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Crédit Agricole Mutuel Alpes Provence

Annual / Quarterly Financial Statement Apr 30, 2024

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Annual / Quarterly Financial Statement

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Caisse Régionale Alpes Provence

INFORMATIONS AU TITRE DU PILIER 3 Au 31 décembre 2023

Sommaire

1. INDICATEURS CLES (EU KM1) 3
2. COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL 5
2.1 Cadre réglementaire applicable 6
2.2 Supervision et périmètre prudentiel 7
2.3 Politique de capital 8
2.4 Fonds propres prudentiels 9
2.5 Adéquation du capital 13
2.6 Ratio de levier 21
2.7 Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales 27
2.8 Conglomérat financier 30
3. ANNEXES AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS 31
4. COMPOSITION ET EVOLUTION DES EMPLOIS PONDERES 37
4.1 Synthèse des emplois pondérés 37
4.2 Risque de crédit et de contrepartie 44
4.3 Risque de contrepartie 115
4.4 Techniques de réduction du risque de crédit et de contrepartie 125
4.5 Expositions sur actions du portefeuille bancaire 126
4.6 Expositions de titrisation 127
4.7 Risques de marché 128
4.8 Risque opérationnel 129
5. RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITE 135
5.1 Gestion du Risque de Liquidité 135
6. RISQUES DE TAUX D'INTERET GLOBAL 145
6.1 Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du portefeuille bancaire 145
6.2 Informations quantitatives sur le risque de taux 150
7. ACTIFS GREVES 153
8. POLITIQUE DE REMUNERATION 156
8.1 Gouvernance de la Caisse régionale en matière de politique de rémunération 156
8.2 Politique de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale 159
9. ANNEXES 169

INDICATEURS CLÉS PHASES AU NIVEAU DE LA CAISSE RÉGIONALE ALPES PROVENCE (EU KM1)

Le tableau des indicateurs clés ci-dessous répond aux exigences de publication des articles 447 (points a à g) et 438 (b) de CRR2. Il présente une vue globale des différents ratios prudentiels de solvabilité, de levier et de liquidité de l'établissement, leurs composants et les exigences minimales qui leur sont associées.

À noter que les montants composant les ratios prudentiels de solvabilité et de levier affichés ci-après tiennent compte des dispositions transitoires relatives aux instruments de dette hybride. Ils incluent également le résultat conservé de la période.

EU KM1 - Indicateurs clés phasés en millers d'euros 31/12/2023 30/06/2023 31/12/2022
Fonds propres disponibles (montants)
1 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) 1 718 784 1 646 900 1 692 111
2 Fonds propres de catégorie 1 1 718 784 1 646 900 1 692 111
3 Fonds propres totaux 1 746 396 1 673 924 1 718 020
Montants d'expositions pondérés
4 Montant total d'exposition au risque 8 026 019 7 881 294 7 658 053
Ratios des fonds propres (en pourcentage % du montant d'exposition au risque)
5 Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (%) 21,42% 20,90% 22,10%
6 Ratio de fonds propres de catégorie 1 (%) 21,42% 20,90% 22,10%
7 Ratio de fonds propres totaux (%) 21,76% 21,24% 22,43%
au risque) Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le levier excessif (en pourcentage du montant d'exposition
EU 7a Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques
autres que le risque de levier excessif (%)
0,00% 0,00% 0,00%
EU 7b dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage) 0,00% 0,00% 0,00%
EU 7c dont: à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1 (points de
pourcentage)
0,00% 0,00% 0,00%
EU 7d Exigences totales de fonds propres SREP (%) 8,00% 8,00% 8,00%
Exigences globales de coussin et exigence globale de fonds propres (en pourcentage du montant d'exposition au risque)
8 Coussin de conservation des fonds propres (%) 2,50% 2,50% 2,50%
EU 8a Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique
constaté au niveau d'un État membre (%)
0,00% 0,00% 0,00%
9 Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement (%) 0,50% 0,50% 0,04%
EU 9a Coussin pour le risque systémique (%) 0,00% 0,00% 0,00%
10 Coussin pour les établissements d'importance systémique mondiale (%) 0,00% 0,00% 0,00%
EU 10a Coussin pour les autres établissements d'importance systémique (%) 0,00% 0,00% 0,00%
11 Exigence globale de coussin (%) 3,00% 3,00% 2,54%
EU 11a Exigences globales de fonds propres (%) 11,00% 11,00% 10,54%
EU KM1 - Indicateurs clés phasés en millers d'euros 31/12/2023 30/06/2023 31/12/2022
12 Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de
fonds propres SREP (%)
13,76% 13,24% 14,43%
Ratio de levier
13 Mesure de l'exposition totale 22 176 826 21 869 970 21 672 089
14 Ratio de levier (%) 7,75% 7,53% 7,81%
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (en pourcentage de la mesure de l'exposition totale)
14a Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de
levier excessif (%)
0,00% 0,00% 0,00%
14b dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage) 0,00% 0,00% 0,00%
14c Exigences de ratio de levier SREP totales (%) 3,00% 3,00% 3,00%
Exigence de coussin lié au ratio de levier et exigence de ratio de levier globale (en pourcentage de la mesure de l'exposition totale)
14d Exigence de coussin lié au ratio de levier (%) 0,00% 0,00% 0,00%
14e Exigence de ratio de levier globale (%) 3,00% 3,00% 3,00%
Ratio de couverture des besoins de liquidité
15 Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne) 1 812 671 2 328 680 2 719 369
16a Sorties de trésorerie — Valeur pondérée totale 1 898 459 1 955 699 1 934 097
16b Entrées de trésorerie — Valeur pondérée totale 297 376 248 777 244 366
16 Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée) 1 601 083 1 706 922 1 689 731
17 Ratio de couverture des besoins de liquidité (%) 113,13% 135,92% 160,92%
Ratio de financement stable net
18 Financement stable disponible total 19 966 19 572 19 950
19 Financement stable requis total 18 772 18 309 18 443
20 Ratio NSFR (%) 106,36% 106,90% 108,17%

2. COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL

Dans le cadre des accords de Bâle 3, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit "CRR") tel que modifié par CRR n°2019/876 (dit "CRR 2") impose aux établissements assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les entreprises d'investissement) de publier des informations quantitatives et qualitatives relatives à leur activité de gestion des risques. Le dispositif de gestion des risques et le niveau d'exposition aux risques de la Caisse Régionale Alpes Provence sont décrits dans la présente partie et dans la partie "Gestion des risques".

Les accords de Bâle 3 s'organisent autour de trois piliers :

  • le Pilier 1 détermine les exigences minimales d'adéquation des fonds propres et le niveau des ratios conformément au cadre réglementaire en vigueur ;
  • le Pilier 2 complète l'approche réglementaire avec la quantification d'une exigence de capital couvrant les risques majeurs auxquels est exposée la banque, sur la base de méthodologies qui lui sont propres (cf. partie "Adéquation du capital en vision interne") ;
  • le Pilier 3 instaure des normes en matière de communication financière à destination du marché ; cette dernière doit détailler les composantes des fonds propres réglementaires et l'évaluation des risques, tant au plan de la réglementation appliquée que de l'activité de la période.

La Caisse Régionale Alpes Provence a fait le choix de communiquer les informations au titre du Pilier 3 dans une partie distincte des Facteurs de risque et Gestion des risques, afin d'isoler les éléments répondant aux exigences prudentielles en matière de publication.

Le pilotage de la solvabilité vise principalement à évaluer les fonds propres et à vérifier qu'ils sont suffisants pour couvrir les risques auxquels la Caisse Régionale Alpes Provence est, ou pourrait être exposé compte tenu de ses activités.

Pour la réalisation de cet objectif, la Caisse Régionale Alpes Provence mesure les exigences de capital réglementaire (Pilier1) et assure le pilotage du capital réglementaire en s'appuyant sur des mesures prospectives à court et à moyen terme, cohérentes avec les projections budgétaires, sur la base d'un scénario économique central.

Par ailleurs, la Caisse Régionale Alpes Provence s'appuie sur un processus interne appelé ICAAP (Internal Capital Adequacy and Assessment Process), développé conformément à l'interprétation des textes réglementaires précisés ci-après. L'ICAAP comprend en particulier :

  • une gouvernance de la gestion du capital, adaptée aux spécificités des filiales du Groupe qui permet un suivi centralisé et coordonné au niveau Groupe ;
  • une mesure des besoins de capital économique, qui se base sur le processus d'identification des risques et une quantification des exigences de capital selon une approche interne (Pilier 2) ;
  • la conduite d'exercices de stress tests ICAAP, qui visent à simuler la destruction de capital après trois ans de scénario économique adverse ;
  • le pilotage du capital économique (cf. partie "Adéquation du capital en vision interne") ;
  • un dispositif d'ICAAP qualitatif qui formalise notamment les axes d'amélioration de la maîtrise des risques.

L'ICAAP est en forte intégration avec les autres processus stratégiques de la Caisse Régionale Alpes Provence tels que l'ILAAP (Internal Liquidity Adequacy and Assessment Process), l'appétence au risque, le processus budgétaire, le plan de rétablissement, l'identification des risques.

Enfin, les ratios de solvabilité font partie intégrante du dispositif d'appétence au risque appliqué au sein de la Caisse Régionale Alpes Provence (décrit dans le chapitre "Gestion des risques").

2.1 Cadre réglementaire applicable

Renforçant le dispositif prudentiel, les accords de Bâle 3 ont conduit à un rehaussement de la qualité et du niveau des fonds propres réglementaires requis et ont introduit la prise en compte de nouveaux risques dans le dispositif prudentiel.

En complément, un cadre réglementaire spécifique, permettant une alternative à la mise en faillite des banques a été instauré suite à la crise financière de 2008.

Les textes concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement ont été publiés au Journal officiel de l'Union européenne le 26 juin 2013. Ils comprennent la directive 2013/36/EU (Capital Requirements Directive, dite CRD 4) et le règlement 575/2013 (Capital Requirements Regulation, dit CRR) et sont entrés en application le 1er janvier 2014, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.

La directive 2014/59/EU, "Redressement et résolution des banques" ou Bank Recovery and Resolution Directive (dite BRRD), a été publiée le 12 juin 2014 au Journal officiel de l'Union européenne et est applicable en France depuis le 1er janvier 2016. Le règlement européen "Mécanisme de Résolution Unique" ou Single Resolution Mecanism Regulation (dit SRMR, règlement 806/2014) a été publié le 15 juillet 2014 et est entré en vigueur le 19 août 2016, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.

Le 7 juin 2019, quatre textes constituant le "paquet bancaire" ont été publiés au Journal officiel de l'Union européenne :

  • CRR 2 : Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le Règlement (UE) n° 575/2013 ;
  • SRMR 2 : Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) n° 806/2014 ;
  • CRD 5 : directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2013/36/EU ;
  • BRRD 2 : directive (UE) 2019/879 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2014/59/EU.

Les règlements SRMR 2 et CRR 2 sont entrés en vigueur 20 jours après leur publication, soit le 27 juin 2019 (toutes les dispositions n'étant toutefois pas d'application immédiate). Les directives CRD 5 et BRRD 2 ont été respectivement transposées le 21 décembre 2020 en droit français par les ordonnances 2020-1635 et 2020- 1636 et sont entrées en vigueur 7 jours après leur publication, soit le 28 décembre 2020.

Le règlement 2020/873 dit 'Quick-Fix' a été publié le 26 juin 2020 et est entré en application le 27 juin 2020, venant amender les règlements 575/2013 ('CRR') et 2019/876 ('CRR2').

Dans le régime CRR 2/CRD 5, quatre niveaux d'exigences de fonds propres sont calculés :

  • le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 ou ratio Common Equity Tier 1 (CET1) ;
  • le ratio de fonds propres de catégorie 1 ou ratio Tier 1 ;
  • le ratio de fonds propres totaux ;
  • le ratio de levier.

Le calcul de ces ratios est phasé de façon à gérer progressivement :

  • la transition entre les règles de calcul Bâle 2 et celles de Bâle 3 (les dispositions transitoires ont été appliquées aux fonds propres jusqu'au 1er janvier 2018 et continuent de s'appliquer aux instruments de dette hybride jusqu'au 1er janvier 2022) ;
  • les critères d'éligibilité définis par CRR 2 (jusqu'au 28 juin 2025, s'agissant des instruments de fonds propres) ;
  • les impacts liés à l'application de la norme comptable IFRS9

2.2 Supervision et périmètre prudentiel

Les établissements de crédit et certaines activités d'investissement agréés visés à l'annexe 1 de la directive 2004/39/CE sont assujettis aux ratios de solvabilité, de levier, de résolution et de grands risques sur base individuelle ou, le cas échéant, sous-consolidée.

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a accepté que certaines filiales du Groupe puissent bénéficier de l'exemption à titre individuel ou, le cas échéant, sur base sous-consolidée dans les conditions prévues par l'article 7 du règlement CRR. Dans ce cadre, la Caisse Régionale Alpes Provence a été exemptée par l'ACPR de l'assujettissement sur base individuelle.

Le passage sous supervision unique le 4 novembre 2014 par la Banque centrale européenne n'a pas remis en cause les exemptions individuelles accordées précédemment par l'ACPR.

2.3 Politique de capital

Lors de la journée Investisseurs du 22 juin 2022, le Groupe a dévoilé sa trajectoire financière pour le Plan moyen terme « Ambitions 2025 », qui s'inscrit dans la continuité du précédent Plan dont les résultats financiers ont été atteints avec un an d'avance :

  • Les objectifs de ratio de solvabilité CET1 à fin 2025 pour le Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. sont très supérieurs aux exigences réglementaires. Le Groupe Crédit Agricole est en effet le plus solide parmi les G-SIB européens. Le modèle mutualiste a permis une génération organique de capital CET1 de 60 points de base par an au niveau du Groupe Crédit Agricole entre 2015 et 2021.
  • La cible de CET1 pour le Groupe Crédit Agricole à horizon 2025 est supérieure ou égale à 17 %. Celle pour le TLAC est supérieure ou égale à 26 % hors dette senior préférée éligible.
  • La structure du Groupe, efficace et flexible, permet de fixer une cible optimisée de ratio CET1 pour Crédit Agricole S.A. sur toute la durée du Plan moyen terme, à 11 %, et un plancher, à tout instant, de 250 points de base au-dessus des exigences SREP (avec une stratégie d'optimisation du compartiment AT1). La croissance des revenus devrait être supérieure à celle des actifs pondérés par les risques (Risk-Weighted Assets ou RWAs) pour Crédit Agricole S.A., et l'impact de Bâle 4 devrait être neutre en 2025 pour Crédit Agricole S.A.
  • Enfin, la cible de distribution du dividende pour Crédit Agricole S.A. est de 50 % en numéraire, et ce, même en cas de fluctuation du ratio CET1 autour de la cible fixée dans le Plan moyen terme. Elle permet de respecter un juste équilibre entre rémunération attractive et financement de la croissance de Crédit Agricole S.A. En 2023, l'Assemblée générale ordinaire de Crédit Agricole S.A. a décidé la distribution d'un dividende de 1,05€ par action (dont 0,85€ au titre de la politique de distribution de 50% du résultat et 0,20€ au titre du rattrapage du dividende 2019). Les augmentations de capital réservées aux salariés devraient par ailleurs être associées à des opérations de rachat d'actions (sous réserve de l'approbation du Superviseur), visant à compenser leur effet dilutif.

Grâce à leur structure financière, les Caisses régionales ont une forte capacité à générer du capital par la conservation de la majeure partie de leur résultat. Le capital est également renforcé par les émissions de parts sociales réalisées par les Caisses locales.

Les filiales de Crédit Agricole S.A. sous contrôle exclusif et assujetties au respect d'exigences en fonds propres sont dotées en capital à un niveau cohérent, prenant en compte notamment les exigences réglementaires locales et les besoins en fonds propres nécessaires au financement de leur développement.

2.4 Fonds propres prudentiels

Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres :

  • les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1) ;
  • les fonds propres de catégorie 1 (Tier 1), constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;
  • les fonds propres totaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2).

L'ensemble des tableaux et commentaires ci-après inclut le résultat conservé de la période.

2.4.1 Fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1)

Ils comprennent :

  • le capital ;
  • les réserves, y compris les primes d'émission, le report à nouveau, le résultat net d'impôt après distribution ainsi que les autres éléments du résultat global accumulés incluant notamment les plus ou moins-values latentes sur les actifs financiers détenus à des fins de collecte et vente et les écarts de conversion ;
  • les intérêts minoritaires, qui font l'objet d'un écrêtage, voire d'une exclusion, selon que la filiale est un établissement de crédit éligible ou non ; cet écrêtage correspond à l'excédent de fonds propres par rapport au niveau nécessaire à la couverture des exigences de fonds propres de la filiale et s'applique à chaque compartiment de fonds propres ;
  • les déductions, qui incluent principalement les éléments suivants :
    • o les détentions d'instruments CET1, au titre des contrats de liquidité et des programmes de rachat,
    • o les actifs incorporels, y compris les frais d'établissement et les écarts d'acquisition,
    • o la prudent valuation ou "évaluation prudente" qui consiste en l'ajustement du montant des actifs et des passifs de l'établissement si, comptablement, il n'est pas le reflet d'une valorisation jugée prudente par la réglementation (voir détail dans le tableau EU PV1 en annexe),
    • o les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des déficits reportables,
    • o les insuffisances de provisions par rapport aux pertes attendues pour les expositions suivies en approche notations internes ainsi que les pertes anticipées relatives aux expositions sous forme d'actions,
    • o les instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l'établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d'instruments CET1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d'instruments et la méthode bâloise),
    • o les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des fonds propres CET1 de l'établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),
    • o les instruments de CET1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui dépasse un plafond individuel de

10 % des fonds propres CET1 de l'établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),

o la somme des impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles et des instruments de CET1 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui dépasse un plafond commun de 17,65 % des fonds propres CET1 de l'établissement, après calculs des plafonds individuels explicités ci-dessus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %).

2.4.2 Fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1)

Ils comprennent :

  • les fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) éligibles qui correspondent aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de toute incitation ou obligation de remboursement (en particulier le saut dans la rémunération ou step up clause) ;
  • les déductions directes d'instruments AT1 (dont market making) ;
  • les déductions d'instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l'établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d'instruments AT1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d'instruments et la méthode bâloise) ;
  • les déductions d'instruments AT1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) ;
  • les autres éléments de fonds propres AT1 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en AT1).

La Caisse Régionale Alpes Provence n'émet pas d'instruments de fonds propres AT1.

Le règlement CRR 2 ajoute des critères d'éligibilité. Par exemple, les instruments émis par un établissement installé dans l'Union européenne qui relèvent d'un droit de pays tiers doivent comporter une clause de bail-in (renflouement interne) pour être éligibles. Ces dispositions s'appliquent pour chacune des catégories d'instruments de fonds propres AT1 et Tier 2.

2.4.3 Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2)

Ils comprennent :

  • les instruments de dette subordonnée qui doivent être d'une durée minimale de cinq ans et pour lesquels :
    • les incitations au remboursement anticipé sont interdites,
    • une décote s'applique pendant la période des cinq années précédant leur échéance ;
  • les déductions de détentions directes d'instruments Tier 2 (dont market making) ;
  • l'excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligibles déterminées selon l'approche notations internes, limité à 0,6 % des emplois pondérés en IRB (Internal Rating Based) ;
  • les déductions d'instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l'établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d'instruments Tier 2 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d'instruments et la méthode bâloise) ;
  • les déductions d'instruments Tier 2 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants), majoritairement du secteur des assurances ;
  • les éléments de fonds propres Tier 2 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en Tier 2).

Le montant des instruments Tier 2 retenu dans les ratios non phasés correspond aux instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles au CRR n°575/2013 tel que modifié par CRR n°2019/876 (CRR 2).

Ces instruments sont publiés et détaillés dans l'annexe "Caractéristiques principales des instruments de fonds propres et d'engagements éligibles réglementaires (EU CCA)". Ils correspondent aux titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI), aux titres participatifs (TP) et aux titres subordonnés remboursables (TSR).

2.4.4 Dispositions transitoires

Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit avec CRR 2/CRD 5, des assouplissements ont été consentis à titre transitoire, grâce à l'introduction progressive des nouveaux traitements prudentiels sur les fonds propres.

Toutes ces dispositions transitoires ont pris fin au 1er janvier 2018 ; celles portant sur les instruments de dette hybride se sont achevées le 1er janvier 2022.

CRR 2 est venu introduire une nouvelle clause de maintien des acquis (ou clause de grand-père) : les instruments non éligibles émis avant le 27 juin 2019 restent éligibles en dispositions transitoires jusqu'au 28 juin 2025.

Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 1 retenu dans les ratios correspond à la somme :

  • des fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles sous CRR 2 (AT1) ;
  • des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019 ;

La Caisse Régionale ne détenait pas d'instruments non éligibles CRR émis avant le 1er janvier 2014 au moment de la mise en oeuvre du dispositif transitoire.

Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 2 retenu dans les ratios correspond à la somme :

  • du Tier 2 éligible CRR 2 ;
  • des instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019 ;

2.4.5 Situation au 31 décembre 2023

FONDS PROPRES PRUDENTIELS SIMPLIFIÉS

31/12/2023 31/12/2022
Fonds propres prudentiels simplifiés (en milliers d'euros) phasé phasé
FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 1 718 784 1 692 111
dont Instruments de capital 725 538 738 171
dont Réserves 2 410 699 2 179 520
dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires (1 417 453) (1 225 580)
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1
TOTAL TIER 1 1 718 784 1 692 111
Instruments Tier 2
Autres éléments Tier 2 27 611 25 909
TOTAL CAPITAL 1 746 396 1 718 020
MONTANT TOTAL D'EXPOSITION AU RISQUE (RWA) 8 026 019 7 658 053
Ratio CET1 21,4% 22,1%
Ratio Tier 1 21,4% 22,1%
Ratio Total capital 21,8% 22,4%

Par souci de lisibilité, les tableaux complets sur la composition des fonds propres (EU CC1 et EU CC2) sont disponibles directement en annexe.

Évolution sur la période

Les fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) non phasés s'élèvent à 1 719 millions d'euros au 31 décembre 2023 et font ressortir une hausse de 27 millions d'euros par rapport à la fin de l'exercice 2022.

Cette variation s'explique notamment du fait d'une politique de conservation du résultat à hauteur de 87 millions d'euros, d'une augmentation des titres financiers déductibles des fonds propres (notamment Rue de la Boétie) pour 47 millions d'euros et enfin, d'une baisse des parts sociales pour 13 millions d'euros.

2.5 Adéquation du capital

L'adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition en risque ou en levier. Les définitions et les calculs de ces expositions sont développés dans la partie "Composition et évolution des emplois pondérés". La vision réglementaire est complétée de l'adéquation du capital en vision interne, qui porte sur la couverture du besoin de capital économique par le capital interne.

2.5.1 Ratios de solvabilité

Les ratios de solvabilité ont pour objet de vérifier l'adéquation des différents compartiments de fonds propres (CET1, Tier 1 et fonds propres totaux) aux emplois pondérés issus des risques de crédit, des risques de marché et des risques opérationnels. Ces risques sont calculés soit en approche standard soit en approche interne (cf. partie "Composition et évolution des emplois pondérés").

Exigences prudentielles

Les exigences au titre du Pilier 1 sont régies par le règlement CRR. Le superviseur fixe en complément, de façon discrétionnaire, des exigences minimales dans le cadre du Pilier 2.

L'exigence globale de capital ressort comme suit :

Exigences de fonds propres SREP 31/12/2023 31/12/2022
Exigence minimale de CET1 au titre du Pilier 1 4,50% 4,50%
Exigence additionnelle de Pilier 2 (P2R) en CET1 0,00% 0,00%
Exigence globale de coussins de fonds propres 3,00% 2,54%
Exigence de CET1 7,50% 7,04%
Exigence minimale d'AT1 au titre du Pilier 1 1,50% 1,50%
P2R en AT1 0,00% 0,00%
Exigence globale de Tier 1 9,00% 0,00%
Exigence minimale de Tier 2 au titre du Pilier 1 2,00% 2,00%
P2R en Tier 2 0,00% 0,00%
Exigence globale de capital 11,00% 10,54%

Exigences minimales au titre du Pilier 1

Les exigences en fonds propres fixées au titre du Pilier 1 comprennent un ratio minimum de fonds propres CET 1 de 4,5 %, un ratio minimum de fonds propres Tier 1 de 6 % et un ratio minimum de fonds propres globaux de 8 %

Exigence globale de coussins de fonds propres et seuil de restrictions de distribution

La réglementation a prévu la mise en place de coussins de fonds propres, à couvrir intégralement par des fonds propres de base de catégorie 1 et dont l'exigence globale ressort comme suit :

Exigences globales de coussins de fonds propres 31/12/2023 31/12/2022
Coussin de conservation phasé 2,50% 2,50%
Coussin systémique phasé 0,00% 0,00%
Coussin contracyclique 0,50% 0,04%
Exigence globale de coussins de fonds propres 3,00% 2,54%

Plus spécifiquement :

  • le coussin de conservation (2,5 % des risques pondérés depuis le 1er janvier 2019) vise à absorber les pertes dans une situation de stress économique intense ;
  • le coussin contracyclique (taux en principe fixé dans une fourchette de 0 à 2,5 %) vise à lutter contre une croissance excessive du crédit. Le taux est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le Haut Conseil de Stabilité Financière – HCSF – dans le cas français) et le coussin s'appliquant au niveau de l'établissement résulte alors d'une moyenne pondérée par les valeurs exposées au risque (EAD) pertinentes des coussins définis au niveau de chaque pays d'implantation de l'établissement ; lorsque le taux d'un coussin contracyclique est calculé au niveau d'un des pays d'implantation, la date d'application est 12 mois au plus après la date de publication sauf circonstances exceptionnelles ;
  • le coussin pour le risque systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu'à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) vise à prévenir ou atténuer la

dimension non cyclique du risque. Il est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le HCSF dans le cas français) et dépend des caractéristiques structurelles du secteur bancaire, notamment de sa taille, de son degré de concentration et de sa part dans le financement de l'économie.

les coussins pour les établissements d'importance systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu'à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) ; pour les établissements d'importance systémique mondiale (G-SII) (entre 0 % et 3,5 %) ou pour les autres établissements d'importance systémique (O-SII), (entre 0 % et 2 %). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et, de manière générale, sauf exception, c'est le taux du coussin le plus élevé qui s'applique. Seul le Groupe Crédit Agricole fait partie des établissements d'importance systémique et a un coussin de 1 % depuis le 1er janvier 2019. La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas soumis à ces exigences. Lorsqu'un établissement est soumis à un coussin pour les établissements d'importance systémique (G-SII ou O-SII) et à un coussin pour le risque systémique, les deux coussins se cumulent.

Au 31 décembre 2023, les coussins contracycliques ont été activés dans 18 pays par les autorités nationales compétentes. Compte tenu des expositions portées par la Caisse Régionale Alpes Provence dans ces pays, le taux de coussin contracyclique s'élève à 0,50% à la même date.

Par ailleurs, à la suite de la décision du HCSF n°2023-3, entrée en vigueur le 1er août 2023, un coussin pour risque systémique sectoriel a été activé en France afin de prévenir le risque de concentration excessive des établissements d'importance systémique mondiale et autres établissements d'importance systémique envers les grandes entreprises françaises fortement endettées. La Caisse Régionale Alpes Provence n'étant pas soumise à ce coussin.

A noter également que le HCSF reconnaît la réciprocité d'application des coussins pour risque systémique sectoriel activés par l'Allemagne, la Lituanie, la Belgique et la Norvège.

Compte tenu des modalités d'application des coussins énoncés ci-dessus et de la matérialité des expositions portées la Caisse Régionale Alpes Provence, le taux de coussin pour risque systémique est à 0% au 31 décembre 2023.

Les tableaux ci-après répondent aux exigences de publication de l'article 440 (a et b) de CRR2.

31/12/2023 Expositions générales de
crédit
Expositions de crédit pertinentes -
risque de marché
Expositions Exigences de fonds propres
(en milliers d'euros) Valeur
exposée au
risque selon
l'approche
standard
Valeur
exposée au
risque selon
l'approche NI
Somme des
positions longues
et courtes des
expositions
relevant du
portefeuille de
négociation pour
l'approche
standard
Valeur des
expositions du
portefeuille de
négociation
pour les
modèles
internes
de titrisation
Valeur
exposée au
risque pour
le portefeuille
hors
négociation
Valeur
d'exposition
totale
Expositions
au risque de
crédit
pertinentes –
risque de
crédit
Expositions de
crédit
pertinentes -
risque de
marché
Expositions
de crédit
pertinentes –
positions de
titrisation
dans le
portefeuille
hors
négociation
Total Montants
d'exposition
pondérés
Pondérations
des exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contracyclique
(%)
Angola 94 94 1 0,00% 0,00%
Algerie 4 4 0,00% 0,00%
Afrique du Sud 52 52 1 1 8 0,00% 0,00%
Allemagne 1 365 1 365 11 11 138 0,00% 0,75%
Andorre 114 114 2 0,00% 0,00%
Argentine 10 10 0,00% 0,00%
Arménie 0,00% 0,00%
Australie 572 572 6 6 69 0,00% 1,00%
Autres - Non
souverain
0,00% 0,00%
Autriche 218 218 8 8 101 0,00% 0,00%
Azerbaidjan 0,00% 0,00%
Bahamas 0,00% 0,00%
Bahrein 0,00% 0,00%
Bangladesh 0,00% 0,00%
Belgique 11 901 11 901 170 170 2 125 0,03% 0,00%
Benin 0,00% 0,00%
Bermudes 0,00% 0,00%
Bresil 193 193 1 1 8 0,00% 0,00%
Bulgarie 0,00% 2,00%
Republique Tchèque 12 12 0,00% 2,00%
Caimanes- Iles 0,00% 0,00%
Cameroun 142 142 2 2 26 0,00% 0,00%
Canada 1 189 1 189 20 20 256 0,00% 0,00%
Chili 25 25 2 0,00% 0,00%
Chine 13 13 1 0,00% 0,00%

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS DE CRÉDIT PERTINENTES POUR LE CALCUL DU COUSSIN CONTRACYCLIQUE (EU CCYB1)

31/12/2023 Expositions générales de
crédit
Expositions de crédit pertinentes -
risque de marché
Exigences de fonds propres
(en milliers d'euros) Valeur
exposée au
risque selon
l'approche
standard
Valeur
exposée au
risque selon
l'approche NI
Somme des
positions longues
et courtes des
expositions
relevant du
portefeuille de
négociation pour
l'approche
standard
Valeur
Valeur des
expositions du
portefeuille de
négociation
hors
pour les
négociation
modèles
internes
Expositions
de titrisation
exposée au
risque pour
le portefeuille
Valeur
d'exposition
totale
Expositions
au risque de
crédit
pertinentes –
risque de
crédit
Expositions de
crédit
pertinentes -
risque de
marché
Expositions
de crédit
pertinentes –
positions de
titrisation
dans le
portefeuille
hors
négociation
Total Montants
d'exposition
pondérés
Pondérations
des exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contracyclique
(%)
Chypre 2 2 0,00% 0,50%
Colombie 140 140 2 0,00% 0,00%
Congo- République
démocratique du
2 2 0,00% 0,00%
Coree du sud 6 6 0,00% 0,00%
Cote d'Ivoire 16 16 2 0,00% 0,00%
Croatie 1 1 0,00% 1,00%
Cuba 0,00% 0,00%
Curacao 0,00% 0,00%
Danemark 39 39 2 0,00% 2,50%
Egypte 0,00% 0,00%
Emirats Arabes Unis 1 013 1 013 20 20 247 0,00% 0,00%
Espagne 8 109 8 109 431 431 5 391 0,08% 0,00%
Etats-Unis 12 547 12 547 435 435 5 438 0,08% 0,00%
Finlande 7 7 1 0,00% 0,00%
France 1 001 672 15 354 762 309 16 356 744 509 498 5 509 503 6 368 791 92,97% 0,50%
Royaume uni 3 274 3 274 26 26 327 0,01% 2,00%
Grece 23 23 5 0,00% 0,00%
Gabon 620 620 2 2 19 0,00% 0,00%
Ghana 4 4 0,00% 0,00%
Guernesey 0,00% 0,00%
Hongrie 12 12 2 0,00% 0,00%
Hong kong 251 251 4 0,00% 1,00%
Inde 3 3 0,00% 0,00%
Irlande 569 569 15 15 193 0,00% 1,00%
Iles vierges
Britanniques
0,00% 0,00%
Indonesie 2 2 0,00% 0,00%
Iran 0,00% 0,00%
Israel 20 20 3 0,00% 0,00%
Italie 647 647 3 3 41 0,00% 0,00%
31/12/2023 Expositions générales de
crédit
Expositions de crédit pertinentes -
risque de marché
Exigences de fonds propres
(en milliers d'euros) Valeur
exposée au
risque selon
l'approche
standard
Valeur
exposée au
risque selon
l'approche NI
Somme des
positions longues
et courtes des
expositions
relevant du
portefeuille de
négociation pour
l'approche
standard
Valeur des
expositions du
portefeuille de
négociation
pour les
modèles
internes
Expositions
de titrisation
Valeur
exposée au
risque pour
le portefeuille
hors
négociation
Valeur
d'exposition
totale
Expositions
au risque de
crédit
pertinentes –
risque de
crédit
Expositions de
crédit
pertinentes -
risque de
marché
Expositions
de crédit
pertinentes –
positions de
titrisation
dans le
portefeuille
hors
négociation
Total Montants
d'exposition
pondérés
Pondérations
des exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contracyclique
(%)
Japon 15 15 0,00% 0,00%
Jersey 0,00% 0,00%
Jordanie 0,00% 0,00%
Kenya 0,00% 0,00%
Koweit 47 47 2 0,00% 0,00%
Luxembourg 3 949 5 279 375 5 283 324 36 847 36 847 460 584 6,72% 0,50%
Lao- rep.
démocratique
populaire
2 2 0,00% 0,00%
Lettonie 1 1 1 0,00% 0,00%
Liban 37 37 2 0,00% 0,00%
Liberia 0,00% 0,00%
Liechtenstein 0,00% 0,00%
Lituanie 0,00% 1,00%
Madagascar 128 128 1 1 8 0,00% 0,00%
Mali 0,00% 0,00%
Malte 3 3 1 0,00% 0,00%
Man- Ile de 0,00% 0,00%
Maroc 134 134 2 2 23 0,00% 0,00%
Marshall- Iles 0,00% 0,00%
Maurice 112 112 6 0,00% 0,00%
Mauritanie 0,00% 0,00%
Mexique 708 708 14 14 171 0,00% 0,00%
Monaco 16 16 2 0,00% 0,00%
Mongolie 0,00% 0,00%
Pays-Bas 22 557 22 557 422 422 5 271 0,08% 1,00%
Namibie 0,00% 0,00%
Norvege 204 204 6 0,00% 2,50%
Nouvelle-Calédonie 0,00% 0,00%
Nouvelle-Zélande 6 6 1 0,00% 0,00%
Oman 1 1 0,00% 0,00%
31/12/2023 Expositions générales de
crédit
Expositions de crédit pertinentes -
risque de marché
Expositions Exigences de fonds propres
(en milliers d'euros) Valeur
exposée au
risque selon
l'approche
standard
Valeur
exposée au
risque selon
l'approche NI
Somme des
positions longues
et courtes des
expositions
relevant du
portefeuille de
négociation pour
l'approche
standard
Valeur des
expositions du
portefeuille de
négociation
pour les
modèles
internes
de titrisation
Valeur
exposée au
risque pour
le portefeuille
hors
négociation
Valeur
d'exposition
totale
Expositions
au risque de
crédit
pertinentes –
risque de
crédit
Expositions de
crédit
pertinentes -
risque de
marché
Expositions
de crédit
pertinentes –
positions de
titrisation
dans le
portefeuille
hors
négociation
Total Montants
d'exposition
pondérés
Pondérations
des exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contracyclique
(%)
Philippines 4 4 0,00% 0,00%
Portugal 496 496 3 3 41 0,00% 0,00%
Panama 0,00% 0,00%
Paraguay 0,00% 0,00%
Perou 0,00% 0,00%
Pologne 9 9 2 0,00% 0,00%
Qatar 949 949 8 8 101 0,00% 0,00%
Russie 0,00% 0,00%
Roumanie 463 463 2 2 28 0,00% 1,00%
Arabie Saoudite 3 3 0,00% 0,00%
Singapour 993 993 8 8 104 0,00% 0,00%
Senegal 135 135 3 0,00% 0,00%
Serbie 1 1 0,00% 0,00%
Slovaquie 2 2 0,00% 1,50%
Suisse 4 202 4 202 50 50 627 0,01% 0,00%
Suede 211 211 1 1 11 0,00% 2,00%
Syrienne
République arabe
0,00% 0,00%
Taiwan 3 3 0,00% 0,00%
Thailande 308 308 2 2 19 0,00% 0,00%
Togo 0,00% 0,00%
Tunisie 163 163 1 1 8 0,00% 0,00%
Turquie 11 11 1 1 7 0,00% 0,00%
Ukraine 0,00% 0,00%
Uruguay 1 1 0,00% 0,00%
Viet nam 246 246 4 0,00% 0,00%
Yemen 0,00% 0,00%
Total 1 005 622 20 710 830 309 21 716 760 548 030 5 548 035 6 850 442 100,00%

MONTANT DU COUSSIN DE FONDS PROPRES CONTRACYCLIQUE SPÉCIFIQUE À L'ÉTABLISSEMENT (EU CCYB2)

(EU CCYB2) Montant du coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement 31/12/2023
1 Montant total d'exposition au risque 8 026 019
2 Taux de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement 0,50%
3 Exigence de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à
l'établissement
40 081

La transposition de la réglementation bâloise dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1 et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal Distribuable (MMD), somme maximale qu'une banque est autorisée à consacrer aux distributions, vise à restreindre les distributions lorsque ces dernières résulteraient en un nonrespect de l'exigence globale de coussins applicable.

La distance au seuil de déclenchement du MMD correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et fonds propres totaux.

Au 31 décembre 2023, la Caisse Régionale Alpes Provence dispose d'une marge de sécurité de 1 076 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 864 millions d'euros de capital CET1.

Exigence SREP
CET1
Exigence SREP
Tier 1
Exigence globale de
capital
Exigence minimale de Pilier 1 4,50% 6,00% 8,00%
Exigence de Pilier 2 (P2R) 0,00% 0,00% 0,00%
Coussin de conservation 2,50% 2,50% 2,50%
Coussin systémique
Coussin contracyclique 0,50% 0,50% 0,50%
Exigence SREP (a) 7,50% 9,00% 11,00%
Ratios phasés au 31/12/2023 (b) 21,42% 21,42% 21,76%
Distance à l'exigence SREP (b-a) 1 392 pb 1 242 pb 1 076 pb
Distance au seuil de déclenchement du MMD 1 076 pb (864M€)

2.6 Ratio de levier

2.6.1 Cadre réglementaire

Le ratio de levier a pour objectif de contribuer à préserver la stabilité financière en agissant comme filet de sécurité en complément des exigences de fonds propres fondées sur le risque et en limitant l'accumulation d'un levier excessif en période de reprise économique. Il a été défini par le Comité de Bâle dans le cadre des accords de Bâle 3 et transposé dans la loi européenne via l'article 429 du CRR, modifié par le règlement délégué 62/2015 en date du 10 octobre 2014 et publié au Journal officiel de l'Union européenne le 18 janvier 2015.

Le ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et l'exposition en levier, soit les éléments d'actifs et de hors-bilan après certains retraitements sur les dérivés, les opérations entre entités affiliées du Groupe, les opérations de financements sur titres, les éléments déduits du numérateur et le hors-bilan.

Depuis la publication au Journal officiel de l'Union européenne le 7 juin 2019 du règlement européen CRR 2, le ratio de levier fait l'objet d'une exigence minimale de Pilier 1 de 3% applicable depuis le 28 juin 2021.

La publication du ratio de levier est obligatoire depuis le 1er janvier 2015 au moins une fois par an : les établissements peuvent choisir de publier un ratio non phasé ou un ratio phasé. Si l'établissement décide de modifier son choix de publication, il doit effectuer, lors de la première publication, un rapprochement des données correspondant à l'ensemble des ratios publiés précédemment, avec les données correspondant au nouveau ratio choisi.

La Caisse Régionale Alpes Provence a retenu comme option de publier le ratio de levier en format phasé.

Situation au 31 décembre 2023

Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication de l'article 451 de CRR2.

PUBLICATION D'INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RATIO DE LEVIER (EU LRA)

Le ratio de levier de la Caisse Régionale Alpes Provence s'élève à 7,75% sur une base de Tier 1 phasé.

Le ratio de levier est en baisse de 0,06 point de pourcentage sur l'année 2023, Cette baisse s'explique par un accroissement des fonds propres de catégorie 1 plus faible (+1,58%) que l'accroissement des expositions (+2,33%). Le ratio reste à un niveau élevé, supérieur de 4,75 points de pourcentage à l'exigence.

Le ratio de levier n'est pas un ratio sensible aux facteurs de risque et à ce titre, il est considéré comme une mesure venant compléter le dispositif de pilotage de la solvabilité et de la liquidité limitant déjà la taille de bilan. Dans le cadre du suivi du levier excessif, un pilotage est réalisé au niveau de la Caisse Régionale Alpes Provence) fixant des contraintes de taille de bilan à certaines activités peu consommatrices d'emplois pondérés.

