Investor Presentation • Apr 30, 2025
Investor Presentation
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Floridienne est un groupe industriel belge diversifié qui occupe des positions de leader européen ou mondial dans des niches de marché ou des marchés de niches.
Le Groupe structure ses activités au sein de trois Divisions : LIFE SCIENCES, FOOD ET CHEMICALS.
Floridienne privilégie des positions majoritaires dans ses filiales, permettant ainsi au Groupe de s'investir activement, sur le long terme, dans l'implémentation de stratégies définies pour chacun de ses métiers.
Les filiales de Floridienne, qui bénéficient d'une grande autonomie de gestion, adhèrent à des valeurs communes qui sont l'esprit d'entreprise et le respect des engagements, dans un souci de développement durable et d'ouverture sur le monde.
Floridienne est coté sur Euronext Bruxelles, lui offrant ainsi une visibilité internationale.
La version officielle du rapport financier annuel est la version au format ESEF. Celle-ci est disponible sur le site internet de la société.








Division Food
Division Chemicals
Canada Beneficial Insectary Biobest Canada Morse's leasing
Altesse Quality Food Biobest Group NV Blue Star Chemicals Delka Enzybel International Natix Karras Sotecna Enzybel Pharma 2 Nema Terra
Royaume-Uni Biobest UK Real IPM UK
Beneficial Insectary Inc. Biobest Holding USA Biobest USA Plant Products USA Plant Products inc. Plant Products Holdings USA ShastaForce Holding LLC BIOTROP LLC Bioworks Sierra Biologicals
France Biobest France Courbeyre SAS F.D.G. Gartal Simon - Dutriaux Simon - Sélection SNAM Surgemer Symbiose Protect Bio.
Portugal Agronologica EuroBIOTROP Unipessoal Limitada
Argentine Biobest Argentina Agro Bio Argentina
Colombie Biobest Colombie Total bio Columbia
Équateur Agrobio Ecuador
Pérou Agrobio Peru
Chili Agrobio Chile Brésil Biobest do Brazil BIOTROP Total Biotecnologia Industria e comerico
Paraguay Nobile societad Anonima
Mexique Biobest Mexique Imex sa de CV BIOTROP Mexico

Virunga Enzymes
Le Groupe investit dans des métiers qui ont un impact bénéfique sur l'environnement.
Floridienne, active dans trois secteurs — Life Sciences, Food & Chemicals — a pour objectif d'investir dans des métiers de niche qui ont un impact bénéfique sur l'environnement.
Au sein de ces secteurs, Floridienne sélectionne des entreprises qui partagent les valeurs du Groupe et ont le potentiel de devenir des leaders dans leur marché.
Floridienne les accompagne pour qu'elles s'imposent comme des références dans leur domaine d'excellence.
Convaincue que le contrôle est un atout important pour imprimer sa stratégie, Floridienne privilégie des investissements majoritaires dans les sociétés qu'elle choisit d'accompagner, dans une optique d'investissement industriel à long terme.
Le Groupe mise sur trois vecteurs de croissance pour conduire ses participations à occuper des positions de leader dans leurs niches : la croissance organique, à travers des efforts commerciaux importants et des investissements soutenus dans l'outil de production, la croissance par acquisitions, par des investissements de consolidation de ses secteurs, et l'innovation, avec des ressources importantes allouées à la R&D, moteur de sa compétitivité à long terme.


L'esprit d'équipe anime nos collaborateurs qui agissent en véritables entrepreneurs responsables, développant des liens privilégiés avec tous nos partenaires.
Gaëtan Waucquez, CEO
Floridienne veille à maintenir une bonne diversification de son portefeuille, à travers des participations généralement peu corrélées entre elles, ayant des degrés de maturité divers et des présences géographiques variées.
Son portefeuille de participations se répartit entre des sociétés matures, génératrices de cash flows récurrents, et d'autres, à fort potentiel de croissance, dans lesquelles elle peut concentrer plus particulièrement ses investissements.
Le Groupe dispose de filiales dans près de 40 pays, avec des ventes dans le monde entier, ce qui lui permet de bénéficier de la stabilité de marchés déjà plus mûrs (Europe, Amérique du Nord), tout en profitant de la croissance des marchés émergents.
Cette diversification, source de pérennité, est un élément important de la stratégie de Floridienne, car elle permet de limiter l'impact sur le Groupe de la survenance, toujours possible, d'événements défavorables.
Les dirigeants des entreprises du Groupe sont de véritables entrepreneurs qui bénéficient d'une large autonomie de gestion.
Le Groupe tisse sur le long terme, avec l'ensemble de ses employés et partenaires, des relations de confiance basées sur le respect mutuel.
Floridienne accorde une importance particulière à l'éthique et à l'honnêteté dans ses relations de travail avec ses collaborateurs et partenaires.
Floridienne construit son développement sur des valeurs fortes — esprit créatif et idées durables — qui sont au cœur de sa vision d'entreprise. Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont prioritaires pour le Groupe, non seulement au travers de ses investissements mais également dans ses relations avec ses employés et la société civile.

Entreprise et investisseur responsable, Floridienne s'appuie sur un socle de valeurs fortes.
Floridienne a progressivement fait évoluer ses métiers, initialement axés sur la chimie des métaux, vers des activités tournées vers l'environnement. Le Groupe veille, dans l'ensemble des secteurs où elle est présente — recyclage des batteries électriques, alimentation et sciences du vivant — à privilégier des solutions respectueuses de la nature.
Dès 1996, convaincue que le recyclage des matériaux usagés était porteur d'avenir, Floridienne a investi dans la société SNAM, devenue aujourd'hui le leader européen du recyclage des batteries.
SNAM récupère les métaux (nickel, cadmium, cobalt, terres rares) contenus dans ces batteries qui seraient, sinon, enfouies dans des décharges. Cette activité a nécessité des investissements importants de la part du Groupe. SNAM bénéficie désormais d'un réseau de collecte qui couvre l'ensemble du continent européen.
Dans la Division Food du Groupe, plusieurs gammes de produits bio et de terroir ont été lancées avec succès. Elles répondent à un cahier des charges très strict quant aux matières premières utilisées, mais aussi au niveau de leur empreinte carbone. Les produits locaux sont ainsi privilégiés.
L'utilisation de produits positifs pour l'environnement est au cœur de l'ADN de la Division Life Sciences. La plus jeune Division du Groupe propose au marché des solutions naturelles qui sont des alternatives aux produits chimiques ou de synthèse.
Ainsi, BioFirst, leader mondial de la lutte biologique intégrée, propose une large gamme d'insectes pollinisateurs ou prédateurs de nuisibles, permettant de limiter l'utilisation de moyens mécaniques ou chimiques dans certaines cultures.
Notre filiale Natix contribue activement à un monde plus durable : les enzymes d'origine naturelle, les huiles essentielles végétales et les extraits de bave d'escargot permettent de remplacer avantageusement l'utilisation de produits de synthèse dans de nombreuses applications pharmaceutiques, cosmétiques ou alimentaires.
Floridienne investit régulièrement dans ses outils de production, afin de les rendre plus performants (automatisation des tâches pénibles), plus ergonomiques (afin d' éviter les risques d'accidents et les charges lourdes), moins polluants (traitements des fumées, récupération des excipients), et moins consommateurs d'énergie.
Les emballages sont régulièrement adaptés pour intégrer un maximum de matériaux recyclables.
Les différents sites de production de Floridienne mettent en œuvre les méthodes et systèmes de qualité les plus stricts du marché, audités par des organismes indépendants. Les entreprises actives dans des produits alimentaires disposent des certifications IFS et/ou BRC et ISO, ainsi que, pour certaines gammes, des certifications hallal et kasher alors que les sociétés qui proposent des applications pharmaceutiques sont certifiées GMP et/ou FSCC. Par ailleurs les sites de recyclage de batteries font l'objet de contrôles de la part des producteurs automobiles et des autorités environnementales, garantissant qu'ils se situent toujours bien en dessous des seuils d'émission autorisés.
Dans la plus jeune Division du Groupe, centrée autour des sciences du vivant, l'utilisation de produits positifs pour l'environnement est au cœur de son ADN.

La satisfaction des clients du Groupe, l'éthique dans les affaires, le respect des législations locales et le bien-être des employés sont au cœur des valeurs de Floridienne qui les considère comme les meilleurs vecteurs de la réussite. En tant qu'entreprise familiale, Floridienne ne vise pas le profit à court terme. Le Groupe inscrit son action dans la durée, favorisant le bien-être de ses employés et la satisfaction de ses clients.
Le modèle décentralisé de Groupe s'appuie sur un grand degré d'autonomie et de confiance, accordées aux managers locaux, et sur la transparence dans la communication.
Floridienne privilégie, tant avec ses clients qu'avec ses fournisseurs, des relations de proximité, basées sur l'honnêteté. Le Groupe favorise la construction de partenariats solides, régulés par un dialogue ouvert, dans le respect des engagements pris.
Le respect des droits humains a toujours fait partie de la philosophie de Floridienne, en matière de gestion responsable.
Le Groupe, dans son ensemble, défend cet engagement. Les impacts directs et indirects sur les droits humains sont pris en compte dans les échanges avec les partenaires commerciaux, ainsi que dans l'analyse des investissements, lorsqu'ils sont jugés significatifs et pertinents.
En tant que holding industriel diversifié, Floridienne est consciente du rôle qu'elle peut jouer dans le soutien et le respect de la protection universelle des droits humains. Le Groupe considère que le respect de ces droits est essentiel à une production durable. Floridienne s'efforce de sensibiliser l'ensemble de ses collaborateurs à cette philosophie. Même si le Groupe n'a pas encore formalisé d'indicateurs de performance, Floridienne est très attentive aux normes éthiques et aux risques liés aux ressources humaines. Le Groupe s'est engagé à mettre l'accent sur la prévention des violations des droits humains.
Floridienne contribue, dans un souci de respect mutuel, au bien-être et au développement des populations locales, impliquées dans le développement de la société, dans les pays où elle est présente (Congo, Indonésie, Kenya, Maroc, etc.).
Ainsi, au Congo, le Groupe s'est associé au Parc des Virunga, le plus ancien Parc National d'Afrique, dont la volonté est d'offrir aux populations environnantes des sources de revenus stables leur permettant de subvenir à leurs besoins, afin de lutter contre le braconnage et autres trafics. Floridienne apprend aux villageois à cultiver la papaye, dans de petites exploitations locales, et à en extraire le latex. Les prix sont convenus à l'avance, pour assurer aux cultivateurs un revenu garanti.


Le Groupe ne dispose pas encore d'indicateurs clés de performance non financière centralisés pour ces activés. Ces indicateurs sont en effet, analysés, évalués et contrôlés localement par les filiales elles-mêmes.
Floridienne s'engage à mener ses activités de manière éthique, conformément aux lois applicables dans les pays où elle est présente, et interdit la corruption et autres pratiques illégales dans le but d'obtenir ou de conserver un avantage commercial. Le Groupe attend de ses dirigeants locaux et de ses collaborateurs qu'ils adhèrent pleinement aux règles éthiques qu'il a définies. Une politique de tolérance zéro est appliquée. Un Code de conduite intégrant ce sujet a été mis en œuvre en 2023.
Pour l'exercice comptable 2024, le Groupe Floridienne est soumis à la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Cette directive européenne établit un cadre réglementaire visant à améliorer, harmoniser et renforcer la transparence des rapports de durabilité des entreprises. C'est dans ce contexte que nous présentons dans ce rapport notre première déclaration de durabilité.
Ce rapport identifie les questions de durabilité à prendre en compte et à traiter ; et fournit aux parties prenantes des informations transparentes, comparables et fiables sur notre performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).

Floridienne est un holding industriel belge atypique, actif dans trois Divisions : Life Sciences, Food et Chemicals. Le Groupe occupe des positions de leader européen ou mondial dans des niches de marché ou des marchés de niche. Les sociétés du Groupe bénéficient d'une large autonomie de fonctionnement, dans le respect des valeurs communes qui prévalent chez Floridienne.


32 SITES DE PRODUCTION
75 FILIALES
De gauche à droite : Thibaut Hofman, Jean-Marc Vandoorne, Marc Blanpain, Philippe Boonen, Gaëtan Waucquez, Stefaan Vandaele.
Chacun bénéficie d'une large autonomie d'action mais les mêmes valeurs nous unissent. Le développement durable et nos responsabilités sociétales s'inscrivent en filigrane dans toutes les solutions proposées à nos clients.
Nous saisissons toutes les opportunités de collaboration avec les sociétés du Groupe. Ainsi, la Division Food, active dans la filière 'escargots', nous assure un accès direct aux molécules bioactives issues d'extraits d'escargots, que nous valorisons dans les applications cosmétiques et nutraceutiques.
L'esprit de groupe anime les trois Divisions. Nous partageons un même socle de valeurs. Et nous pouvons par ailleurs compter sur la solidité du Groupe pour nous accompagner dans nos développements futurs, pour nous démarquer au mieux de notre environnement concurrentiel.
Philippe Boonen, Managing Director de la Division Food
Une cotation sur Euronext est pour nos partenaires potentiels un indicateur de bonne gouvernance. Notre Groupe donne de la valeur, un rayonnement, à des entreprises qui, individuellement, sont de dimension modeste.
Nous conjuguons au sein de Floridienne la flexibilité d'une PME, l'audace d'un entrepreneur et la solidité d'un grand groupe. Nous travaillons les synergies entre les entreprises de notre Groupe et soutenons nos filiales dans leur développement, en facilitant entre autres un accès à des financements.
Présente historiquement dans le secteur de la chimie, Floridienne a connu plusieurs mutations successives, se développant aujourd'hui autour de trois piliers, sur lesquels elle construit son futur.
La Division, à travers BioFirst, est un leader mondial de la pollinisation et de la lutte biologique intégrée (solutions naturelles contre les insectes nuisibles). BioFirst compte 19 usines, 32 filiales et distribue ses produits dans plus de 70 pays.
Natix fédère un groupe d'entreprises autour d'une vision commune : améliorer le bien-être humain en créant des solutions efficaces et innovantes, en valorisant ce que la nature offre. Elle regroupe notamment Enzybel et Sotecna.
Les enzymes naturels produits par Enzybel sont une excellente alternative aux molécules chimiques de synthèse. Les applications et les marchés (alimentation, nutrition, parapharmacie, …) sont nombreux.
Sotecna est un producteur belge d'huiles essentielles.
L'activité Spécialités gastronomiques de la Division Food est présente essentiellement dans la préparation d'escargots et de spécialités surgelées (coquilles Saint-Jacques, moules farcies, feuilletés apéritifs…) dans plusieurs usines en France et en Europe de l'Est.
Avec ses usines en France et en Belgique, l'activité Traiteur de la mer de la Division est active dans les préparations fumées et les produits à base de poisson.
L'activité Épicerie fine de la Division produit des sauces froides, des vinaigres, des condiments, des confitures et des tartinables en Belgique pour la grande distribution et pour le Food service en Belgique et à l'international.
Le marché des sauces froides, dans lequel est investie sa filiale Delka, solidement implantée sur les marchés belge et français, est particulièrement porteur.
Kimflor (Turquie) produit et exporte des stabilisants PVC de nouvelle génération en Europe, en Afrique du nord et au Moyen-Orient. Cette société offre deux alternatives aux stabilisants à base de plomb : les stabilisants calcium-zinc et les stabilisants organiques sans métaux lourds (Greenstab).
Leader européen dans le recyclage de batteries nickel et lithium-ion, SNAM collabore activement avec la plupart des constructeurs automobiles européens pour la collecte et le recyclage des batteries qui équipent leurs voitures hybrides et électriques. SNAM est implantée en France.

€ 1.221,8 MIO TOTAL BILAN
€ 116,8 MIO EBITDA
Chiffres
clés
du Groupe



| BILAN CONSOLIDÉ en millions d'euros |
2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs non-courants | 831,6 | 863,2 | 356,6 | 221,3 | 187,7 |
| Actifs courants | 390,1 | 399,1 | 251,6 | 196,0 | 203,0 |
| Passifs non-courants | 397,0 | 359,5 | 236,3 | 315,7 | 281,6 |
| Capitaux propres de Floridienne |
379,3 | 404,7 | 161,1 | 131,6 | 117,3 |
| Intérêts de tiers | 253,8 | 274,3 | 56,4 | 40,3 | 25,6 |
| Emprunts non-courants et provisions |
298,3 | 249,4 | 200,9 | 143,8 | 138,7 |
| Passifs courants | 191,7 | 223,9 | 154,4 | 101,7 | 109,2 |
| Total du bilan | 1.221,8 | 1.262,3 | 608,1 | 417,4 | 390,8 |
| RÉSULTATS CONSOLIDÉS en millions d'euros |
2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
| Chiffre d'affaires | 697,4 | 549,3 | 518,3 | 353,1 | 373,9 |
| EBITDA | 116,8 | 56,0 | 60,4 | 45,7 | 38,0 |
| Résultat opérationnel ajusté* | 72,0 | 28,6 | 36,5 | 30,5 | 19,4 |
| Résultat net consolidé | 30,9 | 8,6 | 18,5 | 18,6 | 8,4 |
| Résultat net consolidé part Floridienne |
15,7 | 3,5 | 12,0 | 13,2 | 4,3 |
| Cash-flow net relatif aux activités opérationnelles |
91,3 | 46,7 | 31,7 | 33,5 | 32,3 |
* Résulat opérationnel + Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence
| RATIOS FINANCIERS en % |
2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Rentabilité financière (résultat net/capitaux propres au 01 janvier) |
3,9 | 2,2 | 9,1 | 11,2 | 3,6 |
| Degré de solvabilité (capitaux propres/total du bilan) |
51,8 | 53,8 | 35,8 | 41,2 | 36,6 |
| Pay-out ratio (dividende brut/quote-part groupe dans le résultat) |
15,9 | 68,8 | 20,8 | 18,9 | 53,7 |
| DONNÉE PAR ACTIONS en euros |
2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'actions | 996.857 | 996.857 | 996.857 | 996.857 | 996.857 |
| Cours de l'action | |||||
| Moyen | 649,13 | 738,68 | 773,11 | 580,22 | 239,97 |
| Le plus haut | 740 | 820,00 | 870,00 | 760,00 | 340,00 |
| Le plus bas | 540 | 590,00 | 654,00 | 347,80 | 180,00 |
| Au 31/12 | 680 | 660,00 | 690,00 | 670,00 | 340,00 |
| Dividende net par action | 2,10 | 1,75 | 1,75 | 1,75 | 1,61 |
| Capitalisation boursière (en millions EUR au 31/12) |
677,86 | 657,93 | 687,83 | 667,89 | 338,93 |

BioFirst Group a intégré avec succès la société BIOTROP, première entreprise brésilienne de solutions biologiques pour l'agriculture et l'une des plus importantes au niveau mondial, acquise en décembre 2023. Floridienne se positionne ainsi sur deux marchés différents de la lutte biologique: l'horticulture et les champs ouverts.
Biobest Group a été doublement récompensé par les prix Changemakers, organisés par De Tijd, l'Echo et BNP Paribas Fortis. L'entreprise a remporté le prix « Established Companies » pour ses initiatives pionnières en matière de développement durable dans l'agriculture. BioFirst Group a également reçu le « Audience Award » pour son engagement en faveur des solutions agricoles respectueuses de l'environnement.
Plant Products a conçu un nouvel outil de lutte contre le virus de la marbrure verte du concombre cultivé sous serre. Disponible uniquement au Canada, le Cuc-GARD fonctionne de manière similaire à un vaccin. Il stimule les défenses naturelles de la plante. Une seule application suffit pour tout le cycle de vie de la culture.
BioFirst Group a acquis les 40% d'actions de Biobest Antalya qui étaient encore en possession d'Antilsan. Biobest Antalya, acteur majeur de la pollinisation et de la protection biologique, continuera de capitaliser sur les excellentes perspectives offertes par la Turquie, producteur horticole de premier plan. Antilsan, l'une des premières entreprises agricoles du pays, et BioFirst Group maintiennent leur collaboration commerciale initiée il y a plus de vingt-cinq ans.
BioFirst Group a remporté la plus haute distinction des prix Trends Impact 2024, qui récompense son rôle de chef de file du développement durable mondial dans l'agriculture. BioFirst Group a également reçu le prix Impact dans la catégorie écologie. Ces prix prestigieux, organisés par Trends en collaboration avec PwC et l'Antwerp Management School, sont décernés aux entreprises qui font preuve d'excellence dans les domaines du développement durable, de l'innovation et de la responsabilité sociale.


Confrontée à la raréfaction de la matière première, la Division a implanté, dans cinq pays, un site d'élevage d'escargots petit gris afin de sécuriser ses filières d'approvisionnement. Elle a par ailleurs développé une filière française « né, élevé et transformé en France » pour une gamme d'escargots d'élevage et de coquillages farcis.
Des synergies commerciales, de stockage et de logistique ont été mises en place entre Simon Dutriaux et Karras pour optimiser leurs productions respectives dans les domaines des produits de la mer et du frais.
La Division poursuit son développement à l'international en valorisant les produits typiquement français qu'elle propose, symboles de l'excellence en gastronomie.
Les produits proposés par la Division rencontrent un succès croissant à l'international où elle se déploie depuis de nombreuses années. Elle récolte aujourd'hui, notamment dans le secteur des sauces froides, les fruits d'une stratégie qui capitalise à la fois sur sa notoriété et sur la qualité de son offre.
La Division a décidé de concentrer son activité Recyclage sur le traitement des batteries usagées. Ceci a conduit à la cession le 18 octobre 2024 de la société Vera Chimie Développements, filiale de SNAM et active dans le traitement des bains de galvanisation.
En septembre 2024, SNAM a achevé, sur son site à Viviez, la création d'une nouvelle zone de démontage et de décharge électrique des batteries issues de la mobilité électrique. Avec une surface opérationnelle trois fois supérieure aux précédentes installations, l'objectif des équipes de la SNAM est de disposer d'une infrastructure suffisante pour gérer l'augmentation des volumes de batteries à recycler.

Gaëtan Waucquez : Les performances réalisées par le Groupe sont historiques. L'EBITDA a augmenté de 109%. Et notre chiffre d'affaires a progressé de € 148 millions par rapport à 2023, pour atteindre un montant de € 697 millions. C'est essentiellement la Division Life Sciences, avec notamment l'intégration réussie de BIOTROP, qui porte ces beaux résultats. La Division Food enregistre une croissance (+3%) comparable à la progression de l'inflation. La demande soutenue sur les marchés à l'exportation pour les sauces froides et les spécialités gastronomiques, à base de chairs d'escargots, ont favorisé le maintien de nos marges. La rentabilité de la Division Chemicals est, elle, en recul temporaire en raison de facteurs externes. La chute du prix des métaux a eu un impact sur les marges de SNAM, active dans la collecte et le recyclage des batteries rechargeables. Des investissements majeurs augmenteront les capacités de traitement de cette unité dès 2025. Kimflor, notre filiale spécialisée dans les stabilisants PVC en Turquie, évolue toujours positivement, malgré un environnement hyperinflationniste.
Marc Blanpain : Les ventes et la rentabilité de la Division Life Sciences sont en forte progression, confirmant la pertinence de notre investissement dans ce secteur. La Division évolue dans un marché porté par une forte demande pour les produits d'origine naturelle. BioFirst, qui regroupe nos quatre marques commerciales, Biobest, BIOTROP, BioWorks et Plant Products, bénéficie d'une demande forte sur ses principaux marchés. Le pôle enregistre une excellente performance opérationnelle dans le marché historique des cultures en serre. Et les résultats de BIOTROP, qui a rejoint BioFirst fin 2023, répondent à nos attentes.

G.W. : En effet, Biobest est spécialisé dans l'horticulture et les cultures de spécialités et est peu présent en Amérique du Sud qui représente un continent agricole par excellence. L'acquisition de BIOTROP, leader sud américain dans la culture en champs ouverts, nous permet de répartir nos risques sur des produits, des marchés et des pays différents. BIOTROP, avec son expertise en matière de produits naturels pour l'agriculture en plein champ, complète la gamme de produits proposés par BioFirst. Notre éventail de solutions biologiques couvre désormais le biocontrôle (insectes utiles et biopesticides), les inoculants, les biostimulants et la pollinisation, tant pour les cultures couvertes que pour les cultures en plein champ.
M.B. : L'exercice écoulé nous a permis de jauger l'énorme potentiel de BIOTROP. À ce stade, la majeure partie de la production de BIOTROP (90%) est absorbée par le Brésil, dont la croissance historique annuelle, dans le secteur des solutions naturelles pour l'agriculture, est de l'ordre de 30%. L'offre unique et innovante de produits proposés par la société devrait également, à terme, séduire d'autres pays et d'autres continents. Nous nous y employons.
M.B. : La population et les agriculteurs soutiennent notre démarche. Elle s'inscrit dans une prise de conscience de la nécessité de se tourner vers des produits respectueux de l'environnement. Notre objectif est de faire de BioFirst l'un des dix plus grands acteurs au monde dans les produits phytosanitaires, à travers une stratégie de croissance organique soutenue et d'acquisitions ciblées.
G.W. : BioFirst représente aujourd'hui, dans le secteur de la protection des plantes où elle fait référence, plus de 70% de l'activité de Floridienne. BioFirst se développe activement grâce à ses quarante filiales, ses quinze sites de production et ses 3.058 collaborateurs. L'acquisition de la société brésilienne BIOTROP complète notre offre.
G.W. : Natix est devenue une valeur sûre dans les activités de production d'enzymes naturelles, d'huiles essentielles et d'extraits de bave d'escargot. Elle développe des bioactifs uniques et durables. Les solutions innovantes proposées par Natix, inspirées par la nature, destinées à l'amélioration du bien-être humain, rencontrent un succès croissant. Natix est une société en devenir. Ses perspectives, dans des activités de niche, sont extraordinaires. Nous sommes confiants dans son potentiel.
M.B. : Le Groupe, historiquement très présent en Europe, a progressivement élargi son assise. Floridienne est aujourd'hui active dans un nombre croissant de pays, sur l'ensemble des continents. Cette présence internationale nous permet effectivement d'être moins tributaire de certains revers ponctuels inhérents à toute activité industrielle. Mais elle marque également notre volonté de nous rapprocher à la fois de nos clients et de nos marchés potentiels.
G.W. : L'acquisition de BIOTROP illustre particulièrement cette stratégie. Elle aura un impact majeur sur la croissance future de Floridienne et elle nous permet de répartir nos risques sur un nouveau métier sans augmentation de nos ratios d'endettement. Nous avons acquis cette société, à la fois pour nous positionner sur le marché brésilien, mais également pour proposer les produits de BIOTROP à l'ensemble du continent sud-américain, voire au-delà. Notre volonté est d'être présents à l'international, pour l'ensemble de nos Divisions, sur les marchés qui recèlent de belles opportunités.
M.B. : Assurément. Nous sommes actifs dans un grand nombre de pays européens où nos produits sont fabriqués et distribués. Nos solutions sont une alternative naturelle à l'offre chimique traditionnelle qui a montré ses limites et parfois sa nocivité. L'un de nos labels phares, Biobest, est une référence européenne majeure dans le domaine de la pollinisation et de la lutte biologique intégrée. Nous sommes un partenaire privilégié des industries maraîchère, fruitière et de la serriculture.
G.W. : L'Europe était, jusqu'il a peu encore, la région la plus avancée en matière de biocontrôle. Malheureusement la législation européenne, avec les contraintes qu'elle impose, est un frein pour l'homologation de nos produits. Même si les exploitants agricoles sont nos premiers prescripteurs. Nous sommes tributaires d'échéances trop longues par rapport au cadre légal en vigueur aux États-Unis ou au Brésil. Un délai de huit à dix ans est parfois nécessaire pour obtenir l'autorisation de mettre un de nos produits sur le marché. Le potentiel de développement pour Floridienne en Europe

L'expertise de BIOTROP, dans le traitement des champs ouverts, nous ouvre de nouveaux horizons très prometteurs.
Gaëtan Waucquez, CEO
demeure donc important. Mais nous souhaitons plus de pragmatisme au niveau de cette législation qui, au stade actuel, handicape tout le secteur du biocontrôle en Europe.
M.B. : Le maître mot qui nous guide est une volonté de concentration. La stratégie mise en œuvre par Floridienne, qui a pour ambition d'être le meilleur dans les niches où nous sommes présents, porte ses fruits. Ainsi, par exemple, nos activités dans les insectes pollinisateurs, initiées modestement, ont pris une dimension exceptionnelle. Nous sommes devenus leader mondial dans ce domaine.
G.W. : Notre volonté est de maintenir notre avance dans les secteurs de la lutte biologique et de la pollinisation. Nous resterons l'actionnaire majoritaire de BioFirst, même si nous œuvrons à nouer des partenariats. BIOTROP et son expertise dans le traitement des champs ouverts, nous ouvre de nouveaux horizons très prometteurs. Les extraits naturels, promus par Natix, sont également un pan d'activités dans lequel nous croyons beaucoup. La réorganisation de la Division Food sera poursuivie pour optimiser sa rentabilité. Et SNAM (Division Chemicals), active sur un marché en devenir, bénéficie du développement croissant de la mobilité électrique.
M.B. : Une fois de plus nous tenons à remercier nos clients, nos partenaires, notre personnel ainsi que nos actionnaires pour la confiance qu'ils nous témoignent. Leur fidélité nous encourage à nous dépasser dans les engagements qui nous animent au quotidien.

€ 30,9 MIO RESULTAT NET

Notre volonté est d'être les meilleurs dans les niches où nous sommes présents.
Marc Blanpain, Président
2024 € 507,1 MIO CHIFFRE D'AFFAIRES € 102,3 MIO EBITDA
2023
€ 359,4 MIO CHIFFRE D'AFFAIRES
€ 41,2 MIO EBITDA
2022 € 337,1 MIO CHIFFRE D'AFFAIRES
€ 47,8 MIO EBITDA
La Division Life Sciences est active dans la production et la commercialisation de technologies et de produits naturels pour l'agriculture, l'agroalimentaire, les soins de santé, la parapharmacie et l'industrie cosmétique. Acteur de référence mondiale dans le secteur de la pollinisation et de la lutte biologique intégrée, à travers le pôle BioFirst Group, la Division est également présente dans le domaine des bioactifs naturels performants et des enzymes naturelles, où elle a une approche novatrice, sous la coupole Natix.


10 MIO PLANTS D'ANANAS (ENZYME BROMÉLAÏNE)
La Division Life Sciences s'articule autour de deux sphères d'activités. La lutte biologique et la pollinisation, via des solutions respectueuses de l'environnement, sont le cœur de métier de BioFirst Group, qui se développe dans les marchés de l'horticulture et de la culture en champs ouverts. et BIOTROP. Les sociétés de la Division, spécialisées dans les bioactifs naturels performants et les enzymes, sont regroupées sous la bannière Natix.
La Division Life Sciences puise son inspiration dans la nature pour proposer à ses clients des solutions écologiquement et économiquement durables. La Division s'est développée, depuis sa création, autour de projets novateurs, au cœur du vivant.
Biobest, opérateur de premier plan sur le marché de l'horticulture auquel il s'adresse directement, à travers une gamme de pollinisateurs, d'insectes, d'acariens, de nématodes mais aussi de plusieurs biopesticides, offre une alternative fiable aux produits chimiques dont l'usage a été drastiquement réduit par les règlementations environnementales.
BioWorks est principalement présente sur le marché de l'horticulture. Elle propose un large éventail de biopesticides pour améliorer le rendement des cultures, à travers un réseau de distributeurs.
Plant Products est le partenaire privilégié des horticulteurs à qui elle offre un panel complet de solutions de lutte biologique intégrée.
BIOTROP est une référence dans la nutrition, la biostimulation et la protection des cultures en champs ouverts.
Natix, qui englobe les activités des sociétés Enzybel, Enzymco, PT Bromelain, Sotecna, et d'autres participations dans des sociétés opérant dans la récolte et la standardisation de bioactifs naturels, réunit les acteurs de la Division Life Sciences, présents dans la production d'extraits naturels (enzymes, huiles essentielles et extraits de bave d'escargot), pour des applications uniques en nutrition, pharma et cosmétique.

Le chiffre d'affaires de la Division Life Sciences, à fin 2024, s'élève à € 507,1 millions, contre € 359,4 millions au 31 décembre 2023. Cette progression de 41,1% s'explique par le dynamisme des activités historiques de la Division et par l'intégration réussie de BIOTROP. L'EBITDA de Life Sciences s'établit à € 102,3 millions au 31 décembre 2024 et s'inscrit en nette hausse par rapport à l'ensemble de l'exercice précédent.
BioFirst Group affiche des résultats opérationnels en forte croissance grâce à une demande soutenue sur ses principaux marchés. Le secteur de la culture en serres est particulièrement porteur par rapport à l'année précédente, marquée dans le nord de l'Europe par la décision de certains exploitants de diminuer temporairement leurs cultures pendant la période hivernale, en raison des coûts élevés de l'énergie. BIOTROP, première entreprise brésilienne de solutions biologiques pour l'agriculture, intégrée au Groupe fin 2023, enregistre une profitabilité record malgré la mise sous le régime de la loi des faillites de son principal distributeur. Le succès de BIOTROP repose notamment sur son portefeuille de nouveaux brevets grâce à une R&D créative et dynamique, et par une production personnalisée, qui s'appuie sur une stratégie de commercialisation multi-canaux.
Le chiffre d'affaires du pôle Natix progresse grâce à une demande croissante pour ses principaux produits. Natix a concentré ses investissements dans le développement de nouvelles applications innovantes en matière de santé humaine — anti-inflammation, santé digestive et santé de la peau — et dans l'augmentation de ses capacités de production et la sécurisation de sa chaine d'approvisionnement.

Les quatre marques commerciales, Biobest, BioWorks, Plant Products et BIOTROP, regroupées sous la structure d'organisation BioFirst Group, sont des références mondiales dans la pollinisation et la lutte biologique intégrée. BioFirst Group s'est fixé pour objectif de devenir, à terme, l'un des dix plus grands acteurs au monde, dans la protection des cultures agricoles, à travers une croissance organique et de nouvelles acquisitions.
BioFirst Group, sous le label Biobest, développe et commercialise en direct des solutions naturelles dans la lutte biologique et la pollinisation, qui constituent une alternative fiable aux pesticides et aux produits chimiques. Les producteurs de fruits et de légumes, de céréales, d'herbes, de fleurs ou encore de cannabis médicinal, sont toujours plus nombreux à solliciter l'expertise de Biobest, dont les procédés innovants offrent un panel très complet de solutions.
BioWorks propose aux horticulteurs et aux exploitants de cultures spéciales une large gamme de biopesticides, à travers un réseau à travers un réseau de distribution spécialisé.
Plant Products, qui regroupe les distributeurs en horticulture du Groupe, est un des principaux distributeurs de solutions de lutte biologique intégrée en Amérique du Nord.
BIOTROP a rejoint fin 2023 BioFirst Group. Ses produits en matière de biocontrôle, pour les cultures de plein champ, connaissent un succès considérable.
BioFirst Group a enregistré, en 2024, un chiffre d'affaires de € 471 millions, en progression de € 140 millions.
Le marché est à nouveau dynamique, en net progrès par rapport à 2023. Les résultats de la majorité des sociétés de BioFirst Group sont à la hausse. Les exploitants du nord de l'Europe qui avaient restreint leurs cultures en serre durant la saison hivernale, en raison des coûts d'énergie trop élevés, ont été très actifs en 2024. Et les solutions offertes par BioFirst Group bénéficient de la croissance de pays comme le Maroc ou l'Espagne.


BioFirst Group puise son inspiration aux sources du vivant pour proposer une gamme complète de solutions durables destinées à l'horticulture et aux cultures en plein champ.
Jean-Marc Vandoorne, CEO de BioFirst Group
L'intégration de BIOTROP, l'opérateur brésilien acquis fin 2023, se poursuit avec succès. BioFirst Group a pu ainsi élargir ses domaines de compétence à la culture en plein champ. Les produits proposés par BIOTROP ont également un avenir prometteur dans les cultures en serre. Leur mode d'épandage, simple, est comparable à celui auquel sont habitués les exploitants qui utilisaient la chimie traditionnelle.
Des collaborations ont été mises en place entre les quatre marques commerciales pour distribuer plus largement les produits de BioFirst Group, afin de séduire un plus grand nombre d'exploitants. Les solutions biologiques couvrent aujourd'hui 80% des problèmes rencontrés par les cultivateurs.
L'exercice en cours s'annonce sous les meilleurs auspices. BioFirst Group bénéficie, grâce aux acquisitions successives réalisées au cours des dernières années, d'une couverture géographique mondiale, avec une présence marquée en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Et la gamme de solutions, de plus en plus variées, proposées aujourd'hui par le Groupe conquiert chaque année de nouveaux marchés.
À l'horizon 2040-2045 le marché mondial de la lutte biologique devrait représenter 40 à 45 milliards de chiffre d'affaires et dépasser celui de la chimie.



Première entreprise brésilienne de solutions biologiques pour l'agriculture de plein champ, BIOTROP a rejoint fin 2023 Floridienne, au sein de BioFirst Group. Référence mondiale dans son secteur, la société a permis au Groupe d'enrichir sa gamme de produits. Le pôle propose ainsi, au travers de BIOTROP, tête de pont des marchés sud-américains, des alternatives naturelles à la nutrition et à la protection des cultures en champs ouverts.
Fondée en 2017 par Antonio Zem et Aqua Capital, la société BIOTROP se développe à un rythme soutenu. Elle a réalisé en 2024 un chiffre d'affaires brut de 762 millions de BRL, en croissance de 23% par rapport à 2023.
Jonas Hipolito, actif dans la société depuis sa création, en a été nommé président début 2025. Il est particulièrement sensible à pérenniser les forces de BIOTROP : la capacité de toujours innover et de surprendre, et l'accompagnement personnalisé des clients. Le jeune président de BIOTROP est confiant dans le potentiel commercial de la société pour se développer à l'international, grâce à un riche portefeuille de solutions durables pour l'agriculture.
Antonio Zem, quant à lui, a rejoint le Conseil d'Administration de BioFirst en avril 2025.
L'action de BIOTROP s'inscrit dans le cadre d'une législation nationale extrêmement favorable aux produits biologiques. Au Brésil, les autorisations pour la commercialisation de ces produits sont délivrées beaucoup plus rapidement qu'en Europe. Le marché brésilien des solutions biologiques pour l'agriculture est ainsi en forte croissance. Il enregistre une progression annuelle de l'ordre de 30% sur les cinq dernières années. La croissance de BIOTROP est beaucoup plus rapide que cette moyenne.
BIOTROP a construit son développement autour de formules naturelles innovantes, qui contribuent à une agriculture durable, saine pour la santé et respectueuse des sols. Les solutions proposées aux cultivateurs, à travers plus de quarante produits, offrent les meilleures alternatives

aux procédés chimiques traditionnels. Fertilisation des sols, protection des cultures, stimulation des plantations, résistances des pousses, … BIOTROP propose un large panel de produits, correspondant aux besoins spécifiques de l'agriculture locale, qui font également leurs preuves dans d'autres régions aux conditions climatiques différentes.

Le Brésil est particulièrement ouvert à l'innovation. Les cultivateurs privilégient les procédés naturels et audacieux qui leur permettent d'augmenter les rendements. BIOTROP, forte de neuf cents collaborateurs, dont trois cents ingénieurs, offre à ses clients des solutions biologiques créatives, qui remplacent avantageusement les produits chimiques. BIOTROP est la société qui a déposé le plus de brevets verts au Brésil.
Jonas Hipolito, Président de BIOTROP

Natix fédère les entreprises de Floridienne autour de l'amélioration du bien-être humain, en développant des solutions inspirées par la nature. Natix se concentre, de manière novatrice, sur les activités de récolte et de standardisation de bio-actifs tels que les enzymes naturelles, les huiles essentielles et les extraits de bave d'escargot. Natix développe des bioactifs uniques et durables, à travers notamment les sociétés Enzybel, Enzymco, Sotecna, PT Bromelain Enzyme, Terhormon et via d'autres participations qu'elle détient.
Natix puise son inspiration dans la nature pour concevoir ensuite, au travers de sociétés qui partagent la même vision, des solutions technologiques respectueuses de l'environnement. La notion de durabilité et l'économie circulaire sont au cœur de la démarche de Natix.
Ainsi, Enzybel, référence mondiale dans le domaine de l'extraction et du raffinage d'enzymes d'origine végétale, leader dans le secteur de la papaïne, a noué des liens privilégiés avec les communautés locales du Parc National des Virungas, du Kivu (Congo), à travers la joint venture Virunga Enzymes, auprès desquelles elle s'approvisionne en latex de papayer. Enzybel a par ailleurs investi dans un lyophilisateur au Congo, participant ainsi au développement de cette région et de sa population. Cette approche améliore fortement la durabilité et la sécurité de la chaîne d'approvisionnement.
Via sa filiale Enzymco en Inde, Enzybel a à la fois augmenté considérablement et diversifié la production de l'enzyme de papaïne, afin de renforcer sa position dans des applications 'food' et 'feed'.
Enzybel a investi en Indonésie, dans sa joint venture PT Bromélain Enzyme, qui récolte une enzyme naturelle unique, la bromélaïne, sous-produit de la culture des ananas, utilisée pour de nouvelles applications pharmaceutiques (anti-inflammatoire, traitement de brûlures, cancer de la peau…).


Natix s'inspire de la nature pour développer des solutions innovantes qui favorisent le bien-être humain.
Stefaan Vandaele, CEO de NATIX
Le groupe Natix promeut, via une dizaine d'entités spécialisées, des bioactifs naturels performants, nécessitant des processus de purification et de standardisation physiques, peu polluants, qui peuvent remplacer avantageusement certains produits chimiques, contribuant ainsi à un monde plus sain.
Les partenaires professionnels d'Enzybel utilisent ces biomolécules naturelles dans différentes applications comme la nutrition, la pharmaceutique et la cosmétique. Ces biomolécules entrent dans la composition de nouvelles applications hybrides comme la nutraceutique, la cosméceutique et la nutricosmétique.
Le groupe Natix est également actif dans la production d'enzymes d'origine animale (pancréatine, trypsine, pepsine…) utilisées dans des applications pharmaceutiques et dans des applications alimentaires de pointe.
Le Groupe investit aussi dans le raffinage des molécules extraites de bave d'escargot, dans le cadre de nouvelles applications nutraceutiques et cosméceutiques.
Natix est davantage concentrée avec sa filiale Sotecna dans le domaine des huiles essentielles végétales spécialisées, employées comme des arômes naturels et dans des applications cosméceutiques. L'équipe R&D développe pour ces huiles essentielles de nouvelles applications en santé humaine.

Natix a enregistré un bon exercice 2024, avec un chiffre d'affaires en progression de 30%, grâce notamment à l'intégration réussie des deux sociétés acquises en 2023 — HPE Ingredients (France) et Erven Th Koomen (Pays-Bas) — renforçant son portefeuille d'ingrédients naturels, et à une demande croissante pour ses principaux produits. Ces avancées ont été rendues possibles par une expertise accumulée au fil de plusieurs projets de recherche internationaux menés en collaboration avec des instituts et des partenaires professionnels.
Natix a concentré ses investissements dans la sécurisation de sa chaîne d'approvisionnement et dans le développement de ses capacités de production, notamment en bromélaïne (Indonésie,) qui lui ont permis d'augmenter le volume des ventes.
Durant l'année écoulée, quatre contrats importants de partenariat ont été noués en Italie et en Chine. Natix a obtenu dans ce dernier pays, en association, un droit d'exclusivité pour la molécule pancréalise, ingrédient pharmaceutique actif nécessaire pour le traitement du cancer du pancréas et de la maladie de la mucoviscidose.
La certification des produits à valeur ajoutée élevée, dans lesquels se positionne Natix, est essentielle pour leur assurer la meilleure visibilité. L'obtention des certifications de qualité FDA et FSSC 22000 confirme son engagement envers les normes les plus strictes en matière de qualité et de sécurité. Natix capitalise sur son pôle R&D pour garantir la qualité des produits proposés, leur positionnement unique et le développement d'applications à haute valeur ajoutée. La bromélaïne et la papaïne, produites par Natix, sont les seules au monde certifiées EU-GMPn autorisant leur emploi dans les applications pharmaceutiques.
Natix s'emploie à enrichir son portefeuille de nouvelles solutions inspirées par la nature. De belles opportunités se présentent au sein d'un monde plus que jamais en mouvement, dans lequel Natix capitalise sur les synergies entre ses entités pour y jouer un rôle-clé. La tendance à privilégier en matière de santé les solutions naturelles de pointe, scientifiquement validées, génère des opportunités, notamment dans le domaine de bioactifs d'origine naturelle où Natix est présent.
Natix a accéléré sa transformation digitale pour homogénéiser ses processus, dans la chaîne de production et de vente, afin d'améliorer son efficacité opérationnelle.
Natix s'investit pour réduire drastiquement son empreinte carbone en inscrivant, en cohérence avec ses métiers, son action dans la durabilité.


La stratégie 2025 de Natix est de créer des synergies et de construire des concepts. Cela implique de concevoir des champs communs parmi les bioactifs de la société afin de renforcer ses messages et son positionnement. Trois applications de santé communes, autour desquelles Natix se concentre, ont été identifiées : l'anti-inflammation, la santé digestive et la santé de la peau.
Natix a par ailleurs augmenté considérablement ses capaci tés de fabrication au sein de ses différents sites. À fin 2024, la production de bromélaïne en Indonésie a augmenté de 30% par rapport à 2023. L'usine de Villers-le-Bouillet a été reconfigurée pour augmenter et centraliser toute la produc tion de bave d'escargot.
L'inflation, qui a affecté le premier semestre 2023, a pu être répercutée dans le prix de vente des produits proposés par Natix.

BioFirst possède 32 filiales régionales de production et/ ou de distribution à travers le monde. Un vaste réseau de distributeurs locaux spécialisés, situés dans 50 autres pays, vient les compléter. Acteur mondial de la lutte biologique contre les ravageurs et les maladies, ainsi que de la pollinisation par les bourdons de cultures à haute valeur ajoutée sous serre et des petits fruits, BioFirst exporte chaque semaine vers plus de 70 pays à travers le monde.
L'organisation du groupe BioFirst s'articule de façon à répondre aux besoins du marché horticole et à ceux de l'agriculture de plein champ. Biobest (et ses filiales) se consacre à la production/commercialisation d'agents de lutte biologique contre les ravageurs dans les cultures horticoles. BioWorks se charge de la production et de la commercialisation de biopesticides (microorganismes de contrôle des ravageurs et maladies ciblés dans les cultures horticoles) et de biostimulants. Plant Products est un guichet unique de distribution du portefeuille de produits destinés à l'horticulture. BIOTROP se concentre sur la production et la commercialisation de biopesticides, de biostimulants et d'inoculants pour les cultures en plein champ.
Employant 3.058 personnes au niveau mondial, notre réseau étendu de production, de chaîne d'approvisionnement, de vente et de conseil technique fournit un service global efficace en livrant aux différents pays, chaque semaine, des produits de qualité grâce à notre logistique hautement spécialisée de la chaîne du froid.
Aujourd'hui, notre portefeuille de produits comprend une gamme complète de solutions de gestion intégrée des ravageurs : insectes auxiliaires, acariens prédateurs, bourdons, nématodes entomopathogènes, phéromones, biopesticides, biostimulants, biofertilisants, inoculants, systèmes high-tech de surveillance et de dépistage.
Composée de plus de 600 conseillers BioFirst et de 250 conseillers chez les distributeurs, notre équipe technique hautement qualifiée aide les producteurs et exploitants du monde entier en leur fournissant les meilleurs conseils techniques personnalisés. Afin d'obtenir les meilleurs résultats possibles pour les producteurs, BioFirst investit continuellement dans des programmes de R&D tournés vers l'innovation. Ils cherchent à améliorer nos produits et solutions, ainsi qu'à développer des outils numériques pour aider les producteurs et les exploitants à rassembler et enregistrer des informations sur l'incidence, la gravité et la présence des ravageurs et des maladies.
Pour en savoir plus consultez BioFirstgroup.com.
En tant que leader mondial de la nutrition et de la protection biologique des cultures, le groupe BioFirst est un acteur essentiel de l'agriculture durable.
Pionnier de la pollinisation, de la protection biologique des cultures et du conseil technique en horticulture
Expert horticole en biostimulants, et en biopesticides pour la lutte contre les maladies et les insectes
Soutien aux horticulteurs spécialisés grâce à des solutions d'intrants agricoles et à des conseils de pointe.
Leader dans le domaine des biopesticides, des biostimulants, des biofertilisants et des inoculants dans l'agriculture de plein champ.

La société Enzybel International est le leader mondial dans le domaine de l'extraction et du raffinage des protéases d'origine végétale. Ces enzymes naturelles servent à décomposer les protéines afin de les réduire en composés de petite taille, plus facilement utilisables ou assimilables ou conférant des propriétés nouvelles.
En plus de la papaïne, issue du latex de papaye, l'enzyme la plus commercialisée des protéases végétales, Enzybel produit deux autres enzymes importantes : la bromélaïne et la ficine, extraites respectivement de l'ananas et de la figue.
Les protéases végétales sont utilisées dans plusieurs applications alimentaires humaines ou animales (attendrissement de la viande, fabrication d'hydrolysats de protéines, modification du goût), cosmétiques (traitement et soin de la peau) et médicales (traitement symptomatique du cancer, aide à la digestion, anti-inflammatoire).
Enzybel International produit également des extraits d'escargots en poudre et en liquide de haute qualité pour l'industrie de la cosmétique et les neutraceutiques.
Rue de Waremme 116 B-4530 Villers-le-Bouillet Tél. : +32 4 259 93 30 www.enzybel.com
Enzybel Pharma a été créée fin 2016 dans le but de compléter le portefeuille d'enzymes naturels d'ENZYBEL, en y ajoutant une gamme d'enzymes d'origine animale (pancréatine, trypsine, pepsine,…). Elle commercialise ces produits dans divers secteurs d'activité tels que la pharmacie et les nutraceutiques. Enzybel Pharma a été absorbée par Natix SA.
Rue de Waremme 116 B-4530 Villers-le-Bouillet Tél. : +32 4 259 93 30 www.enzybel.com
Enzybel Pharma 2 a été créée en 2024 dans le cadre d'un partenariat pour la distribution exclusive de pancrélipase, un ingrédient pharmaceutique actif nécessaire pour le traitement du cancer du pancréas et de la maladie de la mucoviscidose.
Rue de Waremme 116 B-4530 Villers-le-Bouillet Tél. : +32 4 259 93 30 www.enzybel.com
Enzybel a investi, avec l'aide d'un partenaire local, dans une unité de production d'enzymes d'origine végétale sur le territoire indien.
Enzymco Private Ltd concentre ses efforts de commercialisation sur les marchés asiatiques.
Sotecna est spécialisée dans la production d'huiles essentielles 100% pures et naturelles pour l'industrie alimentaire et la parfumerie. Pionnière dans les huiles essentielles de raifort, d'angélique et de livèche, elle fournit les plus grandes sociétés d'arômes et de parfums.
Zoning Ouest, 1 B-7860 Lessines Tél : +32 2 353 00 28 www.sotecna.com
La Division Food regroupe les sociétés de production et de commercialisation de produits alimentaires gourmets, tels que les escargots, les coquilles Saint-Jacques, les coquillages farcis, les feuilletés apéritifs, les plats cuisinés ethniques, les sauces froides et chaudes.
2024 € 151 MIO CHIFFRE D'AFFAIRES
2023
€ 146,6 MIO CHIFFRE D'AFFAIRES
€ 8,1 MIO EBITDA
2022 € 135,9 MIO CHIFFRE D'AFFAIRES
€ 6,3 MIO EBITDA
7.000 TO HUILE VÉGÉTALE TRANSFORMÉE



La Division Food commercialise des préparations alimentaires, produites par un ensemble de sociétés basées en France et en Belgique. La Division dispose en outre de filiales d'approvisionnement et est intégrée verticalement en Roumanie, en Lituanie, en Turquie et en Bulgarie.
La Division Food est une référence dans le secteur des escargots. Elle en est le premier producteur mondial. La Division récolte ou élève, en Europe, des escargots qui entrent dans la composition de plats gourmands ou de conserves distribués dans la filière de la restauration, dans les épiceries spécialisées et dans les grandes surfaces, ainsi qu'à l'export.
La Division est également présente dans l'univers des plats cuisinés de la mer, dont elle assure la production et la distribution, qui sont à base de moules farcies, de saumon fumé et d'harengs fumés, d'anchois marinés, de coquilles Saint-Jacques ou de coquillages farcis. Elle propose également des salades gourmandes à tartiner et à dipper pour l'apéritif.
La Division est par ailleurs active à l'international, qui demeure un levier de croissance très dynamique. La Division symbolise à l'export le terroir et le savoir-faire de la gastronomie française.
La Division Food offre en outre un large créneau de produits condimentaires (câpres, oignons, cornichons, piments…), des préparations ethniques ainsi que des sauces. Le marché des sauces froides, dans lequel est investie sa filiale Delka, solidement implantée sur les marchés belge et français, est particulièrement porteur. Delka marque sa différence avec des recettes adaptées aux marchés locaux, la personnalisation de ses produits et un packaging original. La société est très présente à l'international et vend ses produits dans quarante-cinq pays.


Nous marquons notre différence en nous recentrant aujourd'hui sur notre savoir-faire, sur des préparations phares, symboles à l'international des l'excellences culinaires française et belge.
Philippe Boonen, CEO de la Division Food
La Division privilégie une approche qualitative des produits qu'elle met sur le marché. Elle dispose de nombreuses certifications, notamment le Label Rouge pour les escargots préparés en France, en Lituanie et en Roumanie. Elle est certifiée Ecocert, PME+. La Division Food donne priorité à la filière durable, certifiée MSC, du maquereau, du hareng et des noix de Saint-Jacques. Les usines de la Division sont toutes certifiées IFS et/ou ISO 9001.
La Division inscrit son action dans une démarche respectueuse de l'environnement en limitant la quantité de plastique utilisée, notamment au niveau du packaging, ou en privilégiant des matériaux durables et l'énergie renouvelable.



La Division Food a enregistré en 2024 une augmentation de son EDITDA de 37%. Malgré le contexte difficile, lié notamment à la volatilité du prix des matières premières et à la limitation du pouvoir d'achat, le chiffre d'affaires de la Division est en progression de 3%. Cette croissance a été portée principalement par une demande soutenue sur les marchés à l'exportation pour les sauces froides et les spécialités gastronomiques, en particulier les préparations à base de chair d'escargots.
Alors qu'une détente a été observée sur un ensemble de produits, le prix du beurre ou des œufs, notamment, reste élevé. Par ailleurs les consommateurs sont sensibles au prix. Ils privilégient donc les marques des distributeurs. De manière générale, tout le secteur de la grande distribution, qui souffre particulièrement de la crise actuelle, est en mutation. Les supermarchés, par exemple, passent d'un système intégré à un système franchisé. La consolidation et le regroupement d'enseignes s'organisent.
Les enseignes répondent aux nouvelles habitudes d'achat des consommateurs en élargissant leurs plages horaires et en ouvrant désormais sept jours sur sept, à l'instar des États-Unis.

La Division Food a finalisé la réorganisation de ses activités de production et de distribution de produits méditerranéens. Elle a réduit son nombre d'unités de production et s'est redéployée à l'international, qui représente, au sein de quarante-cinq pays, 25% de ses activités. Des synergies ont été mises en place avec les usines situées dans des pays à faible coût de main-d'œuvre comme la Lituanie, la Turquie ou la Bulgarie.
Dans un contexte de concurrence exacerbée, la Division capitalise sur son savoir-faire et sa crédibilité de fournisseur créatif en produits festifs. Une nouvelle gamme gourmande de salades à tartiner, à base de protéines végétales, rencontre l'intérêt croissant des consommateurs pour le sandwich et ses déclinaisons. L'éventail des sauces proposées par la Division a également été élargi pour satisfaire le segment de la consommation nomade ou « street food ».
De nombreuses certifications distinguent l'action qualité de la Division. Outre les labels attribués aux produits proposés par la Division, d'autres certificats ont récompensé la Division Food en 2024 pour ses actions de durabilité menées au niveau du Groupe (réduction des déchets, transport à faible émission, récupération d'énergie ou d'eau,...). Les démarches initiées avec les filières françaises permettent par ailleurs de réduire les trajets de distribution.




Cette société possède deux usines, en France, de préparation de conserves d'escargots et d'escargots préparés surgelés ou frais, de coquillages farcis, de bouchées à base d'escargots, de plats cuisinés frais et surgelés à base d'escargots et de moules, de pétoncles ainsi que de saucisses de beurre. FDG commercialise par ailleurs la majeure partie des autres préparations surgelées du groupe, produites en Bretagne (Gartal).
2, Allée d'Helsinki, CS 80072 Schiltigheim F-67013 Strasbourg Tél. : +33.3.88.59.30.60 www.francaise-de-gastronomie.fr
Le Clos Saint-Anne F-43100 Vieille Brioude Tél. : +33 .4.71.50.80.00 Grand Rue, 118 F-89400 Bassou Tél. : +33.3.86.73.37.00
Courbeyre, basée à Aurillac en Auvergne, produit des préparations à base d'escargots, ainsi que des moules farcies, des produits apéritifs et des spécialités auvergnates.
Impasse Blaise-Pascal F-15000 Aurillac Tél. : +33.4.71.64.97.90 www.courbeyre.fr

Située en Bretagne, Larzul est spécialisée dans les produits appertisés à base de bœuf, de volailles cuisinées et dans des recettes composées de produits de la mer. Elle est leader sur le marché français de la langue de bœuf et des abats appertisés.
Rue Henri Lautredou F-29720 Ploneour Lanvern Tél. : +33.2.98.82.68.68 www.groupe-larzul.com
Cette société bretonne est spécialisée dans la préparation de coquilles Saint-Jacques et dans les feuilletés à base de produits de la mer. Elle exploite notamment les marques Mareval et La Palourdière.
Z.A. de Troyalach F-29170 ST. Evarzec Tél. : +33.2.98.94.61.25
Fondée en 1886, la société Simon Dutriaux est spécialisée dans la transformation de maquereaux fumés, de harengs fumés ou marinés, ainsi que dans la production de plats préparés frais. Au fil des années, elle a élargi son expertise pour devenir un acteur reconnu dans la fabrication de salades à tartiner ou à dipper, élaborées à partir de protéines végétales et animales.
La société fait partie des trois principaux intervenants sur le marché du hareng fumé. Elle bénéficie d'une marque forte auprès de la grande distribution dans le Nord de la France.
Le site de production de Simon Dutriaux héberge la société Simon Sélection SAS. Cette entreprise est spécialisée en négoce de saumon fumé pour le marché français.
Parc d'activité du Bois Rigault Rue Gustave Eiffel F-62880 Vendin-Le-Vieil (Lens) Tél. : +33.3.21.14.24.80 www.simon-dutriaux.com


Delka est une société spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de sauces froides pour les secteurs de la grande distribution et de la restauration hors domicile. Elle fournit également d'autres sociétés du Groupe en sauces pour leurs préparations.
Rue de Battice 22B B-4800 Petit Rechain Tél. : +32 87 76 63 38 www.delka.be
Altesse est une société qui distribue des produits condimentaires (câpres, oignons, cornichons, purée d'ail, piments…) ainsi que des produits ethniques. Elle produit par ailleurs une gamme de préparations culinaires telles que des sauces cuisinées.
Rue de Battice 22B B-4800 Petit Rechain Tél. : +32 4 240 92 40
Karras est spécialisée dans les plats méditerranéens.
Avenue de Lambusart 11 B-6220 Fleurus Tél. : +32 71 816.180 www.karrasgroup.be
Afin de mieux contrôler les approvisionnements de matières premières escargot, le Groupe dispose d'usines dans les pays producteurs. Ces sociétés répondent aux normes sanitaires européennes les plus strictes. Elles collectent et préparent les chairs d'escargots ainsi que d'autres produits tels que les anchois.
Ramassage et traitement de chairs d'escargots « Hélix pomatia ».
Pomarom est également le centre de collecte des escargots de toute la Roumanie et des pays avoisinants.
Str. Liverzii 41 510170 Alba Iulia Roumanie Tél. : +40.25.88.11.200
Ramassage et traitement de chairs d'escargots « Hélix pomatia ».
Vilniaus R. Sav. Pakalnes G. 7 Bezdonys, Bezdoniu Sen., 15201 Lituanie Tél. : +370.52.69.64.46
Ramassage de chairs d'escargots « Hélix lucorum » et encoquillage pour la production d'escargots préparés. MENETREL s'est aussi diversifiée dans la production d'anchois marinés.
Bilecik - Turquie Tél. : +90.22.82.16.02.09
Usine d'approvisionnement et de transformation de produits méditerranéens marinés.
21 Hristo G. Danov street 4101 Kuklen-Plovdiv Bulgaria



La Division Chemicals de Floridienne est active dans le recyclage des batteries électriques, à travers sa filiale SNAM ; elle est présente également dans le secteur des additifs pour la stabilisation du PVC, métier historique du Groupe, avec la société Kimflor.
2024 € 39,3 MIO CHIFFRE D'AFFAIRES
€ 5,3 MIO EBITDA
2023
€ 43,3 MIO CHIFFRE D'AFFAIRES
€ 9 MIO EBITDA
2022 € 45,4 MIO CHIFFRE D'AFFAIRES
€ 8,1 MIO EBITDA

La Division s'investit depuis de nombreuses années dans la collecte et le recyclage des batteries rechargeables, dont elle récupère les métaux précieux, au sein de sa filiale SNAM, basée à Viviez, en France.
La société, qui occupe 168 employés, est leader européen dans ce secteur. SNAM propose des solutions innovantes pour traiter les batteries issues de la mobilité douce lorsqu'elles sont en fin de vie.
La société, en forte croissance depuis 2019, dispose d'un pôle Recherche & Développement qui concentre une grande partie de ses efforts sur les activités de thermolyse et d'hydrométallurgie, créatrices de valeur pour le futur de SNAM.
L'activité de SNAM inscrit son action dans le cadre d'une volonté européenne de récupération de métaux précieux et d'une gestion pointue des déchets, afin de leur donner une seconde vie.
La Division opère également dans les stabilisants pour PVC, à travers Kimflor, détenue majoritairement par Floridienne. Etablie en Turquie, Kimflor est présente sur les marchés d'Europe, d'Afrique du nord et du Moyen-Orient. Kimflor produit des stabilisants de nouvelle génération à base de calcium-zinc, qui entrent dans la fabrication du PVC destiné aux marchés des châssis de fenêtres et des tubes et raccords. Kimflor recoure également à la stabilisation organique, sans métaux lourds. La gamme des GreenStab® est essentiellement réservée aux tubes et raccords en PVC et au PVC souple.
Le chiffre d'affaires de la Division diminue de 9,1% à € 39,3 millions au 31 décembre 2024 par rapport à € 43,3 millions au 31 décembre 2023. L'EBITDA de la Division Chemicals s'élève, à fin 2024, à € 5,3 millions, en recul de € 3,7 millions par rapport à l'exercice précédent. Ces faibles performances s'expliquent principalement par des facteurs externes. Le prix des métaux purifiés a chuté de près de 30% en 2024. Et le taux de change de la livre turque a pesé sur les résultats de Kimflor, active dans la production et la distribution de stabilisants PVC
Les activités de recyclage de la société SNAM bénéficient cependant du développement croissant de la mobilité


SNAM, leader européen du recyclage des batteries électriques, investit dans de nouvelles capacités de stockage et de production, pour répondre au mieux au volume croissant de batteries, issues de la mobilité douce, à traiter.
Cornelius Fink, CEO SNAM Groupe
électrique. Les batteries de nouvelle génération sont toujours plus nombreuses sur le marché.
L'incendie qui s'est déclaré début 2024 sur les lieux de stockage de l'activité de recyclage de batteries a eu un impact limité.
D'importants investissements ont été consentis pour accroître, dès 2025, les capacités de stockage et de traitement du siège de la société à Viviez. Un nouveau site de stockage a été mis en service fin 2024. Et les investissements réalisés permettront, dès la seconde moitié de l'exercice 2025, d'augmenter les volumes traités
Kimflor a évolué favorablement, malgré un environnement financier difficile, avec une économie hyperinflationniste. La société a bénéficié d'un niveau soutenu d'activité en fin d'exercice. Et les perspectives sont positives en raison de la vigueur du secteur de la construction dans la région où la société est implantée.


