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Crédit Agricole Mutuel Alpes Provence

Capital/Financing Update Jun 16, 2025

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Capital/Financing Update

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Caisse Régionale Alpes Provence

INFORMATIONS AU TITRE DU PILIER 3 Au 31 décembre 2024

Laurent FROMAGEAU, Directeur général de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Alpes Provence

ATTESTATION DU RESPONSABLE

Je certifie qu'à ma connaissance les informations requises en vertu de la partie 8 du Règlement (UE) n° 575/2013 (et modifications ultérieures) ont été publiées en conformité avec les politiques formelles et les procédures, système et contrôles internes.

Fait à Aix-en-Provence, le 30 avril 2025

Le Directeur général de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Alpes Provence

Laurent FROMAGEAU

Sommaire

1. INDICATEURS CLES (EU KM1) 4
2. COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL 6
2.1 Cadre réglementaire applicable 7
2.2 Supervision et périmètre prudentiel 9
2.3 Politique de capital 10
2.4 Fonds propres prudentiels 11
2.5 Adéquation du capital 15
2.6 Ratio de levier 23
2.7 Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales 29
2.8 Conglomérat financier 32
3. ANNEXES AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS 33
4. COMPOSITION ET EVOLUTION DES EMPLOIS PONDERES 39
4.1 Synthèse des emplois pondérés 39
4.2 Risque de crédit et de contrepartie 46
4.3 Risque de contrepartie 118
4.4 Techniques de réduction du risque de crédit et de contrepartie 128
4.5 Expositions sur actions du portefeuille bancaire 129
4.6 Expositions de titrisation 130
4.7 Risques de marché 131
4.8 Risque opérationnel 131
5. RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITE 137
5.1 Gestion du Risque de Liquidité 137
6. RISQUES DE TAUX D'INTERET GLOBAL 147
6.1 Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du portefeuille bancaire 147
6.2 Informations quantitatives sur le risque de taux 152
7. ACTIFS GREVES 155
8. EXPOSITIONS SUR CRYPTO-ACTIFS ET ACTIVITES CONNEXES 158
9. POLITIQUE DE REMUNERATION 159
9.1 Gouvernance de la Caisse régionale en matière de politique de rémunération 159
9.2 Politique de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale 163
10. ANNEXES 173

INDICATEURS CLÉS PHASES AU NIVEAU DE LA CAISSE RÉGIONALE ALPES PROVENCE (EU KM1)

Le tableau des indicateurs clés ci-dessous répond aux exigences de publication des articles 447 (points a à g) et 438 (b) de CRR2. Il présente une vue globale des différents ratios prudentiels de solvabilité, de levier et de liquidité de l'établissement, leurs composants et les exigences minimales qui leur sont associées.

À noter que les montants composant les ratios prudentiels de solvabilité et de levier affichés ci-après tiennent compte des dispositions transitoires relatives aux instruments de dette hybride. Ils incluent également le résultat conservé pour les comptes annuels.

EU KM1 - Indicateurs clés phasés en millers d'euros 31/12/2024 30/06/2024 31/12/2023 30/06/2023 31/12/2022
Fonds propres disponibles (montants)
1 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) 1 862 519 1 707 255 1 718 784 1 646 900 1 692 111
2 Fonds propres de catégorie 1 1 862 519 1 707 255 1 718 784 1 646 900 1 692 111
3 Fonds propres totaux 1 893 620 1 735 859 1 746 396 1 673 924 1 718 020
Montants d'expositions pondérés
4 Montant total d'exposition au risque 8 780 940 8 343 518 8 026 019 7 881 294 7 658 053
Ratios des fonds propres (en pourcentage % du montant d'exposition au risque)
5 Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (%) 21,21% 20,46% 21,42% 20,90% 22,10%
6 Ratio de fonds propres de catégorie 1 (%) 21,21% 20,46% 21,42% 20,90% 22,10%
7 Ratio de fonds propres totaux (%) 21,57% 20,81% 21,76% 21,24% 22,43%
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le levier excessif (en
pourcentage du montant d'exposition au risque)
EU 7a Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux
risques autres que le risque de levier excessif (%)
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
EU 7b dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de
pourcentage)
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
EU 7c dont: à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1
(points de pourcentage)
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
EU 7d Exigences totales de fonds propres SREP (%) 8,00% 8,00% 8,00% 8,00% 8,00%
au risque) Exigences globales de coussin et exigence globale de fonds propres (en pourcentage du montant d'exposition
8 Coussin de conservation des fonds propres (%) 2,50% 2,50% 2,50% 2,50% 2,50%
EU 8a Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou
systémique constaté au niveau d'un État membre (%)
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
9 Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à
l'établissement (%)
0,97% 0,96% 0,50% 0,50% 0,04%
EU 9a Coussin pour le risque systémique (%) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10 Coussin pour les établissements d'importance systémique
mondiale (%)
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
EU
10a
Coussin pour les autres établissements d'importance systémique
(%)
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
11 Exigence globale de coussin (%) 3,47% 3,46% 3,00% 3,00% 2,54%
EU
11a
Exigences globales de fonds propres (%) 11,47% 11,46% 11,00% 11,00% 10,54%
EU KM1 - Indicateurs clés phasés en millers d'euros 31/12/2024 30/06/2024 31/12/2023 30/06/2023 31/12/2022
12 Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences
totales de fonds propres SREP (%)
13,57% 12,81% 13,76% 13,24% 14,43%
Ratio de levier
13 Mesure de l'exposition totale 22 596 520 22 153 063 22 176 826 21 869 970 21 672 089
14 Ratio de levier (%) 8,24% 7,71% 7,75% 7,53% 7,81%
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (en pourcentage de la
mesure de l'exposition totale)
14a Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au
risque de levier excessif (%)
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
14b dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de
pourcentage)
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
14c Exigences de ratio de levier SREP totales (%) 3,00% 3,00% 3,00% 3,00% 3,00%
Exigence de coussin lié au ratio de levier et exigence de ratio de levier globale (en pourcentage de la mesure de
l'exposition totale)
14d Exigence de coussin lié au ratio de levier (%) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
14e Exigence de ratio de levier globale (%) 3,00% 3,00% 3,00% 3,00% 3,00%
Ratio de couverture des besoins de liquidité
15 Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée
-moyenne)
1 521 907 1 573 819 1 812 671 2 328 680 2 719 369
16a Sorties de trésorerie — Valeur pondérée totale 1 752 864 1 831 732 1 898 459 1 955 699 1 934 097
16b Entrées de trésorerie — Valeur pondérée totale 373 749 400 874 297 376 248 777 244 366
16 Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée) 1 379 114 1 430 858 1 601 083 1 706 922 1 689 731
17 Ratio de couverture des besoins de liquidité (%) 110,37% 110,02% 113,13% 136,43% 160,92%
Ratio de financement stable net
18 Financement stable disponible total 20 752 828 20 380 460 19 965 659 19 571 958 19 950
19 Financement stable requis total 19 731 634 19 330 252 18 772 175 18 308 821 18 443
20 Ratio NSFR (%) 105,18% 105,43% 106,36% 106,90% 108,17%

2. COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL

Dans le cadre des accords de Bâle 3 et de sa finalisation, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit "CRR") tel que complété par CRR n°2019/876 (dit "CRR 2") et modifié par le règlement n°2024/1623 (« CRR3 » communément appelé par les banques « Bâle IV ») impose aux établissements assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les entreprises d'investissement) de publier des informations quantitatives et qualitatives relatives à leur activité de gestion des risques. Le dispositif de gestion des risques et le niveau d'exposition aux risques de la Caisse Régionale Alpes Provence sont décrits dans la présente partie et dans la partie "Gestion des risques".

Les accords de Bâle 3 s'organisent autour de trois piliers :

  • le Pilier 1 détermine les exigences minimales d'adéquation des fonds propres et le niveau des ratios conformément au cadre réglementaire en vigueur ;
  • le Pilier 2 complète l'approche réglementaire avec la quantification d'une exigence de capital couvrant les risques majeurs auxquels est exposée la banque, sur la base de méthodologies qui lui sont propres (cf. partie "Adéquation du capital en vision interne") ;
  • le Pilier 3 instaure des normes en matière de communication financière à destination du marché ; cette dernière doit détailler les composantes des fonds propres réglementaires, l'évaluation des risques y compris en matière environnementale, sociétale et de gouvernance, mais également les expositions sur cryptoactifs, tant au plan de la réglementation appliquée que de l'activité de la période.

La Caisse Régionale Alpes Provence a fait le choix de communiquer les informations au titre du Pilier 3 dans une partie distincte des Facteurs de risque et Gestion des risques, afin d'isoler les éléments répondant aux exigences prudentielles en matière de publication.

Le pilotage de la solvabilité vise principalement à évaluer les fonds propres et à vérifier qu'ils sont suffisants pour couvrir les risques auxquels la Caisse Régionale Alpes Provence est, ou pourrait être exposé compte tenu de ses activités.

Pour la réalisation de cet objectif, la Caisse Régionale Alpes Provence mesure les exigences de capital réglementaire (Pilier 1) et assure le pilotage du capital réglementaire en s'appuyant sur des mesures prospectives à court et à moyen terme, cohérentes avec les projections budgétaires, sur la base d'un scénario économique central.

Par ailleurs, la Caisse Régionale Alpes Provence s'appuie sur un processus interne appelé ICAAP (Internal Capital Adequacy and Assessment Process), développé conformément à l'interprétation des textes réglementaires précisés ci-après. L'ICAAP comprend en particulier :

  • une gouvernance de la gestion du capital ;
  • une mesure des besoins de capital économique, qui se base sur le processus d'identification des risques et une quantification des exigences de capital selon une approche interne (Pilier 2) ;
  • la conduite d'exercices de stress tests ICAAP, qui visent à simuler la destruction de capital après trois ans de scénario économique adverse ;
  • le pilotage du capital économique (cf. partie "Adéquation du capital en vision interne") ;
  • un dispositif d'ICAAP qualitatif qui formalise notamment les axes d'amélioration de la maîtrise des risques.

L'ICAAP est en forte intégration avec les autres processus stratégiques de la Caisse Régionale Alpes Provence tels que l'ILAAP (Internal Liquidity Adequacy and Assessment Process), l'appétit au risque, le processus budgétaire, le plan de rétablissement, l'identification des risques.

Enfin, les ratios de solvabilité font partie intégrante du dispositif d'appétit au risque appliqué au sein de la Caisse Régionale Alpes Provence (décrit dans le chapitre "Gestion des risques").

2.1 Cadre réglementaire applicable

Les premiers accords de Bâle 3 ont conduit à un rehaussement de la qualité et du niveau des fonds propres réglementaires requis et ont introduit la prise en compte de nouveaux risques dans le dispositif prudentiel.

Renforçant davantage ce dispositif, la finalisation récente des accords de Bâle 3 vient compléter et affiner les exigences initiales en matière de fonds propres en révisant, notamment, l'ensemble des méthodes de calcul des risques et en introduisant un plancher (« output floor ») pour limiter les avantages que les banques peuvent tirer de l'utilisation de modèles internes pour le calcul des exigences de fonds propres.

Les textes concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement ont été publiés au Journal officiel de l'Union européenne le 26 juin 2013. Ils comprennent le règlement 575/2013 (Capital Requirements Regulation, dit « CRR ») et la directive 2013/36/EU (Capital Requirements Directive, dite « CRD 4 ») et sont entrés en application le 1er janvier 2014, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.

En complément, un cadre réglementaire spécifique, permettant une alternative à la mise en faillite des banques a été instauré suite à la crise financière de 2008.

La directive 2014/59/EU, « Redressement et résolution des banques » ou Bank Recovery and Resolution Directive (dite « BRRD »), a été publiée le 12 juin 2014 au Journal officiel de l'Union européenne et est applicable en France depuis le 1er janvier 2016.

Le règlement européen « Mécanisme de Résolution Unique » ou Single Resolution Mecanism Regulation (dit « SRMR », règlement 806/2014) a été publié le 15 juillet 2014 et est entré en vigueur le 19 août 2016, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.

Par la suite, quatre textes constituant le "paquet bancaire" ont été publiés au Journal officiel de l'Union européenne le 7 juin 2019 :

  • CRR 2 : Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le Règlement (UE) n° 575/2013 ;
  • SRMR 2 : Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) n° 806/2014 ;
  • CRD 5 : directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2013/36/EU ;
  • BRRD 2 : directive (UE) 2019/879 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2014/59/EU.

Les règlements SRMR 2 et CRR 2 sont entrés en vigueur le 27 juin 2019 (toutes les dispositions n'étant toutefois pas d'application immédiate). Les directives CRD 5 et BRRD 2 ont été transposées le 21 décembre 2020 en droit français par les ordonnances 2020-1635 et 2020-1636 et sont entrées en vigueur le 28 décembre 2020.

Le règlement 2020/873 dit 'Quick-Fix' a été publié le 26 juin 2020 et est entré en application le 27 juin 2020, venant amender les règlements 575/2013 ('CRR') et 2019/876 ('CRR2') en réponse à la pandémie de COVID-19, dont les dernières mesures transitoires prennent fin au 31 décembre 2024 (excepté les dispositions reprises dans la finalisation de Bâle 3).

Le règlement (UE) 2024/1623 dit 'CRR3' du 31 mai 2024, publié au Journal officiel de l'Union européenne le 19 juin 2024, modifiant le règlement 'CRR' et 'CRR2', constitue une étape majeure dans la finalisation des accords de Bâle 3, communément désignée sous le terme de « normes Bâle IV ». Ce texte entre en vigueur au 1er janvier 2025, bien que certaines des dispositions soient applicables dès 2024 (mesures relatives au périmètre de consolidation prudentielle notamment) ou après cette date. Parallèlement, la directive (UE)

2024/1619 (dite « CRD VI ») du 31 mai 2024, également publié au Journal officiel de l'Union européenne le 19 juin 2024, devra être transposée par les Etats membres au plus tard le 10 janvier 2026, la date d'application des amendements étant conditionnée à leur transposition effective dans les législations nationales.

Dans le régime CRR 2/CRD 5, quatre niveaux d'exigences de fonds propres sont calculés :

  • le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 ou ratio Common Equity Tier 1 (CET1) ;
  • le ratio de fonds propres de catégorie 1 ou ratio Tier 1 ;
  • le ratio de fonds propres totaux ;
  • le ratio de levier.

Le calcul de ces ratios est phasé de façon à gérer progressivement :

  • les critères d'éligibilité définis par CRR 2 (jusqu'au 28 juin 2025, s'agissant des instruments de fonds propres) ;
  • les impacts liés à l'application de la norme comptable IFRS9 jusqu'au 31 décembre 2024.

2.2 Supervision et périmètre prudentiel

Les établissements de crédit et certaines activités d'investissement agréés visés à l'annexe 1 de la directive 2004/39/CE sont assujettis aux ratios de solvabilité, de levier, de résolution et de grands risques sur base individuelle ou, le cas échéant, sous-consolidée.

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a accepté que certaines filiales du Groupe puissent bénéficier de l'exemption à titre individuel ou, le cas échéant, sur base sous-consolidée dans les conditions prévues par l'article 7 du règlement CRR. Dans ce cadre, la Caisse Régionale Alpes Provence a été exemptée par l'ACPR de l'assujettissement sur base individuelle.

Le passage sous supervision unique le 4 novembre 2014 par la Banque centrale européenne n'a pas remis en cause les exemptions individuelles accordées précédemment par l'ACPR.

2.3 Politique de capital

Lors de la journée Investisseurs du 22 juin 2022, le Groupe a dévoilé sa trajectoire financière pour le Plan moyen terme « Ambitions 2025 », qui s'inscrit dans la continuité du précédent Plan dont les résultats financiers ont été atteints avec un an d'avance :

  • Les objectifs de ratio de solvabilité CET1 à fin 2025 pour le Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. sont très supérieurs aux exigences réglementaires. Le Groupe Crédit Agricole est en effet le plus solide parmi les G-SIB européens. Le modèle mutualiste a permis une génération organique de capital CET1 de 60 points de base par an au niveau du Groupe Crédit Agricole entre 2015 et 2021.
  • La cible de CET1 pour le Groupe Crédit Agricole à horizon 2025 est supérieure ou égale à 17 %. Celle pour le TLAC est supérieure ou égale à 26 % hors dette senior préférée éligible.
  • La structure du Groupe, efficace et flexible, permet de fixer une cible optimisée de ratio CET1 pour Crédit Agricole S.A. sur toute la durée du Plan moyen terme, à 11 %, et un plancher, à tout instant, de 250 points de base au-dessus des exigences SREP (avec une stratégie d'optimisation du compartiment AT1). La croissance des revenus devrait être supérieure à celle des actifs pondérés par les risques (Risk-Weighted Assets ou RWAs) pour Crédit Agricole S.A.
  • Enfin, la cible de distribution du dividende pour Crédit Agricole S.A. est de 50 % en numéraire, et ce, même en cas de fluctuation du ratio CET1 autour de la cible fixée dans le Plan moyen terme. Elle permet de respecter un juste équilibre entre rémunération attractive et financement de la croissance de Crédit Agricole S.A. En 2023, l'Assemblée générale ordinaire de Crédit Agricole S.A. a décidé la distribution d'un dividende de 1,05€ par action (dont 0,85€ au titre de la politique de distribution de 50% du résultat et 0,20€ au titre du rattrapage du dividende 2019). Les augmentations de capital réservées aux salariés devraient par ailleurs être associées à des opérations de rachat d'actions (sous réserve de l'approbation du Superviseur), visant à compenser leur effet dilutif.

Grâce à leur structure financière, les Caisses régionales ont une forte capacité à générer du capital par la conservation de la majeure partie de leur résultat. Le capital est également renforcé par les émissions de parts sociales réalisées par les Caisses locales.

Les filiales de Crédit Agricole S.A. sous contrôle exclusif et assujetties au respect d'exigences en fonds propres sont dotées en capital à un niveau cohérent, prenant en compte notamment les exigences réglementaires locales et les besoins en fonds propres nécessaires au financement de leur développement.

2.4 Fonds propres prudentiels

Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres :

  • les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1) ;
  • les fonds propres de catégorie 1 (Tier 1), constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;
  • les fonds propres totaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2).

L'ensemble des tableaux et commentaires ci-après inclut le résultat conservé de la période.

2.4.1 Fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1)

Ils comprennent :

  • le capital ;
  • les réserves, y compris les primes d'émission, le report à nouveau, le résultat net d'impôt après distribution ainsi que les autres éléments du résultat global accumulés incluant notamment les plus ou moins-values latentes sur les actifs financiers détenus à des fins de collecte et vente et les écarts de conversion ;
  • les intérêts minoritaires, qui font l'objet d'un écrêtage, voire d'une exclusion, selon que la filiale est un établissement de crédit éligible ou non ; cet écrêtage correspond à l'excédent de fonds propres par rapport au niveau nécessaire à la couverture des exigences de fonds propres de la filiale et s'applique à chaque compartiment de fonds propres ;
  • les déductions, qui incluent principalement les éléments suivants :
    • o les détentions d'instruments CET1, au titre des contrats de liquidité et des programmes de rachat,
    • o les actifs incorporels, y compris les frais d'établissement et les écarts d'acquisition,
    • o la prudent valuation ou "évaluation prudente" qui consiste en l'ajustement du montant des actifs et des passifs de l'établissement si, comptablement, il n'est pas le reflet d'une valorisation jugée prudente par la réglementation (voir détail dans le tableau EU PV1 en annexe),
    • o les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des déficits reportables,
    • o les insuffisances de provisions par rapport aux pertes attendues pour les expositions suivies en approche notations internes ainsi que les pertes anticipées relatives aux expositions sous forme d'actions, en méthode forfaitaire, le passage des actions en méthode Standard sous CRR3 supprimera cette déduction pour le Groupe,
    • o les insuffisances de provisions par rapport au taux de provisionnement forfaitaire défini par la règlementation sur les expositions non performantes,
    • o les instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l'établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d'instruments CET1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d'instruments et la méthode bâloise),
    • o les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des fonds propres CET1 de l'établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),
  • o les instruments de CET1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des fonds propres CET1 de l'établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),
  • o la somme des impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles et des instruments de CET1 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui dépasse un plafond commun de 17,65 % des fonds propres CET1 de l'établissement, après calculs des plafonds individuels explicités ci-dessus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %).

2.4.2 Fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1)

Ils comprennent :

  • les fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) éligibles qui correspondent aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de toute incitation ou obligation de remboursement (en particulier le saut dans la rémunération ou step up clause) ;
  • les déductions directes d'instruments AT1 (dont market making) ;
  • les déductions d'instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l'établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d'instruments AT1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d'instruments et la méthode bâloise) ;
  • les déductions d'instruments AT1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) ;
  • les autres éléments de fonds propres AT1 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en AT1).

La Caisse Régionale Alpes Provence n'émet pas d'instruments de fonds propres AT1.

Le règlement CRR 2 ajoute des critères d'éligibilité. Par exemple, les instruments émis par un établissement installé dans l'Union européenne qui relèvent d'un droit de pays tiers doivent comporter une clause de bail-in (renflouement interne) pour être éligibles. Ces dispositions s'appliquent pour chacune des catégories d'instruments de fonds propres AT1 et Tier 2.

2.4.3 Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2)

Ils comprennent :

  • les instruments de dette subordonnée qui doivent être d'une durée minimale de cinq ans et pour lesquels :
    • les incitations au remboursement anticipé sont interdites,
    • une décote s'applique pendant la période des cinq années précédant leur échéance ;
  • les déductions de détentions directes d'instruments Tier 2 (dont market making) ;
  • l'excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligibles déterminées selon l'approche notations internes, limité à 0,6 % des emplois pondérés en IRB (Internal Rating Based) ;
  • les déductions d'instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l'établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d'instruments Tier 2 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits

sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d'instruments et la méthode bâloise) ;

  • les déductions d'instruments Tier 2 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants), majoritairement du secteur des assurances ;
  • les éléments de fonds propres Tier 2 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en Tier 2).

Le montant des instruments Tier 2 retenu dans les ratios non phasés correspond aux instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles au CRR n°575/2013 tel que modifié par CRR n°2019/876 (CRR 2).

Ces instruments sont publiés et détaillés dans l'annexe "Caractéristiques principales des instruments de fonds propres et d'engagements éligibles réglementaires (EU CCA)". Ils correspondent aux titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) et aux titres subordonnés remboursables (TSR).

2.4.4 Dispositions transitoires

Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit avec CRR 2/CRD 5, des assouplissements ont été consentis à titre transitoire.

Toutes ces dispositions transitoires ont pris fin au 1er janvier 2018 ; celles portant sur les instruments de dette hybride se sont achevées le 1er janvier 2022.

CRR 2 est venu introduire une nouvelle clause de maintien des acquis (ou clause de grand-père) : les instruments non éligibles émis avant le 27 juin 2019 restent éligibles en dispositions transitoires jusqu'au 28 juin 2025.

Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 1 retenu dans les ratios correspond à la somme :

  • des fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles sous CRR 2 (AT1) ;
  • des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019.

La Caisse Régionale ne détenait pas d'instruments non éligibles CRR émis avant le 1er janvier 2014 au moment de la mise en œuvre du dispositif transitoire.

Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 2 retenu dans les ratios correspond à la somme :

du Tier 2 éligible CRR 2 ;

des instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019.

2.4.5 Situation au 31 décembre 2024

FONDS PROPRES PRUDENTIELS SIMPLIFIÉS

31/12/2023
Fonds propres prudentiels simplifiés (en milliers d'euros) phasé phasé
FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 1 862 519 1 718 784
dont Instruments de capital 740 021 725 538
dont Réserves 2 690 429 2 410 699
dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires (1 567 931) (1 417 453)
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1
TOTAL TIER 1 1 862 519 1 718 784
Instruments Tier 2
Autres éléments Tier 2 31 101 27 611
TOTAL CAPITAL 1 893 620 1 746 396
MONTANT TOTAL D'EXPOSITION AU RISQUE (RWA) 8 780 940 8 026 019
Ratio CET1 21,2% 21,4%
Ratio Tier 1 21,2% 21,4%
Ratio Total capital 21,6% 21,8%

Par souci de lisibilité, les tableaux complets sur la composition des fonds propres (EU CC1 et EU CC2) sont disponibles directement en annexe.

Évolution sur la période

Les fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) non phasés s'élèvent à 1 863 millions d'euros au 31 décembre 2024 et font ressortir une hausse de 143 millions d'euros par rapport à la fin de l'exercice 2023.

Cette variation s'explique principalement du fait d'une politique de conservation du résultat à hauteur de 109 millions d'euros, d'une augmentation de la valorisation des titres financiers déductibles des fonds propres (notamment Rue de la Boétie) pour 18 millions d'euros et enfin, d'une hausse des parts sociales pour 15 millions d'euros.

2.5 Adéquation du capital

L'adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition en risque ou en levier. Les définitions et les calculs de ces expositions sont développés dans la partie "Composition et évolution des emplois pondérés". La vision réglementaire est complétée de l'adéquation du capital en vision interne, qui porte sur la couverture du besoin de capital économique par le capital interne.

2.5.1 Ratios de solvabilité

Les exigences au titre du Pilier 1 sont régies par le règlement CRR. Le superviseur fixe en complément, de façon discrétionnaire, des exigences minimales dans le cadre du Pilier 2.

L'exigence globale de capital ressort comme suit :

Exigences de fonds propres SREP 31/12/2024 31/12/2023
Exigence minimale de CET1 au titre du Pilier 1 4,50%
Exigence additionnelle de Pilier 2 (P2R) en CET1 0,00% 0,00%
Exigence globale de coussins de fonds propres 3,47% 3,00%
Exigence de CET1 7,97% 7,50%
Exigence minimale d'AT1 au titre du Pilier 1 1,50% 1,50%
P2R en AT1 0,00% 0,00%
Exigence globale de Tier 1 9,47% 9,00%
Exigence minimale de Tier 2 au titre du Pilier 1 2,00% 2,00%
P2R en Tier 2 0,00% 0,00%
Exigence globale de capital 11,47% 11,00%

Exigences minimales au titre du Pilier 1

Les exigences en fonds propres fixées au titre du Pilier 1 comprennent un ratio minimum de fonds propres CET1 de 4,5 %, un ratio minimum de fonds propres Tier 1 de 6 % et un ratio minimum de fonds propres globaux de 8 %

Exigence globale de coussins de fonds propres et seuil de restrictions de distribution

La réglementation a prévu la mise en place de coussins de fonds propres, à couvrir intégralement par des fonds propres de base de catégorie 1 et dont l'exigence globale ressort comme suit :

Exigences globales de coussins de fonds propres 31/12/2024 31/12/2023
Coussin de conservation phasé 2,50% 2,50%
Coussin systémique phasé 0,00% 0,00%
Coussin contracyclique 0,97% 0,50%
Exigence globale de coussins de fonds propres 3,47% 3,00%

Plus spécifiquement :

  • le coussin de conservation (2,5 % des risques pondérés depuis le 1er janvier 2019) vise à absorber les pertes dans une situation de stress économique intense ;
  • le coussin contracyclique (taux en principe fixé dans une fourchette de 0 à 2,5 %) vise à lutter contre une croissance excessive du crédit. Le taux est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le Haut Conseil de Stabilité Financière – HCSF – dans le cas français) et le coussin s'appliquant au niveau de l'établissement résulte alors d'une moyenne pondérée par les emplois pondérés des coussins définis au niveau de chaque pays d'implantation de l'établissement ; lorsque le taux d'un coussin contracyclique est calculé au niveau d'un des pays d'implantation, la date d'application est 12 mois au plus après la date de publication sauf circonstances exceptionnelles ;
  • le coussin pour le risque systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu'à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) vise à prévenir ou atténuer la dimension non cyclique du risque. Il est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le HCSF dans

le cas français) et dépend des caractéristiques structurelles du secteur bancaire, notamment de sa taille, de son degré de concentration et de sa part dans le financement de l'économie.

les coussins pour les établissements d'importance systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu'à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) ; pour les établissements d'importance systémique mondiale (G-SII) (entre 0 % et 3,5 %) ou pour les autres établissements d'importance systémique (O-SII), (entre 0 % et 2 %). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et, de manière générale, sauf exception, c'est le taux du coussin le plus élevé qui s'applique. Seul le Groupe Crédit Agricole fait partie des établissements d'importance systémique et a un coussin de 1 % depuis le 1er janvier 2019 et passera à 1,5% à compter du 1er janvier 2026. La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas soumis à ces exigences. Lorsqu'un établissement est soumis à un coussin pour les établissements d'importance systémique (G-SII ou O-SII) et à un coussin pour le risque systémique, les deux coussins se cumulent.

Au 31 décembre 2024, les coussins contracycliques ont été activés dans de nombreux pays par les autorités nationales compétentes. Compte tenu des expositions portées par la Caisse Régionale Alpes Provence dans ces pays, le taux de coussin contracyclique s'élève à 0,97% à la même date.

Par ailleurs, à la suite de la décision du HCSF n°2023-3, entrée en vigueur le 1er août 2023, un coussin pour risque systémique sectoriel a été activé en France afin de prévenir le risque de concentration excessive des établissements d'importance systémique mondiale et autres établissements d'importance systémique envers les grandes entreprises françaises fortement endettées. La Caisse Régionale Alpes Provence n'étant pas soumis à ce coussin.

A noter également que le HCSF reconnaît la réciprocité d'application des coussins pour risque systémique sectoriel activés par l'Allemagne, la Lituanie, la Belgique, la Norvège et l'Italie.

Compte tenu des modalités d'application des coussins énoncés ci-dessus et de la matérialité des expositions portées par la Caisse Régionale Alpes Provence, le taux de coussin pour risque systémique est à 0,00% au 31 décembre 2024.

Les tableaux ci-après répondent aux exigences de publication de l'article 440 (a et b) de CRR2.

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS DE CRÉDIT PERTINENTES POUR LE CALCUL DU COUSSIN CONTRACYCLIQUE (EU CCYB1)

31/12/2024 Expositions générales de
crédit
Expositions de crédit pertinentes -
risque de marché
Expositions Exigences de fonds propres
(en milliers d'euros) Valeur
exposée au
risque selon
l'approche
standard
Valeur
exposée au
risque selon
l'approche NI
Somme des
positions longues
et courtes des
expositions
relevant du
portefeuille de
négociation pour
l'approche
standard
Valeur des
expositions du
portefeuille de
négociation
pour les
modèles
internes
de titrisation
Valeur
exposée au
risque pour
le portefeuille
hors
négociation
Valeur
d'exposition
totale
Expositions
au risque de
crédit
pertinentes –
risque de
crédit
Expositions de
crédit
pertinentes -
risque de
marché
Expositions
de crédit
pertinentes –
positions de
titrisation
dans le
portefeuille
hors
négociation
Total Montants
d'exposition
pondérés
Pondérations
des exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contracyclique
(%)
Angola 4 4 0,00% 0,00%
Algerie 7 7 2 0,00% 0,00%
Afrique du Sud 40 40 4 0,00% 0,00%
Allemagne 34 827 34 827 447 447 5 593 0,07% 0,75%
Andorre 110 110 6 0,00% 0,00%
Argentine 6 6 0,00% 0,00%
Arménie 0,00% 1,50%
Australie 531 531 4 4 47 0,00% 1,00%
Autres - Non
souverain
0,00% 0,00%
Autriche 4 440 4 440 74 74 922 0,01% 0,00%
Azerbaidjan 0,00% 0,00%
Bahamas 0,00% 0,00%
Bahrein 1 1 0,00% 0,00%
Bangladesh 0,00% 0,00%
Belgique 14 495 14 495 207 207 2 582 0,03% 1,00%
Benin 0,00% 0,00%
Bermudes 0,00% 0,00%
Bresil 127 127 5 0,00% 0,00%
Bulgarie 0,00% 2,00%
Republique Tchèque 12 12 0,00% 1,25%
Caimanes- Iles 0,00% 0,00%
Cameroun 136 136 2 2 28 0,00% 0,00%
Canada 1 204 1 204 22 22 272 0,00% 0,00%
Chili 17 17 2 0,00% 0,50%
Chine 5 5 0,00% 0,00%
Chypre 2 2 0,00% 1,00%
31/12/2024 Expositions générales de
crédit
Expositions de crédit pertinentes -
risque de marché
Exigences de fonds propres
(en milliers d'euros) Valeur
exposée au
risque selon
l'approche
standard
Valeur
exposée au
risque selon
l'approche NI
Somme des
positions longues
et courtes des
expositions
relevant du
portefeuille de
négociation pour
l'approche
standard
Valeur des
expositions du
portefeuille de
négociation
pour les
modèles
internes
Expositions
de titrisation
Valeur
exposée au
risque pour
le portefeuille
hors
négociation
Valeur
d'exposition
totale
Expositions
au risque de
crédit
pertinentes –
risque de
crédit
Expositions de
crédit
pertinentes -
risque de
marché
Expositions
de crédit
pertinentes –
positions de
titrisation
dans le
portefeuille
hors
négociation
Total Montants
d'exposition
pondérés
Pondérations
des exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contracyclique
(%)
Colombie 131 131 2 0,00% 0,00%
Congo- République
démocratique du
1 1 0,00% 0,00%
Coree du sud 30 30 1 1 6 0,00% 1,00%
Cote d'Ivoire 467 467 5 5 64 0,00% 0,00%
Croatie 0,00% 1,50%
Cuba 0,00% 0,00%
Curacao 0,00% 0,00%
Danemark 8 708 8 708 139 139 1 734 0,02% 2,50%
Egypte 0,00% 0,00%
Emirats Arabes Unis 1 111 1 111 10 10 125 0,00% 0,00%
Espagne 22 502 22 502 829 829 10 366 0,14% 0,00%
Etats-Unis 12 106 12 106 426 426 5 322 0,07% 0,00%
Finlande 10 148 10 148 248 248 3 094 0,04% 0,00%
France 909 982 15 353 754 258 16 263 994 565 856 4 565 860 7 073 254 92,85% 1,00%
Royaume uni 24 641 24 641 312 312 3 900 0,05% 2,00%
Grece 20 20 4 0,00% 0,00%
Gabon 634 634 4 4 48 0,00% 0,00%
Ghana 0,00% 0,00%
Guernesey 0,00% 0,00%
Hongrie 4 4 0,00% 0,50%
Hong kong 635 635 1 1 13 0,00% 0,50%
Inde 2 2 0,00% 0,00%
Irlande 2 464 2 464 41 41 517 0,01% 1,50%
Iles vierges
Britanniques
0,00% 0,00%
Indonesie 19 19 3 0,00% 0,00%
Iran 0,00% 0,00%
Israel 24 24 2 0,00% 0,00%
Italie 20 356 20 356 313 313 3 911 0,05% 0,00%
Japon 15 15 0,00% 0,00%
31/12/2024 Expositions générales de
crédit
Expositions de crédit pertinentes -
risque de marché
Exigences de fonds propres
(en milliers d'euros) Valeur
exposée au
risque selon
l'approche
standard
Valeur
exposée au
risque selon
l'approche NI
Somme des
positions longues
et courtes des
expositions
relevant du
portefeuille de
négociation pour
l'approche
standard
Valeur des
expositions du
portefeuille de
négociation
pour les
modèles
internes
Expositions
de titrisation
Valeur
exposée au
risque pour
le portefeuille
hors
négociation
Valeur
d'exposition
totale
Expositions
au risque de
crédit
pertinentes –
risque de
crédit
Expositions de
crédit
pertinentes -
risque de
marché
Expositions
de crédit
pertinentes –
positions de
titrisation
dans le
portefeuille
hors
négociation
Total Montants
d'exposition
pondérés
Pondérations
des exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contracyclique
(%)
Jersey 0,00% 0,00%
Jordanie 0,00% 0,00%
Kenya 0,00% 0,00%
Koweit 35 35 1 0,00% 0,00%
Luxembourg 5 503 5 611 831 5 617 333 39 580 39 580 494 752 6,50% 0,50%
Lao- rep.
démocratique
populaire
2 2 0,00% 0,00%
Lettonie 1 1 1 0,00% 0,50%
Liban 22 22 1 0,00% 0,00%
Liberia 0,00% 0,00%
Liechtenstein 0,00% 0,00%
Lituanie 0,00% 1,00%
Madagascar 112 112 1 1 12 0,00% 0,00%
Mali 0,00% 0,00%
Malte 1 1 0,00% 0,00%
Man- Ile de 0,00% 0,00%
Maroc 117 117 2 2 21 0,00% 0,00%
Marshall- Iles 0,00% 0,00%
Maurice 160 160 1 1 10 0,00% 0,00%
Mauritanie 0,00% 0,00%
Mexique 670 670 9 9 118 0,00% 0,00%
Monaco 16 16 2 0,00% 0,00%
Mongolie 0,00% 0,00%
Pays-Bas 23 737 23 737 589 589 7 361 0,10% 2,00%
Namibie 0,00% 0,00%
Norvege 7 450 7 450 117 117 1 458 0,02% 2,50%
Nouvelle-Calédonie 0,00% 1,00%
Nouvelle-Zélande 5 5 0,00% 0,00%
Oman 1 1 0,00% 0,00%
Philippines 5 5 0,00% 0,00%
31/12/2024 Expositions générales de
crédit
Expositions de crédit pertinentes -
risque de marché
Exigences de fonds propres
(en milliers d'euros) Valeur
exposée au
risque selon
l'approche
standard
Valeur
exposée au
risque selon
l'approche NI
Somme des
positions longues
et courtes des
expositions
relevant du
portefeuille de
négociation pour
l'approche
standard
Valeur des
expositions du
portefeuille de
négociation
pour les
modèles
internes
Expositions
de titrisation
Valeur
exposée au
risque pour
le portefeuille
hors
négociation
Valeur
d'exposition
totale
Expositions
au risque de
crédit
pertinentes –
risque de
crédit
Expositions de
crédit
pertinentes -
risque de
marché
Expositions
de crédit
pertinentes –
positions de
titrisation
dans le
portefeuille
hors
négociation
Total Montants
d'exposition
pondérés
Pondérations
des exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contracyclique
(%)
Portugal 591 591 4 4 51 0,00% 0,00%
Panama 0,00% 0,00%
Paraguay 1 1 1 0,00% 0,00%
Perou 0,00% 0,00%
Pologne 13 13 2 0,00% 0,00%
Qatar 924 924 17 17 212 0,00% 0,00%
Russie 0,00% 0,00%
Roumanie 425 425 2 2 27 0,00% 1,00%
Arabie Saoudite 1 1 1 0,00% 0,00%
Singapour 1 163 1 163 8 8 102 0,00% 0,00%
Senegal 127 127 5 0,00% 0,00%
Serbie 0,00% 0,00%
Slovaquie 1 1 0,00% 1,50%
Suisse 3 503 3 503 52 52 655 0,01% 0,00%
Suede 6 838 6 838 96 96 1 202 0,02% 2,00%
Syrienne
République arabe
0,00% 0,00%
Taiwan 3 3 0,00% 0,00%
Thailande 266 266 2 2 22 0,00% 0,00%
Togo 0,00% 0,00%
Tunisie 129 129 1 1 7 0,00% 0,00%
Turquie 15 15 1 0,00% 0,00%
Ukraine 0,00% 0,00%
Uruguay 1 1 0,00% 0,00%
Viet nam 8 8 1 0,00% 0,00%
Yemen 0,00% 0,00%
Autres pays* 0,00% 0,00%
Total 915 485 21 173 362 258 22 089 105 609 432 4 609 436 7 617 952 100,00%

* Pour lesquels aucun niveau de coussin contracyclique n'a été défini pour l'autorité compétente

MONTANT DU COUSSIN DE FONDS PROPRES CONTRACYCLIQUE SPÉCIFIQUE À L'ÉTABLISSEMENT (EU CCYB2)

(EU CCYB2) Montant du coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement 31/12/2024
1 Montant total d'exposition au risque 8 780 940
2 Taux de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement 0,97%
3 Exigence de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à
l'établissement
84 850

La transposition de la réglementation bâloise dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1 et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal Distribuable (MMD), somme maximale qu'une banque est autorisée à consacrer aux distributions, vise à restreindre les distributions lorsque ces dernières résulteraient en un nonrespect de l'exigence globale de coussins applicable.

La distance au seuil de déclenchement du MMD correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et fonds propres totaux.

Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale Alpes Provence dispose d'une marge de sécurité de 1 010 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 887 millions d'euros de capital CET1.

Exigence SREP
CET1
Exigence SREP
Tier 1
Exigence globale de
capital
Exigence minimale de Pilier 1 4,50% 6,00% 8,00%
Exigence de Pilier 2 (P2R) 0,00% 0,00% 0,00%
Coussin de conservation 2,50% 2,50% 2,50%
Coussin systémique
Coussin contracyclique 0,97% 0,97% 0,97%
Exigence SREP (a) 7,97% 9,47% 11,47%
Ratios phasés au 31/12/2024 (b) 21,21% 21,21% 21,57%
Distance à l'exigence SREP (b-a) 1 324 pb 1 174 pb 1 010 pb
Distance au seuil de déclenchement du MMD 1 010 pb (887M€)

2.6 Ratio de levier

2.6.1 Cadre réglementaire

Le ratio de levier a pour objectif de contribuer à préserver la stabilité financière en agissant comme filet de sécurité en complément des exigences de fonds propres fondées sur le risque et en limitant l'accumulation d'un levier excessif en période de reprise économique. Il a été défini par le Comité de Bâle dans le cadre des accords de Bâle 3 et transposé dans la loi européenne via l'article 429 du CRR, modifié par le règlement délégué 62/2015 en date du 10 octobre 2014 et publié au Journal officiel de l'Union européenne le 18 janvier 2015.

