Annual Report (ESEF) • Apr 9, 2025
Preview not available for this file type.
Download Source FileSTEF_RFA_2024_ASSEMBLAGE_NE_PAS _MODIFIER iso4217:EURxbrli:shares iso4217:EUR 9695008BIKG0E486UL47 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 9695008BIKG0E486UL47 2022-12-31 ifrs-full:RetainedEarningsMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-01-01 2024-12-31 9695008BIKG0E486UL47 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:RetainedEarningsMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 9695008BIKG0E486UL47 2022-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 9695008BIKG0E486UL47 2022-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 9695008BIKG0E486UL47 2022-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-12-31 ifrs-full:RetainedEarningsMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-12-31 9695008BIKG0E486UL47 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:RetainedEarningsMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 9695008BIKG0E486UL47 2022-12-31 ifrs-full:ReserveOfCashFlowHedgesMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-12-31 ifrs-full:ReserveOfCashFlowHedgesMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-12-31 ifrs-full:ReserveOfCashFlowHedgesMember 9695008BIKG0E486UL47 2022-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 9695008BIKG0E486UL47 2022-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-12-31 ifrs-full:TreasurySharesMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:ReserveOfCashFlowHedgesMember 9695008BIKG0E486UL47 2022-12-31 9695008BIKG0E486UL47 2022-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-01-01 2023-12-31 9695008BIKG0E486UL47 2023-12-31 ifrs-full:SharePremiumMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-01-01 2024-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-12-31 ifrs-full:RetainedEarningsMember 9695008BIKG0E486UL47 2024-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 9695008BIKG0E486UL47 2023-12-31 9695008BIKG0E486UL47 2023-01-01 2023-12-31 ifrs-full:ReserveOfCashFlowHedgesMember 1 1. RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION EXERCICE 2024 1.1 | L’utilite sociale du groupe 1.2 | La performance du groupe en 2024 1.3 | Perspectives 2025 1.4 | Pôles d’expertise 1.5 | Rapport de durabilite - Rapport de certification 1.6 | Rapport sur le gouvernement d’entreprise 1.7 | Renseignements à caractère général 1.8 | Facteurs de risques 1.9 | Comptes consolidés 1.10 | Résultats de la société mère – STEF SA 2 2. COMPTES CONSOLIDES 2024 2.1 | Compte de résultat consolidé 2.2 | État du resultat global consolidé 2.3 | Bilan consolidé 2.4 | Variation des capitaux propres consolidés 2.5 | Tableau des flux de trésorerie 2.6 | Notes aux états financiers consolidés au 31 décembre 2024 2.7. Préambule 3 3. COMPTES ANNUELS 2024 3.1 | Bilan au 31 décembre 2024 3.2 | Bilan au 31 décembre 2024 3.3 | Compte de résultat 2024 3.4 | Compte de résultat 2024 4 4. ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS EXERCICE 2024 4.1 | Évènements significatifs de l’exercice 4.2 | Principes, règles et méthodes comptables 4.3 | Compléments d’information relatifs au bilan et au compte de résultat 5 5. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES 6 6. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2024 ⇪ 1 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION EXERCICE 2024 1.1 L’utilite sociale du groupe 1.2 La performance du groupe en 2024 1.3 Perspectives 2025 1.4 Pôles d’expertise 1.5 Rapport de durabilite - Rapport de certification 1.6 Rapport sur le gouvernement d’entreprise 1.7 Renseignements à caractère général 1.8 Facteurs de risques 1.9 Comptes consolidés 1.10 Résultats de la société mère – STEF SA 2 COMPTES CONSOLIDES 2024 2.1 Compte de résultat consolidé 2.2 État du resultat global consolidé 2.3 Bilan consolidé 2.4 Variation des capitaux propres consolidés 2.5 Tableau des flux de trésorerie 2.6 Notes aux états financiers consolidés au 31 décembre 2024 3 COMPTES ANNUELS 2024 3.1 Bilan au 31 décembre 2024 3.2 Bilan au 31 décembre 2024 3.3 Compte de résultat 2024 3.4 Compte de résultat 2024 4 ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS EXERCICE 2024 4.1 Évènements significatifs de l’exercice 4.2 Principes, règles et méthodes comptables 4.3 Compléments d’information relatifs au bilan et au compte de résultat 5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES 6 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS SOMMAIRE DECLARATION DU RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER EXERCICE 2024 J’atteste conformément aux dispositions de l’article 222.3 du règlement général de l’AMF, qu’à ma connaissance, les comptes annuels et les comptes consolidés au 31 décembre 2024 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du Groupe STEF, et que le rapport de gestion figurant en page 5 du rapport financier annuel 2024 présente un tableau fidèle de l’évolution, des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés et qu’il a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables. Paris, le 9 avril 2025 Monsieur Stanislas LEMOR Président Directeur Général RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION EXERCICE 2024 1 1.1 L’utilite sociale du groupe 1.2 La performance du groupe en 2024 1.3 Perspectives 2025 1.4 Pôles d’expertise 1.5 Rapport de durabilite - Rapport de certification 1.6 Rapport sur le gouvernement d’entreprise 1.7 Renseignements à caractère général 1.8 Facteurs de risques 1.9 Comptes consolidés 1.10 Résultats de la société mère – STEF SA 1.1 |L’utilite sociale du groupe 1.1.1NOTRE RAISON D’ETRE « Des équipes engagées au quotidien pour garantir durablement et en toute sécurité l’accès à la diversité alimentaire pour tous » Depuis sa création en 1920, le Groupe STEF joue un rôle essentiel en assurant l’approvisionnement alimentaire des consommateurs. Sa raison d’être exprime sa mission, son ambition et ses engagements au service de millions d’Européens. Elle exprime l’attachement du Groupe envers l’humain, en garantissant le lien de confiance entre les populations et les produits alimentaires qu'elles consomment. Elle met en exergue son lien du Groupe avec ses clients, à qui il apporte des solutions efficaces et créatrices de valeur ajoutée. Enfin, sa raison d’être met l’accent sur les engagements durables de STEF et leur concrétisation au service d'un monde alimentaire plus vertueux et respectueux de l'environnement. Au centre de la chaîne logistique alimentaire, le Groupe joue un rôle de trait d’union entre les différents acteurs du monde alimentaire. En connectant producteurs, distributeurs et restaurateurs, STEF apporte des solutions pour : ●garantir l’intégrité et la sécurité sanitaire des produits alimentaires, ●répondre aux évolutions des marchés et des modes de consommation, ●accompagner le développement de ses clients. 1.1.2NOTRE MODELE d’AFFAIRES NOTRE RAISON D’ÊTRE Des équipes engagées au quotidien pour garantir durablement et en toute sécurité l’accès à la diversité alimentaire pour tous. UN PORTEFEUILLE D'ACTIVITÉS ÉQUILIBRÉ ✸Transports nationaux et internationaux ✸Logistique ✸Conditionnement NOS ATOUTS ✸25 000 collaborateurs expérimentés et engagés ✸plus de 20 000 clients qui nous font confiance au quotidien ✸Un savoir-faire reconnu dans la gestion des flux et la sécurité alimentaire ✸Un ancrage fort dans les territoires ✸Des pôles d’expertise immobilier, IT et énergie intégrés ✸Une culture de l’innovation ✸Une situation financière solide ✸Un actionnariat stable principalement composé de collaborateurs ✸Un engagement sociétal historique NOS VALEURS ✸Enthousiasme ✸Respect ✸Rigueur ✸Performance GROSSISTES GMS PRODUCTEURS AGROALIMENTAIRES DÉTAILLANTS E-COMMERCE INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES MOYENS ✸Un réseau unique de plus de 300 sites multi-températures ✸Une présence dans 8 pays européens ✸3 500 porteurs et tracteurs RESTAURATION COMMERCIALE ET COLLECTIVE AUTRES PRODUCTEURS ÉLEVAGE PÊCHE CONSOMMATEURS 1.1.3L’ECOSYSTEME ALIMENTAIRE DU GROUPE 1.1.3.1La croissance européenne fragilisée En 2024, la reprise économique européenne, encouragée par une désinflation marquée, s’est vue contrariée par un environnement globalement défavorable. Au niveau géopolitique, les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient se sont intensifiés, sans perspective de résolution rapide, nourrissant des craintes quant à l’évolution des prix de l’énergie et perturbant le commerce maritime international. D’un point de vue politique, 2024 était annoncée comme une année électorale majeure, près de la moitié des citoyens de la planète étaient appelés à voter. Des scrutins inattendus se sont ajoutés à ces échéances, à l’instar des élections législatives en France. Ainsi, six des huit pays d’implantation du Groupe STEF ont entériné un changement d’exécutif (Belgique, France, Pays-Bas, Portugal, Royaume Uni, Suisse). Le Parlement européen a également été renouvelé. Les crises politiques traversées par plusieurs démocraties occidentales, notamment en France et en Allemagne et les craintes d’un retour au protectionnisme pour le commerce international, à l’issue des élections présidentielles aux Etats Unis, ont fragilisé les perspectives économiques. L’année 2024 a également été marquée par une recrudescence d’événements météorologiques : inondations, tempêtes, vagues de sécheresses et incendies ont engendré des impacts humains et matériels extrêmement lourds. Ces évènements et incertitudes ont nourri un climat de défiance favorisant l’attentisme des agents économiques. Les baisses répétées des taux d’intérêt directeurs n’ont pas suffi à convaincre les entreprises d’investir, notamment en France, où de surcroît, celles-ci manquent de visibilité sur l’environnement fiscal pour l’année 2025. De leur côté, les ménages européens ont continué de privilégier l’épargne, plutôt que la consommation, malgré une légère amélioration du pouvoir d’achat. Zone Euro FR BE IT ES PT NL CH UK DE Croissance (estimations PIB du FMI – janvier 2025) +0,8% 1,1% 1,1% 0,6% +3,1% +1,9% +0,9% +1,3% +0,9% -0,2% Inflation générale +2,4% +2,3% +4,3% +1,1% +2,9% +2,7% +3,2% +1,1% +3,3% +2,4% Consommation alimentaire en volumes +0,5% +1,1% -0,7% -1,1% +1,2% +4,9% -3,9% +0,3% -1,7% +0,7% 1.1.3.2Une contraction de la consommation alimentaire en volumes malgré la désinflation Contre toute attente, le ralentissement de l’inflation des prix de produits alimentaires ne s’est pas traduit par une reprise de la consommation en volumes. Ces derniers ont même continué à se contracter dans certains pays, notamment au Benelux, la zone ibérique faisant figure d’exception. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette tendance, les comportements d’achat des consommateurs ont révélé leur moindre élasticité à la désinflation plutôt qu’à l’inflation. Un changement durable des habitudes de consommation semble émerger dans des sociétés en mutation. 1.1.3.3La chaîne de valeur agroalimentaire Le recul de l’inflation a mathématiquement provoqué un ralentissement de la croissance des chiffres d’affaires sur l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur agroalimentaire. Secteur en consolidation, la grande distribution a poursuivi sa transformation, soutenue par le développement des marques propres. A l’instar de la France, où le paysage de la grande distribution s’est fortement transformé avec la cession des magasins Casino et la revente de l’enseigne Cora, les pays de l’ouest Européen ont vu leurs enseignes se regrouper afin d’accroitre leurs parts de marché. La réorganisation de plusieurs centrales d’achat européennes a d’ailleurs contribué à renforcer le pouvoir de marché des distributeurs face aux industriels. Dans l’ensemble de ces pays, les acteurs du discount ont poursuivi leur progression et les marques de distributeurs ont continué d’être plébiscitées. La sécurisation du pouvoir d'achat s'impose donc durablement comme le principal déterminant d’achat. Malgré ce contexte, les industries agroalimentaires ont bien résisté, affichant un taux de production légèrement en hausse (tiré par une dynamique favorable à l’international), après le recul enregistré en 2023. L’ouverture sur les marchés internationaux s’avère en effet une priorité pour une grande majorité d’entre eux, leur permettant de diversifier leurs débouchés. De plus, les exigences liées à la transition écologique s’accélèrent et créent un défi de plus à appréhender pour les industriels agroalimentaires qui poursuivent leurs efforts d’adaptation pour conjuguer croissance et résilience. Dans le domaine de la restauration, la croissance des ventes en valeur s’est tassée et les volumes ont stagné. La fréquentation touristique record en Europe du Sud et particulièrement en Espagne, a contribué à la bonne tenue du secteur dans cette région, contrastant avec le niveau d’activité décevant lors des Jeux Olympiques de Paris. En restauration rapide les prix ont augmenté, parfois même à un taux supérieur à l’inflation alimentaire. Les consommateurs se sont tournés vers des formats ‘prêts à consommer’ moins onéreux, disponibles en grandes surfaces, ou vers la restauration indépendante. Les circuits se mélangent, les enjeux se complexifient, les marges se sont érodées mais les acteurs de la restauration ont engagé des transformations qui devraient porter leurs fruits sur le long terme. 1.1.3.4Le transport routier européen affaibli La demande de transport routier reste faible en Europe dans un contexte économique morose. Cette situation tire les prix vers le bas et pénalise les marges des transporteurs. Les prix de l’énergie ont été contenus, tandis que le coût du travail a continué d’augmenter. Le modèle économique à faible marge du transport routier n’a pas permis à la majorité des petites entreprises qui composent le secteur de disposer de la trésorerie suffisante pour affronter les instabilités persistantes et les hausses de coûts structurels. Ainsi, les faillites d’entreprises de transport ont augmenté partout en Europe, précipitant la consolidation du secteur. Si les baisses d’activité du secteur de la logistique sous température dirigée sont moins fortes que dans d’autres domaines, du fait du caractère essentiel et incontournable de la consommation alimentaire, elles n’en subissent pas moins les impacts de la situation générale. Dans ce contexte, le Groupe STEF reste solide sur ses fondamentaux et poursuit sa trajectoire pour atteindre les objectifs de son plan stratégique et répondre aux attentes de l’ensemble de ses parties prenantes. 1.1.4PROFIL DU GROUPE STEF Leader européen des services de logistique et de transport sous température contrôlée (trois gammes de températures entre -25°C et +18°C), le Groupe achemine chaque jour les produits frais, surgelés ou thermosensibles de leurs zones de production vers leurs zones de consommation dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire, de délais et de qualité. Son modèle de spécialiste du transport, de la logistique et du conditionnement agro-alimentaire sous température dirigée repose sur son expertise unique qui lui confère une compréhension approfondie du marché et de ses évolutions en Europe. Cette expertise lui permet de proposer à ses clients des services adaptés à leurs besoins stratégiques et fonctionnels, tout en garantissant la sécurité, l’accessibilité, la disponibilité et la qualité des produits qui sont confiés au Groupe. Le Groupe est organisé autour de deux secteurs opérationnels : ●STEF France. Les activités Transport, Logistique et Conditionnement en France sont regroupées sous la bannière « STEF France », selon une segmentation par marchés clients avec neuf Business Units (BU). Cette organisation permet d’accompagner l’évolution des marchés et les besoins des clients du Groupe pour une prise en compte adaptée à leurs exigences spécifiques. ●STEF International. Les activités internationales menées en Italie, Espagne, Portugal, Belgique, Pays-Bas, Suisse et au Royaume Uni sont rassemblées dans le Pôle STEF International qui couvre également les activités de flux européens. Répartition des activités du Groupe selon les trois gammes de températures Frais (2°C-4°C) Surgelé (-18°C -25°C) Tempéré (+14°C +18°C) et Ambiant 69% 21% 10% 1.1.5LE PLAN STRATEGIQUE 2022-2026 – EVOLUTIONS 2024 En 2024, STEF a poursuivi le déploiement de son plan stratégique « Engagés pour un avenir durable ». Celui-ci contient 5 inflexions majeures devant lui permettre de relever les défis environnementaux, sociaux et sociétaux auxquels le Groupe est confronté et auxquels la Supply Chain alimentaire sous température dirigée doit faire face : le changement climatique, l’évolution du rapport au travail, la transformation des modes de consommation alimentaire, et enfin l’impact des nouvelles technologies, en particulier le développement rapide de l’usage de l’intelligence artificielle. Consumer care Le maintien de la sécurité sanitaire des produits confiés au Groupe est au cœur de sa raison d’être. L’expertise du Groupe est de veiller chaque jour au respect de la chaîne du froid et à l’intégrité des produits. Actions 2024 : Renforcement du management de la démarche Consumer care grâce à des avancées techniques couplées à une large sensibilisation aux exigences de la chaîne du froid. Customer care La démarche Customer Care vise à placer le client au cœur des préoccupations quotidiennes de chacun. Elle est déployée à l’échelle du Groupe dans tous les périmètres. STEF a privilégié une approche de proximité afin que chaque organisation soit en mesure d’apporter des réponses ciblées aux attentes spécifiques de ses clients. 2024 a été marquée par : ●Le renforcement de l’écoute des clients ; ●La poursuite de la mise en place des Customer Service (notamment en Espagne) ; ●Un travail en profondeur sur les postures et comportements liés à la Culture Client. People Care Permettre à chacun et chacune de s’épanouir au sein du Groupe et de s’inscrire sur le long terme fait partie de la culture du Groupe. Cela passe par la qualité de vie au travail, l’égalité professionnelle, le modèle managérial, ainsi que le développement des compétences et les parcours de carrière au regard de l’évolution de métiers et des attentes collaborateurs. Résultats 2024 : De solides avancées sur la santé, la sécurité et les conditions de travail ainsi que sur la mixité et la diversité. Planet care Au travers de sa démarche Moving Green, le Groupe s’est engagé en faveur d’une supply chain toujours plus vertueuse. Avancées en 2024 : Incorporation de véhicules à énergie alternative au sein des exploitations, poursuite du déploiement de centrales photovoltaïques, démarrage de la production d’énergie éolienne et développement de projets pilote à hydrogène pour les chariots de manutention. Elaboration de solutions innovantes basées sur l’intelligence artificielle afin d’optimiser les consommations énergétiques. Innovation L’innovation est le moteur des transformations du Groupe. Placée au cœur des quatre autres inflexions stratégiques, elle porte sur l’amélioration des conditions de travail, l’efficience énergétique, la performance opérationnelle et les services rendus aux clients du Groupe. Caps franchis en 2024 : Accélération dans les domaines de l’automatisation, de la digitalisation et de l’intelligence artificielle. 1.2 |La performance du groupe en 2024 1.2.1faits marquants En 2024, dans la droite ligne de l’année précédente, le Groupe a surmonté le ralentissement économique observé dans ses pays d’implantation, en s’appuyant sur de nouveaux relais de croissance. Le chiffre d’affaires cumulé 2024 s’élève à 4 800,8 M€ contre 4 442,1 M€ pour l’année 2023, en hausse de 8,1% (+2,8% à périmètre constant) avec une bonne résistance de la marge opérationnelle (4,8% contre 5,7% en 2023). 1.2.1.1Faits marquants de la vie du Groupe en 2024 Les marqueurs de l’année 2024 : ●Un contexte de consommation alimentaire atone en Europe qui impacte les activités, ayant pour effet une contraction générale des volumes traités et des performances ; ●En France, une longue phase d’instabilité politique, perturbant la dynamique économique du pays. Un modèle mature, avec : ●Des opérations de croissance externe structurantes, principalement en Europe du Nord : Bakker aux Pays Bas, positionnant désormais le Groupe au premier rang de son secteur dans ce pays, TDL en Belgique et Long Lane Deliveries au Royaume Uni ; ●La poursuite du maillage du territoire espagnol avec l’acquisition des sociétés Centeno et Monfrisa ; ●Des activités internationales qui continuent de tirer la croissance et représentent désormais 43 % du chiffre d’affaires du Groupe (hors ventes de marchandises pour l’activité Foodservice) ; ●Des investissements massifs dans les outils d’exploitation (bâtiments, véhicules, équipements de froid et installations de production d’énergie renouvelables). Avec près de 450 M€ d’investissements réalisés, l’année 2024 signe un nouveau record. 1.2.2STEF FRANCE STEF France opère sur les marchés de la logistique, du transport massifié de produits alimentaires sous température dirigée et du conditionnement industriel. Ces marchés sont régis par des contraintes de traçabilité, de délais et de températures. Pour répondre à ces enjeux, STEF France se différencie par : ●La densité de son réseau de plateformes et d’entrepôts, au cœur du tissu économique local ; ●Son expertise dans la gestion dynamique des flux de ses clients et l’efficacité de ses dispositifs de traçabilité ; ●La valeur ajoutée d’un service différencié selon les températures et les typologies de clients destinataires ; ●Des technologies et des systèmes d’information innovants qui lui permettent d’organiser le stockage, la préparation de commandes et la gestion des flux ; ●L’engagement, le savoir-faire et le sens du service de ses équipes. 1.2.2.1Analyse par filières Le chiffre d’affaires de STEF France en 2024 affiche une progression de +2 % par rapport à 2023, pour s’établir à 2 398 M€. La consommation alimentaire en France est restée molle et ce, malgré la fin de la période de forte inflation constatée depuis 2022 et la tenue des Jeux Olympiques à Paris sur lesquels les acteurs économiques avaient parié pour doper la croissance. La refonte du paysage de la grande distribution en France, amorcée au cours du 1er semestre, a fortement impacté certains périmètres d’activité de STEF France et tout particulièrement la BU Surgelé. Dans cet environnement contrasté, certaines BU affichent cependant une progression soutenue, sous l’impulsion du démarrage de nouvelles activités. C’est le cas notamment des BU GMS, Foodservice et des activités de massification de produits frais et secs alimentaires. Ces développements, accompagnés d’investissements immobiliers conséquents, auront permis de maintenir un niveau de qualité optimale et une bonne performance économique. 1.2.2.2Flux Frais Dans le contexte décrit de stagnation de la consommation de produits frais, le chiffre d’affaires de la BU Flux Frais a progressé de 0,8%. La croissance a été davantage soutenue pour les activités de distribution de détail à destination de la restauration et des commerces alimentaires de proximité. Cependant et malgré des efforts significatifs de productivité, la marge opérationnelle s’est contractée, en particulier sous l’effet d’une inflation des coûts supérieure à l’évolution des prix pratiqués. L’ouverture du site de Cranves-Sales (74), la finalisation de l’intégration du site de Fleuré, près de Poitiers (86), ainsi que l’ouverture d’un entrepôt en température négative à Carvin (62) sont venus renforcer le réseau de distribution. Les actions de décarbonation des activités transport se sont intensifiées. 2024 a ainsi vu la mise en service du premier tracteur et semi-remorque électrique, ainsi que de 229 véhicules circulant au B100, 14 porteurs Biogaz et 3 porteurs électriques. Le programme d’innovation s’est poursuivi avec le déploiement à l’automne de 48 engins de manutention fonctionnant à l’hydrogène vert sur la filiale d’Athis Mons en région parisienne. 1.2.2.3Frais Supply Chain Le chiffre d’affaires a progressé de 3,1%, grâce à une forte dynamique commerciale. Plusieurs nouveaux contrats ont démarré au dernier trimestre et d’autres ont été conclus pour une mise en œuvre début 2025. Les actions de sécurisation des ressources humaines et de diminution de la pénibilité des postes opérationnels ont contribué à l’amélioration du cadre et des conditions de travail, permettant également d’améliorer la productivité. Des travaux d’adaptation du dispositif immobilier ont été menés, afin d’accompagner la croissance des clients de la BU sur les années à venir : agrandissement du site du Plessis Belleville (60) et aménagement du site de Mâcon (71). Le mois d’octobre a été marqué par l’inondation du site de Givors (69) due à une crue centennale de la rivière Gier. La mobilisation et à la réactivité des équipes ont permis d’assurer une continuité de l’activité et de limiter les dommages matériels. 1.2.2.4Surgelés A périmètre constant1, le chiffre d’affaires de la BU Surgelés s’est contracté de -1,9 % sous l’effet d’une consommation des produits surgelés en repli et du désengagement progressif sur l’exercice d’un client majeur. Le développement des activités, notamment le mid-market industriel, a permis de limiter l’impact négatif de ces tendances. Le coefficient de remplissage moyen annuel des entrepôts s’est maintenu à un niveau de 87,7%, quasiment identique à celui de 2023. La performance opérationnelle s’est améliorée, témoignage d’une bonne maîtrise des moyens et de la capacité des équipes à adapter le dispositif opérationnel. Malgré ce contexte, la BU poursuit ses investissements dans ses moyens d’exploitation : le site de Reichstett a fait l’objet d’une extension de 4 500 m² entièrement dédiée aux activités d’un client de la filière et les travaux du futur site logistique et transport de Cavaillon ont été lancés. Enfin, la BU s’est distinguée par une baisse significative des accidents du travail (-25%), cette amélioration la positionnant parmi les plus faibles taux d’accidentologie de la profession. 1.2.2.5TSA (Tempéré et sec alimentaire) Avec un chiffre d’affaires en croissance de +15,8%, l’activité Tempéré et Sec Alimentaire a poursuivi sa progression et a bénéficié de la dynamique de ses clients. Du fait de l’intensité de l’activité et de son développement, le site d’Orléans Nord a mobilisé des capacités supplémentaires sur le secteur. Le dispositif opérationnel est en cours d’optimisation afin d’accroitre les avantages différenciants de la BU TSA sur son marché. Les performances économiques sont en progression sur tous les sites et de nombreux appels d’offres sont en cours. 1.2.2.6Foodservice Au cours de l’année 2024, le marché de la restauration hors domicile en France a souffert des effets de l’inflation des produits alimentaires et des arbitrages des consommateurs au vu de la contraction de leur pouvoir d’achat. Les enseignes de restauration rapide qui semblaient avoir été épargnées jusque-là ont vu leur croissance se ralentir pour les leaders, mais aussi, se contracter pour d’autres. Malgré ce contexte, le chiffre d’affaires de la BU Foodservice a progressé de 6,8%. L’année s’est partagée en deux phases, une période plutôt dynamique jusqu’au mois de mai, tandis que la seconde partie a été impactée par une météo défavorable pendant la période estivale, suivi d’un ralentissement général de la consommation. L’effet Jeux Olympiques escompté, moins important que prévu, a seulement permis de compenser le ralentissement de l’activité constaté en fin d’année. La BU dispose d’un dispositif opérationnel de neuf sites tri-températures spécialisés dont les capacités ont été augmentées de près de 20% avec les extensions des plateformes de Plessis-Pâté (91), Nemours (77), Mions (69) et Miramas (13). Les investissements réalisés ouvrent de nouvelles perspectives pour les clients existants, mais aussi pour accueillir de nouvelles enseignes de restauration. Pour répondre à ces enjeux, la BU s’appuie sur les compétences des équipes en place, renforcées par le recrutement de spécialistes du marché. 1.2.2.7GMS L’activité de la BU GMS est centrée sur le modèle de logistique contractuelle regroupant des activités de stockage et de préparation de commandes pour les principales enseignes de la grande distribution, sur les activités B to B et B to C. En 2024, le chiffre d’affaires a progressé de + 13,1%, les volumes d’activité ayant été très positivement orientés par l’apport de nouveaux contrats avec trois nouveaux clients, dont deux enseignes de la filière Bio. La performance économique est restée stable. Fortement dynamisée par le démarrage de trois nouveaux sites, l’activité B to B a connu une progression soutenue (+13,4%). L’activité de e-commerce alimentaire a progressé de +10,3%, portée par le développement de l’activité de livraison à domicile sur les sites de Rungis, et de Vitry en région parisienne, de Vénissieux (69) et d’Aix en Provence, et grâce au démarrage de nouveaux dossiers sur le site de Lieusaint (77), dédié aux pure players du e-commerce alimentaire et aux industriels souhaitant développer un canal de distribution direct via internet. 1.2.2.8Seafood La BU Seafood a stabilisé son chiffre d’affaires (+0,3%) à la suite d’une année 2023 en baisse, sous l’impulsion d’une dynamique commerciale retrouvée et ce, malgré la quasi-disparition de l’enseigne Casino qui représente une baisse d’activité notable pour la BU. L’évolution du marché du Seafood a modifié la typologie des commandes avec pour conséquence pour la BU une dégradation de la marge opérationnelle. Cette situation a été amplifiée par une inflation supérieure aux revalorisations tarifaires réalisées et par la volatilité de l’activité, rendant difficile l’anticipation des volumes à traiter en prévision des jours fériés, de la période estivale et des fêtes de fin d’année. La BU continue d’accuser des pertes opérationnelles. 1.2.2.9Conditionnement La BU rassemble les compétences du Groupe en matière de copacking et de comanufacturing. Elle a pour ambition d’accompagner les clients du Groupe afin d’emballer et de mettre en valeur leurs produits dans les univers du frais, du surgelé et de l’ambiant. Le chiffre d’affaires a poursuivi son développement en 2024 avec une croissance de +10,0%, tirée par le démarrage, pour un client historique du Groupe, d’une activité de reconditionnement de produits destinés à l’exportation. Cette nouvelle activité mise à part, l’année 2024 s’est inscrite dans le prolongement de la tendance observée depuis plusieurs années, à savoir la croissance des activités non alimentaires, qui a compensé les difficultés du segment alimentaire. 1.2.2.10Flux Internationaux La BU Flux Internationaux, créée en 2022, s’appuie sur deux filiales : STEF International, spécialisée dans les flux internationaux par la route, et STEF Overseas, spécialiste du fret aérien et maritime, qui dispose également de son propre service de douane. Le chiffre d’affaires a connu une progression modérée (0,8%). Le ralentissement de la consommation en Europe a conduit à un tassement des prix de marché des flux internationaux, tandis que les coûts de sous-traitance ont poursuivi leur rattrapage des effets de l’inflation qui n’avaient pas encore été intégralement répercutés. L’accompagnement des clients et la progression des coûts de sous-traitance ont engendré une contraction de la marge. 1.2.2.11Activité FTL STEF France a lancé depuis 2023 une offre multi-température à destination des industriels et des BU du Groupe désireuses de traiter des flux de charge complète au sein même de l’organisation de STEF. Cette activité s’appuie sur un dispositif d’une cinquantaine de véhicules, représentant un véritable atout grâce à la capacité créée pour répondre à des demandes spécifiques de clients, notamment en prévision des périodes festives de fin d’année (chocolatiers). Basée à Rouen, l’équipe est composée d’une vingtaine de spécialistes qui maîtrisent les spécificités des demandes des clients. Après un cycle complet d’activité, la structure FTL a répondu aux attentes du marché en réussissant le démarrage de trafics pour près de 70 % des consultations dont elle a fait l’objet. L’enjeu 2025 portera sur la performance économique de cette activité qui a privilégié en 2024 son développement commercial. 1.2.3STEF INTERNATIONAL Les activités de transport, logistique et conditionnement du Groupe en Italie, en Espagne, au Portugal, en Belgique, aux Pays-Bas, en Suisse et au Royaume Uni, sont rassemblées au sein de STEF International. En 2024, STEF International affiche le plus fort taux de croissance du Groupe, avec un chiffre d’affaires en progression de 21,4%, à 1 798 M€ (+5,1% à périmètre constant). Trois opérations structurantes de croissance externe sont intervenues : ●Bakker Logistiek aux Pays Bas : entreprise de transport sous température dirigée disposant de six sites pour un chiffre d’affaires de 144 M€ et employant 700 personnes. Le Groupe triple ainsi sa taille aux Pays-Bas ; ●Long Lane Deliveries au Royaume Uni (région de Glasgow) : société de transport réalisant un chiffre d’affaires de 31,4 M€ à l’aide de 294 salariés. Il s’agit de la première acquisition réalisée par la filiale britannique du Groupe, Langdons pour laquelle l’Ecosse devient désormais la première région d’opération ; ●TDL Fresh Logistics en Belgique : société de transport et de logistique de produits alimentaires frais et surgelés réalisant un chiffre d’affaires de 50 M€ et employant 357 collaborateurs répartis sur trois sites. TDL vient parfaitement compléter le réseau existant de STEF en Belgique. Avec l’intégration de deux sociétés en Espagne, Centeno et Montfrisa, doublé de l’effet en année pleine de Transwest en Belgique, acquise courant 2023, l’effet périmètre représente une contribution 241,3 M€ sur la période. 1.2.3.1Italie L’année 2024 s’est clôturée avec un chiffre d’affaires en hausse de + 5,3%, illustrant une bonne dynamique sur le segment d’activité frais, grâce à une action commerciale soutenue dans un contexte de consommation alimentaire pourtant atone. Sur ce volet, le niveau de service correspond aux attentes du marché, aidé par la capillarité d’un réseau d’exploitation bien configuré et mature sur l’ensemble du territoire. Sur le segment du Surgelé, STEF Italia a enregistré au dernier trimestre un fort ralentissement de ses activités, marqué par des incidents opérationnels à l’occasion de travaux. STEF Italia poursuit ses investissements avec la construction d’ensembles immobiliers près de Rome, Padoue et Florence livrés fin 2024 et en 2025. Une nouvelle filiale a été créée à Rome pour favoriser le développement du réseau Flux frais dans le centre-sud de la péninsule. STEF Italie poursuit sa démarche d’internalisation du personnel de gestion des opérations de quai, traditionnellement confiées en Italie à des sociétés coopératives externes. L’intégration est réalisée selon un planning déterminé et atteint quasiment 50% des filiales de STEF Italia à fin 2024. 1.2.3.2Espagne STEF Ibéria affiche en 2024 un chiffre d’affaires en progression de +13,2%, porté par une bonne dynamique commerciale, malgré le ralentissement observé sur les activités internationales. Deux opérations de croissance externe sont intervenues durant l’année : l’acquisition de la société de transport de produits frais et surgelés, Frigorificos Fernandez Centeno, près de Valladolid et celle de la société Montfrisa, positionnée sur le marché du surgelé, en juillet 2024. STEF Ibéria a également poursuivi la densification de son réseau de transport avec l’acquisition d’une plateforme dans le nord du pays, région de la Rioja. Au plan commercial, STEF Ibéria diversifie ses offres avec une nouvelle proposition « lead time » en 24H destinée à capter de nouveaux marchés et en priorité, celui des produits carnés. Côté RSE, STEF Ibéria poursuit ses actions de décarbonation avec la production d’énergie propre sur ses plateformes logistique et transport, représentant 58 % d’autoproduction grâce à la pose de panneaux photovoltaïques, la montée en gamme de son parc roulant désormais à 100% aux normes Euro 6 et enfin, le défi pour obtenir sa seconde étoile « Lean And Green ». Le projet hydrogène sur la plateforme de Madrid destiné à alimenter le parc de matériel de manutention est désormais opérationnel. Il fournit en énergie 75 engins, mais sa capacité maximale est bien supérieure. Cette performance est unique en Espagne dans ce domaine. La politique d’investissements se poursuivra en 2025 avec l’ouverture de nouvelles plateformes à Alicante (Andalousie), San Sebastian (Pays basque) et San Vicenç (Barcelone). L’objectif est toujours de renforcer les positions du Groupe sur les marchés du frais et du surgelé. 1.2.3.3Portugal En 2024, STEF Portugal affiche une croissance de chiffre d’affaires soutenue (+9%) malgré un environnement instable et une consommation plutôt morose. STEF Portugal a démarré la construction d’un nouvel ensemble immobilier à Maia, dans le nord du pays, près de Porto, qui viendra densifier son réseau de transport. Cet investissement permettra également de proposer une offre différenciatrice sur le marché et d’accompagner d’une façon plus ciblée ses clients de l’industrie agroalimentaire dans leurs projets. Sur le volet RSE, STEF Portugal développe des solutions innovantes pour ses clients, attentifs à la réduction de l’empreinte carbone de leurs activités. Illustration de cet engagement, STEF Portugal a reçu, pour la quatrième année consécutive, la dernière certification V3 IFS Logistics pour toutes ses plateformes, reconnaissance de ses actions sur deux inflexions stratégiques du Plan à moyen terme du Groupe, les démarches Consumer care et Customer care. 1.2.3.4Belgique STEF est présent en Belgique sur le groupage national et international de produits frais et surgelés et la logistique de massification pour les industriels du frais. En 2024 STEF Belgique a poursuivi son développement à un rythme très soutenu avec une progression de chiffre d’affaires de 78 %, dont 4,8% à périmètre constant. L’apport des opérations de croissance externe représente 63,9 M€ sur la période. S’appuyant sur son nouveau site logistique de Tubize (Belgique), spécialisé dans le Frais Supply Chain et sur les capacités de la société Transwest, leader du transport surgelé acquise en fin d’année 2023 et de TDL Group, spécialisée dans le groupage national, acquise fin 2024, STEF Belgique est désormais doté d’un maillage territorial optimal sur le pays. En 2025, les priorités de STEF Belgique seront de consolider les positions sur l’ensemble de son périmètre et de mettre en place le dispositif de demain pour offrir aux clients belges et européens une solution complète de services transport et logistique au départ et à destination du pays. L’année 2025 sera également consacrée à l’intégration des nouveaux collaborateurs issus de TDL et à la création d’une BU Surgelé. 1.2.3.5Pays-Bas Avec l’acquisition en janvier 2024 de la société Bakker Logistiek, STEF est devenu leader en température dirigée aux Pays-Bas. Le nouveau dispositif s’articule autour de six sites : Bodegraven, Eindhoven, Raalte, Zeewolde, Tilburg et Heerenveen. Il permet d'élargir la gamme de services proposés au marché et d'offrir un large éventail de solutions compétitives. Le chiffre d'affaires de STEF Pays-Bas a triplé en 2024 (+222%), grâce à l’effet en année pleine de l'acquisition de Bakker Logistiek. L'année a également été marquée par l'attribution du prix « Top Employer » qui récompense les efforts mis en œuvre de longue date pour améliorer les conditions et le cadre de travail des salariés. STEF Pays-Bas investit de façon constante dans la formation et l'innovation. Après le passage à la marque STEF, finalisé en janvier 2025, STEF Pays Bas parachèvera son intégration dans le Groupe avec l’harmonisation des outils et des systèmes informatiques afin de servir ses clients au plus près de leurs besoins. 1.2.3.6Suisse STEF Suisse a enregistré une hausse de chiffre d'affaires en 2024 (+3,2%). Malgré une baisse générale des stocks en surgelé, l’activité logistique s’est maintenue à un niveau comparable à celui de l’année précédente. Les prestations complémentaires, telles que le co-packing, ont apporté une contribution positive. Le chiffre d'affaires des activités transport a progressé, tant au niveau domestique qu’international. La dynamique commerciale est bonne, avec le renouvellement de contrats clients existants et l’apport de nouveaux dossiers multi-services. L'organisation managériale a été renforcée pour répondre aux exigences accrues des métiers et des clients. 1.2.3.7Royaume-Uni STEF Langdons a pour activité le groupage de produits frais et surgelés dédiés aux secteurs des grossistes, de l’hôtellerie et de l'épicerie de détail. En 2024, son chiffre d’affaires a progressé de +9,0%, dont 3,1% à périmètre constant. Elle a réussi à maintenir ses équilibres, malgré les tensions économiques dans le pays et la baisse de la consommation alimentaire. L’activité de flux de camions complets internationaux a directement pâti de cette situation, impactée de surcroît par le durcissement des exigences en matière d'importation de denrées alimentaires. STEF Langdons a poursuivi en 2024 sa trajectoire avec deux évènements marquants : ●La mise en œuvre du modèle d’actionnariat salarié STEF sous la forme d’un SIP (Share Incentive Plan). Les salariés britanniques bénéficient ainsi de l’accès au capital du Groupe, à l’instar des modèles en place dans les autres pays. Avec quasiment 30% d’adhésion dès la première année, ce modèle est un succès. ●L’acquisition de la société Long Lane Deliveries en Ecosse. STEF Langdons devient ainsi le premier opérateur transport sous température dirigée dans la région, avec plus de 300 collaborateurs. 1.2.3.8Flux européens STEF Eurofrischfracht (EFF) exerce sur le marché des flux européens, principalement sur les axes Nord-Sud et Sud-Nord, avec une forte orientation vers et en provenance de l’Allemagne. Elle met son savoir-faire au service des industriels européens et de la grande distribution. L’année 2024 aura été dynamique, portée par une nette reprise des activités transport entre l’Allemagne, la France et l’Espagne, ainsi que par le développement significatif des activités logistiques. Le chiffre d’affaires affiche une progression de +9,4%. La qualité de service est à la hauteur des exigences des clients et l’intégration de nouveaux dossiers offre de belles perspectives pour 2025. Nota : Les informations sur les évolutions en pourcentage des activités France et International par BU et par pays sont fournies à titre indicatif et ne sont pas auditées. L’annexe aux comptes consolidés du Groupe présente les données par secteurs, conformément à la norme IFRS 8 : France et International. 1.3 |Perspectives 2025 En 2024, le Groupe a évolué dans un contexte d’attentisme et de consommation alimentaire atone qui a ralenti les activités dans la plupart des pays européens. L’année 2025 s’annonce complexe, à la fois pour le Groupe et pour l’ensemble des acteurs du secteur du transport et de la logistique qui seront confrontés à une croissance européenne modérée et à une consommation alimentaire peu dynamique. Pour STEF, cette situation impliquera une vigilance accrue sur la performance économique, doublée d'exigences forte sur le maintien de l’efficacité opérationnelle et de la qualité de service qui font la force du Groupe auprès de ses clients. Dans la continuité de son plan stratégique, STEF concentrera ses efforts sur : ●L’intégration et la mise en œuvre des synergies avec les dernières opérations de croissance externe, principalement en Europe du Nord ; ●La poursuite d’une politique d’investissements ciblés, pour répondre à la fois aux besoins des exploitations, de ses clients et à ses engagements en matière de transition énergétique ; ●L'accompagnement des chantiers de transformation digitale, autour des projets destinés à accroître l’agilité et la performance opérationnelle du Groupe. 1.4 |Pôles d’expertise Pour l’exercice de ses métiers, le Groupe s’appuie sur deux pôles d’expertise : ●Le Pôle Immobilier qui gère via sa filiale immobilière dédiée, IMMOSTEF, le patrimoine immobilier du Groupe en Europe et via sa filiale Blue EnerFreeze, l’optimisation des approvisionnements en énergie pour les filiales du Groupe ; ●Le Pôle Systèmes d’Information qui rassemble au sein de sa filiale, STEF INFORMATION ET TECHNOLOGIES (STEF IT), les équipes spécialisées en charge des outils informatiques et digitaux. 1.4.1IMMOBILIER 1.4.1.1Gestion immobilière du Groupe IMMOSTEF a développé de longue date une expertise globale dans le domaine de la construction et de la gestion de plateformes et d’entrepôts sous température dirigée, ainsi que d’actifs de production d’énergie durable et sécurisée. De l’acquisition de fonciers à la gestion du patrimoine, en passant par la conception et le développement d’actifs - tels que les entrepôts ou les centrales photovoltaïques -, cette expertise devient de plus en plus robuste. A chaque étape, dans tous les pays où STEF est implanté, le Pôle Immobilier accompagne les entités du Groupe pour : ●Rechercher les fonciers ou les actifs appropriés, puis négocier avec les collectivités, les propriétaires afin d’alimenter le parc de réserves foncières et le patrimoine immobilier du Groupe. ●Grace à la collaboration avec la Direction métiers Groupe, concevoir les futurs immobiliers permettant de répondre de façon optimale aux besoins logistiques et transport. ●Développer un haut niveau d’expertise en matière d’urbanisme, de réglementation environnementale, de développement durable et de construction afin de garantir la réalisation de projets de qualité, à des coûts et dans des délais optimisés. IMMOSTEF est également le garant du référentiel de maintenance des bâtiments et installations, partout en Europe, tant au niveau technique qu’environnemental. Il pilote et coordonne les projets d’amélioration continue et d’innovation en matière immobilière. ●Offrir aux filiales une exploitation sécurisée avec des sites maintenus de façon optimale tout en bénéficiant de loyers et de charges d’exploitation optimisés. En 2024, IMMOSTEF a piloté, dans leurs différentes phases de développement, plus de 52 projets de construction ou d’acquisition d’actifs immobiliers pour le compte du Groupe, totalisant plus de 235 000 m² de surface développée et 1,6 millions de m3 sous température dirigée. C’est ainsi qu’ont été livrés ou sont en cours de travaux douze nouveaux sites et treize extensions en Italie, en Espagne, au Portugal et en France. Afin d’accompagner de façon proactive le développement de STEF dans un environnement d’accès au foncier tendu partout en Europe, STEF a mis en œuvre une démarche structurée de constitution de réserves foncières stratégiques. Les réserves foncières progressent, tout en étant régulièrement utilisées pour de nouvelles constructions : fin 2024, elles s’élèvent à 144 ha dans six pays, sans compter plus de 44 ha complémentaires sous promesse d’achat qui viendront les compléter à court terme. Ainsi, à fin 2024, le patrimoine foncier et immobilier détenu en propriété par le Groupe se décline de la façon suivante : 1.4.1.2Gestion énergétique du Groupe Blue EnerFreeze, la filiale d’IMMOSTEF dédiée à la gestion énergétique, a poursuivi son développement, notamment au travers de l’exploitation de son parc de centrales photovoltaïques dont la puissance installée s’élève à plus de 62 MWc, et celle de parc éolien de 12 MW qui a été mis en service en novembre 2024. La production de ces ENR (Energies Nouvelles Renouvelables) permet de couvrir plus de 15 % des besoins en électricité du Groupe au niveau européen. Fin 2024, Blue EnerFreeze a par ailleurs livré deux installations d’hydrogène vert à Madrid et en région parisienne permettant d’alimenter les parcs d’engins de manutention de ces deux sites. En parallèle du développement de projets, IMMOSTEF et Blue EnerFreeze gèrent de façon dynamique le patrimoine du Groupe en assurant des missions d’expertises permettant de procéder aux arbitrages pertinents sur la composition du parc exploité, dans un esprit de partenariat de long terme avec les exploitants. Les objectifs sont clairs : les filiales du Groupe, clients du Pôle Immobilier, doivent disposer d’outils productifs à un coût complet d’exploitation optimal, en particulier sur le volet énergétique. L’expertise d’IMMOSTEF peut être sollicitée par des clients et partenaires du Groupe STEF sur ces différents volets. 1.4.2Systèmes d'Information ET NUMERIQUE STEF Information et Technologies (STEF IT) apporte les solutions informatiques et numériques au Groupe pour accompagner ses clients et améliorer la performance de ses opérations. Son activité est répartie sur 4 axes : ●L’évolution permanente des systèmes supportant les métiers du transport et de la logistique (TMS, WMS, Track & Trace …), ainsi que des portails et les applications mobiles à destination des clients et des destinataires ; ●La transformation digitale et l’exploitation de la data du Groupe ; ●Les adaptations des ERPs utilisés pour les fonctions support ; ●L’édition de logiciels au travers d’applications spécialisées (Logifresh, WMSi…) pour gérer la supply chain des produits frais. Ces logiciels sont commercialisés auprès des clients du Groupe : grande distribution et industriels. STEF IT a une politique de maîtrise en interne des systèmes d’information du Groupe, ses collaborateurs constituent son capital essentiel. C’est pourquoi, STEF IT investit fortement dans le recrutement et le développement de ses talents. STEF IT apporte des solutions innovantes aux Business Units : IA, IoT, Robotisation, Data. Du pilote au passage à l’échelle, les équipes métiers et IT explorent ensemble le potentiel de ces technologies, au service de la performance du Groupe. Dans ce cadre, STEF IT a lancé 5 projets pilotes en mode agile visant à améliorer les délais de mise sur le marché des solutions informatiques. Ces projets visent à livrer des solutions régulièrement en expérimentant de nouveaux modes de collaboration, avec des équipes resserrées et rassemblées sur des plateaux projets. Ces pilotes permettent de poser les premiers éléments en vue du lancement d’une transformation « agile» prévue en 2025. 1.4.2.1Chiffres clés 2024 ●307 collaborateurs ●22 recrutements ●57 intervenants extérieurs ●180 entrepôts pilotés avec l’outil WMS Groupe ●233 agences équipées de l’outil TMS Groupe ●30 millions de positions de transport traitées sur l'outil TMS ●982 tonnes, soit + de 18% vs 2023, de produits frais gérés chez les clients de la grande distribution avec la place de marché Logifresh 1.4.2.2Systèmes métier pour le Transport et la logistique Parmi les réalisations de STEF IT, il est à noter : ●La mise en œuvre de la nouvelle application de gestion des emballages « Reverse By STEF » afin d’optimiser la gestion des palettes ; ●La poursuite du déploiement du nouveau système de gestion du copacking pour la BU Conditionnement ; ●Le démarrage des nouveaux robots de préparation de commandes dans les entrepôts de Chaponnay et de Miramas ; ●La mise en œuvre d’une nouvelle application de pilotage en temps réel des opérations en entrepôt (PHIL) ; ●La solution de Customer Service (CRM) déployée en Espagne et aux Pays Bas dans le cadre du projet Customer care. Le Groupe dispose désormais d’un « core model » qui sera implanté dans l’ensemble des filiales dans les années futures. 1.4.2.3Transformation digitale La transformation digitale du Groupe est une priorité. Huit « Digital Champions », des managers issus des Business Units et des pays, travaillent en direct avec des développeurs en mode agile. Ensemble, ils livrent de nouvelles applications simples et efficaces, utiles à l’amélioration de la performance sur le terrain. 2024 a vu l’avènement du projet MySTEF, une application mobile permettant à chaque collaborateur d’établir une relation numérique avec le Groupe : actualités, plannings, etc. L’application est en cours de déploiement auprès de la très grande majorité des salariés. Dans le domaine de l’exploitation de ses données, STEF IT a lancé STEF AI, le moteur d’Intelligence Artificielle générative privé et sécurisé du Groupe. Cette technologie permet de développer des cas d’usage concrets pour les collaborateurs tout en garantissant la sécurité des informations. Le premier usage offre la possibilité à tout collaborateur de consulter les documentations du Groupe dans sa langue maternelle et quelle que soit la langue dans lequel le document a été rédigé. 1.4.2.4Appui aux fonctions support STEF IT accompagne les fonctions centrales du Groupe en vue d’accroître leur réactivité et l’efficience de leurs actions. Deux projets phares ont été menés en 2024 : ●La mise à niveau du système SAP central desservant les fonctions Finance, RH et Gestion des ressources techniques. Ce système dans la toute dernière version du progiciel SAP, apporte une expérience utilisateur renouvelée ; ●Un nouveau système de gestion des achats, lancé dans trois pays pilotes du Groupe et ouvrant la voie à son déploiement généralisé en 2025. 1.4.2.5Offres et Solutions clients En 2024, STEF IT a mis en œuvre des solutions auprès de clients de la grande distribution : ●Déploiement du logiciel Mobifresh dans les entrepôts et magasins d’un grand client de la distribution pour équiper ses centrales d’achats fruits et légumes ; ●Equipement de nouveaux entrepôts et magasins d’un client national, suite au rachat de magasins à l’un de ses concurrents. 1.4.2.6Cyber sécurité et continuité d’activité En matière de sécurité, STEF IT maintient une vigilance permanente en disposant des meilleures solutions de lutte contre les cyberattaques et de garantie de la continuité d’activité. Plus de 20 tests simulant des cas de panne ou d’attaque ont été menés en 2024. 1.5 |Rapport de durabilite - Rapport de certification CHAPITRE 1 - INFORMATIONS GÉNÉRALES 1 Introduction (ESRS2) 1.1 Base d’établissement des déclarations 1.2 Gouvernance 1.3 Stratégie 1.4 Gestion des incidences, des risques et des opportunités CHAPITRE 2 – ENVIRONNEMENT 2 Changement climatique (ESRS E1) 2.1 Stratégie 2.2 Gestion des incidences, des risques et des opportunités 2.3 Métriques et cibles 3 Pollution 3.1 Gestion des incidences, des risques et des opportunités 3.2 Métriques et cibles 4 Ressources aquatiques et marines 4.1 Gestion des incidences, des risques et des opportunités 4.2 Métriques et cibles 5 Biodiversite et ecosysteme 5.1 Stratégie 5.2 Gestion des incidences, des risques et des opportunités 5.3 Métriques et cibles 6 Utilisation des ressources et economie circuaire (ESRS E5) 6.1 Gestion des incidences, des risques et des opportunités 6.2 Métriques et cibles 7 Taxinomie verte 7.1 Contexte règlementaire CHAPITRE 3 –SOCIAL 8 Effectifs de STEF (ESRS S1) 8.1 Stratégie 8.2 Gestion des incidences, des risques et des opportunités 8.3 Métriques et cibles 9 Travailleurs de la chaine de valeur (ESRS S2) 9.1 Stratégie 9.2 Incidences, risques et opportunités importants et interaction avec la stratégie et le modèle économique. 9.3 Métriques et cibles 10 Communautes touchees (ESRS S3) 10.1 Stratégie 10.2 Gestion des incidences, des risques et des opportunités 10.3 Métriques et cibles 11 Consommateurs et utilisateurs finaux (ESRS S4) 11.1 Stratégie 11.2 Gestion des incidences, des risques et des opportunités 11.3 Métriques et cibles CHAPITRE 4 – CONDUITE DES AFFAIRES 12 Politique et actions (ESRS G1) 12.1 Gestion des incidences, des risques et des opportunités 12.2 Gestion des relations avec les fournisseurs 12.3 Pratiques en matière de délais de paiement des fournisseurs 12.4 Plan de vigilance ANNEXE 1 - Glossaire des acronymes et définitions ANNEXE 2 - Table de correspondance avec les ESRS ANNEXE 3 - Liste des thématiques et des sous-thématiques matérielles pour STEF ANNEXE 4 - Tableau des points de données découlant d’autres actes législatifs de l’UE ANNEXE 5 - Méthodologie et formules de calcul des consommations d’énergie et émissions GES (ESRS E1) ANNEXE 6 - Méthodologie de calcul des émissions de polluants (ESRS E2) ANNEXE 7 – Méthodologie de calcul indicateurs Ressources aquatiques et marines (ESRS E3) ANNEXE 8 – Méthodologie de calcul indicateurs Biodiversité (ESRS E4) ANNEXE 9 – Méthodologie de calcul indicateurs Economie circulaire et Ressources (ESRS E5) ANNEXE 10 – Incorporations par référence et déclaration sur la diligence raisonnable ANNEXE 11 - Liste des Data point qualitatifs non publiés au titre de 2024 Rapport de certification des informations en matiere de durabilite et de controle des exigences de publication des informations prevues a l'article 8 du reglement (UE) 2020/852, relatives a l'EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2024 CHAPITRE 1 - INFORMATIONS GÉNÉRALES 1.Introduction (ESRS2) PREAMBULE L’année 2024 aura été marquée par la montée en puissance des actions du Groupe en matière de RSE avec comme point d’orgue la mise en service à l’automne de son parc éolien breton composé de 4 turbines. Tous les axes des démarches MOVING GREEN (Environnement), MIX UP (égalité femme/homme) et KEEP IT SAFE (santé, sécurité et conditions de travail) sont en progression. L’actionnariat salarié est désormais déployé dans 7 des 8 pays du Groupe, la Suisse étant prévue en 2025. Les Pays-Bas ont rejoint l’Italie et le Portugal en décochant le label TOP EMPLOYER auquel l’Espagne se soumettra en 2025. 1.1.Base d’établissement des déclarations 1.1.1.Base générale d’établissement des déclarations relatives à la durabilité Périmètre couvert par le rapport de durabilité Le Groupe déclare que ce rapport de durabilité fait partie intégrante du rapport sur la gestion du Groupe, tel que requis par l’article L. 233-28-4 du Code de commerce (ci-après « Etat de durabilité ») et qu’il a été établi conformément aux exigences fixées par les ESRS d’une part, et l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 pour les informations taxinomies, d’autre part, applicables à la date de son établissement. Ce rapport s’inscrit dans un contexte de première année d’application des dispositions relatives à la directive (UE) dite CSRD. Le Groupe s’est donc attaché à appliquer les exigences fixées par les ESRS et la Taxinomie européenne, telles qu’applicables à la date d’établissement de l’Etat de durabilité, sur la base des informations et des connaissances disponibles à la date de son élaboration. En particulier, cet état de durabilité du Groupe est caractérisé par des spécificités contextuelles liées à la première année d’application des exigences CSRD : ●Certaines informations requises par les normes ESRS ne sont pas disponibles à la clôture au 31 décembre 2024 en raison de difficultés liées à l’absence de données ou à l’estimation de ces données, ou de délais nécessaires à la mise en place d’outils de reporting pour collecter, isoler et traiter ces informations. Tous les data points qualitatifs n’ont pu être renseignés, faute de temps et parfois de compréhension de l’attendu ; la liste des datas point non publiés est fournie en Annexe 11. ●Des exclusions de périmètre ont été opérées sur les acquisitions réalisées entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2024. Les données qui ont pu être collectées sont recensées dans le tableau ci-dessous. Ces entrées de périmètre ont été intégralement exclues du périmètre de reporting de la CSRD, pour les mêmes raisons qu’évoquées plus haut (données, estimations ou outils de reporting non disponibles). L’ensemble des données concernant ces entrées de périmètre seront prise en compte dans l’état de durabilité 2025 publié en 2026. Le Groupe pourra être amené à revoir certaines pratiques de reporting et de communication dans les prochaines éditions de l’Etat de Durabilité des exercices à venir, compte tenu de l’évolution des pratiques et recommandations de place ainsi que d’une éventuelle meilleure connaissance de ces nouvelles dispositions réglementaires et normatives. De même, certaines estimations pourront être affinées au cours des périodes de reporting futures lorsque des informations plus pertinentes seront disponibles. Certaines méthodes d’estimation pourront également être modifiées ou adaptées en fonction de l’évolution des pratiques habituellement reconnues par la place. Les dispositifs de contrôle interne du Groupe liés à l’élaboration de l’information en matière de durabilité seront progressivement renforcés sur la base de l’expérience acquise au titre des premières périodes de reporting. Le Groupe prévoit également de revoir périodiquement son processus d’évaluation de la matérialité des impacts, risques et opportunités liés à ses activités, pour l’affiner. Le Groupe s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue dans cet exercice de reporting et de communication en tenant compte des bonnes pratiques de publication des pairs et de la publication de nouveaux guides de l’EFRAG ou de la Commission Européenne. Périmètre des politiques mises en place STEF délivre ses services sous une marque unique. Ses clients sont européens, mais également internationaux. La déclinaison des politiques du Groupe a vocation à s’appliquer sur l’intégralité de son périmètre. Dans le cadre des opérations d’acquisition, le Groupe est conscient que les entités qui intègrent son périmètre n’ont pas les mêmes politiques et exigences au moment de leur intégration. À la suite d’audits ciblés, des plans de progrès sont adoptés, en fonction des priorités identifiées afin de mettre en œuvre les politiques Groupe. Cette mission est coordonnée par la Direction Merger & Acquisition et Post Merger Integration (PMI)dont les travaux intégreront progressivement les thématiques de durabilité. 1.1.2.Publication d’informations relatives à des circonstances particulières Le Groupe a défini des horizons de réalisation spécifiques en fonction des sujets de durabilité abordés. Les objectifs à court terme étant incompatibles avec la notion de transformation, les objectifs privilégiés sont plutôt des objectifs de moyen terme (un à cinq ans) et de long terme (supérieurs à cinq ans), déterminés en fonction des enjeux financiers et/ou humains nécessaires pour les atteindre. Estimations relatives à la chaine de valeur et sources d’incertitudes associées aux estimations et aux résultats Le Groupe se réserve un délai raisonnable pour évaluer, selon des paramètres précis, les données relatives à sa chaîne de valeur. Les informations de durabilité peuvent être sujettes à de l’incertitude inhérente à l’état de nos connaissances, à la qualité des données disponibles ou non en interne. Le sujet des estimations est surtout abordé dans les ESRS E1 (données scope 3) à E5 dont les annexes 5 à 9 fournissent le détail des modalités de calcul ainsi que les bases d’estimation lorsque c’est le cas. Concernant ESRS S1, tous les indicateurs sont basés sur des données réelles. Autres textes en matière de durabilité STEF met en œuvre également la taxinomie et le plan de vigilance en matière de droits fondamentaux (voir sommaire). 1.2.Gouvernance 1.2.1.Rôle des organes d’administration et de gestion Le rôle des organes d’administration de STEF est détaillé dans la rubrique « Gouvernement d’entreprise » – « Conseil d’administration et Direction Générale » et également dans la section ESRS G1 “Conduite des affaires” du présent Rapport de durabilité. Les deux principaux organes de direction du Groupe sont le Comité exécutif et le Comité de direction opérationnel, composés de 17 membres au total, incluant les membres de la Direction générale. Leur rôle est de définir les orientations stratégiques du Groupe, les objectifs à moyen et long terme et de s’assurer de l’alignement stratégique de toutes les directions dans le périmètre du Groupe. Les deux organes de gouvernance responsables de la surveillance des IROs sont le Conseil d'administration (1) et le Comité exécutif (2). S’agissant du Conseil d’administration, ces sujets sont délégués au Comité d'audit qui rend compte au Conseil d’administration de ses travaux, conclusions et points de vigilance L’expertise des membres du Conseil d'administration est exposée au chapitre 4 « Conduite des affaires » du Rapport de durabilité et dans la rubrique « Conseil d’administration et Direction générale » du Rapport sur le Gouvernement d’entreprise. Ils sont sensibilisés aux sujets de durabilité depuis de nombreuses années pour avoir examiné et validé le rapport RSE au cours des exercices précédents. La démarche RSE menée par le Groupe, en particulier, Moving Green et Mix Up, est suivie depuis plusieurs années. Les membres du Conseil d’administration ont suivi une formation sur les enjeux de durabilité auprès d’un organisme indépendant. Le Comité d’audit est en charge du contrôle, de la gestion et de la surveillance des IROs. À compter de 2024, le champ d’actions du Comité d’audit s’est élargi avec la mise en œuvre de la directive CSRD, et en particulier l’élaboration du Rapport de durabilité. Au cours de l’exercice, il a conduit des travaux spécifiques pour valider la grille de double matérialité, les IRO principaux de l’entreprise et a supervisé l’organisation proposée par le Groupe pour répondre à ces enjeux de transformation et de reporting. Le Comité d’audit peut entendre à tout moment le Directeur RSE du Groupe. Les expertises des membres du Comité d’audit, majoritairement dans les domaines financier, éthique, conformité et RSE, sont adaptées aux nouvelles missions relatives à l’analyse des données extra-financières du Groupe. S’agissant de l’organisation interne du Groupe, les IROs matériels de STEF sont liés à la politique de gestion des risques et entrent dans les attributions de la Direction de l’audit interne Groupe. Leur revue, les points d’amélioration et de vigilance font partie intégrante de ses missions et s’intègrent dans le processus général de gestion des risques et de contrôle interne au sein de l’entreprise. La gestion des contrôles ou procédures spécifiques concernant la gestion des IROs fait désormais partie intégrante des missions de la Direction de l’audit interne qui rapporte à la fois au Comité d’audit et au Comité exécutif. En 2024, à l’occasion des travaux menées pour l’élaboration du premier rapport de durabilité, un comité de pilotage interne a été créé. A partir de 2025, ce comité, rebaptisé Comité RSE Groupe sera pérennisé et sa mission intègrera le suivi et l’analyse des objectifs concernant les IROs matériels, la déclinaison des plans d’actions et le suivi de la progression et de l'atteinte de ces objectifs. Il est piloté par le Directeur RSE du Groupe qui rend compte au Comité exécutif. 1.2.2.Informations transmises aux organes d’administration et de gestion de STEF et questions de durabilité traitées par ces organes Les organes d’administration et de Direction sont informés sur le processus d’analyse de double matérialité permettant de déterminer les impacts, risques et opportunités matériels (IRO) identifiés, la diligence raisonnable et l’efficacité des politiques, des actions, des métriques et des cibles selon des rythmes bien établis. La Direction Générale et le Comité Exécutif procèdent annuellement à l’examen de situations et des plans d’actions portant sur des thématiques spécifiques lors de leurs réunions mensuelles (sécurité sanitaire, démarche « Moving Green », politiques Ressources Humaines, éthique et conformité, etc.). Le Conseil d’administration aborde les thématiques de durabilité deux fois par an : lors de la séance d’arrêté des comptes et de validation des documents de gestion incluant le rapport de durabilité et lors d’une séance dédiée au cours de laquelle sont traités un thème spécifique et l’analyse des indicateurs et performances associés. Le Conseil d’administration cherche à intégrer dans ses prises de décisions les problématiques posées par les IRO identifiés lorsque lui sont présentés les orientations de la stratégie de l’entreprise, les investissements, les opérations de croissance externe. À compter de 2024, la mise en œuvre de la directive CSRD a fait partie intégrante des missions du Comité d’audit, qui a validé la grille de double matérialité, les IRO principaux de l’entreprise et a supervisé l’organisation proposée par le Groupe pour répondre à ces enjeux de transformation et de reporting. La grille de double matérialité a également été validée par le Comité exécutif. 1.2.3.Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux est décrite dans la section « Gouvernement d’entreprise » à la rubrique « Rémunération des mandataires sociaux » du rapport annuel. Leur rémunération variable annuelle est accordée sous des conditions de performance définies par rapport à trois critères, dont un critère de performance en matière de responsabilité sociale et environnementale. L’atteinte des critères de performance RSE correspond à 10 % de la rémunération variable. Ces critères sont les suivants : amélioration de la note Ecovadis versus A-1, déploiement du programme Moving Green, déploiement des politiques en matière de responsabilité sociale (Mix-Up, Handicap, Keep it safe). Ils sont évalués et arrêtés par le Conseil d’administration sur la proposition du Comité des nominations et des rémunérations. Le Groupe ne dispose pas d’un plan d’intéressement à long terme au profit des principaux managers - le dispositif précédent étant clôturé depuis 2023. Une réflexion a été menée pour poser les bases d’un plan futur, qui devrait intégrer un critère de performance RSE. 1.2.4.Déclaration sur la diligence raisonnable STEF exerce ses activités exclusivement en Europe dans les pays suivants : France, Italie, Espagne, Portugal, Belgique, Pays-Bas, Suisse et Royaume Uni. Dans son fonctionnement, l’entreprise entend se conformer aux droits et réglementations applicables. Au-delà du cadre légal, STEF a établi ses principes directeurs en matière d’éthique et de conformité et les diffuse largement dans son organisation. Ces principes directeurs sont relatés dans la section ESRS G1 “Conduite des affaires” du rapport de durabilité. Un tableau de synthèse indiquant les incorporations par référence est disponible en annexe 10. Le tableau ci-dessous précise la cartographie des informations fournies dans ce rapport concernant le processus de diligence raisonnable. Eléments essentiels de la diligence raisonnable Paragraphes de la déclaration relative à la durabilité Intégrer la diligence raisonnable dans la gouvernance, la stratégie, et le modèle d’affaire 1.2.4. Déclaration sur la diligence raisonnable 1.2.1. Le rôle des organes d’administration, de gestion et de surveillance Interagir avec les parties prenantes à toutes les parties de la diligence raisonnable 1.3.2 Intérêts et points de vue des parties intéressées Identifier et analyser les impacts négatifs 1.4.1. Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants Prendre des mesures pour remédier à ces impacts négatifs 12.4. Plan de vigilance Suivre l’efficacité de ces efforts et communiquer 12.4. Plan de vigilance 1.2.5.Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité Historiquement les sujets de durabilité n’étaient pas intégrés spécifiquement aux missions de contrôle interne de la Direction de l’Audit groupe. Pour autant certaines thématiques relevant de la durabilité ont pu faire l’objet de missions dédiées ou couvertes dans le cadre de missions plus globales. A titre d’exemple, au cours des deux derniers exercices, la Direction de l’Audit a réalisé des travaux sur l’actualisation du risque de fraude et sur les délais de paiement des fournisseurs. A compter de 2025, les sujets et enjeux de durabilité font partie intégrante de la politique globale de gestion des risques du Groupe et sont intégrés aux missions de contrôle interne de la Direction de l’audit Groupe, de même que le traitement des IRO issus de l'analyse de double matérialité. Chaque année, lors de sa réunion de décembre, le Comité d’audit examine le plan d’audit de l’année suivante et propose une priorisation des travaux à conduire en fonction de leur matérialité. Ces éléments ont été partagés au préalable avec le Comité exécutif.Dans le cadre du plan d’audit pluriannuel, des sujets en lien avec la gestion et la prévention du risque routier, la Santé et la sécurité au Travail seront notamment abordés en 2025. 1.3.Stratégie 1.3.1.Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur du Groupe Le Groupe STEF est un leader européen dans les domaines du transport, de la logistique et du conditionnement de produits alimentaires sous température contrôlée (trois gammes entre – 25 C et + 18 C). Le Groupe transporte chaque jour les produits frais, surgelés ou thermosensibles de leurs zones de production vers leurs zones de consommation dans des conditions optimales de sécurité sanitaire, de délais et de qualité. La stratégie du Groupe repose sur plusieurs piliers : ●Son expertise métiers : ses expertises par typologie de produits (BU en France et dans la plupart des pays européens) lui permettent d’offrir à ses clients les solutions les mieux adaptées à leurs besoins, y compris sur le plan des systèmes d’information TMS et WMS développés en interne ; ●Son réseau de plus de 300 plateformes et d’entrepôts : leur densité lui permet de proposer un maillage territorial dense, situé au cœur du tissu économique du monde alimentaire pour être au plus près des besoins de ses clients ; ●Son ambition de leader : STEF souhaite se positionner comme un acteur de premier plan dans son secteur et dans ses pays d’implantation avec des offres uniques pour ses clients ; ●L’indépendance : Le Groupe est propriétaire de ses actifs immobiliers et de ses moyens roulants. Au niveau des systèmes d’information et numérique, sa filiale STEF IT conçoit les solutions informatiques et numériques pour faciliter les métiers et optimiser les opérations et enfin, son modèle d’actionnariat salarié, unique dans son secteur, lui confère la maîtrise de son capital et les latitudes nécessaires pour fixer une stratégie de long terme. Le modèle d’affaires du Groupe est résumé dans l’infographie en introduction du rapport annuel. Son modèle économique est celui d’un spécialiste du transport, de la logistique et du conditionnement des produits agroalimentaires, sous température dirigée. Il repose sur une expertise ciblée qui lui permet de garantir à ses clients le respect de leurs produits dans la plus grande sécurité sanitaire, et leur disponibilité sur le continent européen. Les activités du Groupe sont organisées en deux secteurs opérationnels : STEF France et STEF International. Pour les secteurs d’activité décrits, le Groupe prend en compte le chiffre d’affaires et la structure des coûts de chacun, conformément aux exigences de publication dans les états financiers au titre de la norme IFRS 8 (voir Annexes aux comptes consolidés du Groupe). Répartition du chiffre d’affaires annuel du Groupe par secteurs (en millions d’€) 2023 2024 Variation % A périmètre constant % STEF France 2 351,2 2 397,8 2,0% 2,4% STEF International 1 481,2 1 798,4 21,4% 5,1% Autres 609,6 604,5 (0,8%) (1,0%) TOTAL 4 442,1 4 800,7 8,1% 2,8% 2023 2024 Variation % A périmètre constant % Activités du groupe 3 850,6 4 213,0 9,4% 3,4% Ventes réalisées pour compte de tiers 591,5 587,7 -0,6% -0,8% TOTAL 4 442,1 4 800,7 8,1% 2,8% Description de la Chaine de valeur de STEF STEF est présent, directement ou indirectement, auprès de tous les acteurs de la chaine de valeur agro-alimentaire, de la production agricole à la distribution vers les consommateurs. Ses donneurs d’ordre sont des entreprises agro-industrielles qui assurent la transformation des matières premières agricoles en produits finis ou semi finis, ainsi que des enseignes de la distribution et de la restauration commerciale et collective qui sont en relation avec le consommateur final. L’offre de services de STEF s’articule autour de ses 3 grands métiers : ●Transport : Groupage national et international, FTL (Full Truck Load/camion complet), flottes dédiées. Pour réaliser l’ensemble de ces opérations, le groupe s’appuie sur un maillage de plusieurs milliers de sous-traitants dont le poids varie selon les pays en fonction de l’historique et de la stratégie locale d’intégration/sous-traitance. La tendance de fond tend à diminuer la part de cette sous-traitance au profit du parc propre. ●Logistique : Réception, stockage, préparation de commandes, congélation/décongélation (en surgelé) expéditions, portage financier des stocks, pilotage des approvisionnements. Ces solutions sont, soient dédiées, soient mutualisées. Le recours à la sous-traitance y est limité à des opérations ponctuelles de débords temporaires. ●Conditionnement industriel : Co-packing et co-manufacturing soit sur site spécialisé soit via des ateliers/lignes sur les entrepôts de stockage des produits finis. Ces métiers sont opérés sur toutes les gammes de température dirigée ; Frais, surgelé, tempéré (15°/18°), ambiant. Les prestations proposées par STEF s’opèrent majoritairement aux interfaces entre ces différents catégories de clients. Bien que présent en propre dans 8 pays, STEF offre, via son partenariat avec un groupe présent dans les pays scandinaves et d’Europe centrale une solution d’enlèvement et de distribution à l’échelle de toute l’Europe occidentale. Des solutions à l’overseas (aérien, maritime, formalités douanières) sont également proposées à ses clients. La mise en oeuvre de toutes ces prestations s’appuie sur des fournisseurs de biens et services dont les principales familles d’achat (liste non exhaustive) sont liées au : ●Transport : Véhicules et consommable associés, carburants, production de froid embarquée. ●Logistique : Production de froid statique, engins de manutention, intérim. ●Immobilier : tous corps de métiers pour la construction et la maintenance de nos sites, y compris les outils de suivi et pilotage des températures. Pour mener à bien ses missions, le Groupe s’appuie sur près de 25 000 collaborateurs sous contrats (dont croissances externes 2024). Les indicateurs relatifs aux salariés figurent au chapitre 3 « Social » – section 8 « Effectifs ». Pour la 8ème année consécutive, l’engagements RSE volontaire de STEF a été récompensé 1.3.2.Intérêts et points de vue des parties intéressées STEF entretient un dialogue régulier avec chacune de ses parties prenantes. Le Groupe consulte et échange avec ses clients, ses salariés, ses actionnaires, ses prestataires et fournisseurs, les pouvoirs publics, les organisations professionnelles, les acteurs au sein des territoires, pour construire et mener sa transformation en tenant compte des attentes de chacun. Les modalités de dialogue avec les parties prenantes sont propres à chacune d’entre elles – voir ci-dessous. Leur retour est pris en compte pour la construction de plans de progrès, de nouvelles exigences et sert de fil conducteur en matière d’amélioration continue. Parties prenantes Enjeux associés Modalités de consultation et de dialogue avec les parties prenantes Clients ●Proposer des solutions compétitives transport, logistique et conditionnement pour optimiser leur supply chain. ●Respecter l’intégrité et la sécurité sanitaire de leurs produits. ●Contribuer à l’atteinte de leurs engagements environnementaux grâce à des équipements, une flotte et à des modèles d’exploitation plus vertueux. ●Revues d’activité opérationnelle et commerciale. ●Revues de Directions générales. ●Enquêtes clients. ●Clubs clients. ●Co-construction de plans de progrès (opérationnels, RSE). Salariés ●Développer les compétences et l’employabilité de chacun. ●Développer une politique d’égalité des chances et de promotion interne, proposer des parcours de développement. ●Préserver la santé et la sécurité des collaborateurs, assurer une qualité de vie au travail. ●Motiver les salariés et les associer aux performances du Groupe. ●Dialogue avec les instances représentatives du personnel. ●Enquête interne auprès de tous les salariés. ●Entretiens annuels de développement et entretiens professionnels. ●Présentation annuelle de l’évolution du Groupe et du plan d’épargne entreprise. Actionnaires ●Fournir aux actionnaires une information homogène et qualitative sur les activités, la stratégie et les perspectives du Groupe. ●Proposer une politique de redistribution régulière et équilibrée. ●Assemblée générale annuelle. ●Réunions du Conseil d’administration. ●Publication financière réglementaire. ●Réunions analystes financiers. Fournisseurs et sous-traitants ●Construire une relation partenariale durable avec les fournisseurs et les sous-traitants sur des bases équilibrées et éthiques. ●Les accompagner dans leur transition environnementale en partageant l’expérience du Groupe. ●Enquête annuelle fournisseurs et sous-traitants ●Revues d’affaires individualisées avec les fournisseurs stratégiques. Pouvoirs publics ●Partager les enjeux du monde du transport, de la logistique et du conditionnement afin d’éclairer la décision publique en la matière. ●Consultations dans le cadre des projets immobiliers. ●Dialogue avec les décideurs dans leurs politiques d’aménagement du territoire. Organisations professionnelles ●Apporter l’expérience du Groupe et défendre les intérêts des acteurs de la profession. ●Dialogue accru dans les organisations professionnelles. Territoires et localités ●Participer au dynamisme, à la vie économique et au financement des territoires en accord avec les valeurs et les engagements du Groupe. ●Partager les enjeux d’approvisionnement des populations en trouvant les solutions adaptées à chaque contexte en concertation. ●Développer l’ancrage local. ●Agir en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle, notamment vis-à-vis des populations plus éloignées de l’emploi. ●Consultations régulières des acteurs politiques et sociaux dans le cadre des projets de développement et de création d’emplois. 