2019 | 95,5 | 1 138,8 | 56,1 | 1 290,4 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 1ER JANVIER 2019 |
-46,9 | -490,1 | -16,4 | -553,4 |
| Dotations | -7,9 | -85,8 | -0,8 | -94,5 |
| Perte de valeur | -0,3 | -0,3 | ||
| Sorties | 0,3 | 9,9 | 0,2 | 10,5 |
| Variations de périmètre | 0,0 | |||
| Conversion | 0,1 | -6,9 | -0,4 | -7,2 |
| Reclassements (2) | 0,0 | -16,1 | -16,8 | -32,9 |
| Réaffectation du Goodwill | 0,0 | |||
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 31 DÉCEMBRE 2019 |
-54,4 | -589,3 | -34,2 | -677,9 |
| VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2019 | 34,2 | 346,8 | 12,6 | 393,6 |
| VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2019 | 41,1 | 549,5 | 21,9 | 612,5 |
(1) Comprend la valorisation des contrats reconnus dans le cadre des regroupements d'entreprises.
(2) L'impact net des reclassements n'est pas nul, certains reclassements affectant d'autres postes de l'état de situation financière.
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | MONTANTS BRUTS | AMORTISSEMENTS OU PROVISIONS |
MONTANTS NETS | MONTANTS NETS | |
| Terrains | 17,5 | -1,2 | 16,3 | 18,6 | |
| Constructions | 99,5 | -68,6 | 30,9 | 26,4 | |
| Installations techniques, matériels et outillages | 3 163,3 | -2 118,5 | 1 044,8 | 1 155,3 | |
| Matériel de transport | 88,8 | -43,6 | 45,2 | 34,2 | |
| Autres immobilisations corporelles | 169,5 | -131,7 | 37,8 | 44,1 | |
| En cours, avances et acomptes | 89,6 | -3,3 | 86,3 | 116,0 | |
| TOTAL | 3 628,2 | -2 366,9 | 1 261,3 | 1 394,7 |
Variations de l'exercice 2020 en valeur brute et en valeur nette comptable :
| En millions d'euros | TERRAINS | CONSTRUCTIONS | INSTALLATIONS TECHNIQUES, MAT. & OUTIL. |
AUTRES | TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|
| VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2020 | 19,8 | 96,0 | 3 212,8 | 371,1 | 3 699,8 |
| - Dont coût de démontage | 203,7 | 203,7 | |||
| Acquisitions | 1,1 | 77,1 | 124,3 | 202,5 | |
| - Dont coût de démontage | 16,1 | 16,1 | |||
| - Dont effet de changement de taux sur coût de démontage | 2,9 | 2,9 | |||
| Sorties | -1,5 | -3,5 | -143,8 | -37,5 | -186,2 |
| - Dont coût de démontage | -21,4 | -21,4 | |||
| Variations de périmètre | 0,2 | 10,9 | 0,5 | 11,6 | |
| Reclassements (1) | 7,1 | 85,9 | -99,1 | -6,1 | |
| Réaffectation du Goodwill | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
| Conversion | -0,9 | -1,4 | -79,8 | -11,4 | -93,4 |
| VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2020 | 17,5 | 99,5 | 3 163,3 | 347,9 | 3 628,2 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 1ER JANVIER 2020 |
-1,2 | -69,6 | -2 057,5 | -176,8 | -2 305,1 |
| - Dont coût de démontage | -114,6 | -114,6 | |||
| Dotations nettes des reprises | 0,0 | -3,5 | -213,9 | -16,9 | -234,3 |
| - Dont coût de démontage | -18,1 | -18,1 | |||
| Perte de valeur | -22,8 | -3,4 | -26,1 | ||
| Sorties | 0,0 | 3,4 | 125,6 | 14,2 | 143,3 |
| - Dont coût de démontage | 10,0 | 10,0 | |||
| Variations de périmètre | 0,0 | 0,0 | 0,0 | ||
| Reclassements (1) | 0,6 | -1,1 | 0,7 | 0,2 | |
| Réaffectation du Goodwill | 0,0 | ||||
| Conversion | 0,0 | 0,6 | 51,1 | 3,4 | 55,2 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 31 DÉCEMBRE 2020 |
-1,2 | -68,6 | -2 118,5 | -178,6 | -2 366,9 |
| VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2020 | 18,6 | 26,4 | 1 155,3 | 194,3 | 1 394,7 |
| VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2020 | 16,3 | 30,9 | 1 044,8 | 169,3 | 1 261,3 |
(1) L'impact net des reclassements n'est pas nul, certains reclassements affectant d'autres postes de l'état de situation financière.
Variations de l'exercice 2019 en valeur brute et en valeur nette comptable :
| En millions d'euros | TERRAINS | CONSTRUCTIONS | INSTALLATIONS TECHNIQUES, MAT. & OUTIL. |
AUTRES | TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|
| VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2019 | 22,3 | 94,5 | 3 081,4 | 358,7 | 3 556,8 |
| - Dont coût de démontage | 187,6 | 187,6 | |||
| Acquisitions | 0,0 | 2,4 | 178,8 | 185,6 | 366,8 |
| - Dont coût de démontage | 28,9 | 28,9 | |||
| - Dont effet de changement de taux sur coût de démontage | 9,1 | 9,1 | |||
| Sorties | -1,9 | -5,7 | -230,0 | -22,1 | -259,7 |
| - Dont coût de démontage | -23,7 | -23,7 | |||
| Variations de périmètre | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Reclassements (1) | -1,3 | 4,7 | 143,5 | -153,5 | -6,7 |
| Réaffectation du Goodwill | 15,1 | 15,1 | |||
| Conversion | 0,7 | 0,2 | 24,0 | 2,6 | 27,5 |
| VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2019 | 19,8 | 96,0 | 3 212,8 | 371,1 | 3 699,8 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 1ER JANVIER 2019 |
-1,3 | -68,9 | -2 033,1 | -179,4 | -2 282,7 |
| - Dont coût de démontage | -108,0 | -108,0 | |||
| Dotations nettes des reprises | 0,0 | -2,9 | -217,9 | -16,0 | -236,8 |
| - Dont coût de démontage | -22,8 | -22,8 | |||
| Perte de valeur | -1,3 | -0,4 | -1,7 | ||
| Sorties | 0,1 | 4,9 | 217,8 | 21,2 | 244,0 |
| - Dont coût de démontage | 17,1 | 17,1 | |||
| Variations de périmètre | 0,0 | ||||
| Reclassements (1) | -2,5 | -8,3 | -1,0 | -11,9 | |
| Réaffectation du Goodwill | 0,0 | ||||
| Conversion | 0,0 | -0,2 | -14,7 | -1,0 | -15,9 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 31 DÉCEMBRE 2019 |
-1,2 | -69,6 | -2 057,5 | -176,8 | -2 305,1 |
| VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2019 | 21,0 | 25,6 | 1 048,3 | 179,3 | 1 274,0 |
| VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2019 | 18,6 | 26,4 | 1 155,3 | 194,3 | 1 394,7 |
(1) L'impact net des reclassements n'est pas nul, certains reclassements affectant d'autres postes de l'état de situation financière.
| 31/12/2020 | 31/12/2019 RETRAITÉ (1) | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | MONTANTS BRUTS | AMORTISSEMENTS OU PROVISIONS |
MONTANTS NETS | MONTANTS NETS | |
| Droits d'utilisation d'emplacements publicitaires loués | 7 049,8 | -3 854,7 | 3 195,1 | 3 944,1 | |
| Droits d'utilisation de biens immobiliers loués | 335,1 | -144,3 | 190,8 | 140,7 | |
| Droits d'utilisation de véhicules loués | 75,4 | -46,6 | 28,8 | 17,4 | |
| Droits d'utilisation d'autres biens loués | 3,4 | -1,5 | 1,9 | 13,7 | |
| TOTAL | 7 463,7 | -4 047,2 | 3 416,5 | 4 115,8 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
Variations de l'exercice 2020 en valeur brute et en valeur nette comptable :
| En millions d'euros | DROITS D'UTILISATION D'EMPLACEMENTS PUBLICITAIRES LOUÉS |
DROITS D'UTILISATION DE BIENS IMMOBILIERS LOUÉS |
DROITS D'UTILISATION DE VÉHICULES LOUÉS |
DROITS D'UTILISATION D'AUTRES BIENS LOUÉS |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|
| VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2020 RETRAITÉ (1) |
8 148,7 | 331,4 | 28,8 | 51,6 | 8 560,5 |
| Augmentations | 459,8 | 96,7 | 12,3 | 1,7 | 570,5 |
| Diminutions | -1 223,8 | -86,3 | -8,9 | -0,3 | -1 319,3 |
| Variations de périmètre | 0,0 | ||||
| Reclassements | 17,9 | 3,1 | 44,1 | -49,4 | 15,7 |
| Conversion | -352,8 | -9,7 | -0,9 | -0,2 | -363,7 |
| VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2020 | 7 049,8 | 335,1 | 75,4 | 3,4 | 7 463,7 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 1ER JANVIER 2020 RETRAITÉ (1) |
-4 204,6 | -190,7 | -11,4 | -37,9 | -4 444,7 |
| Dotations nettes des reprises (2) | -853,9 | -35,8 | -12,3 | -0,7 | -902,7 |
| Diminutions | 1 032,6 | 80,8 | 8,0 | 0,0 | 1 121,4 |
| Variations de périmètre | 0,0 | ||||
| Reclassements | -17,8 | -3,3 | -31,5 | 37,0 | -15,7 |
| Conversion | 189,0 | 4,8 | 0,6 | 0,1 | 194,5 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 31 DÉCEMBRE 2020 |
-3 854,7 | -144,3 | -46,6 | -1,5 | -4 047,2 |
| VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2020 RETRAITÉ (1) |
3 944,1 | 140,7 | 17,4 | 13,7 | 4 115,8 |
| VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2020 | 3 195,1 | 190,8 | 28,8 | 1,9 | 3 416,5 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
(2) Dont 1,8 million d'euros de reprises nettes des amortissements des droits d'utilisation relatives aux tests de perte de valeur.
Variations de l'exercice 2019 en valeur brute et en valeur nette comptable :
| En millions d'euros | DROITS D'UTILISATION D'EMPLACEMENTS PUBLICITAIRES LOUÉS |
DROITS D'UTILISATION DE BIENS IMMOBILIERS LOUÉS |
DROITS D'UTILISATION DE VÉHICULES LOUÉS |
DROITS D'UTILISATION D'AUTRES BIENS LOUÉS |
TOTAL |
|---|---|---|---|---|---|
| VALEUR BRUTE AU 1ER JANVIER 2019 RETRAITÉ (1) |
8 244,4 | 301,4 | 19,9 | 58,3 | 8 624,0 |
| Augmentations | 647,4 | 45,0 | 14,7 | 3,4 | 710,4 |
| Diminutions | -901,6 | -19,1 | -5,9 | -10,6 | -937,2 |
| Variations de périmètre | 2,2 | 2,0 | 4,3 | ||
| Reclassements | 16,6 | -1,5 | 0,0 | 0,2 | 15,2 |
| Conversion | 139,7 | 3,5 | 0,1 | 0,4 | 143,8 |
| VALEUR BRUTE AU 31 DÉCEMBRE 2019 RETRAITÉ (1) |
8 148,7 | 331,4 | 28,8 | 51,6 | 8 560,5 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 1ER JANVIER 2019 RETRAITÉ (1) |
-3 750,7 | -167,5 | -11,3 | -39,2 | -3 968,8 |
| Dotations nettes des reprises (2) | -908,2 | -35,3 | -5,8 | -8,5 | -957,8 |
| Diminutions | 538,1 | 12,1 | 5,8 | 10,0 | 565,9 |
| Variations de périmètre | 0,0 | ||||
| Reclassements | -13,7 | 1,4 | 0,0 | 0,0 | -12,3 |
| Conversion | -70,1 | -1,4 | -0,1 | -0,2 | -71,8 |
| AMORTISSEMENTS / PERTE DE VALEUR AU 31 DÉCEMBRE 2019 RETRAITÉ (1) |
-4 204,6 | -190,7 | -11,4 | -37,9 | -4 444,7 |
| VALEUR NETTE AU 1ER JANVIER 2019 RETRAITÉ (1) |
4 493,7 | 133,9 | 8,5 | 19,1 | 4 655,3 |
| VALEUR NETTE AU 31 DÉCEMBRE 2019 RETRAITÉ (1) |
3 944,1 | 140,7 | 17,4 | 13,7 | 4 115,8 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
(2) Dont 2,5 millions d'euros de reprises nettes des amortissements des droits d'utilisation relatives aux tests de perte de valeur.
Les goodwill, les immobilisations corporelles et incorporelles et les droits d'utilisation se réfèrent aux groupements d'UGT suivants :
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | GOODWILL (1) | ACTIFS CORPORELS / INCORPORELS / DROITS D'UTILISATION (2) |
TOTAL | GOODWILL (1) | ACTIFS CORPORELS / INCORPORELS / DROITS D'UTILISATION (2) |
TOTAL |
| Mobilier Urbain Europe (hors France et Royaume-Uni) | 387,7 | 254,6 | 642,3 | 389,0 | 282,0 | 671,0 |
| France Roadside | 226,4 | 359,7 | 586,1 | 201,8 | 370,2 | 572,0 |
| Pacifique | 225,9 | 343,7 | 569,7 | 340,0 | 403,1 | 743,0 |
| Affichage Europe (hors France et Royaume-Uni) | 155,5 | 34,9 | 190,4 | 155,3 | 39,0 | 194,3 |
| Affichage Royaume-Uni | 141,7 | 44,1 | 185,8 | 149,3 | 50,8 | 200,1 |
| Affichage Reste du monde | 15,7 | 85,9 | 101,6 | 72,8 | 122,7 | 195,5 |
| Aéroports Monde | 123,9 | -82,3 | 41,6 | 123,8 | -58,3 | 65,5 |
| Mobilier Urbain Royaume-Uni | 57,1 | -32,4 | 24,7 | 57,8 | 21,7 | 79,5 |
| Autres | 173,9 | 38,1 | 211,9 | 192,9 | 129,0 | 321,9 |
| TOTAL | 1 507,8 | 1 046,4 | 2 554,2 | 1 682,7 | 1 360,1 | 3 042,8 |
Ce tableau prend en compte les pertes de valeur constatées sur les immobilisations corporelles et incorporelles, les droits d'utilisation et les goodwill.
(1) Les goodwill sont présentés nets des impôts différés passif nets liés aux contrats et aux provisions pour perte à terminaison déduites du droit d'utilisation reconnus dans le cadre du regroupement d'entreprises, d'un montant de respectivement 85,0 millions d'euros et 96,3 millions d'euros au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019.
Les tests de perte de valeur réalisés au 31 décembre 2020 ont conduit à constater en résultat d'exploitation une dotation nette de perte de valeur globale de -36,7 millions d'euros sur les immobilisations incorporelles et corporelles, une dotation nette de provision pour perte à terminaison de -11,2 millions d'euros, des reprises nettes des amortissements des droits d'utilisation pour +1,8 million d'euros, ainsi qu'une perte de valeur des goodwill pour -176,0 millions d'euros.
Les tests de perte de valeur sur les goodwill, les immobilisations corporelles et incorporelles et les droits d'utilisation ont un impact négatif de -207,1 millions d'euros sur le résultat net part du Groupe (contre -10,0 millions d'euros en 2019).
Le taux d'actualisation, le taux de marge opérationnelle et le taux de croissance à l'infini pour les projections de l'activité Affichage sont considérés comme les hypothèses-clés retenues par le Groupe dans le cadre des tests de perte de valeur.
Les pays sont répartis en cinq zones en fonction du risque associé à chaque pays, et à chaque zone correspond un taux d'actualisation spécifique s'échelonnant de 6,0 % à 17,0 %, pour la zone présentant le plus de risque. Le taux après impôt de 6,0 % en 2020 (comme en 2019), est utilisé notamment en Europe Occidentale (hors Espagne, Portugal, Italie et Irlande), Amérique du Nord, Japon, Singapour, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande, où le Groupe réalise 58,1 % de son chiffre d'affaires ajusté. S'ajoute une prime de risque sur l'UGT Aéroports de 300 points de base, reflétant le risque spécifique de cette activité dans le contexte de la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de Covid-19 et un horizon de reprise incertain.
(2) Les actifs incorporels et corporels et les droits d'utilisation sont présentés nets des provisions pour perte à terminaison, d'un montant de respectivement 19,7 millions d'euros et 9,1 millions d'euros au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019, et sont également présentés diminués des dettes locatives, d'un montant de respectivement 4 145,8 millions d'euros et 4 753,8 millions d'euros au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019.
Le taux d'actualisation moyen du Groupe ressort à 7,8 % en 2020.
Les tests de sensibilité dont les résultats sont présentés ci-dessous ont été réalisés au niveau de chaque business plan de chaque UGT. Lorsqu'une région abrite plusieurs UGT, le test est mené sur chacune des UGT composant la région en question.
Pour ce qui concerne les tests sur l'UGT Aéroports, le test est effectué au niveau mondial.
Les résultats indiqués ci-après résultent de l'agrégation des tests réalisés sur chaque business plan.
Les résultats des tests de sensibilité montrent :
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Coentreprises | 159,9 | 266,8 |
| Entreprises associées | 232,6 | 185,5 |
| TOTAL (1) | 392,5 | 452,3 |
(1) Dont 13,8 millions d'euros relatifs à la zone Reste du Monde au 31 décembre 2020 contre 48,9 millions d'euros au 31 décembre 2019.
Les informations relatives aux coentreprises et entreprises associées sont données en application de la norme IFRS 12 « Informations à fournir dans les intérêts détenus dans d'autres entités » et figurent au paragraphe 10 « Informations sur les coentreprises » et au paragraphe 11 « Informations sur les entreprises associées ».
En 2020, une dotation de perte de valeur a été constatée sur les entreprises associées pour un montant de -4,0 millions d'euros et sur les coentreprises pour un montant de -0,2 million d'euros.
En 2019, une reprise de perte de valeur a été constatée sur les coentreprises pour un montant de 8,7 millions d'euros.
Sur les sociétés mises en équivalence, les résultats des tests de sensibilité montrent :
qu'une augmentation de 200 points de base du taux d'actualisation pour les sociétés appartenant à la zone géographique Reste du Monde n'entraînerait pas de perte de valeur sur la quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence
que le décalage d'une année dans les prévisions de flux de trésorerie de la reprise économique suite à la crise de la Covid-19 entraînerait une perte de valeur de -11,0 millions d'euros sur la quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence.
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Investissements financiers | 0,9 | 0,9 |
| Prêts | 23,9 | 33,3 |
| Créances rattachées à des participations | 96,2 | 2,0 |
| Autres immobilisations financières | 43,8 | 44,2 |
| TOTAL | 164,8 | 80,3 |
L'augmentation des autres actifs financiers de 84,5 millions d'euros au 31 décembre 2020 concerne principalement le prêt accordé à City Lead Developments Ltd dans le cadre de l'acquisition de Clear Media en 2020.
L'échéance des autres actifs financiers (hors investissements financiers) se décompose comme suit :
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| 1 an | 3,4 | 4,5 |
| > 1 an & 5 ans | 145,9 | 58,6 |
| > 5 ans | 14,6 | 16,2 |
| TOTAL | 163,9 | 79,4 |
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Charges constatées d'avance | 8,0 | 11,3 |
| Créances diverses | 3,1 | 7,2 |
| TOTAL BRUT DES AUTRES CRÉANCES (NON COURANT) |
11,1 | 18,5 |
| Dépréciation des créances diverses | -1,3 | -1,4 |
| TOTAL DÉPRÉCIATION DES AUTRES CRÉANCES (NON COURANT) |
-1,3 | -1,4 |
| TOTAL | 9,8 | 17,1 |
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Valeur brute des stocks | 221,2 | 205,4 |
| Matières premières, approv.& marchandises |
157,5 | 155,2 |
| Produits intermédiaires et finis | 63,7 | 50,2 |
| Dépréciation | -48,6 | -30,3 |
| Matières premières, approv.& marchandises |
-38,8 | -21,8 |
| Produits intermédiaires et finis | -9,8 | -8,6 |
| TOTAL | 172,6 | 175,1 |
Les stocks sont composés principalement :
Au 31 décembre 2020, la France contribue à hauteur de 88,4 millions d'euros à la valeur brute totale, dont 65 % de stocks de chantiers en cours et 35 % de stocks de maintenance.
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Créances clients | 537,1 | 848,8 |
| Créances diverses | 17,9 | 17,7 |
| Autres créances d'exploitation | 21,1 | 23,3 |
| Créances fiscales diverses | 80,1 | 93,3 |
| Créances sur cession d'immobilisations et subventions d'équipement à recevoir |
0,0 | 0,4 |
| Avances et acomptes versés | 3,8 | 4,8 |
| Charges constatées d'avance | 73,7 | 67,3 |
| TOTAL BRUT DES CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS |
733,8 | 1 055,6 |
| Dépréciation des créances clients | -35,0 | -32,3 |
| Dépréciation des créances diverses | -1,3 | -1,7 |
| Dépréciation des autres créances d'exploitation |
-0,1 | -0,1 |
| TOTAL DÉPRÉCIATION DES CRÉANCES CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS |
-36,4 | -34,1 |
| TOTAL | 697,4 | 1 021,5 |
La diminution des créances clients et autres débiteurs au 31 décembre 2020 de 324,1 millions d'euros est principalement liée aux flux liés à l'activité pour -290,5 millions d'euros, à l'effet de change pour -38,1 millions d'euros et à l'effet des variations de périmètre pour 6,1 millions d'euros.
Le solde des créances clients échues et non provisionnées est de 183,2 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 305,2 millions d'euros au 31 décembre 2019. 8,9 % des créances clients non provisionnées sont échues de plus de 90 jours au 31 décembre 2020, contre 7,0 % au 31 décembre 2019. Ces créances sont essentiellement détenues envers des agences médias ou des groupes internationaux qui présentent peu de risques de recouvrement.
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Trésorerie | 1 034,2 | 136,0 |
| Equivalents de trésorerie | 573,7 | 13,9 |
| TOTAL TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE |
1 607,8 | 149,8 |
| Actifs financiers de trésorerie | 57,6 | 83,5 |
| TOTAL TRÉSORERIE GÉRÉE | 1 665,5 | 233,3 |
Le Groupe dispose de 1 665,5 millions d'euros de trésorerie gérée au 31 décembre 2020 contre 233,3 millions d'euros au 31 décembre 2019. La hausse de la trésorerie gérée fait suite au renforcement de la liquidité du Groupe au cours de l'année 2020.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont principalement constitués de dépôts en compte courant, de dépôts à court terme et d'OPCVM monétaires. 9,4 millions d'euros du total de trésorerie et équivalents de trésorerie sont placés en garantie au 31 décembre 2020, contre 11,2 millions d'euros au 31 décembre 2019.
Les actifs financiers de trésorerie au 31 décembre 2020 sont constitués de 45,6 millions d'euros de placements liquides à court terme (contre 45,2 millions d'euros au 31 décembre 2019) et de 12,0 millions d'euros de trésorerie mise sous séquestre par le Groupe dans le cadre de contrats, trésorerie appartenant au Groupe (contre 38,3 millions d'euros au 31 décembre 2019). Ces actifs financiers de trésorerie ont les caractéristiques principales des équivalents de trésorerie mais ne respectent pas strictement les critères de qualification définis par la norme IAS 7.
Les sources d'impôts différés sont les suivantes :
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles et provisions pour pertes à terminaison |
-159,8 | -173,0 |
| Reports déficitaires | 37,6 | 24,2 |
| Provisions pour démontage | 22,6 | 23,0 |
| Provisions pour retraites et avantages assimilés |
26,1 | 23,7 |
| Contrats de location IFRS 16 | 66,9 | 69,4 |
| Autres | 26,8 | 23,3 |
| TOTAL | 20,2 | -9,4 |
La hausse de 29,7 millions d'euros des impôts différés actif nets des impôts différés passif s'explique principalement par une hausse des impôts différés actif sur les reports déficitaires pour 13,4 millions d'euros et des impôts différés actif sur les immobilisations corporelles et incorporelles pour 13,1 millions d'euros en lien principalement avec la hausse des impôts différés actif sur la perte de valeur des actifs corporels et incorporels.
Au 31 décembre 2020, les variations d'impôts différés sont les suivantes :
| En millions d'euros | 31/12/2019 | CHARGE NETTE |
RECLASSEMENTS | ID CONSTATÉS SUR ÉCARTS ACTUARIELS |
CONVERSION | VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE |
31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés actif | 122,7 | 20,9 | -17,4 | 2,1 | -6,9 | -2,3 | 119,0 |
| Impôts différés passif | -132,1 | 10,6 | 17,4 | 0,3 | 1,8 | 3,2 | -98,8 |
| TOTAL | -9,4 | 31,5 | 0,0 | 2,4 | -5,1 | 0,8 | 20,2 |
Au 31 décembre 2019, les variations d'impôts différés sont les suivantes :
| En millions d'euros | 31/12/2018 | CHARGE NETTE |
RECLASSEMENTS | ID CONSTATÉS SUR ÉCARTS ACTUARIELS |
CONVERSION | VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE |
31/12/2019 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés actif | 137,6 | -14,1 | -3,2 | 0,4 | 2,4 | -0,3 | 122,7 |
| Impôts différés passif | -64,0 | 9,6 | 3,2 | 2,0 | -1,6 | -81,3 | -132,1 |
| TOTAL | 73,5 | -4,5 | 0,0 | 2,4 | 0,9 | -81,7 | -9,4 |
Au 31 décembre 2020, le montant des impôts différés actif liés à des reports déficitaires non reconnus s'élève à 188,8 millions d'euros, contre 103,2 millions d'euros au 31 décembre 2019.
Au 31 décembre 2020, le capital s'établit à 3 245 684,82 euros, divisé en 212 902 810 actions de même catégorie et entièrement libérées.
| NOMBRE D'ACTIONS EN CIRCULATION AU 1ER JANVIER 2020 | 212 902 810 |
|---|---|
| Émission d'actions suite aux levées d'options | 0 |
| NOMBRE D'ACTIONS EN CIRCULATION AU 31 DÉCEMBRE 2020 | 212 902 810 |
Le Groupe détient 75 000 actions propres au 31 décembre 2020.
Le Groupe n'a pas accordé de plan d'actions gratuites ou de plan de stock-options en 2020.
La charge relative à tous les plans en cours s'élève à 14 milliers d'euros en 2020.
L'Assemblée Générale du 14 mai 2020 a décidé l'absence de versement d'un dividende pour chacune des 212 902 810 actions composant le capital social au 31 décembre 2019. Cette décision fait suite à l'annonce du 25 mars 2020 de la décision du Conseil de Surveillance de retirer la proposition de dividende 2019 des résolutions à adopter à l'Assemblée Générale afin, à la fois, de renforcer la liquidité et d'améliorer la flexibilité financière du Groupe pour permettre de profiter des opportunités de marché.
Les intérêts des participations ne donnant pas le contrôle ne représentent pas une part significative des états financiers consolidés du Groupe au cours des exercices 2019 et 2020.
Les provisions se décomposent comme suit :
| 31/12/2019 | ACTUALISATION (1) | REPRISES | ÉCARTS ACTUARIELS/ |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | DOTATIONS | CONSOMMÉES | NON CONSOMMÉES |
PLAFONNEMENT DES ACTIFS |
CONVERSION | VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE |
31/12/2020 | ||
| Provisions pour démontage |
256,1 | 16,1 | 4,5 | -10,8 | -14,7 | 0,0 | -5,9 | 2,2 | 247,4 |
| Provisions pour retraites et avantages assimilés |
103,6 | 6,3 | 1,0 | -7,4 | 0,0 | 10,5 | -1,4 | 0,7 | 113,4 |
| Provisions pour risques et litiges |
49,5 | 15,4 | -7,1 | -3,9 | -2,8 | 0,1 | 51,2 | ||
| Provisions pour pertes à terminaison |
9,1 | 11,2 | -0,6 | 0,0 | -0,3 | 0,3 | 19,7 | ||
| TOTAL | 418,4 | 48,9 | 5,6 | -25,9 | -18,7 | 10,5 | -10,4 | 3,3 | 431,7 |
(1) Dont 2,9 millions d'euros constatés en contrepartie des immobilisations corporelles.
Les provisions sont principalement constituées des provisions pour démontage concernant les supports publicitaires dans les activités Mobilier Urbain et Transport. Elles sont déterminées à l'issue de chaque exercice en fonction du parc et du coût unitaire de démontage (main d'œuvre, coût de la destruction et de la réfection des sols). Au 31 décembre 2020, la durée résiduelle moyenne des contrats qui constitue la base de calcul de la provision pour démontage est de 7,9 ans.
Les taux étant individualisés pour chaque pays depuis l'exercice 2019, un taux d'actualisation moyen pondéré a été calculé en fonction de la provision démontage par pays pour l'analyse de sensibilité. Au 31 décembre 2020, l'analyse de sensibilité se fait à partir de ce taux moyen pondéré des provisions pour démontage, établi à 0,47 %, contre un taux de 0,71 % au 31 décembre 2019. Ainsi, l'utilisation d'un taux d'actualisation à 0,22 %, soit 25 points de base en-deçà du taux moyen pondéré, aurait conduit à une provision complémentaire de l'ordre de 4,9 millions d'euros.
Au 31 décembre 2020, le reversement des provisions pour démontage à un horizon inférieur ou égal à 5 ans s'élève à 121,4 millions d'euros ; il est de 82,3 millions d'euros à un horizon supérieur à 5 ans et inférieur ou égal à 10 ans et de 43,8 millions d'euros au-delà de 10 ans.
Les engagements à prestations définies du Groupe vis-à-vis du personnel sont principalement constitués d'engagements de retraite (indemnités conventionnelles de départs et prestations de retraites, retraites complémentaires dont bénéficient les cadres dirigeants de certaines filiales du Groupe) et d'autres avantages à long terme versés pendant la durée de l'emploi tels que les médailles du travail ou jubilés.
Les engagements du Groupe concernent principalement la France, le Royaume-Uni et l'Autriche.
En France, les indemnités de fin de carrière sont calculées selon la convention nationale de la Publicité. Une partie de l'engagement est couvert par les cotisations versées à un fonds externe par les sociétés françaises du Groupe JCDecaux.
Au Royaume-Uni, les engagements de retraite sont principalement constitués d'un plan de pension dont bénéficiait un certain nombre de salariés de la société JCDecaux UK Ltd. En décembre 2002, les droits acquis au titre de ce régime ont été gelés.
En Autriche, les engagements sont principalement constitués d'indemnités légales de départ.
Les provisions sont calculées avec les hypothèses suivantes :
| 2020 | 2019 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| TAUX D'ACTUALISATION (1) | |||||
| Zone Euro | 0,35 % | 0,80 % | |||
| Royaume-Uni | 1,35 % | 1,95 % | |||
| TAUX DE REVALORISATION DE SALAIRES | |||||
| Zone Euro | 1,99 % | 1,98 % | |||
| Royaume-Uni (2) | NA | NA | |||
| TAUX D'INFLATION | |||||
| Zone Euro | 1,50 % | 1,75 % | |||
| Royaume-Uni | 2,35 % | 2,05 % |
(1) Les taux d'actualisation sur les zones Euro et Royaume-Uni sont issus des données Iboxx et sont déterminés sur la base du taux de rendement d'obligations émises par des entreprises privées de première qualité (notées AA).
(2) Le plan UK étant gelé, pas de prise en compte de revalorisation de salaires.
Les engagements de retraite et autres avantages à long terme (avant effets fiscaux) s'analysent de la façon suivante en 2020 :
| RÉGIMES DE RETRAITE | AUTRES | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | NON FINANCÉS | FINANCÉS | AVANTAGES À LONG TERME |
TOTAL | |
| ÉVOLUTION DE LA DETTE ACTUARIELLE | |||||
| DETTE ACTUARIELLE À L'OUVERTURE | 24,8 | 137,9 | 7,8 | 170,5 | |
| Coût des services rendus | 1,4 | 3,8 | 1,0 | 6,3 | |
| Charge d'intérêt | 0,2 | 1,7 | 0,1 | 2,0 | |
| Acquisitions / cessions de régimes | 0,0 | 0,7 | 0,0 | 0,7 | |
| Modifications / réductions de régimes | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
| Ecarts actuariels (1) | 7,6 | 5,8 | 0,4 | 13,7 | |
| Cotisations salariés | 0,2 | 0,2 | |||
| Prestations payées | -2,1 | -4,4 | -0,7 | -7,2 | |
| Conversion | -0,4 | -3,5 | 0,0 | -3,9 | |
| DETTE ACTUARIELLE À LA CLÔTURE | 31,5 | 142,2 | 8,7 | 182,3 | |
| dont France | 21,2 | 59,7 | 4,4 | 85,3 | |
| dont autres pays | 10,2 | 82,4 | 4,3 | 96,9 | |
| ÉVOLUTION DES ACTIFS | |||||
| ACTIFS À L'OUVERTURE | 66,9 | 66,9 | |||
| Produit d'intérêt | 1,0 | 1,0 | |||
| Rendement des actifs de régime net du produit d'intérêt | 3,2 | 3,2 | |||
| Acquisitions / cessions de régimes | 0,0 | 0,0 | |||
| Contributions employeur | 4,7 | 4,7 | |||
| Contributions employés | 0,2 | 0,2 | |||
| Prestations payées | -4,4 | -4,4 | |||
| Conversion | -2,5 | -2,5 | |||
| ACTIFS À LA CLÔTURE | 69,0 | 69,0 | |||
| dont France | 6,9 | 6,9 | |||
| dont autres pays (2) | 62,1 | 62,1 | |||
| PROVISIONS | |||||
| Couverture financière | 31,5 | 73,2 | 8,7 | 113,4 | |
| Plafonnement des actifs | 0,0 | ||||
| PROVISIONS À LA CLÔTURE | 31,5 | 73,2 | 8,7 | 113,4 | |
| dont France | 21,2 | 52,8 | 4,4 | 78,4 | |
| dont autres pays | 10,2 | 20,3 | 4,3 | 34,8 | |
| CHARGE DE RETRAITE | |||||
| Charge d'intérêt | 0,2 | 1,7 | 0,1 | 2,0 | |
| Produit d'intérêt | -1,0 | -1,0 | |||
| Modifications / réductions de régimes | 0,0 | 0,0 | |||
| Coût des services rendus | 1,4 | 3,8 | 1,0 | 6,3 | |
| Amortissement des écarts actuariels sur les autres avantages à long terme |
0,0 | 0,0 | |||
| CHARGE DE L'EXERCICE | 1,6 | 4,6 | 1,2 | 7,4 | |
| dont France | 1,1 | 3,5 | 0,1 | 4,8 | |
| dont autres pays | 0,5 | 1,1 | 1,2 | 2,8 |
(1) Dont 1,4 million d'euros liés aux écarts d'expérience, 11,8 millions d'euros liés aux hypothèses financières et 0,5 million d'euros liés aux hypothèses démographiques.
(2) Principalement le Royaume-Uni.
La dette actuarielle du Groupe au 31 décembre 2020 s'élève à 182,3 millions d'euros et est principalement située dans trois pays : France (47 % de la dette actuarielle totale), Royaume-Uni (35 %) et Autriche (4 %).
Les évaluations ont été effectuées par un actuaire indépendant qui a également réalisé des tests de sensibilité pour chacun des plans.
Les résultats des tests de sensibilité montrent que :
Les variations observées dans le cadre de ces tests de sensibilité ne remettent pas en cause les taux retenus dans le cadre de l'établissement des comptes, taux jugés les plus proches du marché.
Les mouvements nets des provisions pour retraites et avantages assimilés sont les suivants :
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| AU 1ER JANVIER | 103,6 | 88,3 |
| Charge de l'exercice | 7,4 | 6,2 |
| Écarts de conversion | -1,4 | 0,9 |
| Cotisations versées | -4,7 | -3,6 |
| Prestations payées | -2,8 | -1,4 |
| Variation des écarts actuariels sur les régimes postérieurs à l'emploi et plafonnement des actifs |
10,5 | 13,1 |
| Autres | 0,7 | 0,1 |
| AU 31 DÉCEMBRE | 113,4 | 103,6 |
| Dont comptabilisé : | ||
| - en résultat d'exploitation | 1,1 | 0,4 |
| - en résultat financier | -1,0 | -1,7 |
| - en autres éléments du résultat global |
-10,5 | -13,1 |
La décomposition des actifs des régimes couverts est la suivante :
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||
|---|---|---|---|---|
| EN M€ | EN % | EN M€ | EN % | |
| Actions | 19,1 | 28 % | 22,5 | 34 % |
| Obligations d'état | 25,6 | 37 % | 27,3 | 41 % |
| Obligations d'entreprises | 7,2 | 10 % | 2,3 | 3 % |
| Immobilier | 2,9 | 4 % | 2,9 | 4 % |
| Contrats d'assurance | 10,2 | 15 % | 9,6 | 14 % |
| Autres | 3,9 | 6 % | 2,3 | 3 % |
| TOTAL | 69,0 | 100 % | 66,9 | 100 % |
Les actifs de couverture sont des actifs cotés en dehors de l'immobilier qui est non coté.
Les engagements de retraite et autres avantages à long terme (avant effets fiscaux) s'analysent de la façon suivante en 2019 :
| RÉGIMES DE RETRAITE | AUTRES | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | NON FINANCÉS | FINANCÉS | AVANTAGES À LONG TERME |
TOTAL | |
| ÉVOLUTION DE LA DETTE ACTUARIELLE | |||||
| DETTE ACTUARIELLE À L'OUVERTURE | 20,3 | 119,9 | 7,7 | 147,9 | |
| Coût des services rendus | 1,2 | 3,4 | 0,7 | 5,2 | |
| Charge d'intérêt | 0,4 | 2,6 | 0,2 | 3,2 | |
| Acquisitions / cessions de régimes | 0,0 | 0,3 | 0,0 | 0,3 | |
| Modifications / réductions de régimes | -0,9 | -0,9 | |||
| Ecarts actuariels (1) | 3,4 | 12,4 | 0,0 | 15,8 | |
| Cotisations salariés | 0,2 | 0,2 | |||
| Prestations payées | -0,7 | -3,0 | -0,7 | -4,4 | |
| Conversion | 0,2 | 3,0 | 0,0 | 3,2 | |
| DETTE ACTUARIELLE À LA CLÔTURE | 24,8 | 137,9 | 7,8 | 170,5 | |
| dont France | 17,0 | 59,9 | 4,1 | 81,0 | |
| dont autres pays | 7,8 | 78,0 | 3,7 | 89,5 | |
| ÉVOLUTION DES ACTIFS | |||||
| ACTIFS À L'OUVERTURE | 59,8 | 59,8 | |||
| Produit d'intérêt | 1,5 | 1,5 | |||
| Rendement des actifs de régime net du produit d'intérêt | 2,2 | 2,2 | |||
| Acquisitions / cessions de régimes | 0,2 | 0,2 | |||
| Contributions employeur | 3,6 | 3,6 | |||
| Contributions employés | 0,2 | 0,2 | |||
| Prestations payées | -3,0 | -3,0 | |||
| Conversion | 2,3 | 2,3 | |||
| ACTIFS À LA CLÔTURE | 66,9 | 66,9 | |||
| dont France | 7,4 | 7,4 | |||
| dont autres pays (2) | 59,5 | 59,5 | |||
| PROVISIONS | |||||
| Couverture financière | 24,8 | 71,0 | 7,8 | 103,6 | |
| Plafonnement des actifs | 0,0 | ||||
| PROVISIONS À LA CLÔTURE | 24,8 | 71,0 | 7,8 | 103,6 | |
| dont France | 17,0 | 52,5 | 4,1 | 73,6 | |
| dont autres pays | 7,8 | 18,5 | 3,7 | 30,0 | |
| CHARGE DE RETRAITE | |||||
| Charge d'intérêt | 0,4 | 2,6 | 0,2 | 3,2 | |
| Produit d'intérêt | -1,5 | -1,5 | |||
| Modifications / réductions de régimes | -0,9 | -0,9 | |||
| Coût des services rendus | 1,2 | 3,4 | 0,7 | 5,2 | |
| Amortissement des écarts actuariels sur les autres avantages à long terme |
0,2 | 0,2 | |||
| CHARGE DE L'EXERCICE | 1,5 | 3,6 | 1,1 | 6,2 | |
| dont France | 1,1 | 2,8 | 0,2 | 4,1 | |
| dont autres pays | 0,5 | 0,8 | 0,8 | 2,1 |
(1) Dont -0,4 million d'euros liés aux écarts d'expérience, 16,3 millions d'euros liés aux hypothèses financières et -0,1 million d'euros liés aux hypothèses démographiques. (2) Principalement le Royaume-Uni.
Le Groupe prévoit de verser en 2021 des cotisations aux fonds de couverture pour 2,3 millions d'euros.
La duration moyenne pondérée est de respectivement 11 ans et 18 ans pour la zone Euro et au Royaume-Uni.
Le régime de retraite de JCDecaux UK Ltd au Royaume-Uni est un régime fermé depuis décembre 2002. Il ne reste aujourd'hui que des différés ou des retraités dans ce régime. Des évaluations «Funding» sont menées tous les 3 ans afin de définir le niveau de déficit du régime en accord avec les Trustees et l'employeur conformément à la réglementation. Un calendrier de cotisations est défini jusqu'en 2028.
Les cotisations versées au titre des régimes à cotisations définies représentent 30,9 millions d'euros en 2020 contre 29,6 millions d'euros en 2019.
Le Groupe participe à trois plans multi-employeurs à prestations définies couverts par des actifs en Suède (ITP Plan). Une évaluation est faite selon les normes locales chaque année. A ce jour, il n'est pas possible de déterminer de façon isolée la dette actuarielle de la société JCDecaux Sverige AB. Au 31 décembre 2019, les trois plans étaient en perte pour un montant total de -5 270,7 millions d'euros, au niveau national, selon les évaluations locales propres à ces engagements. La charge reconnue dans les comptes consolidés du Groupe au titre de ces trois plans est égale aux cotisations versées sur l'année 2020, soit 0,5 million d'euros. Le niveau des cotisations des trois plans sera stable en 2021.
Le Groupe participe également à cinq plans multi-employeurs aux Etats-Unis. JCDecaux ne dispose pas d'informations suffisantes relatives aux actifs et obligations de ces plans, au montant des gains et pertes actuariels, au coût des services rendus et coût financier, informations nécessaires pour comptabiliser ces régimes comme des régimes à prestations définies. Ainsi, ils sont comptabilisés selon les modalités prévues pour les régimes à cotisations définies. La contribution annuelle du Groupe au titre de ces régimes multiemployeurs aux Etats-Unis s'élève à 0,5 million d'euros.
Les provisions pour risques et litiges représentent un montant de 51,2 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 49,5 millions d'euros au 31 décembre 2019.
Le Groupe JCDecaux est partie à plusieurs litiges relatifs aux modalités de mise en œuvre de certains de ses contrats avec ses concédants et à ses relations avec les fournisseurs. Par ailleurs, la particularité de son activité (contrats avec des autorités publiques) peut générer des procédures contentieuses spécifiques. Le Groupe JCDecaux est ainsi partie à des litiges concernant l'attribution ou la résiliation de contrats de mobilier urbain, transport et d'affichage, ainsi que des litiges fiscaux. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités, les sociétés du Groupe peuvent faire l'objet, d'actions/ enquêtes des juridictions/autorités nationales de la concurrence. Certaines sont d'ailleurs en cours et ne devraient pas engendrer de conséquences financières défavorables significatives pour le Groupe.
La Direction Juridique du Groupe recense l'ensemble des risques et des litiges (nature, montants, procédure, niveau de risque), en fait un suivi régulier et croise ces informations avec celles détenues par la Direction Financière. Le montant des provisions constituées pour ces risques et litiges résulte d'une analyse au cas par cas, en fonction des positions des plaignants, de l'appréciation des conseils juridiques du Groupe et des éventuels jugements prononcés.
Les provisions pour pertes à terminaison représentent un montant de 19,7 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre un montant de 9,1 millions d'euros au 31 décembre 2019. Elles sont constituées de provisions pour pertes à terminaison reconnues lors de l'exercice d'allocation de prix d'acquisitions pour 3,5 millions d'euros et de provisions reconnues suite aux tests d'impairment pour 16,2 millions d'euros, contre respectivement 4,7 millions d'euros et 4,5 millions d'euros au 31 décembre 2019. L'augmentation de 10,6 millions d'euros au 31 décembre 2020 concerne principalement la provision pour perte à terminaison reconnue suite aux tests de perte de valeur pour 11,2 millions d'euros.
Après analyse des risques, le Groupe n'a pas jugé nécessaire de constater de provision sur certains risques relatifs à des procédures en cours sur des litiges ou des enquêtes des autorités de la concurrence, des risques de nature fiscale ou relatifs à des modalités de mise en œuvre ou d'attribution de contrats.
Sauf exception, aucune provision pour démontage n'est comptabilisée dans les comptes du Groupe concernant les panneaux de l'activité Affichage. En effet le Groupe considère que l'obligation de démontage dans l'activité Affichage répond à la définition d'un passif éventuel car soit l'obligation est peu probable, soit elle ne peut être chiffrée de manière fiable du fait de l'incertitude de la date de démontage probable qui conditionne les effets d'actualisation. Pour les panneaux qui s'apparentent à du mobilier urbain, les écrans digitaux grand format et pour les installations publicitaires les plus spectaculaires, dont le coût de démontage unitaire est plus significatif que pour les panneaux d'affichage traditionnels, ainsi que pour les programmes de démontage de panneaux pour lesquels il existe une forte probabilité de démontage à court terme, à notre initiative, le Groupe a estimé le coût global de démontage en valeur non actualisée à 12,8 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 16,7 millions d'euros au 31 décembre 2019. Dans certains cas exceptionnels où une obligation de démontage à court terme est bien identifiée, le Groupe peut être amené à comptabiliser une provision pour démontage concernant les panneaux de l'activité Affichage.
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | PART COURANTE |
PART NON COURANTE |
TOTAL | PART COURANTE |
PART NON COURANTE |
TOTAL | |
| DETTE FINANCIÈRE BRUTE AU BILAN | (1) | 587,6 | 2 147,4 | 2 735,0 | 595,7 | 753,1 | 1 348,8 |
| Instruments financiers dérivés actifs | -1,7 | 0,0 | -1,7 | -1,1 | -0,1 | -1,2 | |
| Instruments financiers dérivés passifs | 4,4 | 0,0 | 4,4 | 3,3 | 0,0 | 3,3 | |
| INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS DE COUVERTURE | (2) | 2,6 | 0,0 | 2,6 | 2,2 | -0,1 | 2,2 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (*) | 1 607,8 | 0,0 | 1 607,8 | 149,8 | 0,0 | 149,8 | |
| Concours bancaires | -14,2 | 0,0 | -14,2 | -7,4 | 0,0 | -7,4 | |
| TRÉSORERIE NETTE | (3) | 1 593,6 | 0,0 | 1 593,6 | 142,4 | 0,0 | 142,4 |
| ACTIFS FINANCIERS DE TRÉSORERIE (*) | (4) | 57,6 | 0,0 | 57,6 | 83,5 | 0,0 | 83,5 |
| DETTE FINANCIÈRE NETTE (HORS ENGAGEMENTS DE RACHAT DE MINORITAIRES) |
(5)=(1)+(2)-(3)-(4) | -1 061,0 | 2 147,4 | 1 086,3 | 372,0 | 753,0 | 1 125,0 |
(*) Au 31 décembre 2020, le Groupe dispose de 1 607,8 millions d'euros de trésorerie et équivalents de trésorerie (contre 149,8 millions d'euros au 31 décembre 2019) et 57,6 millions d'euros d'actifs financiers de trésorerie (contre 83,5 millions d'euros au 31 décembre 2019). La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont principalement constitués de dépôts en compte courant, de dépôts à court terme et d'OPCVM monétaires. 9,4 millions d'euros du total de trésorerie et équivalents de trésorerie sont placés en garantie au 31 décembre 2020, contre 11,2 millions d'euros au 31 décembre 2019.
Les actifs financiers de trésorerie au 31 décembre 2020 sont constitués de 45,6 millions d'euros de placements liquides à court terme (contre 45,2 millions d'euros au 31 décembre 2019) et de 12,0 millions d'euros de trésorerie mise sous séquestre par le Groupe dans le cadre de contrats, trésorerie appartenant au Groupe (contre 38,3 millions d'euros au 31 décembre 2019). Ces actifs financiers ont les caractéristiques principales des équivalents de trésorerie mais ne respectent pas strictement les critères de qualification définis par la norme IAS 7.
Les dettes sur engagements de rachat de minoritaires font l'objet d'un enregistrement séparé et ne sont donc pas incluses dans la dette financière. Elles sont détaillées au paragraphe 4.15 « Dettes sur engagements de rachat de minoritaires ».
Les instruments financiers de couverture sont détaillés au paragraphe 4.17 « Instruments financiers ».
La réconciliation de la variation de la dette financière brute au bilan avec les montants du tableau des flux de trésorerie est détaillée au paragraphe 6.4 « Réconciliation des flux de trésorerie avec la variation de la dette financière brute ».
Les analyses de la dette réalisées ci-après sont menées sur la base de la dette financière économique qui est égale à la dette financière brute au bilan, ajustée de l'impact du coût amorti :
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | PART COURANTE |
PART NON COURANTE |
TOTAL | PART COURANTE |
PART NON COURANTE |
TOTAL |
| DETTE FINANCIÈRE BRUTE AU BILAN | 587,6 | 2 147,4 | 2 735,0 | 595,7 | 753,1 | 1 348,8 |
| Impact du coût amorti | 0,0 | -0,4 | -0,4 | 1,1 | 3,2 | 4,3 |
| DETTE FINANCIÈRE ÉCONOMIQUE | 587,6 | 2 147,0 | 2 734,6 | 596,7 | 756,3 | 1 353,0 |
La dette financière économique se décompose de la façon suivante :
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | PART COURANTE |
PART NON COURANTE |
TOTAL | PART COURANTE |
PART NON COURANTE |
TOTAL |
| Emprunts obligataires | 0,0 | 1 949,8 | 1 949,8 | 300,0 | 750,0 | 1 050,0 |
| Billets de trésorerie (NEU/CP) | 481,0 | 481,0 | 180,0 | 180,0 | ||
| Emprunts auprès des établissements de crédit | 46,6 | 187,7 | 234,3 | 72,0 | 1,7 | 73,7 |
| Emprunts divers | 41,6 | 9,4 | 51,0 | 39,9 | 4,6 | 44,5 |
| Intérêts courus | 18,5 | 0,0 | 18,5 | 4,8 | 0,0 | 4,8 |
| DETTE FINANCIÈRE ÉCONOMIQUE | 587,6 | 2 147,0 | 2 734,6 | 596,7 | 756,3 | 1 353,0 |
Au 31 décembre 2020, la dette financière du Groupe comprend principalement la dette portée par JCDecaux SA avec :
Le taux d'intérêt effectif moyen de la dette de JCDecaux SA est d'environ 1,1 % au cours de l'exercice 2020.
Au 31 décembre 2020, JCDecaux SA dispose également d'une ligne de crédit revolving confirmée non tirée pour un montant de 825,0 millions d'euros, comprenant une sous-limite d'un montant maximum de 100 millions d'euros afin de pouvoir réaliser des tirages courts le jour même (swingline). En juillet 2019, la maturité de la ligne a été étendue à juillet 2024 avec deux extensions possibles d'un an. Le 2 juillet 2020, la première option d'extension a été exercée, portant la maturité de la ligne à juillet 2025.
En cas de notation financière inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's), la ligne de crédit revolving et l'emprunt bancaire de 150 millions d'euros imposent le respect du ratio : dette financière nette / marge opérationnelle strictement inférieur à 3,5. Par précaution, le Groupe a obtenu un waiver de la part des prêteurs sur ces deux financements pour les constatations du 31 décembre 2020 et du 31 décembre 2021. Le prochain covenant applicable sera donc sur la base des comptes du 31 décembre 2022 si la notation financière est inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's) à cette date.
JCDecaux SA est notée « Baa2 » perspective négative par Moody's et « BBB-» perspective négative par Standard and Poor's (la dernière mise à jour de Moody's datant du 29 juin 2020, et celle de Standard and Poor's du 20 novembre 2020).
La dette financière du Groupe comprend également :
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Échéance à moins d'un an | 587,6 | 596,7 |
| Échéance à plus d'un an et moins de 5 ans |
1 547,1 | 756,3 |
| Échéance à plus de 5 ans | 600,0 | - |
| TOTAL | 2 734,6 | 1 353,0 |
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||
|---|---|---|---|---|
| EN M€ | EN % | EN M€ | EN % | |
| Euro | 2 439,9 | 89 % | 996,4 | 74 % |
| Dollar australien | 177,0 | 6 % | 192,9 | 14 % |
| Dollar américain | 89,0 | 3 % | 155,7 | 12 % |
| Yuan chinois | 71,3 | 3 % | 80,7 | 6 % |
| Livre sterling | 32,4 | 1 % | 51,4 | 4 % |
| Yen japonais | 20,8 | 1 % | 25,7 | 2 % |
| Rand sud-africain (1) | -11,4 | 0 % | -16,8 | -1 % |
| Riyal d'Arabie Saoudite (1) | -18,2 | -1 % | -12,6 | -1 % |
| Dirham des Emirats Arabes Unis (1) | -28,3 | -1 % | -28,3 | -2 % |
| Dollar de Hong Kong (1) | -52,8 | -2 % | -89,0 | -7 % |
| Autres (1) | 14,9 | 1 % | -3,1 | 0 % |
| TOTAL | 2 734,6 | 100 % | 1 353,0 | 100 % |
(1) Les montants négatifs correspondent à des positions prêteuses.
| 31/12/2020 | 31/12/2019 | |||
|---|---|---|---|---|
| EN M€ | EN % | EN M€ | EN % | |
| Taux fixe | 2 468,3 | 90 % | 941,5 | 70 % |
| Taux variable | 266,2 | 10 % | 411,5 | 30 % |
| TOTAL | 2 734,6 | 100 % | 1 353,0 | 100 % |
Le montant des dettes sur engagements de rachat de minoritaires est de 111,5 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 109,4 millions d'euros au 31 décembre 2019. Il porte principalement sur un put d'une société en Europe, exerçable en 2029 et pour lequel la dette est calculée sur la base d'une estimation du montant actualisé du prix d'exercice contractuel.
L'augmentation de 2,1 millions d'euros des dettes sur engagements de rachat de minoritaires en 2020 intègre les effets de revalorisation et d'actualisation des engagements de rachat de minoritaires.
Les dettes locatives liées aux contrats de location au 31 décembre 2020 se décomposent de la façon suivante :
| En millions d'euros | 31/12/2019 | RETRAITÉ (1) AUGMENTATIONS | CHARGES D'INTÉRÊTS |
DIMINUTIONS (2) RECLASSEMENTS | AUTRES DIMINUTIONS |
VARIATION DE PÉRIMÈTRE |
CONVERSION | 31/12/2020 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dette locative d'emplacements publicitaires > 12 mois |
3 546,4 | 458,2 | 0,0 | 0,1 | -764,7 | -197,2 | 0,0 | -154,6 | 2 888,2 |
| Dette locative de biens immobiliers > 12 mois |
129,4 | 96,5 | 0,0 | 0,0 | -36,9 | -5,0 | 0,0 | -5,4 | 178,6 |
| Dette locative de véhicules > 12 mois |
19,5 | 11,5 | 0,0 | -0,1 | -10,6 | -0,2 | 0,0 | -0,2 | 19,9 |
| Dette locative d'autres biens > 12 mois |
0,8 | 1,7 | 0,0 | 0,0 | -0,8 | -0,3 | 0,0 | -0,1 | 1,3 |
| TOTAL DETTES LOCATIVES - NON COURANT |
3 696,0 | 568,0 | 0,0 | 0,0 | -812,9 | -202,8 | 0,0 | -160,3 | 3 088,0 |
| Dette locative d'emplacements publicitaires 12 mois |
976,6 | 1,5 | 113,1 | -859,2 | 764,9 | -3,8 | 0,0 | -37,9 | 955,2 |
| Dette locative de biens immobiliers 12 mois |
36,5 | 0,1 | 4,2 | -34,7 | 36,5 | 0,0 | 0,0 | -0,8 | 41,8 |
| Dette locative de véhicules 12 mois |
11,6 | 0,9 | 0,8 | -13,4 | 10,7 | -0,1 | 0,0 | -0,1 | 10,3 |
| Dette locative d'autres biens 12 mois |
0,6 | 0,0 | 0,1 | -0,8 | 0,8 | 0,0 | 0,0 | -0,1 | 0,7 |
| Intérêts courus sur dette locative 12 mois |
32,5 | 0,0 | 0,0 | 20,2 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | -2,8 | 49,8 |
| TOTAL DETTES LOCATIVES - COURANT |
1 057,8 | 2,5 | 118,1 | -888,0 | 812,9 | -3,9 | 0,0 | -41,7 | 1 057,8 |
| TOTAL DETTES LOCATIVES | 4 753,8 | 570,5 | 118,1 | -888,0 | 0,0 | -206,6 | 0,0 | -202,0 | 4 145,8 |
(1)Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
(2)Inclus le remboursement du principal pour -533,2 millions d'euros, les remises sur loyers obtenues pour -272,7 millions d'euros et le versement des intérêts pour -82,1 millions d'euros.
| 31/12/2019 RETRAITÉ (1) | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | PAIEMENTS FUTURS NON ACTUALISÉS |
EFFET D'ACTUALISATION |
DETTES LOCATIVES |
DETTES LOCATIVES |
| Échéance à moins d'un an | 1 152,1 | 94,3 | 1 057,8 | 1 057,8 |
| Échéance à plus d'un an et moins de 5 ans |
2 235,9 | 185,5 | 2 050,4 | 2 461,8 |
| Échéance à plus de 5 ans | 1 120,6 | 83,0 | 1 037,6 | 1 234,2 |
| TOTAL | 4 508,6 | 362,8 | 4 145,8 | 4 753,8 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
Le Groupe utilise des instruments financiers principalement à des fins de couverture contre le risque de change. L'utilisation de ces instruments financiers concerne principalement JCDecaux SA.
L'exposition du Groupe au risque de change provient principalement de son activité à l'étranger. Cependant, du fait de sa structure opérationnelle, le Groupe JCDecaux est peu sensible, en matière de flux, aux variations des devises car les filiales situées dans chaque pays n'opèrent que sur leur propre territoire et le montant des prestations ou achats intra-groupe est faible. De ce fait, la majeure partie du risque de change provient des effets de conversion des comptes exprimés en devise locale vers les comptes consolidés exprimés en euro.
Le risque de change sur les flux provient principalement des opérations financières (refinancement et recyclage de la trésorerie des filiales étrangères en application de la politique de centralisation de la trésorerie du Groupe). Le Groupe couvre ce risque en mettant en place principalement des swaps de change à court terme.
Ainsi au 31 décembre, les taux de change moyens des instruments financiers de change sont proches des taux de change de clôture.
Du fait de l'élimination en consolidation de ces prêts et emprunts intra-groupe, seule la valorisation des instruments financiers de couverture apparaît à l'actif ou au passif de l'état de situation financière.
Au 31 décembre 2020, les principales positions contractées par le Groupe sont les suivantes (positions nettes) :
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| ACHATS À TERME CONTRE EURO : | ||
| Dirham des Emirats Arabes Unis | 29,3 | 29,5 |
| Dollar de Hong Kong | 28,4 | 56,7 |
| Riyal saoudien | 18,2 | 12,3 |
| Rand sud-africain | 11,3 | 13,7 |
| Couronne norvégienne | 7,8 | 13,2 |
| Autres | 14,7 | 14,8 |
| VENTES À TERME CONTRE EURO : | ||
| Dollar australien | 178,1 | 193,8 |
| Dollar américain | 69,2 | 112,0 |
| Livre sterling | 27,7 | 34,9 |
| Réal brésilien | 10,3 | 0,0 |
| Dollar singapourien | 7,5 | 3,7 |
| Yen japonais | 0,0 | 26,8 |
| Autres | 15,0 | 13,3 |
| ACHAT À TERME CONTRE YUAN CHINOIS : | ||
| Dollar de Hong Kong | 4,4 | 31,8 |
| ACHATS À TERME CONTRE LIVRE STERLING : | ||
| Yuan chinois | 6,4 | 14,7 |
| Autres | 1,9 | 11,2 |
| VENTE À TERME CONTRE BAHT THAÏLANDAIS : | ||
| Dollar américain | 10,3 | 10,1 |
Au 31 décembre 2020, la valeur de marché des instruments financiers de change s'élève à -2,6 millions d'euros contre -2,2 millions d'euros au 31 décembre 2019.
La part inefficace des couvertures de flux de trésorerie (« Cash Flow Hedge ») est nulle au 31 décembre 2020 comme au 31 décembre 2019.
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Fournisseurs et autres dettes d'exploitation | 507,1 | 537,2 |
| Dettes fiscales et sociales | 210,3 | 251,1 |
| Produits constatés d'avance | 83,1 | 91,8 |
| Dettes sur acquisition d'immobilisations | 33,4 | 8,8 |
| Autres créditeurs | 48,3 | 41,8 |
| TOTAL | 882,1 | 930,7 |
Les dettes d'exploitation sont des dettes de maturité inférieure ou égale à un an.
La baisse au 31 décembre 2020 de 48,6 millions d'euros est principalement due à l'effet de change pour -34,8 millions d'euros, à des reclassements en dettes non courantes pour -12,5 millions d'euros, ainsi qu'aux flux liés à l'activité pour -11,3 millions d'euros, en partie compensée par des variations de périmètre pour 10,1 millions d'euros.
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Passifs d'impôt exigible | 19,2 | 47,0 |
| Créances d'impôt sur les sociétés | -38,2 | -35,9 |
| TOTAL | -19,0 | 11,1 |
La baisse de 30,1 millions d'euros des impôts exigibles nets est principalement due à la baisse des résultats de l'année 2020 et aux créances attendues dans le cadre du report en arrière des déficits au Royaume-Uni et en Australie.
| 31/12/2020 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | JUSTE VALEUR PAR LE RÉSULTAT |
JUSTE VALEUR PAR LES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL |
COUVERTURES DE FLUX DE TRÉSORERIE ET NIH |
COÛT AMORTI |
TOTAL VALEUR NETTE COMPTABLE |
JUSTE VALEUR |
|
| Instruments financiers dérivés (actif) | (1) | 1,7 | 1,7 | 1,7 | |||
| Autres actifs financiers | (2) | 0,9 | 163,9 | 164,8 | 164,8 | ||
| Clients et créances diverses (non courant) | (3) | 1,8 | 1,8 | 1,8 | |||
| Clients, créances diverses et autres créances d'exploitation (courant) |
(3) | 537,4 | 537,4 | 537,4 | |||
| Trésorerie | 1 034,2 | 1 034,2 | 1034,2 | ||||
| Équivalents de trésorerie | (4) | 573,7 | 573,7 | 573,7 | |||
| Actifs financiers de trésorerie | (1) | 57,6 | 57,6 | 57,6 | |||
| TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS | 1 667,2 | 0,9 | 0,0 | 703,0 | 2 371,2 | 2 371,2 | |
| Dettes financières | (5) | -2 735,0 | -2 735,0 | -2 846,2 | |||
| Dettes sur engagements de rachat de minoritaires |
(2) | -111,5 | -111,5 | -111,5 | |||
| Instruments financiers dérivés (passif) | (1) | -4,4 | -4,4 | -4,4 | |||
| Fournisseurs, autres dettes et autres dettes d'exploitation (courant) |
(3) | -578,7 | -578,7 | -578,7 | |||
| Autres créditeurs (non courant) | (3) | -8,7 | -8,7 | -8,7 | |||
| Concours bancaires | -14,2 | -14,2 | -14,2 | ||||
| TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS | -130,1 | 0,0 | 0,0 | -3 322,5 | -3 452,5 | -3 563,7 |
(1) L'évaluation de la juste valeur de ces actifs et passifs financiers fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13 (§93a et b) à l'exception de la trésorerie mise sous séquestre pour 12,0 millions d'euros, présentée en actifs financiers de trésorerie et pour laquelle la variation de la juste valeur se réfère à des prix côtés sur un marché actif (Catégorie de Niveau 1 selon IFRS 13 (§93a et b)).
(2) L'évaluation de la juste valeur de ces actifs et passifs financiers fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché non observables (Catégorie de Niveau 3 selon IFRS 13 (§93a et b)). L'hypothèse principale pouvant avoir un impact sur la juste valeur des dettes sur engagements de rachat de minoritaires est le taux d'actualisation, établi à 0,13 % au 31 décembre 2020 sur le principal engagement. Une diminution du taux d'actualisation de 13 points de base conduirait à une augmentation de 1,1 million d'euros des dettes sur engagements de rachat de minoritaires.
(3) Les dettes et créances fiscales et sociales, les dettes locatives, les avances et acomptes, les produits constatés d'avance et les charges constatées d'avance, qui ne répondent pas à la définition d'un actif ou passif financier au sens d'IAS 32 sont exclus de ces postes.
(4) L'évaluation de la juste valeur de ces actifs financiers se réfère à des prix cotés sur un marché actif pour 3,5 millions d'euros (Catégorie de Niveau 1 selon IFRS 13 (§93a et b)) et fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables pour 570,2 millions d'euros (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13 (§93a et b)).
(5) L'évaluation de la juste valeur de ces passifs financiers se réfère à des prix côtés sur un marché actif pour les emprunts obligataires dont la juste valeur est évaluée à 2 061,0 millions d'euros (Catégorie de Niveau 1 selon IFRS 13 (§93a et b)) et fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables pour 785,2 millions d'euros (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13 (§93 a et b)).
| 31/12/2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | JUSTE VALEUR PAR LE RÉSULTAT |
JUSTE VALEUR PAR LES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL |
COUVERTURES DE FLUX DE TRÉSORERIE ET NIH |
COÛT AMORTI |
TOTAL VALEUR NETTE COMPTABLE |
JUSTE VALEUR |
|
| Instruments financiers dérivés (actif) | (1) | 1,1 | 0,1 | 1,2 | 1,2 | ||
| Autres actifs financiers | (2) | 0,9 | 79,4 | 80,3 | 80,3 | ||
| Clients et créances diverses (non courant) | (3) | 5,5 | 5,5 | 5,5 | |||
| Clients, créances diverses et autres créances d'exploitation (courant) |
(3) | 856,1 | 856,1 | 856,1 | |||
| Trésorerie | 136,0 | 136,0 | 136,0 | ||||
| Équivalents de trésorerie | (4) | 13,9 | 13,9 | 13,9 | |||
| Actifs financiers de trésorerie | (1) | 83,5 | 83,5 | 83,5 | |||
| TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS | 234,4 | 1,0 | 0,0 | 941,0 | 1 176,4 | 1 176,4 | |
| Dettes financières | (5) | -1 348,8 | -1 348,8 | -1 370,7 | |||
| Dettes sur engagements de rachat de minoritaires |
(2) | -109,4 | -109,4 | -109,4 | |||
| Instruments financiers dérivés (passif) | (1) | -3,3 | -0,1 | -3,3 | -3,3 | ||
| Fournisseurs, autres dettes et autres dettes d'exploitation (courant) |
(3) | -581,7 | -581,7 | -581,7 | |||
| Autres créditeurs (non courant) | (3) | -19,8 | -19,8 | -19,8 | |||
| Concours bancaires | -7,4 | -7,4 | -7,4 | ||||
| TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS | -120,1 | -0,1 | 0,0 | -1 950,2 | -2 070,4 | -2 092,3 |
(1) L'évaluation de la juste valeur de ces actifs et passifs financiers fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13 (§93a et b) à l'exception de la trésorerie mise sous séquestre pour 38,3 millions d'euros, présentée en actifs financiers de trésorerie et pour laquelle la variation de la juste valeur se réfère à des prix côtés sur un marché actif (Catégorie de Niveau 1 selon IFRS 13 (§93a et b)).
(2) L'évaluation de la juste valeur de ces actifs et passifs financiers fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché non observables (Catégorie de Niveau 3 selon IFRS 13 (§93a et b)). L'hypothèse principale pouvant avoir un impact sur la juste valeur des dettes sur engagements de rachat de minoritaires est le taux d'actualisation, établi à 0,4 % au 31 décembre 2019. Une diminution du taux d'actualisation de 40 points de base conduirait à une augmentation de 3,5 millions d'euros des dettes sur engagements de rachat de minoritaires.
(3) Les dettes et créances fiscales et sociales, les dettes locatives, les avances et acomptes, les produits constatés d'avance et les charges constatées d'avance, qui ne répondent pas à la définition d'un actif ou passif financier au sens d'IAS 32 sont exclus de ces postes.
(4) L'évaluation de la juste valeur de ces actifs financiers se réfère à des prix cotés sur un marché actif pour 4,6 millions d'euros (Catégorie de Niveau 1 selon IFRS 13 (§93a et b)) et fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables pour 9,3 millions d'euros (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13 (§93a et b)).
(5) L'évaluation de la juste valeur de ces passifs financiers se réfère à des prix côtés sur un marché actif pour les emprunts obligataires dont la juste valeur est évaluée à 771,9 millions d'euros (Catégorie de Niveau 1 selon IFRS 13 (§93a et b)) et fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données de marché observables pour 598,8 millions d'euros (Catégorie de Niveau 2 selon IFRS 13 (§93 a et b)).
Le chiffre d'affaires IFRS s'élève à 2 099,8 millions d'euros en 2020 comparativement à 3 487,6 millions d'euros en 2019, soit une baisse de 39,8 % liée à la crise sanitaire du Covid-19.
Le chiffre d'affaires IFRS en 2020 se répartit sur les trois activités Mobilier Urbain, Transport et Affichage pour respectivement 1 090,8 millions d'euros, 664,8 millions d'euros et 344,2 millions d'euros (contre 1 627,0 millions d'euros, 1 346,1 millions d'euros et 514,6 millions d'euros en 2019).
Le chiffre d'affaires IFRS publicitaire s'élève à 1 835,6 millions d'euros en 2020 (contre 3 128,9 millions d'euros en 2019) et le chiffre d'affaires IFRS non publicitaire s'est élevé à 264,2 millions d'euros en 2020 (contre 358,7 millions d'euros en 2019).
| En millions d'euros | 2020 | 2019 RETRAITÉ (1) |
|---|---|---|
| Baux et redevances core business | -46,1 | -497,2 |
| Autres charges d'exploitation nettes | -437,8 | -579,1 |
| Impôts et taxes | -6,6 | -7,5 |
| Frais de personnel | -530,5 | -688,9 |
| Coûts directs d'exploitation & Coûts commerciaux, généraux & administratifs (2) | -1 021,1 | -1 772,7 |
| Dotations aux provisions nettes des reprises | 0,7 | 29,7 |
| Dotations aux amortissements nettes des reprises | -1 261,5 | -1 290,0 |
| Perte de valeur des goodwill | -176,0 | -10,0 |
| Pièces détachées maintenance | -46,0 | -40,5 |
| Autres produits opérationnels | 26,2 | 83,4 |
| Autres charges opérationnelles | -98,0 | -27,0 |
| TOTAL | -2 575,6 | -3 027,2 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
(2) Dont -602,7 millions d'euros de « Coûts directs d'exploitation » et -418,3 millions d'euros de « Coûts commerciaux, généraux & administratifs » en 2020 (contre
En 2020, les charges de baux et redevances se décomposent de la façon suivante :
| En millions d'euros | BAUX ET REDEVANCES CORE BUSINESS (1) |
LOYERS NON CORE BUSINESS (1) & (2) |
|---|---|---|
| Charges variables | 61,4 | 0,0 |
| Charges sur contrat court terme | -11,8 | -3,3 |
| Charges sur contrat de faible valeur | -25,0 | -4,6 |
| Charges fixes sur contrats avec droits de substitution substantiels |
-70,7 | 0,0 |
| TOTAL | -46,1 | -7,9 |
(1) Les loyers core business sont relatifs à des contrats de location d'emplacements destinés à des structures publicitaires et les loyers non core à des locations immobilières et véhicules.
(2) Compris dans le poste « Autres charges d'exploitation nettes ».
Les charges variables sont déterminées en fonction des conditions contractuelles : les loyers et redevances qui fluctuent en fonction respectivement -1 221,6 millions d'euros et -551,2 millions d'euros en 2019).
du niveau de chiffre d'affaires sont considérés comme des charges variables. En 2020, conformément aux préconisations de l'amendement IFRS16, ces charges variables bénéficient de l'effet favorable de l'extinction des dettes locatives en lien avec les négociations des loyers fixes et minimums garantis pour des périodes dont la durée n'excède pas juin 2021. Cet effet favorable représente la majorité de la rubrique « Gains et pertes sur contrats de location » du tableau des flux de trésorerie en 2020.
Dans le contexte particulier de l'année 2020 des renégociations sur les minimums garantis sont intervenues de manière substantielle. L'année 2020 a ainsi été marquée par une baisse du chiffre d'affaires de 39,8 % par rapport à 2019 et une baisse des baux et redevances de 33,6 % (-1 074,8 millions d'euros en 2020 contre -1 619,3 millions d'euros en 2019, y-compris la charge d'amortissement du droit d'utilisation et la charge d'intérêt de la dette locative pour les contrats retraités sous IFRS16).
Une simulation de la sensibilité des baux et redevances à la variation du chiffre d'affaires sur la base des seuls éléments contractuels n'est pas pertinente car la crise de la Covid-19 a mis en évidence la capacité du Groupe, face à la baisse significative du chiffre d'affaires, de négocier des baisses importantes de redevances fixes et minimums garantis, ainsi que de taux de redevances variables.
En 2019, les charges de location se décomposaient de la façon suivante :
| En millions d'euros | BAUX ET REDEVANCES CORE BUSINESS (1) & (2) |
LOYERS NON CORE BUSINESS (2) & (3) |
|---|---|---|
| Charges variables | -389,0 | 0,0 |
| Charges sur contrat court terme | -25,3 | -5,8 |
| Charges sur contrat de faible valeur | -21,1 | -6,5 |
| Charges fixes sur contrats avec droits de substitution substantiels |
-61,8 | 0,0 |
| TOTAL | -497,2 | -12,3 |
(1) Voir paragraphe 1.11.5 « Impact de l'application de l'IFRS IC relative à la durée des contrats de location sur les états financiers 2019 ».