Le ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et l'exposition en levier, soit les éléments d'actifs et de hors-bilan après certains retraitements sur les dérivés, les opérations entre entités affiliées du Groupe, les opérations de financements sur titres, les éléments déduits du numérateur et le hors-bilan.

Depuis la publication au Journal officiel de l'Union européenne le 7 juin 2019 du règlement européen CRR 2, le ratio de levier fait l'objet d'une exigence minimale de Pilier 1 de 3% applicable depuis le 28 juin 2021.

La publication du ratio de levier est obligatoire depuis le 1er janvier 2015 au moins une fois par an : les établissements peuvent choisir de publier un ratio non phasé ou un ratio phasé. Si l'établissement décide de modifier son choix de publication, il doit effectuer, lors de la première publication, un rapprochement des données correspondant à l'ensemble des ratios publiés précédemment, avec les données correspondant au nouveau ratio choisi.

La Caisse Régionale Alpes Provence a retenu comme option de publier le ratio de levier en format phasé.

Situation au 31 décembre 2024

Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication de l'article 451 de CRR2.

PUBLICATION D'INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RATIO DE LEVIER (EU LRA)

Le ratio de levier de la Caisse Régionale Alpes Provence s'élève à 8,24% sur une base de Tier 1 phasé.

Le ratio de levier est en hausse de 0,49 points de pourcentage sur l'année 2024, cela s'explique par une croissance des fonds propres plus important (+8,26%) que la croissance des expositions (+1,89%). Le ratio reste à un niveau élevé, supérieur de 5,24 points de pourcentage à l'exigence.

Le ratio de levier n'est pas un ratio sensible aux facteurs de risque et à ce titre, il est considéré comme une mesure venant compléter le dispositif de pilotage de la solvabilité et de la liquidité limitant déjà la taille de bilan. Dans le cadre du suivi du levier excessif, un pilotage est réalisé au niveau de la Caisse Régionale Alpes Provence fixant des contraintes de taille de bilan à certaines activités peu consommatrices d'emplois pondérés.

LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en milliers d'euros 31/12/2024 31/12/2023
Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
1 Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses) 26 464 618 25 390 224
2 Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu'elles sont déduites des actifs du
bilan selon le référentiel comptable applicable
3 (Déduction des créances comptabilisées en tant qu'actifs pour la marge de variation en espèces
fournie dans le cadre de transactions sur dérivés)
(630)
4 (Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d'opérations de financement sur titres qui sont
comptabilisés en tant qu'actifs)
5 (Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan)
6 (Montants d'actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1) (1 548 324) (1 397 561)
7 Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT) 24 916 294 23 992 033
Expositions sur dérivés
8 Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c'est-à-dire net des marges
de variation en espèces éligibles)
43 587 52 410
EU-8a Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l'approche standard
simplifiée
9 Montants de majoration pour l'exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés
SA-CCR
141 729 124 285
EU-9a Dérogation pour dérivés : Contribution de l'exposition potentielle future selon l'approche standard
simplifiée
EU-9b Exposition déterminée par application de la méthode de l'exposition initiale
10 (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SA
CCR)
EU-10a (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients)
(approche standard simplifiée)
EU-10b (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients
(méthode de l'exposition initiale)
11 Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus
12 (Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de
crédit vendus)
13 Expositions totales sur dérivés 185 315 176 695
Expositions sur opérations de financement sur titres (OFT)
14 Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les
transactions comptabilisées en tant que ventes
47 100
15 (Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts) 1 058
16 Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT
EU-16a Dérogation pour OFT : Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l'article 429
sexies, paragraphe 5, et à l'article 222 du CRR
17 Expositions lorsque l'établissement agit en qualité d'agent
EU-17a (Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients)
18 Expositions totales sur opérations de financement sur titres 48 158
Autres expositions de hors bilan
19 Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute 2 335 151 2 268 557
20 (Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents) (862 575) (939 444)
21 (Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et
provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan)
LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en milliers d'euros 31/12/2024 31/12/2023
Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
22 Expositions de hors bilan 1 472 576 1 329 113
Expositions exclues
EU-22a (Expositions exclues de la mesure de l'exposition totale en vertu de l'article 429 bis,
paragraphe 1, point c), du CRR)
(4 025 823) (3 321 015)
EU-22b (Expositions exemptées en vertu de l'article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et
hors bilan))
EU-22c (Exclusions d'expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement –
Investissements publics)
EU-22d (Exclusions d'expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement –
Prêts incitatifs)
EU-22e (Exclusions d'expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de
banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement)
EU-22f (Exclusions de parties garanties d'expositions résultant de crédits à l'exportation)
EU-22g (Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d'agents tripartites)
EU-22h (Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de
l'article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR)
EU-22i (Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de
l'article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR)
EU-22j (Réduction de la valeur d'exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires)
EU-22k (Total des expositions exemptées) (4 025 823) (3 321 015)
Fonds propres et mesure de l'exposition totale
23 Fonds propres de catégorie 1 1 862 519 1 718 784
24 Mesure de l'exposition totale 22 596 520 22 176 826
Ratio de levier
25 Ratio de levier (%) 8,24% 7,75%
EU-25 Ratio de levier (hors incidence de l'exemption des investissements publics et des prêts incitatifs)
(%)
8,24% 7,75%
25a Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale
applicable) (%)
8,24% 7,75%
26 Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (%) 3,00% 3,00%
EU-26a Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (%) 0,00% 0,00%
EU-26b dont : à constituer avec des fonds propres CET1 0,00% 0,00%
27 Exigence de coussin lié au ratio de levier (%) 0,00% 0,00%
EU-27a Exigence de ratio de levier global (%) 3,00% 3,00%
Choix des dispositions transitoires et expositions pertinentes
EU-27b Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres Transitoire Transitoire
Publication des valeurs moyennes
28 Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions
comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir
correspondants
47 130
29 Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions
comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir
correspondants
48 158
30 Mesure de l'exposition totale (en incluant l'incidence de toute exemption temporaire de réserves
de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28
(après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en
espèces à payer et à recevoir correspondants)
22 595 493 22 176 826
LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en milliers d'euros 31/12/2024 31/12/2023
Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
30a Mesure de l'exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de
banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28
(après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en
espèces à payer et à recevoir correspondants)
22 595 493 22 176 826
31 Ratio de levier (en incluant l'incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque
centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après
ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à
payer et à recevoir correspondants)
8,24% 7,75%
31a Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale
applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement
pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à
recevoir correspondants)
8,24% 7,75%

RÉSUMÉ DU RAPPROCHEMENT ENTRE ACTIFS COMPTABLES ET EXPOSITIONS AUX FINS DU RATIO DE LEVIER (EU LR1)

31/12/2024
Montant applicable - en milliers d'euros Montants
Phasés
Montants Non
Phasés
1 Total de l'actif selon les états financiers publiés 26 889 419 26 889 419
2 Ajustement pour les entités consolidées d'un point de vue comptable
mais qui n'entrent pas dans le périmètre de la consolidation
prudentielle
(3 818) (3 818)
3 (Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences
opérationnelles pour la prise en compte d'un transfert de risque)
4 (Ajustement pour l'exemption temporaire des expositions sur les
banques centrales (le cas échéant))
5 (Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan
conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la
mesure totale de l'exposition au titre de l'article 429 bis, paragraphe
1, point i), du CRR)
6 Ajustement pour achats et ventes normalisés d'actifs financiers
faisant l'objet d'une comptabilisation à la date de transaction
7 Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion
centralisée de la trésorerie
8 Ajustement pour instruments financiers dérivés (188 387) (188 387)
9 Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT) 1 058 1 058
10 Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la
conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit
équivalents)
1 472 576 1 472 576
11 (Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d'évaluation
prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les
fonds propres de catégorie 1)
EU-11a (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l'exposition
totale en vertu de l'article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
(4 025 823) (4 025 823)
EU-11b (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l'exposition
totale en vertu de l'article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)
12 Autres ajustements (1 548 505) (1 548 505)
13 Mesure de l'exposition totale 22 596 520 22 596 520

VENTILATION DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES) (EU LR3)

Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du CRR (en milliers d'euros) 31/12/2024
EU-1 Total des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions
exemptées), dont :
23 015 041
EU-2 Expositions du portefeuille de négociation
EU-3 Expositions du portefeuille bancaire, dont : 23 015 041
EU-4 Obligations garanties
EU-5 Expositions considérées comme souveraines 965 391
EU-6 Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de
développement, organisations internationales et entités du secteur public non
considérés comme des emprunteurs souverains
930 131
EU-7 Établissements 126 267
EU-8 Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier 11 480 867
EU-9 Expositions sur la clientèle de détail 3 130 550
EU-10 Entreprises 3 667 019
EU-11 Expositions en défaut 308 251
EU-12 Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne
correspondant pas à des obligations de crédit)
2 406 566

2.7 Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales

Liens en capital entre Crédit Agricole S.A et les Caisses régionales

Les relations en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales sont régies selon les termes d'un protocole conclu entre ces dernières et Crédit Agricole S.A., préalablement à l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A. En application de ce protocole, le contrôle des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. s'exerce à travers la société SAS Rue La Boétie, détenue en totalité par les Caisses régionales. SAS Rue La Boétie a pour objet la détention d'un nombre d'actions suffisant pour lui conférer à tout moment plus de 50 % du capital et des droits de vote de Crédit Agricole S.A.

2.7.1 Adéquation du capital en vision interne

Dans l'optique d'évaluer et de conserver en permanence des fonds propres adéquats afin de couvrir les risques auxquels elle est (ou peut être) exposée, la Caisse Régionale Alpes Provence complète son dispositif d'adéquation du capital en vision réglementaire par l'adéquation du capital en vision interne. De ce fait, la mesure des exigences de capital réglementaire (Pilier 1) est enrichie par une mesure du besoin de capital économique (Pilier 2), qui s'appuie sur le processus d'identification des risques et sur une évaluation selon une approche interne. Le besoin de capital économique doit être couvert par le capital interne qui correspond à la vision interne des fonds propres disponibles définie par le Groupe.

L'évaluation du besoin de capital économique est un des éléments de la démarche ICAAP qui couvre également le programme de stress-tests afin d'introduire une vision prospective de l'impact de scénarios plus défavorables sur le niveau de risque et sur la solvabilité de la Caisse Régionale Alpes Provence

Le suivi et la gestion de l'adéquation du capital en vision interne est développé conformément à l'interprétation des principaux textes réglementaires :

  • les accords de Bâle ;
  • la CRD 5 via sa transposition dans la réglementation française par l'ordonnance du 21 décembre 2020 ;
  • les lignes directrices de l'Autorité bancaire européenne ;
  • les attentes prudentielles relatives à l'ICAAP et l'ILAAP et la collecte harmonisée d'informations en la matière.

L'ICAAP est avant tout un processus interne et il appartient à chaque établissement de le mettre en œuvre de manière proportionnée. La mise en œuvre, mais également l'actualisation de la démarche ICAAP à leur niveau, sont ainsi de la responsabilité de chaque entité.

ICAAP INFORMATION (EU OVC)

Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication de l'article 438 (points a et c) de CRR2.

Le Groupe a mis en œuvre un dispositif de mesure du besoin de capital économique au niveau du Groupe Crédit Agricole, de Crédit Agricole S.A. et des principales entités françaises et étrangères du Groupe.

Le processus d'identification des risques majeurs vise, dans une première étape, à recenser de la manière la plus exhaustive possible l'ensemble des risques susceptibles d'impacter le bilan, le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation d'une entité ou du Groupe et à les classer par catégorie et sous catégories, selon une nomenclature homogène pour l'ensemble du Groupe. Dans une seconde étape, l'objectif est d'évaluer l'importance de ces risques d'une manière systématique et exhaustive afin d'identifier les risques majeurs.

Le processus d'identification des risques allie plusieurs sources : une analyse interne à partir d'informations recueillies auprès de la filière Risques et des autres fonctions de contrôle et une analyse complémentaire fondée sur des données externes. Il est formalisé pour chaque entité et pour le Groupe, coordonné par la filière Risques et approuvé par le Conseil d'administration.

Pour chacun des risques majeurs identifiés, la quantification du besoin de capital économique s'opère de la façon suivante :

  • les mesures de risques déjà traités par le Pilier 1 sont revues et, le cas échéant, complétées par des ajustements de capital économique ;
  • les risques absents du Pilier 1 font l'objet d'un calcul spécifique de besoin de capital économique, fondé sur des approches internes ;
  • de manière générale, les mesures de besoin de capital économique sont réalisées avec un horizon de calcul à un an ainsi qu'un quantile (probabilité de survenance d'un défaut) dont le niveau est fonction de l'appétence du Groupe en matière de notation externe ;
  • enfin, la mesure du besoin de capital économique tient compte de façon prudente des effets de diversification résultant de l'exercice d'activités différentes au sein du même Groupe, y compris entre la banque et l'assurance.

La cohérence de l'ensemble des méthodologies de mesure du besoin de capital économique est assurée par une gouvernance spécifique au sein du Groupe.

La mesure du besoin de capital économique est complétée par une projection sur l'année en cours, en cohérence avec les prévisions du capital planning à cette date, de façon à intégrer l'impact des évolutions de l'activité sur le profil de risques.

Sont pris en compte pour l'évaluation du besoin de capital économique au 31 décembre 2023 l'ensemble des risques majeurs recensés lors du processus d'identification des risques. La Caisse Régionale Alpes Provence mesure notamment le risque de taux sur le portefeuille bancaire, le risque de variation de valeur du portefeuille titres, le risque d'activité et risque stratégique, le risque de crédit, le risque de prix de la liquidité.

La Caisse Régionale Alpes Provence s'assure que l'ensemble du besoin de capital économique est couvert par le capital interne, vision interne des fonds propres, définie en tenant compte du principe de continuité d'exploitation.

Outre le volet quantitatif, l'approche du Groupe repose également sur un volet qualitatif complétant les mesures de besoin de capital économique par des indicateurs d'exposition au risque et de contrôle permanent des métiers. Le volet qualitatif répond à trois objectifs :

  • l'évaluation du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle des entités du périmètre de déploiement selon différents axes, cette évaluation étant une composante du dispositif d'identification des risques ;
  • si nécessaire, l'identification et la formalisation de points d'amélioration du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle permanent, sous forme d'un plan d'action formalisé par l'entité ;
  • l'identification d'éventuels éléments qui ne sont pas correctement appréhendés dans les mesures d'ICAAP quantitatif.

2.8 Conglomérat financier

PARTICIPATIONS DANS DES ENTREPRISES D'ASSURANCE NON DÉDUITES DES FONDS PROPRES (INS1)

INFORMATIONS RELATIVES AUX EXIGENCES EN FONDS PROPRE ET AU RATIO D'ADÉQUATION DU CAPITAL DES CONGLOMÉRATS FINANCIERS (INS2)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication des tableaux INS1 « Participations dans des entreprises d'assurance non déduites des fonds propres » et INS2 « Informations relatives aux exigences en fonds propre et au ratio d'adéquation du capital des conglomérats financiers ».

3. ANNEXES AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS

DIFFÉRENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION COMPTABLE ET RÉGLEMENTAIRE ET CORRESPONDANCE ENTRE LES ÉTATS FINANCIERS ET LES CATÉGORIES DE RISQUES RÉGLEMENTAIRES (LI1)

31/12/2024 Valeurs comptables des éléments
(en milliers d'euros) Valeurs
comptables
telles que
déclarées dans
les états
financiers
publiés
Valeurs
comptables selon
le périmètre de
consolidation
prudentielle
Soumis au
cadre du
risque de
crédit
Soumis au
cadre du
risque de
crédit de
contreparti
e
Soumis au
cadre des
titrisations
Soumis au
cadre du
risque de
marché
Non soumis à
des exigences
de fonds
propres ou
soumis à des
déductions
des fonds
propres
Actif
1 Caisse, banques centrales 106 119 106 119 106 119
2 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 369 534 400 855 337 951 62 904 258 62 904
3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 62 904 62 904 62 904 62 904
4 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 306 630 337 951 337 951 258
5 Instruments dérivés de couverture 309 921 309 921 309 921
6 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 098 904 2 099 326 2 099 068
7 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur
par capitaux propres recyclables
162 413 162 413 162 155
8 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la
juste valeur par capitaux propres non recyclables
1 936 491 1 936 913 1 936 913
9 Actifs financiers au coût amorti 23 648 636 23 654 035 23 605 877 48 158
10 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 592 049 3 597 421 3 549 263 48 158
11 Prêts et créances sur la clientèle 19 081 162 19 081 188 19 081 188
12 Titres de dettes 975 425 975 425 975 425
13 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en
taux
(206 575) (206 575) (206 575)
14 Actifs d'impôts courants et différés 109 553 109 553 109 553
15 Compte de régularisation et actifs divers 214 601 214 571 210 466 825 3 280
16 Actifs non courants destinés à être cédés et activités
abandonnées
17 Participation aux bénéfices différés
18 Participation dans les entreprises mises en
équivalence
40 944
19 Immeubles de placement 91 348 91 348 91 348
20 Immobilisations corporelles 106 378 106 391 106 391
21 Immobilisations incorporelles 56 56 56
22 Ecart d'acquisition
Total de l'actif 26 889 419 26 885 601 26 666 774 421 808 258 62 904 (203 239)
31/12/2024 Valeurs comptables des éléments
(en milliers d'euros) Valeurs
comptables
telles que
déclarées dans
les états
financiers
publiés
Valeurs
comptables selon
le périmètre de
consolidation
prudentielle
Soumis au
cadre du
risque de
crédit
Soumis au
cadre du
risque de
crédit de
contreparti
e
Soumis au
cadre des
titrisations
Soumis au
cadre du
risque de
marché
Non soumis à
des exigences
de fonds
propres ou
soumis à des
déductions
des fonds
propres
Passif
1 Banques centrales
2 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 64 038 64 038 64 038
3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 64 038 64 038 64 038
4 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option
5 Instruments dérivés de couverture 181 060 181 060 181 060
6 Passifs financiers au coût amorti 22 475 306 22 471 252 48 096 22 423 156
7 Dettes envers les établissements de crédit 12 747 243 12 747 243 48 096 12 699 147
8 Dettes envers la clientèle 9 065 791 9 061 737 9 061 737
9 Dettes représentées par un titre 662 272 662 272 662 272
10 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en
taux
(14 388) (14 388) (14 388)
11 Passifs d'impôts courants et différés 569 569 549 20
12 Comptes de régularisation et passifs divers 638 162 638 398 59 045 579 353
13 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être
cédés et activités abandonnées
14 Provisions techniques des contrats d'assurance
15 Provisions 86 497 86 497 86 497
16 Dettes subordonnées
17 Total dettes 23 431 244 23 427 426 59 594 48 096 23 319 736
18 Capitaux propres 3 458 175 3 458 175 3 458 175
19 Capitaux propres - part du groupe 3 457 640 3 457 641 3 457 641
20 Capital et réserves liées 741 542 741 542 741 542
21 Réserves consolidées 1 973 255 1 973 255 1 973 255
22 Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres
608 913 608 913 608 913
23 Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres sur activités abandonnées
24 Résultat de l'exercice 133 931 133 930 133 930
25 Participations ne donnant pas le contrôle 535 534 534
Total de passif 26 889 419 26 885 601 59 594 48 096 26 777 911

Les valeurs comptables sur le périmètre de consolidation réglementaire (colonne b) ne sont pas égales à la somme de leur ventilation par type de risque (colonne c à g).

PRINCIPALES SOURCES D'ÉCARTS ENTRE LES VALEURS COMPTABLES ET RÉGLEMENTAIRES DES EXPOSITIONS (LI2)

31/12/2024 Éléments soumis au :
(en millions d'euros) TOTAL Cadre du
risque de
crédit
Cadre du
risque de
contrepartie
Dispositions
relatives à la
titrisation
Cadre du
risque de
marché
1 Valeur comptable des actifs dans le cadre du périmètre de
consolidation réglementaire (selon le modèle EU LI1)
27 088 839 26 666 774 421 808 258 62 904
2 Valeur comptable des passifs dans le cadre du périmètre
de consolidation réglementaire (selon le modèle EU LI1)
107 690 59 594 48 096
3 Montant total net dans le cadre du périmètre de
consolidation réglementaire
26 981 149 26 607 180 373 712 258 62 904
4 Montants hors bilan 9 509 720 2 548 410
5 Écarts de valorisation 179 052 28 461 150 591
6 Écarts dus à des règles de compensation différentes, autres
que celles déjà indiquées à la ligne 2
(245 098) (245 098)
7 Écarts dus à la prise en compte des provisions 400 433 400 433
8 Ecarts dus à l'utilisation de techniques d'Atténuation du Risque
de Crédit (ARC)
(2) (2)
9 Ecarts dus aux facteurs de conversion du crédit 208 284
10 Ecarts dus à la titrisation avec transfert du risque
11 Autres ajustements (1 575 306) (1 456 194) (119 111)
12 Montants d'exposition pris en compte à des fins
réglementaires
28 288 640 28 128 288 160 094 258

DESCRIPTION DES DIVERGENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION (LI3 : ENTITÉ PAR ENTITÉ)

31/12/2024
Méthode de
Nom de l'entité consolidation
comptable
Intégration
globale
Intégration
proportionnelle
Mise en
équivalence
Ni consolidée ni
déduite
Déduite Description de l'entité
SOFIPACA MEE X ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET
D'ASSURANCE - Activités des
services financiers, hors
assurance et caisses de

retraite

(1) Le périmètre de consolidation est décrit intégralement dans l'annexe 13 aux comptes consolidés.

EXPLICATIONS DES ÉCARTS ENTRE LES MONTANTS COMPTABLES ET LES EXPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES (EU LIA)

Les différences constatées entre les valeurs comptables telles que déclarées dans les états financiers publiés (colonne a, tableau LI1) et les valeurs comptables selon le périmètre de consolidation prudentiel (colonne b, tableau LI1) sont liées à la divergence de méthode de consolidation de la société SOFIPACA qui est intégrée selon la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers alors qu'elle est intégrée selon la méthode de l'intégration proportionnelle dans le périmètre prudentiel.

L'écart provient essentiellement de l'élimination des opérations réciproques dans le périmètre.

AUTRES INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE CHAMP D'APPLICATION (EU LIB)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'autre information qualitative à apporter.

Caisse Régionale Alpes Provence - Informations Pilier 3 - 31 décembre 2024 38/185

4. COMPOSITION ET ÉVOLUTION DES EMPLOIS PONDÉRÉS

4.1 Synthèse des emplois pondérés

4.1.1 Emplois pondérés par type de risque (EU OV1)

Les emplois pondérés au titre du risque de crédit, des risques de marché et du risque opérationnel s'élèvent à 8 781 millions d'euros au 31 décembre 2024 contre 8 026 millions d'euros au 31 décembre 2023.

Montant total d'exposition au
risque (TREA)
Exigences
totales de
fonds propres
31/12/2024 31/12/2023 31/12/2024
1 Risque de crédit (hors CCR) 8 069 968 7 352 510 645 597
2 Dont approche standard 779 115 805 044 62 329
3 Dont approche NI simple (F-IRB) 1 539 665 1 387 739 123 173
4 Dont approche par référencement
EU 4a Dont actions selon la méthode de pondération
simple
1 849 856 1 674 264 147 988
5 Dont approche NI avancée (A-IRB) 3 901 332 3 485 463 312 107
6 Risque de crédit de contrepartie - CCR 129 514 100 351 10 361
7 Dont approche standard 46 967 32 448 3 757
8 Dont méthode du modèle interne (IMM)
EU 8a Dont expositions sur une CCP
EU 8b Dont ajustement de l'évaluation de crédit — CVA 67 903 6 604
9 Dont autres CCR
15 Risque de règlement 1
16 Expositions de titrisation dans le portefeuille hors
négociation (après le plafond)
52 68 4
17 Dont approche SEC-IRBA
18 Dont SEC-ERBA (y compris IAA)
19 Dont approche SEC-SA 52 68 4
EU 19a Dont 1 250 % / déduction
20 Risques de position, de change et de matières
premières (Risque de marché)
21 Dont approche standard
22 Dont approche fondée sur les modèles internes
EU 22a Grands risques
23 Risque opérationnel 581 406 573 089 46 512
EU 23a Dont approche élémentaire
EU 23b Dont approche standard 15 920 15 960 1 274
EU 23c Dont approche par mesure avancée 565 486 557 129 45 239
24 Montants inférieurs aux seuils de déduction
(soumis à pondération de 250 %)
214 852 221 002 17 188
25 Total 8 780 940 8 026 019 702 475

Brève déclaration sur les risques

Le Conseil d'administration du Crédit Agricole Alpes Provence exprime annuellement son appétit pour le risque par une déclaration formelle. La déclaration d'appétit pour le risque du Groupe est élaborée en cohérence avec le processus d'identification des risques. Cette déclaration est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale du Groupe. Les orientations stratégiques du Plan à moyen terme, de la déclaration d'appétit pour le risque, du processus budgétaire et de l'allocation des ressources aux différents métiers sont cohérentes entre elles.

L'appétit pour le risque (Risk Appetite) de la Caisse Régionale est le type et le niveau agrégé de risque que la Caisse Régionale est prête à assumer, dans le cadre de ses objectifs stratégiques.

  • La détermination de l'appétit pour le risque de la Caisse Régionale s'appuie en particulier sur la politique financière et la politique de gestion des risques qui sont fondées sur :
    • La politique de crédit (Particuliers, Professionnels et Agriculteurs, Entreprises et collectivités, Professionnels de l'Immobilier et FEL),
    • La politique Financière (risques de marché, de taux, de liquidité)

La formalisation de l'appétit pour le risque permet à la Direction générale et au Conseil d'administration de définir la trajectoire de développement de la Caisse Régionale en cohérence avec le Plan Moyen Terme et de la décliner en stratégies opérationnelles. Elle résulte d'une démarche coordonnée et partagée entre la Direction du Contrôle permanents et des Risques et de la Direction financière.

  • La déclaration d'appétit pour le risque vise notamment à :
    • Engager les administrateurs et la Direction dans une réflexion et un dialogue sur la prise de risque ;
    • Formaliser, normer et expliciter le niveau de risque acceptable en lien avec une stratégie donnée ;
    • Intégrer pleinement la dimension risque/rentabilité dans le pilotage stratégique et les processus de décision ;
    • Disposer d'indicateurs avancés et de seuils d'alertes permettant d'améliorer la résilience en activant des leviers d'action en cas d'atteinte de niveaux d'alerte par rapport à la norme d'appétit pour le risque ;
    • Améliorer la communication externe vis-à-vis des tiers sur la solidité financière et la maîtrise des risques.
  • L'appétit pour le risque de la Caisse Régionale s'exprime au moyen d'indicateurs clés dont notamment :
    • La solvabilité qui garantit la pérennité de la Caisse Régionale en assurant un niveau de fonds propres suffisants au regard des risques pris par l'établissement,
    • La liquidité dont la gestion vise à éviter un assèchement des sources de financement du Groupe pouvant conduire à un défaut de paiement, voire à une mise en résolution,
    • Le résultat, car il nourrit directement la solvabilité future et la capacité de distribution aux actionnaires, et constitue donc un élément clé de la communication financière de la Caisse Régionale.
  • Les indicateurs clés sont déclinées en trois niveaux de risques :
    • L'appétit correspond à une gestion normale et courante des risques. Elle se décline sous forme d'objectifs budgétaires dans le cadre de limites opérationnelles, dont les éventuels dépassements sont immédiatement signalés à la Direction générale qui statue sur des actions correctrices ;
    • La tolérance correspond à une gestion exceptionnelle d'un niveau de risque dégradé. Le dépassement des seuils de tolérance sur des indicateurs ou limites clés déclenche une information immédiate au Conseil d'administration ;

La capacité reflète le niveau maximal de risques que la Caisse Régionale pourrait théoriquement assumer sans enfreindre ses contraintes opérationnelles ou règlementaires

Le dispositif d'appétit pour le risque de la Caisse Régionale s'appuie sur le processus d'identification des risques qui vise à recenser de la manière la plus exhaustive possible les risques majeurs de la Caisse Régionale et à les classer par catégorie et sous catégories selon une nomenclature homogène.

Organisation des risques

Les principaux types de risques propres à l'activité de la Caisse Régionale sont présentés ci-après et sont explicités au travers des actifs pondérés ou d'autres indicateurs lorsque les actifs pondérés ne sont pas adaptés.

Le risque de crédit :

Le risque de crédit est défini comme la probabilité d'une inexécution par un emprunteur ou une contrepartie de ses obligations vis-à-vis de la Banque conformément aux conditions convenues. L'évaluation de cette probabilité de défaut et du taux de recouvrement du prêt ou de la créance en cas de défaut est un élément essentiel de l'évaluation de la qualité du crédit. Les actifs pondérés spécifiques à ce risque s'élèvent à 8 117 milliards d'euros au 31 décembre 2024. Conformément aux recommandations de l'Autorité Bancaire Européenne, ce risque intègre également les risques sur les participations en actions.

Le risque opérationnel :

Le risque opérationnel est le risque de perte résultant de processus internes défaillants ou inadéquats (notamment ceux impliquant le personnel et les systèmes informatiques) ou d'événements externes, qu'ils soient délibérés, accidentels ou naturels (inondations, incendies, tremblements de terre, attaques terroristes…). Le risque opérationnel recouvre la fraude, les risques en lien avec les ressources humaines, les risques juridiques et de réputation, les risques de non-conformité, les risques fiscaux, les risques liés aux systèmes d'information, la fourniture de services financiers inappropriés (conduct risk), les risques de défaillance des processus opérationnels y compris les processus de crédit, ou l'utilisation d'un modèle (risque de modèle), ainsi que les conséquences pécuniaires éventuelles liées à la gestion du risque de réputation. Les actifs pondérés spécifiques à ce risque s'élèvent à 581 millions d'euros au 31 décembre 2024.

Le risque de contrepartie :

Le risque de contrepartie est la manifestation du risque de crédit à l'occasion d'opérations de marché, d'investissements, et/ou de règlements. Le montant de ce risque varie au cours du temps avec l'évolution des paramètres de marché affectant la valeur potentielle future des transactions concernées.

Le risque de marché :

Le risque de marché est le risque de perte de valeur provoqué par une évolution défavorable des prix ou des paramètres de marché. Les paramètres de marché sont, sans que cette liste soit exhaustive, les taux de change, les cours des valeurs mobilières et des matières premières négociables (que le prix soit directement coté ou obtenu par référence à un actif similaire), le prix de dérivés sur un marché organisé ainsi que tous les paramètres qui peuvent être induits de cotations de marché comme les taux d'intérêt, les spreads de crédit, les volatilités ou les corrélations implicites ou d'autres paramètres similaires. Le stress de marché du portefeuille de banking book (Stress Groupe) s'élève à 37M€.

Le risque de titrisation du portefeuille bancaire :

La titrisation est une opération ou un montage par lequel le risque de crédit associé à une exposition ou à un ensemble d'expositions est subdivisé en tranches. Tout engagement pris dans le cadre d'une structure de titrisation (y compris les dérivés et les lignes de liquidité) est considéré comme une exposition de titrisation. Les seules expositions de la Caisse Régionale au risque de titrisation sont des risques issus de ses titrisations propres.

Les risques liés aux impôts différés et à certaines participations dans des établissements de crédit ou financiers :

Les montants inférieurs aux seuils de déduction des fonds propres prudentiels génèrent des actifs pondérés qui s'élèvent à 1 080 M€.

Le risque de liquidité :

Le risque de liquidité est le risque que la Banque ne puisse pas honorer ses engagements ou dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs qui lui sont spécifiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Il traduit le risque de ne pas pouvoir faire face à des flux nets sortants de trésorerie y compris liés à des besoins en collatéral, sur l'ensemble des horizons du court terme au long terme. Le risque spécifique du Groupe peut être notamment appréhendé au travers du Ratio de Liquidité à Court terme (LCR) analysant la couverture des sorties nettes de trésorerie à trente jours en scénario de stress. Au 31 Décembre 2024, la Caisse Régionale respecte l'ensemble des limites règlementaires ainsi que l'ensemble des contraintes définies par les règles définies par le Groupe Crédit Agricole.

De manière transversale, les risques auxquels le Groupe est exposé peuvent provenir d'un certain nombre de facteurs liés entre autres à l'évolution de son environnement macro-économique, concurrentiel, de marché et réglementaire ou de facteurs liés à la mise en œuvre de sa stratégie, à son activité ou à ses opérations.

Processus de gestion de risques

La gestion des risques, inhérente à l'exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale, mis en œuvre par tous les acteurs intervenant de l'initiation des opérations jusqu'à leur maturité finale.

La responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est assurée par la Direction du Contrôle Permanents et des Risques rapportant directement à la Direction générale.

Si la maîtrise des risques relève en premier lieu de la responsabilité des métiers qui assurent le développement de leur activité, la Direction du Contrôle Permanent et des Risques a pour mission de garantir que les risques auxquels est exposée la Caisse régionale sont conformes aux politiques risques définies par les métiers (limites globales et individualisées, critères de sélectivité) et compatibles avec les objectifs de croissance et de rentabilité de la Caisse régionale.

Afin d'assurer une vision homogène des risques au sein de la Caisse régionale, la Direction du Contrôle Permanent et des Risques assure les missions suivantes :

  • Coordonner le processus d'identification des risques et la mise en œuvre du cadre d'appétit pour le risque du Groupe en collaboration avec les fonctions Finances, gie et Conformité et les lignes métiers ;
  • Fournir des avis indépendants à la Direction générale sur l'exposition aux risques induite par les prises de position des métiers (opérations de crédit, fixation des limites des risques de marché) ;
  • Assurer le recensement et l'analyse des risques dans les systèmes d'informations risques.

La gestion des risques structurels de gestion de bilan (taux, change, liquidité) ainsi que la politique de refinancement et le pilotage des besoins en capital sont assurés par la Direction financière de la Caisse régionale.

La surveillance de ces risques par la Direction générale s'exerce dans le cadre du Comité Financier, auquel participe la Direction du Contrôle Permanent et des Risques.

La Direction du Contrôle permanent et des Risques tient informés la Direction Générale et le Conseil d'Administration du degré de maîtrise du risque, les alertes de tout risque de déviation par rapport aux politiques risques validées. Elle les informe des résultats du dispositif de prévention. Elle leur soumet toute proposition d'amélioration du dispositif rendue nécessaire par l'évolution des métiers et de leur environnement.

Cette action s'inscrit dans le cadre des instances de gouvernance tout particulièrement :

Le Comité des risques (émanation du Conseil d'administration, six réunions par an) : analyse des facteurs clés de la déclaration d'appétit pour le risque du Groupe définie par la Direction générale, examen régulier des problématiques de gestion des risques et de contrôle interne de la Caisse régionale, revue de l'information semestrielle et du Rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques ;

  • Le Comité de contrôle interne (CCI, présidé par le Directeur général de la Caisse régionale, quatre réunions par an) : examine des problématiques de contrôle interne, valide l'information semestrielle et du Rapport annuel sur le contrôle interne, veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'Entreprise, soient adoptés ;
  • Le Comité de Pilotage des Risques présidé par le Directeur général de la Caisse régionale : présentations mensuelles des risques crédits de la Caisse régionale tous marchés, synthèses de revues de dossiers réalisées, analyses filières, qualité de la notation ;
  • Le Comité Financier (Comité présidé par la Direction générale) : analyse les risques financiers de la Caisse Régionale et valide les orientations de gestion permettant de les maitriser ;

Principales caractéristiques des systèmes d'information et d'évaluation des risques

Cf. chapitre 4.2. Paragraphe introductif, paragraphe gestion du risque crédit.

Stratégies et processus de gestion de couverture et d'atténuation des risques

Cf. chapitre 4.4 Technique de réduction du risque de crédit et de contrepartie

PUBLICATION DES ACCORDS DE GOUVERNANCE (EU OVB)

Présentation du conseil

La Caisse Régionale du Crédit Agricole Alpes Provence est une société coopérative à capital et personnes variables. Elle dispose à sa tête de deux mandataires sociaux : le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général.

Le Président conduit les travaux de l'organe délibérant (le Conseil d'Administration), et nomme par délégation du Conseil d'Administration, le Directeur Général.

Le Conseil d'Administration valide les orientations et la politique de la Caisse Régionale sur proposition du Directeur Général, lequel les met en œuvre et assure le bon fonctionnement et la bonne gestion de la Caisse Régionale, dans le respect des règles de la profession. Conformément à l'article 15.1de ses statuts, la Caisse Régionale est administrée par un Conseil d'Administration composé de 21 membres au maximum, de nationalité française.

Chaque année, après l'assemblée générale de la Caisse Régionale, le Conseil d'Administration élit son Président et les deux Vice-Présidents du Conseil d'Administration, chacun étant issu d'un département différent.

Mandataires sociaux

Mandats du Directeur Général M. Laurent FROMAGEAU

Mandats Locaux Mandats nationaux
o Directeur Général de la Caisse Régionale du o Président de la SNC Crédit Agricole E Développement
Crédit Agricole Alpes Provence o Président DOXALIA
o Administrateur de la Fondation d'Entreprise o Membre FNCA - Réunion ANCD et DG
du Crédit Agricole Alpes Provence, o Membre FNCA - Réunion Plénière
représentant le membre fondateur o Membre FNCA - Commission Marché Clients et
o Administrateur de SOFIPACA Innovation
o Membre du TOP 20 o Membre FNCA - Commission de l'Engagement
Sociétal et de l'Identité Coopérative

Mandats du Président Franck ALEXANDRE

Mandats Locaux Mandats nationaux
o Président de la Caisse Régionale du Crédit
Agricole Alpes Provence,
o Président de la Caisse Locale de Beaumes de
Venise,
o Président de la Fondation d'entreprise du
Crédit Agricole Alpes Provence,
o Administrateur de SOFIPACA,
o Vice-Président du syndicat AOC Gigondas,
o Vice-Président de l'association de gestion
CERFRANCE AFGA.
o Membre de la Commission Finances et Risques de la
FNCA,
o Membre de l'Association des Présidents de CR
(FNCA),
o Membre FNCA Réunion plénière,
o Membre du comité logement et territoires de la FNCA,
o Membre du comité de l'agriculture et de
l'agroalimentaire de la FNCA,
o Président du Comité filières Vins et spiritueux de la
FNCA.
o Administrateur de Crédit Agricole Grand Crus
Investissements,
o Administrateur de CA Indosuez
o Administrateur du LCL

Politique de mixité du Conseil d'Administration

Le champ d'application de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'Administration et de Surveillance, se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA et ne s'applique donc pas aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel Cependant, cette recherche de diversification a été mise en place à la Caisse Régionale.

Lors du Comité des Nominations du 2 février 2016 les recommandations du Groupe en matière de féminisation ont été présentées :

« Pour les Caisses ayant une proportion de femmes siégeant dans leurs conseils compris entre 8% et 20 % à l'issue des AG 2015 (14 Caisses dont CAAP) : fixation d'un objectif à atteindre de 30 % d'ici à l'AG 2018, puis de 40 % d'ici à l'AG 2020 ».

Le Conseil d'Administration est composé de 9 femmes depuis l'Assemblée Générale 2022 soit 42% de ses membres.

Comité des Risques

Les décisions du conseil d'administration s'appuient sur les recommandations de différents comités constitués des membres du conseil et dédiés à des thématiques spécifiques (audit, risques, rémunération etc.).

Plus spécifiquement pour l'évaluation des risques, en application des dispositions du Code Monétaire et Financier (article L.511-89) issues de la transposition de la Directive CRD IV, le Conseil d'Administration du 29 septembre 2015 a validé la constitution d'un Comité des Risques

Le Comité des Risques est un comité spécialisé du Conseil d'Administration. Sa mission est de conseiller le Conseil d'Administration sur la stratégie globale de la Caisse Régionale et sur l'appétence globale en matière de risques, actuels et futurs et d'assister le Conseil d'Administration lorsque celui-ci contrôle la mise en œuvre de cette stratégie par les personnes mentionnées à l'article L.511-13 Code monétaire et financier1 et par le responsable de la fonction de gestion des risques.

Le Comité des Risques est composé de cinq administrateurs de la Caisse Régionale désignés par le Conseil d'Administration. Deux membres de la Direction sont régulièrement invités au Comité des Risques : le Directeur du Contrôle Permanent et des Risques (responsable de la fonction de Gestion des Risques) et le Directeur Financier.