1.3.3.Incidences, risques et opportunités (IRO) importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique Liste des IRO matériels détaillés et localisation dans la chaîne de valeur Légende : OP Opérations propres (+) Impact positif CT : Court Terme CV Chaine de valeur (-) Impact négatif MT : Moyen Terme (R) Risque (O) Opportunité LT : Long terme Horizon temps de l’impact Incidences, risques et opportunités matériels (IRO) OP CV E1 - Changement climatique LT (R) Coûts de mise en œuvre des plans d’adaptation au changement climatique et coûts générés par les impacts physiques du changement climatique sur les sites logistiques, sur les employés et sur la chaine de valeur. x x LT MT (-) Emissions de GES dues aux activités de STEF et de sa chaîne de valeur (transport, agroalimentaire, etc.). (R) Augmentation des charges opérationnelles liée aux taxes carbone ou taxes sur les véhicules polluants. x x E1 – Energie LT (-) Consommation importante d’énergie et de carburant par les activités de STEF et de sa chaîne de valeur. (R) Hausse des coûts liée à la dépendance aux ressources, notamment l'énergie pour le refroidissement des entrepôts et la réfrigération des camions, ainsi que le carburant et bio-carburant pour les camions et aux risques de pénuries ou de hausse des tarifs. x x E2 – Pollution de l’air MT (-) Pollution de l’air générée par le transport routier et les installations frigorifiques. x x E3 – Utilisation de l’eau LT (-) Utilisation d’eau par STEF pour la production de froid et pour le lavage des véhicules. La consommation et le prélèvement d’eau sont importants sur la chaîne de valeur agroalimentaire. x x E4 – Artificialisation des sols LT (-) Changement d’usage des sols lors de la construction d’entrepôts et la déforestation pour l’élevage et l’agriculture dans la chaîne de valeur. x x LT (-) Imperméabilisation des sols générée par la construction d’entrepôts logistiques et d’infrastructures routières. x x E5 – Utilisation des ressources LT MT (-) Nombre et quantité importante de ressources entrantes (matériaux de construction, matières premières agricoles ou piscicoles, matières premières pour les véhicules électriques, etc.) consommées par les activités de la chaine de valeur de STEF. (R) Fluctuation des prix des matières premières nécessaires pour les activités immobilières de STEF. x x LT (-) Génération de déchets à fort impact environnemental, incluant les panneaux isolants. x x S1- Conditions de travail LT (+) Activité du Groupe uniquement en Europe et respect des salaires minimaux dans l’ensemble des géographies du Groupe. Définition des rémunérations en cohérence avec les pratiques locales. x LT (-) Recours à un grand nombre d'intérimaires, malgré la politique existante pour réduire le recours à ce type de contrats. x MT LT (-) Temps de travail important (heures supplémentaires) et peu flexible pour les salariés dans la logistique et le transport. (+) Activité du groupe uniquement en Europe dans des géographies disposant de législations relatives au temps de travail. x MT (-) Impact négatif sur l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle lié aux contraintes des activités logistique et transport routier (déplacements, horaires décalés, pics d’activité à certaines périodes). x S1 – Santé et Sécurité MT (-) Impact négatif lié aux contraintes des tâches effectuées pouvant engendrer des troubles musculosquelettiques ou des risques psycho-sociaux, ainsi qu’au risque d’accident de travail intrinsèque aux secteurs routier et logistique. x LT (+) Maintien d’un environnement de travail qui protège la santé et la sécurité de tous via des formations et procédures partagées avec les salariés et la mise en place d'actions et de programmes pour améliorer les environnements et les conditions de travail (Comité dédié en France, Partenariat avec le Réseau des CARSAT et la CRAMIF, rénovation de sites, etc.) x S1 – Climat social LT (+) Activités de STEF uniquement en Europe avec existence d’un Comité Européen et d’un Comité Groupe, ainsi que de comités spécifiques (Comité Transport, Comité logistique) en complément des dispositifs légaux. x LT (+) Respect des libertés syndicales dans l’ensemble des géographies du Groupe et application de la convention collective "Transports routiers et activités auxiliaires du transport" à l’ensemble des salariés. x LT (+) Respect du rôle et des responsabilités des partenaires sociaux et engagement du groupe STEF à communiquer et négocier ouvertement avec eux sur les questions d’intérêt collectif. x S1 - Formation et développement des compétences MT LT (-) Accès aux formations insuffisant pour certains types de salariés (intérimaires notamment). (+) Développement des compétences des salariés grâce à la politique de formation qui intègre les enjeux métiers, managériaux et sociétaux. x S1 – Egalité professionnelle MT (-) Difficulté à attirer les profils féminins et jeunes intrinsèque au secteur de la logistique et du transport routier. x MT (-) Secteur d’activité peu féminisé, dans lequel des cas de sexisme et de harcèlement peuvent être présents. x MT (-) Secteur d'activité peu féminisé, ce qui peut conduire à une représentation insuffisante des femmes dans les postes à responsabilité du groupe. x MT (-) Emploi insuffisant des personnes handicapées dans certaines géographies. x S2 – Conditions d’emploi responsables dans la chaîne de valeur LT (-) Impact négatif possible dans la chaîne de valeur sur le respect des salaires décents. x LT (-) Recours régulier aux intérimaires dans la chaine de valeur de STEF. x LT (-) Temps de travail peu flexible et horaires contraignants pour les salariés de la chaine de valeur. x LT (-) Effectif des entreprises du secteur du transport et de la logistique peu féminisé, résultant en une représentation insuffisante des femmes dans les postes à responsabilité. x S2 – Santé et sécurité dans la chaine de valeur LT (-) Risque d’accident de travail intrinsèque au secteur de la logistique et du transport routier chez les sous-traitants de STEF. x S3 – Impacts sur les collectivités MT MT (-) Incidences négatives pour la population locale générées par l’implantation des infrastructures logistiques et transport nécessaires à l’activité de STEF (usage des terres, sécurité…). (R) Risque de limite au développement d’activités de STEF dans certaines zones et l’accès des transporteurs à certaines zones. x x CT (+) Création d’emploi et dynamisation des territoires engendrés par l’implantation locale des activités de STEF. x x S4- Santé et sécurité des consommateurs finaux LT LT (-) Conséquences sur la santé du consommateur final en cas de rupture de la chaine du froid. (R) Risque réputationnel et financier en cas de rupture de la chaîne du froid. x x G1 – Culture d’entreprise CT (+) Promotion des règles de bonne conduite des affaires et des critères RSE dans le Groupe et chez les fournisseurs et sous-traitants de STEF. x x G1 – Gestion des relations avec les fournisseurs et les sous-traitants CT CT (-) Impact négatif pour les sous-traitants de STEF en cas de délais de paiement non respectés. (R) Risque de réputation pour STEF pouvant entraîner des ruptures de contrats clients ou des opportunités manquées du fait du non-respect des délais de paiement. x x Les IRO sont repris plus en détail dans chaque paragraphe/ESRS afin de comprendre la conséquence de chaque IRO sur l’environnement et/ou sur STEF et comment STEF prévoit d’agir face à ces conséquences. S’agissant de la première année de publication du rapport de durabilité en configuration CSRD, il n’y a pas de référence de DMA permettant d’établir une comparaison. Pour 2024, tous les IRO identifiés par STEF sont couverts par les ESRS. La matrice ci-dessous présente, par souci de lisibilité, des IRO regroupés 1.4.Gestion des incidences, des risques et des opportunités 1.4.1.Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants En réponse aux nouvelles exigences de reporting de durabilité, imposées par la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), STEF a renouvelé son approche d’analyse de matérialité. Les tenants, les aboutissants et, le cas échéant, les hypothèses de cette analyse, sont décrits au sein de cette section. Trois ans après sa dernière analyse de simple matérialité, STEF a mis à jour les enjeux (incidences, risques et opportunités) jugés importants pour son activité, sous le prisme de la double matérialité. Cette approche repose sur deux dimensions : ●La matérialité d’impact, qui se réfère aux incidences négatives ou positives de STEF sur les personnes et l’environnement, au sein de ses opérations propres ou tout au long de sa chaîne de valeur ; ●La matérialité financière, qui se réfère aux risques ou aux opportunités ayant une incidence sur les flux de trésorerie, le développement et la performance financière. STEF s’engage à réaliser une révision exhaustive de cette analyse tous les trois ans, ou plus fréquemment en cas d’événements majeurs (tels que des enjeux géopolitiques significatifs), ou de changements substantiels susceptibles d’influencer les résultats de l’analyse (comme des modifications des activités ou de la structure de la chaîne de valeur). Dans de telles circonstances, une révision immédiate sera effectuée. Identification des enjeux importants Pour identifier les enjeux matériels de STEF, le Groupe s’est appuyé dans un premier temps sur les enjeux de durabilité centralisés et énoncés dans la norme ESRS 1 (AR16), qui répertorie les thèmes, sous-thèmes et sous-sous-thèmes ESG alignés avec les normes thématiques. Cette liste initiale a été complétée par une analyse des cadres sectoriels de référence, tels que la SASB, par un benchmark des pratiques d’autres acteurs de marché de la logistique du froid, ainsi que par les résultats de la précédente analyse de matérialité préexistante de STEF. L’analyse de double matérialité s’est également appuyée sur des documents existants au niveau du Groupe, notamment sa cartographie des risques, les résultats de son devoir de vigilance, ainsi que l’analyse des parties prenantes réalisée en 2021 et celle du modèle d’affaires et des activités de l’entreprise. Cette analyse a été réalisée de manière exhaustive, couvrant l’ensemble des dépendances, du périmètre géographique et opérationnel de STEF, sans aucune exclusion. Cette analyse s’applique non seulement aux opérations internes de l’entreprise, mais également à l’ensemble de sa chaîne de valeur, tant en amont qu’en aval. Par ailleurs, l’identification des enjeux a été effectuée à court terme (moins d’un an), à moyen terme (entre un et cinq ans) et à long terme (plus de cinq ans). Ces périodes correspondent aux descriptions de la norme ESRS 1 et sont alignées avec les horizons temporels utilisés par STEF dans le cadre de ses analyses de risques Groupe. Évaluation des enjeux importants STEF a considéré un enjeu de durabilité comme important s’il était significatif du point de vue de la matérialité d’impact, de la matérialité financière, ou des deux à la fois. L’analyse a été réalisée en évaluant les enjeux bruts, sans tenir compte des mesures d’atténuation existantes. 1.Évaluation de la matérialité d’impact des enjeux identifiés Les incidences ont été évaluées selon les critères définis par les ESRS, à savoir : la gravité (sur la base des facteurs cumulatifs suivants : ampleur, étendue, caractère irrémédiable), et la probabilité d’occurrence. En tenant compte des quatre critères, notés de 1 à 4, la matérialité de l’impact de chaque IRO identifié a été évaluée à partir des échelles correspondantes, puis les résultats ont été combinés pour déterminer le risque brut. Un impact est considéré comme « matériel » lorsqu’il dépasse la note combinée de 2. 2.Évaluation de la matérialité financière des enjeux identifiés La matérialité des risques et opportunités a été évaluée en considérant l’ampleur des effets financiers hypothétiques et leur probabilité d’occurrence sur une échelle de 1 à 4, tel que défini par les ESRS. Un risque ou une opportunité est considéré comme « matériel » lorsqu’il dépasse la note consolidée de 2. 3.Évaluation des enjeux Une pré notation interne des impacts, des risques et des opportunités a été réalisée avec le soutien d’un cabinet spécialisé. Cette évaluation préliminaire a été revue et ajustée lors d’ateliers conduits avec les représentants des fonctions clés du Groupe (Directions Développement durable, Ressources Humaines, Responsabilité Sociale, Achats, Finance, RSE, Métiers et sous-traitance Transport, ainsi que le Secrétariat Général), et validée définitivement en Comité d’audit en juillet 2024. Les résultats ont permis de confirmer l’alignement des enjeux matériels avec la feuille de route stratégique de STEF. Au total, 41 enjeux ont été identifiés, dont 34 incidences (positives (9) et négatives (25)) et 7 risques, dont les résultats sont présentés en 1.3.3. Intégration dans le processus global de gestion des risques de STEF et contrôles internes Depuis 2021, la revue des risques par la Direction des assurances et de l’audit interne, bien que principalement financière, incluait aussi les sujets ESG notamment en lien avec le climat, sans outil d’évaluation dédié. C’est, par ailleurs, à la suite de la dernière analyse de matérialité, validée par le Comex en 2021, que STEF avait mis en place le plan d’actions environnemental « Moving Green », témoignant ainsi de la prise en compte des enjeux ESG dans les processus décisionnels du Groupe. Des audits internes ont lieu régulièrement, et couvrent les sujets ESG majeurs. Leurs résultats sont présentés au Comité d’audit et au Comex, à une fréquence de trois à cinq fois par an. Par ailleurs, le plan d’audit annuel est validé par le Comité exécutif avant d’être présenté au Conseil d’administration et au Comité d’audit. En 2024, avec l’introduction de la CSRD, les résultats de l’analyse de double matérialité ont été intégrés dans le processus global d’analyse des risques. Validée par le Comex, cette analyse a élargi le champ d’intervention du management, du Conseil d’administration et du Comité d’audit aux impacts et aux risques ESG. C’est notamment grâce à cette dynamique nouvelle qu’un Comité interne RSE a été mis en place en 2024, rassemblant les différents contributeurs autour de l’analyse de double matérialité, ainsi que la Direction de la Communication, et répartissant l’identification et la responsabilité des risques entre toutes les fonctions de l’entreprise. Le plan d’audit 2025 inclura ces nouveaux risques, dont le Comité interne RSE aura la charge du suivi et du pilotage à fréquence mensuelle. 1.4.2.Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité La liste des obligations de publication (DR) couvertes par l’entreprise figure en annexe 2. CHAPITRE 2 – ENVIRONNEMENT Identification des Impacts, Risques et Opportunités sur les ESRS Environnementaux : Préalablement à l’analyse de double matérialité réalisée en 2024, le Groupe était déjà engagé dans une démarche environnementale basée sur une analyse de matérialité dont la dernière mise à jour a été réalisée en 2021. Celle-ci intégrait plusieurs critères : ●La réalisation d’un benchmark sectoriel, ●La consultation des parties prenantes internes (par des questionnaires et entretiens), ●La consultation des parties prenantes externes. Si l’analyse de matérialité réalisée en 2021 n’a pas été menée à l’échelle de chaque site, celle-ci s’est toutefois appuyée sur le travail réalisé régulièrement sur chacun des sites du Groupe, et à chaque projet de construction et / ou de rénovation immobilière des sites STEF. Benchmark sectoriel En amont de la consultation des parties prenantes internes et externes, un benchmark sectoriel des entreprises évoluant dans le secteur d’activité du Groupe et de secteurs d’activités connexes a été réalisé. Il a permis d’identifier, en complément des enjeux plus transversaux et communs à l’ensemble des secteurs d’activité (santé / sécurité au travail, préservation des ressources naturelles, ou politique d’achats responsables), les enjeux RSE spécifiques au secteur d’activité du transport et de la logistique sous température dirigée. Ce benchmark a été réalisé à partir de l’étude des pratiques en enjeux RSE de 9 principaux concurrents en termes de cible, d’activité, de taille. En complément, l’étude des enjeux environnementaux sectoriels a également pris en compte le Référentiel de responsabilité sociétale des entreprises en logistique, réalisé dans le cadre des travaux liés à la stratégie « France logistique 2025 », piloté par la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM) française et conduit avec l’ensemble des parties prenantes de la filière logistique. Consultation des parties prenantes internes Avec le concours de la Direction développement durable, un échantillonnage portant sur plusieurs dizaines de collaborateurs par BU a été dressé ; les questionnaires ont été envoyés par mail et/ou distribués en version papier, et ont permis de collecter 410 réponses de collaborateurs et collaboratrices. Dans le même temps, des membres du COPIL Développement Durable, des référents Développement Durable, ainsi que des administrateurs, ont été sollicités pour des échanges par téléphone (16 entretiens menés). Consultation des parties prenantes externes Les parties prenantes externes ont quant à elles été consultées sur la base d’échanges téléphoniques, et également de questionnaires. Au total 20 interviews ont été menés et une vingtaine de parties prenantes externes ont répondu au questionnaire : ●Clients (10 entretiens, 19 réponses au questionnaire) ●Collectivités territoriales (3 entretiens), ●Fournisseurs (3 entretiens) ●Organisations professionnelles (2 entretiens) ●Organismes fnanciers (2 entretiens) Matrice de matérialité La matrice de matérialité (version 2021) des enjeux environnementaux du Groupe reflète les résultats des différents consultations et fait ressortir les enjeux environnementaux suivants : ●Qualité de l’air ●Empreinte Carbone Cette analyse a servi de base pour la réalisation, plus poussée, de l’analyse de double matérialité réalisées en 2024 (cf § dédié). En ce qui concerne l’ESRS E1 – Changement climatique, cette analyse de matérialité a été complétée pour élaborer la démarche climat du Groupe en tenant compte : ●Du contexte Européen et objectifs de neutralité carbone en 2050 (Accords de Paris); ●Du l’empreinte carbone du Groupe et son évolution sur les années précédentes; ●Des moyens existants et à venir pour réduire l’empreinte carbone des activités de transport et logistique sous température dirigée. 2.Changement climatique (ESRS E1) 2.1.Stratégie 2.1.1.Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique Dès 2020, le Groupe a élaboré et engagé le déploiement de sa stratégie climat en tenant compte : ●Des objectifs mondiaux (accord de Paris) et européens (Green Deal) ; ●De l’évolution future de ses activités ; ●Des moyens techniques, humains et organisationnels disponibles ; ●Des attentes des parties prenantes internes et externes. L’ensemble des experts du Groupe a collaboré à ce travail, notamment la Direction Développement durable, la Direction technique véhicules, la Direction immobilière et la Direction des ressources techniques. Si cette stratégie ne constitue pas un plan de transition au sens de la CSRD, elle représente la base de travail qui mobilise l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs en vue de contribuer à l’atténuation du changement climatique. 2.1.2.Incidences, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique Les objectifs de la stratégie climat sont intégrés dans la politique commerciale du Groupe (formation des équipes commerciales et développement de solutions alternatives adaptées aux besoins des clients) ainsi que dans la planification des ressources financières nécessaires à leur atteinte (notamment pour l’achat de véhicules alternatifs et investissements dans des moyens d’autoproduction d’énergie renouvelable). 2.2.Gestion des incidences, des risques et des opportunités L’analyse de double matérialité (voir chapitre dédié dans ESRS 2) a fait apparaître deux impacts négatifs, cinq risques et aucune opportunité matériels pour les activités du Groupe et sa chaine de valeur : Impacts négatifs : ●Atténuation du changement climatique : —Emissions de GES dues aux activités de STEF et de sa chaîne de valeur (transport, agroalimentaire, etc.) ●Consommation d’énergie : —Les activités de STEF et de sa chaîne de valeur nécessitent une quantité importante d’énergie et de carburant. Risques : ●Atténuation du changement climatique : —Taxes Carbone ou taxes sur les véhicules polluants : augmentation des charges opérationnelles. —Incapacité des sous-traitants à s’aligner sur les ambitions de STEF en matière de réduction des émissions de gaz à effet de Serre (impossibilité de remplacer les camions thermiques par des camions électriques). ●Consommation d’énergie : —Dépendances aux ressources énergétiques (électricité pour le refroidissement dans les entrepôts logistiques et pour la réfrigération des camions de transport ; carburant et biocarburants pour les véhicules) générant des risques de pénuries, ou d'augmentation des tarifs. ●Adaptation au changement climatique : —Impacts physiques du changement climatique sur les sites logistiques, sur les employés et sur la chaine de valeur qui peuvent générer des coûts supplémentaires —Coûts de mise en œuvre du plan d’adaptation 2.2.1.Politiques liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci L’analyse de double matérialité a identifié que les activités du Groupe ont un impact sur le changement climatique du fait des émissions de gaz à effet de serre (GES). Celles-ci proviennent de deux sources principales : ●Les véhicules du fait de l’utilisation de carburants fossiles pour la mobilité, de carburants fossiles et de fluides frigorigènes fluorés pour la production de froid embarquée ;Lles bâtiments du fait de la consommation d’électricité et de l’utilisation de fluides frigorigènes fluorés pour la production de froid. La démarche Climat du Groupe, appelée « Moving Green », traduit son ambition de faire face aux enjeux climatiques en contribuant à l’atteinte de la neutralité carbone européenne en 2050. Elle s’appuie sur une organisation dédiée, bénéficie du soutien des instances dirigeantes du Groupe et se concentre autour de quatre grands objectifs : ●Réduire de 30 % les émissions de GES des véhicules en 2030 (en CO2e/t.km, année de référence 2019) ; ●Consommer 100 % d’électricité bas carbone fin 2025 pour les bâtiments ; ●Construire un plan d’accompagnement des partenaires sous-traitants transport ; ●Impliquer les équipes par la formation et la communication. Les objectifs (dont seul le premier répond aux exigences de la CSRD au regard de l’Impact sur l’atténuation du changement climatique « émissions de GES dues aux activités de STEF ») ont été validés en 2021 par le Conseil d’administration et le Comité exécutif à qui est proposée une présentation annuelle des avancées. Le Groupe a choisi de retenir un objectif fixé sur le scope 1 (catégorie « Sources mobiles d’émission » du GHG Protocol) en valeur relative uniquement (pas d’objectif en valeur absolue à date) et qui exclue sa chaine de valeur dans l’optique de disposer d’un objectif atteignable avec les technologies disponibles à date, sur un périmètre dont il a la pleine maîtrise. Pour cette même raison, l’alignement avec les accords de Paris (SBTi) n’a pas été retenu en 2021. En 2025, ces objectifs seront révisés avec l’ambition de fixer une ambition de réduction d’émission de GES sur chacun des scopes 1, 2 et 3. Le choix d’un objectif en intensité permet de s’affranchir de l’effet d’augmentation lié aux opérations de croissance externe. La démarche Groupe s’applique à l’ensemble du périmètre géographique et est pilotée par la Direction Développement durable et la surveillance du Comité exécutif et du Conseil d’administration une fois par an. Elle est déclinée sur l’ensemble des périmètres opérationnels et des fonctions supports grâce à des feuilles de route dédiées et avec l’appui d’un réseau de 20 référents Développement durable. L’intégration de la chaîne de valeur est réalisée, en amont, par un plan d’accompagnement des partenaires sous-traitants pour la réduction de leurs émissions de GES et, en aval, par un accompagnement spécifique en fonction des besoins des clients. La politique ainsi que les résultats annuels sont disponibles sur le site Internet du Groupe. Elle ne couvre pas à date l’aspect « adaptation au changement climatique ». A date, aucune rémunération variable ni prix interne du carbone n’a été mise en place au sein du Groupe : pour autant une réflexion de fond est entamée sur le sujet et continuera en 2025. En 2025, le Groupe engagera un travail de révision des objectifs d’atténuation du changement climatique. Dans les années à venir la politique Climat sera retravaillée pour intégrer la dimension « adaptation » et répondre aux différentes exigences de la CSRD (cibles, actions et KPI). Le travail fait dans le cadre de l’adaptation aux risques physiques du changement climatique est mentionné dans la note taxinomique (cf note taxinomie §7). Le travail d’adaptation aux risques de transition du changement climatique n’a pas été réalisé à date. 2.2.2.Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique Le Groupe a structuré son action selon deux axes principaux pour lesquels il décline plusieurs plans d’actions sur l’ensemble de son périmètre d’activité et géographique. L’impact de chacune de ces actions est difficilement mesurable individuellement : l’analyse des résultats permet toutefois pour certaines de dégager des résultats tangibles. C’est ce qui est présenté ci-dessous à travers différents axes qui contribuent tous à réduire l’impact des activités du Groupe sur le changement climatique. Les actions relatives à l’adaptation au changement climatique sont également précisées. Maîtrise des consommations d’énergie En réponse à l’impact et au risque liés à la consommation d’énergie, STEF a mis en place un programme d’actions ambitieux sur son périmètre propre (hors chaîne de valeur) afin de réduire ses consommations. Qu’il s’agisse des énergies utilisées dans les véhicules ou d’électricité dans les entrepôts, la maîtrise de la consommation est un enjeu prioritaire : la réduction de ces consommations a en effet un impact direct sur les émissions de GES du Groupe et donc sur la réduction de son impact sur le changement climatique. La mise en place d’un Système de management de l’énergie (SME) certifié ISO 50 001 depuis 10 ans en France a permis de réduire les consommations : ●De 10 % pour les carburants (en litres consommés/kilomètre parcouru) ; ●De 20 % pour l’électricité en cinq ans (en kWh consommés/tonne de marchandise passée à quai). Ce dispositif met en œuvre différents leviers d’amélioration : ●Des diagnostics énergétiques des installations de production de froid avec proposition d’actions correctives ; ●Des renouvellements réguliers des matériels (véhicules et installations de froid) permettant de bénéficier des meilleures techniques disponibles en matière d’efficacité énergétique ; ●Du pilotage des installations de production de froid par l’intelligence artificielle ; ●Des formations sur les comportements à adopter au quotidien ; ●Des suivis d’indicateurs de performance énergétique et de comportement de conduite. L’extension de ce SME aux autres pays d’implantation du Groupe dans les années à venir devrait permettre d’opérer des réductions significatives. Célébration des « 10 ans de management de l’énergie » avec les 180 référents énergies français L’indicateur « Performance énergétique » mesure les économies d’électricité réalisées sur chaque site français par rapport à une consommation théorique calculée selon différents critères (données météorologiques et prévisions d’activité notamment). En 2024 les dépenses engagées par le Groupe pour améliorer ses consommations d’électricité se montent à 7 millions d’€. Décarbonation des énergies utilisées En réponse à l’impact « émission de GES » et au risque d’augmentation des coûts lié à la taxation du carbone et/ou des véhicules émetteurs de GES, STEF travaille à décarboner les énergies utilisées à la fois pour les véhicules et les bâtiments sur un périmètre Groupe. Cette décarbonation contribue directement à l’abaissement des émissions de GES du Groupe et donc à la diminution de son impact sur le changement climatique. Véhicules : les biocarburants comme énergie de transition Le Groupe a choisi de privilégier les énergies bas carbone disponibles et de diversifier son mix énergétique en s’adaptant aux contextes locaux. ●Biodiesel B100 français (Oleo100) : directement compatible avec la technologie des moteurs thermiques classiques, ce carburant, issu de coproduits de la culture du colza sur le sol français, permet de réduire de 60 % les émissions de GES par rapport au gasoil. À terme, 30 % de la flotte de véhicules du Groupe seront alimentés avec celui-ci ; ●Biodiesel HVO : le HVO (Hydrogenated Vegetable Oils) est issu de différentes matières permettant d’atteindre une réduction de GES allant de 60 à 90 % par rapport au diesel ; ●Biogaz : issu de la valorisation des biodéchets (déchets agricoles, boues de stations d’épuration et résidus alimentaires) par méthanisation, ce carburant permet de réduire les émissions de GES de 80 % et le bruit de 50 % par rapport à un moteur diesel. En 2024, STEF a ouvert sa deuxième station de BioGNV sur le site de Brignais (69) et développe sa flotte de véhicules alimentés en BioGNV ; ●Véhicules électriques : le Groupe travaille avec les constructeurs pour rendre ces véhicules compatibles avec ses contraintes d’exploitation spécifiques. Aujourd’hui, des véhicules dotés d’une autonomie compatible avec les activités de maintien en température commencent tout juste à être disponibles sur le marché. Aussi, quatre véhicules 100 % électriques ont été mis en service en 2024 et une dizaine d’autres seront livrés en 2025. Leur mise en exploitation permettra au Groupe d’évaluer les adaptations techniques et organisationnelles à mettre en œuvre pour accompagner cette transition à plus grande échelle. Le montant des dépenses engagées en France en 2024 pour les véhicules à énergie alternative est de ●40,3 Millions d’€ d’investissement ●14,5 Millions d’€ d’achat de carburants alternatifs Bâtiments : développement des énergies renouvelables Le Groupe a choisi de développer l’autoproduction d’énergie sur ses sites et de diversifier ses moyens de production d’énergie renouvelable : en 2024, la production d’ENR a augmenté de plus de 40% par rapport à l’année précédente. ●Panneaux photovoltaïques : fin 2024, le Groupe dispose de 44 centrales en fonctionnement pour une puissance installée de près de 45 MWc, soit une hausse de plus de 32 % par rapport à 2023. Les 31 MWc en cours d’installation viendront compléter ce dispositif en 2025. Au total ces 76 MWc produiront plus de 85 GWh d’énergie par an, soit plus de 15% de la consommation totale du Groupe. ●Parc éolien : en 2024, Blue EnerFreeze, filiale du Groupe dédiée à l’énergie, a fait construire et mis en service un parc de quatre éoliennes localisées en Bretagne. Celui-ci représente une puissance totale de 12 MW et produira annuellement 22 GWh d’énergie complémentaire au photovoltaïque. Au total en 2025 la consommation d’ENR auto-produite représentera près de 18% de la consommation électrique totale du Groupe En 2024 le Groupe a investi 25,4 Millions d’Euros pour les moyens d’autoproduction d’ENR, ce qui permet d’augmenter la part d’electricité bas carbone consommée et de diminuer la quantité d’émissions de GES. Premier parc éolien STEF : il complète les moyens de production du portefeuille de centrales photovoltaïques du Groupe en apportant une véritable complémentarité dans le cycle de production d’énergie renouvelable. Réduction des émissions de gaz à effet de serre Lancée en 2021, la démarche Climat du Groupe est déclinée sur l’ensemble des entités opérationnelles et fonctions supports du Groupe. Les périmètres objets de croissance externe sont intégrés au fur et à mesure dans cette démarche en fonction de leur impact et de leur degré de maturité sur le sujet. Répartition des émissions de GES Évolution des émissions de GES L’augmentation de l’empreinte carbone totale du Groupe entre 2023 et 2024 (scope 3) est due pour moitié à l’augmentation du volume de sous-traitance transport et pour moitié à l’augmentation du volume des activités immobilières. La diminution de l’empreinte carbone du scope 1 est principalement liée aux actions à fort impact menées sur les différents périmètres transport : réduction des consommations de carburant par km parcouru, optimisation des taux de chargement et des schémas de transport et utilisation de carburants alternatif. Les périmètres géographiques sur lesquels ces actions ont été les plus impactantes (contribution à hauteur de 78% des réductions d’émission) sont la France et le Royaume-Uni : Périmètre géographique Contribution à l’impact Groupe Réduction GES/t.km 2024 vs 2023 Contribution des actions à la réduction des émissions de GES des pays (2024 vs 2023) Réduction de consommation de carburant/km parcouru Utilisation de carburants alternatifs Optimisation des flux et taux de chargement France 62% -9,4 % -3,0% -4,5% -1,9% UK 16% -10,2 % -10,2 % Non significatif Non significatif « MOVING GREEN » : RÉSULTATS 2024 OBJECTIF N° 1 – 30 % D’ÉMISSIONS DE GES SUR LES VÉHICULES EN 2030 (en gCO2e/t.km, référence 2019). Réduction des émissions GES (CO2, CH4 et N2O) Véhicules STEF (émissions CO2e/t.km – référence 2019, année représentative de l’activité transport du Groupe pré-Covid-19, hors activités maritimes) 2. Cet objectif concerne 93 % du scope 1 (catégorie 1.2 du GHG Protocol) et 8 % du scope 3 (catégorie 3.3 du GHG Protocol) exprimé en intensité carbone brute (hors absorption et crédits carbone) AVANCÉES EN 2024 ●Un total de près de 650 véhicules (porteurs et tracteurs) alternatifs opérationnels fin 2024, représentant près de 20 % de la flotte du Groupe ; ●Plus de 12% de gains de consommation de carburant depuis 2019 liés à l’amélioration de la performance énergétique des moteurs et à l’optimisation des comportements de conduite ; ●Une expertise continue dans l’optimisation des schémas de transport et des taux de remplissage des véhicules. OBJECTIF N° 2 100 % D’ÉLECTRICITÉ BAS CARBONE 3 SUR LES SITES EN 2025 Électricité bas carbone consommée AVANCÉES EN 2024 ●Le déploiement de nouveaux moyens d’autoproduction d’électricité photovoltaïque permet d’augmenter les quantités d’ENR consommées ; ●La consommation de 100% d’électricité garantie d’origine renouvelable aux Pays-Bas contribue à augmenter la part décarbonée de la consommation du Groupe ; ●L’augmentation de la part des pays où le mix électrique est le moins carboné contribue à l’amélioration de l’indicateur Groupe. OBJECTIF N° 3 CONSTRUIRE UNE DÉMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT DES SOUS-TRAITANTS TRANSPORT (STT) Pourcentage de moteurs Euro VI Engagement dans une démarche de réduction des émissions GES 92% en 2024 vs 86% en 2022 28% du top 50 en 2024 AVANCÉES EN 2024 Des actions concrètes ont permis d’engager un mouvement structuré vis-à-vis de nos partenaires et devraient nous permettre de fixer un objectif chiffré de réduction des émissions de GES de ces activités dès 2025 : ●Mise en place de deux objectifs pour chaque pays d’implantation du Groupe : 100 % d’Euro VI en 2026 et réduction de 10 % de l’âge moyen du parc en 2030 (par rapport à 2023) ; ●Rajeunissement du parc avec 92 % de moteurs Euro VI (vs 86 % en 2022) ; ●Accompagnement de près de 20 sous-traitants français dans la démarche « Objectif CO2 » de l’ADEME en vue de réduire leurs émissions de GES. OBJECTIF N° 4 FAIRE DE CHAQUE COLLABORATEUR UN ACTEUR DE LA RÉDUCTION DE L’EMPREINTE CARBONE DANS SA VIE PROFESSIONNELLE ET PERSONNELLE AVANCÉES EN 2024 Les actions de formation et de sensibilisation ont été renforcées par la mise à disposition d’informations : ●Formation aux mécanismes et enjeux du changement climatique : près de 70 % des cadres du Groupe (plus de 1 300 personnes) ont suivi un e-learning de 2 h 40, et plus de 650 conducteurs ont été formés à un comportement de conduite vertueux ; ●Mise à disposition de l’empreinte carbone (scopes 1 et 3) de chaque entité opérationnelle accessible à l’échelle de la filiale à fréquence mensuelle sur le périmètre France ; ●Animation d’un plan de communication interne avec, notamment, l’organisation d’un challenge environnemental par équipe lors des semaines européennes du Développement durable. En complément de ces objectifs, le Groupe poursuit son plan de remplacement des fluides frigorigènes par des fluides à faible pouvoir de réchauffement climatique. Les fluides naturels ont un potentiel de réchauffement global de 1 000 à 4 000 fois inférieur aux HFC. Carbon Scorecard EcoVadis Advanced : pour la troisième année consécutive, STEF a été évalué à un niveau avancé sur la Carbon Scorecard par l’organisme EcoVadis. Évolutions à venir Cette année, le Groupe s’appuiera sur la méthodologie/certification SBTi pour l’actualisation de ses objectifs « Moving Green » à l’horizon 2030. Il n’a pas réalisé d’évaluation qualitative des émissions de GES vérouillées potentielles ni fixé de prix interne du carbone. L’adaptation au changement climatique Afin de répondre aux risques liés aux impacts physiques du changement climatique sur les sites logistiques, sur les employés et sur la chaine de valeur qui peuvent générer des coûts supplémentaires et aux coûts de mise en œuvre du plan d’adaptation, le Groupe a mis en place un certain nombre d’actions. Des actions d’adaptation sont déjà mises en œuvre concernant la production de froid des véhicules et des bâtiments : ●Véhicules —Surdimensionnement des puissances des groupes frigorifiques par rapport au besoin de production de froid afin de toujours disposer d’une puissance de production de froid maximale; —Mise en place de portes coulissantes rapides sur l’arrière des véhicules pour minimiser le temps d’ouverture lors des opérations de livraison/ramasse chez les clients; —Augmentation de la fréquence des opérations de maintenance préventive des groupes frigorifiques (6 mois au lieu de 12) pour garantir leur bon fonctionnement y compris en période estivale; —Augmentation des coefficients d’isolation des nouvelles caisses frigorifiques des semis remorques depuis 2024 (gain de 5 à 10%); —Mise en place d’évaporateurs de grande taille à l’arrière des semi-remorques dans les pays et zones les plus exposés aux grosses chaleurs (Espagne et Portugal); ●Bâtiments —Procédure et règles de prévention en anticipation des périodes de chaleur; —Réhausse de la température maximale supportable par les équipements frigorifiques dans les cahiers des charges des projets immobiliers (température extrême moyenne : passage de 35°C à 40°C ; température extrême instantanée : passage de 38°C à 45°C); —Définition de mesures à prendre sur les sites exposés à des restrictions de consommation d’eau en période de sécheresse; —Mise en place de dispositifs d’infiltration des eaux pluviales sur les sites exposés aux risques d’inondation (parking VL notamment), en fonction des contraintes locales; Ces actions seront affinées sur les sites concernés dans le cadre du plan de résilience faisant suite à l’étude de vulnérabilité conduite en 2024. (cf note taxinomie §7) Les actions en lien avec l’adaptation aux risques de transition du changement climatique n’ont pas été réalisées et seront définies dans les années à venir. 2.3.Métriques et cibles 2.3.1.Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci Les cibles sont précisées dans la description de la politique. 2.3.2.Consommation d’énergie et mix énergétique Les méthodologies de calcul sont décrites en annexe 5. Le Groupe consomme principalement : ●Du gazole B7 pour la mobilité de sa flotte de véhicules et du gazole non routier pour la production de froid dans les véhicules, tous deux issus du pétrole ; ●Du gaz naturel pour produire de l’électricité en trigénération en Italie et pour les immeubles de bureaux. L’électricité consommée à la suite de la production en Italie ne sera pas comptée dans les consommations d’électricité du Groupe STEF. Le Groupe STEF ne consomme pas d’autre énergie fossile et n’utilise pas d’énergie provenant du charbon. Afin de quantifier l’électricité consommée à partir de sources fossiles, la quantité d’électricité achetée par pays sera multipliée par le pourcentage de l’électricité provenant de sources fossiles produites dans ces pays. Les pourcentages de production d’électricité par pays avec segmentation fossile/renouvelable/nucléaire sont présentés ci-dessous. Afin de quantifier l’électricité consommée à partir de moyens de production nucléaires, la quantité d’électricité achetée par pays sera multipliée par le pourcentage d’électricité provenant du nucléaire produit dans ces pays. Les pourcentages de production d’électricité par pays avec segmentation fossile/renouvelable/nucléaire sont présentés ci-dessous. Le Groupe consomme trois types de combustibles provenant de sources renouvelables : le B100, le BioGNC et le HVO. Pour quantifier l’électricité consommée à partir des moyens de production renouvelables, la quantité d’électricité achetée est multipliée par le pourcentage d’électricité provenant du renouvelable produit dans ce pays. Les pourcentages de production d’électricité par pays avec segmentation fossile/renouvelable/nucléaire figurent ci-dessous. Le Groupe STEF produit une partie de l’électricité consommée et achète des certificats de garantie d’origine couvrant une partie de l’électricité issue du réseau des pays. Ces deux sources seront incluses dans cet indicateur. Datapoint ESRS E1-5 Consommation d’énergie et mix énergétique Datapoint Année 2024 (en MWh) Consommation de combustible provenant du charbon et des produits à base de charbon DR E1-5.R.38.a 0 Consommation de combustible provenant du pétrole brut et de produits pétroliers DR E1-5.R.38.b 933 740 Consommation de combustible provenant du gaz naturel DR E1-5.R.38.c 492 Consommation de combustible provenant d’autres sources fossiles DR E1-5.R.38.d 0 Consommations d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources fossiles DR E1-5.R.38.e 86 951 Consommation totale d’énergie fossile (1 + 2 + 3 + 4 + 5) DR E1-5.R.37.a. 1 021 182 Part des sources fossiles dans la consommation totale du Groupe (en %) 60% Consommation totale d’énergie provenant de sources nucléaires DR E1-5.R.37.b. 228 452 Part de la consommation provenant d’énergie nucléaire dans la consommation totale d’énergie (en %) 13% Consommation de combustible provenant de sources renouvelables, y compris de la biomasse (comprenant également des déchets industriels et municipaux d’origine biologique, du biogaz, de l’hydrogène renouvelable, etc.) DR E1-5.R.37.c.i 211 563 Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources renouvelables DR E1-5.R.37.c.ii 204 113 Consommation d’énergie renouvelable non combustible autoproduite DR E1-5.R.37.c.iii 41 601 Consommation totale d’énergie renouvelable (8 + 9 + 10) 457 277 Part des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie (en %) 27% Consommation totale d’énergie (6 + 7 + 11) 1 706 912 Intensité énergétique par produit net Datapoint Année 2024 Consommation totale d’énergie provenant d’activités dans les secteurs à fort impact climatique par produit net provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique (en MWh/€ CA) DR E1-5.R.40 0,0003750 MWh/€CA Le secteur à fort impact sur le climat concerné est Other transportation support activities, présent dans la section H de la Commission Delegated Regulation (EU) 2022/1288. Le Groupe ne produit pas d’énergie non renouvelable 2.3.3.Émissions brutes de GES de périmètres 1, 2 et 3 et émissions totales de GES Les méthodologies de calcul sont décrites en annexe 5. GHG Category Name Année de référence Base year Année 2023 Année 2024 % d’évolution 2025 2030 2050 Émissions de GES du scope 1 Émissions de GES du scope 1 [tonnes de CO2eq] NC NC 278 489 271 164 -2,6% Pourcentage des émissions de GES du scope 1 provenant des systèmes réglementés d’échange de quotas d’émission. NC NC 0 % 0% Émissions de GES du scope 2 Émissions de GES du scope 2 en location-based [tonnes de CO2eq] NC NC 46 022 51 302 +11% Émissions de GES du scope 2 en market-based [tonnes de CO2eq] NC NC 91 546 71 283 -22% Émissions de GES du scope 3 Total Gross indirect (scope 3) emissions (tCO2e) 973 087 1 066 720 1 : Purchased Goods and Services NC NC 90 666 91 162 0% 2 : Capital Goods NC NC 96 796 120 200 +24% 3 : Fuel-and Energy-Related Activities Not Included in scope 1 or scope 2 (location-based) NC NC 92 159 101 368 +10% 3 : Fuel-and Energy-Related Activities Not Included in scope 1 or scope 2 (market-based) NC NC 92 739 4 : Upstream Transportation and Distribution NC NC 664 564 708 368 +7% 5 : Waste Generated in Operations NC NC 7 937 24 382 +207% 6 : Business Travel NC NC 5 265 5 295 0,5% 7 : Employee Commuting NC NC 15 400 15 400 0% 8 : Upstream Leased Assets NC NC 300 545 82% 9 : Downstream Transportation and Distribution NC NC 0 0 10 : Processing of Sold Products NC NC 0 0 11 : Use of Sold Products NC NC 0 0 12 : End-of-Life Treatment of Sold Products NC NC 0 0 13 : Downstream Leased Assets NC NC 0 0 14 : Franchises NC NC 0 0 15 : Investments NC NC 0 0 Émissions totales de GES Total des émissions de GES (location-based) 1 297 598 1 389 186 Total des émissions de GES (market-based) 1 343 122 1 409 167 Intensité carbone par produit net Intensité carbone par CA Comparative 2024 Année 2024 / année 2023 Total GES (méthode localisation) par CA (tCO2eq/€) 0,000305 Total GES (méthode marché) par CA (tCO2eq/€) 0,000310 CA utilisé pour le calcul de l’intensité carbone 4 551 544 k€ CA (autre) CA total (dans les états financiers) 4 800 785 k€ Crédits carbone (E1-7) Aucune utilisation de crédits carbone n’est faite pour le financement d’action de réduction ou d’absorption de Gaz à Effet de Serre. Tarification interne du carbone (E1-8) Le Groupe entame une réflexion sur la tarification interne du carbone qui n’est pas encore mise en place à ce jour. 2.3.4.Incidences financières escomptées des risques physiques et de transition importants et opportunités potentielles liées au changement climatique Ces données ne sont pas disponibles au titre de 2024. 3.Pollution 3.1.Gestion des incidences, des risques et des opportunités L’analyse de double matérialité a fait apparaître deux impacts négatifs et aucun risque ni opportunité matériels pour les activités du Groupe et sa chaine de valeur : Impacts : —Transport routier et installations frigorifiques sont responsables de pollution de l’air; —La pollution de l’air et le changement climatique sont des facteurs d’impact direct de la perte de biodiversité (source : IPBES); 3.1.1.Politiques en matière de pollution En matière de pollution, le Groupe se base sur le respect des réglementations pour chacun des polluants issus de ses activités. Un travail de formalisation d’une politique, de mise en place d’une gouvernance et d’identification de cibles répondant aux exigences de la CSRD sera entamé en 2025. L’analyse de double matérialité a identifié que les activités du Groupe ont un impact sur la pollution atmosphérique, principalement du fait des rejets des moteurs thermiques utilisés par les véhicules et les groupes frigorifiques embarqués. Les installations de production de froid des entrepôts et des camions contiennent également des gaz frigorigènes pouvant intervenir dans le réchauffement climatique (voir ESRS E1) ou la qualité de l’air. Les polluants s’appliquant de manière uniforme sur l’intégralité des activités et périmètres géographiques du Groupe sont les suivants : ●Issus des moteurs thermiques de l’ensemble des véhicules (parc propre et sous-traitants transport) : —particules, —monoxyde de carbone (CO) —oxydes d’azote (NOx) ; ●Issus des fluides frigorigènes des bâtiments : —ammoniac (NH3). Le Groupe participe activement à la protection de la biodiversité et de la santé des individus. Il a à cœur de pérenniser ses activités dans les zones à accès réglementées et de répondre aux attentes des parties prenantes. En effet, d’après l’IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services), le transport routier et les installations frigorifiques contribuent à la pollution de l’air, elle-même facteur d’impact sur la biodiversité et de risques pour la santé humaine. En retour, elle impacte la capacité du Groupe à opérer, en générant des obligations spécifiques comme le recours à des véhicules à faibles ou zéro émissions dans les ZFE (zones à faibles émissions) des agglomérations. 3.1.2.Actions et ressources relatives à la pollution Pour réduire son impact sur la pollution de l’air, le Groupe a fait le choix depuis plusieurs années de renouveler régulièrement son parc de véhicules pour bénéficier des derniers standards de motorisation Euro. Il incite également ses partenaires transporteurs à s’inscrire dans la même démarche, avec un objectif de disposer de 100 % de véhicules EuroVI en 2026. Le renouvellement des véhicules résultant des acquisitions est intégré progressivement à cet objectif. En 2024, le taux de véhicules Euro VI au sein du Groupe est de 97 % (92 % pour nos sous-traitants). En parallèle du renouvellement des motorisations de ses véhicules, le Groupe fait également évoluer la technologie de ses groupes frigorifiques embarqués, du thermique vers l’électrique, diminuant fortement ses émissions de polluant associées. Ces actions sont également encouragées auprès des sous-traitants transport du Groupe. En 2024 en France, le Groupe a investi 64 millions d’€ en renouvellement de véhicules aux derniers standards concernant les émissions de polluants atmosphériques. En ce qui concerne les fluides frigorigènes employés dans les installations de production de froid de ses sites, le Groupe déploie une politique de maintenance préventive qui lui permet d’assurer leur étanchéité et donc de maîtriser les émanations potentielles dans l’atmosphère. Le remplacement des installations permet également d’assurer cette maîtrise. 3.2.Métriques et cibles Les méthodologies de calcul sont décrites en annexe 6. 3.2.1.Cibles liées à la pollution Les objectifs spécifiques du Groupe seront définis dans le cadre de sa future politique. 3.2.2.Pollution de l’air Véhicules Particules Monoxyde de Carbone (CO) Oxydes d’azote (NOx/NO2) Quantités totales 2024 (en tonnes) 89 2 743 1 913 Intensité 2024 (g par kilomètre parcouru) 0,26 8,04 5,61 Bâtiments Ammoniac Quantités totales 2024(en tonnes) 14,328 Des recharges régulières en fluides sont réalisées pour maintenir un niveau de pression constant dans le circuit de réfrigération. Les quantités rechargées mesurées à l’aide de débitmètres (étalonnés conformément aux exigences réglementaires de chaque pays) correspondent aux quantités relâchées dans l’atmosphère lors de fuites accidentelles ou de microévaporations. 3.2.3.Incidences financières escomptées des incidences, des risques et des opportunités liés à la pollution Le Groupe ne dispose pas d’informations en adéquation avec les attentes de la CSRD au titre de 2024. 4.Ressources aquatiques et marines 4.1.Gestion des incidences, des risques et des opportunités 4.1.1.Politiques en matière de ressources aquatiques et marines L’analyse de double matérialité a permis d’identifier deux impacts négatifs, aucun risque et aucune opportunité matériels pour les activités du Groupe et sa chaine de valeur : Impacts : ●Utilisation de la ressource en eau pour la production de froid et le lavage des véhicules, ●Consommation d’eau importante sur la chaîne de valeur (industrie agroalimentaire). Les ressources aquatiques et marines représentent l’ensemble des masses d’eau sur Terre. Si le cycle de l’eau est un cycle fermé, sans apports ni pertes à l’extérieur de la planète, il faut néanmoins prendre en compte le fait que l’eau douce est inégalement répartie dans le monde. Disponible en quantité finie sur la planète, elle va devenir plus difficile d’accès avec le changement climatique. Le Groupe mesure annuellement les quantités prélevées et un travail de formalisation d’une politique, de mise en place d’une gouvernance et d’identification d’objectifs répondant aux exigences de la CSRD sera entamé en 2025. L’analyse de double matérialité a identifié que les activités de la chaîne de valeur de STEF nécessitent d’utiliser les ressources en eau (Production des matières premières par la culture, la pisciculture, la pèche et l’élevage, transformation des matières premières agricoles par l’industrie agro-alimentaire) : cet impact sur la ressource aquatique et marine de la chaîne de valeur n’est pas intégré dans l’exercice de reporting de durabilité sur l’année 2024. Les prélèvements d’eau nécessaires aux activités du Groupe concernent deux principaux postes de consommation : ●Les installations de production de froid (principalement les condenseurs évaporatifs). Le risque d’un manque d’eau pourrait impacter la maîtrise de la chaîne du froid qui est au cœur des activités de STEF ; ●Le lavage des véhicules et des entrepôts. Par ailleurs, l’usage de l’eau pour la défense incendie et les installations sanitaires existe, mais n’est pas significatif. La grande majorité de l’eau prélevée étant fournie par les municipalités, STEF ne prend pas en considération les critères de définition du statut des masses d’eau conformément aux annexes correspondantes de la directive 2000/60/CE. La Direction Développement durable travaille avec l’outil Aqueduct développé par le World Resources Institute afin d’identifier quelles sont ses activités qui sont situées dans les zones où le stress hydrique est le plus important. L’outil est construit sur la base des ressources aquatiques disponibles par bassin hydrographique. Chacun des sites STEF est positionné sur une échelle de risques de stress hydrique, qui établit la différence entre demande et quantité d’eau disponibles. Si le Groupe n’a pas de politique répondant aux exigences de la CSRD malgré la présence de certains sites en zone de fort stress hydrique, il n’en reste pas moins que les risques sur ces zones sont pris en compte. Des actions ciblées sur les sites de ces zones sont en place afin de réduire les impacts et les dépendances des activité du Groupe sur la ressource aquatique : évolution des équipements de production de froid afin de limiter la consommation d’eau, mise en place de disposition spécifique d’économie d’eau en cas d’épisode de diminution de la ressource… 4.1.2.Actions et ressources relatives aux ressources aquatiques et marines Afin de réduire son impact sur les ressources aquatiques, le Groupe STEF a entamé une démarche de réduction de ses consommations en ciblant les principaux postes cités plus haut. Ces actions seront complétées et précisées (périmètre, échéances, cibles, moyens et résultats) notamment à la suite de la définition de la politique priorisant les zones où le risque de stress hydrique est le plus élevé. Le renouvellement des installations de froid prend désormais mieux en considération les quantités d’eau consommées et vise à les minimiser. Pour refroidir les fluides frigorigènes qui produisent le froid dans les entrepôts, il est proposé des solutions techniques alternatives, comme les condenseurs adiabatiques (technologie moins consommatrice d’eau que les tours aéroréfrigérantes), lorsque cela est possible. En parallèle, la mesure et le suivi des consommations d’eau ont été renforcés avec la systématisation du relevé mensuel des compteurs. Le volet sur la consommation d’eau a été intégré dans la formation des techniciens frigoristes du Groupe. Il a notamment été testé le nettoyage et la maintenance des cuves de sprinklage par des hommes-grenouilles, ce qui a permis d’éviter la consommation de plusieurs centaines de mètres cubes d’eau pour le remplissage des cuves. Auparavant le nettoyage et la maintenance devaient être réalisés sur des cuves vides. 4.2.Métriques et cibles Les méthodologies de calcul sont décrites en annexe 7. 4.2.1.Cibles en matière de ressources aquatiques Le Groupe ne dispose pas d’informations en adéquation avec les attentes de la CSRD au titre de 2024. 4.2.2.Consommation d’eau 2024 TOTAL Consommations d’eau 1 321 784 m3 Consommations d’eau dans les zones de stress hydrique 309 443 m3 Quantité d’eau recyclée ou réutilisée 0 m3 Quantité d’eau stockée 20 571 m3 Intensité hydrique (nombre de m3 consommés/chiffres d’affaires) 290,4m3/millions € Il est à noter que l’indicateur d’intensité hydrique n’est pas pertinent pour les activités du Groupe. En effet, la consommation d’eau ne dépend pas du chiffre d’affaires, mais plutôt du type d’installation de froid utilisé et de la température de consigne dans les chambres froides (les activités de type « surgelés » nécessitent plus de refroidissement et donc plus de consommation d’eau que les activités « frais » par exemple). 4.2.3.Incidences financières escomptées des incidences, des risques et des opportunités liés aux ressources aquatiques et marines Le Groupe ne dispose pas d’informations en adéquation avec les attentes de la CSRD au titre de 2024. 5.Biodiversite et ecosysteme 5.1.Stratégie 5.1.1.Plan de transition et prise en considération de la biodiversité et des écosystèmes dans la stratégie et le modèle économique La biodiversité désigne un ensemble complexe et dynamique d’êtres vivants qui interagissent entre eux et avec l’écosystème dans lequel ils vivent. Elle nous offre de nombreux bienfaits, appelés « services écosystémiques », qui sont les services d’approvisionnement (par exemple : nourriture, bois pour se chauffer, etc.), les services culturels, les services de régulation (par exemple : puits de carbone, perméabilité des sols, etc.) et les services de support qui permettent la bonne réalisation des trois autres services (par exemple : pollinisation, recyclage des nutriments, etc.). La biodiversité et le changement climatique sont intimement liés : le changement climatique est la troisième cause d’érosion de la biodiversité et la perte de la biodiversité contribue au changement climatique via la baisse des puits de carbone et de leur capacité de stockage. En 2024, le Groupe ne dispose pas d’agrégats en adéquation avec les attentes de la CSRD concernant l’intégration de la biodiversité dans son modèle économique. 5.2.Gestion des incidences, des risques et des opportunités L’analyse de double matérialité a fait apparaître trois impacts négatifs et aucun risque ni opportunité matériels pour les activités du Groupe et sa chaine de valeur. ●Changement d’affectation des terres, changement d’utilisation de l’eau douce et des mers (vecteurs d’incidence directs de la perte de biodiversité) : —Changement d’usage des sols lors de la construction d’entrepôts. —Déforestation pour l’élevage (chaîne de valeur). ●Imperméabilisation des sols (incidences sur l’étendue et l’état des écosystèmes) : —Imperméabilisation des sols par la construction d’entrepôts et d’infrastructures routières. 5.2.1.Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes Conscient de la nécessité de préserver la biodiversité, le Groupe STEF souhaite intégrer ces enjeux à sa politique Développement durable. Une politique dédiée à la protection de la biodiversité et des écosystèmes est en cours de rédaction et sera publiée dans les années à venir. La construction de cette politique passera par une analyse de résilience, des plans d’actions sur la protection de la biodiversité et des écosystèmes, des objectifs précis et la consultation de communautés locales. Quant à l’analyse des risques et opportunités liés à l’érosion de la biodiversité sur le business model du Groupe, elle sera réalisée dans le cadre du prochain plan stratégique. L’analyse de double matérialité a permis d’identifier que les activités de la chaîne de valeur de STEF ont un impact sur la biodiversité (Production des matières premières par la culture, la pisciculture, la pèche et l’élevage). Cet impact sur la biodiversité n’est pas intégré dans l’exercice de reporting de durabilité sur l’année 2024. A date le Groupe n’a pas réalisé d’analyse de résilience de ses activités par rapport à la perte de biodiversité. Le Groupe a utilisé l’outil Encore afin d’identifier les impacts sur la biodiversité de ses activités. La Direction Développement durable a, sur cette base, travaillé sur une première définition des risques ou des opportunités, destinée à mettre en place des actions concrètes sur ses sites afin de limiter les pressions sur les écosystèmes. Le Groupe a ainsi pu identifier que les activités suivantes ont une dépendance ou un impact sur la biodiversité : construction de bâtiments, activités immobilières, entreposage et stockage, transport routier de marchandises et production d’électricité solaire et éolienne. 5.2.2.Actions et ressources liées à la biodiversité et aux écosystèmes Pour autant, depuis 2022, le Groupe poursuit de manière volontaire le déploiement d’aménagements en faveur de la biodiversité sur l’ensemble de ses sites, et compte aujourd’hui plus de 129 aménagements déployés. La mesure de l’efficacité de ces aménagements n’est pas encore réalisée de manière standardisée. Par ailleurs, des études environnementales doivent obligatoirement être réalisées en France lorsqu’une construction est proche d’une zone de biodiversité. Dans certains cas, la méthode « Éviter-Réduire-Compenser » s’applique. Le Groupe doit éviter au maximum de détruire une zone de biodiversité ou, le cas échéant, il doit réduire son impact en travaillant sur un nouvel aménagement ou une autre manière de construire. Enfin, les impacts résiduels doivent être compensés et la zone biodiversité détruite doit être recréée ailleurs. Le niveau des actions menées est évalué par des prestataires externes et experts, ce qui permet au Groupe de s’assurer qu’il est bien en conformité avec ses obligations. En 2024, seule une action de compensation a été menée (chantier de construction immobilière sur la commune de Cavaillon en France), d’un montant d’environ 220 k€. Les obligations de compensation sont liées aux règles d’urbanisme : ●Le passage d’un écologue a permis d’identifier et de protéger des espèces existantes sur le site, de faire réaliser le terrassement hors période de reproduction de la faune et lorsque les couleuvres (pucées) n’étaient pas sur le terrain, et de mettre en place un hibernaculum (gîte pour reptiles) ; ●20% de pleine terre ont été préservés sur le terrain acheté, et 260 arbres d’espèces locales seront plantés sur le site courant 2025. Les analyses d’impact réalisées ont permis de constater que les activités du Groupe ont un impact faible sur les sols (dégradation des terres, désertification, imperméabilisation des sols), n’entraînant donc pas de besoin de réaliser des évaluations complémentaires. 5.3.Métriques et cibles Les méthodologies de calcul sont décrites en annexe 8. 5.3.1.Cibles liées à la biodiversité et aux écosystèmes Le Groupe ne dispose pas d’informations en adéquation avec les attentes de la CSRD au titre de 2024. 5.3.2.Métriques d’incidences liées à l’altération de la biodiversité et des écosystèmes Le Groupe a réalisé un croisement de la localisation de ses sites (entrepôts et éoliennes) avec les zones clés de la biodiversité suivantes : espaces Natura 2000, sites Émeraude et sites Ramsar. Les analyses ont permis d’identifier 434 sites dans 5 pays, situés dans ou proches (moins de 1 kilomètre) d’une zone biodiversité. Nous estimons la surface totale de ces sites à plus de 345 hectares6. Des mesures spécifiques pourront être déployées sur ces sites, afin de mieux prendre en considération la biodiversité locale. Les potentielles espèces menacées7 dépendent des zones d’implantation. À date, le Groupe n’a pas identifié d’espèces concernées lors des analyses effectuées. Impacts des sites identifiés dans ou proches de zones clés de la biodiversité8 Type d'activité Nombre de sites STEF Pays concernés Impact/dépendance État écologique des zones Production d'énergie éolienne 2 sites France 1 impact très élevé inconnu Transport et logistique 41 sites France, Espagne, Portugal, Italie, Belgique 2 impacts très élevés et 1 impact élevé inconnu Production d'énergie solaire 9 sites (inclus dans les 41 sites ci-dessus) France, Espagne, Portugal, Italie 1 impact très élevé inconnu 5.3.3.Incidences financières escomptées des risques et opportunités liés à la biodiversité et aux écosystèmes Le Groupe ne dispose pas d’informations en adéquation avec les attentes de la CSRD au titre de 2024. 6.Utilisation des ressources et economie circuaire (ESRS E5) 6.1.Gestion des incidences, des risques et des opportunités L’analyse de double matérialité a fait apparaître deux impacts négatifs, un risque et aucune opportunité matériels pour les activités du Groupe et sa chaine de valeur. Impacts : ●Ressources —Les activités de la chaîne de valeur de STEF nécessitent un nombre et une quantité importants de ressources entrantes (matériaux de construction, matières premières agricoles ou piscicoles, matières premières pour les véhicules électriques, etc.). ●Déchets —Les activités de STEF et de sa chaîne de valeur produisent des déchets de types variés : alimentaires, matériel industriel/logistique/roulant. Certains ont une fin de vie à fort impact environnemental (panneaux isolants dans l’ensemble de ses activités ayant un impact potentiel important sur l’environnement). Risque : ●Fluctuation des prix des matières premières nécessaires pour les activités immobilières de STEF. 6.1.1.Politiques en matière d’utilisation des ressources et d’économie circulaire L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. En matière de déchets, la quantité totale produite est suivie, ainsi que les quantités produites par type de déchets. Actuellement la position du Groupe est basée sur le respect des réglementations nationales. Un travail de formalisation d’une politique, de mise en place d’une gouvernance, d’un plan d’actions et d’identification de cibles répondant aux exigences de la CSRD sera entamé dans les années à venir. Les activités de la chaîne de valeur de STEF nécessitent différentes ressources entrantes : matériaux d’emballage (plastique et palettes) pour ses propres activités et également d’autres dans sa chaine de valeur (matériaux de construction pour ses plateformes, matières premières pour les véhicules, matières premières agricoles ou piscicoles pour les activités de ses clients de l’industrie agroalimentaire). De même, cette chaîne de valeur produit plusieurs types de déchets : matériaux de construction, matériel industriel et roulant, déchets de production. L’utilisation de ressources ainsi que la production de déchets par la chaîne de valeur ne sont pas intégrées dans l’exercice de reporting de durabilité sur l’année 2024. Les activités propres du Groupe ont un rôle mineur à jouer dans l’économie circulaire. En effet par sa position d’acteur du secteur tertiaire, le Groupe STEF ne dispose pas de processus de production : il est pourvoyeur de services et ne consomme que très peu de matières premières. Sa consommation va principalement se concentrer autour des produits logistiques tels que les palettes ou le film plastique. Le Groupe est également utilisateur de véhicules pour ses activités de transport et constructeur de bâtiments pour ses activités d’entreposage. Les matériaux de construction pour ces deux types d’actifs, constituent des ressources dont la consommation est pilotée en interne en collaboration avec les partenaires du Groupe. Par ailleurs, les principaux déchets produits par les activités du Groupe sont les suivants : ●Papier et carton issus des activités logistiques ; ●Plastique issu des activités de transport et de logistique ; ●Bois issus des palettes ; ●Biodéchets issus de produits alimentaires et devenus impropres à la consommation humaine (ces déchets restent la plupart du temps propriété de nos clients) ; ●Déchets dangereux issus des opérations de maintenance ; ●Déchets ultimes composés des différents déchets composites non recyclables comme le feuillard ou les cornières. Dans son activité de construction et aménagement de plateformes et entrepôts frigorifiques, le Groupe est producteur de déchets issus des panneaux isolants utilisés pour l’isolation thermique des cellules réfrigérées. Ces déchets ont un fort impact sur l’environnement et c’est pourquoi la filière immobilière du Groupe a entamé un travail de réflexion sur les méthodologies de traitement et valorisation de ceux-ci. Les activités de construction et aménagements immobiliers du Groupe sont soumises au risque de fluctuation des coûts des matériaux de construction. 6.1.2.Actions et ressources relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire En matière de gestion des déchets, chaque pays d’implantation du Groupe a sa propre organisation pour répondre à ses exigences réglementaires et à celles du Groupe : ●Réduire la quantité de déchets produite ; ●Améliorer le tri à la source ; ●Diminuer la part de déchets ultimes non valorisés. Dans chaque pays, cette organisation repose sur la caractérisation des déchets produits, la mise en place d’un dispositif de collecte et d’un traitement adapté en collaboration avec des prestataires spécialisés, la formation des collaborateurs, et le suivi des quantités produites et valorisées. En ce qui concerne les véhicules, un système de reprise des véhicules par les constructeurs leur permet d’être réintégrés sur le marché de l’occasion. Le pôle immobilier a entamé une démarche d’optimisation de consommation des ressources, et des déchets produits, sur les chantiers immobiliers qu’il pilote. Le montant des dépenses engagées pour la gestion des déchets en 2024 s’établit à 6,8 Millions d’€. 6.2.Métriques et cibles Les méthodologies de calcul sont décrites en annexe 9. 6.2.1.Cibles relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire Pas de cible définie en 2024. 6.2.2.Ressources entrantes 2024 Quantité de film plastique achetée Quantité de palettes bois achetée TOTAL en tonnes 1 841 15 632 En 2024 il n’y a pas de matières biologiques provenant de source durable ni de composants secondaires réutilisés ou recyclés qui ont été utilisés pour fabriquer les produits et services de l’entreprise. Le changement de l’épaisseur du film plastique en test sur deux filiales en 2024 a contribué à baisser de 20% la consommation de plastique sur ces filiales. Le suivi des autres ressources entrantes nécessaires aux activités du Groupe sera mis en place dans les années à venir. 6.2.3.Ressources sortantes 2024 DIB Biodéchets Plastique Papier/carton Bois Métaux Verre Déchets dangereux TOTAL en tonnes 10772 13949 2579 15917 5409 1237 29 1032 Quantité totale de déchets : 50 924 tonnes Le taux de recyclage des déchets des activités du Groupe atteint les 77 %. 2024 Quantité de déchets recyclés (tonnes) Quantité de déchets non recyclés (tonnes) % de déchets recyclés % de déchets non recyclés TOTAL 39120 11804 77% 23% Seuls les déchets non dangereux comportent une part valorisée. Aucun déchet dangereux ne fait l’objet d’une valorisation. Tous les déchets qui sont détournés de l’élimination sont recyclés. Les déchets qui sont éliminés le sont selon les méthodes suivantes : Devenir des déchets résiduels non dangereux Quantité totale de déchets résiduels non dangereux Envoi en incinération Envoi en décharge Autres TOTAL en tonnes 10772 251 10349 172 Devenir des déchets résiduels dangereux Quantité totale de déchets résiduels dangereux Envoi en incinération Envoi en décharge Autres TOTAL en tonnes 1032 388 644 0 Le Groupe travaille à améliorer le suivi des autres types de déchets et notamment ceux liés à ses activités immobilières. 6.2.4.Incidences financières escomptées des incidences, des risques et des opportunités liés à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire Données non publiées en 2024. 