(2) Les loyers core business sont relatifs à des contrats de location d'emplacements destinés à des structures publicitaires et les loyers non core à des locations immobilières et véhicules.
(3) Compris dans le poste « Autres charges d'exploitation nettes ».
Ce poste comprend cinq grandes catégories de coûts :
Les charges de loyers non core business, d'un montant de -7,9 millions d'euros en 2020 sont des charges fixes et sont détaillées dans le paragraphe ci-dessus.
Les frais de recherche et frais de développement non capitalisés sont inclus dans les postes « Autres charges d'exploitation nettes » et « Frais de personnel » ; ils s'élèvent à 8,2 millions d'euros en 2020, contre 11,2 millions d'euros en 2019.
Ce poste comprend les impôts et charges similaires autres que l'impôt sur les bénéfices. Les principaux impôts comptabilisés dans ce poste sont les impôts fonciers.
Ce poste comprend les salaires, charges sociales, paiements fondés sur des actions et avantages versés au personnel, y compris le personnel chargé de l'installation et de l'entretien du mobilier, les équipes de recherche et développement, la force de vente ainsi que le personnel administratif. Il comprend en déduction les aides d'état consenties dans le cadre de dispositifs de chômage partiel.
Ce poste prend également en compte les charges liées aux plans d'intéressement et de participation des salariés français ainsi que les charges de retraite.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Rémunérations et avantages divers |
-424,9 | -561,5 |
| Charges sociales | -105,5 | -127,2 |
| Paiements fondés sur des actions (1) |
0,0 | -0,2 |
| TOTAL | -530,5 | -688,9 |
(1) Dont -0,01 million d'euros réglés en actions en 2020 contre -0,2 million d'euros réglés en actions en 2019.
Le Groupe n'a pas accordé de plan d'actions gratuites en 2020 et en 2019.
| PLAN 2017 | PLAN 2016 | PLAN 2015 | PLAN 2014 | |
|---|---|---|---|---|
| Date d'attribution | 13/02/2017 | 17/02/2016 | 16/02/2015 | 17/02/2014 |
| Date de fin d'acquisition des droits | 13/02/2020 | 17/02/2019 | 16/02/2018 | 17/02/2017 |
| Date d'expiration | 13/02/2024 | 17/02/2023 | 16/02/2022 | 17/02/2021 |
| Nombre de bénéficiaires | 188 | 270 | 173 | 237 |
| Nombre d'options attribuées | 344 108 | 866 903 | 546 304 | 780 392 |
| Prix d'exercice d'origine avant ajustement (2) | 29,77 € | 34,01 € | 31,29 € | 31,69 € |
| Prix d'exercice après ajustement (2) | N/A | N/A | 31,12 € | 31,51 € |
| Repricing – Ajustement du nombre d'options (2) | N/A | N/A | 3 145 | 3 992 |
| Nombre d'options en vie à la fin de période | 314 182 | 744 522 | 459 094 | 534 106 |
(1) Le Groupe n'a pas accordé de plan de stock-option en 2013, ni en 2018, 2019 et 2020.
(2) Suite à l'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) lancée par JCDecaux SA en juin 2015 au prix unitaire de 40 euros, 12 500 000 actions ont été rachetées le 17 juillet 2015, puis annulées. En conséquence, le nombre d'options antérieurement attribuées et vivantes à la date de l'OPAS a été ajusté par un coefficient d'ajustement de 1,0056. Le prix d'exercice des options a également été ajusté de manière à ce que l'OPAS soit neutre sur les droits des bénéficiaires d'options.
L'ajustement lié à l'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) n'a eu aucun impact sur la charge IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions ».
| ANNÉE | 2020 | PRIX DE LEVÉE MOYEN |
PRIX D'EXERCICE MOYEN |
2019 | PRIX DE LEVÉE MOYEN |
PRIX D'EXERCICE MOYEN |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options en vie en début de période | 2 143 905 | 32,08 € | 2 298 008 | 31,47 € | ||
| - Options octroyées durant la période | ||||||
| - Options annulées durant la période | 92 001 | 32,48 € | 43 689 | 31,41 € | ||
| - Options exercées durant la période | 92 460 | 26,30 € | 19,62 € | |||
| - Options venues à expiration durant la période | 17 954 | 19,62 € | ||||
| Nombre d'options en vie en fin de période | 2 051 904 | 32,06 € | 2 143 905 | 32,08 € | ||
| NOMBRE D'OPTIONS EXERÇABLES EN FIN DE PÉRIODE |
2 051 904 | 32,06 € | 2 143 905 | 32,08 € |
Variations du nombre de stock-options durant la période et prix d'exercice moyen par catégories d'options :
Détail des hypothèses utilisées dans le modèle de Black & Scholes pour la valorisation de chacun des plans suivants :
| HYPOTHÈSES | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|---|
| - Prix du support à la date d'octroi | 30,02 € | 34,90 € | 31,75 € | 31,57 € |
| - Volatilité estimée | 23,38 % | 25,56 % | 25,51 % | 27,46 % |
| - Taux d'intérêt sans risques | -0,11 % | -0,24 % | -0,03 % | 0,80 % |
| - Durée de vie estimée des options (années) | 4,5 | 4,5 | 4,5 | 4,5 |
| - Taux de turnover estimé | 4,70 % | 4,70 % | 4,70 % | 4,70 % |
| - Taux de distribution du dividende (1) | 2,21 % | 1,77 % | 1,77 % | 1,42 % |
| - Juste valeur des options (2) | 4,32 € | 6,09 € | 5,51 € | 6,42 € |
(1) Consensus des analystes financiers sur les dividendes futurs (source Bloomberg).
(2) Cette juste valeur unitaire ne tient pas compte de l'effet de « turnover ».
La durée de vie des options retenue est la période qui s'étend de leur date d'attribution à la date que le Management estime être la plus probable pour leur exercice.
Pour la valorisation des plans 2014 à 2017, le Groupe bénéficiant d'un historique plus important a pu affiner ses hypothèses de calcul de la volatilité. Ainsi, la première année de cotation, jugée anormale notamment au regard des fortes variations de cours inhérentes à l'introduction en bourse et à l'effet cumulé du 11 septembre 2001, n'a pas été retenue dans le calcul de la volatilité.
D'autre part, sur la base des comportements observés, le Groupe a considéré au moment de l'émission des plans que la durée moyenne d'exercice correspondait à 4,5 ans après la date d'émission des options.
Les reprises nettes de provisions ont diminué de -29,0 millions d'euros et les dotations aux amortissements nettes des reprises ont diminué de 28,4 millions d'euros dont 54,1 millions d'euros aux dotations aux amortissements des droits d'utilisation et -25,7 millions d'euros aux dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles.
Les reprises nettes de provisions correspondent principalement en 2020 aux reprises de provisions pour démontage pour 14,2 millions d'euros, aux reprises de provisions pour avantages aux personnel pour 1,1 million d'euros, aux reprises de provisions pour pertes à terminaison liées au traitement comptable des acquisitions pour 0,6 million d'euros, aux dotations aux provisions relatives aux tests de perte de valeur pour -11,2 millions d'euros et aux dotations aux provisions pour risques et charges pour -4,4 millions d'euros.
Les reprises nettes de provisions correspondent principalement en 2019 aux reprises de provisions pour démontage pour 23,7 millions d'euros.
Ce poste comprend en 2020 une dotation nette de -46,1 millions d'euros relative aux tests de perte de valeur réalisés dont -36,7 millions d'euros de dotations nettes aux amortissements d'immobilisations corporelles et incorporelles, +1,8 million d'euros de reprises nettes des amortissements des droits d'utilisation et -11,2 millions d'euros de dotations nettes aux provisions pour pertes à terminaison.
Ce poste comprend en 2019 une dotation nette de -1,0 million d'euros relative aux tests de perte de valeur réalisés dont -2,0 millions d'euros de dotations nettes aux amortissements d'immobilisations corporelles et incorporelles, +2,5 millions d'euros de reprises nettes des amortissements des droits d'utilisation et -1,5 million d'euros de dotations nettes aux provisions pour pertes à terminaison.
Au 31 décembre 2020, une perte de valeur des goodwill a été constatée pour un montant de -176,0 millions d'euros dont -128,0 millions d'euros sur l'UGT Pacifique (dont -49,7 millions d'euros liés au segment Affichage et -78,3 millions d'euros liés au segment Transport) et -48,0 millions d'euros sur l'UGT Affichage Reste du Monde.
Au 31 décembre 2019, une perte de valeur des goodwill a été constatée pour un montant de -10,0 millions d'euros sur l'UGT Affichage Reste du Monde.
Les autres produits et charges opérationnels se décomposent de la façon suivante :
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Plus-values sur cessions d'actifs financiers et produits sur variations de périmètre | 0,0 | 4,3 |
| Plus-values sur cessions d'actifs incorporels et corporels | 11,7 | 11,8 |
| Autres produits de gestion | 4,6 | 4,2 |
| Effet P&L suite à modification de contrats IFRS16 Non Core Business | 0,3 | 0,0 |
| Effet P&L suite à modification de contrats IFRS16 Core Business | 9,7 | 63,1 |
| AUTRES PRODUITS OPÉRATIONNELS | 26,2 | 83,4 |
| Moins-values sur cessions d'actifs financiers et charges sur variations de périmètre | -46,8 | -2,3 |
| Moins-values sur cessions d'actifs incorporels et corporels | -2,0 | -2,7 |
| Autres charges de gestion | -48,3 | -21,9 |
| Effet P&L suite à modification de contrats IFRS16 Non Core Business | 0,0 | -0,1 |
| Effet P&L suite à modification de contrats IFRS16 Core Business | -1,0 | 0,0 |
| AUTRES CHARGES OPÉRATIONNELLES | -98,0 | -27,0 |
| TOTAL | -71,8 | 56,4 |
En 2020, aucune plus-value sur cessions d'actifs financiers et produits sur variations de périmètre n'a été constatée.
En 2019, les plus-values sur cessions d'actifs financiers et produits sur variations de périmètre d'un montant de 4,3 millions d'euros sont relatives notamment à la liquidation d'une société en Europe pour 3,2 millions d'euros.
En 2020, les effets sur le compte de résultat liés à des modifications de contrats de location core business s'élèvent à 8,7 millions d'euros. Ils résultent notamment de la suppression du minimum garanti ou de la réduction de durées contractuelles. Ils s'élevaient à 63,1 millions d'euros en 2019.
En 2020, les moins-values sur cessions d'actifs financiers et charges sur variations de périmètre d'un montant de -46,8 millions d'euros concernent principalement l'impact de la cession de la société Russ Outdoor pour -39,0 millions d'euros.
En 2019, les moins-values sur cessions d'actifs financiers et charges sur variations de périmètre d'un montant de -2,3 millions d'euros concernent la liquidation d'une société au Royaume-Uni.
En 2020, les autres charges de gestion d'un montant de -48,3 millions d'euros comprennent principalement des coûts de restructuration de -31,8 millions d'euros en lien avec la Covid-19.
En 2019, les autres charges de gestion d'un montant de -21,9 millions d'euros comprennent principalement des coûts de restructuration de -10,0 millions d'euros en lien notamment avec les acquisitions et liquidations.
Ce poste comprend le coût des pièces détachées de mobilier urbain utilisées dans le cadre des opérations de maintenance du réseau publicitaire, à l'exclusion des glaces de rechange et produits de nettoyage, ainsi que les pertes de valeur des stocks.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| CHARGES D'INTÉRÊTS SUR DETTES LOCATIVES IFRS16 | -118,1 | -152,0 |
| Produits d'intérêts | 3,0 | 6,2 |
| Charges d'intérêts | -34,1 | -17,5 |
| INTÉRÊTS FINANCIERS NETS | -31,2 | -11,3 |
| IMPACT DU COÛT AMORTI | -1,0 | -1,1 |
| (1) COÛT DE L'ENDETTEMENT NET |
-32,1 | -12,4 |
| DIFFÉRENCES NETTES DE CHANGE ET COÛTS DES COUVERTURES | -3,8 | -5,6 |
| CHARGES (NETTES) D'ACTUALISATION | -4,4 | -16,6 |
| COÛT DES GARANTIES BANCAIRES | -1,6 | -1,8 |
| Dotations aux provisions pour risques financiers | -0,8 | -0,1 |
| Reprises de provisions pour risques financiers | 0,0 | 0,1 |
| DOTATIONS NETTES AUX PROVISIONS FINANCIÈRES | -0,8 | 0,0 |
| Produits de cession d'actifs financiers | 0,0 | 0,0 |
| Charges de cession d'actifs financiers | 0,0 | 0,0 |
| RÉSULTAT NET DE CESSION D'ACTIFS FINANCIERS | 0,0 | 0,0 |
| AUTRES | 0,1 | 0,1 |
| (2) AUTRES CHARGES ET PRODUITS FINANCIERS |
-10,5 | -23,9 |
| (3)=(1)+(2) RESULTAT FINANCIER HORS IFRS16 |
-42,6 | -36,4 |
| RÉSULTAT FINANCIER | -160,7 | -188,4 |
| Total produits financiers | 3,0 | 6,4 |
| Total charges financières | -163,8 | -194,8 |
L'amélioration de +27,7 millions d'euros du résultat financier provient principalement de la baisse des charges d'intérêts sur dettes locatives IFRS16 et des charges d'actualisation. Cette amélioration est compensée en partie par une hausse du coût de l'endettement net en lien avec la mise en place de nouveaux financements par JCDecaux SA notamment d'emprunts obligataires pour 1,2 milliard d'euros.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Impôts courants | -10,3 | -87,6 |
| - CVAE | -3,8 | -6,3 |
| - Autres | -6,5 | -81,3 |
| Impôts différés | 31,5 | -4,5 |
| - CVAE | ||
| - Autres | 31,5 | -4,5 |
| TOTAL | 21,2 | -92,1 |
Le taux effectif d'impôt avant dépréciation des goodwill et quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence est de 4,6 % en 2020 contre 32,6 % en 2019. Hors effet d'actualisation et de revalorisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires, le taux effectif d'impôt est de 4,6 % en 2020 contre 31,3 % en 2019. Le faible taux de 4,6 % en 2020 est principalement lié à la non-reconnaissance d'impôts différés sur les déficits de l'année dans certaines géographies du Groupe.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles et provisions pour pertes à terminaison | 6,0 | 6,3 |
| Reports déficitaires | 16,1 | -4,3 |
| Provisions pour démontage | 0,9 | -0,2 |
| Provisions pour retraites et avantages assimilés | 0,3 | -1,9 |
| Contrats de location IFRS16 | -1,1 | -9,7 |
| Autres | 9,4 | 5,2 |
| TOTAL | 31,5 | -4,5 |
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ | -616,7 | 282,2 |
| Charge d'impôt | 21,2 | -92,1 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔT | -637,9 | 374,2 |
| Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence | 1,3 | -102,0 |
| Perte de valeur des goodwill | 176,0 | 10,0 |
| Quote-part des dividendes imposables reçus des filiales | 5,7 | 8,0 |
| Autres produits non imposables | -18,7 | -45,8 |
| Autres charges non déductibles | 87,8 | 71,4 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔT SOUMIS AU TAUX DE DROIT COMMUN | -385,7 | 315,8 |
| Taux d'impôt pondéré du Groupe (1) | 27,85 % | 23,44 % |
| IMPÔT THÉORIQUE | 107,4 | -74,0 |
| Impôts différés sur déficits non reconnus | -99,1 | -15,8 |
| Activation et consommation des déficits fiscaux antérieurs non reconnus | 1,0 | 5,4 |
| Autres impôts différés (différences temporaires et autres retraitements) | 15,5 | 2,1 |
| Crédits d'impôts | 2,2 | 1,9 |
| Retenue à la source | -2,0 | -5,0 |
| Taxe sur dividendes | -0,2 | -0,7 |
| Divers | 0,1 | 0,2 |
| IMPÔT TOTAL CALCULÉ | 25,0 | -85,8 |
| CVAE nette | -3,8 | -6,3 |
| IMPÔT ENREGISTRÉ | 21,2 | -92,1 |
(1) Taux moyens nationaux pondérés par le poids du résultat taxable.
En 2020, la quote-part dans les résultats des entreprises associées s'élève à -9,5 millions d'euros contre 18,9 millions d'euros en 2019, et la quote-part dans les résultats des coentreprises s'élève à 8,2 millions d'euros en 2020 contre 83,1 millions d'euros en 2019. Une perte de valeur des entreprises associées est enregistrée pour -4,0 millions d'euros en 2020. Une perte de valeur des coentreprises est constatée en 2020 pour -0,2 million d'euros alors qu'une reprise de perte de valeur des coentreprises avait été constatée en 2019 pour 8,7 millions d'euros.
Les informations relatives aux coentreprises et entreprises associées figurent au paragraphe 10 « Informations sur les coentreprises » et au paragraphe 11 « Informations sur les entreprises associées ».
Au 31 décembre 2020, les effectifs du Groupe atteignent 9 760 personnes contre 12 076 personnes au 31 décembre 2019. Ces données n'incluent pas la quote-part des effectifs des coentreprises, de respectivement 474 personnes et 1 129 personnes au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019.
La répartition des effectifs sur les exercices 2020 et 2019 est la suivante :
| 2020 | 2019 | |
|---|---|---|
| Technique | 5 020 | 6 251 |
| Vente et Marketing | 2 351 | 2 936 |
| Informatique et Administration | 1 835 | 2 157 |
| Relations contractants | 423 | 548 |
| Recherche et développement | 131 | 184 |
| TOTAL | 9 760 | 12 076 |
La répartition des effectifs des coentreprises sur les exercices 2020 et 2019 est la suivante :
| 2020 | 2019 | |
|---|---|---|
| Technique | 221 | 492 |
| Vente et Marketing | 142 | 370 |
| Informatique et Administration | 91 | 232 |
| Relations contractants | 20 | 35 |
| Recherche et développement | 0 | 0 |
| TOTAL | 474 | 1 129 |
La baisse des effectifs en 2020 s'explique par les impacts du chômage partiel, des temps partiels imposés et autres mécanismes similaires ainsi que par des départs non remplacés et des plans de restructuration.
| 2020 | 2019 | |
|---|---|---|
| NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D'ACTIONS POUR LE RÉSULTAT DE BASE PAR ACTION | 212 742 395 | 212 895 694 |
| Nombre pondéré de stock-options potentiellement convertibles | 2 051 904 | 2 167 020 |
| Nombre pondéré de stock-options qui ne seraient pas exercées au prix d'exercice (1) | -2 051 904 | -2 143 905 |
| NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D'ACTIONS POUR LE RÉSULTAT DILUÉ PAR ACTION | 212 742 395 | 212 918 809 |
(1) Ce nombre moyen correspond au nombre de stock-options qui ne serait pas exercé du fait d'un prix d'exercice attribué supérieur au prix de marché.
Le calcul du résultat de base par action reprend le nombre moyen pondéré d'actions en circulation. Le calcul dilué prend en compte l'effet dilutif de la levée des stock-options.
En 2020, les montants des honoraires des commissaires aux comptes sont les suivants :
| En milliers d'euros | EY ET AUTRES | KPMG AUDIT |
|---|---|---|
| Certification des comptes individuels et consolidés et examen limité | 1 820 | 1 797 |
| JCDecaux SA et ses filiales françaises contrôlées (1) | 507 | 520 |
| Autres sociétés contrôlées (1) | 1 313 | 1 277 |
| Services autres que la certification des comptes (SACC) (2) | 146 | 136 |
| JCDecaux SA et ses filiales françaises contrôlées (1) | 75 | 55 |
| Autres sociétés contrôlées (1) | 71 | 81 |
| TOTAL | 1 966 | 1 933 |
(1) Les entités contrôlées prises en compte sont les filiales intégrées globalement.
(2) Les prestations fournies couvrent les SACC requis par les textes légaux et réglementaires ainsi que les SACC fournis à la demande de l'entité. Les services visés concernent des services entrant dans le champ des prestations habituellement rendues dans le prolongement de la mission de commissariat aux comptes (rédaction d'attestations particulières, réalisation de procédures convenues, due diligence d'acquisition).
En 2019, les montants des honoraires des commissaires aux comptes sont les suivants :
| En milliers d'euros | EY ET AUTRES | KPMG AUDIT |
|---|---|---|
| Certification des comptes individuels et consolidés et examen limité | 2 252 | 2 113 |
| JCDecaux SA et ses filiales françaises contrôlées (1) | 806 | 738 |
| Autres sociétés contrôlées (1) | 1 447 | 1 375 |
| Services autres que la certification des comptes (SACC) (2) | 277 | 137 |
| JCDecaux SA et ses filiales françaises contrôlées (1) | 56 | 29 |
| Autres sociétés contrôlées (1) | 221 | 108 |
| TOTAL | 2 529 | 2 250 |
(1) Les entités contrôlées prises en compte sont les filiales intégrées globalement.
(2) Les prestations fournies couvrent les SACC requis par les textes légaux et réglementaires ainsi que les SACC fournis à la demande de l'entité. Les services visés concernent des services entrant dans le champ des prestations habituellement rendues dans le prolongement de la mission de commissariat aux comptes (rédaction d'attestations particulières, réalisation de procédures convenues, due diligence d'acquisition).
Les flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles d'un montant de 888,1 millions d'euros en 2020 comprennent :
En 2019, les flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles s'élevaient à 1 500,2 millions d'euros dont 1 761,2 millions d'euros de flux d'exploitation générés par le résultat d'exploitation et les autres charges et produits financiers, retraités des éléments sans effet de trésorerie, 6,2 millions d'euros de variation du besoin en fonds de roulement, -154,7 millions d'euros de paiement des intérêts sur dettes locatives IFRS 16, -11,9 millions d'euros de paiement des autres intérêts financiers nets et -100,6 millions d'euros de paiement de l'impôt.
Les flux de trésorerie nets issus des investissements d'un montant de -273,7 millions d'euros en 2020 comprennent :
Russ Outdoor (Russie) et l'acquisition d'Abri Services Media (France). Le montant lié aux prises de contrôle représente -25,0 millions d'euros dont 10,9 millions d'euros de trésorerie nette acquise
• des acquisitions d'autres immobilisations financières nettes d'un montant total de -97,6 millions d'euros. Ce montant concerne principalement le prêt accordé à City Lead Developments Ltd pour l'acquisition de Clear Media (Chine).
En 2019, les flux de trésorerie nets issus des investissements s'élevaient à -347,3 millions d'euros dont -360,3 millions d'euros de décaissements sur acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles nets des encaissements, -14,0 millions d'euros de décaissements sur acquisitions de titres de participation nets des encaissements et de la trésorerie acquise et cédée (dont 7,9 millions d'euros de trésorerie nette acquise et cédée) et 27,0 millions d'euros de cessions d'autres immobilisations financières nettes.
Les flux de trésorerie nets issus du financement d'un montant de 848,7 millions d'euros en 2020 comprennent :
En 2019, les flux de trésorerie nets issus du financement s'élevaient à -1 083,6 millions d'euros et concernaient les remboursements de dettes locatives pour -950,3 millions d'euros, le versement de dividendes pour -135,6 millions d'euros, les encaissements sur cessions de titres de participation ne donnant pas le contrôle nets des décaissements pour 5,6 millions d'euros, les acquisitions
d'actifs financiers de trésorerie pour -1,1 million d'euros, les flux nets sur les emprunts des sociétés contrôlées pour -3,9 millions d'euros, les augmentations de capitaux propres nettes pour 2,2 millions d'euros et les achats d'actions propres nets des ventes pour -0,5 million d'euros.
| En millions d'euros | 31/12/2019 | REMBOURSEMENT D'EMPRUNTS LONG TERME |
AUGMENTATION D'EMPRUNTS LONG TERME |
EFFET DE CHANGE, VARIATION DE PÉRIMÈTRE, IMPACT DE IFRS9 ET VARIATION DES INTÉRÊTS COURUS |
31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Emprunts obligataires (coût amorti inclus) |
1 048,1 | -300,0 | 1 199,8 | 4,8 | 1 952,8 |
| Billet de trésorerie | 180,0 | 301,0 | 481,0 | ||
| Emprunts auprès des établissements de crédit (coût amorti inclus) |
71,3 | -361,2 | 518,9 | 2,7 | 231,7 |
| Emprunts divers | 44,5 | -6,7 | 14,1 | -0,9 | 51,0 |
| Intérêts courus | 4,8 | 13,7 | 18,5 | ||
| DETTE BRUTE | 1 348,8 | -667,9 | 2 033,7 | 20,3 | 2 735,0 |
L'augmentation des droits d'utilisation et des dettes locatives liés aux contrats de location est de 570,5 millions d'euros en 2020. Aucune transaction sans effet de trésorerie liée aux acquisitions de titres de participation n'a été constatée en 2020.
Le Groupe est exposé à différents risques financiers notamment les risques de liquidité et de financement, le risque de taux d'intérêt, le risque de change et les risques induits par la gestion financière, en particulier le risque de contrepartie. Son objectif est de minimiser ces risques, par le choix de politiques financières adaptées. Il peut néanmoins être amené à gérer des positions résiduelles. Le suivi et la gestion s'effectuent alors de manière centralisée, par une équipe dédiée au sein de la Direction Financière Groupe. Les politiques de gestion de ces risques et les stratégies de couvertures sont approuvées par la Direction Générale.
Le tableau ci-dessous présente les flux de trésorerie contractuels (flux de trésorerie d'intérêts et remboursements contractuels) pour les passifs financiers et les instruments financiers :
| En millions d'euros | VALEUR COMPTABLE |
FLUX DE TRÉSORERIE CONTRACTUELS(*) |
2021 | 2022 | 2023 | 2024 | > 2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Emprunts obligataires | 1 952,8 | 2 146,3 | 35,2 | 35,2 | 785,2 | 627,6 | 663,1 |
| NEU CP (Billets de trésorerie) | 481,0 | 481,0 | 481,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Emprunts auprès des établissements de crédit à taux variable | 224,1 | 239,7 | 49,4 | 31,9 | 4,0 | 2,2 | 152,2 |
| Emprunts auprès des établissements de crédit à taux fixe | 7,6 | 7,7 | 2,7 | 5,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Emprunts et dettes financières divers | 51,0 | 51,0 | 51,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Intérêts courus | 18,5 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Concours bancaires | 14,2 | 14,2 | 14,2 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| TOTAL PASSIFS FINANCIERS NON DÉRIVÉS | 2 749,2 | 2 939,9 | 633,5 | 72,1 | 789,2 | 629,8 | 815,3 |
| Couvertures de change | -2,6 | -2,6 | -2,6 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| TOTAL INSTRUMENTS FINANCIERS (**) | -2,6 | -2,6 | -2,6 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Dans le cas d'une dette revolving, la maturité indiquée est la maturité la plus proche.
(*) Dans les flux de trésorerie contractuels, les intérêts sont inclus dans chaque type d'emprunt.
(**) Un montant négatif correspond à un flux de trésorerie à payer.
La politique de financement du Groupe consiste à :
Au 31 décembre 2020, 96 % des dettes financières du Groupe sont portées par JCDecaux SA lesquelles ont une maturité moyenne de 3,6 ans environ.
Le Groupe génère des flux d'exploitation importants qui lui permettent d'autofinancer sa croissance interne. Le Groupe estime que les opportunités de croissance externe pourraient le conduire à augmenter temporairement cet endettement net.
Au 31 décembre 2020, le Groupe dispose de 1 665,5 millions d'euros de trésorerie, équivalents de trésorerie et actifs financiers de trésorerie (détaillés au paragraphe 4.10 « Trésorerie gérée ») et de 836,4 millions d'euros de lignes de crédit confirmées non utilisées.
Les sources de financement de JCDecaux SA sont confirmées mais certaines imposent le respect d'un ratio en cas de notation financière inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's), calculé sur la base des comptes consolidés.
En cas de notation financière inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's), la ligne de crédit revolving et l'emprunt bancaire de 150 millions d'euros portés par JCDecaux SA imposent le respect du ratio : dette financière nette / marge opérationnelle strictement inférieur à 3,5. Par précaution, le Groupe a obtenu un waiver de la part des prêteurs sur ces deux financements pour les constatations du 31 décembre 2020 et du 31 décembre 2021. Le prochain covenant applicable sera donc sur la base des comptes du 31 décembre 2022 si la notation financière est inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's) à cette date.
JCDecaux SA est notée « Baa2 » perspective négative par Moody's et « BBB-» perspective négative par Standard and Poor's (la dernière mise à jour de Moody's datant du 29 juin 2020, et celle de Standard and Poor's du 20 novembre 2020).
Le Groupe dispose de liquidités dans des pays où les fonds ne peuvent pas être rapatriés immédiatement, principalement du fait de restrictions réglementaires. Néanmoins, dans la majorité des pays concernés, le Groupe perçoit régulièrement des dividendes des filiales, de plus, ces liquidités font l'objet d'un emploi local.
Le Groupe est exposé aux fluctuations des taux d'intérêts du fait de son endettement. Compte tenu du contexte de taux bas depuis plusieurs années, le Groupe est majoritairement endetté à taux fixe. La ventilation entre taux fixe et taux variable est détaillée au paragraphe 4.14 « Dette financière ».
Le tableau ci-après présente la répartition, par échéance de taux d'intérêt, des actifs et passifs financiers au 31 décembre 2020 :
| 31/12/2020 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 1 AN | 1 AN et 5 ANS | > 5 ANS | TOTAL | ||
| Dettes JCDecaux SA | -675,2 | -1 349,9 | -599,9 | -2 625,0 | ||
| Autres dettes | -101,7 | -7,9 | -109,6 | |||
| Concours bancaires | -14,2 | -14,2 | ||||
| PASSIFS FINANCIERS | (1) | -791,1 | -1 357,8 | -599,9 | -2 748,8 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 1 607,8 | 1 607,8 | ||||
| Actifs financiers de trésorerie | 57,6 | 57,6 | ||||
| Autres Actifs financiers (hors investissements financiers) |
3,4 | 145,9 | 14,6 | 163,9 | ||
| ACTIFS FINANCIERS | (2) | 1 668,8 | 145,9 | 14,6 | 1 829,3 | |
| POSITION NETTE | (3)=(1)+(2) | 877,7 | -1 211,9 | -585,3 | -919,5 |
Pour les actifs et passifs à taux fixe, l'échéance indiquée est celle de l'actif et du passif.
Pour les actifs et passifs à taux variable, les taux sont révisés tous les un, trois ou six mois, l'échéance est donc inférieure à un an quelles que soient les dates d'échéance de remboursement.
Au 31 décembre 2020, 90 % du total de la dette financière économique du Groupe, toutes devises confondues, est à taux fixe.
En dépit de sa présence dans plus de 80 pays, le Groupe JCDecaux est peu sensible, en termes de flux, aux variations des devises car les filiales situées dans chaque pays n'opèrent que sur leur propre territoire et les prestations ou achats intra-groupe sont faibles.
En revanche, la monnaie de présentation du Groupe étant l'euro, les comptes du Groupe sont impactés par les effets de conversion des comptes exprimés en devise locale vers les comptes consolidés exprimés en euro.
En 2020, le résultat net réalisé dans des devises autres que l'euro représente 49,6 % du résultat du Groupe.
Le tableau ci-après présente, sur la base des données réelles 2020, l'exposition du résultat consolidé et des réserves consolidées du Groupe à une variation de -10 % du taux de change des devises étrangères les plus représentées dans le Groupe, soit le dollar américain, le dollar australien, la livre sterling, le dollar de Hong Kong et le yuan chinois :
| DOLLAR AMÉRICAIN |
DOLLAR AUSTRALIEN |
LIVRE STERLING |
DOLLAR DE HONG KONG |
YUAN CHINOIS |
|
|---|---|---|---|---|---|
| PART DES DEVISES DANS LE RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ | 14,1 % | 10,7 % | 6,5 % | 2,8 % | 2,4 % |
| Impact sur le résultat consolidé | 1,4 % | 1,1 % | 0,6 % | 0,3 % | 0,2 % |
| Impact sur les réserves consolidées | 1,9 % | -3,2 % | -0,9 % | -1,7 % | -1,2 % |
Au 31 décembre 2020, le Groupe détient principalement des couvertures de change sur des opérations financières.
Dans le cadre de l'application de sa politique de centralisation des financements, le Groupe a mis en place principalement des swaps de change à court terme pour couvrir les opérations de prêts et emprunts intra-groupe. Le Groupe peut être amené à ne pas couvrir certaines positions induites par des prêts intragroupe lorsque ces couvertures sont (i) trop onéreuses, (ii) non disponibles ou (iii) lorsque ces prêts sont de faible montant.
Au 31 décembre 2020, le Groupe considère que son résultat et sa situation financière ne devraient pas être affectés de façon significative par une variation des cours des devises.
Au 31 décembre 2020, le Groupe dispose de 1 665,5 millions d'euros de trésorerie, équivalents de trésorerie et actifs financiers de trésorerie, dont 1 607,8 millions d'euros de trésorerie et équivalents de trésorerie (dont 573,7 millions d'euros en équivalents de trésorerie), et 57,6 millions d'euros d'actifs financiers de trésorerie. 9,4 millions d'euros du total de trésorerie et équivalents de trésorerie sont placés en garantie.
Le Groupe n'est soumis à aucune contrainte externe en termes de gestion de son capital.
Le Groupe n'utilise des instruments financiers que dans le cadre de la gestion de son risque de change.
JCDecaux SA est noté « Baa2 » par Moody's et « BBB- » par Standard and Poor's, à la date de publication de ces Annexes, chacune de ces notes étant assortie d'une perspective négative.
Les emprunts obligataires émis par le Groupe pour un montant total de 1 949,8 millions d'euros comportent une clause de changement de contrôle prévoyant la possibilité pour les porteurs de dette de demander le remboursement anticipé en cas de changement de contrôle accompagné d'une dégradation de la notation financière en catégorie spéculative ou d'un retrait du rating. Les autres sources principales de financement du Groupe (financements levés par la maison mère) ainsi que les contrats de ses principales opérations de couverture ne sont pas sujets à annulation anticipée en cas de dégradation de la notation du Groupe.
La ligne de crédit revolving de 825 millions d'euros et l'emprunt bancaire de 150 millions d'euros portés par JCDecaux SA imposent le respect du ratio suivant en cas de notation financière inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's) : dette financière nette / marge opérationnelle strictement inférieur à 3,5. Par précaution, le Groupe a obtenu un waiver de la part des prêteurs sur ces deux financements pour les constatations du 31 décembre 2020 et du 31 décembre 2021. Le prochain covenant applicable sera donc sur la base des comptes du 31 décembre 2022 si la notation financière est inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's) à cette date.
Le risque de contrepartie du Groupe est lié au placement des excédents de trésorerie du Groupe auprès de ses partenaires bancaires et aux opérations financières réalisées principalement par JCDecaux SA (via ses lignes de crédit confirmées non utilisées et ses opérations de couverture). La politique du Groupe est de limiter ce risque (i) en centralisant autant que possible au niveau de JCDecaux SA la trésorerie disponible des filiales, (ii) en soumettant à autorisation préalable de la Direction Financière Groupe les ouvertures de compte bancaire (iii) en sélectionnant les banques chez lesquelles JCDecaux SA et ses filiales peuvent effectuer des dépôts (iv) et en suivant ce risque de contrepartie régulièrement.
Le risque de contrepartie sur les créances clients fait l'objet le cas échéant des provisions nécessaires. La valeur nette comptable des créances clients est détaillée au paragraphe 4.9 « Clients et autres débiteurs ». Le Groupe par ailleurs maintient une faible dépendance vis-à-vis d'un client en particulier, dans la mesure où aucun client ne représente plus de 2,3 % du chiffre d'affaires du Groupe.
La trésorerie excédentaire du Groupe peut être placée en titres de placement court terme ou en dépôts à court terme. En cas de titres de placements court terme, les titres investis sont des titres monétaires. Ces instruments sont investis à court terme, portent rémunération sur la base d'une référence monétaire, sont liquides et n'induisent qu'un risque de contrepartie limité.
La politique du Groupe est de ne pas détenir d'actions ou de titres négociables, autres que les titres monétaires et ses propres actions. Par conséquent, le Groupe considère que le risque induit par les actions et titres négociables détenus est très faible.
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS DONNÉS (1) | ||
| Garanties de marché | 505,3 | 551,7 |
| Autres garanties | 37,3 | 37,7 |
| Nantissements, hypothèques et sûretés réelles |
10,8 | 8,2 |
| Engagements sur titres (options de vente accordées) |
0,5 | 0,5 |
| TOTAL | 553,9 | 598,1 |
| ENGAGEMENTS REÇUS | ||
| Avals, cautions et autres garanties | 0,0 | 0,0 |
| Engagements sur titres (options d'achat reçues) |
0,7 | 5,5 |
| Lignes de crédit | 836,4 | 844,5 |
| TOTAL | 837,2 | 850,0 |
8.1. Engagements sur titres et autres engagements
(1) Hors engagements de loyers sur les contrats signés non commencés et hors engagements sur les contrats de mise à disposition d'emplacements publicitaires avec droits de substitution substantiels.
Les « garanties de marché » correspondent aux garanties émises principalement par JCDecaux SA et JCDecaux North America Inc. Ainsi, JCDecaux SA et JCDecaux North America Inc. garantissent directement, ou en contre-garantie de banques ou de compagnies d'assurance, la bonne exécution des contrats de leurs filiales.
Les « autres garanties » comprennent les avals, cautions et autres garanties telles que (i) les garanties pour le paiement de loyers, (ii) les garanties accordées par JCDecaux SA auprès de banques dans le cadre de lignes de crédit, (iii) d'autres engagements tels que des garanties de paiement données à des fournisseurs.
Les « nantissements, hypothèques et sûretés réelles » sont constitués principalement de montants de trésorerie donnée en garantie, ainsi que d'hypothèques sur des biens immobiliers en Allemagne.
Les « engagements sur titres » sont accordés et reçus principalement dans le cadre des opérations de croissance externe.
Par ailleurs, dans le cadre de certains contrats publicitaires, JCDecaux North America Inc., directement ou à travers ses filiales, et ses partenaires de coentreprises se sont accordés réciproquement des droits de vente (put) et d'achat (call) sur leurs participations respectives dans leurs sociétés communes.
Enfin, dans le cadre de conventions d'actionnaires, JCDecaux SA peut accorder, ou se voir accorder, des options d'achat (calls) en cas de non-respect de clauses contractuelles. Dans le cadre des partenariats signés, le Groupe et ses partenaires bénéficient de droits de préemption et parfois de droits d'emption, de droits de suite ou d'entraînement, que le Groupe ne considère pas comme des engagements donnés ou reçus. Par ailleurs, le Groupe ne mentionne pas les engagements soumis à des conditions d'exercice qui limitent leur probabilité d'occurrence.
Les lignes de crédit sont constituées de la ligne de crédit revolving confirmée de JCDecaux SA d'un montant de 825,0 millions d'euros, et de lignes de crédit confirmées accordées aux filiales pour 11,4 millions d'euros.
Le montant total des engagements d'achats d'immobilisations corporelles et incorporelles s'élève à 368,9 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 441,4 millions d'euros au 31 décembre 2019.
Au 31 décembre 2020, les montants des engagements sur les contrats signés non démarrés sont les suivants :
| En millions d'euros | TOTAL |
|---|---|
| Location d'emplacements publicitaires | 36,0 |
| Location de bien immobiliers | 0,0 |
| Location de véhicules | 0,0 |
| Location autres biens | 0,0 |
| TOTAL | 36,0 |
Ces engagements se transformeront en dettes IFRS 16 à la date de début de location.
Dans les activités Mobilier Urbain et Transport certains contrats comportent un droit de substitution substantiel sur les emplacements publicitaires à la main du fournisseur. A ce titre ces contrats sont des contrats de service exclus du champ d'application d'IFRS16.
Le montant des engagements donnés sur ce type de contrats, et pour ceux démarrant après le 1er janvier 2019, s'élève à 769,6 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 572,6 millions d'euros au 31 décembre 2019 (montants non inflatés et non actualisés).
Sont considérées comme transactions avec les parties liées les quatre catégories suivantes :
| 2020 | 2019 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | STÉS MEE (1) |
STÉS MÈRES (2) |
AUTRES | TOTAL | STÉS MEE (1) |
STÉS MÈRES (2) |
AUTRES | TOTAL |
| ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE | ||||||||
| ACTIFS | ||||||||
| Droits d'utilisation | 14,1 | 78,6 | 92,7 | 0,4 | 36,8 | 37,2 | ||
| Prêts et créances rattachées à des participations (*) |
119,0 | 0,0 | 0,0 | 119,1 | 34,2 | 34,2 | ||
| Autres créances | 30,6 | 0,3 | 2,1 | 33,1 | 30,1 | 0,2 | 2,2 | 32,5 |
| TOTAL DES ACTIFS | 149,6 | 14,5 | 80,7 | 244,9 | 64,3 | 0,6 | 39,0 | 103,9 |
| PASSIFS | ||||||||
| Dettes financières & Dettes sur engagements de rachat de minoritaires (3) |
38,6 | 113,4 | 151,9 | 39,3 | 111,1 | 150,4 | ||
| Autres dettes | 8,3 | 19,6 | 95,2 | 123,1 | 10,4 | 6,9 | 45,4 | 62,7 |
| TOTAL DES PASSIFS | 46,9 | 133,0 | 95,2 | 275,0 | 49,7 | 118,0 | 45,4 | 213,1 |
| COMPTE DE RÉSULTAT | ||||||||
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION | ||||||||
| Produits | 34,3 | 0,3 | 3,0 | 37,6 | 50,6 | 0,1 | 2,9 | 53,6 |
| Charges (6) | -9,6 | -4,9 | -11,9 | -26,4 | -9,8 | -5,8 | -11,6 | -27,2 |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION | 24,7 | -4,6 | -8,9 | 11,2 | 40,8 | -5,7 | -8,7 | 26,4 |
| RÉSULTAT FINANCIER | ||||||||
| Produits | 1,5 | 0,3 | 1,8 | 2,3 | 2,3 | |||
| Charges (4) (5) | -0,2 | -2,4 | -0,8 | -3,4 | -0,4 | -12,1 | -1,2 | -13,7 |
| RÉSULTAT FINANCIER | 1,3 | -2,1 | -0,8 | -1,6 | 1,9 | -12,1 | -1,2 | -11,4 |
(*) Y compris les intérêts courus.
(1) Part non éliminée des transactions réalisées avec les coentreprises et avec les entreprises associées.
(2) Transactions réalisées entre JCDecaux SA et sa mère JCDecaux Holding et transactions réalisées avec les minoritaires influents.
(3) Le montant des dettes sur engagements de rachat de minoritaires s'élève à 111,5 millions d'euros au 31 décembre 2020 et à 109,4 millions d'euros au 31 décembre 2019.
Au 31 décembre 2020, la principale variation significative des relations entre le Groupe et les parties liées par rapport au 31 décembre 2019 est une augmentation de 84,8 millions d'euros des prêts accordés aux sociétés mises en équivalence, en lien principalement avec le prêt accordé à City Lead Develpoments Ltd dans le cadre de l'acquisition de Clear Media en 2020.
(4) Dont -2,1 millions d'euros en 2020 et -12,0 millions d'euros en 2019 de charges nettes de revalorisation et d'actualisation des dettes sur engagements de rachat de minoritaires.
(5) Dont -0,9 million d'euros en 2020 et -1,2 million d'euros en 2019 de charges d'intérêts sur dettes locatives IFRS16 avec les parties liées.
(6) Dont -11,1 millions d'euros en 2020 et -10,3 millions d'euros en 2019 de dotations aux amortissements des droits d'utilisation avec les parties liées.
Les engagements hors bilan de loyers avec les parties liées sont dorénavant, en application d'IFRS16, au passif de l'état de situation financière pour leur valeur actualisée. Cette dette locative avec les parties liées est incluse dans la ligne « Autres dettes » du tableau ci-dessus et représente 108,8 millions d'euros au 31 décembre 2020, contre 44,6 millions d'euros au 31 décembre 2019.
Au 31 décembre 2020, les engagements donnés de garantie de marché avec les entreprises associées s'élèvent à 16,5 millions d'euros.
Les montants des rémunérations des membres du Directoire dus au titre des exercices 2020 et 2019 sont les suivants :
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Avantages à court terme | 4,4 | 7,9 |
| Avantages en nature | 0,3 | 0,3 |
| Jetons de présence | 0,0 | 0,0 |
| Assurance-vie/Retraites spécifiques | 0,1 | 0,1 |
| Paiements en actions | 0,0 | 0,0 |
| Total (*) | 4,8 | 8,3 |
(*) Les rémunérations perçues des entreprises associées sont exclues.
Par ailleurs, en cas de rupture de leur contrat de travail, deux
Le montant des avantages postérieurs à l'emploi comptabilisés au passif de l'état de situation financière s'élève à 5,2 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 4,5 millions d'euros au 31 décembre 2019.
Le montant des rémunérations dues aux membres du Conseil de Surveillance au titre de l'exercice 2020 s'élève à 0,4 million d'euros.
Les informations ci-après relatives aux coentreprises sont données par activité en application de la norme IFRS 12 « Informations à fournir dans les intérêts détenus dans d'autres entités ».
Le résultat net en 2020 des coentreprises et le rapprochement avec le compte de résultat des comptes consolidés de 2020 sont les suivants :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE | TOTAL |
|---|---|---|---|---|
| RÉSULTAT NET (1) | 5,9 | 46,5 | -30,6 | 21,8 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | -3,2 | -31,9 | 21,7 | -13,4 |
| Perte de valeur des coentreprises | -0,2 | 0,0 | -0,2 | |
| QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES COENTREPRISES | 2,5 | 14,6 | -8,9 | 8,2 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Le chiffre d'affaires de l'exercice 2020 des coentreprises et le rapprochement avec leur contribution au chiffre d'affaires ajusté de 2020 sont les suivants :
| En millions d'euros | CHIFFRE D'AFFAIRES |
|---|---|
| Mobilier Urbain | 82,5 |
| Transport | 326,9 |
| Affichage | 75,3 |
| TOTAL (1) | 484,6 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | -263,2 |
| Élimination des transactions inter-activités & avec sociétés contrôlées | -1,1 |
| CONTRIBUTION DES COENTREPRISES AU CHIFFRE D'AFFAIRES AJUSTÉ | 220,3 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Les autres éléments de compte du résultat de l'exercice 2020 caractéristiques des coentreprises sont les suivants (1) :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amort. & provisions nettes | -26,7 | -95,5 | -32,7 |
| Coût de l'endettement net | -0,2 | 2,2 | -6,9 |
| Impôt sur les bénéfices | -4,9 | -20,6 | -0,5 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Le résultat net en 2019 des coentreprises et le rapprochement avec le compte de résultat des comptes consolidés de 2019 sont les suivants :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE | TOTAL |
|---|---|---|---|---|
| RÉSULTAT NET (1) | 27,7 | 162,2 | -17,8 | 172,1 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | -13,6 | -97,7 | 13,5 | -97,7 |
| Perte de valeur des coentreprises | 5,0 | 3,7 | 8,7 | |
| QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES COENTREPRISES | 19,1 | 64,5 | -0,5 | 83,1 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Le chiffre d'affaires de l'exercice 2019 des coentreprises et le rapprochement avec leur contribution au chiffre d'affaires ajusté de 2019 sont les suivants :
| En millions d'euros | CHIFFRE D'AFFAIRES |
|---|---|
| Mobilier Urbain | 126,3 |
| Transport | 587,1 |
| Affichage | 161,7 |
| TOTAL(1) | 875,1 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | -457,2 |
| Élimination des transactions inter-activités & avec sociétés contrôlées | -1,6 |
| CONTRIBUTION DES COENTREPRISES AU CHIFFRE D'AFFAIRES AJUSTÉ | 416,3 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % avant élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et avant élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Les autres éléments du compte de résultat de l'exercice 2019 caractéristiques des coentreprises sont les suivants (1) :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amort. & provisions nettes | -22,2 | -103,8 | -52,8 |
| Coût de l'endettement net | -0,1 | 3,1 | -16,7 |
| Impôt sur les bénéfices | -7,6 | -56,4 | -1,0 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Les autres éléments du résultat global en 2020 des coentreprises et le rapprochement avec les autres éléments du résultat global des comptes consolidés de 2020 sont les suivants :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE | TOTAL |
|---|---|---|---|---|
| AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL (1) | -1,7 | -4,8 | 29,2 | 22,8 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | 0,8 | 1,9 | -22,3 | -19,5 |
| Écarts de conversion sur perte de valeur des coentreprises | 0,0 | 0,0 | 1,1 | 1,1 |
| Écarts de conversion sur goodwill & élimination des titres | -0,3 | -2,6 | 35,7 | 32,8 |
| PART DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL DANS LES COENTREPRISES |
-1,1 | -5,5 | 43,8 | 37,2 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Les autres éléments du résultat global en 2019 des coentreprises et le rapprochement avec les autres éléments du résultat global des comptes consolidés de 2019 sont les suivants :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE | TOTAL |
|---|---|---|---|---|
| AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL (1) | 0,0 | -0,6 | -4,8 | -5,4 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | 0,0 | 0,4 | 3,8 | 4,2 |
| Écarts de conversion sur perte de valeur des coentreprises | 0,0 | 0,0 | -1,1 | -1,1 |
| Écarts de conversion sur goodwill & élimination des titres | 0,1 | 0,6 | 6,2 | 6,9 |
| PART DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL DANS LES COENTREPRISES |
0,1 | 0,4 | 4,1 | 4,6 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
L'actif net (1) au 31 décembre 2020 des coentreprises et le rapprochement avec l'état de situation financière des comptes consolidés au 31 décembre 2020 sont les suivants :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE | TOTAL |
|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 131,9 | 268,8 | 137,3 | 537,9 |
| Actifs courants | 81,7 | 181,5 | 18,3 | 281,5 |
| Passifs non courants | -107,5 | -83,5 | -157,5 | -348,5 |
| Passifs courants | -58,4 | -213,0 | -22,4 | -293,8 |
| ACTIF NET (1) | 47,7 | 153,7 | -24,3 | 177,1 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | -22,1 | -78,7 | 11,0 | -89,8 |
| Perte de valeur des coentreprises | -9,6 | 0,0 | -7,9 | -17,6 |
| Goodwill & élimination des titres détenus par des coentreprises | 12,4 | 47,4 | 5,8 | 65,6 |
| Plafonnement des situations nettes négatives | 24,6 | 24,6 | ||
| TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE | 28,4 | 122,3 | 9,2 | 159,9 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Les éléments de dette financière nette de l'état de situation financière au 31 décembre 2020 caractéristiques des coentreprises sont les suivants (1) :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE |
|---|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie nettes des découverts bancaires | 3,5 | 84,2 | 4,3 |
| Dettes financières non courantes | -55,1 | -0,9 | -64,6 |
| Dettes financières courantes | -0,2 | -1,3 | -1,9 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
L'actif net (1) au 31 décembre 2019 des coentreprises et le rapprochement avec l'état de situation financière des comptes consolidés au 31 décembre 2019 sont les suivants :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE | TOTAL |
|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 115,4 | 265,4 | 335,8 | 716,6 |
| Actifs courants | 102,9 | 361,3 | 53,1 | 517,3 |
| Passifs non courants | -49,6 | -130,4 | -258,4 | -438,4 |
| Passifs courants | -106,0 | -260,7 | -211,8 | -578,5 |
| ACTIF NET(1) | 62,6 | 235,6 | -81,3 | 216,9 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | -29,2 | -118,9 | 56,0 | -92,1 |
| Perte de valeur des coentreprises | -9,4 | -9,1 | -18,5 | |
| Goodwill & élimination des titres détenus par des coentreprises | 12,7 | 69,6 | 54,5 | 136,7 |
| Plafonnement des situations nettes négatives | 23,7 | 23,7 | ||
| TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE | 36,8 | 186,3 | 43,8 | 266,8 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Les éléments de dette financière nette de l'état de situation financière au 31 décembre 2019 caractéristiques des coentreprises sont les suivants (1) :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE |
|---|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie nettes des découverts bancaires | -45,3 | 198,8 | 3,3 |
| Dettes financières non courantes | -7,8 | 0,0 | -68,7 |
| Dettes financières courantes | -0,2 | -2,6 | -130,3 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 % sans élimination des transactions réalisées entre les différentes activités et sans élimination des transactions avec les sociétés contrôlées.
Le montant des dividendes reçus des coentreprises se décompose comme suit sur l'exercice 2020 :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE |
|---|---|---|---|
| Dividendes reçus | 10,5 | 51,1 | 0,1 |
Le montant des dividendes reçus des coentreprises se décompose comme suit sur l'exercice 2019 :
| En millions d'euros | MOBILIER URBAIN | TRANSPORT | AFFICHAGE |
|---|---|---|---|
| Dividendes reçus | 17,9 | 62,2 | 1,3 |
Les éléments du compte de résultat caractéristiques sur la société significative APG|SGA SA et le rapprochement avec le compte de résultat des comptes consolidés sont les suivants :
| 2020 | 2019 | |
|---|---|---|
| En millions d'euros | APG SGA SA | APG SGA SA |
| Chiffre d'affaires | 244,7 | 286,3 |
| Résultat net (1) | 9,9 | 35,0 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | -6,9 | -24,5 |
| Perte de valeur des entreprises associées | 0,0 | 0,0 |
| QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES ENTREPRISES ASSOCIÉES | 3,0 | 10,5 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 %.
La contribution des autres sociétés à la quote-part dans les résultats des entreprises associées est de -12,5 millions d'euros en 2020 et de 8,4 millions d'euros en 2019.
Les éléments de la situation nette (1) caractéristiques sur la société significative APG|SGA SA et le rapprochement avec l'état de situation financière des comptes consolidés au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019 sont les suivants :
| 2020 | 2019 | |
|---|---|---|
| En millions d'euros | APG SGA SA | APG SGA SA |
| Actif | 469,6 | 495,3 |
| Passif | -336,9 | -380,7 |
| Situation nette | 132,7 | 114,6 |
| Impact de l'application du pourcentage de détention | -92,9 | -80,2 |
| Perte de valeur des entreprises associées | 0,0 | 0,0 |
| Goodwill | 82,9 | 82,9 |
| TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE DES ENTREPRISES ASSOCIÉES | 122,7 | 117,3 |
(1) Données aux normes IFRS à 100 %.
La contribution des autres sociétés dans les titres mis en équivalence des entreprises associées de l'état de situation financière est de 109,9 millions d'euros et de 68,2 millions d'euros au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019.
La valorisation à 30 % de APG|SGA SA au cours de bourse du 30 décembre 2020 s'élève à 164,5 millions d'euros.
Le montant des dividendes reçus des entreprises associées se décompose comme suit sur les exercices 2020 et 2019 :
| 2020 | 2019 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | APG SGA SA | AUTRES SOCIÉTÉS | TOTAL | APG SGA SA | AUTRES SOCIÉTÉS | TOTAL |
| Dividendes reçus | 0,0 | 3,1 | 3,1 | 15,6 | 8,6 | 24,2 |
Au 31 décembre 2020, JCDecaux SA est détenue à 64,67 % par la société JCDecaux Holding.
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|
|---|---|---|---|---|---|
| MOBILIER URBAIN | |||||
| JCDecaux SA | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux FRANCE | (1) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| SOPACT | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| SOMUPI | France | 66,00 | Glob. | 66,00 | |
| JCDecaux ASIE HOLDING | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux EUROPE HOLDING | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux AMERIQUES HOLDING | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CYCLOCITY | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux AFRIQUE HOLDING | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux BOLLORE HOLDING | France | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| MEDIAKIOSK | (15) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| MEDIA PUBLICITE EXTERIEURE | (17) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| SOCIETE FERMIERE DES COLONNES MORRIS | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| SOCIETE INFORMATION COMMUNICATION MOBILITE - SICM | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux MOBILITE AIX-MARSEILLE | France | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux SUPPLY CHAIN | (3) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| SOCIETE HAVRAISE DE MOBILIER URBAIN | (3) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| SOCIETE EURO METROPOLITAINE DE MOBILIER URBAIN | (3) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| SOCIETE DE MOBILIER URBAIN DE CAGNES SUR MER | (3) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| ABRI SERVICES MEDIA SAS | (3) & (25) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| ABRI SERVICES PAYS DE LOIRE | (3) & (25) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| ABRI SERVICES BRETAGNE | (3) & (25) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| ABRI SERVICES DEVELOPPEMENT | (3) & (25) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| ABRI SERVICES NOUVELLE AQUITAINE | (3) & (25) | France | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| WALL GmbH | (1) | Allemagne | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| DSM DECAUX GmbH | Allemagne | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| STADTREKLAME NÜRNBERG GmbH | Allemagne | 35,00 | Equiv. | 35,00 | |
| DIE DRAUSSENWERBER GmbH | Allemagne | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| SKY HIGH TG GmbH | Allemagne | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| REMSCHEIDER GESELLSCHAFT FÜR STADTVERKEHRSANLAGEN GbR. |
Allemagne | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux ARGENTINA S.A. | Argentine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux STREET FURNITURE Pty Ltd | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux AUSTRALIA Pty Ltd | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| ADBOOTH Pty Ltd | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux CITYCYCLE AUSTRALIA Pty Ltd | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux AUSTRALIA UNIT TRUST | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| ARGE AUTOBAHNWERBUNG GmbH | Autriche | 67,00 | Glob. | 100,00 |
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|
|---|---|---|---|---|---|
| DIGITAL OUT OF HOME OO GmbH | Autriche | 33,50 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux STADMOBILIAR AZ | Azerbaïdjan | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux AZERBAIJAN LLC | Azerbaïdjan | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux STREET FURNITURE BELGIUM | (1) | Belgique | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux MALLS | Belgique | 73,36 | Glob. | 73,36 | |
| JCDecaux DO BRASIL LTDA | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux SALVADOR MOBILIARIO URBANO LTDA | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux LATAM SERVIÇOS DE MANAGEMENT LTDA | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CONCESSIONARIA A HORA DE SÃO PAULO LTDA | Brésil | 100,00 | Glob. | 86,67 | |
| CEMUSA BRASILIA S.A. | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CEMUSA AMAZONIA Ltda | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CEMUSA RIO S.A. | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CEMUSA SALVADOR MOBILIARIO URBANO LTDA | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| WALL SOFIA EOOD | Bulgarie | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| OUTFRONT JCDecaux STREET FURNITURE CANADA, Ltd | Canada | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux COMUNICACION EXTERIOR CHILE S.A. | (1) | Chili | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux PEARL&DEAN OUTDOOR ADVERTISING (CHINA) Co. Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| BEIJING PRESS JCDecaux MEDIA ADVERTISING Co. Ltd | Chine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| NINGBO JCDecaux Pearl &Dean ADVERTISING Co. Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux CITYSCAPE HONG KONG Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux CITYSCAPE Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux MACAU | (1) | Chine | 80,00 | Glob. | 80,00 |
| CITY LEAD DEVELOPMENTS Ltd | (3) & (19) & (22) | Chine | 23,00 | Equiv. | 23,00 |
| EVER HARMONIC GLOBAL. Ltd | (3) & (19) & (23) | Chine | 23,00 | Equiv. | 23,00 |
| CLEAR MEDIA LIMITED | (3) & (19) & (24) | Chine | 20,29 | Equiv. | 23,00 |
| EQUIPAMIENTOS URBANOS NACIONALES DE COLOMBIA SAS | (1) | Colombie | 75,00 | Glob. | 75,00 |
| LLEGA S.A.S. | Colombie | 75,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux KOREA Inc. | Corée du Sud | 80,00 | Glob. | 80,00 | |
| JCDecaux TOP MEDIA COSTA RICA, SA. (anciennement EQUIPAMIENTOS URBANOS DE COSTA RICA S.A.) |
(1) | Costa Rica | 76,16 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux COTE d'IVOIRE | Côte d'Ivoire | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| AFA JCDecaux A/S | (1) | Danemark | 50,00 | Glob. | 50,00 |
| JCDecaux STREET FURNITURE FZ LLC | Emirats Arabes Unis |
100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux DXB MEDIA FZ LLC | Emirats Arabes Unis |
75,00 | Glob. | 75,00 | |
| JCDecaux ECUADOR SA. | Equateur | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux ESPANA SLU | (1) | Espagne | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux ATLANTIS SA | Espagne | 85,00 | Glob. | 85,00 | |
| JCDecaux LATIN AMERICA INVESTMENTS HOLDING S.L. | Espagne | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CORPORACION AMERICANA DE EQUIPAMIENTOS URBANOS SL. | Espagne | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CORPORACION EUROPEA DE MOBILIARIO URBANO S.A. | (1) | Espagne | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux EESTI OU | Estonie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux NEW YORK, Inc. | (2) | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux SAN FRANCISCO, LLC | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|
|---|---|---|---|---|---|
| JCDecaux MALLSCAPE, LLC | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux CHICAGO, LLC | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux NEW YORK, LLC | (2) | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| OUTFRONT DECAUX STREET FURNITURE, LLC | Etats-Unis | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux NORTH AMERICA, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux BOSTON, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux STREET FURNITURE, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux STREET FURNITURE GREATER BOSTON, LLC | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux STREET FURNITURE NEW YORK, LLC | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux FINLAND Oy | (1) | Finlande | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux GABON | Gabon | 40,00 | Equiv.* | 40,00 | |
| JCDecaux GUATEMALA, S.A. | Guatemala | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| VBM VAROSBUTOR ES MEDIA Kft. | Hongrie | 67,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux HUNGARY Zrt | (1) | Hongrie | 67,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux ADVERTISING INDIA PVT Ltd | (1) | Inde | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux ISRAEL Ltd | Israël | 92,00 | Glob. | 92,00 | |
| MCDECAUX Inc. | (1) | Japon | 85,00 | Glob. | 85,00 |
| CYCLOCITY Inc. | Japon | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| RTS DECAUX JSC | Kazakhstan | 50,00 | Glob. | 50,00 | |
| JCDecaux LATVIJA SIA | Lettonie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux LIETUVA UAB | Lituanie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux LUXEMBOURG SA | (1) | Luxembourg | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux MONGOLIA LLC | Mongolie | 51,00 | Glob. | 51,00 | |
| EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. DE C.V. | Mexique | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| SERVICIOS DE COMERCIALIZACION DE PUBLICIDAD, S.A. DE C.V. | Mexique | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| SERVICIO Y TECNOLOGIA ESPECIALIZADA, S.A. DE C.V. | Mexique | 60,00 | Glob. | 100,00 | |
| MEDIOS DE PUBLICIDAD S.A. DE C.V. | Mexique | 60,00 | Glob. | 100,00 | |
| EQUIPAMIENTOS URBANOS DE LA PENINSULA, S.A. DE C.V. | Mexique | 60,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux OUT OF HOME MEXICO SA de CV | Mexique | 60,00 | Glob. | 60,00 | |
| ESCATO URBANO, S.A. DE C.V. | Mexique | 60,00 | Glob. | 100,00 | |
| STOC SA DE CV | (18) | Mexique | 60,00 | Glob. | 100,00 |
| FMIDecaux Co., Ltd. | Myanmar | 60,00 | Glob. | 60,00 | |
| JCDecaux OMAN | (1) & (5) | Oman | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux UZ | Ouzbékistan | 72,26 | Glob. | 72,26 | |
| JCDecaux PANAMA, S.A. | (1) | Panama | 76,16 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux CENTRAL AMERICA HOLDING S.A. | Panama | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux Top Media SA | Panama | 76,16 | Glob. | 76,16 | |
| JCDecaux TOP MEDIA CORPORATIVO, S.A | Panama | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| FUTURAD, S.A | (3) | Panama | 11,61 | Equiv. | 15,25 |
| JCDecaux NEDERLAND BV | Pays-Bas | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux PORTUGAL - MOBILIARIO URBANO Lda | Portugal | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| PURBE PUBLICIDADE URBANA & GESTAO Lda | Portugal | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| ELAN DECAUX W.L.L | (1) | Qatar | 50,00 | Equiv.* | 49,00 |
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|
|---|---|---|---|---|---|
| JCDecaux DOMINICANA, SAS. | Rép. Dominicaine |
100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux MESTSKY MOBILIAR Spol Sro | (1) | Rép. Tchèque | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| RENCAR MEDIA Spol Sro | Rép. Tchèque | 46,90 | Glob. | 100,00 | |
| CLV CR Spol Sro | Rép. Tchèque | 23,45 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux UK Ltd | (1) | Royaume-Uni | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux SMALL CELLS Ltd | Royaume-Uni | 70,00 | Glob. | 70,00 | |
| IN FOCUS PUBLIC NETWORKS LIMITED | Royaume-Uni | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| VIOOH LIMITED | (1) | Royaume-Uni | 93,50 | Glob. | 93,50 |
| JCDecaux EL SALVADOR, S.A. DE C.V. | Salvador | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux SINGAPORE Pte Ltd | Singapour | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux SLOVAKIA Sro | Slovaquie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux SVERIGE AB | Suède | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| OUTDOOR AB | Suède | 48,50 | Equiv.* | 48,50 | |
| JCDecaux SVERIGE FORSALJNINGSAKTIEBOLAG | Suède | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux CORPORATE SERVICES GmbH | Suisse | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux URUGUAY | (6) | Uruguay | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux URUGUAY SA | Uruguay | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux OOH URUGUAY SA | Uruguay | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| PUBLIBUS SA | Uruguay | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| TRANSPORT | |||||
| MEDIA AEROPORTS DE PARIS | France | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| METROBUS | France | 33,00 | Equiv. | 33,00 | |
| JCDecaux SPG OUTDOOR ADVERTISING (PTY) LTD | Afrique du Sud | 35,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux ALGERIE SARL | Algérie | 80,00 | Glob. | 80,00 | |
| JCDecaux AIRPORT ALGER EURL | Algérie | 80,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux AIRPORT CENTRE SARL | Algérie | 49,00 | Equiv. | 49,00 | |
| MEDIA FRANKFURT GmbH | Allemagne | 39,00 | Equiv.* | 39,00 | |
| JCDecaux AIRPORT MEDIA GmbH | Allemagne | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux ATA SAUDI LLC | Arabie Saoudite | 60,00 | Glob. | 60,00 | |
| BUSPAK ADVERTISING GROUP PTY LTD | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| GSP PRINT PTY LTD | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| INFOSCREEN AUSTRIA GmbH | Autriche | 67,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCD BAHRAIN SPC | Bahreïn | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CEMUSA DO BRASIL LTDA | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux MIDIA AEROPORTOS LTDA | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux CAMEROUN | Cameroun | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux CHILE SA | Chili | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux MOMENTUM SHANGHAI AIRPORT ADVERTISING Co. Ltd | Chine | 35,00 | Equiv.* | 35,00 | |
| JCDecaux ADVERTISING (BEIJING) Co. Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| BEIJING TOP RESULT METRO Advertising. Co. Ltd | (14) | Chine | 33,00 | Equiv. | 33,00 |
| JCDecaux ADVERTISING (SHANGHAI) Co. Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CHONGQING MPI PUBLIC TRANSPORTATION ADVERTISING Co. Ltd | Chine | 60,00 | Glob. | 60,00 | |
| CHENGDU MPI PUBLIC TRANSPORTATION Advertising. Co. Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 |
<-- PDF CHUNK SEPARATOR -->
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|
|---|---|---|---|---|---|
| JINAN ZHONGGUAN XUNHUA PUBLIC TRANSPORT Advertising. Co. Ltd |
(4) | Chine | 30,00 | Equiv. | 30,00 |
| SHANGHAI SHENTONG JCDecaux METRO ADVERTISING Co. Ltd | Chine | 60,00 | Equiv.* | 51,00 | |
| NANJING METRO JCDecaux ADVERTISING Co., Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux ADVERTISING CHONGQING Co., Ltd | Chine | 80,00 | Glob. | 80,00 | |
| SUZHOU JCDecaux METRO ADVERTISING Co.Ltd | Chine | 80,00 | Glob. | 65,00 | |
| NANJING JCDecaux BUS ADVERTISING Co., Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| GUANGZHOU METRO JCDecaux ADVERTISING Co., Ltd | Chine | 49,00 | Equiv.* | 49,00 | |
| GUANGZHOU JCDecaux AEROTROPOLIS ADVERTISING Co.,Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| TIANJIN METRO JCDecaux ADVERTISING Co., Ltd | (13) | Chine | 60,00 | Equiv.* | 60,00 |
| VIOOH CHINA LIMITED | Chine | 93,50 | Glob. | 100,00 | |
| NANJING JCDecaux METRO VIOOH MEDIA TECHNOLOGY Co., Ltd | (3) | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux PEARL & DEAN Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux INNOVATE Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| MEDIA PRODUCTION Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux CHINA HOLDING Ltd | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| TOP RESULT PROMOTION Ltd | (1) | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| MEDIA PARTNERS INTERNATIONAL Ltd | (1) | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux DIGITAL VISION (HK) Ltd. | Chine | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| VIOOH (HK) LIMITED | Chine | 93,50 | Glob. | 100,00 | |
| CNDECAUX AIRPORT MEDIA Co. Ltd | Chine | 30,00 | Equiv. | 30,00 | |
| JCDecaux DICON FZCO | Emirats Arabes Unis |
75,00 | Glob. | 75,00 | |
| JCDecaux ADVERTISING AND MEDIA LLC | (2) | Emirats Arabes Unis |
80,00 | Glob. | 49,00 |
| JCDecaux MIDDLE EAST FZ-LLC | Emirats Arabes Unis |
100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux OUT OF HOME FZ-LLC (ABU DHABI) | Emirats Arabes Unis |
55,00 | Glob. | 55,00 | |
| JCDecaux AIRPORT, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JOINT VENTURE FOR THE OPERATION OF THE ADVERTISING CONCESSION AT LAWA, LLC |
Etats-Unis | 92,50 | Glob. | 92,50 | |
| MIAMI AIRPORT CONCESSION, LLC | Etats-Unis | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux AIRPORT CHICAGO, LLC | Etats-Unis | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| THE JOINT VENTURE FOR THE OPERATION OF THE ADVERTISING CONCESSION AT HOUSTON AIRPORTS, LLC |
Etats-Unis | 99,00 | Glob. | 99,00 | |
| JCDecaux AIRPORT BOSTON, LLC | Etats-Unis | 98,00 | Glob. | 98,00 | |
| JCDecaux AIRPORT DALLAS FORT WORTH, LLC | Etats-Unis | 97,50 | Glob. | 97,50 | |
| IGPDECAUX Spa | (1) & (13) | Italie | 60,00 | Equiv.* | 60,00 |
| JCDecaux NORGE AS | (1) | Norvège | 97,69 | Glob. | 100,00 |
| CITY BUS TOP, S.A. | Panama | 60,93 | Glob. | 80,00 | |
| PUBLICIDAD AEROPUERTO DE TOCUMEN S.A. | Panama | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux PARAGUAY SA (anciennement CIPRES S.A.) | (16) | Paraguay | 70,00 | Glob. | 70,00 |
| JCDecaux PERU SAC | (1) | Pérou | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux AIRPORT POLSKA Sp zoo | Pologne | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux AIRPORT PORTUGAL SA | Portugal | 85,00 | Glob. | 85,00 | |
| RENCAR PRAHA AS | Rép. Tchèque | 46,90 | Glob. | 70,00 |
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|---|---|---|---|---|
| JCDecaux ASIA SINGAPORE Pte Ltd | Singapour | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux OUT OF HOME ADVERTISING Pte Ltd | Singapour | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux THAILAND Co., Ltd | Thaïlande | 98,00 | Glob. | 49,50 |
| AFFICHAGE | ||||
| JCDecaux SOUTH AFRICA HOLDINGS (PROPRIETARY) LIMITED | Afrique du Sud | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux SOUTH AFRICA OUTDOOR ADVERTISING (PROPRIETARY) LIMITED |
Afrique du Sud | 49,00 | Glob. | 70,00 |
| JCDecaux SUB-SAHARAN AFRICA (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 78,15 | Glob. | 100,00 |
| MERAFE RAIL | Afrique du Sud | 78,15 | Glob. | 100,00 |
| MERAFE OUTDOOR | Afrique du Sud | 78,15 | Glob. | 100,00 |
| CORPCOM OUTDOOR | Afrique du Sud | 78,15 | Glob. | 100,00 |
| SUBURBAN INDUSTRIAL SIGN DESIGN | Afrique du Sud | 78,15 | Glob. | 100,00 |
| RENT A SIGN LEBOWA | Afrique du Sud | 39,08 | Equiv.* | 50,00 |
| JCDecaux SOUTH AFRICA (PTY) Ltd | Afrique du Sud | 70,00 | Glob. | 100,00 |
| OUTDOOR Co (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 70,00 | Glob. | 100,00 |
| BDEYE DESIGNS (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 70,00 | Glob. | 100,00 |
| KCF INVESTMENTS (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 70,00 | Glob. | 100,00 |
| NEWSHELF1001 (Pty) Ltd (Lease Co) | Afrique du Sud | 70,00 | Glob. | 100,00 |
| SIYENZA GRAPHIC DESIGN AND SIGNAGE (PTY) LTD | Afrique du Sud | 70,00 | Glob. | 100,00 |
| INTER-AFRICA OUTDOOR ADVERTISING (SOUTH AFRICA) (PTY) Ltd | Afrique du Sud | 78,15 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux SUBSAHARAN AFRICA HOLDINGS (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 70,00 | Glob. | 100,00 |
| JINJA 3 OUTDOOR ADVERTISING PTY LTD | Afrique du Sud | 21,00 | Equiv.* | 30,00 |
| JCDecaux ANGOLA LIMITADA | Angola | 78,15 | Glob. | 100,00 |
| URBANMEDIA ARGENTINA S.A. | Argentine | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux ARGENTINA OOH S.A. | Argentine | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux ANZ PTY Ltd | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux AUSTRALIA HOLDINGS PTY Ltd | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| APN OUTDOOR GROUP PTY LTD (anciennement APN OUTDOOR GROUP LTD) |
Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| APNO GROUP HOLDINGS PTY LTD | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| APNO FINANCE PTY LTD | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| APN OUTDOOR PTY LTD | (1) Australie |
100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux AUSTRALIA TRADING PTY LTD (anciennement APN OUTDOOR (TRADING) PTY LTD) |
Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| AUSTRALIAN POSTERS PTY LTD | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| ADSPACE PTY LTD | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| IOM PTY LIMITED | Australie | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| GEWISTA WERBEGESELLSCHAFT.mbH | (1) Autriche |
67,00 | Glob. | 67,00 |
| PROGRESS AUSSENWERBUNG GmbH | Autriche | 45,10 | Glob. | 51,00 |
| PROGRESS WERBELAND WERBE. GmbH | Autriche | 67,00 | Glob. | 100,00 |
| USP WERBEGESELLSCHAFT.mbH | Autriche | 50,25 | Glob. | 75,00 |
| JCDecaux CENTRAL EASTERN EUROPE GmbH | Autriche | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| GEWISTA SERVICE GmbH | Autriche | 67,00 | Glob. | 100,00 |
| ROLLING BOARD OBERÖSTERREICH WERBE GmbH | (20) Autriche |
33,50 | Equiv.* | 50,00 |
| KULTURFORMAT | Autriche | 67,00 | Glob. | 100,00 |
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|
|---|---|---|---|---|---|
| MEGABOARD SORAVIA GmbH | Autriche | 45,10 | Glob. | 51,00 | |
| ANKÜNDER GmbH | Autriche | 22,31 | Equiv. | 33,30 | |
| JCDecaux BILLBOARD BELGIUM | Belgique | 86,93 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux ARTVERTISING BELGIUM | Belgique | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| CS CONSULTING BVBA | Belgique | 86,93 | Glob. | 86,93 | |
| PUBLICITE TOUSSAINT NV | Belgique | 43,46 | Equiv.* | 50,00 | |
| PUBLIROUTE NV | Belgique | 86,93 | Glob. | 100,00 | |
| CITY BUSINESS MEDIA | Belgique | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux BOTSWANA (PTY) LIMITED | Botswana | 78,15 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux GRANDES FORMATOS MIDIA EXTERIOR LTDA | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux OUTDOOR Ltda | Brésil | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux BULGARIA HOLDING BV | (11) | Bulgarie | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| JCDecaux BULGARIA EOOD | Bulgarie | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| MARKANY LINE EOOD | Bulgarie | 25,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| EASY DOCK EOOD | Bulgarie | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| PRIME OUTDOOR OOD | Bulgarie | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux IMAGE JSC | Bulgarie | 25,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| IOAHC INVESTMENTS URUGUAY COMPANY | Caimans, îles | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| IOA PROLIX COMPANY | Caimans, îles | 80,00 | Glob. | 80,00 | |
| JCDecaux OOH CHILE S.A. | Chili | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| POAD | Chine | 49,00 | Equiv. | 49,00 | |
| CEE MEDIA HOLDING LIMITED | (2) | Chypre | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| DROSFIELD ENTERPRISES LIMITED | (2) | Chypre | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| OUTDOOR MEDIA SYSTEMS LIMITED | (2) | Chypre | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| ELACORP LIMITED | (4) | Chypre | 18,75 | Equiv.* | 25,00 |
| EUROPLAKAT Doo | Croatie | 45,10 | Glob. | 51,00 | |
| CLEAR CHANNEL ESPANA, S.L.U. y CEMUSA - CORPORACION EUROPEA DE MOBILIARIO URBANO, S.A. |
Espagne | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| JCDecaux ESWATINI (PROPRIETARY) LIMITED | Eswatini | 78,15 | Glob. | 100,00 | |
| INTERSTATE JCDecaux LLC | Etats-Unis | 49,00 | Equiv.* | 49,00 | |
| TOP MEDIA GUATEMALA, S.A. | Guatemala | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux TOP MEDIA HONDURAS S.A. | Honduras | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux REUNION ISLAND | (21) | Réunion, île | 62,13 | Glob. | 100,00 |
| DAVID ALLEN HOLDINGS Ltd | (10) | Irlande | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| DAVID ALLEN POSTER SITES Ltd | Irlande | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| SOLAR HOLDINGS Ltd | Irlande | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux IRELAND Ltd | (1) | Irlande | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| BRAVO OUTDOOR ADVERTISING Ltd | Irlande | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux LESOTHO (PTY) LTD | Lesotho | 78,15 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux MADAGASCAR SA | Madagascar | 62,52 | Glob. | 80,00 | |
| JCDecaux OUTDOOR ADVERTISING LTD | Malawi | 78,15 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux (MAURITIUS) Ltd | (21) | Maurice | 62,13 | Glob. | 79,50 |
| CONTINENTAL OUTDOOR MEDIA MANAGEMENT COMPANY (MAURITIUS) Ltd |
Maurice | 78,15 | Glob. | 100,00 | |
| VENDOR PUBLICIDAD EXTERIOR S DE R.L. DE C.V. | Mexique | 60,00 | Glob. | 100,00 |
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|
|---|---|---|---|---|---|
| CORPORACION DE MEDIOS INTEGRALES, S.A. DE C.V. | Mexique | 60,00 | Glob. | 100,00 | |
| PUBLITOP DE OCCIDENTE, S.A. DE C.V. | Mexique | 60,00 | Glob. | 100,00 | |
| PUBLITOP, S.A. DE C.V. | Mexique | 60,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux MOZAMBIQUE LDA | Mozambique | 55,88 | Glob. | 71,50 | |
| JCDecaux NAMIBIA OUTDOOR ADVERTISING (Pty) Limited | Namibie | 78,15 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux TOP MEDIA NICARAGUA SA. (anciennement TOP MEDIA NICARAGUA, S.A.) |
Nicaragua | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux NIGERIA OUTDOOR ADVERTISING Ltd | Nigeria | 54,71 | Glob. | 70,00 | |
| JCDecaux NEW ZEALAND HOLDINGS LIMITED (anciennement APN OUTDOOR HOLDINGS Ltd) |
Nouvelle Zélande |
100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux NEW ZEALAND TRADING LIMITED (anciennement APN OUTDOOR Ltd) |
(1) | Nouvelle Zélande |
100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux UGANDA OUTDOOR ADVERTISING LTD | Ouganda | 78,15 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux TOP MEDIA SERVICIOS DE PANAMA, S.A. | Panama | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| TOP MEDIA PANAMA, S.A. | Panama | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| PUBLITOP DE PANAMA, S.A. | Panama | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| OUTDOOR SYSTEMS AMERICAS NETHERLANDS NEWCO BV | (2) | Pays-Bas | 100,00 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux NEONLIGHT Sp zoo | Pologne | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| GIGABOARD POLSKA Sp zoo Poland | Pologne | 67,00 | Glob. | 100,00 | |
| RED PORTUGUESA - PUBLICIDADE EXTERIOR SA | Portugal | 96,38 | Glob. | 96,38 | |
| RED LITORAL - PUBLICIDADE EXTERIOR Lda | Portugal | 72,29 | Glob. | 75,00 | |
| DISTRIBUIDORA DE VALLAS DOMINICANA, S.A. | Rép. Dominicaine |
100,00 | Glob. | 100,00 | |
| EUROPLAKAT Spol Sro | Rép. Tchèque | 67,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux Ltd | Royaume-Uni | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| JCDecaux UNITED Ltd | Royaume-Uni | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| ALLAM GROUP Ltd | Royaume-Uni | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| EXCEL OUTDOOR MEDIA Ltd | Royaume-Uni | 100,00 | Glob. | 100,00 | |
| RUSS OUT OF HOME BV (RUSS OUTDOOR) | (8) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| ADVANCE GROUP LLC | (4) | Russie | 12,75 | Equiv.* | 25,00 |
| APR CITY/TVD LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| BIGBOARD LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| DISPLAY LLC | (4) | Russie | 18,75 | Equiv.* | 25,00 |
| EUROPEAN OUTDOOR COMPANY Inc. | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| EXPOMEDIA LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| FREGAT LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| HARDLINK SOLUTIONS LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| WALL CIS LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| MEDIA SUPPORT SERVICES Ltd | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| MERCURY OUTDOOR DISPLAY Ltd | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| RUSS OUT OF HOME GmbH | (7) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| NORTHERN OUTDOOR DISPLAYS Ltd | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| OMS LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| OUTDOOR LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| OUTDOOR MARKETING LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| OUTDOOR MEDIA MANAGEMENT LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|
|---|---|---|---|---|---|
| OUTDOOR SYSTEMS LIMITED | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| PRIME SITE LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| PRIME SITE Ltd | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| REKART MEDIA LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| REKTIME LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| RUSS INDOOR LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| RUSS OUTDOOR LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| RUSS OUTDOOR MEDIA LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| SCROPE TRADE & FINANCE SA | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| SENROSE FINANCE LIMITED | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| SOLVEX Ltd | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| TERMOTRANS LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| UNITED OUTDOOR HOLDING Inc. | (9) & (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| MERIDIAN LLC | (4) | Russie | 12,75 | Equiv.* | 25,00 |
| RINGROADMEDIA LLC | (4) | Russie | 12,75 | Equiv.* | 25,00 |
| VA LLC | (4) | Russie | 24,98 | Equiv.* | 25,00 |
| ADVERTRACK LLC | (4) | Russie | 12,75 | Equiv.* | 25,00 |
| ADMETRIX LLC | (4) | Russie | 25,00 | Equiv.* | 25,00 |
| HIGHWAY ADVERTISING LLC | (4) | Russie | 12,75 | Equiv.* | 25,00 |
| TOP MEDIA EL SALVADOR, S.A. de C.V. | Salvador | 76,16 | Glob. | 100,00 | |
| ISPA BRATISLAVA Spol Sro | Slovaquie | 67,00 | Glob. | 100,00 | |
| EUROPLAKAT Doo | Slovénie | 27,56 | Equiv.* | 41,13 | |
| PLAKATIRANJE Doo | Slovénie | 27,56 | Equiv.* | 41,13 | |
| SVETLOBNE VITRINE | Slovénie | 27,56 | Equiv.* | 41,13 | |
| MADISON Doo | Slovénie | 27,56 | Equiv.* | 41,13 | |
| METROPOLIS MEDIA Doo (SLOVENIA) | Slovénie | 27,56 | Equiv.* | 41,13 | |
| APG SGA SA | Suisse | 30,00 | Equiv. | 30,00 | |
| JCDecaux TANZANIA LTD | Tanzanie | 78,15 | Glob. | 100,00 | |
| BIGBOARD B.V. | (12) | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| BIGBOARD GROUP LLC | (2) | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| ALTER-V LLC | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| AUTO CAPITAL LLC | (4) | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| BIG MEDIA LLC | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| BIGBOARD KHARKOV | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| BIGBOARD LLC (KIEV) | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| BIGBOARD LVOV | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| BIGBOARD VYSHGOROD | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| BIGBOARD ZAPOROZHIE | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| BOMOND LLC | Ukraine | 25,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| MEDIA PARTNER - O | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| OUTDOORAUTO LLC | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| POSTER DNEPROPETROVSK | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| POSTER DONBASS | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 | |
| POSTER GROUP LLC | (2) | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| SOCIÉTÉS | PAYS | % D'INTÉRÊT |
MÉTHODE DE CONSOLIDATION |
% DE CONTRÔLE* |
|---|---|---|---|---|
| POSTER LLC (KIEV) | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| POSTER ODESSA | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| REKSVIT UKRAINE LLC | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| UKRAIYINSKA REKLAMA LLC | Ukraine | 50,00 | Equiv.* | 50,00 |
| JCDecaux Zambia LTD | Zambie | 78,15 | Glob. | 100,00 |
| JCDecaux Zimbabwe (PVT) LTD | Zimbabwe | 78,15 | Glob. | 100,00 |
(1) Sociétés qui sont réparties sur deux ou trois activités pour les besoins d'information sectorielle, mais reprises ici sur leur activité historique.
