Annual Report (ESEF) • Mar 6, 2025
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Le Document d’enregistrement universel peut être consulté et téléchargé sur le site www.viridiengroup.com
Le présent Document d’enregistrement universel a été déposé le 6 mars 2025 auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement.
Ce Document d’enregistrement universel est disponible sans frais sur demande au siège social de la Société, ainsi qu’en version électronique sur le site internet de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org) et sur celui de la Société (www.viridiengroup.com).
En application de l’article 19 du règlement (UE) n°2017/1129, les informations suivantes sont incorporées par référence :
pour l’exercice 2023 : les états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023 et le rapport des Commissaires aux Comptes correspondant, les comptes sociaux, le rapport des Commissaires aux Comptes correspondant ainsi que les informations financières contenues dans le rapport de gestion figurant dans le document d’enregistrement universel déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 14 mars 2024 sous le no D.24-0106 ;
pour l’exercice 2022 : les états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2022 et le rapport des Commissaires aux Comptes correspondant, les comptes sociaux, le rapport des Commissaires aux Comptes correspondant ainsi que les informations financières contenues dans le rapport de gestion figurant dans le document d’enregistrement universel déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 16 mars 2023 sous le no D.23-0096.
Les informations incluses dans ces deux documents d’enregistrement universel autres que celles citées ci-dessus ont été, le cas échéant, remplacées et/ou mises à jour par des informations incluses dans le présent Document d’enregistrement universel.
déclarations faites dans les paragraphes intitulés
Ces indications et déclarations sont parfois identifiées par l’utilisation de termes tels que « croire », « s’attendre à », « pouvoir », « devoir », « estimer », « avoir l’intention de », « envisager de », « anticiper », ainsi que d’autres termes similaires qui se rapportent à la stratégie, les plans ou les intentions de la Société. Ces déclarations prospectives peuvent être affectées par des risques connus et inconnus, ainsi, les résultats réels, les performances et les réalisations de la Société pourraient s’avérer significativement différents des objectifs prévus ou suggérés.
Ces considérations sont fondées sur la vision de la Société et sur des hypothèses faites quant à la réalisation d’événements futurs. Bien que la Société juge ces hypothèses raisonnables, il est rappelé qu’il est très difficile de prévoir l’incidence de facteurs connus et, de ce fait, il est impossible pour la Société de prévoir tous les facteurs qui pourraient avoir une incidence sur ses résultats réels. Toutes les déclarations prospectives sont fondées sur les informations dont la Société dispose à la date du présent Document.
Les facteurs de risques importants pouvant mener à des résultats différents de ceux prévus par la Société (« mises en garde ») sont présentés au paragraphe 2.2 « Principaux facteurs de risque et mesures de contrôle » et ailleurs dans le présent Document, conjointement, entre autres, aux déclarations prospectives contenues dans le présent Document.
Viridien (www.viridiengroup.com) est un groupe Veritas a permis au Groupe de se hisser au premier rang de l’industrie sismique mondiale. Il a alors pris le nom de CGGVeritas, puis, en 2013, à la suite de l’acquisition de la division Geoscience de Fugro, le Groupe a simplifié sa dénomination en « CGG ». Il a adopté le nom Viridien en 2024, qui reflète mieux sa nouvelle stratégie de croissance, redéfinie.
Notre portefeuille unique aide nos clients à résoudre de manière efficace et responsable et pour un avenir plus durable leurs nombreux et complexes challenges dans le numérique, la transition énergétique, les ressources naturelles, l’environnement et les infrastructures. Viridien emploie environ 3 400 personnes dans le monde et est cotée sur Euronext Paris SA (ISIN : FR001400PVN6).
La société Viridien SA (ci-après la « Société »), société mère du groupe Viridien (le « Groupe » désignant collectivement la Société et ses filiales), a été fondée en 1931 pour commercialiser les techniques géophysiques d’évaluation des ressources du sous-sol. Elle s’est progressivement spécialisée tout au long de son histoire dans les techniques sismiques adaptées à l’exploration et à la production du pétrole et du gaz, tout en conservant une activité dans d’autres domaines géophysiques.
La Société est cotée à la Bourse de Paris depuis 1981. Les American Depositary Shares de la Société ont été admises à la cotation sur le New York Stock Exchange de 1997 à 2018, et sont désormais négociées sur le marché hors cote. Pour plus de détails sur le programme d’American Depositary Receipt, voir le paragraphe 7.1.1. du présent Document.
Après une année 2019 réussie, la crise économique liée au Covid-19 a fortement affecté notre marché en 2020 et au cours du premier semestre 2021. La réduction mondiale des dépenses d’exploration et production (E&P) de nos clients, de l’ordre de 30% a exigé un ajustement de notre organisation afin de tenir compte du niveau d’activité réduit du Groupe.
Depuis l'été 2021, l’environnement s’améliore avec un prix du pétrole Brent supérieur à 70 dollars US et les dépenses d'exploration-production se sont redressées, soutenues par l'optimisation des réservoirs et l'exploration proche des champs existants.
Au premier trimestre 2023, Viridien a annoncé sa stratégie de diversification vers de nouveaux business au-delà du secteur du pétrole et du gaz. En 2024, le chiffre d’affaires des Nouveaux Business du Groupe était proche de 120 millions de dollars US, en hausse de plus de 30% sur l'année.
Dans les années 1980 et 1990, l’activité sismique marine a enregistré une croissance significative. Cet essor du marché de la sismique marine, ainsi que le développement rapide de nouveaux concurrents dans le domaine des services et de la fabrication d’équipements géophysiques a eu un impact significatif sur le Groupe qui ne disposait alors que d’une flotte restreinte de navires sismiques.
cartographie par satellite) et Earth Data Cinq fonctions transverses sont définies à l’échelle du Groupe, assurant ainsi une approche coordonnée à l’échelle mondiale et apportant leur support à l’ensemble des activités, à savoir : (i) la Fonction Finance et Systèmes d’information, (ii) la Fonction Ressources Humaines, (iii) la Fonction Juridique, Conformité, Trade Compliance et Gestion des risques, (iv) la Fonction HSE/Développement Durable et (v) la Fonction Ventes, Marketing et Communications.
Depuis 2020, nous avons assisté à certains changements stratégiques majeurs, en particulier en Europe, de la part de la plupart des compagnies pétrolières intégrées qui ont fait évoluer leurs activités conformément à l’ambition mondiale de contenir le réchauffement climatique dans la limite de 2 °C, en se transformant en entreprises énergétiques plus larges et à plus faible teneur en carbone et en élargissant leur spectre d'activité afin d'augmenter la production d’énergie renouvelable, désendetter les bilans et soutenir les engagements en matière de dividendes. Elles se sont transformées en sociétés d’énergie et allouent des montants croissants de capitaux aux énergies renouvelables et aux solutions bas carbone. La plupart des entreprises pétrolières et gazières ont communiqué des objectifs de réduction des émissions et ont commencé à agir en conséquence, en mettant en œuvre des feuilles de route de décarbonation et en redéployant des capitaux de l’amont traditionnel vers des activités à faible émission de carbone, en fixant des objectifs de transition énergétique conformes à l’accord de Paris et en s’engageant à investir dans les énergies renouvelables. La transition vers les énergies renouvelables prendra du temps et nécessitera des investissements importants. Le pétrole et surtout le gaz resteront au cœur des activités des entreprises pétrolières et gazières, car les flux de trésorerie générés seront nécessaires pour transformer progressivement leurs portefeuilles.
l’ajout de nouveaux volumes, mais nous avons constatées chez nos clients en 2023 et 2024 avec certains projets au Moyen-Orient décalés de plusieurs années et les retards des mises aux enchères et attributions de blocs miniers :
La demande pour nos technologies, et en particulier pour notre imagerie de la subsurface, devient de plus en plus importante pour les sociétés d’énergie afin d’optimiser efficacement leurs investissements, non seulement pour des perspectives pétrolières et gazières traditionnelles, mais aussi pour la transition énergétique, y compris les solutions de captage et de stockage de carbone (CCUS) ainsi que les Minéraux et les Mines.
Des objectifs ambitieux de croissance de la capacité de production ont été fixés par certains opérateurs et compagnies nationales (NOCs) dans presque toutes les régions géographiques, ce qui entraînera une augmentation de la demande de services et de leur prix. Nos principaux bassins, à savoir le Brésil, la mer du Nord (en particulier en Norvège) et le golfe du Mexique (États-Unis), restent la priorité d’une majorité de nos clients et devraient bénéficier d’une grande partie des augmentations de budget.
Les activités d’exploration et d’exploitation en mer reprennent, principalement sous l’impulsion des compagnies nationales (NOCs) et des compagnies indépendantes. Les contrats terrestres à long terme en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, soutenus par les NOCs, sont de plus en plus importants et nécessiteront de nouveaux équipements sismiques terrestres. L’acquisition de données sismiques en fond de mer (OBN) augmente dans le monde entier, et devrait bénéficier à nos activités de géosciences et d'équipement, leaders dans ce domaine.
L’industrie est bien placée pour contribuer à la transition énergétique et à la décarbonation du pétrole et du gaz, et nos technologies différenciées devraient jouer un rôle clé.
En juin, pour soutenir davantage sa stratégie de croissance, le groupe a adopté la nouvelle marque Viridien, marquant une nouvelle étape dans son développement stratégique en tant qu’entreprise de technologies de pointe, en numérique et en données de la terre. Ce nouveau nom renforce son positionnement à travers un portefeuille de solutions comprenant les activités principales de Geoscience, Earth Data et Sensing & Monitoring, ainsi que de nouvelles offres sur les marchés à faible émission de carbone (Minerals & Mining et CCS). Viridien s'étend également au-delà de l’énergie, sur les marchés du Calcul Haute Performance (HPC) et de la surveillance des infrastructures.
Viridien a réalisé le 31 juillet un regroupement d’actions composant son capital social, à raison de 1 action nouvelle contre 100 actions anciennes. Par conséquent, le capital social est aujourd'hui composé de 7 161 465 actions d’une valeur nominale d’un euro (1 €) chacune.
Le 18 mars 2013, CGG Services SAS, une filiale détenue à 100 % par Viridien, a initié une procédure d’arbitrage contre ONGC, une société indienne, afin de récupérer certains montants impayés dans le cadre de trois contrats commerciaux d’acquisition marine entre 2008 et 2010. Le 2 avril 2024, CGG Services SAS a conclu avec ONGC trois accords transactionnels pour un montant total de 40,6 millions de dollars US. Ces accords transactionnels font désormais partie de l'ordonnance de la Haute Cour de Bombay. Le montant convenu, déduction faite des taxes applicables et autres frais connexes, a été intégralement récupéré par Viridien. Ce litige est désormais clos (voir Note 3 – Clients, fournisseurs et comptes rattachés - pour les détails de l'impact et Note 5 - Actifs détenus en vue de la vente et activités abandonnées).
Viridien a signé un accord pour prolonger l’échéance de sa ligne de crédit renouvelable jusqu’en octobre 2026 (contre octobre 2025 auparavant).
En mars, Viridien a annoncé son intention de racheter une première tranche de dette de 30 millions de dollars US en 2024. Le groupe a finalement racheté un total de 60 millions de dollars US, entraînant, après annulation, une réduction de sa dette.
En 2024, SMO a mené ou initié plusieurs actions de restructuration aux États-Unis, à Singapour et en France, avec l'objectif de réduire le point mort opérationnel au niveau de chiffre d'affaires le plus bas atteint historiquement par SMO. Dans ces pays concernés, SMO a respecté les réglementations sociales et administratives en matière d'emploi. En France, un plan de départs volontaires a été signé avec les syndicats en décembre 2024 et approuvé par l'autorité réglementaire compétente, la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi).
Des coûts de restructuration d'un montant total de 5 millions de dollars US ont été engagés, partiellement compensés par un gain de 4 millions de dollars US provenant de la vente d’un bâtiment à Houston, TX (voir le Chapitre 6 du présent Document, Note 21 des comptes consolidés).
Des coûts de restructuration d’un montant de 1 million de dollars US ont été engagés et une provision pour restructuration liée au personnel a été comptabilisée pour 12 millions de dollars US (voir le Chapitre 6 du présent Document, Note 21 des comptes consolidés).
Fumas, a été décidé. En conséquence, une perte de 29 millions de dollars US a été comptabilisée, incluant des dépréciations et des provisions (voir le Chapitre 6 du présent Document, Note 21 des comptes consolidés).
En 2024, SMO a été approché par plusieurs acquéreurs potentiels pour son activité Gauges. Les actifs de cette activité, qui fait partie du segment SMO, ont été classés en tant qu’« actifs détenus en vue de la vente », et les passifs correspondants en tant que « dettes ». La valeur nette des actifs détenus en vue de la vente au 31.12.2024 s’élève à 22 millions de dollars US (voir le Chapitre 6 du présent Document, Note 5 des comptes consolidés).
Notre stratégie repose sur la croissance de nos activités principales hautement différenciées et sur l’accélération de la croissance de nos Nouveaux Business (initiatives « Beyond the Core ») et la réduction de notre endettement.
Le chiffre d’affaires des activités Geoscience a enregistré une croissance de 20 % en 2024, significativement supérieure à la croissance des investissements E&P. Nous anticipons une poursuite de la croissance, soutenue par la demande pour les technologies de haut de gamme et pour des images du sous-sol de grande précision pour les besoins d’optimisation et de développement des réservoirs.
Nous continuons à investir dans nos principales technologies de pointe en géosciences. Un grand nombre de nos clients dépensent leurs budgets E&P en priorité pour augmenter leurs productions d’hydrocarbures à partir de leurs infrastructures existantes. Geoscience et Earth Data bénéficient de cette tendance favorable qui se traduit par une demande accrue pour les projets de services et d’imagerie, compte tenu de nos capacités de pointe en matière de traitement des données fond de mer, et des projets multi-clients d’envergure principalement dans des zones matures et des bassins prouvés.
En 2024, le chiffre d’affaires des activités Earth Data a crû de 14 %, grâce notamment au projet Laconia faisant appel à des OBN (nodes de fond de mer) éparses dans le golfe du Mexique. Le taux de préfinancement a atteint 81%, en ligne avec les critères d'investissement fixés par le groupe.
Notre segment Sensing & Monitoring bénéficie d’une réputation unique en tant que fabricant de solutions haut de gamme, avec une grande base installée. Notre volonté est de rester le fournisseur de référence avec les meilleurs équipements de leur catégorie tout en étendant notre offre vers le Monitoring d'Infrastructures. Nous maintenons un niveau de recherche et développement solide grâce notamment à l’intégration dans les équipements sismiques des développements technologiques de pointe, telles que la transmission sans fil, la transmission haute et basse fréquence, les technologies électroniques miniaturisées et les technologies optiques ou acoustiques.
En 2024, le chiffre d'affaires externe de Sensing and Monitoring a diminué de 27 % par rapport à 2023, principalement en raison de l'absence de méga-projets d'acquisition sismique terrestre au Moyen-Orient, qui avaient fortement contribué au chiffre d'affaires de 2023.
Nous poursuivons également nos efforts pour développer davantage et d’une manière rentable les technologies de pointe de l’entreprise en dehors de ses domaines traditionnels. Nous développons de nouveaux domaines de croissance autour de la diversification et de la création de Nouveaux Business pour répondre à la demande croissante d’énergie verte et à la transition vers un monde à faibles émissions de carbone.
Nos clients historiques et nouveaux se concentrent de plus en plus sur la transition énergétique, y compris la réduction de leur empreinte environnementale et la décarbonation. Le captage, l’utilisation et le stockage du carbone (CCUS) sont l’un des principaux outils permettant d’atteindre ces objectifs ambitieux. Nombre de nos clients prévoient d’importants projets de CCUS et commencent à intégrer l’application des technologies CCUS dans leurs plans de développement de gisements. De plus, la transition énergétique nécessite des ressources minérales beaucoup plus importantes que celles produites aujourd’hui pour une électrification rapide de notre planète. Les compagnies minières recherchent également une compréhension détaillée du sous-sol, et c’est là que Viridien excelle, grâce à son expertise unique, ses technologies géoscientifiques et numériques avancées. Viridien fournit depuis longtemps des données, des technologies et des solutions à l'industrie des Minéraux et de la Recherche Minière et, à mesure que les intérêts se renforcent, nous constatons une augmentation de l’activité commerciale autour de nos offres.
Avec l’avancée continue, rapide et globale de la technologie et des solutions numériques, dans des domaines tels que l’analyse des données, la transformation numérique, le big data, le Machine Learning, l’intelligence artificielle et le cloud computing, les entreprises considèrent de plus en plus leurs données comme l’un de leurs principaux actifs. Dans ce contexte, Viridien fournit des solutions numériques expertes à ses clients. Ces solutions comprennent le calcul haute performance (HPC) et les services cloud (y compris les offres de Plateforme, Données et Logiciel en tant que service).
conception, de développement, capteurs et de nos capacités d’hébergement et d’optimisation de flux de travail scientifiques sur des HPC spécialisés, Viridien a pu développer des solutions sur mesure pour des clients externes.
● Monitoring de Structures : Viridien est bien placé pour se développer sur les marchés en pleine croissance des solutions numériques d'observation et de surveillance : de la surveillance des infrastructures à l'optimisation de la maintenance et à l'amélioration de la sécurité des structures telles que les bâtiments, les ponts, les barrages et les chemins de fer. Les technologies, l'expertise et les solutions de Viridien fournissent les informations nécessaires pour réduire les risques et les coûts des opérations. Nos équipements de pointe fournissent la technologie et les solutions de capteurs, par exemple pour le marché du monitoring de structure. En 2024, l’activité Sensing & Monitoring a étendu son contrat important de monitoring de voie ferrée en Arabie saoudite. Grâce aux progrès continus de nos solutions qui tirent parti de nos technologies de Sensing & Monitoring, la dette nette après IFRS 16 était de 921 millions de dollars contre 974 millions de dollars à la fin de l'année 2023.
Tendances du marché : Croissance moyenne à un chiffre de notre marché principal et croissance rapide de nos Nouveaux Business. La demande du marché pour les activités principales de Viridien devrait continuer à croître, bien qu'à un taux inférieur à celui constaté ces 2-3 dernières années. Elle sera soutenue par l'activité internationale offshore et par le Moyen-Orient, par une exploration sélective dans les bassins sédimentaires clés, et par un besoin croissant pour les technologies et pour une meilleure compréhension du sous-sol.
Forte de ses technologies clés et de ses expertises, Viridien est bien positionnée pour répondre aux besoins critiques des Nouveaux Marchés dans les énergies à faible teneur en carbone (Stockage de gaz carbonique, Minéraux et Exploitations minières), dans le calcul de haute performance (HPC) et dans la surveillance des infrastructures (SHM). Ces trois activités devraient se développer rapidement à un taux de croissance annuel moyen proche de 30 % au cours de la période 2024 - 2027.
À partir du premier trimestre 2025, nous modifierons les indicateurs clés de performance (KPIs) publiés chez Earth Data :
● Pour s'aligner sur les pratiques du marché, la répartition des revenus entre le préfinancement et l'après-vente ne sera plus publiée.
Sont inclus ci-dessus et dans d’autres paragraphes du présent Document certains objectifs et prévisions concernant les perspectives financières du Groupe qui ne peut garantir qu’ils peuvent être atteints ou qu’ils le seront. Il est donc conseillé aux investisseurs de ne pas se fier indûment à ces objectifs et prévisions. Ces derniers sont fondés sur des hypothèses et sont sujets à des risques connus et inconnus, à des incertitudes et à d’autres facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels du Groupe diffèrent considérablement de ceux qui sont prévus ou suggérés dans ces objectifs et prévisions.
La Société construit ses objectifs financiers en conformité avec les principes comptables qu’elle applique, sur une base comparable à celle des prévisions passées et, notamment sur la base des éléments et hypothèses suivants :
Conformément à son engagement historique en faveur de l’environnement dans tous ses secteurs d’activité, et à son rôle d’acteur économique et industriel responsable, Viridien s’est fixé un objectif d’atteindre zéro émission nette d’ici à 2050 sur les scopes 1 et 2 selon le GHG Protocol – Protocole des Gaz à Effet de Serre (GES). Tous les efforts au sein de l’entreprise sont focalisés sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des centres de données et des sites industriels, ainsi que sur l’introduction croissante d’énergies renouvelables dans son mix énergétique.
Afin de protéger au mieux l’environnement et le climat, ainsi que les communautés parmi lesquelles nous avons le privilège d’opérer :
| En millions de dollars US | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Earth Data (EDA) | 383 | 337 |
| Geoscience (GEO) | 404 | 335 |
| Chiffre d’affaires des activités Data, Digital & Energy Transition (DDE) | 787 |
| Chiffre d’affaires des activités | 1 117 | 1 125 |
|---|---|---|
| Chiffre d’affaires éliminé et autres | - | - |
| Impact IFRS 15 des préfinancements Earth Data | 94 | (49) |
| Chiffre d’affaires consolidé | 1 211 | 1 076 |
Se référer au Chapitre 5, section 5.2 du présent Document pour plus de détails.
En millions de dollars US
| 2024 | Montant | % | 2023 | Montant | % |
|---|---|---|---|---|---|
| Amérique du Nord | 282 | 23 % | 248 | 23 % | |
| Amérique latine |
| Europe, Afrique et Moyen-Orient | 547 | 45 % |
|---|---|---|
| 410 | 38 % | |
| Asie-Pacifique | 191 | 16 % |
| 310 | 29 % | |
| Total | 1 211 | 100 % |
| 1 076 | 100 % |
Se référer au Chapitre 6, note 18 du présent Document pour plus de détails.
Présentation générale
Le segment DDE s’engage dans de nombreuses activités, aidant ses clients à identifier leurs cibles d’exploration et caractériser leurs réservoirs. Parmi ces activités figurent entre autres :
Avec son large éventail de produits et services et sa présence mondiale, l’activité DDE fournit des prestations dans le domaine des géosciences à un large éventail de clients dans le monde entier.
composent. L’activité Geoscience, qui regroupe les activités d’imagerie du sous-sol et de réservoir, traite les données sismiques tant pour les besoins de clients que pour les besoins de notre activité Earth Data. Elle procède au retraitement des données sismiques grâce à de nouvelles technologies et algorithmes pour améliorer la qualité de ces images.
L’activité Geoscience effectue ses opérations d’imagerie sismique au travers de :
Cette répartition géographique de ses centres favorise une collaboration étroite avec les clients et permet au Groupe de produire, avec ces derniers, les meilleures images du sous-sol.
Outre l’imagerie du sous-sol, l’activité Geoscience fournit également des services géophysiques et d’études de réservoir. En utilisant les données sismiques conjointement avec d’autres informations telles que les données de puits, l’activité Geoscience est en mesure de déterminer diverses propriétés des roches et des fluides, et d’aider ainsi ses clients à caractériser et optimiser leurs réservoirs de pétrole et de gaz.
Nous commercialisons un logiciel de traitement de données sismiques sous la marque Geovation. Nous occupons une position de leader dans le traitement OBN sur laquelle nous allons capitaliser car la reprise sera tirée par l’augmentation de l’exploration, du développement et de la production des champs proches, où les avantages de la technologie OBN sont les plus prononcés.
Nous proposons divers types de services géologiques, allant de l’échelle mondiale pour les études tectoniques à l’échelle microscopique pour les études microfossiles. Les clients utilisent ces services pour permettre ou améliorer l’exploration de nouvelles zones, l’évaluation des bassins et des réservoirs, et les travaux de forage.
L’activité Geoscience opère dans des zones géographiques ou des domaines techniques où son offre commerciale peut amener une valeur significative aux clients. D’après les retours des clients et les études de marché indépendantes, cette activité est considérée comme un des leaders technologiques sur la plupart des marchés, en particulier dans le domaine de l’imagerie sismique haut de gamme.
Nos technologies d’imagerie continueront de jouer un rôle clé car elles permettent aux clients d’allouer leurs investissements plus efficacement et de réduire leur empreinte carbone.
Geoscience a un portefeuille clients et une exposition projet équilibrés : les grandes compagnies pétrolières, les indépendants et les compagnies nationales représentaient, en 2024, 34%, 28% et 38% du chiffres d’affaires respectivement, tandis que l'activité liée à l'exploration et au développement/production représentait respectivement près de 40% et 60% du chiffre d'affaires.
L’activité Earth Data utilise principalement les ressources de sous-traitants pour l'acquisition de données sismiques et de Geoscience pour le processing des images. Ces données peuvent être utilisées dans les premières étapes d’exploration, des clients. En sus des données géophysiques, l’activité EDA développe et enrichit de larges bibliothèques de données géologiques recouvrant la plupart des zones géographiques d’intérêt dans l’exploration de ressources minières, pétrolières et pour le stockage du gaz carbonique.
Cette activité vend des licences d’accès à ces données à des clients, qui y ont généralement recours lors des premiers stades de leurs efforts d’exploration.
Les licences multi-clients sont de longue durée, typiquement de la durée maximale autorisée en vertu du droit local, variant généralement entre 5 et 25 ans. Les licences ne sont pas transférables, et les données ne peuvent pas être communiquées aux partenaires qui ne possèdent pas de licence. Les partenariats sont très communs dans le monde de l’exploration-production, surtout dans le contexte de bassins complexes et d’exploration coûteuse.
Le modèle fonctionne le mieux lorsque l’on rencontre un ou plusieurs des éléments suivants : un niveau de concurrence élevé, une rotation fréquente des concessions en raison de la réglementation ou d’échanges entre compagnies pétrolières, la fréquence des partenariats entre ces dernières et le coût relativement élevé des données sismiques.
Avec des critères stricts visant à maintenir des niveaux élevés de préfinancement pour nos investissements et un historique solide de retours sur investissements, nous continuons d’étendre notre bibliothèque de données Earth Data dans les bassins sédimentaires les plus résilients ou dans des pays plus stables et avec un potentiel de long terme.
L’activité Earth Data opère en milieu marin à l’échelle mondiale et réalise des investissements importants au large du Brésil (environ 370k km2), en Mer du Nord (environ 290k km2) et dans le golfe du Mexique (environ 400k km2). Les cartes et les détails de toutes les études répertoriées dans la bibliothèque du Groupe sont disponibles sur le site internet de la Société. Fin 2024, la bibliothèque d’études sismiques 3D se composait d’environ 1 300 000 kilomètres carrés d’études marines dans de nombreux bassins dont près de 10 000 kilomètre carré de données OBN et sa valeur comptable nette s'élevait à près de 450 millions de dollars.
Le secteur de la géoscience est dominé par Viridien mais compte également d’autres acteurs importants tels que SLB, et d’autres entreprises locales de plus petite taille. La concurrence dans l’imagerie sismique de haute qualité, segment sur lequel l’activité Geoscience se concentre, est presque exclusivement basée sur la technologie et le niveau de service, éléments pour lesquels nous estimons bénéficier d’une réputation solide.
Viridien possède des décennies de développement de HPC personnalisés conçus pour les applications de géoscience, et notre capacité de traitement a continué à se développer rapidement. Cette augmentation de la puissance de calcul combinée au HPC unique et hautement spécialisé de Viridien a permis de nous positionner en tant qu’acteur majeur du marché des géosciences grâce à ses techniques et technologies avancées de traitement-imagerie.
La principale concurrence de l’activité Earth Data de Viridien provient de SLB, et de la nouvelle société issue du rapprochement de PGS et TGS. Cette concurrence se concentre notamment sur la localisation géographique, la disponibilité des études, les technologies d’acquisition et de traitement utilisées pour ces études, et le prix. Ces trois entreprises se font généralement concurrence dans toutes les régions du monde où le modèle de business multi-clients est réalisable.
Le chiffre d’affaires des activités de DDE est de 787 millions de dollars US, en hausse de 17 % sur un an. Il représente 70 % du chiffre d’affaires total de Viridien en 2024.
Le chiffre d’affaires des activités Geoscience est de 404 millions de dollars US, en hausse de 20 % sur un an et le chiffre d’affaires des activités Earth Data est de 383 millions de dollars US en hausse de 14 % sur un an. Le chiffre d’affaires des préfinancements a atteint 205 millions de dollars US, en hausse de 6 %. Les investissements cash Earth Data sont de 252 millions de dollars US, en hausse de 47 % sur un an. Le taux de préfinancement s'est élevé à 81 %. La valeur nette comptable IFRS de la bibliothèque sismique Earth Data était de 456 millions de dollars US à fin 2024.
Le Groupe conduit ses activités de Sensing et Monitoring via la marque Sercel. Pour ces activités, il estime que Sercel est le leader sur les marchés des équipements sismiques terrestres et maritimes. Sercel réalise la majorité de son chiffre d’affaires auprès de sociétés externes au Groupe. Au 31 décembre 2024, Sercel exploitait quatre principaux sites industriels de fabrication d’équipements sismiques, situés à Nantes et Saint-Gaudens (France), Houston (États-Unis), et Krimpen aan de Lek (Pays-Bas). Sercel exerce ses activités en Chine au travers de Hebei Sercel-JunFeng Geophysical Prospecting Equipment Co. Ltd. (« Sercel-Junfeng »), située dans la province du Hebei, dans laquelle Sercel détient une participation de 51 %. Par ailleurs, Sercel dispose de trois sites à Massy, Toulouse et Brest (France), dédiés à des applications spécifiques, un site à Édimbourg dédié à l’activité logicielle et Geocomp, la filiale géotechnique américaine a son siège à Acton (MA) et des bureaux à Atlanta, New York, Los Angeles et Chicago.
Sercel vend ses équipements et en assure le service après-vente et la formation de ses utilisateurs dans le monde entier. Sercel propose ainsi une gamme complète d’équipements géophysiques, produits à la commande et destinés à l’acquisition de données sismiques terrestres et marines, et notamment des appareils et des logiciels d’enregistrement et des sources terrestres (véhicules vibrateurs) et marines (sources marines).
En ce qui concerne les équipements sismiques terrestres, Sercel propose à la vente le 508XT qui permet aux équipes terrestres opérant des missions à grand nombre de canaux d’enregistrer jusqu’à un million de traces en temps réel et d’imager le sous-sol avec une haute résolution. Le 508XT peut embarquer le capteur à QuietSeis®, le capteur numérique haute performance basé sur les technologies MEMS (micro-electromechanical systems), qui permet d’enregistrer des signaux avec un niveau de bruit trois fois inférieur à celui des capteurs du marché. Sercel propose également le WiNG, un système d’acquisition nodal sans fil entièrement intégré et doté de la technologie QuietSeis®, qui vise à fournir les études sismiques les plus efficaces et les plus productives sur le marché. En janvier 2024, Sercel a annoncé le lancement de son nouveau système d'acquisition terrestre 528 et de l'électronique vibrateur VE564. Ces solutions améliorent encore la capacité d'enregistrement, la fiabilité, la productivité et la fidélité de la donnée afin de faire face aux besoins d'acquisition les plus contraignants. Sercel est aujourd’hui l’un des premiers fournisseurs mondiaux de camions vibrateurs utilisés comme source sismique à terre, ainsi que des systèmes de contrôle électronique de vibrateurs, tels le VE464. Sercel propose également le Nomad 90 qui, avec une intensité de vibration pouvant atteindre 90 000 livres-force, est actuellement le vibrateur le plus puissant du marché à notre connaissance.
L’acquisition en 2004 de 51 % du capital de Sercel-JunFeng a permis à Sercel tout à la fois de disposer d’une nouvelle unité de production de géophones, câbles et connecteurs, et de renforcer la position de Sercel sur le marché chinois. En ce qui concerne les équipements streamers de sismique marine, le système Seal reste à ce jour le seul système d’acquisition sismique marine à architecture distribuée offert sur le marché. Sercel propose également une gamme complète de solutions nodales pour les fonds marins jusqu’à 6 000 m de profondeur afin de répondre à la demande croissante de l’industrie pour les études sismiques OBN (Ocean Bottom Node). Basée sur la technologie unique des capteurs numériques à large bande QuietSeis® de Sercel, la gamme complète de solutions OBN comprend le GPR300, le GPR700, le GPR3000 et le MicrOBS.
Par ailleurs, Sercel apporte les avantages de sa technologie avancée de capteurs à d'autres marchés à fort potentiel tels que la surveillance des structures (SHM) et les phénomènes naturels terrestres. Sercel déploie S‐lynks, une solution sans fil entièrement connectée et autonome pour mesurer les vibrations structurelles, et qui est la seule solution de monitoring sans fil sur le marché basée sur l’analyse modale. S‐lynks intègre le capteur QuietSeis® qui permet de mesurer le bruit ambiant d’une structure sans requérir son arrêt d’exploitation et qui peut être déployé sur tout type d’infrastructures. Les données enregistrées par la solution S‐lynks sont ensuite transférées sur un cloud sécurisé afin de pouvoir consulter, à distance, les mesures réalisées. En s'appuyant sur des algorithmes propriétaires et sur ses équipements d'acquisition terrestre, Sercel a aussi développé une solution de monitoring géotechnique appelée S-scan. Celle-ci vise à détecter la décompaction du sol sous des voies ferrées, des digues ou d'autres ouvrages en terre. Le 18 mai 2022, la division Sensing & Monitoring, a acquis Geocomp Corporation, spécialisée dans les services et produits à haute valeur ajoutée pour la gestion des risques géotechniques et la surveillance des infrastructures. Au travers de l’acquisition des actifs de Morphosense en mars 2023, Sercel a pu étendre sa gamme de solution de monitoring de structures avec S-morpho, une solution câblée de monitoring statique et dynamique et avec une offre de jumeau numérique (Digital Twin).
tant que leader sur le marché de la détection et de la surveillance. Pour les produits terrestres, les principaux concurrents sont Inova, Geospace Technologies Corporation et Stryde. Le principal concurrent de Sercel dans le domaine de la fabrication de streamers sismiques marins est Teledyne et Geospace Technologies pour les nodes.
Nous considérons que le succès de nos efforts en recherche et développement (R&D) sont indispensables pour rester les leaders dans les domaines de Data, Digital & Energy Transition (DDE) et du Sensing & Monitoring (SMO). Au cours des dernières années, Viridien a dédié environ 6 % de son chiffre d’affaires à la R&D. L’évolution des dépenses brutes de R&D au cours des deux dernières années (coûts de développement capitalisés inclus) est indiquée ci-dessous :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| En millions de USD | 56,7 | 61,2 |
| En % du revenu net | 4,7 % | 5,7 % |
Nous estimons, sur la base de notre évaluation interne du marché des géosciences, que ces investissements, utilisés par nos équipes de recherche et développement hautement qualifiées, nous ont permis de nous maintenir à la pointe de la technologie d’imagerie sismique, positionnant le Groupe en tant que leader du marché du traitement-imagerie et des équipements d’acquisition de données sismiques.
nos développements en FWI (full waveform inversion) et solutions dans le cloud et en propagation des ondes en FWI Imaging. Les percées dans ce domaine, en particulier lorsqu’elles sont combinées à des acquisitions haut de gamme telles que l’OBN (ocean bottom node), conduisent à des images d’une qualité sans précédent et permettent des informations géologiques remarquables, même dans les domaines les plus difficiles. Nous observons également que la capacité d’intégrer différentes expertises et types de données pour obtenir de meilleures informations, associée à l’apprentissage automatique et à l’intelligence artificielle pour exploiter plus efficacement nos machines, devient de plus en plus importante et reconnue par nos clients. Cette intégration de nos expertises est au cœur de notre stratégie de R&D, en s’appuyant non seulement sur notre expertise en HPC, CCUS, exploitation minière, sciences de l’environnement, surveillance des infrastructures.
En 2024, les investissements du Groupe – industriels, coûts de développement capitalisés et cash Earth Data – se sont élevés à 285 millions de dollars US contre 232 millions de dollars US en 2023. Les investissements dans la bibliothèque Earth Data se sont élevés pour leur part à 252 millions de dollars US en 2024, en augmentation sensible par rapport à 171 millions de dollars US en 2023, avec le projet stratégique Laconia dans le golfe du Mexique.
Les investissements industriels se sont élevés à 17 millions de dollars US en 2024 contre 44 millions de dollars US en 2023, cette année ayant notamment vu la construction d’un nouveau data center en Angleterre. A fin 2024, le Groupe disposait d’une puissance de calcul informatique scientifique de 520 pétaflops. Les coûts de développement capitalisés se sont élevés à 16 millions de dollars US en 2024 et à 17 millions de dollars US en 2023. Le taux de préfinancement cash Earth Data a atteint 81 % en 2024, en baisse par rapport à un taux de 113 % en 2023, le projet Laconia s'étalant sur près de deux ans et étant en 2024 dans une phase de montée en puissance commerciale.
Les tableaux ci-dessous décrivent les principales informations financières consolidées en normes IFRS pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 ainsi que pour l’exercice clos le 31 décembre 2023. Ces tableaux doivent être lus avec les comptes consolidés du Groupe tels qu’inclus dans le Document d’enregistrement universel 2024.
| En millions de dollars US, sauf données par actions | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Chiffre d’affaires total | 1 211,3 | 1 075,5 |
|---|---|---|
| Autres produits des activités ordinaires | 0,1 | 0,3 |
| Coût des ventes | (871,2) | (817,4) |
| Marge brute | 340,2 | 258,4 |
| Coûts nets de recherche et développement | (17,8) | (26,1) |
| Frais commerciaux | (37,1) | (36,1) |
| Frais généraux et administratifs | (82,9) | (75,8) |
| Autres produits (charges) non récurrents | (58,9) | (1,4) |
| Résultat d’exploitation | 143,5 | 119,0 |
| Coût de l’endettement financier net | (97,2) |
| Autres produits (charges) financiers | 3,7 |
|---|---|
| Impôts | (13,4) |
| Sociétés mises en équivalence | (0,5) |
| Résultat net des activités poursuivies | 36,1 |
| Résultat net des activités abandonnées | 14,7 |
| Résultat net de l’ensemble consolidé | 50,8 |
| Attribué aux actionnaires de CGG SA | 49,8 |
| Attribué aux participations ne donnant pas le contrôle | 1,0 |
| Résultat net par action – part du Groupe : | |
| – Base (a) | 6,97 |
| – Dilué (a) | 1,81 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| – Base (a) | 4,91 | 0,08 |
| – Dilué (a) | 4,89 | 0,08 |
(a) Le résultat net par action de base et dilué a été calculé en tenant compte d’un nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation de 7 131 286 en 2023 et 7 150 958 en 2024 et d’un nombre moyen pondéré ajusté des actions potentielles liées aux instruments ayant un effet dilutif de 7 171 894 en 2023 et de 7 184 713 en 2024.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 301,7 | 327,0 |
| Besoin en fonds de roulement (a) | 174,4 | 154,4 |
| Immobilisations corporelles, nettes | 220,6 | 206,1 |
| Études Earth Data | 455,8 | 457,9 |
| Écarts d’acquisition | 1 082,8 |
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| 1 095,5 | Total actifs |
| 2 844,3 | 2 916,6 |
| Dette financière brute (a) | 1 222,6 |
| 1 300,8 | |
| Capitaux propres – attribuables aux actionnaires de CGG SA | 1 084,7 |
| 1 022,8 |
(a) Les principaux indicateurs financiers sont définis dans le Glossaire au paragraphe 8.7.
En millions de dollars US, sauf ratios
| Autres données financières et autres ratios(a) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| EBIT des activités (b) | 112,6 | 136,2 |
| EBIT IFRS (c) | 143,0 | 117,0 |
| EBITDAs des activités | 421,6 | 400,4 |
| EBITDAs ajusté des activités | 455,4 | 400,2 |
| EBITDAs IFRS | 516,4 |
| Résultat d’exploitation ajusté des activités | 172,6 |
|---|---|
| Résultat d’exploitation IFRS | 143,5 |
| Cash-flow libre des activités | 178,5 |
| Dépenses d’investissements (immobilisations corporelles) | 32,9 |
| Investissement en trésorerie dans les études Earth Data, net de trésorerie | 252,1 |
| Dette financière nette | 920,9 |
| Dette financière brute/EBITDAs des activités | 2,9x |
| Dette financière nette /EBITDAs des activités | 2,2x |
| EBITDAs des activités /Coût de l’endettement financier net | 4,3x |
2,4x3,7x
1,8x2,8x
5,3x3,7x
(a) Les principaux indicateurs financiers sont définis dans le Glossaire au paragraphe 8.7.
(b) Les données des activités sont définies dans le Glossaire au paragraphe 8.7.
(c) IFRS : Conforme aux normes IFRS, comme indiqué dans nos comptes consolidés au Chapitre 6.1.
Pour l’ensemble des transactions entre les sociétés du Groupe, le Groupe respecte les principes de fiscalité internationale définis par les travaux de l’Organisation de coopération et de développement économique : « Principes applicables en matière de prix de transfert à l’intention des entreprises multinationales et des administrations fiscales ». Le Groupe veille à ce que sa politique de prix de transfert et les transactions intragroupes soient conformes au principe de pleine concurrence.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Prestations de services rendus | 37,9 | 27,4 |
| Refacturation de frais et mise à disposition de moyens | 26,6 | 18,0 |
La Société est cotée en France. Elle est par conséquent soumise au respect de la loi de sécurité financière. La Société se conforme au référentiel intégré de contrôle interne de 2013 établi par le Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (le « COSO 2013 »). L’Autorité des marchés financiers (« AMF ») a intégré les principaux éléments de ce référentiel dans son propre cadre de référence.
Conformément aux dispositions des articles L. 225-100-1 et L. 22-10-35 du Code de commerce, le présent paragraphe inclut une présentation des principales caractéristiques des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société et reproduites en cascade au sein de ses filiales (la Société et ses filiales étant ci-après collectivement dénommées le « Groupe ») pour l’élaboration et le traitement de l’information comptable et financière.
La mise en œuvre du contrôle interne et la gestion des risques du Groupe est assurée par la Direction, épaulée par la Fonction Finance, le Contrôle Interne et les départements Gestion des Risques et Audit Interne, tandis que le Conseil d’administration surveille leur efficacité, en particulier par le biais de son Comité d’audit et de gestion des risques.
Les cadres du Groupe en matière de contrôle interne et de gestion des risques visent à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs dans les domaines suivants :
Le principal objectif du système de contrôle interne et de gestion des risques est d’identifier et de contrôler les risques liés aux activités du Groupe ainsi que les risques liés à d’éventuelles erreurs et omissions dans l’information comptable et financière.
L’environnement de contrôle constitue le fondement de toutes les composantes qui exercent le contrôle interne dans l’ensemble du Groupe.
Viridien s’engage à agir avec intégrité et professionnalisme, à travers l’ensemble de ses sites, ses lignes de produits et ses fonctions support.
Les standards et attentes du Groupe en matière d’intégrité et d’éthique sont exposés dans sa Politique d’éthique et son Code de conduite des affaires, qui s’appliquent à l’ensemble de ses collaborateurs.
Pour plus d’informations sur la Politique d’éthique du Groupe, voir les paragraphes 3.4.1 du présent Document.
La responsabilité ultime du système de contrôle interne et de gestion des risques incombe au Directeur Général. Elle s’assure de l’existence et du fonctionnement d’un environnement de contrôle efficace et veille à ce que toutes les composantes du contrôle interne et de la gestion des risques soient en place.
leur unité organisationnelle (pour plus de précisions sur la composition du Comité de Direction, voir la section 4.1.2.2 du présent Document). Il appartient aux Directeurs des lignes de produit et des fonctions de produire et de mettre en œuvre des règles et des procédures de contrôle interne en lien avec les objectifs opérationnels et commerciaux de leur unité et de veiller à la cohérence entre ces objectifs et ceux du Groupe. La mise en œuvre de ces responsabilités est ensuite déployée en cascade dans l’ensemble de l’organisation, au sein de chaque ligne de produit et de chaque fonction support.
Présidé par le Directeur Général, le Comité de Direction se réunit une fois par mois, et plus souvent si nécessaire, pour l’analyse et la conduite générale des affaires du Groupe. Le Comité de Direction surveille et contrôle la performance de chaque ligne de produit ainsi que la mise en œuvre de la stratégie du Groupe et la réalisation de ses projets à travers les lignes de produits et fonctions. Ses membres interagissent régulièrement avec le Conseil d’administration et ses comités.
Le Groupe s’est doté d’un département de Contrôle Interne dont le rôle est de soutenir l’organisation dans la mise en œuvre et la garantie de procédures efficaces, et de s’assurer que les procédures de contrôle atténuent efficacement les risques identifiés. Le département tient également à jour le référentiel de contrôle interne et coordonne le dispositif d’évaluation du contrôle interne à l’égard de l’information financière.
Le Groupe dispose d’un guide de contrôle interne établi sur la base du référentiel COSO 2013 qui fournit à l’ensemble de ses collaborateurs une source unique et commune de directives en matière de contrôle interne. Ce guide a été déployé dans l’ensemble des sites ainsi qu’au sein des lignes de produits et des fonctions support. Il a pour objectif d’améliorer la gestion et la supervision des risques du Groupe.
La Fonction Finance est notamment constituée des départements suivants, chacun jouant un rôle clé en matière de contrôle interne et de gestion des risques :
Le département Audit Interne est un organe indépendant qui s’adresse directement au Comité de Direction et rend compte au Directeur Général ainsi qu’au Comité d’audit et de gestion des risques. Il assiste le Comité de Direction et le Comité d’audit et de gestion des risques dans leur supervision de l’efficacité de la gestion des risques, du contrôle interne et de la gouvernance du Groupe.
Le département Audit Interne évalue les contrôles internes au regard du référentiel et des outils COSO 2013, dans le respect du Code d’éthique de l’Institute of Internal Auditors (IIA). Le département Audit Interne s’est doté d’une charte approuvée par le Comité d’audit et de gestion des risques, qui régit ses procédures opérationnelles.
Le Groupe a adopté des processus et des pratiques de travail permettant de gérer les risques dans l’ensemble de l’organisation à tous les niveaux, dans chaque ligne de produit et fonction support. La gestion des risques est pleinement intégrée aux processus décisionnels du Groupe. Les principaux risques, qu’ils soient d’ordre financier ou extra-financier, susceptibles de compromettre la réalisation des objectifs opérationnels et financiers du Groupe, sa réputation ou son respect des lois et réglementations ont été dûment identifiés et évalués.
Le Groupe a décliné le système de gestion des risques dans l’ensemble de l’organisation (lignes de produits et fonctions) afin d’identifier, d’évaluer et de contrôler ces risques :
Les processus mis en œuvre pour identifier les procédures de contrôle nécessaires reposent sur les évaluations des risques conformité. Il mène également des missions de conseil en interne. Les recommandations issues de ces audits et les plans d’action qui en découlent sont mis en œuvre par les Directions concernées, sous le contrôle du département Audit Interne, jusqu’à leur réalisation complète.
Les principes de la politique et du référentiel exhaustif en matière de gestion des risques sont conformes aux recommandations formulées par les normes professionnelles (COSO ERM, ISO 31000, AMF).
Le système de gestion des risques du Groupe est géré par le Directeur de la Gestion des Risques et de l’Assurance, qui rend compte aux Fonctions Finance et Juridique.
La Cartographie des risques, un des outils standards du programme de gestion des risques du Groupe, dresse un panorama des risques, à l’échelle du Groupe, qui pourraient matériellement l’impacter. Les registres de risques servent à classer les risques en fonction de leur nature : risques liés à l’activité, la gouvernance et la stratégie, risques opérationnels, risques liés aux actifs et technologies de l’information, risques liés aux personnes, risques financiers et risques juridiques, réglementaires et de conformité. Le Comité de Direction passe en revue les registres de risques et la cartographie des risques une fois par an conformément à la stratégie du Groupe et plus fréquemment selon les circonstances. La Cartographie des risques est présentée chaque année au Comité d’audit et de gestion des risques.
Les procédures de contrôle interne sont mises en œuvre en fonction du niveau de responsabilité des collaborateurs impliqués et dans le respect des principes de matérialité et de séparation des fonctions, à la lumière des risques identifiés.
Le contrôle interne est évalué à l’aide de grilles d’auto-évaluation et par le biais d’audits internes. Les objectifs de contrôle des rapports financiers sont fixés annuellement et exigent une auto-évaluation de toutes les entités actives du Groupe au moyen du formulaire d’évaluation du contrôle interne (ICAF). Ce questionnaire comprend une soixantaine de questions définies pour les lignes de produits opérationnelles et les fonctions support. Chaque année, les résultats obtenus sont consolidés, étudiés puis communiqués aux responsables concernés. Ces évaluations permettent ainsi d’identifier les axes d’amélioration du contrôle interne. L’efficacité du contrôle interne fait l’objet d’une évaluation continue dans le cadre du programme d’audits internes.
Les procédures de contrôle interne visent à s’assurer que l’information comptable, financière et de gestion communiquée aux organes du Groupe donne une image fidèle de l’activité et de la situation du Groupe :
Le Comité de Direction soutient pleinement l’environnement de contrôle interne afin de garantir le contrôle efficace de l’activité, dans le respect des valeurs du Groupe, ainsi que l’application des contrôles internes par les contrôleurs dans les rapports financiers.
Le Groupe a mis en place des processus et des contrôles spécifiques pour s’assurer de la fiabilité et de la pertinence de l’information financière.
Les processus essentiels, tels que la préparation des états financiers consolidés, des documents destinés au Conseil d’administration et au Comité d’audit et de gestion des risques, la préparation des budgets, etc. font l’objet d’un descriptif formel.
Le Comité de Direction renouvelle régulièrement les principes et les objectifs du contrôle de l’information financière afin de rappeler à l’ensemble des responsables financiers et opérationnels de chaque unité opérationnelle l’importance des contrôles internes et d’une surveillance permanente de leur efficacité, basés sur des objectifs annuels et des formations adéquates.
Le Groupe dispose d’un manuel comptable exposant ses politiques et pratiques comptables, les instructions à suivre en la matière et les règles relatives à la communication d’informations. Ce manuel s’applique à l’ensemble des entités du Groupe et vise à garantir une application fiable et homogène des règles comptables à l’échelle du Groupe dans sa globalité. Il définit en détail les processus et procédures de clôture des comptes, de préparation des états financiers ainsi que le processus de consolidation des comptes. Il expose en outre les principes selon lesquels doivent être établies les notes relatives aux états financiers consolidés.
Afin de limiter les risques de fraude, la séparation des tâches est contrôlée, de la validation des commandes à la réception des biens et services, en passant par les règlements des fournisseurs et prestataires.
L’ensemble des entités du Groupe préparent les comptes consolidés dans le format choisi par le Groupe en utilisant des outils standardisés. Tous les reclassements, des comptes statutaires aux comptes consolidés, sont documentés. Les opérations intragroupe sont réalisées selon les conditions du marché et dans le respect des principes applicables en matière de prix de transfert. Clé de voûte du cadre de contrôle interne du Groupe, les systèmes d’information soutiennent pleinement les processus du Groupe.
Pour de plus amples précisions concernant l’infrastructure des technologies de l’information et la sécurité des systèmes d’information, voir le Chapitre 3, paragraphe 3.4.4 du présent Document.
La capacité du Groupe à atteindre ses objectifs est étroitement liée à la communication efficace de l’information à tous les niveaux de son organisation.
Les normes de qualité, les exigences en matière de sécurité ainsi que les obligations légales et professionnelles appellent la mise en place de procédures, définies précisément sous une forme aisément accessible. Le Groupe encourage le partage des connaissances et des bonnes pratiques.
L’ensemble des collaborateurs a accès, sur un site intranet dédié, aux chartes, aux politiques du Groupe, aux objectifs annuels, aux instructions générales, aux procédures, aux normes et autres documents sur lesquels repose le système de gestion du Groupe. D’une façon générale, le site intranet du Groupe permet d’améliorer la communication et la coopération entre les lignes de produit, les entités du Groupe et les fonctions support.
L’environnement dans lequel le Groupe exerce son activité évolue en permanence. Le système de contrôle interne est donc sans cesse adapté compte tenu de ces évolutions et de l’expérience acquise.
Les opérations sont gérées et évaluées quotidiennement au regard de critères de performance. Leur contrôle est assuré par les différents niveaux d’encadrement de l’organisation et en dernier ressort elles sont passées en revue par le Comité de Direction. La Direction procède à des évaluations périodiques, en tenant compte de la nature et de l’importance des changements qui pourraient s’être produits.
Des indicateurs clés ont été définis afin de signaler tout changement dans l’environnement de risque et toute tendance défavorable. Ces indicateurs sont passés en revue lors des réunions d’encadrement organisées à chaque niveau.
Les fonctions transverses épaulent les lignes de produit dans la surveillance de ces indicateurs et au besoin concentrent leur attention sur certains risques spécifiques auxquels le Groupe est exposé. Par exemple, un Comité financier réunissant chaque mois le Directeur Général, le Directeur Financier, le Directeur Comptable du Groupe, le Trésorier du Groupe et les contrôleurs des lignes de produits pour examiner les positions de trésorerie et d’endettement ; un Comité de consultants commerciaux pour surveiller les réseaux commerciaux et un Comité d’éthique (voir la section 3.4.1) existent également.
Le Groupe a mis en place un dispositif global de surveillance des incidents, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Tout incident avéré et incident à haut risque (« HPI », high potential incident), quel que soit l’endroit où il survient, doit être signalé et communiqué dans les 24 heures à la Direction concernée.
Le Conseil d’administration et ses comités passent régulièrement en revue les risques auxquels le Groupe est confronté. Tous les ans, le Conseil d’administration se voit remettre la cartographie des risques clés encourus par le Groupe et surveille la mise en œuvre des plans d’action validés et les contrôles clés mis en place. Le Comité d’audit et de gestion des risques, le Comité HSE et développement durable, le Comité des rémunérations, des nominations et de gouvernance et le Comité des investissements passent régulièrement en revue la gestion des risques de leur ressort.
contrôle interne et de gestion des risques au regard des procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Ce chapitre comprend les principaux risques identifiés au 31 décembre 2024 auxquels Viridien est exposé, à la date du présent Document, et dont la réalisation pourrait avoir un impact négatif sur les activités commerciales du Groupe, ses résultats financiers, ses perspectives, sa réputation et son action en Bourse.
Les risques identifiés par Viridien comme spécifiques et significatifs sont regroupés par catégories en fonction de leur nature. Les catégories elles-mêmes ne sont pas classées par ordre d’importance. Toutefois, les risques associés à chaque catégorie sont classés selon leur degré de criticité en termes de probabilité d’occurrence et d’impact potentiel, en commençant par ceux que la Direction estime être les plus importants.
Comme détaillé à la section 2.1.2 « Gestion des risques », les principaux risques décrits ci-dessous (tels qu’indiqués dans la Cartographie des risques, révisée chaque année) sont des risques résiduels, après mise en œuvre de mesures d’atténuation pour les prévenir et les maîtriser.
de contrôle interne ne peut fournir qu’une assurance raisonnable quant à la fiabilité et l’exhaustivité des états financiers. Par ailleurs, l’efficacité des procédures de contrôle interne peut varier avec le temps, en raison de circonstances nouvelles.
Afin d’apprécier l’efficacité des procédures de contrôle interne de façon régulière et formelle et au-delà des actions menées en la matière par la Direction de l’Audit Interne, le Groupe a mis en place un outil d’auto-évaluation du contrôle interne à destination de toutes ses entités.
Les facteurs de risque comprennent également les risques extra-financiers signalés comme critiques dans le Chapitre 3 « Déclaration de durabilité » du présent Document.
Étant donné que Viridien opère dans un environnement économique et réglementaire en constante évolution, caractérisé par des cycles très volatils, ses évaluations et déclarations prévisionnelles sont soumises à des incertitudes et des risques dont le Groupe n’a pas connaissance ou qu’il ne juge pas significatifs à la date du présent Document, mais qui pourraient affecter les activités et les performances du Groupe.
Les principaux facteurs de risque auxquels le Groupe est exposé et les incertitudes identifiés et évalués au 31 décembre 2024 sont classés selon les six catégories suivantes :
| Cat. | Facteurs de risque | Degré net d’importance |
|---|---|---|
| 2.2.1.1 | Risques liés à la cyclicité du marché et à l’environnement fortement concurrentiel | Élevé |
| 2.2.1.2 | Risques géopolitiques | Élevé |
| 2.2.1.3 | Risques liés à l’adaptation au changement climatique | Élevé |
| 2.2.1.4 | Risques liés aux partenaires stratégiques | Moyen |
| 2.2.1.5 | Risques liés au développement durable | Moyen |
| 2.2.2.1 | Risques liés à la détérioration de la valeur | Élevé |
Élevé
Moyen
Moyen
Élevé
Moyen
Élevé
Moyen
Élevé
Moyen
Les paragraphes ci-après exposent les principaux risques identifiés au 31 décembre 2024, leur incidence potentielle et le plan de traitement mis en place. Le plan de traitement inclut, sans toutefois s’y limiter, des exemples de contrôle et de mesures d’atténuation dont la liste est dressée ci-après. Cette liste ne saurait être exhaustive.
La demande pour la majorité des produits et services du Groupe dépend fortement du niveau et de la répartition géographique de l'activité au sein de l’industrie du pétrole et du gaz. La demande pour la plupart des produits et services du Groupe est liée au niveau des dépenses d'exploration et de production des compagnies pétrolières et gazières dans leurs efforts pour rechercher, développer et produire des hydrocarbures. Ces dépenses, de nature discrétionnaire, peuvent varier de manière significative, notamment en fonction des prix du pétrole et du gaz (actuels et anticipés), lesquels peuvent fluctuer en fonction de variations relativement mineures de l'offre et de la demande mondiale de pétrole et de gaz, ainsi que de nombreux autres facteurs.
Des prix des hydrocarbures bas ou volatils ont tendance à réduire la demande de ses produits et services. L’augmentation des prix du pétrole et du gaz naturel peut ne pas nécessairement entraîner une augmentation de la demande pour les produits et services du Groupe. Par exemple, à la suite de la remontée des prix du pétrole au cours de l’année 2021 par rapport à leurs plus bas niveaux de mars 2020, les clients du Groupe, notamment les compagnies pétrolières internationales ("IOC") n’ont pas augmenté leurs dépenses "E&P" (exploration-production), et ont au contraire privilégié le désendettement, les dividendes et les rachats d’actions, tout en augmentant leurs investissements dans la transition énergétique.
Les investissements en E&P ont affiché une croissance de faible ampleur en 2024 par rapport à 2023, les opérateurs restant concentrés sur la discipline capitalistique. La grande majorité des investissements ont été alloués à la production, notamment à l'augmentation de la production des champs pétroliers existants dits 'ILX" (infrastructure-led exploration). En ce qui concerne l'exploration, l'exploration guidée par les ILX à proximité des champs en production continue de croître en part du total des investissements en exploration, les opérateurs privilégiant l'ILX par rapport à l'exploration en zones frontalières. Bien que le Groupe soit actif dans ce domaine, principalement grâce au traitement sismique de GEO, le potentiel de revenus par projet reste relativement faible.
De plus, même les activités de ses clients dans les bassins d’intérêt où ses données sont situées pourraient ne pas profiter au Groupe, en fonction des décisions d’achat des clients. Les produits et services de traitement de l’image sismique du Groupe sont privilégiés lorsque la technologie utilisée est perçue comme réduisant les risques et les coûts associés à l’exploration, au développement et à la production, mais ils peuvent ne pas être le choix des producteurs opérant dans des zones à faible risque, comme en terrestre aux États-Unis, ou celui des clients particulièrement centrés sur le prix. Si les groupes pétroliers et gaziers décident d’investir dans des régions où la bibliothèque de données du Groupe est moins développée, ou où sa technologie est jugée moins pertinente, cela pourrait avoir un effet négatif sur ses activités.
largement anticipé que le gaz naturel contribuera de plus en plus à la production d’énergie à l’avenir. À ce jour, d’importantes ressources en gaz naturel demeurent inexploitées, brûlées à la torche ou rejetées dans l’atmosphère. La mise sur le marché de cette source d’énergie nécessiterait des investissements considérables en infrastructures, mais des coûts d’exploration faibles ou nuls. Il est possible que le développement des infrastructures liées au gaz naturel par les clients du Groupe entre en concurrence avec l’exploration et l’exploitation pétrolière.
Il est difficile de prévoir comment et où les groupes pétroliers et gaziers choisiront d’investir, car cela dépend de nombreuses considérations, y compris mais sans s’y limiter à celles indiquées ci-dessus, ainsi que les suivantes :
Si les entreprises pétrolières et gazières décident d’investir dans des régions où le Groupe n'est pas présent ou où son portefeuille de données est moins solide, ou si les clients privilégient des solutions à moindre coût, son activité, ses résultats d’exploitation et sa situation financière pourraient être gravement affectés.
Les mesures suivantes ont été mises en place pour atténuer les risques liés à la baisse des dépenses d’investissement du secteur pétrolier et gazier :
Pour plus de détails, voir le Chapitre 1, paragraphe 1.1.1 du présent Document.
Le Groupe exerce ses activités dans un environnement hautement concurrentiel, et des changements imprévus liés aux facteurs concurrentiels dans son secteur peuvent avoir un impact sur ses résultats d’exploitation.
Toutefois pas toujours possible d’exploiter pleinement le potentiel des innovations, et le Groupe peut rencontrer des contraintes budgétaires ou autres susceptibles de retarder ultérieurement le déploiement de nouveaux produits, services et solutions améliorés. Le Groupe peut également commettre des erreurs dans la planification et mal affecter ses ressources, par exemple en développant des produits ou des services qui ne sont pas commercialement viables mais qui nécessitent d’importants investissements en R&D et en capitaux. Le Groupe est exposé aux variations du coût de ses ressources, ce qui peut affecter sa compétitivité en matière de prix. Par exemple, ses solutions technologiques nécessitent des quantités importantes d’énergie, de sorte qu’une augmentation des coûts de l’électricité pourrait l'obliger à augmenter ses prix ou à réduire ses marges.
Le Groupe s’attache à fournir des produits et des services de qualité supérieure et se positionne dans le segment haut de gamme du marché. Bien qu’il estime que ses clients le choisissent spécifiquement pour la valeur et la qualité de ses offres, ceux-ci peuvent décider d’acheter des produits et services auprès de la concurrence si le Groupe n’est pas en mesure de faire connaître et de fournir les avantages de son offre par rapport aux solutions moins coûteuses. La stratégie de recherche et développement du Groupe vise à développer des solutions de qualité et de grande valeur, mais ces solutions peuvent être perçues comme n’étant pas les plus rentables pour ses clients et, par conséquent, ne pas être bien acceptées par le marché. Si les clients décident de se détourner de l’offre du Groupe pour privilégier des produits et services moins coûteux, soit en raison de contraintes sur leurs dépenses d’investissement ou d’exploitation, soit parce que le Groupe ne parvient pas à différencier son offre de celle de ses concurrents, le Groupe perdrait des parts de marché et cela aurait un impact négatif sur son résultat d’exploitation.
Le Groupe fabrique des produits techniques et entreprend des projets très complexes pour le compte de ses clients, ce qui expose son activité à des défauts, erreurs, pannes et problèmes de qualité susceptibles de causer des blessures, des dommages ou la destruction de biens, d'équipements ou de l'environnement, ou d’obliger ses clients à suspendre leurs opérations. Le Groupe peut rencontrer des problèmes en raison d'incidents opérationnels (y compris de la part de partenaires ou de sous-traitants), de changements réglementaires, du manque de permis appropriés, de la perte de données ou pour des raisons liées à la santé et à la sécurité, à l'environnement, aux aspects juridiques ou à d’autres préoccupations similaires. Toute défaillance dans la satisfaction des attentes de ses clients concernant ses produits ou services pourrait entraîner des réclamations contre le Groupe, des annulations de commandes ou la perte de clients, ce qui pourrait affecter de manière significative et défavorable sa réputation, son activité, sa situation financière ou ses résultats d'exploitation.
Le Groupe tire une part significative de ses revenus d'un nombre restreint de clients, qui peut varier d'une année à l'autre.
Le Groupe est exposé à certains risques en raison de la nature et de la concentration de sa clientèle. Viridien cherche à réduire le risque commercial en surveillant les profils de crédit de ses clients. En 2024, les quatre clients les plus importants du Groupe représentaient respectivement 7,3 %, 6,9 %, 5,3 % et 5,2 % de ses revenus consolidés. La perte de l’un de ses clients majeurs ou la détérioration de ses relations avec l’un d’entre eux pourrait affecter ses résultats d’exploitation et sa situation financière. Certains de ses clients sont des compagnies pétrolières nationales, ce qui peut entraîner des délais de paiement plus longs et exposer le Groupe à des risques politiques. Ces clients ont représenté environ 14,6% de son chiffre d’affaires pour l’année se terminant le 31 décembre 2024. De plus, dans ses opérations internationales, le Groupe collabore avec un large réseau d’environ 45 banques et est donc exposé au risque de contrepartie.
Les clients du Groupe qui contribuent à la plus grande part de ses revenus consolidés peuvent varier d'une année à l'autre. Cela s'explique en partie par les niveaux fluctuants des dépenses d'investissement, y compris les dépenses liées aux services d'exploration et de production, dans l'industrie pétrolière et gazière. L'absence d'un flux de revenus stable provenant d'un sous-ensemble de sa base de clients d'une année sur l'autre pourrait avoir un impact négatif sur son activité, ses résultats d'exploitation, sa situation financière et ses flux de trésorerie, y compris sa capacité à honorer ses obligations de dette. De plus, ses résultats d'exploitation pourraient être gravement affectés si l'un de ses principaux clients ne le rémunérait pas pour ses services ou s'il perdait un contrat client important.
Exerçant des activités dans le monde entier, y compris sur les marchés émergents, les activités du Groupe et son résultat d’exploitation sont soumis à divers risques inhérents aux opérations internationales.
Ces risques sont notamment les suivants :
Le Groupe est exposé à ces risques dans l'ensemble de ses opérations internationales, à différents niveaux, en particulier dans les marchés émergents où l'environnement politique, économique et juridique peut être moins stable. La nature internationale et à long terme des activités de Viridien implique que le Groupe soit globalement attentif aux risques géopolitiques. Néanmoins, la géopolitique est fluctuante et les risques changent constamment. Par exemple, au Brésil, les principaux risques sont généralement liés à l’évolution des politiques du parti politique au pouvoir et à la fluctuation des devises. En Chine, outre les fluctuations monétaires, la concurrence stratégique et les tensions commerciales sont quelques-uns des principaux risques qui pourraient avoir un impact sur ses activités et ses opérations, y compris sur son entreprise commune Sercel avec Junfeng. Au Moyen-Orient, fin 2023 et en 2024, l’aggravation des troubles entre Israël et le Hamas et la crainte que ces troubles ne s’étendent à d’autres zones du Moyen-Orient constituaient et continue de constituer un risque pour ses activités et ses affaires dans la région. Depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, Viridien a renforcé sa vigilance et ses procédures d’audit et de vérification pour s’assurer que les transactions avec les tiers et les clients russes sont conformes aux réglementations et sanctions internationales applicables. Dans ce contexte très évolutif, Viridien a mis en place une cellule dédiée pour renforcer le suivi des nouvelles réglementations et sanctions internationales (y compris la gestion des contre-sanctions russes) et assurer la sensibilisation de ses collaborateurs. Outre les risques géopolitiques spécifiques à ses opérations et à ses activités, les changements, les activités et les événements géopolitiques peuvent affecter les conditions économiques, les valeurs et les politiques à plus grande échelle. Par exemple, la guerre en Ukraine a sensibilisé le monde à la nécessité de la sécurité énergétique, et a affecté l’équilibre entre l’offre et la demande de pétrole et de gaz naturel. Cette dynamique a entraîné une volatilité accrue des prix du pétrole et du gaz, et pourrait donc également affecter les opérations et les activités de Viridien.
● le Groupe a les ressources et l’expertise appropriées pour surveiller les évolutions géopolitiques et les obligations légales et réglementaires ;
● le Groupe sensibilise et apporte une formation ciblée aux parties prenantes concernées afin de veiller à ce qu’elles comprennent les risques, et leurs responsabilités dans la gestion de ces risques ;
● le Groupe met en œuvre et maintien des politiques et des procédures qui formalisent les processus et les responsabilités en matière de contrôle des risques. Ces politiques et procédures font l’objet d’un audit périodique pour garantir l’applicabilité, la conformité, l’efficacité et pour identifier les opportunités d’amélioration ;
● le Groupe surveille et analyse les questions, les préoccupations et les éventuels incidents afin de définir les mesures correctives et les opportunités d’amélioration ;
● le Groupe applique des processus généraux de vérification préalable des tiers et des transactions à toutes les étapes du cycle de vie du projet ; et
● le Groupe applique des processus spécifiques de vérification pour les transactions et les tiers exposés ou présentant des risques élevés.
Aujourd’hui, l’activité principale du Groupe dépend fortement du niveau d’activité de l’industrie pétrolière et gazière, et la demande pour ses produits et services est fortement corrélée aux opérations d’exploration, de développement et de production d’hydrocarbures. De nombreuses organisations telles que les gouvernements, les organismes de réglementation, les organisations non gouvernementales, les assureurs, les institutions financières et diverses autres parties prenantes encouragent de plus en plus, directement ou indirectement, la réduction de la consommation de produits énergétiques à base de carbone et la mise en place d’un bouquet mix d’énergies renouvelables à faible émission de carbone, afin de lutter contre le changement climatique et de soutenir une planète plus durable.
L’évolution de la demande vers des sources d’énergie plus renouvelables pourrait avoir un impact significatif sur les activités de ses clients axées sur les hydrocarbures et, par conséquent, réduire considérablement la demande pour ses produits et services principaux. En particulier, un changement rapide des comportements mondiaux et du mix énergétique loin des hydrocarbures, avant que Viridien n'ait eu le temps de faire évoluer son activité au-delà de son axe principal actuel axé sur les activités liées aux hydrocarbures, pourrait nuire de manière significative au Groupe en réduisant la demande pour ses produits et services et en dépréciant la valeur de sa.
Les mesures suivantes ont été mises en place pour atténuer les risques liés à l’adaptation au changement climatique :
Le Groupe reconnaît également qu’il existe des risques associés à ses plans d’atténuation du changement climatique, car Viridien pourrait omettre de prendre les bonnes mesures, prendre les mauvaises mesures ou prendre les bonnes mesures au mauvais moment pour atténuer efficacement l’impact des risques.
Pour plus d’informations, voir le Chapitre 3 du présent Document.
Le Groupe peut être amené à créer des partenariats stratégiques et des joint-ventures dans le cadre de ses opérations. Le Groupe est exposé aux risques liés à ces partenariats, y compris le manquement de ses partenaires à leurs obligations ou une violation des termes des accords qui régissent ces relations.
Ses opérations à l’étranger dépendent de ses bonnes relations et de sa coopération continue avec ses partenaires et les gouvernements locaux. Notamment, la filiale Sercel opère en Chine par l’intermédiaire de Heibei Sercel-Junfeng, Geophysical Prospecting Equipment Co. Ltd. (« SJF »), une joint-venture dont Sercel détient 51 % du capital social, et dans laquelle BGP Ltd. (« BGP »), filiale entreprise publique chinoise China National Petroleum Corporation (« CNPC ») détient près de 30 % du capital social. Le capital social restant est détenu par une structure d’actionnariat des employés de SJF. BGP est un acteur majeur dans les domaines de l’acquisition sismique et des géosciences (en Chine et dans le monde), et reste le principal client de SJF.
L’activité et la situation financière de Sercel pourraient être impactées si BGP décidait de cesser le partenariat au sein de la joint-venture ou de développer sa propre usine de fabrication d’équipements.
Le 8 janvier 2025, l'accord stratégique conclu avec Shearwater en janvier 2020 a pris fin. Dans le cadre de la vente de sa flotte de navires sismiques à Shearwater, Viridien avait été contractuellement obligé d'utiliser deux navires chaque année. Cet engagement comportait le risque de devoir verser des compensations importantes à Shearwater en cas de sous-utilisation, comme cela a été le cas en 2023 et 2024, entraînant des dépenses d'environ 44 millions de dollars et 54 millions de dollars, respectivement. Avec l'expiration de cet accord, Viridien n'est plus exposé à ce risque financier. Cependant, le Groupe dépend désormais de la disponibilité et du prix de la capacité des navires sur le marché libre pour répondre à ses besoins en acquisition marine, un marché hautement cyclique où l’offre et les coûts peuvent fluctuer considérablement.
Dans un monde en constante évolution, le secteur de l’énergie opère un tournant vers le développement durable et des alternatives bas carbone.
diminuent son efficacité ou réduisent sa capacité à accéder aux ressources nécessaires pour mener à bien ses opérations, pourraient nuire à ses activités. Les lois et réglementations pourraient entraîner directement des obligations plus contraignantes ou des restrictions pour ses activités, notamment en ce qui concerne les coûts, les lieux et les sites sur lesquels le Groupe acquiert et traite les données pour développer ses produits et fabriquer ses équipements.
L’Union européenne, avec l’introduction récente de la directive sur la publication d’informations en matière de durabilité des entreprises ("CSRD"), accompagnée des normes européennes de publication en matière de durabilité ("ESRS"), a renforcé l’accent mis sur la durabilité. Une mise à jour substantielle des réglementations ou la mise en place de nouvelles réglementations contraignantes qui limiteraient ou restreindraient de manière significative la capacité du Groupe à opérer efficacement ou augmenteraient ses coûts directs ou indirects, pourrait avoir un impact significatif sur ses activités.
Tous les risques décrits au présent paragraphe, ainsi que d’autres risques non encore perçus en relation avec le développement durable, pourraient avoir des impacts sur la situation financière, les résultats d’exploitation ou les flux de trésorerie du Groupe.
Viridien s’engage à faciliter la transition vers un monde émettant moins de carbone en réduisant sa propre empreinte carbone tout au long de sa chaîne de valeur, en orientant ses activités vers des activités moins émettrices de carbone et en aidant ses clients à atteindre leurs objectifs de durabilité environnementale grâce à ses solutions technologiques avancées. Ses objectifs de réduction des émissions de carbone ont été rendus publics en 2020, et sa stratégie et ses objectifs en matière de transition énergétique ont été rendus publics en 2022. Viridien évalue constamment ses progrès et en rend compte.
La majorité de ses émissions directes proviennent de l’électricité nécessaire pour alimenter ses centres de données. Le Groupe recherche en permanence des moyens de réduire ces émissions en se concentrant sur l’augmentation de la part d’énergie à faible émission de carbone dans son mix et en investissant dans des technologies qui améliorent son efficacité énergétique globale. Il participe de manière proactive à la durabilité environnementale, tant au sein de ses propres activités que pour soutenir ses clients, ce qui s’inscrit dans sa culture à long terme de responsabilité et d’obligation de rendre compte de la manière dont il exerce ses activités.
Le Groupe reconnaît également qu’il existe des risques associés à ses plans d’atténuation des effets du changement climatique, car Viridien pourrait omettre de prendre les bonnes mesures, prendre les mauvaises mesures ou prendre les bonnes mesures au mauvais moment pour atténuer efficacement l’impact des risques. Néanmoins, en adoptant les principes du développement durable, en diversifiant son portefeuille, en renforçant la résilience et en encourageant une culture de l’innovation, Viridien entend limiter cet éventuel impact.
Aujourd’hui, l’activité du Groupe se déroule pour l’essentiel dans de grands centres urbains et industriels et, dans une moindre mesure, en mer pour son activité d’acquisition de données sismiques en sous-traitance. Les activités à l’international sont exercées dans ses sites industriels, ses centres de données de calcul haute performance (HPC), sur le terrain (principalement par l’intermédiaire de sous-traitants tiers), dans ses laboratoires et dans ses bureaux.
S’il n’est pas maîtrisé, le changement climatique devrait entraîner des répercussions directes sur les phénomènes météorologiques, la biodiversité, l’agriculture, les écosystèmes, l’environnement, la faune et la flore, et la civilisation. Une aggravation substantielle de l’impact de ces considérations liées au changement climatique, ou d’autres, est susceptible d’avoir un impact sur les activités du Groupe et donc de nuire à ses activités.
En particulier, l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des tempêtes violentes, la hausse des températures et du niveau des océans, la pression accrue sur les ressources en eau douce, ainsi que les perturbations sociales générales pourraient avoir des retombées négatives sur sa capacité à fonctionner efficacement ou augmenter ses coûts directs ou indirects, et pourraient donc nuire à son activité.
Les effets directs réels du changement climatique, de même que leur ampleur, les lieux concernés et leur échéance sont difficiles à prévoir, et leur impact sur les activités du Groupe dépend de plusieurs facteurs, notamment les suivants :
Tous les risques décrits au présent paragraphe ainsi que d’autres risques non encore perçus en relation avec le changement climatique, pourraient entraîner des répercussions sur la situation financière, les résultats d’exploitation ou les flux de trésorerie du Groupe.
En 2024, le Groupe a fait appel à un leader mondial de la réassurance et de l’assurance pour produire un rapport analysant les impacts physiques du changement climatique sur dix de ses actifs stratégiques. Le rapport évalue le paysage actuel des risques à travers divers périls et évalue les risques futurs en utilisant des scores de risque climatique, qui quantifient les changements de fréquence et d’intensité de chaque péril. Les catégories de risque de danger futur sont établies en combinant l’évaluation des risques actuels avec les scores de risque climatique, fournissant une perspective complète des risques pour les décennies à venir.
L’analyse intègre trois scénarios du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) basés sur les voies socio-économiques partagées (SSP) SSP1 – 1,5 °-2 ° d’ici 2100, SSP2 – 2,5 °-3 °, SSP5 – 4 °-5 °.
Le profil de risque physique actuel sur les installations sédentaires de Viridien est principalement limité à sa présence Texas (États-Unis) en ce qui concerne les intempéries et à Rotterdam, en ce qui concerne la montée du niveau de la mer. La gestion des risques sur les deux sites est bien contrôlée et ne nécessite pas d’attention spécifique supplémentaire. Selon les trois scénarios testés dans le rapport de l’assureur, le risque climatique sur ces sites reste stable jusqu’en 2030 et en 2050. Par conséquent, aucune mesure d’adaptation immédiate au changement climatique n’est nécessaire pour ces sites.
Viridien s’engage à réduire les impacts du changement climatique, tant au sein de ses propres activités que pour soutenir ses clients, ce qui s’inscrit dans sa culture à long terme de responsabilité et d’obligation de rendre compte de la manière dont il exerce ses activités.
Les mesures suivantes ont été mises en place pour atténuer l’impact direct des risques liés au changement climatique :
les conditions les plus difficiles ; le Groupe tient compte de l’impact direct du changement climatique dans ses stratégies et feuilles de route pour la croissance de ses nouveaux business, au-delà de ses activités principales. Par exemple, les solutions de détection et de surveillance du Groupe pourraient fournir des informations importantes sur l’état des infrastructures critiques et des travaux de terrassement soumis aux contraintes du changement climatique ; et le Groupe développe et commercialise en permanence des technologies durables de pointe, telles que le système QuietSeaTM qui détecte la présence de la vie marine, et fait appel à des observateurs externes pour surveiller et documenter la vie marine pendant les opérations en mer. Cela renforce la durabilité environnementale des opérations du secteur et les informations recueillies.
Le Groupe est soumis à un risque lié à une éventuelle dépréciation accélérée des écarts d’acquisition (goodwill) ou de la valeur comptable d’autres actifs et passifs de son bilan. Le Groupe a été impliqué dans des regroupements d’entreprises conduisant à la constatation d’écarts d’acquisition dans son bilan. La valeur comptable des écarts d’acquisition représente 38 % de l’actif consolidé au 31 décembre 2024, soit 1 083 millions de dollars US, et toute perte de valeur pourrait avoir un impact significatif sur le résultat d’exploitation du Groupe.
Comme indiqué dans les notes 1 et 11 de ses comptes consolidés 2024, le Groupe réalise au moins une fois par an un test de valeur des écarts d’acquisition affectés aux unités génératrices de trésorerie ("UGT") pour évaluer si une perte de valeur doit être constatée. Pour ce faire, le Groupe détermine la valeur d’utilité de chaque UGT à partir de l’estimation des flux de trésorerie futurs actualisés au coût moyen pondéré du capital ("CMPC") de chaque secteur. En plus de ce test périodique annuel, le Groupe procède également à un test dès qu’une indication de perte de valeur potentielle survient. Les facteurs susceptibles de déclencher de tels tests ponctuels comprennent, entre autres :
Le Groupe reconnaît également qu’il existe des risques associés à ses plans d’atténuation des risques liés au changement climatique car il pourrait omettre de prendre les bonnes mesures, prendre les mauvaises mesures ou prendre les bonnes mesures au mauvais moment pour atténuer efficacement l’impact des risques.
Pour plus d’informations sur les efforts et les initiatives du Groupe, voir le Chapitre 3 du présent Document.
● une déviation importante dans les trajectoires estimées de reprise des dépenses E&P ou de croissance des nouveaux business ; des événements spécifiques affectant la valeur des actifs, tels que des changements dans les politiques gouvernementales affectant les « lease rounds » ; et une diversification vers de nouveaux secteurs.
Le Groupe comptabilise la perte de valeur dans son compte de résultat dès lors que la valeur comptable excède la valeur recouvrable. Au cours des exercices clos les 31 décembre, 2024, 2023 et 2022, le Groupe n’a pas constaté de perte de valeur des écarts d’acquisition. Compte tenu de la volatilité des marchés, mais aussi de l’incertitude liée à la trajectoire de reprise des dépenses E&P et de la dynamique de croissance de ses nouveaux business, le Groupe pourrait être amené, à l’avenir, à déprécier de manière significative ses écarts d’acquisition.
existantes obsolètes. Le Groupe procède à des revues régulières.
Au 31 décembre 2024, la valeur comptable de la bibliothèque d’études Earth Data représente 16% de l’actif consolidé, soit 455,8 millions de dollars US, et une perte de valeur pourrait avoir un impact significatif sur le résultat d’exploitation du Groupe.
Comme indiqué dans les notes 1 et 10 de ses comptes consolidés 2024, le Groupe réalise au moins une fois par an un test de valeur pour toutes ses études Earth Data, sur la base des prévisions des ventes actualisées, sans compter les tests systématiques qui sont effectués à la date de livraison de chaque étude. En plus de ces tests réguliers, le Groupe procède également à un test dès qu’une indication de perte de valeur potentielle survient. En 2024, le Groupe a enregistré une perte de valeur de 0,2 millions de dollars US pour sa librairie d’études Earth Data. En 2023, le Groupe avait enregistré une perte de valeur de 33,1 millions de dollars US pour sa librairie d’études Earth Data en raison de la révision à la baisse des prévisions de ventes attendues sur certaines études, principalement au Brésil, golfe du Mexique (US), Norvège et Australie.
Pour plus d’informations, voir les notes 1, 10 et 11 des comptes consolidés 2024.
La forte proportion de contenu technologique dans les produits et services du Groupe le rend dépendant de l’approvisionnement en composants électroniques. Ces composants pourraient être indisponibles temporairement ou pendant de longues périodes, en raison de pénurie ponctuelle ou mondiale généralisée. En particulier, ce risque est accentué pour certains fournisseurs uniques, pour lesquels il existe peu ou pas d’alternatives.
Afin de réduire l’impact d’une pénurie, conformément au plan de continuité des activités du Groupe, les composants à source unique utilisés dans ses principaux produits (stratégiques) sont identifiés et correctement sécurisés en fonction de l’évaluation du risque et de l’impact sur le Groupe.
Le Groupe est également exposé au risque de défaillance de ses fournisseurs (faillite, catastrophe naturelle ou industrielle, manque de conformité, etc.), car ses sites de fabrication français sous-traitent une partie de leur production à des entreprises locales. Conformément au plan de continuité des activités du Groupe, pour tous les sous-traitants électroniques essentiels, et la plupart des sous-traitants mécaniques, le Groupe a identifié un fournisseur alternatif pour les produits stratégiques, ce qui réduit ses risques.
Les perturbations de sa chaîne d'approvisionnement et d'autres risques liés à l'externalisation peuvent nuire à sa capacité à livrer ses produits et services à ses clients. La forte teneur technologique de ses produits et services rend le Groupe dépendant de l'approvisionnement en composants électroniques, dont certains pourraient être temporairement ou définitivement indisponibles, notamment si la production est entièrement captée par de plus grands utilisateurs. Dans de telles circonstances, la production du Groupe pourrait être retardée, ou le Groupe pourrait être contraint de développer et de fabriquer des solutions et produits alternatifs.
La chaîne d'approvisionnement du Groupe est un réseau complexe d'organisations internes et externes responsables de l'approvisionnement, de la fabrication et de la logistique soutenant ses produits et services à travers le monde. Certaines pièces et matériaux nécessaires à l'élaboration de ses produits et services proviennent de fournisseurs à source unique, et le manque ou le nombre limité d'alternatives le rend plus vulnérable aux hausses de prix et aux pénuries lorsque la demande est élevée. Le Groupe est également vulnérable à d'autres perturbations dans cette chaîne d'approvisionnement en raison de changements dans les réglementations gouvernementales, les modifications fiscales et monétaires, les grèves, les boycotts, les crises de santé publique, les catastrophes naturelles et d'autres événements perturbateurs, ainsi qu'à l'indisponibilité de ressources critiques. Ces perturbations peuvent avoir un impact négatif sur sa capacité à livrer des produits et services à ses clients.
De plus, les manquements dans la responsabilité sociétale des fournisseurs ou les problèmes réels ou perçus liés à leur sécurité de l'information, leur conformité commerciale, légale et réglementaire pourraient nuire à la réputation du Groupe. Ces circonstances ou d'autres pourraient entraîner des litiges avec ses partenaires ou clients, ce qui pourrait avoir un impact négatif significatif sur sa réputation, ses activités, sa situation financière et ses résultats d'exploitation.
Les mesures suivantes ont été mises en place afin d’atténuer le risque de défaillance des fournisseurs, d’interruption de la chaîne d’approvisionnement et de pénurie de composants :
Les mesures suivantes ont été mises en place afin d’atténuer le risque de perte d’actifs physiques :
Pour plus d’informations, voir le Chapitre 3, paragraphe 3.4.2 du présent Document.
Le Groupe est exposé au risque que l’un de ses sites physiques devienne partiellement ou entièrement indisponible en raison d’un événement majeur. L’activité de traitement et d’imagerie sismique de Geoscience repose sur une infrastructure physique hébergée pour l’essentiel dans trois grands centres de données. Des problèmes, pouvant aller jusqu’à une perte totale, affectant un ou plusieurs des centres du Groupe, sous son contrôle ou non, pourraient entraîner des interruptions de service ou des dommages conséquents aux infrastructures et aux équipements et une perte importante de capacité de service et de revenus.
Au sein de l’activité Sensing & Monitoring, Sercel fabrique une vaste gamme d’équipements géophysiques sur différents sites industriels. L’endommagement ou la destruction des usines du Groupe pourraient entraîner une perte importante de capacité de production ainsi que la perte d’accès à certaines de ses bases de données informatiques.
Un sinistre résultant d’un incendie, d’un risque naturel, d’un phénomène météorologique extrême, d’une explosion, ou dû à une défaillance d’un équipement critique, à un événement impliquant un tiers ou à un cyber-incident pourrait empêcher le Groupe de fournir des services et de livrer des produits, et nuire à sa réputation. Tout événement de ce type survenant sur l’un des sites du Groupe ou à proximité de ceux-ci pourrait également avoir d’autres conséquences, comme entraîner des dommages corporels et matériels et/ou une interruption de l’activité, qui peuvent avoir un impact sur ses résultats d’exploitation et ses résultats financiers.
La technologie évolue rapidement dans le secteur de l’énergie et des ressources naturelles ainsi que dans d’autres domaines dans lesquels le Groupe s’est diversifié ou dans lesquels il prévoit d’entrer, et son succès dépend dans une large mesure de sa capacité à développer et à produire des produits et des services nouveaux et améliorés de manière rentable et en temps opportun, conformément aux demandes du secteur. Sur les marchés sur lesquels le Groupe opère, les innovations technologiques sont fréquentes et les normes industrielles et réglementaires sont en constante évolution ; cela vaut également pour les autres secteurs que le Groupe explore. Ces deux facteurs pourraient contribuer à l’obsolescence de la technologie, des produits et des services actuels du Groupe.
améliorer, de manière efficace en termes de coûts et en temps opportun afin de remplacer les technologies devenues obsolètes, ses activités, sa situation financière et son résultat d’exploitation pourraient en être impactés. Le Groupe investit massivement dans la "R&D" et s’appuie sur l’innovation pour proposer à ses clients de nouveaux produits et services plus efficaces. La protection de ses droits de propriété intellectuelle ("PI"), en particulier de ses algorithmes innovants et du traitement des données, est essentielle pour son activité. Le Groupe est exposé aux risques liés à l’appropriation illicite ou à la violation des droits sur ces technologies et s’appuie sur une combinaison de brevets, de marques et de lois sur les secrets commerciaux pour protéger ses technologies exclusives. La capacité du Groupe à maintenir ou augmenter le niveau de ses prix dépend en partie de sa faculté de se différencier par la valeur de ses produits et services par rapport à ceux de ses concurrents. Ses technologies exclusives jouent un rôle important dans cette différentiation.
Le Groupe dispose d’un portefeuille de brevets qui, dans sa globalité, revêt une importance capitale pour ses opérations et ses activités. Le Groupe protège et valorise activement ses brevets, mais les lois de certains pays ne protègent pas les droits exclusifs dans les mêmes mesures que, par exemple, la législation française ou américaine, ce qui peut limiter sa capacité à poursuivre les tiers qui détournent ses technologies. Par ailleurs, la protection des algorithmes du Groupe par des brevets exige la divulgation des méthodologies sous-jacentes à ces algorithmes. Garder secrets ses algorithmes et codes pour ses concurrents et d’autres tiers est essentiel pour lui donner un avantage concurrentiel. C’est pourquoi le Groupe préfère généralement les conserver sous la forme de secrets commerciaux plutôt que de brevets, ce qui est susceptible d’offrir une moindre protection.
Bien que le Groupe prenne des mesures pour assurer la confidentialité de ses informations exclusives et secrets commerciaux, il peut être exposé à une utilisation non autorisée, un détournement ou une divulgation de ces informations. Le Groupe ne peut garantir que les mesures qu’il prend afin de préserver ses droits suffiront à décourager tout usage abusif ou à empêcher des tiers de développer ses technologies de manière parallèle. L’utilisation de la propriété intellectuelle et d’autres informations et savoir-faire exclusifs par un tiers non autorisé pourrait réduire ou éliminer l’avantage concurrentiel qui a été développé et, par conséquent, faire perdre des parts de marché ou avoir un effet négatif sur les activités du Groupe, son résultat d’exploitation ou sa situation financière.
En outre, le Groupe surveille activement ses opérations afin de s’assurer que ses activités n’enfreignent en rien les droits de propriété intellectuelle de tiers. Toutefois, le Groupe ne
Les accords d’acquisition et de licence des données clients du Groupe contiennent également des informations exclusives et confidentielles et imposent que de telles informations exclusives restent confidentielles. En outre, ses accords de collaboration prévoient des exigences en matière de confidentialité et de propriété des technologies et informations exclusives développées en commun.
Les technologies utilisées dans le secteur d’activité du Groupe empruntent de plus en plus d’outils, de techniques et d’applications innovants pour améliorer la qualité et l’efficacité de ses activités. Le machine learning, high performance computing ("HPC") et le cloud computing font désormais partie des solutions standards que le secteur met en œuvre. Bien que ces nouvelles technologies et solutions apportent une valeur considérable, elles augmentent également l’exposition du Groupe aux incidents cybernétiques et aux risques de défaillance des systèmes de technologies de l’information. Étant donné que le Groupe dépend de ces technologies numériques et des infrastructures connexes pour assurer un grand nombre de ses services, livrer ses produits et traiter et enregistrer les données financières et opérationnelles, il est nécessaire de gérer les risques associés de manière appropriée.
Dans le contexte de l’intensification de la numérisation, la fréquence et la complexité des cyber-incidents, y compris les attaques délibérées, et autres violations de données augmentent et peuvent entraîner une exposition accrue à des risques tels que :
Par ailleurs, malgré toutes les précautions que le Groupe pourrait prendre, les dommages causés aux installations informatiques du fait d’incendies, d’inondations, de tornades, de coupure de l’alimentation électrique, de pannes des télécommunications et d’événements similaires, pourraient entraîner des interruptions dans les flux de données aussi bien entre les systèmes du Groupe qu’entre les systèmes du Groupe vers ses clients. De plus, ses métiers sont de plus en plus gérés par des systèmes informatiques. La majorité des fonctions opérationnelles liées aux activités du Groupe sont gérées au moyen d’un système "ERP" (Enterprise Ressource Planning) et de systèmes centralisés de gestion globale de la trésorerie. Si le Groupe devait perdre l’accès à ces systèmes, il pourrait se heurter à des problèmes dans certaines procédures telles que la facturation des clients, le paiement des fournisseurs, la comptabilité et le reporting financier, la planification de la production, la conformité ou les ressources humaines. Comme ces systèmes font partie intégrante de sa capacité à fonctionner, le Groupe applique une approche fondée sur le risque pour se protéger des risques cyber et autres menaces.
Les perturbations ou les défaillances de l’infrastructure physique ou des systèmes d’exploitation qui soutiennent les activités et les clients du Groupe, ou les cyberattaques ou les violations de la sécurité de ses réseaux ou systèmes, pourraient entraîner la perte de clients et d’opportunités commerciales, des responsabilités juridiques, des amendes, des pénalités ou des interventions réglementaires, des atteintes à la réputation, des remboursements ou d’autres compensations et des coûts de conformité supplémentaires, tout cela pouvant avoir un impact négatif important sur les activités, la situation financière et le résultat d’exploitation du Groupe.
Afin de faire face à l’impact potentiel d’un cyber-événement, le Groupe a mis en place une stratégie de cybersécurité sur trois ans, avec pour objectif d’améliorer et de renforcer ses contrôles dans tous les domaines où c’est applicable, classées par ordre de priorité en fonction des risques.
Le Groupe dépend de collaborateurs clés et d’expertises spécifiques, tels que des scientifiques, des ingénieurs et des techniciens hautement qualifiés pour développer, lancer et entretenir ses produits et ses solutions. Si, pour quelque motif que ce soit, le Groupe n’est pas en mesure de recruter et retenir ses collaborateurs clés, il s’expose à une perte de savoir-faire et d’expertise technique qui pourrait, dans certaines circonstances, entraîner un retard dans le déploiement des produits et une perturbation des relations avec les clients actuels. De même si ce risque venait à se matérialiser, cela pourrait rendre plus difficile le développement de ses nouveaux business et le déploiement de sa nouvelle stratégie et différenciation. Ainsi, les difficultés à attirer et retenir des collaborateurs qualifiés et disposant des compétences techniques pourraient avoir d’importantes répercussions sur la réputation, l’activité, les perspectives, le résultat financier et la situation financière du Groupe.
Les professionnels dotés de telles qualifications sont très recherchés, et la demande d’autres entreprises et secteurs pourrait limiter la capacité du Groupe à satisfaire ses besoins en capital humain, à court terme ou de manière durable. En outre, comme le Groupe opère dans de multiples pays à travers le monde, il est confronté à une certaine concurrence pour ces professionnels hautement qualifiés et compétents, et ce sur divers marchés. Il est ainsi tenu d’adapter ses propositions en termes d’avantages sociaux afin de répondre aux attentes des marchés locaux.
Pour plus d’informations, voir le Chapitre 3 du présent Document.
En accord avec son orientation vers les activités technologiques haut de gamme, le Groupe a recentré depuis plusieurs années ses stratégies de recrutement afin d’attirer des candidats qualifiés pour des carrières dans les domaines de l’ingénierie, de la géophysique, de l’informatique, de la science des données, du numérique et des sciences environnementales. Le profil de la Société qui reste perçu comme évoluant dans l’industrie de l’oil & gaz pourrait être considéré comme moins attractif malgré son actuel positionnement dans le domaine de la technologie, des données et du numérique. Cependant, le déploiement de sa nouvelle stratégie et sa différenciation permettent de délivrer une image attractive auprès des cibles de recrutement du Groupe.
Les résultats futurs d’exploitation du Groupe dépendent également en partie de la poursuite des services de ses dirigeants et d'autres cadres clés, dont il dépend pour exécuter sa stratégie. La perte des services et de l'expertise d'un ou de plusieurs membres de son équipe de direction ou d'autres cadres clés pourrait avoir un impact matériel et défavorable sur son activité, ses résultats d'exploitation ou sa situation financière.
Le Groupe s'appuie principalement sur sa capacité à générer des liquidités à partir de ses opérations et sur son accès au financement externe pour couvrir ses besoins en fonds de roulement. La génération de trésorerie du Groupe dépend, entre autres, des conditions de marché, de la qualité de crédit de ses clients et autres contreparties contractuelles, des pays dans lesquels les fonds sont collectés et des éventuelles restrictions de transfert en vigueur, ainsi que de la solidité de ses partenariats bancaires.
Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de satisfaire ses besoins en fonds de roulement et de respecter ses obligations (telles que les paiements aux fournisseurs, les investissements en capital, la masse salariale, ainsi que le paiement des intérêts et du principal sur ses dettes en cours) s'il ne parvenait pas à générer suffisamment de liquidités, si son accès à la trésorerie est bloqué pour d'autres raisons, ou s'il ne pouvait pas obtenir de financement à des conditions acceptables. Il est difficile pour le Groupe de prévoir avec certitude ses besoins en fonds de roulement. Cette difficulté est principalement liée aux exigences en fonds de roulement associées aux projets Earth-Data et au développement ainsi qu’à l’introduction de nouvelles lignes de produits d’équipements géophysiques. Par exemple, dans certaines circonstances, le Groupe pourrait être amené à prolonger les délais de paiement accordés à ses clients ou à augmenter considérablement ses stocks. Le groupe pourrait donc être confronté à des hausses importantes et rapides de ses besoins en fonds de roulement, qu'il aurait des difficultés à financer à des conditions satisfaisantes, ou qu'il ne serait pas en mesure de financer, notamment en raison de limitations dans ses accords de dette ou des conditions de marché.
Pour plus d’informations, voir le Chapitre 3, paragraphes 3.3.1 et 3.3.2 du présent Document.
Le Groupe est exposé à des risques financiers liés au montant important de sa dette par rapport à sa taille et aux taux d'intérêt relativement élevés de cette dette, le service de ses obligations senior sécurisées représentant une dépense de 92 millions de dollars US en 2024. Au 31 décembre 2024, la dette financière brute s'élevait à 1,098 millions de dollars US (y compris 18 millions de dollars US d'intérêts courus et de découverts bancaires) avant application de la norme IFRS 16 et à 1,223 millions de dollars US après application de la norme IFRS 16. Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de servir sa dette, de la rembourser ou de la refinancer en tout ou en partie à des conditions favorables. Cette capacité dépend de ses performances futures et de sa génération de liquidités, qui sont en partie soumises à des facteurs économiques, financiers, concurrentiels et autres facteurs indépendants de sa volonté, y compris l'inflation.
cela pourrait avoir un impact négatif significatif sur son activité, sa situation financière et ses résultats opérationnels. Si le Groupe ne peut pas à honorer ses obligations financières, il pourrait être amené à rechercher des solutions de financement alternatives, telles que la restructuration de son endettement, la vente d'actifs, la réduction ou le report des investissements en capital, ou encore la levée de capital supplémentaire.
La capacité du Groupe à emprunter des fonds pour refinancer sa dette existante, ainsi que les conditions dans lesquelles il pourrait le faire, dépendent de nombreux facteurs, notamment des conditions sur les marchés du crédit, de la perception de son entreprise et des notations attribuées par les agences de notation (qui sont actuellement B- pour Standard & Poor’s, B3 pour Moody’s et B pour Fitch). De plus, les changements dans les politiques monétaires de la Réserve fédérale américaine et de la Banque centrale européenne, les évolutions des marchés financiers et une dégradation de la perception de la qualité de crédit du Groupe pourraient augmenter les coûts de financement et, par conséquent, affecter négativement la capacité à refinancer, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur l’activité, les résultats opérationnels, la liquidité et la situation financière.
La stratégie de diversification repose sur le développement des métiers de base hautement différenciés et l’accélération de la croissance des initiatives au-delà des activités principales, notamment dans les domaines de la transition énergétique et du changement climatique. Dans ce cadre, le Groupe vise à réduire son exposition au secteur « Oil & Gas ». Toutefois, dans les années à venir, les activités principales, majoritairement impliquées dans le secteur « Oil & Gas » devraient rester prédominantes dans le mix d’activités du Groupe. Dans un contexte globalement moins favorable aux énergies fossiles pour des raisons liées au changement climatique, certains établissements bancaires pourraient envisager de réduire leur allocation de capital à ce secteur, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur le refinancement de tout ou partie de la dette, en dépit des engagements forts pris par le Groupe en matière d’ESG.
Certaines parties prenantes (clients, fournisseurs, ainsi que certaines autorités fiscales, de sécurité sociale ou douanières) exigent des cautions ou des garanties de soumission émises par des établissements bancaires afin de garantir les obligations légales ou contractuelles. Au 31 décembre 2024, les garanties accordées par les établissements financiers en faveur des clients du Groupe s’élevaient à environ 42 millions de dollars US. À la même date, le montant des sûretés en trésorerie (ou leur équivalent) que le Groupe a fourni pour ces garanties s’élevait à 24 millions de dollars US (présentés dans les comptes comme actif immobilisé et placements financiers). Le total des garanties bancaires et autres garanties accordées par le Groupe s'élevaient à 178 millions de dollars US (hors garanties accordées aux établissements financiers et garanties relatives aux contrats de location déjà présentées au bilan conformément à la norme IFRS 16.
Pour faire face à ses obligations présentes et futures, notamment le remboursement de la dette, le Groupe veille à ce que sa trésorerie demeure le plus largement disponible et mobilisable. Cependant, dans le cadre de ses activités internationales, il se pourrait que des liquidités générées dans certains pays ou détenues par certaines banques soient bloquées pour des raisons fiscales, de conformité ou autres ce qui pourrait avoir des impacts importants. Au 31 décembre 2024, la trésorerie et équivalents de trésorerie comprenaient des liquidités bloquées d'un montant de 51 millions de dollars US, soit 17 % de la trésorerie et des équivalents, avec 45 millions de dollars détenus par sa coentreprise chinoise, par rapport à 44 millions de dollars ou 14 % de la trésorerie et des équivalents au 31 décembre 2023. Le Groupe cherche à limiter le risque de contrepartie en travaillant avec un large réseau de 45 banques internationales. Au 31 décembre 2024, 91 % de ses soldes de trésorerie étaient détenus dans des banques notées au moins A- par Standard & Poor's ou A3 par Moody’s. Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de satisfaire ses besoins en fonds de roulement et de respecter ses obligations (telles que les paiements aux fournisseurs, les investissements en capital et la masse salariale, ainsi que les paiements des intérêts et du principal sur ses dettes en cours) s'il ne parvenait pas à générer suffisamment de liquidités, si son accès aux liquidités est bloqué pour d'autres raisons, ou s'il ne pouvait pas obtenir de financement à des conditions acceptables.
Pour plus d’informations, voir les notes 13, 14 et 28 des comptes consolidés 2024.
Les mesures suivantes ont été mises en place pour réduire le risque pour le Groupe ne pas avoir la capacité de faire face à ses obligations ou de refinancer tout ou partie de sa dette :
● le Groupe gère les besoins de trésorerie à court terme en l'euro et la livre sterling, ce qui, hors couverture de change, a ciblant les réserves de liquidités disponibles et, le cas échéant, en réduisant les investissements et en vendant des actifs, et, si nécessaire, en ajustant son profil et son portefeuille d’activités ;
● le Groupe gère les besoins de trésorerie à long terme en planifiant le refinancement bien en amont de l’échéance, en entretenant des discussions régulières avec les banques et les agences de notation et en communiquant régulièrement avec les investisseurs au sujet de sa stratégie ;
● le Responsable de la Conformité et la Trésorerie du Groupe sont régulièrement informés sur les pays dans lesquels la trésorerie pourrait être bloquée ou difficile à faire circuler au sein du Groupe. Le Groupe vérifie également son risque de contrepartie pour les ventes et la qualité de ses partenaires bancaires (notation) ; et le Groupe vise à maintenir l’accès aux lignes de crédit garanties en s’efforçant de maintenir de bonnes relations avec ses partenaires bancaires.