7.Taxinomie verte 7.1.Contexte règlementaire En application du règlement UE 2020/852 du 18 juin 2020 (dit « règlement taxinomie »), STEF publie, au titre de l’exercice 2024 : ●La part de son chiffre d’affaires, de ses investissements et de certaines de ses dépenses opérationnelles considérées comme éligibles et non éligibles au titre des six objectifs environnementaux couverts par la taxinomie ; ●Les données comparatives 2023 relatives à l’éligibilité au titre des six objectifs environnementaux couverts par la taxinomie et à l’alignement au titre des objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Une activité économique est considérée comme éligible si elle est incluse dans la liste des activités décrites dans les actes délégués au règlement taxinomie, correspondant aux activités identifiées par la Commission européenne comme susceptibles d’apporter une contribution substantielle à l’un des objectifs environnementaux ci-dessous : ●Atténuation du changement climatique; ●Adaptation au changement climatique; ●Utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines; ●Transition vers une économie circulaire; ●Prévention et contrôle de la pollution; ●Protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes. Une activité économique éligible est considérée comme alignée si elle répond aux trois critères suivants : ●Elle contribue de façon substantielle à l’un ou plusieurs des objectifs environnementaux, en satisfaisant aux critères techniques spécifiques détaillés dans les actes délégués au règlement taxinomie ; ●Elle ne cause de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux (principe du (« Do No Significant Harm » - DNSH) en répondant aux critères décrits dans les actes délégués au règlement taxinomie ; ●Elle est exercée dans le respect des principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales et des principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme. Eligibilité des activités En 2024, le Groupe a mis à jour l’analyse d’éligibilité. Cette analyse, menée conjointement par la Direction Développement durable, la Direction financière et les Directions opérationnelles a conduit à identifier les activités suivantes comme éligibles en 2024 : Objectif taxinomique Activité taxinomique Activités STEF correspondantes Atténuation du changement climatique 3.10 – Fabrication d’hydrogène Depuis septembre 2024, STEF produit de l’hydrogène dans son Energy Lab sur son site de Madrid (Espagne). Atténuation du changement climatique 4.15 – Réseaux de chaleur /de froid Production et distribution de froid à destination d’entrepôts frigorifiques. Atténuation du changement climatique 4.3 – Production d’électricité à partir d’énergie éolienne Exploitation d’un parc de 4 éoliennes en Bretagne d’une puissance totale de 12MW. Atténuation du changement climatique 6.5 – Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires Activités de transport effectuées par des véhicules utilitaires légers répondant aux normes Euro 5 et Euro 6. Véhicules de fonction du groupe STEF. Atténuation du changement climatique 6.6 – Transport routier de fret Activités de transport effectuées par des tracteurs et porteurs répondant à l’étape E de la norme Euro VI. Atténuation du changement climatique 7.2 – Rénovation de bâtiments existants Rénovation de bâtiments du groupe portant sur plus de 25 % de la surface de l’enveloppe du bâtiment ou dont le coût est supérieur à 25 % de la valeur du bâtiment, à l’exclusion de la valeur du terrain. Atténuation du changement climatique 7.3 – Installation, maintenance et réparation d’équipements favorisant l’efficacité énergétique Installation d’équipements favorisant l’efficacité énergétique sur les centres logistiques du Groupe. Atténuation du changement climatique 7.4 - Installation, maintenance et réparation de stations de recharge pour véhicules électriques à l’intérieur de bâtiments (et dans des parcs de stationnement annexés à des bâtiments) Installation des stations de recharge pour véhicules électriques sur les sites STEF. Atténuation du changement climatique 7.5 - Installation, maintenance et réparation d’instruments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la performance énergétique des bâtiments Installation du système Building Operating System (BOS) sur les bâtiments STEF. Atténuation du changement climatique 7.6 - Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables Installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments du Groupe. Atténuation du changement climatique 7.7 - Acquisition et propriété de bâtiments Bâtiments détenus par le Groupe, en propre ou en location. Economie circulaire 3.2 – Rénovation de bâtiments existants Pour l’année 2024, STEF a considéré pour cette activité un périmètre identique à l’activité 7.2 (Rénovation de bâtiments du groupe portant sur plus de 25 % de la surface de l’enveloppe du bâtiment ou dont le coût est supérieur à 25 % de la valeur du bâtiment, à l’exclusion de la valeur du terrain). Economie circulaire 4.1 - Fourniture de solutions informatiques/opérationnelles fondées sur les données Installation du système Building Operating System (BOS) sur les bâtiments STEF. Activités non éligibles en 2023, éligibles en 2024 : Bien que le projet de fabrication d’hydrogène vert dans l’EnergyLab de Madrid ait été lancé en 2023, l’activité « 3.10 – Fabrication d’hydrogène » était non éligible car la fabrication d’hydrogène n’avait pas encore débuté. Depuis septembre 2024, STEF a franchi une étape importante dans son engagement pour une transition énergétique durable et a débuté la fabrication d’hydrogène vert. Alignement des activités sur les critères substantiels et les DNSH ●Fabrication d’hydrogène. L’activité n’est pas alignée au 31 décembre 2024 en raison de l’absence d’analyse de cycle de vie auditée par une tierce partie. ●Réseaux de chaleur / de froid. STEF n’a pas identifié de réseaux de froid répondant aux critères d’alignement au 31 décembre 2024. ●Production d’électricité à partir d’énergie éolienne. Le chiffre d’affaires et les dépenses d’investissement liées au parc éolien (4 éoliennes Nordex) de Dingé-Tinténiac (Ille-et-Vilaine, France) sont considérées comme alignées, car respectant l’ensemble des critères de contribution substantielle à l’atténuation du changement climatique et d’absence de préjudice important causé aux autres objectifs. En particulier : —une étude d’impact sur l’environnement a été réalisée conformément à la règlementation française et les mesures nécessaires pour protéger la biodiversité ont été identifiées et mises en œuvre dès la phase chantier ; —les éoliennes sont considérées comme durables au regard de leur temps de retour énergétique court ; —la majorité des matériaux utilisés dans les éoliennes sont recyclables et les matériaux composites sont pris en charge par des filières spécialisées dans le cadre d’une valorisation thermique ou énergétique ; —les critères relatifs à l’éolien en mer sont non applicables pour ce projet. ●Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires de fret : Au 31 décembre 2024, STEF n’a identifié aucun véhicule aligné. ●Transport routier de fret : Au 31 décembre 2024, STEF n’a pas identifié de véhicule éligible respectant les critères d’alignement. ●Activités immobilières. Les dépenses d’investissement liées aux activités 7.4, 7.5 et 7.6 respectent les critères de contribution substantielle de par leur nature et ne font pas l’objet de critère d’absence de préjudice important autre que celui lié à l’adaptation au changement climatique. Les bâtiments détenus en propre et en location ont été analysés au regard des critères techniques de l’activité 7.7. Toutefois, aucun bâtiment n’a pu être aligné, les exigences relatives aux bâtiments dont la consommation d’énergie est quasi nulle n’étant pas applicables aux bâtiments frigorifiques, de même que l’obligation de certificat de performance énergétique. Par ailleurs, le critère relatif à l’appartenance au Top 15% du parc le plus performant en matière de consommation d’énergie primaire opérationnelle n’a pas pu être appliqué en l’absence de données sectorielles pertinentes. Aucune rénovation comptabilisée en activité 7.2 ou 3.2 n’a été identifiée comme alignée, ainsi qu’aucune installation d’équipement comptabilisée en activité 7.3. ●Fourniture de solutions informatiques. Au 31 décembre 2024, l’installation du Building Operating System (BOS) ne répond pas aux critères d’alignement à l’activité 4.1 de l’objectif Economie circulaire. Adaptation au changement climatique En 2023, le Groupe a mené une analyse de l’adaptation aux risques physiques du changement climatique selon les scénarios du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) RCP 4.5 et RCP 8.5 à horizon 2030 et 2050 couvrant l’ensemble de ses sites ainsi que le parc éolien de Dingé-Tinténiac. L’ensemble des risques climatiques mentionnés dans le règlement Taxinomique été considéré et les risques physiques pertinents pour STEF ont été identifiés. Les principaux risques identifiés ont été cartographiés par type de risques (température, vague de chaleur, pic de chaleur, feu de forêt, stress hydrique, sécheresse, précipitation importante, inondation, glissement de terrain, tempête) et par localisation géographique. Une analyse de vulnérabilité a également été menée en 2024 selon la méthode OCARA (développée par Carbone 4) sur les fonctions logistique, transport et support. La revue des mesures d’adaptation déjà identifiées par zone géographique les années précédentes sur la base de cette étude de vulnérabilité a conclu à la pertinence de celles-ci. A partir de 2026 le Groupe conduira une étude par site et par processus afin de bâtir un plan de résilience à une maille plus fine que celui existant actuellement. Les mesures déjà existantes sont mentionnées dans le chapitre dédié aux actions de l’ESRS E1. L’étude d’adaptation aux risques de transition du changement climatique n’a pas encore été réalisée. Respect des garanties minimales STEF conduit ses activités en accord avec (i) les Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales et (ii) les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, y compris les principes et les droits fixés par les huit conventions fondamentales citées dans la déclaration de l’Organisation Internationale du Travail relative aux principes et droits fondamentaux au travail et par la Charte internationale des droits de l’homme. Devoir de vigilance en matière de droits de l’homme Le Groupe STEF est soumis au devoir de vigilance français. Il veille au respect des droits humains tout au long de sa chaine de valeur tout en s’assurant du respect des réglementations en vigueur dans chacun de ses pays d’implémentation. Anti-corruption Le Groupe STEF est soumis à la loi française « Sapin II » et l’ensemble des normes de comportements à respecter face aux risques de corruption est intégré dans sa charte éthique. Le Groupe dispose également d’un dispositif d’alerte et de recueil des signalements afin de remonter les cas litigieux, ainsi que d’une plateforme digitale externe de recueil et de traitement des alertes. Fiscalité Le Groupe respecte l’esprit et la lettre de l’ensemble des lois et réglementations fiscales auquel il est soumis. La direction du Groupe STEF a développé de solides processus de gestion des risques fiscaux en application de la politique globale de gestion des risques, afin d’assurer le respect des règles applicables dans les pays d’implantation du Groupe. Concurrence loyale Le Groupe STEF s’assure du respect du principe de concurrence loyale, quel que soit le type d’opération ou de projet mené. Des actions de sensibilisation sont également menées auprès de la direction générale, des directions commerciales et régionales. Indicateurs clés de performance au 31 décembre 2024 Le périmètre retenu pour la définition des indicateurs clés de performance au 31 décembre 2024 est le suivant : ●Le chiffre d’affaires, les dépenses d’investissements et dépenses d’exploitation considérés couvrent l’ensemble des activités du Groupe correspondant au périmètre des sociétés sous son contrôle ; ●Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint ou une influence notable sont exclues du calcul des ratios définis par l’acte délégué relatif à l’article 8 du Règlement taxinomie publié le 6 juillet 2021 ; ●Les données financières sont issues des comptes au 31 décembre 2024 : le total du chiffre d’affaires et des dépenses d’investissement peuvent donc être réconciliés avec les états financiers. Ratios taxinomiques au 31.12.2024 : Chiffre d’affaires Au 31 décembre 2024, le chiffre d'affaires total utilisé comme dénominateur s'élève à 4 801 M€ et correspond au chiffre d'affaires du Groupe tel qu'établi dans les états financiers consolidés. Le chiffre d'affaires éligible s'élève à 1 595 M€ et correspond principalement au chiffre d’affaires réalisé par l’exploitation des véhicules entrant dans le champ d’application de l’étape E de la norme Euro VI (1 579 M€) et l’acquisition et propriété de bâtiments (14 M€). Comme les années précédentes, la hausse du chiffre d’affaires éligible par rapport à 2023 s’explique notamment par le renouvellement régulier du parc de véhicules lourds et l’introduction de véhicules neufs répondant aux critères de la norme Euro VI-E, ce qui provoque une augmentation du chiffre d’affaires éligible sur l’activité 6.6 – Transport routier de fret. Le pourcentage d’éligibilité lié au transport routier de fret devrait ainsi continuer à croître sur les prochaines années. Le calcul de la part de chiffre d’affaires éligible et aligné relatif au transport routier de fret a été effectué en considérant que le chiffre d’affaires était réalisé uniformément par tous les véhicules du parc et de manière linéaire sur l’année, et que le pourcentage d’éligibilité sur le parc en location courte durée était identique à celui du parc en propre. L’analyse de l'éligibilité du parc sous-traitant a été réalisée par pays d’implantation. Le chiffre d’affaires aligné s’élève à 0,25 M€ et correspond à l’exploitation du parc éolien. Ce montant, relativement faible, est lié à la mise en service des éoliennes en fin d’année 2024. Investissements Au 31 décembre 2024, le total des dépenses d'investissement utilisé comme dénominateur s'élève à 585 M€ et correspond au montant total des acquisitions et entrées de périmètre d’immobilisations incorporelles, corporelles et de droits d’utilisation relatifs aux contrats de location. La réconciliation avec le montant indiqué en note 14 des états financiers peut s’effectuer de la manière suivante: Montant au 31/12/2024 (K€) Inclus dans dénominateur KPI CAPEX Immobilisation incorporelles : Acquisitions 4 045 Oui Immobilisation incorporelles : Mouvement de périmètre (entrées) 488 Oui Immobilisation incorporelles : Mouvement de périmètre (sorties) 0 Oui Immobilisation corporelles, incluant droits d'utilisation IFRS 16 : Acquisition 440 180 Oui Immobilisation corporelles, incluant droits d'utilisation IFRS 16 : Mouvement de périmètre (entrées) 140 458 Oui Immobilisation corporelles, incluant droits d'utilisation IFRS 16 : Mouvement de périmètre (sorties) 0 Oui Les dépenses d’investissement éligibles s’élèvent à 334 M€ et correspondent principalement à la rénovation et à l’acquisition et propriété des bâtiments (201 M€) ainsi qu’à l’acquisition de véhicules d’exploitation (95 M€). Parmi ces 334 M€ de dépenses d’investissement éligibles, 95 M€ sont liés aux regroupements d’entreprises. L’analyse des dépenses d’investissement éligibles liées aux tracteurs et aux porteurs des sociétés récemment acquises a été réalisée en considérant le pourcentage d’éligibilité du parc groupe lorsque l’information relative à l’éligibilité par véhicule était indisponible. Les dépenses d’investissement alignées s’élèvent à 27 M€ et correspondent principalement aux dépenses engagées pour l’installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables (13 M€) et aux dépenses engagées pour le parc éolien (12 M€). Dépenses d’exploitation Selon le règlement délégué UE 2021/2178, les dépenses d’exploitation à prendre en compte dans le calcul du ratio taxinomique correspondent aux coûts directs non-inscrits à l’actif qui concernent la recherche-développement, la rénovation des bâtiments, les contrats de location à court terme, l’entretien et la réparation et toute autre dépense directe liée à l’entretien courant des actifs. Au sein du Groupe, les dépenses d’exploitation correspondantes sont les charges d’entretien et maintenance et les charges de location court terme et autres exemptions IFRS 16. Au 31 décembre 2024, le total des dépenses opérationnelles utilisé comme dénominateur s'élève à 199 M€. Les dépenses d’exploitation éligibles s’élèvent à 89 M€ et correspondent principalement aux charges d’entretien et maintenance sur les bâtiments et sur les véhicules. Les dépenses d’exploitation éligibles ont été évaluées sur la base de la part des tracteurs et porteurs éligibles dans le parc. La hausse des dépenses d’exploitation liées aux activités Transport routier éligibles par rapport à 2023 s’explique par la hausse du pourcentage d’éligibilité du parc. Les charges d’exploitation liées à l’achat de carburants alternatifs ne sont pas inclues. Au 31 décembre 2024, le montant des dépenses d’exploitation alignées s’élève à 0,9 M€ et correspond principalement au coût d’entretien et maintenance des systèmes BOS et des installations photovoltaïques du groupe. CA Annee Fiscale 2024 Critères de contribution substantielle Critères d'absence de préjudice important (DNSH - Does Not Significant Harm) Activités économiques (1) Code(s) (2) Chiffre d'affaires absolu (3) Part du chiffre d'affaires (4) Atténuation du changement climatique (5) Adaptation au changement climatique (6) Ressources aquatiques et marines (7) Economie circulaire (8) Pollution (9) Biodiversité et écosystèmes (10) Atténuation du changement climatique (11) Adaptation au changement climatique (12) Ressources aquatiques et marines (13) Economie circulaire (14) Pollution (15) Biodiversité et écosystèmes (16) Garanties minimales (17) Part du chiffre d'affaires alignée (A.1.) ou eligible (A.2.) sur la taxinomie, année N-1 (18) Catégorie (activité habilitante) (19) Catégorie (activité transitoire) (20) M € % O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N O; N O; N O; N O; N O; N O; N % H T A. ACTIVITES ELIGIBLES A LA TAXINOMIE A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignés sur la taxinomie) Collecte et transport de déchets non dangereux triés à la source / Collecte et transport de déchets non dangereux et dangereux CCM 5.5 / CE 2.3 0,00 0,00% O N/EL N/EL N N/EL N/EL O O O O O O O 0,01% Production de l’électricité à partir d’énergie éolienne CCM 4.3 0,25 0,01% O N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL O O O O O O O 0,00% Chiffre d'affaires des activités durables sur le plan environnemental (A.1) 0,25 0,01% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% O O O O O O O 0,01% dont habilitantes 0,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% H dont transitoires 0,00 0,00% 0,00% 0,00% T A.2. Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) M € % EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires CCM 6.5 0,54 0,01% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 0,01% Transport routier de fret CCM 6.6 1579,41 32,90% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 21,90% Acquisition et propriété de bâtiments CCM 7.7 14,32 0,30% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 0,35% Chiffre d'affaires des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (A.2) 1594,27 33,21% 33,21% 0% 0% 0% 0% 0% Chiffre d'affaires des activités éligibles à la taxinomie (A.1+A.2) 1594,51 33,21% 33,21% 0% 0% 0% 0% 0% 22,27% B. ACTIVITES NON ELIGIBLES A LA TAXINOMIE Chiffre d'affaires des activités non éligibles à la taxinomie 3 206,27 66,79% Total (A+B) 4 800,78 100,00% Capex Annee Fiscale 2024 Critères de contribution substantielle Critères d'absence de préjudice important (DNSH - Does Not Significant Harm) Activités économiques (1) Code(s) (2) CAPEX absolu (3) Part des CAPEX (4) Atténuation du changement climatique (5) Adaptation au changement climatique (6) Ressources aquatiques et marines (7) Economie circulaire (8) Pollution (9) Biodiversité et écosystèmes (10) Atténuation du changement climatique (11) Adaptation au changement climatique (12) Ressources aquatiques et marines (13) Economie circulaire (14) Pollution (15) Biodiversité et écosystèmes (16) Garanties minimales (17) Part des CAPEX alignés (A.1.) ou eligible (A.2.) sur la taxinomie, année N-1 (18) Catégorie (activité habilitante) (19) Catégorie (activité transitoire) (20) M € % O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N O; N O; N O; N O; N O; N O; N % H T A. ACTIVITES ELIGIBLES A LA TAXINOMIE A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignés sur la taxinomie) Production d’électricité à partir d’énergie éolienne CCM 4.3 12,14 2,07% O N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL O O O O O O O 1,53% Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires CCM 6.5 0,00 0,00% O N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL O O O O O O O 0,04% T Installation, maintenance et réparation de stations de recharge pour véhicules électriques à l’intérieur de bâtiments (et dans des parcs de stationnement annexés à des bâtiments) CCM 7.4 0,66 0,11% O N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL O O O O O O O 0,04% H Installation, maintenance et réparation d’instruments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la performance énergétique des bâtiments / Fourniture de solutions informatiques/opérationnelles fondées sur les données CCM 7.5 / CE 4.1 0,54 0,09% O N/EL N/EL N N/EL N/EL O O O O O O O 0,13% H Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables CCM 7.6 13,25 2,26% O N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL O O O O O O O 3,14% H CAPEX des activités durables sur le plan environnemental (A.1) 26,59 4,54% 4,54% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 4,89% dont habilitantes 14,45 2,47% 2,47% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% H dont transitoires 0,00 0,00% 0,00% T A.2. Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) M € % EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL Fabrication d'hydrogène CCM 3.10 1,79 0,31% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 0,00% Réseaux de chaleur/de froid CCM 4.15 1,69 0,29% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 1,10% Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires CCM 6.5 6,32 1,08% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 1,40% Transport routier de fret CCM 6.6 88,70 15,16% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 17,10% Transports maritime et côtiers de fret, navires nécessaires aux opérationsportuaires et aux activités auxiliaires CCM 6.10 0,00 0,00% N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 0,05% Rénovation de bâtiments existants CCM 7.2 / CE 3.2 17,93 3,06% EL N/EL N/EL EL N/EL N/EL 1,04% Installation, maintenance et réparation d’équipements favorisant l’efficacitéénergétique CCM 7.3 7,41 1,27% N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 0,00% Acquisition et propriété de bâtiments CCM 7.7 183,44 31,34% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 29,56% CAPEX des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (A.2) 307,28 52,50% 52,19% 0,00% 0,00% 3,06% 0,00% 0,00% 50,24% CAPEX des activités éligibles à la taxinomie (A.1+A.2) 333,87 57,04% 56,74% 0,00% 0,00% 3,06% 0,00% 0,00% 55,13% B. ACTIVITES NON ELIGIBLES A LA TAXINOMIE CAPEX des activités non éligibles à la taxinomie 251,42 42,96% Total (A+B) 585,30 100% OPEX Annee Fiscale 2024 Critères de contribution substantielle Critères d'absence de préjudice important (DNSH - Does Not Significant Harm) Activités économiques (1) Code(s) (2) OPEX absolu (3) Part des OPEX (4) Atténuation du changement climatique (5) Adaptation au changement climatique (6) Ressources aquatiques et marines (7) Economie circulaire (8) Pollution (9) Biodiversité et écosystèmes (10) Atténuation du changement climatique (11) Adaptation au changement climatique (12) Ressources aquatiques et marines (13) Economie circulaire (14) Pollution (15) Biodiversité et écosystèmes (16) Garanties minimales (17) Part des OPEX alignés (A.1.) ou eligible (A.2.) sur la taxinomie, année N-1 (18) Catégorie (activité habilitante) (19) Catégorie (activité transitoire) (20) M € % O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N; N/EL O; N O; N O; N O; N O; N O; N O; N % H T A. ACTIVITES ELIGIBLES A LA TAXINOMIE A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignés sur la taxinomie) Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires CCM 6.5 0,00 0,00% O N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL O O O O O O O 0,12% T Installation, maintenance et réparation d’instruments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la performance énergétique des bâtiments / Fourniture de solutions informatiques/opérationnelles fondées sur les données CCM 7.5 / CE 4.1 0,66 0,33% O N/EL N/EL 0% N/EL N/EL O O O O O O O 0,00% H Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables CCM 7.6 0,22 0,11% O N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL O O O O O O O 0,00% H OPEX des activités durables sur le plan environnemental (A.1) 0,88 0,44% 0,12% dont habilitantes 0,88 0,44% 0,44% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% O O O O O O O 0,00% H dont transitoires 0,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% O O O O O O O 0,00% T A.2. Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) M € % EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL EL; N/EL Fabrication d'hydrogène CCM 3.10 0,02 0,01% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 0,00% Réseaux de chaleur/de froid CCM 4.15 12,08 6,07% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 2,74% Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires CCM 6.5 6,09 3,06% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 2,70% Transport routier de fret CCM 6.6 35,39 17,79% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 7,13% Acquisition et propriété de bâtiments CCM 7.7 34,53 17,36% EL N/EL N/EL N/EL N/EL N/EL 14,92% OPEX des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (A.2) 88,10 44,29% 27,48% OPEX des activités éligibles à la taxinomie (A1+A2) 88,98 44,74% 27,60% B. ACTIVITES NON ELIGIBLES A LA TAXINOMIE OPEX des activités non éligibles à la taxinomie 109,92 55,26% Total (A+B) 198,91 100,00% Nucléaire Ligne Activités liées à l’énergie nucléaire 1 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible. NON 2 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles. NON 3 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d’exploitation sûre d’installations nucléaires existantes de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, à partir d’énergie nucléaire, y compris leurs mises à niveau de sûreté. NON Activités liées au gaz fossile 4 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. NON 5 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d’exploitation d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. NON 6 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d’exploitation d’installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles gazeux. NON Tableaux Multi-objectifs CCM : Climate Change Mitigation, CCA : Climate Change Adaptation, WTR : Sustainable use and protection of water and marine resources, CE : Circular Economy, PPC : Pollution Prevention and Control, BIO : protection and restoration of biodiversity and ecosystems Part du CA/Total du CA Alignée par objectif Eligible par objectif CCM 0,00% 33,21% CCA 0,00% 0,00% WTR 0,00% 0,00% CE 0,00% 0,00% PPC 0,00% 0,00% BIO 0,00% 0,00% Part des CapEX/Total des CapEX Alignée par objectif Eligible par objectif CCM 4,54% 57,04% CCA 0,00% 0,00% WTR 0,00% 0,00% CE 0,00% 3,16% PPC 0,00% 0,00% BIO 0,00% 0,00% CHAPITRE 3 –SOCIAL 8.Effectifs de STEF (ESRS S1) 8.1.Stratégie 8.1.1.Incidences, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique La stratégie et le modèle économique de STEF induisent, au regard des collaborateurs, les IRO suivantes : ●Liberté d’association, existence de comités d’entreprise et droits des travailleurs à l’information, à la consultation et à la participation. Un bon climat social permet d’assurer une continuité d’activité ainsi qu’une réputation positive, avec des impacts réels sur la productivité et l’attractivité. Ce climat se matérialise par la mise en place d’IRP à tous les niveaux des organisations de STEF : CSE, comités de réseaux, comité de Groupe en France, comité d’entreprise dans les autres pays, comité d’entreprise européen à l’échelle de tout le Groupe ; ●Négociation collective, qui garantit aux collaborateurs et à leurs représentants la prise en compte de leurs préoccupations dans les différentes négociations, menées dans toutes les organisations du Groupe. En France sont menées annuellement les NAO (négociations annuelles obligatoires, portant notamment sur les salaires), et des négociations sur des thèmes transverses. Un accord sur la QVCT (qualité de vie au travail et conditions de travail) a ainsi été signé en décembre 2024 ; ●Dialogue social, qui s’incarne dans les IRP et négociations collectives mentionnées supra ; ●Temps de travail : les différentes réglementations des pays où le Groupe est implanté encadrent le temps de travail des collaborateurs, tout en permettant la flexibilité nécessaire à la bonne conduite de nos opérations ; ●Formation et développement des compétences : dans un Groupe en croissance continue, l’adéquation compétences requises et compétences réelles est primordiale. La politique volontariste de promotion interne (plus de 70 % des postes de managers sont pourvus en interne à l’échelle du Groupe) réclame un important investissement dans la formation, tout en s’assurant de la prise en compte des souhaits d’évolution professionnelle de chacun ; ●Diversité, qui impacte la qualité de l’environnement de travail, l’attractivité et la réputation du Groupe. Le risque de discrimination est systémique du fait de la branche d’activité et des cultures des pays d’implantation du Groupe. Un manque de diversité des compétences et des profils peut être un frein au développement de STEF. Cet IRO représente une force au service de l’innovation, de la performance et est ainsi un atout stratégique pour le Groupe. Celui-ci contribue positivement à l’emploi et au développement social et économique des territoires d’implantation ; ●Emploi et inclusion des personnes handicapées : le travail mené en France depuis 18 ans a permis de positionner STEF comme un acteur majeur de l’inclusion du handicap. En capitalisant sur cette expérience, STEF a amorcé la généralisation de la démarche à l’ensemble de ses pays d’implantations. Par ailleurs, le non-respect des quotas, en France, Espagne, Italie et Portugal, peut avoir un impact sur l’attractivité des personnes et des investisseurs ; ●Egalité de genre et égalité de rémunération pour un travail de valeur égale : STEF évolue dans un secteur peu féminisé. Des diagnostics qualitatifs, menés en 2020, année de référence, ont révélé l’existence de difficultés, telle que le plafond de verre : une plus grande difficulté pour les femmes d’atteindre les plus hautes fonctions du Groupe. Les risques identifiés sont la fuite de talents, un épanouissement et une ambiance au travail dégradés et une perte d’attractivité ; ●Mesures de lutte contre la violence et le harcèlement sur le lieu de travail : un climat de travail dégradé par des situations d’agissements et de harcèlement sexistes constitue un risque humain, réputationnel et des coûts financiers liés au manque d’attractivité. Depuis quatre ans le travail mené sur cet axe est une source d’opportunités pour créer un environnement de travail sécurisé, un vivier de talents, pour fidéliser hommes et femmes à tous postes et répondre aux attentes sociétales de nos salariés ; ●Santé, sécurité et équilibre entre vie professionnelle et vie privée : les questions de santé et sécurité recouvrent les impacts liés aux conditions de travail. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est impacté par les horaires décalés ou les périodes de fortes activités, pouvant amener à des dépassements d’horaires ou à une influence sur la prise des congés. Ces points renvoient à plusieurs risques, dont les accidents du travail ou les maladies professionnelles. Engagé dans de nombreuses démarches de diminution des accidents de travail et d’améliorations des conditions de travail, le Groupe STEF saisit l’opportunité de se différencier dans son secteur d’activité en proposant une qualité de vie et des conditions de travail en constante progression. Les actions déployées pour répondre à ces incidences et risques constituent le cœur de la politique RH du Groupe. Par ses pays d’implantation et le respect strict des législations en vigueur, le Groupe STEF garantit les droits humains de ses collaborateurs et collaboratrices, et n’est ainsi pas soumis à un certain nombre de risques, notamment le travail forcé et le travail des enfants. Pour la même raison, l’ensemble des équipes du Groupe est rémunéré décemment, en lien avec les salaires minimums légaux de ses pays d’implantation. 8.2.Gestion des incidences, des risques et des opportunités L’ensemble de cette politique permet la prévention d’atteinte éventuelle aux droits humains de tout collaborateur et collaboratrice du Groupe, par le respect strict des législations des pays dans lesquels STEF est implanté. Ces éléments sont par ailleurs explicitement décrits dans la charte éthique du Groupe. Ses différentes composantes et actions sont accessibles aux collaborateurs par l’intermédiaire des organisations RH qui sont présentes à tous les niveaux des organisations du Groupe, du site au pays, et ses politiques sont disponibles sur les sites Internet et Intranet du Groupe. Cette politique est déclinée dans les différents périmètres par l’action conjointe de la DRH du Groupe et des DRH opérationnelles et fonctionnelles. Des instances de coordination et d’animation propres à la fonction Ressources Humaines assurent la cohérence des différents objectifs et projets déclinés dans chacune des organisations opérationnelles et fonctionnelles. 8.2.1.Politiques liées aux effectifs de STEF Cette synthèse illustre la répartition des effectifs du Groupe au 31/12/2024, excluant les croissances externes réalisées en 20249. RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR PAYS / BU CDI + CDD 2022 2023 2024 BU FLUX FRAIS 8 118 8 220 8 360 BU GMS 1 951 1 970 2 158 BU SURGELE 1 333 1 344 1 256 BU FRAIS SUPPLY CHAIN 846 915 917 BU SEAFOOD 698 694 756 BU RHD 569 622 659 BU TSA 230 259 251 BU CONDITIONNEMENT 132 132 130 BU FLUX INTERNATIONAUX 91 178 185 Activité FTL - - 12 DIRECTIONS TRANSVERSES BU 160 166 171 STEF FRANCE 14 128 14 500 14 855 ESPAGNE 2 178 2 372 2 482 PORTUGAL 461 491 536 ITALIE 1 174 1 309 1 500 BELGIQUE 426 657 667 PAYS-BAS 338 351 342 SUISSE 226 240 281 FLUX EUROPEENS 76 82 82 UK 1 427 1 460 1 508 STEF INTERNATIONAL 6 306 6 962 7 398 Maritime (essentiellement La Méridionale) 558 - - Autres activités et fonctions centrales 726 819 848 TOTAL GROUPE 21 718 22 281 23 101 A partir de cette section, tous les tableaux et indicateurs concernent le périmètre Groupe hors croissances externes réalisées en 2024. Effectif par pays et par genre & Effectif par contrat et par genre EFFECTIFS AU 31/12/2024 FR ES PT BE NL IT CH UK GROUPE FEMMES CDI 3 311 577 119 108 52 448 59 191 4 865 CDD 64 44 16 3 11 72 0 4 214 TOTAL 3 375 621 135 111 63 520 59 195 5 079 HOMMES CDI 12 308 1 738 332 537 239 844 219 1 306 17 523 CDD 102 123 69 19 40 136 3 7 499 TOTAL 12 410 1 861 401 556 279 980 222 1 313 18 022 TOTAL GROUPE 15 785 2 482 536 667 342 1 500 281 1 508 23 101 Les effectifs sont exprimés en nombre de salariés sous contrat au 31/12 de l'année. Effectif total non salarié 2024 2023 2022 ETP INTÉRIM 3 975 3 481 3 972 Calcul des effectifs non salarié en équivalents temps plein (sur la base des heures travaillées / horaires de référence mensuelle du pays) sur le mois de décembre 2024. Seuls les intérimaires sont pris en compte. Répartition des effectifs par tranche d'âge 2024 2023 2022 - de 30 ans 3 645 15,78% 3 465 15,76% 3 283 15,32% 30 - 50 ans 11 957 51,76% 11 529 52,42% 11 483 53,58% + 50 ans 7 499 32,46% 6 998 31,82% 6 666 31,10% TOTAL 23 101 100,00% 21 992 100,00% 21 432 100,00% Nombre de personne ayant quitté le Groupe durant la période, et turnover associé GROUPE Salariés sortis 3 555 TURNOVER 15,96% Le nombre de sorties correspond aux salariés ayant quitté le Groupe durant l'année, et n'étant plus sous contrat au 31/12. Pour l’ensemble des politiques et actions décrites ci-après, concernant le volet social du Groupe STEF, les effectifs impactés s’entendront comme les salariés du Groupe, sauf mention contraire ou complémentaire. Par ailleurs, l’efficacité de ces politiques et ces actions est évaluée régulièrement par le suivi et l’analyse des différents indicateurs qui les composent, au sein de leurs instances de pilotage respectives. La Politique Ressources Humaines du Groupe présente deux objectifs majeurs et convergents : d’une part, contribuer à la croissance et à la performance du Groupe grâce à des collaborateurs et des collaboratrices mobilisés, et, d’autre part, assurer à ces derniers une expérience riche de sens et à même de satisfaire leurs aspirations. Portée et incarnée par la Direction des Ressources Humaines du Groupe ainsi que les différentes DRH des organisations opérationnelles et fonctionnelles, cette politique est partagée au sein des instances de gouvernance du Groupe et en premier lieu au Comité exécutif. Elle fait l’objet tous les cinq ans d’un plan moyen terme (PMT), qui tout à la fois s’inscrit dans celui du Groupe et contribue directement à la réussite de ce dernier. La politique Ressources Humaines est déclinée dans les différents périmètres par l’action conjointe de la DRH du Groupe et des DRH opérationnelles et fonctionnelles. Des instances de coordination et d’animation propres à la fonction Ressources Humaines assurent la cohérence des différents objectifs et projets déclinés dans chacune des organisations opérationnelles et fonctionnelles. La politique Ressources Humaines, dans son double objet de supporter la croissance du Groupe et d’assurer le développement de l’expérience collaborateur, se structure autour de quatre axes essentiels : ●Le lien fort et durable entre le Groupe et ses collaborateurs et ses collaboratrices ; ●Le déploiement d’environnements de travail sûrs, inclusifs et respectueux de chacun et chacune, permanents ou temporaires ; ●L’inscription au cœur de toutes les organisations de la diversité, de l’équité et de l’inclusion ; ●Le développement de l’attractivité de STEF. La diversité, l’équité et l’inclusion font partie intégrante des valeurs portées par STEF, concrétisées à travers une démarche DEI, qui vise à créer un environnement de travail où chaque personne se sent respectée, incluse et valorisée. STEF s’est engagé, depuis de nombreuses années, à reconnaître et valoriser les différences individuelles afin d’assurer l’égalité des opportunités et des résultats pour l’ensemble de ses collaborateurs et ses collaboratrices. Cette démarche est constituée de différents axes de travail : égalité et mixité professionnelle F/H, handicap, origines socio-économiques et multiculturelles, et convictions religieuses et politiques. Les autres thématiques font l’objet d’actions ponctuelles et seront structurées progressivement en portant un accent sur l’âge et l’intergénérationnel, l’identité de genre et l’orientation sexuelle, l’apparence physique et la situation familiale, selon les priorités communes aux pays. La démarche poursuit trois objectifs : ●Former, sensibiliser et communiquer sur les enjeux de diversité, d’équité, d’inclusion et de non-discrimination et faire preuve d’exemplarité ; ●Assurer l’égalité des opportunités et des résultats ; ●Contribuer à l’inclusion de tous et de toutes en participant à des programmes à destination des publics éloignés de l’emploi ou en risque d’exclusion. À travers son axe handicap, pilier historique de la DEI, le Groupe s’engage à créer un environnement de travail inclusif et accessible pour les personnes en situation de handicap y compris les personnes atteintes de maladies chroniques et invalidantes. En France, le premier accord handicap agréé a été signé en 2007 et a mené la création de la mission handicap. Depuis 2024, le Groupe vise une harmonisation de cet axe dans tous les pays. Cet axe poursuit trois objectifs : ●Respecter et maintenir les taux d’emploi réglementaire par pays ; ●Intégrer les personnes en situation de handicap, et favoriser et sécuriser leurs parcours professionnels ; ●Permettre l’accessibilité des locaux de travail comme des outils numériques du Groupe. Le tableau ci-dessous illustre les avancées du Groupe en matière d’inclusion de personnes en situations de handicap, sur les pays avec une obligation légale, en particulier pour la France en dépassant l’objectif légal de 6% depuis 2020. A noter que les données les plus récentes disponibles à la date de publication concerne l’année 2023, le taux du handicap France n’ayant pas encore été mis à disposition par l'URSSAF. 2023 2022 2021 2020 France 7,46 % 7,60 % 7,76 % 7,77 % Espagne 1,31 % 1,11 % 1,07 % 1,31 % Italie 3,24 % 3,34 % 3,92 % 4,47 % Portugal 1,65 % 1,31 % Depuis 2020, le Groupe STEF mène un travail sur l’axe égalité et mixité professionnelle femmes/hommes nommée « MIX’UP ». Cet axe est issu d’un constat : STEF évolue dans un secteur et une branche d’activité dans lesquels les métiers sont traditionnellement genrés et souhaite répondre aux évolutions sociétales. Le Groupe s’est fixé cinq objectifs : ●Augmenter de 25 % la part des femmes dans les effectifs d’ici 2030 ; ●Accompagner le changement de culture d’entreprise en profondeur afin de favoriser l’épanouissement et l’inclusion de tous et de toutes ; ●Assurer le recrutement, l’intégration et développement professionnel sans condition de genre ; ●Améliorer nos environnements et conditions de travail tout en y intégrant une démarche active de prévention et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles ; ●Contribuer à rendre nos métiers attractifs. Evolution des effectifs féminins par rapport à l’effectif global depuis 2020 : EVOL. EFFECTIF FEMMES EVOL. EFFECTIF GLOBAL 2024 vs 2023 5,83% 5,04% 2024 vs 2022 12,69% 7,79% 2024 vs 2021 25,04% 21,00% 2024 vs 2020 33,03% 24,06% Part des femmes dans les effectifs 2024 2023 2022 2021 2020 FR 21,38% 21,23% 20,68% 20,25% 19,61% ES 25,02% 24,92% 25,40% 26,27% 26,33% PT 25,19% 25,66% 26,46% 28,47% 28,19% BE 16,64% 16,93% 14,55% 14,62% 12,13% NL 18,42% 17,38% 15,98% 15,27% 12,16% IT 34,67% 37,55% 36,02% 35,36% 32,93% CH 21,00% 10,83% 7,34% 7,43% 6,77% UK 12,93% 12,40% 12,89% MARITIME 15,41% 14,04% 14,83% GROUPE 21,99% 21,82% 21,03% 21,28% 20,50% Une dynamique de féminisation des effectifs est ainsi visible dans le Groupe et dans la majorité des pays depuis 3 ans. La santé, la sécurité, la qualité de vie et les conditions de travail sont désormais concrétisées à travers une démarche unique Keep it Safe, qui vise à créer un environnement de travail sécurisé et participe à la préservation et la construction de la santé de tous et de toutes. Cette démarche couvre l’ensemble des pays d’implantation du Groupe, assurant ainsi que chaque collaborateur et collaboratrice de STEF soit couvert par un système de management de la santé, sécurité et des conditions de travail. Les objectifs de la démarche s’articulent autour de trois axes : ●Sécurité au travail : réduire durablement nos facteurs de risques professionnels et ainsi réduire notre accidentologie sur l’ensemble des pays ; ●Conditions de travail : améliorer les conditions de réalisation du travail au sein de nos activités en proposant des changements organisationnels, techniques et humains ; ●Bien vivre au travail : amorcer des changements pour proposer à nos collaborateurs et collaboratrices un travail porteur de sens, vecteur de santé et durablement performant. Les indicateurs ci-dessous reflètent les progrès du Groupe sur la diminution de la fréquence des accidents, mais également une vigilance sur les durées d’arrêts associées. Nombre et taux d'accident de travail 2024 2023 2022 NB ACCIDENT 1 148 1 127 1 133 TX FREQUENCE 31,09 31,61 39,16 TX GRAVITE 2,34 2,13 2,61 Nombre et taux d’accident de travail avec arrêt, concernant l’effectif salarié uniquement. Nombre de jours perdus en raison d’accidents du travail et de décès dus à des accidents du travail, à des problèmes de santé liés au travail et à des décès dus à des problèmes de santé 2024 2023 2022 AT NB JRS ABS 86 353 75 783 75 525 NB JRS DECES Refus de publication pour des raisons morales et managériales, et impossibilité de comptabiliser le nbre de jours perdus suite au décès d’un salarié MP NB JRS ABS 13 006 NB JRS DECES Refus de publication pour des raisons morales et managériales, et impossibilité de comptabiliser le nbre de jours perdus suite au décès d’un salarié Nombre de décès dus à des accidents de travail et maladies professionnelles Un décès en France, lié à un accident de travail 8.2.2.Processus d’interaction au sujet des incidences avec les effectifs de STEF et leurs représentants La politique de dialogue social au sein du Groupe joue un rôle indispensable dans le partage de la stratégie d’entreprise avec l’ensemble des collaborateurs. Elle concerne l’ensemble des organisations du Groupe et se caractérise tant par des instances formelles de dialogue et de négociation que par des outils d’écoute générale, s’adressant à l’ensemble des collaborateurs et des collaboratrices. Elle se manifeste par un dialogue continu, aussi bien institutionnalisé qu’informel, à tous les niveaux des organisations : local, national, Groupe. Il s’incarne tant au travers des instances représentatives du personnel présentes à tous les niveaux des organisations que de l’instauration de dispositifs permettant l’écoute des collaborateurs sur l’ensemble de nos pays. Les objectifs de cette politique s’articulent autour de quatre axes principaux : 1.Privilégier le dialogue afin que la stratégie de l’entreprise soit partagée avec l’ensemble des collaborateurs Chacun de nos pays est représenté par un ou plusieurs élus au sein du Comité d’entreprise européen (CEE), à l’exception, à ce stade, du Royaume-Uni qui a intégré récemment le Groupe. Cette instance est destinée à développer le dialogue social entre la Direction Générale et les représentants du personnel, grâce à la représentation et à la prise en compte des intérêts des salariés de chacun des pays. Elle vise, notamment, à renforcer la solidarité et la cohésion du Groupe pour assumer sa dimension et la réalisation de ses ambitions. À cet effet, le CEE est informé en amont de chaque acquisition et consulté dès lors qu’un projet a des conséquences sur deux pays ou plus (transnational). Chaque pays où le Groupe est présent dispose également, conformément aux dispositions légales nationales, d’instances représentatives permettant l’échange et le partage d’informations entre les Directions et les élus. En France, le dialogue social a fait l’objet d’une négociation particulière avec les organisations syndicales et a abouti à la conclusion : ●D’un accord sur le droit syndical qui a porté la création du rôle de coordonnateur syndical permettant à chacune des organisations représentatives d’avoir un représentant permettant d’échanger avec la Direction au niveau de la France ; ●D’un accord sur les instances représentatives du personnel en France permettant la mise en place d’instances supralégales (Comité transport et logistique) afin que chaque niveau managérial puisse être pourvu d’une instance. Pourcentage des salariés couverts par des conventions collectives 100% des effectifs Groupe sont couverts par des conventions collectives. Nombre de nouveaux accords collectifs conclus dans les pays de l'UE, et si échéant le pourcentage de salariés concernés 321 accords collectifs ont été signés en 2024 au sein du Groupe. Le nombre important d’accords signés au niveau du Groupe tient compte de son organisation en filiales en particulier en France, et intègre, notamment, les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) de chaque filiale. Pourcentage des salariés couverts par des représentants du personnel 93,85% des effectifs Groupe sont couverts par des représentants du personnel, au regard des différentes législations nationales et européennes. En 2025, 100% des effectifs Groupe devraient être couverts. Existence d’un accord avec les salariés de l’entreprise conclu en vue de la représentation par un comité d’entreprise européen (CEE) Existence d’un CEE depuis l’accord signé en 2005. 2.Partager la manière d’appréhender les impacts sociaux et humains des évolutions auxquelles le Groupe pourrait être exposé Le rythme des transformations du travail s’accélère et la crise sanitaire est venue confirmer l’ampleur de ses transformations. Par ailleurs, les relations qui lient le Groupe et ses collaborateurs ne sont pas épargnées par les évolutions sociales et sociétales qui animent nos sociétés. Un dialogue social constructif apparaît donc comme essentiel pour appréhender les mutations profondes de nos organisations et leurs conséquences sur les conditions de travail et l’emploi de nos collaborateurs. C’est dans ce cadre que les Directions au sein du Groupe partagent et/ou négocient avec les représentants du personnel sur la manière dont ces diverses transformations impactent le quotidien de nos collaborateurs. 3.Incarner le dialogue social à tous les niveaux de nos organisations en collaboration étroite du management et en proximité des situations de travail Chaque pays, périmètre, est doté d’instances permettant un échange entre le management et les représentants des collaborateurs. Ces instances permettent l’échange de points de vue entre la Direction et le corps social afin que les collaborateurs soient pleinement informés de la stratégie de l’entreprise. Ces instances, en proximité des situations de travail, permettent également d’intégrer les enjeux propres à chaque environnement de travail notamment en lien avec les conditions de travail. 4.Être à l’écoute de nos collaborateurs via la mise en place d’un dispositif d’alerte et d’un baromètre social. Déployer, dans le cadre du baromètre social, des plans d’actions issus des résultats, permettant d’améliorer la qualité de vie et des conditions de travail En septembre 2023 et pour la première fois au sein du Groupe, une enquête à destination de l’ensemble des collaborateurs et des collaboratrices a été mise en place. Cette enquête déployée sur l’ensemble des pays a permis de connaître le ressenti de 12 089 salariés (53 % de taux de participation) sur le contenu de leur travail, leurs conditions de travail, l’équité, le développement professionnel. À la suite de la présentation des résultats de l’enquête auprès de l’ensemble des collaborateurs et des collaboratrices, des plans d’actions ont été mis en place afin d’améliorer les éventuelles difficultés soulevées par les collaborateurs. Cette enquête sera reconduite tous les 24 mois. Le déploiement et la progression de la démarche SST & QVCT passe entre autres par une sollicitation des collaborateurs et des collaboratrices concernées par les situations de travail. À ce titre, d’ici fin 2026, chaque site s’engage à assurer au moins un projet par an, visant à améliorer les conditions de travail, avec la participation directe des équipes concernées. 8.2.3.Procédures de réparation des incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de STEF de faire part de leurs préoccupations Le Groupe a mis en place un dispositif d’alerte défini dans notre charte éthique, permettant à l’ensemble des salariés qui seraient victimes ou témoins d’actes répréhensibles tels que notamment des actes de corruption, vols, harcèlement moral ou sexuel, d’en informer le Groupe de façon totalement anonyme. Ce dispositif, qui prend la forme d’une plateforme d’alerte, a été déployé dans l’ensemble des organisations du Groupe. Celui-ci s’engage ainsi à traiter toute alerte qui lui serait adressée et de faire la lumière sur les faits qui auraient été dénoncés. La mise en place de ce dispositif a fait l’objet d’une information générale via l’information et la consultation de toutes les IRP du Groupe, afin que chacun en ait connaissance. Nombre total d’incidents de discrimination, y compris le harcèlement, signalés au cours de la période de référence Nombre de plaintes déposées par l’intermédiaire de canaux permettant aux effectifs de l’entreprise de faire part de leurs préoccupations (y compris les mécanismes de réclamation) (Montant total des amendes, des pénalités et de l’indemnisation des dommages résultant des incidents et plaintes mentionnés ci-dessus) GROUPE NB INCIDENTS DISCRIMINATION 6 NB PLAINTES AUTRES CANAUX D'ALERTE LOCAUX 31 MONTANT AMENDES ASSOCIÉES 0,00 € Le second chiffre ne représente sans doute pas la totalité des alertes locales (hors plateforme), puisqu’il n’existe pas de consolidation de celles-ci au niveau Groupe. Nombre d’incidents graves en matière de droits de l’homme affectant les effectifs de l’entreprise Montant total des amendes, sanctions et indemnisations résultant des cas décrits ci-dessus GROUPE NB INCIDENTS GRAVE DDH 0 MONTANT ASSOCIÉ 0,00 € Plusieurs procédures sont également en place dans l’éventualité où un accident se produit. Chaque entité dispose de personnels formés aux premiers secours, et un process clair pour prévenir les secours, si cela s’avère nécessaire. D’autres procédures sont également en place, comme les lignes d’écoute psychologique 24/7 depuis 2023 pour la France ou le Portugal, pour traiter les conséquences des accidents ainsi que les situations de violences morales. 8.2.4.Actions concernant les incidences importantes, visant à atténuer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les effectifs de STEF, et efficacité de ces actions et approches La culture d’entreprise du Groupe STEF est caractérisée et diffusée à travers deux actions principales. La première, inhérente au projet du Groupe depuis plus de 30 ans, est l’actionnariat salarié : à travers un Plan Epargne Entreprise (PEE), déployé dans la totalité des pays où le Groupe est implanté à l’exception de la Suisse, près des deux tiers des collaborateurs détiennent plus de 18 % du capital de STEF. Cet outil fait l’objet d’une communication sur son fonctionnement et ses performances chaque année dans l’ensemble des périmètres du Groupe, chaque nouveau collaborateur en reçoit une présentation lors de son intégration. Notre modèle de leadership, structuré autour de six piliers (people care, autonomie et responsabilité, customer care, entreprenariat, agilité, collaboration), est issu de près de 250 interviews menées auprès de managers de tous niveaux du Groupe. Incarnant à la fois l’héritage de la culture d’entreprise de STEF et la prise en compte des nouvelles tendances sociétales, son ancrage durable dans les pratiques managériales est un objectif majeur de STEF. Chaque périmètre opérationnel et fonctionnel a pour objectif de s’assurer de sa réalité et de son établissement en tant que référence des pratiques et décisions. Il s’agit d’un processus d’amélioration continue, dont la DRH assure le pilotage et dont chaque périmètre a la responsabilité. À ce titre, son ancrage ne fait pas l’objet d’un planning. Notre ambition de développer nos activités, de garantir la promesse client fait écho à la nécessité de développer les ressources et les compétences à même d’accompagner l’évolution du business, grâce à des salariés mobilisés et à même de satisfaire leurs aspirations professionnelles. C’est pourquoi nous accompagnons et formons nos collaborateurs afin qu’ils soient impliqués et partie prenante de l’évolution de notre entreprise en leur portant une attention sincère. Notre taux de promotion interne sur les postes de manager de plus de 70 % témoigne de notre souci permanent d’implémenter des processus de développement RH touchant l’ensemble de nos populations et leur permettant de réelles progressions professionnelles : ●Le déploiement dans l’ensemble des périmètres de parcours professionnels certifiants ou qualifiants, du chef d’équipe au directeur de centre de profit, assurant à chacun des collaborateurs concernés une préparation complète à la promotion dans une fonction supérieure ; ●La tenue de people reviews, chaque année et dans chaque périmètre opérationnel et fonctionnel, pilotées par les structures RH en étroite collaboration avec les Directions de chaque périmètre, qui se traduisent par des revues exhaustives des perspectives d’évolution des collaborateurs en lien avec les projections business à trois ans et par la fixation de plans d’actions issus de ces projections. Les organisations de chaque périmètre sont ainsi sécurisées, à date et à un horizon de trois ans ; ●Le graduate program, mis en œuvre dans l’ensemble du Groupe, dont l’objectif est de former en deux ans aux métiers de STEF et d’acculturer de jeunes diplômés bac + 5, avec l’objectif à moyen terme de les promouvoir sur des fonctions de directeur de centre de profit après six à 10 ans de parcours dans différents métiers. 60 à 70 graduate programs sont ainsi recrutés chaque année ; ●Des entretiens annuels pour l’ensemble des managers et des entretiens tous les deux ans pour les autres collaborateurs, qui permettent à ces derniers de faire le point sur leurs performances, leurs compétences et leurs ambitions de carrière ; ●La mise à niveau permanente des compétences requises, techniques ou comportementales, à travers la mise en œuvre d’actions de formation dans l’ensemble des périmètres. Pourcentage de salariés ayant participé à des évaluations régulières de leurs performances et du développement de leur carrière, ventilé par genre GROUPE % FEMMES 40,40% % HOMMES 20,38% % TOTAL 24,78% A l’exception de la France (cadre légal imposant la réalisation d’un EP tous les 2 ans pour tous les salariés), seules les populations cadres ou managers sont concernées par les campagnes d’entretiens annuels. Nombre moyen d’heures de formation par salarié et par sexe GROUPE 2023 2022 FEMMES 11,83 HOMMES 12,02 TOTAL 11,98 11,65 9,33 S’inscrivant dans notre volonté d’attirer et de fidéliser nos collaborateurs, notre politique de rémunération concerne aussi bien des enjeux Groupe (politique cadres, mobilité, etc.), que des enjeux pays (prise en compte de la législation) et locaux (pour répondre au mieux aux attentes du terrain et de nos collaborateurs). Elle s’assure du respect tant de l’équité interne entre les collaborateurs et les collaboratrices, que de l’équité externe (compétitivité marché de nos rémunérations). À ce titre, elle déploie les objectifs suivants : ●Structurer notre politique de rémunération (rémunération et avantages sociaux) en Europe (principalement cadres) autour d’un référentiel de postes et de fonctions, qui sera actualisé en 2025 pour tenir compte des évolutions des organisations du Groupe ; ●Communiquer auprès de l’ensemble des collaborateurs sur le niveau et la structure de leur rémunération globale, via un bilan social individualisé (BSI), ainsi qu’en externe (recrutement, onboarding, etc.) ; ●S’assurer de la lisibilité de cette politique. Par ailleurs, les rémunérations font l’objet de révisions annuelles individuelles, pour l’ensemble des cadres ou équivalents du Groupe, et de révisions annuelles collectives, soit après négociations spécifiques à STEF (en France ou au Royaume-Uni), soit après application des révisions réglementaires (dans les autres pays du Groupe). Ecart de rémunération entre les femmes et les hommes, exprimée en pourcentage du niveau de rémunération moyen des travailleurs hommes GROUPE RATIO REMU. F / H 101,45% La rémunération moyenne des femmes est 1,45% supérieure à celle des hommes sur l’ensemble du Groupe (hors UK). Remarques : La comparaison d’une rémunération moyenne par genre sur un périmètre si large et hétérogène n'apparait pas pertinente, compte tenu de multiples facteurs : structure de rémunération très différentes en fonction des statuts et métier, et déséquilibre majeur entre le nombre d’hommes et femmes sur certains métiers (population ouvrière en général). Ratio de rémunération annuelle totale de la personne la plus payée par rapport à la rémunération totale annuelle médiane de tous les salariés GROUPE RATIO REMU. MAX / MEDIANE 29,85 Méthodologie : Calcul de la rémunération annuelle contractuelle (hors éléments variables liés au temps ou conditions de travail) de tous les salariés présents au 31/12/2024, rétablie en base temps plein. Sont pris en compte le salaire de base, les éventuelles 13e et 14e mois, les primes d'ancienneté, les primes fixes et compléments de rémunération contractuels, ainsi que les bonus et primes exceptionnels réellement versés. Périmètre UK non disponible. Au regard du développement du business du Groupe, attirer de manière continue de nouveaux collaborateurs est un enjeu clé, d’autant plus que le secteur du transport et de la logistique souffre en Europe d’un réel déficit d’image. La politique marque employeur du Groupe est ainsi garante de la stratégie et des actions effectuées pour rendre STEF attractive et le secteur désirable afin de faciliter le recrutement de candidats potentiels. Son déploiement passe par la création d’outils de communication et s’assure de son déploiement à tous les niveaux (pays, région, local). Elle a trois objectifs majeurs : ●Faire émerger et diffuser l’identité employeur : la mission, les métiers, l’expertise, les valeurs, la culture d’entreprise en collaboration avec la Direction de la Communication ; ●Faire connaître STEF et travailler la réputation en tant qu’employeur : l’expérience des candidats, le feed-back des collaborateurs à leur entourage, etc., à travers des campagnes médias ; ●Valoriser l’image en interne en tant qu’employeur : une marque employeur portée par ses collaborateurs mettant en avant les atouts de l’entreprise, ainsi qu’une communication inclusive renforcée, valorisant la mixité dans toutes ses fonctions. Outre la campagne de communication marque employeur du Groupe lancée en 2023, elle s’est traduite par le lancement d’une chaîne TikTok, visant à promouvoir notre ambiance de travail à travers des vidéos de collaborateurs du Groupe. Cette attractivité est relayée par la politique de recrutement du Groupe, qui s’assure que les postes vacants et ouverts au recrutement externe sont pourvus par les différentes organisations opérationnelles et fonctionnelles, dans le respect des principes généraux de l’entreprise (valeurs, égalité des chances, etc.). Un objectif permanent est de s’assurer que l’ensemble des intervenants du recrutement véhicule une vision commune (stratégie, valeurs, modèle de leadership, non-discrimination) de l’entreprise auprès des candidats et plus généralement des écosystèmes liés au recrutement. Par ailleurs, au-delà des objectifs opérationnels en la matière de chaque périmètre qui dispose de son organisation de recrutement, ceux-ci ont l’obligation de recruter, dans le cadre du graduate program du Groupe (cf. supra), des profils de jeunes diplômés afin qu’ils deviennent directeurs de site à un horizon de sept à dix ans. Concernant la diversité, l’équité et l’inclusion, des actions de sensibilisation et de formation sont menées des Comités de direction pays jusqu’à l’échelle des collaborateurs et des collaboratrices. L’objectif de ces formations est de lever les stéréotypes et les croyances limitantes pour mieux intégrer, recruter et fidéliser. Chaque périmètre a ensuite la possibilité de renforcer la formation selon ses réalités opérationnelles. Un plan de communication interne et externe annuel, oriente les campagnes Groupe ou pays. Dans l’objectif d’assurer l’égalité des opportunités et des résultats, les processus RH et outils de gestion de carrière sont challengés : annonces emplois, people review, plan de formation, méthode de recrutements. Répartition de l’encadrement supérieur par genre GROUPE % FEMMES 59 21,85% HOMMES 211 78,15% TOTAL 270 100,00% Instances prises en compte : CODIR/COMEX Groupe, CODIR Pays, CODIR BU et CODIR Région (pour la France), et CODIR des fonctions supports Corporate. Des programmes d’insertion professionnelle sont déployés afin de favoriser l’insertion des publics d’origines sociales et économiques défavorisées à travers des partenariats associatifs : Sport dans la Ville, Cruz Roja, la Cravate Solidaire. Depuis 2021, STEF a lancé un partenariat avec l’ONG Tent et les organismes de formation de la branche, en France, afin de créer des sessions de formation STEF ou interentreprises favorisant l’intégration et le retour à l’emploi de personnes réfugiées. De plus, depuis 2024, un partenariat entre la garde nationale et STEF est conclu. Celui-ci permet aux collaborateurs et collaboratrices réservistes de bénéficier de 15 jours de réserve, période durant laquelle ils et elles ont le droit de s’absenter de l’entreprise tout en conservant leur rémunération. STEF a mené des actions pour favoriser l’emploi et l’inclusion des personnes handicapées dans ses pays d’implantation. Chaque périmètre a mis en place des initiatives spécifiques, telles que des campagnes de sensibilisation, des formations, des actions d’intégration et d’identification des personnes concernées. L’objectif est de garantir l’inclusion et le bien vivre au travail des personnes en situation de handicap. La France, historiquement engagée depuis 18 ans et référence sur le sujet, propose différentes innovations. Dans l’objectif de maintenir et sécuriser les parcours professionnels, des procédures pour lutter contre la désinsertion professionnelle ont été créées. Celles-ci font l’objet de premières formations sur les compétences et les savoirs fondamentaux. Le télétravail est également élargi aux personnes en situation de handicap, suivant leur état de santé et l’organisation du service. Par ailleurs, des mesures sociales sont déployées, avec par exemple des jours d’absence rémunérée, octroyés aux personnes en situation de handicap ou pour les salariés aidants ou encore un fonds d’aide spécifique pour le reste à charge en termes de compensation du handicap. Le développement de partenariats associatifs et du secteur protégé et adapté, participe à favoriser une culture d’inclusivité et à la reconnaissance de l’implication du Groupe sur le sujet. Enfin, le Groupe STEF a à cœur de poursuivre l’accessibilité de ses sites européens lors de rénovations et de remodeling. Un audit sur l’accessibilité numérique est en cours de déploiement. Actions « MIX’UP » STEF a mis en place un système pour promouvoir l’égalité de genre et lutter contre la violence et le harcèlement sur le lieu de travail. Un comité dédié, le Comité égalité et mixité professionnelle femmes/hommes, composé de collaborateurs et de collaboratrices, a été créé pour garantir les orientations et les objectifs de cette démarche. En parallèle, un réseau de 135 volontaires, appelés « MIX’UPers », a été mis en place pour animer et soutenir cette démarche au plus près du terrain. Celui-ci est un laboratoire d’innovation sociale et participe au changement de culture du Groupe. Celle-ci est également favorisée par une prise de conscience des inégalités à travers le Diagnostic de situation comparée (DSC) européen, déployé annuellement ; pierre angulaire de la démarche, il permet d’identifier des leviers d’actions, notamment sur les volets développement RH, rémunération et équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les efforts de développement RH se concentrent sur les méthodes de recrutement, d’intégration, d’identification des potentiels, de leur accompagnement ainsi que de l’analyse des causes de départ, tout en garantissant une intégration et une évolution de carrière équitables à tous et à toutes. Le Groupe a ainsi mis en place des programmes de développement et de mentorat pour les encadrantes salariées dans plusieurs de ses pays d’implantation. Le Groupe a à cœur de créer un climat et un environnement de travail inclusif en prêtant une attention particulière aux violences sexistes et sexuelles à travers un plan de prévention et de lutte contre le sexisme. Ce dernier consiste, entre autres, au déploiement de formations à tous niveaux pour lever les stéréotypes et identifier les agissements sexistes ainsi qu’à la mise en œuvre d’outils de communication sur le sujet, sur l’ensemble du périmètre du Groupe – salariés et non-salariés – à partir de 2025. Actions SST et QVCT Les risques principaux auxquels sont exposés les salariés du Groupe sont intrinsèquement liés aux activités de transport, de logistique et de conditionnement, mais les efforts de STEF pour réduire ces risques et améliorer les conditions de travail créent des opportunités pour favoriser un travail en sécurité, améliorer les organisations du travail et se démarquer sur le marché de l’emploi en offrant de meilleures conditions de travail. Des analyses de risques, conduites a minima annuellement sur chaque site du Groupe, permettent prioriser la prévention de risques spécifiques, pour l’ensemble de son personnel, permanent comme temporaire. Ces analyses visent autant la réduction des faits accidentels que l’amélioration des conditions de travail. Parmi les actions du Groupe sur le sujet, un exemple des principales actions de l’année 2024 a été l’industrialisation du déploiement de tables de mises à niveau, limitant le risque d’apparition de troubles musculo-squelettiques (TMS). Ce déploiement se poursuivra sur les années à venir. Des recherches et des expérimentations sont menées pour améliorer la conciliation entre vie professionnelle et vie privée. Des dispositifs d’assistance sociale sont mis en place pour aider les salariés dans leurs démarches administratives et financières. Certaines filiales proposent des contrats et horaires de travail flexibles pour permettre aux employés de mieux gérer leur temps personnel et familial. Certains périmètres ont, par ailleurs, développé des dispositifs spécifiques concernant la parentalité, par exemple la mise en place d’une plateforme de soutien scolaire à destination des enfants des salariés. Ces éléments sont travaillés en coordination avec les objectifs de la démarche « MIX’UP », en particulier celui d’améliorer nos environnements et conditions de travail (cf. [démarche DEI/ « MIX’UP »]). Enfin, tous les pays d’implantation du Groupe ont développé du télétravail pour les postes éligibles, d’une à deux journées par semaine, selon les pays. 8.3.Métriques et cibles Toutes les métriques ont été publiées dans les paragraphes précédents. A titre d’information , le tableau ci dessous récapitule les effectifs totaux du groupe, y compris les effectifs des croissances externes intégrées au cours de l’année 2024 RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR PAYS / BU CDI + CDD 2022 2023 2024 BU FLUX FRAIS 8 118 8 220 8 360 BU GMS 1 951 1 970 2 158 BU SURGELE 1 333 1 344 1 256 BU FRAIS SUPPLY CHAIN 846 915 917 BU SEAFOOD 698 694 756 BU RHD 569 622 659 BU TSA 230 259 251 BU CONDITIONNEMENT 132 132 130 BU FLUX INTERNATIONAUX 91 178 185 Activité FTL - - 12 DIRECTIONS TRANSVERSES BU 160 166 171 STEF FRANCE 14 128 14 500 14 855 ESPAGNE 2 178 2 372 2 809 PORTUGAL 461 491 536 ITALIE 1 174 1 309 1 500 BELGIQUE 426 657 1 024 PAYS-BAS 338 351 1 048 SUISSE 226 240 281 FLUX EUROPEENS 76 82 82 UK 1 427 1 460 1 802 STEF INTERNATIONAL 6 306 6 962 9 082 Maritime (essentiellement La Méridionale) 558 - - Autres activités et fonctions centrales 726 819 848 TOTAL GROUPE 21 718 22 281 24 785 9.Travailleurs de la chaine de valeur (ESRS S2) 9.1.Stratégie Pour exercer ses activités, le Groupe a identifié 3 catégories d’entreprises partenaires au sein de sa chaine de valeur : ●Sous-Traitants Transport (tous pays) ●Coopératives (spécifique à l’Italie) ●Fournisseurs de biens et services (tous pays) Le Groupe STEF exerce son activité dans les services de logistique et de transport de produits alimentaires sous température contrôlée (- 25°C à + 15°C). Ces activités sont soumises à des fluctuations de volumes importantes, difficilement prévisibles et qui nécessitent de la part du Groupe une flexibilité indispensable à la satisfaction de ses clients. Ces fluctuations de consommation sont générées par des phénomènes de saisonnalité (fruits et légumes, glaces …), par l’impact des jours fériés, par l’intensité promotionnelle, etc. Au-delà de ces activités récurrentes, le Groupe est amené régulièrement à démarrer de nouveaux dossiers logistiques et/ou transport qui viennent amplifier ces phénomènes. Le recours au personnel intérimaire, aux sous-traitants transport et aux coopératives contribue à la capacité du Groupe à absorber les variations d’activités. Dans le cadre de son plan Stratégique 2022-2026, le Groupe s’est engagé dans une politique visant à renforcer ses moyens de production propre et pour ce qui concerne l’Italie a une ré-internalisation totale à horizon 2028 des activités actuellement sous-traitées aux coopératives. En effet, l’Italie utilise un modèle d’affaires spécifique au sein du Groupe à savoir que les personnels de production travaillant au sein de nos plateformes de transport et entrepôts de logistique étaient entièrement sous traités auprès de coopératives jusqu’à fin 2023. Ce modèle d’affaires était usuel en Italie. 9.2.Incidences, risques et opportunités importants et interaction avec la stratégie et le modèle économique. Le Groupe est présent uniquement dans des pays de l’Union Européenne ainsi qu’en Suisse et au Royaume Uni. L’analyse de double matérialité a retenu 2 impacts, risques et opportunités relevant de ESRS S2 : ●Condition d’emploi responsable dans la chaine de valeur (Salaires décents, Sécurité de l’emploi, Temps de travail et Egalité de genre et rémunération pour un travail égal) : cet IRO s’applique aux 3 catégories d’entreprises définies ci-dessus et s’applique à tous types d’emploi ●Santé / Sécurité : cet IRO s’applique essentiellement aux sous-traitants transport et coopératives et concerne exclusivement les postes opérationnels Sur l’ensemble de ces thématiques, le Groupe se refuse à se substituer aux représentants légaux des salariés de la chaine de valeur et n’entend pas mettre en place des instances de dialogue direct avec les salariés de ces entreprises sous-traitantes. 9.2.1.Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur Au-delà de son soucis permanent de respecter les réglementations en vigueur dans ses pays d’implantation, le Groupe ne dispose pas à ce stade d’une politique caractérisant ses engagements en matière de respect des droits humains des travailleurs de la chaine de valeur. Ces éléments viendront progressivement renforcer nos critères de référencement et d’évaluation de nos sous-traitants et fournisseurs. Une politique couvrant les travailleurs de la chaine de valeur sera publiée au plus tard en 2027. Le Groupe a actualisé en octobre 2024 sa charte d’achats responsable afin de renforcer ses exigences en matière de promotion et de déploiement de pratiques sociales et citoyennes : ●Protection des Droits de l’Homme, des salariés et régularité du travail ●Santé et sécurité au travail et développement professionnel ●Lutte contre les discriminations et le harcèlement 9.2.2.Processus d’interaction au sujet des incidences avec les travailleurs de la chaîne de valeur Non applicable, aucune incidence avec les travailleurs de la chaîne de valeur ne nous étant parvenue. 9.2.3.Procédure visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations Le Groupe met à disposition de tous travailleurs ou entreprises de sa chaîne de valeur un dispositif d’alerte anonyme permettant de signaler toute situation contraire aux principes et engagements énoncés dans la charte. 9.2.4.Actions concernant les incidences importantes sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les travailleurs de la chaîne de valeur et efficacité de ces actions La charte d’achats responsable est systématiquement associée à l’engagement contractuel avec nos fournisseurs de biens et services. Notre objectif est que 100% de nos relations d’affaires soient couvertes par cette charte dument signée. En 2024, le taux de signature, par les fournisseurs, de cette charte est de 86%. Le Groupe ambitionne de formaliser en 2025 des conditions générales d’achats en matière de sous-traitance transport et de les déployer progressivement à l’ensemble des pays. Nos fournisseurs acceptent d’être évalués directement par le Groupe ou par un tiers mandaté par ce dernier sur le respect des principes et engagements de la Charte. Concernant la sous-traitance Transport, une enquête est réalisée tous les 2 ans auprès des entreprises représentant 90% de nos coûts de sous-traitance transport. Le taux de réponse à cette enquête s’élève à 42%. La prochaine édition, programmée au 3ème trimestre 2025, sera enrichie des thématiques couvertes par les IRO décrits ci-dessus. 9.3.Métriques et cibles 9.3.1.Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et des opportunités importants La relation avec nos fournisseurs de biens et services est assurée par la Direction des Achats Groupe rattachée à la Direction Financière Groupe. La relation avec les sous-traitants transport est assurée par la Direction de la sous-traitance Groupe mise en place depuis 2021 et rattachée à la Direction des Métiers Groupe. 10.Communautes touchees (ESRS S3) 10.1.Stratégie Le transport constituant l’activité principale du groupe, la circulation de ses véhicules sur les voies publiques entraine de fait un risque de sécurité routière tant pour ses salariés que pour autrui. Dans le cadre de sa démarche de prévention des risques professionnels KEEP IT SAFE, des formations spécifiques à la sécurité routière sont dispensées aux conducteurs mais également à tous les détenteurs de véhicules de fonction. 