RATIO DE LEVIER – DÉCLARATION COMMUNE (EU LR2)

Montants
Phasés
Montants
Non Phasés
LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en millions d'euros 31/12/2023 31/12/2022 31/12/2023 31/12/2022
Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
1 Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses) 25 390 224 25 524 407 25 390 224 25 524 407
2 Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu'elles sont
déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable
3 (Déduction des créances comptabilisées en tant qu'actifs pour la marge de
variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés)
(630) (630) (630) (630)
4 (Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d'opérations de financement sur
titres qui sont comptabilisés en tant qu'actifs)
5 (Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan)
6 (Montants d'actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie
1)
(1 397 561) (1 208 342) (1 397 561) (1 208 342)
7 Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT) 23 992 033 24 315 435 23 992 033 24 315 435
Expositions sur dérivés
8 Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c'est-à-dire
net des marges de variation en espèces éligibles)
52 410 32 399 52 410 32 399
EU-8a Dérogation pour dérivés: contribution des coûts de remplacement selon l'approche
standard simplifiée
9 Montants de majoration pour l'exposition future potentielle associée à des
opérations sur dérivés SA-CCR
124 285 122 169 124 285 122 169
EU-9a Dérogation pour dérivés: Contribution de l'exposition potentielle future selon
l'approche standard simplifiée
EU-9b Exposition déterminée par application de la méthode de l'exposition initiale
10 (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des
clients) (SA-CCR)
EU-10a (jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des
clients) (approche standard simplifiée)
EU-10b (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des
clients (méthode de l'exposition initiale)
11 Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus
12 (Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour
les dérivés de crédit vendus)
13 Expositions totales sur dérivés 176 695 154 568 176 695 154 568
Expositions sur opérations de financement sur titres (OFT)
14 Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement
pour les transactions comptabilisées en tant que ventes
82 0001 82 000
15 (Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts) 382 382
16 Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT 18 753 18 753
EU-16a Dérogation pour OFT: Exposition au risque de crédit de contrepartie
conformément à l'Article 429 sexies, paragraphe 5, et à l'Article 222 du CRR
17 Expositions lorsque l'établissement agit en qualité d'agent
EU-17a (Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients)
18 Expositions totales sur opérations de financement sur titres 101 135 101 135
Autres expositions de hors bilan

1 L'opération de Repo reverse repo du Groupe a été remboursée par anticipation dans le cadre de la gestion de la liquidité du groupe Crédit Agricole Alpes Provence

Montants
Phasés
Montants
Non Phasés
LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en millions d'euros 31/12/2023 31/12/2022 31/12/2023 31/12/2022
Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
19 Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute 2 268 557 2 283 071 2 268 557 2 283 071
20 (Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents) (939 444) (959 440) (939 444) (959 440)
21 (Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de
catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan)
22 Expositions de hors bilan 1 329 113 1 323 631 1 329 113 1 323 631
Expositions exclues
EU-22a (Expositions exclues de la mesure de l'exposition totale en vertu de
l'Article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
(3 321 015) (4 222 679) (3 321 015) (4 222 679)
EU-22b (Expositions exemptées en vertu de l'Article 429 bis, paragraphe 1, point j), du
CRR (au bilan et hors bilan))
EU-22c (Exclusions d'expositions de banques (ou unités de banques) publiques de
développement – Investissements publics)
EU-22d (Exclusions d'expositions de banques (ou unités de banques) publiques de
développement – Prêts incitatifs)
EU-22e (Exclusions d'expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques
(ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de
développement)
EU-22f (Exclusions de parties garanties d'expositions résultant de crédits à l'exportation)
EU-22g (Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d'agents tripartites)
EU-22h (Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu
de l'Article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR)
EU-22i (Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en
vertu de l'Article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR)
EU-22j (Réduction de la valeur d'exposition des crédits de préfinancement ou
intermédiaires)
EU-22k (Total des expositions exemptées) (3 321 015) (4 222 679) (3 321 015) (4 222 679)
Fonds propres et mesure de l'exposition totale
23 Fonds propres de catégorie 1 1 718 784 1 692 111 1 718 784 1 692 111
24 Mesure de l'exposition totale 22 176 826 21 672 089 22 176 826 21 672 089
Ratio de levier
25 Ratio de levier (%) 7,75% 7,81% 7,75% 7,81%
EU-25 Ratio de levier (hors incidence de l'exemption des investissements publics et des
prêts incitatifs) (%)
7,75% 7,81% 7,75% 7,81%
25a Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de
banque centrale applicable) (%)
7,75% 7,81% 7,75% 7,81%
26 Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (%) 3,00% 3,00% 3,00% 3,00%
EU-26a Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier
excessif (%)
0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
EU-26b dont: à constituer avec des fonds propres CET1 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
27 Exigence de coussin lié au ratio de levier (%) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
EU-27a Exigence de ratio de levier global (%) 3,00% 3,00% 3,00% 3,00%
Choix des dispositions transitoires et expositions pertinentes
EU-27b Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des
fonds propres
Transitoire Transitoire Non
Transitoire
Non
Transitoire
Publication des valeurs moyennes
28 Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour
les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en
espèces à payer et à recevoir correspondants
82 012 82 012
Montants
Phasés
Montants
Non Phasés
LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en millions d'euros 31/12/2023 31/12/2022 31/12/2023 31/12/2022
Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
29 Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les
transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à
payer et à recevoir correspondants
82 382 82 382
30 Mesure de l'exposition totale (en incluant l'incidence de toute exemption
temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs
moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions
comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à
recevoir correspondants)
22 176 826 21 671 719 22 176 826 21 671 719
30a Mesure de l'exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de
réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs
OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en
tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir
correspondants)
22 176 826 21 671 719 22 176 826 21 671 719
31 Ratio de levier (en incluant l'incidence de toute exemption temporaire de réserves
de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT
bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant
que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
7,75% 7,81% 7,75% 7,81%
31a Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de
banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts
de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que
vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
7,75% 7,81% 7,75% 7,81%

RÉSUMÉ DU RAPPROCHEMENT ENTRE ACTIFS COMPTABLES ET EXPOSITIONS AUX FINS DU RATIO DE LEVIER (EU LR1)

31/12/2023
Montant applicable - en milliers d'euros Montants
Phasés
Montants Non
Phasés
1 Total de l'actif selon les états financiers publiés 25 885 806 25 885 806
2 Ajustement pour les entités consolidées d'un point de vue comptable
mais qui n'entrent pas dans le périmètre de la consolidation
prudentielle
(6 346) (6 346)
3 (Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences
opérationnelles pour la prise en compte d'un transfert de risque)
4 (Ajustement pour l'exemption temporaire des expositions sur les
banques centrales (le cas échéant))
5 (Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan
conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la
mesure totale de l'exposition au titre de l'Article 429 bis, paragraphe
1, point i), du CRR)
6 Ajustement pour achats et ventes normalisés d'actifs financiers
faisant l'objet d'une comptabilisation à la date de transaction
7 Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion
centralisée de la trésorerie
8 Ajustement pour instruments financiers dérivés (310 942) (310 942)
9 Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT)
10 Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la
conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit
équivalents)
1 329 113 1 329 113
11 (Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d'évaluation
prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les
fonds propres de catégorie 1)
EU-11a (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l'exposition
totale en vertu de l'Article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
(3 321 015) (3 321 015)
EU-11b (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l'exposition
totale en vertu de l'Article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)
12 Autres ajustements (1 399 790) (1 399 790)
13 Mesure de l'exposition totale 22 176 826 22 176 826

VENTILATION DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES) (EU LR3)

Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du CRR (en milliers d'euros) 31/12/2023
EU-1 Total des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions
exemptées), dont:
22 324 064
EU-2 Expositions du portefeuille de négociation
EU-3 Expositions du portefeuille bancaire, dont: 22 324 064
EU-4 Obligations garanties
EU-5 Expositions considérées comme souveraines 912 007
EU-6 Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de
développement, organisations internationales et entités du secteur public non
considérés comme des emprunteurs souverains
978 846
EU-7 Établissements 131 409
EU-8 Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier 11 253 198
EU-9 Expositions sur la clientèle de détail 3 135 592
EU-10 Entreprises 3 475 317
EU-11 Expositions en défaut 317 824
EU-12 Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne
correspondant pas à des obligations de crédit)
2 119 872

2.7 Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales

Liens en capital entre Crédit Agricole S.A et les Caisses régionales

Les relations en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales sont régies selon les termes d'un protocole conclu entre ces dernières et Crédit Agricole S.A., préalablement à l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A. En application de ce protocole, le contrôle des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. s'exerce à travers la société SAS Rue La Boétie, détenue en totalité par les Caisses régionales. SAS Rue La Boétie a pour objet la détention d'un nombre d'actions suffisant pour lui conférer à tout moment plus de 50 % du capital et des droits de vote de Crédit Agricole S.A.

2.7.1 Adéquation du capital en vision interne

Dans l'optique d'évaluer et de conserver en permanence des fonds propres adéquats afin de couvrir les risques auxquels elle est (ou peut être) exposée, la Caisse Régionale Alpes Provence complète son dispositif d'adéquation du capital en vision réglementaire par l'adéquation du capital en vision interne. De ce fait, la mesure des exigences de capital réglementaire (Pilier 1) est enrichie par une mesure du besoin de capital économique (Pilier 2), qui s'appuie sur le processus d'identification des risques et sur une évaluation selon une approche interne. Le besoin de capital économique doit être couvert par le capital interne qui correspond à la vision interne des fonds propres disponibles définie par le Groupe.

L'évaluation du besoin de capital économique est un des éléments de la démarche ICAAP qui couvre également le programme de stress-tests afin d'introduire une vision prospective de l'impact de scénarios plus défavorables sur le niveau de risque et sur la solvabilité de la Caisse Régionale Alpes Provence

Le suivi et la gestion de l'adéquation du capital en vision interne est développé conformément à l'interprétation des principaux textes réglementaires :

  • les accords de Bâle ;
  • la CRD 5 via sa transposition dans la réglementation française par l'ordonnance du 21 décembre 2020 ;
  • les lignes directrices de l'Autorité bancaire européenne ;
  • les attentes prudentielles relatives à l'ICAAP et l'ILAAP et la collecte harmonisée d'informations en la matière.

L'ICAAP est avant tout un processus interne et il appartient à chaque établissement de le mettre en œuvre de manière proportionnée. La mise en œuvre, mais également l'actualisation de la démarche ICAAP à leur niveau, sont ainsi de la responsabilité de chaque entité.

ICAAP INFORMATION (EU OVC)

Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication de l'article 438 (points a et c) de CRR2.

Le Groupe a mis en œuvre un dispositif de mesure du besoin de capital économique au niveau du Groupe Crédit Agricole, de Crédit Agricole S.A. et des principales entités françaises et étrangères du Groupe.

Le processus d'identification des risques majeurs vise, dans une première étape, à recenser de la manière la plus exhaustive possible l'ensemble des risques susceptibles d'impacter le bilan, le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation d'une entité ou du Groupe et à les classer par catégorie et sous catégories, selon une nomenclature homogène pour l'ensemble du Groupe. Dans une seconde étape, l'objectif est d'évaluer l'importance de ces risques d'une manière systématique et exhaustive afin d'identifier les risques majeurs.

Le processus d'identification des risques allie plusieurs sources : une analyse interne à partir d'informations recueillies auprès de la filière Risques et des autres fonctions de contrôle et une analyse complémentaire fondée sur des données externes. Il est formalisé pour chaque entité et pour le Groupe, coordonné par la filière Risques et approuvé par le Conseil d'administration.

Pour chacun des risques majeurs identifiés, la quantification du besoin de capital économique s'opère de la façon suivante :

  • les mesures de risques déjà traités par le Pilier 1 sont revues et, le cas échéant, complétées par des ajustements de capital économique ;
  • les risques absents du Pilier 1 font l'objet d'un calcul spécifique de besoin de capital économique, fondé sur des approches internes ;
  • de manière générale, les mesures de besoin de capital économique sont réalisées avec un horizon de calcul à un an ainsi qu'un quantile (probabilité de survenance d'un défaut) dont le niveau est fonction de l'appétence du Groupe en matière de notation externe ;
  • enfin, la mesure du besoin de capital économique tient compte de façon prudente des effets de diversification résultant de l'exercice d'activités différentes au sein du même Groupe, y compris entre la banque et l'assurance.

La cohérence de l'ensemble des méthodologies de mesure du besoin de capital économique est assurée par une gouvernance spécifique au sein du Groupe.

La mesure du besoin de capital économique est complétée par une projection sur l'année en cours, en cohérence avec les prévisions du capital planning à cette date, de façon à intégrer l'impact des évolutions de l'activité sur le profil de risques.

Sont pris en compte pour l'évaluation du besoin de capital économique au 31 décembre 2023 l'ensemble des risques majeurs recensés lors du processus d'identification des risques. La Caisse Régionale Alpes Provence mesure notamment le risque de taux sur le portefeuille bancaire, le risque de variation de valeur du portefeuille titres, le risque d'activité et risque stratégique, le risque de crédit, le risque de prix de la liquidité.

La Caisse Régionale Alpes Provence s'assure que l'ensemble du besoin de capital économique est couvert par le capital interne, vision interne des fonds propres, définie en tenant compte du principe de continuité d'exploitation.

Outre le volet quantitatif, l'approche du Groupe repose également sur un volet qualitatif complétant les mesures de besoin de capital économique par des indicateurs d'exposition au risque et de contrôle permanent des métiers. Le volet qualitatif répond à trois objectifs :

  • l'évaluation du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle des entités du périmètre de déploiement selon différents axes, cette évaluation étant une composante du dispositif d'identification des risques ;
  • si nécessaire, l'identification et la formalisation de points d'amélioration du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle permanent, sous forme d'un plan d'action formalisé par l'entité ;
  • l'identification d'éventuels éléments qui ne sont pas correctement appréhendés dans les mesures d'ICAAP quantitatif.

2.8 Conglomérat financier

PARTICIPATIONS DANS DES ENTREPRISES D'ASSURANCE NON DÉDUITES DES FONDS PROPRES (INS1)

INFORMATIONS RELATIVES AUX EXIGENCES EN FONDS PROPRE ET AU RATIO D'ADÉQUATION DU CAPITAL DES CONGLOMÉRATS FINANCIERS (INS2)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication des tableaux INS1 « Participations dans des entreprises d'assurance non déduites des fonds propres » et INS2 « Informations relatives aux exigences en fonds propre et au ratio d'adéquation du capital des conglomérats financiers ».

3. ANNEXES AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS

DIFFÉRENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION COMPTABLE ET RÉGLEMENTAIRE ET CORRESPONDANCE ENTRE LES ÉTATS FINANCIERS ET LES CATÉGORIES DE RISQUES RÉGLEMENTAIRES (LI1)

31/12/2023 Valeurs comptables des éléments
(en milliers d'euros) Valeurs
comptables
telles que
déclarées dans
les états
financiers
publiés
Valeurs
comptables selon
le périmètre de
consolidation
prudentielle
Soumis au
cadre du
risque de
crédit
Soumis au
cadre du
risque de
crédit de
contreparti
e
Soumis au
cadre des
titrisations
Soumis au
cadre du
risque de
marché
Non soumis à
des exigences
de fonds
propres ou
soumis à des
déductions
des fonds
propres
Actif
1 Caisse, banques centrales 110 613 110 613 110 613
2 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 360 493 385 449 316 829 68 310 310 68 310
3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 68 310 68 310 68 310 68 310
4 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 292 183 317 139 316 829 310
5 Instruments dérivés de couverture 420 926 420 926 420 926
6 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 878 688 1 878 800 1 878 800
7 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur
par capitaux propres recyclables
159 595 159 285 159 285
8 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la
juste valeur par capitaux propres non recyclables
1 719 093 1 719 515 1 719 515
9 Actifs financiers au coût amorti 22 914 187 22 921 887 22 921 887
10 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 209 514 3 217 194 3 217 194
11 Prêts et créances sur la clientèle 18 810 691 18 810 711 18 810 711
12 Titres de dettes 893 982 893 982 893 982
13 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en
taux
(348 544) (348 544) (348 544)
14 Actifs d'impôts courants et différés 109 197 109 197 109 197
15 Compte de régularisation et actifs divers 201 298 201 460 196 710 630 630 4 120
16 Actifs non courants destinés à être cédés et activités
abandonnées
17 Participation aux bénéfices différés
18 Participation dans les entreprises mises en
équivalence
39 295
19 Immeubles de placement 96 005 96 005 96 005
20 Immobilisations corporelles 103 647 103 665 103 665
21 Immobilisations incorporelles 1 1 1
22 Ecart d'acquisition
Total de l'actif 25 885 806 25 879 460 25 733 707 489 866 310 68 940 (344 423)
31/12/2023 Valeurs comptables des éléments
(en milliers d'euros) Valeurs
comptables
telles que
déclarées dans
les états
financiers
publiés
Valeurs
comptables selon
le périmètre de
consolidation
prudentielle
Soumis au
cadre du
risque de
crédit
Soumis au
cadre du
risque de
crédit de
contreparti
e
Soumis au
cadre des
titrisations
Soumis au
cadre du
risque de
marché
Non soumis à
des exigences
de fonds
propres ou
soumis à des
déductions
des fonds
propres
Passif
1 Banques centrales
2 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 65 686 65 686 65 686
3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 65 686 65 686 65 686
4 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option
5 Instruments dérivés de couverture 105 336 105 336 105 336
6 Passifs financiers au coût amorti 21 669 886 21 663 012 21 663 012
7 Dettes envers les établissements de crédit 12 195 691 12 195 691 12 195 691
8 Dettes envers la clientèle 8 812 952 8 806 078 8 806 078
9 Dettes représentées par un titre 661 243 661 243 661 243
10 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en
taux
(6 607) (6 607) (6 607)
11 Passifs d'impôts courants et différés 941 941 935 6
12 Comptes de régularisation et passifs divers 808 088 808 582 33 080 775 502
13 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être
cédés et activités abandonnées
14 Provisions techniques des contrats d'assurance
15 Provisions 74 271 74 305 74 305
16 Dettes subordonnées
17 Total dettes 22 717 601 22 711 255 34 015 22 677 240
18 Capitaux propres 3 168 206 3 168 205 3 168 205
19 Capitaux propres - part du groupe 3 167 605 3 167 604 3 167 604
20 Capital et réserves liées 727 543 727 543 727 543
21 Réserves consolidées 1 882 033 1 882 034 1 882 034
22 Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres
441 625 441 626 441 626
23 Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres sur activités abandonnées
24 Résultat de l'exercice 116 403 116 402 116 402
25 Participations ne donnant pas le contrôle 601 601 601
Total de passif 25 885 806 25 879 460 34 015 25 845 445

Les valeurs comptables sur le périmètre de consolidation réglementaire (colonne b) ne sont pas égales à la somme de leur ventilation par type de risque (colonne c à g).

PRINCIPALES SOURCES D'ÉCARTS ENTRE LES VALEURS COMPTABLES ET RÉGLEMENTAIRES DES EXPOSITIONS (LI2)

Éléments soumis au 31 décembre2023
(en milliers d'euros) Total Cadre du
risque de
crédit
Cadre des
titrisations
Cadre du
risque de
crédit de
contrepartie
Cadre du
risque de
marché
1 Valeur comptable des actifs selon le périmètre de
consolidation prudentielle (selon le modèle EU LI1)
26 223 883 25 733 707 489 866 310 68 940
2 Valeur comptable des passifs selon le périmètre de
consolidation prudentielle (selon le modèle EU LI1)
34 015 34 015
3 Montant total net selon le périmètre de consolidation
prudentielle
26 189 868 25 699 692 489 866 310 68 940
4 Montants hors bilan 9 826 687 2 501 508
5 Différences de valorisation 182 180 24 946 157 234
6 Différences dues à des règles de compensation différentes,
autres que celles déjà incluses dans la ligne 2
(171 022) (171 022)
7 Différences dues à la prise en compte des provisions 375 072 375 072
8 Différences dues à l'utilisation de techniques d'atténuation du
risque de crédit (ARC)
(1) (1)
9 Différences dues aux facteurs de conversion du crédit 191 572
10 Différences dues aux titrisations avec transfert de risque
11 Autres différences (1 527 975) (1 216 114) (311 861)
12 Montants d'exposition pris en compte à des fins
réglementaires
27 549 630 27 385 104 164 217 310

DESCRIPTION DES DIVERGENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION (LI3 : ENTITÉ PAR ENTITÉ)

31/12/2023
Méthode de Méthode de consolidation réglementaire
Nom de l'entité consolidation
comptable
Intégration
globale
Intégration
proportionnelle
Mise en
équivalence
Ni consolidée ni
déduite
Déduite Description de l'entité
SOFIPACA MEE X ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET
D'ASSURANCE - Activités des
services financiers, hors assurance
et caisses de retraite

(1) Le périmètre de consolidation est décrit intégralement dans l'annexe 13 aux comptes consolidés.

EXPLICATIONS DES ÉCARTS ENTRE LES MONTANTS COMPTABLES ET LES EXPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES (EU LIA)

Les différences constatées entre les valeurs comptables telles que déclarées dans les états financiers publiés (colonne a, tableau LI1) et les valeurs comptables selon le périmètre de consolidation prudentiel (colonne b, tableau LI1) sont liées à la divergence de méthode de consolidation de la société SOFIPACA qui est intégrée selon la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers alors qu'elle est intégrée selon la méthode de l'intégration proportionnelle dans le périmètre prudentiel.

L'écart provient essentiellement de l'élimination des opérations réciproques dans le périmètre.

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'autre information qualitative à apporter.

4. COMPOSITION ET ÉVOLUTION DES EMPLOIS PONDÉRÉS

4.1 Synthèse des emplois pondérés

4.1.1 Emplois pondérés par type de risque (EU OV1)

Les emplois pondérés au titre du risque de crédit, des risques de marché et du risque opérationnel s'élèvent à 8 026 019 milliers d'euros au 31 décembre 2023 contre 7 658 053 milliers d'euros au 31 décembre 2022.

Montant total d'exposition au
risque (TREA)
Exigences
totales de
fonds propres
31/12/2023 31/12/2022 31/12/2023
1 Risque de crédit (hors CCR) 7 352 510 6 926 097 588 201
2 Dont approche standard 805 044 790 947 64 404
3 Dont approche NI simple (F-IRB) 1 387 739 2 255 813 111 019
4 Dont approche par référencement
EU 4a Dont actions selon la méthode de pondération
simple
1 674 264 1 537 548 133 941
5 Dont approche NI avancée (A-IRB) 3 485 463 2 341 790 278 837
6 Risque de crédit de contrepartie - CCR 100 351 142 149 8 028
7 Dont approche standard 32 448 26 531 2 596
8 Dont méthode du modèle interne (IMM)
EU 8a Dont expositions sur une CCP
EU 8b Dont ajustement de l'évaluation de crédit — CVA 67 903 115 619 5 432
9 Dont autres CCR
15 Risque de règlement 1 22
16 Expositions de titrisation dans le portefeuille hors
négociation (après le plafond)
68 27 5
17 Dont approche SEC-IRBA
18 Dont SEC-ERBA (y compris IAA)
19 Dont approche SEC-SA
68
27 5
EU 19a Dont 1 250 % / déduction
20 Risques de position, de change et de matières
premières (Risque de marché)
21 Dont approche standard
22 Dont approche fondée sur les modèles internes
EU 22a Grands risques
23 Risque opérationnel 573 089 589 757 45 847
EU 23a Dont approche élémentaire
EU 23b Dont approche standard 15 960 16 529 1 277
EU 23c Dont approche par mesure avancée 557 129
573 229
44 570
24 Montants inférieurs aux seuils de déduction
(soumis à pondération de 250 %)
221 002 223 995 17 680
25 Total 8 026 019 7 658 053 642 082

Brève déclaration sur les risques

Le Conseil d'administration du Crédit Agricole Alpes Provence exprime annuellement son appétit pour le risque par une déclaration formelle. La déclaration d'appétit pour le risque du Groupe est élaborée en cohérence avec le processus d'identification des risques. Cette déclaration est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale du Groupe. Les orientations stratégiques du Plan à moyen terme, de la déclaration d'appétit pour le risque, du processus budgétaire et de l'allocation des ressources aux différents métiers sont cohérentes entre elles.

L'appétit pour le risque (Risk Appetite) de la Caisse Régionale est le type et le niveau agrégé de risque que le Caisse Régionale est prêt à assumer, dans le cadre de ses objectifs stratégiques.

  • La détermination de l'appétit pour le risque de la Caisse Régionale s'appuie en particulier sur la politique financière et la politique de gestion des risques qui sont fondées sur :
    • La politique de crédit (Particuliers, Professionnels et Agriculteurs, Entreprises et collectivités, Professionnels de l'Immobilier et FEL),
    • La politique Financière (risques de marché, de taux, de liquidité)

La formalisation de l'appétit pour le risque permet à la Direction générale et au Conseil d'administration de définir la trajectoire de développement de la Caisse Régionale en cohérence avec le Plan Moyen Terme et de la décliner en stratégies opérationnelles. Elle résulte d'une démarche coordonnée et partagée entre la Direction du Contrôle permanents et des Risques et de la Direction financière.

  • La déclaration d'appétit pour le risque vise notamment à :
    • Engager les administrateurs et la Direction dans une réflexion et un dialogue sur la prise de risque ;
    • Formaliser, normer et expliciter le niveau de risque acceptable en lien avec une stratégie donnée ;
    • Intégrer pleinement la dimension risque/rentabilité dans le pilotage stratégique et les processus de décision ;
    • Disposer d'indicateurs avancés et de seuils d'alertes permettant d'améliorer la résilience en activant des leviers d'action en cas d'atteinte de niveaux d'alerte par rapport à la norme d'appétit pour le risque ;
    • Améliorer la communication externe vis-à-vis des tiers sur la solidité financière et la maîtrise des risques.
  • L'appétit pour le risque de la Caisse Régionale s'exprime au moyen d'indicateurs clés dont notamment :
    • La solvabilité qui garantit la pérennité de la Caisse Régionale en assurant un niveau de fonds propres suffisants au regard des risques pris par l'établissement,
    • La liquidité dont la gestion vise à éviter un assèchement des sources de financement du Groupe pouvant conduire à un défaut de paiement, voire à une mise en résolution,
    • Le résultat, car il nourrit directement la solvabilité future et la capacité de distribution aux actionnaires, et constitue donc un élément clé de la communication financière de la Caisse Régionale.
  • Les indicateurs clés sont déclinées en trois niveaux de risques :
    • L'appétit correspond à une gestion normale et courante des risques. Elle se décline sous forme d'objectifs budgétaires dans le cadre de limites opérationnelles, dont les éventuels dépassements sont immédiatement signalés à la Direction générale qui statue sur des actions correctrices ;
    • La tolérance correspond à une gestion exceptionnelle d'un niveau de risque dégradé. Le dépassement des seuils de tolérance sur des indicateurs ou limites clés déclenche une information immédiate au Conseil d'administration ;

La capacité reflète le niveau maximal de risques que la Caisse Régionale pourrait théoriquement assumer sans enfreindre ses contraintes opérationnelles ou règlementaires

Le dispositif d'appétit pour le risque du la Caisse Régionale s'appuie sur le processus d'identification des risques qui vise à recenser de la manière la plus exhaustive possible les risques majeurs de la Caisse Régionale et à les classer par catégorie et sous catégories selon une nomenclature homogène.

Organisation des risques

Les principaux types de risques propres à l'activité de la Caisse Régionale sont présentés ci-après et sont explicités au travers des actifs pondérés ou d'autres indicateurs lorsque les actifs pondérés ne sont pas adaptés.

Le risque de crédit :

Le risque de crédit est défini comme la probabilité d'une inexécution par un emprunteur ou une contrepartie de ses obligations vis-à-vis de la Banque conformément aux conditions convenues. L'évaluation de cette probabilité de défaut et du taux de recouvrement du prêt ou de la créance en cas de défaut est un élément essentiel de l'évaluation de la qualité du crédit. Les actifs pondérés spécifiques à ce risque s'élèvent à 7 385 milliards d'euros au 31 décembre 2023. Conformément aux recommandations de l'Autorité Bancaire Européenne, ce risque intègre également les risques sur les participations en actions.

Le risque opérationnel :

Le risque opérationnel est le risque de perte résultant de processus internes défaillants ou inadéquats (notamment ceux impliquant le personnel et les systèmes informatiques) ou d'événements externes, qu'ils soient délibérés, accidentels ou naturels (inondations, incendies, tremblements de terre, attaques terroristes…). Le risque opérationnel recouvre la fraude, les risques en lien avec les ressources humaines, les risques juridiques et de réputation, les risques de non-conformité, les risques fiscaux, les risques liés aux systèmes d'information, la fourniture de services financiers inappropriés (conduct risk), les risques de défaillance des processus opérationnels y compris les processus de crédit, ou l'utilisation d'un modèle (risque de modèle), ainsi que les conséquences pécuniaires éventuelles liées à la gestion du risque de réputation. Les actifs pondérés spécifiques à ce risque s'élèvent à 573 millions d'euros au 31 décembre 2023.

Le risque de contrepartie :

Le risque de contrepartie est la manifestation du risque de crédit à l'occasion d'opérations de marché, d'investissements, et/ou de règlements. Le montant de ce risque varie au cours du temps avec l'évolution des paramètres de marché affectant la valeur potentielle future des transactions concernées.

Le risque de marché :

Le risque de marché est le risque de perte de valeur provoqué par une évolution défavorable des prix ou des paramètres de marché. Les paramètres de marché sont, sans que cette liste soit exhaustive, les taux de change, les cours des valeurs mobilières et des matières premières négociables (que le prix soit directement coté ou obtenu par référence à un actif similaire), le prix de dérivés sur un marché organisé ainsi que tous les paramètres qui peuvent être induits de cotations de marché comme les taux d'intérêt, les spreads de crédit, les volatilités ou les corrélations implicites ou d'autres paramètres similaires. Le stress de marché du portefeuille de banking book (Stress Groupe) s'élève à 37M€.

Le risque de titrisation du portefeuille bancaire :

La titrisation est une opération ou un montage par lequel le risque de crédit associé à une exposition ou à un ensemble d'expositions est subdivisé en tranches. Tout engagement pris dans le cadre d'une structure de titrisation (y compris les dérivés et les lignes de liquidité) est considéré comme une exposition de titrisation. Les seules expositions de la Caisse Régionale au risque de titrisation sont des risques issus de ses titrisations propres.

Les risques liés aux impôts différés et à certaines participations dans des établissements de crédit ou financiers :

Les montants inférieurs aux seuils de déduction des fonds propres prudentiels génèrent des actifs pondérés qui s'élèvent à 987,7 M€.

Le risque de liquidité :

Le risque de liquidité est le risque que la Banque ne puisse pas honorer ses engagements ou dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs qui lui sont spécifiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Il traduit le risque de ne pas pouvoir faire face à des flux nets sortants de trésorerie y compris liés à des besoins en collatéral, sur l'ensemble des horizons du court terme au long terme. Le risque spécifique du Groupe peut être notamment appréhendé au travers du Ratio de Liquidité à Court terme (LCR) analysant la couverture des sorties nettes de trésorerie à trente jours en scénario de stress. Au 31 Décembre 2023, la Caisse Régionale respecte l'ensemble des limites règlementaires ainsi que l'ensemble des contraintes définies par les règles définies par le Groupe Crédit Agricole.

De manière transversale, les risques auxquels le Groupe est exposé peuvent provenir d'un certain nombre de facteurs liés entre autres à l'évolution de son environnement macro-économique, concurrentiel, de marché et réglementaire ou de facteurs liés à la mise en œuvre de sa stratégie, à son activité ou à ses opérations.

Processus de gestion de risques

La gestion des risques, inhérente à l'exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale, mis en œuvre par tous les acteurs intervenant de l'initiation des opérations jusqu'à leur maturité finale.

La responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est assurée par la Direction du Contrôle Permanents et des Risques rapportant directement à la Direction générale.

Si la maîtrise des risques relève en premier lieu de la responsabilité des métiers qui assurent le développement de leur activité, la Direction du Contrôle Permanent et des Risques a pour mission de garantir que les risques auxquels est exposée la Caisse régionale sont conformes aux politiques risques définies par les métiers (limites globales et individualisées, critères de sélectivité) et compatibles avec les objectifs de croissance et de rentabilité de la Caisse régionale.

Afin d'assurer une vision homogène des risques au sein de la Caisse régionale, la Direction du Contrôle Permanent et des Risques assure les missions suivantes :

  • Coordonner le processus d'identification des risques et la mise en œuvre du cadre d'appétit pour le risque du Groupe en collaboration avec les fonctions Finances, gie et Conformité et les lignes métiers ;
  • Fournir des avis indépendants à la Direction générale sur l'exposition aux risques induite par les prises de position des métiers (opérations de crédit, fixation des limites des risques de marché) ;
  • Assurer le recensement et l'analyse des risques dans les systèmes d'informations risques.

La gestion des risques structurels de gestion de bilan (taux, change, liquidité) ainsi que la politique de refinancement et le pilotage des besoins en capital sont assurés par la Direction financière de la Caisse régionale.

La surveillance de ces risques par la Direction générale s'exerce dans le cadre du Comité Financier, auquel participe la Direction du Contrôle Permanent et des Risques.

La Direction du Contrôle permanent et des Risques tient informés la Direction Générale et le Conseil d'Administration du degré de maîtrise du risque, les alertes de tout risque de déviation par rapport aux politiques risques validées. Elle les informe des résultats du dispositif de prévention. Elle leur soumet toute proposition d'amélioration du dispositif rendue nécessaire par l'évolution des métiers et de leur environnement.

Cette action s'inscrit dans le cadre des instances de gouvernance tout particulièrement :

Le Comité des risques (émanation du Conseil d'administration, six réunions par an) : analyse des facteurs clés de la déclaration d'appétit pour le risque du Groupe définie par la Direction générale, examen régulier des problématiques de gestion des risques et de contrôle interne de la Caisse régionale, revue de l'information semestrielle et du Rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques ;

  • Le Comité de contrôle interne (CCI, présidé par le Directeur général de la Caisse régionale, quatre réunions par an) : examine des problématiques de contrôle interne, valide l'information semestrielle et du Rapport annuel sur le contrôle interne, veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'Entreprise, soient adoptés ;
  • Le Comité de Pilotage des Risques présidé par le Directeur général de la Caisse régionale : présentations mensuelles des risques crédits de la Caisse régionale tous marchés, synthèses de revues de dossiers réalisées, analyses filières, qualité de la notation ;
  • Le Comité Financier (Comité présidé par la Direction générale) : analyse les risques financiers de la Caisse Régionale et valide les orientations de gestion permettant de les maitriser ;

Principales caractéristiques des systèmes d'information et d'évaluation des risques

Cf. chapitre 4.2.1 Gestion du risque crédit.

Stratégies et processus de gestion de couverture et d'atténuation des risques

Cf. chapitre 4.4 Technique de réduction du risque de crédit et de contrepartie

PUBLICATION DES ACCORDS DE GOUVERNANCE (EU OVB)

Présentation du conseil

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Alpes Provence est une société coopérative à capital et personnes variables. Elle dispose à sa tête de deux mandataires sociaux : le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général.

Le Président conduit les travaux de l'organe délibérant (le Conseil d'Administration), et nomme par délégation du Conseil d'Administration, le Directeur Général.

Le Conseil d'Administration valide les orientations et la politique de la Caisse Régionale sur proposition du Directeur Général, lequel les met en œuvre et assure le bon fonctionnement et la bonne gestion de la Caisse Régionale, dans le respect des règles de la profession. Conformément à l'article 15.1de ses statuts, la Caisse Régionale est administrée par un Conseil d'Administration composé de 21 membres au maximum, de nationalité française.

Chaque année, après l'assemblée générale de la Caisse Régionale, le Conseil d'Administration élit son Président et les deux Vice-Présidents du Conseil d'Administration, chacun étant issu d'un département différent.

Mandataires sociaux

Mandats du Directeur Général M. Serge MAGDELEINE

Mandats Locaux Mandats nationaux
o Directeur Général de la Caisse Régionale de o Président de la SNC Crédit Agricole E Développement
Crédit Agricole Alpes Provence o Président DOXIO
o Administrateur de la Fondation d'Entreprise o Administrateur de CA - GIP
du Crédit Agricole Alpes Provence, o Administrateur de CA PAYMENTS & SERVICES
représentant le membre fondateur o Administrateur de la Fabrique
o Administrateur de SOFIPACA o Président de Propulse
o Membre de Blank
o Membre (trésorier) du TOP 20 o Membre FNCA - Réunion ANCD et DG
o Membre FNCA Réunion Plénière
o Membre (Rapporteur) du Comité d'Orientation et de la
promotion
o Membre (Rapporteur adjoint) de la Commission Marché
Clients et Innovation
o Membre du Comité de Pilotage Marketing

Mandats Internationaux

o Administrateur de CA Bank Polska

Mandats du Président Franck ALEXANDRE

Mandats Locaux Mandats nationaux
o Président de la Caisse Régionale de Crédit o Membre de la Commission Finances et Risques de la
Agricole Alpes Provence, FNCA,
o Président de la Caisse Locale de Beaumes de o Membre de l'Association des Présidents de CR
Venise, (FNCA),
o Président de la Fondation d'entreprise du o Membre FNCA Réunion plénière,
Crédit Agricole Alpes Provence, o Membre du comité logement et territoires de la FNCA,
o Administrateur de SOFIPACA, o Membre du comité de l'agriculture et de
o Vice-Président du syndicat AOC Gigondas, l'agroalimentaire de la FNCA,
o Vice-Président de l'association de gestion o Président du Comité filières Vins et spiritueux de la
CERFRANCE AFGA. FNCA.
o Administrateur de Crédit Agricole Grand Crus
Investissements,
o Administrateur de CA Indosuez

Politique de mixité du Conseil d'Administration

Le champ d'application de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'Administration et de Surveillance, se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA et ne s'applique donc pas aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel Cependant, cette recherche de diversification a été mise en place à la Caisse Régionale.

Lors du Comité des Nominations du 2 février 2016 les recommandations du Groupe en matière de féminisation ont été présentées :

« Pour les Caisses ayant une proportion de femmes siégeant dans leurs conseils compris entre 8% et 20 % à l'issue des AG 2015 (14 Caisses dont CAAP) : fixation d'un objectif à atteindre de 30 % d'ici à l'AG 2018, puis de 40 % d'ici à l'AG 2020 ».

Le Conseil d'Administration est composé de 9 femmes depuis l'Assemblée Générale 2022 soit 42% de ses membres.

Comité des Risques

Les décisions du conseil d'administration s'appuient sur les recommandations de différents comités constitués des membres du conseil et dédiés à des thématiques spécifiques (audit, risques, rémunération etc.).

Plus spécifiquement pour l'évaluation des risques, en application des dispositions du Code Monétaire et Financier (article L.511-89) issues de la transposition de la Directive CRD IV, le Conseil d'Administration du 29 septembre 2015 a validé la constitution d'un Comité des Risques

Le Comité des Risques est un comité spécialisé du Conseil d'Administration. Sa mission est de conseiller le Conseil d'Administration sur la stratégie globale de la Caisse Régionale et sur l'appétence globale en matière de risques, actuels et futurs et d'assister le Conseil d'Administration lorsque celui-ci contrôle la mise en œuvre de cette stratégie par les personnes mentionnées à l'article L.511-13 Code monétaire et financier2 et par le responsable de la fonction de gestion des risques.

Le Comité des Risques est composé de cinq administrateurs de la Caisse Régionale désignés par le Conseil d'Administration. Deux membres de la Direction sont régulièrement invités au Comité des Risques : le Directeur du Contrôle Permanent et des Risques (responsable de la fonction de Gestion des Risques) et le Directeur Financier.

Lors des réunions du Comité des Risques sont présentés notamment la Matrice d'Appétence aux Risques et son Tableau de Bord, l'activité du Contrôle Central des Risques, les ICAAP quantitatifs et qualitatifs, l'analyse des indicateurs de risque crédit, les passages à pertes, la restitution de l'activité du Contrôle Permanent, le reporting de l'activité du DPO, la restitution des missions du Contrôle Périodique validées dans le trimestre, le reporting de l'activité de la Conformité et du RCSI, le reporting de l'activité de la Sécurité Financière, le reporting de l'activité du CISO, le reporting de l'activité du RPCA, le reporting de la fraude interne et fraude externe, les autres reporting de son ressort (éventuel dépassement des limites de la politique crédit ou de la politique financière), le reporting sur la gestion des sanctions internationales ainsi que des présentations spécifiques sur des thèmes particuliers en fonction de l'actualité : recommandations HCSF, relations avec les régulateurs, stress test, …

Le Comité Risque de février est réservé au Rapport Annuel de Contrôle Interne et celui de septembre à l'Information Semestrielle de Contrôle Interne.

2 L'article L.511-13 vise les "personnes assurant la direction effective de l'établissement".

4.2 Risque de crédit et de contrepartie

On entend par:

  • Probabilité de défaut (PD) : probabilité de défaut d'une contrepartie sur une période d'un an ;
  • Valeurs exposées au risque (EAD) : montant de l'exposition en cas de défaillance. La notion d'exposition englobe les encours bilanciels ainsi qu'une quote-part des engagements hors bilan ;
  • Pertes en cas de défaut (LGD) : rapport entre la perte subie sur une exposition en cas de défaut d'une contrepartie et le montant de l'exposition au moment du défaut ;
  • Expositions brutes : montant de l'exposition (bilan + hors bilan), après effets de compensation et avant application des techniques de réduction du risque de crédit (garanties et sûretés) et avant application du facteur de conversion (CCF) ;
  • Facteur de conversion (CCF) : rapport entre le montant non encore utilisé d'un engagement, qui sera tiré et en risque au moment du défaut, et le montant non encore utilisé de l'engagement, dont le montant est calculé en fonction de la limite autorisée ou, le cas échéant, non autorisée lorsqu'elle est supérieure ;
  • Pertes attendues (EL) : le montant de la perte moyenne que la banque estime devoir constater à horizon d'un an sur son portefeuille de crédits ;
  • Emplois pondérés (RWA) : le montant des emplois pondérés est obtenu en appliquant à chaque valeur exposée au risque un taux de pondération. Ce taux dépend des caractéristiques de l'exposition et de la méthode de calcul retenue (IRB ou standard) ;
  • Ajustements de valeur : dépréciation individuelle correspondant à la perte de valeur d'un actif liée au risque de crédit et constatée en comptabilité soit directement sous forme de passage en perte partielle, soit via un compte de correction de valeur ;
  • Evaluations externes de crédit : évaluations de crédit établies par un organisme externe d'évaluation de crédit reconnu conformément au règlement (CE) n° 1060/2009.