(2) Sociétés liquidées en 2020.
(3) Sociétés consolidées en 2020.
(4) Sociétés cédées en 2020.
(5) Cette société est un établissement de JCDecaux Bahrain SPC.
(6) Cette société est un établissement de JCDecaux France.
(7) Société de droit autrichien opérant en Russie.
(8) Société de droit néerlandais opérant en Russie.
(9) Sociétés de droit des Iles Vierges Britanniques détenant des participations en Russie.
(10) Société de droit britannique opérant en Irlande du Nord.
(11) Société de droit néerlandais opérant en Bulgarie.
(12) Société de droit néerlandais opérant en Ukraine.
(13) TIANJIN METRO JCDecaux ADVERTISING Co., Ltd (Chine) et IGPDECAUX Spa (Italie) sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence du fait du contrôle conjoint avec le partenaire du Groupe dans les pouvoirs de Direction.
(14) Le 27 avril 2020, le pourcentage de droits financiers dans l'entité BEIJING TOP RESULT METRO Advertising. Co. Ltd (Chine) diminue de 57 points et le pourcentage de contrôle diminue de 5 points. L'entité est désormais consolidée par la méthode de la mise en équivalence sous influence notable.
(15) L'entité MEDIAKIOSK. (France) a été absorbée par JCDecaux FRANCE (France) le 1er janvier 2020.
(16) Le 19 mai 2020, cession sans perte de contrôle des parts détenues dans l'entité JCDecaux PARAGUAY SA (anciennement CIPRES S.A.) (Paraguay) entraînant une diminution du pourcentage d'intérêt et de contrôle de 100 % à 70 %.
(17) L'entité MEDIA PUBLICITE EXTERIEURE (France) a été absorbée par JCDecaux FRANCE (France) le 1er janvier 2020.
(18) L'entité STOC SA DE CV (Mexique) a été absorbée par PUBLITOP DE OCCIDENTE, S.A. DE C.V. (Mexique) en date du 31 mars 2020.
(19) L'entité City Lead Developments Ltd (Chine) acquise le 29 mars 2020, consolidée par la méthode de la mise en équivalence avec un pourcentage de contrôle et d'intérêt de 23 %, et qui constitue le consortium d'investisseurs, a acquis le 28 avril 2020, via sa fille à 100 % Ever Harmonic Global Ltd, une participation majoritaire du capital de Clear Media (Chine). Clear Media est consolidée selon la méthode de la mise en équivalence depuis novembre 2020 à 23 % avec un pourcentage d'intérêt de 20,29 %, du fait du contrôle exercé par le consortium avec une détention de 88,2 %.
(20) Le 9 septembre 2020, augmentation du pourcentage d'intérêt de 25,13 % à 33,50 % dans l'entité ROLLING BOARD OBERÖSTERREICH WERBE GmbH (Autriche).
(21) Augmentation de capital de JCDecaux (Mauritius) Ltd (Maurice) entraînant une diminution du pourcentage de contrôle de 80,25 % à 79,50 % et d'intérêt de 62,72 % à 62,13 % et ayant pour effet la diminution du pourcentage d'intérêt des entités détenues par JCDecaux (Mauritius) Ltd.
(22) Société de droit des Iles Vierges Britanniques opérant en Chine.
(23) Société de droit des Iles Caïmans opérant en Chine.
(24) Société de droit britannique opérant en Chine.
(25) Le 15 décembre 2020, JCDecaux France a acquis 100 % de la société Abri Services Media et ses filiales. Les nouvelles sociétés acquises sont consolidées à 100 % en intégration globale.
Note :
Glob. = intégration globale
Equiv.* = mise en équivalence sous contrôle conjoint
Equiv. = mise en équivalence sous influence notable
* Le pourcentage de contrôle correspond à la quote-part de détention directe ou indirecte dans le capital des sociétés à l'exception des sociétés détenues par des sociétés en contrôle conjoint et sous influence notable. Pour ces sociétés, le pourcentage de contrôle correspond au pourcentage de contrôle de sa détentrice.
Pour les sociétés contrôlées et les sociétés mises en équivalence qu'elles détiennent, le pourcentage de droit de vote est usuellement déterminé sur la base du pourcentage de contrôle, à l'exception de quelques sociétés en Chine où il est déterminé sur la représentation au sein des organes de gouvernance, les spécificités juridiques et réglementaires locales ne permettant pas de l'apprécier autrement, et de la Thaïlande où le pourcentage de droit de vote est de 98 %.
Le 10 mars 2021, le Conseil de Surveillance a décidé de proposer à l'Assemblée Générale de mai 2021 de ne pas distribuer de dividende au titre de 2020.
JCDecaux SA opère depuis le 1er janvier 2012 des activités de holding et de support à ses filiales.
Dans le contexte de la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de Covid-19, le Groupe a été fortement impacté par les confinements globaux ou partiels que la crise a entraînés dans le monde. Alors que le modèle économique du Groupe repose sur la délivrance d'audiences aux annonceurs, le confinement implique une forte chute des trafics piétons et automobiles ainsi que du nombre de passagers dans les métros et gares et les aéroports, ce qui a impacté significativement les prestations refacturées aux différentes filiales, les produits de redevances des incorporels et la valorisation des actifs financiers de la société.
Pour résister à cette conjoncture inédite, des mesures ont été mises en œuvre pour atténuer l'impact négatif de cette crise sur les résultats de la société, notamment la réduction des dépenses de sous-traitance informatique, la renégociation de loyers immobiliers, la baisse des rémunérations variables des membres dirigeants et le recours à l'activité partielle.
Le Groupe a également mis en place des mesures de renforcement de sa liquidité et sa flexibilité financière. A la suite de sa décision de retirer la proposition de dividende 2019, la société a ainsi réalisé des émissions obligataires pour 1,2 milliard d'euros pour des durées de 4,5 ans et 8 ans et a émis un prêt bancaire à terme de 150 millions d'euros remboursable en avril 2025. La société a également étendu d'un an la maturité de sa ligne de crédit confirmée de 825 millions d'euros à juillet 2025 et a obtenu un waiver jusqu'en 2023 des covenants financiers applicables sur la ligne de crédit de 825 millions d'euros et sur le prêt bancaire de 150 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires 2020 s'élève à 88,1 millions d'euros contre 98,0 millions d'euros en 2019 et correspond essentiellement à des prestations refacturées aux différentes filiales du Groupe :
La diminution du chiffre d'affaires de 9,9 millions d'euros soit -10,1 % concerne notamment :
La production immobilisée s'élève à 4,8 millions d'euros et correspond aux projets informatiques réalisés au cours de l'exercice et portés en immobilisations incorporelles. Celle-ci était de 8,8 millions d'euros en 2019.
Le poste reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges s'établit à 7,9 millions d'euros contre 1,2 million d'euros en 2019, l'augmentation est liée à l'activation des frais sur emprunts pour 6,0 millions d'euros.
Les autres produits s'élèvent à 37,8 millions d'euros contre 57,0 millions d'euros en 2019 et correspondent principalement aux redevances des incorporels (marques, brevets, savoir-faire et autres droits) facturées aux filiales pour 34,3 millions d'euros contre 55,2 millions d'euros en 2019 et aux gains de change sur créances et dettes commerciales pour 3,2 millions d'euros. La baisse des redevances des incorporels, assises sur la marge brute des filiales, est en phase avec la baisse de la marge brute des filiales refacturées observée en 2020 du fait de la crise sanitaire.
Au total, les produits d'exploitation s'élèvent à 138,6 millions d'euros contre 165,0 millions d'euros en 2019, soit une diminution de 16,0 %.
Les charges d'exploitation s'élèvent à 159,0 millions d'euros contre 179,3 millions d'euros en 2019, soit une diminution de 11,3 % (-20,3 millions d'euros).
Les autres achats et charges externes s'établissent à 74,7 millions d'euros contre 89,9 millions d'euros en 2019 soit une baisse de 16,9 % (-15,2 millions d'euros) et se composent principalement :
Les impôts, taxes et versements assimilés s'élèvent à 4,4 millions d'euros en 2020 contre 5,0 millions d'euros en 2019, soit une baisse de 0,6 million d'euros.
Les frais de personnel s'élèvent à 49,0 millions d'euros contre 56,8 millions d'euros en 2019, soit une baisse de 7,8 millions d'euros, principalement générée par le recours au chômage partiel.
Les dotations aux amortissements et provisions s'établissent à 19,1 millions d'euros et se composent principalement des dotations aux amortissements pour 11,4 millions d'euros, des dotations pour charges à répartir (frais sur emprunts) pour 2,0 millions d'euros et des dotations pour engagements de retraite pour 5,6 millions d'euros.
Les autres charges s'élèvent à 11,8 millions d'euros ; elles se composent essentiellement de la redevance de marque payée à JCDecaux France pour 6,7 millions d'euros et des pertes de changes sur créances et dettes commerciales pour 3,7 millions d'euros.
Le résultat financier est de -31,3 millions d'euros en 2020 contre +80,0 millions d'euros en 2019, soit une baisse de 111,3 millions d'euros.
Les produits de participation ont augmenté de 362,6 millions d'euros pour s'établir à 402,8 millions d'euros en 2020. La baisse des dividendes reçus est très largement compensée par la distribution de réserves opérée par la filiale JCDecaux Europe Holding pour 400 millions d'euros.
Les revenus des prêts et comptes courants aux filiales ont diminué de 8,6 millions d'euros pour s'établir à 11,4 millions d'euros en 2020.
Les charges d'intérêts ont augmenté de 9,9 millions d'euros pour s'établir à 30,5 millions d'euros.
Le résultat de change est un produit de 0,01 million d'euros en 2020 versus une charge de 10,4 millions d'euros en 2019, soit un impact positif sur le résultat financier de 10,4 millions d'euros.
Des dotations nettes de reprises sont constatées pour 415,2 millions d'euros en 2020 contre 12,7 millions d'euros de reprises nettes de dotations en 2019, soit un écart de 402,5 millions d'euros. Les dotations 2020 concernent essentiellement les dépréciations des titres JCDecaux Amériques Holding pour 271,3 millions d'euros, JCDecaux Afrique Holding pour 29,4 millions d'euros et Métrobus pour 17,9 millions d'euros ainsi que la dépréciation du prêt JCDecaux Amériques Holding pour 85,4 millions d'euros.
Le résultat exceptionnel ressort en bénéfice de 3,6 millions d'euros et comprend pour 4,0 millions d'euros de reprises d'amortissements dérogatoires nettes des dotations.
Un produit d'impôt a été constaté pour 3,0 millions d'euros dont 1,9 million d'euros de boni d'intégration fiscale et 0,7 million de crédit Impôt recherche.
L'exercice 2020 fait ressortir une perte de 45,1 millions d'euros contre un bénéfice de 75,5 millions d'euros en 2019.
Conformément aux dispositions de l'article L.441-6-1 du Code de commerce, les informations relatives aux délais de paiement clients sont les suivantes :
| ARTICLE D.441 1.-2* FACTURES ÉMISES NON RÉGLÉES À LA DATE DE CLÔTURE DE L'EXERCICE DONT LE TERME EST ÉCHU |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 0 jour | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) | |
| (A) TRANCHES DE RETARD DE PAIEMENT | ||||||
| Nombre de factures concernées | 380 | 554 | ||||
| Montant total des factures concernées en TTC | 13 892 029,09 | 21 047 461,50 | 392 097,09 | -156 469,02 | 5 922 047,57 | 27 205 137,14 |
| Pourcentage du chiffre d'affaire TTC de l'exercice |
8,31 % | 12,59 % | 0,23 % | -0,09 % | 3,54 % | 16,27 % |
| (B)FACTURES EXCLUES DE (A) RELATIVES À DES CRÉANCES LITIGIEUSES, AUX FACTURES À ÉTABLIR, AUX CLIENTS CRÉDITEURS ET AUX ÉCARTS DE CONVERSION DES CRÉANCES EN DEVISES |
||||||
| Montant total des factures exclues en € | 5 610 773,03 | |||||
| (C)DÉLAIS DE PAIEMENT DE RÉFÉRENCE UTILISÉS (CONTRACTUEL OU DÉLAI LÉGAL - ARTICLE L. 441-6 OU ARTICLE L. 443-1 DU CODE DU COMMERCE) | ||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retard de paiement |
Délais contractuels : fin de mois 45 jours Délais légaux : fin de mois 45 jours |
Conformément aux dispositions de l'article L.441-6-1 du Code de commerce, les informations relatives aux délais de paiement fournisseurs sont les suivantes :
| ARTICLE D.441 1.-2* FACTURES ÉMISES NON RÉGLÉES À LA DATE DE CLÔTURE DE L'EXERCICE DONT LE TERME EST ÉCHU |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 0 jour | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) | |
| (A) TRANCHES DE RETARD DE PAIEMENT | ||||||
| Nombre de factures concernées | ||||||
| Montant total des factures concernées en TTC | 6 950 797,36 | 5 307 869,37 | 3 432 623,36 | 423 579,93 | 2 002 544,10 | 11 166 616,76 |
| Pourcentage du montant total des achats TTC de l'exercice |
6,35 % | 4,85 % | 3,14 % | 0,39 % | 1,83 % | 10,21 % |
| (B) FACTURES EXCLUES DE (A) RELATIVES À DES FACTURES À RECEVOIR, AUX FOURNISSEURS DÉBITEURS, AUX FOURNISSEURS D'IMMOBILISATION ET AUX ÉCARTS DE CONVERSION RELATIFS AUX DETTES EN DEVISES |
||||||
| Montant total des factures exclues en € | 12 878 572,35 | |||||
| (C) DÉLAIS DE PAIEMENT DE RÉFÉRENCE UTILISÉS (CONTRACTUEL OU DÉLAI LÉGAL - ARTICLE L. 441-6 OU ARTICLE L. 443-1 DU CODE DU COMMERCE) | ||||||
| Délais de paiement utilisés pour le calcul des retard de paiement |
Délais contractuels : fin de mois 45 jours Délais légaux : fin de mois 45 jours |
En 2021, JCDecaux SA poursuivra son activité de holding du Groupe et de support aux filiales.
Les charges non déductibles fiscalement, visées à l'article 223 quarter du Code Général des Impôts, se sont élevées à 172 463 euros et ont généré une charge d'impôt estimée à 48 290 euros.
| NATURE DES INDICATIONS | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| I - CAPITAL EN FIN D'EXERCICE | |||||
| a) Capital social (en euros) | 3 240 271 | 3 242 238 | 3 244 275 | 3 245 685 | 3 245 685 |
| b) Nombre d'actions ordinaires | 212 547 655 | 212 676 701 | 212 810 350 | 212 902 810 | 212 902 810 |
| II - OPÉRATIONS ET RÉSULTATS DE L'EXERCICE (EN EUROS) | |||||
| a) Chiffre d'affaires hors taxes | 73 748 553 | 81 530 512 | 95 367 103 | 98 037 531 | 88 165 005 |
| b) Résultat avant impôts, participation et charges calculées (amort. et prov.) |
13 085 959 | -3 524 636 | 6 213 243 | 69 240 961 | 380 470 754 |
| c) Impôts sur les bénéfices | -9 038 359 | -24 045 707 | -7 578 835 | -6 368 673 | -3 038 799 |
| d) Participation des salariés | - | 161 475 | - | - | - |
| e) Résultat après impôts, participation et charges calculées (amort. et prov.) |
-53 758 194 | -6 355 014 | 25 444 085 | 75 548 870 | -45 188 156 |
| f) Dividendes distribués | 119 026 687 | 119 098 953 | 123 430 003 | 0,0 | (1) |
| III - RÉSULTAT PAR ACTION (EN EUROS) | |||||
| a) Résultat après impôts et participation mais avant charges calculées |
0,1 | 0,1 | 0,6 | 0,36 | 1,8 |
| b) Résultat après impôts, participation et charges calculées | -0,25 | -0,03 | 0,12 | 0,35 | -0,21 |
| c) Dividende net attribué à chaque action | 0,56 | 0,56 | 0,58 | 0,0 | (1) |
| IV - PERSONNEL | |||||
| a) Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice | 430 | 449 | 468 | 516 | 516 |
| b) Montant de la masse salariale de l'exercice (en euros) | 32 405 855 | 31 809 188 | 36 507 180 | 38 840 464 | 33 015 933 |
| c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l'exercice (Sécurité Sociale, œuvres sociales, etc ;) (en euros) |
14 821 675 | 15 516 065 | 17 061 503 | 17 981 229 | 15 996 286 |
(1) Sous réserve de l'approbation par l'assemblée générale des actionnaires de la proposition d'affectation du résultat 2020.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 | |
|---|---|---|---|
| Immobilisations incorporelles | Valeurs Brutes | 88,1 | 83,3 |
| Amortissements | -65,6 | -57,9 | |
| Valeurs nettes | 22,5 | 25,4 | |
| Immobilisations corporelles | Valeurs Brutes | 59,2 | 53,2 |
| Amortissements | -14,8 | -17,8 | |
| Valeurs nettes | 44,4 | 35,4 | |
| Immobilisations financières | Valeurs Brutes | 4 321,2 | 4 257,6 |
| Dépréciations | -513,7 | -98,8 | |
| Valeurs nettes | 3 807,5 | 4 158,8 | |
| ACTIF IMMOBILISÉ | 3 874,5 | 4 219,6 | |
| Clients | Valeurs Brutes | 46,7 | 60,6 |
| Dépréciations | 0,0 | 0,0 | |
| Valeurs nettes | 46,7 | 60,6 | |
| Autres créances | Valeurs Brutes | 181,7 | 255,7 |
| Dépréciations | 0,0 | 0,0 | |
| Valeurs nettes | 181,7 | 255,7 | |
| Disponibilités et équivalents de trésorerie | 1 586,4 | 128,9 | |
| Comptes de régularisation | 13,7 | 10,7 | |
| ACTIF CIRCULANT | 1 828,5 | 455,9 | |
| Charges à répartir | 7,3 | 3,4 | |
| Primes remboursements des obligations | 0,0 | 0,5 | |
| Ecarts de conversion actif | 3,5 | 3,7 | |
| TOTAL GÉNÉRAL | 5 713,8 | 4 683,1 |
| En millions d'euros | 2020 | 2019 | |
|---|---|---|---|
| Capital Social | 3,2 | 3,2 | |
| Primes d'émission, de fusion et d'apport | 726,4 | 726,4 | |
| Réserves | 86,3 | 10,8 | |
| Report à nouveau | 0,0 | 0,0 | |
| Résultat de l'exercice | -45,1 | 75,5 | |
| Provisions réglementées | 1,1 | 5,2 | |
| CAPITAUX PROPRES | 771,9 | 821,1 | |
| PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES | 23,8 | 19,4 | |
| Dettes financières | Autres emprunts obligataires | 1 967,5 | 1 054,4 |
| Emprunts et dettes auprès des Ets de crédit | 150,4 | 0,6 | |
| Emprunts et dettes financières divers | 2 710,7 | 2 697,0 | |
| Dettes d'exploitation | Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 31,0 | 36,4 |
| Dettes fiscales et sociales | 28,4 | 33,6 | |
| Dettes diverses | Dettes sur immobilisations et comptes rattachés |
0,5 | 0,4 |
| Autres dettes | 2,5 | 4,3 | |
| Comptes de régularisation | 12,0 | 3,8 | |
| DETTES | 4 903,1 | 3 830,5 | |
| Ecarts de conversion passif | 15,0 | 12,1 | |
| TOTAL GÉNÉRAL | 5 713,8 | 4 683,1 |
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| CHIFFRE D'AFFAIRES NET | 88,1 | 98,0 |
| Production immobilisée | 4,8 | 8,8 |
| Reprises sur amort. et provisions, transfert de charges | 7,9 | 1,2 |
| Autres Produits | 37,8 | 57,0 |
| PRODUITS D'EXPLOITATION | 138,6 | 165,0 |
| Autres achats et charges externes | 74,7 | 89,9 |
| Impôts, taxes et versements assimilés | 4,4 | 5,0 |
| Salaires et traitements | 33,0 | 38,8 |
| Charges sociales | 16,0 | 18,0 |
| Dotations aux amortissements et provisions | 19,1 | 15,7 |
| Autres charges | 11,8 | 11,9 |
| CHARGES D'EXPLOITATION | 159,0 | 179,3 |
| RÉSULTAT D'EXPLOITATION | -20,4 | -14,3 |
| RÉSULTAT FINANCIER | -31,3 | 80,0 |
| RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔTS | -51,7 | 65,7 |
| Produits exceptionnels | 28,6 | 92,1 |
| Charges exceptionnelles | 25,0 | 88,7 |
| RÉSULTAT EXCEPTIONNEL | 3,6 | 3,4 |
| Participation des salariés | 0,0 | 0,0 |
| Impôts sur les bénéfices (charge +/produit -) | -3,0 | -6,4 |
| RÉSULTAT NET | -45,1 | 75,5 |
Événement significatif de l'exercice 216 Principes, règles et méthodes comptables 216 Identité de la société mère consolidant les comptes de la société 217 Immobilisations incorporelles 218 Immobilisations corporelles 218 Immobilisations financières 219 Disponibilités et équivalents de trésorerie 219 Charges à répartir sur plusieurs exercices 219 Échéances des créances et des dettes 220 Dettes financières 220 Comptes de régularisation 221 Capitaux propres 221 Provisions pour risques et charges 222 Situation fiscale latente 223 Résultat d'exploitation 223 Résultat financier 223 Produits et charges exceptionnels 224 Charges à payer et produits à recevoir 224 Ventilation de l'impôt sur les bénéfices 224 Engagements hors bilan, autres que les instruments financiers 225 Instruments financiers 226 Rémunération des dirigeants 226 Effectifs 226 Opérations réalisées avec des entreprises liées 227 Événements postérieurs à la clôture 227 Tableau des filiales et participations au 31/12/2020 228
Les comptes annuels de la société JCDecaux SA pour l'exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le Directoire le 5 mars 2021 avec un chiffre d'affaires s'élevant à 88,1 millions d'euros, un résultat net de -45,1 millions d'euros et un total de bilan de 5 713,8 millions d'euros.
Dans le contexte de la crise mondiale sans précédent causée par la pandémie de Covid-19, le Groupe a été fortement impacté par les confinements globaux ou partiels que la crise a entraînés dans le monde. Alors que le modèle économique du Groupe repose sur la délivrance d'audiences aux annonceurs, le confinement implique une forte chute des trafics piétons et automobiles ainsi que du nombre de passagers dans les métros et gares et les aéroports, ce qui a impacté significativement les prestations refacturées aux différentes filiales, les produits de redevances des incorporels et la valorisation des actifs financiers de la société.
Pour résister à cette conjoncture inédite, des mesures ont été mises en œuvre pour atténuer l'impact négatif de cette crise sur les résultats de la société, notamment la réduction des dépenses de sous-traitance informatique, la renégociation de loyers immobiliers, la baisse des rémunérations variables des membres dirigeants et le recours à l'activité partielle.
Le Groupe a également mis en place des mesures de renforcement de sa liquidité et sa flexibilité financière. A la suite de sa décision de retirer la proposition de dividende 2019, la société a ainsi réalisé des émissions obligataires pour 1,2 milliard d'euros pour des durées de 4,5 ans et 8 ans et a émis un prêt bancaire à terme de 150 millions d'euros remboursable en avril 2025. La société a également étendu d'un an la maturité de sa ligne de crédit confirmée de 825 millions d'euros à juillet 2025 et a obtenu un waiver jusqu'en 2023 des covenants financiers applicables sur la ligne de crédit de 825 millions d'euros et sur le prêt bancaire de 150 millions d'euros.
Les comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2020 ont été établis conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur et aux principes comptables généralement admis :
L'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est faite selon la méthode des coûts historiques.
Les immobilisations sont évaluées au coût d'acquisition conformément aux règles comptables. Il n'y a pas eu de modification dans les méthodes d'évaluation.
Les immobilisations incorporelles sont constituées principalement de logiciels. Elles sont amorties linéairement sur une durée de 3 à 5 ans.
Les frais engagés, tant internes qu'externes, pour le développement des logiciels significatifs sont portés en immobilisations incorporelles et amortis linéairement sur une durée de 3 ans, 5 ans ou 10 ans. Conformément aux dispositions comptables en vigueur, seuls les frais engagés sur les phases de conception détaillée, programmation et paramétrage, tests et recettes sont enregistrés en immobilisations.
Les autres frais de recherche et de développement encourus au cours de l'exercice sont comptabilisés en charges.
Les logiciels acquis avant le 1er janvier 2017 ont fait l'objet d'un amortissement exceptionnel sur 12 mois, la différence entre l'amortissement comptable et l'amortissement fiscal étant enregistrée en amortissement dérogatoire.
Les modes et durées d'amortissements retenus sont les suivants :
linéaire 5 à 10 ans
Les titres de participation figurent au bilan pour leur prix d'acquisition par la société et sont dépréciés lorsque leur valeur recouvrable est inférieure à leur coût d'acquisition.
La valeur recouvrable correspond à la valeur la plus élevée entre le prix de cession des titres de participation et leur valeur d'utilité.
La valeur d'utilité est estimée sur la base des flux de trésorerie attendus actualisés, diminués de l'endettement net. Les flux de trésorerie futurs sont déterminés à partir de business plans établis à partir des données budgétaires pour la première année consécutive à la clôture des comptes puis sur la base d'hypothèses de croissance et d'évolution spécifiques à chaque marché, qui reflètent les perspectives futures attendues. L'horizon des prévisions diffère ainsi selon le secteur d'activité de la filiale concernée :
Les créances rattachées à des participations et les prêts sont comptabilisés à leur valeur nominale. A chaque clôture annuelle, ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation si les flux de trésorerie attendus actualisés, diminués de l'endettement net sont négatifs.
Lors des cessions des titres de participations ou de remboursement des autres immobilisations financières, il est fait application de la méthode FIFO.
Les créances litigieuses, contentieuses ou douteuses de par leur antériorité, font l'objet de dépréciations en fonction du risque de nonrecouvrement.
La société gère de façon centralisée la trésorerie et les besoins de financement du Groupe. A ce titre, sont présents à l'actif des comptes sociaux :
Les valeurs mobilières de placement sont valorisées à leur coût d'acquisition. Si la valeur d'inventaire à la clôture de l'exercice est inférieure au prix d'acquisition, une dépréciation est comptabilisée.
Conformément à la règle d'indépendance des exercices, les charges se rapportant aux exercices 2021 et ultérieurs sont enregistrées dans ce compte.
Des provisions sont constituées pour faire face à des obligations légales ou implicites, résultant d'événements passés existant à la date de la clôture et pour lesquels une sortie de ressources est probable.
Les engagements de JCDecaux SA résultant de régimes à prestations définies, ainsi que leur coût, sont déterminés selon la méthode actuarielle des unités de crédit projetées.
Cette méthode consiste à évaluer l'engagement en fonction du salaire projeté en fin de carrière et des droits acquis à la date d'évaluation, déterminés selon les dispositions de la convention collective, des accords d'entreprise ou des droits légaux en vigueur.
Conformément à la recommandation ANC N°2013-02, les écarts actuariels sont reconnus immédiatement et en totalité par résultat lors de l'exercice de leur survenance. Le coût normal et le coût des services passés sont reconnus en résultat.
Conformément à la règle de l'indépendance des exercices, les produits se rapportant aux exercices 2021 et ultérieurs sont enregistrés dans ce compte.
JCDecaux SA utilise des instruments financiers principalement à des fins de couverture contre le risque de change.
Les couvertures de risque de change visent à prémunir l'entreprise contre les effets de fluctuation des devises. Les instruments utilisés sont principalement des achats, ventes à terme de devises et swaps de change.
Les dettes, créances et disponibilités en devises (les sous-jacents) figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de change de fin d'exercice (cours de clôture). La différence éventuelle résultant de la conversion des dettes et créances en devises à ce dernier cours est portée au bilan en compte d'écarts de conversion.
Pour les sous-jacents couverts, un instrument financier est valorisé au bilan pour sa juste valeur en contrepartie de comptes d'écarts de conversion. Le résultat de change réalisé sur le dénouement d'instruments financiers dont le sous-jacent est toujours présent au bilan est « différé » en résultat par des produits constatés d'avance ou des charges constatées d'avance.
Pour les sous-jacents non couverts, les pertes latentes de change font l'objet d'une provision pour perte de change.
La société a opté pour le régime fiscal des groupes. Les filiales françaises, comprises dans le périmètre de l'intégration fiscale, comptabilisent dans leurs comptes une charge d'impôt sur la base de leurs résultats fiscaux propres.
JCDecaux SA, en tant que tête d'intégration, comptabilise en produit d'impôt d'intégration fiscale la différence entre la somme des impôts des filiales et l'impôt dû au titre du résultat d'ensemble. En cas de sortie d'une des filiales du groupe fiscal, les parties se rapprocheront pour en examiner les conséquences.
Le crédit d'impôt recherche, acquis au titre des dépenses de recherche de l'année précédente, est comptabilisé en diminution de l'impôt sur les sociétés.
Bien que publiant elle-même des comptes consolidés, les comptes annuels sont inclus suivant la méthode de l'intégration globale dans les comptes consolidés de la société suivante :
JCDecaux Holding
17, Rue Soyer
92200 Neuilly sur Seine
| En millions d'euros | VALEURS AU 01/01/2020 |
AUGMENTATIONS | DIMINUTIONS | VALEURS AU 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|
| Valeurs brutes | 83,3 | 9,8 | 5,0 | 88,1 |
| Amortissements et dépréciations | -57,9 | -7,7 | 0,0 | -65,6 |
| VALEURS NETTES | 25,4 | 2,1 | 5,0 | 22,5 |
| VALEURS BRUTES En millions d'euros |
VALEURS AU 01/01/2020 |
AUGMENTATIONS | DIMINUTIONS | VALEURS AU 31/12/2020 |
| Brevets, licences et logiciels | 80,1 | 5,0 | 0,0 | 85,1 |
| Immo. incorporelles en cours | 3,2 | 4,8 | 5,0 | 3,0 |
| TOTAL | 83,3 | 9,8 | 5,0 | 88,1 |
| AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS En millions d'euros |
VALEURS AU 01/01/2020 |
AUGMENTATIONS | DIMINUTIONS | VALEURS AU 31/12/2020 |
| Brevets, licences et logiciels | -57,9 | -7,7 | 0 | -65,6 |
| TOTAL | -57,9 | -7,7 | 0 | -65,6 |
| En millions d'euros | VALEURS AU 01/01/2020 |
AUGMENTATIONS | DIMINUTIONS | VALEURS AU 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|
| Valeurs brutes | 53,2 | 39,6 | 33,6 | 59,2 |
| Amortissements et dépréciations | -17,8 | -3,7 | -6,7 | -14,8 |
| VALEURS NETTES | 35,4 | 35,9 | 26,9 | 44,4 |
| VALEURS BRUTES En millions d'euros |
VALEURS AU 01/01/2020 |
AUGMENTATIONS | DIMINUTIONS | VALEURS AU 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|
| Mobiliers urbains | 2,1 | 0,1 | 0,0 | 2,2 |
| Installations, matériel et outillage | 10,3 | 1,6 | 0,0 | 11,9 |
| Matériel de transport | 29,3 | 37,8 | 29,1 | 38,0 |
| Matériel de bureau et informatique et autres immobilisations |
7,0 | 0,1 | 0,0 | 7,1 |
| En-cours | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Avances et acomptes sur commandes d'immobilisations | 4,5 | 0,0 | 4,5 | 0,0 |
| TOTAL | 53,2 | 39,6 | 33,6 | 59,2 |
| AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS En millions d'euros |
VALEURS AU 01/01/2020 |
AUGMENTATIONS | DIMINUTIONS | VALEURS AU 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|
| Mobiliers urbains | -1,1 | -0,2 | 0,0 | -1,3 |
| Installations, matériel et outillage | -4,5 | -0,9 | 0,0 | -5,4 |
| Matériel de transport | -6,8 | -1,9 | -6,7 | -1,9 |
| Matériel de bureau et informatique et autres immobilisations |
-5,4 | -0,7 | 0,0 | -6,2 |
| TOTAL | -17,8 | -3,7 | -6,7 | -14,8 |
| En millions d'euros | VALEURS AU 01/01/2020 |
AUGMENTATIONS | DIMINUTIONS | VALEURS AU 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|
| Participations | 2 977,5 | 0,0 | 0,0 | 2 977,5 |
| Créances rattachées à des participations | 1 019,3 | 122,6 | 14,9 | 1 127,0 |
| Prêts et autres immobilisations financières | 260,8 | 177,8 | 221,9 | 216,7 |
| VALEURS BRUTES | 4 257,6 | 300,3 | 236,7 | 4 321,2 |
| Dépréciations des participations | -58,1 | -321,8 | -0,0 | -379,9 |
| Dépréciations des créances rattachées et des prêts | -40,7 | -93.1 | -0,0 | -133,8 |
| DÉPRÉCIATIONS | -98,8 | -414,9 | -0,0 | -513,7 |
| VALEURS NETTES | 4 158,8 | -114,6 | 236,7 | 3 807,5 |
Les augmentations et diminutions des créances rattachées à des participations et des prêts correspondent aux nouveaux prêts et aux remboursements des financements accordés aux filiales.
La valeur brute des créances rattachées à des participations augmente de122,6 millions d'euros. Cela s'explique principalement par :
La valeur brute des prêts et autres immobilisations financières diminue de 221,8 millions d'euros. Cela s'explique principalement par :
L'augmentation des dépréciations des titres correspond essentiellement aux dépréciations des titres JCDecaux Amériques Holding pour 271,3 millions d'euros, JCDecaux Afrique Holding pour 29,4 millions d'euros et Métrobus pour 17,9 millions d'euros.
L'augmentation des dépréciations des créances rattachées et des prêts est de 93,1 millions d'euros dont 85,4 millions d'euros sont relatifs à la créance JCDecaux Amériques Holding.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Contrat de capitalisation et valeurs mobilières de placement |
48,9 | 49,7 |
| Instruments financiers | 0,3 | 0,6 |
| Dépôts à terme à moins d'un an | 550,0 | 0,0 |
| Banques | 987,2 | 78,6 |
| TOTAL | 1586,4 | 128,9 |
La trésorerie en Banque comprend principalement des comptes courants non rémunérés.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Frais d'émission d'emprunts | 7,3 | 3,4 |
| TOTAL | 7,3 | 3,4 |
Les frais d'émission d'emprunts sont relatifs :
Ces frais sont amortis sur la durée respective de chaque emprunt.
| En millions d'euros | TOTAL | A MOINS D'UN AN |
A PLUS D'UN AN 5 ANS AU PLUS |
A PLUS DE CINQ ANS |
|---|---|---|---|---|
| Créances | 1 583,8 | 243,9 | 1 339,9 | |
| Dettes | 4 903,2 | 841,3 | 4 061,9 |
Les montants indiqués en créances incluent les créances rattachées à des participations, les prêts, les autres immobilisations financières ainsi que les créances sur les clients, les autres créances y compris les comptes courants débiteurs de cash-pooling vis-à-vis des filiales du Groupe et les charges constatées d'avance.
Les montants indiqués en dettes incluent les dettes obligataires, bancaires et autres dettes financières vis-à-vis des filiales y compris les comptes courants créditeurs de cash-pooling ainsi que les dettes fournisseurs, les autres dettes et les produits constatés d'avance.
Les dettes financières de JCDecaux SA vis-à-vis d'entités qui ne sont pas ses filiales directes ou indirectes sont principalement constituées :
Au 31 décembre 2020, JCDecaux SA dispose également d'une ligne de crédit revolving confirmée non tirée pour un montant de 825 millions d'euros, comprenant une sous- limite d'un montant maximum de 100 millions d'euros afin de pouvoir réaliser des tirages courts le jour même (swingline).
En juillet 2019, la maturité de la ligne a été étendue à juillet 2024 avec deux extensions possibles d'un an. En juillet 2020, la première option d'extension a été exercée, portant la maturité de la ligne à juillet 2025.
En cas de notation financière inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's), la ligne de crédit revolving et l'emprunt bancaire de 150 millions d'euros imposent le respect du ratio : dette financière nette/marge opérationnelle strictement inférieur à 3,5. Par précaution, le Groupe a obtenu un waiver de la part des prêteurs sur ces deux financements pour les constatations du 31 décembre 2020 et du 31 décembre 2021. Le prochain covenant applicable sera donc sur la base des comptes du 31 décembre 2022 si la notation financière est inférieure à Baa3 (Moody's) ou BBB- (Standard and Poor's) à cette date.
JCDecaux SA est notée « Baa2 » perspective négative par Moody's et « BBB- » perspective négative par Standard and Poor's (la dernière mise à jour de Moody's datant du 29 juin 2020, et celle de Standard and Poor's du 20 novembre 2020.
En 2020, la dette nette a diminué de 286,0 millions d'euros et se décompose comme suit :
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Emprunts obligataires et autres emprunts auprès des établissements de crédits | 2 117,5 | 1 054,4 |
| Emprunts groupes | 1 962,3 | 2 269,7 |
| Billets de trésorerie | 481,0 | 180,0 |
| Compte courant de Cash Pooling | 267,4 | 247,2 |
| DETTE FINANCIÈRE | 4 828,2 | 3 751,3 |
| Prêts et créances rattachés à des participations | 1 208,3 | 1 238,6 |
| Compte courant de Cash Pooling | 171,8 | 237,6 |
| ACTIF FINANCIER | 1 380,2 | 1 476,2 |
| Instruments financiers dérivés actifs | 0,3 | 0,6 |
| Instruments financiers dérivés passifs | 1,5 | 2,7 |
| INSTRUMENTS FINANCIERS DE COUVERTURE | -1,2 | -2,1 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 1 586,1 | 128,2 |
| Concours bancaires | 0,5 | 0,6 |
| TRÉSORERIE NETTE | 1 585,6 | 127,7 |
| DETTE NETTE | 1 863,6 | 2 149,6 |
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Couvertures de change | 7,5 | 5,0 |
| Intérêts financiers sur emprunts | 2,3 | 0,0 |
| Divers | 3,9 | 5,6 |
| CHARGES CONSTATÉES D'AVANCE | 13,7 | 10,6 |
| Couvertures de change | 1,5 | 3,6 |
| Intérêts financiers sur emprunts | 10,5 | 0,2 |
Les charges ou produits constatés d'avance sur couvertures de change correspondent aux résultats de change réalisés sur des dérivés échus venant en couverture de sous-jacents toujours au bilan.
Les intérêts financiers comptabilisés en charges ou produits constatés d'avance correspondent aux intérêts payés ou perçus d'avance sur emprunts et étalés sur la durée de l'emprunt.
Les autres charges constatées d'avance correspondent essentiellement à des contrats de maintenance informatique.
| En millions d'euros | 01/01/2020 | AFFECTATION DU RÉSULTAT 2019 |
VARIATIONS 2020 | 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|
| Capital | 3,2 | 3,2 | ||
| Primes d'émission | 323,3 | 323,3 | ||
| Primes de fusion | 159,1 | 159,1 | ||
| Primes d'apports | 244,0 | 244,0 | ||
| Réserve légale | 0,3 | 0,3 | ||
| Autres réserves | 10,5 | 75,5 | 86,0 | |
| Report à Nouveau | 0,0 | 0,0 | ||
| Résultat de l'exercice | 75,5 | -75,5 | -45,1 | -45,1 |
| SITUATION NETTE | 815,9 | -45,1 | 770,8 | |
| Provisions réglementées | 5,2 | -4,1 | 1,1 | |
| TOTAL CAPITAUX PROPRES | 821,1 | -49,2 | 771,9 |
Au 31 décembre 2020, le capital social de 3 245 684,82 euros est composé de 212 902 810 actions de même catégorie et entièrement libérées. Détail des plans de stock-options (1) :
| Plan 2017 | Plan 2016 | Plan 2015 | Plan 2014 | |
|---|---|---|---|---|
| Date d'attribution | 13/02/2017 | 17/02/2016 | 16/02/2015 | 17/02/2014 |
| Date de fin d'acquisition des droits | 13/02/2020 | 17/02/2019 | 16/02/2018 | 17/02/2017 |
| Date d'expiration | 13/02/2024 | 17/02/2023 | 16/02/2022 | 17/02/2021 |
| Nombre de bénéficiaires | 188 | 270 | 173 | 237 |
| Nombre d'options attribuées | 344 108 | 866 903 | 546 304 | 780 392 |
| Prix d'exercice d'origine avant ajustement(2) | 29,77 € | 34,01 € | 31,29 € | 31,69 € |
| Prix d'exercice après ajustement(2) | N/A | N/A | 31,12 € | 31,51 € |
| Repricing – Ajustement du nombre de stock-options(2) | N/A | N/A | 3 145 | 3 992 |
| Nombre d'options en vie à la fin de période | 314 182 | 744 522 | 459 094 | 534 106 |
(1) JCDecaux SA n'a pas accordé de plan de stock-option en 2013, 2018, 2019 et 2020.
(2) Suite à l'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) lancée par JCDecaux SA en juin 2015 au prix unitaire de 40 euros, 12 500 000 actions ont été rachetées le 17 juillet 2015, puis annulées. En conséquence, le nombre d'options antérieurement attribuées et vivantes à la date de l'OPAS a été ajusté par un coefficient d'ajustement de 1,0056. Le prix d'exercice des options a également été ajusté de manière à ce que l'OPAS soit neutre sur les droits des bénéficiaires d'options.
Au 31 décembre 2020, le capital social de la société est détenu à hauteur de 64,67 % (soit 137 691 335 actions) par la société JCDecaux Holding.
Les provisions réglementées correspondent aux amortissements dérogatoires.
| En millions d'euros | VALEURS AU 01/01/2020 |
DOTATIONS | REPRISES | VALEURS AU 31/12/2020 |
|---|---|---|---|---|
| PROVISIONS POUR RISQUES | ||||
| Pertes de change | 0,1 | 0,2 | 0,1 | 0,2 |
| Autres | 2,4 | 0,0 | 0,0 | 2,4 |
| PROVISIONS POUR CHARGES | ||||
| Provisions pour engagements de retraite et autres avantages à long terme |
17,0 | 5,6 | 1,4 | 21,2 |
| TOTAL | 19,5 | 5,8 | 1,5 | 23,8 |
Les engagements à prestations définies de JCDecaux SA vis-à-vis du personnel sont constitués des indemnités conventionnelles de départs en retraite et des médailles du travail.
Les provisions sont calculées avec les hypothèses suivantes :
| AU 31 DÉCEMBRE | 2020 |
|---|---|
| Taux d'actualisation | 0,35 % |
| Taux de revalorisation des salaires | 2,00 % |
| Duration | 13,29 ans |
Le taux d'actualisation est déterminé par référence au rendement des obligations émises par des entreprises de premier rang à la date de l'évaluation et dont l'échéance correspond à la duration des engagements à actualiser.
Les engagements de retraite et autres avantages à long terme s'analysent de la façon suivante :
| En millions d'euros | RÉGIMES DE RETRAITE |
AUTRES ENGAGEMENTS |
TOTAL |
|---|---|---|---|
| ÉVOLUTION DE LA DETTE ACTUARIELLE | |||
| Ouverture | 16,7 | 0,3 | 17,0 |
| Coût des services rendus | 1,0 | 0,0 | 1,0 |
| Charges d'intérêt | 0,1 | 0,0 | 0,1 |
| Impact des acq. / cession sur la dette | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Profits ou pertes actuariels | 4,4 | 0,0 | 4,4 |
| Prestations payées | -1,3 | 0,0 | -1,3 |
| DETTE ACTUARIELLE À LA CLÔTURE | 20,9 | 0,3 | 21,2 |
Allégement (+) et accroissement (-) de la dette future d'impôt
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Provision pour engagements de retraite |
20,9 | 16,6 |
| Autres provisions | 0,2 | 0,3 |
| Contribution sociale de solidarité | 0,0 | 0,1 |
| Provisions pour dépréciations des prêts et autres créances |
133,9 | 40,8 |
| Gain/perte latente de change | 5,4 | 7,0 |
| TOTAL | 160,4 | 64,8 |
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| France | 36,8 | 40,0 |
| Export | 51,3 | 58,0 |
| TOTAL | 88,1 | 98,0 |
Le chiffre d'affaires correspond aux prestations d'assistance et de conseil dans les domaines administratif, technique, informatique et juridique, immobilier, social et industriel destinées aux différentes filiales du Groupe JCDecaux.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Production immobilisée | 4,8 | 8,8 |
| Reprises sur amort. et provisions, transfert de charges |
7,9 | 1,2 |
| Autres produits | 37,8 | 57,0 |
| TOTAL | 50,5 | 67,0 |
La production immobilisée correspond aux frais engagés pour le développement de logiciels significatifs portés en immobilisations incorporelles.
Les autres produits concernent principalement les redevances des incorporels (marques, brevets, savoir-faire et autres droits) facturées aux filiales et les gains de change sur créances et dettes commerciales.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Autres achats et charges externes | 74,7 | 89,8 |
| Impôts, taxes et versements assimilés |
4,4 | 5,0 |
| Salaires et traitements | 33,0 | 38,8 |
| Charges sociales | 16,0 | 18,0 |
| Dotations aux amortissements et provisions |
19,1 | 15,8 |
| Autres charges | 11,8 | 12,0 |
| TOTAL | 159,0 | 179,4 |
Les autres achats et charges externes se composent principalement de sous-traitance et maintenance informatique, d'honoraires conseils, fiscaux et juridiques pour le Groupe, de coûts administratifs et management fees facturés par des filiales.
Les autres charges correspondent essentiellement à la redevance de nom et de marque versée à JCDecaux France, ainsi qu'aux pertes de change sur créances et dettes commerciales.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Produits de participations | 402,8 | 40,3 |
| Revenus des autres créances et autres produits financiers |
11,4 | 20,0 |
| Charges d'intérêts et charges assimilées |
-30,5 | -20,6 |
| Gains/Pertes de change nets | 0,0 | -10,4 |
| Reprises sur provisions et transferts de charges |
0,1 | 18,7 |
| Dotations financières aux amortissement et provisions |
-415,2 | -6,0 |
| Boni/Mali de fusion | 0,0 | 38,0 |
| RÉSULTAT FINANCIER | -31,3 | 80,0 |
Les dotations financières aux amortissements et provisions correspondent principalement à la dépréciation des titres des filiales JCDecaux Amériques Holding pour 271,3 millions d'euros, JCDecaux Afrique Holding pour 29,4 millions d'euros, Métrobus pour 17,9 millions d'euros et à la dépréciation de la créance sur la filiale JCDecaux Amériques Holding pour 85,4 millions d'euros.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Valeur nette des éléments d'actifs incorporels et corporels cédés |
22,7 | 0,0 |
| Valeur nette des éléments d'actifs financiers cédés |
1,6 | 88,1 |
| Charges diverses | 0,1 | 0,0 |
| Dotation aux amortissements dérogatoires |
0,6 | 0,6 |
| TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES |
25,0 | 88,7 |
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
| Produit de cession des éléments | ||
| d'actifs incorporels et corporels | 22,5 | 0,0 |
| Produit de cession des éléments d'actifs financiers |
1,4 | 88,3 |
| Produits divers | 0,0 | 0,6 |
| Reprise d'amortissements dérogatoires |
4,6 | 3,2 |
| TOTAL DES PRODUITS EXCEPTIONNELS |
28,5 | 92,1 |
Le résultat exceptionnel ressort en bénéfice de 3,6 millions d'euros.
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| CHARGES À PAYER | ||
| DETTES FINANCIÈRES | ||
| Autres emprunts obligataires | 17,7 | 4,4 |
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit |
0,1 | 0,4 |
| Emprunts et dettes financières autres | 0,2 | 0,4 |
| DETTES D'EXPLOITATION | ||
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés |
13,3 | 18,8 |
| Dettes fiscales et sociales | 13,1 | 16,2 |
| DETTES DIVERSES | ||
| Dettes sur immobilisations et comptes rattachés |
0,1 | 0,1 |
| Autres dettes | 0,3 | 1,5 |
| En millions d'euros | 2020 | 2019 |
| PRODUITS À RECEVOIR | ||
| IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES | ||
| Créances rattachées à des participations |
0,9 | 0,8 |
| Prêts | 0,6 | 4,0 |
| CRÉANCES CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS |
5,2 | 17,4 |
| AUTRES CRÉANCES | 0,5 | 0,1 |
| DISPONIBILITÉS | 0,0 | 0,1 |
| En millions d'euros | RÉSULTAT AVANT IMPÔTS |
IMPÔTS | RÉSULTAT APRÈS IMPÔTS |
|---|---|---|---|
| Résultat courant | -51,7 | 2,2 | -49,5 |
| Résultat exceptionnel | 3,6 | -1,1 | 2,5 |
| Boni d'intégration fiscale | 1,9 | 1,9 | |
| Résultat net | -48,1 | 3,0 | -45,1 |
Impôts sur les bénéfices (charge - / produit +)
| En millions d'euros | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS DONNÉS | ||
| Garantie de marchés | 124,8 | 149,8 |
| Autres garanties | 603,6 | 282,7 |
| Engagements sur titres | - | - |
| TOTAL | 728,4 | 432,5 |
| ENGAGEMENTS REÇUS | ||
| Engagements sur titres | - | - |
| Ligne de crédit disponible | 825,0 | 825,0 |
| TOTAL | 825,0 | 825,0 |
Les garanties de marchés correspondent aux garanties par lesquelles la société garantit, directement ou en contre-garantie, la bonne exécution des contrats de ses filiales.
Le poste « Autres garanties » comprend les garanties émises pour le paiement de loyers, dettes financières, de certaines de ses filiales ou les contre-garanties en faveur des banques dans le cadre de lignes de cautions accordées à ses filiales. A noter que le montant des garanties sur dettes financières (lignes de crédit et découverts bancaires) et sur lignes de garanties bancaires correspond au montant effectivement utilisé à la date de clôture.
Dans le cadre de conventions d'actionnaires, JCDecaux SA peut accorder ou se voir accorder des options d'achat (calls) en cas de non-respect de clauses contractuelles. Dans le cadre des partenariats signés, JCDecaux SA et ses partenaires bénéficient de droits de préemption et parfois de droits d'emption, de droits de suite ou d'entraînement, que JCDecaux SA ne considère pas comme des engagements donnés ou reçus. Par ailleurs, JCDecaux SA ne mentionne pas les engagements soumis à des conditions d'exercice qui limitent leur probabilité d'occurrence.
JCDecaux SA utilise des instruments financiers à des fins de couverture contre le risque de change.
L'exposition de JCDecaux SA au risque de change provient notamment de l'activité avec ses filiales à l'étranger.
Elle est principalement liée :
Au 31 décembre 2020, les opérations contractées par la société sont les suivantes :
| En millions d'euros | ACTIFS FINANCIERS ET COMMERCIAUX |
PASSIFS FINANCIERS ET COMMERCIAUX |
ACTIFS/PASSIFS | HORS BILAN(1) | DIFFÉRENTIEL |
|---|---|---|---|---|---|
| AED | 0,3 | 29,9 | -29,6 | 29,8 | 0,2 |
| AUD | 158,2 | 0,0 | 158,2 | -157,8 | 0,4 |
| BHD | 5,1 | 0,0 | 5,1 | -5,0 | 0,1 |
| BRL | 10,5 | 0,1 | 10,4 | -10,0 | 0,4 |
| CLP | 3,0 | 0,0 | 3,0 | -3,0 | 0,0 |
| CNY | 3,3 | 0,1 | 3,2 | -0,8 | 2,4 |
| DKK | 0,2 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,2 |
| HKD | 5,1 | 0,0 | 5,1 | -5,2 | -0,1 |
| ILS | 42,8 | 0,0 | 42,8 | 0,0 | 42,8 |
| JPY | 0,8 | 0,0 | 0,8 | -0,5 | 0,3 |
| MXN | 0,1 | 1,4 | -1,3 | 1,3 | 0,0 |
| OMR | 0,1 | 2,2 | -2,1 | 2,2 | 0,1 |
| PEN | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| PLN | 1,6 | 0,0 | 1,6 | -1,5 | 0,1 |
| SAR | 0,2 | 18,2 | -18,0 | 18,2 | 0,2 |
| USD | 21,3 | 15,1 | 6,2 | -5,8 | 0,4 |
| ZAR | 1,3 | 12,2 | -10,9 | 10,8 | -0,1 |
| Autres | 4,9 | 1,6 | 3,3 | -1,9 | 1,4 |
| TOTAL | 258,8 | 80,8 | 178,0 | -129,2 | 48,8 |
(1) Achats, ventes à terme, swaps de change à court terme valorisés au taux de clôture.
Au 31 décembre 2020, la valeur de marché de ces instruments financiers (coût théorique de débouclement) s'élève à -2,1 millions d'euros.
Le montant des jetons de présence versés aux membres du Conseil de Surveillance au titre de l'exercice 2020 s'élève à 398 250 euros.
Les rémunérations et avantages des membres du Directoire pour l'exercice 2020 s'élèvent à 2 195 651 euros.
Par ailleurs, en cas de rupture de leur contrat de travail, deux membres du Directoire bénéficient d'une indemnité de nonconcurrence susceptible de leur être versée, pendant une durée de deux ans, et correspondant à 33 % de leur salaire fixe et variable calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles.
La ventilation des effectifs moyens (en équivalent temps plein) par catégorie est la suivante :
| CATÉGORIE | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Dirigeants | 1 | 1 |
| Cadres | 404 | 393 |
| Agents de maîtrise | 99 | 102 |
| Employés | 12 | 20 |
| TOTAL | 516 | 516 |
Au cours de l'exercice, il n'a été conclu aucune convention avec les parties liées au sens de l'article R 123-198 du Code de Commerce, d'un montant significatif et qui n'aurait pas été conclue aux conditions normales du marché.
Néant.
| SOCIÉTÉS | CAPITAL EN K€ |
AUTRES CAPITAUX PROPRES(1) EN K€ |
PART DU CAPITAL QUOTE- % EN |
VALEUR D'INVENTAIRES DES TITRES DÉTENUS EN K€ |
PRÊTS ET AVANCES CONSENTIS PAR LA REMBOURSÉS EN K€ SOCIÉTÉ ET NON |
MONTANT DES CAUTIONS ET AVALS FOURNIS PAR LA SOCIÉTÉ EN K€ |
CHIFFRE D'AFFAIRES H.T. DE L'EXERCICE 2020 EN K€ |
DE L'EXERCICE BÉNÉFICE NET (OU PERTE) 2020 EN K€ |
DIVIDENDES ENCAISSÉS PAR LA SOCIÉTÉ EN 2020 EN K€ |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BRUTE | NETTE | BRUT | NET | ||||||||
| A – FILIALES EN FRANCE DÉTENUES À PLUS DE 50 | % | ||||||||||
| JCDecaux France | 242 8 |
075 040 1 |
100,00 | 918 392 1 |
918 392 1 |
872 513 |
119 -29 |
||||
| JCDecaux Asie Holding | 525 6 |
447 286 |
100,00 | 691 54 |
691 54 |
669 536 |
669 536 |
- | 139 -285 |
||
| Amériques Holding JCDecaux |
000 297 |
375 -68 |
100,00 | 000 297 |
0 | 736 399 |
348 314 |
- | 880 -311 |
||
| JCDecaux Afrique Holding | 000 50 |
070 -21 |
100,00 | 000 50 |
278 4 |
672 70 |
672 70 |
- | 667 -24 |
||
| JCDecaux Europe Holding | 922 581 |
873 118 |
100,00 | 224 622 |
224 622 |
059 77 |
059 77 |
- | 194 35 |
000 400 |
|
| B – PARTICIPATIONS EN FRANCE DÉTENUES ENTRE 10 ET 50 | % | ||||||||||
| METROBUS (comptes sociaux) | 1 840 | 434 10 |
33,00 | 17 886 | 0 | 022 101 |
487 -19 |
735 2 |
|||
| C – FILIALES À L'ÉTRANGER DÉTENUES À PLUS DE 50 | % | ||||||||||
| JCDecaux Street Furniture Belgium (Belgique) |
269 EUR | 361 EUR 866 |
99,79 | 493 355 |
493 355 |
962 36 |
841 74 |
||||
| JCDecaux Eesti OU (Estonie) | 3 EUR | 853 EUR 1 |
100,00 | 838 10 |
838 10 |
472 4 |
676 | ||||
| JCDecaux Mestsky Mobiliar Spol Sro (Rép. Tchèque) |
000 CZK 120 |
391 CZK -3 |
96,20 | 092 3 |
092 3 |
221 3 |
221 3 |
019 7 |
-706 | ||
| JCDecaux Korea Inc (Corée du Sud) | 000 KRW 000 1 |
079 KRW 488 9 |
50,00 | 424 1 |
424 1 |
412 6 |
-930 | ||||
| AFA JCDecaux A/S (Danemark) | 200 DKK 7 |
583 DKK 136 |
50,00 | 209 2 |
209 2 |
639 26 |
203 2 |
||||
| JCDecaux UZ (Ouzbékistan) | 652 UZS 511 3 |
903 UZS 035 6 |
65,52 | 197 1 |
710 | 307 | 72 | 21 | |||
| JCDecaux Israel Ltd (Israël) | 109 ILS | 980 ILS -103 |
92,00 | 19 | 0 | 942 42 |
140 4 |
500 5 |
708 -2 |
||
| VIOOH Limited | NS GBP | 544 EUR -8 |
93,50 | NS | NS | 493 46 |
493 46 |
3329 | 110 -10 |
||
| JCDecaux Small Cells Ltd | NS GBP | 962 EUR -5 |
70,00 | 0 | 0 | 72 | -370 | ||||
| JCDecaux Monaco (non consolidé) | 15 EUR | -144 EUR | 70,00 | 11 | 11 | 2 | -21 |
(1) Capitaux propres hors capital social et résultat net de l'exercice.
26.
| SOCIÉTÉS | CAPITAL EN K DEVISE |
AUTRES CAPITAUX PROPRES(1) EN K DEVISE |
PART DU CAPITAL QUOTE % EN |
VALEUR D'INVENTAIRES DES TITRES DÉTENUS EN K€ |
PRÊTS ET AVANCES CONSENTIS PAR LA SOCIÉTÉ ET NON REMBOURSÉS EN K€ |
MONTANT DES CAUTIONS ET AVALS FOURNIS PAR LA SOCIÉTÉ EN K€ |
CHIFFRE D'AFFAIRES H.T. DE L'EXERCICE 2019 EN K€ |
DE L'EXERCICE BÉNÉFICES NET (OU PERTE) 2019 EN K€ |
DIVIDENDES ENCAISSÉS PAR LA SOCIÉTÉ EN 2019 EN K€ |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| NETTE BRUTE |
|||||||||
| D – PARTICIPATIONS À L'ÉTRANGER DÉTENUES ENTRE 10 ET 50 | % | ||||||||
| APG SGA SA (Suisse) | 7 800 CHF | 378 CHF 123 |
30,00 | 133 084 133 084 |
651 244 |
862 9 |
|||
| IGP Decaux Spa (Italie) | 11 086 EUR | 478 EUR 57 |
20,48 | 194 16 34 861 |
505 66 |
871 -7 |
|||
| E – AUTRES PARTICIPATIONS À L'ÉTRANGER DÉTENUES À MOINS DE 10 | % MAIS DONT LA VALEUR BRUTE EXCÈDE 1 | % DU CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ | |||||||
| JCDecaux Artvertising Belgium (Belgique) |
1 735 EUR | 396 EUR | 9,29 | 195 274 |
64 | 10 | |||
| JCDecaux Portugal Mobiliario Urbano Lda (Portugal) |
1 247 EUR | 729 EUR 1 |
1,00 | 253 253 |
102 21 |
562 2 |
101 |
(1) Capitaux propres hors capital social et résultat net de l'exercice.

Renseignements à caractère général et juridique 232 Historique 233 Contrats importants 234 Documents accessibles au public 234
Rapport du conseil de surveillance sur le gouvernement d'entreprise 235 Rémunérations et avantages 269 Schémas d'intéressement et de participation du personnel 313
Actionnariat au 31 décembre 2020 314 Évolution de l'actionnariat 315
Personnes morales détenant le contrôle de la société 316
Transactions avec les parties liées 317
Option ou accord conditionnel ou inconditionnel de vente portant sur le capital de sociétés du groupe 317
Marché des titres JCDecaux en 2020 317
Évolution du cours de bourse et des volumes de transactions 318 Informations des actionnaires 319
Informations générales sur le capital 320 Rachat par la société de ses propres actions 323
Identification des risques 324
Facteurs de risques 325
Contrôle interne et gestion des risques 330
Procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière 331
Politique de conformité avec la loi sapin ii et la loi sur le devoir de vigilance 333
Principales filiales 347
Organigramme mondial simplifié (1) au 31 décembre 2020 348
| Dénomination sociale | Forme juridique |
|---|---|
| JCDecaux SA | Société Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance |
| Changement de dénomination sur l'exercice Néant |
À noter que l'Assemblée Générale du 14 mai 2020 a approuvé la transformation de la forme sociale de la Société, par adoption de la forme de société européenne à Directoire et à Conseil de surveillance, qui n'est pas encore effective à la date de publication du présent Document. |
| Siège social | Législation applicable |
| 17 rue Soyer 92200 Neuilly-sur-Seine | Législation française |
| Principal siège administratif | Date de constitution |
| Sainte Apolline 78378 Plaisir Cedex | 5 juin 1975 |
| Numéro de téléphone | Date d'expiration |
| 33 (0)1 30 79 79 79 | 5 juin 2074 (sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation) |
| Registre du Commerce et des Sociétés | Durée de vie |
| 307 570 747 (Nanterre) | 99 ans |
| Numéro LEI 9695009KV7AFPDEI5S30 |
Exercice social du 1er janvier au 31 décembre Site internet : www.jcdecaux.com |
La Société a pour objet en France et à l'étranger :
publicité ; et, plus généralement, toutes opérations financières, commerciales, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l'objet social, ou susceptibles d'en faciliter l'extension ou le développement ; notamment, la Société peut organiser un système de gestion centralisée de trésorerie avec des sociétés ayant avec elle, directement et/ou indirectement, des liens de capital social en vue de favoriser la gestion optimale du recours au crédit, comme du placement des excédents de trésorerie, et ce, par tout moyen conforme à la législation en vigueur au jour de l'application de ce système.
La Société n'a émis que des actions ordinaires.
Chaque action donne droit, en ce qui concerne la propriété de l'actif social comme dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation, à une quotité proportionnelle au nombre des actions existantes.
Faisant application des dispositions du Code de commerce, l'Assemblée Générale du 13 mai 2015 a confirmé que chaque action donne droit à une seule voix au sein des assemblées générales d'actionnaires.