Lors des réunions du Comité des Risques sont présentés notamment la Matrice d'Appétence aux Risques et son Tableau de Bord, l'activité du Contrôle Central des Risques, les ICAAP quantitatifs et qualitatifs, l'analyse des indicateurs de risque crédit, les passages à pertes, la restitution de l'activité du Contrôle Permanent, le reporting de l'activité du DPO, la restitution des missions du Contrôle Périodique validées dans le trimestre, le reporting de l'activité de la Conformité et du RCSI, le reporting de l'activité de la Sécurité Financière, le reporting de l'activité du CISO, le reporting de l'activité du RPCA, le reporting de la fraude interne et fraude externe, les autres reporting de son ressort (éventuel dépassement des limites de la politique crédit ou de la politique financière), le reporting sur la gestion des sanctions internationales ainsi que des présentations spécifiques sur des thèmes particuliers en fonction de l'actualité : recommandations HCSF, relations avec les régulateurs, stress test, …

Le Comité Risque de février est réservé au Rapport Annuel de Contrôle Interne et celui de septembre à l'Information Semestrielle de Contrôle Interne

1 L'article L.511-13 vise les "personnes assurant la direction effective de l'établissement".

4.2 Risque de crédit et de contrepartie

On entend par:

  • Probabilité de défaut (PD) : probabilité de défaut d'une contrepartie sur une période d'un an ;
  • Valeurs exposées au risque (EAD) : montant de l'exposition en cas de défaillance. La notion d'exposition englobe les encours bilanciels ainsi qu'une quote-part des engagements hors bilan ;
  • Pertes en cas de défaut (LGD) : rapport entre la perte subie sur une exposition en cas de défaut d'une contrepartie et le montant de l'exposition au moment du défaut ;
  • Expositions brutes : montant de l'exposition (bilan + hors bilan), après effets de compensation et avant application des techniques de réduction du risque de crédit (garanties et sûretés) et avant application du facteur de conversion (CCF) ;
  • Facteur de conversion (CCF) : rapport entre le montant non encore utilisé d'un engagement, qui sera tiré et en risque au moment du défaut, et le montant non encore utilisé de l'engagement, dont le montant est calculé en fonction de la limite autorisée ou, le cas échéant, non autorisée lorsqu'elle est supérieure ;
  • Pertes attendues (EL) : le montant de la perte moyenne que la banque estime devoir constater à horizon d'un an sur son portefeuille de crédits ;
  • Emplois pondérés (RWA) : le montant des emplois pondérés est obtenu en appliquant à chaque valeur exposée au risque un taux de pondération. Ce taux dépend des caractéristiques de l'exposition et de la méthode de calcul retenue (IRB ou standard) ;
  • Ajustements de valeur : dépréciation individuelle correspondant à la perte de valeur d'un actif liée au risque de crédit et constatée en comptabilité soit directement sous forme de passage en perte partielle, soit via un compte de correction de valeur ;
  • Evaluations externes de crédit : évaluations de crédit établies par un organisme externe d'évaluation de crédit reconnu conformément au règlement (CE) n° 1060/2009.

Profil de risque global

L'activité de la Caisse Régionale est centrée sur l'activité de Banque universelle de proximité en France avec un stock de défaut faible et un taux de provisionnement prudent.

Le profil de risque de la Caisse régionale est suivi et présenté à minima semestriellement en Comité des risques de la Caisse Régionale et au Conseil d'administration. Le franchissement des niveaux tolérés des indicateurs ou des limites centrales du dispositif conduisent à l'information et à la proposition d'actions correctrices au Conseil d'administration. Les dirigeants effectifs et le Conseil d'Administration sont ainsi régulièrement informés de l'adéquation du profil de risque avec l'appétit pour le risque.

Les principaux éléments du profil de risque de la Caisse régionale au 31 décembre 2024 sont détaillés cidessous :

Ratio CET 1 Ratio LCR Coût du risque en
M€
Résultat en
M€
Taux de
défaut
31/12/2024 21,2% 110,4% 36,7 133,9 1,56%
31/12/2023 21,4% 105,6% 31,6 116,4 1,63%

Au 31 décembre 2024, les indicateurs d'appétit pour le risque de la Caisse Régionale se situent dans la zone d'appétit pour le risque défini par le Groupe. Ils n'ont pas atteint les seuils exprimant son niveau de tolérance.

4.2.1 Gestion du risque de crédit

Toute opération de crédit nécessite une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement et de la façon la plus efficiente de structurer l'opération, notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s'inscrire dans la stratégie risques du métier ou de l'entité concerné et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base individuelle que globale. La décision finale d'engagement s'appuie sur la note interne de la contrepartie et est prise par des unités d'engagement ou des Comités de crédit, sur la base d'un avis risque indépendant du représentant de la ligne métier Risques et contrôles permanents lorsque lorsque les engagements sur le groupe de risque représentent un risque significatif en volume et/ou en qualité. Les dossiers des filières les plus risquées font l'objet sans exception d'un avis risque indépendant de la ligne Risques et Contrôle Permanent.

Le Conseil d'administration de la Caisse Régionale constitue la plus haute instance de décision de la Caisse Régionale en matière de crédit.

Par ailleurs, le principe d'une limite de risque sur base individuelle est appliqué à tout type de contrepartie.

4.2.1.1 Principes généraux de prise de risque

La politique d'octroi de crédit fixe la stratégie risque crédit de la Caisse Régionale en précisant l'organisation retenue et les règles d'octroi, ainsi que les politiques risques déclinées par marché.

Cette politique fixe les règles à l'octroi. Elle s'impose à tous. Des dérogations par rapport à certains critères peuvent être demandées et sont clairement encadrées et les décisionnaires bien identifiés : décision de la Direction des Crédits, de la Direction des Entreprises et Banque Privée, du Pré Comité des Prêts, du Comité des Prêts ou du Conseil d'Administration.

La politique d'octroi de Crédit est validée annuellement par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale. La politique 2024 a été revue le 30 avril 2024. Elle annule et remplace la Politique d'octroi 2023.

En matière de délégations d'octroi, la Politique d'octroi de Crédit est précisée dans des Notes d'instructions générales, puis déclinée dans les procédures opérationnelles de délégations à disposition de tous les collaborateurs de l'entreprise. Ces délégations organisées par métier prennent notamment en compte la qualité du client au travers de sa note Bâle II et le risque spécifique du projet à financer. Elles sont octroyées

en encours consolidé du groupe de risque non pondéré des garanties prises à l'exception de Foncaris, cellesci étant analysées dans la qualité du projet présenté.

Les grands principes

L'Octroi de Crédit intègre systématiquement une analyse du dossier selon les critères Bâlois : Score, groupe de risque, notation, encours, garantie et délégation.

Les délégations d'octrois et de paiements sont proposées par le Directeur des Crédits, aux collaborateurs de la Caisse Régionale, en fonction des métiers exercés, dans le respect de la Politique d'Octroi de Crédits validée par le Conseil d'Administration.

Le niveau de délégation est fonction du Score, du grade de risque à défaut de la note ANADEFI ou BDF. Elles sont précisées dans un tableau des délégations mis à disposition de l'ensemble des intervenants.

Détermination du niveau de délégation

Les limites d'encours sont calculées par nature de financement :

  • Les encours de crédits CT non causés ou assimilés
  • Les encours intégrant MLT, Crédit-Bail et crédits CT causés ou assimilés
  • Si l'une des limites après projet est dépassée alors le dossier est hors de ce niveau de délégation.

La limite de financement par emprunteur se calcule en encours bruts (engagements de la Caisse Régionale Bilan et hors bilan, non pondérés des garanties à l'exception de Foncaris), un emprunteur étant représenté par un Groupe de risque Bâle II. Ces limites individuelles sont plafonnées par les limites réglementaires.

Outre la délégation d'octroi, ces procédures fixent également les délégations en matière de prix et donc de marge de crédit. Les conditions financières du crédit doivent couvrir les coûts (de ressource, du risque, de distribution et de gestion) et dégager une marge pour la Caisse Régionale.

Au même titre que la Politique Octroi de Crédit, le processus de décision intègre la mise en place d'un avis risque indépendant de la Direction du Contrôle Permanent et des Risques sur les dossiers des comités crédits de la Caisse Régionale lors de l'attribution des financements lorsque les engagements sur le groupe de risque représentent un risque significatif en volument et/ou en qualité. Les dossiers des filières les plus risquées font l'objet sans exception d'un avis risque indépendant de la ligne Risques et Contrôle Permanent.

412 dossiers ont été analysés dans ce cadre en 2024.

Ce dispositif qui encadre le risque de crédit lors de l'octroi est complété par un dispositif opérationnel d'alertes et de suivi hebdomadaire des clients en situation irrégulière.

Les objectifs fixés en matière d'indicateurs de pilotage du risque de la gestion réalisée en agence ont été respectés en 2024.

Pour rappel : une créance est dite irrégulière dès lors que le DAV est débiteur à partir du 6ème jour de retard ou que le prêt est en retard dès le 1er jour.

L'utilisation de l'outil national MesRisques permet de suivre les risques au quotidien en intégrant les évolutions réglementaires du nouveau défaut.

4.2.1.2 Méthodologies et systèmes de mesure des risques

LES SYSTEMES DE NOTATION INTERNE ET DE CONSOLIDATION DES RISQUES DE CREDIT

Les systèmes de notation interne couvrent l'ensemble des méthodes, des procédés et des contrôles qui permettent l'évaluation du risque de crédit, la notation des emprunteurs ainsi que l'évaluation des pertes en cas de défaut de l'emprunteur. La gouvernance du système de notation interne s'appuie sur le Comité des normes et méthodologies (CNM) présidé par le Directeur des risques et des contrôles permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et les méthodologies de mesure et de contrôle des risques au sein du groupe Crédit Agricole. Le CNM examine notamment :

  • Les règles d'identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes de notation des contreparties, les scores d'octroi et en particulier les estimations des paramètres bâlois (probabilité de défaut, facteur de conversion, perte en cas de défaut) et les procédures organisationnelles associées ;
  • La segmentation entre clientèle de détail et grande clientèle avec les procédures associées comme l'alimentation du système d'information de consolidations des risques ;
  • La performance des méthodes de notation et d'évaluation des risques, au travers de la revue au minimum annuelle des résultats des travaux de backtesting ;
  • L'utilisation des notations (validation des syntaxes, glossaires et référentiels communs).

Sur le périmètre de la clientèle de détail, qui couvre les crédits aux particuliers (notamment les prêts à l'habitat et les crédits à la consommation) et aux professionnels, chaque entité a la responsabilité de définir, mettre en œuvre et justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis pour les Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

La Caisse Régionale Alpes Provence dispose comme les autres entités du groupe Crédit Agricole de modèles communs d'évaluation du risque gérés au niveau de Crédit Agricole S.A. Des procédures de contrôles a posteriori des paramètres utilisés pour le calcul réglementaire des exigences de fonds propres sont définies et opérationnelles dans toutes les entités. Les modèles internes utilisés au sein du Groupe sont fondés sur des modèles statistiques établis sur des variables explicatives comportementales (ex : solde moyen du compte courant) et signalétiques (ex : secteur d'activité). L'approche utilisée peut être soit de niveau client (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels et TPE) soit de niveau produit. La probabilité de défaut à 1 an estimée associée à une note est actualisée chaque année.

Sur le périmètre de la grande clientèle, une échelle de notation unique sur quinze positions, qui a été établie sur la base d'une segmentation du risque "au travers du cycle", permet de disposer d'une vision homogène du risque de défaillance. Elle est constituée de treize notes (A+ à E-) qualifiant les contreparties qui ne sont pas en défaut et de deux notes (F et Z) qualifiant les contreparties en défaut.

Groupe
Crédit
Agricole
A+ A B+ B C+ C C- D+ D D- E+ E E
S&P/Fitch AAA AA+ AA/AA- A+/A/A- BBB+ BBB BBB- BB+/BB BB- B+/B B- CCC+ CCCCCC
CC/C
Moody's Aaa Aa1 Aa2 Aa3/A1/A
2/A3
Baa1 Baa2 Baa3 Ba1/Ba2 Ba3 B1/B2/B3 Caa1 Caa2 Caa3/Ca/
C
PD de
Référence
(0 %-
0,01 %)
(0,01 %-
0,02 %)
(0,02 %-
0,04 %)
(0,04 %-
0,10 %)
(0,10 %-
0,20 %)
(0,20 %-
0,30 %)
(0,30 %-
0,60 %)
(0,60 %-
1,00 %)
(1,00 %-
1,90 %)
(1,90 %-
4,90 %)
(4,90 %-
11,80 %)
(11,80 %-
19,80 %)
(19,80 %-
100 %)

Correspondances entre la notation Groupe et les agences de notation

Au sein du groupe Crédit Agricole, la grande clientèle regroupe principalement les États souverains et Banques centrales, les entreprises, les collectivités publiques, les financements spécialisés, ainsi que les banques, les assurances, les sociétés de gestion d'actifs et les autres sociétés financières. Chaque type de grande clientèle bénéficie d'une méthode de notation interne propre, adaptée à son profil de risque, s'appuyant sur des critères d'ordre financier et qualitatif. Concernant la grande clientèle, les entités du groupe Crédit Agricole disposent de méthodologies communes de notation interne. La notation des contreparties s'effectue au plus tard lors d'une demande de concours et est actualisée à chaque renouvellement ou lors de tout événement susceptible d'affecter la qualité du risque. L'affectation de la note doit être approuvée par une unité indépendante du Front Office. Elle est revue au minimum annuellement. Afin de disposer d'une notation unique pour chaque contrepartie au sein du groupe Crédit Agricole, une seule entité du Groupe assure la responsabilité de sa notation pour le compte de l'ensemble des entités accordant des concours à cette contrepartie.

Qu'il s'agisse de la grande clientèle ou de la clientèle de détail, le dispositif de surveillance mis en œuvre par Crédit Agricole S.A., ses filiales et les Caisses régionales dont la Caisse Régionale Alpes Provence sur l'ensemble du processus de notation porte sur :

Les règles d'identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes ;

  • L'uniformité de mise en œuvre de la gestion du défaut sur base consolidée ;
  • La correcte utilisation des méthodologies de notation interne ;
  • La fiabilité des données support de la notation interne.

Le Comité normes et méthodologies entre autres, s'assure du respect de ces principes en particulier lors de la validation des méthodologies de notation et de leurs backtestings annuels pour les Caisses Régionales.

Par ailleurs, la Caisse Régionale Alpes Provence continue de porter leurs efforts d'amélioration du dispositif de pilotage des risques sur :

  • La gestion des tiers et des groupes, qui a pour objet de garantir la correcte identification des tiers et groupes porteurs de risque au sein des entités et d'améliorer la gestion transverse des informations sur ces tiers et groupes de risque, indispensable au respect de l'unicité de la notation et à l'affectation homogène des encours aux portefeuilles bâlois ;
  • Le processus d'arrêté, qui vise à garantir la qualité du processus de production du ratio de solvabilité.

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a autorisé le groupe Crédit Agricole dans son ensemble à utiliser ses systèmes de notation interne pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et de grande clientèle pour l'essentiel de son périmètre.

Le déploiement généralisé des systèmes de notation interne permet au Groupe de mettre en place une gestion des risques de contrepartie qui s'appuie sur des indicateurs de risque conformes à la réglementation prudentielle en vigueur. Sur le périmètre de la grande clientèle, le dispositif de notation unique (outils et méthodes identiques, données partagées) mis en place depuis plusieurs années a contribué au renforcement du suivi des contreparties notamment des contreparties communes à plusieurs entités du Groupe. Il a aussi permis de disposer d'un référentiel commun sur lequel s'appuient les normes et procédures, les outils de pilotage, le dispositif d'alertes et les politiques de provisionnement des risques.

Enfin, sur les métiers de banque de financement et d'investissement, des mesures de pertes attendues, de capital économique et de rentabilité ajustée du risque sont utilisées lors des processus décisionnels d'octroi des crédits, de définition des stratégies risques et de limites.

Le suivi du taux de notation des tiers et des groupes fait l'objet d'un reporting en Comité de Pilotage des risques.

Depuis l'intégration à centrale de notation logée dans la Caisse Régionale Centre France en mars 2018, un contrôle exhaustif des éléments constitutifs de la notation CORPORATE est effectué préalablement à sa proposition, par la Centrale de Notation (CAN). La validation est réalisée par le Département du Contrôle Central des Risques rattaché à la Direction du Contrôle Permanent et des Risques après des contrôles supplémentaires qui sont de la responsabilité de la Caisse Régionale. Enfin, un contrôle sur pièces trimestriel est effectué par échantillonnage. Un reporting global de la qualité de la notation est réalisé annuellement en Comité de pilotage des risques.

MESURE DU RISQUE DE CREDIT

Il s'agit du risque de crédit avant prise en compte de tout type de garantie reçue et tout type de compensation. Il reprend l'ensemble des engagements tirés et des engagements confirmés non tirés.

Le Groupe Crédit Agricole s'est doté d'un dispositif de notation interne permettant d'appréhender différents niveaux de risque à partir d'informations qualitatives et quantitatives de façon homogène à l'ensemble de ses portefeuilles.

Le principal objectif de cette notation est la hiérarchisation du risque d'un portefeuille afin d'en fixer les modalités de gestion qui couvrent :

  • Les règles de délégation en matière de décision d'octroi et de renouvellement,
  • La fixation des conditions et de la rentabilité des opérations,
  • Le pilotage du risque au travers de la répartition des encours portés par grade,

L'analyse dans le temps de la structure des portefeuilles en fonction des cycles économiques et des secteurs d'activité.

Ce dispositif est devenu un élément essentiel de l'appréciation de la qualité des actifs par les instances de décision et de contrôle interne ou externe. Les systèmes de notations externes viennent le compléter.

DISPOSITIF DE SURVEILLANCE

Les principes et modalités d'attribution du crédit précisés au travers de la politique Octroi crédit (limites), des règles d'instruction et des niveaux de délégation sont encadrés et contrôlés au travers d'un dispositif de surveillance régulier.

En 2024, le taux de créances douteuses est en progression à 1,56 % contre 1,63 % en 2023.

Par ailleurs, la Caisse Régionale entend porter la connaissance de ses clients aux plus hauts standards. La connaissance des clients professionnels, agriculteurs et entreprises a ainsi été renforcée via les actions suivantes :

  • Augmenter le taux de saisie des liasses de de 18 mois dans Anadefi,
  • Développer l'alimentation de masse et en automatique pour libérer du temps commercial

Ainsi, le taux d'alimentation automatisée de liasse de moins de 18 mois, est de 87,0% à fin décembre 2024 (86,3% fin 12/2023).

Un dispositif de surveillance est également mis en œuvre concernant les domaines de division et de partage des risques qui sont précisés dans la Politique Octroi de Crédit.

Expositions : afin de réduire son exposition au risque, la Caisse Régionale doit respecter des limites réglementaires et opérationnelles :

  • Réglementaires :
  • Par bénéficiaire : 25% des Fonds Propres prudentiels nets de la Caisse Régionale ;
  • Opérationnelle unitaire :
    • Par groupe de risque : 175 millions d'euros

La Caisse Régionale défini un certain nombre d'autres limites par secteurs, filières, nature de risque, etc. Ces limites doivent être présentées annuellement en Conseil d'Administration et obtenir l'aval de celui-ci.

Seuil de partage du risque : lorsque la Caisse Régionale est chef de file, le risque de syndication ne doit pas dépasser plus de 25% de la part finale que la Caisse Régionale souhaite conserver.

Procédure « Dérogatoire & urgente » : le Conseil d'Administration décide des dossiers de son niveau de délégation ainsi que des dossiers qui dérogent aux principes généraux de la politique Octroi de Crédit.

Dans les cas où des dossiers (du fait de l'intérêt du client), nécessiteraient impérativement une décision rapide incompatible avec les délais de réunion du Conseil d'Administration, le Conseil d'Administration donne délégation à trois Administrateurs du Comité des Prêts, dont le Président ou un Vice-Président, de décider selon une procédure d'urgence.

Dans ce cadre, les dossiers seront mis à disposition des Administrateurs concernés par voie informatique. Un reporting est fait au Conseil d'Administration suivant.

Une présentation trimestrielle de la matrice d'appétit a été réalisée en Comité des Risques afin de suivre l'adéquation du profil de risque avec le niveau d'appétit défini pour l'exercice.

En complément, une validation annuelle de la déclaration d'appétit pour les risques (incluant matrice et tableau de bord) a été proposée au Conseil d'administration.

La déclaration d'appétit pour les risques est articulée en 4 parties :

  • Stratégie et profil de risque de la Caisse régionale
    • Cadre stratégique global
  • Profil de risque : crédit, marché, taux, liquidité, opérationnels, coût du risque, non-conformité
  • Politique de gestion des risques
    • Description des principales politiques encadrant les risques : crédit et financière
  • Dispositif de limite et d'encadrement des risques
  • Gouvernance de l'appétit : processus d'escalade, instances de pilotage
  • Gouvernance du contrôle interne
  • Politique de risque de non-conformité
    • Non appétit à ce risque
  • Dispositif de prévention et d'encadrement
  • Indicateurs de suivi de l'appétit, de la tolérance et de la capacité en risque
    • Choix des indicateurs facultatifs et définition du niveau des indicateurs retenus
  • Matrice d'appétit aux risques et tableau de bord d'appétit pour les risques
  • Le tableau de bord d'appétit a été complété conformément aux évolutions CASA : rajout par exemple d'un coefficient de déclinaison des engagements groupe liés au risques environnementaux sur activités et stratégie de la Caisse Régionale.

L'appétit pour les risques correspond au niveau et au type de risques que l'entité est prête à prendre pour parvenir à réaliser ses objectifs stratégiques et son business plan.

L'exercice s'appuie sur les dispositifs existants d'encadrement du risque qui ne sont pas remis en cause mais complétés par la formalisation d'une déclaration d'appétit pour les risques.

Le processus de rapprochement Comptabilité/Risques reste de très bonne qualité en 2023 avec un niveau de rapprochement proche de 100%.

PROCESSUS DE SURVEILLANCE DES CONCENTRATIONS PAR CONTREPARTIE OU GROUPE DE CONTREPARTIES LIEES

Sont considérées comme un même bénéficiaire " les personnes physiques ou morales qui sont liées de telle sorte qu'il est probable que si l'une d'entre elles rencontrait des problèmes financiers, les autres connaîtraient des difficultés de remboursement ".

Conformément aux principes Groupe CASA de gestion des Tiers et des Groupes, sont ainsi présumés constituer un groupe de risques unique :

  • Des structures juridiques distinctes mais dans les faits dirigés par une même personne physique ou morale (" direction de fait commune "),
  • Les structures juridiques liées par des contrats de garanties croisées inconditionnelles, telles que cautions solidaires et garanties à première demande,
  • La maison mère, les actionnaires personnes physiques la contrôlant majoritairement au travers d'une société patrimoniale, ainsi que les sociétés détenues par la maison mère à plus de 50% (directement ou indirectement) ou consolidées en intégration globale, doivent au minimum être considérées obligatoirement comme faisant partie d'un même groupe.

Ces principes de fonctionnement ont été utilisés de façon opérationnelle depuis 2016, à la fois sur la banque de détail et sur la grande Clientèle.

La vérification de la correcte constitution et notation des groupes de risques est réalisée lors de la délivrance de l'avis risque ou par les experts engagements rattachés à chaque région.

La liste des 10 principales contreparties est présentée mensuellement au Comité de Pilotage des risques, permettant de vérifier la stabilité de notre risque de concentration. A mi 2024, notre indice de concentration

individuelle reste inférieure à celui de la moyenne des Caisses Régionales. A la même date, la concentration sectorielle se maintient en dessous de celle de la moyenne des Caisses Régionales

A fin décembre 2024, le total des engagements de crédits sur les dix plus grandes contreparties de la déclaration des grands risques s'élève à 711,5 millions d'euros contre 710,8 millions d'euros à fin décembre 2023. La stabilité globale de notre risque de concentration est néanmoins maintenue.

PROCESSUS DE REVUE DE PORTEFEUILLE ET DE SUIVI SECTORIEL

Revues de portefeuille : le dispositif de révision des risques de crédit et de suivi sectoriel est piloté par le Contrôle Central des Risques.

Les portefeuilles sont révisés à périodicité fixe par type de gestionnaire en fonction des niveaux de risque constatés. Les clients révisés en séance font l'objet d'une qualification du niveau de risque porté (sain, sensible, élevé). Lorsque nécessaire, des actions spécifiques de maîtrise du risque à réaliser par le gestionnaire sont décidées. Elles font l'objet d'un suivi régulier et d'un reporting en Comité de pilotage des Risques pour veiller à leur correcte mise en œuvre.

Au total sur l'année 2024, le Contrôle Central des Risques a conduit 49 revues sur les portefeuilles banque de détail et corporate.

Les actions décidées à l'occasion de ces revues font l'objet d'un suivi et d'un reporting assuré par le Département du Contrôle Central des Risques à la Direction Générale lors d'un Comité de Pilotage des Risques. Il est présenté une synthèse du niveau de risque sensible et élevé à dire d'expert constaté sur les clients révisés ainsi que les éventuelles alertes sur des zones de risques relatives à des pratiques ou procédures de gestion.

Une synthèse des constats des Revues est présentée en Comité de Pilotage des Risques ou Comité de Contrôle Interne. Ce reporting présente la répartition des encours examinés par niveau de risque.

Surveillance : par ailleurs, le Contrôle Central des Risques identifie et suit les secteurs de financements présentant des niveaux de risque élevés (niveau de DL, niveau de Défaut, notation sensible, indicateurs macro-économiques et/ou tendance de marché dégradés ou pessimistes) pour une mise en œuvre éventuelle de nouvelles provisions filières.

Les secteurs sous surveillance en 2024 sont constitués notamment des secteurs de la promotion immobilière, des aléas climatiques, du BTP, du THR, d'habitat de la viticulture et de la distribution de sorte que les provisions IFRS9 ont progressé de 20,6%.

Situation actualisée au 31 Décembre 2024

Montant total
de
l'exposition
en M€
Filières 4 674
Automobiles 53
BTP 179
Distribution boulangerie 293
Transport 108
THR 321
Constructeurs Promoteurs 364
Foncières 466
Agents Immobiliers Retail 53
Créations d'entreprises 62
Aléas climatiques 633
Caves Coopératives viti 103
Corporate concentration 709
Corporate sensible 53
FEL 388
Habitat 823
Créances forbornes 66
Montant Total Hors Filières 15 997
Montant Total Filières + Hors Filières 20 671

PROCESSUS DE SUIVI DES CONTREPARTIES DEFAILLANTES ET SOUS SURVEILLANCE

Sur le marché Corporate, les clients les plus sensibles font l'objet d'un compte rendu d'alerte qui selon le principe d'escalade est présenté soit à la Direction des Entreprises et de la Banque Privée, soit en Comité de Recouvrement.

Les clients dont la durée d'irrégularité est supérieure à 60 jours sont automatiquement pris en charge par une structure de recouvrement spécialisé dans la mesure où le montant de l'irrégularité est supérieur à 500 €.

La systématisation de l'utilisation de l'outil MES RISQUES permet une identification dans chacun des portefeuilles de gestionnaires de l'ensemble des clients débiteurs à traiter de façon hebdomadaire.

PROCESSUS DE SUIVI DES RISQUES SUR BASE CONSOLIDEE

Les tableaux de bord produits par la CASA/DRG font l'objet d'une présentation trimestrielle en Comité de pilotage des Risques permettant de positionner la Caisse Régionale par rapport à la moyenne des Caisses Régionales et d'alerter sur les activités ou types de financements les plus sensibles (notamment la répartition des encours sain, sensible, en défaut et le niveau de provisions, l'évolution des encours sensibles, des encours en défaut)

En complément le kit benchmark permet de se positionner sur la qualité de la notation Entreprises qui fait également l'objet d'un bilan annuel conforme au modèle préconisé par CASA.

Les alertes sectorielles produites par CASA sont relayées par le Contrôle Central des Risques auprès des Directions de région et du marché des professionnels (notamment l'automobile, le THR et la promotion immobilière en 2024).

PROCESSUS DE SURVEILLANCE ET DE GESTION DU RISQUE PAYS

Le risque sur une contrepartie peut dépendre d'un risque pays si cette contrepartie est soumise à un risque politique ou commercial lié à son pays de résidence, son pays de nationalité, son pays de contrôle, voire à un pays qui constitue son marché principal.

Le pays est considéré comme à risque, dès lors qu'il existe une limite de risques sur ce pays au niveau de CASA. Les pays à risque sont ceux dont la note est comprise entre C+ et F.

L'application du Corpus CASA, à savoir correcte alimentation du questionnaire qualitatif, est vérifiée sur les dossiers soumis à l'avis Risque indépendant.

IMPACT DES STRESS SCENARIOS

Le dispositif stress test pour le risque de crédit s'appuie principalement sur des modèles satellites qui relient l'évolution des paramètres de risques de crédit aux variables macroéconomiques et financières. Ces modèles font l'objet d'une revue indépendante et sont validés par le Comité Normes et Méthodologies du groupe Crédit Agricole au même titre que les modèles Bâlois. En complément, chaque année, le dispositif quantitatif de stress test est backtesté. En outre, depuis le 1er janvier 2018, ces modèles contribuent au calcul des ECL selon la norme IFRS9.

En cohérence avec la méthodologie EBA, les stress tests pour le risque de crédit s'appuient sur les paramètres Bâlois (PD, LGD, EAD) et visent à estimer l'évolution du coût du risque incluant le provisionnement sur les actifs non en défaut et également l'impact en emploi pondéré.

Dans l'optique du suivi et du pilotage du risque de crédit, la Direction des risques Groupe conduit, en collaboration avec les métiers et les entités concernés, un ensemble de stress

Un stress test crédit global est réalisé à minima annuellement dans le cadre budgétaire au niveau de la Caisse Régionale. Les travaux concernant la Caisse Régionale sont coordonnés par la Direction des Risques Groupe, qu'ils soient traités réglementairement en méthode IRB ou en méthode Standard. L'horizon d'analyse est fixé à 3 ans. Le processus de stress est intégré dans la gouvernance de l'entreprise et vise à renforcer le dialogue entre les filières risque et finance sur la sensibilité du coût du risque et des exigences en fonds propres à une dégradation de la situation économique. Outre leur utilisation dans les discussions budgétaires et le pilotage des fonds propres, les résultats des stress tests crédit globaux sont utilisés dans le cadre du calcul du capital économique (Pilier 2). Ils sont examinés par le Comité des Risques de la Caisse Régionale.

Les simulations adossées à un scenario économique sévère, plausible mais néanmoins peu probable au travers de l'utilisation de l'outil CASA visent à :

  • Mesurer la sensibilité du portefeuille à des scénarii défavorables
  • Identifier des poches de risques de concentration
  • Identifier des filières sensibles
  • Adapter les niveaux de provisionnements

Les secteurs sensibles identifiés de notre portefeuille sont notamment le secteur Tourisme Hôtel Restaurant, l'automobile, la promotion immobilière et l'aéronautique. Le stress de concentration 2023 ne fait pas apparaitre de risques que la Caisse Régionale ne pourrait pas couvrir avec ses fonds propres prudentiels. Le portefeuille de la Caisse Régionale est par ailleurs parmi les moins concentrées des Caisses Régionales. Son degré de concentration est inférieur à la moyenne des Caisses Régionales.

4.2.1.3 Mécanismes de réduction du risque de crédit

GARANTIES REÇUES ET SURETE

Les garanties prises sont destinées à améliorer les perspectives de remboursement d'une créance en cas de défaillance de la contrepartie. Conformément au dispositif Groupe CA, l'éligibilité Bâle II à la réduction du risque, et la valeur de la garantie sont déterminées de façon automatique dès sa création, en prenant en compte le type de la garantie, son rang, des informations sur le bien financé et sur l'emprunteur. La revalorisation se fait en automatique avec une périodicité dépendant du type de garantie et du bien mis en garantie, complété par un process manuel de revalorisation pour les dossiers de montant élevé.

Dans le cadre de l'actualisation de ses procédures d'octroi et d'instruction des financements aux clients professionnels et agriculteurs, la Caisse Régionale a mis en place un niveau de garanties minimum requis en fonction de la nature du financement, du score et du niveau de risque du client.

UTILISATION DES CONTRATS DE COMPENSATION

La Caisse Régionale a signé un contrat de collatéralisation avec l'ensemble de ses contreparties interbancaires hors groupe ainsi qu'avec CACIB.

4.2.1.4 Politique de dépréciation et couverture du risque

Les dépréciations sur base individuelle

La Caisse Régionale applique une méthode de valorisation de la solvabilité du client défaillant.

La dépréciation comptabilisée sera d'un montant égal à la différence entre la valeur de la créance et la solvabilité estimée du client.

Les règles de couverture des risques relatifs aux procédures en cours ont été harmonisées en 2017 sur la base de la règle mise en œuvre en 2016 pour le TEG.

Les dépréciations sur base collectives

Depuis le 1er janvier 2018 la Caisse régionale a mis en place la norme IFRS9 en matière de dépréciation. Les méthodes et outils utilisés pour le calcul des pertes de crédit attendues (Expected Credit loss - ECL) sont ceux du Groupe Crédit Agricole.

Afin d'évaluer les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir et pour la durée de vie et déterminer si le risque de crédit des instruments financiers a augmenté de façon importante depuis la comptabilisation initiale, le Groupe Crédit Agricole s'appuie essentiellement sur les données utilisées dans le cadre du dispositif mis en œuvre pour les calculs réglementaires (dispositif de notation interne, évaluation des garanties et des pertes en cas de défaut).

Les informations macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte lors de l'estimation de la perte attendue avec deux niveaux distincts : le forward looking central (FLC) permettant d'assurer une homogénéité de la vision macro-économique pour l'ensemble des entités du Groupe s'appuyant sur des scenarios macroéconomiques prospectifs établis par le département des études économiques (ECO) de Crédit Agricole SA et le forward looking local (FLL) qui permet d'ajuster les paramètres du scénario central pour tenir compte des spécificités locales.

Les perspectives économiques sont examinées trimestriellement par le Comité de coordination IFRS9 qui regroupe les principales entités du Groupe ainsi que les Directions de Crédit Agricole SA impliquées dans le process IFRS9.

Au niveau local, l'appréciation prospective du scénario central est stressée pour certains portefeuilles de financements ou de clientèles. Pour cela, la Direction du Contrôle Permanent et des Risques s'appuie sur la comparaison des indicateurs risques de la Caisse régionale avec les indicateurs Groupe Crédit Agricole et nationaux. Elle utilise également les alertes recueillies dans le cadre de ses missions de revues des portefeuilles et d'avis risque indépendant.

La Direction du Contrôle Permanent et des Risques a établi le scénario local pour l'exercice 2024 et le révisera lors du premier trimestre 2025 et autant que nécessaire au cours de l'année pour tenir compte des perspectives économiques.

Le montant des provisions résultant de l'application des FLC et FLL est actualisé à chaque arrêté comptable trimestriel.

4.2.2 Expositions en défaut et ajustements de valeur

31/12/2024 Valeur comptable brute / Montant nominal des expositions faisant
l'objet de mesures de renégociation
Sûretés reçues et garanties
financières reçues pour des
expositions renégociées
Renégociées non performantes dont sûretés
reçues et
garanties
Renégociées
performantes
Dont en défaut Dont
dépréciées
Sur des
expositions
renégociées
performantes
Sur des
expositions
renégociées
non
performantes
financières
reçues pour
des
expositions
non
performantes
faisant l'objet
de mesures de
renégociation
005 (en milliers d'euros)
Comptes à vue
auprès de banques
centrales et autres
dépôts à vue

010 Prêts et avances 163 456 88 300 88 300 88 300 (23 211) (44 698) 117 364 32 449
020 Banques
centrales
030 Administrations
publiques
040 Établissements
de crédit
050 Autres
entreprises
financières
17 870 5 366 5 366 5 366 (10 721) (4 985) 5 337 344
060 Entreprises non
financières
88 526 50 860 50 860 50 860 (9 615) (28 950) 46 011 14 608
070 Ménages 57 060 32 074 32 074 32 074 (2 875) (10 763) 66 016 17 497
080 Titres de créance
090 Engagements de prêt
donnés
3 745 1 898 1 898 1 898 (137) 2 240 1 645
100 Total 167 201 90 198 90 198 90 198 (23 348) (44 698) 119 604 34 094

QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS RESTRUCTURÉES (EU CQ1)

QUALITÉ DE LA RESTRUCTURATION (EU CQ2)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CQ2 « Qualité de la restructuration.

QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES PAR JOURS DE RETARD (CQ3)

31/12/2024 Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes Expositions non performantes
(en milliers d'euros) Pas en
souffrance ou
en souffrance
≤ 30 jours
En souffrance
> 30 jours ≤ 90
jours
Paiement
improbable
mais pas en
souffrance ou
en souffrance
≤ 90 jours
En souffrance
> 90 jours
≤ 180 jours
En souffrance
> 180 jours
≤ 1 an
En souffrance
> 1 an ≤ 2 ans
En souffrance
> 2 ans ≤ 5 ans
En souffrance > 5 ans ≤ 7 ans En souffrance
> 7 ans
Dont
en défaut
005 Comptes à vue auprès de banques
centrales et autres dépôts à vue
886 140 886 140
010 Prêts et avances 21 848 288 21 788 079 60 209 311 968 120 990 24 999 35 093 36 841 52 437 16 021 25 587 310 994
020 Banques centrales
030 Administrations publiques 932 906 932 906
040 Établissements de crédit 2 719 774 2 719 774
050 Autres entreprises financières 616 210 615 870 340 14 094 621 7 405 2 504 1 571 731 540 722 14 094
060 Entreprises non financières 4 699 982 4 686 583 13 399 148 380 53 010 4 437 20 156 21 685 30 283 8 071 10 738 147 406
070 Dont PME 4 319 049 4 305 650 13 399 139 152 43 851 4 437 20 156 21 685 30 214 8 071 10 738 138 178
080 Ménages 12 879 416 12 832 946 46 470 149 494 67 359 13 157 12 433 13 585 21 423 7 410 14 127 149 494
090 Titres de créance 1 438 205 1 438 205
100 Banques centrales 1 292 1 292
110 Administrations publiques 685 951 685 951
120 Établissements de crédit 225 681 225 681
130 Autres entreprises financières 316 406 316 406
140 Entreprises non financières 208 875 208 875
150 Expositions hors bilan 9 500 206 9 514 9 514
160 Banques centrales
31/12/2024 Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes Expositions non performantes
Pas en
souffrance ou
en souffrance
≤ 30 jours
En souffrance
> 30 jours ≤ 90
jours
Paiement
improbable
mais pas en
souffrance ou
en souffrance
≤ 90 jours
En souffrance
> 90 jours
≤ 180 jours
En souffrance
> 180 jours
≤ 1 an
En souffrance
> 1 an ≤ 2 ans
En souffrance
> 2 ans ≤ 5 ans
En souffrance > 5 ans ≤ 7 ans En souffrance
> 7 ans
Dont
en défaut
(en milliers d'euros)
170 Administrations publiques 24 423
180 Établissements de crédit 7 175 726
190 Autres entreprises financières 367 312
200 Entreprises non financières 1 383 633 8 173 8 173
210 Ménages 549 112 1 341 1 341
220 Total 33 672 839 24 112 424 60 209 321 482 120 990 24 999 35 093 36 841 52 437 16 021 25 587 320 508

QUALITÉ DES EXPOSITIONS NON PERFORMANTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (EU CQ4)

31/12/2024 Valeur comptable / montant nominal brut Variations
Dont non performantes Dont soumises à Dépréciation Provisions sur
engagements
hors bilan et
négatives
cumulées de la
juste valeur
dues au risque
Dont en défaut dépréciation cumulée garanties
financières
donnés
de crédit sur
expositions
non
performantes
010 (en milliers d'euros)
Expositions au
bilan
23 598 461 311 968 310 994 23 298 453 (359 653)
030 Royaume uni 4 173 1 1 4 173 (7)
040 Pays-Bas 34 896 34 896 (18)
050 Luxembourg 48 759 41 962 (772)
060 Suede 2 090 2 090 (2)
070 Autres pays
080 Expositions hors
bilan
9 509 720 9 514 9 514 56 260
090 France 9 311 163 9 507 9 507 56 067
090 Monaco 8
100 Royaume uni 29 545
110 Japon 5
120 Luxembourg 10 612 157
130 Etats-Unis 221 1 1
140 Autres pays 118 333
150 Total 33 108 181 321 482 320 508 23 298 453 (359 653) 56 260

QUALITÉ DE CRÉDIT DES PRÊTS ET AVANCES AUX ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ (EU CQ5)

Valeur comptable brute
31/12/2024 Dont non performantes Variations
négatives
(en milliers d'euros) Dont en
défaut
Dont prêts et
avances
soumis à
dépréciation
Dépréciation
cumulée
cumulées de la
juste valeur dues
au risque de
crédit sur
expositions non
performantes
010 Agriculture, sylviculture et pêche 544 802 8 501 8 501 544 802 (21 064)
020 Industries extractives 13 525 74 74 13 525 (233)
030 Industrie manufacturière 207 634 12 101 12 101 207 198 (14 646)
040 Production et distribution d'électricité, de
gaz, de vapeur et d'air conditionné
172 528 458 458 172 528 (2 466)
050 Production et distribution d'eau 46 508 264 264 46 508 (591)
060 Construction 214 354 18 011 18 011 214 354 (20 696)
070 Commerce 498 129 28 475 28 475 498 129 (30 675)
080 Transport et stockage 111 252 3 317 3 317 111 252 (2 526)
090 Hébergement et restauration 207 430 14 643 14 643 207 430 (20 347)
100 Information et communication 27 090 1 544 1 544 27 090 (849)
110 Activités financières et d'assurance 33 045 1 659 686 33 045 (797)
120 Activités immobilières 2 041 339 28 373 28 372 2 041 339 (54 913)
130 Activités spécialisées, scientifiques et
techniques
369 623 16 596 16 596 369 623 (15 505)
140 Activités de services administratifs et de
soutien
170 925 2 526 2 526 170 925 (2 835)
150 Administration publique et défense,
sécurité sociale obligatoire
57 296 57 296 (324)
160 Enseignement 7 032 1 087 1 087 7 032 (577)
170 Santé humaine et action sociale 72 042 653 653 72 042 (4 402)
180 Arts, spectacles et activités récréatives 26 987 8 598 8 598 26 987 (3 732)
190 Autres services 26 821 1 500 1 500 26 821 (1 270)
200 Total 4 848 362 148 380 147 406 4 847 926 (198 448)

EVALUATION DES GARANTIES – PRÊTS ET AVANCES (EU CQ6)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CQ6 « Evaluation des garanties – prêts et avances ».

EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES ET PROVISIONS ASSOCIÉES (EU CR1)

31/12/2024 Valeur comptable brute / Montant nominal Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur
dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties financières
reçues
Expositions performantes Expositions non performantes Expositions performantes -
Dépréciations cumulées et
provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées, variations
négatives cumulées de la juste
valeur dues au risque de crédit et
provisions
Sorties
partielles du
bilan
cumulées
Sur les
expositions
performantes
Sur les
expositions non
performantes
Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
005 (en milliers d'euros)
Comptes à vue auprès de banques
centrales et autres dépôts à vue
886 140 886 140
010 Prêts et avances 21 848 288 19 756 281 2 091 571 311 968 974 310 994 (183 607) (56 915) (126 692) (175 251) (1) (175 250) 14 277 486 108 777
020 Banques centrales
030 Administrations publiques 932 906 907 463 25 443 (3 326) (1 435) (1 891) 66 339
040 Établissements de crédit 2 719 774 2 719 774 (1) (1)
050 Autres entreprises financières 616 210 545 540 70 670 14 094 14 094 (26 634) (8 713) (17 921) (10 842) (10 842) 251 179 2 920
060 Entreprises non financières 4 699 982 3 927 761 771 785 148 380 974 147 406 (107 088) (37 457) (69 631) (91 360) (1) (91 359) 2 774 035 39 424
070 Dont PME 4 319 049 3 609 780 708 833 139 152 974 138 178 (100 594) (35 913) (64 681) (87 746) (1) (87 745) 2 677 488 38 038
080 Ménages 12 879 416 11 655 743 1 223 673 149 494 149 494 (46 558) (9 309) (37 249) (73 049) (73 049) 11 185 933 66 433
090 Titres de créance 1 438 205 1 138 633 (795) (795)
100 Banques centrales 1 292 1 292 (1) (1)
110 Administrations publiques 685 951 685 951 (410) (410)
120 Établissements de crédit 225 681 225 681 (199) (199)
130 Autres entreprises financières 316 406 45 509 (35) (35)
140 Entreprises non financières 208 875 180 200 (150) (150)
31/12/2024 Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur
Valeur comptable brute / Montant nominal
dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties financières
reçues
Expositions performantes Expositions non performantes Expositions performantes -
Dépréciations cumulées et
provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées, variations
négatives cumulées de la juste
valeur dues au risque de crédit et
provisions
Sorties
partielles du
bilan
cumulées
Sur les
expositions
performantes
Sur les
expositions non
performantes
(en milliers d'euros) Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
150 Expositions hors bilan 9 500 206 9 265 115 235 091 9 514 9 514 (52 566) (14 082) (38 484) (3 694) (3 694) 5 609 735 1 429
160 Banques centrales
170 Administrations publiques 24 423 17 255 7 168 (195) (14) (181) 245
180 Établissements de crédit 7 175 726 7 175 726 5 249 539
190 Autres entreprises financières 367 312 356 285 11 027 (1 639) (1 454) (185) 230 486
200 Entreprises non financières 1 383 633 1 193 728 189 905 8 173 8 173 (49 514) (11 961) (37 553) (3 652) (3 652) 82 721 1 303
210 Ménages 549 112 522 121 26 991 1 341 1 341 (1 218) (653) (565) (42) (42) 46 744 126
220 Total 33 672 839 31 046 169 2 326 662 321 482 974 320 508 (236 968) (71 792) (165 176) (178 945) (1) (178 944) 19 887 221 110 206

MATURITÉ RÉSIDUELLE DES EXPOSITIONS (EU CR1-A)

31/12/2024 Valeur exposée au risque nette
(en milliers d'euros) À vue <= 1 an > 1 an
<= 5 ans
> 5 ans Aucune
échéance
déclarée
Total
1 Prêts et avances 2 840 974 8 023 876 10 922 181 14 367 21 801 398
2 Titres de créance 111 476 382 385 675 543 268 006 1 437 410
3 Total 2 952 450 8 406 261 11 597 724 282 373 23 238 808

VARIATIONS DE L'ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON PERFORMANTS (EU CR2)

31/12/2024
(en milliers d'euros)
Valeur comptable
brute
010 Stock initial de prêts et avances non performants 311 968
020 Entrées dans les portefeuilles non performants
030 Sorties hors des portefeuilles non performants
040 Sorties dues à des sorties de bilan
050 Sorties dues à d'autres situations
060 Stock final de prêts et avances non performants 311 968

VARIATIONS DE L'ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON PERFORMANTS ET DES RECOUVREMENTS NETS CUMULES CORRESPONDANTS (EU CR2A)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CR2A « Variations de l'encours de prêts et avances non performants et des recouvrements nets cumules correspondants »

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CQ7 « Sûretés obtenues par prise de possession et par processus d'exécution »

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA QUALITÉ DE CRÉDIT DES ACTIFS (EU CRB)

Risque de crédit

Depuis fin 2007, l'ACPR a autorisé le groupe Crédit Agricole à utiliser ses systèmes de notations internes pour le calcul des exigences de fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles Clientèle de détail et Grande clientèle pour l'essentiel de son périmètre. Les principales évolutions récentes concernant le plan de roll out du Groupe sont la validation en méthode IRB des portefeuilles "Entreprises" des Caisses Régionales du Crédit Agricole (CRCA) avec effet au 1er octobre 2014, ainsi que l'autorisation émise par la BCE en juillet 2021 d'utiliser les modèles de probabilité de défaut dédiés aux professionnels de l'immobilier et d'étendre l'utilisation des modèles de probabilité de défaut concernant les opérations de rachat à effet de levier (leverage buy-out ou LBO) aux CRCA.

Conformément à l'engagement de passage progressif du Groupe en méthode avancée défini avec le Superviseur (plan de roll out), les travaux sur le déploiement de l'approche IRB se poursuivent. Une actualisation du plan de roll out est adressée annuellement à l'autorité compétente. En outre, en application de l'article 150 du règlement délégué (UE) N° 575/2013 du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement, un dossier de demande d'autorisation pour le recours à l'utilisation partielle permanente (UPP) de l'approche standard sur certains périmètres du groupe Crédit Agricole a été transmis à la BCE en 2021.

Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d'une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes (Stages) :

  • 1ère étape (Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l'instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), le groupe Crédit Agricole Alpes Provence comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;
  • 2ème étape (Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, le groupe Crédit Agricole Alpes Provence comptabilise les pertes attendues à maturité ;
  • 3ème étape (Stage 3) : dès lors qu'un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, le groupe Crédit Agricole Alpes Provence comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en stage 2, puis en stage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit.

DEFINITION DU DEFAUT

La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

Un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;

Le groupe Crédit Agricole Alpes Provence estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté.

Un encours en défaut (Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d'un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants :

  • Des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ;
  • Un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ;
  • L'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ;
  • La probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ;
  • La disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ;
  • L'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies.

Il n'est pas nécessairement possible d'isoler un événement en particulier, la dépréciation de l'actif financier pouvant résulter de l'effet combiné de plusieurs événements.

La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation (90 jours) qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques).

La notion de perte de crédit attendue « ECL »

L'ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts).

L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues.

GOUVERNANCE ET MESURE DES ECL

La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours.

Le Groupe s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues.

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut.

Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d'arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s'analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (Downturn) pour la perte en cas de défaut.

L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" " ou " LGD ").

Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan.

Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir (Stage 1) sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois.

Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'instrument financier.

Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que le groupe Crédit Agricole Alpes Provence ne comptabilise pas séparément. L'estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d'un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n'influe pas sur l'appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s'appuie sur l'évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties.

Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle.

Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux :

  • au niveau du Groupe dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations;
  • au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles.

Dégradation significative du risque de crédit

Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (Stages).

Afin d'apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse :

  • un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ;
  • un second niveau lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité).

Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n'est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

L'appréciation de la dégradation significative du risque de crédit au titre du premier niveau défini ci-dessus pour les encours avec un modèle de notation repose sur les deux critères suivants :

Critère relatif :

Pour apprécier le caractère significatif de la dégradation relative du risque de crédit, des seuils sont calibrés régulièrement en fonction des probabilités de défaut à maturité qui incluent l'information prospective en date de clôture et en date de comptabilisation initiale.

Ainsi, un instrument financier est classé en stage 2, si le ratio entre la probabilité de défaut de l'instrument en date de clôture d'une part et celle en date de comptabilisation initiale d'autre part est supérieur au seuil multiplicatif défini par le Groupe.

Ces seuils sont déterminés par portefeuille homogène d'instruments financiers en s'appuyant sur la segmentation du dispositif prudentiel de gestion des risques.

Le Groupe déclasse également systématiquement en stage 2 dès lors que la probabilité de défaut à date est supérieure à 3 fois la probabilité de défaut à l'origine et si la probabilité de défaut à date est supérieure à 0,3%.

Ce critère en variation relative est complété par un critère en variation absolue de la probabilité de défaut de +30bp. Lorsque la probabilité de défaut à un an est inférieure 0,3%, le risque de crédit est considéré " non significatif ".

Critère absolu

Compte tenu des pratiques de gestion du risque de crédit du groupe Crédit Agricole, quand la probabilité de défaut à 1 an en date de clôture est supérieure à 15 % pour la clientèle de détail et 12% pour la grande clientèle, la dégradation du risque est considérée comme significative et l'instrument financier classé en stage 2.

Le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil de dégradation significative et de classement en stage 2

L'instrument financier est classé en stage 2 en cas de restructuration en raison de difficultés financières.

Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Stage 2.

Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (Stage 1).

Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d'un instrument financier pris isolément, la norme autorise l'appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'instruments financiers.

La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que :

  • le type d'instrument ;
  • la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ;
  • le type de garantie ;
  • la date de comptabilisation initiale ;
  • la durée à courir jusqu'à l'échéance ;
  • le secteur d'activité ;
  • l'emplacement géographique de l'emprunteur ;
  • la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ;
  • le circuit de distribution, l'objet du financement, …

Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …).

Le regroupement d'instruments financiers aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.

Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus au 31 décembre 2024

Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur décembre 2024 avec des projections allant jusqu'à 2027.

Ces scénarios intègrent des hypothèses différenciées sur les évolutions de l'environnement international, entraînant notamment des variations dans le rythme de désinflation à l'œuvre et des réponses de politique monétaire par les banques centrales différentes. Des pondérations distinctes sont affectées à chacun de ces scénarios.

Premier scénario : Scénario "central" (pondéré à 30 %)

Compte tenu des incertitudes entourant les élections américaines (sondages très serrés ne permettant pas d'intégrer un scénario politique avec conviction) au moment de la réalisation de cet exercice, ce scénario a été dessiné à « politique inchangée ».

Un désinflation plus « erratique »

Aux Etats-Unis, les fondements de la croissance récente, tenace au-delà des attentes, présentent quelques fissures (refroidissement modéré du marché du travail américain difficultés croissantes des ménages à faible revenu) mais il existe des raisons d'espérer qu'elles ne s'aggravent pas trop : effets positifs d'un cycle d'assouplissement monétaire plus précoce, situation financière globalement solide des agents dont le patrimoine net s'est considérablement valorisé grâce à la forte progression des actions et de l'immobilier, désinflation même si le risque de la voir stagner au-dessus de 2 % demeure. Ce scénario dessine un net fléchissement de la croissance en 2025 à +1,3 % après +2,5 % en 2024, sans toutefois dégénérer en récession.

En zone euro, dans un contexte de ralentissement des deux principales zones partenaires (États-Unis et Chine), l'accélération de la croissance reposera essentiellement sur la redynamisation de la demande intérieure et notamment celle de la consommation privée. Or, les résultats du premier semestre 2024 ont suscité des interrogations sur la pérennité d'un scénario de reprise domestique. L'évolution du pouvoir d'achat des ménages est restée propice à la réalisation d'un tel scénario mais l'arbitrage des ménages, toujours favorable à l'épargne (incertitude, reconstitution des encaisses réelles et du pouvoir d'achat immobilier aux dépens de la consommation), l'a démenti.

La zone euro enregistre une poursuite de la désinflation (inflation moyenne à 1,8 % en 2025 après 2,3 % en 2024) épaulée par une situation financière solide des agents privés et un marché de l'emploi résilient. Si l'hypothèse d'un redressement de la demande intérieure peut encore être formulée, celle-ci devrait cependant se révéler plus modérée que précédemment anticipé n'entraînant qu'une accélération modeste de la croissance (rythme inférieur au potentiel). Le risque baissier sur la croissance excède le risque haussier sur l'inflation.

Réaction des banques centrales : réduction très prudente des taux directeurs

Les assouplissements monétaires déjà entamés devraient se poursuivre au rythme de la désinflation et des perturbations éventuelles sur l'emploi et la croissance, par conséquent avec une prudence accrue. Il faut vraisemblablement s'attendre à un profil d'assouplissement moins « audacieux » que celui des marchés. La limite supérieure des Fed Funds devrait ainsi être ramenée à 3,50 % d'ici fin 2025. Compte tenu de la persistance d'une inflation supérieure à l'objectif et d'un taux d'intérêt neutre susceptible d'être plus élevé qu'auparavant, la Fed pourrait se heurter à des difficultés pour réduire davantage ses taux. Quant à la BCE, l'amélioration sur le front de l'inflation lui a permis d'amorcer son desserrement monétaire plus tôt qu'aux Etats-Unis. La poursuite de la désinflation devrait ramener le taux de dépôt à 2,25 % d'ici fin 2025.

Taux d'intérêt à long terme : une baisse plus limitée

Un mouvement puissant de repli des taux d'intérêt a déjà pris place, mouvement largement suscité par la mise en œuvre effective des assouplissements monétaires, mais aussi par les anticipations de poursuite des baisses de taux directeurs à un rythme soutenu. Le potentiel de baisse supplémentaire reste donc assez limité. Aux Etats-Unis, les taux à dix ans (US Treasuries) atteindraient 3,80 % fin 2024, puis 3,60 % fin 2025. A la faveur de l'assouplissement monétaire pesant sur la partie courte de la courbe, celle-ci se pentifierait. En cas de victoire de Donald Trump, les taux à long terme pourraient, de plus, augmenter en raison des anticipations

d'alourdissement du déficit budgétaire (baisses d'impôts) et de hausse de l'inflation (liée essentiellement aux droits de douane) surtout si les républicains obtiennent la majorité à la Chambre des Représentants et au Sénat. En zone euro, le rendement du Bund (taux allemand à dix ans) avoisinerait 2,15 % fin 2024, puis 2,30 % fin 2025. Enfin, fragmentation politique et creusement du déficit budgétaire ont poussé l'écart OAT-Bund à 80 points de base, borne supérieure de la fourchette (65 à 80 points de base) observée depuis les élections anticipées, et à l'intérieur de laquelle le spread se maintiendrait hors choc supplémentaire.

Deuxième scénario : Scénario "adverse modéré" (pondéré à 50 %)

Remontée de l'inflation, installation de la croissance sur une tendance « molle »

Ce scénario intègre la réapparition de tensions inflationnistes en amont liées à une stratégie plus agressive de soutien au prix du pétrole (contrôle de l'offre de la part de l'OPEP+ visant à maintenir un prix proche de 95 USD/baril). Des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) persistent. De surcroît, l'impact sur l'inflation américaine (mais aussi les « bruits » sur les marchés financiers) des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les biens quelle que soit la provenance ; 60 % sur tous les biens importés de Chine) vient détériorer les perspectives de croissance.

Les hypothèses retenues sont : une hausse du prix de l'énergie (+10 % sur 12 mois en moyenne en 2025) ; des tensions sur les prix alimentaires (+5 % sur 12 mois en moyenne en 2025) entraînant des tensions fortes sur l'inflation « non core ». L'inflation totale atteindrait 3,5 % en zone euro et 4,5 % aux Etats-Unis en 2025. Pas de pare-feux budgétaires pour atténuer l'impact de l'inflation.

Réponses des banques centrales et taux à long terme

Contrairement au scénario central, celui-ci intègre un « coup d'arrêt » à l'assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed. L'inflation est due à un choc en amont mais sa diffusion justifie de différer la poursuite de l'assouplissement monétaire. Ainsi, les taux directeurs sont figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central. L'assouplissement monétaire se poursuit ensuite avec 50 points de base (pb) des taux directeurs BCE à la fin de l'année 2026 et 25 pb supplémentaires en 2027 (retour au scénario central). Les taux de swap à 2 et 10 ans remontent modestement. On assiste à de fortes tensions sur les taux d'intérêt, avec des chocs spécifiques : remontée du Bund (qui reste cependant inférieur de 20 pb au swap 10 ans), accompagnée d'un écartement des spreads de la France (ingouvernabilité, tensions sociales, finances publiques sous pression, absence de réformes) et de l'Italie (contagion, réappréciation du risque politique).

Troisième scénario : Scénario "favorable" (pondéré à 2 %)

Amélioration de la croissance chinoise

Dans ce scénario, on suppose une amélioration de la croissance chinoise et, par extension, asiatique qui impacterait favorablement l'activité européenne et américaine au travers d'une légère embellie commerciale. Ce regain de dynamisme est orchestré par l'intervention du gouvernement chinois qui met en place un nouveau plan de relance visant à restaurer la confiance des ménages et à soutenir davantage le marché immobilier. Il s'articule, d'une part, autour de mesures d'assouplissement des conditions d'octroi de crédits (baisse des taux et du ratio d'endettement) ainsi que d'incitations diverses (subventions des municipalités par exemple) visant à relancer les programmes de construction et, d'autre part, autour de mesures de soutien aux ménages et à l'emploi des jeunes. Il en résulte une reprise de la construction nécessitant davantage de matières premières et de machines-outils importées (diffusion à ses partenaires commerciaux régionaux mais aussi européens) ainsi qu'une consommation privée plus dynamique en biens d'équipements. L'ensemble de ces mesures se traduit par une croissance chinoise en 2025 meilleure qu'anticipé dans le scénario central : +5 % versus +4,2 % sans le plan de relance, soit un gain de 0,8 point de pourcentage.

Hausse de la demande adressée à l'Europe

La meilleure dynamique de la croissance chinoise entraîne une hausse de la demande adressée à la zone euro (les exportations chinoises représentent 7 % des exportations de la zone euro et l'Asie du Nord 11 % des exportations totales) et aux Etats-Unis liée à l'augmentation des importations chinoises. Cela occasionne un redressement de la confiance et des anticipations des agents économiques et une légère amélioration du

commerce mondial. Les défaillances d'entreprises sont moins nombreuses et le taux de chômage plus bas que dans le scénario central.

En Europe, le ralentissement de la croissance est ainsi moins fort que dans le scénario central. Ce « nouveau souffle » permet un sursaut de croissance en zone euro de l'ordre de 0,6 point de PIB en 2025. La croissance annuelle passerait ainsi de 1,3 % à 1,9 % en 2025. Aux Etats-Unis, le soutien additionnel à la croissance serait légèrement inférieur (+0,2 point de PIB), soit une croissance portée à +1,5 % au lieu de +1,3 % en 2025.

Réponses des banques centrales et évolutions financières

La légère amélioration conjoncturelle ne se traduit pas par une modification des profils d'inflation. En conséquence, la trajectoire des taux directeurs de la BCE et de la Fed est identique à celle du scénario central pour 2024 et 2025.

S'agissant des taux longs en zone euro, le Bund se maintient globalement au même niveau que celui retenu dans le scénario central. Les niveaux de spreads français et italiens sont un peu plus modérés. Les marchés boursiers et immobiliers sont mieux orientés que dans le scénario central.

Quatrième scénario : Scénario "adverse sévère" (pondéré à 18 %)

Forte accélération de l'inflation et choc financier

On suppose, en amont, plusieurs chocs économiques : une stratégie de soutien au prix du pétrole et de contrôle de l'offre de la part de l'OPEP+ visant à maintenir un prix un peu supérieur à 100 USD/baril ; des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) ; mais aussi des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les biens quelle qu'en soit la provenance, 60 % sur tous les biens importés de Chine) ; l'ensemble engendrant à nouveau une inflation très élevée.

Par ailleurs, l'accumulation d'événements climatiques extrêmes, catalyseur des anticipations de marchés, vient s'ajouter aux chocs précédents. On assiste à un ajustement très brutal des marchés financiers qui anticipent la mise en œuvre rapide de réglementations (type taxe carbone) susceptibles d'affecter substantiellement les conditions financières des entreprises des zones concernées (aux Etats-Unis et en Europe) ou des zones qui y exportent (Royaume-Uni, Japon). Cela se matérialise par une forte dévalorisation des actifs les plus exposés au risque de transition (i.e. les plus émetteurs de gaz à effet de serre) mais aussi une contagion aux actifs moins exposés.

Ces événements se traduisent par une accélération de l'inflation et un choc de confiance lié à une forte baisse des marchés financiers. Nous supposons l'absence de pare-feux budgétaires venant atténuer l'impact du choc inflationniste. La croissance est fortement révisée à la baisse en 2025 avant d'entamer une reprise très graduelle en 2026.

Réaction des banques centrales et taux d'intérêt

L'assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed prévu dans le scénario central est différé à 2026 (taux directeurs figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central).

Les taux de swap 2 ans et 10 ans de la zone euro remontent et sont accompagnés d'une hausse marquée des taux souverains faisant apparaître un écartement prononcé des spreads France et Italie (à 140 et 240 pb vs Bund). Les spreads corporate s'écartent également (selon les hypothèses du scénario ACPR.

Réf.
2023
Central Adverse modéré Favorable Adverse sévère
2024 2025 2026 2027 2024 2025 2026 2027 2024 2025 2026 2027 2024 2025 2026 2027
Zone euro
PIB réel - variation
moyenne annuelle
0,5 0,8 1,3 1,2 1,3 0,8 0,5 0,8 1,2 0,8 1,9 1,4 1,4 0,8 -2,0 -1,6 1,0
Inflation (HICP) -
moyenne annuelle
5,4 2,3 1,8 2,2 2,2 2,3 3,5 2,7 2,5 2,3 1,7 2,4 2,2 2,3 4,0 2,3 2,2
Taux de chômage -
moyenne annuelle
6,5 6,5 6,4 6,6 6,6 6,5 6,5 6,6 6,6 6,5 6,2 6,4 6,4 6,5 7,8 8,4 8,1
France
PIB réel - variation
moyenne annuelle
1,1 1,1 1,0 1,5 1,5 1,1 -0,1 0,7 1,5 1,1 1,3 1,6 1,5 1,1 -1,9 -1,4 1,1
Inflation (CPI) -
moyenne annuelle
4,9 2,0 1,1 1,7 1,9 2,0 2,3 2,7 2,2 2,0 1,1 1,8 1,9 2,0 3,5 1,8 1,9
Taux de chômage -
moyenne annuelle
7,3 7,5 7,6 7,7 7,6 7,5 7,8 8,0 7,9 7,5 7,5 7,5 7,5 7,5 9,1 10,3 9,3
OAT 10 ans - fin
d'année
2,6 2,8 3,0 3,0 3,1 2,8 4,9 3,7 3,6 2,8 2,9 3,0 3,0 2,8 5,2 3,9 3,5

Focus sur l'évolution des principales variables macroéconomiques dans les 4 scénarios :

Enfin, afin de prendre en compte des spécificités locales (géographiques et/ou liées à certaines activités/métiers), des compléments sectoriels sont établis au niveau local (forward looking local) par certaines entités du Groupe, pouvant ainsi compléter les scenarios macroéconomiques définis en central.

PRETS RESTRUCTURES

Les restructurations au sens de l'EBA (forbearance) correspondent à l'ensemble des modifications apportées à un ou plusieurs contrats de crédit, ainsi qu'aux refinancements, accordés en raison de difficultés financières rencontrées par le client.

Dès lors que l'opération de restructuration au sens de l'EBA a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de " restructuré " pendant une période a minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe Crédit Agricole (nouveaux incidents par exemple).

Dans ce contexte, la Caisse Régionale a mis en œuvre des solutions d'identification et de gestion de ces expositions, adaptées à ses spécificités et à ses métiers, selon les cas : à dire d'expert, algorithmique ou une combinaison de ces deux approches. Ces dispositifs permettent également de répondre à l'exigence de production trimestrielle des états réglementaires sur cette thématique.

La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs :

  • des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ;
  • un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers).

Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles :

il existe une différence en faveur de l'emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ;

les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l'emprunteur concerné que ce qu'auraient pu obtenir, au même moment, d'autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire.

Par " refinancement ", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d'existence d'un risque de perte avérée (Stage 3).

La nécessité de constituer une dépréciation sur l'exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n'entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut).

La qualification de " créance restructurée " est temporaire.

Dès lors que l'opération de restructuration au sens de l'ABE a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période a minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple).

En l'absence de décomptabilisation liée à ce type d'événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l'enregistrement d'une décote en coût du risque.

Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :

  • la valeur comptable de la créance ;
  • et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt " restructuré ", actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).

En cas d'abandon d'une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque.

SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE POSSESSION ET PROCESSUS D'EXÉCUTION (EU CQ8)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CQ8 « Garantie obtenue par prise de possession et par processus d'exécution - ventilation par période.

4.2.3 Expositions en approche standard

EXIGENCES QUALITATIVES EN MATIÈRE DE PUBLICATION DES MODÈLES STANDARDISÉS (EU CRD)

Les catégories d'expositions traitées en méthode standard sont classées suivant la nature de la contrepartie et le type de produit financier dans l'une des 17 catégories définies dans l'article 112 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Les pondérations appliquées sur ces mêmes encours sont calculées conformément aux articles 114 à 134 dudit règlement.

Pour les catégories d'exposition "Administrations centrales et banques centrales" et "Établissements", le groupe Crédit Agricole a choisi en approche standard d'utiliser les évaluations de plusieurs agences de notation : S&P, Moody's, Fitch, Cerved et BdF.

Ainsi, lorsque l'évaluation de crédit de la contrepartie par l'agence de notation est connue, elle est utilisée pour déterminer la pondération applicable. S'agissant des contreparties des catégories d'exposition « Etablissements » ou « Entreprises » dont l'évaluation de crédit n'est pas connue, la pondération retenue est déterminée en tenant compte de l'évaluation de crédit de la juridiction de l'administration centrale dans laquelle est constituée cette contrepartie, conformément aux dispositions des articles 121 et 122 du règlement précité.

S'agissant des expositions sur instruments de dette du portefeuille bancaire, la règle retenue consiste à appliquer le taux de pondération de l'émetteur. Ce taux est déterminé selon les règles décrites dans le paragraphe précédent.

APPROCHE STANDARD – EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT ET EFFETS DE L'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) AU 31 DÉCEMBRE 2024 (EU CR4)

31/12/2024 Expositions avant CCF et avant ARC Expositions après CCF et après ARC RWA et densité des RWA
Catégories d'expositions Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
RWA Densité
des RWA (%)
(en milliers d'euros)
1 Administrations centrales ou banques centrales 97 108 97 108 213 487 219,85%
2 Administrations régionales ou locales 0,00%
3 Entités du secteur public 0,00%
4 Banques multilatérales de développement 0,00%
5 Organisations internationales 0,00%
6 Établissements 556 830 19 638 556 830 19 638 6 038 1,05%
7 Entreprises 125 152 13 633 125 152 13 633 132 398 95,40%
8 Clientèle de détail 81 564 81 564 482 74,77%
9 Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier 0,00%
10 Expositions en défaut 312 312 468 150,00%
11 Expositions présentant un risque particulièrement élevé 0,00%
12 Obligations garanties 0,00%
13 Établissements et entreprises faisant l'objet d'une évaluation du crédit à court terme 0,00%
14 Organismes de placement collectif 361 255 361 255 116 787 32,33%
15 Actions 0,00%
16 Autres éléments 412 425 412 425 309 454 75,03%
17 Total 1 553 164 33 835 1 553 164 33 835 779 115 49,09%

EXPOSITIONS PAR CLASSE D'ACTIFS ET PAR COEFFICIENT DE PONDÉRATION DES RISQUES (EU CR5)

31/12/2024 Pondération de risque
Catégories d'expositions
(en milliers d'euros)
2% 4% 10% 20% 35% 50% 70% 75% 100% 150% 250% 370% 1250% Autres Total Dont
non
notées
1 Administrations centrales ou banques
centrales
11 713 85 395 97 108 97 108
2 Administrations régionales ou locales
3 Entités du secteur public
4 Banques multilatérales de
développement
5 Organisations internationales
6 Établissements 546 277 30 191 576 469 576 469
7 Entreprises 7 838 130 947 138 785 131 292
8 Expositions sur la clientèle de détail 645 645 645
9 Expositions garanties par une
hypothèque sur un bien immobilier
10 Expositions en défaut 312 312 312
11 Expositions présentant un risque
particulièrement élevé
12 Obligations garanties
13 Expositions sur des établissements et
des entreprises faisant l'objet d'une
évaluation du crédit à court terme
14 Parts ou actions d'organismes de
placement collectif
163 477 26 917 54 076 27 817 88 275 687 5 361 255 301 469
15 Expositions sous forme d'actions
16 Autres éléments 97 627 6 680 308 118 412 425 412 425
17 Total 819 095 26 917 98 785 27 817 645 527 341 1 000 85 395 5 ‐ 1 586 999 1 519 720

4.2.4 Qualité des expositions en approche notations internes

PUBLICATION DES INFORMATIONS QUALITATIVES EXIGIBLES ASSOCIÉES À L'APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (EU CRE)

Les encours de crédit sont classés suivant la nature de la contrepartie et le type de produit financier dans l'une des sept catégories d'expositions décrites ci-dessous, définies par l'article 147 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement :

  • la catégorie d'exposition "Administrations centrales et banques centrales" regroupe outre les expositions sur les administrations et Banques centrales, les expositions sur certaines administrations régionales et locales ou sur les entités du secteur public qui sont traitées comme des administrations centrales ainsi que certaines banques multilatérales de développement et des organisations internationales ;
  • la catégorie d'exposition "Établissements" correspond aux expositions sur les établissements de crédit et sur les entreprises d'investissement, y compris ceux reconnus de pays tiers. Cette catégorie inclut également certaines expositions sur des administrations régionales et locales, des entités du secteur public et des banques multilatérales de développement qui ne sont pas traitées comme des administrations centrales ;
  • la catégorie d'exposition "Entreprises" distingue les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises dont le traitement prudentiel diffère ;
  • la catégorie d'exposition "Clientèle de détail" distingue les prêts garantis par une sûreté immobilière aux particuliers et aux petites et moyennes entités, les crédits renouvelables, les autres crédits aux particuliers et aux petites et moyennes entités ;
  • la catégorie d'exposition "Actions" correspond aux expositions qui confèrent des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l'émetteur, ou qui présentent une nature économique similaire ;
  • la catégorie d'exposition "Titrisation" regroupe les expositions sur une opération ou un montage de titrisation, y compris celles résultant de contrats dérivés sur taux d'intérêt ou sur taux de change, indépendamment du rôle tenu par l'établissement qu'il soit originateur, sponsor ou investisseur ;
  • la catégorie d'exposition "Actifs autres que des obligations de crédit" ne présente pas actuellement d'encours en méthode IRB.

Conformément aux règles prudentielles en vigueur, les emplois pondérés des expositions "Administrations centrales et banques centrales", "Établissements", "Entreprises" et "Clientèle de détail" sont obtenus par l'application d'une formule de calcul réglementaire, dont les principaux paramètres sont l'EAD, la PD, la LGD et la maturité associées à chaque exposition :

  • pour les expositions sur la Grande clientèle (Administrations centrales et banques centrales, Établissements et Entreprises), la formule de calcul est donnée à l'article 153 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié ;
  • pour les expositions sur la Clientèle de détail, la formule de calcul est donnée à l'article 154 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013.

Les emplois pondérés des expositions "Actions" sont obtenus par l'application de pondérations forfaitaires à la valeur comptable de l'exposition. Ces pondérations, données à l'article 155 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, dépendent de la nature des actions concernées : 190 % pour les expositions de capital investissement dans le cadre d'un portefeuille diversifié, 290 % pour les expositions sur actions cotées et 370 % pour toute autre exposition "Actions" hors montants des participations dans des sociétés financières supérieures à 10 % rentrant dans le calcul de la franchise (pondération à 250 %).

Les emplois pondérés des expositions "Actifs autres que des obligations de crédit" sont calculés conformément à l'article 156 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Les paramètres qui rentrent dans les formules de calcul mentionnées ci-dessus sont estimés à partir des historiques de défaut et des données de pertes constituées en interne par le groupe Crédit Agricole. À noter que la définition du défaut retenue pour l'estimation de ces paramètres à une influence significative sur la valeur de ces derniers.

Les valeurs exposées au risque (EAD) correspondent au montant d'exposition sur une contrepartie au moment du défaut de cette dernière. Pour les éléments de bilan, l'exposition correspond aux montants d'exposition nets des provisions, pour les éléments couverts par l'approche standard du risque de crédit, et aux montants bruts, pour les éléments couverts par les notations internes. Dans le cas de limites et engagements par signature non utilisés par la contrepartie, une fraction du montant total d'engagement est prise en compte par application à ce dernier d'un facteur de conversion en risque de crédit (CCF). Le CCF est estimé selon une méthode interne validée par l'autorité de contrôle pour les portefeuilles de la Clientèle de détail. Le CCF interne est estimé sur la base des CCF observés en cas de défaut par lot d'expositions. Pour les autres portefeuilles, un montant forfaitaire de CCF de 20 %, 50 % ou 100 % est appliqué en fonction de la nature de l'engagement et de sa maturité.

Pour la Grande clientèle, la définition du défaut se situe au niveau du client. Par conséquent, elle respecte un principe de contagion : une exposition sur un client en défaut entraîne le classement en défaut de l'ensemble de ses encours au sein de l'entité responsable de l'unicité de la notation ("RUN") ainsi que de l'ensemble de ses encours au sein du groupe Crédit Agricole.

Pour la Clientèle de détail, suite au changement de la définition interne du défaut en lien avec les nouvelles orientations de l'EBA, la définition du défaut s'applique désormais également uniquement au niveau du débiteur. Les règles de contagion sont définies et précisément documentées par l'entité (compte joint, encours particuliers-professionnels, notion de groupe de risques…).

La pertinence des notations et la fiabilité des données utilisées sont garanties par un processus de validation initiale et de maintenance des modèles internes, qui repose sur une organisation structurée et documentée, appliquée à l'ensemble du Groupe et impliquant les entités, la Direction des Risques Groupe ainsi que la ligne métier Audit.

L'utilisation des modèles internes aux fins de calcul des ratios de solvabilité a permis de renforcer la gestion de ses risques par le groupe Crédit Agricole. En particulier, le développement des méthodes "notations internes" a conduit à une collecte systématique et fiabilisée des historiques de défauts et de pertes sur la majorité des entités du Groupe. La constitution de tels historiques de données permet aujourd'hui de quantifier le risque de crédit en associant à chaque grade de notation une probabilité de défaut (PD) moyenne et, pour les approches "notations internes avancées", une perte en cas de défaut (Loss Given Default, ou LGD).

En outre, les paramètres des modèles "notations internes" sont utilisés dans la définition, la mise en œuvre et le suivi des politiques risque et crédits des entités. Sur le périmètre de la Grande clientèle, le dispositif de notation unique dans le Groupe (outils et méthodes identiques, données partagées), mis en place depuis plusieurs années, a contribué au renforcement et à la normalisation des usages des notations et des paramètres de risque associés au sein des entités. L'unicité de la notation des clients de la catégorie Grande clientèle permet ainsi de disposer d'un référentiel commun sur lequel s'appuient les normes et procédures, les outils de pilotage, les politiques de provisionnement et de couverture des risques, ainsi que le dispositif d'alertes et de surveillance rapprochée. De par son rôle dans le suivi et le pilotage du risque dans les entités, la notation fait l'objet de contrôles qualité et d'une surveillance régulière à tous les niveaux du processus de notation.

Ainsi, les modèles internes de mesure des risques favorisent le développement de saines pratiques de gestion des risques par les entités du Groupe et améliorent l'efficacité du processus d'allocation des fonds propres en permettant une mesure plus fine de la consommation de ceux-ci par ligne de métier et par entité.

Conformément aux procédures internes de validation des modèles, l'ensemble des modèles internes utilisés dans le groupe Crédit Agricole pour le calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de crédit fait l'objet d'une présentation au Comité des Normes et Modèles (CNM) pour approbation, après une revue indépendante menée par la fonction de Validation interne du Groupe. Ce process de validation interne précède la demande d'autorisation formulée auprès de la BCE en vue d'une validation formelle par cette dernière.

Après validation, les systèmes internes de notation et de calcul des paramètres de risque font l'objet de contrôles permanents et périodiques au sein de chaque entité du Groupe.

En application de l'article 189 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, une synthèse annuelle du fonctionnement du système de notation est présentée aux organes de direction (Comité des Risques de Crédit Agricole S.A. et Comité des Risques Groupe). Cette présentation intègre les conclusions générales des processus de revue indépendante et de validation des modèles internes.

Les systèmes et procédures de notations internes sont présentés dans la partie "Gestion des risques – Risque de Crédit – Méthodologies et systèmes de mesure des risques".