INFORMATIONS QUALITATIVES GÉNÉRALES SUR LE RISQUE DE CRÉDIT (EU CRA)

Profil de risque global

L'activité de la Caisse Régionale est centrée sur l'activité de Banque universelle de proximité en France avec un stock de défaut faible et un taux de provisionnement prudent.

Le profil de risque de la Caisse régionale est suivi et présenté à minima semestriellement en Comité des risques de la Caisse Régionale et au Conseil d'administration. Le franchissement des niveaux tolérés des indicateurs ou des limites centrales du dispositif conduisent à l'information et à la proposition d'actions correctrices au Conseil d'administration. Les dirigeants effectifs et le Conseil d'Administration sont ainsi régulièrement informés de l'adéquation du profil de risque avec l'appétit pour le risque.

Les principaux éléments du profil de risque de la Caisse régionale au 31 décembre 2023 sont détaillés cidessous :

Ratio CET 1 Ratio LCR Coût du risque
En ME
Résultat
en M€
Taux de défaut
31/12/2022 22,1% 116,0% 40,6 145,1 1,50%
31/12/2023 21,4% 105,6% 31,6 116,4 1,63%

Au 31 décembre 2023, les indicateurs d'appétit pour le risque de la Caisse Régionale se situent dans la zone d'appétit pour le risque défini par le Groupe. Ils n'ont pas atteint les seuils exprimant son niveau de tolérance.

4.2.1 Gestion du risque de crédit

Toute opération de crédit nécessite une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement et de la façon la plus efficiente de structurer l'opération, notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s'inscrire dans la stratégie risques du métier ou de l'entité concerné et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base individuelle que globale. La décision finale d'engagement s'appuie sur la note interne de la contrepartie et est prise par des unités d'engagement ou des Comités de crédit, sur la base d'un avis risque indépendant du représentant de la ligne métier Risques et contrôles permanents lorsque les engagements sur le groupe de risque sont supérieurs à 3 millions d'euros pour les dossiers à faible risque (Particulier, professionnels, Banque Privée, Promotion Immobilière et LBO selon la définition CASA) et à 5 millions d'euros pour les autres dossiers ; sans seuil de montant d'encours pour les dossiers risqués et tous les dossiers LBO et FSA.

Le Conseil d'administration de la Caisse Régionale constitue la plus haute instance de décision de la Caisse Régionale en matière de crédit.

Par ailleurs, le principe d'une limite de risque sur base individuelle est appliqué à tout type de contrepartie.

4.2.1.1 Principes généraux de prise de risque

La politique d'octroi de crédit fixe la stratégie risque crédit de la Caisse Régionale en précisant l'organisation retenue et les règles d'octroi, ainsi que les politiques risques déclinées par marché.

Cette politique fixe les règles à l'octroi. Elle s'impose à tous. Des dérogations par rapport à certains critères peuvent être demandées et sont clairement encadrées et les décisionnaires bien identifiés : décision de la Direction des Crédits, de la Direction des Entreprises et Banque Privée, du Pré Comité des Prêts, du Comité des Prêts ou du Conseil d'Administration.

La politique d'octroi de Crédit est validée annuellement par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale. La politique 2023 a été revue le 13 décembre 2022. Elle annule et remplace la Politique d'octroi 2022.

En matière de délégations d'octroi, la Politique d'octroi de Crédit est précisée dans des Notes d'instructions générales, puis déclinée dans les procédures opérationnelles de délégations à disposition de tous les collaborateurs de l'entreprise. Ces délégations organisées par métier prennent notamment en compte la qualité du client au travers de sa note Bâle II et le risque spécifique du projet à financer. Elles sont octroyées en encours consolidé du groupe de risque non pondéré des garanties prises à l'exception de Foncaris, cellesci étant analysées dans la qualité du projet présenté.

Les grands principes

L'Octroi de Crédit intègre systématiquement une analyse du dossier selon les critères Bâlois : Score, groupe de risque, notation, encours, garantie et délégation.

Les délégations d'octrois et de paiements sont proposées par le Directeur des Crédits, aux collaborateurs de la Caisse Régionale, en fonction des métiers exercés, dans le respect de la Politique d'Octroi de Crédits validée par le Conseil d'Administration.

Le niveau de délégation est fonction du Score, du grade de risque à défaut de la note ANADEFI ou BDF. Elles sont précisées dans un tableau des délégations mis à disposition de l'ensemble des intervenants.

Détermination du niveau de délégation

Les limites d'encours sont calculées par nature de financement :

  • Les encours de crédits CT non causés ou assimilés
  • Les encours intégrant MLT, Crédit-Bail et crédits CT causés ou assimilés
  • Si l'une des limites après projet est dépassée alors le dossier est hors de ce niveau de délégation.

La limite de financement par emprunteur se calcule en encours bruts (engagements de la Caisse Régionale Bilan et hors bilan, non pondérés des garanties à l'exception de Foncaris), un emprunteur étant représenté par un Groupe de risque Bâle II. Ces limites individuelles sont plafonnées par les limites réglementaires.

Outre la délégation d'octroi, ces procédures fixent également les délégations en matière de prix et donc de marge de crédit. Les conditions financières du crédit doivent couvrir les coûts (de ressource, du risque, de distribution et de gestion) et dégager une marge pour la Caisse Régionale.

Au même titre que la Politique Octroi de Crédit, le processus de décision intègre la mise en place d'un avis risque indépendant de la Direction du Contrôle Permanent et des Risques sur les dossiers des comités crédits Caisse Régionale lors de l'attribution des financements :

  • Engagements sur le groupe de risque supérieurs à 3 millions d'euros pour les dossiers à faible risque (Particulier, professionnels, Banque Privée, Promotion Immobilière et LBO selon la définition CASA) et à 5 millions d'euros pour les autres dossiers
  • Sans seuil de montant d'encours pour les dossiers risqués et les LBO et FSA

448 dossiers ont été analysés dans ce cadre en 2023.

Ce dispositif qui encadre le risque de crédit lors de l'octroi est complété par un dispositif opérationnel d'alertes et de suivi hebdomadaire des clients en situation irrégulière.

Les objectifs fixés en matière d'indicateurs de pilotage du risque de la gestion réalisée en agence ont été respectés en 2023.

Pour rappel : une créance est dite irrégulière dès lors que le DAV est débiteur à partir du 6ème jour de retard ou que le prêt est en retard dès le 1er jour.

L'utilisation de l'outil national MesRisques permet de suivre les risques au quotidien en intégrant les évolutions réglementaires du nouveau défaut.

4.2.1.2 Méthodologies et systèmes de mesure des risques

LES SYSTEMES DE NOTATION INTERNE ET DE CONSOLIDATION DES RISQUES DE CREDIT

Les systèmes de notation interne couvrent l'ensemble des méthodes, des procédés et des contrôles qui permettent l'évaluation du risque de crédit, la notation des emprunteurs ainsi que l'évaluation des pertes en cas de défaut de l'emprunteur. La gouvernance du système de notation interne s'appuie sur le Comité des normes et méthodologies (CNM) présidé par le Directeur des risques et des contrôles permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et les méthodologies de mesure et de contrôle des risques au sein du groupe Crédit Agricole. Le CNM examine notamment :

  • Les règles d'identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes de notation des contreparties, les scores d'octroi et en particulier les estimations des paramètres bâlois (probabilité de défaut, facteur de conversion, perte en cas de défaut) et les procédures organisationnelles associées ;
  • La segmentation entre clientèle de détail et grande clientèle avec les procédures associées comme l'alimentation du système d'information de consolidations des risques ;
  • La performance des méthodes de notation et d'évaluation des risques, au travers de la revue au minimum annuelle des résultats des travaux de backtesting ;
  • L'utilisation des notations (validation des syntaxes, glossaires et référentiels communs).

Sur le périmètre de la clientèle de détail, qui couvre les crédits aux particuliers (notamment les prêts à l'habitat et les crédits à la consommation) et aux professionnels, chaque entité a la responsabilité de définir, mettre en œuvre et justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis pour les Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

La Caisse Régionale Alpes Provence dispose comme les autres entités du groupe Crédit Agricole de modèles communs d'évaluation du risque gérés au niveau de Crédit Agricole S.A. Des procédures de contrôles a posteriori des paramètres utilisés pour le calcul réglementaire des exigences de fonds propres sont définies et opérationnelles dans toutes les entités. Les modèles internes utilisés au sein du Groupe sont fondés sur des modèles statistiques établis sur des variables explicatives comportementales (ex : solde moyen du compte courant) et signalétiques (ex : secteur d'activité). L'approche utilisée peut être soit de niveau client (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels et TPE) soit de niveau produit. La probabilité de défaut à 1 an estimée associée à une note est actualisée chaque année.

Sur le périmètre de la grande clientèle, une échelle de notation unique sur quinze positions, qui a été établie sur la base d'une segmentation du risque "au travers du cycle", permet de disposer d'une vision homogène du risque de défaillance. Elle est constituée de treize notes (A+ à E-) qualifiant les contreparties qui ne sont pas en défaut et de deux notes (F et Z) qualifiant les contreparties en défaut.

Groupe Credit
Agricale
All A: Sa Ca 1 6 6 100000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 Di Di الفت E-
58.0/1 Pack AAA AA+ AA/A0 A+/A/A+ - HD- 10 4/0 4/08/2011 11/01/1 Time The Print Production Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Come Com · (CCCa POST
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Circ
PD de Reference 12 - 141 104 1101 1 1012 4 - 1012 4 - 1212 1620 - 121 1620 - 120 11/02 12/07 17:00 11/02 - 120 11/02 - 120 11/01 - 1/0 1/10/2 - 120 1/10/2 - 120 1/10/2 - 12/1/1/2 - 1/0 1/10/2 - 1/0 1
- 102050 - 1000 - 1000 - 1000 - 1000 - 1000 - 1000 - 1000 - 1000 - 1000

Correspondances entre la notation Groupe et les agences de notation

Au sein du groupe Crédit Agricole, la grande clientèle regroupe principalement les États souverains et Banques centrales, les entreprises, les collectivités publiques, les financements spécialisés, ainsi que les banques, les assurances, les sociétés de gestion d'actifs et les autres sociétés financières. Chaque type de grande clientèle bénéficie d'une méthode de notation interne propre, adaptée à son profil de risque, s'appuyant sur des critères d'ordre financier et qualitatif. Concernant la grande clientèle, les entités du groupe Crédit Agricole disposent de méthodologies communes de notation interne. La notation des contreparties s'effectue au plus tard lors d'une demande de concours et est actualisée à chaque renouvellement ou lors de tout événement susceptible d'affecter la qualité du risque. L'affectation de la note doit être approuvée par une unité indépendante du Front Office. Elle est revue au minimum annuellement. Afin de disposer d'une notation unique pour chaque contrepartie au sein du groupe Crédit Agricole, une seule entité du Groupe assure la responsabilité de sa notation pour le compte de l'ensemble des entités accordant des concours à cette contrepartie.

Qu'il s'agisse de la grande clientèle ou de la clientèle de détail, le dispositif de surveillance mis en œuvre par Crédit Agricole S.A., ses filiales et les Caisses régionales dont la Caisse Régionale Alpes Provence sur l'ensemble du processus de notation porte sur :

  • Les règles d'identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes ;
  • L'uniformité de mise en œuvre de la gestion du défaut sur base consolidée ;
  • La correcte utilisation des méthodologies de notation interne ;
  • La fiabilité des données support de la notation interne.

Le Comité normes et méthodologies entre autres, s'assure du respect de ces principes en particulier lors de la validation des méthodologies de notation et de leurs backtestings annuels pour les Caisses Régionales.

Par ailleurs, la Caisse Régionales Alpes Provence continue de porter leurs efforts d'amélioration du dispositif de pilotage des risques sur :

  • La gestion des tiers et des groupes, qui a pour objet de garantir la correcte identification des tiers et groupes porteurs de risque au sein des entités et d'améliorer la gestion transverse des informations sur ces tiers et groupes de risque, indispensable au respect de l'unicité de la notation et à l'affectation homogène des encours aux portefeuilles bâlois ;
  • Le processus d'arrêté, qui vise à garantir la qualité du processus de production du ratio de solvabilité.

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a autorisé le groupe Crédit Agricole dans son ensemble à utiliser ses systèmes de notation interne pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et de grande clientèle pour l'essentiel de son périmètre.

Le déploiement généralisé des systèmes de notation interne permet au Groupe de mettre en place une gestion des risques de contrepartie qui s'appuie sur des indicateurs de risque conformes à la réglementation prudentielle en vigueur. Sur le périmètre de la grande clientèle, le dispositif de notation unique (outils et méthodes identiques, données partagées) mis en place depuis plusieurs années a contribué au renforcement du suivi des contreparties notamment des contreparties communes à plusieurs entités du Groupe. Il a aussi

permis de disposer d'un référentiel commun sur lequel s'appuient les normes et procédures, les outils de pilotage, le dispositif d'alertes et les politiques de provisionnement des risques.

Enfin, sur les métiers de banque de financement et d'investissement, des mesures de pertes attendues, de capital économique et de rentabilité ajustée du risque sont utilisées lors des processus décisionnels d'octroi des crédits, de définition des stratégies risques et de limites.

Le suivi du taux de notation des tiers et des groupes fait l'objet d'un reporting en Comité de Pilotage des risques.

Depuis l'intégration à centrale de notation logée dans la Caisse Régionale Centre France en mars 2018, un contrôle exhaustif des éléments constitutifs de la notation CORPORATE est effectué préalablement à sa proposition, par la Centrale de Notation (CAN). La validation est réalisée par le Département du Contrôle Central des Risques rattaché à la Direction du Contrôle Permanent et des Risques après des contrôles supplémentaires qui sont de la responsabilité de la Caisse Régionale. Enfin, un contrôle sur pièces trimestriel est effectué par échantillonnage. Un reporting global de la qualité de la notation est réalisé annuellement en Comité de pilotage des risques.

MESURE DU RISQUE DE CREDIT

Il s'agit du risque de crédit avant prise en compte de tout type de garantie reçue et tout type de compensation. Il reprend l'ensemble des engagements tirés et des engagements confirmés non tirés.

Le Groupe Crédit Agricole s'est doté d'un dispositif de notation interne permettant d'appréhender différents niveaux de risque à partir d'informations qualitatives et quantitatives de façon homogène à l'ensemble de ses portefeuilles.

Le principal objectif de cette notation est la hiérarchisation du risque d'un portefeuille afin d'en fixer les modalités de gestion qui couvrent :

  • Les règles de délégation en matière de décision d'octroi et de renouvellement,
  • La fixation des conditions et de la rentabilité des opérations,
  • Le pilotage du risque au travers de la répartition des encours portés par grade,
  • L'analyse dans le temps de la structure des portefeuilles en fonction des cycles économiques et des secteurs d'activité.

Ce dispositif est devenu un élément essentiel de l'appréciation de la qualité des actifs par les instances de décision et de contrôle interne ou externe. Les systèmes de notations externes viennent le compléter.

DISPOSITIF DE SURVEILLANCE

Les principes et modalités d'attribution du crédit précisés au travers de la politique Octroi crédit (limites), des règles d'instruction et des niveaux de délégation sont encadrés et contrôlés au travers d'un dispositif de surveillance régulier.

En 2023, le taux de créances douteuses est en progression à 1,63 % contre 1,50 % en 2022.

Par ailleurs, la Caisse Régionale entend porter la connaissance de ses clients aux plus hauts standards. La connaissance des clients professionnels, agriculteurs et entreprises a ainsi été renforcée via les actions suivantes :

  • Augmenter le taux de saisie des liasses de de 18 mois dans Anadefi,
  • Développer l'alimentation de masse et en automatique pour libérer du temps commercial

Ainsi, le taux d'alimentation automatisée de liasse de moins de 18 mois, est de 86,3% à fin décembre 2023 (85,1% fin 12/2022).

Un dispositif de surveillance est également mis en œuvre concernant les domaines de division et de partage des risques qui sont précisés dans la Politique Octroi de Crédit.

Expositions : afin de réduire son exposition au risque, la Caisse Régionale doit respecter des limites réglementaires et opérationnelles :

  • Réglementaires :
  • Par bénéficiaire : 25% des Fonds Propres prudentiels nets de la Caisse Régionale ;
  • Pour la somme des grands risques (opérations accordées à un bénéficiaire dépassant 10% des FP) : 8 fois les Fonds Propres Prudentiels de la Caisse Régionale.
  • Opérationnelle unitaire :
    • Par groupe de risque : 175 millions d'euros

La Caisse Régionale défini un certain nombre d'autres limites par secteurs, filières, nature de risque, etc. Ces limites doivent être présentées annuellement en Conseil d'Administration et obtenir l'aval de celui-ci.

Seuil de partage du risque : lorsque la Caisse Régionale est chef de file, le risque de syndication ne doit pas dépasser plus de 25% de la part finale que la Caisse Régionale souhaite conserver.

Procédure « Dérogatoire & urgente » : le Conseil d'Administration décide des dossiers de son niveau de délégation ainsi que des dossiers qui dérogent aux principes généraux de la politique Octroi de Crédit.

Dans les cas où des dossiers (du fait de l'intérêt du client), nécessiteraient impérativement une décision rapide incompatible avec les délais de réunion du Conseil d'Administration, le Conseil d'Administration donne délégation à trois Administrateurs du Comité des Prêts, dont le Président ou un Vice-Président, de décider selon une procédure d'urgence.

Dans ce cadre, les dossiers seront mis à disposition des Administrateurs concernés par voie informatique. Un reporting est fait au Conseil d'Administration suivant.

Une présentation trimestrielle de la matrice d'appétit a été réalisée en Comité des Risques afin de suivre l'adéquation du profil de risque avec le niveau d'appétit défini pour l'exercice.

En complément, une validation annuelle de la déclaration d'appétit pour les risques (incluant matrice et tableau de bord) a été proposée au Conseil d'administration.

La déclaration d'appétit pour les risques est articulée en 4 parties :

  • Stratégie et profil de risque de la Caisse régionale
  • Cadre stratégique global
  • Profil de risque : crédit, marché, taux, liquidité, opérationnels, coût du risque, non-conformité
  • Politique de gestion des risques
  • Description des principales politiques encadrant les risques : crédit et financière
  • Dispositif de limite et d'encadrement des risques
  • Gouvernance de l'appétit : processus d'escalade, instances de pilotage
  • Gouvernance du contrôle interne
  • Politique de risque de non-conformité
  • Non appétit à ce risque
  • Dispositif de prévention et d'encadrement
  • Indicateurs de suivi de l'appétit, de la tolérance et de la capacité en risque
  • Choix des indicateurs facultatifs et définition du niveau des indicateurs retenus
  • Matrice d'appétit aux risques et tableau de bord d'appétit pour les risques
  • Le tableau de bord d'appétit a été complété conformément aux évolutions CASA : rajout par exemple d'un coefficient de déclinaison des engagements groupe liés au risques environnementaux sur activités et stratégie de la Caisse Régionale.

L'appétit pour les risques correspond au niveau et au type de risques que l'entité est prête à prendre pour parvenir à réaliser ses objectifs stratégiques et son business plan.

L'exercice s'appuie sur les dispositifs existants d'encadrement du risque qui ne sont pas remis en cause mais complétés par la formalisation d'une déclaration d'appétit pour les risques.

Le processus de rapprochement Comptabilité/Risques reste de très bonne qualité en 2023 avec un niveau de rapprochement proche de 100%.

PROCESSUS DE SURVEILLANCE DES CONCENTRATIONS PAR CONTREPARTIE OU GROUPE DE CONTREPARTIES LIEES

Sont considérées comme un même bénéficiaire " les personnes physiques ou morales qui sont liées de telle sorte qu'il est probable que si l'une d'entre elles rencontrait des problèmes financiers, les autres connaîtraient des difficultés de remboursement ".

Conformément aux principes Groupe CASA de gestion des Tiers et des Groupes, sont ainsi présumés constituer un groupe de risques unique :

  • Des structures juridiques distinctes mais dans les faits dirigés par une même personne physique ou morale (" direction de fait commune "),
  • Les structures juridiques liées par des contrats de garanties croisées inconditionnelles, telles que cautions solidaires et garanties à première demande,
  • La maison mère, les actionnaires personnes physiques la contrôlant majoritairement au travers d'une société patrimoniale, ainsi que les sociétés détenues par la maison mère à plus de 50% (directement ou indirectement) ou consolidées en intégration globale, doivent au minimum être considérées obligatoirement comme faisant partie d'un même groupe.

Ces principes de fonctionnement ont été utilisés de façon opérationnelle depuis 2016, à la fois sur la banque de détail et sur la grande Clientèle.

La vérification de la correcte constitution et notation des groupes de risques est réalisée lors de la délivrance de l'avis risque ou par les experts engagements rattachés à chaque région.

La liste des 10 principales contreparties est présentée mensuellement au Comité de Pilotage des risques, permettant de vérifier la stabilité de notre risque de concentration. A mi 2023, notre indice de concentration individuelle reste très inférieure à celui de la moyenne des Caisses Régionales. A la même date, la concentration sectorielle se maintient très en dessous de celle de la moyenne des Caisse Régionales

A fin décembre 2023, le total des engagements de crédits sur les dix plus grandes contreparties de la déclaration des grands risques s'élève à 710,8 millions d'euros contre 737,2 millions d'euros à fin décembre 2022. La stabilité globale de notre risque de concentration est néanmoins maintenue.

PROCESSUS DE REVUE DE PORTEFEUILLE ET DE SUIVI SECTORIEL

Revues de portefeuille : le dispositif de révision des risques de crédit et de suivi sectoriel est piloté par le Contrôle Central des Risques.

Les portefeuilles sont révisés à périodicité fixe par type de gestionnaire en fonction des niveaux de risque constatés. Les clients révisés en séance font l'objet d'une qualification du niveau de risque porté (sain, sensible, élevé). Lorsque nécessaire, des actions spécifiques de maîtrise du risque à réaliser par le gestionnaire sont décidées. Elles font l'objet d'un suivi régulier et d'un reporting en Comité de pilotage des Risques pour veiller à leur correcte mise en œuvre.

Au total sur l'année 2023, le Contrôle Central des Risques a conduit 50 revues sur les portefeuilles banque de détail et corporate.

Les actions décidées à l'occasion de ces revues font l'objet d'un suivi et d'un reporting assuré par le Département du Contrôle Central des Risques à la Direction Générale lors d'un Comité de Pilotage des Risques. Il est présenté une synthèse du niveau de risque sensible et élevé à dire d'expert constaté sur les clients révisés ainsi que les éventuelles alertes sur des zones de risques relatives à des pratiques ou procédures de gestion.

Une synthèse des constats des Revues est présentée en Comité de Pilotage des Risques ou Comité de Contrôle Interne. Ce reporting présente la répartition des encours examinés par niveau de risque.

Surveillance : par ailleurs, le Contrôle Central des Risques identifie et suit les secteurs de financements présentant des niveaux de risque élevés (niveau de DL, niveau de Défaut, notation sensible, indicateurs macro-économiques et/ou tendance de marché dégradés ou pessimistes) pour une mise en œuvre éventuelle de nouvelles provisions filières.

Les secteurs sous surveillance en 2023 sont constitués notamment des secteurs de la promotion immobilière, des aléas climatiques, du BTP, du THR, d'habitat de sorte que les provisions IFRS9 ont progressé de 3,65%.

Situation actualisée au 31 Décembre 2023

Montant total de
l'exposition en M€
Filieres 4 283
Aleas climatiques 903
THR 185
Corporate 678
Distribution de biens conso 220
Creation d'entreprises et professionnels 245
Financement a effet de levier 145
Habitat 668
Promotion Immobiliere 803
Photovoltaique 21
Crise Covid, conflit Ukraine, crise energetique 354
Encours restructures 55
Montant total hors filieres 16 179
Montant total filieres + hors filieres 20 462

PROCESSUS DE SUIVI DES CONTREPARTIES DEFAILLANTES ET SOUS SURVEILLANCE

Sur le marché Corporate, les clients les plus sensibles font l'objet d'un compte rendu d'alerte qui selon le principe d'escalade est présenté soit à la Direction des Entreprises et de la Banque Privée, soit en Comité de Recouvrement.

Les clients dont la durée d'irrégularité est supérieure à 60 jours sont automatiquement pris en charge par une structure de recouvrement spécialisé dans la mesure où le montant de l'irrégularité est supérieur à 500 €.

La systématisation de l'utilisation de l'outil MES RISQUES permet une identification dans chacun des portefeuilles de gestionnaires de l'ensemble des clients débiteurs à traiter de façon hebdomadaire.

PROCESSUS DE SUIVI DES RISQUES SUR BASE CONSOLIDEE

Les tableaux de bord produits par la CASA/DRG font l'objet d'une présentation trimestrielle en Comité de pilotage des Risques permettant de positionner la Caisse Régionale par rapport à la moyenne des Caisses Régionales et d'alerter sur les activités ou types de financements les plus sensibles (notamment la répartition des encours sain, sensible, en défaut et le niveau de provisions, l'évolution des encours sensibles, des encours en défaut)

En complément le kit benchmark permet de se positionner sur la qualité de la notation Entreprises qui fait également l'objet d'un bilan annuel conforme au modèle préconisé par CASA.

Les alertes sectorielles produites par CASA sont relayées par le Contrôle Central des Risques auprès des Directions de région et du marché des professionnels (notamment le THR et la promotion immobilière en 2023).

PROCESSUS DE SURVEILLANCE ET DE GESTION DU RISQUE PAYS

Le risque sur une contrepartie peut dépendre d'un risque pays si cette contrepartie est soumise à un risque politique ou commercial lié à son pays de résidence, son pays de nationalité, son pays de contrôle, voire à un pays qui constitue son marché principal.

Le pays est considéré comme à risque, dès lors qu'il existe une limite de risques sur ce pays au niveau de CASA. Les pays à risque sont ceux dont la note est comprise entre C+ et F.

L'application du Corpus CASA, à savoir correcte alimentation du questionnaire qualitatif, est vérifiée sur les dossiers soumis à l'avis Risque indépendant.

IMPACT DES STRESS SCENARIOS

Le dispositif stress test pour le risque de crédit s'appuie principalement sur des modèles satellites qui relient l'évolution des paramètres de risques de crédit aux variables macroéconomiques et financières. Ces modèles font l'objet d'une revue indépendante et sont validés par le Comité Normes et Méthodologies du groupe Crédit Agricole au même titre que les modèles Bâlois. En complément, chaque année, le dispositif quantitatif de stress test est backtesté. En outre, depuis le 1er janvier 2018, ces modèles contribuent au calcul des ECL selon la norme IFRS9.

En cohérence avec la méthodologie EBA, les stress tests pour le risque de crédit s'appuient sur les paramètres Bâlois (PD, LGD, EAD) et visent à estimer l'évolution du coût du risque incluant le provisionnement sur les actifs non en défaut et également l'impact en emploi pondéré.

Dans l'optique du suivi et du pilotage du risque de crédit, la Direction des risques Groupe conduit, en collaboration avec les métiers et les entités concernés, un ensemble de stress

Un stress test crédit global est réalisé a minima annuellement dans le cadre budgétaire au niveau de la Caisse Régionale. Les travaux concernant la Caisse Régionale sont coordonnés par la Direction des Risques Groupe, qu'ils soient traités réglementairement en méthode IRB ou en méthode Standard. L'horizon d'analyse est fixé à 3 ans. Le processus de stress est intégré dans la gouvernance de l'entreprise et vise à renforcer le dialogue entre les filières risque et finance sur la sensibilité du coût du risque et des exigences en fonds propres à une dégradation de la situation économique. Outre leur utilisation dans les discussions budgétaires et le pilotage des fonds propres, les résultats des stress tests crédit globaux sont utilisés dans le cadre du calcul du capital économique (Pilier 2). Ils sont examinés par le Comité des Risques de la Caisse Régionale.

Les simulations adossées à un scenario économique sévère, plausible mais néanmoins peu probable au travers de l'utilisation de l'outil CASA visent à :

  • Mesurer la sensibilité du portefeuille à des scénarii défavorables
  • Identifier des poches de risques de concentration
  • Identifier des filières sensibles
  • Adapter les niveaux de provisionnements

Les secteurs sensibles identifiés de notre portefeuille sont notamment le secteur Tourisme Hôtel Restaurant, l'automobile, la promotion immobilière et l'aéronautique. Le stress de concentration 2023 ne fait pas apparaitre de risques que la Caisse Régionale ne pourrait pas couvrir avec ses fonds propres prudentiels. Le portefeuille de la Caisse Régionale est par ailleurs parmi les moins concentrées des Caisse Régionales. Son degré de concentration est inférieur à la moyenne des Caisse Régionales.

4.2.1.3 Mécanismes de réduction du risque de crédit

GARANTIES REÇUES ET SURETE

Les garanties prises sont destinées à améliorer les perspectives de remboursement d'une créance en cas de défaillance de la contrepartie. Conformément au dispositif Groupe CA, l'éligibilité Bâle II à la réduction du risque, et la valeur de la garantie sont déterminées de façon automatique dès sa création, en prenant en compte le type de la garantie, son rang, des informations sur le bien financé et sur l'emprunteur. La revalorisation se fait en automatique avec une périodicité dépendant du type de garantie et du bien mis en garantie, complété par un process manuel de revalorisation pour les dossiers de montant élevé.

Dans le cadre de l'actualisation de ses procédures d'octroi et d'instruction des financements aux clients professionnels et agriculteurs, la Caisse Régionale a mis en place un niveau de garanties minimum requis en fonction de la nature du financement, du score et du niveau de risque du client.

UTILISATION DES CONTRATS DE COMPENSATION

La Caisse Régionale a signé un contrat de collatéralisation avec l'ensemble de ses contreparties interbancaires hors groupe ainsi qu'avec CACIB.

4.2.1.4 Politique de dépréciation et couverture du risque

Les dépréciations sur base individuelle

La Caisse Régionale applique une méthode de valorisation de la solvabilité du client défaillant.

La dépréciation comptabilisée sera d'un montant égal à la différence entre la valeur de la créance et la solvabilité estimée du client.

Les règles de couverture des risques relatifs aux procédures en cours ont été harmonisées en 2017 sur la base de la règle mise en œuvre en 2016 pour le TEG.

Les dépréciations sur base collectives

Depuis le 1er janvier 2018 la Caisse régionale a mis en place la norme IFRS9 en matière de dépréciation. Les méthodes et outils utilisés pour le calcul des pertes de crédit attendues (Expected Credit loss - ECL) sont ceux du Groupe Crédit Agricole.

Afin d'évaluer les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir et pour la durée de vie et déterminer si le risque de crédit des instruments financiers a augmenté de façon importante depuis la comptabilisation initiale, le Groupe Crédit Agricole s'appuie essentiellement sur les données utilisées dans le cadre du dispositif mis en œuvre pour les calculs réglementaires (dispositif de notation interne, évaluation des garanties et des pertes en cas de défaut).

Les informations macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte lors de l'estimation de la perte attendue avec deux niveaux distincts : le forward looking central (FLC) permettant d'assurer une homogénéité de la vision macro-économique pour l'ensemble des entités du Groupe s'appuyant sur des scenarios macroéconomiques prospectifs établis par le département des études économiques (ECO) de Crédit Agricole SA et le forward looking local (FLL) qui permet d'ajuster les paramètres du scénario central pour tenir compte des spécificités locales.

Les perspectives économiques sont examinées trimestriellement par le Comité de coordination IFRS9 qui regroupe les principales entités du Groupe ainsi que les Directions de Crédit Agricole SA impliquées dans le process IFRS9.

Au niveau local, l'appréciation prospective du scénario central est stressée pour certains portefeuilles de financements ou de clientèles. Pour cela, la Direction du Contrôle Permanent et des Risques s'appuie sur la comparaison des indicateurs risques de la Caisse régionale avec les indicateurs Groupe Crédit Agricole et nationaux. Elle utilise également les alertes recueillies dans le cadre de ses missions de revues des portefeuilles et d'avis risque indépendant.

La Direction du Contrôle Permanent et des Risques a établi le scénario local pour l'exercice 2023 et le révisera lors du premier trimestre 2024 et autant que nécessaire au cours de l'année pour tenir compte des perspectives économiques.

Le montant des provisions résultant de l'application des FLC et FLL est actualisé à chaque arrêté comptable trimestriel.

4.2.2 Expositions en défaut et ajustements de valeur

31/12/2023 Valeur comptable brute / Montant nominal des expositions faisant
l'objet de mesures de renégociation
de crédit et provisions Dépréciations cumulées,
variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque
Sûretés reçues et garanties
financières reçues pour des
expositions renégociées
Renégociées non performantes dont sûretés
reçues et
garanties
financières
Renégociées
performantes
Dont en défaut Dont
dépréciées
Sur des
expositions
renégociées
performantes
Sur des
expositions
renégociées
non
performantes
reçues pour
des
expositions
non
performantes
faisant l'objet
de mesures de
renégociation
005 (en milliers d'euros)
Comptes à vue
auprès de banques
centrales et autres
dépôts à vue
010 Prêts et avances 82 900 101 163 101 096 101 096 (9 243) (42 144) 90 620 27 436
020 Banques
centrales
030 Administrations
publiques
040 Établissements
de crédit
050 Autres
entreprises
financières
379 741 740 740 (87) (296) 669 400
060 Entreprises non
financières
33 739 72 178 72 178 72 178 (4 581) (32 135) 36 158 11 559
070 Ménages 48 782 28 244 28 178 28 178 (4 575) (9 713) 53 793 15 477
080 Titres de créance
090 Engagements de prêt
donnés
2 829 7 337 7 337 7 337 (439) 2 816 156
100 Total 85 729 108 500 108 433 108 433 (9 682) (42 144) 93 436 27 592

QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS RESTRUCTURÉES (EU CQ1)

QUALITÉ DE LA RESTRUCTURATION (EU CQ2)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CQ2 « Qualité de la restructuration.

QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES PAR JOURS DE RETARD (CQ3)

31/12/2023 Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes Expositions non performantes
(en milliers d'euros) Pas en
souffrance ou
en souffrance
≤ 30 jours
En souffrance
> 30 jours ≤ 90
jours
Paiement
improbable
mais pas en
souffrance ou
en souffrance
≤ 90 jours
En souffrance
> 90 jours
≤ 180 jours
En souffrance
> 180 jours
≤ 1 an
En souffrance
> 1 an ≤ 2 ans
En souffrance
> 2 ans ≤ 5 ans
En souffrance
> 5 ans ≤ 7 ans
En souffrance
> 7 ans
Dont
en défaut
005 Comptes à vue auprès de banques
centrales et autres dépôts à vue
708 944 708 944
010 Prêts et avances 21 353 422 21 299 497 53 925 319 655 154 039 13 320 33 365 33 784 46 994 13 450 24 703 319 561
020 Banques centrales
030 Administrations publiques 1 012 956 1 012 956
040 Établissements de crédit 2 517 898 2 517 898
050 Autres entreprises financières 571 010 571 010 4 968 2 322 331 321 486 555 220 733 4 968
060 Entreprises non financières 4 520 849 4 513 112 7 737 175 622 89 232 5 495 22 112 15 935 25 350 6 322 11 176 175 622
070 Dont PME 4 127 130 4 119 393 7 737 155 426 69 105 5 495 22 112 15 935 25 281 6 322 11 176 155 426
080 Ménages 12 730 709 12 684 521 46 188 139 065 62 485 7 494 10 932 17 363 21 089 6 908 12 794 138 971
090 Titres de créance 1 340 749 1 340 749 9 264 9 264 9 264
100 Banques centrales 1 251 1 251
110 Administrations publiques 595 488 595 488
120 Établissements de crédit 234 064 234 064
130 Autres entreprises financières 305 114 305 114
140 Entreprises non financières 204 832 204 832 9 264 9 264 9 264
150 Expositions hors bilan 9 809 379 17 308 17 308
160 Banques centrales
31/12/2023 Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes Expositions non performantes
(en milliers d'euros) Pas en
souffrance ou
en souffrance
≤ 30 jours
En souffrance
> 30 jours ≤ 90
jours
Paiement
improbable
mais pas en
souffrance ou
en souffrance
≤ 90 jours
En souffrance
> 90 jours
≤ 180 jours
En souffrance
> 180 jours
≤ 1 an
En souffrance
> 1 an ≤ 2 ans
En souffrance
> 2 ans ≤ 5 ans
En souffrance
> 5 ans ≤ 7 ans
En souffrance
> 7 ans
Dont
en défaut
170 Administrations publiques 35 162
180 Établissements de crédit 7 574 006
190 Autres entreprises financières 383 887
200 Entreprises non financières 1 217 014 15 809 15 809
210 Ménages 599 310 1 499 1 499
220 Total 33 212 494 23 349 190 53 925 346 227 163 303 13 320 33 365 33 784 46 994 13 450 24 703 346 133

QUALITÉ DES EXPOSITIONS NON PERFORMANTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (EU CQ4)

31/12/2023
(en milliers d'euros)
Valeur comptable / montant nominal brut Variations
Dont non performantes Provisions sur
engagements
négatives
cumulées de la
juste valeur
Dont en défaut Dont soumises à
dépréciation
Dépréciation
cumulée
hors bilan et
garanties
financières
donnés
dues au risque
de crédit sur
expositions
non
performantes
010 Expositions au
bilan
23 023 090 328 919 328 825 22 736 000 (353 815)
030 Royaume uni 4 610 2 2 4 610 (4)
040 Pays-Bas 29 344 1 1 29 344 (13)
050 Luxembourg 40 780 33 040 (524)
060 Suede 2 707 1 1 2 707 (2)
070 Autres pays
080 Expositions hors
bilan
9 826 687 17 308 17 308 46 104
090 France 9 808 513 17 303 17 303 45 689
090 Monaco 6
100 Royaume uni 168
110 Japon 6
120 Luxembourg 5 227 364
130 Etats-Unis 313
140 Autres pays 120 866
150 Total 32 849 777 346 227 346 133 22 736 000 (353 815) 46 104

QUALITÉ DE CRÉDIT DES PRÊTS ET AVANCES AUX ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ (EU CQ5)

Valeur comptable brute Variations
31/12/2023 Dont non performantes négatives
cumulées de la
(en milliers d'euros) Dont prêts et
Dont en
avances
défaut
soumis à
dépréciation
Dépréciation
cumulée
juste valeur dues
au risque de
crédit sur
expositions non
performantes
010 Agriculture, sylviculture et pêche 540 783 8 505 8 505 540 783 (13 653)
020 Industries extractives 15 919 15 919 (466)
030 Industrie manufacturière 294 742 11 696 11 696 294 306 (10 855)
040 Production et distribution d'électricité, de
gaz, de vapeur et d'air conditionné
175 445 63 63 175 445 (956)
050 Production et distribution d'eau 41 695 314 314 41 695 (497)
060 Construction 224 000 15 987 15 987 224 000 (16 470)
070 Commerce 501 117 25 393 25 393 501 117 (24 335)
080 Transport et stockage 142 225 2 361 2 361 142 225 (2 068)
090 Hébergement et restauration 174 058 13 058 13 058 174 058 (25 864)
100 Information et communication 27 174 1 228 1 228 27 174 (899)
110 Activités financières et d'assurance 32 611 470 470 32 611 (699)
120 Activités immobilières 1 795 879 31 887 31 887 1 795 879 (45 633)
130 Activités spécialisées, scientifiques et
techniques
387 862 19 288 19 288 387 862 (22 626)
140 Activités de services administratifs et de
soutien
167 373 1 842 1 842 167 373 (2 763)
150 Administration publique et défense,
sécurité sociale obligatoire
40 479 40 479 (368)
160 Enseignement 7 191 1 170 1 170 7 191 (499)
170 Santé humaine et action sociale 71 196 33 928 33 928 71 196 (9 113)
180 Arts, spectacles et activités récréatives 28 320 7 098 7 098 28 320 (5 276)
190 Autres services 28 402 1 334 1 334 28 402 (1 188)
200 Total 4 696 471 175 622 175 622 4 696 035 (184 228)

EVALUATION DES GARANTIES – PRÊTS ET AVANCES (EU CQ6)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CQ6 « Evaluation des garanties – prêts et avances ».

EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES ET PROVISIONS ASSOCIÉES (EU CR1)

31/12/2023
Valeur comptable brute / Montant nominal
Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur
dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties financières
reçues
Expositions performantes Expositions non performantes Expositions performantes -
Dépréciations cumulées et
provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées, variations
négatives cumulées de la juste
valeur dues au risque de crédit et
provisions
Sorties
partielles du
bilan
cumulées
Sur les
expositions
performantes
Sur les
expositions non
performantes
(en milliers d'euros) Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
005 Comptes à vue auprès de banques
centrales et autres dépôts à vue
708 944 708 944
010 Prêts et avances 21 353 422 18 764 293 2 588 693 319 655 94 319 561 (168 030) (40 316) (127 714) (176 003) (10) (175 993) 13 922 453 95 927
020 Banques centrales
030 Administrations publiques 1 012 956 981 829 31 127 (1 852) (784) (1 068) 15 387
040 Établissements de crédit 2 517 898 2 517 898 (1) (1)
050 Autres entreprises financières 571 010 422 781 148 229 4 968 4 968 (28 470) (4 333) (24 137) (3 176) (3 176) 228 899 1 431
060 Entreprises non financières 4 520 849 3 521 605 998 808 175 622 175 622 (82 506) (25 744) (56 762) (101 722) (101 722) 2 565 900 34 118
070 Dont PME 4 127 130 3 241 615 885 079 155 426 155 426 (80 364) (24 984) (55 380) (97 353) (97 353) 2 460 113 32 614
080 Ménages 12 730 709 11 320 180 1 410 529 139 065 94 138 971 (55 201) (9 454) (45 747) (71 105) (10) (71 095) 11 112 267 60 378
090 Titres de créance 1 340 749 1 054 095 9 264 9 264 (523) (523) (9 259) (9 259)
100 Banques centrales 1 251 1 251 (1) (1)
110 Administrations publiques 595 488 595 488 (286) (286)
120 Établissements de crédit 234 064 234 064 (148) (148)
130 Autres entreprises financières 305 114 38 260 (21) (21)
140 Entreprises non financières 204 832 185 032 9 264 9 264 (67) (67) (9 259) (9 259)
31/12/2023
Valeur comptable brute / Montant nominal
Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur
dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties financières
reçues
Expositions performantes Expositions non performantes Expositions performantes -
Dépréciations cumulées et
provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées, variations
négatives cumulées de la juste
valeur dues au risque de crédit et
provisions
Sorties
partielles du
bilan
cumulées
Sur les
expositions
performantes
Sur les
expositions non
performantes
Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
(en milliers d'euros)
150
Expositions hors bilan 9 809 379 9 551 465 257 914 17 308 17 308 (44 491) (12 874) (31 617) (1 613) (1 613) 5 484 414 3 365
160 Banques centrales
170 Administrations publiques 35 162 32 902 2 260 (60) (52) (8) 4 204
180 Établissements de crédit 7 574 006 7 574 006 5 076 975
190 Autres entreprises financières 383 887 373 807 10 080 (3 414) (592) (2 822) 218 447
200 Entreprises non financières 1 217 014 1 006 253 210 761 15 809 15 809 (39 435) (11 527) (27 908) (1 428) (1 428) 123 545 3 201
210 Ménages 599 310 564 497 34 813 1 499 1 499 (1 582) (703) (879) (185) (185) 61 243 164
220 Total 33 212 494 30 078 797 2 846 607 346 227 94 346 133 (213 044) (53 713) (159 331) (186 875) (10) (186 865) 19 406 867 99 292

MATURITÉ RÉSIDUELLE DES EXPOSITIONS (EU CR1-A)

31/12/2023 Valeur exposée au risque nette
(en milliers d'euros) À vue <= 1 an > 1 an
<= 5 ans
> 5 ans Aucune
échéance
déclarée
Total
1 Prêts et avances 3 387 786 7 278 649 10 618 378 44 231 21 329 044
2 Titres de créance 96 327 323 330 638 199 282 375 1 340 231
3 Total 3 484 113 7 601 979 11 256 577 326 606 22 669 275

VARIATIONS DE L'ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON PERFORMANTS (EU CR2)

31/12/2023
(en milliers d'euros)
010 Stock initial de prêts et avances non performants 298 629
020 Entrées dans les portefeuilles non performants 145 639
030 Sorties hors des portefeuilles non performants (124 613)
040 Sorties dues à des sorties de bilan
050 Sorties dues à d'autres situations
060 Stock final de prêts et avances non performants 319 655

VARIATIONS DE L'ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON PERFORMANTS ET DES RECOUVREMENTS NETS CUMULES CORRESPONDANTS (EU CR2A)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CR2A « Variations de l'encours de prêts et avances non performants et des recouvrements nets cumules correspondants »

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CQ7 « Sûretés obtenues par prise de possession et par processus d'exécution »

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA QUALITÉ DE CRÉDIT DES ACTIFS (EU CRB)

Risque de crédit

Depuis fin 2007, l'ACPR a autorisé le groupe Crédit Agricole à utiliser ses systèmes de notations internes pour le calcul des exigences de fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles Clientèle de détail et Grande clientèle pour l'essentiel de son périmètre. Les principales évolutions récentes concernant le plan de roll out du Groupe sont la validation en méthode IRB des portefeuilles "Entreprises" des Caisses Régionales du Crédit Agricole (CRCA) avec effet au 1er octobre 2014, ainsi que l'autorisation émise par la BCE en juillet 2021 d'utiliser les modèles de probabilité de défaut dédiés aux professionnels de l'immobilier et d'étendre l'utilisation des modèles de probabilité de défaut concernant les opérations de rachat à effet de levier (leverage buy-out ou LBO) aux CRCA.

Conformément à l'engagement de passage progressif du Groupe en méthode avancée défini avec le Superviseur (plan de roll out), les travaux sur le déploiement de l'approche IRB se poursuivent. Une actualisation du plan de roll out est adressée annuellement à l'autorité compétente. En outre, en application de l'article 150 du règlement délégué (UE) N° 575/2013 du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement, un dossier de demande d'autorisation pour le recours à l'utilisation partielle permanente (UPP) de l'approche standard sur certains périmètres du groupe Crédit Agricole a été transmis à la BCE en 2021.

DEFINITION DU DEFAUT

La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

  • Un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;
  • Le groupe Crédit Agricole Alpes Provence estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté.

Un encours en défaut (Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d'un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants :

  • Des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ;
  • Un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ;
  • L'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ;
  • La probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ;
  • La disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ;
  • L'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies.

Il n'est pas nécessairement possible d'isoler un événement en particulier, la dépréciation de l'actif financier pouvant résulter de l'effet combiné de plusieurs événements.

La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation (90 jours) qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques).

La notion de perte de crédit attendue « ECL »

L'ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts).

L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues.

Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement

Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d'une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes (Stages) :

  • 1ère étape (Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l'instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), le groupe Crédit Agricole Alpes Provence comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;
  • 2ème étape (Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, le groupe Crédit Agricole Alpes Provence comptabilise les pertes attendues à maturité ;
  • 3ème étape (Stage 3) : dès lors qu'un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, le groupe Crédit Agricole Alpes Provence comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en stage 2, puis en stage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit.

GOUVERNANCE ET MESURE DES ECL

La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours.

Le Groupe s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues.

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut.

Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d'arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s'analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (Downturn) pour la perte en cas de défaut.

L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" " ou " LGD ").

Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan.

Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir (Stage 1) sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois.

Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'instrument financier.

Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que le groupe Crédit Agricole Alpes Provence ne comptabilise pas séparément. L'estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d'un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n'influe pas sur l'appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s'appuie sur l'évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties.

Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle.

Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux :

  • au niveau du Groupe dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations;
  • au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles.

Dégradation significative du risque de crédit

Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (Stages).

Afin d'apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse :

  • un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ;
  • un second niveau lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité).

Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n'est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

L'appréciation de la dégradation significative du risque de crédit au titre du premier niveau défini ci-dessus pour les encours avec un modèle de notation repose sur les deux critères suivants :

Critère relatif :

Pour apprécier le caractère significatif de la dégradation relative du risque de crédit, des seuils sont calibrés régulièrement en fonction des probabilités de défaut à maturité qui incluent l'information prospective en date de clôture et en date de comptabilisation initiale.

Ainsi, un instrument financier est classé en stage 2, si le ratio entre la probabilité de défaut de l'instrument en date de clôture d'une part et celle en date de comptabilisation initiale d'autre part est supérieur au seuil multiplicatif défini par le Groupe.

Ces seuils sont déterminés par portefeuille homogène d'instruments financiers en s'appuyant sur la segmentation du dispositif prudentiel de gestion des risques.

A titre d'exemple, le seuil multiplicatif sur les crédits immobiliers résidentiels français varie en fonction du portefeuille entre 1,5 et 2,5. Celui sur les crédits à la grande clientèle (hors banque d'investissement) varie entre 2 et 2,6.

Ce critère en variation relative est complété par un critère en variation absolue de la probabilité de défaut de +30bp. Lorsque la probabilité de défaut à un an est inférieure 0,3%, le risque de crédit est considéré " non significatif ".

Critère absolu

Compte tenu des pratiques de gestion du risque de crédit du groupe Crédit Agricole, quand la probabilité de défaut à 1 an en date de clôture est supérieure à 15 % pour la clientèle de détail et 12% pour la grande clientèle, la dégradation du risque est considérée comme significative et l'instrument financier classé en stage 2.

Le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil de dégradation significative et de classement en stage 2

L'instrument financier est classé en stage 2 en cas de restructuration en raison de difficultés financières.

Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Stage 2.

Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (Stage 1).

Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d'un instrument financier pris isolément, la norme autorise l'appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'instruments financiers.

La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que :

  • le type d'instrument ;
  • la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ;
  • le type de garantie ;
  • la date de comptabilisation initiale ;
  • la durée à courir jusqu'à l'échéance ;
  • le secteur d'activité ;
  • l'emplacement géographique de l'emprunteur ;
  • la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ;
  • le circuit de distribution, l'objet du financement, …

Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …).

Le regroupement d'instruments financiers aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.

Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus au 31 décembre 2023

Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur décembre 2023 avec des projections allant jusqu'à 2026. Ils intègrent des hypothèses différenciées sur les prix énergétiques, l'évolution du choc inflationniste subi notamment par la zone euro et le maintien du resserrement monétaire opéré par les banques centrales avec des pondérations distinctes affectées à chacun de ces scénarios.

Premier scénario : Scénario " central " (pondéré à 50%)

Le scénario central est un scénario de 3lente normalisation3 caractérisé par un net ralentissement économique, une inflation en repli mais encore élevée. La perspective de cet ajustement très graduel conduit à un maintien des taux durablement élevés. L'inflation sous-jacente est l'élément déterminant du scénario et conditionne, notamment, la trajectoire monétaire.

Scénario d'une activité résiliente malgré l'inflation et le resserrement monétaire

Grâce à la bonne tenue du marché du travail et à une épargne encore abondante bien qu'entamée, la consommation des ménages a amorti les ponctions sur le pouvoir d'achat et les resserrements monétaires. La croissance a ainsi mieux résisté qu'il n'était anticipé mais l'inflation sous-jacente également. Le scénario de décélération sans effondrement suppose une décrue lente de l'inflation soulageant les revenus et autorisant qu'un terme soit mis aux hausses de taux directeurs.

Aux Etats-Unis, l'activité a bien résisté mais des fissures apparaissent (ajustement de l'investissement résidentiel, investissement productif léthargique et susceptible de se contracter, ménages probablement plus prudents et moins dépensiers : bonne tenue du marché du travail mais réserve d'épargne entamée, recours à l'endettement via les cartes de crédit, hausse des taux d'intérêt). Même si l'on retient une légère contraction au dernier trimestre, la croissance pourrait atteindre 2% en 2023 puis 0,6% en 2024 : un ralentissement, finalement naturel, fondé sur un repli de l'inflation totale et, surtout, de l'inflation sous-jacente qui achèveraient l'année 2023 aux alentours de, respectivement, 4,2% et 4,7% avant de se rapprocher toutes deux de 2,5% fin 2024. Les risques sont majoritairement baissiers sur ce scénario : hausse du prix du pétrole, résistance de l'inflation et hausse supplémentaire des taux directeurs.

En Zone euro, le repli assez brutal du rythme de croissance n'est pas annonciateur d'une récession mais plutôt, d'une " normalisation " des comportements. Fondé sur une inflation totale moyenne se repliant de 8,4% en 2022 à 5,6% en 2023 puis 2,9% en 2024, le scénario se traduit par une croissance modeste, de 0,5% en 2023 et 1,3% en 2024, encore inférieure à son rythme potentiel.

Les facteurs de soutien sont le nombre encore relativement faible de défaillances qui restent circonscrites à des secteurs spécifiques (hébergement et restauration, transports et logistique), le contre-choc sur les prix qui limite l'affaiblissement de l'activité (consommation bénéficiant de la baisse de l'inflation, de l'amélioration des revenus réels et de l'excès d'épargne dont disposent les ménages les plus aisés, bien qu'une large partie de celui-ci se soit déjà transformée en actifs immobiliers et financiers non liquides). Mais le redémarrage de la consommation sera toutefois très modéré, notamment en France (moindres mesures de soutien) où le marché du travail reste résilient. La profitabilité des entreprises reste acceptable (restauration de leurs marges grâce à la hausse des prix de production). L'investissement hors logement reste également un facteur de soutien à la croissance grâce à la baisse des coûts des biens intermédiaires et au fort soutien des fonds européens. Les risques majoritairement baissiers s'orienteraient vers une hausse du prix du pétrole, un durcissement des conditions de crédit (il peut faire basculer la normalisation de la croissance vers une correction plus nette) et une compression anticipée des marges.

Réponses des banques centrales : resserrement déterminé et prudence avant de desserrer l'étau

Si l'inflation totale a déjà enregistré une baisse largement mécanique, la résistance de l'inflation sous-jacente, elle-même alimentée par une croissance plus robuste qu'anticipé, a conduit les banques centrales à se montrer agressives. Sous réserve de la poursuite du repli de l'inflation, mais surtout de celui de l'inflation sousjacente, le terme des hausses de taux directeurs serait proche. Les taux longs pourraient s'engager lentement sur la voie du repli, timidement toutefois en zone euro).

La Réserve fédérale a opté en septembre 2023 pour le statu quo (fourchette des Fed Funds à 5,25% - 5,50%) tout en indiquant qu'une nouvelle hausse pourrait intervenir et en livrant un dot plot suggérant un resserrement supplémentaire de 25 points de base. La crainte d'une récession couplée au maintien d'une inflation encore trop élevée plaide en faveur d'une hausse limitée à 25 pb d'ici la fin de l'année. Les Fed Funds pourraient ainsi atteindre leur pic à l'hiver (borne haute à 5,75%). L'assouplissement monétaire pourrait être entrepris à partir du deuxième trimestre 2024 à un rythme progressif (25 pb par trimestre) laissant la borne supérieure à 4,75% à la fin de 2024.

La BCE devrait conserver une politique monétaire restrictive au cours des prochains trimestres : la baisse de l'inflation est progressive et sa convergence vers la cible encore lointaine. La BCE a remonté ses taux en septembre, portant le taux de dépôt à 4% tout en poursuivant son resserrement quantitatif : fin des réinvestissements dans le cadre de l'APP à partir de juillet 2023 mais poursuite des réinvestissements jusqu'à la fin 2024 dans le cadre du PEPP (cela paraît peu compatible avec le resserrement par les taux ; d'où un risque de changement de stratégie et arrêt possible des réinvestissements en 2024) ; poursuite du remboursement des TLTRO jusque fin 2024 (mais plus graduellement après le remboursement de juin 2023). La baisse des taux directeurs n'interviendrait pas avant fin 2024 (-50 pb).

Evolutions financières

En accordant la priorité à la lutte contre l'inflation, les stratégies monétaires ont contribué à limiter le " désancrage " des anticipations d'inflation et la " surréaction " des taux longs, mais promu des courbes de taux d'intérêt inversées et des rendements réels faibles voire négatifs. Hors surprise sur l'inflation, le risque de hausse des taux longs " sans risque " mais aussi d'écartement sensible des spreads souverains intra zone euro est limité. Notre scénario retient des taux américain et allemand à dix ans proches, respectivement, de 4% et 2,60% fin 2023 puis en léger repli (3,50%) et stables. Le risque d'une courbe durablement inversée est bien réel. Notre scénario retient une pente (taux de swap 2/10 ans) de nouveau faiblement positive à partir de 2025 seulement.

Deuxième scénario : Scénario « adverse modéré » (pondéré à 35%)

Ce scénario intègre de nouvelles tensions inflationnistes en 2024 tirées par une hausse des prix du pétrole résultant d'une politique concertée de réduction plus prononcée de la production de pétrole de la part des pays OPEP+. Leur objectif est de parvenir à des prix de vente plus durablement élevés, synonymes de rentrées fiscales plus avantageuses. Par hypothèse, le stress est concentré sur l'année 2024. Une reprise graduelle se met ensuite en place en 2025-2026.

Scénario de fixation des prix par les cartels pétroliers

Dans ce scénario, le prix du baril de pétrole atteint 140\$ (contre 95\$ dans le scénario central et 160\$ dans le scénario adverse sévère ci-dessous). Ce regain de tensions sur les prix énergétiques génère une seconde vague d'inflation aux Etats-Unis et en Europe en 2024. En Europe, ce choc sur les prix se traduit par un " surplus d'inflation " de l'ordre de +1,1 point par rapport au scénario central soit une inflation headline à 4% en 2024 contre 2,9%. Aux Etats-Unis, le choc inflationniste est légèrement plus violent (+1,3 point) et fait monter l'inflation à 3,9% en 2024 contre 2,7% en l'absence de choc.

Répercussions sur la production : un coup de frein modéré

La principale conséquence de ce scénario adverse est la baisse du pouvoir d'achat des ménages et de la consommation privée : moindres dépenses de loisirs, consommation plus sélective (recours accru aux enseignes " discount "), report des intentions d'achats de biens d'équipement. Les excédents d'épargne accumulés durant la crise Covid se sont réduits et ne servent plus d'amortisseur à cette nouvelle crise.

Du côté des entreprises, la hausse de coûts de production affecte tout particulièrement le secteur industriel, déjà lourdement impacté par la précédente crise gazière et énergétique : rentabilité plus fragile après les chocs successifs de ces dernières années (Covid, difficultés d'approvisionnement, renchérissement durable de la facture énergétique), repli de l'investissement (profitabilité en baisse et climat des affaires dégradé), légère hausse du taux de chômage.

Or, les mesures de soutien budgétaire aux entreprises et aux ménages deviennent marginales en raison du niveau d'endettement public très élevé en zone euro et du renchérissement du coût de la dette. Il s'ensuit un recul du PIB en zone euro et aux Etats-Unis en moyenne annuelle en 2024 de l'ordre de 0,9 point de PIB comparativement au scénario central. La croissance annuelle du PIB en zone euro serait nulle en 2024 (+0,9% dans le scénario central) et celle des Etats-Unis -0,3% (au lieu de +0,6%).

Réponses des banques centrales et évolutions financières

Les banques centrales relèvent leurs taux directeurs pour lutter contre l'inflation. Le taux de dépôt de la BCE atteint 4,5% fin 2024 contre 3,5% dans le scénario central avant de redescendre graduellement à 3% à fin 2026. La FED relève également son taux Fed Funds à un niveau plus restrictif en 2024. Ces réponses provoquent une remontée des taux longs souverains (Bund à 3% en 2024), mais pas d'élargissement des spreads OAT/Bund et BTP/Bund.

Troisième scénario : Scénario « favorable » (pondéré à 5%)

Dans ce scénario, on suppose une amélioration de la croissance chinoise et, par extension, asiatique qui impacterait favorablement l'activité européenne et américaine au travers d'une légère embellie commerciale. Ce regain de dynamisme est orchestré par l'intervention du gouvernement chinois qui met en place un nouveau plan de relance visant à restaurer la confiance des ménages et à soutenir davantage le marché immobilier. Il s'articule, d'une part, autour de mesures d'assouplissement des conditions d'octroi de crédits (baisse des taux et du ratio d'endettement) ainsi que d'incitations diverses (subventions des municipalités par exemple) visant à relancer les programmes de constructions et, d'autre part, autour de mesures de soutien aux ménages et à l'emploi des jeunes. Il en résulte une reprise de la construction nécessitant davantage de matières premières et de machines-outils importées (diffusion à ses partenaires commerciaux régionaux mais aussi européens) ainsi qu'une consommation privée plus dynamique en biens d'équipements. L'ensemble de ces mesures se traduit par une croissance chinoise en 2024 meilleure qu'anticipée dans le scénario central : +5,2% contre +4,5% sans le plan de relance, soit un gain de +0,7 point de pourcentage. Dans la zone euro, ce scénario conduit à un net repli de l'inflation et un redressement de la confiance et des anticipations des agents économiques. On observe une reprise de la consommation liée à l'amélioration du pouvoir d'achat, à une confiance restaurée et à l'utilisation d'une partie du surplus d'épargne accumulé. L'amélioration des anticipations et la résorption partielle des tensions sur les approvisionnements conduisent à une reprise des dépenses d'investissement en 2023-2024.

Scénario d'amélioration de la croissance en Asie dynamisant la demande adressée européenne

Hausse de la demande adressée à la zone euro (les exportations chinoises représentent 7% des exportations de la zone euro et l'Asie du nord 11% des exportations totales) et aux Etats-Unis liée à l'augmentation des importations chinoises. Redressement de la confiance et des anticipations des agents économiques. Légère amélioration du commerce mondial. Moindres défaillances d'entreprises et baisse du taux de chômage par rapport au scénario central. En Europe, le ralentissement de la croissance est donc moins fort que dans le scénario central. Ce " nouveau souffle " permettrait un sursaut de croissance en zone euro de l'ordre de 0,5 point de PIB en 2024. La croissance annuelle passerait de 0,9% à 1,4% en 2024. Aux Etats-Unis, le support additionnel à la croissance serait légèrement inférieur (+0,2 point de PIB), soit une croissance portée à +0,8% au lieu de +0,6% en 2024.

Réponses des banques centrales et évolutions financières

La légère amélioration conjoncturelle ne conduit pas à un abaissement plus rapide des taux directeurs en zone euro, l'inflation restant relativement soutenue (3% en 2024). On retient le même chiffrage qu'en central pour les taux BCE.

S'agissant des taux longs en zone euro, le Bund se maintient globalement au même niveau que celui retenu dans le scénario central. Les niveaux des spreads français et italiens sont un peu plus modérés. Les marchés boursiers et immobiliers sont mieux orientés que dans le scénario central.

Quatrième scénario : Scénario « adverse sévère » (pondéré à 10%)

Nouveau choc d'inflation en Europe en 2024

On suppose, en amont, un regain de tensions (brutales et fortes) sur les prix du pétrole et du gaz en 2024 avec des conditions climatiques dégradées (hiver 2023-2024 très rigoureux en Europe, été 2024 très chaud en Asie et en Europe) et un effet concurrence de l'Europe contre l'Asie dans la course au GNL (reprise assez vigoureuse en Chine). On suppose, en outre, qu'il n'y a pas d'accroissement de l'offre de pétrole des pays OPEP+ permettant d'atténuer la hausse des prix du baril. Enfin, on suppose de nouvelles difficultés au sein le parc nucléaire français accompagne ce scénario de choc sur les prix de l'énergie.

Le prix du baril de pétrole atteint 160\$ en 2024 tandis que le prix du gaz naturel enregistre à nouveau de fortes hausses, pour atteindre une fourchette située entre 200€/MWh à 300€/MWh en 2024. Pour rappel, en 2022, les prix moyens du Brent et du gaz naturel (indice Pays-Bas) étaient de 101\$/baril et de 123 €/MWh.

Les effets de second tour sur l'inflation (hausse des coûts intermédiaires répercutée en partie sur les prix de production) contribuent au regain d'inflation en zone euro : hausse d'environ 2 points de pourcentage de la moyenne 2024 par rapport à 2023. En 2025, l'inflation ralentit mais reste élevée, de l'ordre de 5%.

Réponse budgétaire contrainte par le niveau plus élevé de la dette publique

Face à ce sursaut inflationniste, les gouvernements ne déploient pas de mesures de soutien nationales. Après deux années de mesures extrêmement accommodantes pour les ménages et les entreprises afin de limiter la détérioration des finances publiques, il n'y a pas de réponse mutualisée des Etats européens. Les réponses sont contraintes par des ratios de dette publique, déjà très élevés (notamment en France et en Italie) et qui remontent significativement, sous l'effet de la hausse des taux, de la récession et des dépenses d'investissement prévues (transition énergétique et numérique etc.).

Réponse des banques centrales

Le scénario central suppose que les resserrements prennent fin en 2023. Dans ce scénario la priorité continue d'être donnée à la maîtrise rapide de l'inflation au détriment de la croissance. Cela se traduit par une poursuite du resserrement monétaire de la Fed et de la BCE. On suppose que la Fed procède à une hausse supplémentaire portant les Fed Funds à 5,75% mi 2024, niveau auquel ils restent jusqu'à fin 2025. De son côté, la BCE monte son taux de refinancement à 5% mi-2024 puis l'y maintient jusqu'à fin 2025. Un repli graduel est opéré en 2026.

Les taux longs (swap et taux souverains) se redressent fortement en 2024 avant de s'assagir en 2025. La courbe (2 ans - 10 ans) est inversée (anticipation du freinage de l'inflation et du repli de l'activité). Fin 2024, le taux du Bund se situe à 3,85% et le swap 10 ans ZE à 4,20% (tous deux augmentent de 125 points de base par rapport au scénario central).

Récession en zone euro en 2024-2025

La production industrielle est pénalisée par la nouvelle hausse des prix énergétiques, voire des difficultés d'approvisionnement (gaz…) et la remontée des taux.

Du côté des ménages, le choc inflationniste génère une dégradation marquée du pouvoir d'achat. Les mesures budgétaires (très limitées) ne permettent pas d'amortir le choc tandis que le marché du travail se dégrade et que les hausses salariales ne compensent pas la progression des prix. Cette perte de pouvoir d'achat provoque un recul de la consommation et une hausse de l'épargne de précaution. Les entreprises enregistrent de fortes hausses des coûts de production se traduisant par une dégradation de leur profitabilité même si dans certains secteurs, la hausse des coûts est en partie répercutée sur les prix de vente. On assiste à un recul de l'investissement productif.

Le recul du PIB est assez marqué en 2024-2025 en zone euro, de l'ordre de 1,5% par an avec une baisse un peu plus prononcée en France.

Choc spécifique France

En France, le mécontentement lié à la réforme des retraites perdure. Les revendications salariales pour compenser la perte de pouvoir d'achat ne sont pas satisfaites (transports, énergie, fonction publique etc.) entraînant un conflit social (du type crise des " gilets jaunes "), un blocage partiel de l'activité économique. Le gouvernement éprouve de grandes difficultés à mettre en place de nouvelles réformes. La hausse des taux de l'OAT 10 ans et la récession économique entrainent une hausse significative des ratios de déficit et de dette publique. Le cumul de la crise sociale et des difficultés politiques et budgétaires conduit à une dégradation du rating souverain par Moody's et S&P avec une perspective négative.

Chocs financiers

La France est confrontée à une forte hausse du taux de l'OAT 10 ans et du spread OAT/Bund qui avoisine 160bp en 2024 et 150 bp en 2025. Le taux de l'OAT 10 ans atteint 5,45% fin 2024. L'Italie souffre également d'une forte hausse du taux BTP 10 ans et du spread BTP/Bund qui avoisine 280bp en 2024 et 2025. Les spreads de crédit accusent une hausse marquée notamment sur les sociétés financières.

Les marchés boursiers enregistrent un repli marqué notamment du CAC 40, -40% environ sur deux ans (récession, dégradation du rating, tensions socio-politiques et budgétaires, hausse des taux).

Face à la remontée significative des taux OAT 10 ans, répercutée sur les taux de crédit, et à la nette dégradation de la conjoncture, les marchés immobiliers résidentiels et commerciaux, en zone euro et en France, enregistrent une correction plus marquée.

Enfin, l'euro se déprécie face au dollar en 2024.

Réf. 2022 Scenario central Adverse modere Favorable Adverse severe
2023 2024 2025 2026 2023 2024 2025 2026 2023 2024 2025 2026 2023 2024 2025 2026
PIB - zone euro 35 0.5 0,9 1.3 1,0 0,5 0.0 0.8 13 0,5 1,3 17 14 0,6 -1.6 13 0.9
Taux chomage - zone euro 6,8 6.7 6.9 6,8 6.7 6.7 7.0 7 4 6,9 6,9 6.7 6.6 6,8 7.6
Taux Inflation - zone euro 8.4 5,6 ਤੇ ਕੇ 4. 4 2.2 5,6 4.0 3,0 2.5 56 3.0 25 2.2 5,5 8,0 5.0 3,5
PIB -France 2,5 0.9 1,0 1.4 14 0,9 019 0.7 1,5 0.9 1,2 1.6 1.4 0,6 -1.9 -1,5 13
Taux chomage - France 7.3 7.3 7.7 7.9 8,0 73 7.9 8,0 8,0 73 7.6 7.8 8.0 7.3 8.0 8,8 8,6
Taux inflation - France 52 5,0 2.9 2,6 2,3 5,0 3,9 3,3 25 5,0 3,0 27 23 5,5 7.5 4,5 3,5

Focus sur l'évolution des principales variables macroéconomiques dans les quatre scénarios

Enfin, afin de prendre en compte des spécificités locales (géographiques et/ou liées à certaines activités/métiers), des compléments sectoriels sont établis au niveau local (forward looking local) par certaines entités du Groupe, pouvant ainsi compléter les scenarios macroéconomiques définis en central.

PRETS RESTRUCTURES

Les restructurations au sens de l'EBA (forbearance) correspondent à l'ensemble des modifications apportées à un ou plusieurs contrats de crédit, ainsi qu'aux refinancements, accordés en raison de difficultés financières rencontrées par le client.

Dès lors que l'opération de restructuration au sens de l'EBA a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de " restructuré " pendant une période a minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe Crédit Agricole (nouveaux incidents par exemple).

Dans ce contexte, la Caisse Régionale a mis en œuvre des solutions d'identification et de gestion de ces expositions, adaptées à ses spécificités et à ses métiers, selon les cas : à dire d'expert, algorithmique ou une combinaison de ces deux approches. Ces dispositifs permettent également de répondre à l'exigence de production trimestrielle des états réglementaires sur cette thématique.

La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs :

  • des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ;
  • un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers).

Par " »modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles :

  • il existe une différence en faveur de l'emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ;
  • les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l'emprunteur concerné que ce qu'auraient pu obtenir, au même moment, d'autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire.

Par " refinancement ", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d'existence d'un risque de perte avérée (Stage 3).

La nécessité de constituer une dépréciation sur l'exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n'entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut).

La qualification de " créance restructurée " est temporaire.

Dès lors que l'opération de restructuration au sens de l'ABE a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période a minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple).

En l'absence de décomptabilisation liée à ce type d'événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l'enregistrement d'une décote en coût du risque.

Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :

  • la valeur comptable de la créance ;
  • et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt " restructuré ", actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).

En cas d'abandon d'une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque.

SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE POSSESSION ET PROCESSUS D'EXÉCUTION (EU CQ8)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CQ8 « Garantie obtenue par prise de possession et par processus d'exécution - ventilation par période »

4.2.3 Expositions en approche standard

EXIGENCES QUALITATIVES EN MATIÈRE DE PUBLICATION DES MODÈLES STANDARDISÉS (EU CRD)

Les catégories d'expositions traitées en méthode standard sont classées suivant la nature de la contrepartie et le type de produit financier dans l'une des 17 catégories définies dans l'article 112 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Les pondérations appliquées sur ces mêmes encours sont calculées conformément aux articles 114 à 134 dudit règlement.

Pour les catégories d'exposition "Administrations centrales et banques centrales" et "Établissements", le groupe Crédit Agricole a choisi en approche standard d'utiliser les évaluations de plusieurs agences de notation : S&P, Moody's, Fitch, Cerved et BdF.

Ainsi, lorsque l'évaluation de crédit de la contrepartie par l'agence de notation est connue, elle est utilisée pour déterminer la pondération applicable. S'agissant des contreparties des catégories d'exposition « Etablissements » ou « Entreprises » dont l'évaluation de crédit n'est pas connue, la pondération retenue est déterminée en tenant compte de l'évaluation de crédit de la juridiction de l'administration centrale dans laquelle est constituée cette contrepartie, conformément aux dispositions des articles 121 et 122 du règlement précité.

S'agissant des expositions sur instruments de dette du portefeuille bancaire, la règle retenue consiste à appliquer le taux de pondération de l'émetteur. Ce taux est déterminé selon les règles décrites dans le paragraphe précédent.

APPROCHE STANDARD – EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT ET EFFETS DE L'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) AU 31 DÉCEMBRE 2023 (EU CR4)

31/12/2023 Expositions avant CCF et avant ARC Expositions après CCF et après ARC RWA et densité des RWA
Catégories d'expositions Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
RWA Densité
des RWA (%)
(en milliers d'euros)
1 Administrations centrales ou banques centrales 98 798 98 798 220 292 222,97%
2 Administrations régionales ou locales 0,00%
3 Entités du secteur public 0,00%
4 Banques multilatérales de développement 0,00%
5 Organisations internationales 0,00%
6 Établissements 61 794 1 795 61 794 1 795 2 415 3,80%
7 Entreprises 83 496 28 649 83 496 28 649 108 975 97,17%
8 Clientèle de détail 218 347 218 347 401 70,92%
9 Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier 0,00%
10 Expositions en défaut 298 298 447 150,00%
11 Expositions présentant un risque particulièrement élevé 0,00%
12 Obligations garanties 0,00%
13 Établissements et entreprises faisant l'objet d'une évaluation du crédit à court terme 0,00%
14 Organismes de placement collectif 357 547 357 547 120 232 33,63%
15 Actions 882 882 882 100,00%
16 Autres éléments 532 651 532 651 351 401 65,97%
17 Total 1 135 683 30 792 1 135 683 30 792 805 044 69,02%

EXPOSITIONS PAR CLASSE D'ACTIFS ET PAR COEFFICIENT DE PONDÉRATION DES RISQUES (EU CR5)

31/12/2023 Pondération de risque
Catégories d'expositions 0% 2% 4% 10% 20% 35% 50% 70% 75% 100% 150% 250% 370% 1250% Autres Total Dont
non
notées
(en milliers d'euros)
1 Administrations centrales ou banques
centrales
10 681 88 117 98 798 98 798
2 Administrations régionales ou locales
3 Entités du secteur public
4 Banques multilatérales de
développement
5 Organisations internationales
6 Établissements 51 514 12 075 63 589 63 589
7 Entreprises 3 817 108 327 112 145 108 707
8 Expositions sur la clientèle de détail 565 565 565
9 Expositions garanties par une
hypothèque sur un bien immobilier
10 Expositions en défaut 298 298 298
11 Expositions présentant un risque
particulièrement élevé
12 Obligations garanties
13 Expositions sur des établissements et
des entreprises faisant l'objet d'une
évaluation du crédit à court terme
14 Parts ou actions d'organismes de
placement collectif
173 579 14 264 48 162 26 476 93 354 1 711 1 357 547 320 016
15 Expositions sous forme d'actions 882 882 882
16 Autres éléments 100 966 100 355 331 330 532 651 532 651
17 Total 336 741 14 264 164 409 26 476 565 533 893 2 009 88 117 1 1 166 475 1 125 507

4.2.4 Qualité des expositions en approche notations internes

PUBLICATION DES INFORMATIONS QUALITATIVES EXIGIBLES ASSOCIÉES À L'APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (EU CRE)

Les encours de crédit sont classés suivant la nature de la contrepartie et le type de produit financier dans l'une des sept catégories d'expositions décrites ci-dessous, définies par l'article 147 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement :

  • la catégorie d'exposition "Administrations centrales et banques centrales" regroupe outre les expositions sur les administrations et Banques centrales, les expositions sur certaines administrations régionales et locales ou sur les entités du secteur public qui sont traitées comme des administrations centrales ainsi que certaines banques multilatérales de développement et des organisations internationales ;
  • la catégorie d'exposition "Établissements" correspond aux expositions sur les établissements de crédit et sur les entreprises d'investissement, y compris ceux reconnus de pays tiers. Cette catégorie inclut également certaines expositions sur des administrations régionales et locales, des entités du secteur public et des banques multilatérales de développement qui ne sont pas traitées comme des administrations centrales ;
  • la catégorie d'exposition "Entreprises" distingue les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises dont le traitement prudentiel diffère ;
  • la catégorie d'exposition "Clientèle de détail" distingue les prêts garantis par une sûreté immobilière aux particuliers et aux petites et moyennes entités, les crédits renouvelables, les autres crédits aux particuliers et aux petites et moyennes entités ;
  • la catégorie d'exposition "Actions" correspond aux expositions qui confèrent des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l'émetteur, ou qui présentent une nature économique similaire ;
  • la catégorie d'exposition "Titrisation" regroupe les expositions sur une opération ou un montage de titrisation, y compris celles résultant de contrats dérivés sur taux d'intérêt ou sur taux de change, indépendamment du rôle tenu par l'établissement qu'il soit originateur, sponsor ou investisseur ;
  • la catégorie d'exposition "Actifs autres que des obligations de crédit" ne présente pas actuellement d'encours en méthode IRB.

Conformément aux règles prudentielles en vigueur, les emplois pondérés des expositions "Administrations centrales et banques centrales", "Établissements", "Entreprises" et "Clientèle de détail" sont obtenus par l'application d'une formule de calcul réglementaire, dont les principaux paramètres sont l'EAD, la PD, la LGD et la maturité associées à chaque exposition :

  • pour les expositions sur la Grande clientèle (Administrations centrales et banques centrales, Établissements et Entreprises), la formule de calcul est donnée à l'article 153 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié ;
  • pour les expositions sur la Clientèle de détail, la formule de calcul est donnée à l'article 154 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013.

Les emplois pondérés des expositions "Actions" sont obtenus par l'application de pondérations forfaitaires à la valeur comptable de l'exposition. Ces pondérations, données à l'article 155 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, dépendent de la nature des actions concernées : 190 % pour les expositions de capital investissement dans le cadre d'un portefeuille diversifié, 290 % pour les expositions sur actions cotées et 370 % pour toute autre exposition "Actions" hors montants des participations dans des sociétés financières supérieures à 10 % rentrant dans le calcul de la franchise (pondération à 250 %).

Les emplois pondérés des expositions "Actifs autres que des obligations de crédit" sont calculés conformément à l'article 156 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Les paramètres qui rentrent dans les formules de calcul mentionnées ci-dessus sont estimés à partir des historiques de défaut et des données de pertes constituées en interne par le groupe Crédit Agricole. À noter que la définition du défaut retenue pour l'estimation de ces paramètres à une influence significative sur la valeur de ces derniers.

Les valeurs exposées au risque (EAD) correspondent au montant d'exposition sur une contrepartie au moment du défaut de cette dernière. Pour les éléments de bilan, l'exposition correspond aux montants d'exposition nets des provisions, pour les éléments couverts par l'approche standard du risque de crédit, et aux montants bruts, pour les éléments couverts par les notations internes. Dans le cas de limites et engagements par signature non utilisés par la contrepartie, une fraction du montant total d'engagement est prise en compte par application à ce dernier d'un facteur de conversion en risque de crédit (CCF). Le CCF est estimé selon une méthode interne validée par l'autorité de contrôle pour les portefeuilles de la Clientèle de détail. Le CCF interne est estimé sur la base des CCF observés en cas de défaut par lot d'expositions. Pour les autres portefeuilles, un montant forfaitaire de CCF de 20 %, 50 % ou 100 % est appliqué en fonction de la nature de l'engagement et de sa maturité.

Pour la Grande clientèle, la définition du défaut se situe au niveau du client. Par conséquent, elle respecte un principe de contagion : une exposition sur un client en défaut entraîne le classement en défaut de l'ensemble de ses encours au sein de l'entité responsable de l'unicité de la notation ("RUN") ainsi que de l'ensemble de ses encours au sein du groupe Crédit Agricole.

Pour la Clientèle de détail, suite au changement de la définition interne du défaut en lien avec les nouvelles orientations de l'EBA, la définition du défaut s'applique désormais également uniquement au niveau du débiteur. Les règles de contagion sont définies et précisément documentées par l'entité (compte joint, encours particuliers-professionnels, notion de groupe de risques…).

La pertinence des notations et la fiabilité des données utilisées sont garanties par un processus de validation initiale et de maintenance des modèles internes, qui repose sur une organisation structurée et documentée, appliquée à l'ensemble du Groupe et impliquant les entités, la Direction des Risques Groupe ainsi que la ligne métier Audit.

L'utilisation des modèles internes aux fins de calcul des ratios de solvabilité a permis de renforcer la gestion de ses risques par le groupe Crédit Agricole. En particulier, le développement des méthodes "notations internes" a conduit à une collecte systématique et fiabilisée des historiques de défauts et de pertes sur la majorité des entités du Groupe. La constitution de tels historiques de données permet aujourd'hui de quantifier le risque de crédit en associant à chaque grade de notation une probabilité de défaut (PD) moyenne et, pour les approches "notations internes avancées", une perte en cas de défaut (Loss Given Default, ou LGD).

En outre, les paramètres des modèles "notations internes" sont utilisés dans la définition, la mise en œuvre et le suivi des politiques risque et crédits des entités. Sur le périmètre de la Grande clientèle, le dispositif de notation unique dans le Groupe (outils et méthodes identiques, données partagées), mis en place depuis plusieurs années, a contribué au renforcement et à la normalisation des usages des notations et des paramètres de risque associés au sein des entités. L'unicité de la notation des clients de la catégorie Grande clientèle permet ainsi de disposer d'un référentiel commun sur lequel s'appuient les normes et procédures, les outils de pilotage, les politiques de provisionnement et de couverture des risques, ainsi que le dispositif d'alertes et de surveillance rapprochée. De par son rôle dans le suivi et le pilotage du risque dans les entités, la notation fait l'objet de contrôles qualité et d'une surveillance régulière à tous les niveaux du processus de notation.

Ainsi, les modèles internes de mesure des risques favorisent le développement de saines pratiques de gestion des risques par les entités du Groupe et améliorent l'efficacité du processus d'allocation des fonds propres en permettant une mesure plus fine de la consommation de ceux-ci par ligne de métier et par entité.

Conformément aux procédures internes de validation des modèles, l'ensemble des modèles internes utilisés dans le groupe Crédit Agricole pour le calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de crédit fait l'objet d'une présentation au Comité des Normes et Modèles (CNM) pour approbation, après une revue indépendante menée par la fonction de Validation interne du Groupe. Ce process de validation interne précède la demande d'autorisation formulée auprès de la BCE en vue d'une validation formelle par cette dernière.

Après validation, les systèmes internes de notation et de calcul des paramètres de risque font l'objet de contrôles permanents et périodiques au sein de chaque entité du Groupe.

En application de l'article 189 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, une synthèse annuelle du fonctionnement du système de notation est présentée aux organes de direction (Comité des Risques de Crédit Agricole S.A. et Comité des Risques Groupe). Cette présentation intègre les conclusions générales des processus de revue indépendante et de validation des modèles internes.

Les systèmes et procédures de notations internes sont présentés dans la partie "Gestion des risques – Risque de Crédit – Méthodologies et systèmes de mesure des risques".