Le Groupe couvre ses expositions chaque fois que cela est possible ou réalisable, mais il ne peut pas couvrir la totalité de ces dernières (principalement les risques liés au réal brésilien ou aux devises pour lesquelles il n’existe pas de marché à terme), ni celles liées aux éléments du bilan (principalement les impôts, les engagements en matière de pensions et les dettes selon l’IFRS 16) qui sont à long terme ou pour lesquelles la date de conversion en espèces est inconnue. Par conséquent, de fortes fluctuations des devises des pays dans lesquels le Groupe opère pourraient avoir un impact significativement défavorable sur son résultat net, ses capitaux propres, ses conditions financières et sa position de trésorerie.
Le Groupe conduit ses activités de manière prépondérante en dollars US, mais aussi dans diverses autres devises dont l’euro, la livre sterling, le yuan chinois, la couronne norvégienne, le réal brésilien, le dollar singapourien, le dollar canadien, le peso mexicain et le dollar australien. Les fluctuations des taux de change contre le dollar US ont eu dans le passé et pourraient encore avoir à l’avenir un effet significatif sur le résultat et les capitaux propres du Groupe.
Le Groupe réalise une partie substantielle de son chiffre d’affaires en dollars US. En dehors du dollar US, une proportion significative des coûts sont libellés en euros (dont les intérêts de la tranche euro de la dette obligataire) et, dans une moindre mesure, en livres sterling. Ainsi, les dépenses dans des devises autres que le dollar US dépasseront généralement les revenus, de sorte qu'un dollar US plus faible augmentera la base de coûts du groupe (et réduira la rentabilité) telle qu'elle est rapportée en dollars US. Au 31 décembre 2024 le Groupe estime que sa base de coûts nette annuelle en euros s'élevait à environ 250 millions et, par conséquent, une variation de 0,10 USD/€ dans le taux de change annuel moyen de l'euro par rapport au dollar US aurait un impact sur son revenu net et ses capitaux propres d'environ 25 millions USD.
Au cours de l'année 2024, le dollar américain s'est renforcé par rapport à plusieurs autres grandes devises, y compris.
L’impact des contrats de couverture est détaillé dans la note 14 des comptes consolidés.
Les mesures suivantes ont été mises en place pour gérer l’exposition du bilan du Groupe (y compris l’exposition de la dette) :
Le Groupe exerce ses activités à l'échelle mondiale dans une industrie dynamique et en constante évolution, influencé par les conditions économiques, les développements politiques et les préoccupations environnementales. Alors que la réglementation dans ses régions d’exploitation continue d’évoluer, il est essentiel de garder une longueur d’avance sur ces changements pour rester en conformité. Prendre du retard pourrait avoir un impact sur sa réputation, son activité et ses résultats d'opérations.
En outre, les lois et réglementations nouvelles et futures visant à limiter ou à réduire les émissions de gaz, tels que le dioxyde de carbone, le méthane et autres gaz à effet de serre ou les oxydes d’azote, peuvent influencer ses activités et la demande de combustibles fossiles. Si ses clients sont confrontés à des perturbations en raison de ces réglementations, cela pourrait également affecter ses résultats commerciaux et financiers.
Voir la section 2.2.1.3 ci-dessus « Risques liés à l’adaptation au changement climatique » et le Chapitre 3 du présent document.
En outre, les modifications de ces lois et réglementations pourraient affecter la demande des produits ou services du Groupe, ou en imposer la modification, ce qui pourrait avoir un impact sur la demande de ses produits ou services ou nécessiter des modifications de ceux-ci, ce qui pourrait entraîner des coûts ou des retards importants susceptibles d’affecter ses résultats. Si ces règles ou leur application deviennent plus strictes, le Groupe pourrait faire face à des dépenses supplémentaires au-delà de ses prévisions.
Les risques juridiques et réglementaires du Groupe sont particulièrement prononcés dans les marchés émergents, où les environnements politiques, économiques et juridiques peuvent être moins stables. Dans ces régions, des modifications fréquentes ou rétroactives apportées aux lois et aux règlements peuvent entraîner des coûts ou des retards imprévus qui ne sont pas toujours récupérables.
En particulier, la ligne de produits Sensing & Monitoring ("SMO") du fait de ses activités de développement et fabrication d’équipements électroniques, doit respecter un certain nombre de réglementations spécifiques. Notamment, la directive « RoHS » (Restriction of Hazardous Substances), qui interdit l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques, et, le règlement « REACH » (Registration Evaluation and Authorization of Chemicals) relatif à l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques ainsi qu’aux restrictions applicables à ces substances. SMO est également touché par le nouveau règlement de l’UE sur la déforestation qui exige que toute entreprise qui importe ou exporte certains produits à base de bois effectue un suivi approfondi de sa chaîne d’approvisionnement pour s’assurer que les marchandises concernées ne résultent pas d’une déforestation récente. Ce contexte réglementaire complexe induit potentiellement des risques de conformité, d’obsolescence, de compétitivité ou de distorsion de concurrence. En outre, dans la mesure où SMO fabrique notamment des biens à double usage (articles pouvant être utilisés à la fois pour des applications civiles et militaires), SMO doit obtenir avant toute expédition une licence d’exportation émise par les autorités (voir la section 2.2.6.2 ci-après « Risques de conformité et de contrôles import/export »).
Par ailleurs, la ligne de produits Earth Data ("EDA") vend des licences de données géophysiques à des opérateurs d’exploration à l’échelle mondiale et, en partenariat avec des prestataires tiers, réalise des projets d’acquisition de données sismiques. Bien que le Groupe s'efforce d’opérer en pleine conformité avec les lois applicables, l’évolution de la réglementation pourrait affecter sa capacité à acquérir des données et avoir un impact significatif sur la valeur commerciale d’une acquisition dans certains pays.
Les mesures suivantes ont été mises en place afin d’atténuer le risque d’évolutions réglementaires :
La présence du Groupe sur de nombreux territoires lui impose ainsi qu’à ses partenaires et agents, de se conformer à un large éventail de lois et de réglementations internationales, nationales et locales. Viridien consacre des ressources financières et managériales pour répondre à ces exigences de conformité.
expireront. Si le Groupe enfreint des lois ou des conditions agents, des partenaires ou des clients, ce qui pourrait entraîner des amendes et des sanctions civiles et pénales substantielles, des dommages à sa réputation et avoir un impact matériellement négatif sur son activité, ses résultats d'exploitation, sa situation financière ou sa réputation.
En raison de son activité, Viridien peut importer/exporter des produits, des services et/ou des connaissances qui sont soumis à des contrôles commerciaux spécifiques, et peut entreprendre des affaires avec des pays et/ou des clients soumis à des restrictions sur le plan commercial et doit donc maintenir les autorisations ou licences réglementaires appropriées.
Dans le cas de la législation américaine, des citoyens non américains employés par des filiales non américaines du Groupe peuvent légalement exercer des activités dans certaines juridictions étrangères, sous réserve d’embargos commerciaux américains et de sanctions de l’Office of Foreign Assets Control ("OFAC") des États-Unis. Dans ces pays, le Groupe peut générer des revenus grâce à des activités telles que des acquisitions Earth-Data, l’octroi de licences, le traitement de données, les services de conseil en matière de réservoirs, la vente et la maintenance de logiciels et la vente d’équipements SMO. Le Groupe peut également entretenir des relations actives avec des clients dans ces pays.
Depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, Viridien a renforcé sa vigilance et ses procédures d’audit et de vérification afin de s’assurer que les transactions avec les tiers et un nombre très restreint de clients russes sont conformes aux réglementations et sanctions internationales applicables.
Les mesures suivantes ont été mises en place afin d’atténuer les risques juridiques, réglementaires et de conformité :
Malgré ses efforts, il existe un risque qu’un directeur, un employé ou un agent agisse à l’encontre de ces codes ou lois. Tout manquement à cette obligation de conformité pourrait entraîner des amendes civiles ou pénales et des mesures d’exécution, ainsi qu’un impact négatif sur sa réputation. De plus, le Groupe ne peut pas toujours prévenir ou détecter des pratiques illégales, corrompues ou contraires à l'éthique de la part de tiers, tels que des sous-traitants.
Pour plus d’informations, voir le Chapitre 2, paragraphe 2.2.1.2 et le Chapitre 3 du présent Document.
La documentation relative à la dette du Groupe contient des clauses restrictives.
Les contrats régissant les titres de créance en circulation du Groupe et la facilité de crédit renouvelable (« RCF ») contiennent, et d'autres accords de prêt actuels et futurs peuvent contenir, des clauses restrictives qui limitent la capacité du Groupe à, entre autres :
De plus, la facilité de crédit renouvelable (RCF) contient une clause de maintien financier qui s'applique dans certaines circonstances. Les exigences de conformité à ces dispositions peuvent affecter négativement la capacité du Groupe à réagir aux évolutions des conditions du marché, à saisir les opportunités commerciales qu'il juge souhaitable, à obtenir un financement futur, à vendre des actifs, à financer des investissements en capital ou à faire face à une récession continue ou future de son activité.
En outre, si le Groupe ne parvient pas à respecter les restrictions et les engagements des contrats régissant ses titres de créance ou d'autres accords de dette actuels ou futurs, cela pourrait entraîner un défaut en vertu des termes de ces contrats et accords. La capacité du Groupe à respecter ces restrictions et engagements pourrait être influencée par des événements échappant à son contrôle. En conséquence, Viridien ne peut pas garantir qu'il sera en mesure de respecter ces restrictions et engagements. Dans certains cas, les prêteurs pourraient résilier leurs engagements de prêt ou accélérer les prêts ou les obligations et déclarer toutes les sommes dues comme immédiatement exigibles et payables. Les emprunts sous d'autres instruments de dette actuels ou futurs contenant des clauses de cross-accélération ou de cross-default pourraient également être accélérés et devenir immédiatement exigibles et payables. Si l'un de ces événements se produit, ses actifs pourraient ne pas suffire à rembourser intégralement toutes ses dettes en circulation, et il pourrait ne pas être en mesure de trouver un financement alternatif (ou, même s'il parvenait à obtenir un financement alternatif, il pourrait ne pas être proposé dans des conditions favorables ou acceptables pour le Groupe), ce qui pourrait avoir un impact négatif important sur sa réputation, son activité, sa situation financière et ses résultats d'exploitation.
Les mesures suivantes ont été mises en place pour gérer la conformité avec les engagements des accords régissant sa dette :
Le Groupe est exposé à différents types de menaces de fraude, qui peuvent être potentiellement commises par des employés (fraude interne) ou par des tiers (fraude externe). Les menaces de fraude interne peuvent prendre les formes suivantes : (i) le détournement d’actifs, qu’il s’agisse d’un vol direct (tel que le vol d'argent ou le vol de stocks ou d’équipements) ou d’une utilisation abusive (y compris d’informations exclusives ou sensibles) perpétrés dans le cadre de divers processus, y compris les paiements bancaires (tels que l’utilisation abusive des mots de passe des employés pour effectuer des paiements non autorisés et les stratagèmes visant à modifier les coordonnées bancaires afin de rediriger les paiements vers des personnes non autorisées), les achats (tels que l’achat par les employés de biens et de services pour leur usage personnel ou le recours à des fournisseurs fictifs), les salaires (tels que la présentation de notes de frais fictives et d’heures supplémentaires illégitimes), les stocks, les actifs immobilisés et l’informatique (tels que le vol ou l’abus d’informations exclusives) ; (ii) la fraude en matière de communication financière avec déclaration erronée ou manipulation d’informations financières ; et (iii) la corruption (y compris les pots-de-vin versés aux employés par des fournisseurs ou d’autres paiements non autorisés à des agents publics). Les menaces de fraude externe comprennent la fraude à l’achat (impliquant la présentation de fausses factures d’achat avec des demandes de paiement), la fraude par courriel, la fraude par imposture et la prise de contrôle de comptes. De plus en plus, ces tentatives prennent la forme de cybercrimes avec des campagnes de phishing et des escroqueries sophistiquées.
Les contrats conclus par le Groupe avec ses fournisseurs et clients peuvent générer des risques, des réclamations et des litiges susceptibles d’exposer le Groupe à des responsabilités et des pertes potentielles. Ces risques peuvent résulter entre autres, de dysfonctionnements des équipements, de leur mauvaise utilisation, de dommages corporels et de catastrophes naturelles, pouvant entraîner des situations dangereuses et avoir un impact significatif sur le Groupe. Bien que le Groupe intègre généralement des dispositions contractuelles limitant ses responsabilités et dispose d’une couverture d’assurance adaptée à ses activités, certaines situations dans des secteurs ou marchés spécifiques, notamment ceux liés aux nouveaux business, peuvent l’exposer. Dans ces cas, les responsabilités du Groupe pourraient ne pas être totalement exclues et/ou ses polices d’assurance pourraient comporter des exclusions et des limitations.
Par ailleurs, la nature et le montant des assurances disponibles peuvent ne pas suffire à couvrir intégralement les responsabilités découlant de réclamations ou de litiges. L’assurance pourrait également être indisponible dans certaines circonstances. La capacité du Groupe à souscrire une assurance dépendra en grande partie des capacités disponibles sur le marché de l’assurance pour couvrir des risques liés à ses activités. En cas de responsabilités importantes non couvertes ou dépassant les limites des polices d’assurance, ou si une assurance adéquate n’était pas accessible au moment d’un sinistre, cela pourrait avoir un impact négatif majeur sur l’activité, les résultats d’exploitation, la situation financière ou les flux de trésorerie du Groupe.
Le Groupe met en œuvre des mesures pour limiter ses risques :
Cependant, ses polices d’assurance pourraient ne pas suffire à indemniser intégralement le Groupe du fait de la responsabilité qu’il peut encourir dans le cadre de réclamations en cours et futures, ni à couvrir de manière adéquate toutes les circonstances ou tous les aléas auxquels il peut être confronté.
Un robuste programme d’assurance a été déployé à l’échelle du Groupe. Les principaux risques sont couverts par des polices d’assurance Groupe (Master), négociées auprès de compagnies d’assurance réputées. Des programmes d’assurance locaux sont souscrits dans le monde entier, soit pour couvrir des risques spécifiques, soit en réponse à des exigences légales ou réglementaires locales en matière d’assurance.
Le Groupe s’assure contre certains risques opérationnels, notamment, sans toutefois s’y limiter, les actions en responsabilité du fait des produits, les demandes d’indemnité pour préjudice corporel et les interruptions d’activités, dans la limite de plafonds de garantie jugés conformes aux pratiques en vigueur dans l’industrie. Le Groupe a pour politique de se couvrir contre les risques majeurs pouvant l’affecter. Il s’assure régulièrement que ses couvertures d’assurance le protègent de manière adéquate contre les risques qu’il encourt.
Cette attention accrue s’est particulièrement intensifiée cette année sur les programmes comportant un volet américain. Quand il en a la possibilité, le Groupe limite sa responsabilité à l’égard de ses clients et fournisseurs.
| Base générale | Politiques de conduite |
|---|---|
| 3.1.1 pour la préparation DES états de durabilité (ESRS 2) | 3.4.1 et culture d’entreprise (ESRS G1) |
Le Groupe déclare que ce rapport relatif aux informations en matière de durabilité faisant partie intégrante du rapport sur la gestion du groupe, tel que requis par l’article L. 233-28-4 du Code de commerce (ci-après « États de Durabilité ») a été préparé et rédigé conformément aux exigences normatives fixées par les ESRS d’une part, et l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 pour les informations taxonomies, d’autre part, qui sont applicables à la date d’établissement de ces premiers États de Durabilité.
Tous les points de données inclus dans les sections environnementales (E), sociales (S) et de gouvernance (G) correspondent aux Impacts, Risques et Opportunités (IROs) que nous avons identifiés comme matériels par notre analyse de double matérialité (DMA). Des informations sur la portée et la méthodologie de notre DMA sont disponibles dans les pages suivantes.
Les données relatives aux émissions de gaz à effet de serre (Scope 1-3) sont communiquées conformément au Greenhouse Gas Protocol (protocole des gaz à effet de serre). Ces déclarations sur le développement durable font partie intégrante de notre document d'enregistrement universel (URD). Le périmètre des états de durabilité est aligné sur le périmètre de consolidation des états financiers.
Certaines informations relatives à la stratégie et à la gouvernance de l'ESRS 2 sont incorporées en dehors de la section sur le développement durable pour des raisons de cohérence avec la performance financière et la revue des activités. Un guide de correspondance détaillé sur l'emplacement des exigences de divulgation de l'ESRS dans le rapport URD est disponible au paragraphe 3.6.1.
Note de prudence concernant la directive CSRD en cette première année de déclaration. Cette première année d'application de la directive et de l'analyse de double matérialité qu'elle impose est caractérisée par des incertitudes sur l'interprétation des textes, l'absence de pratiques établies ou de données comparatives, ainsi que des difficultés de collecte des données de la chaîne de valeur. Nous avons dû recourir à des estimations pour certaines données environnementales (émissions de GES) et faire certaines interprétations qui pourront être affinées à mesure que la qualité des données disponibles s'améliorera, que des informations supplémentaires seront disponibles et que les pratiques de contrôle interne liées au reporting de développement durable seront renforcées. Ces incertitudes diminueront progressivement à mesure que nous comprendrons mieux les exigences et que les processus de collecte de données et de reporting s'amélioreront.
À l’exception des émissions GES de scope 1 & 2, nous n'avons pas encore suffisamment de recul dans l'analyse de nos données pour pouvoir mettre en place des plans d'action et des objectifs quantitatifs pertinents. Nous examinerons régulièrement ces points d'attention au sein de nos organes de gouvernance ESG et prendrons des décisions appropriées et éclairées, au cas par cas, à moyen terme.
Les incertitudes et les limites du reporting de durabilité sont détaillées ci-dessous:
La définition du plan de transition tel que défini par E1-1 est en cours. Viridien mène un travail approfondi d'identification et de calcul de ses émissions de carbone du scope 3 depuis 2023, tout en menant des études sur la quantification des leviers d'action. Le plan de transition sera ainsi renforcé et étendu en 2025 pour intégrer l'ensemble de l’empreinte carbone pour répondre aux exigences de E1-1.
Viridien est un leader mondial en technologies de pointe, dans le digital et en données de la Terre. Nous repoussons les limites scientifiques pour un avenir plus prospère et durable. Notre ingéniosité, notre dynamisme et notre curiosité scientifique nous permettent de développer de nouvelles connaissances, innovations et solutions pour relever efficacement et de façon responsable les défis et la complexité des ressources naturelles, du numérique, de la transition énergétique et des infrastructures.
que le stockage du carbone, la transition énergétique, les minéraux et l'exploitation minière), les solutions numériques (y compris les services Data Hub, HPC et Cloud) et la surveillance des infrastructures.
Les technologies numériques amélioreront notre efficacité et notre efficience, en permettant une compréhension plus précise du sous-sol et en favorisant la réussite de nos clients. Notre secteur évolue pour relever les défis énergétiques et devenir plus durable, et nos capacités seront essentielles pour de nombreuses années à venir.
Notre modèle d'affaires est décrit dans le livre d'introduction de l'URD, aux pages 12 à 13 et au paragraphe 1.1.3.
Parmi les préoccupations croissantes concernant le rôle des entreprises dans le changement climatique, nos actions sociétales, économiques et environnementales sont au cœur de nos préoccupations en tant qu'entreprise responsable. Les questions Environnement, Social, Gouvernance (ESG), et en particulier le changement climatique, sont également une préoccupation majeure de nos parties prenantes externes (clients, fournisseurs, investisseurs), de nos employés et de la société civile.
Les données ESG rendues publiques par l'entreprise permettent aux agences de notation extra-financière d'évaluer Viridien. En janvier 2025, MSCI ESG Ratings, l'une des agences de notation les plus utilisées par les investisseurs, a réaffirmé notre note AA, ce qui nous place dans le peloton de tête des entreprises de notre secteur. Nous continuons à être reconnus pour nos bonnes pratiques en matière de santé et de sécurité au travail et de réduction des émissions de carbone par rapport à nos pairs.
Viridien rapporte volontairement son impact sur le changement climatique chaque année par l'intermédiaire du “Carbon Disclosure Project” (CDP), une organisation mondiale à but non lucratif qui évalue les entreprises sur leur gouvernance, leur stratégie, leur performance et leurs engagements dans la lutte contre le changement climatique. Les données de Viridien seront ajoutées à l'inventaire le plus complet au monde de données environnementales autodéclarées, ce qui contribuera à stimuler l'action grâce à une plus grande transparence. En publiant des informations par l'intermédiaire du CDP, nous sommes répondons à la demande croissante de transparence environnementale de la part des institutions financières, des clients et des décideurs politiques. En février 2024, le rapport du CDP sur le changement climatique, basé sur les données de 2022, a confirmé notre note "C", nous plaçant dans la moyenne des entreprises de services de soutien industriel et dans la moyenne générale des entreprises en général. Nous avons communiqué nos données environnementales de 2023 au CDP dans les temps impartis, en octobre 2024.
Nous détenons une médaille de bronze d'EcoVadis, une agence de renommée mondiale qui évalue les engagements, les pratiques et les performances en matière de développement durable. L'évaluation d'EcoVadis comprend 21 critères de durabilité répartis en quatre domaines principaux : l'environnement, le travail et les droits de l'homme, l'éthique et l'approvisionnement durable. Cette médaille nous place dans le 84e centile supérieur de notre marché et dans les 35 % supérieurs des entreprises évaluées par EcoVadis.
Enfin, en adhérant à l'initiative de durabilité des entreprises du Pacte mondial des Nations unies en 2024, nous nous engageons à aligner nos opérations et nos stratégies sur dix principes universellement acceptés dans les domaines des droits de l'homme, du travail, de l'environnement et de la lutte contre la corruption. Nous nous engageons à maintenir des pratiques commerciales responsables, à contribuer au développement durable et à faire progresser les objectifs sociétaux tels que les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, en rendant compte de manière transparente des progrès réalisés et en encourageant la collaboration pour créer une économie mondiale plus durable et plus équitable.
Notre Directeur Général et les employés qui reçoivent des parts dans le cadre du plan LTI (Incitations Long Terme) ont une rémunération variable (y compris un plan d'incitation) qui intègre les performances en matière de développement durable. Notre plan LTI, validé par le comité des nominations, des rémunérations et de la gouvernance du conseil d'administration, favorise l'engagement et la fidélisation en s'alignant sur la stratégie et les performances de l'entreprise. Les attributions de LTI sont effectuées chaque année à la discrétion de la direction, dans la cadre d’une enveloppe globale validée par le Conseil d’Administration, sur la base des performances de l'entreprise et en se concentrant sur les contributeurs clés et les talents dans l'ensemble de l'organisation. Le plan LTI actuel, révisé pour la dernière fois en 2024, est valable pour 2024/2025 et a été rationalisé, passant de quatre à trois instruments de rémunération. Il s'agit d'actions de performance (100 % basées sur la performance), d'actions restreintes (100 % basées sur la présence) et d'un nouveau plan de liquidités à long terme (50 % basé sur la performance/présence), avec un objectif ESG inclus à la fois dans les plans d'actions de performance et de liquidités à long terme.
pour 2025 en fonction de l'approbation du conseil d'administration et des priorités de l'entreprise.
Pour les employés éligibles :
La rémunération totale liée au développement durable pour le DG est de 10 % (3 % STI + 7 % LTI).
Notre politique ESG s’articule autour de trois piliers principaux, chacun d’entre eux étant divisé en quatre engagements :
| Réduire notre empreinte carbone globale | Être une entreprise exemplaire | S’efforcer d’atteindre les normes les plus élevées en matière de gouvernance |
|---|---|---|
| E1 : Réduire notre empreinte carbone à tous les niveaux de notre chaîne de valeur | S1 : Promouvoir et garantir la santé et la sécurité de nos employés | G1 : Maintenir une gouvernance d’entreprise de premier plan |
| E2 : Encourager les initiatives internes qui soutiennent nos ambitions en matière de neutralité carbone sur les scopes 1 & 2 pour 2030-2050 | S2 : Promouvoir un environnement et une culture de la diversité et de l’inclusion | G2 : Garantir le plus haut niveau d’éthique dans toutes nos activités |
| E3 : Travailler avec notre chaîne d’approvisionnement pour améliorer ses performances ESG | S3 : Promouvoir un environnement de travail qui assure l’engagement et le développement de nos employés et attire les meilleurs talents | G3 : Maintenir et promouvoir un programme de conformité efficace |
| E4 : Développer une offre de produits et de services permettant des activités durables sur le plan environnemental | S4 : Exercer une influence positive sur nos employés, nos fournisseurs et nos communautés | G4 : Gérer les risques de l’entreprise de manière globale, y compris les cyber-risques |
Cette politique et ses priorités sont régulièrement revues et mises à jour. La dernière en date a été signée par notre Directeur Général en septembre 2024 et guidera nos actions pour les deux prochaines années.
gérer les actions et d'enregistrer les évaluations des risques ● Nous exerçons une influence positive sur nos employés, nos fournisseurs et nos communautés.
Nous nous efforçons de réaliser des progrès continus dans la conduite responsable de nos opérations afin de garantir des pratiques durables, d'améliorer la transparence et de répondre aux préoccupations des parties prenantes concernant les risques et les impacts liés au climat, à l'équité sociale et à la gouvernance.
Nous nous engageons à minimiser notre impact sur l’environnement et à promouvoir des pratiques durables dans l’ensemble de nos activités.
Nous nous engageons à promouvoir un environnement de travail diversifié, équitable et inclusif et à avoir un impact positif sur toutes nos parties prenantes.
Viridien a lancé, dès 2018, sa stratégie de diversification pour assurer la résilience à long terme de son modèle d’affaires. Le développement de nos nouvelles activités a le potentiel de générer de la croissance et de contribuer à la durabilité à long terme de notre entreprise.
ses activités principales. Le portefeuille d'offres de diversification a été davantage ciblé et affiné pour fournir des solutions technologiques avancées.
Pour mettre en œuvre cette stratégie, une gouvernance légère a été mise en place au niveau du groupe, l'ambition étant de transférer la responsabilité à chacune des entités opérationnelles afin de concrétiser la diversification. Cette stratégie a été renforcée en 2024 par la création d'un groupe de développement commercial qui se consacre entièrement à l'amélioration de notre offre de diversification en s'appuyant sur l’éventail des technologies Viridien.
Les nouvelles activités se concentrent sur trois axes principaux, à savoir l’atténuation du changement climatique, les solutions numériques et la surveillance des infrastructures, en s'appuyant sur nos compétences de base et en repositionnant nos technologies sur de nouveaux marchés, ainsi qu'en développant des solutions pour répondre aux besoins de nouveaux clients.
La part du chiffre d'affaires générée par les activités de diversification en 2024 a atteint 10 %, soit une croissance de 30 % par rapport aux niveaux de 2023.
Avec les progrès rapides et continus de la technologie et des solutions numériques, Viridien concentre son leadership historique dans les technologies numériques appliquées aux géosciences, afin de fournir des solutions uniques à ses clients historiques et nouveaux, et qui se concentrent de plus en plus sur la transition énergétique, la réduction de leur empreinte environnementale et la décarbonisation. Au-delà de ces activités traditionnelles, nous avons capitalisé sur nos technologies et notre savoir-faire pour nous développer sur les marchés en forte croissance des sciences numériques et de la transition énergétique.
Nous nous sommes concentrés sur les technologies appliquées à la géophysique afin de développer une solution intégrée, comprenant du matériel, des intergiciels (passerelles techniques) et des applications spécialisées, qui nous permet de fournir le meilleur traitement sismique de l'industrie. Tout en continuant à faire progresser notre technologie dans ce domaine, nous cherchons à optimiser les architectures de calcul à haute performance pour les clients d'autres entreprises offrant des algorithmes et un service lié au résultat (OaaS). Grâce à ce modèle, les entreprises peuvent faire plus avec moins, en maximisant l'efficacité et la performance tout en augmentant leur retour sur investissement. En 2024, Viridien a étendu ses solutions HPC et cloud innovantes au marché américain.
Viridien Data Hub offre des services de transformation de données pour extraire, curer, intégrer et valider des ensembles de données de subsurface qui sont mises à la portée des utilisateurs et qui leur permettent avec la mise en oeuvre de l’Intelligence Artificielle dans les flux de travail d’améliorer l’efficacité et d'en extraire toute la valeur. L'équipe de Data Hub associe des experts à des scientifiques de la donnée et des ingénieurs pour développer des solutions personnalisées.
La capture, l'utilisation et le stockage du carbone (CCUS) est l'une des solutions choisies par la communauté internationale pour contribuer à l'effort de décarbonisation des activités humaines et atteindre les objectifs des Accords de Paris. Dans ce domaine, le potentiel commercial de Viridien est important car les compétences clés de Viridien en matière d'expertise des réservoirs souterrains, y compris l'imagerie géologique et pétrochimique, la modélisation et l'analyse, s'intègrent bien dans le cadre de la planification du stockage du CO2, de l'optimisation et de la surveillance continue des sites de stockage. Beaucoup de nos clients actuels et nouveaux planifient de grands projets CCUS et commencent à intégrer l'application des technologies CCUS dans leurs activités.
S'appuyant sur plus d'une décennie d'expérience en matière de CCUS, Viridien a continué à développer cette activité tout au long de l'année 2024. Nous avons réalisé des projets d'imagerie axés sur le stockage du carbone et vendu des données terrestres en soutient de projets CCUS dans le monde entier. Nous continuons à réaliser des études exploratoires pour évaluer les emplacements de stockage optimaux dans les zones propices au stockage du CO2 en mer ainsi qu'à terre.
Dans le futur, nous continuerons à mettre l’accent sur l'évaluation rentable du stockage et la surveillance qui s’en suit, tout en continuant à soutenir les projets CCUS phares de nos clients clés.
Viridien est bien placé pour tirer parti de l'augmentation de l'activité dans l'industrie minière grâce à son offre de données intégrées qui permet à ses clients d'obtenir des informations précieuses.
En ce qui concerne l'exploration, il s'agit aussi bien d'études de prospection régionales à grande échelle prenant en compte des minéraux simples et des systèmes minéraux associés, que de projets plus ciblés sur des zones spécifiques. Outre l'expertise géoscientifique de base, ces projets ont également tiré parti de notre expertise en matière de données et d'apprentissage automatique. En ce qui concerne la surveillance, nous avons continué à développer notre offre de surveillance par satellite, ce qui nous permet de proposer des solutions complètes et intégrées de surveillance des sites miniers à partir de l'espace, de l'air et du sol. Nous nous attendons à ce que davantage de technologies soient utilisées avec succès pour explorer et extraire efficacement des ressources supplémentaires. La technologie sismique 3D pour l'exploitation des roches dures est une technologie émergente dans ce domaine, un concept dérivé de l'industrie pétrolière et gazière.
Dans un contexte général de vieillissement des infrastructures aux États-Unis et en Europe, le diagnostic, l'inspection et la réparation des structures font l'objet d'une forte demande. Estimé à près de 4 milliards de dollars d'ici 2030, le marché de la surveillance des infrastructures, connu sous le nom de “Structural Health Monitoring” (SHM), est un marché d'avenir.
Viridien, à travers sa division Sensing & Monitoring (SMO), s'est positionné sur ce marché prometteur en développant deux solutions distinctes : S-Lynks et S-morpho pour le diagnostic structurel (ponts, bâtiments, structures offshore) et S-Scan pour le diagnostic géotechnique des structures (rail, digues). Ces trois solutions, initiées en 2018, s'appuient sur les technologies et le savoir-faire de Sercel en matière d'électronique (capteurs), de développement de logiciels embarqués et d'analyses physiques et géophysiques.
L'acquisition de Geocomp en 2022, dans le secteur de la surveillance des infrastructures (SHM), remplit son objectif de nous permettre de renforcer notre position sur le marché américain. SMO a également renforcé sa position sur ce marché en mars 2023 en acquérant Morphosense, une société française qui a été pionnière dans le domaine du SHM avec une solution de surveillance statique et dynamique (S-morpho). Parmi les succès récents, citons la surveillance des chemins de fer en Europe et au Moyen-Orient, la caractérisation des vides dans les mines en Afrique et les évaluations structurelles des ponts à haubans aux États-Unis.
Avec 70 ans d'expérience dans le HPC et une position dominante dans l'imagerie sismique, Viridien vise à accélérer l'adoption du HPC et de l'IA dans des secteurs tels que les startups, les PME et les grandes entreprises.
L'entreprise se concentre sur l'utilisation du calcul intensif comme outil de production industrielle grâce à une approche de co-conception continue, optimisant le matériel, les logiciels, les intergiciels et les algorithmes. Les principales contributions sont les suivantes :
Les recherches de Viridien portent en priorité sur les infrastructures HPC efficaces sur le plan énergétique et conçues en fonction des coûts, en mettant l'accent sur les fermes de calcul à grande échelle, la surveillance en temps réel, l'analyse des données, la tolérance aux pannes et l'optimisation de l'énergie. L'entreprise explore également les applications de l'IA, en particulier l'IA générative, dans le but de les rendre énergétiquement efficaces et industriellement évolutives grâce à des techniques de co-conception.
L'énergie géothermique est traditionnellement exploitée dans les zones tectoniques actives, et Viridien a toujours joué un rôle sur ce marché grâce à son équipe d'imagerie multi-physique et occasionnellement grâce à son équipe d'imagerie sismique.
L'expertise de Viridien a également permis d'évaluer d’autres secteurs de la chaîne de valeur géothermique au sens large, par exemple en créant des études prospectives à l’échelle mondiale pour mettre en évidence le potentiel des saumures de lithium.
Viridien a une longue expérience du traitement et de l'interprétation des données satellitaires, en particulier des données SAR (Synthetic Aperture Radar) difficiles à gérer. Avec la mise en orbite d'un nombre croissant de satellites SAR, la possibilité de surveiller de manière réaliste et en temps réel un large éventail d'installations de surface est désormais à portée de main. Ceci, combiné à la capacité croissante des satellites à mesurer les données environnementales, en fait un domaine riche dans lequel Viridien peut développer des activités substantielles. Les technologies de Viridien ont le potentiel d'être appliquées à la fois à la cartographie et à l'extraction des ressources naturelles et à la surveillance de l'environnement. Nous cherchons activement à repositionner les technologies développées pour l'exploration et l'extraction du pétrole et du gaz vers de nouveaux marchés.
Le HPC de Viridien permet au groupe d'explorer l'utilisation de données complexes et multicouches afin de fournir aux clients des informations permettant de réduire et d'atténuer les risques. Les réglementations climatiques de plus en plus complexes ainsi que la nécessité de protéger nos sociétés de l'impact d'événements météorologiques plus graves nous permettent de développer des solutions destinées à d'autres marchés. En s'appuyant sur les compétences clés de Viridien en matière d'analyse de grands volumes de données, nous sommes en mesure de fournir des solutions avancées aux institutions financières, aux organismes gouvernementaux ou aux assurances afin d'améliorer la compréhension des défis posés par l'impact du changement climatique.
Viridien, à travers sa division Sensing & Monitoring (SMO), a toujours mis son expertise marine et son savoir-faire technologique au service de la Défense Nationale. Activité historique depuis les années 1980, SMO est un fournisseur reconnu d'équipements et de solutions pour la Marine nationale : principalement des capteurs, des systèmes embarqués ou des solutions spécifiques sur mesure. SMO a accompagné la Marine nationale tout au long des Lois de Programmation Militaire (LPM) successives, en constante augmentation depuis 2017. Au travers de sa filiale DeRegt, SMO livre également des câbles dynamiques marins aux marines européennes.
Depuis 2022, le marché de la Défense a pris une nouvelle dimension suite au conflit militaire en Ukraine, au besoin croissant de sécurisation des infrastructures énergétiques et à l'intérêt grandissant pour l'exploration des grands fonds marins. SMO, en tant que fournisseur historique reconnu, est bien positionné sur ce marché pour accompagner les marines avec des composants d'antennes acoustiques dans ces nouveaux défis de demain. En plus de son offre traditionnelle (antennes remorquées et câbles marins), Sercel a élargi son portefeuille en fournissant des solutions SHM au marché de la défense en 2024.
L'engagement de Viridien en faveur d'un avenir décarboné se manifeste par les efforts qu'il déploie pour aider ses clients du secteur des nouvelles énergies à mettre en place des opérations plus durables. Dans cette optique, SMO s'adresse à différents marchés tels que la capture et le stockage du carbone (CCS), la géothermie, l'énergie éolienne, l’hydrogène naturel, les minéraux et les mines, ainsi que la surveillance de la terre et des océans.
Notre proposition de valeur sur ces marchés peut être aussi large que :
souhaite révolutionner le nettoyage des coques de navires en proposant une solution innovante 100% robotisée, rapide, moins coûteuse et respectueuse de la santé des travailleurs (travailleurs des chantiers exposés aux troubles musculosquelettiques et aux rejets de peintures et de produits chimiques dangereux pour les revêtements). S'appuyant sur le savoir-faire et les ressources industrielles de SMO à Saint-Gaudens, AMBPR propose une solution unique et brevetée avec l'ambition de devenir le leader du marché auprès des ports et des armateurs du monde entier. En 2024, AMBPR a livré 5 robots au chantier naval Damen, l'un des plus grands acteurs mondiaux. Cette première vente commerciale est une étape majeure pour AMBPR et marque le début de l'automatisation des chantiers de réparation navale dans le monde.
L’ESG est l’un des piliers de la stratégie de Viridien : le sujet est porté au plus haut niveau de l’entreprise, comme en témoigne la gouvernance. Quatre comités travaillent ensemble sur les questions ESG au sein du Conseil d’administration :
Les progrès de nos objectifs de réduction des GES de scope 1 et 2 sont analysés deux fois par an, en même temps que l'examen d'autres données ESG pertinentes. Le Directeur du Développement Durable (CSO) rend compte directement au Directeur Général et est un membre actif du comité exécutif. Il coordonne un réseau de collaborateurs dont l'objectif principal est l'ESG et qui sont présents à tous les niveaux de l'entreprise. Leur rôle consiste à piloter notre approche ESG au niveau local, de communiquer des informations et de faire remonter les indicateurs pertinents par le biais de notre système d'information interne : PRISM. Pour une compréhension complète de la gouvernance d'entreprise chez Viridien, veuillez également vous référer au chapitre 4.
Avec la prolifération des projets d'énergie renouvelable en mer dans le monde entier, qui nécessitent l'utilisation de nombreux bateaux aux profils différents, et la tendance mondiale à l'augmentation de l'activité de transport maritime, la gestion des opérations de la flotte maritime devient une activité critique pour le monde d'aujourd'hui et de demain. SMO, par l'acquisition de Concept en septembre 2022, a décidé de s'implanter sur ce marché prometteur en développant et commercialisant la solution Marlin : solution logicielle centralisée pour la gestion, le pilotage et le suivi des opérations offshore multi-navires pour les ports et les armateurs et opérateurs de navires. En 2024, Sercel Concept a livré une solution Marlin pour le suivi d'une activité offshore simultanée en Amérique du Sud, pour un acteur majeur américain. Cette étape majeure ouvre la voie à d'autres livraisons en 2025 dans le monde entier.
capitaliserons sur les matrices de contrôle des risques (MCR) des processus existants et, si possible, nous ajouterons des contrôles aux matrices existantes pour plus d'efficacité, d'intégration et d'assimilation par les équipes concernées. Le cas échéant, nous développerons de nouvelles MCR dédiées au processus d'établissement de rapports sur le développement durable, sur la base des formats existants. Nous améliorerons et sécuriserons les systèmes d'information qui calculent et mesurent les indicateurs non financiers, en particulier les données environnementales.
L'approche de la double matérialité fournit une évaluation holistique de la manière dont les facteurs de durabilité influencent les opérations d'une entreprise (matérialité financière) et l'impact de l'entreprise sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) (matérialité d'impact). Cette double perspective garantit une compréhension globale des risques et des opportunités en matière de développement durable, tout en favorisant une prise de décision éclairée. En intégrant les deux points de vue, nous identifions les priorités qui alignent les performances financières sur des objectifs sociétaux et environnementaux plus larges.
L'échelle, la portée et l'irréversibilité des impacts sont des éléments clés à prendre en compte. L'évaluation met l'accent sur les résultats réels et potentiels, ce qui permet d'identifier les sujets importants qui requièrent notre attention. La matérialité financière reflète la manière dont les risques et les opportunités externes en matière de développement durable pourraient avoir un impact sur les performances et la position financières de Viridien. En se concentrant sur les risques liés au développement durable, l'entreprise s'assure que ses efforts stratégiques s'alignent sur la viabilité à long terme de l'entreprise. L'évaluation donne la priorité aux risques susceptibles d'influencer les résultats financiers tels que l'EBITDA, les dépenses d'investissement ou les dépenses d'exploitation.
| Sévérité | Impact financier |
|---|---|
| 1 – Non significatif | Impact EBIT < 5m$ |
| 2 – Modéré | Impact EBIT entre 5m$ et 20m$ |
| 3 – Important | Impact EBIT entre 20m$ et 50m$ |
| 4 - Critique |
Mobilisation des médias locaux et impact mineur sur la satisfaction des clients
Les médias régionaux/locaux se sont mobilisés pendant plusieurs jours et ont eu un impact tangible sur la satisfaction des consommateurs et de la communauté.
Publicité négative à l'échelle nationale avec un impact à moyen terme sur la réputation et les consommateurs
Publicité négative à l'échelle mondiale ayant un impact à long terme sur la réputation et les consommateurs
Conséquences absorbées dans des conditions normales
Opérations affectées de manière significative : au moins une ligne de production interrompue
Les opérations sont fortement affectées : plusieurs lignes de production sont interrompues
Suspension des opérations
| 1 – Rare | 2 – Peu fréquent | 3 - Fréquent | 4 – Très fréquent |
|---|---|---|---|
| Au moins tous les 5 ans | Tous les 1 à 5 ans | 1 fois par an | Plusieurs fois par an |
| 1 – Non significatif | 2 – Modéré | 3 – Important | 4 - Critique |
|---|---|---|---|
événement à faible impact
| Conséquences absorbées dans des conditions normales | Perte d’activité mineurs |
|---|---|
| Opérations affectées de manière significative | Au moins une ligne de production interrompue |
| Perte d’activité modérée | Coûts de reprise faible |
| Les opérations sont fortement affectées | Plusieurs lignes de production sont interrompues |
| Perte d’activité majeure | Coûts de reprise élevés |
| Suspension totale des opérations | Perte d’activité totale |
| Coûts de reprise très élevés |
Événement affectant un nombre modéré d'individus ou un nombre modéré de zones (villes ou régions de taille moyenne)
Événement affectant un grand nombre d'individus ou un grand nombre de zones (pays entiers, capitales ou villes de plus d'un million d'habitants).
Événement ayant un impact sur la société / la planète dans son ensemble
4 – Très fréquent
Au moins tous les 5 ans
Les résultats sont consolidés dans une matrice à double entrée représentant la matérialité financière (pour Viridien), d’une part, et la matérialité de l’impact (pour les parties prenantes), d’autre part.
Les tableaux ci-dessous décrivent les principaux impacts et risques liés au développement durable identifiés en 2024 par la mise à jour de notre double matérialité en utilisant notre analyse de 2022 comme référence. Le tableau catégorise ces sujets ESG importants, indique si les impacts et les risques ou les opportunités se produisent dans les propres opérations de Viridien ou dans sa chaîne de valeur ainsi que leur temporalité. Nous avons adopté les mêmes horizons temporels que ceux demandés par l'ESRS1 paragraphe 6.4 : le court terme correspond à la période de reporting, le moyen terme jusqu'à 5 ans et le long terme plus de 5 ans. En 2024, nous avons identifié 46 enjeux de durabilité pertinents pour Viridien sur la base de la liste établie par l'ESRS et des enjeux de durabilité considérées en 2022 pour notre analyse de matérialité. Nous avons ensuite spécifié 66 IRO associées à ces enjeux de durabilité pour l'évaluation de l'importance relative.
Long terme
Amont Opérations Aval
Impact sur l’environnement :
Augmentation des émissions de gaz à effet de serre accélérant le réchauffement climatique et provoquant des phénomènes météorologiques extrêmes détruisant les infrastructures et affectant la santé et la sécurité des personnes.
Long terme
Amont Opérations
Impact sur l’environnement :
Aggravation des conséquences du réchauffement climatique sur l’environnement et les communautés en raison d’une décarbonisation insuffisante de la consommation d’énergie du groupe Viridien.
Long terme
Amont Opérations
Impact négatif
Long terme
Amont Opérations
E3-4
Perturbation des écosystèmes aquatiques et réduction de la biodiversité terrestre en raison de l’épuisement des ressources en eau.
Difficulté d’approvisionnement en eau potable de qualité, compromettant la santé de la population.
Moyen terme
Amont Opérations
E4
Échouages massifs de mammifères marins dus à l’utilisation de sources d’air comprimé par les entreprises d’acquisition sismique mandatées par la BL EDA du groupe Viridien.
Dans une moindre mesure, utilisation de matériel d’acquisition terrestre vendu par SMO.
Moyen terme
Amont Opérations
E5-5
Épuisement des ressources naturelles non renouvelables du fait de l’exploitation de ces ressources par le groupe Viridien.
Pollution des sols et des eaux, augmentation des émissions de gaz à effet de serre en raison de l’augmentation des déchets non recyclables du groupe Viridien.
Long terme
Opérations Aval
Divulgation générale
ESRS 2
SBM 1-2-3
Résilience du modèle d’entreprise et opportunités dans les technologies propres
Perte de revenus importante liée à la transition énergétique et à la mutation du marché des énergies fossiles (90 % du chiffre d’affaires actuel de Viridien) vers les énergies renouvelables.
Perte d’activité due à une réduction importante de la demande en énergies fossiles.
Long terme
Opérations Aval
Divulgation générale
ESRS 2
SBM 1-2-3
Résilience du modèle d’entreprise et opportunités dans les technologies propres
Aggravation des conséquences du réchauffement climatique sur l’environnement et les communautés en raison de l’activité principale de Viridien, qui contribue à maintenir l’approvisionnement en combustibles fossiles.
Moyen terme
Amont Opérations Aval
Conduite des affaires
Perte de réputation et de confiance des clients en raison du non-respect par Viridien des lois et règlements en vigueur dans la conduite de ses affaires, et du comportement contraire à la politique d’éthique et au Code de conduite des affaires du Groupe de certains employés.
| Risque | Moyen terme | Amont | Opérations | Aval | Conduite des affaires |
|---|---|---|---|---|---|
| G1-1 |
Retrait des investisseurs et difficultés accrues d’accès à un financement compétitif en raison de la gouvernance défaillante du groupe Viridien en matière de ESG.
| Risque | Court terme | Amont | Opérations | Aval | Conduite des affaires |
|---|---|---|---|---|---|
| G1-3 | G1-4 |
Condamnation pénale d’un ou de plusieurs dirigeants du groupe Viridien et/ou amende importante ayant un impact sur le résultat financier en raison d’un manquement à l’engagement contre la corruption.
| Impact positif | Long terme | Amont | Opération | Conduite des affaires |
|---|---|---|---|---|
| G1-2 | G1-6 |
Contribuer à l’atténuation du réchauffement climatique en s’engageant auprès des fournisseurs qui contribuent le plus à la portée 3 en amont en mettant en œuvre des mesures visant à réduire leurs émissions de GES.
Court terme
Amont Opérations Aval
n. a.
n. a.
Atteinte aux intérêts et à la réputation de nos clients en raison d’une fuite de données hébergées et traitées dans nos infrastructures.
Court terme
Amont Opérations Aval
n. a.
n. a.
Paralysie des activités du groupe Viridien entraînant un retard important dans la livraison de produits ou de services ayant un impact sur les résultats de l’entreprise (pénalités, paiement d’une rançon, etc.) en raison d’un logiciel malveillant ou d’un ransomware.
Atteinte à la confiance des clients en raison d’une défaillance dans la protection des données par la diffusion, la collecte, la surveillance, l’utilisation abusive, la perte ou la destruction non autorisées de données/informations propriétaires, personnelles ou autres.
Moyen terme
Amont Opérations Aval
n. a.
n. a.
Perte de leadership technologique et de parts de marché en raison de l’absence de protection de la propriété intellectuelle et perte de confiance des clients du groupe Viridien.
Impact négatif sur l’image de Viridien en tant que leader technologique en raison de l’absence de protection de sa propriété intellectuelle ou de l’usurpation de la propriété intellectuelle d’un concurrent.
n. a.
n. a.
Perte de revenus liée au désengagement de clients importants de Viridien.
Diminution de la réputation du groupe Viridien en raison d’un manque d’innovation ou d’une baisse de la qualité des produits et services fournis.
Augmentation de la fréquence des accidents entraînant des arrêts de travail, ce qui a un impact sur la rentabilité du groupe Viridien.
Perte de clients et atteinte à l’image du groupe Viridien en raison de mauvaises performances en matière de santé, de sécurité et d’environnement.
Diversité, inclusion et lutte contre la discrimination
Opportunité en termes de réputation :
Attraction des talents et engagement des employés grâce à l’image du groupe Viridien engagé dans l’égalité des chances.
Fidéliser et engager les salariés
Risque opérationnel :
Désengagement des employés en raison des incertitudes liées à la stratégie de l’entreprise, ce qui entraîne une baisse de la productivité.
Perte d’employés et de compétences clés en raison d’un marché du travail compétitif générant une pression sur les salaires et un grand nombre d’opportunités. Fuite des talents due à l’absence d’une gestion de carrière attrayante.
Fidéliser et engager les salariés
Opportunité opérationnelle :
La confiance renouvelée dans la stratégie ESG de l’entreprise, la flexibilité du travail, l’ouverture au dialogue, le plan de formation et l’égalité de traitement répondent aux attentes des salariés, favorisant leur fidélité, leur engagement et la productivité du groupe Viridien.
Difficultés à attirer des personnes ayant les compétences et l’expertise requises en raison d’un marché de l’emploi concurrentiel et de l’image négative du secteur pétrolier, entraînant une réduction de la capacité d’innovation en matière de produits et de services, ce qui se traduit par une baisse de la compétitivité, une perte de parts de marché dans le cœur de métier et un ralentissement des efforts de diversification.
Attirer de nouveaux talents en se diversifiant hors du secteur pétrolier, en se concentrant sur les technologies de transition énergétique et le calcul à haute performance, et en améliorant l’image de marque du Groupe.
Atteinte aux intérêts et à la réputation des actionnaires, des investisseurs et des clients du fait de la condamnation publique de Viridien pour non-respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales par un acteur clé de la chaîne de valeur en amont.
Les résultats de notre évaluation de la matérialité alimentent nos orientations stratégiques et guident nos pratiques de reporting. Ils nous permettent de donner la priorité aux questions qui affectent de manière significative la chaîne de valeur de Viridien et les objectifs environnementaux et sociétaux associés. Cette évaluation structurée est essentielle pour aligner nos activités sur les nouvelles exigences réglementaires et pour mener des initiatives de développement durable efficaces qui contribuent à la transition mondiale vers un avenir décarboné.
Depuis 2013, Viridien a introduit l'analyse de ses enjeux de développement durable dans la définition de sa stratégie et l'orientation de ses politiques de développement durable. Cette approche structurée nous aide à identifier et à hiérarchiser les domaines clés dans lesquels Viridien peut créer le plus de valeur et relever les défis les plus urgents. Depuis, nous revisitons notre analyse de matérialité tous les 3 ans, et nous nous appuyons sur un tiers indépendant pour cet exercice depuis 2019. En 2022, nous avons donc revu l'analyse de nos enjeux de durabilité pertinents et de nos parties prenantes afin d'établir les bases de nos rapports de durabilité pour la période 2023-2025.
En 2024, pour la première déclaration de durabilité dans le cadre de la CSRD, nous avons utilisé l'analyse de 2022 comme point de départ. La méthodologie a consisté en une analyse complète des enjeux pertinents en matière de développement durable, en intégrant des données provenant de l'expertise interne, du retour d'information des parties prenantes et des normes externes. Notre approche garantit une solide compréhension des risques et des opportunités, en s'appuyant sur des données quantitatives et qualitatives pour évaluer l'importance de chaque question. Cette double perspective nous permet de déterminer à la fois les implications financières et les impacts plus larges sur notre écosystème et nos communautés.
Trois étapes principales :
Nous avons ensuite dressé la carte de nos parties prenantes et les avons classées en plusieurs catégories :
Chaque partie prenante a été évaluée en fonction de l'importance des impacts mutuels entre Viridien et la partie prenante concernée. Les parties prenantes sélectionnées ont été interrogées individuellement en 2022 par une tierce partie indépendante de l'organisation.
La reconnaissance des intérêts des principales parties prenantes par l'organisation est l'un des principes fondamentaux de notre stratégie ESG, et l'établissement d'un dialogue de qualité avec les principales parties prenantes est un facteur clé de la crédibilité de notre approche du développement durable.
Nous sommes engagés dans un dialogue constructif avec nos parties prenantes. Cet engagement nous permet de comprendre leurs points de vue, leurs préoccupations et leurs attentes, qui orientent à leur tour nos initiatives, nos projets et nos processus opérationnels en matière de développement durable. Les informations tirées de ces interactions périodiques contribuent à façonner nos efforts de diligence raisonnable et d’analyse de matérialité.
Notre stratégie de développement durable est guidée par les enjeux matériels que Viridien et ses différentes parties prenantes considèrent comme des priorités. Tous les trois ans, à la lumière de la mise à jour de notre analyse de double matérialité, nous analysons les évolutions significatives au sein du Comité de développement durable et alignons notre stratégie si nécessaire. Suite à la révision des IROs en 2024, il n'y a pas de changement significatif.
| Principales parties prenantes | Questions clés | Engagement Viridien | |||
|---|---|---|---|---|---|
| – Enquêtes de satisfaction des clients | |||||
| – Transparence sur les produits et services : qualité, sécurité, durabilité des offres et informations précises sur les produits et services | |||||
| – Protection des données et de la vie privée | |||||
| Clients | – Mécanismes de satisfaction et de retour d’information | – CRM | |||
| – Éthique de la conduite des affaires | – Organisation des gestionnaires de comptes clés | ||||
| – Examens périodiques au niveau de la Direction Générale | |||||
| – Code de conduite des affaires | |||||
| Actionnaires et investisseurs | – Croissance et rentabilité durables | – Certifications : ISO 14001, 27001, 50001 | |||
| – Création de valeur à long terme | – Code de conduite de l’UE en matière d’efficacité énergétique pour les centres de données | ||||
| – Gouvernance et surveillance | – Assemblée générale des actionnaires | ||||
| – Transparence et responsabilité | – Journée du marché des capitaux | ||||
| – Alignement sur les attentes réglementaires | – Conférences investisseurs (Road shows) | ||||
| – Conférence téléphonique sur les résultats trimestriels |
– Section investisseurs
www.Viridiengroup.com
– Notation ESG/Médaille de bronze
EcoVadis
– Représentant des employés
– Membre du Conseil d’administration
– Bien-être, santé et sécurité
– Diversité, équité et inclusion
– Pratiques d’emploi équitables
– Apprentissage et développement
– Transparence et responsabilité
– Impacts sur l’environnement (changement climatique – utilisation des ressources)
– Pratiques de travail et droits de l’homme
– Gouvernance et éthique des affaires
– Intégration dans les rapports
– Impact environnemental sur les communautés (pollution, changement climatique, biodiversité)
– Impacts sociaux et économiques
– Santé et sécurité des communautés locales
– Engagement et consultation
Mammifères marins
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La taxonomie européenne vise à orienter les investissements privés vers des activités durables afin de soutenir les engagements du Pacte Vert Européen visant à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
La taxonomie fixe des seuils de performance pour les activités économiques (activités éligibles) qui :
apportent une contribution substantielle à l'un des six objectifs environnementaux.
Atténuation du changement climatique
ne causent pas de préjudice important (DNSH) aux cinq autres, le cas échéant ;
respectent des garanties minimales (par exemple, les principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales et les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme).
Les seuils de performance aideront les entreprises, les promoteurs de projets et les émetteurs à accéder à un financement vert pour améliorer leur performance environnementale, ainsi qu'à identifier les activités qui sont déjà respectueuses de l'environnement. Ce cadre vise à améliorer la transparence, à faciliter l'investissement durable et à s'aligner sur les objectifs climatiques et environnementaux de l'UE, en favorisant la croissance des secteurs à faible émission de carbone et la
Les secteurs et activités économiques inclus dans la taxonomie à ce jour ont le potentiel d'apporter une contribution substantielle à l'atténuation du changement climatique ou à l'adaptation au changement climatique. L'approche diffère pour chacun de ces objectifs, en fonction de leur nature.
Dans le contexte des exigences de la taxonomie verte de l'UE, l'atténuation fait référence aux activités visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre ou à renforcer le piégeage du carbone pour lutter contre le changement climatique. Elle s'attaque aux causes du changement climatique et fait référence aux mesures prises pour réduire les émissions et ralentir le rythme du changement. Pour une entreprise non-financière, cela peut se traduire par des investissements dans les énergies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité énergétique ou la transition vers des technologies à faible émission de carbone.
En revanche, l'adaptation se concentre sur la réduction de la vulnérabilité et l'augmentation de la résilience aux impacts physiques du changement climatique. Elle s'attaque à ses effets en se concentrant sur les changements à apporter pour mieux faire face aux impacts du changement climatique qui se produisent déjà ou qui devraient se produire à l'avenir. Il s'agit de mesures telles que des infrastructures résistantes au climat, des systèmes de gestion de l'eau ou la conservation de la biodiversité, afin de garantir que l'entreprise puisse résister à des conditions environnementales changeantes.
Nous avons revu en détail le fichier publié par l’UE, compas de la taxonomie (“taxonomy compass”) qui liste l’ensemble des activités éligibles et nous avons identifié, parmi le portefeuille d'activités de Viridien, trois activités susceptibles d'apporter une contribution substantielle à l'atténuation du changement climatique ou à l'adaptation à celui-ci :
| NACE | Secteur | Activité | Activité |
|---|---|---|---|
| J63.11 | Information et communication | 8.1 | Traitement des données, hébergement et activités connexes |
| J61, J62, J63.11 | Information et communication | 8.2 | Des solutions fondées sur des données pour réduire les émissions de gaz à effet de serre |
| E39.00 | Approvisionnement en eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution | 5.12 | Stockage géologique souterrain permanent du CO2 |
Viridien transforme les données sismiques et géologiques en informations et en images de haute qualité afin de permettre de comprendre la structure du sous-sol et de déduire diverses qualités physiques et mécaniques des roches ou des fluides dans ces structures. Pour ce faire, Viridien doit pouvoir compter sur une très grande capacité de traitement des données et disposer de ses propres serveurs et de son infrastructure interne.
Nos centres de données sont répartis sur trois sites principaux : Texas (États-Unis), Royaume-Uni et France. Chaque site sert de hub régional. Nos deux centres de Singapour et Redhill (Royaume-Uni) étaient encore actifs une partie de l’année, et ont fermé en 2024.
Toute l'activité qui passe par ces centres de calcul est éligible à la taxonomie au titre de l’objectif d’Adaptation au Changement Climatique.
Nous sommes actifs dans le domaine de la surveillance de l'environnement et des solutions de transition à faible teneur en carbone et nous développons des solutions, basées sur l’analyse de données, pour l'atténuation du changement climatique dans les domaines suivants :
L'énergie géothermique est traditionnellement exploitée dans les zones tectoniques actives, et Viridien a toujours joué un rôle sur ce marché grâce à son équipe d'imagerie multi-physique et occasionnellement grâce à son équipe d'imagerie sismique. A ce jour, Viridien a entrepris plus de 130 projets ciblés, développant l'expertise et les logiciels associés. Aujourd'hui, l'exploitation de l'énergie géothermique s'applique également aux bassins sédimentaires et offre de nouvelles opportunités à Viridien.
Les minéraux critiques tels que le cuivre, le lithium, le nickel, le cobalt et les terres rares sont essentiels au développement des technologies énergétiques propres, qu'il s'agisse des éoliennes, des réseaux électriques, des véhicules électriques ou des batteries. L'approvisionnement est essentiel à la croissance des énergies renouvelables et au soutien de la transition énergétique. La nécessité de rechercher ces minéraux et de les extraire en toute sécurité, avec le moins d'impact possible sur l'environnement et de manière responsable en gérant les risques associés, présente des opportunités commerciales pour Viridien. Viridien est bien placé pour tirer parti de l'augmentation de l'activité dans l'industrie minière grâce à son offre de données intégrées qui permet à ses clients d'obtenir des informations précieuses.
La capture, l'utilisation et le stockage du carbone (CCUS) est l'une des solutions choisies par la communauté internationale pour contribuer à l'effort de décarbonisation des activités humaines et atteindre les objectifs des Accords de Paris. Dans ce domaine, le potentiel commercial de Viridien est important car les compétences clés de Viridien en matière d'expertise des réservoirs souterrains, y compris l'imagerie géologique et pétrochimique, la modélisation et l'analyse, s'intègrent bien dans le cadre de la planification du stockage du CO2, de l'optimisation et de la surveillance continue des sites de stockage. Beaucoup de nos clients actuels et nouveaux planifient de grands projets CCUS et commencent à intégrer l'application des technologies CCUS dans leurs activités. Plus de détails sur l'activité dans la section 1.2.2.2.1.
L'approche visant à évaluer la conformité avec la taxonomie verte de l'UE a été conduite par un consultant externe et a été structurée en cinq phases différentes. Elle débute par une phase de préparation au cours de laquelle les critères d'alignement des activités pertinentes sont définis sur la base du compas de la taxonomie. La documentation standard pouvant servir de preuve de la conformité aux exigences techniques et aux garanties minimales (normes sociales et environnementales) de la taxonomie est identifiée au cours de cette étape.
Ensuite, une phase de collecte de données a permis de rassembler les informations nécessaires pour les activités examinées. Il s'agit de documents et de données en rapport avec les critères d'examen technique pour l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à ce changement. Les données collectées passent par une phase d'analyse, au cours de laquelle elles sont évaluées en termes de pertinence, de cohérence et d'alignement sur les objectifs de la taxonomie. Tout écart ou toute lacune par rapport aux exigences techniques ou minimales a été identifié et documenté.
Afin de valider les résultats et de recueillir des informations supplémentaires, nous avons organisé des ateliers opérationnels. Ces ateliers permettent de s'assurer que les interprétations des données sont cohérentes et que les parties prenantes sont impliquées dans la résolution des divergences. Les résultats de l'analyse sont compilés dans un rapport sur les écarts, qui résume les domaines de non-conformité, propose des recommandations ciblées pour combler les lacunes identifiées et fournit des mesures concrètes pour améliorer la documentation, combler les lacunes et parvenir à l'alignement dans les délais impartis.
Les critères suivants ont été évalués pour vérifier le respect des garanties minimales :
La mise en œuvre de ces procédures respecte le principe de ne pas causer de préjudice important aux six autres objectifs environnementaux de la taxonomie en tant que de besoin, compte tenu du cycle de vie des produits et des services fournis par l'activité économique étudiée, y compris les éléments factuels tirés des analyses de cycle de vie existantes (composante environnementale)
En 2024, nous avons lancé plusieurs initiatives dans nos centres de données qui alignent nos pratiques sur les critères d'examen technique recommandés par la Taxonomie pour l'adaptation au changement climatique :
Cependant, si l'on considère le critère de revenu pour l'activité 8.2, les solutions décrites au point 2.1.2.2 ci-dessus dans leur application stricte à la réduction des émissions de GES ne génèrent pas encore une activité suffisante pour être incluses dans ce rapport.
Notre activité 5.12 "Stockage géologique souterrain permanent du CO2" (CCUS) n'apporte pas de contribution substantielle à l'objectif d'adaptation au changement climatique, car elle ne vise actuellement que les phases exploratoires du potentiel de stockage souterrain. Elle n'est pas encore appliquée aux sites opérationnels de stockage souterrain actif. Par conséquent, l'activité n'est pas conforme à l'objectif d'adaptation et ne sera pas incluse dans notre rapport de taxonomie 2024.
Par conséquent, nos trois centres de données, Texas (États-Unis), Royaume-Uni et France ont obtenu un score de 100 % lors de l'examen technique et nos activités sont donc jugées conformes au deuxième objectif relatif à l'adaptation au climat.
| Exercice N (m$) | 2024 | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Critères de contribution substantielle | ||||||||||||||
| Critères d’absence de préjudice important ("critères DNSH") | ||||||||||||||
| Garanties | ||||||||||||||
| Part du chiffre d’affaires | ||||||||||||||
| Catégorie | ||||||||||||||
| Catégorie | ||||||||||||||
| minimales | ||||||||||||||
| alignée sur la taxonomie | ||||||||||||||
| activité | ||||||||||||||
| activité | ||||||||||||||
| (17) | (A.1.) | |||||||||||||
| habilitante (19) | transitoire (20) | |||||||||||||
| ou éligible à la taxonomie | (A.2.), année N-1 (18) | |||||||||||||
| Activités économiques (1) | ||||||||||||||
| Code | Chiffre | Part du chiffre | Atténuation du | Adaptation au | Eau | Pollution | Economy | Biodiversité | Atténuation du | Adaptation au | Eau | Pollution | Economy | Biodiversité |
| (2) | d’affaires | d’affaires année N | changement | changement | (7) | (8) | circulaire | (10) | changement | changement | (13) | (14) | circulaire | (16) |
| (3) | (4) | climatique (5) | climatique (6) | (9) | climatique (11) | climatique (12) | (15) |
Traitement de données, hébergement de données et activités connexes
CCA 8.1
| 391 | 32,3 % | N | O | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 391 | 32,3 % | |
|---|---|---|
| Dont habilitantes | 391 | 32,3 % |
| - % | 33,3 % |
|---|---|
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
| O | O |
| O | O |
| O | O |
| - % | H |
| Dont transitoires | - % |
| O | O |
| O | O |
| O | O |
| - % | T |
| CCA | 8.1 | 69 | 5,7 % | N/EL | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2) | 69 | 5,7 % | - % | - % | - % | - % | - % | ||
| Chiffre d’affaires des activités éligibles à la taxonomie (A.1 + A.2) | 460 |
| Chiffre d’affaires des activités non éligibles à la taxonomie | 751 | 62,0 % |
|---|---|---|
| Total | 1 211 | 100 % |
2024
(17) ou éligible à la habilitante (19) transitoire (20) taxonomie (A.2.), année N-1 (18)
| Code | CapEx | Part des | Atténuation du | Adaptation au | Eau | Pollution | Economy | Biodiversité |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (2) | (3) | CapEx année N (4) | changement climatique (5) | changement climatique (6) | (7) | (8) | (9) | (10) |
| (11) | (12) | (13) | (14) | (15) | (16) |
Traitement de données, hébergement de données et activités connexes
CCA 8.1
31
30,0 %
| 31 | 30,0 % |
|---|---|
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
| 31 | 30,0 % |
|---|---|
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
| O | O |
| O | O |
| O | O |
| O | O |
| O | O |
| - % | - % |
|---|---|
| O | O |
| O | O |
| O | O |
| O | O |
| Traitement de données, hébergement de données et activités connexes | CCA 8.1 | 3 | 3,3 % | N/EL | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 | 3,3 % | - % | - % | - % | - % |
|---|---|---|---|---|---|
| A.1 + A.2 | 34 | 33,3 % | |
|---|---|---|---|
| B. Activités non éligibles à la taxonomie | CapEx des activités non éligibles à la taxonomie | 69 | 66,7% |
| Total | 103 | 100 % |
2024
| minimales | sur la taxonomie (A.1.) | activité | activité |
|---|---|---|---|
| (17) | ou éligible à la | habilitante (19) | transitoire (20) |
| taxonomie (A.2.), année | N-1 (18) |
| Code | OpEx | Part des | Atténuation du | Adaptation au | Eau | Pollution | Economies | Biodiversité |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (2) | (3) | OpEx année | changement | changement | (7) | (8) | circulaire | (10) |
| changement | changement | (13) | (14) | circulaire | (16) | |||
| N (4) | climatique (5) | climatique (6) | (9) | climatique (11) | climatique (12) | (15) |
| 22 | 3,2 % | N | O | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | O | O | O | O | O | O | O | - % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 22 | 3,2 % | - % | 3,2 % | - % | - % | - % | - % | O | O |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 22 | 3,2 % |
|---|---|
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
| - % | - % |
|---|---|
| Traitement de données, hébergement de données et activités connexes | CCA 8.1 | 6 | 0,8 % | N/EL | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 6 | 0,8 % | - % | - % | - % |
|---|---|---|---|---|
| OpEx des activités non éligibles à la taxonomie | 667 | 96,0 % |
|---|---|---|
| Total | 695 | 100 % |
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible.
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles.
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d’exploitation sûre d’installations nucléaires existantes de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, à partir d’énergie nucléaire, y compris leurs mises à niveau de sûreté.
Activités liées au gaz fossile
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux.
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d’exploitation d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux.
données issus de l’activité d’imagerie (coûts Geoscience)
Au dénominateur, nous avons utilisé les revenus d’exploitation du Groupe tels qu’ils figurent dans le présent Document. Nous avons pris en compte les revenus IFRS pour tous les calculs.
Pas de déclaration en 2024 comme mentionné au point 3.2.1.3.
Pas de déclaration en 2024 comme mentionné au point 3.2.1.3.
| Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible à la taxonomie par objectif |
|---|---|
| CCM | -% |
| CCA | 32,3 % |
| WTR | -% |
| CE | - |
Le CapEx s’entend, selon la définition de la Taxonomie, comme l’augmentation de la valeur brute des immobilisations corporelles et incorporelles de l’exercice, considérée avant les amortissements et toute réévaluation, y compris celles résultant de réévaluations et d’amortissements, pour l’exercice concerné et à l’exclusion des ajustements à la juste valeur. Les baux et la location à long terme doivent être comptabilisés dans les dépenses d’investissement, en application de la norme IFRS 16 (droits d’utilisation).
Il est évident que les dépenses d’investissement déclarées sont associées aux activités économiques éligibles à la Taxonomie, c’est-à-dire conformes aux activités 8.1, 8.2 et 5.12. Les investissements permettant la transition vers une activité éligible au regard de la Taxonomie ainsi que les investissements qualifiés de « verts » (par exemple l’achat de véhicules électriques, la rénovation énergétique de bâtiments, etc.).
Au dénominateur, nous avons retenu les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles, hors études multi-clients, ainsi que les augmentations de droits d’utilisation.
Pas de déclaration en 2024.
Pas de déclaration en 2024.
| Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible à la taxonomie par objectif |
|---|---|
| CCM | -% |
| CCA | 30,0 % |
| WTR | 33,3 % |
La Taxonomie de l’UE définit comme OpEx éligibles les coûts directs non capitalisés liés à la recherche et au développement, aux mesures de rénovation des bâtiments, aux locations à court terme, à l’entretien et aux réparations, ainsi que toute autre dépense directe liée à l’entretien quotidien des actifs et nécessaire pour assurer le fonctionnement continu et efficace de ces actifs (par exemple, les fournitures d’entretien, le coût des employés affectés à l’entretien, les technologies de l’information dédiées à l’entretien).
Éligibilité : Pour 2024, nous déclarons les coûts directs non capitalisés des installations, des commodités, de la maintenance et du personnel connexe nécessaires au bon fonctionnement de tous nos centres de traitement des données.
Alignement : Idem éligibilité.
Au dénominateur, nous avons utilisé les coûts cash d’exploitation (ou opérationnels), hors amortissements et dépréciations. Au numérateur, nous avons considéré l’ensemble des coûts directs des centres de données retraités des dépenses d’électricité imputables à la production et des taxes foncières calculées sur la valeur des équipements de production.
Pas de déclaration en 2024.
Pas de déclaration en 2024.
| CCM | -% | -% |
|---|---|---|
| CCA | 3,2 % | 4,0 % |
| WTR | -% | -% |
| CE | -% | -% |
| PPC | -% | -% |
| BIO | -% | -% |
Les risques et les opportunités de transition liés au climat sont pleinement intégrés dans les études de faisabilité de nos investissements dans de nouveaux actifs et de nouvelles activités. En 2024, nous nous sommes associés à un leader mondial de la réassurance et de l'assurance pour préparer un rapport analysant les impacts physiques du changement climatique sur dix de nos actifs stratégiques, dont nos trois principaux centres de données à Texas (États-Unis), Royaume-Uni et France.
Ce rapport évalue le paysage actuel des risques à travers divers dangers et projette les risques futurs en utilisant des scores de risque climatique, qui quantifient les changements dans la fréquence et la gravité de chaque danger. La combinaison de l'évaluation des risques actuels avec les scores de risque climatique, permet de définir les catégories de risques futurs, offrant une perspective complète pour les décennies à venir.
L'analyse intègre trois scénarios du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), alignés sur des trajectoires socio-économiques partagées (SSP) : SSP1 (1,5°-2°C d'ici 2100), SSP2 (2,5°-3°C) et SSP5 (4°-5°C).
Notre profil de risque physique actuel pour les installations sédentaires de Viridien est principalement associé à des événements météorologiques sévères à Houston, au Texas, et à l'élévation du niveau de la mer à Rotterdam. Les mesures de gestion des risques sur ces deux sites sont bien établies et ne nécessitent pas d'actions spécifiques supplémentaires. Selon le rapport de l'assureur, qui a évalué les trois scénarios du GIEC, les risques climatiques sur ces sites devraient rester stables jusqu'en 2030 et 2050. Par conséquent, aucune mesure immédiate d'adaptation au changement climatique n'est nécessaire pour ces sites.
La politique environnementale de Viridien est intégrée à notre politique ESG décrite en section 1.2.1.
La responsabilité est l'une de nos valeurs et est au cœur de tout ce que nous faisons. Viridien s'engage à gérer les impacts potentiellement négatifs de ses activités, en déployant tous les efforts possibles pour les atténuer et les minimiser, tout en exerçant une influence positive sur nos parties prenantes:
Nous nous engageons à minimiser notre impact sur l'environnement et à promouvoir des pratiques durables dans l'ensemble de nos activités.
Nous fixons des objectifs mesurables et évaluons régulièrement nos progrès par rapport à ces objectifs.
A Viridien, nous considérons tous les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance comme des valeurs essentielles au succès à long terme de notre entreprise.
Pour soutenir ces valeurs fondamentales, nous définissons des objectifs groupes triennaux afin de favoriser les comportements et la culture appropriés, d'aligner nos opérations sur des pratiques durables, de traiter les risques environnementaux et sociaux et de garantir une gouvernance éthique. Les derniers objectifs en date ont été validés par notre Directeur Général en octobre 2024 et couvrent la période 2025-2027.
Chaque segment d’activité doit ensuite définir et suivre des propres objectifs spécifiques, en conformité avec le cadre défini par ces objectifs triennaux et qu’ils doivent renouveler à leur niveau tous les ans.
Plus particulièrement, sur le changement climatique, les objectifs définis dans le plan triennal se concentrent sur la réduction de notre empreinte carbone globale:
● Nous développons et offrons des produits et des services qui permettent des activités durables sur le plan environnemental.
Nous nous sommes également fixé, depuis 2020, un objectif quantitatif majeur d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 dans les scopes 1 et 2 du protocole des gaz à effet de serre (GHG).
Notre engagement à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 sur les scopes 1 & 2 s'aligne bien avec notre stratégie commerciale qui consiste à faire progresser continuellement nos technologies afin d'aider au mieux nos clients à atteindre leurs objectifs commerciaux et de transition. Pour atteindre cet objectif à long terme, Viridien s'est également fixé une étape intermédiaire consistant à réduire de moitié, d'ici à 2030, ses émissions de gaz à effet de serre des scopes 1 et 2 par rapport aux niveaux de 2019. En 2019, Viridien a entamé sa transition pour devenir une entreprise axée sur les personnes, les données et la technologie avec un modèle allégé en actifs, entraînant directement la cession de ses activités d’acquisition sismique et, par conséquent, l’élimination de 99 % de nos émissions de scope 1, passant de 337 ktCO₂eq à 3 ktCO₂eq, hors activités d’acquisition.
Pour une comparaison équitable, nous avons fixé notre référence, en valeur absolue, à 58 ktCO₂eq en utilisant les émissions de scope 1 et 2 de 2019, hors activités d’acquisition. À l'échelle de l'entreprise, les efforts se concentrent sur la poursuite de l'amélioration de l'efficacité de l'utilisation de l'énergie dans ses centres de données, ses bureaux et ses usines, ainsi que sur l'augmentation de la part de l'énergie durable dans son approvisionnement énergétique, principalement par le biais de l'énergie achetée auprès des fournisseurs d'électricité.
Nous confirmons que nos activités ne sont pas exclues des indices de référence "accords de Paris". La définition du plan de transition tel que défini par E1-1 est en cours. Viridien mène un travail approfondi d'identification et de calcul de ses émissions de carbone du scope 3 depuis 2023, tout en menant des études sur la quantification des leviers d'action. Le plan de transition sera ainsi renforcé et étendu en 2025 pour intégrer l'ensemble de l’empreinte carbone pour répondre aux exigences de E1-1. Les mesures que nous avons prises pour atteindre nos objectifs en matière d'empreinte carbone pour 2030 et 2050 sont décrites dans le reste de ce chapitre.
En tant qu'entreprise de calcul intensif, nous avons besoin d'une très grande capacité de traitement des données et possédons nos propres serveurs et installations internes.
Pour respecter la trajectoire carbone du groupe à l'horizon 2050, HPC a réalisé en décembre 2024 l'Analyse du Cycle de Vie de ses principaux sites sur la base des normes ISO 14040 & 14044 et a évalué leur empreinte carbone en suivant le format du protocole GhG. Nous sommes encore en train de consolider les résultats de ces analyses, ce qui nous permettra de formaliser un plan d'amélioration pluriannuel et d'initier des actions ciblées pour réduire nos principaux impacts dès 2025. Nos infrastructures dédiées sont réparties sur trois sites principaux : Texas (États-Unis), Royaume-Uni et France.
Pour surveiller la consommation d'énergie et l'efficacité de nos trois hubs, Viridien analyse ses factures d'énergie et suit leur efficacité d'utilisation de l'énergie (PUE). Nous évaluons notre PUE en catégorie 1 sur la base de la norme ISO/IEC 30134-2:2016, en divisant la consommation totale du centre de données (climatisation, éclairage, sécurité, serveurs, réseau, etc.) par la consommation purement informatique (serveurs, réseau). Le PUE moyen pondéré atteint sur nos trois principaux sites en 2024 est de 1,33 en amélioration par rapport à la moyenne 2023 de 1,35. Notre ambition est de continuer à améliorer l'efficacité énergétique de nos principaux centres de calcul haute performance avancés, pour atteindre un PUE de 1,30 en 2030 et viser 1 en 2050.
Lorsque cela est possible et économiquement rationnel, nous mettons également en œuvre des mesures visant à réduire notre consommation d'énergie. La majeure partie des volumes de données sont traités sur nos sites américains et britanniques, qui représentent environ 60 % de la consommation annuelle d'électricité du groupe (y compris SMO) et constituent donc une priorité pour les actions visant à réduire la consommation d'énergie.
Au Texas, où nous avons notre plus grand centre de données, nous avons un contrat d'énergie éolienne en place depuis mai 2023, soutenu par des certificats d'énergie renouvelable (REC), pour alimenter le centre et nos bureaux de Houston Town Park. Au Royaume-Uni, le nouveau centre de calcul du Royaume-Uni est alimenté par un contrat d’énergie verte, tout comme l’ensemble du reste de nos activités dans ce pays.
En France, tous les sites, y compris notre centre de données, sont couverts par des contrats d'électricité renouvelable avec garantie d'origine.
Le Code de conduite de l'Union européenne sur l'efficacité énergétique des centres de données est une initiative volontaire visant à réduire la consommation d'énergie. Les engagements et les meilleures pratiques attendus des organisations qui choisissent de participer sont les suivants :
En adhérant à ces lignes directrices, les centres de données peuvent réduire considérablement leur consommation d'énergie, ce qui permet de réaliser des économies et de réduire l'impact sur l'environnement. Le code de conduite de l'UE constitue un cadre complet pour atteindre ces objectifs.
Le code décrit 166 bonnes pratiques visant à améliorer l'efficacité énergétique des centres de données. Pour obtenir le statut de participant, les organisations doivent mettre en œuvre un sous-ensemble de ces pratiques, identifié comme le « niveau minimum attendu d'activité d'économie d'énergie ». Ces pratiques sont classées en fonction de leur applicabilité aux centres de données existants, aux nouveaux équipements informatiques, aux nouveaux logiciels ou aux rénovations. Bien que le code ne spécifie pas un pourcentage fixe des 166 meilleures pratiques à respecter, il souligne l'importance d'appliquer toutes les pratiques attendues pertinentes qui sont sous le contrôle de l'organisation.
Viridien réalisera un audit indépendant dans les trois ans suivant le dépôt de la demande, afin d'évaluer la mise en œuvre des meilleures pratiques et des améliorations en matière d'efficacité énergétique. L'audit fournira une évaluation impartiale de la conformité au code et permettra d'identifier d'autres possibilités d'économies d'énergie. À la suite des travaux réalisés en 2024 et du point de vue du code de conduite, 83 % des meilleures pratiques devraient être mises en œuvre au cours des trois prochaines années, et jusqu'à 94 % pour les meilleures pratiques obligatoires dans nos centres de données.
SMO dispose de sa propre gouvernance ESG, avec un responsable ESG dédié et des correspondants locaux, généralement des responsables de site et des coordinateurs HSE/SD. Une stratégie ESG adaptée de la stratégie du Groupe a été mise en place dans le but d'intégrer pleinement les sujets ESG au sein de chaque activité, en particulier les activités spécifiques de cette division industrielle.
Les sites opérationnels de SMO sont tous certifiés ISO 9001 ; l'objectif est de faire passer tous ces sites à un système de management intégré d'ici 2025 : qualité (ISO 9001), environnement (ISO 14001) et énergie (ISO 50001). Les sites de St-Gaudens en France et de Junfeng en Chine ont été certifiés ISO 14001 en 2023 et le site de DeRegt aux Pays-Bas en janvier 2024. Le site de Nantes en France, Sercel Inc. et Concept aux États-Unis ont entamé le processus et seront certifiés en 2025. La certification ISO 50001 est en cours pour Nantes, St-Gaudens, Sercel Inc. et Junfeng, avec une date cible en 2025.
SMO travaille également sur l'éco-conception de ses produits. En 2023, la méthodologie a été appliquée à 4 projets en France avec l’organisation d’une semaine de l'éco-conception en septembre 2023, et 245 personnes ont suivi une formation en ligne sur le sujet. La mise en place s’est poursuivie en 2024 avec pour objectif d'ici 2025, de généraliser l'utilisation de cette méthodologie, basée sur une Analyse du Cycle de Vie (ACV) simplifiée selon la norme ISO 16524, pour déterminer le profil environnemental des produits, améliorer l'intégration des matériaux recyclés, alléger les produits et réduire les émissions en diminuant la consommation lors de l'utilisation. SMO travaille également sur la réutilisation des emballages, la réparabilité et l'allongement de la durée de vie des produits.
cours d'installation, et nous aurons également équipé notre filiale Junfeng en Chine d'ici fin 2024.
Nous prévoyons également de déployer des ombrières photovoltaïques sur nos sites SMO de Nantes et St-Gaudens à partir de 2026, qui couvriront respectivement 16 % et 15 % des besoins en électricité.
Outre la réalisation de Bilans Carbone pour l'ensemble de ses sites, SMO s'est engagé en septembre 2024 dans la démarche ACT étape par étape, pour “Accelerate Climate Transition”, une référence internationale pour accompagner les entreprises souhaitant mettre en place un plan de décarbonation de leurs activités et contribuer à la neutralité carbone mondiale. SMO vise à structurer son processus de décarbonation et à aligner sa stratégie ainsi que son plan d’action afin de limiter le réchauffement climatique.
SMO déploie également des actions de réduction de ces émissions GES sur l’ensemble des scopes du protocole GHG. La démarche de certification ISO 50001 sur l’efficacité énergétique fournit le cadre aux actions ciblant les scopes 1 et 2.
Le site de Sercel Junfeng a été le premier à recevoir la certification ISO 50001 le 29/10/2024. Les sites de Nantes, Saint Gaudens, Rotterdam et Houston prévoient d'être certifiés d'ici 2025. De plus, le déploiement de capteurs connectés sur tous les sites concernés nous a permis de mettre en évidence les postes les plus consommateurs (localisations et schémas de consommation) pour définir des actions plus ciblées.
Nous avons mis en place une série d’actions d’amélioration de l’efficacité énergétique ciblant le chauffage des locaux sur notre site de Nantes en installant un système de gestion centralisée des bâtiments avec contrôles optimisés et en installant des pompes à chaleur dans certaines zones du site qui s’y prêtaient. Sur le site de St Gaudens, nous avons rénové les anciennes chaudières à gaz et revisité les processus de peinture des pièces de camion vibrateurs pour limiter le recours à l'étuvage et baisser les températures.
Dans l’optique de réduire notre consommation de carburants non-renouvelables nous remplaçons, quand c’est possible, les véhicules à moteur à combustion par des véhicules électriques comme les chariots élévateurs sur le site de St Gaudens ou les voitures utilisées sur notre site de Xushui en Chine. Sur l’ensemble des sites de SMO le cahier des charges pour le remplacement des unités de climatisation a été modifié pour prendre en compte l’impact environnement des émissions fugitives liées aux gaz réfrigérants.
Nous avons également mis en place une série d’actions visant à améliorer l'efficacité énergétique des procédés, en arrêtant certains équipement la nuit, en réduisant le temps de chauffe de certaines pièces, ou en optimisant la programmation horaire des compresseurs utilisés dans nos process.
Nous étudions aussi la possibilité de produire notre propre énergie renouvelable, et nous avons lancé plusieurs études de faisabilité pour l'installation d'ombrières photovoltaïques sur les sites de Nantes et de St-Gaudens en France ou de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments de Sercel Junfeng à Xushui en Chine.
L'analyse des bilans carbone réalisés en France en 2023 et sur l'ensemble du périmètre de SMO en 2024 montre que la majorité des émissions indirectes proviennent pour environ 85% de l’impact de l’utilisation des produits vendus. Des actions sont donc en cours au niveau du développement dans le cadre de la démarche d'Ecoconception sur, entre autres, l’autonomie des batteries ou le poids.
Plusieurs initiatives ont également été lancées sur le mode de transmission des camions vibrateurs ou sur l’optimisation des trajectoires en opération sur le terrain afin de limiter la consommation de carburant. Nous travaillons également sur la consommation électrique des capteurs ou des nodes câblés. Une réflexion plus globale est également menée sur l’optimisation du déploiement des produits en opération sur le terrain dans l’optique d’en réduire l’impact énergétique.
Plusieurs initiatives ont été lancées sur le recyclage des matières premières plastiques sur le site de St Gaudens, et une initiative est en cours sur le site de Sercel Junfeng concernant l'aluminium, dont le processus de fabrication n'utilise que 15% de la matière première achetée et rejette le reste.
Des initiatives sont également en place pour réutiliser les emballages des fournisseurs au lieu de les jeter.
Depuis cette année nous informons systématiquement nos clients du cout de transport, par mer et par avion, de l’équipement qu’ils ont acheté pour qu’ils puissent prendre, en toute connaissance de cause, une décision sur l’impact carbone associé au mode de transport choisi.
Des actions sont en cours sur les itinéraires à courte distance pour encourager l'utilisation de camions électriques.
Nous faisons la promotion de la mobilité douce et du covoiturage auprès de nos collaborateurs pour leurs déplacements domicile-travail. Pour les déplacements professionnels, nous limitons les déplacements non essentiels et favorisons les déplacements en train pour l’acheminement vers les aéroports internationaux en France.
La stratégie de SMO visant à obtenir la certification ISO 14001 pour ses sites opérationnels d'ici 2025 contribue à structurer sa démarche d'optimisation de la gestion des déchets. À ce jour, les sites de Junfeng, Saint Gaudens et Rotterdam sont certifiés, et les sites de Houston, Nantes, Édimbourg et Acton sont en cours de certification d'ici 2025. Des actions sont en cours, pour améliorer le tri et promouvoir les filières de recyclage sur l’ensemble des sites, et dans les processus de fabrication pour limiter la génération de déchets plus particulièrement sur l'aluminium chez Sercel Junfeng en Chine, sur l'étain et le plastique à St-Gaudens et sur le carton à Nantes, en France.
Nous poursuivons notre politique de décarbonisation systématique de notre mix énergétique lors du renouvellement de nos contrats de fourniture d'électricité. Par exemple, en 2023, nous sommes passés à des contrats d’énergie renouvelable pour notre principal centre de données à Texas (États-Unis) et le site SMO de DeRegt aux Pays-Bas. Notre site SMO de Houston passera à un approvisionnement en électricité renouvelable d'ici avril 2025. À partir de cette date, 100 % de notre approvisionnement en électricité aux États-Unis sera garanti par des certificats d'énergie renouvelable (REC). Notre flotte de voitures de société sera 100 % électrique d'ici 2050. En France, tous les véhicules de société en fin de bail sont remplacés par des voitures électriques ou hybrides. De plus, Viridien encourage le covoiturage sur ses différents sites. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, Viridien aide financièrement les salariés à acheter des véhicules plus "verts".
Conformément à l'ESRS E1, nous nous engageons à mettre en œuvre des actions ciblées et à allouer les ressources nécessaires pour atteindre notre objectif de neutralité carbone sur les scopes 1 & 2 en 2050. Comme nous l’avons décrit auparavant, nos politiques en matière de changement climatique donnent la priorité au déploiement de leviers de décarbonisation dans l'ensemble de nos activités et de notre chaîne de valeur, y compris les mesures d'efficacité énergétique, la transition vers les sources d'énergie renouvelables, l'électrification des processus et la promotion des pratiques de l'économie circulaire.
Les dépenses d’investissements de la taxonomie verte participent aux efforts de transition de Viridien. Par ailleurs, Viridien identifiera les nécessités d’investissement éventuellement nécessaires à la transformation de l’entreprise dans les années à venir suite à la mise en place d’objectifs sur l’ensemble des scopes d'émissions de l’entreprise et l’identification des efforts de décarbonation encore nécessaires.
Nous avons intégré les considérations climatiques dans notre planification stratégique et nous développerons, lorsque cela sera bénéfique pour la réalisation de nos objectifs, des partenariats pertinents avec les parties prenantes et des investissements dans l'innovation afin de renforcer notre capacité à réaliser des réductions. Un suivi régulier des performances garantit l'alignement sur nos étapes intermédiaires et nos objectifs à long terme, ce qui nous permet de divulguer nos progrès de manière transparente. Ces actions soulignent notre engagement à atténuer les risques climatiques et à contribuer aux efforts mondiaux visant à limiter l'augmentation de la température, tout en créant une valeur durable pour toutes les parties prenantes.
Année de référence 2019 : conformément à notre rapport dans l'URD 2023 section 3.6.1 et l'URD 2019 section 3.5.1. Il s'agit de nos émissions de scope 1 et 2 en dehors de notre activité d'acquisition sismique propriétaire que nous avons cédée en 2020.
Croissance 2019-2030 : utilisation du ratio d'intensité carbone pro-forma 2019.
Réductions 2019-2023(9) : basées sur les émissions de scopes 1 et 2 publiées dans notre URD 2023.
Efficacité et décarbonisation 2024(1) : basé principalement sur la variation en 2024 des émissions stationnaires, de transport et de chauffage acheté par rapport à 2023 pour l'efficacité et la variation dans la part des émissions d'énergie à faible teneur en carbone par rapport à 2023 pour les efforts de décarbonisation.
Nous nous engageons à rendre compte de manière transparente et à gérer activement notre consommation d'énergie et notre mix énergétique afin de nous aligner sur nos objectifs triennaux en matière de climat.
La plus grande partie de notre consommation provient de l'électricité, qui représente près de 90 % de notre consommation totale d'énergie. Sur ce total, 80 % proviennent d'électricité achetée à des sources renouvelables. Nos besoins en électricité sont principalement destinés à alimenter nos centres de données, qui représenteront en 2024 67 % de notre consommation totale d'électricité.
Aux États-Unis, nous poursuivrons notre politique de transition vers des contrats d’énergie renouvelable adossés à des certificats d’énergie renouvelable (REC) à l’échéance de nos contrats actuels. À cet égard, notre site SMO au Texas contractera de l’électricité renouvelable d’ici avril 2025, portant ainsi la part des énergies renouvelables dans notre mix électrique à environ 90 %, contre 80 % actuellement.
Comme mentionné en 3.2.2.2, des évaluations régulières de notre consommation d'énergie nous permettent d'identifier les possibilités d'optimisation et de progresser vers un profil énergétique plus durable. Eurostat publie que la consommation moyenne d'électricité d'un foyer européen se situe dans une fourchette de 3,5 à 4,5 MWh par an. À cet égard, la consommation énergétique de Viridien en 2024 correspond à celle de 27 000 à 35 000 foyers.
Nous avons également estimé cette année, sur la base des informations disponibles sur la part de la production nucléaire dans les réseaux électriques nationaux des pays où nous opérons, le pourcentage de notre électricité produite à partir de sources nucléaires, qui s'établit à environ 1%.
| Consommation de combustibles provenant du charbon et des produits du charbon (MWh) | 0 |
|---|---|
| Consommation de combustibles provenant du pétrole brut et des produits pétroliers (MWh) | 1 750 |
| Consommation de combustible provenant du gaz naturel (MWh) | 6 193 |
| Consommation de combustibles provenant d’autres sources fossiles (MWh) | 0 |
| Consommation d'électricité, de chaleur, de vapeur et de refroidissement achetés ou acquis à partir de sources fossiles (MWh) |
Viridien déclare depuis longtemps ses émissions de gaz à effet de serre. Les limites de notre inventaire de GES couvrent exactement le même périmètre que nos états financiers.
Depuis 2020, nous nous sommes engagés à atteindre les objectifs de réduction des émissions suivants :
Dès 2020, comme mentionné en 3.2.2.2, nous avons choisi 2019 comme référence, ce qui correspond à l'année où Viridien a commencé sa transformation en se séparant de ses activités propriétaires d'acquisition de données sismiques, très capitalistiques. La valeur de référence des émissions de scope 1 et 2 est exprimée pro-forma (c.a.d. hors émissions liées à l'activité d'acquisition).
Le protocole GHG est notre standard de mesure et de gestion des émissions de gaz à effet de serre.
Nous n'avons pas encore assez de recul sur nos émissions indirectes tout au long de la chaîne de valeur pour proposer une ligne de base de référence et des objectifs quantitatifs de réduction de nos émissions du scope 3. C'est un projet que nous aborderons au cours de l'année 2025 avec nos organes de gouvernance, et plus particulièrement le.
| Consommation totale d’énergie fossile (MWh) | 30 601 |
|---|---|
| Part des sources fossiles dans la consommation totale d’énergie (%) | 28% |
| Consommation de sources nucléaires (MWh) | 1 211 |
| Part de la consommation d’origine nucléaire dans la consommation totale d’énergie (%) | 1% |
| Consommation de combustibles provenant de sources renouvelables, y compris la biomasse (comprenant également les déchets industriels et municipaux d’origine biologique, le biogaz, l’hydrogène renouvelable, etc.) | 0 |
| Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources renouvelables (MWh) | 97 170 |
| Consommation d’énergie renouvelable non combustible autoproduite (MWh) | 52 |
| Consommation totale d’énergie renouvelable (MWh) | 97 222 |
| Part des sources renouvelables dans la consommation totale d’énergie (%) | 72 % |
| Consommation totale d’énergie (MWh) | 135 766 |
En 2024, nos émissions totales s'établissent à 1 094KtCO2eq contre 1 016KtCO2eq en 2023, soit une augmentation de 8 % d'une année sur l'autre.
Nous avons poursuivi nos efforts pour réduire les émissions de scope 1 et 2, qui ont diminué d'un peu plus de 30 %, mais qui ont été complètement absorbées par l'augmentation des émissions de scope 3, qui représentent près de 99 % de nos émissions totales cette année.
Les données utilisées pour calculer nos émissions directes sont collectées par le biais de notre système d'information environnementale Prism. Sur chaque site du groupe, un représentant du réseau ESG de l'entreprise est responsable de la collecte et de la saisie des données.
Le mix est essentiellement constitué de notre consommation de gaz naturel pour nos processus industriels dans notre division SMO et plus généralement pour le chauffage de nos sites, principalement au Royaume-Uni.
Depuis 2023, nous avons ajouté au scope 1 la comptabilisation des fuites de gaz réfrigérants utilisés dans nos activités.
Les émissions directes liées au transport sont relativement faibles dans cet ensemble. Nous comptabilisons les déplacements professionnels en voiture, les véhicules possédés ou exploités par l'entreprise, ainsi que les achats directs ou les remboursements de carburant à nos employés.
La consommation d'essence et de diesel et le nombre de kilomètres parcourus sont consolidés dans notre système d'information.
Les détails des facteurs d'émission utilisés figurent à l'annexe 4 du présent chapitre.
Les données de consommation en KWh, nécessaires au calcul de nos émissions indirectes liées aux achats d'électricité et de chaleur proviennent également de notre système d'information Prism.
Tous nos achats d'électricité en Europe (y compris au Royaume-Uni) sont fondés sur le marché, de même qu'aux États-Unis, à l'exception de notre site de SMO à Houston. Tous les achats d'électricité aux États-Unis seront fondés sur le marché à partir de mai 2025.
L'achat d'électricité dans le reste du monde est fondé sur la localisation.
Les émissions fondées sur la localisation provenant de la génération d’électricité sont dérivées du facteur d'émissions du pays concerné, publié par le “Carbon Footprint”, version du 6 septembre 2024.
La génération d’électricité de nos achats fondés sur le marché est entièrement renouvelable et ne génère donc pas d'émissions.
Pour les achats d’électricité fondés sur la localisation et sur le marché, nous prenons en compte les émissions de transmission et de distribution en utilisant le facteur T&D ”Carbon Footprint” du pays de consommation et nous les reportons dans la 3e catégorie du scope 3.
Depuis 2023, nous incluons également dans notre scope 2 l'impact du chauffage acheté à la municipalité de Xushui en Chine par la filiale de SMO. Nous n'achetons pas de refroidissement ou de vapeur.
Les détails des facteurs d'émission utilisés figurent à l'annexe 4 du présent chapitre.
Dans cette section, nous nous efforcerons de donner une description aussi exhaustive que possible de l'état de la collecte des données utilisées pour calculer les émissions de scope 3.
Cette catégorie comprend à la fois les flux de services et de matières (achats) entrant dans l'entité.
Pour les flux de services (achats), il est rare de disposer de données précises sur l'impact CO2eq. Dans ce cas, des ratios monétaires peuvent être utilisés comme alternative.
Les données monétaires sont extraites de SAP pour notre division SMO ou du grand livre pour le reste du groupe et classées dans des catégories génériques. 80% des émissions dans cette catégorie sont calculées à partir de ratios monétaires.
En 2024, seule Microsoft nous fournit la valeur quantitative de nos émissions pour notre utilisation des clouds MS 365 et Azure. Cela représente un pourcentage infinitésimal de 0,004 % de nos émissions du scope 3.
Émissions provenant de la production de biens physiques utilisés par l'organisation sur plusieurs années. Ces biens sont considérés comme des immobilisations et sont utilisés pour fournir des produits ou des services. La fabrication de ces biens génère des émissions de GES et, par convention, les méthodes répartissent ces émissions de fabrication sur une certaine période, à l'instar de l'amortissement comptable. Il s'agit d'outils et de machines pour notre division SMO, de bâtiments, d'équipements informatiques, en combinant des données physiques lorsqu'elles sont disponibles ou des données monétaires basées sur la valeur d'achat des biens.
En 2024, le périmètre des biens d'équipement inclus dans le reporting comprend l'ensemble de nos divisions SMO et HPC, qui représentent ensemble la grande majorité de nos immobilisations, et pour le reste du groupe, nous avons utilisé la valeur brute de l’inventaire des actifs tangibles au 31 décembre 2024, par famille et période d’amortissement.
Émissions liées à la production de combustibles et d'électricité consommés par l'entreprise, mais qui ne sont pas directement émises par la combustion ou la consommation d'électricité (prises en compte dans les champs d'application 1 et 2). Dans nos rapports, elles comprennent principalement les pertes d'énergie dans la distribution de l'électricité. Les émissions sont évaluées sur la base de la consommation en KWh en appliquant le facteur d’émission de la transmission et de la distribution du pays de consommation publié par le “Carbon Footprint”.
Émissions liées au transport et à la distribution des produits achetés par l'organisation, qui se produisent en amont de la fabrication des produits. Elles comprennent également les émissions liées au stockage par des tiers. Dans cette catégorie, nous déclarons les émissions provenant de la consommation de diesel maritime de nos fournisseurs de données sismiques offshore et de la consommation de carburant aviation de notre fournisseur de données magnétiques pour notre activité EDA en 2024. Cela représente la majeure partie de nos émissions dans cette section, le reste provient de l'évaluation du fret entrant et du fret interne inter-sites, exprimés en tonne.kilomètre, pour les opérations de notre division SMO.
Émissions provenant du traitement et de l'élimination des déchets générés par les activités de l'entreprise. Le type de traitement des déchets (mise en décharge, incinération, compostage ou recyclage) influe sur la quantité d'émissions. Nous disposons d'un inventaire précis des déchets directs, dangereux et non dangereux, produits sur chaque site de notre division équipement SMO, répartis par type. Cet inventaire couvre environ 75 % de notre production de déchets.
Pour le reste du groupe, l'inventaire est moins détaillé et nous recueillons des données sur les déchets au niveau des sites, en vrac, pour les déchets dangereux et non dangereux, et les répartissons en fonction du type de traitement ; nous utilisons donc des facteurs d'émission plus génériques pour calculer les émissions correspondantes.
Émissions générées par les déplacements professionnels des employés, qui utilisent des moyens de transport n'appartenant pas à l'entreprise ou n'étant pas contrôlés par elle. Toutes nos agences de voyages d'affaires alimentent un outil de suivi des déplacements qui consolide les distances parcourues en avion ou en train et les nuits d'hôtel. Les kilomètres parcourus par la route à des fins professionnelles sont enregistrés dans notre système d'information HSE. Notre division SMO comptabilise également les kilomètres des déplacements professionnels remboursés sur note de frais.
Pour le reste du groupe, nous utilisons une estimation basée sur l'effectif.
Émissions provenant de l'exploitation d'actifs loués par l'entreprise à une autre entité. Cela s'applique aux actifs qui ne sont pas inclus dans les émissions de scope 1 ou 2 de l'entreprise.
Non applicable à nos activités
Émissions provenant du transport et de la distribution des produits vendus par l'entreprise après qu'ils ont quitté le contrôle de l'entreprise. Cela comprend le transport vers les clients ou les points de vente et les émissions provenant du stockage par des tiers. Cela ne concerne que notre division SMO pour le transport des produits vendus ou des équipements réparés qui quittent l'organisation. Tous les modes de transport sont suivis : routier, aérien, maritime ou ferroviaire, exprimés en tonne.kilomètre.
Le reste de l'activité du groupe concerne les produits numériques qui ne nécessitent ni transport ni distribution.
Émissions provenant de la transformation des produits intermédiaires vendus par l'entreprise, généralement effectuée par une autre entreprise avant que le produit ne soit prêt pour l'utilisation finale.
Non applicable à nos activités
Émissions qui se produisent lorsque les clients utilisent les produits vendus par l'entreprise. Ceci est particulièrement pertinent pour les produits qui nécessitent une consommation d'énergie pendant leur utilisation (par exemple, les carburants, les véhicules ou les appareils), comme c'est le cas pour la plupart des ventes de notre division SMO.