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 847 747 17 770 34,01% 941 949 0,00% 45,00% 2.5 20 267 2,15% 15 (438)
0,00 à <0,10 847 747 17 770 34,01% 941 949 0,00% 45,00% 2.5 20 267 2,15% 15 (438)
0,10 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 9 482 0,00% 9 482 0,16% 45,00% 2.5 3 900 41,13% 7 (17)
0,25 à <0,50 5 652 0,00% 5 652 0,45% 45,00% 2.5 3 973 70,30% 11 (32)
0,50 à <0,75 4 548 0,00% 4 548 0,60% 75,00% 2.5 6 063 133,31% 20 (23)
0,75 à <2,50 854 200 50,00% 954 1,17% 45,00% 2.5 971 1.01791 5 (10)
Administrations 0,75 à <1,75 854 200 50,00% 954 1,17% 45,00% 2.5 971 1.01791 5 (10)
centrales et banques 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
centrales 2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% (10)
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% (10)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Sous-total (catégorie d'expositions) 868 283 17 970 34,19% 962 585 0,01% 45,14% 2.5 35 175 3,65% 59 (529)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ETABLISSEMENTS

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 3 964 012 255 522 93,65% 4 392 745 0,03% 10,21% 2.5 185 473 4,22% 184 (1 010)
0,00 à <0,10 3 909 104 250 522 94,52% 4 335 337 0,03% 9,75% 2.5 162 205 3,74% 154 (814)
0,10 à <0,15 54 908 5 000 50,00% 57 408 0,12% 45,00% 2.5 23 268 40,53% 30 (197)
0,15 à <0,25 15 008 0,00% 15 084 0,18% 45,00% 2.5 6 655 44,12% 12 (26)
0,25 à <0,50 1 451 0,00% 1 451 0,30% 45,00% 2.5 836 57,64% 2 (3)
0,50 à <0,75 9 040 0,00% 9 040 0,60% 45,00% 2.5 7 231 79,98% 24 (44)
0,75 à <2,50 22 078 0,00% 22 078 0,84% 45,00% 2.5 20 639 93,48% 84 (376)
0,75 à <1,75 22 078 0,00% 22 078 0,84% 45,00% 2.5 20 639 93,48% 84 (376)
Etablissements 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 1 819 0,00% 1 997 5,00% 45,00% 2.5 3 172 158,85% 45 (48)
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 1 819 0,00% 1 997 5,00% 45,00% 2.5 3 172 158,85% 45 (48)
10,00 à <100,00 2 768 7 168 50,00% 6 352 15,82% 45,00% 2.5 15 100 237,72% 452 (197)
10 à <20 1 730 7 168 50,00% 5 313 15,00% 45,00% 2.5 12 477 234,83% 359 (196)
20 à <30 1 039 0,00% 1 039 20,00% 45,00% 2.5 2 623 252,53% 93 (1)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Sous-total (catégorie d'expositions) 4 016 176 262 690 92,46% 4 448 748 0,06% 10,65% 2.5 239 106 5,38% 804 (1 705)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES - AUTRES

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 349 324 253 342 73,76% 496 519 0,05% 44,54% 2.5 95 689 19,27% 101 (454)
0,00 à <0,10 301 733 199 606 74,04% 435 341 0,04% 44,48% 2.5 73 998 17,00% 68 (151)
0,10 à <0,15 47 592 53 735 72,72% 61 178 0,12% 45,00% 2.5 21 691 35,46% 33 (302)
0,15 à <0,25 12 742 0,00% 12 742 0,16% 45,00% 2.5 5 241 41,13% 9 (22)
0,25 à <0,50 151 279 99 940 86,98% 196 235 0,43% 44,54% 2.5 133 451 68,01% 379 (10 825)
0,50 à <0,75 6 812 0,00% 6 812 0,60% 45,00% 2.5 5 448 79,98% 18 (3)
0,75 à <2,50 77 119 158 329 89,70% 199 868 1,09% 44,30% 2.5 199 040 99,59% 962 (11 654)
0,75 à <1,75 71 089 157 313 89,79% 193 074 1,06% 44,28% 2.5 190 858 98,85% 904 (11 188)
Entreprises - Autres 1,75 à <2,5 6 031 1 017 75,00% 6 793 1,93% 45,00% 2.5 8 182 1.2044 59 (466)
2,50 à <10,00 53 619 47 568 77,40% 84 496 6,13% 44,71% 2.5 141 713 167,72% 2 320 (24 337)
2,5 à <5 27 507 22 771 84,82% 43 560 3,65% 44,44% 2.5 61 989 142,31% 707 (7 014)
5 à <10 26 112 24 796 70,59% 40 936 8,76% 45,00% 2.5 79 723 194,75% 1 613 (17 323)
10,00 à <100,00 26 818 11 024 92,84% 31 361 24,30% 42,74% 2.5 77 932 248,50% 3 287 (15 982)
10 à <20 5 220 509 100,00% 509 15,00% 45,00% 2.5 1 195 234,83% 34 (72)
20 à <30 21 598 10 515 92,49% 30 852 24,45% 42,70% 2.5 76 737 248,73% 3 253 (15 910)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 14 149 672 100,00% 5 660 100,00% 45,00% 2.5 0,00% 2 547 (3 238)
Sous-total (catégorie d'expositions) 691 862 570 874 81,20% 1 033 693 2,11% 44,46% 2.5 658 513 63,71% 9 625 (66 514)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 3 530 2 817 50,00% 4 938 0,06% 45,00% 2.5 1 148 23,24% 1 (28)
0,00 à <0,10 3 530 2 817 50,00% 4 938 0,06% 45,00% 2.5 1 148 23,24% 1 (28)
0,10 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 30 321 912 72,44% 24 478 0,16% 45,00% 2.5 10 069 41,13% 18 (20)
0,25 à <0,50 82 644 8 943 52,36% 84 164 0,30% 44,17% 2.5 48 177 57,24% 112 (281)
0,50 à <0,75 52 224 5 029 75,00% 53 055 0,60% 44,73% 2.5 42 182 79,51% 142 (431)
0,75 à <2,50 35 097 17 496 79,29% 48 691 0,84% 44,99% 2.5 44 318 91,02% 184 (967)
Entreprises - 0,75 à <1,75 35 097 17 496 79,29% 48 691 0,84% 44,99% 2.5 44 318 91,02% 184 (967)
financement 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
spécialisé 2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 2 458 19 75,03% 2 472 20,00% 45,00% 2.5 6 242 252,53% 222 (1)
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 2 458 19 75,03% 2 472 20,00% 45,00% 2.5 6 242 252,53% 222 (1)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 395 0,00% 395 100,00% 45,00% 2.5 0,00% 178 (182)
Sous-total (catégorie d'expositions) 206 668 35 215 69,32% 218 193 0,88% 44,61% 2.5 152 135 69,73% 858 (1 911)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES ENTREPRISES

F-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 24 580 15 186 78,10% 43 168 0,09% 42,55% 2.5 8 328 19,29% 15 (128)
0,00 à <0,10 10 558 13 918 76,34% 21 113 0,05% 45,00% 2.5 3 201 15,16% 4 (53)
0,10 à <0,15 14 022 1 268 97,46% 22 055 0,12% 40,19% 2.5 5 127 23,25% 11 (76)
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 132 588 94 453 77,53% 192 562 0,41% 42,37% 2.5 85 677 44,49% 330 (2 042)
0,50 à <0,75 337 100,00% 337 0,60% 45,00% 2.5 233 69,12% 1
0,75 à <2,50 304 065 76 491 74,40% 305 951 1,03% 42,21% 2.5 199 432 65,18% 1 332 (6 106)
Entreprises - 0,75 à <1,75 304 065 76 491 74,40% 305 951 1,03% 42,21% 2.5 199 432 65,18% 1 332 (6 106)
Petites ou moyennes 1,75 à <2,5 0,00% 33,33% 33,33% 2,00 100,00%
entreprises 2,50 à <10,00 150 141 46 064 86,56% 134 756 4,36% 43,18% 2.5 133 343 98,95% 2 533 (9 777)
2,5 à <5 125 333 34 609 85,23% 118 061 3,78% 43,26% 2.5 112 739 95,49% 1 931 (5 176)
5 à <10 24 808 11 455 90,60% 16 695 8,45% 42,64% 2.5 20 603 123,41% 602 (4 601)
10,00 à <100,00 27 664 6 023 89,64% 18 730 17,37% 41,35% 2.5 27 723 148,02% 1 377 (4 843)
10 à <20 17 606 1 362 97,54% 8 167 12,49% 36,96% 2.5 9 775 119,69% 377 (3 211)
20 à <30 10 058 4 662 87,34% 10 563 21,14% 44,75% 2.5 17 947 169,92% 999 (1 632)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 30 045 3 372 100,00% 21 303 100,00% 44,36% 2.5 0,00% 9 450 (19 114)
Sous-total (catégorie d'expositions) 669 083 241 927 78,94% 716 806 4,80% 42,50% 2.5 454 735 63,44% 15 038 (42 011)
Total (toutes catégories d'expositions) 6 452 072 1 128 676 82,22% 7 380 026 2.5 1 539 665 20,86% 26 383 (112 669)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Administrations centrales et banques centrales " en approche interne avancée au 31/12/2024.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ETABLISSEMENTS

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Etablissements " en approche interne avancée au 31/12/2024.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES - AUTRES

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 183 756 59 025 72,61% 226 613 0,08% 44,94% 2.5 60 647 26,76% 80 (282)
0,00 à <0,10 108 095 22 192 71,62% 123 990 0,05% 44,89% 2.5 24 349 19,64% 25 (136)
0,10 à <0,15 75 661 36 833 73,20% 102 623 0,12% 45,00% 2.5 36 298 35,37% 55 (146)
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 263 701 72 343 72,99% 316 501 0,36% 44,03% 2.5 196 901 62,21% 506 (1 815)
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 178 117 30 206 66,61% 198 236 1,20% 43,41% 2.5 197 075 99,41% 1 024 (9 401)
0,75 à <1,75 178 117 30 206 66,61% 198 236 1,20% 43,41% 2.5 197 075 99,41% 1 024 (9 401)
Entreprises - Autres 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 77 215 21 298 68,34% 91 769 3,95% 44,23% 2.5 132 565 144,46% 1 608 (11 321)
2,5 à <5 63 420 16 531 66,44% 74 403 3,00% 44,05% 2.5 99 502 133,73% 983 (8 277)
5 à <10 13 796 4 766 74,92% 17 366 8,00% 45,00% 2.5 33 063 190,39% 625 (3 044)
10,00 à <100,00 71 412 2 435 70,48% 73 128 16,06% 43,75% 2.5 170 927 233,74% 5 147 (10 138)
10 à <20 58 298 2 435 70,48% 60 015 14,76% 43,48% 2.5 137 228 228,66% 3 849 (9 037)
20 à <30 13 114 0,00% 13 114 22,00% 45,00% 2.5 33 699 256,98% 1 298 (1 101)
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 16 575 11 74,98% 16 583 100,00% 44,42% 2.5 0,00% 7 366 (11 885)
Sous-total (catégorie d'expositions) 790 776 185 319 71,26% 922 830 3,86% 44,12% 2.5 758 114 82,15% 15 732 (44 842)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Entreprises- financement spécialisé " en approche interne avancée au 31/12/2024.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES ENTREPRISES

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 172 608 24 087 66,41% 188 604 0,12% 43,66% 2.5 44 852 23,78% 97 (180)
0,00 à <0,10 15 655 518 69,32% 16 014 0,05% 41,56% 2.5 2 409 15,04% 3 (6)
0,10 à <0,15 156 952 23 569 66,35% 172 590 0,12% 43,85% 2.5 42 443 24,59% 94 (174)
0,15 à <0,25 84 504 4 745 75,00% 88 063 0,22% 44,59% 2.5 28 971 32,90% 86 (106)
0,25 à <0,50 350 618 42 415 66,35% 378 760 0,40% 42,65% 2.5 163 877 43,27% 644 (2 348)
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 602 131 74 247 64,91% 650 408 1,18% 43,37% 2.5 439 790 67,62% 3 312 (11 869)
Entreprises - 0,75 à <1,75 584 546 72 109 64,58% 631 164 1,15% 43,36% 2.5 424 616 67,28% 3 141 (11 381)
Petites ou moyennes 1,75 à <2,5 17 584 2 139 75,86% 19 243 2,04% 43,64% 2.5 15 174 78,85% 171 (489)
entreprises 2,50 à <10,00 333 117 56 082 65,94% 370 199 4,47% 43,79% 2.5 368 129 99,44% 7 246 (10 174)
2,5 à <5 240 140 44 901 65,46% 269 583 3,18% 43,79% 2.5 246 182 91,32% 3 764 (5 513)
5 à <10 92 977 11 181 67,85% 100 616 7,90% 43,80% 2.5 121 947 121,20% 3 483 (4 661)
10,00 à <100,00 55 471 1 555 60,41% 56 505 23,00% 43,27% 2.5 92 705 164,06% 5 648 (6 550)
10 à <20 34 658 1 094 63,63% 35 420 16,99% 44,42% 2.5 60 267 1.7015 2 677 (2 134)
20 à <30 12 959 462 52,80% 13 203 22,00% 39,16% 2.5 19 743 149,54% 1 137 (3 910)
30,00 à <100,00 7 854 0,00% 7 882 51,70% 45,00% 2.5 12 694 161,05% 1 834 (506)
100,00 (défaut) 27 754 2 748 52,98% 29 210 100,00% 43,20% 2.5 1 062 3,64% 12 620 (24 793)
Sous-total (catégorie d'expositions) 1 626 202 205 879 65,70% 1 761 748 3,88% 43,39% 2.5 1 139 386 64,67% 29 653 (56 021)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - EXPOSITIONS RENOUVELABLES

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 7 106 184 083 188,07% 353 306 0,06% 28,63% 1,00 4 170 1,18% 61 (19)
0,00 à <0,10 2 999 133 492 181,63% 245 467 0,04% 28,46% 1,00 1 952 0,80% 26 (6)
0,10 à <0,15 4 106 50 590 205,04% 107 839 0,11% 29,01% 1,00 2 219 2,06% 35 (12)
0,15 à <0,25 3 863 25 352 216,65% 58 790 0,22% 29,06% 1,00 2 094 3,56% 37 (16)
0,25 à <0,50 3 406 16 637 226,01% 41 009 0,40% 29,17% 1,00 2 379 5,80% 48 (21)
0,50 à <0,75 3 104 9 103 243,91% 25 307 0,73% 29,06% 1,00 2 360 9,33% 54 (22)
0,75 à <2,50 7 311 15 478 262,59% 47 961 1,55% 29,18% 1,00 7 924 16,52% 217 (80)
0,75 à <1,75 7 252 15 149 263,34% 47 150 1,54% 29,17% 1,00 7 757 16,45% 212 (78)
Expositions 1,75 à <2,5 59 328 228,13% 811 2,04% 29,59% 1,00 167 20,62% 5 (2)
renouvelables 2,50 à <10,00 8 437 8 578 346,52% 38 168 5,37% 29,42% 1,00 15 030 39,38% 604 (182)
2,5 à <5 5 990 6 556 335,05% 27 960 4,27% 29,37% 1,00 9 606 34,36% 350 (107)
5 à <10 2 447 2 022 383,73% 10 208 8,39% 29,56% 1,00 5 424 53,13% 253 (74)
10,00 à <100,00 1 958 1 541 371,00% 7 687 18,79% 29,83% 1,00 5 975 77,74% 444 (109)
10 à <20 1 664 1 151 417,91% 6 485 15,56% 29,45% 1,00 4 782 73,75% 297 (83)
20 à <30 178 167 311,13% 700 29,05% 29,09% 1,00 643 91,89% 59 (15)
30,00 à <100,00 116 223 173,43% 503 46,10% 35,83% 1,00 550 1.09487 87 (10)
100,00 (défaut) 457 681 0,01% 457 100,00% 41,23% 1,00 75 16,35% 188 (328)
Sous-total (catégorie d'expositions) 35 643 261 451 205,40% 572 685 0,94% 28,86% 1,00 40 008 6,99% 1 652 (775)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL - NON - PME

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 880 832 43 403 162,86% 951 912 0,07% 20,59% 1,00 38 801 4,08% 138 (196)
0,00 à <0,10 532 369 24 513 184,62% 577 779 0,04% 19,74% 1,00 15 043 2,60% 46 (62)
0,10 à <0,15 348 463 18 890 134,64% 374 133 0,11% 21,90% 1,00 23 758 6,35% 93 (135)
0,15 à <0,25 255 587 13 798 157,02% 277 582 0,22% 23,45% 1,00 29 928 10,78% 142 (202)
0,25 à <0,50 197 016 11 279 146,45% 213 920 0,40% 23,96% 1,00 34 384 16,07% 203 (527)
0,50 à <0,75 84 245 4 841 120,08% 90 416 0,73% 25,32% 1,00 21 515 23,80% 167 (394)
0,75 à <2,50 162 418 12 543 166,85% 184 618 1,46% 24,90% 1,00 57 077 30,92% 681 (1 190)
Autres expositions 0,75 à <1,75 158 656 12 535 166,88% 180 830 1,45% 24,84% 1,00 55 619 30,76% 660 (1 149)
sur la clientèle de 1,75 à <2,5 3 763 8 114,71% 3 788 2,04% 27,81% 1,00 1 458 38,50% 21 (41)
détail - non - PME 2,50 à <10,00 84 712 4 760 126,79% 94 055 5,31% 26,01% 1,00 38 995 41,46% 1 303 (1 857)
2,5 à <5 61 716 3 469 134,74% 68 418 4,18% 25,84% 1,00 27 419 40,08% 741 (1 131)
5 à <10 22 995 1 291 105,44% 25 637 8,33% 26,48% 1,00 11 576 45,15% 563 (726)
10,00 à <100,00 21 628 728 102,94% 31 104 20,90% 28,02% 1,00 20 569 66,13% 1 878 (1 452)
10 à <20 16 713 619 103,44% 19 702 15,55% 26,96% 1,00 11 352 57,62% 827 (1 051)
20 à <30 4 054 41 100,22% 10 431 29,05% 29,21% 1,00 8 255 79,14% 885 (320)
30,00 à <100,00 861 68 100,00% 971 41,90% 36,72% 1,00 962 99,11% 166 (81)
100,00 (défaut) 31 568 168 0,01% 31 568 100,00% 59,57% 1,00 4 836 15,32% 18 804 (21 135)
Sous-total (catégorie d'expositions) 1 718 005 91 519 155,59% 1 875 175 2,59% 23,10% 1,00 246 105 13,12% 23 318 (26 952)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL – PME

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 172 496 38 281 164,46% 235 465 0,13% 28,76% 1,00 16 543 7,03% 88 (170)
0,00 à <0,10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 172 496 38 281 164,46% 235 465 0,13% 28,76% 1,00 16 543 7,03% 88 (170)
0,15 à <0,25 260 972 54 811 187,46% 363 759 0,21% 24,90% 1,00 31 225 8,58% 194 (508)
0,25 à <0,50 301 150 56 838 179,98% 403 691 0,38% 25,20% 1,00 51 570 12,78% 399 (1 048)
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 385 741 66 529 180,55% 506 916 1,22% 28,62% 1,00 124 455 24,55% 1 705 (5 709)
Autres expositions 0,75 à <1,75 337 950 54 708 166,55% 429 800 1,08% 31,61% 1,00 114 744 26,70% 1 517 (4 501)
sur la clientèle de 1,75 à <2,5 47 790 11 820 245,33% 77 116 2,04% 11,94% 1,00 9 711 12,59% 188 (1 207)
détail - PME 2,50 à <10,00 233 352 42 324 183,37% 315 772 5,44% 31,94% 1,00 122 894 38,92% 5 515 (11 746)
2,5 à <5 129 673 25 400 190,23% 179 035 3,80% 34,83% 1,00 72 986 40,77% 2 369 (4 754)
5 à <10 103 679 16 924 173,07% 136 737 7,58% 28,16% 1,00 49 908 36,50% 3 146 (6 991)
10,00 à <100,00 55 135 7 269 155,57% 73 643 19,11% 29,41% 1,00 38 380 52,12% 4 388 (6 842)
10 à <20 49 764 7 182 155,89% 65 667 16,80% 28,86% 1,00 32 595 49,64% 3 352 (5 771)
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 5 371 87 129,63% 7 976 38,14% 33,93% 1,00 5 785 72,54% 1 036 (1 072)
100,00 (défaut) 84 543 4 821 0,01% 84 544 100,00% 68,16% 1,00 19 154 22,66% 57 624 (57 506)
Sous-total (catégorie d'expositions) 1 493 389 270 873 176,11% 1 983 790 6,28% 29,50% 1,00 404 222 20,38% 69 912 (83 528)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - CLIENTÈLE DE DÉTAIL - EXPOSITIONS GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS DES PME

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 96 866 1 194 102,54% 98 090 0,13% 23,19% 1,00 5 378 5,48% 30 (60)
0,00 à <0,10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 96 866 1 194 102,54% 98 090 0,13% 23,19% 1,00 5 378 5,48% 30 (60)
0,15 à <0,25 122 464 1 418 100,00% 123 882 0,22% 24,31% 1,00 10 463 8,45% 65 (142)
0,25 à <0,50 173 390 1 742 109,45% 175 297 0,40% 25,66% 1,00 24 278 13,85% 179 (497)
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Clientèle de détail - 0,75 à <2,50 185 653 7 708 100,68% 193 415 1,15% 26,93% 1,00 56 103 29,01% 581 (2 039)
Expositions
garanties
0,75 à <1,75 166 682 7 458 100,71% 174 193 1,05% 28,18% 1,00 51 291 29,45% 520 (1 606)
par des biens 1,75 à <2,5 18 972 250 100,00% 19 222 2,04% 15,54% 1,00 4 811 25,03% 61 (432)
immobiliers des
PME
2,50 à <10,00 113 589 3 355 104,14% 117 083 5,37% 27,73% 1,00 88 104 75,25% 1 763 (6 135)
2,5 à <5 67 628 2 976 104,67% 70 743 3,80% 28,55% 1,00 46 784 66,13% 767 (2 609)
5 à <10 45 961 379 100,00% 46 341 7,77% 26,47% 1,00 41 320 89,17% 995 (3 526)
10,00 à <100,00 22 506 31 100,00% 22 537 19,17% 25,12% 1,00 24 949 110,70% 1 126 (2 424)
10 à <20 20 113 31 100,00% 20 143 16,76% 25,10% 1,00 22 265 110,53% 879 (2 095)
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 2 394 0,00% 2 394 39,51% 25,22% 1,00 2 685 112,16% 247 (330)
100,00 (défaut) 10 162 0,00% 10 162 100,00% 61,15% 1,00 1 954 19,23% 6 214 (5 401)
Sous-total (catégorie d'expositions) 724 630 15 449 102,50% 740 467 3,25% 26,23% 1,00 211 229 28,53% 9 958 (16 698)

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS N'APPARTENANT PAS À DES PME

A-IRB Fourchette de PD Expositions au
bilan
Expositions
hors bilan
avant CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée (%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d'exposition
pondéré après
facteurs
supplétifs
Densité du
montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Corrections de
valeur et
provisions
0,00 à <0,15 6 615 088 76 873 100,00% 6 691 963 0,07% 14,32% 1,00 172 043 2,57% 639 (1 027)
0,00 à <0,10 4 177 157 42 128 100,00% 4 219 286 0,04% 13,97% 1,00 68 876 1,63% 220 (283)
0,10 à <0,15 2 437 931 34 745 100,00% 2 472 677 0,11% 14,93% 1,00 103 168 4,17% 419 (744)
0,15 à <0,25 1 283 696 27 397 100,00% 1 311 094 0,22% 16,03% 1,00 96 510 7,36% 461 (1 144)
0,25 à <0,50 897 185 15 170 100,00% 912 355 0,40% 16,26% 1,00 105 231 11,53% 591 (2 151)
0,50 à <0,75 393 841 7 499 100,00% 401 341 0,73% 17,10% 1,00 74 376 18,53% 501 (1 698)
0,75 à <2,50 783 413 13 232 100,00% 796 647 1,44% 17,01% 1,00 229 392 28,80% 1 973 (6 329)
Garantie par des 0,75 à <1,75 764 616 12 427 100,00% 777 044 1,43% 17,03% 1,00 222 705 28,66% 1 908 (6 007)
biens immobiliers 1,75 à <2,5 18 797 805 100,00% 19 602 2,04% 16,13% 1,00 6 687 34,11% 65 (323)
n'appartenant pas à 2,50 à <10,00 461 145 5 856 100,00% 467 002 5,23% 18,41% 1,00 304 349 65,17% 4 552 (11 464)
des PME 2,5 à <5 336 672 4 719 100,00% 341 391 4,10% 18,15% 1,00 196 565 57,58% 2 549 (6 802)
5 à <10 124 473 1 138 100,00% 125 611 8,30% 19,11% 1,00 107 783 85,81% 2 003 (4 661)
10,00 à <100,00 85 823 1 000 100,00% 86 822 20,01% 20,37% 1,00 101 282 116,65% 3 763 (4 932)
10 à <20 69 084 810 100,00% 69 894 16,24% 19,62% 1,00 78 222 111,92% 2 224 (3 628)
20 à <30 8 047 154 100,00% 8 201 29,05% 21,34% 1,00 10 930 133,28% 508 (610)
30,00 à <100,00 8 692 36 100,00% 8 727 41,67% 25,45% 1,00 12 129 138,98% 1 031 (693)
100,00 (défaut) 92 290 99 0,46% 92 291 100,00% 33,58% 1,00 19 084 20,68% 30 994 (30 204)
Sous-total (catégorie d'expositions) 10 612 482 147 126 99,93% 10 759 515 1,48% 15,39% 1,00 1 102 267 10,25% 43 474 (58 948)
Total (toutes catégories d'expositions) 17 001 127 1 177 615 134,73% 18 616 209 1.22 3 901 332 20,96% 193 700 (287 765)

PÉRIMÈTRE D'UTILISATION DE L'APPROCHE STANDARD ET DE L'APPROCHE NI (APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE) (EU CR6-A)

Valeur exposée au
risque au sens de
l'article 166 du CRR
pour les expositions en
approche NI
Valeur exposée au
risque totale des
expositions en
approche standard et
en approche NI
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet de l'utilisation
partielle permanente de
SA (%)
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet de l'approche NI
(%)
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet d'un plan de
déploiement (%)
1 Administrations centrales ou banques
centrales
874 427 982 462 15,06% 84,94% 0,00%
1.1 Dont Administrations régionales ou
locales
10 049 48,89% 51,11% 0,00%
1.2 Dont Entités du secteur public 377 180 13,99% 86,01% 0,00%
2 Établissements 4 259 061 4 840 116 12,99% 87,01% 0,00%
3 Entreprises 4 931 116 5 362 799 4,81% 95,19% 0,00%
3.1 Dont Entreprises - financement
spécialisé, à l'exclusion de l'approche
de référencement
241 883 0,00% 100,00% 0,00%
3.2 Dont Entreprises - financement
spécialisé dans le cadre de l'approche
de référencement
0,00% 0,00% 0,00%
Dont PME 2 743 870 0,03% 99,97% 0,00%
4 Clientèle de détail 15 931 631 15 371 314 0,01% 100,00% 0,00%
4.1 dont Clientèle de détail - garanties par
des biens immobiliers PME
740 079 0,00% 100,00% 0,00%
4.2 dont Clientèle de détail - garanties par
des biens immobiliers non-PME
10 759 608 0,00% 100,00% 0,00%
4.3 dont Clientèle de détail - expositions
renouvelables éligibles
297 094 0,00% 100,00% 0,00%
Valeur exposée au
risque au sens de
l'article 166 du CRR
pour les expositions en
approche NI
Valeur exposée au
risque totale des
expositions en
approche standard et
en approche NI
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet de l'utilisation
partielle permanente de
SA (%)
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet de l'approche NI
(%)
Pourcentage de la
valeur exposée au
risque totale faisant
l'objet d'un plan de
déploiement (%)
4.4 dont Clientèle de détail - autres PME 1 764 372 0,01% 99,99% 0,00%
4.5 dont Clientèle de détail - autres non
PME
1 810 162 0,03% 99,97% 0,00%
5 Actions 545 054 893 829 0,31% 99,69% 0,00%
6 Autres actifs ne correspondant pas à
des obligations de crédit
439 019 100,00% 0,00% 0,00%
7 Total 26 541 289 27 889 540 3,70% 96,30% 0,00%

4.2.5 Utilisation des dérivés de crédit en couverture

EFFET DES DÉRIVÉS DE CRÉDIT SUR LES ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (EU CR7)

31/12/2024
(en milliers d'euros)
Montant
d'exposition
pondéré avant
dérivés de crédit
Montant
d'exposition
pondéré réel
1 Expositions faisant l'objet de l'approche NI simple 1 539 665 1 539 665
2 Administrations centrales et banques centrales 35 175 35 175
3 Établissements 239 106 239 106
4 Entreprises 1 265 384 1 265 384
4.1 dont Entreprises - PME 454 735 454 735
4.2 dont Entreprises - Financement spécialisé 152 135 152 135
5 Expositions faisant l'objet de l'approche NI avancée 3 901 332 3 901 332
6 Administrations centrales et banques centrales
7 Établissements
8 Entreprises 1 897 500 1 897 500
8.1 dont Entreprises - PME 1 139 386 1 139 386
8.2 dont Entreprises - Financement spécialisé
9 Clientèle de détail 2 003 832 2 003 832
9.1 dont Clientèle de détail - PME - Garanties par une sûreté immobilière 211 229 211 229
9.2 dont Clientèle de détail - non-PME - Garanties par une sûreté immobilière 1 102 267 1 102 267
9.3 dont Clientèle de détail - expositions renouvelables éligibles 40 008 40 008
9.4 dont Clientèle de détail - PME - Autres 404 222 404 222
9.5 dont Clientèle de détail - non-PME - Autres 246 105 246 105
10 TOTAL (incluant expositions approches NI simple et avancée) 5 440 997 5 440 997

La Caisse Régionale Alpes Provence ne comptabilise pas d'exposition sur des dérivés de crédit dans ses comptes consolidés. Par conséquent, il n'y a pas d'effet à ce titre sur nos emplois pondérés.

APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-A) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU CR7-A)

31/12/2024 Techniques d'atténuation du risque de crédit Techniques d'atténuation
du risque de crédit
dans le calcul des RWEA
Protection de crédit
Protection de crédit
financée
non financée
Total des
expositions
Partie des
expositions
couverte par
des sûretés
financières
(%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
sûretés
éligibles (%)
Partie des
expositions
couverte par
des sûretés
immobilières
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des créances
à recouvrer
(%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
sûretés
réelles (%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
formes de
protection de
crédit
financée (%)
Partie des
expositions
couverte par
des dépôts
en espèces
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des polices
d'assurance
vie (%)
Partie des
expositions
couverte par
des
instruments
détenus par
un tiers (%)
Partie des
expositions
couverte par
des garanties
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des dérivés
de crédit (%)
RWEA sans
effets de
substitution
(effets de
réduction
uniquement)
RWEA avec effets
de substitution
(effets de réduction
et de substitution)
(en milliers d'euros) a b c d e f g h i j k l m n
Administrations
centrales et banques
centrales
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Établissements 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Entreprises 2 684 578 0,63% 16,92% 13,81% 2,60% 0,51% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 3,13% 0,00% 1 897 500
dont Entreprises -
PME
1 761 748 0,94% 21,19% 18,74% 1,71% 0,74% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 4,77% 0,00% 1 139 386
dont Entreprises -
Financement
spécialisé
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Dont Entreprises -
Autres
922 830 0,03% 8,77% 4,39% 4,30% 0,08% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 758 114
Clientèle de détail 15 931 631 0,00% 28,63% 28,63% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 44,13% 0,00% 2 003 832
Dont Clientèle de
détail - Biens
immobiliers PME
740 467 0,00% 79,80% 79,80% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 3,06% 0,00% 211 229
Dont Clientèle de
détail - Biens
immobiliers non
PME
10 759 515 0,00% 36,88% 36,88% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 62,39% 0,00% 1 102 267
dont Clientèle de
détail - expositions
renouvelables
éligibles
572 685 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 40 008
31/12/2024 Techniques d'atténuation du risque de crédit Techniques d'atténuation
du risque de crédit
dans le calcul des RWEA
Protection de crédit
Protection de crédit
financée
non financée
Total des
expositions
Partie des
expositions
couverte par
des sûretés
financières
(%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
sûretés
éligibles (%)
Partie des
expositions
couverte par
des sûretés
immobilières
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des créances
à recouvrer
(%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
sûretés
réelles (%)
Partie des
expositions
couverte par
d'autres
formes de
protection de
crédit
financée (%)
Partie des
expositions
couverte par
des dépôts
en espèces
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des polices
d'assurance
vie (%)
Partie des
expositions
couverte par
des
instruments
détenus par
un tiers (%)
Partie des
expositions
couverte par
des garanties
(%)
Partie des
expositions
couverte par
des dérivés
de crédit (%)
RWEA sans
effets de
substitution
(effets de
réduction
uniquement)
RWEA avec effets
de substitution
(effets de réduction
et de substitution)
(en milliers d'euros) a b c d e f g h i j k l m n
dont Clientèle de
détail - autres PME
1 983 790 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 13,13% 0,00% 404 222
dont Clientèle de
détail - autres non
PME
1 875 175 0,00% 0,10% 0,10% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 1,84% 0,00% 246 105
Total 18 616 209 0,09% 26,94% 26,49% 0,38% 0,07% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 38,21% 0,00% 3 901 332

APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-F) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU CR7-A)

31/12/2024 Total des expositions Techniques d'atténuation du risque de crédit Techniques d'atténuation du risque de crédit dans le calcul des RWEA Protection de crédit financée Protection de crédit non financée RWEA sans effets de substitution (effets de réduction uniquement) RWEA avec effets de substitution (effets de réduction et de substitution) Partie des expositions couverte par des sûretés financières (%) Partie des expositions couverte par d'autres sûretés éligibles (%) Partie des expositions couverte par des sûretés immobilières (%) Partie des expositions couverte par des créances à recouvrer (%) Partie des expositions couverte par d'autres sûretés réelles (%) Partie des expositions couverte par d'autres formes de protection de crédit financée (%) Partie des expositions couverte par des dépôts en espèces (%) Partie des expositions couverte par des polices d'assurance vie (%) Partie des expositions couverte par des instruments détenus par un tiers (%) Partie des expositions couverte par des garanties (%) Partie des expositions couverte par des dérivés de crédit (%) (en milliers d'euros) a b c d e f g h i j k l m n Administrations centrales et banques centrales 962 585 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 35 175 Établissements 4 448 748 0,00% 0,03% 0,00% 0,03% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 239 106 Entreprises 1 968 693 0,32% 11,22% 2,72% 8,43% 0,07% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 1 265 384 dont Entreprises - PME 716 806 0,16% 24,81% 6,88% 17,73% 0,20% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 454 735 dont Entreprises - Financement spécialisé 218 193 0,00% 3,88% 0,00% 3,88% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 152 135 Dont Entreprises - Autres 1 033 693 0,50% 3,34% 0,41% 2,93% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 658 513 Total 7 380 026 0,09% 3,01% 0,72% 2,27% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 1 539 665

4.2.6 Évolution des RWA

ÉTATS DES FLUX D'ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (RWA) POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT SELON L'APPROCHE NOTATION INTERNE (EU CR8)

31/12/2024

Montant
d'exposition
pondéré
(en milliers d'euros)
1 Montant d'exposition pondéré à la fin de la période de déclaration précédente 5 198 370
2 Taille de l'actif (+/-) 121 068
3 Qualité de l'actif (+/-) 145 764
4 Mises à jour des modèles (+/-)
5 Méthodologie et politiques (+/-)
6 Acquisitions et cessions (+/-)
7 Variations des taux de change (+/-) 90
8 Autres (+/-) (24 295)
9 Montant d'exposition pondéré à la fin de la période de déclaration 5 440 997

4.2.7 Résultat du backtesting

Les Caisses régionales utilisent le même modèle, le backtesting est réalisé en central par Crédit Agricole SA.

On appelle backtesting dans les paragraphes suivants l'ensemble des méthodes et procédures visant à vérifier la performance et la stabilité des modèles internes de risque (PD, LGD, CCF) en comparant notamment les prévisions avec les résultats observés.

S'agissant du contrôle permanent, un Comité de backtesting est mis en place dans chaque entité. Ce Comité (qui peut être constitué, dans certaines entités, par un ordre du jour spécifique du Comité des risques) est présidé par la Direction des risques de l'entité et comprend un représentant de la Direction des risques Groupe. Il fait l'objet de comptes rendus adressés au Directeur général et au responsable du Contrôle permanent de l'entité, ainsi qu'à la Direction des Risques Groupe.

Pour ce qui concerne le contrôle périodique, celui-ci est effectué annuellement par l'audit interne ou tout tiers expressément mandaté par ses soins. Le plan d'audit couvre notamment :

  • les systèmes de notation et d'estimation des paramètres de risque ainsi que le respect des exigences minimales ;
  • le fonctionnement des systèmes (correcte mise en œuvre).

Les rapports correspondants sont adressés au responsable du suivi de l'entité concernée au sein de la Direction des Risques Groupe.

Les contrôles internes (permanents et périodiques) opérés par l'entité portent sur :

  • la qualité des données à l'entrée et à la sortie des systèmes ;
  • la qualité des systèmes de notation et d'estimation des paramètres de risque sur les plans conceptuel et technique ;
  • l'exhaustivité des données utilisées pour le calcul des emplois pondérés.

Les étapes de backtesting sont fondamentales dans le maintien de la pertinence et de la performance des modèles de notation. Une première phase d'analyse principalement quantitative est fondée sur l'analyse du caractère prédictif du modèle dans son ensemble ainsi que de ses principales variables explicatives.

Cet exercice permet également de détecter des changements significatifs dans la structure et les comportements des portefeuilles et des clients. Le backtesting débouche alors sur des décisions d'ajustement, voire de refonte, des modèles afin de prendre en compte ces éléments structurels nouveaux. Ainsi peuvent être identifiées les évolutions non conjoncturelles des comportements ou la transformation du fonds de commerce révélatrice de l'impact des stratégies commerciales ou risques mises en œuvre par la Banque.

Sur l'ensemble du Groupe, le backtesting de chaque méthode de notation est effectué au minimum annuellement par l'unité responsable de la méthode (Direction des Risques Groupe ou son délégataire). Celle-ci restitue annuellement auprès du Groupe, via le Comité des Normes et Modèles, le résultat du backtesting après avis de la fonction de Validation interne du Groupe, dont les conclusions sont présentées dans un Comité Technique permettant de confirmer la bonne application des méthodes statistiques sélectionnées et la validité des résultats, et propose, si nécessaire, les actions de correction adaptées (révision de la méthode, recalibrage, effort de formation, recommandations en matière de contrôle…).

Ces contrôles ex post sont réalisés au travers du cycle (through-the-cycle) sur des historiques couvrant une période aussi longue que possible. Le tableau suivant présente les résultats de backtesting de l'exercice 2021 pour les modèles de probabilité de défaut (PD).

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les "administrations centrales et banques centrales" en approche interne avancée au 31/12/2024.

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) - ETABLISSEMENTS

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Etablissements " en approche interne avancée au 31/12/2024.

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES PME

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%)
0,00 à <0,15 71 0,00% 0,12% 0,13% 1,44%
0,00 à <0,10 0,00% 0,05% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 71 0,00% 0,12% 0,13% 1,44%
0,15 à <0,25 104 0,00% 0,22% 0,22% 0,00%
0,25 à <0,50 117 0,00% 0,40% 0,39% 0,00%
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 176 0,00% 1,18% 1,26% 0,63%
0,75 à <1,75 147 0,00% 1,15% 1,10% 0,62%
Entreprises - PME 1,75 à <2,5 29 0,00% 2,04% 2,04% 0,71%
2,50 à <10,00 169 0,00% 4,47% 5,09% 3,10%
2,5 à <5 109 0,00% 3,18% 3,80% 3,02%
5 à <10 60 0,00% 7,90% 7,44% 3,25%
10,00 à <100,00 29 0,00% 23,00% 14,66% 5,13%
10 à <20 28 0,00% 16,99% 13,88% 5,32%
20 à <30 0,00% 22,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 1 0,00% 51,70% 36,49% 0,00%
100,00 (défaut) 3 3 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les " Entreprises – Financement spécialisé" en approche interne avancée au 31/12/2024.