KIMFLOR, détenue par Floridienne (qui est majoritaire) et un partenaire turc, a pour but d'ouvrir et de développer de nouveaux marchés en Europe, en Afrique du nord et au Moyen-Orient, principalement dans le domaine des stabilisants pour PVC. KIMFLOR dispose d'un atelier de production de stabilisants de nouvelle génération à base de calcium-zinc.
Izmir Aydin Karayolu 35 Km.29 Ekim Mah. No :23 35875 Torbali Izmir Turquie Tél. : +90.232.853.90.66 www.kimflor.com
Acteur leader européen dans le recyclage des batteries à base de NiCd (nickel/cadmium), de NiMH (nickel métal hydrure) et Li-ion (lithium-ion), la SNAM récupère les batteries en Europe, aux États-Unis et en Asie-Pacifique chez les fabricants d'accumulateurs, les associations nationales de collecte et les collecteurs indépendants. Après séparation des composants, elle revend le nickel et le cadmium. Elle s'est récemment spécialisée dans la collecte des batteries des voitures hybrides et électriques, marché sur lequel elle occupe actuellement une position de leader en Europe.
4 Avenue Jean Jaurès F-12110 Viviez Tél. : +33.5.65.43.77.30 www.snam.com


Ilse Velden 18 2260 Westerlo (Oevel) Tél. : +32 14 25 79 80 [email protected] www.biobest.com
Burzaco 2170 bus esq. Cuyo Buenos Aires
Rosario Santa Fe 2000, AR
Rocla Court 3 4350 Glenvale Toowoomba Queensland
PO Box 501 SA 5333 Loxton Loxton South Australia
(Plant Products) Wildpretstraße 8 C 1110 Wien
Ilse velden 18 B-2260 Westerlo
Avenida Dourado 375 Residencial Aquário Vinhedo Estado: São Paulo. CEP:13.284-004
Sitio Capitinga S/N Capitinga Santo Antonio de Posse Estado: São Paulo CEP: 13.833-647
2020 Fox Run Road Leamington
Riverside Dr. W. Suite 503 Windsor, Ontario
3370 Le Corbusier Laval QC
50 Hazelton Street Leamington, ON
19292 60 Ave unit 114 Surrey, BC V3 S 3 M 2
Room 2004, 20/F Centre point 181-185 Gloucester Rd Wanchai
Helsingforsgade 27 B 8200 Aarhus N
Rue Roussanne 294 F-84100 Orange
Bahnhofsallee 8 86438 Kissing
Control Ltd. Xihuan Road 10903 262729 Shouguang City Shandong Province
(1995) Agricultural Cooperative Society Ltd. Kibbutz Yad-Mordechai 1 79145 Polyam
Plot NO LR 1870/01/210 Third floor, Corner Plaza Parkland Road, Westlands PO Box 489-00606 Nairobi General Governance Environmental Social 95
Josefa Ortiz de Dominquez 24 CP 45235 Zapopan Jalisco
Josefa Ortiz de Dominguez 24 CP 45235 Zapopan Jalisco
Route De Tiznit Tin Mansour KM. 39 Chtouka Ait Baha Agadir
Rue N°1 Imm. 29 Sidi Maarouf 1 Casablanca
Pollinering AS
Borevegen 7 4352 Kleppe
Gabriel Casaccia Lot No.2; Paraná Country Club Commercial Zone Hernandarias
Kminkowa 31 62-064 Plewiska, ul.
Bulevar de Vicar 821 04738 Puebla de vicar Almeria
Sofielundsvägen 71 21434 Malmö
Real IPM Tanzania Limited
PO Box 509 USA River Arusha
Leehove 31 2678 MA De Lier
Karatepe Mah. 2921 bus 1/A Konyaaltı, Antalya

Çalkaya MAh. 28114 Sok. A Blok Apt. No:12 AC Aksu Antalya
Unit 1 Wyvern Way Henwood Industrial Estate Ashford, Kent TN24 8 DW
Moat Farm Marsh Lane Stoke Mandeville Aylesbury, Bucks
28777 Goddard Road suite 206, Romulus MI 48174
9664 Tanqueray Ct. Redding CA 96003
8468 Ronda Drive Canton MI 48187
100 Rawson Road Suite 205 Victor NY 14564
2825 Swett Road Lyndonville NY 14098
116 rue de Waremme B-4530 Villers-Le-Bouillet Belgique Tél. : +32.4.259.93.30 www.natix.life
Rue des Gaulois 7 B B-7822 Meslin-l'Evêque Belgique Tél. : +32 68 28 31 02 www.sotecna.com
Route de Lennik 802 B-1070 Bruxelles Belgique Tél. : +32.2.353.00.28 www.chemcom.be
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116 rue de Waremme B-4530 Villers-Le-Bouillet Belgique Tél. : +32.4.259.93.30 www.enzybel.com
4/F Oxford House Taikoo Place 979 King's Road, Island East, H.K. Tél. : +852.37.57.75.28 www.enzybel.com
Jl. Raya Lintas Timur KM. 77, Terbanggi Besar Lampung Tengah 34165 Indonesia
2, Allée d'Helsinki CS 80072 Schiltigheim F-67013 Strasbourg France Tél. : +33.3.88.59.30.60 www.francaise-degastronomie.fr
Le Clos Saint-Anne F-43100 Vieille Brioude Tél. : +33.4.71.50.80.00 Fax : +33.4.71.50.42.41 Grand Rue 118 F-89400 Bassou France Tél. : +33.3.86.73.37.00
Impasse Blaise-Pascal F-15000 Aurillac France Tél. : +33.4.71.64.97.90 www.courbeyre.fr
Rue Henri Lautredou F-29720 Ploneour Lanvern France Tél. : +33.2.98.82.68.68 www.groupe-larzul.com
Z.A. de Troyalach F-29170 St. Evarzec France Tél. : +33.2.98.94.61.25
Parc d'activité du Bois Rigault Rue Gustave Eiffel F-BP34 - 62880 Vendin-le-Vieil (LENS) France Tél. : +33.3.21.14.24.80 www.simon-dutriaux.com
21 Hristo G. Danov Street 4101 Kuklen-Plovdin Bulgaria
Avenue de Lambusart 11 B-6220 Fleurus Belgique Tél. : +32.71.81.61.80 www.karrasgroup.be
Str. Liverzii 37 2500 Alba Iulia Rumania Tél. : +40 25 88 11 200
Vilniaus r. sav. Pakalnes g. 7 Bezdonys, Bezdoniu sen. 15201 Lithuania Tél. : +370.52.69.64.46
Bilecik - Turkey Tél. : +90.22.82.16.02.09
Rue de Battice 22B B-4800 Petit Rechain Belgique Tél. : +32 87 76 63 38 www.delka.be
Aydin Karayolu, 35. Km N°23 35875 Yazibasi - Torbali Izmir Turkey Tél. : +90 232 853 90 66 www.kimflor.com
Avenue Jean Jaurès, 4 F-12110 Viviez France Tél. : +33 5 65 43 77 30 www.snam.com
Drève Richelle 161 P, bte 4 B-1410 Waterloo Belgique RPM Nivelles TVA BE-0403 064 593 Tél. : +32 2 353 00 28 www.floridienne.be

Mesdames, Messieurs,
Nous avons l'honneur de vous présenter le rapport de gestion de notre Groupe et de soumettre à votre approbation les comptes annuels et les comptes consolidés au 31 décembre 2024, tels qu'arrêtés par le Conseil d'Administration du 27 mars 2025. Ce rapport de gestion 2024 comprend également les informations requises par l'article 12 de l'arrêté royal du 14 novembre 2007 portant sur les obligations des émetteurs dont les actions sont admises à la négociation sur un marché réglementé. Toutes les informations devant être incluses dans ce rapport de gestion en vertu des articles 3:6 et 3:32 du Code belge des sociétés et des associations (la déclaration de gouvernance d'entreprise – y compris le rapport de rémunération – les performances financières de l'entreprise et la déclaration sur les informations non financières de Floridienne) sont reprises dans les différents chapitres du rapport annuel (intégré).
Floridienne investit dans des marchés de niche, avec une attention particulière pour les secteurs des sciences du vivant (« Life Sciences »), de l'alimentation festive (« Food »), et de la chimie (« Chemicals »). À côté des trois Divisions opérationnelles mentionnées ci-avant, nous renseignons également à titre informatif sous « Division Corporate », l'ensemble d'activités de services et de consultance rendu par Floridienne SA à ses filiales, ainsi que les activités de négoce de produits alimentaires.
La société répartit ses risques d'investissements entre des entreprises rentables, des entreprises à rentabilité émergente et des entreprises à rentabilité potentielle.
Le chiffre d'affaires 2024 de Floridienne Groupe s'élève à € 697,4 millions, en hausse de 26,9% par rapport à € 549,3 millions en 2023. Cette hausse de € 148,0 millions s'explique principalement par le dynamisme de la Division Life Sciences qui bénéficie d'une croissance organique significative et de l'intégration réussie de BIOTROP, première entreprise brésilienne de solutions biologiques pour l'agriculture et l'une des plus importantes au niveau mondial, qui réalise une forte croissance et enregistre un chiffre d'affaires record.
L'EBITDA s'élève à € 116,8 millions au 31 décembre 2024, soit une augmentation de € 60,8 millions par rapport à € 56,0 millions au 31 décembre 2023. Cette forte croissance de l'EBITDA s'explique principalement par l'excellente performance opérationnelle sur le marché historique de BioFirst des cultures en serres, par l'intégration réussie de BIOTROP qui enregistre une profitabilité record pour sa première année au sein de BioFirst et par une amélioration continue de la rentabilité de la Division Food. Dans notre Division Chemicals, la profitabilité de notre filiale SNAM, active dans le recyclage des batteries, a souffert de la baisse du prix des métaux purifiés.
Les amortissements et pertes de valeur s'élèvent à € 44,8 millions en augmentation de € 16,9 millions par rapport à l'exercice précédent. Cette augmentation s'explique par des entrées de périmètre, par les amortissements sur les actifs incorporels reconnus dans le cadre de l'allocation du prix d'acquisition de BIOTROP (€ 5,3 millions) et par des réductions de valeur exceptionnelles sur créances commerciales (€ 4,4 millions). Il convient de noter l'importance des amortissements sur les actifs incorporels reconnus dans le cadre de l'allocation du prix des acquisitions majeures réalisées par BioFirst au cours des dernières années (BIOTROP (décembre 2023), Plant Products (février 2022) et Beneficial Insectary (novembre 2020)) pour un montant total de € 10,0 millions en 2024 (2023 : € 4,8 millions). Ce dernier élément est d'ordre purement comptable et est sans impact sur la trésorerie.
La charge des dettes s'élève à € 25,7 millions et augmente de € 14,9 millions par rapport au 31 décembre 2023 en raison principalement de l'entrée de périmètre de BIOTROP. BIOTROP finance localement ses créances commerciales au Brésil où les taux d'intérêt sont particulièrement élevés (taux de référence interbancaire supérieur à 10%). Les acquisitions réalisées au cours de l'exercice précédent ont été financées intégralement par les augmentations de capital de BioFirst et aucun nouveau financement n'a été nécessaire dans ce cadre.
Le résultat financier est négatif à € -2,5 millions et s'améliore de € 1,9 million par rapport à l'exercice précédent en raison de la fluctuation des ajustements monétaires liés à l'hyperinflation en Turquie. Ces ajustements monétaires s'élèvent à € -0,6 million au 31 décembre 2024. Ils avaient eu un impact significatif sur les résultats de Kimflor au 31 décembre 2023 où ils s'élevaient à € -2,9 millions.
Le Groupe clôture ainsi son exercice 2024 sur un résultat net consolidé à € 30,9 millions, en forte augmentation (+€ 22,3 millions) par rapport à 2023. Le résultat net part du Groupe s'élève quant à lui à € 15,7 millions.
Les fonds propres consolidés s'élèvent à € 633,0 millions au 31 décembre 2024, contre € 678,9 millions au 31 décembre 2023. Cette diminution de € 45,9 millions s'explique principalement par les écarts de conversion enregistrés et liés à la fluctuation du real brésilien.
La dette financière nette du Groupe s'élève à € 209,5 millions en 2024 comparé à € 203,1 millions en 2023 (à l'exclusion des dettes d'obligation locative – IFRS 16).
La situation de trésorerie consolidée est solide à € 117,3 millions.
Au 31 décembre 2024, le Groupe respecte l'ensemble de ses covenants financiers.
La Division n'a pas réalisé d'acquisitions au cours de l'exercice 2024.
La Division Life Sciences a regroupé sous le label, BioFirst Group, ses activités dans le domaine de la pollinisation et du biocontrôle. BioFirst s'adresse à deux marchés : son marché historique de la culture en serres avec les marques Biobest, Bioworks et Plant Products et le marché de la culture en plein champ de BIOTROP dont l'acquisition a été clôturée en décembre 2023.
Le chiffre d'affaires de la Division Life Sciences s'élève à € 507,1 millions au 31 décembre 2024 contre € 359,4 millions au 31 décembre 2023. Cette hausse de 41,1% s'explique par le dynamisme des activités historiques du Groupe et surtout par l'intégration réussie de BIOTROP.
BioFirst affiche des résultats opérationnels en forte croissance grâce à une demande soutenue sur ses principaux marchés. Son marché historique de la culture en serres est particulièrement dynamique par rapport à l'année précédente qui avait été marquée dans le nord de l'Europe par la décision de certains exploitants de diminuer temporairement leurs cultures pendant la période hivernale en raison des coûts élevés de l'énergie. L'intégration de BIOTROP, première entreprise brésilienne de solutions biologiques pour l'agriculture et l'une des plus importantes au niveau mondial, se poursuit avec succès. BIOTROP réalise une forte croissance et enregistre un chiffre d'affaires et une profitabilité record malgré la mise sous le régime de la loi des faillites de son principal distributeur. Le succès de BIOTROP s'explique notamment par son portefeuille de nouveaux brevets développés grâce à une R&D créative et dynamique alliée à une production ultra-modulable appuyée par une solide stratégie de commercialisation multicanale.
Natix, notre structure qui regroupe nos activités de R&D, de production et de distribution de bioactifs naturels (enzymes, huiles essentielles et bave d'escargots) pour des applications uniques en nutrition, pharma et cosmétique, a concentré ses investissements sur l'augmentation de ses capacités de production et la sécurisation de sa chaîne d'approvisionnements. Natix enregistre un chiffre d'affaires en progrès en raison d'une demande soutenue pour ses principaux produits.
L'EBITDA de l'ensemble cette Division s'établit à € 102,3 millions au 31 décembre 2024 et s'inscrit en nette hausse par rapport à l'ensemble de l'exercice précédent (€ 41,2 millions au 31 décembre 2023) en raison d'une excellente performance opérationnelle et de l'intégration réussie de BIOTROP. Rappelons que des coûts non-récurrents liés à l'acquisition de BIOTROP pour un total de € 5,9 millions avaient également pesé sur l'EBITDA de cette Division pour l'exercice précédent.
Le résultat net de la Division Life Sciences s'élève à € 27,7 millions en 2024 contre € 8,1 millions pour l'exercice précédent. Il convient également de noter l'importance des amortissements sur les actifs incorporels reconnus dans le cadre de l'allocation du prix des acquisitions majeures réalisées par BioFirst au cours des dernières années (BIOTROP (décembre 2023), Plant Products (février 2022) et Beneficial Insectary (novembre 2020)) pour un montant total de € 10,0 millions en 2024 (2023 : € 4,8 millions). Ce dernier élément est d'ordre purement comptable et est sans impact sur la trésorerie.
Le tribunal de première instance a rendu son jugement le 19 avril 2024 sur le litige opposant Chemcom à Givaudan dans le cadre de la répartition des actifs de leur filiale commune en liquidation TecnoScent. Le tribunal a donné raison à Chemcom et a reconnu que Givaudan n'a pas agi de bonne foi lors des négociations liées à la répartition des actifs de TecnoScent. Le tribunal a dès lors condamné Givaudan à un paiement de € 3,0 millions (montant à augmenter des intérêts légaux). Givaudan a fait appel de cette décision le 24 juillet 2024.
Aucun actif n'a été reconnu et aucune provision n'a été enregistrée relatifs à ce litige.
Le chiffre d'affaires de la Division Food a augmenté de 3% au cours de l'exercice, à € 151,0 millions contre € 146,7 millions un an plus tôt. Cette augmentation s'explique principalement par une demande soutenue pour nos sauces froides et par le succès de nos ventes à la grande exportation de nos spécialités gastronomiques (en particulier, les préparations à base d'escargots).
L'EBITDA de la Division augmente de € 3,0 millions et s'élève à € 11,0 millions au 31 décembre 2024 par rapport à € 8,1 millions au 31 décembre 2023. La Division Food s'est concentrée sur le maintien de ses marges et sur la sécurisation de ses approvisionnements pour répondre aux demandes des clients. La Division a également finalisé au cours de l'exercice la réorganisation de ses activités de production et de distribution de produits méditerranéens ce qui a eu un effet positif sur sa rentabilité.
Le résultat net de la Division Food s'élève à € 4,1 millions au 31 décembre 2024 contre € 2,2 millions au 31 décembre 2023.
Différentes procédures judiciaires sont toujours en cours concernant cette société. En 2022, le Tribunal de Commerce de Quimper a validé notre créance à hauteur de € 1,4 million. Il n'y a pas eu d'avancées juridiques décisives en 2024 et les procédures judiciaires en cours ne nous ont pas encore permis d'exercer nos droits ni de déployer notre stratégie industrielle autour de cette société. En l'absence de pouvoir de contrôle, notre participation dans Larzul est reprise dans les états financiers consolidés du Groupe comme un « actif financier non courant ».
Dans le cadre des procédures en cours, nous avons obtenu des informations financières récentes sur la société Larzul. Sur base de ces éléments financiers disponibles, le Conseil est d'avis que la valeur comptable reprise en « Autres actifs financiers non courants » au bilan consolidé est très proche de la juste valeur de cet actif, estimée sur base des informations disponibles et des multiples de marché. Pour cette raison, le Conseil a décidé de maintenir la valeur de cette participation dans les comptes consolidés inchangées par rapport à sa valeur comptable historique, soit € 2,6 millions. La valeur de notre créance, exigible par jugement de justice, s'élève à € 0,8 million au 31 décembre 2024.
La Division n'a pas réalisé d'acquisitions au cours de l'exercice 2024.
La Division a décidé de concentrer son activité Recyclage sur le traitement des batteries usagées. Ceci a conduit à la cession le 18 octobre 2024 de la société Vera Chimie Développements, filiale de SNAM et active dans le traitement des bains de galvanisation. Cette cession a généré un gain de € 1,1 million.
Floridienne est actionnaire depuis 1996 de SNAM, qui est devenu un leader européen du recyclage des batteries. Aux côtés des autres actionnaires clés de la société, Floridienne explore plusieurs options pour une transaction stratégique liée à SNAM, y compris une éventuelle cotation en bourse sous réserve des conditions du marché, afin de soutenir sa stratégie de croissance ambitieuse et de renforcer encore son leadership sur le marché. La banque d'affaires Berenberg a été désigné pour l'assister dans ce processus.
Le chiffre d'affaires de la Division Chemicals diminue de 9,1% à € 39,3 millions au 31 décembre 2024 par rapport à € 43,3 millions au 31 décembre 2023. Cette diminution s'explique principalement par des facteurs externes : diminution du prix des métaux purifiés pour notre activité de Recyclage et évolution du taux de change de la livre turque pour notre filiale active dans la production et la distribution de stabilisants PVC (Kimflor).
L'EBITDA de la Division s'élève à € 5,3 millions au 31 décembre 2024 par rapport à € 9,0 millions au 31 décembre 2023, soit une diminution de € 3,7 millions.
Cependant, nos activités de Recyclage profitent du développement de la mobilité électrique où SNAM se positionne comme un leader européen dans la collecte et le recyclage de batteries de nouvelle génération. Comme indiqué précédemment, l'évolution défavorable du prix des métaux purifiés a néanmoins eu un effet négatif sur la profitabilité du recyclage au cours de cet exercice.
Un incendie s'est déclaré le 17 février 2024 sur un site de notre activité Recyclage qui est exclusivement consacré au stockage et localisé dans l'Aveyron (France). Le site concerné est totalement distinct du site opérationnel qui traite les batteries et qui n'a heureusement pas été affecté. L'intervention de nos équipes et des pompiers a été rapide et efficace. Seuls des dommages matériels sont à déplorer. Etant donné les couvertures d'assurances en place, l'impact financier pour le Groupe a été limité.
Notre activité Recyclage poursuit les investissements liés à son plan d'augmentations capacitaires. Dans le cadre de ce plan, un nouveau site de stockage moderne a été mis en service au 4e trimestre 2024 et les investissements réalisés permettront dès la seconde moitié de l'exercice 2025 une augmentation des volumes traités.
Kimflor a évolué favorablement malgré un environnement financier difficile, avec une économie considérée comme hyperinflationniste. La société a bénéficié d'un niveau d'activité soutenu en fin d'exercice et les perspectives sont positives en raison de la vigueur de l'activité de construction dans la région où la société est implantée.
Pour l'ensemble de la Division, le résultat net après impôts s'inscrit à € 2,2 millions au 31 décembre 2024 par rapport à € 1,7 million au 31 décembre 2023. Le résultat de l'exercice précédent avait été négativement influencé par des éléments exceptionnels. En effet, les ajustements monétaires liés à l'hyperinflation en Turquie étaient particulièrement importants (-€ 2,8 millions en 2023) et des pertes de valeurs avaient été enregistrées par SNAM sur une activité arrêtée (-€ 1,2 million).
Une partie significative du chiffre d'affaires de l'activité Stabilisants PVC est réalisée dans des zones géopolitiquement exposées, notamment la Turquie. Notre filiale en Turquie, Kimflor, a montré une belle résilience dans un environnement compliqué au cours de l'année 2024. Elle devrait continuer à évoluer favorablement en 2025.
La Division Corporate comprend un ensemble d'activités de services et de consultance rendus par Floridienne à ses filiales, ainsi que des activités de négoce de produits alimentaires.
Il n'y a pas eu de modification de l'activité chez Floridienne SA en 2024 par rapport à l'exercice précédent. L'activité de cette société consiste en l'investissement dans des marchés de niche dans trois secteurs d'activité, Life Sciences, Food et Chemicals. La société répartit ses risques entre des entreprises rentables, des entreprises à rentabilité émergente et des entreprises à rentabilité potentielle.
L'exercice de Floridienne S.A. se clôture par un bénéfice net de € 1,2 million contre € 2,5 millions en 2023. Cette fluctuation s'explique par l'évolution des paiements de dividendes perçus par Floridienne S.A. auprès de ses filiales.
Compte tenu d'un report à nouveau de € 736,3 millions, le bénéfice disponible à affecter s'élève à € 737,5 millions.
Nous vous proposons de répartir le bénéfice à affecter en :
Le Conseil proposera à l'Assemblée générale des actionnaires de distribuer un dividende brut de € 3,00 par action donnant droit à des dividendes (i.e. exclusion faite des actions propres), au titre de l'exercice 2024.
Nous vous proposons de reporter intégralement le bénéfice à affecter.
Le Groupe n'a pas procédé à l'achat supplémentaire d'actions propres au cours de l'exercice 2024.
Le nombre total d'actions propres détenues par Floridienne au 31 décembre 2024 est de 17.363 sur un total d'actions émis de 996.857, ce qui représente une valeur de € 11,8 millions sur base d'un cours de € 680,00 au 31 décembre 2024.
La valeur moyenne d'acquisition de ces actions propres est de € 107,53 par action.
Les actions propres ont été acquises dans le passé avec l'autorisation de l'Assemblée Générale octroyant au Conseil d'Administration le pouvoir d'acquérir en Bourse ou autrement, un maximum de 180.000 actions de la société, à un prix unitaire qui ne pourra être inférieur de plus de 20% au cours de clôture le plus bas des 20 derniers jours de cotation précédant l'opération, ni supérieur de plus de 20% au cours de clôture le plus élevé des 20 derniers jours de cotation précédant l'opération.
Le Conseil d'Administration a décidé le 17 décembre 2024 de convoquer une Assemblée Générale extraordinaire le 31 janvier 2025 au regard de l'intention du Conseil d'Administration de lancer un programme de rachat d'actions propres dont les principales caractéristiques seraient les suivantes :
L'Assemblée Générale extraordinaire du 31 janvier 2025 a décidé de donner l'autorisation au Conseil d'Administration de la Société d'acquérir et/ou d'aliéner, conformément au Code des sociétés et des associations au moyen de sommes susceptibles d'être distribuées conformément à l'article 7:212 du Code des sociétés et des associations, pour une période de cinq ans à dater de la date de la publication aux annexes au Moniteur Belge de la décision de l'Assemblée Générale extraordinaire, un maximum de 10% du nombre total d'actions émises par la Société pour un prix ou une contrevaleur maximale de 25% de plus que la moyenne du cours de l'action de la Société sur Euronext Brussels pendant les dix jours de bourse précédant l'acquisition et minimale de 1 EUR.
Notre effort s'est porté sur l'amélioration qualitative de nos produits, la sécurité, l'anticipation de normes environnementales toujours plus strictes et la mise au point de nouveaux produits en vue de permettre la diversification des activités.
À noter que la plupart des activités de R&D du Groupe sont concentrées dans les Divisions Life Sciences et Chemicals. Ces investissements continus en R&D ont permis à BioFirst, entre autres via sa filiale BIOTROP, de développer un portefeuille de brevets et de mettre sur le marché des produits innovants qui répondent aux attentes du monde agricole.
L'année 2023 s'était inscrite comme une année de transition au cours de laquelle notre Groupe avait effectué des investissements majeurs visant à générer une croissance durable. Le Groupe avait ainsi finalisé en décembre 2023 l'acquisition de BIOTROP, première entreprise brésilienne de solutions biologiques pour l'agriculture et l'une des plus importantes au niveau mondial.
Floridienne a enregistré en 2024 des résultats en forte croissance et a réalisé un EBITDA record de € 116,8 millions, soit une hausse de € 60,8 millions. Le résultat net s'inscrit quant à lui à € 30,9 millions, en progrès de € 22,3 millions. Ces résultats records traduisent une croissance soutenue de nos activités historiques et l'intégration réussie de BIOTROP. Les résultats records réalisés par BIOTROP en 2024 et son intégration réussie au sein de BioFirst confirment la justesse de cette acquisition historique pour notre Groupe.
Les perspectives de la Division Life Sciences sont favorables. BioFirst bénéficie, grâce aux acquisitions successives réalisées au cours des dernières années, d'une couverture géographique mondiale avec une présence marquée en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. BioFirst dispose également d'une large gamme de solutions biologiques qui couvre le biocontrôle (insectes utiles et biopesticides), les inoculants, les biostimulants et la pollinisation aussi bien pour les cultures couvertes, activité historique de BioFirst, que pour les cultures en plein champ, activité historique de BIOTROP.
Nos activités « Extraits naturels » regroupées au sein de Natix ont une taille et une crédibilité internationale, qui permettent d'accélérer le développement de leurs activités. Les investissements réalisés au cours des derniers exercices devraient permettre de générer une croissance durable dans les années à venir.
Dans la Division Food, pour répondre à une forte demande, les investissements se poursuivent pour augmenter nos capacités de production de sauces froides. La spécialisation de nos sites de préparation de spécialités gastronomiques devrait permettre sous peu une amélioration de la rentabilité. Nos filiales vont continuer à se concentrer en 2025 sur le maintien de leurs marges dans un contexte économique général de pression sur les prix.
Enfin, dans la Division Chemicals, notre filiale SNAM mettra en service dès 2025 des capacités de production additionnelles qui permettront d'augmenter les volumes traités. Notre filiale en Turquie, Kimflor, démontre une résilience exceptionnelle dans un environnement particulièrement compliqué. Elle devrait continuer à évoluer favorablement.
Globalement, le Conseil d'Administration est confiant dans l'évolution des activités du Groupe et prévoit des résultats en croissance pour l'ensemble de l'exercice 2025.
La politique globale de gestion des risques de Floridienne et de ses filiales dans le monde définit son engagement à assurer un système efficace de gestion des risques à travers le Groupe, dans le but de minimiser autant que possible son exposition aux risques qui seraient de nature à compromettre la réalisation de ses objectifs. Le Comité d'Audit assiste, entre autres, le Conseil d'Administration dans son rôle d'évaluation et de gestion des risques. Il examine régulièrement les domaines dans lesquels les risques sont susceptibles d'affecter matériellement la stratégie, la réputation et/ou la situation financière du Groupe et surveille plus généralement l'ensemble du processus de gestion des risques de la société.
En outre, dans le cadre du processus de gestion des risques, le Comité d'Audit de Floridienne a mis en place et suivi le processus d'identification et de gestion des risques au niveau de chaque Division et au niveau du Groupe, en ce compris les holdings de contrôle. Ce processus s'est déroulé en plusieurs étapes :
Ce processus d'analyse des risques a été réalisé en pleine collaboration avec les équipes des Divisions, dans un esprit de sensibilisation à la gestion des risques dans leurs entités respectives, ce qui illustre la philosophie du Groupe en la matière.
Chaque étape de ce processus de gestion des risques a été validée par le Comité d'Audit, afin de respecter les règles de bonne gouvernance liées à cet exercice. Les différents résultats et conclusions ont été analysés afin de prendre les mesures financières et non financières nécessaires. Les mesures et systèmes à prendre ou à mettre en place diffèrent d'une Division à l'autre et d'une entreprise à l'autre, en fonction de leurs spécificités, et nécessitent des plans d'action à différents niveaux : actions globales, actions au niveau d'une Division et actions individuelles.
Sur le plan de la gestion des risques liés au reporting financier, un inventaire des risques principaux est maintenu tant en ce qui concerne les délais légaux, la fiabilité de l'information financière ou l'indépendance des différentes parties impliquées dans ce processus. Ce relevé sert de fil conducteur à la remontée de l'information, selon une procédure stricte. Les rapports financiers sont établis par le département comptable, revus par la Direction financière et présentés au Conseil d'Administration par le Comité de Gestion, après analyse et sur recommandation du Comité d'Audit. Le département comptable est soutenu par un consultant qui est spécialisé en technique de consolidation. Les différentes vérifications opérées aux divers stades de l'établissement de l'information financière portent sur des sujets aussi variés que l'application des IFRS, les opérations significatives de la période, les procédures de consolidation, etc. Les instructions de clôture sont communiquées aux responsables financiers des différentes filiales et des réunions sont tenues périodiquement. L'ensemble des opérations et processus de vérification fait l'objet d'une checklist de clôture et d'une documentation ad hoc.
En ce qui concerne les engagements financiers, le Groupe adopte également une attitude prudente. Il ne recourt à des opérations de couverture (devises, intérêts ou matières premières) que de façon limitée, et jamais dans un but spéculatif. Les principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée sont liés à l'évolution des taux de change, des taux d'intérêt (flottants) sur ses lignes de crédit à court terme ainsi qu'à l'évolution des prix des matières premières dans les Divisions Food et Chemicals.
En 2022, Floridienne a évalué les risques liés au développement durable et a commencé à intégrer cette évaluation dans le cadre de la gestion des risques du Groupe. Les résultats de cette évaluation ont été présentés et discutés par le Conseil d'Administration et par le Comité d'Audit. Cette évaluation est réalisée conformément à nos engagements dans le cadre de la directive sur la publication d'informations extra-financières (« Directive européenne NFRD », « Non Financial Reporting Directive »), tout en travaillant en parallèle au respect de nos obligations futures dans le cadre de la Directive européenne CSRD (« Corporate Sustainability Reporting Directive »).
Floridienne a mené diverses activités pour identifier les opportunités et les risques liés au développement durable qui peuvent avoir un impact sur l'entreprise et la stratégie commerciale. Ces activités comprenaient des recherches documentaires et des entretiens avec les dirigeants des filiales et des Divisions. L'étape suivante a consisté à identifier les risques par le biais d'ateliers avec les dirigeants des filiales et des Divisions afin d'évaluer les opportunités et les risques en fonction de leur impact et de leur probabilité. Des spécialistes du développement durable étaient présents dans ces ateliers pour questionner les participants et évaluer de manière critique leurs évaluations et les hypothèses utilisées. Il en est résulté une synthèse des opportunités et des risques les plus importants en matière de développement durable, ainsi que des matrices de risques correspondantes, qui ont été présentées au Comité d'Audit. Ces résultats permettent à Floridienne de fixer les priorités dans la gestion des risques liés au développement durable qui affectent l'entreprise et d'améliorer les efforts de Floridienne en matière de développement durable. Dans le présent rapport, les risques les plus importants en matière de développement durable sont intégrés dans l'aperçu des risques, classés selon qu'ils sont d'ordre stratégique, opérationnel, de conformité ou financier. En outre, Floridienne a identifié des thèmes de développement durable sur la base de cette évaluation des risques. C'est autour de ces thèmes que s'articule la section « focus sur le développement durable ».
En 2023 et en 2024, nous avons continué à travailler sur le renforcement de notre gestion des risques liés au développement durable et avons finalisé l'analyse de nos activités dans le cadre de la Directive européenne CSRD (« Corporate Sustainability Reporting Directive »). Cette analyse est présentée dans notre rapport de durabilité.
Dans le tableau ci-dessous, Floridienne donne un aperçu du niveau de risque accepté par catégorie de risque décrite dans le présent rapport.
| Catégorie de risque | Description du risque | Niveau d'acceptation du risque |
|---|---|---|
| Risques stratgiques | Risque découlant des conséquences possibles des décisions stratégiques prises par l'organisation. |
Moyen |
| Risques opérationnels | Risque d'inefficacité des opérations commerciales ou d'échec des processus commerciaux. |
Moyen |
| Risques de conformité | Risque de pertes, voire d'amendes, résultant du nonrespect de lois ou de réglementations. |
Faible |
| Risques financiers | Le risque provient d'un changement lié à une condition financière telle que le taux de change, le taux d'intérêt, l'évaluation du risque de défaut d'un client ou le prix d'un bien. |
Faible |
Floridienne a choisi de rendre compte des risques les plus importants, selon les quatre catégories suivantes : stratégique, opérationnel, de conformité ou financier. Floridienne estime que les risques liés au développement durable sont si étroitement liés à l'entreprise qu'ils sont intégrés dans les quatre catégories de risques définies. Les risques ci-dessous concernent les risques les plus importants, les risques sous-jacents par thème de durabilité sont intégrés dans le rapport dans la section « L'accent mis sur le développement durable ».
| Nature de la croissance et modèle d'investissement | Comment nous gérons ce risque | ||
|---|---|---|---|
| Floridienne reconnaît l'importance d'investir dans des entreprises à forte valeur ajoutée et, à ce titre, entreprend une croissance par le biais d'acquisitions. |
Floridienne effectue des procédures de « Due Diligence » pour vérifier l'alignement des valeurs des sociétés cibles avec les valeurs de Floridienne et pour s'assurer que les |
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| Il existe un risque que Floridienne ait mal aligné la culture de l'entreprise acquise sur ses propres valeurs ou sur les exigences du marché. Par conséquent, la société acquise pourrait avoir des performances sous-optimales par rapport aux prévisions initiales. |
synergies attendues pourront être obtenues. Floridienne dispose en outre de divers processus d'intégration post-acquisition pour garantir la maximisation des synergies et la réalisation de la création de valeur prévue. |
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| Pertinence du marché et analyse de l'environnement concurrentiel |
Comment nous gérons ce risque | ||
| Les consommateurs et la société demandent des produits plus sains et des entreprises plus durables (par exemple, qui s'engagent pour limiter leur influence sur |
Floridienne investit dans des sociétés ayant une position forte sur le marché et des opportunités de croissance importantes. |
||
| le changement climatique, pour une production durable, pour une économie circulaire, en faveur des droits de l'homme, etc.). En l'absence d'une réponse appropriée et d'investissements suffisants, Floridienne pourrait |
Floridienne fera de ces entreprises des acteurs de premier plan et le partenaire privilégié de sociétés de pointe dans leurs secteurs respectifs. |
||
| perdre son avantage concurrentiel, subir une atteinte à sa réputation, ou risquer de voir ses marges diminuer et se trouver dans l'incapacité de concrétiser la vision de l'entreprise et de réaliser ses objectifs stratégiques. |
Floridienne croit fermement que le moteur clé de la croissance à long terme est d'investir dans des produits qui offrent une réelle valeur ajoutée à la société et à l'environnement, c'est pourquoi Floridienne concentre ses investissements sur ces secteurs. |
| L'environnement | Comment nous gérons ce risque |
|---|---|
| L'environnement a une influence croissante sur les objectifs stratégiques globaux de Floridienne. Si Floridienne ne s'adapte pas aux développements récents sur ce sujet, cela peut représenter un risque pour la capacité de Floridienne à atteindre ses objectifs. Ce risque peut se matérialiser de manière directe sur Floridienne (comme l'impact du changement climatique) ou indirecte via la tendance vers une économie plus durable pour réduire l'impact des organisations sur l'environnement (comme les règles et les incitants pour réduire les déchets, la pollution, les émissions de gaz à effet de serre). Cependant, en raison de la nature des activités de Floridienne, cela peut également constituer une opportunité pour l'organisation. |
Floridienne a intégré les aspects liés au développement durable dans son évaluation des risques. De cette manière, l'organisation a pu mieux comprendre les sujets importants pour le Groupe et en tenir compte dans sa politique de gestion des risques. Une façon importante de gérer les risques liés au développement durable est de se concentrer sur la réduction de l'impact négatif de notre Groupe sur l'environnement (par exemple, en réduisant la consommation d'énergie, en favorisant le passage aux énergies renouvelables, en réduisant les déchets grâce à des emballages plus durables, etc.). Ces investissements se poursuivront dans les années à venir afin de réduire les conséquences potentiellement négatives des Divisions sur l'environnement et la société. |
| Santé et sécurité | Comment nous gérons ce risque |
|---|---|
| Des conditions de travail potentiellement dangereuses et/ ou inadaptées peuvent avoir des conséquences sur le bien être des personnes, entraîner un risque d'amendes ou porter atteinte à la réputation du Groupe. Ce risque est particulièrement présent dans la Division Chemicals, notamment en raison des dangers liés au processus de recyclage des batteries. |
Pour préserver la santé et la sécurité de ses travailleurs, Floridienne respecte scrupuleusement les normes européennes en matière de santé et de sécurité. Cela inclut les équipements nécessaires à la sécurité de nos équipes, des formations dédiées sur les thèmes de la santé et de la sécurité au travail ainsi que la sensibilisation à un environnement de travail sûr. |
| Attirer les talents | Comment nous gérons ce risque |
| En raison de la « guerre des talents » actuelle, il peut être difficile d'attirer et de retenir les bonnes personnes, ce qui peut nuire à la capacité d'opérer avec succès. |
Floridienne, par la nature de ses activités et la force de ses valeurs, contribue à un monde plus durable. Ceci contribue à attirer les travailleurs que Floridienne recherche, des personnes passionnées et enthousiastes à l'idée de contribuer au développer du Groupe et de ses différentes Divisions. |
| Lutte contre la corruption | Comment nous gérons ce risque |
|---|---|
| En raison de l'étendue géographique des activités de Floridienne et de sa présence dans certains pays, il existe un risque de corruption dans la chaîne de valeur qui pourrait avoir des conséquences négatives d'un point de vue financier ou réputationnel. |
Floridienne respecte les normes les plus strictes en matière d'éthique et de comportement responsable, qui sont ancrées dans la culture de l'organisation. Floridienne a mis en place une procédure de signalement interne et un code d'éthique. |
| Attentes sociétales et environnement législatif | Comment nous gérons ce risque |
| L'évolution du cadre législatif et l'incapacité de répondre aux attentes de nos partenaires externes pourraient avoir des conséquences sur les activités du Groupe et réduire la rentabilité de Floridienne, affectant ainsi sa situation financière, sa réputation ou ses résultats d'exploitation. En outre, Floridienne est soumise à de nombreuses lois et règlements en matière de concurrence dans les territoires où elle opère, qui peuvent avoir une influence ou limiter sa capacité à réaliser certaines acquisitions, désinvestissements, partenariats ou fusions |
Floridienne intègre des pratiques commerciales responsables dans son modèle de création de valeur. Dans ce cadre, Floridienne développe une culture qui promeut le respect des lois et des réglementations et qui tient compte de l'effet de ses activités sur toutes les parties prenantes. |
| Hausse des prix - inflation | Comment nous gérons ce risque | |
|---|---|---|
| La guerre en cours en Ukraine a eu des conséquences importantes sur le coût des matières premières et les prix de l'énergie, ce qui entraîne une hausse des prix et une diminution des marges. La situation s'est stabilisée depuis le déclenchement de la guerre en février 2022. Les fluctuations importantes de prix des matières en raison d'événements externes restent toutefois d'actualité (e.g. hausse du coût des jaunes d'œufs causée par la progression de la grippe aviaire, augmentation des coûts suite à l'introduction de mesures protectionnistes (droits de douane)). |
Floridienne s'efforce de travailler, principalement au niveau de ses achats, avec des contrats fixes sur les principales matières premières et l'énergie par exemple. En outre, Floridienne a établi des relations avec divers fournisseurs et ne dépend donc pas d'un fournisseur unique pour les matières premières ou les intrants de production. |
|
| Économies hyperinflationnistes | Comment nous gérons ce risque | |
| Depuis plus de 3 ans, la Livre Turque subit de sévères dévaluations entraînant une inflation cumulée supérieure à 100% en Turquie, ce qui impose l'obligation de passer au traitement comptable de l'hyperinflation selon la norme IAS 29. |
Au niveau du Groupe, Floridienne suit de manière régulière les évolutions de change et impacts financiers liés à l'hyperinflation. Au niveau local, nos entités s'efforcent de couvrir l'impact de l'hyperinflation sur leurs activités opérationnelles en mettant en place des politiques de prix adaptées à la situation économique locale. Par exemple, les listes des prix des biens vendus sont déterminées principalement en USD. Lorsque ces biens sont vendus en devise locale (TRY), les prix varient selon la date d'échéance de la créance. |
|
| Érosion des marges | Comment nous gérons ce risque | |
| L'augmentation continue de l'inflation, des coûts des matériaux et des taux d'intérêt ont érodé les marges. |
Floridienne offre de nombreux produits et services à ses clients et est attentive à la sensibilité des consommateurs et à leur pouvoir d'achat dans l'environnement économique actuel. Bien que les taux d'inflation et d'intérêt puissent éroder les marges, le Groupe estime que les produits qu'elle vend ont une élasticité de prix suffisante pour accepter les augmentations de prix rendues nécessaires par l'inflation des coûts. |
|
| Introduction de mesures protectionnistes | Comment nous gérons ce risque | |
| L'introduction de mesures protectionnistes par des états où le Groupe opère peut présenter plusieurs risques spécifiques : (i) une augmentation des coûts de production pour les matières premières ou les composants importés, (ii) une diminution de la demande si les mesures protectionnistes conduisent à une augmentation des prix aux clients et (iii) des difficultés éventuelles d'exportation. |
Floridienne diversifie ses sources d'approvisionnement et dispose pour la majorité des produits d'alternatives locales permettant de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations, atténuant ainsi l'impact de tarifs douaniers éventuels. Floridienne dispose de nombreux sites de production |
|
| répartis à travers le monde qui lui permettent d'être proche de ses clients. |
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| Floridienne reste informée des changements dans la législation et les politiques commerciales afin d'anticiper les impacts et d'ajuster sa stratégie en conséquence. |
Dans le cadre de l'information requise en vertu de l'article 34 de l'arrêté royal du 14 novembre 2007, nous n'avons repris que les informations ci-dessous, les autres informations étant sans objet pour Floridienne.
En vertu de la Loi du 1er avril 2007 relative aux offres publiques d'acquisition, les actionnaires sont tenus de notifier annuellement toute modification de leur participation de contrôle à la FSMA et à la société concernée. Dans ce contexte, ils ont adressé à Floridienne une mise à jour de la structure de l'actionnariat de contrôle. La structure de l'actionnariat à la date de clôture des comptes, telle qu'elle résulte des notifications reçues, est reprise ci-dessous :
| Beluflo S.A. | 400.000 | 40,13% |
|---|---|---|
| Philippe de Spoelberch | 116.428 | 11,68% |
| Gaëtan Waucquez | 38.732 | 3,89% |
| Signataires de la convention d'actionnaires |
555.160 | 55,69% |
| Floridienne S.A. | 17.363 | 1,74% |
| Marinvest S.A. | 100.000 | 10,03% |
| Wallonie Entreprendre SA | 81.524 | 8,18% |
| BM Albatros | 37.500 | 3,76% |
| Autres actionnaires | 205.310 | 20,60% |
| Nombre d'actions | 996.857 | 100,00% |
Depuis l'entrée en vigueur de la Loi du 14 décembre 2005, il n'existe plus de titres au porteur de Floridienne SA.
La convention d'actionnaires entre Beluflo (40,13%), Gaëtan Waucquez (3,89%) et Philippe de Spoelberch (11,68%) a été renouvelée le 24 février 2023. Dans ce cadre, les différents signataires se sont échangés des droits de préemption et des droits de suite.
Il n'existe pas de restriction légale ou statutaire au transfert des titres de Floridienne S.A.
Chaque action donne droit à un vote. Il n'existe pas de restriction légale ou statutaire à l'exercice du droit de vote et il n'y a pas de titres comprenant des droits de contrôle spéciaux.
Lors de l'Assemblée Générale extraordinaire du 2 juin 2020, les pouvoirs suivants ont été octroyés au Conseil d'Administration :
L'Assemblée Générale du 6 juin 2023 a prorogé pour une durée de trois ans l'autorisation d'acquérir les actions ou titres bénéficiaires entièrement libérés de la société lorsque cette acquisition est nécessaire pour éviter à la société un dommage grave et imminent.
L'Assemblée Générale extraordinaire du 31 janvier 2025 a décidé de donner l'autorisation au Conseil d'Administration de la Société d'acquérir et/ou d'aliéner, conformément au Code des sociétés et des associations au moyen de sommes susceptibles d'être distribuées conformément à l'article 7:212 du Code des sociétés et des associations, pour une période de cinq ans à dater de la date de la publication aux annexes au Moniteur Belge de la décision de l'Assemblée Générale extraordinaire, un maximum de 10% du nombre total d'actions émises par la Société pour un prix ou une contrevaleur maximale de 25% de plus que la moyenne du cours de l'action de la Société sur Euronext Brussels pendant les dix jours de bourse précédant l'acquisition et minimale de 1 EUR.
En date du 23 septembre 2007, Floridienne a été avisée par la SA Beluflo que cette dernière détenait 296.997 titres Floridienne soit 34,37% du capital de la société. En date du 2 décembre 2024, la SA Beluflo a confirmé détenir 400.000 titres avec droit de vote émis par la SA Floridienne, soit 40,13% du capital.
La Charte de Gouvernance d'entreprise, mise à jour le 25 mars 2021, décrit dans sa parte IV la politique relative aux transactions ou autres relations contractuelles entre la Société, en ce compris les sociétés liées, et les administrateurs lorsque ces transactions ou autres relations contractuelles ne sont pas couvertes par des dispositions légales en matière de conflit d'intérêts. Elle prévoit également l'application des procédures particulières prévues par les articles 7:96 et 7:97 du Code des sociétés et des associations.
Au cours de l'année 2024, nous n'avons pas à mentionner de conflits d'intérêts intervenus lors des différents Conseils d'Administration, tels que visés par l'article 7:96 et 7:97 du Code des sociétés et des associations.
En tant qu'entreprise belge cotée sur Euronext Brussels, Floridienne est tenue de respecter les critères les plus élevés en matière de gouvernance d'entreprise, et est tenue par la loi belge de respecter le Code belge de Gouvernance d'Entreprise.
Le Groupe applique le Code 2020, en vigueur depuis le 1er janvier 2020. Le Code 2020 remplace les éditions précédentes de 2004 et de 2009. Tout comme son édition de 2009, le Code 2020 est fondé sur le principe de « se conformer ou expliquer ». Le droit belge des sociétés et le Code belge de gouvernance d'entreprise exigent tous deux que Floridienne adopte et publie une Charte de gouvernance d'entreprise et, sur base annuelle, une déclaration de gouvernance d'entreprise à inclure dans le rapport annuel. Celui-ci est disponible sur le site de la Commission Corporate Governance.
La charte de Corporate Governance de Floridienne mise à jour est disponible sur notre site internet www.floridienne.be.
Conformément à l'approche « comply or explain » du Code, le Conseil d'Administration attire toutefois l'attention sur les exceptions suivantes au Code 2020 :
La rémunération de tous les membres du Conseil d'Administration est exclusivement octroyée en numéraire et ne comprend aucune action de la société. Le Conseil d'Administration n'a pas fixé de seuil minimum d'actions que les dirigeants de la société doivent détenir. Il note toutefois qu'une part importante des administrateurs non exécutifs et des managers exécutifs ont fait le choix d'être également actionnaires et détiennent des parts du Groupe.
Le droit belge limite fortement la portée de clauses qui seraient reprises dans les contrats du CEO et des autres managers exécutifs et qui permettraient à la société de recouvrer des émoluments variables payés, ou de surseoir au paiement d'émoluments variables. En conséquence, aucune clause de ce type n'est incluse dans les contrats du CEO et des autres managers exécutifs.
La société a mis en place une structure de contrôle interne et de gestion des risques du processus d'établissement de l'information financière adaptée à sa taille.
Le Conseil d'Administration représente l'organe de gestion de la société et assure son leadership entrepreneurial dans un cadre de contrôle prudent et d'identification, d'évaluation et de gestion des risques.
Le Comité de Gestion est composé des fonctions suivantes : CEO, CFO, HR et consolidateur. Il se réunit sur base trimestrielle. Le Comité de Gestion est épaulé par la Direction financière du Groupe, et au sein de chaque Division, par un Comité Division. Le Comité de Gestion est chargé de mettre en place et de maintenir les contrôles internes appropriés et adaptés à la taille du Groupe pour s'assurer de manière efficace que les objectifs sont atteints en matière de fiabilité des informations financières, et de conformité aux lois et aux règlements.
Le Comité d'Audit, instauré en application de l'article 7:99 du Code des sociétés et des associations est composé d'administrateurs non exécutifs et assiste le Conseil d'Administration dans la surveillance de la gestion de la société et de l'ensemble du Groupe, dans le contrôle de l'efficacité de l'ensemble des processus de contrôle interne et externe de la société et dans la surveillance du processus de suivi global. Ce Comité dispose de sa propre charte de fonctionnement. Le Comité d'Audit fait rapport de ses travaux au Conseil.
La société publie son information financière traditionnellement au travers des rapports financiers semestriels et annuels. Par ailleurs, elle prépare pour chaque exercice un budget annuel qui est discuté et approuvé par le Conseil d'Administration. Les divergences par rapport au plan et par rapport aux prévisions antérieures sont régulièrement mises à jour et analysées par le Comité de Gestion, puis présentées, expliquées et validées par le Conseil d'Administration.
Les responsabilités de chaque organe peuvent être décrites comme suit :
| Conseil d'Administration | Comité d'Audit | Comité de Gestion | Comités Pole | |
|---|---|---|---|---|
| Information financière et budget |
Validation des comptes, deux fois par an et approbation du budget. Définition des règles d'évaluation du Groupe |
Discussion des problé matiques d'évaluation |
Centralisation de l'infor mation financière au niveau du Groupe et suivi des budgets |
Collecte de l'information financière et élaboration des budgets |
| Stratégie | Définition des axes stratégiques du Groupe |
Mise en œuvre des politiques définies et reporting |
||
| Investissements | Validation des développe ments majeurs, organiques ou par croissance externe |
Identification des opportunités |
Identification des opportunités |
|
| Désinvestissements | Décisions de cession d'activité |
Identification des Opportunités |
Identification des opportunités |
|
| Financement | Structure financière consolidée et objectifs |
Structuration des financements du Groupe |
Structuration des besoins de financement opérationnels |
|
| Gestion des risques, contrôle interne, audit interne |
Validation des plans d'actions proposés |
Propositions au Conseil d'Administration en cas de manquements observés |
||
| Ressources humaines |
Le Comité de Nomination et de Rémunération est responsable de la rémuné ration des membres du Comité de Gestion |
Définition de politiques Groupe en matière de gestion des ressources humaines, de gestion des risques et de contrôle interne |
Responsables de l'évaluation et des rémunérations au sein de leurs pôles respectifs |
La politique globale de gestion des risques de Floridienne et de ses filiales dans le monde définit son engagement à assurer un système efficace de gestion des risques à travers le Groupe, dans le but de minimiser autant que possible son exposition aux risques qui seraient de nature à compromettre la réalisation de ses objectifs. Le Comité d'Audit assiste, entre autres, le Conseil d'Administration dans son rôle d'évaluation et de gestion des risques. Il examine régulièrement les domaines dans lesquels les risques sont susceptibles d'affecter matériellement la stratégie, la réputation et/ou la situation financière du Groupe et surveille l'ensemble du processus de gestion des risques de la société. Ce processus est décrit ci-avant dans le rapport de gestion.
Les activités de contrôle mises en œuvre reposent sur deux aspects que sont une supervision rapprochée des opérations financières par le management ainsi qu'une culture Groupe basée sur des valeurs éthiques fortes adoptées par tous les membres du personnel, et en particulier pour les personnes en charge des postes à responsabilités du Groupe.
Comme décrit ci-dessus, l'établissement des rapports financiers semestriels et annuels suit un calendrier précis, selon un format bien défini, et parcourt différentes étapes de vérification par des organes internes et externes spécialisés. Ainsi, l'identification des problèmes comptables se fait par le département comptable central en charge de la consolidation, assisté par un consultant externe spécialisé en IFRS pour les aspects techniques et par le Comité de Gestion pour les questions relatives à l'évaluation globale.
Au niveau des risques généraux liés au business de chaque société, outre la conscientisation des équipes locales à la gestion des risques, le Groupe engage un processus de contrôle interne sur le sujet. En raison de la taille limitée du Groupe et de ses ressources humaines, ce processus est mis en place afin de couvrir progressivement l'ensemble des aspects opérationnels.
Le Groupe est attentif à l'information financière et aux communications transmises aux marchés. Une attention particulière est portée à l'exhaustivité de cette information afin que les acteurs du marché soient parfaitement informés de toutes les évolutions du Groupe. Les délais de communication avec les marchés font également l'objet d'un contrôle attentif. Le Groupe considère que l'information financière est un instrument de communication essentiel et a établi dans ce sens des règles et des contrôles permettant d'assurer que les informations financières importantes soient conformes et disponibles.
Ces procédures sont coordonnées par la Direction financière, préalablement à la publication des comptes semestriels et annuels. Les résultats de ces procédures sont examinés de façon attentive par le Comité de Gestion et ensuite par le Comité d'Audit et le Conseil d'Administration. Un suivi approprié est donné à chaque problème potentiel identifié et une évaluation d'ajustements éventuels à l'information financière projetée est réalisée.
En ce qui concerne la communication interne au Groupe, celle-ci se passe principalement par des canaux directs quoique moins formels compte tenu de la taille limitée du Groupe Floridienne. Cette communication plus informelle est considérée positivement par Floridienne dans la mesure où en créant le contact entre les personnes, elle favorise l'échange et une culture d'entreprise forte. La communication informelle accélère également fortement les processus décisionnels, ce qui constitue une des forces de Floridienne aujourd'hui.
Le Comité d'Audit est chargé du suivi de l'efficacité des systèmes de contrôles internes et de gestion des risques.
Le Comité de Gestion et les Comités Divisions sont chargés de la surveillance et de la mise en œuvre du contrôle interne et de la gestion des risques.
Suite à l'analyse des risques menée par le Comité d'Audit, ces organes ont pu vérifier les structures de contrôle interne mises en place au sein du Groupe, aux différents niveaux et selon des formes diverses. De même, le potentiel d'amélioration en termes d'efficacité a été identifié et les mesures d'amélioration mises à l'étude.
Au 1er janvier 2024, le Conseil d'Administration était composé comme suit :
Chevalier (Marc-Yves) Blanpain Nommé jusqu'en 2025 Président
W. Invest S.A. (Monsieur Gaëtan Waucquez) Nommé jusqu'en 2025 Administrateur délégué
Comte Paul Cornet de Ways Ruart Nommé jusqu'en 2028 Non exécutif Membre du Comité d'Audit et du Comité de Nomination et de Rémunération
En application de l'article 10 des statuts de la Société et dans le respect de l'article 7:88 du Code des sociétés et des associations, le Conseil du 24 septembre 2024 a décidé à l'unanimité de coopter la SA Ways-Ruart, dont le représentant permanent est Paul Cornet de Ways Ruart, en remplacement de Paul Cornet de Ways Ruart, démissionnaire. Le mandat de la SA Ways-Ruart sera présenté pour confirmation à l'assemblée générale du 3 juin 2025.
Madame Caroline de Laet Derache Nommée jusqu'en 2025 Non exécutive et représentant l'actionnaire
Vicomte Philippe de Spoelberch Nommé jusqu'en 2025 Non exécutif et représentant l'actionnaire
Madame Catherine Pycke Nommée jusqu'en 2025 Non exécutif et indépendant
Beluflo S.A. (Monsieur Loïc Waucquez) Nommé jusqu'en 2025 Non exécutif et représentant l'actionnaire Président du Comité d'Audit
Freshwater Bay Management B.V. (Monsieur Herman Wielfaert) Nommé jusqu'en 2025 Non exécutif et indépendant Président du Comité de Nomination et de Rémunération
Samanda S.A. (Madame Stéphanie Montenair) Nommé jusqu'en 2025 Non exécutif et indépendant Membre du Comité d'Audit
En application de l'article 10 des statuts de la société et dans le respect de l'article 7:88 du Code des sociétés et des associations, le Conseil du 24 septembre 2024 a décidé à l'unanimité de coopter la SA Sparaxis, dont la représentante permanente est Stéphanie Montenair, en remplacement de la SA Samanda démissionnaire. Le mandat de Sparaxis sera présenté pour confirmation à l'assemblée générale du 3 juin 2025.
EY Bedrijfsrevisoren SRL
Représenté par Carlo-Sébastien D'Addario
Nommé jusqu'en 2027 (Assemblée Générale Ordinaire qui approuvera les comptes pour l'exercice clos au 31 décembre 2026)
Marc-Yves Blanpain et Paul Cornet de Ways Ruart étant membres du Conseil d'Administration depuis plus de 12 années ne sont pas considérés comme indépendants conformément aux dispositions prévues par l'article 7:87 du Code des sociétés et des associations et la disposition 3:5 du Code 2020.
W. Invest S.A. (représentée par Gaëtan Waucquez) ayant un rôle exécutif via sa participation au Comité de Gestion n'est pas considéré comme indépendant conformément aux dispositions prévues par l'article 7:87 du Code des sociétés et des associations et la disposition 3:5 du Code 2020.
Beluflo S.A. (représentée par Loïc Waucquez), Philippe de Spoelberch et Caroline de Laet Derache représentent des actionnaires dont la participation est supérieure à 10% du capital de la Société. Ils ne sont dès lors pas considérés comme indépendants conformément aux dispositions prévues par l'article 7:87 du Code des sociétés et des associations et la disposition 3:5 du Code 2020.
Catherine Pycke, Freshwater Bay Management B.V. (représentée par Herman Wielfaert) ainsi que Samanda S.A. et Sparaxis S.A. (toutes deux représentées par Stéphanie Montenair) répondent à l'ensemble des critères définis par la loi concernant les critères d'indépendance tels que décrites par l'article 7:87 du Code des sociétés et des associations et la disposition 3:5 du Code 2020. Ils sont donc considérés comme indépendants au sein du Conseil d'Administration.
Pour autant que de besoin, il est précisé que la société Sparaxis SA a été administrateur par le passé mais que ce mandat antérieur s'est terminé en mars 2019. Etant donné le temps écoulé depuis cette date, l'indépendance de la société Sparaxis SA est assurée. De plus, Stéphanie Montenair est présente au sein du Conseil d'Administration de la Société depuis septembre 2020 seulement, d'abord en qualité de représentante permanente de la société Samanda SA puis en tant que représentante permanente de la société Sparaxis SA.
Diversité du Conseil d'Administration et du Management Exécutif
Floridienne met en œuvre les dispositions de gouvernance d'entreprise. Cela comprend des organes de gestion (Conseil d'Administration et Comité de Gestion) composés de membres expérimentés en matière de gouvernance, disposant de profils variés, et apportant une réelle contribution à la gestion du Groupe Floridienne. Ceci, nonobstant la présence d'un actionnaire de contrôle.
La diversité est dès lors un critère repris dans la sélection des nouveaux administrateurs et du Management Exécutif. Floridienne ne tolère aucune discrimination, de quelque nature que ce soit.
Depuis quelques années, Floridienne s'est engagée à renforcer progressivement la présence des femmes au sein de son Conseil d'Administration, qui désormais compte 3 femmes sur un total de 9 membres. Cette composition est conforme aux quotas d'un tiers (arrondi au nombre entier le plus proche) de membres féminins prescrits par la Loi du 28 juillet 2011.
En 2024, le Conseil d'Administration s'est réuni 4 fois selon le tableau des présences suivant :
| 25 mars | 12 juin | 24 septembre 17 décembre | ||
|---|---|---|---|---|
| Marc-Yves Blanpain | P | P | A | P |
| W Invest S.A. (Gaëtan Waucquez) | P | P | P | P |
| SA Ways-Ruart (Paul Cornet de Ways Ruart) | P | P | P | P |
| Caroline de Laet Derache | P | P | P | P |
| Philippe de Spoelberch | P | P | P | P |
| Catherine Pycke | A | P | P | P |
| Beluflo (Loïc Waucquez) | P | P | P | P |
| Freshwater Bay Management B.V. (Herman Wielfaert) | P | P | P | P |
| Samanda S.A., Sparaxis S.A. (Stéphanie Montenair) | P | P | A | P |
P=Présent R=représenté A=Absent NA=non-membre du Conseil d'Administration
Il a été débattu de :
Conformément à l'article 7:99 du Code des sociétés et des associations, le Conseil d'Administration a mis en place un Comité d'Audit lors de sa réunion du 27 mars 2009. Ce Comité est composé comme suit :
Beluflo S.A., Président du Comité d'Audit, siège en qualité de non exécutif et représentant de l'actionnaire. Son représentant permanent, Loïc Waucquez, est Ingénieur Commercial de l'Université Libre de Bruxelles (Solvay) et a obtenu la Certification Européenne d'Analyste Financier (CEFA). Loïc Waucquez a travaillé au sein du cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers (Corporate Finance Executive) et a exercé des responsabilités financières dans une société active dans les télécommunications. À ce titre, il dispose des compétences requises (comptabilité et audit) par le Code des sociétés et des associations pour la composition du Comité d'Audit.
Paul Cornet de Ways Ruart siège en qualité de non exécutif. Il dispose des compétences requises en matière de comptabilité et d'audit grâce à son parcours académique (master d'Ingénieur Commercial de l'Université Catholique de Louvain et MBA de la University of Chicago) et professionnel (entre autres chez Yahoo! de 2006 à 2011 où il était responsable du Corporate Development pour l'Europe avant d'accepter d'autres fonctions en tant que Senior Financial Director for Audience et Chief of Staff).
Samanda S.A. / Sparaxis S.A. siège en qualité de non exécutif et répond aux critères d'indépendance tels que fixés par l'article 7:87 du Code des sociétés et des associations et la disposition 3:5 du Code 2020. Sa représentante permanente, Stéphanie Montenair, actuellement Investment Manager au sein de Wallonie Entreprendre, dispose des compétences requises en matière de comptabilité et d'audit grâce à son parcours académique (master d'Ingénieur de Gestion de Solvay Brussels School of Economics and Management) et professionnel (entre autres chez BNP Paribas Fortis au sein du retail et private banking de 2013 à 2018 et chez BDO où elle a travaillé en corporate finance jusqu'en 2020).
L'ensemble de ces administrateurs ont été choisis au sein du Comité d'Audit en vertu de leurs compétences reconnues dans les domaines de la comptabilité et de Corporate Governance.
Le Comité d'Audit est chargé des missions suivantes :
Au cours de l'année 2024, le Comité d'Audit s'est réuni à quatre reprises. L'Administrateur délégué et le Directeur Financier ont assisté à toutes les réunions. Le Commissaire de la Société a participé à deux réunions.
Lors de ces réunions, le Comité d'Audit examine l'exactitude et la sincérité des comptes sociaux et des états financiers consolidés de Floridienne et exerce ses responsabilités de suivi en matière de contrôle au sens le plus large du terme, notamment la qualité du contrôle interne et de l'information délivrée aux actionnaires et aux marchés.
En 2024, le Comité a notamment abordé les sujets suivants :
Lors du premier trimestre 2025, le Comité d'Audit a revu les incidences, risques et opportunités importants (IRO) identifiés pour l'exercice 2024 dans le cadre de la préparation du rapport de durabilité requis par la Directive européenne CSRD. Le Comité a revu la méthodologie suivie pour l'identification et l'évaluation des IRO, telle que décrite dans le rapport de durabilité, conformément aux exigences des normes ESRS. Le Comité a également validé les résultats des analyses de double matérialité dont le but est d'identifier les thèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance qui sont significatifs pour le Groupe.
Conformément à la loi du 6 avril 2010 entrée en vigueur le 23 avril 2010, le Conseil d'Administration a mis en place un Comité de Rémunération lors de sa réunion du 10 décembre 2010 et a décidé d'élargir le rôle de ce Comité pour qu'il assure également la fonction de Comité de Nomination à partir du 1 avril 2021.

