Annual Report (ESEF) • Mar 17, 2025
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Download Source FileCréé en 1987 autour de la chaîne M6, le Groupe M6 est un groupe plurimédia puissant qui repose sur trois piliers :
Fort de ses marques et de ses contenus, le Groupe M6 a progressivement étendu ses activités à travers des diversifications ciblées (production et acquisition de contenus, cinéma, musique, spectacles…) et des offres innovantes telles que M6+, sa plateforme numérique.
Prenant soin de développer la complémentarité de ses marques et de répondre aux attentes de ses différents publics avec toujours un temps d’avance, le Groupe M6 se positionne comme un éditeur de contenus résolument ancré dans l’ère des nouvelles technologies.
9.4 Responsable du document d'enregistrement universel
9.5 Responsable de l’information financière
9.6 Commissaires aux comptes
9.7 Tables de concordances
9.8 Lexique
9.9 Index
Le document d'enregistrement universel a été déposé le 17 mars 2025 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, en sa qualité d'autorité compétente au titre du règlement (UE) n°2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement.
Le document d'enregistrement universel peut être utilisé aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de l'admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s'il est complété par une note d'opération relative aux titres financiers et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au document d'enregistrement universel. L'ensemble alors formé est approuvé par l'AMF conformément au règlement (UE) n°2017/1129.
La Fondation du Groupe M6 : 15 ans
Une stratégie ambitieuse
« M6, c’est la vie »
Rassembler, informer, divertir, émouvoir. Depuis bientôt quatre décennies, le Groupe M6, ses chaînes de télévision, ses radios, ses films, ses plateformes, sont, chaque jour, au cœur du quotidien de plus de trente millions de Français. C’est cela la vie, faire en sorte que chaque moment compte : à travers nos émissions d'actualité, nos grands événements sportifs, nos films comme nos séries originales. Nous avons à cœur de répondre aux attentes de tous nos publics, de les rassembler, les informer, les divertir, les toucher… et de toujours continuer à mériter leur fidélité et tout en étant à la pointe de l’innovation audiovisuelle et créative.
La vie, c’est aussi la capacité d’avancer. Le lancement de M6+ le 14 mai dernier nous propulse à l’avant-garde de notre secteur. Avec une expérience immersive, engageante et intuitive, notre plateforme digitale complète parfaitement nos antennes linéaires, épouse les nouveaux modes de consommation et offre une vitrine supplémentaire à nos contenus. M6+, c'est aussi un investissement ambitieux dans les contenus et dans la plateforme tech, indispensable pour poursuivre le développement du Groupe sur nos deux piliers, linéaire et digital.
La vie, c’est enfin la diversité. La force du Groupe M6 réside dans la complémentarité, l’engagement remarquable et la créativité de nos équipes. Chacun apporte son talent, son originalité et son expertise à la réussite de tous et permet à nos différentes activités de se renforcer et s’inspirer les unes les autres. Nos trois radios, RTL, RTL2 et FUN Radio, nos chaînes de télévision et notre nouvelle plateforme M6+ contribuent à cet esprit d’équipe qui fait de nous un acteur incomparable du paysage audiovisuel.
En 2024, le Groupe M6 a déployé avec succès sa stratégie de transformation centrée sur le développement de ses activités de streaming et la puissance de ses marques et contenus linéaires. L’année a notamment été marquée par le succès du lancement de sa nouvelle plateforme de streaming M6+ et la diffusion des matchs de l’Euro 2024 de football. L’activité cinéma aura aussi enregistré une année record, puisque les films du Groupe M6 (SND et M6 Films) représentent un tiers des entrées des films français en 2024.
| Chiffre d'affaires | EBITA | Taux de marge opérationnelle | Trésorerie nette |
|---|---|---|---|
| 1 311,2 M€ | 242,1 M€ | 18,5 % | 256,5 M€ |
| Milliards d'heures consommées au total | Milliard d'heures consommées en non linéaire | PDA 25-49 ans chaînes en clair hors JO | PDA 13+ Pôle Audio |
|---|---|---|---|
| 9,1 | 0,6 | 20,1 % | 16,5 % |
| De femmes dans la présentation des programmes d'information | des productions déléguées SND ont reçu un label Ecoproduction | Sujets consacrés à la thématique environnementale | De femmes au sein des instances dirigeantes |
|---|---|---|---|
| 57 % | 80 % | 796 | 31 % |
La trésorerie nette correspond à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie, majorés des comptes courants débiteurs et des prêts, et minorés des comptes courants créditeurs, des découverts bancaires et des dettes financières (excluant désormais les prêts et emprunts aux associés).