Pour une information détaillée, se reporter à l'article 8 des statuts.
Jean-Claude Decaux invente le concept de mobilier urbain et fonde la Société JCDecaux. Premier contrat de mobilier urbain à Lyon.
Le Groupe s'implante au Portugal et en Belgique.
Premiers mobiliers urbains pour l'information (MUPI®). Contrat de mobilier urbain de la Ville de Paris.
Lancement de la campagne publicitaire de courte durée (7 jours).
Expansion en Europe, en Allemagne (Hambourg), aux Pays-Bas (Amsterdam) et en Europe du Nord.
Installation des premiers sanitaires publics automatiques à Paris.
Premiers journaux électroniques d'information (JEI).
Naissance du « Senior® », premier mobilier urbain grand format de 8 m2 .
JCDecaux est présent sur trois continents, en Europe, aux États-Unis et en Asie-Pacifique.
Premier contrat de mobilier urbain à San Francisco.
JCDecaux étend le concept de mobilier urbain aux centres commerciaux aux États-Unis.
Acquisition d'Avenir et diversification de l'activité du Groupe dans l'Affichage grand format et la publicité dans les Transports. JCDecaux devient un leader mondial de la communication extérieure.
Partenariat avec Gewista en Europe centrale et IGPDecaux en Italie. JCDecaux devient n°1 de l'Affichage en Europe. JCDecaux remporte les contrats de Los Angeles et de Chicago aux États-Unis.
JCDecaux signe le contrat de Chicago aux États-Unis et remporte, en partenariat avec CBS Outdoor, l'appel d'offres de la ville de Vancouver au Canada.
JCDecaux porte à 67 % sa participation dans la Société Gewista, acteur majeur de la communication extérieure en Autriche.
JCDecaux renouvelle le contrat pour le mobilier urbain du Grand Lyon. En Asie-Pacifique, le Groupe signe le premier contrat exclusif d'Abribus® publicitaires à Yokohama, deuxième ville du Japon, et remporte le contrat destiné à gérer les espaces publicitaires des aéroports de Shanghai, en partenariat avec ces derniers.
JCDecaux procède à trois acquisitions majeures en Chine et devient le n°1 de la communication extérieure sur ce marché en forte croissance. Le Groupe poursuit parallèlement son développement au Japon.
JCDecaux réalise plusieurs acquisitions visant à pénétrer de nouveaux marchés à forte croissance ou à consolider ses positions sur les marchés matures. Ainsi, JCDecaux acquiert VVR-Berek, premier opérateur de communication extérieure à Berlin et s'implante en Russie et en Ukraine. Le Groupe accélère également son développement au Japon.
JCDecaux renouvelle de nombreux contrats majeurs, notamment en France, et lance des parcs de Vélos en Libre-Service financés par la publicité, dont le programme Vélib' à Paris. Le déploiement de l'activité Mobilier Urbain s'intensifie au Japon, avec le gain de quatre nouveaux contrats, et le Groupe poursuit son développement en Inde et en Chine, avec le renouvellement et l'extension du contrat publicitaire du métro de Shanghai. JCDecaux réalise par ailleurs plusieurs acquisitions ou partenariats visant à pénétrer de nouveaux marchés à forte croissance, notamment au Moyen-Orient et en Asie Centrale.
JCDecaux renforce sa position en Allemagne en devenant l'actionnaire majoritaire de Wall AG.
JCDecaux rachète les activités publicitaires de Titan Outdoor UK Ltd dans la distribution et le rail au Royaume-Uni.
JCDecaux acquiert auprès de Presstalis, acteur de la distribution de la presse et de sa commercialisation, 95 % des actions de la Société MédiaKiosk.
En octobre 2012, JCDecaux annonce l'acquisition de 25 % de Russ Outdoor, la plus importante société de communication extérieure en Russie. L'acquisition est finalisée en février 2013.
En novembre 2013, JCDecaux annonce l'acquisition de 85 % d'Eumex, Groupe leader dans le mobilier urbain sur le continent lati no- américain. La transaction est finalisée en mars 2014. JCDecaux devient ainsi le n°1 de la communication extérieure en Amérique Latine.
Le Groupe JCDecaux fête ses 50 ans. Depuis 1964, le concept s'est à la fois renforcé et mondialisé sur tous les continents et s'est enrichi d'une gamme étendue de mobiliers urbains, notamment digitaux, proposée aux marques et aux collectivités locales.
En juin 2015, JCDecaux finalise l'acquisition de 70 % de Continental Outdoor Media en Afrique. JCDecaux devient ainsi le leader de la communication extérieure en Afrique.
JCDecaux réalise également l'acquisition de CEMUSA, société espagnole dédiée à la communication extérieure ayant des actifs au Brésil, en Espagne, en Italie et aux Etats-Unis, avec notamment le contrat de mobilier urbain de la ville de New York. La transaction est finalisée en novembre 2015.
En juillet 2016, 17 ans après son implantation au Japon, dans un pays où la publicité extérieure n'était pas autorisée sur le domaine public jusqu'en 2003, JCDecaux remporte le contrat des Abribus® publicitaires du Bureau des Transports du Gouvernement de la Métropole de Tokyo, pour une durée minimum de 15 ans.
En novembre 2017, JCDecaux renforce sa position en Australie en remportant le contrat emblématique Yarra trams de Melbourne et prolonge son partenariat avec Telstra pour 15ans.
En octobre 2018, JCDecaux acquiert APN Outdoor en Océanie. Ceci représente une étape importante de la stratégie de croissance mondiale du Groupe, faisant de l'Australie le 4ème marché mondial et le faisant entrer dans un nouveau marché attractif qu'est la Nouvelle-Zélande.
En juillet 2019, JCDecaux a renouvelé le contrat emblématique de mobilier urbain de San Francisco. Le contrat porte sur la gestion d'un programme qui comprend notamment la conception, l'installation et la maintenance quotidienne de 114 colonnes à trois faces, deux publicitaires et une dédiée aux informations municipales et de service public, ainsi que de 25 sanitaires publics à entretien automatique et accès universel.
En mars 2020, JCDecaux a acquis une participation minoritaire, au sein d'un consortium d'investisseurs ayant constitué un véhicule ad hoc, du capital de Clear Media Limited.
En décembre 2020, JCDecaux a annoncé le rachat de la société Abri Services Media, acteur français du mobilier urbain dans la Région Grand-Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine).
À la connaissance du Groupe, en dehors des contrats conclus dans le cadre de la marche normale des affaires, y compris ceux relatifs aux opérations d'acquisition ou de cession d'activités, ou au titre des financements mentionnés dans le présent Document d'Enregistrement Universel, il n'existe aucun autre contrat important qui ait été signé par les sociétés du Groupe dans les deux années précédant la date du présent Document d'Enregistrement Universel.
Pendant toute la durée de validité du présent Document d'Enregistrement Universel, les documents suivants peuvent être consultés sur le site internet de la société www.jcdecaux.com :
Le présent rapport a été arrêté par le Conseil de surveillance, après avoir été soumis au Comité des rémunérations et des nominations ainsi qu'aux Commissaires aux comptes. Ce rapport est joint au rapport de gestion.
Les diligences mises en œuvre pour l'élaboration de ce rapport sont fondées sur les travaux réalisés par la Direction Juridique du Groupe JCDecaux.
La Société est organisée sous forme de Société Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance depuis 2000. Le choix de la structure dualiste s'est imposé préalablement à l'introduction en bourse de la Société afin d'organiser au mieux, comme dans toute société familiale, la passation de pouvoirs entre M. Jean-Claude Decaux, fondateur de la Société, et ses fils, MM. Jean-François Decaux, Jean-Charles Decaux et Jean-Sébastien Decaux. Le choix de cette structure a également été préféré à la structure moniste, notamment afin de conférer au Directoire de la Société les capacités et la réactivité nécessaires pour diriger la marche du Groupe et pour répondre aux nombreux appels d'offres lancés, tout au long de l'année, par les administrations et les collectivités publiques. L'adaptation de cette structure de gouvernance aux réalités du Groupe et l'efficacité de sa flexibilité ont été pleinement confirmées par l'expérience, notamment dans la conduite de ses activités dans les nombreux pays dans lesquels le Groupe est implanté.
À noter que l'Assemblée Générale du 14 mai 2020 a approuvé la transformation de la forme sociale de la Société, par adoption de la forme de société européenne à Directoire et à Conseil de surveillance, qui n'est pas encore effective à la date de publication du présent Document.
La Société se réfère au Code de gouvernement d'entreprise AFEP-MEDEF révisé en janvier 2020 (le « Code AFEP-MEDEF »).
En application du principe « Appliquer ou Expliquer » prévu à l'article L. 22-10-10 du Code de commerce et par le Code AFEP-MEDEF, la Société précise, qu'au cours de l'exercice 2020, elle applique l'ensemble des recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Ce Code peut être consulté sur le site internet du MEDEF : www.medef.com.
Au 31 décembre 2020, le Directoire est composé de cinq membres nommés par le Conseil de surveillance : M. Jean-Charles Decaux (Président du Directoire), M. Jean-François Decaux (Directeur Général), M. Emmanuel Bastide, M. David Bourg et M. Daniel Hofer.
Le Président est nommé pour un an (rotation annuelle entre M. Jean-Charles Decaux et M. Jean-François Decaux décidée lors du Conseil de surveillance consécutif à l'Assemblée Générale annuelle). De par les statuts, le Directeur Général a les mêmes pouvoirs de représentation que le Président du Directoire.
Le Directoire assure la gestion de la Société, conformément à la loi et aux statuts.
Le Directoire détermine les orientations de l'activité de la société et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Il s'appuie, pour la coordination d'ensemble et la mise en œuvre de la stratégie, sur des Comités de direction propres à chaque zone géographique ou, pour les pays les plus importants, à chaque pays.
Le Directoire se réunit au moins une fois par mois, pendant au moins une journée complète.
Chaque séance du Directoire donne lieu à l'établissement d'un dossier préparatoire couvrant l'essentiel des points à l'ordre du jour. Des collaborateurs ou des tiers peuvent être invités à participer aux séances du Directoire, si besoin. Les Commissaires aux comptes sont également entendus lors des séances d'examen des comptes semestriels et annuels. Les réunions du Directoire font l'objet de relevés de décisions. Le Directoire rend compte trimestriellement au Conseil de surveillance.
Il n'existe pas de règlement intérieur du Directoire.
En 2020, le Directoire s'est réuni 14 fois avec un taux de présence de 100 % de ses membres.
Les travaux du Directoire portent sur la marche des affaires de la Société (niveau de l'activité commerciale, perspectives pour l'année et évolution des résultats), le résultat financier, l'arrêté des comptes semestriels et annuels, les revues des Commissaires aux comptes, le budget, la communication notamment financière, les projets et opérations de développement interne ou externe, les nouveaux appels d'offres, la stratégie de Développement Durable (notamment la Déclaration de Performance Extra-Financière), la stratégie informatique, la stratégie commerciale, les projets de recherche et développement, l'évolution du secteur des technologies de l'information, la transformation digitale et le développement du programmatique, le financement du Groupe, la revue semestrielle des risques et des litiges du Groupe, la revue de l'audit interne, la revue du portefeuille des droits de propriété intellectuelles, l'évolution de la gouvernance au sein de la Société et de ses filiales, la politique de conformité (notamment les travaux du Comité de vigilance), les conditions de rémunération des cadres dirigeants du Groupe et la préparation de l'ensemble des documents établis en vue de l'Assemblée Générale des actionnaires.
Au cours de l'exercice, le Directoire a également approuvé le projet de transformation de la Société en Société européenne ainsi que la politique de mixité femmes/hommes au sein des instances dirigeantes.
Dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire a également suivi de très près les impacts de cette dernière, tant d'un point de vue sanitaire que sur l'activité du Groupe et sa situation financière.
Au 31 décembre 2020, le Conseil de surveillance est composé de douze membres : M. Gérard Degonse (Président), M. Jean-Pierre Decaux (Vice-Président), M. Michel Bleitrach, Mme Alexia Decaux-Lefort, Mme Bénédicte Hautefort, M. Pierre Mutz, M. Jean-Sébastien Decaux, M. Jean-François Ducrest, Mme Marie-Laure Sauty de Chalon, Mme Leila Turner (nommés par l'Assemblée Générale), M. Hervé Herchin (nommé membre représentant les salariés par le Comité d'Entreprise le 25 octobre 2018) et Madame Rosalina Feron (nommée membre représentant les salariés par le Comité Social et Economique le 15 octobre 2020).
| INFORMATIONS PERSONNELLES | EXPÉRIENCE | POSITION AU SEIN DU CONSEIL | PARTICIPATION À DES COMITÉS DE CONSEIL |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Age au 31/12/2020 |
Sexe | Nationalité | Nombre d'actions |
Nombre de mandats dans des sociétés cotées |
Indépendance | Date initiale de nominations |
Échéance du mandat |
Ancienneté au conseil |
||
| Gérard Degonse (Président) |
73 ans | M | Française | 17 056 | Néant | X | 15/05/2013 | AG 2022 | 7 ans | Membre du Comité des rémunérations et des nominations |
| Jean-Pierre Decaux (Vice-Président) |
76 ans | M | Française | 1 574 | Néant | X | 09/10/2000 | AG 2021 | 20 ans | Non |
| Michel Bleitrach | 75 ans | M | Française | 1 000 | 2 | 15/05/2013 | AG 2021 | 7 ans | Président du Comité d'Ethique et Membre du Comité des rémunérations et des nominations |
|
| Alexia Decaux-Lefort | 35 ans | F | Française | 1 000 | Néant | X | 15/05/2013 | AG 2022 | 7 ans | Non |
| Bénédicte Hautefort | 52 ans | F | Française | 1 000 | 1 | 11/05/2017 | AG 2023 | 3 ans | Membre du Comité d'audit | |
| Pierre Mutz | 78 ans | M | Française | 1 000 | 1 | 13/05/2009 | AG 2021 | 11 ans | Président du Comité des rémunérations et des nominations Membre du Comité d'audit et Membre du Comité d'Ethique |
|
| Jean-Sébastien Decaux |
44 ans | M | Française | 3 752* | Néant | X | 14/05/2020 | AG 2023 | Moins d'un an |
Non |
| Jean-François Ducrest |
55 ans | M | Française | 45 000 | Néant | 14/05/2020 | AG 2021 | Moins d'un an |
Président du Comité d'audit Membre du Comité d'Ethique |
|
| Marie-Laure Sauty de Chalon |
58 ans | F | Française | 1 000 | 2 | 11/05/2017 | AG 2023 | 3 ans | Non | |
| Leila Turner | 38 ans | F | Française | 1 000 | Néant | 11/05/2017 | AG 2023 | 3 ans | Non | |
| Hervé Herchin (membre du Conseil représentant les salariés) |
60 ans | M | Française | 0 | Néant | NA | 25/10/2018 | 25/10/2021 | 2 ans | Membre du Comité des rémunérations et des nominations |
| Rosalina Feron (membre du Conseil représentant les salariés) |
53 ans | F | Française | 0 | Néant | NA | 15/10/2020 | 15/10/2023 | Moins d'un an |
Non |
Dans ce tableau, représente un critère d'indépendance satisfait et X représente un critère d'indépendance non-satisfait
NA : non-applicable
*dont 1 752 actions détenues en nue-propriété sous l'usufruit de Mme Danielle Decaux. M. Jean-Sébastien Decaux détient également 339 208 actions au travers de la société Holding des Dhuits.
Pour l'appréciation de l'indépendance de ses membres, le Conseil de surveillance a retenu les critères du Code AFEP-MEDEF, à savoir :
| Critère 1 : Salarié, mandataire social au cours des 5 années précédentes |
Ne pas être ou ne pas avoir été au cours des cinq années précédentes : • salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société • salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur d'une société que la Société consolide • salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur de la société-mère de la Société ou d'une société consolidée par cette société-mère. |
|---|---|
| Critère 2 : Mandats croisés | Ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d'une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d'administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire exécutif social de la Société (actuel ou l'ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d'administrateur. |
| Critère 3 : Relations d'affaires significatives |
Ne pas être client, fournisseur, banquier d'affaires, banquier de financement, conseil : • significatif de la Société ou de son groupe • ou pour lequel la Société ou son groupe représente une part significative de l'activité. L'appréciation du caractère significatif ou non de la relation entretenue avec la Société ou son groupe est débattue par le Conseil et les critères quantitatifs et qualitatifs ayant conduit à cette appréciation (continuité, dépendance économique, exclusivité, etc.) explicités dans le rapport annuel. |
| Critère 4 : Lien familial | Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social. |
| Critère 5 : Commissaire | |
| aux comptes | Ne pas avoir été commissaire aux comptes de la Société au cours des 5 années précédentes. |
| Critère 6 : Durée de mandat supérieure à 12 ans |
Ne pas être administrateur de la Société depuis plus de 12 ans. La perte de la qualité d'administrateur indépendant intervient à la date anniversaire des douze ans. |
| Critère 7 : Statut du dirigeant mandataire social non-exécutif |
Un dirigeant mandataire social non-exécutif ne peut être considéré comme indépendant s'il perçoit une rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la Société ou du groupe. |
Le tableau ci-après présente la situation de chaque membre du Conseil de surveillance au cours de l'exercice 2020 au regard des critères d'indépendance du Code AFEP-MEDEF (à l'exception des membres du Conseil de surveillance représentant les salariés qui ne sont pas comptabilisés pour établir la part de membres indépendants) :
| Critères* | Gérard Degonse |
Jean-Pierre Decaux |
Michel Bleitrach |
Alexia Decaux-Lefort |
Bénédicte Hautefort |
Pierre Mutz |
Jean Sébastien Decaux |
Jean François Ducrest |
Marie Laure Sauty de Chalon |
Leila Turner |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Critère 1 : Salarié, mandataire social au cours des 5 années précédentes |
X | X | ||||||||
| Critère 2 : Mandats croisés | ||||||||||
| Critère 3 : Relations d'affaires significatives |
||||||||||
| Critère 4 : Lien familial | X | X | X | |||||||
| Critère 5 : Commissaire aux comptes |
||||||||||
| Critère 6 : Durée de mandat supérieure à 12 ans |
X | |||||||||
| Critère 7 : Statut du dirigeant mandataire social non-exécutif |
||||||||||
| Critère 8 : Statut de l'actionnaire important |
X |
* Dans ce tableau, représente un critère d'indépendance satisfait et X représente un critère d'indépendance non-satisfait
La satisfaction par chacun des membres du Conseil de surveillance aux critères d'indépendance est examinée chaque année par le Comité des rémunérations et des nominations puis par le Conseil de surveillance.
En analysant l'indépendance de chaque membre du Conseil de surveillance, ce dernier a étudié les différentes relations pouvant exister entre ses membres et le Groupe et a conclu qu'aucun membre du Conseil n'entretenait de relation d'affaires avec le Groupe, de nature à remettre en cause son indépendance.
En mars 2020, le Conseil de surveillance avait constaté que, sur un total de dix membres (qui n'inclut pas les membres du Conseil de surveillance représentant les salariés, lesquels ne sont pas comptabilisés pour établir la proportion de membres indépendants au sein du Conseil, conformément à l'article 9.3 du Code AFEP-MEDEF), cinq membres, soit la moitié des membres du Conseil, étaient indépendants et n'entretenaient aucune relation d'affaires avec la Société.
Les membres ayant été qualifiés d'indépendants sont M. Michel Bleitrach, Mme Bénédicte Hautefort, M. Pierre Mutz, Mme Marie-Laure Sauty de Chalon et Mme Leila Turner.
Le Conseil de surveillance avait également considéré que si la nomination de M. Jean-François Ducrest était approuvée par l'Assemblée Générale du 14 mai 2020, ce dernier serait considéré comme un membre indépendant du Conseil de Surveillance.
Ainsi, depuis le 14 mai 2020, le Conseil de surveillance est composé de six membres indépendants sur les dix membres qui le composent (hors membres du Conseil de surveillance représentant les salariés).
Chaque membre du Conseil de surveillance bénéficie, lors de sa nomination, d'une présentation de la Société et de son groupe, de ses métiers et de ses secteurs d'activités.
De même, en cours de mandat, les membres du Conseil de surveillance bénéficient régulièrement, lors des réunions du Conseil, de présentations variées portant notamment sur l'activité de la Société, l'évolution des normes IFRS et les évolutions légales et règlementaires applicables à la Société ainsi que les grandes problématiques du moment (digital, vente programmatique, Développement Durable, conformité, etc.).
Par ailleurs, les membres du Conseil de surveillance représentant les salariés bénéficient d'une formation selon les modalités prévues par l'article L. 225-30-2 du Code de commerce. Le programme de formation arrêté par le Conseil de surveillance comprend une ou plusieurs formation(s) réalisée(s) par un organisme extérieur, sur des sujets généraux ou plus précis abordés en Conseil de surveillance, ainsi qu'une ou plusieurs formation(s) réalisée(s) en interne par des Directeurs ou responsables de département. Ce programme permet d'avoir une vision globale du rôle d'un membre du Conseil de surveillance tout en prenant en considération les spécificités de la Société.
Le rôle du Conseil de surveillance est d'exercer un contrôle permanent de la gestion de la Société par le Directoire.
Le Conseil se réunit aussi souvent que l'exige l'intérêt de la Société et au moins quatre fois par an.
Chaque séance du Conseil donne lieu à l'établissement d'un dossier préparatoire couvrant l'essentiel des points à l'ordre du jour et mis à disposition plusieurs jours avant la réunion sur une plateforme digitale dédiée et sécurisée. Lors de ces séances, une présentation détaillée des points à l'ordre du jour est réalisée par le Président du Directoire, le Directeur Général et le membre du Directoire en charge des finances. Les Commissaires aux comptes sont également entendus lors des séances d'examen des comptes.
Les présentations font l'objet de questions et sont nourries d'un débat avant mise au vote des décisions, le cas échéant.
Les réunions du Conseil de surveillance font l'objet d'un procèsverbal écrit, soumis à l'approbation de ses membres lors de la réunion suivante.
Par ailleurs, conformément au Règlement intérieur du Conseil de surveillance et à l'article 11.3 du Code AFEP-MEDEF, les membres du Conseil de surveillance peuvent également se réunir périodiquement hors la présence des membres du Directoire. En 2020, la réunion initialement organisée hors la présence des membres du Directoire n'a pas eu lieu en raison du contexte sanitaire.
En revanche, conformément à l'article 18.3 du Code AFEP-MEDEF, lors de la présentation du compte-rendu des travaux du Comité des rémunérations et des nominations, le Conseil délibère sur les éléments de rémunération des membres du Directoire hors la présence de ceux-ci.
Le Conseil de surveillance a adopté un Règlement intérieur qui précise les pouvoirs, les attributions et les missions du Conseil et des comités spécialisés institués en son sein, et fixe les principes concernant ses règles de fonctionnement.
Plus particulièrement, le Règlement intérieur indique que le Conseil de surveillance donne son approbation préalable à toute opération significative se situant hors de la stratégie annoncée de la Société. Par ailleurs, il est informé des choix stratégiques (budget, opérations significatives de croissance, etc.), de la situation financière, de la situation de trésorerie ainsi que des engagements pris par la Société, s'inscrivant dans le cadre de la stratégie annoncée de l'entreprise, notamment en matière d'opérations externes d'acquisition ou de cession, d'investissements importants de croissance organique ou encore d'opérations de restructuration externe.
Les dispositions du règlement intérieur du Conseil de surveillance relatives à la prévention des conflits d'intérêt sont détaillées ciaprès au paragraphe 1.2.9.
Ce Règlement intérieur peut être consulté sur le site internet de la Société
(https://www.jcdecaux.com/fr/investisseurs/gouvernance#statuts-etreglement-interieur).
En 2020, le Conseil de surveillance s'est réuni 6 fois, conformément aux dispositions légales et statutaires, avec un taux de présence de 100 % de ses membres.
Lors des séances du Conseil de surveillance, les membres du Directoire ont rendu compte de l'activité du Groupe, de ses résultats et de sa situation financière, des projets d'appels d'offres et des opérations de croissance externe significatives et, d'une façon plus large, de la mise en œuvre de la stratégie du Groupe ou de ses inflexions éventuelles, ainsi que les principaux enjeux auxquels le Groupe est confronté, y compris dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale.
Ont par ailleurs été abordés :
Dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19, le Conseil de surveillance a porté une attention particulière à l'activité du Groupe au cours de l'exercice et la non-distribution d'un dividende lors de l'Assemblée Générale 2020. Au cours de l'exercice, deux réunions du Conseil de surveillance ont été organisées spécifiquement sur le sujet de la crise sanitaire de la Covid-19.
Conformément au Code AFEP-MEDEF, le Conseil de surveillance consacre chaque année un point de l'ordre du jour de l'une de ses réunions à un débat sur sa composition, son organisation et son fonctionnement, sur le fondement d'un rapport synthétisant les réponses de chacun de ses membres à un questionnaire individuel d'appréciation arrêté par le Comité des rémunérations et des nominations.
Ce questionnaire détaillé, divisé en plusieurs thématiques, comporte des questions ouvertes permettant aux membres du Conseil de surveillance d'expliciter leurs réponses et de faire des suggestions d'améliorations ainsi qu'une section spécifique, propre à chaque Comité, permettant aux membres de ces Comités d'évaluer leur fonctionnement.
Une section est également consacrée à une évaluation de la contribution personnelle des membres du Conseil de surveillance dans laquelle les membres du Conseil de surveillance s'autoévaluent et évaluent la contribution des membres lors des réunions du Conseil ainsi que la contribution des Présidents du Conseil de surveillance et des Comités.
En 2020, une section du questionnaire sur le fonctionnement du Conseil de surveillance en période de crise sanitaire a été ajoutée.
Tous les membres du Conseil de surveillance ont rempli le questionnaire portant sur l'exercice 2020 et l'ont retourné à la Société.
Les membres ont souligné la transparence de l'information transmise lors des réunions du Conseil, la qualité des intervenants en séance ainsi que l'implication et l'engagement de tous les membres du Conseil.
Ils ont également indiqué être satisfaits du système d'évaluation existant, et ne jugent pas nécessaire l'intervention d'un organisme extérieur.
Pour l'avenir, le principal axe de progrès identifié par le Conseil est le suivant :
Les suggestions faites par les membres du Conseil lors de l'évaluation 2019 ont été prises en considération lors de l'exercice 2020. Ainsi, les ordres du jour prévisionnels sont désormais mis à disposition des membres du Conseil de surveillance, d'une année sur l'autre.
Au 31 décembre 2020, le Conseil de surveillance est assisté de trois Comités :
Au 31 décembre 2020, le Comité d'audit est composé de trois membres : M. Jean-François Ducrest (Président-membre indépendant), Mme Bénédicte Hautefort (membre indépendant), et M. Pierre Mutz (membre indépendant).
M. Jean-François Ducrest (Président) et Mme Bénédicte Hautefort disposent d'une expertise financière importante acquise dans le cadre de leur expérience professionnelle, quant à M. Pierre Mutz, il dispose d'une compétence importante en matière de gestion des risques (le profil et les compétences des membres du Comité sont développés dans le présent Document d'Enregistrement Universel en page 253 et suivantes).
Tous les membres du Comité sont indépendants.
La durée du mandat des membres du Comité coïncide avec celle de leur mandat de membre du Conseil de surveillance.
Le Comité d'audit assure un suivi des processus d'élaboration de l'information financière et s'assure de la pertinence et de la permanence des méthodes comptables utilisées, en particulier pour traiter les opérations significatives.
Il assure également un suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ainsi que, le cas échéant, de l'audit interne en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Il examine les risques (notamment financiers, juridiques, opérationnels, sociaux et environnementaux…) et engagements hors bilan significatifs.
Il contrôle les conditions d'exercice de la mission des Commissaires aux comptes :
Le Comité d'audit approuve la fourniture, par les Commissaires aux comptes ou leur réseau, des services autres que la certification des comptes mentionnés à l'article L. 822-11-2 du Code de commerce.
Le Comité d'audit se réunit au moins quatre fois par an, et systématiquement dans un délai raisonnable avant les réunions du Conseil de surveillance qui examine les comptes annuels ou semestriels.
Des réunions préparatoires sur des sujets spécifiques liées aux travaux du Comité (comme par exemple sur les Communiqués de presse, les tests d'impairement ou la revue des litiges et des risques) sont organisées en amont de ces Comités.
Pour assurer ses missions, le Comité d'audit peut se faire assister d'experts extérieurs et entendre, hors la présence des mandataires sociaux, les Directeurs financier, comptable, de la Trésorerie, de l'Audit interne, juridique ainsi que les Commissaires aux comptes.
Chaque réunion donne lieu à l'établissement d'un dossier préparatoire mis à disposition plusieurs jours avant la réunion sur une plateforme digitale dédiée.
En séance, chaque point à l'ordre du jour fait l'objet d'un exposé, selon le cas, par le Directeur Général Finance et Administration Groupe, le Directeur des Services Financiers Corporate, le Directeur de la Consolidation, le Directeur Juridique Groupe, le Directeur de l'Audit interne et/ou les Commissaires aux comptes, et fait l'objet d'un débat.
Les réunions du Comité d'audit font l'objet de comptes rendus écrits. Un compte rendu oral des activités du Comité d'audit est effectué par son Président au Conseil de surveillance suivant chaque réunion du Comité.
En 2020, le Comité d'audit s'est réuni quatre fois, avec un taux de présence de 100 % de ses membres
Les sujets suivants y ont été abordés :
• l'examen des comptes sociaux annuels et des comptes consolidés annuels et semestriels, l'examen des méthodes comptables retenues, l'examen de l'évolution financière du Groupe, le plan d'audit externe des Commissaires aux comptes et l'examen de leur rapport complémentaire, la revue des litiges et des risques juridiques significatifs, le plan des interventions et des actions de l'Audit interne, la cartographie des risques et le contrôle interne, l'examen des contrats et accords en cours avec l'actionnaire de contrôle, l'examen de l'indépendance des Commissaires aux comptes, et l'approbation de la fourniture des services autres que de certification des comptes, l'analyse de conventions conclues entre une filiale de la Société et une filiale de l'actionnaire de contrôle, une présentation de l'application de la norme IFRS 16 au sein du Groupe.
Lors de la revue semestrielle des litiges et des risques (notamment financiers, juridiques, opérationnels, sociaux et environnementaux) significatifs réalisée au cours de l'exercice, aucun litige n'a été jugé suffisamment important pour avoir des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société.
Au 31 décembre 2020, le Comité des rémunérations et des nominations est composé de quatre membres : M. Pierre Mutz (Président-membre indépendant), M. Michel Bleitrach (membre indépendant), M. Gérard Degonse et M. Hervé Herchin (membre du Conseil de surveillance représentant les salariés).
Conformément aux exigences du Code AFEP-MEDEF, ce Comité ne comporte aucun dirigeant mandataire social et est composé pour deux tiers d'indépendants.
La durée du mandat des membres du Comité coïncide avec celle de leur mandat de membre du Conseil de surveillance.
Le Comité des rémunérations et des nominations étudie et propose au Conseil de surveillance l'ensemble des éléments de rémunération et avantages des dirigeants mandataires sociaux, et émet une recommandation sur l'enveloppe et les modalités de répartition de la rémunération des membres du Conseil de surveillance. Il est également informé de la politique de rémunération des principaux dirigeants non-mandataires sociaux.
Il a aussi pour mission d'examiner périodiquement l'évolution de la composition du Conseil de surveillance en vue de faire des propositions à ce dernier, notamment pour satisfaire aux dispositions du Code AFEP-MEDEF.
Le Comité des rémunérations et des nominations réexamine chaque année le plan de succession des membres du Directoire qu'il a établi afin de pouvoir proposer au Conseil de surveillance des solutions de succession en cas de départ, décès ou incapacité des membres du Directoire.
Le Comité des rémunérations et des nominations se réunit au moins deux fois par an.
Chaque réunion donne lieu à l'établissement d'un dossier préparatoire mis à disposition plusieurs jours avant la réunion sur une plateforme digitale dédiée.
En séance, chaque point à l'ordre du jour fait l'objet d'un exposé et donne lieu à débat.
Le Comité des rémunérations et des nominations peut se faire assister par des conseils spécialisés extérieurs.
À l'exception du Président du Directoire ou du Directeur Général et du Directeur Général Finance et Administration Groupe, le cas échéant, lesquels présentent au Comité des rémunérations et des nominations les atteintes par chacun des autres membres du Directoire de leurs objectifs qualitatifs et quantifiables, ainsi que les propositions d'évolution éventuelle de la rémunération fixe et variable pour l'exercice suivant, aucun autre membre du Directoire n'assiste à la réunion du Comité qui traite des rémunérations.
Les réunions du Comité des rémunérations et des nominations font l'objet de comptes rendus écrits.
Un compte rendu oral des activités du Comité des rémunérations et des nominations est effectué par son Président au Conseil de surveillance suivant chaque réunion du Comité. En 2020 et en application de l'article 18.3 du Code AFEP-MEDEF, les membres du Conseil de surveillance ont débattu des éléments de rémunération des dirigeants mandataires sociaux hors la présence de ceux- ci.
En 2020, le Comité des rémunérations et des nominations s'est réuni deux fois avec un taux de présence de 100 % de ses membres. Les sujets suivants y ont été abordés :
l'examen de l'indépendance des membres du Conseil de surveillance, le questionnaire relatif à l'évaluation du fonctionnement et de la composition du Conseil de surveillance, l'examen de la politique de la Société en matière d'égalité professionnelle et salariale, l'examen de la composition du Conseil de surveillance et des instances dirigeantes, l'examen de la politique de diversité appliquée aux membres du Conseil de surveillance, l'examen des objectifs de mixité au sein des instances dirigeantes, l'information sur la politique de rémunération des principaux dirigeants non-mandataires sociaux, l'examen de la politique de rémunération des membres du Directoire et du Conseil de surveillance, les rémunérations fixe et variable des membres du Directoire, la fixation des objectifs qui sous-tendent certains éléments de rémunération, la rémunération des membres du Conseil de surveillance et des Comités et la revue du plan de succession des membres du Directoire.
Au 31 décembre 2020, le Comité d'Ethique est composé de trois membres : M. Michel Bleitrach (Président - membre indépendant), M. Pierre Mutz (membre indépendant) et M. Jean-François Ducrest (membre indépendant).
Le Comité d'Ethique a pour mission :
(iii) d'instaurer des procédures permettant de recueillir les signalements de lanceurs d'alerte et leur protection
(iv) d'établir des procédures permettant le respect des obligations relatives à la transparence des rapports entre les représentants d'intérêts et les pouvoirs publics
(v) d'examiner chaque année les dispositions arrêtées dans le cadre du Plan de prévention de la corruption de la Société, tel que prévu à l'article 17 de la Loi 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique
(vi) si besoin, de se saisir de toute question en relation avec les Règles Ethiques Fondamentales définies dans la Charte Ethique Groupe, à savoir :
(vii) d'examiner, en respectant la confidentialité la plus absolue, toute situation potentiellement contraire aux Règles Ethiques Fondamentales, qui pourrait être portée de bonne foi à son attention, notamment via le dispositif d'alerte interne, et formuler toute recommandation qu'il jugera nécessaire à ce sujet ; et
(viii) de proposer toute modification de la Charte Ethique Groupe.
Le Comité se réunit au minimum deux fois par an et autant que de besoin, en fonction du nombre de signalements éventuellement recueillis via le système d'alerte interne ou par tout autre moyen, et portés à sa connaissance.
Chaque réunion donne lieu à l'établissement d'un dossier préparatoire mis à disposition de ses membres plusieurs jours à l'avance sur une plateforme digitale dédiée.
Son Secrétariat est assuré par le Directeur Juridique Groupe.
En séance, chaque point à l'ordre du jour fait l'objet d'un exposé et donne lieu à débat.
Dans le cadre de ses attributions, le Comité peut entendre, s'il le juge nécessaire, le Directeur Juridique Groupe es-qualités, le Directeur de l'Audit interne ou toute autre personne qu'il désignera.
Au cours de l'année 2020, le Comité s'est réuni deux fois avec un taux de présence de 100 % de ses membres. Les sujets suivants y ont été abordés :
• l'examen des signalements et des cas de violation potentielle des Règles Ethiques Fondamentales édictées par la Charte Ethique Groupe, la mise à jour de la procédure fusions & acquisitions du Groupe, un point sur le Guide pratique de l'AFA- Cadeaux et Invitations.
Le Comité a ainsi examiné six signalements, dont trois ont été classé sans suite et deux ont été clôturés après instruction menée par le Secrétariat du Comité, avec l'assistance des Directions locales concernées ou d'un Conseil externe.
| SITUATION ARRÊTÉE LE 31 DÉCEMBRE 2020 |
DÉPART | NOMINATION | RENOUVELLEMENT |
|---|---|---|---|
| CONSEIL DE SURVEILLANCE |
M. Pierre- Alain PARIENTE M. Xavier de SARRAU |
M. Jean-Sébastien DECAUX | Mme Bénédicte HAUTEFORT (le 14/05/2020 pour trois ans) |
| (le 14/05/2020 pour trois ans) | Mme Marie-Laure SAUTY DE CHALON (le 14/05/2020 pour trois ans) |
||
| M. Jean-François DUCREST (le 14/05/2020 pour un an) |
Mme Leila TURNER (le 14/05/2020 pour trois ans) | ||
| M. Jean-Pierre DECAUX (le 14/05/2020 pour un an) | |||
| M. Pierre MUTZ (le 14/05/2020 pour un an) | |||
| COMITÉ D'AUDIT | M. Xavier de SARRAU | M. Jean-François DUCREST en qualité de Président du Comité (le 14/05/2020 pour un an) |
Mme Bénédicte HAUTEFORT (le 14/05/2020 pour trois ans) M. Pierre MUTZ (le 14/05/2020 pour un an) |
| COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS ET DES NOMINATIONS |
- | - | M. Pierre MUTZ (le 14/05/2020 pour un an) |
| COMITÉ D'ETHIQUE | M. Xavier de SARRAU | M. Jean-François DUCREST en qualité de membre du Comité (le 14/05/2020 pour un an) |
M. Pierre MUTZ (le 14/05/2020 pour un an) |
Les mandats de membres du Conseil de surveillance de MM. Michel Bleitrach, Jean-Pierre Decaux, Jean-François Ducrest et M. Pierre Mutz arrivent à échéance à l'issue de l'Assemblée Générale du 20 mai 2021.
En application de la politique de diversité détaillée au point 1.2.6 ci-après, il sera proposé à l'Assemblée Générale du 20 mai 2021, le renouvellement des mandats suivants :
M. Michel Bleitrach, pour une durée d'un an* - M. Jean-François Ducrest, pour une durée de trois ans
M. Jean-Pierre Decaux, pour une durée d'un an*
M. Pierre Mutz, pour une durée d'un an*.
(*MM. Michel Bleitrach, Jean-Pierre Decaux et Pierre Mutz ayant 75 ans ou plus, la durée de leur mandat est annuelle, conformément à l'article 16 des statuts).
| Assiduité moyenne | ASSIDUITÉ AU CONSEIL DE SURVEILLANCE |
ASSIDUITÉ AU COMITÉ D'AUDIT |
ASSIDUITÉ AU COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS ET DES NOMINATIONS |
ASSIDUITÉ AU COMITÉ D'ETHIQUE |
|---|---|---|---|---|
| GÉRARD DEGONSE (PRÉSIDENT) | 100 % | NA | 100 % | NA |
| JEAN-PIERRE DECAUX (VICE-PRÉSIDENT) | 100 % | NA | NA | NA |
| MICHEL BLEITRACH | 100 % | NA | 100 % | 100 % |
| ALEXIA DECAUX-LEFORT | 100 % | NA | NA | NA |
| BÉNÉDICTE HAUTEFORT | 100 % | 100 % | NA | NA |
| PIERRE MUTZ | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
| PIERRE-ALAIN PARIENTE * | 100 % | NA | NA | NA |
| XAVIER DE SARRAU * | 100 % | 100 % | NA | 100 % |
| MARIE-LAURE SAUTY DE CHALON | 100 % | NA | NA | NA |
| LEILA TURNER | 100 % | NA | NA | NA |
| HERVÉ HERCHIN | 100 % | NA | 100 % | NA |
| JEAN-FRANÇOIS DUCREST ** | 100 % | 100 % | NA | 100 % |
| JEAN-SEBASTIEN DECAUX ** | 100 % | NA | NA | NA |
NA : non-applicable
* Membre du Conseil de surveillance jusqu'au 14 mai 2020
** Membre du Conseil de surveillance à partir du 14 mai 2020
La politique de diversité du Conseil de surveillance de JCDecaux SA, revue par le Conseil de surveillance le 4 mars 2020, inclut la poursuite des objectifs suivants :
une composition générale équilibrée
une indépendance marquée de ses membres
une diversité des expériences et des domaines d'expertise
une représentation équilibrée des femmes et des hommes.
Le Conseil de surveillance du 10 mars 2021 a pu constater les résultats obtenus par application de cette politique au cours de l'exercice écoulé et les éventuelles modifications de la composition à prévoir au cours de l'exercice 2021.
Conformément à l'article L. 225-69 du Code de commerce, le Conseil de surveillance est composé de trois membres au moins et de dix-huit au plus.
Au 31 décembre 2020, le Conseil est composé de douze membres, en ce compris deux membres du Conseil représentant les salariés. Un deuxième membre représentant les salariés a rejoint le Conseil de surveillance le 15 octobre 2020, et ce, afin d'être en conformité avec la loi Pacte.
Ce format donne pleine satisfaction et est jugé optimal ; le nombre de membres n'est pas trop important et permet de faciliter les échanges entre ces derniers, lesquels demeurent cependant suffisamment nombreux pour permettre une pluralité d'expériences et des échanges enrichissants.
Conformément à la Loi, la société peut fixer une limite d'âge pour les membres du Conseil de surveillance dans les statuts.
Ainsi, l'article 16.1 des statuts de la société prévoit que le nombre de membres du Conseil de surveillance ayant dépassé l'âge de 75 ans ne peut pas être supérieur au tiers des membres en fonctions.
Trois membres du Conseil de surveillance sur douze, à savoir M. Pierre Mutz, M. Jean-Pierre Decaux et M. Michel Bleitrach ont eu 75 ans respectivement en 2017, en 2019 et en 2020.
Conformément aux statuts, l'Assemblée Générale renouvelle le mandat des membres du Conseil ayant atteint l'âge de 75 ans tous les ans. Elle peut ainsi décider chaque année de l'opportunité de renouveler leur mandat.
Il n'est pas envisagé de modifier la disposition statutaire selon laquelle le nombre de membres du Conseil de surveillance ayant dépassé l'âge de 75 ans ne peut pas être supérieur au tiers des membres en fonctions. Cette disposition permet de bénéficier de l'expérience de certains membres du Conseil, et ce, indépendamment de leur âge.
Les statuts prévoient que les membres du Conseil de surveillance sont nommés pour une durée maximale de quatre ans. En pratique, les membres du Conseil de surveillance ont été nommés pour une durée de trois ans, à l'exception des membres du Conseil ayant dépassé l'âge de 75 ans (cf point ci-dessus).
Concernant les membres représentant les salariés, ils sont désignés, selon les statuts, pour une durée maximale de quatre ans par le Comité Social et Economique (anciennement Comité d'Entreprise). En pratique, les membres représentant les salariés ont été nommés pour une durée de trois ans. Ainsi, M. Hervé Herchin a été nommé par le Comité d'Entreprise en qualité de membre du Conseil de surveillance représentant les salariés depuis le 25 octobre 2018, pour une durée de trois ans et Mme Rosalina Feron a été nommée par le Comité Social et Economique le 15 octobre 2020, pour une même durée de trois ans.
Dans le cadre d'une meilleure gouvernance, il a en effet été de pratique constante de limiter la durée des mandats à trois ans et de mettre en place un échelonnement de ces mandats de façon à favoriser un renouvellement harmonieux des membres du Conseil de surveillance et à éviter un renouvellement en bloc. Cette dernière disposition donne au Conseil plus de flexibilité pour adapter sa composition aux besoins de la Société et à l'évolution de ses marchés.
Cette pratique est jugée satisfaisante par l'ensemble des membres du Conseil de surveillance.
Il convient de rappeler que la Société JCDecaux SA est détenue majoritairement par la société JCDecaux Holding, société familiale contrôlée par MM. Jean-François Decaux, Jean-Charles Decaux et Jean-Sébastien Decaux.
Au 31 décembre 2020, six membres du Conseil de surveillance sur dix (hors membres représentant les salariés) sont indépendants, soit un membre de plus qu'en 2019 et plus de la moitié des membres du Conseil.
Dans l'ensemble, les membres du Conseil de surveillance se disent satisfaits de cet équilibre entre membres indépendants et membres non-indépendants, qui va largement au-delà des recommandations du Code Afep-Medef, ainsi que de la façon dont les membres indépendants assument leur mission.
Cette indépendance très marquée du Conseil de surveillance lui donne la possibilité d'ajuster si besoin le nombre de ses membres indépendants et notamment de conserver en son sein un membre actuel du Conseil de surveillance qui perdrait son indépendance. Ainsi, le Conseil pourrait continuer à bénéficier de l'expertise et de la compétence d'un membre désormais non indépendant tout en gardant un véritable équilibre entre membres indépendants et non-indépendants.
Ainsi, lors de la prochaine Assemblée Générale du 20 mai 2021, il sera proposé de renouveler le mandat de M. Pierre Mutz, qui serait désormais considéré comme membre non indépendant du Conseil au regard d'un des critères d'indépendance fixés par le Code AFEP-MEDEF selon lequel un administrateur indépendant, pour être considéré comme tel, ne doit pas être administrateur de la société depuis plus de douze ans ». Si l'Assemblée Générale approuve ce renouvellement, le Conseil de surveillance sera composé de cinq membres indépendants sur dix (hors membres représentant les salariés).
La diversité des compétences des membres du Conseil de surveillance, leur capacité à appréhender les enjeux du Groupe et les intérêts des parties prenantes, notamment des actionnaires et salariés, leur intégrité et leur engagement personnel, sont des gages de la qualité des délibérations du Conseil de surveillance.
Certains membres du Conseil de surveillance connaissent le Groupe de l'intérieur pour y avoir exercé diverses fonctions salariées ou dirigeantes et sont ainsi familiers avec ses activités. D'autres membres ont une bonne connaissance de la sphère publique et/ ou des contrats publics, des marchés financiers ou du domaine des médias et du digital, essentiels aux activités de la Société.
(Les informations individuelles concernant les membres actuels du Conseil de surveillance figurent dans le présent Document d'Enregistrement Universel).
Les profils présents au Conseil sont jugés diversifiés.
Au 31 décembre 2020, le Conseil de surveillance compte quatre femmes sur un total de dix membres (qui n'inclut pas les membres du Conseil de surveillance représentant les salariés, lequel n'est pas comptabilisé pour établir la proportion de femmes au sein du Conseil, conformément à l'article L. 225-79 du Code de commerce), soit une proportion de 40 % conformément à l'article L. 22-10-21 du Code de commerce.
À noter par ailleurs que, conformément aux dispositions de l'article L.225-27-1 du code de commerce, le Comité Social et Economique a désigné un homme et une femme en qualité de membres du Conseil de surveillance représentant les salariés.
Le Conseil de surveillance s'estime pleinement satisfait de la parité existante au sein du Conseil, mais n'hésiterait pas à considérer la nomination de plus de femmes si les conditions étaient réunies.
Afin de s'assurer que ces objectifs sont/restent atteints, le Comité des rémunérations et des nominations puis le Conseil de surveillance examinent chaque année la taille et la composition du Conseil afin de pouvoir adapter sa composition à l'évolution des besoins de la Société. Le Comité et le Conseil examinent également la satisfaction par chacun des membres du Conseil de surveillance des critères d'indépendance ainsi que la représentation des femmes en son sein.
Par ailleurs, le Conseil de surveillance, dans le cadre des propositions de nomination ou de renouvellement faites à l'Assemblée Générale, s'assure de la diversité de ses membres, tant en matière de qualifications, d'âge, de genre, de nationalité, d'ancienneté au sein du Conseil que d'expérience professionnelle.
Le Conseil de surveillance reste attentif à l'examen de toutes les pistes d'amélioration qui pourraient s'avérer dans l'intérêt de la Société ou favoriser son développement.
Au cours de l'exercice 2020, le Conseil s'est enrichit de deux nouveaux membres (dont un indépendant) et d'un membre supplémentaire du Conseil de surveillance représentant les salariés. La composition du Conseil lui a paru pleinement satisfaisante pour exercer sa mission au cours de l'exercice 2020 et il ne s'est fixé aucun nouvel objectif en matière de diversité à court terme.
Dans le cadre de ses efforts pour parvenir à une représentation Femmes/Hommes plus équilibrée au sein des effectifs totaux de l'entreprise, y compris à son plus haut niveau, le Directoire, le Comité des Rémunérations et des Nominations ainsi que le Conseil de Surveillance de JCDecaux ont validé fin 2020 un ambitieux plan de féminisation de ses instances dirigeantes (le « Plan de Féminisation »).
Le Plan de Féminisation, concret et pragmatique, qui sera mis en œuvre dès 2021, agira à la fois sur la culture de l'entreprise et sur la gestion des processus de nomination, afin d'améliorer la représentation des femmes aux plus hauts niveaux de l'entreprise.
Le Plan de Féminisation sera déployé à l'échelle du Groupe afin d'assurer une approche globale cohérente. Les leviers d'action associés à ce Plan seront également adaptés à un niveau plus local afin de garantir l'adaptation aux pratiques des pays dans lesquels le Groupe est présent.
Il se structure autour de deux objectifs :
Les instances dirigeantes de JCDecaux ont été définies dans le Plan de Féminisation. De façon synthétique, les instances dirigeantes concernées par le Plan de Féminisation sont :
À noter que le taux de féminisation des instances dirigeantes de JCDecaux était de 34 % en 2019 et de 33 % en 2020.
Partie prenante du pilier social de la Stratégie Développement Durable enrichie, dont la publication est prévue dans le Document d'Enregistrement Universel 2021, la féminisation des instances dirigeantes a été intégrée comme un nouvel indicateur de performance sociale dans les critères « développement durable » de la rémunération variable des dirigeants.
Les objectifs et indicateurs clés de performance du Plan de Féminisation seront intégrés courant 2021 à l'outil de pilotage et de suivi de la performance extra-financière SIA (voir page 63 pour plus de détails). Cela permettra de piloter les enjeux de féminisation en interne et de rendre compte de l'avancement de ce plan de façon annuelle auprès du Directoire et dans le Document d'Enregistrement Universel du Groupe.
Concernant les 10 % de postes à plus forte responsabilité, la Société a retenu comme référence l'ensemble des bénéficiaires de stock-options (en dehors des membres du Directoire) ; il en est ressorti une proportion de femmes de 26,2 % (86 femmes parmi les 328 bénéficiaires sus-mentionnés) en 2020, contre 27 % en 2019 (86 femmes parmi les 319 bénéficiaires).
Le Règlement intérieur du Conseil de surveillance contient des dispositions détaillées en vue de la prévention des conflits d'intérêts. Il prévoit que :
Par ailleurs, à la connaissance de la Société et au jour de l'établissement du présent document :
Nature des liens familiaux entre les membres du Directoire et du Conseil de surveillance
M. Jean-Pierre Decaux, Vice-Président du Conseil de surveillance, est l'oncle de MM. Jean-Charles Decaux, Président du Directoire, et de Jean-François Decaux, Directeur Général.
M. Jean-Sébastien Decaux, membre du Conseil de surveillance, est le frère de MM. Jean-Charles et Jean-François Decaux.
Mme Alexia Decaux-Lefort, membre du Conseil de surveillance, est la fille de M. Jean-François Decaux.
Les membres du Conseil de surveillance déclarent chaque année à la Société les condamnations dont ils ont pu faire l'objet au cours des cinq dernières années.
A la connaissance de la Société, au cours des cinq dernières années, aucun des membres du Directoire ou du Conseil de surveillance :
Conformément à l'article L.22-10-12 du code de commerce, le Conseil de surveillance a mis en place une procédure permettant d'évaluer régulièrement si les conventions dites courantes remplissent bien ces conditions.
Cette procédure rappelle la définition de convention règlementée et de convention portant sur des opérations courantes conclues à des conditions normales et prévoit un mode d'identification interne par la Direction Juridique Groupe pour qualifier les conventions auxquelles JCDecaux SA est partie, de conventions réglementées ou de conventions courantes.
Elle prévoit également un réexamen annuel par le Comité d'audit puis par le Conseil de surveillance des conventions dites courantes conclues à des conditions normales entre la Société et l'un de ses mandataires sociaux ou l'un de ses actionnaires détenant plus de 10 % des droits de vote ou avec une société ayant des dirigeants communs avec JCDecaux SA.
Cette procédure a également pour vocation de rappeler la procédure légale de contrôle des conventions règlementées.
Cette procédure est revue annuellement par le Conseil de surveillance de JCDecaux SA, après recommandation du Comité d'audit, afin de prendre notamment en compte les éventuelles modifications législatives ou réglementaires, l'évolution des meilleures pratiques en la matière et les éventuelles difficultés d'application survenues au cours de l'exercice.
Le Rapport spécial des Commissaires aux comptes figurant en page 359 du présent Document d'Enregistrement Universel prend acte de l'absence de convention réglementée au cours de l'exercice 2020. Ce rapport rend également compte des conventions réglementées déjà approuvées par l'Assemblée Générale.
A la connaissance de la Société, il n'existe aucun contrat de service entre la Société et l'un de ses mandataires sociaux prévoyant l'octroi d'avantages aux termes d'un tel contrat. Au cours de l'exercice écoulé, aucun prêt ou garantie n'a été accordé ou constitué par la Société en faveur de l'un des membres du Directoire ou du Conseil de surveillance.
À la connaissance de la Société, au cours de l'exercice 2020, aucune convention relevant de l'article L. 225-37-4, 2° du Code de commerce n'a été conclue.
La quasi-totalité des mandats ou fonctions exercés en 2020 par les membres du Directoire le sont dans des filiales directes ou indirectes de JCDecaux SA ou dans des sociétés du domaine de la communication extérieure dans lesquelles le Groupe détient une participation significative. Les autres mandats ou fonctions sont exercés dans des sociétés inactives dans le domaine de la communication extérieure.
51 ans - Nationalité française
Détient 1 257 884 actions (dont 1 752 actions détenues en nue-propriété)
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
Président du Directoire depuis le 14 mai 2020 pour une durée d'un an (soit jusqu'au Conseil de surveillance qui se réunira à l'issue de l'Assemblée Générale 2021 qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020), conformément au principe d'alternance des fonctions de direction générale appliqué dans la Société (rotation annuelle avec M. Jean-François Decaux).
| Date de 1ère nomination en qualité de membre du Directoire : |
9 octobre 2000 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement du mandat de membre du Directoire : |
17 mai 2018 |
| Date d'échéance du mandat de membre du Directoire : |
Jusqu'au Conseil de surveillance qui se réunira à l'issue de l'Assemblée Générale 2021 qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. |
M. Jean-Charles Decaux a rejoint le Groupe en 1989. Il a créé et développé la filiale espagnole, puis l'ensemble des autres filiales implantées en Europe du Sud, Asie, Amérique Latine, Moyen-Orient et Afrique.
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE | |||
|---|---|---|---|
| Métrobus (France) | Administrateur (1ère nomination : 18 novembre 2005) | ||
| JCDecaux France (France) | Président (1ère nomination : 31 décembre 2011) | ||
| JCDecaux Bolloré Holding (France) | Membre du Conseil Exécutif (1ère nomination : 24 mai 2011) | ||
| MédiaKiosk (France) | Président du Comité de surveillance (jusqu'au 1er mai 2020 | ||
| Média Aéroports de Paris (France) | Administrateur (1ère nomination : 7 septembre 2011) | ||
| JCDecaux España S.L.U | Président du Conseil d'administration (1ère nomination : 14 mars 2003) Administrateur (1ère nomination : 14 mars 2003) |
||
| IGP Decaux Spa (Italie) | Administrateur (1ère nomination : 1er décembre 2001) | ||
| JCDecaux Small Cells Limited (Royaume-Uni) | Administrateur (1ère nomination : 3 avril 2014) | ||
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | |||
| Eurazeo (société cotée) (France) | Vice-président du Conseil de surveillance (depuis le 26 juin 2017) | ||
| JCDecaux Holding (SAS) (France) | Administrateur (1ère nomination : 22 juin 1998) Président (depuis le 3 avril 2020) |
||
| Decaux Frères Investissements (SAS) (France) | Directeur Général (1ère nomination : 24 octobre 2007) Administrateur (1ère nomination : 24 octobre 2007) |
||
| SCI du Mare (France) | Gérant (1ère nomination : 14 décembre 2007) | ||
| HLD (SCA) (France) | Représentant permanent de Decaux Frères Investissements, membre du Conseil de surveillance (1ère nomination : 25 mars 2011) |
||
| SCI Clos de la Chaîne (France) | Gérant (1ère nomination : 1er août 2013) | ||
| SCI Troisjean (France) | Gérant (1ère nomination : 1er août 2013) | ||
| Apolline Immobilier (SAS) (France) | Directeur Général (1ère nomination : 27 novembre 2015) | ||
| BDC SAS (France) | Administrateur (1ère nomination : 27 juillet 2016) | ||
| Médiavision et Jean Mineur (France) | Administrateur (1ère nomination : 22 septembre 2016) | ||
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | |||
| JCDecaux Holding (SAS) (France) | Président (jusqu'au 5 avril 2018) et Directeur Général (jusqu'au 3 avril 2020) | ||
61 ans - Nationalité française
Détient 492 747 actions (dont 1 752 détenues en nue-propriété)
Adresse professionnelle : Brentford, 991 Great West Road, TW8 9DN Middlesex (Royaume-Uni)
Directeur Général depuis le 14 mai 2020, pour une durée d'un an (soit jusqu'au Conseil de surveillance qui se réunira à l'issue de l'Assemblée Générale 2021 qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020), conformément au principe d'alternance des fonctions de direction générale appliqué dans la Société (rotation annuelle avec M. Jean-Charles Decaux).
| Date de 1ère nomination en qualité de membre du Directoire : |
9 octobre 2000 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement du mandat de membre du Directoire : |
17 mai 2018 |
| Date d'échéance du mandat de membre du Directoire : |
Jusqu'au Conseil de surveillance qui se réunira à l'issue de l'Assemblée Générale 2021 qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. |
| M. Jean-François Decaux a rejoint le Groupe en 1982 et a créé et développé la filiale allemande. Il a également assuré le développement du Groupe au Royaume-Uni, de l'ensemble des filiales de l'Europe du Nord et de l'Est et a ensuite réalisé l'implantation du Groupe en Amérique du Nord, en Asie Centrale ainsi qu'en Australie. |
|
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE | |
| Media Frankfurt GmbH (Allemagne) | Vice-Président du Conseil de surveillance (1ère nomination : 3 avril 2001) |
| Media Frankfurt GmbH (Allemagne) | Vice-Président du Conseil de surveillance (1ère nomination : 3 avril 2001) | |
|---|---|---|
| JCDecaux UK Limited. (Royaume-Uni) | Administrateur (1ère nomination : 24 septembre 2013) | |
| Russ Out of Home BV (Pays-Bas) | Administrateur (jusqu'au 13 juillet 2020) | |
| AFA JCDecaux A/S (Danemark) | Président du Conseil d'administration (1ère nomination : 11 octobre 2013) | |
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| JCDecaux Holding (SAS) (France) | Administrateur (1ère nomination : 22 juin 1998) Directeur Général (depuis le 3 avril 2020) |
|
| SCI Congor (France) | Gérant (1ère nomination : 17 janvier 2000) | |
| Decaux Frères Investissements (SAS) (France) | Directeur Général (1ère nomination : 24 octobre 2007) Administrateur (1ère nomination : 24 octobre 2007) |
|
| DF Real Estate (Luxembourg) | Administrateur (1ère nomination : 17 décembre 2007) | |
| Apolline Immobilier (SAS) (France) | Directeur Général (1ère nomination : 27 novembre 2015) | |
| Médiavision et Jean Mineur (France) | Administrateur (1ère nomination : 22 septembre 2016) | |
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| JCDecaux Holding (SAS) (France) | Président (jusqu'au 3 avril 2020) Directeur Général (jusqu'au 4 avril 2019) |
|
52 ans - Nationalité française
Détient 4 878 actions
Adresse professionnelle : JCDecaux Asia - 1501 Berkshire House, 25 Westlands Road, Quarry Bay (Hong Kong)
| Date de 1ère nomination : | 1er septembre 2014 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement : | 17 mai 2018 |
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'au Conseil de surveillance qui se réunira à l'issue de l'Assemblée Générale 2021 qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. |
M. Emmanuel Bastide est diplômé de l'Ecole des Mines de Paris (ENSMP).
M. Emmanuel Bastide a commencé sa carrière comme Ingénieur Travaux chez Saur en 1994, puis rejoint JCDecaux en 1998 comme Directeur Régional adjoint Ile-de-France-Est. En 1999, il est nommé Responsable du Développement pour l'Asie du Nord hors Japon, poste basé à Hong Kong.
Promu en 2001 Senior Vice-Président de MCDecaux au Japon (société commune de JCDecaux SA et Mitsubishi Corporation dont JCDecaux détient 60 %), il en devient le Président en2002.
M. Emmanuel Bastide occupe depuis le 1er janvier 2007, les fonctions de Directeur Général Asie de JCDecaux avec notamment, la responsabilité des pays suivants : Japon, Corée, Chine/Hong Kong, Macao, Thaïlande, Singapour, Mongolie, Vietnam, Birmanie, etc.
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE | ||
|---|---|---|
| Nanjing Metro JCDecaux Advertising Co., Ltd. (Chine) |
Director (1ère nomination : 6 janvier 2011) | |
| Chengdu MPI Public Transportation Advertising Co., Ltd. (Chine) |
Director (1ère nomination : 7 décembre 2011) | |
| Chongqing MPI Public Transportation Advertising Co., Ltd. (Chine) |
Director (1ère nomination : 1er juin 2011) | |
| Suzhou JCDecaux Metro Advertising Ltd. (Chine) | Director (1ère nomination : 9 novembre 2012) | |
| JCDecaux (China) Holding Ltd. (Hong Kong) | Director (1ère nomination : 7 mai 2007) | |
| JCDecaux Pearl & Dean Ltd. (Hong Kong) | Director (1ère nomination : 23 janvier 2007) | |
| JCDecaux Cityscape Ltd. (Hong Kong) | Director (1ère nomination : 23 mai 2005) | |
| JCDecaux Cityscape Hong Kong Ltd. (Hong Kong) | Director (1ère nomination : 23 mai 2005) | |
| JCDecaux Innovate Ltd. (Hong Kong) | Director (1ère nomination : 14 mars 2007) | |
| JCDecaux Digital Vision (HK) Ltd. (Hong Kong) | Director (1ère nomination : 8 mai 2007) | |
| JCDecaux Vietnam Holding Ltd. (Hong Kong) | Director (1ère nomination : 17 septembre 2008) | |
| MCDecaux, Inc. (Japon) | Director (1ère nomination : 24 avril 2014) | |
| Cyclocity, Inc (Japon) | Director (1ère nomination : 5 octobre 2009) | |
| JCDecaux Korea, Inc. (Corée du Sud) | Director (1ère nomination : 26 octobre 2001) | |
| JCDecaux Macau Ltd. (Macao) | Director (1ère nomination : 14 juin 2007) | |
| JCDecaux Media Sdn. Bhd. (Malaisie) | Director (jusqu'au 3 octobre 2019) | |
| JCDecaux Mongolia LLC (Mongolie) | Director (1ère nomination : 28 avril 2014) | |
| JCDecaux Asia (S) Pte. Ltd. (Singapour) | Director (1ère nomination : 26 février 2007) | |
| JCDecaux Singapore Pte. Ltd. (Singapour) | Director (1ère nomination : 26 février 2007) | |
| JCDecaux Out of Home Pte. Ltd. (Singapour) | Director (1ère nomination : 26 février 2007) | |
| JCDecaux Thailand Co., Ltd. (Thailande) | Director (1ère nomination : 14 juin 2007) |
JCDecaux Neonlight Co., Ltd. (Thailande) Director (1ère nomination : 14 juin 2007)
MNCDecaux Media Utama (Indonésie) Director (1ère nomination : 17 décembre 2015)
FMIDecaux Co., Ltd. (Myanmar) Director (1ère nomination : 21 juillet 2017)
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
51 ans - Nationalité française
Détient 2 025 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
| Date de 1ère nomination : | 15 janvier 2015 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement : | 17 mai 2018 |
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'au Conseil de surveillance qui se réunira à l'issue de l'Assemblée Générale 2021 qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. |
M. David Bourg est diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris et titulaire d'un Master et d'un DEA d'Economie de Paris Dauphine.
Il a débuté sa carrière au sein du cabinet Deloitte & Touche en exerçant diverses responsabilités, dont Audit Superviseur à Buenos Aires et Audit manager à Paris. Il a rejoint JCDecaux en 2001 en qualité de Responsable du Développement, avec pour principales responsabilités les projets de fusion et d'acquisition au sein du Groupe. Il est nommé Directeur Financier Régional Asie en 2005, puis Directeur Général Moyen-Orient en 2011.
M. David Bourg est Directeur Général Finance et Administration Groupe depuis le 15 janvier 2015.
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE | ||
|---|---|---|
| JCDecaux Bolloré Holding (France) | Membre du Conseil Exécutif (1ère nomination : 15 janvier 2015) | |
| MédiaKiosk (France) | Membre du Comité de surveillance (jusqu'au 1er mai 2020) | |
| Média Aéroports de Paris (France) | Administrateur (1ère nomination : 28 janvier 2015) | |
| IGP Decaux Spa (Italie) | Administrateur (1ère nomination : 10 mars 2015) | |
| JCDecaux Small Cells Limited (Royaume-Uni) | Administrateur (1ère nomination : 15 janvier 2015) | |
| JCDecaux Subsaharan Africa Holdings (PTY) LTD (Afrique du Sud) |
Administrateur (1ère nomination : 18 juin 2015) | |
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| Néant | ||
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE |
Néant
57 ans - Nationalité suisse
Détient 5 000 actions
Adresse professionnelle : Giesshübelstrasse 4, CH-8045 Zürich (Suisse)
| Date de 1ère nomination : | 1er septembre 2014 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement : | 17 mai 2018 |
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'au Conseil de surveillance qui se réunira à l'issue de l'Assemblée Générale 2021 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. |
M. Daniel Hofer est titulaire d'un MBA obtenu à l'Université de Rochester (New York) et d'un Doctorate of Business Administration de l'Université d'Australie du Sud (UniSA) à Adélaïde.
M. Daniel Hofer a occupé différentes fonctions de direction dans le secteur des médias avant de rejoindre NZZ Group (Neue Zuercher Zeitung), l'une des sociétés de médias leaders en Suisse, comme membre du Directoire de 2006 à 2010.
M. Daniel Hofer a occupé, à partir du 1er octobre 2010, les fonctions de Directeur Général d'APG|SGA, le leader de la communication extérieure en Suisse. Il en est, depuis le 21 mai 2014, le Président du Conseil d'administration.
Depuis le 1er septembre 2014, M. Daniel Hofer occupe, les fonctions de Directeur Général Allemagne, Autriche, Europe Centrale et Orientale et Asie Centrale de JCDecaux SA.
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE | ||
|---|---|---|
| APG SGA SA (société cotée) (Suisse) | Président du Conseil d'administration (1ère nomination : 21 mai 2014) | |
| JCDecaux Corporate Services GMBH (Suisse) | Gérant (1ère nomination : 20 août 2014) | |
| Gewista Werbegesellschaft mbH (Autriche) | Vice-Président du Conseil de surveillance (1ère nomination : 26 septembre 2014) | |
| JCDecaux Bulgaria holding B.V. (Pays-Bas) | Administrateur type A (1ère nomination : 23 décembre 2014) | |
| JCDecaux Hungary zrt. (Hongrie) | Membre du Conseil de surveillance (1ère nomination : 12 décembre 2014) | |
| RTS Decaux JSC (Kazakhstan) | Membre du Conseil d'administration (1ère nomination : 11 septembre 2014) | |
| Big Board Ukraine (BIG BOARD BV) (Ukraine) | Membre du Conseil d'administration (1ère nomination : 26 septembre 2014) | |
| JCDecaux Central Eastern Europe Holding GMBH (Autriche) |
Gérant (1ère nomination : 12 novembre 2015) | |
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| Néant | ||
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| Néant |
73 ans - Nationalité française
Détient 17 056 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
Président du Conseil de surveillance depuis le 15 mai 2013, le Conseil de surveillance du 16 mai 2019 l'a reconduit dans cette fonction pour la durée de son mandat de membre du Conseil (soit jusqu'au Conseil de surveillance qui se réunira à l'issue de l'Assemblée Générale 2022 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2021).
Il est également membre du Comité des rémunérations et des nominations depuis le 15 mai 2013.
| Date de 1ère nomination en qualité de membre du Conseil de surveillance : |
15 mai 2013 | |
|---|---|---|
| Date du dernier renouvellement du mandat de membre du Conseil de surveillance : |
16 mai 2019 | |
| Date d'échéance du mandat de membre du Conseil de surveillance : |
Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2022 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2021. |
|
| Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 % Taux d'assiduité au Comité des rémunérations et des nominations : 100 % |
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| M. Gérard Degonse est diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris. M. Gérard Degonse a occupé le poste de Directeur Général Délégué de JCDecaux Holding jusqu'au 30 juin 2017. M. Gérard Degonse a également occupé le poste de Directeur Général Finance et Administration du Groupe JCDecaux, dont il a été membre du Directoire, de 2000 à 2010. Avant de rejoindre le Groupe JCDecaux, M. Gérard Degonse était Directeur du Financement et de la Trésorerie du Groupe Elf Aquitaine. Auparavant, il avait été Vice President Treasurer et Company Secretary d'Euro Disney. |
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| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE | ||
| Néant | ||
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| Decaux Frères Investissements (SAS) (France) | Administrateur (1ère nomination : 2 mars 2011) | |
| SCI CARO DES PINS (France) | Gérant (1ère nomination : 22 mars 2018) | |
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| Octo Technology (France) | Membre du Conseil de surveillance (jusqu'au 27 septembre 2019) |
| JCDecaux Holding (SAS) (France) | Directeur Général délégué (jusqu'au 30 juin 2017) |
|---|---|
| Lendix (France) | Membre du Conseil de surveillance (jusqu'au 30 juin 2017) |
| BDC (France) | Administrateur (jusqu'au 30 juin 2017) |
| HLD E (Luxembourg) | Membre du Conseil de surveillance (jusqu'au 30 juin 2017) |
76 ans - Nationalité française
Détient 1 574 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
Vice-Président du Conseil de surveillance depuis le 9 octobre 2000, le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 l'a reconduit dans cette fonction pour la durée de son mandat de membre du Conseil (soit jusqu'au Conseil de surveillance qui se réunira à l'issue de l'Assemblée Générale 2021 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020).
| Date de 1ère nomination en qualité de membre du Conseil de surveillance : |
9 octobre 2000 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement de membre du Conseil de surveillance : |
14 mai 2020 |
| Date d'échéance du mandat de membre du Conseil de surveillance : |
Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2021 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. |
| Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 % |
Tout au long de sa carrière au sein du Groupe, qu'il a rejoint dès son origine en 1964, M. Jean-Pierre Decaux a exercé de nombreux mandats. Il a notamment été Président-Directeur Général de la Société S.O.P.A.C.T. (Société de Publicité des Abribus® et des Cabines Téléphoniques) de 1975 à 1988, Président-Directeur Général de la Société R.P.M.U. (Régie Publicitaire de Mobilier Urbain) de 1980 à 2001, Directeur Général de Decaux SA (devenue JCDecaux SA) de 1989 à 2000 et Président-Directeur Général de la Société S.E.M.U.P. (Société d'Exploitation du Mobilier Urbain Publicitaire) de 1995 à 2001.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
| Néant | ||
|---|---|---|
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| SCI Bagavi | Gérant (1ère nomination : nc) | |
| SCI Criluca | Gérant (1ère nomination : nc) | |
| SCI JPJM | Gérant (1ère nomination : 15 janvier 2016) | |
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| SCI de la Plaine Saint Pierre (France) | Gérant (jusqu'au 10 janvier 2015) |
75 ans - Nationalité française
Détient 1 000 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
M. Michel Bleitrach est également membre du Comité des rémunération et des nominations depuis le 15 mai 2013 et Président du Comité d'Éthique depuis le 5 décembre 2018.
| Date de 1ère nomination : | 15 mai 2013 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement : | 16 mai 2019 |
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2021 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. |
Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 %
Taux d'assiduité au Comité des rémunérations et des nominations : 100 %
Taux d'assiduité au Comité d'Ethique : 100 %
Ancien élève de l'Ecole Polytechnique (X65) et de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, M. Michel Bleitrach est également titulaire d'une licence de Sciences Economiques et d'un Master Of Business Administration (Berkeley).
Il est Administrateur et Président du Comité des rémunérations et des nominations de SPIE SA. M. Michel Bleitrach est Président honoraire de l'Union des Transports Publics et Ferroviaires. Il est Président du Conseil de surveillance d'INDIGO.
M. Michel Bleitrach était précédemment Président Exécutif de SAUR. Auparavant, il a occupé les fonctions de Président du Directoire de KEOLIS.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
| Néant | |
|---|---|
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | |
| SPIE SA (France) (société cotée) | Administrateur (1ère nomination : 2011) |
| INDIGO (France) | Président du Conseil de surveillance (1ère nomination : 2 juillet 2014) |
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | |
| SOCOTEC (France) | Administrateur (jusqu'au 31 décembre 2019) |
| ALBIOMA (France) (société cotée) | Vice-Président du Conseil d'administration (jusqu'au 30 mai 2018) |
35 ans - Nationalité française
Détient 1 000 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
| Date de 1ère nomination : | 15 mai 2013 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement : | 16 mai 2019 |
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2022 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2021. |
Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 %
Mme Alexia Decaux-Lefort est diplômée de l'Université de Warwick (Royaume-Uni).