Ce Comité est composé comme suit :
Freshwater Bay Management B.V., Président du Comité de Nomination et de Rémunération, siège en qualité de non exécutif et répond aux critères d'indépendance tels que fixés par l'article 7:87 du Code des sociétés et des associations.
Catherine Pycke siège en qualité de non exécutif et répond aux critères d'indépendance tels que fixés par l'article 7:87 du Code des sociétés et des associations. Catherine Pycke a rejoint le Comité de Nomination et de Rémunération au cours de l'exercice à la demande du Conseil d'Administration.
Paul Cornet de Ways Ruart / SA Ways-Ruart siège en qualité de non exécutif.
L'ensemble de ces administrateurs ont été choisis au sein du Comité de Nomination et de Rémunération en vertu de leurs compétences en matière de ressources humaines et de politique de rémunération.
Au cours de l'année 2024, le Comité de Nomination et de Rémunération s'est réuni à 3 reprises.
Le Comité de gestion s'est réuni à 4 reprises au cours de l'année 2024. Il assure la gestion journalière de la société, assisté éventuellement des différentes personnes composant le Comité dans chaque Division lorsque la décision requiert des informations spécifiques à la Division concernée.
Le Comité de Gestion met en œuvre la stratégie du Groupe telle que définie par le Conseil d'Administration. Dans ce cadre, il gère les moyens de financement du Groupe et les alloue aux investissements et aux développements des Divisions ou du Groupe.
Le Comité de Gestion fait en sorte que le Conseil d'Administration puisse exercer ses responsabilités, en entretenant avec lui, en permanence, une interaction, un dialogue et un climat de respect, de confiance et d'ouverture. Il soumet au Conseil d'Administration des propositions concernant les sujets sur lesquels le Conseil d'Administration est le seul à pouvoir se prononcer.
Le Comité de Gestion est aussi le principal interlocuteur de Floridienne vis-à-vis du monde extérieur.
Le Comité de Rémunération a établi le présent rapport de rémunération qui comprend des informations détaillées concernant la politique de rémunération et la rémunération des administrateurs et du management exécutif. Ce dernier étant représenté par le Comité de Gestion (composé des fonctions suivantes : CEO, CFO, HR et consolidateur) étant donné que lui seul est visé par la réglementation du 6 avril 2010.
Pour atteindre les objectifs de notre entreprise dans un environnement entrepreneurial hautement concurrentiel, nous devons pouvoir compter sur des dirigeants qualifiés et talentueux ayant une forte culture de la performance. Afin de maintenir pleinement leur engagement, il est essentiel de disposer d'une politique globale de rémunération compétitive.
Les objectifs de la politique globale de rémunération de Floridienne sont les suivants :
Notre politique globale de rémunération reflète cet engagement et cette vision.
Les administrateurs non exécutifs de Floridienne perçoivent une rémunération annuelle forfaitaire, en fonction des tâches qu'ils réalisent au sein des organes décisionnels du Groupe. Ils ne perçoivent pas de tantièmes ni de rémunération variable liée aux résultats du Groupe. Cette rémunération était restée inchangée au cours des 10 dernières années et a dès lors été revue pour l'exercice 2024.
Le Comité de Nomination et de Rémunération est attentif à maintenir un niveau de rémunération des administrateurs non exécutifs à la fois motivant et suffisamment attractif pour intéresser des candidats de valeur. La politique de rémunération ne devrait pas être modifiée de façon radicale dans les prochaines années.
La rémunération des membres du Comité de Gestion est arrêtée par le Conseil d'Administration sur proposition du Comité de Nomination et de Rémunération qui peut s'appuyer, lorsqu'il le demande, sur les recommandations formulées par un consultant spécialisé.
La rémunération des membres du Comité de Gestion peut comporter deux parties : une partie fixe et une partie variable.
En ce qui concerne la rémunération fixe de l'administrateurdélégué, celle-ci est évaluée périodiquement par le Comité de Nomination et de Rémunération en fonction de sa performance individuelle (performance commerciale et contribution au développement à long terme de la société) et de l'évolution du marché.
La performance commerciale est évaluée sur base de la conquête de nouveaux marchés, de la croissance du chiffre d'affaires et sur la rentabilité de l'activité (EBITDA). La contribution au développement à long terme de la société est évaluée sur base de changements structurels dans le groupe (réalisation d'une acquisition transformative, augmentation de capital réalisée auprès de tiers dans une participation pour assurer son développement, cession d'une participation historique).
La rémunération est revue tous les trois ans ou en cas de changements structurels dans le Groupe. Une analyse effectuée par un cabinet spécialisé est effectuée de manière occasionnelle pour s'assurer de l'attractivité des conditions proposées par le Groupe.
En ce qui concerne la rémunération variable de l'administrateurdélégué, celle-ci est alignée avec la création de valeur à long terme du Groupe et combine dès lors des objectifs de performance à court terme et à long terme.
En d'autres mots, la rémunération variable approuvée par le Comité de Nomination et de Rémunération se base sur les éléments suivants :
Les critères qualitatifs définis par le Comité de Nomination et de Rémunération n'intègrent pas encore de critères liés à la durabilité.
Le Comité de Nomination et de Rémunération a évalué la part variable attribuée en 2024 pour la performance 2023 sur base des résultats financiers et sur base des critères qualitatifs suivants : acquisition de BIOTROP en décembre 2023 et augmentation de capital de BioFirst.
Dans l'article 15 des statuts de Floridienne, il est prévu que la rémunération variable peut être basée entièrement sur des critères de prestation sur une période d'un an. Il n'est pas prévu un droit de recouvrement de la rémunération variable attribuée sur base d'informations financières erronées étant donné que cette rémunération est versée après approbation des comptes par l'Assemblée Générale.
Il n'existe pas pour les membres du Comité de Gestion de politique d'attribution d'actions, d'options ou tous autres droits d'acquérir des actions.
Il n'existe pas non plus, pour les membres du Comité de Gestion, de plans de pension.
Le CEO, le CFO et le responsable HR exercent leurs fonctions au travers d'une société de Management.
La politique de rémunération ne devrait pas être modifiée de façon radicale dans les deux prochaines année.
Les montants indiqués dans le tableau ci-dessous représentent des rémunérations brutes avant retenue des charges fiscales ou les rémunérations facturées si le mandat est exercé par une personne morale.
Elles sont attribuées pour l'année calendrier avant l'Assemblée Générale et payables après l'Assemblée ayant approuvé les comptes. Les rémunérations du Conseil d'Administration sont proportionnelles à la durée de mandat exercé.
Aucun montant de dépense ou autre avantage quelconque ne s'y ajoute, notamment pour le cas de retrait de mandat ou fonction.
| En euros | Conseil d'Administration |
Comité d'Audit et Comité de Rémunération |
|---|---|---|
| Marc-Yves Blanpain | 20.000 | |
| W Invest SA | 20.000 | |
| Paul Cornet de Ways Ruart / SA Ways-Ruart |
20.000 | 6.000 |
| Caroline de Laet Derache | 20.000 | |
| Philippe de Spoelberch | 20.000 | |
| Catheryne Pycke | 20.000 | 3.000 |
| Beluflo SA | 20.000 | 5.000 |
| Freshwater Bay Management B.V. |
20.000 | 5.000 |
| Samanda S.A. / Sparaxis S.A. |
20.000 | 3.000 |
Marc-Yves Blanpain a également perçu une rémunération brute de € 45.000 pour ses fonctions de président du Conseil d'Administration. Ses fonctions sont exercées en personne physique.
Les rémunérations reprennent pour l'administrateur-délégué les montants des rémunérations facturées pour l'exercice 2024 car ses fonctions sont exercées via une société de management. Les rémunérations reprennent pour les autres membres du Comité de Gestion leur rémunération brute si leurs fonctions sont exercées en personne physique et les montants des rémunérations facturées si leurs fonctions sont exercées via une société de management.
| En euros | Rémunération fixe |
Rémunération variable |
|---|---|---|
| Gaëtan Waucquez | 464.668 | 333.073 |
| Autres membres du Comité de Gestion |
461.786 | 86.646 |
Les rémunérations ci-dessus ne comprennent pas les rémunérations perçues en leur qualité d'administrateur de la société. Aucune autre rémunération ou avantage quelconque ne s'y ajoute.
Le tableau ci-dessous reprend l'évolution de la rémunération des membres du Comité de Gestion et de la rémunération moyenne des salariés du Groupe au cours des 5 dernières années :
| En euros | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| Président | 47.000 | 45.000 | 45.000 | 45.000 | 45.000 |
| Administrateur délégué | 480.670 | 607.714 | 734.050 | 792.677 | 797.741 |
| Autres membres du Comité de Gestion* | 500.520 | 548.433 | |||
| Rémunération moyenne des salariés du Groupe | 27.809 | 28.607 | 31.999 | 38.920 | 36.735 |
*Au cours de l'exercice 2022, Marc-Yves Blanpain a exercé les fonctions de Président du Conseil d'Administration et de membre du Comité de Gestion. Le Conseil d'Administration du 21 décembre 2022 a décidé de modifier fondamentalement la composition du Comité de Gestion afin de garantir la séparation des pouvoirs entre le Conseil d'Administration et le Comité de Gestion. En conséquence, le Comité de Gestion de Floridienne S.A. a été renouvelé le 1er janvier 2023 et est désormais composé des fonctions suivantes: CEO, CFO, HR et consolidateur. Il se réunit sur base trimestrielle.
Le rapport entre la rémunération du CEO et la plus faible rémunération d'un salarié du Groupe est de 375,23 pour l'exercice 2024. Il est le reflet des disparités salariales existantes entre certains pays où le Groupe est actif.
Aucune indemnité de départ, que ce soit sur base conventionnelle, statutaire, réglementaire, légale ou autre, n'est prévue à l'échéance du mandat des administrateurs non exécutifs, que ce soit volontaire, contraint, anticipé ou à son terme normal. En ce qui concerne les indemnités de départ de Gaëtan Waucquez, il est prévu une indemnité correspondant à un an de rémunération fixe en cas de rupture de contrat à l'initiative de Floridienne.
Une indemnité de départ de l'ordre de 6 mois de rémunérations est prévue pour les autres membres du Comité de Gestion.
Les membres du Comité de Gestion ne bénéficient d'aucun autre avantage que ceux décrits dans le présent rapport de rémunération.
Il n'est pas prévu de modification significative dans la politique de rémunération de Floridienne au cours des deux prochaines années.
Dans le cadre de la loi du 28 avril 2020, la politique de rémunération du Groupe pour la période 2021-2025 a été soumise aux votes des actionnaires et approuvée lors de l'assemblée générale du 1 juin 2021.
Durant l'exercice 2024, et conformément à l'article 3 :65 du Code des sociétés et des associations, le commissaire (EY Bedrijfsrevisoren SRL et son réseau) a reçu des honoraires d'audit s'élevant à € 711.312 pour l'ensemble du Groupe (dont € 78.369 au niveau de Floridienne S.A.). Les honoraires pour les autres missions d'attestation s'élèvent à € 122.983. La répartition des honoraires entre EY Bedrijfsrevisoren SRL et les membres de son réseau est la suivante :
L'Assemblée Générale du 4 juin 2024 a nommé EY Bedrijfsrevisoren SRL représenté par C. D'Addario, comme commissaire pour un mandat de 3 années.
Au cours de l'année 2024, 64.000 actions Floridienne ont été vendues par des personnes liées au Groupe et 50.000 actions Floridienne ont été achetées par des personnes liées au Groupe au cours de l'exercice.
Ces transactions ont été renseignées à la FSMA conformément à la législation en vigueur.
Le 2 avril 2025, l'administration Trump a annoncé une série de mesures tarifaires, notamment un tarif de 10% sur toutes les importations, avec des hausses supplémentaires ciblant des pays comme la Chine (jusqu'à 54%), l'Union européenne (20%) et d'autres nations.
Malgré ces changements, l'impact sur la performance du Groupe Floridienne en 2025 devrait être limité. En effet, le Groupe bénéficie d'une forte diversification géographique et sectorielle. Les sites de production du Groupe sont localisés dans de nombreux pays différents avec des sites importants dans les principales géographies pour répondre à une demande locale. Le Groupe dispose en particulier de plusieurs implantations aux États-Unis pour répondre à la demande de ce marché. De plus, Floridienne diversifie ses sources d'approvisionnement et dispose pour la majorité des produits d'alternatives locales permettant de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations, atténuant ainsi l'impact de tarifs douaniers éventuels.
Ainsi, bien que ces mesures risquent d'occasionner des perturbations sur le court terme, le Groupe est bien positionné pour en limiter les effets et reste confiant sur la performance pour l'exercice 2025 qui devrait être en progrès.
Le 11 avril 2025, BioFirst a finalisé l'acquisition des actions qu'elle ne détenait pas encore dans la société australienne Bugs for Bugs, à la suite de l'exercice des options d'achat et de vente convenues avec les actionnaires historiques lors de la prise de contrôle initiale intervenue en décembre 2018. Le prix d'acquisition a été intégralement provisionné au 31 décembre 2024, dans le cadre de la reconnaissance des passifs afférents aux options d'achat et de vente précitées. Bugs for Bugs est un acteur de référence sur le marché australien de la lutte biologique intégrée, spécialisé dans la production et la commercialisation d'insectes auxiliaires et de solutions naturelles destinées à la protection des cultures.

| Introduction | |
|---|---|
| ESRS 2 Informations générales | 74 |
| BP-1 : Base générale d'établissement des déclarations relatives à la durabilité | 75 |
| BP-2 : Publication d'informations relatives à des circonstances particulières | 75 |
| GOV-1 : Le rôle des organes d'administration, de direction et de surveillance | 76 |
| GOV-2 : Informations transmises aux organes d'administration, de direction et de surveillance de l'entreprise et questions de durabilité traitées par ces organes |
78 |
| GOV-3 : Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d'incitation | 78 |
| GOV-4 : Déclaration sur la diligence raisonnable | 78 |
| GOV-5 : Gestion des risques et contrôles internes de l'information en matière de durabilité | 79 |
| SBM-1 : Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur | 80 |
| SBM-2 : Intérêts et points de vue des parties intéressées | 82 |
| SBM-3 : Incidences, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique | 85 |
| IRO-1 : Description des procédures d'identification et d'évaluation des incidences, risques et opportunités importants | 87 |
| IRO-2 : Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de l'entreprise | 89 |
| MDR : Politiques en place ou justification de leur absence | 90 |
| E1 Changement climatique | 92 |
| E1 GOV-3 : Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes incitatifs | 94 |
| E1 IRO-1 et E1 SBM-3 : Analyse de la résilience climatique | 94 |
| E1-1 : Plan de transition pour l'atténuation du changement climatique | 98 |
| E1-5 : Consommation d'énergie et mix énergétique | 99 |
| E1-6 : Émissions brutes de GES de périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES | 99 |
| E1-7 : Projets d'absorption et d'atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone | 101 |
| E1-8 : Tarification interne du carbone | 101 |
| E4 Biodiversité et écosystèmes | 102 |
| E4 SBM-3 : Incidences, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique | 103 |
| E4 IRO-1 : Description des procédures d'identification et d'évaluation des incidences, risques et opportunités importants liés à la biodiversité et aux écosystèmes |
104 |
| E4-1 : Stratégie et modèle économique | 105 |
| E4-MDR : Politiques et objectifs | 105 |
| E4-5 : Mesures d'impact relatives à la biodiversité et à la modification des écosystèmes | 105 |
| EU Taxonomie | 106 |

| S1 SBM-3 : Incidences, risques et opportunités importants et interaction avec la stratégie et le modèle économique | 115 |
|---|---|
| S1-1 : Politiques liées aux effectifs de l'entreprise | 116 |
| S1-2 : Processus d'interaction au sujet des incidences avec les effectifs de l'entreprise et leurs représentants | 117 |
| S1-3 : Procédures de réparation des incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de l'entreprise de faire part de leurs préoccupations |
118 |
| S1-6 : Caractéristiques des salariés de l'entreprise (y inclus les sources d'incertitude associée aux estimations et aux résultats) | 119 |
| S1-4 et S1-14 : Santé et sécurité (y inclus les actions concernant les incidences importantes sur les effectifs de l'entreprise et l'efficacité de ces actions) |
119 |
| S1-17 : Cas, plaintes et incidences graves en matière de droits de l'homme | 121 |
| G1 Conduite des affaires | 122 |
| G1 GOV-1 : Le rôle des organes d'administration, de direction et de surveillance | 123 |
| G1-1 : Culture d'entreprise et politiques en matière de conduite des affaires | 124 |
| G1-5 : Influence politique et activités de lobbying | 125 |
| G1 : Innovation scientifique | 125 |
| Annexes | 126 |
| Autres chaînes de valeur | 127 |
| Engagement des parties prenantes - autres entités | 129 |
| Liste des exigences de publication | 132 |
| Points de données qui découlent d'autres législations de l'UE | 133 |
Liste des sites BioFirst 137
Au cours des dernières années, Floridienne a engagé un processus d'amélioration continue afin de se préparer aux nouvelles exigences réglementaires. Depuis 2022, plusieurs projets ont été mis en œuvre pour mieux comprendre nos risques et opportunités liés à la durabilité.
En 2022, dans le cadre de ce processus, certaines étapes avaient été identifiées :
En 2023, plusieurs avancées ont été réalisées. Avec l'aide d'un cabinet de consultance de renommée internationale, nous avons effectué d'une part ; une première évaluation de la double importance (également appelée « double matérialité ») et ; d'autre part, une analyse d'écarts par rapport à la directive de l'Union européenne (directive 2022/2464) sur l'état de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive, ci-après CSRD,). Sur base des conclusions de cette étude, diverses initiatives ont été prises pour adapter notre organisation et nos procédures internes.
Cette analyse de double importance est un des éléments clés de la CSRD. Cette analyse exige que nous identifions les questions matérielles de durabilité pertinentes pour notre Groupe et nos chaînes de valeur selon deux types de matérialité : la matérialité financière et la matérialité d'incidence. Cette approche doit permettre d'examiner la durabilité sous deux angles : celui de l'impact d'une entreprise sur l'environnement et la société et ; celui de l'impact financier de l'environnement sur l'entreprise.
En 2024, cette analyse a été réalisée avec rigueur. Elle a permis de définir les sujets prioritaires pour Floridienne et de structurer notre reporting autour de cinq normes européennes applicables en matière de rapport de durabilité (ci-après les normes ESRS) auxquelles s'ajoutent le cadre réglementaire de la Taxonomie verte, définissant notamment la durabilité sur le plan environnemental des activités économiques (ci-après, l'EU taxonomie) :

Le présent rapport a été établi sur une base consolidée, conformément aux normes européennes d'information en matière de durabilité (ESRS), aux exigences de la directive CSRD, ainsi qu'aux articles 3:32/2 et 3:32/3 du Code des Sociétés et des Associations. Le périmètre de consolidation retenu pour cette déclaration est identique à celui des états financiers consolidés arrêtés au 31 décembre 2024.
Les informations de durabilité sont présentées de manière consolidée pour l'ensemble des thématiques évaluées comme étant importantes, à l'exception du thème S1 - Effectifs du Groupe, pour lequel les données sont présentées de manière désagrégée, compte tenu de la nature opérationnelle du sujet. Par ailleurs, le thème de la biodiversité n'est rapporté que pour l'entité BioFirst, puisqu'il n'a été jugé matériel qu'à son niveau.
Cette approche vise à garantir la pertinence, la représentation fidèle, la comparabilité, la vérifiabilité et la compréhensibilité des données publiées, en tenant compte des spécificités contextuelles propres à chaque niveau d'analyse, conformément aux dispositions des paragraphes 56 et 57 de la section 3.7 de l'ESRS 1.
Le rapport couvre les maillons de la chaîne de valeur du Groupe pour lesquels les enjeux sont matériels, en incluant les incidences, risques et opportunités (IRO) identifiés au sein des activités en amont, en aval, ainsi que dans les activités propres, conformément au principe de double importance. En outre, les entités comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence sont intégrées dans la chaîne de valeur amont des activités propres. La liste de ces entités est reprise dans la note 29 des états financiers consolidés.
Dans le cadre du présent rapport, certaines données publiées ont été établies à l'aide d'extrapolations, susceptibles de générer un certain degré d'incertitude. Cela concerne :
Les hypothèses, méthodes d'extrapolation utilisées ainsi que les limites associées sont décrites de manière détaillée dans les sections concernées, à savoir : « E1 Changement climatique » et « S1 Effectifs du Groupe ».
Par ailleurs, concernant le thème E4- Biodiversité et Écosystèmes', étant donné que les IRO importants identifiés concernent des incidences positives dues à l'utilisation de nos produits et offres de service, nous n'avons pas pour l'heure identifié d'indicateurs utiles pour les lecteurs du présent rapport. Il s'agit d'un domaine où le jugement est important. Nous nous efforcerons lors des exercices suivants de fournir au lecteur certaines informations supplémentaires telles que des études scientifiques sur certains de nos produits afin de l'aider à comprendre davantage les incidences positives de nos activités sur l'environnement.
Le Conseil d'Administration de Floridienne se compose de neuf membres, dont cinq exercent leur mandat en qualité de personnes physiques et quatre en tant que représentants permanents de sociétés administratrices. Parmi ces membres, un seul exerce une fonction exécutive au sein du Groupe : il s'agit de l'administrateur-délégué.
La Direction du Groupe est composée de 5 personnes :
Les organigrammes du Groupe liés à la gouvernance (Conseil d'Administration) et aux organes de direction sont repris ci-dessous et des informations complémentaires sur le rôle des organes d'administration et de direction dans la conduite des affaires sont reprises dans la section relative à la gouvernance d'entreprise.
| CONSEIL D'ADMINISTRATION (BOARD OF DIRECTORS) | |||
|---|---|---|---|
| Nom du membre et sexe | Descriptif | Indépendant? | |
| Marc-Yves Blanpain (H) | Non exécutif et président du Conseil d'Administration | Non | |
| W. Invest SA représenté par Gaëtan Waucquez (H) | Exécutif, Administrateur-délégué | Non | |
| Paul Cornet de Ways Ruart (H) | Non exécutif, membre du Comité d'Audit et du Comité de Nomination et de Rémunération |
Non | |
| Caroline de Laet Derache (F) | Non exécutif et représentant l'actionnaire | Non | |
| Philippe de Spoelberch (H) | Non exécutif et représentant l'actionnaire | Non | |
| Catherine Pycke (F) | Non exécutif, membre du Comité de Nomination et de Rémunération |
Oui | |
| Beluflo S.A représenté par Loïc Waucquez (H) | Non exécutif et représentant l'actionnaire | Non | |
| Freshwater Bay Management BV représenté par Herman Wielfaert (H) | Non exécutif, président du Comité de Nomination et de Rémunération |
Oui | |
| Sparaxis SA représenté par Stéphanie Montenair (F) | Non exécutif et membre du Comité d'Audit | Oui |
| COMITÉ D'AUDIT | COMITÉ DE NOMINATION ET DE RÉMUNÉRATION | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Nom du membre et sexe | Descriptif | Indépendant? | Nom du membre et sexe | Descriptif | Indépendant? |
| Président : Beluflo S.A représenté par Loïc Waucquez (H) |
Non exécutif et représentant l'actionnaire |
Non indépendant |
Président : Freshwater Bay Management BV représenté par Herman Wielfaert (H) |
Non exécutif | Indépendant |
| Paul Cornet de Ways Ruart (H) | Non exécutif | Non indépendant |
Catherine Pycke (F) | Non exécutif | Indépendant |
| Sparaxis SA représenté par Stéphanie Montenair (F) |
Non exécutif | Indépendant | Paul Cornet de Ways Ruart (H) | Non executif | Non indépendant |
| COMITÉ D'AUDIT | COMITÉ DE NOMINATION ET DE RÉMUNÉRATION | |||
|---|---|---|---|---|
| Descriptif | Indépendant? | Nom du membre et sexe | Descriptif | Indépendant? |
| Non exécutif et représentant l'actionnaire |
Non indépendant |
Président : Freshwater Bay Management BV représenté par Herman Wielfaert (H) |
Non exécutif | Indépendant |
| indépendant | Catherine Pycke (F) | Non exécutif | Indépendant | |
| Non exécutif | Indépendant | Paul Cornet de Ways Ruart (H) | Non executif | Non indépendant |
| | |
|---|---|
| Comité de Gestion | Équipe de Direction |
| Administrateur-délégué : Gaëtan Waucquez (H) | CFO : Thibaut Hofman (H) |
| CFO : Thibaut Hofman (H) | CEO BioFirst : Jean-Marc Vandoorne (H) |
| HR (H) | CEO Natix : Stefaan Vandaele (H) |
| Consolidateur (F) | CEO Food : Philippe Boonen (H) |
Au sein de Floridienne SA, société holding du Groupe, aucun organe de représentation des salariés ou des travailleurs n'est actuellement en place. Des organes de représentation sont toutefois établis dans les principales filiales du Groupe, conformément aux législations nationales applicables et aux pratiques de dialogue social propres à chaque entité.
Les membres de la Direction sont activement impliqués dans la mise en œuvre des initiatives de durabilité et ont progressivement renforcé leurs connaissances en la matière, en lien avec les récentes évolutions législatives. Plus particulièrement :
Depuis plusieurs années, Floridienne s'est engagée à renforcer progressivement la représentation des femmes au sein de son Conseil d'Administration. Celui-ci compte désormais trois femmes sur un total de neuf membres, en conformité avec les quotas fixés par la loi du 28 juillet 2011, qui impose un minimum d'un tiers de membres du même sexe (arrondi au nombre entier le plus proche).
Par ailleurs, trois membres du Conseil d'Administration sont indépendants, soit 33 % de l'ensemble.
Les différents ratios et indicateurs à publier au titre de la gouvernance sont présentés dans le tableau ci-dessous :
| KPIS liés à la gouvernance | 2024 |
|---|---|
| Nombre de membres exécutifs | 1 |
| Nombre de membres non exécutifs | 8 |
| Pourcentage des membres des organes d'administration, de gestion et de surveillance par sexe et autres aspects de la diversité (F) | 33% |
| Pourcentage de membres des organes d'administration, de gestion et de surveillance par sexe et autres aspects de la diversité (M) | |
| Taux de diversité du Conseil d'Administration (%) | 50% |
| Pourcentage d'administrateurs indépendants | 33% |
| Proportion de rémunération variable qui dépend des cibles et/ou des incidences en matière de durabilité |
Au niveau du Groupe, le Conseil d'Administration de Floridienne constitue l'organe de gestion de la Société. Il exerce un leadership entrepreneurial en alignant la stratégie économique sur des principes de performance durable. Il veille à la gestion prudente des affaires, notamment par l'identification, l'évaluation et la gestion des risques stratégiques. Le Conseil supervise également l'atteinte des objectifs financiers et non financiers, y compris ceux liés aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance. Les modalités de fonctionnement du Conseil sont décrites en détail dans la section 'G1 GOV-1'.
Le Comité d'Audit assiste le Conseil d'Administration dans son rôle d'évaluation et de gestion des risques, incluant de manière intégrée les aspects de durabilité. Il est chargé du suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de la gestion des risques. Il examine régulièrement les domaines dans lesquels les risques sont susceptibles d'affecter matériellement la stratégie, la réputation et/ou la situation financière du Groupe et surveille l'ensemble du processus de gestion des risques de la Société. Beluflo SA, représenté par Loïc Waucquez, Président du Comité d'Audit, siège en qualité de non exécutif et représentant de l'actionnaire.
Comme mentionné précédemment, les risques liés à la durabilité sont également traités par ce comité. À l'échelle opérationnelle, la responsabilité de leur gestion quotidienne est déléguée au CFO du Groupe et à son équipe, qui rendent compte au Comité d'Audit.
Le Comité d'Audit se réunit au moins quatre fois par an. Un procès-verbal est rédigé à l'issue de chaque réunion et transmis aux administrateurs lors de la séance suivante du Conseil. Il rend compte régulièrement de ses travaux au Conseil.
Dans les filiales du Groupe, des procédures et dispositifs de contrôle ont été mis en place, à des degrés variables, afin d'assurer la gestion des incidences, risques et opportunités (IRO). Ces mécanismes sont intégrés dans différentes fonctions internes, en fonction de l'organisation et du secteur d'activité de chaque entité. La société holding Floridienne SA a activement participé à l'évaluation de la double importance pour chacun des sous-groupes de son portefeuille. Étant donné que les filiales opèrent dans des secteurs variés, sur des sites industriels distincts, la structure de gestion et de supervision des risques est propre à chaque entité.
À l'échelle consolidée, Floridienne n'a pas défini d'objectifs chiffrés (« targets ») relatifs aux incidences, risques et opportunités (IRO) jugés importants. Pour l'année 2024, le Groupe a concentré ses efforts sur la collecte des données et la réalisation d'un état des lieux approfondi. Bien qu'une volonté d'élaborer une stratégie de durabilité transversale existe, Floridienne privilégie une approche décentralisée, laissant à chaque filiale la responsabilité de concevoir et de mettre en œuvre ses propres actions et objectifs en fonction de son contexte opérationnel spécifique. En tant que société holding, le rôle de Floridienne est de s'assurer que ces objectifs soient pertinents et que des plans d'action adaptés soient déployés.
Face à la complexité du nouveau cadre réglementaire introduit par la CSRD, le CFO du Groupe a décidé de renforcer les compétences internes sur les sujets de durabilité. À cette fin, Floridienne a mandaté plusieurs cabinets de conseil spécialisés en durabilité afin d'accompagner ses équipes dans la mise en œuvre de cette réglementation. Comme ce fut le cas lors de l'application de la directive NFRD, l'implémentation de la CSRD a été menée avec le soutien d'experts reconnus, disposant d'une solide expérience dans le domaine du reporting extra-financier et des enjeux ESG.
Par ailleurs, au sein des différentes filiales, les responsables en charge des thématiques liées à la durabilité ont joué un rôle central dans la mise en œuvre du dispositif CSRD, notamment dans le cadre de l'analyse de double importance. Leur contribution a permis de refléter de manière précise les enjeux propres à leur environnement opérationnel, y compris les aspects sociaux. Ces responsables disposent tous d'une solide expérience dans les domaines environnementaux, sociaux et de gouvernance, ainsi que sur les thématiques clés couvertes par les normes ESRS.
À titre d'illustration :
Au sein du Groupe Floridienne, le Comité d'Audit se réunit au moins quatre fois par an. Lors du premier trimestre 2025, les incidences, risques et opportunités importants (IRO) identifiés pour l'exercice 2024 ont été présentés au Comité d'Audit, avant la clôture du reporting sur les informations de durabilité. Le Comité a été informé de la méthodologie d'identification et d'évaluation des IRO, telle que décrite dans le présent rapport, conformément aux exigences des normes ESRS. Les résultats des analyses de double importance ont été présentés et discutés. Au niveau du Groupe, cette année, l'accent a été mis sur la récolte des données et la réalisation d'un état des lieux.
En parallèle, les résultats de l'analyse de double importance ont été partagés avec le Management au niveau des filiales. Compte tenu des procédures de diligence raisonnable déjà en place au sein de plusieurs entités du Groupe, la majorité des enjeux de durabilité identifiés comme significatifs sont d'ores et déjà intégrés dans les stratégies locales et/ou les dispositifs de gestion des risques.
Pour l'année 2024, les incidences, risques et opportunités importants discutés lors du Comité d'Audit sont ceux énumérés en SBM-3.
Pour la période couverte par le présent rapport, les critères de performance en matière de durabilité ne sont pas intégrés dans les mécanismes de rémunération des membres des organes d'administration, de direction et de surveillance du Groupe Floridienne.
Des processus de diligence raisonnable existent à la fois au niveau des filiales et à celui du Groupe Floridienne. Au sein des filiales, ces processus sont adaptés à la nature et à la taille des activités, ainsi qu'aux spécificités des environnements dans lesquels elles opèrent (y compris les contextes juridiques, sociaux, géographiques, environnementaux et de risque). À l'échelle du Groupe, la démarche de diligence raisonnable s'appuie sur les piliers suivants :
Comme l'illustre le tableau ci-après, les éléments développés dans les autres sections du présent rapport permettent de cartographier concrètement la mise en œuvre des différentes étapes de la diligence raisonnable, en cohérence avec les exigences thématiques définies par les normes ESRS.
| Éléments essentiels de la diligence raisonnable | Paragraphes dans la déclaration relative à la durabilité | |
|---|---|---|
| A) | Intégrer la diligence raisonnable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle économique |
GOV-1,2,3 Rôle des organes d'administration, de direction et de surveillance et questions de durabilité traitées par ces organes |
| GOV-5 Gestion des risques et contrôles internes de l'information en matière de durabilité | ||
| SBM-1 Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur | ||
| SBM-3 Incidences, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique | ||
| B) | Collaborer avec les parties intéressées concernées | SBM-2 Intérêts et points de vue des parties intéressées |
| à toutes les étapes de la diligence raisonnable | GOV-1,2,3 Rôle des organes d'administration, de direction et de surveillance et questions de durabilité traitées par ces organes |
|
| MDR Politiques en place ou raison pour lesquelles les politiques, actions et objectifs n'ont pas été adoptés | ||
| C) | Identifier et évaluer les incidences négatives | SBM-3 Incidences, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique |
| IRO-1 Description des procédures d'identification et d'évaluation des incidences, risques et opportunités | ||
| D) | Prendre des mesures pour remédier à ces incidences négatives |
S1-2 Processus d'interaction au sujet des incidences avec les effectifs de l'entreprise et leurs représentants |
| S1-3 Procédures de réparation des incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de l'entreprise de faire part de leurs préoccupations |
||
| S1-14 Santé et sécurité | ||
| G1-1 Culture d'entreprise et politique en matière de conduite des affaires | ||
| E) | Suivre l'efficacité de ces efforts et communiquer | GOV-1,2,3 Rôle des organes d'administration, de direction et de surveillance et questions de durabilité traitées par ces organes |
Depuis 2022, Floridienne évalue les risques liés à la durabilité et intègre progressivement ces enjeux dans son cadre global de gestion des risques. Cette démarche a initialement été entreprise dans le cadre de la directive NFRD (Non-Financial Reporting Directive), et a été renforcée en 2024 pour se conformer aux exigences de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD). Pour l'exercice 2024, le Groupe a mis en place des processus et systèmes de gestion des risques et de contrôle interne spécifiquement liés au reporting de durabilité.
Le Comité d'Audit joue un rôle clé dans ce dispositif. Il assiste le Conseil d'Administration dans l'évaluation et la supervision des risques susceptibles d'impacter significativement la stratégie, la réputation ou la situation financière du Groupe. Il surveille l'ensemble du processus de gestion des risques, notamment en ce qui concerne les incidences, risques et opportunités (IRO) liés à la durabilité. Le Comité d'Audit de Floridienne a suivi le processus d'identification et de gestion des risques au niveau de chaque Division et au niveau du Groupe, en ce compris les holdings de contrôle.
Au niveau du Groupe, l'évaluation des risques s'est faite selon le principe de la double importance en prenant en compte les processus de diligence raisonnable en place (y compris les consultations avec les parties prenantes). La méthodologie utilisée ainsi que les résultats de l'évaluation de la double importance sont détaillés ci-après dans le rapport. Les principaux risques, opportunités et incidences identifiés sont décrits en SBM-3. Les stratégies élaborées afin de les atténuer, le cas échéant, sont discutés dans les sections en question (E1, E4, S1 et G1).
Comme décrit infra, l'analyse de double importance a d'abord été effectuée au niveau des différents groupes du portefeuille de Floridienne en tenant compte des processus déjà en place en matière de durabilité. Cette évaluation, menée de façon collaborative et transparente, a mobilisé les responsables de durabilité au sein des filiales, comme précisé dans la section GOV-1.
Les conclusions issues de cette analyse sont intégrées dans les procédures et fonctions internes via des mécanismes de suivi et de contrôle pilotés par le Comité d'Audit. Elles permettent, selon les cas, d'ajuster les pratiques ou d'adapter les stratégies de durabilité des filiales, dans une logique d'amélioration continue ; et de conformité aux normes réglementaires et aux attentes des parties prenantes. Pour les sujets matériels qui n'étaient pas encore pleinement intégrés dans les stratégies de durabilité des sous-groupes, des travaux d'alignement sont en cours, amorcés tout au long de l'année 2024 et poursuivis en 2025.
Enfin, les résultats ont été partagés avec le management local et présentés au Comité d'Audit au cours du premier trimestre 2025, avant la clôture du reporting sur l'exercice 2024. Ce point fera désormais l'objet d'un examen annuel régulier.
Floridienne est un groupe industriel belge diversifié qui contrôle environ 80 filiales localisées dans près de 40 pays sur tous les continents. Floridienne structure ses activités en trois Divisions : Life Sciences, Food et Chemicals. Des sous-groupes reprenant des filiales aux activités similaires peuvent être définis au sein de chaque Division :
et (ii) Kimflor, producteur et distributeur de stabilisants PVC de nouvelle génération qui sert le marché européen, nord-africain et du Moyen-Orient depuis son usine basée en Turquie.
Les filiales de Floridienne bénéficient d'une grande autonomie de gestion, tout en adhérant aux valeurs du Groupe, telles que l'esprit d'entreprise et le respect des engagements. Par ailleurs, en tant que société holding, Floridienne privilégie des investissements majoritaires dans ses filiales, ce qui lui permet de contrôler et d'implémenter des stratégies à long terme.
Le tableau ci-dessous reprend la quote-part de chaque Division dans le chiffre d'affaires total du Groupe pour l'exercice 2024. Cette information financière est présentée dans la note 5 'Informations sectorielles' des états financiers consolidés du Groupe.
| Chiffres d'affaires par division (en k€) | ||
|---|---|---|
| Division Life Sciences | 507.082 | |
| Division Food | 150.962 | |
| Division Chemicals | 39.341 | |
| Holding | - | |
| Consolidé Floridienne | 697.385 |
Pour l'année 2024, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires de € 697,4 millions et compte 3.848 salariés à la fin de l'exercice. La répartition géographique de nos salariés est présentée dans la section « S1 Effectifs de l'entreprise ».
Floridienne n'a aucun produit ou service interdits sur certains marchés. Par ailleurs, Floridienne n'a aucune activité dans le secteur des combustibles fossiles, de la production de produits chimiques (relevant de l'annexe I, Division 20.2, du règlement (CE) no 1893/2006) ou de la production et distribution d'armes controversées. Floridienne n'est pas active dans la culture et la production de tabac. Dès lors, aucun revenu ne découle de ces activités.
Lors de l'analyse des exigences de publication du point de donnée SBM-1_21, Floridienne a pris en considération l'ensemble des activités de son portefeuille. Au terme de celle-ci, et conformément aux ESRS, seules les activités de BioFirst sont divulguées dans le tableau ci-dessous. Elles représentent 67,52% du chiffres d'affaires du Groupe pour l'exercice 2024.
| Objectifs liés à la durabilité | Évaluation | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Général | Atteindre la neutralité carbone pour nos activités propres | L'intensité des émissions carbone (émissions par chiffre d'affaires) dans le périmètre 1 + 2 a diminué de plus de 30 % depuis 2019. D'ici à 2026, l'objectif est de diminuer l'intensité des émissions d'au moins 65 %. |
|||
| Améliorer notre sensibilisation et notre communication en matière de sécurité |
Renforcement de la culture sécurité et intégration du bien-être dans les priorités managériales. |
||||
| Mise en œuvre d'au moins une initiative par chaque filiale en matière environnementale |
Objectif non atteint pour certains filiales mais dépassé au niveau global. | ||||
| Mise en œuvre d'au moins une initiative par chaque filiale pour la communauté locale |
Objectif non atteint pour certaines filiales mais dépassé au niveau global. | ||||
| Atteindre >75 % de tri des déchets et utiliser plus de matériaux recyclés, réutilisés ou biosourcés |
Objectif atteint (76 % de tri en 2024) et divers projets de circularité en cours. |
||||
| Zones géographiques | Développer l'activité dans de nouvelles régions | Présence dans plus de 70 pays avec plus de 250 partenaires distributeurs. | |||
| Produits et services | Développer une gamme de solutions biologiques de contrôle intégrée de ravageurs, pour remplacer les produits chimiques de l'agriculture traditionnelle (R&D) |
Large gamme disponible. Production locale privilégiée pour limiter l'empreinte carbone, protéger l'écosystème et être proche des cultivateurs. |
|||
| Catégories de clients | Placer le client au centre de la stratégie ('Client First') | Leader mondial dans le monde de l'agriculture durable, gamme complète de solutions durables pour les marchés de l'horticulture et de l'agriculture de plein champ, soutien technique personnalisé. |
|||
| Relations avec les parties intéressées |
Les clients Mieux comprendre les attentes en matière de durabilité pour apporter une valeur ajoutée durable aux clients |
Attentes des clients identifiées par les équipes terrain (représentants commerciaux et conseillers techniques). Amélioration prévue via une collecte centralisée et structurée des retours afin d'adapter nos objectifs et actions en conséquence. |
|||
| Les fournisseurs Dialogue régulier avec ses fournisseurs sur la qualité, la logistique et les alternatives durables |
À l'avenir, l'accent sera mis sur les échanges soutenant la réduction des émissions du Scope 3 et la promotion de l'économie circulaire. |
Les illustrations suivantes reprennent les chaînes de valeur de BioFirst et de la Division Food qui représentent respectivement 67,5% et 21,6% du chiffre d'affaires. Les autres chaînes de valeurs sont présentées en annexe.
| Amont | Activités propres | Aval | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Fournisseurs | | Logistique | | Opérations | | Logistique | | Clients | | Consommateurs Fin de vie |
| 1. Fournisseurs de biens non vivants : énergie, biens loués, emballages et services 2. Fournisseurs de matériaux vivants biosourcés et produits |
Stockage Biens loués |
Effectifs Directeurs Divisions - excom RH Finance Communication |
Fournisseurs de services logistiques |
Agriculteurs, cultivateurs Communautés locales |
Grand public Détaillants, supermarchés, restaurants Presse Compost, recyclage et récupération de déchets organiques |
Parties prenantes non prises en compte dans la chaîne de valeur :
* Gouvernements, ONG, régulateurs
* Actionnaires
* Communautés locales
| Amont | Activités propres | Aval | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Fournisseurs | | Logistique | | Transformation et traitement |
| Logistique | | Clients | | Consommateurs finaux |
|
| 1. Fournisseurs de 1. Transport matières premières : 2. Stockage énergie, agriculteurs, pêcheurs 3. Biens loués 2. Fournisseurs d'emballages |
Transformation de matières premières Effectifs propres |
Fournisseurs de Distributeurs services logistiques : Détaillants stockage, transport Exportateurs |
Grand public | ||||||||
| Parties prenantes non prises en compte dans la chaîne de valeur : |
* Gouvernements, ONG, régulateurs
* Actionnaires
* Communautés locales
Les différentes entités du Groupe Floridienne s'appuient sur une combinaison de ressources internes et externes pour soutenir leurs opérations diversifiées dans les secteurs des Life Sciences, du Food et de la Chimie. Ces ressources comprennent :
Les différentes entités du Groupe génèrent plusieurs types de bénéfices pour les parties intéressées dont nous relevons, entre autres :
• Pour les clients : nos filiales fournissent des produits de haute qualité répondant aux exigences croissantes en matière de sécurité ;
Les intérêts et les points de vue des parties intéressées sont pris en considération dans la stratégie et les modèles économiques de nos différentes filiales.
Les tableaux en page suivantes reprennent les raisons pour lesquelles nous interagissons avec les parties prenantes et la manière dont nos performances sont influencées par ces interactions pour les filiales BioFirst et SNAM. Pour les autres filiales, ces mêmes tableaux sont présentés en annexe.
Au sein de nos différents sous-groupes ainsi qu'au niveau de la société holding, nous entretenons un dialogue continu avec nos principales parties prenantes - notamment les employés, les fournisseurs, les clients et les communautés locales. Cette interaction vise à intégrer leurs intérêts, attentes et préoccupations dans la stratégie et le modèle économique de chaque entité. Plusieurs exemples illustrent la manière dont les points de vue des parties intéressées ont influencé les décisions prises au sein du Groupe :
• Dans l'ensemble des Divisions, les parties prenantes ont exprimé, ces dernières années et particulièrement en 2024, une attente croissante quant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les chaînes d'approvisionnement. En réponse, le Groupe a encouragé la réalisation de bilans carbone au sein des filiales.
Comme décrit supra en GOV-4, des processus de due diligence sont en place au niveau du Groupe et des filiales. Ceux-ci assurent un dialogue entre le Groupe et ses filiales. Lors de la présentation annuelle faite au Comité d'Audit, les points de vue et intérêts des parties intéressées significatives pour lesquelles les activités du Groupe pourraient avoir une incidence en matière de durabilité ont été rapportés.
| Groupe de parties prenantes |
Où se situe la chaîne de valeur ? (amont -1, opérations propres, aval) |
Pourquoi nous interagissons | Méthodes | Fréquence | L'impact de ces interactions sur nos performances |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| Logistique | En amont | Objectifs de durabilité Livraison dans les délais et qualité élevée |
Expédition et service à la clientèle Approvisionnement |
Quotidiennement | Beaucoup de nos produits ont traditionnellement une durée de conservation courte. En partie en amont, mais surtout en aval, une bonne logistique est essentielle pour fournir un produit de haute qualité. Nous expédions beaucoup par fret aérien et la logistique est également un élément important de notre stratégie dans le cadre du périmètre 3. |
|
| Intercompagnie | Opérations propres |
Gouvernance : mise en œuvre et suivi de la stratégie |
Réunions Rapports |
Hebdomadaire Mensuel ou trimestriel pour les sites plus petits |
Améliorer la réalisation des objectifs en discutant des nouvelles actions possibles et en contrôlant les progrès réalisés dans le cadre des actions en cours. |
|
| Gouvernement | En amont | Assurer la conformité avec les cadres réglementaires Aligner nos activités sur la politique gouvernemental |
Courriers Réglementation (y inclus veille réglementaire) Réunion |
Ad hoc | Nos activités sont influencées par les réglementations et les normes industrielles. |
|
| Fournisseurs | En amont | En travaillant en étroite collaboration avec les fournisseurs et les prestataires de services, les entreprises peuvent s'assurer qu'elles ont accès à des matières premières et à des services de haute qualité, réduire les coûts et améliorer la durabilité de leurs opérations. |
Interview Projet basé sur l'expérience |
Ad hoc | L'importance d'une activité peut également être déterminée par son impact sur l'efficacité globale et la durabilité de la chaîne d'approvisionnement. Une entreprise qui entretient des relations étroites avec ses fournisseurs peut bénéficier d'un avantage concurrentiel en améliorant la valeur durable, en réduisant les coûts, en améliorant la qualité des produits et en augmentant l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement. |
|
| Actionnaires / investisseurs |
En amont | Fournir un retour d'information sur les progrès réalisés en matière de développement durable Fournir un retour d'information sur l'investissement durable |
Interviews Questionnaire |
Mensuel | Engagement des actionnaires et soutien au développement durable |
| Groupe de parties prenantes |
Où se situe la chaîne de valeur ? (amont -1, opérations propres, aval) |
Pourquoi nous interagissons | Méthodes | Fréquence | L'impact de ces interactions sur nos performances |
|---|---|---|---|---|---|
| Universités / instituts de recherche |
En amont | Partage de données et d'informations, activités de recherche communes pour la science appliquée et fondamentale |
Coopération directe et coécriture Partage de documents et de données Donner des conférences en tant qu'invité Formation des étudiants et aide à la rédaction de la thèse de doctorat |
En continu | Améliorer la vitesse et l'intensité de l'innovation Partager les connaissances sur la lutte intégrée contre les parasites et l'impact positif de l'entreprise |
| Fédérations / ONG | En amont | Soutenir nos activités et coopérer à des projets de RSE |
Coopération dans le cadre de projets Consultation sur la situation locale |
Ad hoc | Cela dépend de chaque projet, mais en général, cela nous permet d'obtenir un soutien local plus important et d'accroître l'impact de nos projets environnementaux. Cela nous permet d'avoir un retour d'information rapide sur les nouveaux projets et investissements, de procéder à des ajustements opportuns si nécessaire, de créer une prise de conscience et un soutien et d'accroître l'impact. |
| Services et consultants |
En amont | Acquérir des connaissances techniques spécifiques ou un aperçu de la législation modifiée |
Basé sur des projets | Ad hoc | Mise en œuvre réussie des mesures, des processus de collecte de données et de la conformité |
| Stockage / biens loués |
En amont | Augmentation de la capacité | Basé sur la demande ou structurel |
Ad hoc | Augmentation (temporaire) de la capacité de vente sans investissement préalable |
| Employés propres | Opérations propres |
Accroître le bien-être et la sécurité de l'engagement |
Atelier / formation Questionnaire / enquête sur l'expérience Interview |
En continu | Augmentation de la performance/productivité et diminution des coûts liés à l'absentéisme et à la rotation du personnel |
| Clients/utilisateurs finaux |
En aval | Le client est au centre de l'analyse de la chaîne de valeur. Comprendre les besoins et les préférences du client est essentiel pour déterminer la valeur et les préoccupations que chaque activité de la chaîne crée. |
Visites personnelles Foires Questionnaire Médias sociaux |
En continu | Augmentation des ventes et de l'intimité avec le client. BioFirst a une stratégie axée sur le client. |
| Communautés locales |
En aval | Tenir les communautés locales informées de l'état d'avancement de nos projets et de leur pertinence par rapport à leurs activités et à leurs besoins. |
Les informer sur la base du projet Médias sociaux |
Ad hoc | Dialogue avec les communautés locales pour s'assurer qu'elles comprennent l'impact de nos activités et la manière dont elles peuvent coopérer ou en tirer profit. Partage des connaissances sur la lutte intégrée contre les ravageurs (IPM) Le retour d'information des communautés touchées par nos projets est pris en compte dans la mise en œuvre de nos activités |
| Détaillants / supermarchés |
En aval | Les informer des avantages de la lutte biologique pour la qualité et la santé des produits. |
Contact direct Foires Médias sociaux |
Ad hoc | Accroître la sensibilisation à la valeur ajoutée et à la demande de protection biologique des cultures |
| Restaurants | En aval | Les informer des avantages de la lutte biologique pour la qualité et la santé des produits. |
Contact direct Foires Médias sociaux |
Ad hoc | Accroître la sensibilisation à la valeur ajoutée et à la demande de protection biologique des cultures |
| Traitement et valorisation des déchets |
En aval | Trouver des méthodes alternatives pour traiter les flux de déchets et la quantité de transports |
Contact direct | Ad hoc | Réduire la quantité finale et les types de déchets générés afin de réduire l'impact sur l'environnement et les coûts et améliorer l'efficacité des transports pour les mêmes raisons. |
| Groupe de parties prenantes |
Où se situe la chaîne de valeur ? (amont -1, opérations propres, aval) |
Pourquoi nous interagissons | Méthodes | Fréquence | L'impact de ces interactions sur nos performances |
|---|---|---|---|---|---|
| Clients ventes (produits finis) |
En aval | Le client est au centre de l'analyse de la chaîne de valeur. Comprendre les besoins et les préférences du client est essentiel pour déterminer la valeur et l'intérêt que chaque activité de la chaîne crée. |
Réunions Audits Communications téléphoniques |
Quotidien | Nos activités sont influencées par les attentes des clients |
| Fournisseurs | En amont | En travaillant en étroite collaboration avec les fournisseurs et les prestataires de services, les entreprises peuvent s'assurer qu'elles ont accès à des matières premières et à des services de haute qualité, réduire les coûts et améliorer la durabilité de leurs opérations. |
Commandes Cahiers des charges Réunions |
Quotidien | L'importance d'une activité peut également être déterminée par son impact sur l'efficacité et la durabilité globales de la chaîne d'approvisionnement. Par exemple, une activité qui contribue à réduire les déchets et les émissions, ou à améliorer la durabilité des matières premières, peut être considérée comme plus importante. Une entreprise qui entretient des relations étroites avec ses fournisseurs peut bénéficier d'un avantage concurrentiel en réduisant les coûts, en améliorant la qualité des produits et en augmentant l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement. |
| Approvisionneurs | En amont | En travaillant en étroite collaboration avec les fournisseurs et les prestataires de services, les entreprises peuvent s'assurer qu'elles ont accès à des matières premières et à des services de haute qualité, réduire les coûts et améliorer la durabilité de leurs opérations. |
Commandes Cahiers des charges Réunions |
Quotidien | L'importance d'une activité peut également être déterminée par son impact sur l'efficacité et la durabilité globales de la chaîne d'approvisionnement. Par exemple, une activité qui contribue à réduire les déchets et les émissions, ou à améliorer la durabilité des matières premières, peut être considérée comme plus importante. Une entreprise qui entretient des relations étroites avec ses fournisseurs peut bénéficier d'un avantage concurrentiel en réduisant les coûts, en améliorant la qualité des produits et en augmentant l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement. |
| Collaborateurs | Opérations propres |
Renforcer la cohésion, la créativité et la coopération et améliorer notre efficacité Favoriser un sentiment commun d'utilité et veiller à ce que l'importance de notre rôle dans la transition énergétique soit comprise. |
Communications téléphoniques Communications orales et écrites Réunions Formations CSE |
Quotidien | Le personnel est engagé dans les activités et le business, contribuant ainsi à la réussite des missions de l'entreprise. Il est sollicité sur les projets transverses de toute échelle ce qui concoure à l'acceptation du changement |
| Collectivités | Opérations propres |
Tenir les communautés locales informées de l'état d'avancement de nos projets et de leur pertinence par rapport à leurs activités et à leurs besoins. Remplir leurs missions d'informations |
Réunions (CSS) DIP Échanges physiques |
Ad hoc | Les réactions des communautés touchées par nos projets sont prises en compte dans le cadre de nos activités. Le dialogue avec les communautés locales permet de s'assurer qu'elles comprennent l'impact de nos activités |
| ONG et autres | Opérations propres |
Pour soutenir nos activités | Courriers Réunions Réglementation |
Ad hoc | Nos activités sont influencées par les ONG et d'autres. |
| Regulateurs | Opérations propres |
Assurer le respect des cadres réglementaires Aligner nos activités sur la politique gouvernementale |
Courriers Réglementation (y inclus veille réglementaire) Réunions |
Mensuel | Nos activités sont influencées par les réglementations et les normes industrielles. Les exigences réglementaires poussent à améliorer nos process et diminuer nos impacts. |
| Organisme de certification |
Opérations propres |
Être certifié ISO14001 est important pour nos clients Avoir un système de management environnemental est également réglementaire dans notre activité |
Audit Contrats Communication téléphonique Courriers |
1/an | Amélioration continue des process et diminution de l'impact environnemental |
Floridienne a identifié plusieurs incidences, risques et opportunités importants à travers l'évaluation de la double importance, conformément à l'exigence de publication IRO-1. Ces éléments sont concentrés à différents niveaux du modèle économique, de ses activités propres et de la chaîne de valeur (en amont et en aval).
Les incidences, risques et opportunités significatifs identifiés sont les suivants :
Du fait de la nature des activités industrielles de nos filiales, nos activités ont une incidence sur le changement climatique qui, à son tour, nous affecte également. Nous notons :
Cependant, chez BioFirst, les risques liés au changement climatique entraînent une demande croissante pour des produits plus durable et respectueux pour l'environnement ; ce qui représente une opportunité.
Le modèle économique de BioFirst est fondé sur l'innovation dans la gestion des ravageurs et l'optimisation de solutions agricoles biologiques (contrôle de ravageurs, stimulants, inoculants,) ayant de ce fait une incidence positive sur la biodiversité des sols.
Les activités de nos filiales peuvent représenter un risque inhérent à toute activité industrielle pour la santé et la sécurité de nos travailleurs. Ce risque se situe au niveau de nos propres activités pour l'ensemble du Groupe et le degré de risque varie selon la nature des activités de nos filiales.
De bonnes pratiques en matière de conduite des affaires ainsi que l'innovation et les activités de lobbying (chez BioFirst en particulier) sont des sujets clés pour nos actionnaires et investisseurs.
Le schéma présenté ci-après reprend les incidences, risques et opportunités significatifs résultant de cette analyse selon l'importance de l'incidence (axe vertical) et l'importance du risque ou de l'opportunité, c'est-à-dire l'importance financière (axe horizontal).

Les effets actuels et escomptés liés aux incidences, risques et opportunités identifiés influencent déjà nos stratégies et nos modèles économiques et continueront de le faire à l'avenir. Les effets sur notre Groupe se situent à plusieurs niveaux :
Comme décrit supra, les incidences négatives importantes concernent les thèmes et sous-thèmes 'E1 Changement climatique' et 'S1 Santé et sécurité des effectifs'. Ils sont susceptibles d'influer sur l'environnement et nos travailleurs.
L'incidence des activités du Groupe sur l'environnement est multiple et ambivalente :
Au niveau des effectifs de notre Groupe, une incidence négative potentielle importante peut survenir en cas de procédures et mécanismes de protection défaillants en matière de sécurité pour nos travailleurs.
Ces différentes incidences trouvent leur origine dans le modèle économique de nos filiales :
Les incidences sur l'environnement sont des incidences qui sont déjà présentes et qui continueront à être présentes dans l'avenir. Le Groupe a un lien avec ces incidences importantes en raison de la nature industrielle de ses activités.
Sur base des résultats de l'analyse de double importance, nous n'avons pas relevé de risques financiers qui auraient un impact matériel sur la position financière, les résultats financiers ou les flux de trésorerie du Groupe. De même, aucun risque et aucune opportunité matériels n'ont été relevés qui aboutiraient à un risque significatif d'ajustement matériel, au cours de la prochaine période de déclaration. La capacité du Groupe à faire face aux incidences et risques importants sont décrits dans la suite du rapport dans les points relatifs à la résilience du Groupe face aux enjeux climatiques. Dans le chapitre relatif à la biodiversité, une analyse de résilience est également présentée (incidence positive).
Dans le présent rapport, toutes les incidences, risques et opportunités rapportés sont couverts par des exigences de publication en vertu d'ESRS à l'exception du sujet « Innovation Scientifique ». Ce sujet sera abordé dans la section qui traite des aspects de la gouvernance étant donné son lien étroit avec les actionnaires (partie prenante).
Floridienne applique une méthodologie rigoureuse et structurée pour identifier et évaluer les incidences, risques et opportunités (IRO) liés à ses activités, conformément aux exigences de l'ESRS 1, chapitre 3, et aux principes liés à l'évaluation de l'importance sur la base du principe de la double importance.
Afin d'identifier, d'évaluer, de hiérarchiser et de surveiller les incidences réelles et potentielles sur les personnes et l'environnement, le Groupe a procédé en trois étapes.
Le périmètre d'analyse a été structuré autour des 4 divisions du Groupe. Pour chaque division, des sous-groupes, identiques à ceux utilisés dans le management reporting, ont été définis :
Les incidences, risques et opportunités ont été identifiés, analysés et hiérarchisés au niveau des sous-groupes définis. Cette approche a permis d'identifier les risques opérationnels importants qui se situent au niveau des filiales. Cette évaluation s'est appuyée sur :
Des workshops et réunions ont été organisés avec les filiales afin d'effectuer cette analyse de double importance. Cette évaluation a permis de produire une cartographie initiale des IRO. Une grille d'analyse a ensuite été utilisée pour évaluer l'importance des risques et opportunités sur l'entreprise et les incidences générés par ses activités. Chaque incidence a été notée selon son degré d'importance et de probabilité.
Le fait d'avoir procédé dans un premier temps de manière désagrégée correspond aux différentes exigences de l'ESRS 1 (3.7) pour établir le reporting requis par la CSRD.
Dans un troisième temps, sur base des analyses de double importance obtenues au niveau des sous-groupes, nous avons procédé à une consolidation, telle que requise par l'ESRS 1 5.1 § 62, afin de déterminer les sujets matériels au niveau Groupe :
Cette méthodologie a permis de prendre en compte les spécificités de nos différentes filiales et, en particulier, de procéder à une analyse fine des relations commerciales, zones géographiques et autres facteurs qui génèrent un risque accru d'incidences négatives.
L'engagement des parties prenantes a été réalisé au niveau des filiales et a été intégré à l'analyse de la double importance :
Les résultats de l'ensemble de ces démarches ont été intégrés dans l'évaluation de la double importance, d'abord au niveau de chaque sous-groupe, puis de manière consolidée.
Dans le cadre de notre analyse de la double importance, Floridienne a mis en place une méthodologie structurée permettant d'évaluer la matérialité des incidences, risques et opportunités (IRO) identifiés sur l'ensemble de sa chaîne de valeur.
Les incidences ont été évaluées selon quatre critères :
Chacun de ces critères a été noté sur la base d'une grille d'évaluation prédéfinie. Ces notations ont ensuite été intégrées dans un modèle de pondération pour calculer un score global d'importance. Ce score permet de hiérarchiser les incidences, en veillant à refléter leur impact potentiel sur les parties affectées.
Ces critères ont été également notés à l'aide d'un système de pondération interne permettant d'établir un score d'importance pour chaque IRO identifié.
Conformément à notre méthodologie, tous les IRO ayant obtenu un score final supérieur à 6 sont considérés comme matériels, et donc intégrés dans notre reporting de durabilité conformément aux exigences des ESRS.
Par ailleurs, afin de prendre en compte les interdépendances entre les incidences, les risques et les opportunités, celles-ci ont été intégrées directement dans notre processus d'évaluation de la double importance. Lors de l'élaboration des différentes matrices, nous avons veillé à établir des liens explicites entre ces trois dimensions, afin de mieux refléter leur interaction dans notre analyse. Ces aspects seront également traités ultérieurement, notamment dans les thèmes E1 et S1.
Le niveau de risque accepté par catégorie de risque est décrit dans notre rapport de gestion. Floridienne a choisi de rendre compte des risques les plus importants, selon les quatre catégories suivantes : stratégique (niveau d'acceptation moyen), opérationnel (niveau d'acceptation moyen), de conformité (niveau faible) ou financier (niveau faible). Par ailleurs, Floridienne estime que les risques liés à la durabilité sont si étroitement liés à l'entreprise qu'ils sont intégrés dans les quatre catégories de risques définies :
La démarche expliquée supra s'inscrit dans la gestion des risques du Groupe telle que décrite en GOV-1 et GOV-5 et est d'application pour la gestion des incidences, des risques et des opportunités.
Les sources des données utilisées sont diverses : registre des risques au sein de Floridienne, revue des procès-verbaux, workshop et entretiens avec les différents responsables RSE et/ou le management, analyse de double importance des années précédentes, input résultant des processus de due diligence en place tels que les résultats des évaluations risques, conclusions des audits internes, consultations avec les clients et autres parties prenantes.
Ces sources couvrent aussi bien nos propres opérations que les activités en aval et en amont de nos opérations. Dans le cas où des hypothèses matérielles ont été utilisées, ces dernières sont détaillées dans les différents points en question.
Les tableaux suivants sont présentés en annexe :
Les informations jugées matérielles concernant les incidences, risques et opportunités ont été rapportées selon les principes définis à la section 3.2 de la norme ESRS 1. Lorsque cette section requiert la publication d'informations complémentaires, celles-ci sont fournies dans les sections concernées du présent rapport.
Dans un souci de transparence, nous présentons ci-dessous les thématiques jugées importantes à l'échelle de certains sous-groupes, mais considérées comme non importantes au niveau consolidé du Groupe. Bien que ces sujets ne fassent pas l'objet d'une obligation de publication dans le cadre de la CSRD, nos filiales poursuivent activement leurs efforts pour les traiter de manière responsable et proactive.
Les droits de l'homme, tant au sein de la chaîne de valeur qu'au niveau des communautés locales, ont été identifiés comme une thématique importante dans le cadre de la stratégie RSE. Toutefois, les impacts recensés concernent principalement des participations représentant une contribution très marginale au chiffre d'affaires consolidé du Groupe. En conséquence, le risque réputationnel associé est jugé limité à l'échelle consolidée. Le thème de la santé et de la sécurité des consommateurs a également été écarté pour les mêmes raisons.
Le thème de la santé et de la sécurité des consommateurs a été jugé matériel dans certaines entités de la Division. Néanmoins, ce risque étant circonscrit à un périmètre local, son impact potentiel sur la réputation ou la performance financière du Groupe dans son ensemble est considéré comme négligeable.
Les thématiques liées à la pollution de l'air, de l'eau et des sols, à l'économie circulaire et à l'utilisation des ressources ont été initialement évaluées comme matérielles. Cependant, après analyse, leurs effets — qu'ils soient positifs ou négatifs — sur la performance financière ou la réputation du Groupe Floridienne se sont révélés limités. Ces sujets ont donc été classés comme non matériels au niveau consolidé, bien qu'ils continuent de faire l'objet d'initiatives ciblées au sein des sites concernés.
Le tableau présenté ci-dessous reprend de manière comparative les résultats de l'analyse de double importance effectuée à la fois au niveau des sous-groupes et à l'échelle consolidée du Groupe.
| Thème ESRS | Sous-thème | BioFirst | Natix | Food | SNAM | Holding | Groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| E1 Changement climatique | Adaptation au changement climatique | m | m | m | m | i | m |
| E1 Changement climatique | Atténuation du changement climatique | m | m | m | m | i | m |
| E1 Changement climatique | Énergie | m | m | m | m | i | m |
| E2 Pollution | Pollution de l'air | i | i | i | m | i | |
| E2 Pollution | Pollution des eaux | i | i | i | m | i | |
| E2 Pollution | Substances préoccupantes | i | i | i | m | i | |
| E4 Biodiversité et écosystèmes | Vecteurs d'incidence directs de la perte de biodiversité | m | i | i | i | i | m |
| E4 Biodiversité et écosystèmes | Incidences sur l'état des espèces | m | i | i | i | i | m |
| E4 Biodiversité et écosystèmes | Incidences sur l'étendue et l'état des écosystèmes | m | i | i | i | i | m |
| E5 Utilisation des ressources et économie circulaire |
Ressources entrantes, y compris l'utilisation des ressources | i | i | i | m | i | |
| S1 Effectifs de l'entreprise | Santé et sécurité des effectifs | m | m | m | m | i | m |
| S2 Travailleurs de la chaîne de valeur | Droits de l'Homme | i | m | i | i | i | |
| S3 Communautés touchées | Droits de l'Homme | i | m | i | i | i | |
| S4 Consommateurs et utilisateurs finals | Santé et sécurité des consommateurs | i | m | m | i | i | |
| G1 Conduite des affaires | Culture d'entreprise | m | i | i | i | m | m |
| G1 Conduite des affaires | Engagement politique et activités de lobbying | m | i | i | i | i | m |
| G1 Conduite des affaires | Innovation scientifique | m | i | i | i | i | m |
i= immatériel (c'est-à-dire non important)
m= matériel (c'est-à-dire important ou plus)
En raison de la nature diversifiée des activités dans lesquelles Floridienne investit — en tant que société holding d'investissement — et dans un contexte d'évolution progressive du cadre réglementaire lié à la CSRD, les politiques à formaliser et à communiquer (hors gouvernance) sont principalement élaborées et mises en œuvre au niveau des sous-groupes.
Chaque filiale du Groupe opère dans un secteur spécifique, avec ses propres réglementations, dynamiques de marché et enjeux de durabilité. Dans ce contexte, le rôle de la société mère consiste à garantir que chaque entité opérationnelle définisse les objectifs, les politiques et les actions les plus pertinents au regard de ses réalités sectorielles et territoriales.
Ainsi, chaque filiale est responsable de développer et d'appliquer des politiques adaptées, tout en assurant leur conformité avec les exigences réglementaires locales et les bonnes pratiques de son industrie. Cette approche décentralisée favorise une gestion plus ciblée, efficace et contextualisée des enjeux de durabilité.
Le tableau ci-dessous présente les politiques actuellement en vigueur au sein du Groupe Floridienne et de ses filiales, en lien avec les thématiques identifiées comme importantes à l'issue de l'analyse de double importance.
| Division | Politique | Sous-thèmes liés |
Description des éléments principaux de la politique | Périmètre | Responsable de sa mise en œuvre |
Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Groupe (holding) |
Code de conduite S1 : Santé | et sécurité | • Respecter la réglementation en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent |
Toutes les entités du Groupe |
CFO Groupe | Accessible sur le site du Groupe |
| S1 : Discrimination | • Assurer une concurrence loyale | Floridienne | ||||
| G1 : Influence | • Respecter la loi sur la protection des données personnelles | |||||
| politique et lobbying |
• Respecter les lois et règlements en matière de droits de l'homme, du traffic d'être humains et respecter les standards éthiques de Floridienne (intégrité, responsabilité et obejctivité) |
|||||
| • Garantir un environnement de travail positif et protéger la santé humaine (pas de discrimination et gestion de la sécurité et de la santé des employés) |
||||||
| • Protéger le patrimoine et les marques de Floridienne | ||||||
| • Signaler les conflits d'intérêts | ||||||
| • Utiliser une communication appropriée | ||||||
| Politique du lanceur d'alerte |
S1 : Cas, plaintes et incidences graves en matière de droits de l'homme |
• Collecter et traiter des alertes internes concernant le non respect des lois, les violations portant atteinte aux intérêts financiers de l'Union européenne, les violations du marché intérieur de l'Union européenne |
Toutes les entités du Groupe |
CFO Groupe | Accessible sur le site du Groupe Floridienne |
|
| G1 : Culture d'entreprise |
• Collecter et traiter les alertes internes concernant les domaines de la violence, discrimination, harcèlement, etc. |
|||||
| Life Sciences |
Politique santé et sécurite |
S1 : Santé et sécurité |
• Sécurité et santé au travail misant sur la prévention des accidents |
Natix | Responsible RH | Serveur du Groupe |
| S1 : Santé et sécurité G1 : conduite des affaires |
• Conformité relative aux régulations locales et internationales notamment aux droits de l'homme tels que décrits par les UNGP, ce compris un engagement pris contre le traffic humain, le travail des enfants et toute forme d'esclavage moderne (5.5). |
BioFirst | CEO, CHRO, Responsable des Affaires Juridiques du Groupe |
Accessible sur le site internet de l'entreprise |
||
| • Importance du respect des consignes de santé et de sécurité ainsi que le respect de l'environnement |
||||||
| • Engagement du Groupe à respecter un environnement de travail où la discrimination et le harcèlement quels qu'ils soient n'ont pas lieu d'être. |
||||||
| • Toute violation du code de conduite ainsi que les méchanismes pour lancer une alerte sont détaillés au chapitre 4 de ce même code. |
||||||
| Politique du lanceur d'alerte |
S1 : Cas, plaintes et incidences graves en matière de droits de l'homme |
• Collecter et traiter des alertes internes concernant les violations de la loi, les violations portant atteinte aux intérêts financiers de l'Union européenne, les violations du marché intérieur de l'Union européenne |
BioFirst | CEO, CHRO, Responsable des Affaires Juridiques du |
Accessible sur le site internet de l'entreprise |
|
| G1 : Culture d'entreprise |
• Collecter et traiter les alertes internes concernant la violence, discrimination, harcèlement, etc. |
Groupe |
| Division | Politique | Sous-topics liés | Description des éléments principaux | Périmètre | Responsable de la mise en oeuvre de la politique |
Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Food | Engagement de la direction |
S1 : Santé et sécurité |
• Description de l'engagement de la Direction en matière de Santé et Sécurité • Détermination des axes de travail prioritaires dont la prévention et la réduction des risques d'incidents et d'accidents. |
FDG (Spécialités Gastronomiques) |
Directeur des opérations industrielles |
Affichage sur chaque site |
| Engagement de la direction |
S1 : Santé et sécurité |
• Politique permettant d'améliorer les résultats en matière de santé et sécurité (respect des dispositions réglementaires, les recommandations professionnelles et mettre en oeuvre les meilleures pratiques ainsi qu'améliorer les performances dans le domaine de la sécurité et de la protection de la santé) • Les axes de travail prioritaires : • préserver la vie humaine • prévenir et réduire les risques d'incidents et d'accidents • améliorer les performances de notre entreprise en matière de santé sécurité au travail • assurer la veille réglementaire • sensibiliser nos salaries par l'information et la communication • conduire notre entreprise à asseoir une culture santé |
Delka | CEO | CEO | |
| Chemicals | Charte ethique | S1 : Santé et sécurité |
et sécurité du travail • Engagements du Groupe : • Respecter les conventions internationales (droits fondammentaux du travail) • Responsabilité liée à l'environnement (économie circulaire et durabilité) • Renforcer la sécurité des effectifs du Groupe et maintien d'un environnement de travail qui exclut la discrimination ou le harcèlement • Intégrité ( qualité des produits, concurrence, transparence, confidentialité et corruption) |
SNAM | CEO | Accessible sur le site internet de l'entreprise |
| Politique des ressources humaines |
S1 : Santé et sécurité |
• Engagement social et éthique (recrutement éthique - diversité, équité et inclusion - travail des enfants, travail forcé et trafic d'êtres humains - diversité, discrimination et harcèlement - droits de l'homme des parties prenantes externes) • Développement des employés (gestion des carrières et formation - conditions de travail - santé et sécurité) • Responsabilité sociétale • Le site de Viviez est classé SEVESO |
SNAM | CEO | Accessible sur le site internet de l'entreprise |