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES AUTRES

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 0,00% 0,08% 0,00% 0,00%
0,00 à <0,10 0,00% 0,05% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 0,00% 0,12% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 0,00% 0,36% 0,00% 0,00%
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 0,00% 1,20% 0,00% 0,00%
0,75 à <1,75 0,00% 1,20% 0,00% 0,00%
Entreprises - Autres 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 3,95% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 3,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 8,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 16,06% 0,00% 0,00%
10 à <20 0,00% 14,76% 0,00% 0,00%
20 à <30 0,00% 22,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 100,00% 0,00% 0,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
a b
0,00 à <0,15
c
429
d
e
0,00%
f
0,13%
g
0,13%
h
0,00%
0,00 à <0,10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 429 0,00% 0,13% 0,13% 0,00%
0,15 à <0,25 616 1 0,16% 0,22% 0,21% 0,08%
0,25 à <0,50 864 1 0,12% 0,40% 0,39% 0,14%
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,75 à <2,50 914 1 0,11% 1,15% 1,18% 0,49%
0,75 à <1,75 793 1 0,13% 1,05% 1,04% 0,40%
Crédits aux petites et moyennes entités
garantis par une sûreté immobilière
1,75 à <2,5 121 0,00% 2,04% 2,04% 1,05%
2,50 à <10,00 535 4 0,75% 5,37% 5,39% 2,16%
2,5 à <5 303 2 0,66% 3,80% 3,80% 1,18%
5 à <10 232 2 0,86% 7,77% 7,47% 3,44%
10,00 à <100,00 123 11 8,94% 19,17% 17,79% 12,18%
10 à <20 112 8 7,14% 16,76% 15,87% 9,74%
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 11 3 27,27% 39,51% 37,32% 36,94%
100,00 (défaut) 65 65 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – CRÉDITS AUX PARTICULIERS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 45 961 18 0,04% 0,07% 0,06% 0,05%
0,00 à <0,10 30 235 12 0,04% 0,04% 0,04% 0,04%
0,10 à <0,15 15 726 6 0,04% 0,11% 0,11% 0,08%
0,15 à <0,25 8 277 12 0,15% 0,22% 0,22% 0,15%
0,25 à <0,50 5 789 16 0,28% 0,40% 0,40% 0,30%
0,50 à <0,75 2 979 14 0,47% 0,73% 0,73% 0,39%
0,75 à <2,50 4 971 41 0,83% 1,44% 1,47% 0,87%
0,75 à <1,75 4 862 41 0,84% 1,43% 1,45% 0,87%
Crédits aux particuliers garantis par une
sûreté immobilière
1,75 à <2,5 109 0,00% 2,04% 2,04% 1,10%
2,50 à <10,00 2 844 98 3,45% 5,23% 5,28% 3,67%
2,5 à <5 2 079 52 2,50% 4,10% 4,18% 2,86%
5 à <10 765 46 6,01% 8,30% 8,28% 5,88%
10,00 à <100,00 503 88 17,50% 20,01% 18,15% 19,46%
10 à <20 425 59 13,88% 16,24% 15,68% 16,27%
20 à <30 52 22 42,31% 29,05% 29,05% 40,04%
30,00 à <100,00 26 7 26,92% 41,67% 36,63% 30,34%
100,00 (défaut) 716 716 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) – CREDIT RENOUVELABLE QUALIFIE

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 160 938 72 0,05% 0,06% 0,06% 0,05%
0,00 à <0,10 101 431 20 0,02% 0,04% 0,04% 0,03%
0,10 à <0,15 59 507 52 0,09% 0,11% 0,11% 0,09%
0,15 à <0,25 35 092 81 0,23% 0,22% 0,22% 0,21%
0,25 à <0,50 24 689 88 0,36% 0,40% 0,40% 0,36%
0,50 à <0,75 17 068 104 0,61% 0,73% 0,73% 0,65%
0,75 à <2,50 28 926 423 1,46% 1,55% 1,58% 1,30%
0,75 à <1,75 28 528 422 1,48% 1,54% 1,57% 1,31%
Crédit renouvelable qualifié 1,75 à <2,5 398 1 0,25% 2,04% 2,04% 1,14%
2,50 à <10,00 23 924 1 093 4,57% 5,37% 5,40% 4,25%
2,5 à <5 17 518 612 3,49% 4,27% 4,30% 3,44%
5 à <10 6 406 481 7,51% 8,39% 8,41% 6,47%
10,00 à <100,00 4 718 872 18,48% 18,79% 17,16% 15,42%
10 à <20 4 164 697 16,74% 15,56% 15,38% 13,90%
20 à <30 446 133 29,82% 29,05% 29,05% 25,37%
30,00 à <100,00 108 42 38,89% 46,10% 36,73% 32,88%
100,00 (défaut) 1 391 1 391 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) - AUTRES CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 3 212 0,00% 0,13% 0,13% 0,07%
0,00 à <0,10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,10 à <0,15 3 212 0,00% 0,13% 0,13% 0,07%
0,15 à <0,25 4 551 9 0,20% 0,21% 0,21% 0,12%
0,25 à <0,50 4 969 16 0,32% 0,38% 0,38% 0,24%
0,50 à <0,75 2 0,00% 0,00% 0,72% 0,00%
0,75 à <2,50 6 027 63 1,05% 1,22% 1,22% 0,73%
0,75 à <1,75 5 221 50 0,96% 1,08% 1,09% 0,64%
Autres crédits aux petites et moyennes
entités
1,75 à <2,5 806 13 1,61% 2,04% 2,06% 1,34%
2,50 à <10,00 4 180 245 5,86% 5,44% 5,84% 5,26%
2,5 à <5 2 210 70 3,17% 3,80% 3,80% 2,77%
5 à <10 1 970 175 8,88% 7,58% 8,12% 8,06%
10,00 à <100,00 1 666 396 23,77% 19,11% 21,94% 20,84%
10 à <20 1 268 240 18,93% 16,80% 17,32% 15,81%
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 398 156 39,20% 38,14% 36,67% 36,90%
100,00 (défaut) 1 896 1 896 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) - AUTRES CREDITS AUX PARTICULIERS

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 35 930 16 0,05% 0,07% 0,07% 0,07%
0,00 à <0,10 19 598 5 0,03% 0,04% 0,04% 0,04%
0,10 à <0,15 16 332 11 0,07% 0,11% 0,11% 0,10%
0,15 à <0,25 10 762 15 0,14% 0,22% 0,22% 0,18%
0,25 à <0,50 8 888 33 0,37% 0,40% 0,40% 0,33%
0,50 à <0,75 6 105 45 0,74% 0,73% 0,73% 0,61%
0,75 à <2,50 11 964 201 1,68% 1,46% 1,59% 1,36%
0,75 à <1,75 11 797 201 1,70% 1,45% 1,58% 1,35%
Autres crédits aux particuliers 1,75 à <2,5 167 0,00% 2,04% 2,04% 1,53%
2,50 à <10,00 11 548 731 6,33% 5,31% 5,50% 5,39%
2,5 à <5 8 207 389 4,74% 4,18% 4,31% 4,26%
5 à <10 3 341 342 10,24% 8,33% 8,42% 8,19%
10,00 à <100,00 11 018 2 535 23,01% 20,90% 23,59% 19,92%
10 à <20 4 395 815 18,54% 15,55% 15,26% 16,25%
20 à <30 6 559 1 689 25,75% 29,05% 29,05% 22,15%
30,00 à <100,00 64 31 48,44% 41,90% 36,72% 44,02%
100,00 (défaut) 7 083 7 083 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 32 0,00% 0,00% 0,01% 0,00%
0,00 à <0,10 32 0,00% 0,00% 0,01% 0,00%
0,10 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 2 0,00% 0,16% 0,16% 0,00%
0,25 à <0,50 3 0,00% 0,45% 0,38% 0,00%
0,50 à <0,75 1 0,00% 0,60% 0,60% 0,00%
0,75 à <2,50 2 0,00% 1,17% 1,13% 0,00%
0,75 à <1,75 2 0,00% 1,17% 1,13% 0,00%
Administrations centrales et banques
centrales
1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ETABLISSEMENTS

Catégorie d'expositions Fourchette de PD Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente
dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%) Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
0,00 à <0,15 383 0,00% 0,03% 0,03% 0,00%
0,00 à <0,10 383 0,00% 0,03% 0,03% 0,00%
0,10 à <0,15 0,00% 0,12% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 11 0,00% 0,18% 0,16% 0,00%
0,25 à <0,50 11 0,00% 0,30% 0,30% 0,00%
0,50 à <0,75 2 0,00% 0,60% 0,60% 0,00%
0,75 à <2,50 4 0,00% 0,84% 0,79% 0,00%
0,75 à <1,75 4 0,00% 0,84% 0,79% 0,00%
Etablissements 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 5,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 5,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 1 0,00% 15,82% 20,00% 0,00%
10 à <20 0,00% 15,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 1 0,00% 20,00% 20,00% 0,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - PMET

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%)
0,00 à <0,15 99 0,00% 0,09% 0,10% 0,00%
0,00 à <0,10 28 0,00% 0,05% 0,04% 0,00%
0,10 à <0,15 71 0,00% 0,12% 0,12% 0,00%
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 528 0,00% 0,41% 0,40% 0,27%
0,50 à <0,75 4 0,00% 0,60% 0,60% 0,00%
0,75 à <2,50 872 10 1,15% 1,03% 1,12% 0,91%
0,75 à <1,75 868 10 1,15% 1,03% 1,12% 0,91%
Entreprises - PMEt 1,75 à <2,5 4 0,00% 33,33% 1,91% 0,21%
2,50 à <10,00 361 15 4,16% 4,36% 4,05% 2,52%
2,5 à <5 290 11 3,79% 3,78% 3,11% 1,57%
5 à <10 71 4 5,63% 8,45% 7,89% 6,39%
10,00 à <100,00 26 6 23,08% 17,37% 17,53% 13,68%
10 à <20 17 5 29,41% 12,49% 14,82% 15,43%
20 à <30 9 1 11,11% 21,14% 22,63% 10,39%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 118 118 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPECIALISE

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%)
0,00 à <0,15 1 0,00% 0,06% 0,06% 0,00%
0,00 à <0,10 1 0,00% 0,06% 0,06% 0,00%
0,10 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 10 0,00% 0,16% 0,16% 0,00%
0,25 à <0,50 21 0,00% 0,30% 0,30% 0,00%
0,50 à <0,75 17 0,00% 0,60% 0,60% 0,00%
0,75 à <2,50 21 2 9,52% 0,84% 0,89% 1,91%
0,75 à <1,75 21 2 9,52% 0,84% 0,89% 1,91%
Entreprises - Financement spécialisé 1,75 à <2,5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
2,5 à <5 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 à <10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 20,00% 0,00% 0,00%
10 à <20 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 à <30 0,00% 20,00% 0,00% 0,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 100,00% 0,00% 0,00%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - AUTRES

Nombre de débiteurs à la fin de l'année précédente Taux de défaut
annuel
historique
moyen (%)
Catégorie d'expositions Fourchette de PD dont nombre de débiteurs
qui ont fait défaut au cours
de l'année
Taux de défaut moyen
observé (%)
PD moyenne, pondérée
(%)
PD moyenne (%)
0,00 à <0,15 123 0,00% 0,05% 0,07% 0,00%
0,00 à <0,10 75 0,00% 0,04% 0,04% 0,00%
0,10 à <0,15 48 0,00% 0,12% 0,12% 0,00%
0,15 à <0,25 3 0,00% 0,16% 0,16% 0,00%
0,25 à <0,50 113 0,00% 0,43% 0,38% 0,42%
0,50 à <0,75 2 0,00% 0,60% 0,60% 0,00%
0,75 à <2,50 146 2 1,37% 1,09% 1,10% 0,27%
0,75 à <1,75 141 2 1,42% 1,06% 1,07% 0,28%
Entreprises - Autres 1,75 à <2,5 5 0,00% 1,93% 1,93% 0,00%
2,50 à <10,00 43 3 6,98% 6,13% 4,80% 2,47%
2,5 à <5 29 0,00% 3,65% 3,27% 1,60%
5 à <10 14 3 21,43% 8,76% 7,96% 4,29%
10,00 à <100,00 10 2 20,00% 24,30% 18,65% 13,10%
10 à <20 7 2 28,57% 15,00% 16,11% 7,14%
20 à <30 3 0,00% 24,45% 24,57% 27,00%
30,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 24 24 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%

Le calcul des taux de PD moyens à long terme est réalisé sans chevauchement de fenêtres temporelles.

APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (NI) - CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT PAR CATÉGORIE D'EXPOSITION (EU CR9 -1)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CR9-1 « Approche fondée sur la notation interne (NI) - Contrôle a posteriori des probabilités de défaut par catégorie d'exposition ».

4.3 Risque de contrepartie

INFORMATION QUALITATIVE SUR LE RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCRA)

La Caisse Régionale Alpes Provence traite le risque de contrepartie pour l'ensemble de leurs expositions, que celles-ci soient constituées d'éléments du portefeuille bancaire ou du portefeuille de négociation. Pour les éléments inclus dans le portefeuille de négociation, le risque de contrepartie est traité en conformité avec les dispositions relatives à la surveillance prudentielle des risques de marché.

Le traitement prudentiel du risque de contrepartie pour les opérations sur instruments financiers à terme du portefeuille bancaire est défini réglementairement dans le règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Pour mesurer l'exposition au risque de contrepartie sur les opérations sur instruments financiers à terme du portefeuille bancaire, la Caisse Régionale Alpes Provence utilise l'approche standard (art. 274) ou la méthode du modèle interne (art. 283).

Le risque de contrepartie est encadré par plusieurs indicateurs selon la nature des opérations engagées et des sous-catégories de risque de contrepartie encourus :

Risque de variation :

  • Exposition maximale future des transactions vis-à-vis d'une même contrepartie, en tenant compte des contrats de netting/collatéral en vigueur avec cette contrepartie. L'exposition maximale future est calculée à l'aide de l'approche standard SA-CCR ;
  • Nominal des transactions de repo/reverse repos et de prêts/emprunts de titres vis-à-vis d'une même contrepartie.

Risque de livraison : valeurs des actifs (cash ou titres à recevoir d'une contrepartie à une date donnée, alors que l'entité aura livré à la même date, les actifs qu'elle doit en retour (ex. : opérations de change livrable réglées en dehors d'une chambre de compensation telle que Continuous Linked Settlement, ou prêts/emprunts de titres dont la livraison s'effectue « Free of payment »).

La Caisse Régionale Alpes Provence n'affecte pas, ex-ante, de fonds propres aux contreparties individuelles. Les exigences de fonds propres sont calculées globalement, sur l'ensemble des portefeuilles des entités, selon la méthode SA-CCR.

4.3.1 Exposition au risque de contrepartie par approche

ANALYSE DE L'EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR APPROCHE (EU CCR1)

31/12/2024 Coût de
remplacement
(RC)
Exposition
future
potentielle
(PFE)
EEPE Facteur Alpha
utilisé pour
calculer
l'exposition
réglementaire
Valeur exposée
au risque avant
ARC
Valeur exposée
au risque après
ARC
Valeur exposée
au risque
Montant
d'exposition
pondéré
(RWEA)
(en milliers d'euros)
EU-1 UE - Méthode de l'exposition initiale (pour les dérivés) 1,0
EU-2 UE - SA-CCR simplifiée (pour les dérivés) 1,0
1 SA-CCR (pour les dérivés) 33 959 81 312 1,0 569 270 161 380 158 504 46 967
2 IMM (pour les dérivés et les OFT)
2a Dont ensembles de compensation d'opérations de financement sur titres
2b Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé
2c Dont issues d'ensembles de compensation de conventions multiproduits
3 Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
4 Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT) 51 611 1 590 1 590
5 VaR pour les OFT
6 Total 620 881 162 969 160 094 46 967

L'exposition totale au risque de contrepartie s'élève à 160 094 milliers d'euros au 31 décembre 2024 (158 504 milliers sous forme d'instruments dérivés et 1 590 milliers sous forme d'opérations sur titres).

4.3.2 Exposition au risque de contrepartie en méthode standard

EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE EN MÉTHODE STANDARD PAR PORTEFEUILLE RÉGLEMENTAIRE ET PAR PONDÉRATIONS DES RISQUES (EU CCR3)

31/12/2024 Pondération de risque
Catégories d'expositions 0% 2% 4% 10% 20% 50% 70% 75% 100% 150% Autres Valeur
d'exposition
totale
(en milliers d'euros)
Administrations centrales ou banques centrales
Administrations régionales ou locales
Entités du secteur public
Banques multilatérales de développement
Organisations internationales
Établissements 2 619 3 232 5 851
Entreprises 2 062 2 062
Clientèle de détail
Établissements et entreprises faisant l'objet d'une
évaluation du crédit à court terme
Autres éléments
Valeur d'exposition totale 2 619 3 232 2 062 7 913

4.3.3 Exposition au risque de contrepartie en méthode avancée

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

31/12/2024
Catégories d'expositions
(en milliers d'euros)
Échelle de PD Valeur exposée au
risque
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD moyenne,
pondérée (%)
Échéance moyenne
pondérée (années)
Montant
d'exposition
pondéré (RWEA)
Densité des
montants
d'exposition
pondérés
0,00 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 0,00% 0,00% 0,00%
Administration centrales et 0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00%
banque centrales 0,75 à <2,50 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00%
Sous total 0,00% 0,00% 0,00%
0,00 à <0,15 108 774 0,03% 9,10% 2,49 4 581 4,21%
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 0,00% 0,00% 0,00%
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00%
Etablissements 0,75 à <2,50 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00%
Sous total 108 774 0,03% 9,10% 2,49 4 581 4,21%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES

31/12/2024
Catégories d'expositions
(en milliers d'euros)
Échelle de PD Valeur exposée au
risque
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD moyenne,
pondérée (%)
Échéance moyenne
pondérée (années)
Montant
d'exposition
pondéré (RWEA)
Densité des
montants
d'exposition
pondérés
0,00 à <0,15 216 0,05% 45,00% 2,50 42 19,55%
0,15 à <0,25 1 005 0,16% 45,00% 2,50 414 41,13%
0,25 à <0,50 6 622 0,42% 45,00% 2,50 4 503 68,00%
0,50 à <0,75 6 056 0,60% 45,00% 2,50 4 844 79,98%
Entreprises - Autres 0,75 à <2,50 14 696 1,12% 45,00% 2,50 14 716 1.00132
2,50 à <10,00 1 039 5,96% 45,00% 2,50 1 736 166,97%
10,00 à <100,00 321 20,00% 45,00% 2,50 812 252,53%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00%
Sous total 29 956 1,19% 45,00% 2,50 27 065 90,35%
0,00 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 108 0,16% 45,00% 2,50 38 34,94%
0,25 à <0,50 1 306 0,40% 45,00% 2,50 619 47,39%
0,50 à <0,75 280 0,60% 45,00% 2,50 190 67,98%
Entreprises - PME 0,75 à <2,50 5 404 1,40% 45,00% 2,50 4 704 87,05%
2,50 à <10,00 6 031 4,10% 45,00% 2,50 6 529 1.0825
10,00 à <100,00 270 15,26% 45,00% 2,50 533 197,27%
100,00 (défaut) 52 100,00% 44,99% 2,50 0,00%
Sous total 13 451 3,15% 45,00% 2,50 12 612 93,77%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

31/12/2024
Catégories d'expositions
(en milliers d'euros)
Échelle de PD Valeur exposée au
risque
PD moyenne,
pondérée (%)
Nombre de
débiteurs
LGD moyenne,
pondérée (%)
Échéance moyenne
pondérée (années)
Montant
d'exposition
pondéré (RWEA)
Densité des
montants
d'exposition
pondérés
0,00 à <0,15 0,00% 0,00% 0,00%
0,15 à <0,25 0,00% 0,00% 0,00%
0,25 à <0,50 0,00% 0,00% 0,00%
0,50 à <0,75 0,00% 0,00% 0,00%
Entreprises - Financement
spécialisé
0,75 à <2,50 0,00% 0,00% 0,00%
2,50 à <10,00 0,00% 0,00% 0,00%
10,00 à <100,00 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 0,00% 0,00% 0,00%
Sous total 0,00% 0,00% 0,00%
TOTAL (TOUTES LES CATÉGORIES D'EXPOSITIONS
PERTINENTES POUR LE CCR)
152 181 0,53% 19,34% 2,49 44 258 29,08%

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « administrations centrales et banques centrales » en approche notation interne avancée au 31.12.2024.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « Entreprises – Autres » en approche notation interne avancée au 31.12.2024.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « Entreprises - Financement spécialisé » en approche notation interne avancée au 31.12.2024.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - CRÉDIT RENOUVELABLE QUALIFIÉ

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « Crédit renouvelable qualifié » en approche notation interne avancée au 31.12.2024.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L'APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition au risque de contrepartie sur le portefeuille « Crédits aux petites et moyennes entités garantis par une sûreté immobilière » en approche notation interne avancée au 31.12.2024.

4.3.4 Sûretés

COMPOSITION DES SÛRETÉS POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCR5.B)

31/12/2024 Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés Sûretés utilisées dans des OFT
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
(en milliers d'euros) Faisant
l'objet d'une
ségrégation
Ne faisant
pas l'objet
d'une
ségrégation
Faisant
l'objet d'une
ségrégation
Ne faisant
pas l'objet
d'une
ségrégation
Faisant
l'objet d'une
ségrégation
Ne faisant
pas l'objet
d'une
ségrégation
Faisant
l'objet d'une
ségrégation
Ne faisant
pas l'objet
d'une
ségrégation
1 Espèces — monnaie nationale 160 970 825
2 Espèces — autres monnaies
3 Dette souveraine nationale 46 994
4 Autre dette souveraine
5 Dette des administrations publiques 50 847
6 Obligations d'entreprise
7 Actions
8 Autres sûretés
9 Total 160 970 50 847 47 820

4.3.5 Etats des flux d'actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes (MMI) (CCR7)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CCR7 « Etats des flux d'actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes (MMI) ».

4.3.6 Expositions sur les contreparties centrales (CCP)

EXPOSITIONS SUR LES CONTREPARTIES CENTRALES (CCP) (EU CCR8)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'a pas d'exposition sur les contreparties centrales selon la méthode des modèles internes au 31.12.2024.

4.3.7 CVA

Le cadre prudentiel CRR/CRD 4 a introduit une nouvelle charge en fonds propres au titre de la volatilité du Credit Valuation Adjustment (CVA) ou ajustement de valorisation sur actifs résumée sous le terme "Risque CVA" dont l'objectif est de tenir compte dans la valorisation des produits dérivés OTC des événements de crédit affectant nos contreparties. Le CVA est ainsi défini comme la différence entre la valorisation sans risque de défaut et la valorisation qui tient compte de la probabilité de défaut de nos contreparties.

Selon ce dispositif prudentiel, les établissements utilisent une formule réglementaire ("méthode standard") ou sont autorisés à calculer leurs exigences en fonds propres en modèle interne au titre du risque de contrepartie et au titre du risque spécifique de taux en méthode avancée ("VaR CVA").

L'exigence de CVA en méthode avancée est calculée sur la base des expositions positives anticipées sur les transactions sur produits dérivés OTC face aux contreparties "Institutions financières" hors transactions intragroupes. Sur ce périmètre, le dispositif utilisé pour estimer le montant des exigences en fonds propres est le même que celui utilisé pour le calcul de la VaR de marché au titre du risque spécifique de taux.

La Caisse Régionale Alpes Provence a adopté l'approche standard pour évaluer son risque.

EXIGENCE DE FONDS PROPRES EN REGARD DE L'AJUSTEMENT DE L'ÉVALUATION DE CRÉDIT (CVA) (EU CCR2)

31/12/2024
(en milliers d'euros)
Valeur
exposée au
risque
Montant
d'exposition
pondéré
(RWEA)
1 Total des opérations soumises à la méthode avancée
2 i) composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)
3 ii) composante VaR en situation de tensions (y compris le
multiplicateur 3 ×)
4 Opérations soumises à la méthode standard 107 184 82 548
EU-4 Opérations soumises à l'approche alternative (sur la base de la
méthode de l'exposition initiale)
5 Total des opérations soumises aux exigences de fonds propres
pour risque de CVA
107 184 82 548

4.4 Techniques de réduction du risque de crédit et de contrepartie

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CRC)

Dispositif de gestion des sûretés réelles reçues

Les principales catégories de sûreté réelle prises en compte par l'établissement sont décrites dans le chapitre 4.2.1 Gestion du risque crédit - Mécanismes de réduction du risque de crédit.

Dérivés de crédit utilisés en couverture

La caisse régionale du Crédit Agricole Alpes Provence ne dispose pas de dérivés de crédit.

APERÇU DES TECHNIQUES DE RÉDUCTION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CR3)

31/12/2024
(en milliers d'euros) Valeur
comptable
non garantie
Valeur
comptable
garantie
Dont garantie
par des
sûretés
Dont garantie
par des
garanties
financières
Dont garantie
par des
dérivés de
crédit
1 Prêts et avances 8 301 275 14 386 263 6 928 645 7 457 618
2 Titres de créance 1 437 410
3 Total 9 738 685 14 386 263 6 928 645 7 457 618
4 Dont expositions non performantes 27 940 108 777 37 440 71 337
EU-5 Dont en défaut

EXPOSITIONS SUR DERIVES DE CREDIT (CCR6)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau CCR6 Expositions sur dérivés de crédit »

4.5 Expositions sur actions du portefeuille bancaire

Les expositions sur actions du groupe Crédit Agricole Alpes Provence, hors portefeuille de négociation, sont constituées de titres détenus "conférant des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l'émetteur ou qui présentent une nature économique similaire". Il s'agit principalement :

  • des actions cotées et non cotées et des parts dans des fonds d'investissements ;
  • des options implicites des obligations convertibles, remboursables ou échangeables en actions ;

Les techniques comptables et les méthodes de valorisation utilisées sont décrites dans l'annexe 1.2 aux états financiers "Principes et méthodes comptables".

MONTANT DES EXPOSITIONS BRUTES ET DES VALEURS EXPOSÉES AU RISQUE EN MÉTHODE NOTATION INTERNE (EU CR10.5)

31/12/2024
Catégories
(en milliers d'euros)
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d'exposition
pondéré
Montant des
pertes
anticipées
Expositions sur capital
investissement
190%
Expositions sur actions
cotées
208 553 290% 208 553 604 804 1 668
Autres expositions sur
actions
336 503 370% 336 501 1 245 052 8 076
Total 545 056 545 054 1 849 856 9 744

Le montant des expositions sur actions (bilan et hors bilan) traité en approche notation interne s'élève à 545 millions d'euros au 31 décembre 2024 (contre 482,6 millions d'euros au 31 décembre 2023).

Le montant des RWA associés s'élève à 1,8 milliards d'euros au 31/12/2024.

Le montant cumulé des plus-values ou moins-values réalisées sur les ventes et liquidations sur la période sous revue est présenté dans l'annexe 4 aux états financiers "Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres".

4.6 Expositions de titrisation

4.6.1 Valeurs exposées aux risques des titrisations du portefeuille bancaire génératrices d'emplois pondérés

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES EXPOSITIONS DE TITRISATION (EU SECA)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE (SEC1)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME EMETTEUR OU MANDATAIRE (SEC3)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME INVESTISSEUR (SEC4)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS TITRISÉES PAR L'ÉTABLISSEMENT - EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET AJUSTEMENT DU RISQUE DE CRÉDIT (SEC5)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (SEC2)

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

4.7 Risques de marché

La Caisse régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication des tableaux et commentaires liés au risque de marché dont les montants ne sont pas significatifs.

4.8 Risque opérationnel

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RISQUE OPÉRATIONNEL (EU ORA)

Méthodologie de calcul des fonds propres en méthode avancée

Le groupe Crédit Agricole a obtenu l'autorisation de l'ACPR pour utiliser, au 1er janvier 2008, la méthode avancée (AMA - Advanced Measurement Approach) pour le calcul des exigences de fonds propres réglementaires au titre du risque opérationnel pour les principales entités du Groupe. Les autres entités du Groupe utilisent l'approche standard, conformément à la réglementation.

Les objectifs et politiques en matière de gestion des risques

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné au sein de la Caisse Régionale, comprend les composantes suivantes, communes à l'ensemble du Groupe :

  • Supervision par la Direction Générale de la gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels au travers du comité de contrôle interne ;
  • Mission des responsables Risques et des managers Risques opérationnels en matière de pilotage en local du dispositif de maîtrise des risques opérationnels ; le responsable des risques opérationnels est rattaché au RFGR (Responsable de la Fonction de Gestion des Risques) ;
  • Responsabilité des entités dans la maîtrise de leurs risques ;
  • Corpus de normes et procédures ;
  • Déclinaison de la démarche groupe Crédit Agricole d'appétit pour le risque mise en place en 2015 intégrant le risque opérationnel.

Les approches pour l'évaluation des exigences minimales de fonds propres

Périmètre consolidé de l'entité :

Code UO de l'entite Libelle de l'entité Méthode de calcul
81315 CAAP CREATION STD
81309 CAAP Immo AMA
81316 CAAP IMMO GESTION STD
81318 CAAP Immo Invest STD
81300 Caisse Régionale Alpes Provence AMA
81314 CAP Régulier 3 AMA
81310 CAP Regulier 1 AMA
81312 CAP Régulier 2 AMA
81301 CL ALPES-PROVENCE AMA
70813 FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT COMPARTIMENT CR813 STD
31300 SOFIPACA STD
81319 CAAP TRANSITIONS STD
81320 CAAP TRANSITIONS ENERGETIQUES FPCI STD

La Caisse Régionale Alpes Provence met en œuvre deux méthodes selon les entités : la méthode de mesure avancée (AMA) et la méthode standard (STD). Les principales entités du Groupe Crédit Agricole Alpes Provence utilisent l'approche des mesures avancées (AMA) ;

Pour les entités restant en méthode standard (STD), les coefficients de pondération réglementaires utilisés pour le calcul d'exigence en fonds propres sont ceux préconisés par le Comité de Bâle (pourcentage du produit net bancaire en fonction des lignes métiers).

L'approche méthodologique AMA

La méthode AMA de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :

  • D'inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel ainsi qu'à la prévention des risques exceptionnels des différentes entités du Groupe ;
  • De déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques mesurés ;
  • De favoriser l'amélioration de la maîtrise des risques dans le cadre du suivi des plans d'actions.

Les dispositifs mis en place dans le Groupe visent à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction Risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel, etc.) et des critères quantitatifs Bâle 3 (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scénarios et de facteurs reflétant l'environnement ; prise en compte des facteurs de risque influençant la distribution statistique, etc.).

Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel unique de type Loss Distribution Approach.

Les facteurs internes (évolution du profil de risque de l'entité) sont pris en compte en fonction :

  • De l'évolution de l'entité (organisationnelle, nouvelles activités…) ;
  • De l'évolution des cartographies de risques ;
  • D'une analyse de l'évolution de l'historique de pertes internes et de la qualité du dispositif de maîtrise du risque au travers notamment du dispositif de contrôles permanents.

S'agissant des facteurs externes, le Groupe utilise :

  • La base externe consortiale ORX Insight à partir de laquelle une veille est réalisée sur les incidents observés dans les autres établissements ;
  • Les bases externes publiques SAS OpRisk et ORX News pour :
  • Sensibiliser les entités aux principaux risques survenus dans les autres établissements,
  • Aider les experts à la cotation des principales vulnérabilités du Groupe (scénarios majeurs).

Les principes qui ont gouverné la conception et la mise au point du modèle sont les suivants :

  • Intégration dans la politique de risques ;
  • Pragmatisme, la méthodologie devant s'adapter aux réalités opérationnelles ;
  • Caractère pédagogique, de manière à favoriser l'appropriation par la Direction générale et les métiers ;
  • Robustesse, capacité du modèle à donner des estimations réalistes et stables d'un exercice à l'autre.

Un comité semestriel de backtesting du modèle AMA (Advanced Measurement Approach) est en place et se consacre à analyser la sensibilité du modèle aux évolutions de profil de risques des entités. Chaque année, ce comité identifie des zones d'améliorations possibles qui font l'objet de plans d'action.

Le dispositif et la méthodologie Risques opérationnels ont fait l'objet de missions d'audit externe de la BCE en 2015 et 2016 et 2017. Ces missions ont permis de constater les avancées du Groupe, mais aussi de compléter l'approche prudentielle relative aux risques émergents (cyber risk, conformité/conduct risk).

La Méthode Standard STD (ou TSA) est retenue pour les petites entités pour lesquelles une approche en méthode avancée ne se justifie pas. Il est appliqué des taux forfaitaires spécifiques (entre 12% et 18%) appliqués au PNB moyen des 3 dernières années de chaque ligne métier (exemple : banque de détail).

coefficient
Banque d'investissement (CF) 18%
Negociation et vente (TS) 18%
Banque de detail (RB) 12%
Banque commerciale (CB) 15%
Paiement et régiement (PS) 18%
Fonction d'agent (AS) 15%
Gestion d'actifs (AM) 12%
Courtage de détail (RBr) 12%

Techniques d'assurance pour la réduction du risque opérationnel

Depuis le 07 Mars 2022, la Caisse Régionale Alpes Provence a intégré la coopération Grand Sud Assurances de biens et de Responsabilité au sein de la Caisse Régionale des Savoie.

CAAP et la coopération Grand Sud sont en lien permanent avec la Direction Contrôle Permanent Risques assurant ainsi la synergie entre le dispositif Risques Opérationnels et la couverture des risques par les assurances. L'objectif étant de favoriser :

  • D'une part, la couverture des risques par les assurances et
  • D'autre part, la qualité de la collecte dans le cadre des dédommagements issus des sinistres.

En fonction des risques collectés, il est ainsi possible d'orienter efficacement les choix en matière d'assurance et d'en adapter la stratégie. Dans ce cadre, l'examen du coût du risque par rapport aux couvertures par les assurances, conduit la Caisse Régionale à revoir le cas échéant les choix de police retenus.

La politique assurance vise à encadrer les fonctions suivantes :

  • La gestion des contrats
  • Analyser la couverture des risques potentiels,
  • Détecter et s'adapter aux évolutions,
  • Effectuer les contrôles de cohérence des contrats souscrits pour actualiser les données chaque année qui impacteront nos cotisations,
  • Proposer de nouveaux contrats ou évolutions,
  • Assister et conseiller les correspondants à l'expression des besoins identifiés.
  • La gestion des sinistres
  • Déclarer les Sinistres,
  • Suivre les indemnisations,
  • Piloter l'activité.
  • La gestion Budgétaire
  • Piloter les enveloppes budgétaires,
  • Maîtriser et optimiser les cotisations et le coût des sinistres.

La Caisse régionale a pour objectif de prendre la mesure la plus complète des risques opérationnels sur son périmètre et de couvrir ces risques par des polices adaptées afin de mettre en œuvre des couvertures visant à la maîtrise de ces risques.

Cette approche vise à : identifier, réduire et maîtriser ses propres risques par rapport aux résultats de la collecte des risques opérationnels, adapter la politique de couverture assurances de la Caisse, tout en respectant la réglementation en vigueur.

Les moyens

La mise en œuvre de la politique " assurance pour compte " de la Caisse régionale s'appuie sur :

  • Une organisation dédiée avec la coopération de la Cr des Savoie, en coordination avec les services supports, particulièrement les départements Sécurité, RH, Logistique, Fiduciaire et Automates, Assurances, Contentieux Juridique et informatique pour déclarer et suivre les sinistres,
  • Des procédures de gestion, de déclaration et de suivi des sinistres,
  • Des procédures d'analyse des polices pour maîtriser les budgets et agrandir les couvertures,
  • Un système de reporting au travers de 2 Comités de Direction : " Comité de Contrôle Interne " / " Comité Sécurité ".

Le périmètre

  • Les principaux biens sont :
  • Les locaux (professionnels, administratifs, commerciaux…),
  • Les terrains,
  • Les matériels (informatiques et autres),
  • Les véhicules (flotte).
  • Les personnes constituant l'entreprise sont :
  • Les administrateurs (CR, CL),
  • Les directeurs,
  • Les collaborateurs,
  • Les clients.

Ces biens et ces personnes peuvent être soumis à des risques :

  • de dégradation dus au temps,
  • liés à des évènements extérieurs.
  • Les principaux types de risques susceptibles d'affecter les personnes sont :
  • Les agressions,
  • Les accidents corporels,
  • L'invalidité,
  • Le décès.
  • Les principaux risques susceptibles de dégrader les biens peuvent être :
  • Les dégâts des eaux,
  • Les vandalismes,
  • Les incendies,
  • Les accidents (flotte ou mission collaborateurs),
  • La perte ou le vol de valeurs.

En couverture de tous ces risques, l'entreprise a souscrit différentes polices :

  • Des assurances de dommages
  • Dommages aux biens (multirisques bureaux),
  • Flottes automobile,
  • Mission collaborateurs.
  • Des assurances de personnes
  • Agressions Salariés et Clients,
  • Administrateurs,
  • Cadres de Direction.
  • Des assurances couvrant notre activité de banquier
  • Responsabilité civile professionnelle (activité de banquier),
  • Responsabilité des mandataires sociaux,
  • Responsabilité civile d'exploitation (accidents de nos clients en nos locaux),
  • Responsabilité de notre activité de courtier.
  • Des assurances couvrant des pertes financières spécifiques liées à notre activité de banquier
  • Globale de banque : détournements et escroqueries,
  • Globale de banque : hold-up et cambriolages,
  • Globale de banque : coffres loués à la clientèle,
  • Globale de banque : automates (DAB GAB).
  • Pertes Pécuniaires :
  • Remboursement de Franchises,
  • Commissions de Courtage Particuliers,
  • Commissions de Courtage Agri/Pro
  • Assurance cyber couvrant les pertes dues à une attaque cyber informatique
  • Des assurances couvrant la garantie financière sur la filiale CAAP Transac

4.8.1 Exigences de fonds propres et montants de RWA au titre du risque opérationnel

EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET MONTANTS DE RWA AU TITRE DU RISQUE OPÉRATIONNEL (EU OR1)

Activités bancaires Indicateur pertinent
Exercice
N-3
Exercice
N-2
Précédent
exercice
Exigences de
fonds propres
Montant
d'exposition au
risque
010 Activités bancaires en approche élémentaire (BIA)
020 Activités bancaires en approche standard (TSA) / en
approche standard de remplacement (ASA)
1 274 15 920
En approche standard (TSA) :
030 Financement des entreprises (CF)
040 Négociation et vente institutionnelle (TS)
050 Courtage de détail (RBr)
060 Banque commerciale (CB)
070 Banque de détail (RB) 22 358 5 002 4 479
080 Paiement et règlement (PS)
090 Services d'agence (AS)
100 Gestion d'actifs (AM)
En approche standard de remplacement (ASA) :
110 Banque commerciale (CB)
120 Banque de détail (RB)
130 Activités bancaires en approche par mesure avancée
(AMA)
476 135 464 017 469 647 45 239 565 486

5. RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ

5.1 Gestion du Risque de Liquidité

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR RISQUE DE LIQUIDITÉ (EU LIQA)

5.1.1 Stratégie et processus de gestion du risque de liquidité

La stratégie mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole en matière de gestion du risque de liquidité s'articule autour de quelques grands principes :

  • Une structure de financement qui minimise le risque et des coussins de liquidité conséquents, destinés à permettre au Groupe de faire face à une éventuelle crise de liquidité.
  • Une gestion prudente du risque de liquidité intraday.
  • Un dispositif robuste de pilotage et d'encadrement du risque de liquidité.

Le Groupe s'assure de la diversification de ses sources de financement de marché via des indicateurs dédiés, à la fois pour le court et le long terme. La diversification porte sur la catégorie de contrepartie (différents acteurs de marché, clientèle retail et corporate), la devise et le pays de la contrepartie.

5.1.2 Structure et organisation de la fonction de gestion du risque de liquidité

La gestion du risque de liquidité est coordonnée pour le Groupe Crédit Agricole par la Direction du Pilotage Financier Groupe, au sein de la direction finance de Crédit Agricole SA.

Cette fonction assure la consolidation et le suivi des indicateurs de pilotage du risque de liquidité produits par les entités du Groupe.

La direction des risques Groupe assure un second regard sur la saine gestion du risque de liquidité au travers des normes, indicateurs, limites via sa participation aux instances de gouvernance de la liquidité.

5.1.3 Centralisation de la liquidité et interactions intra-groupe

La gestion de la liquidité au sein du Groupe Crédit Agricole est centrée sur Crédit Agricole S.A. qui joue le rôle de banque pivot pour les autres entités du Groupe. Crédit Agricole SA centralise la majorité des refinancements et redistribue les excédents au sein du Groupe. Les flux financiers et l'accès aux marchés financiers transitent donc majoritairement par Crédit Agricole S.A.

Pour des raisons spécifiques et sous conditions, les autres entités peuvent avoir un accès direct aux marchés. C'est notamment le cas de CACF, CA-CIB et CA Italia.

5.1.4 Systèmes de reporting et de mesure du risque de liquidité

Dans la pratique, le suivi du risque de liquidité s'effectue via un outil centralisé commun à toutes les entités qui font partie du périmètre de suivi du risque de liquidité du Groupe.

Via un plan de comptes adapté au suivi du risque de liquidité, cet outil permet d'identifier les compartiments homogènes du bilan du Groupe et de chacune de ses entités. Cet outil véhicule également l'échéancier de chacun de ces compartiments. En production depuis 2013, il mesure sur base mensuelle les différents indicateurs normés par le Groupe :

  • Les indicateurs dits « du modèle interne de liquidité » : bilan de liquidité, réserves, stress scénarios, concentration du refinancement court terme et long terme, etc.
  • Les indicateurs réglementaires : LCR, NSFR, ALMM.

Ce dispositif est complété d'outils de gestion apportant une vision quotidienne de certains risques (liquidité intraday, production quotidienne du LCR).

La gestion de la liquidité est également intégrée au processus de planification du Groupe. Ainsi le bilan est projeté, notamment dans le cadre des exercices budgétaires / Plan moyen terme.

5.1.5 Couverture du risque de liquidité

Les politiques d'atténuation du risque de liquidité mises en œuvre par le Groupe Crédit Agricole consistent à maîtriser les sorties de liquidité qui se matérialiseraient en période de crise. Cela passe essentiellement par le fait de :

  • disposer d'une structure de bilan solide, privilégiant le refinancement moyen long terme et limitant le recours au refinancement court terme. A ce titre le Groupe s'est fixé un objectif de gestion en matière de Position en Ressources Stables et d'une limite en matière de refinancement court terme net.
  • maîtriser l'empreinte du Groupe sur le marché du refinancement,
  • diversifier ses sources de refinancement de marché.

Les politiques de couverture du risque de liquidité visent à disposer d'actifs liquéfiables à court terme, afin de pouvoir faire face à des sorties significatives de liquidité en période de crise de liquidité. Ces actifs sont constitués principalement de :

  • dépôts en banque centrale (essentiellement auprès de la BCE),
  • titres de très bonne qualité, liquides et sujets à un faible risque de variation de valeur,
  • et créances mobilisables en banque centrale.

5.1.6 Plan d'urgence liquidité

Crédit Agricole S.A. dispose d'un Plan d'urgence à mettre en œuvre en cas de crise de liquidité. Ce Plan d'urgence du Groupe s'applique sur le périmètre des entités encadrées par le système de gestion et d'encadrement du risque de liquidité du Groupe Crédit Agricole et comporte trois niveaux, déclenchés selon la sévérité de la situation de crise :

  • Jaune : la situation nécessite une surveillance accrue et des mesures de faible ampleur.
  • Orange : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens inhabituels pour faire face à la crise.

Rouge : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens exceptionnels pour faire face à la crise.

Les indicateurs servant à l'éventuel déclenchement du Plan d'urgence sont mesurés hebdomadairement par la Direction du Pilotage Financier de Crédit Agricole S.A..

Le dispositif s'appuie sur une gouvernance dédiée en cas de déclenchement du plan d'urgence, qui comprend notamment un comité de crise présidé par la direction générale. Le plan d'urgence Groupe fait l'objet de tests de manière annuelle.

5.1.7 Stress-tests liquidité

L'établissement s'assure qu'il dispose d'un volant d'actifs liquides suffisant pour faire face aux situations de crise de liquidité. Il s'agit notamment de titres liquides sur le marché secondaire, de titres susceptibles d'être mis en pension, ou bien encore de titres ou de créances mobilisables auprès des Banques Centrales.

Le Groupe se fixe des seuils de tolérance en termes de durée de survie sur les 3 scénarios suivants :

  • Un scénario de crise dit systémique correspondant à une crise sur le marché du refinancement. La durée de survie est fixée à un an.
  • Un scénario de crise dit idiosyncratique correspondant à une crise sévère bien que de moindre envergure que le scénario de crise globale notamment parce que la liquidité de marché des actifs n'est pas impactée. La durée de survie est fixée à trois mois.
  • Un scénario de crise dit global correspondant à une crise brutale et sévère, à la fois spécifique à l'établissement c'est-à-dire affectant sa réputation, et systémique c'est-à-dire affectant l'ensemble du marché du financement. La durée de survie est fixée à un mois.

En pratique, ces stress tests sont réalisés en appliquant un jeu d'hypothèses au bilan de liquidité : le test est considéré « passé » si les actifs liquides permettent de maintenir une liquidité positive sur toute la période de stress.

5.1.8 Pilotage et gouvernance

L'appétence au risque de liquidité est définie chaque année par la gouvernance dans le Risk Appetite Framework, qui traduit le niveau de risque accepté par le Groupe. Cela se matérialise par des seuils d'alerte et des limites sur les indicateurs clé du dispositif de suivi du risque de liquidité :

  • Le LCR et le NSFR, pilotés avec une marge de manœuvre par rapport aux exigences réglementaires (soit un seuil d'appétence pour le LCR à 110%).
  • Les indicateurs internes, tels que la Position en Ressources Stables (PRS), les scénarios de crise de liquidité et les réserves de liquidité font également l'objet de seuils d'alerte et limites.

Principaux indicateurs d'appétence et de gestion du risque de liquidité suivis par le Groupe Crédit Agricole au 31/12/2024 :

LCR NSFR PRS Stress Réserves (vision
modèle interne)
> 100 % > 100 % > 0 - Limite sur le risque
encouru en situation
de crise globale :
Trésorerie
excédentaire à 1 mois
1 662 Md€
CR Alpes Provence - Limite sur le risque
encouru en situation
de crise (lié au groupe
CA) idiosyncratique :
Trésorerie
excédentaire à 3 mois
- Limite sur le risque
encouru en situation
de crise systémique :
Trésorerie

Le dispositif de pilotage interne est complété par d'autres mesures du risque de liquidité (concentration du refinancement moyen long terme par contreparties, échéances et devises, sensibilité au refinancement de marché court terme, empreinte de marché, niveau d'encombrement des actifs, besoins de liquidité contingents) suivies au niveau Groupe et déclinées à différents niveaux (paliers de sous-consolidation des filiales et Caisses Régionales).