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 781 622 3 063 39,09% 902 937 0,00% 45,00% 2.5 13 635 1,51% 8 (317)
0,00 à <0,10 781 622 3 063 39,09% 902 937 0,00% 45,00% 2.5 13 635 1,51% 8 (317)
0,10 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 19 316 0,00% 19 316 0,16% 45,00% 2.5 7 945 41,13% 14 (28)
0,25 à <0,50 6 976 0,00% 6 976 0,44% 45,00% 2.5 4 825 69,16% 14 (30)
0,50 à <0,75 4 800 0,00% 4 800 0,60% 75,00% 2.5 6 399 133,31% 22 (23)
0,75 à <2,50 495 200 50,00% 595 1,00% 45,00% 2.5 574 96,46% 3 (6)
Administrations 0,75 à <1,75 495 200 50,00% 595 1,00% 45,00% 2.5 574 96,46% 3 (6)
centrales et banques 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
centrales 2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Sous-total (catégorie d'expositions) 813 209 3 263 39,76% 934 625 0,01% 45,15% 2.5 33 378 3,57% 60 (403)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ETABLISSEMENTS

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 4 151 018 244 390 72,61% 4 497 162 0,03% 10,08% 2.5 180 913 4,02% 171 (939)
0,00 à <0,10 4 151 018 244 390 72,61% 4 497 162 0,03% 10,08% 2.5 180 913 4,02% 171 (939)
0,10 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 9 980 0,00% 9 980 0,16% 45,00% 2.5 4 105 41,13% 7 (21)
0,25 à <0,50 34 656 5 000 50,00% 37 335 0,26% 45,00% 2.5 19 929 53,38% 44 (259)
0,50 à <0,75 17 963 500 20,00% 17 294 0,60% 45,00% 2.5 13 833 79,98% 47 (38)
0,75 à <2,50 31 568 3 593 59,28% 33 823 0,91% 45,00% 2.5 33 060 97,75% 138 (298)
0,75 à <1,75 28 605 3 260 57,67% 30 610 0,80% 45,00% 2.5 28 244 92,27% 110 (292)
Etablissements 1,75 à <2,5 2 963 333 75,00% 3 213 1,93% 45,00% 2.5 4 817 1.4993 28 (6)
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 8 550 0,00% 8 550 20,00% 45,00% 2.5 21 791 254,87% 769 (14)
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 8 550 0,00% 8 550 20,00% 45,00% 2.5 21 791 254,87% 769 (14)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Sous-total (catégorie d'expositions) 4 253 735 253 483 71,87% 4 604 143 0,08% 10,89% 2.5 273 630 5,94% 1 176 (1 569)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES - AUTRES

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 379 094 137 300 76,99% 467 587 0,05% 44,31% 2.5 94 705 20,25% 104 (309)
0,00 à <0,10 337 206 102 509 76,68% 386 836 0,04% 44,36% 2.5 66 513 17,19% 61 (126)
0,10 à <0,15 41 888 34 791 77,91% 80 751 0,12% 44,04% 2.5 28 192 34,91% 44 (183)
0,15 à <0,25 45 405 7 205 59,34% 49 680 0,16% 45,00% 2.5 20 472 41,21% 36 (54)
0,25 à <0,50 124 803 135 574 88,49% 206 599 0,46% 44,79% 2.5 145 064 70,22% 422 (19 130)
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 103 425 123 413 87,16% 190 879 1,18% 44,89% 2.5 194 927 1.02121 1 008 (15 613)
0,75 à <1,75 97 528 122 011 87,30% 183 930 1,15% 44,89% 2.5 186 558 1.01429 948 (15 550)
Entreprises - Autres 1,75 à <2,5 5 897 1 403 75,00% 6 949 1,93% 45,00% 2.5 8 369 1.2044 60 (62)
2,50 à <10,00 33 419 20 300 85,87% 26 525 5,61% 42,60% 2.5 42 467 160,10% 643 (6 011)
2,5 à <5 24 597 17 504 87,94% 16 811 4,00% 41,22% 2.5 22 765 135,42% 277 (4 043)
5 à <10 8 821 2 796 72,94% 9 714 8,39% 45,00% 2.5 19 702 2.02825 367 (1 968)
10,00 à <100,00 10 534 1 968 85,92% 11 303 17,94% 45,00% 2.5 27 872 246,59% 913 (5 124)
10 à <20 10 078 1 048 76,43% 10 404 17,60% 45,00% 2.5 25 523 245,32% 824 (5 059)
20 à <30 455 920 96,74% 899 21,91% 45,00% 2.5 2 350 261,25% 89 (65)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 10 161 53 100,00% 4 274 100,00% 45,00% 2.5 0,00% 1 923 (2 316)
Sous-total (catégorie d'expositions) 706 840 425 813 83,77% 956 847 1,18% 44,53% 2.5 525 507 54,92% 5 050 (48 556)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 3 681 2 802 50,00% 5 082 0,06% 45,00% 2.5 1 181 23,24% 1 (9)
0,00 à <0,10 3 681 2 802 50,00% 5 082 0,06% 45,00% 2.5 1 181 23,24% 1 (9)
0,10 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 31 846 410 75,00% 24 935 0,16% 44,68% 2.5 10 185 40,84% 18 (6)
0,25 à <0,50 77 220 13 273 58,08% 84 928 0,30% 44,22% 2.5 49 174 57,90% 113 (159)
0,50 à <0,75 50 990 9 936 75,00% 58 441 0,60% 44,74% 2.5 46 695 79,90% 157 (148)
0,75 à <2,50 46 378 1 558 75,00% 45 400 0,92% 44,77% 2.5 42 307 93,19% 186 (413)
Entreprises - 0,75 à <1,75 46 378 1 558 75,00% 45 400 0,92% 44,77% 2.5 42 307 93,19% 186 (413)
financement 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
spécialisé 2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 3 819 0,00% 3 819 20,00% 45,00% 2.5 9 644 252,53% 344 (1)
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 3 819 0,00% 3 819 20,00% 45,00% 2.5 9 644 252,53% 344 (1)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Sous-total (catégorie d'expositions) 213 933 27 978 64,47% 222 606 0,82% 44,55% 2.5 159 186 71,51% 819 (735)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES ENTREPRISES

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 71 866 25 653 82,29% 89 272 0,08% 43,63% 2.5 16 292 18,25% 29 (267)
0,00 à <0,10 36 754 20 461 82,00% 50 643 0,04% 44,92% 2.5 6 922 13,67% 9 (218)
0,10 à <0,15 35 112 5 192 83,44% 38 630 0,12% 41,94% 2.5 9 370 24,26% 20 (49)
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 189 512 126 352 82,89% 291 747 0,38% 43,10% 2.5 132 391 45,38% 482 (4 229)
0,50 à <0,75 1 885 0,00% 1 885 0,60% 45,00% 2.5 1 279 67,86% 5 (14)
0,75 à <2,50 239 123 106 737 81,54% 238 136 1,18% 43,22% 2.5 157 846 66,28% 1 211 (7 666)
Entreprises - 0,75 à <1,75 232 020 99 717 82,00% 230 844 1,15% 43,16% 2.5 152 138 65,91% 1 148 (7 527)
Petites ou moyennes 1,75 à <2,5 7 103 7 020 75,00% 7 292 1,93% 45,00% 2.5 5 708 78,28% 63 (139)
entreprises 2,50 à <10,00 134 265 16 058 81,84% 82 854 4,19% 42,29% 2.5 76 216 91,99% 1 462 (14 047)
2,5 à <5 107 862 11 517 78,45% 76 269 3,85% 42,35% 2.5 68 873 90,30% 1 241 (10 264)
5 à <10 26 402 4 541 90,43% 6 585 8,05% 41,56% 2.5 7 343 111,52% 220 (3 783)
10,00 à <100,00 10 417 693 99,64% 8 540 20,14% 38,45% 2.5 12 013 140,67% 662 (2 147)
10 à <20 756 36 93,01% 33 15,00% 45,00% 2.5 50 149,93% 2 (34)
20 à <30 9 660 657 100,00% 8 507 20,16% 38,43% 2.5 11 963 140,63% 660 (2 113)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 31 721 3 316 100,00% 24 080 100,00% 44,41% 2.5 0,00% 10 694 (19 821)
Sous-total (catégorie d'expositions) 678 790 278 809 82,50% 736 515 4,52% 43,10% 2.5 396 038 53,77% 14 545 (48 189)
Total (toutes catégories d'expositions) 6 666 507 989 346 79,67% 7 454 735 2.5 1 387 739 18,62% 21 649 (99 452)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Administrations centrales et banques centrales " en approche interne avancée au 31/12/2023.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ETABLISSEMENTS

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Etablissements " en approche interne avancée au 31/12/2023.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES - AUTRES

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 161 311 107 751 71,60% 238 456 0,07% 44,87% 2.5 58 719 24,63% 74 (179)
0,00 à <0,10 102 040 78 742 72,10% 158 816 0,04% 44,88% 2.5 30 813 19,40% 31 (86)
0,10 à <0,15 59 271 29 008 70,22% 79 640 0,12% 44,85% 2.5 27 906 35,04% 43 (93)
0,15 à <0,25 0,00% 12,50% 50,00% 2,63 37,50%
0,25 à <0,50 212 701 55 737 74,63% 254 300 0,35% 44,12% 2.5 152 967 60,15% 386 (1 137)
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 156 945 61 822 71,81% 201 337 1,07% 43,88% 2.5 194 460 96,58% 946 (3 926)
0,75 à <1,75 156 945 61 822 71,81% 201 337 1,07% 43,88% 2.5 194 460 96,58% 946 (3 926)
Entreprises - Autres 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 38 363 11 233 73,26% 46 591 3,89% 44,75% 2.5 67 337 144,53% 810 (2 844)
2,5 à <5 30 233 11 056 73,23% 38 329 3,00% 44,79% 2.5 51 935 1.355 515 (2 004)
5 à <10 8 130 177 75,00% 8 263 8,00% 44,57% 2.5 15 402 1.864 295 (840)
10,00 à <100,00 2 301 16 50,00% 2 309 20,40% 45,00% 2.5 6 386 276,54% 212 (214)
10 à <20 515 0,00% 515 15,00% 45,00% 2.5 1 210 234,83% 35 (202)
20 à <30 1 786 16 50,00% 1 794 21,95% 45,00% 2.5 5 176 288,51% 177 (12)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 44 692 7 029 74,92% 49 958 100,00% 44,82% 2.5 0,00% 22 391 (17 492)
Sous-total (catégorie d'expositions) 616 314 243 588 72,52% 792 951 6,99% 44,37% 2.5 479 869 60,52% 24 819 (25 791)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Entreprises- financement spécialisé " en approche interne avancée au 31/12/2023.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES ENTREPRISES

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 162 941 42 938 73,55% 194 522 0,10% 43,96% 2.5 42 074 21,63% 85 (573)
0,00 à <0,10 49 270 18 722 74,94% 63 300 0,04% 44,06% 2.5 9 685 15,30% 12 (184)
0,10 à <0,15 113 671 24 217 72,48% 131 222 0,13% 43,91% 2.5 32 389 24,68% 73 (389)
0,15 à <0,25 81 415 5 669 75,00% 85 672 0,22% 43,77% 2.5 27 360 31,94% 81 (130)
0,25 à <0,50 432 957 51 973 67,40% 467 993 0,38% 43,33% 2.5 200 686 42,88% 762 (3 216)
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 521 912 70 189 65,60% 567 966 1,13% 43,20% 2.5 374 120 65,87% 2 764 (8 851)
Entreprises - 0,75 à <1,75 500 117 68 418 65,36% 544 843 1,09% 43,19% 2.5 356 092 65,36% 2 560 (8 637)
Petites ou moyennes 1,75 à <2,5 21 795 1 771 75,00% 23 123 2,04% 43,21% 2.5 18 027 77,96% 204 (215)
entreprises 2,50 à <10,00 302 257 29 463 66,47% 321 909 4,38% 43,39% 2.5 318 623 98,98% 6 156 (11 819)
2,5 à <5 227 364 22 937 64,58% 242 216 3,23% 43,10% 2.5 218 655 90,27% 3 379 (6 263)
5 à <10 74 893 6 525 73,11% 79 693 7,87% 44,26% 2.5 99 968 125,44% 2 778 (5 556)
10,00 à <100,00 36 185 22 258 73,98% 52 656 15,25% 44,56% 2.5 80 427 1.5274 3 566 (470)
10 à <20 30 731 21 127 74,12% 46 395 14,38% 44,87% 2.5 70 030 150,95% 2 992 (381)
20 à <30 5 453 1 131 71,44% 6 261 21,71% 42,25% 2.5 10 396 166,04% 574 (89)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 27 743 3 242 51,80% 29 423 100,00% 43,15% 2.5 864 2,94% 12 695 (22 420)
Sous-total (catégorie d'expositions) 1 565 409 225 732 68,51% 1 720 141 3,49% 43,42% 2.5 1 044 155 60,70% 26 108 (47 480)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - EXPOSITIONS RENOUVELABLES

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 6 831 187 728 186,18% 356 341 0,06% 28,57% 1,00 4 197 1,18% 62 (45)
0,00 à <0,10 2 768 136 398 179,69% 247 866 0,04% 28,40% 1,00 1 970 0,80% 26 (16)
0,10 à <0,15 4 063 51 329 203,41% 108 475 0,11% 28,96% 1,00 2 228 2,05% 35 (28)
0,15 à <0,25 3 829 26 653 215,69% 61 319 0,22% 29,03% 1,00 2 181 3,56% 39 (36)
0,25 à <0,50 3 395 17 102 223,43% 41 607 0,40% 29,07% 1,00 2 402 5,77% 48 (44)
0,50 à <0,75 3 126 9 537 243,10% 26 312 0,73% 29,05% 1,00 2 453 9,32% 56 (51)
0,75 à <2,50 7 459 15 755 261,39% 48 653 1,55% 29,10% 1,00 8 010 16,46% 219 (173)
0,75 à <1,75 7 370 15 429 262,01% 47 797 1,54% 29,10% 1,00 7 835 16,39% 214 (170)
Expositions 1,75 à <2,5 89 327 232,22% 856 2,04% 29,33% 1,00 175 20,44% 5 (3)
renouvelables 2,50 à <10,00 7 981 8 960 336,36% 38 127 5,37% 29,37% 1,00 14 983 39,30% 601 (382)
2,5 à <5 5 671 6 796 326,67% 27 877 4,27% 29,34% 1,00 9 573 34,34% 349 (231)
5 à <10 2 310 2 164 366,77% 10 250 8,36% 29,44% 1,00 5 410 52,78% 252 (151)
10,00 à <100,00 1 774 1 410 388,80% 7 277 17,43% 29,49% 1,00 5 543 76,18% 374 (203)
10 à <20 1 588 1 183 404,57% 6 378 15,48% 29,51% 1,00 4 704 73,75% 291 (162)
20 à <30 141 162 302,50% 651 29,05% 29,11% 1,00 598 91,95% 55 (26)
30,00 à <100,00 44 64 316,63% 248 37,04% 29,89% 1,00 242 97,38% 28 (15)
100,00 (défaut) 539 729 0,01% 539 100,00% 36,54% 1,00 86 15,89% 197 (340)
Sous-total (catégorie d'expositions) 34 934 267 875 203,53% 580 175 0,92% 28,79% 1,00 39 855 6,87% 1 596 (1 273)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL - NON - PME

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 867 532 46 316 154,84% 939 688 0,07% 20,37% 1,00 38 077 4,05% 136 (228)
0,00 à <0,10 517 882 26 635 167,98% 562 760 0,04% 19,51% 1,00 14 427 2,56% 44 (70)
0,10 à <0,15 349 650 19 681 137,07% 376 928 0,11% 21,67% 1,00 23 649 6,27% 92 (158)
0,15 à <0,25 280 481 17 690 155,57% 308 355 0,22% 22,60% 1,00 31 976 10,37% 152 (268)
0,25 à <0,50 184 160 15 572 151,10% 208 041 0,40% 24,31% 1,00 33 920 16,30% 200 (434)
0,50 à <0,75 94 220 6 135 116,00% 101 723 0,73% 25,09% 1,00 23 993 23,59% 186 (606)
0,75 à <2,50 154 695 10 992 149,84% 172 342 1,46% 24,50% 1,00 52 347 30,37% 624 (1 514)
Autres expositions 0,75 à <1,75 150 804 10 772 148,47% 167 961 1,44% 24,42% 1,00 50 692 30,18% 600 (1 470)
sur la clientèle de 1,75 à <2,5 3 892 220 216,89% 4 381 2,04% 27,30% 1,00 1 656 37,80% 24 (44)
détail - non - PME 2,50 à <10,00 87 823 5 658 164,58% 100 004 5,21% 25,56% 1,00 40 632 40,63% 1 333 (2 920)
2,5 à <5 65 664 4 195 161,02% 74 164 4,15% 25,64% 1,00 29 471 39,74% 792 (1 845)
5 à <10 22 159 1 463 174,77% 25 840 8,26% 25,35% 1,00 11 161 43,19% 541 (1 074)
10,00 à <100,00 17 609 471 102,89% 25 988 20,33% 29,17% 1,00 17 604 67,74% 1 542 (1 556)
10 à <20 14 221 353 103,85% 16 702 15,15% 28,99% 1,00 10 180 60,95% 727 (1 212)
20 à <30 2 998 118 100,00% 8 867 29,05% 29,41% 1,00 7 065 79,69% 757 (306)
30,00 à <100,00 390 0,00% 419 41,86% 31,36% 1,00 358 85,49% 58 (39)
100,00 (défaut) 29 094 72 0,01% 29 094 100,00% 58,24% 1,00 4 667 16,04% 16 946 (19 422)
Sous-total (catégorie d'expositions) 1 715 614 102 906 151,74% 1 885 235 2,39% 22,78% 1,00 243 216 12,90% 21 120 (26 948)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL – PME

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 183 894 36 434 153,32% 239 759 0,13% 27,34% 1,00 16 014 6,68% 85 (321)
0,00 à <0,10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 183 894 36 434 153,32% 239 759 0,13% 27,34% 1,00 16 014 6,68% 85 (321)
0,15 à <0,25 271 065 52 655 193,18% 372 853 0,21% 23,43% 1,00 29 986 8,04% 186 (627)
0,25 à <0,50 312 468 54 596 187,70% 415 078 0,38% 24,19% 1,00 50 602 12,19% 390 (1 493)
0,50 à <0,75 12 225,64% 27 0,74% 30,01% 1,00 6 21,33%
0,75 à <2,50 368 336 64 366 189,80% 491 690 1,22% 28,98% 1,00 122 158 24,85% 1 670 (7 967)
Autres expositions 0,75 à <1,75 326 649 52 616 180,81% 422 484 1,09% 31,75% 1,00 113 330 26,83% 1 499 (7 519)
sur la clientèle de 1,75 à <2,5 41 687 11 750 230,05% 69 206 2,04% 12,09% 1,00 8 828 12,76% 171 (448)
détail - PME 2,50 à <10,00 222 778 28 909 189,22% 281 202 5,43% 30,62% 1,00 105 059 37,36% 4 759 (15 975)
2,5 à <5 129 430 15 858 175,28% 157 939 3,80% 32,94% 1,00 60 886 38,55% 1 977 (7 172)
5 à <10 93 348 13 051 206,16% 123 263 7,52% 27,65% 1,00 44 173 35,84% 2 782 (8 803)
10,00 à <100,00 55 918 5 716 183,00% 72 585 19,01% 27,59% 1,00 35 461 48,85% 4 148 (7 427)
10 à <20 50 216 4 068 214,89% 62 957 16,10% 26,61% 1,00 28 480 45,24% 2 889 (6 203)
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 5 702 1 648 104,25% 9 629 38,04% 33,97% 1,00 6 981 72,50% 1 259 (1 224)
100,00 (défaut) 76 196 4 692 0,01% 76 197 100,00% 66,96% 1,00 17 470 22,93% 51 023 (54 526)
Sous-total (catégorie d'expositions) 1 490 656 247 381 180,86% 1 949 392 5,84% 28,37% 1,00 376 756 19,33% 62 260 (88 334)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - CLIENTÈLE DE DÉTAIL - EXPOSITIONS GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS DES PME

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 85 117 2 072 100,73% 87 205 0,13% 22,98% 1,00 4 737 5,43% 26 (71)
0,00 à <0,10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 85 117 2 072 100,73% 87 205 0,13% 22,98% 1,00 4 737 5,43% 26 (71)
0,15 à <0,25 123 164 4 172 105,82% 127 579 0,22% 25,22% 1,00 11 187 8,77% 70 (197)
0,25 à <0,50 159 184 1 997 102,28% 161 227 0,39% 25,96% 1,00 22 437 13,92% 165 (537)
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Clientèle de détail - 0,75 à <2,50 179 627 8 382 100,00% 188 009 1,19% 26,95% 1,00 56 042 29,81% 589 (2 327)
Expositions
garanties
0,75 à <1,75 163 442 7 927 100,00% 171 369 1,10% 28,00% 1,00 51 710 30,17% 534 (2 171)
par des biens 1,75 à <2,5 16 185 455 100,00% 16 640 2,04% 16,14% 1,00 4 333 26,04% 55 (156)
immobiliers des
PME
2,50 à <10,00 98 940 5 064 100,00% 104 005 5,40% 28,38% 1,00 80 270 77,18% 1 610 (6 342)
2,5 à <5 58 032 4 138 100,00% 62 170 3,80% 29,27% 1,00 42 154 67,80% 692 (3 225)
5 à <10 40 908 927 100,00% 41 835 7,77% 27,05% 1,00 38 117 91,11% 918 (3 117)
10,00 à <100,00 20 900 2 084 100,00% 22 984 17,40% 26,85% 1,00 26 987 117,42% 1 136 (3 134)
10 à <20 19 407 2 084 100,00% 21 491 16,06% 26,35% 1,00 24 615 114,54% 949 (2 762)
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 1 493 0,00% 1 493 36,75% 34,15% 1,00 2 372 1.5885 187 (372)
100,00 (défaut) 9 392 0,00% 9 392 100,00% 62,92% 1,00 1 841 19,60% 5 909 (5 534)
Sous-total (catégorie d'expositions) 676 324 23 772 101,28% 700 400 3,18% 26,60% 1,00 203 502 29,06% 9 505 (18 142)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS N'APPARTENANT PAS À DES PME

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 6 502 697 93 600 100,00% 6 596 299 0,07% 14,44% 1,00 171 431 2,60% 637 (1 367)
0,00 à <0,10 4 091 522 53 885 100,00% 4 145 408 0,04% 14,04% 1,00 67 795 1,64% 217 (412)
0,10 à <0,15 2 411 175 39 715 100,00% 2 450 891 0,11% 15,13% 1,00 103 636 4,23% 420 (955)
0,15 à <0,25 1 291 908 29 063 100,00% 1 320 971 0,22% 16,20% 1,00 98 285 7,44% 469 (1 443)
0,25 à <0,50 837 160 19 301 100,00% 856 461 0,40% 16,54% 1,00 100 351 11,72% 564 (2 108)
0,50 à <0,75 414 655 9 337 100,00% 423 992 0,73% 17,03% 1,00 78 220 18,45% 527 (2 141)
0,75 à <2,50 798 628 19 640 100,00% 818 270 1,44% 17,11% 1,00 235 591 28,79% 2 020 (8 245)
Garantie par des 0,75 à <1,75 785 781 18 964 100,00% 804 745 1,42% 17,13% 1,00 231 034 28,71% 1 977 (8 071)
biens immobiliers 1,75 à <2,5 12 847 677 100,00% 13 524 2,04% 15,94% 1,00 4 557 33,70% 44 (174)
n'appartenant pas à 2,50 à <10,00 456 118 6 088 100,00% 462 207 5,29% 18,61% 1,00 306 071 66,22% 4 597 (14 860)
des PME 2,5 à <5 331 151 4 611 100,00% 335 762 4,14% 18,36% 1,00 196 697 58,58% 2 563 (8 536)
5 à <10 124 967 1 478 100,00% 126 445 8,33% 19,25% 1,00 109 374 86,50% 2 034 (6 323)
10,00 à <100,00 74 117 1 356 100,00% 75 473 18,59% 20,72% 1,00 89 706 118,86% 2 917 (6 249)
10 à <20 62 102 1 356 100,00% 63 458 15,92% 20,80% 1,00 74 827 117,92% 2 104 (4 825)
20 à <30 7 151 100,00% 7 151 29,05% 20,70% 1,00 9 246 129,30% 430 (716)
30,00 à <100,00 4 865 0,00% 4 865 38,01% 19,68% 1,00 5 633 115,80% 383 (708)
100,00 (défaut) 87 987 160 0,27% 87 987 100,00% 34,63% 1,00 18 455 20,98% 30 472 (31 238)
Sous-total (catégorie d'expositions) 10 463 272 178 545 99,91% 10 641 662 1,43% 15,53% 1,00 1 098 111 10,32% 42 203 (67 652)
Total (toutes catégories d'expositions) 16 562 522 1 289 798 130,45% 18 269 956 1.21 3 485 463 19,08% 187 610 (275 621)

PÉRIMÈTRE D'UTILISATION DE L'APPROCHE STANDARD ET DE L'APPROCHE NI (APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE) (EU CR6-A)

Valeur exposée au
risque au
sens de
l'article
166 du CRR
pour les expositions en
approche NI
Valeur exposée au
risque totale des
expositions en
approche standard et
en approche NI
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet de l'utilisation
partielle permanente
de
SA (%)
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet de l'approche NI
(%)
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet d'un plan de
déploiement (%)
1 Administrations centrales ou banques
centrales
814
506
921
535
17,18% 82,82% 0,00%
1.1 Dont Administrations régionales ou
locales
100,00% 0,00% 0,00%
1.2 Dont Entités du secteur public 352
762
20,21% 79,80% 0,00%
2 Établissements 4
435
905
4
481
294
2,21% 97,79% 0,00%
3 Entreprises 4
717
415
5
095
513
4,01% 95,99% 0,00%
3.1 Dont Entreprises —
financement
spécialisé, à l'exclusion de l'approche
de référencement
241
910
0,00% 100,00% 0,00%
3.2 Dont Entreprises —
financement
spécialisé dans le cadre de l'approche
de référencement
0,00% 0,00% 0,00%
Dont PME 2
750
584
0,03% 99,97% 0,00%
4 Clientèle de détail 15
756
864
15
201
977
0,00% 100,00% 0,00%
4.1 dont Clientèle de détail —
garanties
par des biens immobiliers PME
700
095
0,00% 100,00% 0,00%
4.2 dont Clientèle de détail —
garanties
par des biens immobiliers non-PME
10
641
816
0,00% 100,00% 0,00%
4.3 dont Clientèle de détail —
expositions
renouvelables éligibles
302
808
0,00% 100,00% 0,00%
Valeur exposée au
risque au
sens de
l'article
166 du CRR
pour les expositions en
approche NI
Valeur exposée au
risque totale des
expositions en
approche standard et
en approche NI
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet de l'utilisation
partielle permanente
de
SA (%)
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet de l'approche NI
(%)
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet d'un plan de
déploiement (%)
4.4 dont Clientèle de détail —
autres PME
1
738
300
0,01% 99,99% 0,01%
4.5 dont Clientèle de détail —
autres non
PME
1
818
957
0,02% 99,98% 0,00%
5 Actions 493
938
841
022
0,47% 99,54% 0,00%
6 Autres actifs ne correspondant pas à
des obligations de crédit
560
275
100,00% 0,00% 0,00%
7 Total 26
218
629
27
101
616
1,87% 98,13% 0,00%

4.2.5 Utilisation des dérivés de crédit en couverture

EFFET DES DÉRIVÉS DE CRÉDIT SUR LES ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (EU CR7)

31/12/2023
(en milliers d'euros)
Montant
d'exposition
pondéré avant
dérivés de crédit
Montant
d'exposition
pondéré réel
1 Expositions faisant l'objet de l'approche NI simple 1 387 739 1 387 739
2 Administrations centrales et banques centrales 33 378 33 378
3 Établissements 273 630 273 630
4 Entreprises 1 080 731 1 080 731
4.1 dont Entreprises - PME 396 038 396 038
4.2 dont Entreprises - Financement spécialisé 159 186 159 186
5 Expositions faisant l'objet de l'approche NI avancée 3 485 463 3 485 463
6 Administrations centrales et banques centrales
7 Établissements
8 Entreprises 1 524 024 1 524 024
8.1 dont Entreprises - PME 1 044 155 1 044 155
8.2 dont Entreprises - Financement spécialisé
9 Clientèle de détail 1 961 440 1 961 440
9.1 dont Clientèle de détail - PME - Garanties par une sûreté immobilière 203 502 203 502
9.2 dont Clientèle de détail - non-PME - Garanties par une sûreté immobilière 1 098 111 1 098 111
9.3 dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles 39 855 39 855
9.4 dont Clientèle de détail — PME — Autres 376 756 376 756
9.5 dont Clientèle de détail — non-PME — Autres 243 216 243 216
10 TOTAL (incluant expositions approches NI simple et avancée) 4 873 202 4 873 202

La Caisse Régionale Alpes Provence ne comptabilise pas d'exposition sur des dérivés de crédit dans ses comptes consolidés. Par conséquent, il n'y a pas d'effet à ce titre sur nos emplois pondérés.

APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-A) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU CR7-A)

31/12/2023 Techniques d'atténuation du risque de crédit Techniques d'atténuation
du risque de crédit
dans le calcul des RWEA
Protection de crédit
financée
Protection de crédit
non financée
Total des
expositions
Partie des
expositions
couverte par
des sûretés
financières
(%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
sûretés
éligibles (%)
Partie des
expositions
couverte par
des sûretés
immobilières
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des créances
à recouvrer
(%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
sûretés
réelles (%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
formes de
protection de
crédit
financée (%)
Partie des
expositions
couverte par
des dépôts
en espèces
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des polices
d'assurance
vie (%)
Partie des
expositions
couverte par
des
instruments
détenus par
un tiers (%)
Partie des
expositions
couverte par
des garanties
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des dérivés
de crédit (%)
RWEA sans
effets de
substitution
(effets de
réduction
uniquement)
RWEA avec effets
de substitution
(effets de réduction
et de substitution)
(en milliers d'euros) a b c d e f g h i j k l m n
Administrations
centrales et banques
centrales
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Établissements 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Entreprises 2 513 092 0,18% 16,99% 14,07% 2,41% 0,51% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 3,87% 0,00% 1 524 024
dont Entreprises -
PME
1 720 141 0,24% 21,91% 19,20% 2,00% 0,70% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 5,65% 0,00% 1 044 155
dont Entreprises -
Financement
spécialisé
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Dont Entreprises -
Autres
792 951 0,06% 6,32% 2,93% 3,29% 0,10% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 479 869
Clientèle de détail 15 756 864 0,00% 30,07% 30,07% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 42,59% 0,00% 1 961 440
Dont Clientèle de
détail — Biens
immobiliers PME
700 400 0,00% 81,22% 81,22% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,11% 0,00% 203 502
Dont Clientèle de
détail — Biens
immobiliers non
PME
10 641 662 0,00% 39,16% 39,16% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 59,92% 0,00% 1 098 111
dont Clientèle de
détail — expositions
renouvelables
éligibles
580 175 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 39 855
31/12/2023 Techniques d'atténuation du risque de crédit Techniques d'atténuation
du risque de crédit
dans le calcul des RWEA
Protection de crédit
Protection de crédit
financée
non financée
Total des
expositions
Partie des
expositions
couverte par
des sûretés
financières
(%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
sûretés
éligibles (%)
Partie des
expositions
couverte par
des sûretés
immobilières
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des créances
à recouvrer
(%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
sûretés
réelles (%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
formes de
protection de
crédit
financée (%)
Partie des
expositions
couverte par
des dépôts
en espèces
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des polices
d'assurance
vie (%)
Partie des
expositions
couverte par
des
instruments
détenus par
un tiers (%)
Partie des
expositions
couverte par
des garanties
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des dérivés
de crédit (%)
RWEA sans
effets de
substitution
(effets de
réduction
uniquement)
RWEA avec effets
de substitution
(effets de réduction
et de substitution)
(en milliers d'euros) a b c d e f g h i j k l m n
dont Clientèle de
détail — autres
PME
1 949 392 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 14,58% 0,00% 376 756
dont Clientèle de
détail — autres
non-PME
1 885 235 0,00% 0,11% 0,11% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 1,88% 0,00% 243 216
Total 18 269 956 0,03% 28,27% 27,87% 0,33% 0,07% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 37,27% 0,00% 3 485 463

APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-F) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU CR7-A)

31/12/2023 Total des expositions Techniques d'atténuation du risque de crédit Techniques d'atténuation du risque de crédit dans le calcul des RWEA Protection de crédit financée Protection de crédit non financée RWEA sans effets de substitution (effets de réduction uniquement) RWEA avec effets de substitution (effets de réduction et de substitution) Partie des expositions couverte par des sûretés financières (%) Partie des expositions couverte par d'autres sûretés éligibles (%) Partie des expositions couverte par des sûretés immobilières (%) Partie des expositions couverte par des créances à recouvrer (%) Partie des expositions couverte par d'autres sûretés réelles (%) Partie des expositions couverte par d'autres formes de protection de crédit financée (%) Partie des expositions couverte par des dépôts en espèces (%) Partie des expositions couverte par des polices d'assurance vie (%) Partie des expositions couverte par des instruments détenus par un tiers (%) Partie des expositions couverte par des garanties (%) Partie des expositions couverte par des dérivés de crédit (%) (en milliers d'euros) a b c d e f g h i j k l m n Administrations centrales et banques centrales 934 625 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 33 378 Établissements 4 604 143 0,00% 0,04% 0,00% 0,04% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 273 630 Entreprises 1 915 967 0,40% 8,61% 2,11% 6,49% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 1 080 731 dont Entreprises - PME 736 515 0,29% 18,05% 4,66% 13,38% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 396 038 dont Entreprises - Financement spécialisé 222 606 0,00% 4,49% 0,00% 4,49% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 159 186 Dont Entreprises - Autres 956 847 0,57% 2,30% 0,64% 1,66% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 525 507 Total 7 454 735 0,10% 2,24% 0,54% 1,69% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%1 387 739

4.2.6 Évolution des RWA

ÉTATS DES FLUX D'ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (RWA) POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT SELON L'APPROCHE NOTATION INTERNE (EU CR8)

31/12/2023

Montant
d'exposition
pondéré
(en milliers d'euros)
1 Montant d'exposition pondéré à la fin de la période de déclaration précédente 4 597 602
2 Taille de l'actif (+/-) 269 398
3 Qualité de l'actif (+/-) 6 225
4 Mises à jour des modèles (+/-)
5 Méthodologie et politiques (+/-)
6 Acquisitions et cessions (+/-)
7 Variations des taux de change (+/-) (23)
8 Autres (+/-)
9 Montant d'exposition pondéré à la fin de la période de déclaration 4 873 202

4.2.7 Résultat du backtesting

Les Caisses régionales utilisent le même modèle, le backtesting est réalisé en central par Crédit Agricole SA.

On appelle backtesting dans les paragraphes suivants l'ensemble des méthodes et procédures visant à vérifier la performance et la stabilité des modèles internes de risque (PD, LGD, CCF) en comparant notamment les prévisions avec les résultats observés.

S'agissant du contrôle permanent, un Comité de backtesting est mis en place dans chaque entité. Ce Comité (qui peut être constitué, dans certaines entités, par un ordre du jour spécifique du Comité des risques) est présidé par la Direction des risques de l'entité et comprend un représentant de la Direction des risques Groupe. Il fait l'objet de comptes rendus adressés au Directeur général et au responsable du Contrôle permanent de l'entité, ainsi qu'à la Direction des Risques Groupe.

Pour ce qui concerne le contrôle périodique, celui-ci est effectué annuellement par l'audit interne ou tout tiers expressément mandaté par ses soins. Le plan d'audit couvre notamment :

  • les systèmes de notation et d'estimation des paramètres de risque ainsi que le respect des exigences minimales ;
  • le fonctionnement des systèmes (correcte mise en œuvre).

Les rapports correspondants sont adressés au responsable du suivi de l'entité concernée au sein de la Direction des Risques Groupe.

Les contrôles internes (permanents et périodiques) opérés par l'entité portent sur :

  • la qualité des données à l'entrée et à la sortie des systèmes ;
  • la qualité des systèmes de notation et d'estimation des paramètres de risque sur les plans conceptuel et technique ;
  • l'exhaustivité des données utilisées pour le calcul des emplois pondérés.

Les étapes de backtesting sont fondamentales dans le maintien de la pertinence et de la performance des modèles de notation. Une première phase d'analyse principalement quantitative est fondée sur l'analyse du caractère prédictif du modèle dans son ensemble ainsi que de ses principales variables explicatives.

Cet exercice permet également de détecter des changements significatifs dans la structure et les comportements des portefeuilles et des clients. Le backtesting débouche alors sur des décisions d'ajustement, voire de refonte, des modèles afin de prendre en compte ces éléments structurels nouveaux. Ainsi peuvent être identifiées les évolutions non conjoncturelles des comportements ou la transformation du fonds de commerce révélatrice de l'impact des stratégies commerciales ou risques mises en œuvre par la Banque.

Sur l'ensemble du Groupe, le backtesting de chaque méthode de notation est effectué au minimum annuellement par l'unité responsable de la méthode (Direction des Risques Groupe ou son délégataire). Celle-ci restitue annuellement auprès du Groupe, via le Comité des Normes et Modèles, le résultat du backtesting après avis de la fonction de Validation interne du Groupe, dont les conclusions sont présentées dans un Comité Technique permettant de confirmer la bonne application des méthodes statistiques sélectionnées et la validité des résultats, et propose, si nécessaire, les actions de correction adaptées (révision de la méthode, recalibrage, effort de formation, recommandations en matière de contrôle…).

Ces contrôles ex post sont réalisés au travers du cycle (through-the-cycle) sur des historiques couvrant une période aussi longue que possible. Le tableau suivant présente les résultats de backtesting de l'exercice 2023 pour les modèles de probabilité de défaut (PD).

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les "administrations centrales et banques centrales" en approche interne avancée au 31/12/2023.

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) - ETABLISSEMENTS

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Etablissements " en approche interne avancée au 31/12/2023.

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES PME

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 70 0,00% 0,10% 0,13% 1,60%
0,00 à <0,10 0,00% 0,04% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 70 0,00% 0,13% 0,13% 1,60%
0,15 à <0,25 85 0,00% 0,22% 0,21% 0,00%
0,25 à <0,50 113 0,00% 0,38% 0,38% 0,00%
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 200 2 1,00% 1,13% 1,23% 0,70%
0,75 à <1,75 167 2 1,20% 1,09% 1,07% 0,68%
Entreprises - PME 1,75 à <2,5 33 0,00% 2,04% 2,04% 0,79%
2,50 à <10,00 114 1 0,88% 4,38% 5,33% 3,46%
2,5 à <5 73 0,00% 3,23% 3,80% 3,63%
5 à <10 41 1 2,44% 7,87% 8,04% 3,17%
10,00 à <100,00 32 0,00% 15,25% 16,74% 5,91%
10 à <20 32 0,00% 14,38% 16,74% 5,91%
20 à <30 0,00% 21,71% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 4 4 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Entreprises – Financement spécialisé" en approche interne avancée au 31/12/2023.

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES AUTRES

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Entreprises autres " en approche interne avancée au 31/12/2023.