Le thème « E1 - Changement climatique » est un thème identifié comme étant matériel pour le Groupe Floridienne, reflétant l'importance de la transition vers une économie bas-carbone et la gestion des risques et opportunités liés au climat. Ce thème couvre les trois aspects considérés comme étant d'importance pour le Groupe et ses filiales à savoir l'adaptation au changement climatique, l'atténuation du changement climatique et l'énergie. À travers ses Divisions, Floridienne s'engage à favoriser des pratiques durables et à contribuer à l'atténuation des impacts du changement climatique. Afin de détailler les incidences, risques et opportunités (IRO) propres à ce sujet, nous présentons ci-dessous un tableau récapitulatif reprenant : les sous-thèmes, les types d'IRO, l'emplacement dans la chaîne de valeur (VC), l'horizon temporel, et la description des IRO.
| Sous-thème | Emplacement dans la chaine |
Horizon temporel |
Division | Incidence | Description | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| de valeur | Négative | Positive | Rsique | Opportunité | |||||
| Adaptation au change ment climatique |
Amont de la chaine de valeur et ses propres activités |
1 an >< 5 ans | Life Sciences |
BioFirst (Global) |
X | Le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes peuvent impacter négativement la chaîne d'approvisionnements et les opérations: |
|||
| Ses propres activités et aval de la chaine de valeur |
1 an >< 5 ans | Life Sciences |
BioFirst (Global) |
X | • productivité des clients affectés par la réduction des cycles de culture, affectant les ventes (BioFirst); • évolution des types de parasites et de la pression exercée par les parasites présente un risque pour l'application des stratégies |
||||
| Amont de la chaine de valeur et ses propres opérations |
<1 an | Life Sciences |
Natix (Belgique, Inde & Indonésie) |
X | de lutte intégrée et une diminution possible des ventes des produits (BioFirst); • pluies et sécheresses affectant la culture des escargots (FDG) • la production de l'huile de colza, base de la production de sauces, est impactée fortement par le changement climatique (Delka); |
||||
| Ses propres activités | >5 ans | Food | FDG (France, Lituanie & Roumanie) |
X | • augmentation des températures et sécheresses imposent des systèmes d'irrigation moins consommateurs, impactant la quantité et qualité des matières (enzymes), en Indonésie (Natix); • collecte de matières premières (papaye) se fait pendant |
||||
| Ses propres activités | <1 an | Food | Delka (Belgique & Bulgarie) |
X | les heures de chaleur supportable uniquement entrainant une diminution de rendement dans les périodes de sécheresse, en Inde (Natix) |
||||
| Amont de la chaine de vlaeur |
<1 an | Food | Simon Dutriaux (France) |
X | |||||
| Ses propres activités | <1 an | Chemical | SNAM (France) |
X | |||||
| Ses propres activités et aval de la chaine de valeur |
2 ans >< 5 ans | Life Sciences |
BioFirst (Global) |
X | L'évolution des types de parasites et de la pression exercée par les parasites constitue une opportunité pour l'application de l'expertise de BioFirst et le développement de nos solutions de lutte intégrée, ainsi que pour l'augmentation des ventes des produits BioFirst. |
||||
| Ses propres activités et aval de la chaine de valeur |
2 ans >< 5 ans | Life Sciences |
BioFirst (Global) |
X | L'évolution du marché vers des produits à moindre intensité de carbone, sains et durables et l'augmentation de la demande alimentaire (croissance démographique) entraînera une intensification de la production et donc une hausse de la demande de produits BioFirst et une demande accrue de produits susceptibles d'augmenter les rendements par hectare par rapport aux produits traditionnels. |
||||
| Énergie | Ses propres activités | <1 an | Life Sciences |
BioFirst (Global) |
X | Augmentation du coût de l'énergie impactant les opérations et les ventes, réduisant la rotation des cultures pour les clients. Cela peut être dû à une consommation d'électricité plus élevée, à la transition vers les énergies renouvelables, ou à des crises énergétiques entraînant volatilité des prix et pénuries, affectant les activités de Floridienne et celles en amont et en aval (électricité et gaz). |
|||
| Ses propres activités | <1 an | Food | FDG (France) |
X | X | Actions en place pour réduire la consommation énergétique de 10% d'ici 2026 et volonté de faire un inventaire energétique; |
|||
| Ses propres activités | <1 an | Chemical | SNAM (France) |
X | Vu les coûts et conséquences dus à la consommation énergétique, SNAM a pris un engagement pour privilégier des prestataires plus proches de ses sites (<100 km - cfr ISO 14001), mitigeant les incidences relatives au transport. SNAM a installé des chargeurs pour véhicules électriques et a procédé à l'installation de nouveaux fours sur le site de Viviez |
| Sous-thème | Emplacement dans la chaine |
Horizon temporel |
Division | Incidence | Description | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| de valeur | Négative | Positive | Rsique | Opportunité | |||||
| Atténuation du change ment clima |
Ses propres activités | <1 an | Life Sciences |
BioFirst (Global) |
X | Rejet d'émissions de GES (scope 1 et 2) provenant des activités propres de BioFirst (carburant fossile pour l'énergie ou les voitures de société, électricité consommée). |
|||
| tique | Aval de la chaine de valeur |
<1 an | Life Sciences |
BioFirst (Global) |
X | Les produits et emballages BioFirst ont un impact significatif sur les émissions du champ d'application 3 de nos clients. |
|||
| Aval de la chaine de valeur et ses propres activités |
1 an >< 5 ans | Life Sciences |
BioFirst (Global) |
X | X | Développement de solutions de lutte intégrée contre les parasites et de biostimulants pour les clients agricoles, réduisant l'utilisation de produits chimiques et d'engrais traditionnels, et diminuant ainsi nos émissions de Scope 3. |
|||
| Amont et aval de la chaine de valeur |
<1 an | Life Sciences |
BioFirst (Global) |
X | Rejet des émissions de GES de Scope 3 provenant des activités en amont et en aval : achats, équipements, voyages, transport, déplacements, actifs loués, traitement des produits vendus et des déchets |
||||
| Ses propres activités | <1 an | Food | Delka (Belgique & Bulgarie) |
X | GES provenant surtout du chauffage, du transport (carburants fossiles), du refroidissement (Karras), de la production d'électricité cependant des panneaux photovoltaïques sur site couvrent 70% des besoins en électricité, en Belgique. |
||||
| Chaine de valeur | <1 an | Food | Simon Dutriaux (France) |
X | Chauffage à l'électrictité (essentiellement nucléaire) et à la fumée de hêtre, carburants fossiles consommés uniquement par les voitures résultant en très peu de rejet de CO2 (Scope 1 et 2) La logistique est sous-traitée. (Scope 3) |
||||
| Ses propres activités | <1 an | Life Sciences |
Natix (Belgique) |
X | Suivi des rejets par produit mais sans objectifs fixés |
À ce jour, les critères de durabilité ne sont pas encore intégrés dans la politique de rémunération des membres des organes d'administration, de direction et de surveillance de Floridienne pour la période couverte par le présent rapport. Toutefois, une réflexion est en cours afin d'explorer les modalités d'intégration progressive d'indicateurs de performance en matière de durabilité, en cohérence avec l'évolution des pratiques du marché et du cadre réglementaire.
Le périmètre de notre analyse de résilience correspond à celui retenu pour la consolidation du présent rapport de durabilité. Il couvre l'ensemble des filiales du portefeuille de Floridienne, en prenant en compte les aléas pouvant affecter les enjeux situés en amont et en aval de la chaîne de valeur.
Conformément aux exigences de la norme ESRS 2 SBM-3, nous avons identifié les risques significatifs liés au changement climatique.
À l'échelle mondiale, les évolutions des températures locales et des régimes de précipitations modifient profondément les conditions environnementales. Les régions arides deviennent plus sèches, avec une baisse du niveau des nappes phréatiques, tandis que d'autres zones font face à une recrudescence d'inondations — des phénomènes classés parmi les risques physiques liés à la température et à l'eau. Ces changements peuvent impacter directement certaines de nos filiales, notamment par :
• Une augmentation des besoins en refroidissement dans diverses installations industrielles.Ces aléas peuvent également générer des effets indirects, tels que la perturbation de la disponibilité de la main-d'œuvre, liée au déplacement des populations dans les zones les plus touchées. L'ensemble de ces facteurs pourrait avoir un impact considérable sur les clients des différentes activités du Groupe.
Les sites de production détenus en propre par les entreprises du portefeuille Floridienne font l'objet d'une surveillance continue, et des dispositifs de protection sont progressivement intégrés, en conformité avec les réglementations locales. Par ailleurs, les dérèglements dans les chaînes d'approvisionnement ou les hausses de coûts liés au chauffage, au refroidissement ou au stockage (risques de transition liés au marché) sont pris en compte. Ces risques pourraient affecter les coûts opérationnels, notamment dans les régions soumises à une forte volatilité des prix de l'énergie ou à des politiques climatiques renforcées visant la décarbonation (risques de transition liés au marché et à la politique).
En 2024, Floridienne a mené une analyse de résilience climatique à l'échelle du Groupe, s'appuyant sur deux scénarios plausibles à court et moyen terme. Cette évaluation couvre à la fois les risques physiques et les risques et opportunités de transition.
Pour assurer la pertinence de l'analyse, l'ensemble des zones géographiques dans lesquelles nos filiales opèrent a été pris en compte. Une présélection de 10 pays a ensuite été effectuée, sur la base d'un seuil de matérialité lié au chiffre d'affaires au 30 juin 2024. Ces pays représentent ensemble plus de 88 % du chiffre d'affaires consolidé de Floridienne.
Le chiffre d'affaires présenté dans le tableau ci-dessous réconcilie avec le chiffre d'affaires publié dans le rapport financier semestriel 2024.
| Géographies et chiffre d'affaires (au 30 juin 2024) dans le cadre de l'analyse de résilience climatique | |||
|---|---|---|---|
| Pays | Région | Chiffre d'affaires (en € millions) | % chiffre d'affaires par pays |
| Belgique (HQ) | Europe | 45,2 | 14,2% |
| France | Europe | 56,0 | 17,6% |
| Pays-Bas | Europe | 5,1 | 1,6% |
| Turquie | Europe | 12,0 | 3,8% |
| Ontario, Canada | Amérique du Nord | 97,1 | 30,6% |
| États-Unis | Amérique du Nord | 18,0 | 5,7% |
| Mexique | Amérique Latine | 8,5 | 2,7% |
| Brésil | Amérique Latine | 27,7 | 8,7% |
| Australie | Océanie | 5,8 | 1,8% |
| Maroc | Afrique du Nord | 4,9 | 1,5% |
| 318 | 88,2% |
Pour chaque pays les risques physiques ont été analysés en employant les scénarios RCP 2.6 (scénario à impact limité) et RCP 8.5 (scénario à impact élevé) du GIEC (IPCC). Le scénario RCP 2.6, également connu sous le nom de scénario de « pic », représente une trajectoire très stricte visant à limiter le réchauffement climatique. Selon ce scénario, l'augmentation de la température moyenne mondiale est limitée à environ 1,5°C à 2°C au-dessus des niveaux préindustriels d'ici la fin du siècle. Cette trajectoire suppose des efforts d'atténuation significatifs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, conduisant à une stabilisation des concentrations atmosphériques. Le scénario RCP 8.5 représente le scénario le plus « extrême » du point de vue du changement climatique physique, en supposant un avenir où presque aucune action d'atténuation n'est entreprise et où les émissions continuent d'augmenter au rythme actuel, et où la température moyenne mondiale augmente de 4ºC d'ici la fin du siècle par rapport à la période préindustrielle. Dans ce scénario, des changements significatifs dans la fréquence et l'intensité des risques physiques aigus et chroniques se produisent déjà d'ici le milieu du siècle.
Huit aléas liés au changement climatique ont été identifiés comme portant un certain degré de risque (de faible à important) et un certain degré de probabilité d'occurrence (moyennement certain à quasi certain). Ces aléas sont présentés dans la suite du rapport (E1.SBM-3_06)
Dans un premier temps, les résultats ont été analysés de manière globale et; dans un deuxième temps de manière plus spécifique aux secteurs d'activité locaux, le long de leurs chaînes de valeur.
Nous avons enfin, considéré les risques de transition liés au changement climatique de manière globale sur un horizon temporel plus étendu en nous basant sur les scénarios NZE (Net Zero Emissions ou émissions nettes nulles) et STEPS (Stated Policies Scenario ou Scénario des Politiques Déclarées) de l'AIE (Agence Internationale d'Énergie). Il est important de noter que les risques et opportunités de transition ont été évalués comme étant non matériels pour l'ensemble des sous-groupes de Floridienne.
L'analyse a été initiée en 2023 au sein de BioFirst, puis étendue en 2024 aux autres sous-groupes du Groupe, à savoir la Division Food (Spécialités Gastronomiques, Delka, Simon-Dutriaux), la Division Chemicals (SNAM) ainsi que Natix.
Étant donné que les bilans carbone des sous-groupes de Floridienne ont été établis pour la première fois au cours de l'exercice de référence 2024, nous considérons qu'il est encore trop tôt pour formuler des hypothèses solides en matière de transition vers une économie bas carbone.
Les horizons de temps appliqués pour l'analyse des aléas physiques sont définis conformément aux ESRS comme suit :
Pour l'analyse des opportunités et risques de transition, nous avons considéré un horizon plus étendu pour le long terme. Celui-ci est considéré sur deux temps. D'abord 2030-2035 et ensuite 2035-2050 correspondant à l'objectif établi par les accords de Paris et adoptés par l'UE.
Notre analyse de résilience a permis d'identifier les principaux risques et opportunités liés aux aléas physiques observés à l'échelle globale :
| ALÉAS LIÉS À LÀ TEMPÉRATURE | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Géographies | Probabilité (1) | Activités affectées sur la chaîne de valeur | Horizon temporel | |||
| CHRONIQUES | Augmentation de la température moyenne de l'air |
UE, Amérique du Nord et Latine |
Élevée | Amont : Chaînes d'approvisionnement Opérations propres : Refroidissement plus énergivore des sites de production |
Long terme | |
| Augmentation de l'humidité spécifique L'air plus chaud peut contenir plus de vapeur d'eau, donc des températures plus élevées entraînent généralement des niveaux d'humidité spécifique plus élevés. |
UE, Amérique du Nord et Latine |
Très élevée | Opérations propres : Refroidissement plus énergivore des sites de production Aval : Rendement de cultures Productivité des agriculteurs |
Long terme | ||
| Stress thermique Le lien entre le stress thermique et la diminution de la productivité du travail est dû au fait que les travailleurs exposés à des températures élevées peuvent éprouver une fatigue accrue, une diminution de la concentration et une réduction de l'efficacité. |
Belgique, France, Canada, Mexique et Brésil |
Modérée | Amont : Chaînes d'approvisionnement Opérations propres : Refroidissement plus énergivore des sites de production Productivité des effectifs Aval : Rendement de cultures Productivité des agriculteurs |
Moyen et long terme : Mexique et Brésil Long terme : Belgique, France et Canada |
||
| AÏGUS | Vagues de chaleur | Amérique du Nord et Latine |
Modéré | Amont : Chaînes d'approvisionnement Opérations propres : Refroidissement plus énergivore des sites de production Productivité des effectifs Aval : Rendement de cultures Productivité des agriculteurs |
Court, moyen et long terme : Mexique Long terme : Brésil et Amérique du Nord |
| ALÉAS LIÉS AU VENT | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Géographies | Probabilité (1) | Activités affectées sur la chaîne de valeur | Horizon temporel | ||
| CHRONIQUES | |||||
| AÏGUS | Changements dans les modèles de tempêtes | Global | Modérée | Amont : Chaînes d'approvisionnement |
Court, moyen et long terme |
| Aval : Rendement de cultures |
| ALÉAS LIÉS AU VENT | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| CHRONIQUES | Géographies | Probabilité (1) | Activités affectées sur la chaîne de valeur | Horizon temporel | |
| Précipitation | Belgique, France | Faible | Aval : Rendement de cultures |
Moyen et long terme | |
| Humidité relative à la baisse | Ontario, Canada | Faible | Aval : Rendement de cultures |
Long terme | |
| AÏGUS | Précipitations extrêmes | UE et Amérique du Nord |
Faible | Amont : Chaînes d'approvisionnement |
Court, moyen et long terme : USA |
| Aval : Rendement de cultures |
Long terme : UE |
Les aléas physiques les plus significatifs pour les activités de Floridienne, dans les zones géographiques jugées matériellement pertinentes, sont liés à l'augmentation du taux d'humidité spécifique et à la hausse des températures moyennes de l'air. L'air plus chaud peut contenir plus de vapeur d'eau, donc des températures plus élevées entraînent généralement des niveaux d'humidité spécifique plus élevés. Ces facteurs co-existant représentent un risque modéré à significatif pour les opérations dans l'UE, l'Amérique du Nord et l'Amérique latine. Ces facteurs combinés expliquent le risque de diminution de la productivité du travail en raison du stress thermique pour les mêmes sites géographiques. En raison des risques physiques chroniques mentionnés, le risque aigu de vagues de chaleur est notable pour les sites opérationnels nord-américains et latino-américains du portefeuille de Floridienne. On observe également une augmentation modérée des dommages attendus dus aux changements dans les régimes de tempêtes dans toutes les géographies analysées. Enfin, le risque modéré de précipitations accrues et extrêmes (5 jours ou plus) est observé pour les sites de l'UE et de l'Amérique du Nord. Cependant, la probabilité d'occurrence est fixée à une certitude moyenne, selon les scénarios du GIEC (IPCC) employées.
De manière générale, il est important de souligner que, sur l'ensemble des activités de Floridienne à l'échelle mondiale et pour les différents horizons temporels analysés, l'exposition moyenne du chiffre d'affaires à un risque modéré à élevé s'élève à seulement 7,4% sous le scénario RCP 2.6. En revanche, cette proportion atteint 13,5% sous le scénario plus pessimiste RCP 8.5. Ces résultats témoignent d'un niveau de résilience globalement favorable face aux scénarios climatiques envisagés.
Au regard de ces résultats, une analyse plus approfondie des spécificités locales et sectorielles a été réalisée afin de faire ressortir les risques et opportunités propres à chaque sous-groupe :
• BioFirst. Les changements de température et d'humidité peuvent affecter la distribution et le cycle de vie des ravageurs et des maladies. Cela pourrait augmenter la demande de biopesticides mais aussi remettre en question leur efficacité à mesure que de nouveaux ravageurs émergent. L'efficacité des inoculants, qui reposent sur des micro-organismes bénéfiques, peut être influencée par les changements de température et d'humidité du sol. Ces conditions peuvent affecter la survie et l'activité microbienne.
collaborateurs. Les sites de SNAM étant soumis aux exigences les plus strictes de la directive Seveso, la sécurité des personnes et de l'environnement y est encadrée par des mesures rigoureuses, conformes aux obligations réglementaires en vigueur.
Les risques de transition, bien qu'évalués comme n'étant pas matériels lors de l'évaluation de la double importance, ont été identifiés comme suit :
| POLITIQUE ET JURIDIQUE | |||
|---|---|---|---|
| Géographies | Activités affectées sur la chaîne de valeur | Horizon temporel | |
| Tarification accrue des émissions GES |
UE, Canada, Brésil, Maroc, Australie | Chaîne de valeur entière | Moyen-long terme |
| TECHNOLOGIE | |||
| Géographies | Activités affectées sur la chaîne de valeur | Horizon temporel | |
| Transition énergétique vers des sources renouvelables |
Mondial | Chaîne de valeur entière | Moyen-long terme |
| MARCHÉ | |||
| Géographies | Activités affectées sur la chaîne de valeur | Horizon temporel | |
| Augmentation du coût des matières premieres (Division Food) |
UE, Amérique latine | Amont et opérations propres : Chaînes d'approvisionnement Aval : Effet sur le prix de produits finis |
Moyen-long terme |
L'analyse de résilience climatique ayant été complétée pour la première fois en 2024, nous estimons qu'il est encore prématuré pour apporter des changements à notre stratégie d'investissement et désinvestissement, à ce jour. De même, nous estimons que l'implémentation d'actions liées aux aléas identifiés et découlant d'une modification quelconque de la stratégie et du modèle économique de Floridienne n'est pas encore à l'ordre du jour.
Dans ce premier exercice de reporting, Floridienne s'efforce de collecter les données relatives au changement climatique, notamment liées à la consommation d'énergie et aux émissions des gaz à effet de serre, estimées comme matériels lors de l'analyse de la double importance. Les données collectées, notamment les émissions GES et la quantité et la source de l'énergie consommée, durant cette première année permettront de tirer des conclusions afin d'évaluer la nécessité d'implémenter ou non des modifications au niveau de sa stratégie et du contrôle exercé auprès des sous-groupes de son portefeuille.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) augmentent en raison des activités des sous-groupes de Floridienne, telles que la combustion de combustibles fossiles dans les opérations de ses filiales. Ces gaz emprisonnent la chaleur dans l'atmosphère, ce qui entraîne un réchauffement global de la planète. Floridienne est consciente des enjeux et espère, au travers des stratégies liées à son modèle économique, influer de manière limitée sur ses incidences négatives.
Floridienne continue de construire son développement et sa vision d'entreprise sur l'esprit créatif et les idées durables. Le respect de l'environnement et la production responsable font partie des priorités du Groupe à travers ses investissements et dans ses relations avec la société civile. Ses investissements sont divers mais primordialement ayant un souci de pratiques respectueuses de l'environnement et à caractère durable, suivant les normes les plus strictes en termes de production, et s'inscrivant dans une économie qui tend tant que possible vers la circularité.
L'évaluation des aléas physiques, repris ci-dessus (E1.SBM_06), prend en compte la sensibilité, la durée et la probabilité des aléas ayant un impact sur les actifs et activités économiques des filiales de Floridienne dans leurs différentes géographies.
L'identification et l'évaluation des risques de transition liés au changement climatique dans le cadre des opérations et de la chaîne de valeur en amont et en aval de Floridienne porte sur le processus d'observation des scénarios climatiques et leur lien à l'énergie et aux émissions des GES de l'IEÀ (International Energy Agency), notamment les scénarios STEPS (Stated Policies) et NZE (Net Zero Emissions).
Il n'y pas d'actifs ou activités économiques qui sont incompatibles ou nécessitent des efforts importants pour être compatibles avec une transition vers un économie neutre pour le climat, à l'exception des filiales dans la Division Food pour lesquelles nous ne sommes pas en mesure de partager d'informations à ce stade, l'analyse est en cours. Floridienne est consciente des défis auxquels l'industrie alimentaire fait face pour tendre vers la neutralité climatique.
Sur base des résultats de l'analyse de résilience, nous n'avons pas relevé de risques actuels et matériels pour le Groupe qui auraient un impact matériel sur notre position financière.
Floridienne n'est pas exclue des indices de référence « accord de Paris », selon les indices de référence visés à l'article 12, paragraphe 1, point d) à g) du règlement délégué (UE) 2020/2018.
En raison de la complexité de ses activités et de la nécessité d'un engagement étroit avec ses parties prenantes, Floridienne prévoit de formaliser et de publier un plan de transition à l'horizon 2030. À ce stade, aucun plan de transition global n'a encore été établi, en raison de la diversité des secteurs et des modèles d'affaires au sein du Groupe. Néanmoins, des démarches sont déjà en cours au sein de certaines entités. Le sous-groupe BioFirst, qui représente 67,5 % du chiffre d'affaires consolidé de Floridienne en 2024, a d'ores et déjà amorcé la formalisation de son propre plan de transition.
Floridienne n'a pas encore formalisé de politiques, d'objectifs ou de plans d'action spécifiques en matière d'atténuation du changement climatique. Des précisions complémentaires sur le cadre général figurent dans la section MDR de la partie ESRS 2 : Informations générales.
Néanmoins, dans une logique de transparence et d'amélioration continue, Floridienne demande à ses filiales de déclarer annuellement leurs consommations d'énergie ainsi que leurs émissions de gaz à effet de serre, en lien avec leurs activités spécifiques et leur implantation géographique.
Cette démarche de collecte de données structurée constitue une première étape essentielle. Elle permettra à terme, tant au niveau des filiales qu'à l'échelle du Groupe, de définir des politiques climatiques adaptées, assorties d'objectifs concrets et d'actions stratégiques visant à réduire l'empreinte environnementale.
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Le tableau ci-dessous présente les indicateurs requis au titre de l'exigence E1-5, relative à la consommation d'énergie et au mix énergétique.
| Unité | Montants 2024 |
|
|---|---|---|
| Consommation de combustibles provenant du charbon et des produits du charbon |
MWh | - |
| Consommation de combustibles provenant du pétrole brut et des produits pétroliers |
MWh | 5.468 |
| Consommation de combustibles provenant du gaz naturel | MWh | 12.036 |
| Consommation de combustibles provenant d'autres sources fossiles |
MWh | - |
| Consommation d'électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources fossiles |
MWh | 15.570 |
| Consommation totale d'énergie fossile | MWh | 33.073 |
| Part des sources fossiles dans la consommation totale d'énergie |
% | 56% |
| Consommation à partir de sources nucléaires | MWh | 6.485 |
| Part de la consommation de sources nucléaires dans la consommation totale d'énergie |
% | 11% |
| Consommation de combustibles provenant de sources renouvelables, y compris la biomasse (comprenant également les déchets industriels et municipaux d'origine biologique, le biogaz, l'hydrogène renouvelable, etc. |
MWh | 249 |
| Consommation d'électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources renouvelables |
MWh | 17.978 |
| Consommation d'énergie renouvelable non combustible autoproduite |
MWh | 1.282 |
| Électricité renouvelable achetée de manière groupée avec | MWh | 5.001 |
| des instruments d'accords d'achat d'énergie (PPA) | % | 27,8% |
| Électricité renouvelable achetée de manière groupée avec | MWh | 584 |
| des instruments : certificats d'énergie renouvelable (GO) | % | 3,3% |
| Consommation totale d'énergie renouvelable | MWh | 19.509 |
| Part des sources renouvelables dans la consommation totale d'énergie |
% | 33% |
| Consommation totale d'énergie | MWh | 59.067 |
| Revenu net | k€ | 697.385 |
| Intensité énergétique des activités dans les secteurs à fort impact sur le climat |
MWh/ mio€ |
85 |
| Consommation totale d'énergie provenant d'activités dans des secteurs à fort impact sur le climat (MWh) |
MWh | 59.067 |
Les secteurs à fort impact climatique utilisés pour déterminer l'intensité énergétique sont les suivants :
| Secteur NACE | Entités |
|---|---|
| A. Agriculture | BioFirst |
| B. Manufacture | Spécialités gastronomiques, Delka, Simon-Dutriaux |
| Natix (enzymes et autres extraits naturels), |
|
| Kimflor (stabilisateurs et additifs PVC) | |
| 1. Gestion de déchets et activités de remédiation |
SNAM (recyclage de batteries) |
Etant donné que l'entièreté du portefeuille de Floridienne est définie comme étant dans des secteurs à fort impact climatique (voir ci-dessus), nous prenons le chiffre d'affaires pour évaluer l'intensité.
Le tableau suivant reprend les indicateurs requis par l'exigence de publication E1-6 - Émissions brutes de GES de périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES.
| Émissions de GES du Groupe consolidé | Unité | Montants |
|---|---|---|
| Émissions brutes de GES du champ d'application 1 | t CO2 eq | 2024 13.724 |
| Émissions brutes de GES du champ d'application 2 | t CO2 eq | 13.631 |
| Émissions brutes de GES du champ d'application 2 basées | t CO2 eq | 13.197 |
| sur la localisation | ||
| Émissions brutes de GES du champ d'application 2 basées sur le marché |
t CO2 eq | 13.631 |
| Émissions brutes de GES du champ d'application 3 | t CO2 eq | 457.877 |
| Catégorie 1 : biens et services achetés | t CO2 eq | 254.725 |
| Catégorie 2 : biens d'équipement | t CO2 eq | 14.533 |
| Catégorie 3 : activités liées aux combustibles et à l'énergie | t CO2 eq | 8.105 |
| Catégorie 4 : transport et distribution en amont | t CO2 eq | 8.966 |
| Catégorie 5 : déchets générés par les opérations | t CO2 eq | 6.949 |
| Catégorie 6 : voyages d'affaires | t CO2 eq | 3.532 |
| Catégorie 7 : déplacements domicile-travail des employés | t CO2 eq | 829 |
| Catégorie 8 : actifs loués en amont | t CO2 eq | |
| Catégorie 9 : transport et distribution en aval | t CO2 eq | 18.519 |
| Catégorie 10 : transformation des produits vendus | t CO2 eq | - |
| Catégorie 11 : utilisation des produits vendus | t CO2 eq | 69.685 |
| Catégorie 12 : traitement en fin de vie des produits vendus | t CO2 eq | 71.601 |
| Catégorie 13 : actifs loués en aval | t CO2 eq | 434 |
| Categorie 14 : franchises | t CO2 eq | - |
| Categorie 15 : investissements | t CO2 eq | - |
| Émissions totales de GES | t CO2 eq | 485.233 |
| Total des émissions de GES - en fonction de la localisation | t CO2 eq | 484.798 |
| (location-based) | ||
| Intensité des émissions de GES - basée sur la localisation | t CO2 eq/ mio € |
695 |
| Total des émissions de GES - en fonction du marché (market-based) |
t CO2 eq | 485.233 |
| Intensité des émissions de GES - basée sur le marché | t CO2 eq/ mio € |
696 |
| Émissions de GES du champ d'application 1groupe comptable consolidé |
t CO2 eq | 13.724 |
| Émissions de GES du champ d'application 2 (basées sur la localisation) groupe comptable consolidé |
t CO2 eq | 13.197 |
| Émissions de GES du champ d'application 1entreprises investies non consolidées (entreprises associées, JV et autres) |
t CO2 eq | 302 |
| Émissions de GES du champ d'application 2 (basées sur la localisation) sociétés émettrices non consolidées |
t CO2 eq | 3.667 |
| (entreprises associées, JV et autres) | ||
| Total des émissions de GES des champs d'application 1 et 2 | t CO2 eq | 30.890 |
| Émissions de GES du champ d'application 1 - Holding | t CO2 eq | 13 |
| Émissions de GES du champ d'application 2 (basées sur le marché) - Holding |
t CO2 eq | 2 |
| Émissions de GES du champ d'application 3 - Holding | t CO2 eq | 468 |
| Émissions totales de GES - Holding | t CO2 eq | 482 |
| Émissions de GES du champ d'application 1 - Chemical | t CO2 eq | 188 |
| Émissions de GES du champ d'application 2 | t CO2 eq | 100 |
| (basées sur le marché) - Chemical | ||
| Émissions de GES du champ d'application 3 - Chemical | t CO2 eq | 50.016 |
| Total des émissions de GES - ChemicalS | t CO2 eq | 50.304 |
| Émissions de GES du champ d'application 1 - Natix | t CO2 eq | 326 |
| Émissions de GES du champ d'application 2 | t CO2 eq | 87 |
| (basées sur le marché) - Natix | ||
| Émissions de GES du champ d'application 3 - Natix | t CO2 eq | 47.622 |
| Émissions totales de GES - Natix | t CO2 eq | 48.035 |
| Émissions de GES du champ d'application 1 - BioFirst | t CO2 eq | 12.671 |
| Émissions de GES du champ d'application 2 (basées sur le marché) - BioFirst |
t CO2 eq | 12.879 |
| Émissions de GES du champ d'application 3 - BioFirst | t CO2 eq | 277.193 |
| Total des émissions de GES - BioFirst | t CO2 eq | 302.743 |
| Émissions de GES du champ d'application 1 - Food | t CO2 eq | 527 |
| Émissions de GES du champ d'application 2 | t CO2 eq | 564 |
| (basées sur le marché) - Food Émissions de GES du champ d'application 3 - Food |
t CO2 eq | 82.578 |
| Total des émissions de GES - Food | t CO2 eq | 83.669 |
| Revenu net | ||
| k€ | 697.385 |
Recettes nettes utilisées pour calculer l'intensité des GES k€ 697.385
Pour les filiales, hormis celles du groupe Française de Gastronomie, les facteurs d'émission ont été adoptés à partir des valeurs publiées sur co 2 emissiefactoren.nl. Nous avons utilisé les valeurs WtT (Well to Tank ou réservoir à la roue) pour calculer les émissions gaz à effet de serre (GES) de Scope 1 des entités, incluant les émissions provenant de la combustion de carburants dans les véhicules de l'entreprise, les émissions des processus industriels, et les émissions des systèmes de chauffage et de refroidissement. Ces facteurs ont été sélectionnés car ils utilisent une approche « du réservoir à la roue » et sont proches, mais légèrement supérieurs, à la plupart des autres normes internationales. Pour le Scope 2, les émissions indirectes de GES liées à l'achat et à la consommation d'électricité, les facteurs d'émission présentent une grande diversité au niveau international et sont adoptés à partir de Emissions Factors 2024 - Data product - IEÀ (Agence d'énergie internationale) pour les émissions basées sur la localisation (mix national) et à partir de European Residual Mix | AIB, ou un inventaire similaire pour les pays hors Union Européenne, pour les émissions basées sur le marché (mix résiduel). Les émissions de Scope 1 et 2 ont été rapportées selon les lignes directrices du protocole GES. Le principe de matérialité a été utilisé par filiale et toutes les émissions propres ont été pesées structurellement et rapportées lorsqu'elles étaient significatives (>5%).
L'intégralité du bilan carbone du groupe Française de Gastronomie a été établi par un consultant externe, en 2023. Des facteurs d'émissions de bases de données ADEME, Agribalyse, GT Déchet et MOBEETIP sont appliquées aux activités le long de sa chaîne de valeur, sur base de données financières, physiques (masses et distances) et énergétiques. Les valeurs rapportées pour l'année 2024 sont issues d'une extrapolation basée sur les résultats obtenus pour l'année 2023 en appliquant un facteur correspondant à la croissance du chiffre d'affaire, en 2024, propre à chaque entité, relative au chiffre d'affaires de 2023.
Les émissions de Scope 3 de BioFirst ont été calculés par un consultant externe pour l'année 2024. Des facteurs d'émissions de bases de données EXIOBASE, Agribalyse, Base Carbone, EcoInvent, E-df et du GIEC sont appliquées aux activités le long de sa chaîne de valeur, sur base de données financières et physiques (masses et distances) de 13 entités représentant 84% du chiffre d'affaires du groupe. Une extrapolation des résultats obtenus a alors été appliquée sur base du chiffre d'affaires des entités restantes, sur le chiffre d'affaires total, pour obtenir un bilan complet. Les émissions de Scope 1 pour le Groupe BioFirst incluent les émissions fugitives, calculées exclusivement pour ce groupe.
Les émissions de Scope 3 des filiales n'appartenant pas à BioFirst ou aux Spécialités gastronomiques ont été calculées par un consultant externe pour l'année 2024. Des facteurs d'émissions issues des bases de données ADEME, Agribalyse et co 2 emissiefactoren.nl sont appliqués aux activités le long de sa chaîne de valeur, sur base de données financières, physiques (masses et distances) et énergétiques.
Floridienne ne pratique pas d'échanges de quotas d'émissions.
BioFirst produit des émissions biogènes résultants de la combustion fixe ou mobile de biodiesel, inclus dans le scope 1 à hauteur de 26 t. CO 2 eq ce qui est nettement inférieur au seuil d'importance de 5% défini par le GHG protocol.
31% de l'énergie renouvelable consommée par le Groupe Floridienne est liée à des instruments contractuels utilisés pour la vente et l'achat d'énergie groupée (PPÀ et GO). 28% des instruments contractuels des filiales du portefeuille de Floridienne sont des accords d'achat d'énergie (PPA) et 4% ont des garanties d'origine (GO).
Le groupe Française de Gastronomie produit des émissions biogènes résultants de la biodégradation de la biomasse mais ceux-ci ne sont pas comptabilisés représentant moins de 5% des émissions GES du Groupe FDG et, de ce fait, nettement moins de 5% des émissions GES de la holding Floridienne, respectant ainsi la règle du seuil de signification pour le rapport des GES (GHG protocol), à savoir 92 t. CO 2 eq.
Les émissions de Scope 3 sont calculées à l'aide de données d'entrée provenant des activités spécifiques dans la chaîne de valeur de l'entité en amont et en aval, issus de données primaires obtenues auprès des fournisseurs ou autres partenaires de la chaîne de valeur, à hauteur de 65%. Il s'agit principalement de données financières.
Catégories incluses dans le scope 3 du bilan carbone du Groupe Floridienne :
La catégorie 8 Actifs loués en amont est exclue du bilan carbone du Groupe Floridienne parce qu'aucun actif de ce type n'est identifié. La catégorie 10 Transformation des produits vendus est exclue étant donné que les produits vendus par les filiales du Groupe Floridienne ne requièrent pas de transformation. Les catégories 14 Franchises et 15 Investissements sont exclus du bilan carbone puisque, d'une part, il n'y a pas de franchises au sein du Groupe Floridienne et, d'autre part, Floridienne n'est pas une société d'investissement et ne propose pas de services financiers.
Floridienne n'a pas identifié d'émissions résultantes de la combustion ou la biodégradation de biomasse ou de matière organique en amont ou en aval de sa chaîne de valeur.
Par ailleurs, la catégorie 11 (usage des produits vendus) des émissions GES de Scope 3 a été établie en appliquant des estimations. Le calcul des émissions de Scope 3 pour le restant des filiales du portefeuille de Floridienne et pour la société holding, est basée sur des données financières directes en appliquant les facteurs d'émission issus de la base de données ADEME. Pour ces filiales, les émissions relatives aux catégories 4 (transport et distribution en amont), 9 (transport et distribution en aval), 11 (usage des produits vendus) et 12 (fin de vie) du Scope 3 ont été estimées.
Les indicateurs quantitatifs relatifs aux émissions de gaz à effet de serre (GES) de Scope 3, présentées dans ce rapport de durabilité, sont soumis à une incertitude de mesure, étant donné que certaines données sont obtenues par extrapolation périodique. Ceci s'explique par la structure et composition de notre groupe et la complexité d'un calcul détaillé des GES de Scope 3. Les estimations utilisées incluent, d'une part, des extrapolations de données de base calculées en 2023 et d'autre part, des extrapolations de données de base d'entités du Groupe qui ont les mêmes activités. Ces extrapolations ont été réalisées sur base du chiffre d'affaires de 2024.
Le calcul des émissions de Scope 3 repose donc actuellement sur certaines hypothèses et estimations. Des améliorations méthodologiques sont prévues en 2025, notamment grâce à l'accès à des sources de données plus fiables. Ces évolutions permettront d'affiner nos calculs et de renforcer la qualité de notre reporting. Il est important de noter que ces développements pourraient conduire à des estimations différentes pour l'exercice 2025.
Floridienne ne pratique pas d'absorptions ou de stockage de GES dans le cadre de ses opérations propres et ne contribue pas à de telles pratiques dans sa chaîne de valeur en amont et en aval.
Il n'y a pas de réductions ou absorptions des émissions de GES résultant de projets d'atténuation du changement climatique en dehors de la chaîne de valeur que Floridienne a financé ni qu'elle envisage de financer par l'achat de crédits carbone.
Floridienne n'a pas de mécanisme de tarification interne du carbone.

Chez Floridienne, la préservation de la biodiversité et des écosystèmes est étroitement liée à notre stratégie de croissance durable. Ce thème est au centre du développement de notre Division Life Sciences, entre autres à travers BioFirst. Le présent exercice constitue notre première année de reporting. À ce stade, les processus et méthodes d'analyse présentés doivent être considérés comme une base initiale, appelée à évoluer et à se renforcer au fil du temps. Ce premier rapport marque ainsi une étape fondatrice dans la structuration de notre approche en matière de biodiversité, en cohérence avec nos ambitions de long terme.
Grâce à ses marques phares — Biobest, BioWorks, Plant Products et BIOTROP — BioFirst est devenu un acteur mondial de référence dans la lutte biologique intégrée, la pollinisation naturelle et les solutions alternatives aux produits chimiques agricoles. Les produits et services du groupe BioFirst visent à réduire l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques ce qui favorise la restauration de la santé des sols et la préservation de la biodiversité locale.
En tant que société holding, Floridienne encourage activement ses filiales dans l'intégration de ces enjeux dans leurs stratégies locales, tout en soutenant des investissements à long terme ayant un impact bénéfique pour l'environnement et les générations futures. L'acquisition stratégique de BIOTROP en 2023, première entreprise brésilienne de solutions biologiques pour l'agriculture en plein champ, marque une étape majeure dans l'amplification de notre impact positif sur les écosystèmes à l'échelle mondiale.
Sur la base de l'analyse de la double importance, ces enjeux ont été identifiés comme matériels uniquement pour notre filiale BioFirst. Ainsi, conformément aux exigences de l'ESRS E4, cette section présente uniquement les informations spécifiques à BioFirst, en lien avec ses incidences, risques, opportunités, objectifs et actions en faveur de la biodiversité et des écosystèmes.
| Sous-thème | Emplacement dans la chaine de valeur |
Horizon temporel |
Division | Négative | Incidence Positive |
Rsique | Opportunité | Description |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Biodiversité et écosystèmes |
En amont Opérations |
1 an >< 5 ans | Life Sciences : BioFirst |
X | Réduire l'utilisation des pesticides et, par conséquent, restaurer la santé des écosystèmes et améliorer la biodiversité locale |
|||
| propres En aval |
(global) | X | Le développement de solutions de lutte intégrée contre les parasites et de biostimulants pour les clients agricoles a une incidence positive sur les écosystèmes et la biodiversité, en réduisant de manière significative l'utilisation de produits chimiques et d'engrais traditionnels par nos clients (qui pourraient se retrouver dans les écosystèmes (aquatiques) et la chaîne alimentaire). |
Suite à l'analyse de la localisation géographique de chacun de ses sites de production, BioFirst a constaté que tous ses sites sont situés à moins de 50 km d'une zone répertoriée comme site clé pour la biodiversité, selon le registre officiel disponible sur www.keybiodiversityareas.org/sites/. La liste complète de ces zones figure en annexe.
Toutefois, cette proximité géographique ne constitue pas, en soi, un indicateur pertinent d'impact environnemental. En effet, la biodiversité est un enjeu important pour BioFirst, non pas en raison de risques ou d'impacts négatifs, mais plutôt en raison de la contribution positive que ses activités peuvent avoir en la matière. Aucune incidence négative significative sur ces zones clés n'a été identifiée à ce jour, comme le confirme l'évaluation de double matérialité menée par BioFirst.
Ainsi, bien que BioFirst mette déjà en œuvre plusieurs actions concrètes en faveur de la biodiversité — comme détaillé dans le chapitre « Environnement » de son rapport développement durable 2023 — aucun plan de transition spécifique n'a été formalisé, en l'absence d'incidence négative majeure.
Il en va de même pour les politiques : le code de conduite de BioFirst reflète un engagement clair en faveur de la protection de l'environnement et du respect des réglementations locales. Toutefois, une politique dédiée à la biodiversité n'a pas encore été établie, dans la mesure où aucun risque significatif n'a été identifié à ce stade.
Contrairement à une approche classique centrée sur la réduction d'impacts négatifs, BioFirst adopte une démarche proactive : la biodiversité est considérée comme un levier d'action positif, et non uniquement comme un domaine à risque. Cette perspective constitue une source de fierté et renforce l'engagement de l'ensemble du Groupe à contribuer activement à la préservation du vivant.
En aval de la chaîne de valeur, les produits et services de BioFirst contribuent positivement à la préservation de la biodiversité. Grâce à l'utilisation de biopesticides par les cultivateurs et les agriculteurs, l'emploi de grandes quantités de pesticides chimiques potentiellement nocifs est évité. Ces substances, lorsqu'elles sont utilisées, peuvent pénétrer directement dans les écosystèmes par pulvérisation, ou indirectement via le ruissellement, contaminant les nappes phréatiques.
L'utilisation de biopesticides permet ainsi non seulement de maintenir des sols agricoles en meilleur état, mais également de préserver les écosystèmes environnants, y compris les cours d'eau qui alimentent les milieux aquatiques en aval, jusqu'aux zones côtières et marines.
Par ailleurs, d'autres produits développés par BioFirst, tels que les biostimulants, offrent une alternative durable aux engrais traditionnels, réduisant encore davantage l'empreinte environnementale des pratiques agricoles et renforçant leur contribution à la protection de la biodiversité.
Des recherches complémentaires seront nécessaires pour affiner les estimations d'impact environnemental concernant l'ensemble des produits du portefeuille du groupe BioFirst. Les effets de l'utilisation de solutions biologiques, comparés à ceux des produits conventionnels, font l'objet d'évaluations rigoureuses sur le terrain par BioFirst. Par ailleurs, les bénéfices généraux des biopesticides et des inoculants sont largement documentés dans la littérature scientifique, à travers de nombreuses études indépendantes.
BioFirst contribue activement à cette base de connaissances en publiant les résultats de ses travaux dans des revues scientifiques à comité de lecture, renforçant ainsi la crédibilité et la portée de ses observations.
En résumé, les produits du groupe BioFirst, associés à des pratiques agricoles durables telles que la lutte intégrée (IPM), ont un impact positif tangible sur la biodiversité. En réduisant significativement l'usage de produits chimiques et d'engrais traditionnels — connus pour leurs effets négatifs, à la fois aigus et chroniques, sur les écosystèmes — BioFirst participe activement à la préservation de la biodiversité.
L'adoption de ces solutions par les agriculteurs permet également de produire des fruits et légumes plus sains, offrant ainsi aux consommateurs des produits de meilleure qualité, tout en réduisant l'impact environnemental de l'agriculture.
Dans deux sites, BioFirst utilise du mazout comme source de chauffage, mais toute formation de gaz est bien en deçà des limites légales. BioFirst a toutefois l'intention d'éliminer progressivement ce type de chauffage dans le cadre de sa stratégie de neutralité carbone. Aucun autre impact environnemental spécifique n'a été identifié comme étant directement lié à ses sites de production.
S'il existe des impacts positifs sur l'environnement local, ils sont généralement associés aux divers projets de RSE. Chaque année, les équipes de BioFirst s'efforcent de créer un impact positif par le biais d'initiatives pertinentes avec et pour la communauté locale et la nature, souvent en combinant les deux.
Par exemple, cette année, les collègues au Mexique ont travaillé sur un projet avec le gouvernement local pour planter des arbres dans les écoles. Au Brésil, les collègues ont également planté des arbres sur place et ont nettoyé les rives de la zone clé pour la biodiversité (KBA) de la pointe Pelée.
Toutes les zones importantes pour la biodiversité dans le monde en matière d'agriculture de proximité, telles que les zones clés pour la biodiversité ou les zones protégées, seront positivement touchées, directement ou indirectement, par la réduction de l'utilisation de pesticides et d'engrais traditionnels (qui peuvent potentiellement conduire à une eutrophisation locale). Il sera difficile de citer des noms spécifiques, sauf pour les projets à incidence positive tels que le nettoyage du parc national de la Pointe Pelée, mentionné plus haut, ou le projet de reforestation dans la Sierra de Gador en 2022, par exemple. La liste des principales zones de biodiversité touchées par les activités de BioFirst n'a pas été incluse, étant donné qu'aucune incidence négative sur la biodiversité n'a été identifiée sur la base de l'évaluation des besoins en matière de biodiversité de BioFirst.
Aucune incidence négative importante sur la dégradation, la désertification ou l'imperméabilisation des sols n'a été identifiée. Les produits et les activités de BioFirst préviennent activement cette dégradation et évitent l'eutrophisation associée aux pratiques agricoles traditionnelles.
BioFirst ne travaille pas avec des espèces menacées figurant sur la liste rouge de l'UICN. Dans de nombreux cas, ils contribuent à la découverte de nouvelles espèces ainsi qu'à la collecte et à la préservation des connaissances (génétiques) sur les espèces, comme le montre le projet Nimbles, par exemple.
L'introduction d'espèces dans de nouvelles zones où elles n'étaient pas présentes auparavant comporte évidemment des risques. BioFirst veille au respect de la législation locale et a mis en place des processus supplémentaires stricts pour prévenir ce risque. BioFirst est également impliqué dans le conseil de politiques plus sûres, en collaboration avec ses pairs, par le biais de plusieurs organisations sectorielles. En outre, BioFirst a adopté sa propre stratégie proactive pour :
Étant donné que l'impact des sites propres de BioFirst sur les écosystèmes et la biodiversité est minime, tandis que l'impact en aval de nos produits est très positif comme décrit précédemment — et grâce à une empreinte carbone plus faible de ses produits par rapport à la plupart des produits traditionnels à base de combustibles fossiles —, sa stratégie en matière de biodiversité est double. D'une part, le groupe se concentre sur l'augmentation des ventes afin d'amplifier son impact positif. Les objectifs annuels de croissance des ventes, des hectares couverts par les produits BioFirst et de leur impact sur l'environnement sont clairement liés et contrôlés. D'autre part, le Groupe adopte une approche très pragmatique pour revoir son approvisionnement en amont, en se concentrant sur les ressources ayant le plus d'impact, telles que les matières organiques utilisés.
Un exemple récent est un projet visant à remplacer l'utilisation de la tourbe par des ressources alternatives, car l'extraction de la tourbe est généralement destructrice et peut entraîner une perte importante d'habitats humides uniques.
La biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes font partie intégrante de l'évaluation de la double importance relative, principalement en raison de notre incidence positive sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, qui a été jugée importante. Cela comprend à la fois les effets positifs actuels des produits et les opportunités potentielles de développer des alternatives innovantes aux produits traditionnels, ainsi que le lien direct avec la rentabilité.
D'autres risques et opportunités ont également été évalués, tels que l'évolution de la pression exercée par les ravageurs et la disponibilité d'ennemis naturels pour les ravageurs nouvellement apparus. Toutefois, ils n'ont pas été jugés significatifs à ce stade, en appliquant les mêmes seuils de matérialité.
En ce qui concerne l'incidence des sites propres de production et de distribution de BioFirst, à proximité de zones sensibles du point de vue de la biodiversité, plusieurs incidences ont été prises en compte à la fois par BioFirst elle-même et en amont ou en aval de sa chaîne d'approvisionnement. Ces incidences comprenaient l'eutrophisation, les dépôts d'azote, l'utilisation des terres, l'intensité lumineuse, les effets locaux de la température et la consommation d'eau. La DMA de BioFirst n'a identifié aucune incidence négative importante.
Le plus grand risque physique direct identifié est la propagation des espèces ; le plus grand risque physique systémique identifié est la disponibilité naturelle des espèces ; les risques de transition à plus long terme comprennent la pression exercée par les ravageurs et le raccourcissement des périodes d'équarrissage en raison du changement climatique.
Les consultations avec les communautés locales sont généralement menées sur une base ad hoc, par exemple lorsque BioFirst mène des projets de lutte intégrée contre les parasites (IPM) avec des agriculteurs locaux ou lorsque le groupe a entrepris des projets de reforestation ou de gestion des déchets locaux, il consulte généralement les gouvernements locaux et/ou les ONG. Lorsqu'il entreprend des projets de plantation, il consulte l'expertise locale pour sélectionner les espèces indigènes appropriées. Ainsi, chaque fois qu'il y a lieu de fournir une expertise locale ou qu'un projet peut avoir un impact négatif ou positif sur la communauté locale, le Groupe implique les parties prenantes locales.
Etant donné que seules des incidences positives, en aval et aucune incidence négative liée aux opérations propresde BioFirst, sur les communautés locales n'ont été identifiées, aucune représentation des communautés locales n'a été consultée officiellement au cours de la double évaluation de l'importance relative. La contribution des parties prenantes et l'expérience acquise dans le cadre de projets antérieurs ont été utilisées, de même que les données techniques, pour évaluer les éventuelles incidences négatives sur la communauté locale.
Nous pensons que l'utilisation des produits développés par BioFirst a ou aura une incidence positive sur les communautés locales. La prévention de l'utilisation de pesticides aura une incidence positive sur les sols des agriculteurs, les personnes qui pulvérisent ces produits chimiques et la zone environnante que ces pesticides peuvent atteindre (qu'il s'agisse de la nature, des maisons et des jardins ou des terrains de jeu) sont les principales valeurs ajoutées de nos produits. À terme, de plus en plus de fruits, de légumes et d'autres produits alimentaires sans résidus seront disponibles sur le marché (local). L'évaluation démographique et environnementale de BioFirst n'a identifié aucune incidence négative importante sur les services des écosystèmes pertinents pour les communautés concernées.
L'évaluation démographique et environnementale de BioFirst n'a identifié aucune incidence négative importante sur les zones sensibles du point de vue de la biodiversité.
L'évaluation de la double importance menée par BioFirst n'a révélé aucune incidence négative importante sur les zones sensibles du point de vue de la biodiversité, de sorte qu'aucune mesure d'atténuation ne doit être mise en œuvre.
Aucune mesure d'atténuation supplémentaire n'a été jugée nécessaire sur les sites du groupe. Toutes les législations locales ont été respectées en ce qui concerne les sites opérationnels du Groupe et aucun des sites n'a nécessité de mesures pour la flore ou la faune à la suite d'une évaluation de l'incidence sur l'environnement.
Le modèle d'entreprise est basé sur l'innovation et vise à optimiser les pratiques respectueuses de la biodiversité en vue d'offrir ces solutions à de nouveaux marchés. En pratique, la résilience face aux risques systémiques et physiques fait partie intégrante de la stratégie de l'entreprise (BioFirst).
BioFirst est aujourd'hui le plus grand « pure player » dans le monde de l'agriculture durable, offrant une gamme complète de solutions pour les marchés de l'horticulture et de l'agriculture de plein champ. Grâce à ses marques principales Biobest, BioWorks et Plant Products, l'entreprise continuera à fournir des solutions biologiques innovantes et efficaces de gestion des cultures aux serristes du monde entier. Qu'il s'agisse de pollinisation naturelle, d'insectes et d'acariens bénéfiques, de solutions de dépistage et de surveillance de haute technologie ou de biopesticides, de biostimulants, de biofertilisants ou d'inoculants avancés, les solutions de BioFirst sont conçues dans un souci de facilité d'application et d'efficacité, ce qui permet d'améliorer de manière significative la santé et le rendement des cultures. Par l'intermédiaire de BIOTROP, leader au Brésil, BioFirst soutient également les producteurs de cultures en plein champ grâce à des produits de biocontrôle et phytosanitaires de pointe qui non seulement améliorent la productivité et la longévité des cultures, mais favorisent également la gestion de l'environnement.
BioFirst opère à l'échelle mondiale, fournissant des solutions sur mesure aux producteurs en serre et en plein champ. L'incidence positive de ses activités se fait sentir tout au long de sa chaîne de valeur, des agriculteurs aux consommateurs en passant par les employés. Comme nous l'avons expliqué précédemment, de nombreuses études externes confirment ces effets positifs. Là encore, aucune analyse traditionnelle de la résilience n'a été effectuée, car aucune incidence négative importante n'a été constatée sur l'environnement.
Une réflexion sur la résilience de son modèle d'entreprise a été réalisée, car ses prévisions de performances commerciales et de taux de croissance annuel composé sont directement liées à la prévention de l'utilisation de produits plus traditionnels. Des ensembles de données externes ont été utilisés pour les prédictions et les prévisions. Alors que le marché mondial de la protection des cultures devrait croître dans les années à venir, le marché des produits biologiques devrait croître au moins quatre fois plus vite.
Les variations climatiques peuvent affecter la production et l'efficacité des solutions biologiques, ce qui nécessite une adaptation constante des stratégies de gestion des cultures. La pression exercée par les ravageurs à différentes échelles régionales a une incidence sur la chaîne d'approvisionnement locale et mondiale. En outre, les réglementations environnementales et agricoles deviennent de plus en plus strictes, ce qui nécessite des investissements continus dans la recherche et le développement pour se conformer aux nouvelles normes tout en restant fidèle au modèle d'entreprise.
Les horizons temporels sont identiques à ceux repris dans l'ensemble de ce rapport.
À court terme, les ravageurs pourraient rapidement développer une résistance aux nouvelles solutions de biocontrôle nécessitant des ajustements fréquents des produits. La demande croissante pour des solutions agricoles durables pourrait favoriser l'adoption rapide des produits de BioFirst, ce qui pourra réduire l'empreinte écologique des pratiques agricoles. À moyen terme, les changements climatiques pourraient modifier les dynamiques des populations des ravageurs et des pollinisateurs affectant ainsi l'efficacité des solutions de l'entreprise. Les réglementations pourraient devenir plus strictes imposant des défis supplémentaires pour la conformité et l'innovation. Ceci peut être considéré autant comme un risque qu'une opportunité pour BioFirst qui aura alors l'opportunité de développer de nouvelles technologies de biocontrôle et de biostimulants plus efficaces. À terme plus long, l'érosion de la biodiversité à grande échelle pourrait compromettre les services écosystémiques essentiels tels que la pollinisation et la régulation des ravageurs permettant ainsi à BioFirst de se positionner comme un leader du secteur de l'agriculture durable en répondant à une demande croissante et de se placer sur de nouveaux marchés. Les écosystèmes pourraient subir des transformations profondes affectant la disponibilité des solutions biologiques et les impacts socio-économiques liés à cette dégradation pourraient influencer les pratiques agricoles et la demande de solutions durables. On estime ainsi que les solutions de BioFirst pourraient jouer un rôle crucial dans la restauration et la résilience des écosystèmes, contribuant à la santé globale de l'environnement.
Les données du marché local ont été utilisées pour évaluer les risques et les opportunités. L'implication directe des parties intéressées n'a pas été prise en compte car il a été estimé que le résultat met en évidence les incidences positives et les opportunités à court, moyen et long terme.
Il n'existe pas de politique spécifique en matière de biodiversité, mais le respect général de l'environnement fait partie du code de conduite de BioFirst, publié à l'adresse suivante : www.biofirstgroup. com/pages/code-of-honor-1.
Les premières mesures ont été prises en 2023, bien qu'il se soit avéré assez complexe de mettre en place une mesure et des objectifs appropriés. Un produit biologique ne remplace pas toujours un produit traditionnel. Et même si l'on considère une approche IPM spécifique pour une culture spécifique, il y aura toujours une variation dans les produits traditionnels qu'il remplace en fonction du pays, de la région ou même de la préférence du client. BioFirst poursuit ses recherches avec des parties externes afin de produire des données plus précises dans les années à venir.
Il n'y a pas eu d'incidence négatives d'importance matérielle.

Pour favoriser les investissements durables et atteindre les objectifs du Green Deal, le règlement Taxonomie (règlement (UE) 2020/852, ci-après nommé le « Règlement » ou la « Réglementation ») établit un système de classification commun à l'Union européenne permettant d'identifier les activités économiques considérées comme durables.
Une activité économique est considérée comme éligible à la taxonomie si elle peut être classée dans l'une des activités économiques définies par la taxonomie de l'UE et si elle peut potentiellement contribuer à la réalisation de l'un des six objectifs environnementaux suivants :
Les informations fournies par Floridienne pour l'exercice se terminant le 31 décembre 2024 ont été préparées conformément à la liste des activités éligibles à la Taxonomie en relation avec les trois indicateurs clefs de performance (ICP) qui sont le chiffre d'affaires, les dépenses d'exploitation et les dépenses d'investissement.
Floridienne a dressé une liste exhaustive de toutes les activités afin d'effectuer une première évaluation de leur éligibilité à la Taxonomie de l'UE.
Pour chaque activité identifiée, Floridienne a déterminé si l'activité correspond à une activité répertoriée dans le Règlement et a vérifié que la description correspondait à l'activité des entités de Floridienne.
Sur base de cette analyse, une seule activité a été identifiée comme éligible :
• CCM 3.4 - Fabrication de piles, y compris le recyclage de ces matériaux
Il s'agit de l'activité de l'entité SNAM, active dans le recyclage de batteries.
Contrairement à ce qui avait été indiqué dans le rapport annuel de 2023, après réexamen de la Réglementation, les activités de la Division Life Sciences (et en particulier celles de la filiale BioFirst) n'ont pas été jugées éligibles. Par conséquent, Floridienne ne dispose que d'une seule activité principale considérée comme éligible en termes de chiffre d'affaires.
Les montants utilisés pour le calcul des ratios de chiffre d'affaires sont basés sur les données utilisées ou déclarées dans les états financiers consolidés. Pour déterminer cet ICP, Floridienne a pris, au dénominateur, le chiffre d'affaires consolidé soit le montant de € 697,4 millions tel que présenté dans le 'Compte de résultats consolidés' du rapport financier ; et au numérateur, le chiffre d'affaires lié à l'activité '3.4 Fabrication de piles' soit le montant de € 20,4 millions.
L'ICP du chiffre d'affaires est de 2,93% au 31 décembre 2024 et de 5,65% au 31 décembre 2023. La diminution de ce ratio s'explique principalement par l'entrée en périmètre de BIOTROP dans le calcul du dénominateur en 2024.
Enfin, au niveau du calcul du numérateur, il n'y a pas de double comptage possible puisque tout le chiffre d'affaires de SNAM lié au recyclage de batterie a été rapporté comme éligible pour l'atténuation du changement climatique.
Floridienne a identifié les dépenses d'investissement (CapEx) et d'exploitation (OpEx) liées à des produits ou services issus d'activités économiques éligibles à la taxonomie, ainsi que les mesures individuelles qui ont permis aux activités cibles de devenir sobres en carbone ou de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les activités identifiées sont les suivantes :
Le Règlement (2021/2178) définit le dénominateur de l'ICP CapEx comme étant « les entrées d'actifs corporels et incorporels de l'exercice considéré, avant amortissement et avant toute remesure, y compris les remesures résultant de réévaluations et de dépréciations, pour l'exercice concerné, à l'exclusion des variations de la juste valeur. Il comprend aussi les entrées d'actifs corporels et incorporels résultant de regroupements d'entreprises. »
Le montant rapporté au dénominateur est donc la somme des 'Acquisitions d'immobilisations incorporelles' et des 'Acquisitions d'immobilisations corporelles', tels que présentés dans le 'Tableau des flux de trésorerie consolidé du rapport financier' ; soit le montant de € 67,8 millions.
Le montant rapporté au numérateur est la somme des dépenses d'investissement liées à l'activité 3.4 'Fabrication de piles' (soit € 11,9 millions) et des dépenses d'investissement liées aux activités individuelles 6.5 ; 6.6 ; 7.2 ; 7.3 ; 7.4 ; 7.5 ; 7.6 (soit € 1,5 million).
L'ICP du CapEx est de 19,78% au 31 décembre 2024 et de 11,04% au 31 décembre 2023. L'augmentation de ce ratio s'explique par le fait qu'en 2023, les activités individuelles n'avaient pas été rapportées au numérateur.
Enfin, au niveau du calcul du numérateur, il n'y a pas de double comptage possible puisque tout le CapEx de l'entité de SNAM lié au recyclage de batterie a été rapporté comme éligible pour l'atténuation du changement climatique. Les activités individuelles n'ont été rapportées que pour les autres entités et que pour l'atténuation du changement climatique.
Le Règlement (2021/2178) définit le dénominateur de l'ICP OpEx comme étant « Les coûts directs non-inscrits à l'actif qui concernent la recherche-développement, la rénovation des bâtiments, les contrats de location à court terme, l'entretien et la réparation, et toute autre dépense directe, liée à l'entretien courant d'actifs corporels par l'entreprise ou par le tiers auprès de qui ces activités sont externalisées, qui est nécessaire pour que ces actifs continuent de bien fonctionner. »
Le montant rapporté au dénominateur OpEx est de €10,0 millions. Etant donné que la définition comptable des dépenses d'exploitation diffère de la définition de la Réglementation, ce montant n'est pas directement réconciliable avec les états financiers.
Au niveau du numérateur de l'OpEx, aucune activité individuelle n'a été rapporté chez Floridienne et ses filiales. Le montant repris au numérateur de l'OpEx est donc uniquement lié à l'activité 3.4 Fabrication de piles ; soit de €1,6 millions.
L'ICP de l'OpEx est de 15,63% au 31 décembre 2024 et de 6,29% au 31 décembre 2023. L'augmentation de ce ratio s'explique par le fait qu'en 2023, le dénominateur reprenaient l'ensemble des charges opérationnelles et des amortissements ; ce qui n'était pas en ligne avec la définition de l'OpEx selon la Réglementation.
Enfin, au niveau du calcul du numérateur, il n'y a pas de double comptage possible puisque tout l'OpEx de l'entité SNAM lié au recyclage de batterie a été rapporté comme éligible pour l'atténuation du changement climatique.
Pour l'année 2024, Floridienne n'a pas rapporté les informations liées à l'alignement.
Floridienne et les différentes filiales continuent à travailler à l'amélioration de leurs processus et de leurs systèmes d'information afin que les informations au niveau de l'intégralité du Groupe puisse être collectées et rapportées à ce sujet.
| Excercice financier 2024 Année |
Critères de contribution subtantielle | Critères d'absence de préjudice important (critères DNSH) (h) |
|||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Activités économiques (1) | Code (a) (2) | Chiffres d'affaires (3) | Part chiffres d'affaires, année N (4) | Atténuation du changement climatique (5) | Adaptation au changement climatique (6) | Eau (7) | Pollution (8) | Economie circulaire (9) | Biodiversité (10) | Atténuation du chnagement climatique (11) | Adaptation au changement climatique (12) | Eau (13) | Pollution (14) | Economie circulaire (14) | Biodiversité (16) | Garanties minimales (17) | ou éligible à la taxinomie (A.2.), année N-1 (18) Part des OpEx alignée sur la taxinomie (A.1) |
Catégorie activité habilitante (19) | Catégorie activité transitoire (20) |
| k€ | % | OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
O/N O/N O/N O/N O/N O/N O/N | % | H | T | ||||||||
| A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | |||||||||||||||||||
| A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) | |||||||||||||||||||
| Fabrication de batteries et piles (recyclage) (d) | CCM 3.4 | 0,00 | 0,00% | N | N | N | N | N | N | N | % | ||||||||
| Chiffre d'affaires des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) (A.1) |
% | % | % | % | % | % | % | % | |||||||||||
| Dont habilitantes | % | % | % | % | % | % | % | % | H | ||||||||||
| Dont transitoires | % | % | % | T | |||||||||||||||
| A.2 Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (g) | |||||||||||||||||||
| EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
||||||||||||||
| Fabrication de batteries et piles (recyclage) (e) | CCM 3.4 | 20.432 | 2,93% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 5,65% | |||||||||
| Chiffre d'affaires des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (A.2) |
20.432 | 2,93% 2,93% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 5,65% | |||||||||||
| A. Chiffre d'affaires des activités éligibles à la taxinomie (A.1 + A.2) |
20.432 | 2,93% 2,93% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 5,65% | |||||||||||
| B.ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | |||||||||||||||||||
| Chiffre d'affaires des activités non éligibles à la taxinomie |
676.953 | 97,07% | |||||||||||||||||
| TOTAL | 697.385 | 100% |
| Excercice financier 2024 | Année | Critères de contribution subtantielle | Critères d'absence de préjudice important (critères DNSH) (h) |
||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Activités économiques (1) | Code (a) (2) | CapEx (3) | Part des CapEx, année N (4) | Atténuation du changement climatique (5) | Adaptation au changement climatique (6) | Eau (7) | Pollution (8) | Economie circulaire (9) | Biodiversité (10) | Atténuation du chnagement climatique (11) | Adaptation au changement climatique (12) | Eau (13) | Pollution (14) | Economie circulaire (14) | Biodiversité (16) | Garanties minimales (17) | ou éligible à la taxinomie (A.2.), année N-1 (18) Part des OpEx alignée sur la taxinomie (A.1) |
Catégorie activité habilitante (19) | Catégorie activité transitoire (20) |
| k€ | % | OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
O/N O/N O/N O/N O/N O/N O/N | % | H | T | ||||||||
| A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | |||||||||||||||||||
| A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) | |||||||||||||||||||
| Fabrication de batteries et piles (recylage)(d) | CCM 3.4 | 0,00 | 0,00% | N | N | N | N | N | N | N | % | ||||||||
| Installation, maintenance et réparation d'équipe ments favorisant l'efficacité énergétique (e) |
CCM 7.3 | 0,00 | 0,00% | N | N | N | N | N | N | N | |||||||||
| Installation, maintenance et réparation de stations de recharge pour véhicules électriques à l'intérieur de bâtiments (et dans des parcs de stationnement annexés à des bâtiments) |
CCM 7.4 | 0,00 | 0,00% | N | N | N | N | N | N | N | % | ||||||||
| Installation, maintenance et réparation d'instru ments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la performance énergétique des bâtiments (e) |
CCM 7.5 | 0,00 | 0,00% | N | N | N | N | N | N | N | |||||||||
| Installation, maintenance et réparation de tech nologies liées aux énergies renouvelables |
CCM 7.6 | 0,00 | 0,00% | N | N | N | N | N | N | N | % | ||||||||
| CapEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) (A.1) |
0,00% | % | % | % | % | % | % | % | |||||||||||
| Dont habilitantes | % | % | % | % | % | % | % | % | H | ||||||||||
| Dont transitoires | % | % | % | T | |||||||||||||||
| A.2 Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (g) | |||||||||||||||||||
| EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
||||||||||||||
| Fabrication de batteries et piles (recyclage) (e) | CCM 3.4 | 11 916 | 17,57% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 11,04% | |||||||||
| Installation, maintenance et réparation d'équipe ments favorisant l'efficacité énergétique (e) |
CCM 7.3 | 17 | 0,02% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0% | |||||||||
| Installation, maintenance et réparation de stations de recharge pour véhicules électriques à l'intérieur de bâtiments (et dans des parcs de stationnement annexés à des bâtiments) (e) |
CCM 7.4 | 60 | 0,09% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0% | |||||||||
| Installation, maintenance et réparation d'instru ments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la performance énergétique des bâtiments (e) |
CCM 7.5 | 5 | 0,01% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0% | |||||||||
| Installation, maintenance et réparation de tech nologies liées aux énergies renouvelables (e) |
CCM 7.6 | 386 | 0,57% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0% | |||||||||
| Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers (e) |
CCM 6.5 | 898 | 1,32% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | ||||||||||
| Rénovation de bâtiments existants (e) | CCM 7.2 | 47 | 0,07% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0% | |||||||||
| Transport routier de fret (e) | CCM 6.6 | 86 | 0,13% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0% | |||||||||
| CapEx des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (A.2) |
13.416 | 19,78% | 19,78% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% | 11,04% | |||||||||||||||
| A. CapEx des activités éligibles à la taxinomie (A.1 + A.2) |
13.416 | 19,78% | 19,78% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% | 11,04% | |||||||||||||||
| B.ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | |||||||||||||||||||
| CapEx des activités non éligibles à la taxinomie | 54.404 80,22% | ||||||||||||||||||
| TOTAL | 67.820 | 100% |
TOTAL 10.026 100%
| Excercice financier 2024 | Année | Critères de contribution subtantielle | Critères d'absence de préjudice important (critères DNSH) (h) |
||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Activités économiques (1) | Code (a) (2) | OpEx (3) | Part des OpEx, année N (4) | Atténuation du changement climatique (5) | Adaptation au changement climatique (6) | Eau (7) | Pollution (8) | Economie circulaire (9) | Biodiversité (10) | Atténuation du chnagement climatique (11) | Adaptation au changement climatique (12) | Eau (13) | Pollution (14) | Economie circulaire (14) | Biodiversité (16) | Garanties minimales (17) | ou éligible à la taxinomie (A.2.), année N-1 (18) Part des OpEx alignée sur la taxinomie (A.1) |
Catégorie activité habilitante (19) | Catégorie activité transitoire (20) |
| k€ | % | OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
OUI NON N/EL (b)(c) |
O/N O/N O/N O/N O/N O/N O/N | % | H | T | ||||||||
| A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | |||||||||||||||||||
| A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) | |||||||||||||||||||
| Fabrication de batteries et piles (recyclage) (d) | CCM 3.4 | 0,00 | 0,00% | N | N | N | N | N | N | N | % | ||||||||
| OpEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) (A.1) |
% | % | % | % | % | % | % | % | |||||||||||
| Dont habilitantes | % | % | % | % | % | % | % | % | H | ||||||||||
| Dont transitoires | % | % | % | T | |||||||||||||||
| A.2 Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (g) | |||||||||||||||||||
| EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
EL N/EL (f) |
||||||||||||||
| Fabrication de batteries et piles (recyclage) (e) | CCM 3.4 | 1.567 | 15,63% | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 5,65% | |||||||||
| OpEx des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (A.2) |
1.567 | 15,63% | 15,63% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 5,65% | ||||||||||
| A. OpEx des activités éligibles à la taxinomie (A.1 + A.2) |
1.567 | 15,63% | 15,63% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 5,65% | ||||||||||
| B.ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | |||||||||||||||||||
| OpEx des activités non éligibles à la taxinomie | 8.459 | 84,37% |
| Ligne | Activités liées à l'énergie nucléaire | |
|---|---|---|
| 1 | L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration et de déploiement d'installations innovantes de production d'électricité à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible. |
NON |
| 2 | L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d'exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d'électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d'hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles. |
NON |
| 3 | L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d'exploitation sûre d'installations nucléaires existantes de production d'électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d'hydrogène, à partir d'énergie nucléaire, y compris leurs mises à niveau de sûreté. |
NON |
| Activités liées au gaz fossile | ||
| 4 | L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d'exploitation d'installations de production d'électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. |
NON |
| 5 | L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d'exploitation d'installations de production combinée de chaleur/froid et d'électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. |
NON |
| 6 | L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d'exploitation d'installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles gazeux. |
NON |