Avant 2022, à l'exception des scopes 1 et 2, notre calcul de l'empreinte carbone ne couvrait que les émissions de scope 3 amont et le fret en aval. Depuis, la mesure du scope 3 a été étendue pour inclure l'empreinte carbone aval des principaux produits de la division Sensing & Monitoring, à savoir les camions vibrateurs, la télémétrie 508XT, les nodes terrestres et marins, les sections de streamer et les outils de fond de puits.
Les équipes en charge du développement des produits, ont calculé l'empreinte carbone unitaire de tous les produits de la gamme Sercel en faisant des hypothèses sur leur durée de vie et sur la manière dont ils sont utilisés par nos clients. Tous nos produits consomment de l'énergie lors de leur utilisation, nous avons donc exprimé leur impact en litres de diesel routier ou maritime ou en KWh. Nous utilisons les quantités vendues au cours de l'année pour consolider le calcul des émissions correspondantes.
L’impact de la réparation et de la maintenance n’est pas pris en compte ici dans la mesure où nos clients ne peuvent s’approvisionner en pièces détachées d’origine ou faire réparer leur équipement que dans nos ateliers. Les émissions de scope 3 correspondants aux activités de réparation et de maintenance, sont donc consolidées au fil de l’eau tant que nos produits sont utilisés par nos clients.
Pour le reste de nos activités, Viridien fournit des données et des services numériques qui seront affinés en les combinant avec d'autres données externes et des données spécifiques gérées par les flux de travail internes du client. Le produit numérique que nous fournissons fait donc l'objet d'un travail supplémentaire important de la part de nos clients afin d’en extraire toute sa valeur ajoutée.
En outre, Viridien fournit des produits d'imagerie (données) à ses clients, soit par voie électronique, soit par bande de stockage. La même méthode de livraison s'applique à la livraison de données sous licence provenant de nos bibliothèques EDA. Les données sont stockées en ligne sur des référentiels de données, dans le système interne du client ou sur le cloud, ou sur des bandes. Lorsqu'elles sont éliminées, les données stockées sur des dépôts de données en ligne sont supprimées et les données sur bandes sont normalement écrasées, de sorte que les bandes sont réutilisées.
Ainsi, nos activités d’imagerie n’ont aucun impact supplémentaire sur la chaîne de valeur aval, au-delà du transfert et du stockage de nos images chez nos Clients. Par conséquent, les émissions générées par les activités en aval réalisées sur les données et les images de Viridien sont insignifiantes et ne sont pas incluses dans notre déclaration de Scope 3.
Émissions provenant de l'élimination et du traitement des produits vendus par l'entreprise à la fin de leur vie utile. Ces émissions peuvent varier en fonction de la méthode d'élimination. Cette catégorie ne concerne que les produits considérés dans la catégorie précédente.
Nous connaissons le poids des principaux matériaux contenus dans les produits unitaires, auxquels nous appliquons les quantités vendues au cours de l'année. Nous faisons également l’inventaire des batteries utilisées dans nos équipements, ainsi que sur le poids du plastique, du carton et du bois utilisés pour l'emballage et l'expédition de nos produits.
Émissions associées aux investissements réalisés par l'entreprise déclarante, y compris les investissements en actions, les investissements en dettes et le financement de projets. Cette catégorie est essentielle pour les institutions financières et les entreprises d'investissement.
Cela s'applique généralement aux franchiseurs qui contrôlent indirectement les franchises.
aucune donnée historique dans cette catégorie.
Les détails des facteurs d'émission utilisés figurent à l'annexe 4 du présent chapitre.
| Année de référence | 2019 | 2024 | 2030 | (2050) | Objectif annuel en % 2030/2019 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Émissions de GES du scope 1 | Émissions brutes de GES du scope 1 (tCO2eq) | 2 224 | 2 165 | 1 112 | 195 | 4,5% |
| Pourcentage des émissions de GES du scope 1 provenant de systèmes réglementés d’échange de quotas d’émission (%) | 0 % | 0 % | ||||
| Émissions de GES du scope 2 | Émissions brutes de GES du scope 2 basées sur la localisation (tCO2eq) |
| Émissions brutes de GES du scope 2 basées sur le marché (tCO2eq) | 54 444 |
|---|---|
| Émissions significatives de GES du scope 3 | 14 181 |
| Total Émissions brutes indirectes (scope 3) de GES (tCO2eq) | 1 078 088 |
| Catégorie | Émissions (tCO2eq) |
|---|---|
| 1. Biens et services achetés | 297 522 |
| 2. Biens d’équipement | 7 422 |
| 3. Activités liées aux combustibles et à l’énergie (non incluses dans le champ d’application 1 ou 2) | 3 015 |
| 4. Transport et distribution en amont | 86 248 |
476
3 425
3 331
4 140
0
4 961
0
0
0
536
| Émissions totales de GES (basées sur la localisation) (tCO2eq) | 1 094 434 |
|---|---|
| Émissions totales de GES (basées sur le marché) (tCO2eq) | 1 080 253 |
L'Intensité des GES fondées sur la localisation : Reflète les émissions basées sur l'intensité moyenne des émissions liées à la production d'énergie dans les pays où nous opérons.
L'Intensité de GES fondées sur le marché : Reflète les émissions ajustées en fonction des décisions d'achat.
Nous déclarons l'intensité de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) par revenu net afin de donner une idée précise de nos émissions par rapport à notre activité économique.
| 2024 | Émissions totales de GES (en fonction du lieu) par revenu net (tCO2eq/m$)(a) | Émissions totales de GES (basées sur le marché) par revenu net (tCO2eq/m$)(a) |
|---|---|---|
| 980 | 967 |
(a) Revenu net des activités selon la note 19 en 6.1.5 des Etats Financiers Consolidés 2024.
Nous confirmons que les projets d'élimination et d'atténuation des gaz à effet de serre (GES) financés par des crédits carbones ne s'appliquent pas à notre entreprise. Nous n'achetons ni n'utilisons de crédits carbones dans le cadre de notre stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Notre approche se concentre sur la réduction directe des émissions grâce à des améliorations opérationnelles, des mesures d'efficacité énergétique, des transitions vers les énergies renouvelables et l'engagement de la chaîne d'approvisionnement. Cela reflète notre engagement à réaliser une décarbonisation durable sans dépendre de compensations externes.
Nous confirmons qu'aucun mécanisme interne de tarification du carbone n'est actuellement mis en œuvre au sein de notre entreprise. Actuellement, notre stratégie climatique se concentre sur les réductions d'émissions directes et les améliorations opérationnelles sans utiliser la tarification interne du carbone comme outil de prise de décision.
Nous reconnaissons la valeur potentielle de la tarification interne du carbone pour stimuler l'action climatique et améliorer les processus de prise de décision. Dans le cadre de notre engagement continu en faveur du développement durable, nous réexaminerons périodiquement notre position et évaluerons la faisabilité de l'introduction d'un mécanisme interne de tarification du carbone à l'avenir, afin de nous aligner sur l'évolution des meilleures pratiques et des attentes réglementaires.
Nous ne prévoyons pas d'effets financiers des risques physiques et de transition liés au changement climatique, à court, moyen et long terme, ni d'opportunités potentielles liées au climat autres que celles déjà mentionnées dans le cadre de nos efforts de diversification.
Risques physiques : Nous avons évalué plusieurs scénarios de changement climatique pour les risques physiques, tels que les événements météorologiques extrêmes et l'évolution des conditions climatiques, qui pourraient affecter nos opérations et la valeur de nos actifs. Notre profil de risque reste stable à long terme jusqu'en 2050 et au-delà, dépassant largement la durée de vie de nos infrastructures, et ne nécessite pas d'actions spécifiques dans les années à venir.
Globalement, ces éléments contribuent à la résilience de notre modèle d’affaires et confirment la bonne orientation de nos choix de diversification en dehors du secteur pétrolier.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) verrouillées désignent les émissions futures qui sont essentiellement prédéterminées en raison des infrastructures, des politiques ou des décisions d'investissement existantes.
Du fait de ses activités, Viridien n'a pas une consommation d'eau importante, aucun de nos sites ne se trouve dans des zones de stress hydrique élevé et nous ne prévoyons pas de risque spécifique lié au stress hydrique dans le futur du fait du réchauffement climatique.
En 2024, la consommation totale d'eau rapportée dans notre outil PRISM s'élève à 173 550m3, montrant une baisse de 12% comparé à 2023. Eurostat publie que la consommation moyenne d'eau en Europe se situe dans une fourchette de 40 à 50 mètres cubes par personne et par an. À cet égard, la consommation d’eau de Viridien en 2024 correspond à celle de 3 500 à 4 350 personnes.
La consommation en 2024 est répartie équitablement entre nos 3 activités: SMO, GEO/EDA et HPC, à raison d'un tiers chacune.
La majorité des données rapportées par notre division SMO provient d’une lecture directe des compteurs et sous compteurs installés sur ces sites, tout comme la consommation à l’entrée de nos centres de calculs du Texas (États-Unis), Royaume-Uni et France. Pour l’ensemble des autres sites de bureaux nous rapportons les consommations sur facture, sauf pour certains de nos bureaux qui se trouvent dans des bâtiments partagés où nous ne disposons pas d'une mesure directe de notre propre consommation d'eau. Dans ce cas, nous utilisons un outil en ligne pour estimer la consommation en fonction de l'effectif du bureau et du type d'installations sanitaires dont disposent nos collaborateurs. Ces estimations en ligne représentent seulement 1% de la consommation d’eau déclarée en 2024.
A travers notre politique ESG, nous nous engageons à améliorer notre gestion de nos besoins en eau et nous nous sommes fixés dans nos objectifs triennaux de suivre nos consommations et d’améliorer notre efficacité hydrique. Cependant, nous n’avons pas de politique spécifique sur l’eau et n’anticipons pas le besoin d’en avoir une sur le court-terme.
L'impact de notre infrastructure actuelle est déjà pris en compte dans notre inventaire carbone annuel. Nous n'avons pas non plus pris de décision d'investissement définitive susceptible d'avoir un impact significatif sur notre empreinte carbone future. Nous n'avons pas d'actifs verrouillés dans notre bilan, et encore moins d'actifs ayant un impact élevé sur le climat. Les émissions liées à l’usage des produits vendus sont comptabilisées dans la catégorie 3.11 « utilisation des produits vendus » du scope 3 (voir paragraphe 3.2.2.4.3).
Nous n’avons pas encore assez de recul sur l’analyse de nos consommations d’eau à l’échelle du Groupe pour nous fixer des objectifs annuels quantitatifs de réduction. Nous suivrons régulièrement le sujet au sein de nos organes de gouvernances ESG dans l’optique de statuer sur la question à moyen terme.
| Consommation d’eau (m3) | 173 550 |
|---|---|
| Consommation d’eau dans les zones à risque, y compris les zones soumises à un stress hydrique élevé (m3) | 0 |
| Total de l’eau recyclée et réutilisée (m3) | 0 |
| Total de l’eau stockée et évolution du stockage (m3) | 0 |
| Intensité hydrique (consommation totale en m3 par m$)(a) | 155 |
(a) Revenu Segment net selon la note 19 en 6.1.5 des Etats Financiers Consolidés 2024
Le principal impact de Viridien sur la biodiversité est lié à l'acquisition de données sismiques en milieu marin, soit par le biais des activités de notre division Earth Data (EDA), qui sous-traite des campagnes d'acquisition de données marines, soit par la vente d'équipements géophysiques par notre division Sensing & Monitoring (SMO).
L'acquisition de données sismiques repose sur des technologies d'émission de signaux acoustiques. Dans certaines conditions opérationnelles, ces émissions peuvent perturber les animaux, en particulier les mammifères marins dont l'ouïe est la plus développée. L'industrie a développé des mesures préventives pour atténuer l'impact des émissions sonores sur les mammifères marins. Un périmètre de sécurité et des méthodes de surveillance sont systématiquement mis en place et varient en fonction de l'évaluation des risques et de la sensibilité écologique de la zone d'acquisition.
Pendant les opérations, les sous-traitants d'EDA appliquent les mesures préventives de l'EIE à bord de leurs navires, et plus particulièrement les mesures préventives visant à atténuer le risque d'impact des émissions sonores sur les mammifères marins.
En 2024, EDA a parrainé des projets offshore dans le secteur d'installation et d'exploitation des éoliennes, Sercel norvégien de la mer du Nord, dans le golfe du Mexique, en Australie, en Malaisie et en Indonésie. Aucun incident environnemental (déversement de carburant ou d'huile, mammifères marins) n'est survenu dans le cadre de nos opérations offshore EDA en 2024.
QuietSea™ détecte les mammifères et peut être couplé à des systèmes de comptage des populations animales pour évaluer l'impact des éoliennes sur la faune. En 2023, un premier déploiement de bouée pour la surveillance des marsouins a eu lieu au Pays de Galles. Cela a également permis à SMO de répondre à différents appels d'offres dans ces nouveaux domaines (construction portuaire notamment).
SMO a développé un outil de surveillance acoustique passive unique sur le marché, Sercel QuietSea™. Les capteurs QuietSea™ sont conçus avec la capacité d'être directement intégrés dans les systèmes d'acquisition sismique ou les systèmes de navigation Sentinel de Sercel, réduisant ainsi le risque d'accident lors du déploiement, du retrait ou des opérations d'écoute passive spécifiques. En conséquence, les temps d'arrêt et les coûts de remplacement des équipements sont considérablement réduits. Cette solution permet également de réduire le nombre de personnes à bord et d'augmenter considérablement la fiabilité de la détection des mammifères marins.
En Australie, la réglementation (NOPSEMA) exige un système de détection automatique : à ce jour, Sercel QuietSea™ est le seul système sur le marché à répondre à cette exigence. Ailleurs, l'utilisation de QuietSea™ a été validée aux États-Unis (BSEE/BOEM), au Royaume-Uni (BEIS/JNCC) et au Mexique (ASEA). Les clients du système QuietSea™ opèrent sur toutes les mers du monde.
En plus d'équiper les bateaux sismiques, le système peut également être utilisé sur des bouées indépendantes, ouvrant des possibilités d'utilisation comme sur les chantiers de développement d'éoliennes offshore, qui pourrait être un débouché intéressant. Pendant les phases d'étude d'impact,
| ICP | 2024 |
|---|---|
| % des programmes de données terrestres (EDA) utilisant QuietSeaTM | 33 % |
| % de programmes EDA utilisant la surveillance acoustique passive (PAM) (autre que QuietSeaTM) | 66 % |
| % de programmes EDA avec un observateur de mammifères marins à bord | 100 % |
Pour souligner notre engagement en faveur de la protection de l'environnement par la mise en œuvre d'une approche efficace de la gestion des déchets, nous avons élaboré une politique spécifique signée par notre Directeur Général en juin 2024, conçue pour protéger l'environnement et la santé humaine et pour minimiser l’impact de nos activités sur la production de déchets, tout en améliorant l'efficacité de l'utilisation de nos ressources.
Tous nos sites doivent se conformer aux réglementations des autorités locales ou nationales en matière de gestion des déchets. Nous nous sommes appuyés sur les bonnes pratiques internationales et industrielles pour définir notre approche:
Chacun de nos sites est responsable de la mise en place d’une gestion des déchets en évaluant les matériaux entrant sur le site par rapport à la disponibilité locale des réseaux de recyclage et de collecte des déchets. Chaque site prend des mesures pratiques pour réduire la consommation et pour utiliser les ressources de manière efficace.
Le volume global de déchets par type de déchets est enregistré en tant qu'indicateur environnemental dans le système de reporting PRISM de Viridien.
Nous nous engageons à minimiser notre consommation de plastique ainsi que notre production de déchets plastiques. Dans l'ensemble de nos activités, nous visons à réduire notre consommation de ressources en éliminant les plastiques.
● SMO: La politique a été mise en place en grande partie à destination de notre division industrielle SMO qui à d’ors et déjà mis en place un plan d’actions pour la gestion des déchets produits de la cadre de son activité.
● Les données collectées sur les déchets sont utilisées et communiquées en interne à la direction de chaque site dans le cadre d'un bilan annuel ESG, afin de les analyser et d’en tirer des axes d’amélioration de la performance.
● Les trois sites de Xushui en Chine, St-Gaudens en France et Rotterdam aux Pays-Bas sont déjà certifiés ISO14001, qui comprend un volet sur la gestion des déchets, et les sites restants seront certifiés d'ici à la fin de 2025.
● SMO se concentre également sur la réduction des déchets d'emballage à la source (en particulier le carton et le plastique), en collaboration avec les fournisseurs et lors des livraisons entre les sites. Des actions sont également menées sur les lignes de production pour réutiliser les déchets de matières premières dans nos processus (par exemple à St Gaudens pour le plastique ou l'étain et à Sercel Junfeng pour l'aluminium).
● Des efforts sont faits pour trier les déchets sur tous les sites afin d'améliorer le recyclage et de réduire la quantité de déchets mis en décharge.
● La méthodologie d’éco-conception mise en place par SMO tient compte des critères de démontage, de réparabilité et de recyclabilité. Des modifications ont été apportées à certains moules pour intégrer le symbole du matériau utilisé afin de faciliter le recyclage de tous les nouveaux composants. Ceci s'applique à tous les nouveaux produits en cours de développement et, dans la mesure du possible, sur les produits actuellement en production, nous gravons le type de matière plastique utilisée, en vue du recyclage en fin de vie, et nous travaillons sur la recyclabilité de nos emballages.
recyclage s'applique lorsque les serveurs ne sont plus utilisés. Sur les autres sites du groupe, depuis 2021, nous avons généralement interdit l'utilisation de plastique à usage unique dans nos salons de thé et nos cantines lorsque nous en avions le contrôle.
Lors de l'élaboration des données déchets 2024, nous avons constaté des disparités entre nos sites au niveau de la classification des déchets dangereux. La Chine, l'Europe et le Royaume-Uni sont similaires, mais les États-Unis présentent certaines différences entre autres sur la classification des emballages de produits chimiques. En 2025, pour améliorer la cohérence des données, nous alignerons la définition interne des déchets dangereux sur la réglementation européenne qui est la plus restrictive. De manière générale la qualité de la remontée des données est inégale, sauf pour notre division SMO où le processus est robuste. Nous nous efforcerons en 2025 d’aligner l’ensemble des sites du Groupe sur le processus de reporting de notre division équipement.
En 2024 nous rapportons 1 374 tonnes de déchets dont les trois-quarts proviennent des activités de notre division SMO. Seulement 15% des déchets produits en 2024 sont classés dangereux et ils sont générés pour 63% par SMO. Nos activités ne produisent aucun déchet radioactif.
| ICP | 2024 |
|---|---|
| Poids des déchets produits | 1 374 tonnes |
| Déchets dangereux | 206 |
| Déchets non dangereux | 1,168 |
| Poids des déchets traités | 1 374 tonnes |
| Déchets recyclés ou traités | 649 |
| Déchets non recyclés | 725 |
| dont Déchets incinérés | 284 |
| dont Déchets de décharge | 441 |
| % Déchets non-recyclés | 53% |
0
Nous avons mis en place des politiques globales pour soutenir et gérer notre propre personnel, en donnant la priorité à un traitement équitable, au bien-être et au développement professionnel. Cela influence la manière dont nous recherchons et sélectionnons les candidats afin de nous assurer que nous embauchons les bonnes personnes pour les bons postes.
Nos politiques visent à garantir l'égalité des chances, à favoriser la diversité et l'intégration, à préserver la santé et la sécurité et à promouvoir l'apprentissage continu et l'évolution de carrière. Nous nous engageons à respecter les droits du travail, à offrir des salaires équitables et à nous conformer aux normes et réglementations internationales. Ces politiques font partie intégrante de la création d'un environnement de travail favorable et engageant qui permet à nos employés de s'épanouir et de contribuer au succès à long terme de notre organisation.
Notre politique cadre en matière de ressources humaines, applicable à l’ensemble de notre propre personnel, est développée selon les principes suivants:
Nos collaborateurs sont essentiels à la réussite de nos activités dans le domaine des technologies haut de gamme. En tant qu'entreprise fondée sur la technologie, il est essentiel que nous nous efforcions d'attirer, de développer et de motiver nos employés pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes et créent de la valeur pour nos clients. Dans un environnement en constante évolution, l'engagement des RH à créer un environnement de travail positif pour nos employés est fondamental pour ce que nous faisons et le service que nous fournissons.
Pour soutenir les objectifs commerciaux plus larges de Viridien, les principes suivants reflètent la culture que chacun d'entre nous, employé, manager et équipe RH, doit aspirer à établir dans le groupe. Nous concentrons notre énergie pour:
Nous nous engageons à fournir à nos employés des conditions de travail sûres et saines, qui participent au bien-être. Nous favorisons des environnements de travail flexibles qui permettent un équilibre approprié entre vie professionnelle et vie privée. Nous donnons aux employés les moyens d'agir dans un environnement de collaboration qui encourage l'innovation et la créativité. Nous favorisons le dialogue et travaillons en partenariat avec les cadres et les employés afin de nous remettre en question et de soutenir les changements positifs sur le lieu de travail.
Promouvoir la responsabilité éthique et individuelle : Nos valeurs et principes éthiques sont fondés sur l'intégrité, le sens des responsabilités, le respect mutuel et le travail d'équipe, dans toutes les relations de travail. Nous interdisons et traquons toute forme de harcèlement, y compris moral ou sexuel. Nous approuvons et respectons pleinement les principes et conventions locaux et internationaux relatifs aux droits des travailleurs et à la protection contre le travail des enfants partout où nous opérons. Nous considérons la diversité comme une valeur fondamentale et embrassons la différence. Grâce à notre engagement en faveur de la non-discrimination, nous favorisons l'égalité des chances sans distinction de sexe, d'origine, de nationalité, de religion, de race, d'orientation sexuelle, de handicap ou d'âge. Nous veillons à ce que tous les employés aient la possibilité de faire part, de manière confidentielle, de leurs préoccupations ou de leurs interrogations.
Outre cette politique-cadre en matière de ressources humaines, nous avons également élaboré des politiques spécifiques couvrant le code de conduite des affaires, l'inclusion, la diversité, l'équité et l'action (IDEA), la santé, la sécurité et l'environnement (HSE) et les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Nous avons également des Instructions Générales spécifiques sur la non-discrimination et la lutte contre le harcèlement, ainsi que sur le recrutement, couvrant l'attractivité et la rétention.
Actuellement, nous n'avons pas d'objectifs quantitatifs spécifiques associés à nos IRO matériels correspondant aux ESRS S1 et S2.
| Genre | Nombre de salariés (effectif) |
|---|---|
| Homme | 2 373 |
| Femme | 994 |
| Non communiqué | 9 |
|---|---|
| TOTAL | 3 378 (a) |
(a) À comparer avec la Note 25 en 6.1.5 des États Financiers Consolidés 2024.
| Activités | Effectif au 31 décembre 2024 |
|---|---|
| Sensing & Monitoring (SMO) | 1 448 |
| Geoscience (GEO) | 1 264 |
| HPC & Cloud Solutions (HPC) | 315 |
| Fonctions Supports | 208 |
| Earth Data (EDA) | 143 |
| Total | 3 378 |
| Nombre total de salariés | 3 378 |
|---|---|
| Nombre de salariés par région : EAME | 1 993 |
| Nombre de salariés par région : NAM | 697 |
| Nombre d'employés par région : LAM | 145 |
| Nombre d'employés par région : APAC | 543 |
| France | 951 |
|---|---|
| Royaume-Uni | 702 |
| États-Unis d'Amérique | 654 |
| Chine | 350 |
(a) Pour les pays avec >50 employés représentant >10% de l’effectif total.
| Nombre de salariés (effectif) | Femme | Homme | Autres | Pas renseigné | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Total des employés | 994 | 2 373 | 2 | 9 | 3 378 |
| Salariés permanents | 972 | 2 353 | 2 | 4 | 3 331 |
| Employés temporaires | 22 | 20 | 0 | 5 | 47 |
| Salariés à heures non garanties | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Nombre de salariés | % |
|---|---|
| Moins de 30 ans |
| 30-50 ans | 1 997 | 59 % |
|---|---|---|
| Plus de 50 ans | 939 | 28 % |
| ICP 2024 | Taux de rotation (a) | 11,3 % |
|---|---|---|
| Taux de Rotation volontaire (hors départs à la retraite) (b) | 5,3 % | |
| Nbre d’employé qui ont quitté le Groupe durant la période | 390 | |
| Ancienneté des employés (c) | 13,4 ans | |
| Indice d'égalité FRANCE CGG services SAS (méthode par indice) | 94 | |
| Indice d'égalité FRANCE Sercel SAS (méthode par catégories socio-professionnelles) | 88 | |
| Répartition par sexe (M/F) | 70 % / 30 % | |
| Diversité des sexes dans les 10 % de postes à responsabilité les plus élevés | 25 % |
(a) Le pourcentage de rotation du personnel est calculé en divisant le nombre de salariés ayant quitté l'entreprise par la moyenne des effectifs au début de la période (i.e le 31 décembre 2023) et à la fin de la période (i.e le 31 décembre 2024).
(c) Nombre total d'années de service chez Viridien au 31 décembre 2024 rapporté à l'effectif au 31 décembre 2024.
● Aux Pays-Bas, nous disposons d'un manuel de l'employé
Viridien a signé plusieurs conventions collectives dans certains des pays où nous opérons, chaque fois que cela était possible ou requis par la loi.
● À Singapour, nous avons conclu avec le syndicat une convention collective valable jusqu'au 31 décembre 2024 qui couvre la plupart des éléments du manuel de l'employé (procédures de règlement des griefs et de licenciement, conditions générales d'emploi, négociation salariale, flexiwork et avantages sociaux) ;
● Dans le nord du Pays de Galles (Royaume-Uni), nous avons conclu avec le syndicat UNITE un accord de reconnaissance qui couvre tous les salariés de nos établissements du nord du Pays de Galles et qui prévoit la consultation, la négociation et l'accord sur toutes les modifications des conditions générales - salaires et avantages sociaux, politiques, etc. pour tous les salariés de l'unité de négociation ;
● Au Brésil, nous disposons d’un accord syndical établi chaque année entre Viridien et Sindaut. L'accord couvre la négociation salariale et les avantages sociaux ;
Nous n'avons pas besoin d'accord avec nos salariés de représentation par un comité d'entreprise européen (CEE), un comité d'entreprise de Societas Europaea (SE) ou un comité d'entreprise de Societas Cooperativa Europaea (SCE).
(pays avec >50 empl. représentant >10% total emp.)
(pays avec >50 empl. représentant >10% total emp.)
(pays avec >50 empl. représentant >10% total emp.)
| 0-19 % | ||
|---|---|---|
| 20-39 % | ||
| 40-59 % |
Nous affirmons notre engagement à veiller à ce que tous les employés reçoivent un salaire adéquat qui respecte ou dépasse les normes locales en matière de salaire minimum vital et qui est conforme aux lois et réglementations en vigueur. Nos politiques de rémunération sont conçues pour assurer un niveau de vie équitable, en tenant compte de la diversité des contextes géographiques et économiques dans lesquels nous opérons. Les structures salariales font l'objet d'un examen régulier afin de s'aligner sur les salaires de référence et de tenir compte de l'évolution de la conjoncture économique. Cet engagement souligne notre volonté de promouvoir la justice, l'équité et le bien-être de tous les employés au sein de notre organisation.
Nous confirmons que tous nos employés au niveau mondial, définis comme des employés réguliers et à durée déterminée, reçoivent un salaire minimum équitable conformément aux législations locales applicables.
Le salaire horaire brut a été calculé en divisant le salaire annuel de chaque employé par le nombre total d'heures travaillées. Les données ont ensuite été normalisées dans une devise commune en utilisant les taux de change applicables, en tenant compte de l'ensemble des effectifs de l'organisation, sur la base des effectifs au 31 décembre 2024, sans exclure les absences pour congés. Le salaire horaire brut moyen de tous les employés, à l'exception du DG, est de 34,99 USD. Sur la base de ce qui précède et en utilisant la formule de calcul, l'écart de rémunération entre hommes et femmes s'élève à 12,33 % pour 2024. Le Directeur Général a été exclu de l'indicateur de performance, car nous considérons que cela pourrait biaiser le pourcentage.
Les éléments de rémunération utilisés pour calculer le ratio de rémunération annuelle totale pour l'ensemble des salariés, sur la base des effectifs au 31 décembre 2024, sans exclure les absences pour congés sont définis comme suit :
Formule de calcul de la rémunération totale: (Salaire annuel en USD + Primes payées en 2024) x (1 + Majoration liée aux bénéfices sociaux) + (AP+AR) x Juste valeur des actions) + LLT. En utilisant les éléments de rémunération totale et la méthode de calcul ci-dessus, le ratio de rémunération totale annuelle pour tous les salariés (à l'exclusion de la personne la mieux payée) s'élève à 32 en 2024.
Notre approche de la santé, de la sécurité et de l'environnement (HSE) est au cœur de notre objectif, qui est de veiller à ce que Viridien, en soutien direct de notre slogan "Care and Protect what Matters", reste une entreprise saine, sûre et respectueuse de l'environnement. Les principes HSE sont intégrés dans notre gestion des risques, notre planification des activités et nos processus. Nous croyons que tous les incidents peuvent être évités et nous nous efforçons de ne causer aucun dommage à notre personnel, à l'environnement et aux communautés au sein desquelles nous opérons. Nous révisons régulièrement notre politique en matière de santé, de sécurité et d'environnement afin de nous assurer que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles de nos employés et de nos sous-traitants. Nous reconnaissons les conventions et les lois de l'Organisation internationale du travail (OIT) et nous nous conformons à toutes les réglementations nationales applicables en matière de santé, de sécurité et d'environnement ainsi qu'aux normes industrielles. Nous contribuons également activement à l'avancement des normes et des meilleures pratiques de l'industrie à travers notre participation active au sein du comité HSE de l'EnerGeo Alliance et aux groupes de travail organisés par l'International Oil and Gas Producers (IOGP).
Nos principes HSE sont les suivants:
Des rapports transparents et une communication rapide et efficace sont essentiels à la bonne gestion de la santé et de la sécurité au travail. C'est pourquoi Viridien a des attentes explicites en matière de remontée d’information sur tous les événements liés à la santé et à la sécurité au travail.
PRISM est le système d’information développé en interne pour tous les incidents HSE, de responsabilité sociale et InfoSec. La plateforme est déployée sur tous les sites de Viridien et est accessible à l'ensemble de nos employés. Il nous permet également de produire des analyses, de surveiller les performances, de gérer les actions et d'enregistrer les évaluations des risques avec les mesures d'atténuation associées. Les incidents au sein de PRISM sont évalués selon une approche basée sur les risques et analysés pour permettre une meilleure compréhension de leur cause et éviter qu'ils ne se reproduisent.
sur chaque site opérationnel ; elles intègrent l'historique des incidents enregistrés dans le système d’information du Groupe ainsi que dans la base de données partagée avec EnerGeo Alliance, couvrant plusieurs décennies d'incidents. Notre programme HSE est soutenu par une équipe représentée à tous les niveaux de l'entreprise. Le Directeur du Développement Durable (DDD), responsable du HSE et du développement durable, rend compte directement au Directeur Général (DG) et est un membre actif du Comité Exécutif du Groupe.
Un comité du conseil d'administration composé de trois administrateurs, du DG et du DDD se réunit trois fois par an pour examiner systématiquement les performances HSE globales, y compris les presque-accidents, et se concentrer sur des risques spécifiques afin de revoir les mesures qui ont été mises en œuvre pour atténuer leur impact sur les employés et les sous-traitants.
En 2024, nous avons déployé les objectifs triennaux 2025-2027 de notre programme "Care & Protect". Définis par notre Directeur Général, ils présentent les objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance du groupe en y intégrant des objectifs HSE qui soulignent à la fois le fait que tous les accidents peuvent être évités et l'importance de la proactivité en matière de santé et de sécurité au travail.
Les divisions opérationnelles définissent chaque année un ensemble d'objectifs spécifiques alignés sur les objectifs triennaux du groupe. Pour favoriser leur mise en œuvre, les directeurs exécutifs et les responsables opérationnels ont des objectifs personnels spécifiques sur le sujet. Nous récompensons également les initiatives ESG lors de nos prix "Care & Protect", un événement annuel qui examine les meilleures pratiques au sein du groupe en matière de HSE et de développement durable.
Suivi des consommations et sobriété énergétique : l'objectif du projet était de mieux comprendre l’utilisation de l'énergie et de lancer des plans de réduction de la consommation sur l'ensemble du site SMO de Nantes en France. Suite à cette analyse, différentes actions ont été mises en œuvre pour déclencher des économies d'énergie :
Déploiement de 27 outils de mesure SMART IMPULSE connectés à des endroits clés du site afin d'identifier et de surveiller l'utilisation principale de l'énergie. L'application permet de répartir la consommation par type d'utilisation (informatique, fabrication, chauffage, ventilation ou climatisation). Le contrôle a lieu toutes les 10 minutes, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, ce qui permet d'identifier les possibilités de réduction de la consommation d'énergie.
Viridien a mis en place un système de veille et de surveillance de la sureté afin d'identifier et d'évaluer les menaces dans les zones exposées aux risques de sureté. Les projets dans les zones à risque sont examinés au plus haut niveau de la hiérarchie. Leur évaluation s’appuie sur l’avis d’experts en sureté. Des plans de sureté locaux, liés au site ou au projet, sont mis en place. En outre, tous les membres du personnel concerné reçoivent régulièrement des informations sur la sureté dans leur pays d'activité. Viridien souscrit au Code de Conduite International des Prestataires de Services de Sureté Privée. Viridien reconnaît en outre l'importance des Principes Volontaires sur la sécurité et les droits de l'homme et aide ses clients à les mettre en œuvre. Toutes les demandes de voyage vers des zones à haut risque font l'objet d'un processus d'examen et de validation au niveau du groupe, jusqu’au Directeur Général.
Dans le cadre de leurs fonctions, nos employés et nos sous-traitants sont confrontés à divers risques en matière de santé, de sécurité et de sûreté. Ces risques englobent les problèmes de santé physique et mentale découlant des conditions de travail, des accidents potentiels et, pour certaines fonctions, des problèmes de sécurité liés aux lieux de travail et aux responsabilités. Notre engagement à donner la priorité au bien-être de notre personnel et de nos contractants est primordial, et la santé au travail est une pierre angulaire de notre approche. Parmi les risques auxquels notre personnel est confronté, on peut citer les équipements inadéquats ou mal conçus, qui peuvent entraîner des troubles musculosquelettiques et une augmentation de la charge mentale. En outre, il existe un risque contagion à travers les maladies infectieuses telles que le SRAS-CoV-2.
Les mesures suivantes ont été mises en place pour atténuer les risques pour la santé physique et mentale :
100% de nos employés et les sous-traitants directement sous notre contrôle sont couverts par notre système de gestion de la santé et de la sécurité qu’ils soient au bureau, à la maison ou en voyage d'affaires. Cette couverture s'étend également localement au respect des normes et directives légales et reconnues sur chaque site. Les statistiques HSE suivies et publiées reflètent ce périmètre de couverture et sont conformes aux normes de notre industrie, selon le standard de l'”Occupational Safety and Health Administration” (OSHA) et les lignes directrices de l'”EnerGeo Alliance”.
Les calculs utilisés dans les indicateurs clés de performance relatifs aux taux de fréquence (taux de fréquence du nombre total de cas enregistrables et taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt) définissent les cas et les incidents applicables par million d'heures travaillées. Ce taux est calculé à l'échelle du Groupe et au niveau des divisions opérationnels et des sites, à des fins de comparaison précise, ce calcul s'applique également lorsqu'il y a moins de 50 personnes dans la région où le taux est calculé.
L'enregistrement des maladies du travail inclut les problèmes de santé aigus, récurrents et chroniques causés ou aggravés par les conditions ou pratiques de travail. Il s'agit notamment des troubles musculosquelettiques, des maladies cutanées et respiratoires, des cancers malins, des maladies causées par des agents physiques (par exemple, perte d'audition due au bruit, maladies causées par les vibrations). Lorsque la législation locale l'exige, les maladies mentales sont également enregistrées (par exemple, l'anxiété, le syndrome de stress post-traumatique). Nous incluons dans nos divulgations des exemples de cas décrits dans la liste des maladies professionnelles de l'OIT.
| Décès | 0 |
|---|---|
| Taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail (LTIF) (b) | 0,44 |
| Nombre total de jours perdus pour cause d'accidents du travail | 33 |
| Taux de gravité (c) | 0,004 |
| Taux de fréquence du nombre total de cas enregistrables liés au travail (TRCF) (a) | 0,99 |
| Total des cas enregistrables liés au travail (e) | 9 |
| Total des cas de maladies professionnelles enregistrables | 0 |
| Heures d'exposition (en millions)(d) | 9,1 |
(a) Nombre de cas enregistrables (FAT : décès, LTI : accidents avec arrêt de travail, RWC : cas de travail restreint, MTC : cas de traitement médical) par million d'heures d'exposition.
(b) Le nombre d'accidents avec arrêt de travail (y compris les accidents avec arrêt de travail) par million d'heures d'exposition.
(c) Nombre de journées de travail perdues par millier d'heures d'exposition.
(d) Nombre total d'heures de travail, à l'exclusion des congés, des maladies et autres absences. (160 heures par personne et par mois).
(e) Ne comprend pas un incident en France avec 38 jours d'arrêt, en dehors des heures de travail lors d'une activité récréative non obligatoire en marge d'un séminaire de direction, classé comme non lié au travail.
| Décès | 0 |
|---|---|
| Taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail (LTIF) | 0,14 |
|---|---|
| Nombre total de jours perdus pour cause d'accidents du travail | 10 |
| Taux de gravité (c) | 0,001 |
| Taux de fréquence du nombre total de cas enregistrables liés au travail (TRCF) (a) | 0,71 |
| Total des cas enregistrables liés au travail (e) | 5 |
| Total des cas de maladies professionnelles enregistrables | 0 |
| Heures d'exposition (en millions)(d) | 7,0 |
| Décès | 0 |
|---|---|
| Taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail (LTIF) | 1,44 |
| Nombre total de jours perdus pour cause d'accidents du travail | 23 |
| Taux de gravité (c) | 0,011 |
| Taux de fréquence du nombre total de cas enregistrables liés au travail (TRCF) (a) | 1,91 |
| Total des cas enregistrables liés au travail | 4 |
| Total des cas de maladies professionnelles enregistrables | 0 |
| Heures d'exposition (en millions)(d) | 2,1 |
Attirer et retenir les talents
Viridien évolue dans un marché concurrentiel en matière d'acquisition et de rétention des talents. En soutenant notre activité principale dans les domaines des géosciences, des données terrestres, de la détection et de la surveillance, des services HPC et Cloud, tout en explorant des activités au-delà de notre cœur de métier, l'entreprise s'est positionnée comme un leader mondial en Technologie et en HPC. Cela a entraîné un changement dans les compétences clés attendues de nos employés.
Pour recruter les talents clés dans ce nouveau contexte, nous devons offrir un environnement de travail attractif et durable sur nos marchés actuels et futurs, tout en proposant des opportunités de carrière motivantes.
La rétention de nos talents est également une priorité majeure. La satisfaction de nos clients grâce à des produits et services de haute qualité est directement liée au développement des compétences de nos employés, à la mise en place d'opportunités de carrière claires et à la garantie d’un environnement de travail optimal. Ces éléments sont essentiels pour dépasser les attentes de nos clients. En construisant et en favorisant un environnement diversifié, inclusif et équitable, nous renforçons notre capacité à résoudre des problèmes complexes pour nos clients et devenons une entreprise où les gens veulent travailler et avec laquelle ils souhaitent collaborer.
Nous adressons l’attractivité dans un paragraphe dédié de notre politique RH globale:
Nous n’avons pas d’objectif spécifique en matière d’attractivité en dehors de l’identification de nos talents et leur suivi de carrière. Nous mesurons et analysons le taux de rotation volontaire et plus particulièrement celui des talents et nous organisons systématiquement des entretiens de départs pour en comprendre les raisons et prendre les mesures correctives si nécessaire.
Nous avons lancé plusieurs initiatives dans ce domaine, elles sont abordées dans la suite de cette section.
En 2022, nous avons lancé une enquête sur l'engagement des employés en partenariat avec “Great Place to Work”. Avec un taux de participation de 76 %, cette enquête a permis d’identifier les points forts du Groupe ainsi que les axes d’amélioration. Un plan d’action et de communication global a été mis en place autour des thèmes suivants : "Communication d’Entreprise", "Environnement de Travail Positif", "Équité et Reconnaissance" et "Leadership".
Fin 2024, l’entreprise a organisé une deuxième enquête d’engagement avec “Great Place to Work” afin de mesurer les progrès réalisés et de poursuivre l’amélioration des actions déjà mises en œuvre. Le taux de participation à la nouvelle enquête s'est amélioré pour atteindre 80 %. Nous sommes encore en train d'analyser les résultats afin d'identifier de nouvelles opportunités d'amélioration et de déployer des plans d'action pertinents.
Nous avons mis au point un processus de recrutement global pour gérer toutes les offres d'emploi et les candidatures disponibles. Notre système de suivi des candidats (ATS) est un outil intelligent qui publie les offres d'emploi là où elles peuvent avoir le plus d'impact, comme les sites d'emploi, les groupes professionnels et les médias sociaux. Il promeut également nos offres d'emploi auprès des candidats qui correspondent le mieux au profil que nous recherchons, ce qui signifie que ceux qui ne sont pas activement à la recherche d'une opportunité d'emploi chez Viridien seront informés des emplois et des carrières que nous offrons.
Nous avons également redéfini notre marque employeur autour d'une proposition de valeur actualisée pour les employés afin d'accroître la notoriété de notre entreprise et la connaissance de nos activités et de nos opportunités de carrière. Nous souhaitons ainsi modifier la perception qu'ont les candidats potentiels de notre entreprise et, en fin de compte, améliorer notre attractivité. Cette évolution de notre marque employeur a débuté en 2019, s'est poursuivi en 2020 et a été finalisé en 2021, Viridien s'orientant vers des activités plus technologiques et numériques, nécessitant des profils techniques plus importants tels que des data scientists.
En 2023, nous avons évalué nos pratiques de recrutement et Viridien est un groupe multiculturel avec de nombreux sites d'embauche afin de déterminer nos points forts et nos opportunités. Nous avons tiré parti de ces informations en lançant plusieurs nouvelles initiatives pour nous aider à mieux attirer et retenir des talents diversifiés. Parmi ces initiatives, citons l'amélioration de notre processus d'embauche au niveau mondial, le renforcement de nos capacités de “sourcing” et de recrutement, et l'exploitation de nos médias sociaux pour renforcer les liens avec les candidats potentiels et mieux promouvoir notre culture d'entreprise à l'extérieur.
En 2021, Viridien a lancé une initiative mondiale appelée IDEA pour promouvoir l’Inclusion, la Diversité et l’Équité à travers l’Action au sein de l’entreprise. IDEA vise à sensibiliser nos employés et à mettre en œuvre des actions autour de trois axes : Attirer, Développer et Engager. Dans le cadre d'IDEA, un e-learning obligatoire a été mis en place pour tous les employés, avec un taux de participation actuel de 96 %.
De plus, comprenant que l’Inclusion, la Diversité et l’Équité (ID&E) sont essentielles à la performance, au dynamisme et à la capacité d’innovation de Viridien, le poste de “Global Head of ID&E” a été créé au sein de la fonction Ressources Humaines en 2022. Ce rôle, rattaché au Directeur des Ressources Humaines, pilote l'agenda ID&E à l’échelle mondiale.
En 2024, le Groupe a lancé sa politique IDEA pour renforcer son engagement en faveur d’un environnement de travail où l’inclusion est essentielle et où la diversité et l’équité sont célébrées au quotidien. Cette politique envoie un message clair d’action, en définissant les rôles et responsabilités de chacun. Elle favorise un environnement où chaque employé se sent valorisé, respecté et inclus.
Chez Viridien, nous nous efforçons de cultiver une culture unique, fondée sur le respect, l’inclusion et la diversité. Notre politique vise à créer un environnement de travail qui valorise la diversité des pensées, des identités, des cultures et des expériences. Nous mettons en place des mesures pour accroître la représentation des groupes sous-représentés, favoriser l’inclusion et éliminer les discriminations en respectant les exigences locales, en adoptant les meilleures pratiques internationales et en nous alignant sur les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, notamment sur l’égalité des sexes et la réduction des inégalités.
Chacun a la responsabilité de créer et de favoriser un environnement de travail inclusif.
Nous réaffirmons notre engagement en faveur de l’Inclusion, de la Diversité et de l’Équité à travers IDEA@Viridien, qui repose sur quatre principes fondamentaux :
Assurer la responsabilisation en intégrant IDEA à la stratégie commerciale et aux responsabilités des équipes.
Conseiller et accompagner la mise en place de ressources et de mesures pour un environnement de travail inclusif, diversifié et équitable.
Nos collaborateurs sont essentiels au succès de notre entreprise technologique de pointe. Chez Viridien, un environnement de travail inclusif, diversifié et équitable est un lieu où tous les employés sont valorisés, respectés, traités équitablement et peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous favorisons une culture non discriminatoire et offrons des opportunités équitables en matière d’emploi et d’évolution de carrière dans toutes nos Business Lines et Fonctions Support. Dans un monde en constante évolution, l’engagement à créer un environnement de travail positif et à tirer parti de la diversité des pensées est fondamental pour notre activité et les services que nous proposons.
Nous n’avons pas d’objectifs chiffrés spécifiques en matière de diversité, en dehors de l’amélioration continue de l’équilibre entre les genres à tous les niveaux de l’organisation, ainsi que dans nos Business Lines et Fonctions Support. Nous mesurons et analysons le taux de rotation volontaire des femmes, l’équilibre entre les genres dans nos recrutements et l’équilibre entre les genres dans nos promotions internes. Nous suivons régulièrement la tendance de ces indicateurs et prenons des mesures correctives si nécessaire.
Dans le secteur technologique et énergétique traditionnellement dominé par les hommes, Viridien encourage activement toutes les candidates à rejoindre le Groupe et souhaite participer activement aux efforts visant à accroître la diversité au sein de notre industrie. Pour l’année 2024, la proportion de femmes dans le Groupe, tous niveaux confondus, est de 30 %. (mode de calcul identique à celui de 3.3.1.1).
En 2024, le Groupe a lancé l'Instruction Générale sur la non-discrimination et la lutte contre le harcèlement, un document qui formalise l'engagement de Viridien contre la discrimination et les préjugés en milieu de travail. Cette Instruction Générale s'applique à tous les employés de Viridien, sans exception, et couvre toutes les formes de discrimination et de harcèlement, telles que définies et interdites dans ce document. Elle s'étend à tous les contextes et situations liés au travail, qu'ils soient physiques ou virtuels, incluant, sans s’y limiter, les bureaux, les réunions, les interactions en ligne, les e-mails et les événements organisés par l’entreprise.
Les principes énoncés dans ce document s'appliquent non seulement aux interactions entre employés, mais aussi aux relations avec des tiers, tels que les clients, les fournisseurs et les visiteurs. Les managers ont des responsabilités supplémentaires, ils doivent faire respecter ces normes de manière proactive, traiter rapidement tout incident signalé et promouvoir une culture de respect et d’inclusivité au sein de Viridien.
Viridien est convaincu que l’égalité des opportunités pour tous les candidats et employés est un élément essentiel pour attirer et retenir les talents. Nous nous engageons à garantir l’égalité des chances et l’égalité de rémunération pour tous nos employés, indépendamment du genre, de l’origine ou de tout autre facteur potentiellement discriminant.
Comme nos candidats cibles proviennent principalement des domaines des sciences et de la technologie, le Groupe est confronté à la réalité qu’un faible pourcentage de diplômés des filières STEM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) sont des femmes. C’est pourquoi nous mettons en place plusieurs actions et initiatives visant à accroître le nombre de candidatures féminines. Ces initiatives peuvent inclure des partenariats avec des établissements scolaires en participant et en promouvant des formations aux métiers industriels, scientifiques et techniques, avec l’ambition de lutter contre les stéréotypes et les idées reçues concernant la représentation des femmes dans certaines professions.
Les talents sont identifiés lors de notre exercice annuel d’évaluation des collaborateurs. Pour être considéré comme un talent, un individu doit démontrer un haut niveau de compétences managériales et/ou techniques, un comportement en adéquation avec les valeurs de Viridien, une performance solide et constante observée sur au moins deux évaluations annuelles consécutives, ainsi qu’un potentiel de progression verticale au sein de l’organisation. Une fois ces critères établis, un talent se distingue par des attributs spécifiques : la volonté et le potentiel de développement, la capacité à assumer des responsabilités élargies, des compétences en leadership et une certaine agilité.
Étant donné que l’identification des talents peut représenter un obstacle à la promotion des femmes, une attention particulière est portée à la réduction de tout biais dans l’identification et le développement des talents. L’objectif de Viridien est ici de renforcer son attention sur la diversité des genres dans les niveaux de management représentant les 10 % de postes aux plus hautes responsabilités au sein du Groupe.
À compétences égales, tous les employés, quel que soit leur genre, leur origine ethnique, leur nationalité, leur capacité physique ou leur orientation sexuelle, doivent pouvoir bénéficier des mêmes opportunités de carrière et de développement, y compris pour les postes de haut niveau dans les domaines professionnels, techniques et managériaux. L’appel à la promotion interne est fortement encouragé au sein du Groupe. Toutefois, dans une démarche visant à favoriser l’équilibre entre les genres, le Groupe cherche à promouvoir la nomination de femmes à des postes de haut niveau, actuellement majoritairement composée d’hommes.
L’objectif de Viridien est de continuer à porter une attention particulière à la promotion interne et au développement de carrière des femmes, en les encourageant à postuler à des opportunités professionnelles à forte dimension technique et managériale, afin d’accroître leur représentation dans les postes à plus haute responsabilité.
L’équité et la justice en matière de rémunération sont au cœur de notre philosophie de compensation. Le Groupe s’engage à ne pas pratiquer de discrimination en matière de rémunération. Une analyse quantitative est réalisée lors des cycles d’augmentation salariale, complétée par une approche qualitative et individuelle afin d’éviter tout biais de genre. L’objectif du Groupe est de poursuivre ses actions en ce sens, afin de garantir que l’équité salariale soit respectée à tous les niveaux de l’organisation. Depuis 2022, le Groupe a intégré des critères ESG incluant la diversité et la rétention, dans les indicateurs de performance applicables à son plan d’incitation à Long Terme. (se référer également à 3.1.2)
Afin de favoriser la rétention des femmes au sein du Groupe et de leur permettre d’évoluer en interne, Viridien veille à ce que les hommes et les femmes soient traités équitablement tout au long de leur carrière, que ce soit en matière de rémunération, de promotion ou de formation. Des actions spécifiques sont mises en place localement pour améliorer le taux de rétention des femmes dans ces différents domaines, notamment la formation, la promotion et l’égalité de traitement.
Pour permettre aux employés de concilier leur vie professionnelle et leur vie privée, le Groupe encourage la mise en place de conditions de travail flexibles, adaptées selon les législations locales. Le Groupe a également travaillé au développement du travail à distance, déployé en fonction des contextes locaux, favorisant l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et contribuant à la fidélisation des salariés et des femmes en particulier.
Conformément à la stratégie de Viridien, les IDEA Talks ont été introduits. Ces sessions virtuelles mondiales visent à mettre en avant l’observation des dates clés tout en renforçant les connaissances et l’engagement autour des thèmes figurant dans le calendrier de la diversité (IDEA Calendar). Cette initiative est ouverte à tous les employés des différentes implantations de Viridien à travers le monde.
Actuellement nous ne consolidons pas de données sur le handicap au niveau Groupe. Historiquement, l'absentéisme était le principal indicateur utilisé pour surveiller les absences liées au handicap et les congés maladie en général afin de déterminer si l'employé devait être mis en congé payé ou non payé. Lors de la mise en œuvre de Workday, il a été décidé de ne suivre que les indicateurs de genre au niveau Groupe, permettant à chaque pays de déterminer quelles mesures supplémentaires, telles que le handicap par exemple, devaient être suivies en fonction des réglementations locales.
L’entreprise propose des formations en ligne obligatoires sur l’inclusion, la diversité et l’équité, afin de sensibiliser les employés à l’impact des biais inconscients sur la prise de décision et les interactions au travail. Une autre formation obligatoire porte sur la prévention de la discrimination et du harcèlement, permettant aux employés d’identifier, de signaler et de traiter les comportements discriminatoires ou nuisibles. En complément, Viridien a publié un document détaillé contenant des instructions générales sur la non-discrimination et la lutte contre le harcèlement, qui fournit des directives claires sur la conduite attendue en milieu professionnel ainsi que sur les mesures de prévention et de gestion des manquements.
Pour renforcer l’inclusion, des Groupes de Soutien ont été mis en place afin d’encourager les employés à devenir des alliés actifs des groupes sous-représentés. Ces groupes favorisent un dialogue continu, offrent des espaces sécurisés pour l’expression de diverses perspectives et encouragent la collaboration pour instaurer une culture inclusive. De plus, Viridien organise des conférences mondiales en lien avec les thématiques de diversité définies dans le calendrier IDEA. Ces conférences réunissent les employés de tous les bureaux de Viridien à travers le monde, créant ainsi des opportunités d’échange et d’apprentissage à l’échelle internationale.
Viridien investit également dans son leadership en proposant l’atelier de Leadership Inclusif, qui équipe les managers d’outils et de stratégies pour constituer des équipes diversifiées et inclusives, gérer les comportements inappropriés et incarner des pratiques inclusives. Cet atelier souligne l’importance du rôle du leadership dans la promotion de la diversité et de l’inclusion et veille à ce qu’il soit en adéquation avec les valeurs de l’organisation.
Pour assurer la responsabilité et maintenir un environnement de travail respectueux, Viridien a mis en place des mécanismes et des canaux de signalement pour traiter les comportements inappropriés. Les employés sont encouragés à signaler toute situation de discrimination, de harcèlement ou de comportement inapproprié via des lignes d’assistance éthique confidentielles et par e-mail au comité d’éthique. Ces canaux sont soutenus par des protocoles clairs du comité d’éthique, garantissant une enquête et une résolution rapides des problèmes, afin que chacun se sente en sécurité et encouragé à s’exprimer.
Le Groupe s’engage à mettre en place des mesures efficaces pour favoriser l’équilibre entre les genres à tous les niveaux et aux plus hauts échelons de l’entreprise.
que le Comité en charge des Nouvelles Activités et des Fusions-Acquisitions. L’objectif d’équilibre entre les genres s’est également concrétisé lors des dernières nominations au sein du Comité Exécutif, avec la désignation de Sophie Zurquiyah au poste de Directeur Général en 2018, d’Agnès Boudot en tant que Vice-Présidente Exécutive HPC et Cloud Solutions en 2022, et d’Emma Muller au poste de Directrice des Ressources Humaines en 2024. Ainsi, la représentation des femmes au sein du Comité Exécutif, dirigé par une femme, atteint 27 % au 31 décembre 2024.
Le Groupe entend poursuivre sa politique de long terme visant à promouvoir l’accès des femmes aux plus hauts niveaux de gouvernance, y compris au sein de ses instances dirigeantes. À cette fin, le Groupe agit en accord avec les méthodes et objectifs définis par sa stratégie en faveur de la diversité.
Le niveau de top management comprend tous les employés occupant des fonctions managériales ou supérieures,
| Femmes au niveau du top management | 124 | 25,3 % |
|---|---|---|
| Homme au niveau du top management | 366 | 74,7 % |
En novembre 2021, le Conseil d'administration de la Société s'est fixé pour objectif d'atteindre 25,5 % de femmes dans les 10 % de postes les plus élevés en 2025. En 2024, la proportion de femmes dans cette catégorie s'élève à 25 %. La base de calcul des effectifs utilise la même méthodologie totale.
Nous nous engageons à établir un dialogue constructif avec nos employés et à fournir des canaux accessibles pour qu’ils puissent exprimer leurs préoccupations. Viridien encourage une culture de confiance et de communication honnête, avec des standards de comportement élevés alignés sur ses valeurs. Tout comportement inapproprié n’est pas toléré, et le signalement des violations ou préoccupations est encouragé.
Nous interagissons activement avec nos employés à travers des enquêtes régulières, des réunions ouvertes et des sessions de retour d’expérience structurées afin de nous assurer que leur voix est entendue et prise en compte dans les processus de décision. De plus, nous avons mis en place des mécanismes de réclamation ouverts et confidentiels, tels que des lignes d’alerte et des canaux dédiés au sein des ressources humaines, pour traiter rapidement et de manière transparente les préoccupations liées au travail.
manière confidentielle à tout moment, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. Les échanges restent confidentiels et anonymes. Toutes les alertes sont traitées dans le respect des lois en vigueur et en toute confidentialité. Les retours et perspectives des employés sont des éléments clés permettant à Viridien de mieux comprendre ses points forts et ses axes d’amélioration. Great Place to Work (GPTW) est un organisme indépendant de conseil et d’évaluation qui a mené les enquêtes en 2022 et 2024. En tant que partenaire impartial, GPTW garantit l’anonymat des réponses à travers des rapports agrégés et agit en conformité avec les réglementations et normes en matière de protection des données. En 2022, le taux de participation des employés était de 76 %, passant à 80 % en 2024.
Viridien s’efforce continuellement d’être une entreprise où les employés ont confiance en leur direction, sont fiers de leur travail et collaborent efficacement avec leurs collègues. L’enquête GPTW se concentre sur l’expérience et la perception des employés, ainsi que sur les pratiques managériales de l’organisation. Trois relations fondamentales sont au cœur de l’enquête : la relation avec la direction, la relation avec les collègues et la relation avec le travail lui-même. Les questions de l’enquête sont réparties en cinq dimensions : crédibilité, respect, équité, fierté et camaraderie.
Les principaux domaines d’action identifiés à partir des enquêtes de 2022 et 2024 sont le leadership engageant, la communication d’entreprise, l’équité et la reconnaissance, ainsi que l’environnement de travail positif. Un thème central dans la mise en œuvre des plans d’action est « nous faisons de notre entreprise un excellent lieu de travail », soulignant que l’ensemble de l’organisation, ainsi que chaque employé, contribuent à créer une expérience de travail positive et productive.
Viridien vise à avoir un impact sociétal positif dans les communautés locales où chacun de nos sites est implanté, en encourageant les employés à entreprendre des actions positives.
Tous les principaux sites de Viridien des divisions Geoscience, EDA et HPC, disposent d’un Comité de Développement Durable, avec les objectifs de responsabilité sociale suivants, déployés en 2024 :
Nous nous engageons à répondre aux préoccupations importantes de nos employés, à gérer les risques associés et à saisir les opportunités pour favoriser un environnement de travail durable et bienveillant :
L’efficacité de ces actions est régulièrement revue par le Directeur des Ressources Humaines à l’aide d’indicateurs de performance, de retours des employés et d’évaluations indépendantes, garantissant une amélioration continue et une cohérence avec notre stratégie.
Les initiatives locales ne sont pas gérées au niveau du Groupe, et les décisions sont prises par chaque Comité ou site. En 2024, la maturité des Comités a continué de se renforcer avec la mise en place de nouveaux canaux internes de médias sociaux facilitant les échanges et le partage des bonnes pratiques et des idées au sein des communautés globales de Viridien.
En 2024, nous avons maintenu le même niveau d’engagement en matière d’initiatives de développement social que l’année précédente. Nos actions locales de développement social ont couvert les services d’intérêt général, les associations caritatives, la préservation de l’environnement, l’éducation, la santé et la sécurité. Toutes les initiatives sont suivies dans PRISM, notre système d’information. Le type d’initiatives, la description et l’avancement sont directement renseignés dans l’outil. 121 projets ont été soutenus en 2024.
À l’occasion de la Journée de la Terre 2024, de nombreux sites ont organisé des projets environnementaux, entre autres un événement de recyclage d’équipement électronique, de batteries et de plastique dans nos bureaux de Houston, et au Royaume-Uni, un expert en faune et un spécialiste de la conservation animale ont présenté une sélection d’animaux rares et menacés aux employés afin de les sensibiliser à leur protection.
Tout au long de 2024, plusieurs sites ont participé à diverses activités de nettoyage dans les espaces verts, rivières et plages locales, notamment en Australie, au Canada, en Chine, au Mexique et en Norvège. Les employés de Viridien ont également pris part à diverses initiatives de collecte et de recyclage des déchets dans le monde entier, y compris en Australie, au Canada, en Chine, en Malaisie et au Royaume-Uni.
Les employés de Viridien ont poursuivi leur soutien aux banques alimentaires, vestimentaires et d’hygiène en faisant des dons, en récoltant des fonds et en offrant de leur temps en tant que bénévoles. Tout au long de l’année, nos bureaux de Houston et de Massy ont participé à des campagnes de don de sang.
Sur le site de Perth, 20 employés ont fait du bénévolat pour l’association “Wheelchairs For Kids Australia” (WFKA), où ils ont contribué à l’assemblage de plus de 20 fauteuils roulants pour améliorer la vie d’enfants en situation de handicap à travers le monde. Au Royaume-Uni, en collaboration avec l’entreprise caritative “O3e”, 45 employés d’EDA ont consacré leur journée de cohésion d’équipe à un "défi de construction de vélos", à l’issue duquel 12 vélos ont été donnés à des associations locales.
Pour venir en aide aux populations touchées par des crises humanitaires dans le monde, Viridien a continué à soutenir le CICR en doublant les dons des employés jusqu’à 25 000 USD.
Les employés de Viridien ont soutenu 43 initiatives éducatives en 2024. Par exemple, les employés de notre site en Oman ont consacré plus de 100 heures à organiser un atelier de deux jours sur le traitement des données sismiques au laboratoire Geovation de l’Université Sultan Qaboos (SQU) pour 14 étudiants en géosciences.
Des campagnes de vaccination contre la grippe sont organisées sur la plupart de nos grands sites, ainsi que des ateliers tout au long de l’année sur la santé mentale et le bien-être.
En collaboration avec EFI Automotive, une entreprise internationale indépendante qui développe des capteurs innovants, des actionneurs et des produits technologiques pour l’industrie automobile, une équipe d’ingénieurs de notre division “Sensing & Monitoring” (SMO) participe activement à Axandus. Ce groupe d’experts spécialisés dans la conception de produits, l’industrialisation et le développement commercial international aide les entreprises innovantes du secteur de la mécatronique et des objets connectés à se développer rapidement pour la production de masse et les marchés internationaux.
Parmi ces startups, Axandus a travaillé en 2021 avec Morphosense, une entreprise innovante spécialisée dans la surveillance de l’intégrité structurelle. En 2023, SMO a acquis les actifs de Morphosense, dont les solutions sont désormais intégrées dans le portefeuille de surveillance structurelle de SMO. Grâce à ses liens étroits avec les startups, Axandus alimente SMO en idées innovantes et contribue à leur mise en œuvre dans ses produits et processus.
En 2025, Viridien continuera à promouvoir ces ateliers et à former de nouveaux animateurs, afin de permettre aux employés intéressés de devenir facilitateurs Fresque du Climat et d’animer des sessions pour leurs collègues et les nouveaux arrivants.
| Nombre total d'initiatives de développement social | 126 |
|---|---|
| Service communautaire | 59 |
| L'éducation | 28 |
| Environnement | 29 |
| Santé et sécurité | 10 |
| Nombre de salariés impliqués dans le bénévolat | 1 336 |
| Nombre d'heures de bénévolat | 2 024 |
| Montants octroyés par Viridien et ses employés | 110 617 USD |
Viridien s'engage à accompagner le développement de ses employés tout au long de leur carrière. En favorisant une culture du feedback qui stimule les résultats et l'amélioration continue, l'organisation utilise une plateforme de gestion de la performance adaptable, axée sur le développement individuel et permettant une mise à jour flexible des objectifs en fonction des évolutions en temps réel.
Viridien soutient également l’identification des talents et du potentiel au sein de l’organisation grâce au cycle annuel de People Review et de Planification de la Succession, ainsi qu’à des initiatives continues d’apprentissage et de développement, incluant l’autoformation, le coaching, le mentorat et des programmes de développement du leadership.
formellement un taux d'achèvement précis sur la base des données disponibles. En 2025, avec le plein bénéfice du nouveau système de gestion des ressources humaines déployé à l'échelle mondiale, nous prévoyons de générer des mesures de performance plus cohérentes à l'avenir. La gestion de la performance chez Viridien repose sur les axes suivants :
Nous avons mis en place un Programme d’Assistance aux Employés (EAP) en partenariat avec des experts afin de fournir un soutien confidentiel aux employés qui en auraient besoin. Ce programme couvre divers aspects personnels tels que le bien-être mental, l’assistance juridique, la planification financière, ainsi que l’aide aux enfants et aux personnes âgées.
Viridien attend de tous ses employés qu'ils respectent les normes d'intégrité les plus strictes, tant dans leurs processus opérationnels que dans leur conduite des affaires. L'éthique des affaires chez Viridien est centrée sur la création de valeur tout en adhérant aux lois et réglementations en vigueur et en faisant la promotion des comportements éthiques.
Viridien a traditionnellement géré l'éthique par l'intermédiaire du comité d'éthique et du département de conformité. Le comité d'éthique est constitué de cinq membres (avec des représentants des ressources humaines, des divisions EDA, Geoscience et SMO, et le responsable de la conformité du groupe), basés dans des sites différents, pour assurer à la fois une diversité géographique et professionnelle.
Le Conseil d'Administration de Viridien, son DG, l'équipe de direction ainsi que le Comité d'Audit et de Gestion des Risques, le Département de la Conformité et le Comité d'Ethique jouent un rôle crucial dans la supervision de la conduite des affaires, en garantissant la conformité grâce à des procédures solides et en encourageant une culture de responsabilité. Ces parties prenantes apportent leur expertise en matière de conduite des affaires, en guidant les employés pour qu'ils alignent leurs actions sur la politique d'éthique et le code de conduite des affaires de Viridien, et en renforçant l'engagement de Viridien en faveur de pratiques responsables et éthiques.
Viridien s'engage à faire la promotion d’une culture d'entreprise qui respecte les normes les plus élevées en matière de conduite des affaires. Nos politiques sont conçues pour favoriser un comportement éthique et assurer la conformité avec les lois applicables tout en s'alignant sur les valeurs de Viridien.
Elle est le pendant de notre Code de Conduite des Affaires qui décrit les attentes éthiques de l'entreprise en matière de protection de nos collaborateurs et de l'environnement, de protection de notre activité et de sa réputation, et de protection de nos actifs et de nos informations.
Le Code de Conduite des Affaires de Viridien a été mis à jour et publié le 16 juin 2024. Il résume, dans un cadre universel, les normes de conduite des employés de Viridien, nous aidant ainsi à agir en cohérence avec les Valeurs du Groupe. Il sert de guide pour chacun d’entre nous afin de garantir que nous fournissons nos produits et services avec intégrité. Ce code constitue une référence essentielle contenant des informations importantes que tous les employés doivent connaître – y compris une section dédiée indiquant où obtenir une aide supplémentaire et comment signaler une violation du Code de Conduite des Affaires ou toute préoccupation liée à un comportement illicite.
Le Code de Conduite des Affaires de Viridien définit les attentes éthiques de l’entreprise autour des thèmes suivants:
Nous inscrivons clairement dans notre CCA notre engagement à respecter et à promouvoir les droits de l'homme à l'échelle mondiale.
Le Code de Conduite des Fournisseurs de Viridien repose sur le Code de Conduite des Affaires de Viridien et établit les normes de base auxquelles les fournisseurs de Viridien sont tenus de se conformer. Viridien reconnaît et adhère aux dix principes du Pacte Mondial des Nations Unies. Nos fournisseurs font partie intégrante des opérations commerciales de Viridien. Nous nous engageons à travailler avec des fournisseurs qui exercent leurs activités de manière sûre, légale et éthique, dans le respect des employés, des communautés locales et de l’environnement. Par conséquent, nous demandons à nos fournisseurs de veiller à ce que leurs opérations soient menées en conformité avec les principes du Code de Conduite des Fournisseurs de Viridien.
Des ateliers et des présentations sur le Code de Conduite des Affaires de Viridien, la Politique d'Éthique et le programme de Conformité ont été organisés tout au long de l’année 2024 pour les lignes de métier, les fonctions support et les directeurs pays.
Six modules d’e-learning sont obligatoires au niveau du Groupe pour tous les employés sur différents sujets relevant du Code de Conduite des Affaires (conformité commerciale, harcèlement, anti-corruption, sécurité de l'information, etc.). Les formations obligatoires sont renouvelées tous les ans. Le module de Sécurité de l’Information a été revu et une nouvelle version a été publiée en septembre 2024.
Bien que les modules d'e-learning soient gérés dans le périmètre de chaque département, Viridien veille à ce qu'ils soient alignés sur les objectifs du Comité d'Éthique afin d'assurer une communication harmonisée au sein du Groupe.
Dans le cadre de notre engagement en faveur de pratiques commerciales éthiques, nous avons identifié les collaborateurs exposés à des risques potentiels de corruption afin de leurs proposer une formation ciblée en la matière. S'il est essentiel de sensibiliser l'ensemble des employés, nous sommes conscients que ceux qui exercent des activités à haut risque ont besoin d'une formation ciblée pour atténuer efficacement les risques de corruption.
Le processus d'identification du personnel exposé a été guidé par notre matrice des risques de corruption, élaborée à partir d'une analyse approfondie des processus de l'entreprise afin d'identifier les domaines vulnérables aux pratiques de corruption. Nous avons également évalué les facteurs aggravants, tels que les opérations dans les pays ayant un faible indice de perception de la corruption (IPC) et les interactions avec des intermédiaires tels que les consultants commerciaux, les transitaires et les agents.
Nous avons donc identifié les employés des familles de métiers exerçant des activités à haut risque, notamment la gestion de la chaîne d'approvisionnement, les ventes, le marketing et la gestion du support client, les approvisionnements et les achats, la logistique, le développement commercial et les ventes. En utilisant la liste des employés du groupe au 31 décembre 2024, nous avons identifié 283 employés exposés. Parmi eux, 271 employés ont suivi la formation en ligne sur la lutte contre la corruption, ce qui signifie que 96 % de la population exposée a terminé avec succès la formation en 2024.
En plus des modules d'apprentissage en ligne obligatoires, nous avons organisé 24 sessions de formation/ateliers sur des sujets spécifiques tels que « comment prévenir les conflits d'intérêts ».
| Module de formation | % d'achèvement au 31 décembre 2024 (a) |
|---|---|
| Lutte contre la corruption | 96 % |
| L'éthique | 96 % |
(a) Effectif au 31 décembre 2024.
Dans le cadre de notre initiative de sensibilisation globale, une communication régulière est envoyée aux employés par divers moyens. Pour s'assurer que cet engagement est respecté, le département Conformité de Viridien a pour mission de soutenir toutes les fonctions et tous les employés de Viridien dans leurs activités quotidiennes en s'impliquant et en donnant des conseils sur divers sujets, notamment la lutte contre la corruption, les lois et réglementations antitrust et la protection des données.
En 2024, neuf communications relatives à l’éthique et à la conformité ont été envoyées à l’ensemble des employés – par e-mail ou via des affiches placardées dans chaque site de Viridien. Ces communications abordaient des sujets tels que la protection des données, la lutte contre la corruption, le filtrage des tiers, la nouvelle composition du Comité d’Éthique, ainsi que des informations générales et des liens vers la hotline EthicsPoint de Viridien (plateforme d’alerte). Cette plateforme permet de signaler, en toute confidentialité ou anonymement, une violation du Code de Conduite des Affaires via un portail web ou une ligne téléphonique. Ces deux canaux sont disponibles 24h/24, 365 jours par an, dans 10 pays et en 10 langues.
Des actions ont été menées tout au long de l’année en fonction des événements internationaux afin de sensibiliser les employés : Journée de la Protection des Données, Journée de la Lutte contre la Corruption, Bonnes Pratiques et Interdictions en matière de Cadeaux de Fin d’Année, etc. Chaque communication est disponible sur le site internet interne de Viridien (In the Loop).
Viridien a développé et tient à jour une carte des risques en matière de lutte contre la corruption et le trafic d'influence. Cette carte identifie, évalue et hiérarchise les risques potentiels de corruption et de trafic d'influence dans l'ensemble des opérations et activités de l'organisation. Elle sert d'outil de base pour la mise en œuvre de mesures préventives et de contrôles efficaces, garantissant le respect des normes juridiques tout en encourageant une culture de transparence et d'intégrité.
Viridien encourage une culture de confiance et de communication honnête où les comportements inappropriés ne sont pas tolérés et où faire ce qu'il faut signifie également signaler les violations et/ou les inquiétudes. Viridien s'engage à respecter toutes les lois et réglementations nationales et internationales applicables ainsi que toutes les exigences relatives à la conduite des affaires dans les pays où nous opérons.
Ces matrices se présentent sous un format numérique (application logicielle) qui vise à faciliter le rapport à la direction et le suivi de nos plans d'action, tout en confirmant notre conformité avec les exigences de Sapin II. Dans le cadre de ce processus, le département de la conformité avec la contribution des parties prenantes des lignes d'activité et/ou des fonctions de soutien, a mis à jour et revu en 2024 tous les scénarios de corruption potentiels identifiés. En 2024, des indicateurs de risque clés (KRI) ont été définis et saisis dans l'outil numérique, pour un contrôle et une mesure continue de l'efficacité des actions ainsi que des politiques et procédures mises en place.
Nous confirmons qu'au cours de la période considérée, aucun incident de corruption n'a été signalé dans le cadre de nos activités. De même, aucune sanction ou condamnation n'a été prononcée à l'encontre de Viridien. Nous restons vigilants dans le suivi et l'application de nos politiques de lutte contre la corruption, soutenues par des contrôles internes, la formation des employés et des mécanismes de signalement confidentiel.
Tout employé ayant une violation ou une préoccupation à signaler peut en discuter avec (i) son supérieur hiérarchique, (ii) son représentant des ressources humaines, (iii) son conseiller juridique interne, (iv) son Responsable Pays, (v) le vice-président chargé de la conformité du groupe et/ou (vi) tout membre du comité d'éthique. Viridien encourage également ces propres employés, les tiers ainsi que les parties prenantes externes à utiliser son système d'alerte “EthicsPoint Hotline”, administré par un tiers indépendant sur une base web. Grâce à “EthicsPoint Hotline”, chacun a la possibilité de déposer un rapport confidentiel et anonyme via Internet pour alerter Viridien sur une préoccupation et/ou une violation présumée en rapport avec le Code de conduite des affaires.
La ligne d'assistance “EthicsPoint” est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. Les rapports reçus et enregistrés auprès de la ligne d'assistance EthicsPoint seront transmis au comité d'éthique de Viridien.
Toutes les alertes sont gérées par le comité d'éthique avec diligence, sur une base confidentielle et en conformité avec toutes les lois applicables. En 2024, trois plaintes liées au travail ont été signalées au Comité d'éthique. Les principales préoccupations soulevées dans ces plaintes concernaient des conflits d'intérêts et des questions de ressources humaines, y compris des allégations de traitement injuste et de harcèlement. Toutes les allégations ont fait l'objet d'une enquête approfondie conformément à nos procédures internes. Après un examen complet, le Comité d'éthique a conclu qu'il n'y avait pas eu de faute, car aucune preuve n'a été trouvée. Les dossiers ont donc été clôturés, et un rapport officiel et des recommandations ont été adressés aux employés et aux responsables concernés, ainsi que, le cas échéant, à l'équipe de direction, au DG ou au Comité d'audit et de gestion des risques. Pour l'instant, seules les plaintes signalées au Comité d'éthique font l'objet d'un suivi au niveau du Groupe.
En 2024, aucune amende, pénalité ou indemnisation pour dommages résultant d'incidents et de plaintes n'a été payée par la Société. Aucune violation ou incident en matière de droits de l'homme n'a été remontée au comité d’éthique en 2024.
Afin d'évaluer la confiance des employés et leur connaissance de nos structures et processus de conformité, nous avons lancé une enquête de conformité complète le 16 décembre 2024, à l'aide de Microsoft Forms. L'enquête a été distribuée à tous les employés par courrier électronique et conçue pour encourager la participation en permettant des réponses anonymes. Pour assurer une large participation, l'enquête est restée ouverte pendant un mois et a également été rendue accessible via notre plateforme interne, InTheLoop. Pour encourager davantage la participation, des e-mails de rappel ont été envoyés à tous les employés. Les résultats des 569 réponses sont détaillés dans le tableau ci-dessous :
À l'issue de l'enquête, une communication à l'échelle de l'entreprise a été envoyée pour remercier tous les employés de leur participation et réaffirmer notre engagement à améliorer le programme de conformité de Viridien en fonction de leurs précieux commentaires. Cette communication a également permis de rappeler les différents canaux disponibles pour signaler des préoccupations. Les employés ont été encouragés à utiliser Navex, notre prestataire de services tiers indépendant, qui offre une plateforme sécurisée et anonyme pour signaler tout comportement répréhensible sur le lieu de travail.
des préoccupations de bonne foi ne sera pas tolérée et participer à des activités publiques et politiques en tant que citoyens. Toutefois, les employés doivent déclarer qu'ils ne représentent pas Viridien dans leurs activités publiques ou politiques, qu'ils n'engagent pas les ressources de Viridien pour soutenir des candidats ou des partis politiques et qu'ils s'abstiennent de prendre part à toute décision d'une agence publique ou d'un autre organisme gouvernemental concernant Viridien.
Nous confirmons que notre organisation ne s'engage pas dans des activités d'influence politique ou de lobbying. Viridien observe une stricte neutralité politique et religieuse. Viridien s'engage à respecter le droit des employés à s'exprimer et à exprimer leurs opinions, ainsi que leur droit à
Pour cet exercice, aucune conséquence sur les activités du Groupe n’a été identifiée à ce sujet lors de la mise en œuvre des mesures de contrôle interne appropriées.
La performance globale de Viridien dépend en grande partie de la performance de nos fournisseurs en matière de livraison de produits et de services. S’ils représentent des opportunités en termes de qualité et de prix de leurs produits et services, de capacité de livraison, d’innovation, de partage des risques et d’accès à l’intelligence de marché, ils introduisent également des risques pour Viridien. Ces risques incluent d’éventuelles variations soudaines des éléments mentionnés, notre dépendance à leur technologie ou à leur capacité de production, leur impact direct et indirect sur leurs parties prenantes et sur l’environnement, ainsi que l’exposition de notre réputation en cas de non-adhésion à nos valeurs et principes de conformité. De plus, ils peuvent affecter la confidentialité et l’intégrité de nos données et systèmes, ainsi que la protection de notre propriété intellectuelle.
Conformément à sa politique environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), Viridien s’engage à construire une chaîne d’approvisionnement résiliente, durable, conforme et éthique qui intègre des considérations environnementales, sociales et économiques dans le processus d’approvisionnement, de production et de livraison des biens et des services. Viridien a mené des travaux sur l’identification des fournisseurs de rang 1, et a mis en place des politiques adaptées à ces fournisseurs.
Nos relations avec les fournisseurs sont régies par un cadre de politiques et de procédures du Groupe (y compris notre politique d’approvisionnement durable, nos codes de conduite et des procédures spécifiques couvrant chaque étape de l’approvisionnement et d’autres interactions avec les fournisseurs) qui sont mises en œuvre au sein de chaque ligne d’activité et unité de soutien. Les personnes désignées pour s’occuper de la chaîne d’approvisionnement au sein de chaque organisation sont chargées de veiller à ce que les performances des fournisseurs de Viridien soient correctement évaluées, conformément aux exigences minimales couvrant tous les aspects clés susceptibles d’avoir un impact sur nos performances et notre réputation.
Les interactions entre Viridien et ses fournisseurs sont régies par le respect, l’honnêteté, l’équité, la réactivité et l’impartialité, afin de promouvoir des relations de travail durables. Les fournisseurs sont tenus de signaler rapidement et en toute transparence à Viridien tout événement, problème ou risque émergent susceptible de perturber ou d’impacter les activités de Viridien, sa performance ESG ou sa réputation. Ils doivent également informer Viridien des actions entreprises et des progrès réalisés pouvant avoir un impact positif à cet égard.
Les fournisseurs doivent se conformer à l’ensemble des lois et réglementations nationales, régionales et locales en vigueur dans les pays ou régions où ils exercent leurs activités.
Les fournisseurs sont tenus de mesurer et de rendre compte régulièrement, via les canaux ou plateformes recommandés par Viridien, des indicateurs clés de leur performance ESG.
Les fournisseurs doivent former leur personnel et développer, communiquer et mettre en œuvre des stratégies d’amélioration continue de leur performance ESG, en mettant particulièrement l’accent sur les sujets identifiés par Viridien, tels que :
Les dépenses de Viridien auprès des fournisseurs externes se répartissent entre un large éventail de secteurs d’activité, mais se concentrent généralement (plus de 50 % en 2023) sur la sous-traitance de l’acquisition de données sismiques, les services d’ingénierie, la vente en gros de produits informatiques, l’immobilier et divers services de conseil. Ces secteurs sont principalement associés à des risques ESG liés à la santé et à la sécurité de leurs employés, à leur impact sur l’environnement, à la consommation d’énergie et d’eau, et à la corruption.
L’environnement de leur pays d’origine est également un marqueur important des risques ESG auxquels ils sont susceptibles d’être confrontés : 45 % de nos dépenses (2023) sont effectuées auprès de fournisseurs originaires des 10 pays présentant les risques ESG les plus faibles (selon Dun&Bradstreet), et moins de 10 % auprès de fournisseurs originaires de pays classés au-dessus de 50. Les risques associés sont principalement liés à la gouvernance (corruption) et aux impacts environnementaux.
Ces risques identifiés font l’objet d’une attention particulière dans notre analyse. À ce stade de notre analyse, le risque de violation des droits de l'homme dans notre chaîne de valeur en amont, qui a été identifié comme un impact négatif potentiel, est plutôt limité. À cet égard, les perspectives des travailleurs de la chaîne de valeur n'influent pas sur nos décisions ou notre stratégie. Nous poursuivrons notre analyse de la chaîne de valeur et nous fixerons des objectifs lorsque nous aurons une meilleure compréhension des enjeux.
Tous les nouveaux fournisseurs sont soumis à un processus de vérification préalable qui porte sur leur santé financière, leurs performances en matière de HSE et de ESG, ainsi que sur des questions de conformité spécifiques. La performance ESG des nouveaux fournisseurs d’importance est examinée par le biais de la plateforme de notre partenaire Altares, une plateforme web de confiance qui fournit des évaluations de durabilité. Les fournisseurs qui ne satisferaient pas à une exigence minimale seraient signalés pour faire l'objet d'un suivi spécifique ou seraient rejetés. Tous les fournisseurs doivent officiellement respecter notre Code de conduite des fournisseurs avant d'être acceptés.
En ce qui concerne nos dépenses pour 2024, plus de 50 % de nos fournisseurs, couvrant plus de 90 % des dépenses, sont évalués et suivis par le biais de la plateforme, et plus de 80 % de nos dépenses sont effectuées auprès de fournisseurs notés de Très bon à Moyen sur les critères ESG.
Les principaux fournisseurs sont définis en fonction de leur criticité au sein de notre chaîne d’approvisionnement concernée et du volume de nos transactions avec eux ; nous examinons régulièrement leur situation financière et leur position sur le marché, leur dépendance à l’égard de Viridien ainsi que les risques liés à leurs performances en matière de HSE et de développement durable, de sécurité de l’information, de conformité commerciale, de législation et de réglementation.
afin d’identifier tout risque et de concevoir des mesures d’atténuation. Des plans d’action spécifiques sont élaborés sur la base des performances évaluées et communiqués à ces fournisseurs. Les progrès réalisés par rapport à ces plans d’action sont examinés tous les trimestres et peuvent donner lieu à des mesures allant du retrait de la liste des fournisseurs « Focus » au retrait de la liste des fournisseurs. Cette pratique est déjà mise en œuvre pour certaines de nos activités, principalement dans notre division SMO et sera généralisée en 2025.
Notre Code de conduite des affaires (CCA), qui couvre la protection des personnes et de l’environnement, la protection des activités et de la marque, la protection des actifs et des informations, mentionne explicitement que chaque sous-traitant travaillant pour le Groupe doit se conformer au CCA.
Nous nous engageons à travailler avec des fournisseurs qui mènent leurs activités de manière sûre, légale et éthique, dans le respect des employés, des communautés locales et de l’environnement. Par conséquent, nous demandons à nos fournisseurs de veiller à ce que leurs activités soient menées conformément aux engagements énumérés et de signer notre Code de conduite des fournisseurs. Il couvre l’éthique des affaires, la conformité, les communautés locales, les droits de l’homme et du travail ainsi que la santé, la sécurité et l’environnement. Ce Code de conduite est daté et signé (le cas échéant) par nos fournisseurs. Si cela n’est pas possible (nos fournisseurs peuvent suivre leur propre Code de conduite et/ou être si importants qu’il serait impossible de suivre tous les codes de leurs clients), nous pouvons ajouter des conditions dans nos ordres d’achat mentionnant qu’ils doivent se conformer à notre Code de conduite des fournisseurs.
Il est important que notre personnel chargé des achats et de la chaîne d’approvisionnement soit mobilisé et formé aux risques, et plus particulièrement à la gestion des risques ESG. Viridien propose à son personnel une formation en ligne sur la lutte contre la corruption, qui sera complétée en 2025 par un module plus large sur l’approvisionnement responsable.
Nous avons procédé à une analyse approfondie de notre chaîne de valeur en amont et des risques qui y sont associés, afin de mieux hiérarchiser nos mesures d'atténuation et nos contrôles. Nous avons publié une politique d'achat durable, afin de fixer des orientations spécifiques dans ce domaine pour nos équipes et nos fournisseurs externes, au-delà du cadre général de notre politique ESG de groupe. Les principaux points d'attention fixés pour les deux prochaines années sont la santé, la sécurité et l'environnement, la mesure et la déclaration des émissions de gaz à effet de serre selon des normes reconnues, et la réduction de l'empreinte carbone. Les acteurs de la chaîne de valeur n'ont pas été directement impliqués dans la définition de ces objectifs. La performance ESG de Viridien a été réévaluée par EcoVadis, une plateforme web de confiance fournissant des évaluations de durabilité. Viridien a reçu une médaille de bronze pour sa performance ESG en 2024, ce résultat lui permet de figurer dans le top 35 % des entreprises évaluées par EcoVadis au cours des douze derniers mois. Un poste de responsable de la chaîne d'approvisionnement, de la performance des achats et du développement durable a été créé en 2024. Il a contribué à coordonner les actions de notre chaîne d'approvisionnement, à garantir l'alignement de notre stratégie d'approvisionnement, à assurer l'efficacité et la cohérence des processus dans toutes nos divisions et à établir les bases d’un plan d'amélioration continue de la performance ESG de notre chaîne d'approvisionnement. Un tableau de bord trimestriel des performances a été établi, qui synthétise pour la direction les activités de la chaîne d'approvisionnement et les principaux indicateurs opérationnels, financiers et ESG.
Nous n'avons aucune procédure judiciaire en cours pour retard de paiement.
Le processus de sélection et les activités d’approvisionnement de nos fournisseurs intègrent l’analyse des risques et des performances ESG. Ils doivent souscrire au Code de conduite de nos fournisseurs, qui fait explicitement référence aux dix principes du Pacte mondial des Nations unies, à la Déclaration universelle des droits de l’homme, à la Déclaration de l’Organisation internationale du travail relative aux principes et droits fondamentaux au travail, à la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement et à la Convention des Nations unies contre la corruption. Les fournisseurs de SMO doivent attester de leur adhésion au Code de conduite via un site Internet afin de permettre un suivi. Nous envisageons de développer le même système pour DDE à moyen terme. Par ailleurs nos Bon de Commandes reprennent les conditions générales de vente, qui stipulent que fournisseur confirme qu'il adhère aux règles éthiques les plus strictes, ainsi qu'au « Code de Conduite des Fournisseurs ».
Par cet engagement, ils s’efforcent de minimiser les impacts négatifs de leurs activités sur les communautés où ils opèrent et d’optimiser les impacts positifs potentiels.
Plus précisément, leur engagement en matière de droits de l’homme et de droits du travail comprend, entre autres, le fait de ne pas employer de travailleurs âgés de moins de 16 ans, de ne pas tolérer de traitement inacceptable, humiliant, menaçant, abusif ou d’exploitation des employés, de ne pas soutenir la traite des êtres humains et de ne pas faire travailler quelqu’un contre son gré.
Viridien investit massivement dans la recherche et le développement et s'appuie sur l'innovation pour offrir à ses clients des produits et des services différenciés. Une gestion efficace de nos droits de propriété intellectuelle est essentielle pour protéger nos investissements et nos innovations de pointe contre l'accès illégal à des sources externes, et pour garantir que Viridien respecte les droits de propriété intellectuelle appartenant à d'autres parties.
Nos droits de propriété intellectuelle sont gérés par des départements dédiés à la propriété intellectuelle qui travaillent en étroite collaboration avec les différents départements d'innovation de Viridien. Nous avons une politique de groupe qui prévoit des adaptations spécifiques pour chaque secteur d'activité, dans le but de prendre en compte les spécificités liées à leurs produits et services. Un document unique d'instructions générales portant sur diverses sections de la propriété intellectuelle, intitulé "Protection et gestion de la propriété intellectuelle", a été déployé au sein du groupe.
Nous continuons à mettre à jour notre documentation et nos procédures pour aider nos employés à comprendre les procédures à suivre pour toutes les questions de propriété intellectuelle. Notre département de la propriété intellectuelle fournit des conseils en interne et fait appel à des spécialistes externes pour aider le groupe sur des questions spécifiques si et quand elles se présentent. Tous les contrats de travail prévoient la protection des droits de propriété intellectuelle de Viridien.
Nous organisons régulièrement des examens de la propriété intellectuelle à différents niveaux de l'entreprise pour couvrir les développements et les problèmes technologiques internes. Nous vérifions régulièrement l'activité des concurrents en matière de brevets dans nos secteurs d'activité grâce à des observatoires de brevets spécialisés et nous compilons et mettons à jour plusieurs fois par an le paysage concurrentiel en matière de propriété intellectuelle pour les technologies de base et les technologies de diversification.
Dans le segment Geoscience, la protection des algorithmes innovants, des flux de travail et de l'intégration des systèmes est au centre de nos préoccupations en matière de propriété intellectuelle. L'équipe chargée de la propriété intellectuelle travaille en étroite collaboration pour définir la propriété de chaque élément des données que nous produisons et de leur utilisation, et pour prévenir toute confusion ou tout litige potentiel.
Dans le département HPC & Cloud Solutions, nous veillons à ce que nos innovations soient protégées, ce qui inclut nos algorithmes, nos flux de travail, nos solutions, nos connaissances et la conception de systèmes de centres de données innovants - y compris les technologies de refroidissement, tout en veillant à ce que tout développement nécessitant une protection spécifique par brevet soit également protégé.
Dans la division SMO, les équipes de développement de produits suivent une méthodologie appelée "Maestro" qui couvre, entre autres, les droits de propriété intellectuelle. Grâce à son déploiement complet, le développement de produits ou de services suit un flux de travail spécifique caractérisé par des étapes de validation qui incluent les questions de propriété intellectuelle.
Grâce aux actions mises en œuvre par le groupe, aucun litige pour violation de droits de propriété intellectuelle n'a été intenté contre Viridien en 2024, comme c'était le cas les deux années précédentes.
| Dépenses totales en capital (en millions de dollars US) | 57(a) |
|---|---|
| Part du chiffre d'affaires du groupe investie dans la recherche et le développement | 5 % |
| Part des recettes de SMO investies dans la recherche et le développement | 12 % |
| Part du chiffre d'affaires de Viridien (hors SMO) investie dans la recherche et le développement | 2 % |
| (a) Coûts bruts de Recherche et Développement |
| Titres | Brevets |
|---|---|
| Nombre de brevets DDE (hors HPC) |
Comme le groupe crée de la valeur en traitant des données, la gestion et la protection des données sont cruciales pour notre activité. Viridien met tout en œuvre pour protéger les informations de ses clients, de ses employés et de ses partenaires.
Nous disposons d'un système de gestion de la sécurité de l'information (SGSI) à trois niveaux. Son objectif est de prévenir les violations qui pourraient avoir un impact sur la confidentialité, la disponibilité et/ou l'intégrité des actifs. Les politiques sont définies au niveau du groupe (niveau 1) et s'appliquent à toutes les entités et à tous les secteurs d'activité. Ces politiques restent inchangées pour tous mais peuvent être adaptées au niveau des lignes d'activité par le biais de manuels et de procédures, de processus et de normes avec des objectifs plus spécifiques (niveau 2). Le troisième niveau couvre les lignes directrices et les formulaires. Les trois niveaux couvrent des sujets tels que la sécurité des ressources humaines, la sécurité opérationnelle, la gestion des incidents et les relations avec les fournisseurs.
La politique de sécurité de l'information du groupe (GISP) est signée par le directeur général pour l'ensemble du groupe. Un responsable de la sécurité de l'information (CISO) dirige une équipe dédiée à la sécurité de l'information chargée de superviser son application, avec le soutien des responsables régionaux de la sécurité de l'information et des responsables de la sécurité de l'information des entreprises. Le GISP s'applique à toutes les entités, y compris à notre division Sensing & Monitoring.
Nous avons mis en œuvre plusieurs mesures techniques pour sécuriser nos systèmes d'information. Ces contrôles comprennent, entre autres, des pares-feux de réseau avancés, des systèmes de détection d'intrusion, l'authentification multifactorielle, des réseaux privés virtuels (VPN) et la segmentation du réseau. Des mises à jour de sécurité et des signatures anti-malware sont systématiquement déployées. Une matrice des cyber-risques est maintenue et mise à jour au moins une fois par an, ainsi qu'en réponse aux incidents et aux événements actuels. L'efficacité des mesures prises pour gérer les risques est contrôlée par un tableau de bord d'indicateurs clés de performance internes.
Le CISO est placé sous la supervision du comité de pilotage du groupe (qui comprend le directeur général) et du comité d'audit et de risque du conseil d'administration. Viridien considère ses employés comme la ligne de défense la plus solide. À cet effet, la formation en ligne sur la sécurité de l'information est disponible en plusieurs langues, est obligatoire chaque année pour tous les employés et est régulièrement mise à jour pour refléter les nouvelles menaces émergentes.
En outre, le groupe effectue tous les deux mois des simulations d'hameçonnage pour tous les employés afin d'évaluer les niveaux de sensibilisation, ce qui nous permet de cibler efficacement les formations spécifiques. Tout employé qui soumet ses informations d'identification lors d'une simulation est inscrit à une formation en ligne dédiée à l'hameçonnage, avec un suivi en personne pour les employés qui soumettent à nouveau leurs informations d'identification. En 2022, nous avons procédé à un examen global du système de gestion de la sécurité de l’information (SGSI) du Groupe pour l’aligner plus étroitement sur le cadre de cybersécurité du National Institute of Standards and Technology.
En 2025, Viridien a l’intention de :
| ICP | 2024 |
|---|---|
| Nombre d’incidents InfoSec ayant un impact significatif | 0 |
| Taux de participation à l’apprentissage en ligne InfoSec(a) | 99 % |
| Nombre de personnes formées directement sur place par l’équipe InfoSec | 320 |
(a) Effectif au 31 décembre 2024.
Chez Viridien, nous croyons qu’un engagement indéfectible envers la qualité est fondamental à notre succès et constitue un moteur essentiel de valeur pour nos clients et investisseurs. Notre système de gestion de la qualité robuste nous permet de fournir en permanence des produits, des données et des services de premier ordre, répondant et surpassant les attentes de nos clients. Cela favorise des relations solides avec nos clients, la fidélisation, ainsi qu’une croissance durable, reflétant notre valeur : « Nous sommes animés par la volonté de dépasser les attentes ».
La politique qualité de Viridien, revue et signée par le Directeur Général en janvier 2025, vise à :
● fournir un service de la plus haute qualité à nos clients et améliorer constamment les performances internes et externes. Il s’agit d’un élément clé de la durabilité et de la performance financière de l’entreprise ;
● Contrôler la satisfaction des clients par le biais d'un processus formel d'évaluation de la performance des projets, en mettant en œuvre les enseignements tirés pour renforcer nos relations. Collaborer avec nos principaux fournisseurs et renforcer nos relations en mettant en avant nos intérêts communs. Respecter les exigences légales, réglementaires et les demandes de nos clients, ainsi que les normes industrielles pertinentes.
● Identifier et atténuer les risques susceptibles d'affecter la qualité de nos produits et services. Utiliser nos ressources de manière efficace grâce à de bonnes pratiques de gestion de projet ;
● Développer les compétences et les connaissances de tous nos employés afin de répondre à nos ambitions communes ;
● Améliorer continuellement la qualité et la performance de nos produits et services en s’appuyant sur nos talents et l’innovation technologique ;
● Développer un cercle vertueux d’amélioration des performances dans tous les aspects de notre activité, de nos produits et de nos services, y compris avec nos fournisseurs et sous-traitants, en s’appuyant sur nos talents et nos avancées technologiques.
● Intégrer les considérations de développement durable dans tous les aspects de nos activités commerciales.
L’application de cette politique est soutenue par des objectifs de qualité et de performance qui, bien qu’adaptés à chaque secteur d’activité pour être pertinents, sont guidés par deux objectifs primordiaux :
● contrôler la satisfaction des clients : prendre en compte les commentaires des clients, suivre les problèmes soulevés, mettre en œuvre des actions correctives et partager des exemples de pratiques exceptionnelles ;
● aligner les talents, l’organisation et le dialogue avec les salariés, afin que chaque activité soit reconnue comme leader dans son domaine.
La satisfaction client est suivie grâce à des enquêtes menées auprès des clients de Viridien ainsi qu'à des études externes. Cette approche combinée nous permet d’obtenir un retour direct sur un ensemble d’indicateurs de performance clés, d’évaluer notre performance par rapport à nos projets précédents et à nos concurrents directs.
De plus, l’utilisation du “Net Promoter Score” nous permet également de nous comparer à d’autres industries et de mesurer, en plus de la satisfaction, la fidélité à long terme de nos clients envers Viridien. Les retours que nous avons reçus en 2024 ont été extrêmement positifs (85 %), nous plaçant aux niveaux les plus élevés dans tous les secteurs évalués.
Les Objectifs Qualité annuels de Viridien définissent des cibles pour l’amélioration continue de nos produits, services et du système de qualité lui-même. Ces objectifs seront adaptés aux différentes lignes de métier, tout en restant alignés avec la Politique Qualité du Groupe, ainsi qu’avec la mission et les valeurs de Viridien.
L’avancement de ces objectifs et les autres indicateurs de performance qualité seront examinés régulièrement tout au long de l’année lors des revues de gestion des lignes de métier. Des rapports trimestriels fournissent ensuite aux collaborateurs une mise à jour des résultats en matière de satisfaction client. En complément, un rapport annuel sur la satisfaction client est envoyé chaque année à l’ensemble du personnel afin de présenter une vue d’ensemble des performances de l’année.
Nos projets intègrent généralement des enquêtes de satisfaction ponctuelles à différentes phases d’exécution. Cela nous permet d’être proactifs, d’améliorer notre niveau de service, nos résultats globaux et la satisfaction client tout au long de la phase de livraison des projets. Ces enquêtes sont suivies d’évaluations formelles à la fin du projet. Les évaluations de fin de projet sont envoyées aux équipes clientes travaillant directement avec nous afin de mesurer les succès et les axes d’amélioration de nos experts et de notre gestion de projet. L’interaction est constante tout au long d’un projet, et nous nous efforçons toujours de réagir immédiatement aux retours de nos clients.
Par ailleurs, nous impliquons de plus en plus les utilisateurs finaux sur les sites de nos clients afin de mieux comprendre l’application de nos livrables dans des conditions réelles et ainsi garantir la qualité technique supérieure de nos produits et services.
À l’instar des équipes projet et du management, les responsables grands comptes de Viridien suivent le développement de leurs projets. Ils sont les premiers interlocuteurs des clients en cas de problème ou d’opportunité et sont garants de la relation client à l’échelle globale.
du marché à l’égard de Viridien et sur la satisfaction de ses clients récents à l’égard de ses produits et services (elle n’interroge que les clients qui ont travaillé avec Viridien au cours des deux dernières années). Ce rapport est produit tous les deux ans et le prochain sera basé sur le matériel de recherche collecté en 2025. Nous utilisons cette enquête et ce rapport d’un tiers pour nous positionner sur le marché et identifier nos points forts et nos domaines d’amélioration potentiels. Un résumé du rapport est envoyé et examiné par le Directeur Général.
Pour notre division SMO la satisfaction du client est également synonyme de qualité. Nous nous engageons à répondre aux attentes de nos clients en termes de fiabilité, de qualité et de livraison des produits et services que nous fournissons. Nos clients attendent une qualité de service tout aussi élevée : des équipes d’assistance expertes, des formations actualisées et des réactions rapides. Nous devons tout mettre en œuvre pour être le fournisseur le plus fiable de tous nos clients afin de conserver notre position de leader.
En outre, SMO s’est engagée dans le processus de certification ISO 14001 (environnement) et ISO 5001 (gestion de l’énergie) pour tous ses principaux sites opérationnels. 3 sites sont déjà certifiés ISO 14001 et un est certifié 50001. La certification devrait intervenir pour tous les autres en 2025.
Nous sommes convaincus que la qualité de nos produits Sercel va de pair avec la qualité de nos services et que les deux contribuent à la satisfaction de nos clients. Nos experts forment nos clients sur place, se rendent sur le terrain pour la mise en route de nos équipements et ne partent que lorsque le client est satisfait. En plus de nos experts sur le terrain, nous disposons d’une ligne d’assistance téléphonique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour aider nos clients. Si la hotline ne trouve pas de solution, un expert sera envoyé sur place.
L'une des forces de SMO est sa proximité avec ses clients afin de mieux comprendre les besoins de ses clients et y répondre rapidement.
En 2024, 138 projets ont été réalisés sur 179 objectifs de qualité identifiés sur nos sites SMO.
Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaire aux comptes de la société Viridien. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans le chapitre 3 du rapport de gestion.
En application de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, la société Viridien est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte de son rapport de gestion. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l’activité du groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l’évolution des affaires du groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d’entreprise.
En application du II de l’article L. 82154 du code précité, notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :
L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le Code de commerce. Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 ».
Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.
Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par Viridien dans le rapport de gestion, nous formulons un paragraphe d’observation(s).
Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.
En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de Viridien, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par Viridien en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.
Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.
Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.
● le processus défini et mis en œuvre par Viridien lui a permis, conformément aux ESRS, d’identifier et d’évaluer ses impacts, risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité, et d’identifier ceux de ces impacts, risques et opportunités matériels qui ont conduit à la publication des informations en matière de durabilité dans le chapitre 3 du rapport de gestion ; et
● les informations fournies sur ce processus sont également conformes aux ESRS.
En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique.
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par Viridien avec les ESRS. Concernant la consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L. 2312-17 du Code du travail, nous vous informons qu’à la date du présent rapport, celle-ci n’a pas encore eu lieu.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par Viridien pour déterminer les informations publiées. Les informations relatives à l’identification des parties prenantes et des impacts, risques et opportunités ainsi qu’à l’évaluation de la matérialité d’impact et à la matérialité financière sont mentionnées dans le paragraphe 3.1.4 « Double matérialité (ESRS 2) » du rapport de gestion.
Nous avons pris connaissance de l’analyse réalisée par l’entité pour identifier :
Dans cette perspective, nous avons inspecté la documentation disponible au titre du processus d’identification des parties prenantes. En particulier, nous avons apprécié la cohérence des principales parties prenantes identifiées par Viridien avec notre connaissance du groupe.
Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par l’entité concernant l’identification des impacts (négatifs ou positifs), risques et opportunités (« IRO »), réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1 et, le cas échéant, ceux qui sont spécifiques à l’entité, tel que présenté dans le paragraphe 3.1.4.2 du rapport de gestion.
Nous avons également apprécié le périmètre retenu pour l’identification des IRO, notamment par rapport au périmètre des comptes consolidés. Nous avons pris connaissance de la cartographie réalisée par l’entité des IRO identifiés, incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme) et apprécié sa cohérence avec notre connaissance du groupe. Nous avons examiné la cohérence de cette cartographie avec les éléments présentés au conseil d’administration.
Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par l’entité, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par la norme ESRS 1.
Nous avons notamment apprécié la façon dont l’entité a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1, y compris relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les informations matérielles publiées :
Conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le chapitre 3 du rapport de gestion avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS :
Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et réglementaires, y compris aux ESRS :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le chapitre 3 du rapport de gestion, avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée cidessus, nous attirons votre attention sur le paragraphe 3.1.1 « Base générale pour la préparation des états de durabilité (ESRS 2) », figurant dans le rapport de gestion, exposant le contexte d’établissement de l’état de durabilité ainsi que les incertitudes et les limites de la première année d’application de la directive CSRD.
Nos diligences ont notamment consisté à :
En ce qui concerne les informations publiées par l’entité dans le paragraphe 3.2.2.4 « Emissions de gaz à effet de serre (GES) » du rapport de gestion, nous avons également :
● rapproché, pour les données directement mesurables, telles que la consommation d’énergie liée aux émissions des scopes 1 et 2, sur la base de tests, les données sous-jacentes servant à l’évaluation des émissions de GES avec les pièces justificatives.
Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par Viridien pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation. Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
● Concernant le caractère aligné des activités éligibles Une information concernant l’alignement des activités figure dans le paragraphe 3.2.1 « Taxonomie verte de l’UE » du rapport de gestion.
Dans le cadre de nos vérifications, nous avons notamment :
Enfin, nous avons apprécié la cohérence des informations figurant dans le paragraphe 3.2.1 du rapport de gestion avec les autres informations en matière de durabilité de ce rapport.
Paris-La Défense, le 5 mars 2025
Le Commissaire aux Comptes
| ESRS | Obligation d’information | Section | Informations complémentaires |
|---|---|---|---|
| ESRS 2 – Informations générales | BP-1 | Base générale pour la préparation des déclarations de durabilité | 3.1.1 |
| BP-2 | Divulgations liées à des circonstances spécifiques | 3.1.1 | |
| GOV-1 | Le rôle des organes d'administration, de gestion et de surveillance | 3.1.3 | |
| GOV-2 | Informations fournies aux organes d'administration, de gestion et de surveillance de l'entreprise et questions relatives au développement durable traitées par ceux-ci | 4.1.3.2 | |
| GOV-3 | Intégration des performances en matière de développement durable dans les systèmes d'incitation |
Déclaration sur la diligence raisonnable
Gestion des risques et contrôles internes concernant les rapports sur le développement durable
Stratégie, modèle d'entreprise et chaîne de valeur
Intérêts et points de vue des parties prenantes
Impacts matériels, risques et opportunités et leur interaction avec la stratégie et le modèle d'entreprise
Description des processus d'identification et d'évaluation des impacts matériels, des risques et des opportunités
E1-3
E1-4
E1-6
E1-5
E1-7
E1-8
E1-9
Description des processus d'identification et d'évaluation des impacts matériels, des risques et des opportunités liés à l'eau et aux ressources marines
Politiques relatives à l'eau et aux ressources marines
Actions et ressources liées à l'eau et aux ressources marines
Objectifs liés à l'eau et aux ressources marines
Pas d'objectif
Consommation d'eau
Effets financiers attendus des impacts, risques et opportunités liés à l'eau et aux ressources marines
Possibilité de retarder l'année de déclaration en 2025
Impacts matériels, risques et opportunités et leur interaction avec la stratégie et le modèle d'entreprise
Pas de politique
Pas d'objectif
N/A
Mesures spécifiques à Viridien
Possibilité de retarder l'année de déclaration en 2025
Politiques relatives à l'utilisation des ressources et à l'économie circulaire
Actions et ressources liées à l'utilisation des ressources et à l'économie circulaire
Objectifs liés à l'utilisation des ressources et à l'économie circulaire
Entrées de ressources
Sorties de ressources
Effets financiers attendus de l'utilisation des ressources et impacts, risques et opportunités liés à l'économie circulaire
Possibilité de retarder l'année de déclaration en 2025
Obligation d’information
Pas d'objectif
Possibilité de retarder l'année de déclaration en 2025
Possibilité de retarder l'année de déclaration en 2025
Indicateurs de formation et de développement des compétences
Mesures de santé et de sécurité
Mesures de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée
Possibilité de retarder l'année de déclaration en 2025
Paramètres de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale)
Incidents, plaintes et impacts graves sur les droits de l'homme
Intérêts et points de vue des parties prenantes
Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur
Processus d'engagement avec les travailleurs de la chaîne de valeur concernant les impacts
Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations
Prendre des mesures concernant les incidences matérielles sur les travailleurs de la chaîne de valeur, ainsi que des approches pour gérer les risques matériels et saisir les opportunités matérielles liées aux travailleurs de la chaîne de valeur, et l'efficacité de ces mesures.
Objectifs liés à la gestion des impacts négatifs importants, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités importants
Pas d'objectif
Obligation d’information
Le rôle des organes d'administration, de gestion et de surveillance
Description des processus d'identification et d'évaluation des impacts matériels, des risques et des opportunités
Politiques de conduite des affaires et culture d'entreprise
Gestion des relations avec les fournisseurs
Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin
Incidents de corruption
Influence politique et activités de lobbying
Le tableau ci-dessous indique où nos déclarations sur le développement durable détaillent notre processus de diligence raisonnable, y compris la manière dont nous mettons en œuvre ses principaux aspects et étapes.
| Éléments essentiels de la diligence raisonnable | Référence |
|---|---|
| Intégrer la diligence raisonnable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle d’affaires | 3.1.2 / 3.1.3 |
| Engager les parties prenantes concernées | 3.1.4.4 |
| Identifier et évaluer les impacts négatifs sur les personnes et l'environnement | 3.1.4.2 |
| Prendre des mesures pour remédier à ces effets négatifs | 3.2.2.3 / 3.2.2.4 / 3.2.3 / 3.2.4 / 3.2.5 / 3.2.2.4.7 / 3.4.4 / 3.4.2.10 |
| Suivre l’efficacité de ces efforts | 3.2.2.3 / 3.2.2.4 / 3.2.3 / 3.2.4 / 3.2.5 / 3.4.4 / 3.4.2.10 |
| Titre du DR | DR | Métrique | Paragraphe | Unité | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| Le rôle des organes d’administration, de gestion et de surveillance | GOV-1 | Membres exécutifs | 3.1.3 | Nombre | 1 |
| Nombre | 8 |
|---|---|
| Pourcentage | 44%/56% |
|---|---|
| Pourcentage | 78% |
|---|---|
| Nombre | 1 |
|---|---|
| Nombre | |
|---|---|
| Nombre | 1 993 |
|---|---|
| Nombre | 697 |
|---|---|
| Nombre | 145 |
|---|---|
| Nombre | 543 |
|---|---|
| Millions d'USD | 1 211,3 |
|---|---|
| Millions d'USD | |
|---|---|
| Millions d'USD | 477,7 |
|---|---|
| Millions d'USD | 403,6 |
|---|---|
| Millions d'USD | 330 |
|---|---|
| Millions d'USD | 0 |
|---|---|
| Millions d'USD | 31 |
|---|---|
| Millions d'USD | 31 |
|---|---|
| --- | |
| # 3.6.3.2 E1 – Changement climatique |
| Titre du DR | DR | Métrique | Paragraphe | Unité | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| Intégration des performances en matière de développement durable dans les systèmes d’incitation | E1.GOV-3 | Rémunération variable (y compris système d'incitation) en fonction d'objectifs et/ou d'impacts liés au développement durable pour les membres des organes d'administration, de gestion et de surveillance. | 3.1.2 | N/A | |
| Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique | E1-1 | Ressources financières allouées au plan de transition (CapEx) avec une référence au CapEx aligné sur la taxonomie | N/A |
| Ressources financières futures allouées au plan d'action (CapEx) | N/A | Millions d'USD |
|---|---|---|
| Ressources financières futures allouées au plan d'action (OpEx) | N/A | Millions d'USD |
Ressources financières allouées au plan de transition (OpEx) avec une référence à l'OpEx aligné sur la taxonomie
N/A
Actions et ressources en relation avec les politiques de lutte contre le changement climatique
| Réductions d'émissions de GES réalisées au cours de la période de référence | 3.2.2.2.5 | kt CO2eq | 7,5 |
|---|---|---|---|
| Réductions attendues des émissions de GES jusqu'en 2030 | 3.2.2.2.5 | kt CO2eq | 3,4 |
| Objectif total de réduction des émissions de GES jusqu'en 2030 | 3.2.2.2.5 | kt CO2eq | 44,3 |
|---|---|---|---|
| Objectif de réduction des émissions de GES pour le scope 1 jusqu'en 2030 | 3.2.2.2.5 | kt CO2eq | 0,8 |
| Objectif de réduction des émissions de GES pour le scope 2 basé sur la localisation jusqu'en 2030 | 3.2.2.2.5 | kt CO2eq |
| kt CO2eq | 0 |
|---|---|
| kt CO2eq | 0 |
|---|---|
| Consommation totale d'énergie | 3.2.2.3 | MWh | 135 766 |
|---|---|---|---|
| Consommation totale d'énergie fossile | 3.2.2.3 | MWh | 38 544 |
| Consommation de sources nucléaires | 3.2.2.3 | MWh | 1 211 |
| Consommation totale d'énergie renouvelable | 3.2.2.3 | MWh |
| 3.2.2.3 | MWh | 0 |
|---|---|---|
| 3.2.2.3 | MWh | 97 170 |
|---|---|---|
| 3.2.2.3 | MWh | 52 |
|---|---|---|
| 3.2.2.4.4 | t CO2eq | 2 165 |
|---|---|---|
| 3.2.2.4.4 | Pourcentage | 0% |
|---|---|---|
| 3.2.2.4.4 | t CO2eq | |
|---|---|---|
| t CO2eq | 0 |
|---|---|
| t CO2eq | 1 078 088 |
|---|---|
| t CO2eq | 1 094 434 |
|---|---|
| t CO2eq | 1 080 253 |
|---|---|
| N/A | 0 |
|---|---|
Pourcentage d'instruments contractuels utilisés pour la vente et l'achat d'attributs énergétiques dégroupés en relation avec les émissions de GES du scope 2
| Pourcentage | 72% | E1-6 |
|---|---|---|
Pourcentage de GES du scope 3 calculé à l'aide de données primaires provenant des partenaires de la chaîne de valeur
| Pourcentage | 28% | E1-6 |
|---|---|---|
Émissions totales de GES (en fonction du lieu) par revenu net
| t CO2eq/mUSD | 980 | E1-6 |
|---|---|---|
Émissions totales de GES (basées sur le marché) par revenu net
| t CO2eq/mUSD | 967 | E1-6 |
|---|---|---|
E3 – Consommation d’eau
| Titre du DR | DR | Métrique | Paragraphe | Unité |
|---|---|---|---|---|
| E3-4 | Consommation d'eau | 3.2.3 | m3 | 173 550 |
|---|---|---|---|---|
| E3-4 | Consommation d'eau dans les zones présentant un risque pour l'eau, y compris les zones soumises à un stress hydrique élevé | 3.2.3 | m3 | 0 |
| E3-4 | Total de l'eau recyclée et réutilisée | 3.2.3 | m3 | 0 |
| E3-4 | Total de l'eau stockée et évolution du stockage | 3.2.3 | m3 | 0 |
| E3-4 | Part de la mesure obtenue par mesure directe | 3.2.3 | Pourcentage | Données non disponibles |
| E3-4 | Part de la mesure obtenue par échantillonnage et extrapolation | 3.2.3 | Pourcentage |
Pourcentage
m3/m$
155
| Titre du DR | DR | Métrique | Paragraphe | Unité | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| Déchets | E5-5 | Poids des déchets produits | 3.2.5 | t | 1 374 |
| Déchets dangereux | E5-5 | 3.2.5 | t | 206 |
| Poids des déchets traités | 1 374 |
|---|---|
| Déchets recyclés ou traités | 649 |
| Déchets non recyclés | 725 |
| Y compris les déchets incinérés | 284 |
| Y compris les déchets de décharge | 441 |
| % de déchets non recyclés |
| Titre du DR | DR | Métrique | Paragraphe | Unité | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| S1-6 | Nombre total de salariés | 3.3.1.1 | Nombre | 3 378 | |
| S1-6 | Nombre total de femmes employées | 3.3.1.1 | Nombre | 994 | |
| S1-6 | Nombre total de salariés masculins | 3.3.1.1 | Nombre | 2 373 |
Nombre: 2657
(i) de salariés permanents et répartition par sexe, (ii) de salariés temporaires et répartition par sexe, et (iii) de salariés à horaire non garanti et répartition par sexe.
Voir tableau
Nombre: 390
Pourcentage: 11,3%
Pourcentage du total des salariés couverts par des conventions collectives: 45%
En dehors de l'EEE, pourcentage global de salariés couverts par des conventions collectives dans les régions comptant 50 salariés ou plus et représentant au moins 10 % du nombre total de salariés
Pourcentage
Voir tableau S1-8
Pourcentage global de salariés couverts par des représentants des travailleurs, rapporté au niveau national pour chaque pays de l'EEE comptant 50 salariés ou plus et représentant au moins 10 % du nombre total de salariés.
Pourcentage
Voir tableau S1-8
Nombre total de femmes employées au niveau de l'encadrement supérieur
Nombre
124
Nombre total d'employés masculins au niveau de l'encadrement supérieur
Nombre
366
Pourcentage de femmes employées au niveau de l'encadrement supérieur
Pourcentage
25,3%
| Tranche d'âge | Nombre | Pourcentage |
|---|---|---|
| Moins de 30 ans | 442 | 74,7% |
| 30-50 ans | 1 997 | |
| Plus de 50 ans | 939 |
| Indicateur | Valeur |
|---|---|
| Pourcentage de l'effectif propre couvert par le système de gestion de la santé et de la sécurité de l'entreprise Employés | 100% |
| Nombre de décès dus à des accidents du travail et à des problèmes de santé liés au travail au sein de la propre main-d'œuvre | 0 |
| Nombre de décès résultant d'accidents du travail et de problèmes de santé liés au travail d'autres travailleurs travaillant sur les sites de Viridien |
| Nombre | 0 |
|---|---|
| Cas/heures travaillés | 0,99 |
|---|---|
| Nombre | 0 |
|---|---|
| Nombre | 33 |
|---|---|
| Pourcentage | 12,33% |
|---|---|
(de la personne la mieux payée par rapport à la rémunération totale annuelle médiane de l'ensemble des salariés)
| Nombre | 32 |
|---|---|
| Nombre | 0 |
|---|---|
| Nombre | 3 |
|---|---|
| USD | 0 |
|---|---|
| Nombre | |
|---|---|
| Nombre | 0 |
|---|---|
| USD | 0 |
|---|---|
| Titre du DR | DR | Métrique | Paragraphe | Unité | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| Action sur les impacts matériels sur les travailleurs | S2-4 | Nombre de problèmes et d’incidents graves | 3.4.2.10 | Nombre | 0 |
| Titre du DR | DR | Métrique | Paragraphe | Unité | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin | G1-3 |
Pourcentage: 96%
| Nombre de condamnations pour violation des lois anti-corruption et anti-pots-de-vin | Nombre | 0 |
|---|---|---|
| Montant des amendes pour violation des lois anti-corruption et anti-pots-de-vin | USD | 0 |
| Contributions politiques financières | USD | 0 |
|---|---|---|
| Contributions politiques en nature | USD | 0 |
Pourcentage: 75 %
Nombre: 0
| Catégorie GES | Type de donnée | Unité | Facteur d'émission | Source |
|---|---|---|---|---|
| 1-1 Émissions directes provenant de la combustion stationnaire | Données physiques | kWh | Gaz naturel - 2022 (consommation moyenne), France | Base de carbone v23.0 |
| Données physiques | Litres, Km | Essence (E10) France | ||
| 1-2 Émissions directes provenant de la combustion mobile | Données physiques | Litres, Km | Gazole (B7) France | Base carbone v23.0 |
| Données physiques | Litres, Km | Moteur à essence ou moteur diesel ou taille moyenne du moteur 2018 France | ||
| 1-4 Émissions fugitives | Données physiques | Kg | Gaz réfrigérants - Émissions d'halocarbures dans le cadre du protocole de Kyoto | Base carbone v23.0 |
| Gaz de climatisation R134A (fuite / entretien et charge) | Base carbone v23.0 | |||
| Fluide frigorigène R449 Fritec pour chambres climatiques et groupes frigorifiques | Umweltbundesamt Deutschland, 2019 |
| Type de donnée | Unité | Facteur d'émission | Source |
|---|---|---|---|
| Fluide frigorigène | PRG100 GIEC 4ème rapport | 2019-fluorinated-gas-observatory-data-2018 | |
| R452A pour chambres climatiques et groupes frigorifiques | |||
| R454B | réfrigérant_chambre climatique et unité de refroidissement | ||
| R23 | réfrigérant_chambre climatique et unité de refroidissement | ||
| R404a | réfrigérant chambre climatique | ||
| R407C | Gaz réfrigérants - Refroidissement industriel | Carbon Footprint Ltd - 06 septembre 2024 |
| Données physiques | kWh | par pays (basé sur la localisation) | réseaux électriques spécifiques à chaque pays |
|---|---|---|---|
| Données physiques | kWh | Vapeur à partir de charbon/anthracite (mélange de technologies de combustion et d'épuration des gaz de combustion à la sortie de la chaudière > 50 MW) | Chine, Asie, en utilisant un facteur de conversion de 3,6 MJoules par kWh |
|---|---|---|---|
| Données physiques | Kg | m2.année | Métaux, plastiques, verre, papier, carton, produits chimiques, Cartes de circuits imprimés |
|---|---|---|---|
| Type de donnée | Unité | Facteur d'émission | Source |
|---|---|---|---|
| Disques durs SSD | m2 | Eco Invent | |
| Aller | Longueur des câbles | BEIS | électriques |
| Nuits | Chambre d'hôtel par nuit | ||
| KgCO2 | Maintenance technique | et bâtiment (équipement | et sécurité). |
| Repas moyens, France | métropolitaine | ||
| Utilisation de Viridien | MS 3656 cloud & | Azure | |
| Serveurs informatiques, | monde |
| k€ | k$ | ||
|---|---|---|---|
| Assurances, services | bancaires, conseils et | frais | Base de carbone v23.0 |
| La construction | Courrier | Protocole GHG Quantis | |
| Stockage des transports | et services auxiliaires | GES1point5 | |
| Équipement | électronique | ||
| Hébergement et | restauration | ||
| Machines et | équipements | ||
| Bâtiments et entretien | |||
| Métaux (aluminium, | cuivre, acier, etc.) | ||
| R\&D | |||
| Meubles et autres | produits manufacturés | ||
| Articles de papeterie | |||
| Réparation et | installation de machines |
| Type de donnée | Unité | Facteur d'émission | Source |
|---|---|---|---|
| Services numériques | m2 | Véhicules, outils et machines, méthode en poids | Base de carbone v23.0 |
| Unités | Matériel informatique, méthode de l'unité | ||
| Outils et machines - Construction | |||
| Outils et machines - Équipement électronique | |||
| Outils et machines - Machines et équipements | |||
| k€ | Matériel de transport | Base de carbone v23.0 | |
| Biens d'équipement | Données physiques | k$ | Outils et machines - GES1point5 |
| Meubles et autres produits manufacturés | ADEME | ||
| Outils et machines - Réparation et installation de machines et d'équipements | |||
| Outils et machines - Télécommunications | |||
| Matériel informatique, méthode des prix |
| Catégorie GES | Type de donnée | Unité | Facteur d'émission | Source |
|---|---|---|---|---|
| Facteur de transmission et de distribution par pays (en fonction de la localisation et du marché) | Données physiques | kWh | Carbon Footprint Ltd - 06 septembre 2024 - Gaz à effet de serre des réseaux électriques spécifiques à chaque pays |
| Données monétaires | k€ | Fret pour les fournitures | Base de carbone v23.0 | k$ |
|---|---|---|---|---|
| Données physiques | tonne.km | MDO (Marine Diesel Oil) (ISO 8217 classes DMX à DMC) | Base de carbone v23.0 | |
| litres | Carburant d'aviation (Jet A1) | |||
| Déchets dangereux | ||||
| Emballages et déchets plastiques |
| Données physiques | tonne | Déchets organiques et ménagers | Base de carbone v23.0 | |
|---|---|---|---|---|
| Piles | ||||
| Déchets de construction (métaux) | ||||
| k€ | Paiement pour le transport (taxi, métro, bus, Uber) | Base de carbone v23.0 |
| Données monétaires | l'exclusion de la location | Exiobase | ||
|---|---|---|---|---|
| Données physiques | passagers.km | Air, Rail | Base de carbone v23.0 | Exiobase |
| km | Avions de ligne long-courriers avec traînées de condensation | ADEME | ||
| litres |
| Type de donnée | Unité | Facteur d'émission | Source | |
|---|---|---|---|---|
| Train grandes lignes - 2019 | Essence (E10) France | Moteur à essence ou moteur diesel ou taille moyenne du moteur | 2018 France | |
| RER-Metro - 2019 - Ile de France, France | Base de carbone v23.0 | passagers.km |
| Données physiques | km | Transports publics urbains | Labo1.5 |
|---|---|---|---|
| Bus de taille moyenne - ADEME agglomération de plus de 250 000 habitants, France métropolitaine | |||
| Cyclomoteur - mixte - 2018, France métropolitaine | |||
| Vélo à assistance électrique, France métropolitaine |
| Avion cargo, 26 à >100 tonnes, 500 - 1000 - 3500 km, avec pistes, France métropolitaine | |||
|---|---|---|---|
| Données physiques | tonne.km | Porte-conteneurs, Secs, valeur moyenne, France métropolitaine | Base de carbone v23.0 |
|---|---|---|---|
| Camion 7,5 à 12 T, diesel routier, GNV, France métropolitaine |
| Catégorie GES | Type de donnée | Unité | Facteur d'émission | Source |
|---|---|---|---|---|
| Électricité achetée, moyenne par pays, États-Unis, France |
| Estimations | kWh | MDO (Marine Diesel Oil) (ISO 8217 classes DMX à DMC) | Kg | Base de carbone v23.0 |
|---|---|---|---|---|
| litres | Fioul lourd (commercial), Europe | Gazole (B7) France | Déchets dangereux | Emballages et déchets |
| Estimations | Ton | Base de carbone v23.0 |
|---|---|---|
| plastiques | Piles | Déchets de construction (métaux) |
Ce chapitre intègre notamment les éléments constituant le rapport sur le gouvernement d’entreprise établi par le Conseil d’administration lors de sa séance du 27 février 2025, sur recommandation du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance sur le fondement de l’article L. 225-37 du Code de commerce. Les sections de ce rapport relatives à la composition et aux conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration ont été préparées sur la base des contributions de plusieurs Directions fonctionnelles de la Société, notamment les Directions Juridique, Financière et des Ressources Humaines.
Éléments de la rémunération versée au cours de l’exercice 2024 ou attribuée au titre de l’exercice 2024 aux dirigeants mandataires sociaux soumis à l’approbation des actionnaires.
Conformément à l’article L. 22-10-10 du Code de commerce, la Société se réfère volontairement au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées élaboré par l’AFEP-MEDEF (le « Code AFEP-MEDEF ») et applique l’ensemble de ses recommandations. Ce Code peut être consulté sur le site internet de l’AFEP (www.afep.com) et du MEDEF (www.medef.com).
La Société est une société anonyme à Conseil d’administration avec une dissociation des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur Général depuis le 30 juin 2010.
Ce mode de gouvernance dissociée, en place au cours de l’exercice 2024 et maintenu jusqu’au 30 avril 2025, sera remplacé temporairement par un mode de gouvernance unifiée.
Conformément à l’article 10 des statuts, le Conseil d’administration nomme le Directeur Général dont il fixe la durée du mandat et détermine sa rémunération. Le Directeur Général est révocable à tout moment par le Conseil d’administration. Les fonctions de Directeur Général prennent fin au plus tard à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire qui suit la date à laquelle il a atteint l’âge de 65 ans. Toutefois, le Conseil d’administration peut proroger le mandat du Directeur Général au-delà de cette limite, en une ou plusieurs fois, pour une durée totale qui ne pourra pas dépasser trois années.
Sophie ZURQUIYAH a été nommée Directeur Général par le Conseil d’administration du 23 mars 2018, avec effet au 26 avril 2018. Elle a été renouvelée dans ses fonctions lors d’un Conseil réuni à l’issue de l’Assemblée générale du 5 mai 2022, pour une durée de quatre ans, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025.
Philippe SALLE, Président actuel du Conseil, ayant pris de nouvelles fonctions au sein d’une autre société cotée en France, le Conseil d’administration a estimé qu’il était opportun de procéder à son remplacement. Sur recommandation du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, le Conseil s’est réuni le 18 décembre 2024 et a décidé de mettre en œuvre le plan de succession prévu à cet effet. Il a ainsi décidé de réunir temporairement les fonctions de Président et de Directeur Général à compter du 30 avril 2025, en la personne de Sophie ZURQUIYAH, Directeur Général et administrateur depuis 2018. Cette gouvernance unifiée durera au plus tard jusqu’au terme du mandat d’administrateur de Sophie ZURQUIYAH, soit jusqu’à l’Assemblée générale de 2026. En outre, dans une logique de stabilité et d’équilibre de la gouvernance, le Conseil proposera à l’Assemblée générale du 30 avril 2025, le renouvellement du mandat de Philippe SALLE en qualité d’administrateur avec un rôle renforcé comme Vice-Président et Administrateur Référent.
Pour de plus amples informations sur les rôles du Directeur Général, voir la section 4.1.2.1, et sur le Président du Conseil d'administration et de l'Administrateur Référent, voir la section 4.1.3.2.
Le Conseil, avec le soutien de son Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, s’engage d’ores et déjà dans des réflexions afin de rétablir un mode de gouvernance dissociée à compter de 2026, mode de gouvernance privilégié.
Sophie ZURQUIYAH cumule son mandat de Directeur Général avec celui d’administrateur de la Société, dont les durées de quatre ans sont alignées et venant à échéance à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025. À compter du 30 avril 2025 et jusqu’au terme de son mandat d’administrateur, elle cumulera temporairement les mandats de Président du Conseil d’administration et de Directeur Général.
Le Conseil d’administration estime que l’unification temporaire des mandats de Directeur Général et de Président offre un mode de gouvernance agile, alignée à ses ambitions et adaptée à son contexte actuel, tandis que la Société parachève sa stratégie de transformation. Dans la mesure où un Administrateur Référent sera nommé, le Conseil d’administration considère qu’une telle nomination sera un gage de l’équilibre des pouvoirs.
d’autres mandats dans d’autres sociétés dont le détail est présenté à la section 4.1.3.1.f) du présent Document. perspectives du Groupe aux actionnaires et à la communauté financière. Il rend compte au Conseil d’administration des faits marquants de la vie du Groupe.
Le Directeur Général dispose des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société dans la limite de l’objet social et sous réserve des pouvoirs que la loi attribue expressément au Conseil d’administration et à l’Assemblée générale des actionnaires, ainsi que des règles de gouvernement d’entreprise propres à la Société. Il représente la Société dans ses rapports avec les tiers. Il est responsable de l’information financière diffusée par la Société et présente à intervalles réguliers les résultats et les missions du Conseil d’administration, voir section 4.1.3.3.a.
Le Directeur Général est assisté par un Comité de Direction qu’il préside. Ce Comité se réunit au moins une fois par mois et aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige, pour l’analyse et la conduite générale des affaires du Groupe. Le Directeur Général est le seul mandataire social membre du Comité de Direction.
| Sophie ZURQUIYAH | Directeur Général |
|---|---|
| Jérôme SERVE | Directeur Financier Groupe |
| Eduardo COUTINHO | Directeur Juridique Groupe |
| Hovey COX | Directeur Marketing & Ventes et Communication Groupe |
| Jérôme DENIGOT | Vice-Président Exécutif Sensing & Monitoring |
| Dechun LIN | Directeur Earth Data Groupe |
| Emma MULLER | Directeur des Ressources Humaines Groupe (a) |
| Emmanuel ODIN | Directeur Développement Durable Groupe |
| Chris PAGE | Directeur Développement Nouvelles Activités (b) |
Anil VATTALAI
Directeur HPC et Cloud Solutions (c)
Peter WHITING
Directeur Geoscience Groupe
(a) Emma MULLER a été nommée Directeur des Ressources Humaines Groupe le 29 juillet 2024.
(b) Chris PAGE a été nommé Directeur Développement Nouvelles Activités le 1er décembre 2024.
(c) Anil VATTALAI a été nommé Directeur HPC et Cloud Solutions le 1er mars 2025, en remplacement d'Agnès BOUDOT.
Conformément à l’article 8 des statuts, la Société est administrée par un Conseil d’administration composé de six membres au moins et de quinze membres au plus, sauf décision de porter ce maximum à un chiffre supérieur en cas de fusion. Les administrateurs sont nommés pour une durée de quatre ans par l’Assemblée générale ordinaire, sur proposition du Conseil d’administration suivant :
Les changements intervenus en 2024 dans la composition du Conseil d’administration et de ses comités sont présentés ci-dessous :
| Date | Départ | Nomination/cooptation | Renouvellement |
|---|---|---|---|
| 15 mai 2024 (a) | Heidi PETERSEN | Olivier JOUVE | Helen LEE BOUYGUES |
| 11 septembre 2024 (b) | Helen LEE BOUYGUES | n. a. | n. a. |
| 31 octobre 2024 (b) | n. a. | Amélie OYARZABAL | n. a. |
| 15 mai 2024 (a) | Comité d’audit et de gestion des risques |
| Nom | Date |
|---|---|
| Helen LEE BOUYGUES | 11 septembre 2024 (b) |
| Helen LEE BOUYGUES | 31 octobre 2024 (b) |
| Amélie OYARZABAL | n. a. |
| Nom | Date |
|---|---|
| Heidi PETERSEN | 15 mai 2024 (a) |
| Olivier JOUVE | 15 mai 2024 (a) |
| Olivier JOUVE | 11 septembre 2024 (b) |
| Helen LEE BOUYGUES | n. a. |
| Amélie OYARZABAL | 31 octobre 2024 (b) |
n. a.
15 mai 2024 (a)
Heidi PETERSEN
Mario RUSCEV
n. a.
(a) Cf. communiqué de presse en date du 15 mai 2024.
(b) Cf. communiqué de presse en date du 31 octobre 2024.
c) Administrateurs indépendants
Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF (article 10), la qualification d’administrateur indépendant est débattue chaque année par le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance et arrêtée par le Conseil d’administration. Il examine ainsi annuellement la situation individuelle de chaque administrateur au vu des critères tels que définis par le Code AFEP-MEDEF, à savoir :
Ne pas être et ne pas avoir été dans les cinq années qui précèdent (i) salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société, (ii) salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur d’une société que la Société consolide ou (iii) salarié, dirigeant mandataire social ou administrateur de la société mère de la Société, ou d’une société consolidée par cette société mère.
Ne pas être mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l’ayant été au cours des cinq dernières années) détient un mandat d’administrateur.
Ne pas être un client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseiller (ou ne pas être directement ou indirectement lié à ces personnes) significatif de pour la Société ou de son Groupe, ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part significative de son activité.
Ne pas avoir été Commissaire aux Comptes de l’entreprise au cours des cinq années antérieures.
Ne pas être administrateur de la Société depuis plus de douze ans.
Pour les administrateurs non exécutifs : ne pas percevoir de rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe.
Pour les administrateurs représentant les actionnaires importants de la Société ou de sa société mère : ils peuvent être considérés indépendants dès lors que ces actionnaires ne participent pas au contrôle de la Société. Toutefois, au-delà d’un seuil de 10 % du capital ou des droits de vote, le Conseil d’administration, sur présentation d’un rapport du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, doit systématiquement s’interroger sur la qualification d’indépendant d’un administrateur en tenant compte de la composition du capital de la Société et de l’existence d’un conflit d’intérêts potentiel.
Le Conseil d’administration a, dans sa séance du 27 février 2025, décidé de qualifier d’indépendants, au vu des critères fixés par le Code AFEP-MEDEF ci-dessus, sept administrateurs sur les huit administrateurs nommés par l’Assemblée générale soit un taux d’indépendance de 87,5 %, observation étant faite que, dans les sociétés au capital dispersé et dépourvues d’actionnaires de contrôle – ce qui est le cas de Viridien – le Code AFEP-MEDEF ne tient pas compte de l'administrateur représentant les salariés, conformément aux recommandations du même Code. Les administrateurs suivants ont donc été considérés comme indépendants :
| Nom de l’administrateur | Critère 1 | Critère 2 | Critère 3 | Critère 4 | Critère 5 | Critère 6 | Critère 7 | Critère 8 | Qualification d’indépendance retenue par le Conseil d’administration |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Philippe SALLE | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | n. a. | ✓ |
| Sophie ZURQUIYAH | ✗ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | n. a. | n. a. | ✗ |
| Patrick CHOUPIN | ✗ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | n. a. | n. a. | ✗ |
| Michael DALY | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | n. a. | ✓ |
| Nom de l’administrateur | Critère 1 | Critère 2 | Critère 3 | Critère 4 | Critère 5 | Critère 6 | Critère 7 | Critère 8 | d’indépendance retenue par le Conseil d’administration |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Olivier JOUVE | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | n. a. | ✓ | |
| Anne-France LACLIDE-DROUIN | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | n. a. | ✓ | |
| Colette LEWINER | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | n. a. | ✓ | |
| Amélie OYARZABAL | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | n. a. | ✓ | |
| Mario RUSCEV | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | n. a. | ✓ |
Concernant en particulier le troisième critère défini par le Code AFEP-MEDEF, le Conseil d’administration s’est assuré qu’aucun des administrateurs susceptibles d’être considérés comme indépendants n’était lié directement ou indirectement, à un client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseiller important pour la Société ou son Groupe.
Le Conseil d’administration considère que la diversité de ses membres est un facteur clé de sa performance. C’est la raison pour laquelle le Conseil a établi des objectifs quant à sa composition et applique à cette fin des critères de diversité en termes de genre, d’âge, d’indépendance, de nationalités et de compétences, tels que décrits ci-après, notamment applicables dans le cadre du processus de sélection de nouveaux candidats au mandat d’administrateur.
Conformément à la recommandation 7.2 du Code AFEP-MEDEF, il est précisé que ces objectifs ont pour but d’assurer la complémentarité des compétences des administrateurs, la diversité de leurs profils et des nationalités, ainsi qu’une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil d’administration. Ces critères sont revus chaque fois qu’un nouveau candidat est proposé pour siéger au Conseil.
Les détails sur le parcours académique, les mandats d’administrateurs, les expériences professionnelles, ainsi que les informations sur l’âge et la nationalité de chaque administrateur, sont présentés au paragraphe 4.1.3.1.f) du présent Document.
La politique de mixité arrêtée par le Conseil d’administration pour le Groupe, notamment applicable (i) aux membres du Conseil d'administration conformément à la recommandation de l’article 7.2 du Code AFEP-MEDEF et (ii) aux instances dirigeantes conformément à la recommandation de l’article 8.2 du Code AFEP-MEDEF, figure au paragraphe 3.3.4 du présent Document.
| 9 membres | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| PARITÉ(a) | ADMINISTRATEURS INDÉPENDANTS(a) | ADMINISTRATEUR REPRÉSENTANT LES SALARIÉS | NATIONALITÉS(b) | MOYENNE D’ÂGE | DURÉE MOYENNE DE PRÉSENCE AU CONSEIL |
| 50 % de femmes | 87,5 % | 1 | 3 | 62 ans | 6 ans |
(a) Hors administrateur représentant les salariés, en application des recommandations du Code AFEP-MEDEF et de la réglementation applicable à date. L’écart entre le nombre des administrateurs de chaque sexe est inférieur à deux.
(b) États-Unis, France et Royaume-Uni.
Le Conseil d’administration s’appuie sur les recommandations du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance pour proposer à l’Assemblée générale toute nouvelle nomination ou tout renouvellement de mandats d’administrateurs (à l’exception de l’administrateur représentant les salariés, nommé par le Comité de Groupe conformément aux dispositions de l’article 8 des statuts). La procédure de sélection est décrite ci-dessous et a été intégrée dans le règlement intérieur du Conseil d’administration.
En 2024, la Société a ainsi suivi la procédure de sélection qui a permis la cooptation d'Amélie OYARZABAL en qualité d'administrateur et dont la ratification sera soumise à la prochaine Assemblée générale.
De plus, un programme d’intégration afin de favoriser la prise de fonction des nouveaux administrateurs est inclus en annexe du règlement intérieur du Conseil d’administration. Il a été mis en œuvre au profit d'Olivier JOUVE et Amélie OYARZABAL qui ont rejoint le Conseil d'administration au cours de 2024.
Président du Conseil d’administration jusqu'AU 30 AVRIL 2025
administrateur indépendant
| Âge : | 59 |
|---|---|
| Nationalité : | française |
| Adresse : | Viridien 27, avenue Carnot 91300 Massy, France |
| Première nomination en : | 2018 (par cooptation) |
| Dernier renouvellement : | 2021 |
| Fin du mandat en cours : | 2025 |
| Nombre d’actions Viridien détenues au 31.12.2024 : | 284 actions |
Philippe SALLE est diplômé de l’École des Mines de Paris (France) et titulaire d’un MBA de la Kellogg Graduate School of Management, Northwestern University (Chicago, États-Unis).
pétrolier (7 000 collaborateurs dans 52 pays) d’abord en tant que Directeur Général Délégué puis en tant que Président-Directeur Général. De 2011 à 2015, il occupe la fonction de Président-Directeur Général du groupe Altran. Il devient ensuite Président-Directeur Général d’Elior, poste qu’il occupe jusqu’au 31 octobre 2017. Il dirige le groupe Emeria (anciennement Foncia) depuis le 1er décembre 2017. Le 14 octobre 2024, il est nommé Président du Conseil d'administration du Groupe Atos et Directeur Général d'Atos au 1er février 2025. Il est chevalier de l’ordre national du Mérite et chevalier de la Légion d’honneur, et commandeur de l’ordre du Mérite de la République italienne.
Aucun
Administrateur et Directeur Général
À compter du 30 avril 2025 : Président-Directeur Général
franco-américaine
Viridien
27, avenue Carnot
91300 Massy, France
2018
2022
2026
5 862 actions
Président par intérim du Comité nouveaux business et M&A
Sophie ZURQUIYAH est diplômée de l’École centrale de Paris. Elle est titulaire d’un master en analyse numérique de l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI), ainsi que d’un master en génie aérospatial de l’université du Colorado.
Sophie ZURQUIYAH a démarré sa carrière en 1991 dans le secteur des services pétroliers, en tant qu’ingénieur géophysique chez SLB, où elle a occupé divers postes en ingénierie et production, dans la recherche et développement et l’accompagnement client, aux États-Unis, en France et au Brésil. Elle a ensuite été en charge des services informatiques et systèmes d’information, puis Présidente de SLB Data and Consulting Services, assurant le traitement et l’interprétation de la plupart des activités de SLB. Elle fut également Vice-Président des services ingénierie d’appui, fournissant tous les supports et améliorations produits, services et technologie à l’international. Elle a rejoint le groupe Viridien (ex CGG) le 4 février 2013, en tant que Senior Executive Vice President Géologie, Géophysique & Réservoir (GGR). Préalablement à sa nomination en tant que Directeur Général de Viridien le 26 avril 2018, Sophie ZURQUIYAH fut Chief Operating Officer (COO) en charge du segment GGR, des Fonctions Technologie et Excellence Opérationnelle Globale.
Administrateur représentant les salariés
Âge : 48
Nationalité : française
Adresse : Viridien, 27, avenue Carnot, 91300 Massy, France
Date de début de mandat : 2021
Fin du mandat en cours : 2025
Nombre d’actions Viridien détenues au 31.12.2024 : 0 action
Patrick CHOUPIN est diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Brest (France) et de la Fachhochschule Ulm (France). Il débute sa carrière professionnelle en 2000 en qualité de développeur logiciel à Xilinx International à Grenoble (France). Après une année à Xilinx European HQ à Dublin (France), il oriente sa carrière vers le support interne et la qualité logicielle. Il rejoint Sercel Nantes en 2011 en tant qu’ingénieur vérification hardware aux prémices du développement du 508XT et intervient aujourd’hui comme ingénieur validation au sein du pôle logiciel.
| Au sein du Groupe : | Néant |
|---|---|
| Ingénieur validation logicielle chez Sercel (France) | |
| Administrateur représentant les salariés de Viridien | |
| Membre du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance de Viridien | |
| Membre du Comité durabilité de Viridien |
Néant
Administrateur indépendant
Âge : 71
Nationalité : britannique
Adresse : Viridien, 27, avenue Carnot, 91300 Massy, France
Première nomination en : 2015 (par cooptation)
Dernier renouvellement : 2021
Fin du mandat en cours : 2025
Nombre d’actions Viridien détenues au 31.12.2024 : 345 actions
Président du Comité durabilité
Membre du Comité nouveaux business et M&A
Michael DALY est diplômé de l’University College of Wales, de la Leeds University (PhD) et de Harvard Business School (PMD).
Administrateur indépendant, nommé le 15 mai 2024
Âge : 59
Nationalité : franco-américaine
Adresse : Viridien, 27, avenue Carnot, 91300 Massy, France
Première nomination en : 2024
Fin du mandat en cours : 2028
Nombre d’actions Viridien détenues au 31.12.2024 : 850 ADR
Il a débuté sa carrière en 1989 en tant qu’ingénieur systèmes chez CISI, avant de fonder plusieurs entreprises, notamment Instoria qu’il a cédé à LexiQuest. Olivier Jouve est un pionnier en intelligence artificielle, en particulier en traitement automatique du langage naturel. Il a également été professeur associé en informatique à l’Université Léonard de Vinci à Paris et a réalisé ses premières expériences de direction chez LexiQuest en tant que COO ainsi que chez SPSS Inc., une société cotée sur le Nasdaq leader dans le domaine de l’exploration de données, en tant que VP Product management and marketing puis VP Corporate Development. En 2009, il rejoint IBM suite à l’acquisition de SPSS Inc. et y occupe plusieurs postes de direction pendant près de 8 ans, notamment le poste de Global Director for product management and strategy pour IBM Industry Solutions, ainsi que le poste de Global VP of offering management chez IBM Watson IoT. Depuis 2017, Olivier Jouve fait partie de Genesys, une entreprise dépassant les 2 milliards de dollars US de revenus. Il a été Executive VP and General Manager of Cloud Head of AI development pendant 7 ans, et occupe désormais le poste d’EVP & Chief Product Officer. Il est responsable de la stratégie Produits et de l’innovation de GENESYS, y compris la supervision de la plateforme Genesys CloudTM. À travers cette transformation vers le Cloud, Olivier JOUVE soutient l’objectif de neutralité carbone d’ici 2030 de Genesys. Au cours de sa carrière, Olivier Jouve a développé son expertise dans les cloud hyperscalers, l’intelligence artificielle, et la gestion et le développement des produits ainsi qu’une profonde compréhension de la transformation des marchés et du développement des entreprises.
| Au sein du Groupe : | Hors Groupe : |
|---|---|
| • Administrateur de Viridien | Sociétés étrangères : |
| • Membre du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance de Viridien | • EVP & Chief Product Officer de Genesys |
| • Membre du Comité nouveaux business et M\&A de Viridien |
| Au sein du Groupe : | Hors Groupe : |
|---|---|
| Aucun | Aucun |
Anne-France LACLIDE-DROUIN
Administrateur indépendant
Âge : 57
Nationalité : française
Adresse : Viridien, 27, avenue Carnot, 91300 Massy, France
225 actions
Anne France LACLIDE-DROUIN est diplômée de l’Institut commercial de Nancy (ICN) et de l’université de Mannheim. Elle est également titulaire d’un Diplôme d’Études Supérieures Comptables et Financières.
Anne France LACLIDE-DROUIN a débuté sa carrière chez PricewaterhouseCoopers avant d’occuper différents postes au sein de Directions Financières de groupes internationaux dans des domaines variés comme la distribution où elle a acquis une expérience internationale. À partir de 2001, elle est devenue Directeur Financier chez Guilbert, puis Staples, AS Watson et GrandVision. De 2013 à 2017, Anne France LACLIDE-DROUIN était Directeur Administratif et Financier d’Oberthur Technologies, regroupant la responsabilité des Fonctions Finance et Juridique du groupe, puis Directeur Financier de Consolis Holding SAS et membre du Comité Exécutif de Consolis Group SAS de 2017 à 2020. De 2021 à 2022, Anne France LACLIDE-DROUIN était Directeur Financier de RATP Dev. En 2023 et 2024, elle était Directeur Financier et membre du Comité de Direction d’Ingenico.
Administrateur indépendant jusqu’au 11 septembre 2024
Nationalité : américaine
Adresse : Viridien, 27, avenue Carnot, 91300 Massy, France
Première nomination en : 2018 (par cooptation)
Dernier renouvellement : 2024
Démission : le 11 septembre 2024 (a)
Nombre d’actions Viridien détenues au 31.12.2024 : 200 actions
Président du Comité nouveaux business et M&A
Membre du Comité d’audit et de gestion des risques
Helen LEE BOUYGUES est titulaire d’un Bachelor of Arts, magna cum laude, de Princeton University en Sciences Politiques et d’un master en Business Administration de Harvard Business School.
Elle a débuté sa carrière en 1995, en tant qu’associée en fusions-acquisitions chez JP Morgan à New York et à Hong Kong. En 1997, elle est nommée administrateur Développement et Finance de Pathnet Inc., un fournisseur de services de télécommunications basé à Washington DC, aux États-Unis. En 2000, elle rejoint Cogent Communications Inc. où elle exerce les fonctions de Treasurer, Chief Operating Officer et Chief Financial Officer jusqu’en 2004. Elle est ensuite nommée associée chez Alvarez & Marsal à Paris, qu’elle quitte en 2010 pour créer sa propre société de conseil spécialisée dans les opérations de retournement et de transformation d’entreprises. En 2014, elle rejoint McKinsey & Company à Paris où elle devient associée en charge de la division Recovery and Transformation Services. Depuis 2017, Helen LEE BOUYGUES est Président de LB Associés, une société de conseil.
Aucun
Sociétés et institutions françaises :
Aucun
Âge : 79
Nationalité : française
Adresse : Viridien, 27, avenue Carnot, 91300 Massy, France
Première nomination en : 2018 (par cooptation)
Dernier renouvellement : 2023
Fin du mandat en cours : 2027
Nombre d’actions Viridien détenues au 31.12.2024 : 500 actions
Colette LEWINER est diplômée de l’École normale supérieure de Paris, agrégée de physique et docteur ès sciences physiques.
Colette LEWINER a débuté sa carrière dans la recherche et l’enseignement à l’université de Paris VII. En 1979, elle rejoint EDF, d’abord au service des études et recherches, puis en tant que responsable des achats de tous fiouls (incluant les combustibles nucléaires). En 1989, elle crée la Direction du Développement et de la Stratégie Commerciale et devient la première femme nommée Vice-Président exécutif d’EDF. En mars 1992, Colette LEWINER est nommée Président-Directeur Général de SGN-Réseau Eurisys filiale d’ingénierie de Cogema. En 1998, elle rejoint Capgemini où elle a dirigé le secteur Global Energy, Utilities and Chemicals. De 2010 à 2015, elle a été Président non exécutif de TDF. De 2008 à 2012, elle a été membre du groupe consultatif de l’Union européenne sur l’énergie. Depuis 2012, elle est conseillère du Président de Capgemini sur les questions liées à l’énergie. Colette LEWINER est membre de l’Académie des technologies, Grand Officier de l’Ordre National du Mérite et Grand Officier de l’Ordre de la Légion d’Honneur.
Administrateur, Président du Comité des nominations, des rémunérations et de la gouvernance, et membre du Comité de suivi des engagements nucléaires d’EDF*(16)
Fin de mandat le 11 juin 2024
Administrateur indépendant DEPUIS le 31 octobre 2024*
Âge : 57
Nationalité : française
27, avenue Carnot
91300 Massy, France
Première nomination en : 2024 (par cooptation)
Fin du mandat en cours : 2028
Nombre d’actions Viridien détenues au 31.12.2024 :
750 actions
Amélie OYARZABAL est diplômée de Science Po Paris et de The London School of Economics and Political Science (LSE).
Amélie OYARZABAL a plus de 25 ans d’expérience dans le domaine du conseil financier. Associée-Gérante chez Lazard Frères pendant 16 ans, Amélie OYARZABAL a également joué un rôle de premier plan dans le lancement du bureau de Lazard à Pékin et, plus tard, à Chicago. En 2019, Amélie OYARZABAL a rejoint Greenhill & Co., Inc. en tant que Managing Director pour ouvrir le bureau France de Greenhill qu’elle dirige.
Aucun
Aucun
Âge : 66
Nationalité : norvégienne
Adresse : Viridien, 27, avenue Carnot, 91300 Massy, France
Première nomination en : 2018 (par cooptation)
Dernier renouvellement : 2020
Fin du mandat : 15 mai 2024
Nombre d’actions Viridien détenues au 31.12.2024 : 200 actions
Membre du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance
Membre du Comité durabilité
Heidi PETERSEN est diplômée en sciences de la Norwegian University of Science and Technology (département Chimie et Mathématiques), basée dans la ville de Trondheim.
Heidi PETERSEN a débuté sa carrière en 1983, en tant qu’assistant de recherche à la Norwegian University of Science and Technology de Trondheim en Norvège. En 1988, elle est employée chez Kvaerner Oil & Gas, où elle a occupé différents postes d’ingénieur, chef de projet et chef de départements. De 1995 à 1997, Heidi PETERSEN est superviseur maintenance sur les plateformes Gullfaks C. En 1997, elle est promue responsable chez Kvaerner Oil & Gas AS à Sandefjord, où elle a exercé en qualité de Vice President jusqu’en 2000. En 2000, elle a supervisé une opération de rachat par le personnel dirigeant avant de lancer la start-up Future Engineering AS en 2000, dont elle a été nommée Directeur Général de 2000 à 2004. En 2004, elle a cédé cette société à Rambøll et a été nommée Directeur Général de Rambøll Oil and Gas AS de 2004 à 2007. Heidi PETERSEN est une femme d’affaires indépendante, dotée d’une expérience de 30 ans dans l’industrie pétrolière et gazière. Elle détient Future Technology AS, une société de conseil en technologie basée à Sandefjord et Oslo, offrant des services de conseil, d’ingénierie et de solutions en construction, notamment dans le secteur pétrolier et gazier.
Au sein du Groupe : Aucun
Au sein du Groupe : • Administrateur de Viridien (société cotée sur Euronext Paris)
Hors Groupe :
Âge : 68
Nationalité : franco-américaine
Adresse : Viridien, 27, avenue Carnot, 91300 Massy, France
Première nomination en : 2018 (par cooptation)
Dernier renouvellement : 2023
Fin du mandat en cours : 2027
Nombre d’actions Viridien détenues au 31.12.2024 : 201 ADR
Pendant 23 ans, Mario RUSCEV a occupé des responsabilités très variées chez SLB, tant en recherche et développement que sur le plan opérationnel. Il a notamment été responsable du département Seismic, Testing, Water & Gas services et des lignes de production Wireline. Il a, depuis lors, été nommé Directeur Général de FormFactor, une société proposant des connecteurs nanotech uniques pour l’industrie du semi-conducteur, Directeur Général d’IGSS (GeoTech), CTO chez Baker Hugues et EVP chez Weatherford jusqu’en 2017. Mario RUSCEV était EVP TAQA International et Chief Technology Officer de TAQA jusqu'au 1er janvier 2025.
Au cours de sa carrière, Mario RUSCEV a évolué dans des environnements pour lesquels la technologie constitue un facteur de différenciation et où ses équipes ont su mettre au jour des systèmes aussi divers que :
Son expérience tant opérationnelle que technologique lui permet d’avoir une vision unique sur l’évolution de l’activité de forage pétrolier.
| Au sein du Groupe : | Aucun |
|---|---|
| Hors Groupe : | • Administrateur d’Asco Group Ltd. (Royaume-Uni) |
| • Administrateur de Noven, Inc. (États-Unis) | |
| • Administrateur d’Expro Group Holdings International Ltd (îles Caïmans) | |
| • Administrateur de Global Carbon Capture and Sequestration Institute (Australie) | |
| • EVP TAQA International et Chief Technology Officer de TAQA (Arabie Saoudite) |
Le fonctionnement du Conseil d’administration est régi par un règlement intérieur consultable sur le site internet de la Société (www.viridiengroup.com). Les principales dispositions de ce règlement sont résumées ci-dessous.
Le Conseil d’administration doit nommer parmi ses membres un Président personne physique, pour une durée ne pouvant excéder la durée de son mandat d'administrateur, soit quatre ans. Le Conseil peut révoquer le Président à tout moment. Les fonctions du Président prennent fin au plus tard à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire annuelle qui suit la date à laquelle il a atteint l’âge de 65 ans. Toutefois, le Conseil d’administration peut proroger le mandat du Président au-delà de cette limite, en une ou plusieurs fois, pour une durée totale qui ne pourra dépasser trois années.
Le Président peut s’exprimer au nom du Conseil d’administration. Il organise et dirige les travaux du Conseil d’administration et veille à un fonctionnement efficace des organes sociaux dans le respect des principes de bonne gouvernance. Il s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leurs missions et à ce qu’ils disposent de toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de ces missions. Il est tenu régulièrement informé par le Directeur Général des événements et des situations significatifs relatifs à la vie du Groupe et peut lui demander toute information propre à éclairer le Conseil d’administration et ses comités. Il peut entendre les Commissaires aux Comptes en vue de la préparation des travaux du Conseil d’administration. À la demande de la Direction Générale, il peut également représenter la Société dans ses relations de haut niveau avec les pouvoirs publics et les grands partenaires du Groupe, tant au plan national qu’international. Il peut être amené à interagir avec les actionnaires, notamment sur les sujets de gouvernement d’entreprise.
Philippe SALLE exercera en qualité de Président du Conseil d’administration jusqu'au 30 avril 2025. A compter du 30 avril 2025, Sophie ZURQUIYAH assumera, pour une période transitoire, les fonctions cumulées de Président et Directeur Général.
En vue de chaque réunion du Conseil, le Secrétaire du Conseil transmet aux administrateurs un dossier contenant toutes informations utiles sur chacun des points de l’ordre du jour de la réunion. Cette transmission est généralement réalisée par la mise en ligne dudit dossier sur le site internet dédié et sécurisé du Conseil d’administration et de ses comités afin de permettre aux administrateurs d’en étudier le contenu avant la réunion.
En outre, les administrateurs sont tenus informés et consultés par le Directeur Général, entre les réunions du Conseil, sur tous événements ou opérations significatifs pour la Société.
Les communiqués de presse financiers ainsi que ceux relatifs à tous événements ou opérations significatifs pour la Société sont adressés aux administrateurs sous forme de projet dans un délai suffisant avant leur publication afin qu’ils soient en mesure de faire part de leurs commentaires au Président du Conseil d’administration. Les autres communiqués de presse leur sont, par ailleurs, systématiquement transmis au moment de leur diffusion au public par la Société.
Lors de chaque réunion, le Conseil est informé de l’évolution de l’activité opérationnelle et financière des segments du Groupe en prenant en compte les considérations sociales et environnementales. Cette information sectorielle est complétée par un point particulier sur la situation financière consolidée du Groupe notamment en termes d’endettement, de trésorerie et de ressources financières disponibles à court terme et des projections futures. Toute opération significative pour la stratégie du Groupe telle que notamment les opérations de croissance externe, de partenariat, de cession ou d’investissement stratégique au-delà du seuil de 10 millions de dollars US, est soumise à l’autorisation préalable du Conseil. Le Conseil est ensuite tenu régulièrement informé de l’avancement de l’opération considérée.
Le Conseil d’administration se réunit sur la convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige et au moins quatre fois par an, et en présence des Commissaires aux Comptes lors de l’examen des comptes annuels ou intermédiaires conformément à l’article L. 821-65 du Code de commerce. Il est précisé que conformément à la recommandation du Code AFEP-MEDEF (article 12.3), le Conseil s’est réuni le 18 décembre 2024 lors d’une session exécutive hors la présence de Sophie ZURQUIYAH, administrateur et Directeur Général. Lors de cette session, les sujets suivants ont notamment été débattus : le plan de succession, la performance et la politique de rémunération du dirigeant, les orientations stratégiques du Groupe.
Le Conseil d’administration ne délibère valablement que si au moins la moitié des administrateurs sont présents. Les décisions du Conseil sont prises à la majorité des membres présents ou représentés. En cas de partage des votes, la voix du Président du Conseil d’administration est seule prépondérante, en cas d’absence de ce dernier, la voix du Président de séance ne l’est pas.
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce et du règlement intérieur du Conseil d’administration, sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les administrateurs qui participent aux délibérations du Conseil par des moyens de télécommunication permettant leur identification et garantissant leur participation effective.
Il est tenu un registre de présence et les procès-verbaux des délibérations sont établis conformément à la loi.
L'Administrateur Référent joue un rôle essentiel dans la mise en place d'une gouvernance efficace, lorsque les fonctions de Président et de Directeur Général sont unifiées. L'Administrateur Référent est nommé par le Conseil parmi les administrateurs indépendants tant que les fonctions de Président et de Directeur Général sont unifiées. Ses fonctions et pouvoirs sont clairement définis dans le règlement intérieur du Conseil d'administration de la Société, ce qui garantit une transparence et une gouvernance solide.
Conformément au Code AFEP-MEDEF et en collaboration avec le Président du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, l'Administrateur Référent gère et prévient activement les conflits d'intérêts, en veillant à ce qu'ils soient dûment identifiés, déclarés et résolus. Il a également pour mission de contribuer à la préparation de l'ordre du jour du Conseil d'administration, en veillant à ce que les informations essentielles soient communiquées aux membres en temps voulu, et en participant au recrutement et l'intégration des nouveaux administrateurs.
En outre, l'Administrateur Référent joue un rôle en facilitant la communication avec les actionnaires sur les questions de gouvernance lorsqu’une problématique est mise en avant. Il veille également au respect du règlement intérieur du Conseil d'administration et supervise le bon fonctionnement de ce dernier en coordination avec le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance.
L'Administrateur Référent rend compte de ses activités dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise, ce qui favorise la transparence concernant ses responsabilités et leur impact, conformément aux recommandations de l'AMF.
Par son rôle et ses missions, l'Administrateur Référent garantit des normes de gouvernance de qualité, en soutenant la Société et en préservant les intérêts de toutes les parties prenantes.
Philippe SALLE sera nommé Administrateur Référent par le Conseil d'administration sous réserve de son renouvellement de mandat d'Administrateur par l'Assemblé générale 2025. Pour plus d'informations sur l'Administrateur Référent, veuillez vous référer au règlement intérieur du Conseil d'administration, disponible sur le site internet de la Société (www.viridiengroup.com).
Le Conseil d’administration comprend un administrateur représentant les salariés, Patrick CHOUPIN (18), lequel a été désigné pour une durée de quatre ans, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’article L. 225-27-1 du Code de commerce et de l’article 8 des statuts. L’administrateur représentant les salariés a bénéficié d’une formation liée à sa fonction conformément à l’article R. 225-34-4 du Code de commerce.
La Société n’excédant plus les seuils d’effectif(19) imposant la désignation d’un administrateur représentant les salariés et le mandat de Patrick CHOUPIN venant à expiration, il ne sera pas désigné un administrateur représentant les salariés à l'occasion de la prochaine Assemblée générale 2025. Il est précisé en tant que de besoin que si la Société venait à remplir à nouveau les conditions légales, un administrateur représentant les salariés sera désigné.
Conformément à l’article L. 2312-72 du Code du travail, un représentant du Comité social et économique de la Société assiste avec voix consultative aux réunions du Conseil d’administration.
Conformément à l’article 13 des statuts de la Société, le Conseil d’administration peut nommer jusqu’à un maximum de trois censeurs pour une période de deux ans. Ils sont convoqués aux séances du Conseil d’administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative. À la date du présent Document, la Société n’a nommé aucun censeur.
L’administrateur représente l’ensemble des actionnaires de la Société et doit agir en toutes circonstances dans l’intérêt social de la Société. Chaque administrateur s’engage à exprimer clairement son opinion et à s’efforcer de convaincre le Conseil de la pertinence de sa position. Chaque administrateur doit consacrer à ses fonctions le temps et l’attention nécessaires. Avant d’accepter tout nouveau mandat, il doit se demander s’il sera en mesure de continuer à faire face à cette obligation. Il doit participer, sauf impossibilité réelle, à toutes les réunions du Conseil et des comités dont il est membre, ainsi qu’aux Assemblées générales des actionnaires.
Conformément au règlement intérieur du Conseil d’administration, chaque administrateur doit informer le Conseil d’administration de toute situation de conflit d’intérêts, même potentielle, dans laquelle il peut se trouver directement ou indirectement du fait des fonctions qu’il peut détenir dans d’autres sociétés ou du fait d’un quelconque intérêt personnel.
Dans le cas où les rôles de Président du Conseil d'Administration et de Directeur Général sont dissociés, le Président du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance sera responsable de la gestion des conflits d'intérêts. Lorsque le Président du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance est potentiellement en situation de conflit d'intérêts, le Président du Conseil d'Administration prendra le relais.
Si les rôles de Président du Conseil d'Administration et de Directeur Général sont unifiés, l'Administrateur Référent sera responsable de la gestion et de la supervision de tout conflit d'intérêts potentiel concernant le Président Directeur Général, ainsi que le Président du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance. Pour tout autre conflit d'intérêts potentiel impliquant un autre Administrateur, y compris l'Administrateur Référent, celui-ci sera géré par le Président du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance.
Dans un cas de conflit d'intérêts potentiel, l’administrateur concerné doit également s’abstenir d’assister aux débats et de participer au vote de la délibération correspondante. Cette obligation est complétée par une déclaration formelle annuelle remise à la Société par chaque administrateur attestant, pour ce qui le/la concerne, l’absence de conflit d’intérêts.
En outre, le Président du Conseil d’administration, les administrateurs, le Directeur Général ne seront pas tenus de transmettre à l’administrateur concerné ou à l’administrateur dont ils ont des motifs sérieux de penser qu’il/elle est en situation de conflit d’intérêts au sens du présent article, des informations ou documents afférents à l’accord ou à l’opération à l’origine du conflit d’intérêts. Dans le cas d’une telle absence de transmission, le Conseil d’administration en sera informé.
Les administrateurs sont tenus de respecter un devoir de prudence et de vigilance, ainsi qu’une obligation de précaution particulière concernant toute transaction portant sur les titres de la Société ou des produits financiers liés à ce titre. Ils doivent respecter la réglementation relative aux opérations d’initiés. En particulier, ils sont tenus au respect des règles boursières applicables en matière de (i) définition, exploitation et communication des informations privilégiées, (ii) déclaration de la liste des personnes qui leur sont étroitement liées, (iii) respect des périodes de fenêtres négatives, et (iv) déclaration des transactions réalisées sur les titres de la Société. Ces règles sont détaillées dans le règlement intérieur du Conseil d’administration consultable sur le site internet de la Société (www.viridiengroup.com).
Tous les administrateurs reçoivent une formation continue pour l'acquisition et le perfectionnement des connaissances et techniques nécessaires à l'exercice de leur mandat. La formation est adaptée au parcours, à l'expérience et aux responsabilités spécifiques attendues de chaque administrateur.
Le Conseil d’administration procède à une évaluation annuelle de son fonctionnement et de celui de ses comités. Tous les trois ans, cette évaluation est menée avec l’aide d’un consultant externe.
Les modalités de chaque type d’évaluation (interne ou externe) sont définies dans le tableau ci-après et ont été intégrées dans le règlement intérieur du Conseil d’administration.
En 2024, le Conseil d’administration a procédé à une évaluation interne sous format électronique sous la direction du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance avec l’aide de la Direction Juridique. Le résumé des conclusions de cette évaluation interne est indiqué dans le tableau suivant. Le Conseil a en outre constaté avec satisfaction que le plan d'actions pour 2024 suite à l'évaluation interne réalisée en 2023 a été intégralement mis en oeuvre (suivi renforcé de la gestion des risques, formation sur la responsabilité des administrateurs, présentation trimestrielle des attentes des analystes et investisseurs, priorisation des considérations RSE notamment par le développement des interactions entre les Comités, revue de la composition des Comités).
| NOMBRE DE MEMBRES | NOMBRE DE réunions | taux de présence (a) | % DE MEMBRES INDÉPENDANTS (b) |
|---|---|---|---|
| 9 | 8 | 100 % | 87,5 % |
(a) Les taux de présence à titre individuel sont indiqués à la section 4.1.3.4 du présent Document.
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-35 du Code de commerce, le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre conformément à son intérêt social, en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées générales d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. En outre l’autorisation préalable du Conseil d’administration est requise pour toute opération significative pour la stratégie du Groupe telle que notamment la réalisation d’une opération de croissance externe, de partenariat, de cession ou d’investissement stratégique au-delà du seuil de 10 millions de dollars US.
Principaux travaux en 2024
La Société a mis en place un plan de succession pour le Président du Conseil d’administration, son Directeur Général et les membres de son Comité de Direction. Ce plan est revu par le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance puis fait l’objet d’une présentation et de discussions au sein du Conseil d’administration. Cette revue a lieu annuellement. La dernière revue du plan de succession par le Conseil d’administration a eu lieu en décembre 2024, à l’occasion de la session exécutive (hors la présence du Directeur Général).
Le règlement intérieur du Conseil d’administration formalise la composition, les missions et les modalités de fonctionnement des comités du Conseil. Il peut être consulté sur le site internet de la Société (www.viridiengroup.com). Les travaux de chaque comité font l’objet d’un procès-verbal. Ils rendent compte au Conseil d’administration de leurs recommandations à la suite de chacune de leurs réunions. Les taux de participation individuelle des administrateurs sont présentés au paragraphe 4.1.3.4 du présent Document.
Le Président du Conseil d’administration et le Directeur Général sont régulièrement associés aux travaux de ce Comité, notamment ceux ayant trait aux nominations d’administrateurs et à l’exception des questions les concernant personnellement.
| composition à la date du présent document | nombre de membres | nombre des réunions | taux de présence (d) | administrateurs indépendants (e) |
|---|---|---|---|---|
| 4 | 8 | 97 % | (f) % | |
| Colette LEWINER, Président (a) | 100 | |||
| Patrick CHOUPIN (b) | ||||
| Olivier JOUVE (c) | ||||
| Mario RUSCEV (c) |
(a) Présidence assurée par un administrateur indépendant conformément à la recommandation du Code AFEP-MEDEF.
(b) Présence d’un administrateur représentant les salariés conformément à la recommandation du Code AFEP-MEDEF.
(c) Administrateur indépendant.
(d) Les taux de présence à titre individuel sont indiqués à la section 4.1.3.4 du présent Document.
(e) La Société est conforme à la recommandation du Code AFEP-MEDEF selon laquelle le Comité doit être composé majoritairement d’administrateurs indépendants.
(f) Conformément au code AFEP-MEDEF, l’administrateur représentant les salariés n’a pas été pris en compte pour le calcul du pourcentage des membres indépendants.
Les missions du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance sont détaillées dans le règlement intérieur du Conseil d’administration disponible sur le site internet de la Société (www.viridiengroup.com).
| composition à la date du présent document | nombre de membres | nombre des réunions | taux de présence (c) | administrateurs indépendants |
|---|---|---|---|---|
| 5 | 4 | 95 % | 80 % |
Sophie ZURQUIYAH, Président (a)
Michael DALY (b)
(a) Président (interim).
Olivier JOUVE (b)
(b) Administrateur indépendant.
Amélie OYARZABAL (b)
(c) Les taux de présence à titre individuel sont indiqués à la section 4.1.3.4 du présent Document.
Mario RUSCEV (b)
Le Comité nouveaux business et M&A est chargé d’examiner et de suivre régulièrement le budget des dépenses d’investissements, ainsi que les opérations de fusion & acquisition, et de formuler des recommandations au Conseil d’administration. En particulier, le Comité a pour principales missions d’examiner notamment :
| composition à la date du présent document | nombre de membres | nombre des réunions | taux de présence (c) | administrateurs indépendants (d) |
|---|---|---|---|---|
| 4 | 3 | 100 % | 100 % |
(a) Administrateur indépendant
(b) Administrateur représentant les salariés
(c) Les taux de présence à titre individuel sont indiqués à la section 4.1.3.4 du présent Document.
(d) Conformément au code AFEP-MEDEF, l’administrateur représentant les salariés n’a pas été pris en compte pour le calcul du pourcentage des membres indépendants.
Le Comité durabilité est chargé d’assister le Conseil d’administration dans la mise en oeuvre de la stratégie du Groupe en matière de développement durable, y compris pour les questions sociales, environnementales, climatiques, de gouvernance, d'éthique, de santé et de sécurité. Le Comité consolidera la vision globale en matière de développement durable avec la contribution des autres comités du Conseil.
Le Comité est en charge de la revue de la qualité, de l'exhaustivité, de l'exactitude et de la sincérité des rapports extra-financiers de l'entreprise après discussions avec le Comité d'audit et de gestion des risques au cours d'une session commune.
Le 25 février 2025, une session commune s'est tenue entre le Comité durabilité et le Comité d'audit et de gestion des risques afin de revoir le Rapport du Commissaire aux Comptes pour la certification des informations en matière de durabilité et leurs vérifications du rapport de durabilité 2024.
| composition à la date du présent document | nombre de membres | nombre des réunions | taux de présence (d) | administrateurs indépendants (d) |
|---|---|---|---|---|
| 3 | 6 | 100 % | 100 % |
Anne-France LACLIDE-DROUIN, Présidente (a)
(a) Administrateur indépendant.
Colette LEWINER (a)
Les taux de présence à titre individuel sont indiqués à la section 4.1.3.4 du présent Document.
L’ensemble des membres du Comité d’audit et de gestion des risques sont tous des administrateurs indépendants ayant des compétences particulières en matière financière ou comptable ou de contrôle légal, tel que requis pour au moins un des membres par l’article L. 821-67 du Code de commerce. Leur parcours professionnel est présenté de manière plus détaillée au paragraphe 4.1.3.1.f) du présent Document.
Avec un taux d’indépendance de 100 %, la Société se conforme à la recommandation du Code AFEP-MEDEF, selon laquelle ce Comité doit être composé de deux tiers ou plus d’administrateurs indépendants.
Sont conviés aux réunions : les membres du Comité de Direction concernés, le Directeur Financier Groupe, le Directeur Juridique Groupe, le Directeur des Affaires.
suffisamment en avance afin de disposer d’un délai suffisant pour pouvoir procéder à l’examen des comptes.
Le Comité d'audit et de gestion des risques est chargé d'assurer le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières de la Société. Ses principales missions sont les suivantes :
Les missions du Comité d’audit et de gestion des risques sont détaillées dans le règlement intérieur du Conseil d’administration disponible sur le site internet de la Société (www.viridiengroup.com).
– Revue de l'activité Earth Data, de la composition de sa bibliothèque et de la valorisation des études associées y compris le traitement comptable (politique d'amortissement et dépréciations potentielles) et suivi des impacts de l'activité cédée ;
– Suivi du plan de restructuration et des coûts financiers y afférents ;
– Point sur le refinancement ;
– Point sur l'amélioration de la performance SMO ;
– Rapport du comité d'éthique et présentation de la Conformité ;
– Examen de la gestion des risques de l'entreprise et validation de la cartographie des risques du Groupe pour 2025 ;
– Revue du risque lié au changement climatique ;
– Examen des missions d'audit interne du Groupe pour le 4ème trimestre 2023 et le 1er trimestre 2024 ;
– Présentation des Commissaires aux Comptes, y compris la matrice des risques des Commissaires aux Comptes, approbation de leur mission et de leurs honoraires;
– Examen et pré-approbation des services hors audit fournis par les membres du réseau des Commissaires aux Comptes en 2024 et revue annuelle de la procédure de pré-approbation des services d'audit et hors audit ;
– Examen de la situation fiscale du Groupe ;
– Processus de sélection et recommandation de nomination des Commissaires aux Comptes du Groupe.
Le 25 février 2025, une session commune s'est tenue entre le Comité durabilité et le Comité d'audit et de gestion des risques afin de revoir le Rapport du Commissaire aux Comptes pour la certification des informations en matière de durabilité et leurs vérifications du rapport de durabilité 2024.
Le tableau ci-dessous synthétise les informations détaillées concernant la participation individuelle des administrateurs aux réunions du Conseil d’administration et à celles de ses comités au cours de l’exercice 2024 :
| Conseil d’admini-stration | Comité d’audit et de gestion des risques | Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance | Comité nouveaux business et M\&A |
|---|---|---|---|
| Philippe SALLE | 100 % | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. |
|---|---|---|---|---|---|
| Sophie ZURQUIYAH | 100 % | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. |
| Patrick CHOUPIN (a) | 100 % | n. a. | 100 % | n. a. | 100 % |
| Michael DALY | 100 % | n. a. | n. a. | 100 % | 100 % |
| Olivier JOUVE (b) | 100 % | n. a | 100 % | 100 % | n. a. |
|---|---|---|---|---|---|
| Anne-France LACLIDE-DROUIN | 100 % | 100 % | n. a. | n. a. | 100 % |
| Helen LEE BOUYGUES (c) | 100 % | 100 % | n. a. | 100 % | n. a. |
| Colette LEWINER | 100 % | 100 % | 100 % | n. a. | n. a. |
| Amélie OYARZABAL (d) | 100 % | 100 % | n. a. | 100 % | n. a. |
| Heidi PETERSEN (e) |
Au cours de l’exercice 2024, aucune nouvelle convention réglementée n’a été soumise à l’autorisation préalable du Conseil d’administration et par conséquent, aucune ne sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale en 2025 en application des dispositions des articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce (voir le rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées sous le paragraphe 4.1.4.4 du présent Document).
Conformément à l’article L. 225-39 du Code de commerce, l’autorisation préalable n’est pas requise pour les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales ni aux conventions conclues entre deux sociétés dont l’une détient, directement ou indirectement, la totalité du capital de l’autre. L’article L. 22-10-12 du Code de commerce prévoit cependant que, dans les sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, le Conseil d’administration mette en place une procédure permettant.
| Mario RUSCEV | 100 % | n. a. |
|---|---|---|
| 100 % | n. a. | 100 % |
| 87,50 % | 75 % | 100 % |
| Taux de présence total en 2024 | 100 % | 100 % |
| 97 % | 95 % | 100 % |
(a) Administrateur représentant les salariés.
(b) Administrateur nommé le 15 mai 2024.
(c) Administrateur jusqu’au 11 septembre 2024.
(d) Administrateur coopté le 31 octobre 2024.
d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces conditions. Le Conseil d’administration a adopté une charte interne applicable à ce titre au niveau du Groupe disponible sur le site internet de la Société (www.viridiengrup.com/fr/investors/corporate-governance). Cette charte interne décrit le cadre réglementaire applicable aux accords conclus dans le cadre ordinaire des activités. En outre, elle prévoit une évaluation interne des conditions dans lesquelles ces accords sont conclus dans le cadre ordinaire des activités, conduite annuellement par le département Juridique. Il est interdit à toute partie ayant un intérêt direct ou indirect dans un accord de prendre part à l’évaluation correspondante.
La dernière évaluation annuelle portant sur les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales a eu lieu lors du Conseil d’administration du 27 février 2025 qui a constaté l’absence de convention de telle nature.
Il est précisé conformément aux dispositions de l’article L. 225-37-4 2o du Code de commerce qu’il n’existe, à la date d’établissement du présent Document, aucune convention conclue entre un mandataire ou un actionnaire détenant plus de 10 % des droits de vote et une société contrôlée au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, étant précisé que les conventions courantes conclues à des conditions normales ne sont pas visées dans ce cadre.
Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024
À l’assemblée générale de la société Viridien,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce.
Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention déjà approuvée par l’assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
Paris-La Défense, le 5 mars 2025
Les Commissaires aux comptes
ERNST & YOUNG et Autres Forvis Mazars SA
Claire Cesari-Walch Associée
La présente politique de rémunération a été établie conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce.
À la date du présent rapport, les mandataires sociaux de la Société sont Philippe SALLE, Président du Conseil d’administration et Sophie ZURQUIYAH, Directeur Général de la Société ainsi que l’ensemble des membres du Conseil d’administration (« les administrateurs »).
Les dirigeants mandataires sociaux exécutifs, le Président du Conseil d’administration et les administrateurs sont collectivement désignés par « mandataires sociaux ».
Détermination de la politique de rémunération
La politique de rémunération des mandataires sociaux est déterminée par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance. Cette politique est régulièrement revue et débattue au sein du Conseil d’administration, afin d’être conforme à l’intérêt social de la Société, contribuer à sa pérennité et s’inscrire dans sa stratégie commerciale.
La politique de rémunération de la Société a été définie au travers de quatre piliers au cœur de ses préoccupations quotidiennes, à savoir ses salariés, sa pérennité, la lutte contre la corruption, et l’environnement. De façon prospective et pérenne, tout est donc mis en œuvre afin de veiller à l’identification, la prévention, la gestion et la résolution de tous risques sous-jacents à ces quatre axes, tant au niveau des sites ou des projets que des organes de gouvernance.
Ces axes fondamentaux caractérisent les fondations de la stratégie commerciale de la Société, définie via des objectifs de promotion et développement dans son secteur d’activité, la construction de relations long terme et alliances avec les grands clients et partenaires, et plus globalement le maintien de la performance opérationnelle.
Ces différents éléments sont déployés en mettant tout en œuvre pour attirer et retenir les compétences clés dans un environnement de travail stimulant tout en veillant à maintenir la santé et la sécurité de tous.
À ce titre, la politique de rémunération respecte les principes généraux suivants, lesquels sont établis dans le respect des recommandations du Code AFEP-MEDEF.
La politique globale de rémunération des dirigeants mandataires sociaux exécutifs est axée sur la performance et l’alignement de la rémunération des dirigeants sur la stratégie du Groupe. Ainsi, la partie variable de la rémunération est à risque pour le bénéficiaire. Les outils de rémunération à long terme mis en place par la Société représentent également une part significative afin de lier la rémunération des mandataires sociaux exécutifs aux intérêts des actionnaires.
Cette politique permet donc de rémunérer, une prise de décision créatrice de valeurs à long terme pour la Société, assurant sa pérennité. Cette pertinence dans la politique de rémunération est en effet essentielle dans l’activité particulièrement cyclique du Groupe afin de pouvoir attirer, motiver et retenir les talents en assurant un bon niveau de compétitivité des packages de rémunération en général. Ce double objectif d’attraction et de rétention étant un des axes prioritaires de la politique générale de développement durable au niveau de l’ensemble des salariés.
La politique de rémunération du Groupe est revue à intervalles réguliers en tenant compte des pratiques du marché et des évolutions concurrentielles afin d’assurer une cohérence à la fois globale et sur un marché sectoriel. Pour les dirigeants mandataires sociaux exécutifs, la Société fait appel à des cabinets externes spécialisés dont les observations sont soumises au Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance. Ce dernier fait alors part de ses recommandations au Conseil d’administration pour prise de décision.
nomination et de gouvernance et conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, aux dispositions statutaires en vigueur et notamment dans le respect des principes généraux énoncés au paragraphe 4.2.1.1 a) du présent Document.
Dans ce cadre, le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance se réunit à intervalles réguliers pour contrôler la bonne application de la politique de rémunération adoptée par l’Assemblée générale.
La composition ainsi que les missions du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance au titre de la détermination, de la révision et de la mise en œuvre de la politique de rémunération sont définies au paragraphe 4.1.3.3 b) du présent Document ainsi que dans le règlement intérieur du Conseil.
La politique de rémunération est soumise à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire chaque année, ce vote étant communément appelé « vote ex ante ». Si l’Assemblée générale n’approuve pas la résolution, la politique de rémunération des mandataires sociaux précédemment approuvée par l’Assemblée générale continuerait de s’appliquer et le Conseil d’administration soumettra à l’approbation de la prochaine Assemblée générale un projet de résolution présentant une politique de rémunération révisée et indiquant de quelle manière ont été pris en compte le vote des actionnaires et, le cas échéant, les avis exprimés lors de l’Assemblée générale. En l’absence de politique de rémunération précédemment approuvée, la rémunération serait déterminée conformément à la rémunération attribuée au titre de l’exercice précédent ou, en l’absence de rémunération attribuée au titre de l’exercice précédent, conformément aux pratiques existantes au sein de la Société.
Les principes, critères et éléments de rémunération prévus dans la politique de rémunération sont applicables à tout mandataire social nommé en cours d’exercice. Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité de rémunération, de nomination, et de gouvernance déterminera alors, les objectifs, niveaux de performance, paramètres, structure et pourcentages maximums par rapport à leur rémunération annuelle fixe qui ne pourront pas être supérieurs à ceux du mandataire remplacé.
En cas de circonstances exceptionnelles, le Conseil d’administration peut, conformément à l’article L. 22-10-8, III alinéa 2 du Code de commerce, déroger à l’application de la politique de rémunération lorsque cette dérogation est temporaire, conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société. Le Conseil justifiera toute dérogation de façon détaillée au regard de l’impact sur la performance de la Société et des conséquences économiques résultant de ces circonstances exceptionnelles. Le plafond de la rémunération variable annuelle ne pourra, en aucun cas, être modifié. Ces dérogations seront mises en œuvre strictement.
Comme chaque année, en amont de l’Assemblée générale, la Société engage un dialogue avec les principaux actionnaires et les agences de conseil en vote pour les informer des projets d’évolutions de la gouvernance et de la rémunération des mandataires sociaux. C’est à cette occasion que la Société aborde les politiques de vote mises en œuvre lors de la précédente assemblée, en particulier lorsque celles-ci ont conduit à des votes négatifs ou des recommandations de voter contre certaines résolutions. Ces échanges réguliers ont pour objectif de faire converger au maximum les différentes attentes des parties prenantes sur l’ensemble des sujets de gouvernance dans le respect de l’intérêt social.
Lors de l’Assemblée générale du 15 mai 2024, l'ensemble des résolutions liées à la politique de rémunération "Say on Pay" ont été approuvées à plus de 95%.
Sur la base du dialogue initié auprès des principaux actionnaires et des agences de conseil en vote, et compte tenu des résultats positifs obtenus lors de la dernière Assemblée générale(21), la Société n’a pas identifié une dissidence actionnariale qui justifierait une modification en profondeur des principes de sa politique de rémunération applicable aux mandataires sociaux.
long terme afin de s'adapter aux évolutions du panel actuel.
● Proposition d'inclure dans la politique de rémunération des administrateurs pour 2025, une rémunération annuelle fixe pour les fonctions d'Administrateur Référent et l'absence d'une rémunération dans le cas d'une consultation écrite du Conseil d'administration (détaillée à la section 4.2.1.2.d) du présent Document).
Pour la bonne lecture de ce rapport, la mention « Politique de rémunération applicable en 2025 » sera ajoutée. L’application de cette politique de rémunération sera appliquée en 2025 sous condition de vote positif par l’Assemblée générale.
Lors de sa réunion du 27 février 2025, le Conseil d'Administration, sur proposition du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, a déterminé les politiques de rémunération des Administrateurs Exécutifs pour l'année 2025, à savoir celles du Président du Conseil d'Administration et du Directeur Général pour la période du 1er janvier 2025 au 30 avril 2025 inclus, puis celle du Président-Directeur Général pour la période du 30 avril 2025 au 31 décembre 2025.
La rémunération du Président du Conseil d’administration est déterminée en conformité avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF et en ligne avec les pratiques de rémunération observées en France pour les Présidents de conseils non exécutifs. Elle est conforme à l’intérêt social de la Société, contribue à sa pérennité et s’inscrit dans sa stratégie commerciale.
Conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, cette politique de rémunération sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Les fonctions de Président du Conseil d’administration sont décrites au paragraphe 4.1.3.2.a) du présent Document et sont actuellement exercées par Philippe SALLE dont la biographie est présentée au paragraphe 4.1.3.1.f). La durée de la fonction du Président du Conseil d’administration est égale à celle de son mandat d’administrateur. La politique s'applique pour un mode de gouvernance dissociée avec un Président du Conseil d'administration et un Directeur général.
La rémunération du Président du Conseil d’administration est composée d’une rémunération fixe au titre de ses fonctions de Président du Conseil d’administration et d’une rémunération au titre de ses fonctions d’administrateur laquelle est liée à l’assiduité (part variable).
Le Président du Conseil d’administration peut percevoir une rémunération fixe annuelle. Au titre de l’exercice 2025, la rémunération fixe en raison du mandat de Président du Conseil d’administration exercé par de Philippe SALLE est maintenue à 170 000 euros bruts sur une base annuelle, conformément à la décision du Conseil d’administration en date du 27 février 2025, suivant recommandation du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance. La rémunération fixe annuelle de Philippe SALLE sera proratisée en fonction de sa présence en tant que Président du Conseil d'Administration entre le 1er janvier 2025 et le 30 avril 2025.
Le Président du Conseil d’administration peut percevoir une rémunération allouée au titre de son mandat d’administrateur dont le montant est défini dans la politique de rémunération applicable aux administrateurs en 2025 présentée au paragraphe 4.2.1.2.d) du présent Document. Au titre de l’exercice 2025, le Président du Conseil d’administration ne perçoit aucune part fixe en raison de son mandat d’administrateur, mais il perçoit une part variable d’un montant maximum de 70 000 euros soumis à une condition de présence annuelle d’au moins 90 % aux réunions du Conseil d'administration. En deçà d’un taux de présence de 90 %, cette rémunération sera payée au prorata. Il pourra également percevoir une indemnité de déplacement. La rémunération variable en tant qu'administrateur de Philippe SALLE sera proratisée en fonction de sa présence en tant que Président du Conseil d'Administration entre le 1er janvier 2025 et le 30 avril 2025.
Il peut également bénéficier d’un régime de couverture de frais de santé garantissant les frais médicaux.
Pour l’exercice 2025, Philippe SALLE ne bénéficie pas de ce type de régime.
Le Président du Conseil peut bénéficier d’avantages en nature liés à l’attribution d’un véhicule de fonction.
Au titre de l’exercice 2025, Philippe SALLE ne bénéficie pas d’un véhicule de fonction.
Le Président du Conseil d’administration ne perçoit aucune autre forme de rémunération. En particulier, il ne perçoit :
Le Président du Conseil d’administration ne bénéficie d’aucun avantage retraite, ni d’indemnité de non-concurrence, ni d’indemnité contractuelle de départ.
La politique de rémunération applicable au Directeur Général a pour objet de rémunérer la performance, mesurée à court, moyen et long terme. Les composantes de cette politique ont des objectifs différents et cohérents entre eux.
En conséquence, tout est mis en place pour qu’elle soit conforme à l’intérêt social de la Société, contribue à sa pérennité et s’inscrive dans sa stratégie commerciale.
Pour déterminer la rémunération du Directeur Général du Groupe, le Conseil d'Administration s'appuie sur une étude de marché réalisée par un cabinet indépendant. En 2025, le panel de comparaison est basé sur une sélection d'entreprises s'appuyant sur le panel existant du CAC Mid 60 ainsi que sur le panel de référence défini par le proxy advisor ISS, excluant les entreprises basées aux États-Unis. Le panel de comparaison se concentre sur des entreprises de taille comparable en termes de chiffre d'affaires (compris entre la moitié et deux fois le chiffre d'affaires de Viridien) et situées en Europe, sous des conditions de marché comparables. Le positionnement cible de la rémunération totale est médian en termes de rémunération globale (fixe, variable annuelle et rémunération à long terme).
En outre, le Conseil veille à ce que la politique de rémunération appliquée reste en cohérence avec celle des autres dirigeants du Groupe.
Conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, cette politique de rémunération fera l’objet d’une résolution soumise à l’approbation de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Les fonctions de Directeur Général sont décrites au paragraphe 4.1.2.1 du présent Document et sont actuellement exercées par Sophie ZURQUIYAH dont la biographie est présentée au paragraphe 4.1.3.1.f). Son mandat a pris effet à l’issue de l’Assemblée générale du 26 avril 2018 pour une durée de quatre ans et a été renouvelé pour une période de quatre ans lors de l’Assemblée générale qui s’est tenue le 5 mai 2022 pour une période de quatre ans soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025. Sophie ZURQUIYAH cumule en outre son mandat de Directeur Général avec celui d’administrateur de la Société et dont les durées sont alignées (voir section 4.1.2.1.b). À partir de l'Assemblée Générale du 30 avril 2025, Sophie ZURQUIYAH assumera également, en plus de ses fonctions actuelles, le rôle de Président du Conseil d'Administration. C'est pourquoi la politique de rémunération du Directeur Général sera applicable à Sophie ZURQUIYAH entre le 1er janvier 2025 et le 30 avril 2025.
Le package de rémunération totale cible est structuré de manière équilibrée autour des trois principales composantes de rémunération (rémunération fixe, rémunération variable annuelle, rémunération variable long terme) et est en ligne avec la stratégie de l’entreprise :
Le graphique présente la politique de rémunération cible. Les éléments relatifs au maximum atteignable sont précisés dans les paragraphes suivants.
Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, la rémunération du Directeur Général, en ce inclut la partie fixe, est examinée annuellement par le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance. La rémunération fixe n’est en principe revue qu’à intervalle de temps relativement long et la Société n’a pas fait le choix d’une évolution annuelle. En cas d’augmentation significative, les raisons de cette augmentation sont explicitées.
La rémunération fixe sert de référence pour déterminer le pourcentage de rémunération variable annuelle et la valorisation de la rémunération long terme. Son montant est versé mensuellement.
Suite à la recommandation du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, le Conseil d'Administration réuni le 27 février 2025 a décidé de maintenir la rémunération fixe actuelle de Sophie ZURQUIYAH, à 680 400 € bruts sur une base annuelle. Cette rémunération fixe sera payée au prorata à Sophie ZURQUIYAH entre le 1er janvier 2025 et le 30 avril 2025.
Le Conseil d’administration et le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance portent une attention particulière à ce que la politique de rémunération variable annuelle du Directeur Général soit en lien avec la performance de la Société et orientée sur la création de valeur pour l’entreprise. Par conséquent, les objectifs de la politique de rémunération permettent d’aligner la rémunération du Directeur Général avec la stratégie de l’entreprise et de récompenser la performance financière ainsi que la performance opérationnelle.
Conformément au Code AFEP-MEDEF, et afin de s’assurer qu’ils sont en ligne avec la stratégie à court terme de la Société, les critères de la rémunération variable annuelle sont réexaminés par le Conseil d’administration tous les ans, sans pour autant être nécessairement modifiés.
La rémunération variable annuelle du Directeur Général est décomposée en deux parties :
Les objectifs financiers et non financiers sont définis de façon précise par le Conseil d’administration au regard des objectifs budgétaires du Groupe.
Les objectifs financiers peuvent notamment, et de manière non exhaustive, concerner : (i) le cash-flow net du Groupe, (ii) l’EBITDA libre, (iii) le chiffre d’affaires externe des activités du Groupe (iv) le résultat opérationnel et (v) le chiffre d'affaires "Beyond The Core".
Les objectifs non financiers peuvent notamment, et de manière non exhaustive, concerner : les plans stratégiques du Groupe et des nouvelles activités, la gestion de la performance commerciale, de la performance opérationnelle et des ressources humaines du Groupe, le refinancement de la dette ou la responsabilité environnementale.
Le Conseil d’administration décide de la pondération assignée à la réalisation de chacun des critères considérés en fonction du contexte et de leur importance pour le Groupe. Afin d’inciter à la surperformance sur les objectifs financiers, le programme de rémunération variable annuel permet de verser des montants excédant la rémunération cible. Ce mécanisme concerne exclusivement les critères financiers. Le montant maximal de la rémunération variable annuelle peut ainsi atteindre un montant maximal de 166,67 % de la rémunération fixe.
Les objectifs cibles ne sont pas publiés pour des raisons de confidentialité. Néanmoins, le taux de réalisation de chacun des critères est communiqué a posteriori. Les indicateurs sont fixés chaque année par le Conseil d’administration pour le Directeur Général.
Pour les critères non financiers, l’appréciation de la performance du Directeur Général est effectuée par le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance. Le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance fait ensuite part de ses recommandations au Conseil d’administration pour prise de décision. Il est précisé que le Directeur Général ne prend pas part au vote ni aux délibérations sur les éléments de rémunération qui le concernent.
La partie variable attribuée au titre d’un exercice donné est déterminée par le Conseil d’administration approuvant les comptes du même exercice. Ainsi, conformément à l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce, le versement de la part variable attribuée au titre de l’année 2025 sera subordonné à l’approbation par l’Assemblée générale appelée en 2026 à statuer sur les comptes de l’exercice 2025, de la résolution relative au say on pay ex post individuel du Directeur Général. Elle est versée dans le mois qui suit la validation de ce versement par l’Assemblée générale.
Il n’existe aucune autre période de report éventuelle ni aucune possibilité pour la Société de demander la restitution de la rémunération variable annuelle une fois payée.
Au titre de l’exercice 2025, le Conseil d’administration réuni le 27 février 2025 a décidé de ne pas modifier le système de rémunération variable annuelle applicable au Directeur Général et a déterminé la structure de la rémunération variable annuelle de Sophie ZURQUIYAH ainsi que les objectifs applicables. La structure de la rémunération variable annuelle en 2025 sera identique et applicable sans distinction pour le poste de Directeur Général entre le 1er janvier 2025 et le 30 avril 2025, et pour le poste de Président-Directeur Général entre le 30 avril 2025 et le 31 décembre 2025. Le montant à payer sera proratisé entre la position de Directeur Général et la position de Président-Directeur Général.
Le Conseil d’administration a défini les objectifs financiers en relation avec les objectifs budgétaires du Groupe. Les objectifs non financiers ont pour leur part été définis en relation avec les priorités annuelles du Groupe et sont basés sur :
La réalisation de ces objectifs sera mesurée sur la base de la mise en œuvre effective des actions définies pour chaque ligne de métier, examinées par le Conseil d'administration, incluant, entre autres, la transformation des prospects en projets ou les actions en faveur de la transparence des rémunérations et d'équité.
En 2025, un critère de refinancement de la dette a également été ajouté pour évaluer le succès du refinancement de la dette avec des taux d'intérêt en ligne avec les conditions du marché, ainsi qu'une nouvelle LCR, basée sur l'environnement de marché en vigueur.
Le montant cible de la rémunération variable annuelle reste fixé à 100 % de la rémunération fixe, partagé entre 2/3 pour les objectifs financiers et 1/3 pour les objectifs non financiers. Son montant maximum reste fixé à 166,67 % de la rémunération fixe.
| Indicateur | Cible | Maximum |
|---|---|---|
| Critères financiers | 66,67 % |
| Critères | Pourcentage |
|---|---|
| EBITDA libre | 20,00 % |
| Chiffre d’affaires Externe des Activités du Groupe | 40,00 % |
| Chiffre d'affaires BTC | 13,33 % |
| Critères non financiers | 33,33 % |
| Gestion du plan stratégique et financier du Groupe | 6,67 % |
| Gestion de la performance commerciale, de la performance opérationnelle et des ressources humaines du Groupe | 13,33 % |
| ESG | 6,67 % |
| Refinancement de la dette | 6,67 % |
| Total des critères | 100,00 % |
Pour tenir compte des conséquences économiques résultant de circonstances exceptionnelles, le Conseil d’administration pourra, après consultation du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, modifier les critères et/ou conditions de performance de la rémunération variable annuelle. Le Conseil justifiera de façon détaillée ces adaptations au regard de l’impact sur la performance de la Société et des conséquences économiques résultant de ces circonstances exceptionnelles. En tout état de cause, la rémunération variable annuelle ne pourra pas excéder les plafonds prévus par la présente politique, i. e. 166,67 %.
Aucune rémunération exceptionnelle ne peut être allouée au Directeur Général par le Conseil d’administration, sauf circonstances très particulières le justifiant. En cas de versement d’une rémunération exceptionnelle, celle-ci sera justifiée et explicitée par le Conseil d’administration à la fois sur les critères de détermination ainsi que sur les montants attribués.
Dans tous les cas, la rémunération exceptionnelle ne pourrait pas dépasser 150 % de la rémunération fixe du Directeur Général. Conformément à l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce, le versement de cette rémunération exceptionnelle serait soumis à l’approbation du vote ex post par l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice précédent.
Le Directeur Général peut bénéficier des régimes de protection sociale mis en place pour les salariés du Groupe. À ce titre, il peut bénéficier d’un régime de prévoyance couvert par un contrat d’assurance garantissant le risque décès, incapacité et invalidité. Pour l’exercice 2025, cette couverture restera assurée par le contrat d’assurance souscrit auprès de SwissLife. Les prestations sont calculées en fonction de l’assiette de cotisation constituée de la rémunération annuelle brute. Le Directeur Général peut également bénéficier d’un régime de couverture de frais de santé garantissant les frais médicaux. Pour l’exercice 2025, cette couverture restera assurée par le contrat d’assurance souscrit auprès de SwissLife.
L’assiette de cotisation est constituée de la rémunération annuelle brute de l’année. Il est précisé que le montant de ces cotisations et des garanties associées sont revus chaque année, sans nécessairement être modifiés. Ces contrats d’assurance sont résiliables dans les conditions de droit commun applicables en la matière.
Le Directeur Général peut bénéficier en raison de ses déplacements fréquents à l’étranger, d’un contrat d’assurance médicale internationale.
Le Directeur Général peut bénéficier d’un avantage en nature lié à l’attribution d’un véhicule de fonction. Au titre de l’exercice 2025, Sophie ZURQUIYAH bénéficiera, comme en 2024, des régimes de protection sociale applicables aux salariés du Groupe, d’une assurance médicale internationale souscrite par CGG Services (US) Inc. dont le montant annuel à la charge de l’entreprise est estimé à 12 344 euros et dont le montant annuel à la charge de Sophie ZURQUIYAH est estimé à 2 178 euros au titre de sa position de Directeur Général, et d’un véhicule de fonction qui ne pourra donner lieu à un avantage en nature supérieur à 11 880 euros. Le coût de l’assurance médicale internationale sera supporté par Viridien SA.
Le Conseil d’administration a décidé de ne pas utiliser de mécanisme de rémunération variable long terme à verser en numéraire, préférant aligner la rémunération du Directeur Général avec les intérêts des actionnaires en privilégiant les instruments en actions, ce qui contribue à ce que la politique de rémunération respecte l’intérêt social. Il est cependant précisé que ce type de rémunération pourrait être envisagé en cas d’évolutions réglementaires ou de circonstances qui rendraient irréalisable ou inefficace l’utilisation d’instruments en actions. Dans cette hypothèse, les principes et critères décrits pour les plans en actions seront repris dans la structuration d’une telle rémunération pluriannuelle en adaptant les modalités.
rétribution des mandataires sociaux exécutifs aux intérêts des actionnaires et, plus largement, à l’intérêt social de la Société. Cette politique permet de rémunérer la création de valeur à long terme pour la Société, assurant sa pérennité.
La mise en œuvre de ces plans est soumise à des conditions de performance et de présence pour les dirigeants du Groupe. Ainsi, le Directeur Général peut bénéficier d’un plan d’actions de performance soumis à la réalisation de conditions de performance au titre des années suivantes, avec une période d’acquisition des instruments au moins égale à trois ans.
La cible de la rémunération long terme en actions est égale à 100 % de la rémunération fixe du Directeur Général, sans pouvoir excéder un plafond de 150 % de cette même rémunération fixe.
Comme pour la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée générale du 15 mai 2024 au titre de l’exercice 2024, il est proposé pour l’exercice 2025 de maintenir la nécessité d’apporter des justifications détaillées en cas de décision de maintien de la rémunération à long terme en cas de départ du Directeur Général.
Conformément aux dispositions du Code AFEP-MEDEF, en cas de circonstances exceptionnelles, les conditions de performance pourront être modifiées au cours de la période considérée. Dans ce cas, ces modifications sont rendues publiques après la réunion du Conseil d’administration les ayant arrêtées. La modification des conditions de performance doit maintenir l’alignement des intérêts des actionnaires et des bénéficiaires. En cas de départ des mandataires sociaux exécutifs avant l’expiration de la durée prévue pour l’appréciation des conditions de performance, le Conseil d’administration se prononcera sur le maintien en tout ou partie du bénéfice de la rémunération long terme. Sa décision sera dûment justifiée en cas de maintien ou versement de cette rémunération.
Dans le cas d’un départ à la retraite, les actions de performance en cours d’acquisition seront réduites au prorata du temps de présence sur la période d’acquisition et le bénéficiaire restera soumis à toutes les dispositions des plans.
Le Conseil d’administration doit déterminer la quantité minimum d’actions issues des attributions que le Directeur Général doit conserver au nominatif jusqu’à la fin de ses fonctions. Dans ce cadre, le Conseil d’administration a également décidé que conformément aux dispositions des articles L. 225-185 et L. 225-197-1 du Code de commerce :
Par ailleurs, le Directeur Général doit, en sa qualité d’administrateur de la Société, détenir au moins 200 actions (après regroupement d'actions du 31 Juillet 2024) de la Société. La combinaison de ces obligations permettra au Directeur Général de détenir un nombre significatif de titres.
L’obligation de conservation au nominatif des actions issues des attributions d’actions gratuites et de la levée des options attribuées s’appliquera jusqu’à ce que la valeur de la totalité des actions détenues au nominatif par le Directeur Général représente au moins deux ans de rémunération en monétaire (cumul fixe et variable annuel).
Prenant en compte le cours de l’action au moment de l’attribution et le plafond de l’autorisation utilisée, le Conseil d’administration pourra décider d’attribuer au Directeur Général un nombre de titres dont la valorisation globale sera inférieure à la cible de la politique de rémunération. Cette approche garantit une répartition équilibrée de l’enveloppe des rémunérations à long terme, en maintenant l’attribution au Directeur Général à un niveau raisonnablement proportionné, et en préservant ainsi un nombre suffisant d’actions pour les autres employés éligibles.
Comme pour la politique de rémunération qui a été approuvée par l’Assemblée générale du 15 mai 2024 au titre de l’exercice 2024, une modification de la politique de rémunération est proposée pour l’exercice 2025 portant sur la possibilité de diminuer le nombre d’actions attribuées au titre du plan de rémunération long terme au bénéfice du Directeur Général en cas de circonstances qui rendraient contraignante l’utilisation d’instruments en actions.
Il est à noter que la rémunération long terme du Directeur Général est positionnée depuis plusieurs années en dessous de la médiane des entreprises comparables.
Au titre de l’exercice 2025, le Conseil d’administration entend attribuer des actions de performance au Directeur Général. Ces attributions seront soumises à une période d’acquisition d’au moins trois ans et à des conditions de performance exigeantes liées à des objectifs financiers établis en cohérence avec le Business Plan de l’entreprise et des objectifs ESG établis en cohérence avec les objectifs ESG de Viridien à l’horizon 2025-2030.
