Interim / Quarterly Report • Aug 5, 2022
Interim / Quarterly Report
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Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc

| 1) | Rapport semestriel d'activité 3 |
|
|---|---|---|
| 2) | Rapport des commissaires aux comptes |
95 |
| 3) | Comptes consolidés intermédiaires résumés | 98 |
| 4) | Déclaration des personnes physiques | 159 |

| 1. | Activité et résultats4 |
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|---|---|---|
| 2. | Informations prudentielles25 | |
| 3. | Gestion des risques27 | |
| 4. | Facteurs de risques70 |

| 1.1 1.2 1.3 ♦ ♦ ♦ 1.4 |
Environnement économique et financier global 2 Environnement local et positionnement de la CR sur son marché 7 Activité de la Caisse Régionale au cours du semestre 7 La collecte 7 Les crédits 8 Les services 8 Les faits marquants 9 |
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|---|---|---|---|
| 2. | ANALYSE DES COMPTES SOCIAUX | 12 | |
| ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ |
Le Produit Net Bancaire 12 Les charges de fonctionnement 13 Le résultat brut d'exploitation 13 Le coût du risque 13 Le résultat net 14 |
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| 3. | 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 |
ANALYSE DES COMPTES CONSOLIDÉS Présentation du Groupe de la Caisse Régionale 14 Contribution des entités du Groupe de la Caisse Régionale 14 Résultat consolidé 15 Bilan consolidé et variation des capitaux propres 16 Activité et résultat des filiales 17 |
14 |
| 4. | ♦ ♦ ♦ |
LE CAPITAL SOCIAL ET SA RÉMUNÉRATION Parts Sociales 18 Certificats Coopératifs d'Investissement 18 Certificats Coopératifs d'Associes 18 |
18 |
| 5. | 5.1 5.2 |
EVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE ET PERSPECTIVES POUR LE GROUPE CR Evènements postérieurs à la clôture 19 Les perspectives 2022 19 |
19 |
| 6. | 6.1 | INFORMATIONS DIVERSES Bilan semestriel de liquidité 20 6.2 Calendrier des publications des résultats 20 |
20 |
Après une chute du PIB mondial de 3% en 2020, inédite depuis au moins quarante ans, l'année 2021 a été celle d'un rebond de l'activité tout aussi inédit, de plus de 6% – avec +5,7% Etats-Unis, +5,3% en zone euro et même +6,8% en France et +6,6% en Italie. 2022 s'annonçait comme l'année de la « normalisation », avec une croissance qui promettait de rester encore vigoureuse (+4,2% prévu en janvier 2022 par le FMI pour la croissance mondiale).
La hausse de l'inflation était cependant devenue l'inquiétude principale. Les prix des matières premières grimpaient. La demande des consommateurs, progressivement libérée des contraintes sanitaires et stimulée par les plans de relance (en particulier aux Etats-Unis), connaissait un vif rebond, tandis que l'offre très fortement perturbée par la pandémie peinait à y répondre. Ainsi, les chiffres d'inflation ne cessaient de surprendre à la hausse : aux Etats-Unis elle atteignait des niveaux inédits depuis quarante ans (+7,5% sur un an, en janvier) et la zone euro n'avait jamais connu une telle hausse des prix (5,1%). On pouvait néanmoins début 2022 escompter un ajustement progressif de l'offre à la demande et un retour rapide de l'inflation vers des niveaux plus proches des cibles des banques centrales.
La guerre engagée par la Russie contre l'Ukraine le 24 février a cependant constitué un nouveau choc puissant pour l'environnement mondial. Au terme de quatre mois de ce conflit, son issue militaire est loin d'être dessinée et l'on sait déjà que ses conséquences économiques et géopolitiques seront majeures et durables.
Plusieurs salves de sanctions contre la Russie ont rapidement été mises en place mais, audelà, la guerre entraîne des coupures physiques de production, des liaisons commerciales et des exportations sur le territoire ukrainien. Le blocage de la mer Noire a des répercussions majeures sur toutes les exportations russes, mais aussi d'Asie centrale. Les perturbations de l'économie mondiale depuis lors sont en conséquence très fortes. L'Europe est touchée au premier chef.
Si la Russie et l'Ukraine ont globalement un poids faible dans l'économie mondiale (3,5% du PIB mondial en parité de pouvoir d'achat) et le commerce international, les deux pays n'en constituent pas moins des acteurs décisifs sur des produits essentiels, comme le gaz, le pétrole, le blé, les engrais ou des métaux indispensables à certains secteurs industriels (aluminium, nickel et palladium notamment). Certains secteurs et certains pays sont très dépendants de ces importations : près d'un quart du pétrole brut raffiné et un tiers du gaz naturel consommé dans l'Union européenne proviennent de Russie (2019), la Russie représente 38% du pétrole et 49% du gaz importés par l'Allemagne, elle fournit 40% du gaz naturel consommé par l'Italie qui produit son électricité à 43% à partir de gaz naturel. La Russie ne représente que 1,1% des exportations françaises et 1,5% de ses importations. Celles-ci sont néanmoins très concentrées sur les hydrocarbures (43%, en particulier du gaz naturel) et les produits de raffinage et cokéfaction (35%). Toutefois, la Russie n'est que le deuxième fournisseur en gaz de la France (20% du total) après la Norvège (40%), de plus, le gaz constitue une part très limitée du mix énergétique français.
C'est sur le prix des matières premières et de l'énergie que les impacts de la guerre se sont manifestés en premier lieu. Le baril de Brent a dépassé les 130 dollars début mars pour terminer le semestre autour de 120 dollars, soit une hausse de 55% depuis le début de l'année. Le prix du gaz naturel, très volatil au premier semestre 2022, a presque doublé entre la fin 2021 et fin juin 2022, alors que les prix étaient déjà en accélération rapide sur la seconde moitié de 2021. Le prix du blé a également été très chahuté terminant le semestre à 8,8 dollars le boisseau (après jusqu'à 12 dollars courant mars), soit un gain de 13% sur six mois et de 34% sur un an. En corollaire, l'inflation n'a cessé d'accélérer durant le semestre. En juin, elle a atteint 8,6% sur un an en zone euro, et 9,1% aux Etats-Unis. En France, les prix à la consommation ont crû de 5,8% (Insee) sur un an, soit une inflation inégalée depuis 1985.
Les impacts de la guerre russo-ukrainienne se traduisent par ailleurs par un recul important de la confiance des agents économiques. A titre d'exemple, en France, l'indicateur de confiance des ménages a chuté de 103 en juin 2021 à 82 en juin 2022, soit un niveau équivalent aux plus bas historiques de mi-2008 (81) et de mi-2013 (79). L'indice du climat des affaires également a chuté mais reste à 104 (113 en juin 2021) au-dessus de la moyenne de long terme (100) encore porté par l'élan post-Covid.
Ainsi, les effets immédiats de la guerre russo-ukrainienne se diffusent au travers de trois canaux principaux : la confiance en constituant une source d'incertitudes très fortes, l'offre en introduisant des pénuries d'intrants conduisant à des difficultés de production, la demande en nourrissant l'inflation qui vient réduire le pouvoir d'achat des ménages et peser sur les charges des entreprises.
Mais, selon le degré d'éloignement et de dépendance et de robustesse post-pandémie, les pays sont très diversement affectés par ce nouveau choc. Toutefois, aucun n'échappe à l'accélération de l'inflation, qui pourtant était déjà élevée.
Par ailleurs, le semestre aura été émaillé de plusieurs confinements drastiques dans des grandes villes chinoise. Cela a contribué aux perturbations des chaînes d'approvisionnement mondiales et alimenté l'inflation. L'économie chinoise a en conséquence très nettement ralenti : après 4,8% sur un an au premier trimestre, la croissance a fortement décéléré au deuxième trimestre (+0,4%), bien en-deçà des attentes.
Les Etats-Unis ont conservé une activité dynamique même si le PIB s'est contracté de manière inattendue au premier trimestre, de 1,5% (/T4-2021) en rythme annualisé. Mais ce recul s'explique essentiellement par des effets de déstockages et le creusement du déficit extérieur alors que la demande domestique (consommation et investissement productif) a nettement accéléré durant le trimestre. Dans le même temps, le marché du travail reste tendu avec un taux de chômage de 3,6%.
En zone euro, le PIB avait globalement retrouvé son niveau pré-Covid (T4-2019) dès le T3- 2021, tout comme en France. En Italie, l'écart était quasiment comblé au T4-2021, tandis qu'il était encore de -1,1% en Allemagne et de -3,8% en Espagne. L'activité de la zone euro au T1-2022 a connu une progression modérée (+0,6% T2/T1 mais environ +0,2% sans les effets statistiques irlandais), freinée par la vague Omicron au début de l'année et les premiers effets de la forte hausse de l'inflation et de la guerre en Ukraine. Les dynamiques sont contrastées d'un pays à l'autre. Le marché du travail a cependant bien résisté à la crise sanitaire et le taux de chômage a atteint 7% au T1-2022 contre 7,7% au T4-2019.
En France, au premier trimestre 2022, le PIB s'est légèrement contracté (-0,2% /T4-2021) du fait d'un recul de la demande intérieure. Pénalisée par les restrictions sanitaires et un recul du pouvoir d'achat en raison de la poussée d'inflation, la consommation des ménages a reculé de 1,5% au T1. Au T2, le PIB devrait néanmoins progresser légèrement, grâce à une activité plus soutenue dans les services.
En Italie, en dépit d'un environnement conjoncturel défavorable, la croissance a résisté au premier trimestre. Le PIB a progressé de 0,1% (/T4-2021), porté principalement par l'investissement, tandis que la consommation reculait, pénalisée par la forte inflation. L'accélération de l'inflation et les difficultés d'approvisionnement, avec une confiance des agents économiques qui se dégrade, devraient entraîner un léger recul du PIB au T2.
Face à une inflation galopante, et alors que les perspectives macroéconomiques sont assombries par la guerre, tout particulièrement en Europe, la tâche des banques centrales n'en a été rendue que plus complexe. La lutte contre l'inflation est devenue néanmoins la préoccupation centrale et a conduit à une rapide accélération de la normalisation des politiques monétaires. L'objectif premier est désormais d'éviter que les anticipations d'inflation ne dérapent afin de prévenir l'enclenchement d'une spirale inflationniste délétère.
Depuis son brusque revirement hawkish fin 2021, la Fed n'a fait que durcir sa position, l'inflation ayant constamment surpris à la hausse au cours du premier semestre 2022. Cela s'est traduit par la première hausse de 75 points de base (pdb) des taux directeurs depuis 1994 lors du FOMC de juin 2022, après la hausse de 25 pdb en mars et une autre de 50 pdb en mai. Parallèlement la Fed a entamé la normalisation de son bilan, en le réduisant de 47,5 milliards de dollars par mois depuis juin, rythme qui sera doublé en septembre.
L'horizon du resserrement de la politique monétaire de la BCE s'est également rapidement rapproché au fur et à mesure du semestre. Fin juin, la BCE a arrêté les achats nets du programme d'urgence (PEPP) en mars et annoncé la fin des achats nets au titres de l'APP début juillet.
Sous l'influence de la forte poussée de l'inflation qui suscite des resserrements monétaires plus volontaristes, les taux d'intérêt de marché se sont nettement redressés et se sont révélés plus volatils. La courbe des taux américains fin juin était plate, les taux à deux ans et à dix ans s'établissant tous deux à 3%, soit une hausse respective de 229 et 152 pdb sur le semestre. Les taux allemands à deux ans ont gagné 119 pdb depuis fin 2021, à 0,5% au 30 juin, alors qu'ils étaient négatifs depuis sept ans, et le taux à dix ans a gagné 155 pdb à 1,4% (après deux ans et demi en dessous de zéro). L'OAT à 10 ans, à 2% fin juin, a augmenté de 176 pdb et le BTP 10 ans de 221 pdb (3,4%), amenant les spreads par rapport au Bund à respectivement 58 et 202 pdb.
Dans ce contexte, l'euro a perdu 8% de sa valeur par rapport au dollar, pénalisé par le décalage des taux d'intérêt et des politiques monétaires et par des perspectives économiques davantage ternies en Europe par la guerre en Ukraine.
Enfin, du côté des marchés actions, après une certaine résistance au début de la guerre, les craintes d'un brusque ralentissement de l'économie, voire d'une récession, ont enflé tout au long du semestre. Celui-ci s'est soldé par des baisses sensibles des indices boursiers : après des records historiques tout début janvier (à plus de 7300 pour le CAC 40), le S&P 500 aura perdu 20,6% et le CAC 40 17,2% sur le premier semestre 2022. La baisse de l'Euro Stoxx 50 est du même ordre (-19,6%).
Alors que la situation militaire en Ukraine reste hautement incertaine, le scénario se fonde sur l'hypothèse d'un conflit durable, mais demeure empreint de risques extrêmement élevés.
Les économies sont confrontées à des chocs d'offre et de demande eux-mêmes issus d'un choc puissant d'inflation en amont voire de pénuries de matières premières ou d'intrants essentiels : car, outre la guerre, le Covid sévit encore et les dommages collatéraux de la stratégie « zéro-Covid » chinoise sont manifestes. L'inflation est donc appelée à rester durablement élevée et pèse fortement sur les perspectives. L'inflation moyenne est anticipée à 8,3% aux États-Unis et 8% en zone euro en 2022 et devrait rester bien au-delà de la cible de 2% de la Fed ou de la BCE, à 4,7% et 5,4%, respectivement, en 2023.
Loin de l'épicentre du conflit, et encore portés par la sur-stimulation liée à leur stratégie anti-Covid, les États-Unis devraient démontrer une assez belle résistance en 2022. La croissance se maintiendrait à un rythme (2,6% en moyenne) supérieur à la tendance cette année. La situation financière des ménages est en effet saine, avec notamment une épargne toujours abondante. Concentrées sur la partie basse du spectre des revenus, les fortes hausses de salaires alimentées par les tensions sur le marché du travail amortissent en outre partiellement la hausse des prix. Mais les facteurs de soutien se dissipent et les risques s'accumulent. Leurs effets devraient se matérialiser en 2023 entraînant un ralentissement marqué : la croissance resterait positive mais, à 1,5%, fléchirait sous son rythme potentiel.
En zone euro, fondamentaux solides du secteur privé et rebond post-Omicron ne font pas le poids face aux dégâts liés à la guerre. La réduction des livraisons de gaz et l'embargo sur le pétrole et le charbon russes constituent un choc négatif d'offre important mais encore contenu et localisé. Selon les possibilités de substitution et selon le rôle plus ou plus moins critique que le gaz occupe dans les processus de production, secteurs et pays sont diversement affectés. Alors que la réponse des salaires à la hausse de l'inflation est supposée modérée, les mesures des États en faveur des ménages et le soutien supplémentaire du surplus d'épargne accumulé avec la crise ne compensent pas entièrement la perte de pouvoir d'achat qui se traduit par un net ralentissement de la consommation des ménages. Soutenue par un acquis de croissance élevé, la croissance reste bonne sur l'année (2,5%) mais le rythme trimestriel est en moyenne à peine supérieur à zéro. Sous l'effet d'une modération de l'inflation, la croissance rebondit modestement au deuxième semestre 2023 pour atteindre 1,1% en moyenne sur l'année 2023 mais souffre de limitations de production dans certains secteurs. La probabilité du scénario de risque est néanmoins élevée : celui d'une coupure totale de l'approvisionnement en gaz russe dont l'impact pourrait coûter près de 2 points de croissance.
En France, la poursuite de la reprise des activités de service au second semestre, devrait permettre à la croissance d'atteindre 2,4% en moyenne en 2022. Malgré la mise en place du bouclier tarifaire et la prochaine « loi pouvoir d'achat » et même si le marché du travail reste dynamique, le pouvoir d'achat des ménages devrait reculer en 2022 alors que l'inflation atteindrait 6% (HICP) en moyenne sur l'année avant de ralentir progressivement en 2023 à 4,8% (HICP). Cela pèserait sur la consommation des ménages, qui continuerait cependant à progresser en 2023 avec le ralentissement de l'inflation et une normalisation de l'activité dans certains secteurs comme l'automobile. Particulièrement dynamique en 2021, l'investissement des entreprises continuerait à être soutenu par le plan de relance en particulier dans certains secteurs industriels, même si les probables pressions sur les marges et la remontée des taux d'intérêt devraient inciter certaines entreprises à repousser leurs investissements. Au total, la croissance est attendue à 1,3% en 2023. Le marché du travail resterait bien orienté malgré un ralentissement des créations d'emplois après une année 2021 exceptionnelle. Une légère remontée du taux de chômage en 2023 n'est pas exclue.
En Italie, les perspectives pour le second semestre 2022 restent orientées à la baisse. La volonté exprimée par les pays européens de limiter leur dépendance au gaz russe devrait occasionner davantage de tensions sur les prix. De plus, le recours plus important au gaz naturel liquéfié pour remplir les stocks stratégiques nourrirait également l'inflation des produits énergétiques qui se répercutera sur les autres catégories de biens. Les marges de manœuvre de la politique budgétaire pour limiter les effets négatifs de l'inflation seront en outre contraintes par les incertitudes politiques et un contexte de hausse des taux, qui risque de dégrader les conditions de financement des ménages et des entreprises. Enfin, l'enlisement du conflit en Ukraine donne également peu de perspectives à un redressement rapide de la confiance. L'économie italienne croîtrait encore de 2,5% en 2022 mais de seulement de 0,8% en 2023 quand se matérialiseront pleinement ces difficultés.
Du côté des pays émergent, le risque de stagflation plane lourdement. Les pays sont confrontés à un dilemme croissance/inflation aigu alors que les moyens propres à le résoudre sont minces (inexistants pour certains) et que le durcissement des conditions financières globales est un réel défi. Les pays émergents entrent donc dans une phase dangereuse qui menace les plus fragiles, fiscalement et/ou financièrement mais aussi socialement. Comme toujours, ils y entrent en ordre dispersé. La zone la plus sévèrement touchée est évidemment l'Europe centrale, tandis qu'à l'opposé, les pays du Golfe jouissent de leur rente énergétique. En ce qui concerne la Chine, la croissance ne devrait pas dépasser 4%. La deuxième partie de l'année va être marquée par les célébrations du 20e Congrès du Parti communiste chinois, avant lesquelles il y a peu de chance de voir les autorités lâcher du lest sur les mesures sanitaires. Dans ce contexte, seule la demande publique – et, éventuellement, la demande extérieure – pourra tirer la croissance.
Au fur et à mesure de l'accélération et de la diffusion de l'inflation, mais aussi du risque de la voir s'installer plus durablement, le discours puis les actions des banques centrales se sont durcis.
Les États-Unis sont naturellement en avance dans le resserrement monétaire et une nouvelle série de relèvements rapides, de 200 pdb au total, est attendue, portant le taux cible des Fed Funds à 3,50%-3,75% fin 2022. En dépit de la priorité accordée à l'inflation, le ralentissement anticipé de l'économie pourrait inciter la Fed à la prudence et à marquer une pause l'année prochaine : le taux des Fed Funds se stabiliserait en 2023. Par ailleurs, la normalisation du bilan de la Fed se poursuivra comme annoncé.
En zone euro, la BCE a initié un cycle de resserrement en juillet : après l'arrêt du PEPP en mars, les achats nets au titre de l'APP s'arrêtent début juillet et la BCE a effectué une première hausse de ses trois taux directeurs, plus importante qu'annoncé, de 50 pdb, portant le taux de dépôt à 0%, le taux de refinancement à 0,50% et le taux de prêt marginal à 0,75%. La priorité clairement accordée à l'inflation par la BCE devrait la conduire à opérer encore plusieurs hausses de taux d'ici mars 2023 (portant le taux de dépôt vers 1,5%). Elle les stabiliserait ensuite, face à des signes clairs de ralentissement économique qui la conduiront à un plus grand pragmatisme. Parallèlement, les remboursements de TLTRO au cours de 2023 devraient accentuer l'orientation restrictive de la politique monétaire, par le canal du resserrement quantitatif (réduction de la liquidité excédentaire et retour des collatéraux de la BCE vers les banques, puis les investisseurs).
Le mouvement de hausse des taux d'intérêt de marché du premier semestre a vocation à se poursuivre. En zone euro, il se double de tensions sur les primes de risque souverain, qui constituent un point de vigilance pour la BCE vis-à-vis de l'efficacité de la transmission de sa politique monétaire au sein de la zone euro. Le Bund à 10 ans atteindrait 2,5% fin 2022 pour diminuer ensuite jusqu'à 2,1% fin 2023. Les spreads devraient s'écarter pour atteindre 70 pdb pour l'OAT et 250 pdb pour le BTP italien fin 2023. L'évolution de la politique monétaire et des taux recentre l'attention des marchés sur les trajectoires de dettes publiques ce qui contribue à l'écartement des spreads et pourrait faire ressurgir le risque de fragmentation financière. A cet égard, la BCE a précisé lors de sa réunion du 21 juillet les contours du programme « anti-fragmentation » annoncé en juin, avec, outre la flexibilité qu'elle s'accorde dans les réinvestissements du PEPP, le nouvel Instrument de protection de la transmission (TPI), qui consistera en des achats de titres de dette émis par le secteur public. Mais les critères de déclenchement de cet outil ne sont pas connus et il devra convaincre les marchés, à l'heure où une crise politique s'est ouverte en Italie, pour que l'élargissement des spreads reste contenu.
Aux États-Unis, la remontée agressive des taux directeurs devrait conduire à un taux Treasuries dix ans proche de 3,4% au T3 avant de redescendre vers 3% fin 2022 et 2,8% fin 2023, la courbe des taux étant inversée sur la période.
Le territoire de la Caisse Régionale regroupe 4 départements : l'Hérault, le Gard, l'Aude et la Lozère avec des zones économiques très variées, un littoral et certaines zones urbaines dynamiques.
Sur le plan démographique, la population se concentre dans un couloir littoral de 20 kilomètres où se situent la plupart des agglomérations. La densité dans l'intérieur des terres est plutôt inférieure à la moyenne nationale, avec des zones très faiblement peuplées. L'agglomération de Montpellier est la plus dynamique avec une forte augmentation de sa population tous les ans.
Cependant, cette attractivité n'empêche pas une situation sociale particulièrement fragile. En effet, le territoire de la Caisse Régionale connait des inégalités importantes avec une situation dégradée en matière d'emplois se traduisant par un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale.
Avec peu d'industries sur son secteur, la Caisse Régionale a su adapter son accompagnement auprès du secteur tertiaire, du tourisme et notamment des énergies renouvelables. Dans ce contexte, la Caisse Régionale a largement accompagné le développement économique de son territoire se traduisant aux fils des années par d'importants déblocages de financements tant au niveau des particuliers que des professionnels. Les parts de marchés crédits de la Caisse Régionale qui s'élèvent à 34,9% à fin avril 2022 en témoignent.
Forte de ses valeurs mutualistes et de son réseau d'agences, la Caisse Régionale a su rester proche de son territoire et s'adapter à ses particularités. En effet elle est le partenaire de longue date des collectivités publiques et des grandes entreprises du territoire, mais aussi des viticulteurs ou encore des clients fragiles.
C'est plus de 25 000 nouveaux clients qui nous ont apporté leur confiance au premier semestre 2022, confirmant ainsi l'attractivité de la Caisse Régionale.
Le Crédit Agricole du Languedoc a également conforté son modèle mutualiste avec plus de 4 300 nouveaux sociétaires. Le Crédit Agricole du Languedoc compte désormais sur 405 961 sociétaires.
L'encours de collecte bilan et hors bilan, à 32,2 Md€ à fin juin 2022, s'accroit de +3,3% par rapport à juin 2021. Une évolution liée notamment à la croissance soutenue des dépôts à vue, des CSL et des encours sur livrets. La part de marché en collecte bilan ressort à 29,6% (à fin avril 2022).
Les liquidités sur les dépôts à vue, en position au 30 juin 2022, sont en augmentation de +7,7%, les encours de Dépôts à Terme sont en léger recul de -3,7%.
Les encours de livrets sont en évolution de +8,1%,
La Caisse Régionale a accompagné activement l'économie de son territoire avec 2,7 Md€ de nouveaux crédits débloqués sur le premier semestre 2022, en recul de -12,4% par rapport à juin 2021 qui intégrait une activité importante sur les PGE.
Au global, les encours de crédits progressent de +7,9% pour atteindre 26,2 Md€ à fin juin 2022. La part de marché relative aux crédits s'établit à 34,9% (à fin avril 2022).
La volonté de la Caisse Régionale de développer son fonds de commerce se traduit dans l'équipement de ses clients en services bancaires et produits d'assurances, qui couvrent toujours plus efficacement leurs besoins.
Le portefeuille d'assurances des biens et des personnes poursuit sa progression avec un total de plus de 673 000 contrats à fin juin 2022.
Dans le contexte crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s'est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d'accompagner ses clients dont l'activité serait impactée par la crise liée au Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l'économie.
Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020, et jusqu'au 30 juin 2022, à tous ses clients entrepreneurs, quels que soient leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d'échéances, procédures accélérées d'examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif de Prêts Garantis par l'État.
Ces prêts peuvent atteindre jusqu'à 3 mois de chiffre d'affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d'avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée.
Ces prêts appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc enregistrés au coût amorti.
L'offre Groupe pour la première année se présente sous la forme d'un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d'éligibilité définies par l'Etat pour bénéficier de la garantie.
Ces financements prennent la forme d'un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l'emprunteur de l'amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans.
Sur la période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d'amortissement, une nouvelle période d'un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d'Etat seront payés.
La durée totale du prêt ne pourra pas excéder 6 ans.
Au 30 juin 2022, le solde des encours de prêts garantis par l'Etat octroyés à la clientèle par la Caisse Régionale du Languedoc s'élève à 819 millions d'euros.
Conformément à la communication de l'IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l'importance de l'exercice du jugement dans l'application des principes d'IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte.
Le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics.
Dans le contexte actuel de conflit russo-ukrainien et de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit.
Face à cette situation, la Caisse Régionale a également procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l'a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques.
Après prise en compte des estimations locales, la CR Languedoc a ainsi effectué au premier semestre 2022 une dotation globale de 21.6 millions d'euros au titre des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2).
Au 30 juin 2022, le stock de dépréciations sur créances saines s'élève à 136,7 M€ (Stage 1) et 124,3 M€ (Stage 2). Le stock des provisions pour risques d'exécution (engagements de garantie et engagements de financement) s'élève à 30,1 M€ (Stage 1) et 12,3 M€ (Stage 2).
Le Coût du Risque au 30 juin 2022 impacte défavorablement le résultat consolidé de 14,1 millions d'euros contre 4,6 millions d'euros au 30 juin 2021.
Outre les effets évoqués ci-dessus et relatifs aux dotations aux provisions sur encours sains (dotation de 21,6 millions d'euros au 1er semestre 2022 contre une dotation de 17 millions d'euros au 1er semestre 2021), cette variation réside principalement dans l'évolution du coût du risque sur encours dépréciés qui est en dotation de 1,8 millions d'euros contre une reprise de 8,5 millions d'euros au 1er semestre 2021, et aussi dans l'évolution des récupérations sur créances amorties de 7,4M€ au 30 juin 2022 (liées à la cession de créances réalisée au 1er trimestre 2022 pour 6,2M€) contre 2,6M€ au 30 juin 2021.
Compte tenu de la forte variation du marché boursier et de la hausse des taux depuis le 1er janvier 2022, la Caisse régionale a souhaité désensibiliser son portefeuille et cristalliser ses plus-values latentes, notamment en liquidant son fonds dédié Force Languedoc. Cette opération a entrainé une baisse de l'encours de titres de 233 millions d'euros ainsi qu'une moins-value nette de 3,5 millions d'euros (dont 1,3 millions d'euros était déjà comptabilisé au 31 décembre 2021).
La Caisse Régionale a également cédé la totalité de son portefeuille d'actions pour 22,6 millions d'euros d'encours et 1,2 millions d'euros de plus-values) et environ 50% de ses OPCVM obligataires (pour 6,3 millions d'euros d'encours et 8,2 millions d'euros de plusvalues). En IFRS, l'incidence sur le résultat au 30 juin 2022 est estimée à -3 millions d'euros en raison de la baisse de leurs valorisations depuis le 31 décembre 2021.
En contrepartie et pour tenir compte des exigences au ratio LCR, la Caisse régionale a acquis 228 millions d'euros d'obligations.
La Caisse régionale a restructuré son portefeuille de swaps de macro-couverture au cours de l'exercice, au moyen d'opérations de résiliation. Ces opérations ont entraîné le paiement d'une soulte globale de 34,7 millions d'euros.
La Caisse Régionale a perçu un acompte sur dividende de 0,95€ par titre, soit un montant global de 55,6 millions d'euros au 30 juin 2022 contre un montant de 35,1 millions d'euros au 30 juin 2021.
La valorisation unitaire de la SAS Rue La Boétie est passée de 21,94€ au 31 décembre 2021 à 21,55€ au 30 juin 2022. La plus-value nette dans les capitaux propres s'établit en conséquence à 482 millions d'euros contre 504 millions d'euros en début d'année.
La valorisation unitaire de la SACAM Mutualisation est passée de 1185,44€ au 31 décembre 2021 à 1215,15€ au 30 juin 2022. La plus-value nette dans les capitaux propres s'établit en conséquence à 159 millions d'euros contre 137 millions d'euros en début d'année.
L'évolution des taux sur la période a conduit la Caisse régionale à effectuer une reprise de provision de 13,2 millions d'euros au premier semestre 2022 contre une dotation de provision de 0,3 millions d'euros au premier semestre 2021.
La Caisse Régionale du Languedoc a enregistré au 30 juin l'impact au semestre de sa cotisation annuelle au FRU qui s'élève à 8,5 millions d'euros. La contribution économique est comptabilisée en charge à hauteur de 7,2 millions d'euros et au bilan en engagement de paiement pour 1,3 millions d'euros.
Les taux Iboxx ayant augmenté de plus de 25 bp entre le 31/12/2021 et le 31/05/2022, les engagements sociaux ont été actualisés selon les instructions du Groupe, et cette actualisation a généré une diminution des engagements et une augmentation des capitaux propres de 7 millions d'euros.
♦ Le Produit Net Bancaire
Au 30 juin 2022, le PNB s'établit à 344,4 M€ en hausse de +7,3% par rapport à juin 2021 et +31,2%/ juin 2020.
Une évolution portée par une bonne progression des encours crédits, une bonne activité monétique et les dividendes Rue la Boétie.
Evolution du PNB (en M€)

→ La Marge d'intermédiation à 133,9 M€ représente 39% du PNB et diminue de -2,6% par rapport à juin 2021.
La marge d'intermédiation est pénalisée par la forte remontée des taux au travers de l'épargne réglementé ainsi que de son refinancement et intègre des restructurations de passif. Ces effets sont atténués par la reprise de la provision Epargne Logement (+13,2M€ au 30/06/2022 vs une dotation nette de 0,3M€ au 30/06/2021).
A 176,4 M€ à fin juin 2022, les charges de fonctionnement sont en hausse par rapport à juin 2021 de +7,2% avec une référence basse en 2021.
Evolution des charges de fonctionnement (en M€)

Le Résultat Brut d'Exploitation s'établit à 167,9 M€ à fin juin 2022, en augmentation de +7,3% par rapport à juin 2021 avec un coefficient d'exploitation stable de 51,2%.