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
a b
0,00 à <0,15
c
375
d
e
0,00%
f
0,13%
g
0,13%
h
0,00%
0,00 à <0,10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 375 0,00% 0,13% 0,13% 0,00%
0,15 à <0,25 609 0,00% 0,22% 0,21% 0,07%
0,25 à <0,50 814 1 0,12% 0,39% 0,39% 0,14%
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 888 6 0,68% 1,19% 1,22% 0,55%
0,75 à <1,75 748 5 0,67% 1,10% 1,07% 0,43%
Crédits aux petites et moyennes entités
garantis par une sûreté immobilière
1,75 à <2,5 140 1 0,71% 2,04% 2,04% 1,17%
2,50 à <10,00 530 7 1,32% 5,40% 5,06% 2,11%
2,5 à <5 339 6 1,77% 3,80% 3,80% 1,23%
5 à <10 191 1 0,52% 7,77% 7,29% 3,66%
10,00 à <100,00 112 8 7,14% 17,40% 16,98% 11,28%
10 à <20 107 6 5,61% 16,06% 16,04% 10,03%
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 5 2 40,00% 36,75% 37,22% 38,02%
100,00 (défaut) 66 66 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – CRÉDITS AUX PARTICULIERS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 45 949 19 0,04% 0,07% 0,06% 0,05%
0,00 à <0,10 30 070 7 0,02% 0,04% 0,04% 0,04%
0,10 à <0,15 15 879 12 0,08% 0,11% 0,11% 0,08%
0,15 à <0,25 8 742 7 0,08% 0,22% 0,22% 0,16%
0,25 à <0,50 5 887 20 0,34% 0,40% 0,40% 0,30%
0,50 à <0,75 2 875 6 0,21% 0,73% 0,73% 0,38%
0,75 à <2,50 5 097 49 0,96% 1,44% 1,48% 0,88%
0,75 à <1,75 4 980 49 0,98% 1,42% 1,47% 0,87%
Crédits aux particuliers garantis par une
sûreté immobilière
1,75 à <2,5 117 0,00% 2,04% 2,04% 1,22%
2,50 à <10,00 2 777 97 3,49% 5,29% 5,15% 3,61%
2,5 à <5 2 108 55 2,61% 4,14% 4,18% 2,88%
5 à <10 669 42 6,28% 8,33% 8,20% 5,88%
10,00 à <100,00 525 92 17,52% 18,59% 18,03% 19,34%
10 à <20 450 60 13,33% 15,92% 15,68% 16,54%
20 à <30 45 22 48,89% 29,05% 29,05% 39,78%
30,00 à <100,00 30 10 33,33% 38,01% 36,74% 30,72%
100,00 (défaut) 698 698 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – CREDIT RENOUVELABLE QUALIFIE

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 160 962 95 0,06% 0,06% 0,06% 0,05%
0,00 à <0,10 100 801 23 0,02% 0,04% 0,04% 0,03%
0,10 à <0,15 60 161 72 0,12% 0,11% 0,11% 0,10%
0,15 à <0,25 36 703 82 0,22% 0,22% 0,22% 0,20%
0,25 à <0,50 25 251 115 0,46% 0,40% 0,40% 0,36%
0,50 à <0,75 17 693 137 0,77% 0,73% 0,73% 0,66%
0,75 à <2,50 29 386 459 1,56% 1,55% 1,58% 1,28%
0,75 à <1,75 29 012 456 1,57% 1,54% 1,58% 1,29%
Crédit renouvelable qualifié 1,75 à <2,5 374 3 0,80% 2,04% 2,04% 1,24%
2,50 à <10,00 23 541 1 077 4,58% 5,37% 5,36% 4,19%
2,5 à <5 17 466 650 3,72% 4,27% 4,31% 3,43%
5 à <10 6 075 427 7,03% 8,36% 8,39% 6,36%
10,00 à <100,00 4 679 787 16,82% 17,43% 17,19% 15,12%
10 à <20 4 116 608 14,77% 15,48% 15,35% 13,58%
20 à <30 448 132 29,46% 29,05% 29,05% 24,87%
30,00 à <100,00 115 47 40,87% 37,04% 36,70% 32,21%
100,00 (défaut) 1 384 1 384 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) - AUTRES CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 3 210 3 0,09% 0,13% 0,13% 0,08%
0,00 à <0,10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 3 210 3 0,09% 0,13% 0,13% 0,08%
0,15 à <0,25 4 787 6 0,13% 0,21% 0,21% 0,10%
0,25 à <0,50 5 217 22 0,42% 0,38% 0,38% 0,23%
0,50 à <0,75 2 0,00% 0,74% 0,72% 0,00%
0,75 à <2,50 6 093 67 1,10% 1,22% 1,21% 0,69%
0,75 à <1,75 5 330 54 1,01% 1,09% 1,08% 0,60%
Autres crédits aux petites et moyennes
entités
1,75 à <2,5 763 13 1,70% 2,04% 2,06% 1,34%
2,50 à <10,00 4 224 275 6,51% 5,43% 5,71% 5,08%
2,5 à <5 2 332 84 3,60% 3,80% 3,80% 2,73%
5 à <10 1 892 191 10,10% 7,52% 8,05% 7,99%
10,00 à <100,00 1 594 364 22,84% 19,01% 22,14% 20,70%
10 à <20 1 200 206 17,17% 16,10% 17,38% 15,47%
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 394 158 40,10% 38,04% 36,64% 36,62%
100,00 (défaut) 1 901 1 901 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) - AUTRES CREDITS AUX PARTICULIERS

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 36 662 28 0,08% 0,07% 0,07% 0,07%
0,00 à <0,10 20 226 2 0,01% 0,04% 0,04% 0,05%
0,10 à <0,15 16 436 26 0,16% 0,11% 0,11% 0,10%
0,15 à <0,25 11 121 23 0,21% 0,22% 0,22% 0,18%
0,25 à <0,50 8 855 35 0,40% 0,40% 0,40% 0,32%
0,50 à <0,75 6 056 41 0,68% 0,73% 0,73% 0,60%
0,75 à <2,50 11 556 207 1,79% 1,46% 1,59% 1,32%
0,75 à <1,75 11 388 205 1,80% 1,44% 1,58% 1,31%
Autres crédits aux particuliers 1,75 à <2,5 168 2 1,19% 2,04% 2,04% 1,70%
2,50 à <10,00 11 011 759 6,89% 5,21% 5,47% 5,27%
2,5 à <5 7 905 442 5,59% 4,15% 4,31% 4,21%
5 à <10 3 106 317 10,21% 8,26% 8,41% 7,95%
10,00 à <100,00 10 412 2 443 23,46% 20,33% 23,63% 19,61%
10 à <20 4 125 699 16,95% 15,15% 15,24% 16,02%
20 à <30 6 223 1 717 27,59% 29,05% 29,05% 21,74%
30,00 à <100,00 64 27 42,19% 41,86% 36,75% 43,53%
100,00 (défaut) 7 600 7 600 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 33 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00 à <0,10 33 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 2 0,00% 0,16% 0,16% 0,00%
0,25 à <0,50 3 0,00% 0,44% 0,32% 0,00%
0,50 à <0,75 0,00% 0,60% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 2 0,00% 1,00% 0,80% 0,00%
0,75 à <1,75 2 0,00% 1,00% 0,80% 0,00%
Administrations centrales et banques
centrales
1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ETABLISSEMENTS

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 382 0,00% 0,03% 0,03% 0,00%
0,00 à <0,10 381 0,00% 0,03% 0,03% 0,00%
0,10 à <0,15 1 0,00% 0,00% 0,12% 0,00%
0,15 à <0,25 20 0,00% 0,16% 0,16% 0,00%
0,25 à <0,50 5 0,00% 0,26% 0,29% 0,00%
0,50 à <0,75 6 0,00% 0,60% 0,60% 0,00%
0,75 à <2,50 5 0,00% 0,91% 1,11% 0,00%
0,75 à <1,75 4 0,00% 0,80% 0,90% 0,00%
Etablissements 1,75 à <2,5 1 0,00% 1,93% 1,93% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 2 0,00% 20,00% 20,00% 0,00%
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 2 0,00% 20,00% 20,00% 0,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - PMET

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%)
0,00 à <0,15 94 0,00% 0,08% 0,10% 0,00%
0,00 à <0,10 25 0,00% 0,04% 0,04% 0,00%
0,10 à <0,15 69 0,00% 0,12% 0,12% 0,00%
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 526 2 0,38% 0,38% 0,39% 0,29%
0,50 à <0,75 6 0,00% 0,60% 0,60% 0,00%
0,75 à <2,50 827 18 2,18% 1,18% 1,14% 1,05%
0,75 à <1,75 811 18 2,22% 1,15% 1,12% 1,05%
Entreprises - PMEt 1,75 à <2,5 16 0,00% 1,93% 1,91% 0,81%
2,50 à <10,00 313 22 7,03% 4,19% 4,10% 1,84%
2,5 à <5 248 9 3,63% 3,85% 3,16% 0,82%
5 à <10 65 13 20,00% 8,05% 7,72% 5,73%
10,00 à <100,00 42 7 16,67% 20,14% 18,38% 12,12%
10 à <20 19 7 36,84% 15,00% 14,12% 11,77%
20 à <30 23 0,00% 20,16% 21,90% 12,40%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 89 89 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPECIALISE

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%)
0,00 à <0,15 1 0,00% 0,06% 0,06% 0,00%
0,00 à <0,10 1 0,00% 0,06% 0,06% 0,00%
0,10 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 7 0,00% 0,16% 0,16% 0,00%
0,25 à <0,50 15 0,00% 0,30% 0,30% 0,00%
0,50 à <0,75 15 0,00% 0,60% 0,60% 0,00%
0,75 à <2,50 24 0,00% 0,92% 0,88% 0,00%
0,75 à <1,75 24 0,00% 0,92% 0,88% 0,00%
Entreprises - Financement spécialisé 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 20,00% 0,00% 0,00%
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 0,00% 20,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - AUTRES

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%)
0,00 à <0,15 118 0,00% 0,05% 0,07% 0,00%
0,00 à <0,10 68 0,00% 0,04% 0,04% 0,00%
0,10 à <0,15 50 0,00% 0,12% 0,12% 0,00%
0,15 à <0,25 2 0,00% 0,16% 0,16% 0,00%
0,25 à <0,50 111 1 0,90% 0,46% 0,37% 0,41%
0,50 à <0,75 2 0,00% 0,00% 0,60% 0,00%
0,75 à <2,50 134 0,00% 1,18% 1,13% 0,29%
0,75 à <1,75 131 0,00% 1,15% 1,11% 0,29%
Entreprises - Autres 1,75 à <2,5 3 0,00% 1,93% 1,92% 0,00%
2,50 à <10,00 34 2 5,88% 5,61% 4,04% 1,47%
2,5 à <5 27 2 7,41% 4,00% 3,24% 1,85%
5 à <10 7 0,00% 8,39% 7,14% 0,00%
10,00 à <100,00 8 1 12,50% 17,94% 21,96% 33,00%
10 à <20 0,00% 17,60% 0,00% 0,00%
20 à <30 8 1 12,50% 21,91% 21,96% 33,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 21 21 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

Le calcul des taux de PD moyens à long terme est réalisé sans chevauchement de fenêtres temporelles.

APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (NI) - CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT PAR CATÉGORIE D'EXPOSITION (EU CR9 -1)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CR9-1 « Approche fondée sur la notation interne (NI) - Contrôle a posteriori des probabilités de défaut par catégorie d'exposition ».

4.3 Risque de contrepartie

INFORMATION QUALITATIVE SUR LE RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCRA)

La Caisse Régionale Alpes Provence traite le risque de contrepartie pour l'ensemble de leurs expositions, que celles-ci soient constituées d'éléments du portefeuille bancaire ou du portefeuille de négociation. Pour les éléments inclus dans le portefeuille de négociation, le risque de contrepartie est traité en conformité avec les dispositions relatives à la surveillance prudentielle des risques de marché.

Le traitement prudentiel du risque de contrepartie pour les opérations sur instruments financiers à terme du portefeuille bancaire est défini réglementairement dans le règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Pour mesurer l'exposition au risque de contrepartie sur les opérations sur instruments financiers à terme du portefeuille bancaire, La Caisse Régionale Alpes Provence utilise l'approche standard (art. 274) ou la méthode du modèle interne (art. 283).

Le risque de contrepartie est encadré par plusieurs indicateurs selon la nature des opérations engagées et des sous-catégories de risque de contrepartie encourus :

Risque de variation :

  • Exposition maximale future des transactions vis-à-vis d'une même contrepartie, en tenant compte des contrats de netting/collatéral en vigueur avec cette contrepartie. L'exposition maximale future est calculée à l'aide de l'approche standard SA-CCR ;
  • Nominal des transactions de repo/reverse repos et de prêts/emprunts de titres vis-à-vis d'une même contrepartie.

Risque de livraison : valeurs des actifs (cash ou titres à recevoir d'une contrepartie à une date donnée, alors que l'entité aura livré à la même date, les actifs qu'elle doit en retour (ex. : opérations de change livrable réglées en dehors d'une chambre de compensation telle que Continuous Linked Settlement, ou prêts/emprunts de titres dont la livraison s'effectue « Free of payment »).

La Caisse Régionale Alpes Provence n'affecte pas, ex-ante, de fonds propres aux contreparties individuelles. Les exigences de fonds propres sont calculées globalement, sur l'ensemble des portefeuilles des entités, selon la méthode SA-CCR.

4.3.1 Exposition au risque de contrepartie par approche

ANALYSE DE L'EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR APPROCHE (EU CCR1)

31/12/2023 Coût de
remplacement
(RC)
Exposition
future
potentielle
(PFE)
EEPE Facteur Alpha
utilisé pour
calculer
l'exposition
réglementaire
Valeur exposée
au risque avant
ARC
Valeur exposée
au risque après
ARC
Valeur exposée
au risque
Montant
d'exposition
pondéré
(RWEA)
(en milliers d'euros)
EU-1 UE - Méthode de l'exposition initiale (pour les dérivés) 1,0
EU-2 UE - SA-CCR simplifiée (pour les dérivés) 1,0
1 SA-CCR (pour les dérivés) 39 930 78 620 1,0 806 421 165 970 164 217 32 448
2 IMM (pour les dérivés et les OFT)
2a Dont ensembles de compensation d'opérations de financement sur titres
2b Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé
2c Dont issues d'ensembles de compensation de conventions multiproduits
3 Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
4 Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
5 VaR pour les OFT
6 Total 806 421 165 970 164 217 32 448

L'exposition totale au risque de contrepartie s'élève à 164 217 milliers d'euros au 31 décembre 2023 (sous forme d'instruments dérivés uniquement).

4.3.2 Exposition au risque de contrepartie en méthode standard

EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE EN MÉTHODE STANDARD PAR PORTEFEUILLE RÉGLEMENTAIRE ET PAR PONDÉRATIONS DES RISQUES (EU CCR3)

31/12/2023 Pondération de risque
Catégories d'expositions 0% 2% 4% 10% 20% 50% 70% 75% 100% 150% Autres Valeur
d'exposition
totale
(en milliers d'euros)
Administrations centrales ou banques centrales
Administrations régionales ou locales
Entités du secteur public
Banques multilatérales de développement
Organisations internationales
Établissements 90 5 359 5 449
Entreprises 1 534 1 534
Clientèle de détail
Établissements et entreprises faisant l'objet d'une
évaluation du crédit à court terme
Autres éléments
Valeur d'exposition totale 90 5 359 1 534 6 983

4.3.3 Exposition au risque de contrepartie en méthode avancée

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

31/12/2023
Catégories d'expositions
(en milliers d'euros)
Échelle de PD Valeur exposée au
risque
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD moyenne,
pondérée (%)
Échéance moyenne
pondérée (années)
Montant
d'exposition
pondéré (RWEA)
Densité des
montants
d'exposition
pondérés
0,00 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00%
Administration centrales et
banque centrales
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 0,00% 0,00% 0,00%
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00%
Sous total 0,00% 0,00% 0,00%
0,00 à <0,15 126 265 0,03% 6,50% 2,50 3 798 3,01%
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 0,00% 0,00% 0,00%
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00%
Etablissements 0,75 à <2,50 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00%
Sous total 126 265 0,03% 6,50% 2,50 3 798 3,01%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES

31/12/2023
Catégories d'expositions
(en milliers d'euros)
Échelle de PD Valeur exposée au
risque
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD moyenne,
pondérée (%)
Échéance moyenne
pondérée (années)
Montant
d'exposition
pondéré (RWEA)
Densité des
montants
d'exposition
pondérés
0,00 à <0,15 73 0,04% 45,00% 2,50 14 19,55%
0,15 à <0,25 1 043 0,16% 45,00% 2,50 429 41,13%
0,25 à <0,50 1 377 0,38% 45,00% 2,50 886 64,35%
0,50 à <0,75 6 026 0,60% 45,00% 2,50 4 820 79,98%
Entreprises - Autres 0,75 à <2,50 10 355 1,03% 45,00% 2,50 10 094 97,48%
2,50 à <10,00 386 4,74% 45,00% 2,50 602 156,04%
10,00 à <100,00 73 20,00% 45,00% 2,50 186 252,52%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00%
Sous total 19 333 0,95% 45,00% 2,50 17 030 88,09%
0,00 à <0,15 264 0,12% 45,00% 2,50 76 28,74%
0,15 à <0,25 111 0,16% 45,00% 2,50 39 34,95%
0,25 à <0,50 2 015 0,40% 45,00% 2,50 1 055 52,37%
0,50 à <0,75 280 0,60% 45,00% 2,50 191 67,98%
Entreprises - PME 0,75 à <2,50 5 638 1,42% 45,00% 2,50 4 187 74,27%
2,50 à <10,00 3 276 3,68% 45,00% 2,50 3 467 105,82%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 52 100,00% 44,99% 2,50 0,00%
Sous total 11 636 2,26% 45,00% 2,50 9 014 77,47%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

31/12/2023 Densité des
Catégories d'expositions
(en milliers d'euros)
Échelle de PD Valeur exposée au
risque
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD moyenne,
pondérée (%)
Échéance moyenne
pondérée (années)
Montant
d'exposition
pondéré (RWEA)
montants
d'exposition
pondérés
0,00 à <0,15 126 601 0,00% 0,00% 2,50 3 888 3,07%
0,15 à <0,25 1 154 0,00% 0,00% 2,50 468 40,54%
0,25 à <0,50 3 392 0,00% 0,00% 2,50 1 941 57,23%
0,50 à <0,75 6 306 0,00% 0,00% 2,50 5 010 79,45%
Entreprises - Financement
spécialisé
0,75 à <2,50 15 993 0,00% 0,00% 2,50 14 281 89,29%
2,50 à <10,00 3 662 0,00% 0,00% 2,50 4 069 111,11%
10,00 à <100,00 73 0,00% 0,00% 2,50 186 252,52%
100,00 (défaut) 52 0,00% 0,00% 2,50 0,00%
Sous total 157 234 0,31% 14,08% 2,50 29 842 18,98%
TOTAL (TOUTES LES CATÉGORIES D'EXPOSITIONS
PERTINENTES POUR LE CCR)
157 234 0,31% 14,08% 2,50 29 842 18,98%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « administrations centrales et banques centrales » en approche notation interne avancée au 31.12.2023.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « Entreprises – Autres » en approche notation interne avancée au 31.12.2023.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « Entreprises - Financement spécialisé » en approche notation interne avancée au 31.12.2023.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - CRÉDIT RENOUVELABLE QUALIFIÉ

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « Crédit renouvelable qualifié » en approche notation interne avancée au 31.12.2023.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « Crédits aux petites et moyennes entités garantis par une sûreté immobilière » en approche notation interne avancée au 31.12.2023.

4.3.4 Sûretés

COMPOSITION DES SÛRETÉS POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCR5.B)

31/12/2023 Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés Sûretés utilisées dans des OFT
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
(en milliers d'euros) Faisant
l'objet d'une
ségrégation
Ne faisant
pas l'objet
d'une
ségrégation
Faisant
l'objet d'une
ségrégation
Ne faisant
pas l'objet
d'une
ségrégation
Faisant
l'objet d'une
ségrégation
Ne faisant
pas l'objet
d'une
ségrégation
Faisant
l'objet d'une
ségrégation
Ne faisant
pas l'objet
d'une
ségrégation
1 Espèces —
monnaie nationale
321
310
630
2 Espèces —
autres monnaies
3 Dette souveraine nationale
4 Autre dette souveraine
5 Dette des administrations publiques
6 Obligations d'entreprise
7 Actions
8 Autres sûretés
9 Total 321
310
630

4.3.5 Etats des flux d'actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes (MMI) (CCR7)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CCR7 « Etats des flux d'actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes (MMI) ».

4.3.6 Expositions sur les contreparties centrales (CCP)

EXPOSITIONS SUR LES CONTREPARTIES CENTRALES (CCP) (EU CCR8)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les contreparties centrales selon la méthode des modèles internes au 31.12.2023.

4.3.7 CVA

Le cadre prudentiel CRR/CRD 4 a introduit une nouvelle charge en fonds propres au titre de la volatilité du Credit Valuation Adjustment (CVA) ou ajustement de valorisation sur actifs résumée sous le terme "Risque CVA" dont l'objectif est de tenir compte dans la valorisation des produits dérivés OTC des événements de crédit affectant nos contreparties. Le CVA est ainsi défini comme la différence entre la valorisation sans risque de défaut et la valorisation qui tient compte de la probabilité de défaut de nos contreparties.

Selon ce dispositif prudentiel, les établissements utilisent une formule réglementaire ("méthode standard") ou sont autorisés à calculer leurs exigences en fonds propres en modèle interne au titre du risque de contrepartie et au titre du risque spécifique de taux en méthode avancée ("VaR CVA").

L'exigence de CVA en méthode avancée est calculée sur la base des expositions positives anticipées sur les transactions sur produits dérivés OTC face aux contreparties "Institutions financières" hors transactions intragroupes. Sur ce périmètre, le dispositif utilisé pour estimer le montant des exigences en fonds propres est le même que celui utilisé pour le calcul de la VaR de marché au titre du risque spécifique de taux.

La Caisse Régionale Alpes Provence a adopté l'approche standard pour évaluer son risque

EXIGENCE DE FONDS PROPRES EN REGARD DE L'AJUSTEMENT DE L'ÉVALUATION DE CRÉDIT (CVA) (EU CCR2)

31/12/2023
(en milliers d'euros)
Valeur
exposée au
risque
Montant
d'exposition
pondéré
(RWEA)
1 Total des opérations soumises à la méthode avancée
2 i) composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)
3 ii) composante VaR en situation de tensions (y compris le
multiplicateur 3 ×)
4 Opérations soumises à la méthode standard 126 265 67 903
EU-4 Opérations soumises à l'approche alternative (sur la base de la
méthode de l'exposition initiale)
5 Total des opérations soumises aux exigences de fonds propres
pour risque de CVA
126 265 67 903

4.4 Techniques de réduction du risque de crédit et de contrepartie

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CRC)

Dispositif de gestion des sûretés réelles reçues

Les principales catégories de sûreté réelle prises en compte par l'établissement sont décrites dans le chapitre 4.2.1 Gestion du risque crédit - Mécanismes de réduction du risque de crédit

Dérivés de crédit utilisés en couverture

La caisse régionale Crédit Agricole Alpes Provence ne dispose pas de dérivés de crédit.

APERÇU DES TECHNIQUES DE RÉDUCTION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CR3)

31/12/2023
(en milliers d'euros) Valeur
comptable
non garantie
Valeur
comptable
garantie
Dont garantie
par des
sûretés
Dont garantie
par des
garanties
financières
Dont garantie
par des
dérivés de
crédit
1 Prêts et avances 8 019 608 14 018 380 6 773 143 7 245 237
2 Titres de créance 1 340 231
3 Total 9 359 839 14 018 380 6 773 143 7 245 237
4 Dont expositions non performantes 47 730 95 927 31 613 64 314
EU-5 Dont en défaut

EXPOSITIONS SUR DERIVES DE CREDIT (CCR6)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CCR6 « Expositions sur dérivés de crédit »

4.5 Expositions sur actions du portefeuille bancaire

Les expositions sur actions de Crédit Agricole Alpes Provence, hors portefeuille de négociation, sont constituées de titres détenus "conférant des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l'émetteur ou qui présentent une nature économique similaire". Il s'agit principalement :

  • des actions cotées et non cotées et des parts dans des fonds d'investissements ;
  • des options implicites des obligations convertibles, remboursables ou échangeables en actions ;

Les techniques comptables et les méthodes de valorisation utilisées sont décrites dans l'annexe 1.2 aux états financiers "Principes et méthodes comptables".

MONTANT DES EXPOSITIONS BRUTES ET DES VALEURS EXPOSÉES AU RISQUE EN MÉTHODE NOTATION INTERNE (EU CR10.5)

31/12/2023
Catégories
(en milliers d'euros)
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Expositions sur capital
investissement
1 292 190% 1 292 2 456 10
Expositions sur actions
cotées
188 724 290% 188 724 547 299 1 510
Autres expositions sur
actions
292 577 11 346 370% 303 921 1 124 509 7 294
Total 482 593 11 346 493 938 1 674 264 8 814

Le montant des expositions sur actions (bilan et hors bilan) traité en approche notation interne s'élève à 482,6 millions d'euros au 31 décembre 2023 (contre 404,6 millions d'euros au 31 décembre 2022).

Le montant des RWA associés s'élève à 1,6 milliards d'euros au 31/12/2023.

Par ailleurs, le montant des expositions sur actions traité en méthode standard s'élève à 882 milliers d'euros au 31/12/2023. L'impact RWA associé est du même montant.

Le montant cumulé des plus-values ou moins-values réalisées sur les ventes et liquidations sur la période sous revue est présenté dans l'annexe 4 aux états financiers "Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres".

4.6 Expositions de titrisation

4.6.1 Valeurs exposées aux risques des titrisations du portefeuille bancaire génératrices d'emplois pondérés

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES EXPOSITIONS DE TITRISATION (EU SECA)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE (SEC1)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME EMETTEUR OU MANDATAIRE (SEC3)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME INVESTISSEUR (SEC4)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS TITRISÉES PAR L'ÉTABLISSEMENT - EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET AJUSTEMENT DU RISQUE DE CRÉDIT (SEC5)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (SEC2)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

4.7 Risques de marché

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication des tableaux et commentaires liés au risque de marché dont les montants ne sont pas significatifs.

4.8 Risque opérationnel

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RISQUE OPÉRATIONNEL (EU ORA)

Méthodologie de calcul des fonds propres en méthode avancée

Le groupe Crédit Agricole a obtenu l'autorisation de l'ACPR pour utiliser, au 1er janvier 2008, la méthode avancée (AMA - Advanced Measurement Approach) pour le calcul des exigences de fonds propres réglementaires au titre du risque opérationnel pour les principales entités du Groupe. Les autres entités du Groupe utilisent l'approche standard, conformément à la réglementation.

Les objectifs et politiques en matière de gestion des risques

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné au sein de la Caisse Régionale, comprend les composantes suivantes, communes à l'ensemble du Groupe :

  • Supervision par la Direction Générale de la gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels au travers du comité de contrôle interne ;
  • Mission des responsables Risques et des managers Risques opérationnels en matière de pilotage en local du dispositif de maîtrise des risques opérationnels ; le responsable des risques opérationnels est rattaché au RFGR (Responsable de la Fonction de Gestion des Risques) ;
  • Responsabilité des entités dans la maîtrise de leurs risques ;
  • Corpus de normes et procédures ;
  • Déclinaison de la démarche groupe Crédit Agricole d'appétit pour le risque mise en place en 2015 intégrant le risque opérationnel.

Les approches pour l'évaluation des exigences minimales de fonds propres

Périmètre consolidé de l'entité :

Code UO de l'entite Libellé de l'entite Méthode de calcul
81315 CAAP CREATION STD
81309 CAAP Immo AMA
81316 CAAP IMMO GESTION STD
81318 CAAP Immo Invest STD
81300 Caisse Régionale Alpes Provence AMA
81314 CAP Régulier 3 AMA
81310 CAP Régulier 1 AMA
81312 CAP Régulier 2 AMA
81301 CL ALPES-PROVENCE AMA
70813 FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT COMPARTIMENT CR813 STD
31300 SOFIPACA STD
81319 CAAP TRANSITIONS STD
81320 CAAP TRANSITIONS ENERGETIQUES FPCI STD

La Caisse Régionale Alpes Provence met en œuvre deux méthodes selon les entités : la méthode de mesure avancée (AMA) et la méthode standard (STD). Les principales entités du Groupe Crédit Agricole Alpes Provence utilisent l'approche des mesures avancées (AMA) ;

Pour les entités restant en méthode standard (STD), les coefficients de pondération réglementaires utilisés pour le calcul d'exigence en fonds propres sont ceux préconisés par le Comité de Bâle (pourcentage du produit net bancaire en fonction des lignes métiers).

L'approche méthodologique AMA

La méthode AMA de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :

  • D'inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel ainsi qu'à la prévention des risques exceptionnels des différentes entités du Groupe ;
  • De déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques mesurés ;
  • De favoriser l'amélioration de la maîtrise des risques dans le cadre du suivi des plans d'actions.

Les dispositifs mis en place dans le Groupe visent à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction Risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel, etc.) et des critères quantitatifs Bâle 3 (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scénarios et de facteurs reflétant l'environnement ; prise en compte des facteurs de risque influençant la distribution statistique, etc.).

Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel unique de type Loss Distribution Approach.

Les facteurs internes (évolution du profil de risque de l'entité) sont pris en compte en fonction :

  • De l'évolution de l'entité (organisationnelle, nouvelles activités…) ;
  • De l'évolution des cartographies de risques ;
  • D'une analyse de l'évolution de l'historique de pertes internes et de la qualité du dispositif de maîtrise du risque au travers notamment du dispositif de contrôles permanents.

S'agissant des facteurs externes, le Groupe utilise :

  • La base externe consortiale ORX Insight à partir de laquelle une veille est réalisée sur les incidents observés dans les autres établissements ;
  • Les bases externes publiques SAS OpRisk et ORX News pour :
  • Sensibiliser les entités aux principaux risques survenus dans les autres établissements,
  • Aider les experts à la cotation des principales vulnérabilités du Groupe (scénarios majeurs).

Les principes qui ont gouverné la conception et la mise au point du modèle sont les suivants :

  • Intégration dans la politique de risques ;
  • Pragmatisme, la méthodologie devant s'adapter aux réalités opérationnelles ;
  • Caractère pédagogique, de manière à favoriser l'appropriation par la Direction générale et les métiers ;
  • Robustesse, capacité du modèle à donner des estimations réalistes et stables d'un exercice à l'autre.

Un comité semestriel de backtesting du modèle AMA (Advanced Measurement Approach) est en place et se consacre à analyser la sensibilité du modèle aux évolutions de profil de risques des entités. Chaque année, ce comité identifie des zones d'améliorations possibles qui font l'objet de plans d'action.

Le dispositif et la méthodologie Risques opérationnels ont fait l'objet de missions d'audit externe de la BCE en 2015 et 2016 et 2017. Ces missions ont permis de constater les avancées du Groupe, mais aussi de compléter l'approche prudentielle relative aux risques émergents (cyber risk, conformité/conduct risk).

La Méthode Standard STD (ou TSA) est retenue pour les petites entités pour lesquelles une approche en méthode avancée ne se justifie pas. Il est appliqué des taux forfaitaires spécifiques (entre 12% et 18%) appliqués au PNB moyen des 3 dernières années de chaque ligne métier (exemple : banque de détail).

coefficient
Banque d'investissement (CF) 18%
Negociation et vente (TS) 18%
Banque de detail (RB) 12%
Banque commerciale (CB) 15%
Paiement et régiement (PS) 18%
Fonction d'agent (AS) 15%
Gestion d'actifs (AM) 17%
Courtage de détail (RBr) 12%

Techniques d'assurance pour la réduction du risque opérationnel

Depuis le 07 Mars 2022, la Caisse Régionale d'ALPES PROVENCE a intégré la coopération Grand Sud Assurances de biens et de Responsabilité au sein de la Caisse Régionale des Savoie.

CAAP et la coopération Grand Sud sont en lien permanent avec la Direction Contrôle Permanent Risques assurant ainsi la synergie entre le dispositif Risques Opérationnels et la couverture des risques par les assurances. L'objectif étant de favoriser :

  • D'une part, la couverture des risques par les assurances et
  • D'autre part, la qualité de la collecte dans le cadre des dédommagements issus des sinistres.

En fonction des risques collectés, il est ainsi possible d'orienter efficacement les choix en matière d'assurance et d'en adapter la stratégie. Dans ce cadre, l'examen du coût du risque par rapport aux couvertures par les assurances, conduit la Caisse Régionale à revoir le cas échéant les choix de police retenus.

La politique assurance vise à encadrer les fonctions suivantes :

  • La gestion des contrats
  • Analyser la couverture des risques potentiels,
  • Détecter et s'adapter aux évolutions,
  • Effectuer les contrôles de cohérence des contrats souscrits pour actualiser les données chaque année qui impacteront nos cotisations,
  • Proposer de nouveaux contrats ou évolutions,
  • Assister et conseiller les correspondants à l'expression des besoins identifiés.
  • La gestion des sinistres
  • Déclarer les Sinistres,
  • Suivre les indemnisations,
  • Piloter l'activité.
  • La gestion Budgétaire
  • Piloter les enveloppes budgétaires,

Maîtriser et optimiser les cotisations et le coût des sinistres.

La Caisse régionale a pour objectif de prendre la mesure la plus complète des risques opérationnels sur son périmètre et de couvrir ces risques par des polices adaptées afin de mettre en œuvre des couvertures visant à la maîtrise de ces risques.

Cette approche vise à : identifier, réduire et maîtriser ses propres risques par rapport aux résultats de la collecte des risques opérationnels, adapter la politique de couverture assurances de la Caisse, tout en respectant la réglementation en vigueur.

Les moyens :

La mise en œuvre de la politique " assurance pour compte " de la Caisse régionale s'appuie sur :

  • Une organisation dédiée avec la coopération de la Cr des Savoie, en coordination avec les services supports, particulièrement les départements Sécurité, RH, Logistique, Fiduciaire et Automates, Assurances, Contentieux Juridique et informatique pour déclarer et suivre les sinistres,
  • Des procédures de gestion, de déclaration et de suivi des sinistres,
  • Des procédures d'analyse des polices pour maîtriser les budgets et agrandir les couvertures,
  • Un système de reporting au travers de 2 Comités de Direction : " Comité de Contrôle Interne " / " Comité Sécurité ".

Le périmètre :

  • Les principaux biens sont :
  • Les locaux (professionnels, administratifs, commerciaux…),
  • Les terrains,
  • Les matériels (informatiques et autres),
  • Les véhicules (flotte).
  • Les personnes constituant l'entreprise sont :
  • Les administrateurs (CR, CL),
  • Les directeurs,
  • Les collaborateurs,
  • Les clients.

Ces biens et ces personnes peuvent être soumis à des risques :

  • de dégradation dus au temps,
  • liés à des évènements extérieurs.
  • Les principaux types de risques susceptibles d'affecter les personnes sont :
  • Les agressions,
  • Les accidents corporels,
  • L'invalidité,
  • Le décès.
  • Les principaux risques susceptibles de dégrader les biens peuvent être :
  • Les dégâts des eaux,
  • Les vandalismes,
  • Les incendies,
  • Les accidents (flotte ou mission collaborateurs),
  • La perte ou le vol de valeurs.

En couverture de tous ces risques, l'entreprise a souscrit différentes polices :

  • Des assurances de dommages
  • Dommages aux biens (multirisques bureaux),
  • Flottes automobile,
  • Mission collaborateurs.
  • Des assurances de personnes
  • Agressions Salariés et Clients,
  • Administrateurs,
  • Cadres de Direction.
  • Des assurances couvrant notre activité de banquier
  • Responsabilité civile professionnelle (activité de banquier),
  • Responsabilité des mandataires sociaux,
  • Responsabilité civile d'exploitation (accidents de nos clients en nos locaux),
  • Responsabilité de notre activité de courtier.
  • Des assurances couvrant des pertes financières spécifiques liées à notre activité de banquier
  • Globale de banque : détournements et escroqueries,
  • Globale de banque : hold-up et cambriolages,
  • Globale de banque : coffres loués à la clientèle,
  • Globale de banque : automates (DAB GAB).
  • Pertes Pécuniaires :
  • Remboursement de Franchises,
  • Commissions de Courtage Particuliers,
  • Commissions de Courtage Agri/Pro
  • Assurance cyber couvrant les pertes dues à une attaque cyber informatique
  • Des assurances couvrant la garantie financière sur la filiale CAAP Transac

4.8.1 Exigences de fonds propres et montants de RWA au titre du risque opérationnel

EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET MONTANTS DE RWA AU TITRE DU RISQUE OPÉRATIONNEL (EU OR1)

Activités bancaires Indicateur pertinent Montant
Exercice
n-3
Exercice
n-2
Précédent
exercice
Exigences de
fonds propres
d'exposition au
risque
010 Activités bancaires en approche élémentaire (BIA)
020 Activités bancaires en approche standard (TSA) / en
approche standard de remplacement (ASA)
1 277 15 960
En approche standard (TSA):
030 Financement des entreprises (CF)
040 Négociation et vente institutionnelle (TS)
050 Courtage de détail (RBr)
060 Banque commerciale (CB)
070 Banque de détail (RB) 4 559 22 358 5 002
080 Paiement et règlement (PS)
090 Services d'agence (AS)
100 Gestion d'actifs (AM)
En approche standard de remplacement (ASA):
110 Banque commerciale (CB)
120 Banque de détail (RB)
130 Activités bancaires en approche par mesure avancée
(AMA)
444 972 476 135 464 017 44 570 557 129

5. RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ

5.1 Gestion du Risque de Liquidité

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR RISQUE DE LIQUIDITÉ (EU LIQA)

5.1.1 Stratégie et processus de gestion du risque de liquidité

La stratégie mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole en matière de gestion du risque de liquidité s'articule autour de quelques grands principes :

  • Une structure de financement qui minimise le risque et des coussins de liquidité conséquents, destinés à permettre au Groupe de faire face à une éventuelle crise de liquidité.
  • Une gestion prudente du risque de liquidité intraday.
  • Un dispositif robuste de pilotage et d'encadrement du risque de liquidité.

Le Groupe s'assure de la diversification de ses sources de financement de marché via des indicateurs dédiés, à la fois pour le court et le long terme. La diversification porte sur la catégorie de contrepartie (différents acteurs de marché, clientèle retail et corporate), la devise et le pays de la contrepartie.

5.1.2 Structure et organisation de la fonction de gestion du risque de liquidité

La gestion du risque de liquidité est coordonnée pour le Groupe Crédit Agricole par la Direction du Pilotage Financier Groupe, au sein de la direction finance de Crédit Agricole SA.

Cette fonction assure la consolidation et le suivi des indicateurs de pilotage du risque de liquidité produits par les entités du Groupe.

La direction des risques Groupe assure un second regard sur la saine gestion du risque de liquidité au travers des normes, indicateurs, limites via sa participation aux instances de gouvernance de la liquidité.

5.1.3 Centralisation de la liquidité et interactions intra-groupe

La gestion de la liquidité au sein du Groupe Crédit Agricole est centrée sur Crédit Agricole S.A. qui joue le rôle de banque pivot pour les autres entités du Groupe. Crédit Agricole SA centralise la majorité des refinancements et redistribue les excédents au sein du Groupe. Les flux financiers et l'accès aux marchés financiers transitent donc majoritairement par Crédit Agricole S.A.

Pour des raisons spécifiques et sous conditions, les autres entités peuvent avoir un accès direct aux marchés. C'est notamment le cas de CACF, CA-CIB et CA Italia.

5.1.4 Systèmes de reporting et de mesure du risque de liquidité

Dans la pratique, le suivi du risque de liquidité s'effectue via un outil centralisé commun à toutes les entités qui font partie du périmètre de suivi du risque de liquidité du Groupe.

Via un plan de comptes adapté au suivi du risque de liquidité, cet outil permet d'identifier les compartiments homogènes du bilan du Groupe et de chacune de ses entités. Cet outil véhicule également l'échéancier de chacun de ces compartiments. En production depuis 2013, il mesure sur base mensuelle les différents indicateurs normés par le Groupe :

  • Les indicateurs dits « du modèle interne de liquidité » : bilan de liquidité, réserves, stress scénarios, concentration du refinancement court terme et long terme, etc.
  • Les indicateurs réglementaires : LCR, NSFR, ALMM.

Ce dispositif est complété d'outils de gestion apportant une vision quotidienne de certains risques (liquidité intraday, production quotidienne du LCR).

La gestion de la liquidité est également intégrée au processus de planification du Groupe. Ainsi le bilan est projeté, notamment dans le cadre des exercices budgétaires / Plan moyen terme.

5.1.5 Couverture du risque de liquidité

Les politiques d'atténuation du risque de liquidité mises en œuvre par le Groupe Crédit Agricole consistent à maîtriser les sorties de liquidité qui se matérialiseraient en période de crise. Cela passe essentiellement par le fait de :

  • disposer d'une structure de bilan solide, privilégiant le refinancement moyen long terme et limitant le recours au refinancement court terme. A ce titre le Groupe s'est fixé un objectif de gestion en matière de Position en Ressources Stables et d'une limite en matière de refinancement court terme net.
  • maîtriser l'empreinte du Groupe sur le marché du refinancement,
  • diversifier ses sources de refinancement de marché.

Les politiques de couverture du risque de liquidité visent à disposer d'actifs liquéfiables à court terme, afin de pouvoir faire face à des sorties significatives de liquidité en période de crise de liquidité. Ces actifs sont constitués principalement de :

  • dépôts en banque centrale (essentiellement auprès de la BCE),
  • titres de très bonne qualité, liquides et sujets à un faible risque de variation de valeur,
  • et créances mobilisables en banque centrale.

5.1.6 Plan d'urgence liquidité

Crédit Agricole S.A. dispose d'un Plan d'urgence à mettre en œuvre en cas de crise de liquidité. Ce Plan d'urgence du Groupe s'applique sur le périmètre des entités encadrées par le système de gestion et d'encadrement du risque de liquidité du Groupe Crédit Agricole et comporte trois niveaux, déclenchés selon la sévérité de la situation de crise :

  • Jaune : la situation nécessite une surveillance accrue et des mesures de faible ampleur.
  • Orange : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens inhabituels pour faire face à la crise.
  • Rouge : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens exceptionnels pour faire face à la crise.

Les indicateurs servant à l'éventuel déclenchement du Plan d'urgence sont mesurés hebdomadairement par la Direction du Pilotage Financier de Crédit Agricole S.A..

Le dispositif s'appuie sur une gouvernance dédiée en cas de déclenchement du plan d'urgence, qui comprend notamment un comité de crise présidé par la direction générale. Le plan d'urgence Groupe fait l'objet de tests de manière annuelle.

5.1.7 Stress-tests liquidité

L'établissement s'assure qu'il dispose d'un volant d'actifs liquides suffisant pour faire face aux situations de crise de liquidité. Il s'agit notamment de titres liquides sur le marché secondaire, de titres susceptibles d'être mis en pension, ou bien encore de titres ou de créances mobilisables auprès des Banques Centrales.

Le Groupe se fixe des seuils de tolérance en termes de durée de survie sur les 3 scénarios suivants :

  • Un scénario de crise dit systémique correspondant à une crise sur le marché du refinancement. La durée de survie est fixée à un an.
  • Un scénario de crise dit idiosyncratique correspondant à une crise sévère bien que de moindre envergure que le scénario de crise globale notamment parce que la liquidité de marché des actifs n'est pas impactée. La durée de survie est fixée à trois mois.
  • Un scénario de crise dit global correspondant à une crise brutale et sévère, à la fois spécifique à l'établissement c'est-à-dire affectant sa réputation, et systémique c'est-à-dire affectant l'ensemble du marché du financement. La durée de survie est fixée à un mois.

En pratique, ces stress tests sont réalisés en appliquant un jeu d'hypothèses au bilan de liquidité : le test est considéré « passé » si les actifs liquides permettent de maintenir une liquidité positive sur toute la période de stress.

5.1.8 Pilotage et gouvernance

L'appétence au risque de liquidité est définie chaque année par la gouvernance dans le Risk Appetite Framework, qui traduit le niveau de risque accepté par le Groupe. Cela se matérialise par des seuils d'alerte et des limites sur les indicateurs clé du dispositif de suivi du risque de liquidité :

  • Le LCR et le NSFR, pilotés avec une marge de manœuvre par rapport aux exigences réglementaires (soit un seuil d'appétence pour le LCR à 110%).
  • Les indicateurs internes, tels que la Position en Ressources Stables (PRS), les scénarios de crise de liquidité et les réserves de liquidité font également l'objet de seuils d'alerte et limites.