● une condition de croissance du cours de Bourse de l’action Viridien par rapport à l’évolution relative d’un indice composé d’un panel de pairs. Le panel de pairs étant composé des entreprises du secteur pétrolier et domaines connexes suivantes : TGS ASA, Fugro NV, Core laboratories VV, Nov Inc., Valaris Ltdl., Technip FMC, Hunting PLC, Vallourec S.A and Geospace Tehcnologies Corporation. Pour une croissance de l’action Viridien supérieure ou égale à 130 % de la croissance médiane du panel de comparaison, 100 % des actions seront acquises au titre de cette condition. Une croissance de l’action Viridien supérieure ou égale à 100 % de la croissance médiane du panel de comparaison et strictement inférieure à 130 % de la croissance médiane du panel de comparaison, entraînera l’acquisition, de manière linéaire, de 75 % à 100 % des actions au titre de cette condition. Pour une croissance de l’action Viridien strictement inférieure à 100 % de la croissance médiane du panel de comparaison, aucune action ne sera acquise au titre de cette condition ;
● une condition de performance basée sur un objectif de revenu de Beyond the Core pour les années 2025, 2026 et 2027 ; à défaut d’atteinte de l’objectif, aucun droit ne sera acquis au titre de cette deuxième condition de performance ;
● une condition de performance basée sur l’atteinte d’un ratio de dette moyenne sur EBITDAs des activités poursuivies pour l’année 2027 ; à défaut d’atteinte de l’objectif, aucun droit ne sera acquis au titre de cette troisième condition de performance ;
● une condition de performance fondée sur l’atteinte d’un objectif dit Environnement, Social et Gouvernance (ESG). Cet objectif comprend des critères de gouvernance axés sur la sécurité, la gestion des risques, la responsabilité environnementale et la durabilité ; à défaut d’atteinte de l’objectif, aucun droit ne sera acquis au titre de cette quatrième condition de performance.
Le taux maximal d’acquisition sur chaque condition de performance ne pourra pas dépasser 100 % de la part de la famille du critère. Ainsi, le taux maximal d’acquisition ne pourra pas dépasser 100 % de l’attribution.
Afin de permettre aux cadres dirigeants du Groupe de compléter le niveau de rente servie par les régimes obligatoires français, un régime de retraite collectif supplémentaire par capitalisation depuis le 1er janvier 2005 a été mis en place. Le Directeur Général bénéficie de ce régime de retraite.
Ce régime est plafonné comme tel et calculé en référence au plafond annuel de sécurité sociale (PASS) :
L’assiette de cotisation est constituée de la rémunération annuelle brute de l’année déclarée au titre exclusivement, du salaire de base, de la rémunération variable annuelle et de l’avantage en nature (voiture de fonction). Cette assiette exclut par principe tout autre élément de rémunération.
Les droits à la retraite au titre de ce régime pourront être liquidés, au plus tôt, lorsque le bénéficiaire aura liquidé ses droits à la retraite au titre du régime général de la sécurité sociale. Ces contrats d’assurance sont résiliables dans les conditions de droit commun applicables en la matière.
Au titre de l’exercice 2025, Sophie ZURQUIYAH bénéficiera, comme en 2024, du régime de retraite à cotisations définies mentionné ci-dessus. Le montant estimé pour l’année 2025, pour sa position de Directeur Général, s’élève à 7 928 euros dont 4 710 euros à la charge de l’entreprise et 3 218 euros à la charge de Sophie ZURQUIYAH.
Le Conseil d’administration pourra décider la mise en place d’un dispositif de retraite alternatif au bénéfice du Directeur Général en privilégiant les régimes à cotisations définies ou tout autre mécanisme assimilable en fonction des évolutions législatives et réglementaires. Ce dispositif serait soumis à la réalisation de conditions de performance exigeantes définies par le Conseil d’administration, conformément à la législation en vigueur et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF auquel se réfère l’entreprise.
Pour l’exercice 2025, Sophie ZURQUIYAH bénéficiera d’un avantage en nature assurance chômage individuelle. Le montant s’élève à 4 297 euros à la charge de l’entreprise pour sa position de Directeur Général.
Le Directeur Général de la Société peut bénéficier d’une indemnité contractuelle de rupture en cas de départ du Groupe, dont les termes et conditions sont définis par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance.
L’indemnité contractuelle de rupture n’est susceptible d’être versée qu’en cas de départ contraint (en l’absence de faute grave ou lourde). Le montant de cette indemnité est fixé à la différence entre (i) un montant brut égal à 200 % de la rémunération annuelle de référence du mandataire social et (ii) toutes sommes auxquelles le Directeur Général pourrait prétendre du fait de la cessation de son mandat social, en particulier, l’indemnité susceptible d’être versée au titre de son engagement de non-concurrence. Le montant total de l’indemnité contractuelle de rupture est donc plafonné à 200 % de la rémunération annuelle de référence.
La rémunération annuelle de référence est exclusivement constituée de la rémunération fixe annuelle perçue durant les douze mois glissants précédant la date de préavis, à laquelle se rajoute la moyenne de la rémunération variable annuelle due au titre des trois derniers exercices clos avant la date de départ ou de début de préavis le cas échéant.
Le cumul de l’indemnité contractuelle de rupture et de l’indemnité de non-concurrence ne pourra en aucun cas excéder 200 % de la rémunération annuelle de référence du mandataire social. Si le montant cumulé des deux indemnités s’avérait supérieur, l’indemnité contractuelle de rupture serait réduite à due concurrence de ce plafond.
Aucune indemnité ne sera versée si le Directeur Général a la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite au moment de son départ.
Le bénéfice de l’indemnité contractuelle de rupture sera subordonné à la réalisation d’une condition de performance. Cette condition de performance est définie par le Conseil d’administration, comme le taux moyen d’atteinte des objectifs relatifs à la part variable annuelle de la rémunération du Directeur Général, réalisés au titre des trois derniers exercices clos avant la date de départ.
Cette condition de performance, en lien avec l’atteinte des critères de rémunération variable annuelle, contribue aux objectifs de la politique de rémunération en alignant la rémunération du Directeur Général avec la stratégie du Groupe et l’intérêt social tout en encourageant la performance opérationnelle et financière.
Le versement de l’indemnité sera subordonné à la constatation préalable par le Conseil d’administration, dans les conditions prescrites par la législation en vigueur, de la réalisation de la ou des conditions de performance définies, appréciées à la date de cessation des fonctions.
Les conditions de paiement et l’appréciation des conditions de performance de l’indemnité sont conformes aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Sophie ZURQUIYAH bénéficie, depuis sa nomination en 2018 en qualité de Directeur Général, d’une indemnité contractuelle de rupture en cas de cessation de son mandat social. Dans le cadre de son renouvellement par le Conseil d’administration en date du 5 mai 2022, cette indemnité a été maintenue dans les termes et conditions suivants :
Le versement de l’indemnité de rupture dépendra du taux moyen d’atteinte des objectifs relatifs à la part variable annuelle de la rémunération de Sophie ZURQUIYAH réalisés au titre des trois derniers exercices clos avant la date de départ, selon la règle suivante :
Cette indemnité contractuelle de rupture sera égale à la différence entre (i) un montant brut plafonné à 200 % de la rémunération annuelle de référence, et incluant toutes les sommes de quelque nature que ce soit et sur quelque fondement que ce soit auxquelles Sophie ZURQUIYAH pourrait prétendre en conséquence de la rupture, et (ii) toutes les sommes auxquelles elle pourrait prétendre du fait de la mise en œuvre de l’engagement de non-concurrence.
À compter du 30 avril 2025 et jusqu’au terme de son mandat d’administrateur, Sophie ZURQUIYAH cumulera temporairement les mandats de Président du Conseil d’administration et de Directeur Général. Le rôle combiné de Président et Directeur Général sera désigné comme « Président-Directeur Général ».
Conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, cette politique de rémunération fera l’objet d’une résolution soumise à l’approbation de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Cette politique de rémunération sera applicable pour Sophie ZURQUIYAH à partir de l'Assemblée Générale du 30 avril 2025.
Afin de protéger les intérêts du Groupe en cas de départ de certains cadres dirigeants y compris le Directeur Général, la Société prévoit la mise en place d’engagements de non-concurrence.
Cet engagement s’applique aux activités de services d’acquisition, de traitement ou d’interprétation de données géophysiques, ou de fourniture d’équipements ou de produits conçus pour l’acquisition, le traitement ou l’interprétation de données géophysiques, et impliquant la contribution de l’intéressé à des projets ou à des activités dans le même domaine que ceux auxquels il a participé au sein du groupe Viridien.
En contrepartie de cet engagement d’une durée définie lors de la conclusion de la convention, le Directeur Général reçoit une rémunération correspondant à un pourcentage de sa rémunération annuelle de référence. Pour la détermination de ces éléments, la Société se réfère aux recommandations du Code AFEP-MEDEF et prévoit également une stipulation autorisant le Conseil d’administration à renoncer à la mise en œuvre de la clause lors du départ du bénéficiaire.
L’indemnité fera l’objet d’un paiement échelonné et son versement est exclu dès lors que l’intéressé fait valoir ses droits à la retraite et, en tout état de cause, au-delà de 65 ans.
L’engagement de non-concurrence est un dispositif de protection du Groupe, l’indemnité de non-concurrence correspondant à la contrepartie financière impérative aux restrictions imposées. Le Conseil d’administration s’est toutefois réservé la possibilité de renoncer unilatéralement à la mise en œuvre de l’engagement de non-concurrence au plus tard au jour de la cessation des fonctions de Directeur Général, auquel cas ce dernier serait libre de tout engagement et aucune somme ne lui serait due à ce titre.
Sophie ZURQUIYAH est tenue par un engagement de non-concurrence qui s’applique aux activités de services d’acquisition, de traitement ou d’interprétation de données géophysiques, ou de fourniture d’équipements ou de produits conçus pour l’acquisition, le traitement ou l’interprétation de données géophysiques, et impliquant la contribution de l’intéressé à des projets ou à des activités dans le même domaine que ceux auxquels Sophie ZURQUIYAH a participé au sein du groupe Viridien.
En contrepartie de cet engagement d’une durée de 18 mois à compter de la date de départ du Groupe de Sophie ZURQUIYAH, cette dernière recevrait une rémunération correspondant à 100 % de sa rémunération annuelle de référence.
La rémunération annuelle de référence est constituée de la rémunération fixe annuelle perçue durant les douze mois glissants précédant la date de préavis, à laquelle se rajoute la moyenne annuelle de la rémunération variable due au titre des trois derniers exercices clos avant la date de départ ou de début de préavis le cas échéant. L’indemnité fera l’objet d’un paiement échelonné et son versement sera exclu dès lors que l’intéressé fait valoir ses droits à la retraite et, en tout état de cause, au-delà de 65 ans.
Une indemnité de prise de fonction peut, le cas échéant, être allouée par le Conseil d’administration à un nouveau Directeur Général venant d’une société extérieure au Groupe conformément aux recommandations AFEP-MEDEF. Le versement de cette indemnité qui peut revêtir différentes formes, se limite à compenser la perte des avantages dont bénéficiait le dirigeant et doit être dûment motivé.
Le Directeur Général ne perçoit aucune rémunération en cas de cumul d’un mandat d’administrateur conformément à la politique de rémunération applicable aux administrateurs en 2025 présentée au paragraphe 4.2.1.2.d) du présent Document.
Suite à la recommandation du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, le Conseil d'Administration réuni le 27 février 2025 a décidé d'inclure une augmentation de 11 % dans la politique de rémunération pour le Président-Directeur Général, portant ainsi la rémunération fixe de Sophie ZURQUIYAH de 680 400 € à 755 400 € à compter du 30 avril 2025.
Cette augmentation, après trois années de rémunération fixe inchangée, reflète la volonté du Conseil d'administration de reconnaître la performance de son Directeur Général dans la mise en œuvre du plan stratégique défini en 2022, notamment avec la réalisation de la cession des activités non stratégiques de Viridien et la croissance de la division Beyond the Core. De plus, Sophie ZURQUIYAH assumera les responsabilités supplémentaires de Président du Conseil d'administration jusqu'à la fin de son mandat d'administrateur, soit à l'issue de l'Assemblée Générale appelée à approuver les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2025. Le Conseil d'administration considère qu'une augmentation de la rémunération fixe après trois années de stabilité, garantirait la compétitivité sur le marché et représenterait une évolution raisonnable au regard des projets réalisés et des défis à venir.
À la suite de cet ajustement, la rémunération fixe de Sophie ZURQUIYAH sera supérieure de 13 % à la médiane du marché de référence, en ligne avec les pratiques du marché en France, où les fonctions combinées perçoivent généralement une rémunération fixe 13 % plus élevée que les fonctions dissociées. Toutefois, sa rémunération à long terme reste inférieure de 6 % à celle du panel de comparaison, ce qui réduit la rémunération totale et garantit que cette dernière reste autour de la médiane du panel de comparaison, en cohérence avec le positionnement souhaité. Étant donné que la rémunération fixe est modifiée dans le cadre de la politique de rémunération 2025 et révisée à des intervalles relativement longs, aucune modification ne devrait intervenir pour la politique de rémunération fixe en 2026.
La rémunération variable annuelle du Président-Directeur Général est décomposée en deux parties :
Les objectifs financiers et non financiers sont définis de façon précise par le Conseil d’administration au regard des objectifs budgétaires du Groupe.
Les objectifs financiers peuvent notamment, et de manière non exhaustive, concerner : (i) le cash-flow net du Groupe, (ii) l’EBITDA libre, (iii) le chiffre d’affaires externe des activités du Groupe (iv) le résultat opérationnel et (v) le chiffre d'affaires "Beyond The Core".
Les objectifs non financiers peuvent notamment, et de manière non exhaustive, concerner : les plans stratégiques du Groupe et des nouvelles activités, la gestion de la performance commerciale, de la performance opérationnelle et des ressources humaines du Groupe, le refinancement de la dette ainsi que la responsabilité environnementale.
Le Conseil d’administration décide de la pondération assignée à la réalisation de chacun des critères considérés en fonction du contexte et de leur importance pour le Groupe.
Afin d’inciter à la surperformance sur les objectifs financiers, le programme de rémunération variable annuel permet de verser des montants excédant la rémunération cible. Ce mécanisme concerne exclusivement les critères financiers. Le montant maximal de la rémunération variable annuelle peut ainsi atteindre un montant maximal de 166,67 % de la rémunération fixe.
Les objectifs cibles ne sont pas publiés pour des raisons de confidentialité. Néanmoins, le taux de réalisation de chacun des critères est communiqué a posteriori. Les indicateurs fixés chaque année par le Conseil d’administration pour le Président-Directeur Général.
Pour les critères non financiers, l’appréciation de la performance du Président-Directeur Général est effectuée par le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance. Le Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance fait ensuite part de ses recommandations au Conseil d’administration pour prise de décision. Il est précisé que le Président-Directeur Général ne prend pas part au vote ni aux délibérations sur les éléments de rémunération qui le concerne.
Dans l’hypothèse d’une nomination ou du départ du Président- Directeur Général en cours d’année, ces mêmes principes s’appliqueraient prorata temporis pour la période d’exercice des fonctions.
Cependant, en cas de nomination sur le second semestre, le Conseil d’administration sur recommandation du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance disposerait d’une latitude pour la mise en œuvre des critères.
La structure de la rémunération variable annuelle en 2025 sera identique et applicable sans distinction pour le poste de Directeur Général entre le 1er janvier 2025 et le 30 avril 2025, et pour le poste de Président-Directeur Général entre le 30 avril 2025 et le 31 décembre 2025. Le montant a payé sera proratisé entre la position de Directeur Général et la position de Président-Directeur Général.
Le Conseil d’administration a défini les objectifs financiers en relation avec les objectifs budgétaires du Groupe. Les objectifs non financiers ont pour leur part été définis en relation avec les priorités annuelles du Groupe et sont basés sur :
Le montant cible de la rémunération variable annuelle reste fixé à 100 % de la rémunération fixe, partagé entre 2/3 pour les objectifs financiers et 1/3 pour les objectifs non financiers. Son montant maximum reste fixé à 166,67 % de la rémunération fixe.
| Indicateur | Cible | Maximum | En % de la rémunération fixe | En % de la rémunération fixe |
|---|---|---|---|---|
| Cash-flow net du Groupe | 20,00 % | 40,00 % |
|---|---|---|
| EBITDA libre | 20,00 % | 40,00 % |
| Chiffre d’affaires Externe des Activités du Groupe | 13,33 % | 26,66 % |
| Chiffre d'affaires BTC | 13,33 % | 26,66 % |
| Gestion du plan stratégique et financier du Groupe | 6,67 % | 6,67 % |
|---|---|---|
| Gestion de la performance commerciale, de la performance opérationnelle et des ressources humaines du Groupe | 13,33 % | 13,33 % |
| ESG | 6,67 % | 6,67 % |
| Refinancement de la dette | 6,67 % | 6,67 % |
100,00 %
166,67 %
Pour tenir compte des conséquences économiques résultant de circonstances exceptionnelles, le Conseil d’administration pourra, après consultation du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, modifier les critères et/ou conditions de performance de la rémunération variable annuelle. Le Conseil justifiera de façon détaillée ces adaptations au regard de l’impact sur la performance de la Société et des conséquences économiques résultant de ces circonstances exceptionnelles. En tout état de cause, la rémunération variable annuelle ne pourra pas excéder les plafonds prévus par la présente politique, i. e. 166,67 %.
Aucune rémunération exceptionnelle ne peut être allouée au Président-Directeur Général par le Conseil d’administration, sauf circonstances très particulières le justifiant. En cas de versement d’une rémunération exceptionnelle, celle-ci sera justifiée et explicitée par le Conseil d’administration à la fois sur les critères de détermination ainsi que sur les montants attribués. Dans tous les cas, la rémunération exceptionnelle ne pourrait pas dépasser 150 % de la rémunération fixe du Président-Directeur Général.
Conformément à l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce, le versement de cette rémunération exceptionnelle serait soumis à l’approbation du vote ex post par l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice précédent.
Le Président-Directeur Général peut bénéficier des régimes de protection sociale mis en place pour les salariés du Groupe. À ce titre, il peut bénéficier d’un régime de prévoyance couvert par un contrat d’assurance garantissant le risque décès, incapacité et invalidité. Pour l’exercice 2025, cette couverture restera assurée par le contrat d’assurance souscrit auprès de SwissLife. Les prestations sont calculées en fonction de l’assiette de cotisation constituée de la rémunération annuelle brute. Le Directeur Général peut également bénéficier d’un régime de couverture de frais de santé garantissant les frais médicaux. Pour l’exercice 2025, cette couverture restera assurée par le contrat d’assurance souscrit auprès de SwissLife.
L’assiette de cotisation est constituée de la rémunération annuelle brute de l’année. Il est précisé que le montant de ces cotisations et des garanties associées sont revus chaque année, sans nécessairement être modifiés. Ces contrats d’assurance sont résiliables dans les conditions de droit commun applicables en la matière.
Le Directeur Général peut bénéficier en raison de ses déplacements fréquents à l’étranger, d’un contrat d’assurance médicale internationale.
Le Directeur Général peut bénéficier d’un avantage en nature lié à l’attribution d’un véhicule de fonction. Au titre de l’exercice 2025, Sophie ZURQUIYAH bénéficiera, comme en 2024, des régimes de protection sociale applicables aux salariés du Groupe, d’une assurance médicale internationale souscrite par CGG Services (US) Inc. dont le montant annuel à la charge de l’entreprise est estimé à 24 688 euros et dont le montant annuel à la charge de Sophie ZURQUIYAH est estimé à 4 357 euros, pour sa position de Président-Directeur Général, et d’un véhicule de fonction qui ne pourra donner lieu à un avantage en nature supérieur à 11 880 euros. Le coût de l’assurance médicale internationale sera supporté par Viridien SA.
Le Conseil d’administration a décidé de ne pas utiliser de mécanisme de rémunération variable long terme à verser en numéraire, préférant aligner la rémunération du Président-Directeur Général avec les intérêts des actionnaires en privilégiant les instruments en actions, ce qui contribue à ce que la politique de rémunération respecte l’intérêt social. Il est cependant précisé que ce type de rémunération pourrait être envisagé en cas d’évolutions réglementaires ou de circonstances qui rendraient irréalisable ou inefficace l’utilisation d’instruments en actions. Dans cette hypothèse, les principes et critères décrits pour les plans en actions seront repris dans la structuration d’une telle rémunération pluriannuelle en adaptant les modalités.
prendre la forme, notamment, d’actions gratuites soumises à conditions de performance (« actions de performance ») visées aux articles L. 225-197-1 et suivants, et L. 22-10-59 et suivants du Code de commerce, ou de tout autre plan lié à la croissance du titre.
Les outils de rémunération à long terme mis en place par la Société contribuent aux objectifs de la politique de rémunération en fidélisant les dirigeants et en liant la rétribution des mandataires sociaux exécutifs aux intérêts des actionnaires et, plus largement, à l’intérêt social de la Société. Cette politique permet de rémunérer la création de valeur à long terme pour la Société, assurant sa pérennité.
La mise en œuvre de ces plans est soumise à des conditions de performance et de présence pour les dirigeants du Groupe. Ainsi, le Président-Directeur Général peut bénéficier d’un plan d’actions de performance soumis à la réalisation de conditions de performance au titre des années suivantes, avec une période d’acquisition des instruments au moins égale à trois ans.
La cible de la rémunération long terme en actions est égale à 100 % de la rémunération fixe du Président-Directeur Général, sans pouvoir excéder un plafond de 150 % de cette même rémunération fixe.
Comme pour la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée générale du 15 mai 2024 au titre de l’exercice 2024, il est proposé pour l’exercice 2025 de maintenir la nécessité d’apporter des justifications détaillées en cas de décision de maintien de la rémunération à long terme en cas de départ du Président-Directeur Général.
Conformément aux dispositions du Code AFEP-MEDEF, en cas de circonstances exceptionnelles, les conditions de performance pourront être modifiées au cours de la période considérée. Dans ce cas, ces modifications sont rendues publiques après la réunion du Conseil d’administration les ayant arrêtées. La modification des conditions de performance doit maintenir l’alignement des intérêts des actionnaires et des bénéficiaires. En cas de départ des mandataires sociaux exécutifs avant l’expiration de la durée prévue pour l’appréciation des conditions de performance, le Conseil d’administration se prononcera sur le maintien en tout ou partie du bénéfice de la rémunération long terme. Sa décision sera dûment justifiée en cas de maintien ou versement de cette rémunération.
Dans le cas d’un départ à la retraite, les actions de performance en cours d’acquisition seront réduites au prorata du temps de présence sur la période d’acquisition et le bénéficiaire restera soumis à toutes les dispositions des plans.
Le Conseil d’administration doit déterminer la quantité minimum d’actions issues des attributions que le Président-Directeur Général doit conserver au nominatif jusqu’à la fin de ses fonctions. Dans ce cadre, le Conseil d’administration a également décidé que conformément aux dispositions des articles L. 225-185 et L. 225-197-1 du Code de commerce :
Par ailleurs, le Président-Directeur Général doit, en sa qualité d’administrateur de la Société, détenir au moins 200 actions (après regroupement d'actions du 31 Juillet 2024) de la Société. La combinaison de ces obligations permettra au Président-Directeur Général de détenir un nombre significatif de titres.
L’obligation de conservation au nominatif des actions issues des attributions d’actions gratuites et de la levée des options attribuées s’appliquera jusqu’à ce que la valeur de la totalité des actions détenues au nominatif par le Président-Directeur Général représente au moins deux ans de rémunération en monétaire (cumul fixe et variable annuel).
Prenant en compte le cours de l’action au moment de l’attribution et le plafond de l’autorisation utilisée, le Conseil d’administration pourra décider d’attribuer au Président-Directeur Général un nombre de titres dont la valorisation globale sera inférieure à la cible de la politique de rémunération. Cette approche garantit une répartition équilibrée de l’enveloppe des rémunérations à long terme, en maintenant l’attribution au Président-Directeur Général à un niveau raisonnablement proportionné, et en préservant ainsi un nombre suffisant d’actions pour les autres employés éligibles.
Comme pour la politique de rémunération qui a été approuvée par l’Assemblée générale du 15 mai 2024 au titre de l’exercice 2024, une modification de la politique de rémunération est proposée pour l’exercice 2025 portant sur la possibilité de diminuer le nombre d’actions attribuées au titre du plan de rémunération long terme au bénéfice du Président-Directeur Général en cas de circonstances qui rendraient contraignante l’utilisation d’instruments en actions.
financiers établis en cohérence avec le Business Plan de l’entreprise et des objectifs ESG établis en cohérence avec les objectifs ESG de Viridien à l’horizon 2025-2030. Les conditions de performances définies de façon précise par le Conseil d’administration incluront :
Le taux maximal d’acquisition sur chaque condition de performance ne pourra pas dépasser 100 % de la part de la famille du critère. Ainsi, le taux maximal d’acquisition ne pourra pas dépasser 100 % de l’attribution.
Afin de permettre aux cadres dirigeants du Groupe de compléter le niveau de rente servie par les régimes obligatoires français, un régime de retraite collectif supplémentaire par capitalisation depuis le 1er janvier 2005 a été mis en place. Le Président-Directeur Général bénéficie de ce régime de retraite. Ce régime est plafonné comme tel et calculé en référence au plafond annuel de sécurité sociale (PASS) :
| Tranche A | jusqu’à 100 % du PASS | 0,5 % à la charge du bénéficiaire | 1 % de cotisation à la charge de l’entreprise |
|---|---|---|---|
| Tranche B | au-delà de 100 % du PASS et jusqu’à 400 % du PASS | 2 % à la charge du bénéficiaire | 3 % à la charge de l’entreprise |
| Tranche C | au-delà de 400 % du PASS et jusqu’à 800 % du PASS | 3,5 % à la charge du bénéficiaire | 5 % à la charge de l’entreprise |
L’assiette de cotisation est constituée de la rémunération annuelle brute de l’année déclarée au titre exclusivement, du salaire de base, de la rémunération variable annuelle et de l’avantage en nature (voiture de fonction). Cette assiette exclut par principe tout autre élément de rémunération. Les droits à la retraite au titre de ce régime pourront être liquidés, au plus tôt, lorsque le bénéficiaire aura liquidé ses droits à la retraite au titre du régime général de la sécurité sociale. Ces contrats d’assurance sont résiliables dans les conditions de droit commun applicables en la matière.
Au titre de l’exercice 2025, Sophie ZURQUIYAH bénéficiera, comme en 2024, du régime de retraite à cotisations définies mentionné ci-dessus. Le montant estimé pour l’année 2025, au titre de sa position de Président-Directeur Général, s’élève à 15 857 euros dont 9 420 euros à la charge de l’entreprise et 6 437 euros à la charge de Sophie ZURQUIYAH.
Le Président-Directeur Général, ne bénéficiant pas d’un contrat de travail, n’est pas soumis à la législation de droit commun concernant l’indemnisation relative au chômage lors de sa perte d’emploi. Le Conseil d’administration peut, en conséquence, autoriser la conclusion d’une garantie chômage spécifique à son profit.
Pour l’exercice 2025, Sophie ZURQUIYAH bénéficiera d’un avantage en nature assurance chômage individuelle. Le montant s’élève à 8 595 euros à la charge de l’entreprise pour sa position de Président-Directeur Général.
Le Président-Directeur Général de la Société peut bénéficier d’une indemnité contractuelle de rupture en cas de départ du Groupe, dont les termes et conditions sont définis par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance.
L’indemnité contractuelle de rupture n’est susceptible d’être versée qu’en cas de départ contraint (en l’absence de faute grave ou lourde). Le montant de cette indemnité est fixé à la différence entre (i) un montant brut égal à 200 % de la rémunération annuelle de référence du mandataire social et (ii) toutes sommes auxquelles le Président-Directeur Général pourrait prétendre du fait de la cessation de son mandat social, en particulier, l’indemnité susceptible d’être versée au titre de son engagement de non-concurrence. Le montant total de l’indemnité contractuelle de rupture est donc plafonné à 200 % de la rémunération annuelle de référence.
La rémunération annuelle de référence est exclusivement constituée de la rémunération fixe annuelle perçue durant les douze mois glissants précédant la date de préavis, à laquelle se rajoute la moyenne de la rémunération variable annuelle due au titre des trois derniers exercices clos avant la date de départ ou de début de préavis le cas échéant.
Le cumul de l’indemnité contractuelle de rupture et de l’indemnité de non-concurrence ne pourra en aucun cas excéder 200 % de la rémunération annuelle de référence du mandataire social. Si le montant cumulé des deux indemnités s’avérait supérieur, l’indemnité contractuelle de rupture serait réduite à due concurrence de ce plafond.
Aucune indemnité ne sera versée si le Président-Directeur Général a la possibilité de faire valoir ses droits à la retraite au moment de son départ.
Le bénéfice de l’indemnité contractuelle de rupture sera subordonné à la réalisation d’une condition de performance. Cette condition de performance est définie par le Conseil d’administration, comme le taux moyen d’atteinte des objectifs relatifs à la part variable annuelle de la rémunération du Président-Directeur Général, réalisés au titre des trois derniers exercices clos avant la date de départ.
Cette condition de performance, en lien avec l’atteinte des critères de rémunération variable annuelle, contribue aux objectifs de la politique de rémunération en alignant la rémunération du Directeur Général avec la stratégie du Groupe et l’intérêt social tout en encourageant la performance opérationnelle et financière.
Le versement de l’indemnité sera subordonné à la constatation préalable par le Conseil d’administration, dans les conditions prescrites par la législation en vigueur, de la réalisation de la ou des conditions de performance définies, appréciées à la date de cessation des fonctions.
Les conditions de paiement et l’appréciation des conditions de performance de l’indemnité sont conformes aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Sophie ZURQUIYAH bénéficie, depuis sa nomination en 2018 en qualité de Président-Directeur Général, d’une indemnité contractuelle de rupture en cas de cessation de son mandat social. Dans le cadre de son renouvellement par le Conseil d’administration en date du 5 mai 2022, cette indemnité a été maintenue dans les termes et conditions suivants :
Le versement de l’indemnité de rupture dépendra du taux moyen d’atteinte des objectifs relatifs à la part variable annuelle de la rémunération de Sophie ZURQUIYAH réalisés au titre des trois derniers exercices clos avant la date de départ, selon la règle suivante :
rémunération annuelle de référence, et incluant toutes les sommes de quelque nature que ce soit et sur quelque fondement que ce soit auxquelles Sophie ZURQUIYAH pourrait prétendre en conséquence de la rupture, et (ii) toutes les sommes auxquelles elle pourrait prétendre du fait de la mise en œuvre de l’engagement de non-concurrence.
Le cumul de l’indemnité contractuelle de rupture et de l’indemnité de non-concurrence ne pourra en aucun cas excéder 200 % de la rémunération annuelle de référence du mandataire social exécutif. Si le montant cumulé des deux indemnités s’avérait supérieur, l’indemnité contractuelle de rupture serait réduite à due concurrence de ce plafond.
Il est précisé que le Conseil d’administration devra constater, préalablement au versement de l’indemnité spéciale de rupture, (i) que les conditions de performance décrites ci-dessus sont bien remplies et (ii) que l’indemnité contractuelle de rupture est conforme aux recommandations du Code AFEP-MEDEF en vigueur à la date du départ de l’intéressé.
Afin de protéger les intérêts du Groupe en cas de départ de certains cadres dirigeants y compris le Président-Directeur Général, la Société prévoit la mise en place d’engagements de non-concurrence.
Cet engagement s’applique aux activités de services d’acquisition, de traitement ou d’interprétation de données géophysiques, ou de fourniture d’équipements ou de produits conçus pour l’acquisition, le traitement ou l’interprétation de données géophysiques, et impliquant la contribution de l’intéressé à des projets ou à des activités dans le même domaine que ceux auxquels il a participé au sein du groupe Viridien.
En contrepartie de cet engagement d’une durée définie lors de la conclusion de la convention, le Président-Directeur Général reçoit une rémunération correspondant à un pourcentage de sa rémunération annuelle de référence. Pour la détermination de ces éléments, la Société se réfère aux recommandations du Code AFEP-MEDEF et prévoit également une stipulation autorisant le Conseil d’administration à renoncer à la mise en œuvre de la clause lors du départ du bénéficiaire.
L’indemnité fera l’objet d’un paiement échelonné et son versement est exclu dès lors que l’intéressé fait valoir ses droits à la retraite et, en tout état de cause, au-delà de 65 ans.
L’engagement de non-concurrence est un dispositif de protection du Groupe, l’indemnité de non-concurrence correspondant à la contrepartie financière impérative aux restrictions imposées. Le Conseil d’administration s’est toutefois réservé la possibilité de renoncer unilatéralement à la mise en œuvre de l’engagement de non-concurrence au plus tard au jour de la cessation des fonctions de Président-Directeur Général, auquel cas ce dernier serait libre de tout engagement et aucune somme ne lui serait due à ce titre.
Sophie ZURQUIYAH est tenue par un engagement de non-concurrence qui s’applique aux activités de services d’acquisition, de traitement ou d’interprétation de données géophysiques, ou de fourniture d’équipements ou de produits conçus pour l’acquisition, le traitement ou l’interprétation de données géophysiques, et impliquant la contribution de l’intéressé à des projets ou à des activités dans le même domaine que ceux auxquels Sophie ZURQUIYAH a participé au sein du groupe Viridien.
En contrepartie de cet engagement d’une durée de 18 mois à compter de la date de départ du Groupe de Sophie ZURQUIYAH, cette dernière recevrait une rémunération correspondant à 100 % de sa rémunération annuelle de référence.
La rémunération annuelle de référence est constituée de la rémunération fixe annuelle perçue durant les douze mois glissants précédant la date de préavis, à laquelle se rajoute la moyenne annuelle de la rémunération variable due au titre des trois derniers exercices clos avant la date de départ ou de début de préavis le cas échéant. L’indemnité fera l’objet d’un paiement échelonné et son versement sera exclu dès lors que l’intéressé fait valoir ses droits à la retraite et, en tout état de cause, au-delà de 65 ans.
Une indemnité de prise de fonction peut, le cas échéant, être allouée par le Conseil d’administration à un nouveau Président-Directeur Général venant d’une société extérieure au Groupe conformément aux recommandations AFEP-MEDEF. Le versement de cette indemnité qui peut revêtir différentes formes, se limite à compenser la perte des avantages dont bénéficiait le dirigeant et doit être dûment motivé.
Le Président-Directeur Général ne perçoit aucune rémunération en cas de cumul d’un mandat d’administrateur conformément à la politique de rémunération applicable aux administrateurs en 2025 présentée au paragraphe 4.2.1.2.d) du présent Document.
Pour l’exercice 2025, Sophie ZURQUIYAH ne percevra aucune rémunération au titre de son mandat d’administrateur.
En cas de gouvernance dissociée :
En cas de gouvernance unifiée :
Conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, la politique de rémunération des administrateurs fera l’objet d’une résolution soumise à l’approbation de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Au titre de l’exercice 2025, sur recommandation du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance, les règles proposées sont présentées ci-dessous :
| Administrateur | 10 500 € |
|---|---|
| Administrateur Référent | 30 000 € |
| Président du Comité d’audit et de gestion des risques | 12 000 € |
| Membre du Comité d’audit et de gestion des risques | 6 000 € |
| Président de tout comité autre que le Comité d’audit et de gestion des risques | 6 000 € |
| Membre de tout comité autre que le Comité d’audit et de gestion des risques | 3 000 € |
(a) À l’exclusion de l’administrateur Directeur Général (et Président du Conseil le cas échéant), et de l’administrateur représentant les salariés.
Tout administrateur qui serait nommé en cours d’année verra sa part fixe calculée sur la base d’un prorata temporis en fonction de sa date de prise de fonction.
| Part variable | |
|---|---|
| Part annuelle variable du Président du Conseil (b) | 70 000 € |
| Participation à une réunion ordinaire du Conseil (c) | 3 600 € |
| Participation à une réunion ordinaire du Comité | 2 000 € |
| Participation à une réunion exceptionnelle du Conseil (d) | 1 800 € |
| Participation à une réunion exceptionnelle d'un Comité | 1 000 € |
| Participation à une réunion téléphonique de suivi (e) | 0 € |
0 €
0 €
La Société n’a effectué aucune modification par rapport à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée générale du 15 mai 2024 à l'exception d'une rémunération annuelle fixe pour les fonctions d'Administrateur Référent et l'absence d'une rémunération dans le cas d'une consultation écrite du Conseil d'administration.
| Déplacement intercontinental | 2 000 € (b) |
|---|---|
| Déplacement au sein d’un même continent | 500 € (b) |
Cette indemnité de déplacement s’appliquera à tout déplacement en vue d’une séance du Conseil d’administration, d’une réunion stratégique du Conseil d’administration et également du séminaire annuel du Conseil d’administration, le cas échéant.
Conformément à la loi, les administrateurs, à l’exception du Directeur Général et de l’administrateur représentant les salariés, ne bénéficient pas d’options de souscription d’achat d’actions ou d’actions de performance de la Société.
Les dépenses liées aux déplacements des administrateurs en lien avec les réunions du Conseil et de ses comités seront remboursées par la Société.
Le présent paragraphe comprend les informations visées à l’article L. 22-10-9 I du Code de commerce qui sont soumises à l’approbation des actionnaires dans le cadre du « say on pay ex post global ». Il reprend également les tableaux recommandés par l’AMF dans le cadre de sa position-recommandation 2021-02.
L’Assemblée générale annuelle du 15 mai 2024 a approuvé la résolution no 8 portant sur les informations prévues à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce et relative aux éléments de rémunération versés ou attribués aux mandataires sociaux au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 ainsi que la résolution no 12 relative à la politique de rémunération applicable au Président du Conseil d’administration.
La Société a pris en compte le vote positif de l'Assemblée générale et a maintenu en 2025 les principes généraux de la politique de rémunération. Compte tenu du changement de mode de gouvernance temporaire (voir paragraphe 4.1.1.c du présent Document) la Société a ajusté les politiques de rémunération (voir paragraphe 4.2.1.2 d) b. iii. du présent Document).
● en sa qualité d’administrateur : 70 000 euros ont été attribués à Philippe SALLE.
Le Conseil d’administration étant composé conformément aux dispositions des articles L. 225-181 et L. 22-10-3 du Code de commerce, le versement de la rémunération prévue au premier alinéa de l’article L. 225-45 et à l’article L. 22-10-14 du Code précité n’a pas été suspendu ; et
● en sa qualité de Président du Conseil d’administration : une rémunération fixe inchangée depuis 2018 (170 000 euros bruts sur une base annuelle).
| Exercice 2023 | Exercice 2024 |
|---|---|
| Philippe SALLE, Président du Conseil d’administration | Total des rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées dans un des tableaux ci-dessous) |
| 240 000 € | 240 000 € |
| Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | n. a. | n. a. |
|---|---|---|
| Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | n. a. | n. a. |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice | n. a. | n. a. |
| Valorisation des autres plans de rémunération long terme | n. a. | n. a. |
| Total des droits potentiels à rémunération différée subordonnés aux résultats futurs de l’entreprise | n. a. | n. a. |
| Total de la rémunération attribuée | 240 000 € | 240 000 € |
Tableau 1 de la Position-recommandation AMF 2021-02.
Philippe SALLE, Président du Conseil d’administration
| Montants attribués | Montants versés | Montants attribués | Montants versés |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 170 000 € | 170 000 € | 170 000 € |
| Rémunération variable annuelle | n. a. |
| 70 000 € (b) | 72 000 € (a) | 70 000 € (c) | 70 000 € (b) |
|---|---|---|---|
| n. a. | n. a. | n. a. | n. a. |
|---|---|---|---|
| 240 000 € | 242 000 € | 240 000 € | 240 000 € |
|---|---|---|---|
Tableau 2 de la Position-recommandation AMF 2021-02.
(a) Versé en février 2023 au titre de l’exercice 2022 (incluant 2 000 euros d'indemnités de déplacement).
(c) Attribué au titre de l’exercice 2024 et soumis à condition de présence annuelle au moins égale à 90%.
Le Président du Conseil d’administration peut bénéficier des régimes de protection sociale complémentaires au régime de base mis en place pour les salariés du Groupe. À ce titre, il peut bénéficier d’un régime de prévoyance couvert par un contrat d’assurance garantissant le risque décès, incapacité et invalidité. Il peut également bénéficier d’un régime de couverture de frais de santé garantissant les frais médicaux. Pour l’exercice 2024, Philippe SALLE ne bénéficie pas de ce type de régime.
Philippe SALLE n’a bénéficié d’aucun avantage en nature (y compris véhicule de fonction) sur l’exercice 2024.
Le Président du Conseil d’administration n’a perçu aucune autre forme de rémunération. En particulier, il n’a perçu :
| Dirigeants mandataires sociaux | Contrat de travail | Régime de retraite supplémentaire | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnité relative à une clause de non-concurrence |
|---|---|---|---|---|
| Philippe SALLE | Oui | Non | Oui | Non |
g. Ratio d’équité (En application de l’article L. 22-10-9, 6o et 7o du Code de commerce)
Les cotisations employeur versées au titre des régimes à cotisations définies versées au titre de l’exercice 2024.
À la rémunération brute fiscale ont été ajoutées les options et actions de performance acquises au cours de l’exercice 2024(1) valorisées sous IFRS 2.
Le tableau ci-après présente les ratios médians et moyens de la rémunération globale du Président du Conseil d’administration, conformément à la recommandation du Code AFEP-MEDEF auquel se réfère l’entreprise. Le ratio a été calculé sur le périmètre légal de Viridien SA (société mère). Compte tenu du peu d’effectif de cette entité ne permettant pas de publier des données représentatives, le calcul a également été réalisé sur le périmètre du Groupe en France (Viridien SA, CGG Services SAS et Sercel SAS).
Ces deux ratios ont été calculés sur la base de la rémunération brute fiscale telle que définit à l’article L. 136-1 et suivants du Code de la sécurité sociale, en ce inclus les éléments principaux suivants versés en 2024 :
À la rémunération brute fiscale ont été ajoutées les options et actions de performance acquises au cours de l’exercice 2024 (22) valorisées sous IFRS 2.
Les principes ci-dessus ont été appliqués de la même manière s’agissant des années précédentes.
Le périmètre pris en compte est celui des effectifs du Groupe situés en France incluant Viridien SA, CGG Services SAS et Sercel SAS.
2020
| Philippe Salle | 240 000 | 240 000 | 240 000 |
|---|---|---|---|
| (évolution par rapport à l’exercice précédent) | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % |
| 4,8 | 4,6 | 4,5 | 4,3 | 4,1 | |
|---|---|---|---|---|---|
| (évolution par rapport à l’exercice précédent) | 4,1 % | (4,2) % | (2,0) % | (3,5) % | (4,6)% |
| (évolution par rapport à l’exercice précédent) | 6,7 % | (1,1) % | (5,8) % | (3,0) % | (3,5) % |
|---|---|---|---|---|---|
| Ratio rémunération du Président/Rémunération médiane des employés Viridien SA | 1,1 | 0.9 | 0,7 | 0,7 | 0,7 |
| (évolution par rapport à l’exercice précédent) | 49,0 % | (17,1) % | (20,1) % | (8,4) % | (1,9) % |
| Ratio rémunération du Président/Rémunération moyenne des employés Viridien SA | 0,9 | 1,0 | 0,7 | 0,7 | 0,7 |
| (évolution par rapport à l’exercice précédent) | 18,3 % |
| EBITDA des activités (MUS$) (retraité selon les normes IFRS pour 2019 à 2024) | 360 | 344 | 434 | 400 | 422 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| (a) Hors indemnités de déplacement. |
La rémunération versée au Directeur Général est conforme aux principes et critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments composant la rémunération fixe, variable, exceptionnelle et les avantages de toute nature attribuables au Directeur Général approuvés par l’Assemblée générale du 15 mai 2024 et applicables au titre de l’exercice 2024.
La Société a pris en compte le vote positif de l'Assemblée générale et a maintenu en 2025 les principes généraux de la politique de rémunération. Compte tenu du changement de mode de gouvernance temporaire (voir paragraphe 4.1.1.c) du présent Document), la Société a ajusté les politiques de rémunération (voir paragraphe 4.2.1.2 d) b. iii. du présent Document).
| Total des rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées dans un des tableaux ci-dessous) | 1 477 699 € | 1 482 908 € |
|---|---|---|
| Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | n. a. | n. a. |
| Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (détaillées dans un des tableaux ci-dessous) | 111 800 € | n. a. |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (détaillées dans un des tableaux ci-dessous) | 275 200 € | 450 000 € |
| Valorisation des autres plans de rémunération long terme | n. a. | n. a. |
| Total des droits potentiels à rémunération différée subordonnés aux résultats futurs de l’entreprise | 387 000 € | 450 000 € |
| Total de la rémunération attribuée | 1 864 699 € | 1 932 908 € |
Tableau 1 de la Position-recommandation AMF 2021-02.
La valorisation des options selon la méthode retenue pour les comptes consolidés ne correspond pas nécessairement à la valeur réelle qui pourrait être tirée de l’exercice éventuel de ces options par leur bénéficiaire. L’exercice de ces options est subordonné à la réalisation de conditions de performance et suppose un cours d’exercice inférieur au cours de Bourse. Le bénéfice avant impôt pouvant en outre être retiré de l’exercice desdites options dépendra du cours de l’action au jour de l’opération. Le bénéfice peut être nul si, pendant toute la période d’exercice des options, le prix d’exercice reste supérieur au cours de l’action.
Directeur Général depuis le 26 avril 2018
| Année | Montants attribués | Montants versés | Montants attribués | Montants versés |
|---|---|---|---|---|
| 2023 | 680 400 € | 680 400 € | 680 400 € | 680 400 € |
| Rémunération variable annuelle | 775 656 € (a) | 879 076 € (b) | 780 215 € (d) | 775 656 € (a) |
| Rémunération variable pluriannuelle (f) | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. |
| Rémunération exceptionnelle | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. |
| Rémunération allouée aux administrateurs | n. a. | n. a. | n. a. |
| 21 643 € (c) | 21 643 € (c) | 22 293 € (e) | 22 293 € (e) | |
|---|---|---|---|---|
| Total | 1 477 699 € | 1 581 119 € | 1 482 908 € | 1 478 349 € |
Tableau 2 de la Position-recommandation AMF 2021-02.
(a) Part variable de la rémunération due au titre de l’exercice 2023 à raison du mandat social de Sophie ZURQUIYAH en qualité de Directeur Général payée en 2024, après approbation des comptes 2023 par l’Assemblée générale du 15 mai 2024, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-34 du Code de commerce.
(b) Part variable de la rémunération due au titre de l’exercice 2022 à raison du mandat social de Sophie ZURQUIYAH en qualité de Directeur Général payée en 2023, après approbation des comptes 2022 par l’Assemblée générale du 4 mai 2023, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-34 du Code de commerce.
(c) Comprend un avantage en nature au titre d’un véhicule de fonction à hauteur de 9 600 euros et un avantage en nature au titre de la garantie chômage souscrite auprès de la GSC pour 2023 à hauteur de 12 043 euros.
(d) Part variable de la rémunération due au titre de l’exercice 2024 à raison du mandat social de Sophie ZURQUIYAH en qualité de Directeur Général payée en 2025, après approbation des comptes 2024 par l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024, conformément aux dispositions des articles L. 225-100 et L. 22-10-34 du Code de commerce.
(e) Comprend un avantage en nature au titre d’un véhicule de fonction à hauteur de 9 600 euros et un avantage en nature au titre de la garantie chômage souscrite auprès de la GSC pour 2024 à hauteur de 12 693 euros.
(f) Aucun mécanisme de rémunération pluriannuelle n’a été mis en place au cours des exercices 2023 et 2024.
Enfin, il est précisé qu’afin d’inciter à la performance financière, les objectifs financiers permettent d’atteindre un montant de variable dont le plafond est fixé à 166,67 % de la rémunération fixe.
Au titre de l’exercice 2024, la structure de la rémunération variable (critères de performance et conditions d’atteinte) de Sophie ZURQUIYAH a été déterminée par le Conseil d’administration réuni le 6 mars 2024.
Le détail de la structure des objectifs fixés et leur niveau de réalisation constaté par le Conseil d’administration réuni le 6 mars 2024, sont détaillés ci-après.
suivants :
Le versement minimal relatif à chacun des critères est soumis à au moins 70 % de l’atteinte de l’objectif. Suivant le taux d’atteinte de l’objectif de chaque critère, le versement peut être porté jusqu’à 200 % du montant cible associé au critère considéré.
→ Au titre de l’exercice 2024, compte tenu de la performance financière du Groupe et de la réalisation de ses objectifs financiers, la part financière de la rémunération annuelle variable s’est élevée à 84,7 % du montant cible total de la rémunération variable (voir tableau ci-dessous). La performance de 2024 est restée solide tout au long de l'année, avec des indicateurs tels que le flux de trésorerie net du groupe ou le résultat opérationnel ayant dépassé les objectifs budgétés. Dans l'ensemble, le chiffre d'affaires externe des activités du groupe en 2024 était conforme aux objectifs et aligné avec celui de 2023.
30 % des objectifs non financiers portent sur la mise en œuvre du plan stratégique et financier du Groupe. Il s’agit d’objectifs précis, pilotés au travers d’indicateurs dont le détail est confidentiel. Ils regroupent des critères liés à la transformation et au nouveau positionnement technologique du Groupe ainsi que des critères liés à l’avancement de la structuration des nouvelles initiatives en lien avec la transition énergétique et la transformation digitale.
→ Au titre de l’exercice 2024, les objectifs relatifs à la gestion des plans stratégiques du Groupe ont été atteints à 83 %. L’appréciation de la performance est basée sur les principales réalisations suivantes : cession d'activités non stratégiques, croissance au-delà du cœur de métier et progrès continus dans le positionnement technologique. Cette performance est également liée à l’atteinte d’objectifs spécifiques suivis par des indicateurs dont les critères détaillés sont confidentiels.
40 % des objectifs non financiers portent sur le maintien de la performance opérationnelle du Groupe par la réalisation d’objectifs commerciaux, opérationnels et de ressources humaines avec une attention particulière portée aux relations avec les clients ainsi que sur le leadership technique et la différenciation technologique de l’entreprise. Il comprend également un objectif relatif à la cybersécurité.
→ Au titre de l’exercice 2024, les objectifs relatifs à la performance opérationnelle du Groupe ont été atteints à 100 %. L’appréciation de la performance est basée sur les principales réalisations suivantes : en Géosciences, nous avons continué à accroître notre part de marché et à renforcer notre position de leader grâce à des techniques d'analyse avancées. EDA a généré des revenus élevés de préfinancement et sécurisé des projets dans des zones telles que le golfe du Mexique, la Norvège et le Brésil. Pour SMO, nous avons lancé des initiatives visant à réduire les fluctuations de trésorerie, générer des économies sur les dépenses d'exploitation et améliorer le fonds de roulement.
30 % des objectifs non financiers portent sur le maintien de la performance de l’entreprise en matière de responsabilité sociale et environnementale et de gouvernance, ainsi qu’à la consolidation et au développement de nouvelles initiatives et actions liées à la transition énergétique. Ce domaine comprend des objectifs relatifs à l’environnement, l’efficacité énergétique, aux émissions, à la santé et la sécurité, à l’éthique ainsi qu’à la diversité et l’inclusion.
→ Au titre de l’exercice 2024, les objectifs relatifs à la responsabilité environnementale et sociale et à la gouvernance ont été atteints à 83 %. Cette année, nous avons maintenu les meilleures notations du secteur avec un score AA chez MSCI et le statut d’Entreprise Top-Rated chez Sustainalytics, sans aucun incident mortel à déplorer. Les niveaux de LTIF et TRCF de Viridien sont restés satisfaisants. Des progrès continus ont été réalisés en matière de réduction des émissions, notamment grâce à l'utilisation d'une énergie bas-carbone dans la majorité de nos centres de données. Nous avons également mis en place un suivi de la performance ESG de nos principaux fournisseurs et sous-traitants clés. Des avancées ont été réalisées en matière de diversité grâce à la sensibilisation via des formations, la réalisation d’enquêtes et le suivi de l’évolution annuelle des indicateurs.
Au titre de l’exercice 2024, compte tenu de la performance réalisée sur les objectifs non financiers, la part non financière de la rémunération annuelle variable s’est élevée à 30,0 % du montant cible total de la rémunération variable. Le détail du calcul de l’atteinte de ces objectifs est synthétisé dans le tableau récapitulatif ci-dessous.
Conformément à la politique applicable, ce taux a été appliqué à la rémunération variable annuelle cible de Sophie ZURQUIYAH afin de déterminer le montant à verser au titre de l'exercice 2024. Pour rappel, ce taux était de 114,0 % en 2023.
| Indicateur | Cible | Maximum | Taux d’atteinte 2024 | En % du variable cible | En % du variable cible | % d’atteinte par critère | En % du variable cible |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Critères financiers (2/3) | 66,67 % | 133,33 % | 127 % | 84,7 % | |||
| Cash-flow net du Groupe | 16,67 % | 33,33 % | 200 % | 33,3 % | |||
| EBITDA libre | 16,67 % | 33,33 % | 57 % | 9,5 % | |||
| Chiffre d’affaires Externe des activités du Groupe | 16,67 % | 33,33 % | 99 % |
| Résultat opérationnel | 16,5 % |
|---|---|
| 16,67 % | |
| 33,33 % | |
| 152 % | |
| 25,3 % | |
| Gestion du plan stratégique et financier du Groupe | 10,00 % |
| 10,00 % | |
| 83 % | |
| 8,3 % | |
| Gestion de la performance commerciale, de la performance opérationnelle et des ressources humaines du Groupe | 13,33 % |
| 13,33 % | |
| 100 % | |
| 13,3 % | |
| Responsabilité sociale, environnementale et de gouvernance | 10,00 % |
| 10,00 % | |
| 83 % | |
| 8,3 % | |
| Total des critères | 100,00 % |
| 166,67 % | |
| n.a | |
| 114,7 % |
Au regard de la réalisation des critères ci-dessus, le Conseil d’administration du 27 février 2025 a arrêté le montant de la rémunération variable annuelle de Sophie ZURQUIYAH à 780 215 euros.
Pour rappel, ce montant était de 775 656 euros pour l’exercice 2023, ce qui correspond à une augmentation de 0,6 % de la rémunération variable.
Sophie ZURQUIYAH n’a perçu aucune rémunération exceptionnelle pour l’exercice 2024.
Sophie ZURQUIYAH, également administrateur de la Société ne perçoit aucune rémunération à ce titre en 2024.
Le Conseil d’administration étant composé conformément aux dispositions des articles L. 225-18-1 et L. 22-10-3 du Code de commerce, le versement de la rémunération prévue au premier alinéa de l’article L. 225-45 et à l’article du L. 22-10-14 du Code précité n’a pas été suspendu.
Sophie ZURQUIYAH bénéficie du régime général de prévoyance et santé obligatoire du Groupe applicable à l’ensemble des salariés. Pour l’année 2024, le montant correspondant à la charge supportée par la Société au titre de ce régime représente 5 340 euros pour Sophie ZURQUIYAH. Le montant correspondant à la charge supportée par Sophie ZURQUIYAH au titre de ce régime représente 4 302 euros.
Sophie ZURQUIYAH bénéficie d’un contrat d’assurance médicale internationale souscrite par CGG Services (US.) Inc. en raison de ses déplacements fréquents à l’étranger. La cotisation annuelle versée par CGG Services (US.) Inc. au titre de ce contrat s’élève à 37 032 euros pour l’année 2024 et le coût supporté par Sophie ZURQUIYAH au titre de ce contrat s’élève à 6 535 euros. Le coût de cette assurance médicale internationale sera supporté par Viridien SA.
Sophie ZURQUIYAH a bénéficié d’un véhicule de fonction sur l’exercice 2024. Le montant de l’avantage valorisé s’élève à 9 600 euros. Elle a également bénéficié d'un avantage en nature au titre de la garantie chômage souscrite auprès de la GSC pour 2024 à hauteur de 12 693 euros.
Sophie ZURQUIYAH n’a perçu aucune rémunération variable pluriannuelle en numéraire sur l’exercice 2024.
Chaque année, le Conseil d’administration de la Société, sur proposition du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance met en place un système de rémunération long terme. En 2024, cette rémunération est attribuée au travers de plans d’actions gratuites sous conditions de performance (« Actions de Performance ») passée, et poursuit un triple objectif :
Sont éligibles à ce système les membres du Comité de Direction (incluant le Directeur Général), les cadres dirigeants et les salariés ayant contribué aux performances du Groupe ou qui présentent un fort potentiel d’évolution au sein du Groupe.
En 2024, le Conseil d’administration a effectué l’attribution de la rémunération à long terme à travers l'utilisation d’Actions de Performance. Il a également constaté le taux de réalisation des conditions de performance des plans précédents conformément à leurs dispositions et échéances respectives.
Le Conseil d’administration a maintenu la politique de rémunération long terme du Directeur Général avec une acquisition en une seule tranche, soumise à une période d’acquisition de 3 ans.
En 2024, le Conseil d’administration a constaté l’atteinte de l’enveloppe LTI approuvée lors de l’Assemblée Générale partielle des conditions de performance de l’unique tranche (100 %) du plan d’options attribué le 24 juin 2021 pour les mandataires sociaux et membres du Comité de Direction. Cette allocation est sujette à condition de performance.
Par conséquent, 50 % des options afférentes à ce plan attribué le 24 juin 2021 ont été acquises par les mandataires sociaux et membres du Comité de Direction. L'EBITDA libre et le ratio Dette nette sur EBITDA ont dépassé les objectifs cibles, tandis que la performance du cours de l'action est restée en dessous du seuil et n'a pas permis l'acquisition d'options pour ce critère.
Aucun Stock-Option n'a été exercé en 2024.
Les conditions de performance afférentes au plan d’options distribué le 22 juin 2022 s’apprécient sur une période de trois ans et seront constatées en juin 2025 pour les membres du Comité de Direction et les mandataires sociaux.
Les conditions de performance afférentes au plan d’options distribué le 22 juin 2023 s’apprécient sur une période de trois ans et seront constatées en juin 2026 pour les membres du Comité de Direction et les mandataires sociaux.
| Seuil | Maximum | Taux d'atteinte du plan de Stock Option 2021 | Indicateur | en % de la cible | en % de la cible | % d'atteinte par critère | En % du variable cible |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Performance du cours de bourse par rapport à l'indice OSX | 25,00% | 50,00% | 0,00% | 0,00% | n.a | ||
| EBITDA libre entre 2021, 2022 et 2023 |
| Nom du mandataire social – Fonction | Caractéristiques principales de plans d’option de souscription ou d’achat d’actions | Informations relatives à l’exercice écoulé | À l’ouverture de l’exercice | Au cours de l’exercice | À la clôture de l’exercice | Date d’attribution | Période d’acquisition | Date d’acquisition | Fin période de conservation (a) | Période d’exercice | Prix de souscription ou d’achat | Options attribuées à l’ouverture de l’exercice | Options attribuées | Options acquises |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| n.a |
| 25,00% | 100,00% | 25,00% |
|---|---|---|
| Total des critères | n.a | 100.00% |
| 50,00% | 50,00% |
| Sophie ZURQUIYAH, Directeur Général | 22.06.2023 | 3 ans | 22.06.2026 | n. a. | 22.06.2031 | 0,68 € | 430 000 | 0 | 0 | 0 | 4 300 | 4 300 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| n. a. | 22.06.2022 | 3 ans | 22.06.2025 | n. a. | 22.06.2030 | 1,05 € | 455 000 | 0 | 0 | 0 | 4 550 | 4 550 |
(a) Compte tenu de la durée de la période d’acquisition, aucune période de conservation n’a été fixée par le Conseil d’administration.
(b) Compte tenu des ajustements opérés à la suite du regroupement de titres du 31 Juillet 2024.
| Nom du dirigeant mandataire social | Date du plan | Nombre d’options levées durant l’exercice | Prix d’exercice(a) |
|---|---|---|---|
| Date | Value | Amount |
|---|---|---|
| 23.06.2016 | 0 | 852 € |
| 27.06.2018 | 0 | 215 € |
| 27.06.2019 | 0 | 152 € |
| 25.06.2020 | 0 | 110 € |
| 24.06.2021 | 0 | 91 € |
| 22.06.2022 | n. a. | 105 € |
| 22.06.2023 | n. a. | 68 € |
| Total | 0 |
(a) Compte des ajustements opérés à la suite de l’augmentation de capital du 5 février 2016, du regroupement de titres du 20 juillet 2016, de l’augmentation de capital du 21 février 2018 et du regroupement de titres du 31 Juillet 2024
Attribution au Directeur Général d’actions soumises à conditions de performance dans le cadre du plan du 19 juin 2024
Conformément aux dispositions des articles L. 22-10-59, L. 22-10-60 et L. 225-197-1 du Code de commerce, le Directeur Général s’est vu attribuer gratuitement, dans le cadre des plans mis en place par la Société au cours de l’exercice 2024, des actions soumises à conditions de performance (« actions de performance ») présentées dans le tableau ci-après :
| Nom du dirigeant mandataire social | Date du plan | Nombre d’actions attribuées durant l’exercice | Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés (en €) | Date d’acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Sophie Zurquiyah | 19.06.2024 | 1 000 000 | 0,140 %(c) | 450 000 € | 19.06.2027 (a) | 19.06.2027 (b) |
(a) La date d’acquisition repose sur l’hypothèse que l’Assemblée générale annuelle amenée à statuer sur les comptes clos au 31 décembre 2026 ait pu se tenir avant le 19 juin 2027. À défaut d’avoir pu se tenir à cette date, la date d’acquisition définitive sera celle de la réunion de l’Assemblée générale annuelle 2027.
(b) Aucune période de conservation n’a été fixée par la Conseil d’administration.
La valorisation des actions de performance selon la méthode retenue pour les comptes consolidés ne correspond pas nécessairement à la valeur réelle qui pourrait être tirée de l’acquisition éventuelle de ces actions par leur bénéficiaire. Il est, en effet, rappelé que l’acquisition de ces actions est subordonnée à la réalisation de conditions de performance.
L’acquisition des actions est soumise à une condition de présence en juin 2027 (3 ans à partir de la date d’attribution), sous réserve de la réalisation de trois conditions de performance financières établies en cohérence avec le Business Plan de l’entreprise et de la condition de performance ESG, divisée en plusieurs indicateurs, établie en cohérence avec les objectifs ESG de Viridien à l’horizon 2025-2030. Les conditions des plans applicables au Directeur Général sont celles décrites ci-dessous.
| Date d’émission | Indicateurs de performance | Poids du critère | Objectif cible | Plancher d’atteinte de l’objectif en % pour attribution | % attribution à la cible de l’objectif | Maximum d’attribution en % | Niveau de réalisation – % d’atteinte par critère et total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Attribution du 19 juin 2024 | TSR : Évolution cours Viridien vs indice de performance boursière panel de pairs | 30% | Performance du cours de l'action Viridien par rapport à un panel de comparaison entre le 19 juin 2024 et le 18 juin 2027 | 100% d'atteinte donne lieu à 75% d'acquisition | 130% d'atteinte donne lieu à 100% d'acquisition | 100% | À apprécier en 2027 |
| Chiffre d'affaires Beyond the Core | 20 % | Chiffre d'affaires cumulé Beyond the Core en 2024, 2025 et 2026 | 100 % | À apprécier après la clôture des comptes de l’année 2026. | |||
| Ratio de dette nette moyenne sur EBITDAs | 30 % | Atteinte d’un objectif de ratio de dette nette moyenne sur EBITDAs pour l’année fiscale 2026 déterminé par le Conseil d’administration. |
À apprécier après la clôture des comptes de l’année 2026.
| 100 % | Atteinte d’un objectif ESG incluant plusieurs critères (40% social, 20% HSE et 40% environnemental) découpés en plusieurs indicateurs (diversité, engagement des salariés, TRCF, neutralité carbone, PUE, intensité carbone) |
|---|---|
Total année 2024
La réalisation des trois conditions de performance est basée sur les objectifs budgétaires en lien avec le plan stratégique du Groupe et donne droit à l’acquisition des actions à la date à laquelle cette réalisation sera constatée par le Conseil d’administration.
Le 19 juin 2024, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de 6 732 100 actions gratuites à 65 bénéficiaires, incluant 4 961 700 actions soumises à conditions de performance, dont 100 000 actions de performance attribuées au Directeur Général, ainsi que 1 770 400 actions soumises à condition de présence seule ("Actions de Présence") distribuées à certains bénéficiaires à l’exclusion du Directeur Général et membres du Comité de Direction.
Ces actions soumises à la réalisation de conditions de performance seront acquises en juin 2027 pour le Directeur Général et les membres du Comité de Direction. La période d’acquisition est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 19 juin 2027 ou la date de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos 2026, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance. La quantité d’actions à acquérir sera ajustée conformément aux règles du plan à la suite du regroupement d’actions du 31 juillet 2024.
Obligation de conservation au nominatif
Le Conseil d’administration a également décidé que conformément aux dispositions de l’article L. 225-197-1 du Code de commerce, la quantité d’actions résultant de l’acquisition d’actions que Sophie ZURQUIYAH est tenue de conserver au nominatif, pendant la durée de son mandat, devrait représenter 25 % des actions de performance définitivement attribuées par le Conseil d’administration.
En 2024, le Conseil d’administration a constaté l’atteinte complète des conditions de performance sur l’unique tranche (100 %) du plan d’actions de performance attribué le 24 juin 2021 pour les membres du Comité de Direction et des mandataires sociaux. Par conséquent, 100 % des actions de performance de ce plan 2021 ont été acquises par les membres du Comité de Direction et des mandataires sociaux. L'EBITDA libre et le ratio Dette nette sur EBITDA ont dépassé les objectifs cibles.
aux mandataires sociaux et membres du Comité de Direction ainsi que celles afférentes à la seconde tranche (50 %) du plan attribué le 22 juin 2022 aux autres bénéficiaires seront constatées en juin 2025.
Les conditions de performance afférentes au plan attribué le 22 juin 2023 aux mandataires sociaux et membres du Comité de Direction seront constatées en juin 2026.
| Indicateur | Maximum | Atteinte des condition du plans d'actions de performance 2021e en % de la cible | % d'atteinte par critère | En % du variable cible |
|---|---|---|---|---|
| EBITDA libre entre 2021, 2022 et 2023 | 50,00% | 100,00% | 50,00% | |
| ratio dette nette / EBITDAs en 2023 | 50,00% | 100,00% | 50,00% | |
| Total des critères | 100,00% | 100,00% | 100,00% |
| Nom du mandataire social – Fonction | Caractéristiques principales des plans d’attributions d’actions de performance | Informations relatives à l’exercice écoulé | À l’ouverture de l’exercice | Au cours de l’exercice | À la clôture de l’exercice | Date d’attribution | Période d’acquisition |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Date d’acquisition | Fin période de conservation(a) | Actions attribuées à l’ouverture de l’exercice | Actions attribuées | Actions acquises | Actions caduques | Actions soumises à conditions de performance(b) | Actions attribuées et non acquises(b) | Actions soumises à période de conservation(a) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sophie ZURQUIYAH | Directeur Général | 19.06.2024 | 3 ans | 19.06.2027 | n. a. | 0 | 1 000 000 | 0 |
| 0 | 10 000 | 10 000 | n. a | 22.06.2023 | 3 ans | 22.06.2026 | n. a. | 430 000 |
| 0 | 0 | 4 300 |
| 4 300 | n. a. | 22.06.2022 | 3 ans | 22.06.2025 | n. a. | 455 000 | 0 | 0 | 0 | 4 550 | 4 550 | n. a. |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 24.06.2021 | 3 ans | 24.06.2024 | n. a. | 280 000 | 0 | 280 000 | 0 | 0 | 0 | n. a. | ||
| Total | 1 165 000 | 1 000 000 | 280 000 | 0 | 18 850 |
18 850
n. a.
(a) Compte tenu de la durée de la période d’acquisition, aucune période de conservation n’a été fixée par le Conseil d’administration.
(b) Compte tenu des ajustements opérés à la suite du regroupement de titres du 31 Juillet 2024.
| Nom du mandataire social | Date du plan | Nombre d’actions devenues disponibles durant l’exercice 2024 | Conditions d’acquisition |
|---|---|---|---|
| Sophie Zurquiyah | 24.06.2021 | 280 000 | EBITDA libre et ratio dette nette moyenne sur EBITDAs |
| 22.06.2022 | n. a. | EBITDA libre, ratio de dette nette moyenne sur EBITDAs et Tableau de Bord ESG | |
| 22.06.2023 | n. a. | EBITDA libre, ratio de dette nette moyenne sur EBITDAs et Tableau de Bord ESG | |
| 19.06.2024 | n. a. | TSR vs panel de comparaison | |
| Chiffre d'affaires BTC | |||
| Ratio de dette nette moyenne sur EBITDAs | |||
| Tableau de Bord ESG | |||
| Total | 280 000 |
Aucun plan d’actions gratuites soumises à conditions de performance n’avait été mis en place entre les exercices 2012 et 2018.
Le détail individuel des actions de performance attribuées aux mandataires sociaux de la Société est présenté plus haut dans cette section.
L’assiette de cotisation est constituée de la rémunération annuelle brute de l’année déclarée au titre exclusivement, du salaire de base, de la rémunération variable annuelle et de l’avantage en nature (voiture de fonction). Cette assiette exclut par principe tout autre élément de rémunération.
Aucune unité de performance n’a été attribuée au Directeur Général au cours de l’exercice 2024.
Pour l’année 2024, le montant correspondant à la charge supportée par la Société au titre de ce régime représente 13 910 euros pour Sophie ZURQUIYAH. Pour l’année 2024, le montant correspondant à la charge supportée par Sophie ZURQUIYAH représente 9 505 euros.
Sophie ZURQUIYAH ne bénéficie pas de régime de retraite alternatif.
Sophie ZURQUIYAH bénéficie du régime collectif de retraite par capitalisation à cotisations définies mis en place pour les cadres dirigeants du Groupe depuis le 1er janvier 2005 selon les mêmes modalités que celles applicables à ces derniers.
Ce régime est plafonné comme tel et calculé en référence au plafond annuel de sécurité sociale (PASS) :
Sophie ZURQUIYAH bénéficie d’une indemnité contractuelle de rupture en cas de départ du Groupe et d’un engagement de non-concurrence, dont le détail est présenté au 4.2.1.2 b) du présent Document.
Sophie ZURQUIYAH n’a perçu aucune rémunération versée par les sociétés contrôlées comprises dans le périmètre de consolidation de la Société.
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
Sophie ZURQUIYAH
Directeur Général
Date de début de mandat : 2018
Date de fin de mandat : 2026 (a)
X
X (b)
X (c)
X (d)
Tableau 11 de la Position-recommandation AMF 2021-02.
(a) Renouvellement du mandat de Directeur Général confirmé à l’issue de l’Assemblée générale 2022
(b) Le détail du régime de retraite supplémentaire figure au paragraphe 4.2.2.1.c) du présent Document. Les mandataires sociaux exécutifs sont bénéficiaires d’un régime de retraite par capitalisation à cotisations définies mis en place pour les dirigeants du Groupe. Ce régime est en partie pris en charge par la Société. Pour l’année 2024, le montant correspondant à la charge supportée par la Société au titre de ce régime représente 13 910 € pour Sophie ZURQUIYAH.
(c) Le détail des indemnités dues à raison du départ du Groupe figure au paragraphe 4.2.1.2 b) du présent Document.
(d) Le détail des indemnités dues au titre des engagements de non-concurrence figure au paragraphe 4.2.1.2 b) du présent Document.
des données représentatives, le calcul a également été réalisé 2024 (23) valorisées sous IFRS 2.
sur le périmètre du Groupe en France (Viridien SA, CGG Services SAS et Sercel SAS).
Dans un souci de cohérence, la rémunération des salariés tient compte des mêmes éléments suivants :
À la rémunération brute fiscale ont été ajoutées les options et actions de performance acquises au cours de l’exercice 2024(1) valorisées sous IFRS 2.
Les principes ci-dessus ont été appliqués de la même manière s’agissant des années précédentes.
Le périmètre pris en compte est celui des effectifs du Groupe situés en France incluant Viridien SA, CGG Services SAS et Sercel SAS.
| Année | Rémunération du Directeur Général (EUR) |
|---|---|
| 2020 | Sophie Zurquiyah (a) 1 681 940 |
| 2021 | 860 861 |
| 2022 | 1 479 521 |
| 2023 | 1 650 419 |
| 2024 | 1 615 465 |
| Ratio rémunération du Directeur Général/Rémunération médiane des employés du Groupe en France | 11,2 % | (48,8) % | 71,9 % | 11,6 % | (2,1) % |
|---|---|---|---|---|---|
| Ratio rémunération du Directeur Général/Rémunération moyenne des employés du Groupe en France | 33,5 | 16,4 | 27,7 | 29,8(a) | 27,8 |
| Évolution par rapport à l’exercice précédent | 15,7 % | (51,0) % | 68,4 % | 7,6 % | (6,6) % |
| Ratio rémunération du Directeur Général/Rémunération médiane des employés Viridien SA | 28,2 | 14,3 | 23,1 | 25,0 | 23,6 |
| Évolution par rapport à l’exercice précédent | 18,7 % | (49,4) % | 61,9 % | 8.2 % | (5,6) % |
(évolution par rapport à l’exercice précédent)
65,7 %
(57,6) %
37,3 %
2,2 %
(4,0)%
Ratio rémunération du Directeur Général/Rémunération moyenne des employés Viridien SA
(évolution par rapport à l’exercice précédent)
31,5 %
(46,1) %
29,6 %
(1,9) %
(2,7)%
La baisse du ratio d’équité entre le niveau de rémunération du Directeur Général et la rémunération moyenne et médiane des salariés entre 2023 et 2024 s’explique essentiellement par un haut niveau d'atteinte des conditions de performance de la rémunération variable annuelle du Directeur Général en 2023.
En cas de changement de dirigeant en cours d’année, il est précisé que les rémunérations prises en compte pour le tableau ci-dessus sont celles versées au titre de la fonction sur une base annuelle.
L’Assemblée générale annuelle du 15 mai 2024 a approuvé la résolution no 8 portant sur les informations prévues à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce et relative aux éléments de rémunération versés ou attribués aux mandataires sociaux au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 ainsi que la résolution no 11 relative à la politique de rémunération applicable aux administrateurs.
La Société a pris en compte le vote positif de l'Assemblée générale et a maintenu en 2025 les principes généraux de la politique de rémunération. Compte tenu du changement de mode de gouvernance temporaire (voir paragraphe 4.1.1.c du présent Document) la Société a ajusté les politiques de rémunération (voir paragraphe 4.2.1.2 d) b. iii. du présent Document).
La rémunération versée aux administrateurs est conforme aux modalités de répartition définies dans la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée générale du 15 mai 2024.
Au titre de l’exercice 2024, la Société n’a effectué aucun écart ou dérogation par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération.
Le montant total alloué aux administrateurs en rémunération de leurs fonctions au titre de l’exercice 2024 s’est élevé à 492 368 euros, versés au premier trimestre 2025 (voir section 4.2.2.1 C. g) du présent Document pour plus de détails).
L’administrateur représentant les salariés, nommé en qualité d’administrateur conformément à l’article 8 des statuts de la Société n’a perçu aucune rémunération au titre de son mandat d’administrateur et a été uniquement rémunéré, en 2024, au titre du contrat de travail qu’il a conclu avec la Société ou l’une de ses filiales.
Au titre de l’exercice 2024, les règles qui ont été arrêtées par le Conseil d’administration pour le calcul de la rémunération des administrateurs, sur la base de l’approbation de l’Assemblée générale, sont les suivantes :
Part fixe (pour une année fiscale pleine) basée sur la fonction (a)
| Fonction | Rémunération |
|---|---|
| Administrateur | 10 500 € |
| Président du Comité d’audit et de gestion des risques | 12 000 € |
| Membre du Comité d’audit et de gestion des risques | 6 000 € |
| Président de tout comité autre que le Comité d’audit et de gestion des risques | 6 000 € |
| Membre de tout comité autre que le Comité d’audit et de gestion des risques | 3 000 € |
(a) À l’exclusion de l’administrateur Directeur Général, de l’administrateur représentant les salariés et du Président du Conseil d’administration.
Tout administrateur qui serait nommé en cours d’année verra sa part fixe calculée sur la base d’un prorata temporis en fonction de sa date de prise de fonction.
| Type de participation | Montant |
|---|---|
| Part variable | |
| Part annuelle variable du Président du Conseil (b) | 70 000 € |
| Participation à une réunion ordinaire du Conseil (c) | 3 600 € |
| Participation à une réunion ordinaire du Comité | 2 000 € |
| Participation à une réunion exceptionnelle du Conseil (d) | 1 800 € |
| Participation à une réunion exceptionnelle du Comité | 1 000 € |
| Participation à une réunion téléphonique de suivi (e) | 0,00 € |
| Participation à une réunion d’un comité en tant qu’invité | 0,00 € |
(b) Montant maximum sous réserve d’une condition de présence annuelle d’au moins 90 %. À défaut, rémunération au prorata. Cette rémunération est exclusive de toute autre rémunération variable pour les participations aux réunions du Conseil et des comités.
(c) Une réunion ordinaire est une réunion qui a été planifiée dans le calendrier annuel tel qu’approuvé par le Conseil lors de l’exercice précédent. Les réunions stratégiques planifiées dans le calendrier annuel sont considérées comme des réunions ordinaires.
(d) Une réunion exceptionnelle est une réunion qui n’a pas été planifiée dans le calendrier annuel tel qu’approuvé par le Conseil lors de l’exercice précédent. Elle est convoquée en principe afin d’obtenir l’approbation du Conseil ou la recommandation du Comité sur des questions particulières.
(e) La réunion téléphonique de suivi a pour objet de tenir les administrateurs informés de sujets traités au cours des réunions ordinaires ou exceptionnelles du Comité.
| Indemnité de déplacement | Montant |
|---|---|
| Déplacement intercontinental | 2 000 € |
| Déplacement au sein d’un même continent | 500 € |
(a) Ceci ne s’applique pas au Directeur Général ni à l’administrateur représentant les salariés.
Cette indemnité de déplacement s’appliquera à tout déplacement en vue d’une séance du Conseil d’administration, d’une réunion stratégique du Conseil d’administration et également du séminaire annuel du Conseil d’administration, le cas échéant.
Les administrateurs non dirigeants mandataires sociaux ne perçoivent que des rémunérations au titre de leur fonction d’administrateur, à l’exception de l’administrateur représentant les salariés, lequel perçoit une rémunération variable au titre de son contrat de travail. Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, la part variable de la rémunération des administrateurs liée à leur assiduité est prépondérante.
Le Conseil d’administration étant composé conformément aux dispositions des articles L. 225-18-1 et L. 22-10-3 du Code de commerce, le versement de la rémunération prévue au premier alinéa de l’article L. 225-45 et à l’article L. 22-10-14 du Code précité n’a pas été suspendu.
À l’exception de l’administrateur représentant les salariés, lequel perçoit une rémunération fixe au titre de son contrat de travail, les administrateurs ne perçoivent aucune rémunération versée par les entreprises comprises dans le périmètre de consolidation de la Société.
| Administrateurs | Montants attribués et versés au titre de l’exercice 2023 (en €) | Montants attribués et versés au titre de l’exercice 2024 (en €) | |
|---|---|---|---|
| Philippe SALLE | 70 000 | 70 000 | |
| Autres rémunérations | 170 000 | 170 000 | |
| Patrick CHOUPIN, administrateur représentant les salariés (a) | Rémunération en qualité d’administrateur | n. a. | n. a. |
| Autres rémunérations | n. a. | n. a. | |
| Michael DALY | Rémunération en qualité d’administrateur | 61 800 (b) | 64 300 (c) |
| Autres rémunérations | n. a. | n. a. | |
| Olivier JOUVE |
| Nom | Rémunération en qualité d’administrateur | Autres rémunérations |
|---|---|---|
| n. a. | 50 225 (d) (e) | n. a. |
| Anne-France LACLIDE-DROUIN | 72 300 | n. a. |
| Helen LEE BOUYGUES | 70 800 (b) | n. a. |
| Colette LEWINER | 74 800 (b) | n. a. |
| Amélie OYARZABAL | Rémunération en qualité d’administrateur | n. a. | 15 575 (e) |
|---|---|---|---|
| Autres rémunérations | n. a. | n. a. | |
| Heidi PETERSEN | Rémunération en qualité d’administrateur | 64 300 (c) | 18 575 (e) (g) |
| Autres rémunérations | n. a. | n. a. | |
| Mario RUSCEV | Rémunération en qualité d’administrateur | 71 300 (h) | 78 300 (h) |
| Autres rémunérations | n. a. | n. a. | |
| Total de la rémunération versée en qualité d’administrateur (à l’exclusion de toute autre rémunération) | 485 300 | 492 638 |
Tableau 3 de la Position-recommandation AMF 2021-02.
(b) Incluant 500 € d’indemnité de déplacement.
(c) Incluant 2 000 € d'indemnité de déplacement.
(d) Incluant 4 000 € d’indemnité de déplacement.
(e) Rémunération versées au prorata temporis.
(f) Incluant 3 000 € d’indemnité de déplacement.
(g) Incluant 1 000 € d'indemnité de déplacement.
(h) Incluant 10 000 € d’indemnité de déplacement.
| Plan | Date d’Assemblée | Date de la réunion du Conseil d’administration |
|---|---|---|
| Plan 2018 | 26.04.18 | 27.06.18 |
| Plan 2018 | 26.04.18 | 11.12.18 (i) |
| Plan 2019 | 26.04.18 (g) | 27.06.19 |
| Plan 2020 | 16.06.20 | |
| Plan 2020 | 16.06.20 (g) | |
| Plan 2021 | 05.05.22 (g) | |
| Plan 2022 | 05.05.22 | |
| Plan 2023 | ||
| Total |
| Nombre de bénéficiaires | 530 | 4 | 247 | 240 | 219 | 301 | 293 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre total d’options initialement attribuées (a) | 6 544 389 | 671 171 | 2 353 520 | 2 268 512 | 1 950 920 | 3 725 200 | 3 392 560 | 20 906 272 |
| Dont le nombre pouvant être souscrites par : | ||||||||
| Les mandataires sociaux : | ||||||||
| Philippe Salle (b) |
Sophie Zurquiyah (c)
732 558 (h)
| n. a. | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 360 000 (j) | 360 000 (k) | 330 000 (l) | 455 000 | 430 000 | 2 667 558 |
| 28.06.19 | 28.06.19 |
|---|---|
| Pour le Directeur Général : | 28.06.22 |
| Pour les autres bénéficiaires : | 28.06.21 |
| Pour le Directeur Général et le Comité de Direction : | 26.06.23 |
| Pour les autres bénéficiaires : | 26.06.22 |
| Pour le Directeur Général et le Comité de Direction : | 25.06.24 |
| Pour les autres bénéficiaires : | 25.06.23 |
| Pour le Directeur Général et le Comité de Direction : | 22.06.25 |
| Pour les autres bénéficiaires : | 22.06.24 |
| Pour le Directeur Général et le Comité de Direction : | 22.06.26 |
| Pour les autres bénéficiaires : | 22.06.25 |
| Date d’expiration | Prix de souscription (en €) (d) (e) | Conditions d’exercice (f) |
|---|---|---|
| 27.06.2026 | 215 | acqui-sition en 4 tranches (25 % après 1 an, 25 % après 2 ans, 25 % après 3 ans et 25 % après 4 ans). |
| 27.06.2026 | 139 | acqui-sition en 4 tranches (25 % après 1 an, 25 % après 2 ans, 25 % après 3 ans et 25 % après 4 ans). |
| 27.06.2027 | 152 | Pour le Directeur Général : acquisition en une tranche après 3 ans |
| 25.06.2028 | 110 | Pour les autres bénéficiaires : acquisition en 2 tranches (50 % après 2 ans et 50 % après 3 ans) |
| 24.06.2029 | 91 | Pour le Directeur Général et le Comité de Direction : acquisition en une tranche après 3 ans |
| 22.06.2030 | 105 | Pour les autres bénéficiaires : acquisition en 2 tranches (50 % après 2 ans et 50 % après 3 ans) |
| 22.06.2031 | 68 | Pour le Directeur Général et le Comité de Direction : acquisition en une tranche après 3 ans |
acquisition en une tranche après 3 ans
acquisition en 2 tranches (50 % après 2 ans et 50 % après 3 ans)
| Nombre d’actions souscrites au 31 décembre 2024 (e) | 21 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 21 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre cumulé d’options de souscription annulées ou caduques au 31 décembre 2024 (e) | 26 835 | 5 033 | 10 156 | 7 788 | 6 626 | 4 060 | 2 898 | 63 396 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Options de souscription restantes au 31 décembre 2024 (e) | 38 878 | 1 680 | 13 471 | 14 938 | 12 889 | 33 192 | 31 022 | 146 070 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Dont le nombre restant détenu par :
| Philippe Salle (b) | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. | n. a. | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sophie Zurquiyah (c)(e) | 1 832 | n. a. | 0 | 1 800 | 1 650 | 4 550 | 4 300 | 14 132 |
Tableau 8 de la Position-recommandation AMF 2021-02.
(a) Sans prise en compte des différents ajustements intervenus depuis la mise en place des plans.
(b) Mandataire social de Viridien SA depuis le 26 avril 2018.
(d) Le prix de souscription est égal à la moyenne des 20 cours de Bourse précédant le Conseil d’administration les ayant attribuées.
(e) Compte tenu des ajustements opérés à la suite de l’augmentation de capital du 5 février 2016, du regroupement de titres du 20 juillet 2016, de l’augmentation de capital du 21 février 2018 et du regroupement de titres du 31 Juillet 2024.
(f) Des conditions de performance sont en outre applicables aux mandataires sociaux exécutifs et aux membres du Comité Exécutif/Comité corporate/Comité de Direction (selon la date d’attribution). Voir paragraphe 4.2.2.1 B. c) du présent Document.
(g) Les chiffres présentés dans cette colonne incluent les options de souscription d’actions attribuées par le Directeur Général, au titre d’une subdélégation accordée par le Conseil d’administration, au bénéfice de certains employés du Groupe. Le cas échéant, le prix de souscription a été fixé sur la base de la moyenne des 20 cours de Bourse (ouverture) précédant la date d’attribution.
(h) Pour les membres du Comité de Direction et les mandataires sociaux, ce plan 2018 est soumis à des conditions de performance qui n’ont été remplies pour aucune des trois premières tranches en 2019, 2020 et 2021 mais qui ont été remplies pour la quatrième tranche en 2022.
(i) Attribution soumise aux termes et conditions du plan d’options de souscriptions d’action du 27 juin 2018, à l’exception du prix de souscription.
(j) Pour les membres du Comité de Direction et les mandataires sociaux, ce plan 2019 est soumis à des conditions de performance qui n’ont pas été remplies pour la première tranche en 2021, mais qui ont été remplies pour la deuxième tranche en 2022.
(k) Pour les membres du Comité de Direction et les mandataires sociaux, ce plan 2020 est soumis à des conditions de performance qui ont été partiellement remplies en 2023.
(l) Pour les membres du Comité de Direction et les mandataires sociaux, ce plan 2021 est soumis à des conditions de performance qui ont été partiellement remplies en 2024.
| Nombre total d’options attribuées/d’actions souscrites ou achetées | Prix moyen pondéré (en €) | Date du plan |
|---|---|---|
| Options consenties, durant l’exercice, par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options, aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé (information globale) | 0 | n. a. |
| Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment, levées, durant l’exercice, par les dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés, dont le nombre d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé (information globale) | 0 | n. a. |
| Année | Actions de performance | Actions de présence | Date d’Assemblée générale | Date de la réunion du Conseil d’administration | Nombre total d’actions attribuées gratuitement dont le nombre attribué à : |
|---|---|---|---|---|---|
| 2021 | Actions de performance | 16.06.2020 | 24.06.2021(a) | 2 487 905 | |
| 2022 | Actions de performance | Actions de présence | 05.05.2022 | 22.06.2022(b)(c) | |
| 2023 | Actions de performance | Actions de présence | 05.05.2022 | 22.06.2023 | |
| 2024 | Actions de performance | Actions de présence | 15.05.2024 | 19.06.2024(d)(e) |
| 848 700 | 2 590 040 | 841 500 | 5 393 300 | 1 770 400 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Sophie ZURQUIYAH, Directeur Général | 280 000 | 455 000 | 0 | 430 000 | 0 |
| 1 000 000 | 0 |
Acquisition en 1 tranche :
- - – 22.06.2025 : 100 % des actions attribuées.
n. a.
- Acquisition en 1 tranche :
- - – 22.06.2026 : 100 % des actions attribuées.
n. a.
- Acquisition en 1 tranche :
- - – 19.06.2027 : 100 % des actions attribuées.
n. a.
| Nombre d’actions acquises au 31 décembre 2024 | 23 404(g) | 4 030(g) | 3 752(g) | 0 | 0 | 0 | 0 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques au 31 décembre 2024 | 1 521(g) | 2 747(g) | 1 160(g) | 2 333(g) | 651(g) | 55(g) | 445(g) |
| Actions attribuées gratuitement restant au 31 décembre 2024 | 0 | 21 629(g) | 3 574(g) | 23 532(g) | 7 736(g) | 53 878(g) | 17 259(g) |
Tableau 10 de la Position-recommandation AMF 2021-02.
(b) En outre, sont portées dans cette colonne 160 000 actions attribuées en date du 28 juin 2022 à un salarié, aux termes et conditions du plan d’actions gratuites soumis à conditions de performance du 22 juin 2022.
(c) En outre, sont portées dans cette colonne 195 000 actions attribuées en date du 2 mai 2023 à un salarié, aux termes et conditions du plan d’actions gratuites soumis à conditions de performance du 22 juin 2022.
(d) En outre, sont portées dans cette colonne 3 000 actions attribuées en date du 31 Octobre 2024 à un salarié, aux termes et conditions du plan d’actions gratuites soumis à conditions de performance du 19 juin 2024.
(e) En outre, sont portées dans cette colonne 1 316 actions attribuées en date du 18 Décembre 2024 à un salarié, aux termes et conditions du plan d’actions gratuites soumis à conditions de performance du 19 juin 2024.
(f) Compte tenu de la durée de la période d’acquisition, aucune période de conservation n’a été fixée par le Conseil d’administration.
(g) Compte tenu des ajustements opérés à la suite du regroupement de titres du 31 Juillet 2024.
Conformément à l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce, les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de l’exercice 2024 aux dirigeants mandataires sociaux, présentés ci-dessous, seront soumis au vote des actionnaires, par des résolutions distinctes pour chaque intéressé, lors de l’Assemblée générale de 2025 (say on pay ex post individuel).
| Éléments de la rémunération | Montants versés au cours de l’exercice 2024 | Montants attribués au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable | Présentation |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 170 000 € | 170 000 € | Conformément à la politique de rémunération 2024 applicable au Président du Conseil d’administration approuvée par l’Assemblée générale du 15 mai 2024, Philippe Salle a perçu une rémunération annuelle fixe de 170 000 euros au titre de ses fonctions de Président du Conseil d’administration (inchangé depuis 2018). |
| Rémunération variable annuelle | Sans objet | Sans objet | Philippe SALLE ne bénéficie d’aucune rémunération variable. |
| Rémunération variable différée | Sans objet | Sans objet | Philippe SALLE ne bénéficie d’aucune rémunération variable différée. |
| Rémunération variable pluriannuelle (numéraire) | Sans objet | Sans objet | Philippe SALLE ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle. |
| Rémunération exceptionnelle | Sans objet | Sans objet | Philippe SALLE ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle. |
| Montants versés au cours de l’exercice 2024 | Montants attribués au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable | Présentation |
|---|---|---|
| Sans objet | Sans objet | Philippe SALLE ne bénéficie d’aucune attribution d’options de souscription d’actions, ni d’actions de performance. |
| 70 000 € | 70 000 € | Rémunération allouée aux administrateurs (attribué au titre de l’exercice 2023 et versé en 2024) (attribué au titre de l’exercice 2024 et à verser en 2025). Philippe SALLE percevra en 2025 au titre de l’exercice 2024 et au titre de son mandat d’administrateur, une part variable d’un montant de 70 000 €, (compte tenu de sa présence annuelle supérieure à 90 %). |
| Néant | Néant | Philippe SALLE ne bénéficie d’aucun avantage en nature. |
| Sans objet | Sans objet | Philippe SALLE ne bénéficie d’aucune indemnité de départ. |
| Sans objet | Sans objet | Philippe SALLE ne bénéficie d’aucune indemnité de non-concurrence. |
| Néant | Néant | Pour l’exercice 2024, Philippe SALLE ne bénéficie pas de ce type de régime. |
| Sans objet | Sans objet | Philippe SALLE ne bénéficie pas d’un régime de retraite supplémentaire. |
| Éléments de la rémunération soumis au vote | Montants versés au cours de l’exercice 2024 | Montants attribués au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable | Présentation |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 680 400 € | 680 400 € | |
| Rémunération variable annuelle |
(Le paiement de la rémunération variable annuelle est conditionné à l’approbation par l’Assemblée générale de 2025 dans les conditions prévues à l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce)
| 775 656 € | (attribué au titre de l’exercice 2023 et versé en 2024) |
|---|---|
| 780 215 € | (attribué au titre de l’exercice 2024 et à verser en 2025) |
Sophie ZURQUIYAH bénéficie d’une rémunération variable soumise à la réalisation d’objectifs non financiers (représentant un tiers de la rémunération variable) et d’objectifs financiers (représentant deux tiers de la rémunération variable).
Les critères financiers sont fondés sur la réalisation d’objectifs budgétaires du Groupe fixés par le Conseil d’administration. Le montant cible de la rémunération variable annuelle est fixé à 100 % de sa rémunération fixe.
Les critères et/ou conditions de performance ont été établis par le Conseil du 6 mars 2024.
Le Conseil d’administration du 27 février 2025, sur la base de la réalisation des critères financiers et non financiers ci-dessus et des comptes arrêtés de l’exercice 2024, et sur proposition du Comité de rémunération, de nomination et de gouvernance a fixé cette rémunération variable à 780 215 €.
Ce versement correspond à un taux global de réalisation de 114,7 % des objectifs (sur un montant maximum possible de 166,67 %). Ce taux est appliqué au montant cible de la rémunération variable (correspondant à 100 % de la rémunération fixe annuelle de Sophie ZURQUIYAH). Le paiement de cette rémunération sera soumis à l’approbation de l’Assemblée générale de 2025.
Sans objet
Sans objet
Sophie ZURQUIYAH ne bénéficie d’aucune rémunération variable différée.
Sans objet
Sans objet
Sophie ZURQUIYAH n’a reçu aucune rémunération exceptionnelle en 2024.
Sans objet
5 340 €
Sophie ZURQUIYAH bénéficie du régime de prévoyance général obligatoire du Groupe applicable à l’ensemble des salariés. Pour l’année 2024, le montant correspondant à la charge supportée par la Société au titre de ce régime représente 5 340 € pour Sophie ZURQUIYAH.
Sans objet
37 032 €
Sophie ZURQUIYAH bénéficie d’un contrat d’assurance médicale internationale. Pour l’année 2024, le montant correspondant à la charge supportée par la Société au titre de ce contrat s’élève à 37 032 € (soit 40 218 dollars US convertis en euros sur la base d’un taux de conversion moyen de l’année 2024 de 0,9208). Le coût de cette assurance médicale internationale est supporté par Viridien SA.
Sans objet
9 600 €
Le Conseil d’administration du 26 avril 2018 a décidé qu’au titre de ses fonctions de Directeur Général, Sophie ZURQUIYAH bénéficierait d’une voiture de fonction, dont la réintégration ne peut donner lieu à un avantage en nature supérieur à un montant annuel de 11 880 €.
Sans objet
12 693 €
Sophie ZURQUIYAH bénéficie d’une garantie chômage spécifique avec le GSC. Cette garantie prévoit le paiement d’un pourcentage maximal de 13,30 % de la rémunération cible de Sophie ZURQUIYAH en 2024 (soit 180 998 €), sur une durée de 12 mois.
Sans objet
Sans objet
Aucun plan de rémunération variable pluriannuelle n’a été mis en place par la Société au cours de l’exercice 2024.
(Valorisation selon la méthode retenue pour les comptes consolidés de l’exercice 2024)
Options de souscription d’actions : n.a
450 000 €
Au cours de sa réunion du 19 juin 2024, et sur le fondement de la 16ₑrésolution de l’Assemblée générale du 15 mai 2024, le Conseil d’administration a attribué à Sophie ZURQUIYAH 1 000 000 actions de performance, soit 0,140 % du capital social de la Société à la date de l’attribution.
Ainsi, l’acquisition des actions est soumise à une condition de présence en juin 2027 (soit à 3 ans de l’attribution par le Conseil), sous réserve de la réalisation de trois conditions de performance à réaliser sur la période d’acquisition relatives à :
une condition de performance fondée sur l’atteinte d’un objectif environnemental, social et de gouvernance conditionnant 20 % de l’attribution ; à défaut d’atteinte de l’objectif, aucun droit n’est acquis au titre de cette condition. Un Tableau de Bord ESG a été défini incluant les critères et indicateurs ci-dessous :
social (40 %) incluant des indicateurs de diversité et d’engagement des collaborateurs,
Les autres conditions applicables à ce plan figurent au paragraphe 4.2.2.1.B. du présent Document.
Sans objet
13 910 €
Sophie ZURQUIYAH bénéficie du régime collectif de retraite supplémentaire par capitalisation à cotisations définies mis en place pour les cadres dirigeants du Groupe depuis le 1er janvier 2005.
La cotisation est calculée en référence au plafond annuel de la sécurité sociale :
L’assiette de cotisations est constituée de la rémunération annuelle brute de l’année déclarée au titre exclusivement, du salaire de base, de la rémunération variable annuelle et de l’avantage en nature (voiture de fonction). Cette assiette exclut par principe tout autre élément de rémunération. Pour l’année 2024, le montant correspondant à la charge supportée par la Société au titre de ce régime représente 13 910 € pour Sophie ZURQUIYAH.
Aucun montant versé à Sophie ZURQUIYAH au titre de l’exercice 2024
Aucun montant attribué à Sophie ZURQUIYAH au titre de l’exercice 2024
Sophie ZURQUIYAH bénéficie d’une indemnité contractuelle en cas de cessation de son mandat social.
Sophie ZURQUIYAH bénéficie d’une indemnité contractuelle de rupture en cas de révocation et de non-renouvellement de mandat qui interviendrait dans les douze mois suivant un changement de contrôle, en l’absence de toute situation d’échec caractérisée par la non-réalisation des conditions de performance décrites ci-dessous ; aucun versement ne peut avoir lieu en cas de faute grave ou lourde quel que soit le motif du départ.
Le versement de l’indemnité contractuelle de rupture dépendra du taux moyen d’atteinte des objectifs relatifs à la part variable annuelle de la rémunération de Sophie ZURQUIYAH réalisés au titre des 3 derniers exercices clos avant la date de départ, selon la règle suivante :
Cette indemnité contractuelle de rupture sera égale à la différence entre (i) un montant brut plafonné à 200 % de la Rémunération annuelle de référence, et incluant toutes les sommes de quelque nature que ce soit et sur quelque fondement que ce soit auxquelles Sophie ZURQUIYAH pourrait prétendre en conséquence de la rupture, et (ii) toutes les sommes auxquelles elle pourrait prétendre du fait de la mise en œuvre de l’engagement de non-concurrence.
Le cumul de l’indemnité contractuelle de rupture et de l’indemnité de non-concurrence ne pourra en aucun cas excéder 200 % de la rémunération annuelle de référence du mandataire social. Si le montant cumulé des deux indemnités s’avérait supérieur, l’indemnité contractuelle de rupture serait réduite à due concurrence de ce plafond.
La Rémunération annuelle de référence est exclusivement constituée de la rémunération fixe annuelle perçue durant les douze mois glissants précédant la date de préavis, à laquelle se rajoute la moyenne annuelle de la rémunération variable due au titre des 3 derniers exercices clos avant la date de départ ou de début de préavis le cas échéant.
Il est précisé que le Conseil d’administration devra constater, préalablement au versement de l’indemnité contractuelle de rupture, (i) que les conditions de performance décrites ci-dessus sont bien remplies et (ii) que l’indemnité spéciale de rupture est conforme au Code de gouvernement d’entreprise en vigueur à la date du départ de l’intéressée.
Aucun montant versé à Sophie ZURQUIYAH au titre de l’exercice 2024
Aucun montant attribué à Sophie ZURQUIYAH au titre de l’exercice 2024
Sophie ZURQUIYAH bénéficie d’un engagement de non-concurrence applicable aux activités de services d’acquisition, de traitement ou d’interprétation de données géophysiques, ou de fourniture d’équipements ou de produits conçus pour l’acquisition, le traitement ou l’interprétation de données géophysiques, et impliquant la contribution de l’intéressée à des projets ou à des activités dans le même domaine que ceux auxquels elle a participé au sein du groupe Viridien.
En contrepartie de cet engagement d’une durée de 18 mois à compter de la date de cessation des fonctions de Sophie ZURQUIYAH, cette dernière recevrait une rémunération correspondant à 100 % de sa rémunération annuelle de référence.
L’indemnité fera l’objet d’un paiement échelonné et son versement est exclu dès lors que l’intéressée fait valoir ses droits à la retraite et, en tout état de cause, au-delà de 65 ans.
L’information financière par secteur est présentée conformément au système de reporting interne du Groupe et fournit une information de la segmentation interne qui est utilisée par le management pour gérer et mesurer la performance.
Viridien continue de présenter ses informations financières sous deux segments d’activités :
d’outils de puits ou bien des équipements destinés à des industries non pétrolières et gazières, à la défense et les marques telles que Sercel, Metrolog, GRC, De Regt, Concept et Geocomp.
Avant l’adoption d’IFRS 15, le chiffre d'affaires de préfinancement des études Earth Data était reconnu par le Groupe à l’avancement sur la durée de réalisation du contrat. Depuis l’entrée en vigueur d’IFRS 15, le Groupe reconnaît ce chiffre d’affaires à la livraison des données traitées (lorsque les obligations de performance sont remplies). Pour les besoins de son reporting interne, le groupe VIRIDIEN continue d’utiliser la méthode pré-IFRS 15 pour la reconnaissance du chiffre d’affaires de préfinancement. Le Management considère en effet que cette méthode, en faisant coïncider au fil du temps le chiffre d'affaires avec les activités et les ressources mises en œuvre pour le développer, permet un meilleur suivi de l’avancement des études Earth Data et une comparaison plus aisée d’une période à l’autre.
La demande mondiale d’énergie devrait continuer à croître avec l’augmentation des revenus et de la population. Pour l’avenir, nous pensons que les fondamentaux du marché qui sous-tendent un cycle favorable à l’énergie restent très convaincants, tant pour le pétrole et le gaz que pour les ressources énergétiques à faible teneur en carbone. Au niveau du macro-environnement, nous constatons les effets de plusieurs années de réduction des investissements en exploration/production, qui se traduisent par des prix élevés pour les matières premières.
Les perspectives macroéconomiques de la demande de pétrole et de gaz restent positives selon les scénarios de base de l’AIE et des courtiers en énergie. Les investissements dans l’exploration et la production (E&P) devraient rester sur leur tendance positive long terme, bien qu’à un rythme plus lent, selon les dernières projections. À court terme, les prix du pétrole pourraient être sous orientés à la baisse en raison de l’augmentation des capacités de réserve de l’OPEP+, la baisse de la demande chinoise, l'effet de la mise en place de taxes à l'importation, et la pression subie par les sociétés pétrolières et gazières américaines pour accroitre leur production. À moyen terme, si les taux de croissance des investissements en amont pourraient être stable en 2025, il s’agit d’une pause dans un cycle plus large et pluriannuel de dépenses dans l'amont pétrolier qui reste fermement intact, défini par une discipline en matière de capital sur l’ensemble de la chaîne de valeur. À plus long terme, la transition énergétique est désormais considérée comme plus complexe et plus longue que beaucoup ne l’avaient prévue. Pour que les nouvelles énergies prennent la place des hydrocarbures d’ici la fin de la décennie, les nouvelles technologies doivent atteindre le stade de la commercialisation et prouver leur rentabilité au fur et à mesure qu’elles se développent. La transition vers les énergies renouvelables prendra du temps et nécessitera des investissements importants. Le pétrole et surtout le gaz resteront au cœur des entreprises pétrolières et gazières.