Le Groupe établit annuellement une déclaration concernant l'adéquation des dispositifs de gestion du risque de liquidité, assurant que les systèmes de gestion de risque de liquidité mis en place sont adaptés au profil et à la stratégie du Groupe. Cette déclaration, approuvée par le Conseil d'Administration de Crédit Agricole SA, est adressée à la Banque Centrale Européenne, en tant que superviseur du Groupe.

RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE EN BESOIN DE LIQUIDITE COURT TERME _ LIQUIDTY COVERAGE RATIO - LCR (EU LIQ1)

LCR moyen* sur 12 mois glissants calculé au 31/12/2023 et 31/12/2024 (*moyenne des 12 dernières mesures de fin de mois)

A noter : les ratios LCR moyens reportés dans le tableau ci-dessus correspondent désormais à la moyenne arithmétique des 12 derniers ratios de fins de mois déclarés sur la période d'observation, en conformité avec les exigences du règlement européen CRR2

(en milliers d'euros) Valeur totale
non pondérée (moyenne)
Valeur totale
pondérée (moyenne)
EU 1a TRIMESTRE SE TERMINANT LE 31/12/2024 31/12/2023 31/12/2024 31/12/2023
EU 1b Nombre de points de données utilisés pour le calcul des moyennes 12 12 12 12
ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)
1 Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA) 1 521 907 1 812 671
SORTIES DE TRÉSORERIE
2 Dépôts de la clientèle de détail et dépôts de petites entreprises
clientes, dont :
6 942 929 6 622 920 377 632 386 676
3 Dépôts stables 4 318 514 4 408 305 215 926 220 415
4 Dépôts moins stables 2 624 415 2 214 615 161 706 166 261
5 Financements de gros non garantis 1 566 138 1 629 756 860 563 930 411
6 Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et dépôts dans des
réseaux de banques coopératives
517 279 535 082 118 231 123 712
7 Dépôts non opérationnels (toutes contreparties) 981 342 1 033 423 674 815 745 449
8 Créances non garanties 67 517 61 250 67 517 61 250
9 Financements de gros garantis
10 Exigences complémentaires 1 433 697 1 463 035 473 674 496 982
11 Sorties liées à des expositions sur dérivés et autres exigences
de sûretés
382 346 395 212 382 346 395 212
12 Sorties liées à des pertes de financement sur des produits de
créance
13 Facilités de crédit et de liquidité 1 051 351 1 067 823 91 328 101 770
14 Autres obligations de financement contractuelles 4 139 5 917 4 139 5 917
(en milliers d'euros) Valeur totale
non pondérée (moyenne)
Valeur totale
pondérée (moyenne)
15 Autres obligations de financement éventuel 36 856 78 473 36 856 78 473
16 TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE 1 752 864 1 898 459
Valeur totale
non pondérée (moyenne)
Valeur totale
pondérée (moyenne)
ENTRÉES DE TRÉSORERIE
17 Opérations de prêt garanties (par exemple, prises en pension)
18 Entrées provenant d'expositions pleinement performantes 752 076 681 408 311 985 283 091
19 Autres entrées de trésorerie 61 791 14 286 61 791 14 286
EU-19a (Différence entre le total des entrées de trésorerie pondérées et le
total des sorties de trésorerie pondérées résultant d'opérations
effectuées dans des pays tiers où s'appliquent des restrictions aux
transferts, ou libellées en monnaie non convertible)
EU-19b (Excédent d'entrées de trésorerie provenant d'un établissement de
crédit spécialisé lié)
20 TOTAL ENTRÉES DE TRÉSORERIE 813 868 695 694 373 777 297 376
EU-20a Entrées de trésorerie entièrement exemptées
EU-20b Entrées de trésorerie soumises au plafond de 90 %
EU-20c Entrées de trésorerie soumises au plafond de 75 % 813 868 695 694 373 777 297 376
VALEUR AJUSTÉE TOTALE
21 COUSSIN DE LIQUIDITÉ 1 521 907 1 812 671
22 TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE NETTES 1 379 087 1 601 083
23 RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ 110% 113%

Principaux facteurs des résultats du LCR et évolution de la contribution des composants LCR

La variation du LCR fin d'année entre 2024 et 2023 s'explique essentiellement par une baisse plus forte des sorties nettes que des réserves. Cela nous permet d'améliorer notre LCR et de le piloter autour des 110% afin de respecter les décisions groupe.

En millions d'€ Encours après cap sur
les réserves 2024
Encours après cap sur
les réserves 2023
Variation
Réserves 1 551 1 712 -161
Outflows 1 745 1 805 -60
Sorties de trésorerie nettes 1 383 1 621 -238
Déficit/Excédent de liquidité 168 91 77
Ratio LCR 112,16% 105,60% 6,56%

Concentration actuelle des sources de financement

Le mécanisme de refinancement interne du groupe Crédit Agricole implique qu'une majorité des opérations se concluent avec Crédit Agricole SA.. En effet, concernant les 9.2 Md€ de refinancement, seul 664 M€ sont réalisés hors groupe.

Les deux principaux changements au niveau du bilan d'une année sur l'autre sont :

  • Le remboursement d'une partie du TL-TRO pour 395M€.
  • Le refinancement actuel de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Alpes Provence se concentre essentiellement sur des ressources MLT, avec 3.9 milliards d'euros. La baisse des ressources MLT par rapport à 2023 (4.2 milliards) s'explique par le remboursement anticipé du T-LTRO durant l'année 2024.

Le tableau ci-dessous propose une vision retraitée de l'opération Evergreen.

Montant Consolide 31/12/2024 31/12/2024
retraité
31/12/2023 31/12/2023
retraité
Reverse repo 47 47 0 0
Replacements CT 478 478 563 563
Replacements LT 2460 830 1 950 526
Total Replacements 2 985 1 355 2 512 1 088
Repo 47 47 0 0
Ressources
de
marché
CT
2602 972 1 953 529
Ressources de marché LT 3938 3938 4 273 4 273
Total Refinancements 6 587 4 957 6 226 4 802

Description détaillée de la composition du coussin de liquidité

31/12/2024
En millions d'€ Valeur de
marché
Valeur en stress
de marché
Poche 1 Emission d'états de l"OCDE - garanties par des états de l"OCDE ou des
organismes supranationaux
720 673
Poche 2 Obligations sécurisées éligibles banque centrale 125 115
Poche 3 Emissions corporates - entités du secteur public et autres contreparties
éligibles BC
335
Poche 4 Actions appartenant à un indice majeur 0 0
Poche 5 OPCVM à VL quotidienne 45 35
Poche 6 titres bancaires éligibles BC 0
Poche 7 OPCVM à VL non quotidienne 87 44
Poche
8a et 8b
Autres titres non éligibles BC 4 2
Poche 9
et 8c
Créances
mobilisables
auprès
de
la
banque
centrale
(y
compris
autotitrisation)
2449 2449
Total Total Réserves 3 813 3 653

Exposition aux dérivés et appels de garantie potentiels

Les sorties prévisionnelles liées à des appels de marge font l'objet d'une modélisation et sont pris en compte dans le calcul du LCR.

RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ MOYEN/LONG-TERME (NET STABLE FUNDING RATIO) - RATIO NSFR (EU LIQ2)

NSFR mesuré au 31/12/2024

Valeur non pondérée par échéance résiduelle
31/12/2024 Pas
d'échéance
< 6 mois 6 mois à
< 1an
≥ 1an Valeur
pondérée
(en milliers d'euros)
Éléments du financement stable disponible
1 Éléments et instruments de fonds propres 2 903 799
2 903 799
32 912 2 936 711
2 Fonds propres 32 912 2 936 711
3 Autres instruments de fonds propres
4 Dépôts de la clientèle de détail 7 355 800 6 862 302
5 Dépôts stables 4 841 631 4 599 549
6 Dépôts moins stables 2 514 169 2 262 752
7 Financement de gros : 4 477 607 989 919 9 609 286 10 953 815
8 Dépôts opérationnels 549 031 274 516
9 Autres financements de gros 3 928 576 989 919 9 609 286 10 679 300
10 Engagements interdépendants
11 Autres engagements : 6 272 1 278 668
12 Engagements dérivés affectant le NSFR 6 272
13 Tous les autres engagements et instruments de
fonds propres non inclus dans les catégories ci
dessus.
1 278 668
14 Financement stable disponible total 20 752 828
Éléments du financement stable requis
15 Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA) 153 190
EU-15a Actifs grevés pour une échéance résiduelle d'un
an ou plus dans un panier de couverture
545 3 147 5 211 096 4 432 570
16 Dépôts détenus auprès d'autres établissements
financiers à des fins opérationnelles
418 971 209 486
17 Prêts et titres performants : 1 529 450 1 112 172 14 136 967 12 465 693
18 Opérations de financement sur titres performantes
avec des clients financiers garanties par des actifs
liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une
décote de 0 %.
19 Opérations de financement sur titres performantes
avec des clients financiers garanties par d'autres
actifs et prêts et avances aux établissements
financiers
413 711 153 994 2 887 922 3 006 290
20 Prêts performants à des entreprises non
financières, prêts performants à la clientèle de
détail et aux petites entreprises, et prêts
performants aux emprunteurs souverains et aux
entités du secteur public, dont :
615 505 488 367 4 839 911 4 644 588
21 Avec une pondération de risque inférieure ou
égale à 35 % selon l'approche standard de Bâle
II pour le risque de crédit
10 589 11 334 197 952 139 630
22 Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont : 500 234 469 811 6 306 528 4 722 176
Valeur non pondérée par échéance résiduelle
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Pas
d'échéance
< 6 mois 6 mois à
< 1an
≥ 1an Valeur
pondérée
23 Avec une pondération de risque inférieure ou
égale à 35 % selon l'approche standard de Bâle
II pour le risque de crédit
378 173 400 622 5 799 750 4 195 790
24 Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et
ne sont pas considérés comme des actifs
liquides de qualité élevée, y compris les actions
négociées en bourse et les produits liés aux
crédits commerciaux inscrits au bilan
102 606 92 639
25 Actifs interdépendants
26 Autres actifs : 813 286 64 345 1 898 735 2 405 438
27 Matières premières échangées physiquement
28 Actifs fournis en tant que marge initiale dans des
contrats dérivés et en tant que contributions aux
fonds de défaillance des CCP
29 Actifs dérivés affectant le NSFR
30 Engagements dérivés affectant le NSFR avant
déduction de la marge de variation fournie
36 405 1 820
31 Tous les autres actifs ne relevant pas des
catégories ci-dessus
776 881 64 345 1 898 735 2 403 618
32 Éléments de hors bilan 1 124 396 65 258
33 Financement stable requis total 19 731 634
34 Ratio de financement stable net (%) 105,18%

Conformément à l'article 448 du règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR 2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013, la Caisse Régionale Alpes Provence est assujettie à la publication d'informations relatives au risque de taux d'intérêt.

6.1 Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du portefeuille bancaire

EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D'INTÉRÊT POUR LES POSITIONS NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBBA)

6.1.1 Définition du risque de taux d'intérêt global

Le risque de taux du portefeuille bancaire se réfère au risque actuel ou potentiel d'une baisse des fonds propres ou des revenus de la banque résultant de mouvements adverses des taux d'intérêt qui affectent les positions de son portefeuille bancaire.

Le risque de taux se décompose en trois sous-types de risque :

  • le risque directionnel ou risque d'impasse résultant de la structure des échéances des instruments du portefeuille bancaire et reflétant le risque induit par le calendrier de révision des taux des instruments. L'ampleur du risque d'impasse varie selon que les changements de la structure à terme des taux évoluent constamment le long de la courbe des taux (risque parallèle) ou différemment par période (risque non parallèle) ;
  • le risque de base reflétant l'impact de variations relatives des taux d'intérêt pour des instruments financiers ayant des maturités similaires et valorisés avec des indices de taux d'intérêt différents ;
  • le risque optionnel résultant de positions dérivées ou bilantielles permettant à la banque ou son client de modifier le niveau et le calendrier des flux de trésorerie ; le risque optionnel est scindé en 2 catégories : risque optionnel automatique et risque optionnel comportemental.

Il est géré - notamment par la mise en place de couvertures - et fait l'objet d'un encadrement à l'aide de limites.

6.1.2 Stratégies de gestion et d'atténuation du risque de taux d'intérêt global

Objectif

La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à stabiliser les marges futures de la banque contre les impacts défavorables d'une évolution adverse des taux d'intérêt.

Les variations de taux d'intérêt impactent la marge nette d'intérêt en raison des décalages de durée et de type d'indexation entre les emplois et les ressources. La gestion du risque de taux vise, par des opérations de bilan ou de hors bilan, à limiter la volatilité de cette marge.

Dispositif de limites et pratiques de couverture

Les limites mises en place au niveau de la banque permettent de borner la somme des pertes maximales actualisées sur les 30 prochaines années et le montant de perte maximale annuelle sur chacune des 15 prochaines années en cas de choc de taux.

Les règles de fixation des limites visent à protéger la valeur patrimoniale de la banque dans le respect des dispositions du Pilier 2 de la réglementation Bâle 3 en matière de risque de taux d'intérêt global et à limiter la volatilité dans le temps de la marge nette d'intérêt en évitant des concentrations de risque importantes sur certaines maturités.

Des limites approuvées par le Conseil d'administration de la Caisse régionale encadrent l'exposition au risque de taux d'intérêt global. Ces limites encadrent le risque de taux et, le cas échéant, le risque inflation et le risque de base.

La Caisse régionale assure à son niveau la couverture en taux des risques qui découlent de cette organisation financière par le biais d'instruments financiers de bilan ou de hors bilan, fermes ou optionnels.

Les règles applicables en France sur la fixation du taux du Livret A indexent une fraction de cette rémunération à l'inflation moyenne constatée sur des périodes de six mois glissants. La rémunération des autres livrets est également corrélée à la même moyenne semestrielle de l'inflation. La Caisse régionale est donc amenée à couvrir le risque associé à ces postes du bilan au moyen d'instruments (de bilan ou de hors bilan) ayant pour sous-jacent l'inflation.

Conduite de tests de résistance

Un dispositif interne trimestriel (ICAAP ou internal capital adequacy assessment process) vise ici à estimer le besoin en capital interne requis au titre du risque de taux que la Caisse Régionale Alpes Provence pourrait connaitre. Celui-ci est mesuré selon deux approches, en valeur économique et en revenu.

L'impact en valeur économique est réalisé en tenant compte :

  • Du risque de taux directionnel (calculé à partir des impasses) ;
  • Du risque de taux optionnel automatique (équivalent delta et équivalent gamma des options de caps et de floors, principalement) ;
  • Du risque comportemental (remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe, notamment) ;
  • D'une consommation potentielle des limites sur l'exposition en risque de taux

L'impact en revenu est calculé à partir des simulations de marge nette d'intérêt (cf. infra).

Ce dispositif interne est complété de tests de résistance (ou stress test) réglementaires pilotés par l'Autorité Bancaire Européenne. Cet exercice est réalisé périodiquement au sein du groupe Crédit Agricole au niveau de consolidation le plus élevé ; la Caisse régionale y contribue en tant qu'entité appartenant au périmètre de consolidation visé. Le risque de taux fait partie des risques soumis à ce type d'exercice.

Rôle de l'audit indépendant

Un système de contrôle à trois niveaux et indépendant est mis en place de façon à s'assurer de la robustesse du dispositif :

le dispositif de mesure du risque de taux d'intérêt global fait l'objet d'un processus de contrôle permanent ;

  • la Direction des risques de la Caisse régionale émet un avis sur les processus d'encadrement et les nouveaux produits ;
  • l'audit interne assure des inspections régulières dans les différents départements.

Rôle et pratiques du comité financier

La Caisse régionale gère son exposition sous le contrôle de son comité financier, dans le respect de ses limites et des normes du groupe Crédit Agricole.

Le comité financier de la Caisse régionale est présidé par le Directeur général et comprend plusieurs membres du Comité de direction ainsi que des représentants de la Direction des risques :

  • il examine les positions de la Caisse régionale ;
  • il examine le respect des limites applicables à la Caisse régionale
  • il valide les orientations de gestion s'agissant du risque de taux d'intérêt global proposées par le Département de gestion actif-passif.

De plus, la situation individuelle de la Caisse régionale au regard du risque de taux d'intérêt global fait l'objet d'un examen trimestriel au sein du Comité des risques des Caisses régionales organisé par Crédit Agricole S.A.

Pratiques de la banque en matière de validation appropriée des modèles

Les modèles de gestion actif-passif des Caisses régionales sont élaborés au niveau national par Crédit Agricole S.A. Ils suivent le même circuit de validation au sein de la Caisse régionale et font l'objet d'une information à Crédit Agricole S.A. lorsqu'ils sont adaptés localement.

La pertinence des modèles est contrôlée annuellement, notamment par l'examen de données historiques ou des conditions de marché présentes. Ils font l'objet d'une revue indépendante (dite « second regard ») par la fonction risque de Crédit Agricole S.A. pour les modèles nationaux et par celle de la Caisse régionale pour les adaptations locales.

6.1.3 Indicateurs de mesure du risque de taux et périodicité de calcul

Le risque de taux d'intérêt global est quantifié à l'aide de mesures statiques et dynamiques.

Approche en valeur économique

La mesure du risque de taux s'appuie principalement sur le calcul de gaps ou impasses de taux.

Cette méthodologie consiste à échéancer dans le futur (selon une vision dite en extinction, dite « statique ») les encours à taux connu et les encours indexés sur l'inflation en fonction de leurs caractéristiques contractuelles (date de maturité, profil d'amortissement) ou d'une modélisation de l'écoulement des encours lorsque :

  • le profil d'échéancement n'est pas connu (produits sans échéance contractuelle tels que les dépôts à vue, les livrets ou les fonds propres) ;
  • des options comportementales vendues à la clientèle sont incorporées (remboursements anticipés sur crédits, épargne-logement…).

Les risques découlant des options automatiques (options de caps et de floors) sont, quant à eux, retenus dans les impasses à hauteur de leur équivalent delta. Une part de ces risques peut être couvert par des achats d'options.

Ce dispositif de mesures est décliné pour l'ensemble des devises significatives.

Une sensibilité de la valeur économique de la banque restitue de façon synthétique l'impact qu'aurait un choc de taux sur le montant des impasses de taux définies ci-dessus. Cette sensibilité est calculée sur le taux et le cas échéant, sur l'inflation et sur le risque de base (chocs variables selon l'indice de référence).

Elles font chacune l'objet d'un encadrement sous la forme d'une limite qui ne peut dépasser un pourcentage des fonds propres prudentiels totaux.

Les impasses sont produites sur base mensuelle. Les sensibilités de valeur économique sont calculées avec la même fréquence.

Approche en revenu

Une approche en revenu complète cette vision bilancielle avec des simulations de marge nette d'intérêt projetées sur 3 années, intégrant des hypothèses de nouvelle production (approche dite « dynamique »). La méthodologie correspond à celle des stress tests conduits par l'EBA, à savoir une vision à bilan constant avec un renouvellement à l'identique des opérations arrivant à maturité.

Ces indicateurs de l'approche en revenu ne font pas l'objet d'un encadrement mais contribuent à la mesure de l'évaluation du besoin en capital interne au titre du risque de taux.

Cette mesure est effectuée trimestriellement.

6.1.4 Chocs de taux utilisés pour les mesures internes

Indicateurs relatifs à l'approche en valeur économique

Un choc uniforme de +/- 200 points de base est appliqué pour le calcul de la sensibilité au taux d'intérêt. S'agissant de sensibilité à l'inflation, un choc de +/- 125 points de base est retenu.

Indicateurs relatifs à l'approche en revenu

Les simulations de marge nette d'intérêt projetées sont réalisées selon 5 scenarii :

  • Sensibilité à des chocs de plus et moins 200 points de base sur les taux d'intérêt ;
  • Sensibilité à des chocs de plus et moins 50 points de base sur les taux d'intérêt ;
  • Sensibilité à un choc de plus 125 points de base sur l'inflation.

ICAAP

Les mesures utilisées pour l'ICAAP sont réalisées en s'appuyant sur un jeu de 6 scénarios internes intégrant des déformations de la courbe de taux calibrés selon une méthode ACP (Analyse en composantes principales) et un calibrage cohérent avec celui utilisé pour l'évaluation des autres risques mesurés au titre du Pilier 2 (un intervalle de confiance de 99,9% et une période d'observation historique de 10 ans).

6.1.5 Hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures internes

La définition des modèles de gestion actif-passif repose habituellement sur l'analyse statistique du comportement passé de la clientèle, complétée d'une analyse qualitative (contexte économique et réglementaire, stratégie commerciale…).

Les modélisations portent pour l'essentiel sur les :

  • dépôts à vue : l'écoulement modélisé prend en compte la stabilité historiquement observée des encours. Même si les dépôts à vue français ont montré historiquement une grande stabilité, une fraction des encours (notamment ceux constitués après 2015) est réputée plus sensible au taux et une moindre stabilité lui est reconnue ;
  • livrets d'épargne : le modèle traduit la dépendance de la rémunération de ces produits aux taux de marché et à l'inflation pour certains ;
  • crédits échéancés : pour les crédits taux fixe les plus longs (majoritairement les crédits habitat), la modélisation tient compte de la dépendance de l'intensité des remboursements anticipés au niveau des taux d'intérêt. Les remboursements anticipés modélisés sont ainsi mis à jour trimestriellement ;
  • fonds propres : le modèle traduit une convention de nature stratégique qui a pour but de stabiliser la marge nette d'intérêt. Il relie la maturité de l'échéancement des fonds propres à la maturité de l'activité commerciale de l'entité.

6.1.6 Couverture du risque de taux

Sont développées dans cette partie la couverture de juste valeur (Fair value hedge) et la couverture de flux de trésorerie (Cash flow hedge).

La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à concilier deux approches :

La protection de la valeur patrimoniale de la banque

Cette première approche suppose d'adosser les postes du bilan/hors bilan sensibles à la variation des taux d'intérêt à l'actif et au passif (i.e. de manière simplifiée, les postes à taux fixe), afin de neutraliser les variations de juste valeur observées en cas de variation des taux d'intérêt. Lorsque cet adossement est réalisé au moyen d'instruments dérivés (principalement des swaps de taux fixe et inflation et plus marginalement des options de marché), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture de juste valeur (Fair Value Hedge) dès lors que des instruments identifiés (micro-FVH) ou des groupes d'instruments identifiés (macro-FVH) comme éléments couverts (actifs à taux fixe et inflation : crédits clientèle, passifs à taux fixe et inflation : dépôts à vue et épargne) sont éligibles au sens de la norme IAS 39 (à défaut ces dérivés, qui constituent pourtant une couverture économique du risque, sont classés comptablement en trading).

En vue de vérifier l'adéquation de la macrocouverture, les instruments de couverture et les éléments couverts sont échéancés par bande de maturité en utilisant les caractéristiques des contrats ou, pour certains postes du bilan (collecte notamment) des hypothèses qui se basent notamment sur les caractéristiques financières des produits et sur des comportements historiques. La comparaison des deux échéanciers (couvertures et éléments couverts) permet de documenter la couverture de manière prospective, pour chaque maturité et chaque génération.

Pour chaque relation de macrocouverture, l'efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s'assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés. L'efficacité rétrospective est ainsi mesurée en s'assurant que l'évolution de l'encours couvert, en début de période, ne met pas en évidence de surcouverture a posteriori. D'autres sources d'inefficacité sont par ailleurs mesurées : l'écart OIS / BOR, la Credit Valuation Adjustment (CVA) / Debit Valuation Adjustment (DVA) et la Funding Valuation Adjustment (FVA).

La protection de la marge d'intérêt

Cette seconde approche suppose de neutraliser la variation des futurs flux de trésorerie d'instruments ou de postes du bilan liée à la refixation de leur taux d'intérêt dans le futur, soit parce qu'ils sont indexés sur les indices de taux qui fluctuent, soit parce qu'ils seront refinancés à taux de marché à un certain horizon de temps. Lorsque cette neutralisation est effectuée au moyen d'instruments dérivés (swaps de taux d'intérêt principalement), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture des flux de trésorerie (Cash Flow Hedge). Dans ce cas également, cette neutralisation peut être effectuée pour des postes du bilan ou des instruments identifiés individuellement (micro-CFH) ou des portefeuilles de postes ou instruments (macro-CFH). Comme pour la couverture de juste valeur, la documentation et l'appréciation de l'efficacité de ces relations de couverture s'appuient sur des échéanciers prévisionnels.

Pour chaque relation de couverture, l'efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s'assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés.

La Caisse régionale privilégie la protection de sa valeur patrimoniale pour la gestion de son risque de taux.

6.1.7 Principales hypothèses de modélisation et de paramètres pour les mesures réglementaires

Les hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures internes présentées au point e. sont également appliquées aux mesures réglementaires (présentées au chapitre II ci-dessous), à l'exception des éléments ci-dessous :

  • Les fonds propres et participations, les autres actifs et autres passifs sont exclus des impasses ;
  • la durée moyenne de la collecte non échéancée est plafonnée à 5 ans.

6.1.8 Signification des mesures

Les mesures internes montrent que les positions relatives au risque de taux d'intérêt global sont raisonnables au regard du montant des fonds propres dont dispose la Caisse régionale.

En effet, la sensibilité de la valeur économique de la banque à une variation des taux d'intérêt et de l'inflation de respectivement 200 points de base et 125 points de base ressort à 120,2 millions d'euros, soit 7% des fonds propres prudentiels totaux.

Les mesures réglementaires figurant dans l'état EU IRRBB1 ci-dessous sont pénalisées par l'exclusion des fonds propres2 de la Caisse régionale, qui demeurent une ressource à taux fixe importante.

6.1.9 Autres informations pertinentes

Les taux d'intérêt relatifs aux principaux produits de collecte nationaux sont actualisés mensuellement par le comité Taux de Crédit Agricole S.A.

6.2 Informations quantitatives sur le risque de taux

Le tableau ci-dessous présente la sensibilité de la valeur économique et du produit net d'intérêts à différents scénarios de chocs de taux d'intérêt définis par la réglementation.

2 Estimée à [XX] millions d'euros dans le scenario à la hausse des taux d'intérêt

EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D'INTÉRÊT POUR LES POSITIONS NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBB1)

Scenarii de choc réglementaires Variation de la valeur
économique
Variation du produit net
d'intérêts
(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2024
Choc parallèle vers le haut -203 -4
Choc parallèle vers le bas -95 -3
Pentification de la courbe -54
Aplatissement de la courbe -8
Hausse des taux courts -46
Baisse des taux courts -21

Hypothèses de calcul

Les hypothèses de calcul et scénarios de chocs de taux sont définis par l'Autorité Bancaire Européenne (EBA) dans les « Orientations précisant les critères de détection, d'évaluation, de gestion et d'atténuation des risques découlant d'éventuelles variations des taux d'intérêt et de l'évaluation et du suivi du risque d'écart de crédit des activités hors portefeuille de négociation des établissements » parues le 20 octobre 2022 (ABE/GL/202214).

Valeur économique

Les orientations de l'ABE précisent les modalités de calcul de la variation de valeur économique. Celle-ci est déterminée à partir d'un bilan en extinction sur les 30 prochaines années duquel la valeur des fonds propres et des immobilisations est exclue. La durée d'écoulement moyenne des dépôts sans maturité contractuelle (dépôts à vue et livrets d'épargne) hors institutions financières est plafonnée à 5 ans.

Il est considéré un scénario de choc de taux instantané. Les chocs de taux utilisés sont ceux des principales zones économiques où la Caisse Régionale Alpes Provence est exposée, à savoir la zone euro.

En points de base EUR CHF
Choc parallèle 200 100
Taux courts 250 150
Taux longs 100 100

Les scénarios de pentification et d'aplatissement de la courbe des taux sont des scénarios non uniformes où des chocs de taux variables selon la maturité sont à la fois appliqués sur les taux courts et les taux longs.

Un seuil minimum (ou floor), variable selon les maturités (de -150 points de base au jour le jour à 0 point de base à 50 ans avec une interpolation linéaire pour les durées intermédiaires est appliqué aux taux d'intérêt après prise en compte des scenarii de choc à la baisse.

Produits nets d'intérêts

La variation du produit net d'intérêts est calculée à un horizon de 12 mois en prenant l'hypothèse d'un bilan constant et donc d'un renouvellement à l'identique des opérations arrivant à terme. Il est considéré ici un scénario de choc de taux instantané de 50 points de base quelle que soit la devise.

Il est constaté une inversion des sensibilités entre les deux approches : la valeur économique de la Caisse Régionale Alpes Provence baisse en cas de hausse des taux alors que la marge nette d'intérêt augmente.

La baisse de la valeur économique en cas de hausse des taux provient d'un volume de passifs à taux fixe globalement plus faible que les actifs à taux fixe sur les échéances à venir.

A l'inverse, la marge nette d'intérêt augmente en cas de hausse des taux, car la sensibilité des actifs renouvelés à une variation de taux est plus élevée que celle des passifs renouvelés, du fait de la présence au sein des passifs des fonds propres et des ressources de clientèle de détail (dépôts à vue et épargne règlementée) peu ou pas sensibles à la hausse des taux.

De plus, l'impact d'une hausse de taux est supposé se transmettre à 100% et immédiatement aux actifs clientèles ; les dépôts à vue se maintiennent à leur niveau actuel élevé, sans être rémunérés (reprise des hypothèses des tests de résistance de l'EBA). Dans les faits, la hausse de la marge nette d'intérêt se matérialiserait plus progressivement que le laissent supposer les résultats donnés ci-dessus.

ACTIFS GREVÉS ET ACTIFS NON GREVÉS (EU AE1)

31/12/2024 Valeur comptable des
actifs grevés
Juste valeur des
actifs grevés
Valeur comptable des
actifs non grevés
Juste valeur des
actifs non grevés
(en milliers d'euros) dont
EHQLA et
HQLA
théorique
ment
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
théorique
ment
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
dont
EHQLA et
HQLA
010 Actifs de l'établissement
publiant les informations
7 771 158 48 851 18 384 708 846 162
030 Instruments de capitaux
propres
1 855 173 1 850 449
040 Titres de créance 48 851 48 851 46 539 46 539 1 413 495 836 687 1 176 219 853 459
050 dont : obligations
garanties
54 620 54 620 52 922 52 922
060 dont : titrisations
070 dont : émis par des
administrations publiques
48 851 48 851 46 539 46 539 589 775 589 539 622 915 622 915
080 dont : émis par des
sociétés financières
605 451 120 396 406 196 111 198
090 dont : émis par des
sociétés non financières
209 505 116 522 146 450 111 347
120 Autres actifs 7 722 307 15 116 040 9 475

SURETÉS REÇUES (EU AE2)

31/12/2024 Non grevé
Juste valeur des sûretés grevées
reçues ou des propres titres de
créance grevés émis
Juste valeur des sûretés reçues ou
des propres titres de créance émis
pouvant être grevés
(en milliers d'euros) dont EHQLA et
HQLA
théoriquement
éligibles
dont EHQLA et
HQLA
130 Sûretés reçues par l'établissement publiant les
informations
51 194 51 194
140 Prêts à vue
150 Instruments de capitaux propres
160 Titres de créance 51 194 51 194
170 dont : obligations garanties
180 dont : titrisations
190 dont : émis par des administrations publiques
200 dont : émis par des sociétés financières 51 194 51 194
210 dont : émis par des sociétés non financières
220 Prêts et avances autres que prêts à vue
230 Autres sûretés reçues
240 Propres titres de créance émis autres que
propres obligations garanties ou titrisations
241 Propres obligations garanties et titrisations
émises et non encore données en nantissement
23 698 10 807
250 TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES
DE CRÉANCE ÉMIS
7 771 158 48 851

SOURCES DES CHARGES GREVANT LES ACTIFS (EU AE3)

31/12/2024 (en milliers d'euros) Passifs correspondants,
passifs éventuels ou
titres prêtés
Actifs, sûretés reçues et
propres titres de
créance émis, autres
qu'obligations garanties
et titrisations, grevés
010 Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés 1 559 490 2 156 565

INFORMATIONS DESCRIPTIVES COMPLÉMENTAIRES (EU AE4)

La Caisse régionale suit et pilote le niveau de charge grevant les actifs, chaque trimestre. Les charges grevant les actifs et sûretés reçues portent principalement sur les prêts et avances (autres que prêts à vue).

En effet, la mobilisation des créances privées a pour but d'obtenir du refinancement à des conditions avantageuses ou de constituer des réserves facilement liquéfiables en cas de besoin. La politique suivie par Crédit Agricole S.A. vise à la fois à diversifier les dispositifs utilisés pour accroître la résistance aux stress de liquidité qui pourraient atteindre différemment tel ou tel marché, et à limiter la part d'actifs mobilisés afin de conserver des actifs libres de bonne qualité, facilement liquéfiables en cas de stress au travers des dispositifs existants.

Pour la Caisse régionale, le montant des actifs grevés consolidés atteint 7,8 milliards d'euros au 31 décembre 2024 (cf. état AE1), ce qui rapporté au total bilan de 26,9 milliards d'euros représente un ratio de charge des actifs de 29 % (données basées sur la médiane des 4 trimestres 2024).

Les sources des charges grevant principalement des prêts et avances (autres que prêts à vue) sont les suivantes :

  • Les obligations garanties (covered bonds) au sens de l'article 52, paragraphe 4, premier alinéa, de la directive 2009/65/CE, émises dans le cadre des programmes de Crédit Agricole Home Loan SFH et Crédit Agricole Financement Habitat SFH mobilisant des créances habitat.
  • Les titres adossés à des actifs (ABS) émis lors d'opérations de titrisations telles que définies à l'article 4, paragraphe 1, point 61), du règlement (UE) no 575/2013 - réalisées via les programmes FCT CA Habitat.
  • Les dépôts garantis (autres que mises en pension) liés principalement aux activités de financement : auprès de la BCE, ainsi qu'auprès d'organismes institutionnels français ou supranationaux (comme la Caisse des Dépôts et Consignations et la Banque Européenne d'Investissement).
  • Les titres de créance (autres qu'obligations garanties ou titres adossés à des actifs) émis auprès de la Caisse de Refinancement de l'Habitat (CRH) sous format de billets à ordre, mobilisant des créances habitat.

Crédit Agricole SA jouant le rôle d'acteur central dans la plupart de ces dispositifs de financements sécurisés, ces niveaux de charges se déclinent de fait au niveau intragroupe entre Crédit Agricole SA, ses filiales et les Caisses régionales du Crédit Agricole.

Les autres sources principales de charges grevant les actifs au niveau de la Caisse régionale sont :

  • Les mises en pensions (repurchase agreements), grevant majoritairement des sûretés reçues constituées de titres de créance et accessoirement d'instruments de capitaux propres.
  • Les dérivés grevant majoritairement du cash dans le cadre des appels de marge.

8. EXPOSITIONS SUR CRYPTO-ACTIFS ET ACTIVITÉS CONNEXES

« En application de l'article 451 ter du règlement CRR3 la Caisse Régionale Alpes Provence déclare ne pas avoir d'expositions cryptoactifs ni activité connexes à fin 2024. »

9. POLITIQUE DE REMUNERATION

9.1 Gouvernance de la Caisse régionale en matière de politique de rémunération

La politique de rémunération de la Caisse régionale est définie par le Conseil d'administration.

Elle reprend le modèle de politique de rémunérations portant sur les catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de la Caisse régionale (ci-après dénommées « Personnels identifiés ») approuvé par l'organe central du Crédit Agricole, et s'inscrit dans le cadre d'une politique de rémunération de l'ensemble des collaborateurs de la Caisse régionale.

Le Conseil d'administration s'appuie sur l'avis des fonctions de contrôle dans son élaboration et dans le contrôle de sa mise en œuvre.

9.1.1 La Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de Caisses régionales

Du fait de l'organisation spécifique du Groupe Crédit Agricole où la Loi confère un rôle à l'organe central du Crédit Agricole quant à la nomination et à la rémunération des Directeurs généraux, du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales de Crédit Agricole en vigueur ayant pour objectif l'harmonisation de la rémunération sur ce périmètre, et de l'existence de la Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de Caisses régionales (ci-après « la Commission Nationale de Rémunération » ou « la Commission »), le Conseil d'administration de la Caisse régionale a acté que la Commission Nationale de Rémunération exercera le rôle dévolu par le Code monétaire et financier à un comité des rémunérations.

Cette dévolution a été réitérée par le Conseil d'administration de la Caisse régionale, lors de sa séance du 29/04/2025.

Au 31 décembre 2024, la Commission Nationale de Rémunération est constituée uniquement de membres indépendants :

  • trois Présidents de Caisses régionales,
  • le Directeur général délégué de Crédit Agricole SA auquel est rattachée la Direction des Relations avec les Caisses régionales,
  • le Directeur des Relations avec les Caisses régionales,
  • l'Inspectrice Générale Groupe,
  • 159/185 le Directeur général de la Fédération Nationale de Crédit Agricole en qualité de représentant du dispositif collectif de rémunération des Cadres de direction des Caisses régionales.

Cette composition tient compte de la situation particulière des Caisses régionales régies par la règlementation CRD et soumises au contrôle de l'organe central en application des dispositions du Code monétaire et financier.

Si la Commission venait à traiter de rémunérations concernant une Caisse régionale dont le Président participe à la réunion, ce dernier quitterait la séance afin de ne pas participer aux débats.

Les principales missions de la Commission sont les suivantes :

Politique de rémunération des Personnels identifiés de Caisses régionales :

Examiner annuellement les principes généraux de la trame de politique de rémunération des Personnels identifiés des Caisses régionales et leur conformité à au Statut collectif des Cadres de direction de Caisses

régionales de Crédit Agricole et à la réglementation applicable, au regard de l'avis des fonctions de contrôle de l'organe central du Crédit Agricole.

Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses régionales :

  • Examiner les propositions de rémunération fixe attribuée aux Directeurs généraux mandataires sociaux de Caisses régionales, à la nomination et en cours de mandat et émettre un avis soumis à l'accord de l'organe central du Crédit Agricole.
  • Examiner les propositions de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées aux Directeurs généraux, au regard de l'évaluation des éléments de performance et en l'absence de comportement contraire aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, ou de comportement contraire à l'éthique, qui nécessiteraient alors de procéder à un ajustement au risque ex-post, y compris l'application des dispositifs de malus et de récupération et émettre un avis soumis à l'accord de l'organe central du Crédit Agricole.
  • Examiner les reports de rémunérations variables et émettre un avis en cas de comportements à risques ou contraires à l'éthique, signalés ou identifiés.

Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les Directeurs généraux, en particulier les Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit :

  • Examiner les rémunérations variables annuelles individuelles, au regard des dispositions du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales de Crédit Agricole lorsque ce dernier est applicable, et des principes d'attribution en fonction de la réalisation des objectifs de performance et des comportements contraires aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque ou à l'éthique tels qu'appréciés et signalés par chaque Caisse régionale. La nécessité d'un ajustement aux risques sera appréciée par la Commission Nationale de Rémunération.
  • Examiner les reports de rémunérations variables et émettre un avis en cas de comportements à risques ou contraires à l'éthique, signalés ou identifiés.

La Commission Nationale de Rémunération rend compte aux Présidents des Caisses régionales de ses avis et/ou des décisions de l'organe central prises sur avis de la Commission.

La Commission se réunit a minima trois fois par an et, le cas échéant, peut être consultée à tout moment en cas de besoin. En 2024, la Commission s'est réunie sept fois et a examiné les points suivants :

Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales et son annexe sur les rémunérations

Examen du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales et de son annexe sur les rémunérations, au regard de la réglementation CRD.

160/185

Politique de rémunération des Personnels identifiés de Caisses régionales

Revue des principes généraux du modèle de politique de rémunération des Personnels identifiés des Caisses régionales et de leur conformité au Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales et à la réglementation applicable.

Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses régionales :

  • Examen des propositions de rémunérations fixes attribuées aux Directeurs généraux nommés en 2024 ou des évolutions de la rémunération fixe pour les Directeurs généraux en cours de mandat.
  • Examen de leurs rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre de 2023.
  • Examen des reports de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre des exercices précédents.

Directeurs généraux adjoints, salariés de Caisses régionales

Examen des propositions de rémunération fixe attribuée aux Directeurs généraux adjoints embauchés en 2024 ou des évolutions de la rémunération fixe pour les Directeurs généraux adjoints en fonction.

Rémunération variable des Personnels identifiés, et en particulier des Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit

  • Examen des rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre de 2023.
  • Examen des reports de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre des exercices précédents.

La Commission intervient en tant qu'expert du dispositif de rémunération des Directeurs généraux de Caisses régionales, mandataires sociaux, et des autres Cadres de direction, salariés des Caisses régionales. Elle veille au respect de l'application des textes législatifs, réglementaires et internes en matière de rémunérations des Cadres de direction des Caisses régionales, et garantit le bon fonctionnement de l'ensemble.

Plus généralement, elle assiste les Conseils d'administration des Caisses régionales dans leur fonction de surveillance.

9.1.2 Le Conseil d'administration de la Caisse régionale

Le Conseil d'administration de la Caisse régionale s'appuie sur les avis de la Commission et les décisions de l'organe central du Crédit Agricole. Il tient compte des informations fournies par les Directions compétentes de la Caisse régionale, notamment les Ressources humaines et les fonctions de contrôle.

Dans le cadre de sa fonction de surveillance, le Conseil d'administration de la Caisse régionale est chargé notamment de :

Personnels identifiés de la Caisse régionale

Approuver la liste des Personnels identifiés.