Principaux indicateurs d'appétence et de gestion du risque de liquidité suivis par le Groupe Crédit Agricole au 31/12/2023 :

LCR NSFR PRS Stress Réserves (vision
modèle interne)
CR Alpes
Provence
100% retraité
des tirages T-LTRO de type
"optimisation
du PNB"
> 100% >0 - Limite sur le risque
encouru en situation
de crise globale :
Trésorerie
excédentaire à 1 mois
- Limite sur le risque
encouru en situation
de crise (lié au groupe
CA) idiosyncratique :
Trésorerie
excédentaire à 3 mois
- Limite sur le risque
encouru en situation
de crise systémique :
Trésorerie
excédentaire à 12
mois
1 157 Md€

Le dispositif de pilotage interne est complété par d'autres mesures du risque de liquidité (concentration du refinancement moyen long terme par contreparties, échéances et devises, sensibilité au refinancement de marché court terme, empreinte de marché, niveau d'encombrement des actifs, besoins de liquidité contingents) suivies au niveau Groupe et déclinées à différents niveaux (paliers de sous-consolidation des filiales et Caisses Régionales).

Le Groupe établit annuellement une déclaration concernant l'adéquation des dispositifs de gestion du risque de liquidité, assurant que les systèmes de gestion de risque de liquidité mis en place sont adaptés au profil et à la stratégie du Groupe. Cette déclaration, approuvée par le Conseil d'Administration de Crédit Agricole SA, est adressée à la Banque Centrale Européenne, en tant que superviseur du Groupe.

RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE EN BESOIN DE LIQUIDITE COURT TERME _ LIQUIDTY COVERAGE RATIO - LCR (EU LIQ1)

LCR moyen* sur 12 mois glissants calculé au 31/12/2022 et 31/12/2023 (*moyenne des 12 dernières mesures de fin de mois)

A noter : les ratios LCR moyens reportés dans le tableau ci-dessus correspondent désormais à la moyenne arithmétique des 12 derniers ratios de fins de mois déclarés sur la période d'observation, en conformité avec les exigences du règlement européen CRR2

(en milliers d'euros) Valeur totale
non pondérée (moyenne)
Valeur totale
pondérée (moyenne)
EU 1a TRIMESTRE SE TERMINANT LE 31/12/2022 31/12/2023 31/12/2022
EU 1b Nombre de points de données utilisés pour le calcul des moyennes 12 12 12 12
ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)
1 Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA) 1
812
671
2
719
369
SORTIES DE TRÉSORERIE
2 Dépôts de la clientèle de détail et dépôts de petites
entreprises
clientes, dont:
6
622
920
6
564
579
386
676
413
813
3 Dépôts stables 4
408
305
4
625
198
220
415
231
260
4 Dépôts moins stables 2
214
615
1
939
381
166
261
182
553
5 Financements de gros non garantis 1
629
756
1
898
726
930
411
963
835
6 Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et dépôts dans des
réseaux de banques coopératives
535
082
884
090
123
712
212
766
7 Dépôts non opérationnels (toutes contreparties) 1
033
423
967
815
745
449
704
248
8 Créances non garanties 61
250
46
821
61
250
46
821
9 Financements de gros garantis 1
564
10 Exigences complémentaires 1
463
035
1
415
117
496
982
429
807
11 Sorties liées à des expositions sur dérivés et autres exigences
de sûretés
395
212
322
011
395
212
322
011
12 Sorties liées à des pertes de financement sur des produits de
créance
13 Facilités de crédit et de liquidité 1
067
823
1
093
106
101
770
107
796
14 Autres obligations de financement contractuelles 5
917
6
057
5
917
6
057
(en milliers d'euros) Valeur totale
non pondérée (moyenne)
Valeur totale
pondérée (moyenne)
15 Autres obligations de financement éventuel 78
473
119
022
78
473
119
022
16 TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE 1
898
459
1
934
097
Valeur totale
non pondérée (moyenne)
Valeur totale
pondérée (moyenne)
ENTRÉES DE TRÉSORERIE
17 Opérations de prêt garanties (par exemple, prises en pension) 951
18 Entrées provenant d'expositions pleinement performantes 681
408
622
529
283
091
240
978
19 Autres entrées de trésorerie 14
286
3
388
14
286
3
388
EU-19a (Différence entre le total des entrées de trésorerie pondérées et le
total des
sorties de trésorerie pondérées résultant d'opérations
effectuées dans des pays tiers où s'appliquent des restrictions aux
transferts, ou libellées en monnaie non convertible)
EU-19b (Excédent d'entrées de trésorerie provenant d'un établissement de
crédit spécialisé lié)
20 TOTAL ENTRÉES DE TRÉSORERIE 695
694
626
868
297
376
244
366
EU-20a Entrées de trésorerie entièrement exemptées
EU-20b Entrées de trésorerie soumises au plafond de 90
%
EU-20c Entrées de trésorerie soumises au plafond de 75
%
695
694
626
868
297
376
244
366
VALEUR AJUSTÉE TOTALE
21 COUSSIN DE LIQUIDITÉ 1
812
671
2
719
369
22 TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE NETTES 1
601
083
1
689
731
23 RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ 113,13% 160,92%

Principaux facteurs des résultats du LCR et évolution de la contribution des composants LCR

La variation du LCR fin d'année entre 2023 et 2022 s'explique essentiellement avec la baisse des réserves LCR pour un montant de 315 M€. Elle est essentiellement liée au pilotage du LCR autour de 107,5% afin de respecter les décisions groupe.

En millions d'€ Encours après cap sur
les réserves 2023
Encours après cap sur
les réserves 2022
Variation
Réserves 1 712 2 027 -315
Outflows 1 805 1 968 -163
Sorties de trésorerie nettes 1 621 1 747 -126
Déficit/Excédent de liquidité 91 279 -188
Ratio LCR 105,60% 115,97 % 0,1037

Concentration actuelle des sources de financement

Le mécanisme de refinancement interne du groupe Crédit Agricole implique qu'une majorité des opérations se concluent avec Crédit Agricole SA.. En effet, concernant les 8.1 Md€ de refinancement, seul 582 M€ sont réalisés hors groupe.

Les deux principaux changements au niveau du bilan d'une année sur l'autre sont :

  • La modification du prêt emprunt Evergreen pour un montant de 115 M€ (prêt LT, emprunt CT de même montant)
  • Le remboursement d'une partie du TL-TRO pour 550M€. Il reste 395 M€ qui seront remboursés en mars 24.

Le refinancement actuel de la Caisse Régional Crédit Agricole Alpes Provence se concentre essentiellement sur des ressources MLT, avec 4,2 milliards d'euros. La baisse des ressources MLT par rapport à 2022 (4.6 milliards) s'explique par le remboursement anticipé du T-LTRO durant l'année 2023.

Le tableau ci-dessous propose une vision retraitée de l'opération Evergreen.

Montant Consolide 31/12/2023 31/12/2023 retraité 31/12/2022 retraité
Reverse repo 0 0 82
Replacements CT 563 563 552
Replacements LT 1 950 526 504
Total Replacements 2 512 1 088 1 139
Repo 0 0 101
Ressources de marché CT 1 953 529 508
Ressources de marché LT 4 273 4 273 4 605
Total Refinancements 6 226 4 802 5 214

Description détaillée de la composition du coussin de liquidité

31/12/2023
En millions d'€ Valeur de
marché
Valeur en
stress de
marché
Poche 1 Emission d'états de l"OCDE - garanties par des états de
l"OCDE ou des organismes supranationaux
759 712
Poche 2 Obligations sécurisées éligibles banque centrale 75 68
Poche 3 Emissions corporates- entités du secteur public et autres
contreparties éligibles BC
318 265
Poche 4 Actions appartenant à un indice majeur 0 0
Poche 5 OPCVM à VL quotidienne 43 34
Poche 6 titres bancaires éligibles BC 0
Poche 7 OPCVM à VL non quotidienne 83 41
Poche 8a et
8b
Autres titres non éligibles BC 8 4
Poche 9 et
8c
Créances mobilisables auprès de la banque centrale (y
compris autotitrisation)
2 267 2 267
Total Total Réserves 3 553 3 392

Exposition aux dérivés et appels de garantie potentiels

Les sorties prévisionnelles liées à des appels de marge font l'objet d'une modélisation et sont pris en compte dans le calcul du LCR.

RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ MOYEN/LONG-TERME (NET STABLE FUNDING RATIO) - RATIO NSFR (EU LIQ2)

NSFR mesuré 31/12/2023

Valeur non pondérée par échéance résiduelle
31/12/2023 Pas
d'échéance
< 6 mois 6 mois à
< 1an
≥ 1an Valeur
pondérée
(en milliers d'euros)
Éléments du financement stable disponible
1 Éléments et instruments de fonds propres 2 627 975 29 418 2 657 393
2 Fonds propres 2 627 975 29 418 2 657 393
3 Autres instruments de fonds propres
4 Dépôts de la clientèle de détail 7 108 947 6 635 167
5 Dépôts stables 4 742 301 4 505 186
6 Dépôts moins stables 2 366 646 2 129 981
7 Financement de gros: 4 582 852 533 634 9 390 671 10 503 886
8 Dépôts opérationnels 482 895 241 448
9 Autres financements de gros 4 099 957 533 634 9 390 671 10 262 438
Valeur non pondérée par échéance résiduelle
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Pas
d'échéance
< 6 mois 6 mois à
< 1an
≥ 1an Valeur
pondérée
10 Engagements interdépendants
11 Autres engagements: 9 264 1 364 918 29 495 154 466 169 214
12 Engagements dérivés affectant le NSFR 9 264
13 Tous les autres engagements et instruments de fonds
propres non inclus dans les catégories ci-dessus.
1 364 918 29 495 154 466 169 214
14 Financement stable disponible total 19 965 659
Éléments du financement stable requis
15 Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA) 108 392
EU-15a Actifs grevés pour une échéance résiduelle d'un an ou
plus dans un panier de couverture
693 2 436 5 006 571 4 258 245
16 Dépôts détenus auprès d'autres établissements
financiers à des fins opérationnelles
22 900 11 450
17 Prêts et titres performants: 1 734 665 1 245 185 13 526 87
9
11 913 487
18 Opérations de financement sur titres performantes avec
des clients financiers garanties par des actifs liquides de
qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.
19 Opérations de financement sur titres performantes avec
des clients financiers garanties par d'autres actifs et
prêts et avances aux établissements financiers
631 955 212 853 2 313 891 2 483 513
20 Prêts performants à des entreprises non financières,
prêts performants à la clientèle de détail et aux petites
entreprises, et prêts performants aux emprunteurs
souverains et aux entités du secteur public, dont:
646 175 501 456 4 640 973 4 500 233
21 Avec une pondération de risque inférieure ou égale à
35 % selon l'approche standard de Bâle II pour le
risque de crédit
15 311 16 423 214 760 155 461
22 Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont: 456 535 530 876 6 431 225 4 800 185
23 Avec une pondération de risque inférieure ou égale à
35 % selon l'approche standard de Bâle II pour le
risque de crédit
381 478 386 051 5 920 938 4 256 500
24 Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne
sont pas considérés comme des actifs liquides de
qualité élevée, y compris les actions négociées en
bourse et les produits liés aux crédits commerciaux
inscrits au bilan
140 790 129 556
25 Actifs interdépendants
26 Autres actifs: 887 580 58 170 1 884 876 2 408 478
27 Matières premières échangées physiquement
28 Actifs fournis en tant que marge initiale dans des
contrats dérivés et en tant que contributions aux
fonds de défaillance des CCP
29 Actifs dérivés affectant le NSFR
30 Engagements dérivés affectant le NSFR avant
déduction de la marge de variation fournie
46 863 2 343
31 Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories
ci-dessus
840 717 58 170 1 884 876 2 406 135
31/12/2023 Valeur non pondérée par échéance résiduelle
Pas
d'échéance
< 6 mois 6 mois à
< 1an
≥ 1an Valeur
pondérée
(en milliers d'euros)
32 Éléments de hors bilan 1 123 159 72 124
33 Financement stable requis total 18 772 175
34 Ratio de financement stable net (%) 106,36%

6. RISQUES DE TAUX D'INTÉRÊT GLOBAL

Conformément à l'article 448 du règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR 2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013, la Caisse Régionale Alpes Provence est assujettie à la publication d'informations relatives au risque de taux d'intérêt.

6.1 Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du portefeuille bancaire

EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D'INTÉRÊT POUR LES POSITIONS NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBBA)

6.1.1 Définition du risque de taux d'intérêt global

Le risque de taux du portefeuille bancaire se réfère au risque actuel ou potentiel d'une baisse des fonds propres ou des revenus de la banque résultant de mouvements adverses des taux d'intérêt qui affectent les positions de son portefeuille bancaire.

Le risque de taux se décompose en trois sous-types de risque :

  • le risque directionnel ou risque d'impasse résultant de la structure des échéances des instruments du portefeuille bancaire et reflétant le risque induit par le calendrier de révision des taux des instruments. L'ampleur du risque d'impasse varie selon que les changements de la structure à terme des taux évoluent constamment le long de la courbe des taux (risque parallèle) ou différemment par période (risque non parallèle) ;
  • le risque de base reflétant l'impact de variations relatives des taux d'intérêt pour des instruments financiers ayant des maturités similaires et valorisés avec des indices de taux d'intérêt différents ;
  • le risque optionnel résultant de positions dérivées ou bilantielles permettant à la banque ou son client de modifier le niveau et le calendrier des flux de trésorerie ; le risque optionnel est scindé en 2 catégories : risque optionnel automatique et risque optionnel comportemental.

Il est géré - notamment par la mise en place de couvertures - et fait l'objet d'un encadrement à l'aide de limites.

6.1.2 Stratégies de gestion et d'atténuation du risque de taux d'intérêt global

Objectif

La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à stabiliser les marges futures de la banque contre les impacts défavorables d'une évolution adverse des taux d'intérêt.

Les variations de taux d'intérêt impactent la marge nette d'intérêt en raison des décalages de durée et de type d'indexation entre les emplois et les ressources. La gestion du risque de taux vise, par des opérations de bilan ou de hors bilan, à limiter la volatilité de cette marge.

Dispositif de limites et pratiques de couverture

Les limites mises en place au niveau de la banque permettent de borner la somme des pertes maximales actualisées sur les 30 prochaines années et le montant de perte maximale annuelle sur chacune des 15 prochaines années en cas de choc de taux.

Les règles de fixation des limites visent à protéger la valeur patrimoniale de la banque dans le respect des dispositions du Pilier 2 de la réglementation Bâle 3 en matière de risque de taux d'intérêt global et à limiter la volatilité dans le temps de la marge nette d'intérêt en évitant des concentrations de risque importantes sur certaines maturités.

Des limites approuvées par le Conseil d'administration de la Caisse régionale encadrent l'exposition au risque de taux d'intérêt global. Ces limites encadrent le risque de taux et, le cas échéant, le risque inflation et le risque de base.

La Caisse régionale assure à son niveau la couverture en taux des risques qui découlent de cette organisation financière par le biais d'instruments financiers de bilan ou de hors bilan, fermes ou optionnels.

Les règles applicables en France sur la fixation du taux du Livret A indexent une fraction de cette rémunération à l'inflation moyenne constatée sur des périodes de six mois glissants. La rémunération des autres livrets est également corrélée à la même moyenne semestrielle de l'inflation. La Caisse régionale est donc amenée à couvrir le risque associé à ces postes du bilan au moyen d'instruments (de bilan ou de hors bilan) ayant pour sous-jacent l'inflation.

Conduite de tests de résistance

Un dispositif interne trimestriel (ICAAP ou internal capital adequacy assessment process) vise ici à estimer le besoin en capital interne requis au titre du risque de taux que la Caisse Régionale Alpes Provence pourrait connaitre. Celui-ci est mesuré selon deux approches, en valeur économique et en revenu.

L'impact en valeur économique est réalisé en tenant compte :

  • Du risque de taux directionnel (calculé à partir des impasses) ;
  • Du risque de taux optionnel automatique (équivalent delta et équivalent gamma des options de caps et de floors, principalement) ;
  • Du risque comportemental (remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe, notamment) ;
  • D'une consommation potentielle des limites sur l'exposition en risque de taux

L'impact en revenu est calculé à partir des simulations de marge nette d'intérêt (cf. infra).

Ce dispositif interne est complété de tests de résistance (ou stress test) réglementaires pilotés par l'Autorité Bancaire Européenne. Cet exercice est réalisé périodiquement au sein du groupe Crédit Agricole au niveau de consolidation le plus élevé ; la Caisse régionale y contribue en tant qu'entité appartenant au périmètre de consolidation visé. Le risque de taux fait partie des risques soumis à ce type d'exercice.

Rôle de l'audit indépendant

Un système de contrôle à trois niveaux et indépendant est mis en place de façon à s'assurer de la robustesse du dispositif :

  • le dispositif de mesure du risque de taux d'intérêt global fait l'objet d'un processus de contrôle permanent ;
  • la Direction des risques de la Caisse régionale émet un avis sur les processus d'encadrement et les nouveaux produits ;

l'audit interne assure des inspections régulières dans les différents départements.

Rôle et pratiques du comité financier

La Caisse régionale gère son exposition sous le contrôle de son comité financier, dans le respect de ses limites et des normes du groupe Crédit Agricole.

Le comité financier de la Caisse régionale est présidé par le Directeur général et comprend plusieurs membres du Comité de direction ainsi que des représentants de la Direction des risques :

  • il examine les positions de la Caisse régionale ;
  • il examine le respect des limites applicables à la Caisse régionale ;
  • il valide les orientations de gestion s'agissant du risque de taux d'intérêt global proposées par le Département de gestion actif-passif.

De plus, la situation individuelle de la Caisse régionale au regard du risque de taux d'intérêt global fait l'objet d'un examen trimestriel au sein du Comité des risques des Caisses régionales organisé par Crédit Agricole S.A.

Pratiques de la banque en matière de validation appropriée des modèles

Les modèles de gestion actif-passif des Caisses régionales sont élaborés au niveau national par Crédit Agricole S.A. Ils suivent le même circuit de validation au sein de la Caisse régionale et font l'objet d'une information à Crédit Agricole S.A. lorsqu'ils sont adaptés localement.

La pertinence des modèles est contrôlée annuellement, notamment par l'examen de données historiques ou des conditions de marché présentes. Ils font l'objet d'une revue indépendante (dite « second regard ») par la fonction risque de Crédit Agricole S.A. pour les modèles nationaux et par celle de la Caisse régionale pour les adaptations locales.

6.1.3 Indicateurs de mesure du risque de taux et périodicité de calcul

Le risque de taux d'intérêt global est quantifié à l'aide de mesures statiques et dynamiques.

Approche en valeur économique

La mesure du risque de taux s'appuie principalement sur le calcul de gaps ou impasses de taux.

Cette méthodologie consiste à échéancer dans le futur (selon une vision dite en extinction, dite « statique ») les encours à taux connu et les encours indexés sur l'inflation en fonction de leurs caractéristiques contractuelles (date de maturité, profil d'amortissement) ou d'une modélisation de l'écoulement des encours lorsque :

  • le profil d'échéancement n'est pas connu (produits sans échéance contractuelle tels que les dépôts à vue, les livrets ou les fonds propres) ;
  • des options comportementales vendues à la clientèle sont incorporées (remboursements anticipés sur crédits, épargne-logement…).

Les risques découlant des options automatiques (options de caps et de floors) sont, quant à eux, retenus dans les impasses à hauteur de leur équivalent delta. Une part de ces risques peut être couvert par des achats d'options.

Ce dispositif de mesures est décliné pour l'ensemble des devises significatives.

Une sensibilité de la valeur économique de la banque restitue de façon synthétique l'impact qu'aurait un choc de taux sur le montant des impasses de taux définies ci-dessus. Cette sensibilité est calculée sur le taux et le cas échéant, sur l'inflation et sur le risque de base (chocs variables selon l'indice de référence).

Elles font chacune l'objet d'un encadrement sous la forme d'une limite qui ne peut dépasser un pourcentage des fonds propres prudentiels totaux.

Les impasses sont produites sur base mensuelle. Les sensibilités de valeur économique sont calculées avec la même fréquence.

Approche en revenu

Une approche en revenu complète cette vision bilancielle avec des simulations de marge nette d'intérêt projetées sur 3 années, intégrant des hypothèses de nouvelle production (approche dite « dynamique »). La méthodologie correspond à celle des stress tests conduits par l'EBA, à savoir une vision à bilan constant avec un renouvellement à l'identique des opérations arrivant à maturité.

Ces indicateurs de l'approche en revenu ne font pas l'objet d'un encadrement mais contribuent à la mesure de l'évaluation du besoin en capital interne au titre du risque de taux.

Cette mesure est effectuée trimestriellement.

6.1.4 Chocs de taux utilisés pour les mesures internes

Indicateurs relatifs à l'approche en valeur économique

Un choc uniforme de +/- 200 points de base est appliqué pour le calcul de la sensibilité au taux d'intérêt. S'agissant de sensibilité à l'inflation, un choc de +/- 125 points de base est retenu.

Indicateurs relatifs à l'approche en revenu

Les simulations de marge nette d'intérêt projetées sont réalisées selon 5 scenarii :

  • Sensibilité à des chocs de plus et moins 200 points de base sur les taux d'intérêt ;
  • Sensibilité à des chocs de plus et moins 50 points de base sur les taux d'intérêt ;
  • Sensibilité à un choc de plus 125 points de base sur l'inflation.

ICAAP

Les mesures utilisées pour l'ICAAP sont réalisées en s'appuyant sur un jeu de 6 scénarios internes intégrant des déformations de la courbe de taux calibrés selon une méthode ACP (Analyse en composantes principales) et un calibrage cohérent avec celui utilisé pour l'évaluation des autres risques mesurés au titre du Pilier 2 (un intervalle de confiance de 99,9% et une période d'observation historique de 10 ans).

6.1.5 Hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures internes

La définition des modèles de gestion actif-passif repose habituellement sur l'analyse statistique du comportement passé de la clientèle, complétée d'une analyse qualitative (contexte économique et réglementaire, stratégie commerciale…).

Les modélisations portent pour l'essentiel sur les :

  • dépôts à vue : l'écoulement modélisé prend en compte la stabilité historiquement observée des encours. Même si les dépôts à vue français ont montré historiquement une grande stabilité, une fraction des encours (notamment ceux constitués après 2015) est réputée plus sensible au taux et une moindre stabilité lui est reconnue ;
  • livrets d'épargne : le modèle traduit la dépendance de la rémunération de ces produits aux taux de marché et à l'inflation pour certains ;
  • crédits échéancés : pour les crédits taux fixe les plus longs (majoritairement les crédits habitat), la modélisation tient compte de la dépendance de l'intensité des remboursements anticipés au niveau des taux d'intérêt. Les remboursements anticipés modélisés sont ainsi mis à jour trimestriellement ;
  • fonds propres : le modèle traduit une convention de nature stratégique qui a pour but de stabiliser la marge nette d'intérêt. Il relie la maturité de l'échéancement des fonds propres à la maturité de l'activité commerciale de l'entité.

6.1.6 Couverture du risque de taux

Sont développées dans cette partie la couverture de juste valeur (Fair value hedge) et la couverture de flux de trésorerie (Cash flow hedge).

La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à concilier deux approches :

La protection de la valeur patrimoniale de la banque

Cette première approche suppose d'adosser les postes du bilan/hors bilan sensibles à la variation des taux d'intérêt à l'actif et au passif (i.e. de manière simplifiée, les postes à taux fixe), afin de neutraliser les variations de juste valeur observées en cas de variation des taux d'intérêt. Lorsque cet adossement est réalisé au moyen d'instruments dérivés (principalement des swaps de taux fixe et inflation et plus marginalement des options de marché), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture de juste valeur (Fair Value Hedge) dès lors que des instruments identifiés (micro-FVH) ou des groupes d'instruments identifiés (macro-FVH) comme éléments couverts (actifs à taux fixe et inflation : crédits clientèle, passifs à taux fixe et inflation : dépôts à vue et épargne) sont éligibles au sens de la norme IAS 39 (à défaut ces dérivés, qui constituent pourtant une couverture économique du risque, sont classés comptablement en trading).

En vue de vérifier l'adéquation de la macrocouverture, les instruments de couverture et les éléments couverts sont échéancés par bande de maturité en utilisant les caractéristiques des contrats ou, pour certains postes du bilan (collecte notamment) des hypothèses qui se basent notamment sur les caractéristiques financières des produits et sur des comportements historiques. La comparaison des deux échéanciers (couvertures et éléments couverts) permet de documenter la couverture de manière prospective, pour chaque maturité et chaque génération.

Pour chaque relation de macrocouverture, l'efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s'assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés. L'efficacité rétrospective est ainsi mesurée en s'assurant que l'évolution de l'encours couvert, en début de période, ne met pas en évidence de surcouverture a posteriori. D'autres sources d'inefficacité sont par ailleurs mesurées : l'écart OIS / BOR, la Credit Valuation Adjustment (CVA) / Debit Valuation Adjustment (DVA) et la Funding Valuation Adjustment (FVA).

La protection de la marge d'intérêt

Cette seconde approche suppose de neutraliser la variation des futurs flux de trésorerie d'instruments ou de postes du bilan liée à la refixation de leur taux d'intérêt dans le futur, soit parce qu'ils sont indexés sur les indices de taux qui fluctuent, soit parce qu'ils seront refinancés à taux de marché à un certain horizon de temps. Lorsque cette neutralisation est effectuée au moyen d'instruments dérivés (swaps de taux d'intérêt

principalement), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture des flux de trésorerie (Cash Flow Hedge). Dans ce cas également, cette neutralisation peut être effectuée pour des postes du bilan ou des instruments identifiés individuellement (micro-CFH) ou des portefeuilles de postes ou instruments (macro-CFH). Comme pour la couverture de juste valeur, la documentation et l'appréciation de l'efficacité de ces relations de couverture s'appuient sur des échéanciers prévisionnels.

Pour chaque relation de couverture, l'efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s'assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés.

La Caisse régionale privilégie la protection de sa valeur patrimoniale pour la gestion de son risque de taux.

6.1.7 Principales hypothèses de modélisation et de paramètres pour les mesures réglementaires

Les hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures internes présentées au point e. sont également appliquées aux mesures réglementaires (présentées au chapitre II ci-dessous), à l'exception des éléments ci-dessous :

  • Les fonds propres et participations, les autres actifs et autres passifs sont exclus des impasses ;
  • la durée moyenne de la collecte non échéancée est plafonnée à 5 ans.

6.1.8 Signification des mesures

Les mesures internes montrent que les positions relatives au risque de taux d'intérêt global sont raisonnables au regard du montant des fonds propres dont dispose la Caisse régionale.

En effet, la sensibilité de la valeur économique de la banque à une variation des taux d'intérêt et de l'inflation de respectivement 200 points de base et 125 points de base ressort à 115,7 millions d'euros, soit 7 % des fonds propres prudentiels totaux.

Les mesures réglementaires figurant dans l'état EU IRRBB1 ci-dessous sont pénalisées par l'exclusion des fonds propres3 de la Caisse régionale, qui demeurent une ressource à taux fixe importante.

6.1.9 Autres informations pertinentes

Les taux d'intérêt relatifs aux principaux produits de collecte nationaux sont actualisés mensuellement par le comité Taux de Crédit Agricole S.A.

6.2 Informations quantitatives sur le risque de taux

Le tableau ci-dessous présente la sensibilité de la valeur économique et du produit net d'intérêts à différents scénarios de chocs de taux d'intérêt définis par la réglementation.

3 Estimée à 101 millions d'euros dans le scenario à la hausse des taux d'intérêt

EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D'INTÉRÊT POUR LES POSITIONS NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBB1)

Scenarii de choc réglementaires Variation de la valeur
économique
Variation du produit net
d'intérêts
(en milliers d'euros) 31/12/2023 31/12/2023
Choc parallèle vers le haut (228 000) 5 000
Choc parallèle vers le bas 132 000 (6 000)
Pentification de la courbe (57 000)
Aplatissement de la courbe 6 000
Hausse des taux courts (56 000)
Baisse des taux courts 28 000

Hypothèses de calcul

Les hypothèses de calcul et scénarios de chocs de taux sont définis par l'Autorité Bancaire Européenne (EBA) dans les « Orientations précisant les critères de détection, d'évaluation, de gestion et d'atténuation des risques découlant d'éventuelles variations des taux d'intérêt et de l'évaluation et du suivi du risque d'écart de crédit des activités hors portefeuille de négociation des établissements » parues le 20 octobre 2022 (ABE/GL/202214).

Valeur économique

Les orientations de l'ABE précisent les modalités de calcul de la variation de valeur économique. Celle-ci est déterminée à partir d'un bilan en extinction sur les 30 prochaines années duquel la valeur des fonds propres et des immobilisations est exclue. La durée d'écoulement moyenne des dépôts sans maturité contractuelle (dépôts à vue et livrets d'épargne) hors institutions financières est plafonnée à 5 ans.

Il est considéré un scénario de choc de taux instantané. Les chocs de taux utilisés sont ceux des principales zones économiques où la Caisse Régionale Alpes Provence est exposée, à savoir la zone euro.

En points de base EUR CHF
Choc parallèle 200 100
Taux courts 250 150
Taux longs 100 100

Les scénarios de pentification et d'aplatissement de la courbe des taux sont des scénarios non uniformes où des chocs de taux variables selon la maturité sont à la fois appliqués sur les taux courts et les taux longs.

Un seuil minimum (ou floor), variable selon les maturités (de -150 points de base au jour le jour à 0 point de base à 50 ans avec une interpolation linéaire pour les durées intermédiaires est appliqué aux taux d'intérêt après prise en compte des scenarii de choc à la baisse.

Produits nets d'intérêts

La variation du produit net d'intérêts est calculée à un horizon de 12 mois en prenant l'hypothèse d'un bilan constant et donc d'un renouvellement à l'identique des opérations arrivant à terme. Il est considéré ici un scénario de choc de taux instantané de 50 points de base quelle que soit la devise.

Il est constaté une inversion des sensibilités entre les deux approches : la valeur économique de la Caisse Régionale Alpes Provence baisse en cas de hausse des taux alors que la marge nette d'intérêt augmente.

La baisse de la valeur économique en cas de hausse des taux provient d'un volume de passifs à taux fixe globalement plus faible que les actifs à taux fixe sur les échéances à venir.

A l'inverse, la marge nette d'intérêt augmente en cas de hausse des taux, car la sensibilité des actifs renouvelés à une variation de taux est plus élevée que celle des passifs renouvelés, du fait de la présence au sein des passifs des fonds propres et des ressources de clientèle de détail (dépôts à vue et épargne règlementée) peu ou pas sensibles à la hausse des taux.

De plus, l'impact d'une hausse de taux est supposé se transmettre à 100% et immédiatement aux actifs clientèles ; les dépôts à vue se maintiennent à leur niveau actuel élevé, sans être rémunérés (reprise des hypothèses des tests de résistance de l'EBA). Dans les faits, la hausse de la marge nette d'intérêt se matérialiserait plus progressivement que le laissent supposer les résultats donnés ci-dessus.

ACTIFS GREVÉS ET ACTIFS NON GREVÉS (EU AE1)

31/12/2023 Valeur comptable des
actifs grevés
Juste valeur des
actifs grevés
Valeur comptable des
actifs non grevés
Juste valeur des
actifs non grevés
(en milliers d'euros) dont
EHQLA et
HQLA
théorique
ment
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
théorique
ment
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
dont
EHQLA et
HQLA
010 Actifs de l'établissement
publiant les informations
7 431 530 18 718 367 824 690
030 Instruments de capitaux
propres
1 616 813 1 623 873
040 Titres de créance 1 336 624 814 461 1 085 074 803 660
050 dont: obligations garanties 24 697 24 697 23 374 23 374
060 dont: titrisations
070 dont: émis par des
administrations publiques
579 754 565 035 578 278 578 278
080 dont: émis par des
sociétés financières
554 189 132 929 349 401 118 758
090 dont: émis par des
sociétés non financières
199 357 116 414 146 038 108 371
120 Autres actifs 7 431 530 15 764 930 10 228

SURETÉS REÇUES (EU AE2)

31/12/2023 Non grevé
Juste valeur des sûretés grevées
reçues ou des propres titres de
créance grevés émis
Juste valeur des sûretés reçues ou
des propres titres de créance émis
pouvant être grevés
(en milliers d'euros) dont EHQLA et
HQLA
théoriquement
éligibles
dont EHQLA et
HQLA
130 Sûretés reçues par l'établissement publiant les
informations
140 Prêts à vue
150 Instruments de capitaux propres
160 Titres de créance
170 dont: obligations garanties
180 dont: titrisations
190 dont: émis par des administrations publiques
200 dont: émis par des sociétés financières
210 dont: émis par des sociétés non financières
220 Prêts et avances autres que prêts à vue
230 Autres sûretés reçues
240 Propres titres de créance émis autres que
propres obligations garanties ou titrisations
241 Propres obligations garanties et titrisations
émises et non encore données en nantissement
137 513
250 TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES
DE CRÉANCE ÉMIS
7 431 530

SOURCES DES CHARGES GREVANT LES ACTIFS (EU AE3)

31/12/2023 (en milliers d'euros) Passifs correspondants,
passifs éventuels ou
titres prêtés
Actifs, sûretés reçues et
propres titres de
créance émis, autres
qu'obligations garanties
et titrisations, grevés
010 Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés 1 588 899 2 159 460

INFORMATIONS DESCRIPTIVES COMPLÉMENTAIRES (EU AE4)

La Caisse régionale suit et pilote le niveau de charge grevant les actifs, chaque trimestre. Les charges grevant les actifs et sûretés reçues portent principalement sur les prêts et avances (autres que prêts à vue).

En effet, la mobilisation des créances privées a pour but d'obtenir du refinancement à des conditions avantageuses ou de constituer des réserves facilement liquéfiables en cas de besoin. La politique suivie par Crédit Agricole S.A. vise à la fois à diversifier les dispositifs utilisés pour accroître la résistance aux stress de liquidité qui pourraient atteindre différemment tel ou tel marché, et à limiter la part d'actifs mobilisés afin de conserver des actifs libres de bonne qualité, facilement liquéfiables en cas de stress au travers des dispositifs existants.

Pour la Caisse régionale, le montant des actifs grevés consolidés atteint 7,4 milliards d'euros au 31 décembre 2023 (cf. état AE1), ce qui rapporté au total bilan de 25,9 milliards d'euros représente un ratio de charge des actifs de 28,71%.

Les sources des charges grevant principalement des prêts et avances (autres que prêts à vue) sont les suivantes :

  • Les obligations garanties (covered bonds) au sens de l'article 52, paragraphe 4, premier alinéa, de la directive 2009/65/CE, émises dans le cadre des programmes de Crédit Agricole Home Loan SFH et Crédit Agricole Financement Habitat SFH mobilisant des créances habitat.
  • Les titres adossés à des actifs (ABS) émis lors d'opérations de titrisations telles que définies à l'article 4, paragraphe 1, point 61), du règlement (UE) no 575/2013 - réalisées via les programmes FCT CA Habitat.
  • Les dépôts garantis (autres que mises en pension) liés principalement aux activités de financement : auprès de la BCE au titre du T-LTRO, ainsi qu'auprès d'organismes institutionnels français ou supranationaux (comme la Caisse des Dépôts et Consignations et la Banque Européenne d'Investissement).
  • Les titres de créance (autres qu'obligations garanties ou titres adossés à des actifs) émis auprès de la Caisse de Refinancement de l'Habitat (CRH) sous format de billets à ordre, mobilisant des créances habitat.

Crédit Agricole SA jouant le rôle d'acteur central dans la plupart de ces dispositifs de financements sécurisés, ces niveaux de charges se déclinent de fait au niveau intragroupe entre Crédit Agricole SA, ses filiales et les Caisses régionales du Crédit Agricole.

Les autres sources principales de charges grevant les actifs au niveau de la Caisse régionale sont :

  • Les mises en pensions (repurchase agreements), grevant majoritairement des sûretés reçues constituées de titres de créance et accessoirement d'instruments de capitaux propres.
  • Les dérivés grevant majoritairement du cash dans le cadre des appels de marge.

8. POLITIQUE DE REMUNERATION

8.1 Gouvernance de la Caisse régionale en matière de politique de rémunération

La politique de rémunération de la Caisse régionale est définie par le Conseil d'administration.

Elle reprend le modèle de politique de rémunérations portant sur les catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de la Caisse régionale (ci-après dénommées « Personnels identifiés ») approuvé par l'organe central du Crédit Agricole, et s'inscrit dans le cadre d'une politique de rémunération de l'ensemble des collaborateurs de la Caisse régionale.

Le Conseil d'administration s'appuie sur l'avis des fonctions de contrôle dans son élaboration et dans le contrôle de sa mise en œuvre.

8.1.1 La Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de Caisses régionales

Du fait de l'organisation spécifique du Groupe Crédit Agricole où la Loi confère un rôle à l'organe central du Crédit Agricole quant à la nomination et à la rémunération des Directeurs généraux, de la Convention collective nationale des Cadres de direction des Caisses régionales de Crédit Agricole en vigueur ayant pour objectif l'harmonisation de la rémunération sur ce périmètre, et de l'existence de la Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de Caisses régionales (ci-après " la Commission Nationale de Rémunération " ou " la Commission "), le Conseil d'administration de la Caisse régionale a acté que la Commission Nationale de Rémunération exercera le rôle dévolu par le Code monétaire et financier à un comité des rémunérations.

Cette dévolution a été réitérée par le Conseil d'administration de la Caisse régionale, lors de sa séance du 25 avril 2023.

Au 31 décembre 2023, la Commission Nationale de Rémunération est constituée uniquement de membres indépendants :

  • trois Présidents de Caisses régionales,
  • le Directeur général délégué de Crédit Agricole SA auquel est rattachée la Direction des Relations avec les Caisses régionales,
  • le Directeur des Relations avec les Caisses régionales,
  • l'Inspectrice Générale Groupe,
  • le Directeur général de la Fédération Nationale de Crédit Agricole en qualité de représentant du dispositif collectif de rémunération des Cadres de direction des Caisses régionales.

Cette composition tient compte de la situation particulière des Caisses régionales régies par la règlementation CRD et soumises au contrôle de l'organe central en application des dispositions du Code monétaire et financier.

Si la Commission venait à traiter de rémunérations concernant une Caisse régionale dont le Président participe à la réunion, ce dernier quitterait la séance afin de ne pas participer aux débats.

Missions de la Commission Nationale de Rémunération

Les principales missions de la Commission sont les suivantes :

Politique de rémunération des Personnels identifiés de Caisses régionales :

Examiner annuellement les principes généraux de la trame de politique de rémunération des Personnels identifiés des Caisses régionales et leur conformité à la Convention collective nationale des Cadres de direction et à la réglementation applicable, au regard de l'avis des fonctions de contrôle de l'organe central du Crédit Agricole.

Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses régionales :

  • Examiner les propositions de rémunération fixe attribuée aux Directeurs généraux mandataires sociaux de Caisses régionales, à la nomination et en cours de mandat et émettre un avis soumis à l'accord de l'organe central du Crédit Agricole.
  • Examiner les propositions de rémunérations variables annuelles attribuées aux Directeurs généraux, au regard de l'évaluation des éléments de performance et en l'absence de comportements à risques, qui nécessiteraient alors de procéder à un ajustement au risque ex-post, y compris l'application des dispositifs de malus et de récupération et émettre un avis soumis à l'accord de l'organe central du Crédit Agricole.
  • Examiner les reports de rémunérations variables et avis en cas de comportements à risques signalés ou identifiés.

Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les Directeurs généraux, en particulier les Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit :

  • Examiner les rémunérations variables annuelles individuelles, au regard des dispositions de la Convention collective nationale des Cadres de direction lorsqu'elle est applicable et des principes d'attribution en fonction de la réalisation des objectifs de performance et des comportements à risques tels qu'appréciés et signalés par chaque Caisse régionale. La nécessité d'un ajustement aux risques sera appréciée par la Commission Nationale de Rémunération.
  • Examiner les reports de rémunérations variables et avis en cas de comportements à risques signalés ou identifiés.

La Commission se réunit a minima trois fois par an et, le cas échéant, peut être consultée à tout moment en cas de besoin. Elle rend compte aux Présidents des Caisses régionales de ses avis et/ou des décisions de l'Organe central prises sur avis de la Commission.

La Commission intervient en tant qu'expert du dispositif de rémunération des Directeurs généraux de Caisses régionales, mandataires sociaux, et des autres Cadres de direction, salariés des Caisses régionales. Elle veille au respect de l'application des textes législatifs, réglementaires et internes en matière de rémunérations des Cadres de direction des Caisses régionales, et garantit le bon fonctionnement de l'ensemble.

Plus généralement, elle assiste les Conseils d'administration des Caisses régionales dans leur fonction de surveillance.

Travaux 2023 de la Commission Nationale de Rémunération

En 2023, la Commission s'est réunie sept fois et a examiné les points suivants :

Mise en œuvre de la réglementation CRD V

Examen de l'évolution des modalités de versement des rémunérations variables annuelles individuelles dans le cadre de la mise en œuvre de la réglementation CRDV.

Politique de rémunération des Personnels identifiés de Caisses régionales

Revue des principes généraux du modèle de politique de rémunération des Personnels identifiés des Caisses régionales et de leur conformité à la Convention collective nationale des Cadres de direction et à la réglementation applicable.

Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses régionales :

  • Examen des propositions de rémunérations fixes attribuées aux Directeurs généraux nommés en 2023 ou des évolutions de la rémunération fixe pour les Directeurs généraux en cours de mandat.
  • Examen de leurs rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre de 2022.
  • Examen des reports de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre des exercices précédents.

Directeurs généraux adjoints, salariés de Caisses régionales

Examen des propositions de rémunération fixe attribuée aux Directeurs généraux adjoints embauchés en 2023 ou des évolutions de la rémunération fixe pour les Directeurs généraux adjoints en fonction.