10.1.1.Incidences, risques et opportunités importants et interaction avec la stratégie et le modèle économique A travers son modèle d’affaires, STEF est présent sur tout ou partie de la chaîne alimentaire. Pour assurer ses missions, ses implantations immobilières sont localisées au plus près des bassins de production et de consommation. Pour accompagner son développement et répondre aux attentes de ses clients, le Groupe est amené à mettre en service de nouveaux sites chaque année et/ou à remplacer des sites devenus obsolètes. Le groupe a identifié deux impacts (IRO) sur les communautés. Un impact positif est constitué par la création d’emploi et la dynamisation des territoires à travers ses nouvelles implantations. Avec plus de 300 sites répartis dans ses huit pays d’implantation, le Groupe STEF est un contributeur au développement économique des territoires, que ce soit sur le plan des activités prestées (construction, maintenance, prestations externalisées) à des acteurs du tissu économique local ou via la création directe d’emplois. Entre 2023 et 2024 le groupe a créé, hors croissances externes, 820 emplois CDI/CDD représentant une croissance de +3,7% de ses effectifs. La présence de STEF à Nemours (77/France) illustre l’impact positif sur des territoires parfois sinistrés économiquement. En une décennie, le groupe y est devenu le second employeur de l’agglomération, rénovant 2 sites obsolètes et en construisant un troisième de grande capacité. 370 emplois y ont été créés au total des trois sites à fin 2024 avec en perspective de franchir le seuil des 450 emplois d’ici 2/3 ans. Les activités de STEF nécessitent des infrastructures implantées directement sur les terres des collectivités et pouvant être source de conflit avec la population locale. Plus spécifiquement les activités de transport, intensifiant la circulation des poids lourds sur les axes d’accès aux sites, peuvent entraîner des risques accrus en matière de sécurité routière. Le Groupe est également très attentif aux impacts potentiels des nuisances sonores générées par ses activités auprès des riverains. Le manque de disponibilités foncières ou d’accès limités à certaines zones constituent également un risque croissant. Bien que pris en compte dès la phase préliminaire du projet, l’analyse partagée de ces impacts et risques avec les collectivités peut conduire à envisager une autre solution foncière, voire à l’abandon pur et simple du projet. 10.2.Gestion des incidences, des risques et des opportunités 10.2.1.Politiques relatives aux communautés touchées Au-delà de son souci permanent de respecter les réglementations en vigueur, le Groupe ne dispose pas à ce stade d’une politique caractérisant ses impacts et ses interactions avec les communautés. D’ici 2027, une politique sera élaborée et s’articulera autour de deux phases distinctes : ●Une phase dite « amont » qui couvre le cycle allant de l’identification d’un besoin immobilier à la livraison du bâtiment aux opérationnels ; ●ne phase dite « aval » qui couvre toute la durée de vie opérationnelle du site jusqu’à sa fermeture. Cette dissociation permet de bien rapprocher les risques liés à la terre de la phase amont et ceux liés à la sécurité (notamment routière) et aux nuisances de la phase « aval ». 10.2.2.Processus d’interaction au sujet des incidences avec les communautés touchées Par communautés touchées, STEF a identifié les citoyens et leurs représentations via les collectivités des territoires dans lesquels ses sites sont implantés. En dehors de la phase dite « amont » qui est régie par des calendriers réglementaires, il n’existe pas à ce jour de processus planifié de consultation des citoyens. 10.2.3.Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux communautés touchées de faire part de leurs préoccupations Chaque nouveau projet immobilier, dans sa phase de validation interne, prend en considération les enjeux relatifs à la disponibilité foncière, à l’accessibilité et la sécurité d’accès au site tant pour les salariés que pour les poids lourds ainsi que les nuisances sonores potentielles dégagées par son activité opérationnelle. Ces impacts potentiels ne revêtent aucun caractère systémique, mais peuvent surgir ponctuellement notamment lorsque l’évolution des PLU (Plan local d’urbanisme) autorise la construction de logements individuels à proximité immédiate de nos sites. Au sein de sa filiale immobilière (IMMOSTEF) le pôle Acquisitions et Valorisations immobilières est responsable de la recherche foncière et des négociations avec les collectivités locales débouchant sur la délivrance d’un permis de construire traduisant le strict respect des réglementations nationales et locales en vigueur, que ce soit dans les domaines techniques, environnementaux ou sociaux. Le Groupe, via sa charte éthique (cf. ESRS 2) met à disposition de toutes ses parties prenantes, un processus de remontée des alertes via sa plateforme Internet. Durant la phase de vie opérationnelle de ses sites, le Groupe STEF dispose de canaux de communication à deux niveaux. La filiale (en règle générale, un site équivaut à une filiale) ou le site, via sa Direction, constitue le premier point de contact des communautés en cas d’une ou des incidences négatives. Ces contacts peuvent être établis sous formes directes (rendez-vous, appels téléphoniques, courriers) ou digitales (e-mail, fiche Google). Dans la très grande majorité des cas, ces sujets sont traités en local ; les cas les plus complexes étant remontés vers les fonctions centrales du Groupe dont le point d’entrée privilégié est la Direction Développement durable. 10.2.4.Actions concernant les incidences importantes sur les communautés touchées, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les communautés touchées, et efficacité de ces actions L’impact le plus répandu est constitué par les nuisances sonores générés par nos activités opérationnelles (circulation des véhicules la nuit, bruit des groupes froid, passage des engins de manutention sur les plaques de quai). A titre d’illustration nous citerons deux exemples concrets visant à lutter contre ces nuisances : ●La bascule de groupes froid embarqués thermiques vers l’électrique. ●Le déploiement de dispositifs physiques anti-bruit 10.3.Métriques et cibles 10.3.1.Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et des opportunités de ces actions Aucun objectif spécifique n’a été retenu à date dans ce domaine, l’ambition du Groupe étant naturellement de tendre vers l’absence totale d’incidences. À date, le Groupe n’est pas en mesure de quantifier le nombre et la nature des sollicitations que reçoivent les filiales. Seules les demandes remontées par les filiales à la DDD font l’objet d’une traçabilité. Aucune alerte ou sollicitation n’a, à ce jour, été relevée via le site Internet Groupe de remontée des alertes. Le préalable à la définition d’un objectif sera de mettre en place un outil/processus de collecte des alertes/sollicitations afin de pouvoir les analyser quantitativement et qualitativement. Les ressources allouées à la gestion de ces incidences sont regroupées au sein de deux Directions qui interviennent distinctement selon les étapes du cycle de vie des actifs immobiliers. Le pôle Acquisitions et Valorisations d’IMMOSTEF assure l’instruction et le traitement de ces enjeux dans toute la phase de recherche et acquisition de fonciers jusqu’à la livraison des bâtiments aux entités opérationnelles. La Direction Développement durable assure le traitement et le suivi des éventuelles incidences sur les communautés des sites durant leur phase d’exploitation opérationnelle. 11.Consommateurs et utilisateurs finaux (ESRS S4) Concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, la responsabilité de STEF ne s’applique qu’en matière de sécurité sanitaire des aliments. Dans le cadre de son modèle d’affaires, STEF n’est jamais en relation avec le consommateur final. La politique mise en place dans ce chapitre concerne tous les consommateurs de produits pour lesquels STEF a réalisé une prestation logistique et/ou de transport pour le compte de ses donneurs d’ordres. 11.1.Stratégie La sécurité sanitaire des aliments qui sont confiés au Groupe est une obligation incontournable au cœur même de la mission de STEF. L’objectif premier est de proposer un service qui permette aux consommateurs de rester en bonne santé, à ses clients de développer leurs activités en confiant la gestion des flux, le transport, la logistique et le conditionnement de leurs produits à un partenaire fiable, capable de respecter la sécurité sanitaire de leurs produits. 11.1.1.Incidences, risques et opportunités importants et interaction avec la stratégie et le modèle économique L’analyse de double matérialité de STEF n’a fait ressortir que seul le risque sur la sécurité sanitaire des aliments qui lui sont confiés et donc potentiellement sur la santé des consommateurs finaux, a été défini comme matériel pour le volet « consommateurs et/ou utilisateurs finaux ». La sécurité sanitaire des aliments confiés par les clients du Groupe fait donc l’objet de ce chapitre. Même si la sécurité sanitaire des aliments s’est sensiblement améliorée au cours des 50 dernières années dans les pays dans lesquels STEF opère, tout consommateur peut être exposé aux conséquences d’une perte de maîtrise de la sécurité sanitaire de la chaîne alimentaire. C’est pourquoi, la Politique Sécurité Sanitaire des Aliments de STEF s’adresse indistinctement à toutes les catégories de consommateurs des pays desservis. STEF a mis en place un volet « food defense » à ses actions de protection du consommateur face au risque d’actes de malveillance. C’est donc l’opportunité pour le groupe de renforcer la sécurisation de l’accès aux sites d’exploitation, ses procédures d’accueil des visiteurs et la formation et sensibilisation de ses équipes. Parallèlement, la sensibilité de notre société et de l’opinion publique rend ce sujet de plus en plus impactant pour les organisations. Chaque exposition médiatique dans ce domaine a de fortes répercutions en termes d’image et sur le plan économique pour les sociétés incriminées. 11.2.Gestion des incidences, des risques et des opportunités 11.2.1.Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux Cette politique est articulée autour de 3 enjeux : ●Maintenir la sécurité sanitaire des aliments et donc la santé des consommateurs ; ●Contribuer au développement de ses clients et préserver leur image ; ●Protéger la réputation du Groupe dans le domaine des prestations sous température dirigée. Et de 4 objectifs : ●Respecter le cadre règlementaire et institutionnel; ●Maîtriser les opérations confiées par les clients; ●Mesurer l’efficacité de cette politique au travers de dispositifs de management et de contrôle; ●Gérer les incidents et les crises sanitaires. La politique sécurité sanitaire des aliments de STEF répond à l’enjeu stratégique du Groupe exprimé à travers l’axe Consumer Care et a été intégré dans sa raison d’être : “Des équipes engagées au quotidien pour garantir durablement et en toute sécurité l'accès à la diversité alimentaire pour tous”. 11.2.2.Processus d’interaction au sujet des incidences avec les consommateurs et utilisateurs finaux STEF est positionné entre les fabricants de produits alimentaires et le distributeur ou le restaurateur qui met ces denrées à disposition des consommateurs. STEF n’établit donc pas de relation directe avec les consommateurs finaux. Seuls les magasins, restaurants, fabricants ou autorités peuvent alerter directement les consommateurs potentiellement impactés. Toutefois, STEF dispose d’un canal de recueil des avis, remarques et propositions de ses clients via ses systèmes d’information (portails clients ou sous-traitants par exemple). 11.2.3.Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux consommateurs et aux utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations ; La sécurité sanitaire des aliments est encadrée d’un point de vue réglementaire au niveau européen, largement étendu au Royaume-Uni et à la Suisse. Entrée en vigueur au 1er janvier 2006, la réglementation européenne relative à l’hygiène des aliments a harmonisé les textes applicables dans l’Union européenne. Cet ensemble de textes réglementaires, appelé « Paquet hygiène », concerne toute la filière agroalimentaire depuis la production primaire jusqu’au consommateur en passant par l’industrie agroalimentaire, les métiers de bouche, le transport et la distribution (« de la fourche à la fourchette »). Son objectif est d’harmoniser le niveau de sécurité sanitaire en impliquant l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire, soumis ainsi aux mêmes exigences, en officialisant la responsabilité des professionnels et en organisant les contrôles des autorités sanitaires. Les agréments sanitaires détenus par les sites d’exploitation STEF sont garants du respect strict de cette réglementation. Ces textes sont complétés au niveau international en ce qui concerne les activités du Groupe, par l’Accord sur le transport de denrées périssables (ATP). Il donne un cadre international commun à ce type de transport. Il fixe les exigences de moyens nécessaires pour le transport frigorifique pour les 48 États appliquant actuellement cet accord. De plus, des réglementations nationales et européennes et des accords internationaux comme l’Accord pour le transport des marchandises dangereuses par la route (ADR) définissent les conditions et règles de détention, manipulation, élimination et bien entendu de transport des produits dangereux. Ils précisent notamment les conditions et limites du transport concomitant des produits alimentaires et des produits dangereux. Toutefois des déclinaisons réglementaires ou normatives locales, permanentes ou temporaires peuvent exister. C’est pourquoi chacune des organisations du Groupe assure un système de veille réglementaire au plus près de son écosystème. Chez STEF, les relations avec les autorités sanitaires sont organisées selon le principe de subsidiarité. Elles sont assurées au niveau local avec les instances locales de protection des populations et de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et au niveau national ou Groupe pour les relations avec les organisations centrales, ministères de tutelle ou les instances européennes. À ces réglementations s’ajoutent des exigences clients précisées lors de la contractualisation. Elles peuvent porter sur des certifications (IFS, BRC, ISO, etc.) ou des exigences spécifiques (contrat date, procédures particulières de gestion d’incidents, des refus, des reprises, etc.). Ces exigences sont alors intégrées dans les dispositifs et procédures des organisations et sites concernés. Les réglementations communautaires et locales en matière de gestion des alertes sanitaires précisent que, en cas de crise/alerte sanitaire, STEF doit informer les autorités sanitaires et ses clients. Ce sont eux qui doivent définir et mettre en place les communications, les alertes et les mesures de protection directes des consommateurs (règlement CE n° 178/2002). La responsabilité de STEF est de garantir les conditions de conservation, notamment la chaîne du froid, l’intégrité et la traçabilité des marchandises qui lui sont confiées. Le Groupe agit pour le compte de son donneur d’ordre et applique ses directives dans les cadres réglementaires de chaque pays (par exemple : pour l’EU : Food Law – règlement CE n° 178/2004). Le client-donneur d’ordre et les autorités sont donc les seuls interlocuteurs des consommateurs, charge à eux, le cas échéant, de communiquer directement avec ces derniers. STEF, afin de préserver la sécurité sanitaire des aliments destinés aux consommateurs, respecte : les conditions de conservation lors de l’entreposage et du transport (notamment le respect de la chaîne du froid, de la propreté et des règles d’hygiène) ; l’intégrité des marchandises. Les activités de STEF ne doivent être à l’origine ni de dégradation ni de contamination (microbienne/hygiène, chimique ou physique par des corps étrangers) ; la traçabilité et le respect des délais de préparation, de congélation, de livraison et des dates (DLC, DDM, date de rotation, etc.) présentes sur les marchandises. 11.2.4.Actions concernant les incidences importantes sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions Les risques sanitaires sont analysés pour chaque site en fonction des activités réalisées et des informations fournies par le donneur d’ordre dans le cadre de son cahier des charges et de la réglementation. Le soin apporté aux opérations et aux marchandises traitées est le même quelle que soit sa destination in fine en intégrant les demandes spécifiques de chaque client ou les exigences liées à la nature même des produits – en adaptant la température de conservation par exemple. Globalement, le Groupe prend en compte deux types de risques en fonction de leur origine : ●Accidentels lors des opérations menées quotidiennement ; on parle ici de sécurité sanitaire des aliments ou food safety pour y remédier ; ●Intentionnels et malveillants sur les étapes dont STEF a la responsabilité ; on parle alors de sûreté des aliments ou food defense pour en maîtriser l’apparition. Note : concernant la fraude alimentaire interne, ou food fraud, seuls les aspects impactant la sécurité des aliments sont intégrés à la présente politique comme pour les activités de (ré)étiquetage avec modification de la composition, DLC, ajout de mention légale (bio, etc.). Ces activités sont établies et réalisées dans une totale transparence avec les clients et les autorités sanitaires (modalités, process, validations, archivages, etc.). Les services en charge de la qualité chez STEF, recueillent les non-conformités, écarts et insatisfactions des clients afin d’alimenter les systèmes de management de la sécurité sanitaire d’aliments basés sur l’amélioration continue. En fonction des causes identifiées, le Groupe fait évoluer les procédures d’exploitation, de contrôle ou encore ses systèmes d’information afin de maîtriser les nouveaux risques ou les non-conformités détectées. Les impacts d’un manquement en termes de sécurité sanitaire des aliments sont : ●Systémiques par la remise en cause de la capacité de STEF à exercer ; ●Liés à des incidents ponctuels ayant un impact négatif sur la santé des consommateurs finaux et pouvant aller jusqu’à leur décès ; ●Propres à certaines relations d’affaires par la mise en jeu de la responsabilité civile et/ou pénale ainsi que l’image des acteurs économiques concernés : industriels, distributeurs, restaurateurs, logisticiens comme STEF – sociétés comme salariés. Ces risques sont pris en compte dans les plans de maîtrise sanitaires définissant sur chaque site les mesures de maîtrise à mettre en œuvre et les plans de contrôle de leur efficacité. Celui-ci est challengé a minima chaque année dans le cadre de l’amélioration continue (HACCP), des audits internes ou externes et lors des inspections des autorités sanitaires. Des procédures sont définies localement (plan de maîtrise sanitaire) pour gérer les incidents d’exploitation courants (retraits, rappels de marchandises, gestion des non-conformités, etc.) et le dispositif de gestion de crise multiniveaux est activable en cas d’incidents sévères. Les impacts de manquements sévères sont identifiés par le Groupe et communiqués en interne. 11.3.Métriques et cibles STEF estime ici les investissements et ressources qui permettent de répondre aux objectifs de maîtrise des risques sanitaires. La part du Capex contribuant à la sécurité sanitaire des aliments : 55.7 % du Capex (hors croissance externe) Constituée des ressources et des moyens alloués aux : ●Renouvellements/achats de véhicules frigorifiques (hors tracteurs - estimation) ; ●Investissements immobiliers. NB : les croissances externes ont été écartées du scope de référence de l’OPEX du Groupe car elles ne contribuent pas directement à la sécurité sanitaire des aliments. La part de l’Opex contribuant à la sécurité sanitaire des aliments : 14.8 % de l’Opex (hors CA ventes pour l’activité Foodservice, charges de personnel et coût sous-traitance transport) Constituée des ressources et des moyens alloués : ●A la maintenance des moyens de production ; ●Au système de suivi des températures ; ●A la consommation d’énergétique consacrée à la production frigorifique ; ●Au maintien de la propreté/hygiène de nos moyens de production. NB : Concernant la part de l’Opex pris en référence STEF a choisi d’écarter : ●Les ventes pour l’activité Foodservice car le Groupe ne réalise pas de marge sur cette activité de portage d’achats de marchandises pour ses clients Foodservice ; ●Les charges de personnels, car le Groupe a choisi de publier le nombre de salariés contribuant directement à la sécurité sanitaire des aliments – cf. paragraphe ci-après ; ●Le coût de la sous-traitance transport car STEF ne dispose pas du montant des moyens et ressources mis en œuvre par ses sous-traitants qui contribuent à la sécurité sanitaire des aliments. Les ressources en personnel contribuant directement avec la sécurité sanitaire des aliments : 1018 salariés contributifs en 2024 Elles incluent les : ●Services qualité et sécurité sanitaire des aliments de l’ensemble du Groupe ; ●Services techniques du Groupe ; ●Salariés d’IMMOSTEF (tous pays) dont BEF ; ●Fonctions support technique du Groupe. Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et des opportunités de ces actions Deux cibles sont définies : 1.Maintenir le niveau de formation du personnel en matière de sécurité sanitaire des aliments : cible = 0.75 h de formation à la SSA par salarié du Groupe par an ➢Le Groupe STEF, avec 0.84h de formation à la sécurité sanitaire des aliments par salariés en 2024, est bien au-dessus de la cible qu’il a défini en 2022 de 0.75h/salarié de formation sur ce sujet. Nota : cet indicateur considère le nombre de personnes formées à la sécurité sanitaire des aliments dans le Groupe. Un salarié peut avoir suivi plusieurs formations à la sécurité sanitaire des aliments dans l’année – c’est le cas notamment de nombre d’opérationnels directement au contact des aliments au quotidien et qui doivent avoir une parfaite connaissance et une culture suffisante en matière de sécurité sanitaire nécessaires à la bonne réalisation de leur mission en protégeant la sécurité des aliments qu’ils traitent tous les jours. Formation des salariés à la SSA (Groupe) 2022 2023 2024 Nombre de salariés formés à la SSA 5 068 8 181 7 535 Nombre d’heures de formation SSA délivrées 16 433 h 22 032 h 19 517 h La tendance constatée de faire bénéficier les salariés de STEF de formations à la sécurité sanitaire des aliments de plus courte durée mais surtout plus efficaces et mieux ciblées est confirmée. 2.100% des sites d’exploitation STEF doivent disposer d’un agrément sanitaire valide ➢100 % des sites STEF disposent d’un agrément sanitaire valide en 2024 Le fait d’avoir un agrément sanitaire validé et contrôlé par les autorités sanitaires locales permet d’assurer que la réglementation sanitaire est respectée (analyse HACCP des dangers potentiels pour les aliments et définition des mesures de maîtrise des dangers). Cela entraine donc que les sites du Groupe sont autorisés à exercer les différentes activités qu’ils peuvent avoir - par exemple : le transport de denrées et stockage de denrées sous température dirigée, cross docking, préparation de commandes, congélation, décongélation, copacking, conditionnement, … STEF n’a pas défini d’autres cibles à date pour les autres métriques définies dans le paragraphe précédent. Elles seront objectivées au cours des prochains exercices de façon à servir le pilotage de la politique sécurité sanitaire des aliments et à vérifier son efficacité. CHAPITRE 4 – CONDUITE DES AFFAIRES 12.Politique et actions (ESRS G1) 12.1.Gestion des incidences, des risques et des opportunités STEF a identifié un impact (IRO) positif constitué par la promotion des règles de conduite des affaires et de la culture d’entreprise dans le Groupe. Des règles de conduite des affaires et/ou une culture d’entreprise insuffisamment partagée ou non adaptée pourraient réduire la légitimité et la relation de confiance que le Groupe entretient avec ses parties prenantes et contrarier à terme son développement. Des actes de non-conformité exposeraient également l’entreprise et/ou ses dirigeants à des sanctions, telles que des condamnations, des amendes et des exclusions d’appels d’offres. Le respect des normes d’éthique et de conformité participe à la création d’un environnement favorable à des relations commerciales et partenariales solides et durables. Ces règles renforcent la réputation de STEF et son image. Elles contribuent également à son attractivité en matière de recrutement et de fidélisation. Partager des valeurs fortes fait partie de la raison d’être du Groupe. 12.1.1.Culture d’entreprise et politiques en matière de conduite des affaires Gouvernance La Présidence et la Direction Générale du Groupe exercent un rôle central en matière de conduite des affaires et de culture d’entreprise. Leurs rôles sont détaillés dans la section « Gouvernance » du rapport annuel. Pour cela, ils s’appuient sur deux principaux organes de Direction, le Comité exécutif et le Comité de Direction opérationnel. Ces comités sont composés de 17 membres au total, incluant les membres de la Direction générale. Leurs fonctions sont décrites en introduction du rapport annuel. Leur rôle est de définir les orientations stratégiques du Groupe, les objectifs à moyen et long terme et d’assurer l’alignement stratégique de toutes les Directions opérationnelles ou pays. Ils définissent les politiques à mettre en œuvre, les orientations budgétaires, la structuration et la mise en œuvre du plan stratégique, incluant la croissance externe. La politique Groupe incluant la culture d’entreprise est déclinée via des Comités de Direction présents au sein de chaque business unit dans tous les pays et dans toutes les filiales du Groupe. Le Groupe est organisé en centres de profit, la filiale étant au cœur du dispositif. L’esprit d’entreprenariat qui fait partie intégrante de la culture d’entreprise est encouragé. Des délégations de pouvoir permettent une répartition équilibrée des rôles. Chaque manager dispose ainsi des pleines capacités et des moyens pour agir selon son niveau de responsabilités au sein de l’organisation dans le respect de la culture d’entreprise. Expertise L’expertise des membres du Conseil d’administration relative à la conduite des affaires figure à la section « Conseil d’administration et Direction Générale » du rapport annuel. Les membres du Comité exécutif et du Comité de direction opérationnel, issus de formations renommées, ont une expérience éprouvée en conduite des affaires, gestion d’entreprise et gouvernance. Le Groupe accorde une grande importance à la promotion interne et nombre de ses dirigeants ont mené leur carrière au sein du Groupe dans des fonctions et des périmètres divers, ce qui leur confère une connaissance approfondie du secteur, des métiers et des enjeux. Sur les sujets de durabilité, tous ont suivi une formation spécifique auprès de conseils experts, de même que les membres du Conseil d’administration. 12.1.2.Processus relatifs à la conduite des affaires Les politiques de conduite des affaires et de culture d’entreprise visent la chaîne de valeur amont (principalement les fournisseurs et sous-traitants) et la chaîne de valeur aval (clients, partenaires). Le Groupe s’appuie sur des outils pour diffuser ses principes en matière de conduite des affaires et de culture d’entreprise : ●La charte éthique et de conduite des affaires STEF ; ●La charte d’achats responsables du Groupe ; ●Les formations des salariés exposés au risque de corruption ou de trafic d’influence ; ●Le renforcement des clauses éthiques dans les contrats-cadres, clients et fournisseurs ; ●Un dispositif d’alerte digitale. Des processus d’évaluation des risques et opportunités sont présents dans l’organisation du Groupe en fonction de chaque thème et enjeu. A titre d’exemple : ●Croissance externe : pour ses opérations d’acquisition et ses investissements, le Groupe privilégie les synergies et la complémentarité par rapport à ses activités et implantations existantes. Avant toute décision, la Direction de la Croissance externe réalise une analyse de risques/opportunités et des synergies sur le territoire considéré. Sont notamment étudiés la concurrence, le maillage du territoire, le potentiel de croissance durable ; ●Contrats clients : la Direction Commerce et Marketing procède régulièrement à des analyses concurrentielles et d’évolution des marchés ; ●Achats : le Groupe ayant des fournisseurs principalement présents en Europe, ses risques sont maîtrisés. Il dispose toutefois d’une plateforme spécifique permettant de suivre ses risques fournisseurs, qui peut être complétée par des réglementations spécifiques relatives au devoir de vigilance. Processus d’identification et d’enquête sur les comportements inappropriés Le Groupe s’appuie sur une cartographie des risques de corruption au sein du Groupe, actualisée régulièrement et dernièrement en 2023 par la Direction de l’Audit. Un dispositif d’alerte digitale est mis à disposition de tous les salariés et parties prenantes du Groupe, via un lien accessible à tous, figurant sur son site Internet : https ://stef.integrityline.org/ Il vise à signaler : ●Tout acte de corruption ou de trafic d’influence ayant eu lieu ou tout acte qui contrevient à la charte éthique et aux principes définis ; ●Les autres cas répréhensibles ou violant la charte éthique et de conduite des affaires, notamment les atteintes à la sécurité, à la santé des personnes et à l’environnement ; ●Les atteintes aux droits humains et libertés fondamentales et les cas de harcèlement et agissements sexistes. Deux référents Groupe sont désignés, disposant d’une vision transversale, d’un champ d’actions élargi et de l’autorité leur permettant d’instruire pour permettre le traitement des alertes : ●Référent pour les questions de corruption/trafic d’influence/autres cas : la Direction de l’Audit ; ●Référent pour les questions de Ressources Humaines/libertés et droits fondamentaux : la Direction des Relations sociales. Leur mission est d’instruire les cas qui leur sont remontés, que cela soit de manière anonyme par le biais de la plateforme d’alerte digitalisée ou par des remontées directes via les voies hiérarchiques. Formations. Par ailleurs, plus de 2000 collaborateurs ont été formés depuis 2019 aux exigences de la loi Sapin II car, du fait de leurs fonctions, ils sont susceptibles d’être confrontés à des situations de corruption et de trafic d’influence. Plus de 1700 d'entre eux sont toujours actifs dans le Groupe. Le taux de complétion des formations par rapport à la population cible est de 84%. Le suivi de la formation est systématisé dans le cadre du dispositif interne de formation continue. La formation est obligatoire pour les nouveaux entrants faisant partie des principaux cadres et managers, directeurs et directeurs adjoints de filiales, collaborateurs gérant la sous-traitance transport, commerce, acheteurs et services techniques immobiliers. Les principaux thèmes abordés sont le principe de loi supranationale, les conduites à tenir en cas d’acceptation de cadeaux et d’invitations. Les thématiques sont accompagnées de cas pratiques. Le module est doté d’un mécanisme de vérification des acquis permettant de valider la formation. Un suivi des taux de réalisation des formations est réalisé sur la base d’un reporting deux fois par an. 12.2.Gestion des relations avec les fournisseurs Le Groupe a identifié deux IRO en matière de gestion des relations avec les fournisseurs. L’analyse de double matérialité a fait ressortir que : ●Des délais de paiement non respectés pourraient avoir un impact négatif sur la santé financière de sous-traitants et fournisseurs du Groupe ; ●Cette situation pourrait entraîner un risque réputationnel pour STEF de nature à compromettre des relations commerciales établies avec des clients. Plus généralement, de par l’ampleur et la diversité de ses activités, STEF intervient en tant que donneur d’ordre dans différents domaines (sous-traitance transport, prestations, chantiers de construction immobilière, achats de matériels et d’équipements, énergie). Dans le cadre de sa démarche RSE, le Groupe porte une attention particulière à exercer un impact positif sur sa chaîne de valeur et une relation d’équité. Associer ses fournisseurs et ses sous-traitants à ses propres objectifs RSE lui permet de développer des stratégies collaboratives avec ces derniers, de créer des partenariats durables, de bénéficier de technologies à la pointe des évolutions. La charte d’achats responsables du Groupe précise les exigences attendues de ses fournisseurs et ses sous-traitants en matière de pratiques sociales et citoyennes : ●Protection des droits de l’homme, des salariés et régularité du travail ; ●Santé et sécurité au travail et développement professionnel ; ●Lutte contre les discriminations et le harcèlement. Elle rassemble notamment ses règles en matière d’éthique des affaires, de réduction des impacts environnementaux, de promotion et déploiement de pratiques sociales et citoyennes et de développement de solutions durables. En 2024, 86 % des contrats signés en France intègrent la charte d’achats responsables du Groupe. 12.3.Pratiques en matière de délais de paiement des fournisseurs Les délais de paiement font l’objet d’une attention et d’un suivi exigeants dans le Groupe. Celui-ci veille à respecter les délais de paiement de ses fournisseurs, limitant ainsi corrélativement le risque de réputation et d’amendes réglementaires. Cette politique participe à renforcer la relation de confiance et de partenariat avec ses fournisseurs et ses sous-traitants. Des travaux sont en cours pour élaborer à l’échelle du Groupe un tableau de bord permettant de mesurer les délais de paiement sous plusieurs angles, afin de mener, le cas échéant, les actions correctives le plus rapidement possible – sous l’angle de la filiale, du périmètre opérationnel, des catégories de fournisseurs et également par pays. Les délais de paiement pratiqués peuvent ainsi être confrontés aux exigences réglementaires du pays (en France uniquement) ou aux pratiques locales, à défaut d’exigences réglementaires comme c’est le cas en France. Le Groupe a réglé en moyenne sur 2024 ses fournisseurs à 41 jours depuis la date de facture. Le règlement s’est opéré dans 70 % des cas sans retard, dans 12 % des cas avec un retard inférieur ou égal à 5 jours et enfin, dans 8 % des cas avec un retard compris entre 6 et 10 jours. Les retards supérieurs à 10 jours sont généralement dus à trois facteurs : ●Un désaccord sur le prix, la quantité ou la qualité des biens ou prestations, ayant entraîné une demande d’avoir ; ●Une erreur d’entité juridique facturée dans notre Groupe très filialisé, ayant également entraîné une demande d’avoir ; ●Une non-réception de la facture avec relance tardive du fournisseur. A la meilleure connaissance du Groupe, il n’existe pas de procédures judiciaires en cours relatives à des retards de paiement fournisseurs. 12.4.Plan de vigilance Le plan de vigilance de STEF présente les mesures de vigilance raisonnables mises en place au sein du Groupe en vue d’identifier les risques et de prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes et l’environnement résultant des activités de la Société et de celles de ses filiales consolidées, ainsi que des activités des sous-traitants ou des fournisseurs avec lesquels le Groupe entretient des relations commerciales établies (article L. 225-102-4 du Code de commerce). STEF exerce ses activités en Europe dans des environnements économiques et socioculturels qui présentent peu d’écarts structurels ; de ce fait, le plan peut être déployé de façon homogène partout dans le Groupe. Méthodologie et élaboration L’élaboration du plan de vigilance du Groupe a associé les principales fonctions concernées (Ressources Humaines, Direction RSE, Achats, Direction des Métiers, Audit interne, Sécurité Sanitaire des aliments, Secrétariat Général). Celui-ci précise les règles et dispositifs qui permettent au Groupe d’identifier et de prévenir les atteintes, réelles ou potentielles, liées à ses activités et, le cas échéant, d’en limiter les effets. Des échanges continus avec les parties prenantes, internes et externes, permettent de les associer au choix des actions conduites et à leur déploiement. En 2024, les priorités identifiées dans le cadre du plan de vigilance ont été croisées et, le cas échéant, adaptées en fonction des résultats de la grille de double matérialité élaborée pour le présent rapport de durabilité. Les risques et les thématiques relevés dans le cadre du devoir de vigilance sont développés dans le rapport de durabilité dans les rubriques correspondantes. En premier lieu, la sécurité sanitaire des aliments confiés au Groupe ressort comme un enjeu majeur pour l’entreprise compte tenu de l’activité principale de STEF, la gestion des flux, la logistique et le transport de produits alimentaires sous température dirigée. Ce sujet est traité dans le Chapitre 3 - section 11 “Consommateurs et utilisateurs finaux” du rapport de durabilité. Environnement La cartographie des risques environnementaux de STEF se traduit par des impacts sur : ●Le climat, par les émissions de GES (gaz à effet de serre) issues principalement de la combustion d’hydrocarbures (traction des véhicules et fonctionnement des groupes frigorifiques embarqués) et, dans une moindre mesure, par la consommation d’électricité (réfrigération des plateformes) et les émissions de fluides frigorigènes pour la maintenance des installations de production du froid des entrepôts et des plateformes ; ●La qualité de l’air, par les rejets dans l’atmosphère (NOx, HC et particules) lors de la combustion des hydrocarbures (traction des véhicules et fonctionnement des groupes de production de froid embarqués) ; Afin de réduire ses émissions, STEF a mis en place une démarche structurée se traduisant par des investissements spécifiques (renouvellement constant de sa flotte de véhicules et de ses outils immobiliers), associés à des politiques volontaristes de labellisation et de certification. Ce sujet est traité dans le chapitre 2 - section 2 “Environnement” du rapport de durabilité. Ressources Humaines et droits fondamentaux Le Groupe STEF respecte les réglementations sociales en vigueur dans chacun de ses pays d’implantation. Outre les principes fondamentaux édictés dans la charte éthique et de conduite des affaires du Groupe relatifs au respect des droits humains, STEF a choisi d’orienter ses actions en faveur d’une politique de diversité et d’égalité des chances, en cours de déploiement dans chacun de ses pays d’implantation. Une feuille de route santé et sécurité au travail Groupe est déclinée dans chaque pays et dans chaque organisation. Elle se compose de différentes thématiques. Pilotage de la démarche Santé, sécurité et conditions de travail par le management Maîtrise et prévention des risques ●Intégration de la démarche SSCT en amont dès la conception des outils immobiliers, process de travail, véhicules ou engins de manutention ; ●Les risques majeurs en matière de SSCT ont été identifiés : —accidents liés à la circulation de véhicules ou de matériels de manutention dans les entrepôts, —troubles musculosquelettiques, —consommations et conduites addictives ; ●Principe de pilotage et de suivi directement gérés par les sites d’exploitation : documents d’évaluation des risques, indicateurs de suivi d’accidentologie (taux de fréquence et de gravité) consolidés à l’échelle du pays et du Groupe ; ●Déploiement de la démarche Santé, sécurité et conditions de travail : —refonte de la gamme des vêtements de travail programme de prévention des risques psychosociaux, —amélioration des environnements de travail, —actions favorisant l’épanouissement au travail des salariés : équilibre vie professionnelle/vie personnelle, hygiène de vie, accompagnement des salariés ; ●Communication ciblée à tous les niveaux de l’organisation afin de partager une même culture. Ce sujet est traité dans le chapitre 3 - section 8 “Effectifs” du rapport de durabilité. Les informations relatives aux relations avec les fournisseurs et les sous-traitants, la formation, le traitement des alertes et le recueil des signalements sont exposées dans le chapitre 4 -section 12 « Conduite des affaires » du rapport de durabilité. ANNEXE 1 - Glossaire des acronymes et définitions Acronymes libellés Commentaires complémentaires ADR Accord pour le transport des marchandises Dangereuses par la Route Autorisation du transport par la route de certaines marchandises dangereuses AFA Agence Française Anti corruption AGEC Loi Anti Gaspillage pour une Economie Circulaire AGEFIPH Association nationale de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des personnes Handicapées APER Loi sur l'Accélération de la Production d' Energies Renouvelables ATP Accord sur le Transport de denrées Périssables Garantie que les denrées surgelées et réfrigérées sont transportées de manière efficae, sûre et hygiénique BEGES Bilan Emissions GES BOS Building Operating System Systéme de suivi et de pilotage des témpératures des bâtiments BRC British Retail Consortium Syndicat professionnel d'entreprises dans le commerce de détail britanniques BSI Bilan social individualisé Document RH unique rassemblant toutes les composantes d'une rémunération globale CBAM Carbon Border Adjustement Mechanism Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) CCNUCC Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique CEC Convention des Entreprises pour le Climat CEE Comité d'entreprise européen Instance qui a pour but de développer le dialogue entre la direction générale et les représentants du personnel chez STEF CEE Communauté Economique Européenne Organisation supranationale pour mener l'intégration économique des pays d'Europe CSDDD (ou CS3D) Corporate Sustainability Due Diligence Directive Directive Européenne visant à introduire un devoir de vigilance à l'échelle européenne. CSR Corporate Social Responsability CSRD Corporate Sustainability Reporting Directive DEI Diversité Egalité Inclusion Trois principes établis pour promouvoir l'inclusion et la lutte contre les discriminations DPEF Déclaration de Performance Extra Financière DSC Diagnostic de situation comparée Outil qui sert de mesure de la situation des hommes et des femmes dans une entreprise EFRAG European Financial Reporting Advisory Group Organisme consultatif à qui la commission européenne à confié la rédaction des normes ESRS ENR Energie Non Renouvelable ER Energie Renouvelable ESG Environnemental Social et de Gouvernance Nouveaux critères décisionnels pris en compte par les investisseurs ESRS European Sustainability Reporting Standards On parle de norme ESRS GES Gaz à Effet de Serre GMES Global Monitoring For Environment and Security Cf COPERNICUS HACCP Hazard Analysis Critical Control Point Méthode de maîtrise de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires HCE Haut Conseil à l'Egalité HFC Hydrofluorocarbure Gaz fluoré d'origine synthètique HVO Hydrogenated Vegetable Oils Carburant diesel renouvealble issu d'huile de cuisson usagées IFRS 8 International Financial Reporting Standards Ensemble de normes définissant les méthodes de comptabilisation IFS International Featured Standard Référentiel d'audit qui certifie les fournisseurs d'aliments des marques de distributeurs IPBES Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodervisty and Ecosystem Services) Experts internationaux qui assistent les gouvernements et renforce les moyens sur les questions de biodiversité IROs Impacts, Risques et Opportunités IRP Instances Représentatives du personnel Ensemble des fonctions de représentation du personnel définies dans le droit français IRVE Installation Recharge Véhicules Electriques ISO Organisation internationale de normalisation Norme ISO 26000 définit comment les organisations peuvent et doivent contribuer au développement durable ISSB International Sustainability Standards Board organisme international chargé d'établir les normes de durabilité MDPH Maison Départementale des Personnes Handicapées NAO Négociations annuelles obligatoires NFRD Non Financial Reporting Directive Remplacé par la CSRD NH3 Ammoniac Nox Oxyde d'azote Composant chimique ODD Objectifs Développement Durables PAQTE Pacte avec les quartiers pour toutes les Entreprises PEE Plan épargne entreprise PLU Plan local d'urbanisme Projet de construction PPE Programmation Pluriannuelle de l'Energie QVCT Qualité de vie et conditions de travail Démarche collective qui vise à favoriser de bonnes conditions de teavail QVT Qualité de Vie au Travail RSE Responsabilité Sociétale de l'Entreprise SASB Sustainability Accounting Standards Board Organisation à but non lucratif qui développe des normes comptables de durabilité. SBTI Science Based Target Initiative Certification visant à s'assurer que les entreprises se fixent des objectifs/réalisations en ligne avec les objectifs de l'accord de Paris (2015) visant à limiter à 2° (idéalement 1,5°) le réchauffement climatique. SCOPE 1 Les émissions directes de gaz à effet de serre issues de combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon…) SCOPE 2 Les émissions indirectes résultant de la production d'énergie achetée et consommée par l'entreprise (électricité et réseaux de chaleur/froid) SCOPE 3 Inclue les émissions indirectes qui résultent des activités de l'entreprise MAIS qui se situent en dehors de son contrôle direct : produits et services achetés, transport et logistique, déchets,etc… SEDD Semaine Européenne du Développement Durable SEPH Semaine Européenne pour l'Emploi des Personnes Handicapées SME Système de Management de l'Energie SMR Small Modular Reactor Mini réacteur nucléaire SNBC Stratégie Nationale Bas Carbone SSA Sécurité Sanitaire des Aliments SSCT Santé Sécurité et Conditions de Travail UNFCCC United Nations Framework Convention on Climate Change URD Universal Registration Document, ou document d’enregistrement universel en français. Rapport Annuel des entreprises ZFE Zones à faibles émissions Territoires sur lesquels la circulation de certains véhicules est restreinte pour réduire la pollution de l'air ANNEXE 2 - Table de correspondance avec les ESRS INFORMATIONS GÉNÉRALES – ESRS 2 Page Chapitre 1 – 1.1 1.1.1. Base générale d’établissement des déclarations relatives à la durabilité ESRS 2 BP-1 ESRS 2, §5 2024 Chapitre 1 – 1.1 1.1.2. Publication d’informations relatives à des circonstances particulières ESRS 2 BP-2 ESRS 2, §8 – 17 2024 Chapitre 1 – 1.2 1.2.1. Le rôle des organes d’administration, de gestion et de surveillance ESRS 2 GOV-1 ESRS 2, §21 – 23 ESRS G1, §5 2024 Chapitre 1 – 1.2 1.2.2. Informations transmises aux organes d’administration, de gestion et de surveillance de STEF et questions de durabilité traitées par ces organes ESRS 2 GOV-2 ESRS 2, §26 2024 Chapitre 1 – 1.2 1.2.3. Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation ESRS 2 GOV-3 ESRS 2, §29 ESRS E1, §13 2024 Chapitre 1 – 1.2 1.2.4. Déclaration sur la diligence raisonnable ESRS 2 GOV-4 ESRS 2, §32 – 33 2024 Chapitre 1 – 1.2 1.2.5. Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité ESRS 2 GOV-5 ESRS 2, §36 2024 Chapitre 1 – 1.3 1.3.1. Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur ESRS 2 SBM-1 ESRS 2, §40 – 42 2024 Chapitre 1 – 1.3 1.3.2. Intérêts et points de vue des parties intéressées ESRS 2 SBM-2 ESRS 2, §45 ESRS S1, §12 ESRS S2, §9 ESRS S3, §7 ESRS S4, §8 2024 Chapitre 1 – 1.3 1.3.3. Incidences, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique ESRS 2 SBM-3 ESRS 2, §48 – 49 2024 Chapitre 1 – 1.4 1.4.1. Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants ESRS 2 IRO-1 ESRS 2, §53 ESRS E1, §20 -21 ESRS E2, §11 ESRS E3, §8 ESRS E4, §17 – 19 ESRS E5, §11 ESRS G1, §6 2024 Chapitre 1 – 1.4 1.4.2. Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de STEF ESRS 2 IRO-2 ESRS 2, §56 – 62 2024 ENVIRONNEMENT CLIMAT – ESRS E1 N/A – inclus dans ESRS 2 Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes incitatifs ESRS 2 GOV-3 ESRS E1, §13 - Chapitre 2 – 2.1 2.1.1. Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique ESRS E1-1 ESRS E1, §16 – 17 2024 Chapitre 2 – 2.1 2.1.2. Incidences, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique ESRS 2 SBM-3 ESRS E1, §19 2024 N/A – inclus dans ESRS 2 Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les incidences, risques et opportunités importants liés au changement climatique ESRS 2 IRO-1 ESRS E1, §20 -21 - Chapitre 2 – 2.2 2.2.1. Politiques liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci ESRS E1-2 ESRS E1, §24 – 25 ESRS 2 MDR-P §65 2024 Chapitre 2 – 2.2 2.2.2. Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique ESRS E1-3 ESRS E1, §28 – 29 ESRS 2 MDR-A §68 – 69 2024 Chapitre 2 – 2.3 2.3.1. Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci ESRS E1-4 ESRS E1, §32 – 34 ESRS 2 MDR-T §79 – 81 2024 Chapitre 2 – 2.3 2.3.2. Consommation d’énergie et mix énergétique ESRS E1-5 ESRS E1, §37 – 43 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 2 – 2.3 2.3.3. Émissions brutes de GES de périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES ESRS E1-6 ESRS E1, §46 – 55 ESRS 2 MDR-M §77 2024 N/A – exclus Projets d’absorption et d’atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone ESRS E1-7 ESRS E1, §58 – 61 ESRS 2 MDR-M §77 N/A – non-matériel N/A – exclus Tarification interne du carbone ESRS E1-8 ESRS E1, §63 ESRS 2 MDR-M §77 N/A – non-matériel Chapitre 2 – 2.3 2.3.4. Incidences financières escomptées des risques physiques et de transition importants et opportunités potentielles liées au changement climatique ESRS E1-9 ESRS E1, §65 – 70 ESRS 2 MDR-M §77 2025 (qualitatif) 2027 (quantitatif) POLLUTION – ESRS E2 N/A – inclus dans ESRS 2 3.1.1. Description des procédures de recensement et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants en matière de pollution ESRS 2 IRO-1 ESRS E2, §11 - Chapitre 3 – 3.1 3.1.1. Politiques en matière de pollution ESRS E2-1 ESRS E2, §14 – 15 ESRS 2 MDR-P §65 2024 Chapitre 3 – 3.1 3.1.2. Actions et ressources relatives à la pollution ESRS E2-2 ESRS E2, §18 – 19 ESRS 2 MDR-A §68 – 69 2024 Chapitre 3 – 3.2 3.2.1. Cibles liées à la pollution ESRS E2-3 ESRS E2, §22 – 25 ESRS 2 MDR-T §79 – 81 2024 Chapitre 3 – 3.2 3.2.2. Pollution de l’air, de l’eau et des sols ESRS E2-4 ESRS E2, §28 – 31 ESRS 2 MDR-M §77 2024 N/A – exclus Substances préoccupantes et substances extrêmement préoccupantes ESRS E2-5 ESRS E2, §34 – 35 ESRS 2 MDR-M §77 N/A – non-matériel Chapitre 3 – 3.2 3.2.3. Incidences financières escomptées des incidences, des risques et des opportunités liés à la pollution ESRS E2-6 ESRS E2, §39 – 41 ESRS 2 MDR-M §77 2025 (qualitatif) 2027 (quantitatif) RESSOURCES AQUATIQUES ET MARINES – ESRS E3 N/A – inclus dans ESRS 2 Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants liés aux ressources aquatiques et marines ESRS 2 IRO-1 ESRS E3, §8 - Chapitre 4 – 4.1 4.1.1. Politiques en matière de ressources aquatiques et marines ESRS E3-1 ESRS E3, §11 – 14 ESRS 2 MDR-P §65 2024 Chapitre 4 – 4.1 4.1.2. Actions et ressources relatives aux ressources aquatiques et marines ESRS E3-2 ESRS E3, §17 – 19 ESRS 2 MDR-A §68 – 69 2024 Chapitre 4 – 4.2 4.2.1. Cibles en matière de ressources aquatiques et marines ESRS E3-3 ESRS E3, §22 – 25 ESRS 2 MDR-T §79 – 81 2024 Chapitre 4 – 4.2 4.2.2. Consommation d’eau ESRS E3-4 ESRS E3, §28 – 29 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 4 – 4.2 4.2.3. Incidences financières escomptées des incidences, des risques et des opportunités liés aux ressources aquatiques et marines ESRS E3-5 ESRS E3, §31 – 33 ESRS 2 MDR-M §77 2025 (qualitatif) 2027 (quantitatif) BIODIVERSITÉ ET ÉCOSYSTÈMES – ESRS E4 Chapitre 5 – 5.1 5.1.1. Plan de transition et prise en considération de la biodiversité et des écosystèmes dans la stratégie et le modèle économique ESRS E4-1 ESRS E4, §13 – 15 2024 Chapitre 5 – 5.1 5.1.2. Incidences, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique ESRS 2 SBM-3 ESRS E4, §16 2024 N/A – inclus dans ESRS 2 Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants liés à la biodiversité et aux écosystèmes ESRS 2 IRO-1 ESRS E4, §17 – 19 - Chapitre 5 – 5.2 5.2.1. Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes ESRS E4-2 ESRS E4, §22 – 24 ESRS 2 MDR-P §65 2024 Chapitre 5 – 5.2 5.2.3. Actions et ressources liées à la biodiversité et aux écosystèmes ESRS E4-3 ESRS E4, §27 – 28 ESRS 2 MDR-A §68 – 69 2024 Chapitre 5 – 5.3 5.3.1. Cibles liées à la biodiversité et aux écosystèmes ESRS E4-4 ESRS E4, §31 – 32 ESRS 2 MDR-T §79 – 81 2024 Chapitre 5 – 5.3 5.3.2. Métriques d’incidence liées à l’altération de la biodiversité et des écosystèmes ESRS E4-5 ESRS E4, §35 – 41 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 5 – 5.3 5.3.3. Incidences financières escomptées des risques et opportunités liés à la biodiversité et aux écosystèmes ESRS E4-6 ESRS E4, §44 – 45 ESRS 2 MDR-M §77 2025 (qualitatif) 2027 (quantitatif) UTILISATION DES RESSOURCES ET ÉCONOMIE CIRCULAIRE – ESRS E5 N/A – inclus dans ESRS 2 Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants liés à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire ESRS 2 IRO-1 ESRS E5, §11 - Chapitre 6 – 6.1 6.1.1. Politiques et matière d’utilisation des ressources et d’économie circulaire ESRS E5-1 ESRS E5, §14 – 16 ESRS 2 MDR-P §65 2024 Chapitre 6 – 6.1 6.1.2. Actions et ressources relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire ESRS E5-2 ESRS E5, §19 – 20 ESRS 2 MDR-A §68 – 69 2024 Chapitre 6 – 6.2 6.2.1. Cibles relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire ESRS E5-3 ESRS E5, §23 – 27 ESRS 2 MDR-T §79 – 81 2024 Chapitre 6 – 6.2 6.2.2. Ressources entrantes ESRS E5-4 ESRS E5, §30 – 32 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 6 – 6.2 6.2.3. Ressources sortantes ESRS E5-5 ESRS E5, §35 – 40 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 6 – 6.2 6.2.4. Incidences financières escomptées des incidences, des risques et des opportunités liés à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire ESRS E5-6 ESRS E5, §42 – 43 ESRS 2 MDR-M §77 2025 (qualitatif) 2027 (quantitatif) SOCIAL EFFECTIF DE STEF – ESRS S1 N/A – inclus dans ESRS 2 Intérêts et points de vue des parties intéressées ESRS 2 SBM-2 ESRS S1, §12 - Chapitre 7 – 7.1 7.1.1. Incidences, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique ESRS 2 SBM-3 ESRS S1, §13 – 16 2024 Chapitre 7 – 7.2 7.2.1. Politiques liées aux effectifs de STEF ESRS S1-1 ESRS S1, §19 – 24 ESRS 2 MDR-P §65 2024 Chapitre 7 – 7.2 7.2.2. Processus d’interaction au sujet des incidences avec les effectifs de STEF et leurs représentants ESRS S1-3 ESRS S1, §27 – 29 2024 Chapitre 7 – 7.2 7.2.3. Procédures de réparation des incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de STEF de faire part de leurs préoccupations ESRS S1-3 ESRS S1, §32 – 34 2024 Chapitre 7 – 7.2 7.2.4. Actions concernant les incidences importantes, approches visant à atténuer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les effectifs de STEF, et efficacité de ces actions et approches ESRS S1-4 ESRS S1, §37 – 43 ESRS 2 MDR-A §68 – 69 2024 Chapitre 7 – 7.3 7.3.1. Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et des opportunités importants ESRS S1-5 ESRS S1, §46 – 47 ESRS 2 MDR-T §79 – 81 2024 Chapitre 7 – 7.3 7.3.2. Caractéristiques des salariés de STEF ESRS S1-6 ESRS S1, §50 – 52 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 7 – 7.3 7.3.3. Caractéristiques des travailleurs non salariés faisant partie des effectifs de STEF ESRS S1-7 ESRS S1, §55 – 57 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 7 – 7.3 7.3.4. Couverture des négociations collectives et dialogue social ESRS S1-8 ESRS S1, §60 – 63 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 7 – 7.3 7.3.5. Métriques de diversité ESRS S1-9 ESRS S1, §66 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 7 – 7.3 7.3.6. Salaires décents ESRS S1-10 ESRS S1, §69 – 71 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 7 – 7.3 7.3.7. Protection sociale ESRS S1-11 ESRS S1, §74 – 76 ESRS 2 MDR-M §77 2025 Chapitre 7 – 7.3 7.3.8. Personnes handicapées ESRS S1-12 ESRS S1, §79 – 80 ESRS 2 MDR-M §77 2025 Chapitre 7 – 7.3 7.3.9. Métriques de la formation et du développement des compétences ESRS S1-13 ESRS S1, §83 – 85 ESRS 2 MDR-M §77 2025 Chapitre 7 – 7.3 7.3.10. Métriques de santé et de sécurité ESRS S1-14 ESRS S1, §88 – 90 ESRS 2 MDR-M §77 2024 2025 (maladies professionnelles, jours perdus, travailleurs non salariés) Chapitre 7 – 7.3 7.3.11. Métrique d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée ESRS S1-15 ESRS S1, §93 – 94 ESRS 2 MDR-M §77 2025 Chapitre 7 – 7.3 7.3.12. Métrique de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale) ESRS S1-16 ESRS S1, §97 – 99 ESRS 2 MDR-M §77 2024 Chapitre 7 – 7.3 7.3.13. Cas, plaintes et incidences graves en matière de droits de l’homme ESRS S1-17 ESRS S1, §102 – 104 ESRS 2 MDR-M §77 2024 TRAVAILLEURS DE LA CHAÎNE DE VALEUR – ESRS S2 N/A – inclus dans ESRS 2 Intérêts et points de vue des parties intéressées ESRS 2 SBM-2 ESRS S2, §9 - Chapitre 8 – 8.1 8.1.1. Incidences, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique ESRS 2 SBM-3 ESRS S2, §10 – 13 2024 Chapitre 8 – 8.2 8.2.1. Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur ESRS S2-1 ESRS S2, §16 – 19 ESRS 2 MDR-P §65 2024 Chapitre 8 – 8.2 8.2.2. Processus d’interaction au sujet des incidences avec les travailleurs de la chaîne de valeur ESRS S2-2 ESRS S2, §22 – 24 2024 Chapitre 8 – 8.2 8.2.3. Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations ESRS S2-3 ESRS S2, §27 – 29 2024 Chapitre 8 – 8.2 8.2.4. Actions concernant les incidences importantes sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et efficacité de ces actions ESRS S2-4 ESRS S2, §32 – 38 ESRS 2 MDR-A §68 – 69 2024 Chapitre 8 – 8.3 8.3.1. Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et des opportunités importants ESRS S2-5 ESRS S2, §41 – 42 ESRS 2 MDR-T §79 – 81 2024 COMMUNAUTÉS TOUCHÉES – ESRS S3 N/A – inclus dans ESRS 2 Intérêts et points de vue des parties intéressées ESRS 2 SBM-2 ESRS S3, §7 - Chapitre 9 – 9.1 9.1.2. Incidences, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique ESRS 2 SBM-3 ESRS S3, §8 – 11 2024 Chapitre 9 – 9.2 9.2.1. Politiques relatives aux communautés touchées ESRS S3-1 ESRS S3, §14 – 18 ESRS 2 MDR-P §65 2024 Chapitre 9 – 9.2 9.2.2. Processus d’interaction au sujet des incidences avec les communautés touchées ESRS S3-2 ESRS S3, §21 – 24 2024 Chapitre 9 – 9.2 9.2.3. Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux communautés touchées de faire part de leurs préoccupations ESRS S3-3 ESRS S3, §27 – 29 2024 Chapitre 9 – 9.2 9.2.4. Actions concernant les incidences importantes sur les communautés touchées, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les communautés touchées, et efficacité de ces actions ESRS S3-4 ESRS S3, §32 – 38 ESRS 2 MDR-A §68 – 69 2024 Chapitre 9 – 9.3 9.3.1. Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et des opportunités importants ESRS S3-5 ESRS S3, §41 – 42 ESRS 2 MDR-T §79 – 81 2024 CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX – ESRS S4 N/A – inclus dans ESRS 2 Intérêts et points de vue des parties intéressées ESRS 2 SBM-2 ESRS S4, §8 - Chapitre 10 – 10.1 10.1.2. Incidences, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique ESRS 2 SBM-3 ESRS S4, §9 – 12 2024 Chapitre 10 – 10.2 10.2.1. Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux ESRS S4-1 ESRS S4, §15 – 17 ESRS 2 MDR-P §65 2024 Chapitre 10 – 10.2 10.2.2. Processus d’interaction au sujet des incidences avec les consommateurs et utilisateurs finaux ESRS S4-2 ESRS S4, §20 – 22 2024 Chapitre 10 – 10.2 10.2.3. Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux consommateurs et aux utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations ESRS S4-3 ESRS S4, §25 – 27 2024 Chapitre 10 – 10.2 10.2.4. Actions concernant les incidences importantes sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions ESRS S4-4 ESRS S4, §30 – 37 ESRS 2 MDR-A §68 – 69 2024 Chapitre 10 – 10.3 10.3.1. Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et des opportunités importants ESRS S4-5 ESRS S4, §40 – 41 ESRS 2 MDR-T §79 – 81 2024 GOUVERNANCE CONDUITE DES AFFAIRES – ESRS G1 N/A – inclus dans ESRS 2 Le rôle des organes d’administration, de Direction et de surveillance ESRS 2 GOV-1 ESRS G1, §5 - N/A – inclus dans ESRS 2 Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants ESRS 2 IRO-1 ESRS G1, §6 - Chapitre 11 – 11.1 11.1.1. Culture d’entreprise et politique en matière de conduite des affaires ESRS G1-1 ESRS G1, §9 – 11 2024 Chapitre 11 – 11.1 11.1.2. Gestion des relations avec les fournisseurs ESRS G1-2 ESRS G1, §14 – 15 2024 N/A – exclus Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin ESRS G1-3 ESRS G1, §18 – 21 N/A – non-matériel N/A – exclus Cas avérés de corruption ou versements avérés de pots-de-vin ESRS G1-4 ESRS G1, §24 – 26 N/A – non-matériel N/A – exclus Influence politique et activités de lobbying ESRS G1-5 ESRS G1, §29 – 30 N/A – non-matériel Chapitre 11 – 11.2 11.2.1. Pratiques en matière de paiement ESRS G1-6 ESRS G1, §33 2024 ANNEXE 3 - Liste des thématiques et des sous-thématiques matérielles pour STEF ESRS Regroupement (thématique) Sous-thème ou sous-sous-thème (si applicable) ESRS E1 Changement climatique Adaptation au changement climatique Atténuation du changement climatique Énergie N/A ESRS E2 Pollution de l’air N/A ESRS E3 Utilisation de l’eau Consommation et prélèvement d’eau ESRS E4 Artificialisation des sols Changement d’affectation des terres, changement d’utilisation de l’eau et des mers Imperméabilisation des sols ESRS E5 Utilisation des ressources Ressources entrantes, y compris l’utilisation des ressources Gestion des déchets Déchets ESRS S1 Conditions de travail Salaires décents Sécurité de l’emploi Temps de travail Équilibre entre vie professionnelle et vie privée Santé et sécurité (dont la chaîne de valeur) Santé et sécurité Climat social Liberté d’association, existence de comités d’entreprise et droits des travailleurs à l’information, à la consultation et à la participation Négociation collective, y compris la proportion de travailleurs couverts par des conventions collectives Dialogue social Formation et développement Formation et développement des compétences Égalité professionnelle Diversité Mesures de lutte contre la violence et le harcèlement sur le lieu de travail Égalité de genre et égalité de rémunération pour un travail de valeur égale Emploi et inclusion des personnes handicapées ESRS S2 Conditions d’emploi responsables dans la chaîne de valeur Salaires décents Sécurité de l’emploi Temps de travail Égalité de genre et égalité de rémunération pour un travail de valeur égale Santé et sécurité (dont la chaîne de valeur) Santé et sécurité ESRS S3 Impact sur les collectivités Incidences liées à la terre Incidences liées à la sécurité Droits économiques ESRS S4 Sécurité sanitaire des aliments Santé et sécurité des consommateurs finaux ESRS G1 Culture d’entreprise N/A Relations avec les fournisseurs et les sous-traitants Gestion des relations avec les fournisseurs et les sous-traitants ANNEXE 4 - Tableau des points de données découlant d’autres actes législatifs de l’UE Exigence de publication et point de donnée correspondant Référence SFDR Référence Pilier 3 Référence règlement sur les indices de référence Référence loi européenne sur le climat Matériel ou non matériel pour STEF ESRS 2 GOV-1 Mixité au sein des organes de gouvernance paragraphe 21, point d) Indicateur nº 13, tableau 1, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Matériel ESRS 2 GOV-1 Pourcentage d’administrateurs indépendants paragraphe 21, point e) Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Matériel ESRS 2 GOV-4 Déclaration sur la diligence raisonnable paragraphe 30 Indicateur nº 10, tableau 3, annexe I Matériel ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées aux combustibles fossiles paragraphe 40, point d) i) Indicateur nº 4, tableau 1, annexe I Article 449 bis du règlement (UE) nº 575/2013; Règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission28, tableau 1: Informations qualitatives sur le risque environnemental et tableau 2: Informations qualitatives sur le risque social Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Non matériel ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à la fabrication de produits chimiques paragraphe 40, point d) ii) Indicateur nº 9, tableau 2, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Non matériel ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à des armes controversées paragraphe 40, point d) iii) Indicateur nº 14, tableau 1, annexe I Article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/181829 , annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 Non matériel ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à la culture et à la production de tabac paragraphe 40, point d) iv) Indicateur nº 4, tableau 2, annexe I Règlement délégué (UE) 2020/1818, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1816, annexe II Non matériel ESRS E1-1 Plan de transition pour atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050 paragraphe 14 Indicateur nº 5, tableau 1, et indicateur nº 5, tableau 2, annexe I Article 2, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119 Matériel ESRS E1-1 Entreprises exclues des indices de référence «accord de Paris» paragraphe 16, point g) Indicateur nº 5, tableau 1, annexe I Article 449 bis Règlement (UE) nº 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 1: Portefeuille bancaire –Risque de transition lié au changement climatique: Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle Article 12, paragraphe 1, points d) à g), et article 12, paragraphe 2, du règlement délégué (UE) 2020/1818 Non matériel ESRS E1-4 Objectifs de réduction des émissions de GES paragraphe 34 Indicateur nº 6, tableau 1, annexe I Article 449 bis Règlement (UE) nº 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3: Portefeuille bancaire –Risque de transition lié au changement climatique : métriques d’alignement Article 6 du règlement délégué (UE) 2020/1818 Matériel ESRS E1-5 Consommation d’énergie produite à partir de combustibles fossiles ventilée par source d’énergie (uniquement les secteurs ayant une forte incidence sur le climat) paragraphe 38 Indicateurs nº 1 et nº 2, tableau 1, annexe I Matériel ESRS E1-5 Consommation d’énergie et mix énergétique paragraphe 37 Indicateur nº 3, tableau 1, annexe I Matériel ESRS E1-5 Intensité énergétique des activités dans les secteurs à fort impact climatique paragraphes 40 à 43 Matériel ESRS E1-6 Émissions de GES brutes de périmètres 1, 2 ou 3 et émissions totales de GES paragraphe 44 Article 449 bis du règlement (UE) nº 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 1 : Portefeuille bancaire – Risque de transition lié au changement climatique: Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle Article 5, paragraphe 1, article 6 et article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 Matériel ESRS E1-6 Intensité des émissions de GES brutes paragraphes 53 à 55 Article 449 bis du règlement (UE) nº 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3: Portefeuille bancaire –Risque de transition lié au changement climatique: métriques d’alignement Article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 Matériel ESRS E1-7 Absorptions de GES et crédits carbone paragraphe 56 Article 2, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119 Non matériel ESRS E1-9 Exposition du portefeuille de l’indice de référence à des risques physiques liés au climat paragraphe 66 Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818, annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 Matériel – publication en 2025 (qualitatif) et 2027 (quantitatif) ESRS E1-9 Désagrégation des montants monétaires par risque physique aigu et chronique paragraphe 66, point a) ESRS E1-9 Emplacement des actifs importants exposés à un risque physique significatif paragraphe 66, point c) Article 449 bis du règlement (UE) nº 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphes46 et 47, modèle 5: Portefeuille bancaire –Risque physique lié au changement climatique: expositions soumises à un risque physique Matériel – publication en 2025 (qualitatif) et 2027 (quantitatif ESRS E1-9 Ventilation de la valeur comptable des actifs immobiliers de l’entreprise par classe d’efficacité énergétique paragraphe 67, point c) Article 449 bisdu règlement (UE) nº 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphe 34, modèle 2: Portefeuille bancaire –Risque de transition lié au changement climatique: Prêts garantis par des biens immobiliers —Efficacité énergétique des sûretés Matériel – publication en 2025 (qualitatif) et 2027 (quantitatif ESRS E1-9 Degré d’exposition du portefeuille aux opportunités liées au climat paragraphe 69 Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission Matériel – publication en 2025 (qualitatif) et 2027 (quantitatif ESRS E2-4 Quantité de chaque polluant énuméré dans l’annexe II du règlement E-PRTR (registre européen des rejets et des transferts de polluants) rejetés dans l’air, l’eau et le sol, paragraphe 28 Indicateur nº 8, tableau 1, annexe I; indicateur nº 2, tableau 2, annexe I, indicateur nº 1, tableau 2, annexe I; indicateur nº 3, tableau 2, annexe I Matériel ESRS E3-1 Ressources aquatiques et marines, paragraphe 9 Indicateur nº 7, tableau 2, annexe I Matériel ESRS E3-1 Politique en la matière paragraphe 13 Indicateur nº 8, tableau 2, annexe I Matériel ESRS E3-1 Pratiques durables en ce qui concerne les océans et les mers paragraphe 14 Indicateur nº 12, tableau 2, annexe I Non matériel ESRS E3-4 Pourcentage total d’eau recyclée et réutilisée paragraphe 28, point c) Indicateur nº 6.2, tableau 2, annexe I Matériel ESRS E3-4 Consommation d’eau totale en m3 par rapport au chiffre d’affaires généré par les activités propres paragraphe 29 Indicateur nº 6.1, tableau 2, annexe I Matériel ESRS 2- IRO 1 - E4 paragraphe 16, point a) i Indicateur nº 7, tableau 1, annexe I Matériel ESRS 2- IRO 1 - E4 paragraphe 16, point b) Indicateur nº 10, tableau 2, annexe I Matériel ESRS 2- IRO 1 - E4 paragraphe 16, point c) Indicateur nº 14, tableau 2, annexe I Matériel ESRS E4-2 Pratiques ou politiques foncières/agricoles durables paragraphe 24, point b) Indicateur nº 11, tableau 2, annexe I Matériel ESRS E4-2 Pratiques ou politiques durables en ce qui concerne les océans/mers paragraphe 24, point c) Indicateur nº 12, tableau 2, annexe I Matériel ESRS E4-2 Politiques de lutte contre la déforestation paragraphe 24, point d) Indicateur nº 15, tableau 2, annexe I Matériel ESRS E5-5 Déchets non recyclés paragraphe 37, point d) Indicateur nº 13, tableau 2, annexe I Matériel ESRS E5-5 Déchets dangereux et déchets radioactifs paragraphe 39 Indicateur nº 9, tableau 1, annexe I Matériel ESRS 2- SBM3 - S1 Risque de travail forcé paragraphe 14, point f) Indicateur nº 13, tableau 3, annexe I Matériel ESRS 2- SBM3 - S1 Risque d’exploitation d’enfants par le travail paragraphe 14, point g) Indicateur nº 12, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S1-1 Engagements à mener une politique en matière des droits de l’homme paragraphe 20 Indicateur nº 9, tableau 3, et indicateur nº 11, tableau 1, annexe I Matériel ESRS S1-1 Politiques de diligence raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l’Organisation internationale du travail, paragraphe 21 Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Matériel ESRS S1-1 Processus et mesures de prévention de la traite des êtres humains paragraphe 22 Indicateur nº 11, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S1-1 Politique de prévention ou système de gestion des accidents du travail paragraphe 23 Indicateur nº 1, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S1-3 Mécanismes de traitement des différends ou des plaintes paragraphe 32, point c) Indicateur nº 5, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S1-14 Nombre de décès et nombre et taux d’accidents liés au travail paragraphe 88, points b) et c) Indicateur nº 2, tableau 3, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Matériel– Publication en 2025 (maladies professionnelles, jours perdus, travailleurs non-salariés) ESRS S1-14 Nombre de jours perdus pour cause de blessures, d’accidents, de décès ou de maladies paragraphe 88, point e) Indicateur nº 3, tableau 3, annexe I Matériel– Publication en 2025 (maladies professionnelles, jours perdus, travailleurs non-salariés) ESRS S1-16 Écart de rémunération entre hommes et femmes non corrigé paragraphe 97, point a) Indicateur nº 12, tableau 1, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 Matériel ESRS S1-16 Ratio de rémunération excessif du directeur général paragraphe 97, point b) Indicateur nº 8, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S1-17 Cas de discrimination paragraphe 103, point a) Indicateur nº 7, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S1-17 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 104, point a) Indicateur nº 10, tableau 1, et indicateur nº 14, tableau 3, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 Matériel ESRS 2- SBM3 – S2 Risque important d’exploitation d’enfants par le travail ou de travail forcé dans la chaîne de valeur paragraphe 11, point b) Indicateurs nº 12 et nº 13, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S2-1 Engagements à mener une politique en matière des droits de l’homme paragraphe 17 Indicateur nº 9, tableau 3, et indicateur nº 11, tableau 1, annexe I Matériel ESRS S2-1 Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur paragraphe 18 Indicateurs nº 11 et nº 4, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S2-1 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 19 Indicateur nº 10, tableau 1, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 Matériel ESRS S2-1 Politiques de diligence raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l’Organisation internationale du travail, paragraphe 19 Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 Matériel ESRS S2-4 Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme recensés en amont ou en aval de la chaîne de valeur paragraphe 36 Indicateur nº 14, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S3-1 Engagements à mener une politique en matière de droits de l’homme paragraphe 16 Indicateur nº 9, tableau 3, annexe I, et indicateur nº 11, tableau 1, annexe I Matériel ESRS S3-1 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, des principes de l’OIT et/ou des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 17 Indicateur nº 10, tableau 1, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 Matériel ESRS S3-4 Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme paragraphe 36 Indicateur nº 14, tableau 3, annexe I Matériel ESRS S4-1 Politiques en matière de consommateurs et d’utilisateurs finals paragraphe 16 Indicateur nº 9, tableau 3, et indicateur nº 11, tableau 1, annexe I Matériel ESRS S4-1 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 17 Indicateur nº 10, tableau 1, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 Matériel ESRS S4-4 Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme paragraphe 35 Indicateur nº 14, tableau 3, annexe I Matériel ESRS G1-1 Convention des Nations unies contre la corruption paragraphe 10, point b) Indicateur nº 15, tableau 3, annexe I Non matériel ESRS G1-1 Protection des lanceurs d’alerte paragraphe 10, point d) Indicateur nº 6, tableau 3, annexe I Non matériel ESRS G1-4 Amendes pour infraction à la législation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point a) Indicateur nº 17, tableau 3, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 Non matériel ESRS G1-4 Normes de lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point b) Indicateur nº 16, tableau 3, annexe I Non matériel ANNEXE 5 - Méthodologie et formules de calcul des consommations d’énergie et émissions GES (ESRS E1) Répartition des moyens de production d’électricité par pays Pays % électricité fossile % électricité nucléaire % électricité renouvelable France 6.5% 64.8% 28.7% Belgique 26% 41% 33% Pays-Bas 49% 3% 48% Suisse 16% 21% 63% Italie 56% 0% 44% Espagne 29% 21% 50% Portugal 27% 0% 73% Royaume-Uni 40% 14% 46% Source : Ember (2024) ; Energy Institute – Statistical Review of World Energy (2024) Teneur énergétique de combustibles Carburant/combustible PCI Gazole (en kWh/litre) 10 Gazole non routier (en kWh/litre) 10 B100 (en kWh/litre) 9.17 HVO (en kWh/litre) 9.44 Gaz naturel (en kWh/kilogramme) 13.88 BioGNC (en kWh/kilogramme) 13.88 Source : Arrêté du 2 mai 2012 relatif aux contenus énergétiques des biocarburants et des carburants - Légifrance Tous les GES sont pris en compte (CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6, et NF3). La méthodologie appliquée est celle du GHG Protocol. Scope 1 : émissions directes 1.1.Émissions de combustion sources stationnaires Le Groupe possède une source de combustion fixe en Italie. Il s’agit d’une production d’électricité par trigénération qui consomme du gaz. L’électricité totale produite est mesurée. Scope 1.1 Catégorie GHG Protocol Émissions de combustion sources stationnaires Émission source Trigeneration Périmètre Italie (Fidenza) Monétaire/physique Physique Le facteur d’émission utilisé vient de la Base Empreinte® de l’Ademe Facteur d’émission Combustion Amont Unité Source Production d’électricité gaz 0.351 0.0670 kgCO2e/kWh Base Empreinte® 1.2.