Le coût du risque global au 30 juin 2022 est en dotation de 13,6 M€ dont une dotation de 22 M€ de provisions IFRS9 sur les créances non douteuses liée aux impacts anticipés du contexte économique et géopolitique incertains.
Le risque affecté au 30 juin 2022, faible, est quant à lui en reprise de 8 M€. En effet, le recul du taux de créances douteuses et litigieuses à 1,25% se poursuit.

La Caisse Régionale conserve un niveau global de provisionnement prudent avec un taux de couverture des créances douteuses et litigieuses à 71%.
Après prise en compte de la charge fiscale, le Résultat Net des comptes individuels s'établit à 126,5 M€ à fin juin 2022, en hausse de +10,3% par rapport à juin 2021.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc présente des comptes consolidés en appliquant les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
En accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une sociétémère conventionnelle régionale constitué de la Caisse Régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.
Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole du Languedoc a légèrement évolué au cours du 1er semestre 2022.
Le Groupe est désormais constitué de :
Ces sociétés sont toutes consolidées selon la méthode de l'Intégration Globale.
Au 30/06/2022, les entités suivantes sont sorties du périmètre de consolidation :
Les résultats du Groupe Crédit Agricole du Languedoc sont principalement constitués des résultats de l'entité mère Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Languedoc.
| En milliers d'€ | Contribution au PNB consolidé du groupe de la CR |
Contribution au résultat Brut d'exploitation consolidé du groupe de la CR |
Contribution au résultat net consolidé du groupe de la CR |
|---|---|---|---|
| Caisse régionale | 363 037 | 180 118 | 136 086 |
| Caisses locales | 310 | 1 005 | 1 005 |
| FCT CA Habitat | 9 893 | 9 893 | 6 960 |
| Force Languedoc | -2 733 | -2 733 | -1 909 |
| SOFILARO | 3 416 | 2 903 | 2 532 |
| CALI | 1 553 | 1 500 | 1 490 |
| CALEN | 816 | 556 | 570 |
| CAL PATRIMOINE | -206 | -252 | -252 |
| Montant en K€ | S1 2022 | S1 2021 | Variations | |
|---|---|---|---|---|
| Montants | % | |||
| PNB | 376 086 | 318 099 | 57 987 | 18,2% |
| Charges générales d'exploitation | -183 096 | -169 823 | -13 273 | 7,8% |
| Résultat brut d'exploitation | 192 990 | 148 276 | 44 714 | 30,2% |
| Coût du risque | -14 114 | -4 632 | -9 482 | 204,7% |
| Résultat d'Exploitation | 178 876 | 143 644 | 35 232 | 24,5% |
| Résultat avant impôt | 178 953 | 145 678 | 33 275 | 22,8% |
| Impôt sur les bénéfices | -32 100 | -36 205 | 4 105 | -11,3% |
| Résultat net | 146 853 | 109 473 | 37 380 | 34,1% |
| Résulat net part du groupe | 146 482 | 109 382 | 37 100 | 33,9% |
Le PNB consolidé à 376,1 M€ est principalement impacté par le PNB individuel en normes IFRS de la Caisse régionale (363,0 M€).
Les charges de fonctionnement, à 183,1 M€, sont essentiellement impactées par les charges de fonctionnement de la Caisse régionale (182,9 M€).
Le résultat Brut d'Exploitation s'établit à 193,0M€.
Le coût du risque consolidé, en dotation à 14,1 M€ contre une dotation de 4,6 M€ au S1 2021, est également essentiellement impacté par celui de la Caisse régionale (-13,8 M€).
L'impôt sur les sociétés, à 32,1 M€, intègre notamment l'impôt sur les sociétés de la Caisse régionale (30,4 M€) retraité des impôts courant et différés traduisant les décalages temporels d'imposition entre le référentiel social et les normes IFRS.
Le total du bilan consolidé s'élève à 34,4Mds€, en progression de 0,7Mds€, soit 2,22%, par rapport au 31 décembre 2021.
| Variation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Bilan ACTIF (en milliers d'euros) |
30/06/2022 | 31/12/2021 | Montants | % |
| Caisse, banques centrales | 151 763 | 142 950 | 8 813 | 6,17% |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 345 249 | 275 360 | 69 889 | 25,38% |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 123 443 | 25 081 | 98 362 | 392,18% |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat | 221 806 | 250 279 | -28 473 | -11,38% |
| Instruments dérivés de couverture | 902 752 | 286 620 | 616 132 | 214,96% |
| Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 2 362 849 | 2 586 030 | -223 181 | -8,63% |
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
22 234 | 241 703 | -219 469 | -90,80% |
| Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste | 2 340 615 | 2 344 327 | -3 712 | -0,16% |
| valeur par capitaux propres non recyclables | ||||
| Actifs financiers au coût amorti | 30 100 241 | 28 903 673 | 1 196 568 | 4,14% |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 2 889 359 | 2 747 824 | 141 535 | 5,15% |
| Prêts et créances sur la clientèle | 25 744 555 | 24 856 054 | 888 501 | 3,57% |
| Titres de dettes | 1 466 327 | 1 299 795 | 166 532 | 12,81% |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | -656 032 | 228 034 | -884 066 | -387,69% |
| Actifs d'impôts courants et différés (1) | 129 273 | 101 188 | 28 085 | 27,76% |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 939 545 | 1 003 625 | -64 080 | -6,38% |
| Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
0 | |||
| Participation dans les entreprises mises en équivalence | 0 | |||
| Immeubles de placement | 15 317 | 16 012 | -695 | -4,34% |
| Immobilisations corporelles | 77 055 | 79 334 | -2 279 | -2,87% |
| Immobilisations incorporelles | 3 | 33 | -30 | -90,91% |
| Ecarts d'acquisition | 0 | |||
| TOTAL DE L'ACTIF | 34 368 015 | 33 622 859 | 745 156 | 2,22% |
Le montant des Actifs financiers à la Juste Valeur par Résultat est en hausse de 69,9M€, principalement en raison de la valorisation des instruments dérivés de transaction (+98,4M€) et de l'impact des cessions d'OPCVM obligataires (-15,6M€) et actions (-22,9M€).
Les Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres diminuent de 223,2M€ principalement sous l'effet de la liquidation du fonds dédié Force Languedoc (-219,2M€).
Les Actifs financiers au coût amorti, constitués principalement des Prêts et créances sont en hausse de 1,2Mds€, soit 4,14%, en raison d'une part de l'activité commerciale soutenue sur les crédits clientèle (+889M€) et d'autre part de l'acquisition de lignes obligataires (235M€).
Les comptes de régularisation et actifs divers diminuent de 64M€ principalement sous l'effet de la baisse des dépôts de garanties (collatéral) adossés aux produits dérivés contractualisés par la CR (-88M€).
Les Immobilisations corporelles baissent de 2,3M€, en raison des amortissements sur la période.
| Variation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Bilan PASSIF (en milliers d'euros) |
30/06/2022 | 31/12/2021 | Montants | % |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 117 239 | 26 866 | 90 373 | 336,38% |
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 117 239 | 26 866 | 90 373 | 336,38% |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 80 349 | 350 666 | -270 317 | -77,09% |
| Passifs financiers au coût amorti | 26 918 774 | 27 155 265 | -236 491 | -0,87% |
| Dettes envers les établissements de crédit | 16 625 470 | 16 962 416 | -336 946 | -1,99% |
| Dettes envers la clientèle | 10 190 512 | 10 112 396 | 78 116 | 0,77% |
| Dettes représentées par un titre | 102 792 | 80 453 | 22 339 | 27,77% |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 57 796 | 166 862 | -109 066 | -65,36% |
| Passifs d'impôts courants et différés | 31 186 | 461 | 30 725 | 6664,86% |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 2 182 863 | 1 063 653 | 1 119 210 | 105,22% |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés | ||||
| et activités abandonnées | 0 | |||
| Provisions | 101 123 | 125 147 | -24 024 | -19,20% |
| Dettes subordonnées | 0 | |||
| Total dettes | 29 489 330 | 28 888 920 | 600 410 | 2,08% |
| Capitaux propres | 4 878 685 | 4 733 939 | 144 746 | 3,06% |
| Capitaux propres part du Groupe | 4 872 684 | 4 726 851 | 145 833 | 3,09% |
| Capital et réserves liées | 1 541 013 | 1 518 437 | 22 576 | 1,49% |
| Réserves consolidées | 2 531 625 | 2 343 061 | 188 564 | 8,05% |
| Gains et pertes comptabilisés directement en | 653 564 | 654 186 | ||
| capitaux propres | -622 | -0,10% | ||
| Gains et pertes comptabilisés directement en | ||||
| capitaux propres sur activités abandonnées | 0 | |||
| Résultat de l'exercice | 146 482 | 211 167 | -64 685 | -30,63% |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 6 001 | 7 088 | -1 087 | -15,34% |
| TOTAL DU PASSIF | 34 368 015 | 33 622 859 | 745 156 | 2,22% |
Les Passifs financiers au coût amorti diminuent de 0,87%, sous l'effet conjoint des tombées d'échéance de 298M€ d'OAT mises en pension auprès de CACIB et du DAV de la CR chez Crédit Agricole SA (-135M€).
Les Capitaux Propres consolidés sont en hausse de 145M€. Outre le résultat de la période (146,5M€), cette évolution s'explique également par l'émission de parts sociales (+23,5M€), la distribution partielle du résultat 2021 (-22,6M€), et par la contrepartie des variations de juste valeur par capitaux propres des titres SACAM Mutualisation (+22M€) et SAS Rue La Boétie (-22,1M€).
Les données des FCT et des Caisses Locales ne seront pas commentées dans cette partie.
Le résultat consolidé de CALI se compose essentiellement des dividendes perçus par ses filiales (1 537 k€).
Le résultat consolidé de CALEN se compose essentiellement des gains ou pertes sur instruments financiers à la Juste Valeur par Résultat (758 k€).
Le résultat consolidé de SOFILARO se compose essentiellement des variations de Juste Valeur par Résultat de l'année sur les titres de participations et obligations détenues (3081 k€).
Le résultat consolidé de CAL Patrimoine se compose essentiellement des loyers encaissés (554k€) diminué des amortissements des immeubles de placement (-598k€).
Tableau de présentation de l'endettement des entités consolidés (hors Caisse régionale et STT) (Données sociales en K€)
| Filiales | Total des dettes (A) |
Dont dettes contractualisées avec une entité consolidée (groupe Caisse régionale) |
Capitaux Propres (B) |
Comptes Courants d'Associés |
Taux d'endettement (A) / (B) |
|---|---|---|---|---|---|
| SOFILARO | 0 | 0 | 41 149 | 3 002 | 0% |
| CALI | 0 | 0 | 13 111 | 0 | 0% |
| CALEN | 0 | 0 | 35 003 | 15 824 | 0% |
| CAL PATRIMOINE | 14 548 | 14 548 | 9 095 | 7 765 | 160% |
Le capital social de la CR au 30/06/2022 est resté au niveau du 31/12/2021, à savoir 197 874 280€.
Ces informations sont présentes dans la note 6.13 des annexes consolidées.
Le cours du CCI Languedoc (code ISIN FR0010461053) s'élève à 48,10€ au 30/06/2022. Il enregistre une baisse de 14,1% sur 6 mois.
Lors de la séance du 30 mars 2022, l'Assemblée Générale a approuvé le versement d'une rémunération au titre de l'exercice 2021 de 0,22€ par titre représentant un taux d'intérêt de 2,23%.
Lors de la séance du 30 mars 2022, l'Assemblée Générale a approuvé le versement d'un dividende au titre de l'exercice 2021 de 2,69€ par titre, représentant un rendement de 4,81% par rapport au cours du 31/12/2021.
Lors de la séance du 30 mars 2022, l'Assemblée Générale a approuvé le versement d'un dividende au titre de l'exercice 2021 de 2,69€ par titre.
Ces rémunérations ont été mises en paiement le 21 avril 2022.
Néant
Les transitions sociétales et environnementales sont des enjeux majeurs pour les générations futures. Les ambitions nationales en la matière sont très élevées, prônant par exemple la contribution à la neutralité carbone à horizon 2050.
Pour les atteindre, une mobilisation générale de tous les acteurs est indispensable. L'importance du Crédit Agricole du Languedoc dans l'économie des territoires nous donne des responsabilités : faciliter, accompagner et agir pour encourager ces transitions qui peuvent paraître des plus complexes pour nos clients Agriculteurs, Professionnels, Entreprises comme Particuliers.
Dès décembre 2021, le Groupe Crédit Agricole a axé sa stratégie dans ce sens en lançant un Projet sociétal décliné en dix engagements, autour de trois priorités : l'environnement, l'inclusion sociale et l'agriculture. #Ensembleonyarrivera
Notre Caisse régionale a ancré son nouveau plan d'entreprise lancé il y a plus d'un an autour de ces mêmes préoccupations, reprises dans les 3 grandes causes :
Les enjeux sont majeurs : aller vers une économie moins carbonée pour limiter le réchauffement climatique, relever le défi du secteur agricole, renforcer la cohésion et l'inclusion sociale… Autant de défis sur lesquels nous souhaitons accompagner nos clients en leur proposant les solutions adaptées à ces évolutions. Cette ambition touchera tous les métiers de la banque et changera notre modèle construit il y a plus de 100 ans autour de la satisfaction individuelle de nos clients, ajoutant une large contribution à l'intérêt collectif de la société.
Le Crédit Agricole du Languedoc est en ordre de marche pour rendre ces transitions accessibles à tous.
Au titre du contrat de liquidité confié par la société CR CA LANGUEDOC à Kepler Cheuvreux, à la date du 30 juin 2022, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité :
Le calendrier de publication des résultats est disponible sur le site de la Caisse Régionale. Il est établi en application de l'article 451-1-1 du Code Monétaire & Financier et de l'article 221-1 du règlement général de l'AMF.

Dans le cadre des accords de Bâle 3, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit "CRR") tel que modifié par CRR n°2019/876 (dit "CRR 2") impose aux établissements assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les entreprises d'investissement) de publier des informations prudentielles. Ces informations sont à disposition sur le site internet suivant dans le document « Informations au titre du Pilier 3 »: : https://www.creditagricole.fr/ca-languedoc/particulier/informations/communiques.html
L'adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition en risque ou en levier.
| Fonds propres prudentiels phasés simplifiés (en milliers d'euros) et ratios de solvabilité (en %) |
30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) | 2 850 165 | 2 860 562 |
| dont Instruments de capital et réserves | 4 719 194 | 4 695 935 |
| dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires | (1 869 029) | (1 835 373) |
| FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 | - | - |
| FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1) | 2 850 165 | 2 860 562 |
| FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 | 43 777 | 35 453 |
| FONDS PROPRES TOTAUX | 2 893 942 | 2 896 016 |
| TOTAL DES EMPLOIS PONDÉRÉS (RWA) | 11 160 101 | 11 016 009 |
| RATIO CET1 | 25,54% | 25,97% |
| RATIO TIER 1 | 25,54% | 25,97% |
| RATIO TOTAL CAPITAL | 25,93% | 26,29% |
| TOTAL DE L'EXPOSITION EN LEVIER | 31 696 521 | 31 105 318 |
| RATIO DE LEVIER | 8,99% | 9,20% |
Au 30 juin 2022, les ratios de solvabilité et le ratio de levier de la Caisse Régionale du Languedoc sont au-dessus des exigences minimales qui s'imposent.

| 1. | RISQUES DE CRÉDIT 1 |
||
|---|---|---|---|
| 1.1 | Objectifs et politique 1 | ||
| 1.2 | Gestion du risque de crédit 2 | ||
| 1.3 | Exposition 12 | ||
| 1.4 | Application de la norme IFRS9 18 | ||
| 2. | RISQUES DE MARCHÉ 22 | ||
| 2.1 | Objectifs et politique 22 | ||
| 2.2 | Méthodologie de mesure et d'encadrement des risques de marché 23 | ||
| 2.3 | Exposition : activités de marché 25 | ||
| 2.4 | Risque Action 25 | ||
| 2.5 | La gestion du bilan – Les risques financiers structurels 25 | ||
| 2.6 | Le risque de taux d'intérêt global 26 | ||
| 2.7 | Le risque de change 30 | ||
| 2.8 | Les risques de liquidité et financement 30 | ||
| 2.9 | Politique de couverture 33 | ||
| 3. | RISQUES OPÉRATIONNELS 34 | ||
| 3.1 | Gestion du risque : dispositif de surveillance et organisation 34 | ||
| 3.2 | Méthodologie 35 | ||
| 3.3 | Assurance et couverture des risques opérationnels 36 | ||
| 3.4 | Faits marquants du premier semestre 2022 37 | ||
| 4. | RISQUES JURIDIQUES 38 | ||
| 5. | RISQUES DE NON-CONFORMITÉ 39 | ||
| 5.1 | La prévention 40 | ||
| 5.2 | L'adaptation des procédures aux nouveautés réglementaires et au suivi des risques de | ||
| non-conformité 40 | |||
| 5.3 | Les contrôles et les actions correctrices 41 | ||
| 5.4 | Le reporting42 |
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie n'est pas en mesure d'honorer ses engagements financiers vis-à-vis de la Caisse Régionale dans le délai imparti. Le risque d'insolvabilité de ses clients et contreparties est l'un des principaux risques auxquels le Crédit Agricole peut être exposé.
La maîtrise des risques de crédit est un enjeu majeur pour les établissements bancaires et financiers et, à ce titre, l'une des missions fondamentales des organes exécutifs.
Au niveau du groupe Crédit Agricole, c'est la ligne Métier Risque et Contrôle permanent qui définit les normes, met en place et diffuse les outils de pilotage permettant d'identifier, d'une part, et de maîtriser, d'autre part, le risque inhérent à l'activité.
Au niveau de la Caisse Régionale, la mise en œuvre de ces outils de pilotage du risque relève du Comité de Direction avec l'appui du Département Contrôle Permanent et Risques et grâce à une mobilisation effective des différents acteurs concernés.
L'activité de crédit et, de facto, de maîtrise du risque de crédit est encadrée par la politique crédit mise à jour chaque année et validée en Conseil d'Administration. Elle est établie par la Direction des Crédits en concertation avec les Directions concernées et le Contrôle Central des Risques, sous le contrôle du Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR).
Pour rester la banque régionale de référence au service de l'économie régionale, la Caisse du Languedoc adapte son organisation pour développer ses positions sur l'ensemble de ses marchés en veillant à la maîtrise de ses risques.
En 2022, tout en réaffirmant ses principes de base (proximité du service, expertise et larges délégations aux acteurs de proximité), la CR ajuste ses dispositifs au regard des évolutions réglementaires et du contexte économique et sanitaire :
Sa politique crédit est tournée vers un développement maîtrisé, en ligne avec le plan moyen terme Impulsion 2024 axé notamment sur la protection des clients, le développement de l'immobilier, les actions en faveur de la transition sociétale et environnementale et l'excellence relationnelle.
Cette politique intègre des règles générales relatives notamment à la territorialité, à la politique de traitement du risque, au schéma délégataire et à la politique de garantie. Elle est complétée de politiques sectorielles spécifiques aux marchés. Y sont également présentés le dispositif de contrôle et les limites d'intervention règlementaires et opérationnelles.
• Dans une première partie, la politique crédit se décline autour de principes généraux et rappelle la nécessité de s'appuyer sur les usages Bâle II et les outils de scoring du groupe dans la distribution du crédit ainsi que celle d'avoir une approche de développement équilibré du crédit. Plus précisément, cette politique permet de clarifier les règles en matière d'intervention géographique, d'exclusions générales, de processus délégataire, de garanties, de tarification, de limites globales et de seuils d'alerte, de traitement du risque, de règles d'intervention sur les financements complexes (financements à effet de levier et syndications), de capital investissement, de prescription, de conflit d'intérêt et de suivi de la mise en œuvre de la politique. Elle précise enfin le dispositif de contrôle en place.
• Dans une deuxième partie, la politique crédit précise les règles spécifiques aux différents marchés de la Caisse régionale : Particuliers, Professionnels et Associations, Agriculteurs, Banque Privée, Entreprises, Coopératives, Promotion immobilière, Collectivités locales, Energies renouvelables.
En décembre 2021, le Conseil d'Administration de la Caisse régionale a validé la politique crédit 2022 qui réaffirme l'ambition de la Caisse Régionale de poursuivre son développement et de maintenir sa place de leader sur son territoire.
Au-delà d'une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement, les principes généraux de prise de risque figurent dans la politique crédit qui décline notamment les critères d'intervention ainsi que les règles de délégations crédits par métier, par marché, par type de financement.
Depuis la réforme BALE II, les notes bâloises sont intégrées dans les outils et usages de la Caisse Régionale et utilisées par l'ensemble des réseaux commerciaux comme outil de mesure du risque (et donc du niveau de délégation requis) mais aussi comme indicateur alertant sur une dégradation et donc sur un risque potentiel.
Ainsi, les principaux critères de délégations crédit sont :
La prise en compte de ces critères dans le schéma délégataire permet aux unités d'Engagement (Crédits Développement et Accompagnement Réseaux pour les réseaux de proximité et Coordination Engagements Corporate pour les réseaux Entreprises) d'assurer un « double regard » distinct de celui des unités en charge de l'instruction, sur les dossiers présentant une caractéristique « sensible » en termes de risque.
Selon ces principes, les dossiers les plus risqués ou les plus pondéreux relèvent d'une décision de niveau Direction (« Direction Finance, crédits et recouvrement » ou « Direction Entreprises et Partenariats »), voire d'un Comité d'Escompte (Départemental ou Régional).
En complément, un avis risque indépendant est émis par le Contrôle Central des Risques sur les attributions de limites individuelles avant passage en Conseil d'Administration, ainsi que sur les demandes de financement réalisées dans le cadre de ces limites individuelles et les opérations présentant une notation risquée, dès lors que la variation d'encours entrainée est significative.
L'utilisation des notes Bâle II et des scores (Simul CA, CARMIN, SOPRANO) permet également :
Dans ce contexte, les processus et parcours clients sont constamment revisités afin de gagner en fluidité tout en optimisant le niveau de sécurisation et en s'alignant sur les exigences règlementaires.
En conclusion, le dispositif d'analyse et de prise de risque est encadré par :
Depuis fin 2007, l'ACPR a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, les Caisses régionales, à utiliser les systèmes de notation interne au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit pour la banque de détail.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale utilise les modèles Groupe définis par Crédit Agricole S.A. pour évaluer les risques.
Depuis 2013, le recours à l'alimentation automatique des liasses fiscales dans ANADEFI via des intervenants extérieurs (INOVATIC, Jedeclare.com, BATICA) a été mis en place afin d'améliorer la notation des professionnels de la banque de détail. Ces accès ont été étendus au périmètre des Entreprises gérées dans le réseau spécialisé fin 2014.
Sur le périmètre de la clientèle CORPORATE, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs, appréciés au cas par cas par le gestionnaire puis, depuis 2016, validés de manière indépendante, par le Contrôle Central des Risques.
Rapport semestriel d'activité : Gestion des risques 3
Plus globalement, les dispositifs de notation font régulièrement l'objet d'aménagements et d'adaptations tant sur les modèles que sur les usages faits en Caisse Régionale afin de répondre aux exigences du régulateur.
Des contrôles permanents encadrent la notation CORPORATE selon les normes Groupe et prévoient notamment la réalisation de contrôles sur pièces renforcés réalisés depuis 2016 par le Contrôle Permanent.
Les règles de délégation crédits s'appuient sur l'approche en risques liés qui permet de consolider la totalité du risque de contrepartie pris par la Caisse Régionale sur un bénéficiaire à un moment donné.
La notion de Groupe de Risque apportée par la réforme Bâle II a permis d'automatiser en partie ce regroupement des engagements qui est complété, le cas échéant et à dire d'expert, par les gestionnaires qui consolident les engagements :
Sur la clientèle CORPORATE, la Caisse Régionale s'appuie sur le dispositif national « Tiers et groupes » qui permet d'uniformiser la constitution des groupes et la notation pour toutes les entités du groupe Crédit Agricole. Le suivi de la mise à jour de l'outil national (workflow) fait l'objet d'une attention particulière de la part du Contrôle Central des Risques et des Chargés d'Affaires. Le périmètre des groupes de risque est également soumis à la validation du Contrôle Central des Risques.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
La mesure du risque est appréciée au travers du taux de défaut ainsi qu'au travers de différents niveaux de risque bâlois (regroupement de notes bâloises dont les sensibles). Depuis 2014, la gestion du « douteux » comptable est asservie au défaut Bâlois. Depuis :
En 2020 les nouvelles règles du défaut ont été mises en application. Conformément aux orientations de l'Autorité Bancaire Européenne, les principes de la nouvelle définition du défaut sont les suivants :
Ainsi, plusieurs types d'événements peuvent être à l'origine du passage en défaut :
Pour la Banque de Détail, l'évènement de défaut est traduit mensuellement dans la note LUC (grade V). Pour la Banque des Entreprises (CORPORATE), la renotation (F ou Z) dans ANADEFI valide le passage en défaut suite à la survenance d'un des évènements ci-dessus.
Préalablement à la sortie définitive du défaut, une période d'observation s'applique, différente selon le motif d'entrée en défaut.
En complément, le pilotage des risques crédit et leur prévention continuent de s'effectuer sur la notion de nombre de jours de retard et/ou sur le suivi de la notation.
Ainsi, depuis 2014, l'outil ATOURISK, disponible sur la plateforme NICE, a été paramétré selon ces indicateurs et en cohérence avec les objectifs risque de la Caisse Régionale.
Les gestionnaires disposent ainsi de la liste des clients de leur portefeuille (actualisée hebdomadairement) répondant aux critères suivants :
De même, les clients en risque fort au sens bâlois (c'est-à-dire notés J ou K ou E-) sont recensés et détectés dans ATOURISK. A noter la mise à disposition d'un nouvel outil « Mes Risques » avec la réforme du nouveau défaut qui apporte une vision agrégée au niveau des groupes de risque.
Ces différents clignotants permettent aux gestionnaires d'être alertés au plus vite afin de prendre en charge les différentes situations.
De plus, en terme préventif, les revues de portefeuille des différents marchés recensent les clients ayant enregistré une dégradation mensuelle de leur note bâloise.
L'utilisation des concepts Bâle II pour la mesure et le pilotage du risque de crédit s'accentue chaque année :
Des règles de division des risques, de fixation des limites, des processus spécifiques d'engagements et de critères d'octroi sont mises en place dans le but de prévenir toute concentration excessive du portefeuille et de limiter l'impact de toute dégradation éventuelle. Le Conseil d'Administration du 17 décembre 2021 a validé l'actualisation du dispositif de surveillance qui permet de suivre et de contrôler l'évolution des encours de crédits.
La Caisse Régionale répond strictement aux règles prudentielles fixées par le Comité de la Règlementation Bancaire et Financière (cf. règlement CBF 93-05 du 21 décembre 1993 relatif au contrôle des Grands Risques) et rappelées dans la CRD4.
Elle respecte ainsi le seuil de 25% de fonds propres que ne doivent pas dépasser les engagements sur un seul bénéficiaire.
La Caisse Régionale procède également aux déclarations périodiques à Crédit Agricole S.A. à destination de l'ACPR :
En complément des règles prudentielles règlementaires, la Caisse Régionale s'est fixée des règles internes plus contraignantes qui ont vocation à sécuriser les équilibres fondamentaux en cas de défaillance des emprunteurs et à assurer un suivi strict des encours importants de la Caisse Régionale. Ces règles sont présentées et validées chaque année par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Languedoc.
Dans le cadre de sa politique crédit 2022, la Caisse régionale a maintenu les règles internes qui avaient fait l'objet d'une évolution dans la politique 2020 dans l'objectif d'une fluidification du processus de présentation des dossiers.
Afin de maîtriser la concentration individuelle de ses engagements, le conseil d'administration de mai 2022 a validé la mise en place d'un dispositif de limites maximums par contrepartie (hors collectivités publiques) autrement appelées limites absolues.
Ce dispositif intègre une modulation en fonction de la nature du financement : CORPORATE ou PROJET. Le périmètre retenu pour les financements de type « projet » est le suivant :
o Projets ENR: pour la part des financements de projets ENR, en direct auprès de la structure projet ou via une holding détentrice de structures projets (portefeuille), réalisés sur le territoire national et sécurisés par les garanties usuelles ( Tarif garanti, covenant, cession Dailly notifiée des contrats d'achat…).
Les limites absolues sont les suivantes :
* 10% des FP éligibles (290 M€) couvrant l'ensemble des financements,
* dont limite absolue « Corporate », fixée à 4% des FP éligibles (116 M€) qui intègre tous les encours nets de garantie FONCARIS, hors financements classés dans la catégorie « Projet » définie précédemment.
Fonction des fonds propres ou du résultat net et différenciés par marché, ces seuils sont également définis au regard des niveaux de risque (regroupements de notes bâloises) afin d'apporter une plus forte différentiation et rehausser les seuils sur les meilleures notations.
| Niveau de risque |
Très faible | Moyen et fort | Avéré | |
|---|---|---|---|---|
| CORPORATE | A+ à C- | D+ à D- | E+ à E- | Fou Z |
| RETAIL | A à D | E et F | G à K | > |
| Limites 2020 | Risque très faible | Risque Faible | Risque moyen, fort ou avéré |
|
|---|---|---|---|---|
| Seuil | Seuil | Seuil | ||
| COL. PUBLIQUES | 80 ME ±50% RN(1) |
40 Me +25% RN(1) |
16 ME +10% RN(1) |
|
| ENT/PIM/ENR | 50 ME +30% RN(1) |
32 ME +20% RN(1) |
16 ME +10% RN(1) |
|
| PART/PRO/AGRI/ COOP(2) (+ autres segments en gestion réseau prox) |
20 ME +12% RN(1) |
16 ME +10% RN(1) |
8 ME +5% RN(1) |
Concernant les contreparties dont les encours liés sont supérieurs aux seuils ci-dessus, l'attribution d'une limite individuelle relève d'une décision en Conseil d'Administration après avis risque indépendant. Les demandes de financement réalisées dans le cadre de cette limite individuelle et entrainant une variation d'encours significative font également l'objet d'un avis risque indépendant. Ce dispositif de limites est complété par la recherche d'un partage des encours par contrepartie au-delà d'un seuil d'encours risques liés défini par marché.
Le dispositif de suivi des risques significatifs a été adapté depuis 2020 :
Suivi trimestriel de l'évolution des risques significatifs et détection des groupes de contreparties se dégradant de 2 crans ou plus et des entrées en sensibles ou défaut :
| Segment de marché | Sains non sensibles |
Sensibles ou défaut |
|---|---|---|
| ENT/PIM/ENR/COL PUB | 6 | 3 |
| ВСР | 5 | |
| PART/PRO/AGRI/COOP (1) | 3 |
(1) hors Coop en gestion Centre d'Affaires
Par ailleurs, le risque de concentration est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 31 décembre 2021, la concentration individuelle de la Caisse Régionale est inférieure à la moyenne des Caisses régionales du Groupe.