Rémunération variable des Personnels identifiés, et en particulier des Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit

  • Examen des rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre de 2022.
  • Examen des reports de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre des exercices précédents.

8.1.2 Le Conseil d'administration de la Caisse régionale

Le Conseil d'administration de la Caisse régionale s'appuie sur les avis de la Commission et les décisions de l'organe central du Crédit Agricole. Il tient compte des informations fournies par les Directions compétentes de la Caisse régionale, notamment les Ressources humaines et les fonctions de contrôle.

Dans le cadre de sa fonction de surveillance, le Conseil d'administration de la Caisse régionale est chargé notamment de :

Personnels identifiés de la Caisse régionale

Approuver la liste des Personnels identifiés.

Politique de rémunération de la Caisse régionale

  • Examiner annuellement et approuver la politique de rémunération de la Caisse régionale, reprenant le modèle de politique de rémunérations des Personnels identifiés de Caisses régionales approuvé par l'Organe central, en s'assurant de sa conformité à la culture de la Caisse, à son appétit pour le risque et aux processus de gouvernance y afférents.
  • Veiller à ce que la politique de rémunération soit neutre du point de vue du genre ou ne comporte aucune disposition susceptible de constituer une discrimination.
  • Veiller à la transparence de la politique et des pratiques de rémunération, à leur cohérence avec les principes de gestion saine et efficace des risques, à l'existence d'un cadre efficace de mesure des performances, d'ajustement aux risques, à l'absence de conflit d'intérêts significatif pour le personnel, y compris pour celui exerçant des fonctions de contrôle.

Directeur général, mandataire social de la Caisse régionale

  • Approuver la rémunération fixe et variable du Directeur général, après avis de la Commission Nationale de Rémunération et accord du Directeur général de Crédit Agricole SA :
    • o à la nomination, approuver le montant de rémunération fixe, le principe d'attribution d'une rémunération variable annuelle individuelle dans les limites prévues dans le référentiel Directeur général et la Convention collective des Cadres de direction de Caisses régionales, et tout autre élément de rémunération.
    • o en cours de mandat, approuver toute évolution du montant de rémunération fixe individuelle, le taux et le montant de rémunération variable annuelle individuelle compte-tenu des éléments de performance et en l'absence de comportement à risques signalés.

Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les Directeurs généraux, en particulier des Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit

Examiner les conclusions de la Commission Nationale de Rémunération sur sa revue des rémunérations variables annuelles individuelles des Personnels identifiés autres que le Directeur général, au regard de la réalisation des objectifs de performance et de la nécessité d'un ajustement au risque ex post en cas de comportements à risques signalés par les fonctions de contrôle de la Caisse régionale.

Autres thématiques

Approuver le rapport annuel sur les politiques et pratiques de rémunération de la Caisse régionale.

Arrêter la résolution à soumettre à l'Assemblée générale ordinaire relative à l'enveloppe globale de rémunérations de toutes natures versées au cours de l'exercice précèdent aux Personnels identifiés de la Caisse régionale et au rapport sur les pratiques et politiques de rémunération.

8.1.3 Les fonctions opérationnelles de la Caisse régionale

En charge du pilotage du dispositif de rémunération de la Caisse régionale, la Direction des Ressources Humaines associe les fonctions de contrôle à :

  • L'adaptation à la Caisse régionale, de la trame de la politique de rémunération des Personnels identifiés approuvée par l'Organe central.
  • Au recensement des Personnels identifiés et leur information des conséquences de ce classement.
  • À la revue des rémunérations variables annuelles individuelles des Personnels identifiés, à l'exception du Directeur général.

Les fonctions de contrôle de la Caisse régionale interviennent dans le dispositif de rémunération des Personnels identifiés pour :

  • S'assurer de la conformité de la politique de rémunération déclinée en Caisse régionale, à la réglementation et aux règles propres à la Caisse régionale, avant approbation par le Conseil d'administration.
  • Participer au processus de recensement des Personnels identifiés en amont de l'approbation par le Conseil,
  • Signaler tout comportement à risque ou contraire à l'éthique détecté au cours de l'exercice et pouvant impacter l'attribution et/ou le versement de la rémunération variable individuelle au Personnel identifié.
  • D'une manière générale, s'assurer de la correcte déclinaison des instructions de l'Organe central en matière de définition et de recensement des Personnels identifiés, d'identification des comportements à risques ou contraires à l'éthique, de contrôle du respect des dispositifs d'encadrement des conditions d'attribution et de versement des rémunérations variables.

La définition et la mise en œuvre de la politique de rémunération sont soumises au contrôle de l'Inspection générale Groupe et de l'audit interne de la Caisse régionale qui évaluera annuellement, en toute indépendance, le respect de la réglementation, des politiques et des règles internes de la Caisse régionale.

8.2 Politique de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale

8.2.1 Périmètre des Personnels identifiés de la Caisse régionale

Conformément à l'article L. 511-71 du Code monétaire et financier et au Règlement délégué (UE) 2021/923 du 25 mars 2021, les critères permettant de recenser les Personnels identifiés de la Caisse régionale sont d'ordre qualitatif (liés à la fonction) et/ou quantitatif (fonction du niveau de délégation ou de rémunération).

Le recensement des Personnels identifiés de la Caisse s'effectue sur base consolidée, en incluant les entités relevant du périmètre de consolidation prudentielle de la Caisse régionale. Ce périmètre comprend la Caisse régionale sur base sociale et ses succursales à l'étranger, ses filiales en France ou à l'étranger, les autres entités dans lesquelles la Caisse régionale, au travers de ses participations, exerce un contrôle ou une influence notable sur l'entité.

L'application de ces critères d'identification conduit la Caisse régionale à classer Personnels identifiés :

  • les membres du Conseil d'administration,
  • le Directeur général, mandataire social,
  • les membres du Comité de direction, Cadres de direction ou non,
  • le Responsable des fonctions d'Audit

8.2.2 Principes généraux de la politique de rémunération de la Caisse régionale

La Caisse régionale a défini une politique de rémunération responsable, conforme à la stratégie économique, aux objectifs à long terme, à la culture et aux valeurs de la Caisse et plus largement du Groupe Crédit Agricole, ainsi qu'à l'intérêt des clients, fondées sur l'équité et des règles communes à l'ensemble des collaborateurs, respectant le principe de neutralité du genre et d'égalité des rémunérations entre travailleurs masculins et féminins pour un même travail ou un travail de même valeur.

Conçue pour favoriser une gestion saine et effective des risques, la politique de rémunération n'encourage pas les membres du personnel classés Personnels identifiés à une prise de risques excédant le niveau de risque toléré par la Caisse régionale. Elle concourt ainsi au respect de la déclaration et du cadre d'appétence aux risques (y compris environnementaux, sociaux et de gouvernance) approuvés par la gouvernance, et à ses engagements volontaires en matière de climat.

Cette politique de rémunération a pour objectif la reconnaissance de la performance individuelle et collective dans la durée. Elle est adaptée à la taille de la Caisse régionale, à son organisation, ainsi qu'à la nature, à l'échelle et à la complexité de ses activités. Elle n'encourage pas les membres du personnel classés Personnels identifiés à une prise de risques excédant le niveau de risque toléré par la Caisse.

8.2.3 Composantes de la rémunération des collaborateurs de la Caisse régionale

La rémunération des collaborateurs de la Caisse régionale relève de conventions collectives distinctes selon le statut de chacun (Directeur général, Cadres de direction salariés, collaborateurs non Cadres de direction) :

  • Le Directeur général relève du référentiel du statut de Directeur général de Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel émis par la Fédération Nationale du Crédit Agricole,
  • Les Cadres de direction salariés relèvent de la Convention collective nationale des Cadres de direction des Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel,
  • Les collaborateurs non Cadres de direction relèvent de la Convention collective nationale Branche des Caisses régionales de Crédit Agricole et le cas échéant, des accords d'entreprise applicables.

Pour autant, la structure de la rémunération est identique pour l'ensemble du personnel de la Caisse régionale et est constituée des composantes suivantes :

  • Une rémunération fixe,
  • Une rémunération variable annuelle individuelle,
  • Une rémunération variable collective associée à des dispositifs d'épargne salariale (intéressement et participation), le cas échéant,
  • Les périphériques de rémunération (avantages en nature).

Chaque collaborateur bénéficie de tout ou partie de ces éléments en fonction de la Convention collective dont il relève, de ses responsabilités, de ses compétences et de sa performance.

Il n'existe pas de rémunération attribuée sous forme d'options, d'actions de performance ou d'autres instruments financiers en Caisses régionales.

Rémunération fixe

Rétribuant la qualification, l'expertise, l'expérience professionnelle, le niveau et le périmètre de responsabilité du poste, en cohérence avec les spécificités de chaque métier sur le territoire de la Caisse, la rémunération fixe comprend des éléments tels que le salaire de base et le cas échéant, des éléments de rémunération liés à la mobilité ou à la fonction.

Pour les Cadres de direction de Caisses régionales, la rémunération fixe est composée de plusieurs catégories :

  • la rémunération liée à la fonction,
  • la rémunération complémentaire liée à la taille de la Caisse régionale,
  • la rémunération des compétences et, le cas échéant, une rémunération spécifique dite de catégorie 1,
  • la rémunération spécifique dite de catégorie 2.

Seule la rémunération complémentaire liée à la Caisse régionale est issue de calculs tenant compte, notamment, du poids de capitaux moyens gérés par la Caisse régionale et de son poids de bilan. Ces montants sont déterminés, selon une formule définie dans les textes précités, par l'organe central pour le compte des Caisses régionales.

Les autres composantes sont fixes et limitées par des plafonds.

Concernant les personnels non cadres de Direction, la rémunération est elle aussi est composée de plusieurs catégories :

  • la rémunération de la classification
  • la rémunération des compétences individuelles
  • la rémunération conventionnelle complémentaire

La politique de rémunération des Cadres de direction à travers sa structuration (sur la base d'un référentiel unique) et ses process de contrôle exercés au niveau l'Organe central, est fondée sur le principe de l'égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes.

De même, concernant les personnels non cadres de Direction, la Caisse régionale définit une politique de rémunération fondée sur l'équité et des règles communes à l'ensemble des collaborateurs, respectant le principe de neutralité du genre et d'égalité des rémunérations entre travailleurs masculins et féminins pour un même travail ou un travail de même valeur.

Les composantes de la rémunération fixe sont propres à chaque statut (statut de Cadre de direction ou classification d'emploi pour les Personnels identifiés non Cadres de direction) et communs à l'ensemble des Caisses régionales.

Rémunération variable annuelle individuelle

Seule une rémunération variable individuelle (appelée « rémunération extra-conventionnelle » pour les collaborateurs non Cadres de direction ou « rémunération variable » pour les Cadres de direction) existe en Caisse régionale.

Elle vise à reconnaître la performance individuelle, dépendant d'objectifs quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers, et de conditions de performance définis en début d'année, des résultats de la Caisse régionale et de l'impact sur le profil de risque de la Caisse régionale (y compris le risque de liquidité et le coût du capital).

Son attribution résulte de l'évaluation des performances du collaborateur, fondée sur l'atteinte d'objectifs individuels définis sur son périmètre de responsabilité, ainsi que l'évaluation des performances de son unité opérationnelle et des résultats d'ensemble de la Caisse régionale.

Les critères de performance doivent être équilibrés entre les critères quantitatifs et qualitatifs, y compris financiers et non-financiers en prenant notamment en compte le respect des règles internes, procédures de conformité et le cadre d'exercice de l'activité (respect des limites de risques, des instructions de la ligne hiérarchique…).

Pour le Directeur général, la rémunération variable annuelle individuelle est déterminée dans les conditions prévues par la Convention collective et le référentiel précités et soumise aux éléments de performance quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers, notamment :

  • Sur la contribution du Directeur général au développement de la Caisse régionale : performances d'activité, maitrise des risques (y compris les risques ESG/RSE), résultats financiers, gestion des ressources humaines, gouvernance, et tout autre élément de contribution.
  • Sur la contribution du Directeur général au développement du Groupe Crédit Agricole : vie fédérale (commissions, comités), mandats Groupe, etc.

Pour les autres Personnels identifiés de la Caisse régionale, la rémunération variable annuelle individuelle mesure la performance individuelle sur la base d'objectifs collectifs et/ou individuels. Cette performance repose sur l'évaluation des résultats obtenus par rapport aux objectifs spécifiques de l'année (combien) en tenant compte des conditions de mise en œuvre (comment).

Les objectifs sont décrits précisément et mesurables sur l'année. Ils prennent systématiquement en compte la dimension clients, collaborateurs et sociétale des activités et la notion de risque généré.

Le degré d'atteinte ou de dépassement des objectifs est le point central pris en compte pour l'attribution de cette rémunération ; il est accompagné d'une appréciation qualitative sur les modalités de réalisation de ces objectifs (prise de responsabilité, discernement, autonomie, coopération, engagement, management, etc.) et au regard des conséquences pour les autres acteurs de l'entreprise (manager, collègues, autres secteurs, etc.). La prise en compte de ces aspects permet de différencier l'attribution des rémunérations variables individuelles selon les performances.

La rémunération des Personnels identifiés en charge des fonctions de contrôle, est fixée en fonction de la réalisation des objectifs liés à leurs fonctions, indépendamment de la performance de celles des métiers dont ils vérifient les opérations. En pratique, les objectifs fixés à ces collaborateurs ne prennent pas en considération des critères relatifs aux résultats et performances économiques des unités opérationnelles qu'ils contrôlent.

Cette rémunération est exprimée en pourcentage de la rémunération fixe annuelle de l'année de référence N. Pour les Personnels identifiés, Cadres de direction de la Caisse régionale, la rémunération variable ne peut excéder un plafond défini à l'Annexe de la Convention collective nationale des Cadres de direction de Caisses régionales.

Concernant la détermination de la rémunération variable des personnels identifiés non membres du Comité de Direction, celle-ci s'inscrit dans le cadre d'un accord d'entreprise signé le 30 décembre 2020 fixant les modalités pour l'ensemble des collaborateurs relevant de la Convention Collective de la branche Crédit Agricole.

Cette rémunération variable est arrêtée pour moitié sur l'atteinte d'objectifs collectifs et pour l'autre moitié, sur la base de l'atteinte d'objectifs individuels décrits précisément et mesurables sur l'année.

Pour les personnels identifiés relevant de cet accord et exerçant des fonctions de contrôle, conformément à l'article L-511-75 du code monétaire et financier " le personnel exerçant des fonctions de contrôle est rémunéré en fonction de la réalisation des objectifs liés à ses fonctions, indépendamment des performances de celles des domaines d'activités qu'il contrôle ".

Ainsi la rémunération variable des salariés des fonctions de contrôle n'est en aucun basée même pour partie sur la performance globale des réseaux commerciaux.

Les montants de rémunération variable sont donc strictement limités et ne peuvent excéder 100% de la composante fixe. Il n'existe pas de rémunérations variables assimilables à des bonus tels que ceux généralement attribués au personnel des métiers de banque de financement et d'investissement, de banque privée, de gestion d'actifs et de capital investissement.

Les rémunérations variables ne sont jamais garanties, sauf, exceptionnellement, en cas de recrutement et pour une période ne pouvant excéder un an.

Le montant de l'enveloppe de rémunérations variables des Personnels identifiés de la Caisse régionale ne doit pas entraver la capacité de la Caisse à générer du résultat et à renforcer ses fonds propres et doit prendre en compte l'ensemble des risques auxquels la Caisse peut être exposée, ainsi que l'exigence de liquidité et le coût du capital.

En définitive, cette enveloppe est raisonnable et encadrée par les différentes Conventions collectives nationales applicables et le cas échéant, par les accords d'entreprise et référentiels applicables aux Personnels identifiés.

Rétribution variable collective

Les collaborateurs salariés de la Caisse régionale sont associés aux résultats et aux performances de la Caisse, par le biais de mécanismes de rétribution variable collective (participation et intéressement) propres à la Caisse régionale avec le bénéfice de l'abondement. Elle comprend également la possibilité d'investir dans les plans d'actionnariat salariés proposés par Crédit Agricole S.A.

Périphériques de rémunération

Les collaborateurs salariés de la Caisse régionale peuvent bénéficier d'avantages en nature (logement de fonction, véhicule de fonction, etc.) supplément familial, prime de mobilité etc.

8.2.4 Dispositif d'encadrement de la rémunération variable des Personnels identifiés de la Caisse régionale

Modalités de versement de la rémunération variable annuelle individuelle

La rémunération variable annuelle individuelle des collaborateurs ne répondant pas à la qualification de Personnels identifiés est versée intégralement une fois par an en numéraire

Pour les collaborateurs classés Personnels identifiés, dès lors que leur rémunération variable individuelle est supérieure à 50.000 € ou représente plus d'un tiers de la rémunération annuelle totale, elle est soumise au dispositif d'encadrement prévu par la réglementation CRD V, à savoir :

40 % de la rémunération variable annuelle individuelle attribuée au titre de l'exercice de référence N est différée sur 4 ans et acquise par quart annuellement (un quart en N+2, un quart en N+3, un quart en N+4 et un quart en N+5), sous condition de présence, de performance financière, de gestion appropriée des risques et de respect de la conformité et d'application de la période de rétention.

Ce dispositif a pour objectif de garantir que la rémunération variable individuelle est fonction des performances à long terme de la Caisse régionale et que son paiement s'échelonne sur une période tenant compte de la durée du cycle économique sous-jacent propre à la Caisse régionale et de ses risques économiques.

50% de la rémunération variable annuelle individuelle immédiate et différée est indexée sur l'évolution de la valorisation par l'actif net, du certificat coopératif d'associé (CCA) de la Caisse régionale par rapport au 31 décembre de l'exercice de référence et fait l'objet d'une période de rétention de 6 mois. La Caisse régionale n'a pas identifié de risques affectant la performance pouvant se matérialiser au-delà de cette durée de rétention pour tout ou partie de son Personnel identifié.

Conditions de performance et ajustement de la rémunération variable attribuée aux Personnels identifiés

Les rémunérations variables annuelles individuelles attribuées aux Personnels identifiés de la Caisse régionale sont fonction de l'atteinte des critères de performance préalablement déterminés et des comportements du collaborateur en matière de prise de risques ou de respect des règles internes.

En application de l'article L. 511-84 du Code monétaire et financier, le montant de rémunération variable attribué à un collaborateur classé Personnel identifié, peut, en tout ou partie, être réduit ou donner lieu à restitution si le collaborateur a méconnu les règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, notamment en raison de sa responsabilité dans des agissements ayant entraîné des pertes significatives pour la Caisse ou en cas de manquement portant sur l'honorabilité et les compétences.

En cas de performance insuffisante, de non-respect des règles et procédures ou de comportements à risques ou contraires à l'éthique, la rémunération variable annuelle individuelle est ainsi directement impactée.

8.2.5 Processus de contrôle

Un dispositif interne de contrôle des comportements à risques des Personnels identifiés, à l'exclusion du Directeur général qui fait l'objet d'un dispositif particulier, est défini et déployé au sein de la Caisse, au regard des critères définis par la Direction des Risques Groupe, en coordination avec les Responsables de la fonction de gestion des risques et de la conformité.

Ce dispositif comprend notamment :

  • Un suivi et une évaluation annuels du dispositif par le Conseil d'administration,
  • Une procédure d'arbitrage de niveau Direction générale pour les cas constatés de comportements à risques.

En cas de comportement à risques d'un collaborateur classé Personnel identifié, à l'exclusion du Directeur général, la Commission Nationale de Rémunération, informée par la Caisse, peut proposer un ajustement de la rémunération variable individuelle, au Directeur général de la Caisse régionale, décisionnaire.

Le Conseil d'administration de la Caisse régionale doit être informé de l'existence et de la nature de ce comportement à risque et de la décision prise par le Directeur général.

Pour le Directeur général, la Direction des Relations avec les Caisses régionales, au titre de son rôle d'Organe central, se substitue aux fonctions risques et conformité de la Caisse et s'appuie sur l'appréciation annuelle du Directeur général par le Président de la Caisse régionale, ainsi que sur tout autre élément porté à sa connaissance par les fonctions risques, conformité et inspection générale de Crédit Agricole SA.

En cas de comportement à risques du Directeur général identifié par la Direction des Relations avec les Caisses régionales, cette dernière informe le Président de la Caisse régionale et la Commission Nationale de Rémunération peut proposer un ajustement de la rémunération variable individuelle, qui devra être approuvé par le Directeur général de Crédit Agricole SA en qualité d'Organe central et par le Conseil d'administration de la Caisse régionale.

RÉMUNÉRATIONS OCTROYÉES POUR L'EXERCICE FINANCIER - MODÈLE EU REM1

Rémunérations attribuées au titre de l'exercice 2023 répartis entre part fixe et part variable, montants en numéraires et montants indexés sur le CCA de la Caisse régionale d'appartenance et nombre de bénéficiaires - REM1

RF = rémunération fixe totale versée en 2023

(en milliers d'euros) Organe de direction -
Fonction de
surveillance
Organe de direction -
Fonction de gestion
(dirigeants effectifs)
Banque de détail Fonction d'entreprise Fonction de contrôle
indépendantes
Nombre de membres du personnel identifiés 21 4 8 1 2
Rémunération fixe totale 1 083 1 246 121 291
Dont : montants en numéraire
Rémunération
fixe
Dont : montants différés
Dont : montants en numéraire
Dont : montants différés
Rémunération variable totale 347 283 31 54
Dont : montants en numéraire 198 283 31 54
Rémunération variable Dont : montants différés 59
Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la
CR d'appartenance
149
Dont : montants différés 59
Rémunération totale 1 429 1 529 152 345

VERSEMENTS SPÉCIAUX VERSÉS AUX PERSONNELS IDENTIFIÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2023 - REM2

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau REM2 « Paiements spéciaux ».

RÉMUNÉRATION VARIABLE DIFFÉRÉE (ACQUISE ET NON ACQUISE EN 2024) - REM3

(en milliers d'euros)

Rémunérations différées et retenues Montant total des
rémunérations
différées octroyées
au titre des
périodes de
performance
antérieures =
Montant total des
rémunérations
différées
Dont devenant
acquises au cours
de l'exercice =
dont
rémunérations
variables différées
acquises en 2024
Dont devenant
acquises au cours
des exercices
suivants = dont
rémunérations
variables différées
non acquises en
2024 (en valeur
d'attribution)
Montant de
l'ajustement en
fonction des
performances
appliqué au cours
de l'exercice aux
rémunérations
différées qui
devaient devenir
acquises au cours
de l'exercice
Montant de
l'ajustement en
fonction des
performances
appliqué au cours
de l'exercice aux
rémunérations
différées qui
devaient devenir
acquises au cours
d'années de
performances
futures
Montant total de
l'ajustement au
cours de l'exercice
dû à des
ajustements
implicites ex post
(par exemple
changements de
valeur des
rémunérations
différées dus aux
variations du
cours des
instruments)
Montant total des
rémunérations
différées octroyées
avant l'exercice
effectivement
versées au cours
de l'exercice
Montant total des
rémunérations
différées octroyées
au titre de
périodes de
performance
antérieures qui
sont devenues
acquises mais font
l'objet de périodes
de rétention
DG & DGA : 5%
octobre Q1 2022
Organe de direction - Fonction de surveillance
Dont : montants en numéraire
Dont : montants en numéraire indexés sur le
CCA de la CR d'appartenance
Organe de direction - fonction de gestion
(dirigeants effectifs)
168 1 48 14
Dont : montants en numéraire 55 14
Dont : montants en numéraire indexés sur le
CCA de la CR d'appartenance
112 1 34 14
Autres membres du personnel identifiés
Dont : montants en numéraire
Dont : montants en numéraire indexés sur le
CCA de la CR d'appartenance

RÉMUNÉRATION TOTALE 2023 SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 1 MILLION D'EUROS - REM4

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau REM4 «Rémunération >= 1 millions d'euros / an».

MONTANT DES RÉMUNÉRATIONS ATTRIBUÉES AU TITRE DE L'EXERCICE 2023 DES PERSONNELS IDENTIFIÉS, VENTILÉS PAR DOMAINE D'ACTIVITÉ - REM5

(en milliers d'euros) Organe de direction
Fonction de
surveillance
Organe de direction -
Fonction de gestion
Banque de détail Fonction d'entreprise Fonction de contrôle
indépendantes
Total
Nombre total de membres du personnel identifiés
Rémunération totale des membres du personnel identifiés 1 430 1 530 150 350
Dont: rémunération variable 350 280 30 50
Dont: rémunération fixe 1 080 1 250 120 290

9. ANNEXES

COMPOSITION DES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES (EU CC1)

31/12/2023
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1): instruments et réserves
1 Instruments de fonds propres et comptes des primes d'émission
y afférents
726 946 726 946 a
dont : Actions
dont : CCI/CCA des Caisses régionales 285 064 285 064
dont : Parts sociales des Caisses locales 441 882 441 882
2 Résultats non distribués
3 Autres éléments du résultat global accumulés (et autres
réserves)
2 323 558 2 323 558 c
EU-3a Fonds pour risques bancaires généraux
4 Montant des éléments éligibles visés à l'Article 484, paragraphe
3, du CRR et comptes des primes d'émission y afférents soumis
à exclusion progressive des CET1
5 Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés) d
EU-5a Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout
dividende prévisible, ayant fait l'objet d'un contrôle indépendant
87 142 87 142 b
6 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant
ajustements réglementaires
3 137 646 3 137 646
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1): ajustements réglementaires
7 Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif) (20 826) (20 826)
8 Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d'impôt
associés) (montant négatif)
(1) (1) e
9 Sans objet
10 Actifs d'impôt différé dépendant de bénéfices futurs à
l'exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets
des passifs d'impôt associés lorsque les conditions prévues à
l'Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant
négatif)
f
11 Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains
générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments
financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur
16 472 16 472 g
12 Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes
anticipées
(8 814) (8 814)
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
13 Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant
d'actifs titrisés (montant négatif)
14 Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont
liés à l'évolution de la qualité de crédit de l'établissement
15 Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant
négatif)
(3 692) (3 692) h
16 Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un
établissement, de ses propres instruments CET1 (montant
négatif)
(1 409) (1 409)
17 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
CET1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention
croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement
les fonds propres de l'établissement (montant négatif)
18 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement ne détient pas d'investissement important
(montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes
éligibles) (montant négatif)
(1 373 503) (1 373 503)
19 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement détient un investissement important (montant
au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles)
(montant négatif)
20 Sans objet
EU-20a Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent
une pondération de 1 250 %, lorsque l'établissement a opté
pour la déduction
EU-20b dont: participations qualifiées hors du secteur financier
(montant négatif)
EU-20c dont: positions de titrisation (montant négatif)
EU-20d dont: positions de négociation non dénouées (montant
négatif)
21 Actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles
(montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d'impôt
associés lorsque les conditions prévues à l'Article 38,
paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
i
22 Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif)
23 dont: détentions directes, indirectes et synthétiques, par
l'établissement, d'instruments CET1 d'entités du secteur
financier dans lesquelles il détient un investissement
important
24 Sans objet
25 dont: actifs d'impôt différé résultant de différences
temporelles
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
EU-25a Pertes de l'exercice en cours (montant négatif)
EU-25b Charges d'impôt prévisibles relatives à des éléments CET1,
sauf si l'établissement ajuste dûment le montant des éléments
CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à
concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les
risques ou pertes (montant négatif)
26 Sans objet
27 Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de
l'établissement (montant négatif)
27a Autres ajustements réglementaires (27 090) (27 090)
28 Total des ajustements réglementaires des fonds propres de
base de catégorie 1 (CET1)
(1 418 862) (1 418 862)
29 Fonds propres de catégorie 1 1 718 784 1 718 784
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1): instruments
30 Instruments de fonds propres et comptes des primes d'émission
y afférents
31 dont: classés en tant que capitaux propres selon le
référentiel comptable applicable
j
32 dont: classés en tant que passifs selon le référentiel
comptable applicable
33 Montant des éléments éligibles visés à l'Article 484, paragraphe
4, du CRR et comptes des primes d'émission y afférents soumis
à exclusion progressive des AT1
k
EU-33a Montant des éléments éligibles visés à l'Article 494 bis,
paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
EU-33b Montant des éléments éligibles visés à l'Article 494 ter,
paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
l
34 Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds
propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non
inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des
tiers
35 dont: instruments émis par des filiales soumis à exclusion
progressive
36 Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant
ajustements réglementaires
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1): ajustements réglementaires
37 Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un
établissement, de ses propres instruments AT1 (montant
négatif)
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
38 AT1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention
croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement
les fonds propres de l'établissement (montant négatif)
39 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement ne détient pas d'investissement important
(montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes
éligibles) (montant négatif)
40 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement détient un investissement important (net des
positions courtes éligibles) (montant négatif)
41 Sans objet
42 Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de
l'établissement (montant négatif)
42a Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1
43 Total des ajustements réglementaires des fonds propres
additionnels de catégorie 1 (AT1)
44 Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
45 Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1) 1 718 784 1 718 784
Fonds propres de catégorie 2 (T2): instruments
46 Instruments de fonds propres et comptes des primes d'émission
y afférents
m
47 Montant des éléments éligibles visés à l'Article 484, paragraphe
5, du CRR et des comptes des primes d'émission y afférents
soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l'Article
486, paragraphe 4, du CRR
n
EU-47a Montant des éléments éligibles visés à l'Article 494 bis,
paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
EU-47b Montant des éléments éligibles visés à l'Article 494 ter,
paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
48 Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds
propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et
instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par
des filiales et détenus par des tiers
49 dont: instruments émis par des filiales soumis à exclusion
progressive
50 Ajustements pour risque de crédit 29 418 29 418
51 Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements
réglementaires
29 418 29 418
Fonds propres de catégorie 2 (T2): ajustements réglementaires
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
52 Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un
établissement, de ses propres instruments et emprunts
subordonnés T2 (montant négatif)
53 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et
emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier lorsqu'il
existe une détention croisée avec l'établissement visant à
accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement
(montant négatif)
54 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et
d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement
important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des
positions courtes éligibles) (montant négatif)
(1 807) (1 807)
54a Sans objet
55 Détentions directes, indirectes et synthétiques, par
l'établissement, d'instruments et d'emprunts subordonnés T2
d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement
détient un investissement important (net des positions courtes
éligibles) (montant négatif)
56 Sans objet
EU-56a Déductions admissibles d'engagements éligibles dépassant les
éléments d'engagements éligibles de l'établissement (montant
négatif)
EU-56b Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2
57 Total des ajustements réglementaires des fonds propres de
catégorie 2 (T2)
(1 807) (1 807)
58 Fonds propres de catégorie 2 (T2) 27 611 27 611
59 Total des fonds propres (TC = T1 + T2) 1 746 396 1 746 396
60 Montant total d'exposition au risque 8 026 019 8 026 019
Ratios et exigences de fonds propres, y compris les coussins
61 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) 21,42% 21,42%
62 Fonds propres de catégorie 1 21,42% 21,42%
63 Total des fonds propres 21,76% 21,76%
64 Exigences globales de fonds propres CET1 de l'établissement 7,50% 7,50%
65 dont: exigence de coussin de conservation de fonds propres 2,50% 2,50%
66 dont: exigence de coussin de fonds propres contracyclique 0,50% 0,50%
67 dont: exigence de coussin pour le risque systémique 0,00% 0,00%
EU-67a dont: exigence de coussin pour établissement d'importance
systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement
d'importance systémique (autre EIS)
0,00% 0,00%
EU-67b dont: exigences de fonds propres supplémentaires pour faire
face aux risques autres que le risque de levier excessif
0,00% 0,00%
31/12/2023 (en milliers d'euros) Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
68 Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du
montant d'exposition au risque) disponibles après le
respect des exigences minimales de fonds propres
13,76% 13,76%
Minima nationaux (si différents de Bâle III)
69 Sans objet
70 Sans objet
71 Sans objet
Montants inférieurs aux seuils pour déduction (avant pondération)
72 Détentions directes et indirectes de fonds propres et
d'engagements éligibles d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement
important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des
positions courtes éligibles)
307 583 307 583
73 Détentions directes et indirectes, par l'établissement,
d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement détient un investissement important
(montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions
courtes éligibles)
284 284
74 Sans objet
75 Actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles
(montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs
d'impôt associés lorsque les conditions prévues à l'Article 38,
paragraphe 3, du CRR sont réunies)
88 117 88 117 o
Plafonds applicables lors de l'inclusion de provisions dans les fonds propres de catégorie 2
76 Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard
aux expositions qui relèvent de l'approche standard (avant
application du plafond)
77 Plafond pour l'inclusion des ajustements pour risque de crédit
dans les T2 selon l'approche standard
78 Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard
aux expositions qui relèvent de l'approche fondée sur les
notations internes (avant application du plafond)
165 611 165 611
79 Plafond pour l'inclusion des ajustements pour risque de crédit
dans les T2 selon l'approche fondée sur les notations internes
29 418 29 418
uniquement) Instruments de fonds propres soumis à exclusion progressive (applicable entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2022
80 Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à
exclusion progressive
81 Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du
plafond après remboursements et échéances)
82 Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à
exclusion progressive
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
83 Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du
plafond après remboursements et échéances)
84 Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à
exclusion progressive
85 Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du
plafond après remboursements et échéances)

RAPPROCHEMENT ENTRE LES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES ET LE BILAN DANS LES ÉTATS FINANCIERS AUDITÉS (EU CC2)

Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre
de consolidation
réglementaire
Référence
31/12/2023 31/12/2023
Actifs - Ventilation par catégorie d'actifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés
1 Caisse, Banques centrales 110 613 110 613
2 Actif financiers détenus à des fins de transaction 68 310 68 310
3 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 292 183 316 829
4 Instruments dérivés de couverture 420 926 420 926
5 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par
capitaux propres recyclables
159 595 159 595
6 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste
valeur par capitaux propres non recyclables
1 719 093 1 719 515
7 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 209 514 3 217 194
8 Prêts et créances sur la clientèle 18 810 691 18 810 711
9 Titres de dettes 893 982 893 982
10 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (348 544) (348 544)
11 Actifs d'impôts courants et différés 109 197 109 197
12 Dont impôts différés actifs provenant des reports
déficitaires
f
13 Dont impôts différes actifs provenant des différences
temporelles
92 948 92 948 i , o
14 Compte de régularisation et actifs divers 201 298 201 461
15 Dont actifs de fonds de pension à prestations définies 3 692 3 692 h
16 Actifs non courants destinés à être cédés et activités
abandonnées
17 Participation aux bénéfices différés
18 Participation dans les entreprises mises en équivalence 39 295
19 Dont goodwill inclus dans l'évaluation des
investissements importants
e
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre
de consolidation
réglementaire
Référence
31/12/2023 31/12/2023
20 Immeubles de placement 96 005 96 005
21 Immobilisations corporelles 103 647 103 665
22 Immobilisation incorporelles 1 2 e
23 Ecart d'acquisition e
24 Total de l'actif 25 885 806 25 879 460
Passifs - Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés
1 Banques centrales
2 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 65 686 65 686
3 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
4 Instruments dérivés de couverture 105 336 105 336
5 Dettes envers les établissements de crédit 12 195 691 12 195 691
6 Dettes envers la clientèle 8 812 952 8 806 078
7 Dettes représentées par un titre 661 243 661 243
8 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (6 607) (6 607)
9 Passifs d'impôts courants et différés 941 941
10 Dont impôts différés passifs provenant des reports
déficitaires
f
11 Dont impôts différes passifs provenant des différences
temporelles
i
12 Dont impôts différés passifs sur goodwill e
13 Dont impôts différés passifs sur immobilisations
incorporelles
e
14 Dont impôts différés passifs sur fonds de pension h
15 Compte de régularisation et passifs divers 808 088 808 582
16 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être
cédés
17 Provisions techniques des contrats d'assurance
18 Provisions 74 271 74 305
19 Dettes subordonnées
20 Dont instruments AT1 k
21 Dont instruments éligibles en qualification Tier 2 m , n
22 Total dettes 22 717 601 22 711 255
Capitaux propres
1 Capitaux propres – part du Groupe 3 167 604 3 167 604
2 Capital et réserves liées 727 543 727 543
3 Dont instruments de fonds propres CET1 et primes
d'émission associées
728 263 728 263 a
4 Dont instruments AT1 j , l
5 Réserves consolidées 1 882 034 1 882 034
6 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres
441 626 441 626 c
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre
de consolidation
réglementaire
Référence
31/12/2023 31/12/2023
7 Dont réserves en juste valeur relatives aux pertes et
aux gains générés par la couverture des flux de
trésorerie
(16 472) (16 472) g
8 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur activités abandonnées
9 Résultat de l'exercice 116 402 116 402 b
10 Participations ne donnant pas le contrôle 601 601 d
11 Total des capitaux propres 3 168 205 3 168 205
12 Total du passif 25 885 806 25 879 460

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES (EU CCA)

31/12/2023
Parts Sociales CCI/CCA
(en milliers d'euros)
1 Émetteur Caisse Régionale Alpes Provence Caisse Régionale Alpes Provence
2 Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou
Bloomberg pour placement privé).
- -
2a Placement public ou privé Public Public
3 Droit(s) régissant l'instrument Français Français
3a Reconnaissance contractuelle des pouvoirs de dépréciation et de
conversion des autorités de résolution
Sans objet Sans objet
Traitement réglementaire
4 Traitement actuel compte tenu, le cas échéant, des règles
transitoires du CRR
CET1 CET1
5 Règles CRR après transition Eligible Eligible
6 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel et (sous-
)consolidé
(Sous)-consolidé Individuel et (sous)-consolidé
7 Type d'instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Part sociale Certificat coopératif d'investissement (CCI) /
Certificat coopératif d'associés (CCA)
8 Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires ou en
engagements éligibles (monnaie en milliers, à la dernière date de
clôture)
440
565
284
972
9 Valeur nominale de l'instrument - -
EU-9a Prix d'émission - -
EU-9b Prix de rachat - -
10 Classification comptable - -
11 Date d'émission initiale Capitaux propres Capitaux propres
12 Perpétuel ou à durée déterminée - -
13 Échéance initiale Perpétuel Perpétuel
31/12/2023
Parts Sociales CCI/CCA
(en milliers d'euros)
14 Option de rachat de l'émetteur soumise à l'accord préalable de
l'autorité de surveillance
- -
15 Date facultative d'exercice de l'option de rachat, dates d'exercice
des options de rachat conditionnelles et prix de rachat
- -
16 Dates ultérieures d'exercice de l'option de rachat, s'il y a lieu - -
Coupons/dividendes - -
17 Dividende/coupon fixe ou flottant
18 Taux du coupon et indice éventuel associé - -
19 Existence d'un mécanisme de suspension des versements de
dividendes (dividend stopper)
- -
EU-20a Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou
obligatoire des versements (en termes de calendrier)
- -
EU-20b Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou
obligatoire des versements (en termes de montant)
Pleine discrétion Pleine discrétion
21 Existence d'un mécanisme de hausse de la rémunération (step
up) ou d'une autre incitation au rachat
- -
22 Cumulatif ou non cumulatif Non cumulatif Non cumulatif
23 Convertible ou non convertible Non convertible Non convertible
24 Si convertible, déclencheur(s) de la conversion - -
25 Si convertible, entièrement ou partiellement - -
26 Si convertible, taux de conversion - -
27 Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion - -
28 Si convertible, type d'instrument vers lequel a lieu la conversion - -
29 Si convertible, émetteur de l'instrument vers lequel a lieu la
conversion
- -
30 Caractéristiques en matière de réduction du capital - -
31 Si réduction du capital, déclencheur de la réduction - -
31/12/2023
Parts Sociales CCI/CCA
(en milliers d'euros)
32 Si réduction du capital, totale ou partielle - -
33 Si réduction du capital, définitive ou provisoire - -
34 Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de
réaugmentation du capital
- -
34a Type de subordination (uniquement pour les engagements
éligibles)
Sans objet Sans objet
EU-34b Rang de l'instrument dans une procédure normale d'insolvabilité CET1 CET1
35 Rang de l'instrument en cas de liquidation (indiquer le type
d'instrument de rang immédiatement supérieur)
AT1 AT1
36 Caractéristiques non conformes pendant la période de transition Non Non
37 Dans l'affirmative, préciser les caractéristiques non conformes Sans objet Sans objet
37a Lien vers les conditions contractuelles complètes de l'instrument
(balisage)
- -
(1) Indiquer «Sans objet» si la question n'est pas applicable.

AJUSTEMENTS D'ÉVALUATION PRUDENTE (EU PV1)

Catégorie de risque AVA de catégorie —
Incertitude d'évaluation
AVA de catégorie Actions Taux
d'intérêt
Change Crédit Matières
premières
AVA
relatives
aux écarts
de crédit
constatés
d'avance
AVA
relatives
aux coûts
d'investiss
ement et
de
financeme
nt
AVA de
catégorie
totale
après
diversific
ation
Dont: Total
approche
principale
dans le
portefeuille
de
négociatio
n
Dont: Total
approche
principale
dans le
portefeuille
bancaire
1 Incertitude sur les
prix du marché
8 426 217 217
2 Sans objet
3 Coûts de liquidation 89 49 69 69
4 Positions
concentrées
37 37 37
5 Résiliation anticipée
6 Risque lié au
modèle
7 Risque opérationnel
8 Sans objet
9 Sans objet
10 Frais administratifs
futurs
11 Sans objet
12 Total des
corrections de
valeur
supplémentaires
(AVA)
20 826 20 826

Le montant total AVA inclut le montant d'AVA via l'approche alternative non ventilé dans les lignes 1 à 10 de ce tableau.

182/182 CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL ALPES PROVENCE Société coopérative à capital variable agréée en tant qu'établissement de crédit Siège social : 25, Chemin des Trois Cyprès, 13097 AIX-EN-PROVENCE CEDEX 2 - 381976448 R.C.S. AIX-EN-PROVENCE Société de courtage d'assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07019231

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