Les instances dirigeantes sont composées du Comité exécutif et du Comité de direction, instances qui accompagnent le Directoire dans la direction du Groupe.
Créé en 1987 autour de la chaîne M6, le Groupe M6 s’impose aujourd’hui comme un puissant groupe plurimédia. Fort de ses marques et de ses contenus, le Groupe a progressivement étendu ses activités à travers des diversifications ciblées. Prenant soin de développer la complémentarité de ses programmes et de répondre aux attentes et aux nouveaux modes de consommation de ses différents publics, il apparaît comme un éditeur de contenus résolument ancré dans l’ère des nouvelles technologies.
| Audio (Ex-Radio) | Production et droits audiovisuels |
|---|---|
| Vidéo (Ex-Télévision) | Diversifications |
Le paysage audiovisuel français a connu ces dernières années des évolutions significatives. Le développement du digital a accéléré l'évolution du mode de consommation des contenus et l'émergence de la vidéo à la demande et des podcasts.
Les attentes des parties prenantes ont ainsi muté au cours de ces dernières années, créant des opportunités de développement pour les acteurs du monde des médias. Les tendances qui impactent particulièrement le Groupe M6 sont présentées ci-après.
Le développement de la digitalisation des supports a favorisé l'émergence de nouveaux modes de consommation des contenus audiovisuels ou audios et notamment celui de la vidéo à la demande et du podcast, la consommation de ces contenus pouvant être gratuite ou payante. Ces modes de consommation "non linéaire" côtoient aujourd'hui la consommation linéaire, c'est-à-dire en direct, dont l'écoute reste majoritaire. La télévision traditionnelle reste le média le plus puissant du marché sur la vidéo, 3 français sur 4 regardant chaque jour la télévision pour une durée de visionnage moyenne de 3h12.
Dans un monde caractérisé par une affluence de l'offre de contenus, les téléspectateurs et auditeurs sont devenus plus exigeants. La demande de contenus originaux et locaux croît et est marquée par le développement d'offres AVOD et FAST venues faire concurrence au marché du streaming payant.
Au cours des quinze dernières années, les évolutions technologiques et les changements d'habitudes ont remodelé le paysage publicitaire, donnant une place prédominante à Internet. Dans ce contexte, les marchés publicitaires TV et radio ont bien résisté, la puissance instantanée incomparable de ces médias expliquant ce phénomène. Au sein de ce nouvel écosystème, les annonceurs visent une multiplication des contacts publicitaires associée à un ciblage le plus fin possible. De plus, ils sont de plus en plus sensibles à l'impact RSE de leurs campagnes et visent à promouvoir une démarche responsable.
Ces nombreux changements représentent des challenges mais aussi des opportunités pour les médias traditionnels, les incitant à mieux aux évolutions des usages.
Le Groupe M6 voit l'apparition de ces nouveaux modes de consommation et cette évolution des attentes comme une opportunité de croissance et de création de valeur, c'est pourquoi il a accéléré son développement dans le streaming gratuit en 2024, fort de 36 ans d'expérience de diffusion et de contenus. Après le lancement réussi de sa nouvelle plateforme M6+ en mai 2024, le Groupe entend consolider sa présence sur ce marché en 2025. Son agilité et la résilience, qui le caractérisent depuis sa création, se révèlent être des atouts majeurs pour aborder avec succès ces transformations majeures.
Conformément à l'article 39 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifié, une même personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, ne peut détenir, directement ou indirectement, plus de 49 % du capital ou des droits de vote d'une société titulaire d'une autorisation relative à un service national de télévision par voie hertzienne terrestre. Ce texte limite la portée de la règle aux seules chaînes hertziennes dont l'audience annuelle moyenne sur l'ensemble du public est supérieure à 8 % de l'audience totale des télévisions. En date du 31 décembre 2024, la chaîne M6 ne représente plus que 7,8 % de part d'audience annuelle moyenne calendaire. A ce titre la société Métropole Télévision n'entre plus dans le champ d'application de l'article 39.