Dans ce contexte, le groupe Viridien a ainsi décidé de présenter ses résultats de deux façons distinctes :
Les données des activités ne mesurent pas la performance financière en IFRS et ne doivent pas être considérées comme une alternative ni au chiffre d’affaires, ni au résultat d’exploitation, ni à toute autre mesure de performance comme indicateurs de notre performance d’exploitation ou d’autres mesures de performance présentées en IFRS.
Les informations financières sont présentées selon les normes IFRS, certaines sections de ce rapport contiennent des mesures financières non-IFRS comme les EBITDA et les flux de trésorerie nets qui sont entièrement décrites dans le glossaire des comptes consolidés annuels 2024.
Cette revue opérationnelle et financière et ces perspectives doivent être lues conjointement avec nos états financiers consolidés et les notes y afférentes.
Nos principales méthodes comptables sont décrites en détail dans la note 1 de nos états financiers annuels consolidés.
| Exercice 2024 | Exercice 2023 | Variation en % | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Données des activités | Données publiées | Données des activités | Données publiées | Données des activités | Données publiées | |
| Chiffre d’affaires DDE | 786,6 | 881,3 | 672,0 | 622,6 | 17% | 42% |
| Chiffre d’affaires SMO | 330,0 | 330,0 | 452,9 | 452,9 | (27)% | (27)% |
| Chiffre d’affaires éliminés et autres | - | - | - | - | - | - |
| 1 116,6 | 1 211,3 | 1 124,9 | 1 075,5 | (1)% | 13% |
|---|---|---|---|---|---|
| 455,9 | 550,7 | 366,3 | 316,9 | 24% | 74% |
|---|---|---|---|---|---|
| 14,0 | 14,0 | 58,6 | 58,6 | (76)% | (76)% |
|---|---|---|---|---|---|
| (48,3) | (48,3) | (24,5) | (24,5) |
|---|---|---|---|
| 97% | 97% | |||
|---|---|---|---|---|
| 421,6 | 516,4 | 400,4 | 351,0 | |
| 5% | 47% | |||
| Marge d'EBITDAs % | 38% | 43% | 36% | 33% |
| Amortissements et dépréciations des études Earth Data | (197,1) | (261,4) | (183,3) | (153,1) |
| 8% | 71% | |||
| Amortissements et dépréciations (excl. les études Earth Data) | (124,5) | (124,5) | (91,5) | (91,5) |
| 36% | 36% | |||
| Amortissements et dépréciations capitalisés des études Earth Data | 16,6 |
| 16,6 | 15,4 | 15,4 | 8% |
|---|---|---|---|
| (3,6) | (3,6) | (2,8) | (2,8) |
| 28% | 28% | Résultat (perte) d’exploitation | 113,0 |
| 143,5 | 138,2 | 119,0 | (18)% |
| 21% | Marge de Résultat d’exploitation % | 10% | 12% |
| 12% | 11% | Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | (0,5) |
| (0,5) | (2,0) | (2,0) | (77)% |
| 112,6 | 143,0 | 136,2 | 117,0 | |
|---|---|---|---|---|
| (17)% | 22% |
| (93,5) | (93,5) | (99,1) | (99,1) | |
|---|---|---|---|---|
| (6)% | (6)% |
| (13,4) | (13,4) | (14,0) | (14,0) | |
|---|---|---|---|---|
| (4)% | (4)% |
| 5,7 | 36,1 | 23,1 | 3,9 |
|---|---|---|---|
| (75)% | 826% |
Pour les besoins du reporting interne, la direction de Viridien continue d'appliquer les principes de comptabilisation des revenus antérieurs à la norme IFRS 15, les revenus de préfinancement de Earth Data étant comptabilisés selon la méthode du pourcentage d'avancement des travaux.
Pour les douze mois clos le 31 décembre 2024, le tableau ci-dessous présente le rapprochement entre les données des activités et les données publiées.
(En millions de dollars US)
| Exercice 2024 | Exercice 2023 | |||||
| Données des activités | Ajuste-ments IFRS 15 | Données publiées | Données des activités | Ajuste-ments IFRS 15 | Données publiées | |
| Chiffre d’affaires | 1 116,6 | 94,7 | 1 211,3 |
| 1 | 124,9 | (49,4) |
|---|---|---|
| 1 | 075,5 | dont |
| - | ||
| 205,2 | 94,7 | 299,9 |
| 193,8 | (49,4) | 144,4 |
| (1 003,6) | (64,3) | (1 067,9) |
|---|---|---|
| (986,7) | 30,2 | (956,5) |
| dont | - |
| (197,1) | (64,3) |
|---|---|
| (261,4) | (183,3) | 30,2 | (153,1) | |
|---|---|---|---|---|
| Résultat (perte) d’exploitation | 113,0 | 30,4 | 143,5 | 138,2 |
| (19,2) | 119,0 | Résultat (perte) net | 20,4 | 30,4 |
| 50,8 | 35,4 | (19,2) | 16,2 |
Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe s'est établi à 1,211 millions de dollars US en 2024, avec un chiffre d’affaires de préfinancement des études Earth Data publié de 300 millions de dollars US, lié principalement aux livraisons de données pour des études au large de la Norvège, du Brésil et du golfe du Mexique.
Au titre de la mise en œuvre de la norme IFRS 15, nous avons comptabilisé un ajustement positif de 95 millions de dollars US sur notre chiffre d'affaires et un ajustement negatif sur les amortissements pour 64 millions de dollars US. La mise en œuvre de la norme ayant un impact net positif de 30 millions de dollars US sur notre résultat net.
| 2024 | 2024 | 2023 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Données des activités | Données publiées |
| EBITDAs | 421,6 | 516,4 | 400,4 | 350,9 |
|---|---|---|---|---|
| Repositionnement technologique des streamers de SMO | 9,0 | 9,0 | - | - |
| Réduction des activités de SMO | 14,1 | 14,1 | - | - |
| Reconnaissance d’une dépréciation sur le crédit d’impôt pour la R\&D au Royaume-Uni en raison des changements de stratégie qui entrainent une baisse des projections du plan d'activité | 9,1 | 9,1 | - | - |
| Provision pour litiges | 1,0 | 1,0 | - | - |
| Cession des activités de jauges de SMO aux États-Unis | - | - | - | - |
| 1,6 | 1,6 | |
|---|---|---|
| (2,4) | (2,4) | |
|---|---|---|
| 0,6 | 0,6 | 0,6 | 0,6 | |
|---|---|---|---|---|
| 455,4 | 550,2 | 400,2 | 350,7 |
|---|---|---|---|
| 273,5 | 368,2 | 224,4 | 175,0 |
|---|---|---|---|
| 182,0 | 182,0 | 175,8 | 175,8 |
|---|---|---|---|
| (En millions de dollars US) | 2024 | 2024 | 2023 | 2023 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Données des activités | OPINC | 113,0 | 143,5 | 138,2 | 119,0 |
| Repositionnement technologique des streamers de SMO | 29,3 | 29,3 | - | - | |
| Réduction des activités de SMO | 14,1 | 14,1 | - | - | |
| Reconnaissance d’une dépréciation sur le crédit d’impôt pour la R\&D au Royaume-Uni en raison des changements de stratégie qui entrainent une baisse des projections du plan d'activité | 9,1 | 9,1 | - | - | |
| Provision pour litiges | 1,0 |
| Moins-value de cession de la participation Saoudienne ARGAS | 1,6 | 1,6 | ||
|---|---|---|---|---|
| Plus-value de cession des activités GeoSoftware | (2,4) | (2,4) | ||
| Autres | 0,6 | 0,6 | 0,6 | 0,6 |
| OPINC ajusté | 172,6 | 203,1 | 138,0 | 118,9 |
nos clients cherchent à dépenser la totalité de leur budget
Nous avons toujours bénéficié de niveaux d'activité plus élevés au cours du quatrième trimestre, car les livraisons de produits de détection et de surveillance et les services après-vente de données terrestres reflètent généralement cette tendance.
Exercice 2024
| Exercice 2023 | Variation en % | |||||
| Données des activités | Données publiées | |||||
| Geoscience | 403,6 | 403,6 | 335,5 | 335,5 | 20% | 20% |
| Earth Data | 382,9 | 477,7 | 336,5 | 287,1 | 14% | 66% |
| Chiffre d'affaires DDE | 786,6 | 881,3 |
| EBITDAs DDE | 672,0 | 622,6 | 17% | 42% |
|---|---|---|---|---|
| 455,9 | 550,7 | 366,3 | 316,8 | |
| Marge d'EBITDAs % | 58% | 62% | 55% | 51% |
| Résultat (perte) d’exploitation DDE | 204,5 | 234,9 | 138,9 | 119,8 |
| 47% | 96% | |||
| Marge de Résultat d'exploitation % | 26% | 27% | 21% | 19% |
contre 335 millions de dollars US en 2023.
La performance des géosciences continue d'être tirée par la différenciation technologique, comme en témoignent les fortes prises de commandes en 2024, qui ont bénéficié d'une technologie d'imagerie de premier ordre dont l'industrie a besoin pour résoudre les problèmes de subsurface, d'une activité accrue au Moyen-Orient et du renouvellement de contrats à long terme pour les centres de traitement HPC dédiés (DPC).
Le chiffre d'affaires publié de l'activité EDA a augmenté de 66 % à 478 millions de dollars US en 2024 contre 287 millions de dollars US en 2023. Hors ajustement IFRS 15, le chiffre d'affaires de notre activité EDA a augmenté de 14 % pour atteindre 383 millions de dollars US grâce à un bon niveau de recettes de préfinancement dans le golfe du Mexique (États-Unis) et à une solide année d'après-ventes dans un marché stable.
Les nouvelles activités dans le domaine des géosciences confirment la dynamique positive du marché dans le domaine du captage et de la séquestration du carbone (CSC) avec plusieurs projets en Norvège, dans le golfe du Mexique et dans la région Asie-Pacifique, ainsi que dans le domaine des minéraux et des mines avec l'attribution de programmes en Australie et à Oman. Signature d'une alliance avec Baker Hughes afin d'offrir aux clients des solutions CSC de haute qualité et entièrement intégrées.
Le High Performance Computing & Digital Solutions a poursuivi sa collaboration avec les compagnies pétrolières pour les ressources informatiques associées à l'imagerie, ainsi qu'avec des entreprises non pétrolières telles que les entreprises de divertissement numérique et les sociétés de logiciels pharmaceutiques qui utilisent l'intelligence artificielle (IA) pour accélérer le développement de médicaments.
L’année 2024 incluait le paiement d’un montant de 75 millions de dollars US d'indemnisation au titre de notre engagement sur les navires.
Le tableau ci-après présente une réconciliation de l’EBITDAs ajusté des activités de EDA avec le Cash EBITDA pour chaque période mentionnée.
Le EDA Cash EBITDA est défini dans le glossaire du présent Document comme l’EBITDAs ajusté des activités pour Earth Data diminué des investissements dans les études Earth Data et diminué des indemnités d’inactivité liée à l’accord de capacité conclu entre Viridien et Shearwater.
| (En millions de dollars US) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| EDA EBITDA ajusté des activités | 273,5 | 224,4 |
| Études Earth Data | (252,1) | (171,1) |
| Ajustement des indemnités d’inactivité liée à l’accord de capacité conclu entre Viridien et Shearwater | 54,0 | 44,0 |
| EDA CASH EBITDA | 75,4 | 97,3 |
CCUS - 9 janvier
Viridien et C-Questra, opérateur européen indépendant spécialisé dans la chaîne de valeur du stockage du CO2, ont signé un accord de coopération commerciale dans le domaine du captage, de l’utilisation et de la séquestration du carbone (CCUS).
Viridien a annoncé la signature d’un accord avec le Ministère de l’Energie et des Industries de l’Energie de Trinité-et-Tobago pour la réimagerie de données sismiques 3D d’anciens blocs au large de Trinidad.
Viridien a annoncé la publication d’une étude sur le stockage du carbone en Asie du Sud-Est afin de soutenir et d’accélérer le processus de sélection pour tous les acteurs du marché en forte croissance du CCUS dans la région.
Viridien a annoncé le lancement de sa solution AI Cloud, conçue pour répondre aux besoins des industries à forte intensité de données, notamment les sciences de la vie, les médias numériques, l’industrie et les géosciences, qui cherchent à optimiser et à accélérer leurs charges de travail d’IA exigeantes et gourmandes en ressources.
Viridien, en association avec la Direction Générale des Hydrocarbures (DGH) de Côte d’Ivoire et PETROCI Holding (PETROCI), a annoncé deux nouveaux programmes de réimagerie 3D multi-clients, CDI24 Phase I (3 120 km²) et Phase II (6 610 km²).
Viridien a annoncé la signature d’un accord clé dans le domaine du calcul haute performance (HPC) avec Ranch Computing, une ferme de rendu française basée à Paris, afin de libérer l’innovation dans l’industrie des médias numériques.
Viridien a été sélectionné par le Groupement Berkine ; une coentreprise entre Sonatrach, Occidental Petroleum et d’autres partenaires internationaux, pour réaliser l’imagerie sismique d’un ensemble de données terrestres à haute densité de 3 400 km² actuellement en cours d’acquisition sur les blocs B404a et B208 du bassin de Berkine dans l’est de l’Algérie.
Le Dr Edward Bunker, géologue d’exploration de projet au sein du groupe Minéraux et mines de Viridien, présente une vision conceptuelle du système minéral de lithium et explique comment des outils tels que la base de données mondiale d’exploration du lithium de Viridien peuvent soutenir la demande croissante d’exploration du lithium.
Viridien a annoncé le lancement du programme sismique multi-clients Laconia 3D OBN dans le golfe du Mexique aux États-Unis. Couvrant 330 blocs OCS dans les zones de prolongation de Garden Banks et de Keathley Canyon, le projet est soutenu par un financement de l’industrie. L’acquisition a démarré en juillet 2024 avec la livraison des premiers produits prévue pour le T2 2025.
Viridien a publié la phase 2 de son étude de dépistage du stockage du carbone GeoVerse™ dans le golfe du Mexique après la livraison réussie de la phase 1 l’année dernière. Le produit final complète les données sismiques multi-clients de Viridien pour fournir une couverture complète des données souterraines sur les eaux peu profondes et les zones côtières du golfe du Mexique aux États-Unis. Sa livraison en temps opportun accélérera le processus de sélection afin d’identifier les zones à fort potentiel proposées dans la prochaine demande de propositions du Texas General Land Office et du School Land Board pour plusieurs baux de séquestration du carbone.
L’article primé présente deux études de cas dans lesquelles l’imagerie FWI des données acquises avec une conception de source sur propagation surpasse les méthodes d’imagerie conventionnelles en termes de résolution d’image.
Viridien annonce un accord de services HPC, IA et Cloud
Viridien s’est vu attribuer un programme complet de télédétection par Minerals Development Oman (MDO), la principale entité minière du Sultanat d’Oman, afin d’identifier, de cartographier et de classer le potentiel de prospectivité minéralisée sur sept concessions, couvrant une superficie totale de 16 000 km2. À la suite d’une série de programmes de télédétection menés pour soutenir les initiatives d’exploration minière, Viridien est maintenant heureux de contribuer au développement stratégique des ressources minérales d’Oman dirigé par MD.
| (En millions de dollars US) | Exercice 2024 | Exercice 2023 | Variation en % |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires SMO | 330,0 | 452,9 | (27) % |
| EBITDAs SMO | 14,0 | 58,6 | (76) % |
| Marge d'EBITDAs % | 4 % | 13 % | |
| Résultat (perte) d’exploitation | (43,0) | 26,3 | (264) % |
| SMO Marge de Résultat d'exploitation % | (13) % | 6 % |
Le chiffre d'affaires de notre activité SMO s'est établi en baisse de 27 % à 330 millions de dollars US :
Sercel dévoile ses nouvelles solutions 528 et VE564 pour optimiser les relevés des méga-équipages – 16 janvier
Viridien a annoncé aujourd’hui que Sercel a lancé sa nouvelle génération de système d’acquisition de terrains 528TM et son électronique de vibrateur VE564TM pour améliorer la capacité d’enregistrement, la fiabilité, la productivité et la fidélité des données afin de répondre aux dernières exigences en matière de levés.
Sercel annonce la première vente commerciale de son nouveau système d’acquisition de terrains 528 – 10 avril
d’une solution OBN Sercel GPR300 pour un projet en mer pour soutenir ses opérations offshore au Guyan.
du Nord – 11 juin
Viridien a annoncé que sa ligne d’activité Sensing & Monitoring, commercialisée sous la marque Sercel, a vendu et livré une solution nodale GPR300 pour une valeur totale d’environ 20 MUSD. La solution sera déployée par un client majeur dans le cadre d’un prochain projet de levé sismique en mer du Nord.
Sercel fournit des solutions nodales terrestres WiNG pour les applications géothermiques en Europe – 12 juin
Sercel a annoncé la livraison de deux systèmes nodaux terrestres WiNG à des clients européens au cours du deuxième trimestre de cette année. Représentant un total de 25 000 nœuds, les deux systèmes WiNG seront principalement déployés sur des projets géothermiques, un marché en croissance en Europe.
Viridien vend le système de surveillance et d’alerte des navires Sercel Marlin à ExxonMobil Guyana Ltd – 13 juin
Viridien annonce que sa ligne d’activité Sensing & Monitoring, commercialisée sous la marque Sercel, a réalisé la cession de son système innovant de surveillance et de contrôle des navires Sercel Marlin à ExxonMobil Guyana Ltd.
5.2.3 Autres éléments financiers
La part du résultat net provenant des sociétés mises en équivalence a été neutre (0 millions de dollars US).
Le Groupe a enregistré une charge d’impôts de 13 millions de dollars US en 2024, incluant une charge d’impôt différé sur le revenu de 13 millions de dollars US et une charge courante de 26 millions de dollars US.
Le résultat financier net a représenté une perte de 93 millions de dollars US, principalement liés au coût de notre endettement financier.
Le résultat net des activités abandonnées a enregistré un gain de 15 millions de dollars US en raison notamment à la fin du litige du client indien sur les activités d'acquisition de navires.
5.2.4 Situation de trésorerie et sources de financement
Le Cash Flow net est décrit dans le glossaire de ce document
| (En millions de dollars US) | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
|---|---|---|
| Données des activités | ||
| Données publiées | ||
| Données des activités |
| EBITDAs consolidé | 421,6 | 516,4 | 400,4 | 351,0 |
|---|---|---|---|---|
| Charge (produit) d'impôt décaissée | (12,4) | (12,4) | 5,5 | 5,5 |
| Variation du besoin en fonds de roulement et provisions | 47,8 | (46,9) | 2,7 | 52,1 |
| Autre flux de trésorerie | (0,4) | (0,4) | (0,3) | (0,3) |
| Flux de trésorerie provenant de l’exploitation | 456,7 | 456,7 | 408,3 | 408,3 |
| Investissement en trésorerie dans les études Earth Data | (252,1) | (252,1) | (171,1) | (171,1) |
| (32,9) | (32,9) | (60,9) | (60,9) |
|---|---|---|---|
| 6,8 | 6,8 | 4,7 | 4,7 |
|---|---|---|---|
| - | - | - | - |
|---|---|---|---|
| (55,7) | (55,7) | (57,0) | (57,0) |
|---|---|---|---|
| (0,8) | (0,8) | 22,1 | 22,1 |
|---|---|---|---|
| (85,6) | (85,6) | (90,7) | (90,7) |
|---|---|---|---|
| 36,7 | 36,7 | |
|---|---|---|
| 55,4 | 55,4 | |
| Flux de trésorerie provenant des activités abandonnées | 19,3 | 19,3 |
| (23,0) | (23,0) | |
| Cash-flow net | 56,0 | 56,0 |
| 32,4 | 32,4 |
La variation du fonds de roulement et des provisions d’exploitation a eu une incidence positive de 48 millions de dollars US sur la trésorerie liée aux activités d’exploitation, principalement en raison de l’écart favorable des stocks de SMO après l’accumulation de stocks liés aux méga-équipages en 2023, ainsi qu'aux paiements à nos fournisseurs, partiellement compensés par les créances de fin d'année 2024.
Nos investissements en trésorerie dans les études Earth Data ont augmenté de 81 millions de dollars US s’élevant à 252 millions de dollars US en 2024, fortement motivé par le niveau élevé d’activité du segment DDE et la bonne fin d’année. Les flux de trésorerie nets liés aux activités poursuivies se sont élevés à 37 millions de dollars US d'encaissement en 2024, tandis que l’année 2023 a été alimentée par le niveau élevé d’activité du segment DDE et la bonne fin d’année.
Les flux de trésorerie nets liés aux activités abandonnées se sont élevés à 19 millions de dollars US d'encaissement en 2024 en raison de la fin du litige avec le client sur les activités d'acquisition de navires compensant l’indemnisation des navires inactifs. (Voir note 5 de nos comptes annuels consolidés 2024.)
Le tableau ci-après présente une réconciliation de l’EBITDAs des activités avec l’EBITDA libre pour chaque période mentionnée. L’EBITDA libre est décrit dans le glossaire de ce document.
| (En millions de dollars US) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| EBITDAs des activités | 421,6 | 400,4 |
| Investissements (hors études Earth Data) | (32,9) | (60,9) |
| Etudes Earth Data | (252,1) | (171,1) |
| (En millions de dollars US) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Free EBITDA | 136,6 | 168,4 |
| (En millions de dollars US) | 31-déc.-24 | 31-déc.-23 |
|---|---|---|
| Concours bancaires | - | - |
| Part à court terme des dettes financières | 56,9 | 58,0 |
| Dettes financières à long terme | 1 165,6 | 1 242,8 |
| Dette financière brute | 1 222,6 | 1 300,8 |
| Moins trésorerie et équivalents de trésorerie | 301,7 | 327,0 |
| Dette financière nette | 920,9 | 973,8 |
La liquidité du Groupe au 31 décembre 2024 était de 392 millions de dollars US, incluant 302 millions de dollars US de trésorerie et équivalent de trésorerie et 90 millions de dollars US d’accord de crédit renouvelable (RCF) non tiré. (pour plus de détails concernant le RCF se référer à la note 13 des états financiers consolidés).
Compte tenu des projections des flux de trésorerie futurs du Groupe sur la base des opérations courantes et prenant en compte une période de douze mois à partir de la date de clôture, au 31 décembre 2024 Viridien dispose de la trésorerie suffisante pour assurer la continuité de son exploitation.
Le chiffre d'affaires de Viridien SA s'est élevé à 35 millions d'euros en 2024, contre 25 millions d'euros en 2023, en hausse de 10 millions d'euros en raison principalement de coûts de projets IT ponctuels des fonctions du groupe. Nous disposons désormais d'une pleine contribution de nos filiales aux dépenses supportées de manière centralisée.
Le résultat opérationnel est en perte de 17 millions d'euros en 2024, contre une perte de 15 millions d'euros en 2023. Les charges de personnel récurrentes sont stables sur un an à 10 millions d'euros.
● Des dividendes reçus des filiales pour 37 millions d'euros
Des produits et charges d'intérêts à (25) millions d'euros en 2024 contre (24) millions d'euros en 2023, stable d'une année sur l'autre.
La variation des amortissements et des provisions en 2024, d'un montant de 206 millions d'euros, provient principalement d'une reprise nette de provision sur les actions des filiales d'un montant de 199 millions d'euros provenant du test de dépréciation des actions.
● (18) millions d'euros de pertes de change.
Les produits et charges exceptionnels de l'exercice 2024 sont nuls en comparaison aux (33) millions d'euros en 2023, constitués principalement de la cession nette de notre participation dans Argas.
Le Groupe réalise la majeure partie de son chiffre d’affaires en dollar US, 79% en 2024 et 75% en 2023. De façon beaucoup plus limitée, les autres monnaies utilisées sont l’euro, le réal brésilien, le yuan chinois, la livre sterling, la couronne norvégienne et les dollars australien et canadien.
La plupart des charges du Groupe en 2024 ont été libellées en dollar US, en euro, en réal brésilien, en yuan chinois, en livre sterling, en couronne norvégienne.
Le Groupe a pour objectif de faire coïncider ses produits et ses charges libellés en devises de manière à réduire son risque de change dans la mesure du possible, notamment sur les devises faibles ou difficilement convertibles. Néanmoins, au cours des dernières années, le Groupe n’est pas parvenu à équilibrer ses revenus et ses charges en devises, plus particulièrement en euro, compte tenu des frais de personnel payés en France et dans la zone Euro.
Le Groupe mène, quand cela s’avère possible, une politique de vente à terme des excédents futurs escomptés de devises générés par des contrats opérationnels lors de l’entrée de ces contrats en carnet de commandes. Cette stratégie de réduction des risques de change a permis d’atténuer, sans l’éliminer, l’impact positif ou négatif de la variation des cours des devises sur le résultat opérationnel du Groupe. Par ailleurs le Groupe peut procéder localement à la mise en place de dérivés d’énergie dans le cadre de sa gestion du risque de l’énergie.
Le Groupe a pour politique de ne pas conclure de contrats de change à terme pour couvrir ses charges fixes récurrentes en devise, principalement euro.
Depuis le refinancement de 2021, une part importante de l’endettement du groupe est libellée en euros. Au 31 décembre 2024, l’encours total de notre dette libellée en dollars US (excluant les intérêts courus) s’élevait à 561 millions de dollars US et à 591 millions de dollars US en 2023, ce qui représente respectivement 47 % et 46 % de l’encours total de notre dette financière (excluant les intérêts courus).
En 2024, Viridien a acheté et annulé 6,4 millions d’euros et 52,6 millions de dollars US d’obligations 2027. Au 31 décembre 2024, les contrats à terme de 11 millions de dollars US contre l’euro étaient en cours, tous ont été appliqués.
L'impôt net sur le résultat en 2024 est nul en comparaison au produit fiscal de 8 millions d'euros fait en 2023, provenant du produit du régime d'intégration fiscale.
Après prise en compte des éléments décrits ci-dessus, le résultat net de la Société se traduit par un bénéfice de 185 millions d'euros en 2024 contre un bénéfice de 94 millions d'euros en 2023.
Les capitaux propres incluant le résultat de la période s'élèvent à 0,9 milliard d'euros au 31 décembre 2024 contre 0,8 milliard d'euros au 31 décembre 2023.
| Comptes | Comptes |
|---|---|
| 6.1 consolidés | 6.2 annuels |
| 2023-2024 de Viridien | 2023-2024 de Viridien |
| Compte de 6.1.1 résultat consolidé | 6.2.1 Bilan |
| État de la 6.1.2 situation financière consolidée | 6.2.2 Compte de résultat |
| Tableau 6.1.3 des flux de trésorerie consolidés | 6.2.3 des flux de trésorerie |
| Tableau de 6.1.4 variation des capitaux propres consolidés | 6.2.4 Notes annexes |
| Notes des 6.1.5 comptes consolidés | 6.2.5 Délais de paiement |
| Tableau des résultats financiers de Viridien au 6.2.6 cours des cinq derniers exercices (articles R. 225-83 et R. 225-102 du Code de commerce) | 6.2.7 Rapport des Commissaires aux |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Chiffre d’affaires total | 1 211,3 | 1 075,5 |
| Autres produits des activités ordinaires | 0,1 | 0,3 |
| Total produits des activités ordinaires | 1 211,4 | 1 075,8 |
| Coût des ventes | (871,2) | (817,4) |
| Marge brute | 340,2 | 258,4 |
| Coûts nets de recherche et développement | (17,8) | (26,1) |
| Frais commerciaux | (37,1) |
| Total autres produits (charges) – net | 21 | ||
|---|---|---|---|
| Résultat d’exploitation | 19 | 143,5 | 119,0 |
| Coût de l’endettement financier brut | (109,4) | (103,3) | |
| Produits financiers sur la trésorerie | 12,3 | 8,0 | |
| Coût de l’endettement financier net | 22 | (97,2) | (95,3) |
| Autres produits financiers (charges) | 23 | 3,7 | (3,8) |
| Résultat avant impôt et résultat des sociétés mises en équivalence | 50,1 |
| Résultat net avant résultat des sociétés mises en équivalence | 36,6 | 5,9 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Résultat des sociétés mises en équivalence | 8 | ( ) | 0,5 | (2,0) | |
| Résultat net des activités poursuivies | 36,1 | 3,9 | |||
| Résultat net des activités abandonnées | 5 | 14,7 | 12,3 | ||
| Résultat net de l’ensemble consolidé | 50,8 | 16,2 | |||
| Attribué aux : | Actionnaires de la société mère | 49,8 | 12,9 |
| Nombre moyen pondéré d’actions émises (a) | 29 | 7 150 958 | 7 131 286 | |
|---|---|---|---|---|
| Nombre moyen ajusté des actions potentielles liées aux instruments ayant un effet dilutif (a) | 29 | 7 184 713 | 7 171 894 | |
| Résultat net par action (en dollars US) | - Base(a) | 6,97 | 1,81 | |
| - Dilué (a) | 6,93 | 1,80 | ||
| Résultat net par action pour les activités poursuivies (en dollars US) | - Base(a) | 4,91 | 0,08 | |
| - Dilué(a) | 4,89 |
| Base(a) | Dilué(a) | |
|---|---|---|
| 2024 | 2,06 | 2,05 |
| 2023 | 1,72 | 1,72 |
(a) Le calcul du résultat net par action de base et dilué de 2023 a été ajusté suite au regroupement d’actions prenant effet le 31 juillet 2024. Le nombre d’actions ordinaires émises a été ajusté rétrospectivement.
Les notes ci-jointes font partie intégrante des comptes consolidés.
| 2024 (a) | 2023 (a) | |
|---|---|---|
| Résultat net de l’ensemble consolidé | 50,8 | 16,2 |
| Éléments appelés à être reclassés ultérieurement dans le résultat net : | ||
| Produits (charges) nets sur couverture des flux de trésorerie | 0,4 | 2,0 |
| Variation de l’écart de conversion | ( ) 23,0 | 14,2 |
| Total des éléments appelés à être reclassés ultérieurement dans le résultat net (1) |
| Éléments non classés ultérieurement en résultat : | Produits (charges) nets sur écarts actuariels des plans de retraite | 3,6 | (4,6) |
|---|---|---|---|
| Total des éléments non reclassés ultérieurement en résultat (2) | 3,6 | (4,6) | |
| Autres éléments du résultat global des sociétés, nets d’impôts (1) + (2) | (19,1) | 11,6 | |
| Attribué aux : | Actionnaires de la société mère | 31,3 | 25,1 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 0,5 | 2,7 |
(a) Y compris les autres éléments du résultat global liés aux activités abandonnées qui ne sont pas significatifs.
Les notes ci-jointes font partie intégrante des comptes consolidés.
En millions de dollars US
Notes
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 28 | 301,7 | 327,0 |
|---|---|---|---|
| Clients et comptes rattachés, nets | 3, 18 | 339,9 | 310,9 |
| Stocks et travaux en cours, nets | 4 | 163,3 | 212,9 |
| Créances d’impôt | 4 | 22,9 | 30,8 |
| Autres actifs courants, nets | 4 | 74,0 | 92,1 |
| Actifs détenus en vue de la vente, nets | 5 | 24,5 | - |
| Total actif courant | 926,2 | 973,7 |
| 24 | 43,6 | 29,9 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Autres actifs non courants, net | 16 | 8,9 | 6,8 | ||
| Participations et autres immobilisations financières, nettes | 7 | 25,7 | 22,7 | ||
| Participations dans des sociétés mises en équivalence | 8 | 1,1 | 2,2 | ||
| Immobilisations corporelles, nettes | 9 | 220,6 | 206,1 | ||
| Immobilisations incorporelles, nettes | 10 | 535,4 | 579,7 | ||
| Écarts d’acquisition des entités consolidées, nets | 11 | 1 082,8 | 1 095,5 | ||
| Total actif non-courant | 1 918,1 |
| Total Actif | 942,9 |
|---|---|
| Passif et Capitaux propres | 2 844,3 |
| 2 916,6 | |
| Dettes financières – part court terme | 56,9 |
| 58,0 | |
| Fournisseurs et comptes rattachés | 120,9 |
| 86,4 | |
| Dettes sociales | 84,5 |
| 89,1 | |
| Impôts sur les bénéfices à payer | 20,4 |
| 12,5 | |
| Acomptes clients | 19,2 |
| 24,0 | |
| Provisions – part court terme | 19,7 |
| 8,7 |
| 14 | 0,5 | 21,3 |
|---|---|---|
| 12 | 182,5 | 250,3 |
|---|---|---|
| 5 | 2,4 | - |
|---|---|---|
| 507,0 | 550,3 |
|---|---|
| 24 | 18,4 | 24,3 |
|---|---|---|
| 16 | 28,8 | 30,1 |
|---|---|---|
| 13 | 1 165,6 | 1 242,8 |
|---|---|---|
| 14 | - |
|---|---|
| 0,5 | 12 | 1,7 | 4,3 |
|---|---|---|---|
| Total dettes et provisions non-courantes | 1 214,5 | 1 302,0 |
| 15 | 8,7 | 8,7 |
|---|---|---|
| Primes d’émission et d’apport | 118,7 | 118,7 |
| Réserves | 1 036,5 | 980,4 |
| Autres réserves | 55,2 | 27,3 |
| Actions propres | (20,1) | (20,1) |
| Résultats directement enregistrés en capitaux propres | (1,1) |
| (1,4) | (113,3) | (90,8) |
|---|---|---|
| Total capitaux propres – attribuable aux actionnaires de la société mère | 1 084,7 | 1 022,8 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 38,1 | 41,5 |
| Total capitaux propres | 1 122,8 | 1 064,3 |
| Total Passif et Capitaux propres | 2 844,3 | 2 916,6 |
(a) Actions ordinaires : 11 215 501 actions autorisées et 7 165 465 actions d’une valeur nominale de 1,00 EUR par action en circulation au 31 décembre 2024.
Les notes ci-jointes font partie intégrante des comptes consolidés.
31 décembre
En millions de dollars US
Notes
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| Exploitation |
| 1, 19 | 50,8 | 16,2 |
|---|---|---|
| 5 | (14,7) | (12,3) |
|---|---|---|
| 36,1 | 3,9 |
|---|---|
| 1, 19, 28 | 124,7 | 91,5 |
|---|---|---|
| 1, 10, 28 | 261,4 | 153,1 |
|---|---|---|
| 10 | (16,6) | (15,4) |
|---|---|---|
| 14,3 | (2,6) |
|---|---|
| Année 1 | Année 2 | |
|---|---|---|
| Plus ou moins-values de cessions d’actif | (3,7) | (1,7) |
| Résultat des sociétés mises en équivalence | 0,5 | 2,0 |
| Autres éléments sans impact sur les flux de trésorerie | (0,3) | 5,2 |
| Flux de trésorerie net incluant le coût de la dette et la charge d’impôt | 419,8 | 238,8 |
| Moins : coût de la dette financière | 97,2 | 95,3 |
| Moins : charge d’impôt/(produit d’impôt) | 13,4 | 14,0 |
| Flux de trésorerie net hors coût de la dette et charge d’impôt | 530,4 | 348,1 |
| 518,0 | 353,6 |
|---|---|
| (61,2) | 54,7 |
|---|---|
| (128,4) | 51,8 |
|---|---|
| 28,1 | 49,2 |
|---|---|
| 10,5 | (9,9) |
|---|---|
| 26,8 | (5,4) |
|---|---|
| 1,8 | (31,0) |
|---|---|
| Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles, nette des variations de fournisseurs d’immobilisations, hors études Earth Data | 9 | (32,9) | (60,9) |
|---|---|---|---|
| Investissement dans les études Earth Data | 10 | (252,1) | (171,1) |
| Valeurs de cession des immobilisations corporelles et incorporelles | 28 | 6,8 | 0,4 |
| Valeurs de cessions d'activités et d'actifs financiers | 28 | - | 6,2 |
| Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence | 0,5 | - | |
| Acquisition de titres consolidés, nette de trésorerie acquise | 28 | - | (1,9) |
| Variation des autres actifs financiers non courants | 28 | (8,2) |
(5,2)(286,0)(232,5)
| Remboursement d'emprunts | 13, 28 | (59,4) | |
|---|---|---|---|
| (1,8) | |||
| Nouveaux emprunts | 13, 28 | 0,1 | 23,9 |
| Paiement au titre des contrats de location | 13, 28 | (55,7) | |
| (57,0) | |||
| Charges d’intérêt payées | 13, 28 | (85,6) | |
| (90,7) | |||
| Augmentation de capital : | – par les actionnaires de la société mère | - | 0,1 |
| – par les participations ne donnant pas le contrôle des sociétés intégrées |
| (3,8) | (0,9) |
|---|---|
| (204,4) | (126,4) |
|---|---|
| (11,0) | 2,6 |
|---|---|
| 5 | 19,3 | (23,0) |
|---|---|---|
| (25,3) | 29,0 |
|---|---|
Inclut un encaissement de 6 millions de dollars US en 2024 et de 32 millions de dollars US en 2023 au titre du crédit d'impôt recherche en France.
Les notes ci-jointes font partie intégrante des comptes consolidés.
| Montants en millions de dollars US | Nombre d’actions émises (a) | Capital social | Primes d’émission et d’apport | Réserves | Autres réserves | Actions propres | Capitaux propres directement enregistrés en actions | Écarts de conversion | Capitaux propres attribués aux actionnaires de la société-mère | Participa- tion ne donnant pas le contrôle | Total capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 1 janvier 2023 | 7 123 573 | 8,7 | 118,6 | 967,9 | 50,0 | (20,1) | (3,4) | (102,4) | 1 019,3 | 39,5 | 1 058,8 |
| Produits (charges) nets sur écarts actuariels des plans de retraite (1) | (4,6) | ||||||||||
| Produits (charges) nets sur couverture des flux de trésorerie (2) | 2,0 | ||||||||||
| Variation de l’écart de conversion (3) | 14,8 | 14,8 | (0,6) | 14,2 | |||||||
| Autres éléments du résultat global (1)+(2)+(3) | - | - | (4,6) | - | - | 2,0 | 14,8 | 12,2 | (0,6) | 11,6 | |
| Résultat net (4) | 12,9 | ||||||||||
| 3,3 | 16,2 |
| Nombre d’actions | Capital social | Primes d’émission et d’apport | Réserves | Autres réserves | Actions propres | Capitaux propres enregistrés en | Écarts de conversion | Capitaux propres attribués aux actionnaires de la société-mère | Participations ne donnant pas le contrôle | Total capitaux propres | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | 8,3 | - | - | 2,0 | 14,8 | 25,1 | 2,7 | 27,8 | ||
| Exercice de bons de souscription | 238 | 0,1 | |||||||||
| Dividendes | - (1,0) | ||||||||||
| Paiements fondés sur des actions | 12 951 | 2,6 | |||||||||
| Reconstitution des réserves de la maison mère | - | ||||||||||
| Variation de l’écart de conversion généré par la maison mère | (22,7) | ||||||||||
| Variation de périmètre et autres | 1,6 | -3,2 | -1,6 | 0,3 | -1,3 | ||||||
| Au 31 décembre 2023 | 7 136 763 | 8,7 | 118,7 | 980,4 | 27,3 | -20,1 | -1,4 | -90,8 | 1 022,8 | 41,5 | 1 064,3 |
| Primes | Résultats | Viridien SA - | US | Nombre d’actions | Capital social | d’émission et | Réserves | Autres réserves | Actions propres | Capitaux propres | Participa- | Total capitaux | excepté pour les données par actions | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 1 janvier 2024 | 7 136 763 | 8,7 | 118,7 | 980,4 | 27,3 | (20,1) | (1,4) | (90,8) | 1 022,8 | 41,5 | 1 064,3 | ||||
| Produits (charges) nets sur écarts actuariels des plans de retraite (1) | 3,6 | 3,6 | 3,6 | ||||||||||||
| Produits (charges) nets sur couverture des flux de trésorerie (2) | 0,4 | 0,4 | 0,4 | ||||||||||||
| Variation de l’écart de conversion (3) | (22,5) | (22,5) | (0,6) | (23,0) | |||||||||||
| Autres éléments du résultat global (1)+(2)+(3) | - | - | 3,6 | - | - | 0,4 | (22,5) | (18,5) | (0,6) | (19,1) | |||||
| Résultat net (4) | 49,8 | 49,8 | 1,0 | 50,8 | |||||||||||
| État du résultat global consolidé (1)+(2)+(3)+(4) | - | - | 53,4 | - | - | 0,4 | (22,5) | 31,3 | 0,5 | 31,8 | |||||
| Exercice de bons de souscription | |||||||||||||||
| Dividendes | - | (3,8) | (3,8) | ||||||||||||
| Paiements fondés sur des actions | 24 703 | 2,7 | 2,7 | 2,7 |
| Nombre d’actions | Capital social | Primes d’émission et d’apport | Réserves | Autres réserves | Actions propres | Capitaux propres enregistrés en | Écarts de conversion | Capitaux propres attribués aux actionnaires de la société-mère | Participations ne donnant pas le contrôle | Total capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 7 161 465 | 8,7 | 118,7 | 1 036,5 | 55,2 | (20,1) | (1,1) | (113,3) | 1 084,7 | 38,1 | 1 122,8 |
Au 31 décembre 2024
(b) Regroupement d'actions : Conformément à l'Assemblée Générale des actionnaires du 15 mai 2024, et à une sous-délégation du Conseil d'Administration tenue le même jour, un regroupement d'actions a été mis en œuvre le 31 juillet 2024, sur la base de 1 nouvelle action d'une valeur nominale de 1,00€ pour 100 anciennes actions d'une valeur nominale de 0,01€.
Les notes ci-jointes font partie intégrante des comptes consolidés.
| Note 1 | Principes, règles et méthodes comptables |
|---|---|
| Note 2 | Événements marquants, acquisitions et cessions |
| Note 3 | Clients, fournisseurs |
| Note 4 | Stocks, travaux en cours, créances d'impôts et autres actifs courants |
| Note 5 | Actifs détenus en vue de la vente |
Provisions pour dépréciation
Participations, autres
Viridien SA (« la Société ») et ses filiales (constituant ensemble « le Groupe ») sont un leader mondial en immobilisations, technologies et calcul scientifique de Haute Performance (HPC). Avec environ 3 400 employés dans le monde, Viridien fournit des données, des produits, des services et des solutions dans les domaines des sciences de la Terre, de la science des données, de la détection et de la surveillance.
Grâce à son portefeuille unique, le Groupe aide ses clients à résoudre de manière efficace et responsable et pour un avenir plus durable leurs nombreux et complexes challenges dans le numérique, la transition énergétique, les ressources naturelles, l’environnement et les infrastructures.
Participations dans des sociétés
Du fait de sa cotation dans un pays de l’Union européenne et conformément au règlement (CE) n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés du Groupe publiés au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2024 sont établis suivant les International Financial Reporting Standards (IFRS) et leurs interprétations telles que publiées par l’International Accounting Standards Board (IASB), et telles qu'adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2024.
Les comptes consolidés au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2024 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 27 février 2025 et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale en 2025.
Les principaux principes comptables appliqués par le Groupe sont décrits de manière détaillée ci-dessous. Les principes comptables influent de manière importante sur la constitution des états financiers et des soldes de gestion du Groupe. Dès lors que la mise en œuvre de certains de ces principes relève pour partie d’une appréciation, leur application peut comprendre un degré d’incertitude.
Ces principes comptables sont identiques à ceux qui ont été retenus pour la préparation des comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2023 à l’exception des normes, amendements et interprétations nouvellement adoptées :
Dettes financières courantes et non courantes
Passifs
courants et non courants
Effectif
Le dispositif du Pilier II de l'OCDE a été mis en œuvre dans la réglementation fiscale française à compter du 1er janvier 2024. En conséquence, Viridien SA et toutes ses entités contrôlées sont confrontées à de nouvelles obligations fiscales et de conformité qui peuvent, selon le taux effectif d'imposition (ETR) applicable dans chaque juridiction où le groupe opère, entraîner des charges fiscales supplémentaires afin de porter cet ETR à 15 %.
| Note 26 | Rémunération | Note 29 | Résultat net |
|---|---|---|---|
| Transactions | Événements | Note 30 | postérieurs |
| entreprises | associées | et coentreprises |
Bien que la loi soit pleinement adoptée, plusieurs positions techniques restent à clarifier, soit par l'OCDE, soit par les juridictions nationales, respectivement par le biais de directives administratives pour l'OCDE et de législations locales ou de directives administratives pour les juridictions nationales. Ces directives complémentaires doivent encore être rendues publiques par l'OCDE ou les autorités fiscales locales.
Note 28 complémentaires
En matière d'impôts différés, le groupe a appliqué l'exclusion temporaire obligatoire publiée par l'IASB en mai 2023.
Pour établir les comptes consolidés conformément au référentiel IFRS, certains éléments de l’état de situation financière, du compte de résultat et des informations annexes sont déterminés par la Direction du Groupe à partir de jugements et d’estimations et sur la base d’hypothèses. Les principaux jugements et hypothèses utilisés dans les états financiers sont résumés dans le tableau suivant :
| Note | Jugements et estimations | Hypothèses clés |
|---|---|---|
| Note 3 | Caractère recouvrable des créances | Estimation du risque de défaillance des clients |
| Note 8 | Évaluation des participations dans les sociétés mises en équivalence | Estimation de la valeur recouvrable |
| Notes 9 et 10 | Amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles | Durée d’utilisation des actifs |
| Notes 9 et 13 | Taux d’actualisation IFRS 16 | Évaluation du taux d’emprunt marginal |
| Note 10 | Coûts de développement | Évaluation des avantages futurs découlant des projets |
| Notes 10 et 21 | Valeur recouvrable des études Earth Data | Ventes attendues pour chaque étude |
Valeur recouvrable des écarts d’acquisition et des actifs incorporels
Note 11
Dynamique de développement des nouveaux business
Taux d’actualisation (CPMC)
Taux d'actualisation
Note 16
Avantages postérieurs à l'emploi
Taux d'adhésion aux avantages postérieurs à l'emploi
Taux d'inflation
Note 16
Provisions pour risques, charges et litiges
Appréciation du risque lié aux litiges auxquels le Groupe est partie prenante
Estimation des coûts futurs liés aux plans de restructuration
Notes 16 et 21
Provisions pour restructuration
Notes 18 et 19
Reconnaissance du chiffre d’affaires
Estimation de l’avancement des contrats Geoscience
Note 24
Impôts différés actifs
Hypothèses de réalisation de bénéfices fiscaux futurs
Note 24
Passifs d’impôts – Incertitude relative aux traitements fiscaux
Estimation du montant d’impôt le plus probable
Certains chiffres de ce document, y compris les données financières, ont été arrondis. Par conséquent, les totaux indiqués dans ce document peuvent ne pas correspondre à la somme exacte des chiffres précédents.
Nos comptes consolidés incluent Viridien SA et toutes ses filiales.
Les filiales sont consolidées par intégration globale à partir de la date d’acquisition, c’est-à-dire la date à laquelle le contrôle de la filiale est obtenu. Elles sont consolidées tant que le contrôle perdure. La société mère contrôle une filiale lorsqu’elle est exposée ou qu’elle a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec cette filiale, et qu’elle a la capacité d’influer sur ces rendements du fait du pouvoir qu’elle détient. Même si elle détient moins de la majorité des droits de vote dans la filiale ou de droits similaires, la société mère peut avoir le pouvoir, notamment du fait d’accords contractuels conclus avec les autres détenteurs de droits de vote ou encore du fait de droits de vote potentiels.
uniformes. Tous les soldes intragroupes, opérations, plus-values/moins-values latentes sur opérations et dividendes intragroupes sont totalement éliminés.
Les pertes au sein d’une filiale sont attribuées à la participation ne détenant pas le contrôle correspondant même si ledit résultat entraîne un solde déficitaire. Les modifications de la part d’intérêt d’une société mère dans une filiale qui n’aboutissent pas à une perte de contrôle sont comptabilisées comme des transactions portant sur des capitaux propres.
Nous utilisons la méthode de comptabilisation par mise en équivalence pour les participations qualifiées de coentreprises (« joint-ventures »). Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l'opération ont des droits sur l'actif net de celle-ci. Le Groupe possède effectivement des sociétés sous contrôle commun, dans lesquelles le contrôle économique est partagé en vertu d’un accord contractuel. Les activités pertinentes financières et opérationnelles requièrent le consentement unanime des partenaires.
La devise de présentation des comptes consolidés du Groupe est le dollar US. Cette devise reflète le profil des produits, des coûts et des flux de trésorerie qui sont principalement générés en dollars US, et permet de mieux figurer sa performance financière.
La devise fonctionnelle est la monnaie dans laquelle nos filiales exercent principalement leurs activités. La devise fonctionnelle de la plupart de nos filiales est le dollar US. Les écarts d’acquisition des filiales sont comptabilisés dans leur devise fonctionnelle.
S’agissant des filiales dont la devise fonctionnelle est différente du dollar US, les états financiers sont convertis en dollars US selon la méthode suivante :
Pour les sociétés étrangères mises en équivalence, l’incidence des variations de change sur l’actif net est inscrite directement en écarts de conversion dans les capitaux propres.
Les opérations en devises différentes de la devise fonctionnelle sont converties au cours du jour de la transaction. Les actifs et passifs monétaires comptabilisés en devises étrangères sont revalorisés au cours de clôture de l’exercice. Les gains ou pertes de changes latents qui en résultent sont enregistrés directement en compte de résultat. Les différences de change latent sur des actifs et passifs monétaires dont le règlement n’est ni planifié ni probable dans un avenir prévisible sont comptabilisées directement dans les capitaux propres.
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés en utilisant la méthode de l’acquisition. Le coût d’acquisition est mesuré à la juste valeur de la contrepartie transférée à la date d’acquisition. L’écart d’acquisition est mesuré comme l’excédent de la contrepartie transférée, des participations ne donnant pas le contrôle et le cas échéant, de la juste valeur des intérêts précédemment détenus sur la juste valeur des actifs identifiables acquis et des passifs repris. Pour chaque regroupement d’entreprises, nous évaluons toute participation détenue dans l’entreprise acquise et ne donnant pas le contrôle soit à la juste valeur, soit pour la quote-part de l’actif net identifiable comptabilisé de l’entreprise acquise à laquelle donnent droit ces titres représentant des droits de propriété actuels. Les coûts connexes à l’acquisition sont comptabilisés en charges sur les périodes durant lesquelles ils sont encourus.
Après sa comptabilisation initiale, l’écart d’acquisition est égal à sa valeur initiale minorée des pertes de valeurs cumulées constatées au cours des différents exercices. Afin d’effectuer des tests de perte de valeur, l’écart d’acquisition comptabilisé après un regroupement d’entreprises est alloué à chacune des unités génératrices de trésorerie du Groupe (ou groupe d'unités génératrices de trésorerie) susceptible de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises, que d’autres actifs ou passifs de l’entreprise acquise soient ou non affectés à ces unités.
Lorsque l’écart d’acquisition fait partie d’une unité génératrice de trésorerie et qu’une partie de l’activité au sein de cette unité est cédée, l’écart d’acquisition associé à l’activité cédée est inclus dans la valeur comptable de l’activité lors de la détermination du résultat sur la cession de l’activité. L’écart d’acquisition cédé en pareil cas est mesuré sur la base des valeurs relatives de l’opération cédée et de la partie de l’unité génératrice de trésorerie conservée.
Le chiffre d’affaires des activités ordinaires tiré de contrats conclus avec des clients est reconnu suivant le processus en cinq étapes de la norme IFRS 15. Les paragraphes suivants fournissent une description des principales natures d’obligations de performance par segment, le moment où elles sont satisfaites, et des détails sur les prix de transaction et leurs allocations, si nécessaire.
Dans le cadre de ses contrats de Geoscience, le Groupe effectue le traitement de données sismiques pour des clients spécifiques. Les contrats peuvent comprendre une ou plusieurs obligations de performance. Pour chacune des obligations de performance, le Groupe comptabilise le chiffre d’affaires à l’avancement, au fur et à mesure que les services sont rendus. L’avancement est calculé comme le rapport entre le temps passé et la durée totale attendue de la prestation. La part du chiffre d’affaires reconnue à l’avancement des prestations de services qui n’est pas encore facturée aux clients est comptabilisée en factures à établir, c’est-à-dire en actifs sur contrats. Lorsque la prestation n'a pas encore été réalisée dans le cadre de la méthode à l'avancement mais que la facture a été émise, le Groupe comptabilise des produits constatés d’avance, c’est-à-dire des passifs sur contrats.
Le Groupe comptabilise le chiffre d’affaires provenant de la vente de logiciels lors de la mise à disposition du logiciel au client (et des codes/clés d’accès le cas échéant). Le chiffre d’affaires relatif à la maintenance est reconnu sur la durée du contrat. Lorsque le contrat inclut la vente du logiciel ainsi que sa maintenance, le prix est alloué à chaque prestation et le chiffre d’affaires pour le logiciel est reconnu lors de la mise à disposition du logiciel alors que le chiffre d’affaires pour la maintenance est reconnu sur la durée du contrat. Dans la plupart des cas pour ce type de contrats, une facture unique est émise suite à la mise à disposition de la licence et ces paiements sont comptabilisés comme des acomptes clients, c’est-à-dire en passifs sur contrats.
L’activité SMO, en plus des ventes d’équipements, réalise des ventes de prestations de services dont les natures et modalités de reconnaissance du chiffre d’affaires sont listées ci-dessous :
Le Groupe met à la disposition de clients spécifiques des services de conseil en géophysique ou des formations. Le Groupe comptabilise le chiffre d’affaires à l’avancement, au fur et à mesure que les prestations sont effectuées. Le Groupe accorde des licences d’utilisation de données géologiques à plusieurs clients. Le Groupe comptabilise le chiffre d’affaires lors de la mise à disposition des données au client.
Le Groupe fournit des licences permettant d’accéder à une base de données géologique dynamique pour une durée limitée. Le Groupe comptabilise le chiffre d’affaires sur la durée du contrat. Dans la plupart des cas pour ce type de contrats, une seule facture est émise en début d’année et le montant est comptabilisé en produits constatés d’avance dès l’origine, c’est-à-dire en passifs sur contrats.
À la suite de l'annonce du plan stratégique en novembre 2018 et des actions conduites par la suite, nous présentons nos activités d’Acquisition de Données Contractuelles, telles que définies par la norme IFRS 5, en tant qu’activité abandonnée, selon les prescriptions de la norme IFRS 5.
Le coût de l’endettement financier net comprend les éléments suivants :
L’impôt sur les bénéfices inclut toutes les taxes assises sur les profits taxables.
Un impôt différé est constaté sur toutes les différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales, ainsi que sur les déficits fiscaux. Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que lorsque leur recouvrement est jugé suffisamment probable du fait de bénéfices taxables futurs ou lorsque les pertes reportables pourront être imputées sur les différences temporelles imposables. L’impôt différé actif est limité, le cas échéant, pour tenir compte du plafonnement du déficit imputable annuellement si ce plafonnement est imposé par la législation fiscale de l’entité. Une analyse de recouvrabilité des impôts différés actifs est réalisée à la clôture de chaque exercice.
Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés.
Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles » et à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles », seuls les éléments dont le coût peut être déterminé de façon fiable et pour lesquels il est probable que les avantages économiques futurs iront au Groupe sont comptabilisés dans nos états financiers consolidés.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût historique d’acquisition diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeur constatées. Les amortissements sont généralement pratiqués en fonction des durées normales d’utilisation suivantes :
Le mode d’amortissement utilisé par le Groupe est le mode linéaire. La valeur résiduelle est exclue de la base amortissable. Les différentes composantes d’une immobilisation corporelle sont comptabilisées séparément lorsque leur durée de vie estimée et donc leur durée d’amortissement sont significativement différentes.
La norme IFRS 16 requiert la comptabilisation d'un actif lié au droit d’utilisation (le droit d’utiliser l’élément loué) et d'un passif financier correspondant aux paiements minimaux au titre de la location. L’actif lié au droit d’utilisation est amorti linéairement et la durée d'amortissement correspond à la durée du contrat de location. L’obligation locative est évaluée initialement à la valeur actualisée des paiements locatifs sur la durée de location et ensuite désactualisée au taux implicite du contrat de location s’il peut être facilement déterminé et sinon au taux d’emprunt marginal.
Il existe néanmoins deux exemptions que le Groupe a décidé d’utiliser : les contrats de location à court terme et les contrats de location d’actifs de faible valeur. De plus, les coûts directs initiaux ne sont pas intégrés à l’évaluation de l’actif lié au droit d’utilisation au 1er janvier 2019, date de première application de la norme IFRS 16.
La durée devant être retenue pour l’évaluation des actifs et passifs de location reflète la durée pendant laquelle le preneur est raisonnablement certain de poursuivre le bail. La période de tacite prolongation constitue juridiquement un prolongement du bail initial, et est prise en compte dans la détermination comptable de la durée initiale du bail si le preneur peut raisonnablement anticiper qu’il aura intérêt à utiliser cette disposition et/ou que le bailleur ne pourra alors donner congé sans pénalité significative. Il est alors tenu compte de la date jusqu’à laquelle le preneur est raisonnablement certain de poursuivre le bail au-delà du terme contractuel. Une tacite prolongation non anticipée donne lieu, lorsqu’elle devient raisonnablement certaine en raison d’un événement ou d’un changement de circonstances important du ressort du preneur, à une réestimation de la durée du bail reflétant la durée complémentaire pour laquelle le preneur est raisonnablement certain de poursuivre le bail.
Les hypothèses retenues pour déterminer la durée du bail et celles retenues pour la durée de l'amortissement des agencements non réutilisables sont mises en cohérence.
L'activité Earth Data consiste à vendre des licences d’utilisation d’images sismiques d’une étude de façon non exclusive. L’ensemble des coûts liés à l’acquisition des données, au traitement et à la finalisation des études est comptabilisé en immobilisations incorporelles. Les études Earth Data sont valorisées sur la base de la totalité des coûts capitalisés réduite des amortissements cumulés, ou à leur valeur recouvrable si cette dernière est inférieure. La valeur recouvrable repose essentiellement sur les prévisions des ventes futures. Un test de dépréciation est réalisé pour toutes les études Earth Data à leur mise en service et à l’occasion de la clôture annuelle. Un test de dépréciation est effectué dès qu'il existe un indice de perte de valeur.
Le Groupe applique un amortissement linéaire sur 4 ans à compter de la mise en service de l'étude, conformément à la pratique de l’industrie. La base amortissable correspond à la valeur nette comptable de l'étude après sa mise en service.
Les dépenses de recherche et développement, engagées dans le but d’acquérir un savoir-faire technique ou scientifique, sont enregistrées en charges de l’exercice où elles sont encourues, dans le poste « Coûts nets de recherche et développement ». Les dépenses de développement, si elles concernent la découverte ou l’amélioration d’un processus, sont capitalisées si les critères suivants sont réunis :
Les dépenses capitalisées comprennent le coût des matériels, les salaires directs, ainsi qu’un prorata approprié de charges indirectes. Toutes les autres dépenses de développement sont enregistrées en charges de l’exercice où elles sont encourues, dans le poste « Coûts nets de recherche et développement ».
Les dépenses de développement capitalisées sont comptabilisées à leur coût net des subventions associées diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeurs constatées. Les coûts de développement capitalisés sont amortis sur cinq ans et les amortissements sont comptabilisés en « Coût des ventes ».
Le poste « Coûts nets de recherche et développement » au compte de résultat représente le coût net des dépenses de développement qui ne sont pas capitalisées, des dépenses de recherche et des subventions acquises au titre de la recherche et du développement (pour la part qui ne se rattache pas aux coûts de développement capitalisés).
Les autres actifs incorporels correspondent principalement aux fichiers clients, à la technologie et aux marques commerciales acquis lors de regroupements d’entreprises. Les fichiers clients sont généralement amortis sur des périodes de 10 à 20 ans et la technologie sur des périodes de 5 à 10 ans.
Les valeurs nettes comptables des actifs du Groupe, à l’exception des stocks, des actifs non courants classés comme étant détenus en vue de la vente selon IFRS 5, des impôts différés actifs, des actifs relatifs aux régimes de retraite et des actifs financiers, font l’objet d’une revue afin d’identifier le risque de perte de valeur, conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs ». Lorsqu’une telle indication existe, leur valeur recouvrable doit être déterminée. Les facteurs considérés comme importants et pouvant conduire à une revue de perte de valeur sont :
La valeur d’utilité est généralement déterminée en fonction d’une estimation par le Groupe des flux de trésorerie futurs attendus des actifs ou des unités génératrices de trésorerie, ces flux étant actualisés au coût moyen pondéré du capital (CMPC) annuellement retenu par le Groupe pour chaque secteur. Lorsque la valeur recouvrable retenue correspond à la juste valeur diminuée des coûts de la vente, la juste valeur est déterminée par référence au prix qui serait reçu pour vendre l’actif lors d’une transaction ordonnée entre des intervenants du marché à la date d’évaluation.
Une perte de valeur est comptabilisée si la valeur nette comptable d’un actif est supérieure à sa valeur recouvrable. Pour un actif non autonome, la valeur recouvrable est déterminée pour l’unité génératrice de trésorerie auquel l’actif est rattaché.
Les pertes de valeur sont comptabilisées dans le compte de résultat. Les pertes de valeur comptabilisées au titre d’un groupe d’actifs non autonome affecté à une unité génératrice de trésorerie sont allouées aux fins de réduire en premier lieu la valeur comptable des éventuels écarts d’acquisition affectés à l’unité génératrice de trésorerie (groupe d’unités), puis pour réduire les valeurs comptables des autres actifs au prorata des actifs de l’unité génératrice de trésorerie (groupe d’unités), à la condition que la valeur comptable d’un actif particulier ne tombe pas en deçà de sa valeur d’utilité ou de sa juste valeur diminuée des coûts de cession.
Une perte de valeur comptabilisée au cours de périodes antérieures pour un actif autre qu’un écart d’acquisition doit être reprise si, et seulement si, il y a eu un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l’actif depuis la dernière comptabilisation d’une perte de valeur. La valeur comptable d’un actif, autre qu’un écart d’acquisition, augmentée en raison de la reprise d’une perte de valeur ne doit pas être supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée (nette des amortissements) si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée pour cet actif au cours d’exercices antérieurs. Une perte de valeur relative à l’écart d’acquisition ne peut pas être reprise.
Les actifs non courants et les groupes d’actifs comprenant des actifs et des passifs qui devraient être recouvrés principalement par la vente plutôt que par leur utilisation continue sont classés comme détenus en vue de la vente. Les actifs destinés à la vente sont évalués au plus faible du coût historique et de la juste valeur diminuée des coûts de la vente.
Les actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont présentés séparément des autres actifs dans l’état de situation financière consolidé. Les passifs d’un groupe destiné à être cédé sont présentés séparément des autres passifs dans l’état de situation financière consolidé.
Une activité abandonnée est une composante d’une entité qui a été cédée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente et qui représente un secteur d’activité ou une zone géographique d’activité distincte ou fait partie d’un seul plan coordonné visant à céder un secteur d’activité principal ou une zone géographique d’activité distincte ; ou est une filiale acquise exclusivement dans le but de revendre.
Tout profit ou toute perte résultant de la cession, ainsi que les résultats de ces activités jusqu’à la date de cession, sont présentés séparément en tant qu’activités abandonnées dans notre compte de résultat consolidé, dans le tableau des flux de trésorerie consolidé et dans les notes annexes. Les périodes précédentes sont retraitées.
Selon la méthode de la mise en équivalence, la participation dans une entreprise associée ou dans une joint-venture est initialement comptabilisée au coût, et la valeur comptable est augmentée ou diminuée pour comptabiliser la quote-part de l’investisseur dans les résultats de l’entreprise détenue après la date d’acquisition. L’écart d’acquisition qui fait partie de la valeur comptable d’une participation dans une entreprise associée ou dans une joint-venture n’est pas comptabilisé individuellement et n’est pas soumis au test de dépréciation séparément.
Après application de la méthode de mise en équivalence, nous déterminons s’il est nécessaire de comptabiliser une perte de valeur supplémentaire sur notre participation dans les entreprises associées. À la fin de chaque trimestre, le Groupe apprécie s’il existe une indication objective de dépréciation de ses participations dans les entreprises mises en équivalence. Dans ce cas, le montant de la perte de valeur est égal à la différence entre la valeur recouvrable et la valeur comptable des participations. La perte de valeur éventuelle est comptabilisée dans la ligne « Résultat net des sociétés mises en équivalence » du compte de résultat.
Les participations et autres immobilisations financières comprennent des titres de participation dans des sociétés non consolidées et des prêts et créances. Les titres de participation dans des sociétés non consolidées, actuellement présentés dans notre état de situation financière consolidée, sont comptabilisés à leur juste valeur par résultat. Pour les titres cotés, cette juste valeur correspond au cours de bourse à la date de clôture.
Les titres d’autocontrôle sont enregistrés pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres. Les résultats de cession de ces titres sont imputés directement dans les capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de l’exercice.
Les stocks et encours de production sont évalués au plus bas du coût de revient (y compris coûts indirects de production) et de leur valeur nette de réalisation. Les coûts de revient sont calculés selon la méthode du coût moyen pondéré.
Les dotations nettes de reprises aux provisions pour dépréciation des stocks et des travaux en cours sont présentées dans le compte de résultat consolidé en « Coût des ventes ».
Les clients de l'activité Data Digital & Energy Transition (« DDE ») sont généralement d’importants groupes pétroliers et gaziers nationaux et internationaux, ce qui réduit le risque potentiel de crédit. En ce qui concerne l’activité Sensing & Monitoring, une grande partie des ventes fait l’objet de lettres de crédit irrévocables.
Le Groupe applique le modèle simplifié des pertes de crédits attendues. Les pertes de crédit potentielles sont non matérielles du fait de la composition du portefeuille clients du Groupe. Il constate une dépréciation des créances douteuses, déterminée en fonction du risque de défaillance de certains clients, des tendances historiques, ainsi que d’autres facteurs. Les pertes sur créances irrécouvrables ne sont pas significatives pour les périodes présentées et restent conformes aux attentes du management.
Les actifs sur contrats représentent le droit de la Société à une contrepartie en échange de biens ou de services que la Société a transféré à un client lorsque ce droit n'est pas conditionné par autre chose que le passage du temps (par exemple, un chiffre d'affaires comptabilisé par l’application de la méthode du pourcentage d’avancement avant que la Société n'ait le droit contractuellement de facturer).
Le Groupe comptabilise une provision lorsqu’il existe une obligation actuelle de l’entreprise résultant d’événements passés et dont le règlement devrait se traduire pour l’entreprise par une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques dont le montant peut être évalué de manière fiable.
Un contrat déficitaire est un contrat pour lequel les coûts inévitables pour satisfaire aux obligations contractuelles sont supérieurs aux avantages économiques attendus.
Nous comptabilisons les obligations relatives aux cotisations aux régimes de retraite à cotisations définies en charges dans le compte de résultat au fur et à mesure qu’elles sont encourues. Nous ne comptabilisons aucune provision pour de tels plans, car nous n’avons aucune autre obligation.
Notre obligation nette au titre des régimes de retraite à prestations définies est calculée séparément pour chaque régime en estimant le montant des prestations futures que les salariés ont acquises en contrepartie de leurs services au cours de la période actuelle et des périodes précédentes. Nous procédons au calcul en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.
La méthode de calcul et de comptabilisation relative aux régimes de retraite à prestations définies est la suivante :
La vente d'équipements géophysiques est assortie de garanties auprès des clients. Ces garanties sont d'une durée et d'une couverture classique par rapport aux standards de l'industrie. En conséquence une provision est comptabilisée sur la base des coûts de garanties estimés par famille de produit pour les ventes réalisées. Cette provision est reprise lorsque la garantie s'éteint ou est utilisée.
Les dettes obligataires et les autres emprunts portant intérêts sont initialement comptabilisés à leur juste valeur diminuée des coûts de transaction directement attribuables à l’émission de la dette. Ces passifs financiers sont ensuite évalués à leur coût amorti en appliquant la méthode du taux d’intérêt effectif. Le cas échéant, la dette financière est augmentée des intérêts capitalisés.
La comptabilisation initiale de l’Indemnité d’Inactivité s’est faite à la juste valeur soit la valeur actualisée des décaissements estimés, fondés sur des hypothèses d’utilisation de la flotte de navire sur la période d’engagement. Par la suite, ce passif financier est comptabilisé à la méthode du coût amorti.
Afin de limiter son exposition aux risques de change liés à des activités libellées dans des monnaies différentes de la monnaie principale de l’environnement économique, le Groupe a recours à des instruments financiers conclus de gré à gré. Le Groupe peut également avoir recours à des contrats de swap de taux d’intérêt afin de limiter son exposition aux variations de ces taux. Conformément à sa politique de couverture, le Groupe n’utilise pas d’instruments de couverture à des fins spéculatives. Cependant, certains de ces dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture sont traités comme des instruments spéculatifs et donc comptabilisés en « Autres produits financiers (charges) ». Les dérivés de gré à gré sont conclus dans le cadre de conventions qui prévoient de compenser les montants dus et à recevoir en cas de défaillance de l’une des parties contractantes. Ces accords de compensation conditionnels ne respectent pas les critères de la norme IAS 32 pour permettre la compensation des dérivés actifs et passifs dans notre état de situation financière consolidée.
Les écarts de change sur les instruments financiers libellés en devises correspondant à la partie efficace d’une couverture d’investissement net dans une filiale étrangère sont inscrits dans les capitaux propres au poste « Écarts de conversion », la partie inefficace étant comptabilisée en compte de résultat. La valeur cumulée des écarts de change enregistrés directement en capitaux propres sera comptabilisée en compte de résultat lors de la cession totale ou partielle de la filiale étrangère.
Lorsque les produits dérivés remplissent les conditions requises pour la comptabilité de couverture des flux de trésorerie, nous comptabilisons les variations de la juste valeur de la partie efficace des instruments de couverture dans les capitaux propres. La partie inefficace est enregistrée en « Autres produits financiers (charges) ». Les montants comptabilisés directement en capitaux propres sont comptabilisés dans le compte de résultat de la période au cours de laquelle la transaction couverte prévue affecte le résultat.
Les instruments dérivés non qualifiés de couverture sont évalués à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite la juste valeur des dérivés non qualifiés de couverture est réévaluée à chaque clôture et les variations successives de la juste valeur sont immédiatement comptabilisées au cours de la période dans le compte de résultat consolidé, au poste « Autres produits (pertes) financiers ». Les instruments financiers dérivés sont présentés dans l’état de la situation financière en courant pour les dérivés à échéance de moins de 12 mois et en non courant pour les autres.
Il s’agit d’un passif opérationnel comptabilisé initialement à sa juste valeur soit la valeur actualisée de la différence entre le taux journalier préétabli par l’Accord de Capacité et l’estimation du taux de marché sur la période de l‘engagement de 5 années. Ce passif se renverse au rythme de sa consommation, c’est-à-dire l’utilisation de jour au titre de l’Accord de Capacité, sur la durée du contrat (Note 12).
Les flux de trésorerie de la période présentés dans le tableau de flux de trésorerie sont classés en trois catégories : opérations d’exploitation, d’investissement et de financement.
Les opérations d’investissement correspondent aux acquisitions ou cessions d’actifs à long terme ainsi qu’aux autres investissements non compris dans les équivalents de trésorerie. Lors de l’acquisition d’une filiale, un poste unique, égal au montant versé net des disponibilités ou équivalents de trésorerie détenus par la filiale au moment de l’acquisition, permet de constater la sortie de trésorerie liée à l’investissement.
Les investissements en études Earth Data sont présentés nets des dotations aux amortissements capitalisés dans les études Earth Data, afin de refléter les sorties de trésorerie effectives. Ces dotations aux amortissements sont également retraitées au niveau des opérations d’exploitation.
Les opérations de financement concernent le financement en capitaux propres ainsi que les emprunts souscrits par l’entité.
Elles incluent l’impact sur la trésorerie des charges financières et des remboursements de contrats de location.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie dans l’état de situation financière consolidé comprennent des dépôts bancaires ainsi que de la monnaie fiduciaire et des placements à court terme ayant une maturité inférieure à trois mois.
Certains salariés du Groupe (dont les cadres dirigeants) reçoivent une partie de leur rémunération sous la forme de paiements en actions. Ces droits peuvent donner lieu soit à l’attribution d’actions (paiement en actions) soit à un versement (paiement en numéraire).
Nous incluons les options sur actions accordées aux employés dans les états financiers selon les principes suivants : la juste valeur des stock-options est déterminée à la date d’attribution et est comptabilisée dans les charges de personnel, avec une augmentation correspondante des capitaux propres, sur une base linéaire sur la période entre la date d’attribution et la fin de la période d’acquisition des droits. La juste valeur des stock-options est déterminée selon le modèle mathématique de Monte-Carlo.
Le coût des transactions réglées en trésorerie est évalué initialement à la juste valeur à la date d’attribution, à l’aide d’un modèle binomial. Une provision est comptabilisée durant la période d’acquisition des droits. Ils sont valorisés à leur juste valeur à chaque date de clôture de l’état de situation financière et tout changement de juste valeur est comptabilisé en compte de résultat.
Les subventions publiques, y compris les subventions non monétaires évaluées à la juste valeur, ne sont pas comptabilisées tant qu’il n’existe pas une assurance raisonnable que l’entreprise se conformera aux conditions attachées aux subventions et que les subventions seront reçues.
Les subventions publiques sont comptabilisées en produits sur les exercices nécessaires pour les rattacher aux coûts liés qu’elles sont censées compenser. Elles sont présentées en déduction des charges auxquelles elles sont liées dans le poste « Coûts nets de recherche et de développement ».
Les subventions remboursables sont présentées dans l’état de situation financière en autres dettes non courantes.
Le résultat net par action de base est calculé en divisant le résultat net distribuable aux actionnaires ordinaires du Groupe par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation durant l’année.
Lorsque le résultat net est un bénéfice, le résultat net par action dilué est calculé en divisant le résultat net distribuable aux actionnaires ordinaires du Groupe (ajusté des montants après impôt, des dividendes préférentiels, des écarts résultants du règlement des actions préférentielles et d’autres effets similaires d’actions préférentielles classées en capitaux propres) par le nombre moyen pondéré des actions ordinaires en circulation durant l’année plus le nombre moyen pondéré des actions ordinaires qui seraient émises suite à l'exercice des bons de souscription d'actions en circulation ainsi que des actions gratuites sous condition de performance.
Les autres produits et charges comprennent principalement les éléments inhabituels, non fréquents ou de manière générale non récurrents. Ils incluent notamment :
En juin 2024, afin de soutenir davantage sa stratégie de croissance, l’entreprise a adopté la nouvelle marque Viridien, marquant ainsi une nouvelle étape dans son développement stratégique en tant que société spécialisée en Technologies Avancées, Digital et Données Terrestres. Ce nouveau nom renforce l’orientation du groupe autour d’un portefeuille de solutions comprenant ses activités principales en Géosciences, Données Terrestres et Surveillance & Monitoring, ainsi que de nouvelles offres dans les marchés à faible empreinte carbone, notamment les Mines & Minéraux et le Captage et Stockage du Carbone (CCS). Par ailleurs, l’entreprise étend son expertise à des marchés au-delà du secteur de l’énergie, notamment dans le Calcul Haute Performance (HPC) et la Surveillance des Infrastructures.
Le 18 mars 2013, CGG Services SAS, une filiale détenue à 100 % par Viridien, a initié une procédure d’arbitrage contre ONGC, une société indienne, afin de récupérer certains montants impayés dans le cadre de trois contrats commerciaux d’acquisition marine entre 2008 et 2010. Le 2 avril 2024, CGG Services SAS a conclu avec ONGC trois accords transactionnels pour un montant total de 40,6 millions de dollars US. Ces accords transactionnels font désormais partie de l'ordonnance de la Haute Cour de Bombay. Le montant convenu, déduction faite des taxes applicables et autres frais connexes, a été intégralement récupéré par Viridien. Ce litige est désormais clos (voir Note 3 – Clients, fournisseurs et comptes rattachés - pour les détails de l'impact et Note 5 - Actifs détenus en vue de la vente et activités abandonnées).
Viridien a signé un accord pour prolonger l'échéance de sa facilité de crédit renouvelable jusqu'en octobre 2026 (au lieu d'octobre 2025).
Le groupe a racheté une partie de ses propres obligations pour un montant de 60 millions de dollars, après annulation, une réduction de sa dette (voir Note 13 et Note 23 - pour plus de détails).
Conformément à l'Assemblée Générale des actionnaires du 15 mai 2024, et à une sous-délégation du Conseil d'Administration tenue le même jour, un regroupement d'actions a été mis en oeuvre le 31 juillet 2024, sur la base de 1 nouvelle action d'une valeur nominale de 1,00 € pour 100 anciennes actions d'une valeur nominale de 0,01 €. L'opération a entraîné une réduction proportionnelle du nombre d'actions en circulation, tout en maintenant la valeur totale des capitaux propres du Groupe.
En 2024, SMO a mené ou initié plusieurs actions de restructuration aux États-Unis, à Singapour et en France. Dans ces pays concernés, SMO a respecté les réglementations sociales et administratives en matière d'emploi. En France, un plan de départs volontaires a été signé avec les syndicats en décembre 2024 et approuvé par l'autorité réglementaire compétente, la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi).
29 millions de dollars US a été comptabilisée, incluant des actifs détenus en vue de la vente. Étant donné que dépréciations et des provisions (voir Note 21).
En 2024, SMO a été approché par plusieurs acquéreurs potentiels pour son activité Gauges. Les actifs de cette activité, qui fait partie du segment SMO, ont été classés en tant qu'« actifs détenus en vue de la vente », et les passifs correspondants en tant que « dettes directement liées aux actifs détenus en vue de la vente ». La valeur nette des actifs détenus en vue de la vente au 31.12.2024 s’élève à 22 millions de dollars US (voir Note 5).
L’analyse des créances clients par échéance est la suivante :
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Clients et comptes rattachés, bruts – part court terme | 271,8 | 267,7 |
| Provision pour créances douteuses – part court terme | (4,5) | (22,1) |
| Clients et comptes rattachés, nets – part court terme | 267,2 | 245,6 |
| Actifs sur contrats | 72,6 | 65,3 |
| Total créances clients et comptes rattachés | 339,9 | 310,9 |
| Non échus | 30 jours | 30-60 jours | 60-90 jours | 90-120 jours | > 120 jours | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Clients et comptes rattachés, bruts – part court terme | 160,8 | 52,4 | 6,8 | 15,6 | 18,9 | 17,3 | 271,8 |
| Provision pour créances douteuses – part court terme | - | - | - | - | - | (4,5) | (4,5) |
| Clients et comptes rattachés, nets – part court terme | 160,8 | 52,4 | 6,8 | 15,6 | 18,9 | 12,8 |
(a) Comprend 46,7 millions de dollars de créances au Mexique où les récents événements politiques ont retardé certains paiements sans risque d'irrécouvrabilité identifié à ce stade. Dont 30,3 millions de dollars US agés de plus de 60 jours.
Au 31 décembre 2023, l’analyse de la balance âgée des clients et comptes rattachés s’établit comme suit :
| 2023 | En millions de dollars US | Non échus | 30 jours | 30-60 jours | 60-90 jours | 90-120 jours | > 120 jours | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Clients et comptes rattachés, bruts – part court terme | 151,8 | 24,0 | 14,3 | 4,5 | 12,4 | 60,7 | 267,7 | |
| Provision pour créances douteuses – part court terme | - | - | - | - | - | (22,1) | (22,1) | |
| Clients et comptes rattachés, nets – part court terme | 151,8 |
Arbitrage ONGC en Inde
Le 18 mars 2013, CGG Services SAS, une filiale détenue à 100 % par Viridien, a initié une procédure d’arbitrage contre ONGC, une société indienne, afin de récupérer certains montants impayés dans le cadre de trois contrats commerciaux d’acquisition marine entre 2008 et 2010.
Le 2 avril 2024, CGG Services SAS a conclu avec ONGC trois accords transactionnels pour un montant total de 40,6 millions de dollars US. Ces accords transactionnels font désormais partie de l'ordonnance de la Haute Cour de Bombay. Le montant convenu, déduction faite des taxes applicables et autres frais connexes, a été intégralement récupéré par Viridien. Ce litige est désormais clos.
Les dettes fournisseurs et comptes rattachés au 31.12.2024 s'élèvent à 120,9 millions de dollars US, contre 86,4 millions de dollars US au 31.12.2023. Cette augmentation est principalement due au démarrage en 2024 de notre étude EDA Laconia dans le Golfe du Mexique. Ce projet majeur nécessite une sous-traitance importante, ce qui a entraîné une augmentation des soldes fournisseurs d'une fin d'année à l'autre.
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |
|---|---|---|
| Valeur brute |
| Valeur nette | Valeur brute | Dépréciation |
|---|---|---|
| Matières et pièces détachées | - | - |
| Matières premières et produits intermédiaires | 69,2 | (14,4) |
| 54,8 | 88,9 | |
| (14,6) | 74,3 | |
| Travaux en cours | 109,9 | (26,6) |
| 83,3 | 141,6 | |
| (22,4) | 119,2 | |
| Produits finis | 36,6 | (11,4) |
| 25,2 | 39,6 |
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Solde en début de période | 212,9 | 257,2 |
| Variations | (30,6) | (37,0) |
| Dotation nette de reprise aux provisions pour dépréciation (a) | 2,5 | (12,2) |
| Incidence des variations des taux de change (b) | (9,8) | 4,9 |
| Variation de périmètre | - | - |
| Reclassement de stocks en actifs détenus en vue de la vente |
Solde à la clôture
| (10,8) | 163,3 | 212,9 |
|---|---|---|
(a) Concerne principalement les reprises de provisions des stocks mis au rebus par le segment SMO en 2024 et 2023.
(b) Concerne les écarts de conversion dans le segment SMO.
Cette transaction s'est traduite par une entrée de trésorerie de Créances d'impôt 22,7 millions de dollars US après une commission de 2,6 millions de dollars US indiquée dans les autres charges financières et un dépôt de 5 % calculé sur chaque année indiqué dans les « Autres actifs financiers non courants ».
Les créances d'impôt au 31 décembre 2024 s'élèvent à 22,9 millions de dollars US, contre 30,8 millions de dollars US au 31 décembre 2023. La diminution est principalement liée à la dépréciation de certains crédits d'impôt R&D au Royaume-Uni en raison de changements dans les prévisions d’utilisation de ces crédits d’impôt et des perspectives de résultats fiscaux futurs.
En septembre 2023, Viridien SA a sorti de son bilan trois actifs de crédit d'impôt recherche pour les années 2020, 2021 et 2022 qui avaient été cédés à la Banque Postale Leasing & Factoring.
Le risque lié à un contrôle fiscal qui pourrait conduire à une demande de remboursement du crédit d'impôt recherche est considéré comme improbable par le groupe.
La Banque Postale Leasing & Factoring a remboursé le dépôt de 5% pour l'année 2020, soit 0,5 million de dollars.
| En millions de dollars US | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Montant des crédits d'impôts cédés | 7,3 | 26,6 |
| Commission d'escompte | (1,2) |
| Montant encaissé | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Autres actifs courants | 5,8 | 22,7 |
| Autres créances fiscales et sociales | 21,2 | 26,6 |
| Juste valeur des instruments financiers | 0,4 | - |
| Disponibilités bloquées | 14,2 | 10,5 |
| Charges constatées d’avance | 27,6 | 34,1 |
| Acomptes fournisseurs | 5,6 | 11,7 |
| Autres créances | 5,1 | 9,2 |
74,0
92,1
En 2024, nous avons été approchés par plusieurs acquéreurs potentiels pour notre activité Gauges. Les actifs de cette activité, qui fait partie du segment SMO, ont été classés en « actifs détenus en vue de la vente » et les passifs en « dettes directement liées aux actifs détenus en vue de la vente ». L’activité Gauges n’étant pas une activité majeure de Viridien, cette dernière n’a pas été présentée en activité abandonnée dans le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie consolidés (pas de présentation rétroactive).
En millions de dollars US
| 31 décembre 2024 | Activité Gauges | [SMO] | Autres | [DDE] | |
| IFRS 5 | Ecart d'acquisition (a) | 5,0 | - | 5,0 | |
| Immobilisations incorporelles, nettes (b) | 3,6 | - | 3,6 | ||
| Immobilisations corporelles, nettes | 1,2 | 0,1 | 1,3 | ||
| Actifs à droit d'utilisation | - | - | - |
10,8
-
10,8
3,7
-
3,7
24,2
0,4
24,5
(0,7)
-
(0,7)
(1,3)
-
(1,3)
-
(0,4)
(0,4)
(2,0)
(0,4)
(2,4)
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Chiffre d’affaires total | - | - |
| Charges d'exploitation | (0,1) | 10,9 |
| Total autres produits (charges) net | (0,3) | 2,3 |
| Résultat d'exploitation | (0,4) | 13,2 |
| Charges d'intérêts sur les contrats de location | - | - |
| Autres produits (charges) financiers | 14,6 | (1,7) |
| Impôts | 0,5 | 0,8 |
Pour l'exercice s’achevant au 31 décembre 2024, le résultat net des activités abandonnées s’est élevé à 14,7 millions de dollars US en raison notamment des éléments suivants :
Pour l'exercice s’achevant au 31 décembre 2023, le résultat net des activités abandonnées s’est élevé à 12,3 millions de dollars US en raison notamment des éléments suivants :
Le tableau ci-après présente le flux net de trésorerie des activités abandonnées de chaque période :
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Flux de trésorerie provenant de l'exploitation | 41,3 | (1,6) |
| Flux de trésorerie nets affectés aux investissements | - | 0,5 |
| Flux de trésorerie nets provenant des opérations de financement | (22,0) | (21,9) |
19,3
(23,0)
En 2024, les flux de trésorerie nets consommés par les activités abandonnées incluaient :
En 2023, les flux de trésorerie nets consommés par les activités abandonnées incluaient (21,9) millions de dollars US d'Indemnité d'Inactivité.
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 |
|---|---|
| Solde au début de l’exercice | |
| Dotations | |
| Reprises | |
| Autres (a) | |
| Solde en fin d’exercice | |
| Clients et comptes rattachés | 22,1 |
| 0,6 | |
| (18,2) | |
| - | |
| 4,5 | |
| Stocks et en cours | 57,2 |
| 6,1 | |
| (8,5) | |
| (2,4) |
| En millions de dollars US | 31 décembre 2023 |
|---|---|
| Solde au début de l’exercice | 52,4 |
| Dotations | 4,0 |
| Reprises | 11,6(b) |
| Autres (a) | (0,1) |
| Solde en fin d’exercice | 15,4 |
| En millions de dollars US | 31 décembre 2023 |
|---|---|
| Clients et comptes rattachés | 30,2 |
| Dotations | 1,7 |
| Dépréciations comptabilisées | 86,6 |
| Dotations | 18,2 |
| Reprises | (29,9) |
| Autres | (2,5) |
| Solde en fin d’exercice | 72,5 |
(a) Inclut les effets des variations de taux de change.
| (8,5) | (b) | ||
|---|---|---|---|
| (1,3) | 22,1 | ||
| Stocks et en cours | 43,7 | 13,9 | |
| (1,7) | 1,3 | 57,2 | |
| Actifs d’impôt | 4,1 | - | |
| - | (0,1) | 4,0 | |
| Autres actifs courants | 3,2 | 0,4 | |
| (0,3) | - | 3,3 | |
| Dépréciations comptabilisées | 81,2 | 16,0 | |
| (10,5) | (0,1) | 86,6 |
(a) Inclut les effets des variations de taux de change et des variations de périmètre.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Titres non consolidés | - | - |
| Prêts et avances | - | - |
| Dépôts et autres (a) | 25,6 | 22,7 |
| Participations et autres immobilisations financières | 25,6 | 22,7 |
| Total participations, autres immobilisations financières et autres actifs financiers courants | 25,7 | 22,7 |
(a) Dont, au 31 décembre 2024, les actifs financiers donnés en garantie qui s’élèvent à 24,8 millions de dollars US contre 22,0 millions de dollars US en 2023 et sont principalement en lien avec des contrats clients et des locations de bâtiment liée à l'activité SMO
| Siège | % d’intérêts | 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|---|
| DDE |
| 49,0 % | 0,4 | 1,1 |
|---|---|---|
| 33,3% | 0,7 | 1,1 |
|---|---|---|
| 0,0% | - | - |
|---|---|---|
| 1,1 | 2,2 |
|---|---|
Argas
Le 11 décembre 2023, notre participation dans Argas (49 %) a été cédée à la société saoudienne Industrialization and Energy Services Company (TAQA). Cette cession a généré une moins-value nette des effets de change de 1,6 millions de dollars US.
La variation du poste « Participations dans des sociétés mises en équivalence » se décompose ainsi :
En millions de dollars US
| Solde en début de période | 2,2 | 10,8 |
|---|---|---|
| Variation de périmètre (a) | - | (6,4) |
| Investissements effectués durant l’année | - | - |
| Quote-part des résultats (b) | (0,5) | (2,0) |
| Dépréciation | - | - |
| Augmentation de capital | - | - |
| Dividendes reçus et remboursement de capital | (0,5) | - |
| Variation de change et autres | (0,1) | (0,2) |
| Solde à la clôture | 1,1 | 2,2 |
(a) Valeur nette comptable de sortie d'ARGAS en 2023.
(b) Inclut la perte réalisée par Argas en 2023.
| En millions de dollars US | 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Bruts | Terrains | 4,2 | 4,7 |
| Amortissements cumulés | - | - | - |
| Nets | 4,2 | 4,7 | - |
| Bruts | Immeubles | 161,2 | 173,4 |
| Amortissements cumulés | (101,9) | (107,9) | - |
| Nets | 59,3 | 65,5 | - |
| Bruts | Matériels et outillages | 245,1 | - |
| Amortissements cumulés | (217,6) | - | - |
| 27,5 | 271,4 | (239,6) | 31,8 |
|---|---|---|---|
| 102,6 | (91,0) | 11,5 | 115,9 |
| (103,2) | 12,8 | Droits d’utilisation | 193,4 |
| (75,4) | 118,0 | 211,9 | (120,6) |
| 91,3 | - Constructions | 94,8 | (31,3) |
| 63,5 | 124,6 | (88,7) | 35,9 |
| - Matériels et outillages | 98,6 | (44,1) | 54,5 |
| 87,3 | (31,9) |
| 706,5 | (485,9) | 220,6 |
|---|---|---|
| 777,3 | (571,3) | 206,1 |
Contrats de courte durée et contrats portant sur des actifs de faible valeur
Le Groupe a conclu des arrangements avec des tiers pour sous-louer des actifs immobiliers loués. Ces contrats de sous-location, classés en contrats de location simple, ont généré des revenus non significatifs au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.
En millions de dollars US
| 31 décembre 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Solde en début de période | 206,1 | 167,3 |
| Acquisitions (a) | 89,0 | 100,3 |
| Amortissements (b) | (66,9) | (60,5) |
| Cessions | (2,7) | (4,8) |
| 1,3 | 2,4 | |
|---|---|---|
| Variation de périmètre | - | 0,2 |
| Dépréciation d’actifs | (2,3) | - |
| Reclassement d’actifs corporels en actifs détenus en vue de la vente | (1,5) | - |
| Autre | 0,2 | 1,2 |
| Solde à la clôture | 220,6 | 206,1 |
(a) Dont 70,4 millions de dollars US d’actifs à droit d’utilisation supplémentaires en 2024 contre 55,1 millions de dollars US en 2023.
(b) Dont 43,4 millions de dollars US concernent l'amortissement des actifs à droit d’utilisation en 2024 contre 37,7 millions de dollars US en 2023.
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Acquisitions d’immobilisations corporelles (hors droits d’utilisation) | 17,3 | 45,2 |
| Coûts de développement capitalisés (notes 10 et 20) | 15,5 |
| Acquisitions d’autres immobilisations incorporelles, hors études Earth Data (note 10) | 0,1 | 0,3 |
|---|---|---|
| Variation des fournisseurs d’immobilisations | - | (1,4) |
| Total acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles selon le tableau des flux de trésorerie (« dépenses d’investissement ») | 32,9 | 60,9 |
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Bruts | 5 860,5 | 5 680,9 |
| Amortissements et dépréciations cumulés | (5 404,7) | (5 223,0) |
| Nets | 455,8 | 457,9 |
| Coûts de développement capitalisés | 404,2 |
| Logiciels | 60,4 | (343,8) | ||
|---|---|---|---|---|
| Autres immobilisations incorporelles | 205,2 | (199,0) | 6,2 | |
| Total immobilisations incorporelles | 6 748,0 | (6 212,6) | 535,4 | 6 591,0 |
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Solde en début de période | 579,7 | 554,2 |
| Investissements dans les études Earth Data | 268,7 | 186,5 |
| Coûts de développement capitalisés | 15,5 | 16,8 |
| Autres acquisitions | 0,1 | 0,3 |
| Amortissement et dépréciation des études Earth Data (a) | (261,4) | (153,1) |
| Autres dotations aux amortissements et dépréciations (c) | (52,3) | (31,0) |
| Cessions | - | 0,1 |
| Écarts de conversion | (11,4) | 7,2 |
| (1,8) | ||
|---|---|---|
| Reclassement des immobilisations incorporelles en actifs détenus en vue de la vente. | (3,6) | |
| Autre | 0,1 | 0,5 |
| Solde à la clôture | 535,4 | 579,7 |
(a) Inclus (33,1) millions de dollars US de perte de valeur en 2023.
(b) Relatif à l'ajustement de l'allocation du prix d'acquisition de la société Ion en 2023.
(c) Inclut une dépréciation des coûts de développement capitalisés à hauteur de (18,5) millions de dollars US ainsi que des actifs corporels associés pour (1,8) million de dollars US, en raison de l'arrêt de la technologie Streamers; dénommée Fumas (voir note 21).
En 2023, la bibliothèque d’études Earth Data a été dépréciée à hauteur de (33,1) millions de dollars US en raison de la révision à la baisse des prévisions de ventes attendues sur les études principalement au Brésil, dans le golfe du Mexique, en Norvège et en Australie (note 28).
La valeur recouvrable de notre bibliothèque d’études Earth Data repose sur l’estimation du niveau des ventes attendues de chaque étude. Ces dernières dépendent de nombreux facteurs, comme la localisation de l’étude, la dynamique du bassin et le calendrier de mise aux enchères des blocs ou « lease rounds », la situation politique, économique et fiscale du pays, les anticipations des opérateurs et font l’objet de mises à jour régulières. Les prévisions de ventes sont actualisées à un taux de 10 % reflétant le risque spécifique associé à ces activités de ventes d'études Earth Data amorties sur une durée définie de quatre ans.
En 2024, la bibliothèque d’études Earth Data a été dépréciée à hauteur (0,2) millions de dollars US.
En millions de dollars US
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Investissements dans les études Earth Data | 268,7 | 186,5 |
| Amortissements et dépréciations capitalisés en études Earth Data | (16,6) | (15,4) |
| Investissement dans les études earth data selon le tableau des flux de trésorerie | 252,1 | 171,1 |
L’analyse des écarts d’acquisition se décompose comme suit :
| En millions de dollars US | 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Solde en début de période | 1 095,5 | 1 089,4 | |
| Dotation | - | - | |
| Dépréciation | - | - | |
| Variation de périmètre (a) | - | 2,5 |
| Ecarts de conversion | (4,0) | 3,6 |
|---|---|---|
| Solde à la clôture | 1 082,8 | 1 095,5 |
(a) Relatif à l'ajustement du prix d'acquisition de la société Ion en 2023.
La Direction du Groupe effectue au moins une fois par an, à chaque clôture annuelle, un test de valeur des écarts d’acquisition, des immobilisations incorporelles et des actifs à durée de vie indéterminée affectés aux unités génératrices de trésorerie (UGT), afin d’apprécier si une dépréciation pour perte de valeur doit être constatée. Cette revue est également conduite dès lors qu’existe un indice de perte de valeur.
Les informations rapportées dans cette note correspondent aux flux de trésorerie futurs actualisés estimés à la date de clôture annuelle et à l’actif économique, ou capital employé, au 31 décembre 2024. La valeur recouvrable retenue par le Groupe correspond à la valeur d’utilité des actifs, unités génératrices de trésorerie ou groupe d’unités génératrices de trésorerie, définie comme étant l’ensemble des flux de trésorerie futurs actualisés. Une unité génératrice de trésorerie est un groupe homogène d’actifs qui génère des flux de trésorerie qui sont largement indépendants de ceux générés par d’autres groupes d’actifs.
Le Groupe compte trois unités génératrices de trésorerie (UGT) dans ses activités poursuivies : l'UGT Geoscience, l’UGT EDA et l’UGT SMO. En 2024, le Groupe a poursuivi ses efforts engagés en 2021 pour développer les technologies de pointe de l’entreprise en dehors de ses domaines traditionnels. Capitalisant sur ses actifs existants, son expertise de longue date et son savoir-faire de haut de gamme dans le calcul scientifique, le Groupe développe de nouveaux domaines de croissance autour de la diversification et de la création de nouveaux business pour répondre à la demande croissante d’énergie plus verte et à la transition vers un monde à faibles émissions de carbone. Ces marchés du numérique, de la transition énergétique, de la surveillance et monitoring des infrastructures et de défense s'appuyant sur les savoir-faire historiques de Viridien, font parties intégrantes des trois UGTs.
| In millions of US$ | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| UGT EDA | 182,2 | 182,2 |
| UGT Geoscience | 722,1 |
|---|---|
| UGT Geoscience | 722,8 |
| DDE | 904,3 |
| DDE | 905,0 |
| UGT SMO | 178,5 |
| UGT SMO | 190,5 |
| Total | 1 082,8 |
| Total | 1 095,5 |
d’actualisation pour lequel la VAN est inchangée en excluant les charges d’impôts des flux de trésorerie projetés.
Après une légère augmentation des dépenses mondiales en amont d'environ 2 % en 2024, nous voyons une croissance modérée des dépenses d'exploration et de production en 2025, bien qu'en ligne avec les analystes de l'industrie, dans le cadre d'une reprise à plus long terme de l'industrie de l'énergie. Au niveau macroéconomique, nous continuons à voir les effets de plusieurs années de réduction des investissements. Nous nous attendons à ce que le renforcement du marché de l'exploration, du développement et de la production améliore considérablement les performances de nos activités principales, car nos clients donnent la priorité aux projets à court délai de mise sur le marché et à la recherche de nouvelles réserves moins coûteuses, moins risquées et à faible teneur en carbone, en particulier au large des côtes. L'industrie est en position de force pour conduire la transition énergétique avec la décarbonisation du pétrole et du gaz, et nos technologies différenciées devraient jouer un rôle clé. Nous pensons que ces tendances macroéconomiques positives profiteront à chacune de nos activités.
Au-delà de nos activités traditionnelles, nous pensons que les marchés en forte expansion du Digital, de la Surveillance et de l’Observation ainsi que de la Transition Energétique, domaines dans lesquels nous investissons au travers de nos solutions intégrées, contribueront significativement à la croissance des activités du Groupe dans les années à venir. Nos projections financières sont basées sur ces trajectoires de croissance de nos activités cœur à forte différenciation technologique et sur la croissance de nos nouveaux business.
Nous estimons que notre UGT Geoscience devrait continuer sa croissance, soutenue par la demande toujours plus forte pour les technologies de haut de gamme et pour des images du sous-sol de grande précision pour les besoins d’optimisation et de développement des réservoirs. Notre innovation continue, appliquées aux géosciences, combinée à la demande croissante d’imagerie de fond de mer OBN (Ocean Bottom Node) et à haute densité renforce notre position unique pour répondre aux les défis les plus complexes et les plus critiques de nos clients.
Avec l’avancée rapide et continue de la technologie et des solutions numériques, les entreprises considèrent de plus en plus leurs données de géoscience comme l’un de leurs actifs majeurs. Dans ce contexte, grâce à notre leadership historique dans les technologies digitales appliquées aux géosciences, nous apportons des solutions numériques uniques à nos clients. Il s’agit notamment des services de calcul de haute performance (HPC) et de « cloud » ainsi que des offres de données et de logiciels en tant que service (Daas/SaaS). En 2024, ces nouveaux business ont représenté 10 % du chiffre d'affaires de notre activité Geoscience, contre 9 % en 2023.
Les capitaux employés de l'UGT Geoscience s'élèvent à 918 millions de dollars US au 31 décembre 2024 et incluent 722 millions de dollars US d’écart d’acquisition.
Aucune dépréciation de l'écart d’acquisition de l'UGT Geoscience n’est enregistrée au 31 décembre 2024.
Un grand nombre de nos clients dépensent leurs budgets d’exploration et de production en priorité pour augmenter leurs productions d’hydrocarbures à partir de leurs infrastructures existantes. Notre UGT EDA bénéficie de cette tendance favorable qui se traduit par une demande accrue pour les projets multi-clients d’envergure, principalement dans des zones matures et des bassins prouvés. Par ailleurs, soucieuses d’obtenir les meilleures images possibles pour maximiser leurs efforts d’exploration, les compagnies pétrolières demandent de plus en plus de retraitements de données antérieures afin de bénéficier à moindre coût du développement de nouveaux algorithmes d’imagerie. Cela permet également à nos clients de maximiser le retour sur investissement de leurs projets d’exploration grâce à des coûts sismiques inférieurs à ceux de l’acquisition de nouvelles données.
Les acquisitions haut de gamme de fond de mer comme l’OBN (Ocean Bottom Nodes) sont devenues des incontournables pour nos clients leur permettant d’adresser leurs besoins croissants en Qualité et Précision, essentiels pour obtenir les meilleures images du sous-sol offshore. Nous concentrons nos investissements sur l’acquisition nodale afin d'enrichir notre bibliothèque de données de streamer dans ces bassins à haut potentiel. Bien que plus onéreuse, la technologie nodale combinée à nos algorithmes de dernière génération délivre une meilleure qualité d’imagerie par rapport à l’acquisition streamer et permet de renforcer la proposition de valeur. La période explicite de notre plan d’affaires a été maintenue à 5 ans pour refléter cette transition vers un niveau d'investissements en acquisition nodale supérieur à celui en acquisition streamers.
Les capitaux employés de l'UGT Earth Data s'élèvent à 535 millions de dollars US au 31 décembre 2024 et incluent 182 millions de dollars US d’écart d’acquisition. Aucune dépréciation de l'écart d’acquisition de l'UGT EDA n’est enregistrée au 31 décembre 2024.
Nous prévoyons l'accélération du développement de ces nouvelles activités en tirant parti de notre portefeuille unique de technologies de capteurs de pointe. Depuis 2022, la période explicite de notre plan d’affaires a été allongée de 2 ans pour refléter cette croissance des nouveaux business. En 2024, ces nouveaux business ont représenté 17 % du chiffre d'affaires de notre activité Sensing & Monitoring (SMO), contre 10 % en 2023.
Notre UGT SMO bénéficie d’une réputation unique en tant que fabricant de solutions haut de gamme, avec une grande base installée. Notre volonté est de rester le fournisseur de référence avec les meilleurs équipements de leur catégorie tout en étendant notre offre vers d’autres marchés non pétroliers et gaziers.
Concernant plus particulièrement le secteur des équipements terrestres, des opportunités existent pour les produits de dernières générations, tant câble que « wireless ». Du côté des équipements marins, la demande pour nos nouveaux systèmes d'acquisition nodale devrait continuer d'augmenter et celle pour nos streamers se renforcer progressivement en raison de l’obsolescence du parc en activité et de l’épuisement des stocks provenant des navires arrêtés.