Chez Floridienne, nous reconnaissons que nos collaborateurs sont au cœur de notre performance et de la mise en œuvre de notre stratégie. Leurs compétences, leur engagement et leur bien-être constituent des leviers clés de création de valeur durable pour le Groupe et l'ensemble de ses parties prenantes. Des éléments complémentaires à ce sujet figurent également dans la section SBM1 - Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur de l'ESRS 2.
Afin de préciser les incidences, risques et opportunités (IRO) significatifs relevant du thème « S1 - Effectifs de l'entreprise », le tableau ci-dessous propose une synthèse structurée par sous-thèmes et
sous-sous-thèmes. Il précise, pour chaque élément, son emplacement dans la chaîne de valeur, l'horizon temporel concerné, le type d'IRO, ainsi qu'une description spécifique pour chacun des sous-groupes du Groupe.
Parmi les IRO jugés matériels, figurent les incidences négatives potentielles liées à la survenance d'accidents du travail, susceptibles d'avoir également des répercussions financières pour le Groupe. Aucun risque ou opportunité liés à la santé et à la sécurité des effectifs n'a toutefois été évalué comme matériel dans le cadre de l'analyse de double importance.
| Sous-thème | Sous-sous | Emplacement | Horizon | Division | Incidence | Description | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| thème | dans la chaine de valeur |
temporel | Négative | Positive | Rsique | Opportunité | ||||
| Conditions de travail |
Santé et sécurité |
Activités propres |
< 1 an | Chemicals | Le site SNAM de Viviez est classé SEVESO et fait donc l'objet d'une réglementation stricte en matière de sécurité des travailleurs. Par ailleurs, les processus de recyclage de batteries, activité principale de notre filiale, incluent des unités de pyrométallurgie et d'hydrométallurgie pour lesquels des protocoles de sécurité renforcés sont en place ainsi que des équipements de protection individuelle adaptés. |
|||||
| Food | X | Nos filiales actives dans l'agroalimentaire font face à différents risques pouvant impactés nos travailleurs tels que le travail au froid, le travail dans l'eau, les actions physiques répétitives, les coupures de coquilles |
||||||||
| Life Sciences |
BioFirst | X | De part ses activités de pollinisation par bourdons et autres, les travailleurs de certains sites sont amenés à manipuler des insectes; ce qui nécessite des équipements de protection spécifiques. |
|||||||
| Natix | X | Les ouvriers de certains de ses sites sont exposés à la manipulation de susbtances irritantes (enzymes) nécessitant des équipements de protection adaptés. |
Floridienne veille à inclure dans le champ d'application de ses informations au titre de l'ESRS 2 tous ses effectifs et autres travailleurs qui peuvent être affectés de manière importante par ses activités. Cette inclusion couvre les incidences importantes liées à nos activités propres.
Au sein des effectifs du Groupe, plusieurs catégories de personnes pouvant être affectées de manière significative par nos activités ont été identifiées :
Il s'agit des travailleurs directement employés par Floridienne et ses filiales (et donc sur le registre de paie) et qui participent aux opérations. Les salariés temporaires apportent un soutien sur une durée déterminée.
Nos salariés, selon la nature de leur fonction, peuvent être exposés aux risques industriels spécifiques à leurs secteurs, tels que les manipulations de produits irritants ou les processus de production alimentaire.
Il s'agit de travailleurs engagés par des entreprises tierces, ces travailleurs interviennent dans les activités des différentes filiales de Floridienne. Par exemple, dans les opérations de production et de maintenance. Ils sont soumis aux normes de sécurité des différentes filiales.
Les métriques présentées dans la section 'S1-6 : Caractéristiques des salariés de l'entreprise' ci-après ne couvrent pas encore les travailleurs non-salariés. Conformément aux dispositions transitoires prévues par la CSRD, Floridienne dispose d'un délai d'un an pour intégrer cette catégorie de personnel dans son périmètre de reporting.
Compte tenu de la diversité des secteurs dans lesquels le Groupe opère et afin de faciliter la compréhension du présent rapport, une approché désagrégée, par secteur et sous-groupe, a été adoptée pour présenter les éléments relatifs à la santé et à la sécurité au travail :
Comme mentionné précédemment, les incidences négatives importantes identifiées concernent principalement la santé et la sécurité des travailleurs sur les différents sites industriels du Groupe. Ces incidences sont considérées comme répandues, car elles sont directement liées aux risques inhérents aux activités industrielles. Afin de limiter ces risques, les filiales de Floridienne appliquent des normes de sécurité rigoureuses et mettent en œuvre des actions de prévention adaptées à leur secteur d'activité.
Par ailleurs, certaines incidences positives sur les effectifs ont été recensées. Toutefois, celles-ci n'ont pas été jugées matérielles dans le cadre de l'évaluation de la double importance.
Nos effectifs jouent un rôle crucial dans la réalisation de notre stratégie et dans la performance globale de nos activités. Cette dépendance crée néanmoins des risques importants, identifiés et gérés au niveau des filiales :
Enfin, en 2024, aucun plan de transition n'a été mis en place comme expliqué dans la section 'E1 Changement climatique'.
Floridienne s'engage fermement à promouvoir des conditions de travail éthiques et respectueuses des droits de l'homme au sein de l'ensemble de ses filiales et de sa chaîne d'approvisionnement. Notre code de conduite, appliqué pour l'ensemble des filiales, interdit explicitement :
Le risque de travail forcé, de travail obligatoire ou de travail des enfants est considéré comme non significatif sur nos sites situés en Europe et en Amérique du Nord, en raison de la législation sociale en vigueur, notamment en matière de droits humains, et de son application rigoureuse au sein de nos filiales dans ces régions.
Dans d'autres zones géographiques, nous reconnaissons toutefois l'existence d'un risque accru, notamment en Inde, où Natix opère à travers sa filiale Enzymco. Pour prévenir ce risque, Natix applique strictement le code de conduite du Groupe, qui interdit formellement le recours au travail des enfants dans l'ensemble de ses opérations et de sa chaîne d'approvisionnement.
Concrètement, Natix met en œuvre plusieurs mesures de vigilance :
Floridienne, à travers nos filiales, s'engage à assurer le bien-être et la sécurité de ses salariés, en particulier ceux qui peuvent être plus exposés à des risques spécifiques en raison des caractéristiques ou de l'environnement de travail propre à chaque activité.
Sur la base de l'évaluation de l'importance relative figurant dans l'ESRS2 IRO-1 et sur base des processus de diligences raisonnables existant localement, plusieurs groupes au sein de nos effectifs susceptibles d'être affectés négativement ont été identifiés en fonction du secteur d'activité :
Selon les sites et la nature des activités, certaines opérations impliquent des manipulations qui peuvent être dangereuses. Par exemple :
Ceci est particulièrement relevant pour notre filiale SNAM dont un des sites est classé Seveso. Des protocoles de sécurité renforcés ainsi que des équipements de protection individuelle adaptés sont en place pour minimiser les risques d'accident.
Les incidences négatives potentielles en matière de santé et de sécurité des travailleurs peuvent entraîner des risques financiers pour Floridienne, notamment en termes de réputation. Ce risque est d'autant plus élevé dans les pays où la réglementation est moins stricte.
Floridienne a adopté en 2024 un code de conduite Groupe qui établit les principes fondamentaux en matière de respect des droits humains et des conditions de travail. Concernant la santé et la sécurité, le code précise que toutes les parties prenantes sont encouragées à placer la santé et la sécurité au premier plan de leurs priorités.
Par ailleurs, toutes les Divisions du Groupe sont soumises à des exigences strictes en matière de santé et de sécurité au travail, conformément aux législations locales en vigueur. Les responsables de filiales sont pleinement conscients de leurs obligations en matière de conditions de travail, et plusieurs entités ont formalisé leurs engagements au travers de politiques spécifiques en matière de santé et sécurité. Ces politiques, lorsqu'elles existent, sont détaillées dans la section « MDR - Politiques en place » du présent rapport.
L'ensemble des filiales de Floridienne s'engage également à respecter les droits humains fondamentaux et les droits du travail, y compris la prévention du harcèlement et de la discrimination. Ces engagements sont pris en compte dans le cadre des relations commerciales, ainsi que lors de l'évaluation des investissements. Le code de conduite et la politique de lanceur d'alerte du Groupe abordent explicitement les problématiques suivantes :
Enfin, à travers son code de conduite, Floridienne réaffirme son engagement à traiter chaque individu avec dignité et respect, à promouvoir les droits humains dans l'ensemble de ses chaînes d'approvisionnement, et à maintenir un environnement de travail sûr, sain et inclusif, garantissant la sécurité, la santé et le bien-être de ses effectifs.
Au sein du Groupe Floridienne, les procédures de dialogue avec les travailleurs et leurs représentants concernant les incidences réelles ou potentielles varient en fonction du cadre légal local, du contexte géographique, de l'organisation interne et des spécificités sectorielles. En conséquence, chaque filiale ou sous-groupe met en œuvre des mécanismes adaptés à son environnement opérationnel. Le niveau de formalisation de ces dispositifs dépend des priorités identifiées localement, des ressources disponibles et du degré de maturité organisationnelle.
À ce jour, aucun accord-cadre global ou d'autres accords n'a été conclu entre l'entreprise et les représentants des travailleurs en matière de respect des droits humains. Toutefois, les engagements du Groupe à cet égard sont explicitement formulés dans le Code de conduite de Floridienne, ainsi que dans les politiques spécifiques éventuellement mises en place au sein des filiales.
Le tableau ci-dessous présente, de manière structurée, les informations requises aux points 27 (a), (b) et (c) de l'exigence de publication S1-2, conformément à la réglementation ESRS.
| Division | Sous groupe |
Type d'interaction | Interaction directe avec les effectifs de l'entre prise |
Interaction directe avec les representants de l'entreprise |
Responsable 2 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| À quel moment a-t-elle lieu ? |
Type | Fréquence | À quel moment a-t-elle lieu ? |
Type | Fréquence | ||||
| Life Sciences |
BioFirst | Conseil d'entreprise (recevoir des informations et donner des avis, prendre des décisions et surveiller) |
Lors de l'évaluation |
Participation | 12x /an |
Lors de l'évalua tion |
Participation | 12x /an |
CEO BioFirst |
| Natix | Groupe de travail pour les objectifs de développements durables |
Lors des sessions de travail |
Participation | Ad hoc | n.a. | n.a. | CEO | ||
| Food | FDG | Comité social et économique (CSE) et Commission Santé, Sécurité et Conditions de travail (CSSCT) |
Lors de l'évaluation |
Participation | 8x /an |
Lors des réunions CSE |
Participation | 8x /an |
Directeur Général |
| Simon Dutriaux |
Comité social et économique (CSE) |
Lors du comité CSE |
Participation | 6x /an |
Lors du comité CSE |
Participation | Directeur Financier |
||
| Delka | Groupe de travail pour les objectifs de développements durables |
Lors des sessions de travail |
Participation | 12/ an | n.a. | n.a. | n.a. | CEO | |
| Groupe de travail pour les objectifs en matière de santé et sécurité |
Lors des sessions de travail |
Participation | tous les 3 mois | n.a. | n.a. | n.a. | CEO | ||
| Analyse et suivi des exercices d'évacuation |
Lors des sessions d'échange |
Participation | une fois par an | n.a. | n.a. | n.a. | CEO | ||
| Analyse et suivi des indicateurs associés aux objectifs généraux de l'entreprise (CDD) |
Lors des sessions de travail |
Participation | 1 mois | n.a. | n.a. | n.a. | CEO | ||
| Chemical | SNAM | Comité social et économique (CSE) Comité santé, sécurité et conditions de travail au sein du CSE (CSSCT) (communiquer les points liés à l'accidentologie, les projets d'amélioration et les questions et réclamations éventuelles en provenance de tout entité de l'entreprise) - groupes de travail variés sur les problématiques du moment et l'amélioration continue - visite terrain et accessibilité de la direction |
Lors des comités et groupe de travail |
Réunions et groupe de travail + discussions formelles ou non |
12x /an (CSE) + 4x /an (CSSCT) + périodi quement (GT - en général toutes les deux semaines le temps du groupe de travail) + ad hoc |
Lors du comité (CSE et CSST) |
Participation (CSE) Informatif (CSSCT) |
12 x/an (CSE) 4 x/an (CSST) |
Directeur administratif et financier / CFO Groupe |
1 FDG (Spécialités Gastronomiques) et SDX (Simon-Dutriaux)
2 La fonction et le rôle le plus élevé au sein de l'entreprise auxquels incombe la responsabilité opérationnelle de veiller à ce que cette interaction ait lieu et à ce que ses résultats étayent l'approche de l'entreprise.
Les procédures de gestion et de réparation des incidences négatives importantes sont décrites en détail dans la section relative à la santé et à la sécurité au travail.
Au niveau du Groupe, il n'y a pas d'approche générale pour la réparation des incidences négatives importantes sur nos effectifs. Ces procédures sont mises en œuvre au niveau des sous-groupes en tenant compte des cadres réglementaires locaux, de l'organisation interne, des spécificités sectorielles et des réalités géographiques propres à chaque entité.
En complément des interactions décrites en S1-2, divers canaux de communication sont mis à la disposition des effectifs pour signaler toute préoccupation liée à leurs conditions de travail :
Le Code de conduite de Floridienne rappelle que cette plateforme peut être utilisée pour signaler toute situation de discrimination.
Nous confirmons que des mécanismes de traitement des plaintes en rapport avec les questions liées aux travailleurs sont en place dans nos différentes filiales.
À ce stade, il est difficile d'estimer si nos travailleurs ont connaissance des différentes structures ou procédures et leur font confiance pour faire part de leurs préoccupations ou de leurs besoins. Aucune donnée quantitative n'est disponible concernant le niveau de connaissance ou de confiance des travailleurs envers les dispositifs de signalement existants. De plus, ces aspects n'ont pas encore fait l'objet d'une évaluation formalisée ou structurée au sein des filiales. Le Management du Groupe Floridienne évaluent des mécanismes potentiels à mettre en place afin de palier à ces lacunes.
| Disponibilité des canaux | Efficacité des canaux | Protection des représailles envers les personnes utilisant ses canaux |
|
|---|---|---|---|
| Entretien individuel avec le N+1 ou le RH | Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Entretien annuel d'évaluation | Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Plateforme du lanceur d'alerte (au niveau Groupe et au niveau de l'entité) |
- Via Intranet - Via le site de l'entreprise et du Groupe - Communication via Newsletter |
Voir politique du lanceur d'alerte | Voir politique du lanceur d'alerte |
| Disponibilité des canaux | Efficacité des canaux | Protection des représailles envers les personnes utilisant ses canaux |
|
|---|---|---|---|
| Entretien individuel avec le N+1 ou le RH | Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Entretien annuel d'évaluation | Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Boîte à idées/ à remarques | Mise à disposition dans le réfectoire | Implication de l'effectif | Anonymat |
| Plateforme du lanceur d'alerte (au niveau Groupe) |
Voir politique du lanceur d'alerte | Voir politique du lanceur d'alerte |
| Disponibilité des canaux | Efficacité des canaux | Protection des représailles envers les personnes utilisant ses canaux |
|
|---|---|---|---|
| Entretien individuel avec le N+1 ou le RH | Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Entretien annuel d'évaluation (sauf pour Simon Dutriaux, tous les 3 ans) |
Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Plateforme du lanceur d'alerte (au niveau Groupe) |
Via le site du Groupe | Voir politique du lanceur d'alerte | Voir politique du lanceur d'alerte |
| Canal de lanceurs d'alerte (FDG) | Via une adresse email spécifique | Voir politique du lanceur d'alerte | Voir politique du lanceur d'alerte |
| Enquête de satisfaction auprès des salariés ( FDG) |
Distribution à tous els employés | Implication de l'effectif | Anonymat des réponses |
| Boite à suggestions anonyme (Delka) | Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
4 SDX (Simon Dutriaux) et FDG (Spécialités gastronomiques)
| Disponibilité des canaux | Efficacité des canaux | Protection des représailles envers les personnes utilisant ses canaux |
|
|---|---|---|---|
| Entretien individuel avec le N+1 ou le RH | Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Entretien annuel d'évaluation | Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Plateforme du lanceur d'alerte (au niveau Groupe) |
Via le site du Groupe | Voir politique du lanceur d'alerte | Voir politique du lanceur d'alerte |
| Bilate (réunions individuelles entre un manager et son subordonné) (SNAM) |
Culture de l'entreprise, fréquence au vouloir du manager | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Réunion d'équipes (SNAM) | Culture de l'entreprise, au bon vouloir du manager | Implication de l'effectif | Non applicable |
| Réunions inter-équipes (réunion technique hebdomadaire, réunion des chefs de service mensuels, autosurveillance mensuelle) (SNAM) |
Culture de l'entreprise | Implication de l'effectif | Non applicable |
Le tableau suivant reprend les différentes informations à divulguer requise par l'exigence de publication "S1-6 - Caractéristiques des salariés de l'entreprise".
| Effectifs par zone geographique (par pays ou >50 salaries ou au moins 10% de l'effectif total) |
|
|---|---|
| Brésil | 848 |
| France | 470 |
| Belgique | 416 |
| Maroc | 360 |
| Kenya | 295 |
| Canada | 255 |
| USA | 214 |
| Mexique | 212 |
| Turquie | 161 |
| Australie | 106 |
| Lithuanie | 91 |
| Roumanie | 83 |
| Bulgarie | 77 |
| Autres moins de 10% du nombre de salariés total | 260 |
| TOTAL | 3.848 |
| Les heures non-garanties sont inclus dans les catégories permanents et/ou temporaires | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Hommes | Femmes | TOTAL | ||||
| Nombre de salariés (effectif) | 2.291 | 1.557 | 3.848 | |||
| Nombre de salariés permanents (effectif) | 2.092 | 1.486 | 3.578 | |||
| Nombre de salariés temporaires (effectif) | 199 | 71 | 270 | |||
| Nombre de salariés aux heures non garanties (effectif) |
50 | 17 | 67 | |||
| Nombre de salariés ayant quitté l'entreprise en 2024 (volontairement, pour cause de licenciement, de retraite ou de décès en cours d'emploi) |
671 | |||||
| Pourcentage de rotation du personnel | 17,44% |
Les données présentées ont été compilées à travers des mécanismes annuels de suivi et de retour d'information mis en place annuellement dans l'ensemble des filiales du Groupe.
Les métriques concernant nos salariés sont rapportées en "effectif" sauf indication contraire explicite et sont calculées à la date de clôture de la période de référence, soit au 31 décembre 2024. Les informations relatives au nombre total d'effectif figurent également dans notre rapport financier, à la note '30 : DONNÉES RELATIVES À L'EMPLOI'.
Une source d'incertitude concerne la métrique 'Nombre de salariés ayant quitté l'entreprise en 2024' pour l'entité BIOTROP, filiale de BioFirst. Pour cette entité, les données relatives aux départs des effectifs n'ont été remontées qu'à partir de juillet 2024.
Cette limitation s'explique par le fait que BIOTROP a été acquis en décembre 2023 et que son intégration opérationnelle dans les processus de gestion et les systèmes RH du Groupe n'a été effective qu'au cours du second semestre. Au 31 décembre 2024, BIOTROP représente 22% des effectifs totaux du Groupe Floridienne.
La santé et la sécurité des travailleurs au sein de Floridienne constituent un sous-thème essentiel reflétant l'engagement du Groupe envers le bien-être de ses effectifs et la création d'un environnement de travail sûr. Les différentes filiales du Groupe s'efforcent d'anticiper, de prévenir et de gérer efficacement les risques liés à la santé et à la sécurité tout en mettant en place des initiatives pour améliorer les conditions de travail sur les différents sites.
Les différents indicateurs à divulguer, tels que requis pas la norme sont repris dans le tableau suivant.
Le taux d'accidents du travail pour les salariés du Groupe n'a pas été calculé puisqu'il se base sur un point de donnée qui fait l'objet d'un phasing (et n'est donc pas rapporté cette année).
| Points d'information relatifs à la santé et la sécurité | 2024 |
|---|---|
| Nombre de salariés (effectif) | 3.848 |
| Pourcentage de son propre personnel couvert par un système de gestion de la santé et de la sécurité fondé sur des exigences légales et (ou) des normes ou lignes directrices reconnues (Total) |
100% |
| Nombre d'accidents mortels survenus au sein de son propre personnel à la suite d'une blessure ou d'un problème de santé lié au travail |
0 |
| Nombre de décès résultant d'accidents du travail et de maladies professionnelles chez d'autres travailleurs travaillant sur les sites de l'entreprise |
0,00 |
| Nombre d'accidents du travail enregistrables pour le personnel de l'entreprise |
80,00 |
Afin de présenter les différentes initiatives mises en place dans nos filiales pour prévenir et atténuer les incidences négatives sur les effectifs, nous avons dressé le tableau présenté en page suivante. Ce tableau reprend dans la première colonne, l'ensemble des initiatives et actions existantes au sein de nos filiales. Les colonnes 2 et 3 indiquent si ces initiatives et actions sont relatives aux paragraphes 38 a, b, d, 39 ou 41 de la présente réglementation. Les autres colonnes indiquent dans quel sous-groupe ces initiatives et/ou actions ont été mises en place. Ces actions visent nos effectifs et sont déjà mise en place.
Par ailleurs, nos filiales allouent des ressources à la gestion des incidences en santé et sécurité qui comprennent :
Au niveau du Groupe Floridienne, aucun objectif quantitatif spécifique n'a été défini à ce jour en matière de santé et de sécurité au travail. Comme mentionné précédemment, la diversité des secteurs d'activité, des contextes opérationnels et géographiques des filiales rend complexe la mise en place de politiques et d'actions uniformes à l'échelle de la holding pour ce type de thématique. De ce fait, aucun dispositif de suivi centralisé de l'efficacité des mesures déployées par les filiales en matière de santé et sécurité n'a encore été instauré au niveau Groupe. Cependant, Floridienne a mis en place un Code de conduite applicable à l'ensemble de ses entités, ainsi qu'un mécanisme de lanceur d'alerte, accessible à l'ensemble des collaborateurs, leur permettant de signaler, en toute confidentialité, toute situation susceptible de porter atteinte à leur sécurité ou à leurs droits fondamentaux.
Aucun risque ou opportunité identifiés en lien avec la santé et la sécurité des effectifs n'a été évalué comme étant matériel lors de l'évaluation de la double importance.
| Paragraphe 38 (a), (b), (d)* |
Paragraphe 39 et 41 1 |
Life Sciences | Food | Chemicals | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BioFirst | Natix | Fdg 2 | Simon Dutriaux |
Delka | Snam | Kimflor | ||||
| Mise en place de consigne de sécurité et d'hygiène; | (a) | X | X | X | X | X | X | X | ||
| Affichage obligatoire des consignes de sécurité; | (a) | X | X | X | ||||||
| Plan d'intervention d'urgence | (a) | X | X | X | X | X | X | X | ||
| Contrôle de sécurité des équipements | (a), (b) | X | X | X | X | X | X | X | ||
| Equipements de protections individuels; | (a) | X | X | X | X | X | X | X | ||
| Communication et campagnes de sensibilisation sur les moyens de prévention du risque d'accident |
(a), (b) | X | X | X | ||||||
| Discussions des mesures à mettre en place pour renforcer la sécurité qui sont soit formalisées (par exemple, via des comités de santé et sécurité) et soit plus informelles (par exemple, via des groupes de discussions) |
(a), (b) | 39, 41 | X | X | X | X | X | X | X | |
| Retours d'expérience des employés | (a), (d) | 39, 41 | X | X | X | X | X | X | ||
| Formations sur la santé et/ ou la sécurité au travail, visant à réduire les accidents et les maladies professionnelles; |
(a), (b) | X | X | X | X | X | X | X | ||
| Enquêtes de satisfaction des employés | (a) | X | X | |||||||
| Enquêtes psycho-sociale afin d'évaluer le bien-être et la sécurité au travail; |
(a) | X | X | X | ||||||
| Adoption de mesures correctives adaptées en cas d'accident |
(b) | X | X | X | X | X | X | X | ||
| Inspection médicale | (b) | X | X | X | X | |||||
| Études et/ou analyses des risques et/ou cartographie des risques liés à la sécurité au travail |
(a), (b) | 39 | X | X | X3 | |||||
| Suivi des incidents | (d) | X | X | X | X | X | X | X | ||
| Indicateurs de suivi (KPI') et/ou tableaux de bords et/ou système de gestion des risques |
(d) | X | X | X | ||||||
| Audit interne et/ou externe | (a), (b) | 39 | X (certaines filiales) |
X | X | X | X |
1 Pro memorie, extrait des paragraphes 38 (a,b,d), 39 et 41 :
(a) les actions prises, prévues ou en cours pour prévenir ou atténuer les incidences négatives importantes sur ses effectifs;
(b) les mesures adoptées, s'il en est, pour remédier ou permettre de remédier à une incidence importante réelle;
(d) la manière dont elle suit et évalue l'efficacité de ces actions et initiatives en termes de résultats pour ses effectifs.
En ce qui concerne le paragraphe 36, l'entreprise décrit les processus par lesquels elle détermine quelles mesures sont nécessaires et appropriées pour faire face à une incidence négative réelle ou potentielle particulière sur ses propres effectifs.
L'entreprise indique si et comment elle veille à ce que ses pratiques ne causent pas ou n'exacerbent pas d'incidences négatives importantes sur ses effectifs, y compris, le cas échéant, ses pratiques en matière d'achat, de vente et d'utilisation des données. Elle peut notamment communiquer l'approche qu'elle suit en cas de tensions entre la prévention ou l'atténuation des incidences négatives importantes et d'autres pressions exercées sur l'entreprise.
2 FDG (Spécialités Gastronomiques)
3 Évaluation des risques professionnels et risques chimiques, mesure d'exposition aux agents chimiques dangereux, autosurveillance de l'empoussièrement aux métaux lourds dans les ateliers (mail quotidien)
L'objectif de cette obligation de divulgation est de permettre de comprendre dans quelle mesure les incidents liés au travail et les cas graves d'atteintes aux droits de l'homme affectent les effectifs de l'entreprise.
À l'exception de BioFirst, aucun incident lié au travail, plainte ou cas grave d'atteinte aux droits de l'homme n'a été signalé au sein du Groupe Floridienne au cours de la période de référence.
Floridienne adhère aux Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, à la Déclaration de l'OIT sur les principes et droits fondamentaux au travail, ainsi qu'aux Lignes directrices de l'OCDE pour les entreprises multinationales. Le Groupe s'engage à maintenir un environnement de travail sûr, inclusif et respectueux.
Le tableau ci-dessous présente les différentes métriques à divulguer, conformément aux exigences de la norme.
| Description du point d'information (S1-17) : nombre d'incidents de discrimination |
2024 |
|---|---|
| Nombre d'incidents de discrimination | 4 |
| Nombre de plaintes déposées par le biais de canaux permettant aux travailleurs de l'entreprise de faire part de leurs préoccupations (mécanismes de réclamation) |
53 |
| Nombre de plaintes déposées auprès des points de contact nationaux pour les entreprises multinationales de l'OCDE |
0 |
| Montant des amendes, pénalités et compensations pour dommages résultant d'incidents de discrimination, y compris le harcèlement et les plaintes déposées (€) |
0 |
| Nombre de problèmes et d'incidents graves en matière de droits de l'homme liés à la propre main-d'œuvre |
0 |
| Nombre de problèmes et d'incidents graves en matière de droits de l'homme liés au personnel de l'entreprise qui sont des cas de non respect des principes directeurs des Nations unies et des principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales. |
0 |
| Montant des amendes, pénalités et compensations pour les problèmes et incidents graves en matière de droits de l'homme liés au personnel de l'entreprise (€) |
0 |
Comme indiqué dans le tableau, l'ensemble des plaintes reçues s'élève à 57 dont 4 cas de discrimination identifiés chez BioFirst. Ces cas ont été évalués comme importants, ce qui a conduit à l'ouverture d'analyses approfondies et à la mise en œuvre de mesures correctives :
Pour rappel, le Groupe Floridienne et BioFirst disposent tous deux d'un code de conduite et d'une politique de lanceur d'alerte incluant des dispositions spécifiques relatives à la lutte contre la discrimination.
Aucune plainte n'a été déposée auprès des Points de Contact Nationaux pour les entreprises multinationales de l'OCDE.
En 2024, aucune amende, sanction, indemnisation ou action en justice liée à des cas de discrimination ou d'atteinte aux droits de l'homme n'a été enregistrée. Par conséquent, aucun rapprochement avec les états financiers n'est nécessaire.
Enfin, aucun incident grave en matière de droits de l'homme, tel que le recours au travail forcé, la traite des êtres humains ou le travail des enfants, n'a été constaté dans le cadre des activités du Groupe ou parmi ses effectifs.

Chez Floridienne, la conduite responsable des affaires constitue un pilier essentiel de notre gouvernance d'entreprise. En tant que société holding investissant dans des secteurs diversifiés, nous reconnaissons que notre impact en matière de conduite des affaires repose à la fois sur nos pratiques internes et sur celles des filiales que nous accompagnons.
Le thème G1 a été identifié comme important selon notre évaluation de la double importance, en raison, entre autres, de ses implications à la fois sur notre réputation, notre conformité réglementaire et la confiance des parties prenantes clés ; notamment nos investisseurs, actionnaires et organes de gouvernance.
Afin de détailler les incidences, risques et opportunités (IRO) importants et propres à ce sujet, nous présentons ci-dessous un tableau récapitulatif reprenant : les sous-thèmes, les sous-sous thèmes, les types d'IRO, l'emplacement dans la chaîne de valeur (VC), l'horizon temporel, et la description des IRO.
| Sous-thème | Sous-sous | Emplacement | Horizon | Division | Incidence | Description | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| thème | dans la chaine de valeur |
temporel | Négative | Positive | Rsique | Opportunité | |||||
| Conduite des affaires |
Culture d'entreprise |
Activités propres Amont |
< 1 an | Life Sciences |
BioFirst | X | X | Incidence positive réelle : - Mise en place de principes et de pratiques éthiques solides dans la culture et l'éthique du travail Risques : |
|||
| - Coûts liés à la mise en place de réglementation restrictives en matière de ESG (Environnment, social et gouvernance) - Risque de pots-de-vin et de de corruption |
|||||||||||
| Activités propres |
< 1 an | Holding | Floridienne | X | Dfficulté à attirer des investissements à cause d'une mauvaise conduite des affaires; |
||||||
| Aval | Ne pas répondre aux attentes des investisseurs en termes d'exigences liées aux volets ESG |
||||||||||
| Influence politique et activités de lobbying |
Aval | 1 an><5 ans |
Life Sciences |
BioFirst | X | Influencer les politiques décisionnelles afin de réduire les délais d'enregistrement des nouveaux biopesticides et biostimulants |
|||||
| Innovation | Activités propres |
< 1 an | Life Sciences |
BioFirst | X | L'innovation scientifique est une des pierres angulaires du modèle d'entreprise de notre filiale Biofirst. La création de produits innovants sur le marché de la gestion |
|||||
| intégrée des ravageurs et dans l'agriculture respectueuse de la planète de manière générale ont le potentiel d'augmenter les revenus de BioFirst. |
La Charte de gouvernance d'entreprise de Floridienne décrit les principaux aspects de la gouvernance d'entreprise, notamment la structure de direction, les règlements d'ordre intérieur du Conseil d'Administration et des différents Comités. Les Comités au sein du Conseil d'Administration sont au nombre de 2. En ce qui concerne les organes de direction, l'administrateur-délégué est assisté par le Comité de Gestion.
Le Comité d'Audit composé au minimum de deux et au maximum de cinq membres, tous non-exécutifs et au minimum d'un administrateur indépendant dont la durée du mandat des membres coïncide avec celle de leur mandat d'administrateur. Le Conseil d'Administration désigne le président du Comité d'Audit. Le Comité d'Audit reçoit pour mission du Conseil d'Administration le suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques de la société ainsi que, s'il existe un audit interne, suivi de celui-ci et de son efficacité. Le Comité d'Audit supervise également la mise en place des initiatives relatives aux sujets environnementaux, sociaux et de gouvernance au niveau du Groupe et le respect des nouvelles règles liées à la CSRD. Le Comité d'Audit se réunit au moins quatre fois par an.
Le Comité de Nomination et de Rémunération est composé de membres non exécutifs du Conseil d'Administration. La durée du mandat des membres du Comité coïncide avec celle de leur mandat d'administrateur. Le Conseil d'Administration désigne le président du Comité de Nomination et de Rémunération. Ce dernier n'a aucun rôle concernant les questions de durabilité.
Le Comité de Gestion est composé de minimum deux membres, choisis par le Conseil d'Administration dont le mandat est à durée indéterminée. Il est le seul responsable de la composition des comités de chaque pôle et de l'exécution des décisions prises par le Conseil d'Administration au niveau du Groupe et dans chaque pôle. Les comités de chaque Division sont chargés de l'exécution des décisions du Comité de Gestion et ce uniquement dans leur pôle respectif. Le Comité de Gestion met en œuvre la stratégie du Groupe telle que définie par son Conseil. Dans ce cadre, il gère les moyens de financement du Groupe et les alloue aux investissements et aux développements des pôles ou du Groupe. Le Comité de Gestion se réunit de manière régulière au cours de l'année.
En plus des compétences et/ou expériences décrites en matière de durabilité dans l'ESRS2 (GOV-1_04), les différents comités intègrent des compétences variées :
À ce jour, Floridienne n'a pas formellement défini ni mis en œuvre d'actions relatives à la culture d'entreprise à l'échelle du Groupe. Néanmoins, Floridienne est consciente de l'importance de promouvoir une culture d'entreprise cohérente avec ses engagements de durabilité et entend développer une approche structurée, pertinente et durable à moyen terme. C'est dans cet esprit (et comme décrit ci-dessous) que le Groupe envisage d'intégrer les politiques relatives à la conduite des affaires dans le processus de clôture annuelle.
La culture d'entreprise constitue un fondement essentiel de la stratégie et de la gouvernance du Groupe Floridienne. En tant que société holding investissant dans des secteurs variés, Floridienne veille à maintenir un cadre éthique commun tout en respectant les spécificités de chaque entité opérationnelle. La diversité des secteurs dans lesquels opèrent nos filiales exige une gouvernance structurée, des pratiques responsables et une culture d'intégrité partagée.
Au niveau du Groupe, deux politiques centrales encadrent la conduite des affaires :
Ces politiques ont été élaborées ou revues par le Comité d'Audit, puis validées par le Conseil d'Administration. Elles sont accessibles en ligne à tous les collaborateurs et parties prenantes concernées. Aucune révision de ces documents n'est actuellement prévue.
Afin de renforcer l'appropriation de ces politiques au sein des filiales, le Groupe envisage de les intégrer dans le processus de clôture annuelle. Le CFO Groupe est le plus haut responsable au sein de l'entreprise pour les politiques relatives à la lutte contre la corruption (y inclus les pots-de-vin) et à la protection des lanceurs d'alerte. Ces sujets sont toutefois supervisés par le Comité d'Audit. Ces politiques sont détaillées dans la section 'ESRS2 MDR : Politiques en place'.
Floridienne considère que la culture d'entreprise est un levier essentiel de performance durable. Elle s'exprime notamment à travers :
Le Code de conduite de Floridienne constitue un pilier fondamental dans la promotion de la culture d'entreprise du Groupe. Il définit les normes éthiques et les comportements attendus de l'ensemble des collaborateurs, assurant ainsi que les pratiques quotidiennes soient pleinement alignées avec les valeurs et les objectifs stratégiques du Groupe. Ce code couvre des principes clés tels que l'intégrité, la transparence, la responsabilité et le respect des lois et réglementations en vigueur.
En l'appliquant, Floridienne garantit une gestion éthique et cohérente, renforce la confiance de ses parties prenantes, et préserve un environnement de travail sain, respectueux et équitable.
Cette culture est activement portée par un leadership authentique, incarné par les dirigeants du Groupe. Par leurs décisions et leur comportement, ils témoignent d'un engagement sincère envers les valeurs fondatrices de la société holding. L'orientation de Floridienne vers des investissements durables à long terme renforce ce cadre, en instaurant un sentiment de stabilité et de continuité, essentiel à la construction d'une relation de confiance durable avec les investisseurs, les partenaires commerciaux, les clients et les collaborateurs.
La culture d'entreprise ainsi promue constitue une base solide pour orienter les décisions stratégiques, stimuler l'efficacité opérationnelle et nourrir une culture de responsabilité à tous les niveaux de l'organisation. Elle contribue directement à la réussite durable de Floridienne, tout en soutenant son impact positif sur la société et l'environnement.
Par ailleurs, Floridienne a mis en place des mécanismes afin d'identifier, signaler et examiner les préoccupations relatives aux comportements illicites, contraires au code de conduite ou allant à l'encontre des règles en matière de sécurité sur les divers sites de ses filiales, en toute sécurité et confidentialité. Cela contribue à un environnement de travail éthique et responsable, renforçant la confiance des parties prenantes et assurant la conformité aux lois et règlements.
Ces mécanismes se situent à plusieurs niveaux et sont spécifiés dans le Code de Conduite :
Un lanceur d'alerte peut décider de signaler l'alerte de manière anonyme et sera protégé, tel que décrit dans l'article 4 de la politique de dénonciation d'irrégularités et avis de confidentialité. Dans le cas où il décide de communiquer ses coordonnées personnelles, Floridienne garantie la plus grande confidentialité dans le traitement des informations.
Il n'y a pas de formations spécifiques pour les effectifs sur ce mécanisme. Il est mentionné toutefois dans le code de conduite de la holding. Le Code de Conduite garantie la protection des lanceurs d'alerte contre les représailles, conformément à la directive (UE) 2019/1937.
La politique actuelle prévoit des mesures garantissant l'indépendance du coordinateur des lanceurs d'alerte.
Floridienne a mis en place une procédure pour donner suite aux signalements effectués par les lanceurs d'alerte conformément à la directive (UE) 2019/1937. Au sein du Groupe, il y'a un coordinateur lanceur d'alerte aidé par un conseiller expert et externe. Le conseiller externe est responsable de la réception et de la transmission au coordinateur de tous les rapports et demandes effectués via le canal d'alerte. Une première évaluation des alertes est effectuée et donne lieu à une enquête le cas échéant. Le traitement des alertes et le feedback au lanceur d'alerte se font dans un délai de trois mois.
Les politiques du Groupe ne prévoient pas de formation sur son code de conduite. Actuellement, le Groupe réfléchit à l'éventualité d'organiser des formations sur ce code de conduite.
La politique anti-corruption est intégrée au code de conduite du Groupe Floridienne. Cette politique est partiellement en ligne avec la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC).
En effet, les formations ne sont pas encore mises en place mais sont actuellement en discussion avec le management.
Notre analyse générale révèle que les fonctions les plus exposées au risque de corruption et de versement de pots-de-vin sont généralement celles qui ont un accès direct aux ressources financières ou aux interactions externes sensibles. Nous avons identifié les principales fonctions à risque et les raisons associées :
En tant que société holding, Floridienne n'a pas de politique spécifique concernant le bien-être animal. D'autre part, ce sujet n'a pas été identifié comme matériel dans l'évaluation de la double importance.
Au sein de Floridienne, les initiatives de sensibilisation auprès des instances publiques sont principalement portées par BioFirst. Ces démarches visent à promouvoir les technologies de biocontrôle et à faciliter leur accès au marché européen, notamment en soutenant l'enregistrement de nouveaux biopesticides et biostimulants. L'objectif est de contribuer, de manière constructive, à l'évolution du cadre réglementaire en faveur de solutions innovantes et durables dans le domaine de la lutte biologique intégrée.
Ces actions s'inscrivent dans une logique d'innovation verte, répondant à la demande croissante de solutions alternatives aux pesticides et engrais traditionnels, et visant à réduire les impacts de l'agriculture sur la biodiversité, les écosystèmes et l'environnement au sens large.
Les positions portées par BioFirst sont alignées avec les principes d'une agriculture durable, fondée sur des technologies respectueuses de la nature et favorisant la santé des sols, des cultures et des consommateurs.
La gouvernance de ces activités est assurée par le Chief Strategy and Transformation Officer (CSTO) de BioFirst, qui supervise l'ensemble de ces démarches et en rend compte au CEO de BioFirst, membre de l'équipe de direction de Floridienne. Ces activités sont également intégrées au processus d'engagement des parties prenantes, mis en place dans le cadre de l'analyse de double matérialité.
Floridienne et ses filiales n'ont versé aucune contribution politique, ni financière, ni en nature. Cette information a été vérifiée dans le cadre des procédures annuelles de clôture financière et de reporting de durabilité.
Le Groupe Floridienne n'est pas inscrit au registre de transparence de l'Union européenne, ni dans un registre équivalent dans un État membre. En revanche, sa filiale Biobest (groupe BioFirst) est inscrite au registre de transparence de l'UE sous le numéro 302141215278-05.
Enfin, aucun membre des organes d'administration, de direction ou de surveillance de Floridienne n'a occupé, au cours des deux années précédant sa nomination, de fonctions comparables dans une administration publique ou un organisme de régulation.
L'innovation scientifique est l'une des pierres angulaires du modèle d'entreprise de BioFirst. Depuis plusieurs décennies, cette filiale se distingue comme un acteur pionnier dans le domaine de la lutte biologique contre les ravageurs. Sa capacité à anticiper et à s'adapter aux évolutions du marché repose sur l'importance stratégique accordée à la recherche et au développement.
La présence mondiale de BioFirst permet de tirer parti de connaissances issues de biomes variés, aboutissant à une offre de solutions adaptées à une large diversité d'écosystèmes. Sa réputation dans le domaine de la gestion intégrée des ravageurs (IPM) et de l'agriculture durable constitue un atout stratégique majeur pour le Groupe Floridienne.
Les autres entités du Groupe évoluent dans des secteurs où l'innovation repose davantage sur des leviers opérationnels, techniques ou organisationnels. Chacune d'entre elles contribue, à sa manière, à la création de valeur par l'adaptation aux enjeux spécifiques de son secteur, qu'il s'agisse de la sécurité alimentaire, de l'économie circulaire ou encore de la transition énergétique. Cette diversité de modèles d'innovation constitue une force pour Floridienne, en consolidant sa résilience et sa capacité à répondre aux grands défis économiques, environnementaux et sociaux.


| Amont | Activités propres | Aval | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Fournisseurs | | Logistique | | Transformation et Opérations |
| Logistique | | Clients | | Consommateurs Fin de vie |
| 1. Fournisseurs de matières premières, agriculteurs : - Enzymes : ananas (bromélaïne), papaye (papaïne) et pancréas animal (trypsine, chymotrypsine, pancréatine) - Huiles essentielles : racine et graines d'angélique, raifort, racine de livèche - Escargots 2. Fournisseurs d'emballage |
Fournisseurs de services logistiques : stockage et transport |
Transformation : 1. Purification des enzymes 2. Distillation des huiles essentielles 3. Purification de l'extrait d'escargot Effectifs et directeurs |
Fournisseurs de services logistiques |
Agriculteurs, cultivateurs Communautés locales |
Grand public Détaillants, supermarchés, restaurants Presse Compost, recyclage et récupération de déchets organiques |
Parties prenantes non prises en compte dans la chaîne de valeur :
* Gouvernements, ONG, régulateurs
* Actionnaires
* Communautés locales
| Amont | Activités propres | Aval | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Fournisseurs | | Logistique | | Transformation et Opérations |
| Logistique | | Clients | | Consommateurs Fin de vie |
| 1. Fournisseurs de matières premières : piles, batteries, accumulateurs collectés sur le territoire européen 2. Solutions d'emballage de batteries endommagées (Gelkoh) |
Fournisseurs de services logistiques de transport de batteries et déchets industriels |
Effectifs, directeurs 1. Identification et tri des déchets 2. Tri par typologie et par groupes électrochimiques 3.Criblage : séparation des produits isolants 4. Démontage des cellules de batteries automobiles et aéronautiques 5. Traitement par broyage, thermolyse 6. Test de purification de matières recyclées |
Fournisseurs de services logistiques |
Agriculteurs, cultivateurs Communautés locales |
Commercialisation de produits B2 B : - Poudres , lingots et copeaux de métaux reconnus comme stratégiques par COMES : Aluminium, Cobalt, Cuivre, Fer, Nickel - Composants électroniques : DEEE et cartes - Plastiques : PP, PA, PE, PVC - Isolants : vermiculite |
Parties prenantes non prises en compte dans la chaîne de valeur :
* Gouvernements, ONG, régulateurs
* Actionnaires
* Communautés locales
| Amont | Activités propres | Aval | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Fournisseurs |
Logistique | | Transformation et Opérations |
| Logistique | | Clients | | Consommateurs Fin de vie |
| 1. Fournisseurs de matières premières : lubrifiants, acides organiques, pigment, polymères, stabilisants 2. Solutions d'emballage |
Fournisseurs de services logistiques de transport |
Effectifs, directeurs Transformation de produits : stabilisants PVC et aditifs aux polymères Stockage de produits Marketing |
Fournisseurs de services logistiques |
Commercialisation de produits B2 B dans l'industrie de la construction : - Stabilisants PVC : châssis de fenêtres et portes, tuyaux de canalisation, câbles, profils techniques, - Lubrifiants pour installations PVC - Modificateurs d'impacts pour porte et fenêtres |
Recyclage, incinération et décharge |
Parties prenantes non prises en compte dans la chaîne de valeur :
* Gouvernements, ONG, régulateurs
* Actionnaires
* Communautés locales
| Amont | Activités propres | Aval | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Fournisseurs | | Opérations | | Clients | ||
| 1. Fournisseurs de biens et services : énergie, biens loués, matériel informatique 2. Fournisseurs de matériaux aux filiales |
Effectifs Filiales Régulateur |
Actionnaires Banques |
| Groupe de parties prenantes |
Où se situe la chaîne de valeur ? (amont -1, opérations propres, aval) |
Pourquoi nous interagissons | Méthodes | Fréquence | L'impact de ces interactions sur nos performances |
|---|---|---|---|---|---|
| Filiales | Opérations propres |
En tant que société holding, nous sommes chargés de veiller à ce que les filiales se conforment aux obligations de reporting du Groupe, y compris à la directive CSRD. |
Comités, courriers, réunions |
Ad hoc Reporting trimestriel |
Une information fiable permettant un suivi optimale en termes de performances financières mais également sur les volets réglementaires. |
| Nous veillons également à s'assurer que leurs activités s'alignent sur la stratégie du Groupe. |
|||||
| Actionnaires et investisseurs |
Opérations propres |
En tant que société holding, les actionnaires et investisseurs sont une des principales parties prenantes. |
Comités, courriers, réunions |
Une AG par an Ad hoc |
Compte tenu de l'importance accordée à la durabilité, la direction tend à intégrer les questions de durabilité dans la stratégie globale du Groupe. |
| Autorités de régulation |
Opérations propres |
Assurer le respect du cadre réglementaire |
Courriers | Ad hoc | Nos activités sont influencées par les normes réglementaires et industrielles. |
| Salariés | Opérations propres |
Renforcer la cohésion, la créativité et la coopération et améliorer notre efficacité |
Discussions, réunions | Quotidien | L'engagement de notre personnel dans nos activités contribue au succès du Groupe |
| Favoriser un sens commun de l'objectif et veiller à ce que l'importance de notre rôle dans la transition énergétique soit comprise |
| Groupe de parties prenantes |
Où se situe la chaîne de valeur ? (amont -1, opérations propres, aval) |
Pourquoi nous interagissons | Méthodes | Fréquence | L'impact de ces interactions sur nos performances |
|---|---|---|---|---|---|
| Client | En aval | Le client est au centre de l'analyse de la chaîne de valeur. Comprendre les besoins et les préférences du client est essentiel pour déterminer la valeur et les préoccupations que chaque activité de la chaîne crée. Élaborer une stratégie de durabilité : Les clients accordent de plus en plus d'importance à la durabilité et les entreprises de l'industrie alimentaire doivent élaborer une stratégie pour répondre à cette préoccupation. |
Relation client / fournisseur |
Quotidienne | Le client est au centre de l'analyse de la chaîne de valeur. Comprendre les besoins et les préférences du client est essentiel pour déterminer la valeur et les préoccupations que chaque activité de la chaîne crée. Élaborer une stratégie de durabilité : Les clients accordent de plus en plus d'importance à la durabilité et les entreprises de l'industrie alimentaire doivent élaborer une stratégie pour répondre à cette préoccupation. |
| Collaborateurs | Opérations propres |
Renforcer la cohésion, la créativité et la coopération et améliorer notre efficacité Favoriser un sentiment commun d'utilité et veiller à ce que l'importance de notre rôle dans la transition énergétique soit comprise. |
Communication quotidienne terrain, réunions , formations |
Quotidienne | Notre personnel est engagé dans nos activités et nos affaires, contribuant au succès de notre travail. |
| Collectivités | Opérations propres |
Tenir les communautés locales informées de l'état d'avancement de nos projets et de leur pertinence par rapport à leurs activités et à leurs besoins. |
Visites, courriers, mails, communication téléphoniques |
Ad hoc | Les réactions des communautés touchées par nos projets sont prises en compte dans le cadre de nos activités. Le dialogue avec les communautés locales permet de s'assurer |
| ONG et autres | Opérations propres |
Remplir leurs missions d'informations Tenir les communautés locales informées de l'état d'avancement de nos projets et de leur pertinence par rapport à leurs activités et à leurs besoins. Remplir leurs missions d'informations |
Visites, courriers, mails, communication téléphoniques |
Ad hoc | qu'elles comprennent l'impact de nos activités Les réactions des communautés touchées par nos projets sont prises en compte dans le cadre de nos activités. Le dialogue avec les communautés locales permet de s'assurer qu'elles comprennent l'impact de nos activités |
| Fournisseurs | En amont | En travaillant en étroite collaboration avec leurs fournisseurs, les entreprises peuvent s'assurer qu'elles ont accès à des matières premières de haute qualité, réduire leurs coûts et améliorer la durabilité de leurs activités. |
Relation fournisseur client Visites sur site |
Quotidienne Ad hoc |
L'importance d'une activité peut également être déterminée par son impact sur l'efficacité globale et la durabilité de la chaîne d'approvisionnement. Une entreprise qui entretient des relations étroites avec ses fournisseurs peut bénéficier d'un avantage concurrentiel en réduisant ses coûts, en améliorant la qualité de ses produits et en augmentant l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement. |
| Réglementation | Opérations propres |
Assurer la conformité avec les cadres réglementaires Aligner nos activités sur la politique gouvernementale |
Visites, courriers, mails communication téléphoniques |
Périodicité légale selon organisme regulatoire Ad hoc |
Nos activités sont influencées par les normes réglementaires et industrielles. En outre, les normes de durabilité peuvent rendre plus important le développement d'une stratégie de durabilité. |
| Organismes de certification |
Opérations propres |
Nos clients sont plus sensibles aux questions de durabilité. |
Audit, Visites, courriers, mails |
Selon audit | Obtenir des certifications |
| Groupe de parties prenantes |
Où se situe la chaîne de valeur ? (amont -1, opérations propres, aval) |
Pourquoi nous interagissons | Méthodes | Fréquence | L'impact de ces interactions sur nos performances |
|---|---|---|---|---|---|
| Client | Downstream | Le client est au centre de l'analyse de la chaîne de valeur. Comprendre les besoins et les préférences du client est essentiel pour déterminer la valeur et les préoccupations que chaque activité de la chaîne crée. Élaborer une stratégie de durabilité : Les clients accordent de plus en plus d'importance à la durabilité et les entreprises de l'industrie alimentaire doivent élaborer une stratégie pour répondre à cette préoccupation. |
Relation client / fournisseur (services commercial / qualité / MKi / logistique / ADV) Audit clientssur certaines parties RSE |
Quotidienne + selon audit |
Les activités qui contribuent de manière significative à la qualité, à la sécurité et à l'attrait du produit alimentaire final sont considérées comme plus importantes. Les activités de contrôle de la qualité et de la sécurité alimentaire sont essentielles pour garantir que le produit alimentaire répond aux normes les plus strictes en matière de sécurité et de qualité, ce qui est important pour maintenir la satisfaction du client. |
| Collaborateurs | Opérations propres |
Renforcer la cohésion, la créativité et la coopération et améliorer notre efficacité Favoriser un sentiment commun d'utilité et veiller à ce que l'importance de notre rôle dans la transition énergétique soit comprise. |
Affichage / communication quotidienne terrain / réunions / formations / ateliers / questionnaires Dans questionnaire de satisfaction Réunion CSE / CSSCT Entretiens individuels annuel et professionnels Réunions CSE |
Quotidienne Selon CSE et autres CSE : tous les 2 mois (avec ordre du jour sécurité tous les 3 mois) et réunions exceptionnelles dès que nécessaire |
Notre personnel est engagé dans nos activités et notre business contribuant ainsi à la réussite de notre travail |
| Communautés et territoire |
Opérations propres |
Tenir les communautés locales informées de l'état d'avancement de nos projets et de leur pertinence par rapport à leurs activités et à leurs besoins. Remplir leurs missions d'informations |
Visites, tel, mails, événements, courrier |
Ad hoc | Les réactions des communautés touchées par nos projets sont prises en compte dans le cadre de nos activités. Le dialogue avec les communautés locales permet de s'assurer qu'elles comprennent l'impact de nos activités. |
| Consommateurs finaux |
En aval | Assurer le suivi des réclamations faites par les clients via notre plateforme Internet |
Via plateforme | Ad hoc | Les réclamations des consommateurs sont prises en compte pour améliorer la qualité de nos produits. |
| Fournisseurs | En amont | En travaillant en étroite collaboration avec les fournisseurs et les prestataires de services, les entreprises peuvent s'assurer qu'elles ont accès à des matières premières et à des services de haute qualité, réduire les coûts et améliorer la durabilité de leurs opérations. |
Rrelation fournisseur / client (acheteurs : DS / Qualité / RP / RRH / RM) Audit fournisseur |
Quotidienne + selon audit |
L'importance d'une activité peut également être déterminée par son impact sur l'efficacité et la durabilité globales de la chaîne d'approvisionnement. Par exemple, une activité qui contribue à réduire les déchets et les émissions, ou à améliorer la durabilité des matières premières, peut être considérée comme plus importante. Une entreprise qui entretient des relations étroites avec ses fournisseurs peut bénéficier d'un avantage concurrentiel en réduisant les coûts, en améliorant la qualité des produits et en augmentant l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement. |
| Réglementation | Opérations propres |
Assurer la conformité avec les cadres réglementaires Aligner nos activités sur la politique gouvernementale |
Visites, courriers, mails, communication téléphoniques |
Périodicité légale selon organisme regulatoire Ad hoc |
Nos activités sont influencées par les normes réglementaires et industrielles. Par exemple, les réglementations en matière de sécurité alimentaire peuvent rendre plus importantes les activités de contrôle de la qualité et de sécurité alimentaire, tandis que les normes de durabilité peuvent rendre plus important le développement d'une stratégie de durabilité. |
| Organismes de certification |
Opérations propres |
Veiller à ce que les produits alimentaires respectent les normes de qualité et de sécurité établies, par le biais d'activités telles que les tests de laboratoire et les inspections. |
Audit | Organisme de certification (1 /an) |
Les activités qui contribuent de manière significative à la qualité, à la sécurité et à l'attrait du produit alimentaire final sont considérées comme plus importantes. Les activités de contrôle de la qualité et de la sécurité alimentaire sont essentielles pour garantir que le produit alimentaire répond aux normes les plus strictes en matière de sécurité et de qualité, ce qui est important pour maintenir la satisfaction du client. |
| ONG et autres | Opérations propres |
Pour soutenir nos activités | Visites, courriers, mails, communication téléphoniques |
Ad hoc | Aide à l'embauche, aide à la veille règlementaire |
Le tableau suivant reprend la liste des exigences de publication auxquelles Floridienne s'est conformée en préparant notre rapport de durabilité selon les résultats de l'évaluation de l'importance
| ESRS2 - informations générales | E1 - Changement climatique | E4 - Biodiversité et écosystèmes | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| DR | P. x DR | P. x DR | P. x | |||||
| BP-1 | Divulgué | 75 E1 GOV-3 | Divulgué | 94 E4 SBM-3 | Divulgué | 103 | ||
| BP-2 | Divulgué | 75 E1 IRO-1 | Divulgué | 94 E4-1 | Divulgué | 105 | ||
| GOV-1 | Divulgué | 76 E1 SBM-3 | Divulgué | 94 E4-5 | Divulgué | 105 | ||
| GOV-2 | Divulgué | 78 E1-1 | Divulgué | 98 E4-6 | Divulgation phasée d'un à trois ans conformément à l'Annexe C |
- | ||
| GOV-3 | Divulgué | 78 | Plan de transition sera divulgué en 2030 |
- | ||||
| GOV-4 | Divulgué | 78 E1-4 | Divulgué | 98 | ||||
| IRO-1 | Divulgué | 87 E1-5 | Divulgué | 99 | ||||
| IRO-2 | Divulgué | 89 E1-6 | Divulgué | 99 | ||||
| SBM-1 | Divulgué | 80 E1-7 | Divulgué | 101 | ||||
| SBM-2 | Divulgué | 82 E1-8 | Divulgué | 101 | ||||
| SBM-3 | Divulgué | 85 E1-9 | Divulgation phasée d'un à trois ans conformément à l'Annexe C |
- | ||||
| SBM-3_09 | Divulgation phasée d'un an conformément à l'Annexe C |
- |
| S1 - Effectifs du Groupe | G1 - Conduite des affaires | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| DR | P. x DR | P. x | |||
| S1 SBM-3 | Divulgué | 115 Spécifique à BioFirst |
Divulgué | 125 | |
| S1-1 | Divulgué | 116 G1 GOV-1 | Divulgué | 123 | |
| S1-2 | Divulgué | 117 G1-1 | Divulgué | 124 | |
| S1-3 | Divulgué | 118 G1-5 | Divulgué | 125 | |
| S1-4 | Divulgué | 119 | |||
| S1-6 | Divulgué | 119 | |||
| S1-7 | Divulgation phasée d'un an conformément à l'Annexe C |
- | |||
| S1-14 | Divulgué | 119 | |||
| S1-14.88 d et e |
Divulgation phasée d'un an conformément à l'Annexe C |
- |
Conformément à l'Annexe C des Normes Européennes de Reporting de Durabilité (ESRS), notre entreprise a choisi d'utiliser les dispositions de phasage pour certaines exigences de divulgation.
Cela nous permet d'intégrer et de rapporter progressivement des informations spécifiques sur la durabilité sur une période définie. Les divulgations phasées incluent les exigences de divulgation et les points de données suivants :
| SBM-3_09 | Concernant les effets attendus des IRO matériels sur la position financière du Groupe Floridienne, ses performances financières et ses flux de trésorerie à court et moyen terme. |
|---|---|
| E1-1_01,13,14,15 | En raison de la complexité de ses opérations et de la nécessité d'un engagement approfondi des parties prenantes, Floridienne prévoit de formaliser et de divulguer son plan de transition d'ici 2030. |
| E1-9 | Concernant les incidences financières escomptées des risques physiques et de transition importants et opportunités potentielles liées au changement climatique" |
| E4-6 | Concernant les incidences financières escomptées des risques et opportunités liés à la biodiversité et aux écosystèmes |
| S1-7 | Les informations relatives aux caractéristiques des travailleurs non salariés faisant partie des effectifs de l'entreprise |
| S1-14_06,7 | Les informations relatives aux cas de maladies professionnelles et au nombre de jours perdus pour cause de blessures, d'accidents, de décès et de maladies professionnelles |
S1-17 Divulgué 121
Le tableau suivant reprend les points de données qui découlent d'autres législations de l'UE et les informations sur leur emplacement dans la présente déclaration de durabilité
| Exigence de publication et point de donnée y relatif |
Référence SFDR (1) | Référence pilier 3 (2) | Référence règlement sur les indices de référence (3) |
Référence loi européenne sur le climat (4) |
Matériel/ non matériel |
Page |
|---|---|---|---|---|---|---|
| ESRS 2 GOV-1 | indicateur n° 13 du | Annexe II du règlement délégué (UE) | Matériel | 76 | ||
| Mixité au sein des organes de gouvernance paragraphe 21, point d) |
tableau 1 de l'annexe 1 | 2020/1816 de la Commission | ||||
| ESRS 2 GOV-1 | Annexe II du règlement délégué (UE) | Matériel | 77 | |||
| Pourcentage d'administrateurs indépendants paragraphe 21, point e) |
2020/1816 de la Commission | |||||
| ESRS 2 GOV-4 | indicateur n° 10 du | Matériel | 78 | |||
| Déclaration sur la diligence raisonnable paragraphe 30 |
tableau 3 de l'annexe 1 | |||||
| ESRS 2 SBM-1 | indicateur n° 4 du | Article 449 bis du règlement | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | ||
| Participation à des activités liées aux combustibles fossiles paragraphe 40, point d) i) |
tableau 1 de l'annexe 1 | (UE) n°575/2013; Règlement d'exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, tableau 1 : Informations qualitatives sur le risque environnemental et tableau 2 : Informations qualitatives sur le risque social |
2020/1816 de la Commission | matériel | ||
| ESRS 2 SBM-1 | indicateur n° 9 du | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | |||
| Participation à des activités liées à la fabrication de produits chimiques paragraphe 40, point d) ii) |
tableau 2 de l'annexe 1 | 2020/1816 de la Commission | matériel | |||
| ESRS 2 SBM-1 | indicateur n° 14 du | Article 12, paragraphe 1, du règlement | Non | |||
| Participation à des activités liées à des armes controversées paragraphe 40, point d) iii) |
tableau 1 de l'annexe 1 | délégué (UE) 2020/1818 (7), annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 |
matériel | |||
| ESRS 2 SBM-1 | Règlement délégué (UE) 2020/1818, | Non | ||||
| Participation à des activités liées à la culture et à la production de tabac paragraphe 40, point d) iv) |
article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1816, annexe II. |
matériel | ||||
| ESRS E1-1 | Article 2, | Matériel | 98 | |||
| Plan de transition pour atteindre la neutralité climatique d'ici à 2050 paragraphe 14 |
paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119 |
|||||
| ESRS E1-1 | Article 449 bis du règlement | Article 12, paragraphe 1, points d) | Matériel | 98 | ||
| Entreprises exclues des indices de référence accord de Paris paragraphe 16, point g) |
(UE) n° 575/2013, règlement d'exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 1 : Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique : Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle |
à g), et article 12, paragraphe 2, du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
||||
| ESRS E1-4 | indicateur n° 4 du | Article 449 bis du règlement | Article 6 du règlement délégué (UE) | Matériel* | 98 | |
| Objectifs de réduction des émissions de GES paragraphe 34 |
tableau 2 de l'annexe 1 | (UE) n° 575/2013, règlement d'exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3 : Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique : métriques d'alignement |
2020/1818 | |||
| ESRS E1-5 | indicateur n° 5 du | Matériel | 99 | |||
| Consommation d'énergie produite à partir de combustibles fossiles ventilée par source d'énergie (uniquement les secteurs ayant une forte incidence sur le climat) paragraphe 38 |
tableau 1 et indicateur n. 5 du tableau 2 de l'annexe 1 |
|||||
| ESRS E1-5 | indicateur n° 5 du | Matériel | 99 | |||
| Consommation d'énergie et mix énergétique paragraphe 37 |
tableau 1 de l'annexe 1 | |||||
| ESRS E1-5 | indicateur n° 6 du | Matériel | 99 | |||
| Intensité énergétique des activités dans les secteurs à fort impact climatique paragraphes 40 à 43 |
tableau 1 de l'annexe 1 |
| Exigence de publication et point de donnée y relatif |
Référence SFDR (1) | Référence pilier 3 (2) | Référence règlement sur les indices de référence (3) |
Référence loi européenne sur le climat (4) |
Matériel/ non matériel |
Page |
|---|---|---|---|---|---|---|
| ESRS E1-6 | indicateurs n° 1 et 2 du | Article 449 bis du règlement | Article 5, paragraphe 1, article 6 et | Matériel | 99 | |
| Émissions de GES brutes de périmètres 1, 2 ou 3 et émissions totales de GES paragraphe 44 |
tableau 1 de l'annexe 1 | (UE) n° 575/2013, règlement d'exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 1 : Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique: Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle |
article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
|||
| ESRS E1-6 | indicateurs n° 3 du | Article 449 bis du règlement | Article 8, paragraphe 1, du règlement | Matériel | 99 | |
| Intensité des émissions de GES brutes paragraphes 53 à 55 |
tableau 1 de l'annexe 1 | (UE) n° 575/2013, règlement d'exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3 : Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique : métriques d'alignement |
délégué (UE) 2020/1818 | |||
| ESRS E1-7 | Article 2, | Non | ||||
| Absorptions de GES et crédits carbone paragraphe 56 |
paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119 |
matériel** | ||||
| ESRS E1-9 | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | ||||
| Exposition du portefeuille de l'indice de référence à des risques physiques liés au climat paragraphe 66 |
2020/1818, annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 |
matériel** | ||||
| ESRS E1-9 | Article 449 bis du règlement (UE) n° 575/2013, règlement |
Non matériel |
||||
| Désagrégation des montants monétaires par risque physique aigu et chronique paragraphe 66, point a) |
d'exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphes 46 et 47, modèle |
|||||
| ESRS E1-9 | 5 : Portefeuille bancaire | |||||
| Emplacement des actifs importants exposés à un risque physique significatif paragraphe 66, point c) |
- Risque physique lié au changement climatique : expositions soumises à un risque physique |
|||||
| ESRS E1-9 | Article 449 bis du règlement | Non | ||||
| Ventilation de la valeur comptable des actifs immobiliers de l'entreprise par classe d'efficacité énergétique paragraphe 67, point c) |
(UE) n° 575/2013, règlement d'exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphe 34, modèle 2 : Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique : Prêts garantis par des biens immobiliers - Efficacité énergétique des sûretés |
matériel** | ||||
| ESRS E1-9 | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | ||||
| Degré d'exposition du portefeuille aux opportunités liées au climat paragraphe 69 |
2020/1816 | matériel** | ||||
| ESRS E2-4 | indicateur n° 8 du tableau 1 de l'annexe |
Non matériel |
||||
| Quantité de chaque polluant énuméré dans l'annexe II du règlement E-PRTR (registre européen des rejets et des transferts de polluants) rejetés dans l'air, l'eau et le sol, paragraphe 28 |
1 indicateur n° 2 du tableau 2 de l'annexe 1 indicateur n° 1 du tableau 2 de l'annexe 1 indicateur n° 3 du tableau 2 de l'annexe 1 |
|||||
| ESRS E3-1 | indicateur n° 7 du | Non | ||||
| Ressources aquatiques et marines, paragraphe 9 |
tableau 2 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS E3-1 | indicateur n° 8 du | Non | ||||
| Politique en la matière paragraphe 13 | tableau 2 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS E3-1 | indicateur n° 12 du | Non | ||||
| Pratiques durables en ce qui concerne les océans et les mers paragraphe 14 |
tableau 2 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS E3-4 | indicateur n° 6.2 du | Non | ||||
| Pourcentage total d'eau recyclée et réutilisée paragraphe 28, point c) |
tableau 2 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS E3-4 | indicateur n° 6.1 du tableau 2 de l'annexe 1 |
Non matériel |
||||
| Consommation d'eau totale en m³ par rapport au chiffre d'affaires généré par les activités propres paragraphe 29 |
||||||
| ESRS 2- IRO 1 - E4 paragraphe 16, point a) i |
indicateur n° 7 du tableau 1 de l'annexe 1 |
Non matériel |
||||
| ESRS 2- IRO 1 - E4 paragraphe 16, point b) |
indicateur n° 10 du tableau 2 de l'annexe 1 |
Non matériel |
| Exigence de publication et point de donnée y relatif |
Référence SFDR (1) | Référence pilier 3 (2) | Référence règlement sur les indices de référence (3) |
Référence loi européenne sur le climat (4) |
Matériel/ non matériel |
Page |
|---|---|---|---|---|---|---|
| ESRS 2- IRO-1 - E4 paragraphe 16, point c) |
indicateur n° 14 du tableau 2 de l'annexe 1 |
Non matériel |
105 | |||
| ESRS E4-2 | indicateur n° 11 du | Matériel | ||||
| Pratiques ou politiques foncières/ agricoles durables paragraphe 24, point b) |
tableau 2 de l'annexe 1 | |||||
| ESRS E4-2 | indicateur n° 12 du | Non | ||||
| Pratiques ou politiques durables en ce qui concerne les océans/mers paragraphe 24, point c) |
tableau 2 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS E4-2 | indicateur n° 15 du | Non | ||||
| Politiques de lutte contre la déforestation paragraphe 24, point d) |
tableau 2 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS E5-5 | indicateur n° 13 du | Non | ||||
| Déchets non recyclés paragraphe 37, point d) |
tableau 2 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS E5-5 | indicateur n° 9 du | Non | ||||
| Déchets dangereux et déchets | tableau 1 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| radioactifs paragraphe 39 | ||||||
| ESRS 2- SBM-3 - S1 Risque de travail forcé paragraphe 14, point f) |
indicateur n° 13 du tableau 3 de l'annexe I |
Matériel | 116 | |||
| ESRS 2- SBM-3 - S1 | indicateur n° 12 du | Matériel | 116 | |||
| Risque d'exploitation d'enfants par le travail paragraphe 14, point g) |
tableau 3 de l'annexe I | |||||
| ESRS S1-1 | indicateur n° 9 du | Matériel | 116 | |||
| Engagements à mener une politique en matière des droits de l'homme paragraphe 20 |
tableau 3 et indicateur n° 11 du tableau 1 de l'annexe I |
|||||
| ESRS S1-1 | Annexe II du règlement délégué (UE) | Matériel | 116 | |||
| Politiques de diligence raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l'Organisation internationale du travail, paragraphe 21 |
2020/1816 | |||||
| ESRS S1-1 | indicateur n° 11 du | Matériel | 90 | |||
| Processus et mesures de prévention de la traite des êtres humains paragraphe 22 |
tableau 3 de l'annexe I | |||||
| ESRS S1-1 | indicateur n° 1 du tableau | Matériel | 90 | |||
| Politique de prévention ou système de gestion des accidents du travail paragraphe 23 |
3 de l'annexe I | |||||
| ESRS S1-3 | indicateur n° 5 du tableau 3 de l'annexe I |
Matériel | 118 | |||
| Mécanismes de traitement des différends ou des plaintes paragraphe 32, point c) |
||||||
| ESRS S1-14 | indicateur n° 2 du | Annexe II du règlement délégué (UE) | Matériel | 119 | ||
| Nombre de décès et nombre et taux d'accidents liés au travail paragraphe 88, points b) et c) |
tableau 3 de l'annexe I | 2020/1816 | ||||
| ESRS S1-14 | indicateur n° 3 du tableau 3 de l'annexe I |
Non | ||||
| Nombre de jours perdus pour cause de blessures, d'accidents, de décès ou de maladies paragraphe 88, point e) |
matériel | |||||
| ESRS S1-16 | indicateur n° 12 du | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | |||
| Écart de rémunération entre hommes et femmes non corrigé |
tableau 1 de l'annexe I | 2020/1816 | matériel | |||
| paragraphe 97, point a) | ||||||
| ESRS S1-16 | indicateur n° 8 du tableau 3 de l'annexe I |
Non matériel |
||||
| Ratio de rémunération excessif du directeur général paragraphe 97, point b) |
||||||
| ESRS S1-17 | indicateur n° 7 du | Matériel | 121 | |||
| Cas de discrimination paragraphe 103, point a) |
tableau 3 de l'annexe I | |||||
| ESRS S1-17 | indicateur n° 10 du | Annexe II du règlement délégué (UE) | Matériel | 121 | ||
| Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l'OCDE paragraphe 104, point a) |
tableau 1 et indicateur n. 14 du tableau 3 de l'annexe I |
2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
||||
| Exigence de publication et point de donnée y relatif |
Référence SFDR (1) | Référence pilier 3 (2) | Référence règlement sur les indices de référence (3) |
Référence loi européenne sur le climat (4) |
Matériel/ non matériel |
Page |
|---|---|---|---|---|---|---|
| ESRS 2- SBM-3 - S2 | indicateurs n° 12 et n° 13 | Non | ||||
| Risque important d'exploitation d'enfants par le travail ou de travail forcé dans la chaîne de valeur paragraphe 11, point b) |
du tableau 3 de l'annexe I | matériel | ||||
| ESRS S2-1 | indicateur n° 9 du | Non | ||||
| Engagements à mener une politique en matière des droits de l'homme paragraphe 17 |
tableau 3 et indicateur n. 11 du tableau 1 de l'annexe 1 |
matériel | ||||
| ESRS S2-1 | indicateur n° 11 et n° 4 du | Non | ||||
| Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur paragraphe 18 |
tableau 3 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS S2-1 | indicateur n° 10 du | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | |||
| Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l'OCDE paragraphe 19 |
tableau 1 de l'annexe 1 | 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
matériel | |||
| ESRS S2-1 | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | ||||
| Politiques de diligence raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l'Organisation internationale du travail, paragraphe 19 |
2020/1816 | matériel | ||||
| ESRS S2-4 | indicateur n° 14 du | Non | ||||
| Problèmes et incidents en matière de droits de l'homme recensés en amont ou en aval de la chaîne de valeur paragraphe 36 |
tableau 3 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS S3-1 | indicateur n° 9 du | Non | ||||
| Engagements à mener une politique en matière de droits de l'homme paragraphe 16 |
tableau 3 de l'annexe 1 et indicateur n° 11 du tableau 1 de l'annexe 1 |
matériel | ||||
| ESRS S3-1 | indicateur n° 10 du | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | |||
| Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, des principes de l'OIT et/ou des principes directeurs de l'OCDE paragraphe 17 |
tableau 1 annexe 1 | 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
matériel | |||
| ESRS S3-4 | indicateur n° 14 du | Non | ||||
| Problèmes et incidents en matière de droits de l'homme paragraphe 36 |
tableau 3 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS S4-1 | indicateur n° 9 du | Non | ||||
| Politiques en matière de consommateurs et d'utilisateurs finals paragraphe 16 |
tableau 3 et indicateur n° 11 du tableau 1 de l'annexe 1 |
matériel | ||||
| ESRS S4-1 | indicateur n° 10 du | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | |||
| Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l'OCDE paragraphe 17 |
tableau 1 de l'annexe 1 | 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
matériel | |||
| ESRS S4-4 | indicateur n° 14 du | Non | ||||
| Problèmes et incidents en matière de droits de l'homme paragraphe 35 |
tableau 3 de l'annexe 1 | matériel | ||||
| ESRS G1-1 | indicateur n° 15 du | Matériel | 125 | |||
| Convention des Nations unies contre la corruption paragraphe 10, point b) |
tableau 3 de l'annexe 1 | |||||
| ESRS G1-1 | indicateur n° 6 du | Matériel | 124 | |||
| Protection des lanceurs d'alerte paragraphe 10, point d) |
tableau 3 de l'annexe 1 | |||||
| ESRS G1-4 | indicateur n° 17 du | Annexe II du règlement délégué (UE) | Non | |||
| Amendes pour infraction à la législation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point a) |
tableau 3 de l'annexe 1 | 2020/1816 | matériel | |||
| ESRS G1-4 | indicateur n° 16 du | Non | ||||
| Normes de lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point b) |
tableau 3 de l'annexe 1 | matériel |
*Matériel mais pas divulgué dans le reporting de cette période
**Matériel mais divulgation phasée d'un an
| Entité | Adresse | <50 km d'une zone clé de biodiversité (KBA = Key Biodiversity Area) ? |
|---|---|---|
| BBBE | 2260 Westerlo (Oevel) | oui, plusieurs : Zegge est le plus proche |
| Herentals | oui, plusieurs : Zegge est le plus proche | |
| BBAR | Burzaco 2170 bus esq. Cuyo Buenos Aires | oui |
| Rosario, Santa Fe 2000, AR | oui | |
| BBAU | Court 3 4350 Glenvale Toowoomba, Queensland | oui, Scenic Rim |
| BAU2 | PO Box 501 SA 5333 Loxton South Australia | oui, plusieurs : Riverland Mallee est le plus proche |
| Perth | oui, plusieurs : Bindoon-Julimar est le plus proche | |
| BAT1 | Agrotech-Gartenbautechnik GmbH Wildpretstraße 8C 1110 Wien | oui |
| BBR3 | Avenida Dourado, 375, Residencial Aquário, Vinhedo Estado : São Paulo | oui, plusieurs : Serra de Canteira est le plus proche |
| Jaguariuna | oui, plusieurs : Serra de Canteira est le plus proche | |
| Curritiba | oui, plusieurs : Serra do Murumbi est le plus proche | |
| Passo Fundo | non | |
| BCA3 | 2020 Fox Run Road, Leamington | oui, plusieurs : Point Pelee est le plus proche |
| 3370 Le Corbusier Laval, QC | oui, plusieurs : Lac Saint-Lys et Îles-de-la-Paix est le plus proche | |
| 50 Hazelton Street Leamington | oui, plusieurs : Point Pelee est le plus proche | |
| 19292 60 Ave unit 114 Surrey, BC | oui, plusieurs : Fraser River Estuaryest le plus proche | |
| BSBC | Room 2004, 20/F Centre point 181-185 Gloucester Rd Wanchai | oui, plusieurs : Hong Kong Island and Associated Islands est le plus proche |
| Xihuan Road 10903, 262729 262729 Shouguang City, Shandong ProvinceCity, Shandong Province |
oui, plusieurs : Laizhou Wan est le plus proche | |
| BBDK | Helsingforsgade 27B, 8200 Aarhus N | oui, plusieurs : Norsminde (Kysing) Fjord est le plus proche |
| BBFR | Rue Roussanne 294, 84100 Orange | oui, plusieurs : Marais de L'Ile Vieille est le plus proche |
| BBDE | Bahnhofsallee 8, 86438 Kissing | oui, plusieurs : Ammersee est le plus proche |
| BBIL | Kibbutz Yad-Mordechai 1, 79145 Polyam | oui, plusieurs : Judean foothills est le plus proche |
| BBKE | Third floor, Corner Plaza, Parkland Road, Westlands, PO Box 489-00606 Nairobi |
oui, plusieurs : Nairobi National Park est le plus proche |
| Thika | oui, plusieurs : Nairobi National Park est le plus proche | |
| Embu | oui, plusieurs : Kianyaga valleys est le plus proche | |
| BBME | Josefa Ortiz de Dominquez 24 CP 45235 Zapopan, Jalisco | oui, Lago de Chapala |
| BBMX | Josefa Ortiz de Dominguez 24 CP 45235 Zapopan, Jalisco | oui, Lago de Chapala |
| BBMA | Route De Tiznit, Tin Mansour KM. 39, Chtouka Ait Baha, Agadir | oui, Parc National de Souss-Massa and Aglou |
| BBMT | Rue N°1 Imm. 29, Sidi Maarouf 1 Casablanca | oui, Basse Oum Er Rbia |
| BBNO | Borevegen 7, 4352 Kleppe | oui, plusieurs : Jæren est le plus proche |
| BPA1 | Biotrop ParaguayGabriel Casaccia, Lot No.2 ; Paraná CountryClub Commercial Zone Hernandarias |
oui, plusieurs : Parque Nacional Iguazú yalrededores est le plus proche |
| BPL1 | Kminkowa 31, 62-064 Plewiska, ul. | oui, plusieurs : Drawa River Site est le plus proche |
| BPT1 | Rua alexandre herculano, 20, Odemira, 7630-147 | oui, plusieurs : Luzianes est le plus proche |
| BBES | Bulevar de Vicar 821, 04738 Puebla de vicar Almeria | oui, plusieurs : Bahía de Almería est le plus proche |
| BBSE | Sofielundsvägen 71, 21434 Malmö | oui, plusieurs : Lomma Bight est le plus proche |
| BBNL | Leehove 31 2678 MA De Lier |
oui, plusieurs : Midden Delfland & Oude Leede est le plus proche |
| BBTR | Karatepe Mah. 2921 bus 1/A Konyaaltı, Antalya | oui, plusieurs : Antalya Plains est le plus proche |
| BBTB | Çalkaya MAh. 28114 Sok. A Blok Apt. No :12 AC Aksu, Antalya | oui, plusieurs : Antalya Plains est le plus proche |
| BBUK | Unit 1 Wyvern Way Henwood Industrial Estate Ashford, Kent TN24 8 DW |
oui, plusieurs : Dungeness To Pett Levels est le plus proche |
| Moat Farm Marsh Lane, Stoke Mandeville Aylesbury, Bucks | oui, South-west London Waterbodies | |
| BUS2 | 9664 TanquerayCt. Redding CA 96003 |
non |
| 28777 Goddard Road suite 206 Romulus | oui, plusieurs : Detroit River est le plus proche | |
| BUS8 | 100 Rawson Road Suite 205 Victor NY 14564 | oui, plusieurs : Braddock Bayest le plus proche |
| BUS4 | 8468 Ronda Drive Canton MI 48187 | oui, plusieurs : Detroit River est le plus proche |
| BUS7 | 2825 Swett Road Lyndonville, NY 14098 | oui, plusieurs : Braddock Bayest le plus proche |

| ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE | 140 |
|---|---|
| COMPTE DE RÉSULTATS CONSOLIDÉS | 141 |
| ÉTAT CONSOLIDÉ DU RÉSULTAT GLOBAL | 142 |
| TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉ | 143 |
| ÉTAT CONSOLIDÉ DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES | 144 |
| NOTES | 145 |
| NOTE 1 : PRÉSENTATION DE L'ENTREPRISE | 145 |
| NOTE 2 : BASE DE PRÉPARATION | 145 |
| NOTE 3 : PRINCIPES COMPTABLES SIGNIFICATIFS | 146 |
| NOTE 4 : GESTION DU CAPITAL | 154 |
| NOTE 5 : INFORMATIONS SECTORIELLES | 155 |
| NOTE 6 : PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNEL(LE)S | 157 |
| NOTE 7 : AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | 158 |
| NOTE 8 : RÉSULTAT SUR CESSION D'ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS | 159 |
| NOTE 9 : RÉSULTAT FINANCIER ET CHARGE DES DETTES | 159 |
| NOTE 10 : IMPÔT SUR LE RÉSULTAT | 160 |
| NOTE 11 : IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL | 161 |
| NOTE 12 : IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET ACTIFS AU TITRE DU DROIT D'UTILISATION | 164 |
| NOTE 13 : PARTICIPATIONS MISES EN ÉQUIVALENCE | 167 |
| NOTE 14 : ACTIFS ET PASSIFS D'IMPÔTS DIFFÉRÉS | 169 |
| NOTE 15 : AUTRES ACTIFS NON COURANTS | 170 |
| NOTE 16 : AUTRES ACTIFS COURANTS | 171 |
| NOTE 17 : STOCKS - STOCKS BIOLOGIQUES | 171 |
| NOTE 18 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS | 172 |
| NOTE 19 : TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE | 172 |
| NOTE 20 : DETTES PORTANT INTÉRÊT | 172 |
| NOTE 21 : PROVISIONS | 174 |
| NOTE 22 : AUTRES PASSIFS | 174 |
| NOTE 23 : CAPITAUX PROPRES | 175 |
| NOTE 24 : BÉNÉFICE PAR ACTION | 175 |
| NOTE 25 : ACTIFS ET PASSIFS ÉVENTUELS, DROITS ET ENGAGEMENTS | 176 |
| NOTE 26 : INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTIONS DES RISQUES FINANCIERS | 177 |
| NOTE 27 : INFORMATIONS RELATIVES AUX PARTIES LIÉES | 183 |
| NOTE 28 : ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA DATE DE CLÔTURE | 184 |
| NOTE 29 : FILIALES ET ENTREPRISES ASSOCIÉES | 185 |
| NOTE 30 : DONNÉES RELATIVES À L'EMPLOI | 187 |
| NOTE 31 : RELATIVE AUX IMPACTS DE CHANGEMENTS DE PÉRIMÈTRE | 188 |
| NOTE 32 : RELATIVE AUX PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE | 189 |
| NOTE 33 : PLAN D'ATTRIBUTION GRATUITE D'ACTIONS | 190 |
| NOTE 34 : COMPTES STATUTAIRES FLORIDIENNE SA | 190 |
| LEXIQUE - MESURE DE PERFORMANCE ALTERNATIVE (APM) | 195 |
| CALENDRIER FINANCIER | 196 |
RAPPORTS DU COMMISSAIRE 197
| En EUR milliers ACTIFS |
Note | 31/12/24 | 31/12/2023 Publié |
31/12/2023* Révisé |
|---|---|---|---|---|
| ACTIFS NON COURANTS | 831.648 | 863.196 | 846.533 | |
| Immobilisations incorporelles | 11 | 174.971 | 112.150 | 187.753 |
| Goodwill | 11 | 415.150 | 569.004 | 475.352 |
| Actifs au titre du droit d'utilisation | 12 | 35.080 | 22.037 | 22.037 |
| Immobilisations corporelles | 12 | 162.847 | 128.033 | 129.419 |
| Participations mises en équivalence | 13 | 5.410 | 4.063 | 4.063 |
| Actifs d'impôts différés | 14 | 19.849 | 13.784 | 13.784 |
| Autres actifs | 15 | 18.342 | 14.125 | 14.125 |
| ACTIFS COURANTS | 390.145 | 399.104 | 399.104 | |
| Stocks | 17 | 91.057 | 91.539 | 91.539 |
| Stocks biologiques | 17 | 5.813 | 4.806 | 4.806 |
| Créances commerciales | 26 | 137.025 | 141.939 | 141.939 |
| Actifs d'impôts courants | 16 | 18.979 | 17.563 | 17.563 |
| Autres actifs financiers | 18 | 547 | 669 | 669 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 19 | 117.301 | 86.986 | 86.986 |
| Autres actifs | 16 | 19.421 | 55.603 | 55.603 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 1.221.793 | 1.262.299 | 1.245.637 |
| En EUR milliers CAPITAUX PROPRES ET PASSIF |
Note | 31/12/24 | 31/12/2023 Publié |
31/12/2023* Révisé |
|---|---|---|---|---|
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES | 23 | 633.038 | 678.916 | 678.916 |
| Capitaux propres de Floridienne | 379.252 | 404.665 | 404.665 | |
| Intérêts minoritaires | 253.787 | 274.251 | 274.251 | |
| PASSIFS | 588.755 | 583.383 | 566.720 | |
| Passifs non courants | 397.044 | 359.483 | 359.483 | |
| Dettes portant intérêts | 20 | 267.705 | 231.380 | 231.380 |
| Dettes d'obligation locative | 20 | 30.073 | 17.617 | 17.617 |
| Subsides reçus | 3.874 | 3.860 | 3.860 | |
| Provisions | 21 | 563 | 410 | 410 |
| Avantages du personnel | 2.244 | 2.101 | 2.101 | |
| Passifs d'impôts différés | 14 | 15.425 | 15.585 | 15.585 |
| Autres dettes long terme | 77.159 | 88.529 | 88.529 | |
| Passifs courants | 191.711 | 223.900 | 207.237 | |
| Dettes portant intérêts | 20 | 59.074 | 58.679 | 58.679 |
| Dettes d'obligation locative | 20 | 7.330 | 6.305 | 6.305 |
| Subsides reçus | 698 | 258 | 258 | |
| Provisions | 21 | 1.757 | 239 | 239 |
| Avantages du personnel | 1.473 | 1.373 | 1.373 | |
| Dettes commerciales | 26 | 61.634 | 73.116 | 73.116 |
| Passifs d'impôts courants | 19.246 | 7.160 | 7.160 | |
| Autres passifs | 22 | 40.498 | 76.770 | 60.107 |
| TOTAL DU PASSIF | 1.221.793 | 1.262.299 | 1.245.637 |
*Les données financières au 31 décembre 2023 ont été modifiées sur la base de l'allocation définitive du prix d'acquisition de BIOTROP.
Les fonds propres consolidés s'élèvent à € 633,0 millions au 31 décembre 2024, contre € 678,9 millions au 31 décembre 2023. Cette diminution de € 45,9 millions s'explique principalement par les écarts de conversion enregistrés et liés à la fluctuation du real brésilien.
La dette financière nette du Groupe s'élève à € 209,5 millions en 2024 comparé à € 203,1 millions en 2023 (à l'exclusion des dettes d'obligation locative – IFRS 16).
La situation de trésorerie consolidée est solide à € 117,3 millions.
| Note | 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|---|
| PRODUITS OPÉRATIONNELS | 716.223 | 558.755 | |
| Chiffre d'affaires | 6 | 697.385 | 549.348 |
| Autres produits opérationnels | 6 | 18.839 | 9.407 |
| CHARGES OPÉRATIONNELLES (-) | -599.439 | -502.797 | |
| Approvisionnements et matières premières | -325.445 | -292.147 | |
| Frais de personnel | 30 | -136.273 | -105.576 |
| Autres charges opérationnelles | 6 | -137.722 | -105.073 |
| EBITDA | 116.784 | 55.958 | |
| Amortissements et pertes de valeur | 7 | -44.815 | -27.894 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL | 71.970 | 28.064 | |
| Résultat sur cessions d'actifs non courants | 8 | 1.116 | 690 |
| Charge des dettes | 9 | -25.681 | -10.811 |
| Autres résultats financiers | 9 | -2.507 | -4.416 |
| Quote-part dans le résultat net des participations mises en équivalence | 13 | 979 | 584 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | 45.877 | 14.109 | |
| Impôt sur le résultat | 10 | -14.968 | -5.519 |
| RÉSULTAT CONSOLIDÉ DE LA PÉRIODE | 30.909 | 8.591 | |
| Attribuable aux actionnaires de Floridienne | 15.742 | 3.548 | |
| Attribuable aux intérêts minoritaires | 15.167 | 5.043 | |
| Résultat net part Floridienne par action de base | 24 | 16,07 | 3,62 |
| Résultat net part Floridienne par action diluée | 24 | 16,07 | 3,62 |
Le chiffre d'affaires 2024 de Floridienne Groupe s'élève à € 697,4 millions, en hausse de 26,9% par rapport à € 549,3 millions en 2023. Cette hausse de € 148,0 millions s'explique principalement par le dynamisme de la Division Life Sciences qui bénéficie d'une croissance organique significative et de l'intégration réussie de BIOTROP, première entreprise brésilienne de solutions biologiques pour l'agriculture et l'une des plus importantes au niveau mondial, qui réalise une forte croissance et enregistre un chiffre d'affaires record.
L'EBITDA s'élève à € 116,8 millions au 31 décembre 2024, soit une augmentation de € 60,8 millions par rapport à € 56,0 millions au 31 décembre 2023. Cette forte croissance de l'EBITDA s'explique principalement par l'excellente performance opérationnelle sur le marché historique de BioFirst des cultures en serres, par l'intégration réussie de BIOTROP qui enregistre une profitabilité record pour sa première année au sein de BioFirst et par une amélioration continue de la rentabilité de la Division Food. Dans notre Division Chemicals, la profitabilité de notre filiale SNAM, active dans le recyclage des batteries, a souffert de la baisse du prix des métaux purifiés.
Les amortissements et pertes de valeur s'élèvent à € 44,8 millions en augmentation de € 16,9 millions par rapport à l'exercice précédent. Cette augmentation s'explique par des entrées de périmètre, par les amortissements sur les actifs incorporels reconnus dans le cadre de l'allocation du prix d'acquisition de BIOTROP (€ 5,3 millions) et par des réductions de valeur exceptionnelles sur créances commerciales (€ 4,4 millions). Il convient de noter l'importance des amortissements sur les actifs incorporels reconnus dans le cadre de l'allocation du prix des acquisitions majeures réalisées par BioFirst au cours des dernières années (BIOTROP (décembre 2023), Plant Products (février 2022) et Beneficial Insectary (novembre 2020)) pour un montant total de € 10,0 millions en 2024 (2023 : € 4,8 millions). Ce dernier élément est d'ordre purement comptable et est sans impact sur la trésorerie.
La charge des dettes s'élève à € 25,7 millions et augmente de € 14,9 millions par rapport au 31 décembre 2023 en raison principalement de l'entrée de périmètre de BIOTROP. BIOTROP finance localement ses créances commerciales au Brésil où les taux d'intérêt sont particulièrement élevés (taux de référence interbancaire supérieur à 10%). Les acquisitions réalisées au cours de l'exercice précédent ont été financées intégralement par les augmentations de capital de BioFirst et aucun nouveau financement n'a été nécessaire dans ce cadre.
Le résultat financier est négatif à € -2,5 millions et s'améliore de € 1,9 million par rapport à l'exercice précédent en raison de la fluctuation des ajustements monétaires liés à l'hyperinflation en Turquie. Ces ajustements monétaires s'élèvent à € -0,6 million au 31 décembre 2024. Ils avaient eu un impact significatif sur les résultats de Kimflor au 31 décembre 2023 où ils s'élevaient à € -2,9 millions.
Le Groupe clôture ainsi son exercice 2024 sur un résultat net consolidé à € 30,9 millions, en forte augmentation (+€ 22,3 millions) par rapport à 2023. Le résultat net part du Groupe s'élève quant à lui à € 15,7 millions.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Résultat consolidé de l'exercice | 30.909 | 8.591 |
| Autres éléments du résultat global | ||
| Éléments pouvant être reclassés dans le compte de résultats durant les exercices ultérieurs |
||
| Gain/perte (net) sur les couvertures de flux de trésorerie | 99 | 1.984 |
| Écarts de conversion liés aux sociétés consolidées | -66.220 | -6.760 |
| Autres variations | ||
| Éléments ne pouvant pas être reclassés dans le compte de résultats durant les exercices ultérieurs |
||
| Gains et (pertes) actuariels | - | - |
| TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL POUR LA PÉRIODE APRÈS IMPÔTS | -35.212 | 3.815 |
| Imputable aux : | ||
| Actionnaires de Floridienne | -16.516 | 2.714 |
| Minoritaires | -18.696 | 1.101 |
Les écarts de conversion, présentés ci-dessus, sont essentiellement liés aux écarts de change par rapport au BRL et au CAD pour l'exercice 2024. Suite à l'application du traitement comptable de l'hyperinflation pour les filiales en Turquie, aucun écart de conversion n'est enregistré en 2024 par rapport au TRY.
| Notes | 31/12/24 | 31/12/23 | |
|---|---|---|---|
| Résultat de l'exercice avant impôts | 45.877 | 14.109 | |
| Amortissements - pertes de valeur | 7, 11 | 44.815 | 27.894 |
| Perte de valeur sur stock | 17 | -669 | -72 |
| Résultat des sociétés mises en équivalence | 13 | -979 | -584 |
| Provisions | 21 | - | -691 |
| Plus/moins values sur cessions d'actifs | 6, 8 | -1.113 | -1.242 |
| Impôts payés | -7.189 | -9.444 | |
| Charges financières | 9 | 36.674 | 15.846 |
| Plan d'attribution gratuite d'actions | 33 | 1.445 | - |
| Autres | 268 | 452 | |
| MARGE BRUTE D'AUTOFINANCEMENT | 119.129 | 46.270 | |
| Variation actifs/passifs circulants | |||
| Stocks | 17 | -1.909 | -523 |
| Créances et autres | 26 | -22.694 | -5.288 |
| Dettes | 26 | -3.195 | 6.195 |
| VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT | -27.798 | 384 | |
| CASH FLOW NET RELATIF AUX ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | 91.331 | 46.654 | |
| Opérations d'investissements | |||
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles | 11 | -10.946 | -5.559 |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles | 12 | -56.874 | -26.299 |
| Acquisitions d'immobilisations financières sous déduction de trésorerie | |||
| acquise | 31 | -31.096 | -361.068 |
| Acquisitions d'autres immobilisations financières | 13, 15 | -4.440 | - |
| Nouveaux prêts | 15 | -215 | -829 |
| TOTAL DES INVESTISSEMENTS | -103.570 | -393.755 | |
| Opérations de désinvestissements | |||
| Cessions d'immobilisations corporelles | 12 | 3.454 | 2.785 |
| Cessions d'immobilisations financières sous déduction de trésorerie cédée | 13, 15 | 2.658 | 2.656 |
| Remboursement de prêts | 15 | 403 | 477 |
| TOTAL DES DÉSINVESTISSEMENTS | 6.517 | 5.918 | |
| TRÉSORERIE D'INVESTISSEMENT | -97.053 | -387.837 | |
| Opérations de financement | |||
| Augmentations de capital des minoritaires (participations ne donnant | |||
| pas le contrôle) | 22 | 40.000 | 420.465 |
| Acquisitions de minoritaires | -6.242 | - | |
| Acquisitions et cessions d'actifs financiers courants | 174 | 297 | |
| Nouveaux emprunts | 20 | 71.318 | 21.204 |
| Remboursement des dettes financières | 20 | -28.248 | -21.991 |
| Remboursement des dettes d'obligation locative | -3.918 | -3.050 | |
| Nouveaux subsides | 1.574 | 2.360 | |
| Variation du découvert bancaire | 20 | 7.598 | -23.887 |
| Charges financières | -36.674 | -15.846 | |
| Dividendes versés par la maison mère | -2.449 | -2.449 | |
| Dividendes versés par les filiales aux minoritaires | -2.276 | -3.042 | |
| TRÉSORERIE DE FINANCEMENT (+/-) | 40.857 | 374.061 | |
| VARIATION DE TRÉSORERIE | 35.136 | 32.877 | |
| Trésorerie à l'ouverture de l'exercice | 86.986 | 55.886 | |
| Variation nette | 35.136 | 32.877 | |
| Écarts de conversion | -4.820 | -1.778 | |
| Trésorerie à la clôture de l'exercice | 117.301 | 86.986 |
| Capital | Prime d'émission |
Réserves de réévaluation |
Actions propres |
Réserves de consoli dation |
Écarts de conversion |
Capitaux propres de Floridienne |
Intérêts minoritaires |
Capitaux propres totaux |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde d'ouverture au 01/01/2023 |
4.855 | 30.570 | (2.933) | (1.868) | 146.921 | (16.432) | 161.113 | 56.369 | 217.482 |
| Résultat de l'exercice | - | - | - | - | 3.548 | - | 3.548 | 5.043 | 8.591 |
| Autres éléments du résultat global |
- | - | 1.984 | - | - | (2.818) | (834) | (3.942) | (4.776) |
| Résultat global total | - | - | 1.984 | - | 3.548 | (2.818) | 2.714 | 1.101 | 3.815 |
| Dividendes | - | - | - | - | (2.449) | - | (2.449) | (2.958) | (5.407) |
| Réestimation des dettes liées aux options de ventes et d'achats avec les minoritaires |
- | - | - | - | (162) | - | (162) | - | (162) |
| Opérations avec les minoritaires |
- | - | - | - | 243.449 | - | 243.449 | 219.739 | 463.188 |
| Solde de clôture au 31/12/2023 |
4.855 | 30.570 | (949) | (1.868) | 391.307 | (19.250) | 404.665 | 274.251 | 678.916 |
| Solde d'ouverture au 01/01/2024 |
4.855 | 30.570 | (949) | (1.868) | 391.307 | (19.250) | 404.665 | 274.251 | 678.916 |
| Résultat de l'exercice | - | - | - | - | 15.742 | - | 15.742 | 15.167 | 30.909 |
| Autres éléments du résultat global |
- | - | 99 | - | - | (32.357) | (32.258) | (33.863) | (66.121) |
| Résultat global total | - | - | 99 | - | 15.742 | (32.357) | (16.516) | (18.696) | (35.212) |
| Dividendes | - | - | - | - | (2.449) | - | (2.449) | (2.276) | (4.725) |
| Réestimation des dettes liées aux options de ventes et d'achats avec les minoritaires |
- | - | - | - | (4.695) | - | (4.695) | - | (4.695) |
| Actions gratuites | - | - | - | - | 755 | - | 755 | 691 | 1.446 |
| Opérations avec les minoritaires |
- | - | - | - | (2.508) | - | (2.508) | (183) | (2.691) |
| Solde de clôture au 31/12/2024 |
4.855 | 30.570 | (850) | (1.868) | 398.152 | (51.607) | 379.252 | 253.787 | 633.038 |
Les capitaux propres s'élèvent à € 633,0 millions au 31 décembre 2024 et diminuent de € 45,9 millions au cours de l'exercice en raison principalement des éléments suivants :
Concernant l'exercice 2024, le Conseil d'Administration de Floridienne proposera à l'Assemblée générale de Floridienne de payer un dividende brut de € 3,00 par action.
Floridienne SA est une société anonyme dont le siège social est établi en Belgique, Drève Richelle 161 P Boîte 4 à 1410 Waterloo (n° d'entreprise 0403.064.593).
Les états financiers consolidés de la Société au 31 décembre 2024 portent sur une période de 12 mois clôturée le 31 décembre 2024 et regroupent ceux de la Société ainsi que des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation tel que décrit dans le rapport annuel.
Floridienne est un Groupe industriel belge qui occupe des positions de leader européen ou mondial dans des niches de marché ou des marchés de niche. Ses activités se concentrent sur trois secteurs : Life Sciences, Food et Chemicals. Floridienne vise des participations majoritaires ou à 50/50 avec des partenaires adhérant à ses valeurs d'esprit d'entreprise, de respect des personnes et des engagements, d'ouverture sur le monde et d'innovation au service du développement durable.
Le Groupe est coté à la Bourse Euronext Bruxelles (ISIN BE 0003215143), ce qui lui donne une visibilité internationale et un accès aux marchés des capitaux lui permettant de mener à bien son développement.
La Société est détenue à 78,19% par des actionnaires nominatifs privés et à 8,18% par Wallonie Entreprendre SA (société qui a intégré la participation historique de la Société Régionale d'Investissement Wallonne (S.R.I.W.). Floridienne détient 1,74% de ses propres titres. Le solde des titres (11,89%) se trouve sous une forme dématérialisée.
Les états financiers consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration en date du 27 mars 2025 selon le principe de continuité d'exploitation, en milliers d'euros, arrondis au millier d'euros le plus proche.
Le Conseil d'Administration atteste qu'à sa connaissance :
Les comptes consolidés de l'exercice 2024 sont établis en conformité avec les normes et interprétations comptables internationales (IAS/IFRS) adoptées par l'Union européenne et applicables au 31 décembre 2024. Ces normes et interprétations sont appliquées de façon constante sur les exercices présentés.
Les états financiers sont présentés en milliers d'euros, arrondis au millier le plus proche.
La préparation des états financiers consolidés en conformité avec les normes comptables internationales requiert l'utilisation de certaines estimations comptables critiques. Elle exige également que la direction exerce son jugement dans l'application des conventions comptables du Groupe. Les domaines impliquant un niveau plus élevé de jugement ou de complexité, ou les domaines dans lesquels les hypothèses et les estimations sont importantes pour les états financiers consolidés, sont repris dans la Note 2.
Les normes, interprétations et modifications qui sont devenus obligatoires pour la première fois à partir de l'exercice comptable débutant au 1er janvier 2024 n'ont pas été repris dans ces états financiers consolidés en raison de leur caractère non-applicable ou non-significatif pour les états financiers consolidés du Groupe.
Le Groupe n'a pas anticipé l'application des nouvelles normes et amendements qui entreront en vigueur après le 31 décembre 2024. Parmi ces évolutions, la norme IFRS 18 Présentation et informations à fournir dans les états financiers, applicable aux exercices débutant à compter du 1er janvier 2027, fait actuellement l'objet d'une évaluation afin d'en mesurer l'impact potentiel sur les états financiers consolidés du Groupe. Par ailleurs, d'autres amendements aux normes, également en vigueur à partir de 2025, n'ont pas été repris en raison de leur immatérialité ou de leur non-applicabilité aux états financiers du Groupe.
Dans le cadre de la préparation des états financiers selon les normes IFRS, il incombe à la direction du Groupe d'établir un certain nombre d'estimations et d'hypothèses. Celles-ci ont une incidence sur l'application des principes ainsi que sur les montants rapportés en termes d'actifs et de passifs mais aussi en termes de charges et de produits.
Ces estimations et hypothèses s'appuient sur des expériences passées et sur divers autres éléments pouvant être considérés comme pertinents.
Les estimations et les hypothèses qui les sous-tendent sont examinées et révisées chaque année. Tout changement d'une estimation est comptabilisé au cours de la période pendant laquelle il est opéré, à la condition qu'il n'ait d'incidence que sur cette période.
Plus spécifiquement, les informations sur les principales sources d'estimation, d'incertitude et de jugements critiques lors de l'application des principes comptables, et qui ont un impact le plus important sur les montants comptabilisés dans les états financiers concernent les points suivants :
Les états financiers de chaque entité du Groupe sont présentés dans la devise principale de l'environnement économique dans lequel la société exerce ses activités (sa devise fonctionnelle). Les états financiers consolidés sont exprimés dans la devise fonctionnelle de Floridienne, à savoir l'Euro, qui est la devise de présentation des états financiers consolidés.
La détermination de la devise de l'environnement économique (devise fonctionnelle) fait l'objet d'un jugement du management sur base de facteurs spécifiques liés aux transactions réalisées par la société. Dans les cas où la devise fonctionnelle devait être modifiée, l'entité appliquerait la nouvelle devise fonctionnelle de façon prospective.
Les états financiers consolidés, établis avant répartition bénéficiaire, comprennent ceux de Floridienne SA et de ses filiales (le « Groupe »), ainsi que les intérêts du Groupe dans les coentreprises et entreprises associées mises en équivalence. Les filiales, coentreprises et entreprises associées importantes clôturent leurs comptes au 31 décembre.
Le Groupe exerce le contrôle sur une filiale, quand les critères suivants sont rencontrés :
Les sociétés contrôlées sont les entités pour lesquelles le Groupe est exposé à des rendements variables en raison de ses liens avec ces entités et dispose de la capacité d'influer sur ces rendements du fait du pouvoir que Floridienne détient sur ces entités. Les sociétés contrôlées sont consolidées.
Les soldes et transactions intra-groupe ainsi que les résultats latents sont éliminés. Les sociétés nouvellement acquises sont consolidées dès la date de prise de contrôle.
Une coentreprise est une entreprise sur laquelle Floridienne exerce un contrôle conjoint avec une ou plusieurs autres parties et pour laquelle les parties ont des droits sur l'actif net de l'entreprise. Le contrôle conjoint est le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise, qui n'existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.
Ces coentreprises sont comptabilisées dans les états financiers consolidés selon la méthode de mise en équivalence.
Si le Groupe a une influence notable dans une société, la participation détenue dans celle-ci est considérée comme une entreprise associée. L'influence notable est le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques.
Les entreprises associées sont comptabilisées dans les états financiers consolidés selon la méthode de la mise en équivalence.
Une participation est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence à partir de la date à laquelle elle devient une participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Selon la méthode de la mise en équivalence, la participation dans une entreprise associée ou une coentreprise est comptabilisée au coût lors de la comptabilisation initiale.
Quand le Groupe acquiert une entité, les actifs et passifs identifiables de l'entité acquise sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d'acquisition.
La contrepartie transférée dans un regroupement d'entreprises correspond à la juste valeur des actifs transférés (y compris la trésorerie), des passifs assumés et des instruments de capitaux propres émis par le Groupe en échange du contrôle de l'entité acquise. Les coûts directement liés à l'acquisition sont généralement comptabilisés en résultat.
Le goodwill est évalué comme étant la différence positive entre les deux éléments suivants :
Si, après confirmation des valeurs, cette différence s'avère négative (« Badwill »), ce montant est immédiatement comptabilisé en résultat en tant que profit.
Le goodwill est porté à l'actif du bilan, sous la rubrique « Goodwill » et fait l'objet d'un test de dépréciation annuel (« impairment test ») qui consiste à comparer la valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie (« UGT ») auxquelles le goodwill a été affecté à leur valeur comptable (y compris le goodwill). Si cette dernière est supérieure, une dépréciation est constatée en résultat. Le goodwill sur les participations mises en équivalence est intégré dans la valeur des participations mises en équivalence.
Dans l'évaluation du goodwill telle qu'exposée ci-dessus, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué (i) à la quote-part de l'actif net identifiable de l'entité acquise (principe de « partial goodwill method ») ou (ii) à leur juste valeur (principe de « full goodwill »). L'application d'une approche selon le principe de « partial goodwill » ou de « full goodwill » est déterminée par transaction.
Lors d'une prise de contrôle réalisée par phases, le goodwill est dégagé à chaque opération sur base des actifs nets identifiables des entreprises concernées. À la date de prise de contrôle, les actifs et passifs identifiables des entreprises acquises sont reconnus à leur juste valeur et les ajustements éventuels de juste valeur relatifs aux intérêts comptabilisés antérieurement sont comptabilisés en résultat net.
Les comptes du Groupe sont présentés en milliers d'euro (KEUR).
Les transactions en monnaies étrangères sont initialement converties dans les comptes des sociétés du Groupe au taux de change applicable à la date de la transaction. Les gains et pertes de change résultant du règlement de telles transactions et de la conversion d'actifs et passifs monétaires libellés en d'autres devises sont portés au compte de résultat comme « revenus financiers » ou « charges financières ».
Les postes monétaires du bilan sont, à la date de clôture des comptes, convertis au cours de fin de période.
Dans le cadre de la consolidation, les actifs et passifs des entités étrangères sont convertis en EUR au cours de fin de la période. Les résultats sont convertis en EUR au cours moyen de la période. Les écarts de conversion qui apparaissent sont transférés à la rubrique « écarts de conversion » en autres éléments du résultat global.
Les principaux taux utilisés dans les états financiers sont les suivants :
| Devises | Taux Clôture | Taux Moyen | |||
|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | ||
| USD - Dollar américain | 1,0389 | 1,1050 | 1,0804 | 1,0826 | |
| CAD - Dollar canadien | 1,4948 | 1,4642 | 1,4833 | 1,4617 | |
| MXN - Peso mexicain | 19,5654 | 19,6390 | 18,5179 | 20,0453 | |
| HKD - Dollar de Hong Kong | 8,0686 | 8,6314 | 8,4430 | 8,4676 | |
| TRY - Livre Turque | 36,7372 | 32,6531 | 35,6903 | 25,4043 | |
| RON - Leu roumain | 4,9743 | 4,9756 | 4,9746 | 4,9467 | |
| GBP - Livre sterling | 0,8292 | 0,8691 | 0,8449 | 0,8687 | |
| MAD - Dirham marocain | 10,5190 | 10,9445 | 10,7555 | 10,9564 | |
| AUD - Dollar austalien | 1,6772 | 1,6263 | 1,6435 | 1,6339 | |
| BRL - Brazilian Real | 6,4363 | 5,3618 | 5,8622 | 5,3600 |
1 euro = X devises
En avril 2022, la Livre Turque a subi une sévère dévaluation entraînant une inflation cumulée sur trois ans de la Turquie supérieure à 100%, ce qui impose l'obligation de passer au traitement comptable de l'hyperinflation selon la norme IAS 29 Information financière dans les économies hyperinflationnistes à compter du 1er janvier 2022. Le principe de base de IAS 29 est que les états financiers d'une entité dont la monnaie fonctionnelle est celle d'une économie hyperinflationniste doivent être exprimés dans l'unité de mesure ayant cours à la fin de la période de reporting. Ainsi, les actifs et passifs non-monétaires évalués au coût historique, les capitaux propres et le compte de résultats des filiales opérant dans des économies hyperinflationnistes sont retraités pour tenir compte de l'évolution du pouvoir d'achat de la devise locale en appliquant un indice général des prix. Les éléments monétaires déjà exprimés en unité de mesure en vigueur à la fin de l'exercice ne sont pas retraités. Ces rubriques revalorisées sont utilisées pour la conversion en EUR au taux de change en vigueur à la date de clôture de la période.
Par conséquent, l'entreprise a appliqué le traitement comptable de l'hyperinflation pour ses filiales en Turquie dans ces états financiers consolidés selon les exigences d'IAS 29 comme suit :
Le Groupe a mis en place plusieurs plans de pension de retraite ou indemnités de départ à la retraite. Ces plans existent en Belgique, en France, en Turquie et au Mexique. Ces plans sont soit à cotisations définies, soit à prestations définies.
Au sein du Groupe, différentes filiales belges ont souscrit des contrats d'assurance groupe au profit de leur personnel. La législation belge prévoit que l'employeur doit garantir un rendement sur la contribution de l'employeur et sur la contribution personnelle, ce qui crée un passif potentiel pour l'employeur. Ce rendement (légal) s'élevait au 31 décembre 2015 à 3,25% pour la contribution de l'employeur et à 3,75% pour la contribution personnelle. Au 1er janvier 2016, le rendement est fixé sur une base annuelle avec un minimum de 2,5% et un maximum de 3,75%. À partir de l'exercice 2016, le rendement a été fixé à 2,5% pour les 2 types de contributions. Ces filiales devront effectuer des paiements supplémentaires si le rendement minimum légal sur les contributions patronales et sur les contributions personnelles n'est pas atteint.
Le Groupe participe, selon les lois et usages de chaque pays, à la constitution de réserves pour la retraite de son personnel en versant, sur une base obligatoire ou facultative, des cotisations à des organismes extérieurs tels que des caisses de retraite, des compagnies d'assurance ou des établissements financiers.
Ces régimes, sans garantie sur le niveau des avantages versés, constituent des régimes à cotisations définies. Ces cotisations sont comptabilisées dans le poste « Frais de personnel ».
Dans certains pays (principalement en France et en Turquie), des plans d'indemnités de départ à la retraite existent. Ces plans ou obligations ne sont pas « funded » et font l'objet d'une constitution de provisions selon la méthode « Projected Unit Credit » chaque année. Au 31 décembre 2024, le DBO (Defined Benefit Obligation) total s'élève à € 3,7 millions. En raison de leur impact non significatif et en vue d'une simplification, les gains/pertes de réestimation pour ces plans sont pris en résultat de l'exercice.
Les impôts sur les bénéfices de la période regroupent les impôts courants et les impôts différés. Ils sont inscrits en compte de résultat sauf s'ils portent sur des éléments inscrits directement en capitaux propres. Dans ce cas, ils sont comptabilisés dans les capitaux propres.
Les impôts courants désignent les impôts à payer sur les bénéfices imposables de la période ainsi que les éventuelles régularisations des périodes antérieures. Ces impôts sont calculés selon les normes fiscales des pays de chaque entité.
Les impôts différés sont calculés sur base des différences temporaires entre les valeurs fiscales et consolidées des éléments de bilan. Ils sont évalués au taux d'imposition en vigueur à la date de clôture du bilan. L'impôt différé n'est pas comptabilisé lorsque les différences temporelles proviennent d'un goodwill non déductible fiscalement, de la comptabilisation initiale d'éléments d'actifs ou de passifs relatifs à une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable au moment de la transaction, ou d'investissements dans des filiales tant qu'il est probable que la différence temporelle ne s'inversera pas dans un avenir prévisible.
Les impôts différés repris au bilan sont compensés par unité fiscale.
L'entreprise comptabilise des actifs d'impôt différé, y compris des actifs au titre du report des pertes fiscales, dans la mesure où il est probable qu'elle dégagera un bénéfice imposable futur sur lequel pourra être imputé ces actifs d'impôt différé. Un actif d'impôt différé subit une réduction lorsqu'il n'est plus probable que le bénéfice d'impôts soit réalisé.
Les immobilisations corporelles et incorporelles sont enregistrées à leur coût historique déduction faite des amortissements.
Le Groupe ne recourt pas à la réévaluation de ses actifs.
Les frais de recherche sont comptabilisés en charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus. Les frais de développement sont inscrits à l'actif si, et seulement si, toutes les conditions (IAS 38) suivantes sont remplies :
Les dépenses de développement englobent les frais de personnel, le coût des matières premières et des services directement attribuables aux projets.
Les immobilisations incorporelles sont amorties à partir du moment où l'actif est disponible, c'est-à-dire lorsqu'il est dans l'état nécessaire pour permettre son exploitation de la manière prévue par la direction (« available for use »). Les dépenses de développement qui ne répondent pas aux conditions susmentionnées sont comptabilisées en charge lorsqu'elles sont encourues.
Sur base des caractéristiques propres à chaque immobilisation incorporelle, le Groupe a identifié certaines marques détenues par des sociétés acquises dont la durée d'utilité est illimitée.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à l'actif si elles sont contrôlées en vertu d'un titre de propriété qui transfère les risques et avantages inhérents à la propriété. Les immobilisations corporelles sont initialement évaluées au coût d'acquisition ou de production.
Le coût des immobilisations corporelles incorpore le coût des emprunts finançant leur construction ou production lorsqu'elles nécessitent une durée d'élaboration prolongée
Les dépenses d'entretien et de réparation sont immédiatement comptabilisées en charges sous la rubrique « Autres produits et charges d'exploitation ». Le coût des immobilisations corporelles intègre, notamment pour les installations industrielles satellites construites sur les terrains de clients, la valeur actualisée de l'obligation de réhabilitation ou démantèlement, lorsqu'une obligation actuelle existe. Les immobilisations corporelles sont ultérieurement évaluées au coût, diminué des amortissements et des éventuelles pertes de valeur cumulés.
Les amortissements sont répartis systématiquement sur la durée d'utilité attendue des différentes catégories d'immobilisations corporelles en utilisant la méthode linéaire. Les durées d'utilité estimées des éléments les plus significatifs des immobilisations corporelles se situent dans les intervalles suivants :
| marques |
|---|
| --------- |
• marques 10 à 20 ans ou illimité en fonction des caractéristiques de l'actif • listes de clients 5 à 30 ans en fonction des caractéristiques de l'actif
| • terrains | illimité |
|---|---|
| • constructions | 20 ans |
| • agencements et aménagements des constructions | 10 à 15 ans |
| • installations industrielles | 3 à 10 ans |
| • matériel et outillage | 3 à 8 ans |
| • matériel de transport | 3 à 5 ans |
| • matériel de bureau | 5 à 10 ans |
| • matériel informatique | 3 à 5 ans |
| • mobilier de bureau | 5 à 10 ans |
| • autres | max. 20 ans |
Les terrains ne font pas l'objet d'amortissements.
Sauf pour les immobilisations incorporelles qui ne font pas l'objet d'un amortissement et qui sont alors soumises à un test de perte de valeur annuel, les immobilisations corporelles et incorporelles font l'objet d'un test de perte de valeur uniquement quand il existe un indicateur montrant que leur valeur comptable ne pourrait pas être recouvrable par leur utilisation ou leur vente. S'il existe une indication en ce sens, le montant de l'actif recouvrable est estimé afin de chiffrer la perte de valeur éventuelle.
Si un actif ne génère pas de flux de trésorerie indépendant de ceux d'autres actifs, le Groupe procède à une estimation du montant recouvrable de l'unité génératrice de trésorerie à laquelle appartient cet actif. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et de la valeur d'utilité. Si la valeur recouvrable d'un actif (unité génératrice de trésorerie) est estimée être inférieure à sa valeur comptable, la valeur comptable de l'actif (unité génératrice de trésorerie) est réduite à sa valeur recouvrable. Une perte de valeur est immédiatement comptabilisée en résultat.
Lorsque la perte de valeur est reprise ultérieurement, la valeur comptable de l'actif (unité génératrice de trésorerie) est augmentée pour atteindre l'estimation révisée de sa valeur recouvrable, sans toutefois être supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif (unité génératrice de trésorerie) au cours d'exercices antérieurs.
Les subventions liées à l'achat d'immobilisations sont présentées au bilan sous un poste distinct du passif. Leur prise en résultats est enregistrée distinctement en produits, au même rythme que l'amortissement des actifs concernés.
Tout contrat transférant l'usage d'une immobilisation corporelle non substituable sur une durée déterminée en contrepartie de paiements est comptabilisé en tant qu'actif de droit d'usage en contrepartie d'une dette de location. Ce traitement s'applique à tout contrat de location à l'exclusion des locations non significatives (locations de moins de douze mois et locations d'actifs de faible valeur) dont les redevances sont comptabilisées en charges.
Lors de sa première comptabilisation, l'actif de droit d'usage est évalué pour un montant égal à celui de la dette de location, augmenté le cas échéant des coûts directs de mise en place du contrat et du coût de démantèlement des agencements, si leur enlèvement est requis. La dette de location est égale à la valeur actualisée des redevances futures échelonnées selon la périodicité contractuelle de décaissement, corrigée des périodes de franchise. Les décaissements sont ainsi positionnés jusqu'au terme de location raisonnablement certain qui correspond à la date au-delà de laquelle le contrat cesse d'être juridiquement opposable. Il s'agit du terme de location contractuel, ajusté de l'effet de toute option de rupture anticipée ou d'extension à la main du preneur et intégrant toute restriction à la main du bailleur. Les redevances prises en compte dans le calcul de la dette de location intègrent les paiements dus de manière inconditionnelle en contrepartie de l'usage de l'actif, ainsi que le coût des options de rupture anticipée, d'extension ou d'achat dont l'exercice est raisonnablement certain.
À défaut de taux d'intérêt implicite disponible, les redevances futures ainsi déterminées sont actualisées au taux d'emprunt marginal du preneur. Lors de la première comptabilisation et si requis par les normes IFRS des impôts différés actif et passif sont calculés séparément, respectivement sur la dette de location et l'actif de droit d'usage. Après leur première comptabilisation, l'actif de droit d'usage est amorti sous la rubrique « Amortissements et pertes de valeur » du compte de résultats consolidé et la dette de location est évaluée au coût amorti, générant une charge d'intérêt comptabilisée en résultat financier.
Les stocks sont comptabilisés en tant qu'actifs à la date à laquelle les risques, avantages et le contrôle sont transférés au Groupe. Lors de la vente, leur sortie est comptabilisée en contrepartie d'une charge à la même date que le produit correspondant. Les stocks sont évalués au plus bas du coût ou du prix de revient et de la valeur nette de réalisation. Le coût des stocks comprend le coût des matériaux directs et, le cas échéant, les coûts de la main d'œuvre et les frais généraux qui ont été nécessaires pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent.
La valeur des stocks est déterminée en application de la méthode du prix moyen pondéré ou de l'identification par lot lorsque celle-ci est possible.
Les stocks biologiques (BioFirst) sont valorisés conformément à la norme IAS 41 (« Agriculture ») à la juste valeur diminuée des coûts de vente (frais estimés au point de vente).
• Juste valeur. La juste valeur est définie par IFRS 13 comme étant le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif dans une transaction ordonnée sur le marché principal (ou le plus avantageux) à la date d'évaluation selon les conditions courantes du marché.
Les stocks biologiques consistent en plusieurs variétés de bourdons qui se vendent à des prix différents et sur des marchés (géographiques) différents avec des prix différents pour les mêmes types de bourdons. Il n'y a pas de prix officiels disponibles. Un jugement est donc nécessaire pour déterminer la juste valeur, par type de bourdon. Le Groupe a recours à une valorisation de la juste valeur sur base des données de marchés non observables (level 3), principalement les accords avec ses clients sur les prix, par type de bourdon et cela en prenant en considération des prix de vente moyens des transactions récentes. Ces transactions récentes sont les meilleurs indicateurs des prix cotés étant donné le cycle d'élevage relativement court (+/- 10 semaines) et la très grande rotation des stocks. Des ajustements à ces données d'entrée sont apportés pour prendre en compte des facteurs spécifiques, notamment le degré d'achèvement et le pourcentage de survie (déterminé sur base de l'expérience du passé).
Les créances et dettes opérationnelles sont comptabilisées initialement à leur valeur nominale, et ultérieurement au coût amorti (soit généralement à la valeur nominale) déduction faite, pour les créances, des pertes de valeur couvrant les montants non recouvrables.
Pour les créances commerciales et autres actifs financiers, IFRS 9 requiert l'application d'un modèle fondé sur les pertes anticipées (ECL – Expected Credit Loss) aux créances commerciales et autres actifs financiers. En particulier, IFRS 9 exige notamment que le Groupe comptabilise une dépréciation sur créances commerciales et autres actifs financiers dès la date de comptabilisation initiale de celles-ci. L'appréciation des pertes de crédit attendues est effectuée sur une base individuelle ou collective en prenant en compte les données historiques sur les retards de paiement, les informations sur les circonstances actuelles, ainsi que les informations prospectives. Le Groupe a - vu le type de clients et la souscription d'assurances de crédit dans certaines filiales - très peu d'historique de pertes de crédit permettant d'appliquer un modèle fiable de calcul pour les pertes attendues et applique plutôt l'approche individuelle. Le Groupe considère que cette approche ne génère pas de différence significative par rapport à une application stricte de la norme IFRS 9.
La trésorerie comprend la caisse et les comptes à vue. Les équivalents de trésorerie sont des placements à court terme, très liquides, qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie, qui ont une échéance inférieure ou égale à trois mois, et qui ne présentent pas un risque important de changement de valeur. Ces éléments sont portés au bilan à la valeur nominale. Les découverts bancaires sont inclus dans les passifs financiers courants.
Les autres actifs financiers courants cotés en Bourse sont considérés comme actifs de « trading » et sont valorisés à leur juste valeur. Les écarts sont immédiatement reconnus en résultats.
Les autres actifs financiers non courants (participations sur lesquelles le Groupe n'exerce pas d'influence notable) sont classés comme des investissements en capital évalués à la juste valeur et dont les variations sont comptabilisées en capitaux propres (Financial Assets measured at fair value Through Other Comprehensive Income).
Les emprunts bancaires sont initialement comptabilisés à la juste valeur diminuée des coûts de transaction directement attribuables. Après leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur coût amorti (montant initial diminué des remboursements en principal et majoré, ou diminué, de l'amortissement cumulé de toute différence entre le montant initial et la valeur à l'échéance).
Les dettes liées aux options d'achat et de vente sur les actionnaires minoritaires (considérées comme des « options croisées ») sont initialement reconnues à la meilleure estimation du montant de règlement (« best estimate of the redemption amount »). À chaque clôture, l'estimation de ces dettes est revue et le Groupe a retenu l'approche 3, consistant à comptabiliser les variations ultérieures de la dette relative aux options de vente/achat sur intérêts minoritaires en « Autres réserves de consolidation » plutôt qu'en résultat.
Les filiales du Groupe souscrivent parfois à des instruments financiers, dans le but exclusif de couvrir les risques économiques auxquels elles sont exposées. Les instruments financiers sont comptabilisés à la date de transaction, c'est-à-dire de souscription du contrat de couverture. Toutefois, seuls ceux qui satisfont les critères de comptabilité de couverture définis par la norme IFRS 9 font l'objet des traitements comptables décrits ci-après.
Les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés non qualifiés de couverture sont immédiatement comptabilisées en résultat. Toute opération qualifiée de couverture est documentée par référence à la stratégie de couverture en identifiant le risque couvert, l'élément couvert, l'élément de couverture, la relation de couverture et la méthode d'évaluation de l'efficacité de la relation de couverture. L'évaluation de l'efficacité de couverture est mise à jour à chaque date de clôture.
Les dérivés sont évalués à la juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Ultérieurement, la juste valeur est réévaluée à chaque date de clôture par référence aux conditions de marché et à IFRS 13 – Évaluation à la juste valeur.
Les dérivés comptabilisés à l'actif et au passif sont classés dans les rubriques « Autres actifs/passifs non courants » et « Autres actifs/passifs courants » selon leur maturité. La comptabilisation des dérivés de couverture varie selon qu'ils sont désignés de couverture de juste valeur, de couverture de flux de trésorerie ou de couverture d'investissements nets dans des activités à l'étranger.
Floridienne a recours d'une façon très limitée aux instruments dérivés et peut effectuer des opérations sur des options call ou put. Ces opérations s'effectuent dans le cadre d'une documentation bien établie et font l'objet d'analyses préalables précises et adéquates et d'un suivi systématique.
Les sociétés opérationnelles consolidées utilisent différents types d'instruments financiers dérivés dans diverses stratégies de couverture décrites ci-dessous.
Lorsque les variations de juste valeur d'un actif ou passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé sont susceptibles d'affecter le résultat, ces variations peuvent être couvertes par une couverture de juste valeur. L'élément couvert et l'instrument de couverture sont réévalués symétriquement en contrepartie du résultat à chaque date de clôture. L'incidence en résultat est limitée à la part inefficace de la couverture.
Une couverture de flux de trésorerie permet de couvrir les variations défavorables de flux de trésorerie liés à un actif ou passif comptabilisé ou une transaction future hautement probable, quand ces variations sont susceptibles d'affecter le résultat.
La partie efficace des variations de la juste valeur des instruments de couverture qui sont désignés dans une couverture de flux de trésorerie est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global. Le gain ou la perte lié à la partie inefficace est comptabilisé immédiatement en résultat.
Tant que la couverture de flux de trésorerie continue à satisfaire aux critères d'applicabilité, la relation de couverture est comptabilisée comme suit :
d)Le montant cumulé dans la réserve de couverture de flux de trésorerie conformément au point a) est traité comme suit :
En cas de déqualification d'un dérivé, c'est-à-dire d'interruption de la comptabilité de couverture, la part efficace de la couverture antérieurement comptabilisée en capitaux propres est amortie en résultat opérationnel ou financier, selon la nature de l'élément couvert.
Les variations de change générées par les actifs nets détenus par les sociétés opérationnelles consolidées du Groupe en monnaies étrangères peuvent faire l'objet d'une couverture. À chaque date de clôture, la part efficace de la couverture est comptabilisée en capitaux propres et la part inefficace en résultat. La part efficace en capitaux propres n'est reclassée en résultat qu'en cas de perte de contrôle sur une activité consolidée ou de réduction d'intérêt dans une activité sous influence notable.
Une provision doit être comptabilisée lorsque :
Le montant de la provision correspond à l'estimation la plus précise de la dépense requise pour éteindre l'obligation.
Les provisions sont comptabilisées en contrepartie du résultat, à l'exception de certaines provisions pour réhabilitation dont la contrepartie est incorporée dans le coût des actifs dont la construction a créé l'obligation.
Les provisions dont le règlement est prévu dans les douze mois après la date de clôture ou dont le règlement peut survenir à tout instant ne sont pas actualisées. Les provisions dont le règlement est prévu à plus de douze mois après la date de clôture sont actualisées. Les changements des provisions actualisées dus à une révision du montant de l'obligation, de son échéancier ou de son taux d'actualisation sont comptabilisés en résultat ou, pour les provisions comptabilisées en contrepartie d'éléments d'actifs, en ajustement du coût de ces derniers. La désactualisation est comptabilisée au débit des produits et charges financiers.
Les provisions pour restructuration ne sont comptabilisées que si le Groupe a approuvé un plan de réorganisation détaillé et formel et si la restructuration a commencé ou a fait l'objet d'une annonce publique. Les coûts inhérents aux activités poursuivies par le Groupe ne sont pas pris en compte.
L'information relative aux secteurs opérationnels est établie conformément à IFRS 8. Les facteurs utilisés pour identifier les secteurs à présenter de Floridienne sont identiques à ceux décidés par le Conseil d'Administration pour le suivi régulier de ses activités. Nous renvoyons au rapport annuel concernant l'organisation générale de Floridienne. Les types de produits et services de chaque secteur sont :
Le Groupe est principalement actif en Europe, en Amérique du Nord et au Brésil.
Les méthodes comptables pour les informations par secteur sont identiques à celles appliquées par le Groupe pour son reporting interne.
IFRS 15 est applicable sur tous les revenus provenant des contrats avec les clients, sauf si ces contrats sont dans le scope des autres normes. La norme IFRS 15 identifie cinq étapes pour la comptabilisation d'un produit :
et repose sur deux principes : comptabilisation de la vente lorsque le client prend le contrôle du bien ou du service et évaluation pour le montant du paiement attendu.
Les contrats avec clients pour la vente de biens incluent généralement une obligation de performance. Le Groupe conclut que les revenus provenant des ventes de biens doivent être reconnus au moment où le contrôle de l'actif est transféré au client, en général au moment de la livraison des produits. Les bonis de fin d'année ainsi que les remises (cash discounts) sont présentés en déduction du chiffre d'affaires.
Pour l'activité « Recyclage », une participation fixe forfaitaire aux coûts de retraitement est déduite du coût d'achat des batteries réceptionnées de l'approvisionneur. Il en ressort ainsi un prix d'achat net qui peut être positif ou négatif en fonction du cours des métaux. Dans le cadre de l'analyse nécessaire à la reconnaissance des revenus, le montant de ce revenu (participation fixe aux coûts de traitement) est ajusté afin de reconnaître le revenu lié à ces prestations de recyclage.
Les intérêts sont comptabilisés en fonction du temps écoulé selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Les dividendes sont enregistrés lorsque l'obligation contractuelle de mettre en œuvre le paiement du dividende est établie et que la distribution des dividendes a été approuvée par l'Assemblée Générale des actionnaires.
Les actifs éventuels ne sont pas comptabilisés dans les états financiers mais sont présentés dans les notes lorsque l'entrée d'avantages économiques devient probable. Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés dans les états financiers, sauf s'ils résultent d'un regroupement d'entreprises. Ils sont présentés dans les notes sauf si la possibilité d'une perte est très faible.
En cas de rachat (ou cession) d'actions propres, le montant versé (ou obtenu) est porté en diminution (ou augmentation) des capitaux propres. Les mouvements sur ces titres sont justifiés dans l'état consolidé des variations des capitaux propres. Aucun résultat n'est enregistré sur ces mouvements.
Les dettes à long terme (emprunts bancaires et obligations) et à court terme (avances bancaires) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur sous déduction, dans le cas d'un passif financier qui n'est pas à la juste valeur par le biais du résultat, des coûts de transaction directement imputables à l'acquisition ou l'émission du passif financier.
Après leur comptabilisation initiale, elles sont évaluées à leur coût amorti (montant initial diminué des remboursements en principal et majoré, ou diminué, de l'amortissement cumulé de toute différence entre le montant initial et la valeur à l'échéance).
Le Groupe n'a pas d'emprunts échangeables et convertibles au 31 décembre 2024.
Les dettes commerciales et autres passifs sont évalués au coût amorti.
Les événements survenant après la date de clôture mais avant la date d'autorisation de publication des états financiers sont traduits à la clôture uniquement s'ils fournissent des informations supplémentaires sur la situation du Groupe à la date de clôture. Les événements postérieurs à la clôture qui ne donnent pas lieu à des ajustements sont présentés dans les notes lorsqu'ils sont significatifs.
Sur les bénéfices annuels statutaires, tels qu'ils sont constatés conformément au droit comptable, il est prélevé cinq pour cent pour la réserve légale. Ce prélèvement cesse d'être obligatoire lorsque le fonds de réserve atteint un dixième du capital social. Il doit être repris si la réserve légale vient à être entamée.
Sur le solde distribuable, tel que déterminé par la loi, il est prélevé la somme que l'Assemblée Générale sur proposition du Conseil d'Administration, jugera éventuellement opportune d'affecter à des fonds de réserve ou au report à nouveau.
Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice du dernier exercice clôturé, augmenté du report bénéficiaire ainsi que les prélèvements effectués sur des réserves distribuables et diminué des pertes reportées et des réserves légales et indisponibles créées en application de la loi ou des statuts.
Aucune distribution ne peut être faite si l'actif net est ou deviendrait inférieur au montant du capital libéré, augmenté de toutes les réserves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer.
Par actif net, il faut entendre le total de l'actif tel qu'il résulte du bilan, déduction faite des provisions et dettes.
Le Conseil d'Administration pourra, sous sa propre responsabilité, décider le paiement d'acomptes sur dividendes aux conditions et modalités prévues par le Code des sociétés.
La politique de Floridienne en matière de gestion du capital est de préserver la capacité du Groupe à poursuivre son exploitation en maintenant un niveau de capitaux propres suffisant par rapport à l'endettement.
Au cours de l'exercice les principaux axes de la politique financière du Groupe ont été les suivants :
La norme IFRS 8 Secteurs opérationnels, requiert l'identification de secteurs sur la base de rapports internes présentés régulièrement aux principaux décideurs opérationnels aux fins de prises de décisions concernant l'affectation des ressources aux secteurs et d'évaluation de leurs performances.
Les facteurs utilisés pour identifier les secteurs à présenter de Floridienne sont identiques à ceux décidés par le Conseil d'Administration pour le suivi régulier des activités du Groupe.
Nous renvoyons au rapport annuel concernant l'organisation générale de Floridienne.
Conformément à IFRS 8, le Groupe a identifié 4 secteurs :
| 2024 - Secteurs d'activité | Life Sciences | Food | Chemicals | Corporate | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| En EUR milliers | |||||
| INDICATEURS DE RÉSULTATS | |||||
| Chiffre d'affaires | 507.082 | 150.962 | 39.341 | - | 697.385 |
| Approvisionnements et matières premières | -217.905 | -90.437 | -17.103 | - | -325.445 |
| EBITDA | 102.253 | 11.049 | 5.337 | -1.854 | 116.784 |
| Amortissements et pertes de valeur | -37.320 | -3.898 | -3.512 | -84 | -44.815 |
| Charge des dettes | -22.907 | -1.352 | -463 | -959 | -25.681 |
| Autres résultats financiers | -1.982 | -22 | -304 | -200 | -2.507 |
| Quote-part dans le résultat des participations | 979 | - | - | - | 979 |
| Résultat avant impôts | 41.114 | 5.777 | 2.087 | -3.101 | 45.877 |
| Impôts sur le résultat | -13.386 | -1.716 | 63 | 72 | -14.968 |
| Résultat net | 27.728 | 4.060 | 2.150 | -3.029 | 30.909 |
| INDICATEURS DE SITUATION FINANCIÈRE | |||||
| Actifs | 1.032.990 | 82.984 | 59.823 | 45.996 | 1.221.793 |
| Passifs : dettes, provisions et subsides | 369.934 | 25.244 | 13.678 | 39.379 | 448.235 |
| Détail des actifs non courants par secteur d'activité | |||||
| Actifs non courants | 747.884 | 39.396 | 35.896 | 8.472 | 831.648 |
| - immobilisations (in)corporelles | 320.234 | 21.172 | 30.879 | 613 | 372.898 |
| - goodwill | 391.543 | 14.530 | 1.622 | 7.454 | 415.150 |
| - participations mises en équivalence | 5.194 | 215 | - | - | 5.410 |
| - actifs financiers non courants | 14.556 | 3.249 | 131 | 405 | 18.342 |
| - actifs d'impôt différé | 16.356 | 229 | 3.263 | - | 19.849 |
Les résultats d'un secteur, ses actifs et ses passifs incluent tous les éléments qui lui sont directement attribuables.
| 2024 En EUR milliers |
Belgique | Europe hors Belgique |
Amérique | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| CHIFFRES D'AFFAIRES EXTERNE | 79.959 | 240.675 | 342.771 | 33.980 | 697.385 |
| ACTIFS | 280.705 | 165.112 | 676.348 | 99.628 | 1.221.793 |
| Actifs non courants | 86.260 | 88.431 | 596.068 | 60.889 | 831.648 |
| - immobilisations (in)corporelles | 44.569 | 55.308 | 250.225 | 22.796 | 372.898 |
| - goodwill | 24.404 | 23.677 | 332.832 | 34.237 | 415.150 |
| - participations mises en équivalence | - | 1.571 | - | 3.839 | 5.410 |
| - actifs financiers non courants | 9.659 | 3.390 | 5.285 | 7 | 18.342 |
| - actifs d'impôt différé | 7.628 | 4.485 | 7.725 | 10 | 19.849 |
Le chiffre d'affaires est alloué par pays en fonction du lieu de destination des marchandises livrées.
| 2023 - Secteurs d'activité En EUR milliers |
Life Sciences | Food | Chemicals | Corporate | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| INDICATEURS DE RÉSULTATS | |||||
| Chiffre d'affaires | 359.379 | 146.647 | 43.322 | - | 549.348 |
| EBITDA | 41.232 | 8.082 | 9.002 | -2.357 | 55.958 |
| Amortissements et pertes de valeur | -19.911 | -3.962 | -3.949 | -72 | -27.894 |
| Charge des dettes | -8.389 | -1.367 | -289 | -767 | -10.811 |
| Autres résultats financiers | -2.257 | -66 | -1.924 | -169 | -4.416 |
| Quote-part dans le résultat des participations | 577 | 7 | - | - | 584 |
| Résultat avant impôts | 11.935 | 2.692 | 2.852 | -3.370 | 14.109 |
| Impôts sur le résultat | -3.801 | -533 | -1.166 | -19 | -5.519 |
| Résultat net | 8.134 | 2.159 | 1.687 | -3.389 | 8.591 |
| INDICATEURS DE SITUATION FINANCIÈRE | |||||
| Actifs | 1.077.552 | 81.076 | 55.139 | 48.533 | 1.262.299 |
| Passifs : dettes, provisions et subsides | 331.329 | 25.718 | 11.181 | 39.049 | 407.278 |
| Détail des actifs non courants par secteur d'activité | |||||
| Actifs non courants | 789.396 | 38.563 | 26.756 | 8.480 | 863.196 |
| - immobilisations (in)corporelles | 219.183 | 20.242 | 22.229 | 565 | 262.219 |
| - goodwill | 545.398 | 14.530 | 1.622 | 7.454 | 569.004 |
| - participations mises en équivalence | 3.986 | 77 | - | - | 4.063 |
| - actifs financiers non courants | 10.316 | 3.215 | 132 | 462 | 14.125 |
| - actifs d'impôt différé | 10.512 | 498 | 2.773 | - | 13.784 |
| 2023 En EUR milliers |
Europe | Amérique | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|
| CHIFFRES D'AFFAIRES EXTERNE | 208.517 | 273.830 | 67.000 | 549.348 |
| ACTIFS | 413.138 | 135.736 | 713.425 | 1.262.299 |
| Actifs non courants | 150.456 | 160.428 | 552.311 | 863.196 |
| - immobilisations (in)corporelles | 78.379 | 99.568 | 84.272 | 262.220 |
| - goodwill | 48.074 | 60.033 | 460.898 | 569.004 |
| - participations mises en équivalence | 1.825 | - | 2.239 | 4.063 |
| - actifs financiers non courants | 13.718 | 294 | 113 | 14.125 |
| - actifs d'impôt différé | 8.460 | 534 | 4.790 | 13.784 |
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 697.385 | 549.348 |
| TOTAL DU CHIFFRE D'AFFAIRES | 697.385 | 549.348 |
À l'exception des bonis de fin d'année et remises dans la Division Food et de contrats de distribution dans la Division Life Sciences, Floridienne n'a pas de contrats significatifs avec ses clients. La reconnaissance des produits comporte peu de jugements significatifs.
Pour l'activité « Recyclage », une participation fixe forfaitaire aux coûts de retraitement est déduite du coût d'achat des batteries réceptionnées de l'approvisionneur. Il en ressort ainsi un prix d'achat net qui peut être positif ou négatif en fonction du cours des métaux. Dans le cadre de l'analyse nécessaire à la reconnaissance des revenus, le montant de ce revenu (participation fixe aux coûts de traitement) est ajusté afin de reconnaître le revenu lié à ces prestations de recyclage.
| Ventes par Divisions En EUR milliers |
2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Life Sciences | 507.082 | 359.379 |
| Food | 150.962 | 146.647 |
| Chemicals | 39.341 | 43.322 |
| TOTAL DU CHIFFRE D'AFFAIRES | 697.385 | 549.348 |
| Ventes par régions géographiques En EUR milliers |
2024 | 2023 |
| Europe - principalement le Benelux et la France | 320.634 | 208.518 |
| Amérique - principalement les États-Unis, le Mexique et le Brésil | 342.771 | 273.830 |
| Autres | 33.980 | 67.000 |
| TOTAL DU CHIFFRE D'AFFAIRES | 697.385 | 549.348 |
| Autres produits En EUR milliers |
2024 | 2023 |
| Plus-values sur ventes d'immobilisations | 412 | 1.064 |
| Prestations de services | 1.680 | 1.801 |
| Production immobilisée | - | - |
| Redevances | 4 | 33 |
| Loyers | 1.357 | 1.423 |
| Subsides | 1.144 | 1.897 |
| Différence de change positive | 501 | 1.642 |
| Autres produits opérationnels récurrents | 7.516 | 1.259 |
| Autres produits opérationnels non récurrents | 6.225 | 288 |
| TOTAL DES AUTRES PRODUITS OPÉRATIONNELS | 18.839 | 9.407 |
Les autres produits opérationnels augmentent de € 9,4 millions par rapport à l'exercice précédent. Ceci s'explique principalement par la croissance des activités de la Division Life Sciences, ainsi que par des produits non récurrents pour € 6,2 millions en 2024.
Les produits non-récurrents comprennent principalement (i) les indemnités partielles octroyées au 31 décembre 2024 par les assurances dans le cadre de la couverture de l'incendie du 17 février 2024 sur un site de notre activité Recyclage et (ii) la réévaluation du solde à payer sur le prix d'acquisition de Plant Products (sur base des critères de performance contractuellement définis lors de l'acquisition).
| Autres charges opérationnelles En EUR milliers |
2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Moins-value sur vente d'immobilisés | -416 | -511 |
| Taxes d'exploitation | -2.244 | -1.569 |
| Fournitures | -10.415 | -9.587 |
| Rétributions des tiers (honoraires) | -26.313 | -19.606 |
| Transport et frais y afférents | -25.576 | -22.849 |
| Locations | -8.491 | -5.544 |
| Autres services et biens divers | -14.762 | -10.710 |
| Assurances | -4.581 | -3.793 |
| Publicité | -8.630 | -5.563 |
| Entretiens, réparations | -6.234 | -5.557 |
| Intérimaires | -10.128 | -8.271 |
| Autres charges opérationnelles récurrentes | -16.967 | -4.766 |
| Autres charges opérationnelles non récurrentes | -2.967 | -6.748 |
| TOTAL DES AUTRES CHARGES OPÉRATIONNELLES | -137.722 | -105.073 |
Les autres charges opérationnelles augmentent de € 32,6 millions à € 137,7 millions, contre € 105,1 millions en 2023. Cette augmentation s'explique principalement par la croissance des activités du Groupe et l'intégration de BIOTROP suite à son acquisition en décembre 2023.
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Amortissements sur immobilisations incorporelles | -15.429 | -8.250 |
| Amortissements au titre de droit d'utilisation | -7.753 | -4.184 |
| Amortissements sur immobilisations corporelles | -16.141 | -13.792 |
| TOTAL DES AMORTISSEMENTS | -39.324 | -26.227 |
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
| Perte de valeur sur immobilisations incorporelles | -4 | -1.137 |
| Perte de valeur sur immobilisations corporelles | - | -24 |
| Perte de valeur sur créances | -5.487 | -505 |
| TOTAL DES PERTES DE VALEURS | -5.491 | -1.667 |
| TOTAL DES AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | -44.815 | -27.894 |
Les amortissements et pertes de valeur s'élèvent à € 44,8 millions, en hausse de € 16,9 millions par rapport à l'exercice précédent. Cette augmentation s'explique principalement par des entrées de périmètre pour € 4,9 millions, par l'amortissement des actifs incorporels reconnus dans le cadre de l'allocation du prix d'acquisition de BIOTROP (€ 5,3 millions), ainsi que par des réductions de valeurs exceptionnelles sur certaines créances commerciales de BIOTROP pour € 4,4 millions.
Pour plus d'information sur les amortissements et pertes de valeur sur les immobilisations, nous faisons référence aux notes 11 et 12.
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Plus-values sur cessions d'immobilisations financières | 1.116 | 690 |
| TOTAL | 1.116 | 690 |
Le résultat sur cessions s'élève à € 1,1 million et reflète le gain réalisé sur la cession de l'activité de traitement des bains de galvanisation dans la Division Chemicals. SNAM a procédé à la cession de sa filiale Vera Chimie Développement S.A.S. active dans le traitement des bains de galvanisation. Cette cession a été réalisée le 18 octobre 2024. Elle permet à SNAM de se concentrer sur son activité principale, le Recyclage de batteries, qui connait une croissance importante en raison du développement de la mobilité électrique.
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Produits d'intérêts sur prêts et trésorerie | 4.335 | 872 |
| Dividendes | - | - |
| Gains de change réalisés | 9.488 | 4.581 |
| Gains de change non-réalisés | 3.620 | 313 |
| Plus-values sur réalisations d'actifs circulants | 3 | 29 |
| Autres produits financiers | 6.480 | 3.759 |
| TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS | 23.926 | 9.553 |
| Pertes de valeur sur immobilisations financières | -273 | - |
| Pertes de valeur sur actifs financiers circulants | -134 | -162 |
| Pertes de change réalisées | -8.551 | -5.313 |
| Pertes de change non-réalisées | -3.561 | -51 |
| Autres charges financières | -13.275 | -5.808 |
| Ajustements monétaires liés à l'hyperinflation | -639 | -2.636 |
| TOTAL DES CHARGES FINANCIÈRES | -26.433 | -13.970 |
| RÉSULTAT FINANCIER | -2.507 | -4.416 |
L'augmentation des autres produits financiers et des autres charges financières par rapport à 2023 s'explique principalement par l'intégration de BIOTROP suite à son acquisition en décembre 2023.
Le résultat financier est négatif à € -2,5 millions, soit une variation de € 1,9 million par rapport à l'exercice 2023 en raison principalement de la variation des ajustements monétaires liés à l'hyperinflation en Turquie où évoluent plusieurs de nos filiales dont Kimflor, filiale active dans la production et la distribution de stabilisants PVC. Les ajustements monétaires liés à l'hyperinflation s'élèvent à € -0,6 million en 2024 contre € -2,6 millions en 2023.
Nous notons que la livre turque a continué à se déprécier en 2024, générant des effets de change au cours de l'exercice et perturbant l'analyse de notre filiale turque Kimflor, dont une grande partie des ventes sont réalisées en USD et en EUR. Kimflor continue à utiliser le TRY comme monnaie fonctionnelle en l'absence d'éléments suffisamment déterminants justifiant un changement de monnaie fonctionnelle. Les effets de change liés à l'activité opérationnelle (dans les conditions habituelles) de cette société turque (effet de change sur les créances et dettes commerciales) sont repris en « autres produits d'exploitation » pour un montant de € 0,5 million en 2024 (€ 1,6 million en 2023).
Les ajustements monétaires liés à l'hyperinflation reprennent (i) l'effet de la réévaluation des actifs et passifs non-monétaires évalués au coût historique (par exemple les immobilisations corporelles et incorporelles, etc.) et des capitaux propres des entités en Turquie à partir du 1er janvier 2022 (la réévaluation des actifs et passifs non-monétaires au 1er janvier 2022 est enregistrée directement en résultats reportés) et (ii) l'effet de l'ajustement du compte de résultats à la fin de l'exercice en prenant en compte l'évolution de l'indice général des prix. L'indice général des prix en Turquie s'est établi à 2.684,55 au 31 décembre 2024 contre 1.859,38 au 31 décembre 2023.
Pour les filiales situées en Argentine, aucun ajustement lié à l'hyperinflation n'est effectué, car cet impact est jugé négligeable et n'est donc pas comptabilisé.
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Charge des dettes | -25.681 | -10.811 |
| TOTAL DES CHARGES DES DETTES | -25.681 | -10.811 |
La charge des dettes est en hausse de € 14,9 millions en 2024 à € 25,7 millions contre € 10,8 millions en 2023. Cette augmentation s'explique principalement par l'entrée en périmètre de BIOTROP pour € 12,6 millions.
Nous faisons référence à la note 20 pour plus d'informations sur l'évolution des dettes financières.
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| 1. Taux d'impôt effectif | ||
| Résultat avant impôts (hors sociétés mises en équivalence) | 44.898 | 13.526 |
| Charge (+) / produit (-) d'impôt | 14.968 | 5.519 |
| TAUX D'IMPÔT EFFECTIF | 33,34% | 40,80% |
| 2. Impôts sur le résultat comptabilisés au compte de résultats | ||
| Charges d'impôts courants | 22.635 | 8.709 |
| Charges / (Produits) d'impôts antérieurs | -58 | 736 |
| Charges / (Produits) d'impôts différés | -7.609 | -3.926 |
| TOTAL DES IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT | 14.968 | 5.519 |
| 3. Total des impôts portés directement en fonds propres | - | - |
Le Groupe mène des opérations internationales et est donc soumis aux impôts sur le résultat dans de nombreuses juridictions fiscales différentes.
La charge fiscale sur le résultat avant impôts supportée par le Groupe diffère du montant théorique qui serait obtenu en utilisant le taux d'imposition moyen pondéré applicable aux bénéfices (pertes) des sociétés consolidées.
Le produit d'impôt différé est dû principalement à l'activation des pertes fiscales dans les filiales où il est probable qu'elles dégagent un bénéfice imposable futur sur lequel pourra être imputé ces actifs d'impôts différés.
La charge fiscale comptabilisée dans le compte de résultat peut être détaillée comme suit :
| En EUR milliers | 2024 | 2023 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Base | Impôt | Base | Impôt | ||
| 4. Réconciliation de la base imposable et des impôts | |||||
| Résultat avant impôts hors sociétés mises en équivalence | 44.898 | 13.146 | 13.526 | 4.161 | |
| Taux nominal moyen pondéré | 29,3% | 30,8% | |||
| Dépenses Non Admises (hors impôts) | 3.167 | 954 | 4.156 | 820 | |
| Impact des pertes fiscales non valorisées et des différences permanentes |
2.164 | 643 | 1.778 | 164 | |
| Impact IDA (Impôts différés actifs) sur corrections des pertes fiscales |
- | - | 1200 | 300 | |
| Revenus définitivement taxés | 3.429 | -2.226 | -2.473 | -603 | |
| Crédit d'impôt | 301 | 107 | |||
| Mouvements dans les impôts différés | 3.103 | - | |||
| Régularisation | -954 | 571 | |||
| TOTAL BASE IMPOSABLE ET CHARGE D'IMPÔTS EFFECTIVE | 53.657 | 14.968 | 18.187 | 5.519 | |
| Taux d'impôt effectif | 33,3% | 40,8% |
Le taux d'imposition effectif s'élève à 33,3% en 2024 (2023 : 40,8%).
Les informations relatives aux actifs d'impôts différés sont détaillées dans la note 14.
Les régimes d'amortissements propres à chaque catégorie d'actifs incorporels se trouvent détaillés dans la note 3 et 6. Nous faisons référence à la note 31 sur les regroupements d'entreprises pour plus d'information sur cette acquisition.
| En EUR milliers | Goodwill* | Fonds de commerce |
Coût de dévelop pement |
Brevets, marques |
Logiciels | Relations avec les clients et contrats de royalties |
Autres | Total immobiliations incorporelles * |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||||||
| Au 1er janvier 2023 | 139.341 | 67.197 | 5.857 | 24.403 | 3.393 | - | 1.842 | 102.691 |
| Acquisitions | - | 50 | 1.497 | 3.710 | 197 | - | 105 | 5.559 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises |
346.044 | 10.246 | 42.686 | 15.086 | 763 | 33.822 | 304 | 102.907 |
| Cessions et retraits | - | - | -110 | -1.842 | -757 | - | -120 | -2.830 |
| Ajustements monétaires liés à l'hyperinflation |
- | - | - | 23 | 3 | - | 13 | 40 |
| Variation de change | -1.859 | -1.020 | -76 | -559 | -20 | - | -234 | -1.908 |
| Transferts et autres | -4.813 | -1.835 | 1.022 | 5.773 | - | 18 | 4.978 | |
| Au 31 décembre 2023 | 478.712 | 74.638 | 49.854 | 41.844 | 9.352 | 33.822 | 1.927 | 211.436 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR |
||||||||
| Au 1er janvier 2023 | -5.315 | -3.706 | -2.473 | -7.581 | -2.841 | - | -1.493 | -18.094 |
| Amortissements et pertes de valeur |
- | -2.929 | -818 | -4.383 | -1.185 | - | -72 | -9.387 |
| Cessions | - | - | 110 | 1.646 | 751 | - | 58 | 2.565 |
| Ajustements monétaires liés à l'hyperinflation |
- | - | - | 2 | -3 | - | -5 | -6 |
| Variation de change | - | 88 | 7 | 77 | 11 | - | 218 | 401 |
| Transferts et autres | 1.954 | -530 | - | 1.355 | 29 | - | -18 | 837 |
| Au 31 décembre 2023 | -3.361 | -7.076 | -3.174 | -8.884 | -3.237 | - | -1.311 | -23.683 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE AU 31 DÉCEMBRE 2023 |
475.351 | 67.561 | 46.680 | 32.959 | 6.115 | 33.822 | 616 | 187.753 |
| En EUR milliers | Goodwill | Fonds de commerce |
Coût de dévelop pement |
Brevets, marques |
Logiciels | Relations avec les clients et contrats de royalties |
Autres | Total immobiliations incorporelles |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||||||
| Au 1er janvier 2024 | 478.712 | 74.638 | 49.854 | 41.844 | 9.352 | 3.3822 | 1.927 | 211.436 |
| Acquisitions | - | - | 6.396 | 2.967 | 1.106 | - | 478 | 10.946 |
| Cessions et retraits | - | -1 | -265 | -80 | -48 | -394 | ||
| Cessions par voie de regroup. entreprises |
- | -610 | - | - | -5 | - | -592 | -1.207 |
| Ajustements monétaires liés à l'hyperinflation |
- | - | - | 689 | - | - | 5 | 694 |
| Variation de change | -60.202 | -1.605 | -5.024 | -1.538 | -270 | -2.955 | -164 | -11.556 |
| Transferts et autres | - | -63.367 | 6.221 | -3.696 | 933 | 64.522 | 3.602 | 8.216 |
| Au 31 décembre 2024 | 418.511 | 9.055 | 57.182 | 40.186 | 11.068 | 95.388 | 5.256 | 218.136 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR |
||||||||
| Au 1er janvier 2024 | -3.361 | -7.076 | -3.174 | -8.884 | -3.237 | - | -1.311 | -23.683 |
| Amortissements et pertes de valeur |
- | -55 | -3.223 | -3.398 | -1.836 | -6.653 | -475 | -15.640 |
| Cessions | - | - | 263 | 80 | 45 | - | - | 388 |
| Cessions par voie de regroup. entreprises |
- | 610 | - | - | 5 | - | 413 | 1.027 |
| Ajustements monétaires liés à l'hyperinflation |
- | - | - | -365 | - | - | 7 | -357 |
| Variation de change | - | 49 | 346 | 161 | 144 | 167 | 122 | 989 |
| Transferts et autres | 1 | 6.092 | -694 | 2.623 | -958 | -9.353 | -3.601 | -5.891 |
| Au 31 décembre 2024 | -3.360 | -380 | -6.481 | -9.783 | -5.837 | -15.839 | -4.845 | -43.165 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE AU 31 DÉCEMBRE 2024 |
415.150 | 8.676 | 50.701 | 30.402 | 5.231 | 79.549 | 412 | 174.971 |
\* Le montant du goodwill et des immobilisations incorporelles liés à BIOTROP, présentés pour l'exercice 2023, ont été ajustés sur base de l'allocation finale du prix d'acquisition de BIOTROP réalisée lors de la clôture au 31 décembre 2024.
Au 31 décembre 2024, le poste goodwill s'élève à € 415,1 millions, en diminution de € 153,9 millions par rapport au 31 décembre 2023. Cette diminution s'explique principalement par l'allocation définitive du prix d'acquisition de BIOTROP pour un total de € 77 millions, et par les effets de change sur le goodwill de nos filiales qui ont leurs activités en devises étrangères pour € 60,2 millions.
Test d'impairement sur le goodwill
| Unité génératrice de trésorerie | en millions € |
|---|---|
| - BioFirst : Horticulture | 116,2 |
| - BioFirst : Agriculture | 272,0 |
| - Spécialités gatronomiques | 12,3 |
| - Simon Dutriaux | 4,9 |
| - Kimflor | 1,1 |
| - Karras/ Turita | 2,0 |
| - NATIX | 3,3 |
| - SNAM | 1,6 |
| - Delka | 1,6 |
Conformément à IAS 36, des tests d'impairement sont réalisés tous les ans sur les goodwills et les immobilisations incorporelles à durée d'utilité indéterminée des différentes unités génératrices de trésorerie (UGT) du Groupe, et plus souvent quand il y a un indicateur significatif de perte de valeur.
Les unités génératrices de trésorerie (UGT) sont déterminées par la direction générale comme étant les plus petites entités opérationnelles autonomes du Groupe. Le principe de base est que chaque entité légale corresponde à une UGT sauf lorsque ses activités sont intégrées à d'autres. Dans ce dernier cas, l'ensemble forme une UGT ((i) BioFirst : Horticulture, (ii) BioFirst : Agticulture, (iii) Spécialités gastronomiques, (iv) Karras / Turita, (v) Natix et (vi) Delka / Altesse.
Lorsqu'une entité contient plusieurs activités différentes, nous examinons dans quelle mesure chacune d'elle peut constituer une UGT distincte.
Les tests de perte de valeur (impairment test) sur les comptes de l'année N suivent pour BioFirst une méthodologie similaire qui se base sur les données budgétaires et le « 5 Y plan » préparé par chaque entité. Les cash-flows futurs sont estimés sur base du résultat d'exploitation (EBIT pré-tax) diminué des investissements et augmenté des amortissements et du besoin en fonds de roulement (BFR). Ces cash flows futurs sont actualisés pour obtenir la « value in use » des différentes UGT.
Le taux d'actualisation utilisé pour calculer la valeur d'utilité (« value in use ») est le coût moyen pondéré du capital après impôts (post-tax WACC), basé sur des références de marché (technical market inputs) ou sur des données de groupes comparables dans les mêmes secteurs que nos différentes UGTs.
Nous obtenons ainsi une « Entreprise Value » qui est comparée à la valeur des actifs immobilisés de chaque UGT et au besoin en fonds de roulement.
Les budgets constituent une hypothèse importante. Nous estimons que les budgets sont établis de manière prudente, sur base des meilleures estimations disponibles. Ils sont revus et approuvés par le Conseil d'Administration. À l'issue de l'analyse effectuée par le Comité d'Audit et par le Conseil d'Administration, aucune perte de valeur sur le goodwill ainsi que sur les autres actifs non courants n'a été constatée.
Les hypothèses retenues lors de ce test pour le calcul du WACC nous ont été fournies par diverses sources financières de référence (market inputs) :
Le taux de croissance annuel moyen utilisé pour les projections de chiffres d'affaires sur 5 ans est compris entre 12% et 16% en ligne avec la croissance historique de cette activité. Le headroom est supérieur à € 500 millions.
Les hypothèses retenues lors de ce test pour le calcul du WACC nous ont été fournies par diverses sources financières de référence (market inputs) :
• Rendement des obligations brésiliennes (10 ans) : 15,09%
Le taux de croissance annuel moyen utilisé pour les projections à 5 ans est de l'ordre de 20% ce qui est inférieur à la croissance moyenne réalisée par cette activité historiquement.. Le headroom est supérieur à €500 millions.
Le test de perte de valeur (impairment test) sur les comptes de l'année N se fait, sur base des données budgétaires, par l'actualisation du « free cash-flow », notamment le résultat d'exploitation (EBIT pré-tax) diminué des investissements et augmenté des amortissements et du besoin en fonds de roulement (BFR) calculé sur base des chiffres au 31 décembre de l'année N-1 de chaque unité génératrice de trésorerie (UGT). Le résultat nous donne la «value in use» des différentes UGT. Pour les holdings n'ayant pas d'activité commerciale, nous ne tenons compte que de « l'Enterprise Value » hors BFR.
Le taux d'actualisation utilisé pour calculer la valeur d'utilité (« value in use ») est le coût moyen pondéré du capital avant impôts (pre-tax WACC), basé sur des références de marché (technical market inputs) et sur des données de groupes comparables dans les mêmes secteurs que le Groupe Floridienne (notamment en ce qui concerne le béta et l'equity risk premium). Comme nous faisons une actualisation en tenant compte de l'EBIT avant impôts, nous calculons le WACC avant impôts (IAS 36.55).
Le budget de la première année suivant l'exercice budgétaire est approuvé en fin d'année par le Conseil d'Administration du Groupe. À partir de l'année N+2, un taux de croissance de 2% est utilisé ainsi que pour la terminal value.
Nous obtenons ainsi une « Entreprise Value » qui est comparée à la valeur des actifs immobilisés de cette UGT.
Si ce test est négatif, la situation est présentée au Conseil d'Administration qui doit se prononcer sur la perte de valeur à acter sur le goodwill (ou ensuite sur les actifs) de l'UGT concernée.
Les hypothèses retenues lors de ce test pour le calcul du WACC nous ont été fournies par diverses sources financières de référence (market inputs) :
Les budgets constituent une autre hypothèse importante. Nous estimons que les budgets sont établis de manière prudente, sur base des meilleures estimations disponibles. Ils sont revus et approuvés par le Conseil d'Administration. Une analyse ex-post (une procédure de back-testing pour les UGT montrant une grande divergence entre les budgets X-1 et les actuals) a été effectuée sur les différentes UGT du Groupe, comparant les réalisés par rapport aux budgets de l'année N-1. Floridienne suit attentivement l'évolution des filiales dont les performances récentes sont négatives.
Au terme de l'analyse faite par le Comité d'audit et Conseil d'Administration, aucune perte de valeur sur le goodwill ainsi que sur les autres actifs non courants n'a été constatée.
Parmi les hypothèses utilisées, celles dont les variations ont l'incidence la plus significative sur les états financiers sont les flux de trésorerie prévisionnels (qui sont principalement influencés par les hypothèses relatives à l'évolution future du chiffre d'affaires et à l'évolution de la marge brute) et le taux d'actualisation (WACC). Un test de sensibilité a été réalisé sur ces hypothèses, en les faisant varier indépendamment de 1% sans modifier les autres paramètres. Pour l'UGT Spécialités gastronomiques, une diminution de 1% du taux de croissance du chiffre d'affaires ou de la marge brute pourrait amener à reconnaître une perte de valeur du goodwill y afférent.
Pour les UGT 'BioFirst - Agriculture' et 'BioFirst - Horticulture', qui sont les UGT les plus importantes du Groupe, les post-tax WACC à atteindre pour obtenir un résultat négatif au test d'impairment sont de 18,28% et de 12,05% respectivement.
Nous indiquons néanmoins que, par la forte diversification des activités du Groupe, aucune modification d'une hypothèse particulière à une activité ne peut avoir d'impact très significatif, à elle seule, sur l'entièreté du Groupe. Seule la conjonction de plusieurs hypothèses dans différentes activités peut entrainer des impacts significatifs au niveau du Groupe, mais ceci ressort plus d'une analyse « portefeuille » que d'une analyse spécifique à une UGT. Au niveau du portefeuille nous estimons avoir des activités suffisamment peu corrélées entre elles pour minimiser le risque de conjonction d'hypothèses.
Un transfert de € 63,4 millions a été réalisé entre le poste « Fonds de commerce » et le poste « Relations avec les clients et contrats de royalties » au sein de la Division Life Sciences afin de mieux représenter la nature de cet actif au regard des activités de la Division.
Les acquisitions reprises en coûts de développement en 2024 (€ 6,4 millions) portent principalement sur les activités menées par BioFirst et représentent les efforts de « développement » continus pour lesquels les conditions prescrites par IAS 38 ont pu être démontrées et documentées. Ce montant ne représente qu'une (faible) partie de la totalité des activités R&D (Research & Development) menées par BioFirst. En effet, la plupart des efforts R&D sont pris en résultat pendant l'année en absence de documentation formelle des conditions prescrites par IAS 38.
| En EUR milliers | Terrains et constructions |
Installations, machines et outillages * |
Mobiliers et matériels roulants * |
Immobilisations corporelles en cours de production |
Autres immo bilisations corporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||||
| Au 1er janvier 2023 | 87.426 | 101.392 | 17.227 | 11.750 | 16.471 | 234.266 |
| Acquisitions | 6.651 | 6.088 | 3.487 | 9.558 | 1.900 | 27.685 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises |
366 | 7.928 | 2.434 | 17.428 | 156 | 28.313 |
| Cessions | -3.728 | -3.481 | -1.333 | -8 | -383 | -8.933 |
| Ajustements monétaires liés à l'hyperinflation |
250 | 261 | 204 | - | - | 716 |
| Variation de change | -1.008 | -1.301 | -614 | -120 | -578 | -3.621 |
| Transferts et autres | -2.956 | 5.900 | 3.469 | -8.258 | 183 | -1.662 |
| Au 31 décembre 2023 | 87.001 | 116.787 | 24.874 | 30.350 | 17.750 | 276.763 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR |
||||||
| Au 1er janvier 2023 | -41.179 | -74.488 | -10.720 | -252 | -10.344 | -136.983 |
| Amortissements de l'année | -2.645 | -6.923 | -2.730 | -10 | -1.509 | -13.816 |
| Cessions | 2.252 | 2.941 | 1.292 | - | 333 | 6.818 |
| Ajustements monétaires liés à l'hyperinflation |
-70 | -142 | -111 | - | - | -323 |
| Variation de change | 110 | 493 | 302 | - | 212 | 1.116 |
| Transferts et autres | 526 | -1.273 | -3.223 | -3 | -184 | -4.156 |
| Au 31 décembre 2023 | -41.006 | -79.391 | -15.190 | -264 | -11.492 | -147.344 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | 45.995 | 37.396 | 9.684 | 30.086 | 6.258 | 129.419 |
| Au 31 décembre 2023 | ||||||
| Dont valeur nette des actifs en location-financement |
2.762 | 370 | 3.132 |
* Les montants des installations, machines et outillages et du mobilier et matériel roulant liés à BIOTROP, présentés pour l'exercice 2023, ont été ajustés sur base de l'Allocation finale du prix d'acquisition de BIOTROP, réalisée lors de la clôture au 31 décembre 2024.
| En EUR milliers | Terrains et constructions |
Installations, machines et outillages |
Mobiliers et matériels roulants |
Immobilisations corporelles en cours de production |
Autres immo bilisations corporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||||
| Au 1er janvier 2024 | 87.001 | 116.787 | 24.874 | 30.350 | 17.750 | 276.763 |
| Acquisitions | 9.222 | 8.296 | 5.261 | 31.020 | 3.128 | 56.928 |
| Cessions | -820 | -687 | -1.272 | -2.880 | -442 | -6.101 |
| Cessions par voie de regroup. entreprises |
87 | - | 2 | - | - | 89 |
| Ajustements monétaires liés à l'hyperinflation |
357 | 442 | 205 | - | - | 1.004 |
| Variation de change | 1.942 | 153 | -263 | -1.773 | -156 | -98 |
| Transferts et autres | 3.705 | 13.702 | 1.655 | -24.102 | 4.674 | -366 |
| Au 31 décembre 2024 | 101.493 | 138.695 | 30.462 | 32.615 | 24.954 | 328.218 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR |
||||||
| Au 1er janvier 2024 | -41.006 | -79.391 | -15.190 | -264 | -11.492 | -147.344 |
| Amortissements de l'année | -3.250 | -7.865 | -3.000 | -64 | -1.935 | -16.114 |
| Cessions | 808 | 541 | 814 | - | 486 | 2.650 |
| Ajustements monétaires liés à l'hyperinflation |
-94 | -210 | -111 | - | - | -415 |
| Variation de change | -448 | -1.086 | -67 | - | -532 | -2.133 |
| Transferts et autres | 192 | -722 | -826 | 140 | -803 | -2.020 |
| Au 31 décembre 2024 | -43.798 | -88.733 | -18.380 | -188 | -14.276 | -165.375 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | 57.695 | 49.961 | 12.082 | 32.427 | 10.679 | 162.847 |
| Au 31 décembre 2024 | ||||||
| Dont valeur nette des actifs en location-financement |
2.031 | 419 | 2.450 |
Nous renvoyons à la note 3 des principes comptables en ce qui concerne les méthodes d'évaluation des immobilisations corporelles et leurs régimes d'amortissements.
En 2024, le Groupe a poursuivi ses programmes d'investissement, avec un focus particulier sur la Division Life Sciences où BioFirst a réalisé des investissements pour un total de € 40,6 millions, principalement en Belgique où le nouveau bâtiment de production a été inauguré et au Brésil où la construction des 2 nouvelles usines s'est terminée. Des capacités de production supplémentaires sont en construction au Mexique et les bureaux et les outils de production ont été modernisés aux États-Unis.
Notre activité Recyclage poursuit les investissements liés à son plan d'augmentations capacitaires et a investi € 12,1 millions au cours de l'exercice 2024. Dans le cadre de ce plan, un nouveau site de stockage moderne a été mis en service au 4e trimestre 2024 et les investissements réalisés permettront dès la seconde moitié de l'exercice 2025 une augmentation des volumes traités.
Au 31 décembre 2024, le Groupe a consenti des nantissements fermes (hypothèques) sur des terrains et bâtiments à hauteur de € 0,4 million, et des mandats hypothécaires à hauteur de € 9,9 millions. Nous renvoyons à la Note 25 pour plus d'informations.
Le Groupe a procédé, conformément à l'IAS 36, à un examen des valeurs comptables des actifs du Groupe afin d'y déceler d'éventuelles indications d'impairment.
La valeur des immobilisations corporelles du Groupe est évaluée à la valeur la plus élevée entre leur valeur d'utilisation (testée dans le cadre des tests d'impairment des UGT) et leur valeur de marché (valeur recouvrable).
Le test n'a pas relevé d'indicateurs significatifs de pertes de valeur sur des immobilisations corporelles dans le Groupe en 2024.
| En EUR milliers | Terrains et constructions |
Installations, machines et outillages |
Mobiliers et matériels roulants |
Total |
|---|---|---|---|---|
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||
| Au 1er janvier 2023 | 15.578 | 630 | 5.037 | 21.245 |
| Acquisitions | 3.109 | 68 | 903 | 4.079 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises | 5.578 | 423 | 2.947 | 8.948 |
| Cessions | -286 | - | -544 | -830 |
| Variation de change | -529 | -2 | -44 | -575 |
| Transferts et autres | 176 | 110 | 6 | 291 |
| Au 31 décembre 2023 | 23.626 | 1.228 | 8.304 | 33.158 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | ||||
| Au 1er janvier 2023 | -5.291 | -227 | -1.976 | -7.495 |
| Amortissements de l'année | -2.523 | -126 | -1.292 | -3.942 |
| Cessions | - | - | 384 | 384 |
| Variation de change | 200 | - | 6 | 206 |
| Transferts et autres | -168 | -75 | -32 | -275 |
| Au 31 décembre 2023 | -7.783 | -428 | -2.910 | -11.121 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | 15.844 | 800 | 5.393 | 22.037 |
| En EUR milliers | Terrains et constructions |
Installations, machines et outillages |
Mobiliers et matériels roulants |
Total |
|---|---|---|---|---|
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||
| Au 1er janvier 2024 | 23.626 | 1.228 | 8.304 | 33.158 |
| Acquisitions | 14.737 | 820 | 3.654 | 19.210 |
| Cessions | -507 | -21 | -377 | -906 |
| Variation de change | -474 | -739 | -910 | -2.123 |
| Transferts et autres | -626 | 3.672 | 2.186 | -5.231 |
| Au 31 décembre 2024 | 36.755 | 4.959 | 12.856 | 54.571 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | ||||
| Au 1er janvier 2024 | -5.291 | -227 | -1.976 | -7.495 |
| Amortissements de l'année | -4.339 | -512 | -2.627 | -7.478 |
| Cessions | 509 | - | 362 | 871 |
| Variation de change | -191 | 53 | 396 | 257 |
| Transferts et autres | -2.627 | -319 | -2.700 | -5.646 |
| Au 31 décembre 2024 | -11.939 | -1.006 | -6.545 | -19.491 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | 24.816 | 3.953 | 6.311 | 35.080 |
Les actifs au titre du droit d'utilisation augmentent principalement en raison des nouveaux contrats de locations au seins de la divisions Life Sciences.
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| VALEUR D'ACQUISITION | ||
| Au 1er janvier 2024 | 4.063 | 3.329 |
| Acquisitions - augmentation capital | - | 208 |
| Résultats de l'exercice | 979 | 584 |
| Dividendes versés | - | -189 |
| Changements de méthode de consolidation/périmètre | - | -38 |
| Ecarts de conversion | 330 | -70 |
| Autres, y compris transferts | 37 | 239 |
| Au 31 décembre 2024 | 5.410 | 4.063 |
Les sociétés consolidées par mise en équivalence dans le Groupe en 2024 sont Chemcom, TecnoScent, PT Bromelain, Kocaman Camargo, Virunga Enzymes, Nema Terra et Terhormon. La liste des entreprises associées et des coentreprises est disponible à la note 29.
En ce qui concerne TecnoScent, société en cours de liquidation, un litige oppose Givaudan à Chemcom concernant le partage des actifs de cette société. Ceci empêche dès lors de finaliser la liquidation de TecnoScent. Aucune provision n'a été constituée dans les comptes, car il n'y a aucun risque encouru pour Chemcom. Plus d'informations concernant ce litige sont disponibles dans le rapport de gestion du présent rapport annuel.
Les entreprises associées et coentreprises qui ne sont pas classées comme détenues en vue de la vente/activités abandonnées sont consolidées en appliquant la méthode de la mise en équivalence.
| 2024 | 2023 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| en EUR milliers | Coentreprises | Entreprises associées |
Total | Coentreprises | Entreprises associées |
Total |
| Participations dans des entreprises associées et coentreprises |
3.823 | 1.587 | 5.410 | 2.233 | 1.830 | 4.063 |
| Résultats des entreprises associées et coentreprises |
1.270 | -291 | 979 | 730 | -146 | 584 |
Le résultat des coentreprises est en augmentation par rapport à 2023. Cette augmentation est due aux bonnes performances de la coentreprise indonésienne, PT Bromelain, active dans la production d'enzymes naturels.
Les tableaux ci-dessous présentent le résumé de l'état de la situation financière au 31 décembre 2024 des principales entreprises associées et coentreprises du Groupe.
| 2024 | ||||
|---|---|---|---|---|
| 2024 - Coentreprises | Menetrel | Tecnoscent | PT Bromélaine | |
| Pourcentage de détention | 50,00% | 50,00% | 50,00% | |
| Secteur opérationnel | Food | Life Sciences | Life Sciences | |
| Pays | Turquie | Belgique | Indonésie | |
| État de la situation financière (KEUR) | ||||
| Total des actifs | 506 | 4 | 9.918 | |
| Total des dettes financières à long terme | Néant | Néant | 466 | |
| Dividendes reçus | Néant | Néant | Néant | |
| Restrictions contractuelles | Néant | Néant | Néant |
| 2024 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2024 - Entreprises associées | Chemcom | Nema Terra | Terhormon | Virunga Enzymes | |
| Pourcentage de détention | 40,91% | 19,70% | 24,35% | 40,69% | |
| Secteur opérationnel | Life Sciences | Life Sciences | Life Sciences | Life Sciences | |
| Pays | Belgique | Belgique | Italie | RDC | |
| État de la situation financière (KEUR) | |||||
| Total des actifs | 1.459 | 899 | 5.508 | 684 | |
| Total des dettes financières à long terme | 1.100 | Néant | Néant | 112 | |
| Dividendes reçus | Néant | Néant | Néant | Néant |
| 2023 | ||||
|---|---|---|---|---|
| 2023 - Coentreprises | Menetrel | Tecnoscent | PT Bromélaine | |
| Pourcentage de détention | 50,00% | 50,00% | 50,00% | |
| Secteur opérationnel | Food | Life Sciences | Life Sciences | |
| Pays | Turquie | Belgique | Indonésie | |
| État de la situation financière (KEUR) | ||||
| Total des actifs | 362 | 7 | 7.260 | |
| Total des dettes financières à long terme | Néant | Néant | 150 | |
| Dividendes reçus | Néant | Néant | Néant | |
| Restrictions contractuelles | Néant | Néant | Néant |
| 2023 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2023 - Entreprises associées | Chemcom | Nema Terra | Terhormon | Virunga Enzymes | |
| Pourcentage de détention | 41,59% | 19,70% | 24,75% | 41,37% | |
| Secteur opérationnel | Life Sciences | Life Sciences | Life Sciences | Life Sciences | |
| Pays | Belgique | Belgique | Italie | RDC | |
| État de la situation financière (KEUR) | |||||
| Total des actifs | 2.273 | 548 | 8.039 | 599 | |
| Total des dettes financières à long terme | 1.700 | Néant | Néant | 105 | |
| Dividendes reçus | Néant | Néant | 189 | Néant |
Les impôts différés détaillés par différence temporaire sont présentés dans le tableau ci-dessous :
| En EUR milliers | Actif | Passif | Net | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
| Actifs des régimes de pension | 532 | 509 | - | - | 532 | 509 |
| Immobilisations corporelles | 853 | 1.053 | 2.849 | 2.895 | -1.995 | -1.842 |
| Immobilisations incorporelles | 7.962 | 8.129 | 18.126 | 19.589 | -10.163 | -11.461 |
| Stocks | 371 | 431 | 793 | 871 | -422 | -440 |
| Provisions et avantages du personnel | 4.237 | 2.965 | 2.736 | 1.183 | 1.501 | 1.782 |
| Pertes fiscales | 16.979 | 11.443 | 1.280 | 982 | 15.699 | 10.461 |
| Créances commerciales et autres débiteurs | 92 | 105 | 818 | 916 | -727 | -811 |
| Compensation par entité fiscale | -11.178 | -10.851 | -11.178 | -10.851 | - | - |
| Actifs / (passifs) d'impôts différés | 19.849 | 13.784 | 15.425 | 15.585 | 4.424 | -1.802 |
L'augmentation des actifs d'impôts différés s'explique principalement par la reconnaissance des pertes fiscales dans les filiales où il est probable qu'elles dégageront un bénéfice imposable futur sur lequel pourra être imputé ces actifs d'impôts différés. Un actif d'impôt différé subit une réduction lorsqu'il n'est plus probable que le bénéfice d'impôts soit réalisé.
Au bilan, on retrouve les impôts différés suivants :
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| À l'actif | 19.849 | 13.784 |
| Au passif | -15.425 | -15.585 |
| Net | 4.424 | -1.802 |
En application des règles IFRS, les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés bilantairement par unité fiscale.
Aucun impôt différé passif n'est comptabilisé sur les différences temporelles imposables entre la valeur comptable et la valeur fiscale des titres de participations lorsque le Groupe est en mesure de contrôler la date de reversement de la différence temporelle et qu'il est probable que cette différence ne s'inversera pas dans un avenir prévisible.
Le Groupe tient compte des implications des réformes fiscales adoptées ou en cours d'adoption. La réforme de la fiscalité internationale élaborée par l'OCDE, dite « Pilier 2 », visant notamment à établir un taux d'imposition minimum de 15%, s'applique en Belgique aux périodes imposables à partir du 31 décembre 2023. Le Groupe n'est actuellement pas soumis à ces nouvelles dispositions qui ne s'appliquent qu'aux groupes d'entreprises ayant un chiffre d'affaires consolidé d'au moins € 750,0 millions. Les conséquences financières, lorsque ces dispositions seront d'application pour le Groupe, devraient être peu significatives.
Les actifs d'impôts différés sur les pertes fiscales à récupérer sont comptabilisés dans la mesure où il est établi sur base des business plans des entités qu'il existe une probabilité élevée que les bénéfices imposables des 5 prochaines années permettent aux pertes fiscales et crédits d'impôts d'être utilisés.
Le stock d'impôts différés activés sur pertes fiscales s'élève à € 17,0 millions dans le Groupe à fin 2024 (€ 11,4 millions à fin 2023).
En Belgique et au Brésil, les pertes fiscales peuvent être reportées sans limite de temps, mais avec un plafond de récupération. À l'inverse, certains pays fixent une durée maximale, comme la France, où le report est limité à 10 ans.
Au 31 décembre 2024, le Groupe dispose de pertes fiscales non valorisées dans le bilan qui correspondraient à des actifs d'impôts différés à hauteur de € 9,5 millions (2023 : € 10,3 millions).
Les actifs d'impôts différés non comptabilisés concernent en majorité les entités Floridienne, Surgemer et Karras pour lesquelles il n'existe pas aujourd'hui de visibilité suffisante sur la récupérabilité des pertes à terme tenant compte des éléments/critères décrits ci-dessus.
Sur base des budgets et de la législation actuelle, la grande majorité de ces pertes devrait être utilisée dans le futur, mais il a été décidé de ne pas reconnaitre d'impôts différés sur ces pertes étant donné les perspectives de récupérabilité supérieures à 3 ans.
| En EUR milliers | Actions | Prêts | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||
| Au 1er janvier 2023 | 11.991 | 2.025 | 984 | 15.001 |
| Acquisitions | - | 719 | -53 | 665 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises | - | 85 | 1 | 86 |
| Cessions et retraits | - | -403 | -32 | -435 |
| Variation de change | -5 | -138 | -6 | -149 |
| Transfert d'un poste à un autre | - | -43 | -59 | -102 |
| Divers | ||||
| Au 31 décembre 2023 | 11.986 | 2.245 | 834 | 15.066 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | ||||
| Au 1er janvier 2023 | -529 | -11 | -250 | -789 |
| Pertes de valeur actées | - | -27 | -125 | -152 |
| Cessions | - | 1 | - | 1 |
| Au 31 décembre 2023 | -529 | -37 | -375 | -940 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE AU 31 DÉCEMBRE 2023 | 11.458 | 2.208 | 459 | 14.125 |
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||
| Au 1er janvier 2024 | 11.986 | 2.245 | 834 | 15.066 |
| Acquisitions | 4.440 | 1.510 | 151 | 6.100 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises | - | 41 | - | 41 |
| Cessions et retraits | -2 | -1.843 | -6 | -1.851 |
| Variation de change | -363 | -69 | -1 | -433 |
| Transfert d'un poste à un autre | 797 | - | - | 797 |
| Divers | -63 | -63 | ||
| Au 31 décembre 2024 | 16.858 | 1.884 | 915 | 19.657 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | ||||
| Au 1er janvier 2024 | -529 | -37 | -375 | -940 |
| Pertes de valeur actées | -250 | -125 | -374 | |
| Au 31 décembre 2024 | -778 | -37 | -499 | -1.314 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE AU 31 DÉCEMBRE 2024 | 16.081 | 1.846 | 415 | 18.342 |
Les autres actifs non courants s'élèvent à € 18,3 millions au 31 décembre 2024 et augmentent de € 4,2 millions par rapport au 31 décembre 2023. Cette augmentation s'explique principalement par un investissement de BIOTROP dans un fonds d'investissement dans les créances commerciales dans le cadre de sa gestion du risque crédit.
La rubrique «Actions» comprend principalement :
La rubrique «Prêts» reprend divers prêts à long terme octroyés par le Groupe à certaines de ses participations mises en équivalence, PT Bromelain, Virunga et Chemcom principalement.
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Autres créances | 13.020 | 50.896 |
| Autres actifs courants | 6.401 | 4.706 |
| Actifs d'impôts courants | 18.979 | 17.563 |
| TOTAL DES AUTRES ACTIFS COURANTS | 38.401 | 73.166 |
Les actifs d'impôts courants correspondent principalement à de la TVA à récupérer.
Les autres actifs courants comprenaient au 31 décembre 2023 une créance de € 40,0 millions liée à l'augmentation de capital de € 98,1 millions réalisée par BioFirst en mars 2023. Ce montant a été reçu en accord avec les dispositions contractuelles en mars 2024.
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Matières premières et consommables | 32.400 | 33.030 |
| En cours de fabrication | 5.908 | 6.123 |
| Produits finis | 15.600 | 16.330 |
| Marchandises | 35.238 | 34.089 |
| Autres stocks | 1.910 | 1.968 |
| TOTAL DES STOCKS | 91.057 | 91.539 |
| TOTAL DES STOCKS BIOLOGIQUES | 5.813 | 4.806 |
Les stocks (en ce compris les stocks biologiques) sont stables par rapport à 2023.
En dehors des fonds de commerce mis en gage (détaillé dans la note 26), aucun stock n'a été déposé en garantie.
Les stocks biologiques de BioFirst portent principalement sur des stocks de bourdons élevés par BioFirst, et sont valorisés conformément à la norme IAS 41 (« Agriculture ») à la juste valeur diminuée des coûts de vente (frais estimés au point de vente).
Les hypothèses retenues pour déterminer la juste valeur incluent le prix de vente futur ainsi que le taux de survie des bourdons. Ce dernier est établi en fonction du stade de maturité des bourdons, sur la base de données historiques analysées par BioFirst.
Nous faisons référence à la note 3.7 pour plus d'explications sur la méthodologie appliquée dans l'estimation de la juste valeur diminuée des coûts de vente des stocks biologiques.
Au 31 décembre 2024, le montant des réductions de valeur sur stocks et des reprises mises en charge/revenu durant l'exercice se présente comme suit :
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| DOTATIONS RÉDUCTIONS DE VALEUR | ||
| Matières premières et consommables | -135 | -43 |
| En cours de fabrication | -11 | 2 |
| Produits finis | 6 | -23 |
| Marchandises | 86 | -19 |
| TOTAL DES DOTATIONS | -58 | -83 |
| REPRISES RÉDUCTIONS DE VALEUR | ||
| Matières premières et consommables | 581 | 92 |
| En cours de fabrication | -12 | 7 |
| Produits finis | 174 | 35 |
| Marchandises | -15 | 20 |
| TOTAL DES REPRISES | 728 | 155 |
| AJUSTEMENT NET DE L'EXERCICE | 669 | 72 |
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Créances diverses | 547 | 669 |
| TOTAL DES AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS | 547 | 669 |
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Argent en caisse | 192 | 2.101 |
| Solde bancaire | 63.462 | 68.424 |
| Compte à court terme | 53.648 | 16.461 |
| TOTAL | 117.301 | 86.986 |
| En EUR milliers | 2024 | 2023 | Juste valeur au 31.12.2024 |
|---|---|---|---|
| Emprunts bancaires | 264.555 | 202.557 | 275.043 |
| Emprunts obligataires | 27.718 | 53.700 | 30.705 |
| Dettes d'obligation locative | 37.403 | 23.922 | 37.403 |
| Instruments financiers dérivés | - | - | - |
| Contrats de location-financement | 2.631 | 3.259 | 2.631 |
| Découverts bancaires | 29.515 | 24.068 | 29.515 |
| Autres emprunts | 2.361 | 6.475 | 2.361 |
| TOTAL DES DETTES FINANCIERES | 364.182 | 313.981 | 377.659 |
Les découverts bancaires sont constitués de dettes à court terme souvent inférieures à 1 et 2 mois et sont destinés à financer une partie de notre besoin en fonds de roulement.
Les tirages sur découverts bancaires ont augmenté de € 5,4 millions au 31 décembre 2024.
Les emprunts bancaires et obligataires sont des dettes à long terme contractées auprès de banques ou d'institutionnels, avec des maturités et des plans de remboursements variables, et généralement à taux fixes. Nos emprunts bancaires et obligataires ont augmenté de € 36,0 millions par rapport à 2023. Ceci s'explique principalement par les nouveaux emprunts contractés par BioFirst.
L'endettement financier du Groupe a globalement augmenté de € 50,2 millions en 2024 par rapport à 2023. La trésorerie ayant augmenté de € 30,3 millions, la dette financière nette (Dettes financières - trésorerie) a dès lors augmenté en réalité de € 19,9 millions en 2024.
Les lignes de crédit non tirées au 31 décembre 2024 sont de € 38,3 millions.
Les emprunts bancaires à long terme sont souscrits majoritairement à des taux d'intérêts fixes. Le taux moyen pondéré des emprunts bancaires à taux fixe est de 2,69% (2023 : 3,61%).
En dehors des € 117,3 millions de trésorerie du Groupe, le Holding dispose pour faire face à ses engagements de lignes de crédit auprès d'institutions financières à hauteur de € 67,8 millions (€ 25,6 millions fin 2023).
Les « instruments financiers dérivés » concernent principalement des contrats de couverture de change USD/€ et CAD/€ (comptabilité de couverture) et des contrats IRS. Ils sont repris dans la note 26 (« Comptabilité de couverture »). Ils sont considérés comme des couvertures de flux de trésorerie avec variation de leur juste valeur en autres éléments du résultat global.
Floridienne SA a signé des covenants bancaires dans le cadre de l'octroi de plusieurs prêts par ses banques. Tous ces covenants étaient respectés au 31 décembre 2024.
BioFirst doit respecter différents covenants dans le cadre de ses financements bancaires et de ses principaux prêts à long terme. Ces covenants concernent le niveau de capitaux propres, le ratio de levier et le le ratio EBITDA / charges d'intérêts. Tous ces covenants étaient respectés au 31 décembre 2024.
Comme présenté dans le tableau ci-dessous, Floridienne et BIOTROP ont émis des emprunts obligataires. Les détails de ces emprunts obligataires étaient les suivants au 31 décembre 2024.
| Valeur (en milliers) | Taux d'intérêt Taux d'intérêt |
Coté/ | Échéance | Juste valeur | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Devise | Montant en EUR |
Montant en devise |
nominal | effectif | non-coté | ||
| EUR | 9.000 | 9.000 | 4,0% | 4,0% | non-côté 4,0% | 2027 | 8.859 |
| BRL | 18.717 | 120.471 | 15,85% | 15,85% non-côté 15,85% | 2028 | 21.846 |
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Découverts bancaires | 29.515 | 24.051 |
| Emprunts échéant dans l'année des dettes long terme | 36.889 | 40.933 |
| Emprunts échéant entre la 2e et 5e année |
167.099 | 152.164 |
| Emprunts échéant au-delà de la 5e année |
130.679 | 96.834 |
| TOTAL DES DETTES FINANCIÈRES (À COURT ET À LONG TERME) | 364.182 | 313.981 |
| En EUR milliers | Dette à LT, nette de la tranche à court terme |
Dettes CT et tranche CT de dettes LT |
|---|---|---|
| Au 1er janvier 2024 | 248.981 | 64.983 |
| Augmentation dettes à long terme | 71.318 | - |
| Remboursements de dettes à long terme | -26.121 | -2.127 |
| Augmentation découvert bancaire | - | 9.267 |
| Diminution du découvert bancaire | - | -1.669 |
| Impact écart de change | -10.805 | -4.073 |
| Variation instrument financier | - | - |
| Augmentation dettes obligations locatives | 19.269 | -180 |
| Remboursement dettes obligations locatives | -1.003 | -2.915 |
| Transfert et autres variations | -3.327 | 3.327 |
| Sortie de périmètre | -535 | -208 |
| Au 31 décembre 2024 | 297.778 | 66.404 |
| En EUR milliers | Garanties | Contentieux | Environnement | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2023 | 76 | 176 | 666 | 230 | 1.148 |
| dont provisions non courantes | 76 | 121 | 666 | 229 | 1.092 |
| dont provisions courantes | 55 | - | 1 | 56 | |
| Dotations | - | - | - | - | - |
| Acquisitions et variations de périmètre | - | 183 | - | - | 183 |
| Reprises | - | -25 | -666 | - | -691 |
| Écarts de conversion | - | 1 | - | -1 | - |
| Au 31 décembre 2023 | 76 | 335 | - | 239 | 650 |
| dont provisions non courantes | 76 | 97 | - | 238 | 410 |
| dont provisions courantes | - | 238 | - | 1 | 239 |
| En EUR milliers | Garanties | Contentieux | Environnement | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2024 | 76 | 335 | - | 239 | 650 |
| Dotations | - | 34 | - | 10 | 44 |
| Utilisations | - | 49 | - | 2 | 51 |
| Reprises | - | -1 | - | - | -1 |
| Écarts de conversion | - | -19 | - | -303 | -323 |
| Autres | - | -127 | - | 2.027 | 1.901 |
| Au 31 décembre 2024 | 76 | 271 | - | 1.974 | 2.321 |
| dont provisions non courantes | 76 | 83 | - | 404 | 563 |
| dont provisions courantes | - | 188 | - | 1.570 | 1.757 |
Nous estimons avoir provisionné l'ensemble des risques liés aux différents postes repris ci-dessus.
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Dettes sociales | 21.192 | 20.291 |
| Acomptes sur commandes | 121 | 153 |
| Autres créditeurs | 3.555 | 51.037 |
| Autres passifs courants | 15.631 | 5.289 |
| TOTAL DES AUTRES PASSIFS | 40.498 | 76.770 |
La diminution des autres créditeurs s'explique principalement par le solde du prix d'acquisition de BIOTROP qui a été payé en 2024 lorsque les conditions contractuelles ont été levées. Une dette de € 47,1 millions était reconnue au 31 décembre 2023. € 26,2 millions ont été payés en 2024 lors de la levée des conditions suspensives. L'intégralité du prix a désormais été payée.
Les autres passifs courants comprennent entre autres une dette à court terme relative aux options d'achat et de vente conclues avec les actionnaires minoritaires de certaines de nos participations dans la Division Life Sciences.
Le capital social de la Société est de € 4.854.769,98.
Il est représenté par 996.857 parts sociales sans désignation de valeur.
Le nombre d'actions propres du Groupe détenues par Floridienne SA s'élève à 17.363 au 31 décembre 2024.
Chaque titre donne droit à une voix.
Les actions sont nominatives ou dématérialisées.
Les actions dématérialisées sont représentées par une inscription en compte au nom de son propriétaire ou de son détenteur auprès d'un teneur de compte agréé.
Il n'existe plus de titres au porteur de Floridienne SA. En date du 30 novembre 2015, le commissaire a émis un rapport indépendant constatant la suppression des titres au porteur de Floridienne SA, conformément aux dispositions visées à l'article 11 de la loi du 14 décembre 2005.
Pour rappel, concernant l'exercice 2023, Floridienne avait distribué des dividendes € 2,50 par action (à l'exception des actions propres détenues par Floridienne SA), soit pour un montant total de € 2,4 millions.
Concernant l'exercice 2024, le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée générale de Floridienne de payer un dividende brut de € 3,00 par action (à l'exception des actions propres détenues par Floridienne SA), soit pour un montant total de € 2,9 millions.
Les états financiers sont présentés avant répartition du résultat de l'exercice.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Mouvement du nombre d'actions | ||
| Nombre d'actions, solde d'ouverture | 996.857 | 996.857 |
| Augmentation de capital | - | - |
| Nombre d'actions, solde de clôture | 996.857 | 996.857 |
| Nombre d'actions propres | 17.363 | 17.363 |
| Nombre moyen pondérés d'actions considérées | ||
| Nombre moyen d'actions | 996.857 | 996.857 |
| Données de base | 979.494 | 979.494 |
| Données diluées | 979.494 | 979.494 |
| Résultat de base attribuable aux actionnaires (en KEUR) | 15.742 | 3.548 |
| Résultat ajusté attribuable aux actionnaires (en KEUR) | 15.742 | 3.548 |
| Résultat de base par action 1 | 16,07 | 3,62 |
| Résultat dilué par action 2 | 16,07 | 3,62 |
Le nombre moyen pondéré d'actions considérées ci-dessus tient compte des actions propres détenues par Floridienne.
1 Le résultat de base par action se calcule en divisant le résultat attribuable aux actionnaires de la Société par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation durant l'exercice, à l'exclusion des actions ordinaires acquises par la Société et détenues comme actions propres.
2 Étant donné que la Société n'a pas d'actions potentielles (dettes convertibles, …) ni de plans d'options le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action (pas d'ajustements nécessaires).
| Au 31 décembre En EUR milliers |
2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Hypothèques | 394 | 574 |
| Mandats hypothécaires | 9.865 | 10.985 |
| Gages sur fonds de commerce | 4.538 | 4.137 |
| Options sur actions | 82.878 | 87.845 |
| Gages sur autres actifs | 6.569 | 6.719 |
| Autres | 4.588 | 5.040 |
| TOTAL DES GARANTIES ET ENGAGEMENTS | 108.832 | 115.301 |
Les engagements de location simple correspondent à des engagements de paiement de loyers futurs dans le cadre de contrats de location de biens immobiliers, de biens d'équipement et de matériel roulant. La plupart des contrats correspondants à ces engagements est incluse dans le champ d'application de la norme IFRS 16. Il ne subsiste plus hors bilan que les engagements de paiements de loyers futurs exclus de la dette de location.
Dans le cadre de l'acquisition de la société IVOG par BioFirst en janvier 2018, des options d'achat et de vente ont été échangées sur la participation toujours détenue par le minoritaire. Les termes et conditions d'exercice de ces options étant identiques, elles ont été considérées comme des options « croisées », et comptabilisées comme si le contrôle de cette minorité appartenait déjà au Groupe Floridienne.
Dans le cadre de l'acquisition de la société Bugs for Bugs par BioFirst en janvier 2019, des options d'achat et de vente ont été échangées avec les actionnaires historiques pour 51% exerçables en 2025. Ces options sont considérées comme des options « croisées » et comptabilisées comme si le contrôle de l'actionnaire minoritaire avait déjà été transféré au Groupe. Ceci est également justifié par les faits et circonstances qui démontrent que le Groupe a pris le contrôle sur les activités principales de la société.
Enfin, dans le cadre de l'acquisition de BIOTROP par BioFirst en décembre 2023, des options d'achat et de vente ont été échangées avec les actionnaires historiques pour 15,31% exerçables à certaines périodes entre 2027 et 2030.
La juste valeur de ces options est déterminée et réévaluée à chaque clôture des comptes. Cette estimation repose sur deux hypothèses clés : l'EBITDA prévisionnel à venir et la dette nette au moment de l'exercice des options. La valorisation des options est calculée en appliquant un multiple sur l'EBITDA futur, tel que défini dans le contrat, puis en soustrayant la dette nette. Ce calcul reflète ainsi le prix d'exercice de l'option à la date de l'exercice.
Les dettes liées à ces options sont enregistrées en Autres dettes à long terme (pour IVOG et BIOTROP) et en Autres passifs courants (pour Bugs for Bugs) en fonction de leur date d'exercice attendue.
Les principaux risques (financiers) susceptibles d'impacter directement les états financiers du Groupe sont détaillés et valorisés ci-après :
Le risque de crédit représente un risque de perte financière pour le Groupe dans le cas où un client viendrait à manquer à ses obligations contractuelles.
Certaines filiales du Groupe pour lesquelles il existe un risque crédit particulier sur leur clientèle ont souscrit un contrat d'assurance couvrant leurs créances commerciales et ceci principalement dans la division Life Sciences. Dans la Division Food, le recours aux contrats d'assurance de crédit est peu significatif dans la mesure où la majorité des clients appartiennent au secteur de la grande distribution et disposent dès lors d'une solvabilité solide et d'un bon historique de paiements. Des stratégies et procédures de contrôle ont en outre été élaborées afin d'assurer un suivi minutieux du risque de crédit chez chaque client.
Le risque de crédit porte également sur la concentration des ventes réalisées avec des clients importants. Ce risque est limité par plusieurs aspects, notamment la diversification du Groupe dans des secteurs différents et peu corrélés entre eux.
La valeur comptable des actifs financiers représente l'exposition maximale au risque de crédit.
À la date de clôture, l'exposition maximale au risque de crédit était de :
| Au 31 décembre En EUR milliers |
2024 |
|---|---|
| Créances commerciales | 137.025 |
| Autres actifs financiers | 547 |
| Autres actifs | 19.421 |
| SOUS-TOTAL | 156.994 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 117.301 |
| TOTAL | 274.295 |
La balance âgée des créances commerciales, autres actifs financiers et autres actifs à la date de clôture était la suivante :
| Au 31 décembre En EUR milliers |
2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Pas encore échu | 134.332 | 134.991 |
| Échu 0 - 120 jours | 19.730 | 59.724 |
| Échu 121 - 365 jours | 7.839 | 6.523 |
| Échu depuis plus d'un an | 5.680 | 4.691 |
| Réduction de valeur | -10.588 | -7.719 |
| TOTAL | 156.994 | 198.210 |
Les créances échues s'élèvent à € 33,2 millions fin 2024 (contre € 70,9 millions à fin 2023). Des réductions de valeur cumulées sur créances commerciales s'élèvent à € 10,6 millions à fin 2024.
Le portefeuille clients de chaque entité du Groupe est suivi de manière continue, et des réductions de valeur sont prises dès qu'un risque concret et objectif est identifié concernant un client particulier. Le Groupe a toutefois, vu le type de clients et l'application d'assurance-crédit, très peu d'historique de pertes de crédit permettant d'appliquer un modèle fiable de calcul pour les pertes attendues et applique plutôt une approche individuelle.
À la date de clôture, les dotations/reprises sur les clients douteux se présentaient comme suit :
| Au 31 décembre En EUR milliers |
2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Dotations | -5.116 | -410 |
| Dotations suite aux regroupements d'entreprises | - | -2.215 |
| Reprises/annulation | -84 | 88 |
| Variation de change | 646 | 136 |
| AJUSTEMENT NET DE L'EXERCICE | -4.554 | -2.401 |
Au cours de l'exercice 2024, des réductions de valeur exceptionnelles sur créances commerciales ont été enregistrées pour € 4,4 millions dans la Division Life Sciences suite à la mise sous la protection du régime des faillites d'un distributeur important.
Le risque de liquidité correspond au risque, pour le Groupe, de connaître des difficultés à honorer ses dettes lorsque celles-ci arriveront à l'échéance.
L'approche de Floridienne pour gérer le risque de liquidité est de s'assurer, par la mise en place d'une gestion de trésorerie Groupe, qu'il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs lorsqu'ils arriveront à échéance. Le suivi du financement à court et long terme est également assuré de (très) près par l'organe de gestion et par le Comité d'audit sur base de cash-flows prévisionnels détaillés et du suivi des covenants bancaires.
Floridienne dispose de lignes de crédit qui lui garantissent la liquidité et la flexibilité financière nécessaires et répondent à ses besoins financiers actuels et futurs. Les lignes de crédit disponibles atteignent € 67,8 millions (€ 25,6 millions fin 2023), dont € 29,5 millions sont utilisées au 31 décembre 2024.
Pour plus d'information sur la stratégie du Groupe concernant les taux d'intérêts, nous faisons référence à la section du risque de taux d'intérêt ci-dessous :
| Au 31 décembre En EUR milliers |
2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Dettes financières | 364.182 | 313.981 |
| Dettes commerciales | 61.634 | 73.116 |
| TOTAL | 425.816 | 387.097 |
À la date de clôture, l'affectation des fournisseurs suivant l'opérationnel ou l'investissement était la suivante :
| Au 31 décembre En EUR milliers |
2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Fournisseurs liés aux investissements | 3.372 | 3.323 |
| Fournisseurs liés à l'opérationnel | 58.262 | 69.793 |
| TOTAL | 61.634 | 73.116 |
La balance âgée des dettes commerciales à la date de clôture était la suivante :
| Au 31 décembre En EUR milliers |
2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Pas encore échu | 51.364 | 59.780 |
| Échu 0 - 120 jours | 8.099 | 9.432 |
| Échu 121 - 365 jours | 724 | 3.306 |
| Échu depuis plus d'un an | 1.447 | 598 |
| TOTAL | 61.634 | 73.116 |
| Montant | Taux | Couverture | |
|---|---|---|---|
| Lignes de crédit utilisées | 29,5 | variable | non |
| Dettes financières - non courant / courant | 15,5 | variable | non |
| Dettes financières - non courant / courant | 2,3 | variable | IRS |
| Dettes financières - non courant / courant | 316,9 | fixe | non |
| TOTAL DES DETTES FINANCIÈRES | 364,2 |
Nos € 67,8 millions de lignes de crédit disponibles, utilisées à hauteur de € 29,5 millions au 31 décembre 2024 (€ 24,1 millions au 31 décembre 2023), sont financées au moyen de taux variables basés sur des taux de marchés tels l'Euribor. Notre activité étant fortement saisonnière, l'utilisation de nos lignes de crédit est variable d'un moment à l'autre pendant l'année. Sensibilisé à un niveau d'utilisation constant pendant l'année de € 29,5 millions, une hausse des taux d'intérêts de 1% représenterait une charge complémentaire pour le Groupe de l'ordre de € 0,3 million.
Des couvertures IRS ont été prises pour un prêt à long terme à taux variable chez Floridienne SA pour un montant notionnel de € 0,8 million et chez Karras SA pour un montant notionnel de € 1,0 million. Etant donné que ces couvertures de taux sont parfaitement liées à un emprunt, le coût de l'évaluation à la juste valeur de ces instruments est repris directement en variation des fonds propres (« autres éléments du résultat global »). La juste valeur au 31 décembre 2024 de ces contrats (cash-flow hedge) est positive et s'élève à k€ 11.
Le reste de nos dettes financières (€ 316,9 millions) sont financées pour la plupart à taux fixes, pour des montants et des maturités variables.
Le taux moyen pondéré de nos emprunts à taux fixe est de 2,69% (2023 : 3,61%) au 31 décembre 2024.
Le risque de change se définit comme le risque par lequel un flux de trésorerie libellé en monnaie étrangère est susceptible d'être détérioré par une évolution défavorable de sa contrepartie en monnaie fonctionnelle.
L'exposition du Groupe au risque de change peut intervenir à plusieurs niveaux :
À l'exception d'opérations décrites ci-dessous dont les montants et les durées sont bien définis, et qui font l'objet de couvertures spécifiques, le Groupe n'a pas pour politique de couvrir systématiquement son risque de change.
En 2021, dans le cadre de son acquisition de Beneficial Insectary aux États-Unis, BioFirst a emprunté € 40 millions qui seront remboursés avec des cashflows générés par cette société aux États-Unis. Afin de se couvrir contre des évolutions désavantageuses du cours de l'USD, BioFirst a conclu des « cross-currency interest rate swap » pour un montant notionnel de \$ 39,0 millions.
En 2022, dans le cadre de son acquisition de Plant Product au Canada, BioFirst a emprunté € 35 millions qui seront remboursés avec des cashflows générés par cette société au Canada. Afin de se couvrir contre des évolutions désavantageuses du cours de CAD, BioFirst a conclu des « cross-currency interest rate swap » pour un montant notionnel de CAD 50,6 millions.
À noter toutefois, concernant Kimflor, que ses effets de change liés aux opérations courantes habituelles (sur créances commerciales principalement) ont été reclassés en Autres produits d'exploitation, pour un montant de € 0,5 million en 2024 (€ 1,6 million en 2023).
Les produits financiers les plus utilisés pour couvrir les risques de devises sont les contrats de vente à terme. Nous n'y recourons que de manière ponctuelle, pour couvrir des risques spécifiques et jamais de manière spéculative.
Les risques de change sur les actifs et passifs concernent principalement nos filiales ayant une monnaie fonctionnelle autre que l'Euro ; et en particulier ayant une monnaie fonctionnelle en USD, en CAD et en BRL. Les différences de change relatives à ces actifs et passifs sont reprises en écart de conversion (« autres éléments du résultat global ») et s'élèvent à :
Les devises auxquelles le Groupe est le plus exposé sont le USD (Dollar Américain), le CAD (Dollar Canadien) et le BRL (Reals Brésilien) au 31 décembre 2024.
Ces calculs ne se rapportent qu'aux positions bilantaires détenues par Floridienne et ne tiennent pas compte de l'impact de l'appréciation/dépréciation de ces devises sur le cours des actifs sous-jacents.
Au 31 décembre 2024, notre risque devise sur nos opérations commerciales se détaille comme suit :
| Au 31 décembre En EUR milliers |
Créances Commerciales |
Dettes Commerciales |
Solde, créances (+), dettes (-) |
|---|---|---|---|
| EUR | 42.372 | 29.334 | 13.038 |
| USD | 11.622 | 5.584 | 6.038 |
| GBP | 454 | 136 | 318 |
| TRY | 9.547 | 893 | 8.654 |
| CAD | 17.258 | 11.033 | 6.225 |
| MAD | 4.740 | 4.336 | 404 |
| MXP | 1.139 | 546 | 593 |
| RON | 18 | 215 | -197 |
| BRL | 42.302 | 6.120 | 36.182 |
| Autres | 7.573 | 3.436 | 4.137 |
Au 31 décembre 2023, notre risque devise sur nos opérations commerciales se détaillait comme suit :
| Au 31 décembre En EUR milliers |
Créances Commerciales |
Dettes Commerciales |
Solde, créances (+), dettes (-) |
|---|---|---|---|
| EUR | 35.532 | 40.554 | -5.022 |
| USD | 16.075 | 16.807 | -732 |
| GBP | 235 | 136 | 99 |
| TRY | 6.804 | 936 | 5.869 |
| CAD | 13.057 | 9.099 | 3.959 |
| MAD | 3.523 | 1.315 | 2.209 |
| MXP | 1.038 | 547 | 492 |
| RON | 15 | 86 | -71 |
| BRL | 60.336 | 1.386 | 58.950 |
| Autres | 5.323 | 2.251 | 3.072 |
La juste valeur des instruments financiers négociés sur les marchés actifs (tels que des actifs financiers disponibles à la vente) se base sur les cours de Bourse à la date de clôture fin 2024. La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas négociés sur un marché actif est déterminée en utilisant des techniques d'évaluation, telles que les modèles d'évaluation basés sur les valeurs estimées des flux de trésorerie actualisés. La valeur comptable des créances commerciales, diminuée de la provision pour dépréciation est supposée être équivalente à leur juste valeur. La juste valeur des passifs financiers à des fins d'information est estimée au moyen d'une actualisation des flux de trésorerie contractuels futurs aux taux d'intérêt actuels du marché, dont le Groupe dispose pour des instruments financiers similaires.
Le tableau ci-dessous reprend une synthèse de la valeur comptable et de la juste valeur des instruments financiers au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023 selon la norme IFRS 9 ainsi que la hiérarchie de la juste valeur.
La catégorie selon IFRS 9 utilise les abréviations suivantes :
| Au 31 décembre 2024 | Catégorie IFRS 9 |
Valeur comptable (en EUR millions) |
Juste valeur (en EUR millions) |
Hiérarchie des justes valeurs |
|---|---|---|---|---|
| Autres investissements en capital | ||||
| - Investissements en capital évalués à la juste valeur et dont les variations sont comptabilisées en capitaux propres (société non cotée) |
FATOCI | 16,1 | 16,1 | Niveau 3 |
| - Investissements en capital évalués à la juste valeur et dont les variations sont comptabilisées en résultat |
FATPL | - | - | |
| Autres actifs non courants | FAAC | 2,3 | 2,3 | - |
| Créances commerciales | FAAC | 137,0 | 137,0 | - |
| Actifs de trading | FATPL | - | - | Niveau 1 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | FAAC | 117,3 | 117,3 | - |
| Autres actifs financiers | ||||
| - Placements de trésorerie | FAAC | 0,5 | 0,5 | - |
| - Instruments dérivés - couverture | HeAc | - | - | Niveau 2 |
| - Instruments dérivés - autres | FATPL | - | - | Niveau 2 |
| - Autres actifs financiers | FAAC | 13,0 | 13,0 | - |
| Dettes financières non courantes | ||||
| - Autres dettes financières (excl. dettes d'obligation locative) |
FLAC | 267,7 | 278,9 | - |
| Autres passifs non-courants | ||||
| - Instruments dérivés - couverture | HeAc | 2,0 | 2,0 | Niveau 2 |
| - Instruments dérivés - autres | FATPL | - | - | |
| Dettes financières courantes | ||||
| - Instruments dérivés | FVTPL | - | - | Niveau 2 |
| - Autres dettes financières | FLAC | 59,1 | 61,4 | - |
| Autres passifs courants (incl. dettes commerciales) | FLAC | 61,6 | 61,6 | - |
| Au 31 décembre 2023 | Catégorie IFRS 9 |
Valeur comptable (en EUR millions) |
Juste valeur (en EUR millions) |
Hiérarchie des justes valeurs |
|---|---|---|---|---|
| Autres investissements en capital | ||||
| - Investissements en capital évalués à la juste valeur et dont les variations sont comptabilisées en capitaux propres (société non cotée) |
FATOCI | 14,1 | 14,1 | Niveau 3 |
| - Investissements en capital évalués à la juste valeur et dont les variations sont comptabilisées en résultat |
FATPL | - | - | - |
| Autres actifs non courants | FAAC | 2,7 | 2,7 | - |
| Créances commerciales | FAAC | 141,9 | 141,9 | - |
| Actifs de trading | FATPL | - | - | Niveau 1 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | FAAC | 87,0 | 87,0 | - |
| Autres actifs financiers | ||||
| - Placements de trésorerie | FAAC | - | - | - |
| - Instruments dérivés - couverture | HeAc | - | - | Niveau 2 |
| - Instruments dérivés - autres | FATPL | - | - | Niveau 2 |
| - Autres actifs financiers | FAAC | 50,9 | 50,9 | - |
| Dettes financières non courantes | ||||
| - Autres dettes financières (excl. dettes d'obligation locative) |
FLAC | 231,4 | 216,0 | - |
| Autres passifs non-courants | ||||
| - Instruments dérivés - couverture | - | -2,3 | -2,3 | Niveau 2 |
| - Instruments dérivés - autres | - | - | - | - |
| Dettes financières courantes | ||||
| - Instruments dérivés | FVTPL | - | - | Niveau 2 |
| - Autres dettes financières | FLAC | 58,7 | 61,4 | - |
| Autres passifs courants (incl. dettes commerciales) | FLAC | 73,1 | 73,1 | - |
Les instruments financiers du Groupe relèvent principalement des niveaux de classification 1 et 2. Les actifs financiers valorisés à la juste valeur de niveau 3 ne présentent pas un solde important par rapport aux autres classes d'actifs.
La juste valeur des dettes financières (non-courant) est estimée sur la base du taux d'intérêt de marché pour des dettes similaires, tenant compte du risque associé à Floridienne (« credit spread »).
Au 31 décembre 2024, les contrats de couverture suivants existent :
Les justes valeurs au 31 décembre 2024 des contrats de couverture ont été comptabilisées dans les « autres éléments du résultat global » comme indiqué dans le tableau ci-dessous :
| 31 décembre 2024 En EUR milliers |
Gain/ Perte de couverture comptabilisé dans les autres éléments du résultat global |
Inefficacité comptabilisée en compte de résultat |
Poste du compte de résultat |
Coût de la couverture comptabilisé dans les autres éléments du résultat global |
Montant reclassé des autres éléments du résultat global en compte de résultat |
Poste du compte de résultat |
|---|---|---|---|---|---|---|
| SWAP de taux d'intérêt |
719 | |||||
| Dérivés FX | -412 |
Un aperçu détaillé de l'actionnariat est donné dans la partie « Corporate Governance » du rapport annuel.
L'ensemble des factures émises par les parties liées dans le cadre de leurs prestations effectuées pour le compte des différentes sociétés liées à Floridienne est défini par un contrat approuvé par le Conseil d'administration.
Les transactions entre Floridienne SA et ses filiales, qui sont des parties liées, concernent principalement des ventes de produits, des prestations de services ou des transactions financières. Il n'existe pas de règles groupe concernant les transactions commerciales et de services, au vu des spécificités propres à chaque secteur dans lequel Floridienne est actif. Toutefois, les ventes de produits sont toujours réalisées à des conditions de marché, et les prestations de services font toujours l'objet d'une convention, qui est validée par le Comité de Gestion. Les transactions financières, quant à elles, font l'objet de règles groupe et sont rémunérées aux conditions de marché.
Les transactions entre Floridienne SA et ses filiales sont éliminées dans les états financiers consolidés et, par conséquent, ne sont pas reprises dans cette note.
Les transactions entre le Groupe et les parties liées autres que filiales (associates et coentreprises) sont reprises de façon synthétique dans le tableau ci-dessous. Ces relations avec les parties liées concernent en grande partie des relations commerciales (marchandises, prestations de services rémunérés, emprunts,…), et sont également réalisées à des conditions de marché ou sur base d'une convention entre les deux parties.
| Au 31 décembre En EUR milliers |
2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Créances | ||
| - À plus d'un an | 80 | 929 |
| - À un an au plus | 429 | 234 |
| Dettes | ||
| - À plus d'un an | - | - |
| - À un an au plus | 1.748 | 1.575 |
| Résultat opérationnel | ||
| - Ventes et prestations | 201 | 139 |
| - Coût des ventes et prestations | 12.780 | 12.627 |
| Résultat financier | ||
| - Produits des actifs circulants | 56 | 58 |
| - Autres produits financiers | ||
| - Réductions de valeur | ||
| - Charge des dettes |
La majorité des transactions entre parties liées vient des relations d'affaires qui existent entre le sous-ensemble Natix et ses participations mises en équivalence : Chemcom, Terhormon, Virunga et PT Bromelain.
À l'exception du remboursement d'une créance à long terme réalisé au cours de l'exercice, les autres transactions entre parties liées enregistrées en 2024 sont similaires à celles de 2023.
Le Groupe n'a pas émis de garanties et engagements hors bilan relatifs à ces parties liées. Les opérations de vente et d'achats de biens avec ces parties liées sont réalisées aux termes et conditions habituels du Groupe, qui sont basés sur les prix de marché.
En dehors des transactions détaillées ci-dessous, il n'y a pas eu de transactions avec les actionnaires au cours de l'exercice. La rémunération des principaux dirigeants, regroupant tous les membres du Conseil d'administration et les membres du Comité de gestion, est donnée ci-dessous :
Les montants indiqués dans le tableau ci-dessous représentent des rémunérations brutes avant retenue des charges fiscales ou les rémunérations facturées si le mandat est exercé par une personne morale.
Elles sont attribuées pour l'année calendrier avant l'assemblée générale et payables après l'assemblée ayant approuvé les comptes. Les rémunérations du Conseil d'Administration sont proportionnelles à la durée de mandat exercé.
Aucun montant de dépense ou autre avantage quelconque ne s'y ajoute, notamment pour le cas de retrait de mandat ou fonction.
| En EUR | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Rémunérations et avantages à court terme | 182.000 | 145.000 |
| Avantages à long terme | - | - |
| Paiements fondés sur des actions | - | - |
| TOTAL | 182.000 | 145.000 |
Les rémunérations des membres du comité de gestion pour les prestations de l'exercice 2024 sont les montants des rémunérations facturées étant donné que leurs fonctions sont exercées via des sociétés de management :
| Rémunération fixe | Rémunération variable | |
|---|---|---|
| Gaëtan Waucquez | 464.668 | 333.073 |
| Autres membres du Comité de Gestion | 461.786 | 86.646 |
Les rémunérations ci-dessus ne comprennent pas les rémunérations perçues en leur qualité d'administrateur de la société. Aucune autre rémunération ou avantage quelconque ne s'y ajoute.
Aucune indemnité de départ, que ce soit sur base conventionnelle, statutaire, réglementaire, légale ou autre, n'est prévue à l'échéance du mandat des administrateurs non exécutifs, que ce soit volontaire, contraint, anticipé ou à son terme normal. En ce qui concerne les indemnités de départ de Gaëtan Waucquez, il est prévu une indemnité correspondant à un an de rémunération fixe en cas de rupture de contrat à l'initiative de Floridienne.
Le 2 avril 2025, l'administration Trump a annoncé une série de mesures tarifaires, notamment un tarif de 10% sur toutes les importations, avec des hausses supplémentaires ciblant des pays comme la Chine (jusqu'à 54%), l'Union européenne (20%) et d'autres nations.
Malgré ces changements, l'impact sur la performance du Groupe Floridienne en 2025 devrait être limité. En effet, le Groupe bénéficie d'une forte diversification géographique et sectorielle. Les sites de production du Groupe sont localisés dans de nombreux pays différents avec des sites importants dans les principales géographies pour répondre à une demande locale. Le Groupe dispose en particulier de plusieurs implantations aux États-Unis pour répondre à la demande de ce marché. De plus, Floridienne diversifie ses sources d'approvisionnement et dispose pour la majorité des produits d'alternatives locales permettant de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations, atténuant ainsi l'impact de tarifs douaniers éventuels.
Ainsi, bien que ces mesures risquent d'occasionner des perturbations sur le court terme, le Groupe est bien positionné pour en limiter les effets et reste confiant sur la performance pour l'exercice 2025 qui devrait être en progrès.
Information relative aux principales filiales (et autres entités dans lesquelles le % des droits de vote ≥ 50 %) consolidées selon la méthode de l'intégration globale
| Agro Bio Argentina S.A.U. BioFirst Argentine 50,04 50,04 Agrobio Chile SPA BioFirst Chili 50,04 50,04 Agrobio Ecuador BioFirst Équateur 50,04 50,04 Agrobio Peru S.A.C BioFirst Pérou 50,04 50,04 Agronologica BioFirst Portugal 59,09 59,09 Agrotech BioFirst Autriche 59,09 59,09 Altesse Quality Food Delka BE 0442 610 010 Belgique 100,00 100,00 Beneficial Insectary BioFirst Canada 53,18 53,18 Beneficial Insectary Inc. BioFirst États-Unis 59,09 59,09 Biobasiq Sverige AB BioFirst Suède 59,09 59,09 Biobest Antalaya BioFirst Turquie 59,09 35,45 Biobest Argentina BioFirst Argentine 32,50 32,50 Biobest Canada BioFirst Canada 53,18 53,18 Biobest China BioFirst Chine 53,18 53,18 Biobest Colombie BioFirst Colombie 41,36 41,36 Biobest Allemagne BioFirst Allemagne 59,09 59,09 Biobest do Brazil BioFirst Brésil 59,09 59,09 Biobest France BioFirst FR 68 439 388 323 France 59,09 59,09 Biobest Group NV BioFirst BE 0893 948 337 Belgique 59,09 59,09 Biobest Holding usa BioFirst États-Unis 53,18 53,18 Biobest Maroc BioFirst Maroc 29,54 29,54 Biobest Mexique BioFirst Mexique 59,09 59,09 Biobest Nederland bv BioFirst Pays-Bas 59,09 59,09 Biobest Spain BioFirst Espagne 59,09 59,09 Biobest UK BioFirst Royaume-Uni 59,09 59,09 Biobest USA BioFirst États-Unis 59,09 59,09 Biobetter BioFirst Maroc 29,54 29,54 Biological Services BioFirst Australie 30,14 30,14 Biopartner BioFirst Pologne 59,09 59,09 Bioresources BioFirst Australie 30,14 30,14 Biotrop BioFirst Brésil 50,04 50,04 Biotrop LLC BioFirst États-Unis 50,04 50,04 Biotrop Mexico S. de R.I. de C.V. BioFirst Mexique 50,04 50,04 Bioworks BioFirst États-Unis 59,09 59,09 BKS A.S. BioFirst Turquie 35,45 35,45 Blue Star Chemicals Natix BE 0426 696 268 Belgique 98,38 100,00 Borregaard Bioplant APS BioFirst Danemark 59,09 59,09 BSBC Ltd BioFirst Chine 53,18 53,18 Bugs for Bugs Pty Ltd. BioFirst Australie 29,54 29,54 Catena Non applicable DE 813 739 158 Allemagne 100,00 100,00 Courbeyre SAS F.D.G. FR 38 493 555 635 France 100,00 100,00 Delka Delka BE 0434 560 889 Belgique 100,00 100,00 Enzybel International Natix BE 0879 673 994 Belgique 98,38 100,00 Enzymco Private Limited Natix Inde 77,07 78,35 Enzymos Asia Pacific Natix Chine 98,38 100,00 EuroBiotrop Unipessoal Limitada BioFirst Portugal 50,04 50,04 F.D.G. F.D.G. FR 25 558 503 371 France 99,54 99,00 Florchim GMBH Non applicable DE 222 654 966 Allemagne 100,00 100,00 Floridienne Holding Belgique 100,00 100,00 Floridienne USA Non applicable 22-2583396 États-Unis 98,38 100,00 Gartal F.D.G. FR 82 339 082 018 France 100,00 100,00 |
Nom de la filiale | Sous-groupe dans la déclaration de durabilité |
Numéro d'entreprise |
Pays dans lequel l'entreprise a été enregistrée |
% d'intérêt dans le capital 2024 |
% d'intérêt dans le capital 2023 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom de la filiale | Sous-groupe dans la déclaration de durabilité |
Numéro d'entreprise |
Pays dans lequel l'entreprise a été enregistrée |
% d'intérêt dans le capital 2024 |
% d'intérêt dans le capital 2023 |
|---|---|---|---|---|---|
| Imex sa de CV | BioFirst | Mexique | 59,09 | 59,09 | |
| IVOG GMBH | BioFirst | Allemagne | 47,27 | 47,27 | |
| JFM SCI | F.D.G. | FR 38 339 283 343 | France | 100,00 | 100,00 |
| Karras | Delka | BE 0437 114 167 | Belgique | 70,00 | 70,00 |
| Kimflor AS | Kimflor | 56 301 73 823 | Turquie | 75,00 | 75,00 |
| Morse's leasing | BioFirst | Canada | 53,18 | 53,18 | |
| Natix | Natix | BE 0432 250 608 | Belgique | 98,38 | 100,00 |
| Nobile societad Anonima | BioFirst | Paraguay | 50,04 | 50,04 | |
| Phenix Batteries | SNAM | FR 57 853 042 265 | France | 52,23 | 52,23 |
| Plant product USA | BioFirst | États-Unis | 53,18 | 53,18 | |
| Plant products inc | BioFirst | États-Unis | 53,18 | 53,18 | |
| Plants Products Holdings USA | BioFirst | États-Unis | 53,18 | 53,18 | |
| Poliam | BioFirst | Israël | 30,14 | 30,14 | |
| Pollinering AS | BioFirst | Norvège | 30,14 | 30,14 | |
| Pomarom | F.D.G. | 3687910/1993 | Roumanie | 100,00 | 100,00 |
| Real IPM Kenya LTD | BioFirst | Kenya | 59,09 | 59,09 | |
| Real IPM Tanzania | BioFirst | Tanzanie | 47,27 | 47,27 | |
| Real IPM UK 1 | BioFirst | Royaume-Uni | 59,09 | 59,09 | |
| ShastaForce Holding LLC | BioFirst | États-Unis | 59,09 | 59,09 | |
| Sierra Biologicals | BioFirst | États-Unis | 59,09 | 59,09 | |
| Simon - Dutriaux | Simon Dutriaux | FR 94 783 717 218 | France | 100,00 | 100,00 |
| Simon - Sélection | Simon Dutriaux | FR 97 537 749 266 | France | 100,00 | 100,00 |
| Snam | SNAM | FR 143 101 99 146 | France | 52,23 | 52,23 |
| Snam Groupe | SNAM | FR 89 843 277 609 | France | 52,23 | 52,23 |
| Sopave | SNAM | FR 79 334 895 885 | France | 52,23 | 52,23 |
| Sotecna | Natix | BE 0402 798 933 | Belgique | 95,95 | 97,54 |
| Surgemer | F.D.G. | FR 12 398 870 402 | France | 100,00 | 100,00 |
| Symbiose Protect Bio. | BioFirst | FR 73 483965 968 | France | 59,09 | 59,09 |
| Total bio Columbia SAS | BioFirst | Colombie | 50,04 | 50,04 | |
| Total Biotecnologia Industria e comerico SA | BioFirst | Brésil | 50,04 | 50,04 | |
| Turita ODD | Delka | Bulgarie | 100,00 | 100,00 | |
| UAB Camargo | F.D.G. | LT 115950917 | Lituanie | 100,00 | 100,00 |
| Vera Chimie Dev.1 | SNAM | FR 96 433 900 040 | France | 52,23 | 52,23 |
1 Sortie de périmètre au 08/10/2024
| Nom de la coentreprise |
Numéro d'entreprise |
Emplacement (pays) de la coentreprise |
% d'intérêt dans le capital 2024 |
% d'intérêt dans le capital 2023 |
Actifs | Dettes et prov |
Produits | Charges |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Menetrel | 61 500 29 023 | Turquie | 50,00 | 50,00 | 506 | |||
| PT Bromélaïne | Indonésie | 50,00 | 50,00 | 9.918 | 2.505 | 9.009 | 6.446 | |
| Tecnoscent | BE 0888 870 188 | Belgique | 20,46 | 20,79 | 4 | 19 |
| Nom de l'entreprise associée |
Numéro d'entreprise |
Pays dans lequel l'entreprise a été enregistrée |
% d'intérêt dans le capital 2024 |
% d'intérêt dans le capital 2023 |
Dettes et prov |
Produits | Charges |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chemcom | BE 0472 909 840 | Belgique | 40,91 | 41,59 | 161 | 1.731 | 1.819 |
| Nema Terra | BE 0683 893 649 | Belgique | 19,70 | 19,70 | 1.197 | 45 | 166 |
| Terhormon | Italie | 24,35 | 24,75 | 482 | 904 | 2.720 | |
| Virunga Enzymes | R.D.C. | 40,69 | 41,37 | 12 | 2.441 | 2.101 |
| En EUR milliers | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Rémunérations (inclus charges patronales) | 119.903 | 98.714 |
| Primes engagements de pension- assurance groupe | 3.428 | 2.528 |
| Provisions Frais De Personnel | 316 | 232 |
| Autres frais de personnel | 12.627 | 4.014 |
| TOTAL DES CHARGES SALARIALES | 136.273 | 105.488 |
Les totales des charges salariales s'élèvent à € 136,3 millions en 2024 par rapport à € 105,5 millions en 2023. Cette augmentation s'explique principalement par l'intégration de BIOTROP.
Le Groupe a mis en place plusieurs plans de pension de retraite ou indemnités de départ à la retraite. Ces plans sont principalement à cotisations définies et, dans un nombre limité de filiales, à prestations définies. Les plans à prestations définies représentent une charge comptabilisée dans le compte de résultats inférieure à € 0,5 million et sont dès lors jugés non-significatifs pour les états financiers consolidés du Groupe. Pour cette raison, les notes aux comptes reprennent des informations limitées sur les plans à prestations définies en place.
Dans certains pays (principalement en France et en Turquie), des plans d'indemnités de départ à la retraite existent. Ces plans ou obligations ne sont pas « funded » et font l'objet d'une constitution de provision selon la méthode « Projected Unit Credit » chaque année. Au 31 décembre 2024, le DBO (Defined Benefit Obligation) total s'élève à € 3,7 millions. En raison de l'impact non significatif et de simplification, les gains/pertes de réestimation pour ces plans sont pris en résultat de l'exercice.
| 2024 | 2023 | |||
|---|---|---|---|---|
| Unité | ETP | Unité | ETP | |
| Nombre moyen de travailleurs | 3.470 | 3.264 | 3.307 | 3.137 |
| Nombre de travailleurs à la fin de l'excercice | 3.848 | 3.356 | 3.797 | 3.303 |
Le nombre de personnes employées par Floridienne a augmenté en 2024 par rapport à 2023.
Personnel employé par le Groupe à fin 2024 :
En termes de répartition géographique, le Groupe est bien diversifié, avec une présence dans une vingtaine de pays :
| Belgique | 416 |
|---|---|
| Europe dont | |
| France | 470 |
| Lithuanie | 91 |
| Roumanie | 83 |
| Bulgarie | 77 |
| Reste du monde dont | |
| Brésil | 848 |
| Maroc | 360 |
| Kenya | 295 |
| Canada | 255 |
| USA | 214 |
| Mexique | 212 |
| Turquie | 161 |
| Australie | 106 |
| Autres moins de 10% du nombre de salariés total |
260 |
| TOTAL | 3.848 |
SNAM a procédé à la cession de sa filiale Vera Chimie Développement S.A.S. active dans le traitement des bains de galvanisation. Cette cession a été réalisée le 18 octobre 2024. Elle permet à SNAM de se concentrer sur son activité principale, le Recyclage de batteries, qui connait une croissance importante en raison du développement de la mobilité électrique.
BioFirst a réalisé au cours de l'exercice 2023 le plus ambitieux programme d'acquisitions de son histoire. Ces acquisitions permettent à BioFirst d'élargir sa gamme de solutions biologiques qui couvre désormais le biocontrôle (insectes utiles et biopesticides), les inoculants, les biostimulants et la pollinisation aussi bien pour les cultures couvertes, activité historique de BioFirst, que pour les cultures en plein champ. La couverture géographique de BioFirst est désormais mondiale avec une présence forte sur tous les continents et, en particulier, sur le territoire nord-américain ainsi qu'en Amérique du sud.
En date du 26 décembre 2023, BioFirst a clôturé l'acquisition de la société brésilienne BIOTROP. Cette société est la première entreprise brésilienne de solutions biologiques pour l'agriculture et l'une des plus importantes au niveau mondial. L'entreprise se concentre sur le développement et la commercialisation de produits biologiques pour la nutrition et la protection des cultures en champs ouverts.
En 2024, l'exercice d'allocation du prix d'acquisition de BIOTROP aux différents éléments d'actifs et de passifs a été clôturé. Cet exercice a permis d'identifier des actifs qui représentent un total de € 70,1 millions.
| en EUR milliers | 31/12/24 |
|---|---|
| Brevets | 9.379 |
| Clientèle | 25.546 |
| Contrats de royalties | 5.259 |
| Nouveaux produits en développement | 28.676 |
| Immobilisations corporelles | 1.262 |
| TOTAL | 70.122 |
L'allocation définitive du prix d'acquisition de BIOTROP est la suivante en EUR milliers :
Au 31 décembre 2024 et 2023, les participations significatives ne donnant pas le contrôle concernent BioFirst et ses filiales (« BioFirst »). Floridienne Group a une participation de 59% dans BioFirst au 31 décembre 2024. Le solde des actions de BioFirst est détenu respectivement par Sofina, Tikehau, M&G, Mérieux Equity Partners, des investisseurs privés et le management de BioFirst.
Les tableaux ci-dessous présentent les informations résumées des états financiers consolidés de BioFirst au 31 décembre 2024 et 31 décembre 2023, conformément aux IFRS.
Les informations financières résumées au niveau de BioFirst, dans lesquelles l'entreprise a des participations significatives ne donnant pas le contrôle se présentent comme suit :
| BioFirst | |||
|---|---|---|---|
| En EUR milliers | 31/12/24 | 31/12/23 | |
| Informations résumées de l'état de la situation financière | |||
| Actifs non courants | 733.194 | 780.102 | |
| Actifs courants | 271.589 | 276.200 | |
| Passifs courants | 126.558 | 160.890 | |
| Passifs non courants | 341.774 | 312.088 | |
| Capitaux propres attribuables aux porteurs de titres | 506.746 | 551.601 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 29.704 | 31.723 |
| BioFirst | ||
|---|---|---|
| En EUR milliers | 31/12/24 | 31/12/23 |
| Informations résumées du compte de résultats et du résultat global | ||
| Produits opérationnels | 481.236 | 338.472 |
| Résultat net de l'exercice | 26.866 | 7.104 |
| Attribuable aux : | ||
| Porteurs de capitaux | 20.760 | 2.775 |
| Participation ne donnant pas le contrôle | 6.106 | 4.329 |
| Résultat net de l'exercice | 26.866 | 7.104 |
| Autres élèments du résultat global | -73.739 | -13.585 |
| Résultat net global | -46.874 | -6.481 |
| Attribuable aux : | ||
| Porteurs de capitaux | -50.960 | -13.402 |
| Participation ne donnant pas le contrôle | 4.087 | 6.920 |
| Informations de flux de trésorie résumées | ||
| Cash-flow net relatif aux activités opérationnelles | 78.524 | 36.124 |
| Trésorie d'investissement | -84.110 | -383.246 |
| Trésorie de financement | 45.069 | 375.083 |
| Variation de trésorie | 39.484 | 27.961 |
Les dividendes payés par BioFirst aux participations ne donnant pas le contrôle (à savoir, aux entités en dehors du Groupe Floridienne) ont atteint respectivement € 1,8 million en 2024 et € 2,7 millions en 2023.
Les autres participations ne donnant pas le contrôle qui ne sont pas considérées individuellement significatives par l'entreprise sont principalement liées aux activités des entreprises :
Une filiale du Groupe a mis en place un plan d'attribution gratuite d'actions au bénéfice de certains membres de son équipe de direction. Ce plan est conditionné à la réalisation de critères de performance définis sur plusieurs exercices. Les actions sont attribuées de manière définitive à l'issue d'une période d'acquisition, sous réserve de l'atteinte des objectifs fixés.
Conformément à la norme IFRS 2 – Paiements fondés sur des actions, ce dispositif donne lieu à la comptabilisation d'une charge calculée sur la base de la juste valeur des actions à la date d'attribution. Cette charge est répartie de manière linéaire sur la période d'acquisition et ajustée selon la probabilité de réalisation des conditions de performance. Au titre de l'exercice 2024, une charge de € 1,4 million a été enregistrée, sans impact sur la trésorerie du Groupe. La contrepartie de cette charge a été comptabilisée en réserves consolidées, à la fois pour la part du Groupe et pour la part revenant aux actionnaires minoritaires.
Les comptes statutaires de Floridienne SA, établis sur la base du référentiel comptable applicable en Belgique montrent un total de l'actif de € 821,9 millions, des fonds propres (après répartition du résultat) de € 778 millions et un résultat net de l'exercice de € 1,2 million.
La version intégrale des comptes annuels statutaires tels qu'ils seront déposés à la Banque Nationale de Belgique peut être obtenue sur simple demande au siège de la société. Ils sont également disponibles sur le site internet (www.floridienne.be).
Le commissaire a délivré une attestation sans réserve sur les comptes statutaires de Floridienne SA au 31 décembre 2024.
| BILAN APRÈS RÉPARTITION | Ann. | Codes | Exercice | Exercice précédent |
|---|---|---|---|---|
| ACTIF | ||||
| Frais d'établissement | 6.1 | 20 | ||
| ACTIFS IMMOBILISÉS | 21/28 | 783.593.312 | 782.584.521 | |
| Immobilisations incorporelles | 6.2 | 21 | 27.506 | |
| Immobilisations corporelles | 6.3 | 22/27 | 49.524 | 36.480 |
| Terrains et constructions | 22 | |||
| Installations, machines et outillage | 23 | |||
| Mobilier et matériel roulant | 24 | 15.662 | 19.264 | |
| Location-financement et droits similaire | 25 | 4.453 | ||
| Autres immobilisations corporelles | 26 | 33.862 | 12.762 | |
| Immobilisations en cours et acomptes versés | 27 | |||
| Immobilisations financières | 6.4/6.5.1 | 28 | 783.516.282 | 782.548.042 |
| Entreprises liées | 6.15 | 280/1 | 782.462.783 | 781.504.543 |
| Participations | 280 | 782.462.783 | 781.204.543 | |
| Créances | 281 | 300.000 | ||
| Entreprises avec lesquelles il existe un lien de participation | 6.15 | 282/3 | 1.052.267 | 1.042.267 |
| Participations | 282 | 951.872 | 951.872 | |
| Créances | 283 | 100.395 | 90.395 | |
| Autres immobilisations financières | 284/8 | 1.231 | 1.231 | |
| Actions et parts | 284 | 1.031 | 1.031 | |
| Créances et cautionnements en numéraire | 285/8 | 200 | 200 |
| Ann. | Codes | Exercice | Exercice précédent | |
|---|---|---|---|---|
| ACTIFS CIRCULANTS | 29/58 | 38.332.869 | 40.790.170 | |
| Créances à plus d'un an | 29 | |||
| Créances commerciales | 290 | |||
| Autres créances | 291 | |||
| Stocks et commandes en cours d'exécution | 3 | |||
| Stocks | 30/36 | |||
| Approvisionnements | 30/31 | |||
| En-cours de fabrication | 32 | |||
| Produits finis | 33 | |||
| Marchandises | 34 | |||
| Immeubles destinés à la vente | 35 | |||
| Acomptes versés | 36 | |||
| Commandes en cours d'exécution | 37 | |||
| Créances à un an au plus | 40/41 | 33.041.634 | 32.186.356 | |
| Créances commerciales | 40 | 17.028.100 | 15.243.266 | |
| Autres créances | 41 | 16.013.534 | 16.943.089 | |
| Placements de trésorerie | 6.5.1/6.6 | 50/53 | 2.500.272 | 2.500.272 |
| Actions propres | 50 | 2.500.272 | 2.500.272 | |
| Autres placements | 51/53 | |||
| Valeurs disponibles | 54/58 | 2.744.918 | 6.079.893 | |
| Comptes de régularisation | 6.6 | 490/1 | 46.045 | 23.649 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 20/58 | 821.926.181 | 823.374.691 |
| PASSIF | Ann. | Codes | Exercice | Exercice précédent |
|---|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES | 10/15 | 777.950.043 | 779.666.343 | |
| Apport | 6.7.1 | 10/11 | 35.424.854 | 35.424.854 |
| Capital | 10 | 4.854.770 | 4.854.770 | |
| Capital souscrit | 100 | 4.854.770 | 4.854.770 | |
| Capital non appel 4 | 101 | |||
| En dehors du capital | 11 | 30.570.084 | 30.570.084 | |
| Primes d'émission | 1100 | 30.570.084 | 30.570.084 | |
| Autres | 1109 | |||
| Plus-values de réévaluation | 12 | |||
| Réserves | 13 | 7.928.865 | 7.928.865 | |
| Réserves indisponibles | 130/1 | 2.998.865 | 2.998.866 | |
| Réserve légale | 130 | 485.477 | 485.477 | |
| Réserves statutairement indisponibles | 1311 | |||
| Acquisition d'actions propres | 1312 | 2.500.272 | 2.500.272 | |
| Soutien financier | 1313 | |||
| Autres | 1319 | 13.116 | 13.116 | |
| Réserves immunisées | 132 | 2.930.000 | 2.930.000 | |
| Réserves disponibles | 133 | 2.000.000 | 2.000.000 | |
| Bénéfice (Perte) reporté(e) (+)/(-) |
14 | 734.596.325 | 736.312.625 | |
| Subsides en capital | 15 | |||
| Avance aux associés sur la répartition de l'actif net 5 | 19 | |||
| PROVISIONS ET IMPÔTS DIFFÉRÉS | 16 | 215.258 | 215.258 | |
| Provisions pour risques et charges | 160/5 | 215.258 | 215.258 | |
| Pensions et obligations similaires | 160 | |||
| Charges fiscales | 161 | 215.258 | 215.258 | |
| Grosses réparations et gros entretien | 162 | |||
| Obligations environnementales | 163 | |||
| Autres risques et charges | 6.8 | 164/5 | ||
| Impôts différés | 168 |
⁴ Montant venant en déduction du capital souscrit
5 Montant venant en déduction des autres composantes des capitaux propres
| Ann. | Codes | Exercice | Exercice précédent | |
|---|---|---|---|---|
| DETTES | 17/49 | 43.760.879 | 43.493.090 | |
| Dettes à plus d'un an | 6.9 | 17 | 26.635.817 | 28.097.570 |
| Dettes financières | 170/4 | 26.635.817 | 28.097.570 | |
| Emprunts subordonnés | 170 | |||
| Emprunts obligataires non subordonnés | 171 | 6.000.000 | 9.000.000 | |
| Dettes de location-financement et dettes assimilées | 172 | |||
| Établissements de crédit | 173 | 20.635.817 | 19.097.570 | |
| Autres emprunts | 174 | |||
| Dettes commerciales | 175 | |||
| Fournisseurs | 1750 | |||
| Effets à payer | 1751 | |||
| Acomptes sur commandes | 176 | |||
| Autres dettes | 178/9 | |||
| Dettes à un an au plus | 6.9 | 42/48 | 16.795.501 | 14.983.663 |
| Dettes à plus d'un an échéant dans l'année | 42 | 11.961.752 | 10.197.922 | |
| Dettes financières | 43 | |||
| Établissements de crédit | 430/8 | |||
| Autres emprunts | 439 | |||
| Dettes commerciales | 44 | 1.181.033 | 1.622.032 | |
| Fournisseurs | 440/4 | 1.181.033 | 1.622.032 | |
| Effets à payer | 441 | |||
| Acomptes sur commandes | 46 | |||
| Dettes fiscales, salariales et sociales | 6.9 | 45 | 58.951 | 87.802 |
| Impôts | 450/3 | 13.976 | ||
| Rémunérations et charges sociales | 454/9 | 58.951 | 73.826 | |
| Autres dettes | 47/48 | 3.593.765 | 3.075.906 | |
| Comptes de régularisation | 6.9 | 492/3 | 329.561 | 411.857 |
| TOTAL DU PASSIF | 10/49 | 821.926.181 | 823.374.691 |
| COMPTE DE RÉSULTATS | Ann. | Codes | Exercice | Exercice précédent |
|---|---|---|---|---|
| Ventes et prestations | 70/76A | 15.692.117 | 16.585.728 | |
| Chiffre d'affaires | 6.1 | 70 | 14.960.769 | 15.909.676 |
| En-cours de fabrication, produits finis et commandes en cours d'exécution : augmentation (réduction) (+)/(-) |
71 | |||
| Production immobilisée | 72 | |||
| Autres produits d'exploitation | 6.1 | 74 | 724.443 | 676.052 |
| Produits d'exploitation non récurrents | 6.12 | 76A | 6.904 | |
| Coût des ventes et des prestations | 60/66A | 15.916.771 | 17.150.250 | |
| Approvisionnements et marchandises | 60 | 12.517.844 | 13.581.835 | |
| Achats | 600/8 | 12.517.844 | 13.581.835 | |
| Stocks : réduction (augmentation) (+)/(-) |
609 | |||
| Services et biens divers | 61 | 2.731.170 | 2.732.037 | |
| Rémunérations, charges sociales et pensions (+)/(-) |
6.1 | 62 | 616.845 | 686.045 |
| Amortissements et réductions de valeur sur frais d'établissement, sur immobilisations incorporelles et corporelles |
630 | 8.980 | 15.07. | |
| Réductions de valeur sur stocks, sur commandes en cours d'exécution et sur créances commerciales : dotations (reprises) (+)/(-) |
631/4 | |||
| Provisions pour risques et charges : dotations (utilisations et reprises) (+)/(-) |
6.1 | 635/7 | ||
| Autres charges d'exploitation | 6.1 | 640/8 | 41.931 | 2.919 |
| Charges d'exploitation portées à l'actif au titre de frais de restructuration (-) |
649 | |||
| Charges d'exploitation non récurrentes | 6.12 | 66A | 131.745 | |
| Bénéfice (Perte) d'exploitation (+)/(-) |
9901 | -224.654 | -563.927 |
| Ann. | Codes | Exercice | Exercice précédent | |
|---|---|---|---|---|
| Produits financiers | 75/76B | 3.134.985 | 4.623.086 | |
| Produits financiers récurrents | 75 | 2.784.294 | 4.623.086 | |
| Produits des immobilisations financières | 750 | 2.632.174 | 4.332.453 | |
| Produits des actifs circulants | 751 | 134.711 | 239.342 | |
| Autres produits financiers | 6.11 | 752/9 | 17.408 | 51.292 |
| Produits financiers non récurrents | 6.12 | 76B | 350.691 | |
| Charges financières | 65/66B | 1.688.350 | 1.576.936 | |
| Charges financières récurrentes | 6.11 | 65 | 1.688.350 | 1.576.341 |
| Charges des dettes | 650 | 1.491.286 | 1.383.724 | |
| Réductions de valeur sur actifs circulants autres que stocks, commandes en cours et créances commerciales : dotations (reprises) (+)/(-) |
651 | 8.714 | 6.225 | |
| Autres charges financières | 652/9 | 188.351 | 186.393 | |
| Charges financières non récurrentes | 6.12 | 66B | 595 | |
| Bénéfice (Perte) de l'exercice avant impôts (+)/(-) |
9903 | 1.221.980 | 2.482.224 | |
| Prélèvement sur les impôts différés | 780 | |||
| Transfert aux impôts différés | 680 | |||
| Impôts sur le résultat (+)/(-) |
6.13 | 67/77 | -202 | 13.842 |
| Impôts | 670/3 | 13.612 | 13.842 | |
| Régularisation d'impôts et reprise de provisions fiscales | 77 | 13.814 | ||
| Bénéfice (Perte) de l'exercice (+)/(-) |
9904 | 1.222.182 | 2.468.382 | |
| Prélèvement sur les réserves immunisées | 789 | |||
| Transfert aux réserves immunisées | 689 | |||
| Bénéfice (Pene) de l'exercice à affecter (+)/(-) |
9905 | 1.222.182 | 2.468.382 |
| AFFECTATIONS ET PRÉLÈVEMENTS | Codes | Exercice | Exercice précédent |
|---|---|---|---|
| Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) |
9906 | 737.534.807 | 738.761.360 |
| Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) |
(9905) | 1.222.182 | 2.468.382 |
| Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) |
14P | 736.312.625 | 736.292.978 |
| Prélèvement sur les capitaux propres | 791/2 | ||
| sur l'apport | 791 | ||
| sur les réserves | 792 | ||
| Affectation aux capitaux propres | 691/2 | ||
| à l'apport | 691 | ||
| à la réserve légale | 6920 | ||
| aux autres réserves | 6921 | ||
| Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) |
(14) | 734.596.325 | 736.312.625 |
| Intervention des associés dans la perte | 794 | ||
| Bénéfice à distribuer | 694/7 | 2.938.482 | 2.448.735 |
| Rémunération de l'apport | 694 | 2.938.482 | 2.448.735 |
| Administrateurs ou gérants | 695 | ||
| Travailleurs | 696 | ||
| Autres allocataires | 697 |
Earnings Before Interests, Tax, Depreciation and Amortization.
Il s'agit du Résultat Opérationnel hors amortissements et réductions de valeur
Recurring EBITDA.
EBITDA corrigé d'éléments non récurrents significatifs.
Il s'agit du résultat net consolidé, corrigé de l'ensemble des éléments non cash de l'exercice (amortissements, réductions de valeur, provisions, impôts différés, effets de change latents) et du résultat des sociétés consolidées par mises en équivalence.
La notion « non-récurrent » vise à indiquer que les résultats ne sont pas directement liés à l'opérationnel et sont considérés comme étant exceptionnels.
Il s'agit des dettes portant intérêt (à long terme et à court terme) diminuées de la trésorerie et des placements de trésorerie à court terme.
Le résultat de base par action se calcule en divisant le résultat attribuable aux actionnaires de la Société par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation durant l'exercice, à l'exclusion des actions ordinaires acquises par la Société et détenues comme actions propres.
Etant donné que la Société n'a pas d'actions potentielles (dettes convertibles, …) ni de plans d'options le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action (pas d'ajustements nécessaires).
Gearing ratio Dettes nettes / fonds propres
Résultat opérationnel ajusté
Résulat opérationnel + Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence
Pay-out ratio Dividende brut/quote-part a dans le résultat
Ratio de rentabilité financière Résultat net /capitaux propres au 1er janvier
Capitaux propres / total du bilan
| Publication des résultats annuels 2024 | 30 avril 2025 |
|---|---|
| Assemblée générale ordinaire | 3 juin 2025 à 15 heures |
| Publication des résultats semestriels 2025 | 26 septembre 2025 |