Conformément à l'article 40 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, aucune personne de nationalité étrangère ne peut procéder à une acquisition ayant pour effet de porter, directement ou indirectement, la part du capital détenue par des étrangers à plus de 20 % du capital d'une société titulaire d'une autorisation relative à un service de radio ou de télévision par voie hertzienne (sous réserve des engagements internationaux de la France, excluant notamment les ressortissants communautaires ou de l'Espace économique européen). Au 31 décembre 2024, la part de l'actionnariat étranger au sens de l'article 40 est inférieur à 20 %.
| 1,90 % | 0,51 % | ||
|---|---|---|---|
| Participation des salariés | Autodétention | ||
| 49,11 % | Flottant | RTL Group | 48,48 % |
| CMA CGM | 10,27 % | Silchester | 9,82 % |
L'Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2000 a approuvé l’adoption du mode de gestion duale avec Conseil de surveillance et Directoire. Cette organisation crée une séparation entre les fonctions de direction exercées par le Directoire et les fonctions de contrôle de cette direction, dévolues au Conseil de surveillance. Le Groupe a retenu ce mode d’organisation, considérant que l’équilibre des pouvoirs y était mieux assuré au bénéfice de toutes les parties.
Au 31 décembre 2024, le Conseil de surveillance de Métropole Télévision est composé de 9 membres, dont deux personnes morales et 7 personnes physiques (en ce compris le membre représentant les salariés), nommés pour une durée de 4 ans. Depuis l'instauration du Conseil de surveillance en 2000, des comités spécialisés dont il a défini les attributions et modalités spécifiques de fonctionnement ont été mis en place. Ces comités sont composés de membres nommés par le Conseil de surveillance au regard de leur formation et de leur expérience.
| réunions en 2024 | 3 | membres | membres | 100 % |
|---|---|---|---|---|
| de participation | 3 | réunions | indépendants | de participation |
| membres indépendants | 7 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Comité des | rémunérations et | nominations | ||||
| 2 | réunions | 4 | réunions | |||
| membres | 1 | membre | 2 | membres | ||
| indépendant | indépendants | 100 % | de participation |
5,8 ans d'ancienneté moyenne
38% de femmes
7 réunions en 2024
Les compétences des membres du Conseil sont variées, en adéquation avec les orientations stratégiques à long terme, et couvrent notamment la télévision, le digital, le marketing, la gouvernance, la direction opérationnelle des sociétés, la RSE, l'expérience internationale, la finance. Par ailleurs, parmi les critères de choix des nouveaux membres du Conseil proposés à chaque Assemblée Générale figure également la promotion de la diversité de ses membres sur des critères de nationalité, d'âge et de sexe.
| Marie | Björn | Nicolas Houzé | Philippe Delusinne | Siska Ghesquiere | Sophie de Bourges | Stéphane Richard | Ingrid Heisserer |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
RSE (3/9)
2/9
2/9
Le Groupe est dirigé par un Directoire qui exerce ses fonctions sous le contrôle d'un Conseil de surveillance. Les membres du Directoire sont obligatoirement des personnes physiques. Tout membre du Directoire peut être révoqué par l'Assemblée Générale ainsi que par le Conseil de surveillance. A la date de publication du présent document, le directoire du Groupe M6 est composé de cinq membres nommés par le Conseil de surveillance pour un mandat de trois années. Le Directoire est présidé par David Larramendy.
| DAVID LARRAMENDY | Président du Directoire |
|---|---|
| HORTENSE THOMINE-DESMAZURES | Membre du Directoire en charge des Activités commerciales |
| GUILLAUME CHARLES | Membre du Directoire en charge des Antennes et des Contenus |
| HENRI DE FONTAINES | Membre du Directoire en charge de la Stratégie, de la Transition et du Développement |
| KARINE BLOUET | Membre du Directoire en charge des Affaires publiques |
Le 23 avril 2024, à la suite de la démission de Nicolas de Tavernost de son mandat de Président du Directoire du Groupe M6, le Conseil de surveillance nomme, sur recommandation du Comité des nominations, David Larramendy à la Présidence du Directoire. Il nomme par ailleurs à cette même date, sur recommandation du Comité des nominations, Hortense Thomine-Desmazures en tant que membre du Directoire en charge des Activités commerciales.