Émissions de combustion sources mobiles Les sources mobiles de combustion de STEF sont les poids lourds. Scope 1.2 Catégorie GHG Protocol Émissions de combustion sources mobiles Source d’émission Poids lourds Périmètre Groupe (PL en détention et en location) Monétaire/physique Physique Les émissions de GES sont calculées à partir du suivi des consommations et des distances parcourues réalisées par le Groupe. Suivi des consommations : la solution Tokheim est déployée sur la quasi-totalité du Groupe (hors acquisitions récentes et sites en déploiement) et permet la centralisation des données de consommation des poids lourds pour les prises internes (sur les stations du Groupe) et les prises externes (sur les stations hors Groupe). Les données de consommation de carburant par véhicule et par énergie sont collectées de pair avec des relevés de compteur kilométrique, permettant de calculer un facteur d’émission véhicule par site et type de véhicules : Avec i = type de carburant (diesel, diesel non routier, B100, HVO, azote, BioGNC, électricité). TR, SR, PR = tracteur, semi-remorque, porteur. Distances parcourues : les distances parcourues sont suivies par les contrôleurs de gestion des sites depuis les relevés des chronotachygraphes (TimeDisk). Ceux-ci saisissent, tous les mois, les distances parcourues par type de véhicules (tracteurs, semi-remorques et porteurs) par site STEF dans SAP. Nous calculons les émissions des GES des poids lourds en multipliant les facteurs d’émission véhicule par type de véhicule et par site avec les distances associées. Avec n = type de véhicule DA = domaines d’activité (sites) Les facteurs d’émission utilisés sont : Fuel Scope 1 Scope 3 Unité Source Gazole (B7) 2,49 0,61 kgCO2eq/litre Base Empreinte® Gazole non routier 2,57 0,59 kgCO2eq/litre Base Empreinte® B100 (Oleo100) 0 1,22 kgCO2eq/litre Base Empreinte® HVO (Huile usagée) 0 0,544 kgCO2eq/litre Base Empreinte® HVO (Graisse animale) 0 0,712 kgCO2eq/litre Base Empreinte® HVO (95 % HU, 5 % GA) 0 0,5524 kgCO2eq/litre Base Empreinte® BioGNC 0,0204 0,589 kgCO2eq/litre Base Empreinte® Les véhicules de service sont une source d’émission de GES négligeable et exclus du périmètre. 1.3.Émissions fugitives Les émissions fugitives proviennent des installations frigorifiques des entrepôts et des groupes froid des véhicules. Installations frigorifiques des entrepôts : Scope 1.3 Catégorie GHG Protocol Émissions fugitives Source d’émission Fuites de fluides (entrepôts) Périmètre Groupe (sites en détention) Monétaire/physique Physical L’article 7 du règlement UE 2024/573 a repris l’exigence de tenues de registres qui impose aux exploitants d’équipements contenant des fluides fluorés de suivre l’ensemble des mouvements de fluides (entrées et sorties) ayant eu lieu sur les équipements sous leur responsabilité. Le suivi des fluides dans le Groupe STEF est réalisé sur Matis 2.0 (outil de suivi des maintenances). Avec i = les types de fluides. RGP utilisés : Fluides GWP values for 100-year time horizon (GIEC – AR5) GWP values for 100-year time horizon (Other source) CO2 1 Eau glycolée None None NH3 1 R1233zd(E) R1234ze <1 R134a 1 300 R22 1 760 R290 3 R32 677 R404A 3 900 R407A 2 107 R407C 1 800 R407F 1 824 R410A 2 100 R417a 2 346 R422A 3 143 R422D 1 725 R427A 2 040 R448A 1 397 R449A 1 397 R454C 148 R507A 3 985 Sources ●WG1AR5_Chapter08_FINAL.pdf (ipcc.ch) ●Refrigerant GWP Chart For 61 Freons (R410A, R134A, R22, etc.) – LearnMetrics ●L_202400573FR.000101.fmx.xml (europa.eu) ●Fluide frigorigène Référence ASHRAE : R-407F – Distributeur Multigas ●Potentiel Réchauffement Global (GWP) des fluides (abcclim.net) Groupes froid des véhicules : Scope 1 Catégorie GHG Protocol Émissions fugitives Source d’émission Fuites de fluides de groupes froid Périmètre Groupe (PL en détention et en location) Monétaire/physique Physiques Le taux de fuites des fluides frigorigènes des groupes froids est de 8 % (source : Ademe). Le Groupe STEF suit l’ensemble des poids lourds (en détention et en location) dans la Base Parc avec le type de fluides utilisé. Pour calculer les émissions de GES : Avec i = les types de fluides. Scope 2 : émissions indirectes en lien avec la consommation d’électricité Le GHG Protocol a deux méthodologies pour la comptabilisation du carbone pour le scope 2 : ●Méthode basée sur la localisation (location-based) ; ●Et méthode basée sur le marché (market-based). 2.1.Consommation d’électricité, méthodologie basée sur la localisation. La consommation d’électricité du Groupe est suivie par notre entité « BlueEnerFreeze ». Grâce à l’outil Eleneo, nous pouvons connaître la consommation d’électricité par compteur électrique dans les sites pour tous les pays du Groupe. Trois flux sont suivis : ●Consommation d’électricité du mix réseau régional ; ●Consommation d’électricité autoproduite ; ●Production d’électricité autogénérée. Ces consommations sont utilisées pour calculer les GES à l’aide de la méthode basée sur la localisation. L’électricité couverte par une garantie d’origine n’est pas utilisée dans la méthode basée sur la localisation (obligatoire en vertu de l’ISO et conforme au SBTi). Scope 2.1.1 Catégorie GHG Protocol Consommation d’électricité, méthodologie basée sur la localisation Source d’émission Bâtiments et véhicules Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique La formule utilisée est la suivante : Avec p = les pays du Groupe. Pays Scope 2 Scope 3 Unité Source Belgique 136 57 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Espagne 150 65 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC France 38 19 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Italie 282 98 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Pays-Bas 311 100 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Portugal 150 79 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Royaume-Uni 204 104 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Suisse 25 35 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Les facteurs d’émission des pays contiennent deux parties, les émissions indirectes par combustion (scope 2) et l’amont (scope 3) qui sont les émissions nécessaires à la fabrication des installations produisant de l’électricité. 2.2.Consommation d’électricité, méthodologie basée sur le marché. La méthode basée sur le marché inclut les garanties d’origine dans le calcul des GES. Cette méthode n’est pas reconnue par les normes ISO et n’est qu’optionnelle pour SBTi (en plus de la méthode basée sur la localisation). Scope 2.1.2 Catégorie GHG Protocol Consommation d’électricité, méthodologie basée sur le marché Source d’émission Bâtiments0, et véhicules Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique L’électricité couverte par des GO ou des PPA (qu’ils soient sur site, hors site, virtuels ou financiers) est considérée comme une énergie renouvelable et émet donc 0 kgCO2eq/kWh dans le scope 2. L’électricité provenant du réseau est convertie en GES par : ●En utilisant le facteur d’émission du fournisseur (s’il est disponible) ; ●En utilisant le facteur d’émission résiduel de l’AIB : European Residual Mix | AIB (aib-net.org). ● Avec p = pays du Groupe STEF Pays Scope 2 Scope 3 Unité Source Belgique 144 57 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Espagne 275 65 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 France 124 19 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Italie 457 98 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Pays-Bas 439 100 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Portugal 446 79 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Royaume-Uni 365 104 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Suisse 0 35 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Scope 3 : émissions indirectes 3.1.Achat de biens et de services La catégorie [3.1] du protocole GHG concerne les dépenses quotidiennes liées au fonctionnement de l’entreprise Scope 3.1 Catégorie GHG Protocol Achat de biens et de services Source d’émission Achat (Opex) hors carburant et sous-traitances Périmètre Groupe Monétaire/physique Monétaire L’empreinte carbone des dépenses est calculée à partir des dépenses (en €) du Groupe, répertoriées dans SAP. Ces dépenses sont rattachées à des familles d’achat permettant l’association aux facteurs d’émission. Les facteurs d’émission utilisés sont ceux de la Base Empreinte® de l’Ademe : Name Value Unit Social activities 100 kgCO2eq/k€ Creative, artistic and cultural activities, libraries and the organisation of games of chance 210 kgCO2eq/k€ Activities of membership organisations 220 kgCO2eq/k€ Health care activities 120 kgCO2eq/k€ Sports activities and amusement and recreation activities 270 kgCO2eq/k€ Public administration and defence, compulsory social security 160 kgCO2eq/k€ Insurance, banking, consultancy, and fee-earning activities 110 kgCO2eq/k€ Wood and wooden products 500 kgCO2eq/k€ Construction 360 kgCO2eq/k€ Mail 130 kgCO2eq/k€ Publishing (books, newspapers, magazines, etc.) 280 kgCO2eq/k€ Education 120 kgCO2eq/k€ Warehousing and auxiliary transport services 170 kgCO2eq/k€ Film, sound recording, television, and radio 310 kgCO2eq/k€ Accommodation and catering 320 kgCO2eq/k€ non-transport, low materiality 37 kgCO2eq/k€ non-transport, highly material 110 kgCO2eq/k€ Machinery and equipment 700 kgCO2eq/k€ Transport equipment 700 kgCO2eq/k€ Metals (aluminium, copper, steel, etc.) 1 700 kgCO2eq/k€ Furniture and other manufactured goods 600 kgCO2eq/k€ Paper and cardboard 900 kgCO2eq/k€ Plastics and rubber 800 kgCO2eq/k€ Processed food products 1 000 kgCO2eq/k€ Mineral products (cement, glass, etc.) 1 800 kgCO2eq/k€ Agricultural and seafood products 2 300 kgCO2eq/k€ Chemical products 1 600 kgCO2eq/k€ Computer, electronic and optical products 400 kgCO2eq/k€ Metal products, except machinery and equipment 600 kgCO2eq/k€ Pharmaceutical products 500 kgCO2eq/k€ Research and development 250 kgCO2eq/k€ Repair and installation of machinery and equipment 390 kgCO2eq/k€ Services (printing, advertising, architecture and engineering, multi-technical building maintenance, etc.) 170 kgCO2eq/k€ Telecommunications 170 kgCO2eq/k€ Textiles and clothing 600 kgCO2eq/k€ Air transport 1 190 kgCO2eq/k€ Inland waterway and maritime transport 590 kgCO2eq/k€ Land transport 560 kgCO2eq/k€ 3.2.Biens d’équipement Cette catégorie se calculera indépendamment sur les deux périmètres suivants : ●Achat de véhicule poids lourds ; ●Autres Capex. Achat de véhicules poids lourds Scope 3.2 Catégorie GHG Protocol Biens d’équipement Source d’émission Fabrication des poids lourds Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique Pour calculer les émissions de gaz à effet de serre liées à la construction des poids lourds, nous utilisons l’étude de Renault sur les poids lourds : Information environnementale sur le produit | Renault Trucks Corporate (renault-trucks.com) Pour chaque type de véhicule, Renault calcule les émissions de gaz à effet de serre pour l’extraction des matériaux et la production. Les types de véhicules achetés par le Groupe STEF sont T.FR, D.WIDE.FR et D.WIDE E-TECH. Les émissions de gaz à effet de serre sont les suivantes Type de PL GES Matériaux (kgCO2eq) GES Production (kgCO2eq) Tractor (T.FR) 18 596 4 390 Rigids (D.WIDE.FR) 16 447 4 019 Electric rigid (D.WIDE E-TECH) 44 690 4 664 Avec n = les types de PL Autres dépenses : Scope 3 Catégorie GHG Protocol Biens d’équipement Source d’émission Autres Capex Périmètre Groupe Monétaire/physique Monétaire Émissions de GES [tCO2eq] X tCO2e La méthodologie est la même que pour le calcul des émissions de GES de la catégorie 3.2. 3.3.Activités liées aux combustibles et à l’énergie non incluses dans les scopes 1 ou 2. Il y a trois sources d’émission pour la catégorie 3.3 : ●Le carburant des poids lourds ; ●La consommation d’électricité des entrepôts et poids lourds ; ●La trigénération (Italie). Carburant Scope 3.3 Catégorie GHG Protocol Activités liées aux combustibles et à l’énergie non incluses dans le scope 1 ou 2 Source d’émission Carburant poids lourds en détention et location Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique La méthodologie est la même que pour le calcul du scope 1. Électricité (méthode basée sur la localisation) Scope 3.3 Catégorie GHG Protocol Activités liées aux combustibles et à l’énergie non incluses dans le scope 1 ou 2 Source d’émission Consommation d’électricité entrepôts et véhicules (localisation) Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique La méthodologie est la même que pour le calcul du scope 2. Avec p = les pays du Groupe STEF Facteurs d’émission utilisés Pays Scope 2 Scope 3 Unité Source Belgique 136 57 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Espagne 150 65 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC France 38 19 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Italie 282 98 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Pays-Bas 311 100 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Portugal 150 79 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Royaume-Uni 204 104 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Suisse 25 35 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Panneaux photovoltaïques 0 43,9 kgCO2eq/MWh C4 : IAE 2023 + IPCC Électricité (méthode basée sur le marché) Scope 3.3 Catégorie GHG Protocol Activités liées aux combustibles et à l’énergie non incluses dans le scope 1 ou 2 Source d’émission Consommation d’électricité entrepôts et véhicules (marché) Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique La méthodologie est la même que pour le calcul du scope 2 avec l’utilisation des facteurs d’émission résiduels. Toutefois la norme ne demande pas de calculer la catégorie 3.3 en market-based, ce qui est étonnant. Facteurs d’émission utilisés Pays Scope 2 Scope 3 Unit Source Belgique 144 57 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Espagne 275 65 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 France 124 19 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Italie 457 98 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Pays-Bas 439 100 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Portugal 446 79 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Royaume-Uni 365 104 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 Suisse 0 35 kgCO2eq/MWh AIB : 2022 PPA 0 22 kgCO2eq/MWh Carbone 4 PPV 0 43,9 kgCO2eq/MWh Base Empreinte® Le calcul du facteur d’émission en amont des PPA ou des GO est basé sur l’électricité de distribution renouvelable du Conseil européen et des FE en amont pour chaque type d’électricité renouvelable. Énergie % de production dans l’UE Facteur d’émission (scope 3) Unité Source Éolien 15.9 % 0.0141 kgCO2eq/kWh Base Empreinte® Hydraulique 11.3 % 0.006 kgCO2eq/kWh Base Empreinte® Solaire 7.6 % 0.0439 kgCO2eq/kWh Base Empreinte® Biomasse 4.4 % 0.036 kgCO2eq/kWh Base Empreinte® Géothermie 0.2 % 0.045 kgCO2eq/kWh Base Empreinte® Avec i = type de moyen de production d’électricité renouvelable. Trigénération Scope 3.3 Catégorie GHG Protocol Activités liées aux combustibles et à l’énergie non incluses dans le scope 1 ou 2 Source d’émission Trigénération Périmètre Italie (Fidenza) Monétaire/physique Physique La méthodologie est la même que pour le calcul du scope 1. Facteurs d’émission utilisés Facteur d’émission Scope 1 Scope 3 Source Production d’électricité gaz 0.351 0.0670 Base Empreinte® 3.4.Transport et distribution en amont La catégorie 3.4 concerne les émissions de GES des sous-traitants de STEF. Scope 3.4 Catégorie GHG Protocol Transport et distribution en amont Source d’émission Sous-traitance transport Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique La méthodologie utilisée pour calculer les GES des sous-traitants a évolué en 2023 avec une reprise des données depuis 2019. Le calcul de l’empreinte carbone de la sous-traitance transport est réalisé par voyage. Pour chaque voyage nous devons connaître : ●La distance : obtenue grâce au séquencement des arrêts et calcul d’un distancier ; ●La technologie : connue grâce aux fiches ressources véhicules créées lorsqu’un sous-traitant utilise un carburant alternatif ; ●La consommation kilométrique : déterminée à partir de l’immatriculation des sous-traitants dont la saisie a été rendue obligatoire dans nos systèmes d’information en novembre 2023. En effet, selon les pays il existe des règles de datation pour déterminer les dates de mise en circulation des PL selon leurs immatriculations. Connaissant l’âge des véhicules de nos sous-traitants, nous sommes en mesure d’en déterminer la consommation par kilomètre grâce à l’historique du suivi des consommations des véhicules STEF. La formule utilisée est : Avec v = les voyages sous-traités. Déchets générés par les activités Scope 3.50 Catégorie GHG Protocol Déchets générés par les activités Source d’émission Entrepôts et bureaux Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique Le suivi de la quantité des déchets par type et réalisé par site. La formule utilisée est : Avec d = les types de déchets Les facteurs d’émission utilisés sont : Type de déchets Facteur d’émission Unité Source Ordures ménagères résiduelles, Fin de vie moyenne - Impacts 386 kgCO2e/t Base Empreinte® Déchets verts, Compostage domestique en tas - Impacts 20 kgCO2e/t Base Empreinte® Emballages, Autres plastiques et plastiques complexes, Fin de vie moyenne filière - Impacts 1844 kgCO2e/t Base Empreinte® Emballages, Carton, Fin de vie moyenne filière - Impacts 737 kgCO2e/t Base Empreinte® Emballages, Bois, Fin de vie moyenne filière - Impacts 269 kgCO2e/t Base Empreinte® Déchets du bâtiment, Métaux ferreux, Fin de vie moyenne - Impacts 938 kgCO2e/t Base Empreinte® Emballages, Verre, Fin de vie moyenne filière - Impacts 496 kgCO2e/t Base Empreinte® DIS, Incinération - Impacts 844 kgCO2e/t Base Empreinte® Les facteurs d’émissions utilisés ne sont pas le mêmes qu’en 2023 (évolution méthodologique), ce qui explique l’écart. 3.5.Déplacements professionnels Les données liées aux voyages d’affaires sont fournies par nos prestataires externes. Scope 3.6 Catégorie GHG Protocol Déplacements professionnels Source d’émission Train et avion Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique Les émissions des avions tiennent compte de l’impact des traînées de condensation des avions sur le climat. 3.6.Déplacements domicile-travail Scope 3.7 Catégorie GHG Protocol Déplacements domicile-travail Source d’émission Collaborateurs Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique Facteur d’émission Valeur Unité Source Employee commuting 0.7 tCO2eq/personne MTES Source : Déplacements domicile-travail : des émissions de gaz à effet de serre très variables selon les territoires (developpement-durable.gouv.fr) 3.7.Actifs loués en amont Nombre de véhicules utilisés chaque année (location uniquement) (méthode d’amortissement). Scope 3.8 Catégorie GHG Protocol Actifs loués en amont Source d’émission PL en location Périmètre Groupe Monétaire/physique Physique Pour connaître le pourcentage de durée de vie utilisé par STEF en une année, considérons la distance parcourue. Renault, dans son étude, publie une distance totale parcourue au cours de la durée de vie. Avec nos mesures, STEF connaît la distance moyenne parcourue par an et par type de véhicule. Type de PL Distance durée de vie Distance moyenne par an Pourcentage d’utilisation par an Tractor (T.FR) 1 000 000 132 648 13,3 % Rigids (D.WIDE.FR) 750 000 46 720 6,2 % Electric rigid (D.WIDE E-TECH) 750 000 46 720 6,2 % Avec i = type de PL Les catégories du GHG Protocol 1.3, 1.5, 3.9, 3.10, 3.11, 3.12, 3.13, 3.14, 3.15 et 3.16 ne concernent pas le groupe STEF. ANNEXE 6 - Méthodologie de calcul des émissions de polluants (ESRS E2) Dans les Nox sont comptabilisés la somme des NOx et HC+NOx. ANNEXE 7 – Méthodologie de calcul indicateurs Ressources aquatiques et marines (ESRS E3) Consommation d’eau Consommation d’eau dans les zones à stress hydrique Volumes d’eau stockée Intensité hydrique ANNEXE 8 – Méthodologie de calcul indicateurs Biodiversité (ESRS E4) ANNEXE 9 – Méthodologie de calcul indicateurs Economie circulaire et Ressources (ESRS E5) Ressources entrantes totales Ressources sortantes totales Ressources sortantes valorisées Ressources sortantes – filières d’élimination Ressources sortantes non valorisées Ressources sortantes - composition ANNEXE 10 – Incorporations par référence et déclaration sur la diligence raisonnable DR ou DP Point de donnée Document de référence Section du rapport ESRS 2 – IRO-2, §54 Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité Rapport de durabilité Annexe 2 ESRS 2, §21 – 23 ESRS G1-1, §5 ESRS 2-GOV-1, §19 Rôle des organes d’administration et de gestion Rapport annuel Chapitre Gouvernement d’entreprise ESRS 2§53 ESRS E1§20 -21 ESRS E2, §11 ESRS E3§8 ESRS E4§17 – 19 ESRS E5§11 ESRS G1§6 Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants Rapport de durabilité Chapitre 1 – Information générales - 1.4.1. Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants ESRS 2, §32 – 33 Plan de vigilance Rapport de durabilité Chapitre 2 - section 2 “Environnement Chapitre 3 - section 8 “Effectifs Chapitre 3 - section 11 “Consommateurs et utilisateurs finaux” Chapitre 4 -section 12 « Conduite des affaires » ESRS 2, §32 – 33 Déclaration sur la diligence raisonnable Rapport de durabilité ESRS G1 “Conduite des affaires » ESRS E1-1, §16 – 17 Adaptation aux risques physiques du changement climatique Rapport de durabilité Chapitre 7 – taxinomie verte ESRS E1-6, §46 – 55, ESRS 2 MDR-M, §77 Méthodologie et formules de calcul des émissions de GES Rapport de durabilité Annexe 5 ESRS E2-4, §30 ESRS 2 MDR-M, §77 Méthodologie et formules de calcul des émissions de polluants Rapport de durabilité Annexe 6 E3-4, §28(e) ESRS 2 MDR-M, §77 Méthodologie de calcul des indicateurs ressources aquatiques et marines Rapport de durabilité Annexe 7 ESRS 2 MDR-M §77 Méthodologie de calcul des indicateurs biodiversité Rapport de durabilité Annexe 8 E5-4, §32, E5-5, §40, ESRS 2 MDR-M §77 Méthodologie de calcul des indicateurs économie circulaire et ressources Rapport de durabilité Annexe 9 S1-1, §17, G1-1, §7 Charte éthique Rapport de durabilité ESRS 2. La Charte Ethique est disponible sur le site internet STEF.com ANNEXE 11 - Liste des Data point qualitatifs non publiés au titre de 2024 ESRS DR Paragraph Name ESRS 2 IRO-1 53 c iii Description of how sustainability-related risks relative to other types of risks have been prioritised ESRS 2 IRO-2 59 Explanation of how material information to be disclosed in relation to material impacts, risks and opportunities has been determined ESRS 2 BP-1 5 d Option to omit specific piece of information corresponding to intellectual property, know-how or results of innovation has been used ESRS 2 BP-1 5 e Option allowed by Member State to omit disclosure of impending developments or matters in course of negotiation has been used ESRS 2 GOV-2 26 b Disclosure of how administrative, management and supervisory bodies consider impacts, risks and opportunities when overseeing strategy, decisions on major transactions and risk management process ESRS 2 GOV-5 36 c Description of main risks identified and their mitigation strategies ESRS 2 GOV-5 36 d Description of how findings of risk assessment and internal controls as regards sustainability reporting process have been integrated into relevant internal functions and processes ESRS 2 GOV-5 36 e Description of periodic reporting of findings of risk assessment and internal controls to administrative, management and supervisory bodies ESRS 2 SBM-1 40 e Description of sustainability-related goals in terms of significant groups of products and services, customer categories, geographical areas and relationships with stakeholders ESRS 2 SBM-1 40 f Disclosure of assessment of current significant products and (or) services, and significant markets and customer groups, in relation to sustainability-related goals ESRS 2 SBM-1 40 g Disclosure of elements of strategy that relate to or impact sustainability matters ESRS 2 SBM-1 41 List of ESRS sectors that are significant for undertaking ESRS 2 SBM-1 42 c Description of main features of upstream and downstream value chain and undertakings position in value chain ESRS 2 SBM-2 45 a iii Description of how stakeholder engagement is organised ESRS 2 SBM-2 45 a iv Description of purpose of stakeholder engagement ESRS 2 SBM-2 45 a v Description of how outcome of stakeholder engagement is taken into account ESRS 2 SBM-2 45 b Description of understanding of interests and views of key stakeholders as they relate to undertaking's strategy and business model ESRS 2 SBM-2 45 c Description of amendments to strategy and (or) business model ESRS 2 SBM-2 45 c i Description of how strategy and (or) business model have been amended or are expected to be amended to address interests and views of stakeholders ESRS 2 SBM-2 45 c ii Description of any further steps that are being planned and in what timeline ESRS 2 SBM-2 45 c iii Further steps that are being planned are likely to modify relationship with and views of stakeholders ESRS 2 SBM-2 45 d Description of how administrative, management and supervisory bodies are informed about views and interests of affected stakeholders with regard to sustainability-related impacts ESRS 2 SBM-3 48 b Disclosure of current and anticipated effects of material impacts, risks and opportunities on business model, value chain, strategy and decision-making, and how undertaking has responded or plans to respond to these effects ESRS 2 SBM-3 48 c i Disclosure of how material negative and positive impacts affect (or are likely to affect) people or environment ESRS 2 SBM-3 48 c ii Disclosure of whether and how material impacts originate from or are connected to strategy and business model ESRS 2 SBM-3 48 c iv Description of nature of activities or business relationships through which undertaking is involved with material impacts ESRS 2 SBM-3 48 e Disclosure of anticipated financial effects of material risks and opportunities on financial position, financial performance and cash flows over short-, medium- and long-term ESRS 2 SBM-3 48 f Information about resilience of strategy and business model regarding capacity to address material impacts and risks and to take advantage of material opportunities ESRS 2 SBM-3 49 Present a statement of its material impacts, risks and opportunities alongside its disclosures prepared under this chapter of ESRS 2. ESRS E1 E1.IRO-1 AR 15 Explanation of how climate scenarios used are compatible with critical climate-related assumptions made in financial statements ESRS E1 E1-2 25 Sustainability matters addressed by policy for climate change ESRS E1 E1-3 AR21 Explanation of extent to which ability to implement action depends on availability and allocation of resources ESRS E1 E1-3 29 c i Explanation of relationship of significant CapEx and OpEx required to implement actions taken or planned to relevant line items or notes in financial statements ESRS E1 E1-3 29 c ii,16 c Explanation of relationship of significant CapEx and OpEx required to implement actions taken or planned to key performance indicators required under Commission Delegated Regulation (EU) 2021/2178 ESRS E1 E1-3 29 c iii,16 c Explanation of relationship of significant CapEx and OpEx required to implement actions taken or planned to CapEx plan required by Commission Delegated Regulation (EU) 2021/2178 ESRS E1 E1-4 34 a + 34 b Intensity value of total Greenhouse gas emissions reduction ESRS E1 E1-4 34 a + 34 b Intensity value of Scope 1 Greenhouse gas emissions reduction ESRS E1 E1-4 34 a + 34 b Intensity value of Scope 3 Greenhouse gas emissions reduction ESRS E1 E1-4 34 b Explanation of how consistency of GHG emission reduction targets with GHG inventory boundaries has been ensured ESRS E1 E1-4 34 e, 16 a GHG emission reduction target is science based and compatible with limiting global warming to one and half degrees Celsius ESRS E1 E1-4 34 f, 16 b Description of expected decarbonisation levers and their overall quantitative contributions to achieve GHG emission reduction target ESRS E1 E1-4 AR 30 c Diverse range of climate scenarios have been considered to detect relevant environmental, societal, technology, market and policy-related developments and determine decarbonisation levers ESRS E1 E1-5 39 Non-renewable energy production ESRS E1 E1-5 39 Renewable energy production ESRS E1 E1-5 43 Disclosure of reconciliation to relevant line item or notes in financial statements of net revenue from activities in high climate impact sectors ESRS E1 E1-6 AR 41 Disaggregation of GHG emissions - by country, operating segments, economic activity, subsidiary, GHG category or source type ESRS E1 E1-6 AR 45 e Biogenic emissions of CO2 from combustion or bio-degradation of biomass not included in Scope 2 GHG emissions ESRS E1 E1-6 AR 46 j Biogenic emissions of CO2 from combustion or bio-degradation of biomass that occur in value chain not included in Scope 3 GHG emissions ESRS E3 E3.IRO-1 8 b Disclosure of how consultations have been conducted (water and marine resources) ESRS E3 E3-2 19 Disclosure of actions and resources in relation to areas at water risk ESRS E4 E4.IRO-1 19b It has been concluded that it is necessary to implement biodiversity mitigation measures ESRS E5 E5.IRO-1 11 b Disclosure of whether and how the undertaking has conducted consultations (resource and circular economy) ESRS S1 SBM-3 14 e Description of material impacts on workers that may arise from transition plans for reducing negative impacts on environment and achieving greener and climate-neutral operations ESRS S1 SBM-3 15 Disclosure of whether and how understanding of people in its own workforce with particular characteristics, working in particular contexts, or undertaking particular activities may be at greater risk of harm has been developed ESRS S1 S1-2 27d Disclosure of Global Framework Agreement or other agreements related to respect of human rights of workers ESRS S1 S1-3 32d Disclosure of processes through which undertaking supports or requires availability of channels ESRS S1 S1-4 AR 43 Information about measures taken to mitigate negative impacts on workers that arise from transition to greener, climate-neutral economy ESRS S1 S1-6 50f Disclosure of cross-reference of information reported under paragragph 50 (a) to most representative number in financial statements ESRS S1 S1-14 88 a Percentage of people in its own workforce who are covered by health and safety management system based on legal requirements and (or) recognised standards or guidelines ESRS S1 S1-17 103 b Number of complaints filed to National Contact Points for OECD Multinational Enterprises ESRS S2 S2 S2.SBM-3 Description of activities that result in positive impacts and types of value chain workers that are positively affected or could be positively affected ESRS S2 S2 S2.SBM-3 Disclosure of whether and how the undertaking has developed an understanding of how workers with particular characteristics, those working in particular contexts, or those undertaking particular activities may be at greater risk of harm. ESRS S2 S2 S2.SBM-3 Disclosure of which of material risks and opportunities arising from impacts and dependencies on value chain workersare impacts on specific groups ESRS S2 S2 S2-1 Disclosure of extent and indication of nature of cases of non-respect of the UN Guiding Principles on Business and Human Rights, ILO Declaration on Fundamental Principles and Rights at Work or OECD Guidelines for Multinational Enterprises that involve value chain workers ESRS S2 S2 S2-2 Engagement occurs with value chain workers or their legitimate representatives directly, or with credible proxies ESRS S2 S2 S2-2 Disclosure of stage at which engagement occurs, type of engagement and frequency of engagement ESRS S2 S2 S2-2 Disclosure of function and most senior role within undertaking that has operational responsibility for ensuring that engagement happens and that results inform undertakings approach ESRS S2 S2 S2-2 Disclosure of Global Framework Agreement or other agreements related to respect of human rights of workers ESRS S2 S2 S2-2 Disclosure of how effectiveness of engagement with value chain workers is assessed ESRS S2 S2 S2-2 Disclosure of steps taken to gain insight into perspectives of value chain workers that may be particularly vulnerable to impacts and (or) marginalised ESRS S2 S2 S2-3 Disclosure of processes through which undertaking supports or requires availability of channels ESRS S2 S2 S2-3 Disclosure of whether and how it is assessed that value chain workers are aware of and trust structures or processes as way to raise their concerns or needs and have them addressed ESRS S2 S2 S2-3 Policies regarding protection against retaliation for individuals that use channels to raise concerns or needs are in place ESRS S2 S2 S2-4 Description of whether and how action to provide or enable remedy in relation to an actual material impact ESRS S2 S2 S2-4 Description of additional initiatives or processes with primary purpose of delivering positive impacts for value chain workers ESRS S2 S2 S2-4 Description of how effectiveness of actions or initiatives in delivering outcomes for value chain workersis tracked and assessed ESRS S2 S2 S2-4 Description of processes to identifying what action is needed and appropriate in response to particular actual or potential material negative impact on value chain workers ESRS S2 S2 S2-4 Description of approach to taking action in relation to specific material negative impacts on value chain workers ESRS S2 S2 S2-4 Description of approach to ensuring that processes to provide or enable remedy in event of material negative impacts on value chain workers are available and effective in their implementation and outcomes ESRS S2 S2 S2-4 Description of what action is planned or underway to mitigate material risks arising from impacts and dependencies on value chain workers and how effectiveness is tracked ESRS S2 S2 S2-4 Description of what action is planned or underway to pursue material opportunities in relation to value chain workers ESRS S2 S2 S2-4 Disclosure of whether and how it is ensured that own practices do not cause or contribute to material negative impacts on value chain workers ESRS S2 S2 S2-4 Disclosure of severe human rights issues and incidents connected to upstream and downstream value chain ESRS S2 S2 S2-5 Disclosure of whether and how value chain workers , their legitimate representatives or credible proxies were engaged directly in setting targets ESRS S2 S2 S2-5 Disclosure of whether and how value chain workers , their legitimate representatives or credible proxies were engaged directly in tracking performance against targets ESRS S2 S2 S2-5 Disclosure of whether and how value chain workers , their legitimate representatives or credible proxies were engaged directly in identifying lessons or improvements as result of undertaking’s performance ESRS S3 SBM-3 10 Disclosure of whether and how the undertaking has developed an understanding of how affected communities with particular characteristics or those living in particular contexts, or those undertaking particular activities may be at greater risk of harm ESRS S3 SBM-3 11 (AR 8) Disclosure of which of material risks and opportunities arising from impacts and dependencies on affected communities are impacts on specific groups ESRS S3 S3-1 16 a Disclosure of general approach in relation to respect for human rights of communities, and indigenous peoples specifically ESRS S3 S3-1 17 Disclosure of extent and indication of nature of cases of non-respect of the UN Guiding Principles on Business and Human Rights, ILO Declaration on Fundamental Principles and Rights at Work or OECD Guidelines for Multinational Enterprises that involve affected communities ESRS S3 S3-2 21 b (AR 15) Disclosure of stage at which engagement occurs, type of engagement and frequency of engagement ESRS S3 S3-3 28 Policies regarding protection against retaliation for individuals that use channels to raise concerns or needs are in place ESRS S3 S3-4 32 c (AR 37) Description of additional initiatives or processes with primary purpose of delivering positive impacts for affected communities ESRS S3 S3-4 32 d (AR 31- AR 33) Description of how effectiveness of actions or initiatives in delivering outcomes for affected communities is tracked and assessed ESRS S3 S3-4 34 b Description of what action is planned or underway to pursue material opportunities in relation to affected communities ESRS S3 S3-4 36 Disclosure of severe human rights issues and incidents connected to affected communities ESRS S4 S4-1 16 Description of relevant human rights policy commitments relevant to consumers and/or end-users ESRS S4 S4-1 16 c Disclosure of general approach in relation to measures to provide and (or) enable remedy for human rights impacts ESRS S4 S4-1 17 Disclosure of extent and indication of nature of cases of non-respect of the UN Guiding Principles on Business and Human Rights, ILO Declaration on Fundamental Principles and Rights at Work or OECD Guidelines for Multinational Enterprises that involve consumers and/or end-users ESRS S4 S4-2 20 d Disclosure of how effectiveness of engagement withconsumers and end-users is assessed ESRS S4 S4-2 21 Disclosure of steps taken to gain insight into perspectives ofconsumers and end-users / consumers and end-users that may be particularly vulnerable to impacts and (or) marginalised ESRS S4 S4-3 25 c Disclosure of processes through which undertaking supports or requires availability of channels ESRS S4 S4-3 26, AR 23 Disclosure of whether and how it is assessed that consumers and end-users are aware of and trust structures or processes as way to raise their concerns or needs and have them addressed ESRS S4 S4-3 26 Policies regarding protection against retaliation for individuals that use channels to raise concerns or needs are in place ESRS S4 S4-4 31 c, AR 36 Description of additional initiatives or processes with primary purpose of delivering positive impacts for consumers and end-users ESRS S4 S4-4 31 d, AR 30- AR 32 Description of how effectiveness of actions or initiatives in delivering outcomes for consumers and end-users is tracked and assessed ESRS S4 S4-4 32 a, AR 26 Description of approach to identifying what action is needed and appropriate in response to particular actual or potential material negative impact on consumers and end-users ESRS S4 S4-4 33 a, AR 37-38, AR 40 Description of what action is planned or underway to mitigate material risks arising from impacts and dependencies on consumers and end-users and how effectiveness is tracked ESRS S4 S4-4 33 b Description of what action is planned or underway to pursue material opportunities in relation to consumers and end-users ESRS S4 S4-4 34, AR 29 Disclosure of whether and how it is ensured that own practices do not cause or contribute to material negative impacts on consumers and end-users ESRS S4 S4-4 35 Disclosure of severe human rights issues and incidents connected to consumers and/or end-users ESRS S4 S4-5 41 a Disclosure of whether and how consumers and end-users were engaged directly in setting targets ESRS S4 S4-5 41 b Disclosure of whether and how consumers and end-users were engaged directly in tracking performance against targets Rapport de certification des informations en matiere de durabilite et de controle des exigences de publication des informations prevues a l'article 8 du reglement (UE) 2020/852, relatives a l'EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2024 A l’assemblée générale de la société STEF, Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaires aux comptes de la société STEF. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans la section « Rapport de durabilité » du rapport de gestion, à l’exception de la note 12.4 (ci-après le « Rapport de durabilité »). En application de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, la société STEF est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte de son rapport de gestion. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l'activité du groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l'évolution des affaires du groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d'entreprise. En application du II de l’article L. 82154 du code précité‑, notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur : ●la conformité aux normes d'information en matière de durabilité adoptées en vertu de l'article 29 ter de la directive (UE) 2013/34 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (ciaprès ESRS pour ‑European Sustainability Reporting Standards) du processus mis en œuvre par STEF pour déterminer les informations publiées, et le respect de l'obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L. 231217 du Code du travail ;‑ ●la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS ; et ●le respect des exigences de publication des informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852. L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le Code de commerce. Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 ». Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission. Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par STEF dans le Rapport de durabilité, nous formulons un paragraphe d’observation(s). Limites de notre mission Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable. En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de STEF, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par STEF en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition. Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations ellesmêmes, et les informations publiées en application de l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications. ‑ Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives. Conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par STEF pour déterminer les informations publiées, et respect de l'obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L. 231217 du Code du travail- Nature des vérifications opérées Nos travaux ont consisté à vérifier que : ●le processus défini et mis en œuvre par STEF lui a permis, conformément aux ESRS, d’identifier et d’évaluer ses impacts, risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité, et d’identifier ceux de ces impacts, risques et opportunités matériels qui ont conduit à la publication des informations en matière de durabilité dans le Rapport de durabilité ; et ●les informations fournies sur ce processus sont également conformes aux ESRS. En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique. Conclusion des vérifications opérées Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par STEF avec les ESRS. Concernant la consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L. 2312-17 du Code du travail, nous vous informons qu’à la date du présent rapport, celle-ci n’a pas encore eu lieu. Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par STEF pour déterminer les informations publiées. Concernant l’identification des parties prenantes Les informations relatives aux parties prenantes sont mentionnées au « 1.3.2. Intérêts et points de vue des parties intéressées » du Rapport de durabilité. Nous avons pris connaissance de l’analyse réalisée par l’entité pour identifier : ●les parties prenantes, qui peuvent affecter les entités du périmètre des informations ou peuvent être affectées par elles, par leurs activités et relations d’affaires directes ou indirectes dans la chaîne de valeur ; ●les principaux utilisateurs des états de durabilité (y compris les principaux utilisateurs des états financiers). Nous nous sommes entretenus avec la direction et les personnes que nous avons jugées appropriées et avons inspecté la documentation disponible. Nos diligences ont notamment consisté à : ●apprécier la cohérence des principales parties prenantes identifiées par l’entité avec la nature de ses activités et son implantation géographique, en tenant compte de ses relations d’affaires et de sa chaîne de valeur ; ●exercer notre esprit critique pour apprécier le caractère représentatif des parties prenantes identifiées par l’entité ; ●apprécier le caractère approprié de la description donnée dans la note « 1.3.2. Intérêts et points de vue des parties intéressées » du Rapport de durabilité. Concernant l’identification des impacts, risques et opportunités Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont mentionnées dans la note « 1.3.3. Incidences, risques et opportunités (IRO) importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique » du Rapport de durabilité. Nous avons notamment pris connaissance du processus mis en œuvre par l’entité concernant l’identification des impacts (négatifs ou positifs), risques et opportunités (« IRO »), réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1, tel que présenté dans la note « 1.4. Gestion des incidences, des risques et des opportunités » du Rapport de durabilité. En particulier, nous avons apprécié la démarche mise en place par l’entité pour déterminer ses impacts et ses dépendances, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités, notamment le dialogue mis en œuvre avec les parties prenantes. Nous avons également apprécié les activités comprises dans le périmètre retenu pour l’identification des IRO. A ce titre, nous avons exercé notre jugement professionnel pour apprécier la présentation des exclusions relatives aux entrées de périmètre, figurant dans la note « 1.1. Base d’établissement des déclarations » du Rapport de durabilité. Nous avons pris connaissance de la cartographie réalisée par l’entité des IRO identifiés, incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), et apprécié la cohérence de cette cartographie avec notre connaissance de l’entité. Nous avons apprécié : ●la manière dont l'entité a considéré la liste des sujets de durabilité énumérés par la norme ESRS 1 (AR 16) dans son analyse ; ●la cohérence des IRO actuels et potentiels identifiés par l’entité, notamment ceux qui lui sont spécifiques, car non couverts ou insuffisamment couverts par les normes ESRS avec notre connaissance de l’entité ; ●la façon dont l’entité a pris en considération les différents horizons temporels, notamment s’agissant des enjeux climatiques. Concernant l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont mentionnées au « 1.4. Gestion des incidences, des risques et des opportunités » du Rapport de durabilité. Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par l’entité, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par la norme ESRS 1. Nous avons pris connaissance du processus décisionnel mis en place par l’entité dans l’évaluation des matérialités d’impact et financière, et apprécié la présentation qui en est faite dans la note « 1.4.1. Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, des risques et des opportunités importants » du Rapport de durabilité. Nous avons notamment apprécié la façon dont l’entité a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1, y compris relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les informations matérielles publiées : ●au titre des indicateurs relatifs aux IRO matériels identifiés conformément aux normes ESRS thématiques concernées ; ●au titre des informations spécifiques à l’entité. Conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS Nature des vérifications opérées Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et réglementaires, y compris aux ESRS : ●les renseignements fournis permettent de comprendre les modalités de préparation et de gouvernance des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité, y compris les modalités de détermination des informations relatives à la chaîne de valeur et les exemptions de divulgation retenues ; ●la présentation de ces informations en garantit la lisibilité et la compréhensibilité ; ●le périmètre retenu par STEF relativement à ces informations est approprié ; et ●sur la base d’une sélection, fondée sur notre analyse des risques de nonconformité des informations fournies et des attentes de leurs utilisateurs, ces informations ne présentent pas d’erreurs, omissions ou incohérences importantes, c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.- Conclusion des vérifications opérées Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité, avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS. Observation Sans remettre en cause la conclusion exprimée cidessus, nous attirons votre attention sur‑ le paragraphe « 1.1.1. Base générale d’établissement des déclarations relatives à la durabilité » du Rapport de durabilité qui précise que, dans le contexte lié à la première année d’application de la CSRD : ●certaines informations requises par les normes ESRS sont non disponibles au 31 décembre 2024 ; ●des exclusions de périmètre ont été opérées sur les acquisitions réalisées sur l’exercice 2024. Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière Informations fournies en application des normes environnementales (ESRS E1 à E5) Les informations publiées au titre du changement climatique (norme ESRS E1) sont mentionnées à la section « 2. Changement climatique » du Rapport de durabilité. Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS de ces informations. Nos diligences ont notamment consisté à : ●apprécier, sur la base des entretiens menés avec la direction Développement Durable et les personnes concernées, si la description des politiques, actions et cibles mises en place par STEF couvre les enjeux suivants : atténuation du changement climatique et adaptation au changement climatique ; ●apprécier le caractère approprié des informations présentées dans la section « 2. Changement climatique » et l’annexe 5 « Méthodologie et formules de calcul des consommations d’énergie et émissions GES (ESRS 1) » et leur cohérence d’ensemble avec notre connaissance de l’entité. En ce qui concerne les informations publiées au titre du bilan d’émission de gaz à effet de serre (« Bilan Emissions GES ») dans la note « 2.3.3 Émissions brutes de GES de périmètres 1, 2 et 3 et émissions totales de GES », nos travaux ont notamment consisté à : ●apprécier la cohérence du périmètre considéré pour l’évaluation du bilan d’émissions de gaz à effet de serre avec le périmètre des états financiers consolidés et la chaîne de valeur amont et aval ; ●prendre connaissance du protocole d’établissement de l’inventaire des émissions de gaz à effet de serre utilisé par STEF pour établir le bilan d’émissions de gaz à effet de serre et apprécier ses modalités d’application, sur une sélection de catégories d’émissions et de sites notamment au titre du scope 1 et du scope 3 ; ●apprécier le caractère approprié des facteurs d’émission 1.2 et 3.4 utilisés et le calcul des conversions afférentes ainsi que les hypothèses de calcul et d’extrapolation, compte tenu de l'incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées ; ●prendre connaissance, par entretien avec la direction Développement Durable, de la méthodologie de calcul des données estimées et des sources d’informations sur lesquelles reposent les estimations que nous avons jugées structurantes auxquelles STEF a eu recours pour l’élaboration de son bilan d’émission de gaz à effet de serre ; ●vérifier l’exactitude arithmétique des calculs servant à établir ces informations. Respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 Nature des vérifications opérées Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par STEF pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation. Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification : ●de la conformité aux règles de présentation de ces informations qui en garantissent la lisibilité et la compréhensibilité ; ●sur la base d’une sélection, de l’absence d’erreurs, omissions ou incohérences importantes dans les informations fournies, c’està-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.- Conclusion des vérifications opérées Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852. Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas de tels éléments à communiquer dans notre rapport. Paris-La Défense, le 2 avril 2025 Les commissaires aux comptes FORVIS MAZARS SA Erwan Candau ERNST & YOUNG Audit Denis Thibon 1.6 |Rapport sur le gouvernement d’entreprise 1.6.1Conseil d’administration et direction générale Présidence et Direction générale Chez STEF, les fonctions de Président et de Directeur général sont réunies entre les mains de M. Stanislas Lemor. En qualité de Directeur général, il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d'actionnaires et au Conseil d'administration. Un Directeur Général délégué, M. Marc Vettard, a la charge de la conduite des opérations. Il accompagne le Président Directeur Général dans la conduite des affaires du groupe. Le Président Directeur général (PDG) pilote les fonctions support du Groupe et la croissance externe et le Directeur Général délégué (DGD), les fonctions métiers et opérationnelles. Tous deux ont une connaissance intrinsèque du Groupe pour avoir mené une grande partie de leur expérience en son sein. Les fonctions qui leur sont rattachées sont les suivantes : ●Fonctions rattachées au PDG : Finances - Immobilier et pôle Energie- Audit - Communication - Secrétariat général - RSE - Croissance externe. ●Fonctions rattachées au DGD : Commerce et Marketing - Systèmes d'information - Métiers - Directions opérationnelles -Direction des Ressources humaines Groupe -Transformation et Innovation. Le mandat d’administrateur de M. Stanislas Lemor arrive à échéance à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires le 30 avril 2025. Sous réserve du renouvellement de son mandat, le Conseil d’administration de la Société a décidé de se positionner dans une logique de continuité et a décidé de : ●Maintenir la réunion des fonctions de Président et de Directeur Général ; ●Renouveler le mandat de M. Stanislas Lemor en qualité de Président Directeur Général de la Société pour la durée de son mandat d’administrateur ; ●Confirmer M. Marc Vettard en qualité de Directeur général délégué, non administrateur, en charge de la conduite des opérations. Le Conseil d’administration Le Conseil d’administration est l’organe de gouvernance institutionnel du Groupe. Son rôle est de superviser la stratégie d’ensemble. Il valide les objectifs à moyen et long terme et les orientations proposées par la Direction générale sur le développement du Groupe et ses plans stratégiques. Il a notamment pour missions, la gouvernance et la conformité, le suivi des performances, l’évaluation des états financiers et des prévisions, l’analyse des impacts des tendances macroéconomiques sur l’environnement du Groupe. Le Conseil d’administration s’appuie sur deux comités spécialisés, le Comité d’audit et le Comité des nominations et des rémunérations. A la date du rapport, le Conseil d’administration est composé de 11 membres, dont un membre représentant les salariés actionnaires, Mme Hensgen-Stoller et deux membres représentant les salariés : M. Benhamouda et M. Rambaud. Mandats d’administrateurs à échéance à l’issue de l’Assemblée générale du 30 avril 2025 Les mandats d’administrateur de Mme Hensgen-Stoller et de M. Stanislas Lemor arriveront à échéance à l’issue de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. Le renouvellement de leurs mandats sera proposé au vote de l’Assemblée. Sous réserve du renouvellement de ces mandats, le Conseil d’administration restera composé de 11 membres avec : ●4 administrateurs indépendants, soit un ratio de 36% : Mesdames Breuil, de Bertier, Ispas et Monsieur Vandoni ; ●Un ratio de parité de 44% avec 4 femmes présentes au Conseil : Mmes Breuil, de Bertier, Ispas et Hensgen-Stoller (les deux administrateurs représentant les salariés n’étant pas pris en compte au niveau du dénominateur, conformément à la loi). Nom de l’administrateur et fonction Administrateur indépendant 1ère nomination Echéance du mandat Comité des nominations et des rémunérations Comité d’audi Expertise apportée au Conseil d’administration en matière de conduite des affaires Stanislas Lemor Président Directeur Général Président du Conseil d’administration Non 2019 2025 - - Vision stratégique Atlantique Management Représentée par F. de Cosnac Non 2010 2026 - - Finance Ahkim Benhamouda Représentant des salariés Non 2021 2027 - - Connaissance de l’entreprise Sophie Breuil Oui 2020 2026 - Oui Contrôle interne – Finance – Ethique - Durabilité Jean-Charles Fromage Non 2005 2027 - - Connaissance du Groupe - Métiers Ruxandra Ispas Oui 2023 2029 Oui Supply-chain agroalimentaire et marché de la restauration collective, Achats et Digital Bernard Jolivet Non 1996 2026 - Oui Connaissance du Groupe - Finances Estelle Hensgen Stoller Représentant des salariés actionnaires Non 2013 2025 - - Marchés clients – Enjeux commerce Murielle de Bertier Oui 2011 2029 Oui Oui Présidente Stratégie – Ethique – Durabilité - Finance Dominique Rambaud Représentant des salariés Non 2019 2027 - - Connaissance de l’entreprise Maxime Vandoni Oui 2022 2026 Oui Président - Stratégie - Connaissance du secteur agro-alimentaire A noter qu’il n’existe pas de Comité spécifique RSE. Cette fonction est assurée directement par le Conseil d’administration, l’objectif étant de partager avec l’ensemble des administrateurs les réflexions, travaux et débats. Mandats et fonctions exerces par les administrateurs Mandats exercés par les membres du Conseil et la Direction générale à la date d’arrêté des comptes (13 mars 2025) Nom, prénom, qualité Mandats Stanislas Lemor Président Directeur Général Président du Conseil d’administration Administrateur de STEF, Administrateur de STEF Transport Saintes, de STEF Logistics Saintes, de STEF Logistics Courcelles et de STEF Transport Nazareth (Belgique), de Transwest depuis le 31 oct. 2023 (Belgique), Président de STEF Italia Holding S.R.L., de STEF Logistics Italia S.R.L. et de STEF Frozen Italia S.r.L., Administrateur de STEF Italia S.P.A. (Italie), Administrateur de STEF Iberia (Espagne) et Administrateur et Vice-président de STEF Suisse (Suisse), Représentant permanent de STEF au Conseil d’administration de GEFA et d’IMMOSTEF, Administrateur de Primever et de Primever IMMO, Directeur général délégué d’UEF, Membre du Conseil d'administration de France Logistique Atlantique Management Représentée par F de Cosnac Administrateur d’Immostef et d’UEF, représentant permanent de la société UEF, administrateur d’Atlantique Management Ahkim Benhamouda - Sophie Breuil Présidente de SAS HâpyFew. Jean-Charles Fromage Administrateur d’Atlantique Management, administrateur de Primever Bernard Jolivet Président Directeur Général d’Atlantique Management. Murielle de Bertier Administratrice de sociétés du Crédit Agricole Assurances, administratrice de SER et de la société IMMOSTEF Estelle Hensgen Stoller - Ruxandra Ispas - Dominique Rambaud - Maxime Vandoni Directeur Général Délégué d’Unigrains, mandats de présidence et/ou de direction dans des sociétés membres du groupe Unigrains (administrateur et président de Messis Finances, administrateur et Directeur général d’Unigrains Equipements, représentant permanent de la société Unigrains dans la société Unigrains Développement et dans la société SOFIPROTEOL, Directeur général délégué d’Agricéréales et d’Unicéréales), administrateur de SAIAM, et de GS1 France, représentant permanent de la société Unigrains, Président d’Andreia Conseil. Direction générale M. Marc Vettard, Directeur Général Délégué Président de STEF Logistique et de STEF Transport Administrateur d’IMMOSTEF Président du Conseil d’Administration de STEF Italia S.p.A., administrateur de STEF Italia Holding S.r.L., de STEF Logistics Italia S.r.L. et de STEF Frozen Italia S.r.L. (Italie) Président du Conseil d’Administration de STEF Iberia (Espagne) Administrateur de STEF Transport Saintes, de STEF Logistics Saintes, de STEF Logistics Courcelles et de STEF Transport Nazareth (Belgique) Administrateur de Primever Représentant permanent de STEF TRANSPORT au Conseil d’administration de Froidcombi Administrateur d’Atlantique Management Membre du comité directeur de TLF Mandat achevé en 2024 - Néant Règlement intérieur du conseil d’administration Le règlement intérieur du Conseil d’administration organise le fonctionnement du Conseil d’administration dans le cadre législatif et réglementaire applicable à la Société. Il détermine les périmètres de responsabilité du Conseil d’administration et de ses membres, son mode de fonctionnement, de même que celui du Comité d'audit et du Comité des rémunérations et des nominations. Il inclut également la charte de l'administrateur. Le code de gouvernement d’entreprise de la Société Le code de gouvernance d’entreprise auquel se réfère la Société est le code Middlenext. Le Conseil d’administration a considéré que celui-ci proposait des principes de gouvernance adaptés à la structure de capital d’une entreprise telle que STEF. La Société a pris en compte les 22 recommandations du code Middlenext. Enoncé de la recommandation (R) Application au sein de la société STEF R 1 : Déontologie des membres du Conseil STEF a mis en place un règlement intérieur du Conseil d’administration, assorti d’une charte de l’administrateur qui organise le fonctionnement du Conseil d’administration et de ses comités. Le règlement intérieur fixe les règles de déontologie à respecter par les membres du Conseil : exemplarité, signalement des situations de conflit d’intérêts éventuelles, respect des prescriptions légales et réglementaires en matière de déclaration des transactions et de période d’abstention d’intervention sur les titres de la société, assiduité et participation aux réunions du conseil et des comités, stricte obligation de confidentialité, participation aux réunions de l’assemblée générale. R2 : Conflits d’intérêts Le règlement intérieur du Conseil d’administration contient les dispositions relatives au signalement et à la gestion des conflits d’intérêts éventuels. Il a été complété en décembre 2023 avec des dispositions renforcées dans ce domaine. Les membres du Conseil s’engagent à faire part au Conseil d’Administration de toute situation de conflit d’intérêts, même potentiel, au titre de leurs fonctions et doivent s’abstenir de participer au débat et au vote de la délibération correspondante. R3 : Composition du Conseil, Présence de membres indépendants Le Conseil d’administration comprend quatre administrateurs indépendants au sens du Code Middlenext qui caractérise l’indépendance des administrateurs par l’absence de relation actionnariale, financière, salariale, contractuelle ou familiale proche, susceptible d’altérer l’indépendance du jugement. Ces administrateurs sont Mmes. Breuil, de Bertier, Ispas et M. Vandoni. Le ratio est de 36%. R 4 : Information des membres du Conseil Les convocations sont adressées environ quinze jours à l’avance. Dans les jours précédant la réunion, chaque administrateur reçoit un dossier comprenant les documents afférents à l'ordre du jour. Les administrateurs ont la possibilité de poser les questions qu’ils souhaitent, les comptes rendus de réunion sont détaillés. Les dossiers des réunions et les comptes rendus sont disponibles en permanence sur une plateforme d’accès sécurisé, permettant à chaque administrateur et membre d’un comité de les consulter à leur guise. R5 : Formation des membres du Conseil Un plan de formation spécifique existe pour les administrateurs représentant les salariés afin que ceux-ci disposent des informations nécessaires, en termes de rôle et de responsabilités, pour bien appréhender leur mandat. Le questionnaire d’auto-évaluation du Conseil d’administration permet à l’ensemble des administrateurs de s’exprimer sur leur souhait de bénéficier d’informations complémentaires sur des thématiques, de façon à mieux appréhender les contours de leur mission et les enjeux auxquels sont confrontés l’entreprise (une visite de site chaque année, connaissance des métiers du Groupe). Afin de compléter leur documentation sur l’actualité du Groupe et de son secteur, une revue de presse spécifique leur est adressée chaque trimestre. R6 : Organisation des réunions du Conseil et des comités Les réunions du Conseil d’administration sont planifiées pour l’année qui suit en fonction d’un calendrier prévisionnel et sont au nombre de cinq. D’autres réunions peuvent être programmées suivant la nature et l’urgence des sujets à traiter. La durée des réunions est généralement de trois heures. Les dossiers sont envoyés le plus en amont possible. Le même principe est suivi pour les comités. R7 : Mise en place de comités Deux comités gravitent autour du Conseil d’administration : le comité d’audit et le comité des nominations et des rémunérations. R8 : Mise en place d’un comité spécialisé RSE Compte tenu du caractère déterminant des engagements RSE au sein du Groupe, le Conseil d’administration a choisi de se réunir directement en formation de Comité RSE deux fois par an (et donc de ne pas constituer de Comité RSE). Chaque membre du Conseil est ainsi directement impliqué dans les orientations qui sont prises et peut nourrir des échanges de proximité avec les responsables chargés de la mise en œuvre des projets dans l’entreprise. De cette façon, l’ensemble du Conseil dispose d’une information complète et homogène sur les thématiques RSE. A noter qu’à compter de 2024, avec la nomination d’un Directeur RSE, membre du Comité exécutif du Groupe, un comité interne RSE ressemblant les principales fonctions impliquées dans le reporting de durabilité a été créé. R9 : Mise en place d’un règlement intérieur du Conseil Le Règlement intérieur du Conseil d’administration est en ligne sur le site www.stef.com dans la rubrique Gouvernance. Il a fait l’objet d’une actualisation en décembre 2023 afin de renforcer les règles en matière de gestion des situations de conflits d’intérêts et de formaliser le rôle croissant des comités. R10 : Choix de chaque membre du Conseil A chaque nomination, les informations nécessaires sur la biographie, l’expérience et la compétence apportée par le candidat sont mises en ligne préalablement à l’assemblée générale. Les informations relatives aux membres du Conseil figurent dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise. R11 : Durée des mandats des membres du Conseil La durée statutaire des mandats est de six ans. Cette durée parait nécessaire pour développer une connaissance fine des problématiques et des enjeux de la Société et pour favoriser des échanges pertinents. Le renouvellement des mandats est naturellement échelonné au fil des échéances. R12 : Rémunération de membre du Conseil au titre de son mandat Des rémunérations sont allouées aux administrateurs et aux membres des comités selon une enveloppe déterminée par l’assemblée générale. La répartition des rémunérations est arrêtée par le Conseil et est exclusivement fondée sur l’assiduité des administrateurs aux réunions. R13 : Mise en place d’une évaluation des travaux du Conseil Il existe un processus d’autoévaluation du Conseil d’administration, réitéré tous les trois ans. Chaque administrateur est invité à fournir son avis sur le fonctionnement du Conseil et des comités via un questionnaire au travers de huit thématiques : le rôle et les pouvoirs du Conseil, sa composition, l’organisation des séances et son fonctionnement, l’information du Conseil et des administrateurs, la politique de rémunération des administrateurs, les relations au sein du Conseil, la déontologie des membres et enfin, le fonctionnement des comités spécialisés. En 2022, la restitution des résultats de l’évaluation et les débats en séance ont permis d’élaborer conjointement un plan d’actions (ouverture du Conseil à des compétences métier, interactions avec des directeurs de l’entreprise sur des sujets spécifiques, visites de sites). R14 : Relation avec les actionnaires Le Conseil s’attache à apporter au travers du rapport financier et du rapport annuel le niveau d’information le plus fin possible pour permettre à tous les actionnaires d’avoir une bonne visibilité sur l’entreprise et également d’exprimer un vote éclairé. R15 : Politique de diversité et d’équité au sein de l’entreprise Le Groupe a mis en place un Comité « Egalité/mixité professionnelle » qui assure la coordination et le déploiement des actions dans ce domaine. Le Conseil d’administration s’est vu présenter sa feuille de route en matière de mixité professionnelle, en particulier, l’engagement d’augmenter de 25% à l’horizon 2030 la proportion des femmes dans l’entreprise. Les actions en matière sociale incluant cette thématique sont débattues en Conseil d’administration, à minima, une fois par an (analyse de l’évolution de la situation, suivi des plans d’actions, tableaux de bord et indicateurs). La démarche MIX UP du Groupe STEF est détaillée dans le rapport de durabilité. Parité au sein du Conseil : Le taux de parité au sein du Conseil d’administration est de 44%. La Société répond aux prescriptions de l’article L225-17, al.2 du Code de commerce relatives à la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des conseils d’administration. R16 : Définition et transparence de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux La politique et les informations relatives aux éléments de rémunération des dirigeants mandataires sociaux est décrite à la rubrique du rapport sur le gouvernement d’entreprise. R17 : Préparation de la succession des dirigeants Les évolutions en matière de gouvernance sont du ressort de la direction générale du Groupe et sont étudiées avec le Comité des nominations et des rémunérations. R18 : Cumul contrat de travail et mandat social Les contrats de travail du Président directeur général et du Directeur général délégué ont été suspendus lors de leur nomination. R19 : Indemnités de départ Les engagements excédant les limites conventionnelles sont soumis à des critères de performance, appréciés au regard de celle de la Société et qui sont la réalisation d’une croissance annuelle du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel consolidés. Voir le détail du dispositif dans le rapport sur la politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux. R20 : Régimes de retraite supplémentaires Il n’existe pas de régimes de retraite supplémentaires à prestations définies. R21 : Stock-options et attributions gratuites d’actions La société a mis en place un plan d’actions de performance s’adressant à environ 120 cadres durant la période 2016-2023. Voir le détail du dispositif à la rubrique « Plan d’intéressement à long terme- Actions de performance ». L’attribution définitive des actions de performance est soumise à des conditions de performance pertinentes traduisant l'intérêt à long terme de l'entreprise et appréciés sur une période de trois ans. R22 : Revue des points de vigilance du Code Middlenext Le processus de revue des points d’amélioration et de vigilance est réalisé chaque année lors de l’arrêté du rapport sur la gouvernance et également lors de l’autoévaluation des travaux du Conseil. Préparation et organisation des travaux du Conseil d’administration L’organisation des travaux du Conseil d’administration Le Président du Conseil d’administration réunit le Conseil aussi souvent qu’il le juge opportun. Les réunions planifiées en fonction d’un calendrier prévisionnel sont au nombre de cinq, d’autres réunions sont optionnelles suivant les sujets et l’actualité du Groupe. Chaque réunion du Conseil d'administration donne lieu à convocation individuelle des administrateurs, adressée environ quinze jours avant la réunion. La convocation est assortie de l'ordre du jour du conseil et du projet de procès-verbal de la précédente réunion. Dans les jours précédant la réunion, chaque administrateur reçoit un dossier comprenant les documents afférents aux principaux sujets à l'ordre du jour. Les statuts et le règlement intérieur du Conseil d’administration organisent les modalités de participation des administrateurs aux réunions du Conseil d’administration par visioconférence. Les questions susceptibles d’être traitées et les décisions arrêtées par ce mode de participation sont régies par les textes législatifs et réglementaires applicables. En 2024, le Conseil d’administration s’est réuni cinq fois pour un taux de participation de 94 % (92 % en 2023). Les travaux du Conseil d’administration La projection des résultats de l’exercice écoulé et les principales composantes du budget de l'année qui démarre sont traditionnellement examinées lors de la réunion qui se tient fin janvier. Les réunions de mars et de septembre sont essentiellement consacrées aux arrêtés de comptes consolidés annuels et semestriels. La réunion qui intervient en avril avant l’assemblée générale est dédiée à l’examen de la politique RSE au sein du Groupe. A compter de 2025, le Conseil d’administration examine les éléments constitutifs du rapport de durabilité, les IROs issus de l’élaboration de la grille de double matérialité et leurs évolutions. En décembre, le Conseil examine l’évolution de l’activité du Groupe sur l’exercice et la compare aux projections budgétaires. Il fait le point sur les délégations accordées, en particulier les cautions, avals et garanties. Il procède à une évaluation de ses travaux. A chaque réunion de Conseil, les informations structurantes jalonnant l’actualité du Groupe sont abordées et les résultats du mois précédent sont présentés. Par ailleurs, chaque mois, les administrateurs reçoivent les données financières commentées leur permettant d’apprécier la performance du groupe au titre du mois précédent. Le Conseil d’administration prend les avis de deux comités spécialisés, qui rendent compte de leurs travaux au Conseil par la voie de leurs présidents respectifs. Les Comités du Conseil d’administration ‑ Le Comité d’Audit Le Comité d’Audit est composé de trois membres : Mesdames Breuil, de Bertier et Monsieur Jolivet. Madame Murielle de Bertier - administratrice indépendante - est la Présidente du Comité. Le taux de parité est de 66%. En complément des attributions relatives à l’examen des états comptables et budgétaires, le Comité d’audit a la charge du suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques. Dans ce cadre, il s’assure de la mise en place des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, de l’adéquation des missions menées par l’Audit interne avec ces enjeux et de l’efficience des contrôles effectués sur les risques identifiés. Le Comité d’audit a défini son mode opératoire, tant dans son fonctionnement interne qu’à l’égard de ses interlocuteurs au sein de l’entreprise et a établi son champ d’actions. Les membres de la Direction générale, les représentants de la Direction financière et du service d’audit interne, le Directeur RSE peuvent être entendus par le Comité d’audit, de même que les commissaires aux comptes. À compter de 2024, le champ d’actions du Comité d’audit s’est élargi avec la mise en œuvre de la directive CSRD, et en particulier le rapport de durabilité. Au cours de l’exercice, il a conduit des travaux spécifiques pour valider la grille de double matérialité, les IRO principaux de l’entreprise et a supervisé l’organisation proposée par le Groupe pour répondre à ces enjeux de transformation et de reporting. Le Comité d’audit s’est réuni à quatre reprises en 2024, pour un taux de participation de 100% (taux identique à 2023). Lors de séances précédant les réunions du Conseil d’administration qui arrêtent les comptes annuels et semestriels, le Comité examine les états financiers et extra financiers (rapport annuel de durabilité) qui lui ont été remis. En décembre, le Comité d’audit examine les travaux du service d’audit interne au cours de l’année écoulée, étudie les rapports de missions réalisées et le plan de charge de l’Audit interne pour l’année à venir et enfin, procède à la revue des honoraires des commissaires aux comptes. ‑ Le Comité des rémunérations et des nominations des mandataires sociaux. Ce Comité est composé de trois membres : Mesdames Ispas, de Bertier et Monsieur Vandoni, ce dernier en étant le Président. Le taux de parité est de 66%. Le Comité est chargé de faire des recommandations au Conseil d’administration pour déterminer les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux. Le Président du Conseil d’administration participe aux travaux du Comité pour présenter les éléments d’atteinte des objectifs du Président directeur général et du Directeur général délégué. Le comité intervient également pour faire des recommandations au Conseil sur la composition de ce dernier en formulant des avis sur le renouvellement de mandats d’administrateurs ou sur la désignation de nouveaux administrateurs. De 2016 à 2023, le Comité a examiné les projets de plans d’attribution d’actions de performance. Le Comité s’est réuni quatre fois en 2024 pour un taux de participation de 100% (taux identique à 2023). Rémunération des mandataires sociaux La politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux est déterminée en application des articles L.22-10-8 et suivants du Code de commerce. Les rémunérations du Président Directeur général (M. Stanislas Lemor) et du Directeur général délégué (M. Marc Vettard) sont fixées par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations des mandataires sociaux. Les membres du Conseil d’Administration reçoivent des rémunérations d’administrateurs dans le cadre d’une enveloppe globale de 210.000 €. Une partie, 15.000 euros est réservée aux membres du Comité d’audit et 12.000 euros aux membres du Comité des rémunérations et des nominations. Ces rémunérations sont exclusivement versées sur des critères d’assiduité aux réunions. Les administrateurs exerçant des fonctions dans l’entreprise sont rémunérés dans le cadre de leur contrat de travail. 