Depuis février 2021, Mme Alexia Decaux-Lefort occupe le poste de Marketing Manager High Jewellery & Exceptional Creations chez Piaget, au sein du Groupe Richemont International, dans lequel elle a commencé sa carrière en 2008.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
Néant
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
44 ans - Nationalité française
Détient 3 752 actions (dont 1 752 détenues en nue-propriété) et 339 208 actions au travers de la société Holding des Dhuits
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
| Date de 1ère nomination : | 14 mai 2020 |
|---|---|
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2023 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022. |
Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 %
M. Jean-Sébastien Decaux a rejoint JCDecaux en 1998 au Royaume-Uni.
En 2001, à l'issue de l'accord entre IGP (famille du Chêne de Vère), Rizzoli Corriere della Sera et JCDecaux, il a été nommé Directeur Général du Mobilier Urbain ainsi que Directeur Commercial de la Société italienne IGP Decaux.
A partir de 2004, il prend également la direction des filiales belge et luxembourgeoise. En 2010, M. Jean-Sébastien Decaux est nommé Directeur Général Europe du Sud, poste créé afin de regrouper les activités de l'Espagne, du Portugal et de l'Italie au sein d'une même entité régionale.
Du 1er mars 2013 au 31 décembre 2019, M. Jean-Sébastien Decaux était Directeur Général Europe du Sud, Belgique et Luxembourg, Directeur Général Afrique et Israël.
M. Jean-Sébastien Decaux a constitué le fonds de dotation Terre & Fils qui a pour ambition de valoriser les richesses des territoires et soutenir les savoir-faire historiques. Ce fonds de dotation mène des recherches et soutient des associations qui entretiennent des savoir-faire locaux.
| JCDecaux Bolloré Holding (France) | Membre du Conseil Exécutif (jusqu'au 8 juin 2020) Directeur Général (jusqu'au 8 juin 2020) Président (jusqu'au 8 juin 2020) |
|---|---|
| JCDecaux South Africa Outdoor Advertising (PTY) Ltd. (Afrique du Sud) |
Président du Conseil d'administration et administrateur (jusqu'au 1er juillet 2020) |
| JCDecaux Subsaharan Africa Holdings (PTY) Ltd. (Afrique du Sud) |
Président du Conseil d'administration et Administrateur (jusqu'au 1er juillet 2020) |
| JCDecaux Nigeria Outdoor Advertising Limited (Nigeria) |
Administrateur (jusqu'au 17 septembre 2020) |
| JCDecaux Portugal - Mobiliario Urbano E Publicidade Lda (Portugal) |
Gérant (jusqu'au 31 décembre 2019) |
| JCDecaux España SLU (Espagne) | Administrateur (jusqu'au 1er janvier 2020) Administrateur Délégué (jusqu'au 1er janvier 2020) Vice-Président (jusqu'au 1er janvier 2020) |
| JCDecaux Atlantis SA (Espagne) | Président du Conseil d'administration (jusqu'au 1er janvier 2020) Administrateur (jusqu'au 1er janvier 2020) Administrateur Délégué (jusqu'au 1er janvier 2020) |
| IGP Decaux Spa (Italie) | Président du Conseil d'administration (1ère nomination : 30 juin 2015) et administrateur (jusqu'au 25 novembre 2019) |
| Jean-Claude Decaux Luxembourg (Luxembourg) | Représentant permanent de sprl JSDInvestimenti, administrateur et Président du Conseil d'administration (jusqu'au 8 mai 2020) |
| JCDecaux Street Furniture Belgium (Belgique) | Représentant permanent de sprl JSDInvestimenti, administrateur (jusqu'au 1er avril 2020) |
| JCDecaux Insert Belgium (anciennement dénommée City Business Media) (Belgique) |
Représentant permanent de sprl JSD Investimenti, administrateur (jusqu'au 1er avril 2020) |
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | |
|---|---|
| JCDecaux Holding (SAS) (France) | Directeur Général (depuis le 4 avril 2019) Administrateur (1ère nomination : 22 juin 2009) |
| Decaux Frères Investissements (SAS) (France) | Directeur Général (1ère nomination : 24 octobre 2007) Administrateur (1ère nomination : 24 octobre 2007) |
| Holding des Dhuits (Belgique) | Administrateur (1ère nomination : 30 juillet 2009) |
| Apolline Immobilier (SAS) (France) | Directeur Général (1ère nomination : 27 novembre 2015) |
| Terre & Fils Investissement SAS (France) | Président (1ère nomination : 3 juillet 2019) |
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | |
| Bouygues Telecom (France) | Représentant permanent de JCDecaux Holding, Administrateur (jusqu'au 11 avril 2017) |
| Holding des Dhuits (Belgique) | Administrateur Délégué (jusqu'au 23 octobre 2015) |
| JCDecaux Holding (SAS) (France) | Président (jusqu'au 4 avril 2019) |
55 ans - Nationalité française
Détient 45 000 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
| Date de 1ère nomination : | 14 mai 2020 |
|---|---|
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2021 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. |
| Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 % |
Taux d'assiduité au Comité d'audit : 100 %
Taux d'assiduité au Comité d'Ethique : 100 %
Citoyen français et diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, M. Jean-François Ducrest vit aux Etats-Unis depuis de nombreuses années.
Gestionnaire de fonds et entrepreneur à succès, ayant de nombreuses relations au niveau international, il fait également preuve d'un intérêt marqué pour les actions philanthropiques. Co-fondateur d'une société de gestion d'actifs située à Boston, il possède une expérience de plus de 30 ans dans le secteur financier.
Il débute sa carrière dans le domaine du courtage en 1988 en tant qu'analyste au sein de Cheuvreux, courtier européen basé à Paris. Il y a couvert de multiples secteurs d'activités, notamment dans les domaines industriels, des produits de consommation et des services.
A partir de 1995 et jusqu'en 2001, il occupe le poste de Directeur au sein de l'activité de ventes institutionnelles de Cheuvreux aux Etats-Unis, au service des clients institutionnels investissant en Europe.
En 2002, M. Jean-François Ducrest a rejoint le Groupe Northern Cross en tant qu'analyste, et devient en 2003, co-fondateur et portofolio manager de Northern Cross, LCC (Boston).
Il dirige actuellement un « Family Office » qu'il a créé en janvier 2019.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
Néant
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Northern Cross LLC (USA) Principal (jusqu'au 31 décembre 2018)
Dimension Capital Management (USA) Advisor to the Board (jusqu'en mars 2017)
53 ans - Nationalité Française
Ne détient aucune action
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
| Date de 1ère nomination par le Comité Social et Economique : | 15 octobre 2020 |
|---|---|
| Date d'échéance du mandat : | 15 octobre 2023 |
| Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 % |
Mme Rosalina FERON a rejoint le Groupe en 1989. Depuis, le 1er mars 2015, elle est Gestionnaire Approvisionnement informatique au sein de la DSI
Mme Rosalina FERON a été nommée membre du Conseil de surveillance représentant les salariés par le Comité Social et Economique du 15 octobre 2020 pour une durée de 3 ans. Conformément à la loi, Mme Rosalina FERON a renoncé à ses mandats de représentants du personnel au sein de l'UES JCDecaux.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
52 ans - Nationalité française
Détient 1 000 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
Mme Bénédicte Hautefort est également membre du Comité d'audit depuis le 11 mai 2017.)
| Date de 1ère nomination | 11 mai 2017 | |
|---|---|---|
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2023 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022. |
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| Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 % Taux d'assiduité au Comité d'audit : 100 % |
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| dédiée aux sociétés cotées. | Diplômée d'HEC, Bénédicte Hautefort est la fondatrice d'EquityStories, agence de communication financière, et de l'Hebdo des AG, première legaltech | |
| Elle a eu auparavant un parcours d'auditeur (Arthur Andersen) et de direction financière et stratégique d'entreprise (Péchiney), avant de créer en 2003 une première agence de communication financière, InvestorSight, puis d'intégrer Havas Paris en 2011. |
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| Elle est également depuis 2013 administratrice du Groupe Flo et Présidente de son Comité d'audit. | ||
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE | ||
| Néant | ||
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| Groupe Flo (société cotée) | Administrateur (1ère nomination : 1er mai 2013) | |
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| Néant |
60 ans - Nationalité française
Ne détient aucune action
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
Monsieur Hervé Herchin est également membre du Comité des rémunérations et des nominations depuis le 5 décembre 2018.
| Date de 1ère nomination par le Comité d'entreprise : | 25 octobre 2018 | |
|---|---|---|
| Date d'échéance du mandat : | 25 octobre 2021 | |
| Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 % | ||
| Taux d'assiduité au Comité des rémunérations et des nominations : 100 % |
M. Hervé Herchin a rejoint le Groupe en 1989. Depuis le 1er janvier 2018, il est Responsable Régional du Développement et du Patrimoine de la région Occitanie.
M. Hervé Herchin a été nommé membre du Conseil de surveillance représentant les salariés par le Comité d'entreprise du 25 octobre 2018 pour une durée de 3 ans. Conformément à la loi, M. Hervé Herchin a renoncé à ses mandats de représentants du personnel au sein de l'UES JCDecaux.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
Néant
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
78 ans - Nationalité française
Détient 1 000 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
M. Pierre Mutz est également membre du Comité d'audit depuis le 13 mai 2009, Président du Comité des rémunérations et des nominations depuis le 15 mai 2013 et membre du Comité d'Ethique depuis le 5 décembre 2018.
| Date de 1ère nomination : | 13 mai 2009 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement : | 14 mai 2020 |
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2021 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. |
Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 %
Taux d'assiduité au Comité d'audit : 100 %
Taux d'assiduité au Comité des rémunérations et des nominations : 100 %
Taux d'assiduité au Comité d'Ethique : 100 %
Diplômé de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, M. Pierre Mutz a débuté sa carrière dans l'armée en 1963, puis a rejoint le Corps Préfectoral en 1980 au sein duquel il a notamment été chef du cabinet du Préfet de police de Paris, Administrateur civil, sous-directeur du personnel de la Préfecture de police et Préfet, Directeur du cabinet du Préfet de police de Paris.
Il a également été Préfet de l'Essonne de 1996 à 2000, Préfet de la région Limousin et Préfet de la Haute-Vienne (hors classe) de 2000 à 2002, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale de 2002 à 2004 ainsi que Préfet de police de Paris de 2004 à 2007.
Puis il a exercé les fonctions de Préfet de la région Ile-de-France et Préfet de Paris entre mai 2007 et octobre 2008.
M. Pierre Mutz est Préfet de Région Honoraire.
M. Pierre Mutz est Commandeur de la Légion d'honneur et Grand-croix de l'Ordre national du Mérite.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
Néant
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Eiffage (société cotée) (France) Conseiller du Président (1ère nomination : 1er décembre 2008)
MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Axa FranceIARD (France) Administrateur (jusqu'au 6 mai 2015)
Groupe Logement Français (France) Président du Conseil de surveillance (jusqu'en décembre 2016)
France Habitation (France) Administrateur (jusqu'en juin 2016)
84 ans - Nationalité française
| Date de 1ère nomination : | 9 octobre 2000 | |
|---|---|---|
| Date du dernier renouvellement : | 16 mai 2019 | |
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'à l'Assemblée Générale du 14 mai 2020. | |
| Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 % | ||
| M. Pierre-Alain Pariente a exercé diverses fonctions salariées au sein du Groupe de 1970 à 1999, dont celle de Directeur Commercial de la Société R.P.M.U. (Régie Publicitaire de Mobilier Urbain). |
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| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE | ||
| Néant | ||
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
| S.C.E.A. La Ferme de Chateluis (France) | Gérant (1ère nomination : 23 juillet 2001) | |
| Arthur SA (France) | Administrateur (1ère nomination : nc) | |
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | ||
Néant
| 70 ans - Nationalité suisse | |
|---|---|
| Date de 1ère nomination : | 14 mai 2003 |
| Date du dernier renouvellement : | 17 mai 2018 |
| Date d'échéance du mandat : | Démission de son mandat de membre du Conseil de surveillance prenant effet à l'issue de l'Assemblée Générale du 14 mai 2020. |
| Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 % |
Taux d'assiduité au Comité d'audit : 100 %
Taux d'assiduité au Comité d'Ethique : 100 %
M. Xavier de Sarrau est avocat à la Cour, spécialisé dans le conseil aux groupes privés et familiaux. Il a débuté sa carrière en 1973 chez Arthur Andersen en qualité de Conseiller Juridique et Fiscal.
Il a, par ailleurs, exercé les responsabilités suivantes :
• de 1989 à 1993 : Managing Partner de Arthur Andersen - Tax and Legal pour la France
• de 1993 à 1997 : Président d'Arthur Andersen pour toutes les opérations en France
• de 1997 à 2000 : Président d'Arthur Andersen pour la région Europe, Moyen-Orient, Inde et Afrique (basé à Londres)
• de 2000 à 2002 : Managing Partner - Global Management Services (basé à Londres et à New York). Il a, en outre, été membre du Conseil d'administration d'Arthur Andersen à plusieurs reprises.
L'ensemble de ces expériences lui a notamment permis d'acquérir une expertise dans les domaines de la fiscalité internationale, des structures patrimoniales, de la gestion d'actifs privés, des instruments financiers complexes et des fusions et réorganisations. Il est, par ailleurs, auteur de nombreux articles et ouvrages dans le domaine du droit fiscal international et conférencier au World Economic Forum.
M. Xavier de Sarrau est Chevalier de la Légion d'Honneur et ancien membre du Conseil National des Barreaux.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
58 ans - Nationalité française
Détient 1 000 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
| Date de 1ère nomination : | 11 mai 2017 |
|---|---|
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2023 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022. |
Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 %
Mme Marie-Laure Sauty de Chalon détient une maîtrise en droit et est diplômée de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris.
Après une carrière dans diverses régies publicitaires au sein de la presse et de la télévision, Mme Marie-Laure Sauty de Chalon a pris la Direction générale de Carat Interactive en 1997.
En 2001, elle devient Président-directeur général de Consodata North America.
Elle a ensuite pris en 2004 la tête du Groupe Aegis Media en France et en Europe du Sud.
Elle a été de juin 2010 à mai 2018, Présidente-directrice générale du Groupe Aufeminin.
Elle a fondé Factor K en juillet 2018 et est professeur à l'Institut d'Études Politiques de Paris.
Mme Marie-Laure Sauty de Chalon est également membre de l'Autorité de la concurrence depuis 2014.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
| Néant | |||
|---|---|---|---|
| MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | |||
| LVMH (France) (société cotée) | Administrateur (1ère nomination : 1er mai 2011) | ||
| Carrefour (France) (société cotée) | Administrateur (1ère nomination : 1er juillet 2017) | ||
| Coorpacademy (France) | Administrateur (1ère nomination : 1er juillet 2017) | ||
| MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE | |||
| Au féminin SA (France) (société cotée) | Présidente-directrice générale (jusqu'au 27 avril 2018) | ||
| SARL Au féminin Productions (France) | Gérante (jusqu'au 27 avril 2018) | ||
| goFeminin.de GmbH (Allemagne) | Co-gérant (jusqu'au 27 avril 2018) | ||
| soFeminine.co.uk Ltd.(Royaume-Uni) | Director (jusqu'au 27 avril 2018) | ||
| SAS Marmiton (France) | Président (jusqu'au 27 avril 2018) | ||
| SAS Etoile Casting (France) | Président (jusqu'au 27 avril 2018) | ||
| SAS Les Rencontres au féminin (France) | Président (jusqu'au 27 avril 2018) | ||
| My Little Paris (France) | Membre du Conseil de surveillance (jusqu'au 27 avril 2018) |
38 ans - Nationalité française
Détient 1 000 actions
Adresse professionnelle : 17 rue Soyer, 92200 Neuilly-sur-Seine (France)
| Date de 1ère nomination : | 11 mai 2017 |
|---|---|
| Date du dernier renouvellement : | 14 mai 2020 |
| Date d'échéance du mandat : | Jusqu'à l'Assemblée Générale qui se réunira en 2023 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2022. |
Taux d'assiduité au Conseil de surveillance : 100 %
Mme Leila Turner est diplômée de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et titulaire d'un Master en relations internationales de Columbia University à New York. Après quelques années à San Francisco consacrées au rapprochement des grands groupes et des start-ups, Leila Turner rejoint FABERNOVEL à Paris en 2011 pour participer au lancement d'une activité dédiée au développement de la culture et des pratiques d'innovation des leaders d'entreprise.
Elle prend en 2015 la responsabilité de CEO de FABERNOVEL INNOVATE, l'agence d'innovation du Groupe FABERNOVEL dont elle devient Partner.
Mme Leila Turner rejoint la maison CHANEL et s'installe à New York à l'été 2018. Elle y occupe aujourd'hui le poste de Head of Incubation et pilote les expérimentations de nouvelles expériences ou de services de la marque au sein de la Direction de l'Innovation.
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
Néant
MANDATS OU FONCTIONS EXERCÉS EN 2020 DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
MANDATS AYANT EXPIRÉ AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES DANS DES SOCIÉTÉS HORS GROUPE
Néant
Ces éléments sont détaillés dans les parties « Actionnariat » en page 314 et « Capital » en page 320 du présent Document d'Enregistrement Universel.
1.4.2. Restrictions statutaires à l'exercice des droits de vote et aux transferts d'actions ou les clauses des conventions portées à la connaissance de la Société en application de l'article L. 233-11 du Code de commerce/liste des détenteurs de tout titre comportant des droits de contrôle spéciaux et la description de ceux-ci
Il n'existe pas de restriction statutaire à l'exercice des droits de vote (hormis la privation des droits de vote des actions n'ayant pas fait l'objet d'une déclaration de franchissement de seuil statutaire pouvant être demandée par un ou plusieurs actionnaires détenant au moins 5 % du capital - article 9 des statuts) ou aux transferts d'actions, ni de titre comportant des droits de contrôle spéciaux.
Ces informations sont mentionnées en page 315 du présent Document d'Enregistrement Universel.
Il n'existe pas de tels mécanismes.
A la connaissance de la Société, il n'existe pas d'accord entre actionnaires pouvant entraîner des restrictions au transfert d'actions et à l'exercice des droits de vote.
Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Directoire sont conformes à la loi et à la réglementation en vigueur et sont détaillées dans la partie « gouvernement d'entreprise » du présent Document d'Enregistrement Universel.
Les règles applicables à la modification des statuts de la Société sont conformes aux textes en vigueur, la modification des statuts relevant de la compétence exclusive de l'Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires, sauf dans les hypothèses expressément envisagées par la loi.
Les pouvoirs donnés au Directoire en matière d'émission ou de rachat d'actions figurent en pages 321 et 322 du présent Document d'Enregistrement Universel.
Un contrat de financement conclu entre la Société et un pool bancaire en février 2012 (modifié par plusieurs avenants dont le dernier date de juillet 2019) pour 825 millions d'euros et un contrat de prêt conclu entre la Société et un partenaire bancaire en avril 2020 pour 150 millions d'euros sont susceptibles de prendre fin en cas de changement de contrôle de la Société.
De plus, les emprunts obligataires de 750 millions d'euros émis en 2016 et 1 199,8 millions d'euros émis en 2020, comportent une clause de changement de contrôle prévoyant la possibilité pour les porteurs de dette de demander le remboursement anticipé en cas de changement de contrôle accompagné d'une dégradation de la notation financière en catégorie spéculative ou d'un retrait du rating.
Les indemnités spécifiques en cas de rupture des relations de travail des membres du Directoire sont mentionnées dans la partie « Rémunérations des membres du Directoire » en page 269 du présent Document d'Enregistrement Universel. Il n'existe pas d'engagement spécifique de versement d'indemnités en cas d'offre publique.
Conformément à l'article L. 225-68 du Code de commerce, le Conseil de surveillance doit présenter à l'Assemblée Générale annuelle ses observations sur le rapport du Directoire ainsi que sur les comptes de l'exercice.
Le Directoire a communiqué au Conseil de surveillance les comptes annuels, les comptes consolidés et le rapport du Directoire dans les trois mois de la clôture de l'exercice.
Après vérification et contrôle des comptes annuels et consolidés de l'exercice 2020 arrêtés par le Directoire et après examen du Comité d'audit du 8 mars 2021, le Conseil de surveillance informe l'Assemblée Générale qu'il n'a pas d'observation à formuler sur ces comptes.
Le Conseil de surveillance n'a par ailleurs pas d'observation à formuler sur le rapport de gestion du Directoire dont il a examiné le projet lors de sa séance du 10 mars 2021.
Les informations ci-dessous et les paragraphes du présent Document d'Enregistrement Universel auxquels il est fait renvoi, font partie intégrante du rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d'entreprise.
Les informations relatives :
- aux engagements de toute nature pris par la Société au bénéfice de ses mandataires sociaux, correspondant à des éléments de rémunération, des indemnités ou des avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la prise, de la cessation ou du changement de leurs fonctions ou postérieurement à l'exercice de celles-ci, sont décrites dans la partie « Rémunérations et avantages » figurant en page 269 du présent Document d'Enregistrement Universel.
Le tableau des délégations en cours de validité accordées par l'Assemblée Générale dans le domaine des délégations des augmentations de capital figure en pages 321 et 322 du présent Document d'Enregistrement Universel.
Les modalités relatives à la participation des actionnaires à l'Assemblée Générale sont décrites à l'article 22 des statuts.
Les développements qui suivent décrivent la politique de rémunération des membres du Directoire et du Conseil de surveillance établie en application de l'article L. 22-10-26 du Code de commerce.
La politique de rémunération comprend les informations suivantes, relatives à l'ensemble des mandataires sociaux :
La politique de rémunération est revue chaque année par le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations. Ce dernier, composé de membres choisis pour leur bonne compréhension du modèle d'affaire de la Société, du marché de la publicité extérieure et, d'une façon générale, de l'environnement économique et juridique des affaires et dont les deux tiers sont indépendants, s'assure que la politique respecte l'intérêt social, contribue à la stratégie commerciale ainsi qu'à la pérennité de la société.
La politique de rémunération repose notamment sur des études réalisées, à la demande du Comité, par des cabinets extérieurs et par la Direction juridique du Groupe permettant de s'assurer que les éléments de rémunérations des mandataires sociaux correspondent aux pratiques de marché.
Concernant la rémunération variable des membres du Directoire, la détermination de critères quantifiables et qualitatifs conditionnels et exigeants permet de s'assurer que ces derniers agissent dans l'intérêt social de la Société en prenant en compte les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Afin d'évaluer le degré d'atteinte des objectifs qualitatifs de leur rémunération, le Comité des rémunérations et des nominations examine si l'évolution du Groupe est en ligne avec les objectifs extra-financiers, son intégration dans les indices extra-financiers de référence, le déploiement d'un plan santé-sécurité dans l'ensemble des filiales, le respect des procédures anti-corruption et l'attention portée à la réputation du Groupe, contribuant ainsi à la maîtrise des risques associés et donc à la pérennité de la Société.
La politique de rémunération encourage également les membres du Directoire à développer la stratégie commerciale du Groupe, puisque leur rémunération variable est en partie conditionnée à leur participation active à des réalisations stratégiques telles que la signature ou le renouvellement de contrats avec les villes et qu'ils peuvent se voir accorder, à titre exceptionnel, le versement d'une rémunération en cas, par exemple, de gain d'un nouveau contrat important avec une ville.
Il convient par ailleurs de rappeler que la Société JCDecaux SA est une société familiale, fondée par Monsieur Jean-Claude Decaux il y a plus de cinquante-cinq ans, organisée sous forme de Société Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance et dont la majorité des actions sont détenues par la société JCDecaux Holding, elle- même contrôlée par Messieurs Jean-François et Jean-Charles Decaux, membres du Directoire et Monsieur Jean-Sébastien Decaux, membre du Conseil de surveillance. Ainsi, toutes les décisions, y compris en termes de rémunérations, sont prises avec une vision long terme permettant d'assurer la pérennité de l'entreprise familiale.
Les principes et critères de détermination, de révision et de mise en œuvre de la politique de rémunération des membres du Directoire et du Conseil de surveillance sont proposés par le Comité des rémunérations et des nominations et approuvés par le Conseil de surveillance. Le fonctionnement du Comité des rémunérations et des nominations est décrit au paragraphe 1.2. du présent Document d'Enregistrement Universel.
Les principes qui régissent la détermination des rémunérations des mandataires sociaux sont par ailleurs conformes au Code AFEP-MEDEF auquel se réfère la Société.
Conformément à l'article L.22-10-34 du Code de commerce, le versement en 2021 des éléments de rémunérations variables et exceptionnels composant la rémunération de chaque mandataire social au titre de l'exercice 2020 sera conditionné à l'approbation par l'Assemblée Générale des éléments de rémunération du dirigeant mandataire social concerné.
Les mesures prises par la Société afin d'éviter ou de gérer les conflits d'intérêts sont décrites au paragraphe 1.2.9. du présent Document d'Enregistrement Universel.
Chaque année, le Conseil de surveillance délibère, conformément à l'article L. 225-37-1 du code de commerce, sur la politique de la Société en matière d'égalité professionnelle et salariale, préalablement présentée au Comité des rémunérations et des nominations. Conformément à l'article 18.2 du Code AFEP-MEDEF, le Conseil de surveillance et le Comité des rémunérations et des nominations sont également tenus informés tous les ans, de la politique de rémunération des principaux dirigeants nonmandataires sociaux mise en place par la Société.
Le Conseil de surveillance et le Comité de rémunération et des nominations s'attachent à prendre en considération ces informations lors de la revue annuelle de la politique de rémunération des mandataires sociaux, permettant ainsi d'assurer une évolution équilibrée de la rémunération des salariés et celle des mandataires sociaux.
La rémunération variable des membres du Directoire est conditionnée au respect de critères quantifiables et qualitatifs.
Le Conseil de surveillance délibère ensuite, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, sur l'atteinte de ces critères quantifiables et qualitatifs de la rémunération variable des membres du Directoire, mais hors la présence de ces derniers.
La somme fixe annuelle allouée par l'Assemblée Générale aux membres du Conseil de surveillance est répartie par le Conseil de surveillance de la façon suivante :
• Pour le Conseil de surveillance
Le Président et les membres du Conseil ont droit, pour 4 réunions du Conseil, à :
Toute réunion supplémentaire donne lieu au versement d'un complément de rémunération, dès lors qu'elle ne se tient pas par conférence téléphonique ou visioconférence.
• Pour le Comité d'audit
Le Président et les membres du Comité d'audit ont droit, pour 4 réunions du Comité, à une part exclusivement variable en fonction de leur participation effective aux réunions du Comité.
Au-delà de 4 réunions du Comité d'audit, toute réunion supplémentaire, physique, par conférence téléphonique ou par visioconférence, ne donne pas lieu au versement d'un complément de rémunération.
• Pour le Comité des rémunérations et des nominations
Le Président et les membres du Comité des rémunérations et des nominations ont droit, pour 2 réunions du Comité, à une part exclusivement variable en fonction de leur participation effective aux réunions du Comité.
Au-delà de 2 réunions du Comité des rémunérations et des nominations, toute réunion supplémentaire, physique, par conférence téléphonique ou par visioconférence, ne donne pas lieu au versement d'un complément de rémunération.
• Pour le Comité d'éthique
Le Président et les membres du Comité d'éthique ont droit, pour 2 réunions du Comité, à une part exclusivement variable en fonction de leur participation effective aux réunions du Comité.
Au-delà de 2 réunions du Comité d'éthique, toute réunion supplémentaire, physique, par conférence téléphonique ou par visioconférence, ne donne pas lieu au versement d'un complément de rémunération.
6° Lorsque la politique de rémunération est modifiée, la description et l'explication de toutes les modifications substantielles, et la manière dont sont pris en compte les votes les plus récents des actionnaires sur la politique de rémunération et sur les informations mentionnées au I de l'article L. 22-10-9 du Code de commerce et, le cas échéant, les avis exprimés lors de la dernière assemblée générale
La politique de rémunération n'a pas été modifiée depuis la dernière Assemblée Générale.
7° Les modalités d'application des dispositions de la politique de rémunération aux mandataires sociaux nouvellement nommés ou dont le mandat est renouvelé, dans l'attente, le cas échéant, de l'approbation par l'assemblée générale des modifications importantes de la politique de rémunération, mentionnée au II de l'article L.22-10-26 du Code de commerce.
En cas de nomination d'un nouveau membre du Directoire ou de cooptation d'un membre du Conseil de surveillance postérieurement à l'Assemblée Générale, sa rémunération serait fixée par le Conseil de surveillance sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, en application de la politique de rémunération des mandataires sociaux approuvée par la dernière Assemblée Générale, conformément aux pratiques existant au sein de la Société et en accord avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF qui régissent actuellement la détermination des rémunérations des mandataires sociaux (sur la possibilité de déroger à l'application de la politique de rémunération, se référer au 8° ci-dessous).
Il en est de même en cas de renouvellement du mandat des membres du Directoire ou du Conseil de surveillance.
Conformément au deuxième alinéa du III de l'article L. 22-10-26 du Code de commerce, en cas de circonstances exceptionnelles, le Conseil de surveillance pourra déroger à l'application des éléments de la politique de rémunération, dès lors qu'une telle dérogation est temporaire, conforme à l'intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société.
Le cas échéant, l'adaptation de la politique de rémunération à des circonstances exceptionnelles serait décidée par le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations.
Une telle dérogation ne pourra intervenir que de manière temporaire (à savoir dans l'attente de l'approbation de la politique de rémunération modifiée par l'Assemblée Générale à venir), et dans des circonstances exceptionnelles.
Ainsi, par exemple, le recrutement d'un nouveau dirigeant mandataire social dans des conditions imprévues pourrait nécessiter d'adapter temporairement certains éléments de
À titre liminaire, il convient de préciser que :
En effet, M. Emmanuel Bastide occupe la fonction de Directeur Général Asie du Groupe avec, notamment, la responsabilité des pays suivants : Chine (y compris Hong Kong et Macao), Japon, Corée du Sud, Singapour, Thaïlande, Mongolie, Vietnam, Birmanie, etc. et est rattaché hiérarchiquement à M. Jean-Charles Decaux.
rémunération existants ou de proposer de nouveaux éléments de rémunération.
Il pourrait également être nécessaire de modifier les conditions de performance conditionnant l'acquisition de tout ou partie des éléments de rémunération existants en cas de circonstances exceptionnelles résultant notamment d'une modification sensible du périmètre du groupe à la suite d'une fusion ou d'une cession, de l'acquisition ou de la création d'une nouvelle activité significative ou de la suppression d'une activité significative importante ou d'un événement majeur affectant les marchés et/ou les grands concurrents du groupe JCDecaux.
Les éléments de rémunération auxquels il pourra être dérogé, dans un sens positif ou négatif, sont le versement d'une indemnité de prise de fonction et la rémunération variable.
M. David Bourg est Directeur Général Finance et Administration Groupe et s'occupe à ce titre de superviser les Directeurs financiers régionaux et des filiales du Groupe ainsi que les fonctions support du Groupe notamment la Direction Financière Corporate, la Direction Juridique, la Direction du M&A, la Direction de la fiscalité, les Relations Investisseurs, la Direction des Systèmes d'information, la Direction du Développement Durable et est rattaché hiérarchiquement à Messieurs Jean-Charles et Jean-François Decaux.
Enfin, M. Daniel Hofer, occupe la fonction de Directeur Général Allemagne, Autriche, Europe centrale et orientale et Asie centrale et est rattaché hiérarchiquement à M. Jean-François Decaux.
Dans ce cadre, les règles internes de subordination hiérarchique, inhérentes à l'existence d'un contrat de travail, garantissent un contrôle continu et efficace de leurs performances. À noter que les membres du Directoire ayant un contrat de travail, peuvent bénéficier de certains avantages (mutuelle, assurances complémentaires…) accordés par l'entreprise à tous ses salariés.
Sont détaillés ci-après, la durée des mandats et des contrats de travail passés avec la société (ou ses filiales) par les membres du Directoire, les périodes de préavis et les conditions de révocation ou de résiliation qui leur sont applicables :
| DURÉE DU MANDAT |
DURÉE DU CONTRAT DE TRAVAIL |
PÉRIODES DE PRÉAVIS |
CONDITIONS DE RÉVOCATION/ RÉSILIATION |
||
|---|---|---|---|---|---|
| JEAN-FRANÇOIS DECAUX | 3 ans | NA | NA | NA | |
| JEAN-CHARLES DECAUX | 3 ans | NA | NA | NA | |
| DAVID BOURG | 3 ans | Contrat de travail à durée indéterminée JCDecaux SA |
Préavis de 3 mois | Clause de non-concurrence à appliquer ou à lever |
|
| EMMANUEL BASTIDE | 3 ans | Contrat de travail à durée indéterminée JCDecaux SA |
Préavis de 3 mois (selon son contrat d'expatriation) |
Clause de non-concurrence à appliquer ou à lever |
|
| DANIEL HOFER | 3 ans | Contrat de travail (de droit suisse) à durée déterminée avec JCDecaux Corporate Services GmbH de 3 ans du 31/08/2017 au 31/08/2020. Renouvelé par avenant du 10/01/2020 jusqu'au 31/08/2023. |
Pas de résiliation unilatérale avant l'échéance du terme prévu sauf justes motifs |
NA |
La rémunération fixe des membres du Directoire est arrêtée et revue annuellement par le Conseil de surveillance sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations.
Cette dernière résulte de la prise en compte de l'expérience, du niveau et de la difficulté des responsabilités, de l'ancienneté dans le Groupe, des pratiques observées dans le Groupe ou les sociétés exerçant des activités comparables.
Par ailleurs, le Comité des rémunérations et des nominations peut s'appuyer, pour faire une recommandation au Conseil de surveillance, sur des études comparatives des rémunérations des mandataires sociaux.
Il est également précisé que toute augmentation significative de la rémunération fixe des membres du Directoire ferait l'objet le cas échéant d'une justification dans le Document d'Enregistrement Universel.
Les critères de détermination de la rémunération variable des membres du Directoire sont arrêtés et revus annuellement par le Conseil de surveillance sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations.
Il convient de préciser que la rémunération variable des membres du Directoire est une rémunération individualisée et conditionnelle, reposant sur des critères quantifiables et qualitatifs exigeants.
En ce qui concerne les critères quantifiables de la rémunération variable de l'exercice 2020, l'appréciation de leur satisfaction est liée :
Le niveau de réalisation requis est mesuré et évalué chaque année par le Conseil de surveillance sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations.
L'appréciation de la satisfaction des critères qualitatifs de l'exercice 2020 concernent les réalisations stratégiques de la Direction Générale (signature de nouveaux contrats, acquisition de sociétés, exécution de la stratégie digitale), et l'atteinte d'objectifs RSE (objectifs extra-financiers, maintien dans les indices extrafinanciers, politique santé-sécurité du Groupe et réputation du Groupe).
Ces critères sérieux et exigeants contribuent aux objectifs de la politique de rémunération décrits dans le paragraphe ci-dessus.
Le Conseil de surveillance considère qu'il ne peut les communiquer de façon plus détaillée afin de préserver la confidentialité de ces critères qui sont étroitement liés à la stratégie de la Société.
La rémunération variable des membres du Directoire ne peut dépasser un pourcentage du salaire fixe annuel (les pourcentages sont détaillés au paragraphe 2.2 Rémunérations des membres du Directoire).
• Rémunération exceptionnelle
Le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, peut décider d'attribuer une rémunération exceptionnelle aux membres du Directoire après examen des circonstances particulières la justifiant (ex : gain de nouveaux contrats importants, acquisitions stratégiques, réussite d'une restructuration etc.).
• Rémunération du mandat d'administrateur / de membre du Conseil de surveillance
Les membres du Directoire ne perçoivent pas, de la part de la société JCDecaux SA, de rémunération allouée à raison d'un mandat de membre du Conseil de surveillance dont ils ne sont pas membres mais peuvent éventuellement en percevoir des filiales de JCDecaux SA au titre d'un mandat.
• Avantages en nature
Les membres du Directoire peuvent bénéficier d'avantages en nature telle que la mise à disposition d'un/de véhicule(s) de fonction, d'un logement de fonction et du paiement des frais de scolarité de leurs enfants.
• Plans d'options de souscription d'actions et d'actions de performance.
Le Directoire peut attribuer des actions de performance aux membres du Directoire.
Le Directoire peut attribuer des options de souscription ou d'achat d'actions aux membres du Directoire jusqu'à un pourcentage maximal de leur rémunération fixe déterminé chaque année par le Conseil de surveillance.
M. Jean-Charles Decaux et M. Jean-François Decaux, Président du Directoire et Directeur Général, ont renoncé à en recevoir depuis l'introduction en bourse de la Société en 2001.
Les options de souscription ou d'achat d'actions attribuées par la Société correspondent à des options de souscription d'actions à un prix défini lors de l'attribution, conditionnée à l'atteinte d'objectifs de résultats du Groupe et d'objectifs personnels appréciés sur une même année.
L'exercice des options de souscription ou d'achat d'actions ainsi attribuées est conditionné à l'atteinte de conditions de performance fixées par le Conseil de surveillance sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations.
En cas de démission, sauf décision contraire du Directoire, le bénéficiaire peut exercer, au plus tard le jour de son départ de la Société, les options exerçables à cette date uniquement. Les options attribuées et non exerçables à cette date sont perdues.
• Retraite supplémentaire/ assurance
Les membres du Directoire peuvent bénéficier d'un régime de retraite supplémentaire obéissant aux principes de détermination des rémunérations énoncés dans le Code AFEP-MEDEF.
Ils peuvent également bénéficier d'assurances, notamment d'assurance-vie.
• Indemnités de non-concurrence.
Les membres du Directoire peuvent bénéficier d'indemnités de non-concurrence.
2) Composantes de la rémunération des membres du Conseil de surveillance
L'enveloppe globale des rémunérations attribuées aux membres du Conseil de surveillance par l'Assemblée Générale et sa répartition sont revues annuellement par le Comité des rémunérations et des nominations et approuvées par le Conseil de surveillance.
La rémunération versée aux membres du Conseil de surveillance se compose d'une partie fixe et d'une partie variable prépondérante conditionnée à la participation effective des membres aux réunions du Conseil. Les montants alloués au titre de la partie fixe sont réglés prorata temporis quand les mandats commencent ou prennent fin en cours d'exercice.
Les rémunérations versées aux membres des Comités se composent d'une partie variable uniquement, conditionnée à la participation effective des membres aux réunions du Comité.
Les rémunérations sont payées aux membres du Conseil et des Comités trimestriellement, à trimestre échu.
Les membres du Conseil de surveillance ne peuvent percevoir de rémunération variable.
Des rémunérations exceptionnelles peuvent être allouées à certains membres du Conseil de surveillance pour des missions ou des mandats qui leur seraient confiés.
Conformément à l'article L.22-10-9 du code de commerce, le vote global de l'Assemblée Générale porte sur les informations suivantes, relatives à l'ensemble des mandataires sociaux :
Le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, s'assure que la rémunération totale de chaque mandataire social est conforme à la politique de rémunération approuvée par l'Assemblée Générale.
La contribution de la politique de rémunération des mandataires sociaux aux performances à long terme de la Société est notamment fondée sur l'importance accordée à plusieurs critères qualitatifs : certains sont liés à l'atteinte d'objectifs dans le domaine de la RSE (objectifs extra-financiers en ligne avec les objectifs Groupe 2020 en la matière, maintien du Groupe dans 3 indices extra-financiers – FTSE4Good, CDP et MSCI), d'autres encore à l'attention particulière des dirigeants concernés à la politique santé-sécurité au sein du Groupe ainsi qu'à sa réputation.
Le montant des rémunérations variables qui seront versées (sous réserve d'approbation par l'Assemblée Générale annuelle) atteste d'une application rigoureuse des critères de performances arrêtés et contrôlés par le Conseil de surveillance après recommandation du Comité des rémunérations et des nominations.
L'Assemblée Générale du 14 mai 2020 a approuvé dans ses 15ème, 16ème, et 17ème les éléments de rémunérations versés ou attribués au titre de l'exercice 2019 au Président du Directoire, aux membres Directoire et au Président du Conseil de surveillance.
3° Tout écart par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération et toute dérogation appliquée conformément au deuxième alinéa du III de l'article L. 22-10- 8 du Code de commerce , y compris l'explication de la nature des circonstances exceptionnelles et l'indication des éléments spécifiques auxquels il est dérogé
Le Conseil de surveillance n'a pas dérogé à la politique de rémunération des membres du Directoire et du Conseil de surveillance qui a été approuvée par l'Assemblée Générale du 14 mai 2020 (12ème et 13ème résolutions).
La composition du Conseil de surveillance étant conforme aux dispositions de l'article L. 22-10-3 Code de commerce qui prévoient que la proportion des administrateurs de chaque sexe ne peut être inférieure à 40 %, aucune sanction n'a été prise en application de l'article L. 22-10-14 du Code de commerce.
Les informations relatives aux éléments de rémunération perçus au titre de l'exercice 2020 par l'ensemble des membres du Directoire (M. Jean- Charles Decaux, M. Jean-François Decaux, M. Emmanuel Bastide, M. David Bourg et M. Daniel Hofer) sont décrites ci-dessous.
Les montants indiqués ci-après sont ceux versés par JCDecaux SA et par les filiales étrangères de JCDecaux SA, exclusivement au titre du mandat ou du contrat de travail des membres du Directoire. Les membres du Directoire ne reçoivent pas de rémunération des filiales françaises de JCDecaux SA. Les montants versés par JCDecaux Holding, actionnaire de contrôle de JCDecaux SA, sont également mentionnés.
Le montant total des sommes provisionnées ou constatées par la Société et ses filiales aux fins de versement de pensions de retraites ou d'autres avantages au bénéfice des mandataires sociaux est indiqué en page 271 du présent Document d'Enregistrement Universel.
Pour l'exercice 2020, le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. Jean-Charles Decaux qui devait passer de 1 043 904 € à 1 054 343 €.
Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire.
Ainsi, la rémunération fixe 2020 de M. Jean-Charles Decaux était de 790 757 €.
En conséquence de la décision de réduction de la rémunération fixe de chaque membre du Directoire, leur rémunération variable au titre de l'exercice 2020, dont les critères quantitatifs et qualitatifs sont exprimés en termes de pourcentage du montant de la rémunération fixe, a été impactée mécaniquement et au prorata de l'écart entre la rémunération fixe initialement convenue et la rémunération fixe effectivement versée au titre de l'exercice 2020.
Pour l'exercice 2020, la rémunération variable de M. Jean-Charles Decaux pouvait atteindre 150 % de sa rémunération fixe annuelle (telle que modifiée par le Conseil de surveillance du 14 mai 2020), dont :
Au titre de l'exercice 2020, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations et au vu des performances du Groupe, a décidé d'attribuer à M. Jean-Charles Decaux une rémunération variable représentant 40 % de sa rémunération fixe annuelle (soit 316 303 €), se décomposant ainsi :
Le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d'attribuer à M. Jean-Charles Decaux, 40 % de sa rémunération fixe annuelle au regard d'une performance extra-financière maintenue et en constante progression malgré le contexte Covid, et des principales réalisations stratégiques réalisées au cours de l'année 2020, et plus particulièrement au travers des gains ou renouvellements de contrats, des acquisitions pour préparer l'avenir dans le Mobilier Urbain (la prise de participation dans Clear Media en Chine et l'acquisition du groupe Abri Services en France (région ouest)) ainsi que la poursuite de la transformation digitale.
Néant.
Néant.
Les avantages en nature sont liés à la mise à disposition d'un véhicule de fonction en France.
Néant.
Néant.
M. Jean-Charles Decaux ne dispose pas d'options de souscription ou d'achat d'actions, ayant renoncé à en recevoir depuis l'introduction en bourse de la Société en 2001.
M. Jean-Charles Decaux bénéficie d'une assurance-vie.
Néant.
| En euros | 2019 | 2020 |
|---|---|---|
| Rémunérations attribuées au titre de l'exercice (détaillées dans le tableau suivant) | 2 020 637 | 1 132 147 |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Valorisation des actions de performance attribuées gratuitement au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | 0 | 0 |
| TOTAL | 2 020 637 | 1 132 147 |
| ÉVOLUTION PAR RAPPORT À L'ANNÉE N-1 | +2,7 % | -44 % |
| En euros | 2019 | 2020 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2020 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2020 |
||
| Rémunération fixe | 1 043 904 | 1 043 904 | 790 757 | 790 757 | |
| Rémunération variable annuelle | 952 562 (1) | 921 092 (2) | 316 303 (3) | 952 562 (1) | |
| Rémunération variable pluriannuelle | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Rémunération allouée à raison d'un mandat d'administrateur |
0 | 0 | 0 | 0 | |
| Avantages en nature (4) | 6 545 | 6 545 | 6 542 | 6 542 | |
| Assurances vie/retraite spécifique | 17 626 | 17 626 | 18 545 | 18 545 | |
| TOTAL | 2 020 637 | 1 989 167 | 1 132 147 | 1 768 406 |
(1) Rémunération variable versée en 2020 au titre de l'exercice 2019, soit 91 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Jean-Charles Decaux ne pouvait dépasser 150 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2019). Cette rémunération a été versée après approbation de la résolution 16 de l'Assemblée Générale du 14 mai 2020.
(2) Rémunération variable versée en 2019 au titre de l'exercice 2018, soit 90 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Jean- Charles Decaux ne pouvait dépasser 150 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2018).
(3) Rémunération variable à verser en 2021 au titre de l'exercice 2020, sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale 2021, soit 40 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Jean-Charles Decaux ne pouvait dépasser 150 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2020).
(4) Correspond à un véhicule de fonction.
Sur un montant total de rémunération attribuée à M. Jean-Charles Decaux au titre de l'exercice 2020 de 1 132 147 €, la rémunération fixe représente 70 % et la rémunération variable représente 28 %.
Conformément à l'article L. 22-10-9 I alinéa 3 du Code de commerce, il n'est pas prévu d'utiliser la possibilité de demander la restitution de la rémunération variable de M. Jean-Charles Decaux.
La société JCDecaux Holding a versé à M. Jean-Charles Decaux au titre de ses fonctions dans cette société, les montants suivants :
Néant.
Néant.
| CONTRAT DE TRAVAIL | RÉGIME DE RETRAITE SUPPLÉMENTAIRE |
INDEMNITÉS OU AVANTAGES DUS OU SUSCEPTIBLES D'ÊTRE DUS À RAISON DE LA CESSATION OU DU CHANGEMENT DE FONCTIONS |
INDEMNITÉS RELATIVES À UNE CLAUSE DE NON-CONCURRENCE |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| oui | non | oui | non | oui | non | oui | non | |
À titre liminaire, il convient de préciser que la société se réfère aux lignes directrices de l'AFEP pour les modalités de calcul des ratios mentionnés à l'article L. 22-10-9 I du Code de commerce
Pour chaque mandataire social, le périmètre des salariés pris en comparaison ainsi que les rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio sont les suivants :
• Périmètre des salariés pris en comparaison :
(i) Périmètre de la société cotée (JCDecaux SA) :
Seuls les salariés de la société JCDecaux SA (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 372 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
(ii) Périmètre élargi :
Les salariés de la société JCDecaux SA, JCDecaux France et Cyclocity®, (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 2 691 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
• Rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio :
La rémunération retenue pour le calcul du ratio correspond à la rémunération brute versée au cours de l'exercice.
› Epargne salariale.
À noter qu'en 2020, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, certains salariés ont été placés en position d'activité partielle. Par conséquent, leur rémunération fixe tient compte de l'impact de l'activité partielle.
| TABLEAU DES RATIOS AU TITRE DU I. 6° ET 7° DE L'ARTICLE L.22-10-9 DU CODE DE COMMERCE | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| EXERCICE N-5 2016 VS 2015 |
EXERCICE N-4 2017 VS 2016 |
EXERCICE N-3 2018 VS 2017 |
EXERCICE N-2 2019 VS 2018 |
EXERCICE N-1 2020 VS 2019 |
||||
| Évolution (en %) de la rémunération de M. Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et membre du Directoire |
5,3 % | 4,0 % | -26,0 % | 16,2 % | -11,1 % | |||
| INFORMATIONS SUR LE PÉRIMÈTRE DE LA SOCIÉTÉ COTÉE (JCDecaux SA) | ||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
1,1 % | 5,6 % | -0,9 % | 3,9 % | -1,2 % | |||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
3,6 % | 8,8 % | -4,7 % | 4,1 % | -1,1 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
34,4 | 33,9 | 25,3 | 28,3 | 25,5 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
3,9 % | -1,5 % | -25,4 % | 11,9 % | -9,9 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
40,2 | 38,5 | 29,9 | 33,4 | 30,0 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
1,5 % | -4,2 % | -22,3 % | 11,7 % | -10,2 % | |||
| INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LE PÉRIMÈTRE ÉLARGI | ||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
-1,2 % | 4,9 % | 3,8 % | 4,5 % | 1,5 % | |||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
-0,2 % | 2,8 % | 1,1 % | 4,0 % | -0,9 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
61,5 | 61,00 | 43,5 | 48,4 | 42,4 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
6,6 % | -0,8 % | -28,7 % | 11,3 % | -12,4 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
79,4 | 80,30 | 58,7 | 65,7 | 58,9 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
5,4 % | 1,1 % | -26,9 % | 11,9 % | -10,4 % | |||
| PERFORMANCE DE LA SOCIÉTÉ | ||||||||
| Critère financier : Résultat net part du Groupe |
224,7 M€ | 193,7 M€ | 219,9 M€ | 265,5 M€ | -604,6 M€ | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
-3,9 % | -13,8 % | +13,5 % | +34,6 % | -327,7 % |
Pour l'exercice 2020, le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. Jean-François Decaux qui devait passer de 1 043 904 € à 1 054 343 €.
Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire.
Ainsi, la rémunération fixe 2020 de M. Jean-François Decaux était de 790 757€.
En conséquence de la décision de réduction de la rémunération fixe de chaque membre du Directoire, leur rémunération variable au titre de l'exercice 2020, dont les critères quantifiables et qualitatifs sont exprimés en termes de pourcentage du montant de la rémunération fixe, a été impactée mécaniquement et au prorata de l'écart entre la rémunération fixe initialement convenue et la rémunération fixe effectivement versée au titre de l'exercice 2020.
Pour l'exercice 2020, la rémunération variable de M. Jean-François Decaux pouvait atteindre 150 % de sa rémunération fixe annuelle (telle que modifiée par le Conseil de surveillance du 14 mai 2020), dont :
Au titre de l'exercice 2020, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations et au vu des performances du Groupe, a décidé d'attribuer à M. Jean-François Decaux une rémunération variable représentant 40 % de sa rémunération fixe annuelle (soit 316 303 €), se décomposant ainsi :
Le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d'attribuer à M. Jean-François Decaux, 40 % de sa rémunération fixe annuelle au regard d'une performance extra-financière maintenue et en constante progression malgré le contexte Covid, et des principales réalisations stratégiques réalisées au cours de l'année 2020, plus particulièrement au travers des gains ou renouvellements de contrats, des acquisitions pour préparer l'avenir dans le Mobilier Urbain (la prise de participation dans Clear Media en Chine et l'acquisition du groupe Abri Services en France (région ouest)) ainsi que la poursuite de la transformation digitale.
Néant.
Néant.
Les avantages en nature sont liés à la mise à disposition de deux véhicules de fonction au Royaume-Uni.
Néant.
Néant.
M. Jean-François Decaux ne dispose pas d'options de souscription ou d'achat d'actions, ayant renoncé à en recevoir depuis l'introduction en bourse de la Société en 2001.
Régime de retraite supplémentaire / Assurance-vie
Néant.
Indemnités de rupture
Néant.
| 2019 En euros |
2020 |
|---|---|
| Rémunérations attribuées au titre de l'exercice (détaillées dans le tableau suivant) 2 067 431 |
1 177 606 |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice 0 |
0 |
| Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l'exercice 0 |
0 |
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme 0 |
0 |
| TOTAL 2 067 431 |
1 177 606 |
| ÉVOLUTION PAR RAPPORT À L'ANNÉE N-1 +2,1 % |
-43 % |
| En euros | 2019 | 2020 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2020 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2020 |
||
| Rémunération fixe | 1 043 904 | 1 043 904 | 790 757 | 790 757 | |
| Rémunération variable annuelle | 952 562 (1) | 921 092 (2) | 316 303 (3) | 952 562 (1) | |
| Rémunération variable pluriannuelle | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Rémunération allouée à raison d'un mandat d'administrateur |
0 | 0 | 0 | 0 | |
| Avantages en nature (4) | 70 965 | 70 965 | 70 546 | 70 546 | |
| Assurances vie/retraite spécifique | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| TOTAL | 2 067 431 | 2 035 961 | 1 177 606 | 1 813 865 |
(1) Rémunération variable versée en 2020 au titre de l'exercice 2019, soit 91 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Jean-François Decaux ne pouvait dépasser 150 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2019). Cette rémunération a été versée après approbation de la résolution 15 de l'Assemblée Générale du 14 mai 2020.
(2) Rémunération variable versée en 2019 au titre de l'exercice 2018, soit 90 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Jean-François Decaux ne pouvait dépasser 150 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2018).
(3) Rémunération variable à verser en 2021 au titre de l'exercice 2020, sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale 2021, soit 40 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Jean-François Decaux ne pouvait dépasser 150 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2020).
(4) Correspond à deux véhicules de fonction.
Sur un montant total de rémunération attribuée à M. Jean-François Decaux au titre de l'exercice 2020 de 1 177 606€, la rémunération fixe représente 67 % et la rémunération variable représente 27 %.
Conformément à l'article L. 22-10-9 I alinéa 3 du Code de commerce, il n'est pas prévu d'utiliser la possibilité de demander la restitution de la rémunération variable de M. Jean-François Decaux.
La société JCDecaux Holding a versé à M. Jean-François Decaux, au titre de ses fonctions dans cette société, les montants suivants :
Néant.
Options de souscription ou d'achat d'actions levées par M. Jean-François Decaux durant l'exercice Néant.
Actions attribuées gratuitement à M. Jean-François Decaux durant l'exercice Néant.
Actions attribuées gratuitement à M. Jean-François Decaux devenues disponibles durant l'exercice Néant.
| INDEMNITÉS OU AVANTAGES DUS OU SUSCEPTIBLES D'ÊTRE DUS À RÉGIME DE RETRAITE RAISON DE LA CESSATION OU DU CONTRAT DE TRAVAIL SUPPLÉMENTAIRE CHANGEMENT DE FONCTIONS |
INDEMNITÉS RELATIVES À UNE CLAUSE DE NON-CONCURRENCE |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| oui | non | oui | non | oui | non | oui | non |
À titre liminaire, il convient de préciser que la société se réfère aux lignes directrices de l'AFEP pour les modalités de calcul des ratios mentionnés à l'article L. 22-10-9 I du Code de commerce.
Pour chaque mandataire social, le périmètre des salariés pris en comparaison ainsi que les rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio sont les suivants :
Seuls les salariés de la société JCDecaux SA (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 372 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
(ii) Périmètre élargi :
Les salariés de la société JCDecaux SA, JCDecaux France et Cyclocity® (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 2 691 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
• Rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio :
La rémunération retenue pour le calcul du ratio correspond à la rémunération brute versée au cours de l'exercice.
À noter qu'en 2020, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, certains salariés ont été placés en position d'activité partielle. Par conséquent, leur rémunération fixe tient compte de l'impact de l'activité partielle.
* À noter qu'en 2020, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire.
| TABLEAU DES RATIOS AU TITRE DU I. 6° ET 7° DE L'ARTICLE L.22-10-9 DU CODE DE COMMERCE | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| EXERCICE N-5 2016 VS 2015 |
EXERCICE N-4 2017 VS 2016 |
EXERCICE N-3 2018 VS 2017 |
EXERCICE N-2 2019 VS 2018 |
EXERCICE N-1 2020 VS 2019 |
|||
| Évolution (en %) de la rémunération de M. Jean-François Decaux, Directeur Général et membre du Directoire |
4,9 % | 2,6 % | -26,0 % | 15,1 % | -10,9 % | ||
| INFORMATIONS SUR LE PÉRIMÈTRE DE LA SOCIÉTÉ COTÉE (JCDecaux SA) | |||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
1,1 % | 5,6 % | -0,9 % | 3,9 % | -1,2 % | ||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
3,6 % | 8,8 % | -4,7 % | 4,1 % | -1,1 % | ||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
36,1 | 35,1 | 26,2 | 29,0 | 26,1 | ||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
3,7 % | -2,8 % | -25,4 % | 10,7 % | -10,0 % | ||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
42,2 | 39,8 | 30,9 | 34,1 | 30,8 | ||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
1,4 % | -5,7 % | -22,4 % | 10,4 % | -9,7 % | ||
| INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LE PÉRIMÈTRE ÉLARGI | |||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
-1,2 % | 4,9 % | 3,8 % | 4,5 % | 1,5 % | ||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
-0,2 % | 2,8 % | 1,1 % | 4,0 % | -0,9 % | ||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
64,5 | 63,00 | 44,9 | 49,5 | 43,5 | ||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
6,3 % | -2,3 % | -28,7 % | 10,2 % | -12,1 % | ||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
83,2 | 83,00 | 60,7 | 67,2 | 60,4 | ||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
5,1 % | -0,2 % | -26,9 % | 10,7 % | -10,1 % | ||
| PERFORMANCE DE LA SOCIÉTÉ | |||||||
| Critère financier : Résultat net part du Groupe |
224,7 M€ | 193,7 M€ | 219,9 M€ | 265,5 M€ | -604,6 M€ | ||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
-3,9 % | -13,8 % | +13,5 % | +34,6 % | -327,7 % |
Pour l'exercice 2020, le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. Emmanuel Bastide qui devait passer de 441 252 € à 445 665 €.
Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire.
Ainsi, la rémunération fixe 2020 de M. Emmanuel Bastide était de 334 248 €.
En conséquence de la décision de réduction de la rémunération fixe de chaque membre du Directoire, leur rémunération variable au titre de l'exercice 2020, dont les critères quantifiables et qualitatifs sont exprimés en termes de pourcentage du montant de la rémunération fixe, a été impactée mécaniquement et au prorata de l'écart entre la rémunération fixe initialement convenue et la rémunération fixe effectivement versée au titre de l'exercice 2020.
Pour l'exercice 2020, la rémunération variable pouvait atteindre 100 % de sa rémunération fixe annuelle (telle que modifiée par le Conseil de surveillance du 14 mai 2020), dont :
Si le plafond de 90 % de sa rémunération fixe annuelle n'est pas atteint par application des critères quantifiables, une rémunération variable complémentaire pourra lui être attribuée (dans la limite d'une rémunération variable totale maximale de 90 % de la rémunération fixe annuelle), au titre de :
la participation à des réalisations stratégiques ponctuelles de la Direction Générale ou de la région sous sa responsabilité (par exemple la signature de nouveaux contrats, le renouvellement de contrats stratégiques, l'acquisition de sociétés et l'exécution de la stratégie digitale) ou
de l'atteinte d'objectifs spécifiques liés aux directions sous sa responsabilité et fixés par Monsieur Jean-Charles Decaux (par exemple la signature de nouveaux contrats, le renouvellement de contrats structurants, l'acquisition de sociétés, l'exécution de la stratégie digitale, l'optimisation des organisations et des investissements dans la région sous sa responsabilité).
Au titre de l'exercice 2020, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d'attribuer à M. Emmanuel Bastide une rémunération variable représentant 78 % de sa rémunération fixe annuelle (soit 259 043 €) se décomposant ainsi :
Le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d'attribuer à M.Emmanuel Bastide, 78 % de sa rémunération fixe annuelle au regard d'une performance extra-financière maintenue et en constante progression malgré le contexte Covid et des principales réalisations stratégiques accomplies au cours de l'année 2020 à savoir :
Néant.
Rémunération allouée à raison du mandat d'administrateur / de membre du Conseil de surveillance
Néant.
Les avantages en nature sont liés à la mise à disposition d'un véhicule de fonction à Hong Kong.
M. Emmanuel Bastide bénéficie également à Hong Kong d'un logement de fonction, du paiement des frais de scolarité de ses enfants et de la prise en charge des frais de transport lors du retour en France.
| Actions gratuites | Indemnités de rupture | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Néant. | En cas de rupture de son contrat de travail, la Société est susceptible de verser à M. Emmanuel Bastide, pendant une durée de deux ans, |
||||
| Attribution d'options de souscription ou d'achat d'actions | une indemnité de non-concurrence correspondant à 33 % de son salaire fixe et variable calculée sur la moyenne des douze derniers |
||||
| Néant. | mois précédant la date de cessation des relations contractuelles. | ||||
| Régime de retraite supplémentaire / Assurance-vie | La Société a la faculté de libérer M. Emmanuel Bastide de son engagement lors de la cessation du contrat et, de ce fait, de ne pas payer la rémunération correspondante. |
||||
| Néant. | Ces engagements réglementés ont été approuvés par l'Assemblée Générale du 13 mai 2015 (7ème et 8ème résolutions). |
| En euros | 2019 | 2020 |
|---|---|---|
| Rémunérations attribuées au titre de l'exercice (détaillées dans le tableau suivant) | 1 113 914 | 819 585 |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Valorisation des actions de performance attribuées gratuitement au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | 0 | 0 |
| TOTAL | 1 113 914 | 819 585 |
| ÉVOLUTION PAR RAPPORT À L'ANNÉE N-1 | +2,8 % | -26,4 % |
| En euros | 2019 | 2020 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2020 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2020 |
||
| Rémunération fixe | 441 252 | 441 252 (1) | 334 248 | 334 248 (1) | |
| Rémunération variable annuelle | 441 252 (2) | 432 600 (3) | 259 043 (4) | 441 252 (2) | |
| Rémunération variable pluriannuelle | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Rémunération allouée à raison d'un mandat d'administrateur |
0 | 0 | 0 | 0 | |
| Avantages en nature (5) | 231 410 | 231 410 | 226 294 | 226 294 | |
| Assurances vie/retraite spécifique | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| TOTAL | 1 113 914 | 1 105 262 | 819 585 | 1 001 794 |
(1) En tant qu'expatrié, M. Emmanuel Bastide bénéficie d'une clause contractuelle de garantie de taux de change.
Au titre de 2019 et compte tenu de l'appréciation du dollar de Hong Kong par rapport à l'euro cet ajustement est négatif de 106 674 dollars de Hong Kong. Au titre de 2020 et compte tenu de la dépréciation du dollar de Hong Kong par rapport à l'euro, cet ajustement est positif de 17 867 dollars de Hong Kong.
(2) Rémunération versée en 2020 au titre de l'exercice 2019, soit 100 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Emmanuel Bastide ne pouvait dépasser 100 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2019). Cette rémunération a été versée après approbation de la résolution 16 de l'Assemblée Générale du 14 mai 2020.
(3) Rémunération variable versée en 2019 au titre de l'exercice 2018, soit 100 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Emmanuel Bastide ne pouvait dépasser 100 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2018).
(4) Rémunération variable à verser en 2021 au titre de l'exercice 2020, sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale 2021, soit 78 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Emmanuel Bastide ne pouvait dépasser 100 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2020).
(5) Correspond à un véhicule, à un logement de fonction, à la prise en charge des frais de transport lors du retour en France et aux frais de scolarité des enfants de M. Emmanuel Bastide.
Sur un montant total de rémunération attribuée à M. Emmanuel Bastide au titre de l'exercice 2020 de 819 585€, la rémunération fixe représente 41 % et la rémunération variable représente 32 %.
Conformément à l'article L. 22-10-9 I alinéa 3 du Code de commerce, il n'est pas prévu d'utiliser la possibilité de demander la restitution de la rémunération variable de M. Emmanuel Bastide.
La société JCDecaux Holding n'a versé aucune rémunération à M. Emmanuel Bastide au cours de l'exercice 2020, ni au cours de l'exercice 2019.
Néant.
Néant.
Néant.
Néant.
| CONTRAT DE TRAVAIL | RÉGIME DE RETRAITE SUPPLÉMENTAIRE |
OU SUSCEPTIBLES D'ÊTRE DUS À RAISON DE LA CESSATION OU DU CHANGEMENT DE FONCTIONS |
INDEMNITÉS RELATIVES À UNE CLAUSE DE NON-CONCURRENCE |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| oui | non | oui | non | oui | non | oui | non |
À titre liminaire, il convient de préciser que la société se réfère aux lignes directrices de l'AFEP pour les modalités de calcul des ratios mentionnés à l'article L. 22-10-9 I du Code de commerce
Pour chaque mandataire social, le périmètre des salariés pris en comparaison ainsi que les rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio sont les suivants :
Seuls les salariés de la société JCDecaux SA (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 372 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
(ii) Périmètre élargi :
Les salariés de la société JCDecaux SA, JCDecaux France et Cyclocity®, (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 2 691 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
• Rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio :
La rémunération retenue pour le calcul du ratio correspond à la rémunération brute versée au cours de l'exercice.
INDEMNITÉS OU AVANTAGES DUS
À noter qu'en 2020, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, certains salariés ont été placés en position d'activité partielle. Par conséquent, leur rémunération fixe tient compte de l'impact de l'activité partielle.
* À noter qu'en 2020, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire.
| TABLEAU DES RATIOS AU TITRE DU I. 6° ET 7° DE L'ARTICLE L.22-10-9 DU CODE DE COMMERCE | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| EXERCICE N-5 2016 VS 2015 (1) |
EXERCICE N-4 2017 VS 2016 |
EXERCICE N-3 2018 VS 2017 |
EXERCICE N-2 2019 VS 2018 |
EXERCICE N-1 2020 VS 2019 |
||||
| Évolution (en %) de la rémunération de M. Emmanuel Bastide, membre du Directoire et Directeur Général Asie |
53,8 % | -1,1 % | -1,2 % | 8,6 % | -9,4 % | |||
| INFORMATIONS SUR LE PÉRIMÈTRE DE LA SOCIÉTÉ COTÉE (JCDecaux SA) | ||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
1,1 % | 5,6 % | -0,9 % | 3,9 % | -1,2 % | |||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
3,6 % | 8,8 % | -4,7 % | 4,1 % | -1,1 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
16,1 | 15,1 | 15,1 | 15,7 | 14,4 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
51,9 % | -6,2 % | 0,0 % | 4,0 % | -8,3 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
18,8 | 17,1 | 17,8 | 18,5 | 17,0 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
48,0 % | -9,0 % | 4,1 % | 3,9 % | -8,1 % | |||
| INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LE PÉRIMÈTRE ÉLARGI | ||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
-1,2 % | 4,9 % | 3,8 % | 4,5 % | 1,5 % | |||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
-0,2 % | 2,8 % | 1,1 % | 4,0 % | -0,9 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
28,8 | 27,20 | 25,9 | 26,9 | 24,0 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
55,7 % | -5,6 % | -4,8 % | 3,9 % | -10,8 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
37,2 | 35,80 | 34,9 | 36,5 | 33,4 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
54,4 % | -3,8 % | -2,5 % | 4,6 % | -8,5 % | |||
| PERFORMANCE DE LA SOCIÉTÉ | ||||||||
| Critère financier : Résultat net part du Groupe |
224,7 M€ | 193,7 M€ | 219,9 M€ | 265,5 M€ | -604,6 M€ | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
-3,9 % | -13,8 % | +13,5 % | +34,6 % | -327,7 % |
(1) La rémunération variable versée en 2015 à M. Emmanuel Bastide correspond à la rémunération due au titre de l'exercice 2014.
Pour rappel, M. Emmanuel Bastide cumule les fonctions de Membre du Directoire et de Directeur Général Asie de JCDecaux depuis le 1er septembre 2014.
Pour l'exercice 2020, le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. David Bourg qui devait passer de 420 240€ à 424 442€.
Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire.
Ainsi, la rémunération fixe 2020 de M. David Bourg était de 318 331 €.
En conséquence de la décision de réduction de la rémunération fixe de chaque membre du Directoire, leur rémunération variable au titre de l'exercice 2020, dont les critères quantifiables et qualitatifs sont exprimés en termes de pourcentage du montant de la rémunération fixe, a été impactée mécaniquement et au prorata de l'écart entre la rémunération fixe initialement convenue et la rémunération fixe effectivement versée au titre de l'exercice 2020.
Pour l'exercice 2020, la rémunération variable de M. David Bourg pouvait atteindre 100 % de sa rémunération fixe annuelle (telle que modifiée par le Conseil de surveillance du 14 mai 2020), dont :
• 90 % au maximum de la rémunération fixe annuelle, sur la base de critères quantifiables, se décomposant ainsi :
45 % au maximum de la rémunération fixe annuelle lié à l'évolution du résultat d'exploitation consolidé ajusté du Groupe en 2020, dont :
22,5 % au maximum de la rémunération fixe annuelle lié à l'évolution du résultat d'exploitation par rapport au réel 2019
22,5 % au maximum de la rémunération fixe annuelle lié à l'évolution du résultat d'exploitation par rapport au budget 2020.
Si le plafond de 90 % de sa rémunération fixe annuelle n'est pas atteint par application des critères quantifiables, une rémunération variable complémentaire pourra être attribuée (dans la limite d'une rémunération variable totale maximale de 90 % de la rémunération fixe annuelle), au titre de :
Au titre de l'exercice 2020, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d'attribuer à M. David Bourg une rémunération variable représentant 78 % de sa rémunération fixe annuelle (soit 246 707 €) se décomposant ainsi :
Le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d'attribuer à M. David Bourg 78 % de sa rémunération fixe annuelle au regard d'une performance extra-financière maintenue et en constante progression malgré le contexte Covid et des principales réalisations accomplies au cours de l'année 2020 et, plus particulièrement :
Par ailleurs, M. David Bourg bénéficie d'une rémunération supplémentaire correspondant à la règle du 1/10ème des congés payés.
| Rémunération allouée à raison du mandat d'administrateur / de membre du Conseil de surveillance |
Régime de retraite supplémentaire / Assurance-vie Néant. |
|||
|---|---|---|---|---|
| Néant. | ||||
| Indemnités de rupture | ||||
| Avantages en nature | En cas de rupture de son contrat de travail, la Société est susceptible | |||
| Les avantages en nature sont liés à la mise à disposition d'un véhicule de fonction en France. |
de verser à M. David Bourg, pendant une durée de deux ans, une indemnité de non-concurrence correspondant à 33 % de son salaire fixe et variable calculée sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles. |
|||
| Actions gratuites | La Société a la faculté de libérer M. David Bourg de son engagement | |||
| Néant. | lors de la cessation du contrat et, de ce fait, de ne pas payer la rémunération correspondante. |
|||
| Attribution d'options de souscription ou d'achat d'actions | Ces engagements réglementés ont été approuvés par l'Assemblée | |||
| Néant. | Générale du 13 mai 2015 (7ème et 8ème résolutions). |
| En euros | 2019 | 2020 |
|---|---|---|
| Rémunérations attribuées au titre de l'exercice (détaillées dans le tableau suivant) | 865 691 | 611 939 |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Valorisation des actions de performance attribuées gratuitement au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | 0 | 0 |
| TOTAL | 865 691 | 611 939 |
| ÉVOLUTION PAR RAPPORT À L'ANNÉE N-1 | +1,8 % | -29,3 % |
| En euros | 2019 | 2020 | ||
|---|---|---|---|---|
| MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2020 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2020 |
|
| Rémunération fixe | 420 240 | 420 240 | 318 332 | 318 332 |
| Rémunération variable annuelle | 420 240 (1) | 412 000 (2) | 246 707 (3) | 420 240 (1) |
| Rémunération variable pluriannuelle | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Rémunération exceptionnelle (4) | 21 656 | 21 656 | 43 348 | 43 348 |
| Rémunération allouée à raison d'un mandat d'administrateur |
0 | 0 | 0 | 0 |
| Avantages en nature (5) | 3 555 | 3 555 | 3 552 | 3 552 |
| Assurances vie/retraite spécifique | 0 | 0 | 0 | 0 |
| TOTAL | 865 691 | 857 451 | 611 939 | 785 472 |
(1) Rémunération variable versée en 2020 au titre de l'exercice 2019, soit 100 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. David Bourg ne pouvait dépasser 100 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2019). Cette rémunération a été versée après approbation de la résolution 16 de l'Assemblée Générale du 14 mai 2020.
(2) Rémunération variable versée en 2019 au titre de l'exercice 2018, soit 100 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. David Bourg ne pouvait dépasser 100 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2018).
(3) Rémunération variable à verser en 2021 au titre de l'exercice 2020, sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale 2021, soit 78 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. David Bourg ne pouvait dépasser 100 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2020).
(4) Correspond à la règle du 1/10ème des congés payés.
(5) Correspond à un véhicule de fonction.
Sur un montant total de rémunération attribuée à M. David Bourg au titre de l'exercice 2020 de 611 939€, la rémunération fixe représente 52 % et la rémunération variable représente 40 %.
Conformément à l'article L. 22-10-9 I alinéa 3 du Code de commerce, il n'est pas prévu d'utiliser la possibilité de demander la restitution de la rémunération variable de M. David Bourg.
La société JCDecaux Holding n'a versé aucune rémunération à M. David Bourg au cours de l'exercice 2020, ni au cours de l'exercice 2019.
Néant.
Néant.
9.Actions attribuées gratuitement à M. David Bourg devenues disponibles durant l'exercice
Néant.
| CONTRAT DE TRAVAIL | RÉGIME DE RETRAITE SUPPLÉMENTAIRE |
INDEMNITÉS OU AVANTAGES DUS OU SUSCEPTIBLES D'ÊTRE DUS À RAISON DE LA CESSATION OU DU CHANGEMENT DE FONCTIONS |
INDEMNITÉS RELATIVES À UNE CLAUSE DE NON-CONCURRENCE |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| oui | non | oui | non | oui | non | oui | non |
À titre liminaire, il convient de préciser que la société se réfère aux lignes directrices de l'AFEP pour les modalités de calcul des ratios mentionnés à l'article L. 22-10-9 I du Code de commerce
Pour chaque mandataire social, le périmètre des salariés pris en comparaison ainsi que les rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio sont les suivants :
Seuls les salariés de la société JCDecaux SA (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 372 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
(ii) Périmètre élargi :
Les salariés de la société JCDecaux SA, JCDecaux France et Cyclocity®, (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 2 691 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
• Rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio :
La rémunération retenue pour le calcul du ratio correspond à la rémunération brute versée au cours de l'exercice.
À noter qu'en 2020, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, certains salariés ont été placés en position d'activité partielle. Par conséquent, leur rémunération fixe tient compte de l'impact de l'activité partielle.