Le Groupe M6 a mis en place une politique de rémunération attractive et exigeante, ayant pour but de motiver et d'inciter les membres du Directoire à apporter une forte contribution pour l'atteinte des objectifs stratégiques du Groupe et pour en assurer la performance à long terme. Le mode et le montant de rémunération de chacun des membres du Directoire sont fixés par le Conseil de surveillance dans les conditions prévues à l'article L.22-10-26 du Code de commerce.
| Critères financiers | Critère opérationnel | Critères RSE |
|---|---|---|
| 47% à 76% | 14% à 43% | 10% |
| EBITA Consolidé | Part d'audience TV | Transformation technologique des métiers du Groupe |
| Chiffre d'affaires publicitaire | Part des femmes dans les postes de direction | Sensibilisation au public aux enjeux environnementaux |
| Sobriété énergétique |
La répartition et le poids de chaque critère dans la part variable de chacun des membres du Directoire est présentée en partie 3.3.2.2 du présent document.
Le Groupe M6 vise à assurer une maîtrise des risques efficiente afin de réduire leur probabilité de survenance par la mise en place de plans d'actions et de prévention.
Le pilotage du contrôle interne est assuré à tous les niveaux du Groupe. Le Directoire a investi de pouvoirs de contrôle plusieurs organes collégiaux et dispositifs fonctionnels, présentés ci-dessous.
| CONSEIL DE SURVEILLANCE | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| COMITÉ D'AUDIT | ||||||
| DIRECTOIRE - DIRECTION GÉNÉRALE | ||||||
| 1ère ligne de maîtrise | 2ème ligne de maîtrise | 3ème ligne de maîtrise | ||||
| DIRECTIONS FONCTIONNELLES ET EXPERTISES | ||||||
| MANAGEMENT OPÉRATIONNEL | ● Finance | AUDIT INTERNE | ||||
| ● Juridique | AUDIT EXTERNE | |||||
| ● Systèmes d'information | RÉGULATEURS | |||||
| ● Ressources humaines | ||||||
| ● Autres |
La responsabilité du contrôle des risques est confiée au Directeur Général en charge de la finance et des métiers support, assisté du directeur de l'audit et du contrôle des risques qui exerce la coordination des missions de contrôle dans le respect du plan d'action décidé par le Directoire.
| Criticité | Risques |
|---|---|
| Élevée | Risques liés à l'activité |
| Élevée | Baisse des audiences |
| Élevée | Augmentation du coût des programmes |
| Élevée | Sensibilité à la conjoncture économique |
| Élevée | Risques opérationnels |
| Élevée | Baisse des revenus de distribution |
| Élevée | Interruption du signal des chaînes TV et stations radio du Groupe |
| Moyenne | Systèmes d'information |
| Élevée | Juridiques |
| Élevée | Autorisations d'émettre |
| Moyenne | Evolutions législatives et réglementaires |
La description détaillée des facteurs de risques, de leur gestion ainsi que du contrôle interne est présentée en section 2 du document d'enregistrement universel 2024.
Par ailleurs, le Groupe s'attache au respect de ses principes éthiques et déontologiques, dont les grandes lignes sont présentées sur son site : https://www.groupem6.fr/fr/investisseurs/statuts-et-code-dethique/.
Organisation
Face aux différents enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux, le Groupe conduit une politique RSE active depuis plusieurs années et affiche clairement ses engagements auprès de tous ses partenaires. Cette stratégie RSE est développée par la Direction de l'Engagement, qui intervient en appui des différentes directions opérationnelles afin de les accompagner dans sa mise en œuvre. Le Groupe dispose également d'un Comité RSE, issu du Conseil de surveillance et composé de trois membres dont 1 membre indépendant. Se réunissant au moins une fois par an, il est chargé de superviser la stratégie RSE globale et d'assurer le suivi de la mise en œuvre des engagements du Groupe en la matière.
Le Groupe M6, en tant que média, accorde une importance particulière au respect de la déontologie et de l'éthique. Il dispose d’un « Comité relatif à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information et des programmes », appelé plus communément « Comité éthique ». Un administrateur indépendant a été nommé par le Conseil de surveillance du Groupe M6 en juillet 2023. Son rôle, qui complète celui du Comité éthique, est notamment de veiller à la bonne réception des délibérations du Comité éthique et de suivre leurs effets.