1.6.2pOlitique de Rémunération des dirigeants mandataires sociaux Le Conseil d’administration soumet à l’approbation de l’assemblée générale les principes et critères applicables à la détermination, à la répartition et à l’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables aux dirigeants mandataires sociaux en raison de l’exercice de leur mandat et constituant la politique de rémunération les concernant. Les deux dirigeants mandataires sociaux concernés par ces dispositions sont MM. Stanislas Lemor et Marc Vettard. Leur rémunération est composée de trois principaux éléments : un salaire fixe, une part variable et un intéressement à plus long terme (attribution d’actions de performance). Cette politique de rémunération établit un équilibre entre des facteurs de performance à court et moyen terme et à plus long terme. Salaire fixe. La politique de détermination et d’actualisation de la partie fixe des rémunérations résulte d’une démarche constante dans l’entreprise. Une attention particulière est portée sur le fait qu’elle soit en adéquation avec les pratiques du marché, tout en restant cohérente avec la politique salariale menée au sein du Groupe. Le Comité des nominations et des rémunérations conduit régulièrement des travaux pour s'assurer que la partie fixe des rémunérations des deux dirigeants mandataires sociaux est en adéquation avec les comparables du marché. Principes de détermination de la rémunération variable annuelle. Celle-ci est fondée sur une appréciation objective approuvée chaque année par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des rémunérations, lequel se fonde sur des principes prédéfinis. La rémunération variable annuelle est accordée sous des conditions de performance définies par rapport à trois critères : la performance économique du Groupe, un critère de performance en matière de responsabilité sociale et environnementale et enfin, un critère qualitatif de mise en œuvre du plan stratégique. La part économique, quantitative, est établie par rapport à l’atteinte d’objectifs budgétaires se reportant aux indicateurs sur lesquels STEF communique habituellement avec le marché, à avoir, la croissance du chiffre d’affaires du Groupe (hors ventes pour compte de tiers) et le résultat avant impôt. L’atteinte de ces deux critères représente respectivement 20% et 55% de la rémunération variable. L’atteinte du critère de performance RSE correspond à 10% de la rémunération variable et le critère qualitatif est basé sur la mise en œuvre du plan à moyen terme et correspond à 15% de la rémunération variable. Sur ce dernier volet, Stanislas Lemor est évalué sur la mise en œuvre du plan stratégique et Marc Vettard, sur la mise en œuvre opérationnelle. A compter de l'exercice 2025 le critère relatif au résultat avant impôt sera ramené de 55% à 50% et le critère relatif à la mise en oeuvre du plan à moyen terme sera porté de 15% à 20%. L’atteinte de l’ensemble des critères à 100% conduit à une rémunération variable cible représentant 80% de la rémunération fixe. Le dépassement de chacun des objectifs quantitatifs de performance économique peut conduire à une rémunération variable majorée qui ne pourra pas excéder 98 % de la rémunération fixe. A l’inverse, en cas de non-respect des prévisions budgétaires au-delà d’un certain %, la part variable calculée sur les critères financiers peut être nulle. Il n’y a donc pas de plancher dans cette hypothèse. La grille d’évaluation des objectifs est approuvée par le Conseil d’administration après examen du Comité des rémunérations. Actions de performance. Il n’existe plus de dispositif d’intéressement à long terme en vigueur. Un plan d’actions de performance a fonctionné entre 2016 et 202310. Il sera proposé à l’assemblée générale du 30 avril 2025 d’autoriser la mise en œuvre d’un nouveau plan d’attribution d’actions de performance d’une durée de 38 mois, pour un % maximal de 1,5% du capital social. Informations complémentaires. ●Indemnités en cas de rupture du contrat de travail : les contrats de travail de MM. Stanislas Lemor et Marc Vettard contiennent des dispositions relatives aux indemnités à leur verser en cas de rupture du contrat de travail, entrant dans le champ des conventions et engagements réglementés relevant de l’article L.225-42-1 du Code de commerce. Conformément à la loi, les engagements excédant les limites conventionnelles ont été soumis au respect de critères de performances, appréciés au regard de celles de la Société et qui sont la réalisation d’une croissance annuelle du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel consolidés au moins égale à 3%. Ces engagements ont été approuvés par l’assemblée générale des actionnaires de la Société ; ●Existence d’un avantage en nature constitué d’une voiture de fonction ; ●Absence d’engagements de retraites complémentaires à prestations définies au sens de l’article L137-11 du Code de la Sécurité sociale. Rémunérations, nettes de prélèvements sociaux, versées et attribuées aux deux dirigeants mandataires sociaux Le tableau ci-dessous contient les données relatives aux deux dirigeants mandataires sociaux permettant à l’assemblée générale de se prononcer sur l’approbation des rémunérations les concernant (art. L.22-10-34 du Code de commerce). En euros Rémunération fixe Rémunération variable Rémunérations exceptionnelles Rémunérations d’administrateurs Avantages en nature 2023 2024 Versées en 2023 au titre de 2022 Versées en 2024 au titre de 2023 A verser en 2025 au titre de 2024 (1) 2023 2024 2023 2024 2023 2024 Stanislas Lemor, Président Directeur Général 423 265 445 098 322 000 263 000 241 000 85 000 28 532 30 482 4 459 4 847 Marc Vettard, Directeur Général Délégué 338 735 356 354 257 000 210 000 193 000 67 000 5 003 5 108 4 563 4 572 (1)Ces rémunérations variables sont fixées en fonction des critères exposés dans la section « Politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux », en application de l’article L.22-10-8 du Code commerce et sont soumises à l’approbation de l’Assemblée générale du 30 avril 2025. proposition d’approbation à l’assemblée générale du 30 AVRIL 2025 DES Rémunérations variables, nettes de prélèvements sociaux, Des DEUX DIRIGEANTS mandataires sociaux au titre de l’exercice 2024 Le Conseil d’administration, suivant l’analyse de la grille d’évaluation des objectifs selon les trois critères précités, à savoir, la performance économique du Groupe, la performance en matière de responsabilité sociale et environnementale et le critère qualitatif de mise en œuvre du plan stratégique, a conclu à l’attribution d’une rémunération variable au titre de l’exercice 2024 de 54,80% de la rémunération fixe de l'année 2024, soit une baisse de -31% par rapport à l'exercice précédent et ce, selon les paramètres suivants : ●Performance économique du Groupe : ➢Chiffres d'affaires : 80% de taux d'atteinte ➢Résultat avant IS : 50% de taux d'atteinte ●Critères de performance RSE : 100% de taux d'atteinte ●Critère qualitatif de mise en oeuvre du plan stratégique : 100% du taux d'atteinte Le Conseil d’administration, sur l’avis du Comité des rémunérations et des nominations, a décidé de proposer à l’assemblée générale des actionnaires d’approuver l’attribution aux deux dirigeants mandataires sociaux d’une rémunération variable, nette de prélèvements sociaux, d’un montant de 241 000 euros pour Stanislas Lemor et de 193 000 euros pour Marc Vettard. Rémunérations, nettes de prélèvements sociaux, versées aux autres mandataires sociaux – Administrateurs En euros Rémunérations d’administrateurs Rémunération fixe Rémunératio variable Rémunération exceptionnelle Avantages en nature 2023 2024 2023 2024 Versées en 2023 au titre de 2022 Versées en 2024 au titre de 2023 2023 2024 2023 2024 Sophie Breuil 16 219 18 710 - - - - Ahkim Benhamouda 12 907 14 569 46 351 47 609 2 795 3 095 Jean-Charles Fromage 10 326 11 656 - - Estelle Hensgen-Stoller 12 907 14 569 64 100 65 783 12 123 13 573 1 890 1 690 Bernard Jolivet 16 219 18 710 - - Murielle de Bertier 18 703 22 022 - - Lucie Maurel-Aubert (fin de mandat avril 2023) 6 405 - - - Ruxandra Ispas (début de mandat 27/04/2023) 6 405 14 969 - - Dominique Rambaud 10 326 14 569 12 814 5 831 339 Maxime Vandoni 15 391 17 881 - - - - Atlantique Management, représentée par M.de Cosnac 10 326 11 656 - - - - Ratios D’EQUITE Niveau de la rémunération du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué au regard de la rémunération moyenne et de la rémunération médiane des salariés de la société STEF SA (à l’exclusion des mandataires sociaux) - Evolution des ratios sur les cinq derniers exercices. (Article L22-10-9 du Code de commerce). 2024 2023 2022 2021 2020 Stanislas Lemor Président Directeur Général Rémunération / salaire moyen des salariés de STEF SA 12 11,3 9,7 8,3 9,5 Rémunération / salaire médian des salariés de STEF SA 15,4 14,8 12,7 10,8 12,5 Marc Vettard Directeur Général Délégué Rémunération / salaire moyen des salariés de STEF SA 9,7 9,2 7,8 6,7 7,7 Rémunération / salaire médian des salariés de STEF SA 12,5 12 10,3 8,7 10,1 conventions avec des administrateurs Néant 1.7 |Renseignements à caractère général Au 31 décembre 2024, le capital social s’élève à 12 850 000 €, composé de 12 850 000 actions d’une valeur nominale de 1 €. Il a fait l’objet d’une réduction le 24 janvier 2024 par annulation de 150 000 actions auto détenues. Répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2024 9 970 094 actions bénéficiaient d’un droit de vote double en vertu des dispositions de l’article 18 des statuts de la Société. Actions % capital Droits de vote théoriques % droits de vote théoriques Droits de vote exerçables () % droits de vote exerçables Atlantique Management (1) 4 017 666 31,27% 8 035 332 35,21% 8 035 332 35,70% FCPE STEF (2) 2 357 707 18,35% 4 675 080 20,49% 4 675 080 20,77% Société des Personnels de la Financière de l’Atlantique (S.P.F.A) (1) 1 296 578 10,09% 2 593 156 11,36% 2 593 156 11,52% Union Economique et Financière (UEF) (3) 1 775 441 13,82% 3 524 595 15,45% 3 524 595 15,66% M. Francis Lemor 30 277 0,24% 60 554 0,27% 60 554 0,27% Sous/total – action de concert 9 477 669 73,77% 18 888 717 82,78% 18 888 717 83,92% Auto-détention 311 764 2,43% 311 764 1,37% 0 0,00% FMR LCC (4) 838 744 6,53% 838 744 3,68% 838 744 3,73% Autres actionnaires (< à 5% du capital) 2 221 823 17,29% 2 780 869 12,19% 2 780 869 12,35% Total 12 850 000 100,00% 22 820 094 100,00% 22 508 330 100,00% Hors les droits de vote attachés aux actions privées de droit de vote (auto-détention, etc.) (1)SA contrôlée par des dirigeants et cadres de STEF, (2)Le FCPE STEF est géré par Natixis Interépargne et regroupe des salariés du groupe STEF, (3)SA contrôlée par la famille Lemor. Transmission universelle du patrimoine de la société SELF à la société UEF en décembre 2024, (4)Société holding d’un groupe indépendant de sociétés, agissant pour le compte de fonds, communément dénommée Fidelity Investments. Cf. point suivant. 1.7.1Franchissements de seuil au cours de l’exercice : FMR LLC, société holding d’un groupe indépendant de sociétés, agissant pour le compte de fonds, communément dénommée Fidelity Investments, a acquis 21.422 actions supplémentaires en 2024 par rapport à 2023 pour atteindre un taux de détention de 6,53 % du capital de STEF et 3,68 % des droits de vote au 31.12.2024. 1.7.2Dispositions statutaires relatives au changement de contrôle Les statuts de la Société ne contiennent pas de dispositions qui auraient pour effet de retarder, différer ou entraver un changement de contrôle. 1.7.3Participation aux assemblées générales La participation des actionnaires aux assemblées générales s’effectue dans les conditions prévues par la loi et par les dispositions des articles 17 et 18 des statuts de la Société. Conformément à ce dernier article, un droit de vote double est attribué aux actions inscrites au nominatif pendant deux ans au nom du même actionnaire. 1.7.4Délégations de compétence en matière d’augmentation de capital / Valeurs mobilières donnant accès au capital Néant 1.7.5Eléments susceptibles d’avoir une influence en cas d’offre publique Les informations figurant dans la présente rubrique « Renseignements à caractère général » permettent de répondre aux dispositions de l’article L22-10-11 du Code de commerce, relatives aux éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique. Plan d’intéressement à long terme – ACTIONS DE PERFORMANCE Des plans d’attribution d’actions de performance se sont succédé entre 2016 et 2023. Ces plans sont terminés. La synthèse des plans d’actions de performance sur les 5 derniers exercices est fournie ci-après. Rappel des règles d’attribution : l’acquisition définitive des actions de performance dépendait de l’atteinte de critères de performance basés sur l’évolution annuelle du chiffre d’affaires du groupe STEF et sur celle du résultat net part du groupe STEF après impôt. Ces deux conditions étaient complétées d’une condition de présence à compter de la date d’attribution par le Conseil d’administration. Les mandataires sociaux ont l’obligation de conserver un pourcentage minimal des actions acquises jusqu’à la fin de leur mandat. Il est proposé à l’assemblée générale du 30 avril 2025 d’autoriser la mise en œuvre d’un nouveau plan d’attribution d’actions de performance d’une durée de 38 mois, pour 1,5% du capital social. Synthèse des plans d’actions de performance au 13 03 2025 11 Plan « Performance 2019 » Plan « Performance 2020 » Plan « Performance 2021 » Plan « Performance 2022 » Plan « Performance 2023 » Date d’Assemblée générale 02/05/2018 02/05/2018 02/05/2018 29/04/2021 29/04/2021 Date de Conseil d’administration 14/03/2019 12/03/2020 11/03/2021 10/03/2022 09/03/2023 Nombre maximal d’actions de performance à attribuer 93 456 104 016 111 936 111 408 111 936 Nombre d’actions de performance réellement attribuées 33 141 012 013 Dont pour les dirigeants mandataires sociaux : - à attribuer - attribuées 8 448 3 464 8 448 Néant 8 448 8 448 8448 Néant Date d’acquisition effective – Tous bénéficiaires 01/04/2022 01/04/2023 01/04/2024 01/04/2025 01/04/2026 Fin de période d’indisponibilité – Tous bénéficiaires 01/04/2022 01/04/2023 01/04/2024 01/04/2025 01/04/2026 Nombre total d’Actions ayant fait l’objet d’une acquisition 33 141 - 0 0 Nombre de bénéficiaires à la date d’attribution d’origine 94 106 115 117 118 Nombre de bénéficiaires 79 Néant 103 105 Néant Nombre d’actions caduques 60 315 104 016 10 032 11 088 111 936 Actions de performance attribuées restantes 0 Néant 101 904 100 320 Néant Détention par la Sociéte de ses propres actions en 2024 Destination des titres détenus en autocontrôle Comptes annuels au 31/12/2023 Titres acquis en 2024 Titres cédés en 2024 Changement d'affectation (8) Titres transférés en 2024 Comptes annuels au 31/12/2024 Animation du cours par l'intermédiaire d'un contrat de liquidité 6 933 41 605 - 42 161 6 377 Couverture d’attribution d’actions aux salariés dans le cadre du plan d’épargne d’entreprise 118 677 - 4 884 14 113 793 Couverture du plan d’attribution du plan d’actions de performance (article L225-197-1 du Code de Commerce) 242 627 - 101 904 140 723 Remise en paiement ou en échange dans le cadre d’une acquisition 200 871 - 150 00015 50 871 Total 569 108 41 605 - 42 161 - 150 000 - 106 788 311 764 Programme de rachat d’actions 2024 Durant l’exercice 2024, deux programmes de rachat d’actions se sont succédés. D’une durée maximale de 18 mois, ils ont fait l’objet d’un descriptif de leurs finalités et modalités, en application de l’article 241-2 du Règlement général de l’AMF : Date de l’Assemblée générale N° de la résolution Cours maximal à l’achat % maximal du capital social à acquérir 27 04 2023 12ème 110 € 10% 25 04 2024 14ème 140 € 10% Les opérations pourront être effectuées à tout moment, y compris en période d’offre publique, dans le respect de la réglementation en vigueur. Contrat de liquidité Un contrat de liquidité sur Euronext Paris a été confié à la société de bourse Gilbert Dupont (groupe Société Générale). Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l’Association française des entreprises d’investissement approuvée par la décision de l’AMF du 22 mars 2005. Au 31 décembre 2024, le solde d’auto-détention au titre du contrat de liquidité s’établit à 6 377 actions. Cours de Bourse Entre le 2 janvier et le 31 décembre 2024, le cours a évolué entre 112,60 € au plus bas et 147,00 € au plus haut. Sur la même période, la moyenne des titres échangés quotidiennement s'établit à 2 351, pour un cours moyen annuel de 129,63 € (vs une moyenne de 1 742 titres pour un cours annuel moyen de 105,44 € au titre de l’exercice 2023). 1.8 |Facteurs de risques Le Groupe procède régulièrement à une revue des risques susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats. Il considère, à sa meilleure connaissance, qu’il n’y a pas d’autres risques significatifs ou susceptibles d’avoir un tel effet, hormis ceux présentés. Le Groupe STEF actualise régulièrement la cartographie de ses principaux risques identifiés et les conclusions de ces travaux ont fait ressortir des évolutions dans leur hiérarchisation, eu égard à leur probabilité d’occurrence et à leur impact potentiel estimé. Les facteurs de risques identifiés sont ceux qui sont spécifiques au Groupe et à ses activités. Les principes suivants ont été appliqués : ●L’analyse effectuée en fonction de la probabilité d’occurrence et l’impact potentiel tient compte du risque net, c’est-à- dire, des moyens et des procédures mis en place pour les limiter ; ●Les facteurs de risques sont présentés par catégories : risques liés aux activités du Groupe, risques de marché ; ●Les risques les plus critiques sont présentés au début de chacune des catégories ; ●Sur chacun des risques retenus, le degré de matérialité a été défini selon l’échelle suivante : fort, moyen ou faible. Type de risque Identification du risque Mesures et actions de maîtrise du risque Importance résiduelle RISQUES LIES AUX ACTIVITES DU GROUPE Risque sanitaire STEF est un spécialiste du transport de denrées alimentaires sous température dirigée, et doit donc contribuer à maintenir et préserver la sécurité sanitaire des aliments qui lui sont confiés. Le Groupe est donc exposé aux risques liés à un impact négatif sur la santé des consommateurs, en cas de non-maîtrise des activités qu'il exerce pour ses clients. Ces risques concernent donc à la fois la santé des consommateurs, la réputation de ses clients et celle du Groupe. La Direction Groupe de la Sécurité sanitaire des aliments pilote, oriente et homogénéise les actions de maîtrise du risque sanitaire et s'assure de leur bonne adaptation. Systèmes de management de la Qualité et de la Sécurité sanitaires des aliments couvrant l’ensemble des actions et mesures destinées à garantir la sécurité sanitaire des aliments confiés à STEF. Ces actions/mesures résultent de l’analyse rigoureuse et exhaustive des risques liés à chacune des activités réalisées par le Groupe pour ses clients (méthode HACCP - identification, évaluation et définition des actions de maîtrise des dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments). Les actions sont notamment basées sur : ●Le contrôle, la traçabilité et la promotion des actions préventives ●Le principe de l'amélioration continue ●La mise en place de solutions et systèmes innovants pour renforcer la maîtrise du risque ●La transparence et l'information vis-à-vis des clients et des autorités sanitaires ●La présence de systèmes de surveillance et d’alertes aux étapes clés pour détecter et prendre en compte les situations à risque ●Le partage des bonnes pratiques Existence sur chaque site : ●D’un plan de maitrise sanitaire décrivant les actions et mesures permettant d’assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire des activités vis à vis de dangers biologiques, physiques, chimiques et allergènes ●D’un plan de contrôles, d'enregistrement et de vérifications ●D’un plan de formation adapté ●De procédures et de systèmes d’information permettant d’assurer la traçabilité, la gestion des situations à risque et des retraits/rappels de produits Faible Risque Systèmes d’information Le Groupe exploite des systèmes d’information et des infrastructures informatiques complexes indispensables à la bonne conduite de ses activités. Ces systèmes d’information comprennent à la fois des systèmes de gestion, des systèmes de développement et d’ingénierie. Leur protection contre des dysfonctionnements, des actes de malveillance ou des erreurs humaines est donc fondamentale. Les principales causes de dysfonctionnement ou d’arrêt de ces systèmes peuvent être des virus, des intrusions informatiques, des coupures de réseaux. Ils peuvent avoir un impact direct sur les prestations auprès de ses clients et par conséquence, sur les résultats économiques du Groupe. Présence dans le Groupe d’un pôle d’expertise interne dédié aux systèmes d’information, STEF Information et Technologies. Sa mission : sécuriser les données, les restaurer rapidement en cas d’incident affectant les unités centrales et maintenir l’inviolabilité des systèmes d’information Maintien des infrastructures matérielles du Groupe aux meilleurs standards requis (serveurs, unités de stockage, système de sauvegarde), Tests du plan de reprise des activités (PRA), conduite des actions de remédiation, à la suite des audits effectués et mise en place de solutions de détection de menaces de cybersécurité Tests réguliers avec des cabinets experts pour s’assurer de la résilience des moyens en place face aux risques liés à la cybercriminalité, notamment le risque d’intrusion Politique rigoureuse de contrôle des accès et sensibilisation des utilisateurs sur les pratiques à éviter pour lutter contre le risque d’ingénierie sociale Faible Risque interruption d’activité Une interruption d’activité, quelle qu’en soit la cause, pourrait être préjudiciable à la sécurité sanitaire des marchandises transportées ou stockées et créer auprès des clients des situations de rupture de stock, de pénurie, préjudiciables à leur activité et aux consommateurs finaux Existence à l’échelle du Groupe de solutions pour assurer la continuité de l’exploitation (plans de continuité d’activité- plans de reprise informatique - dispositifs de crise spécifiques), en fonction des aléas pouvant se présenter (climatiques, sanitaires, sociaux, informatiques ou d’ordre accidentel) En cas d’incident, organisation du Groupe et maillage territorial des implantations permettant de faire face, dans un délai rapide, à l’impossibilité d’utiliser un ou plusieurs de ses outils d’exploitation. A l’échelle du Groupe, les conséquences d’un risque - type incendie-, seraient limitées, le nombre d’entrepôts et de plateformes permettant de transférer rapidement les flux dans un autre lieu Programmes structurés de maintenance et enveloppes d’investissement annuelles dans la mise en sécurité de sites. Déploiement d’une politique homogène de prévention des risques immobiliers s’appuyant sur des audits, des outils d’évaluation et de suivi des recommandations Faible Risque de rupture de la chaine du froid L’activité du Groupe est centrée sur les denrées périssables et les produits à contrainte de température et de date. Il est donc exposé au risque de rupture de la chaîne du froid. Existence de procédures de sécurisation et de contrôle des températures Equipement des outils immobiliers de systèmes d’enregistrement de température pendant l’exploitation et de systèmes de télésurveillance pour les périodes hors exploitation Présence de moyens mobiles de production ponctuelle d’énergie en cas d’incident Faible Risque routier Avec 3000 véhicules en circulation quotidiennement à travers l’Europe pour respecter les exigences de nos clients en matière de ponctualité et de fiabilité. Avec plus de 110 000 livraisons par jour, le risque routier est inhérent à l’activité Transport du Groupe. Présence dans le Groupe de formateurs métiers spécialistes de la sécurité routière : Plans permanents de formation à la sécurité (hors formation obligatoire) Déploiement d’un plan de prévention spécifique et de sensibilisation afin d’améliorer le taux de fréquence de la sinistralité et de sécuriser nos conducteurs ainsi que les usagers de la route. Pilotage et coordination des actions par un « responsable prévention national du risque routier » qui s’appuie sur un réseau de correspondants régionaux formés au risque routier et qui travaillent conjointement avec les formateurs métiers. Chaque année, STEF consacre plus de 12000 heures à la formation sur la sécurité et le risque routier, grâce à un réseau de plus de 160 formateurs spécialisés. La prévention du risque routier est un enjeu majeur pour STEF, visant à garantir la sécurité de ses conducteurs et des autres usagers de la route. Faible Risque lié à la sous-traitance En tant que donneur d’ordre dans différents domaines d’activité, tels que la sous-traitance transport, la conduite de chantiers de construction et dans d’autres familles d’achats, le Groupe a régulièrement recours à la sous-traitance pour la réalisation de ses prestations. Il peut donc être exposé au risque éventuel de raréfaction, ou de non-disponibilité en temps utile. Du fait de l’emploi de sous-traitants, le Groupe est exposé à deux types de risques : ●la notoriété et la responsabilité de STEF pourraient être engagées en cas de défaillance d’un sous-traitant ●les manquements du sous-traitant dans l’application des réglementations pourraient exposer le Groupe à des sanctions en tant que donneur d’ordre. Création d’une Direction de la sous-traitance transport Sélection des sous-traitants sur la base de cahiers des charges Politique de fidélisation et de partenariats avec ses sous-traitants, notamment au travers d’une contractualisation des relations Procédures et évaluations régulières pour valider la bonne application des réglementations et des prestations rendues. Déploiement d’une politique volontariste et inclusive du Groupe à l’égard des principaux fournisseurs et sous-traitants Association des sous-traitants à la politique RSE du Groupe (réduction de leurs émissions, sécurité sanitaire, service client, qualité, digitalisation, etc.) Diagnostics RSE réalisés auprès de sous-traitants et politique d’adhésion à la Charte Achats Responsables du Groupe. Voir le rapport de durabilité détaillant la politique du Groupe à l’égard de ses partenaires et sous-traitants Faible Risque effets du changement climatique Les émissions générées par les activités du Groupe sont susceptibles d’affecter l’environnement. Déploiement d’une politique Développement durable Groupe fondée sur la maitrise de l’énergie consommée par les outils d’exploitation (essentiellement, les bâtiments et les véhicules) et sur la réduction des principales émissions liées aux activités (émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques). Lancement en 2021 de la démarche Climat du Groupe « Moving Green » et de la stratégie de réduction de l’empreinte carbone du Groupe. Déploiement d’une organisation, d’outils et d’indicateurs de mesure et de suivi permettant d’assurer la maîtrise des impacts environnementaux des activités. Initiation en 2022 d’une démarche d’adaptation aux phénomènes physiques du changement climatique : évaluation de l’exposition et de la vulnérabilité des sites aux évolutions des phénomènes physiques en vue d’établir un plan de résilience. Co-construction de solutions innovantes avec des partenaires industriels. Voir le détail des actions menées dans le rapport de durabilité. Faible Risque respect des normes environnementales Le renforcement des réglementations environnementales pourrait entraîner des coûts spécifiques de mise en conformité des moyens d’exploitation du Groupe, susceptibles d’impacter sa situation économique. Certaines solutions utilisées pour les métiers pourraient nécessiter leur remplacement par des solutions alternatives (moyens roulants, énergie, fluides). Les moyens d’exploitation (entrepôts et plateformes) peuvent nécessiter des mises à niveau avec les coûts et les délais inhérents. Centralisation des ressources techniques et immobilières du Groupe en un pôle dédié pour garantir l’application des réglementations et la mise en œuvre des meilleures solutions alternatives ou innovations de manière homogène dans le Groupe ; Analyse en continu par la Direction Développement durable des réglementations environnementales liées aux activités du Groupe dans le but d’évaluer la conformité de ses activités à celles-ci. Application stricte des normes existantes ; en France : réalisation des projets immobiliers dans le respect de la réglementation propre aux installations classées pour le respect de l’environnement (ICPE) : prise en compte des impacts environnementaux selon les prescriptions de la Charte AFILOG « plateforme logistique durable » et les préconisations du référentiel HQE (Haute Qualité Environnementale) propre aux entrepôts frigorifiques. Conduite d’échanges avec les parties prenantes externes pour analyser l’écosystème réglementaire afin d’anticiper les besoins et les évolutions. Risque Accès et coûts de l’énergie L’énergie (carburant, électricité) est un élément incontournable pour transporter les marchandises et pour faire fonctionner les sites d’exploitation. Le Groupe pourrait être exposé à des pénuries, à des ruptures d’approvisionnement, pouvant entraîner une dégradation des marchandises transportées ou stockées, des retards ou des impossibilités de livraison. Carburants : Recherche de solutions alternatives (biodiesel, biogaz, électrique). Electricité : pose de centrales photovoltaïques avec la filiale énergie du Groupe, Blue Enersun, en fonction de la compatibilité technico-économique des projets, construction d’un parc éolien de 4 unités en 2024. Voir le rapport de durabilité Faible Risque pénurie de main d’œuvre En tant qu’entreprise de services, STEF est exposé aux risques liés à la raréfaction de la main d’œuvre et à un marché de l’emploi tendu. STEF doit pallier une image de moindre attractivité du secteur du transport et de la logistique, associée à un sentiment de pénibilité de ses métiers Déploiement de la marque employeur « Construire votre futur au cœur du monde alimentaire », visant à donner aux parties prenantes du Groupe et aux candidats, une vision claire sur leurs perspectives chez STEF. Actions régulières pour promouvoir les métiers du Groupe. Renforcement des outils de recrutement avec le déploiement d’un ATS (Applicant tracking system), permettant de digitaliser l’ensemble des process de recrutement et formation régulière des recruteurs aux méthodes de recrutement. Déploiement de la démarche « People Care » à partir de 2022 Faible Risque maitrise des relations sociales STEF peut être confronté à une dégradation du climat social sur certains sites d’exploitation, susceptibles d’impacter ses activités et les livraisons auprès des clients. Présence d’instances représentatives du personnel à tous les niveaux de l’entreprise Existence d’un accord sur les instances Groupe, avec la mise en place d’instances supra-légales ; Recherche permanente d’échanges de proximité, au travers du Comité d’entreprise européen et du Comité de Groupe, entre les élus et la direction du Groupe sur les sujets structurants (situation économique ou sociale, projets d’investissements, conditions de travail, etc.) Formation des directeurs de filiales et des responsables de ressources humaines au management de la relation sociale afin de les doter d’un socle commun et d’outils en matière de management des relations sociales Déploiement du Modèle managérial Faible Ethique, conformité, corruption Charte éthique et de conduite des affaires STEF - Traduction et diffusion dans tous les pays d’implantation Formations des salariés exposées au risque éventuel de corruption ou de trafic d’influence Renforcement des clauses éthiques dans les contrats cadres, clients et fournisseurs Présence d’un dispositif d’alerte professionnelle Voir le plan de vigilance STEF Faible Risque conjoncturel zones géographique La situation économique dans certains pays d’implantation pourrait se traduire par une baisse de chiffre d’affaires et de rentabilité des filiales concernées. Orientation de la stratégie du Groupe sur la recherche d’un équilibre entre : ●ses principaux métiers ; ●la diversification de son portefeuille de clients selon les filières (producteurs industriels, distribution, grossistes et restauration hors domicile) et également les grands comptes et le mid-market ●les activités France et International Faible Risques assurances et couverture des risques La diversité des activités du Groupe et le montant des capitaux assurés (en particulier, les actifs immobiliers et les marchandises onfiées) exigent une politique de souscription et de prévention pointue, un sinistre ou un risque mal assuré pouvant se traduire par une perte économique importante Le durcissement du marché de l’assurance nécessite de rechercher des solutions alternatives de couverture des risques Centralisation de la gestion de la politique d’assurance et de gestion des risques Groupe au sein d’une Direction dédiée et recours à des compagnies d’assurance de premier plan Politique de gestion structurée des risques, suivi exigeant de la politique de souscription des garanties du Groupe aux meilleurs standards du marché (dommages/pertes d’exploitation, responsabilité civile, flotte automobile, autres) afin de sécuriser les actifs, la croissance et l’évolution des activités Existence d’un dispositif d’auto-assurance dans un cadre réglementé Politique volontariste de prévention et de formation au travers d’une équipe dédiée qui réalise les audits de prévention des risques – immobilier, routier - en coordination avec les préconisations des assureurs Faible RISQUES DE MARCHE Risque de liquidité La capacité du Groupe à emprunter auprès des banques pour répondre à des besoins de financement nécessite des conditions de marché favorables. Si les sources de financement n’étaient pas disponibles, ou disponibles à des conditions plus restrictives, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de satisfaire ses besoins de financement ou alors, dans des conditions défavorables Les besoins de trésorerie du Groupe sont assurés, majoritairement, par : Les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère : STEF dispose, au 31 décembre 2024, de 14 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 340 M€. Elles sont utilisées à hauteur de 190 M€ au 31 décembre 2024. Ces lignes de crédit portent intérêt au taux du jour du tirage. L’émission de titres de créances négociables, sur des durées allant de quelques jours à 1 an. Le montant de ces titres de créances, appelés communément « NEU CP» atteignait 182 M€ au 31 décembre 2024. La société STEF dispose également de crédits spot totalisant 5 M€, non utilisés au 31 décembre 2024 et d'autorisations de découverts, sans échéances convenues, totalisant 167 M€, dont 79,8 M€ utilisées au 31 décembre 2024. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maison mère, via une convention de centralisation de trésorerie européenne. Les lignes de crédit confirmées, non utilisées et les autorisations de découverts disponibles et crédits spot, combinées avec une bonne planification des flux de trésorerie, assurent au Groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité. Certaines lignes et emprunts sont assortis d’engagements de la part du Groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 2. A cette date, le Groupe respecte l’ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose. La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir. Faible Risque de taux d’intérêt Une évolution non maîtrisée des taux d’intérêt aurait un impact défavorable sur les résultats financiers Le Groupe privilégie un équilibre entre la part de son endettement à taux fixe et à taux variable. Cette stratégie lui permet de minimiser le coût de financement tout en limitant la volatilité des charges financières induites par les variations de taux d’intérêt. Le Groupe pratique notamment une politique de micro-couverture de la dette à long terme, soit par la mise en place de nouveaux contrats de financements à taux fixe, soit par la conclusion d’instruments de couverture au moment de la signature de nouveaux contrats de financements à taux variable. Au 31 décembre 2024, la part de la dette à taux variable, après couverture, représentait 40,5% de la dette financière brute du Groupe. Le détail de l’exposition du Groupe au risque de taux d’intérêts est présenté dans la note 26.2 de l’annexe aux comptes consolidés. Faible Risque de taux de change Les comptes du Groupe étant en euros, la valeur des actifs/passifs et des revenus/dépenses pourrait être impactée significativement par une évolution défavorable du cours de l’euro. L’essentiel des flux en dehors de la zone euro concerne le Royaume-Uni et la Suisse. Sur ce périmètre, les revenus et les coûts associés sont majoritairement domestiques et comptabilisés en devise locale, ce qui limite l’impact d’une variation du taux de change sur les résultats du Groupe. Faible Risque crédit clients Les équilibres financiers du Groupe pourraient être compromis par une gestion non rigoureuse de ses créances clients Politique de dépréciation des créances clients : ●Dépréciation des créances considérées comme douteuses, selon une approche juridique ou financière, pour la totalité du montant jugé non recouvrable. ●Dépréciation de la totalité de leur montant hors taxes s’agissant des créances jugées litigieuses ou incertaines et en particulier, toutes les créances âgées de plus de 6 mois, qui n’entrent pas dans la catégorie précédente. Pour l’activité transport, le mécanisme de l’action directe du transporteur à l’égard de l’expéditeur et/ou du destinataire final de la marchandise et plus généralement, le droit de rétention sur les marchandises confiées permet de réduire le risque de non-recouvrement des créances commerciales. Souscription par le Groupe d’un contrat d’assurance-crédit couvrant l’ensemble de ses activités auprès d’un partenaire notoire Aucun client ne représente plus de 5% du chiffre d'affaires du Groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux ait des effets significatifs sur les résultats. Faible Risque gazole En tant que consommateur important de gazole pour ses activités, STEF est exposé aux variations du prix de ce carburant. En France, existence d’un dispositif réglementaire qui permet de répercuter, en pied de facture, les variations de prix du gazole aux clients, limitant ainsi très fortement l’exposition résiduelle à ce risque. Mise en place d'instruments de couverture non privilégiée à ce stade. Faible Risque de défaillance du système de contrôle interne Le dispositif de contrôle interne du groupe est destiné à améliorer la maîtrise des activités et l’efficacité de ses opérations. Comme tout système de contrôle, le système de contrôle interne, aussi complet soit-il, ne peut offrir qu’une assurance raisonnable, mais non pas une garantie absolue que les risques auxquels est exposé le Groupe soient totalement éliminés. Pour 2024, les audits réalisés n’ont pas révélé de défaillance du contrôle interne ayant pu entraîner des risques substantiels. Faible Informations relatives aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière – Politique fiscale du groupe Traitement de l’information comptable et financière La Direction financière assure la production et la fiabilité des informations comptables, fiscales et financières, la gestion des risques financiers, la politique de financement du groupe, le suivi des objectifs au travers du processus budgétaire. La Comptabilité groupe est placée sous l’égide de la Direction financière. L'animation de la fonction comptable pour l'ensemble du Groupe est assurée par une société dédiée, STEF-TFE Services, qui élabore les comptes individuels des sociétés françaises et établit les comptes consolidés du Groupe. Ce pôle est chargé de structurer et d’homogénéiser le traitement comptable des opérations et de répondre aux impératifs relatifs à l’application des normes IFRS et aux évolutions législatives et réglementaires. L’organisation en place s’appuie sur des centres comptables régionaux animés par des comptables qui assurent les opérations conduisant aux arrêtés comptables des sociétés de leur périmètre. Ces centres comptables régionaux veillent au maintien d’une bonne séparation des tâches. Cette organisation transverse renforce l’indépendance de la fonction comptable par rapport aux directions opérationnelles. La Direction comptable du Groupe fixe les directives par le biais de procédures et groupes de travail. Elle assure la consolidation des comptes. Elle collecte et contrôle l’information auprès de l’ensemble des sociétés, assure les retraitements de consolidation et enfin, elle élabore les états financiers consolidés. La Direction comptable assure l’ensemble des obligations déclaratives fiscales en lien avec la Direction fiscale du groupe. Cette organisation permet, notamment, de répondre aux dispositions de l’article L22-10-36 du Code de commerce, relatives à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale. L’équipe de consolidation assure également la veille à l’égard de l’évolution des normes IFRS et diffuse les procédures et instructions auprès des responsables comptables pour assurer la cohérence de l’ensemble consolidé. Chaque directeur administratif et comptable régional, en liaison avec le service d’audit, vérifie que l’organisation en place, dans son périmètre d’intervention régional, répond aux exigences attendues de sécurité et de qualité de l’information financière. La Direction de l’audit, enfin, a pour mission d’évaluer et de proposer des solutions pour améliorer l’efficacité des processus en vigueur au sein du Groupe, de son contrôle interne et de sa gouvernance. Ses missions sont de : ●Vérifier la conformité des actions et des engagements pris au sein du Groupe ; ●Apporter une approche systématique pour évaluer et améliorer l’efficacité des processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance ; ●Mettre en place un système d’évaluation qui permet à l’entreprise d’améliorer constamment sa performance ; ●Informer le Comité exécutif et le Conseil d’administration des résultats des tests d’audit réalisés Les recommandations de la Direction de l’audit sont présentées à la Direction générale et au Comité exécutif, lesquels valident les plans d’actions correctifs. Le Comité d’audit est également destinataire des rapports. Il porte un regard expert sur les recommandations et la qualité de leur suivi. La Direction de l’audit a accès, via le logiciel d'intégration (SAP), aux écritures comptables passées dans les entités du Groupe. Les auditeurs peuvent étudier par sondage toute écriture comptable et effectuer tout contrôle de cohérence. Politique fiscale du Groupe La politique fiscale du Groupe s’applique à l’ensemble des impôts dus par les sociétés du Groupe, dans les pays où il est implanté. Elle est supervisée par la Direction fiscale du Groupe, rattachée au Directeur financier, membre du comité exécutif. Une organisation appropriée, utilisant comme relais la Direction comptable France et les directions financières des pays, avec l’appui éventuel de conseils externes qualifiés, est en place permettant de s’assurer que les obligations déclaratives auxquelles sont soumises les sociétés du Groupe sont pleinement respectées, et que les impositions sont correctement calculées et payées dans tous les Etats dans lesquels elles sont dues. La stratégie d’implantation géographique du Groupe repose exclusivement sur des objectifs commerciaux et opérationnels. Le Groupe n’effectue que des transactions ayant une motivation strictement commerciale et les entités utilisées ne reposent pas sur des schémas d’optimisation fiscale contraires à l’intention du législateur. Compte tenu de la nature des activités exercées, la valeur des transactions intra groupe entre sociétés résidentes d’États différents est peu significative au regard du chiffre d’affaires du Groupe. Ces transactions sont conformes au « principe de pleine concurrence » préconisé par les principes directeurs de l’OCDE. Elles font l’objet d‘une documentation des prix de transfert. Elles sont communiquées aux autorités fiscales dans des déclarations en matière de prix de transfert et/ou au travers de ses déclarations annuelles de revenus, lorsque les Etats le requièrent. Le Groupe s’attache, dans chaque juridiction où il est implanté, à bâtir et maintenir, avec les autorités fiscales, des relations constructives et fondées sur le respect mutuel. Le Groupe s’attache à assurer une application diligente de la réglementation en limitant le risque lié à l’interprétation ou à la compréhension des textes fiscaux. Néanmoins, des divergences peuvent survenir conduisant certaines autorités fiscales à contester les positions fiscales du Groupe. Dans ce cas, la fonction fiscale veille à défendre les intérêts du Groupe dans le respect des législations en vigueur. 1.9 |Comptes consolidés Synthèse du chiffre d’affaires : Chiffre d'affaires annuel (en M€) 2023 2024 Variation% A périmètre constant % Activités du groupe 3 850,6 4 213,0 9,4% 3,4% Ventes de marchandises pour la restauration hors domicile () 591,5 587,7 (0,6%) (0,6%) TOTAL 4 442,1 4 800,8 8,1% 2,8% () Les ventes de marchandises pour la restauration hors domicile (Foodservice) représentent le chiffre d’affaires réalisé pour les clients de ce secteur et trouvent leur contrepartie en « achat de marchandises ». Le chiffre d’affaires du Groupe est en hausse par rapport à 2023 de +8,1% (+2,8% à périmètre comparable). La croissance de l’activité est principalement tirée par l’activité internationale et par les acquisitions récentes. L’effet périmètre représente près de deux tiers de la progression du chiffre d’affaires et est notamment constitué par les acquisitions de Bakker (Pays-Bas), Montfrisa (Espagne) et Long Lane Deliveries (Ecosse) en 2024 ainsi que par l’effet année pleine de Transwest (Belgique), acquis fin octobre 2023. Secteurs d’activité : Secteurs d’activité (en M€) Chiffre d’affaires Résultat opérationnel 2023 2024 2023 2024 STEF France 2 351,2 2 397,8 159,0 146,8 STEF International 1 481,2 1 798,4 92,2 78,3 Autres activités 609,6 604,5 1,8 3,2 Total des activités poursuivies 4 442,1 4 800,8 253,0 228,4 STEF France La performance de STEF France s’est contractée au cours de l’année 2024, suivant les tendances de la consommation alimentaire. Cet effet s’est matérialisé sur une majorité de BU et notamment les BU Flux Frais, Surgelés et Seafood. STEF International La performance de l’activité internationale est également en repli mais avec des effets plus disparates selon les zones géographiques. La péninsule Ibérique a maintenu un haut niveau de performance et le cluster Nord (Belgique, Pays-Bas et Suisse) a amélioré ses résultats, notamment portés par l’effet des acquisitions récentes. En revanche, l’Italie impactée par des difficultés opérationnelles, a connu un repli de sa performance. Compte de résultat consolidé Résultats annuels (en M€) 2023 2024 Variation Chiffre d’affaires 4 442,1 4 800,8 8,1% Résultat opérationnel (EBIT) 253,0 228,4 (9,7%) Résultat financier (25,2) (39,8) Résultat avant impôts 227,8 188,5 (17,2%) Charge d'impôt (62,8) (47,8) Part du résultat des entreprises associées 9,7 8,1 Résultat des activités poursuivies 174,7 148,8 (14,8%) Résultat des activités abandonnées 16,9 8,5 Résultat net 191,6 157,3 ●dont part du Groupe 191,6 157,2 ●dont intérêts minoritaires (0,0) 0,1 Résultat par action en euros (de base) 15,42 12,57 Résultat par action en euros (dilué) 15,16 12,46 La marge opérationnelle s’élève à 5,4% du chiffre d’affaires (hors ventes de marchandises pour la restauration hors domicile - Foodservice), contre 6,6% en 2023. La diminution est diffuse sur l’ensemble des secteurs d’activité du Groupe. La charge financière du Groupe a poursuivi sa hausse, conséquence de la progression des taux d’intérêts entre les deux périodes sur l’encours de dette à taux variable et de la progression de l’endettement net. L’activité des sociétés mises en équivalence est également en repli avec notamment une diminution de la contribution de Primever. Le résultat des activités poursuivies suit la même tendance et apparait en baisse de 25,9 M€ en 2024 par rapport à 2023. Le résultat de la période des activités abandonnées correspond à l'ancien segment opérationnel Maritime du Groupe (cession au 31 mai 2023). L'exercice 2024 est marqué par une reprise de provision, reconnue en 2023 lors de la cession. Sur la base des éléments précédents, le résultat net part du groupe s’établit à 157,2 M€, soit une diminution de 34,4 M€ par rapport à 2023 (-18%). Structure financière En M€ 31/12/2023 31/12/2024 Goodwill 316,8 390,4 Immobilisations corporelles 1 924,8 2 252,4 Autres immobilisations et actifs non courants 124,0 139,5 Total actifs non courants et financiers 2 365,6 2 782,3 BFR net (28,4) (31,4) Total Actif (net) 2 337,2 2 750,8 Capitaux propres 1 185,0 1 277,3 Provisions et impôts différés passifs 106,7 133,2 Endettement net 1 045,5 1 340,4 Total passif (net) 2 337,2 2 750,8 Endettement financier net (en M€) 31/12/2023 31/12/2024 Dettes financières non courantes (619,7) (819,2) Dettes financières courantes (569,3) (606,3) Trésorerie 143,6 85,1 Endettement financier net (1 045,4) (1 340,4) Endettement financier net/Capitaux propres (gearing) 0,88 1,05 Les capitaux propres consolidés s’élèvent à 1 277,3 M€ contre 1 185,0 M€ au 31 décembre 2023. Cette évolution intègre notamment la distribution de dividendes à hauteur de 63,9 M€ votée lors de l’Assemblée générale du 25 avril 2024. Les actifs non courants sont en hausse, conséquence des investissements de la période, y compris l’intégration des sociétés nouvellement acquises. Ces acquisitions ont également entrainé une hausse de l’endettement net entre les deux périodes. Flux financiers En M€ 31/12/2023 31/12/2024 Autofinancement 350,9 399,0 Variation de BFR d’exploitation 2,9 (1,8) Activités abandonnées (Maritime) 2,8 0,0 Flux net de trésorerie genéré par l'activité 356,6 397,3 Programme d’investissement net (245,0) (447,4) Free cash-flow 111,6 (50,1) Opérations en capital et dividendes (49,3) (63,4) Emissions (remboursements) nettes de dettes financières 5,4 42,6 Autres variations 1,0 1,0 Variations de la trésorerie nette 68,7 (69,9) La capacité d’autofinancement est en hausse sur la période, tenant compte de la hausse des amortissements, conséquence des investissements importants du Groupe. Pour mémoire, le Free cash-flow de l’exercice 2023 était impacté positivement par la cession de l’activité Maritime. Évolution du périmètre - prises de participation réalisées en 2024 Acquisitions, créations, cessions : France : ●Création de la société BlueNext détenue à 75%; ●Cession de la société STEF Logistique Santé à la société Bolloré Solutions Logistiques en février 2024; Espagne : ●Acquisition de 100% du Groupe Centeno (3 sociétés : Frigorificos Fernandez Centeno, Plataforma Frigorifica Avanzada et Congelados Villanubla) en mars 2024; ●Acquisition de 100% de la société Cold Energy en mars 2024; ●Acquisition de 100% de la société Montfrisa en juillet 2024; Belgique : ●Acquisition de 100% du Groupe TDL (5 sociétés : Cooltrans, Koeling, Cooltrans Logistics, Cardon et Jumax) en décembre 2024; Pays-Bas : ●Acquisition de 100% du Groupe Bakker (Bakker Logistiek Holding, Bakker Transport et Bakker Logistiek) en janvier 2024; Royaume-Uni : ●Acquisition de 100% de la société Long Lane Deliveries (Ecosse) en août 2024; Réorganisation interne : Italie : ●Fusion des six sociétés suivantes dans STEF Italia SPA : STEF Italia Holding, STEF logistics Italia, STEF Frozen, Intermedia, SVAT SPA et Newgel; Espagne : ●Fusions des trois sociétés suivantes dans STEF Transportes Frigorificos : Transport Temperatura Controlada, Frigorificos Fernandez Centeno et Plataforma Frigorifica Avanzada; Suisse : ●Fusion de Frigosuisse dans STEF Suisse. Évènements importants intervenus dans le groupe entre la date de clôture et la date d’établissement du présent rapport Aucun évènement significatif n’est intervenu entre le 31 décembre 2024 et la date d’arrêté des comptes consolidés par le Conseil d’administration le 13 mars 2025. 1.10 |Résultats de la société mère – STEF SA La société STEF, holding pure, regroupe les directions fonctionnelles du Groupe et détient des ensembles immobiliers donnés en location aux sociétés d’exploitation. Le chiffre d’affaires, constitué de locations et de prestations essentiellement internes au Groupe, s’élève à 24,8 M€, contre 21,9 M€ en 2023. Les produits imputables à des tiers, reprises sur dépréciations et autres produits, représentent 86,8 M€, à comparer à 72,6 M€ pour 2023. Il s’agit principalement des frais de groupe facturés à l’ensemble des filiales. Les produits financiers de 132,4 M€ en 2024 contre 95,3 M€ en 2023 sont composés principalement de revenus de participations à hauteur de 81,8 M€ et des autres intérêts et produits assimilés pour 38,1M€. Le résultat exceptionnel s’élève à -4,2 M€, contre -2,6 M€ en 2023. En 2024, la société a constaté une économie d’impôt de 13,3 M€ (STEF est tête de groupe fiscal), contre 6,9 M€ l’an passé. Cette économie relève du régime de l’intégration fiscale prévu par l’article 223 A du CGI, du fait du principe de compensation entre les différents résultats des sociétés du groupe. Le résultat net de STEF SA est bénéficiaire de 83,2 M€ contre 32,6 M€ en 2023. Proposition d’affectation du résultat net : ●Résultat de l’exercice 83 155 896 € ●Report à nouveau 26 010 248 € ●Formant un total disponible de 109 166 144 € Qui sera affecté de la façon suivante : Distribution d’un dividende de 4,15 € par action, soit une distribution théorique globale de 53 327 500 € soit le solde affecté au report à nouveau à hauteur de 55 838 644 € décide, en conséquence, de verser à titre de dividende un montant de 4,15 euros par action et d’affecter le solde au compte de report à nouveau. La société détenant certaines de ses propres actions lors de la mise en paiement du dividende, la somme correspondant au montant du dividende qui ne serait pas versée au titre de ces actions, sera affectée au compte de report à nouveau. La mise au paiement du dividende aura lieu le vendredi 9 mai 2025. Dividendes distribués au titre des trois précédents exercices Exercice Nombre d’actions Dividende distribué par action (a) 2021 13.000.000 3,00 2022 13.000.000 4,00 2023 12.850.000 5,10 (a) Distribution intégralement éligible à l’abattement fiscal de 40 %. Conformément à l'article 223 quinquies du CGI, il est indiqué qu'il n'y a pas eu de frais généraux ayant donné lieu à réintégration dans le bénéfice imposable au titre de l'article 39-5 du CGI. Par ailleurs, la Société enregistre une charge de 111 488 € visées à l’article 39-4 du même code (charge relative aux amortissements non déductibles des véhicules de société). Le tableau des résultats des cinq derniers exercices de STEF figure en annexe aux comptes sociaux. Conventions reglementees Les conventions antérieures sont examinées par le Conseil d’administration conformément à la loi. Recherche et developpement Les projets innovants concernent essentiellement la politique de développement durable du Groupe (carburant alternatif au gazole pour les véhicules, systèmes pour réduire la consommation d’énergie destinée au fonctionnement des plateformes (cf. Rapport de durabilité) et les évolutions des systèmes d’information du groupe. Le groupe n’a pas retenu de projet spécifique au titre du crédit impôt recherche pour 2024, les dépenses exposées éligibles à ce titre n’étant pas significatives. Echeancier des factures recues et emises Le tableau « Factures reçues et émises non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu » figure en annexe du présent document. ANNEXE 1 : Factures reçues et émises non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu Article D.441 l.-1° : Factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu Article D.441 l.-1° : Factures émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu 0 jour (indicatif) 1 à 30 jours 31 à 60 jours 61 à 90 jours 91 jours et plus Total (1 jour et plus) 0 jour (indicatif) 1 à 30 jours 31 à 60 jours 61 à 90 jours 91 jours et plus Total (1 jour et plus) (A) Tranches de retard de paiement Nombre de factures concernées 26 223 1 27 Montant total des factures concernées T.T.C. 246.658 € 222.336 € 37.795 € 39.368 € 365.525 € 665.023 € 139.417 € 867.740 € 12.410 € 0 € 129.304 € 1.009.453 € Pourcentage du montant total des achats T.T.C. de l'exercice 0,26% 0,24% 0,04% 0,04% 0,39% 0,71% Pourcentage du chiffre d'affaires T.T.C. de l'exercice 0,08% 0,49% 0,01% 0,00% 0,07% 0,57% (B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées Nombre de factures exclues Montant total des factures exclues (C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal - article L. 441-6 ou article L. 443-1 du Code de commerce) Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement Délais contractuels Délais légaux Délais contractuels Délais légaux (tableau prévu au I de l’article D. 441-4) COMPTES CONSOLIDES 2024 2 2.1 Compte de résultat consolidé 2.2 État du resultat global consolidé 2.3 Bilan consolidé 2.4 Variation des capitaux propres consolidés 2.5 Tableau des flux de trésorerie 2.6 Notes aux états financiers consolidés au 31 décembre 2024 2.1 |Compte de résultat consolidé note Exercice 2024 Exercice 2023 Chiffre d'Affaires 4 4 800 785 4 442 119 Consommations en provenance des tiers 5 (2 933 846) (2 772 181) Impôts, taxes et versements assimilés (57 477) (56 429) Charges de personnel 6 (1 339 346) (1 169 377) Dotations aux amortissements 7 (241 338) (200 082) (Dotations) Reprises nettes aux provisions 8 (4 558) 3 212 Autres produits et charges opérationnels 9 4 162 5 789 Résultat opérationnel 228 381 253 050 Charges financières (41 700) (27 680) Produits financiers 1 864 2 441 Résultat Financier 11 (39 835) (25 239) Résultat avant impôt 188 545 227 810 Charge d'impôt 12 (47 799) (62 800) Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence 16 8 069 9 707 RESULTAT DE LA PERIODE DES ACTIVITES POURSUIVIES 148 815 174 718 RESULTAT DE LA PERIODE DES ACTIVITES ABANDONNEES 13 8 500 16 877 Résultat de la période 157 315 191 595 * dont part du Groupe 157 236 191 614 dont résultat de la période des activités poursuivies - part du Groupe 148 736 174 616 dont résultat de la période des activités abandonnées - part du Groupe 8 500 16 998 * dont intérêts minoritaires 79 (19) dont résultat de la période des activités poursuivies - Part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle 79 102 dont résultat de la période des activités abandonnées - Part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle 0 (121) Résultat par action : (en euros) (en euros) - de base : 21.3 12,57 15,42 dont résultat des activités poursuivies - part du Groupe, par action 11,89 14,05 dont résultat des activités abandonnées - part du Groupe, par action 0,68 1,37 - dilué : 21.3 12,46 15,16 dont résultat des activités poursuivies - part du Groupe, par action 11,79 13,82 dont résultat des activités abandonnées - part du Groupe, par action 0,67 1,35 2.2 |État du resultat global consolidé note Exercice 2024 Exercice 2023 Résultat de la période 157 315 191 595 Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite 22.3 (6 456) (2 924) Réevaluation des actifs financiers 80 (1 263) Charge d'impôt sur les éléments non recyclables 1 341 594 Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne sont pas reclassés ultérieurement en résultat (5 035) (3 593) Ecart de change résultant des activités à l'étranger 2 023 4 810 Part efficace des variations de juste valeur des dérivés de couverture de flux de trésorerie (1 376) (4 816) Charge d'impôt sur les éléments recyclables 317 637 Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui sont reclassés ultérieurement en résultat 964 631 Résultat Global de la période 153 244 188 634 * dont part du Groupe 153 151 188 650 * dont intérêts minoritaires 93 (17) 2.3 |Bilan consolidé Actif note 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Actifs non courants Goodwill 14.1 390 375 316 803 Autres immobilisations incorporelles 14.1 18 883 15 480 Immobilisations corporelles 14.2 1 849 455 1 626 444 Droit d'utilisation au titre des contrats de location 14.2 402 942 298 361 Actifs financiers non courants 15 40 368 37 209 Participations dans les entreprises associées 16 71 366 63 042 Actifs d'impôt différé 12.3 8 872 8 232 Total des actifs non courants 2 782 261 2 365 571 Actifs courants Stocks et en cours 17 101 635 125 542 Clients 18 773 076 713 060 Autres créances et actifs financiers courants 19 178 893 149 216 Actif d'impôt courant 4 841 12 167 Trésorerie et équivalents de trésorerie 20 85 122 143 602 Total des actifs courants 1 143 566 1 143 588 Total de l'actif 3 925 828 3 509 159 Passif note 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Capitaux propres Capital 21 12 850 13 000 Primes 0 0 Réserves 1 264 360 1 171 974 Capitaux propres part du Groupe 1 277 210 1 184 974 Intérêts minoritaires 51 (1) Total des capitaux propres 1 277 261 1 184 973 Passifs non courants Provisions non courantes 22/23 44 896 53 355 Passifs d'impôt différé 12.3 52 698 40 832 Dettes financières non courantes 24 569 384 452 828 Obligations locatives non courantes 24 249 797 166 921 Total des passifs non courants 916 775 713 935 Passifs courants Dettes fournisseurs 628 379 616 178 Provisions courantes 22/23 35 607 12 552 Autres dettes courantes 25 458 838 410 286 Dette d'impôt courant 2 671 1 892 Dettes financières courantes 24 533 416 514 221 Obligations locatives courantes 24 72 881 55 122 Total des passifs courants 1 731 792 1 610 251 Total du passif 3 925 828 3 509 159 2.4 |Variation des capitaux propres consolidés Capital Primes Réserves consolidées Réserves de conversion Actions propres Réserve de juste valeur Total attribuable aux actionnaires de STEF Part des minoritaires Total Capitaux Propres Capitaux propres au 31 décembre 2022 13 000 0 1 058 308 (317) (37 937) 6 777 1 039 832 124 1 039 955 Dividendes versés (49 722) (49 722) (77) (49 799) Achats et ventes d'actions propres 736 736 736 Autres opérations en actions 0 5 444 0 5 444 0 5 444 Opérations avec les intérêts minoritaires 34 34 (31) 3 Total des transactions avec les actionnaires 0 0 (44 244) 0 736 0 (43 508) (108) (43 616) Résultat global de la période 0 0 187 843 4 810 0 (4 003) 188 650 (17) 188 634 Capitaux propres au 31 décembre 2023 13 000 0 1 201 907 4 494 (37 201) 2 774 1 184 974 (1) 1 184 973 Dividendes versés (63 945) (63 945) (0) (63 945) Achats et ventes d'actions propres 810 810 810 Autres opérations en actions (150) 0 3 223 3 073 0 3 073 Opérations avec les intérêts minoritaires (853) (853) (41) (894) Total des transactions avec les actionnaires (150) 0 (64 798) 0 4 033 0 (60 915) (41) (60 956) Résultat global de la période 0 0 151 015 2 023 0 113 153 151 93 153 244 Capitaux propres au 31 décembre 2024 12 850 0 1 288 124 6 517 (33 168) 2 887 1 277 210 51 1 277 261 2.5 |Tableau des flux de trésorerie note Exercice 2024 Exercice 2023 RESULTAT DE LA PERIODE DES ACTIVITES POURSUIVIES 148 815 174 718 +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non courants et provisions 28.2 255 890 173 738 +/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants (7 867) (1 876) +/- Quote-part de résultat des entreprises associées 16 (8 069) (9 707) +/- Variation en juste valeur des instruments dérivés 11 0 4 +/- Autres charges et produits sans incidence sur la trésorerie 2 266 5 406 - Impôts différés 12.1 7 988 8 568 Capacité d'autofinancement (A) 399 023 350 851 Elimination de la charge (produit) d'impôt 28.1 39 811 54 232 Impôts payés 28.1 (35 024) (64 097) Variations des autres éléments du BFR 28.1 (6 540) 12 721 +/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) (1 753) 2 856 Flux de trésorerie d'exploitation utilisés par les activités poursuivies (A) + (B) 397 270 353 707 Flux de trésorerie d'exploitation utilisés par les activités abandonnes (C) 0 2 843 Flux net de trésorerie genéré par l'activité (D )=(A+B+C) 397 270 356 550 - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles 28.1 (4 045) (5 771) - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles 28.1 (351 238) (329 995) +/- Variation des prêts et avances consentis, actifs financiers (3 975) 4 772 +/- Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions de filiales nets de la trésorerie acquise 2 (98 909) 77 409 + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles 7 344 6 500 + Dividendes reçus des entreprises associées 3 465 3 258 Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissements utilisés par les activités poursuivies (E) (447 358) (243 826) Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissements utilisés par les activités abandonnes (F) 0 (1 161) Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement G=(E+F) (447 358) (244 987) +/- Achats et ventes d'actions propres 547 526 - Dividendes versés aux propriétaires de STEF (63 945) (49 722) - Dividendes versés aux minoritaires des filiales 0 (77) + Encaissements liés aux nouveaux emprunts 24 285 251 176 454 - Remboursements d'emprunts et obligations locatives 24 (242 663) (171 068) Flux de trésorerie liés aux opérations de financement utilisés par les activités poursuivies (H) (20 810) (43 887) Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissements utilisés par les activités abandonnes (I) 0 (67) Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement J=(H+I) (20 810) (43 954) EFFET DE CONVERSION (K) 973 1 047 Trésorerie nette à l'ouverture 75 231 6 575 Trésorerie nette à la clôture 20 5 306 75 231 = Variation de la trésorerie nette (D+G+J+K) (69 925) 68 656 2.6 |Notes aux états financiers consolidés au 31 décembre 2024 Note 1 Principes comptables Note 2 Périmètre de consolidation Note 3 Information sectorielle Note 4 Produits des activités ordinaires Note 5 Consommations en provenance des tiers Note 6 Charges de personnel Note 7 Dotations aux amortissements Note 8 Dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions Note 9 Autres produits et charges opérationnels Note 10 Passage du Résultat opérationnel à l’EBITDA Note 11 Résultat financier Note 12 Impôts sur les résultats Note 13 Résultat de la période des activités abandonnées Note 14 Immobilisations incorporelles et corporelles Note 15 Actifs financiers non courants Note 16 Participations dans les entreprises associées Note 17 Stocks Note 18 Clients Note 19 Autres créances et actifs financiers courants Note 20 Trésorerie et équivalents de trésorerie Note 21 Capitaux propres et résultat par action Note 22 Avantages au personnel Note 23 Provisions Note 24 Dettes financières Note 25 Autres dettes courantes Note 26 Gestion des risques financiers Note 27 Opérations avec des parties liées Note 28 Lien entre le tableau des flux de trésorerie et les notes aux états financiers Note 29 Honoraires des Commissaires aux comptes Note 30 Engagements hors bilan Note 31 Passifs éventuels Note 32 Événements postérieurs à la clôture Note 33 Liste des sociétés consolidées Préambule La société STEF et ses filiales (ci-après STEF ou le Groupe) ont pour activités le transport routier et la logistique sous température dirigée. La société mère, STEF S.A. est une société de droit français dont le siège situé à Paris 8ème – 93, boulevard Malesherbes et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris. Les comptes consolidés du Groupe STEF pour l’exercice s’achevant le 31 décembre 2024 ont été arrêtés par le Conseil d'Administration le 13 mars 2025. Ils seront soumis à l’approbation des actionnaires au cours de l’Assemblée Générale Ordinaire du 30 avril 2025. Sauf indication contraire, les états financiers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de STEF, arrondi au millier le plus proche. NOTE 1 |Principes comptables 1.1Référentiel comptable Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2024 de la société STEF sont établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu'adopté dans l'Union Européenne et applicable à l’exercice clos le 31 décembre 2024. Les conventions d’image fidèle, de continuité d’exploitation et de permanence des méthodes ont été appliquées. Les états financiers consolidés sont préparés sur la base du coût historique, à l’exception des instruments financiers dérivés, des actifs financiers classés en juste valeur par autres éléments du résultat global (OCI) et des équivalents de trésorerie qui sont évalués en juste valeur par le résultat. L’application sur la période des nouvelles normes et interprétations suivantes n’a pas eu d’effet significatif sur les comptes consolidés au 31 décembre 2024 : ●Amendements d’IAS1 – Présentation des états financiers : classification de dettes parmi les éléments courants ou non-courants et classifications des dettes non-courantes assorties de covenants ; ●Amendements d’IFRS 16 – Contrats de location : Dettes de location dans un contrat de cession-bail ; ●Amendements d’IAS 7 - Tableau des flux de trésorerie - et IFRS 7 - Instruments financiers : Informations à fournir : Accords de financement des fournisseurs Le Groupe n’a, en outre, pas appliqué les normes et interprétations suivantes dont l’application n’est pas obligatoire au 1er janvier 2024 : ●Norme IFRS 18 – Présentation et informations à fournir dans les états financiers qui remplace principalement l’actuelle norme IAS 1 « présentation des états financiers » ; ●Amendements d’IFRS 9 – Classement et évaluation des instruments financiers ; ●Amendements à IFRS 9 et IFRS 7 Contrats faisant référence à l’électricité dépendante de la nature ; ●Amendements à IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères : Absence de Convertibilité. 1.2Utilisation d’estimations et d’hypothèses La préparation des états financiers implique que la Direction du Groupe procède à des estimations et retienne certaines hypothèses qui ont un impact sur les montants comptabilisés de certains actifs, passifs, produits et charges ainsi que sur certaines informations données en notes annexes. Les estimations et hypothèses retenues sont celles que la Direction considère comme étant les plus pertinentes et réalisables. En raison du caractère incertain inhérent à ces estimations, les montants définitifs peuvent se révéler différents de ceux initialement estimés. Pour limiter ces incertitudes, les estimations et hypothèses font l’objet de revues périodiques et les modifications apportées sont immédiatement comptabilisées. L’utilisation d’estimations et hypothèses revêt une importance particulière dans les domaines suivants : ●la détermination des durées d’utilité des immobilisations (notes 14.1 et 14.2) ●l’évaluation du passif locatif : durée des contrats de location et des taux d’actualisation (note 14.3) ●la détermination de la valeur recouvrable des actifs non financiers à long terme (note 14.4) ●l'évaluation des actifs et passifs identifiables acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises (note 2.D) ●l’évaluation des avantages au personnel (note 22) ●l’évaluation des provisions pour risques et charges (note 23) ●les modalités de récupération des impôts différés actifs (note 12) 1.3Principaux jugements et estimations en relation avec les problématiques environnementales et les enjeux climatiques Le changement climatique peut avoir un impact financier à travers deux axes : ●impacts lié aux risques physiques du changement climatique (augmentation en fréquence et en intensité de différents aléas tels que vagues de chaleurs, inondations, tempêtes…) ●impacts liés aux risques de transition (taxation des activités carbonées, augmentation des exigences du marché en matière de réduction des gaz à effet de serre…). L'identification de ces risques et opportunités est reprise dans l'analyse de double matérialité dont le détail figure dans le rapport de durabilité. Pour tenir compte de ces impacts, le Groupe a mis en place un certain nombre d'actions qui sont également reprises dans le rapport de durabilité (ESRS E1). Parmi ces actions, on peut mentionner la mise en place du plan climat "Moving Green" depuis 2021 dont l'objectif est de réduire la dépendance des activités du Groupe aux énergies carbonées et de pouvoir proposer une offre en adéquation avec les attentes du marché. Une étude de vulnérabilité aux risques physiques du changement climatique a également été menée en 2024 et permettra au Groupe de bâtir un plan de résilience de ses activités. Enfin, STEF suit les évolutions réglementaires à venir (taxation du carbone, reporting ESG…) afin d'anticiper celles-ci et de les intégrer dans son modèle d'activité. A date, aucun impact matériel n’a été identifié sur l’évaluation et la durée d’utilité des immobilisations corporelles ou dans les tests de dépréciations effectués au niveau du Groupe. Par ailleurs, Le Groupe a également pris en compte les investissements nécessaires à la mise en œuvre des objectifs de la démarche « Moving Green » dans l’élaboration de ses tests de dépréciations. 1.4Options en matière de présentation Le Groupe a choisi de présenter, par nature, les charges opérationnelles au compte de résultat. La charge de l'exercice au titre des régimes de retraite à prestations définies est incluse dans les charges opérationnelles pour son montant total y compris la composante financière. Les « autres produits et charges opérationnels » comprennent les plus et moins-values sur cessions d’actifs non courants, les dépréciations d’actifs non courants ainsi que les produits et charges opérationnels de montants significatifs, liés à des événements ou opérations inhabituels et qui sont de nature à altérer la comparabilité des exercices. Le résultat net de change, est présenté en produits financiers (gain net) ou en charges financières (perte nette). Les flux de trésorerie engendrés par l'activité sont présentés, selon la méthode indirecte, dans le tableau des flux de trésorerie. NOTE 2 |Périmètre de consolidation 2.1Règles et modalités de consolidation A.Filiales Les comptes des entités contrôlées sont consolidés suivant la méthode de l’intégration globale. Le contrôle sur une entité est acquis lorsque STEF dispose, d'une manière directe ou indirecte, du droit de prendre les décisions d'ordre opérationnel et financier sur une entité, de manière à bénéficier de ses activités. Le contrôle sur une entité est présumé lorsque STEF détient, d'une manière directe ou indirecte, le pouvoir sur l'entité et est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité. STEF a également la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité de manière à influer sur le montant des rendements qu'elle obtient. L'appréciation de l'existence du contrôle se fonde sur les droits de vote dont dispose le Groupe. L'intégration des comptes d'une entité débute à la date de prise de contrôle et prend fin lorsque celui-ci cesse. B.Entreprises associées La mise en équivalence est appliquée aux titres des entités contrôlées conjointement ou dans lesquelles le Groupe dispose d’une influence notable sans pouvoir en exercer le contrôle. L’influence notable est présumée lorsque le Groupe dispose, directement ou indirectement, d’au moins 20 % des droits de vote. La mise en équivalence débute lorsque l'influence notable est obtenue et cesse lorsqu'elle disparaît. C.Elimination des opérations et résultats intragroupe Les créances, dettes et transactions entre entités consolidées, sont intégralement éliminées. Les profits internes, réalisés à l’occasion de cessions d’actifs, sont également éliminés de même que les pertes internes. L’existence de pertes internes est un indice de dépréciation. Les profits et pertes internes entre le Groupe et les entreprises associées sont éliminés en proportion de la participation du Groupe dans ces entreprises. D.Regroupements d’entreprises Les acquisitions de filiales et de participations dans des entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de l’acquisition. Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi de ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs. Pour ces regroupements, les goodwill correspondent aux montants comptabilisés selon le référentiel comptable antérieur du Groupe. Les goodwill provenant d'acquisitions postérieures sont égaux à la différence existant, à la date d’acquisition, entre le coût d'acquisition et la part acquise dans la juste valeur des actifs, des passifs et des passifs éventuels identifiables. Le Groupe évalue le goodwill à la date d’acquisition comme : ●la juste valeur de la contrepartie transférée, ●plus le montant comptabilisé pour toute participation minoritaire de l’entreprise acquise ; plus, si l’acquisition est réalisée par étapes, la juste valeur de toute participation précédemment détenue dans la société ; ●moins le montant net comptabilisé à la juste valeur au titre des actifs et des passifs, et des passifs éventuels identifiables. Quand la différence est négative, un profit au titre de l’acquisition avantageuse, est comptabilisé immédiatement en résultat. Les goodwill sont évalués ultérieurement, à leur coût, diminués du cumul des dépréciations. Ils font l’objet d’un test de dépréciation dès survenance d’un évènement indicatif d’une perte de valeur et au minimum une fois par an (cf. note 14.4). E.Acquisition d’intérêts minoritaires Les acquisitions d’intérêts minoritaires sont comptabilisées comme des transactions avec les propriétaires agissant en cette qualité et il ne résulte, en conséquence, aucun goodwill de telles transactions. Les ajustements de participations minoritaires sont déterminés sur la base de la quote-part dans les actifs nets de la filiale. F.Conversion monétaire Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les écarts de conversion correspondants sont enregistrés en résultat, à l’exception de ceux relatifs à des créances et dettes qui font partie, en réalité, des investissements nets dans les filiales étrangères, lesquels sont directement comptabilisés dans les autres éléments du résultat global Les actifs et les passifs des filiales étrangères, dont la monnaie de fonctionnement n'est pas l'euro, sont convertis au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les charges et les produits sont convertis au cours moyen de l'exercice qui, sauf fluctuations importantes des cours, est considéré comme approchant les cours en vigueur aux dates des transactions. Les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en autres éléments du résultat global. 2.2Evolution du périmètre 2.2.1.Acquisitions et cessions réalisées sur la période A.Acquisitions Groupe Bakker (Pays-Bas) Le 4 janvier 2024, STEF Nederland a acquis 100% du groupe Bakker Logistiek aux Pays-Bas, ce qui correspond à l’achat de la société Bakker Logistiek Holding détenant elle-même Bakker Transport et Bakker Logistiek. Cette acquisition importante permet de renforcer le maillage territorial du Groupe et la couverture de l'ensemble des régions de production et de consommation du pays. Elle élargit également la gamme de services du Groupe dédiés aux produits alimentaires au transport, à la logistique et au conditionnement aux Pays-Bas. Le prix d’acquisition définitif s’établit à 36,7 M€ dont 12,8 M€ pour les titres et 23,9 M€ pour la reprise des comptes courants du vendeur. L’acquisition n’est pas assortie de complément de prix. En 2024, le Groupe Bakker a réalisé un chiffre d’affaires de 144 M€ pour un résultat opérationnel de 2,9 M€. Le Groupe Bakker est consolidé par intégration globale dans les comptes du Groupe à la date d’acquisition. L’allocation du prix d’acquisition requise par IFRS 3R est en cours de finalisation à la clôture. Au 31 décembre 2024, un goodwill provisoire de 28 M€ a été reconnu. L’impact de cette acquisition se présente comme suit : Acquisition du Groupe Bakker (Pays-Bas) Description de l'activité Transport et logistique sous température dirigée Localisation Zeewolde (Pays-Bas) Date d'acquisition 04/01/2024 Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote 100% Prix du regroupement 36 699 k€ Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés 8 740 k€ Goodwill provisoire 27 959 k€ Chiffre d'affaires depuis l'acquisition 143 591 k€ Résultat opérationnel depuis l'acquisition 2 863 k€ Centeno (Espagne) Le 12 mars 2024, le Groupe a fait l’acquisition de l’entreprise Fernandez Centeno située à Valladolid et ses filiales à savoir : les sociétés d’exploitation : Frigorificos Fernandez Centeno et Plataforma Frigorifica Avanzada, ainsi que la société Congelados Villanubla qui détient l’actif immobilier en pleine propriété. Cette acquisition permet de renforcer la présence du Groupe dans la région Castille-et-León. Le prix de l’acquisition s’établit à 5,5 M€ incluant un complément de prix de 0,2 M€ intégralement reconnu au 31 décembre 2024. Au cours de l’exercice 2023, le Groupe Centeno a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 M€ pour un résultat opérationnel de 0,9 M€. Les sociétés de Centeno sont consolidées par intégration globale dans les comptes du Groupe à la date d’acquisition. L’allocation du prix d’acquisition requise par IFRS 3R n’est pas finalisée à la clôture. Un goodwill provisoire de 1,6 M€ a été reconnu au titre de cette acquisition. L’impact de cette acquisition se présente comme suit : Acquisition de Centeno (Espagne) Description de l'activité Stockage et logistique sous température dirigée Localisation Villanubla (Espagne) Date d'acquisition 12/03/2024 Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote 100% Prix du regroupement 5 491 k€ Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés 3 937 k€ Goodwill 1 554 k€ Chiffre d'affaires depuis l'acquisition 3 050 k€ Résultat opérationnel depuis l'acquisition (21 k€) Montfrisa (Espagne) Le 5 juillet 2024, le Groupe a fait l’acquisition de 100% des titres de la société Montfrisa. Le prix de l’acquisition s’établit à 29,5 M€ intégralement payé en liquidités. Cette acquisition permet de renforcer la position du Groupe en Espagne sur les produits surgelés. Au cours de l’exercice 2024, la société Montfrisa a réalisé un chiffre d’affaires de 32,4 M€ pour un résultat opérationnel de 2,3 M€. La société Montfrisa a été consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe à la date d’acquisition. L’allocation du prix d’acquisition requise par IFRS 3R n’est pas finalisée à la clôture. Un goodwill provisoire de 23,4 M€ a été reconnu au titre de cette acquisition. L’impact de cette acquisition se présente comme suit : Acquisition de Montfrisa (Espagne) Description de l'activité Transport et logistique sous température dirigée Localisation Madrid (Espagne) Date d'acquisition 05/07/2024 Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote 100% Prix du regroupement 29 512 k€ Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés 6 124 k€ Goodwill provisoire 23 388 k€ Chiffre d'affaires depuis l'acquisition 16 345 k€ Résultat opérationnel depuis l'acquisition 1 272 k€ Long Lane Deliveries (Ecosse) Le 22 Août 2024, le Groupe a fait l’acquisition de 100% des titres de la société Long Lane Deliveries. Le prix de l’acquisition s’établit à 3,9 M£ dont 0,4 M£ de paiement différé (0,2 M£ à payer 18 mois après la clôture et le reste à verser 24 mois après la clôture) intégralement reconnu dans les comptes consolidés au 31 décembre 2024. Cette acquisition permet de poursuivre le développement des activités au Royaume-Uni initié fin 2021 avec l'acquisition de Langdons. Au cours de l’exercice 2024, la société Long Lane Deliveries a réalisé un chiffre d’affaires de 31,4 M€ pour un résultat opérationnel de 1,9 M€. La société Long Lane deliveries a été consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe à la date d’acquisition. L’allocation du prix d’acquisition requise par IFRS 3R n’est pas finalisée à la clôture. Un goodwill provisoire de 1,6 M£ a été reconnu au titre de cette acquisition. L’impact de cette acquisition se présente comme suit : Acquisition de Long Lane Deliveries (Ecosse) Description de l'activité Stockage et logistique sous température dirigée Localisation Edimbourg (Ecosse) Date d'acquisition 22/08/2024 Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote 100% Prix du regroupement 3 900 k£ Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés 2 300 k£ Goodwill provisoire 1 600 k£ Chiffre d'affaires depuis l'acquisition 11 861 k€ Résultat opérationnel depuis l'acquisition 1 023 k€ Groupe TDL (Belgique) Le 2 décembre 2024, le Groupe a fait l’acquisition de 100% des titres du groupe TDL composé de quatre sociétés opérationnelles et une société foncière. Le prix de l’acquisition s’établit à 25,6 M€. L'acquisition de TDL permet de renforcer le maillage territorial du Groupe en Belgique et de renforcer les positions existantes. Au cours de l’exercice 2024, le groupe TDL a réalisé un chiffre d’affaires de 50 M€ pour une perte opérationnelle de (0,7 M€). Les cinq sociétés du groupe TDL ont été consolidées par intégration globale dans les comptes du Groupe à la date d’acquisition. L’allocation du prix d’acquisition requise par IFRS 3R n’est pas finalisée à la clôture. Un goodwill provisoire de 17,9 M€ a été reconnu au titre de cette acquisition. L’impact de cette acquisition se présente comme suit : Acquisition du Groupe TDL (Belgique) Description de l'activité Transport et logistique sous température dirigée Localisation Tournai (Belgique) Date d'acquisition 02/12/2024 Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote 100% Prix du regroupement 25 629 k€ Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés 7 709 k€ Goodwill provisoire 17 920 k€ Chiffre d'affaires depuis l'acquisition 4 309 k€ Résultat opérationnel depuis l'acquisition 49 k€ B.Cessions, liquidations Le 23 février 2024, le Groupe STEF a vendu la totalité de ses actions dans la société STEF Logistique Santé à la société Bolloré Solutions Logistiques. Le prix de cession s’établit à 4 M€ (incluant un montant de 3,2 M€ pour les titres et 0.8 M€ de remboursement de compte-courant). Cette cession permet de dégager une plus-value de 2,7 M€ dans les comptes consolidés au 31 décembre 2024. Un complément de prix, sous conditions, d’un montant maximum de 1 M€ est prévu dans la transaction. A ce stade, aucun montant n’a été reconnu dans les comptes du Groupe. 2.2.2.Suivi des acquisitions réalisées en 2023 Affectation des goodwill de Transwest et Newgel Au cours de l'exercice 2024, le Groupe a finalisé l'allocation du prix d’acquisition de Transwest et de Newgel. La principale modification est le paiement de l'ajustement du prix d'acquisition de Transwest de 963 k€ en faveur du vendeur portant le goodwill définitif à 25,8 M€. 2.2.3.Trésorerie affectée aux acquisitions et cessions de filiales 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Décaissement net suite à l'acquisition de participations consolidées (98 499) (40 695) Décaissement net suite à l'acquisition d'intérêts ne donnant pas le contrôle (3 893) (158) Encaissement net suite à la cession de filiales 3 683 118 262 Autres éléments (compléments de prix/recapitalisation…) (200) 0 Total acquisitions (98 909) 77 409 En 2023 les encaissements nets relatifs à la cession de filiales correspondaient à la sortie du périmètre Maritime et étaient composés du prix des titres pour 34,0 M€ et des remboursements de comptes-courants nets de la trésorerie sortie pour 84,2 M€. NOTE 3 |Information sectorielle Un secteur opérationnel est une composante du Groupe : ●qui se livre à des activités dont elle est susceptible de retirer des produits et d’encourir des charges, y compris des produits et des charges liés à des transactions avec d’autres composantes du Groupe ; ●dont le résultat opérationnel du secteur est régulièrement examiné par la Direction Générale en vue de prendre des décisions quant aux ressources à affecter au secteur et d’évaluer sa performance et ; ●pour laquelle des informations financières distinctes sont disponibles. L'information sectorielle consiste en une analyse des données consolidées par activités et par zones géographiques. Le Groupe identifie deux secteurs opérationnels basés sur l’information transmise, en interne, à la Direction Générale qui est le principal décideur opérationnel du Groupe : ●le secteur France, composé des filiales ayant leur siège social en France ; ●le secteur International constitué des filiales ayant leur siège hors de France, à l’exception d’une entité française ayant une activité de gestion des flux européens. Ces secteurs, qui reflètent la structure de l’organisation interne, sont similaires à ceux présentés précédemment. Les informations concernant les résultats des secteurs sont incluses dans les tableaux ci-dessous. La performance de chacun des secteurs présentés est évaluée par la Direction générale sur la base de leur résultat opérationnel. 3.1Information par activité 2024 STEF France STEF International Autres Données consolidées Chiffre d'affaires des activités (ventes inter-activités incluses) 2 441 772 1 822 456 692 217 4 956 445 Inter-activités (43 951) (24 036) (87 673) (155 660) Chiffre d'affaires net consolidé 2 397 821 1 798 420 604 544 4 800 785 Résultat opérationnel courant 134 159 86 580 3 480 224 219 Autres produits et charges opérationnels 12 648 (8 234) (252) 4 162 Résultat opérationnel 146 807 78 346 3 228 228 381 Résultat Financier (39 835) Charge d'impôt (47 799) Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence 8 069 RESULTAT NET DES ACTIVITES POURSUIVIES 0 0 0 148 815 RESULTAT NET DES ACTIVITES ABANDONNEES 0 0 0 8 500 RESULTAT NET 0 0 0 157 315 Actifs des activités poursuivies 1 958 444 1 853 849 113 535 3 925 828 Actifs des activités abandonnées 0 Actifs non affectés 0 0 0 0 Total de l'actif 1 958 444 1 853 849 113 535 3 925 828 dont goodwill activités poursuivies 122 242 265 938 2 195 390 375 dont goodwill activités abandonnées 0 dont entreprises associées 62 663 8 703 0 71 366 Passifs des activités poursuivies 633 540 539 933 49 821 1 223 295 Passifs des activités abandonnées 0 Passifs non affectés et capitaux propres 2 702 533 Total du passif 3 925 828 Montant des amortissements comptabilisés au cours de l'exercice (125 559) (104 322) (11 457) (241 338) 2023 STEF France STEF International Autres Données consolidées Chiffre d'affaires des activités (ventes inter-activités incluses) 2 390 727 1 504 910 686 569 4 582 206 Inter-activités (39 489) (23 672) (76 926) (140 087) Chiffre d'affaires net consolidé 2 351 238 1 481 238 609 643 4 442 119 Résultat opérationnel courant 152 616 91 296 3 349 247 261 Autres produits et charges opérationnels 6 369 918 (1 498) 5 789 Résultat opérationnel 158 985 92 214 1 851 253 050 Résultat Financier (25 239) Charge d'impôt (62 800) Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence 9 707 RESULTAT NET DES ACTIVITES POURSUIVIES 0 0 0 174 718 RESULTAT NET DES ACTIVITES ABANDONNEES 0 0 0 16 877 RESULTAT NET 0 0 0 191 595 Actifs des activités poursuivies 1 870 390 1 498 432 140 336 3 509 159 Actifs des activités abandonnées 0 Actifs non affectés 0 0 0 0 Total de l'actif 1 870 390 1 498 432 140 336 3 509 159 dont goodwill activités poursuivies 122 242 192 366 2 195 316 803 dont goodwill activités abandonnées 0 dont entreprises associées 55 111 7 931 0 63 042 Passifs des activités poursuivies 614 036 473 820 47 239 1 135 095 Passifs des activités abandonnées 0 Passifs non affectés et capitaux propres 2 374 064 Total du passif 3 509 159 Montant des amortissements comptabilisés au cours de l'exercice (116 190) (72 618) (11 274) (200 082) Au sein du secteur International, seul l’Italie représente plus de 10 % du chiffre d’affaires du Groupe. Au titre de l’exercice 2024, son chiffre d’affaires consolidé et son résultat opérationnel s’établissent respectivement à 595,8 M€ et 13,0 M€ (565,5 M€ et 33,0 M€ en 2023). Dans un contexte de ralentissement de la consommation alimentaire, le résultat de l'exercice 2024 est notamment pénalisé par un incident opérationnel (cf. note 9) et par les coûts de mise en place du dispositif surgelé. Le chiffre d’affaires « Autres » inclut les ventes de marchandises pour la restauration hors domicile pour 588 millions d’euros en 2024 contre 592 millions d’euros en 2023. Les actifs des activités sont constitués de la totalité des actifs du bilan. Les passifs non affectés sont les dettes financières. Ces dernières, dans la mesure où le financement du Groupe est assuré par une structure centrale, ne peuvent être raisonnablement affectées. NOTE 4 |Produits des activités ordinaires A.Principes comptables Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie à recevoir, nette des remises et rabais accordés. Les revenus sont enregistrés lorsque chaque obligation de performance est satisfaite à savoir lorsque le service est transféré au client. Les produits des activités de transport sont reconnus lorsque la prestation est achevée. Les produits des activités logistiques sont reconnus au fur et à mesure de l’exécution des prestations convenues. Les produits dans le cadre du contrat d’approvisionnement de l’activité Food Service (Restauration Hors Domicile) sont comptabilisés lors de la livraison des marchandises aux points de ventes. B.Chiffres-clés France Autres régions Données consolidées 2024 Chiffre d'affaires 2 918 739 1 882 046 4 800 785 Actifs non courants des zones 1 477 966 1 304 295 2 782 261 2023 Chiffre d'affaires 2 878 969 1 563 150 4 442 119 Actifs non courants des zones 1 328 051 1 037 520 2 365 571 Le chiffre d’affaires des "Autres régions" couvre les ventes réalisées par les entités du groupe situées en Europe hors France (que ce soit des ventes domestiques pour l’essentiel ou des ventes à destination d’autres pays). Le pays le plus contributif des "Autres régions" est l’Italie avec un chiffre d’affaires consolidé de 595,8 M€ au titre de l’exercice 2024 et 565,5 M€ en 2023. Le chiffre d’affaires reporté au titre de la France et des "Autres régions" inclut les ventes de marchandises pour la restauration hors domicile réalisées dans ce pays. NOTE 5 |Consommations en provenance des tiers 2024 2023 Achats hors énergie (dont marchandises RHD) (630 512) (641 073) Achats de gazole et autres carburants (183 110) (174 543) Achats d'autres énergies (70 018) (65 965) Sous-traitance transport (1 451 089) (1 392 393) Loyers et charges locatives (36 875) (31 811) Entretien et maintenance (150 649) (123 410) Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires (242 954) (186 577) Assurances et avaries (78 274) (74 181) Services extérieurs et divers (90 366) (82 228) Total (2 933 846) (2 772 181) La variation de ce poste s’explique notamment par l'effet périmètre (+127,6 M€). A périmètre constant, la hausse s'explique par : ●l'augmentation des coûts d’entretien et maintenance (+15 M€) ●la progression des charges d'intérim (+13,2 M€) Ces effets sont partiellement compensés par la diminution des coûts de l’énergie dont l’effet carburant (-8,5 M€). Pour le carburant, le dispositif réglementaire du pied de facture existant en France permet de limiter l’exposition du Groupe. Concernant l’électricité, de par son activité, le Groupe bénéficie de quotas d’électricité à prix fixe « ARENH » en France, cependant le Groupe reste exposé aux variations des prix spot de l’électricité sur une partie de sa consommation. Les charges de loyers et charges locatives correspondent essentiellement aux charges relatives aux contrats de location ne rentrant pas dans le champ de la norme IFRS 16 (courte durée et/ou dont la valeur du bien unitaire est faible) ainsi qu’aux composantes services des contrats de location (principalement les charges locatives immobilières et les contrats de maintenance et d’entretien pour le matériel roulant). NOTE 6 |Charges de personnel Les modalités d’évaluation et de comptabilisation des plans d’attribution d’actions de performance sont définies par la norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des actions ». L’attribution d’actions de performance en France et à l’international représentent un avantage consenti à leurs bénéficiaires et constituent à ce titre un complément de rémunération supporté par STEF. Leur évaluation est directement liée aux performances du Groupe. En conséquence, STEF a inclus la charge correspondante dans le résultat opérationnel dans la rubrique charges de personnel. 2024 2023 Salaires et rémunérations (1 296 172) (1 128 671) Charges nettes d'indemnités de départ à la retraite (3 385) (1 564) Intéressement et participation des salariés (39 789) (39 142) Charges de personnel (1 339 346) (1 169 377) Le poste « Salaires et rémunérations » inclut la charge relative aux plans d’attribution d’actions de performance. En 2024, celle-ci, incluant les charges patronales, s’établit à 5,6 millions d’euros (6,6 millions d’euros en 2023). Les caractéristiques des plans d’attribution d’actions de performance sont décrites dans la partie « renseignements à caractère général » du rapport sur le gouvernement d’entreprise. La progression des salaires et rémunérations s’explique notamment par l’effet périmètre des intégrations récentes ainsi que les revalorisations des salaires. Les charges de personnel incluent les prestations payées au titre des médailles du travail et des retraites. Les éléments relatifs à ces engagements sont analysés en note 22 et 23. NOTE 7 |Dotations aux amortissements 2024 2023 Amortissements des immobilisations incorporelles (4 564) (3 515) Amortissements des immobilisations corporelles (149 528) (131 316) Amortissements des droits d'utilisation (87 247) (65 250) Total (241 338) (200 082) NOTE 8 |Dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions 2024 2023 Dépréciations nettes sur actifs circulants hors financier (77) (62) Dépréciations nettes d'autres actifs financiers (1 342) (518) Autres mouvements nets sur provisions (3 139) 3 792 Total (4 558) 3 212 Les mouvements de provisions comprennent notamment les mouvements nets sur les provisions relatives aux litiges transport. NOTE 9 |Autres produits et charges opérationnels 2024 2023 Plus/(moins value) sur cessions d'actifs immobiliers 727 329 Plus/(moins value) sur cessions de matériels roulants 4 907 1 600 Plus/(moins value) sur cessions de filiales 2 658 0 Dépréciations d'actifs et mises au rebut (425) (53) Autres produits opérationnels 26 571 6 730 Autres charges opérationnelles (30 276) (2 816) Total 4 162 5 789 En 2024, la cession de STEF Logistique Santé a généré une plus-value de 2,7 M€. Les cessions de matériels roulants ont également progressé au cours de l'exercice. Les lignes "autres produits opérationnels" et "autres charges opérationnelles" incluent les effets de l'incident opérationnel en Italie. Les autres produits opérationnels comprennent également la reprise de provision de 11,2 M€ au titre du risque sur les modalités d’application de la Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Electricité (« TICFE ») partiellement compensée en autres charges opérationnelles par le paiement réalisé à ce titre pour 7,6 M€. En 2023, les autres produits opérationnels intégraient notamment les primes d'énergie reçues en France. NOTE 10 |Passage du Résultat opérationnel à l’EBITDA Le Groupe utilise, en complément du résultat opérationnel courant et du résultat opérationnel, l'EBITDA pour mesurer sa performance. L’EBITDA est déterminé sur la base du résultat opérationnel duquel sont retraitées les dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations ainsi que l’ensemble des dotations nettes sur dépréciations et provisions et autres éléments sans impact sur la trésorerie. Cette définition est identique aux définitions bancaires utilisés dans les principaux contrats de financement du Groupe. 2024 2023 Résultat opérationnel 228 381 253 050 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations 241 338 200 082 Dotations nettes sur dépréciations et provisions et autres éléments sans impact sur la trésorerie comptabilisés en charges de personnel et en autres produits & charges opérationnelles 14 552 (26 344) Total EBITDA 484 272 426 787 NOTE 11 |Résultat financier 2024 2023 Produits financiers 1 864 2 441 Produit de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la juste valeur par le résultat 49 (4) Autres produits financiers 1 815 2 007 Gain de change net 0 438 Charges financières (41 700) (27 680) Charges nettes d'intérêt sur passifs financiers au coût amorti (33 625) (24 206) Charges d'intérêts sur les obligations locatives (7 728) (3 474) Perte de change nette (347) Total (39 835) (25 239) La répartition de la dette du groupe est à 59,5 % à taux fixe (note 26). Le coût de la dette appliqué à l’endettement moyen de l’exercice est en hausse sur la période (3,0 % en 2024 vs. 2,4 % en 2023) consécutif de la hausse des taux de marché sur la période (E3M moyen de 3,57 % en 2024 vs. 3,43 % en 2023) et du refinancement des emprunts long terme échus. Le taux d’emprunt moyen marginal pondéré relatif aux obligations locatives s’établit à 2,82 % pour la période (1,54 % en 2023). NOTE 12 |Impôts sur les résultats La charge (ou le produit) d’impôt sur les bénéfices comprend, d’une part, l’impôt exigible au titre de l’exercice, d’autre part, la charge ou le produit d’impôts différés. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés en résultat sauf s’ils se rattachent à un regroupement d’entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global, auxquels cas ils sont comptabilisés en capitaux propres, ou en autres éléments du résultat global. Les impôts différés sont calculés par entité fiscale lorsqu'il existe des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs valeurs fiscales. Ils sont évalués en appliquant les taux d’impôt qui seront en vigueur au moment du dénouement des différences temporelles, sur la base de législations fiscales adoptées ou quasiment adoptées à la date de clôture. Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés au titre des différences temporaires déductibles et des pertes fiscales reportables et crédits d’impôt non utilisés que dans la mesure où il est probable que les entités fiscales concernées disposeront de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces actifs pourront s’imputer. Ils sont examinés à chaque date de clôture. Le taux d’impôt retenu pour le calcul des impôts différés est celui connu à la date de clôture. Les effets de changement de taux sont enregistrés en résultat sur la période au cours de laquelle la décision de ce changement est prise. 12.1Analyse de la charge d'impôt sur les bénéfices au compte de résultat 2024 2023 Charge d'impôt courant (39 811) (54 232) Charge/ produit d'impôt différé (note 12.3) (7 988) (8 568) Total (47 799) (62 800) 12.2Réconciliation entre la charge d'impôt calculée sur la base des taux d’imposition applicables à la société mère et la charge effective 2024 2023 Résultat avant impôt 188 545 227 810 Taux d'impôt courant 25,83% 25,83% Impôt théorique au taux de (impôt courant): (48 701) (58 843) Utilisation de déficits antérieurs non activés 230 301 Création de déficits dans la période non activés (435) (845) Déficits activés dans la période et précédemment non reconnus 930 0 Dépréciations de déficits activés 0 (25) Différentiel de taux d'impôt à l'étranger 427 (165) Autres éléments et différences permanentes (249) (3 221) Impôt effectif (47 799) (62 800) Taux effectif d'impôt 25,4% 27,6% La baisse du taux effectif d’impôt est principalement à mettre en relation avec la hausse des déficits de la période activés et un moindre impact des différences permanentes en 2024. La réforme de la fiscalité internationale élaborée par l’OCDE dite « pilier 2 » visant à établir un taux d’imposition minimal des bénéfices de 15 % est entrée en application en France au 1er janvier 2024. Les calculs réalisés sur la base des états financiers définitifs de l'exercice 2024 utilisés pour l'établissement des comptes consolidés et en application des mesures temporaires de sauvegarde édictées par l’OCDE concluent à l'absence d'impact sur la charge d'impôt du Groupe en 2024. 12.3Actifs et passifs d’impôt différé Les positions nettes d’impôts différés par pays à la clôture se présentent comme suit : 2024 France Belgique Espagne Italie Royaume-Uni Pays-Bas Portugal Suisse Luxembourg Total groupe Impôts différés (29 651) (9 786) (1 052) 4 668 (12 150) 1 516 437 1 562 632 (43 826) 2023 France Belgique Espagne Italie Royaume-Uni Pays-Bas Portugal Suisse Luxembourg Total groupe Impôts différés (24 291) (5 919) (920) 4 268 (8 618) 1 229 330 1 453 (132) (32 600) Les principales natures d'impôt différé, ainsi que leurs variations au cours de l'exercice sont les suivantes 2024 1er janvier 2024 Variations au compte de résultat Autres variations Variations en OCI 31 décembre 2024 Actifs d'impôt différé Différences temporaires fiscales 12 860 3 603 77 0 16 540 Juste valeur des instruments de couverture (610) 5 0 317 (287) Déficits reportables 2 667 461 222 0 3 350 Autres 8 309 (2 896) 45 1 362 6 819 Effet de la compensation (14 994) 0 0 0 (17 550) Total actifs d'impôt différé 8 232 1 172 345 1 678 8 872 Passifs d'impôt différé Amortissements dérogatoires (29 993) (8 031) 7 0 (38 017) Contrats de location immobilisés (5 640) 583 (6) 0 (5 063) Réévaluations d'immobilisations (11 414) 565 (3 510) 0 (14 359) Autres (8 780) (2 276) (1 733) (20) (12 809) Effet de la compensation 14 994 0 0 0 17 550 Total passifs d'impôt différé (40 832) (9 160) (5 243) (20) (52 698) Impact net (32 600) (7 988) (4 898) 1 658 (43 826) 2023 1er janvier 2023 Variations au compte de résultat Autres variations Variations en OCI 31 décembre 2023 Actifs d'impôt différé Différences temporaires fiscales 12 563 (72) 370 0 12 860 Juste valeur des instruments de couverture (1 470) 7 217 637 (610) Déficits reportables 4 034 (1 429) 62 0 2 667 Autres 8 206 (579) 26 655 8 309 Effet de la compensation (13 513) 0 0 0 (14 994) Total actifs d'impôt différé 9 820 (2 073) 674 1 292 8 232 Passifs d'impôt différé Amortissements dérogatoires (25 196) (4 797) 0 0 (29 993) Contrats de location immobilisés (5 970) 330 1 0 (5 640) Réévaluations d'immobilisations (7 453) (638) (3 323) 0 (11 414) Autres (5 048) (1 393) (2 278) (61) (8 780) Effet de la compensation 13 513 0 0 0 14 994 Total passifs d'impôt différé (30 154) (6 498) (5 600) (61) (40 832) Impact net (20 334) (8 570) (4 926) 1 231 (32 600) Les autres variations comprennent les impacts des entrées de périmètre et des reclassements par nature. Le Groupe estime que, sur la base des plans d’actions engagés localement et des prévisions de résultat qui en découlent et qui ont été établies sur la base d’hypothèses prudentes, les filiales porteuses de ces actifs disposeront dans un avenir prévisible de bénéfices imposables suffisants sur lesquels les actifs d’impôts différés reconnus pourront s’imputer. Les actifs d’impôts différés au titre des obligations locatives s’établissent à 85,3 M€ et les passifs d’impôts différés au titre des droit d'utilisation au titre des contrats de location s’élèvent à 82,4 M€ au 31 décembre 2024. L’ensemble des bases d’impôts différés non reconnues, au titre des pertes reportables, s’élève à fin 2024 à 32,0 M€ principalement pour les Pays-Bas (9,6 M€), la Belgique (9,6 M€) et la France (6 M€). NOTE 13 |Résultat de la période des activités abandonnées Le résultat de la période des activités abandonnées correspond à l'ancien segment opérationnel Maritime du Groupe STEF et à sa cession qui a lieu l'an dernier le 31 mai 2023. Le montant se décompose de la façon suivante : Résultat des activités abandonnées 2024 2023 Résultat de la période avant impôt des activités abandonnées 0 (12 708) Produit / (charge d'impôt) sur le résultat associé 0 89 Résultat de cession avant impôt 8 500 29 573 Charge d'impôt relative à la cession 0 (77) Total 8 500 16 877 L'exercice 2024 est marqué par une reprise de provision, reconnue en 2023 lors de la cession, liée à l'extinction de risques relatifs aux garanties accordées à l'acquéreur. NOTE 14 |Immobilisations incorporelles et corporelles Les immobilisations incorporelles et corporelles sont enregistrées au coût amorti sous déductions des pertes de valeur en application d’IAS 36 (note 14.4). 14.1Goodwill et immobilisations incorporelles A.Goodwill Les principes comptables relatifs au goodwill sont décrits en note 2.1.D. L’évolution du goodwill sur la période est la suivante : 2024 2023 Valeur nette au 1er janvier 316 803 295 461 Acquisition de filiales et d'activités 74 319 28 432 Cessions 0 (6 816) Dépréciations de la période 0 0 Ecart de change (746) (274) Valeur nette au 31 décembre 390 375 316 803 En 2024, la progression du Goodwill s’explique notamment par l’acquisition des Groupes Bakker (28,0 M€), Montfrisa (23,4 M€) et TDL (17,9 M€). En 2023, la progression du Goodwill s’explique notamment par l’acquisition du Groupe Transwest (+25,8 M€) partiellement compensée par la sortie du Goodwill de l’activité Maritime (-6,8M€). B.Immobilisations incorporelles Principes comptables : Les immobilisations incorporelles, autres que les goodwill, sont principalement constituées de logiciels informatiques, créés en interne ou acquis. Ils figurent au bilan à leur coût d'acquisition ou de production. Ils sont amortis linéairement sur leur durée estimée d'utilisation qui actuellement n'excède pas cinq ans. Les coûts de développement des logiciels à usage interne ou destinés à être commercialisés, sont immobilisés à partir du jour où certaines conditions sont réunies, en particulier lorsqu’il est démontré que ces logiciels génèreront des avantages économiques futurs probables du fait d’une amélioration significative des processus d’exploitation, et que le Groupe dispose des ressources techniques et financières suffisantes pour les mener à bien et a l’intention de les utiliser ou de les commercialiser. Evolution de la valeur nette comptable : Le détail des immobilisations incorporelles se présente comme suit : Valeurs brutes Logiciels Autres immobilisations incorporelles Total Au 31 décembre 2022 140 194 22 271 162 465 Acquisitions 5 147 624 5 771 Mouvements de périmètre (2 990) 1 044 (1 946) Autres variations 715 (972) (257) Cessions et mises au rebut (121) 1 (120) Au 31 décembre 2023 142 946 22 968 165 914 Acquisitions 3 288 757 4 045 Mouvements de périmètre 2 839 1 186 4 025 Autres variations 7 461 (2 287) 5 174 Cessions et mises au rebut (1 599) (911) (2 510) Au 31 décembre 2024 154 935 21 713 176 648 Amortissements et dépréciations Logiciels Autres immobilisations incorporelles Total Au 31 décembre 2022 136 873 11 817 148 689 Dotations 3 364 151 3 515 Mouvements de périmètre (2 007) 61 (1 946) Autres mouvements 315 (19) 296 Reprises et cessions (121) 1 (120) Au 31 décembre 2023 138 424 12 011 150 433 Dotations 4 510 54 4 564 Mouvements de périmètre 2 374 1 163 3 537 Autres mouvements 1 727 12 1 739 Reprises et cessions (1 596) (911) (2 507) Au 31 décembre 2024 145 438 12 329 157 765 Valeurs nettes comptables Logiciels Autres immobilisations incorporelles Total Au 31 décembre 2023 4 522 10 957 15 480 Au 31 décembre 2024 9 497 9 384 18 883 14.2Les immobilisations corporelles Principes comptables : Les immobilisations corporelles sont principalement constituées par des entrepôts frigorifiques, des plates-formes, des véhicules de transport et des immeubles de bureau. S'agissant des immobilisations réévaluées antérieurement au 1er janvier 2004, date de transition aux normes IFRS, leurs valeurs réévaluées ont été présumées correspondre à leur coût d'acquisition à cette date. Les amortissements sont déterminés de manière linéaire sur la durée d'utilité estimée des immobilisations corporelles. La base amortissable est leur coût, à l’exception des entrepôts et plates-formes récents, pour lesquels la base amortissable est égale à 90 % du coût. Lorsque certains éléments des constructions ont des durées d'utilité inférieures à la durée d'utilité de l'ensemble de la construction, ils sont amortis sur leur durée d’utilité propre. Les terrains ne sont pas amortis. Les durées d'utilité, estimées à compter de la livraison à neuf sont les suivantes : —Entrepôts et plates-formes : 25 à 30 ans —Extensions ultérieures : 20 ans —Immeubles de bureaux : 40 ans —Matériel et installation de production : 10 ans —Agencements et installations : 6 à 10 ans —Installations photovoltaïques : 25 ans —Matériel de transport :5 à 12 ans —Mobilier de bureau : 7 à 10 ans —Matériel informatique : 3 à 5 ans Les coûts d’emprunts directement attribuables à l’acquisition, la construction et la production d’un actif éligible sont incorporés au coût de l’actif. Les subventions d’investissements sont des aides reçues d’autorités publiques pour contribuer au financement de certains investissements. Conformément à l’option offerte par la norme IAS 20, le Groupe a choisi de présenter les subventions d’investissements en déduction du coût des immobilisations financées, ce qui a pour effet de réduire les bases d’amortissement et les dotations aux amortissements. Evolution de la valeur nette comptable : L’évolution des immobilisations corporelles, intégrant les droits d’utilisation au titre des contrats de location, est la suivante : Valeurs brutes Terrains et constructions Matériel de transport Navires Autres Total Au 31 décembre 2022 1 997 968 353 496 340 924 878 072 3 570 459 Acquisitions 117 133 125 664 224 145 687 388 709 Mouvements de périmètre 22 176 24 183 (341 148) 3 758 (291 031) Cessions et mises au rebut (11 163) (26 201) 0 (16 031) (53 395) Autres variations (y compris immobilisations.en cours) 57 026 7 311 0 (25 734) 38 603 Au 31 décembre 2023 2 183 140 484 453 0 985 752 3 653 345 Acquisitions 109 976 126 061 0 204 143 440 180 Mouvements de périmètre 101 866 71 860 0 41 529 215 255 Cessions et mises au rebut (17 226) (62 805) 0 (29 462) (109 494) Autres variations (y compris immobilisations.en cours) 40 824 18 644 0 (59 834) (367) Au 31 décembre 2024 2 418 579 638 212 0 1 142 129 4 198 920 Amortissements et dépréciations Terrains et constructions Matériel de transport Navires Autres Total Au 31 décembre 2022 772 426 181 427 238 243 572 162 1 764 258 Dotations 77 207 62 933 0 56 426 196 567 Mouvements de périmètre 3 599 17 588 (238 243) 4 149 (212 907) Cessions et mises au rebut (7 953) (24 870) 0 (15 608) (48 430) Autres variations 28 271 970 0 (188) 29 052 Au 31 décembre 2023 873 550 238 049 0 616 942 1 728 540 Dotations 95 458 79 579 0 61 739 236 776 Mouvements de périmètre 11 584 35 006 0 30 238 76 827 Cessions et mises au rebut (9 959) (59 338) 0 (26 955) (96 252) Autres variations 412 799 0 (578) 632 Au 31 décembre 2024 971 045 294 094 0 681 385 1 946 523 Valeurs nettes comptables Terrains et constructions Matériel de transport Navires Autres Total Au 31 décembre 2023 1 309 590 246 405 0 368 811 1 924 806 Au 31 décembre 2024 1 447 534 344 119 0 460 744 2 252 397 Les variations de périmètre concernent principalement les actifs repris des sociétés Bakker aux Pays-Bas, Montfrisa en Espagne et TDL en Belgique. Par ailleurs, les acquisitions de la période, situées dans la colonne « Autres », comprennent des immobilisations en cours pour un montant de 111,4 millions d’euros (contre 68,7 millions d’euros au 31 décembre 2023) correspondant notamment à des sites en cours de construction ou d’aménagement. 14.3Contrats de location Principes comptables : —Obligation locative : À la date de début du contrat de location, le Groupe comptabilise les passifs au titre du contrat de location, évalués à la valeur actualisée des paiements de loyers à effectuer sur la durée du contrat de location. La valeur actualisée des loyers est calculée principalement à l’aide : —du taux du contrat lorsque celui-ci est disponible ; —à défaut, du taux d’emprunt marginal du Groupe auquel est ajouté un spread pour tenir compte du risque propre à chaque pays. Ce taux est adapté à la durée du contrat (durée résiduelle pour les contrats existants en date de première application) en tenant compte de sa duration. Les loyers comprennent des loyers fixes (déduction faite des incitations locatives à recevoir), des loyers variables dépendant d’un indice ou d’un taux, des montants qui devraient être payés au titre des garanties de valeur résiduelle ainsi que le prix d’exercice d’une option d’achat et les pénalités de résiliation si l’exercice de ces options est raisonnablement certain. La composante service est dissociée du loyer et est comptabilisée en charge de la période. La valeur comptable du passif des contrats de location est réévaluée en cas de réestimation ou modification du contrat (exemple : modification de la durée du contrat de location, modification des paiements de location, application d’une indexation annuelle. . .). —Droit d’utilisation relatif aux contrats de location Le Groupe comptabilise les actifs liés au droit d’utilisation à la date de début du contrat de location (c’est-à-dire la date à laquelle l’actif sous-jacent est disponible). Les actifs sont évalués au coût et ajustés en fonction de la réévaluation des passifs liés aux contrats de location. Le coût des actifs liés au droit d’utilisation comprend le montant des passifs liés aux contrats de location, des coûts directs initiaux engagés et des paiements de location versés à la date de prise d’effet ou avant, moins les incitations à la location reçues. Ces actifs sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée la plus courte entre la durée de vie utile estimée de l’actif sous-jacent et la durée du contrat de location à moins que le Groupe ne soit raisonnablement certain de devenir propriétaire de l’actif loué à la fin de la durée du contrat de location. Les contrats dont la durée d’origine est inférieure à 12 mois et/ou dont l’actif est de faible valeur unitaire (inférieure ou égale à 5 000 euros) ne donnent pas lieu à la comptabilisation d’un actif et d’une dette. Les actifs liés au droit d’utilisation sont sujets à dépréciation (« méthode transitoire » appliquée). —Détermination de la durée des contrats : La durée du bail à retenir pour déterminer les loyers à actualiser correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée pour tenir compte : —des options de prolongation du contrat que le Groupe est raisonnablement certain d’exercer ; —des options de résiliation anticipées que le Groupe est raisonnablement certain de ne pas exercer. La durée des contrats du Groupe varie en fonction de leur nature et des zones géographiques. La durée retenue pour les contrats de location hors immobilier correspond généralement à la durée définie dans le contrat. Concernant les contrats de location immobiliers, certains contrats immobiliers présentent des options unilatérales de résiliation des contrats (notamment en France avec les contrats 3-6-9, les baux emphytéotiques et les Autorisations d’Occupation Temporaires). Aussi, pour déterminer la durée à retenir pour calculer l’obligation locative, le Groupe détermine la durée exécutoire du contrat (durée maximale) et prend en compte les options de résiliation s’il n’est pas raisonnablement certain de poursuivre le contrat de location au-delà de l’option de résiliation. Cette estimation est faite en collaboration avec la Direction Immobilière du Groupe qui détermine la stratégie immobilière. Il est également tenu compte des agencements indissociables détenus par le Groupe. —Impôts sur les bénéfices Un impôt différé est comptabilisé sur la base du montant net des différences temporelles imposables et déductibles. En date de comptabilisation initiale du droit d’utilisation et de l’obligation locative, aucun impôt différé n’est constaté si le montant de l’actif est égal au montant du passif. Les différences temporelles nettes qui pourraient résulter des variations ultérieures du droit d’utilisation et de l’engagement locatif entraînent la comptabilisation d’un impôt différé. Evolution de la valeur nette comptable des droits d’utilisation relatifs aux contrats de location : Les droits d’utilisation relatifs aux contrats de location sont présentés ci-dessous par nature de bien sous-jacents : Immobilier Matériels roulants Autres actifs Total Au 31 décembre 2023 133 689 161 973 2 699 298 361 Augmentations 38 567 55 487 1 174 95 228 Mouvement de périmètre 70 363 33 524 2 654 106 541 Dotation aux amortissements (29 904) (55 564) (1 779) (87 247) Résiliations (6 777) (1 820) (286) (8 883) Reclassements et autres variations (1 476) 418 0 (1 058) Au 31 décembre 2024 204 462 194 019 4 462 402 942 14.4Dépréciation des goodwill et des immobilisations Principes comptables La norme IAS 36 prescrit de s’assurer que la valeur comptable des immobilisations incorporelles (y compris les goodwill) et corporelles, n’excède pas leur valeur recouvrable. La valeur recouvrable d’une immobilisation est la valeur la plus élevée entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur, nette des coûts de la vente. La valeur d’utilité d’une immobilisation est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs attendus de son utilisation. Les immobilisations qui ne produisent pas des flux de trésorerie suffisamment autonomes sont regroupées en Unité Génératrice de Trésorerie (« UGT »). Les Goodwill sont affectés à des « UGT » dont le champ couvre les zones géographiques sur lesquelles le Groupe exerce ses prestations de logistique et de transport et testés à ce niveau. Conformément à IAS 36, des tests de perte de valeur sont conduits au moins une fois par an sur les goodwill. Des tests sont également réalisés dès la survenance d’un évènement indicatif d’une perte de valeur probable susceptible de remettre en cause la valeur recouvrable de l’UGT à laquelle ces éléments sont rattachés, telles qu’une baisse sensible de la rentabilité ou une évolution réglementaire particulière pouvant impacter défavorablement, durablement et de façon significative cette rentabilité. Par ailleurs, le Groupe analyse de manière régulière si ses immobilisations corporelles ne sont pas soumises à des indices de perte de valeur, et le cas échéant, établit des tests de perte de valeur. Les flux de trésorerie futurs attendus d’une immobilisation ou d’une « UGT » sont établis sur : ●la base d’une projection budgétaire à 5 ans assortie d’un taux de croissance calculé à partir de données historiques sur 3 ans, des prévisions budgétaires et des taux prévus pour la durée du PMT ; ●d’une valeur terminale déterminée par capitalisation d’un flux normatif affecté d’un taux de croissance spécifique à l’activité concernée ; ●Le taux de croissance spécifique de la zone concernée est déterminé à partir d’études de marché portant sur les produits alimentaires et le secteur du transport routier et logistique ; Les flux ainsi obtenus sont actualisés selon un taux représentatif du coût moyen pondéré du capital. Une dépréciation est constatée si la valeur comptable d’une immobilisation ou d’une unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur recouvrable. Cette dépréciation est d’abord affectée à la réduction de la valeur comptable de tout goodwill attaché à l’UGT, puis à celle de la valeur comptable des autres actifs de l’unité. Une dépréciation constatée au titre d’un goodwill ne peut pas être reprise. Test de dépréciation des UGT Conformément à IAS 36, des tests de dépréciation ont été effectués à la clôture de l’exercice 2024. Ces tests sont menés par zone géographique. Les valeurs d’utilité des UGT, qui correspondent aux flux de trésorerie futurs actualisés. Les principales hypothèses retenues pour calculer les cash-flows actualisés sont les suivantes : France Autres régions Taux d'actualisation 6,9% 5,6% - 8,0% Taux de croissance sur horizon explicite 1,5% 2,0% Le taux d’actualisation correspond au coût moyen pondéré du capital incluant les paramètres généralement admis (bêta, prime de risque du marché). Ce taux tient compte de l’effet d’impôt. Il est déterminé par UGT. Ventilation par secteurs des goodwill et actifs à durée d’utilité indéterminée France Autres régions Total Goodwill et actifs incorporels à durée d'utilité indéterminée 130 843 267 588 398 431 Analyse de sensibilité Le tableau ci-dessous indique, pour chacune des UGT (les zones géographiques hors France étant regroupées sur la ligne Autres régions), la marge des tests correspondant à la différence entre la valeur recouvrable et la valeur comptable résultant d'une part d'une variation des taux de croissance (baisse d'1 point), d'autre part d'une variation du taux d'actualisation (hausse d'1 point) à l'infini : Résultat des tests : Les tests conduits concluent à l’absence de perte de valeur sur les différentes UGT testées Le taux d’actualisation qui conduirait à des valeurs recouvrables égales aux valeurs nettes comptables est de 14,6 % pour la France et compris entre 11,9 % et 19,3 % pour les autres régions. en millions d'euros Marge de résistance à la variation des taux 31/12/2024 de croissance (baisse de 1pt) d'actualisation (hausse de 1pt) France 1 403 1 323 Autres régions 1 400 1 319 TOTAL 2 803 2 642 NOTE 15 |Actifs financiers non courants Principes comptables Les actifs financiers représentatifs de titres non consolidés sont évalués à la juste valeur par les autres éléments du résultat global. Les actifs dont la juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable sont évalués au coût d’acquisition par simplification et compte tenu de leurs montants globalement non significatifs. Les prêts et créances comprennent principalement les prêts versés au personnel dans le cadre de la participation à l’effort de construction pour 26,5 millions d’euros en 2024 (25,7 millions d’euros en 2023). Ces prêts sans intérêt, consentis à des organismes dans le cadre de la contribution obligatoire des employeurs à l'effort de construction, sont enregistrés initialement à la juste valeur qui correspond à leur montant actualisé à la date du versement. La différence avec le montant versé est enregistrée en charges au moment du versement. Evolution de l’exercice Les actifs financiers non courants se décomposent de la façon suivante : 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Actifs financiers à la juste valeur par autres éléments du résultat global 2 130 4 919 Autres actifs financiers au coût amorti 38 238 32 290 Total 40 368 37 209 NOTE 16 |Participations dans les entreprises associées Les données issues des états financiers des sociétés dont les titres sont mis en équivalence figurent ci-dessous : 31 décembre 2024 Part du groupe Total chiffre d'affaires Total des actifs Actif net de la société Valeur de mise en équivalence Résultat net Quote part résultat Dividendes versés au Groupe GROUPE PRIMEVER 40% 638 905 84 290 34 414 7 086 2 834 720 MESSAGERIES LAITIERES 39% 95 649 49 437 17 274 8 019 3 540 1 370 1 258 NORFRIGO 38% 13 155 26 012 6 917 94 35 0 FROID COMBI 25% 32 669 28 418 10 684 2 724 5 293 1 350 765 OLANO SEAFOOD IBERICA 32% 9 639 3 430 2 492 797 480 OLANO VALENCIA 40% 6 789 3 611 911 364 0 SNC NORMANDIE EXPORT LOGISTICS 39% 3 878 19 622 6 973 2 698 (101) (39) 0 QSL STEF 49% 739 443 8 950 4 386 2 428 1 190 213 QSL Portugal 49% 69 269 841 412 294 144 0 MEDSEALOG 40% 35 153 13 434 1 829 1 251 (135) (54) 0 Bourgogne Logistique Frais 39% 0 3 018 3 018 1 177 20 8 0 GL Renting 30% 150 5 0 0 0 Transport Lauque 30% 10 643 2 176 (5 811) (345) 0 0 0 Roucayrol 30% 5 988 3 070 256 77 0 AUTRES ENTITES (SSCV) 49% (206) (403) (16) (7) 29 TOTAL 1 638 764 116 105 176 420 71 366 22 162 8 069 3 465 31 décembre 2023 Part du groupe Total chiffre d'affaires Total des actifs Actif net de la société Valeur de mise en équivalence Résultat net Quote part résultat Dividendes versés au Groupe GROUPE PRIMEVER 40% 449 527 339 780 79 004 32 300 12 747 5 099 400 MESSAGERIES LAITIERES 39% 98 187 46 499 16 986 7 908 3 026 1 171 1 398 NORFRIGO 38% 13 728 39 362 25 918 6 881 574 216 0 FROID COMBI 25% 27 605 24 082 8 391 2 140 3 114 794 765 OLANO SEAFOOD IBERICA 32% 52 722 17 590 8 647 3 113 2 755 882 480 OLANO VALENCIA 40% 11 240 30 493 5 878 3 246 1 665 666 0 SNC NORMANDIE EXPORT LOGISTICS 39% 3 672 18 925 7 074 2 737 9 3 0 QSL STEF 49% 702 124 6 957 3 409 2 147 1 052 167 QSL Portugal 49% 62 123 547 268 297 146 0 MEDSEALOG 40% 35 353 13 893 1 964 1 305 119 48 0 Bourgogne Logistique Frais 39% 0 2 998 2 998 1 169 (3) (1) 0 GL Renting 30% 719 1 187 150 5 13 4 0 Transport Lauque 30% 10 434 3 093 (5 811) (345) (1 261) (378) 0 AUTRES ENTITES (SSCV) 49% (132) (1 094) 12 5 48 TOTAL 1 467 434 537 902 158 571 63 042 25 214 9 707 3 258 Le Groupe n’est partie prenante dans aucune co-entreprise NOTE 17 |Stocks Principes comptables Les stocks sont essentiellement constitués de carburants, de pièces détachées, d’emballages commerciaux et palettes, de matières consommables et des marchandises de l’activité Foodservice (Restauration Hors Domicile -RHD). Ils sont évalués à leur coût d'acquisition et, pour la plupart, valorisés selon la méthode premier entré/premier sorti (FIFO). Les stocks endommagés font l'objet d’une dépréciation, évaluée sur la base de leur valeur probable de réalisation. Evolution de la période 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Matières premières et fournitures 51 576 77 152 Marchandises RHD 50 082 48 431 Total 101 658 125 583 Dépréciations (23) (41) Total 101 635 125 542 Les stocks de matières premières et fournitures sont impactés à la baisse par la diminution de la valorisation des palettes. Cet effet est compensée partiellement par une hausse des stocks de marchandises liés aux clients de la restauration hors domicile du fait de la bonne dynamique de l’activité. NOTE 18 |Clients Principes comptables Les créances clients ayant des échéances courtes figurent à l'actif à leur valeur nominale qui est proche de leur juste valeur. En cas de défaillance des débiteurs et d’indication objective de perte de valeur, les créances clients font l'objet de dépréciations pour que leurs montants nets reflètent les flux de trésorerie espérés. Evolution de la période Ce poste se présente comme suit : 31 décembre 2024 Valeur Brute Dépréciation Valeur nette Créances clients 787 264 (14 188) 773 076 Total 787 264 (14 188) 773 076 dont non échues 673 804 (945) 672 859 dont retard n'excédant pas 1 mois 66 137 (383) 65 754 dont retard de 1 à 2 mois 19 147 (310) 18 837 dont retard de 2 à 3 mois 5 779 (539) 5 240 dont retard entre 3 entre 6 mois 8 871 (739) 8 132 dont retard supérieur à 6 mois 13 526 (11 272) 2 254 31 décembre 2023 Valeur Brute Dépréciation Valeur nette Créances clients 727 173 (14 113) 713 060 Total 727 173 (14 113) 713 060 dont non échues 610 398 (225) 610 173 dont retard n'excédant pas 1 mois 82 607 (221) 82 386 dont retard de 1 à 2 mois 11 669 (168) 11 501 dont retard de 2 à 3 mois 4 497 (251) 4 246 dont retard entre 3 entre 6 mois 2 795 (576) 2 219 dont retard supérieur à 6 mois 15 207 (12 672) 2 535 Les mouvements de dépréciations des créances clients, constatés en résultat en 2024 et 2023 sont mentionnés dans la note 8. Aucun client ne représente individuellement au moins 10 % des produits des activités ordinaires. NOTE 19 |Autres créances et actifs financiers courants Ce poste est composé de la manière suivante : 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Avances et acomptes versés 10 775 8 627 Créances sociales 3 595 2 382 Créances fiscales hors IS 101 744 93 281 Comptes courants actifs 13 868 11 202 Charges constatées d'avance 16 054 12 195 Autres créances 32 857 21 528 Total 178 893 149 216 Les autres créances ayant des échéances courtes figurent à l'actif à leur valeur nominale qui est proche de leur juste valeur. En cas de défaillance des débiteurs et d’indication objective de perte de valeur, ces créances font l'objet de dépréciations pour que leurs montants nets reflètent les flux de trésorerie espérés. NOTE 20 |Trésorerie et équivalents de trésorerie Principes comptables Les équivalents de trésorerie sont des placements à court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de variation de valeur. Le Groupe a opté pour une gestion de ces actifs à leur juste valeur, les variations de juste valeur ultérieures étant portées en résultat. Evolution de la période 31 décembre 2024 31 décembre 2023 VMP et placements 60 50 Trésorerie active 85 062 143 552 Total trésorerie et équivalents de trésorerie 85 122 143 602 Découverts bancaires et crédits à court terme (79 816) (68 371) Total trésorerie nette 5 306 75 231 NOTE 21 |Capitaux propres et résultat par action La politique du Groupe consiste à maintenir une base de capital solide, afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers, du marché, de soutenir le développement futur de l’activité et d’assurer la liquidité du titre. Pour assurer un certain volume d’échange sur le titre, le Groupe a conclu un contrat de liquidité avec un établissement financier. 21.1Capital social Le capital social de STEF S.A est composé, au 31 décembre 2024 de 12 850 000 actions libérées d’une valeur nominale de 1 euro après l’annulation de 150 000 actions auto-détenues, soit 1,15 % du capital social le 16 février 2024. Au 31 décembre 2023, le capital social se composait de 13 000 000 actions de valeur nominale de 1 €. Le Conseil d'Administration réuni le 13 mars 2025 a proposé un dividende de 4,15 euros par action à verser au titre de l’exercice. Le Groupe a versé les dividendes au titre de l’exercice 2023 pour 63,9 M€ soit 5,10 euros par action. 21.2Actions propres Les montants décaissés par le Groupe pour l’acquisition d’actions STEF (actions propres) sont présentés en déduction des capitaux propres. Lorsque les actions propres sont vendues ou remises en circulation, les montants encaissés ont pour contrepartie les capitaux propres. Les cessions d’actions propres en tant qu’opérations entre actionnaires n’engendrent donc aucun résultat. 21.3Résultat par action Le résultat non dilué par action est déterminé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires de STEF par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice. Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est déterminé en tenant compte des actions émises à la suite de l'exercice d'options de souscription par les bénéficiaires de ces options, des actions propres acquises par le Groupe qui sont déduites et des actions propres attribuées aux bénéficiaires d'options d'achat d'actions qui exercent leurs options d'achat. Le calcul du résultat dilué par action est effectué sur la base d'un nombre d'actions majoré par l'effet de l'exercice de l'ensemble de ces instruments. Le rapprochement entre les actions existantes au début de l'exercice et le nombre moyen pondéré d'actions retenu dans les calculs des résultats par action est le suivant : 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Résultat net des activités poursuivies (part du Groupe) 148 736 174 616 Résultat net des activités abandonnées (part du Groupe) 8 500 16 998 Résultat part de Groupe 157 236 191 614 Nombre d'actions de capital au 31 décembre (a) 12 850 000 13 000 000 Nombre d'actions propres à fin de période (b) 311 764 569 335 Pondération des mouvements d'actions propres de l'exercice (c) (25 581) (1 046) Nombre moyen pondéré d'actions au cours de l'exercice pour le calcul du résultat non dilué (a) - (b) + (c ) 12 512 655 12 429 619 Nombre d'actions propres affecté au plan d'action de performance (d) (104 544) (208 032) Nombre moyen pondéré d'actions retenu pour le calcul du résultat par action dilué (a) - (b) + (c ) - (d) 12 617 199 12 637 651 Résultat par action en Euro : ●non dilué : 12,57 15,42 Activités poursuivies 11,89 14,05 Activités abandonnées 0,68 1,37 ●dilué : 12,46 15,16 Activités poursuivies 11,79 13,82 Activités abandonnées 0,67 1,35 NOTE 22 |Avantages au personnel 22.1Principes comptables A.Avantages postérieurs à l’emploi Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le Groupe sont comptabilisés au passif au fur et à mesure de l'acquisition des droits. Ils sont évalués selon la méthode actuarielle des unités de crédit projetées, appliquée à une estimation des salaires au moment du versement des indemnités. Les écarts actuariels provenant des changements d'hypothèses et des différences entre les prévisions et les montants versés sont comptabilisés en autres éléments du résultat global. La juste valeur des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurance pour couvrir l’engagement, vient en déduction du passif. Les différences entre le rendement réel des fonds cantonnés et le produit financier comptabilisé en résultat, sur la base du taux actuariel retenu pour calculer la dette actuarielle, sont comptabilisées en autres éléments du résultat global. B.Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont des rémunérations versées plus d’un an après le terme de la période au cours de laquelle la prestation a été rendue par le salarié. Ils sont comptabilisés au fur et à mesure de l'acquisition des droits par les salariés, et évalués selon les mêmes modalités que les indemnités de fin de carrière. Toutefois, les écarts actuariels qui en résultent sont immédiatement constatés en résultat. Les avantages post-emploi et les autres avantages à long terme sont évalués par un actuaire indépendant. 22.2Hypothèses retenues Les principales hypothèses retenues pour évaluer la dette actuarielle, au titre des indemnités de départ à la retraite, sont les suivantes : Zone Euro Suisse Taux d'actualisation 2024 3,40% 0,90% 2023 3,25% 1,50% Taux d'inflation 2024 2,00% 1,50% 2023 2,00% 1,50% Taux de rendement attendu des fonds cantonnés 2024 3,40% 0,90% 2023 2,00% 0,75% Taux prévu d'augmentation des salaires 2024 2,5% ou 2% 1,50% 2023 2,5% ou 2% 1,50% Duration moyenne (en années) 2024 10 17 2023 10 23 Age de départ à la retraite 2024 62 à 66 ans 2023 62 à 66 ans Table de mortalité 2024 TGH/F 05 et RGM/RGF 48 BGV 2020 2023 TGH/F 05 et RGM/RGF 48 BGV 2020 L’âge de départ en retraite dépend de la qualification des salariés et des secteurs d’activité au sein desquels ils sont employés. Il est, par ailleurs, retenu comme hypothèse, que les salariés quittent le Groupe sur la base d’une demande de départ volontaire. Par conséquent, les indemnités qui leur sont versées en France sont assujetties à charges sociales conformément à la loi Fillon de 2003 et aux lois ultérieures de financement de la sécurité sociale. Un test de sensibilité a été effectué avec : ●un taux d’actualisation variant de 0,25 % par rapport au taux ci-dessus. Il conduit à une diminution de la dette actuarielle de 2,1 M€ ou à une augmentation de 2,3 M€ selon le sens de la variation du taux d’actualisation ; ●un taux d’augmentation des salaires variant de 0,25 % par rapport au taux ci-dessus. Il conduit à une augmentation de la dette actuarielle de 1,4 M€ ou à une diminution de 1,3 M€ selon le sens de la variation du taux d’augmentation des salaires. 22.3Evolution sur l’exercice Les dettes nettes relatives à ces avantages postérieurs à l’emploi sont détaillées ci-dessous : 2024 2023 Dette actuarielle 73 579 66 915 Actifs de couverture (56 421) (57 386) s/total Indemnités de départ à la retraite 17 158 9 529 Médailles du travail 13 685 11 875 Total 30 842 21 404 L’évolution des montants nets comptabilisés au bilan se présente comme suit : 2024 2023 Montant au 1er janvier 9 529 10 559 Charge de l'exercice 3 385 1 564 Variation de périmètre (3 833) Variation des écarts actuariels 6 456 2 924 Reclassement (123) (1 485) (Prime versée) / remboursement reçu des compagnies d'assurance 5 151 4 995 Cotisations versées par les employés/employeur (1 069) (1 066) Prestations payées (6 181) (4 204) Ecart de conversion 9 75 Montant au 31 décembre 17 158 9 529 La variation de la dette actuarielle est présentée ci-dessous : 2024 2023 Montant au 1er janvier 66 915 54 802 Droits acquis au cours de l'exercice et coût financier lié à la désactualisation de la dette actuarielle 4 849 3 380 Prestations payées (6 181) (4 204) Projection de la dette actuarielle au 31 décembre sur la base des hypothèses en début d'exercice 65 583 53 978 Variation de périmètre et reclassement (1 608) 4 072 Cotisations versées par les employés 0 1 927 Ecarts actuariels liés à : - des hypothèses démographiques 1 783 0 - des hypothèses financières 1 661 6 048 - des ajustements d'expérience 6 383 (143) Ecart de conversion (suisse) (223) 1 033 Montant au 31 décembre 73 579 66 915 La variation de la juste valeur des actifs de couverture est détaillée dans le tableau ci-après : 2024 2023 Montant au 1er janvier 57 386 44 243 Variation de périmètre et reclassement 0 7 905 Reclassement (1 485) 1 485 Rendement financier attendu 1 464 1 816 Ecarts actuariels 3 371 2 981 Cotisations versées par les employés 0 1 927 Cotisations versées par l'employeur 1 069 1 066 Remboursements sur prestations reçus des fonds (5 151) (4 995) Ecart de conversion (232) 958 Juste valeur des actifs au 31 décembre 56 421 57 386 Le détail de la charge de l’exercice se présente de la manière suivante : 2024 2023 Droits acquis au cours de l'exercice 3 196 1 455 Coût financier lié à la désactualisation de la dette actuarielle 1 653 1 924 Rendement prévu des fonds cantonnés (1 464) (1 816) Charge de l'exercice 3 385 1 564 L’échéancier des versements des prestations théoriques est le suivant : Echéancier des prestations théoriques à payer par années 2025 2026 2027 2028 2029 Versements des prestations théoriques 3 664 2 507 3 733 4 223 4 345 La charge de l’exercice a été comptabilisée en charges opérationnelles. Les fonds cantonnés, gérés en devises locales (euro et franc suisse), sont déposés auprès d’investisseurs institutionnels en France et en Suisse. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l’essentiel, d’une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d’assurances sont composés d’actifs en euros (part principale) et d’actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital. NOTE 23 |Provisions Principes comptables Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant comporte un certain degré d’incertitude. Elles sont comptabilisées lorsque le Groupe doit faire face à une obligation actuelle, juridique ou implicite, résultant d'événements passés, que l’obligation peut être estimée de façon fiable et qu’il est probable qu'il en résultera une sortie de ressources. Elles sont évaluées pour le montant le plus probable de décaissement à effectuer. Les provisions pour litiges commerciaux consécutifs à des avaries survenues lors de l’exécution des prestations de transport et de logistique sont évaluées au cas par cas sur la base des réclamations reçues ou connues à la clôture de l’exercice. Evolution de la période Le détail des provisions pour risques et charges au bilan est le suivant : 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Indemnités de départ à la retraite 17 158 9 529 Médailles du travail 13 685 11 875 Provisions litiges 17 699 13 146 Autres provisions 31 961 31 357 Total 80 503 65 907 L’évolution des provisions, autres que celles relatives aux indemnités de départ à la retraite, développées en note 22, se présente comme suit : Médailles du travail Litiges Autres Total Au 1er janvier 2024 11 875 13 146 31 357 56 378 Mouvements de périmètre et autres variations 691 1 410 566 2 667 Dotations 2 066 15 048 24 613 41 726 Reprises utilisées (946) (4 264) (9 289) (14 499) Reprises non utilisées 0 (7 641) (15 286) (22 927) Au 31 décembre 2024 13 685 17 699 31 961 63 345 Non courantes 13 685 4 872 9 181 27 738 Courantes 12 827 22 780 35 607 Au 31 décembre 2024 13 685 17 699 31 961 63 345 Médailles du travail Litiges Autres Total Au 1er janvier 2023 9 661 16 681 49 330 75 672 Mouvements de périmètre et autres variations 51 (1 619) 45 (1 523) Dotations 3 004 11 488 13 638 28 130 Reprises utilisées (841) (5 335) (25 550) (31 726) Reprises non utilisées 0 (8 069) (6 106) (14 175) Au 31 décembre 2023 11 875 13 146 31 357 56 378 Non courantes 11 875 3 960 27 992 43 826 Courantes 0 9 186 3 365 12 552 Au 31 décembre 2023 11 875 13 146 31 357 56 378 La provision pour litiges couvre, pour la part courante, les coûts engendrés par les avaries intervenues pendant les prestations de transport, manutention ou entreposage et pour la part non courante la prise en compte de risques dans des contentieux divers. La colonne "Autres" intègre la provision au titre de l'incident opérationnel en Italie indiqué dans la note 9 (classement en provisions courantes). Enfin concernant la provision constituée en 2021 (21,9 M€ en principal) au titre du risque sur les modalités d’application de la Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Electricité (« TICFE »), un montant en principal de 7,3 M€ a été réglé en juillet 2024 au titre de la période 2021-2022 (la période 2019-2020 avait été réglée en janvier 2023) conduisant à réduire la provision. NOTE 24 |Dettes financières Principes comptables : Les passifs financiers comprennent les emprunts, les dettes financières ainsi que celles engendrées par les opérations d'exploitation (fournisseurs et autres). Lors de leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur juste valeur, nette des coûts de transaction. Dans le cas des dettes d’exploitation, du fait de leurs échéances très courtes, leur juste valeur correspond à leur valeur nominale. Les passifs financiers sont ultérieurement évalués au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le Groupe ne possède pas d’instrument composé au 31 décembre 2024. Des instruments dérivés sont mis en place par le Groupe pour gérer son exposition au risque de taux d'intérêt lié à son endettement. Ces instruments sont initialement comptabilisés à la juste valeur. Même lorsque l'objectif du Groupe est de couvrir économiquement un risque, certains instruments dérivés ne remplissent pas les conditions imposées par la norme IFRS 9 pour être qualifiés de couverture comptable. Dans ce cas, les variations de valeur ultérieures sont enregistrées en résultat. Lorsqu'un dérivé a pu être qualifié d'instrument de couverture, les variations ultérieures de la juste valeur sont comptabilisées comme suit : —s'il s'agit d'une couverture de juste valeur (échange de flux d'intérêts fixes contre des flux variables), celles-ci sont inscrites en résultat, dans la même rubrique que les ajustements de la juste valeur de la dette couverte ; —s'il s'agit d'une couverture de flux futurs de trésorerie (échange de flux d'intérêts variables contre des flux fixes), celles-ci sont enregistrées comme autres éléments du résultat global, pour la partie efficace de la couverture, et sont, par la suite, transférées en résultat lors de la comptabilisation des flux d'intérêts faisant l'objet de la couverture. La part inefficace est, quant à elle, constatée en résultat. Evolution de la période Le détail des dettes financières courantes et non courantes est composé des catégories de dettes suivantes : 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Dettes financières non courantes Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit confirmées à plus d'un an 569 173 452 512 Obligations locatives 249 797 166 921 Juste valeur des instruments financiers dérivés 211 316 Total dettes financières non courantes 819 181 619 749 Part à moins d'un an des : ●Emprunts bancaires et de lignes de crédit spot 268 470 206 521 ●Obligations locatives 72 881 55 122 ●Autres dettes financières diverses 3 061 2 329 ●Billets de trésorerie 182 000 237 000 Juste valeur des instruments financiers dérivés 69 0 Découverts bancaires et crédits à court terme 79 816 68 371 Total dettes financières courantes 606 297 569 343 TOTAL DES DETTES FINANCIERES 1 425 478 1 189 092 Endettement net 1 340 356 1 045 489 Ratio Endettement net /Total des capitaux propres 1,05 0,88 Pour financer ses investissements, le Groupe a fait appel principalement à des emprunts bancaires ainsi qu’à l’émission de billets de trésorerie. L'exigibilité des dettes financières se présente, comme suit, au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023 : 2024 Total Moins d'un an Échéances plus d'un an et moins de cinq ans Plus de cinq ans Emprunts bancaires et tirages sur lignes de crédits (y compris juste valeur des dérivés) 837 923 268 539 457 427 111 957 Obligations locatives 322 678 72 881 154 766 95 031 Billets de trésorerie 182 000 182 000 0 0 Découverts bancaires 79 816 79 816 0 0 Dettes financières diverses 3 061 3 061 0 0 Total 1 425 478 606 297 612 193 206 988 2023 Total Moins d'un an Échéances plus d'un an et moins de cinq ans Plus de cinq ans Emprunts bancaires et tirages sur lignes de crédits (y compris juste valeur des dérivés) 659 348 206 521 341 884 110 944 Obligations locatives 222 043 55 122 101 362 65 559 Billets de trésorerie 237 000 237 000 Découverts bancaires 68 371 68 371 Dettes financières diverses 2 329 2 329 Total 1 189 092 569 343 443 246 176 503 L’exposition du Groupe aux risques de change, de taux et de liquidité du fait de son endettement financier est analysée en note 26. Les variations des activités de financement détaillées par flux cash et non cash figurent ci-dessous : 2024 31 décembre 2023 Flux de trésorerie Flux non cash Nouveaux emprunts Remboursements Variation de périmètre Variation de juste valeur Effet de change Nouvelles obligations locatives (IFRS 16) Reclassements et autres mouve-ments 31 décembre 2024 Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit 659 032 285 251 (111 155) 5 471 0 (957) 0 0 837 643 Obligations locatives (IFRS16) 222 043 0 (74 076) 107 976 0 1 553 74 527 (9 344) 322 678 Billets de trésorerie 237 000 0 (55 000) 0 0 0 0 0 182 000 Dettes financières diverses & ICNE 2 329 0 (2 431) 2 260 0 0 0 903 3 061 Découverts bancaires et crédits à court terme 68 371 9 530 0 1 915 0 0 0 0 79 816 Juste valeur des instruments financiers dérivés 316 0 0 0 (36) 0 0 0 280 Total : 1 189 092 294 781 (242 663) 117 622 (36) 596 74 527 (8 441) 1 425 478 les reclassements et autres mouvements intègrent notamment les résiliations de contrats de location NOTE 25 |Autres dettes courantes Les autres dettes courantes comprennent les éléments suivants : 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Avances et acomptes reçus 25 836 24 468 Dettes sociales 228 669 211 239 Dettes fiscales 143 424 134 212 Produits constatés d'avance 2 057 2 563 Comptes courants passifs 0 0 Dettes sur acquis. d'actifs 34 338 22 429 Autres dettes 24 514 15 376 Total 458 838 410 286 NOTE 26 |Gestion des risques financiers 26.1Risque de crédit Aucun client ne représente plus de 5 % du chiffre d'affaires du Groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux puisse avoir des effets significatifs sur les résultats et la situation financière du Groupe. Le Groupe dispose également d’un contrat d’assurance contre le risque de défaillance de ses clients qui est renouvelé de manière régulière. Les placements financiers sont constitués de titres de premier rang et sont négociés avec des banques, elles-mêmes de premier rang. Le Groupe souscrit des dérivés de gré à gré avec des banques de première catégorie dans le cadre de conventions qui prévoient de compenser les montants dus et à recevoir en cas de défaillance de l’une des parties contractantes. Ces accords de compensation conditionnels ne respectent pas les critères de la norme IAS 32 pour permettre la compensation des dérivés actifs et passifs au bilan. 26.2Risque de taux d’intérêt La structure de la dette financière par type de taux, après prise en compte des instruments de couverture en place, est la suivante : 31 décembre 2024 31 décembre 2023 Taux fixes Taux variables Taux fixes Taux variables Emprunts bancaires 524 750 312 892 398 184 260 848 Billets de trésorerie 0 182 000 0 237 000 Obligations locatives 320 621 2 057 222 043 0 Dettes financières diverses (yc. juste valeur des dérivés) 3 061 280 2 329 316 Découverts bancaires et crédits à court terme 0 79 816 0 68 371 Total des dettes financières après couverture 848 433 577 045 622 556 566 536 La part de l’endettement brute à taux fixe, après couverture, s’établit à 59,5 % à fin 2024 contre 52,4 % à fin 2023. L’objectif du Groupe en termes de gestion du risque de taux d’intérêt est de poursuivre une logique de micro-couverture au fur et à mesure de la mise en place de nouveaux contrats de financements immobiliers soit en contractant directement à taux fixe avec les établissements prêteurs, soit en mettant en place des contrats de swaps. Cette politique de couverture du Groupe doit permettre d’optimiser l’adossement des instruments de couverture aux dettes sous-jacentes, tout en améliorant son efficacité et en respectant les obligations comptables en termes de comptabilité de couverture. En France, 6 swaps sont actifs au 31 décembre 2024, totalisant un notionnel cumulé couvert de 33 millions d’euros. Les swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs en termes de durée et de notionnel amortissable, soit entre 6 et 15 ans à l’origine. En Italie,3 swaps de taux adossés aux financements des actifs immobiliers de Mairano, Fidenza et Nogarole pour un notionnel cumulé couvert de 30 millions d’euros au 31 décembre 2024. Analyse de sensibilité au risque de taux : Une variation de 50 points de base des taux d’intérêt, à la date de clôture, aurait eu pour conséquence une augmentation (diminution) des capitaux propres et du résultat (avant impôt) à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables sont supposées constantes. (-) Débit / (+) Crédit Impact sur le compte de résultat Impact sur le résultat global Hausse de 50 bps Baisse de 50 bps Hausse de 50 bps Baisse de 50 bps Charges d'intérêt sur actifs/passifs à taux variable 2 884 (2 884) Variation de JV des dérivés 0 0 696 (719) Impact net 2 884 (2 884) 696 (719) Exposition du bilan aux risques de taux 31 décembre 2024 Courant Non courant Taux fixe Taux variable Taux fixe Taux variable Dettes financières 212 495 393 733 573 085 245 885 Actifs financiers non courants (note 15) 0 0 (36 813) (2 457) Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 20) 0 (85 122) 0 0 Exposition nette avant prise en compte des dérivés 212 495 308 611 536 272 243 428 Notionnels des dérivés 16 606 (16 606) 46 246 (46 246) Exposition nette après prise en compte des dérivés 229 101 292 005 582 519 197 182 * Hors juste valeur des instruments dérivés Au 31 décembre 2023 Courant Non courant Taux fixe Taux variable Taux fixe Taux variable Dettes financières 109 216 460 127 432 580 186 853 Actifs financiers non courants (note 15) 0 0 (32 459) (2 884) Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 20) 0 (143 602) 0 0 Exposition nette avant prise en compte des dérivés 109 216 316 524 400 121 183 969 Notionnels des dérivés 17 907 (17 907) 62 853 (62 853) Exposition nette après prise en compte des dérivés 127 123 298 617 462 974 121 116 * Hors juste valeur des instruments dérivés 26.3Risque de change L’essentiel des flux en dehors de la zone euro concerne le Royaume-Uni et la Suisse. Sur ce périmètre, les revenus et les coûts associés sont majoritairement domestiques et comptabilisés en devise locale, ce qui limite l’impact d’une variation du taux de change sur les résultats du groupe. 