* À noter qu'en 2020, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire.
| TABLEAU DES RATIOS AU TITRE DU I. 6° ET 7° DE L'ARTICLE L.22-10-9 DU CODE DE COMMERCE | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| EXERCICE N-5 2016 VS 2015 (1) |
EXERCICE N-4 2017 VS 2016 |
EXERCICE N-3 2018 VS 2017 |
EXERCICE N-2 2019 VS 2018 |
EXERCICE N-1 2020 VS 2019 |
||||
| Évolution (en %) de la rémunération de M. David Bourg, membre du Directoire et Directeur Général Finance et Administration Groupe |
129,5 % | 10,7 % | -9,3 % | 8,1 % | -8,4 % | |||
| INFORMATIONS SUR LE PÉRIMÈTRE DE LA SOCIÉTÉ COTÉE (JCDecaux SA) | ||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
1,1 % | 5,6 % | -0,9 % | 3,9 % | -1,2 % | |||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
3,6 % | 8,8 % | -4,7 % | 4,1 % | -1,1 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
12,2 | 12,8 | 11,7 | 12,2 | 11,3 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
125,9 % | 4,9 % | -8,6 % | 4,3 % | -7,4 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
14,3 | 14,5 | 13,9 | 14,4 | 13,3 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
120,0 % | 1,4 % | -4,1 % | 3,6 % | -7,6 % | |||
| INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LE PÉRIMÈTRE ÉLARGI | ||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
-1,2 % | 4,9 % | 3,8 % | 4,5 % | 1,5 % | |||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
-0,2 % | 2,8 % | 1,1 % | 4,0 % | -0,9 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
21,9 | 23,10 | 20,1 | 20,8 | 18,8 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
133,0 % | 5,5 % | -13,0 % | 3,5 % | -9,6 % | |||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
28,2 | 30,40 | 27,2 | 28,3 | 26,2 | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
129,3 % | 7,8 % | -10,5 % | 4,0 % | -7,4 % | |||
| PERFORMANCE DE LA SOCIÉTÉ | ||||||||
| Critère financier : Résultat net part du Groupe |
224,7 M€ | 193,7 M€ | 219,9 M€ | 265,5 M€ | -604,6 M€ | |||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
-3,9 % | -13,8 % | +13,5 % | +34,6 % | -327,7 % |
(1) La rémunération variable versée en 2015 à M. David Bourg correspond à la rémunération due au titre de l'exercice 2014.
Pour rappel, M. David Bourg exerce les fonctions de Membre du Directoire et de Directeur Général Finance et Administration Groupe depuis le 15 janvier 2015.
Pour l'exercice 2020, le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. Daniel Hofer qui devait passer de 640 537 CHF à 646 942 CHF.
Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire.
Ainsi, la rémunération fixe 2020 de M. Daniel Hofer était de 485 207 CHF (453 243 €).
En conséquence de la décision de réduction de la rémunération fixe de chaque membre du Directoire, leur rémunération variable au titre de l'exercice 2020, dont les critères quantifiables et qualitatifs sont exprimés en termes de pourcentage du montant de la rémunération fixe, a été impactée mécaniquement et au prorata de l'écart entre la rémunération fixe initialement convenue et la rémunération fixe effectivement versée au titre de l'exercice 2020.
Pour l'exercice 2020, la rémunération variable de M. Daniel Hofer peut atteindre 130 % de sa rémunération fixe annuelle (telle que modifiée par le Conseil de surveillance du 14 mai 2020), dont :
Si le plafond de 117 % de sa rémunération fixe annuelle n'est pas atteint par application des critères quantifiables, une rémunération variable complémentaire pourra être attribuée (dans la limite d'une rémunération variable totale maximale de 117 % de la rémunération fixe annuelle), au titre de :
la participation à des réalisations stratégiques ponctuelles de la Direction Générale ou de la région sous sa responsabilité (par exemple la signature de nouveaux contrats, le renouvellement de contrats stratégiques, l'acquisition de sociétés et l'exécution de la stratégie digitale) ou
de l'atteinte d'objectifs spécifiques liés aux directions sous sa responsabilité et fixés par Monsieur Jean-François Decaux (par exemple la signature de nouveaux contrats, le renouvellement de contrats structurants, l'acquisition de sociétés, la cession d'actifs, l'exécution de la stratégie digitale, l'optimisation des organisations et des investissements dans la région sous sa responsabilité).
Au titre de l'exercice 2020, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d'attribuer à M. Daniel Hofer une rémunération variable représentant 115 % de sa rémunération fixe annuelle (soit 522 929 €) se décomposant ainsi :
Le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé d'attribuer à M. Daniel Hofer 56,5 % de sa rémunération fixe annuelle au regard d'une performance extra-financière maintenue et en constante progression malgré le contexte Covid et des principales réalisations stratégiques accomplies au cours de l'année 2020, et plus particulièrement :
Néant.
Rémunération allouée à raison du mandat d'administrateur / de membre du Conseil de surveillance
Néant.
Avantages en nature
Néant.
Actions gratuites
Néant.
Attribution d'options de souscription ou d'achat d'actions Néant.
Les hypothèses d'évaluation pour le calcul de ces valorisations sont présentées dans les annexes aux comptes consolidés en pages 180 et 181.
Monsieur Daniel Hofer bénéficie d'un contrat de travail régi par le droit suisse et conclu avec la société JCDecaux Corporate Services Sarl (filiale suisse détenue indirectement à 100 % par JCDecaux SA).
Au titre de l'article 7.1 de son contrat de travail, Monsieur Daniel Hofer bénéficie d'une contribution de la Société à ses plans de retraite auprès de deux organismes de retraite (La Bâloise et VZ), qui ne peut dépasser un montant déterminé (approx. CHF 110K), à charge pour Monsieur Daniel Hofer de compléter s'il le juge utile.
Le Conseil de surveillance du 30 juillet 2014 a autorisé, en qualité de convention réglementée, la contribution par la Société à la pension de retraite octroyée à M. Daniel Hofer sous conditions de performance. Cet engagement réglementé a été approuvé par l'Assemblée Générale du 13 mai 2015 (7ème résolution).
Pour se conformer au droit suisse, la clause relative à la pension de retraite de Monsieur Daniel Hofer insérée dans son contrat de travail devait être régularisée. En effet, conditionner tout versement par la Société d'une contribution aux plans de retraite de Monsieur Daniel Hofer à la réalisation de conditions de performance est en contradiction avec les dispositions convenues avec les institutions de prévoyance concernées.
Par conséquent, la clause relative à la pension de retraite de Monsieur Daniel Hofer a été modifiée avec effet rétroactif au 1er janvier 2019 et ce, après avoir été autorisée par le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019 au titre de la procédure de contrôle des conventions réglementées et approuvée par l'Assemblée Générale le 14 mai 2020.
En conséquence, le montant qui devra lui être versé annuellement s'élève à 110 139,60 CHF et ce, sans possibilité d'ajustement.
Néant.
Les rémunérations de M. Daniel Hofer sont arrêtées et versées en franc suisse. Les montants figurant dans les tableaux ci-dessous ont été convertis en euros à titre indicatif (sur le taux de change appliqué, se référer au point 2.2.2).
| En euros | 2019 | 2020 |
|---|---|---|
| Rémunérations attribuées au titre de l'exercice (détaillées dans le tableau suivant) | 1 423 323 | 1 080 002 |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Valorisation des actions de performance attribuées gratuitement au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | 0 | 0 |
| TOTAL | 1 423 323 | 1 080 002 |
| ÉVOLUTION PAR RAPPORT À L'ANNÉE N-1 | +5,7 % | -24,1 % |
| En euros | 2019 | 2020 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE 2020 |
MONTANTS VERSÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2020 |
||
| Rémunération fixe | 575 790 | 575 790 | 453 243 | 453 243 | |
| Rémunération variable annuelle | 748 527 (2) | 706 840 (3) | 522 929 (4) | 748 527 (2) | |
| Rémunération variable pluriannuelle | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Rémunération allouée à raison d'un mandat d'administrateur |
0 | 0 | 0 | 0 | |
| Avantages en nature (5) | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Assurances vie/retraite spécifique | 99 006 | 99 006 | 103 830 (5) | 103 830 (5) | |
| TOTAL | 1 423 323 | 1 381 636 | 1 080 002 | 1 305 600 |
(1) Le montant de la rémunération varie selon le taux de change appliquée en 2019 et en 2020
(2) Rémunération variable versée en 2020 au titre de l'exercice 2019, soit 130 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Daniel Hofer ne pouvait dépasser 130 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2019). Cette rémunération a été versée après approbation de la résolution 16 de l'Assemblée Générale du 14 mai 2020.
(3) Rémunération variable versée en 2019 au titre de l'exercice 2018, soit 130 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Daniel Hofer ne pouvait dépasser 130 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2018).
(4) Rémunération variable à verser en 2021 au titre de l'exercice 2020, sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale 2021, soit 115 % de la rémunération fixe annuelle (la rémunération variable de M. Daniel Hofer ne pouvait dépasser 130 % de sa rémunération fixe annuelle au titre de l'exercice 2020).
(5) Dont 23 397 euros prélevés sur sa rémunération variable annuelle, conformément à son option contractuelle.
Sur un montant total de rémunération attribuée à M. Daniel Hofer au titre de l'exercice 2020 de 1 080 002€, la rémunération fixe représente 42 % et la rémunération variable représente 48 %.
Conformément à l'article L. 22-10-9 I alinéa 3 du Code de commerce, il n'est pas prévu d'utiliser la possibilité de demander la restitution de la rémunération variable de M. Daniel Hofer.
La société JCDecaux Holding n'a versé aucune rémunération à M. Daniel Hofer au cours de l'exercice 2020, ni au cours de l'exercice 2019.
Néant.
7.Options de souscription ou d'achat d'actions levées par M. Daniel Hofer durant l'exercice
Néant.
Néant.
Néant.
| CONTRAT DE TRAVAIL | INDEMNITÉS OU AVANTAGES DUS OU SUSCEPTIBLES D'ÊTRE DUS À RÉGIME DE RETRAITE RAISON DE LA CESSATION OU DU SUPPLÉMENTAIRE CHANGEMENT DE FONCTIONS |
INDEMNITÉS RELATIVES À UNE CLAUSE DE NON-CONCURRENCE |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| oui | non | oui | non | oui | non | oui | non | |
À titre liminaire, il convient de préciser que la société se réfère aux lignes directrices de l'AFEP pour les modalités de calcul des ratios mentionnés à l'article L. 22-10-9 I du Code de commerce
Pour chaque mandataire social, le périmètre des salariés pris en comparaison ainsi que les rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio sont les suivants :
• Périmètre des salariés pris en comparaison :
(i) Périmètre de la société cotée (JCDecaux SA) :
Seuls les salariés de la société JCDecaux SA (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 372 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
(ii) Périmètre élargi :
Les salariés de la société JCDecaux SA, JCDecaux France et Cyclocity® (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 2 691 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
• Rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio :
La rémunération retenue pour le calcul du ratio correspond à la rémunération brute versée au cours de l'exercice.
À noter qu'en 2020, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, certains salariés ont été placés en position d'activité partielle. Par conséquent, leur rémunération fixe tient compte de l'impact de l'activité partielle.
| TABLEAU DES RATIOS AU TITRE DU I. 6° ET 7° DE L'ARTICLE L.22-10-9 DU CODE DE COMMERCE | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| EXERCICE N-5 2016 VS 2015 (1) |
EXERCICE N-4 2017 VS 2016 |
EXERCICE N-3 2018 VS 2017 |
EXERCICE N-2 2019 VS 2018 |
EXERCICE N-1 2020 VS 2019 |
|||||
| Évolution (en %) de la rémunération de M. Daniel Hofer, membre du Directoire et Directeur Général Allemagne, Autriche, Europe centrale et orientale et Asie centrale |
79,1 % | -2,7 % | -6,6 % | 0,9 % | -5,5 % | ||||
| INFORMATIONS SUR LE PÉRIMÈTRE DE LA SOCIÉTÉ COTÉE (JCDecaux SA) | |||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
1,1 % | 5,6 % | -0,9 % | 3,9 % | -1,2 % | ||||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
3,6 % | 8,8 % | -4,7 % | 4,1 % | -1,1 % | ||||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
23,3 | 21,5 | 20,3 | 19,7 | 18,8 | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
76,5 % | -7,7 % | -5,6 % | -3,0 % | -4,6 % | ||||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
27,3 | 24,4 | 23,9 | 23,2 | 22,2 | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
72,8 % | -10,6 % | -2,0 % | -2,9 % | -4,7 % | ||||
| INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LE PÉRIMÈTRE ÉLARGI | |||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
-1,2 % | 4,9 % | 3,8 % | 4,5 % | 1,5 % | ||||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
-0,2 % | 2,8 % | 1,1 % | 4,0 % | -0,9 % | ||||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
41,7 | 38,70 | 34,8 | 33,6 | 31,3 | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
81,3 % | -7,2 % | -10,1 % | -3,4 % | -6,8 % | ||||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
53,8 | 50,9 | 47,0 | 45,6 | 43,5 | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
79,3 % | -5,4 % | -7,7 % | -3,0 % | -4,6 % | ||||
| PERFORMANCE DE LA SOCIÉTÉ | |||||||||
| Critère financier : Résultat net part du Groupe |
224,7 M€ | 193,7 M€ | 219,9 M€ | 265,5 M€ | -604,6 M€ | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
-3,9 % | -13,8 % | +13,5 % | +34,6 % | -327,7 % |
(1) La rémunération variable versée en 2015 à M. Daniel Hofer correspond à la rémunération due au titre de l'exercice 2014.
Pour rappel, M. Daniel Hofer exerce les fonctions de Membre du Directoire et de Directeur Général Allemagne, Autriche, Europe centrale et orientale et Asie centrale depuis le 1er septembre 2014.
Le montant global de la rémunération allouée aux membres du Conseil de surveillance est fixé à 425 000 euros par an depuis le 1er janvier 2017 (autorisation donnée par l'Assemblée Générale du 11 mai 2017) et réparti ainsi par le Conseil de surveillance (en euros) :
| CONSEIL DE SURVEILLANCE (PAR MEMBRE – POUR 4 RÉUNIONS) |
COMITÉ D'AUDIT (PAR MEMBRE - POUR 4 RÉUNIONS) |
COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS ET DES NOMINATIONS (PAR MEMBRE - POUR 2 RÉUNIONS) |
COMITÉ ETHIQUE (PAR MEMBRE - POUR 2 RÉUNIONS) |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| PARTIE FIXE MEMBRE |
PARTIE VARIABLE MEMBRE |
PARTIE FIXE PRÉSIDENT |
PARTIE VARIABLE PRÉSIDENT |
RÉUNION SUPPLÉMENTAIRE |
PARTIE VARIABLE PRÉSIDENT |
PARTIE VARIABLE MEMBRE |
PARTIE VARIABLE PRÉSIDENT |
PARTIE VARIABLE MEMBRE |
PARTIE VARIABLE PRÉSIDENT |
PARTIE VARIABLE MEMBRE |
| 13 000 € | 14 000 € | 20 000 € | 22 000 € | 2 050 € | 17 500 € | 10 000 € | 8 500 € | 5 000 € | 8 500 € | 5 000 € |
| (soit 3 250 € par réunion) |
(soit 3 500 € par réunion) |
(soit 5 000 € par réunion) |
(soit 5 000 € par réunion) |
(soit 4 375 € par réunion) |
(soit 2 500 € par réunion) |
(soit 4 250 € par réunion) |
(soit 2 500€ par réunion) |
(soit 4 250 € par réunion) |
(soit 2 500 € par réunion) |
Les montants alloués à titre de partie fixe sont réglés prorata temporis quand les mandats commencent ou prennent fin en cours d'exercice.
Les rémunérations sont payées aux membres du Conseil et des Comités trimestriellement, à trimestre échu.
Au-delà de 4 réunions, toute réunion du Conseil donne lieu au versement d'un complément de rémunération dès lors que la réunion ne se tient pas par conférence téléphonique.
Les membres du Conseil de surveillance ne disposent pas d'options de souscription ou d'achat d'actions ou d'actions gratuites.
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 42 000 | 42 000 | 42 000 | 42 000 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | 5 000 | 5 000 | 5 000 | 5 000 |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 47 000 | 47 000 | 47 000 | 47 000 |
À titre liminaire, il convient de préciser que la société se réfère aux lignes directrices de l'AFEP pour les modalités de calcul des ratios mentionnés à l'article L. 22-10-9 I du Code de commerce
Pour chaque mandataire social, le périmètre des salariés pris en comparaison ainsi que les rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio sont les suivants :
Seuls les salariés de la société JCDecaux SA (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 372 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
(ii) Périmètre élargi :
Les salariés de la société JCDecaux SA, JCDecaux France et Cyclocity®, (hors mandataires sociaux), ayant été présents dans les effectifs de la société sur deux années au minimum et étant titulaire d'un contrat de travail (CDD ou CDI) ont été pris en compte pour le calcul des ratios d'équité.
Au 31 décembre 2020, cet effectif représente un total de 2 691 salariés sur un effectif global France de 3 354 salariés.
• Rémunérations prises en considération pour le calcul du ratio :
La rémunération retenue pour le calcul du ratio correspond à la rémunération brute versée au cours de l'exercice.
À noter qu'en 2020, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, certains salariés ont été placés en position d'activité partielle. Par conséquent, leur rémunération fixe tient compte de l'impact de l'activité partielle.
| TABLEAU DES RATIOS AU TITRE DU I. 6° ET 7° DE L'ARTICLE L.22-10-9 DU CODE DE COMMERCE | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| EXERCICE N-5 2016 VS 2015 |
EXERCICE N-4 2017 VS 2016 |
EXERCICE N-3 2018 VS 2017 |
EXERCICE N-2 2019 VS 2018 |
EXERCICE N-1 2020 VS 2019 |
|||||
| Évolution (en %) de la rémunération de M. Gérard Degonse, Président du Conseil de surveillance |
0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | ||||
| INFORMATIONS SUR LE PÉRIMÈTRE DE LA SOCIÉTÉ COTÉE (JCDecaux SA) | |||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
1,1 % | 5,6 % | -0,9 % | 3,9 % | -1,2 % | ||||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
3,6 % | 8,8 % | -4,7 % | 4,1 % | -1,1 % | ||||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
0,7 | 0,7 | 0,7 | 0,7 | 0,7 | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | ||||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
0,9 | 0,8 | 0,8 | 0,8 | 0,8 | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
0,0 % | -11,1 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | ||||
| INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LE PÉRIMÈTRE ÉLARGI | |||||||||
| Évolution (en %) de la rémunération moyenne des salariés |
-1,2 % | 4,9 % | 3,8 % | 4,5 % | 1,5 % | ||||
| Évolution (en %) de la rémunération médiane des salariés |
-0,2 % | 2,8 % | 1,1 % | 4,0 % | -0,9 % | ||||
| Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés |
1,3 | 1,2 | 1,2 | 1,1 | 1,1 | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
0,0 % | -7,7 % | 0,0 % | -8,3 % | 0,0 % | ||||
| Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés |
1,7 | 1,6 | 1,6 | 1,6 | 1,6 | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
0,0 % | -5,9 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | ||||
| PERFORMANCE DE LA SOCIÉTÉ | |||||||||
| Critère financier : Résultat net part du Groupe |
224,7 M€ | 193,7 M€ | 219,9 M€ | 265,5 M€ | -604,6 M€ | ||||
| Évolution (en %) par rapport à l'exercice précédent |
-3,9 % | -13,8 % | +13,5 % | +34,6 % | -327,7 % |
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | 5 000 | 5 000 | 5 000 | 5 000 |
| - Comité d'éthique | 8 500 | 8 500 | 8 500 | 8 500 |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 40 500 | 40 500 | 40 500 | 40 500 |
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| - Comité d'audit | 10 000 | 10 000 | 10 000 | 10 000 |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 37 000 | 37 000 | 37 000 | 37 000 |
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | 5 000 | 5 000 | 5 000 | 5 000 |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 32 000 | 32 000 | 32 000 | 32 000 |
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| - Comité d'audit | 10 000 | 10 000 | 10 000 | 10 000 |
| - Comité des rémunérations et des nominations | 8 500 | 8 500 | 8 500 | 8 500 |
| - Comité d'éthique | 5 000 | 5 000 | 5 000 | 5 000 |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 50 500 | 50 500 | 50 500 | 50 500 |
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 6 750 | 6 750 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 27 000 | 27 000 | 6 750 | 6 750 |
*jusqu'au 14 mai 2020
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 6 750 | 6 750 |
| - Comité d'audit | 17 500 | 17 500 | 8 750 | 8 750 |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | 5 000 | 5 000 | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 49 500 | 49 500 | 15 500 | 15 500 |
*jusqu'au 14 mai 2020
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
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| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | 27 000 | 27 000 | 27 000 | 27 000 |
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | - | - | 20 250 | 20 250 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | - | - | 20 250 | 20 250 |
*depuis le 14 mai 2020
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | - | - | 20 250 | 20 250 |
| - Comité d'audit | - | - | 8 750 | 8 750 |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | - | - | 5 000 | 5 000 |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | - | - | 34 000 | 34 000 |
*depuis le 14 mai 2020
| MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2019 |
MONTANTS VERSÉS EN 2019 |
MONTANTS ATTRIBUÉS EN 2020 |
MONTANTS VERSÉS EN 2020 |
|
|---|---|---|---|---|
| RÉMUNÉRATION PERÇUE EN TANT QUE MEMBRE DU : | ||||
| - Conseil de surveillance | - | - | 6 750 | 6 750 |
| - Comité d'audit | - | - | - | - |
| - Comité des rémunérations et des nominations | - | - | - | - |
| - Comité d'éthique | - | - | - | - |
| AUTRES RÉMUNÉRATIONS : | - | - | - | - |
| TOTAL | - | - | - | - |
*depuis le 15 octobre 2020
En application de l'article L. 22-10-34 du Code de commerce, l'Assemblée Générale doit statuer sur les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l'exercice 2020 ou attribués au titre du même exercice :
Les éléments de rémunération variables ou exceptionnels attribués au titre de l'exercice 2020 ne pourront être versés aux personnes concernées qu'après approbation de l'Assemblée Générale du 20 mai 2021.
En conséquence, il est proposé à l'Assemblée Générale du 20 mai 2021 (13ème résolution) de voter sur les éléments suivants de la rémunération versée au cours de l'exercice 2020 ou attribuée au titre du même exercice par JCDecaux SA et les sociétés contrôlées à M. Jean-Charles Decaux (Directeur Général jusqu'au 14 mai 2020 et Président du Directoire à compter du 14 mai 2020).
| ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION SOUMIS AU VOTE |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE ÉCOULÉ OU VALORISATION COMPTABLE (EN EUROS) |
PRÉSENTATION |
|---|---|---|
| Le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. Jean-Charles Decaux qui devait passer de 1 043 904€ à 1 054 343€. |
||
| Rémunération fixe | 790 757 | Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire. |
| Ainsi, la rémunération fixe 2020 de M. Jean-Charles Decaux était de 790 757€. | ||
| Pour rappel, l'Assemblée Générale du 16 mai 2020 a approuvé (16ème résolution) la rémunération variable de 952 562€ attribuée au titre de 2019. |
||
| La rémunération variable au titre de 2020 de M. Jean-Charles Decaux est plafonnée à 150 % de la rémunération fixe de ce dernier (dont 100 % au titre d'objectifs quantifiables et 50 % au titre d'objectifs qualitatifs). |
||
| Rémunération variable annuelle |
316 303 | Par application des critères quantifiables (évolution du résultat d'exploitation consolidé ajusté du Groupe en 2020 et atteinte du budget 2020 pour les ratio de marge opérationnelle sur chiffre d'affaires par segment) et des critères qualitatifs (40 % réalisations stratégiques : signature de nouveaux contrats, acquisition de sociétés et 10 % objectifs RSE), le montant de la rémunération variable de M. Jean-Charles Decaux au titre de l'exercice 2020 a été évalué par le Conseil de surveillance du 10 mars 2021, à 316 303 €, soit 40 % de sa rémunération fixe annuelle. |
| Sur un montant total de rémunération attribuée à M. Jean-Charles Decaux au titre de l'exercice 2020 de 1 132 147 €, la rémunération fixe représente 70 % et la rémunération variable représente 28 %. |
||
| Rémunération variable pluriannuelle |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. |
| Rémunération exceptionnelle | 0 | Le Conseil de surveillance n'a pas attribué de rémunération exceptionnelle à M. Jean-Charles Decaux en 2020. |
| Options d'actions, actions de performance ou tout autre avantage de long terme |
0 | Aucune option d'actions, action de performance ou tout autre avantage de long terme n'a été attribué en 2020. Par ailleurs, M. Jean-Charles Decaux a renoncé à recevoir des options de souscription ou d'achat d'actions depuis l'introduction en bourse de la Société en 2001. |
| Rémunération à raison du mandat d'administrateur |
NA | Les membres du Directoire ne peuvent pas être membre du Conseil de surveillance et ne peuvent donc se voir attribuer une rémunération à ce titre. |
| Avantages de toute nature | 6 542 | M. Jean-Charles Decaux bénéficie d'une voiture de fonction mise à sa disposition en France. |
| Indemnité de départ | NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. |
| Indemnité de non-concurrence |
0 | M. Jean-Charles Decaux ne bénéficie d'aucune indemnité de non-concurrence. |
| Régime de retraite supplémentaire |
0 | M. Jean- Charles Decaux ne bénéficie pas d'un régime de retraite supplémentaire. En revanche, M. Jean-Charles Decaux bénéficie en 2020 d'une assurance-vie pour un montant de 18 545 €. |
Il est également proposé à l'Assemblée Générale du 20 mai 2021 (14ème résolution) de voter sur les éléments suivants de la rémunération versée au cours de l'exercice 2020 ou attribuée au titre du même exercice par JCDecaux SA et les sociétés contrôlées à M. Jean-François Decaux (Président du Directoire jusqu'au 14 mai 2020 et Directeur Général à compter du 14 mai 2020).
| ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION SOUMIS AU VOTE |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE ÉCOULÉ OU VALORISATION COMPTABLE (EN EUROS) |
PRÉSENTATION |
|---|---|---|
| Le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. Jean-François Decaux qui devait passer de 1 043 904 € à 1 054 342,74€. |
||
| Rémunération fixe | 790 757 | Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire. |
| Ainsi, la rémunération fixe 2020 de M. Jean-François Decaux était de 790 757€. | ||
| Pour rappel, l'Assemblée Générale du 14 mai 2020 a approuvé (15ème résolution) la rémunération variable de 952 562€ attribuée au titre de 2019. |
||
| La rémunération variable au titre de 2020 de M. Jean-François Decaux est plafonnée à 150 % de la rémunération fixe de ce dernier (dont 100 % au titre d'objectifs quantifiables et 50 % au titre d'objectifs qualitatifs). |
||
| Rémunération variable annuelle |
316 303 | Par application des critères quantifiables (évolution du résultat d'exploitation consolidé ajusté du Groupe en 2020 et atteinte du budget 2020 pour les ratio de marge opérationnelle sur chiffre d'affaires par segment) et des critères qualitatifs (40 % réalisations stratégiques : signature de nouveaux contrats, acquisition de sociétés et 10 % objectifs RSE), le montant de la rémunération variable de M. Jean-François Decaux au titre de l'exercice 2020 a été évalué par le Conseil de surveillance du 10 mars 2021 à 316 303€, soit 40 % de sa rémunération fixe annuelle. |
| Sur un montant total de rémunération attribuée à M. Jean-François Decaux au titre de l'exercice 2020 de 1 177 606 € la rémunération fixe représente 67 % et la rémunération variable représente 27 %. |
||
| Rémunération variable pluriannuelle |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. |
| Rémunération exceptionnelle | 0 | Le Conseil de surveillance n'a pas attribué de rémunération exceptionnelle à M. Jean-François Decaux en 2020. |
| Options d'actions, actions de performance ou tout autre avantage de long terme |
0 | Aucune option d'actions, action de performance ou tout autre avantage de long terme n'a été attribué en 2020. Par ailleurs, M. Jean-François a renoncé à recevoir des options de souscription ou d'achat d'actions depuis l'introduction en bourse de la Société en 2001. |
| Rémunération à raison du mandat d'administrateur |
NA | Les membres du Directoire ne peuvent pas être membre du Conseil de surveillance et ne peuvent donc se voir attribuer une rémunération à ce titre. |
| Avantages de toute nature | 70 546 | M. Jean-François Decaux bénéficie de deux voitures de fonction mises à sa disposition au Royaume-Uni. |
| Indemnité de départ | NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. |
| Indemnité de non-concurrence |
0 | M. Jean-François Decaux ne bénéficie d'aucune indemnité de non-concurrence. |
| Régime de retraite supplémentaire |
0 | M. Jean-François Decaux ne bénéficie pas d'un régime de retraite supplémentaire. |
Il est ensuite proposé à l'Assemblée Générale du 20 mai 2021 (15ème résolution) de voter sur les éléments suivants de la rémunération versée au cours de l'exercice 2020 ou attribuée au titre du même exercice par JCDecaux SA et les sociétés contrôlées, à M. Emmanuel Bastide, M. David Bourg et M. Daniel Hofer.
| ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION SOUMIS AU VOTE |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE ÉCOULÉ OU VALORISATION COMPTABLE (EN EUROS) |
PRÉSENTATION | |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 334 248 | Le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. Emmanuel Bastide qui devait passer de 441 252€ à 445 665€. Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire. Ainsi, la rémunération fixe 2020 de M. Emmanuel Bastide était de 334 248€. |
|
| Rémunération variable annuelle |
259 043 | Pour rappel, l'Assemblée Générale du 14 mai 2020 a approuvé (16ème résolution) la rémunération variable de 441 252€ attribuée au titre de 2019. La rémunération variable au titre de 2020 de M. Emmanuel Bastide est plafonnée à 100 % de la rémunération fixe de ce dernier (dont 90 % au titre d'objectifs quantifiables, 10 % au titre d'objectifs qualitatifs lié à l'atteinte des objectifs RSE). Si le plafond de 90 % de sa rémunération fixe n'est pas atteint par application des critères quantifiables, une rémunération variable complémentaire peut lui être attribuée au titre de sa participation à des réalisations stratégiques ou de l'atteinte d'objectifs spécifiques liés aux directions sous sa responsabilité et fixés par M. Jean-Charles Decaux. Par application des critères quantifiables (évolution du résultat d'exploitation ajusté des pays de sa zone de responsabilité en 2020) et des critères qualitatifs (objectifs RSE, réalisations stratégiques ou atteinte d'objectifs spécifiques liés aux pays de sa zone de responsabilité et fixés par Jean-Charles Decaux), le montant de la rémunération variable de M. Emmanuel Bastide, au titre de l'exercice 2020 a été évalué par le Conseil de surveillance du 10 mars 2021, à 259 043 €, soit 78 % de sa rémunération fixe annuelle. |
|
| Sur un montant total de rémunération attribuée à M. Emmanuel Bastide au titre de l'exercice 2020 de 819 585€, la rémunération fixe représente 41 % et la rémunération variable représente 31 %. |
|||
| Rémunération variable pluriannuelle |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | |
| Rémunération exceptionnelle | 0 | Le Conseil de surveillance n'a pas attribué de rémunération exceptionnelle à M. Emmanuel Bastide en 2020. |
|
| Options d'actions, actions de performance ou tout autre avantage de long terme |
0 | Aucune option d'actions, action de performance ou tout autre avantage de long terme n'a été attribué en 2020. |
|
| Rémunération à raison du mandat d'administrateur |
NA | Les membres du Directoire ne peuvent pas être membre du Conseil de surveillance et ne peuvent donc se voir attribuer une rémunération à ce titre. |
|
| Avantages de toute nature | 226 294 | M. Emmanuel Bastide bénéficie à Hong Kong d'une voiture, d'un logement de fonction et du paiement des frais de scolarité de ses enfants. |
|
| Indemnité de départ | NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | |
| Indemnité de non-concurrence |
0 | M. Emmanuel Bastide bénéficie, en contrepartie d'un engagement de non-concurrence de 2 ans, d'une indemnité à verser pendant la même durée correspondant à 33 % de son salaire fixe et variable, calculée sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles. Cet engagement a été autorisé par le Conseil de surveillance du 30 juillet 2014 et approuvé par l'Assemblée Générale le 13 mai 2015 (7ème résolution). Aucun montant n'a été attribué au titre de 2020. |
|
| Régime de retraite supplémentaire |
0 | M. Emmanuel Bastide ne bénéficie pas d'un régime de retraite supplémentaire. |
| ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION SOUMIS AU VOTE |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE ÉCOULÉ OU VALORISATION COMPTABLE (EN EUROS) |
PRÉSENTATION | |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 318 331 | Le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. David Bourg qui devait passer de 420 240€ à 424 442€. |
|
| Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire. |
|||
| Ainsi la rémunération fixe 2020 de Monsieur David Bourg était de 318 331€. | |||
| Pour rappel, l'Assemblée Générale du 14 mai 2020 a approuvé (16ème résolution) la rémunération variable de 420 240€ attribuée au titre de 2019. |
|||
| Rémunération variable annuelle |
246 707 | La rémunération variable au titre de 2020 de M. David Bourg est plafonnée à 100 % de la rémunération fixe de ce dernier (dont 90 % au titre d'objectifs quantifiables, 10 % au titre d'objectifs qualitatifs lié à l'atteinte des objectifs RSE). Si le plafond de 90 % de sa rémunération fixe n'est pas atteint par application des critères quantifiables, une rémunération variable complémentaire peut lui être attribuée au titre de sa participation à des réalisations stratégiques ou de l'atteinte d'objectifs spécifiques liés aux directions sous sa responsabilité et fixés par les co-Directeurs Généraux. |
|
| Par application des critères quantifiables (évolution du résultat d'exploitation consolidé ajusté du Groupe en 2020 et atteinte du budget 2020 pour les ratios de marge opérationnelle sur chiffre d'affaires par segment) et des critères qualitatifs (objectifs RSE, réalisations stratégiques ou atteinte d'objectifs spécifiques liés aux directions dont M. David Bourg a la charge et fixés par les co-Directeurs Généraux), le montant de la rémunération variable de M. David Bourg, au titre de l'exercice 2020 a en conséquence été évalué par le Conseil de surveillance du 10 mars 2021, à 246 707€, soit 78 % de sa rémunération fixe annuelle. |
|||
| Sur un montant total de rémunération attribuée à M. David Bourg au titre de l'exercice 2020 de 611 939€, la rémunération fixe représente 52 % et la rémunération variable représente 40 %. |
|||
| Rémunération variable pluriannuelle |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | |
| Rémunération exceptionnelle | 0 | Le Conseil de surveillance n'a pas attribué une rémunération exceptionnelle à M. David Bourg en 2020. Ce dernier bénéficie d'une rémunération supplémentaire de 43 348 € correspondant à la règle du 1/10ème des congés payés. |
|
| Options d'actions, actions de performance ou tout autre avantage de long terme |
0 | Aucune option d'actions, action de performance ou tout autre avantage de long terme n'a été attribué en 2020. |
|
| Rémunération à raison du mandat d'administrateur |
NA | Les membres du Directoire ne peuvent pas être membre du Conseil de surveillance et ne peuvent donc se voir attribuer une rémunération à ce titre. |
|
| Avantages de toute nature | 3 552 | M. David Bourg bénéficie d'une voiture de fonction mise à sa disposition en France. | |
| Indemnité de départ | NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | |
| Indemnité de non-concurrence |
0 | M. David Bourg bénéficie, en contrepartie d'un engagement de non-concurrence de 2 ans, d'une indemnité à verser pendant la même durée correspondant à 33 % de son salaire fixe et variable, calculée sur la moyenne des douze derniers mois précédant la date de cessation des relations contractuelles. |
|
| Cet engagement a été autorisé par le Conseil de surveillance du 4 décembre 2014 et approuvé par l'Assemblée Générale le 13 mai 2015 (8ème résolution). |
|||
| Aucun montant n'a été attribué au titre de 2020. | |||
| Régime de retraite supplémentaire |
0 | M. David Bourg ne bénéficie pas d'un régime de retraite supplémentaire. |
| ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION SOUMIS AU VOTE |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE ÉCOULÉ OU VALORISATION COMPTABLE (EN EUROS) |
PRÉSENTATION |
|---|---|---|
| Rémunération fixe | 453 243 | Le Conseil de surveillance du 5 décembre 2019, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, avait décidé d'augmenter de 1 % le montant de la rémunération fixe de M. Daniel Hofer qui devait passer de 640 537CHF à 646 942 CHF. |
| Cependant, dans le contexte de crise sanitaire de la Covid-19, le Directoire du 2 avril 2020 a proposé au Conseil de surveillance de réduire, pour chaque membre du Directoire, la rémunération fixe initialement décidée par le Conseil de surveillance au titre de l'exercice 2020, d'un pourcentage égal à 25 % de son montant brut et ce, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée s'achevant le 31 décembre 2020. Le Conseil de surveillance du 14 mai 2020 a décidé de la baisse de rémunération ainsi proposée des membres du Directoire. |
||
| Ainsi, la rémunération fixe 2020 de Monsieur Daniel Hofer était de 485 207 CHF (453 243 €). |
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| Rémunération variable annuelle |
522 929 | Pour rappel, l'Assemblée Générale du 14 mai 2020 a approuvé (16ème résolution) la rémunération variable de 748 527€ attribuée au titre de 2019. |
| La rémunération variable au titre de 2020 de M. Daniel Hofer est plafonnée à 130 % de la rémunération fixe de ce dernier (dont 117 % au titre d'objectifs quantifiables, 13 % au titre d'objectifs qualitatifs lié à l'atteinte des objectifs RSE). Si le plafond de 117 % de sa rémunération fixe n'est pas atteint par application des critères quantifiables, une rémunération variable complémentaire peut lui être attribuée au titre de sa participation à des réalisations stratégiques ou de l'atteinte d'objectifs spécifiques liés aux directions sous sa responsabilité et fixés par M. Jean-François Decaux. |
||
| Par application des critères quantifiables (évolution du résultat d'exploitation ajusté des pays de sa zone de responsabilité en 2020) et des critères qualitatifs (objectifs RSE, réalisations stratégiques ou atteinte d'objectifs spécifiques liés aux directions dont M. Daniel Hofer a la charge et fixés par M. Jean-François Decaux), le montant de la rémunération variable de M. Daniel Hofer, au titre de l'exercice 2020 a été évalué par le Conseil de surveillance du 10 mars 2021, à 522 929€, soit 115 % de sa rémunération fixe. |
||
| Sur un montant total de rémunération attribuée à M. Daniel Hofer au titre de l'exercice 2020 de 1 080 002 €, la rémunération fixe représente 42 % et la rémunération variable représente 48 %. |
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| Rémunération variable pluriannuelle |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. |
| Rémunération exceptionnelle | 0 | Le Conseil de surveillance n'a pas attribué de rémunération exceptionnelle à M. Daniel Hofer en 2020. |
| Options d'actions, actions de performance ou tout autre avantage de long terme |
0 | Aucune option d'actions, action de performance ou tout autre avantage de long terme n'a été attribué en 2020. |
| Rémunération à raison du mandat d'administrateur |
NA | Les membres du Directoire ne peuvent pas être membre du Conseil de surveillance et ne peuvent donc se voir attribuer une rémunération à ce titre. |
| Avantages de toute nature | 0 | M. Daniel Hofer n'a pas bénéficié d'avantage en nature. |
| Indemnité de départ | NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. |
| Indemnité de non-concurrence |
0 | M. Daniel Hofer ne bénéficie d'aucune indemnité de non-concurrence. |
| ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION SOUMIS AU VOTE |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE ÉCOULÉ OU VALORISATION COMPTABLE (EN EUROS) |
PRÉSENTATION | |
|---|---|---|---|
| Régime de retraite supplémentaire |
103 830 | M. Daniel Hofer bénéficie d'un contrat de travail régi par le droit suisse et conclu avec la société JCDecaux Corporate Services Sarl (filiale suisse détenue indirectement à 100 % par JCDecaux SA). Au titre de l'article 7.1 de son contrat de travail, M. Daniel Hofer bénéficie d'une contribution de la Société à ses plans de retraite auprès de deux organismes de retraite (La Bâloise etVZ), qui ne peut dépasser un montant déterminé (approx. CHF 110K), à charge pour M. Daniel Hofer de compléter s'il le juge utile. |
|
| En conséquence, le montant qui devra lui être versé annuellement s'élève à 110 139,60 CHF et ce, sans possibilité d'ajustement. |
Enfin, il est proposé à l'Assemblée Générale du 20 mai 2021 (16ème résolution) de voter sur les éléments suivants de la rémunération versée au cours de l'exercice 2020 ou attribuée au titre du même exercice par JCDecaux SA et les sociétés contrôlées à M. Gérard Degonse (Président du Conseil de surveillance).
| ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION SOUMIS AU VOTE |
MONTANTS ATTRIBUÉS AU TITRE DE L'EXERCICE ÉCOULÉ OU VALORISATION COMPTABLE (EN EUROS) |
PRÉSENTATION | ||
|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | ||
| Rémunération variable annuelle |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | ||
| Rémunération variable pluriannuelle |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | ||
| Rémunération exceptionnelle | 0 | Aucune rémunération exceptionnelle n'a été attribuée au titre de l'exercice 2020. | ||
| Options d'actions, actions de performance ou tout autre avantage de long terme |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | ||
| Rémunération à raison du mandat d'administrateur |
47 000 | M. Gérard Degonse perçoit une rémunération de JCDecaux SA en sa qualité de Président du Conseil de surveillance et de membre du Comité des rémunérations et des nominations. |
||
| Avantages de toute nature | NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | ||
| Indemnité de départ | NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | ||
| Indemnité de non-concurrence |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. | ||
| Régime de retraite supplémentaire |
NA | La politique de rémunération ne prévoit pas une telle attribution. |
En 2020, la Société JCDecaux Holding (en sa qualité de personne morale ayant des liens étroits avec certains membres du Directoire) a déclaré avoir réalisé des opérations sur les titres de la Société, en application d'un mandat d'achat d'actions programmé.
M. Gérard Degonse en sa qualité de Président du Conseil de surveillance, a également déclaré avoir réalisé des opérations sur les titres de la société.
Les opérations réalisées au cours de l'exercice 2020 sur les titres de JCDecaux par les personnes mentionnées ci-dessus sont les suivantes :
| PERSONNES CONCERNÉES | NATURE DE L'OPÉRATION | DATE DE L'OPÉRATION | PRIX UNITAIRE (EN EUROS) |
MONTANT DE L'OPÉRATION (EN EUROS) |
|---|---|---|---|---|
| JCDecaux HOLDING | Achat de 3 667 actions | 6/11/2020 | 12,9957 | 47 655,23 |
| M. Gérard Degonse | Vente de 2 000 actions | 1/12/2020 | 19,90 | 39 800 |
| M. Gérard Degonse | Vente de 1 000 actions | 1/12/2020 | 20,1317 | 20 131,70 |
| M. Gérard Degonse | Vente de 2 000 actions | 1/12/2020 | 20,20 | 40 400 |
| M. Gérard Degonse | Vente de 2 000 actions | 1/12/2020 | 20,22 | 40 440 |
| M. Gérard Degonse | Vente de 2 000 actions | 1/12/2020 | 20,26 | 40 520 |
| M. Gérard Degonse | Vente de 1 000 actions | 1/12/2020 | 20,2907 | 20 290,70 |
Dans le cadre de l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale Mixte du 15 mai 2013, 1 326 696 options ont été attribuées au cours des exercices 2014 et 2015.
Suite à l'Offre Publique d'Achat Simplifiée (OPAS) réalisée du 12 juin au 9 juillet 2015, en vue de compenser les détenteurs d'options de souscription ou d'achat d'actions, un ajustement des plans en vigueur a été effectué sur les quantités attribuées ainsi que sur les valeurs d'attribution.
Dans le cadre de l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale Mixte du 13 mai 2015, 1 211 011 options ont été attribuées au cours des exercices 2016 et 2017.
Dans le cadre des autorisations données par les Assemblées Générales Mixtes du 11 mai 2017, du 17 mai 2018 et du 16 mai 2019, aucune option n'a été attribuée au cours des exercices 2018, 2019 et 2020.
Les attributions d'options par la Société, en ce y compris aux membres du Directoire, sont conditionnées à l'atteinte d'objectifs définis en début d'année précédente.
| Plan 2014 | Plan 2015 | Plan 2016 | Plan 2017 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Date des Assemblées Générales Extraordinaires autorisant les plans d'options |
15/05/2013 | 13/05/2015 | |||
| Dates d'attribution des options par le Directoire |
17/02/2014 | 16/02/2015 | 17/02/2016 | 13/02/2017 | |
| Nombre d'options attribuées | 780 392 options 546 304 options 866 903 options |
344 108 options | |||
| Nombre de bénéficiaires | 237 bénéficiaires | 173 bénéficiaires | 270 bénéficiaires | 188 bénéficiaires | |
| Ajustement OPAS 2015 (1) | 3 992 | 3 145 | - | - | |
| Nombre d'options attribuées aux membres du Directoire : | |||||
| • Emmanuel Bastide (2) | 9 755 | 13 022 (+128 (1)) | 11 762 | 7 055 | |
| • David Bourg (3) | 5 292 | 5 520 (+51 (1)) | 9 557 | 6 719 | |
| • Jean-Sébastien Decaux (4) | 12 205 | 12 361 (+116 (1)) | 11 372 | 6 821 | |
| • Daniel Hofer (2) | 0 | 5 348 (+30 (1)) | 16 788 | 9 394 | |
| • Laurence Debroux (5) | 19 881 | 0 | - | - | |
| • Jeremy Male (5) | 0 | - | - | - | |
| Point de départ d'exercice des options |
Aucune option ne peut être exercée avant le premier anniversaire de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options |
||||
| Date d'expiration | 7 ans à compter de la date d'attribution | ||||
| Prix de souscription d'actions pour les options attribuées |
options attribuées le 17/02/2014 31,69 € (31,51 € (1)) |
options attribuées le 16/02/2015 31,29 € (31,12 € (1)) |
options attribuées le 17/02/2016 34,01 € |
options attribuées le 13/02/2017 29,77 € |
|
| Nombre d'actions souscrites au 31/12/2020 |
131 450 | 28 514 | 2 487 | 0 | |
| Nombre d'options annulées ou devenues caduques au 31/12/2020 |
118 828 | 61 841 | 119 894 | 29 926 | |
| Options restantes au 31/12/2020 | 534 106 | 459 094 | 744 522 | 314 182 |
(1) Suite à l'Offre Publique d'Achat Simplifiée (OPAS) réalisée du 12 juin au 9 juillet 2015, en vue de compenser les détenteurs d'options de souscription, un ajustement des plans en vigueur a été effectué sur les quantités attribuées ainsi que sur les valeurs d'attribution.
(2) MM. Emmanuel Bastide et Daniel Hofer ont intégré le Directoire le 1er septembre 2014.
(3) M. David Bourg a intégré le Directoire le 15 janvier 2015.
(4) M. Jean-Sébastien Decaux a intégré le Directoire le 15 mai 2013 et a quitté le Directoire le 31 décembre 2019
(5) M. Jeremy Male et Mme Laurence Debroux ont quitté le Directoire respectivement le 12 septembre 2013 et le 15 janvier 2015.
Au 31 décembre 2020, 162 451 options avaient été exercées pour l'ensemble des plans en vigueur.
Compte tenu des options ainsi exercées et des options annulées, il restait à cette même date 2 051 904 options à exercer. Si ces options restantes étaient exercées en totalité, elles représenteraient 0,95 % du capital de JCDecaux SA et 0,95 % des droits de vote.
L'attribution des options de souscription pour les non-mandataires sociaux et les mandataires sociaux est conditionnée à l'atteinte d'objectifs de résultats du Groupe et d'objectifs personnels appréciés sur une année.
• Pour les mandataires sociaux
Les mandataires sociaux doivent exercer leurs options selon le même calendrier que les non-mandataires sociaux.
Par ailleurs, l'exercice des options par les mandataires sociaux est soumis à l'atteinte de conditions de performance sérieuses et exigeantes à satisfaire sur une année additionnelle, arrêtées chaque année par le Conseil de surveillance.
• Pour les non-mandataires sociaux
Aucune option ne peut être exercée avant le premier anniversaire de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options.
Chaque bénéficiaire peut exercer jusqu'à un tiers des options qui lui ont été attribuées à partir de la date du premier anniversaire de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options.
Chaque bénéficiaire peut exercer jusqu'à deux tiers des options qui lui ont été attribuées à partir de la date du deuxième anniversaire de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options.
Chaque bénéficiaire peut exercer la totalité des options qui lui ont été attribuées à compter de la date du troisième anniversaire et ce, jusqu'à la date du septième anniversaire de la date de la réunion du Directoire ayant attribué les options.
Conformément à l'article L. 225-185 du Code de commerce, le Conseil de surveillance a décidé de reconduire l'obligation, pour les membres du Directoire, de conserver un nombre d'actions issues des levées d'options correspondant à 25 % de la plus-value d'acquisition dégagée par l'intéressé lors de la levée desdites options divisée par la valeur de l'action lors de cette levée.
• Options attribuées
Options attribuées aux mandataires sociaux
Durant l'exercice 2020, aucune option de souscription ou d'achat d'actions n'a été consentie aux membres du Directoire de la Société. Les membres du Directoire doivent conserver un nombre d'actions issues des levées d'options tel que précisé ci-dessus.
Les membres du Conseil de surveillance ne bénéficient pas d'options de souscription ou d'achat d'actions.
Durant l'exercice 2020, aucune option de souscription ou d'achat d'actions n'a été consentie aux salariés non-mandataires sociaux de la Société.
• Options levées
Le nombre et le prix des actions souscrites en levant une ou plusieurs options, durant l'exercice, par chacun des membres du Directoire de la Société figurent dans la section « Rémunérations et avantages », en page 269 du présent Document d'Enregistrement Universel.
Aucune option de souscription ou d'achat d'actions n'a été levée par les salariés non-mandataires sociaux.
L'Assemblée Générale Mixte des actionnaires du 16 mai 2019 a autorisé le Directoire, pour une durée de 26 mois à compter de la date de cette Assemblée, à procéder à des attributions d'actions gratuites d'actions existantes ou à émettre (à l'exclusion d'actions de préférence) dans la limite de 0,5 % du capital social, au profit des salariés ou des mandataires du Groupe ou de certains d'entre eux.
Cette autorisation s'est substituée à celle donnée par l'Assemblée Générale du 17 mai 2018.
Cette autorisation donnée par l'Assemblée Générale Mixte du 16 mai 2019 n'a pas été utilisée au cours de l'exercice 2020.
• Actions gratuites attribuées aux mandataires sociaux
Au cours de l'exercice 2020, aucune action n'a été attribuée gratuitement à un membre du Directoire par la Société.
Les membres du Conseil de surveillance ne bénéficient pas d'attribution d'actions gratuites.
• Actions gratuites attribuées aux salariés non-mandataires sociaux
Au cours de l'exercice 2020, aucune action gratuite n'a été attribuée à des salariés non-mandataires sociaux de la Société.
Pour la France, un accord d'intéressement triennal a été signé en commun pour les sociétés JCDecaux SA et JCDecaux France. Cet accord couvre les années 2017, 2018 et 2019 et permet de conforter l'intérêt des salariés à la performance de leur entité à un niveau consolidé pour la France. En 2020, dans un contexte inédit de pandémie mondiale impactant notamment la France, il a été décidé pour la première fois de ne pas renouveler notre accord d'intéressement collectif ; une négociation sera ouverte en 2021 afin de mettre en œuvre un nouvel accord qui couvrirait les années 2021, 2022 et 2023.
Un accord d'intéressement collectif a été signé pour la société Cyclocity® qui couvre les années 2017, 2018 et 2019. De la même façon que pour l'UES JCDecaux la négociation d'un prochain accord est programmé pour 2021.
Un accord d'intéressement collectif a été également signé pour la société Média Aéroports de Paris portant sur les années 2018, 2019 et 2020.
En France, un accord de participation a en outre été conclu en 2012 prévoyant un accord de mutualisation entre les sociétés JCDecaux SA et JCDecaux France. Cet accord bénéficie à tous les salariés ayant au moins trois mois d'ancienneté dans le Groupe au cours de l'exercice donnant lieu à la participation. Le calcul de la participation est effectué conformément aux dispositions de l'article L. 3324-1 du Code du travail.
En 2013, un accord de participation a également été conclu en faveur des salariés de la société Média Aéroports de Paris ; cet accord répond aux mêmes caractéristiques que celui des sociétés JCDecaux SA et JCDecaux France.
Les montants de l'intéressement et de la participation versés, pour la France, au titre des 2 derniers exercices figure en page 87 du présent Document d'Enregistrement Universel.
Les sociétés JCDecaux SA, JCDecaux France, Média Aéroports de Paris et JCDecaux Holding disposent chacune d'un Plan d'Épargne d'Entreprise qui a été modifié via un nouvel accord en 2019 ; les versements de sommes issues de l'intéressement collectif sont abondés. Les salariés des sociétés concernées peuvent notamment effectuer des versements volontaires sur un fonds composé d'actions JCDecaux SA, permettant une participation des salariés dans le capital de JCDecaux SA.
Au 31 décembre 2020, le capital est de 3 245 684, 82 euros, divisé en 212 902 810 actions, réparties de la manière suivante :


(1) Hors France et Royaume-Uni. Source : Orient Capital.
| ACTIONNAIRES | 31 DÉCEMBRE 2018 | 31 DÉCEMBRE 2019 | 31 DÉCEMBRE 2020 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'actions |
% de capital |
% des droits de vote |
Nombre d'actions |
% de capital |
% des droits de vote |
Nombre d'actions |
% de capital |
% des droits de vote exerçable |
||
| Actionnaire majoritaire |
JCDecaux Holding | 136 048 127 | 63,929 % | 63,929 % | 137 687 668 | 64,672 % | 64,679 % | 137 691 335 | 64,673 % | 64,696 % |
| Jean-Charles Decaux | 1 166 725 (1) | 0,549 % | 0,549 % (2) | 1 257 720 (1) | 0,592 % | 0,592 % (2) | 1 257 884 (1) | 0,591 % | 0,591 % | |
| Jean-François Decaux | 401 752 (1) | 0,189 % | 0,189 % (2) | 492 747 (1) | 0,232 % | 0,232 % (2) | 492 747 (1) | 0,231 % | 0,231 % | |
| Jean-Sébastien Decaux | 1 752 (1) | 0,001 % | 0,001 % (2) | 3 752 (1) | 0,002 % | 0,002 % (2) | NA | NA | NA | |
| Emmanuel Bastide | 4 878 | 0,003 % | 0,003 % | 4 878 | 0,002 % | 0,002 % | 4 878 | 0,002 % | 0,002 % | |
| Daniel Hofer | 5 000 | 0,003 % | 0,003 % | 5 000 | 0,002 % | 0,002 % | 5 000 | 0,002 % | 0,002 % | |
| David Bourg | 1 025 | 0,001 % | 0,001 % | 2 025 | 0,001 % | 0,001 % | 2 025 | 0,001 % | 0,001 % | |
| Membres du Directoire au 31 décembre 2020 |
1 581 132 | 0,743 % | 0,746 % | 1 766 122 | 0,831 % | 0,829 % | 1 762 534 | 0,828 % | 0,828 % | |
| Gérard Degonse | 50 757 | 0,024 % | 0,024 % | 27 056 | 0,014 % | 0,014 % | 17 056 | 0,008 % | 0,008 % | |
| Jean-Pierre Decaux | 1 574 | 0,001 % | 0,001 % | 1 574 | 0,001 % | 0,001 % | 1 574 | 0,001 % | 0,001 % | |
| Michel Bleitrach | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | |
| Alexia Decaux-Lefort | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | |
| Jean-Sébastien Decaux | NA | NA | NA | NA | NA | NA | 3 752 (1) | 0,002 % | 0,002 % | |
| Jean-François Ducrest | NA | NA | NA | NA | NA | NA | 45 000 | 0,021 % | 0,021 % | |
| Pierre Mutz | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | |
| Pierre-Alain Pariente | 1 020 | 0,000 % | 0,000 % | 1 020 | 0,000 % | 0,000 % | NA | NA | NA | |
| Xavier de Sarrau | 30 000 | 0,014 % | 0,014 % | 2 500 | 0,001 % | 0,001 % | NA | NA | NA | |
| Hervé Herchin (4) | 0 | 0,000 % | 0,000 % | 0 | 0,000 % | 0,000 % | 0 | 0,000 % | 0,000 % | |
| Rosalina Feron (4) | NA | NA | NA | NA | NA | NA | 0 | 0,000 % | 0,000 % | |
| Marie-Laure Sauty de Chalon |
1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | |
| Bénédicte Hautefort | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | |
| Leila Turner | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | 1 000 | 0,000 % | 0,000 % | |
| Membres du Conseil de surveillance au 31 décembre 2020 |
89 351 | 0,039 % | 0,039 % | 38 150 | 0,016 % | 0,016 % | 73 382 | 0,034 % | 0,034 % | |
| SOUS-TOTAL | 137 718 610 | 64,714 % | 64,714 % | 139 491 940 | 65,519 % | 65,526 % | 139 527 251 | 65,535 % | 65,558 % | |
| Danielle Decaux (1) | 5 256 (1) | 0,002 % | 0,002 % | 5 256 (1) | 0,002 % | 0,002 % | 5 256 | 0,002 % | 0,002 % | |
| Holding des Dhuits (3) | 250 105 | 0,118 % | 0,118 % | 339 099 | 0,159 % | 0,160 % | 339 208 | 0,159 % | 0,159 % | |
| Autres | FCPE JCDecaux Développement |
206 660 | 0,097 % | 0,097 % | 201 940 | 0,095 % | 0,095 % | 217 640 | 0,102 % | 0,102 % |
| Autres nominatifs | 75 094 | 0,035 % | 0,035 % | 73 889 | 0,035 % | 0,035 % | 95 519 | 0,045 % | 0,045 % | |
| APG Asset Management N.V (5) |
11 117 642 | 5,224 % | 5,224 % | 11 117 642 | 5,222 % | 5,222 % | 13 173 176 | 6,187 % | 6,189 % | |
| NN Group N.V (6) | 10 671 411 | 5,012 % | 5,014 % | |||||||
| Auto détention | Actions auto-détenues | 0 | 0,000 % | 0,000 % | 24 373 | 0,011 % | 0,000 % | 75 000 | 0,035 % | 0,000 % |
| et public | Public | 63 438 239 | 29,809 % | 29,809 % | 61 648 671 | 28,957 % | 28,960 % | 48 803 605 | 22,923 % | 22,923 % |
| TOTAL | 212 810 350 | 100 % | 100 % | 212 902 810 | 100 % | 100 % | 212 902 810 | 100 % | 100 % |
(1) Dont 1 752 actions sont détenues en nue-propriété sous l'usufruit de Mme Danielle Decaux.
(2) Concernant les actions détenues en nue-propriété et conformément à la loi, le droit de vote appartient au nu-propriétaire uniquement dans les assemblées générales extraordinaires. (3) M. Jean-Sébastien DECAUX est seul actionnaire de la société Holding des DHuits.
(4) M. Hervé Herchin a été nommé membre du Conseil de surveillance représentant les salariés par le Comité d'entreprise du 25 octobre 2018, en remplacement de Mme Sylvie Lelouarn. Mme Rosalina Feron a été nommée membre du Conseil de surveillance représentant les salariés par le Comité Social et Economique le 15 octobre 2020
(5) Sur la base de la notification d'APG Asset Management N.V le 15 octobre 2020.
(6) Sur la base de la notification de NN Group NV du 12 novembre 2020.
À la connaissance de la Société, il n'existe aucun autre actionnaire détenant, directement ou indirectement, seul ou de concert, plus de 5 % du capital ou des droits de vote.
Au 31 décembre 2020 :
Concernant la société Black Rock :
Concernant la société NN Group N.V. :
Concernant la société APG Asset Management N.V. :
• Le 15 octobre 2020, la société APG Asset Management N.V. a déclaré détenir 6,1874 % du capital de la société.
Concernant la société NN Group N.V. :
• Le 12 novembre 2020, la société NN Group N.V. a déclaré détenir 5,012 % du capital de la société.
La politique de distribution de dividendes repose sur une analyse prenant en considération la volonté d'assurer aux actionnaires une rémunération stable en fonction de la position financière et des résultats du Groupe, du contexte économique, de la politique d'investissement menée au service de la croissance de l'activité et de la nécessité de préserver sa liquidité.
En application de cette politique et en raison de l'impact de la crise sanitaire sur le marché publicitaire, il a été décidé de ne pas verser de dividendes en 2020 et il sera de nouveau proposé à l'Assemblée Générale qui se tiendra en 2021 de ne pas verser de dividendes au titre de l'exercice 2020.
Au titre des trois derniers exercices, les distributions de dividendes ont été les suivantes :
Les dividendes non-réclamés sont prescrits au profit de l'État à l'issue d'un délai de cinq ans à compter de la date de leur mise en paiement.
La Société est contrôlée par la société JCDecaux Holding, qui détient 137 691 335 actions de la Société représentant 64,673 % du capital au 31 décembre 2020. L'objet social de la Société JCDecaux Holding est principalement l'animation stratégique des sociétés dans lesquelles elle détient, directement ou indirectement, une participation.
La société JCDecaux Holding est une société familiale contrôlée par trois personnes physiques : MM. Jean- François Decaux, Jean-Charles Decaux et Jean-Sébastien Decaux.
Au 31 décembre 2020, le capital social de la société JCDecaux Holding était réparti de la façon suivante :
| ACTIONNAIRES | % DU CAPITAL |
|---|---|
| Jean-François Decaux et famille (directement et indirectement) |
30,406 % |
| Jean-Charles Decaux et famille (directement et indirectement) |
34,795 % |
| Jean-Sébastien Decaux et famille (directement et indirectement) |
34,794 % |
| Jean-Pierre Decaux | 0,003 % |
| Danielle Decaux | 0,002 % |
| TOTAL | 100,000 % |
Le contrôle de la Société JCDecaux Holding s'exerce dans les limites suivantes :
Ni les statuts de la Société JCDecaux SA, ni le Règlement intérieur du Conseil de surveillance ne contiennent de dispositions qui pourraient avoir pour effet de retarder, différer ou empêcher le changement du contrôle actuellement détenu par la société JCDecaux Holding.
Il n'existe pas de droit de vote double ou d'autres avantages, telles des actions gratuites, accordés à l'actionnaire de contrôle JCDecaux Holding.
S'agissant des organes sociaux de la Société JCDecaux SA au 31 décembre 2020, le Conseil de surveillance est composé de six membres indépendants. L'intégralité du Comité d'audit est composé de membres indépendants et le Comité des rémunérations et des nominations est composé pour deux tiers d'indépendants.
Enfin, il convient de noter que les rémunérations des mandataires sociaux de la Société, membres de la famille Decaux, font l'objet d'une revue annuelle par le Comité des rémunérations et des nominations de JCDecaux SA. S'agissant des membres de la famille Decaux, nonmandataires sociaux mais exerçant des fonctions au sein du Groupe, leurs rémunérations sont fixées de manière identique à celles des personnes exerçant au sein du Groupe des fonctions similaires.
En application d'IFRS 16, les loyers fixes sont remplacés par les dotations aux amortissements des droits d'utilisation et par les charges d'intérêts sur dettes locatives IFRS16.
Le détail des opérations conclues avec les parties liées au titre de l'exercice 2020 figure dans l'annexe aux comptes consolidés en pages 191 et 192 et intègre cette norme.
Les informations relatives aux conventions et engagements réglementés visés à l'article L. 225-86 du Code de commerce figurent dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes.
Les procédures permettant de s'assurer que les opérations conclues entre JCDecaux SA et JCDecaux Holding sont réalisées à un prix équivalent à celui qui aurait été obtenu dans le cadre d'une convention conclue avec un tiers non-intéressé et conforme à l'intérêt social sont approuvées par le Comité d'audit.
Le Comité d'audit examine chaque année les conventions réglementées et les conventions courantes conclues à des conditions normales entre JCDecaux SA et JCDecaux holding (conformément à la procédure prévue à l'article L. 22-10-12 du code de commerce) et revoit les montants perçus et versés par JCDecaux SA au titre de ces conventions conclues avec JCDecaux Holding.
À la date de parution du présent Document d'Enregistrement Universel, les conventions conclues entre la Société et la société JCDecaux Holding toujours en vigueur sont des conventions courantes conclues à des conditions normales de marché.
JCDecaux Holding fournit à la Société JCDecaux SA des prestations en matière de définition et de mise en œuvre de stratégie, d'alliances, de financement et d'organisation, en application d'une convention en date du 21 janvier 2000 modifiée par avenant à compter du 1er janvier 2014. En 2020, JCDecaux Holding a facturé à JCDecaux SA un montant de 859 541 euros hors taxe au titre de cette convention.
Par ailleurs, JCDecaux SA apporte à la société JCDecaux Holding un support notamment dans les domaines suivants : Direction des Systèmes d'Information, Direction Juridique, Direction Fiscale. En 2020, JCDecaux SA a facturé à JCDecaux Holding un montant de 94 199 euros hors taxe au titre de cette convention en date du 25 mars 2010 (modifiée par avenants en 2013, 2014 et 2017).
Ces conventions habituelles conclues à un prix forfaitaire conforme aux conditions de marché n'ont pas été considérées comme des conventions réglementées soumises à la procédure de contrôle prévue par les articles L. 225-86 à L. 225-88 du Code de commerce.
Au titre de la location de locaux, JCDecaux SA a versé en 2020, des loyers à la société JCDecaux Holding pour un montant total de 113 880 €.
Au global, le Groupe a versé en 2020, des loyers à la société JCDecaux Holding et à ses filiales, pour un montant total de 5,2 millions d'euros en 2020. Après application de la norme IFRS 16, les dotations aux amortissements des droits d'utilisation et les charges d'intérêts sur dettes locatives IFRS16 réalisés avec la société JCDecaux Holding et ses filiales s'élèvent à 11,2 millions d'euros en 2020. Elles représentent le montant le plus significatif du cumul des charges d'exploitation et des charges d'intérêts sur dettes locatives IFRS 16 réalisées avec les parties liées en 2020, soit 41 %.
Ces loyers sont conformes au prix du marché, comme vérifié par un expert indépendant. Les baux correspondants sont des baux commerciaux conformes aux usages du marché.
Ces options ou accords sont détaillés dans l'annexe aux comptes consolidés en page 174 du présent Document d'Enregistrement Universel.
L'action JCDecaux est cotée sur Euronext Paris (Compartiment A), à l'exclusion de tout autre marché.
Le titre JCDecaux fait partie des valeurs qui composent l'indice SBF 120 depuis le 26 novembre 2001 et l'indice Euronext 100 depuis le 2 janvier 2004.
Depuis le 3 janvier 2005, JCDecaux a également rejoint un nouvel indice boursier : l'indice CAC Mid100. Cet indice est composé des 100 premières capitalisations qui suivent les 60 valeurs les plus importantes composant les indices CAC 40 et CAC Next20.
Au 31 décembre 2020, le nombre d'actions s'élevait à 212 902 810 et le capital comportait 75 000 actions auto-détenues. Le nombre moyen pondéré d'actions s'élevait à 212 742 395 au cours de l'exercice 2020. Il s'est échangé en moyenne 303 842 titres par jour.
Le titre JCDecaux a clôturé l'année 2020 à 18,63 euros en baisse de -32.2 % par rapport au 31 décembre 2019.
JCDecaux est intégré dans des grands indices boursiers éthiques qui font référence : le FTSE4Good, le CDP et le MSCI. Se référer à la partie Sociétale du chapitre Développement Durable pour plus d'informations sur la notation extra-financière de JCDecaux.
Depuis le 1er janvier 2018, les cours de Bourse et les volumes de transactions du titre JCDecaux ont évolué de la manière suivante :
| COURS | VOLUME | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| PLUS HAUT (EN EUROS) |
PLUS BAS (EN EUROS) |
COURS DE CLÔTURE (EN EUROS) |
NOMBRE DE TITRES ÉCHANGÉS |
MOYENNE DES TITRES ÉCHANGÉS |
CAPITALISATION BOURSIÈRE (1) |
||
| 2018 | |||||||
| Janvier | 36,90 | 33,36 | 34,86 | 3 854 583 | 175 208 | 7 415,5 | |
| Février | 35,24 | 31,14 | 31,96 | 3 510 490 | 175 525 | 6 799,7 | |
| Mars | 31,94 | 27,64 | 28,26 | 5 192 433 | 247 259 | 6 012,5 | |
| Avril | 29,72 | 27,16 | 29,62 | 3 370 035 | 168 502 | 6 301,9 | |
| Mai | 29,86 | 25,58 | 26,62 | 4 338 270 | 197 194 | 5 663,6 | |
| Juin | 29,98 | 26,42 | 28,66 | 4 498 112 | 214 196 | 6 097,6 | |
| Juillet | 29,98 | 27,50 | 27,94 | 3 122 467 | 141 930 | 5 944,4 | |
| Août | 28,92 | 25,46 | 28,38 | 2 612 563 | 113 590 | 6 038,3 | |
| Septembre | 31,50 | 27,68 | 31,50 | 3 001 097 | 150 055 | 6 702,2 | |
| Octobre | 31,96 | 27,00 | 29,06 | 4 110 062 | 178 698 | 6 183,4 | |
| Novembre | 31,58 | 28,14 | 30,00 | 3 125 541 | 142 070 | 6 383,6 | |
| Décembre | 31,16 | 23,66 | 24,52 | 4 052 703 | 213 300 | 5 218,1 | |
| 2019 | |||||||
| Janvier | 27,20 | 23,84 | 25,88 | 3 745 790 | 170 263 | 5 507,7 | |
| Février | 28,64 | 25,56 | 27,10 | 3 358 707 | 167 935 | 5 769,7 | |
| Mars | 28,62 | 25,72 | 27,12 | 4 203 486 | 200 166 | 5 773,9 | |
| Avril | 29,74 | 26,66 | 29,20 | 3 133 701 | 156 685 | 6 216,8 | |
| Mai | 29,36 | 24,84 | 25,00 | 4 015 834 | 182 538 | 5 322,6 | |
| Juin | 27,34 | 24,94 | 26,64 | 3 429 394 | 171 470 | 5 671,7 | |
| Juillet | 27,50 | 24,42 | 26,12 | 4 488 150 | 195 137 | 5 561,0 | |
| Août | 26,38 | 24,24 | 24,32 | 4 186 390 | 190 290 | 5 177,8 | |
| Septembre | 25,68 | 23,90 | 24,84 | 4 402 755 | 209 655 | 5 288,5 | |
| Octobre | 25,38 | 22,14 | 24,50 | 8 610 050 | 374 350 | 5 216,1 | |
| Novembre | 26,64 | 24,40 | 26,00 | 6 952 357 | 331 065 | 5 535,5 | |
| Décembre | 27,84 | 25,26 | 27,48 | 3 409 209 | 170 460 | 5 850,6 | |
| 2020 | |||||||
| Janvier | 27,74 | 24,00 | 24,18 | 4 073 215 | 185 146 | 5 148,0 | |
| Février | 24,96 | 20,38 | 20,80 | 5 744 314 | 287 216 | 4 428,4 | |
| Mars | 21,48 | 15,06 | 16,50 | 12 782 974 | 581 044 | 3 512,9 | |
| Avril | 19,60 | 15,85 | 18,92 | 2 928 434 | 146 422 | 4 028,1 | |
| Mai | 20,12 | 16,88 | 18,29 | 3 670 728 | 183 536 | 3 894,0 | |
| Juin | 20,78 | 16,00 | 16,55 | 6 889 762 | 313 171 | 3 523,5 | |
| Juillet | 17,14 | 13,58 | 14,27 | 6 190 408 | 269 148 | 3 038,1 | |
| Août | 16,71 | 13,88 | 15,99 | 4 315 367 | 205 494 | 3 404,3 | |
| Septembre | 16,87 | 14,03 | 14,77 | 4 586 678 | 208 485 | 3 144,6 | |
| Octobre | 15,56 | 12,26 | 13,25 | 5 175 934 | 235 270 | 2 821,0 | |
| Novembre | 22,04 | 12,98 | 18,84 | 17 460 492 | 831 452 | 4 011,1 | |
| Décembre | 20,78 | 18,30 | 18,63 | 4 269 143 | 194 052 | 3 966,4 | |
| 2021 | |||||||
| Janvier | 19,07 | 14,74 | 16,06 | 5 921 413 | 296 071 | 3 419,2 | |
| Février | 19,98 | 16,25 | 19,61 | 3 266 702 | 163 335 | 4 175,0 |
(1) En million d'euros.
| FICHE SIGNALÉTIQUE | DONNÉES BOURSIÈRES 2020 | ||
|---|---|---|---|
| Code ISIN | FR 0000077919 | Cours de clôture le plus haut (02/01/2020) | 27,62 € |
| Éligibilité SRD/PEA | Oui/Oui | Cours de clôture le plus bas (29/10/2020) | 12,95 € |
| Code Reuters | JCDX.PA | Capitalisation boursière (en millions d'euros au 31/12/2020) | 3 966,4 € |
| Code Bloomberg | DEC FP | Volume moyen journalier | 303 842 |
Source : EuroInvestor.

Évolution comparée (en base 100) du titre JCDecaux avec les indices SBF 120, Euronext 100 et DJ Euro STOXX® Media depuis l'introduction en Bourse, le 21 juin 2001

2 000 000
DEC STOXX 600 MEDIA (EUR) EURONEXT 100 SBF 120 150 160 170 180 190 200 Responsable de la Communication Financière et des Relations avec les Investisseurs Tél. : +33 (0) 1 30 79 46 37 Fax : + 33 (0) 1 30 79 77 91 E-mail : [email protected] Des informations générales et financières sont à la disposition des actionnaires sur le site Internet : www.jcdecaux.com.