Nos technologies de systèmes de détection, ainsi que notre capacité à analyser et intégrer des ensembles de données et à appliquer les dernières technologies d'IA, trouvent de nouvelles applications passionnantes dans la compréhension des comportements dynamiques de structures complexes telles que les ponts, les ouvrages ferroviaires, les tunnels.
Les capitaux employés de l'UGT Geoscience s'élevaient à 882 millions de dollars US au 31 décembre 2023 et incluaient 723 millions de dollars US d’écart d’acquisition.
Les capitaux employés de l'UGT EDA s'élevaient à 521 millions de dollars US au 31 décembre 2023 et incluaient 182 millions de dollars US d’écart d’acquisition.
Les capitaux employés de l’UGT SMO s'élevaient à 559 millions de dollars US au 31 décembre 2023 et incluaient 191 millions de dollars US d’écart d’acquisition. Aucune dépréciation d’écarts d’acquisition n’était enregistrée au 31 décembre 2023.
La modification de certaines hypothèses, notamment le taux d’actualisation ainsi que les flux normatifs, pourrait significativement affecter l’évaluation de la valeur d’utilité de nos UGT, et donc les résultats du test de valeur. Le profil économique cyclique de nos activités peut affecter, dans une moindre mesure par rapport aux deux facteurs précédents, l’évaluation de leur valeur d’utilité. Les hypotheses structurantes du test de valeur sont celles d’une poursuite de la reprise des dépenses E&P, ainsi que la croissance des nouveaux business, qui à long terme devraient représenter la moitié de l'activité totale du Groupe. Les flux de trésorerie de la période explicite ainsi que de l’année normative pourraient varier en fonction du rythme et de l’ampleur de ces dernières.
L’effet sur la valeur d’utilité de variations raisonnablement possibles sur la période explicite ainsi que l’année normative est présenté dans le tableau ci-dessous.
| En millions de dollars US | Écarts d’acquisition | Différence entre la valeur d’utilité des UGTs et les capitaux employés | Sensibilité sur flux de trésorerie sur la période explicite | Sensibilité sur flux de trésorerie normatifs | Sensibilité sur taux de croissance à long terme |
|---|---|---|---|---|---|
| Dimi-nution de 10 % | Augmen-tation de 10 % | Dimi-nution de 50 bps | Augmen-tation de 50 bps | |
|---|---|---|---|---|
| UGT Geoscience | 722,1 | 261 | (86) | 86 |
| (32) | 32 | (45) | 50 | |
| 66 | (59) | |||
| UGT EDA | 182,2 | 46 | (42) | 42 |
| (16) | 16 | (22) | 25 | |
| 37 | (33) |
| 178,5 | 161 | (20) | 20 | (41) | 41 | (22) | 24 | 37 | (33) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Total | 1 082,8 |
Concernant plus spécifiquement notre UGT EDA, l'évaluation de sa valeur d’utilité pourrait être affectée significativement par la modification d’hypothèses additionnelles telles que le niveau d’investissements normatifs ainsi que le taux de cash-on-cash normatif. L’effet de leurs variations possibles est présenté dans le tableau ci-dessous.
| Sensibilité sur investissements normatifs (a) | Sensibilité sur taux de cash-on-cash normatif (b)(c) |
|---|---|
| Diminution de 10 % (ou 25 millions de dollars US) | (115,0) |
| Augmentation de 10 % (ou 25 millions de dollars US) | 115,0 |
| Diminution de 10 bps (ou 46 millions de dollars US de chiffre d'affaires) | (139,0) |
| Augmentation de 10 bps (ou 46 millions de dollars US de chiffre d'affaires) | (139,0) |
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| TVA et autres taxes à payer | 38,2 | 21,2 |
| Produits constatés d’avance (note 18) | 134,5 | 197,6 |
| Juste valeur des instruments financiers (note 14) | 0,2 | 0,9 |
| Composante hors marché (a) | 2,6 | 13,9 |
| Autres passifs d’exploitation | 6,9 | 16,7 |
| Autres passifs courants | 182,5 | 250,3 |
| 1,6 | 1,7 | |
|---|---|---|
| Composante hors marché (a) | - | 2,4 |
| Autres passifs non courants | 0,1 | 0,2 |
| Autres passifs non courants | 1,7 | 4,3 |
(a) Dette opérationnelle liée à l'Accord de Capacité en 2023.
La dette financière brute du Groupe au 31 décembre 2024 s’élève à 1 222,6 millions de dollars US. Elle s’élevait à 1 300,8 millions de dollars US au 31 décembre 2023.
Notre dette brute se décompose comme suit :
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Courant | ||
| Non courant | ||
| Total | ||
| Obligations 2027 |
| 1 048,5 | 1 048,5 |
|---|---|
| 1 146,4 | 1 146,4 |
| 1,3 | 29,8 | 31,1 |
|---|---|---|
| 1,2 | 31,0 | 32,2 |
| 38,5 | 1 165,6 | 1 204,2 |
|---|---|---|
| 38,6 | 1 242,8 | 1 281,4 |
| 18,4 | - | 18,4 |
|---|---|---|
| 19,4 | - | 19,4 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 56,9 | 1 165,6 | 1 222,6 | ||||
| 58,0 | 1 242,8 | 1 300,8 | ||||
| Découverts bancaires | - | - | ||||
| Total | 56,9 | 1 165,6 | 1 222,6 | 58,0 | 1 242,8 | 1 300,8 |
En 2024, Viridien a racheté et annulé 6,4 millions d’euros et l'augmentation de la dette locative de 21,7 millions de dollars US d’Obligations 2027. Ainsi au 31 décembre 2024, les Obligations 2027 sont constituées de 447,4 millions de dollars US et de 578,7 millions d’euros.
calcul; expliquant principalement l’augmentation de 29,8 millions de dollars US seront payées jusqu’en Juillet 2026, puis 3 mensualités de 9,4 millions de dollars US en Aout, Septembre et Octobre 2026.
la mise en place d’un complément de financement d’actif en 2023 de 23,9 millions de dollars US (note 28), qui porte après renégociation, le financement total du nouveau site sur les deux années consécutives à 31,5 millions de dollars US. Le capital restant dû au 31 décembre 2024 s'élève à 28,9 millions de dollars US. Des mensualités de 0,4 millions de dollars US.
| 31 décembre 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Solde en début de période | 1 300,8 | 1 249,2 |
| Remboursement d’emprunts (a) | (59,4) | (1,8) |
| Nouveaux emprunts | 0,1 | 23,9 |
| Paiement au titre des contrats de location | (55,7) | (57,0) |
| Charges d’intérêts payés net (b) | (85,6) | (90,7) |
| Flux de trésorerie | (200,6) | (125,6) |
| Coût de l’endettement financier net | 97,2 | 95,3 |
| Augmentation du passif locatif (c) |
| 67,5 | 53,4 | |
|---|---|---|
| Incidence des variations des taux de change (d) | (40,9) | |
| Variation de périmètre | - | 0,2 |
| Autre | - | - |
| Solde à la clôture | 1 222,6 | 1 300,8 |
(a) Remboursement de la dette senior 2024. Financement des actifs Viridien dans le cadre du développement des capacités HPC et Cloud solutions en 2023.
(b) Charges d’intérêts sur les tranches euros et dollars de l'emprunt obligataire et commission liée à la non-utilisation du RCF en 2024 et en 2023.
(c) Inclut un nouveau contrat de location US Town Park (Houston-DDE) de 28,5 millions de dollars US en 2024 et Inclut les nouveaux contrats de location au Royaume-Uni et aux États-Unis pour respectivement 29,8 millions de dollars US et 21,5 millions de dollars US en 2023.
(d) Principalement lié à la fluctuation de change EUR/USD sur l’Obligation 2027 – tranche EUR.
| Date d’émission | Échéance | Montant nominal (en millions de devises) | Solde net 31.12.2024 (en MUS$) | Taux d’intérêt |
|---|---|---|---|---|
| Obligations 2027 - tranche USD | 2021 | 500,0 $ | 447,4 | 8,75% |
| Obligations 2027 - tranche EUR | 2021 | 585,0 € | 601,2 | 7,75% |
| Date d’émission | Échéance | Montant nominal | Solde net | Taux d’intérêt |
|---|---|---|---|---|
| Sous-total | 1 048,5 | |||
| Obligations 2027 | ||||
| Autres emprunts | 31,1 | |||
| Sous-total emprunts bancaires et autres emprunts | 31,1 | |||
| Passif locatif | 124,5 | |||
| Sous-total passif locatif | 124,5 | |||
| Total dettes long terme hors intérêts courus et découverts bancaires | 1 204,2 |
| Devise | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Dollars US | 561,3 | 591,2 |
| Euro | 621,3 | 669,6 |
| Livre sterling | 12,0 | 13,8 |
| 0,5 | 0,6 |
|---|---|
| 2,3 | 3,3 |
|---|---|
| 2,9 | 0,1 |
|---|---|
| 2,3 | 1,5 |
|---|---|
| 1,7 | 1,3 |
|---|---|
| 1 204,2 | 1 281,4 |
|---|---|
| 2024 | 2023 | |||
|---|---|---|---|---|
| Taux variables (taux effectif moyen au 31 décembre 2024 : nil, 2023 : nil) | - | - | ||
| Taux fixes (taux effectif moyen au 31 décembre 2024 : 8,93 %, 2023 : 8,05 %) | 1 204,2 | 1 281,4 |
1 204,2
1 281,4
2020, 2021 et 2022 à La Banque Postale pour la Obligations à haut rendement (447 millions de dollars US à 8,75 % et contrepartie nette de 21,0 millions d’euros. Cette vente est 579 millions d’euros à 7,75 %, obligations garanties, échéance 2027) autorisée sous la condition d'investissement en actifs de remplacement ou CAPEX sous 365 jours.
Le 1er avril 2021, Viridien a émis des obligations garanties à 8,75 %, à échéance 2027, pour un montant nominal de 500 millions de dollars US, et des obligations garanties à 7,75 % à échéance 2027 pour un montant nominal de 585 millions d'euros (ensemble, les « Obligations 2027 »).
En 2024, Viridien a racheté et annulé pour 6,4 millions d’euros et 52,6 millions de dollars US d’Obligations 2027. Ainsi au 31 décembre 2024, les Obligations 2027 sont constituées de 447 millions de dollars US et de 579 millions d’euros.
Ces obligations font l’objet d’une cotation sur le marché Euro MTF de la Bourse de Luxembourg, et bénéficient de garanties de la part de filiales de Viridien SA. La juste valeur hiérarchique de ces obligations est de niveau 1.
Les Obligations 2027 n’ont pas de « maintenance covenant » obligeant Viridien à respecter en permanence une ou plusieurs obligations financières. Cependant des restrictions spécifiques « Incurrence covenant » sont appliquées, portant sur l’endettement supplémentaire, les accords de nantissement, la vente d’actifs, les opérations sur capital et sur les minoritaires, ainsi que les distributions de dividendes.
Les opérations précitées sont permises dans certaines limites, c’est notamment le cas pour le tirage de la facilité de crédit RCF détaillée ci-dessous, qui est autorisé sous la clause des dettes autorisées « Permitted Debt ».
En ce qui concerne la vente d’actifs, elle est autorisée, entre autres, si le prix de vente est à la juste valeur de marché et que le Groupe réinvestit le cash généré par cette vente dans des actifs de remplacement sous 365 jours.
Le 28 juin 2024, Viridien SA a cédé son crédit d’impôt recherche relatif à l’année 2023 à La Banque Postale pour la contrepartie nette de 5,3 millions d’euros. Conformément aux accords de financement du groupe, cette cession, par sa valeur inférieure à 10 millions de dollars US, fait exception aux limitations imposées sur les ventes d’actifs et ne nécessite donc pas de suivi de réinvestissement dans la période de 365 jours.
Le 20 septembre 2023, le conseil d’administration a validé la cession du crédit d’impôt recherche relatif aux années.
| En millions de dollars US | Date | Maturité | Montant maximal autorisé | Montant utilisé | Montant auxiliaire disponible | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Crédit renouvelable | 2021 | 2026 | 100 | - | 10,0 | 90,0 |
Viridien a conclu le 1er avril 2021 un accord de crédit renouvelable super senior (« RCF ») d’une maturité de 4,5 ans et d’un montant de 100 millions de dollars US garanti par les mêmes sûretés que les Obligations 2027. En 2024, Viridien a signé un accord pour l’extension de l’échéance de la facilité de crédit renouvelable à Octobre 2026 (contre octobre 2025). Le taux d'intérêt est déterminé selon le taux SOFR auquel est ajoutée une marge maximale de 5 % l'an révisable à la baisse en fonction de la notation du Groupe et de l'atteinte d'objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Cette marge a été révisée à la baisse par suite de la publication en avril 2023 par l’agence de notation Fitch d’une hausse de la notation du Groupe. En 2023, 10 millions de dollars US du crédit renouvelable ont été mobilisés par l’une de nos banques prêteuses afin permettre à Viridien d’émettre des cautions, garanties et indemnités en faveur de clients.
Au 31 décembre 2024, la facilité de crédit n’est pas utilisée, il n’y a donc aucune obligation concernant ce ratio, mais à titre indicatif il est de 2,1 pour 1.
Des restrictions spécifiques, identiques à celles des Obligations 2027 mentionnées ci-dessus, sont appliquées portant sur l’endettement supplémentaire, les accords de nantissement, la vente d’actif, les opérations sur capital et sur les minoritaires, ainsi que les distributions de dividendes.
Le RCF partage le même portefeuille de sûretés que les obligations 2027, comprenant notamment la bibliothèque Earth Data US, les titres des principales entités.
En octobre 2021, la BPI a octroyé un prêt innovation de 2 millions d'euro à taux préférentiel et à maturité 2028 avec remboursement trimestriel par tranche de 0,1 million d'euro à partir de mars 2024 à la division SMO.
Du fait de son activité internationale, le Groupe est exposé à des risques généraux liés aux opérations à l’étranger. Les recettes et dépenses du Groupe sont libellées de manière prépondérante en dollar US et en euro, et dans une moindre mesure en devises telles que le réal brésilien, le yuan chinois, la couronne norvégienne, la livre sterling, le dollar canadien, le dollar australien et le ringgit malaisien.
Groupe. Le Groupe gère son exposition bilancielle. Au 31 décembre 2024, le Groupe estime ses dépenses nettes courantes en euros à un montant de l’ordre de 250 millions, et, en conséquence, une variation défavorable de 10 cents dans la parité moyenne de change entre l’euro et le dollar US aurait un impact négatif de l’ordre de 20 millions de dollars US au niveau de son résultat net et de ses capitaux propres.
L’exposition au risque de change au 31 décembre 2024 figure dans le tableau ci-après :
| Converti en millions de dollars US | 31 décembre 2024 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Actif | Passif | |||||
| Devise engagements | Position nette avant couverture | |||||
| Contrats anticipés pris en compte | Position nette après couverture | |||||
| Dollar US (a) | 868,8 | 855,7 | - | 13,1 | (11,3) | 1,8 |
| Euro (b) | 22,5 | 38,6 | - |
(a) Actifs et passifs monétaires en dollars US dans les sociétés dont la monnaie fonctionnelle est l’euro.
(b) Actifs et passifs monétaires en Euro dans les sociétés dont la monnaie fonctionnelle est le dollar US.
En sus de l'exposition à l'euro présentée ci-dessus, l’endettement du Groupe est pour partie libellé en euros et l'exposition nette au risque de change, au 31 décembre 2024, est aussi liée au real brésilien (avec une position passive nette équivalente à 18 millions de dollars US), à la livre sterling (avec une position passive nette équivalente à 8 millions de dollars US), à la couronne norvégienne (avec une position passive nette équivalente à 11 millions de dollars US), et au dollar canadien (avec une position passive nette équivalente à 3 millions de dollars US).
La dette financière brute comprend les concours bancaires, la part à court terme des dettes financières et les dettes financières à long terme. La dette financière nette correspond à la dette financière brute moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie. La dette financière nette est présentée comme une information complémentaire car certains investisseurs estiment que présenter la dette nette des disponibilités fournit une meilleure appréciation du risque d’endettement financier. Toutefois, d’autres sociétés peuvent présenter leur dette nette différemment. La dette nette ne mesure pas la performance financière en IFRS et ne doit pas être considérée comme une alternative à d’autres mesures de performances présentées en IFRS.
Les opérations de change à terme visent à couvrir les flux de trésorerie futurs contre les fluctuations de taux liées aux contrats commerciaux attribués. Habituellement, la durée de ces contrats de change à terme est inférieure à un an. Nous ne concluons aucun contrat de change à terme à des fins de trading.
Au 31 décembre 2024, le Groupe détenait des contrats de vente à terme pour 11,3 millions de dollars US contre des euros, rattachés à des factures émises.
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Montant dans l’état de situation financière des contrats de vente à terme de devises (notes 4 et 12) | 0,1 | (0,2) |
| Profits (pertes) enregistrés en résultat (note 21) | 0,7 | (1,5) |
| Profits (pertes) enregistrés directement en capitaux propres | (0,5) |
Consécutivement au dernier exercice de refinancement intervenu au cours de l'année 2021, le Groupe a réalisé son objectif d'avoir uniquement des dettes à taux fixe, afin d'éviter d'être sujet à un risque de taux. Des modifications dans la politique monétaire des banques fédérales américaines et Banque centrale européenne, l’évolution des marchés financiers et des changements dans la perception de notre qualité de crédit peuvent augmenter notre coût de financement et par conséquent affecter défavorablement notre capacité à refinancer notre dette, ce qui peut avoir une incidence sur notre activité, notre liquidité, le résultat des opérations et nos conditions financières.
L’exposition au risque de taux par maturité au 31 décembre 2024 figure dans le tableau ci-après :
| 31.12.2024 | Actifs financiers* | Dettes financières* | Position nette avant couverture | Position hors bilan | Position nette après couverture |
|---|---|---|---|---|---|
| En millions de dollars US | (a) | (b) | (c) = (a) - (b) | (d) | (e) = (c) + (d) |
| Taux fixe | Taux variable | Taux fixe | Taux variable | Taux fixe | Taux variable |
| 85,1 | 147,7 | 38,4 | - | 46,7 | 147,7 | - | - | 46,7 | 147,7 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | 1 119,0 | - | (1 119,0) | - | - | - | (1 119,0) | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | 15,0 | - | (15,0) | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (15,0) | - | 31,7 | - | (31,7) | - | - | (31,7) | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Total | 85,1 | 147,7 | 1 204,2 | - | (1 119,1) | 147,7 | - | - | (1 119,1) | 147,7 |
Depuis le refinancement 2021, les sources de financement du Groupe Viridien sont constituées d’emprunts garantis soumis uniquement à des taux d’intérêt fixes. Seuls les actifs financiers, sont soumis pour une part, à des taux d'intérêts variables. En conséquence, les charges financières du Groupe sont exposées à un risque de taux très limité.
Risque commercial et de contrepartie
Des procédures spécifiques ont été mises en place pour gérer les règlements clients et réduire les risques. Les deux plus importants clients du Groupe ont représenté respectivement 7,3 %, 6,9 % du chiffre d'affaires consolidés. En 2023, leur contribution s'est élevée respectivement à hauteur de 16,8 % et 5,8 %.
La perte de l’un des clients importants du Groupe ou la détérioration de la relation avec l’un de ces clients pourrait avoir un impact sur les activités, le résultat d’exploitation et la situation financière du Groupe.
Le Groupe s'appuie principalement sur sa capacité à générer des liquidités à partir de ses opérations et sur son accès à des sources de financements externes pour financer ses besoins en fonds de roulement. La génération de liquidités du Groupe dépend, entre autres, des conditions du marché, de la qualité de crédit des clients et des autres contreparties contractuelles, des pays de collecte des fonds et des éventuelles restrictions de transfert en vigueur, ainsi que de la solidité de ses partenariats bancaires.
La capacité de Viridien à honorer ses échéances de remboursement de dettes financières ou le paiement des intérêts financiers, ainsi qu’à financer ses investissements ou à refinancer sa dette, dépend de sa performance future, laquelle est sujette, dans une certaine mesure, au contexte économique, financier, compétitif, législatif, réglementaire et à d’autres facteurs hors de son contrôle.
Face à cette situation, les mesures suivantes ont été mises en place pour gérer les risques de liquidités du Groupe :
Le Groupe est amené à mettre en place des dérivés d'énergie dans le cadre de la gestion du risque de l'énergie. Au 31 décembre 2024, le Groupe s'est couvert pour les éléments suivants :
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Montant dans l’état de situation financière des contrats d'électricité (note 12) | - | (0,7) |
| Profits (pertes) enregistrés en résultat |
0,9
2,5
L’impact et la ventilation sur l’état de situation financière des instruments financiers du Groupe au 31 décembre 2024 se présentent comme suit :
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | Juste valeur hiérarchie (a) | Valeur comptable | Juste valeur | Juste valeur dans le compte de résultat |
|---|---|---|---|---|---|
| Prêts, Créances | Dettes au coût amorti | Instruments dérivés | Titres non consolidés | Niveau 3 | - |
| - | - | - | - | - | - |
| Actifs financiers non courants | Niveau 3 | 25,6 | 25,6 | - | 25,6 |
| Niveau 3 | 339,9 | 339,9 | - | 339,9 | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Niveau 2 | 0,1 | 0,1 | - | - | - | 0,1 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| - | 365,7 | 365,7 | - | 365,5 | - | 0,1 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | 1 048,5 | 1 037,5 | - |
|---|---|---|---|
| Niveau 3 | 31,1 | 31,1 |
|---|---|---|
| 31,1 |
| Niveau 3 | 120,9 | 120,9 |
|---|---|---|
| 120,9 |
| Niveau 2 | 0,5 | 0,5 |
|---|---|---|
| 0,5 |
| 1 201,0 | 1 189,9 | |
|---|---|---|
| En millions de dollars US | 31 décembre 2023 | Valeur comptable | Juste valeur | Juste valeur dans compte de résultat |
|---|---|---|---|---|
| Prêts, Créances, Dettes | Dettes au coût amorti | Instruments dérivés | Titres non consolidés | Niveau 3 |
| - | - | - | - | - |
| Actifs financiers non courants | Niveau 3 | 22,7 | 22,7 | - |
| 22,7 | - | - | - | - |
Des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques.
Des techniques de valorisation pour lesquelles le plus faible niveau d’entrée qui est significatif pour l’évaluation à la juste valeur est directement ou indirectement observable.
| Niveau 3 | 310,9 | 310,9 | - | 310,9 | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 333,6 | 333,6 | - | 333,6 | - | - |
|---|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | 1 146,4 | 1 049,7 | - | - | 1 146,4 | - |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Niveau 3 | 32,2 | 32,2 | - |
|---|---|---|---|
| Niveau 3 | 86,4 | 86,4 |
|---|---|---|
| 86,4 |
| Niveau 2 | 21,8 | 21,8 |
|---|---|---|
| 21,8 |
| Niveau 2 | 0,9 | 0,9 |
|---|---|---|
| 0,9 |
| 1 287,7 | 1 191,0 |
|---|---|
86,4
1 200,4
0,9
La hiérarchie des justes valeurs n’a fait l’objet d’aucune modification en 2024 tout comme en 2023.
En raison de leur courte maturité, la juste valeur de la trésorerie, des équivalents de trésorerie, les concours bancaires, des créances clients et des dettes fournisseurs est considérée identique à leur valeur comptable.
En millions de dollars US
| 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Autres passifs financiers courants : Indemnité d'Inactivité | 0,5 | 21,3 |
| Autres passifs financiers non courants : Indemnité d'Inactivité | - | 0,5 |
| Total | 0,5 | 21,8 |
trois navires. L'indemnisation pour les navires inactifs représente la valeur actualisée des décaissements estimés y afférents, fondés sur des hypothèses d’utilisation de la flotte Shearwater sur la période d’engagement. L’indemnité d’Inactivité est une dette au coût amorti.
Le 30 juin 2023, avec effet le 1er juillet 2023, Viridien et Shearwater ont signé un avenant à l'Accord de Capacité qui fixe le taux d'activité et annule le mécanisme de taux de marché variable. L'avenant n'a pas eu d'effet au bilan sur le passif financier correspondant. L’Indemnité d’Inactivité est également fixée à son montant maximum de (21,9) millions de dollars US en année pleine jusqu'à la fin de l'accord de capacité le 8 janvier 2025. Au 31 décembre 2024, le montant résiduel du passif financier au titre de l’Indemnité d’Inactivité s’élève à (0,5) millions de dollars US en part courante.
Au 31 décembre 2024, le capital social de Viridien SA se composait de 7 161 465 actions ordinaires de valeur nominale 1,00 euro.
Au 31 décembre 2023, le capital social de Viridien SA se composait de 713 676 258 actions ordinaires de valeur nominale 0,01 euro.
Les actions ordinaires donnent droit à des dividendes. Les actions ordinaires en nominatif détenues depuis plus de deux ans donnent un droit de vote double.
Les dividendes peuvent être distribués à partir des réserves disponibles de Viridien SA, en conformité avec la loi française et les statuts de la Société. Au 31 décembre 2024, le montant des réserves libres de la société mère s’élevait à 935,0 millions d’euros (971,3 millions de dollars US). Aucun dividende n’a été versé par Viridien SA en 2024 et 2023.
Les opérations sur capital réalisées au cours de l’exercice 2024 correspondent à l’acquisition définitive de 24 703 actions gratuites. Le nombre d’actions prend en compte les ajustements liés au regroupement d’actions du 31 Juillet 2024.
Les opérations sur capital réalisées au cours de l’exercice 2023 correspondent à l’exercice de bons de souscription d'actions pour 23 794 actions et à l'attribution définitive d'actions gratuites pour 1 295 143 actions.
Suite à diverses résolutions adoptées par le Conseil d’administration, le Groupe a attribué des options de souscription d’actions ordinaires à certains de ses salariés, cadres et administrateurs.
Le Conseil d’administration du 28 juin 2018 a décidé d’attribuer :
Le Conseil d’administration du 11 décembre 2018 a décidé d’attribuer :
Le Conseil d’administration du 24 juin 2021 a décidé d’attribuer :
Le Conseil d’administration du 22 juin 2022 a décidé d’attribuer :
de 1,05 euro. Les droits auxdites options sont acquis en réalisation d’une condition de performance liée à deux fois, en juin 2024 (à hauteur de 50 % des options attribuées) et en juin 2025 (à hauteur de 50 % des options attribuées). Les options ont une durée de huit ans;
Le Conseil d’administration du 22 juin 2023 a décidé d’attribuer :
Les informations sont fournies en fonction du nombre d'actions attribuées au moment de l'octroi, avant le regroupement d'actions du 31 juillet 2024. L'acquisition des actions interviendra après le regroupement, et le nombre d'actions à acquérir sera adapté conformément aux règles du plan d'actions.
Aucune option de souscription d'actions n'a été accordée pour l'exercice financier 2024.
| Date de la Résolution du Conseil d’administration | Options attribuées | Options attribuées après opérations sur capital (a) | Options non exercées au 31 décembre 2024 (b) | Prix d’exercice par action (en €) (b) | Date d’expiration | Durée de vie résiduelle |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 28 juin 2018 | 6 544 389 | 65 713 | 38 878 | 215 | 28 juin 2026 | 17,9 mois |
| 11 décembre 2018 | 671 171 | 6 713 | 1 680 |
| 139 | 28 juin 2026 | 17,9 mois | 27 juin 2019 et 5 novembre 2019 | 2 273 520 | 22 827 | 13 071 | 152 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 27 juin 2027 | 29,9 mois | 6 janvier 2020 | 80 000 | 800 | 400 | 272 | |
| 27 juin 2027 | 29,9 mois | 25 juin 2020 | 2 268 512 | 22 726 | 14 938 | 110 | |
| 25 juin 2028 | 41,8 mois | 24 juin 2021 | 1 910 920 | 19 115 | 12 689 | 91 | |
| 24 juin 2029 | 53,8 mois |
28 juin 2022
| 40 000 | 400 | 200 | 102 |
|---|---|---|---|
24 juin 2029
53,8 mois
22 juin 2022
| 3 370 200 | 33 702 | 29 642 | 105 |
|---|---|---|---|
22 juin 2030
65,7 mois
28 juin 2022
| 160 000 | 1 600 | 1 600 | 79 |
|---|---|---|---|
28 juillet 2030
66,9 mois
01 juin 2023
| 195 000 | 1 950 | 1 950 | 82 |
|---|---|---|---|
02 mars 2031
74 mois
22 juin 2023
| 3 392 560 | 33 920 |
|---|---|
20 906 272
209 466
146 070
(a) Options initialement attribuées réévaluées suite au regroupement d’actions de 2024.
(b) Suite au regroupement d’actions de 2024, les plans d'options avaient été ajustés de la manière suivante.
| Prix d’exercice moyen pondéré, en euros | 2024 | 2023 | ||
|---|---|---|---|---|
| Nombre options | Prix d’exercice moyen pondéré | Nombre options | Prix d’exercice moyen pondéré | |
| Options non exercées en début d’exercice | 16 115 782 | 1,38 | 13 341 156 | 1,91 |
| Attributions | - | - | 3 787 560 | 0,70 |
| Ajustements liés au regroupement d’actions |
| (15 954 482) | ||||
|---|---|---|---|---|
| (15 230) (a) | 214,40 | (1 012 934) | 5,79 | |
| Options non exercées en fin d’exercice | 146 070 (a) | 130,17 | 16 115 782 | 1,38 |
| Options exerçables en fin d’exercice | 89 498 (a) | 159,88 | 7 365 702 | 1,98 |
(a) Suite au regroupement d'actions de juillet 2024
Le cours moyen de l’action Viridien s’est élevé à 45,35 euros (compte tenu du regroupement des actions à raison de 100 actions anciennes de 0,01 euro de valeur nominale contre 1 action de 1 euro de valeur nominale) en 2024 et 0,70 euro en 2023.
Le 25 juin 2020, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de :
1 203 148 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ces actions gratuites soumises à conditions de performance sont acquises en deux tranches, 50 % en juin 2022 et 50 % en juin 2023. La période d’acquisition de la première tranche est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 25 juin 2022 ou à la date de l’Assemblée générale des actionnaires d’approbation des comptes 2021, et après constatation par le Conseil d’Administration de la réalisation des conditions de performance. La période d’acquisition de la seconde tranche est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 25 juin 2023 ou à la date de l’Assemblée générale des actionnaires d’approbation des comptes 2022, et après constatation par le Conseil d’Administration de la réalisation des conditions de performance.
Le 22 juin 2022, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de :
887 600 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ces actions gratuites soumises à conditions de performance seront acquises en deux tranches :
en juin 2024 (à hauteur de 50 % des options attribuées) : la date d’acquisition est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 22 juin 2024 ou à la date de l’Assemblée Générale des actionnaires d’approbation des comptes de l’exercice 2023, et après constatation par le Conseil d’Administration de la réalisation des conditions de performance, et
Le 24 juin 2021, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de :
Le 22 juin 2023, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de :
Les informations sont fournies en fonction du nombre d'actions attribuées au moment de l'octroi, avant le regroupement d'actions du 31 juillet 2024. L'acquisition des actions interviendra après le regroupement, et le nombre d'actions à acquérir sera adapté conformément aux règles du plan d'actions.
Le 19 juin 2024, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de :
Les plans précédents n'ont pas d'impact significatif sur les charges de la période. La valorisation des options attribuées est calculée le jour de l’attribution selon la méthode Monté Carlo. Le rendement des dividendes attendu est nul pour chacun des plans.
| Volatilité (a) | Taux sans risque | Prix d’exercice par action (en €) | Échéance estimée (en années) | Juste valeur par option à la date d’attribution (en €) | Coût total (en M€) |
|---|---|---|---|---|---|
| 56% | 0,0% | 2,15 | 2,5 | 0,63 | 4,1 |
| 56% | 0,0% | 1,39 | 2,5 | 0,57 | 0,4 |
| 57% |
| 0 | 0% | 1 | 52 | 2 | 5 | 0 | 50 | 1 | 1 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 268 512 | 65% | (0,6)% | 1,10 | 2,5 | 0,34 | 0,8 |
| 1 910 920 | 63% | (0,6)% | 0,91 | 2,5 | 0,25 | 0,5 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 370 200 | 63% | 1,3% | 1,05 | 2,75 | 0,30 | 1,0 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions gratuites attribuées sous conditions de performance après opérations sur capital(a) | Accomplissement des conditions de performance(b) | Juste valeur par action à la date d’attribution (en €)(a) | Rendements des dividendes | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Plan d’actions gratuites sous condition de performance de juin 2021 | 2 427 905 | 24 325 | 100% | 91 | - | ||
| Plan d’actions gratuites sous condition de performance de juin 2022 | 2 482 600 | 24 823 | 100% | 105 | - | ||
| Plan d’actions gratuites sous condition de performance de juin 2023 | 2 590 040 | 25 865 | 100% | 68 | - |
| 848 700 | 8 486 | 100% | 105 | - |
|---|---|---|---|---|
| 841 500 | 8 387 | 100% | 68 | - |
|---|---|---|---|---|
| 455 850 | 4 559 | 89% | 43 | - |
|---|---|---|---|---|
| 4 505 850 | 45 059 | 92% | 45 | - |
|---|---|---|---|---|
| 1 770 400 | 17 704 | 100% | 49 | - |
|---|---|---|---|---|
Selon IFRS 2, la juste valeur des options attribuées depuis le 7 novembre 2002 est reconnue en charge sur la durée de vie du plan. Le détail de ces charges est présenté dans le tableau suivant :
En millions de dollars US
| Charge IFRS 2 | Dont pour les dirigeants du Groupe | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
| Plan d’options 2020 | - | 0,1 | - | 0,1 | ||
| Plan d'options 2021 | 0,1 | 0,2 | - | 0,1 | ||
| Plan d'options 2022 | 0,3 | 0,4 | 0,1 | 0,2 | ||
| Plan d'options 2023 | 0,3 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | ||
| Plan d’unités de performance sous conditions de performance 2020 – part en actions | - |
| 0,7 | - | 0,3 |
|---|---|---|
| 0,7 | 1,5 | 0,4 | 0,7 |
|---|---|---|---|
| 0,9 | 0,5 | 0,4 | 0,2 |
|---|---|---|---|
| 0,7 | - | 0,4 | - |
|---|---|---|---|
| 2,8 | 3,0 | 1,5 | 1,5 |
|---|---|---|---|
| 0,6 | - |
|---|---|
0,6
Le 19 juin 2024, le Conseil d’administration a décidé l’attribution de :
2 785 000 unités de performance à d'autres employés. Ces unités de performance se répartissent en deux tranches, avec une acquisition prévue en juin 2026 (pour 50 % des unités attribuées) et en juin 2027 (pour les 50 % restants). Ces acquisitions sont soumises à une condition de présence des employés concernés, ainsi qu'à des conditions de performance liées au cours de l'action Viridien, aux performances internes en matière d'EBITDA, de revenus BTC et de critères ESG. Les unités de performance mentionnées ci-dessus ont été évaluées à 2,2 millions de dollars. La juste valeur des droits relatifs à ce plan de paiement basé sur des actions réglées en trésorerie sera réévaluée à chaque date de clôture jusqu'à ce que le passif soit réglé.
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 |
|---|---|
| Solde en début d’exercice | |
| Dotations | |
| Reprises (utilisées) | |
| Reprises (non utilisées) | |
| Autres (a) | |
| Solde en fin de période | |
| Court terme | |
| Long terme | |
| Provisions pour licenciements | 0,6 |
| 0,2 | - | - | - | 0,2 |
|---|---|---|---|---|
| 0,2 | - | - | - | 0,2 |
|---|---|---|---|---|
| 1,0 | - | (0,2) | (0,2) | - | 0,6 |
|---|---|---|---|---|---|
| 0,4 | 0,2 | ||
|---|---|---|---|
| 1,7 | (2,0) | (0,3) | (0,1) |
| 1,5 | 1,5 | - |
| 16,7 | 1,8 | (1,7) | - | (1,9) |
|---|---|---|---|---|
| 14,8 | - | 14,8 |
| 2,4 | 2,6 | (2,6) | - | (0,2) |
|---|---|---|---|---|
| 2,2 | - | 2,2 |
| 0,9 | 0,2 | (0,1) | - | - | 1,0 | - | 1,0 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 0,1 | - | (0,1) | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 15,4 | 6,2 | (1,8) | (2,1) | (1,6) |
|---|---|---|---|---|
| 16,1 | 5,5 | 10,5 |
|---|---|---|
| Total autres provisions | 37,8 | 24,8 |
| (8,2) | (2,4) | (4,0) |
| 48,0 | 19,3 | 28,6 |
| Total provisions | 38,8 | 24,9 |
| (8,5) | (2,5) | (4,1) |
| 48,5 | 19,7 | 28,8 |
(a) Inclut les effets des variations de taux de change, les reclassements entre comptes ainsi que les gains ou pertes actuariels.
(b) La variation des provisions pour engagements de retraite est principalement due à la révision des hypothèses actuarielles et aux reprises de provisions utilisées.
(c) Inclut une provision de (12,3) millions de dollars US pour un plan de départ volontaire en France.
(d) Liées aux charges sociales.
Les principaux engagements de retraite et autres avantages similaires que le Groupe accorde à ses salariés se situent en France et au Royaume-Uni. Le régime de retraite à prestations définies du Royaume-Uni est fermé aux nouveaux entrants depuis 1999 et à la constitution de prestations futures depuis 2016.
En 2024, nous avons utilisé (2,3) million de dollars US de provisions pour licenciement. Aucune provision pour d'autres frais de restructuration n'a été utilisée.
Des contributions d’un montant de (1,7) millions de dollars US et (0,8) millions de dollars US pour la France ont été respectivement payées au titre des exercices 2024 et 2023.
Le Groupe provisionne les indemnités de départ à la retraite sur la base des hypothèses actuarielles suivantes :
Sur la base des hypothèses actuarielles visées ci-dessus, le détail des engagements de retraite, des provisions comptabilisées au bilan et des charges de retraite comptabilisées en 2024 est présenté ci-dessous :
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Éléments enregistrés dans l’état de situation financière | ||
| Valeur actuelle de l’obligation (a) | 76,0 | 76,2 |
| Juste valeur des actifs de régime | (73,0) | (69,8) |
| Obligation nette | 3,0 | 6,4 |
| Plafonnement de l’actif | 3,0 | 3,5 |
| Passif net (actif) enregistré dans l’état de situation financière | 6,0 |
| 1,1 | 1,5 |
|---|---|
| 0,2 | 0,1 |
|---|---|
| - | - |
|---|---|
| - | (0,2) |
|---|---|
| 1,3 | 1,4 |
|---|---|
| 9,9 | 6,5 |
|---|---|
| 1,3 | 1,4 |
|---|---|
| (2,0) | 2,5 |
|---|---|
| Plafonnement de l’actif | 3,5 |
|---|---|
| Provision nette au 31 décembre | 6,0 |
| Variation de l’obligation | 9,9 |
| Obligation au 1er janvier | 76,2 |
| Taxes | - |
| Charge annuelle des prestations de services | 1,1 |
| Cotisations payées | - |
| Coût d’intérêt | 3,9 |
| Coût des services passés | 3,5 |
| Écarts actuariels enregistrés en autres éléments du résultat global | 0,5 | |
|---|---|---|
| Effets des réductions/liquidations | - | - |
| Entrées de périmètre, reclassements et écarts de conversion | (1,9) | 3,9 |
| Engagement au titre des droits accumulés au 31 décembre | 76,0 | 76,2 |
| Variation des actifs de régime (c) | ||
| Juste valeur des actifs de régime au 1er janvier | 69,8 | 69,5 |
| Produit d’intérêt pour l’exercice | 3,9 | 3,4 |
| Cotisations payées | - | 3,2 |
| Paiement d’indemnités | (2,1) | (1,9) |
| 2,3 | (8,1) | |
|---|---|---|
| Effets des réductions/liquidations | - | - |
| Entrées de périmètre, reclassements et écarts de conversion | (1,1) | 3,7 |
| Autre | - | - |
| Engagement au titre des droits accumulés au 31 décembre | 72,8 | 69,8 |
| Taux d’actualisation (d) | 3,2 % | 3,5 % |
|---|---|---|
| Taux moyen d’augmentation des émoluments futurs (e) | 2,5% | 2,5 % |
(a) En 2024, l'obligation s'élève à 76,0 millions de dollars US, dont 14,9 millions de dollars US pour des plans à prestations définies non couverts (15,8 millions de dollars US en 2023). La durée moyenne des régimes de retraite et d'indemnités de fin de carrière est de 12,4 ans au 31 décembre 2024 (12,5 ans au 31 décembre 2023).
(b) Autre éléments du résultat global.
Au 31 décembre 2024, le total cumulé des éléments enregistrés dans les autres éléments du résultat global s’élève à 2,6 millions de dollars US.
En millions de dollars US
| Ajustements issus de l’expérience | (1,0) | 2,1 |
|---|---|---|
| Changement d’hypothèses démographiques | (1,0) | 0,1 |
| Changement d’hypothèses financières | 2,4 | (7,7) |
| Écarts actuariels sur les fonds de préfinancement | (2,4) | 8,0 |
| Variation du plafonnement de l’actif | (0,6) | 3,5 |
| Sous-total enregistré en autres éléments du résultat global | (2,6) | 6,0 |
Les principales catégories d’actifs exprimées en pourcentage de la juste valeur des actifs de régime sont les suivantes :
| 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Actions | 13% |
| 8% | 23% | 31% | Immobilier | 3% | 6% | Autre | 61% | 55% |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Une variation de 25 points de base du taux d’actualisation aurait un impact non significatif de +/- 0,1 million de dollars US, sur la charge annuelle des prestations de services et sur la charge ou le produit d’intérêt de l’exercice.
Le taux d’actualisation retenu par le Groupe pour les entités de la « zone euro » est de 3,20 % (3,50 % en 2023). Il est obtenu par référence au rendement des obligations privées de première catégorie (AA) émises en euro.
Le taux d’actualisation utilisé pour le Royaume-Uni est de 5,30 % en 2024 (5,60 % en 2023).
Une augmentation de 25 points de base du taux d’actualisation entraînerait une diminution de l’obligation de 2,3 millions de dollars US, tandis qu’une diminution de 25 points de base du taux d’actualisation entraînerait une augmentation de l’obligation de 2,4 millions de dollars US.
Une augmentation de 25 points de base du taux moyen d’augmentation des émoluments futurs entraînerait une augmentation de l’obligation de 0,3 million de dollars US, tandis qu’une diminution de 25 points de base entraînerait une diminution de l’obligation de 0,3 million de dollars US.
Une variation de 25 points de base du taux moyen d’augmentation des émoluments futurs aurait un impact non significatif, inférieur à 0,1 million de dollars US, sur la charge annuelle des prestations de services et sur la charge ou le produit d’intérêt de l’exercice.
| En millions de dollars US | 31 décembre |
|---|---|
| 2024 | 1 300,2 |
| 2023 | 1 516,4 |
| 124,5 | 127,4 | |
|---|---|---|
| Total | 1 424,7 | 1 643,8 |
Le tableau suivant présente sur les périodes à venir les paiements futurs relatifs aux obligations et engagements contractuels au 31 décembre 2024 :
| Paiements dus par période | Inférieure à 1 an | 2-3 ans | 4-5 ans | Après 5 ans | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Dettes financières | 1,4 | 1 077,8 | 0,4 | - | 1 079,6 |
| Autres obligations à long terme (intérêts) | 91,0 | 129,6 | - | - | 220,6 |
| Total obligations liées aux dettes financières | 92,4 | 1 207,4 | 0,4 | - | - |
| 1 | 300,2 |
|---|---|
| 37,0 | 41,3 |
| 14,5 | 31,7 |
| 124,5 | Total obligations contractuelles (a) (b) |
| 129,4 | 1 248,6 |
| 14,9 | 31,7 |
| 1 424,7 |
(a) Les paiements en devises sont convertis en dollars US sur la base des taux de change du 31 décembre 2024.
(b) Ces montants sont des montants en principal et n'incluent pas les intérêts courus.
CharterCo AS a conclu des accords d’affrètement coque-nue de cinq ans avec les filiales de GSS, garantis par Shearwater.
Viridien et Shearwater ont signé le 8 janvier 2020 l’Accord de Capacité, un contrat de service d’Acquisition de Données Marine, aux termes duquel Viridien s’engage à utiliser la capacité navire de Shearwater dans le cadre de son activité Earth Data sur une période de cinq ans, à hauteur de 730 jours par an en moyenne.
Dans le cadre de l’Accord d’intervention, Viridien a consenti à se substituer à Shearwater CharterCo AS en tant que preneur des cinq navires 3D haut de gamme équipés de streamers en cas (i) de défaut de paiement de Shearwater CharterCo AS, ou (ii) d’insolvabilité de Shearwater.
L’Accord de Capacité prévoit le dédommagement en cas d’inactivité de plus d’un des navires 3D haut de gamme de la flotte de Shearwater, pour un maximum de trois navires.
L'amendement de l'accord de Capacité, signé avec Shearwater le 30 Juin 2023, effectif au 1er Juillet 2023, n'a pas eu d'effet sur l'engagement résiduel.
La valeur maximale de l’Indemnité d’Inactivité pour une année complète représente (22,0) millions de dollars US. Au 31 décembre 2024, l’engagement résiduel lié à cette indemnité jusqu’à la fin de la période des cinq ans, arrivant à échéance le 8 janvier 2025, s’élève à (0,5) millions de dollars US.
Suite à notre partenariat stratégique avec Shearwater dans le domaine de l'acquisition de données marines et à notre accord d'intervention, les conditions suivantes s'appliquent :
Le 22 décembre 2020, M. Jean Gatty, en qualité d’ancien représentant de chacune des deux masses d’Oceanes et la société JG Capital Management (société de gestion de JG Partners, un ancien porteur d’Oceanes) dont il est le dirigeant ont formé tierce-opposition au jugement du 24 novembre 2020, qui avait constaté l’achèvement par anticipation du Plan de Sauvegarde du Groupe Viridien. Dans ce cas, les obligations liées à l’Accord de Capacité deviendraient caduques et seraient remplacées par les obligations afférentes aux Accords d’Intervention, d’un montant inférieur à ceux de l’Accord de Capacité. L'accord d'Intervention a pris fin en même temps que l'accord de capacité le 8 janvier 2025. Notre partenariat stratégique avec Shearwater dans le domaine de l'acquisition de données marines a pris fin.
Par ailleurs, le 2 février 2021, Viridien a été informée que JG Capital Management a déposé une plainte simple afin de remettre en cause les conditions de la restructuration financière du Groupe arrêtées en 2017 dans le cadre du Plan de Sauvegarde de Viridien. La Société rappelle que ce point lié au traitement des créanciers détenteurs d'obligations High Yield et d’Océanes a été longuement débattu devant différentes juridictions par les parties prenantes, ce de manière tout à fait transparente.
Le 29 avril 2021, Viridien a déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse en lien avec la plainte déposée par JG Capital Management.
Certains porteurs d’obligations convertibles (« Oceanes ») 2019 et 2020 ont fait appel du jugement du 1er décembre 2017 d’approbation du Plan de Sauvegarde. La Cour d’appel de Paris a confirmé le jugement dans un arrêt du 17 mai 2018. Par arrêt en date du 26 février 2020, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de certains porteurs d’Oceanes, mettant ainsi un terme définitif à ce litige.
Par jugement en date du 24 novembre 2020, le Tribunal de commerce de Paris a constaté l’achèvement du Plan de Sauvegarde de la société Viridien (ex-CGG), celle-ci ayant réglé par anticipation l’intégralité de ses dettes au titre du Plan de Sauvegarde.
Le 29 mars 2021, JG Capital Management a assigné Viridien devant le Tribunal de Commerce de Paris afin de tenter d'obtenir, par voie d’un recours en révision, l'annulation du jugement du 1er décembre 2017, qui a approuvé le Plan de Sauvegarde de Viridien. Deux anciens porteurs d’Océanes (à savoir : SA Schelcher Prince Gestion et HMG Finance) se sont associés aux demandes de JG Capital Management en 2022.
À la date d'arrêté des comptes, les procédures judiciaires liées à ce recours sont toujours en cours.
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Opérations |
(cautions données principalement dans le cadre d’appels d’offres ou de la réalisation de contrats)
| Type de garantie | Montant (en millions de dollars US) |
|---|---|
| Garanties émises en faveur des clients | 167,9 |
| Autres garanties et divers engagements (douanes, administrations locales et autres administrations gouvernementales) | 9,7 |
| Financement | - |
| Total | 177,6 |
| Date d’échéance | Inférieure à 1 an | 2-3 ans | 4-5 ans | Après 5 ans | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Opérations | 35,2 | 80,0 | 21,1 | 31,6 | 167,9 |
| 0,8 | 8,5 | - | 0,4 | 9,7 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Total | 36,0 | 88,5 | 21,1 | 32,0 | 177,6 |
Il n'existe pas d'engagement hors bilan significatif non décrit ci-dessus.
Le tableau ci-après détaille les principales sources du chiffre d’affaires au 31 décembre 2024 :
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | En millions de dollars US |
|---|---|---|
| DDE | SMO | Total consolidé |
| DDE | SMO | Total consolidé |
| EDA – préfinancements |
| 299,9 | - | 299,9 | |
|---|---|---|---|
| 144,4 | - | 144,4 | |
| EDA après-ventes et autres | 177,8 | - | 177,8 |
| 142,7 | - | 142,7 | |
| Total EDA | 477,7 | - | 477,7 |
| 287,1 | - | 287,1 | |
| Geoscience | 403,6 | - | 403,6 |
| 335,5 | - | 335,5 | |
| SMO Ventes de biens et d'équipement | - | 253,9 | 253,9 |
| 386,3 | 386,3 |
|---|---|
| 72,2 | 72,2 |
|---|---|
| 64,5 | 64,5 |
| 3,9 | 3,9 |
|---|---|
| 2,1 | 2,1 |
| 10,8 | 10,8 |
|---|---|
| 0,2 | 0,2 |
| 340,7 | 340,7 |
|---|---|
| 453,1 | 453,1 |
| (10,8) | (10,8) |
|---|---|
| (0,2) | (0,2) |
| 881,3 | 330,0 | 1 211,3 | 622,6 | 452,9 | 1 075,5 |
|---|---|---|---|---|---|
| Zone | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Amérique du Nord | 281,5 | 248,0 |
| - dont USA | 276,6 | 243,6 |
| Amérique latine | 191,6 |
| Région | Valeur | Pourcentage |
|---|---|---|
| Brésil | 79,7 | 6,6% |
| Mexique | 51,7 | 4,3% |
| Europe, Afrique et Moyen-Orient | 547,4 | 45,2% |
| France | 21,6 | 1,8% |
| Norvège | 21,9 | 2,0% |
| Asie Pacifique | 190,7 | 15,8% |
| En millions de dollars US | 2024 | 2023 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventes de prestations de services et royalties | 789,0 | 65,1% | 543,4 | 50,5% | ||
| Ventes de biens et équipements | 254,1 | 21,0% | 387,2 | 36,0% | ||
| Après-ventes d’études Earth Data | 164,2 | 13,6% | 142,7 |
| 2024 | 1 211,3 | 100% |
|---|---|---|
| 2023 | 1 075,5 | 100% |
4,0
0,3%
2,2
0,2%
1 211,3
100%
1 075,5
100%
En 2024, les deux clients les plus importants au sein du Groupe représentent 7,3 % et 6,9% du chiffre d’affaires consolidé, comparé à 16,8 % et 5,8 % en 2023.
| Soldes des contrats | En millions de dollars US | Solde au 31 décembre 2024 | Solde au 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
| Créances | 267,3 | 245,6 | |
| Factures à établir | 72,6 | 65,3 | |
| Total actifs sur contrats | 72,6 | 65,3 | |
| Acomptes clients | (19,2) | (24,0) | |
| Produits constatés d’avance | (134,5) | (197,6) | |
| Total passifs sur contrats | (153,8) | (221,6) |
Le niveau des produits constatés d’avance est une conséquence directe de l’impact d’IFRS 15 car les préfinancements des études Earth Data qui ne sont pas reconnus avant la mise à disposition des données finales aux clients augmentent le solde des produits constatés d’avance.
Le chiffre d’affaires généré pendant la période close le 31 décembre 2024 et provenant des obligations de performance remplies (ou remplies partiellement) avant le 1er janvier 2024 s’élève à 35,6 millions de dollars US.
Le chiffre d’affaires généré pendant la période close le 31 décembre 2023 et provenant des passifs sur contrats au 1er janvier 2023 s’élève à 100,6 millions de dollars US.
performance remplies (ou remplies partiellement) avant le 1er janvier 2023 s’élève à 41,8 millions de dollars US.
Le montant total du prix de transaction affecté aux obligations de performance non remplies ou partiellement non remplies (c’est-à-dire le carnet de commandes contractuel) au 31 décembre 2024 s’élève à 722,0 millions de dollars US pour les activités poursuivies. Le Groupe s’attend à reconnaître 428,0 millions de dollars US pour 2025 et 294,0 millions de dollars US pour 2026 et au-delà pour les activités poursuivies. Ces montants incluent les
L’information financière par secteur est présentée conformément au système de reporting interne du Groupe et fournit une information de la segmentation interne qui est utilisée par le management pour gérer et mesurer la performance.
En novembre 2018, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique « asset light » visant à réduire son exposition aux activités d’Acquisition de Données Contractuelles. L'ensemble des activités de Données Contractuelles a été cédé ou arrêté. Le débouclement des positions résiduelles est présenté au titre d’activités abandonnées conformément à IFRS 5 depuis 2018. Les segments opérationnels DDE et le segment opérationnel SMO sont présentés au titre des activités poursuivies.
Ce segment opérationnel regroupe les activités Geoscience (services de traitement, d’imagerie et d’interprétation de données, d’études de réservoir, de conseil en géologie, des logiciels d’interprétation et des solutions de gestion de données de géoscience) et les activités d’études Earth Data (développement et gestion d’une bibliothèque de données sismiques et géologiques que le Groupe réalise et vend à plusieurs clients sur une base non-exclusive). Ces deux activités opérationnelles combinent souvent leurs offres commerciales générant ainsi des synergies entre leurs activités respectives.
Au-delà de ces activités traditionnelles, nous avons capitalisé sur nos technologies et savoir-faire pour nous préfinancements Earth Data reconnus à la mise à disposition des données finales aux clients.
Au 31 décembre 2023, le montant total du prix de transaction affecté aux obligations de performance non remplies ou partiellement non remplies (c’est-à-dire le carnet de commandes contractuel) s’élève à 632,8 millions de dollars US pour les activités poursuivies.
Le Groupe n’a pas de coût répondant à la définition des coûts d’obtention d’un contrat.
développer sur les marchés en forte croissance des Sciences du Digital et de la Transition Énergétique. Dans les Sciences du Digital, nous nous sommes concentrés sur les technologies appliquées aux géosciences pour développer une solution intégrée, incluant le matériel, les intergiciels (passerelles techniques) et les applicatifs spécialisés, permettant de supporter et optimiser les architectures de calcul haute performance basées sur le cloud (HPC) et la transformation digitale. Dans ce cadre, nous offrons notamment à nos clients des données, algorithmes et logiciels en tant que services (DaaS/SaaS) dans le cloud Viridien.
En Transition Énergétique, nous proposons des services et technologies dédiés notamment au stockage et à la surveillance du gaz carbonique (CCUS), à la géothermie, aux sciences de l'environnement et aux minéraux et mines. Le CCUS en particulier, qui représente un marché potentiel considérable, est un des principaux catalyseurs pour réduire l'empreinte carbone. Nombreuses sont les compagnies d'énergie qui planifient d'importants projets CCUS et incorporent désormais l'application de ces technologies dans leur développement. Avec le CCUS, les énergies à faible émission de carbone, telle l'hydrogène, nécessiteront également un stockage et une surveillance long terme. Ces nouveaux business requièrent une compréhension détaillée du sous-sol, domaine dans lequel Viridien excelle, au travers de ses technologies de pointe, de son expertise approfondie et de sa bibliothèque de données.
proposer les avantages de sa technologie sur le marché à fort potentiel de la Surveillance et de l'Observation, depuis la surveillance de l'état des infrastructures et des ouvrages (SHM) aux solutions associées à la transition énergétique (CCUS notamment) et à l'observation des phénomènes naturels. Ces activités sont opérées au travers du sous-groupe Sercel.
Avant l’adoption d’IFRS 15, le chiffre d'affaires de préfinancement des études Earth Data était reconnu par le Groupe à l’avancement sur la durée de réalisation du contrat. Depuis l’entrée en vigueur d’IFRS 15, le Groupe reconnaît ce chiffre d’affaires à la livraison des données finales traitées.
Pour les besoins de son reporting interne, le groupe Viridien continue d’utiliser la méthode pré-IFRS 15 pour la reconnaissance du chiffre d’affaires de préfinancement. Le Management considère en effet que cette méthode, en faisant coïncider au fil du temps le chiffre d'affaires avec les activités et les ressources mises en œuvre pour le développer, permet un meilleur suivi de l’avancement des études Earth Data et une comparaison plus aisée d’une période à l’autre.
Dans ce contexte, le groupe Viridien a ainsi décidé de présenter ses résultats de deux façons distinctes :
D’autres sociétés peuvent présenter les données des activités différemment. Les données des activités ne mesurent pas la performance financière en IFRS et ne doivent pas être considérées comme une alternative ni au chiffre d’affaires, ni au résultat d’exploitation, ni à toute autre mesure de performance comme indicateurs de notre performance d’exploitation ou d’autres mesures de performance présentées en IFRS.
En complément du résultat d’exploitation, le résultat avant charges d’intérêts et d’impôts (« EBIT ») peut être utilisé comme un indicateur de performance pour les secteurs par le management en raison d’une part significative de nos activités gérées au travers de nos sociétés mises en équivalence. L’EBIT correspond au résultat d’exploitation, plus le résultat des sociétés mises en équivalence.
L’EBITDAs est défini comme le résultat net avant charges financières, impôts, résultat des sociétés mises en équivalence, dépréciations, amortissements nets de ceux capitalisés dans la bibliothèque Earth Data, et coût des paiements en actions aux salariés et dirigeants. Le coût des paiements en actions inclut le coût des stock-options et des attributions d’actions gratuites sous conditions de performance. L’EBITDAs est présenté comme une information complémentaire car c’est un agrégat utilisé par certains investisseurs pour déterminer les flux liés à l’exploitation et la capacité à rembourser le service de la dette et à financer les investissements nécessaires.
Les ventes internes analytiques entre les secteurs d’activité sont effectuées aux prix du marché. Elles correspondent principalement à des ventes de matériels effectuées par le secteur Équipement pour les secteurs Acquisition de Données Contractuelles. Ces revenus inter-secteurs et le résultat opérationnel en découlant sont éliminés en consolidation et présentés dans la colonne « Éliminations et autres ».
Le résultat d’exploitation et l’EBIT incluent des éléments exceptionnels qui sont mentionnés s’ils sont significatifs. Les frais de siège qui couvrent principalement les activités de direction, de financement et d’administration juridique et fiscale sont inclus dans la colonne « Éliminations et autres » dans les tableaux qui suivent. Le Groupe ne présente pas d’éléments du résultat financier par secteur d’activité dans la mesure où ces indicateurs sont suivis au niveau du Groupe.
Les actifs identifiables sont ceux utilisés dans l’activité de chaque secteur d’activité. Les actifs non affectés aux activités et ceux du siège sont relatifs aux « Participations et autres immobilisations financières » et « Trésorerie et équivalents de trésorerie » dans les états de situation financière consolidés. Le Groupe ne présente pas ces actifs par zone géographique.
Les capitaux employés représentent le total des actifs hors « Trésorerie et équivalents de trésorerie », moins (i) les « Passifs courants » hors « Concours bancaires » et « Dettes financières court terme » et (ii) les passifs non courants hors « Dettes financières ».
Les tableaux ci-après permettent de passer du référentiel « données des activités » au référentiel « données publiées ».
En millions de dollars US sauf pour les actifs et les capitaux employés en milliards de dollars US
| 2024 | DDE | SMO | Éliminations et autres (b) | Données des activités | Ajustements IFRS 15 | Total consolidé / Données IFRS |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires tiers | 786,6 | 330,0 | - | 1 116,6 | 94,7 | 1 211,3 |
| Chiffre d’affaires inter-secteur | - | 10,8 | (10,8) | - | - | - |
| Chiffre d’affaires total | 786,6 | 340,8 | (10,8) | 1 116,6 | 94,7 | 1 211,3 |
| (68,8) | (56,4) | 0,6 | (124,5) | - | (124,5) |
|---|---|---|---|---|---|
| (197,1) | - | - | (197,1) | (64,3) | (261,4) |
|---|---|---|---|---|---|
| 204,5 | (43,0) | (48,4) | 113,0 | 30,4 | 143,5 |
|---|---|---|---|---|---|
| 455,9 | 14,0 | (48,3) | 421,6 | 94,7 | 516,4 |
|---|---|---|---|---|---|
| (0,2) | - |
|---|---|
| 204,3 | (43,0) | (48,7) | 112,6 | 30,4 | 143,0 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 18,4 | 14,5 | - | 32,9 | - | 32,9 |
|---|---|---|---|---|---|
| 252,1 | - | - | 252,1 | - | 252,1 |
|---|---|---|---|---|---|
| 1,6 | 0,4 | - | 2,0 | - |
|---|---|---|---|---|
| 2023 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| DDE | SMO | Éliminations et autres (b) | Données des activités | Ajustements IFRS 15 | Total consolidé / Données IFRS | ||
| Chiffre d’affaires tiers | 672,0 | 452,9 | - | 1 124,9 | (49,4) | 1 075,5 | |
| Chiffre d’affaires inter-secteur | - | - | - |
(a) Dont (26,8) millions de dollars US de dépréciation pour perte de valeur principalement sur le segment SMO.
(b) La colonne « Éliminations et autres » inclut des frais de siège d’un montant de (31,7) millions de dollars US.
(c) Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles comprennent des coûts de développement capitalisés en études Earth Data de (16,6) millions de dollars US.
(d) Les capitaux employés des activités abandonnées sont compris dans la colonne « Éliminations et autres ».
| 672,0 | 452,9 | - | 1 124,9 | (49,4) | 1 075,5 |
|---|---|---|---|---|---|
| (57,9) | (32,0) | (1,6) | (91,5) | - | (91,5) |
|---|---|---|---|---|---|
| (183,3) | - | - | (183,3) | 30,2 | (153,1) |
|---|---|---|---|---|---|
| 138,9 | 26,3 | (27,0) | 138,2 | (19,2) | 119,0 |
|---|---|---|---|---|---|
| 366,3 | 58,6 | (24,5) | 400,4 | (49,4) | 351,0 |
|---|---|---|---|---|---|
| 0,8 | - | (2,8) | (2,0) | - | (2,0) |
|---|---|---|---|---|---|
| 139,7 | 26,3 | (29,8) | 136,2 | (19,2) | 117,0 |
|---|---|---|---|---|---|
| 40,5 | 19,9 | 0,5 | 60,9 | - | 60,9 |
|---|---|---|---|---|---|
| 171,1 | - |
|---|---|
| Zone géographique | 2024 (en millions de US$) | 2023 (en millions de US$) |
|---|---|---|
| Etats-Unis | 238,8 | 31,8% |
| Montant | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Capitaux employés | 1,5 | 0,5 |
| Total actif | 1,9 | 0,7 |
(a) Dont (36,6) millions de dollars US de dépréciation pour perte de valeur sur le segment DDE.
(b) La colonne « Éliminations et autres » inclut des frais de siège d’un montant de (27,5) millions de dollars US.
(c) Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles comprennent des coûts de développement capitalisés de (15,4) millions de dollars US.
| Norvège | 96,6 | 12,3% |
|---|---|---|
| France | 182,6 | 24,3% |
| Brésil | 16,6 | 2,2% |
| Royaume-Unis | 124,3 | 16,6% |
| Autres Zones géographiques non significatives individuellement | 38,3 | 5,1% |
| Total | 750,2 | 100% |
L’analyse des frais en recherche et développement se présente comme suit :
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Frais de recherche et développement | (56,7) | (61,2) |
| Frais de développement capitalisés | 15,5 | 16,8 |
| Dépenses de recherche et développement | (41,2) | (44,4) |
| Aide à la recherche constatée en résultat | 23,4 | 18,3 |
| Coûts nets de recherche et de développement | (17,8) | (26,1) |
Les coûts de recherche et développement se rapportent principalement :
| 31 décembre | 2024 | 2023 | |
|---|---|---|---|
| Dépréciation d’actifs | (25,8) | - | |
| Coûts de restructuration | (7,8) | (0,9) | |
| Variation des provisions pour restructuration | (11,5) | (0,3) | |
| Autres charges de restructuration | 4,6 | - | |
| Dépréciations exceptionnelles et charges de restructuration, nettes | (40,5) | (1,2) | |
| Autres produits (charges) | (19,0) | (0,3) | |
| Gains (pertes) de change sur contrats de couverture | 0,7 | (1,5) | |
| Plus (moins) values sur cessions d’actifs | (0,1) | 1,6 | |
| Autres produits (charges) – net (a) | (58,9) |
Au 31 décembre 2024, les autres produits et charges sont une charge de (58,9) millions de dollars US. Ils sont composés principalement :
Au 31 décembre 2023, les autres produits et charges sont une charge de (1,4) millions de dollars US. Ils sont composés principalement :
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Charges d’intérêt relatives aux dettes financières | (97,8) | (94,9) |
| Charges d’intérêts liées aux contrats de locations | (11,6) | (8,4) |
| Produits financiers sur la trésorerie |
(97,2)
(95,3)
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
| Gains et pertes de change, nets | 2,0 | (1,0) |
| Autres produits (charges) financiers nets | 1,7 | (2,8) |
| Autres produits (charges) financiers | 3,7 | (3,8) |
Au 31 décembre 2024, les autres produits et charges financiers représentaient un gain de 3,7 millions de dollars US, dont :
Au 31 décembre 2023, les autres produits et charges financiers représentaient un gain de (3,8) millions de dollars US, dont :
brésilien, à la livre sterling anglaise, à la couronne norvégienne et au yuan chinois
Produit (charge) d’impôt
VIRIDIEN SA et ses filiales calculent l’impôt sur les bénéfices conformément aux législations fiscales des nombreux pays où le Groupe opère. Les régimes fiscaux et les taux d’impôt en vigueur varient largement d’une législation à l’autre.
En millions de dollars US
| 31 décembre | |||
| 2024 | 2023 | ||
| Charge courante | (26,6) | (12,2) | |
| Ajustements sur la charge d’impôt reconnue dans la période pour les périodes antérieures | 0,4 | 0,7 | |
| Impôts différés – différences temporelles nées sur l’exercice | 11,4 | (4,9) | |
| Impôts différés reconnus dans la période pour les périodes antérieures | 1,4 | 2,4 | |
| Produit (charge) d’impôt total | (13,4) | (14,0) |
Preuve d’impôt
La réconciliation entre le produit (charge) d’impôt dans le compte de résultat et le produit (charge) d’impôt théorique est présentée ci-dessous :
| En millions de dollars US | 2024 |
|---|---|
| 36,7 | 5,9 | ||
|---|---|---|---|
| Impôts | (13,4) | (14,0) | |
| Résultat avant impôt des activités poursuivies | 50,1 | 19,9 | |
| Résultat des mises en équivalence (a) | (0,5) | (2,0) | |
| Base imposable théorique | 49,6 | 17,9 | |
| Taux d’impôt applicable en France | 25,83% | 25,83% | |
| Impôt théorique | (12,8) | (4,6) | |
| Différences sur les impôts : | |||
| Écarts de taux entre le taux français et les taux étrangers (b) | 12,5 | 2,9 | |
| Ajustements sur la charge d’impôt courante reconnue dans la période pour les périodes antérieures | 0,4 | 0,7 | |
| Ajustements sur la charge d’impôt différé reconnue dans la période pour les périodes antérieures (C) |
| Augmentation ou diminution des actifs d'impôts différés reconnus antérieurement sur des sociétés étrangères (d) | 12,8 | 10,9 |
|---|---|---|
| Autres différences permanentes, dont retenues à la source (e) | (22,0) | (11,1) |
| Impôts différés non reconnus sur les pertes et autres éléments de l’exercice (f) | (12,4) | (16,7) |
| Impôts différés non reconnus sur les pertes et autres éléments antérieurs (g) | 6,8 | 1,5 |
| Impôts | (13,4) | (14,0) |
(a) En 2023, correspond principalement à la perte de la période sur la quote-part détenue par le groupe dans Argas jusqu'à la date de sa cession.
(b) Correspond principalement à la différence de taux de la France avec, respectivement, les États-Unis et la Norvège en 2024, et les États-Unis, le Royaume-Uni, la Norvège et le Brésil en 2023.
(c) Correspond à des régularisations d'impôts différés sur les périodes antérieures aux États-Unis et au Royaume-Uni en 2024 et au Canada, Norvège et Royaume-Uni en 2023.
(d) Correspond principalement à la réévaluation des impôts différés actifs constatés sur les pertes aux États-Unis et au Royaume-Uni en 2024 et 2023.
(e) L'augmentation est principalement liée à des retenues d'impôt à la source supplémentaires en 2024 par rapport à 2023 sur les contrats étrangers.
(f) Correspond notamment à l’impôt différé non reconnu sur les déficits fiscaux créés au cours de l’exercice par le groupe fiscal français compte tenu des incertitudes à court et moyen terme et des perspectives d’utilisation de ces déficits sur la base des dernières planifications fiscales révisées en 2024, et par les groupes fiscaux français et US en 2023.
| Total impôts différés actifs | 43,6 | 29,9 |
|---|---|---|
| Total impôts différés passifs | (18,4) | (24,3) |
| Total impôts différés, net | 25,2 | 5,6 |
| 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Provisions non déductibles (y compris provisions pour retraite et participation) | 3,5 | 3,4 |
| Immobilisations corporelles | (7,0) | (4,5) |
| Effets des variations des taux de change non reconnus en résultat | (6,2) | (4,1) |
| Études Earth Data (y compris revenus différés) | (22,5) | (33,6) |
| Actifs réévalués dans le cadre d’une acquisition | (15,9) |
| 15,6 | 6,4 | |
|---|---|---|
| Autres revenus différés | - | - |
| Crédits d’impôts recherche | 32,0 (a) | 9,8 |
| Autre | 10,1 | 5,9 |
| Total impôts différés actifs nets des impôts différés (passifs) sur différences temporelles | 9,7 | (34,5) |
| Reports fiscaux déficitaires activés | 15,5 | 40,1 |
| Total impôts différés actifs nets des impôts différés (passifs) | 25,2 | 5,6 |
(a) Principalement en lien avec les États-Unis, en raison de l'utilisation des pertes et de l'amélioration des prévisions de bénéfices futurs.
En millions de dollars US
| France | Pays étrangers | Total (a) |
|---|---|---|
| Impôts différés actifs nets (passifs) sur différences temporelles | - | 9,7 |
| 9,7 | - | 15,5 | 15,5 |
|---|---|---|---|
| Total | - | 25,2 | 25,2 |
(a) Les impôts différés reconnus sur les déficits fiscaux sont indéfiniment recouvrables. De plus, des montants relatifs aux crédits d'impôt R&D sont principalement reconnus aux États-Unis où la durée d'utilisation peut aller jusqu'à 20 ans.
(b) Voir note 1.4.6 des états financiers consolidés sur la méthode de reconnaissance des impôts différés actifs.
(c) La position nette totale de 25,2 millions de dollars US inclut un actif d'impôt différé net de 47,1 millions de dollars US lié aux États-Unis.
| En millions de dollars US | France | Pays étrangers | Total |
|---|---|---|---|
| Reports déficitaires à échéance 2025 | - | 5,1 | 5,1 |
| Reports déficitaires à échéance 2026 et au-delà | - | 110,0 | 110,0 |
| Reports déficitaires utilisables sans limite | 2 322,3 | 185,6 | 2 507,9 |
| Total | 2 322,3 | 300,7 | 2 623,0 |
L'analyse de l'évolution des impôts sur les bénéfices à payer est la suivante :
Les impôts sur les bénéfices à payer au 31.12.2024 s'élèvent à 20,4 millions de dollars US, contre 12,5 millions de dollars US au 31.12.2023. L'augmentation est principalement due à une provision d'impôt courant plus élevée cette année par rapport à l'année précédente, en raison de l'amélioration de la rentabilité dans certaines juridictions.
En juin 2004, Veritas do Brasil Ltda a introduit une action déclaratoire pour reconnaître qu'il n'y a pas de taxe ISS sur les licences Earth Data et demander le remboursement des sommes indûment payées dans le passé, pour un montant de 3,0 millions de dollars. Ces montants sont entièrement dépréciés. Veritas do Brasil Ltda a obtenu une décision définitive en sa faveur dans l'action déclaratoire en février 2014, mais en février 2016, la municipalité a déposé une action en annulation pour faire annuler la décision favorable de l'action déclaratoire, en se basant sur deux arguments : i) sur le bienfondé du remboursement et ii) sur le remboursement approuvé. La position n'est toujours pas finalisée.
Le procès a commencé le 22 août 2024. Après le vote du juge rapporteur, qui a rejeté la demande de la municipalité concernant le fond mais a demandé les lettres des clients pour le remboursement, le juge a demandé un report pour effectuer une analyse plus approfondie du dossier. Le jugement a repris en octobre 2024, mais le tribunal a décidé de transformer le procès en diligences, car l'un des juges vérifie notre premier argument de prescription (SOL). La municipalité sera notifiée pour commenter le point soulevé.
Veritas do Brasil Ltda a participé en novembre 2009 à un programme de divulgation et de règlement volontaire, permettant aux entreprises de régler d'anciennes dettes en échange d'un abattement total des pénalités et d'une remise des intérêts, à condition qu'elles abandonnent les litiges en cours. L'IRS brésilien a émis un avis d'imposition infligeant une pénalité pour la non-reconnaissance de la demande de compensation qui a réglé les dettes ultérieurement incluses dans Refis. Le 24 juin 2019, Veritas do Brasil Ltda a été notifiée de la décision de première instance défavorable. Le 24 juillet 2019, Veritas do Brasil Ltda a interjeté appel de cette décision. Étant donné que Veritas do Brasil Ltda dispose de toute la documentation nécessaire, le risque (2,1 millions de dollars US) est considéré comme faible et n'a pas été provisionné. Aucune mise à jour en 2024.
Pour mener à bien ses activités, CGG do Brasil Participações Ltda affrète des navires sismiques équipés auprès d'entités étrangères et engage un prestataire de services spécialisé pour exploiter l'équipement à bord de ces navires dans le but de collecter et de traiter des données sismiques. Cela est considéré comme un contrat fractionné : affrètement + services, mais l'argument principal de l'IRS est que les contrats avec les sociétés étrangères portent exclusivement sur la fourniture de services d'étude sismique et de traitement des données sismiques et que, par conséquent, ces taxes devraient s'appliquer.
Le 18 juillet 2013, CGG Brésil a reçu deux avis d'imposition dans lesquels les autorités fiscales réclament le paiement de la retenue à la source (WHT) (5 millions de dollars US) et de la CIDE sur les paiements d'affrètement effectués en 2009. L'affaire CIDE est clôturée après que CGG ait participé à un programme d'amnistie. Dans le dossier WHT, CGG a perdu au niveau administratif, mais la dernière décision administrative a fait usage du vote décisif, ce qui est interdit par la loi. CGG a déposé un recours en mandamus pour annuler la décision administrative et a gagné en première instance. L'IRS a fait appel. Aucune provision n'est comptabilisée car CGG do Brasil Participações Ltda considère que le risque n'est pas probable.
En 2016, un nouvel audit a été effectué pour l'année fiscale 2013. CGG do Brasil Participações Ltda a reçu des redressements fiscaux le 20 décembre 2017, pour des montants de 10,4 millions de dollars US pour la retenue à la source et de 7,6 millions de dollars US pour la CIDE. L'affaire de la retenue à la source a été jugée en faveur de CGG et est maintenant close. CGG a gagné en première instance dans l'affaire CIDE, mais a perdu lors du second appel administratif. CGG a déposé un recours en annulation, avec la garantie de la dette, et a perdu la décision judiciaire de première instance. CGG a fait appel et attend une décision. Aucune provision n'est comptabilisée car CGG do Brasil Participações Ltda considère que le risque n'est pas probable.
En 2021 et 2022, CGG do Brasil Participações Ltda a fait l'objet d'un audit concernant la retenue à la source et la CIDE sur les contrats d'affrètement et de services pour 2018. L'IRS a clôturé l'audit et, le 10 janvier 2023, CGG a reçu des avis d'imposition concernant des paiements effectués en 2018 pour la WHT sur l'affrètement de 0,7 million de dollars US et la CIDE sur l'affrètement de 11,4 millions de dollars US. Le 9 février 2023, CGG a présenté son appel. Le 2 octobre 2024, la décision de première instance a été défavorable à CGG et, le 5 décembre 2024, CGG a fait appel. Aucune provision n'est comptabilisée car CGG do Brasil Participações Ltda considère que le risque n'est pas probable.
de cesser de le payer à l'avenir et de récupérer les montants montant du remboursement de 5,4 millions de dollars, car le indûment payés de 2015 à 2020, pour un montant de 2 millions de dollars US. Le 23 juillet 2020, une injonction a été accordée pour commencer à exclure l'ISS de la base du PIS/COFINS, suspendant ainsi sa responsabilité (0,9 million de dollars US ont été exclus à ce jour). CGG a gagné dans les deux instances. En octobre 2022, CGG a déposé un recours spécial pour discuter de la limitation du remboursement établie par la décision, et l'IRS a interjeté appel, tant en appel spécial qu'extraordinaire. Le procès est suspendu jusqu'à ce qu'une décision finale soit rendue par la Cour suprême sur l'affaire de répercussion générale - RE n.º 1.233.096.
Aucune créance n'a été comptabilisée en ce qui concerne les 2 millions de dollars à ce jour, car le Groupe estime que la Cour suprême pourrait réduire les droits liés aux remboursements.
Bien que l'IRS ait publié une action déclaratoire précisant qu'aucune retenue à la source ne devrait s'appliquer aux services entre le Brésil et la France, CGG a perdu dans les deux instances.
CGG do Brasil Participações Ltda a déposé un recours en mandamus pour exclure la PIS/COFINS de sa propre base. CGG do Brasil Participações Ltda a demandé de cesser de la payer à l'avenir et de récupérer les montants indûment payés de 2015 à 2020, soit un montant de 5,4 millions de dollars US. CGG a gagné en première instance et a perdu en appel. À partir de ce moment, tous les montants en jeu pour l'exclusion future de la PIS/COFINS de leur propre base sont déposés judiciairement (3,5 millions de dollars US de dépôts à ce jour). En août 2021, CGG a interjeté appel auprès de la Cour supérieure de justice et de la Cour suprême.
Le procès est suspendu jusqu'à ce qu'une décision finale soit rendue par la Cour suprême sur l'affaire de répercussion générale - RE n.º 1.233.096.
Les autorités fiscales péruviennes ont imposé des retenues à la source supplémentaires sur les services techniques pour les années 2012 et 2013 à CGG Land (U.S.) Inc. Sucursal del Peru, pour un montant de 17,8 millions de dollars US (intérêts compris). La société a contesté cette nouvelle cotisation. En août 2024, la Cour a rendu une résolution indiquant que l'affaire a été clôturée sans ajustement.
La ventilation des effectifs du Groupe (incluant les activités abandonnées) est la suivante :
| 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Personnel statut France | 953 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| 2 425 | 2 539 | |
| Total | 3 378 | 3 515 |
Le total des coûts de personnel employé s’élevait à 395,4 millions de dollars US en 2024.
Le total des coûts de personnel employé s’élevait à 383,2 millions de dollars US en 2023 (ou 382,7 millions de dollars US hors Activité d'Acquisition de Données Contractuelles, Plan Viridien 2023, GeoSoftware et Smart Data Solutions).
Le tableau ci-dessous récapitule les jetons de présence des administrateurs ainsi que la rémunération du Directeur Général.
| 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Avantages des employés à court terme versés (a) | 1 871 099 | 1 854 166 |
| Rémunération(s) allouée(s) aux administrateurs | 458 990 | 448 294 |
| Avantages des employés postérieurs à l’emploi – retraite (b) | 15 106 | 14 247 |
| Paiements fondés sur des actions (c) | 416 559 | 390 532 |
(ii) si le taux d’atteinte moyen est égal ou supérieur à 80 % et inférieur à 90 %, l’indemnité contractuelle de rupture sera due à hauteur de 50 % de son montant ;
(iii) si le taux d’atteinte moyen est égal ou supérieur à 90 %, l’indemnité contractuelle de rupture sera due linéairement entre 90 et 100 % de son montant.
Sophie ZURQUIYAH bénéficie, depuis sa nomination en 2018 en qualité de Directeur Général, d'une indemnité contractuelle de rupture en cas de cessation de son mandat social. Dans le cadre de son renouvellement par le Conseil d'administration en date du 05 mai 2022, cette indemnité a été maintenue dans les termes et conditions suivants :
Sophie Zurquiyah bénéficie d’une indemnité contractuelle de rupture en cas de révocation, et en cas de non-renouvellement de mandat intervenant dans les douze mois suivant un changement de contrôle, en l’absence de toute situation d’échec caractérisée par la non-réalisation des conditions de performance décrites ci-dessous ;
Aucun versement ne saurait avoir lieu en cas de faute grave ou lourde, quel que soit le motif de départ.
Le versement de l’indemnité spéciale de rupture dépendra du taux moyen d’atteinte des objectifs relatifs à la part variable annuelle de la rémunération de Sophie Zurquiyah réalisés au titre des trois derniers exercices clos avant la date de départ, selon la règle suivante :
(i) si le taux d’atteinte moyen est inférieur à 80 %, aucune indemnité contractuelle de rupture ne pourra être versée ;
Il est précisé que le Conseil d’administration devra constater, préalablement au versement de l’indemnité spéciale de rupture, (i) que les conditions de performance décrites ci-dessus sont bien remplies et (ii) que l’indemnité contractuelle de rupture est conforme aux dispositions du Code AFEP MEDEF en vigueur à la date du départ de l’intéressé.
Les coentreprises et entreprises associées du groupe Viridien appartiennent majoritairement à l’activité d’Acquisition de Données Contractuelles Terrestre et Marine.
Le tableau suivant présente les transactions avec nos coentreprises et nos entreprises associées.
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Coentre-prises (a) |
| Total | Coentre-prises (a) | Entreprises associées (b) | Total | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventes de matériel géophysique | - | - | - | - | 0,7 | 0,7 |
| Locations de matériel et prestations de conseil | - | - | - | - | - | - |
| Produits | - | - | - | - | 0,7 | 0,7 |
| Autres produits et charges | (0,6) | - | (0,6) | - |
| Coût des ventes | (0,6) | ||
|---|---|---|---|
| Autres produits (charges) financiers | 0,5 | ||
| Créances commerciales et contrats d’intermédiaire | 0,2 | 1,6 | |
| Créances et actifs | 0,2 | 1,6 | |
| Dettes fournisseurs et contrats d’intermédiaire |
(a) Correspond principalement à des transactions liées avec une société mise en équivalence de l'activité d'Acquisition de Données Marine en cours de liquidation en 2024 et 2023.
(b) Au 31 décembre 2023, notre participation dans Argas (49%) a été cédée au Group Taqa (note 8). Aucune facilité de paiement ou prêt n’a été accordé au Groupe par les actionnaires pendant les deux dernières années.
Avant variation du besoin en fonds de roulement, la trésorerie nette générée par les opérations d’exploitation s’est élevée à 518,0 millions de dollars US en 2024, en hausse comparée à 2023 (353,6 millions de dollars US). La variation du besoin en fonds de roulement a eu un impact négatif sur les flux de trésorerie provenant de l’exploitation de (61,2) millions de dollars US en 2024, en raison principalement de l'augmentation des créances due à des livraisons importantes dans le segment DDE en 2024.
En 2024, les amortissements et dépréciations incluaient (26,8) millions de dollars US de dépréciation pour perte de valeur dont :
Les plus ou moins-values de cession d'actifs s'élèvent à 3,7 millions de dollars, liées principalement à la plus-value de cession de 4,0 millions de dollars d’un bâtiment à Houston lié à l’activité SMO.
Les plus ou moins-values de cession d'actifs s'élèvent à 1,7 millions de dollars, liées principalement à la plus-value de cession de 2,4 millions de dollars de la participation dans la société Interactive Network Technologies Inc. et à la moins-value de cession de (1,6) millions de dollars de la participation dans la société Argas.
En 2024, nos quotes-parts dans Versal AS et dans Reservoir Evolution LLP ont généré respectivement une perte de (0,2) millions de dollars US et de (0,2) million de dollars US.
L’excédent de trésorerie issu des opérations d’exploitation s’est élevé à 456,7 millions de dollars US en 2024 contre 408,3 millions de dollars US en 2023.
Les flux nets de trésorerie affectés aux activités d'investissement se sont élevés à (286,0) millions de dollars US en 2024 comparé à (232,5) millions de dollars US en 2023.
En 2024, les investissements dans les études Earth Data ont augmenté de 81,0 millions de dollars US s'élevant à 252,1 millions de dollars US, en raison de l'étude Laconia à grande échelle visant à renforcer la position stratégique de Viridien en matière de données dans le golfe du Mexique (États-Unis).
En 2024, les produits nets de cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles s'élèvent à 6,8 millions de dollars US contre 0,4 millions de dollars US en 2023 (inclus la cession d'un bâtiment à Houston lié à l'activité SMO).
En 2024, le Groupe n'a pas réalisé d'acquisitions d'activités et d'actifs.
En 2023, le Groupe a versé un complément de prix de (1,8) millions de dollars US pour les activités Geocomp concernant le segment SMO.
En 2024, Viridien n'a réalisé aucune cession d'activité.
En 2023, le produit net de cession était de 6,2 millions de dollars US qui comprend :
Les variations des autres actifs non courants correspondent principalement aux valeurs mobilières de placement et dépôts long terme mis en nantissement dans le but de satisfaire à certaines exigences de garantie.
En 2024, le flux de trésorerie consommé par les opérations de financement comprenait principalement :
En 2023, le flux de trésorerie consommé par les opérations de financement comprenait principalement :
| Locations relatives aux Bureaux/Bâtiments | (23,9) | (31,3) |
|---|---|---|
| Bâtiment précédemment comptabilisé comme du crédit-bail (a) | (1,8) | (2,2) |
| Autres bureaux/bâtiments | (22,1) | (29,1) |
| Locations relatives aux Machines & Équipements | (31,8) | (25,7) |
| Total des flux de trésorerie au titre des contrats de location | (55,7) | (57,0) |
| Disponibilités et dépôts bancaires | 211,2 | 203,2 |
|---|---|---|
| Valeurs mobilières de placement et dépôts à terme | 90,5 | 123,8 |
| Total trésorerie et équivalents de trésorerie |
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les ses filiales. En 2024, les valeurs mobilières de placement et liquidités non disponibles s’élevant à 50,9 millions de dollars US au 31 décembre 2024, contre 44,2 millions de dollars US au 31 décembre 2023. Cette trésorerie correspond aux soldes de trésorerie et d’équivalents de trésorerie détenus par des filiales implantées dans des pays où le contrôle des changes ou des contraintes légales ne permettent pas de rendre disponibles ces montants de trésorerie pour une utilisation par le Groupe ou par l’une de ses filiales. La trésorerie mise en nantissement pour une durée supérieure à un an est comptabilisée pour 24,8 millions de dollars US en instruments financiers (note 7) et la trésorerie mise en nantissement pour une durée inférieure à un an est comptabilisée pour 14,2 millions de dollars US en disponibilités bloquées (note 4 dans les autres actifs courants).
| En millions de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 (a) |
|---|---|---|
| Résultat net – part du Groupe (A) | 49,8 | 12,9 |
| Effet dilutif | ||
| Actions ordinaires en circulation en début d’exercice (B) | 7 136 762 | 7 123 573 |
| Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période résultant de l’exercice d’options d’achat d’actions et livraison d’actions gratuites (C) | 14 445 | 7 962 |
| Nombre moyen pondéré d’actions propres (D) | (249) | (249) |
| Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation ((E) = (B) + (C) - (D)) |
| Nombre total d’actions potentielles liées aux plans d’options | - | - | |
|---|---|---|---|
| Nombre total d’actions potentielles liées aux plans d’attribution d’actions gratuites | 33 756 | 40 608 | |
| Nombre d’actions potentielles liées aux BSA | - | - | |
| Nombre moyen ajusté des actions potentielles liées aux instruments ayant un effet dilutif (F) | 7 184 713 | 7 171 894 | |
| Résultat net par action | – Base (A)/(E) | 6,97 | 1,81 |
| – Dilué (A)/(F) | 6,93 | 1,80 | |
| Résultat net provenant des activités poursuivies – part du Groupe | 35,1 | 0,6 | |
| – Résultat net par action, base | 4,91 | 0,08 | |
| – Résultat net par action, dilué | 4,89 | 0,08 |
| 14,7 | 12,3 | ||
|---|---|---|---|
| – Résultat net par action, base | 2,06 | 1,72 | |
| – Résultat net par action, dilué | 2,05 | 1,72 |
(a) Le calcul du résultat net par action de base et dilué de 2023 a été ajusté suite au regroupement d’actions prenant effet le 31 juillet 2024. Le nombre d’actions ordinaires émises a été ajusté rétrospectivement.
Néant.
Les filiales sont consolidées par intégration globale à partir de leur date d’acquisition lors de la prise de contrôle par le Groupe. Certaines sociétés mises en sommeil n’ont pas été listées ci-dessous. Le pourcentage d’intérêt correspond généralement au pourcentage de contrôle dans la Société.
| Numéro SIREN (a) | Nom des sociétés | Siège | % d’intérêt |
|---|---|---|---|
| 403 256 944 | CGG Services SAS | France | 100 |
| 413 926 320 | Geomar SAS |
| CGG Holding BV | Pays-Bas | 100 |
|---|---|---|
| CGG Services (Norway) AS | Norvège | 100 |
| CGG Services (UK) Limited | Royaume-Uni | 100 |
| CGG do Brasil Participações Ltda | Brésil | 100 |
| Veritas do Brasil Ltda | Brésil | 100 |
| CGG Mexico, SA de CV | Mexique | 100 |
| CGG Holding (US) Inc. | Delaware, États-Unis d’Amérique | 100 |
| CGG Services (US) Inc. |
| CGG Land (US) Inc. | Delaware, États-Unis d’Amérique | 100 |
|---|---|---|
| CGG Services (Canada) Inc. | Canada | 100 |
| CGG Services (Australia) Pty Ltd | Australie | 100 |
| CGGVeritas Services (b) Sdn Bhd | Brunei | 100 |
| PT CGG Services Indonesia (b) | Indonésie | 100 |
| CGG Services India Private Ltd | Inde | 100 |
| CGG Technology Services (Beijing) Co. Ltd | Chine | 100 |
| CGG Services (Singapore) Pte Ltd |
| CGG Services (Malaysia) Sdn Bhd | Malaisie | 100 | |
|---|---|---|---|
| CGG Vostok (c) | Russie | 100 | |
| 866 800 154 | Sercel Holding SAS | France | 100 |
| 378 040 497 | Sercel SAS | France | 100 |
| Concept Systems Limited | Royaume-Uni | 100 | |
| Sercel Inc. | Oklahoma, États-Unis d’Amérique | 100 | |
| Sercel GeoComp | Delaware, États-Unis d’Amérique | 100 | |
| Hebei Sercel-Junfeng Geophysical Prospecting Equipment Co. Ltd (b) |
| Sercel Singapore Pte Ltd | Singapour | 100 |
|---|---|---|
| De Regt Marine Cables BV | Pays-Bas | 100 |
(a) Le numéro SIREN est un numéro d’identification individuelle des sociétés en vertu de la loi française.
(b) Le groupe contrôle ces entités.
(c) Le chiffre d'affaires réalisé en 2024 représente moins de 1 % du chiffre d’affaires du Groupe Viridien.
Le Groupe ne consolide pas par intégration globale d’entité significative dont il détiendrait une part inférieure à la moitié des droits de vote.
Aucune filiale avec des participations ne donnant pas le contrôle ne contribue de façon significative aux activités, aux flux financiers et aux résultats consolidés du Groupe au 31 décembre 2024. La principale société détenue par Viridien et des intérêts minoritaires est la société Hebei Sercel-Junfeng Geophysical Prospecting Equipment Co. Ltd, filiale de Sercel SAS basée en Chine.
Le tableau suivant présente les honoraires des Commissaires aux Comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe :
| En milliers de dollars US | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| EY | ||
| Mazars | ||
| EY | ||
| Mazars |
| 1 | 660 |
|---|---|
| 2 | 915 |
| 3 | 1 643 |
| 4 | 940 |
| 1 | 28 |
|---|---|
| 2 | 3 |
| 3 | 26 |
| 4 | - |
| 1 | 47 |
|---|---|
| 2 | - |
| 3 | 29 |
| 4 | - |
| 1 | 270 |
|---|---|
| 2 | - |
| 3 | 60 |
| 4 | - |
| 1 | 2 006 |
|---|---|
| 2 | 918 |
| 3 | 1 758 |
| 4 | 940 |
(a) Les honoraires des autres prestations sont principalement liés aux honoraires au titre des informations extra-financières.
À l’Assemblée Générale de la société Viridien,
consolidés de la société Viridien relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée cidessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Risque identifié Comme indiqué dans la note 11 de l’annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2024, les écarts d’acquisition représentent une valeur nette de 1 082,8 millions de dollars US, répartis comme suit :
La direction s’assure, au moins une fois par an à la date de clôture, que la valeur comptable de ces écarts d’acquisition n’est pas supérieure à leur valeur recouvrable et ne présente pas de risque de perte de valeur. Les modalités du test de dépréciation mis en œuvre et les hypothèses retenues sont décrites dans la note 11 de l’annexe aux comptes consolidés. La détermination de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition repose très largement sur le jugement de la direction, notamment en ce qui concerne :
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) no 537/2014.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ciavant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Nos procédures ont ainsi consisté principalement à :
● le taux de croissance à long terme retenu pour la projection de ces flux.
derniers ont déterminé de manière indépendante des fourchettes acceptables de taux et ont examiné les taux retenus par la direction au regard de celles-ci.
Nous avons considéré l’évaluation des écarts d’acquisition comme un point clé de l’audit, en raison de leur importance dans les comptes et des estimations et jugements de la direction nécessaires, en particulier dans le contexte de la transition énergétique.
Nous avons également examiné le caractère approprié des informations relatives à l’évaluation des écarts d’acquisition qui sont présentées dans l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons notamment apprécié la cohérence des analyses de sensibilité présentées dans les comptes consolidés, en particulier en ce qui concerne le choix des variables et les hypothèses de variation. Nous avons de plus vérifié l’exactitude arithmétique de celles-ci.
Comme indiqué dans la note 10 de l’annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2024, la valeur nette comptable des études Earth Data s’élève à 455,8 millions de dollars US.
Comme indiqué dans le point 7 de la note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés, les études Earth Data regroupent les études sismiques pour lesquelles une licence d’utilisation est cédée aux clients de façon non exclusive. L’ensemble des coûts liés à l’acquisition des données, au traitement et à la finalisation des études est comptabilisé en immobilisations incorporelles. Les études Earth Data sont valorisées sur la base de ces coûts, déduction faite des amortissements cumulés, ou à leur valeur recouvrable si cette dernière est inférieure.
La direction s’assure à la clôture annuelle, ou plus fréquemment en cas d’indice de perte de valeur, que la valeur comptable des études Earth Data n’est pas supérieure à leur valeur recouvrable. L’évaluation de la valeur recouvrable des études Earth Data repose très largement sur le jugement de la direction, notamment en ce qui concerne les prévisions de ventes futures.
À ce titre, et comme indiqué dans la note 10 de l’annexe aux comptes consolidés, une perte de valeur a été enregistrée à hauteur de 0,2 million de dollars US au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Compte tenu des éléments ci-dessus, nous avons considéré l’évaluation des études Earth Data comme un point clé de l’audit.
Les actifs d’impôts différés figurent au bilan des comptes consolidés au 31 décembre 2024 pour une valeur nette de 43,6 millions de dollars US.
Comme indiqué dans le point 6 de la note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés, les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que lorsque leur recouvrement est jugé suffisamment probable du fait de bénéfices taxables futurs ou lorsque les pertes reportables pourront être imputées sur les différences temporelles imposables.
Nous avons considéré la recouvrabilité des actifs d’impôts différés comme un point clé de l’audit en raison des estimations et jugements de la direction nécessaires à l’appréciation du caractère recouvrable.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué no 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen. Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Notre réponse déductibles, déficits fiscaux et crédits d’impôts reportables existants, avant leur expiration si applicable ; des principales données et hypothèses sur lesquelles se fondent les prévisions de résultats taxables sous-tendant la recouvrabilité des actifs d’impôts différés. Nous avons en particulier examiné la cohérence de ces données et hypothèses avec les prévisions approuvées par la direction.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Viridien par votre assemblée générale du 15 mai 2003 pour le cabinet Forvis Mazars SA et du 29 juin 1977 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2024, le cabinet Forvis Mazars SA était dans la vingt-deuxième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la quarante-huitième année (dont quarante-quatre années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé).
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) no 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense, le 5 mars 2025
| En millions d’euros | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
| Valeur brute | 10 056,6 | ||
| Amortissements et dépréciations | (7 707,6) | ||
| Valeur nette | 2 349,0 | 2 167,6 | |
| ACTIF IMMOBILISE | |||
| Immobilisations incorporelles | 3 | 26,1 | (25,8) |
| Valeur nette | 0,3 | 0,4 | |
| Autres immobilisations incorporelles | 26,1 | (25,8) |
| Constructions | 0,1 | (0,1) | ||
|---|---|---|---|---|
| Autres immobilisations corporelles | 0,2 | (0,1) | 0,1 | 0,1 |
| Immobilisations en cours | - |
| 4 | 10 030,2 | (7 681,6) | 2 348,6 | 2 167,1 |
|---|---|---|---|---|
| Participations | 9 160,0 | (7 681,6) | 1 478,4 | 1 251,6 |
| Créances rattachées à des participations | 864,6 | - | 864,6 | 910,6 |
| Autres titres immobilisés | - | - | - | - |
| Prêts | - | - | - | - |
| Autres immobilisations financières | - | - | - | - |
| 291,3 | (13,6) | 277,7 | 436,5 | |
|---|---|---|---|---|
| Avances & acomptes versés sur commandes | 0,9 | - | 0,9 | 0,8 |
| Créances | 112,8 | (0,9) | 111,9 | 227,8 |
| Créances clients et comptes rattachés | 5 | 20,5 | - | 20,5 |
| 12,7 | Autres créances d’exploitation | 2,3 |
| Valeurs mobilières de placement et créances assimilées | 10 | 20,1 | (12,7) | 7,4 | 21,7 |
|---|---|---|---|---|---|
| Instruments de Trésorerie Actif | 3,5 | - | 3,5 | 1,9 | |
| Disponibilités | 154,0 | - | 154,0 | 184,3 | |
| Comptes de régularisation actif | 14 | 50,0 | - |
| 31 déc. 2023 | 31 déc. 2024 | Avant affectation du résultat | Après affectation du résultat | |
|---|---|---|---|---|
| Total actif | 10 397,9 | (7 721,2) | 2 676,7 | 2 638,3 |
| Capital | 7,1 | 7,2 | 765,3 | 765,3 |
| Primes d’émission, d’apport et de conversion | 500,3 | 500,3 |
En millions d’euros
| 0,2 | 0,2 | 0,2 |
|---|---|---|
| 7,1 | 7,1 | 7,1 |
|---|---|---|
| 6,1 | 6,2 | 6,2 |
|---|---|---|
| 244,0 | 150,1 | 244,0 |
|---|---|---|
| 184,6 | 93,9 | - |
|---|---|---|
| 0,4 | 0,4 | 0,4 |
|---|---|---|
| 2,2 | 7,7 | 7,7 |
|---|---|---|
| 0,9 | 1,0 | 1,0 |
|---|---|---|
| 1 640,7 | 1 819,2 | 1 819,2 |
|---|---|---|
| 9 | 1 027,4 | 1 055,9 | 1 055,9 |
|---|---|---|---|
| - | - | - |
|---|---|---|
| 11 | 23,4 | 16,7 |
|---|---|---|
| 12 | 4,4 | 4,0 | 4,0 |
|---|---|---|---|
| 1,5 | 1,2 | 1,2 |
|---|---|---|
| 13 | 584,0 | 741,4 | 741,4 |
|---|---|---|---|
| 14 | 83,9 | 46,1 | 46,1 |
|---|---|---|---|
| 2 676,7 | 2 638,3 | 2 638,3 |
|---|---|---|
En millions d’euros
Notes
| 34,9 | 25,4 |
|---|---|
| 16 | 34,9 | 25,4 |
|---|---|---|
| (40,2) | (28,3) |
|---|---|
| (0,9) | (0,9) |
|---|---|
| (10,1) | (10,1) |
|---|---|
| (0,3) | (1,0) |
|---|---|
| Résultat d’exploitation | (16,7) | (14,7) |
|---|---|---|
| Gains (pertes) de change | (17,8) | 11,8 |
| Dividendes reçus des filiales | 37,4 | 94,0 |
| Autres produits (charges) financiers | 110,4 | 109,4 |
| Intérêts financiers | (134,8) | (132,8) |
| Dotations aux provisions | (100,4) | (10,3) |
| Reprises sur provisions |
| 305,9 | 61,5 | |
|---|---|---|
| Résultat courant | 18 | |
| 200,7 | 133,6 | |
| Résultat net des cessions d’actifs | (0,1) | (30,3) |
| Dotations pour dépréciation et provisions exceptionnelles | (1,0) | - |
| Reprises sur dépréciations et provisions exceptionnelles | - | 1,8 |
| Autres éléments exceptionnels | 1,4 | (4,9) |
| Résultat exceptionnel | 19 | 0,3 |
| (33,4) | Impôts sur les bénéfices | 20 |
| En millions d’euros | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
| Exploitation | Résultat net | 184,6 | 93,9 |
| Dividendes reçus non cash | (37,3) | (93,6) | |
| Amortissements et provisions | 0,2 | 0,2 | |
| (Plus) ou moins-values de cessions d’actifs | - | 30,3 |
| (204,7) | (53,2) |
|---|---|
| 18 | 86,4 | 87,4 |
|---|---|---|
| (45,4) | (43,2) |
|---|---|
| (16,2) | 21,8 |
|---|---|
| (7,8) | (0,2) |
|---|---|
| (7,9) | 27,2 |
|---|---|
| 6,6 | 1,1 |
|---|---|
| 4,3 | (4,4) |
|---|---|
| (21,0) | 45,5 |
|---|---|
| Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles | - | - |
|---|---|---|
| Acquisition de participations | - | (0,1) |
| Total investissement | - | (0,1) |
| Valeurs de cessions des actifs | - | 2,5 |
| Remboursement de prêts | 0,5 | 0,1 |
| Attribution de prêts | (0,9) | (1,5) |
| Charges d’intérêts payées | 9 | |
|---|---|---|
| Nouveaux emprunts | 9 | |
| Variation prime d’émission nette des amortissements | - | |
| Augmentation (diminution) nette des découverts bancaires | - | |
| Variation nette des avances de trésorerie aux filiales | 118,5 | 80,4 |
| Augmentation de capital | 7 |
| (22,8) | (7,2) |
|---|---|
| (44,2) | 39,3 |
|---|---|
| 202,9 | 163,6 |
|---|---|
| 158,7 | 202,9 |
|---|---|
| Principes, | NOTE 5 Clients |
|---|---|
| règles et | NOTE 6 Autres |
| méthodes | créances |
| comptables | Capital |
| NOTE 7 social et | plan |
| Immobilisations | NOTE 8 pour risques |
| incorporelles et | et charges |
| corporelles | Provisions |
| NOTE 1 Principes, règles et méthodes comptables | NOTE 4 financières |
Les comptes annuels de l’exercice 2024 sont présentés conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur en France telles que décrites dans le Plan Comptable Général (Règlement ANC n° 2014-03).