Politique de rémunération de la Caisse régionale

  • Examiner annuellement et approuver la politique de rémunération de la Caisse régionale, reprenant le modèle de politique de rémunérations des Personnels identifiés de Caisses régionales approuvé par l'Organe central, en s'assurant de sa conformité à la culture de la Caisse, à son appétit pour le risque et aux processus de gouvernance y afférents.
  • 161/185 Veiller à ce que la politique de rémunération soit neutre du point de vue du genre ou ne comporte aucune disposition susceptible de constituer une discrimination.
  • Veiller à la transparence de la politique et des pratiques de rémunération, à leur cohérence avec les principes de gestion saine et efficace des risques, à l'existence d'un cadre efficace de mesure des performances, d'ajustement aux risques, à l'absence de conflit d'intérêts significatif pour le personnel, y compris pour celui exerçant des fonctions de contrôle.

Directeur général, mandataire social de la Caisse régionale

  • Approuver la rémunération fixe et variable du Directeur général, après avis de la Commission Nationale de Rémunération et accord de l'organe central du Crédit Agricole :
    • o à la nomination, approuver le montant de rémunération fixe, le principe d'attribution d'une rémunération variable annuelle individuelle dans les limites prévues par le Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales, et tout autre élément de rémunération.

o en cours de mandat, approuver toute évolution du montant de rémunération fixe, le taux et le montant de rémunération variable annuelle individuelle compte-tenu des éléments de performance et en l'absence de comportement à risques ou contraires à l'éthique signalés.

Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les Directeurs généraux, en particulier des Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit

Examiner les conclusions de la Commission Nationale de Rémunération sur sa revue des rémunérations variables annuelles individuelles des Personnels identifiés autres que le Directeur général, au regard de la réalisation des objectifs de performance et de la nécessité d'un ajustement au risque expost en cas de comportements à risques ou contraires à l'éthique, signalés par les fonctions de contrôle de la Caisse régionale.

Autres thématiques

  • Être informé du rapport annuel sur les politiques et pratiques de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale.
  • Arrêter la résolution à soumettre à l'Assemblée générale ordinaire relative à l'enveloppe globale de rémunérations de toutes natures versées au cours de l'exercice précédent aux Personnels identifiés de la Caisse régionale.

9.1.3 Les fonctions opérationnelles de la Caisse régionale

En charge du pilotage du dispositif de rémunération de la Caisse régionale, la Direction des Ressources Humaines associe les fonctions de contrôle :

  • A l'adaptation à la Caisse régionale, de la trame fédérale de politique de rémunération de la Caisse régionale, en ce compris, le modèle de trame de politique de rémunération des Personnels identifiés approuvé par l'organe central.
  • Au recensement des Personnels identifiés et à leur information des conséquences de ce classement.
  • À la revue des rémunérations variables annuelles individuelles des Personnels identifiés, à l'exception du Directeur général.

Les fonctions de contrôle de la Caisse régionale interviennent dans le dispositif de rémunération des Personnels identifiés pour :

  • S'assurer de la conformité de la politique de rémunération déclinée en Caisse régionale, à la réglementation et aux règles propres à la Caisse, avant approbation par le Conseil d'administration.
  • 162/185 Participer au processus de recensement des Personnels identifiés en amont de l'approbation par le Conseil,
  • Signaler tout comportement contraire aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, ou à l'éthique détecté au cours de l'exercice et pouvant impacter l'attribution et/ou le versement de la rémunération variable individuelle au Personnel identifié.
  • D'une manière générale, s'assurer de la correcte déclinaison des instructions de l'Organe central en matière de définition et de recensement des Personnels identifiés, d'identification des comportements à risques ou contraires à l'éthique, de contrôle du respect des dispositifs d'encadrement des conditions d'attribution et de versement des rémunérations variables.

La définition et la mise en œuvre de la politique de rémunération sont soumises au contrôle de l'Inspection générale Groupe et de l'audit interne de la Caisse régionale qui évalue annuellement, en toute indépendance, le respect de la réglementation, des politiques et des règles internes de la Caisse régionale.

9.2 Politique de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale

9.2.1 Périmètre des Personnels identifiés de la Caisse régionale

Le recensement des Personnels identifiés de la Caisse régionale s'effectue sur son périmètre de consolidation prudentielle. Ce périmètre comprend la Caisse régionale sur base sociale, ses succursales et ses filiales en France et à l'étranger, et toute entité qualifiée par la Caisse régionale d'unité opérationnelle importante compte tenu de son incidence significative sur son capital interne, ou du fait qu'elle constitue une activité fondamentale pour la Caisse régionale en termes de revenus, de bénéfices ou de valeur de franchise.

Conformément à l'article L. 511-71 du Code monétaire et financier et au Règlement délégué (UE) 2021/923 du 25 mars 2021, les critères permettant de recenser les Personnels identifiés de la Caisse régionale sont d'ordre qualitatif (liés à la fonction) et/ou quantitatif (fonction du niveau de délégation ou de rémunération).

L'application de ces critères d'identification conduit la Caisse régionale à classer Personnels identifiés :

  • les membres du Conseil d'administration,
  • le Directeur général, mandataire social,
  • les membres du Comité de direction, Cadres de direction ou non,
  • les 3 Responsables des fonctions de contrôle : Risques, Conformité, Audit, s'ils ne sont pas déjà membres du Comité de direction,

9.2.2 Principes généraux de la politique de rémunération de la Caisse régionale

La Caisse régionale a défini une politique de rémunération responsable, conforme à la stratégie économique, aux objectifs à long terme, à la culture et aux valeurs de la Caisse et plus largement du Groupe Crédit Agricole, ainsi qu'à l'intérêt des clients, fondées sur l'équité et des règles communes à l'ensemble des collaborateurs, respectant le principe de neutralité du genre et d'égalité des rémunérations entre travailleurs masculins et féminins pour un même travail ou un travail de même valeur.

163/185 Conçue pour favoriser une gestion saine et effective des risques, la politique de rémunération n'encourage pas les membres du personnel classés Personnels identifiés à une prise de risques excédant le niveau de risque toléré par la Caisse régionale. Elle concourt ainsi au respect de la déclaration et du cadre d'appétence aux risques (y compris environnementaux, sociaux et de gouvernance) approuvés par la gouvernance, et à ses engagements volontaires en matière de climat.

Cette politique de rémunération a pour objectif la reconnaissance de la performance individuelle et collective dans la durée. Elle est adaptée à la taille de la Caisse régionale, à son organisation, ainsi qu'à la nature, à l'échelle et à la complexité de ses activités. Elle n'encourage pas les membres du personnel classés Personnels identifiés à une prise de risques excédant le niveau de risque toléré par la Caisse.

9.2.3 Composantes de la rémunération des collaborateurs de la Caisse régionale

La rémunération des collaborateurs de la Caisse régionale relève de corpus de textes distincts selon le statut de chacun (Directeur général, Cadres de direction salariés, collaborateurs non Cadres de direction) :

Le Directeur général mandataire social et les Cadres de direction salariés relèvent du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales

Les collaborateurs non Cadres de direction relèvent de la Convention collective nationale - Branche des Caisses régionales de Crédit Agricole et le cas échéant, des accords d'entreprise applicables.

Pour autant, la structure de la rémunération est identique pour l'ensemble du personnel de la Caisse régionale et est constituée des composantes suivantes :

  • Une rémunération fixe,
  • Une rémunération variable annuelle individuelle,
  • Une rémunération variable collective associée à des dispositifs d'épargne salariale (intéressement et participation), le cas échéant,
  • Les périphériques de rémunération (avantages en nature).

Chaque collaborateur bénéficie de tout ou partie de ces éléments en fonction du corpus de textes dont il relève, de ses responsabilités, de ses compétences et de sa performance.

Il n'existe pas de rémunération attribuée sous forme d'options, d'actions de performance ou d'autres instruments financiers en Caisses régionales.

Rémunération fixe

Rétribuant la qualification, l'expertise, l'expérience professionnelle, le niveau et le périmètre de responsabilité du poste, en cohérence avec les spécificités de chaque métier sur le territoire de la Caisse, la rémunération fixe comprend des éléments tels que le salaire de base et le cas échéant, des éléments de rémunération liés à la mobilité ou à la fonction.

Pour les Cadres de direction de Caisses régionales, la rémunération fixe se compose de :

  • la rémunération liée à la fonction,
  • la rémunération complémentaire liée à la taille de la Caisse régionale,
  • la rémunération des compétences et, le cas échéant, une rémunération spécifique dite de catégorie 1,
  • la rémunération spécifique dite de catégorie 2.

La rémunération complémentaire évolue chaque année en fonction de la variation de l'actif net social de la Caisse régionale moyennée sur les trois années passées. Les autres composantes sont fixes ou limitées par des plafonds.

164/185 Concernant les personnels non-cadres de Direction, la rémunération est elle aussi est composée de plusieurs catégories :

  • La rémunération de la classification
  • La rémunération des compétences individuelles
  • La rémunération conventionnelle complémentaire

La politique de rémunération des Cadres de direction à travers sa structuration (sur la base d'un référentiel unique) et ses processus de contrôle exercés au niveau l'organe central, est fondée sur le principe de l'égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes. Elle a pour objectif l'inexistence d'écart de rémunération.

De même, concernant les personnels non-cadres de Direction, la Caisse régionale définit une politique de rémunération fondée sur l'équité et des règles communes à l'ensemble des collaborateurs, respectant le principe de neutralité du genre et d'égalité des rémunérations entre travailleurs masculins et féminins pour un même travail ou un travail de même valeur.La politique de rémunération des Cadres de direction à travers sa structuration (sur la base d'un référentiel unique) et ses process de contrôle exercés au niveau

l'organe central, est fondée sur le principe de l'égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes. Elle a pour objectif l'inexistence d'écart de rémunération.

Les composantes de la rémunération fixe sont propres à chaque statut (statut de Cadre de direction ou classification d'emploi pour les Personnels identifiés non Cadres de direction) et communs à l'ensemble des Caisses régionales.

Rémunération variable annuelle individuelle

Seule une rémunération variable individuelle (appelée « rémunération extra-conventionnelle » pour les collaborateurs non Cadres de direction ou « rémunération variable » pour les Cadres de direction) existe en Caisse régionale.

Elle vise à reconnaître la performance individuelle, dépendant d'objectifs quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers, et de conditions de performance définis en début d'année, des résultats de la Caisse régionale et de l'impact sur le profil de risque de la Caisse régionale (y compris le risque de liquidité et le coût du capital).

Son attribution résulte de l'évaluation des performances du collaborateur, fondée sur l'atteinte d'objectifs individuels définis sur son périmètre de responsabilité, ainsi que l'évaluation des performances de son unité opérationnelle et des résultats d'ensemble de la Caisse régionale.

Les critères de performance doivent être équilibrés entre les critères quantitatifs et qualitatifs, y compris financiers et non-financiers en prenant notamment en compte le respect des règles internes, procédures de conformité et le cadre d'exercice de l'activité (respect des limites de risques, des instructions de la ligne hiérarchique…).

Pour le Directeur général, la rémunération variable annuelle individuelle est déterminée dans les conditions prévues par le Statut collectif précité et soumise aux éléments de performance quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers, notamment :

  • Sur la contribution du Directeur général au développement de la Caisse régionale : performances d'activité, maitrise des risques (y compris les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance), résultats financiers, gestion des ressources humaines, qualité de la gouvernance, et tout autre élément de contribution.
  • Sur la contribution du Directeur général au développement du Groupe Crédit Agricole : vie fédérale (commissions, comités), mandats Groupe, etc.

165/185 Pour les autres Personnels identifiés de la Caisse régionale, la rémunération variable annuelle individuelle mesure la performance individuelle sur la base d'objectifs collectifs et/ou individuels. Cette performance repose sur l'évaluation précise des résultats obtenus par rapport aux objectifs spécifiques de l'année (combien) en tenant compte des conditions de mise en œuvre (comment).

Les objectifs sont décrits précisément et mesurables sur l'année. Ils prennent systématiquement en compte la dimension clients, collaborateurs et sociétale des activités et la notion de risque généré.

Le degré d'atteinte ou de dépassement des objectifs est le point central pris en compte pour l'attribution de cette rémunération ; il est accompagné d'une appréciation qualitative sur les modalités de réalisation de ces objectifs (prise de responsabilité, discernement, autonomie, coopération, engagement, management, etc.) et au regard des conséquences pour les autres acteurs de l'entreprise (manager, collègues, autres secteurs, etc.). La prise en compte de ces aspects permet de différencier l'attribution des rémunérations variables individuelles selon les performances.

La rémunération des Personnels identifiés en charge des fonctions de contrôle, est fixée en fonction de la réalisation des objectifs liés à leurs fonctions, indépendamment de la performance de celles des métiers dont ils vérifient les opérations. En pratique, les objectifs fixés à ces collaborateurs ne prennent pas en considération des critères relatifs aux résultats et performances économiques des unités opérationnelles qu'ils contrôlent.

Cette rémunération est exprimée en pourcentage de la rémunération fixe annuelle de l'année de référence N. Pour les Personnels identifiés, Cadres de direction de la Caisse régionale, la rémunération variable ne peut excéder un plafond défini à l'Annexe du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales.

Concernant la détermination de la rémunération variable des personnels identifiés non-membres du Comité de Direction, celle-ci s'inscrit dans le cadre d'un accord d'entreprise signé le 30 décembre 2020 fixant les modalités pour l'ensemble des collaborateurs relevant de la Convention Collective de la branche Crédit Agricole.

Cette rémunération variable est arrêtée pour moitié sur l'atteinte d'objectifs collectifs et pour l'autre moitié, sur la base de l'atteinte d'objectifs individuels décrits précisément et mesurables sur l'année.

Pour les personnels identifiés relevant de cet accord et exerçant des fonctions de contrôle, conformément à l'article L-511-75 du code monétaire et financier « le personnel exerçant des fonctions de contrôle est rémunéré en fonction de la réalisation des objectifs liés à ses fonctions, indépendamment des performances de celles des domaines d'activités qu'il contrôle ».

Ainsi la rémunération variable des salariés des fonctions de contrôle n'est en aucun basée même pour partie sur la performance globale des réseaux commerciaux.

Les montants sont donc strictement limités et ne peuvent excéder 100% de la composante fixe. Il n'existe pas de rémunérations variables assimilables à des bonus tels que ceux généralement attribués au personnel des métiers de banque de financement et d'investissement, de banque privée, de gestion d'actifs et de capital investissement.

Les rémunérations variables ne sont jamais garanties, sauf, exceptionnellement, en cas de recrutement et pour une période ne pouvant excéder un an.

Le montant de l'enveloppe de rémunérations variables des Personnels identifiés de la Caisse régionale ne doit pas entraver la capacité de la Caisse à générer du résultat et à renforcer ses fonds propres et doit prendre en compte l'ensemble des risques auxquels la Caisse peut être exposée, ainsi que l'exigence de liquidité et le coût du capital.

En définitive, cette enveloppe est raisonnable et encadrée par les différents corpus de textes applicables et le cas échéant, par les accords d'entreprise et référentiels applicables aux Personnels identifiés.

Rétribution variable collective

Les collaborateurs salariés de la Caisse régionale sont associés aux résultats et aux performances de la Caisse, par le biais de mécanismes de rétribution variable collective (participation et intéressement) propres à la Caisse régionale avec le bénéfice de l'abondement. Elle comprend également la possibilité d'investir dans les plans d'actionnariat salariés proposés par Crédit Agricole S.A.

Périphériques de rémunération

166/185 Les collaborateurs salariés de la Caisse régionale peuvent bénéficier d'avantages en nature (logement de fonction, véhicule de fonction, etc.) supplément familial, prime de mobilité etc.

9.2.4 Dispositif d'encadrement de la rémunération variable des Personnels identifiés de la Caisse régionale

Modalités de versement de la rémunération variable annuelle individuelle

La rémunération variable annuelle individuelle des collaborateurs ne répondant pas à la qualification de Personnels identifiés est versée intégralement une fois par an en numéraire.

Pour les collaborateurs classés Personnels identifiés, dès lors que leur rémunération variable individuelle est supérieure à 50.000 € ou représente plus d'un tiers de la rémunération annuelle totale, elle est soumise au dispositif d'encadrement prévu par la réglementation CRD V, à savoir :

  • 40 % de la rémunération variable annuelle individuelle attribuée au titre de l'exercice de référence N est différée sur 4 ans et acquise par quart annuellement (un quart en N+2, un quart en N+3, un quart en N+4 et un quart en N+5), sous condition de présence, de performance financière, de gestion appropriée des risques et de respect de la conformité et d'application de la période de rétention. Ce dispositif a pour objectif de garantir que la rémunération variable individuelle est fonction des performances à long terme de la Caisse régionale et que son paiement s'échelonne sur une période tenant compte de la durée du cycle économique sous-jacent propre à la Caisse régionale et de ses risques économiques.
  • 50% de la rémunération variable annuelle individuelle immédiate et différée est indexée sur l'évolution de la valorisation par l'actif net, du certificat coopératif d'associé (CCA) de la Caisse régionale par rapport au 31 décembre de l'exercice de référence et fait l'objet d'une période de rétention de 6 mois. La Caisse régionale n'a pas identifié de risques affectant la performance pouvant se matérialiser au-delà de cette durée de rétention pour tout ou partie de son Personnel identifié.

Conditions de performance et ajustement de la rémunération variable attribuée aux Personnels identifiés

Les rémunérations variables annuelles individuelles attribuées aux Personnels identifiés de la Caisse régionale sont fonction de l'atteinte des critères de performance préalablement déterminés et des comportements du collaborateur en matière de prise de risques ou de respect des règles internes.

En application de l'article L. 511-84 du Code monétaire et financier, le montant de rémunération variable attribué à un collaborateur classé Personnel identifié, peut, en tout ou partie, être réduit ou donner lieu à restitution si le collaborateur a méconnu les règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, notamment en raison de sa responsabilité dans des agissements ayant entraîné des pertes significatives pour la Caisse ou en cas de manquement portant sur l'honorabilité et les compétences.

En cas de performance insuffisante, de non-respect des règles et procédures ou de comportements à risques ou contraires à l'éthique, la rémunération variable annuelle individuelle est ainsi directement impactée.

9.2.5 Processus de contrôle

Un dispositif interne de contrôle des comportements contraires aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque ou à l'éthique des Personnels identifiés, à l'exclusion du Directeur général qui fait l'objet d'un dispositif particulier, est défini et déployé au sein de la Caisse, au regard des critères définis par la Direction des Risques Groupe, en coordination avec les Responsables de la fonction de gestion des risques et de vérification de la conformité.

Ce dispositif comprend notamment :

Un suivi et une évaluation annuels du dispositif par le Conseil d'administration,

167/185

Une procédure d'arbitrage de niveau Direction générale pour les cas constatés de comportements à risques ou contraires à l'éthique.

En cas de comportement à risques ou contraires à l'éthique d'un collaborateur classé Personnel identifié, à l'exclusion du Directeur général, la Commission Nationale de Rémunération, informée par la Caisse, peut proposer un ajustement de la rémunération variable individuelle, au Directeur général de la Caisse régionale, décisionnaire.

Le Conseil d'administration de la Caisse régionale doit être informé de l'existence et de la nature du comportement signalé et de la décision prise par le Directeur général.

Pour le Directeur général, la Direction des Relations avec les Caisses régionales, au titre de son rôle d'Organe central, se substitue aux fonctions risques et conformité de la Caisse et s'appuie sur l'appréciation annuelle du Directeur général par le Président de la Caisse régionale, ainsi que sur tout autre élément porté à sa connaissance par les fonctions risques, conformité et inspection générale de Crédit Agricole SA.

En cas de comportement à risques ou contraire à l'éthique, du Directeur général identifié par la Direction des Relations avec les Caisses régionales, cette dernière informe le Président de la Caisse régionale, et la Commission Nationale de Rémunération peut proposer un ajustement de la rémunération variable individuelle, qui devra être approuvé par le Directeur général de Crédit Agricole SA en qualité d'organe central.

Le Conseil d'administration de la Caisse régionale attribue en dernier ressort, la rémunération variable individuelle du Directeur général, conformément à l'article R. 512-10 du Code monétaire et financier.

168/185

RÉMUNÉRATIONS OCTROYÉES POUR L'EXERCICE FINANCIER - MODÈLE EU REM1

Rémunérations attribuées au titre de l'exercice 2024 répartis entre part fixe et part variable, montants en numéraires et montants indexés sur le CCA de la Caisse régionale d'appartenance et nombre de bénéficiaires - REM1

  • RF = rémunération fixe totale versée en 2024
  • RV individuelle (hors intéressement/participation) = rémunération variable attribuée au titre de l'exercice 2024
M€ Organe de direction -
Fonction de
surveillance
Organe de direction -
Fonction de gestion
(dirigeants
effectifs)
Banque de détail Fonction d'entreprise Fonction de contrôle
indépendantes
Nombre de membres du personnel identifiés 22,00 4,00 9,00 1,00 2,00
Rémunération fixe totale 1,00 1,43 0,03 0,22
Dont : montants en numéraire 1,00 1,43 0,03 0,22
Rémunération
fixe
Dont : montants différés
Dont : montants en numéraire
Dont : montants différés
Rémunération variable totale 0,28 0,32 0,01 0,03
Dont : montants en numéraire 0,15 0,32 0,01 0,03
Rémunération variable Dont : montants différés 0,05
Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la
CR d'appartenance
0,13
Dont : montants différés 0,05
Rémunération totale 1,28 1,75 0,03 0,25

VERSEMENTS SPÉCIAUX VERSÉS AUX PERSONNELS IDENTIFIÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2024 - REM2

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau REM2 « Paiements spéciaux ».

RÉMUNÉRATION VARIABLE DIFFÉRÉE (ACQUISE ET NON ACQUISE EN 2024) - REM3

Rémunérations différées et retenues (M€) Montant total des
rémunérations
différées octroyées
au titre de
périodes de
performance
antérieures =
Montant total des
rémunérations
différées
Dont devenant
acquises au cours
de l'exercice =
dont
rémunérations
variables différées
acquises en 2025
Dont devenant
acquises au cours
des exercices
suivants = dont
rémunérations
variables différées
non acquises en
2025 (en valeur
d'attribution)
Montant de
l'ajustement en
fonction des
performances
appliqué au cours
de l'exercice aux
rémunérations
différées qui
devaient devenir
acquises au cours
de l'exercice
Montant de
l'ajustement en
fonction des
performances
appliqué au cours
de l'exercice aux
rémunérations
différées qui
devaient devenir
acquises au cours
d'années de
performances
futures
Montant total de
l'ajustement au
cours de l'exercice
dû à des
ajustements
implicites ex post
(par exemple
changements de
valeur des
rémunérations
différées dus aux
variations du
cours des
instruments)
Montant total des
rémunérations
différées octroyées
avant l'exercice
effectivement
versées au cours
de l'exercice
Montant total des
rémunérations
différées octroyées
au titre de
périodes de
performance
antérieures qui
sont devenues
acquises en 2025
mais font l'objet de
périodes de
rétention
Organe de direction - Fonction de surveillance
Dont : montants en numéraire
Dont : montants en numéraire indexés sur le
CCA de la CR d'appartenance
Organe de direction - fonction de gestion
(dirigeants effectifs)
0,24 0,00 0,08 0,03
Dont : montants en numéraire 0,10 0,03
Dont : montants en numéraire indexés sur le
CCA de la CR d'appartenance
0,14 0,00 0,05 0,03
Autres personnel identifiés
Dont : montants en numéraire
Dont : montants en numéraire indexés sur le
CCA de la CR d'appartenance

RÉMUNÉRATION TOTALE 2024 SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 1 MILLION D'EUROS - REM4

La Caisse Régionale Alpes Provence n'est pas concernée par la publication du tableau REM4 «Rémunération >= 1 millions d'euros / an».

MONTANT DES RÉMUNÉRATIONS ATTRIBUÉES AU TITRE DE L'EXERCICE 2023 DES PERSONNELS IDENTIFIÉS, VENTILÉS PAR DOMAINE D'ACTIVITÉ - REM5

(en milliers d'euros) Organe de
direction
Fonction de
surveillance
Organe de direction -
Fonction de gestion
Banque de détail Fonction d'entreprise Fonction de contrôle
indépendantes
Total
Nombre total de membres du personnel identifiés
Rémunération totale des membres du personnel identifiés 1,28 1,75 0,03 0,25
Dont : rémunération variable 0,28 0,32 0,01 0,03
Dont : rémunération fixe 1,00 1,43 0,03 0,22

COMPOSITION DES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES (EU CC1)

31/12/2024
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1): instruments et réserves
1 Instruments de fonds propres et comptes des primes d'émission
y afférents
741 402 741 402 a
dont : Actions
dont : CCI/CCA des Caisses régionales 284 828 284 828
dont : Parts sociales des Caisses locales 456 574 456 574
2 Résultats non distribués
3 Autres éléments du résultat global accumulés (et autres
réserves)
2 581 059 2 581 059 c
EU-3a Fonds pour risques bancaires généraux
4 Montant des éléments éligibles visés à l'Article 484, paragraphe
3, du CRR et comptes des primes d'émission y afférents soumis
à exclusion progressive des CET1
5 Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés) d
EU-5a Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout
dividende prévisible, ayant fait l'objet d'un contrôle indépendant
109 369 109 369 b
6 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant
ajustements réglementaires
3 431 831 3 431 831
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1): ajustements réglementaires
7 Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif) (22 593) (22 593)
8 Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d'impôt
associés) (montant négatif)
(57) (57) e
9 Sans objet
10 Actifs d'impôt différé dépendant de bénéfices futurs à
l'exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets
des passifs d'impôt associés lorsque les conditions prévues à
l'Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant
négatif)
f
11 Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains
générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments
financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur
16 147 16 147 g
12 Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes
anticipées
(9 744) (9 744)
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
13 Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant
d'actifs titrisés (montant négatif)
14 Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont
liés à l'évolution de la qualité de crédit de l'établissement
15 Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant
négatif)
(2 869) (2 869) h
16 Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un
établissement, de ses propres instruments CET1 (montant
négatif)
(1 381) (1 381)
17 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
CET1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention
croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement
les fonds propres de l'établissement (montant négatif)
18 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement ne détient pas d'investissement important
(montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes
éligibles) (montant négatif)
(1 521 660) (1 521 660)
19 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement détient un investissement important (montant
au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles)
(montant négatif)
20 Sans objet
EU-20a Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent
une pondération de 1 250 %, lorsque l'établissement a opté
pour la déduction
EU-20b dont : participations qualifiées hors du secteur financier
(montant négatif)
EU-20c dont : positions de titrisation (montant négatif)
EU-20d dont : positions de négociation non dénouées (montant
négatif)
21 Actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles
(montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d'impôt
associés lorsque les conditions prévues à l'Article 38,
paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
i
22 Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif)
23 dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par
l'établissement, d'instruments CET1 d'entités du secteur
financier dans lesquelles il détient un investissement
important
24 Sans objet
25 dont : actifs d'impôt différé résultant de différences
temporelles
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
EU-25a Pertes de l'exercice en cours (montant négatif)
EU-25b Charges d'impôt prévisibles relatives à des éléments CET1,
sauf si l'établissement ajuste dûment le montant des éléments
CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à
concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les
risques ou pertes (montant négatif)
26 Sans objet
27 Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de
l'établissement (montant négatif)
27a Autres ajustements réglementaires (27 155) (27 155)
28 Total des ajustements réglementaires des fonds propres de
base de catégorie 1 (CET1)
(1 569 312) (1 569 312)
29 Fonds propres de catégorie 1 1 862 519 1 862 519
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1): instruments
30 Instruments de fonds propres et comptes des primes d'émission
y afférents
31 dont : classés en tant que capitaux propres selon le
référentiel comptable applicable
j
32 dont : classés en tant que passifs selon le référentiel
comptable applicable
33 Montant des éléments éligibles visés à l'Article 484, paragraphe
4, du CRR et comptes des primes d'émission y afférents soumis
à exclusion progressive des AT1
k
EU-33a Montant des éléments éligibles visés à l'Article 494 bis,
paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
EU-33b Montant des éléments éligibles visés à l'Article 494 ter,
paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
l
34 Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds
propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non
inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des
tiers
35 dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion
progressive
36 Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant
ajustements réglementaires
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1): ajustements réglementaires
37 Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un
établissement, de ses propres instruments AT1 (montant
négatif)
31/12/2024 Montants Montants
Non
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
Phasés Phasés bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
(en milliers d'euros)
38 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
AT1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention
croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement
les fonds propres de l'établissement (montant négatif)
39 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement ne détient pas d'investissement important
(montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes
éligibles) (montant négatif)
40 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments
AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement détient un investissement important (net des
positions courtes éligibles) (montant négatif)
41 Sans objet
42 Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de
l'établissement (montant négatif)
42a Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1
43 Total des ajustements réglementaires des fonds propres
additionnels de catégorie 1 (AT1)
44 Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
45 Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1) 1 862 519 1 862 519
Fonds propres de catégorie 2 (T2): instruments
46 Instruments de fonds propres et comptes des primes d'émission
y afférents
m
47 Montant des éléments éligibles visés à l'Article 484, paragraphe
5, du CRR et des comptes des primes d'émission y afférents
soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l'Article
486, paragraphe 4, du CRR
n
EU-47a Montant des éléments éligibles visés à l'Article 494 bis,
paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
EU-47b Montant des éléments éligibles visés à l'Article 494 ter,
paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
48 Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds
propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et
instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par
des filiales et détenus par des tiers
49 dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion
progressive
50 Ajustements pour risque de crédit 32 912 32 912
51 Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements
réglementaires
32 912 32 912
Fonds propres de catégorie 2 (T2): ajustements réglementaires
31/12/2024 Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
(en milliers d'euros)
52 Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un
établissement, de ses propres instruments et emprunts
subordonnés T2 (montant négatif)
53 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et
emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier lorsqu'il
existe une détention croisée avec l'établissement visant à
accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement
(montant négatif)
54 Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et
d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement
important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des
positions courtes éligibles) (montant négatif)
(1 811) (1 811)
54a Sans objet
55 Détentions directes, indirectes et synthétiques, par
l'établissement, d'instruments et d'emprunts subordonnés T2
d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement
détient un investissement important (net des positions courtes
éligibles) (montant négatif)
56 Sans objet
EU-56a Déductions admissibles d'engagements éligibles dépassant les
éléments d'engagements éligibles de l'établissement (montant
négatif)
EU-56b Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2
57 Total des ajustements réglementaires des fonds propres de
catégorie 2 (T2)
(1 811) (1 811)
58 Fonds propres de catégorie 2 (T2) 31 101 31 101
59 Total des fonds propres (TC = T1 + T2) 1 893 620 1 893 620
60 Montant total d'exposition au risque 8 780 940 8 780 940
Ratios et exigences de fonds propres, y compris les coussins
61 Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) 21,21% 21,21%
62 Fonds propres de catégorie 1 21,21% 21,21%
63 Total des fonds propres 21,57% 21,57%
64 Exigences globales de fonds propres CET1 de l'établissement 7,97% 7,97%
65 dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres 2,50% 2,50%
66 dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique 0,97% 0,97%
67 dont : exigence de coussin pour le risque systémique 0,00% 0,00%
EU-67a dont : exigence de coussin pour établissement d'importance
systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement
d'importance systémique (autre EIS)
0,00% 0,00%
EU-67b dont : exigences de fonds propres supplémentaires pour faire
face aux risques autres que le risque de levier excessif
0,00% 0,00%
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
68 Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du
montant d'exposition au risque) disponibles après le
respect des exigences minimales de fonds propres
13,57% 13,57%
Minima nationaux (si différents de Bâle III)
69 Sans objet
70 Sans objet
71 Sans objet
Montants inférieurs aux seuils pour déduction (avant pondération)
72 Détentions directes et indirectes de fonds propres et
d'engagements éligibles d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement
important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des
positions courtes éligibles)
336 726 336 726
73 Détentions directes et indirectes, par l'établissement,
d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement détient un investissement important
(montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions
courtes éligibles)
546 546
74 Sans objet
75 Actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles
(montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs
d'impôt associés lorsque les conditions prévues à l'Article 38,
paragraphe 3, du CRR sont réunies)
85 395 85 395 o
Plafonds applicables lors de l'inclusion de provisions dans les fonds propres de catégorie 2
76 Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard
aux expositions qui relèvent de l'approche standard (avant
application du plafond)
77 Plafond pour l'inclusion des ajustements pour risque de crédit
dans les T2 selon l'approche standard
78 Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard
aux expositions qui relèvent de l'approche fondée sur les
notations internes (avant application du plafond)
179 998 179 998
79 Plafond pour l'inclusion des ajustements pour risque de crédit
dans les T2 selon l'approche fondée sur les notations internes
32 912 32 912
uniquement) Instruments de fonds propres soumis à exclusion progressive (applicable entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2022
80 Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à
exclusion progressive
81 Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du
plafond après remboursements et échéances)
82 Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à
exclusion progressive
31/12/2024
(en milliers d'euros)
Montants
Phasés
Montants
Non
Phasés
Source basée
sur les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
83 Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du
plafond après remboursements et échéances)
84 Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à
exclusion progressive
85 Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du
plafond après remboursements et échéances)

RAPPROCHEMENT ENTRE LES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES ET LE BILAN DANS LES ÉTATS FINANCIERS AUDITÉS (EU CC2)

Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre
de consolidation
réglementaire
Référence
31/12/2024 31/12/2024
Actifs - Ventilation par catégorie d'actifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés
1 Caisse, Banques centrales 106 119 106 119
2 Actif financiers détenus à des fins de transaction 62 904 62 904
3 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 306 630 337 951
4 Instruments dérivés de couverture 309 921 309 921
5 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par
capitaux propres recyclables
162 413 162 413
6 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste
valeur par capitaux propres non recyclables
1 936 491 1 936 913
7 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 592 049 3 597 421
8 Prêts et créances sur la clientèle 19 081 162 19 081 189
9 Titres de dettes 975 425 975 425
10 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (206 575) (206 575)
11 Actifs d'impôts courants et différés 109 553 109 553
12 Dont impôts différés actifs provenant des reports
déficitaires
f
13 Dont impôts différes actifs provenant des différences
temporelles
92 217 92 217 i , o
14 Compte de régularisation et actifs divers 214 601 214 571
15 Dont actifs de fonds de pension à prestations définies 2 869 2 869 h
16 Actifs non courants destinés à être cédés et activités
abandonnées
17 Participation aux bénéfices différés
18 Participation dans les entreprises mises en équivalence 40 944
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre
de consolidation
réglementaire
Référence
31/12/2024 31/12/2024
19 Dont goodwill inclus dans l'évaluation des
investissements importants
e
20 Immeubles de placement 91 348 91 348
21 Immobilisations corporelles 106 378 106 392
22 Immobilisation incorporelles 56 57 e
23 Ecart d'acquisition e
24 Total de l'actif 26 889 419 26 885 601
Passifs - Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés
1 Banques centrales
2 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 64 038 64 038
3 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
4 Instruments dérivés de couverture 181 060 181 060
5 Dettes envers les établissements de crédit 12 747 243 12 747 243
6 Dettes envers la clientèle 9 065 791 9 061 737
7 Dettes représentées par un titre 662 272 662 272
8 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (14 388) (14 388)
9 Passifs d'impôts courants et différés 569 569
10 Dont impôts différés passifs provenant des reports
déficitaires
f
11 Dont impôts différes passifs provenant des différences
temporelles
i
12 Dont impôts différés passifs sur goodwill e
13 Dont impôts différés passifs sur immobilisations
incorporelles
e
14 Dont impôts différés passifs sur fonds de pension h
15 Compte de régularisation et passifs divers 638 162 638 398
16 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être
cédés
17 Provisions techniques des contrats d'assurance
18 Provisions 86 497 86 497
19 Dettes subordonnées
20 Dont instruments AT1 k
21 Dont instruments éligibles en qualification Tier 2 m , n
22 Total dettes 23 431 244 23 427 426
Capitaux propres
1 Capitaux propres – part du Groupe 3 457 641 3 457 641
2 Capital et réserves liées 741 542 741 542
3 Dont instruments de fonds propres CET1 et primes
d'émission associées
742 331 742 331 a
4 Dont instruments AT1 j , l
5 Réserves consolidées 1 973 255 1 973 255
6 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres
608 913 608 913 c
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre
de consolidation
réglementaire
Référence
31/12/2024 31/12/2024
7 Dont réserves en juste valeur relatives aux pertes et
aux gains générés par la couverture des flux de
trésorerie
(16 147) (16 147) g
8 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur activités abandonnées
9 Résultat de l'exercice 133 930 133 930 b
10 Participations ne donnant pas le contrôle 534 534 d
11 Total des capitaux propres 3 458 175 3 458 175
12 Total du passif 26 889 419 26 885 601

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES (EU CCA)

31/12/2024
Parts Sociales CCI/CCA
(en milliers d'euros)
1 Émetteur Caisse Régionale Alpes Provence Caisse Régionale Alpes Provence
2 Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou
Bloomberg pour placement privé).
- -
2a Placement public ou privé Public Public
3 Droit(s) régissant l'instrument Français Français
3a Reconnaissance contractuelle des pouvoirs de dépréciation et
de conversion des autorités de résolution
Sans objet Sans objet
Traitement réglementaire
4 Traitement actuel compte tenu, le cas échéant, des règles
transitoires du CRR
CET1 CET1
5 Règles CRR après transition Eligible Eligible
6 Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel et
(sous-)consolidé
(Sous)- consolidé Individuel et (sous)-consolidé
7 Type d'instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) Part sociale
8 Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires ou en
engagements éligibles (monnaie en milliers, à la dernière date
de clôture)
455 645 284 376
9 Valeur nominale de l'instrument - -
EU-9a Prix d'émission - -
EU-9b Prix de rachat - -
10 Classification comptable Capitaux propres Capitaux propres
11 Date d'émission initiale - -
12 Perpétuel ou à durée déterminée Perpétuel Perpétuel
13 Échéance initiale - -
31/12/2024
Parts Sociales CCI/CCA
(en milliers d'euros)
14 Option de rachat de l'émetteur soumise à l'accord préalable de
l'autorité de surveillance
- -
15 Date facultative d'exercice de l'option de rachat, dates
d'exercice des options de rachat conditionnelles et prix de
rachat
- -
16 Dates ultérieures d'exercice de l'option de rachat, s'il y a lieu - -
Coupons/dividendes
17 Dividende/coupon fixe ou flottant - -
18 Taux du coupon et indice éventuel associé - -
19 Existence d'un mécanisme de suspension des versements de
dividendes (dividend stopper)
- -
EU-20a Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou
obligatoire des versements (en termes de calendrier)
- -
EU-20b Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou
obligatoire des versements (en termes de montant)
Pleine discrétion Pleine discrétion
21 Existence d'un mécanisme de hausse de la rémunération
(step-up) ou d'une autre incitation au rachat
- -
22 Cumulatif ou non cumulatif Non cumulatif Non cumulatif
23 Convertible ou non convertible Non convertible Non convertible
24 Si convertible, déclencheur(s) de la conversion - -
25 Si convertible, entièrement ou partiellement - -
26 Si convertible, taux de conversion - -
27 Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la - -
28 conversion
Si convertible, type d'instrument vers lequel a lieu la conversion
- -
29 Si convertible, émetteur de l'instrument vers lequel a lieu la
conversion
- -
30 Caractéristiques en matière de réduction du capital - -
31 Si réduction du capital, déclencheur de la réduction - -
31/12/2024
Parts Sociales CCI/CCA
(en milliers d'euros)
32 Si réduction du capital, totale ou partielle - -
33 Si réduction du capital, définitive ou provisoire - -
34 Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme
de réaugmentation du capital
- -
34a Type de subordination (uniquement pour les engagements
éligibles)
Sans objet Sans objet
EU-34b Rang de l'instrument dans une procédure normale d'insolvabilité CET1 CET1
35 Rang de l'instrument en cas de liquidation (indiquer le type
d'instrument de rang immédiatement supérieur)
AT1 AT1
36 Caractéristiques non conformes pendant la période de transition Non Non
37 Dans l'affirmative, préciser les caractéristiques non conformes Sans objet Sans objet
37a Lien vers les conditions contractuelles complètes de l'instrument
(balisage)
- -
(1) Indiquer «Sans objet» si la question n'est pas applicable.

AJUSTEMENTS D'ÉVALUATION PRUDENTE (EU PV1)

Catégorie de risque AVA de catégorie —
Incertitude d'évaluation
AVA de catégorie Actions Taux
d'intérêt
Change Crédit Matières
premières
AVA
relatives
aux écarts
de crédit
constatés
d'avance
AVA
relatives
aux coûts
d'investiss
ement et
de
financeme
nt
AVA de
catégorie
totale
après
diversific
ation
Dont: Total
approche
principale
dans le
portefeuille
de
négociatio
n
Dont: Total
approche
principale
dans le
portefeuille
bancaire
1 Incertitude sur les
prix du marché
295 193 244 244
2 Sans objet
3 Coûts de liquidation 5 49 131 92 92
4 Positions
concentrées
51 51 51
5 Résiliation anticipée
6 Risque lié au
modèle
259 129 129
7 Risque opérationnel
8 Sans objet
9 Sans objet
10 Frais administratifs
futurs
11 Sans objet
12 Total des
corrections de
valeur
supplémentaires
(AVA)
22 593 22 593

La Caisse régionale précise que le montant total AVA inclut le montant d'AVA via l'approche alternative non ventilé dans les lignes 1 à 10 de ce tableau.

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