120 130 140
Calendrier prévisionnel de communication financière
| DATE | 110 100 ÉVÉNEMENT 90 80 |
|---|---|
| 18 mai 2021 | 70 Chiffre d'affaires du 1er trimestre 2021 et information trimestrielle 60 |
| 20 mai 2021 | 50 Assemblée Générale 40 30 |
| 29 juillet 2021 | 20 Chiffre d'affaires du 2ème trimestre 2021, résultats semestriels 2021 et rapport financier semestriel 10 0 |
| 4 novembre 2021 | Chiffre d'affaires du 3ème trimestre 2021 et information trimestrielle 200 190 |
Au 31 décembre 2020, le capital de la Société est de 3 245 684,82 euros, divisé en 212 902 810 actions, toutes de même catégorie et entièrement libérées. La répartition du capital de la Société est indiquée en pages 314 et 315 du présent Document d'Enregistrement Universel.
La valeur nominale des actions est de 0,015244913 €. Lors de la conversion du capital en euros, en juin 2000, l'expression de la valeur nominale des actions a été supprimée des statuts.
Toute modification du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux prescriptions légales, les statuts ne prévoyant pas de dispositions spécifiques.
| DATE | OPÉRATION | NOMBRE D'ACTIONS ÉMISES/ ANNULÉES |
MONTANT NOMINAL DE L'AUGMENT./ RÉDUC. DE CAPITAL (EN EUROS) |
PRIME D'ÉMISSION/ PAR ACTION (EN EUROS) |
MONTANT DE LA PRIME D'ÉMISSION (EN EUROS) |
MONTANTS SUCCESSIFS DU CAPITAL (EN EUROS) |
NOMBRE CUMULÉ D'ACTIONS |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 30/06/2017 | Augmentation de capital par levée d'options de souscription d'actions |
6 255 | 95,36 | 21,24 | 132 837,94 | 3 240 365,87 | 212 553 910 |
| 31/12/2017 | Augmentation de capital par levée d'options de souscription d'actions |
122 791 | 1 871,93 | 22,65 | 2 781 199,68 | 3 242 237,80 | 212 676 701 |
| 30/06/2018 | Augmentation de capital par levée d'options de souscription d'actions |
80 881 | 1 233,03 | 24,59 | 1 988 742,01 | 3 243 470,83 | 212 757 582 |
| 31/12/2018 | Augmentation de capital par levée d'options de souscription d'actions |
52 768 | 804,44 | 19,60 | 1 034 503,72 | 3 244 275,27 | 212 810 350 |
| 30/06/2019 | Augmentation de capital par levée d'options de souscription d'actions |
92 460 | 1 409,55 | 19,60 | 1 812 655,65 | 3 245 684,82 | 212 902 810 |
Durant le 2nd semestre 2019, aucune option de souscription n'a été levée et par conséquent aucune augmentation de capital n'a été constatée au 31 décembre 2019. Aucune option de souscription n'a été levée au cours de l'exercice 2020 et par conséquent aucune augmentation de capital n'a été constatée au 31 décembre 2020.
| NATURE DE LA DÉLÉGATION DONNÉE AU DIRECTOIRE |
MONTANT MAXIMAL AUTORISÉ |
DURÉE DE VALIDITÉ |
UTILISATION FAITE DE LA DÉLÉGATION PAR LE DIRECTOIRE |
|---|---|---|---|
| Autorisation donnée à l'effet d'opérer sur les actions de la Société. (Résolution 16) |
Dans la limite d'une détention maximum de 10 % du capital |
18 mois | Le Directoire du 1er février 2019 a décidé qu'il utiliserait cette délégation dans le cadre du contrat de liquidité et ce conformément aux modalités décrites à la 16ème résolution. |
| Autorisation donnée à l'effet de réduire le capital social par annulation des actions auto-détenues. (Résolution 17) |
Dans la limite d'une détention maximum de 10 % du capital |
18 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 |
| Décider une augmentation du capital social par émission - avec maintien du droit préférentiel de souscription - de titres de capital et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre. |
2,3 millions d'euros* | 26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 et 2020 |
| (Résolution 18) Décider une augmentation du capital social par émission - sans droit préférentiel de souscription - de titres de capital et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre par offre au public ou par placement privé. (Résolutions 19 et 20) |
2,3 millions d'euros* | 26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 et 2020 |
| Autorisation de fixer le prix d'émission des augmentations de capital sans DPS dans la limite de 10 % du capital social par périodes de 12 mois (Résolution 21) |
10 % du capital social par période de 12 mois * |
26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 et 2020 |
| Emettre des titres de capital ou des valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre - sans droit préférentiel de souscription - en rémunération d'apports en nature de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital. (Résolution 22) |
10 % du capital social* | 26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 et 2020 |
| Décider une augmentation du capital social par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres sommes dont la capitalisation serait admise. (Résolution 23) |
2,3 millions d'euros* | 26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 et 2020 |
| Décider une augmentation du nombre de titres de capital à émettre (option de sur-allocation) dans le cadre d'une augmentation de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription. (Résolution 24) |
Seuil maximum de 15 % de l'émission initiale et dans la limite du plafond fixé pour l'émission de titres ou de valeurs mobilières* |
26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 et 2020 |
| Autorisation donnée à l'effet de consentir des options de souscription ou d'achat d'actions - sans droit préférentiel de souscription - au profit des salariés et des mandataires sociaux. (Résolution 25) |
4 % du capital social – sous plafond de 0,04 % applicable aux dirigeants mandataires sociaux (cours d'attribution correspondant à la moyenne des 20 derniers cours de bourse)* |
26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 et 2020 |
| Autorisation donnée à l'effet de procéder à l'attribution d'actions gratuites existantes ou à émettre – sans droit préférentiel de souscription – au profit des salariés et des mandataires sociaux. (Résolution 26) |
0,5 % du capital social sous plafond de 0,08 % applicable aux dirigeants mandataires sociaux* |
26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 et 2020 |
| Décider une augmentation du capital social par émission de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital - sans droit préférentiel de souscription - à émettre au bénéfice des salariés (souscriptions dans le cadre du PEE, hors stock-options). (Résolution 27) |
Montant nominal maximal de 20 000 euros (cours d'attribution correspondant à la moyenne des 20 derniers cours de bourse et décote de 20 % ou 30 %)* |
26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2019 et 2020 |
| NATURE DE LA DÉLÉGATION DONNÉE AU DIRECTOIRE |
MONTANT MAXIMAL AUTORISÉ |
DURÉE DE VALIDITÉ |
UTILISATION FAITE DE LA DÉLÉGATION PAR LE DIRECTOIRE |
|---|---|---|---|
| Autorisation donnée à l'effet d'opérer sur les actions de la Société. (Résolution 18) |
Dans la limite d'une détention maximum de 10 % du capital |
18 mois | Le Directoire du 4 septembre 2020 a décidé d'utiliser cette délégation dans le cadre du contrat de liquidité et ce conformément aux modalités décrites à la 18ème résolution. |
| Autorisation donnée à l'effet de réduire le capital social par annulation des actions auto-détenues. (Résolution 19) |
Dans la limite d'une détention maximum de 10 % du capital |
18 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2020 |
| Décider une augmentation du capital social par émission - sans droit préférentiel de souscription - de titres de capital et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre par offre au public à l'exclusion des offres visées au 1° de l'article L. 411-2 du Code monétaire et financier ou par une offre visée au 1° de l'article L. 411-2 du Code monétaire et financier. (Résolutions 20 et 21) |
2,3 millions d'euros* | 14 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2020 |
| Autorisation de fixer le prix d'émission des augmentations de capital sans DPS dans la limite de 10 % du capital social par périodes de 12 mois (Résolution 22) |
10 % du capital social par période de 12 mois * |
14 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2020 |
| Décider une augmentation du nombre de titres de capital à émettre (option de sur-allocation) dans le cadre d'une augmentation de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription (Résolution 23) |
Seuil maximum de 15 % de l'émission initiale et dans la limite du plafond fixé pour l'émission de titres ou de valeurs mobilières* |
14 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2020 |
| Décider une augmentation du capital social par émission de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital - sans droit préférentiel de souscription : - à émettre au bénéfice des salariés (souscriptions dans le cadre du PEE, hors stock-options). (Résolution 24) |
5 % du montant du capital social atteint lors de la décision du Directoire de réalisation de cette augmentation |
26 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2020 |
| Décider une augmentation du capital social par émission de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital - sans droit préférentiel de souscription : -réservée à des catégories de bénéficiaires dans le cadre d'une opération d'actionnariat salarié (Résolution 25) |
5 % du montant du capital social atteint lors de la décision du Directoire de réalisation de cette augmentation |
18 mois | Non-utilisée au cours de l'exercice 2020 |
*Plafond global
L'Assemblée Générale Mixte du 14 mai 2020 a autorisé le Directoire à procéder à des opérations d'achat d'actions de la Société sur le marché, dans la limite de 50 euros par action, et pour un montant maximal global de 1 064 514 050 euros, pendant une période de 18 mois également, en vue notamment de l'annulation desdites actions.
Le Directoire du 4 septembre 2020 a décidé d'utiliser ces deux délégations dans le cadre de la mise en place d'un contrat de liquidité.
JCDecaux SA et Kepler Cheuvreux ont signé le 26 avril 2019 un contrat de liquidité portant sur l'animation des actions de la société JCDecaux SA. admises aux négociations sur Euronext Paris.
5 millions d'euros ont été affectés à la mise en œuvre de ce contrat de liquidité qui a été convenu pour une durée de 12 mois, renouvelable par tacite reconduction. Ce contrat a été renouvelé en 2020.
Au titre du contrat de liquidité conclu avec la société Kepler Cheuvreux, la Société JCDecaux SA a procédé en 2020 à l'acquisition de 1 336 821 actions au cours moyen d'achat de 18,50 euros et a cédé 1 286 194 actions au cours moyen de vente de 18,46 euros.
Au 31 décembre 2020, la Société détenait 75 000 actions soit 0,035 % du capital de la Société.
En 2020, la Société n'a procédé à aucun rachat d'actions en dehors des rachats effectués dans le cadre du contrat de liquidité.
Une nouvelle autorisation de rachat d'actions ainsi qu'une résolution visant à permettre l'annulation des titres ainsi rachetés seront soumises à l'autorisation de l'Assemblée Générale Mixte du 20 mai 2021. Cette autorisation se substituerait à celle donnée par l'Assemblée Générale du 14 mai 2020.
Les principales caractéristiques de ce programme sont les suivantes :
les dispositions légales et réglementaires en vigueur et par tous moyens, sur les marchés réglementés, des systèmes multilatéraux de négociations, auprès d'internalisateurs systématiques ou conclus de gré à gré, y compris par acquisition ou cession de blocs (sans limiter la part du programme de rachat pouvant être réalisée par ce moyen), par offre publique d'achat ou d'échange, ou par utilisation d'options ou autres instruments financiers à terme négociés sur les marchés réglementés, des systèmes multilatéraux de négociations, auprès d'internalisateurs systématiques ou conclus de gré à gré ou par remise d'actions consécutive à l'émission de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société par conversion, échange, remboursement, exercice d'un bon ou de toute autre manière, soit directement soit indirectement par l'intermédiaire d'un prestataire de services d'investissement
Durée du programme : 18 mois à compter de l'Assemblée Générale du 20 mai 2021, soit jusqu'au 20 novembre 2022.
Pour assurer un développement pérenne de ses activités, le Groupe doit veiller en permanence à l'identification, la prévention et la bonne maîtrise des risques auxquels il est exposé.
Leur gestion se fonde sur une cartographie des risques, qui répertorie les principaux risques liés à l'activité du Groupe et de ses filiales, y compris ceux initiés par ses relations d'affaires, produits et services.
Chaque année, le Groupe procède ainsi à un exercice d'identification et d'évaluation des risques auxquels il est exposé. Cette tâche est structurée autour de plusieurs groupes de travail animés par le Directeur de l'Audit Interne :
Ces groupes de travail revoient chaque année la cartographie des risques identifiés et procèdent aux adaptations nécessaires (ajouts, modifications ou suppressions de risques). Les risques identifiés sont ensuite évalués selon trois critères :
Chacun des risques identifiés est ainsi évalué par les Directeurs centraux (avec une perspective fonctionnelle) et par les Directeurs Pays (avec une sensibilité et une perspective opérationnelle).
Sur le fondement des résultats de la cartographie, les risques définis comme « majeurs » font l'objet d'une fiche détaillée. Plus spécifiquement, les fiches détaillées des risques extra-financiers décrivent le risque, les contrôles à mettre en place, la personne responsable, les politiques et plans d'actions à entreprendre, ainsi que la surveillance à instaurer. Elles sont établies en lien avec les Fonctions en charge du suivi opérationnel des risques majeurs identifiés et elles permettent de veiller à ce que les plans d'actions appropriés soient mis en œuvre.
Par ailleurs, une auto-évaluation annuelle est demandée à chacune des filiales sur le fondement des risques majeurs, et ses résultats sont contrôlés lors de chaque audit sur site réalisé par l'Audit Interne. Ce dernier établit chaque année son plan d'audit qui comprend la visite de 15 à 20 pays par an.
Le Directoire et le Comité d'Audit assurent un suivi régulier de l'identification et de l'évaluation des risques et en rendent compte au Conseil de surveillance.
Le Groupe est confronté à un ensemble de risques internes et externes susceptibles d'affecter la réalisation de ses objectifs, son activité ou sa situation financière.
Comme précisé dans le chapitre précédent et en application du Règlement Européen du 14 juin 2017, le Groupe hiérarchise chacun des risques identifiés comme spécifiques et significatifs, puis les regroupe autour de 6 grandes familles de risques, dans lesquelles se retrouvent notamment les risques majeurs traités au titre de la Déclaration de Performance Extra-Financière.
Risque lié à l'éthique des affaires – Lutte anti-corruption [DPEF]
Risque lié au non-respect des droits humains / collaborateurs [DPEF]
Risque lié au non-respect des droits humains / fournisseurs [DPEF]
Risque lié à la protection des données à caractère personnel et au non-respect de la vie privée [DPEF]
Risque de piratage digital des mobiliers et de diffusion de contenu inapproprié [DPEF]
Risque lié à la conjoncture économique
Risque lié à la santé-sécurité des collaborateurs et sous-traitants [DPEF]
Les principaux risques de l'entreprise sont présentés dans le graphique ci -dessous et détaillés dans les chapitres suivants :

Le Groupe a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats (ou sur sa capacité à réaliser ses objectifs) et considère que ceux présentés sont les plus significatifs.
Les procédures de contrôle interne de la Société décrivant l'organisation et les procédures mises en place au sein du Groupe pour la gestion des risques sont présentées en page 330 du présent Document d'Enregistrement Universel.
Dans la cartographie des risques JCDecaux, plusieurs risques permettent de « couvrir » le risque pandémique :
2.1.1. Famille : Risques de Fraude, Corruption, Entente
Dans cette famille, le Groupe a identifié les risques relatifs à l'éthique des affaires à diverses étapes de la chaîne de valeurs : dans les relations avec ses clients (annonceurs, agences notamment), avec ses mandants (villes, collectivités territoriales, sociétés gestionnaires de transport notamment) ou avec ses fournisseurs.
Le principal risque relatif à cette famille est un risque traité au titre de la Déclaration de Performance Extra Financière : risques liés à la réputation du Groupe et au non-respect de l'éthique des affaires.
| Famille de risques JCDecaux |
FRAUDE CORRUPTION ENTENTE |
|---|---|
| RISQUE IDENTIFIÉ | RISQUE LIÉ À L'ÉTHIQUE DES AFFAIRES LUTTE ANTI-CORRUPTION [DPEF] |
| L'activité du Groupe est très fortement liée à la qualité et l'intégrité des relations entretenues avec ses mandants (villes, collectivités territoriales, sociétés gestionnaires de transport…). La réputation du Groupe et son historique en matière d'intégrité sont des éléments essentiels à son activité et, en particulier, à son accès aux différents marchés publics et privés. |
|
| DESCRIPTION DU RISQUE | La conduite éthique des affaires est aussi un enjeu important permettant de préserver la pérennité des relations avec les clients annonceurs et les partenaires du Groupe, et de maintenir sa réputation d'excellence sur le marché. |
| JCDecaux est aussi particulièrement vigilant au respect de l'éthique des affaires dans le cadre des opérations de croissance externe, notamment dans les pays considérés comme sensibles sur le plan de la corruption. |
|
| Le Groupe a consigné, dès 2001, dans une Charte Ethique, les principes et règles éthiques à respecter dans la conduite des affaires du Groupe. |
|
| Cette Charte Ethique, révisée en 2018 dans le cadre de la mise en œuvre de la loi Sapin II en France, fait l'objet d'une large diffusion auprès de l'ensemble des sociétés et des collaborateurs du Groupe. |
|
| SUIVI ET GESTION DU RISQUE |
Cette Charte, son mode de diffusion ainsi que le Comité d'Ethique en charge de veiller à sa bonne application, sont présentés en page 241 du présent Document d'Enregistrement Universel. |
| L'ensemble des informations concernant le suivi et la gestion des risques liés à l'éthique des affaires et à la lutte anti - corruption, sont disponibles dans le chapitre « Politique de conformité avec la Loi Sapin II et la Loi sur le devoir de vigilance », en page 333 du présent Document d'Enregistrement Universel. |
Plusieurs risques majeurs traités au titre de la Déclaration de Performance Extra Financière se retrouvent dans cette famille :
| Famille de risques JCDecaux |
CONFORMITÉ AUX LOIS ET RÈGLEMENTATIONS |
|---|---|
| RISQUE IDENTIFIÉ | RISQUE LIÉ AU NON-RESPECT DES DROITS HUMAINS / SALARIÉS [DPEF] |
| DESCRIPTION DU RISQUE | Le Groupe JCDecaux est présent dans plus de 80 pays et 24 % des ETP du Groupe se situent dans des pays n'ayant pas ratifié l'ensemble des Conventions Fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail. Pour autant, l'ensemble des collaborateurs du Groupe doivent bénéficier du respect de leurs droits humains fondamentaux, comme énoncé dans la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales de JCDecaux. |
| SUIVI ET GESTION DU RISQUE |
L'ensemble des informations concernant le suivi et la gestion des risques liés aux droits humains sont disponibles dans le chapitre « Engagement n°1 : déployer le Corpus de Chartes et assurer un socle de droits fondamentaux pour l'ensemble des collaborateurs », en page 78 du présent Document d'Enregistrement Universel. |
| RISQUE IDENTIFIÉ | RISQUE LIÉ AU NON-RESPECT DES DROITS HUMAINS / FOURNISSEURS [DPEF] |
|---|---|
| DESCRIPTION DU RISQUE | Les fournisseurs sont au cœur des processus qualité du Groupe. JCDecaux a fait le choix de confier la production de ses produits et solutions à des tiers de confiance. Une partie de ces fournisseurs est située dans des pays n'ayant pas ratifié l'ensemble des Conventions Fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail. Pour autant, JCDecaux demande à ses fournisseurs de se conformer à ces standards internationaux à travers son Code de Conduite Fournisseur dont il exige la ratification. |
| SUIVI ET GESTION DU RISQUE |
L'ensemble des informations concernant le suivi et la gestion de ces risques sont disponibles dans le chapitre « Renforcer le Développement Durable dans la politique achat », en page 92 du présent Document d'Enregistrement Universel. |
| RISQUE IDENTIFIÉ | RISQUE LIÉ À LA PROTECTION DES DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL ET AU NON-RESPECT DE LA VIE PRIVÉE [DPEF] |
| DESCRIPTION DU RISQUE | A l'ère du digital et de la connectivité, la donnée est au cœur des métiers de JCDecaux. Dans le cadre des activités et services délivrés par le Groupe (accès Wi-Fi, Vélos en Libre-Service, relations commerciales, organisation d'évènements, sites Internet, dispositifs et campagnes publicitaires interactifs, etc.), JCDecaux est amené à collecter et à traiter des données à caractère personnel relatives à des milliers de personnes extérieures au Groupe. Il est de sa responsabilité de garantir à chacune d'entre elles la protection de sa vie privée et de ses données à caractère personnel ainsi que l'exercice des droits dont elle bénéficie, dans le respect des réglementations applicables. |
| SUIVI ET GESTION DU RISQUE |
Afin de réduire le risque associé à des traitements non-responsables ou à des violations de données, JCDecaux a mis en place un dispositif dédié : • une gouvernance spécifique a été mise en place : constitution d'un Comité de pilotage « RGPD », nomination d'un Data Protection Officer (DPO) ou d'un Privacy Manager dans chaque filiale localisée au sein de l'UE, implication de la Direction Juridique de chaque pays/zone hors UE • des politiques et procédures dédiées à la protection des données personnelles ont été publiées et déployées sur l'ensemble des entités Groupe concernées • des actions de formation (digital learning) ont été menées afin de sensibiliser l'ensemble du personnel à ces enjeux • Afin d'assurer la sécurité des Systèmes d'Information, un Responsable de la Sécurité des Systèmes d'Information (RSSI), assisté d'un réseau de correspondants régionaux et de managers SI présents dans chaque pays du Groupe, déploie la Politique Sécurité Informatique de JCDecaux. L'ensemble des informations concernant le suivi et la gestion de ces risques sont disponibles dans le chapitre « 9. La protection des données à caractère personnel et le respect de la vie privée », en page 106 du présent Document d'Enregistrement Universel. |
Par son activité, le Groupe peut être plus ou moins exposé à des risques financiers (notamment le risque de liquidité et de financement, le risque de taux d'intérêt, le risque de change et les risques induits par la gestion financière, en particulier le risque de contrepartie). L'ensemble des informations concernant les risques financiers sont disponibles dans le chapitre « Annexes aux comptes consolidés », en pages 141 à 206 du présent Document d'Enregistrement Universel. Le principal risque identifié sur cette famille est le suivant :
| Famille de risques JCDecaux |
RISQUES FINANCIERS |
|---|---|
| RISQUE IDENTIFIÉ | RISQUE LIÉ À LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE |
| En cas de récession mondiale, le secteur de la publicité et de la communication est susceptible de subir plus fortement les variations d'activité du fait d'une possible réduction générale du budget communication des annonceurs. |
|
| DESCRIPTION DU RISQUE | La crise économique suite à la crise sanitaire de la Covid-19 illustre parfaitement ce risque de retournement brutal et non prévisible des marchés. |
| Le Groupe doit en outre faire face au caractère cyclique du marché de la publicité. Notre secteur d'activité est fortement lié à l'évolution du PIB des pays dans lesquels le Groupe est présent. Une accélération ou un ralentissement significatif de l'activité économique d'un pays peut impacter substantiellement le niveau d'activité, et donc le chiffre d'affaires du Groupe. |
|
| SUIVI ET GESTION DU RISQUE |
La présence du Groupe sur des marchés géographiquement diversifiés permet de minimiser les effets d'une éventuelle baisse générale du secteur du fait de réactions disparates et décalées des marchés des pays dans lesquels il est implanté. La répartition du chiffre d'affaires par zone géographique est présentée en page 64 du présent Document d'Enregistrement Universel. |
| La Direction Générale et la Direction financière du Groupe demeurent particulièrement attentives aux structures de coûts et adoptent des plans d'action pour maintenir le niveau de rentabilité du Groupe. |
Par son activité, le Groupe peut être confronté à plusieurs risques stratégiques (notamment la dépendance à l'égard des dirigeants, l'attractivité de la marque employeur ou la capacité à adresser les changements de business model).
Parmi les 3 principaux risques de cette famille, le risque « Risque de Piratage digital des mobiliers et de diffusion de contenu inapproprié » est traité au titre de la Déclaration de Performance Extra Financière.
| Famille de risques JCDecaux |
RISQUES STRATÉGIQUES |
|---|---|
| RISQUE IDENTIFIÉ | ATTAQUE INFORMATIQUE SUR LES SYSTÈMES-CLÉS DE L'ENTREPRISE. |
| DESCRIPTION DU RISQUE | Le Groupe s'appuie sur des systèmes d'information complexes à l'appui de ses activités commerciales, industrielles et de gestion. Les principaux risques sont liés à l'intégrité et au maintien de la capacité opérationnelle de ces systèmes. |
| SUIVI ET GESTION | Les systèmes d'informations du Groupe font l'objet de protections à plusieurs niveaux : les centres informatiques sont sécurisés, les accès aux logiciels contrôlés, les systèmes d'affichage audités. Ces protections concernent notamment la plateforme informatique en charge de la préparation et de la diffusion des campagnes publicitaires digitales. Cette plateforme s'appuie sur un réseau privé et est opérée par les équipes JCDecaux conformément à des règles strictes de contrôle et d'audit de bout en bout des accès. Elle est surveillée 24h/24 et 7j/7 afin de détecter puis de traiter en temps réels les éventuelles anomalies de fonctionnement. |
| DU RISQUE | Par ailleurs, des plans de reprise d'activité visant à garantir la continuité des opérations du Groupe sont testés plusieurs fois par an. En outre, afin d'améliorer de façon continue la sécurité des systèmes informatiques et limiter les conséquences d'éventuels disfonctionnements sur les métiers du Groupe, les différents risques (sinistre affectant les centres informatiques, défaillance d'équipements, de moyens en télécommunication, manquements aux règles de sécurité, erreurs humaines, …) sont régulièrement évalués. Ces évaluations donnent lieu au renforcement des moyens mis en place et/ou au développement de nouvelles protections permettant d'améliorer la lutte contre les tentatives d'intrusion, la divulgation d'informations confidentielles, la perte ou l'altération de données, la perte de traçabilité, etc. |
| RISQUE IDENTIFIÉ | RISQUE DE PIRATAGE DIGITAL DES MOBILIERS ET DE DIFFUSION DE CONTENU INAPPROPRIÉ [DPEF] |
| DESCRIPTION DU RISQUE | Présent dans plus de 80 pays, JCDecaux opère du digital dans 47 d'entre eux par l'intermédiaire de près de 30 000 mobiliers actifs. Pour le Groupe, toute tentative externe ou interne d'accéder aux écrans numériques de ces mobiliers dans le but de diffuser des messages non-contrôlés est un risque majeur, susceptible d'impacter ses résultats comme d'affecter sa réputation et sa capacité à proposer une offre numérique crédible aux clients annonceurs. Ce, avec des effets d'autant plus préjudiciables que les messages diffusés sont offensants et néfastes. |
| Dans un contexte de numérisation croissante de ses activités, la sécurisation de l'accès au réseau, aux systèmes informatiques et aux données du Groupe est une priorité afin de protéger la valeur de l'entreprise. |
|
| SUIVI ET GESTION | JCDecaux a mis en œuvre depuis plusieurs années une politique IT complète pour se prémunir du risque de tentatives de piratage de son contenu numérique. Sous la responsabilité Corporate de la Direction des Infrastructures, une politique robuste de sécurité informatique a été mise en place, avec le déploiement de principes d'architecture, d'un outil de monitoring, de procédures, de plans d'action |
| DU RISQUE | et d'une batterie d'outils (contrôles, tests de vulnérabilité…) pour assurer la sécurité digitale en couvrant l'ensemble des risques identifiés. |
| L'ensemble des informations concernant le suivi et la gestion de ces risques sont disponibles dans le chapitre « Politique et contrôle de l'affichage », en page 105 du présent Document d'Enregistrement Universel. |
|
| RISQUE IDENTIFIÉ | RISQUE LIÉ À L'ACCROISSEMENT DES DISPOSITIFS REGLEMENTAIRES VISANT A REDUIRE LA PUBLICITÉ |
| D'un point de vue général, le marché de la communication extérieure est réglementé au niveau local et national, dans la plupart des pays dans lesquels le Groupe est présent, en ce qui concerne le type (affichage analogique/digital), la luminosité, la densité, la taille et l'implantation des supports publicitaires et du Mobilier Urbain en agglomération et hors agglomération. Les réglementations évoluent généralement vers une diminution du nombre global de dispositifs publicitaires et/ou une réduction de leur taille, et les autorités locales s'orientent vers une application plus stricte des réglementations existantes. Une partie des dispositifs publicitaires, notamment dans le domaine de l'affichage, pourrait ainsi à terme devoir être retirée ou repositionnée dans certains pays. |
|
| DESCRIPTION DU RISQUE | En France, en 2020, plusieurs propositions de loi ont été déposées, et il est à attendre un durcissement de certaines réglementations existantes. Il en est de même dans certains autres pays : à Londres, par exemple, le Maire a décidé d'interdire les publicités ventant les aliments considérés comme malsains (« junk food advertisements ») sur les actifs publicitaires de TFL (Transport for London) ; à Amsterdam, une proposition de loi vise à interdire la publicité pour les énergies fossiles. |
| Le marché de la communication extérieure est également réglementé au niveau local et national, dans la plupart des pays dans lesquels le Groupe est présent, en ce qui concerne la nature des messages publicitaires diffusés (en particulier, interdiction et/ ou restriction de la publicité sur l'alcool et le tabac dans certains pays). Concernant la publicité relative aux boissons alcoolisées, la réglementation est très variable d'un pays de l'Union Européenne à l'autre, incluant l'interdiction totale d'affichage ou son autorisation uniquement sur les points de vente ou dans un périmètre limité. À titre d'exemple, en Irlande et depuis une loi publiée en octobre 2018, la publicité relative à l'alcool est interdite dans un périmètre de 200 mètres autour des écoles et crèches ainsi que dans les transports publics. Cependant, la majorité des Etats de l'Union a adopté des mesures législatives simplement restrictives réglementant le contenu, la présentation et/ou les périodes de diffusion autorisées de certaines publicités. En dehors de l'Union Européenne, la publicité relative aux boissons alcoolisées est également règlementée. |
| En France, où la pression règlementaire est forte et ancienne (via notamment les Règlements Locaux de Publicité qui réglementent les dispositifs situés en extérieur), JCDecaux dispose de compétences et d'une organisation dédiées (via la Direction des Relations Institutionnelles, la Direction de la Coordination Règlementaire et un Pôle Affaires Publiques composé de juristes spécialisés) pour veiller à l'application de la règlementation et en suivre toutes les évolutions, afin d'anticiper et de gérer au mieux ce risque. |
|
|---|---|
| SUIVI ET GESTION | Sur nos autres géographies, nous n'avons pas identifié de pression similaire nécessitant à ce stade, la mise en place d'une organisation comme celle présente en France. |
| DU RISQUE | Par ailleurs, s'agissant de l'environnement, principal objet des propositions de loi, le groupe a pris depuis plusieurs années de nombreuses mesures. JCDecaux est la seule entreprise du secteur de la communication extérieure au monde à avoir rejoint en 2019 le RE 100 (coalition internationale des entreprises engagées vers l'objectif 100 % énergies renouvelables). En 2020, JCDecaux a été maintenu au niveau Leardership du CDP (Carbon Disclosure Project) pour la deuxième année consécutive. Le Groupe est aussi référencé en matière de performance extra-financière dans l'indice FTSE4Good et le classement MSCI. En France, la mobilisation continue en termes d'engagement environnemental, depuis de nombreuses années, permettra à JCDecaux d'atteindre la neutralité carbone pour l'ensemble de ses activités en France en 2021. |
Dans cette famille, le Groupe a identifié les risques opérationnels liés à ces différentes activités (notamment lors de la vente d'espaces publicitaires ou lors des activités d'affichage, d'entretien et de maintenance).
Le principal risque relatif à cette famille est un risque traité au titre de la Déclaration de Performance Extra Financière : Risques liés à la Santé Sécurité des collaborateurs et sous-traitants.
| Famille de risques JCDecaux |
RISQUES OPÉRATIONNELS |
|---|---|
| RISQUE IDENTIFIÉ | RISQUE LIÉ À LA SANTÉ SÉCURITÉ DES COLLABORATEURS ET SOUS-TRAITANTS [DPEF] |
| DESCRIPTION DU RISQUE | JCDecaux réunit plus de 400 métiers différents, de la conception du mobilier urbain à la commercialisation des espaces publicitaires, en passant par l'entretien et la maintenance des mobiliers et dispositifs publicitaires. Le personnel opérationnel et de terrain, qui représente environ 51 % de l'effectif total du Groupe en 2020, est plus exposé aux risques d'accidents et incidents, en raison de ses activités. Ces dernières peuvent inclure le travail en hauteur, l'usage d'électricité ou la proximité d'équipement électriques, la conduite routière ou la proximité de routes ou voies ferrées, le travail dans des lieux où la « concentration » du public est forte (aéroports, gares, métros, trottoirs…). |
| SUIVI ET GESTION DU RISQUE |
L'ensemble des informations concernant le suivi et la gestion de ces risques sont disponibles dans le chapitre « Notre engagement : déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe », en page 76 du présent Document d'Enregistrement Universel. |
Cette famille regroupe l'ensemble des risques liés à des catastrophes naturelles ou liés à des facteurs externes d'ordre social, politique ou relatifs à des situations de pandémie.
En effet, du fait de son implantation dans de très nombreux pays, le Groupe peut subir les effets liés à de tels évènements.
À titre d'exemple, le Groupe a dû faire face en 2019 aux évènements sociaux à Hong Kong ou dans certains pays d'Amérique Latine (comme le Chili).
La crise relative à la Covid-19, du fait notamment de sa forte prévalence en Chine et à Hong Kong à partir de février 2020 puis de son expansion dans plusieurs géographies du Groupe, impacte significativement le Groupe, en termes de sécurité de ses collaborateurs, d'organisation de sa Supply Chain et au final de performances commerciales. Ainsi, le Groupe a dû prendre une série de mesures, dans le cadre d'un plan de continuité des affaires, de façon d'une part à protéger ses collaborateurs (en particulier dans les zones particulièrement sensibles de Wuhan ou Tianjin) mais également d'assurer, dans la mesure du possible, les engagements pris vis-à-vis de ses annonceurs et de ses mandants.
Le Groupe considère que cette présentation couvre les principaux risques significatifs.
Les risques jugés non-significatifs mais présentés en conformité avec l'article 173 de la loi sur la transition énergétique du 17 août 2015 sont décrits en page 54 du Document, dans le chapitre Développement Durable.
Compte-tenu de l'homogénéité de ses activités dans les différents pays où il les exerce, la politique du Groupe est de couvrir ses risques essentiels de façon centralisée par des polices d'assurance mondiales souscrites par JCDecaux SA auprès de compagnies d'assurance de premier plan disposant d'un réseau international, notamment en ce qui concerne les risques de dommages aux biens/pertes d'exploitation ainsi que les risques de mise en jeu de la responsabilité civile des sociétés du Groupe et des mandataires sociaux.
Cette politique permet à la fois d'avoir accès à des niveaux de garanties importants, à des conditions de tarification globalisées et de s'assurer que le niveau des garanties et des franchises dont bénéficient les sociétés du Groupe, tant en France qu'à l'étranger, est conforme aux risques potentiels identifiés et à la politique du Groupe en matière de couverture des risques.
Le Groupe peut être amené à souscrire des couvertures locales et/ou spécifiques afin de respecter les réglementations locales en vigueur ou pour répondre à des exigences particulières. Les risques purement locaux comme la garantie des risques associés aux véhicules à moteur sont couverts par chaque pays, sous sa responsabilité.
Pour les risques essentiels, les couvertures mondiales du Groupe interviennent en différence de conditions et/ou différence de limites en cas d'insuffisance des garanties locales.
La politique de gestion des assurances consiste à identifier des risques majeurs en recherchant ceux dont les conséquences seraient les plus importantes pour les tiers, pour les collaborateurs ou pour le Groupe.
Tous les risques significatifs sont couverts par le programme d'assurances mondial du Groupe, celui-ci ne conservant en autoassurance que les risques de fréquence. Ainsi, afin d'optimiser ses coûts d'assurance et avoir une bonne maîtrise des risques, le Groupe s'auto-assure, par l'effet des franchises d'assurance, pour les risques à fréquence récurrente dans le cadre de l'activité, ainsi que pour les risques d'amplitude moyenne ou faible, essentiellement au titre des polices Dommages/Pertes d'Exploitation, Responsabilité Civile et Flotte automobile.
Le Groupe JCDecaux a pour politique de ne pas transférer ses risques à des assureurs dont la notation financière n'est pas de premier plan.
La politique décrite ci-dessus est donnée à titre d'illustration d'une situation à une période donnée et ne peut pas être considérée comme représentative d'une situation permanente. La politique d'assurance du Groupe est en effet susceptible d'être modifiée à tout moment en fonction de l'occurrence de sinistres, de l'apparition de nouveaux risques, ou des conditions du marché.
Le Directeur de l'Audit Interne du Groupe, en collaboration avec le Directeur Juridique Groupe, a rassemblé les éléments constitutifs du rapport sur le contrôle interne et la gestion des risques mis en place par la Société et en a rendu compte au Comité d'audit et au Président du Conseil de surveillance.
Le processus de contrôle interne de la Société s'appuie sur le cadre de référence applicable au dispositif de contrôle interne, complété du Guide d'application établi sous l'égide de l'Autorité des Marchés Financiers.
Ces éléments ont été présentés au Directoire qui les a jugés conformes aux dispositifs existants dans le Groupe. Ils ont également été communiqués aux Commissaires aux comptes pour leur permettre d'établir leur propre rapport ainsi qu'au Comité d'audit et au Conseil de surveillance.
Les politiques en place dans le Groupe visent à s'assurer que ses activités et les comportements de ses membres se conforment aux lois et règlements, aux normes internes et aux bonnes pratiques applicables, s'inscrivent dans le cadre des objectifs définis par la Société, concourent à la préservation des actifs du Groupe, que les éléments d'information financière et comptable communiqués tant en interne qu'en externe reflètent avec sincérité la situation de l'activité du Groupe et sont conformes aux normes comptables en vigueur.
D'une façon générale, le dispositif du contrôle interne du Groupe doit contribuer à la maîtrise de ses activités, à l'efficacité de ses opérations et à l'utilisation efficiente de ses ressources.
Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir la garantie absolue que ces risques sont totalement éliminés.
Les procédures de contrôle interne du Groupe s'appliquent à un périmètre comprenant les sociétés contrôlées et les coentreprises et ne s'appliquent pas aux participations minoritaires. Ces procédures résultent d'une analyse des principaux risques opérationnels et financiers liés à l'activité du Groupe et de ses filiales, y compris les risques créés par ses relations d'affaires, produits et services.
Elles font l'objet d'une diffusion aux personnels concernés et leur mise en œuvre s'appuie sur les directions opérationnelles et fonctionnelles du Groupe. L'Audit Interne est en charge de contrôler le respect des procédures en place et d'identifier, le cas échéant, la faiblesse desdites procédures.
L'environnement de contrôle est un élément important de la gestion des risques du Groupe.
Cet environnement de contrôle s'appuie sur les Directions opérationnelles (Territoires et Institutions, Commerce et Développement, Exploitation Internationale, Achats et Ressources Humaines - Projets Internationaux) et fonctionnelles (Audit Interne, Juridique Groupe, Services Financiers Corporate, Systèmes d'Information, Développement Durable et Qualité).
Depuis son introduction en bourse en 2001, la Société a cherché à renforcer le contrôle interne et à développer une culture de la gestion des risques. Ainsi, la fonction d'Audit Interne a été créée en 2004. Elle est aujourd'hui rattachée directement au Président du Directoire et au Président du Comité d'Audit.
L'Audit Interne vérifie le respect, la pertinence et l'efficacité des procédures de contrôle interne dans le cadre des audits qu'il réalise dans les sociétés du Groupe selon un programme présenté au Comité d'audit du Groupe. Ce programme fait l'objet d'un suivi par ce Comité d'audit. Les travaux de l'Audit Interne s'appuient sur des audits et des modes opératoires constamment revus et améliorés. Les conclusions d'audit sont diffusées au Directoire et systématiquement suivies de plans d'actions, correctifs si nécessaire. Ces travaux et conclusions font l'objet de communications et d'échanges avec les Commissaires aux comptes.
Suite à la pandémie de la Covid-19, l'Audit interne n'a pas été en mesure, en 2020, d'exécuter le plan d'audit tel qu'initialement prévu, Mais dès mars 2020, l'Audit interne a proposé au Comité d'Audit et au Directoire la mise en place de contrôles à distance : ces contrôles à distance ont été réalisés sur plusieurs pays. Les contrôles sont réalisés sur les processus métiers présentant les risques les plus élevés, permettant de vérifier le respect des procédures de contrôle interne.
La Direction Juridique Groupe recense pour toutes les sociétés du Groupe l'ensemble des litiges et des risques identifiés significatifs (nature, montants, procédure, niveau de risques), en fait un suivi régulier, croise ces informations avec celles détenues par la Direction des Services Financiers Corporate et en rend compte au Directoire, au Comité d'audit et aux Commissaires aux comptes deux fois par an.
La Direction des Services Financiers Corporate retrace, au travers des informations remontées par les filiales françaises et étrangères, l'évolution de leur performance, établit des comparaisons entre elles et procède à des analyses spécifiques sur les coûts et les investissements. Au sein de la Direction des Services Financiers Corporate, une équipe de contrôleurs est responsable du suivi financier des filiales étrangères du Groupe. Les Directeurs Financiers des filiales sont régulièrement informés des évolutions techniques, éthiques et de leur responsabilité en matière de contrôle.
La Direction des Systèmes d'Information travaille, pour ce qui est du contrôle interne, selon quatre axes : sécurisation des données et des informations, harmonisation des systèmes, hébergement des systèmes et plan de reprise d'activité.
La Direction du Développement Durable et de la Qualité est en veille constante sur l'évolution des normes et règlementations dans ses domaines de compétences et a un rôle de conseil, support, animation et de sensibilisation auprès des filiales du Groupe. Elle est garante de la maitrise des risques extra-financiers, et coconstruit les politiques, plans d'actions et indicateurs clés de performance avec les Directions Opérationnelles et Fonctionnelles associées. Elle rend compte de la maturité de la performance extra-financière du Groupe via son reporting annuel. Pour plus d'informations veuillez consulter le chapitre « Développement Durable et RSE ». en page 54 du présent Document d'Enregistrement Universel.
L'organisation opérationnelle du Groupe s'appuie sur des filiales françaises et étrangères de plein exercice dans chaque pays dont les directions générales sont, de par la loi, investies de tous les pouvoirs nécessaires.
Néanmoins, le Directoire a mis en place des délégations de pouvoirs plus spécifiques par fonction. Ce schéma est constamment revu et mis à jour pour l'adapter aux évolutions de l'organisation du Groupe.
Dans les domaines particulièrement sensibles pour le Groupe, le Directoire a encadré les pouvoirs d'engagement de ses filiales françaises et étrangères.
Une procédure Groupe a été mise en place en 2011 et mise à jour en 2015 et 2018, afin notamment de renforcer les contrôles et l'homogénéité de traitement de certains contrats (dits « qualifiés ») engageant le Groupe, en particulier avec la mise en œuvre d'une double signature par des personnes identifiées et en nombre très limité, garantissant à la fois une validation par différentes compétences et une bonne connaissance des engagements contractuels. Les autres contrats doivent être signés en tout état de cause par deux personnes. Cette procédure s'applique à toutes les filiales et à toutes les coentreprises sous le contrôle de JCDecaux SA ou dont JCDecaux SA a la responsabilité de la gestion. Lors de la clôture annuelle des comptes, il est demandé aux Directeurs Généraux et aux Directeurs Financiers des filiales de signer des lettres de confirmation de bonne application de ces procédures et, en cas d'absence de confirmation, d'en indiquer les raisons.
Le Directoire est fortement impliqué dans le contrôle interne. Il exerce son contrôle notamment dans le cadre de ses réunions mensuelles. Il s'appuie également sur les reportings existants (notamment les travaux de la Direction Générale Finance et Administration Groupe).
Le Conseil de surveillance exerce son contrôle sur la gestion du Groupe en s'appuyant sur les comptes rendus trimestriels d'activité du Directoire qui lui sont communiqués et sur les travaux du Comité d'audit selon des modalités déjà décrites (comptes rendus, rapports…).
Le Groupe estime disposer d'un système de contrôle interne cohérent et adapté à ses activités. Il continuera cependant à mettre en œuvre régulièrement des mesures d'évaluation de ce système et à étudier toute amélioration jugée nécessaire.
Le processus de production de l'information financière et comptable de la Société JCDecaux SA vise à fournir aux membres du Directoire et aux responsables opérationnels les informations dont ils ont besoin pour gérer la Société et ses filiales, permettre la consolidation statutaire et le pilotage de l'activité au travers du reporting et du budget, et assurer la communication financière du Groupe.
Ce processus est organisé autour de trois cycles : budget, reporting et consolidation. Ces cycles s'appliquent à toutes les entités juridiques du Groupe et suivent un format identique (périmètre, définitions, traitements) décrit dans le « Manuel Finance ». Ce Manuel comprend l'ensemble des principes, règles et procédures comptables et de gestion en vigueur dans le Groupe :
Au sein de la Direction Générale Finance et Administration Groupe, l'ensemble de ces cycles est placé sous la responsabilité de :
Les Directeurs placés à la tête de ces Directions ont une responsabilité transverse et mondiale sur l'ensemble des filiales. Le Directeur Général Finance et Administration Groupe a une autorité fonctionnelle sur les directeurs financiers de toutes les filiales du Groupe.
Lors des clôtures semestrielles et annuelles des comptes, les Directeurs Généraux et Directeurs Financiers des filiales signent conjointement des « lettres d'affirmation » et les adressent au Directeur des Services Financiers Corporate. Les comptes sont vérifiés par les Commissaires aux comptes deux fois par an à l'occasion de la clôture annuelle (audit) et semestrielle (examen limité) des comptes consolidés et statutaires de JCDecaux SA.
Dans le cadre de la clôture annuelle, les filiales du périmètre de consolidation sont contrôlées. Pour la clôture semestrielle, des interventions ciblées sont réalisées sur les filiales significatives.
Outre le Président du Directoire, seules les personnes dûment mandatées sont habilitées à communiquer des informations à caractère financier au marché. Il s'agit en particulier du Co- Directeur Général et de l'ensemble des membres du Directoire, de la Direction de la Communication et du Département des Relations Investisseurs et de la Communication Financière.
Ce dernier participe, grâce à la contribution des Directions opérationnelles, à l'élaboration de la présentation de l'activité du Groupe et des résultats financiers de JCDecaux exposée au Directoire, dans le cadre d'un processus structuré qui respecte les obligations en matière d'information financière.
Les documents font l'objet d'un processus de contrôle et de validation avant leur diffusion, qui fait intervenir notamment la Direction Planning & Control, la Direction de la Consolidation et la Direction Juridique Groupe, la Direction de la Communication ainsi que les Commissaires aux comptes. Les communiqués de presse financiers (annuel, semestriel et trimestriels) sont partagés avec le Comité d'Audit, puis validés par le Directoire.
Le Département des Relations Investisseurs et de la Communication Financière diffuse et communique les informations financières concernant JCDecaux, notamment au travers :
Le Document d'Enregistrement Universel du Groupe est déposé auprès de l'Autorité des Marchés Financiers conformément à son règlement général. Préalablement, le document fait l'objet d'un contrôle par les Commissaires aux comptes consistant à vérifier la concordance des comptes et des informations relatives à la situation financière avec les informations financières historiques.
Les informations sociales, environnementales et sociétales contenues dans ce document font également l'objet d'un contrôle par un organisme tiers indépendant conformément au décret d'application de l'article 225 de la loi Grenelle II.
Chaque grand thème de communication fait l'objet de la rédaction d'un argumentaire validé par la Direction Générale, mis à jour régulièrement et servant de support aux relations avec les acteurs du marché.
Afin de garantir l'égalité d'accès à l'information des investisseurs, les différents supports de communication sont disponibles en français et en anglais et empruntent les canaux de diffusion suivants :
Avec l'adoption de sa Charte Ethique en 2001 et de sa Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales en 2012, puis de son Code de Conduite Fournisseurs en 2014, le Groupe JCDecaux s'est engagé dans une démarche responsable et éthique globale vis-à-vis de ses collaborateurs, clients, fournisseurs, concédants et concurrents. A cette fin, il a défini et déployé une stratégie de mise en conformité avec les dernières évolutions législatives et réglementaires (notamment les lois Sapin II et sur le devoir de vigilance). Le Groupe poursuit ainsi la mise en œuvre de son plan de mise en conformité et sa mise à jour régulière intégrant les évolutions du cadre légal et réglementaire applicable à l'ensemble de ses filiales.
Les mesures déjà mises en œuvre ou en cours de déploiement par le Groupe sont, conformément au dispositif anticorruption requis par la loi Sapin II : un code de conduite, un dispositif d'alerte, une cartographie des risques, des procédures d'évaluation des clients/ fournisseurs de premier rang et intermédiaires, des procédures de contrôles comptables, un dispositif de formation, un régime disciplinaire et un dispositif de contrôle et d'évaluation interne.
Dès 2001, le Groupe a consigné dans une Charte Ethique les principes et règles éthiques à respecter dans la conduite de ses affaires. Sa dernière actualisation a été effectuée en 2018 pour intégrer les évolutions liées à la loi Sapin II, en particulier en ce qui concerne la procédure d'alerte et la lutte contre le trafic d'influence.
Les membres du Directoire de JCDecaux ont la responsabilité directe, avec comme relais la Direction Juridique Groupe, de la diffusion à travers l'ensemble des filiales du Groupe de la Charte Ethique et des valeurs qu'elle véhicule. Le management local de chaque pays est responsable du respect de ces règles et principes détaillés dans la Charte Ethique Groupe et de leur bonne application :
La Charte Ethique est disponible sur le site internet public www.jcdecaux.com et sur les différents sites intranet du Groupe. Ce document est complété par plusieurs procédures internes :
• concernant l'engagement et la gestion des Conseils, qui définit les mesures à prendre afin d'éviter tout acte de corruption qui pourrait être commis par ces tiers, notamment dans les pays jugés à risque, où la réalisation d'une enquête approfondie avant l'engagement d'un Conseil est obligatoire. Les « Conseils » désignent ici l'ensemble des parties tierces utilisées pour orienter, influer, promouvoir, assister et soutenir le développement de la stratégie, du chiffre d'affaires ou du positionnement marketing du Groupe. Cette procédure s'applique aussi aux nouveaux partenaires dans les sociétés communes et aux nouveaux sous- traitants et sous-contractants importants
La Charte Ethique et les procédures Groupe sont largement diffusées dans l'ensemble du Groupe afin que les collaborateurs en aient pleinement connaissance. La version interne à l'entreprise de la Charte Ethique associe à chaque Règle et principe un guide pratique pour une meilleure compréhension opérationnelle par les collaborateurs. Cette version interne de la Charte est désormais accessible via l'Intranet de JCDecaux dans les 19 principales langues de travail du Groupe ou sur demande auprès de la Direction des Ressources Humaines de chacune des sociétés du Groupe. Chaque nouveau collaborateur doit prendre connaissance et signer la Charte Ethique, tandis qu'un processus a été mis en place visant à ce que, à terme, l'ensemble des collaborateurs connectés au système d'information interne suivent une formation aux valeurs éthiques du Groupe et signent électroniquement la Charte Ethique (voir plus loin).
Un dispositif de signalement a été mis à jour et déployé depuis novembre 2018 dans l'ensemble des filiales du Groupe, via les sites intranet et extranet et au moyen d'une ligne téléphonique dédiée. Trois alertes ont ainsi été remontées sur l'exercice 2020 (deux ont été classées sans suite après instruction, une a été clôturée après traitement).
La Direction de l'Audit interne du Groupe JCDecaux établit chaque année depuis 2018 une cartographie des risques et un processus d'évaluation ciblant et détaillant les risques visés par la loi Sapin, prenant en compte les zones géographiques et les process métiers concernés. Le processus de cartographie est présenté en pages 325 et suivantes.
Des procédures d'évaluation de la situation des fournisseurs de premier rang sont mises en œuvre. Celles-ci sont décrites dans le chapitre « Renforcer le Développement Durable dans la politique achat » dans la section Développement Durable du présent Document d'Enregistrement Universel. Des mesures analogues concernant les clients et intermédiaires sont en cours d'évaluation avant leur déploiement.
Des contrôles comptables rigoureux visant à s'assurer que les livres, registres et comptes ne sont pas utilisés à des fins de corruption ou de trafic d'influence sont réalisés en interne. Cela recouvre notamment des contrôles détaillés sur les postes de coût dits « sensibles » (ex. : lobbying, fiscalité, frais légaux, d'audit, de conseil, de recherche marketing, de maintenance et conseil informatiques, frais bancaires, location d'équipements et services, honoraires de recrutement, primes d'assurances, souscriptions et abonnements, donations, autres services professionnels et externes).
Pour s'assurer de la bonne compréhension et de l'appropriation par les collaborateurs des Règles Ethiques Groupe, un nouveau module de formation suivi d'un test a été déployé à l'automne 2019. Visant près de 8 000 collaborateurs identifiés comme ceux dont les fonctions peuvent engager JCDecaux, y compris dans les entités où le Groupe est minoritaire, il est composé principalement de cas concrets et de mises en situation sur les thèmes suivants : cadre législatif applicable, risques, cadeaux et invitations, paiement de facilitation et gestion des tiers. A l'issue de cette campagne de formation , dont l'achèvement était initialement prévu en septembre 2020 et a été reporté à septembre 2021 du fait de la crise sanitaire, 100 % des personnes ciblées et connectées devront avoir suivi ce module, dont une diffusion systématique est d'ores et déjà assurée au profit des nouveaux collaborateurs. Les collaborateurs nonconnectés devront avoir suivi un process spécifique de formation et d'engagement d'ici septembre 2022.
Lors de la clôture annuelle des comptes, il est demandé aux Directeurs Généraux et aux Directeurs Financiers des filiales de signer des lettres de confirmation de la bonne diffusion de la Charte Ethique et des procédures associées auprès des collaborateurs et, à défaut de confirmation, d'en indiquer les raisons.
Le bon respect des procédures Groupe en matière d'Ethique, et notamment la signature de la Charte Ethique par les collaborateurs et la gestion des postes de coût dits « sensibles », sont systématiquement vérifiés par la Direction de l'Audit interne dans le cadre de ses audits pays.
L'ensemble des informations concernant le Comité d'Ethique sont disponibles dans le chapitre « Gouvernement d'entreprise », en page 241 du présent Document d'Enregistrement Universel.
Le Groupe a mis en œuvre les diligences nécessaires en vue d'élaborer et rendre public son Plan de Vigilance dans le présent Document d'Enregistrement Universel, tel qu'inséré dans le rapport de gestion de la Société.
Ce document recense, en rapport avec les différentes obligations posées par la loi, les procédures et textes de référence en vigueur au sein du Groupe et établit un bilan de leur diffusion et de leur application : c'est notamment le cas de la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du Groupe, désormais disponible en 19 langues, du Pacte Mondial des Nations-Unies auquel le Groupe a souscrit en 2015 et du Code de Conduite Fournisseur, désormais disponible en 9 langues.
Le Plan de Vigilance fait également un état de situation sur l'action du Comité de Vigilance Groupe, organe de gouvernance interne dédié au devoir de vigilance. Composé de représentants des principales fonctions concernées (Achats, Audit Interne, Communication, Développement Durable & Qualité, Direction des Ressources Humaines - Projets Internationaux, Exploitation internationale et Juridique), il est présidé par un membre du Directoire et se réunit trois fois par an, avec deux missions principales : (i) élaborer le Plan de Vigilance annuel et vérifier sa mise en œuvre, et (ii) étudier les éventuels signalements reçus via la procédure d'alerte mise en place en 2018 sur l'ensemble des sites intranet du Groupe. Son action est complétée par celle de deux Comités spécialisés : le Comité Environnement et le Comité Hygiène & Sécurité, en charge d'initier et de relayer les plans d'action dans leur domaine respectif de compétence.
En 2020, exercice marqué par la crise sanitaire et son impact sur l'agenda initialement arrêté, un important effort a été fourni pour permettre la réalisation de certains des objectifs du Plan les plus importants. L'accent a ainsi été mis sur (i) la finalisation d'une enquête bisannuelle sur la conformité à la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales, (ii) la poursuite du déploiement du module de formation Groupe, (iii) le renforcement de l'accessibilité du référentiel de Chartes à l'ensemble des collaborateurs, avec de nouvelles traductions, (iv) un renforcement du suivi des lobbystes et (v) un développement d'un module de lutte contre les violences et le harcèlement. Du fait de la pandémie de la Covid-19, plusieurs programmes ont dû être révisés ou réalisés en distanciel (comme les plans d'audit de la situation des filiales - sous-traitants et fournisseurs, les réunions des Comités de Vigilance, de Santé-Sécurité et Environnement), ou même reportés (notamment : objectifs de formation digitale aux droits humains et aux Achats responsables, modules de sensibilisation Ressources Humaines aux référentiel Groupe, formation des Directeurs de zone et des managers opérationnels).
En 2021, un effort particulier sera fait avant tout pour assurer la mise en œuvre des programmes retardés comme décrit ci-dessus, et aussi quant (i) au déploiement d'un nouvel outil de cartographie des risques, (ii) à la prise en compte des réglementations équivalentes au RGPD dans les filiales concernées, (iii) à l'intégration de la neutralité carbone, (iv) à la poursuite des programmes de formation spécifiques dispensés aux nouveaux entrants dans le Groupe, aux collaborateurs en place déjà connectés et aux collaborateurs dépourvus d'accès à l'intranet.
En 2021, le Groupe entend maintenir ses efforts en faveur de l'intégration de son devoir de vigilance dans sa stratégie à l'égard de ses collaborateurs comme de ses fournisseurs, clients et soustraitants.
| 5.2.1. Le Plan de vigilance | |
|---|---|
| DROITS HUMAINS | SANTÉ-SÉCURITÉ | ENVIRONNEMENT | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| GROUPE | ET SOUS-TRAITANTS FOURNISSEURS |
GROUPE | ET SOUS-TRAITANTS FOURNISSEURS |
GROUPE | ET SOUS-TRAITANTS FOURNISSEURS |
|
| GOUVERNANCE ORGANE DE |
(5) du document sa composition, sa mission ainsi que les modalités de traitement des signalements) compris dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale. Le Conseil de surveillance de JCDecaux Le Directoire de JCDecaux • • • |
Le Comité de Vigilance Groupe, créé en 2017, est plus particulièrement en charge de l'élaboration du Plan de Vigilance annuel et du traitement des signalements qui lui sont faits (voir en points (4) et SA, en charge du contrôle de la gestion de la Société par le Directoire, est régulièrement informé des principaux enjeux auxquels la Société est confrontée, y SA entérine chaque année le Plan de Vigilance préparé par le Comité, dans le cadre du suivi de la politique de conformité de la Société et du Groupe JCDecaux |
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| SPÉCIALISÉS ORGANE |
piloté par la Direction de l'Exploitation notamment un programme d'audit et le de sensibilisation à la santé-sécurité Le Comité Santé & Sécurité Groupe, suivi du déploiement de la Politique Internationale, assure depuis 2014 Santé-Sécurité du Groupe, via des filiales. |
suivi des priorités environnementales le Internationale, assure depuis 2018 Le Comité Environnement, piloté par la Direction de l'Exploitation recommandations en la matière. de la Stratégie Développement Durable du Groupe, et fait des |
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| OPÉRATIONELLES RESPONSABLES DIRECTION |
Direction des Ressources Humaines - Projets Internationaux |
Stocks & Production Direction Achats, |
Direction de l'Exploitation Internationale |
Stocks et Production Fournisseurs & sous Direction Achats, : Internationale l'Exploitation Sous-traitants Direction de : traitants |
Direction de l'Exploitation Internationale |
Stocks & Production Direction Achats, |
| TRANSVERSALES DIRECTION |
processus de contrôle (audits et évaluations pays). signalements (voir point (5)). • • • |
La Direction Développement Durable & Qualité est co-responsable avec chacune des Fonctions du Groupe de l'intégration des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux à leurs métiers. Elle La Direction de l'Audit interne coordonne l'établissement de la cartographie des risques Groupe, qui inclut les risques extra-financiers et intègre les enjeux du développement durable à ses La Direction Juridique Groupe assure le Secrétariat du Comité de Vigilance Groupe, et la gestion des signalements Vigilance parvenus au moyen du mécanisme d'alerte et de recueil des accompagne chacune de ces Fonctions dans la conduite des politiques permettant une intégration croissante du développement durable à leurs pratiques. |
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| RÉFÉRENTIELS CHARTES & GROUPE |
») (depuis 2015) Charte Internationale des Valeurs Principes du Pacte Mondial des Sociales Fondamentales (2018) Global Compact Nations-Unies : : Externe Interne (« |
Fournisseur (2018) Code de Conduite : Interne |
Stratégie Développement Durable - Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales (2018) - Priorité Santé-Sécurité de la Groupe (2014) : Interne |
Fournisseur (2018) Code de Conduite : Interne |
») Priorités Environnementales de la Stratégie Développement Durable Global Compact Principes du Pacte Mondial des Nations-Unies (« Groupe (2014) (depuis 2015) : : Externe Interne |
Fournisseur (2018) Code de Conduite : Interne |
La Direction de l'Audit interne du Groupe JCDecaux établit chaque année depuis 2018 une cartographie et un processus d'évaluation détaillant les risques visés par la loi du 27/03/2017, prenant en compte les zones géographiques et les process métiers concernés.
| DROITS HUMAINS | |
|---|---|
| GROUPE | FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS |
| Méthodologie Les risques Vigilance sont intégrés à la cartographie des risques Groupe dont le processus est décrit dans le chapitre « Identification des risques ». Description Présent dans plus de 80 pays, avec 24 % des ETP se situant dans des pays n'ayant pas ratifié tout ou partie des Conventions Fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail, le Groupe a identifié le risque lié au non-respect des droits humains fondamentaux de ses collaborateurs comme un risque significatif. La gestion de ce risque est décrite dans la Déclaration de Performance Extra-Financière dans le chapitre « Engagement n°1 : déployer le Corpus de Chartes et assurer un socle de droits fondamentaux pour l'ensemble des collaborateurs ». |
Méthodologie - les risques Vigilance sont intégrés à la cartographie des risques Groupe dont le processus est décrit dans le chapitre « Identification des risques » - REVISE la réalisation des cartographies des risques spécifiques par famille d'achats -clé, considérées comme stratégiques ou particulièrement à risque, a été reportée du fait de la crise sanitaire (écrans digitaux, cartes électroniques, composite, vêtements de travail et impression). Description Les fournisseurs sont au cœur des processus qualité du Groupe. Une partie de ces fournisseurs est située dans des pays n'ayant pas ratifié l'ensemble des Conventions Fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail. La gestion de ce risque est décrite dans la Déclaration de Performance Extra-Financière dans le chapitre « Renforcer le Développement Durable dans les Achats ». |
| Se référer également : - au chapitre « Identification des risques » (p. 324) - au chapitre « Facteurs de risques » (p. 325) - à la partie « D. P. E. F. » (chapitre « Engagement n°1 ») (p. 78) |
Se référer également : - au chapitre « Identification des risques » (p. 324) - au chapitre « Facteurs de risques » (p. 325) - à la partie « D. P. E. F. » (chapitre « Renforcer le Développement Durable dans les Achats ») (p. 92) |
| SANTÉ-SÉCURITÉ | |
|---|---|
| GROUPE | FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS |
| Méthodologie Les risques Vigilance sont intégrés à la cartographie des risques Groupe dont le processus est décrit dans le chapitre « Identification des risques ». Description Le personnel opérationnel et de terrain de JCDecaux représente environ 51 % de l'effectif total du Groupe en 2020. Ces collaborateurs sont plus exposés aux risques d'accidents et incidents, de par leurs activités qui peuvent inclure le travail en hauteur, l'usage d'électricité ou la proximité d'équipement électriques, la conduite routière ou la proximité de routes ou voies ferrées, … La gestion de ce risque est décrite dans la Déclaration de Performance Extra-Financière dans le chapitre « Notre engagement : déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe ». |
Méthodologie - les risques Vigilance sont intégrés à la cartographie des risques Groupe dont le processus est décrit dans le chapitre « Identification des risques » - REVISE la réalisation des cartographies des risques spécifiques par famille d'achats -clé, considérées comme stratégiques ou particulièrement à risque, a été reportée du fait de la crise sanitaire (écrans digitaux, cartes électroniques, composite, vêtements de travail et impression). Description Les sous-traitants d'exploitation sont exposés aux mêmes risques d'accidents et d'incidents que les collaborateurs opérationnels et de terrain de JCDecaux. La gestion de ce risque est décrite dans la Déclaration de Performance Extra-Financière dans le chapitre « Notre engagement : déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe ». |
| Se référer également : - au chapitre « Identification des risques » (p. 324) - au chapitre « Facteurs de risques » (p. 325) - à la partie « D. P. E. F. » (chapitre « Notre engagement : déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe ») (p.76) |
Se référer également : - au chapitre « Identification des risques » (p.324) - au chapitre « Facteurs de risques » (p.325) - à la partie « D. P. E. F. » (chapitre « Notre engagement : déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe ») (p.76) |
| ENVIRONNEMENT | |
|---|---|
| GROUPE | FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS |
| Méthodologie Les risques Vigilance sont intégrés à la cartographie des risques Groupe dont le processus est décrit dans le chapitre « Identification des risques » Description Les enjeux environnementaux sont pleinement intégrés à la Stratégie Développement Durable de JCDecaux (cf. section « Notre Engagement Environnemental »), mais non-identifiés comme risque principal (cf section « Risques environnementaux ») |
Méthodologie - les risques Vigilance sont intégrés à la cartographie des risques Groupe dont le processus est décrit dans le chapitre « Identification des risques » - REVISE la réalisation des cartographies des risques spécifiques par famille d'achats -clé, considérées comme stratégiques ou particulièrement à risque, a été reportée du fait de la crise sanitaire (écrans digitaux, cartes électroniques, composite, vêtements de travail et impression). Description Les enjeux environnementaux dans notre chaine d'approvisionnement sont pleinement intégrés à la priorité « Renforcer le Développement Durable dans les Achats », mais non-identifiés comme risque principal (cf. section « Risques environnementaux »). |
| Se référer également : - au chapitre « Identification des risques » (p. 324) - au chapitre « Risques environnementaux » (p. 65) - au chapitre « Notre Engagement Environnemental » (p. 65) |
Se référer également : - au chapitre « Identification des risques »(p. 324) - au chapitre « Risques environnementaux » (p. 65) - au chapitre « renforcer le Développement Durable dans les Achats » (p. 92) |
Le Groupe JCDecaux met en œuvre, en particulier sur le fondement des données fournies par sa cartographie des risques, des procédures d'évaluation régulière de la situation de ses filiales, sous-traitants et fournisseurs avec lesquels est entretenue une relation commerciale établie *
| DROITS HUMAINS | |
|---|---|
| GROUPE | FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS |
| CONFORMITÉ DES FILIALES AVEC LES PRINCIPES DE LA CHARTE INTERNATIONALE DES VALEURS SOCIALES FONDAMENTALES |
CONFORMITÉ DES FOURNISSEURS-CLÉS* AVEC LE CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR |
| Elle est évaluée au moyen d'une enquête bisannuelle. | Les fournisseurs-clés font l'objet d'une évaluation annuelle, d'un audit sur |
| BILAN 2020 | site tous les 3 ans (pour les fournisseurs centraux), et tous les 5 ans par les Pays (pour les fournisseurs-clés locaux), au moyen d'une grille de notation |
| L'enquête bisannuelle 2019/2020 a été finalisée pour identifier des besoins éventuels de plans correctifs. |
intégrant les enjeux sociaux et environnementaux pertinents. |
| PLAN 2021 | BILAN 2020 |
| Les plans d'actions correctifs seront arrêtés et déployés. | REVISE les missions d'audit des fournisseurs-clés du Groupe ont été reportées du fait de la crise sanitaire. Le Code de Conduite Fournisseur est désormais disponible en 9 langues. |
| PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE GROUPE | |
| Les indicateurs sociaux liés à l'activité du Groupe sont pilotés dans le cadre du reporting extra-financier. |
PLAN 2021 Sous réserve de l'impact de la crise sanitaire, les audits des fournisseurs |
| BILAN 2020 | clés continueront d'être concentrés sur les fournisseurs-clés directs et menés tous les 3 ans. |
| Le process de reporting extra-financier du Groupe a été audité par un Organisme Tiers Indépendant, le cabinet EY. |
Une révision du Code de Conduite Fournisseur sera finalisée, pour intégrer les réglementations locales équivalentes au RGPD. |
| REVISE Les missions d'audit ont été menées en distanciel du fait de la crise sanitaire. Conclusion sans réserve ni commentaire. |
PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE GROUPE |
| Le nouvel outil de pilotage de la performance extra-financière (SIA), lancé fin 2019, est désormais opérationnel. |
Les indicateurs de suivi de l'intégration du développement durable dans les processus achats sont pilotés dans le cadre du reporting extra-financier. |
| PLAN 2021 | BILAN 2020 |
| Continuer le suivi des indicateurs-clés de performance par les Directions concernées et coordonné par la Direction du Développement Durable. Une |
Le process de reporting extra-financier du Groupe a été audité par un Organisme Tiers Indépendant, le cabinet EY. |
| consultation est en cours pour le choix d'un nouvel OTI en charge de l'audit obligatoire. |
REVISE Les missions d'audit ont été menées en distanciel du fait de la crise sanitaire. Conclusion sans réserve ni commentaire. Le nouvel outil de pilotage de la performance extra-financière (SIA), lancé fin 2019, est |
| AUTO-ÉVALUATION ANNUELLE DES FILIALES | désormais opérationnel. |
| Elle est réalisée par la Direction de l'Audit interne et intègre les enjeux en lien avec les risques extra-financiers significatifs. |
PLAN 2021 Continuer le suivi des indicateurs-clés de performance par les Directions |
| BILAN 2020 | concernées et coordonné par la Direction du Développement Durable. Une |
| 75 filiales ont rempli et retourné les formulaires d'auto-évaluation en décembre 2020. |
consultation est en cours pour le choix d'un nouvel OTI en charge de l'audit obligatoire. |
| PLAN 2021 | AUDITS SUR SITE DES FILIALES |
| 75 filiales seront à nouveau concernées au 1er trimestre 2021. | Ils sont réalisés par la Direction de l'Audit interne et intègrent notamment la revue du déploiement du Code de Conduite Fournisseur. |
| AUDITS SUR SITE DES FILIALES | BILAN 2020 |
| Ils sont réalisés par la Direction de l'Audit interne et intègrent notamment la revue du déploiement de la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales. |
REVISE Du fait de la crise sanitaire, seule 1 mission à l'étranger a pu être réalisée, et 3 en France. |
| BILAN 2020 | PLAN 2021 |
| REVISE Du fait de la crise sanitaire, seule 1 mission à l'étranger a pu être réalisée, et 3 en France. |
Le plan d'audit 2021 est en cours de réévaluation, fondé sur un mix terrain/à distance, afin de l'adapter au contexte sanitaire |
| PLAN 2021 | * Définition des fournisseurs-clés |
| Le plan d'audit 2021 est en cours de réévaluation, fondé sur un mix terrain/à distance, afin de l'adapter au contexte sanitaire. |
Fournisseurs représentant une part significative du total des Achats, et/ou pouvant engager la responsabilité de JCDecaux (risque réputationnel et éthique), et/ou pouvant engager la responsabilité de JCDecaux (risque social et environnemental) |
| Se référer également : | Se référer également : |
| - à la partie « D. P. E. F. » (chapitre « Engagement n°1 ») (p. 78) | - au chapitre « Achats responsables » (p. 92) |
| - au point (1) « Cartographie des risques » supra | - au point (1) « Cartographie des risques » supra |
| - au point (3) « Atténuation des risques & prévention des atteintes graves » infra | - au point (3) « Atténuation des risques & prévention des atteintes graves » infra |
crise sanitaire. Conclusion sans réserve ni commentaire.
Le nouvel outil de pilotage de la performance extra-financière (SIA), lancé fin 2019, est désormais opérationnel.
SANTÉ-SÉCURITÉ
Continuer le suivi des indicateurs-clés de performance par les Directions concernées et coordonné par la Direction du Développement Durable. Une consultation est en cours pour le choix d'un nouvel OTI en charge de l'audit obligatoire.
REVISE Du fait de la crise sanitaire, l'objectif d'audit de 20 filiales et de leur politique à l'égard des sous-traitants a été revu, avec 4 missions
10 missions d'audit spécifiques sur la question de la sous-traitance seront menées à distance via un questionnaire, du fait de la persistance de la crise
Les indicateurs santé-sécurité liés à l'activité du Groupe sont pilotés dans
Le process de reporting extra-financier du Groupe a été audité par un Organisme Tiers Indépendant, le cabinet EY.
REVISE Les missions d'audit ont été menées en distanciel du fait de la crise sanitaire. Conclusion sans réserve ni commentaire.
Le nouvel outil de pilotage de la performance extra-financière (SIA), lancé fin 2019, est désormais opérationnel.
Continuer le suivi des indicateurs-clés de performance par les Directions concernées et coordonné par la Direction du Développement Durable. Une consultation est en cours pour le choix d'un nouvel OTI en charge de l'audit obligatoire.
Les fournisseurs-clés font l'objet d'une évaluation annuelle, d'un audit sur site tous les 3 ans par le Corporate (pour les Achats centraux), et tous les 5 ans par les Pays (pour les fournisseurs-clés locaux), au moyen d'une grille de notation intégrant les enjeux sociaux et environnementaux pertinents.
REVISE les missions d'audit des fournisseurs-clés du Groupe ont été reportées du fait de la crise sanitaire.
Le Code de Conduite Fournisseur est désormais disponible en 9 langues.
Se référer également :
Sous réserve de l'impact de la crise sanitaire, les audits des fournisseursclés continueront d'être concentrés sur les fournisseurs-clés directs et menés tous les 3 ans.
Une révision du Code de Conduite Fournisseur sera finalisée, pour intégrer les réglementations locales équivalentes au RGPD.