L'analyse de double matérialité du Groupe, élaborée dans le cadre de la mise en œuvre de la CSRD, a permis de faire ressortir une liste de 12 enjeux RSE matériels. Ces enjeux RSE sont présentés dans la matrice de double matérialité ci-dessous :
| Conditions de travail et égalité de traitement des travailleurs de la chaîne de valeur | Egalité des chances : promotion de la diversité au sein du Groupe | Atténuation du changement climatique et adaptation par le Groupe et sa chaîne de valeur |
|---|---|---|
| Le développement des compétences des collaborateurs | Santé et sécurité, conditions de travail, qualité de vie et bien-être au travail | Gestion des ressources énergétiques au sein de l'entreprise et de sa chaîne de valeur |
| Relations équilibrées avec les fournisseurs et sous-traitants du Groupe | Ethique | Contenu et influence des programmes sur les publics |
Utilisation des ressources, gestion des déchets et de la fin de vie des produits
Ethique des affaires, lutte contre la corruption et respect des réglementations et obligations conventionnelles
| 0,5 | 1 | 1,5 | 2 | 2,5 | 3 | 3,5 | 4 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
Le modèle d’affaires du Groupe M6 qui s’appuie sur six types de ressources, assure une création de valeur, financière et extra-financière, pour l’ensemble de ses parties prenantes. Il a confirmé sa résistance dans un environnement économique instable.
• 1 757 collaborateurs permanents et 480 intermittents du spectacle1
Transformation des usages
• 53 % de femmes dans l’effectif des médias (développement et 45 % de femmes managers de l’AVoD, SVoD, podcasts)
efficacité des campagnes publicitaires, RSE
• contenu attractif, contenu disponible partout à tout moment de la journée
• Portefeuilles de marques fortes et attractives, dont M6, chaîne préférée des Français2, et RTL, 1re radio privée de France3
• Large catalogue de droits sur des contenus de qualité, tant en télévision, en digital qu’en cinéma
• 4 animateurs dans le Top 10 des personnalités TV préférées des Français4
• 1 261,2 M€ de capitaux propres
• 256,5 M€ de trésorerie nette
• 28 750 m2 de bâtiments dont 17 400 m2 détenus à Neuilly
• 2 studios TV
• 8 studios radio
• 62 % de femmes à la présentation de l’info TV et 45 % de l'info Radio
• 100 % de programmes accessibles5 aux personnes en situation de handicap
• Fondation du Groupe M6, seule fondation dédiée au sujet carcéral
78 collaborateurs en situation de handicap, vs 66 en 2023
1 ETP
796 sujets de journaux télévisés Ifop / Baromètre d’image des chaînes de télévision / consacrés à la thématique environnementale (+36 % vs 2023).
Sondage réalisé online du 26 mars au 5 avril 2024 auprès d’un échantillon représentatif de 2 200 Français âgés de 15 ans et plus
43 journalistes formés à la couverture des enjeux climatiques et environnementaux
Conformément aux possibilités offertes par le cadre de référence du reporting intégré, M6 présente les ressources utilisées sous 3 formes :
Offrir un environnement de travail épanouissant
Offrir un environnement de travail épanouissant
Contribuer à la création audiovisuelle française et européenne
• 518,7 M€ de coût de programmes TV
Proposer une offre personnalisée afin de générer efficacité et performance
• 2e régie publicitaire de France
Partager la valeur créée et communiquer de manière transparente
1 420,9 M€ de capitalisation boursière au 31 décembre 2024
Part des opportunités de CDI pourvues via la mobilité interne.
Les ressources financières et industrielles, que sont les capitaux apportés par les actionnaires ainsi que les bénéfices générés au fil des années et réinvestis dans le développement du Groupe M6. Le Groupe M6 utilise également des bâtiments, des studios, des entrepôts ou encore des équipements afin de créer la valeur ;
Les ressources environnementales, qui sont les ressources naturelles utilisées (électricité, papier, etc.) ;
Les ressources sociétales, qui sont les engagements du Groupe M6 envers la société, les liens entre les marques du Groupe et les téléspectateurs et les auditeurs.