26.4Risque de liquidité Le Groupe dispose d’une gestion centralisée de trésorerie qui lui assure la maîtrise de l’ensemble des disponibilités de ses filiales. Les besoins de trésorerie du Groupe sont assurés, majoritairement, par des lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère. STEF dispose au 31 décembre 2024, de 14 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 340 M€. Au 31 décembre 2024, elles sont utilisées à hauteur de 190 M€. Par ailleurs, le Groupe dispose d’un programme de billets de trésorerie d’un montant plafond de 350 M€. Ces billets sont émis par STEF SA sur des maturités allant de 1 jour à 1 an. L’encours du programme au 31 décembre 2024 est de 182 M€. La société STEF dispose également de crédits spots totalisant 5 M€, non utilisés au 31 décembre 2024, et d'autorisations de découverts, sans échéances convenues, totalisant 167 M€ dont 79,8 M€ utilisées au 31 décembre 2024. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maison-mère via une convention de centralisation de trésorerie européenne. Les lignes de crédit confirmées, non utilisées, et les autorisations de découvert disponibles et crédits spots, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au Groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité. Certaines lignes et emprunts sont assortis d’engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 2. Au 31 décembre 2024, le Groupe respecte l’ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose. 26.5Risque sur le Gazole En tant que consommateur important de gazole, STEF qui est exposé aux variations du prix de ce carburant n'envisage pas, pour le moment, de procéder à des achats d'instruments de couverture. Outre les mécanismes de répercussion de cette charge, le Groupe privilégie surtout l’optimisation des achats avec des acheteurs dédiés ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les consommations des véhicules. 26.6Information sur la juste valeur des instruments financiers par catégorie Valeur au bilan 31 décembre 2024 Juste valeur par résultat Juste valeur par autre résultat global Instruments financiers au coût amorti Actifs non qualifiés de financiers Titres de participation non consolidés 407 407 Autres actifs financiers non courants (yc. juste valeur des dérivés) 1 098 1 098 Prêts et créances des activités de financement 38 238 38 238 Titres de placement 625 625 s/total : actifs financiers non courants 40 368 0 2 130 38 238 0 Clients 773 076 773 076 Autres débiteurs 183 734 768 182 966 Trésorerie et équivalents de trésorerie 85 122 85 122 Actifs 1 082 300 85 122 2 898 994 280 0 Valeur au bilan 31 décembre 2024 Juste valeur par résultat Juste valeur par autre résultat global Instruments financiers au coût amorti Passifs non qualifiés de financiers Passifs financiers dérivés 280 280 Dettes des activités de financement 1 345 382 1 022 704 322 678 Passifs financiers courants 79 816 79 816 s/total : dettes financières 1 425 478 0 280 1 102 520 322 678 Fournisseurs 628 379 628 379 Autres créditeurs 461 509 461 509 Passifs 2 515 366 0 280 2 192 408 322 678 Valeur au bilan 31 décembre 2023 Juste valeur par résultat Juste valeur par autre résultat global Instruments financiers au coût amorti Actifs non qualifiés de financiers Titres de participation non consolidés 1 354 1 354 Autres actifs financiers non courants (yc. juste valeur des dérivés) 1 866 1 866 Prêts et créances des activités de financement 32 290 32 290 Titres de placement 1 699 1 699 s/total : actifs financiers non courants 37 209 0 4 919 32 290 0 Clients 713 060 713 060 Autres débiteurs 161 382 1 411 159 971 Trésorerie et équivalents de trésorerie 143 602 143 602 Actifs 1 055 254 143 602 6 330 905 322 0 Valeur au bilan 31 décembre 2023 Juste valeur par résultat Juste valeur par autre résultat global Instruments financiers au coût amorti Passifs non qualifiés de financiers Passifs financiers dérivés 316 316 Dettes des activités de financement 1 120 405 898 362 222 043 Passifs financiers courants 68 371 68 371 s/total : dettes financières 1 189 092 0 316 966 733 222 043 Fournisseurs 616 178 616 178 Autres créditeurs 412 178 412 178 Passifs 2 217 448 0 316 1 995 089 222 043 Les actifs et passifs financiers n’entrant pas dans le champ d’application de la norme IFRS 9 sont principalement constitués de dettes relatives aux contrats de location. Hiérarchie des justes valeurs au 31 décembre 2024 Les instruments financiers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant : ●Niveau 1 : instruments financiers faisant l’objet de cotation sur un marché actif ; ●Niveau 2 : instruments financiers dont l’évaluation fait appel à l’utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ; ●Niveau 3 : instruments financiers dont l’évaluation fait appel à l’utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables. Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers à la juste valeur par autre résultat global 1 032 Autres débiteurs 0 Instruments dérivés 1 866 Trésorerie et équivalents de trésorerie 60 85 062 Actifs 60 87 960 0 Instruments dérivés 280 Passifs 0 280 0 Portefeuille des dérivés au 31 décembre 2024 Juste valeur A l'actif Au passif Part inefficace comptabilisée en Résultat Net Global de la période Nominal couvert Maturité moyenne Taux de référence Swaps 1 586 1 866 (280) 0 62 853 3 ans Euribor Méthode de détermination des justes valeurs La juste valeur des swaps de taux d’intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le Groupe s’assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèles de valorisation (type Black & Sholes). La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l’actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement. La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable, au risque de crédit près. NOTE 27 |Opérations avec des parties liées Les parties liées par rapport à STEF sont les entreprises associées, ses administrateurs et ses dirigeants. Sont également dans cette position les structures d’actionnariat de cadres et de dirigeants ainsi que le fonds commun de placement des salariés qui, en agissant de concert, contrôlent 83,92 % des droits de vote à l'assemblée de STEF. 27.1Les rémunérations nettes et autres avantages Les rémunérations nettes et autres avantages versés aux administrateurs et aux dirigeants mandataires sociaux ont été les suivants, en euros : 2024 2023 Traitements et salaires 1 573 410 1 490 095 Jetons de présence 194 901 169 668 Total 1 768 312 1 659 763 Avantages à court terme : 1 768 312 1 659 763 Avantages postérieurs à l'emploi : 0 0 Avantages à long terme : Néant Néant Indemnités de fin de contrat de travail : Néant Néant Paiements en actions * 314 830 488 225 * Quote-part de charges IFRS 2 de l'exercice pour les administrateurs et dirigeants mandataires sociaux Les salaires et traitements présentés donnent, sur une base annuelle, le cumul des rémunérations nettes ainsi que les avantages versés aux anciens et nouveaux administrateurs et dirigeants mandataires sociaux. 27.2Entreprises associées Il s’agit essentiellement des sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable, comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence. Les transactions avec ces parties liées sont réalisées à des prix de marché. Sur l’exercice 2024, les transactions les plus significatives, réalisées par le Groupe, concernent les sociétés suivantes : Soldes au 31 décembre 2024 Transactions de l'exercice Clients Fournisseurs Prêts LT Compte -courant Ventes de biens ou de services Achats de biens ou de services Primever 309 (1 422) 0 12 1 983 (27 232) Messageries Laitières 4 074 0 0 5 111 39 342 (145) QSL-STEF 13 891 0 0 0 82 406 0 En 2023, les transactions les plus significatives concernaient les sociétés suivantes : Soldes au 31 décembre 2023 Transactions de l'exercice Clients Fournisseurs Prêts LT Compte -courant Ventes de biens ou de services Achats de biens ou de services Primever 157 (1 239) 0 76 2 114 (22 562) Messageries Laitières 4 351 (1) 0 3 853 34 656 (11) QSL-STEF 12 520 0 0 0 63 014 (5) Par ailleurs, il n’est pas intervenu de transaction significative, en 2024 et 2023, entre le Groupe d’une part, et les structures d’actionnariat de cadres et de dirigeants et le fonds commun de placement des salariés d’autre part. NOTE 28 |Lien entre le tableau des flux de trésorerie et les notes aux états financiers 28.1Lien entre les variations des postes du bilan et les flux de trésorerie Ligne du tableau des flux de trésorerie Note Ouver- ture Variation non mo-nétaires Variation des autres éléments de BFR BFR Activités abandonnées Impôt décaissé Impôt décaissé Activités aban-données Flux d'invest-issement Clôture Stocks et en cours 17 125 542 106 (24 013) - - - 101 635 Clients 18 713 060 53 750 6 265 - - - 773 076 Autres créances et actifs financiers courants 19 149 216 10 798 18 879 - - - 178 893 Actif d'impôt courant 12 167 (342) 32 827 - (39 811) - - 4 841 Total 999 985 64 313 33 958 - (39 811) - - 1 058 445 Dettes fournisseurs 616 178 39 064 (26 863) - - - 628 379 Autres dettes courantes (dont fournisseurs d'immobilisations) 25 410 286 17 506 18 478 - - 12 568 458 838 -dont lié aux acquisitions d'immobilisations corporelles - 12 568 Dette d'impôt courant 1 892 - 35 803 - (35 024) - - 2 671 Total 1 028 356 56 569 27 418 - (35 024) - 12 568 1 089 888 Impact sur les flux de trésorerie (6 540) - 4 787 12 568 (a) Impôt au compte de résultat 12 (39 811) Décaissement liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles 14.1 (4 045) Décaissement liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles (b) 14.2 (76 374) - (363 806) Total tableau des flux de trésorerie (6 540) (35 024) (355 283) dont décaissement liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles (a) + (b) - (351 238) * Les variations non monétaires intègrent notamment les effets des variations de périmètre, les effets de la conversion et reclassements de compte à compte 28.2Détail des dotations aux amortissements et provisions présentés dans le tableau des flux de trésorerie Note 2024 Dépréciations du goodwill 14.1 0 Amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles 14.1 (4 564) Amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles 14.2 (236 776) Dépréciations nettes des reprises sur actifs financiers non courants (665) Dépréciations nettes des reprises sur actifs courants 203 Dotations nettes aux provisions (14 088) Total des dotations nettes des reprises (255 890) NOTE 29 |Honoraires des Commissaires aux comptes Forvis Mazars EY Autres Montants % Montants % Montants 2024 2023 2024 2023 2024 2023 2024 2023 2024 2023 AUDIT I) Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 1 163 1 257 89% 77% 1 021 233 64% 18% 72 739 a) Émetteur 127 133 10% 8% 141 0 9% 0% 0 222 b) Filiales intégrées globalement 1 036 1 124 79% 69% 880 233 55% 18% 72 517 II) Services autres que la certification des comptes 141 370 11% 23% 574 1 035 36% 82% 0 5 a) Émetteur 10 189 1% 12% 135 554 8% 44% 0 0 b) Filiales intégrées globalement 131 180 10% 11% 439 481 28% 38% 0 5 TOTAL 1 304 1 627 100% 100% 1 595 1 268 100% 100% 72 744 Les services autres que la certification des comptes couvrent les SACC requis par les textes légaux et réglementaires ainsi que les SACC fournis à la demande du Groupe. Elles correspondent principalement à (i) l'émission d'attestations portant sur des informations comptables et financières ou du rapport de l'Organisme Tiers Indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales prévu par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce (ii) à l’émission des rapports émis dans le cadre d’opérations sur capital (iii) à l’émission des attestations pour l’aide énergie, (iv) à l’actualisation de l’évaluation du périmètre SWIFT, (v) des missions de due diligences et de revue fiscale. NOTE 30 |Engagements hors bilan 2024 2023 Engagements reçus Engagements liés au financement Engagements liés aux activités opérationnelles 9 943 5 134 Engagements liés au périmètre consolidé 39 873 33 231 Lignes de crédit disponibles à moyen terme non utilisées 150 000 150 000 Crédits spots et découverts bancaires non utilisés 92 005 96 156 Autres engagements reçus TOTAL 291 821 284 521 Engagements donnés 2024 2023 Engagements donnés Engagements liés au financement 0 0 Engagements liés aux activités opérationnelles 121 993 137 468 Engagements liés au périmètre consolidé 50 640 41 500 Autres engagements donnés 0 89 TOTAL 172 633 179 057 Les engagements liés aux activités opérationnelles comprennent principalement des commandes fermes d’immobilisations corporelles non encore exécutées qui s’élèvent à 114 millions d’euros au 31 décembre 2024 (contre 131 millions d’euros au 31 décembre 2023). Les engagements liés au périmètre consolidé comprennent notamment les garanties accordées au Groupe CMA-CGM dans le cadre de la cession de la Méridionale et de ses filiales. NOTE 31 |Passifs éventuels Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe peut être défendeur dans des litiges et contentieux. Il comptabilise une provision à chaque fois qu'il estime probable un dénouement défavorable devant se traduire par une sortie de ressources dont le montant peut être estimé de manière fiable. Au 31 décembre 2024 comme au 31 décembre 2023, il n'existait aucun litige ou contentieux susceptible d’avoir des incidences significatives sur la situation financière du Groupe et ses résultats futurs à l’exception du litige Corsica Ferries décrit dans l’annexe aux comptes consolidés de l’exercice 2023 qui est suivi à travers la garantie d'actif et de passif accordé au Groupe CMA-CGM. Celui-ci n’a pas connu d’évolution au cours de l’année 2024. NOTE 32 |Événements postérieurs à la clôture Aucun évènement significatif n'est intervenu entre le 31 décembre 2024 et la date d'arrêté des comptes consolidés par le Conseil d'Administration le 13 mars 2025 NOTE 33 |Liste des sociétés consolidées En application des règles énoncées au paragraphe 2.1 ci-dessus les sociétés suivantes sont comprises dans les états financiers consolidés : SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle 31-déc-24 Pourcentage de contrôle 31-déc-23 Société STEF-SA (Mère) Atlantique SA (Espagne) 100% 100% Bretagne Frigo 100% 100% Entrepôts Frigorifiques de Nord et de l'Est (EFNE) 100% 100% Entrepôts Frigorifiques du Sud-Ouest (EFSO) 100% 100% FSD 100% 100% GIE STEF Geodis 50% 50% Institut des métiers du froid 100% 100% SLD Aix-en-Provence 100% 100% SNC STEF-TFE Services 100% 100% Compagnie Méridionale de Participation 100% 100% Langdons Group (Royaume-Uni) et ses filiales : 100% 100% STEF Langdon Ltd 100% 100% Langdon Bridgwater Ltd 100% 100% Chillnet Ltd 0% 100% FerryLine Forwarding Ltd 0% 100% Long Lane Deliveries Ltd 100% 0% Nagel Group Ltd 0% 100% STEF Information et Technologies et sa filiale : 100% 100% STEF IT Portugal 100% 100% STEF Logistics Courcelles 100% 100% STEF Logistics Saintes 100% 100% STEF Logistique Plouénan 100% 100% STEF Suisse et sa filiale 100% 100% Frigosuisse 0% 100% STEF Nederland (Pays-Bas) et ses filiales 100% 100% STEF Bodegraven BV 100% 100% STEF International Raalte BV 100% 100% STEF Eindhoven BV 100% 100% STEF Raalte BV 100% 100% STEF Holding Zeewolde B.V. (ex-Bakker Logistiek Holding BV) et ses filiales : 100% 0% STEF Transport Zeewolde B.V. ( ex-Bakker Transport BV) 100% 0% STEF Logistics Zeewolde B.V (ex-Bakker Logistiek BV) 100% 0% SGN Paris Investissements et sa filiale : 100% 100% Cold Ré 100% 100% Immostef et ses filiales : 100% 100% Blue EnerFreeze et ses filiales : 100% 100% Blue EnerFreeze Espana 100% 100% Blue EnerFreeze Portugal 100% 100% Blue EnerFreeze Belgique 100% 100% Blue EnerSun 100% 75% Blue Next 85% 100% Entrepôts Frigorifiques de Normandie Loire (EFNL) 100% 100% Frigaurice 100% 100% GEFA 100% 100% Immostef Italia S.r.l 100% 100% Immostef Nederland 100% 100% Immostef Suisse 100% 100% Immostef UK 100% 100% Immostef Espana S.L.U et ses filiales : 100% 100% Friomerk S.A.U et sa filiale: 100% 100% Euromerk S.A.U 100% 100% Congelados Villanubla SL 100% 0% Cold Energy 100% 0% Immostef Portugal S.L.U 100% 100% Immostef Belgique et sa filiale : 100% 100% Jumax BV 100% 0% SNC Loudéac Froid 100% 100% Eolienne de la lande 100% 100% SCI C2W2 100% 100% SCI des Pins 100% 100% SCI des Vallions 100% 100% SCI Fresh 5 100% 100% SCI Fresh 7 100% 100% SCI Immo 100% 100% SCI Immotrans 42 100% 100% SNC Adour Cap de Gascogne 100% 100% SNC Agen Champs de Lassalle 100% 100% SNC Allonnes Entrepôts 100% 100% SNC Atton Logistique 100% 100% SNC Bondoufle La Haie Fleurie 100% 100% SNC Brignais Charvolin 100% 100% SNC Burnhaupt Les Mulhouse 100% 100% SNC Carros La Manda 100% 100% SNC Cavaillon Le Castanie 100% 100% SNC Cergy Frais 100% 100% SNC Cergy Froid 100% 100% SNC de la Vesvroise 100% 100% SNC Donzenac Entrepôts 100% 100% SNC Donzenac La Maleyrie 100% 100% SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle 31-déc-24 Pourcentage de contrôle 31-déc-23 SNC France Plateformes 100% 100% SNC Gap Plan de Lardier 100% 100% SNC Immotrans 49 100% 100% SNC Immotrans 56 100% 100% SNC Immotrans 69 100% 100% SNC La Pointe de Pessac 100% 100% SNC Le Mans Faraday 100% 100% SNC Les Essarts Sainte-Florence 100% 100% SNC Louverne Les Guicherons 100% 100% SNC Mâcon Est Replonges 100% 100% SNC Mions La Perrinnière 100% 100% SNC Plan d'Orgon sur Durance 100% 100% SNC Reims La Pompelle 100% 100% SNC Saran Les Champs Rouges 100% 100% SNC Strasbourg Pont de L’Europe 100% 100% SNC Toussieu Chabroud 100% 100% SNC Trangé Le Bois Chardon 100% 100% SNC Valence Pont des Anglais 100% 100% STEF Logistique et ses filiales : 100% 100% DYAD 100% 100% DYAD SOLUTIONS 100% 100% STEF Logistique Canejean 100% 100% STEF Logistique Bretigny 100% 100% STEF Logistique Aix-en-Provence 100% 100% STEF Logistique Alsace 100% 100% STEF Logistique Savigny 100% 100% STEF Logistique Atton 100% 100% STEF Logistique Aulnay-sous-Bois 100% 100% STEF Logistique Aurice 100% 100% STEF Logistique Bain de Bretagne 100% 100% STEF Logistique Bondoufle 100% 100% STEF Logistique Bretagne Nord 100% 100% STEF Logistique Bretagne Sud 100% 100% STEF Logistique Brignais 100% 100% STEF Logistique Cergy 100% 100% SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle 31-déc-24 Pourcentage de contrôle 31-déc-23 STEF Logistique Custines 100% 100% STEF Logistique Darvault 100% 100% STEF Logistique Distribution Cergy 100% 100% STEF Logistique Distribution Montsoult 100% 100% STEF Logistique Distribution Vitry 100% 100% STEF Logistique Fuveau 100% 100% STEF Logistique Givors 100% 100% STEF Logistique Le Plessis Belleville 100% 100% STEF Logistique Le Plessis Paté 100% 100% STEF Logistique Lesquin 100% 100% STEF Logistique Lorraine Surgelés 100% 100% STEF Logistique Mediterranée 100% 100% STEF Logistique Midi-Pyrénées Limousin 100% 100% STEF Logistique Mions 100% 100% STEF Logistique Montbartier 100% 100% STEF Logistique Montsoult 100% 100% STEF Logistique Moulins-Les-Metz 100% 100% STEF Logistique Nemours 100% 100% STEF Logistique Niort 100% 100% STEF Logistique Nord 100% 100% STEF Logistique Normandie 100% 100% STEF Logistique Pays de Loire 100% 100% STEF Logistique St Pierre des corps 100% 100% STEF Logistique Tigery 100% 100% STEF Logistique Vendenheim 100% 100% STEF Logistique Bédée 100% 100% STEF Logistique Rhône Auvergne (ex-STEF Logistique Rhône-Alpes) 100% 100% STEF Restauration Sourcing (ex-STEF Logistique Rouen) 100% 100% STEF Logistique Saint-Dizier 100% 100% STEF Logistique Saint-Sever 100% 100% STEF Logistique Santé 0% 100% STEF Logistique Sorgues 100% 100% STEF Logistique Montagny (ex-STEF Logistique Tours) 100% 100% SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle 31-déc-24 Pourcentage de contrôle 31-déc-23 STEF Logistique Toussieu 100% 100% STEF Logistique Vénissieux 100% 100% STEF Logistique Vitry 100% 100% STEF Restauration France 100% 100% STEF Transport Montsoult 100% 100% STEF France FTL (ex-STEF TSA) 100% 100% STEF TSA Orléans Nord 100% 100% STEF TSA Rhône Alpes 100% 100% STEF Logistique Macon 100% 100% STEF Logistique Lieusaint 100% 100% STEF Logistique Rungis 100% 100% STEF Logistique Saint Ouen l'Aumone 100% 100% STEF Logistique 4 100% 100% STEF Transport et ses filiales : 100% 100% Dispack 100% 100% Ebrex France et sa filiale : 100% 100% STEF Logistique Miramas 100% 100% STEF Transport Lezignan Corbières 100% 100% STEF Eurofrischfracht 100% 100% STEF Transport Bourgogne (ex-STEF International Strasbourg) 100% 100% STEF International Ouest 100% 100% STEF Logistique Caen 100% 100% STEF Logistique Vannes 100% 100% STEF Transport Agen 100% 100% STEF Transport Alpes 100% 100% STEF Transport Angers 100% 100% STEF Transport Avignon 100% 100% STEF Transport Bordeaux (ex-STEF Transport Bordeaux Bègles) 100% 100% SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle 31-déc-24 Pourcentage de contrôle 31-déc-23 STEF Transport Boulogne 100% 100% STEF Transport Bourges 100% 100% STEF Transport Brive 100% 100% STEF Transport Caen 100% 100% STEF Transport Cavaillon 100% 100% STEF Transport Chaulnes 100% 100% STEF Transport Clermont-Ferrand 100% 100% STEF Transport Côte d'Azur 100% 100% STEF Transport Dijon 100% 100% STEF Transport Epinal 100% 100% STEF Transport Saint Lô 100% 100% STEF Transport Investissement 100% 100% STEF Transport Landivisiau 100% 100% STEF Transport Langres 100% 100% STEF Transport Laval 100% 100% STEF Transport Le Mans 100% 100% STEF Transport Le Rheu 100% 100% STEF Transport Lesquin 100% 100% STEF Transport Lille 100% 100% STEF Transport Limoges 100% 100% STEF Transport Lorient 100% 100% STEF Transport Lyon 100% 100% STEF Transport Lyon Est 100% 100% STEF Transport Mâcon 100% 100% STEF Transport Marseille 100% 100% STEF Transport Metz 100% 100% STEF Transport Montpellier 100% 100% STEF Transport Mulhouse 100% 100% STEF Transport Nantes Carquefou 100% 100% STEF Transport Narbonne 100% 100% SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle 31-déc-24 Pourcentage de contrôle 31-déc-23 STEF Transport Niort 1-La Crèche 100% 100% STEF Transport Niort 2-La Crèche 100% 100% STEF Transport Orléans 100% 100% STEF Transport Paris Athis 100% 100% STEF Transport Paris Distribution 100% 100% STEF Transport Paris Plessis Belleville 100% 100% STEF Transport Paris Rungis 100% 100% STEF Transport Paris Vitry 100% 100% STEF Transport Pilotage France 100% 100% STEF Transport Plan d'Orgon 100% 100% STEF Transport Quimper 100% 100% STEF Transport Reims 100% 100% STEF Transport Rennes 100% 100% STEF Transport Chateaubourg 100% 100% STEF Transport Rethel 100% 100% STEF Transport Rouen 100% 100% STEF Reverse (ex-STEF Transport Saint Amand) 100% 100% STEF Transport Saint Brieuc 100% 100% STEF Transport Saintes (Belgique) 100% 100% STEF Transport Saint-Sever 100% 100% STEF Transport Seafood Lyon 100% 100% STEF Transport Sens 100% 100% STEF Transport Strasbourg 100% 100% STEF Transport Tarbes 100% 100% STEF Transport Toulouse 100% 100% STEF Transport Tours 100% 100% STEF Transport Valence 100% 100% STEF Transport Nazareth 100% 100% STEF Transport Ifs 100% 100% STEF Transport Rennes EST 100% 100% STEF Transport Vannes 100% 100% STEF Transport Velaines 100% 100% STEF Transport Vendée 100% 100% STEF Transport Vire 100% 100% Stefover 100% 100% SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle 31-déc-24 Pourcentage de contrôle 31-déc-23 TFE International Ltd 100% 100% Tradimar Bordeaux 100% 100% STEF Transport Haut Dauphiné 100% 100% Transports Frigorifiques des Alpes (TFA) 100% 100% SCI Fonciex 100% 100% STEF International 100% 100% STEF Overseas 100% 100% STEF Transport Fleuré 100% 100% STEF Transport Bègles (ex-STEF Transport 4) 100% 100% Transwest 100% 100% STEF Belgium SA (ex-Lambros) 100% 100% Rychly 100% 100% Cooltrans N.V 100% 0% Cardon Logistique SA 100% 0% Koeling NV 100% 0% Cooltrans Logistics BV 100% 0% STEF Transport St-Etienne 100% 100% STEF Italia Holding S.r.l et ses filiales : 0% 100% STEF Logistics Italia S.r.l 0% 100% STEF Italia SpA et ses filiales : 100% 100% CDL S.r.l 51% 51% Newgel 0% 100% STEF Frozen et sa filiale 0% 100% INTERMEDIA et ses filiales : 0% 100% SVAT DEUTSCHLAND 100% 100% SVAT HUNGARY 100% 100% SVAT SPA 0% 100% STEF Iberia et ses filiales : 100% 100% Logirest S.L.U 100% 100% STEF Los Olivos S.A.U 100% 100% STEF Iberfroid S.L.U. 100% 100% STEF Portugal-Logistica E Transporte LDA 100% 100% Monfrisa S.A.U. 100% 0% STEF TRANSPORTES FRIGORIFICOS S.A.U. et sa filiale 100% 100% Transport Temperatura Controlada S.L.U. 0% 100% SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE Pourcentage de contrôle 31-déc-24 31-déc-23 Participations de STEF Transport : Froidcombi 25% 25% Messageries Laitières 39% 39% Bourgogne Logistique Frais 39% 39% Transports Lauque 30% 30% GL RENTING 30% 30% Groupe Primever 40% 40% Olano Seafood Iberica 32% 32% Normandie Export Logistics 39% 39% Société financière Roucayrol 30% 0% Participations de STEF Logistique : QSL - STEF 49% 49% QSL PORTUGAL- STEF 49% 49% Participations d'Immostef : Norfrigo 38% 38% SCCV Parc Dijon Champollion 49% 49% SCCV SILSA 49% 49% SCCV NOBEL 49% 49% Participation de STEF Iberia : Olano Valencia (Espagne) 40% 40% Participation de STEF Italia SpA : Med Sealog 40% 40% COMPTES ANNUELS 2024 3 3.1 Bilan au 31 décembre 2024 3.2 Bilan au 31 décembre 2024 3.3 Compte de résultat 2024 3.4 Compte de résultat 2024 3.1 |Bilan au 31 décembre 2024 (en euros) EXERCICE 2024 EXERCICE 2023 ACTIF BRUT AMORTISSEMENTS & DEPRECIATIONS NET NET Immobilisations incorporelles Logiciels et licences informatiques 55 229 100 52 148 672 3 080 428 2 784 173 Fonds commercial 48 784 12 199 36 585 36 585 Mali de fusion 0 0 Immobilisations corporelles Terrains 15 253 618 684 423 14 569 195 14 540 138 Constructions 133 114 180 67 460 785 65 653 395 57 024 595 Matériel et installations spécifiques 51 342 418 42 496 760 8 845 658 5 907 302 Matériel de transport 36 782 36 782 0 0 Mobilier,matériel et agencements de bureau 2 236 675 1 854 642 382 033 420 938 Autres immobilisations corporelles 815 661 772 623 43 038 128 885 Immobilisations en cours 1 215 693 1 215 693 4 460 698 Immobilisations financières Participations 646 405 058 50 869 913 595 535 145 531 556 912 Créances rattachées 51 847 803 51 847 803 51 721 482 Prêts 1 310 438 14 279 1 296 159 1 263 514 Autres titres Immobilisés 886 713 13 243 873 470 781 076 Autres immobilisations financières 64 793 8 400 56 393 54 495 Total I 959 807 715 216 372 720 743 434 995 670 680 793 Stocks Marchandises 57 553 57 553 89 062 Créances d'exploitation Clients et comptes rattachés 45 824 509 26 940 45 797 569 38 445 473 Autres créances 21 359 259 450 000 20 909 259 13 375 165 Comptes-courants avec les sociétés du groupe 930 172 967 1 241 754 928 931 213 836 731 983 Valeurs mobilières de placement 13 658 683 13 658 683 25 145 089 Disponibilités 1 060 063 1 060 063 34 470 634 Charges constatées d'avance 502 340 502 340 561 199 Ecart de conversion 276 276 1 206 Total II 1 012 635 650 1 718 694 1 010 916 956 948 819 810 TOTAL ACTIF ( I + II ) 1 972 443 365 218 091 414 1 754 351 952 1 619 500 604 3.2 |Bilan au 31 décembre 2024 (en euros) PASSIF AVANT AFFECTATION EXERCICE 2024 EXERCICE 2023 Capital social 12 850 000 13 000 000 Prime d'émission d'apport et de fusion 0 0 Réserve légale 1 396 485 1 396 485 Réserve réglementée 0 0 Réserves facultatives 0 1 204 626 Report à nouveau 26 010 248 62 751 461 Résultat de l'exercice 83 155 896 32 558 506 Situation nette 123 412 629 110 911 079 Subventions d'investissements 141 707 166 368 Provisions réglementées 9 306 592 9 088 772 Capitaux propres Total I 132 860 929 120 166 218 Provisions pour risques et charges 14 667 388 12 951 915 Total II 14 667 388 12 951 915 Dettes financières Emprunt obligataire 0 0 Emprunts auprès des établissements de crédit 413 999 910 308 398 224 Emprunts et dettes financières divers 182 003 782 287 004 985 Comptes-courants avec les sociétés du groupe 958 499 007 852 817 094 1 554 502 699 1 448 220 303 Dettes d'exploitation Fournisseurs et comptes rattachés 28 424 412 20 336 247 Dettes fiscales et sociales 22 281 729 16 469 244 Dettes diverses Fournisseurs d'immobilisations 1 293 266 861 951 Autres dettes 321 529 494 726 Produits constatés d'avance 0 0 Ecart de conversion 0 0 Total III 1 606 823 635 1 486 382 471 TOTAL PASSIF ( I + II + III ) 1 754 351 952 1 619 500 604 3.3 |Compte de résultat 2024 (en euros) DESIGNATION EXERCICE 2024 EXERCICE 2023 EXPLOITATION Produits d'exploitation Montant du chiffre d'affaires : 24 784 265 21 926 930 - Entrepôts prestations de services 24 784 265 21 926 930 Production de l'exercice 24 784 265 21 926 930 Charges d'exploitation Consommations en provenance des tiers : 38 404 218 31 671 402 - Achats de sous-traitance 15 495 23 202 - Achats non stockés 428 841 344 772 - Variation de stock 31 509 15 964 Services extérieurs : - personnel extérieur 1 481 931 1 384 213 - Autres services extérieurs 36 446 442 29 903 251 Valeur ajoutée (13 619 953) (9 744 472) Charges imputables à des tiers refacturés 69 585 299 64 822 192 Impôts, taxes et versements assimilés : 3 105 689 2 805 215 Charges de personnel : 50 191 066 43 251 601 - Salaires et traitements 32 188 754 27 304 139 - Charges sociales 18 002 312 15 947 462 Excédent brut d'exploitation 2 668 591 9 020 904 Reprises sur dépréciations et transferts de charges 8 324 056 3 339 828 Autres produits 8 940 324 4 463 838 Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions : 17 038 956 14 194 925 - Sur immobilisations 7 977 504 8 215 162 - Sur actif circulant 26 940 50 396 - Pour risques et charges 9 034 512 5 929 367 Résultat d'exploitation 2 894 015 2 629 645 3.4 |Compte de résultat 2024 STEF 2024 (suite) DESIGNATION EXERCICE 2024 EXERCICE 2023 FINANCIER Produits financiers 132 437 210 95 346 784 De participations 81 821 041 53 932 136 Autres intérêts et produits assimilés 38 078 869 31 583 047 Reprises sur provisions et dépréciations 12 537 300 9 831 601 Charges financières 61 312 231 69 757 750 Dotations aux provisions et dépréciations 5 370 173 24 084 091 Intérêts et charges assimilées 55 942 058 45 673 659 Résultat financier 71 124 979 25 589 035 Résultat courant avant impôt 74 018 994 28 218 680 EXCEPTIONNEL Produits exceptionnels 1 965 124 1 583 826 Sur opérations de gestion 117 189 80 808 Sur opérations de capital : - produits de cessions d'éléments d'actifs immobilisés 968 707 537 114 - quote part subventions d'investissements 32 600 77 709 - autres 0 13 713 Reprises sur provisions et amortissements : - sur provisions réglementées 846 627 874 482 - sur provisions et dépréciations 0 0 Charges exceptionnelles 6 169 703 4 143 044 Sur opérations de gestion 46 123 145 212 Sur opérations de capital : - valeurs comptables des éléments immobilisés cédés 500 967 124 783 - charges exceptionnelles diverses 4 558 166 3 000 000 Dotations aux amortissements et aux provisions : - aux provisions réglementées 1 064 447 873 049 Résultat exceptionnel (4 204 579) (2 559 218) Participation des salariés aux résultats 0 0 Impôts sur les bénéfices : (13 341 482) (6 899 044) - Intégration fiscale - charge 28 551 293 29 047 321 - Intégration fiscale - produit (41 892 775) (35 946 365) RESULTAT NET 83 155 896 32 558 506 ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS EXERCICE 2024 4 4.1 Évènements significatifs de l’exercice 4.2 Principes, règles et méthodes comptables 4.3 Compléments d’information relatifs au bilan et au compte de résultat 4.1 |Évènements significatifs de l’exercice L’exercice social clos le 31 décembre 2024 a une durée de 12 mois. ●Il n’y a pas de modification substantielle dans les méthodes d’évaluation, les principes et règles comptables ni dans les activités opérationnelles qui altèrent la comparabilité des comptes annuels par rapport à l’exercice précédent. ●STEF SA a souscrit aux augmentations de capital de ses filiales STEF Nederland pour un montant de 36.000 milliers d’euros, IMMOSTEF pour un montant de 20.226 milliers d’euros, ainsi qu’à neuf SNC pour un total de 39 milliers d’euros. 4.2 |Principes, règles et méthodes comptables Les comptes annuels de la société ont été arrêtés conformément aux normes comptables françaises définies par le Code de commerce et les dispositions du règlement de l'Autorité des Normes Comptables N2023-08 du 22/11/2023 modifiant le règlement de l'Autorité des normes comptables N2014-03 du 05/06/2014 relatif au Plan comptable général modifié et complété. Sauf indication explicite contraire, les montants mentionnés dans la présente annexe sont exprimés en milliers d’euros. La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques. 4.2.1Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles, qui comprennent principalement : ●des licences et logiciels informatiques acquis ●des fonds de commerce sont évaluées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais d’acquisition) ou à leur coût de production. Les licences et logiciels sont amortis sur leur durée d’utilité (maximum 5 ans). Conformément à la règlementation comptable, les fonds commerciaux sont présumés à durée non limitée. Ils font alors l’objet d’un test de dépréciation annuel systématique visant à comparer la valeur nette comptable à la valeur actuelle. La valeur actuelle est la plus élevée de la valeur vénale et de la valeur d’usage. A défaut de pouvoir isoler la valeur actuelle de cet actif pris isolément, l’approche se fonde sur la valeur actuelle du groupe d’actifs auquel il appartient. Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est alors constatée. 4.2.2Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition ou à leur coût de production, à l’exclusion de toutes charges financières. Les amortissements figurant à l’actif sont calculés, suivant le mode linéaire, sur la durée d’utilisation estimée pour chaque catégorie d’immobilisations : Immeuble du siège social : 40 ans Constructions d’origine : 25-30 ans sur la base de 90 % de la valeur Constructions postérieures : 20 ans sur la base de 90 % de la valeur brute Installations spécifiques : 10 ans Installations, agencements, aménagements : 7 à 10 ans Outillage industriel : 5 ans Matériel industriel : 4 ans Matériel de bureau : 8 ans Matériels informatiques : 3 à 5 ans Matériels de transport : 5 à 12 ans Les immobilisations corporelles sont soumises à un test de dépréciation en cas d’indice de perte de valeur. 4.2.3Immobilisations financières Les titres de participation et les autres titres immobilisés sont inscrits au bilan à leur coût d’acquisition y compris les honoraires et frais d’actes liés à l’acquisition des titres. A la clôture, une dépréciation est constatée lorsque la valeur d’utilité des participations, appréciée titre par titre, est inférieure à la valeur comptable. La valeur d’utilité est déterminée sur la base de la quote-part d’actif net comptable de l’entité détenue. Il est également tenu compte dans cette appréciation des perspectives d’activité, de rentabilité et des plus-values latentes immobilières. 4.2.4Créances Les créances, dont les créances clients, sont valorisées à leur valeur nominale. Les créances sur les clients font l'objet le cas échéant, d'une dépréciation calculée sur la base du risque de non- recouvrement : ●les créances douteuses sont dépréciées en totalité de leur valeur hors taxe. ●les créances jugées incertaines sont également dépréciées de la totalité de leur valeur hors taxe dès lors que leur ancienneté excède 6 mois sauf si une partie de la créance bénéficie d'une transaction, d'un concordat ou d'une réelle possibilité de récupération. 4.2.5Valeurs mobilières de placement Les valeurs mobilières de placement autres que les actions propres, dont la méthodologie est précisée en note 4.2.6, sont comptabilisées à leur prix d’acquisition et donnent lieu, le cas échéant, à des dépréciations pour les ramener à leur valeur de marché ou à leur valeur liquidative. 4.2.6Actions propres Les actions de la société, acquises dans le cadre des programmes de rachat, sont classées en Autres Titres Immobilisés ou en Valeurs Mobilières de Placement en fonction de leur affectation d’origine ou ultérieure. Les actions explicitement destinées à être attribuées aux dirigeants et cadres dans le cadre des plans d’options ou de bons d’acquisition d’actions en cours sont classées en Valeurs Mobilières de Placement, de même que celles acquises dans le cadre d’un Plan d’Epargne Européen et celles destinées à être remises en paiement ou échangées dans le cadre d’une opération de croissance externe. Elles sont comptabilisées pour une nouvelle valeur brute égale à la valeur nette comptable de l’action, au jour de la décision de leur affectation. Les titres acquis dans le cadre du contrat de liquidité pour l’animation boursière du titre sont portés en Autres Titres Immobilisés. Une dépréciation est constatée à la clôture de l’exercice lorsque leur valeur d’inventaire, déterminée par référence au cours de bourse moyen du dernier mois de l’exercice, est inférieure à leur coût d’acquisition, sauf en ce qui concerne les actions destinées à être annulées ou les actions affectées en couverture des plans d’actions de performance dont la remise est probable à l’issue de la période d’acquisition. La méthodologie d’évaluation est au coût moyen pondéré. 4.2.7Actions de performance Des actions de performance ont été attribuées à certains salariés et aux cadres dirigeants du Groupe. L’attribution des actions est conditionnée à l’atteinte de critères financiers. L’acquisition définitive des actions est quant à elle subordonnée à une condition de présence de 3 ans. Cette attribution d’actions de performance représente un avantage consenti à leurs bénéficiaires et constitue à ce titre un complément de rémunération. Les avantages des attributions d’actions de performance sont octroyés sur décision du Conseil d’administration de STEF SA après approbation en Assemblée Générale. Les plans d’AGA ont un dénouement à l’échéance du 1er avril N+3. Le plan 2021 s’est débouclé sur l’exercice. Le plan 2022 en cours se dénouera en avril 2025. 4.2.8Revenus des participations, des autres titres immobilisés Les dividendes sont affectés comptablement à la date de l’Assemblée Générale ayant décidé des distributions, étant observé qu’en fin d’exercice sont également pris en compte les coupons détachés avant le 31 décembre et qui seraient effectivement encaissés au début de l’exercice suivant. 4.2.9Impôt sur les bénéfices STEF SA est la tête de groupe fiscal. A ce titre, elle comptabilise, d’une part, le produit d’impôt en provenance des filiales intégrées au groupe fiscal et, d’autre part, la charge d’impôt calculée au niveau du groupe fiscal. 4.2.10Engagements en matière de départ à la retraite. Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le groupe sont constitués des indemnités de fin de carrière versées lors du départ à la retraite et dont le montant est fonction du dernier salaire et de l’ancienneté acquise. L’engagement correspondant est géré dans le cadre d’un contrat groupe, par STEF, qui par ailleurs a versé des fonds cantonnés auprès de compagnies d’assurances. Le calcul des engagements est effectué par un actuaire indépendant en application de la méthode actuarielle. Les droits acquis à la clôture de l’exercice sont définis par la Convention Collective dont relève chaque société et refacturés à celles-ci par STEF qui rembourse en contrepartie les indemnités réellement versées. Ces droits sont évalués sur la base du départ volontaire du salarié et sont ainsi calculés charges sociales comprises. Ils sont évalués en conformité avec les dernières évolutions législatives. Les principales données actuarielles sont les suivantes : ●Taux d'actualisation : 3,40% (contre 3,25% l’an dernier). ●Profil de carrière égal à : 2,00% pour la catégorie non-cadres et 2,50% pour les cadres. ●Age de départ à la retraite de 62 ans pour les cadres et non cadres sédentaires nés avant 1960, de 62 à 64 ans pour ceux nés par la suite. ●Taux de turnover du personnel constaté dans le Groupe sur 3 années. ●Table de mortalité -TGH 05 et TGF 05. ●Taux de rendement des fonds cantonnés de 3,40 %. 4.2.11Médailles du travail La provision destinée à couvrir les droits conventionnels des salariés, liés à l’attribution de médailles du travail, est calculée selon les mêmes méthodes et les mêmes hypothèses actuarielles que celles retenues en matière d’indemnités de fin de carrière. Les écarts actuariels sont immédiatement comptabilisés en résultat. Les règles d’attribution des médailles, propres à la société, ont été prises en compte. Le montant de l’engagement, ainsi calculé, figure en provisions pour risques et charges, à la clôture de l’exercice. 4.2.12Provisions réglementées Les provisions réglementées comprennent, à la clôture de l’exercice, les amortissements dérogatoires. Les amortissements dérogatoires résultent des différences existantes entre les bases et entre les durées d’amortissement fiscal et comptable des immobilisations. 4.2.13Instruments dérivés La société utilise des instruments dérivés de taux pour réduire son exposition à la variation des taux d’intérêts, principalement à raison de ses emprunts bancaires, comptes bancaires en devises étrangères et lignes de crédit à taux variables. Les produits et charges résultant de l’utilisation de ces instruments sont constatés en résultat, de manière symétrique à l’enregistrement des charges et des produits des opérations couvertes, lorsqu’ils sont comptablement qualifiés de couverture. Les dérivés qui ne sont pas qualifiés de couverture sur le plan comptable suivent le mode de comptabilisation suivant : ●Les moins-values latentes sont provisionnées (les plus-values latentes ne sont pas reconnues en résultat) ●Les plus / moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat. 4.2.14Frais d’émission d’emprunts Les frais liés à l’émission d’emprunts sont comptabilisés intégralement en résultat dans l'exercice où ils sont exposés. 4.3 |Compléments d’information relatifs au bilan et au compte de résultat 4.3.1Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 31/12/2023 Acquisitions Sorties Transferts 31/12/2024 Fonds commercial 49 49 Logiciels 55 015 1 719 (1 505) 55 229 Total 55 064 1 719 (1 505) 0 55 278 Amortissements et dépréciations 31/12/2023 Dotations Reprises Dépréciations 31/12/2024 Fonds commercial 12 12 Logiciels 52 231 1 423 (1 505) 52 149 Total 52 243 1 423 (1 505) 0 52 161 Valeurs nettes 2 821 3 117 4.3.2Immobilisations corporelles Les transferts traduisent principalement la mise en service des immobilisations en cours. Valeurs brutes 31/12/2023 Acquisitions Cessions/ mises au rebut Transferts 31/12/2024 Terrains et aménagements terrains 15 184 0 0 69 15 254 Constructions 120 642 9 310 (671) 3 833 133 114 Matériel et installations 46 821 4 786 (312) 48 51 342 Autres 3 157 119 (187) 0 3 089 Immobilisations en cours 4 461 1 067 (362) (3 950) 1 216 Total 190 265 15 282 (1 532) 0 204 015 Amortissements et dépréciations 31/12/2023 Dotations Reprises Dépréciations 31/12/2024 Terrains et aménagements terrains 644 40 0 0 684 Constructions 63 594 4 382 (539) 0 67 437 Matériel et installations 40 913 1 889 (306) 0 42 496 Autres 2 607 243 (186) 0 2 664 Total 107 758 6 554 (1 031) 0 113 281 Valeurs nettes 82 507 90 734 4.3.3Immobilisations financières Valeurs brutes 31/12/2023 Augmentations Diminutions 31/12/2024 Titres de participations 590 101 56 304 0 646 405 Créances rattachées à des participations 51 721 9 986 (9 859) 51 848 Autres Titres immobilisés 781 106 0 887 Autres 1 384 120 (129) 1 375 Total 643 987 66 515 (9 988) 700 515 Les principales variations des immobilisations financières ont porté sur : Titres de participations : ●La hausse est principalement relative aux augmentations de capital de STEF NEDERLAND pour 36.000 milliers d’euros, et d’IMMOSTEF pour 20.227 milliers d’euros. Créances rattachées : ●L’augmentation de 9 986 milliers d’euros correspond : —au prêt accordé à STEF Logistique Savigny pour 8.000 milliers d’euros, —à la remontée des bénéfices de l’exercice 2024 des SNC/SCI pour 750 milliers d’euros, —et aux intérêts des prêts en cours accordés à Immostef Italia pour 1.236 milliers d’euros. ● La diminution de 9.859 milliers d’euros correspond : —aux remboursements : —partiels des prêts Immostef Italia d’un total de 8.219 milliers d’euros, —des intérêts du prêt en cours accordés à Immostef Italia pour 897 milliers d’euros —à l’affectation en comptes-courant des remontées de bénéfice de l’exercice 2023 des SNC/SCI pour 743 milliers d’euros. Autres Titres immobilisés : ●Ils sont constitués d’actions STEF auto détenues (voir notes 4.2.6 et 4.3.5) d’un montant de 887 milliers d’euros. Autres : ●Montant constitué de prêts au titre de l’aide à la construction pour 1.310 milliers d’euros et de dépôts/cautions versés pour 65 milliers d’euros. 4.3.4Tableau des dépréciations et provisions Les mouvements ayant affecté les provisions au cours de l’exercice s’établissent comme suit : 3.Autres provisions pour risques et charges, principalement : Provisions au 31/12/23 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Provisions au 31/12/24 —Provisions réglementées (amort dérogatoires) 9 089 1 064 (847) 9 307 —Provisions pour Médailles du Travail 1 038 238 (33) 1 242 —Autres provisions pour risques (1) 11 914 8 797 (7 197) (88) 13 425 Dépréciations —Titres de participation (2) 58 544 4 819 (12 493) 50 870 —Autres titres immobilisés 0 13 13 —Prêts (6) 14 14 —Autres immobilisations financières (3) 52 (43) 8 —Clients comptes rattachés 50 27 (50) 27 —Comptes courants (4) 704 538 1 242 —Autres créances d'exploitation (5) 450 450 Total 81 855 15 496 (8 077) (12 675) 76 599 Résultat d'exploitation 9 061 (7 369) Résultat Financier 5 370 (12 537) Résultat Exceptionnel 1 064 (847) ●Provision pour engagements en matière d’indemnités de départ à la retraite pour 8.816 milliers d’euros, s’analysant comme suit : en milliers d’euros 2024 2023 2022 retraitement à l’ouverture valeur actuarielle des engagements 43 702 39 007 38 768 fonds versés aux fonds d’assurances (34 887) (35 637) (37 579) provision à la clôture de l’exercice () 8 816 3 371 1 189 () EVOLUTION DE LA PROVISION Provision à l'ouverture (31 déc. 2023) 3 371 Charge / Produit de l'exercice 6 201 Prestations payées (2 676) Remboursement de fonds 1 920 Provision au 31 déc. 2024 8 816 Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d’investisseurs institutionnels en France. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l’essentiel, d’une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d’assurances sont composés d’actifs en euros (part principale) et d’actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital. ●Provision correspondante à la charge d’attribution d’actions aux salariés, soumise à des conditions de présence et de performance, pour 4.509 milliers d’euros. Les caractéristiques du plan d’actions de performance sont décrites dans le rapport de gestion dans la partie relative à la Gouvernance. 4.Dépréciations des titres de participation : ●augmentation de la dépréciation des titres de SGN pour 2.589 milliers d’euros, STEF Logistique Saintes pour 1.121 milliers d’euros et STEF Nederland pour 1.108 milliers d’euros ; ●reprise de la dépréciation des titres CMP pour 9.571 milliers d’euros et SLD Aix En Provence pour 2.922 milliers d’euros ; ●et maintien des précédentes dépréciations des titres dont Atlantique SA. 5.Dépréciation des autres immobilisations financières, principalement : ●reprise de la dépréciation de cautions versées pour 43 milliers d’euros. 6.Dépréciation des comptes courants : ●maintien de la dépréciation du compte courant Atlantique SA pour 704 milliers d’euros, ●dépréciation du compte courant de STEF Logistique Saintes pour 538 milliers d’euros. 7.Dépréciation des autres créances d’exploitation : ●maintien de la dépréciation de la créance « 1855 » (prix différé de la cession des Chais de la Transat) pour 450 milliers d’euros. 8.Dépréciation des prêts : ●dépréciation du prêt à l’effort construction relative aux annuités échues. 4.3.5Capitaux propres 4.3.5.1Les capitaux propres de la société ont évolué, comme suit, durant l’exercice : Au 31/12/23 Variation Affectation du résultat de l'exercice précédent Dividende versé Résultat de l'exercice Au 31/12/24 Capital 13 000 (150) 12 850 Prime d'émission et d'apport 0 0 Réserve légale 1 396 1 396 Autres réserves 1 205 (1 205) 0 Report à nouveau 62 751 (5 355) 32 559 (63 945) 26 010 Résultat 32 559 (32 559) 83 156 83 156 Sous total Situation nette 110 911 (6 709) 0 (63 945) 83 156 123 413 Provisions réglementées 9 089 218 9 307 Subventions 166 (25) 142 Capitaux propres 120 166 (6 516) 0 (63 945) 83 156 132 861 Par décision du conseil d’administration du 16 février 2024, le Groupe a procédé à l’annulation de 150.000 titres auto détenus ramenant le capital social à 12.850.000d’euros, divisé en 12.850.000 actions d’une valeur nominale de 1 euro. 4.3.5.2La répartition du capital au 31 décembre 2024 est la suivante : Pourcentage Atlantique Management 31,27% FCPE STEF 18,35% Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique (S.P.F.A.) 10,09% Union Economique et Financière (U.E.F.) 13,82% Autres membres de l'action de concert 0,24% Sous/total - action de concert 73,77% Auto-détention 2,43% FMR LCC 6,53% Autres actionnaires (détenant moins de 5% du capital) 17,29% Total 100,00% 4.3.5.3Actions propres : Au 31.12.2024, la société STEF détenait 311.764 actions propres pour un montant brut de 14.500 milliers d’euros, détaillé comme suit : Destination des titres détenus en autocontrôle Nombre d'actions Autres titres Immobilisés (K€) V.M.P. (K€) Animation du cours par l'intermédiaire d'un contrat de liquidité 6 377 841 Couverture d’attribution d’actions aux salariés dans le cadre du plan d’épargne d’entreprise 113 793 5 090 Couverture du plan d’attribution d’actions de performance (article L225-197-1 du code de Commerce) 140 723 6 294 Remise en paiement ou en échange dans le cadre d’une acquisition ou d'une prise de participation 50 871 2 275 Autres actions 0 0 TOTAL 311 764 841 13 659 Dépréciation des titres 13 Dépréciation des titres non encore affectés 0 (comparaison au cours moyen de 129,80€/action) 4.3.6Etat des créances et des dettes par échéance 4.3.6.1Tableau des créances Total Dont à moins d'un an Dont à plus d'un an Dont avec les entreprises liées Créances rattachées à des participations 51 848 10 717 41 131 51 848 Prêts 1 310 113 1 197 0 Autres créances financières 65 65 0 Créances d'exploitation (clients) 45 825 45 825 41 876 Créances d'exploitation (autres) 21 359 21 359 5 776 Comptes courants avec les sociétés du groupe 930 173 930 173 930 173 Charges constatées d'avance 502 502 0 Total 1 051 082 1 008 755 42 328 1 029 673 4.3.6.2Tableau des dettes Total Moins d'un an Plus d'un an moins de cinq ans Plus de cinq ans Dont avec les entreprises liées Dettes auprès des établissements de crédit 414 000 240 964 163 911 9 125 Autres emprunts (Billets de Trésorerie) 182 000 182 000 Dettes financières diverses 4 4 4 Dettes fournisseurs et comptes rattachés 28 424 28 424 23 924 Dettes fiscales et sociales 22 282 22 282 Comptes courants avec les sociétés du groupe 958 499 958 499 958 499 Dettes diverses 1 615 1 615 91 Total 1 606 824 1 433 788 163 911 9 125 982 519 Les comptes courants se composent essentiellement d’avances de trésorerie, accordées aux filiales ou consenties par celles-ci et pour lesquelles aucune échéance n’est arrêtée. 4.3.7Dettes financières 2024 2023 Emprunt Obligataire 0 0 Emprunt à long terme 108 715 56 744 Tirage sur des lignes de crédit à moyen terme 190 000 185 000 Emprunt à moyen terme 39 764 20 528 Crédit Spot 0 0 Découverts bancaires 75 521 46 126 Billets de trésorerie 182 000 237 000 Dettes rattachées aux participations groupe 4 50 001 Total 596 004 595 399 L’ensemble des emprunts à long terme sont assortis de sûretés. Les lignes de crédit moyen-terme au 31 décembre 2024 s’élèvent à 340.000 milliers d’euros dont une part non utilisée de 150.000 milliers d’euros. Les dates d’échéance de ces lignes s’échelonnent sur plusieurs années. Au 31 décembre 2024, la quasi-totalité des emprunts bancaires et lignes de crédit est à taux variable. Au 31 décembre 2024, la totalité des dettes financières est libellée en euros. 4.3.8Instruments dérivés La stratégie de couverture opérée par le groupe se traduit par la souscription de swaps de taux d’intérêts. Ces swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs, que ce soit de durée ou de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sous-jacent, soit entre 6 et 12 ans. Le total couvert par les 6 swaps en cours au 31/12/2024 est de 46,3 M€. La valeur « Mark to Market » au 31.12.2024 de ces instruments est de 567 K€. Lorsque les éléments couverts sont portés par les filiales, des contrats miroirs sont conclus entre STEF et les filiales concernées. 4.3.9Charges constatées d’avance Elles correspondent principalement à des charges diverses précomptées. 4.3.10Produits à recevoir et charges à payer Les produits à recevoir et charges à payer s’élèvent respectivement à 14.510 et 15.475 milliers d’euros au 31 décembre 2024. 4.3.10.1Charges à payer Charges à payer Montant Emprunts et dettes financières divers Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit Dettes fournisseurs et comptes rattachés 3 322 Dettes fiscales et sociales 12 084 Autres dettes 70 TOTAL 15 475 4.3.10.2Produits à recevoir Produits à recevoir Montant Créances clients et comptes rattachés 4 903 Créances rattachées à des participations Autres immobilisations financières Autres créances 9 608 TOTAL 14 510 4.3.11Chiffre d’affaires Activités 2024 2023 Locations matériels et autres 11 214 11 186 Locations immobilières 13 553 10 725 Ventes autres 17 16 Total 24 784 21 927 4.3.12Subventions d’investissement relatives aux primes énergie L’Etat a assigné aux vendeurs d’énergie et de carburants (« obligés ») des quotas d’économies d’énergie à réaliser sous peine de devoir payer une pénalité. Les actions qui donnent droit à l’octroi de Certificats d’Economie d’Energie (CEE) sont définies par la loi comme « toute action additionnelle par rapport à l’activité habituelle » qui « permet la réalisation d’économies d’énergie ». Le Groupe bénéficie d'un transfert des droits versés aux entreprises obligées via les investissements. Ces droits ont été analysés comme des subventions d'investissement indirectes accordées par l'Etat et sont comptabilisés en subventions d'investissement. La quote-part de subvention virée au résultat est constatée sur la durée d'amortissement des biens sous-jacents, conformément au règlement 2014-03 du 5 juin 2014. Le Collège de l’Autorité des normes comptables a adopté le 5 juillet 2024 et homologué le 20 décembre 2024, le règlement 2024-02, qui modifie, le règlement 2014-03 du 5 juin 2014 en ce qui concerne les Certificats d’Economies d’Energie. Avec effet rétroactif au 1er janvier 2024, les nouveaux CEE doivent être comptabilisés directement en compte de résultat, sans constatation de passif. Pour les dispositifs antérieurs au 1er janvier, comptabilisés en subvention et étalées, sont comptabilisés en capitaux propres. Etant donné la publication tardive de la norme et le montant peu matériel aux bornes de STEF SA, le Groupe a décidé de maintenir l’ancien dispositif pour les subventions en cours et d’appliquer le nouveau règlement pour les subventions à venir. Le montant des « primes d’énergie » cumulées fin 2024 s'élève à 959 milliers d’euros dont 33 milliers d’euros comptabilisés en résultat de cette année. 4.3.13Opérations avec les entreprises liées 4.3.13.1Produits et charges intra-groupe Produits : en milliers d'euros Main d’œuvre et frais de déplacements 6 491 Mise à disposition immobilière 13 362 Facturation de frais communs de Groupe 55 480 Redevances de concessions et de licences 1 422 Revenus de titres de participations 81 066 Intérêts des comptes - courants 37 622 Autres produits 10 949 Total 206 392 Charges : Honoraires mandat de gestion immobilier 404 Locations immobilières 1 144 Coûts informatiques métier 2 965 Personnel détaché 1 449 Frais communs de groupe 14 002 Intérêts sur comptes courants 34 512 Autres charges 6 010 Total 60 485 4.3.13.2Créances et dettes intra-groupe Créances avec les entreprises liées en milliers d'euros Créances rattachées à des participations 51 848 Créances clients 39 421 Travaux et charges à refacturer 2 456 Comptes courants débiteurs 930 173 Autres créances 5 776 Total 1 029 673 Dettes avec les entreprises liées Dettes rattachées à des participations 4 Dettes fournisseurs 22 719 Factures non parvenues 1 205 Comptes courants créditeurs 958 503 Autres dettes 91 Total 982 522 La liste des transactions effectuées par la société avec des parties liées (au sens de l’article R123-199-1 du code de commerce) n’est pas indiquée car ces transactions sont, soit conclues à des conditions normales de marché, soit exclues du champ d’application du règlement n°2010-02. 4.3.14Résultat financier Le résultat financier est positif et s'élève à 71.125 milliers d’euros. Il se constitue des éléments suivants : ●De dividendes encaissés pour 81.066 milliers d’euros et de bénéfices de l’exercice des SNC/SCI à hauteur de 752 milliers d’euros. ●D’autres produits financiers pour 38.126 milliers d’euros, dont 37.622 milliers d’euros d’intérêts sur les comptes-courants. ●De reprises de provision sur titres pour 12.493 milliers d’euros. ●De dotations aux dépréciations sur titres et actifs financiers pour 5.370 milliers d’euros. ●Les intérêts et charges assimilées pour 55.942 milliers d’euros dont sur comptes-courants à hauteur de 34.511 milliers d’euros. 4.3.15Résultat exceptionnel Les principaux éléments qui composent le résultat exceptionnel sont : En charges : ●Des dotations aux amortissements dérogatoires pour 1.064 milliers d’euros ●D’un mali sur rachat par l’entreprise d’actions émises pour 4.558 milliers d’euros relative aux actions de performance versées en avril 2024. En produits : ●Des reprises d’amortissements dérogatoires pour 846 milliers d’euros. ●Des produits de cessions d’immobilisations à hauteur de 969 milliers d’euros. 4.3.16Engagements hors bilan. 4.3.16.1En matière de cautions données STEF s’est porté caution de certaines filiales au titre de contrats de financements immobiliers. Ces cautions s’élèvent à 407.221 milliers d’euros au 31 décembre 2024 4.3.16.2Engagements financiers STEF reçoit des cautions douanières. Ces cautions s’élèvent à 1.606 milliers d’euros au 31 décembre 2024. STEF a également des lignes de crédit moyen-terme confirmées non utilisées à hauteur de 150.000 milliers d’euros ainsi que des découverts bancaires autorisés et non utilisés pour 81.765 milliers d’euros. 4.3.17Situation fiscale Depuis 1997, la société est tête de groupe d’intégration fiscale. Le Groupe fiscal se compose de 173 filiales. Les conventions passées avec les filiales du groupe fiscal d’intégration stipulent que chaque filiale supporte et constate en comptabilité la seule charge d’impôt qui aurait été la sienne en l’absence d’intégration (après imputation des crédits et réductions d’impôt). STEF S.A. détermine l’impôt dû sur le résultat d’ensemble du groupe fiscal conformément aux dispositions légales. L’éventuelle économie d’impôt résultant de l’application du régime d’intégration fiscale étant immédiatement acquise à la société tête d’intégration fiscale. En cas de sortie d’une filiale du périmètre d’intégration fiscale, la convention prévoit que la filiale dispose d’un droit à indemnisation des éventuels surcoûts entrainés par l’application du régime d’intégration fiscale. La société n’a constaté aucune provision à ce titre, aucun versement de trésorerie n’étant probable à la clôture de l’exercice. La charge d’impôt au titre de l’intégration fiscale s’élève à 28.551 milliers d’euros, après imputation des crédits d’impôt. Le produit d’impôt correspondant à l’impôt versé par les filiales de STEF SA comme si elles avaient été imposées séparément s’élève à 41.798 milliers d’euros soit un produit net d’impôt de 13.247 milliers d’euros. Le solde de déficits utilisés par la société mère s'élève à 239.878 milliers d’euros. En l’absence d’intégration fiscale, STEF SA (seule) a un produit d’impôt s’élevant à 94 milliers d’euros et des déficits reportables d’un montant de 34.449 milliers d’euros. 4.3.18Effectifs Les effectifs moyens de la société se répartissent comme suit : Permanents Cadres 257 Hautes Maîtrises 7 Maîtrises 51 Employés 29 Total 344 Au titre de l’exercice précédent, les effectifs permanents étaient de 322. 4.3.19Rémunération des organes d’administration Les rémunérations nettes totales et les jetons de présence versés aux membres du Conseil d’Administration se sont élevés à 1.616 milliers d’euros en 2024 contre 1.812 milliers d’euros en 2023. 4.3.20Situation au sein du groupe STEF SA est l’entreprise qui établit les états financiers consolidés pour l’ensemble du Groupe. 4.3.21Evénements post-clôture Aucun événement significatif n’est survenu depuis le 31 décembre 2024. LISTE DES FILIALES ET PARTICIPATIONS STEF SA AU 31/12/2024 (en euros) CAPITAL CAPITAUX PROPRES AUTRES QUE LE CAPITAL QUOTE-PART DE CAPITAL DETENUE VALEUR COMPTABLE DES TITRES DETENUS BRUTE VALEUR COMPTABLE DES TITRES DETENUS NETTE PRETS ET AVANCES CONSENTIS ET NON REMB MONTANT DES CAUTIONS ET AVALS DONNES PAR LA SOCIETE CHIFFRE D'AFFAIRE HT DU DERNIER EXERCICE ECOULE RESULTATS (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) DIVIDENDES ENCAISSES/COMPTABILISES AU COURS DE L'EXERCICE A- Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital 1.Filiales (détenues à + de 50%) STEF TRANSPORT 15 000 000 115 299 079 100,00% 84 105 892 84 105 892 308 495 010 18 502 172 18 605 170 68 880 291 74 942 766 BRETAGNE FRIGO 7 597 550 9 397 331 100,00% 16 559 386 16 559 386 2 682 829 790 359 ENTR. FRIGORIFIQUE NORD EST 686 250 1 101 714 100,00% 2 212 585 2 212 585 477 378 643 536 155 331 ENTR. FRIGO DU SUD-OUEST 2 821 250 862 039 100,00% 3 333 110 3 333 110 612 297 213 081 F.S.D. 16 663 005 11 133 810 100,00% 28 483 634 28 483 634 3 794 826 965 806 251 280 SGN 4 600 000 (2 045 344 ) 100,00% 9 258 450 2 554 655 4 374 328 0 (2 589 279 ) STEF LOGISTIQUE 8 000 000 23 376 797 100,00% 9 545 687 9 545 687 17 367 804 5 588 887 20 758 686 STEF Information et Techn 400 000 10 388 033 100,00% 2 076 687 2 076 687 12 176 939 75 840 658 1 514 961 1 242 000 SLD AIX EN PROVENCE 300 000 6 049 419 100,00% 19 170 020 17 944 278 166 798 1 776 369 1 071 585 STEF NEDERLAND 10 018 000 25 263 919 100,00% 61 422 376 35 306 489 6 287 046 (1 108 434 ) STEF LOGISTICS SAINTES 2 216 710 (2 754 687 ) 100,00% 3 417 246 0 4 017 556 33 597 573 (1 555 132 ) STEF SUISSE 4 629 941 44 083 422 99,82% 41 706 445 41 706 445 94 528 13 201 190 75 825 636 1 751 955 ATLANTIQUE SA indisponible indisponible 99,60% 805 375 0 703 778 indisponible indisponible IMMOSTEF 34 035 239 212 884 717 93,64% 173 175 378 173 175 378 248 716 793 114 539 795 40 272 002 6 039 451 STEF LOGISTIQUE PLOUENAN 820 000 1 974 140 79,00% 1 011 557 1 011 557 439 075 150 608 CMP 9 658 225 29 090 375 100,00% 50 872 946 38 748 600 0 9 570 525 STEF LANGDON 289 684 7 743 447 100,00% 130 860 306 130 860 306 0 4 365 759 4 212 731 2.Participations (détenues entre 10 et 50%) IMMOSTEF Belgique 39 379 707 9 175 664 34,20% 7 618 467 7 618 467 3 519 931 849 471 B- Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital Sociétés du groupe 164 350 164 350 68 448 843 9 652 500 44 280 360 1 169 260 Divers hors groupe 348 564 4 0 0 0 0 AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES (en euros) DATE D'ARRETE 31.12.20 31.12.21 31.12.22 31.12.23 31.12.24 durée (mois) de l'exercice 12 12 12 12 12 I.Situation financière en fin d'exercice Capital social 13 000 000 13 000 000 13 000 000 13 000 000 12 850 000 Nombre d'actions émises 13 000 000 13 000 000 13 000 000 13 000 000 12 850 000 Valeur nominale de l'action 1 1 1 1 1 Nombre d'obligations convertibles en actions II.Résultat global des opérations effectives Chiffre d'affaires hors taxes 18 776 801 17 811 476 18 231 196 21 926 930 24 784 265 Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions 51 083 542 41 941 163 43 121 543 51 167 496 72 535 560 Impôts sur les bénéfices (crédit d'impôt maison-mère) 4 697 973 (5 075 658) (4 633 720) 6 899 044 (13 341 482) Bénéfice après impôts, amortissements et provisions 39 042 887 34 291 868 34 796 919 32 558 506 83 155 896 Montant des bénéfices distribués (net) 52 000 000 39 000 000 52 000 000 65 535 000 53 327 500 III.Résultat des opérations réduit à une seule action Bénéfice après impôts, mais avant amortissements et provisions 4,29 3,62 2,96 4,47 6,68 Bénéfice après impôts, amortissements et provisions 3,00 2,64 2,68 2,50 6,47 Dividende versé à chaque action 4,00 3,00 4,00 5,10 4,15 IV.Personnel Nombre de salariés 220 232 254,4 322 344 Montant de la masse salariale 17 894 313 20 893 097 23 096 090 27 304 139 32 188 754 Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux.... (Sécurité soc. oeuvres sociales) 11 600 656 11 697 192 14 008 956 15 947 462 18 002 312 Exercice clos le 31 décembre 2024 STEF 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES 5 À l'assemblée générale de la société STEF, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société STEF relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci‑dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l'opinion Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l'audit En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci‑avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Evaluation de la valeur recouvrable des actifs immobilisés (y compris goodwill) Risque identifié : Au 31 décembre 2024, les actifs immobilisés s’élèvent à M€ 2 782 et sont principalement constitués : ●des droits d’utilisation au titre des contrats de location (M€ 403) ●des immobilisations corporelles (M€ 1 849) correspondant notamment aux entrepôts, plateformes, véhicules de transport ●des goodwill (M€ 390). Comme décrit en note 14.4 de l’annexe aux comptes consolidés, la direction du groupe examine de manière régulière si ses immobilisations incorporelles et corporelles ne sont pas soumises à des indices de perte de valeur, et le cas échéant, réalise des tests de perte de valeur. Le groupe réalise par ailleurs annuellement un test de perte de valeur des goodwill et des autres immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie après allocation à des unités génératrices de trésorerie (« UGT »). La valeur recouvrable d’une UGT est la valeur la plus élevée entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur diminuée des coûts de sortie. La valeur d’utilité d’une UGT est déterminée à partir de la méthode des flux de trésorerie futurs attendus de son utilisation. Cette méthode nécessite la mise en œuvre de jugements importants de la part de la direction, notamment lors de l’établissement des prévisions ainsi que lors du choix des taux d’actualisation et de croissance sur le long terme. Dans ce contexte, nous avons considéré l’évaluation de la valeur recouvrable des actifs immobilisés comme un point clé de l’audit du fait de l’importance de ces actifs au bilan et du recours élevé au jugement de la direction qu’implique cette évaluation. Notre réponse : Nos travaux ont principalement consisté à : ●examiner la régularité et la permanence des principes et des méthodes comptables appliqués ; ●analyser les indicateurs de perte de valeur retenus par la direction du groupe et à apprécier l’étendue des tests réalisés en conséquence sur l’exercice. En ce qui concerne les tests visant à déterminer la valeur d’utilité des UGT, nos travaux ont consisté à : ●contrôler l’exhaustivité des éléments composant la valeur comptable des UGT testées ; ●analyser la cohérence des flux de trésorerie prévisionnels avec les performances passées, les perspectives de marché et les données projetées présentées au conseil d’administration de la société; ●apprécier, avec l’aide de nos spécialistes en évaluation, la cohérence des hypothèses retenues par rapport aux données économiques du secteur notamment en ce qui concerne les taux de croissance et les taux d’actualisation ; ●analyser le caractère approprié des informations fournies dans la note 14.4 de l’annexe aux comptes consolidés notamment sur les analyses de sensibilité de la valeur recouvrable des goodwill et des actifs corporels et incorporels à une variation des principales hypothèses retenues. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du président-directeur général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen. Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux. Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société STEF par votre assemblée générale du 18 décembre 1997 pour le cabinet FORVIS MAZARS SA et du 25 avril 2024 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2024, le cabinet FORVIS MAZARS SA était dans la vingt-septième année de sa mission sans interruption (dont vingt-six années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé) et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la première année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles‑ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux‑ci. Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : ●il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles‑ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non‑détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; ●il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; ●il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; ●il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; ●il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous‑jacents de manière à en donner une image fidèle ; ●concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821‑27 à L. 821‑34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les commissaires aux comptes Paris La Défense, le 1er avril 2025 FORVIS MAZARS SA Erwan Candau Paris La défense, le 1er avril 2025 ERNST & YOUNG Audit Denis Thibon Exercice clos le 31 décembre 2024 STEF 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS 6 À l'assemblée générale de la société STEF, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société STEF relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci‑dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l'opinion Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l'audit En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci‑avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Valeur d'inventaire des titres de participation : Risque identifié : Au 31 décembre 2024, les titres de participation figurent au bilan pour un montant net de K€ 595 535, soit 34 % du total de l’actif. Les titres de participation sont comptabilisés à leur date d’entrée au coût d’acquisition y compris les honoraires et frais d’actes liés à l’acquisition des titres. Lorsque la valeur d’utilité des titres de participation, appréciée titre par titre, est inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est comptabilisée pour ramener les titres de participation à leur valeur d’utilité. Comme indiqué dans la note 2.3 de l’annexe aux comptes annuels, la valeur d’utilité des titres de participation est estimée par la direction sur la base de la quote-part d’actif net comptable de l’entité détenue à la clôture de l’exercice. Il est également tenu compte dans cette appréciation des perspectives d’activité, de rentabilité et des plus-values latentes immobilières. L’estimation de la valeur d’utilité des titres requiert par conséquent l’exercice du jugement de la direction dans son choix des éléments à considérer selon les participations concernées, éléments qui peuvent correspondre, selon les cas, à des éléments historiques (les capitaux propres) ou à des éléments estimés (perspectives d’activité et de rentabilité et plus-value latentes immobilières). Compte tenu de l’importance significative des titres de participation au bilan et des incertitudes inhérentes aux hypothèses utilisées dans l’évaluation de la valeur d’utilité, nous avons considéré l’évaluation des titres de participation comme un point clé de l’audit. Notre réponse : Pour apprécier les valeurs d’utilité des titres de participation, nos travaux ont consisté principalement à : ●apprécier si la méthodologie retenue par la direction pour déterminer la valeur d'utilité de chaque titre de participation est justifiée au regard de la nature et de l'activité de l'entité détenue ; ●pour les évaluations faisant référence au niveau de la quote-part d'actif net comptable, comparer les montants retenus aux comptes des entités et examiner la documentation sous-jacente aux ajustements opérés, le cas échéant, sur ces capitaux propres ; ●pour les évaluations reposant sur des plus-values latentes immobilières, vérifier l'exactitude arithmétique du calcul des plus-values latentes et examiner la documentation et la méthodologie retenue par la direction pour déterminer le prix de marché du bien immobilier ; ●le cas échéant, pour les évaluations reposant sur des éléments prévisionnels tels que les perspectives d'activité et de rentabilité, apprécier les hypothèses retenues ; ●apprécier le caractère approprié des informations fournies dans les notes 2.3, 3.3 et 3.4 de l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires. Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce. Rapport sur le gouvernement d'entreprise Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-4, L. 22-10-10 et L. 22-10-9 du Code de commerce. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations. Autres informations En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Format de présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du président-directeur général. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen. Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux. Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société STEF par votre assemblée générale du 18 décembre 1997 pour le cabinet FORVIS MAZARS SA et du 25 avril 2024 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2024, le cabinet FORVIS MAZARS SA était dans la vingt-septième année de sa mission sans interruption (dont vingt-six années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé) et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la première année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles‑ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux‑ci. Comme précisé par l’article L. 821‑55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : ●il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles‑ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non‑détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; ●il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; ●il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; ●il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; ●il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous‑jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821‑27 à L. 821‑34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les commissaires aux comptes Paris La Défense, le 1er avril 2025 FORVIS MAZARS SA Erwan Candau Paris-La Défense, le 1er avril 2025 ERNST & YOUNG Audit Denis Thibon Société anonyme au capital de 12.850.000 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris 1 La filiale STEF Logistique Santé historiquement positionnée au sein de la BU Surgelés a été cédée le 1er mars 2024. 2 En fonction du rythme de livraison des véhicules alternatifs, l’objectif de – 30 % pourrait être atteint dès 2027. 3 Renouvelable et nucléaire. 4 KPI audités par les commissaires aux comptes 5ces deux KPI sont audité par les commissaires aux comptes (Mazars) 6E4-5 7SBM-3 8SBM-3 9En intégrant les salariés issus des opérations de croissance externe menées en 2024, les effectifs du Groupe sont proches de 25 000 salariés (cf point 8.3) 10 Détail des plans d’actions de performance des 5 dernières années en rubrique « Plan d’intéressement à long terme ». 11Date d’arrêté du rapport de gestion par le Conseil d’administration 12Aucune action de performance n'a été attribuée dans le cadre des plans 2020 et 2023, les critères d'attriobution n'ayant pas été atteints sur ces exercice 13Aucune action de performance n'a été attribuée dans le cadre des plans 2020 et 2023, les critères d'attriobution n'ayant pas été atteints sur ces exercice 14Attribution d’actions aux salariés dans le cadre du plan d’épargne d’entreprise. 15Réduction de capital le 24 janvier 2024 par annulation de 150 000 actions auto détenues
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.