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Dans le cadre du contrôle légal des Comptes Consolidés de la société Floridienne SA (« la Société ») et de ses filiales (conjointement « le Groupe »), nous vous faisons rapport dans le cadre de notre mandat de commissaire. Ce rapport inclut notre opinion sur l'état consolidé de la situation financière au 31 décembre 2024, le compte de résultats consolidés, le tableau des flux de trésorerie consolidé, l'état consolidé des variations des capitaux propres de l'exercice clos le 31 décembre 2024 ainsi que les annexes contenant des informations significatives sur les méthodes comptables formant ensemble les « Comptes Consolidés », et inclut également notre rapport sur d'autres obligations légales et réglementaires. Ces rapports constituent un ensemble et sont inséparables.
Nous avons été nommés commissaire par l'assemblée générale du 4 juin 2024, conformément à la proposition de l'organe d'administration émise sur recommandation du comité d'audit. Notre mandat vient à échéance à la date de l'assemblée générale qui délibérera sur les Comptes Consolidés au 31 décembre 2026. Nous avons exercé le contrôle légal des Comptes Consolidés pour la première fois durant cet exercice.
Nous avons procédé au contrôle légal des Comptes Consolidés de Floridienne SA, comprenant l'état consolidé de la situation financière au 31 décembre 2024, ainsi que le compte de résultats consolidés, le tableau des flux de trésorerie consolidé, l'état consolidé des variations des capitaux propres pour l'exercice clos à cette date et les annexes, contenant des informations significatives sur les méthodes comptables , dont le total l'état de la situation financière consolidé s'élève à € 1.221.793 milliers et dont l'état du résultat global consolidé se solde par un bénéfice de l'exercice de € 30.909 milliers.
A notre avis, les Comptes Consolidés du Groupe donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de l'ensemble consolidé au 31 décembre 2024, ainsi que de ses résultats consolidés et de ses flux de trésorerie consolidés pour l'exercice clos à cette date, conformément aux IFRS Accounting Standards telles qu'adoptées par l'Union Européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d'audit (International Standards on Auditing - ("ISA's") telles qu'applicables en Belgique. Par ailleurs, nous avons appliqué les ISA's approuvées par l' International Auditing and Assurance Standards Board ("IAASB") et applicables à la date de clôture et non encore approuvées au niveau national. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section « Nos responsabilités pour l'audit des Comptes Consolidés » du présent rapport.
Nous nous sommes conformés à toutes les exigences déontologiques qui sont pertinentes pour notre audit des Comptes Consolidés en Belgique, y compris celles relatives à l'indépendance.
Nous avons obtenu de l'organe d'administration et des préposés de la Société, les explications et informations requises pour notre audit et nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Besloten vennootschap Société à responsabilité limitée RPR Brussel - RPM Bruxelles - BTW-TVA BE0446.334.711-IBAN N° BE71 2100 9059 0069 *handelend in naam van een vennootschap:/agissant au nom d'une société
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Les comptes annuels de la Société pour l'exercice clos le 31 décembre 2023 ont été audités par un autre commissaire qui a exprimé dans son rapport en date du 30 avril 2024, une opinion sans réserve sur ces comptes annuels.
Les points clés de l'audit sont les points qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants lors de l'audit des Comptes Consolidés de la période en cours.
Les points clés de l'audit ont été traités dans le contexte de notre audit des Comptes Consolidés pris dans leur ensemble aux fins de l'élaboration de notre opinion sur ceux-ci et nous n'exprimons pas une opinion distincte sur ces points.
Les Comptes Consolidés du Groupe montrent à l'actif un montant de € 415,1 millions au 31 décembre 2024 au titre d'écarts d'acquisitions (« goodwills »), qui doivent faire l'objet d'un test de dépréciation annuel conformément aux IFRS (voir la note 11 des Comptes Consolidés).
Nous considérons ces tests de dépréciation comme un point clé de l'audit dans la mesure où les écarts d'acquisition représentent 34 % du total de l'actif au 31 décembre 2024 et que l'évaluation de la valeur recouvrable de ceux‑ci par le conseil d'administration repose sur des hypothèses liées entre autres aux plans d'affaires (chiffre d'affaires, taux de marge et besoin en fond de roulement), au taux de croissance des flux de trésorerie retenu au‑delà de la période de prévision et au taux d'actualisation des flux.
Description du point clé de l'audit Le 23 décembre 2023, Floridienne a finalisé l'acquisition de 84,69% des actions de la société brésilienne Biotrop Participaçoes sa. Au 31 décembre 2023, l'allocation du prix d'acquisition n'avait pas encore été réalisée, compte tenu du fait que la Société dispose d'un an pour finaliser l'allocation du prix d'achat conformément à la norme IFRS 3. Le goodwill s'élevait à € 415.2 millions au 31 décembre 2023.
Au 31 décembre 2024, le groupe a procédé à une allocation définitive du prix d'acquisition. À la suite de cette allocation, un montant de € 82 millions d'actifs a été reconnu. Ce montant est alloué comme suit : Brevets - € 11 millions, clientèle - € 29.9 millions, contrats de royalties - € 6.2 millions, Immobilisations corporelles - € 1.5 million et produits en cours de développement - € 33.5 millions.
L'allocation du prix d'acquisition nécessite l'alignement des registres comptables des entités acquises sur les méthodes comptables de la Société et implique des jugements et des estimations importants de la part de la direction pour évaluer la juste valeur des actifs acquis et des passifs pris en charge conformément à la norme IFRS 3.