4) Seuils de production annuelle et d'encours global
Afin de suivre le niveau de distribution des crédits sur des activités ou des contreparties jugées sensibles par la Caisse Régionale, des seuils d'alerte sont en place sur 4 secteurs d'activité ou typologies de financements :
La promotion immobilière avec 3 seuils
Un suivi de ces seuils est présenté au moins semestriellement en Comité des Risques et Conseil d'Administration. Dans ce cadre, un point a été fait auprès de ces instances en mars et juin 2022.
En complément de sa politique interne de partage de risques, le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a fixé, en décembre 2021, le seuil d'éligibilité à 50M€ en matière de couverture de ses grands risques auprès de FONCARIS.
A noter que cette couverture s'applique à toutes les contreparties de droit privé hors : Collectivités Publiques, SEM, SA HLM ; organismes de 1% logement ; établissements de crédit, promoteurs immobiliers.
Dans le cadre des contrôles de 2° degré, des revues de portefeuilles sont réalisées par la Direction Finances Crédits et Recouvrement sur les Secteurs et Agences de proximité. Ces revues de portefeuille s'appuient sur l'outil ATOURISK.
En complément, le Comité RETAIL, mis en place dès 2012, analyse la situation financière et bancaire des clients sélectionnés. Les critères d'éligibilité reposent sur les dégradations mensuelles de notes bâloises. Ce comité mensuel est composé de représentants de la Direction Finances Crédits et Recouvrement et de représentants du RCPR (Contrôle Central des Risques).
Des revues sont également organisées pour les Directions des Réseaux spécialisés au travers de Comités Risques mensuels dédiés à ces marchés (CORENT et CORPIM).
En juin 2022, la Caisse Régionale a décidé de compléter son dispositif par des indicateurs d'alerte précoce élaborés sur la base de données liées au fonctionnement des comptes bancaires
D'autre part, l'analyse annuelle des filières à risque a été présentée en Comité des Risques et en Conseil d'Administration de septembre 2021. Celle-ci permet d'identifier les filières les plus fragiles, faisant l'objet de délégations spécifiques.
A cette occasion, un focus a été réalisé dans le cadre de cette analyse, sur les mesures de soutien (PGE, pauses crédits) mises en place sur la clientèle de la Caisse Régionale ainsi que sur les impacts de la crise COVID sur le fonctionnement des comptes bancaires (flux, anomalies, dépassement passager …). Les situations les plus délicates sont portées par les activités THR (Tourisme, Hôtellerie, Restauration)
Enfin, le risque de concentration géo-sectorielle est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 31 décembre 2021, la Caisse Régionale a un portefeuille diversifié.
Les restructurations au sens de l'EBA (forbearance) correspondent à l'ensemble des modifications apportées à un ou plusieurs contrats de crédit, ainsi qu'aux refinancements, accordés en raison de difficultés financières rencontrées par le client.
Dès lors que l'opération de restructuration au sens de l'EBA a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructuré » pendant une période a minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe Crédit Agricole (nouveaux incidents par exemple).
Dans ce contexte, les entités du Groupe ont mis en œuvre des solutions d'identification et de gestion de ces expositions, adaptées à leurs spécificités et à leurs métiers, selon les cas : à dire d'expert, algorithmique ou une combinaison de ces deux approches. Au niveau de la Caisse régionale, ces solutions ont été maintenues et adaptées autant que nécessaire au contexte de crise sanitaire, dans le respect des textes EBA. Par ailleurs, un plan de contrôle de la Forbearance est déployé et des reportings et informations à la gouvernance sont réalisés et reprennent les principaux indicateurs suivants : nombre et exposition Forborne en flux, stock et à dire d'expert. Enfin, ces dispositifs permettent également de répondre à l'exigence de production trimestrielle des états réglementaires sur cette thématique.
La Caisse Régionale utilise divers outils de détection du risque adaptés à chaque niveau de traitement du risque. Ces outils permettent selon des fréquences quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles, le signalement aux agences du risque né, son traitement et la traçabilité des actions entreprises.
Depuis 2020 et en liaison avec le contexte d'urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, la Caisse régionale a revu et renforcé son dispositif de surveillance des risques, par la mise en place d'indicateurs de pilotage avancés (indicateurs de risque, par marché, par filière d'activité), suivis de manière rapprochée et visant à anticiper les premiers signaux d'une dégradation des risques.
Parallèlement, la Caisse Régionale a confirmé l'usage des notions bâloises avec la mesure de l'accroissement sur l'année du risque avéré. Une attention particulière est portée au traitement du risque précoce avec un suivi de l'encours porté par des partenaires ayant une anomalie de plus de 15 j.
Les contreparties défaillantes sont prises en charge dans un premier temps par les réseaux commerciaux, puis captées par le Recouvrement Amiable (RCA) selon les modalités suivantes :
Le Recouvrement Contentieux prend le relais pour les dossiers qui n'ont pu être résolus de manière amiable ou pour l'exécution des garanties.
Les responsables du recouvrement réalisent des revues de portefeuille sur les clients gérés afin de s'assurer du respect des procédures internes, de l'efficacité des actions menées et de la couverture des risques avérés et latents.
Deux comités sont spécifiquement dédiés aux contreparties défaillantes ou sous surveillance :
Le risque crédit, mesuré au regard des paramètres Bâle II, fait l'objet de différents suivis
o Au niveau du Groupe, un tableau de bord mensuel présente les indicateurs usuels : taux de défaut, taux de sensible, emplois pondérés rapportés à l'exposition au défaut et perte attendue.
La Caisse Régionale peut ainsi se positionner par rapport à la Caisse Cumul.
Le dispositif de stress test pour le risque de crédit s'appuie principalement sur des modèles qui relient l'évolution des paramètres de risques de crédit aux variables macroéconomiques et financières.
L'impact du stress macro-économique a été décliné et analysé sur le portefeuille de la Caisse Régionale au 30/06/2021 selon les scenarii de Crédit Agricole SA. Il a été complété du stress sectoriel et du stress de concentrations individuelles. L'ensemble des stress tests a été présenté au Comité Risque et au Conseil d'Administration de décembre 2021.
L'application de l'ensemble des types de stress tests retenus par CA.SA (macroéconomique, sectoriel, concentration individuelle) a conduit aux résultats suivants pour la Caisse Régionale :
Les résultats sont concluants : les Fonds Propres de la Caisse Régionale permettent d'absorber les effets du stress. Aucun besoin supplémentaire en fonds propres n'est requis.
La politique crédit intègre les préconisations de la CR en matière de garanties : choix des garanties selon la qualité du client et du projet, en s'appuyant sur la note Bâle II et les différents scores nationaux ; et valorisation de ces garanties à l'octroi et au cours de la vie du crédit.
En effet, toutes les garanties doivent faire l'objet d'une valorisation :
Toutes les garanties doivent faire l'objet d'une revalorisation annuelle à minima.
De plus, la Caisse Régionale a mis en place un processus spécifique pour les créances d'un montant pondéreux et avec sûretés immobilières : si le capital restant dû est supérieur ou égal à 3M€, une revalorisation tous les 2 ans est réalisée par un expert indépendant externe.
Le dispositif Bâle II prend en compte les informations disponibles en matière de valorisation des garanties et donne ainsi une évaluation plus juste des pertes potentielles sur le crédit.
En complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse Régionale a opté pour une couverture de ses grands risques éligibles auprès de FONCARIS à partir de 50 M€ d'encours en risques liés.
Sur les crédits habitat, la garantie caution CAMCA est privilégiée lorsque les conditions d'éligibilité et de qualité clients (prise en compte du score habitat) sont réunies afin d'améliorer le taux de couverture risque.
La Caisse Régionale du Languedoc n'utilise pas ce type de contrat.
La Caisse Régionale du Languedoc n'a pas recours aux dérivés de crédits dans le cadre de la gestion de son risque de crédit.
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple, les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32).
Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition.
Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Stage 3).
Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat)
| 30/06/2022 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Réduction du risque de crédit | ||||||
| Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en garantie | Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||||
| Instruments financiers reçus en garantie |
Hypothèques | Nantissements | Cautionnements | Dérivés de crédit |
|||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) |
234 980 | ||||||
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
123 443 | ||||||
| Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI |
111 537 | ||||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
|||||||
| Instruments dérivés de couverture | 902 752 | ||||||
| Total | 1 137 732 |
| En milliers d'euros | 31/12/2021 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduction du risque de crédit | |||||||
| Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en garantie | Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||||
| Instruments financiers reçus en garantie |
Hypothèques | Nantissements | Cautionnements | Dérivés de crédit |
|||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) |
162 932 | ||||||
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
25 081 | ||||||
| Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI |
137 851 | ||||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
|||||||
| Instruments dérivés de couverture | 286 620 | ||||||
| Total | 449 552 |
| 30/06/2022 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduction du risque de crédit | ||||||
| En milliers d'euros | Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en garantie | Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||
| Instruments financiers reçus en garantie |
Hypothèques | Nantissements | Cautionnements | Dérivés de crédit |
||
| Actifs financiers à la juste valeur par | ||||||
| capitaux propres recyclables dont : actifs dépréciés en date de clôture |
22 233 | |||||
| Prêts et créances sur les établissements | ||||||
| de crédit dont : actifs dépréciés en date de clôture |
||||||
| Prêts et créances sur la clientèle dont : actifs dépréciés en date de |
||||||
| clôture Titres de dettes dont : actifs dépréciés en date de |
22 233 | |||||
| clôture | ||||||
| Actifs financiers au coût amorti | 27 230 413 | 8 677 722 | 1 348 542 | 8 597 369 | ||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture |
96 663 | 27 253 | 3 053 | 45 145 | ||
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
19 533 | |||||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture |
||||||
| Prêts et créances sur la clientèle | 25 744 556 | 8 677 722 | 1 348 542 | 8 597 369 | ||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture |
96 663 | 27 253 | 3 053 | 45 145 | ||
| Titres de dettes | 1 466 327 | |||||
| dont : actifs dépréciés en date de | ||||||
| clôture | ||||||
| Total | 27 252 649 | 8 677 722 | 1 348 542 | 8 597 369 | ||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture |
96 663 | 27 253 | 3 053 | 45 145 |
| 31/12/2021 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Réduction du risque de crédit | ||||||
| En milliers d'euros | Exposition maximale au risque de crédit |
Actifs détenus en garantie | Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||
| Instruments financiers reçus en garantie |
Hypothèques | Nantissements | Cautionnements | Dérivés de crédit |
||
| Actifs financiers à la juste valeur par | 241 702 | |||||
| capitaux propres recyclables dont : actifs dépréciés en date de |
||||||
| clôture | ||||||
| Prêts et créances sur les établissements | ||||||
| de crédit | ||||||
| dont : actifs dépréciés en date de | ||||||
| clôture | ||||||
| Prêts et créances sur la clientèle | ||||||
| dont : actifs dépréciés en date de | ||||||
| clôture | ||||||
| Titres de dettes | 241 702 | |||||
| dont : actifs dépréciés en date de | ||||||
| clôture | ||||||
| Actifs financiers au coût amorti dont : actifs dépréciés en date de |
26 278 088 | 8 289 810 | 1 310 385 | 8 336 985 | ||
| clôture | 90 542 | 26 392 | 2 260 | 40 536 | ||
| Prêts et créances sur les établissements | ||||||
| de crédit | 122 238 | |||||
| dont : actifs dépréciés en date de | ||||||
| clôture | ||||||
| Prêts et créances sur la clientèle | 24 856 055 | 8 289 810 | 1 310 385 | 8 336 985 | ||
| dont : actifs dépréciés en date de | 90 542 | 26 392 | 2 260 | 40 536 | ||
| clôture | ||||||
| Titres de dettes | 1 299 795 | |||||
| dont : actifs dépréciés en date de clôture |
||||||
| Total | 26 519 790 | 8 289 810 | 1 310 385 | 8 336 985 | ||
| dont : actifs dépréciés en date de | ||||||
| clôture | 90 542 | 26 392 | 2 860 | 40 536 |
| 30/06/2022 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Exposition maximale au |
Réduction du risque de crédit | |||||||
| Actifs détenus en garantie | Autres techniques de rehaussement de crédit |
||||||||
| risque de crédit | Instruments financiers reçus en garantie |
Hypothèques | Nantissements | Cautionnements | Dérivés de crédit |
||||
| Engagements de garantie | 1 569 403 | ||||||||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
2 342 | ||||||||
| Engagements de financement | 2 608 427 | 251 485 | 92 058 | 331 181 | |||||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
2 011 | 20 | 25 | 327 | |||||
| Total | 4 177 830 | 251 485 | 92 058 | 331 181 | |||||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
4 353 | 20 | 25 | 327 |
| 31/12/2021 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Réduction du risque de crédit | ||||||||
| Exposition maximale au |
Actifs détenus en garantie | Autres techniques de rehaussement de crédit |
|||||||
| risque de crédit | Instruments financiers reçus en garantie |
Hypothèques Nantissements |
Cautionnements | Dérivés de crédit |
|||||
| Engagements de garantie | 1 512 828 | ||||||||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
2 382 | ||||||||
| Engagements de financement | 2511169 | 234 871 | 94 274 | 270 075 | |||||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
2 770 | 108 | 126 | 1148 | |||||
| Total | 4023997 | 234 871 | 94 274 | 270 075 | |||||
| dont : engagements dépréciés en date de clôture |
5 152 | 108 | 126 | 1148 |
Rapport semestriel d'activité : Gestion des risques 15
Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 7. Engagements de financement et de garantie et autres garanties.
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « CORPORATE » (entreprises, banques et institution financière, administrations et collectivités publiques). Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients sains hors banque de détail, soit 8,1 Milliards d'euros. La répartition par rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.
Répartition des crédits encours clientèle CORPORATE par plage de notation
| CORPORATE | ||
|---|---|---|
| NOTATIONS | Encours en M€ | % |
| AAA | 119,83 | 1,48% |
| AA | 82,81 | 1,02% |
| A | 2550,43 | 31,55% |
| BBB | 2 334,74 | 28,88% |
| BB | 2 757,22 | 34,10% |
| B | 128,18 | 1,59% |
| Sous surveillance | 112,03 | 1,39% |
| TOTAL | 8084,94 | 100% |
La politique de couverture des risques de pertes repose sur deux natures de corrections de valeur pour pertes de crédit :
• des dépréciations sur base individuelle destinées à couvrir la perte probable sur les créances dépréciées ;
Les créances douteuses (en recouvrement ou pas) font l'objet d'une politique de provisions individualisées, affectées et prudentes, qui gradue le niveau de couverture des encours en fonction de la situation financière du client, sa solvabilité et la qualité des garanties détenues. A fin Juin 2022, le taux de couverture des créances douteuses et litigieuses est de 71,0%.
• Depuis le 1er janvier 2018, la Norme IFRS9 a instauré de nouveaux principes de provisionnement sur les encours non douteux :
Stage 3 = créances douteuses => aucun changement (provisions affectées)
Stage 2 = créances ayant connu une dégradation significative de leur note depuis leur origine ou ayant une note avec une probabilité de défaut élevée => Le montant de provisions correspond à la perte attendue à maturité
Stage 1 = autres créances => le montant de provisions correspond à la perte attendue à 12 mois
En complément des provisions calculées comme indiquées ci-dessus, les encours portés sur les secteurs de la viticulture, des professionnels de l'immobilier, des financements à effet de levier et dossiers spécifiques, les clients Grands Comptes, et les crédits habitats hors territoires, des acquéreurs immobiliers, le secteur construction/BTP, les cafés-hôtelsrestaurants-tourisme, l'automobile, le commerce et les énergies nouvelles-renouvelables, font l'objet de provisions calculées selon une méthode tenant compte des niveaux de risques propres à ces types de financements. Les créances NPE* et Forbornes** font également l'objet d'un calcul de provisions spécifiques local.
* NPE (Non Performing Exposure) : créances douteuses au sens de l'Agence Bancaire Européenne. Regroupe les créances ayant plus de 90 jours de retard ou restructurées pour risque depuis moins de 1 an.
** FORBEARANCE : restructuration au sens de l'ABE. Notion qui recouvre toutes les pratiques permettant de retarder la qualification de douteux d'une exposition et d'opacifier la dégradation de la qualité des actifs. ) et des pertes en cas de défaut (Loss Given Default – LGD).
Les encours de prêts et créances bruts, les encours dépréciés, les dépréciations, le taux de couverture des encours dépréciés par agents économiques figurent dans les notes 3.1 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Le coût du risque au 30 juin 2022 figure dans la note 3.10 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale
Afin de tenir compte des effets du conflit russo-ukrainien et de la crise Covid-19, toujours présente sur la sphère économique, le Groupe a actualisé ses prévisions macroéconomiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit pour l'arrêté du deuxième trimestre 2022.
Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur juin 2022, avec des projections qui se présentent comme suit à l'horizon 2023.
Ces quatre scénarios intègrent des hypothèses différenciées tant sur les effets de la crise covid-19 que sur les effets du conflit russo-ukrainien et ses répercussions sur la sphère économique (inflation en hausse, révision croissance PIB à la baisse).
Pour rappel, les projections macro-économiques s'appuient sur une fin d'année 2021 qui a enregistré une forte croissance du PIB en zone euro et aux Etats-Unis mais également le démarrage d'un choc d'inflation (core inflation à 5,5% sur un an à décembre aux Etats-Unis et 5% pour la Zone euro).
Il prévoit un scénario géopolitique « médian » avec une poursuite du conflit en Ukraine, des sanctions maintenues en 2022-2023 et une forme d'accord de sortie de crise à moyen terme.
L'inflation moyenne de la zone en 2022 progresserait très fortement pour refluer ensuite graduellement. Cela est lié à la reprise post Covid-19 et au conflit ukrainien, avec un choc sur les prix énergétiques et une hausse des prix des intrants (métaux, produits agricoles…). Plus globalement, on constate une hausse des coûts intermédiaires, des difficultés d'approvisionnement, une perturbation des chaînes de valeur et des risques de pénurie.
Ces chocs conduisent à une révision à la baisse de la croissance en zone euro. La production dans certains secteurs est affectée par la hausse des coûts intermédiaires et les perturbations des chaines de valeur. La profitabilité des entreprises est dégradée, d'où un freinage de l'investissement. Le pouvoir d'achat des ménages est diminué par le choc inflationniste. Les hausses de salaires restent assez modérées et la confiance se détériore. Les réserves d'épargne accumulées limitent ces effets négatifs mais un freinage de la consommation est tout de même observé.
Ces effets négatifs sont en partie amortis par des mesures de soutien budgétaire. Au total, la croissance 2022 est révisée de 4,1% à 3,3% en France et de 3,9% à 2,9% en zone euro.
Aux Etats-Unis, la Fed continue de relever ses taux d'intérêt de manière accélérée jusqu'au début de 2023 avant de les stabiliser. Le « Quantitative Tightening » est plus précoce et plus rapide que prévu. Toutefois, les hausses de taux longs sont plus mesurées, avec même un repli graduel à partir de mi-2022 (ralentissement de la croissance et freinage graduel de l'inflation).
En zone euro, le resserrement monétaire est plus prudent et moins rapide, l'inflation ayant augmenté plus tardivement. Après avoir stabilisé son bilan, la BCE commence à relever ses taux directeurs au second semestre 2022 et va continuer à les relever en 2023.
Les taux longs montent en zone euro, mais la courbe des taux s'aplatit à mesure que la BCE progresse dans son ajustement monétaire. Les spreads s'écartent en particulier en Italie à l'approche des échéances politiques mais la BCE s'emploiera à corriger des écartements injustifiés des spreads.
Scénario géopolitique : persistance et impact du conflit plus marqués que dans le scénario central.
La Chine décide de ne pas acheter massivement le pétrole russe et de ne pas compenser la baisse des achats européens ; les sanctions sont maintenues sur l'Iran et le Venezuela et la réponse de l'Arabie Saoudite est insuffisante. Ainsi, l'offre de pétrole se trouve réduite, la demande se concentre alors sur le pétrole du Moyen-Orient et de la Mer du Nord et on observe une forte tension sur les prix pétroliers en 2022-2023, qui avoisinent 180 dollars le baril. Choc d'inflation plus fort que dans le 1er scénario en 2022-2023.
Les Etats européens ne réagissent pas massivement à ce choc inflationniste : les mesures de soutien budgétaire sont limitées. La Fed et la BCE remontent leurs taux un peu plus rapidement que dans le scénario central face à une inflation plus élevée et plus durable. Ceci affecte la croissance et a peu d'effet sur l'inflation. Le Bund reste assez bas (valeur refuge) mais les spreads France et Italie s'écartent (phénomène de fragmentation, inquiétudes sur la soutenabilité de la dette).
La zone euro connait alors une phase de baisse du pouvoir d'achat, un net freinage de la consommation, une forte détérioration des profits des entreprises, une remontée du chômage ainsi que des faillites. Il n'y a cependant pas de repli annuel du PIB en 2022- 2023, mais la croissance est très nettement ralentie. Un repli des marchés boursiers et correction mesurée sur l'immobilier sont prévus pour la zone euro dans ce scénario.
Dans ce scénario favorable, il est supposé que la Chine intervient dans les négociations liées au conflit russo-ukrainien et qu'un règlement du conflit se met en place plus rapidement que dans le scénario « central ». Les sanctions sont alors prolongées mais allégées sur la Russie. Les prix énergétiques baissent assez rapidement. On observe une accalmie progressive sur les prix des métaux et des céréales, mais certaines chaines de production restent durablement perturbées.
Dans la zone euro, ce scénario conduit à un net repli de l'inflation et un redressement de la confiance et des anticipations des agents économiques. On observe une reprise de la consommation liée à l'amélioration du pouvoir d'achat, à une confiance restaurée et à l'utilisation d'une partie du surplus d'épargne accumulé. L'amélioration des anticipations et la résorption partielle des tensions sur les approvisionnements conduisent à une reprise des dépenses d'investissement en 2022-2023.
Le resserrement de la Fed est plus mesuré que dans le scénario central, et les taux longs américains légèrement plus bas. De même, le Bund reste bas, un peu en deçà du niveau retenu dans le scénario central, en liaison avec l'évolution des taux longs américain et la politique de la BCE. Les spreads français et italiens sont du même ordre que dans le scénario central. La Bourse et les marchés immobiliers sont bien orientés.
Dans ce scénario, les sanctions sont renforcées, des problèmes d'approvisionnement encore plus marqués apparaissent. On constate une persistance du conflit, induisant une forte réduction des importations de pétrole russe par les pays européens. La Chine n'achète pas suffisamment de pétrole à la Russie pour libérer l'offre pétrolière du Golfe. Les sanctions sont maintenues sur l'Iran et le Venezuela et réponse de l'Arabie Saoudite s'avère insuffisante. Ainsi, on observe une hausse des prix du pétrole très prononcée : les prix pétroliers avoisinent 200 dollars le baril en 2022-2023. Le choc d'inflation est très fort.
La principale différence par rapport au 2ème scénario tient aux politiques monétaires. Face aux chiffres très élevés d'inflation, la Fed remonte fortement le taux des Fed Funds au second semestre 2022 et en 2023, sans pour autant enrayer l'inflation : fortes inquiétudes des investisseurs et nette remontée des taux longs américains.
De même la BCE remonte ses taux plus nettement et plus rapidement que dans le scénario adverse modéré (remontée du Bund). Cela entraine une remontée beaucoup plus nette des OAT et des BTP italiens : il y a un phénomène de fragmentation, couplé à de fortes inquiétudes des investisseurs.
On observe une forte hausse de l'inflation et une remontée significative des coûts de financement. Cela entraine une baisse du pouvoir d'achat et un très net ralentissement de la consommation. La zone euro connait alors une forte dégradation du climat des affaires et un léger repli des dépenses d'investissement, couplés à des risques spécifiques dans certains pays, en France notamment (conflits sociaux très marqués). De ce fait, il y a une légère récession en zone euro en 2023, ainsi qu'un net repli des marchés boursiers et une correction significative de l'immobilier.
| Réf. | Scénario central | Adverse modéré | Scénario favorable | Adverse sévère | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
| PIB - ZE | 5,2 | 2,9 | 2,4 | 1,8 | 1,4 | 1,8 | 0,6 | 1,1 | 1,2 | 3,9 | 2,9 | 1,7 | 1,3 | 1,0 | -0,8 | 0,3 | 0,9 |
| Tx Chômage - ZE | 7,8 | 7,3 | 7,0 | 6,8 | 6,7 | 7,3 | 7,4 | 7,3 | 7,3 | 6,7 | 6,1 | 5,9 | 5,8 | 7,5 | 8,0 | 8,2 | 8,2 |
| Tx inflation - ZE | 2,6 | 6,5 | 3,0 | 2,5 | 2,0 | 7,9 | 4,8 | 1,3 | 0,7 | 5,3 | 2,3 | 1,5 | 1,2 | 8,6 | 4,5 | 0,8 | 0,6 |
| PIB - France | 7,0 | 3,3 | 2,1 | 1,8 | 1,5 | 2,4 | 0,9 | 2,0 | 1,6 | 4,0 | 2,5 | 2,0 | 1,7 | 1,9 | -0,3 | 1,2 | 1,2 |
| Tx Chômage - France | 7,9 | 7,5 | 7,4 | 7,2 | 7,0 | 7,8 | 8,3 | 8,0 | 7,9 | 7,2 | 6,9 | 6,7 | 6,6 | 8,2 | 9,0 | 8,7 | 8,5 |
| Tx inflation - France | 1,6 | 4,2 | 2,5 | 2,3 | 1,8 | 5,5 | 3,9 | 0,9 | 0,5 | 3,6 | 2 | 1,7 | 1,4 | 6,1 | 4,6 | 0,6 | 0 |
| OAT 10 ans | 0,2 | 1,4 | 1,5 | 1,6 | 1,6 | 1,8 | 2,2 | 1,9 | 1,9 | 2,6 | 3,3 | 2,8 | 2,8 | 1 | 1,35 | 1,5 | 1,5 |
Focus sur l'évolution des principales variables macroéconomiques dans les 4 scénarios :
Le scénario central est actuellement pondéré à 55 % pour le calcul des ECL IFRS 9 centraux du deuxième trimestre 2022.
Scénarios filières et locaux : Comme indiqué ci-dessus, en complément du calcul du Forward looking central avec des nouveaux scénarios macroéconomiques définis en central, au niveau local, la Caisse Régionale identifie des filières à risques, en cohérence avec les études risques conduites par le Contrôle Central des Risques. Pour chaque filière, un montant de provisions IFRS9 global prenant en compte des informations prospectives et des indicateurs macroéconomiques est calculé chaque trimestre. Ce montant de provisions IFRS9 global peut correspondre à un taux de couverture nécessaire, à une anticipation du risque à venir, à une couverture d'un nombre de dossiers défini, à du dire d'expert.
| 2T22 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| En M€ | Exposition OMP |
Prov IFRS9 |
dont FLC Ajusté |
||
| NPE | 3 | 1,3 | 0,1 | ||
| FORBORNE | 86 | 23,7 | 3,0 | ||
| Acquereurs | 13 | 6,8 | 0,1 | ||
| Effet Levier & Grands | 1 176 | 42,2 | 9,6 | ||
| Pharmacies | 211 | 7,6 | 0,8 | ||
| Commerce | 1 556 | 45,7 | 6,5 | ||
| Viti/Vini | 1 042 | 24,5 | 3,2 | ||
| THR | 732 | 34,2 | 3,4 | ||
| Construction | 607 | 21,6 | 3,6 | ||
| Automobile | 127 | 6,5 | 0,7 | ||
| Prof Immo | 498 | 8,5 | 2,4 | ||
| ENR | 982 | 25,0 | 3,3 | ||
| Habitat | 1 034 | 4,7 | 1,4 | ||
| Sous Total Filières | 8 068 | 252,4 | 38,0 | ||
| Hors Filières | 21 005 | 50,8 | 50,8 | ||
| Total | 29 072 | 303,3 | 88,9 |
Au premier semestre 2022, une dotation de +22 M€ a été enregistrée sur les provisions IFRS9, qui s'élèvent à 303.3 M€ au 30/06/2022, liée aux impacts anticipés du contexte géopolitique, à la hausse du FLC, à la hausse des expositions et la mise à jour des scénarios ECO d'Avril 2022, mais aussi pour tenir comptes des préconisations de DRG sur les filières Construction et Automobiles et la sécurisation du développement corporate.
L'évolution de la structure des encours et des ECL au cours de la période est détaillée dans la partie 3.1 des états financiers au 30 juin 2022.
Les commentaires ci-dessous portent sur le périmètre des actifs financiers au cout amorti (prêts et créance sur la clientèle) qui représente 90% des corrections de valeurs pour pertes.
La bonne dynamique de l'activité crédits en 2021 a fait progresser les encours en Stage 1 de 1,1Md€ soit désormais un poids relatif de 94.5% des expositions totales vs 94,3% fin 2021. Une baisse du poids des Stages 2 (5,5 % des expositions vs 5.7 % en 12/2021) est observée. Cette baisse est liée à l'amélioration de notre portefeuille, à la dynamique 2022 sur les réalisations crédits.
L'encours des créances dépréciées (stage 3) continue de baisser (1,25% des expositions totales vs 1,39% fin 2021), intégrant les effets d'amélioration de portefeuille.
Les ECL sur le Stage 1 sont en augmentation ainsi que le taux de couverture (0,61% vs 0,57%) en lien avec les anticipations de risque liées au contexte économique et géopolitique incertains.
Les ECL du Stage 2 sont en légère augmentation en lien avec les anticipations de risque liées au contexte économique et géopolitique incertains. Le taux de couverture est également en hausse (8,5% vs 8,3%).
Le taux de couverture des créances dépréciées (stage 3) s'inscrit en baisse (71.0% vs 74.6% fin 2021). Cette baisse est principalement liée aux garanties prises sur ces créances. (Hors période d'observation et hors prêts PGE, le taux de couverture est de 78,6 %).
Le risque de marché représente le risque d'incidence négative sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (JV ; comptabilisés au prix de marché), par opposition aux titres comptabilisés au coût amorti (CAM).
On distingue le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat (JVR). La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
Les titres détenus par la Caisse régionale sont pour l'essentiel des titres HQLA permettant de respecter le ratio de liquidité LCR. La stratégie de la Caisse régionale est d'acquérir en direct des titres HQLA comptabilisés au coût amorti. En complément, les investissements non HQLA (OPCVM, SCPI, etc.) sont comptabilisés en juste valeur.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur deux niveaux distincts mais complémentaires
L'organisation mise en place permet un contrôle indépendant des valorisations.
L'encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur des stress scénarios nationaux et locaux donnant lieu à encadrement par des limites et/ou seuils d'alerte.
Ces indicateurs font l'objet d'un suivi par le Contrôle Permanent au travers de contrôles SCOPE.
Par ailleurs :
La mesure du risque en stress test s'applique à travers 2 scénarios :
Des seuils d'information et des limites sur les pertes du placement des excédents de fonds propres en cas de scénario catastrophe sont activés en cas de dépassement.
— Pour le stress groupe sur le portefeuille à la Juste Valeur par Résultat (JVR) :
Au 31/05/2022, la perte en cas de scénario catastrophe sur le portefeuille de fonds propres est de :
La Caisse régionale a ajouté d'autres indicateurs de risques qui font également l'objet de seuils d'information : il s'agit de la perte de valeur mensuelle et annuelle du portefeuille de placement.