Les matériels et logiciels ne font pas l’objet d’un amortissement fiscal dérogatoire. Les dépenses de réparation ou de maintenance qui ne prolongent pas de manière significative la durée de vie de l’immobilisation concernée ou qui ne constituent pas d’avantages économiques complémentaires sont comptabilisées en charges de la période.
La Société applique depuis le 1er janvier 2005 les règlements n° 2002-10 et 2004-06 du Comité de la réglementation comptable, relatifs respectivement à l’amortissement et à la dépréciation des actifs, et à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs.
La nécessité d’une dépréciation est appréhendée par groupe d’actifs autonomes par comparaison de la valeur nette comptable à la valeur des flux de trésorerie futurs actualisés attendus de ces actifs, dans le cadre des hypothèses économiques et des conditions d’exploitation prévues par la Direction de la Société.
Perte de valeur des actifs immobilisés. Les actifs immobilisés, incorporels et corporels, font l’objet de dépréciation exceptionnelle lorsque, du fait d’événements ou de circonstances intervenus au cours de l’exercice, leur valeur actuelle apparaît durablement inférieure à leur valeur nette comptable.
Viridien SA est la société mère du Groupe Viridien. Le siège social de Viridien est situé au 27 avenue Carnot, 91300 Massy depuis le 31 mai 2019.
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition. Le coût d’acquisition est constitué des éléments suivants :
Les opérations de crédit-bail qui transfèrent le titre de propriété du bien à l’issue du contrat ne sont pas considérées dans les comptes annuels comme des acquisitions d’immobilisations assorties d’un emprunt.
Les titres de participation sont comptabilisés à leur coût à la clôture d’acquisition et dépréciés à raison des moins-values latentes, lesquelles sont généralement estimées par la direction en fonction de leur valeur d’usage.
La détermination de la valeur d’usage repose sur des estimations : flux de trésorerie futurs attendus, taux d’actualisation appliqués à ces flux, et taux de croissance à long terme retenu pour la projection de ces flux.
Les titres de placement sont constitués de valeurs mobilières de placement et de dépôts à court terme dont l’échéance est généralement inférieure à trois mois. Ces titres sont comptabilisés au montant le plus faible entre le prix de revient et la valeur de marché.
terme sont considérés comme des opérations de couverture, Engagements de retraite et autres avantages sociaux la Société ne tient pas compte des profits ou pertes futurs sur ces instruments à la clôture et comptabilise le gain ou la perte réalisé lors du dénouement de l’opération. Lorsque ces contrats d’achat ou de vente à terme sont considérés comme des opérations spéculatives, la Société comptabilise une provision pour risque de change à la clôture en cas de perte latente.
Primes de remboursement des obligations et frais d’émission d’emprunts Les primes de remboursement des obligations et les frais d’émission d’emprunts sont amortis sur la durée de l’emprunt correspondant.
Recherche et développement Les frais de recherche et développement sont immobilisés et amortis linéairement sur 10 ans.
Impôts sur les sociétés La Société comptabilise l’impôt sur les sociétés en conformité avec les lois et règles fiscales du pays dans lequel elle réalise ses résultats. VIRIDIEN a opté depuis le 1er janvier 1991 pour le régime de l’intégration fiscale pour ses filiales françaises détenues directement ou indirectement à plus de 95 %.
Au cours de l’exercice 2024
Lors de l'assemblée générale annuelle du 15 mai 2024, les actionnaires de la Société ont approuvé la résolution visant à changer la dénomination sociale de CGG en Viridien. Afin de soutenir davantage sa stratégie de croissance, l’entreprise a adopté la nouvelle marque Viridien, marquant ainsi une nouvelle étape dans son développement stratégique en tant que société spécialisée en Technologies Avancées, Digital et Données Terrestres. Ce nouveau nom renforce l’orientation du groupe autour d’un portefeuille de solutions comprenant ses activités principales en Géosciences, Données Terrestres et Surveillance & Monitoring, ainsi que de nouvelles offres dans les marchés à faible empreinte carbone, notamment les Mines & Minéraux et le Captage et Stockage du Carbone (CCS).
Le 31 juillet 2024, la Société a réalisé un regroupement des actions à raison de 100 actions anciennes de 0,01 euro de valeur nominale contre 1 action de 1 euro de valeur nominale. Après regroupement le capital social est donc fixé à 7 161 465 euros divisé en 7 161 465 actions de 1 euro chacune.
| En millions d’euros | 2024 |
|---|---|
| Montant des crédits d'impôts cédés | 6,7 |
| Commission d'escompte | (1,1) |
| Réserve | (0,3) |
| Montant encaissé | 5,3 |
Reprise nette de provisions de 199 millions d’euros en 2024. Cette reprise s'ajoute à la reprise de provisions liée à la sortie de titres intervenue au cours de l'exercice (0,1 million d’euros), portant à 199,1 millions d’euros le montant total des reprises nettes de provisions sur titres de participations. Le détail de cette provision est donné en note 4. Au titre de l'exercice 2023, la Société avait constaté une reprise nette de provisions de 29,0 millions d'euros.
Au second semestre 2024, un programme de rachat des obligations à haut rendement 2027 a été entamé. La tranche euro a été remboursée pour 6,3 millions d’euros passant ainsi de 585,0 millions d’euros à 578,7 millions d’euros. La tranche dollar US a été remboursée pour 56,6 millions de dollars US passant ainsi de 500,0 millions de dollars US à 447,6 millions de dollars US. Ces rachats ont été effectués en dessous de la valeur nominale des obligations et l’annulation des obligations rachetées a généré un boni de 0,1 million d’euro et 1,2 million de dollars US inscrits en produits exceptionnels dans les comptes de la Société. (notes 9 et 19)
L’activité de la Société consiste notamment à détenir des participations.
La valeur nette comptable des titres de participation détenus par la Société au 31 décembre 2024 s'élève à 1 478 millions d'euros. La valeur comptable de ces titres s'apprécie au regard de leur valeur d'usage. La comparaison entre la valeur d'usage et la valeur comptable des titres a amené la Société à constater une.
Le 21 novembre 2023, la Société a annoncé avoir conclu un accord pour céder l'intégralité de sa participation de 49 % dans Arabian Geophysical and Surveying Company (ARGAS) à Industrialization and Energy Services Company ("TAQA"). La transaction a été finalisée en date du 11 décembre 2023.
| En millions d’euros | 2023 |
|---|---|
| Prix de vente (2,7 millions de dollars US) | 2,5 |
| Moins-value de cession | (25,1) |
|---|---|
| Reprise de dépréciation des titres Argas | 19,1 |
| Moins-value nette | (6) |
| En millions d’euros | 31 décembre | 2024 | 2023 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Brut | Amort. | Net | Brut | Amort. | Net | |
| Logiciels | 24,9 | (24,9) | 0,0 | 24,9 | (24,9) | 0,0 |
| Frais de développement | 1,2 | (0,9) |
Les variations de l’exercice sont résumées dans le tableau suivant :
| En millions d’euros | 31 déc. 2023 | Acquisitions – dotations | Cessions – réformes | 31 déc. 2024 |
|---|---|---|---|---|
| Immobilisations brutes | 26,1 | - | - | 26,1 |
| Amortissements | (25,7) | (0,1) | - | (25,8) |
| Immobilisations incorporelles | 0,4 | (0,1) | - | 0,3 |
| Brut | Amort. | Net | Brut | Amort. | Net | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Constructions, installations générales et agencements | 0,1 | (0,1) | 0,0 | 0,1 | (0,1) | 0,0 |
| Autres | 0,2 | (0,1) | 0,1 | 0,2 | (0,1) | 0,1 |
| Immobilisations corporelles | 0,3 | (0,2) | 0,1 | 0,3 | (0,2) | 0,1 |
| En millions d’euros | 31 déc. 2023 | Acquisitions – | Cessions – réformes | 31 déc. 2024 |
|---|---|---|---|---|
| Immobilisations brutes | 0,3 | - | - | 0,3 |
| Amortissements | (0,2) | - | - | (0,2) |
| Immobilisations corporelles | 0,1 | - | - | 0,1 |
| 31 décembre 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Brut | 9 160,0 | 9 132,4 |
| Dépréc. | (7 681,6) | (7 880,7) |
| Net | 1 478,4 | 1 251,7 |
| Titres de participation | ||
| Créances rattachées à des participations | 864,6 | - |
5,6
10 030,2 (7 681,6) 2 348,6
10 047,9 (7 880,7) 2 167,1
En millions d’euros
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Solde net en début de période | 1 251,7 | 1 221,9 |
| Acquisitions de titres | 265,9 | 9,3 |
| Sorties/cessions de titres | (238,3) | (33,2) |
| Variation des provisions pour dépréciations des titres |
1 478,4
1 251,7
| En millions d’euros | 2023 | 2024 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Acquisitions de titres | Sorties /cessions de titres | Variations de provisions | ||||||
| CGG do Brasil Participações Ltda | 9,0 | - | - | - | 9,0 | |||
| CGG Electromagnetics (Italy) Srl | 0,1 | - | - | - | 0,1 | |||
| CGG Geofisica Ltda | - | - | (0,1) | 0,1 | - | |||
| CGG Holding B.V. | 314,7 | 170,9 | - | 242,7 | 728,3 | |||
| CGG International SA | - | - | - | - | - | |||
| CGG Marine Resources Norge AS | - | - | - | - | - | |||
| CGG Mexico SA de CV | 0,1 | - | - | - | 0,1 | |||
| CGG Services (NL) B.V. | - | - | - | - | - | |||
| CGG Services SAS | 129,0 | 95,0 | - | (95,0) | 129,0 | |||
| Geomar SAS | 464,0 | - | (238,2) | - | 225,8 | |||
| PT CGG Services Indonesia | 0,1 | - | - | - | 0,1 |
| 2023 | Acquisitions de titres | Sorties /cessions de titres | Variations de provisions | 2024 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Sercel SAS | 298,1 | - | - | 56,3 | 354,4 |
| Sercel Holding SAS | 28,4 | - | - | - | 28,4 |
| Veritas do Brazil Ltd | 1,0 | - | - | - | 1,0 |
| Vitzel S.A. de C.V. | 0,1 | - | - | - | 0,1 |
| Wavefield Inseis AS | 7,1 | - | - | (5,0) | 2,1 |
| Titres nets | 1 251,7 | 265,9 | (238,3) | 199,1 | 1 478,4 |
Les acquisitions de titres correspondent à des opérations sur capital. L’augmentation de capital de CGG Services SAS de 95 millions d’euros a été effectuée en vue de reconstituer ses capitaux propres. Celle de CGG Holding BV de 171 millions d’euros a été effectuée principalement pour permettre à cette filiale CGG Services (UK) Limited pour 150 millions de Dollars US dont les capitaux propres avaient également besoin d’être reconstitués. Les sorties correspondent à une réduction de capital de Geomar et à la liquidation de la société CBG Geofisica Ltda.
| Filiales | Devise | Capitaux propres avant résultat (en devise) | Quote-part de capital détenue (en %) | Résultat du dernier exercice clos (en devise) |
|---|---|---|---|---|
| CGG do Brasil Participações Ltda (b) | BRL |
| 205,7 | 99,99 | (104,9) | ||
|---|---|---|---|---|
| CGG Holding B.V.(b) | USD | 848,2 | 100 | 95,4 |
| CGG Services SAS (a) | EUR | 106,9 | 100 | (42,0) |
| Geomar SAS (a) | EUR | 200,0 | 100 | 52,7 |
| Sercel Holding SAS (a) | EUR | 58,1 | 100 | 4,3 |
| Sercel SAS (a) | EUR | 65,1 | 100 | (24,3) |
| Wavefield Inseis AS (b) | USD | (8,3) |
100
10,2
Autres (c)
USD
3,5
-
1,4
(a) Extrait des comptes statutaires 2024 provisoires de la Société établis en devise locale.
(b) Extrait des liasses de consolidation IFRS 2024 de la Société établis en devise fonctionnelle.
(c) Somme des liasses de consolidation IFRS 2024 des autres filiales de la Société en USD.
À titre indicatif, les taux de change de clôture sont les suivants : 1 € = 1,0389 USD et 6,4253 BRL
La valeur d’usage des titres de participation a été déterminée sur la base des business plan par activité du Groupe.
Le taux d'actualisation correspond à des taux avant impôt de 13,6 % pour l'UGT Geoscience, 13,0 % pour l'UGT EDA et 13,3 % pour l'UGT SMO.
Les valeurs d’utilité sont déterminées comme indiqué ci-après :
Après une légère augmentation des dépenses mondiales en amont d'environ 2,0 % en 2024, nous voyons une croissance modérée des dépenses d'exploration et de production en 2025, bien qu'en ligne avec les analystes de l'industrie, dans le cadre d'une reprise à plus long terme de l'industrie de l'énergie. Au niveau macroéconomique, nous continuons à voir les effets de plusieurs années de réduction des investissements. Nous nous attendons à ce que le renforcement du marché de l'exploration, du développement et de la production améliore considérablement les performances de nos activités principales, car nos clients donnent la priorité aux projets à court délai de mise sur le marché et à la recherche de nouvelles réserves moins coûteuses, moins risquées et à faible teneur en carbone, en particulier au large des côtes. L'industrie est en position de force pour conduire la transition énergétique avec la décarbonisation du pétrole et du gaz, et nos technologies différenciées devraient jouer un rôle clé. Nous pensons que ces tendances macroéconomiques positives profiteront à chacune de nos activités.
| Dotations (reprises) de provisions pour dépréciation des : | Total | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Titres de participation | Créances rattachées | Avances de trésorerie | Créances rattachées aux participations | Provisions pour risques filiales | |
| CBG Geofisica Ltda | (0,1) | - | - | - | (0,1) |
| CGG Holding B.V. | (242,7) | - | - | - | (242,7) |
| CGG Services SAS | 95,0 | - | - | - | - |
Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation des titres de participation, pour dépréciation des créances rattachées aux participations et pour dépréciation des avances de trésorerie des filiales sont enregistrées en résultat financier (note 18).
Les dotations et reprises de provisions pour risques filiales sont enregistrées en résultat exceptionnel (note 19).
| En millions d’euros | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Solde net en début de période |
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| 910,6 | 939,9 |
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| 55,3 | 44,4 |
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| (151,5) | (47,1) |
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| 49,3 | (26,6) |
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| 0,9 | - |
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| 864,6 | 910,6 |
| 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Prêt à CGG Holding (US) Inc | 481,3 | 452,5 |
| Prêt à CGG Holding BV | 96,3 | 90,5 |
| 48,1 | 135,8 |
|---|---|
| - | 54,3 |
|---|---|
| 14,4 | 13,6 |
|---|---|
| 4,8 | 4,5 |
|---|---|
| 60,0 | 60,0 |
|---|---|
| 60,0 | 60,0 |
|---|---|
| 77,0 | 18,1 |
|---|---|
| 22,7 | 21,3 |
|---|---|
| 864,6 | 910,6 |
|---|---|
à échéance 31 janvier 2021 portaient intérêts au taux de 5,5 %.
Le 1er avril 2021, dans le cadre du refinancement la Société a octroyé un prêt de 550 millions de dollars US à CGG Holding (U.S.) Inc. afin de lui permettre de rembourser le solde du 1st lien Note.
Le 31 mars 2023, un remboursement partiel de 50 millions de dollars US a été effectué par CGG Holding (U.S.) Inc. par reconversion en compte courant pour un montant de 47,1 millions d’euros.
Ce prêt à échéance du 1er avril 2027 porte intérêts au taux de 9,75 % l’an.
Au 31 décembre 2024, le solde du prêt octroyé à CGG Holding (U.S.) Inc. s’élève à 500 millions de dollars US.
Le 31 décembre 2021, la Société a octroyé un prêt à CGG Services UK Ltd. par imputation sur le compte courant pour un montant total de 100 millions de dollars US.
Le 1er mars 2022 la Société a octroyé un complément à CGG Services UK Ltd. par imputation sur le compte courant pour un montant total de 50 millions de dollars US.
Le 2 décembre 2024, un remboursement partiel de 100 millions de dollars US a été effectué par CGG Services UK Ltd. par reconversion en compte courant.
Ce prêt à échéance du 1er avril 2027 porte intérêts au taux de 9,75 % l’an.
Au 31 décembre 2024, le solde du prêt octroyé à CGG Services UK Ltd. s’élève donc à 50 millions de dollars US.
Le 1er juin 2022, la Société a octroyé un prêt à Sercel SAS par imputation sur le compte courant pour un montant total de 60 millions d’euros. Ce prêt à échéance du 1er avril 2027 porte intérêts au taux de 8,75 % l’an.
Le 15 juin 2022, la Société a octroyé un prêt à Sercel Holding SAS par imputation sur le compte courant pour un montant total de 40 millions d’euros.
Le 1er janvier 2023 la Société a octroyé un complément à Sercel Holding SAS par imputation sur le compte courant pour un montant total de 20 millions d’euros.
Ce prêt à échéance du 1er avril 2027 porte intérêts au taux de 8,75 % l’an.
Au 31 décembre 2024, le solde du prêt octroyé à Sercel Holding SAS s’élève à 60 millions d’euros.
Le 1er novembre 2022, la Société a octroyé un prêt à CGG Services SAS par imputation sur le compte courant pour un montant total de 40 millions de dollars US.
Le 1er avril 2023 la Société a octroyé un complément à CGG Services SAS par imputation sur le compte courant pour un montant total de 20 millions de dollars US.
Le 2 décembre 2024, un remboursement total de 60 millions de dollars US a été effectué par CGG Services SAS par reconversion en compte courant.
Ce prêt à échéance du 1er avril 2027 porte intérêts au taux de 9,75 % l’an.
Au 31 décembre 2024, le solde du prêt octroyé à CGG Services SAS est donc nul.
Le 1er décembre 2022, la Société a octroyé un prêt à CGG Services (Norway) AS par imputation sur le compte courant pour un montant total de 20 millions de dollars US. Ce prêt à échéance du 1er avril 2027 porte intérêts au taux de 9,75 % l’an.
Le 21 juin 2024 la Société a octroyé un complément à CGG Services (Norway) AS par imputation sur le compte courant pour un montant total de 60 millions de dollars US.
Le 1er décembre 2022, la Société a octroyé un prêt à CGG Services Australia Pty par imputation sur le compte courant pour un montant total de 8,5 millions de dollars US.
Le 14 avril 2023 la Société a octroyé un complément à CGG Services Australia Pty par imputation sur le compte courant pour un montant total de 6,5 millions de dollars US. Ce prêt à échéance du 1er avril 2027 porte intérêts au taux de 9,75 % l’an.
Au 31 décembre 2024, le solde du prêt octroyé à CGG Services Australia Pty s’élève à 15 millions de dollars US.
Le 30 décembre 2022, la Société a octroyé un prêt à CGG Services Singapour Pte par imputation sur le compte courant pour un montant total de 5 millions de dollars US. Ce prêt à échéance du 1er avril 2027 porte intérêts au taux de 9,75 % l’an.
Au 31 décembre 2024, le solde des différents prêts octroyés aux filiales du groupe s’élève à 750 millions de dollars US et 120 millions d’euros.
| En millions d’euros | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Clients | 20,5 | 12,7 |
| Clients factures à établir | - | - |
| Provisions pour créances douteuses | - | - |
| Clients et comptes rattachés - net |
20,5
12,7
Dont à plus d’un an
-
-
Les clients de la Société sont principalement des sociétés du Groupe
En millions d’euros
| 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Avances de trésorerie accordées et intérêts rattachés, nets | 74,1 | 205,1 |
| Créances et crédits d’impôt, nets | 6,1 | 5,2 |
| Comptes courants liés à l’intégration fiscale | 8,9 | 3,5 |
| Autres | - | - |
| Autres créances | 89,1 | 213,8 |
le biais d’avances de trésorerie et ne se traduisent pas par un mouvement de trésorerie pour la Société.
| En millions d’euros | 31 décembre | 2024 | 2023 | Brut | Dépréciation | Net |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Avances de trésorerie accordées | 70,1 | 70,1 | 198,8 | |||
| Intérêts courus attachés | 4,0 | 4,0 | 6,3 | |||
| Sous-total | 74,1 | 74,1 | 205,1 | |||
| Avances de trésorerie reçues | (375,9) | (375,9) | (524,5) | |||
| Intérêts courus attachés |
Le 31 juillet 2024, la Société a réalisé un regroupement des actions à raison de 100 actions anciennes de 0,01 euro de valeur nominale contre 1 action de 1 euro de valeur nominale.
Au 31 décembre 2024, le capital social de Viridien se compose de 7 161 465 actions ordinaires d’une valeur nominale de 1 euro.
Les actions ordinaires donnent droit à dividendes. Les actions ordinaires en nominatif détenues depuis plus de deux ans donnent un droit de vote double.
Au 31 décembre 2024, le montant des réserves libres de la Société s’élève à 935,0 millions d’euros.
Les dividendes peuvent être distribués à partir des réserves libres de la Société, en conformité avec la loi française et les statuts de la Société. Aucun dividende n’a été versé en 2024, 2023 et 2022.
| En millions d’euros | Au 31.12.2023 | Affectation du résultat 2023 | Résultat 2024 | Opérations sur capital | Au 31.12.2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| 7,1 | - | - | 0,1 | 7,2 | |
| Primes d’émission, d’apport et de | 500,3 | - | - | - | 500,3 |
| En millions d’euros | Au 31.12.2023 | Affectation du résultat 2023 | Résultat 2024 | Opérations sur capital | Au 31.12.2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| Écart de réévaluation | 0,2 | - | - | - | 0,2 |
| Réserve légale | 7,1 | - | - | - | 7,1 |
| Autres réserves | 6,2 | - | - | (0,1) | 6,1 |
| Report à nouveau | 150,1 | 93,9 | - | - | 244,0 |
| Résultat de l’exercice | 93,9 | (93,9) | 184,6 | - | 184,6 |
| Provisions réglementées | 0,4 | - | - | - | 0,4 |
| Capitaux propres | 765,3 | - | 184,6 | - | 949,9 |
Les opérations sur capital réalisées au cours de l’exercice 2024 correspondent à l’attribution de 24 703 actions gratuites sur la période dont l’incidence s’est élevée à 0,02 million d'euros sur les capitaux propres de la Société. Ce nombre d’actions prend en compte les ajustements liés au regroupement d’actions du 31 juillet 2024.
Suite à diverses résolutions adoptées par le Conseil d’administration, le Groupe a attribué des options de souscription d’actions ordinaires à certains de ses salariés, cadres et administrateurs. Le tableau qui suit résume l’information relative aux options non exercées au 31 décembre 2024 :
| Options initialement attribuées | Options initialement attribuées après opérations sur capital(a) | Options non exercées au 31.12.2024(b) | Prix d’exercice par action(b) | Date d’expiration | Durée de vie résiduelle |
|---|---|---|---|---|---|
| Plan du 27 juin 2018 | 6 544 389 | 65 713 |
| 38 878 | 215 € | 27 juin 2026 | 17,9 mois |
|---|---|---|---|
| 671 171 | 6 713 | 1 680 | 139 € | 27 juin 2026 | 17,9 mois |
|---|---|---|---|---|---|
| 2 273 520 | 22 827 | 13 071 | 152 € | 27 juin 2027 | 29,9 mois |
|---|---|---|---|---|---|
| 80 000 | 800 | 400 | 272 € | 27 juin 2027 | 29,9 mois |
|---|---|---|---|---|---|
| 2 268 512 | 22 726 | 14 938 | 110 € | 25 juin 2028 |
|---|---|---|---|---|
| 1 910 920 | 19 115 | 12 689 | 91 € |
|---|---|---|---|
| 24 juin 2029 | 53,8 mois |
| 40 000 | 400 | 200 | 102 € |
|---|---|---|---|
| 24 juin 2029 | 53,8 mois |
| 3 370 200 | 33 702 | 29 642 | 105 € |
|---|---|---|---|
| 22 juin 2030 | 65,7 mois |
| 160 000 | 1 600 | 1 600 | 79 € |
|---|---|---|---|
| 28 juillet 2030 | 66,9 mois |
950
950
82 €
2 mars 2031
74,0 mois
3 392 560
33 920
31 022
68 €
22 juin 2031
77,7 mois
20 906 272
209 466
146 070
(a) Options initialement attribuées réévaluées suite au regroupement d’actions de 2024.
(b) Suite au regroupement d’actions de juillet 2024, les plans d’options ont été ajustés de la manière suivante :
| Ajustement du nombre d’options au 31 juillet 2024 | Prix d’exercice avant ajustement | Prix d’exercice ajusté | ||
|---|---|---|---|---|
| Plan du 27 juin 2018 | 39 105 | 2,15 € | 215 € | |
| Plan du 11 décembre 2018 | 1 680 | 1,39 € | 139 € | |
| Plan du 27 juin et du 5 novembre 2019 | 13 139 | 1,52 € | 152 € | |
| Plan du 6 janvier 2020 | 400 | 2,72 € | 272 € | |
| Plan du 25 juin 2020 | 15 004 | 1,10 € | 110 € |
| Plan du 24 juin 2021 | 12 775 | 0,91 € | 91 € |
|---|---|---|---|
| Plan du 1er juillet 2022 | 200 | 1,02 € | 102 € |
| Plan du 22 juin 2022 | 32 068 | 1,05 € | 105 € |
| Plan du 28 juillet 2022 | 1 600 | 0,79 € | 79 € |
| Plan du 22 juin 2023 | 1 950 | 0,82 € | 82 € |
| Plan du 22 juin 2023 | 33 268 | 0,68 € | 68 € |
Le 27 juin 2018, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
732 558 options de souscription d’actions au Directeur Général. Le prix d’exercice desdites options est de 2,15 euros. Les droits auxdites options sont acquis en quatre fois, en juin 2019 (à hauteur de 25 % des options attribuées), en juin 2020 (à hauteur de 25 % des options attribuées), en juin 2021 (à hauteur de 25 % des options attribuées) et en juin 2022 (à hauteur de 25 % des options attribuées), sous réserve de la réalisation d’une condition de performance liée à l’évolution du cours de Bourse de l’action VIRIDIEN. Les options ont une durée de sept ans et sept mois.
Le 27 juin 2019 et le 5 novembre 2019 le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
1 141 088 options de souscription d’actions aux membres du Comité de Direction. Le prix d’exercice desdites options est de 2,15 euros. Les droits auxdites options sont acquis en quatre fois, en juin 2019 (à hauteur de 25 % des options attribuées), en juin 2020 (à hauteur de 25 % des options attribuées), en juin 2021 (à hauteur de 25 % des options attribuées) et en juin 2022 (à hauteur de 25 % des options attribuées), sous réserve de la réalisation d’une condition de performance liée à l’évolution du cours de Bourse de l’action VIRIDIEN. Les options ont une durée de huit ans ;
360 000 options de souscription d’actions au Directeur Général. Le prix d’exercice desdites options est de 1,52 euro. Les droits auxdites options sont acquis en une fois, en juin 2022 sous réserve de la réalisation d’une condition de performance liée à l’évolution du cours de Bourse de l’action VIRIDIEN. Les options ont une durée de 8 ans ;
851 330 options de souscription d’actions aux membres du Comité de Direction. Le prix d’exercice desdites options est de 1,52 euro. Les droits auxdites options sont acquis en deux fois, en juin 2021 (à hauteur de 50 % des options attribuées) et en juin 2022 (à hauteur de 50 % des options attribuées), sous réserve de la réalisation d’une condition de performance liée à l’évolution du cours de Bourse de l’action VIRIDIEN. Les options ont une durée de 8 ans ;
4 670 743 options de souscription d’actions à certains salariés du Groupe. Le prix d’exercice desdites options est de 2,15 euros. Les droits auxdites options sont acquis en quatre fois, en juin 2019 (à hauteur de 25 % des options attribuées), en juin 2020 (à hauteur de 25 % des options attribuées), en juin 2021 (à hauteur de 25 % des options attribuées) et en juin 2022 (à hauteur de 25 % des options attribuées). Les options ont une durée de huit ans.
Le 6 janvier 2020, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer 80 000 options de souscription d’actions à certains salariés et membres du Comité de Direction. Le prix d’exercice desdites options est de 2,72 euros. Les droits auxdites options sont acquis en deux fois, en juin 2021 (à hauteur de 50 % des options attribuées) et en juin 2022 (à hauteur de 50 % des options attribuées), sous réserve de la réalisation d’une condition de performance liée à l’évolution du cours de bourse de l’action VIRIDIEN. Les options ont une durée de 7 ans et 6 mois.
Le 25 juin 2020, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
Le 24 juin 2021, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
Le 22 juin 2022, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
Le 22 juin 2023, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
Les quantités décrites ci-dessus pour les années 2018 à 2023 s’entendent avant le regroupement d’actions (1 action nouvelle pour 100 actions anciennes) effectué en juillet 2024.
| En euros, sauf nombre d’options | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Nombre d’options | 16 115 782 | 13 341 156 |
| Prix moyen d’exercice | 1,38 € | 1,91 € |
| Options non exercées en début d’exercice | - | - |
| Attributions | - | 3 787 560 |
| Ajustements liés au regroupement d'actions | (15 954 482) | - |
| Exercées | - | - |
| 15 230 | 214,38 € | 1 012 934 | 5,79 € |
|---|---|---|---|
| 146 070 | 130,17 € | 16 115 782 | 1,38 € |
|---|---|---|---|
| 89 498 | 159,88 € | 7 364 902 | 1,98 € |
|---|---|---|---|
Le cours moyen de l’action Viridien s’est élevé à 45,35 euros en 2024 (compte tenu du regroupement des actions à raison de 100 actions anciennes de 0,01 euro de valeur nominale contre 1 action de 1 euro de valeur nominale) et 0,70 euro en 2023.
Le 24 juin 2021, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
La période d’acquisition est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 24 juin 2024 ou à la date de l’Assemblée générale des actionnaires d’approbation des comptes 2023, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;
Le 22 juin 2022, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
d’administration de la réalisation des conditions de performance.
1 140 000 actions gratuites soumises à conditions de performance aux membres du Comité de Direction. Ces actions gratuites soumises à conditions de performance seront acquises en une tranche, en juin 2025.
La période d’acquisition est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 22 juin 2025 ou à la date de l’Assemblée générale des actionnaires d’approbation des comptes de l’exercice 2024, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
887 600 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ces actions gratuites soumises à conditions de performance seront acquises en deux tranches, 50 % en juin 2024 et 50 % en juin 2025.
La période d’acquisition de la première tranche est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 22 juin 2024 ou à la date de l’Assemblée générale des actionnaires d’approbation des comptes 2023, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
La période d’acquisition de la seconde tranche est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 22 juin 2025 ou à la date de l’Assemblée générale des actionnaires d’approbation des comptes 2024, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
848 700 actions gratuites soumises à une condition de présence seule à certains salariés du Groupe. Ces actions gratuites soumises à conditions de présence seront acquises en deux tranches, 50 % en juin 2024 et 50 % en juin 2025.
Le 22 juin 2023, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
La date d’acquisition est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 22 juin 2026 ou à la date de l’Assemblée Générale des actionnaires d’approbation des comptes de l’exercice 2025, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ; 890 040 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ces actions gratuites soumises à conditions de performance seront acquises en deux tranches, 50 % en juin 2025 et 50 % en juin 2026.
La date d’acquisition de la première tranche est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 22 juin 2025 ou à la date de l’Assemblée Générale des actionnaires d’approbation des comptes 2024, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
La date d’acquisition de la seconde tranche est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 22 juin 2026 ou à la date de l’Assemblée Générale des actionnaires d’approbation des comptes 2025, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
890 040 actions gratuites soumises à conditions de performance à certains salariés du Groupe. Ces actions gratuites soumises à conditions de performance seront acquises en deux tranches, 50 % en juin 2025 et 50 % en juin 2026.
La date d’acquisition de la première tranche est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 22 juin 2025 ou à la date de l’Assemblée Générale des actionnaires d’approbation des comptes 2024, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
La date d’acquisition de la seconde tranche est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 22 juin 2026 ou à la date de l’Assemblée Générale des actionnaires d’approbation des comptes 2025, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
841 500 actions gratuites soumises à une condition de présence seule à certains salariés du Groupe. Ces actions gratuites soumises à conditions de présence seront acquises en deux tranches, 50 % en juin 2025 et 50 % en juin 2026.
Le 19 juin 2024, le Conseil d’administration a décidé d’attribuer :
La date de l’Assemblée Générale des actionnaires d’approbation des comptes de l’exercice 2026, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance ;
La date d’acquisition est fixée à la plus tardive des deux dates suivantes : le 19 juin 2027 ou à la date de l’Assemblée Générale des actionnaires d’approbation des comptes de l’exercice 2026, et après constatation par le Conseil d’administration de la réalisation des conditions de performance.
Les quantités décrites ci-dessus pour les années 2021 à 2024 s’entendent avant le regroupement d’actions (1 action nouvelle pour 100 actions anciennes) effectué en juillet 2024.
| En millions d’euros | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Pertes de change | 0,4 | 6,7 |
| Provisions court terme | 0,4 | 6,7 |
| Indemnités de départ à la retraite | 0,8 | 1,0 |
| Provisions pour risques | 1,0 |
| En millions | 31.12.2023 | Dotations | Reprises | Reprises | Autres | 31.12.2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Pertes de change | 6,7 | 0,4 | (6,7) | - | - | 0,4 |
| (note 14) | ||||||
| Frais de restructuration | - | - | - | - | - | - |
| Provisions pour risques filiales | - | - | - | - | - | - |
| Indemnités de départ à la retraite | - | - | - | - | - | - |
| Autres provisions | - | - | - | - | - | - |
| Provisions court terme | 6,7 | 0,4 | (6,7) | - | - | 0,4 |
| Indemnités de départ à la retraite | 1,0 | - | - | (0,2) | - | 0,8 |
| Provisions pour risques | - | 1,0 | - | - | - | 1,0 |
| En millions | 31.12.2023 | Dotations | Reprises | Reprises | Autres | 31.12.2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions long terme | 1,0 | 1,0 | - | (0,2) | - | 1,8 |
| Provisions pour risques et charges | 7,7 | 1,4 | (6,7) | (0,2) | - | 2,2 |
| Exploitation | - | - | (0,2) |
|---|---|---|---|
| Financier (note 18) | 0,4 | (6,7) | - |
| Exceptionnel (note 19) | 1,0 | - | - |
● taux moyen de revalorisation des salaires : 3,5 % en 2025 et 2,5 % les années suivantes (hypothèse au 31 décembre 2023 d’un taux de revalorisation des salaires de 4,5 % en 2024 et 2,5 % les années suivantes);
● âge de départ à la retraite : départ à la retraite à taux plein selon la réforme de la retraite.
La réforme des retraites 2023 n’a pas eu d’impact significatif sur les provisions de fin de période.
La reprise de provision constatée sur la période correspond aux versements effectifs réalisés.
● taux d’actualisation : 3,20 % en 2024 contre 3,50 % en 2023;
En millions d’euros
| Total | < 1 an | > 1 an | |
|---|---|---|---|
| Obligations à haut rendement | 1 009,3 | - | 1 009,3 |
| 1 037,5 | - | 1 037,5 | |
| Obligations sécurisées de second rang | - | - | - |
| Obligations convertibles | - | - | - |
| Facilités de crédit | - | - | - |
| 0,3 | - | 0,3 | 0,3 | - | 0,3 |
|---|---|---|---|---|---|
| 17,8 | 17,8 | - | 18,1 | 18,1 | - |
|---|---|---|---|---|---|
| - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|
| - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|
| --- | |||||
| # Dettes rattachées à des participations |
1 027,4
17,8
1 009,6
1 055,9
18,1
1 037,8
La dette financière brute de la Société au 31 décembre 2024 s’élève à 1 027,4 millions d’euros contre 1 055,9 millions d’euros au 31 décembre 2023.
| Date d’émission | Échéance | Montant nominal (en millions de devises) | Solde au 31.12.2024 (en millions d’euros) | Taux d’intérêt |
|---|---|---|---|---|
| 2021 | 2027 | 500 US$ | 430,6 | 8,75 % |
| 2021 | 2027 | 585 € | 578,7 | 7,75 % |
| Total Obligations A HAUT RENDEMENT | 1 009,3 | |||
| 2018 | 2027 | 1,8 US$ | 0,1 | 0 % |
| Date d’émission | Échéance | Montant nominal (en millions de devises) | Solde au 31.12.2024 (en millions d’euros) | Taux d’intérêt |
|---|---|---|---|---|
| 2018 | 2027 | 3,5 € | 0,2 | 0 % |
| Total dettes financières AUPRES DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT hors intérêts courus | 1 009,6 |
Les taux de clôture au 31 décembre 2024 et 31 décembre 2023 étaient respectivement de 0,96256 euro pour 1 dollar US et 0,90498 euro pour 1 dollar US.
| Devise | 31 décembre 2024 (en millions d’euros) | 2023 (en millions d’euros) |
|---|---|---|
| Euros | 578,9 | 585,2 |
| Dollars US | 430,7 | 452,6 |
| Total hors intérêts courus | 1 009,6 | 1 037,8 |
| 31 décembre 2024 (en millions d’euros) | 2023 (en millions d’euros) |
|---|---|
578,9
585,2
430,7
452,6
1 009,6
1 037,8
| En millions d’euros | 2025 | 2026 | 2027 | 2028 | 2029 | Au-delà | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes financières par échéance hors intérêts courus | - | - | 1 009,6 | - | - | - | 1 009,6 |
| En millions d’euros | 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Solde en début de période | 1 055,9 | 1 072,5 | |
| Remboursement d’emprunts |
| Variation des découverts bancaires | |
|---|---|
| Intérêts décaissés | (86,7) |
| (87,7) | |
| Dépôts et cautionnements reçus | |
| Remboursement dépôts et cautionnements | |
| Flux de trésorerie | (141,3) |
| (87,7) | |
| Coûts d’emprunts | 86,4 |
| 87,4 | |
| Compensation (note 4) | |
| Autres (Incidence des variations des taux de change principalement) | 26,4 |
| (16,3) | |
| Solde en fin de période | 1 027,4 |
1 055,9
les titres des principales entités du sous-groupe Sercel, les Obligations à haut rendement 2027 (500 millions de dollars US et 585 millions d’euros) titres des principales entités opérationnelles de GGR, et certains prêts internes.
Le 1er avril 2021, Viridien a émis des obligations 2027 pour un montant nominal de 500 millions de dollars US et 585 millions d'euros (ensemble, les « Obligations 2027 »). Ces nouvelles obligations portent intérêts à 8,75 % pour la tranche dollar et 7,75 % pour la tranche euro payables semestriellement à terme échu en avril et octobre de chaque année.
Ces obligations sont sécurisées par la librairie Earth Data US, les titres des principales entités du sous-groupe Sercel, les titres des principales entités opérationnelles de la division DDE et certains prêts internes.
Au second semestre 2024, un programme de rachat des obligations à haut rendement 2027 a été entamé. La tranche euro a été remboursée pour 6,3 millions d’euros passant ainsi de 585 millions d’euros à 578,7 millions d’euros. La tranche dollar US a été remboursée pour 56,6 millions de dollars US passant ainsi de 500 millions de dollars US à 447,6 millions de dollars US.
Ces rachats ont été effectués en dessous de la valeur nominale des obligations et l’annulation des obligations rachetées a généré un boni de 0,1 million d’euro et 1,2 million de dollars US inscrits en produits exceptionnels dans les comptes de la Société.
Au 31 décembre 2024, le solde de cet emprunt obligataire s’élève à 1 009,3 millions d’euros.
Viridien a conclu le 1er avril 2021, un accord de crédit renouvelable super senior (« RCF ») d’une maturité de 4,5 ans et d’un montant de 100 millions de dollars US garanti par les mêmes sûretés que les Obligations 2027. Le taux d'intérêt est déterminé selon le taux SOFR auquel est ajoutée une marge maximale de 5 % l'an révisable à la baisse en fonction de la notation du Groupe et de l'atteinte d'objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cette marge a été révisée à la baisse par suite de la publication en avril 2023 par l’agence de notation Fitch d’une hausse de la notation du Groupe.
Les Obligations 2027 et le RCF partagent le même panier de sûretés comprenant notamment la librairie multi-clients US.
Les intérêts courus concernent principalement l’emprunt obligataire à haut rendement à échéance 2027.
La Société peut également conclure divers contrats pour couvrir les risques de change sur ses activités futures. Cette stratégie de réduction des risques de change permet d’atténuer, sans l’éliminer, l’impact positif ou négatif de la variation des cours de change, sur cette devise. Au 31 décembre 2024, il n’existe aucun contrat d’achat à terme.
En vue d’équilibrer les postes d’actif et de passif de son bilan, une partie substantielle de l’endettement de la Société est libellé en dollars US. Au 31 décembre 2024, le montant des emprunts libellés en dollars US s’élève à 430,7 millions d’euros (note 9).
Les montants au bilan et la valeur de marché des instruments financiers de la Société au 31 décembre 2024 sont les suivants :
En millions d’euros
| 2024 | 2023 | Montant au bilan | Valeur de marché | Montant au bilan | Valeur de marché | |
| Immobilisations financières (note 4) | 2 348,6 | 2 348,6 | 2 167,1 | 2 167,1 | ||
| Disponibilités | 154,0 | 154,0 | 184,3 | 184,3 | ||
| Valeurs mobilières de placement et créances assimilées | 7,4 | 7,9 | 21,7 |
| 31 décembre 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 3,5 | 3,5 | 2,0 | 2,0 | ||
| Emprunts à taux variable (note 9)* | - | - | - | ||
| Emprunts à taux fixe (note 9) | 1 009,6 | 999,2 | 1 037,8 | 950,4 |
Pour les éléments non financiers, notamment les créances de la valeur nette des 249 actions propres détenues. Au 31 décembre 2024, une provision pour dépréciation de ces valeurs mobilières de placement (12,7 millions d’euros) est comptabilisée sur la base du cours moyen du mois de décembre 2024 ;
d’autres valeurs mobilières de placement (VMP) représentant un montant net de 7,4 millions d’euros. Aux termes de différents actes, une partie de ces VMP ont été nanties au bénéfice d’un établissement bancaire pour 2,8 millions de dollars US (2,7 millions d’euros).
| En millions d’euros | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Dettes fournisseurs | 21,7 | 15,6 |
| Factures non parvenues | 1,7 | 1,1 |
| Fournisseurs et comptes rattachés | 23,4 | 16,7 |
Les dettes fournisseurs ne comprennent pas d’effets de commerce.
En millions d’euros
| 31 décembre | ||
|---|---|---|
| 2024 | 2023 | |
| Dettes sociales | 3,7 | 3,6 |
| TVA et autres dettes fiscales | 0,7 | 0,4 |
| Dettes fiscales et sociales | 4,4 | 4,0 |
Le poste « dettes sociales » correspond à hauteur de 0,7 million d’euros à des charges à payer.
En millions d’euros
| Avances de trésorerie reçues et intérêts rattachés (note 6) | 388,1 | 553,8 |
|---|---|---|
| Comptes courants liés à l’intégration fiscale | 195,1 | 186,7 |
| Autres | 0,8 | 0,8 |
| Autres dettes | 584,0 | 741,4 |
| 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Charges constatées d’avance | 0,6 | 1,4 |
| Écarts de conversion actif (pertes de change latentes) | 49,4 | 32,8 |
| Comptes de régularisation Actif | 50,0 | 34,2 |
| 83,9 | 46,1 |
|---|---|
| 83,9 | 46,1 |
|---|---|
Les écarts de conversion actif et passif correspondent majoritairement aux pertes et profits de change latents constatés sur les prêts et emprunts de la Société libellés en dollar US. Une compensation partielle des pertes et gains de change latents sur l'emprunt obligataire et sur le prêt consenti à la société CGG Holding (U.S.) Inc. s'élève à 49,1 millions d'euros au 31 décembre 2024. Après cette compensation, il résulte une provision pour perte de change de 0,4 million d'euros inscrite en provisions pour risques au bilan de la Société au 31 décembre 2024 (note 8).
En millions d’euros
| Total | Paiements dus par période | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| < 1 an | de 1 à 5 ans | > 5 ans | |||
| Obligations liées aux dettes financières (note 9) | 1 009,6 | - | 1 009,6 | - | |
| Obligations issues des locations-financement (crédit-bail) | - | - |
| 15,9 | 2,2 | 8,7 | 5,0 | |
|---|---|---|---|---|
| Total | 1 025,5 | 2,2 | 1 018,3 | 5,0 |
Locations
Au 31 décembre 2024, les engagements de la Société sont principalement relatifs au nouveau contrat de location immobilière signé le 19 avril 2022, lié à un immeuble à usage de bureaux situé à Massy (France) (note 2). Le coût annuel de ces loyers s’est élevé à 2,1 millions d’euros en 2024 et à 2,0 millions d’euros en 2023. Un amortissement de 0,04 million d’euros a été constaté sur les aménagements et installations de l’immeuble situé à Massy en 2024 contre 0,04 million d’euros en 2023.
Le tableau suivant présente la valeur des engagements relatifs existants au 31 décembre 2024 :
| En millions d’euros | Loyers |
|---|---|
| 2025 | 2,2 |
| 2026 | 2,2 |
| 2027 | 2,2 |
| Au-delà de 2027 | 9,3 |
| Coût total des loyers futurs | 15,9 |
Garanties
En millions d’euros
| Type de garantie | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| Garanties émises en faveur des banques | - | - |
| Garanties émises en faveur de clients | 132,2 | 134,7 |
| Autres garanties | 108,6 | 198,9 |
| Total | 240,8 | 333,6 |
Les garanties émises en faveur de clients sont des garanties de marché de type soumission, restitution d’acompte et bonne fin.
En 2024, les autres garanties concernent principalement les garanties en relation avec la location de matériel de calcul pour nos centres de traitement de données. La Société peut également se porter garante pour ses filiales dans le cadre d’opérations courantes : engagements douaniers, fiscaux, sociaux, locations.
| En millions d’euros | Total | Montant des engagements de la période | < 1 an | 1 à 5 ans | > 5 ans |
|---|---|---|---|---|---|
| Garanties émises en faveur des banques | - |
| 132,2 | 15,9 | 87,2 | 29,1 | |
|---|---|---|---|---|
| Autres garanties | 108,6 | 57,8 | 31,0 | 19,8 |
| Total | 240,8 | 73,7 | 118,2 | 48,9 |
Certains porteurs d’obligations convertibles (« Oceanes ») 2019 et 2020 ont fait appel du jugement du 1er décembre 2017 d’approbation du Plan de Sauvegarde. La Cour d’appel de Paris a confirmé le jugement dans un arrêt du 17 mai 2018. Par arrêt en date du 26 février 2020, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de certains porteurs d’Oceanes, mettant ainsi un terme définitif à ce litige.
Par jugement en date du 24 novembre 2020, le Tribunal de commerce de Paris a constaté l’achèvement du Plan de Sauvegarde de la société Viridien, celle-ci ayant réglé par anticipation l’intégralité de ses dettes au titre du Plan de Sauvegarde.
Le 22 décembre 2020, M. Jean Gatty, en qualité d’ancien représentant de chacune des deux masses d’Oceanes et la société JG Capital Management (société de gestion de JG Partners, un ancien porteur d’Oceanes) dont il est le dirigeant ont formé tierce-opposition au jugement du 24 novembre 2020, qui avait constaté l’achèvement par anticipation du Plan de Sauvegarde du Groupe Viridien. Après les désistements de M. Jean Gatty, le Tribunal de Commerce de Paris a jugé le 7 mai 2021 la tierce opposition irrecevable, jugement aujourd’hui définitif.
Le 29 avril 2021, Viridien a déposé une plainte pour navires 3D haut de gamme équipés de streamers en cas (i) de dénonciation calomnieuse en lien avec la plainte déposée par JG Capital Management, ou (ii) de défaut de paiement de Shearwater CharterCo AS, ou d’insolvabilité de Shearwater.
Le 29 mars 2021, JG Capital Management a assigné Viridien devant le Tribunal de Commerce de Paris afin de tenter d'obtenir, par voie d’un recours en révision, l'annulation du jugement du 1er décembre 2017, qui a approuvé le Plan de Sauvegarde de Viridien. Deux anciens porteurs d’Océanes (à savoir : SA Schelcher Prince Gestion et HMG Finance) se sont associés aux demandes de JG Capital Management en 2022.
À la date d'arrêté des comptes, les procédures judiciaires liées à ce recours sont toujours en cours.
Suite à la clôture Marine, Shearwater CharterCo AS a conclu des accords d’affrètement coque-nue de cinq ans (expirés en janvier 2025) avec les filiales de GSS, garantis par Shearwater, portant sur cinq navires 3D haut de gamme équipés de streamers. Dans le cadre de l'Accord d'intervention, le Groupe a consenti à se substituer à Shearwater CharterCo AS en tant que preneur des cinq navires 3D haut de gamme.
La Société fait l’objet de réclamations et d’actions judiciaires dans le cours normal de son activité. À ce jour, il n’existe aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société.
Le chiffre d’affaires de la Société est principalement constitué de prestations de services administratifs et de services généraux facturées aux filiales du Groupe. Le tableau ci-après présente le chiffre d’affaires par zone géographique :
| En millions d’euros | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| France | 7,0 | 6,5 |
| Autres | 27,9 | 18,9 |
| Total |
Au 31 décembre 2024, le poste transferts de charges d’exploitation s’élève à 0,9 million d’euros, correspondant principalement à des refacturations à la société CGG Services SAS de charges relatives au bâtiment Galileo.
| En millions d’euros | 31 décembre 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Gains (pertes) de change | (17,8) | 11,8 |
| Dividendes reçus des filiales | 37,4 | 94,0 |
| Revenus des créances rattachées aux participations | 88,7 | 87,3 |
| Intérêts sur avances de trésorerie accordées | 13,5 | 16,3 |
| Commissions de garantie données | - | - |
| Autres produits financiers | 8,2 | 5,8 |
| Produits financiers | 110,4 | 109,4 |
|---|---|---|
| Commissions pour garantie | (11,5) | (13,0) |
| Intérêts sur emprunts | (84,9) | (85,9) |
| Intérêts sur avances de trésorerie reçues | (36,9) | (32,4) |
| Commissions sur crédit syndiqué français | (1,5) | (1,5) |
| Autres charges d’intérêts | - | - |
| Charges d’intérêts financiers | (134,8) | (132,8) |
| Variation de provisions pour titres de participation et créances rattachées (note 4) | 199,2 | 53,7 |
| Provision pour dépréciation des autres Immobilisations Financières (note 4) | - | - |
| Variation de provisions pour risques de change (note 8) | 6,3 | (2,5) |
| Dotations nettes de reprises de provisions financières |
| 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| CGG Holding BV | 18,5 | 93,1 |
| CGG Marine Resources Norge AS | - | - |
| CGG do Brasil Participações Ltda | - | 0,2 |
| CGG Services NL BV | - | - |
| Wavefield Inseis AS | 18,8 | - |
| CGG International | - | 0,5 |
| 0,1 | 0,2 | |
|---|---|---|
| Sercel SAS | - | - |
| Sercel Holding SAS | - | - |
| 37,4 | 94,0 |
|---|---|
Les revenus des créances rattachées aux participations correspondent aux intérêts sur les prêts accordés aux différentes filiales portant à 9,75 % pour les prêts libellés en dollars US et à 8,75 % pour ceux libellés en euros (note 4).
| En millions d’euros | 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Variation de provisions pour risques filiales (note 4) | - | - | |
| Dotations aux amortissements exceptionnels | - | - | |
| Autre variation de provisions exceptionnelles | (1,0) |
| Produits (charges) exceptionnels de restructuration | (0,1) |
|---|---|
| Autres Produits (charges) exceptionnels | 1,5 |
| Produits (charges) exceptionnels, nets | 1,4 |
| Plus-values de cessions d’actifs | (0,1) |
| Résultat exceptionnel | 0,3 |
En 2024, les rachats d’obligations à haut rendement 2027 effectués en dessous de la valeur nominal ont généré un boni de 0,1 million d’euro et 1,2 million de dollars US inscrits en produits exceptionnels (voir note 9). En 2023, les charges exceptionnelles correspondent pour 2,2 millions d’euros à la liquidation de la filiale Exgeo et pour 2,4 millions d’euros à divers ajustements liés à la vente réalisée par le Groupe de l’activité GeoSoftware.
En 2023, une provision à fait l’objet d’une reprise totale suite à la réception de la facture Fugro d’un montant de 0,2 million de dollar US. La Société avait antérieurement constitué une provision pour un risque de remboursement à effectuer à la société Fugro de 1,9 million de dollars US, relatif à des frais encourus dans un litige de propriété intellectuelle, concernant SBGS.
Les moins-values enregistrées sur 2024 sont liées à la sortie des titres détenus dans les sociétés CBG Geofisica Ltda et CGG Geoscience Mexico SA de CV liquidées courant 2024. Les moins-values constatées en 2023 correspondent principalement à la cession à TAQA, des titres de participations Argas et à la sortie des titres de participations détenus dans la société Exgeo liquidé courant 2023.
| En millions d’euros | 31 décembre | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| France | Charge courante | - | - |
| Charge du régime d’intégration fiscale | - | - | |
| Produit du régime d’intégration fiscale | 6,5 | 4,7 | |
| Report en arrière des déficits | - | - | |
| Provision pour utilisation de déficits des filiales | (6,2) | 3,9 | |
| 0,3 | 8,6 | ||
| Étranger | Charge courante | - | - |
Viridien a opté depuis le 1er janvier 1991 pour le régime de l’intégration fiscale pour ses filiales françaises détenues directement ou indirectement à plus de 95 %. À ce titre, chaque société du Groupe d’intégration fiscale détermine sa charge d’impôt comme si elle n’avait jamais été intégrée et la paye à Viridien dans les conditions de droit commun. Par ailleurs, la Société constate une provision destinée à tenir compte des déficits imputés sur le résultat d’ensemble et encore disponibles pour les filiales. La provision tient compte du déficit d’ensemble reportable au 31 décembre 2024, réparti proportionnellement sur toutes les sociétés du Groupe, y compris la mère.
Nature
| Début exercice | Variations | Fin exercice | ||||
| Actif | Passif | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| 1. Décalages certains ou éventuels | 0,3 | - | - | - | 0,3 | - |
| a) Provision pour retraite | 0,3 | - | - | - | 0,3 | - |
3,3
(0,3)
3,6
(0,3)
555,4
559,0 (0,3)
20,5
579,5 (0,3)
| 2024 | 2023 | |||
|---|---|---|---|---|
| Ingénieurs et cadres | 14 | 13 | ||
| Employés, ouvriers | - | - | ||
| Total effectifs | 14 | 13 | ||
| Personnel mis à la disposition de Viridien par ses filiales | - | - |
Les membres du Conseil d’administration reçoivent une rémunération, à raison de leur fonction. Au premier trimestre 2025, la Société a versé à ce titre une somme totale de 492 638 euros aux membres de son Conseil d’administration au titre de l’exercice 2024, à rapprocher d’une enveloppe de 550 000 euros autorisée par l’Assemblée générale du 16 juin.
La rémunération globale versée au Président du Conseil d’administration s’est élevée en 2024 à 240 000 euros. La rémunération globale versée au cours de l’exercice au Directeur Général s’est élevée en 2024 à 1 478 349 euros.
La Société fournit des services à une ou plusieurs sociétés du Groupe Viridien dans le cadre de contrats conclus aux conditions de marché. De même, elle reçoit des prestations équivalentes en provenance d’une ou plusieurs de ces sociétés.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Exploitation | ||
| Chiffre d’affaires (note 16) | 34,9 | 25,4 |
| Charges d’exploitation | (24,5) | (16,7) |
| (Dotation) reprise nette de provision pour dépréciation de créances de filiales | - | - |
| En millions d’euros | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Créances Clients et autres créances d’exploitation et comptes courants débiteurs | 20,5 | 12,7 |
| Fournisseurs et autres dettes d’exploitation | (20,5) | (14,6) |
| Financier | ||
| Dividendes reçus (note 18) | 37,4 | 94,0 |
| (Dotation) reprise nette de provision pour dépréciation de titres et avances de trésorerie (note 4) | 199,2 | 34,5 |
| Autres produits (charges) financiers nets | 54,9 | 60,6 |
| Créances rattachées à des participations, nettes (note 4) | 864,6 | 910,6 |
| Dettes rattachées à des participations (note 4) | - | - |
| Dividendes à recevoir | - | - |
| Avances de trésorerie accordées (note 6) | 74,1 | 205,1 |
| Avances de trésorerie reçues (note 6) | (388,1) | (553,8) |
| Exceptionnel | ||
| Subvention d’équilibre avec clause de retour à meilleure fortune (note 19) | - | - |
| Produits (charges) exceptionnels sur opérations financières | - | (2,2) |
| Plus ou moins-value de cession – Immobilisations financières | (0,1) | (5,1) |
| 2024 | 2023 | ||
|---|---|---|---|
| (Dotation) reprise nette de provision pour dépréciation de risques filiales | - | - | |
| (note 4) | |||
| Impôt | (Charge) produit d’intégration fiscale | 6,5 | 4,7 |
| (note 20) | |||
| (Dotation) reprise nette provision pour utilisation des déficits | (6,2) | 3,9 | |
| (note 20) | |||
| Intégration fiscale - Comptes courants nets | (186,2) | (183,3) | |
| (notes 6 et 13) | |||
| Engagements hors bilan | |||
| Garanties émises en faveur de clients | 132,2 | 134,7 | |
| Garanties émises en faveur des banques | - | - | |
| Achats à terme de devises | - | - |
Événements postérieurs à la clôture
Aucun évènement majeur n’est intervenu depuis la clôture de l’exercice.
Au 31 décembre 2024, le solde des dettes de la société-mère à l’égard de ses fournisseurs (fournisseurs d’immobilisations inclus) s’élève à 21,7 millions d’euros et se décompose comme suit :
| Article D. 441 l.-1° : Factures reçues non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu | 0 jour | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours |
|---|---|---|---|---|
| Nombre cumulé de factures concernées | 24 |
|---|---|
| Montant cumulé des factures concernées en millions d’euros (TTC) | 20,6 |
| 0,7 | 0,1 |
| 0,1 | 0,2 |
| 1,1 | |
| Pourcentage du montant des factures concernées | 94,8 % |
| 3,2 % | 0,7 % |
| 0,5 % | 0,8 % |
| 5,2 % |
| Nombre des factures exclues | Factures non comptabilisées : 0 |
|---|---|
| Montant total des factures exclues en millions d’euros (TTC) |
Montant des factures non comptabilisées : 0
Au 31 décembre 2024, le solde des créances de la société-mère à l’égard de ses clients s’élève à 20,5 millions d’euros et se décompose comme suit :
| Tranches de retard de paiement | Nombre cumulé de factures concernées | Montant cumulé des factures concernées en millions d’euros (TTC) | Pourcentage du montant des factures concernées |
|---|---|---|---|
| 0 jour | |||
| 1 à 30 jours | |||
| 31 à 60 jours | |||
| 61 à 90 jours | |||
| 91 jours et plus | 31 | 20,5 | 100 % |
| Total (1 jour et plus) | 31 | 20,5 | 100 % |
Nombre des factures exclues
0
Montant total des factures exclues en millions d’euros (TTC)
0
Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement
Délais contractuels
Délais légaux
(articles R. 225-83 et R. 225-102 du Code de commerce)
(Articles 133, 135 et 148 du décret n° 67-236 du 23 mars 1967)
| En euros | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| I. Situation financière en fin d’exercice | a) Capital social |
12 844 224
(377 765 039)
650 685 707
32 194 322
(389 369 206)
-
-
(7 256 246)
(3 744 126)
(3 420 749)
(8 453 760)
(285 390)
(1 075 646 338)
(291 183 172)
150 058 885
93 893 770
184 587 841
-
-
-
-
-
| 0,03 | (0,53) | 0,92 | 0,06 | (54,33) |
|---|---|---|---|---|
| (1,51) | (0,41) | 0,21 | 0,13 | 25,78 |
|---|---|---|---|---|
| - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|
| 18 | 14 | 13 | 13 | 14 |
|---|---|---|---|---|
| 5 515 555 | 5 402 078 |
|---|---|
5 823 606
7 291 180
7 469 608
c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (sécurité sociale, œuvres sociales, etc.)
1 919 830
2 222 716
2 381 661
2 827 345
2 663 720
Note relative au nombre maximal d’actions futures à créer par conversion d’obligations : le 21 février 2018, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan de restructuration financière, l’ensemble des obligations ont été converties en capital.
Exercice clos le 31 décembre 2024
À l’Assemblée générale de la société Viridien,
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) no 537/2014.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.
Au 31 décembre 2024, les titres de participation figurent au bilan pour un montant net de 1 478 millions d’euros, les créances rattachées pour un montant net de 865 millions d’euros.
Les titres de participation sont comptabilisés à leur coût d’acquisition et dépréciés à raison des moins-values latentes, lesquelles sont généralement estimées par la direction en fonction de leur valeur d’usage. La détermination de la valeur d’usage repose sur les business plans par activité du Groupe et des estimations y afférentes, notamment en ce qui concerne :
Ces principes sont décrits dans les notes 1 et 4 de l’annexe des comptes annuels.
Comme indiqué dans la note 2 de l’annexe des comptes annuels, la comparaison entre la valeur d’usage et la valeur nette comptable des titres de participation a amené à constater une reprise nette de provision de 199 millions d’euros dans le compte de résultat de l’exercice 2024.
Nous avons donc considéré l’évaluation des titres de participation et des créances qui leur sont rattachées comme un point clé de l’audit, en raison de leur importance dans les comptes et des estimations et des jugements de la direction nécessaires, en particulier, dans le contexte de la transition énergétique.
Nos travaux ont consisté notamment à :
Nous avons par ailleurs intégré à notre équipe des spécialistes en évaluation afin, notamment, d’analyser les taux d’actualisation et le taux de croissance à long terme retenus par la direction, et d’apprécier l’adéquation des taux d’actualisation avec le niveau de risque intégré dans les flux de trésorerie. Ces derniers ont déterminé de manière indépendante des fourchettes acceptables de taux et ont examiné les taux retenus par la direction au regard de celles-ci.
Nous avons également examiné le caractère approprié des informations relatives à l’évaluation des titres de participation et des créances rattachées qui sont présentées dans les comptes annuels.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 4416 du code de commerce.
Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 22537-4, L. 22-10-10 et L. 22-10-9 du code de commerce.
En leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
Fournies en application des dispositions de l’article L.2210‐11 du code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué no 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 4511‐2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen. Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Viridien par votre assemblée générale du 15 mai 2003 pour le cabinet Forvis Mazars SA et du 29 juin 1977 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres. Au 31 décembre 2024, le cabinet Forvis Mazars SA était dans la vingt-deuxième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la quarante-huitième année (dont quarante-quatre années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé).
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés le conseil d’administration.
individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) no 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense, le 5 mars 2025
Les Commissaires aux Comptes
ERNST & YOUNG et Autres Forvis Mazars SA
Claire Cesari-Walch Associée
Les actions ordinaires de la Société sont admises aux négociations sur Euronext Paris (Compartiment B – Service à règlement différé – code ISIN : FR001400PVN6 ; symbole « VIRI »).
Au 31 décembre 2024, le capital social s’élève à 7 161 465 euros, divisé en 7 161 465 actions d’une valeur nominale de 1 euro, toutes entièrement libérées.
Au 31 décembre 2024, l’ensemble des membres du Conseil d’administration détenait 7 966 actions et 1 051 ADR, représentant 10 713 droits de vote, soit environ 0,13 % du capital et 0,15 % des droits de vote.
Enfin, au 31 décembre 2024, la Société détenait 249 actions propres.
| % en capital | Droits de vote théoriques | % en droits de vote théoriques du capital | Droits de vote exerçables en AG | % en droits de vote exerçables en AG |
|---|---|---|---|---|
| FIL Limited (a) | 740 968 | 10,35 % | 740 968 | 10,32 % |
| 740 968 | 10,31 % | |||
| M Partners Capital LLC (b) | 436 616 | 6,10 % |
| Actionnaires | Nombre d’actions | Pourcentage |
|---|---|---|
| Actionnaires principaux | 436 616 | 6,08 % |
| Autres actionnaires | 5 983 632 | 83,55 % |
| 6 003 188 | 83,60 % | |
| 6 009 188 | 83,61 % | |
| Autodétention (c) | 249 | 0,00 % |
| 249 | 0,00 % | |
| 0 | 0,00 % | |
| Nombre d’actions en circulation et de droits de vote | 7 161 465 | 100 % |
| 7 181 021 | 100 % | |
| 7 186 772 | 100 % |
Les pourcentages de détention en capital et en droits de vote ont été calculés sur la base des informations relatives au nombre total de droits de vote et d’actions au 31 décembre 2024.
(a) Déclaration de franchissement de seuil adressée à l’Autorité des marchés financiers en date du 2 février 2023. Mise à jour du nombre d’actions sur la base d’une analyse globale d’identification actionnariale mandatée par la Société établie par un tiers en date de novembre 2024.
(c) Au 31 décembre 2024, les 249 actions autodétenues représentaient 0,0035 % du capital et des droits de vote théoriques. Néanmoins, les actions autodétenues sont privées du droit de vote. Les droits de vote correspondants sont mentionnés uniquement aux fins de calcul des droits de vote théoriques. Pour la lisibilité de ce tableau, ces chiffres ont été arrondis à 0,00 %. La valeur nette comptable des 249 actions autodétenues est de 11 421,89 euros et leur valeur nominale est de 249 euros.
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 | |
|---|---|---|---|
| % en actions | 83,55 | 89,91 | 94,79 |
| % en droits de vote* | 83,60 | 89,95 | 94,81 |
| FIL Limited (a) | 10,35 | 10,08 | 5,21 |
| 10,32 | 10,05 | 5,19 | |
| M Partners Capital LLC (b) |
| 6,10 | 6,08 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
|---|---|---|---|---|---|
| Autodétention (c) | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
| Total | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Nombre d’actions en circulation et de droits de vote
| 7 161 465 | 7 181 021 | 713 676 258 | 715 912 280 | 712 357 321 | 714 265 297 |
|---|---|---|---|---|---|
(b) Par courrier à l’Autorité des marchés financiers en date du 18 décembre 2024, M Partners Capital LLC, a déclaré avoir franchi en hausse, le 13 décembre 2024, les seuils de 5 % du capital et des droits de vote de la Société, et détenir 382 506 actions Viridien, représentant 5,34 % du capital et 5,32 % des droits de vote de la Société à la date de la déclaration (déclaration 224C2789). Par courrier adressé à la Société en date du 23 décembre 2024, M Partners Capital LLC, a déclaré détenir, le 20 décembre 2024, 436 616 actions Viridien représentant 6,10 % du capital et 6,08 % des droits de vote.
(c) Au 31 décembre 2024, les 249 actions autodétenues représentaient 0,0035 % du capital et des droits de vote théoriques. Néanmoins, les actions autodétenues sont privées du droit de vote. Les droits de vote correspondants sont mentionnés uniquement aux fins de calcul des droits de vote théoriques. Pour la lisibilité de ce tableau, ces chiffres ont été arrondis à 0,00 %.
À la connaissance de la Société et à la date du présent Document, sur la base des déclarations de franchissement de seuil effectuées auprès de l’Autorité des marchés financiers, aucun autre actionnaire que FIL Limited et M Partners Capital LLC, ne détient une participation dans la Société supérieure à 5 % du capital social ou des droits de vote. Pour un détail des déclarations de franchissements de seuils.
État récapitulatif communiqué conformément aux dispositions de l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier et l’article 223-26 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers.
| Nom et fonction | Nature de l’opération | Date de l’opération | Nombre d’actions | Prix unitaire | Montant de l’opération |
|---|---|---|---|---|---|
| Sophie ZURQUIYAH, Directeur Général | Attribution définitive d’actions de performance | 24 juin 2024 | 280 000 | 0 € | 0 € |
| Jérôme DENIGOT, EVP Sensing & Monitoring | Attribution définitive d’actions de performance | 24 juin 2024 |
| Date | Type | Nombre d'actions | Prix unitaire | Montant total | Responsable |
|---|---|---|---|---|---|
| 11 nov. 2024 | Acquisition (ADR) | 70 000 | 0 € | 0 € | Olivier JOUVE, administrateur |
| 24 juin 2024 | Attribution définitive d’actions de performance | 100 000 | 0 € | 0 € | Dechun LIN, EVP Earth Data |
| 26 juin 2024 | Sell to cover | 26 093 | 0,4893 € | 12 767,3049 € | Dechun LIN, EVP Earth Data |
| 19 nov. 2024 | Acquisition | 750 | 41,95 € | 31 462,50 € | Amélie OYARZABAL, administrateur |
| 2 avril 2024 | Acquisition | 38 160 | Jérôme SERVE, Directeur Financier |
| 0,40 € | 15 264 € | Jérôme SERVE, Directeur Financier | 9 août 2024 | 575 | 37,25 € | 21 418,75 € |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Jérôme SERVE, Directeur Financier | Acquisition | 16 déc. 2024 | 450 | 47,6560 € | 21 445,20 € | |
| Jérôme SERVE, Directeur Financier | Acquisition | 10 janvier 2025 | 270 | 55,60 € | 15 012 € | |
| Peter WHITING, EVP Geoscience | Acquisition | 2 février 2024 | 47 250 | 0,4319 € | 20 407,275 € | |
| Peter WHITING, EVP Geoscience | Attribution définitive d’actions de performance | 24 juin 2024 | 100 000 | 0 € |
Note : Conformément à l’article 223-23 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers, seules les opérations (i) réalisées par les personnes mentionnées à l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier et (ii) lorsque le montant cumulé desdites opérations excède 20 000 euros par année civile, figurent dans ce tableau.
Sur le bénéfice de l’exercice, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est tout d’abord prélevé cinq pour cent au moins pour constituer le fonds de réserve prévu par la loi, jusqu’à ce que ce fonds ait atteint le dixième du capital social.
Le solde, augmenté le cas échéant des reports bénéficiaires, constitue le bénéfice distribuable.
Sur ce bénéfice, il est prélevé toutes sommes que l’Assemblée générale déciderait, soit sur la proposition du Conseil d’administration, soit de son propre chef, d’affecter à un ou plusieurs fonds de réserve, généraux ou spéciaux, ou de reporter à nouveau.
La Société n’a distribué aucun dividende au cours des cinq derniers exercices.
Sur la base des résultats de 2024, le Conseil d’administration n’envisage pas de proposer de distribuer des dividendes à la prochaine Assemblée générale. La politique future en matière de distribution de dividendes dépendra des résultats réalisés par la Société et de sa situation financière.
Évolution du capital social au cours des trois derniers exercices et capital au 31 décembre 2024
| Capital social au | Valeur nominale | Nombre d’actions créées/résultantes | Montant de la variation de capital | Nombre cumulé d’actions | Total capital social |
|---|---|---|---|---|---|
| 31 décembre 2024 |
| 7 161 465 | 7 161 465 € |
|---|---|
| 0 € | - |
| - | - |
| 0,01 € | 2 470 305 | 24 703,05 € |
|---|---|---|
| - | - | - |
| 713 676 258 | 7 136 762,58 € |
|---|---|
| 0,01 € | 23 794 | 237,94 € |
|---|---|---|
| - | - | - |
| 0,01 € | 1 295 143 | 12 951,43 € |
|---|---|---|
| - | - | - |
712 357 321
7 123 573,21 €
0,01 €
122 278
1 222,78 €
-
-
0,01 €
571 118
5 711,18 €
-
-
(a) Regroupement d’actions en date du 31 juillet 2024 (voir ci-dessous) incluant une renonciation par un actionnaire à 63 actions, afin d’arrondir le nombre total d’actions devant être soumises au regroupement.
(b) Attribution définitive en date du 24 juin 2024.
Le 31 juillet 2024, la Société a réalisé un regroupement d’actions composant son capital social, à raison de 1 action nouvelle de 1,00 euro de valeur nominale contre 100 actions anciennes de 0,01 euro de valeur nominale. Pour plus de détails, voir le communiqué de presse en date du 31 juillet 2024.
Au 31 décembre 2024 et à la date du présent Document, les seuls instruments dilutifs émis étaient des options de souscription d’actions et des actions gratuites soumises à conditions de performance et/ou de présence listés ci-dessous.
Le nombre d’actions auquel donnent droit les instruments dilutifs en circulation au 31 décembre 2024, sur la base de leurs modalités en vigueur à cette date, ainsi que le pourcentage de dilution correspondant, figurent dans le tableau ci-dessous.
146 070
2,04 %
Actions gratuites soumises à conditions de performance/présence
127 629 (a)
1,78 %
(a) Dont 28 590 actions soumises à une condition de présence seule (distribuées aux salariés en 2022, 2023 et 2024, hors mandataires sociaux et membres du Comité de Direction).
L’Assemblée générale du 15 mai 2024 a autorisé le Conseil d’administration, pour une durée de 18 mois à compter du jour de sa tenue, à acheter ou à faire acheter des actions de la Société dans les conditions du programme de rachat d’actions propres tels que publiées par la Société dans son Document d’enregistrement universel 2023 à la section 7.3.3 II.
À la date du présent Document, la Société n’a pas mis en œuvre ce programme de rachat d’actions propres.
Au 31 décembre 2024, la Société détenait 249 de ses propres actions.
Conformément aux dispositions de l’article 5 du règlement 596/2014, de l’article 2 du règlement délégué 2016/1052 et de l’article 241-2 du Règlement général de l’AMF, le présent descriptif a pour objectif de décrire les finalités et les modalités du programme de rachat de ses propres actions par la Société. Ce programme de rachat d’actions propres sera proposé à l’Assemblée générale qui se tiendra en 2025. Ce programme autoriserait la Société, pour une durée de 18 mois à compter du jour de sa tenue, à acquérir jusqu’à 10 % de son capital social par le biais d’achats d’actions, avec les objectifs suivants :
La Société n’entend pas utiliser des mécanismes optionnels ou instruments dérivés. Cette autorisation serait accordée pour une période de 18 mois à compter de la date de l’Assemblée générale autorisant le programme.
Le prix maximum d’achat serait fixé à 250 euros (net de frais) par action.
Les tableaux ci-après récapitulent les délégations (24) et autorisations financières en cours de validité accordées par l’Assemblée générale au Conseil d’administration.
| No de résolution – AG | Durée | Montant maximum autorisé | Utilisation en 2024 |
|---|---|---|---|
| 15e – AG du 04.05.2023 | 26 mois | 712 357,32 euros (a), soit à titre indicatif, 10 % du capital social au 31 décembre 2022 | Aucune |
| 16e – AG du 04.05.2023 | 26 mois | 3 561 786,61 euros (b), soit à titre indicatif, 50 % du capital social au 31 décembre 2022 | Aucune |
| 17e – AG du 04.05.2023 | 26 mois | 712 357,32 euros (a), soit à titre indicatif, 10 % du capital social au 31 décembre 2022 | Aucune |
| 18e – AG du 04.05.2023 |
| 712 357,32 euros (a) (c), soit à titre indicatif, 10 % du capital social au 31 décembre 2022 | Aucune | Augmentation du nombre de titres à émettre en cas d’augmentation de capital avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription* | 20e – AG du 04.05.2023 | |
|---|---|---|---|---|
| 26 mois | Dans la limite du plafond de la délégation utilisée et de 15 % du montant de l’émission initiale | Aucune | Au profit des adhérents d’un plan d’épargne entreprise* (d) | 17e – AG du 15.05.2024 |
| 26 mois | 2 % du capital social à la date de l’Assemblée générale | Aucune | En rémunération d’apports en nature* | 21e – AG du 04.05.2023 |
| 26 mois | 10 % (a) (c) du capital social au jour de l’Assemblée générale | Aucune | REDUCTION DE CAPITAL | |
| Annulation d’actions* | 14e – AG du 04.05.2023 | 26 mois | 10 % du capital social au jour de la décision d’annulation | Aucune |
| Regroupement d’actions | Regroupement d’actions | 15e – AG du 15.05.2024 | 12 mois | 1 action nouvelle de 1 euro de valeur nominale contre 100 actions anciennes de 0,01 euro de valeur nominale |
| Regroupement effectif le 31 juillet 2024 | ||||
| Rachat par la Société de ses propres actions |
14e – AG du 15.05.2024
18 mois
10 % du nombre d’actions composant le capital social à la date de l’Assemblée générale
Prix maximum d’achat : 4,02 euros
Montant maximal de l’opération : 286 897 853 euros
Aucune
Actions gratuites au profit des mandataires sociaux et des membres du personnel salarié
16e – AG du 15.05.2024
26 mois
2 % du capital social de la Société existant à la date de la réunion du Conseil d’administration décidant leur attribution, réparti comme suit :
19 juin 2024 : attribution de 6 732 100 (e) actions gratuites, soit 0,943 % du capital social au 15 mai 2024
(a) S’imputant sur le plafond de 3 561 786,61 euros de la 16e résolution de l’Assemblée générale du 4 mai 2023 (cf. (b) ci-dessous).
(b) Plafond global d’augmentation de capital, toutes opérations confondues à l’exception des émissions d’options de souscription ou d’achat d’actions et d’actions gratuites.
(c) S'imputant sur le plafond de 712 357,32 euros de la 17e résolution de l’Assemblée générale du 4 mai 2023.
(d) Catégorie de personnes au sens de l’article L. 225-138 du Code de commerce.
(e) Ce nombre inclut, d’une part, l’attribution de 4 961 700 actions soumises à une condition de performance et d’autre part, l’attribution de 1 770 400 actions soumises à une condition de présence seule, au bénéfice de salariés (à l’exclusion du Directeur Général et des membres du Comité de Direction). Nombre d'actions attribuées avant le regroupement de titres du 31 Juillet 2024.
Obligations garanties à échéance 2027
2027 garanties à 7,75 % pour un montant nominal de 585 millions d’euros (ensemble, les « Obligations 2027 »).
(pour plus d’information sur les Obligations comptes consolidés 2024 du Groupe).
2027, voir Chapitre 6 du présent Document, Note 13 des
Les Assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions et délais prévus par la loi et les décrets en vigueur. Les réunions ont lieu au siège social ou en tout autre lieu précisé dans l’avis de convocation.
Sous réserve des dispositions des articles L. 225-104 et suivants du Code de commerce, les modalités relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée générale sont décrites aux articles 14, 15 et 16 des statuts de la Société.
L’Assemblée générale est composée de l’ensemble des actionnaires, quel que soit le nombre de leurs actions.
Les actionnaires peuvent voter par correspondance ou donner pouvoir en exprimant leur vote ou en adressant leur pouvoir par tous moyens dans les conditions légales et réglementaires en vigueur. Notamment, les actionnaires peuvent transmettre à la Société des formulaires de procuration et de vote par correspondance par télétransmission ou par voie électronique avant l’Assemblée générale dans les conditions prévues par la loi.
Les actionnaires peuvent participer aux Assemblées générales selon les modalités prévues par la réglementation en vigueur.
Chaque actionnaire a autant de voix qu’il possède ou représente d’actions sous réserve des dispositions relatives au droit de vote double (voir paragraphe 7.4.3 ci-dessous).
Tout actionnaire peut également, si le Conseil d’administration ou son Président le permet au moment de la convocation d’une Assemblée générale, participer à cette Assemblée par visioconférence ou par des moyens électroniques de télécommunication ou de télétransmission sous les réserves et dans les conditions fixées par la législation ou la réglementation en vigueur. Cet actionnaire est alors réputé présent à cette Assemblée pour le calcul du quorum et de la majorité.
Depuis le 22 mai 1997, un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrement libérées inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins.
Le droit de vote double cesse de plein droit pour toute action ayant fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’un transfert de propriété sous réserve des exceptions prévues par la loi.
En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes, ce droit de vote double est conféré dès leur émission aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison des actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit.
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-99, alinéa 2, du Code de commerce, l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires ne peut supprimer le droit de vote double qu’avec l’autorisation d’une Assemblée spéciale des titulaires de ce droit.
pourcentage, doit informer la Société du nombre d’actions capital, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée seront privées du droit de vote à compter de ladite Assemblée et pour toute nouvelle Assemblée qui se réunirait jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date à laquelle la notification de franchissement de seuil requise aura été régularisée.
Le tableau ci-dessous reprend l’ensemble des franchissements de seuils légaux déclarés au cours de l’exercice 2024 et jusqu’à la date du présent Document.
| Date de la déclaration | Date de la transaction | Seuil du capital ou des droits de vote franchi | À la hausse/à la baisse | Nombre de titres après le franchissement | % du capital après le franchissement | % des droits de vote après le franchissement |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 18.12.2024 | 13.12.2024 | 5 % | Hausse | 382 506 | 5,34 | 5,32 |
(a) Par courrier à l’Autorité des marchés financiers en date du 18 décembre 2024, M Partners Capital LLC, a déclaré avoir franchi en hausse, le 13 décembre 2024, les seuils de 5 % du capital et des droits de vote de la Société, et détenir 382 506 actions Viridien, représentant 5,34 % du capital et 5,32 % des droits de vote de la Société à la date de la déclaration (déclaration 224C2789). Par courrier adressé à la Société en date du 23 décembre 2024, M Partners Capital LLC, a déclaré détenir, le 20 décembre 2024, 436 616 actions Viridien représentant 6,10 % du capital et 6,08 % des droits de vote.
La Société peut à tout moment demander que lui soient communiqués le nom ou la dénomination sociale, la nationalité et l’adresse des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires.
À la date du présent Document, aucune personne morale ou Société. Outre les obligations de déclaration de franchissement de seuil statutaire ou légal, le seul contrôle existant sur la participation de nos actionnaires dans notre capital est la déclaration de franchissement de seuil statutaire fixé à 1 % du capital ou des droits de vote.
Toutes modifications du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent sont soumises aux seules prescriptions légales, les statuts ne prévoyant pas de dispositions spécifiques.
Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, nous vous indiquons ci-après les éléments susceptibles d’avoir une influence en cas d’offre publique.
La répartition du capital et des droits de vote figure au paragraphe 7.1.2 du présent Document.
Conformément à l’article 7.2 des statuts de la Société, tout actionnaire détenant directement ou indirectement une fraction égale à 1 % du capital ou des droits de vote, ou un multiple de ce pourcentage, au sens de l’article L. 233-7 du Code de commerce, doit informer la Société du nombre d’actions ou de droits de vote qu’il possède, dans un délai de cinq jours de Bourse à compter du franchissement de l’un de ces seuils.
En cas de non-respect de cette obligation d’information, et sur demande d’un ou plusieurs actionnaires détenant au moins 1 % du capital, cette demande étant consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée générale, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées du droit de vote à compter de la date de ladite Assemblée générale et pour toute autre Assemblée générale ultérieure à tenir jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date à laquelle l’information requise du franchissement de seuil aura été régularisée.
De même, tout actionnaire dont la participation est réduite en dessous de l’un de ces seuils doit en informer la Société dans le même délai de cinq jours.
Depuis le 22 mai 1997, un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrement libérées.
Il n’existe pas de détenteurs de titres comportant des droits spéciaux sauf cas du droit de vote double décrit ci-dessus.
Non applicable.
des membres du Conseil d’administration ainsi qu’à la modification des statuts
Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d’administration figurent à l’article 8 des statuts. Les règles applicables à la modification des statuts sont fixées par l’article L. 225-96 du Code de commerce.
Aucune de ces règles n’est susceptible d’avoir une incidence en cas d’offre publique.
Le Conseil d’administration ne dispose pas de pouvoirs spécifiques susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique. Les délégations de compétence en vigueur (présentées à la section 7.3.4 du présent Document) ne peuvent être utilisées par le Conseil d’administration en période d’offre publique.
| Informations | Documents |
|---|---|
| 8.1 sur la | 8.4 accessibles |
| Société | au public |
| Raison | Personne |
| sociale et | responsable |
| 8.1.1 nom | 8.5 du présent |
| commercial | Document d’enregistrement universel |
Dénomination sociale : Viridien.
La Société est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés d’Évry sous le numéro 969 202 241 RCS Évry.
Code APE : 7010Z.
La Société a été constituée en France le 27 mars 1931 pour une durée de 99 ans, soit jusqu’au 27 mars 2030, sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation décidée par l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires.
Le siège social de la Société est situé 27, avenue Carnot, 91300 Massy, France.
Le numéro de téléphone est le + 33 (0)1 64 47 30 00.
La Société est constituée en société anonyme (article 1 des statuts). Elle est régie par le Code de commerce et, plus généralement, par les dispositions des lois et règlements français, étant immatriculée en France depuis sa constitution en 1931.
(article 2 des statuts)
(article 18 des statuts)
(Legal Entity Identifier)
La Société a pour objet :
| Ernst & Young et autres | Forvis Mazars |
|---|---|
| Membre de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes de Versailles et du Centre | Membre de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes de Versailles et du Centre |
| Tour First, 1, place des Saisons, TSA 14444, 92037 Paris – La Défense Cedex | Tour Exaltis, 61, rue Henri-Régnault, 92400 Courbevoie |
| Représenté par Claire CESARI-WALCH | Représenté par Alexandre DE BELLEVILLE |
| Date du dernier renouvellement : 15 mai 2019 | Date du dernier renouvellement : 15 mai 2019 |
| Durée : mandat en cours expirant à l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes clôturant le 31 décembre |
L’exercice social court du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.
Le code identifiant d’entité juridique (« code LEI ») de la Société est 969500FCVQ5SLAAUJV59.
Le site internet de la Société est le suivant : www.viridiengroup.com(25).
Ernst & Young et autres
Membre de la Compagnie nationale des Commissaires aux Comptes de Versailles et du Centre
Tour First, 1, place des Saisons, TSA 14444, 92037 Paris – La Défense Cedex
Représenté par Claire CESARI-WALCH
Date de nomination : 15 mai 2024
Durée : mandat en cours expirant à l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes clôturant le 31 décembre 2024
Les statuts, rapports, courriers et autres documents de la Société, ses informations financières historiques ainsi que celles de ses filiales pour chacun des deux exercices précédant la publication du présent Document peuvent être consultés à son siège social et sur le site internet de la Société.
Responsable
Sophie ZURQUIYAH, Directeur Général
« J'atteste que les informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel 2024 sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolidés, sont établis conformément au corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion référencé dans la table de concordance au paragraphe 8.6.2 du Document d’enregistrement universel 2024, présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’entreprise et de la situation financière de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés et qu’il a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables. »
Le 6 mars 2025
Sophie ZURQUIYAH
La table de concordance ci-dessous renvoie aux informations requises par les annexes 1 et 2 du règlement délégué (CE) no 2019/980 du 14 mars 2019 conformément au schéma du Document d’enregistrement universel.
| Paragraphe du Document d’enregistrement universel | Référence |
|---|---|
| 1- Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports d’experts et approbation de l’autorité compétente | |
| 1-1 Identité des personnes responsables | 8.5 |
| 1-2 Déclaration des personnes responsables | 8.5 |
| 1-3 Nom, adresse, qualifications des personnes intervenant en qualité d’experts | n.a. |
| 1-4 Attestation relative aux informations provenant d’un tiers | n.a. |
| 1-5 Déclaration relative à l’autorité compétente | p. 1 – Encart AMF |
| 2- Contrôleurs légaux des comptes | |
| 2-1 Identité des contrôleurs légaux | 8.3 |
| 2-2 Changement éventuel | n.a. |
| 3- Facteurs de risque | 2.2 |
| 3.1 | |
| 4- Informations concernant la Société | |
| 4-1 Raison sociale et nom commercial | 8.1.1 |
| 4-2 Lieu, numéro d’enregistrement et LEI |
1.2
1.1.3
1.1.1
1.2
1.1.2
6.1.5 note 2
6.2.4 note 2
1.1
3.1.2
2.2.2
n.a.
Description de l’environnement réglementaire pouvant influer sur les activités de la Société
n.a.
16-4 Accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de contrôle
17- Transactions avec les parties liées
18- Informations financières concernant l’actif et le passif, la situation financière et les résultats de la Société
n.a.
6.1.5 notes 1 et 19
6.2.4 note 1
n.a.
6.1
n.a.
6.1.6
n.a.
3.5
n.a.
n.a.
7.2.1
6.2.4 note 7
7.2.2
6.1.5 notes 3, 17 et 24
6.2.4 note 15
n.a.
7.1.2
7.3
7.1.2
7.3
6.1.5 note 15
6.2.4 note 7
19-1-3 Nombre, valeur comptable et valeur nominale des actions détenues par la Société
19-1-4 Valeurs convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription
19-1-5 Conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital
19-1-6 Option ou accord conditionnel ou inconditionnel de tout membre du Groupe
19-1-7 Historique du capital social
La table de concordance ci-dessous renvoie aux éléments du commerce ainsi que les informations relatives au rapport sur le gouvernement d’entreprise (visées par l’article L. 225-37 et suivants et L. 22-10-8 et suivants du Code de commerce, figurant dans la section spécifique du rapport de gestion dédiée au gouvernement d’entreprise).
| Paragraphe du Document d’enregistrement universel | ACTIVITÉ |
|---|---|
| Situation et activité de la Société et, le cas échéant, des filiales et des sociétés qu’elle contrôle au cours de l’exercice écoulé, et de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans le périmètre de consolidation | 1.1 |
| Analyse de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et du Groupe | 5.1 |
| Indicateurs clés de performance financière et non financière | 1.5/3 |
| Succursales | 1.6.1 |
| Activités en matière de recherche et de développement | 1.3 |
| Évolution prévisible de la situation de la Société et du Groupe, perspectives | 1/1.1.4 |
| Événements importants survenus depuis la clôture de l’exercice | n.a. |
| Prises de participation significatives dans des sociétés ayant leur siège en France | n.a. |
| Aliénations et participations croisées | n.a. |
6.2.4 note 4
2.2/3
2.2.1.3/2.2.1.5/2.2.6.1
2.2.5
2.1
2.2.6.2/2.2.6.3/3.4
4.1.1.a
4.1
4.1.3.1.f
4.1.3.1.d
4.1.1/4.1.2
4.1.2.1.c
4.1.4
7/7.1
7.1.2
7.3.3
n.a.
4.2.2.1 B.c.vii
7.1.3
5.1.1
6.2.6
5.4
5.3 (paragraphe Comptes sociaux de Viridien SA)
7.2.2
6.2.5
Il comprend les comptes clients et comptes rattachés, stocks et travaux en cours, actifs d’impôt, autres actifs financiers courants, autres actifs courants et actifs destinés à la vente, diminué des comptes fournisseurs et comptes rattachés, dettes sociales, impôts sur les bénéfices à payer, acomptes clients, provisions par court terme, autres passifs financiers courants, autres passifs courants et dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés.
Ils correspondent aux capitaux propres et dettes financières.
Il correspond aux flux de trésorerie provenant de l’exploitation augmentés des « Valeurs de cession des immobilisations corporelles et incorporelles » et minorés des « Acquisitions d’Immobilisations nettes » et des « Investissements en trésorerie dans les études Earth Data », plus les « Acquisition de titres consolidés, nette de trésorerie acquise », les « Valeurs de cession d’activités et d’actifs financiers », et les « Variation des subventions d’investissement » présentés dans le cycle « Investissement » du tableau des flux de trésorerie consolidés. Nous présentons le cash-flow libre des activités comme une information complémentaire, cependant, d’autres sociétés peuvent présenter le cash-flow libre des activités différemment. Le cash-flow libre des activités n’est pas une mesure de la performance financière selon les IFRS et ne doit pas être considéré comme une alternative au cash-flow des activités opérationnelles ou à toute autre mesure de performance dérivée conformément aux IFRS.
On désigne par « cash-flow net » les flux de trésorerie provenant de l’exploitation augmentés des « valeurs de cessions des immobilisations corporelles et incorporelles et des activités » et minorés (i) des « acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles et d’activités nettes » et des « investissements en trésorerie dans les études Earth Data » présentés dans le cycle « Investissement » du tableau des flux de trésorerie consolidés (ii) des « charges d’intérêts payées » présentées dans le cycle « Financement » du tableau des flux de trésorerie consolidés, (iii) des « paiements au titre des contrats de location » présentés dans le cycle « Financement » du tableau des flux de trésorerie consolidés et (iv) des « paiements et/ou encaissements nets issus d’opérations de financement d’actif » inclus dans le cycle « Financement » du tableau de flux de trésorerie consolidés. Nous présentons le cash-flow net comme une information complémentaire car nous comprenons qu’il s’agit d’une mesure utilisée par certains investisseurs pour déterminer nos flux de trésorerie d’exploitation et notre capacité historique à satisfaire les exigences en matière de dette et de dépenses d’investissement. Cependant, d’autres sociétés peuvent présenter le cash-flow net différemment. Le cash-flow net n’est pas une mesure de la performance financière selon les IFRS et ne doit pas être considéré comme une alternative au cash-flow des activités opérationnelles ou à toute autre mesure de performance dérivée conformément aux IFRS.
Le chiffre d’affaires du segment DDE correspond à la somme des chiffres d’affaires externes des activités de Geoscience et Earth Data. Il correspond au chiffre d’affaires préparé selon le reporting interne de management dans lequel le chiffre d’affaires de préfinancement des études Earth Data est reconnu à l’avancement. Le chiffre d’affaires des activités ne mesure pas la performance financière en IFRS et ne doit pas être considéré comme une alternative aux mesures de performance présentées en IFRS.
Il s’agit du chiffre d’affaires des activités Earth Data préparé selon le reporting interne de management dans lequel le chiffre d’affaires de préfinancement des études est reconnu à l’avancement et non à la livraison des données traitées lorsque les obligations de performance sont remplies (en application d’IFRS 15). Le chiffre d’affaires des activités ne mesure pas la performance financière en IFRS et ne doit pas être considéré comme une alternative aux mesures de performance présentées en IFRS.
Il s’agit du chiffre d’affaires réalisé avec des clients externes au Groupe provenant de Geoscience.
Le coût de l’endettement financier net comprend les éléments suivants : (i) les charges d’intérêts relatives à la dette financière long terme c’est-à-dire les emprunts obligataires et les autres emprunts ; (ii) les charges financières sur les contrats de location et sur les financements d’actif ; (iii) les autres charges payées aux établissements financiers au titre des opérations de financement ; (iv) les produits financiers reçus en rémunération de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.
La dette financière brute correspond aux dettes financières de long terme (y compris contrats de location i. e. dette IFRS 16 et dette liée à un financement d’actif), les dettes financières court terme (y compris part court terme des contrats de location i. e. dette IFRS 16 et dette liée à un financement d’actif), les concours bancaires court terme et les intérêts courus.
La dette financière nette est définie comme la dette financière brute moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie. La dette financière nette est présentée comme une information complémentaire car certains investisseurs estiment que présenter la dette nette des disponibilités fournit une meilleure appréciation du risque d’endettement financier. Toutefois, d’autres sociétés peuvent présenter leur dette nette différemment. La dette nette ne mesure pas la performance financière en IFRS et ne doit pas être considérée comme une alternative à d’autres mesures de performances présentées en IFRS.
Les dépenses d’investissement (immobilisations corporelles) correspondent au total des dépenses d’investissement (y compris la variation des actifs immobilisés fournisseurs et hormis les études Earth Data) dans le tableau des flux de trésorerie.
Les données des activités sont des données préparées avant IFRS 15, selon le reporting interne de management dans lequel les revenus de préfinancement des études Earth Data sont reconnus à l’avancement selon la méthode historique du Groupe. D’autres sociétés peuvent présenter les données des activités différemment. Les données des activités ne mesurent pas la performance financière en IFRS et ne doivent pas être considérées comme une alternative aux mesures de performance présentées en IFRS.
Reporting interne de management dans lequel les revenus de préfinancement des études Earth Data sont reconnus à l’avancement selon la méthode historique du Groupe. D’autres sociétés peuvent présenter leur EBIT différemment. L’EBIT ne mesure pas la performance financière en IFRS et ne doit pas être considéré comme une alternative aux flux de trésorerie provenant de l’exploitation, ni à d’autres mesures de liquidité, ni à une alternative au résultat net comme indicateur de la performance opérationnelle du Groupe ou d’autres mesures de performance présentées en IFRS.
L’EBIT est défini comme le résultat d’exploitation plus le résultat des sociétés mises en équivalence. L’EBIT peut être utilisé comme un indicateur de performance par le management, en complément du résultat d’exploitation, car il mesure la contribution à nos résultats de nos activités gérées au travers de nos sociétés mises en équivalence. L’EBIT ne mesure pas la performance financière en IFRS et ne doit pas être considéré comme une alternative aux flux de trésorerie provenant de l’exploitation, ni à d’autres mesures de liquidité, ni à une alternative au résultat net comme indicateur de la performance opérationnelle du Groupe ou d’autres mesures de performance présentées en IFRS.
Il correspond à l’EBITDAs des activités diminué des acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles, et des investissements dans les études Earth Data, hors variations des fournisseurs d’immobilisations.
L’EBITDAs est défini comme le résultat net avant charges financières, impôts, résultat des sociétés mises en équivalence, dépréciations, amortissements nets de ceux capitalisés dans les études Earth Data, et coût des paiements en actions aux salariés et dirigeants. Le coût des paiements en actions inclut le coût des stock-options et des attributions d’actions gratuites sous conditions de performance. L’EBITDAs est présenté comme une information complémentaire car c’est un agrégat utilisé par certains investisseurs pour déterminer les flux liés à l’exploitation et la capacité à rembourser le service de la dette et à financer les investissements nécessaires. L’EBITDAs ne mesure pas la performance financière en IFRS et ne doit être considéré comme une alternative ni aux flux de trésorerie provenant de l’exploitation, ni à d’autres mesures de liquidité, ni au résultat net, comme indicateur de notre performance opérationnelle ou d’autres mesures de performance présentées en IFRS.
Il correspond à l’EBITDAs des activités corrigé des charges et gains non récurrents. Il est défini comme le résultat net avant charges financières, impôts, résultat des sociétés mises en équivalence, dépréciations, amortissements nets de ceux capitalisés dans les études Earth Data, et coût des paiements en actions aux salariés et dirigeants. Le coût des paiements en actions inclut le coût des stock-options et des attributions d’actions gratuites sous conditions de performance. L’EBITDAs est présenté comme une information complémentaire car c’est un agrégat utilisé par certains investisseurs pour déterminer les flux liés à l’exploitation et la capacité à rembourser le service de la dette et à financer les investissements nécessaires. Les données des activités sont des données préparées selon le reporting interne de management dans lequel les revenus de préfinancement des études Earth Data sont reconnus à l’avancement selon la méthode historique du Groupe. D’autres sociétés peuvent présenter leur EBITDAs différemment. L’EBITDAs ne mesure pas la performance financière en IFRS et ne doit être considéré comme une alternative ni aux flux de trésorerie provenant de l’exploitation, ni à d’autres mesures de liquidité, ni au résultat net, comme indicateur de notre performance opérationnelle ou d’autres mesures de performance présentées en IFRS.
Il correspond à une opération de financement d’actif par un tiers se matérialisant par la reconnaissance d’une dette financière au bilan.
Elle correspond au chiffre d’affaires total (externe et intragroupe) provenant de Geoscience.
Elle correspond au chiffre d’affaires total (externe et intragroupe) provenant du segment Sensing & Monitoring.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent des dépôts bancaires, de la monnaie fiduciaire et des placements à court terme ayant une maturité inférieure à trois mois.
Siège social : 27 avenue Carnot, 91300 Massy, France
969 202 241 RCS Évry
Le présent Document d’enregistrement universel, établi en application de l’article 212-13 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers, constitue le rapport annuel 2024 de Viridien.
Contact : [email protected]
Cette section permet de répondre aux points de données ESRS2 SBM-1.
Cette section permet de répondre aux points de données ESRS2 SBM-1.
Cette section permet de répondre aux points de données ESRS2 GOV-5.
Objectifs fixés tous les ans par le Conseil d’Administration. (2/3 financiers, 1/3 non-financiers)
LTC: Unités de performance. Voir paragraphe 6.1.5 Note 15 pages 290-297.
Voir également la section 3.3 Informations sociales sur la main-d'œuvre propre et la section 3.4.2 Chaîne d'approvisionnement responsable/Gestion de la relation avec les fournisseurs.
Voir également la section 3.3.1.2 Couverture des négociations collectives et dialogue social.
Voir également la section 3.4 Conduite des affaires.
Les actions correspondantes sont décrites dans les paragraphes précédents : 3.2.2.2.1-2-3 et 4.
Un employé régulier est une personne qui travaille selon un horaire régulier, toute l'année.
Un employé à durée déterminée est une personne dont le contrat de travail doit prendre fin à une date précise, lorsqu'un événement précis se produit ou ne se produit pas, ou lorsqu'une tâche précise est accomplie.
Employés inactifs : pour l'année 2024, les employés exclus en raison d'un congé autorisé.
Cf. communiqué de presse en date du 18 décembre 2024.
Le Conseil d’administration a déjà confirmé l’indépendance d’Amélie OYARZABAL au moment de sa cooptation décidée le 31 octobre 2024 en remplacement d’Helen LEE BOUYGUES. La cooptation sera soumise à la ratification de la prochaine Assemblée générale.
Cette section permet de répondre aux points de données ESRS2 GOV-1, paragraphes 21c et 23a.
Cette information permet de répondre au point de données ESRS G1-5, paragraphe 30.
Cf. communiqué de presse en date du 18 décembre 2024.
Une biographie de Patrick CHOUPIN est présentée au paragraphe 4.1.3.1.f) du présent Document.
En application de l’article L. 225-27-1 du Code de commerce.
Cette section permet de répondre aux points de données ESRS2 GOV-1, paragraphe 23 et ESRS G1-3, paragraphe 23c.
actionnariale puisque la nomination d'un nouvel auditeur pour le rapport de durabilité sera présentée à la prochaine Assemblée générale.
(22) Par souci de précision, seules les options de souscription d’actions (« Options ») et les actions gratuites soumises à conditions de performance (« Actions de performance ») définitivement acquises au cours de l’exercice ont été valorisées. À ce titre, ce ratio d’équité n’intègre pas les Options et Actions de performance qui n’ont pas encore été définitivement acquises en raison de l’application des différentes tranches d’acquisition dans le temps, ou n’ont pas été définitivement acquises en raison de la non-atteinte des conditions de performance conditionnant leur acquisition définitive. Cette méthodologie diffère de celle appliquée pour le calcul du ratio d’équité publié en avril 2020, lequel prenait en compte l’ensemble des Options et Actions gratuites initialement attribuées, représentant ainsi une valorisation d’avantages potentiels pouvant ne pas être attribués in fine.
(23) Par souci de précision, seules les options de souscription d’actions (« Options ») et les actions gratuites soumises à conditions de performance (« Actions de performance ») définitivement acquises au cours de l’exercice ont été valorisées. À ce titre, ce ratio d’équité n’intègre pas les Options et Actions de performance qui n’ont pas encore été définitivement acquises en raison de l’application des différentes tranches d’acquisition dans le temps, ou n’ont pas été définitivement acquises en raison de la non-atteinte des conditions de performance conditionnant leur acquisition définitive. Cette méthodologie diffère de celle appliquée pour le calcul du ratio d’équité publié en avril 2020, lequel prenait en compte l’ensemble des Options et Actions gratuites initialement attribuées, représentant ainsi une valorisation d’avantages potentiels pouvant ne pas être attribués in fine.
(24) Les délégations financières sont suspendues en période d’offre publique.
(25) Il est précisé que les documents figurant sur le site internet de la Société ne font pas partie du présent Document d’enregistrement universel, sauf si ces informations sont incorporées par référence, conformément au 4.4 de l’annexe I du règlement délégué (UE) 2019/980.
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