à la partie « D. P. E. F. » (chapitre « Notre engagement : déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe ») (p. 76) - à la partie « D. P. E. F. » (chapitre « Notre engagement : déployer une Politique Santé-Sécurité Groupe ») (p. 76)
au point (1) « Cartographie des risques » supra
au point (3) « Atténuation des risques & prévention des atteintes graves » infra - au point (1) « Cartographie des risques » supra
au point (3) « Atténuation des risques & prévention des atteintes graves » infra
| ENVIRONNEMENT | |
|---|---|
| GROUPE | FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS |
| PROGRAMME D'AUDIT SANTÉ-SÉCURITÉ GROUPE Il a pour objet d'évaluer la maturité des filiales au regard de la Stratégie Environnement du Groupe. PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE Les indicateurs environnementaux liés à l'activité du Groupe sont pilotés dans le cadre du reporting extra-financier. BILAN 2020 Le process de reporting extra-financier du Groupe a été audité par un Organisme Tiers Indépendant, le cabinet EY. REVISE Les missions d'audit ont été menées en distanciel du fait de la crise sanitaire. Conclusion sans réserve ni commentaire. Le nouvel outil de pilotage de la performance extra-financière (SIA), lancé fin 2019, est désormais opérationnel. PLAN 2021 Continuer le suivi des indicateurs-clés de performance par les Directions concernées et coordonné par la Direction du Développement Durable. Une consultation est en cours pour le choix d'un nouvel OTI en charge de l'audit obligatoire. AUDITS SUR SITE DES FILIALES Ils sont effectués par la Direction de l'Audit interne BILAN 2020 REVISE Du fait de la crise sanitaire, seule 1 mission à l'étranger a pu être réalisée, et 3 en France. PLAN 2021 Le plan d'audit 2021 est en cours de réévaluation, fondé sur un mix terrain/à distance, afin de l'adapter au contexte sanitaire. |
CONFORMITÉ DES FOURNISSEURS-CLÉS AVEC LE CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR Les fournisseurs-clés font l'objet d'une évaluation annuelle, d'un audit sur site tous les 3 ans par le Corporate (pour les Achats centraux), et tous les 5 ans par les Pays (pour les fournisseurs-clés locaux), au moyen d'une grille de notation intégrant les enjeux sociaux et environnementaux pertinents. BILAN 2020 REVISE les missions d'audit des fournisseurs-clés du Groupe ont été reportées du fait de la crise sanitaire. Le Code de Conduite Fournisseur est désormais disponible en 9 langues. PLAN 2021 Sous réserve de l'impact de la crise sanitaire, les audits des fournisseurs clés continueront d'être concentrés sur les fournisseurs-clés directs et menés tous les 3 ans. Une révision du Code de Conduite Fournisseur sera finalisée, pour intégrer les réglementations locales équivalentes au RGPD. |
| Se référer également : - au chapitre « Réduire nos consommations énergétiques » (p. 67) - au chapitre « Réduire nos autres impacts » (p. 71) - au point (1) « Cartographie des risques » supra - au point (3) « Atténuation des risques & prévention des atteintes graves » infra |
Se référer également : - au chapitre « Achats responsables » (p. 92) - au point (1) « Cartographie des risques » supra - au point (3) « Atténuation des risques & prévention des atteintes graves » infra |
Le Groupe JCDecaux met en œuvre des actions d'atténuation ou de prévention des risques, en particulier ceux identifiés dans la cartographie des risques et/ou dans le cadre de l'évaluation de ses filiales, sous-traitants et fournisseurs.
| DROITS HUMAINS | |
|---|---|
| GROUPE | FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS |
| LETTRE D'AFFIRMATION DES DIRECTEURS PAYS | CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR JCDecaux |
| Une lettre d'affirmation est signée par les Directeurs Pays des filiales chaque année, par laquelle ils s'engagent à respecter les règles de conformité au sein du Groupe, et en particulier la signature/bonne connaissance de la |
Le Code doit être signé par tout nouveau fournisseur et par l'ensemble des fournisseurs-clés du Groupe. |
| Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales. | BILAN 2020 |
| BILAN 2020 | 100 % des fournisseurs-clés ont signé le Code de Conduite en 2020. |
| 100 % des Directeurs Pays ont signé la lettre d'affirmation 2020. | PLAN 2021 |
| PLAN 2021 100 % des Directeurs Pays doivent signer la lettre d'affirmation 2021. |
Le déploiement du Code de Conduite sera poursuivi en 2021, afin de maintenir l'objectif fixé de 100 % des fournisseurs-clés. 80 % des fournisseurs clés doivent être évalués en 2021 (objectif réintégré dans les bonus en 2021). |
| FORMATION | |
| Une formation en digital learning (y compris la présentation des Chartes et référentiels du Groupe) a été mise à disposition de l'ensemble des collaborateurs équipés d'un ordinateur. |
LETTRE D'AFFIRMATION DES DIRECTEURS PAYS Une lettre d'affirmation est signée par les Directeurs Pays des filiales chaque année, par laquelle ils s'engagent à respecter les règles de conformité au sein du Groupe, et en particulier la signature du Code de |
| BILAN 2020 | Conduite Fournisseur par les fournisseurs. |
| REVISE Le module est désormais disponible en 13 langues mais son déploiement auprès des collaborateurs connectés a pris du retard (31% à fin décembre 2020). |
BILAN 2020 100 % des Directeurs Pays ont signé la lettre d'affirmation 2020. |
| 100% des nouveaux collaborateurs suivent désormais ce module de formation. |
PLAN 2021 |
| REVISE Le programme de formation en présentiel pour les |
100 % des Directeurs Pays doivent signer la lettre d'affirmation 2021. |
| collaborateurs dépourvus d'une connexion informatique a été reporté. | FORMATION ÉQUIPES ACHATS |
| PLAN 2021 | Une formation des équipes Achats sur l'intégration du développement |
| L'objectif de 100 % des collaborateurs connectés ayant suivi le module de formation est fixé au 31/12/2021. |
durable dans les processus Achats, dont les droits humains, a été réalisée en 2019. |
| Concernant les collaborateurs non-connectés, cet objectif est fixé au | BILAN 2020 |
| 31/12/2022. | REVISE La formation en version digitale aux Achats responsables afin de garantir le maintien des compétences et de la vigilance des équipes Achats a été reportée à 2021 du fait de la crise sanitaire. |
| PLAN 2021 | |
| La formation digitale aux Achats responsables, initialement prévue en 2020, sera mise en œuvre en 2021. |
Il est piloté par la Direction de l'Exploitation Internationale et réunit les Responsables Santé-Sécurité Régionaux ou locaux et le Responsable Développement Durable QSSE et/ou la Directrice Développement Durable & Qualité. Il a pour mission de définir et suivre les objectifs et plans d'action Groupe, les résultats des audits Pays et les bilans trimestriels sur les accidents du travail.
REVISE Du fait de la crise sanitaire, le Comité s'est réuni 3 fois en 2020 (contre 4 fois comme prévu), et a renforcé les actions de sensibilisation du Groupe.
4 réunions sont prévues, avec la poursuite des actions au niveau du Groupe pour améliorer la sécurité au travail.
Une lettre d'affirmation est signée par les Directeurs Pays des filiales chaque année par laquelle ils s'engagent à respecter les règles de conformité au sein du Groupe, et en particulier la Politique Santé-Sécurité Groupe.
100 % des Directeurs Pays ont signé la lettre d'affirmation 2020.
100 % des Directeurs Pays doivent signer la lettre d'affirmation 2021.
Une campagne de sensibilisation à la santé-sécurité est mise en œuvre à destination des Responsables de zones et de Pays.
REVISE Une formation en ligne a été lancée dans 9 filiales pilote, le portage sur une plate-forme e-learning étant reporté à 2021 du fait de la crise sanitaire.
L'objectif est d'atteindre un taux de couverture de 100 % des Responsables de zones et de Pays en 2021, et 100 % du management opérationnel des filiales francophones, anglophones et hispanophones.
Une campagne à destination de l'ensemble des collaborateurs, « Safety out of home, safety home » est diffusée depuis avril 2017.
REVISE Les actions prévues ont été reportées du fait de la crise sanitaire.
Le programme initialement prévu en 2020 sera mis en œuvre en 2021.
L'ensemble des sous-traitants d'exploitation doivent signer un contrat comprenant des clauses santé-sécurité détaillées.
REVISE Du fait de la crise sanitaire, la diffusion des clauses contractuelles types santé-sécurité auprès des filiales, renforcées par la mise en place d'un process de qualification des sous-traitants majeurs, n'a pu être que partiellement réalisée.
L'effort de diffusion sera poursuivi en 2021, complété par la réalisation d'auditscibles à distance.
Les équipes Achats du siège sont formées en vue de les sensibiliser notamment à la problématique Santé-Sécurité chez les sous-traitants.
REVISE La formation en version digitale aux Achats responsables afin de garantir le maintien des compétences et de la vigilance des équipes Achats a été reportée à 2021 du fait de la crise sanitaire.
La formation digitale aux Achats responsables, initialement prévue en 2020, sera mise en œuvre en 2021.
Le Code doit être signé par tout nouveau fournisseur et par l'ensemble des fournisseurs-clés du Groupe.
100 % des fournisseurs-clés ont signé le Code de Conduite en 2020.
Le déploiement du Code de Conduite sera poursuivi en 2021, afin de maintenir l'objectif fixé de 100 % des fournisseurs-clés. 80 % des fournisseurs clés doivent être évalués en 2021 (objectif réintégré dans les bonus en 2021).
Une lettre d'affirmation est signée par les Directeurs Pays des filiales chaque année, par laquelle ils s'engagent à respecter les règles de conformité au sein du Groupe, et en particulier la signature du Code de Conduite Fournisseur par les fournisseurs.
100 % des Directeurs Pays ont signé la lettre d'affirmation 2020.
100 % des Directeurs Pays doivent signer la lettre d'affirmation 2021.
Les équipes Achats du siège sont formées en vue de les sensibiliser notamment à la problématique Santé-Sécurité chez les fournisseurs.
REVISE La formation en version digitale aux Achats responsables afin de garantir le maintien des compétences et de la vigilance des équipes Achats a été reportée à 2021 du fait de la crise sanitaire.
La formation digitale aux Achats responsables, initialement prévue en 2020, sera mise en œuvre en 2021.
Créé en 2018, il est piloté par la Direction de l'Exploitation Internationale et réunit la Directrice Développement Durable & Qualité et des Responsables Opérationnels ou EHS de zone et ou de pays. Il a pour objet de proposer de nouvelles recommandations quant à l'animation des priorités environnementales de la Stratégie Développement Durable de JCDecaux.
REVISE Le Comité ne s'est pas réuni du fait de la crise sanitaire, mais des groupes de travail ont été créés sur 3 thèmes (consommation électrique, impact des véhicules et retraitement des déchets).
Le Comité Environnement se réunira au moins 1 fois en 2021, et la démarche initiée en 2019/2020 sera restructurée.
Une formation en digital learning (y compris la présentation des Chartes et référentiels du Groupe) a été mise à disposition de l'ensemble des collaborateurs équipés d'un ordinateur.
REVISE Le module est désormais disponible en 13 langues mais son déploiement auprès des collaborateurs connectés a pris du retard (31% à fin décembre 2020).
100% des nouveaux collaborateurs suivent désormais ce module de formation.
REVISE Le programme de formation en présentiel pour les collaborateurs dépourvus d'une connexion informatique a été reporté.
L'objectif de 100 % des collaborateurs connectés ayant suivi le module de formation est fixé au 31/12/2021.
Concernant les collaborateurs non-connectés, cet objectif est fixé au 31/12/2022.
Le Code doit être signé par tout nouveau fournisseur et par l'ensemble des fournisseurs-clés du Groupe.
100 % des fournisseurs-clés ont signé le Code de Conduite en 2020.
Le déploiement du Code de Conduite sera poursuivi en 2021, afin de maintenir l'objectif fixé de 100 % de fournisseurs-clés. 80 % des fournisseurs clés doivent être évalués en 2021 (objectif réintégré dans les bonus en 2021).
Une lettre d'affirmation est signée par les Directeurs Pays des filiales chaque année, par laquelle ils s'engagent à respecter les règles de conformité au sein du Groupe, et en particulier la signature du Code de Conduite Fournisseur par les fournisseurs.
100 % des Directeurs Pays ont signé la lettre d'affirmation 2020.
100 % des Directeurs Pays doivent signer la lettre d'affirmation 2021.
Les équipes Achats du siège sont formées en vue de les sensibiliser notamment à la problématique Environnement chez les sous-traitants et fournisseurs.
REVISE La formation en version digitale aux Achats responsables afin de garantir le maintien des compétences et de la vigilance des équipes Achats a été reportée à 2021 du fait de la crise sanitaire.
La formation digitale aux Achats responsables, initialement prévue en 2020, sera mise en œuvre en 2021.
Un mécanisme d'alerte et de recueil des signalements relatifs à l'existence ou à la réalisation de risques est déployé depuis 2018 sur l'ensemble des filiales du Groupe.
Le référentiel du mécanisme d'alerte et de recueil des signalements est constitué de la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du groupe JCDecaux (désormais disponible en 19 langues) et des principes du Pacte Mondial des Nations-Unies (« Global Compact ») auquel le Groupe JCDecaux a adhéré en 2015.
Depuis 2018, le mécanisme d'alerte et de recueil des signalements peut être activé par l'ensemble des collaborateurs du Groupe, soit par un formulaire disponible sur l'intranet JCDecaux en 19 langues, soit par téléphone, soit de manière centralisée au siège, soit localement lorsque la réglementation locale le requiert.
Ce mécanisme permet d'alerter soit sa hiérarchie, soit directement le Secrétariat du Comité de Vigilance Groupe. L'auteur du signalement bénéficie de toutes les garanties légales de protection et de confidentialité.
Réuni pour la première fois en 2018, le Comité de Vigilance Groupe est composé de 8 membres représentant les principaux métiers du Groupe en lien avec le devoir de vigilance (Achats, Audit, Communication, Développement Durable & Qualité, Exploitation Internationale, Juridique et Ressources Humaines). Il est présidé par le Directeur Général Finance et Administration Groupe, membre du Directoire de JCDecaux SA.
Il a deux missions principales : élaborer le plan de vigilance annuel en vue de le soumettre au Directoire et au Conseil de surveillance de JCDecaux SA, et instruire les signalements qui lui sont soumis par le Secrétariat du Comité lui parvenant (voir ci-dessous).
Son Secrétariat, assuré par le Directeur Juridique Groupe, tient un registre des alertes, lequel recense l'ensemble des signalements parvenus au Comité, ainsi que leur traitement (réponses apportées à leurs auteurs, suivi juridique et opérationnel).
Le Groupe a déployé au 2nd semestre 2018 la procédure d'alerte et de recueil des signalements en rapport avec le devoir de vigilance, en mettant à disposition des collaborateurs dans l'ensemble des filiales une procédure et un formulaire désormais accessibles en 19 langues.
Le Comité de Vigilance s'est réuni à trois reprises en 2020 (contre deux fois en 2019), en février pour adopter le bilan du Plan de Vigilance 2019, en mars pour arrêter le Plan de Vigilance 2020, puis en juillet pour faire un point d'étape sur son exécution.
Deux signalements ont été recueillis en 2020, sans rapport avec la compétence du Comité. Ce dernier en a été informé et a validé leur traitement par d'autres instances du Groupe.
Tout comme en 2020, le Comité de Vigilance veillera, dans le cadre légal et réglementaire local, à la bonne accessibilité de la procédure d'alerte et de recueil des signalements dans les filiales et à son accessibilité pour l'ensemble des collaborateurs, via l'intranet local ou la messagerie téléphonique.
Outre sa mission d'élaboration et de suivi de l'exécution du Plan de Vigilance annuel, il s'assurera du bon traitement des alertes par le Secrétariat du Comité et formulera si nécessaire des recommandations qui seront transmises au Directoire.
JCDecaux SA assure un suivi et une évaluation réguliers des mesures mises en œuvre dans le cadre du Plan de Vigilance annuel, en s'appuyant sur des mécanismes de contrôle, d'enquête et de reporting à tous les niveaux du Groupe.
Un contrôle sur site et/ou sur pièces (privilégié en 2020 du fait de la crise sanitaire) est exercé par chaque Direction opérationnelle concernée dans le cadre de la mise en œuvre des différentes mesures du Plan de Vigilance annuel :
Des enquêtes sont menées si nécessaire, suite aux contrôles exercés, par les Directions et instances en charge de superviser l'application du Plan de Vigilance :
Travaux du Comité de Vigilance Groupe
Chaque année et autant que de besoin, son Président rend compte des travaux du Comité au Directoire et au Conseil de surveillance de JCDecaux SA, en particulier en ce qui concerne le Plan de Vigilance annuel (Plan pour l'année à venir/ en cours et bilan d'exécution du Plan de l'année précédente).
Son Président rend compte quatre fois par an au Conseil de surveillance des travaux du Comité.
Le Directeur Juridique Groupe présente deux fois par an la revue des litiges et risques Groupe aux Commissaires aux Comptes, au Comité d'Audit et au Directoire.
Stratégie Développement Durable et pilotage de la Performance Extra-Financière
La Direction du Développement Durable & Qualité rend compte chaque trimestre de ses travaux devant le Directoire et annuellement auprès du Conseil de surveillance de JCDecaux SA.
Le référentiel de JCDecaux en matière de devoir de vigilance est constitué principalement de trois textes : la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales, le Code de Conduite Fournisseur et les principes 7, 8 et 9 du Pacte Mondial des Nations-Unies.
Le Groupe a mis en place en 2012 une Charte en référence aux standards internationaux que sont la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme des Nations-Unies, les Conventions Fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail et les Principes Directeurs de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique pour les entreprises multinationales. Dans un contexte de fort développement international, le Groupe a ainsi manifesté son engagement en faveur des valeurs sociales fondamentales en le formalisant dans une Charte qui fournit des lignes directrices et des principes de comportement clairs au sein du Groupe tout en respectant la diversité des pratiques commerciales et culturelles qui cœxistent dans les différentes entités.
Mise à jour en 2013, la Charte s'applique à tous les salariés du Groupe, lesquels s'engagent également à promouvoir l'application des valeurs qui y sont décrites par toutes ses parties prenantes, à savoir les filiales de JCDecaux SA, leurs fournisseurs, soustraitants et partenaires.
Les engagements pris par le Groupe concernent les domaines suivants : le droit à la négociation collective et la liberté d'association, la condamnation de toute forme de travail forcé ou obligatoire, la condamnation du travail des enfants, l'absence de discrimination au travail, la santé et la sécurité des travailleurs, la durée du temps de travail, le droit à un salaire décent, le droit aux congés payés, le droit à la formation, la condamnation de toute forme de harcèlement ou de violence, la réaffectation prioritaire des salariés en cas de restructuration, le respect de la vie privée et du droit à la protection des données à caractère personnel, le droit de participer à la vie publique, le droit à la sécurité sociale, l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle, le congé familial, le droit à la protection lié à l'arrivée d'un enfant. La mise en œuvre de la Charte est d'une importance primordiale pour le Groupe : les membres du Directoire ont pris la responsabilité directe de sa bonne diffusion au sein du Groupe.
La Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du Groupe JCDecaux est accessible via l'Intranet de JCDecaux ou sur demande auprès de la Direction des Ressources Humaines de chacune des sociétés du Groupe. Par ailleurs, elle est remise aux nouveaux collaborateurs (cadres) au moment de leur embauche.
Le Groupe assure également la diffusion auprès de ses fournisseurs d'un Code de Conduite renvoyant notamment aux engagements et principes décrits dans la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales, document sur lequel les fournisseurs et soustraitants s'engagent.
Le Groupe a également adhéré en 2015 au Pacte Mondial (« Global Compact ») des Nations-Unies, et en particulier à ses principes 7, 8 et 9, lesquels visent les problématiques tenant à la protection de l'environnement (principe de précaution, initiatives de promotion d'une plus grande responsabilité environnementale et recours à des technologies respectueuses de l'environnement).
Le Comité de Vigilance Groupe a été créé en 2018, dans le cadre de l'établissement du 1er Plan de Vigilance du Groupe et de la mise en œuvre de ses dispositions.
Le Comité de Vigilance est en charge (i) de l'instruction et du traitement des signalements qui lui parviennent via le mécani sme d'alerte et de recueil de signalements, (ii) de l'examen annuel du Plan de Vigilance et du suivi du Plan de l'exercice précédent, ainsi que (iii) de toute question en rapport avec la Charte Internationale des Valeurs Sociales Fondamentales du Groupe et/ou le Pacte Mondial des Nations- Unies et/ou le mécanisme d'alerte et de recueil des signalements.
Afin d'assurer une mise en œuvre homogène de la procédure d'alerte et de recueil de signalements dans l'ensemble des filiales du Groupe, et en cohérence avec la procédure d'alerte en vigueur au titre de la loi Sapin II, cette procédure comporte deux moyens complémentaires d'alerter le Comité de Vigilance via son Secrétariat : un formulaire disponible sur l'intranet JCDecaux de chaque filiale, sécurisé et accessible à l'ensemble des collaborateurs disposant d'une adresse courriel professionnelle, et une ligne téléphonique destinée aux collaborateurs dépourvus d'accès internet professionnel. Conformément à la réglementation, les diligences correspondantes relatives à la protection des données personnelles ont été effectuées.
Le Comité de Vigilance Groupe est composé de 8 membres représentant les principaux métiers du Groupe en lien avec le devoir de vigilance (Achats, Audit interne, Communication, Développement Durable & Qualité, Exploitation internationale, Juridique Groupe, Ressources Humaines). Il est présidé par le Directeur Général Finance & Administration Groupe, membre du Directoire.
Le Comité de Vigilance Groupe se réunit aussi souvent que nécessaire, et au moins une fois par an. Son président rend compte des travaux du Comité au Directoire, une fois par an et, autant que de besoin.
Le fonctionnement du Comité de Vigilance est défini par un Règlement intérieur.
Son secrétariat est assuré par le Directeur juridique Groupe.
Le Comité de Vigilance s'est réuni à trois reprises en 2020, en début d'année pour arrêter le Plan de Vigilance 2020, en milieu d'année pour faire un état de situation à mi-exercice, et en fin d'exercice pour faire le bilan de son exécution. Il a également été tenu informé par son Secrétariat de deux signalements parvenus en 2020, tous deux hors de la compétence du Comité.
La liste des sociétés consolidées par JCDecaux SA figure dans l'« Annexe des comptes consolidés » située en pages 141 à 206. Aucune de ces sociétés ne détient de participation dans JCDecaux SA.
JCDecaux SA n'a pas identifié l'existence d'intérêts minoritaires qui représentent ou pourraient représenter un risque pour la structure du Groupe.
Le Groupe possède des filiales dans plus de 80 pays : ces filiales exercent la majeure partie de leur activité localement (ventes aux annonceurs locaux, charges d'exploitation locales…). Ainsi, il existe peu de flux d'exploitation entre les différents pays du Groupe. Les informations financières par principaux groupes de filiales sont présentées dans l'Annexe des comptes consolidés du présent Document d'Enregistrement Universel (information sectorielle).
Société Pays % Activité Note JCDECAUX FRANCE : France 100,00 ATM JCDECAUX EUROPE HOLDING : France 100,00 * JCDECAUX ASIE HOLDING : France 100,00 * JCDECAUX AMERIQUES HOLDING : France 100,00 * - SOPACT France 100,00 M - JCDECAUX ESPANA S.L.U. Espagne 100,00 ATM - RTS DECAUX JSC Kazakhstan 50,00 M - JCDECAUX DO BRASIL SA Brésil 100,00 M (25) - CYCLOCITY France 100,00 M - RED PORTUGUESA -PUBLICIDADE EXTERIOR SA Portugal 96,00 A (2) - JCDECAUX MIDDLE EAST FZ-LLC : Emirats Arabes Unis 100,00 * • CONCESSIONARIA A HORA DE SAO PAULO SA Brésil 86,50 M - SOCIETE FERMIERE DES COLONNES MORIS France 100,00 M - JCDECAUX LUXEMBOURG SA Luxembourg 100,00 TM (3) • JCDECAUX ATA SAUDI LLC Arabie Saoudite 60,00 T • JCDECAUX MIDIA AEROPORTOS Ltda Brésil 99,99 T - MEDIA AEROPORTS DE PARIS France 50,00 T - JCDECAUX FINLAND Oy Finlande 100,00 TM (4) • JCDECAUX - DICON FZ-CO Emirats Arabes Unis 75,00 T • CEMUSA DO BRASIL Ltda Brésil 99,99 T - JCDECAUX MOBILITE AIX- MARSEILLE France 100,00 M - JCDECAUX SVERIGE AB Suède 100,00 M • JCDECAUX BAHRAIN SPC Bahrain 100,00 T - JCDECAUX PARAGUAY SA Paraguay 70,00 T - SOCIETE INFORMATION COMMUNICATION MOBILITE France 100,00 M - JCDECAUX NORGE AS Norvège 100,00 TM (5) ··JCDECAUX OMAN Oman 100,00 TM (12) - JCDECAUX PERU SAC Pérou 100,00 TM (26) - SOCIETE EURO METROPOLITAINE DE MOBILIER URBAIN France 100,00 M - JCDECAUX NEDERLAND BV Pays-Bas 100,00 M ··JCDECAUX OUTOF HOME FZ-LLC (Abu Dhabi) Emirats Arabes Unis 55,00 T - JCDECAUX LATIN AMERICA INVESTMENTS HOLDING S.L.U Espagne 100,00 * - SOCIETE HAVRAISE DE MOBILIER URBAIN France 100,00 M - JCDECAUX UK Ltd Royaume-Uni 100,00 ATM - ELAN DECAUX W.L.L Qatar 49,00 AM • CORPORACION AMERICANA DE EQUIPAMIENTOS URBANOS S.L. Espagne 100,00 * - SOCIETE DE MOBILIER URBAIN DE CAGNES-SUR-MER France 100,00 M • JCECAUX SMALL CELLs Ltd Royaume-Uni 70,00 M - MCDECAUX Inc. Japon 85,00 TM .. JCDECAUX CHILE S.A. Chili 100,00 M (27) - AS MEDIA France 100,00 M - JCDECAUX CENTRAL EASTERN EUROPE GmbH Autriche 100,00 * (1) - JCDECAUX THAÏLAND Co., Ltd Thaïlande 49,50 T .. EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. de CV Mexique 100,00 M (28) METROBUS France 33,00 T · MEGABOARD GmbH (anciennement MEGABOARD SORAVIA France Europe Asie - Pacifique - Moyen Orient - Afrique
| M | Mobilier urbain |
|---|---|
| A | Affichage |
| T | Transport |
| * | Sociétés "holding" |
| ATM | Plusieurs activités |
(1) Afin de faciliter la lecture, le présent organigramme est une version simplifiée et ne présente pas toutes les sociétés du périmètre de consolidation dont la liste complète figure dans les annexes aux comptes consolidés. (2) 96,38% dont 96% détenus par JCDecaux EUROPE HOLDING et 0,02% détenus par JCDecaux PORTUGAL
| Société | Pays | % | Activité | Note |
|---|---|---|---|---|
| • GEWISTA WERBEGESELLSCHAFT. mbH | Autriche | 67,00 | ATM | |
| GmbH) | Autriche | 51,00 | A | |
| GIGABOARD POLSKA Sp zoo Poland | Pologne | 100,00 | A | |
| · EUROPLAKATDoo | Croatie | 51,00 | A | |
| · EUROPLAKATDoo | Slovénie | 41,13 | A | |
| · JCDECAUX HUNGARY Zrt | Hongrie | 100,00 | AM | |
| · EUROPLAKAT Spol Sro | Rép. Tchèque | 100,00 | A | |
| ·· RENCAR PRAHA AS | Rép. Tchèque | 70,00 | T | |
| • BIG MEDIA KIEV | Ukraine | 100,00 | A | (6) |
| • JCDECAUX BULGARIA EOOD | Bulgarie | 100,00 | A | (6) |
| - JCDECAUX LATVIJA SIA | Lettonie | 100,00 | M | |
| - JCDECAUX LIETUVA UAB | Lituanie | 100,00 | M | |
| - JCDECAUX SLOVAKIA Sro | Slovaquie | 100,00 | M | |
| - WALL GmbH | Allemagne | 100,00 | TM | |
| • DSM DECAUX GmbH | Allemagne | 50,00 | M |
| JCDECAUX Portugal - MOBILIARIO URBANO Lda | Portugal | 100,00 | M | (7) |
|---|---|---|---|---|
| IGP DECAUX Spa | Italie | 60,00 | ATM | (8) |
| AFA JCDECAUX A/S : | Danemark | 50,00 | TM | |
| APG SGA SA | Suisse | 30,00 | ATM | |
| JCDECAUX IRELAND Ltd | Irlande | 100,00 | AM | (9) |
| JCDECAUX AIRPORTPOLSKA Sp zoo | Pologne | 100,00 | T | (9) |
| VIOOH LIMITED | Royaume-Uni | 93,50 | M | |
| JCDECAUX STREET FURNITURE BELGIUM | Belgique | 99.99 | TM | |
| • CS CONSULTING | Belgique | 86,93 | * | |
| PUBLIROUTE | Belgique | 100,00 | A | |
| MEDIA FRANKFURTGmbH | Allemagne | 39,00 | T | (10) |
| JCDECAUX EESTI OU | Estonie | 100,00 | M | |
| JCDECAUX MESTSKY MOBILIAR Spol Sro | Rép. Tchèque | 100,00 | TM | (11) |
JCDECAUX HOLDING
64.67%
• JCDECAUX ANGOLA Lda Angola 100,00 A (21) • JCDECAUX LESOTHO (PTY) Ltd Lesotho 100,00 A (21)
JCDECAUX PEARL & DEAN Ltd HongKong 100,00 T • SHANGHAI SHENTONG JCDECAUX METRO ADV.Co. Ltd Chine 51,00 T • JCDECAUX ADVERTISING (BEIJING) Co. Ltd Chine 100,00 T • NANJING METRO JCDECAUX ADVERTISING Co. Ltd Chine 100,00 T - MEDIA PARTNERS INTERNATIONAL Ltd HongKong 100,00 * • JCD MOMENTUM SHANGHAI AIRPORT ADV. Co. Ltd Chine 35,00 T • JCDECAUX ADVERTISING (SHANGHAI) Co. Ltd Chine 100,00 T .. GUANGZHOU METRO JCDECAUX ADVERTISING Co.Ltd Chine 49,00 T .. GUANGZHOU JCDECAUX AEROTROPOLIS ADVERTISING Co Ltd Chine 100,00 T - TOP RESULTPROMOTION Ltd HongKong 100,00 T • BEIJING TOP RESULT METRO ADVERTISING Co. Ltd Chine 33,00 T - JCDECAUX MACAU Macao 80,00 TM - JCDECAUX KOREA Inc. Corée du Sud 80,00 M (24) - JCDECAUX UZ Ouzbekistan 72,26 M
JCDECAUX BOLLORE HOLDING France 50,00 * • JCDECAUX CHICAGO, LLC Etats-Unis 100,00 M • JCDECAUX CAMEROUN Cameroun 99,95 T (19) • JCDECAUX BOSTON, Inc. Etats-Unis 100,00 M • JCDECAUX GABON Gabon 80,00 M • JCDECAUX MALLSCAPE, LLC Etats-Unis 100,00 M • JCDECAUX COTE D'IVOIRE Côté d'Ivoire 100,00 M • OUTFRONTDECAUX STREET FURNITURE, LLC Etats-Unis 50,00 M - JCDECAUX SUBSAHARAN AFRICA HOLDINGS (PTY) Ltd Afrique du Sud 70,00 A (20) • OUTFRONT JCDECAUX STREET FURNITURE CANADA, Ltd. Canada 50,00 M • JCDECAUX SOUTH AFRICA (Pty) Ltd Afrique du Sud 100,00 A • INTERSTATE JCDECAUX LLC Etats-Unis 49,00 A • JCDECAUX MOZAMBIQUE Lda Mozambique 71,51 A • JCDECAUX AIRPORT, Inc. Etats-Unis 100,00 T • JCDECAUX BOTSWANA (PTY) Ltd Botswana 100,00 A (21) • JCDECAUX STREET FURNITURE NEW YORK, LLC Etats-Unis 100,00 M (39)
• JCDECAUX ESWATINI (PTY) Ltd Eswatini 100,00 A (21) JCDECAUX URUGUAY SA Uruguay 100,00 M (40)
Amériques
• JCDECAUX SAN FRANCISCO, LLC Etats-Unis 100,00 M
Activité Note
| Asie - Pacifique - Moyen Orient - Afrique | Amériques | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Société Pays |
% | Activité Note |
Société | Pays | % | Activité | |
| JCDECAUX ASIE HOLDING : | France | 100,00 | * | JCDECAUX AMERIQUES HOLDING : | France | 100,00 | * |
| - RTS DECAUX JSC | Kazakhstan | 50,00 | M | - JCDECAUX DO BRASIL SA | Brésil | 100,00 | M |
| - JCDECAUX MIDDLE EAST FZ-LLC : | Emirats Arabes Unis | 100,00 | * | • CONCESSIONARIA A HORA DE SAO PAULO SA | Brésil | 86,50 | M |
| • JCDECAUX ATA SAUDI LLC | Arabie Saoudite | 60,00 | T | • JCDECAUX MIDIA AEROPORTOS Ltda | Brésil | 99,99 | T |
| • JCDECAUX - DICON FZ-CO | Emirats Arabes Unis | 75,00 | T | • CEMUSA DO BRASIL Ltda | Brésil | 99,99 | T |
| • JCDECAUX BAHRAIN SPC | Bahrain | 100,00 | T | - JCDECAUX PARAGUAY SA | Paraguay | 70,00 | T |
| ··JCDECAUX OMAN Oman |
100,00 | TM (12) |
- JCDECAUX PERU SAC | Pérou | 100,00 | ||
| ··JCDECAUX OUTOF HOME FZ-LLC (Abu Dhabi) | Emirats Arabes Unis | 55,00 | T | - JCDECAUX LATIN AMERICA INVESTMENTS HOLDING S.L.U | Espagne | 100,00 | |
| - ELAN DECAUX W.L.L Qatar |
49,00 | AM | • CORPORACION AMERICANA DE EQUIPAMIENTOS URBANOS S.L. | Espagne | 100,00 | ||
| - MCDECAUX Inc. Japon |
85,00 | TM | JCDECAUX CHILE S.A. | Chili | 100,00 | ||
| - JCDECAUX THAÏLAND Co., Ltd | Thaïlande | 49,50 | T | EQUIPAMIENTOS URBANOS DE MEXICO, S.A. de CV | Mexique | 100,00 | |
| - JCDECAUX ADVERTISING INDIA PVT LTD Inde |
100,00 | TM | EQUIPAMIENTOS URBANOS NACIONALES DE COLOMBIA S.A. | Colombie | 75,00 | ||
| - JCDECAUX SINGAPORE PTE LTD | Singapour | 100,00 | M | JCDECAUX OUTOF HOME MEXICO SA DE CV | Mexique | 60,00 | |
| - JCDECAUX OUTOF HOME ADVERTISING Pte Ltd | Singapour | 100,00 | T | …. VENDOR PUBLICIDAD EXTERIOR S DE RL DE CV | Mexique | 100,00 | |
| - JCDECAUX STADMOBILIAR AZ (anciennement JCDECAUX AZERBAIDJAN LLC) | Azerbaidjan | 100,00 | M (13) |
JCDECAUX TOP MEDIA SA | Panama | 76,16 | |
| • JCDECAUX AZERBAIJAN LLC | Azerbaidjan | 50,00 | M | JCDECAUX TOP MEDIA COSTA RICA, SA. (anciennement EQUIPAMIENTOS | Costa Rica | 100,00 | |
| URBANOS DE COSTA RICA SA) | |||||||
| - JCDECAUX MONGOLIA LLC | Mongolie | 51,00 | M (14) |
JCDECAUX PANAMA S.A. | Panama | 100,00 | |
| - FMIDECAUX Co., Ltd. | Myanmar | 60,00 | M (15) |
JCDECAUX EL SALVADOR S.A. de C.V. | Salvador | 100,00 | |
| - JCDECAUX AUSTRALIA HOLDINGS | Australie | 100,00 | * | JCDECAUX GUATEMALA S.A | Guatemala | 100,00 | |
| • JCDECAUX AUSTRALIA Pty Ltd | Australie | 100,00 | M (16) |
JCDECAUX TOP MEDIA HONDURAS S.A | Honduras | 100,00 | |
| • APN OUTDOOR GROUP Ltd | Australie | 100,00 | AT (17) |
TOP MEDIA NICARAGUA S.A. | Nicaragua | 100,00 | |
| ·· JCDECAUX NEW ZEALAND HOLDINGS (anciennement APN OUTDOOR | Nouvelle-Zélande | 100,00 | AT (18) |
JCDECAUX DOMINICANA, S.A.S. | République | 100,00 | |
| Ltd) | Dominicaine | ||||||
64.67%
JCDECAUX HOLDING
JCDECAUX SA
| JCDECAUX AFRIQUE HOLDING : | France | 100,00 | * | - JCDECAUX NORTH AMERICA, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | * | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| • JCDECAUX SAN FRANCISCO, LLC | Etats-Unis | 100,00 | M | |||||
| - JCDECAUX BOLLORE HOLDING | France | 50,00 | * | • JCDECAUX CHICAGO, LLC | Etats-Unis | 100,00 | M | |
| • JCDECAUX CAMEROUN | Cameroun | 99,95 | T | (19) | • JCDECAUX BOSTON, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | M |
| • JCDECAUX GABON | Gabon | 80,00 | M | • JCDECAUX MALLSCAPE, LLC | Etats-Unis | 100,00 | M | |
| • JCDECAUX COTE D'IVOIRE | Côté d'Ivoire | 100,00 | M | • OUTFRONTDECAUX STREET FURNITURE, LLC | Etats-Unis | 50,00 | M | |
| - JCDECAUX SUBSAHARAN AFRICA HOLDINGS (PTY) Ltd | Afrique du Sud | 70,00 | A | (20) | • OUTFRONT JCDECAUX STREET FURNITURE CANADA, Ltd. | Canada | 50,00 | M |
| • JCDECAUX SOUTH AFRICA (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 100,00 | A | • INTERSTATE JCDECAUX LLC | Etats-Unis | 49,00 | A | |
| • JCDECAUX MOZAMBIQUE Lda | Mozambique | 71,51 | A | • JCDECAUX AIRPORT, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | T | |
| • JCDECAUX BOTSWANA (PTY) Ltd | Botswana | 100,00 | A | (21) | • JCDECAUX STREET FURNITURE NEW YORK, LLC | Etats-Unis | 100,00 | M |
| • JCDECAUX ANGOLA Lda | Angola | 100,00 | A | (21) | ||||
| • JCDECAUX LESOTHO (PTY) Ltd | Lesotho | 100,00 | A | (21) | ||||
| • JCDECAUX ESWATINI (PTY) Ltd | Eswatini | 100,00 | A | (21) | JCDECAUX URUGUAY SA | Uruguay | 100,00 | M |
| • JCDECAUX TANZANIA Ltd | Tanzanie | 100,00 | A | (21) | ||||
| • JCDECAUX OUTDOOR ADVERTISING UGANDA Ltd | Ouganda | 100,00 | A | (21) | ||||
| • JCDECAUX ZAMBIA Ltd | Zambie | 100,00 | A | (21) | ||||
| • JCDECAUX ZIMBABWE (Pvt) Ltd | Zimbabwe | 100,00 | A | (21) | ||||
| • JCDECAUX OUTDOOR ADVERTISING LIMITED | Malawi | 100,00 | A | (21) | ||||
| • JCDECAUX (MAURITIUS) Ltd | Ile Maurice | 79,50 | A | |||||
| JCDECAUX REUNION ISLAND | Ile de la Réunion | 100,00 | A | (21) | ||||
| • JCDECAUX NAMIBIA OUTDOOR ADVERTISING (Pty) Ltd | Namibie | 100,00 | A | (21) | ||||
| • JCDECAUX MADAGASCAR SA | Madagascar | 80,00 | A | (22) | ||||
| • JCDECAUX NIGERIA OUTDOOR ADVERTISING Ltd | Nigéria | 70,00 | A | |||||
| JCDECAUX (CHINA) HOLDING Ltd : | Chine | 100,00 | * | (23) | ||||
| - JCDECAUX CITYSCAPE HONG KONG Ltd | HongKong | 100,00 | M | |||||
| - JCDECAUX PEARL & DEAN Ltd | HongKong | 100,00 | T | |||||
| • SHANGHAI SHENTONG JCDECAUX METRO ADV.Co. Ltd | Chine | 51,00 | T | |||||
| • JCDECAUX ADVERTISING (BEIJING) Co. Ltd | Chine | 100,00 | T | |||||
| • NANJING METRO JCDECAUX ADVERTISING Co. Ltd | Chine | 100,00 | T | |||||
| - MEDIA PARTNERS INTERNATIONAL Ltd | HongKong | 100,00 | * | |||||
| • JCD MOMENTUM SHANGHAI AIRPORT ADV. Co. Ltd | Chine | 35,00 | T | |||||
| • JCDECAUX ADVERTISING (SHANGHAI) Co. Ltd | Chine | 100,00 | T | |||||
| GUANGZHOU METRO JCDECAUX ADVERTISING Co.Ltd | Chine | 49,00 | T | |||||
| GUANGZHOU JCDECAUX AEROTROPOLIS ADVERTISING Co Ltd | Chine | 100,00 | T | |||||
| - TOP RESULTPROMOTION Ltd | HongKong | 100,00 | T | |||||
| • BEIJING TOP RESULT METRO ADVERTISING Co. Ltd | Chine | 33,00 | T | |||||
| - JCDECAUX MACAU | Macao | 80,00 | TM | |||||
| - JCDECAUX KOREA Inc. - JCDECAUX UZ |
Corée du Sud | 80,00 | M | (24) | ||||
| M |
| Amériques | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Société | Pays | % | Activité | Note | Société | Pays | % | Activité | Note |
| - JCDECAUX ADVERTISING INDIA PVT LTD | Inde | 100,00 | TM | EQUIPAMIENTOS URBANOS NACIONALES DE COLOMBIA S.A. | Colombie | 75,00 | M | ||
| - JCDECAUX SINGAPORE PTE LTD | Singapour | 100,00 | M | JCDECAUX OUTOF HOME MEXICO SA DE CV | Mexique | 60,00 | M | (29) | |
| - JCDECAUX OUTOF HOME ADVERTISING Pte Ltd | Singapour | 100,00 | T | …. VENDOR PUBLICIDAD EXTERIOR S DE RL DE CV | Mexique | 100,00 | A | (30) | |
| - JCDECAUX STADMOBILIAR AZ (anciennement JCDECAUX AZERBAIDJAN LLC) | Azerbaidjan | 100,00 | M | (13) | JCDECAUX TOP MEDIA SA | Panama | 76,16 | * | (31) |
| • JCDECAUX AZERBAIJAN LLC | Azerbaidjan | 50,00 | M | JCDECAUX TOP MEDIA COSTA RICA, SA. (anciennement EQUIPAMIENTOS URBANOS DE COSTA RICA SA) |
Costa Rica | 100,00 | M | ||
| - JCDECAUX MONGOLIA LLC | Mongolie | 51,00 | M | (14) | JCDECAUX PANAMA S.A. | Panama | 100,00 | M | |
| - FMIDECAUX Co., Ltd. | Myanmar | 60,00 | M | (15) | JCDECAUX EL SALVADOR S.A. de C.V. | Salvador | 100,00 | M | (32) |
| - JCDECAUX AUSTRALIA HOLDINGS | Australie | 100,00 | * | JCDECAUX GUATEMALA S.A | Guatemala | 100,00 | M | (33) | |
| • JCDECAUX AUSTRALIA Pty Ltd | Australie | 100,00 | M | (16) | JCDECAUX TOP MEDIA HONDURAS S.A | Honduras | 100,00 | A | (34) |
| • APN OUTDOOR GROUP Ltd | Australie | 100,00 | AT | (17) | TOP MEDIA NICARAGUA S.A. | Nicaragua | 100,00 | A | (35) |
| ·· JCDECAUX NEW ZEALAND HOLDINGS (anciennement APN OUTDOOR Ltd) |
Nouvelle-Zélande | 100,00 | AT | (18) | JCDECAUX DOMINICANA, S.A.S. | République Dominicaine |
100,00 | M | (36) |
| - CLEAR MEDIA Ltd | Chine | 23,00 | M | JCDECAUX OOH CHILE S.A. | Chili | 100,00 | A | (37) | |
| - JCDECAUX OOH URUGUAY SA | Uruguay | 100,00 | M | ||||||
| - JCDECAUX ECUADOR SA | Equateur | 100,00 | M | (38) | |||||
| JCDECAUX AFRIQUE HOLDING : | France | 100,00 | * | - JCDECAUX NORTH AMERICA, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | * | ||
| • JCDECAUX SAN FRANCISCO, LLC | Etats-Unis | 100,00 | M | ||||||
| - JCDECAUX BOLLORE HOLDING | France | 50,00 | * | • JCDECAUX CHICAGO, LLC | Etats-Unis | 100,00 | M | ||
| • JCDECAUX CAMEROUN | Cameroun | 99,95 | T | (19) | • JCDECAUX BOSTON, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | M | |
| • JCDECAUX GABON | Gabon | 80,00 | M | • JCDECAUX MALLSCAPE, LLC | Etats-Unis | 100,00 | M | ||
| • JCDECAUX COTE D'IVOIRE | Côté d'Ivoire | 100,00 | M | • OUTFRONTDECAUX STREET FURNITURE, LLC | Etats-Unis | 50,00 | M | ||
| - JCDECAUX SUBSAHARAN AFRICA HOLDINGS (PTY) Ltd | Afrique du Sud | 70,00 | A | (20) | • OUTFRONT JCDECAUX STREET FURNITURE CANADA, Ltd. | Canada | 50,00 | M | |
| • JCDECAUX SOUTH AFRICA (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 100,00 | A | • INTERSTATE JCDECAUX LLC | Etats-Unis | 49,00 | A | ||
| • JCDECAUX MOZAMBIQUE Lda | Mozambique | 71,51 | A | • JCDECAUX AIRPORT, Inc. | Etats-Unis | 100,00 | T | ||
| • JCDECAUX BOTSWANA (PTY) Ltd | Botswana | 100,00 | A | (21) | • JCDECAUX STREET FURNITURE NEW YORK, LLC | Etats-Unis | 100,00 | M | (39) |
| • JCDECAUX ANGOLA Lda | Angola | 100,00 | A | (21) | |||||
| • JCDECAUX LESOTHO (PTY) Ltd | Lesotho | 100,00 | A | (21) | |||||
| • JCDECAUX ESWATINI (PTY) Ltd | Eswatini | 100,00 | A | (21) | JCDECAUX URUGUAY SA | Uruguay | 100,00 | M | (40) |

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 352 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 356 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées 359
Responsable du document et responsables du contrôle des comptes 361
Incorporation par référence 362
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la société JCDecaux SA relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur :
La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l'organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits.
C'est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Le Groupe JCDecaux applique depuis le 1er janvier 2019 la norme IFRS 16 « Contrats de location » selon laquelle l'ensemble des contrats concernés fait l'objet d'un modèle unique de comptabilisation pour les preneurs, avec la reconnaissance d'un « droit d'utilisation » à l'actif et d'une dette de loyers au passif. Au sens de cette norme, un contrat est un contrat de location, ou contient une composante location, s'il donne le droit au locataire de contrôler l'utilisation d'un actif identifié (principalement des emplacements publicitaires en ce qui concerne le groupe JCDecaux) pour une certaine période, en échange d'un paiement. Les contrats prévoyant des droits de substitution substantiels des emplacements publicitaires sont exclus de la norme.
Les modalités d'application de la norme IFRS 16 sont décrites dans la note « Contrats de location » de l'annexe aux comptes consolidés. Ainsi, au 31 décembre 2020, les droits d'utilisation dans les comptes consolidés de votre société s'élèvent à M€ 3 416,5. Votre groupe a opté pour l'application de l'amendement à IFRS 16 publié par l'Union européenne le 9 octobre 2020, précisant les modalités de comptabilisation des allègements de loyers consentis par les bailleurs dans le cadre de la crise du Covid-19.
Nous avons considéré le traitement comptable des contrats de location comme un point clé de l'audit en raison du nombre et du caractère significatif de ces contrats pour votre groupe, de l'incidence significative de cette norme par rapport aux états financiers consolidés, des choix de méthodes comptables appliquées et du degré élevé du jugement de la direction de votre groupe pour la détermination des hypothèses utilisées (caractère substantiel des droits de substitution des bailleurs, durée effective des contrats de location y compris tacite reconduction, détermination des taux d'actualisation).
Nos travaux ont en particulier consisté à :
Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable des goodwill, autres immobilisations incorporelles et corporelles, droits d'utilisation et titres mis en équivalence s'élève à M€ 7 197,2.
Le groupe JCDecaux réalise des tests de perte de valeur au niveau des unités génératrices de trésorerie (UGT) correspondant aux entités opérationnelles pour les actifs immobilisés corporels, incorporels et les titres mis en équivalence et au niveau de chaque regroupement d'UGT dont le périmètre est déterminé soit au croisement d'un secteur opérationnel et d'une zone géographique, soit sur des groupements d'UGT spécifiques (secteur Aéroports, zones Pacifique et France « Roadside ») pour les goodwill.
Le groupe JCDecaux décrit les modalités de ses tests de perte de valeur dans la note 1.10 de l'annexe des comptes consolidés.
Ces tests de perte de valeur représentent un point clé de l'audit en raison de l'importance dans les comptes consolidés et des estimations et jugements nécessaires à leur évaluation. Ils intègrent, pour déterminer la valeur recouvrable, des données prévisionnelles propres à chaque secteur opérationnel. Ces données comportent la vision de la direction des perspectives de rentabilité et des hypothèses relatives à la fois au taux de renouvellement des contrats pour les secteurs opérationnels « Mobilier Urbain », d'une part, et « Transport », d'autre part, ainsi qu'au taux de croissance à long terme pour le secteur « Affichage ».
Les diligences d'audit que nous avons mises en œuvre ont notamment consistées à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du directoire.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l'article L. 225 102 1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l'article L. 823 10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n'ont pas fait l'objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l'objet d'un rapport par un organisme tiers indépendant.
Conformément au III de l'article 222-3 du règlement général de l'AMF, la direction de votre société nous a informés de sa décision de reporter l'application du format d'information électronique unique tel que défini par le règlement européen délégué n°2019/815 du 17 décembre 2018 aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. En conséquence, le présent rapport ne comporte pas de conclusion sur le respect de ce format dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société JCDecaux SA par votre assemblée générale du 10 mai 2006 pour le cabinet KPMG S.A. et du 20 juin 2000 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres.
Au 31 décembre 2020, le cabinet KPMG S.A. était dans la quinzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la vingt et unième année, dont vingt années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci.
Comme précisé par l'article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense, le 15 mars 2021.
Les Commissaires aux Comptes,
Département de KPMG S.A.
Associé Associé Associé
KPMG Audit ERNST & YOUNG et Autres
Grégoire Menou Frédéric Quélin Aymeric de La Morandière
Exercice clos le 31 décembre 2020
À l'Assemblée Générale de la société JCDecaux SA,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la société JCDecaux SA relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2020 tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1er janvier 2020 à la date d'émission de notre rapport, et, notamment, nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014.
La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l'organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits.
C'est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Au 31 décembre 2020, les immobilisations financières (titres de participations, créances rattachées à des participations et prêts) sont inscrites au bilan pour une valeur nette comptable de 3 807,5 millions d'euros, soit 67 % du montant total de l'actif.
La valeur recouvrable des titres de participations correspond à la valeur la plus élevée entre leur prix de cession estimé et leur valeur d'utilité. La valeur d'utilité est estimée sur la base des flux de trésorerie attendus actualisés, diminués de l'endettement net. Les flux de trésorerie futurs sont déterminés à partir de business plans établis sur la base des données budgétaires pour la première année consécutive à la clôture des comptes puis sur la base d'hypothèses de croissance et d'évolution spécifiques à chaque marché, qui reflètent les perspectives futures attendues. L'horizon des prévisions diffère ainsi selon le secteur d'activité de la filiale concernée.
Les créances rattachées à des participations et les prêts sont comptabilisés à leur valeur nominale. A chaque clôture annuelle, ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation si les flux de trésorerie attendus actualisés, diminués de l'endettement net sont négatifs.
Nous avons considéré que l'évaluation des titres de participations, créances rattachées et prêts constituait un point clé de l'audit, compte tenu du poids de ces actifs dans le bilan et de l'importance des jugements de la direction dans la détermination des hypothèses de flux de trésorerie, des taux d'actualisation, des taux de croissance à long terme et de la probabilité de renouvellement à l'échéance.
Concernant l'estimation des valeurs d'utilité des titres de participation, nos travaux ont principalement consisté, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, à :
Au delà de l'appréciation des valeurs d'utilité des titres de participation, nos travaux ont consisté également à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du code de commerce.
Nous attestons de l'existence, dans le rapport du conseil de surveillance sur le gouvernement d'entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-9 du code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.22-10-9 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article L.22-10-11 du code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Conformément au III de l'article 222-3 du règlement général de l'AMF, la direction de votre société nous a informés de sa décision de reporter l'application du format d'information électronique unique tel que défini par le règlement européen délégué n°2019/815 du 17 décembre 2018 aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. En conséquence, le présent rapport ne comporte pas de conclusion sur le respect de ce format dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-1-2 du code monétaire et financier.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société JCDecaux SA par l'Assemblée générale du 20 juin 2000 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres et du 10 mai 2006 pour le cabinet KPMG S.A..
Au 31 décembre 2020, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était dans la vingt et unième année de sa mission sans interruption, dont vingt années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé et le cabinet KPMG S.A., était dans la quinzième année de sa mission sans interruption.
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que cellesci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier
• il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense, le 15 mars 2021.
Les Commissaires aux Comptes,
Département de KPMG S.A.
KPMG Audit ERNST & YOUNG et Autres
Grégoire Menou Frédéric Quélin Aymeric de La Morandière Associé Associé Associé
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-58 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 225-58 du Code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention autorisée et conclue au cours de l'exercice écoulé à soumettre à l'approbation de l'assemblée générale en application des dispositions de l'article L. 225-86 du Code de commerce.
En application de l'article R. 225-57 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
Votre conseil de surveillance du 4 juillet 2014 a décidé d'autoriser la contribution de votre société à la pension de retraite qui sera octroyée à M. Daniel Hofer sous condition de performance.
M. Daniel Hofer bénéficie d'un contrat de travail régi par le droit suisse et conclu avec la société JCDecaux Corporate Services S.A.R.L. (filiale suisse détenue indirectement à 100 % par votre société).
M. Daniel Hofer bénéficie d'une contribution de votre société à ses plans de retraite auprès de deux organismes de retraite (La Bâloise et VZ), qui ne peut dépasser un montant déterminé (KCHF 110), à charge pour M. Daniel Hofer de compléter s'il le juge utile.
Par conséquent, la clause relative à la pension de retraite de M. Daniel Hofer a été modifiée avec effet rétroactif au 1er janvier 2019 et ce, après avoir été autorisée par votre conseil de surveillance du 5 décembre 2019, au titre de la procédure de contrôle des conventions réglementées.
En conséquence, le montant qui devra lui être versé annuellement s'élève à CHF110 139,60 et ce, sans possibilité d'ajustement.
b) sans exécution au cours de l'exercice écoulé Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions suivantes, déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, qui n'ont pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice écoulé.
Indemnité de non-concurrence versée en cas de cessation effective du contrat de travail
Votre conseil de surveillance du 4 décembre 2014 a décidé d'autoriser le montant qui serait versé par votre société à M. David Bourg en cas de cessation effective de son contrat de travail au titre de sa clause de non-concurrence.
À compter du 15 janvier 2015, M. David Bourg bénéficie d'une clause de non-concurrence dont les principales caractéristiques sont les suivantes :
Aucun versement n'a eu lieu au titre de cette convention au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
Indemnité de non-concurrence versée en cas de cessation effective de contrat du travail
Votre conseil de surveillance du 30 juillet 2014 a décidé d'autoriser le montant qui serait versé par votre société à M. Emmanuel Bastide en cas de cessation effective de son contrat de travail au titre de sa clause de non-concurrence.
À compter du 1er septembre 2014, M. Emmanuel Bastide bénéficie d'une clause de non-concurrence dont les principales caractéristiques sont les suivantes :
Aucun versement n'a eu lieu au titre de cette convention au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2020.
Paris-La Défense, le 15 mars 2021.
Les Commissaires aux Comptes,
Département de KPMG S.A.
KPMG Audit ERNST & YOUNG et Autres
Frédéric Quélin Grégoire Menou Aymeric de La Morandière Associé Associé Associé
M. Jean-Charles Decaux Président du Directoire de JCDecaux SA
J'atteste, que les informations contenues dans le présent Document d'Enregistrement Universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et qu'il décrit les principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.
J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent Document de Référence ainsi qu'à la lecture d'ensemble du document.
Le 9 avril 2021
M. Jean-Charles Decaux Président du Directoire
ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92 400 Courbevoie - Paris-La Défense 1
représenté par M. Aymeric de la Morandière,
Date de 1ère nomination : le 20 juin 2000 Date du dernier renouvellement : Assemblée Générale du 17 mai 2018 Date d'échéance du mandat : lors de l'Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2023
Tour EQHO 2, avenue Gambetta 92 066 Paris la Défense CEDEX
représenté par M. Frédéric Quélin et M. Grégoire Menou,
Date de 1ère nomination : le 10 mai 2006 Date du dernier renouvellement : Assemblée Générale du 17 mai 2018 Date d'échéance du mandat : lors de l'Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2023
Conformément à l'article 28 du règlement européen n°809/2004 du 29 avril 2004, le lecteur est renvoyé aux précédents documents de référence concernant certaines informations :
Relatives à l'exercice 2019 :
le rapport de gestion et les comptes consolidés ainsi que le rapport des commissaires aux comptes sur ces derniers, figurant dans le Document de Référence déposé auprès de l'AMF le 8 avril 2020 sous le numéro D. 20-0269 (respectivement : pages 111 à 201 et 340 à 343)
le rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées figurant dans le Document de Référence déposé auprès de l'AMF le 8 avril 2020 sous le numéro D. 20-0269 en pages 347 à 348
Relatives à l'exercice 2018 :
le rapport de gestion et les comptes consolidés ainsi que le rapport des commissaires aux comptes sur ces derniers, figurant dans le Document de Référence déposé auprès de l'AMF le 25 avril 2019 sous le numéro D. 19-0397 (respectivement : pages 103 à 185 et 314 à 317)

Annexes 1 et 2 du Règlement Délégué (UE) 2019/80 366
La table de concordance ci-dessous renvoie aux principales rubriques exigées par le Règlement Délégué 2019/80 de la Commission du 14 mars 2019, compétent le Règlement (UE) 2017/1129 du Parlement Européen et du Conseil. Les informations non applicables à JCDecaux sont indiquées « N/A ».
| RUBRIQUES DES ANNEXES 1 ET 2 DU RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ N°2019/80 | PARAGRAPHE CORRESPONDANT |
|---|---|
| 1. PERSONNES RESPONSABLES, INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, RAPPORTS D'EXPERTS ET APPROBATION DE L'AUTORITÉ COMPÉTENTE |
|
| 1.1. Personnes responsables | p. 361 |
| 1.2. Déclaration des personnes responsables | p. 361 |
| 1.3. Déclarations d'experts et déclarations d'intérêts | N/A |
| 1.4. Informations provenant de tiers | N/A |
| 1.5. Approbation de l'autorité compétente | Encart AMF (page introductive) |
| 2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES | |
| 2.1. Noms et adresses au cours de l'exercice | p. 361 |
| 2.2. Changement de contrôleurs légaux au cours de l'exercice | N/A |
| 3. FACTEURS DE RISQUES | p. 325 |
| 4. INFORMATIONS CONCERNANT L'ÉMETTEUR | |
| 4.1. Raison sociale et nom commercial | p. 232 |
| 4.2. Lieu et numéro d'enregistrement et numéro LEI | p. 232 |
| 4.3. Date de constitution et durée de vie | p. 232 |
| 4.4. Siège social, forme juridique, législation applicable, pays d'origine, adresse et numéro de téléphone du siège social | p. 232 |
| 5. APERÇU DES ACTIVITÉS | |
| 5.1. Principales activités | |
| 5.1.1. Nature des opérations et principales activités | p. 24 à 45 |
| 5.1.2. Nouveau produit et/ou service important lancé sur le marché | N/A |
| 5.2. Principaux marchés | p. 16 à 23 |
| 5.3. Événements importants dans le développement des activités de l'Emetteur | p. 14 et 15 |
| 5.4. Stratégie et objectifs financiers et non-financiers | N/A |
| 5.5. Dépendance à l'égard des brevets, licences ou contrats industriels, commerciaux ou financiers | p. 48 à 51 / p. 325 à 330 |
| 5.6. Position concurrentielle | p. 22 et 23 |
| 5.7. Investissements 5.7.1. Investissements importants réalisés au cours des 3 derniers exercices |
p. 128 |
| 5.7.2. Investissements importants en cours ou pour lesquels des engagements fermes ont déjà été pris | p. 190 |
| 5.7.3. Informations concernant les coentreprises et les entreprises dans lesquelles l'émetteur détient une | N/A |
| part de capital susceptible d'avoir une incidence significative sur l'évaluation de son actif et de son passif, de sa situation financière ou de ses résultats |
|
| 5.7.4. Description des questions environnementales pouvant influencer l'utilisation par l'émetteur de ses immobilisations corporelles |
p. 65 |
| 6. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE | |
| 6.1. Description sommaire et organigramme du Groupe | p. 347 à 349 |
| 6.2. Liste des filiales importantes | p. 197 à 206 |
| 7. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT | |
|---|---|
| 7.1. Situation financière 7.1.1. Situation financière 7.1.2. Évolution future probable des activités de l'émetteur et activités en matière de recherche et de développement |
p. 156 à 178 p. 128 et 210 |
| 7.2. Résultat d'exploitation 7.2.1. Facteurs importants influençant sensiblement le revenu d'exploitation 7.2.2. Explication de l'évolution du chiffre d'affaires net ou des produits nets au cours des 3 derniers exercices |
p. 124 à 126 / p. 179 à 186 p. 122 et 123 |
| 8. TRÉSORERIE ET CAPITAUX | |
| 8.1. Information sur les capitaux | p. 166 |
| 8.2. Flux de trésorerie | p. 126 à 128 / p. 186 et 187 |
| 8.3. Besoins de financement et structure de financement | p. 187 à 190 |
| 8.4. Restrictions à l'utilisation des capitaux | p. 268 |
| 8.5. Sources de financement attendues | N/A |
| 9. ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE | p. 328 et 329 |
| 10. INFORMATION SUR LES TENDANCES | |
| 10.1. Tendances récentes et changement significatif de performance financière | p. 128 et 210 |
| 10.2. Tendance, incertitude, contrainte, engagement, ou évènement susceptible d'influer sensiblement sur les perspectives |
p. 128 et 210 |
| 11. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE | |
| 11.1. Prévision ou estimations publiées du bénéfice | N/A |
| 11.2. Nouvelle prévision ou estimation | N/A |
| 11.3. Déclaration de comparabilité avec les informations financières historiques et de conformité des méthodes comptables |
p. 142 à 151 |
| 12. ORGANES D'ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE | |
| 12.1. Informations concernant les membres des organes d'administration, de direction ou de surveillance | p. 235 à 267 |
| 12.2. Conflits d'intérêts au niveau des organes d'administration, de direction et de surveillance et de la direction générale |
p. 245 |
| 13. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES | |
| 13.1. Montant des rémunérations et avantages en nature | p. 269 à 312 |
| 13.2. Montant total des sommes provisionnées aux fins du versement de pensions, retraites ou d'autres avantages | p. 166 à 171 |
| 14. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D'ADMINISTRATION ET DE DIRECTION | |
| 14.1. Date d'expiration du mandat | p. 246 à 267 |
| 14.2. Contrats de service prévoyant l'octroi d'avantages | p. 245 et 246 |
| 14.3. Comités du Conseil de surveillance | p. 239 à 241 |
| 14.4. Déclaration de conformité au régime de gouvernance | p. 235 |
| 14.5. Incidences significatives potentielles sur la gouvernance | p. 235 à 246 |
| 15. SALARIÉS | |
| 15.1. Nombre de salariés | p. 74 et 75 |
| 15.2. Participations et stocks options | p. 310 à 313 et 315 |
| 15.3. Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital | p. 313 |
| 16. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES | |
|---|---|
| 16.1. Nom de toute personne détenant un pourcentage du capital social ou des droits de vote devant être notifié | p. 315 et 316 |
| 16.2. Principaux actionnaires et droit de vote | p. 315 |
| 16.3. Information relative au contrôle | p. 314 à 317 |
| 16.4. Description des accords pouvant entrainer un changement de contrôle | N/A |
| 17. TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES | p. 191 et 192 / p. 317 |
| 18. INFORMATION FINANCIERES CONCERNANT L'ACTIF ET LE PASSIF, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS DE L'EMETTEUR |
|
| 18.1. Informations financières historiques | |
| 18.1.1. Informations financières historiques auditées pour les 3 derniers exercices | p. 120 à 139 |
| 18.1.2. Changement de date de référence comptable | N/A |
| 18.1.3. Normes comptables | p. 141 à 151 |
| 18.1.4. Changement de référentiel comptable | N/A |
| 18.1.5. Informations financières auditées conformément aux normes comptables nationales | N/A |
| 18.1.6. États financiers annuels consolidés | p. 141 à 206 |
| 18.1.7. Date des dernières informations financières | p. 120 |
| 18.2. Informations financières intermédiaires et autres | N/A |
| 18.3. Audit des informations financières annuelles historiques | |
| 18.3.1. Vérifications des informations financières annuelles historiques | p. 352 à 360 |
| 18.3.2. Autres informations figurant dans le document d'enregistrement universel et vérifiées par les contrôleurs légaux |
p. 115 et 116 |
| 18.3.3. Sources des informations financières figurant dans le document d'enregistrement universel et non tirées des états financiers certifiés de l'émetteur |
p. 115 et 116 |
| 18.4. Informations financières pro forma | N/A |
| 18.5. Politiques en matière de dividendes | |
| 18.5.1. Politique de l'émetteur en matière de distribution de dividendes | p. 316 |
| 18.5.2. Montant du dividende versé au cours des 3 derniers exercices | p. 316 |
| 18.6. Procédures judiciaires et d'arbitrage | p. 326 à 330 |
| 18.7. Changement significatif de la situation financière | p. 156 à 178 |
| 19. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES | |
| 19.1. Capital social | |
| 19.1.1. Montant du capital émis | p. 320 |
| 19.1.2. Actions non représentatives du capital | N/A |
| 19.1.3. Actions détenues par l'émetteur ou par ses filiales | p. 323 |
| 19.1.4. Valeurs mobilières donnant accès à terme au capital social de l'émetteur | p. 310 à 313 |
| 19.1.5. Conditions régissant tout droit d'acquisition et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit mais non émis, ou à toute augmentation de capital |
p. 310 à 313 |
| 19.1.6. Capital de tout membre du groupe faisant l'objet d'une option | N/A |
| 19.1.7. Historique du capital social de l'émetteur au cours des 3 derniers exercices | p. 320 |
| 19.2. Acte constitutif et statuts | |
| 19.2.1. Objet social de l'émetteur, numéro d'immatriculation | p. 232 |
| 19.2.2. Droits, privilèges et restriction attachés à chaque catégorie d'actions existantes | N/A |
| 19.2.3. Dispositions statutaires, charte ou règlement de l'émetteur pouvant retarder, différer ou empêcher un changement de son contrôle |
N/A |
| 20. CONTRATS IMPORTANTS | p. 234 |
| 21. DOCUMENTS DISPONIBLES | p. 234 |
| RAPPORT DE GESTION | Se référer à la Table de Concordance du Rapport de Gestion p. 369 |
Le présent Document de Référence comprend tous les éléments du rapport de gestion requis par les dispositions légales et réglementaires. Le tableau ci-après identifie les pages du présent du Document de Référence constituant les principaux éléments du rapport de gestion.
| RUBRIQUES DU RAPPORT DE GESTION | PARAGRAPHE CORRESPONDANT |
|---|---|
| 1. SITUATION ET ACTIVITÉ | |
| 1.1. Situation de la société et du Groupe au cours de l'exercice et analyse objective et exhaustive de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière |
p. 14 et 15 / p. 120 à 139 |
| 1.2. Indicateurs clefs de performance de nature financière et non financière ayant trait à l'activité | Les Chiffres clés 2020 |
| 1.3. Prises de participation ou de contrôle significatives au cours de l'exercice dans les sociétés ayant leur siège social sur le territoire français |
N/A |
| 1.4. Activités en matière de recherche et développement | p. 48 à 51 |
| 1.5. Évolution prévisible de la situation | p. 128 |
| 1.6. Sociétés contrôlées et succursales | p. 197 à 206 |
| 1.7. Événements importants survenus entre la date de clôture de l'exercice et la date à laquelle le rapport de gestion est établi |
p. 206 et 227 |
| 2. INFORMATIONS RELATIVES AUX ÉTATS FINANCIERS | |
| 2.1. Présentation des comptes sociaux | p. 208 à 229 |
| 2.2. Présentation des comptes consolidés | p. 120 à 206 |
| 2.3. Informations relatives aux délais de paiement fournisseurs et clients | p. 209 et 210 |
| 2.4. Proposition d'affectation du résultat | p. 221 |
| 3. ACTIONNARIAT ET CAPITAL | |
| 3.1. Structure et évolution du capital de la société et action en autocontrôle | p. 314 et 315 |
| 3.2. Répartition du capital / Principaux actionnaires | p. 315 |
| 3.3. Actions en autocontrôle / Opérations effectuées par la société sur ses propres actions | p. 323 |
| 3.4. Participation des salariés au capital social | p. 315 |
| 3.5. Opérations des dirigeants et des personnes liées sur les titres de la société | p. 310 |
| 3.6. Dividendes mis en distribution au titre des 3 derniers exercices | p. 316 |
| 4. RISQUES ET CONTRÔLE INTERNE | |
| 4.1. Principaux risques et incertitudes | p. 325 à 330 |
| 4.2. Risques financiers liés aux effets du changement climatique | p. 337 |
| 4.3. Exposition aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie | p. 187 à 190 |
| 4.4. Procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société relative à l'élaboration et au traitement de l'information financière et comptable |
p. 330 à 332 |
| 5. INFORMATIONS DIVERSES | |
| 5.1. Situation des mandataires sociaux (nomination, renouvellement) | p. 242 |
| 5.2. Conventions et engagements règlementés, prêts et garanties | p. 245 et 246 |
| 6. PLAN DE VIGILANCE | p. 335 à 345 |
| 7. DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE | p. 54 à 117 |
| 1- Résultats de la société au cours des 5 derniers exercices | p. 211 |
|---|---|
| 2- Rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d'entreprise | |
| 2.1. Informations sur les rémunérations | |
| 2.1.1. Politique de rémunérations des mandataires sociaux | p. 269 à 273 |
| 2.1.2. Rémunérations et avantages de toute nature versés durant l'exercice ou attribués au titre de l'exercice à chaque mandataire social |
p. 273 à 294 |
| 2.1.3. Proportion relative de la rémunération fixe et variable | p. 302 à 308 |
| 2.1.4. Utilisation de la possibilité de demander la restitution d'une rémunération variable | p. 275, 279, 284, 288 et 292 |
| 2.1.5. Engagements de toute nature pris par la société au bénéfice de ses mandataires sociaux | p. 283 et 287 |
| 2.1.6. Rémunération versée ou attribuée par une entreprise comprise dans le périmètre de consolidation | N/A |
| 2.1.7. Ratios entre le niveau de rémunération de chaque dirigeant mandataire social et les rémunérations moyenne et médiane des salariés de la société |
p. 277, 281, 285, 289 et 294 |
| 2.1.8. Évolution annuelle de la rémunération, des performances de la société, de la rémunération moyenne des salariés de la société et des ratios au cours des 5 exercices |
p. 277, 281, 285, 289 et 294 |
| 2.1.9. Explication de la manière dont la rémunération totale respecte la politique de rémunération adoptées |
p. 269 à 271 |
| 2.1.10. Manière dont a été pris en compte le vote de la dernière assemblée générale ordinaire | p. 270, 273 et 302 |
| 2.1.11. Écart par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération et toute dérogation |
p. 273 |
| 2.1.12. Suspension du versement de la rémunération des administrateurs en cas de non-respect de la mixité du Conseil |
N/A |
| 2.1.13. Attribution et conservation des options par les mandataires sociaux | p. 272 |
| 2.1.14. Attribution et conservation d'actions gratuites aux dirigeants mandataires sociaux | N/A |
| 2.2. Informations sur la gouvernance | |
| 2.2.1. Liste des mandats et fonctions exercés dans toute société par chacun des mandataires durant l'exercice |
p. 246 à 267 |
| 2.2.2. Convention conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif et une filiale | p. 246 |
| 2.2.3. Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordés par l'assemblée générale en matière d'augmentation de capital |
p. 321 et 322 |
| 2.2.4. Modalités d'exercice de la direction générale | p. 235 et 236 |
| 2.2.5. Composition, condition de préparation et d'organisation des travaux du Conseil | p. 236 à 239 |
| 2.2.6. Application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du conseil | p. 244 |
| 2.2.7. Éventuelles limitations aux pouvoirs du Directeur Général | N/A |
| 2.2.8. Référence à un code de gouvernement d'entreprise et application du « comply or explain » | p. 235 |
| 2.2.9. Modalités particulières de participation des actionnaires à l'assemblée générale | p. 269 |
| 2.2.10. Procédure d'évaluation des conventions courantes | p. 245 |
| 2.2.11. Informations susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange | p. 268 |
| 2.2.12. Observation du Conseil de surveillance sur le rapport du Directoire et sur les comptes de l'exercice | p. 268 |
| RUBRIQUES DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL | PARAGRAPHE CORRESPONDANT |
|---|---|
| Présentation des comptes consolidés | p. 120 à 206 |
| Présentation des comptes annuels | p. 208 à 229 |
| Rapport de gestion | Se référer à la Table de Concordance du Rapport de Gestion p. 369 |
| Attestation du responsable du Document d'Enregistrement Universel | p. 361 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés | p. 352 à 355 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels | p. 356 à 358 |
| Honoraires des Commissaires aux Comptes | p. 185 et 186 |
| Rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d'entreprise | p. 235 à 269 |
Ce document a été conçu et réalisé par la Direction Générale Finance/Département Communication Financière et Relations Investisseurs de JCDecaux SA
JCDecaux SA Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance 17, rue Soyer 92523 Neuilly-sur-Seine Cedex
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