Les seuils d'information Directeur financier et Directeur général / DGA ont été fixés respectivement à :
Au 31 mai 2022, le portefeuille de placement de la Caisse régionale a affiché une baisse de valeur de 8 M€.
Par ailleurs, la Caisse régionale a mis en place des seuils d'information sur le portefeuille de trading (au sens comptable et non prudentiel). Ce portefeuille contient les opérations de swaps client et leur adossement.
Les seuils d'information sont les suivants :
Au 30/06/2022, la Caisse Régionale ne détient pas de dérivés de crédit. Par ailleurs, la politique financière de la Caisse Régionale exclut ce type de produit.
La juste valeur des instruments dérivés de transaction figure dans la note 3.2 des Comptes consolidés de la Caisse Régionale.
♦ Risque sur actions provenant des activités de trading et d'arbitrage Pas de portefeuille de transaction sur les actions.
Le portefeuille en actions s'élève à 26 M€ au 30/06/2022. Il est composé de :
La Caisse Régionale a mis en place, depuis 2008, un programme de rachat partiel de ses Certificats Coopératifs d'Investissement limité à 10% sur une période de 2 ans de l'encours de CCI figurant au capital de la Caisse Régionale, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale de la Caisse Régionale en date du 28 mars 2008 et renouvelé par les Assemblées Générales de 2009 à 2022.
Par ailleurs, la Caisse Régionale délègue auprès de Kepler Cheuvreux la gestion de la liquidité de ses CCI.
Les encours concernés figurent dans la note 6.13 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Les principaux risques financiers issus du bilan de la Caisse Régionale sont le risque de taux d'intérêt et le risque de liquidité et de refinancement. Ces risques font l'objet d'un reporting régulier en Comité Financier et en Conseil d'Administration.
Le Conseil d'Administration valide les règles de gestion ainsi que les limites de risque sur proposition du Comité Financier.
Le Risque de Taux est « le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché (« trading book ») ».
La Caisse Régionale a pour objectif la couverture du risque en cas de variation des taux d'intérêt sur l'ensemble de ses produits de bilan et de hors bilan.
La politique de la Caisse Régionale consiste à utiliser des instruments de couvertures « vanille » pour couvrir son risque de taux. Les actifs à taux fixe sont couverts par des swaps emprunteurs de taux fixe contre EUR3M. Ces couvertures sont classées en macro couverture de juste valeur.
A chaque arrêté, les indicateurs du risque de taux sont calculés pour évaluer les expositions générées par l'activité bancaire du mois écoulé. Cela se concrétise en général par une augmentation de l'actif taux fixe (crédits) qui n'est pas compensée au passif (collecte). Ce risque fait l'objet d'une couverture au moyen de swaps.
Des opérations clientèle particulières présentant un risque de taux pour la Caisse Régionale peuvent également faire l'objet d'une couverture spécifique. Le classement de ce type d'instruments est de la micro couverture de juste valeur.
Nous mesurons chaque trimestre un gap de taux statique :
Rapport semestriel d'activité : Gestion des risques 26
Sur l'impact VAN OIS :
Sur l'impact VAN :
Sur l'impasse taux fixe :
Rapport semestriel d'activité : Gestion des risques 27
Sur l'impasse inflation :
Sur l'impact VAN :
Sur l'impasse taux fixe :
Sur l'impasse inflation :
Les instruments financiers utilisés pour couvrir le risque de taux sont des swaps vanille (taux fixe ou inflation).
Le suivi du risque est effectué mensuellement par le Comité Financier ou le Comité de Trésorerie présidés par le Directeur général.
Les limites Groupe sont bien respectées (cf. Exposition). En cas de dépassement de cellesci, la Caisse Régionale a recours à la souscription de swaps de couverture.
Rapport semestriel d'activité : Gestion des risques 28
Impact en valeur absolue d'un mouvement de taux de +200 bp sur les gaps (sur chiffres au 31/05/2022) :

L'information financière sur les instruments dérivés figure dans les notes 3.2 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Afin de diminuer le risque de contrepartie sur les instruments dérivés, la Caisse Régionale a mis en place des accords de collatérisation avec les banques suivantes : CACIB, Natixis, Barclays, BNP et Société Générale.
Ces accords permettent d'échanger la valeur de marché des instruments dérivés avec chacune des contreparties au-delà d'un seuil fixé à 1M€. La valorisation des portefeuilles est effectuée quotidiennement par CACEIS pour le compte de la Caisse Régionale.
| Contrepartie | Débit | Crédit |
|---|---|---|
| Natixis | 8 M€ | |
| Société générale | 5 M€ | |
| BNP | 6 M€ | |
| CACIB | 1 012 | |
| Total | 14 M€ | 1 017 M€ |
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
La Caisse Régionale dispose d'une limite sur l'exposition au risque de change au travers la détention d'un portefeuille d'OPCVM.
L'analyse de l'exposition au risque de change est effectuée par transparence du portefeuille. La Caisse Régionale a fixé une limite sur l'exposition du portefeuille en devises à 2% des fonds propres CRD de A-1 soit 58 M€ pour 2022.
Au 31 mai 2022, l'exposition en devise sur le portefeuille était de 9,6 M€ soit 0,3% des fonds propres CRD. La limite est respectée.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunt et de placement.
La Caisse Régionale met en place un dispositif d'identification, de mesure, d'analyse et de gestion du risque de liquidité, tel que défini au point h de l'article 4 du règlement 97- 02. Ce dispositif lui permet de disposer à tout moment des liquidités suffisantes pour honorer ses engagements exigibles.
Crédit Agricole S.A. assure la liquidité des Caisses régionales en leur donnant accès à différents instruments financiers : Compte Courant de Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1 semaine à 10 ans), Avances globales (50% des prêts MLT débloqués), Avances miroirs. Par ailleurs, la Caisse Régionale peut émettre des Titres de Créances Négociables (NEU CP, NEU MTN soumis à l'autorisation préalable de Crédit Agricole S.A.).
La politique de gestion de la liquidité de la Caisse Régionale repose sur l'adossement global des ressources aux actifs à financer en capitaux et en durées. Elle se concrétise, d'une part, par une politique de collecte clientèle et, d'autre part, par une politique de refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. et des marchés financiers.
Le pilotage de la liquidité s'appuie sur :
Un reporting mensuel est effectué en Comité Financier. Celui-ci met en place la politique de couverture du risque dans le respect des règles édictées par le Conseil d'Administration.
Le premier semestre 2022 est marqué par une forte inflation, difficilement jugulée par les Banques Centrales, contrainte ainsi d'augmenter leurs taux directeurs. Il en résulte une hausse généralisée des taux, une crainte sur la croissance et une hausse des coûts de liquidité. Le coût de liquidité 5 ans facturé par CASA aux Caisses régionales est passé de 46 bp au 31/12/2021 à 105 bp au 30/06/2022.
La Caisse régionale continue à bénéficier au premier semestre 2022 des refinancements bonifiés TLTRO 3 alloué aux banques commerciales européennes de décembre 2019 à mars 2021. Le montant global des TLTRO 3 en lien avec la crise COVID s'élève au 30/06/2022 à 2,7 Md€.
Les autres refinancements obtenus sur le semestre sont :
La Caisse régionale est soumise dans la gestion de sa liquidité :
Crédit Agricole S.A. a défini des règles de gestion sur la liquidité afin de prémunir le groupe d'un risque d'illiquidité. Les principes suivants permettent de limiter ce risque :
Faisant suite aux refinancements TLTRO 3 liés au COVID, Crédit Agricole S.A. impose un pilotage du ratio LCR et de la PRS plus contraignants.
L'encours de dette à long terme arrivant à échéance sur un semestre doit être au maximum de 1,8% de l'encours des crédits de la Caisse régionale.
La stratégie de la Caisse régionale consiste à optimiser l'ensemble des contraintes afin de sécuriser le refinancement et de minimiser sur longue période le coût de liquidité.
La politique de gestion de la liquidité de la Caisse régionale se concrétise ainsi par :
Au 31 mai 2022, le déficit crédit collecte (DCC) de la Caisse régionale est de -6,050 Md€, en dégradation de 1,023 Md€ sur un an glissant.
La Caisse régionale cherche à éviter les « murs » de liquidité, c'est-à-dire à se retrouver à devoir souscrire un volume de cash long terme important sur une durée courte. En effet, le risque est de se refinancer de façon significative sur des spreads élevés en raison d'un environnement de marché dégradé.
o Un refinancement sous forme d'avances bonifiées de marché
Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues de véhicules de covered bonds bénéficiant d'une garantie constituée par des créances du groupe des Caisses régionales. Il s'agit notamment de la CRH ou de CA HL SFH. La Caisse régionale a pour objectif de poursuivre sur 2022 l'amélioration de la qualité du gisement des créances servant de sous- jacents aux titrisations de CA HL SFH.
o Un refinancement sous forme d'avances bonifiées liées à l'activité clientèle
Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues d'organismes de refinancement à vocation économique et sociale : Banque Européenne d'Investissement, Banque de Développement du Conseil de l'Europe, et Caisse des Dépôts et Consignations.
La Caisse régionale veille à la bonne utilisation des enveloppes BEI, BDCE et CDC proposées dès lors qu'elles répondent à l'activité de la clientèle et en fonction de leur coût.
Il évalue la couverture des sorties de trésorerie nettes à un mois par des titres liquides de bonne qualité (essentiellement des titres d'état, des covered bonds, et des titres corporates de qualité). Les Caisses régionales doivent présenter un ratio LCR >= 100%. Cette obligation est respectée.
Au 31/05/2022, le refinancement à court terme net (durée initiale <= à 1 an) est de 338 M€.
Au 31/05/2022, le refinancement à moyen terme net (durée initiale > à 1 an) est de 6,7 Md€. Il refinance le déficit crédit collecte de 6,0 Md€.
Sur le premier semestre 2022, la Caisse Régionale a souscrit les dettes MLT suivantes :
Par ailleurs, la note 3.3 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale présente les prêts et créances par durée résiduelle ainsi que les dettes représentées par un titre par durée résiduelle
La Caisse régionale du Languedoc couvre ses positions de taux mesurés par les impasses de taux au travers de swaps de macro couverture de juste valeur. La justification de la macro couverture est effectuée chaque trimestre par l'utilisation de tests prospectifs.
Par ailleurs, certains crédits clientèle à taux fixe peuvent avoir fait l'objet d'une couverture spécifique du fait de leur montant. Le swap de couverture est alors classé en micro couverture de juste valeur.
Les crédits structurés sont également couverts pour éviter à la Caisse Régionale d'être en risque sur la structure. Dans ce cas, le swap est classé en trading.
Les données chiffrées de la politique de couverture de la Caisse Régionale figurent dans les notes 3.2 risque de marché (instruments dérivés de couverture par type d'instrument : valeur de marché) et 3.4 couverture des risques de flux de trésorerie, et couverture de juste valeur (instruments dérivés de couverture : valeur de marché et montants notionnels) du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Au 30 juin 2022, la Caisse Régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devises.
Le risque opérationnel est défini comme le risque de pertes découlant d'une inadéquation ou d'une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d'événements extérieurs.
Il inclut le risque juridique, le risque de non-conformité, le risque de fraude interne et externe, le risque de modèle et les risques induits par le recours à des prestations externalisées, dont les PSEE (prestations de service essentielles externalisées). Il exclut le risque stratégique et le risque de réputation.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels, commun à l'ensemble du Groupe, se décline à la Caisse Régionale de la manière suivante :
Le Manager des Risques Opérationnels (MRO) est rattaché au RCPR (Responsable des Risques et Contrôles Permanents) de la Caisse Régionale.
Il rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d'exposition au risque dans le cadre du Comité de Contrôle Interne, réuni trimestriellement, dont la Présidence est assurée par la Direction Générale de la Caisse Régionale.
L'organe exécutif est ainsi informé trimestriellement des dernières collectes des incidents et pertes avérés du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse Régionale et des indicateurs-clés de suivi du coût du risque. Des éléments de benchmark sont également présentés périodiquement.
L'organe de surveillance est informé régulièrement de l'évolution du coût du risque et des événements marquants.
Les entités de la Caisse Régionale déclarent mensuellement leurs risques opérationnels aux équipes du Manager des Risques Opérationnels, qui les analysent et les remontent trimestriellement au niveau national.
Un mécanisme d'alertes vient compléter le dispositif :
Les hypothèses de scénarii majeurs (risques exceptionnels selon une liste de scénarii définie au niveau national) sont revues chaque année en tenant compte des évolutions de la Caisse Régionale et de son contexte.
La collecte et les scénarii majeurs entrent dans le calcul et l'allocation des fonds propres réglementaires selon les modalités décrites en 3.2.
L'ensemble des risques opérationnels de la Caisse Régionale est identifié et évalué annuellement au travers d'une cartographie. La cartographie a été réalisée exhaustivement sur la base du nouveau référentiel Risques national en 2018. Les mises à jour réalisées en 2021 portent essentiellement sur la cotation des processus.
La synthèse de ces risques et les plans d'actions éventuels y afférents seront communiqués à Crédit Agricole S.A le 01/04/2022.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse Régionale.
Le dispositif a été adapté pour les filiales : les entités SOFILARO, CALEN, CALI PROMOTION, PATRI IMMO, Le Village by CA et CAL Patrimoine signifient trimestriellement leurs risques opérationnels éventuels.
La plateforme outil RCP (Risque et contrôle permanent) réunit les quatre briques fondamentales du dispositif (collecte des pertes, cartographie des risques opérationnels, contrôles permanents et plans d'action) partageant les mêmes référentiels et permettant un lien entre dispositif de cartographie et dispositif de maîtrise de risque (contrôles permanents, plans d'actions, etc.).
S'agissant de la composante du système d'information relative au calcul et à l'allocation des fonds propres réglementaires, le plan d'évolution s'est poursuivi avec une rationalisation des référentiels, une meilleure granularité des informations, une automatisation des contrôles des données reprises dans les états réglementaires COREP, visant ainsi à répondre aux principes de saine gestion du SI risque du Comité de Bâle. Ces composantes font l'objet de contrôles consolidés communiqués en central.
Par ailleurs, les risques liés aux prestations critiques ou importantes sont intégrés dans chacune des composantes du dispositif Risque opérationnel et font l'objet d'un reporting dédié ainsi que de contrôles consolidés communiqués en central.
Pour la Caisse Régionale du Languedoc, le périmètre des entités en méthode avancée comprend la Caisse Régionale, les Caisses locales et le fonds Force Languedoc.
La Caisse Régionale met en œuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels (méthode actée par l'ACPR en décembre 2007).
Le dispositif défini par le Groupe et décliné dans la Caisse Régionale vise à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scénarios et de facteurs reflétant l'environnement).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle interne de type "Loss Distribution Approach" (LDA) qui est une modélisation de la distribution de pertes selon une dimension fréquence et sévérité.
Ce modèle LDA est mis en œuvre d'une part sur les données internes collectées mensuellement dans la Caisse Régionale, ce qui constitue son historique de pertes, et d'autre part sur des scénarii majeurs qui permettent d'envisager des situations non observées dans l'entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de l'horizon d'un an. Ce travail d'analyse est mené dans la Caisse Régionale à partir d'une liste Groupe de scénariii applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole S.A. Cette liste de scénariii majeurs fait l'objet d'une révision annuelle et a pour but de couvrir l'ensemble des catégories de Bâle, ainsi que toutes les zones de risques majeurs susceptibles d'intervenir dans l'activité de banque de détail.
Pour les Caisses régionales, un principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du calcul de l'Exigence de Fonds Propres pour l'ensemble des Caisses régionales concerne la partie de l'exigence de Fonds Propres qui dépend de l'historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de l'ensemble des Caisses régionales sont concaténés ce qui permet de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrue et d'un profil de risque plus complet.
La mutualisation des données lors de la détermination de la charge en capital implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse Régionale. Ainsi, Crédit Agricole S.A. utilise une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques de la Caisse Régionale (coût du risque et PNB de l'année écoulée).
Un mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le modèle LDA du Groupe. Un travail d'experts est mené au niveau de Crédit Agricole S.A. afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et entre les scénarii majeurs.
A l'origine, la méthodologie « risques opérationnels » a été présentée et validée en Comité Normes et Méthodes (CNM) le 15 février 2007. Depuis lors, le calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel s'est inscrit dans un procédé industriel de calcul annuel pour le Groupe Crédit Agricole. Pour information, l'ensemble de la méthodologie Risques Opérationnels a été représenté au CNM de décembre 2011.
Les risques opérationnels suivants sont couverts par les polices d'assurances (souscrites auprès de la CAMCA) de la Caisse Régionale du Languedoc.
les salariés, vol d'espèces ou destruction d'espèces ou valeurs déposées dans les coffres par les clients.
En méthode avancée, la Caisse Régionale peut prendre en compte les effets de l'assurance pour diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20% du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse Régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse Régionale, l'effet assurance est pris en compte au niveau d'un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l'Exigence en Fonds Propres prenant en compte l'effet réducteur de l'assurance, il est nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés par l'assureur à savoir le taux de couverture, le taux d'assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario majeur de la Caisse Régionale et les polices d'assurance susceptibles d'intervenir.
La prise en compte de la part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de pertes, de la part d'exigence en fonds propres relative aux scénarii majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds propres AMA.
Le premier semestre 2022, d'un point de vue des risques opérationnels a été marqué par :
Le service des Affaires Juridiques de la Caisse Régionale poursuit un double objectif à titre principal :
Ce double objectif conditionne et implique l'exercice des missions suivantes :
Nota : Les problématiques liées à la Direction des Ressources Humaines (droit social), au périmètre relevant du Recouvrement amiable et/ou Contentieux (sauf exception cf. supra) sont traitées directement par les Unités concernées.
Le risque juridique étant intégré aux risques opérationnels, une cartographie des risques juridiques a été réalisée et est mise à jour annuellement.
Afin de maitriser les risques juridiques, le service des Affaires Juridiques est doté de 5 personnes et d'un budget ad hoc, ainsi que d'une base documentaire et sollicite périodiquement des formations dans le cadre du plan de formation annuel.
En matière de reporting, le service des Affaires Juridiques :
— contribue aux remontées de dysfonctionnements significatifs de non-conformité et des conflits d'intérêt, ainsi qu'aux déclarations des risques opérationnels,
— informe de façon hebdomadaire la Direction Générale des faits marquants de son activité
Au cours du 1er semestre 2022, la Caisse Régionale n'a enregistré aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage ayant eu, ou susceptible d'avoir des effets significatifs sur son activité, son patrimoine, sa situation financière et ses résultats (tout comme ceux de ses filiales).
Depuis le 29 juin 2020, la Caisse Régionale fait l'objet d'un contrôle sur place et sur pièces de la part de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) sur les trois thèmes suivants : la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, l'assurance emprunteur et le respect des exigences règlementaires en matière d'adéquation du conseil d'investissement (contrôle effectué concernant ce dernier thème par l'ACPR pour le compte de l'Autorité des Marchés Financiers ou AMF).
La Caisse Régionale continue à mettre en œuvre les observations formulées par le régulateur dans le cadre de ces 3 missions.
Par ailleurs, comme indiqué dans son communiqué du 13 juin 2017, la Caisse Régionale a été assignée par des porteurs de CCI en vue d'obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par l'Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). La partie adverse a évalué sa demande à 70,4 M€. Le Tribunal Judiciaire d'Amiens dans sa décision du 21 avril 2021 a rejeté la demande de ces porteurs et les a condamnés solidairement aux dépens ainsi qu'à l'indemnisation de la Caisse Régionale. Cette décision correspond à l'analyse faite par la Caisse Régionale sur l'absence de fondement de cette action. Elle a toutefois fait l'objet d'appel de la part de la partie adverse et l'affaire est toujours pendante devant la Cour d'Appel d'Amiens
Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité vise à prémunir la Caisse Régionale du risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d'atteinte à sa réputation, qui naît du non-respect des dispositions relatives aux activités bancaires et financières, qu'elles soient de nature législatives, réglementaires, ou qu'il s'agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions de l'organe exécutif prises notamment en application des orientations de l'organe délibérant.
Le périmètre des contrôles porte notamment sur les réglementations liées aux activités d'investissement, sur les règles de commercialisation, la distribution des produits et services bancaires, la prévention du blanchiment des capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la lutte contre la corruption, la fraude interne et externe, les sanctions internationales, les règles en matière de protection de la clientèle et de protection des données à caractère personnel (RGPD).
Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre.
Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité s'articule autour de 4 volets :
La formation et la sensibilisation des collaborateurs sont un élément clef du dispositif de prévention des risques de non-conformité. Des modules de formation font partie intégrante du plan de formation obligatoire et régulier des collaborateurs. Ces formations concernent notamment :
• Le respect des règles de conformité-déontologie, de la Loi Intermédiation Assurance et MIF, du Crédit à la Consommation,
La veille réglementaire est conjointement assurée par les services Affaires Juridiques et Conformité, Sécurité Financière et Fraudes et l'organe central du Groupe Crédit Agricole ainsi que les filiales spécialisées du groupe. Les nouveautés ou modifications réglementaires font l'objet de consignes Groupe, d'une transposition dans les processus et les procédures internes de la Caisse Régionale et de remontées hebdomadaires auprès de la Direction Générale de la Caisse Régionale.
2021 n'a pas connu de grandes nouveautés règlementaires, la Caisse Régionale a poursuivi ses efforts pour parachever l'implémentation de la règlementation MIF 2 et SAPIN 2 (lutte contre la corruption et protection des lanceurs d'alerte). Elle a mis en œuvre la réglementation relative à DAC 6 et renforcer ses exigences en matière de KYC.
Le risque de conduite (défini comme étant le risque d'un comportement inadapté au regard de la réglementation et de l'éthique, d'un ou plusieurs collaborateurs dans leurs relations avec les clients, les marchés financiers, les tiers -les fournisseurs, les partenaires etc.- ou d'autres collaborateurs, dont les conséquences financières ou non financières seraient préjudiciables pour l'image ou la pérennité de l'entité) a fait l'objet d'une présentation en Comité de Contrôle Interne et en Comité des Risques de la Caisse Régionale respectivement les 23 mai 2022 et 22 juin 2022. Ce risque est coté vert et fait ressortir l'existence d'un dispositif de maîtrise satisfaisant du risque de conduite au sein de la Caisse Régionale.
La Loi ECKERT sur les avoirs en déshérence continue de faire l'objet d'un suivi détaillé en Comité de Contrôle Interne (CCI) de la Caisse Régionale.
La Caisse régionale a lancé au 1er semestre 2021 son plan d'action sur la révision du KYC de l'ensemble de sa clientèle dans la mouvance du Groupe. Ce projet s'inscrit dans la durée avec des cibles définies chaque année et un processus calé au 1er semestre 2022 sur cette première cible, de décisions pour les clients non remédiés à l'échéance de la période.
Par ailleurs, concernant le dispositif de détection des alertes de LCB/FT, la Caisse Régionale s'est inscrite en qualité de Caisse Pilote pour contribuer à la mise en œuvre d'un nouvel outil de détection permettant une meilleure couverture des situations de risque et l'optimisation du dispositif. Le déploiement effectif de ce nouvel outil devrait avoir lieu sur la fin du second semestres 2022.
Le dispositif de remontée des dysfonctionnements significatifs auprès de la Direction Générale de la Caisse Régionale ainsi qu'auprès de la Direction de la Conformité de CA.SA et des réclamations contribue également à la détection et à l'amélioration de la couverture des risques.
L'actualisation des procédures a été poursuivie au gré des éléments d'actualité reçus.
Le plan de contrôle des risques de non-conformité est intégré dans le plan de contrôle interne de la Caisse Régionale (le dispositif comprend des contrôles de 1er, 2nd et 3ème niveau).
Le plan de contrôle permanent de conformité continue d'être enrichi. Il s'articule toujours autour de 6 thèmes de risques de non-conformité, eux-mêmes déclinés désormais en 38 processus et plus de 330 points de contrôles de niveau 1, 2.1, 2.2 et 2.2C.
En déclinaison de l'arrêté du 6 janvier 2021, dédié au contrôle interne en matière de LCB-FT et de gel des avoirs, la Caisse Régionale a réorganisé la répartition de ses contrôles relatifs à la Sécurité Financière. Le point clé de cet article est la réaffirmation du principe d'indépendance assurée par une organisation stricte entre, d'une part, les personnes exerçant des activités opérationnelles et, d'autre part, les personnes dédiées à la seule fonction de contrôle des opérations de LCB-FT.
Dans ce cadre, La Caisse régionale a réalisé un transfert de 10 contrôles, réalisés par la Sécurité Financière, au Contrôle Permanent.
Le plan de contrôle intègre le respect des obligations de la Caisse régionale au regard du Règlement Général sur la Protection des Données et les contrôles ont été effectivement réalisés dès le 1er trimestre 2019.
Les contrôles permanents de conformité présentant des résultats insuffisants font l'objet de plan d'actions correctives. Les résultats insuffisants sont restitués en Comité de Contrôle Interne de la Caisse Régionale (CCI).
L'ensemble de ces dispositifs et actions fait l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité, le Responsable de la Sécurité Financière et Fraude et le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques de la Caisse Régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A.
Les risques clefs de non-conformité font l'objet d'indicateurs suivis par un reporting régulier au RCPR, au Comité de Contrôle Interne de la Caisse Régionale et à l'organe délibérant et sont également communiqués trimestriellement à Crédit Agricole S.A aux travers de nombreux tableaux de bord.
Ces indicateurs clés définis par le Groupe Crédit Agricole sont :
Le Rapport du Responsable de la Conformité des Services d'Investissement (RCSI) communiqué annuellement à l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a fait l'objet d'une présentation et d'une validation par le Conseil d'Administration de la Caisse régionale le 29 avril 2022.
Le Questionnaire sur la Protection de la Clientèle et sur les pratiques commerciales (QPC) communiqué annuellement à l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a fait l'objet d'une validation par le RCPR et a été transmis à l'ACPR. Il fera l'objet d'une présentation en comité de contrôle interne (CCI) au mois de septembre 2022.

| 1. | Risques de crédit et de contrepartie 3 |
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|---|---|---|
| 2. | Risques financiers6 |
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| 3. | Risques opérationnels et risques connexes 10 |
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| 4. | Risques liés à l'environnement dans lequel le Groupe Crédit Agricole et la Caisse Régionale du Languedoc évoluent 13 |
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| 5. | Risques liés à la stratégie et aux opérations du Groupe Crédit Agricole18 |
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| 6. | Risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole21 |
Cette partie présente les principaux risques auxquels la Caisse Régionale du Languedoc est exposée, ainsi que les principaux risques liés à la détention des actions et autres titres émis par la Caisse Régionale du Languedoc compte tenu de sa structure.
D'autres parties du présent chapitre exposent l'appétence au risque de la Caisse Régionale du Languedoc et les dispositifs mis en œuvre pour les gérer. L'information relative à la gestion des risques auxquels la Caisse Régionale du Languedoc est exposé est présentée en conformité avec la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers.
Les risques propres à l'activité de la Caisse Régionale du Languedoc sont présentés dans la présente section sous les six catégories suivantes : (i) risques de crédit et de contrepartie, (ii) risques financiers, (iii) risques opérationnels et risques connexes, (iv) risques liés à l'environnement dans lequel la Caisse Régionale du Languedoc évolue, (v) risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse Régionale du Languedoc et (vi) risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole.
Au sein de chacune de ces six catégories, les risques que la Caisse Régionale du Languedoc considère actuellement comme étant les plus importants, sur la base d'une évaluation de leur probabilité de survenance et de leur impact potentiel, sont présentés en premier. Toutefois, même un risque actuellement considéré comme moins important, pourrait avoir un impact significatif sur la Caisse Régionale du Languedoc s'il se concrétisait à l'avenir.
Ces facteurs de risque sont détaillés ci-dessous.
Le risque d'insolvabilité de ses clients et contreparties est l'un des principaux risques auquel la Caisse Régionale du Languedoc est exposée. Le risque de crédit affecte les comptes consolidés de la Caisse Régionale du Languedoc lorsqu'une contrepartie n'est pas en mesure d'honorer ses obligations et que la valeur comptable de ses obligations figurant dans les livres de la banque est positive. Cette contrepartie peut être une banque, un établissement financier, une entreprise industrielle ou commerciale, un État ou des entités étatiques, un fonds d'investissement ou une personne physique. Le taux de défaut des contreparties pourrait augmenter par rapport aux taux récents historiquement bas, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions significatives pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui affecterait alors sa rentabilité.
Bien que la Caisse Régionale du Languedoc cherche à réduire son exposition au risque de crédit en utilisant des méthodes d'atténuation du risque telles que la constitution de collatéral, l'obtention de garanties, la conclusion de contrats de dérivés de crédit et d'accords de compensation, il ne peut être certain que ces techniques permettront de compenser les pertes résultant des défauts des contreparties. En outre, la Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque de défaut de toute partie qui lui fournit la couverture du risque de crédit (telle qu'une contrepartie au titre d'un instrument dérivé) ou au risque de perte de valeur du collatéral. Par ailleurs, seule une partie du risque de crédit supporté par la Caisse Régionale du Languedoc est couverte par ces techniques. En conséquence, la Caisse Régionale du Languedoc est exposée de manière significative au risque de défaut de ses contreparties.
Au 30 juin 2022, l'exposition au risque de crédit et de contrepartie (y compris risque de dilution et risque de règlement livraison) de la Caisse Régionale du Languedoc s'élevait à 27,7 milliards d'euros avant prise en compte des méthodes d'atténuation du risque. Celleci est répartie à hauteur de 72 % sur la clientèle de détail, 24 % sur les entreprises, 10 % sur les administrations générales et 2 % sur les établissements de crédit. Par ailleurs, les montants des actifs pondérés par les risques (RWA) relatifs au risque de crédit et au risque de contrepartie auxquels est exposée la Caisse Régionale du Languedoc étaient respectivement de 10,4 milliards d'euros et 94 millions d'euros au 30 juin 2022. À cette date d'arrêté, le montant brut des prêts et titres de créances en défaut s'élevait à 330 millions euros.
Dans le cadre de ses activités de prêt, la Caisse Régionale du Languedoc comptabilise périodiquement, lorsque cela est nécessaire, des charges pour créances douteuses afin d'enregistrer les pertes réelles ou potentielles de son portefeuille de prêts et de créances, elles-mêmes comptabilisées dans son compte de résultat au poste "Coût du risque". Le niveau global des provisions de la Caisse Régionale du Languedoc est établi en fonction de l'historique de pertes, du volume et du type de prêts accordés, des normes sectorielles, des arrêtés des prêts, de la conjoncture économique et d'autres facteurs liés au taux de recouvrement des divers types de prêts, ou à des méthodes statistiques basées sur des scénarios collectivement applicables à tous les actifs concernés. Bien que la Caisse Régionale du Languedoc s'efforce de constituer des provisions adaptées, il pourrait être amené à l'avenir à augmenter les provisions pour créances douteuses en réponse à une augmentation des actifs non performants ou pour d'autres raisons (telles que des évolutions macroéconomiques et sectorielles), comme la dégradation des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays ou industries notamment dans le contexte actuel de crise. L'augmentation significative des provisions pour créances douteuses, la modification substantielle du risque de perte, tel qu'estimé, inhérent à son portefeuille de prêts non douteux, ou la réalisation de pertes sur prêts supérieures aux montants provisionnés, pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats et la situation financière de la Caisse Régionale du Languedoc.