Ce domaine est important pour notre audit en raison de l'ampleur des montants concernés, de la nécessité de faire appel à des spécialistes externes engagés par la Société et de la complexité des estimations et des calculs sousjacents (qui comportent des éléments d'incertitude).
Résumé des procédures d'audit mises en œuvre
L'organe d'administration est responsable de l'établissement des Comptes Consolidés donnant une image fidèle conformément aux IFRS Accounting Standards et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique ainsi que du contrôle interne que l'organe d'administration estime nécessaire à l'établissement de Comptes Consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Dans le cadre de l'établissement des Comptes Consolidés, l'organe d'administration est chargé d'évaluer la capacité de la Société à poursuivre son exploitation, de fournir, le cas échéant, des informations relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer le principe comptable de continuité d'exploitation, sauf si l'organe d'administration a l'intention de mettre la Société en liquidation ou de cesser ses activités, ou s'il ne peut envisager une autre solution alternative réaliste.
Nos objectifs sont d'obtenir l'assurance raisonnable que les Comptes Consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, et d'émettre un rapport du commissaire contenant notre opinion. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, qui ne garantit toutefois pas qu'un audit effectué selon les normes ISA's permettra de toujours détecter toute anomalie significative lorsqu'elle existe. Des anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsqu'il est raisonnable de s'attendre à ce qu'elles puissent, individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des Comptes Consolidés prennent en se fondant sur ceux-ci.
Lors de l'exécution de notre contrôle, nous respectons le cadre légal, réglementaire et normatif qui s'applique à l'audit des Comptes Consolidés en Belgique. L'étendue du contrôle légal des Comptes Consolidés ne comprend pas d'assurance quant à la viabilité future de la Société et du Groupe ni quant à l'efficience ou l'efficacité avec laquelle l'organe d'administration a mené ou mènera les affaires de la Société et du Groupe. Nos responsabilités relatives à l'application par l'organe d'administration du principe comptable de continuité d'exploitation sont décrites ci-après.
Dans le cadre d'un audit réalisé selon les normes ISA's, nous exerçons notre jugement professionnel et nous faisons preuve d'esprit critique tout au long de l'audit.

Nous effectuons également les procédures suivantes:
Nos conclusions s'appuient sur les éléments probants obtenus jusqu'à la date de notre rapport du commissaire. Néanmoins, des événements ou des situations futures pourraient conduire la Société ou le Groupe à cesser son exploitation;
• évaluer la présentation d'ensemble, la forme et le contenu des Comptes Consolidés, et apprécier si ces Comptes Consolidés reflètent les transactions et les événements sousjacents d'une manière telle qu'ils en donnent une image fidèle.
Nous communiquons au comité d'audit, constitué au sein de l'organe d'administration, notamment l'étendue et le calendrier prévus des travaux d'audit ainsi que les constatations importantes découlant de notre audit, y compris toute faiblesse significative dans le contrôle interne.
Assumant l'entière responsabilité de notre opinion, nous sommes également responsables de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des filiales du Groupe. À ce titre, nous avons déterminé la nature et l'étendue des procédures d'audit à appliquer pour ces filiales du Groupe.
Nous fournissons également au comité d'audit, constitué au sein de l'organe d'administration, une déclaration précisant que nous nous sommes conformés aux règles déontologiques pertinentes concernant l'indépendance, et nous leur communiquons, le cas échéant, toutes les relations et les autres facteurs qui peuvent raisonnablement être considérés comme susceptibles d'avoir une incidence sur notre indépendance ainsi que les éventuelles mesures de sauvegarde y relatives.
Parmi les points communiqués au comité d'audit, constitué au sein de l'organe d'administration, nous déterminons les points qui ont été les plus importants lors de l'audit des Comptes Consolidés de la période en cours, qui sont de ce fait les points clés de l'audit. Nous décrivons ces points dans notre rapport du commissaire sauf si la loi ou la réglementation n'en interdit la publication.

L'organe d'administration est responsable de l'établissement et du contenu du rapport de gestion sur les Comptes Consolidés, incluant l'information consolidés en matière de durabilité.
Dans le cadre de notre mandat de commissaire et conformément à la norme belge complémentaire (Révisée) aux normes internationales d'audit (ISA's) applicables en Belgique, notre responsabilité est de vérifier, dans tous les aspects significatifs, le rapport de gestion sur les Comptes Consolidés, ainsi que de faire rapport sur ces éléments.
Le rapport de gestion sur les Comptes Consolidés contient l'information consolidés en matière de durabilité qui fait l'objet de notre rapport distinct relatif à l'assurance limitée de cette information en matière de durabilité. Cette section ne concerne pas l'assurance de l'information consolidés en matière de durabilité incluse dans le rapport de gestion.
A notre avis, après avoir effectué nos procédures spécifiques sur le rapport de gestion, le rapport de gestion concorde avec les Comptes Consolidés et ce rapport de gestion a été établi conformément à l'article 3:32 du Code des sociétés et des associations.
Dans le cadre de notre audit des Comptes Consolidés, nous sommes également responsables d'examiner, sur la base des renseignements obtenus lors de l'audit, si le rapport de gestion sur les Comptes Consolidés comport une anomalie significative, à savoir une information substantiellement fausse ou autrement trompeuse. Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas d'anomalie significative à vous communiquer.
Notre cabinet de révision et notre réseau n'ont pas effectué de missions incompatibles avec le contrôle légal des Comptes Consolidés et nous sommes restés indépendants vis-à-vis de la Société au cours de notre mandat.
Les honoraires pour les missions supplémentaires qui sont compatibles avec le contrôle légal des Comptes Consolidés visés à l'article 3:65 du Code des sociétés et des associations ont été correctement déclarés et ventilés dans les annexes aux Comptes Consolidés.
Nous avons procédé, conformément à la norme relative au contrôle de la conformité des états financiers avec le format électronique unique européen (ci-après « ESEF »), au contrôle du respect du format ESEF avec les normes techniques de réglementation définies par le Règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 (ci-après « Règlement Délégué »).
L'organe d'administration est responsable de l'établissement, conformément aux exigences ESEF, des états financiers consolidés sous forme de fichier électronique au format ESEF (ci-après « états financiers consolidés numériques ») inclus dans le rapport financier annuel disponible à le portail de la FSMA
(https://www.fsma.be/fr/stori).
Notre responsabilité est d'obtenir des éléments suffisants et appropriés afin de conclure sur le fait que le format et le balisage XBRL des états financiers consolidés numériques respectent, dans tous leurs aspects significatifs, les exigences ESEF en vertu du Règlement Délégué.
Sur la base de nos travaux, nous sommes d'avis que le format et le balisage d'informations dans les états financiers consolidés numériques de Floridienne SA au 31 décembre 2024 repris dans le rapport financier annuel disponible à le portail de la FSMA (https://www.fsma.be/fr/stori) sont, dans tous leurs aspects significatifs, établis en conformité avec les exigences ESEF en vertu du Règlement Délégué.

• Le présent rapport est conforme au contenu de notre rapport complémentaire destiné au comité d'audit visé à l'article 11 du règlement (UE) n° 537/2014.
Diegem, le 30 avril 2025
EY Réviseurs d'Entreprises SRL Commissaire Représentée par
Digitally signed by carlosebastien.daddario DN: cn=carlo-sebastien.daddario, [email protected] Date: 2025.04.30 14:42:43 +02'00' carlosebastien.daddario
Carlo-Sébastien D'Addario * Partner * Agissant au nom d'une SRL
25CSD0068

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Tel: +32 (0) 2 774 91 11 ey.com/be
A l'Assemblée Générale de la Société
Dans le cadre de la mission légale d'assurance limitée relative à l'information consolidée en matière de durabilité de Floridienne SA (« la Société » ou « le Groupe »), nous vous présentons notre rapport sur cette mission.
Nous avons été engagés par la direction de la Société suite à la lettre de mission datée du 18 septembre 2024. Conformément à la proposition de l'organe d'administration émise sur recommandation du comité d'audit, nous serons nommés rétroactivement par l'assemblée générale du 3 juin 2025 pour réaliser une mission d'assurance limitée portant sur l'information consolidée en matière de durabilité de la Société, incluse dans le rapport annuel pour l'année clôturée le 31 décembre 2024 (ci-après l'« information en matière de durabilité »).
Notre mandat vient à échéance à la date de l'assemblée générale délibérant sur les comptes annuels clôturés au 31 décembre 2026. Nous avons effectué notre mission d'assurance sur l'information en matière de durabilité de la Société pour la première fois.
Nous avons réalisé une mission d'assurance limitée de l'information en matière de durabilité de Floridienne SA.
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre et des éléments probants que nous avons obtenus, nous n'avons rien relevé qui nous porte à croire que l'information en matière de durabilité de la Société, dans tous ses aspects significatifs :
Nous avons réalisé notre mission d'assurance limitée conformément à la norme ISAE 3000 (Révisée), Missions d'assurance autres que les audits et examens limités de l'information financière historique (« ISAE 3000 (Révisée) »), telle qu'applicable en Belgique.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de cette norme sont décrites plus en détail dans la section de notre rapport « Responsabilités du commissaire relatives à la mission d'assurance limitée de l'information en matière de durabilité ».
Nous nous sommes conformés à toutes les exigences déontologiques qui s'appliquent à la mission d'assurance de l'information en matière de durabilité en Belgique, en ce compris celles concernant l'indépendance.
Nous appliquons la norme internationale de gestion de la qualité 1 (« ISQM 1 »), qui exige que le cabinet conçoive, mette en œuvre et assure le fonctionnement d'un système de gestion de la qualité comprenant des politiques ou des procédures relatives au respect des exigences éthiques, des normes professionnelles et des exigences légales et réglementaires applicables.
Nous avons obtenu de l'organe d'administration et des préposés de la Société, les explications et informations requises pour notre mission d'assurance limitée.
Besloten vennootschap Société à responsabilité limitée
RPR Brussel - RPM Bruxelles - BTW-TVA BE0446.334.711-IBAN N° BE71 2100 9059 0069 *handelend in naam van een vennootschap:/agissant au nom d'une société
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Nous estimons que les éléments probants que nous avons recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre conclusion.
L'étendue de nos travaux se limite à notre mission l'assurance limitée de l'information de durabilité de la Société relatif à la période de ce rapport. Notre mission d'assurance limitée ne s'étend pas aux informations relatives aux chiffres comparatifs.
L'organe d'administration de la Société est responsable de l'élaboration et de la mise en œuvre d'un Processus et de la publication de ce Processus dans la section « IRO-1 : Description des procédures d'identification et d'évaluation des incidences, risques et opportunités importants »de l'information en matière de durabilité. Cette responsabilité inclut :
L'organe d'administration de la Société est également responsable de l'établissement de l'information en matière de durabilité, qui comprend l'information identifiée par le Processus :
Cette responsabilité comprend :
L'organe d'administration est responsable de la supervision du processus de publication de l'information en matière de durabilité de la Société.
En publiant des informations prospectives conformément aux ESRS, l'organe d'administration de la Société est tenu de préparer les informations prospectives sur la base d'hypothèses divulguées concernant des événements susceptibles de se produire à l'avenir et des actions futures possibles de la part de la Société. Le résultat réel est susceptible d'être différent car les événements anticipés ne se produisent souvent pas comme prévu, et les écarts pourraient être significatifs.

Notre responsabilité est de planifier et de réaliser la mission d'assurance afin d'obtenir une assurance limitée que l'information en matière de durabilité ne comporte pas d'anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs, et d'émettre un rapport d'assurance limitée comprenant notre conclusion. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsqu'il est raisonnable de s'attendre à ce que, prises individuellement ou en cumulé, elles puissent influencer les décisions que les utilisateurs de l'information en matière de durabilité prennent en se fondant sur celle-ci.
Dans le cadre d'une mission d'assurance limitée conforme à la norme ISAE 3000 (révisée), telle qu'applicable en Belgique, et tout au long de celleci, nous exerçons notre jugement professionnel et faisons preuve d'esprit critique. Ces procédures, pour lesquelles nous renvoyons à la section « Résumé des travaux effectués » sont moins approfondies que les procédures d'une mission d'assurance raisonnable. Nous n'exprimons donc pas une opinion d'assurance raisonnable dans la cadre de cette mission.
Étant donné que les informations prospectives incluses dans les informations en matière de durabilité, ainsi que les hypothèses sur lesquelles elles reposent, se rapportent à l'avenir, elles peuvent être influencées par des événements qui pourraient se produire et/ou par d'éventuelles actions de la Société. Les résultats réels différeront probablement des hypothèses, car les événements supposés ne se produiront généralement pas comme prévu, et ces écarts pourraient être significatifs. Par conséquent, notre conclusion ne garantit pas que les résultats réels rapportés correspondront à ceux figurant dans les informations prospectives des informations de durabilité.
Nos responsabilités à l'égard de l'information en matière de durabilité, en ce qui concerne le Processus, sont les suivantes :
• Comprendre le Processus, mais pas dans le but de fournir une conclusion sur l'efficacité du Processus, y compris sur le résultat du Processus ; et
• Concevoir et mettre en œuvre des procédures pour évaluer si le Processus est cohérent avec la description de ce Processus par la Société, comme indiqué dans la section « IRO-1 : Description des procédures d'identification et d'évaluation des incidences, risques et opportunités importants » de l'information en matière de durabilité ;
Nos autres responsabilités à l'égard de l'information en matière de durabilité sont les suivantes :
Une mission d'assurance limitée implique la mise en œuvre de procédures visant à obtenir des éléments probants sur l'information en matière de durabilité. La nature et la forme des procédures effectuées dans une mission d'assurance limitée varient, et leur étendue est moindre que dans une mission d'assurance raisonnable. Par conséquent, le niveau d'assurance obtenu dans une mission d'assurance limitée est nettement plus faible que celui qui aurait été obtenu dans une mission d'assurance raisonnable.

La nature, le calendrier et l'étendue des procédures sélectionnées dépendent du jugement professionnel, y compris l'identification des cas où des anomalies significatives sont susceptibles de se produire dans l'information en matière de durabilité, que ce soit en raison d'une fraude ou d'une erreur.
Dans le cadre de notre mission d'assurance limitée, en ce qui concerne le Processus, nous avons :
Dans le cadre de notre mission d'assurance limitée, en ce qui concerne l'information en matière de durabilité, nous avons :

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Notre cabinet de révision et notre réseau n'ont pas effectué de missions incompatibles avec la mission d'assurance limitée, et notre cabinet de révision est resté indépendant de la Société pendant la durée de notre mandat.
Diegem, le 30 avril 2025
EY Réviseurs d'Entreprises SRL Commissaire Représentée par

Carlo-Sébastien D'Addario* Partner * Agissant au nom d'une SRL
25CSD0067

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