Au 30 juin 2022, le montant brut des prêts, avances et titres de créance de la Caisse Régionale du Languedoc s'élevait à 26,2 milliards d'euros. Au titre du risque de crédit, les montants de provisions, dépréciations cumulées, et des ajustements s'y rapportant s'élevaient à 495 millions d'euros.
P
La qualité du crédit des emprunteurs corporates pourrait être amenée à se détériorer de façon significative, principalement en raison d'une augmentation de l'incertitude économique et, dans certains secteurs, aux risques liés aux politiques commerciales des grandes puissances économiques. Les risques pourraient être amplifiés par des pratiques récentes ayant consisté pour les prêteurs à réduire leur niveau de protection en termes de covenants bancaires inclus dans leur documentation de prêt, ce qui pourrait réduire leurs possibilités d'intervention précoce pour protéger les actifs sous-jacents et limiter le risque de non-paiement. Si une tendance de détérioration de la qualité du crédit devait apparaître, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait être contraint d'enregistrer des charges de dépréciation d'actifs ou déprécier la valeur de son portefeuille de créances, ce qui pourrait se répercuter de manière significative sur la rentabilité et la situation financière de la Caisse Régionale du Languedoc.
La Caisse Régionale est exposée au risque que certains événements puissent avoir un impact fort sur un secteur en particulier auquel elle est fortement exposée. A titre d'illustration, le secteur agroalimentaire peut être exposé aux aléas climatiques et le secteur de l'énergie peut être exposé à la volatilité des prix de l'énergie. Si ces secteurs ou d'autres secteurs représentant une part significative du portefeuille devaient être frappés par une conjoncture défavorable, la rentabilité et la situation financière de la Caisse Régionale pourraient en être affectées.
La Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque-pays, c'est-à-dire au risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d'un pays dans lequel il exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. Toutefois, un changement significatif de l'environnement politique ou macroéconomique pourrait le contraindre à enregistrer des charges additionnelles ou à subir des pertes plus importantes que les montants déjà inscrits dans ses états financiers. La Caisse Régionale du Languedoc est particulièrement exposée, en valeur absolue, au risque pays sur la France, plus particulièrement sur son territoire constitué des départements du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et de la Lozère.
Le Groupe Crédit Agricole est soumis au risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de marché. Toutefois, la Caisse Régionale du Languedoc n'exerce en son nom propre aucune activité de marché et ne détient pas en conséquence de portefeuille de négociation. Son exposition au risque de marché ne concerne que les valeurs détenues en banking book, et s'élève à 94 millions d'euros au 30 juin 2022.
Ces dernières années, les marchés mondiaux ont été caractérisés par des taux d'intérêt bas ce qui est actuellement en train d'évoluer. Dans le contexte récent de remontée graduelle des taux d'intérêt, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait voir ses résultats notablement altérés par le renchérissement du coût de ses ressources (augmentation de la rémunération des passifs réglementés sous l'effet conjugué d'une hausse des taux courts et d'une hausse pérenne de l'inflation, ou un risque d'arbitrage par les clients des passifs non rémunérés), et par un risque de transmission partielle ou différée de la hausse des taux de marché aux crédits originés sous les effets conjugués d'une possible baisse de la nouvelle production et d'une concurrence renforcée. Les efforts déployés pour réduire le coût des dépôts pourraient être contrecarrés par la prédominance, des produits d'épargne réglementés (tels que le plan d'épargne logement (PEL)) rémunérés par des taux d'intérêt plus élevés.
Par ailleurs, l'inflation est revenue au centre des préoccupations. Son accélération très vive a résulté de la combinaison de plusieurs facteurs : pressions subies en amont avec de fortes hausses des prix des matières premières et des goulets d'étranglement, tensions en aval issues du fort rebond de la consommation des ménages soutenue par des aides financières substantielles et une épargne élevée héritée de la crise de 2020, effets de base après une inflation très faible en 2020. Alors que l'offre demeurait restreinte au sortir de la crise (manque de main-d'œuvre ou de biens), la normalisation de la demande a engendré des hausses de prix dans des secteurs spécifiques notamment ceux préalablement très pénalisés par la pandémie (hôtellerie, restauration ou automobile). Outre les impacts indirects liés à la conséquence sur les taux d'intérêt, ces pressions inflationnistes pourraient avoir des impacts directs significatifs sur les charges de la Caisse Régionale du Languedoc (salaires, achats).
La Caisse Régionale du Languedoc au travers de son activité de banque de détail en France, est exposée aux variations de taux d'intérêt.
Le montant de marge nette d'intérêts encaissés par la Caisse Régionale du Languedoc sur une période donnée impacte de manière significative ses revenus et sa rentabilité pour cette période. Les taux d'intérêt sont sensiblement affectés par de nombreux facteurs sur lesquels la Caisse Régionale du Languedoc n'a pas d'emprise. L'évolution des taux d'intérêt du marché pourrait affecter différemment les actifs porteurs d'intérêts et les intérêts payés sur la dette. Toute évolution défavorable de la courbe des taux pourrait diminuer la marge nette d'intérêts des activités de prêts de la Caisse régionale ainsi que sa valeur économique.
Au 31 mars 2022, en cas de baisse des taux d'intérêt dans les principales zones où la Caisse Régionale du Languedoc est exposée 1, la valeur économique 2 de la Caisse Régionale
1 Les chocs de taux d'intérêt retenus correspondent pour l'analyse en valeur économique aux scénarios réglementaires, à savoir +/- 200 pb en zone euro et+/- 100 pb en Suisse, et pour l'analyse en marge nette d'intérêts à un choc uniforme de +/- 50 pb.
2 Valeur actuelle nette du bilan actuel duquel la valeur des fonds propres et des immobilisations est exclue.
du Languedoc serait positivement affectée à hauteur de + 113,6 millions d'euros ; à l'inverse, au 31 mars 2022, elle serait négativement affectée à hauteur de – 370,1 millions d'euros sur sa valeur économique en cas de hausse des taux d'intérêt. Ces impacts sont calculés sur la base d'un bilan en extinction sur les 30 prochaines années, c'est-à-dire sans tenir compte de la production future, et n'intègrent donc pas l'impact dynamique éventuel d'une variation des positions au bilan. La durée d'écoulement moyenne des dépôts sans maturité contractuelle (dépôts à vue et livrets d'épargne) hors institutions financières est plafonnée à cinq ans. ; le bilan retenu exclut les fonds propres et les participations conformément aux dispositions réglementaires relatives au risque de taux (Supervisory Outlier Test ou test des valeurs extrêmes).
En considérant un horizon de un an et l'hypothèse d'un bilan constant (soit un renouvellement à l'identique des opérations arrivant à terme), au 31 mars 2022, en cas de baisse des taux d'intérêt de -50 points de base dans les principales zones où la Caisse Régionale du Languedoc est exposée (2), la marge nette d'intérêts de la Caisse Régionale du Languedoc baisserait de – 9,6 millions d'euros ; à l'inverse, au 31 mars 2022, en cas de hausse des taux d'intérêt de +50 points de base dans les principales zones où la Caisse Régionale du Languedoc est exposée, la marge nette d'intérêts de la Caisse régionale serait en hausse de + 12,9 millions d'euros en année 1.
Ces sensibilités du produit net d'intérêts ci-dessus sont calculées d'une part avec un coefficient de transmission 3 (ou pass-through rate) de 100%, soit une répercussion immédiate et totale de la variation des taux d'intérêt aux actifs et passifs (pour l'ensemble des instruments à taux variable déjà au bilan, et seulement pour les nouvelles opérations s'agissant des instruments à taux fixe) et d'autre part avec un maintien des dépôts à vue à leur niveau actuel élevé sans rémunération (reprise des hypothèses des tests de résistance de l'EBA) ; dans les faits, la variation de la marge nette d'intérêt se matérialiserait plus progressivement que le laissent supposer les résultats donnés ci-dessus.
On constate une inversion des sensibilités entre les deux approches : la valeur économique de la Caisse Régionale du Languedoc baisse en cas de hausse des taux alors que la marge nette d'intérêt augmente.
La baisse de la valeur économique en cas de hausse des taux provient d'un volume de passifs à taux fixe globalement plus faible que les actifs à taux fixe sur les échéances à venir.
À l'inverse, la marge nette d'intérêts augmente en cas de hausse des taux, car la sensibilité des actifs renouvelés à une variation de taux est plus élevée que celle des passifs renouvelés, du fait de la présence au sein des passifs des fonds propres et des ressources de clientèle de détail (dépôts à vue et épargne règlementée) peu ou pas sensibles à la hausse des taux.
Les résultats de la Caisse Régionale du Languedoc pourraient être également affectés par une variation des taux aussi bien à la hausse qu'à la baisse en cas d'inefficacité comptable des couvertures. De façon plus générale, la fin des politiques monétaires accommodantes pourrait conduire à des corrections importantes sur certains marchés ou catégories d'actifs, et à une hausse de la volatilité sur les marchés.
Enfin, toute augmentation des taux plus forte ou plus rapide que prévu pourrait menacer i) la croissance économique dans l'Union européenne, aux États-Unis et ailleurs, ii) éprouver la résistance des portefeuilles de prêts et d'obligations, et iii) conduire à une augmentation
3 Le coefficient de transmission est la sensibilité des taux à la clientèle à une variation des taux de marché
des créances douteuses et des cas de défaut. Plus généralement, la fin des politiques monétaires accommodantes pourrait entraîner des corrections importantes sur certains marchés ou catégories d'actifs (par exemple, les sociétés et emprunteurs souverains ne bénéficiant pas d'une notation investment grade, certains marchés actions et immobiliers) qui ont particulièrement bénéficié d'un environnement prolongé de taux d'intérêt bas et d'une importante liquidité. Ces corrections pourraient se propager à l'ensemble des marchés financiers, du fait notamment d'une hausse importante de la volatilité. En conséquence, les opérations de la Caisse régionale et ses activités pourraient être perturbées de manière significative.
La valeur comptable des portefeuilles de titres, d'instruments dérivés et de certains autres actifs de la Caisse Régionale du Languedoc, est ajustée à chaque date d'établissement de ses états financiers. Les ajustements de valeur effectués reflètent notamment le risque de crédit inhérent à la dette propre de la Caisse Régionale du Languedoc, ainsi que des variations de valeur liées aux marchés taux et action. La plupart de ces ajustements sont effectués sur la base de la variation de la juste valeur des actifs et des passifs de la Caisse Régionale du Languedoc au cours d'un exercice comptable, cette variation étant enregistrée au niveau du compte de résultat ou directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compensées par des variations inverses de la juste valeur d'autres actifs, ont un impact sur le résultat net consolidé de la Caisse Régionale du Languedoc. Tout ajustement à la juste valeur affecte les capitaux propres et, par conséquent, le ratio d'adéquation des fonds propres de la Caisse Régionale du Languedoc. Le fait que les ajustements à la juste valeur soient comptabilisés pour un exercice comptable donné ne signifie pas que des ajustements complémentaires ne seront pas nécessaires pour des périodes ultérieures.
Au 30 juin 2022, l'encours brut des titres de dettes détenus par la Caisse Régionale du Languedoc s'élevait à 1 622 millions d'euros dont 176 millions dont les variations de juste valeur sont enregistrées par résultat et 22 millions dont les variations de juste valeurs sont enregistrées par capitaux propres.
La valeur des titres de capital détenus par la Caisse Régionale du Languedoc pourrait décliner, occasionnant ainsi des pertes pour la Caisse Régionale du Languedoc. La Caisse Régionale du Languedoc supporte le risque d'une baisse de valeur des titres de capital qu'il détient dans l'exercice de ses activités de tenue de marché et de trading, principalement dans le cadre de la détention d'actions cotées, dans l'exercice d'activités de private equity et dans le cadre de prises de participations stratégiques dans le capital de sociétés en vue d'exercer le contrôle et d'influencer la stratégie de l'émetteur. Dans l'hypothèse de participations stratégiques, le degré de contrôle de la Caisse Régionale du Languedoc peut être limité et tout désaccord avec d'autres actionnaires ou avec la Direction de l'entité concernée pourrait avoir un impact défavorable sur la capacité de la Caisse Régionale du Languedoc à influencer les politiques de cette entité. Si la valeur des titres de capital détenus par la Caisse Régionale du Languedoc venait à diminuer de manière significative, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait être contraint de réévaluer ces titres à leur juste valeur ou de comptabiliser des charges de dépréciation dans ses états financiers consolidés, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur ses résultats et sa situation financière.
Au 30 juin 2022, la Caisse Régionale du Languedoc détenait selon le bilan comptable près de 2 387 millions d'euros d'instruments de capitaux propres dont 46 millions d'euros étaient comptabilisés à la juste valeur par résultat d'une part et 2 341 millions d'euros d'instruments de capitaux propre comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres d'autre part.
La Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque que la maturité, le taux d'intérêt ou la devise de ses actifs ne correspondent pas à ceux de ses passifs. L'échéancier de paiement d'un certain nombre d'actifs de la Caisse Régionale du Languedoc est incertain, et si la Caisse Régionale du Languedoc perçoit des revenus inférieurs aux prévisions à un moment donné, il pourrait avoir besoin d'un financement supplémentaire provenant du marché pour faire face à ses obligations. Bien que la Caisse Régionale du Languedoc s'impose des limites strictes concernant les écarts entre ses actifs et ses passifs dans le cadre de ses procédures de gestion des risques, il ne peut être garanti que ces limites seront pleinement efficaces pour éliminer toute perte potentielle qui résulterait de l'inadéquation entre ces actifs et passifs.
L'objectif de la Caisse Régionale du Languedoc en matière de gestion de sa liquidité est d'être en situation de pouvoir faire face à tout type de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées. Au 30 juin 2022, la Caisse Régionale du Languedoc affichait un ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio – ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à court terme du profil de risque de liquidité) supérieur au plancher réglementaire de 100 %.
Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur, la Caisse Régionale du Languedoc est tenue de prendre en compte certaines estimations dans la préparation de ses états financiers, y compris notamment des estimations comptables pour déterminer les provisions pour pertes sur prêts, les provisions pour litiges futurs et la juste valeur de certains actifs et passifs. Si les estimations ainsi déterminées par la Caisse Régionale du Languedoc s'avéraient substantiellement inexactes, ou si les méthodes permettant de déterminer ces estimations étaient modifiées dans les normes ou interprétations IFRS, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait enregistrer des pertes imprévues.
Si l'un quelconque des instruments ou stratégies de couverture utilisés par la Caisse Régionale du Languedoc pour couvrir différents types de risques auxquels il est exposé dans la conduite de ses activités s'avérait inopérant, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait subir des pertes. Nombre de ses stratégies sont fondées sur l'observation du comportement passé du marché et l'analyse des corrélations historiques. Par exemple, si la Caisse Régionale du Languedoc détient une position longue sur un actif, il pourra couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Toutefois, la couverture mise en place par la Caisse Régionale du Languedoc pourrait n'être que partielle ou les stratégies pourraient ne pas permettre une diminution effective du risque dans toutes les configurations de marché ou ne pas couvrir tous les types de risques futurs. Toute évolution inattendue du marché pourrait également diminuer l'efficacité des stratégies de couverture de la Caisse Régionale du Languedoc. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant des couvertures inefficaces sont comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats publiés par la Caisse Régionale du Languedoc.
Le risque opérationnel de la Caisse Régionale du Languedoc inclut le risque de nonconformité, le risque juridique et également les risques générés par le recours à des prestations externalisées.
Sur la période allant de 2019 à 2021, les incidents de risque opérationnel pour la Caisse Régionale du Languedoc se répartissent tel que suit : la catégorie "Exécution, livraison et gestion processus" représente 55 % des pertes opérationnelles, la catégorie "Clients, produits et pratiques commerciales" représente 5 % des pertes opérationnelles et la catégorie "Fraude externe" représente 26 % des pertes opérationnelles. Les autres incidents de risque opérationnel se répartissent entre la pratique en matière d'emploi et sécurité (2 %), la fraude interne (11 %), le dysfonctionnement de l'activité et des systèmes (1 %).
Par ailleurs, le montant des actifs pondérés par les risques (RWA) relatifs au risque opérationnel auquel est exposé la Caisse Régionale du Languedoc s'élevait à 531 574k€ euros au 30 juin 2022.
La fraude se définit comme un acte intentionnel effectué dans l'objectif d'obtenir un avantage matériel ou immatériel au détriment d'une personne ou d'une organisation perpétré en contrevenant aux lois, règlements ou règles internes ou en portant atteinte aux droits d'autrui ou encore en dissimulant tout ou partie d'une opération ou d'un ensemble d'opérations ou de leurs caractéristiques.
Dans un contexte d'augmentation des tentatives de fraude externe et de complexification de leurs modes opératoires (via notamment la cybercriminalité), les principaux enjeux résident désormais dans la proactivité des acteurs bancaires. La prévention de la fraude vise ainsi à préserver les intérêts de la Banque et à protéger les clients. Les conséquences de ces risques de fraude pourraient s'avérer significatives.
A la Caisse Régionale du Languedoc, 71% de la fraude avérée collectée sur l'année 2021 est de la fraude aux moyens de paiement (monétique, virements et chèques) et 43% est de la fraude liée à l'usage de la carte bancaire (notamment en vente à distance).
La technologie est au cœur de l'activité des banques en France, et la Caisse Régionale du Languedoc est exposée continue à déployer son modèle multicanal dans le cadre d'une relation durable avec ses clients. Dans ce contexte, la Caisse Régionale du Languedoc est confrontée au cyber risque, c'est-à-dire au risque causé par un acte malveillant et/ou frauduleux, commis virtuellement, avec pour intention de manipuler des informations (données personnelles, bancaires/assurantielles, techniques ou stratégiques), processus et utilisateurs dans le but de porter significativement préjudice aux sociétés, leurs employés, partenaires et clients. Le cyber risque est devenu une priorité en matière de risques opérationnels. Le patrimoine informationnel des entreprises est exposé à de nouvelles menaces complexes et évolutives qui pourraient impacter de manière significative, en termes financiers comme de réputation, toutes les entreprises et plus spécifiquement les établissements du secteur bancaire. La professionnalisation des organisations criminelles à l'origine des cyber-attaques a conduit les autorités réglementaires et de supervision à investir le champ de la gestion des risques dans ce domaine.
Comme la plupart des banques, la Caisse Régionale du Languedoc dépend étroitement de ses systèmes de communication et d'information dans la conduite de l'ensemble de ses métiers. Toute panne, interruption ou défaillance dans la sécurité dans ces systèmes pourrait engendrer des pannes ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion des fichiers clients, de comptabilité générale, des dépôts, de service et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, les systèmes d'information de la Caisse Régionale du Languedoc devenaient défaillants, même sur une courte période, la Caisse Régionale du Languedoc se trouverait dans l'incapacité de répondre aux besoins de certains de ses clients dans les délais impartis et pourrait ainsi perdre des opportunités commerciales. De même, une panne temporaire des systèmes d'information de la Caisse Régionale du Languedoc, en dépit des systèmes de sauvegarde et des plans d'urgence qui pourraient être déployés, pourrait engendrer des coûts significatifs en termes de récupération et de vérification d'information. La Caisse Régionale du Languedoc ne peut assurer que de telles défaillances ou interruptions ne se produiront pas ou, si elles se produisaient, qu'elles seraient traitées d'une manière adéquate. La survenance de toute défaillance ou interruption pourrait en conséquence impacter sa situation financière et ses résultats.
La Caisse Régionale du Languedoc est aussi exposée au risque d'interruption ou de dysfonctionnement opérationnel d'un agent compensateur, de marchés des changes, de chambres de compensation, de banques dépositaires ou de tout autre intermédiaire financier ou prestataire externe de services auxquels la Caisse Régionale du Languedoc a recours pour exécuter ou faciliter ses transactions sur instruments financiers. La Caisse Régionale du Languedoc est également exposée au risque de défaillance des fournisseurs de service informatique externes, telles que les entreprises offrant des espaces de stockage de données "cloud". En raison de son interconnexion grandissante avec ses clients, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait également voir augmenter son exposition au risque de dysfonctionnement opérationnel des systèmes d'information de ses clients. Les systèmes de communication et d'information de la Caisse Régionale du Languedoc, et ceux de ses clients, de ses prestataires de services et de ses contreparties, pourraient également être sujets à des dysfonctionnements ou interruptions en conséquence d'un cyber-crime ou d'un acte de cyber-terrorisme. La Caisse Régionale du Languedoc ne peut garantir que de tels dysfonctionnements ou interruptions dans ses propres systèmes ou dans ceux de tiers ne se produiront pas ou, s'ils se produisent, qu'ils seront résolus de manière adéquate.
c) Les politiques, procédures et méthodes de gestion des risques mises en œuvre par la Caisse Régionale du Languedoc pourraient l'exposer à des risques non identifiés ou non anticipés, susceptibles d'engendrer des pertes significatives
Les techniques et stratégies de gestion des risques utilisées par la Caisse Régionale du Languedoc pourraient ne pas garantir une diminution effective de son exposition au risque dans tous les environnements de marché ou de son exposition à tout type de risques, y compris aux risques qu'il ne saurait pas identifier ou anticiper. Par ailleurs, les procédures et politiques de gestion des risques utilisées par la Caisse Régionale du Languedoc ne permettent pas non plus de garantir une diminution effective de son exposition dans toutes les configurations de marché. Ces procédures pourraient également s'avérer inopérantes face à certains risques, en particulier ceux que la Caisse Régionale du Languedoc n'a pas préalablement identifiés ou anticipés. Certains des indicateurs et outils qualitatifs que la Caisse Régionale du Languedoc utilise dans le cadre de la gestion des risques s'appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour évaluer son exposition, la Caisse Régionale du Languedoc applique des outils statistiques et autres à ces
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observations. Ces outils et indicateurs pourraient toutefois ne pas prédire efficacement l'exposition au risque de la Caisse Régionale du Languedoc. Cette exposition pourrait, par exemple, naître de facteurs qu'il n'aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou de mouvements de marché sans précédent. Ceci diminuerait sa capacité à gérer ses risques et pourrait impacter son résultat. Les pertes subies par la Caisse Régionale du Languedoc pourraient alors s'avérer être nettement supérieures aux pertes anticipées sur la base des mesures historiques.
Par ailleurs, certains des processus que la Caisse Régionale du Languedoc utilise pour évaluer son exposition au risque sont le résultat d'analyses et de facteurs complexes qui pourraient se révéler incertains. Les modèles tant qualitatifs que quantitatifs utilisés par la Caisse Régionale du Languedoc pourraient ne pas s'avérer exhaustifs et pourraient exposer la Caisse Régionale du Languedoc à des pertes significatives ou imprévues. En outre, bien qu'aucun fait significatif n'ait à ce jour été identifié à ce titre, les systèmes de gestion du risque sont également soumis à un risque de défaut opérationnel, y compris la fraude.
Les activités de la Caisse Régionale du Languedoc dépendent en grande partie du maintien d'une réputation solide en matière de conformité et d'éthique. Toute procédure judiciaire ou mauvaise publicité visant la Caisse Régionale du Languedoc sur des sujets tels que la conformité ou d'autres questions similaires pourrait porter préjudice à sa réputation, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur ses activités. Ces questions englobent une gestion inadéquate de conflits d'intérêts potentiels ou d'exigences légales et réglementaires ou des problématiques en matière de concurrence, de déontologie, de blanchiment, de sécurité de l'information et de pratiques commerciales. La Caisse Régionale du Languedoc est exposée à tout manquement d'un salarié, ainsi qu'à toute fraude ou malversation commise par des intermédiaires financiers, ce qui pourrait également nuire à sa réputation. Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse Régionale du Languedoc pourrait entraîner une baisse d'activité, susceptible de peser sur ses résultats et sa situation financière. Une gestion inadéquate de ces problématiques pourrait également engendrer un risque juridique supplémentaire, ce qui pourrait accroître le nombre de litiges et exposer la Caisse Régionale du Languedoc à des amendes ou des sanctions réglementaires.
Le risque de réputation est significatif pour la Caisse Régionale du Languedoc et géré par la ligne métier conformité de la Caisse Régionale du Languedoc qui assure notamment la prévention et le contrôle des risques de non-conformité avec dans ce cadre, la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude et de la corruption, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs. Une mission de contrôle sur le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme a été engagée en juin 2020 par l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). Cette mission s'est traduite notamment par une lettre de suite avec des attendus exprimés par le régulateur concernant l'évolution attendue du dispositif de LCB/FT. La Caisse Régionale s'est attachée à mettre en œuvre l'ensemble des demandes exprimées par le régulateur et est en phase finale de leur déploiement.
Par ailleurs, cette mission s'est aussi conclue par une notification d'ouverture de procédure toujours en phase contradictoire à ce jour.
La Caisse régionale a également fait l'objet d'une mission de l'ACPR sur le sujet de la « Déliaison de l'assurance Emprunteur », mission engagée en juin 2020, et dont le rapport a été communiqué en juin 2021. La mission s'est traduite par 11 observations, portant notamment sur :
Elles sont pour l'essentiel mises en œuvre au 31/07/2022.
Une mission de contrôle déléguée par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) à l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution(ACPR) sur le devoir de conseil (Mission Suitability) a été engagée au sein de la Caisse Régionale par l'ACPR au mois de juin 2020.Cette mission déléguée s'est traduite par l'envoi à la CR, au mois d'octobre 2021, d'une lettre de suite comprenant douze observations. La CR s'est attachée à répondre aux observations formulées par l'AMF dans les délais fixés par le régulateur.
La Caisse Régionale est en attente du retour de l'AMF sur les actions proposées ou d'ores et déjà mises en œuvre.
La Caisse Régionale du Languedoc a fait par le passé, et pourrait encore faire à l'avenir, l'objet de procédures judiciaires, arbitrales ou administratives de grande ampleur, dont notamment des actions de groupe. Lorsqu'elles ont une issue défavorable pour la Caisse Régionale du Languedoc ces procédures sont susceptibles de donner lieu au paiement de dommages et intérêts, d'amendes ou de pénalités élevés. Les procédures judiciaires, arbitrales ou administratives dont la Caisse Régionale du Languedoc a été l'objet par le passé étaient notamment fondées sur des allégations d'entente en matière de fixation d'indices de référence, de violation de sanctions internationales ou de contrôles inadéquats. Bien que, dans de nombreux cas, la Caisse Régionale du Languedoc dispose de moyens de défense importants, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait, même lorsque l'issue de la procédure engagée à son encontre lui est finalement favorable, devoir supporter des coûts importants et mobiliser des ressources importantes pour la défense de ses intérêts.
Le conflit entre la Russie et l'Ukraine, ainsi que les mesures de sanctions économiques contre la Russie adoptées e réponse par un certain nombre de peuvent avoir des répercussions économiques et financières importantes, dont une hausse des prix des matières premières. Celles-ci pourraient avoir des effets négatifs sur la Caisse régionale du Languedoc et ses clients. Ces conditions peuvent évoluer au fur et à mesure de l'évolution du conflit.
Les incertitudes perdurent sur les évolutions de la situation sanitaire en Europe, du fait d'une certaine difficulté à continuer à faire augmenter le niveau de vaccination et de rappel de vaccination de la population, ainsi que du fait du développement de variants plus contagieux.
Des incertitudes fortes subsistent quant aux dommages effectifs causés par la crise sur l'appareil productif (défaillances d'entreprises, goulots d'étranglement sur les chaînes d'approvisionnement mondiales) et le marché du travail (chômage).
De plus, les évolutions très inégales de l'épidémie et de la vaccination à travers le monde, en particulier dans certains pays émergents qui peinent à contrôler le virus, conduisent au maintien de mesures gouvernementales restrictives et continuent à perturber le commerce mondial et les chaînes d'approvisionnement ainsi que la mobilité internationale.
Dans ce contexte, la Commission européenne a revu à la baisse en juillet 2022 ses prévisions de croissance pour l'année 2022 à 2,6% pour la zone euro et 2,4 % pour la France. En dépit de l'effet des mesures de soutien mises en œuvre dans de nombreux pays, les effets de la pandémie sur l'économie et les marchés financiers à l'échelle internationale ont eu et sont susceptibles de continuer à avoir un impact défavorable significatif sur les résultats des métiers et la situation financière du Groupe Crédit Agricole. Cet impact incluait et pourrait inclure à l'avenir :
Ainsi, le coût du risque pourrait continuer à être affecté en 2022 par l'évolution de la situation sanitaire et macroéconomique mondiale, ainsi que par la détérioration des capacités de remboursement des entreprises (entreprises fragiles, fraudes révélées par la crise) et des consommateurs, par la dégradation des notations des contreparties dont les encours passent des Stage 1 à Stage 2, et par la sensibilité de certains secteurs, notamment :
Enfin, le ratio CET1 non phasé de la Caisse Régionale du Languedoc s'établit à 25,54 % au 30 juin 2022 versus 25,97 % au 31 décembre 2021.
Cette évolution ne préjuge en rien du niveau qu'atteindra le ratio CET1 sur les prochains trimestres 2022. En particulier, l'incertitude reste forte sur l'évolution du taux de chômage, l'utilisation de l'épargne accumulée, le scénario sanitaire et, plus généralement, sur les conséquences de l'évolution de l'activité économique sur le résultat conservé, les emplois pondérés, les décisions des autorités publiques et les évolutions réglementaires.
Dans l'exercice de ses activités, le Groupe Crédit Agricole et la Caisse Régionale du Languedoc sont spécifiquement exposé de manière significative à l'évolution des marchés financiers et, plus généralement, à l'évolution de la conjoncture économique en France, en Europe et dans le reste du monde. Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2021, 100 % du produit net bancaire de la Caisse Régionale du Languedoc a été réalisé en France. Une détérioration des conditions économiques sur les principaux marchés sur lesquels le Groupe Crédit Agricole et la Caisse Régionale du Languedoc interviennent pourrait notamment avoir une ou plusieurs des conséquences suivantes :
financiers rend difficile toute anticipation de tendances et la mise en œuvre de stratégies de trading efficaces.
À ce titre, une détérioration supplémentaire des conditions économiques accroîtrait les difficultés et les défaillances d'entreprises et le taux de chômage pourraient repartir à la hausse, augmentant la probabilité de défaut des clients. L'accroissement de l'incertitude pourrait avoir un impact négatif fort sur la valorisation des actifs risqués, sur les devises des pays en difficulté, et sur le prix des matières premières.
• En France, peut s'opérer une baisse de confiance sensible dans le cas d'une dégradation plus marquée du contexte social qui conduirait les ménages à moins consommer et à épargner par précaution, et les entreprises à retarder leurs investissements, ce qui serait dommageable à la croissance et à la qualité d'une dette privée qui a davantage progressé que dans le reste de l'Europe.
Il est difficile d'anticiper le repli de la conjoncture économique ou des marchés financiers, et de déterminer quels marchés seront les plus touchés. Si la conjoncture économique ou les conditions de marché en France ou ailleurs en Europe, ou les marchés financiers dans leur globalité, venaient à se détériorer ou devenaient plus volatiles de manière significative, les opérations du Groupe Crédit Agricole et de la Caisse Régionale du Languedoc pourraient être perturbées et ses activités, ses résultats et sa situation financière pourraient en conséquence subir un impact défavorable significatif.
Le Groupe Crédit Agricole et la Caisse Régionale du Languedoc sont soumis à une réglementation importante et à de nombreux régimes de surveillance dans les juridictions où le Groupe Crédit Agricole exerce ses activités.
Cette réglementation couvre notamment, à titre d'illustration :
• les exigences réglementaires et prudentielles applicables aux établissements de crédit, en ce compris les règles prudentielles en matière d'adéquation et d'exigences minimales de fonds propres et de liquidité, de diversification des risques, de gouvernance, de restriction en termes de prises de participations et de rémunérations telles que définies notamment par (i) le Règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement (tel que modifié, notamment, par le Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 et par le Règlement (UE) 2020/873 du Parlement européen et du Conseil du 24 juin 2020) et (ii) la Directive 2013/36/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant l'accès à l'activité des établissements de crédit et la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (telle que modifiée, notamment, par la Directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019) telle que transposée en droit interne ; aux termes de ces réglementations, les établissements de crédit tels que la Caisse Régionale du Languedoc doivent se conformer à des exigences de ratio de fonds propres minimum, de diversification des risques et de liquidité, de politique monétaire, de reporting/déclarations, ainsi qu'à des restrictions sur les investissements en participations. Au 30 juin 2022, le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) phasé de la Caisse Régionale du Languedoc était de 25,54 % et le ratio global phasé de la Caisse Régionale du Languedoc était de 25,93 % ;
• les règles applicables au redressement et à la résolution bancaire telles que définies
notamment par (i) la Directive 2014/59/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 établissant un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (telle que modifiée notamment par la Directive (UE) 2019/879 du Parlement et du Conseil du 20 mai 2019 en ce qui concerne la capacité d'absorption des pertes et de recapitalisation des établissements de crédit et des entreprises d'investissement), telle que transposée en droit interne et (ii) le Règlement (UE) n° 806/2014 du Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2014 établissant des règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit et certaines entreprises d'investissement dans le cadre d'un mécanisme de résolution unique et d'un Fonds de résolution bancaire unique (tel que modifié, notamment, par le Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019) ; dans ce cadre le Groupe Crédit Agricole est placé sous la surveillance de la BCE à laquelle un plan de redressement Groupe Crédit Agricole est soumis chaque année conformément à la réglementation applicable (pour plus d'informations, se référer à la section "Gestion des risques" de l'Amendement A01 de l'URD 2019). En outre, la contribution du Groupe Crédit Agricole au financement annuel du Fonds de résolution unique peut être significative. Ainsi, en 2021, la contribution du Groupe Crédit Agricole au Fonds de résolution unique s'établit à 479 millions d'euros en 2021 (ce montant intègre les 185 millions d'euros de trop-perçu entre 2016 et 2020 restitué au Groupe Crédit Agricole) ;
En conséquence de certaines de ces mesures, le Groupe Crédit Agricole a notamment été contraint de réduire la taille de certaines de ses activités afin de se conformer aux nouvelles exigences créées par ces dernières. Ces mesures ont également accru les coûts de mise en conformité et il est probable qu'elles continueront de le faire. En outre, certaines de ces mesures pourraient accroître de manière importante les coûts de financement du Groupe Crédit Agricole, notamment en obligeant le Groupe Crédit Agricole à augmenter la part de son financement constituée de capital et de dettes subordonnées, dont les coûts sont plus élevés que ceux des titres de créance senior.
Le non-respect de ces réglementations pourrait avoir des conséquences importantes pour le Groupe Crédit Agricole : un niveau élevé d'intervention des autorités réglementaires ainsi que des amendes, des sanctions internationales politiques, des blâmes publics, des
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atteintes portées à la réputation, une suspension forcée des opérations ou, dans des cas extrêmes, le retrait de l'autorisation d'exploitation. Par ailleurs, des contraintes réglementaires pourraient limiter de manière importante la capacité du Groupe Crédit Agricole à développer ses activités ou à poursuivre certaines de ses activités.
De surcroît, des mesures législatives et réglementaires sont entrées en vigueur ces dernières années ou pourraient être adoptées ou modifiées en vue d'introduire ou de renforcer un certain nombre de changements, dont certains permanents, dans l'environnement financier global. Même si ces nouvelles mesures visent à prévenir la survenance d'une nouvelle crise financière mondiale, elles ont modifié de manière significative, et sont susceptibles de continuer à modifier, l'environnement dans lequel le Groupe Crédit Agricole et d'autres institutions financières opèrent.
Étant donné l'incertitude persistante liée aux nouvelles mesures législatives et réglementaires dont l'ampleur et la portée sont largement imprévisibles, il est impossible de prévoir leur impact réel sur le Groupe Crédit Agricole, mais son impact pourrait être très important. Parallèlement, dans le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19, un certain nombre d'ajustements et de nouveautés réglementaires (ainsi que des reports quant à la date d'application de certaines règles notamment liées aux exigences prudentielles) ont été mises en place par les autorités nationales et européennes. Le caractère pérenne ou temporaire de ces ajustements et nouveautés, ainsi que l'évolution de la règlementation prise en lien avec ladite situation sanitaire, sont encore pour partie incertains, de sorte qu'il demeure difficile de déterminer ou de mesurer avec certitude leurs impacts réels sur le la Caisse Régionale du Languedoc à ce stade.
La Caisse régionale s'est fixée des objectifs commerciaux et financiers. Ces objectifs financiers ont été établis principalement à des fins de planification interne et d'affectation des ressources, et reposent sur un certain nombre d'hypothèses relatives à la conjoncture économique et à l'activité des métiers de la Caisse Régionale du Languedoc. Ces objectifs financiers ne constituent ni des projections ni des prévisions de résultats. Les résultats actuels de la Caisse Régionale du Languedoc sont susceptibles de s'écarter (et pourraient s'écarter sensiblement), à plusieurs titres, de ces objectifs, notamment en raison de la réalisation d'un ou de plusieurs des facteurs de risque décrits dans la présente section.
Une dégradation élevée de la sinistralité en assurance dommages pourrait avoir pour conséquence une réduction des commissions que la Caisse Régionale du Languedoc perçoit sur cette activité.
Bien que les principales activités de la Caisse Régionale du Languedoc soient chacune soumise à des risques propres et à des cycles de marché différents, il est possible que des événements défavorables affectent simultanément plusieurs activités de la Caisse Régionale du Languedoc. Par exemple, une baisse des taux d'intérêts pourrait impacter simultanément la marge d'intérêt sur les prêts, le rendement et donc la commission réalisée sur les produits de gestion d'actif, et les rendements sur placement des filiales d'assurance. Dans une telle situation, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait ne pas tirer avantage de la diversification de ses activités dans les conditions escomptées. Par exemple, des conditions macroéconomiques défavorables pourraient impacter la Caisse Régionale du Languedoc à plusieurs titres, en augmentant le risque de défaut dans le cadre de ses activités de prêt, en réduisant la valeur de ses portefeuilles de titres et les revenus dans ses activités générant des commissions. Lorsqu'un événement affecte défavorablement plusieurs activités, son impact sur les résultats et la situation financière de la Caisse Régionale du Languedoc est d'autant plus important.
Les risques climatiques peuvent affecter la Caisse Régionale du Languedoc de deux façons : directement en portant sur ses outils d'exploitation ou, indirectement, en affectant ses contreparties. Cela conduit à considérer les risques climatiques comme des facteurs de risques influençant les autres risques existants, notamment de crédit, volet pour lequel les impacts pourraient être significatifs pour les contreparties de la Caisse Régionale du Languedoc, et, de fait, indirectement affecter la Caisse Régionale du Languedoc. À titre d'exemple, lorsque la Caisse Régionale du Languedoc prête à des entreprises dont les activités émettent des gaz à effet de serre, il se retrouve exposé au risque qu'une réglementation, ou des limitations plus strictes soient imposées à son emprunteur, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur la qualité de crédit de ce dernier. De telles conséquences peuvent aussi naître des changements technologiques accélérant la transition vers une économie plus sobre en carbone, ou de changements de comportements des clients finaux. De la même manière, ces impacts défavorables peuvent être liés à des événements de risque physique – de type catastrophe naturelle, mais aussi changement sur le long terme des modèles climatiques (hausse des fréquences et des incidences d'évènements de type sècheresse, inondation, élévation du niveau de la mer …) – impactant négativement les contreparties de la Caisse Régionale du Languedoc dans l'exercice de ses activités. Enfin, les impacts négatifs des contreparties sur d'autres facteurs environnementaux notamment de réduction/perte de biodiversité, ou usage des ressources peuvent dégrader la qualité de la contrepartie ou entrainer des risques de réputation.
Avec l'accélération des contraintes de transition pour lutter contre les changements climatiques, l'intensification des phénomènes climatiques aigus et l'enjeux de préservation des ressources, la Caisse Régionale du Languedoc devra adapter ses activités et la sélection de ses contreparties de manière appropriée afin d'atteindre ses objectifs stratégiques et éviter de subir des pertes.
À travers le Plan moyen terme et sa stratégie climat, le Groupe Crédit Agricole s'est engagé à sortir totalement du charbon thermique en 2030, pour les pays de l'Union européenne et de l'OCDE, et en 2040 pour le reste du monde. Des engagements complémentaires ont été pris sur le pétrole et le gaz de schiste. Enfin, le Groupe Crédit Agricole a rejoint l'initiative Net Zero Banking Alliance, pour confirmer son implication dans l'accompagnement de l'économie vers un objectif de neutralité carbone en 2050, avec des jalons contraignants intermédiaires.
Les notations de crédit ont un impact important sur la liquidité de la Caisse Régionale du Languedoc. Une dégradation importante des notations pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la liquidité et la compétitivité de la Caisse Régionale du Languedoc, augmenter son coût de financement, limiter son accès aux marchés de capitaux, déclencher des obligations au titre du programme d'émission de covered bonds de la Caisse Régionale du Languedoc ou de stipulations contractuelles de certains contrats de trading, de dérivés et de couverture ou encore affecter la valeur des obligations qu'il émet sur le marché.
Le coût de financement à long terme non garanti de la Caisse Régionale du Languedoc auprès des investisseurs et celui de Crédit Agricole CIB est directement lié à ses spreads de crédit (correspondant au montant excédant le taux d'intérêt des titres souverains de même maturité payé aux investisseurs dans des instruments de dette) qui dépendent à leur tour dans une certaine mesure de sa notation de crédit. Une augmentation des spreads de crédit peut augmenter de manière importante le coût de financement de la Caisse Régionale du Languedoc. Les spreads de crédit changent en permanence en fonction du marché et connaissent des évolutions imprévisibles et hautement volatiles. Les spreads de crédit sont également influencés par la perception qu'a le marché de la solvabilité de l'émetteur. En outre, les spreads de crédit peuvent être influencés par les fluctuations des coûts d'acquisition des swaps de crédit indexés sur les titres de créance de la Caisse Régionale du Languedoc, qui sont influencés à la fois par la notation de ces titres et par un certain nombre de facteurs de marché échappant au contrôle de la Caisse Régionale du Languedoc.
La Caisse Régionale du Languedoc est confrontée à une concurrence forte, sur tous les marchés des services financiers, pour tous les produits et services qu'il offre, y compris dans le cadre de ses activités de banque de détail.
A fin mai 2022, les parts de marchés crédits de la Caisse Régionale s'élèvent à 35,06%.
Les marchés européens des services financiers sont matures et la demande de services financiers est, dans une certaine mesure, corrélée au développement économique global. Dans ce contexte, la concurrence repose sur de nombreux facteurs, notamment les produits et services offerts, les prix, les modalités de distribution, les services proposés aux clients, la renommée de la marque, la solidité financière perçue par le marché et la volonté d'utiliser le capital pour répondre aux besoins des clients. Le phénomène de concentration a donné naissance à un certain nombre de sociétés qui, à l'instar de la Caisse Régionale du Languedoc, ont la capacité d'offrir une large gamme de produits, allant de l'assurance, des prêts et dépôts aux services de courtage, de banque d'investissement et de gestion d'actifs.
En outre, de nouveaux concurrents compétitifs (y compris ceux qui utilisent des solutions
technologiques innovantes), qui peuvent être soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d'autres exigences en matière de ratios prudentiels, émergent également sur le marché. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis à des institutions n'étant pas des banques d'offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d'autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques, reposant sur la technologie de l'Internet, incluant la négociation électronique d'instruments financiers. Ces nouveaux entrants exercent des pressions à la baisse sur les prix des produits et services offerts par la Caisse Régionale du Languedoc et parviennent à conquérir des parts de marché dans un secteur historiquement stable entre les acteurs financiers traditionnels. De surcroît, de nouveaux usages, notamment de paiements et de banque au quotidien, des nouvelles devises, tels que le bitcoin, et de nouvelles technologies facilitant le traitement des transactions, comme la blockchain, transforment peu à peu le secteur et les modes de consommation des clients. Il est difficile de prédire les effets de l'émergence de ces nouvelles technologies, dont le cadre réglementaire est toujours en cours de définition, mais leur utilisation accrue pourrait redessiner le paysage concurrentiel du secteur bancaire et financier. La Caisse Régionale du Languedoc doit donc s'attacher à maintenir sa compétitivité en France ou sur les autres grands marchés sur lesquels il intervient, adapter ses systèmes et renforcer son empreinte technologique pour conserver ses parts de marché et son niveau de résultats.
Crédit Agricole S.A. est l'organe central du Réseau Crédit Agricole composé de Crédit Agricole S.A., des Caisses régionales et des Caisses locales, en application de l'article R. 512-18 du Code monétaire et financier, ainsi que de Crédit Agricole CIB et BforBank en tant que membres affiliés (le "Réseau").
Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511- 31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacun des établissements membres du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau bénéficie de cette solidarité financière interne et y contribue. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité financière interne. En particulier, ceux-ci ont institué un Fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des membres du Réseau qui viendraient à connaître des difficultés.
Bien que Crédit Agricole S.A. n'ait pas connaissance de circonstances susceptibles d'exiger à ce jour de recourir au FRBLS pour venir au soutien d'un membre du Réseau, rien ne garantit qu'il ne sera pas nécessaire d'y faire appel à l'avenir. Dans une telle hypothèse, si les ressources du FRBLS devaient être insuffisantes, Crédit Agricole S.A., en raison de ses missions d'organe central, aura l'obligation de combler le déficit en mobilisant ses propres ressources et le cas échéant celles des autres membres du Réseau.
En raison de cette obligation, si un membre du Réseau venait à rencontrer des difficultés financières majeures, l'événement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors impacter la situation financière de Crédit Agricole S.A. et celle des autres membres du Réseau ainsi appelés en soutien au titre du mécanisme de solidarité financière.
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l'année 2014 par la Directive (UE) 2014/59 (dite "BRRD"), transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d'un mécanisme de résolution unique et d'un Fonds de résolution bancaire unique. La Directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite "BRRD2" est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020.
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Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Pour les groupes bancaires coopératifs, c'est la stratégie de résolution de "point d'entrée unique élargi" ("extended SPE") qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l'outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. À ce titre et dans l'hypothèse d'une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole, c'est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d'organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d'entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle.
Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspective raisonnable qu'une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés.
Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu'ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La Loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure de liquidation judiciaire régie par le Code de commerce (principe NCWOL visé à l'article L. 613-57-I du Code monétaire et financier). Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité.
Dans l'hypothèse où les autorités de résolution décideraient d'une mise en résolution sur le Groupe Crédit Agricole, elles procéderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de fonds propres de catégorie 2, afin d'absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de fonds propres de catégorie 2 4. Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d'utiliser l'outil de résolution qu'est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette 5, c'est-àdire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes.
Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l'égard de l'organe central et de l'ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s'appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l'entité considérée et quelle que soit l'origine des pertes.
La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l'article L. 613- 55-5 du Code monétaire et financier en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution.
Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l'entité du Groupe Crédit Agricole dont ils sont créanciers.
L'étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le Groupe Crédit Agricole, s'appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé.
L'investisseur doit donc être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs d'actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette d'un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe Crédit Agricole quelle que soit l'entité dont il est créancier.
Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l'essentiel la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement.
Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution.
L'application au Groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble.
Le régime de résolution prévu par la DRRB pourrait limiter l'effet pratique de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, à hauteur de leur capital, réserves et report à nouveau (la "Garantie de 1988").
Ce régime de résolution n'a pas d'impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau, ce mécanisme devant s'exercer préalablement à toute mesure de résolution.
Cependant, l'application au Groupe Crédit Agricole des procédures de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la Garantie de 1988, étant précisé que ladite Garantie de 1988 ne peut être appelée que si les actifs de Crédit Agricole S.A. s'avéraient être insuffisants pour couvrir ses obligations à l'issue de sa liquidation ou dissolution. Du fait de cette limitation, les porteurs de titres obligataires et les créanciers de Crédit Agricole S.A. pourraient ne pas pouvoir bénéficier de la protection qu'offrirait cette Garantie de 1988.
Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc Période du 1er janvier au 30 juin 2022
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
Ces comptes consolidés intermédiaires résumés ont été établis sous la responsabilité du conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France.
Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes consolidés intermédiaires résumés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes consolidés intermédiaires résumés sur lesquels a porté notre examen limité.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés intermédiaires résumés.
Boulogne-Billancourt et Paris-La Défense, le 5 août 2022
Les Commissaires aux Comptes
Jean-Michel Trial Olivier Durand
IFEC ERNST & YOUNG et Autres
(Ayant fait l'objet d'un examen limité)
Examinés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc en date du 26 juillet 2022
| CADRE GENERAL 4 | |||
|---|---|---|---|
| PRESENTATION JURIDIQUE DE L'ENTITE 4 | |||
| ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 5 | |||
| COMPTE DE RESULTAT 5 | |||
| RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 6 | |||
| BILAN ACTIF 7 | |||
| BILAN PASSIF 8 | |||
| TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 9 | |||
| TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 11 | |||
| NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES 13 | |||
| 1 | PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISEES 13 | ||
| 2 | PRINCIPALES OPERATIONS DE STRUCTURE ET EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE LA PERIODE 15 | ||
| 2.1 | Principales opérations de structure 15 | ||
| 2.2 | Information portant sur le périmètre de consolidation au 30 juin 2022 16 | ||
| 2.3 | Autres événements significatifs de la période 17 | ||
| 3 | RISQUE DE CREDIT 21 | ||
| 3.1 | Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période 21 | ||
| 3.2 | Expositions au risque souverain 30 | ||
| 4 | NOTES RELATIVES AU RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 32 | ||
| 4.1 | Produits et charges d'intérêts 32 | ||
| 4.2 | Produits et charges de commissions 33 | ||
| 4.3 | Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 33 | ||
| 4.4 | Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 34 | ||
| 4.5 | Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 34 | ||
| 4.6 | Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat 35 |
||
| 4.7 | Produits (charges) nets des autres activités 35 | ||
| 4.8 | Charges générales d'exploitation 35 | ||
| 4.9 | Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 35 |
||
| 4.10 | Coût du risque 36 |
| 4.11 | Gains ou pertes nets sur autres actifs 37 | ||
|---|---|---|---|
| 4.12 | Impôts 37 | ||
| 4.13 | Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 39 | ||
| 5 | INFORMATIONS SECTORIELLES 40 | ||
| 6 | NOTES RELATIVES AU BILAN 40 | ||
| 6.1 | Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat 40 | ||
| 6.2 | Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 40 | ||
| 6.3 | Actifs financiers au coût amorti 42 | ||
| 6.4 | Passifs financiers au coût amorti 43 | ||
| 6.5 | Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 44 | ||
| 6.6 | Immeubles de placement 45 | ||
| 6.7 | Ecarts d'acquisition 45 | ||
| 6.8 | Provisions techniques des contrats d'assurance 45 | ||
| 6.9 | Provisions 46 | ||
| 6.10 | Dettes subordonnées 46 | ||
| 6.11 | Capitaux propres 47 | ||
| 7 | ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES 48 | ||
| 8 | RECLASSEMENTS D'INSTRUMENTS FINANCIERS 50 | ||
| 9 | JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS ET INFORMATIONS DIVERSES 50 | ||
| 9.1 | Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur 50 | ||
| 9.2 | Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 54 | ||
| 9.3 | Evaluation de l'impact de la prise en compte de la marge à l'origine 57 | ||
| 9.4 | Réformes des indices de référence 57 | ||
| 10 | IMPACTS DES EVOLUTIONS COMPTABLES OU AUTRES EVENEMENTS 59 | ||
| 11 | PARTIES LIEES 60 | ||
| 12 | ÉVENEMENTS POSTERIEURS AU 30 JUIN 2022 61 |
Dénomination Sociale : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
Appellation Commerciale : CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC
Code NAF : 6419Z
Numéro SIRET : 492 826 417 000 15
Numéro SIREN : 492 826 417 RCS MONTPELLIER
Lieu de Cotation : EURONEXT PARIS
La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par les dispositions des articles L512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la règlementation bancaire contenue dans les articles L511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.
| (en milliers d'euros) | Notes 30/06/2022 31/12/2021 | 30/06/2021 | ||
|---|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 4.1 | 312 908 | 586 586 | 284 539 |
| Intérêts et charges assimilées | 4.1 | (141 914) | (279 256) | (131 875) |
| Commissions (produits) | 4.2 | 168 474 | 319 193 | 155 325 |
| Commissions (charges) | 4.2 | (33 592) | (68 001) | (32 370) |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 4.3 | 16 156 | 18 997 | 5 395 |
| Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction | 7 948 | 1 894 | 1 357 | |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat | 8 208 | 17 103 | 4 038 | |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres |
4.4 | 55 187 | 49 338 | 38 149 |
| Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables |
(3 966) | 2 282 | 449 | |
| Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) |
59 153 | 47 056 | 37 700 | |
| Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti |
4.5 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat |
4.6 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat |
4.6 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Produits des autres activités | 4.7 | 1 684 | 6 775 | 1 486 |
| Charges des autres activités | 4.7 | (2 817) | (8 244) | (2 550) |
| Produit net bancaire | 376 086 | 625 388 | 318 099 | |
| Charges générales d'exploitation | 4.8 | (176 437) | (312 365) | (159 554) |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
4.9 | (6 659) | (15 992) | (10 269) |
| Résultat brut d'exploitation | 192 990 | 297 031 | 148 276 | |
| Coût du risque | 4.10 | (14 114) | (17 041) | (4 632) |
| Résultat d'exploitation | 178 876 | 279 990 | 143 644 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 4.11 | 77 | 2 647 | 2 034 |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | 6.7 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat avant impôt | 178 953 | 282 637 | 145 678 | |
| Impôts sur les bénéfices | (32 100) | (70 050) | (36 205) | |
| Résultat net d'impôts des activités abandonnées | 6.5 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat net | 146 853 | 212 587 | 109 473 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 371 | 1 420 | 91 | |
| Résultat net part du Groupe | 146 482 | 211 167 | 109 382 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|---|
| Résultat net | 146 853 | 212 587 | 109 473 | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | 4.13 | 7 037 | ‐ 2 456 |
‐ 2 136 |
| Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) |
4.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) |
4.13 | (3 844) | 369 746 | 136 159 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.13 | 3 193 | 372 202 | 138 295 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.13 | (1 710) | (11 938) | (4 789) |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
4.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
4.13 | 1 483 | 360 264 | 133 506 |
| Gains et pertes sur écarts de conversion | 4.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables |
4.13 | (962) | 185 | (205) |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 4.13 | (1 877) | (1 304) | (670) |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.13 | (2 839) | (1 119) | (875) |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.13 | 732 | 292 | 229 |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
4.13 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
4.13 | (2 107) | (827) | (646) |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres |
4.13 | (624) | 359 437 | 132 860 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement | ‐ | ‐ | ||
| en capitaux propres | 146 229 | 572 024 | 242 333 | |
| Dont part du Groupe | 145 860 | 570 604 | 242 242 | |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | 369 | 1 420 | 91 | |
| (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables |
4.13 | ‐ | (201) | (73) |
| (en milliers d'euros) | Notes | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 151 763 | 142 950 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.1 | 345 249 | 275 360 |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 123 443 | 25 081 | |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat | 221 806 | 250 279 | |
| Instruments dérivés de couverture | 902 752 | 286 620 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 6.2 | 2 362 849 | 2 586 030 |
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
22 234 | 241 703 | |
| Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables |
2 340 615 | 2 344 327 | |
| Actifs financiers au coût amorti | 6.3 | 30 100 241 | 28 903 673 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 2 889 359 | 2 747 824 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 25 744 555 | 24 856 054 | |
| Titres de dettes | 1 466 327 | 1 299 795 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | (656 032) | 228 034 | |
| Actifs d'impôts courants et différés | 129 273 | 101 188 | |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 939 545 | 1 003 625 | |
| Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
6.5 | ‐ | ‐ |
| Participation aux bénéfices différée | ‐ | ‐ | |
| Participation dans les entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | |
| Immeubles de placement | 6.6 | 15 317 | 16 012 |
| Immobilisations corporelles | 77 055 | 79 334 | |
| Immobilisations incorporelles | 3 | 33 | |
| Ecarts d'acquisition | 6.7 | ‐ | ‐ |
| Total de l'Actif | 34 368 015 | 33 622 859 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | ‐ | ‐ | |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.1 | 117 239 | 26 866 |
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 117 239 | 26 866 | |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | |
| Instruments dérivés de couverture | 80 349 | 350 666 | |
| Passifs financiers au coût amorti | 6.4 | 26 918 774 | 27 155 265 |
| Dettes envers les établissements de crédit | 16 625 470 | 16 962 416 | |
| Dettes envers la clientèle | 10 190 512 | 10 112 396 | |
| Dettes représentées par un titre | 102 792 | 80 453 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 57 796 | 166 862 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 31 186 | 461 | |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 2 182 863 | 1 063 653 | |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
6.5 | ‐ | ‐ |
| Provisions techniques des contrats d'assurance | 6.8 | ‐ | ‐ |
| Provisions | 6.9 | 101 123 | 125 147 |
| Dettes subordonnées | 6.10 | ‐ | ‐ |
| Total dettes | 29 489 330 | ‐ 28 888 920 |
|
| Capitaux propres | 4 878 685 | 4 733 939 | |
| Capitaux propres part du Groupe | 4 872 684 | 4 726 851 | |
| Capital et réserves liées | 1 541 013 | 1 518 437 | |
| Réserves consolidées | 2 531 625 | 2 343 061 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
653 564 | 654 186 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées |
‐ | ‐ | |
| Résultat de l'exercice | 146 482 | 211 167 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 6 001 | 7 088 | |
| Total du passif | 34 368 015 | 33 622 859 |
| Part du Groupe | ||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital et réserves liées | Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
||||||||||||||
| Capital | Primes et réserves consolidées liées au capital |
Elimination des titres autodétenus |
Autres instrument s de capitaux |
Total Capital et réserves consolidées |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en |
Résultat net |
Capitaux propres |
Capital réserves liées et résultat |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en |
Capitaux propres |
Capitaux propres consolidés |
|
| (en milliers d'euros) | (1) | propres | recyclables | non recyclables | capitaux propres | recyclables | non recyclables | capitaux propres | ||||||||
| Capitaux propres au 1er janvier 2021 Publié | 301 516 | 3 528 185 | (1 608) | ‐ | 3 828 094 | (2 697) | 297 447 | 294 750 | ‐ | 4 122 843 | 6 063 | ‐ | 11 | 11 | 6 074 | 4 128 918 |
| Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC Capitaux propres au 1er janvier 2021 retraité |
‐ 301 516 |
253 3 528 438 |
‐ (1 608) |
‐ ‐ |
253 3 828 347 |
‐ (2 697) |
‐ 297 447 |
‐ 294 750 |
‐ ‐ |
253 4 123 096 |
‐ 6 063 |
‐ ‐ |
‐ 11 |
‐ 11 |
‐ 6 124 |
253 4 129 171 |
| Augmentation de capital | 26 098 | ‐ | ‐ | ‐ | 26 098 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 26 098 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 26 098 |
| Variation des titres autodétenus | ‐ | ‐ | (712) | ‐ | (712) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (712) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (712) |
| Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2021 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dividendes versés au 1er semestre 2021 | ‐ | (21 133) | ‐ | ‐ | (21 133) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (21 133) | (408) | ‐ | ‐ | ‐ | (408) | (21 541) |
| Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Mouvements liés aux paiements en actions | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires | 26 098 | (21 133) | (712) | ‐ | 4 253 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 4 253 | (408) | ‐ | ‐ | ‐ | (408) | 3 845 |
| Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ‐ | 73 | ‐ | ‐ | 73 | (646) | 133 506 | 132 860 | ‐ | 132 933 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 132 933 |
| Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables | ||||||||||||||||
| transférés en réserves | ‐ | 71 | ‐ | ‐ | 71 | ‐ | (71) | (71) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat du 1er semestre 2021 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ 109 382 | 109 382 | 91 | ‐ | ‐ | ‐ | 91 | 109 473 | |
| Autres variations | ‐ | (3) | ‐ | ‐ | (3) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (3) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (3) |
| Capitaux propres au 30 juin 2021 | 327 614 | 3 507 375 | (2 320) | ‐ | 3 832 670 | (3 343) | 430 953 | 427 610 109 382 | 4 369 661 | 5 746 | ‐ | 11 | 11 | 5 757 | 4 375 419 | |
| Augmentation de capital | 28 568 | (1 363) | ‐ | ‐ | 27 205 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 27 205 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 27 205 |
| Variation des titres autodétenus | ‐ | ‐ | 675 | ‐ | 675 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 675 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 675 |
| Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 2nd semestre 2021 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dividendes versés au 2nd semestre 2021 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle | ‐ | (144) | ‐ | ‐ | (144) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (144) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (144) |
| Mouvements liés aux paiements en actions | ‐ | 237 | ‐ | ‐ | 237 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 237 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 237 |
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires | 28 568 | (1 270) | 675 | ‐ | 27 973 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 27 973 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 27 973 |
| Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ‐ | 122 | ‐ | ‐ | 122 | (181) | 226 758 | 226 577 | ‐ | 226 699 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 226 699 |
| Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves |
‐ | 124 | ‐ | ‐ | 124 | ‐ | (124) | (124) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat du 2nd semestre 2021 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ 101 785 | 101 785 | 1 329 | ‐ | ‐ | ‐ | 1 329 | 103 114 | |
| Autres variations | ‐ | 732 | ‐ | ‐ | 732 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 732 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 2 | 734 |
| Capitaux propres au 31 décembre 2021 | 356 182 | 3 506 959 | (1 645) | ‐ | 3 861 497 | (3 524) | 657 711 | 654 187 211 167 | 4 726 850 | 7 075 | ‐ | 11 | 11 | 7 088 | 4 733 939 | |
| Affectation du résultat 2021 | ‐ | 211 165 | ‐ | ‐ | 211 165 | ‐ | ‐ | ‐ (211 167) | (2) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Capitaux propres au 1er janvier 2022 | 356 182 | 3 718 124 | (1 645) | ‐ | 4 072 662 | (3 524) | 657 711 | 654 187 | ‐ | 4 726 848 | 7 075 | ‐ | 11 | 11 | 7 088 | 4 733 939 |
| Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Capitaux propres au 1er janvier 2022 retraité | 356 182 | 3 718 124 | (1 645) | ‐ | 4 072 662 | (3 524) | 657 711 | 654 187 | ‐ | 4 726 848 | 7 075 | ‐ | 11 | 11 | 7 088 | 4 733 939 |
| Augmentation de capital | 23 491 | ‐ | ‐ | ‐ | 23 491 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 23 491 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 23 491 |
| Variation des titres autodétenus | ‐ | ‐ | (911) | ‐ | (911) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (911) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (911) |
| Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2022 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dividendes versés au 1er semestre 2022 | ‐ | (22 587) | ‐ | ‐ | (22 587) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (22 587) | (179) | ‐ | ‐ | ‐ | (179) | (22 766) |
| Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle | ‐ | 1 | ‐ | ‐ | 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 | (1 276) | ‐ | ‐ | ‐ | (1 276) | (1 275) |
| Mouvements liés aux paiements en actions | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires | 23 491 | (22 586) | (911) | ‐ | (6) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (6) | (1 455) | ‐ | ‐ | ‐ | (1 455) | (1 461) |
| Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (2) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (2 107) | 1 485 | (622) | ‐ | (622) | ‐ | ‐ | (2) | (2) | (2) | (624) |
| Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Résultat du 1er semestre 2022 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ 146 482 | 146 482 | 371 | ‐ | ‐ | ‐ | 371 | 146 853 | |
| Autres variations | ‐ | (19) | ‐ | ‐ | (19) | ‐ | (1) | (1) | ‐ | (20) | ‐ | ‐ | 1 | 1 | (1) | (22) |
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| Capitaux propres au 30 juin 2022 | 379 673 | 3 695 519 | (2 556) | ‐ | 4 072 637 | (5 631) | 659 195 | 653 564 146 482 | 4 872 682 | 5 991 | ‐ | 10 | 10 | 6 001 | 4 878 685 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle |
(2) Impact actualisation engagements sociaux avec taux Iboxx du 31/05/2022 : + 5219 k€ et impact variation de la juste valeur des titres et dérivés -5841 k€ (cf Note 3.13 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres)
| (en milliers d'euros) | Notes | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 178 953 | 282 637 | 145 678 | |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations |
6.9 | 6 659 ‐ |
15 992 ‐ |
10 268 ‐ |
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 8 325 | 16 888 | 6 334 | |
| Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ | |
| Résultat net des activités d'investissement | (74) | (2 647) | (2 034) | |
| Résultat net des activités de financement | 126 | 183 | 96 | |
| Autres mouvements | 6 805 | (64 706) | 2 725 | |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements |
21 841 | (34 290) | 17 389 | |
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | (93 763) | 1 475 232 | 1 091 443 | |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | (910 252) | (836 861) | (437 200) | |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers |
72 788 | (159 384) | 53 568 | |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers |
1 138 087 | 323 929 | 207 779 | |
| Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Impôts versés | (30 431) | (76 321) | (21 199) | |
| Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles |
176 429 | 726 595 | 894 391 | |
| Flux provenant des activités abandonnées | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) |
377 223 | 974 942 | 1 057 458 | |
| Flux liés aux participations (1) | (30 368) | (8 195) | (2 096) | |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | (4 001) | (17 963) | (14 655) | |
| Flux provenant des activités abandonnées | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) |
(34 369) | (26 158) | (16 751) | |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) |
28 625 | 54 566 | 4 878 | |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3) |
20 095 | (3 514) | (1 691) | |
| Flux provenant des activités abandonnées | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) |
48 720 | 51 052 | 3 187 | |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) |
‐ | 1 | ‐ | |
| AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D) |
391 574 | 999 837 | 1 043 894 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 2 360 491 | 1 360 654 | 1 360 654 | |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 142 950 | 154 228 | 154 228 | |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** |
2 217 541 | 1 206 426 | 1 206 426 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 2 752 065 | 2 360 491 | 2 404 548 | |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 151 763 | 142 950 | 134 221 | |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** |
2 600 302 | 2 217 541 | 2 270 327 | |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE |
391 574 | 999 837 | 1 043 894 |
* Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées)
** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.3 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.5 (hors intérêts courus)
(1) Flux liés aux participations: Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours du premier semestre 2022, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc s'élève à 3 0368 milliers d'euros, portant notamment sur les opérations suivantes : liquidation du fonds dédié Force Languedoc pour 28 102 milliers d'euros et rachat des titres Sofilaro à Crédit Agricole SA pour 1 265 milliers d'euros
(2) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc à ses actionnaires, à hauteur de 2 2587 milliers d'euros pour le premier semestre 2022
(3) Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux opérations de financement : Au cours du premier semestre 2022, les émissions de dettes obligataires s'élèvent à 2 2294 milliers d'euros et les remboursements à 2118 milliers d'euros.
Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc au 30 juin 2022 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire, qui définit le contenu minimum de l'information, et qui identifie les principes de comptabilisation et d'évaluation devant être appliqués à un rapport financier intermédiaire.
Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc pour l'élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2021 établis, en application du règlement CE n°1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 30 juin 2022 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2022.
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
Effet significatif dans le Groupe |
|||
|---|---|---|---|---|---|
| Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles - Produits antérieurs à l'utilisation prévue |
er janvier 1 2022 |
Non | |||
| Améliorations des IFRS cycle 2018-2020 - IFRS 1 Filiale devenant un nouvel adoptant, - IFRS 9 Décomptabilisation d'un passif financier : frais et commissions à intégrer dans le test des 10 %, - IAS 41 Impôts dans les évaluations de la juste valeur, et - IFRS 16 Avantages incitatifs à la location |
er janvier 1 2022 |
Non | |||
| Amendement à IFRS 3 Références au cadre conceptuel |
er janvier 1 2022 |
Non | |||
| Amendement à IAS 37 Contrats déficitaires - coût d'exécution du contrat |
er janvier 1 2022 |
Non |
Celles-ci portent sur :
La norme IFRS 17 Contrats d'assurance publiée en mai 2017 remplacera la norme IFRS 4. Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023.
La norme IFRS 17 définit de nouveaux principes en matière de valorisation, de comptabilisation des passifs des contrats d'assurance et d'appréciation de leur profitabilité, ainsi qu'en matière de présentation. Les travaux d'analyse et de préparation de mise en œuvre se poursuivent en 2022.
Une troisième série d'opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la Covid-19.
Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d'atteinte d'un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de trois ans de l'opération TLTRO à laquelle s'ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d'une année de juin 2020 à juin 2021, puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d'une année de juin 2021 à juin 2022.
Pour rappel, le traitement comptable retenu par le Groupe depuis 2020 consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l'obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, c'est-à-dire au terme de l'opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Ce traitement est maintenu pour l'arrêté comptable du 30 juin 2022.
Le groupe ayant atteint les conditions de performance nécessaires à la bonification et surbonification du TLTRO, le groupe bénéficiera de l'obtention de l'ensemble des bonifications et sur-bonifications à l'échéance de ce financement.
Ainsi, le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps sur la période spéciale de taux d'intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l'exercice 2021), compte tenu de l'atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d'intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 23 juin 2022)), le taux d'intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps, compte tenu de l'atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle.
Informations sur la nature et l'étendue des intérêts détenus
Au 30/06/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d'investissement (25%), banques centrales (25%)).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 41,8 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 5,9 millions d'euros de titres subordonnés.
Par ailleurs, l'entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l'opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022.
Au 30 juin 2022, la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu'il a cédées au FCT.
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc dispose d'un pouvoir de contrôle, d'un contrôle conjoint ou d'une influence notable, hormis ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l'ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation.
Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc n'a pas fait l'objet de variation significative par rapport au périmètre de consolidation du 31 décembre 2021 à l'exception des éléments suivants :
| Périmètre de consolidation de l'la Caisse |
Méthode de | Modification | Siège social | Type d'entité et | % de contrôle | % d'intérêt | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Régionale du Crédit Agricole du Languedoc |
consolidation | de périmètre Implantation | (si différent de l'implantation) |
nature du contrôle | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2022 | 31/12/2021 | ||
| FCT2017 | Globale | Cessation | FR | Entité structurée contrôlée |
0% | 100% | 0% | |||
| FCT2022 | Globale | Création | FR | Entité structurée contrôlée |
100% | 0% | 100% | 0% | ||
| Force Languedoc | Globale | Cessation | FR | Filiale | 0% | 100% | 0% | 100% |
Dans le contexte crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s'est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d'accompagner ses clients dont l'activité serait impactée par la crise liée au Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l'économie.
Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020, et jusqu'au 30 juin 2022, à tous ses clients entrepreneurs, quels que soient leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d'échéances, procédures accélérées d'examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif de Prêts Garantis par l'État.
Ces prêts peuvent atteindre jusqu'à 3 mois de chiffre d'affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d'avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée.
Ces prêts appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc enregistrés au coût amorti.
L'offre Groupe pour la première année se présente sous la forme d'un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d'éligibilité définies par l'Etat pour bénéficier de la garantie.
Ces financements prennent la forme d'un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l'emprunteur de l'amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans.
Sur la période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d'amortissement, une nouvelle période d'un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d'Etat seront payés.
La durée totale du prêt ne pourra pas excéder 6 ans.
Au 30 juin 2022, le solde des encours de prêts garantis par l'Etat octroyés à la clientèle par la Caisse Régionale du Languedoc s'élève à 819 millions d'euros.
Conformément à la communication de l'IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l'importance de l'exercice du jugement dans l'application des principes d'IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte.
Le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics.
Dans le contexte actuel de conflit russo-ukrainien et de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit.
Face à cette situation, la Caisse Régionale a également procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l'a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques.
Après prise en compte des estimations locales, la CR Languedoc a ainsi effectué au premier semestre 2022 une dotation globale de 21.6 millions d'euros au titre des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2).
Au 30 juin 2022, le stock de dépréciations sur créances saines s'élève à 136,7 M€ (Stage 1) et 124,3 M€ (Stage 2). Le stock des provisions pour risques d'exécution (engagements de garantie et engagements de financement) s'élève à 30,1 M€ (Stage 1) et 12,3 M€ (Stage 2).
Le Coût du Risque au 30 juin 2022 impacte défavorablement le résultat consolidé de 14,1 millions d'euros contre 4,6 millions d'euros au 30 juin 2021.
Outre les effets évoqués ci-dessus et relatifs aux dotations aux provisions sur encours sains (dotation de 21,6 millions d'euros au 1er semestre 2022 contre une dotation de 17 millions d'euros au 1er semestre 2021), cette variation réside principalement dans l'évolution du coût du risque sur encours dépréciés qui est en dotation de 1,8 millions d'euros contre une reprise de 8,5 millions d'euros au 1er semestre 2021, et aussi dans l'évolution des récupérations sur créances amorties de 7,4M€ au 30 juin 2022 (liées à la cession de créances réalisée au 1er trimestre 2022 pour 6,2M€) contre 2,6M€ au 30 juin 2021.
Compte tenu de la forte variation du marché boursier et de la hausse des taux depuis le 1er janvier 2022, la Caisse régionale a souhaité désensibiliser son portefeuille et cristalliser ses plus-values latentes, notamment en liquidant son fonds dédié Force Languedoc. Cette opération a entrainé une baisse de l'encours de titres de 233 millions d'euros ainsi qu'une moins-value nette de 3,5 millions d'euros (dont 1,3 millions d'euros était déjà comptabilisé au 31 décembre 2021).
La Caisse Régionale a également cédé la totalité de son portefeuille d'actions pour 22,6 millions d'euros d'encours et 1,2 millions d'euros de plus-values) et environ 50% de ses OPCVM obligataires (pour 6,3 millions d'euros d'encours et 8,2 millions d'euros de plusvalues). En IFRS, l'incidence sur le résultat au 30 juin 2022 est estimée à -3 millions d'euros en raison de la baisse de leurs valorisations depuis le 31 décembre 2021.
En contrepartie et pour tenir compte des exigences au ratio LCR, la Caisse régionale a acquis 228 millions d'euros d'obligations.
La Caisse régionale a restructuré son portefeuille de swaps de macro-couverture au cours de l'exercice, au moyen d'opérations de résiliation. Ces opérations ont entraîné le paiement d'une soulte globale de 34,7 millions d'euros.
La Caisse Régionale a perçu un acompte sur dividende de 0,95€ par titre, soit un montant global de 55,6 millions d'euros au 30 juin 2022 contre un montant de 35,1 millions d'euros au 30 juin 2021.
La valorisation unitaire de la SAS Rue La Boétie est passée de 21,94€ au 31 décembre 2021 à 21,55€ au 30 juin 2022. La plus-value nette dans les capitaux propres s'établit en conséquence à 482 millions d'euros contre 504 millions d'euros en début d'année.
La valorisation unitaire de la SACAM Mutualisation est passée de 1185,44€ au 31 décembre 2021 à 1215,15€ au 30 juin 2022. La plus-value nette dans les capitaux propres s'établit en conséquence à 159 millions d'euros contre 137 millions d'euros en début d'année.
L'évolution des taux sur la période a conduit la Caisse régionale à effectuer une reprise de provision de 13,2 millions d'euros au premier semestre 2022 contre une dotation de provision de 0,3 millions d'euros au premier semestre 2021.
La Caisse Régionale du Languedoc a enregistré au 30 juin l'impact au semestre de sa cotisation annuelle au FRU qui s'élève à 8,5 millions d'euros. La contribution économique est comptabilisée en charge à hauteur de 7,2 millions d'euros et au bilan en engagement de paiement pour 1,3 millions d'euros.
Les taux Iboxx ayant augmenté de plus de 25 bp entre le 31/12/2021 et le 31/05/2022, les engagements sociaux ont été actualisés selon les instructions du Groupe, et cette actualisation a généré une diminution des engagements et une augmentation des capitaux propres de 7 millions d'euros.
Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit.
Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d'ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d'instruments.
| Actifs sains | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) | Total | ||||||
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Valeur nette comptable (a) + (b) |
| Au 31 décembre 2021 | 1 300 337 | (542) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 300 337 | (542) | 1 299 795 |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Transferts de Stage 1 vers Stage 2 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Retour de Stage 2 vers Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Transferts vers Stage 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total après transferts | 1 300 337 | (542) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 300 337 | (542) | 1 299 795 |
| Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes | 137 748 | (66) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 137 748 | (66) | |
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) | 198 849 | (88) | ‐ | ‐ | 198 849 | (88) | |||
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | (61 101) | 10 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (61 101) | 10 | |
| Passages à perte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | 12 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 12 | |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Autres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total | 1 438 085 | (608) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 438 085 | (608) | 1 437 477 |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
28 850 | ‐ | ‐ | 28 850 | |||||
| Au 30 juin 2022 | 1 466 935 | (608) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 1 466 935 | (608) | 1 466 327 |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif)
| Actifs sains | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) | Total | ||||||
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Valeur nette comptable (a) + (b) |
| Au 31 décembre 2021 | 122 238 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 122 238 | ‐ | 122 238 |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Transferts de Stage 1 vers Stage 2 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Retour de Stage 2 vers Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Transferts vers Stage 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total après transferts | 122 238 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 122 238 | ‐ | 122 238 |
| Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes | (102 705) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (102 705) | ‐ | |
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) | 384 236 | (3) | ‐ | ‐ | 384 236 | (3) | |||
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | (458 839) | 3 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (458 839) | 3 | |
| Passages à perte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Variations de périmètre | (28 102) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (28 102) | ‐ | |
| Autres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total | 19 533 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 19 533 | ‐ | 19 533 |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Au 30 juin 2022 | 19 533 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 19 533 | ‐ | 19 533 |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3
(2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées
| Actifs sains | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) | Total | |||||||
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Valeur nette comptable (a) + (b) |
|
| Au 31 décembre 2021 | 23 205 807 | (122 600) | 1 798 139 | (115 833) | 352 385 | (261 843) | 25 356 331 | (500 276) | 24 856 055 | |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre | (193 093) | (13 605) | 168 293 | 17 957 | 24 800 | (10 484) | ‐ | (6 132) | ||
| Transferts de Stage 1 vers Stage 2 | (724 449) | 4 835 | 724 449 | (18 178) | ‐ | (13 343) | ||||
| Retour de Stage 2 vers Stage 1 | 539 703 | (18 839) | (539 703) | 34 998 | ‐ | 16 159 | ||||
| Transferts vers Stage 3 (1) | (11 732) | 570 | (24 156) | 2 767 | 35 888 | (14 846) | ‐ | (11 509) | ||
| Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 | 3 385 | (171) | 7 703 | (1 630) | (11 088) | 4 362 | ‐ | 2 561 | ||
| Total après transferts | 23 012 714 | (136 206) | 1 966 432 | (97 876) | 377 185 | (272 327) | 25 356 331 | (506 409) | 24 849 922 | |
| Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes | 1 162 925 | (460) | (82 882) | (27 261) | (52 027) | 38 713 | 1 028 016 | 10 992 | ||
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) | 3 173 856 | (31 052) | 65 527 | (9 242) | 3 239 383 | (40 294) | ||||
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | (2 010 933) | 16 731 | (148 410) | 13 386 | (22 227) | 18 505 | (2 181 570) | 48 622 | ||
| Passages à perte | (29 800) | 29 374 | (29 800) | 29 374 | ||||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 51 | ‐ | 51 | ||
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | 13 861 | (31 405) | (9 897) | (27 441) | ||||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Autres | 2 | ‐ | 1 | ‐ | ‐ | 680 | 3 | 680 | ||
| Total | 24 175 639 | (136 666) | 1 883 550 | (125 137) | 325 158 | (233 614) | 26 384 347 | (495 417) | 25 888 930 | |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
(141 323) | (8 171) | 5 119 | (144 375) | ||||||
| Au 30 juin 2022 (4) | 24 034 316 | (136 666) | 1 875 379 | (125 137) | 330 277 | (233 614) | 26 239 972 | (495 417) | 25 744 555 | |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées
(4) Au 30 juin 2022, le montant des prêts garantis par l'Etat (PGE) accordés à la clientèle par la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s'élève à 819 millions d'euros
| Actifs sains | Actifs dépréciés (Stage 3) | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Total | ||||||
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
| Au 31 décembre 2021 | 241 703 | (150) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 241 703 | (150) |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts de Stage 1 vers Stage 2 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Retour de Stage 2 vers Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Transferts vers Stage 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total après transferts | 241 703 | (150) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 241 703 | (150) |
| Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes | (212 622) | 150 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (212 622) | 150 |
| Réévaluation de juste valeur sur la période | (3 416) | ‐ | ‐ | (3 416) | ||||
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) | 135 783 | (11) | ‐ | ‐ | 135 783 | (11) | ||
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | (344 989) | 161 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (344 989) | 161 |
| Passages à perte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total | 29 081 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 29 081 | ‐ |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
(6 847) | ‐ | ‐ | (6 847) | ||||
| Au 30 juin 2022 | 22 234 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 22 234 | ‐ |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)
| Actifs sains | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) | Total | |||||
| Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
|
| (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts de Stage 1 vers Stage 2 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Retour de Stage 2 vers Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Transferts vers Stage 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total après transferts | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Réévaluation de juste valeur sur la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Passages à perte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||
| Au 30 juin 2022 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)
| Actifs sains | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) | Total | |||||
| Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable | Correction de valeur pour pertes |
|
| (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts de Stage 1 vers Stage 2 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Retour de Stage 2 vers Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts vers Stage 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total après transferts | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Réévaluation de juste valeur sur la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Passages à perte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Au 30 juin 2022 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l'objet de mesures d'exécution | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)
| Engagements sains | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Engagements provisionnés (Stage 3) |
Total | |||||||
| (en milliers d'euros) | Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Montant net de l'engagement (a) + (b) |
|
| Au 31 décembre 2021 | 2 462 341 | (18 610) | 76 983 | (12 315) | 3 271 | (501) | 2 542 595 | (31 426) | 2 511 169 | |
| Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre | (9 362) | (1 219) | 9 362 | 1 377 | ‐ | ‐ | ‐ | 158 | ||
| Transferts de Stage 1 vers Stage 2 | (40 960) | 885 | 40 960 | (1 679) | ‐ | (794) | ||||
| Retour de Stage 2 vers Stage 1 | 31 598 | (2 104) | (31 598) | 3 056 | ‐ | 952 | ||||
| Transferts vers Stage 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Total après transferts | 2 452 979 | (19 829) | 86 345 | (10 938) | 3 271 | (501) | 2 542 595 | (31 268) | 2 511 327 | |
| Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes | 119 622 | (1 697) | (22 292) | 2 226 | (759) | ‐ | 96 571 | 529 | ||
| Nouveaux engagements donnés (2) | 1 040 745 | (10 336) | 8 506 | (3 312) | 1 049 251 | (13 648) | ||||
| Extinction des engagements | (921 252) | 8 194 | (30 253) | 4 472 | ‐ | ‐ | (951 505) | 12 666 | ||
| Passages à perte | (13) | ‐ | (13) | ‐ | ||||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | 445 | 1 066 | ‐ | 1 511 | ||||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ||
| Autres | 129 | ‐ | (545) | ‐ | (746) | ‐ | (1 162) | ‐ | ||
| Au 30 juin 2022 | 2 572 601 | (21 526) | 64 053 | (8 712) | 2 512 | (501) | 2 639 166 | (30 739) | 2 608 427 |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
| Engagements sains | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Engagements provisionnés (Stage 3) |
Total | ||||||
| Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Montant net de l'engagement (a) + (b) |
|
| (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 |
1 501 005 | (9 416) | 22 709 | (3 852) | 7 641 | (5 259) | 1 531 355 | (18 527) | 1 512 828 |
| Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre | (4 212) | (104) | 4 212 | (339) | ‐ | ‐ | ‐ | (443) | |
| Transferts de Stage 1 vers Stage 2 | (7 277) | 122 | 7 277 | (951) | ‐ | (829) | |||
| Retour de Stage 2 vers Stage 1 | 3 065 | (226) | (3 065) | 612 | ‐ | 386 | |||
| Transferts vers Stage 3 (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Total après transferts | 1 496 793 | (9 520) | 26 921 | (4 191) | 7 641 | (5 259) | 1 531 355 | (18 970) | 1 512 385 |
| Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes | 62 671 | 984 | (7 149) | 552 | (801) | 761 | 54 721 | 2 297 | |
| Nouveaux engagements donnés (2) | 309 715 | (1 453) | 822 | (264) | 310 537 | (1 717) | |||
| Extinction des engagements | (246 955) | 1 659 | (7 854) | 963 | (1 031) | 1 031 | (255 840) | 3 653 | |
| Passages à perte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période | 778 | (147) | (271) | 360 | |||||
| Changements dans le modèle / méthodologie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||||
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |
| Autres | (89) | ‐ | (117) | ‐ | 230 | 1 | 24 | 1 | |
| Au 30 juin 2022 | 1 559 464 | (8 536) | 19 772 | (3 639) | 6 840 | (4 498) | 1 586 076 | (16 673) | 1 569 403 |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l'Etat, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.
L'exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.
Les expositions de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc au risque souverain sont les suivantes :
| 30/06/2022 | Expositions nettes de dépréciations | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
||||||||||
| Actifs financiers détenus à des |
Autres actifs financiers à la juste valeur |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
Actifs financiers au coût amorti |
Total activité banque brut de couvertures |
Couvertures | Total activité banque net de couvertures |
||||
| (en milliers d'euros) |
fins de transaction |
par résultat | ||||||||
| Arabie Saoudite | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Autriche | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Belgique | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Brésil | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Chine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Egypte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Espagne | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Etats-Unis | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| France | ‐ | ‐ | ‐ | 207 004 | 207 004 | ‐ | 207 004 | |||
| Grèce | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Hong Kong | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Iran | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Irlande | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Italie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Japon | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Liban | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Lituanie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Maroc | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Pologne | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Royaume-Uni | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Russie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Syrie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Turquie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Ukraine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Yémen | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Autres pays souverains |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Total | ‐ | ‐ | ‐ | 207 004 | 207 004 | ‐ | 207 004 |
| 31/12/2021 | Expositions nettes de dépréciations | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste | ||||||||||
| (en milliers d'euros) |
valeur par résultat Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
Actifs financiers au coût amorti |
Total activité banque brut de couvertures |
Couvertures | Total activité banque net de couvertures |
|||
| Arabie Saoudite | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Autriche | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Belgique | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Brésil | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Chine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Egypte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Espagne | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Etats-Unis | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| France | ‐ | ‐ | 30 026 | 246 486 | 276 512 | ‐ | 276 512 | |||
| Grèce | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Hong Kong | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Iran | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Irlande | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Italie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Japon | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Liban | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Lituanie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Maroc | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Pologne | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Royaume-Uni | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Russie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Syrie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Turquie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Ukraine | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Yémen | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Autres pays souverains |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | |||
| Total | ‐ | ‐ | 30 026 | 246 486 | 276 512 | ‐ | 276 512 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|
| Sur les actifs financiers au coût amorti | 260 716 | 501 171 | 246 023 |
| Opérations avec les établissements de crédit | 2 186 | 2 452 | 1 226 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 32 263 | 71 123 | 34 462 |
| Opérations avec la clientèle | 223 065 | 421 540 | 207 278 |
| Opérations de location-financement | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 3 202 | 6 056 | 3 057 |
| Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 123 | 276 | 1 460 |
| Opérations avec les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ |
| Opérations avec la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 123 | 276 | 1 460 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 52 069 | 85 139 | 37 056 |
| Autres intérêts et produits assimilés | ‐ | ‐ | ‐ |
| Produits d'intérêts (1) (2) | 312 908 | 586 586 | 284 539 |
| Sur les passifs financiers au coût amorti | (72 771) | (144 671) | (70 117) |
| Opérations avec les établissements de crédit | (1 100) | (3 114) | (1 480) |
| Opérations internes au Crédit Agricole | (59 786) | (119 583) | (57 130) |
| Opérations avec la clientèle | (11 985) | (22 175) | (11 605) |
| Opérations de location-financement | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes représentées par un titre | 100 | 201 | 98 |
| Dettes subordonnées | ‐ | ‐ | ‐ |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | (69 095) | (134 381) | (61 632) |
| Autres intérêts et charges assimilées | (48) | (204) | (126) |
| Charges d'intérêts | (141 914) | (279 256) | (131 875) |
(1) dont 927 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 30 juin 2022 contre 2 271 milliers d'euros au 31 décembre 2021 et 4 274 milliers d'euros au 30 juin 2021
(2) dont 122 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 30 juin 2022 contre 369 milliers d'euros au 31 décembre 2021 et 154 milliers d'euros au 30 juin 2021
Les montants d'intérêts négatifs enregistrés en produits d'intérêts et charges d'intérêts sont respectivement de 28 431milliers d'euros et 258 milliers d'euros.
| 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charge s |
Net | Produits | Charge s |
Net | Produits | Charge s |
Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 674 | (36) | 638 | 742 | (68) | 674 | 398 | (32) | 366 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 9 364 (20 036) (10 672) | 17 197 (42 640) (25 443) | 7 823 (21 028) (13 205) | ||||||
| Sur opérations avec la clientèle | 6 789 | (1 066) | 5 723 | 11 485 | (1 959) | 9 526 | 6 287 | (961) | 5 326 |
| Sur opérations sur titres | ‐ | (24) | (24) | ‐ | (40) | (40) | ‐ | (160) | (160) |
| Sur opérations de change | 126 | (1) | 125 | 210 | ‐ | 210 | 98 | ‐ | 98 |
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
2 640 | (25) | 2 615 | 1 730 | (48) | 1 682 | 330 | (30) | 300 |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers |
148 173 (12 358) 135 815 285 260 (23 138) 262 122 139 793 (10 116) 129 677 | ||||||||
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 708 | (46) | 662 | 2 569 | (108) | 2 461 | 596 | (43) | 553 |
| Total Produits et charges de commissions | 168 474 (33 592) 134 882 319 193 (68 001) 251 192 155 325 (32 370) 122 955 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|
| Dividendes reçus | 321 | 614 | 288 |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction |
7 968 | 1 988 | 1 403 |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat |
3 426 | 7 239 | 908 |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI |
(5 267) | 6 696 | 1 354 |
| Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte |
‐ | ‐ | ‐ |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) |
‐ | ‐ | ‐ |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) |
502 | 778 | 351 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | 9 206 | 1 682 | 1 091 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
16 156 | 18 997 | 5 395 |
(1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 30/06/2022 31/12/2021 |
30/06/2021 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net | Profits | Pertes | Net | Profits | Pertes | Net |
| Couverture de juste valeur | 132 827 | (131 941) | 886 | 162 290 | (162 151) | 139 | 161 604 | (161 379) | 225 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts |
28 868 | (103 959) | (75 091) | 60 042 | (100 080) | (40 038) | 68 433 | (93 171) | (24 738) |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) |
103 959 | (27 982) | 75 977 | 102 248 | (62 071) | 40 177 | 93 171 | (68 208) | 24 963 |
| Couverture de flux de trésorerie | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers |
1 405 176 (1 396 856) | 8 320 | 1 262 319 (1 260 776) | 1 543 | 1 359 398 (1 358 532) | 866 | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts |
302 561 (1 102 584) | (800 023) | 511 849 | (750 454) | (238 605) | 616 157 | (743 231) | (127 074) | |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture |
1 102 615 | (294 272) | 808 343 | 750 470 | (510 322) | 240 148 | 743 241 | (615 301) | 127 940 |
| Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total Résultat de la comptabilité de couverture |
1 538 003 (1 528 797) | 9 206 | 1 424 609 (1 422 927) | 1 682 | 1 521 002 (1 519 911) | 1 091 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 30/06/2021 | |
|---|---|---|---|
| Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables (1) |
(3 966) | 2 282 | 449 |
| Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) |
59 153 | 47 056 | 37 700 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres |
55 187 | 49 338 | 38 149 |
(1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 3.10 « Coût du risque ».
La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc n'a pas de gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti.
La caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc n'a pas de gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | 90 | 190 | 101 |
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance |
‐ | ‐ | ‐ |
| Autres produits nets de l'activité d'assurance | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variation des provisions techniques des contrats d'assurance | ‐ | ‐ | ‐ |
| Produits nets des immeubles de placement | 284 | 903 | 389 |
| Autres produits (charges) nets | (1 507) | (2 562) | (1 554) |
| Produits (charges) des autres activités | (1 133) | (1 469) | (1 064) |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|
| Charges de personnel | (107 972) | (199 003) | (102 541) |
| Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) | (15 767) | (13 555) | (11 851) |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation | (52 698) | (99 807) | (45 162) |
| Charges générales d'exploitation | (176 437) | (312 365) | (159 554) |
(1) Dont 7 217 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 30 juin 2022 contre 4 671 milliers d'euros au 31 décembre 2021 et 4 671 milliers d'euros au 30 juin 2021
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | (6 638) | (14 944) | (6 906) |
| Immobilisations corporelles (1) | (6 605) | (13 926) | (6 590) |
| Immobilisations incorporelles | (33) | (1 018) | (316) |
| Dotations (reprises) aux dépréciations | (21) | (1 048) | (3 363) |
| Immobilisations corporelles (2) | (21) | (1 048) | (3 363) |
| Immobilisations incorporelles | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
(6 659) | (15 992) | (10 269) |
(1) Dont 2 118 milliers d'euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 30 juin 2022 contre 4 199 milliers d'euros au 31 décembre 2021 et 2 098 milliers d'euros au 30 juin 2021
(2) Dotation de 24 milliers d'euros en dépréciation de l'avance en compte courant consentie à la SCI du Mas de Cheylon.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|
| Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) |
(21 506) | (34 002) | (17 043) |
| Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir |
(16 018) | (25 572) | (14 759) |
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
151 | (59) | 18 |
| Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti | (14 131) | (20 424) | (11 947) |
| Engagements par signature | (2 038) | (5 089) | (2 830) |
| Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie |
(5 488) | (8 430) | (2 284) |
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti | (9 304) | (3 793) | 129 |
| Engagements par signature | 3 816 | (4 637) | (2 413) |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux |
(1 416) | 12 650 | 8 953 |
| propres recyclables | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti | (2 176) | 8 877 | 4 152 |
| Engagements par signature | 760 | 3 773 | 4 801 |
| Autres actifs (C) | ‐ | ‐ | ‐ |
| Risques et charges (D) | 1 867 | 1 520 | 1 349 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)=(A)+(B)+(C)+(D) |
(21 055) | (19 832) | (6 741) |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés |
‐ | ‐ | ‐ |
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | (425) | (732) | (475) |
| Récupérations sur prêts et créances | 7 421 | 3 616 | 2 637 |
| comptabilisés au coût amorti | 7 421 | 3 616 | 2 637 |
| comptabilisés en capitaux propres recyclables | ‐ | ‐ | ‐ |
| Décotes sur crédits restructurés | ‐ | (5) | (3) |
| Pertes sur engagements par signature | (4) | (38) | (34) |
| Autres pertes | (51) | (50) | (16) |
| Autres produits | ‐ | ‐ | ‐ |
| Coût du risque | (14 114) | (17 041) | (4 632) |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation | 77 | 2 647 | 2 034 |
| Plus-values de cession | 77 | 5 908 | 5 295 |
| Moins-values de cession | ‐ | (3 261) | (3 261) |
| Titres de capitaux propres consolidés | ‐ | ‐ | ‐ |
| Plus-values de cession | ‐ | ‐ | ‐ |
| Moins-values de cession | ‐ | ‐ | ‐ |
| Produits (charges) nets sur opérations de regroupement | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 77 | 2 647 | 2 034 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | (27 944) | (78 400) | (42 009) |
| Charge d'impôt différé | (4 156) | 8 350 | 5 804 |
| Total Charge d'impôt | (32 100) | (70 050) | (36 205) |
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
178 953 | 25,83% | (46 224) |
| Effet des différences permanentes | 1,25% | (2 241) | |
| Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères | ‐ | ‐ | |
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
‐ | ‐ | |
| Effet de l'imposition à taux réduit | (0,01)% | 25 | |
| Changement de taux | ‐ | ‐ | |
| Effet des autres éléments | (9,13)% | 16 340 | |
| Taux et charge effectifs d'impôt | 17,94% | (32 099) |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2022.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
283 420 | 28,41% | (80 297) |
| Effet des différences permanentes | (0,11)% | 310 | |
| Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères | 0,00% | ‐ | |
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
0,00% | ‐ | |
| Effet de l'imposition à taux réduit | (0,01)% | 25 | |
| Changement de taux | 0,00% | ‐ | |
| Effet des autres éléments | (3,51)% | 9 932 | |
| Taux et charge effectifs d'impôt | 24,78% | (70 050) |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2021.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
145 678 | 28,41% | (41 387) |
| Effet des différences permanentes | 1,13% | (1 644) | |
| Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères | ‐ | ‐ | |
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
0,02% | 25 | |
| Effet de l'imposition à taux réduit | (0,13)% | 196 | |
| Changement de taux | ‐ | ‐ | |
| Effet des autres éléments | (4,55)% | 6 605 | |
| Taux et charge effectifs d'impôt | 24,85% | (36 205) |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2021.
Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 | 30/06/2021 |
|---|---|---|---|
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | |||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ecart de réévaluation de la période | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts en résultat | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres variations | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables | (962) | 185 | (205) |
| Ecart de réévaluation de la période | (4 778) | 5 566 | 262 |
| Transferts en résultat | 3 966 | (2 282) | (449) |
| Autres variations | (150) | (3 099) | (18) |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | (1 877) | (1 304) | (670) |
| Ecart de réévaluation de la période | (1 877) | (1 304) | (670) |
| Transferts en résultat | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres variations | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
732 | 292 | 229 |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | (2 107) | (827) | (646) |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | |||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | 7 037 | 2 456 | 2 136 |
| Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre |
‐ | ‐ | ‐ |
| Ecart de réévaluation de la période | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts en réserves | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres variations | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables |
(3 844) | 369 746 | 136 159 |
| Ecart de réévaluation de la période | (3 844) | 369 947 | 136 232 |
| Transferts en réserves | ‐ | (201) | (73) |
| Autres variations | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
(1 710) | (11 938) | (4 789) |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
‐ | ‐ | ‐ |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | 1 483 | 360 264 | 133 506 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | (624) | 359 437 | 132 860 |
| Dont part du Groupe | (622) | 359 437 | 132 860 |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | (2) | ‐ | ‐ |
Néant
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 123 443 | 25 081 |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat | 221 806 | 250 279 |
| Instruments de capitaux propres | 45 572 | 46 432 |
| Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI | 176 234 | 203 847 |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ |
| Valeur au bilan | 345 249 | 275 360 |
| Dont Titres prêtés | ‐ | ‐ |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 117 239 | 26 866 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ |
| Valeur au bilan | 117 239 | 26 866 |
| 30/06/2022 | 31/12/2021 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
|
| Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
22 234 | ‐ | (37) | 241 703 | 962 | (37) | |
| Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables |
2 340 615 | 701 843 | (19 674) | 2 344 327 | 705 338 | (19 324) | |
| Total | 2 362 849 | 701 843 | (19 711) | 2 586 030 | 706 300 | (19 361) |
| 30/06/2022 | 31/12/2021 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | 30 026 | 20 | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 22 234 | ‐ | (37) | 211 677 | 942 | (37) |
| Total des titres de dettes | 22 234 | ‐ | (37) | 241 703 | 962 | (37) |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Prêts et créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total des prêts et créances | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables |
22 234 | ‐ | (37) | 241 703 | 962 | (37) |
| Impôts sur les bénéfices | ‐ | 9 | (248) | 9 | ||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) |
‐ | (28) | 714 | (28) |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables
| 30/06/2022 | 31/12/2021 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
|
| Actions et autres titres à revenu variable | 9 137 | ‐ | ‐ | 9 137 | ‐ | ‐ | |
| Titres de participation non consolidés | 2 331 478 | 701 843 | (19 674) | 2 335 190 | 705 338 | (19 324) | |
| Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables |
2 340 615 | 701 843 | (19 674) | 2 344 327 | 705 338 | (19 324) | |
| Impôts sur les bénéfices | (20 349) | ‐ | (20 457) | ‐ | |||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) |
681 494 | (19 674) | 684 881 | (19 324) |
Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période
| 30/06/2022 | 31/12/2021 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Juste Valeur à la date de décompta bilisation |
Gains cumulés réalisés (1) |
Pertes cumulées réalisées (1) |
Juste Valeur à la date de décompta bilisation |
Gains cumulés réalisés (1) |
Pertes cumulées réalisées (1) |
| Actions et autres titres à revenu variable | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de participation non consolidés | ‐ | ‐ | ‐ | 338 | 201 | ‐ |
| Total Placements dans des instruments de capitaux propres |
‐ | ‐ | ‐ | 338 | 201 | ‐ |
| Impôts sur les bénéfices | ‐ | ‐ | (6) | ‐ | ||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) |
‐ | ‐ | 195 | ‐ |
(1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 2 889 359 | 2 747 824 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 25 744 555 | 24 856 054 |
| Titres de dettes | 1 466 327 | 1 299 795 |
| Valeur au bilan | 30 100 241 | 28 903 673 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et prêts | 19 533 | 26 350 |
| dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) | 18 380 | 25 069 |
| dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) | ‐ | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | 95 888 |
| Prêts subordonnés | ‐ | ‐ |
| Autres prêts et créances | ‐ | ‐ |
| Valeur brute | 19 533 | 122 238 |
| Dépréciations | ‐ | ‐ |
| Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit | 19 533 | 122 238 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires | 2 633 013 | 2 379 070 |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ |
| Comptes et avances à terme | 236 813 | 246 516 |
| Prêts subordonnés | ‐ | ‐ |
| Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole | 2 869 826 | 2 625 586 |
| Valeur au bilan | 2 889 359 | 2 747 824 |
(1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie.
Prêts et créances sur la clientèle
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Créances commerciales | 13 983 | 11 747 |
| Autres concours à la clientèle | 26 118 047 | 25 221 444 |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ |
| Prêts subordonnés | 654 | 658 |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | ‐ | ‐ |
| Créances nées d'opérations de réassurance | ‐ | ‐ |
| Avances en comptes courants d'associés | 43 018 | 58 653 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 64 270 | 63 829 |
| Valeur brute | 26 239 972 | 25 356 331 |
| Dépréciations | (495 417) | (500 277) |
| Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle | 25 744 555 | 24 856 054 |
| Opérations de location-financement | ||
| Location-financement immobilier | ‐ | ‐ |
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées | ‐ | ‐ |
| Valeur brute | ‐ | ‐ |
| Dépréciations | ‐ | ‐ |
| Valeur nette des opérations de location-financement | ‐ | ‐ |
| Valeur au bilan (1) | 25 744 555 | 24 856 054 |
(1) Au 30 juin 2022, le montant des prêts garantis par l'Etat (PGE) accordés à la clientèle par la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s'élève à 819 millions d'euros .
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | 207 059 | 246 552 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 1 259 876 | 1 053 785 |
| Total | 1 466 935 | 1 300 337 |
| Dépréciations | (608) | (542) |
| Valeur au bilan | 1 466 327 | 1 299 795 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Dettes envers les établissements de crédit | 16 625 470 | 16 962 416 |
| Dettes envers la clientèle | 10 190 512 | 10 112 396 |
| Dettes représentées par un titre | 102 792 | 80 453 |
| Valeur au bilan | 26 918 774 | 27 155 265 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et emprunts | 1 924 | 2 223 |
| dont comptes ordinaires créditeurs (1) | 7 | 365 |
| dont comptes et emprunts au jour le jour (1) | ‐ | ‐ |
| Valeurs données en pension | ‐ | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | 298 336 |
| Total | 1 924 | 300 559 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | 51 362 | 187 198 |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ |
| Comptes et avances à terme | 16 572 184 | 16 474 659 |
| Total | 16 623 546 | 16 661 857 |
| Valeur au bilan | 16 625 470 | 16 962 416 |
(1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 9 071 788 | 8 981 647 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 96 517 | 92 454 |
| Autres dettes envers la clientèle | 1 022 207 | 1 038 295 |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ |
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | ‐ | ‐ |
| Dettes nées d'opérations de réassurance | ‐ | ‐ |
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
‐ | ‐ |
| Valeur au bilan | 10 190 512 | 10 112 396 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Bons de caisse | ‐ | ‐ |
| Titres du marché interbancaire | ‐ | ‐ |
| Titres de créances négociables | ‐ | ‐ |
| Emprunts obligataires | 102 792 | 80 453 |
| Autres dettes représentées par un titre | ‐ | ‐ |
| Valeur au bilan | 102 792 | 80 453 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2021 | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions) |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
30/06/2022 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 24 661 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 24 661 |
| Amortissements et dépréciations | (8 649) | ‐ | (695) | ‐ | ‐ | ‐ | (9 344) |
| Valeur au bilan (1) | 16 012 | ‐ | (695) | ‐ | ‐ | ‐ | 15 317 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple
| (en milliers d'euros) | 31/12/2020 | Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions) |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2021 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 24 725 | ‐ | 1 156 | (1 220) | ‐ | ‐ | 24 661 |
| Amortissements et dépréciations |
(7 865) | ‐ | (903) | 119 | ‐ | ‐ | (8 649) |
| Valeur au bilan (1) | 16 860 | ‐ | 253 | (1 101) | ‐ | ‐ | 16 012 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple
Néant
| (en milliers d'euros) | 31/12/2021 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
30/06/2022 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne-logement | 26 980 | ‐ | ‐ | ‐ | (13 157) | ‐ | ‐ | 13 823 |
| Risques d'exécution des engagements par signature | 49 953 | ‐ | 63 085 | ‐ | (65 623) | (1) | ‐ | 47 414 |
| Risques opérationnels | 5 309 | ‐ | 370 | (214) | (31) | ‐ | ‐ | 5 434 |
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés | 11 350 | ‐ | 1 956 | ‐ | ‐ | ‐ | (6 798) | 6 508 |
| Litiges divers | 26 255 | ‐ | 1 610 | (1 062) | (3 638) | ‐ | ‐ | 23 165 |
| Participations | 500 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 500 |
| Restructurations | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres risques | 4 800 | ‐ | 654 | (1 157) | (19) | 1 | ‐ | 4 279 |
| TOTAL | 125 147 | ‐ | 67 675 | (2 433) | (82 468) | ‐ | (6 798) | 101 123 |
(1)Impact de la mise à jour des engagements sociaux suite à la hausse des taux de référence Iboxx
| (en milliers d'euros) | 31/12/2020 | 01/01/2021 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2021 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne-logement | 29 679 | ‐ | ‐ | 1 020 | ‐ | (3 719) | ‐ | ‐ | 26 980 |
| Risques d'exécution des engagements par signature | 44 193 | ‐ | ‐ | 139 201 | (194) | (133 248) | 1 | ‐ | 49 953 |
| Risques opérationnels | 2 938 | ‐ | ‐ | 3 562 | (17) | (1 173) | (1) | ‐ | 5 309 |
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 12 042 | (341) | ‐ | 42 | ‐ | (45) | 2 | (350) | 11 350 |
| Litiges divers | 28 076 | ‐ | ‐ | 3 738 | (1 455) | (4 104) | ‐ | ‐ | 26 255 |
| Participations | 500 | ‐ | ‐ | 250 | ‐ | (250) | ‐ | ‐ | 500 |
| Restructurations | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres risques | 5 131 | ‐ | ‐ | 3 202 | (1 720) | (1 813) | ‐ | ‐ | 4 800 |
| TOTAL | 122 559 | (341) | ‐ | 151 015 | (3 386) | (144 352) | 2 | (350) | 125 147 |
(1) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies
Au 30 juin 2022, la répartition du capital et des droits de vote est la suivante :
| Nombre de titres au 30/06/2022 |
% du capital | % des droits de vote |
|
|---|---|---|---|
| Répartition du capital de la Caisse Régionale | |||
| Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) | 1 893 398 | 9,57% | 0,00% |
| Dont part du Public | 1 849 295 | 9,35% | 0,00% |
| Dont part Sacam Mutualisation | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Dont part autodétenue | 44 103 | 0,22% | 0,00% |
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) | 5 105 397 | 25,80% | 0,00% |
| Dont part du Public | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Dont part Crédit Agricole S.A. | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Dont part Sacam Mutualisation | 5 105 397 | 25,80% | 0,00% |
| Parts sociales | 12 788 633 | 64,63% | 100,00% |
| Dont 98 Caisses Locales | 12 788 527 | 64,63% | 97,83% |
| Dont 21 administrateurs de la Caisse régionale | 105 | 0,00% | 2,07% |
| Dont Crédit Agricole S.A. | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Dont Sacam Mutualisation | 1 | 0,00% | 0,10% |
| Dont Autres | ‐ | 0,00% | 0,00% |
| Total | 19 787 428 | 100,00% | 100,00% |
La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 197874 milliers d'euros.
Au titre de l'exercice 2021, l'Assemblée générale du 2022 de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc a approuvé le versement :
| Par CCI | Par CCA | Par part sociale | ||
|---|---|---|---|---|
| Année de rattachement du dividende | Montant Net | Montant Net | Montant Net | |
| 2018 | 2,52 | 2,52 | 0,29 | |
| 2019 | 2,56 | 2,56 | 0,28 | |
| 2020 | 2,55 | 2,55 | 0,25 | |
| 2021 | 2,69 | 2,69 | 0,22 |
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s'élèvent à 21 679 milliers d'euros en 2022.
Les engagements de financement et de garantie et autres garanties intègrent les activités abandonnées.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | 4 240 427 | 4 098 419 |
| Engagements de financement | 2 639 166 | 2 542 595 |
| Engagements en faveur des établissements de crédit | ‐ | ‐ |
| Engagements en faveur de la clientèle | 2 639 166 | 2 542 595 |
| Ouverture de crédits confirmés | 1 256 522 | 1 137 162 |
| Ouverture de crédits documentaires | 11 560 | 10 978 |
| Autres ouvertures de crédits confirmés | 1 244 962 | 1 126 184 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 1 382 644 | 1 405 433 |
| Engagements de garantie | 1 601 261 | 1 555 824 |
| Engagements d'ordre des établissements de crédit | 17 276 | 28 175 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | 245 | 1 718 |
| Autres garanties | 17 031 | 26 457 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 1 583 985 | 1 527 649 |
| Cautions immobilières | 586 013 | 503 272 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 997 972 | 1 024 377 |
| Engagements sur titres | ‐ | ‐ |
| Titres à livrer | ‐ | ‐ |
| Engagements reçus | 8 915 251 | 8 579 645 |
| Engagements de financement | 24 288 | 28 558 |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 24 288 | 28 558 |
| Engagements reçus de la clientèle | ‐ | ‐ |
| Engagements de garantie | 8 890 963 | 8 551 087 |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 304 976 | 285 410 |
| Engagements reçus de la clientèle | 8 585 987 | 8 265 677 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (1) | 2 199 277 | 2 167 416 |
| Autres garanties reçues | 6 386 710 | 6 098 261 |
| Engagements sur titres | ‐ | ‐ |
| Titres à recevoir | ‐ | ‐ |
(1) Dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, la Caisse Régionale du Languedoc a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l'Etat français (PGE). Au 30 juin 2022, le montant de ces engagements de garantie reçus s'élève à 732501 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | 31/12/2021 |
|---|---|---|
| Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) |
||
| Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) |
11 609 730 | 11 957 416 |
| Titres prêtés | ‐ | ‐ |
| Dépôts de garantie sur opérations de marché | ‐ | ‐ |
| Autres dépôts de garantie | ‐ | ‐ |
| Titres et valeurs donnés en pension | ‐ | 298 336 |
| Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie | 11 609 730 | 12 255 752 |
| Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie | ‐ | |
| Autres dépôts de garantie | ‐ | ‐ |
| Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
‐ | |
| Titres empruntés | ‐ | ‐ |
| Titres et valeurs reçus en pension | ‐ | 95 888 |
| Titres vendus à découvert | ‐ | ‐ |
| Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
‐ | 95 888 |
Au cours du premier semestre 2022, la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc a a apporté 11 610 millions d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 11 957 millions d'euros en 2021. La Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc a apporté :
9585 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 9927 millions d'euros en 2021 ;
1525 millions d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif Crédit Agricole Home Loan SFH, contre 1458 millions d'euros en 2021 ;
304 millions d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif de refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 385 millions d'euros en 2021 ;
138 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A dans le cadre du refinancement auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, contre 133 millions d'euros en 2021 ;
58 millions d'euros de créances à Crédit Agricole SA dans le cadre du mécanisme de refinancement auprès de la Banque Européenne d'investissement (BEI), contre 55 millions d'euros en 2021.
Néant
Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 123 443 | ‐ | 123 443 | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres détenus à des fins de transaction | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés | 123 443 | ‐ | 123 443 | ‐ |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat | 221 806 | 78 674 | 102 050 | 41 082 |
| Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat | 45 572 | ‐ | 45 572 | ‐ |
| Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI | 176 234 | 78 674 | 56 478 | 41 082 |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 176 234 | 78 674 | 56 478 | 41 082 |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| OPCVM | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 2 362 849 | ‐ | 2 362 199 | 650 |
| Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables |
2 340 615 | ‐ | 2 339 965 | 650 |
| Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables | 22 234 | ‐ | 22 234 | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 22 234 | ‐ | 22 234 | ‐ |
| Instruments dérivés de couverture | 902 752 | ‐ | 902 752 | ‐ |
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR | 3 610 850 | 78 674 | 3 490 444 | 41 732 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
‐ | ‐ | ||
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables | ‐ | 5 189 | ||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables | ‐ | ‐ | ||
| TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX | ‐ | ‐ | 5 189 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2021 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 25 081 | ‐ | 25 081 | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres reçus en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Valeurs reçues en pension | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres détenus à des fins de transaction | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés | 25 081 | ‐ | 25 081 | ‐ |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat | 250 279 | 119 325 | 99 619 | 31 335 |
| Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat | 46 432 | ‐ | 46 432 | ‐ |
| Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI | 203 847 | 119 325 | 53 187 | 31 335 |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 203 847 | 119 325 | 53 187 | 31 335 |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Effets publics et valeurs assimilées | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actions et autres titres à revenu variable | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| OPCVM | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 2 586 030 | 219 160 | 2 366 227 | 643 |
| Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables |
2 344 327 | ‐ | 2 343 684 | 643 |
| Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables | 241 703 | 219 160 | 22 543 | ‐ |
| Créances sur les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Créances sur la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres de dettes | 241 703 | 219 160 | 22 543 | ‐ |
| Instruments dérivés de couverture | 286 620 | ‐ | 286 620 | ‐ |
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR | 3 148 010 | 338 485 | 2 777 547 | 31 978 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
‐ | ‐ | ||
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables | ‐ | 4 205 | ||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables | ‐ | ‐ | ||
| TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX | ‐ | ‐ | 4 205 |
| (en milliers d'euros) | 30/06/2022 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 117 239 | ‐ | 117 239 | ‐ |
| Titres vendus à découvert | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes représentées par un titre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes envers les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes envers la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés | 117 239 | ‐ | 117 239 | ‐ |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés de couverture | 80 349 | ‐ | 80 349 | ‐ |
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 197 588 | ‐ | 197 588 | ‐ |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
‐ | ‐ | ||
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables | ‐ | ‐ | ||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables | ‐ | ‐ | ||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | ‐ | ‐ | ‐ |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2021 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 26 866 | ‐ | 26 866 | ‐ |
| Titres vendus à découvert | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Titres donnés en pension livrée | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes représentées par un titre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes envers les établissements de crédit | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dettes envers la clientèle | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés | 26 866 | ‐ | 26 866 | ‐ |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments dérivés de couverture | 350 666 | ‐ | 350 666 | ‐ |
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 377 532 | ‐ | 377 532 | ‐ |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
‐ | ‐ | ||
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables | ‐ | ‐ | ||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables | ‐ | ‐ | ||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | ‐ | ‐ | ‐ |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Tableau 1 sur 3 (en milliers d'euros) |
Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 |
Créances sur les | établissements de crédit Créances sur la clientèle | Titres reçus en pension livrée |
Valeurs reçues en pension |
Titres détenus à des fins de transaction |
Instruments dérivés |
| Solde de clôture (31/12/2021) | 31 978 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains /pertes de la période (1) | (5 050) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en résultat | (5 050) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Achats de la période | 9 615 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ventes de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Emissions de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dénouements de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Reclassements de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations liées au périmètre de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts | 5 189 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts vers niveau 3 | 5 189 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts hors niveau 3 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Solde de clôture (30/06/2022) | 41 732 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat | ||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Tableau 2 sur 3 | Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat |
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI | Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||||||||||
| Actions et autres titres à revenu variable |
Titres de participation non consolidés |
Créances sur les établissements de crédit |
Créances sur la clientèle |
Titres reçus en pension livrée |
Valeurs reçues en pension |
Titres de dettes | Effets publics et valeurs assimilées |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
Actions et autres titres à revenu variable |
OPCVM | Créances sur les établissements de crédit |
Créances sur la clientèle |
Titres de dettes | |
| (en milliers d'euros) | ||||||||||||||
| Solde de clôture (31/12/2021) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 31 335 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains /pertes de la période (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (5 050) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en résultat | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (5 050) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Achats de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 9 615 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ventes de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Emissions de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dénouements de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Reclassements de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations liées au périmètre de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 5 182 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts vers niveau 3 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 5 182 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts hors niveau 3 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Solde de clôture (30/06/2022) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 41 082 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Tableau 3 sur 3 | Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables |
Créances sur les établissements de crédit |
Créances sur la clientèle | Titres de dettes | ||
| (en milliers d'euros) | |||||
| Solde de clôture (31/12/2021) | 643 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains /pertes de la période (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en résultat | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Achats de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ventes de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Emissions de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dénouements de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Reclassements de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations liées au périmètre de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts | 7 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts vers niveau 3 | 7 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts hors niveau 3 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Solde de clôture (30/06/2022) | 650 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants :
| Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture |
(5 084) |
|---|---|
| Comptabilisés en résultat | (5 084) |
| Comptabilisés en capitaux propres | ‐ |
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | Passifs | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total | Titres vendus à découvert |
Titres donnés en pension livrée |
Dettes représentées par un titre |
Dettes envers les établissements de crédit |
Dettes envers la clientèle |
Instruments dérivés |
financiers à la juste valeur par résultat sur option |
Instruments dérivés de couverture |
| Solde de clôture (31/12/2021) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Gains /pertes de la période (1) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en résultat | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Comptabilisés en capitaux propres | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Achats de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Ventes de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Emissions de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Dénouements de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Reclassements de la période | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Variations liées au périmètre de la période |
‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts vers niveau 3 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Transferts hors niveau 3 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Solde de clôture (30/06/2022) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
(1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants :
| Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture |
‐ |
|---|---|
| Comptabilisés en résultat | ‐ |
| Comptabilisés en capitaux propres | ‐ |
Le Groupe Crédit Agricole a mis en œuvre début 2019 un programme pour préparer et encadrer la transition des indices de référence pour l'ensemble de ses activités, avec une déclinaison en projets dédiés dans chaque entité impactée. Ce programme s'est inscrit dans les calendriers et standards définis par les travaux de place - dont certains auxquels le Crédit Agricole a activement participé - et le cadre réglementaire européen (BMR).
Conformément aux recommandations des groupes de travail nationaux et des autorités, le Groupe a privilégié autant que possible des bascules vers les indices alternatifs par anticipation de la disparition des indices de référence tout en visant le respect des échéances fixées par la place voire imposées par les autorités et autant que possible les jalons incitatifs. D'importants investissements et une forte mobilisation des équipes support et des métiers ont été mis en œuvre pour adapter les outils et absorber la charge de travail induite par les transitions, y compris pour la modification des contrats. Il est à noter que les développements informatiques ont été très dépendants du calendrier de détermination des indices alternatifs cibles aux LIBOR et de l'émergence de standards de marché.
La réalisation ordonnée et maitrisée de ces transitions a été assurée par l'ensemble des actions entreprises depuis 2019. Les travaux menés ont également permis de mettre les entités du Groupe en capacité de gérer les nouvelles offres de produits référençant des RFR (Risk Free Rates).
A l'échelle du Groupe Crédit Agricole, peu de contrats référençant l'EONIA ou les LIBOR CHF, EUR, GBP et JPY n'ont pas pu faire l'objet d'une renégociation contractuelle avant le 31 décembre 2021 ou être basculés sur un indice alternatif par activation de la clause de fallback. Le nombre de contrats encore en cours de renégociation contractuelle pour remplacer l'indice de référence est maintenant insignifiant à l'échelle des entités concernées, a fortiori au niveau du Groupe Crédit Agricole. Aussi, les LIBOR synthétiques ne sont utilisés par le Groupe que pour de très rares contrats.
Outre la préparation et la mise en œuvre du remplacement des indices de référence disparaissant ou devenant non représentatifs au 31 décembre 2021 et la mise en conformité avec la réglementation BMR, les travaux du projet ont également porté sur la gestion et le contrôle des risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels, juridiques et conformité en particulier sur le volet protection des clients (prévention du « conduct risk »).
En 2022, les travaux du programme de transition se poursuivent, notamment pour préparer la cessation de la publication du LIBOR USD ou sa non représentativité en juin 2023. Ce volet concerne en premier lieu la banque d'investissement CACIB, entité du Groupe la plus exposée à cet indice pour lequel les transitions des stocks de contrats débutent seulement. Il est anticipé que les transitions interviendront à partir du S1 2023 pour les dérivés et fin juin 2023 pour les dérivés non compensés couverts par le protocole ISDA. La mise en œuvre d'un dispositif législatif pourra être confirmé ultérieurement par les autorités britanniques sachant que les autorités américaines ont pour leur part déjà validé la désignation de taux de remplacement statutaires du LIBOR USD pour les contrats de droit américain.
Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des indices de référence puissent être maintenues malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices de taux actuels et les nouveaux indices, l'IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l'Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe applique ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d'intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture sur les indices concernés, peuvent en bénéficier.
D'autres amendements, publiés par l'IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d'autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas dé-comptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif.
En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme et sous réserve d'équivalence économique.
Au 30 juin 2022, la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante :
| (en millions d'euros) | LIBOR USD | Autres LIBOR : GBP, JPY et CHF |
Autres indices |
|---|---|---|---|
| Total des actifs financiers hors dérivés | ‐ | ‐ | |
| Total des passifs financiers hors dérivés | ‐ | ‐ | |
| Total des notionnels des dérivés | ‐ | ‐ |
Les encours en LIBOR USD reportés sont ceux dont la date d'échéance est ultérieure au 30/06/2023, date de disparition ou de non représentativité des « tenors » JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois.
S'agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables.
Les Caisses locales détiennent 12 788 527 parts sociales de la Caisse Régionale du Languedoc.
Elles détiennent 133 984 k€ de TNMT subordonnés de Caisse Régionale au 30 juin 2022 et 91 097 k€ sur des comptes courants bloqués.
La Caisse Régionale a liquidé son fonds dédié au 30 juin 2022 : Force Languedoc. Il fait donc l'objet d'une sortie de périmètre au 30 juin 2022.
Au 30/06/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1,163 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs (établissements de crédit, fonds d'investissement, banques centrales).
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale du Languedoc a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 41,9 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 5,9 millions d'euros de titres subordonnés.
Fin mars 2022, est intervenu le démontage du « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 ». Il s'agit d'un RMBS réalisé en France par le Groupe né d'une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales. Cette opération de titrisation interne au Groupe s'était traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses régionales au « FCTCrédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 1,136 milliard d'euros.
Le débouclage du FCT a donné lieu au rachat des crédits par les Caisses régionales le 23 mars 2022 et au remboursement des titres le 25 mars 2022, soit un montant de 18,5 millions d'euros pour la Caisse Régionale du Languedoc.
SOFILARO (Société de capital développement), détenue à 87,22% par la Caisse régionale pour un montant de 27,5 M€,
Crédit Agricole Languedoc Immobilier (holding immobilière), détenue à 100% par la Caisse régionale pour un montant de 5 M€,
CALEN (participations dans des programmes de production d'énergies nouvelles), détenue à 100% par la Caisse régionale pour un montant de 33 M€.
CAL PATRIMOINE (programmes immobiliers), détenue à 100% par la Caisse régionale pour un montant de 9,7 M€.
En dehors des avantages de personnel et autres éléments de rémunération et à l'exclusion d'éventuelles opérations de crédits conclues à des conditions de marché ou aux conditions offertes à l'ensemble du personnel de la Caisse Régionale, aucune transaction n'a eu lieu entre les entités du groupe Caisse Régionale du Languedoc et les dirigeants de la Caisse Régionale.

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