À chacun des cycles d’activité du Groupe (repris des 4 segments de l’information financière) correspondent des valeurs créées par le Groupe M6 (contenus audiovisuels, chaînes, etc.), qui constituent la base de la performance financière et extra-financière.
Enfin, des parties prenantes du Groupe sont à l’origine des ressources mises à disposition de la société, et bénéficient des valeurs créées.
Les parties prenantes du Groupe M6 sont multiples et peuvent être classées selon la typologie ci-dessous :
Le Groupe M6 a créé en 2010 sa Fondation d’entreprise afin de s’impliquer sur le sujet complexe de la lutte contre la récidive. Cet engagement repose sur la conviction forte que le Groupe M6 peut apporter d’autres réponses aux questions sociétales, dépassant ainsi son rôle de décryptage de la société en devenant acteur de sa transformation.
75 % des établissements pénitentiaires touchés
27 000 bénéficiaires accompagnés
900 collaborateurs du Groupe M6 mobilisés
20 anciens détenus intégrés au sein du Groupe M6
La Fondation, un soutier dans la mise en œuvre d'actions d'accompagnement
La Fondation, laboratoire d'expérimentation
En 2024, la Fondation a apporté son soutien financier et opérationnel à 12 associations intervenant au plus près des bénéficiaires sur 3 aspects clefs :
Afin de répondre à la complexité de la réinsertion après la prison, la Fondation s’est alliée à d’autres mécènes pour lancer en 2024, le programme Entreprendre sa liberté. Formulant l’hypothèse que l’entrepreneuriat peut être un levier pour la réinsertion professionnelle des personnes sous main de justice, elle contribue pour 3 ans à cette expérimentation avec la Fondation Entreprendre, les Fonds de dotation Le chant des étoiles et Cegid solidaire, en partenariat avec l’ATIGIP (Agence du Travail d’Intérêt Général et de l’Insertion Professionnelle), service à compétence nationale du Ministère de la Justice. Quatre projets seront financés et se déploieront jusqu’en 2026 pour éprouver différentes modes d’accompagnement à l’entrepreneuriat pour des personnes sous main de justice.
La Fondation s’appuie sur l’expérience du Groupe M6 en matière d’embauche d’anciens détenus pour avoir un effet d'entraînement sur les entreprises. Son action-phare depuis 2021 : Découverte, une journée de rencontre entre anciens détenus en recherche d’emploi et collaborateurs. À la clé, un regard transformé pour tous, sur le monde de l’entreprise pour les uns, sur la prison et les personnes détenues pour les autres.
En 2024, l'organisation de 4 éditions de Découverte ont permis à :
Soucieux de contribuer concrètement à l’accès à l’emploi d’anciens détenus, le Groupe M6 a intégré 20 personnes au sein de ses effectifs en 15 ans.
En 2024, accompagnée par l’équipe des Ressources Humaines du Groupe et par les managers, la Fondation a poursuivi l’accompagnement de l'intégration de deux anciens détenus au sein des équipes du Groupe M6. L’objectif à terme pour chacun d’entre eux est de poursuivre un parcours professionnel vertueux, au sein ou en dehors du Groupe.
constitue la 2ème capitalisation française pour un groupe de télévision en clair.
En 2024, le Groupe M6 a démontré sa capacité à maintenir son savoir-faire et ses forces dans une période de renouvellement profond. En 2025, il poursuivra son développement en s'appuyant sur les deux principaux axes stratégiques suivants :
Poursuivre les investissements dans la production de contenus en conservant une flexibilité du modèle
En 2024, le Groupe M6 a mis en place sa stratégie ambitieuse de développement dans le streaming gratuit (AVOD). Il a pour ambition de doubler le nombre d'heures visionnées sur sa nouvelle plateforme M6+, et de tripler son chiffre d'affaires streaming par rapport à 2023. Pour cela, il augmentera ses coûts opérationnels de 100 M€ entre 2024 et 2028 afin d'investir dans les contenus, la technologie et le marketing. Il dispose de tous les atouts pour faire évoluer ses offres et ainsi s’adapter au mieux à l’évolution des usages : d’une part, grâce à ses ressources internes créatives et, d’autre part, grâce à son attractivité singulière auprès de tous ses partenaires externes.
Production et droits audiovisuels et Diversifications
L'histoire du Groupe débute avec la création de la chaîne M6 en 1987. M6 la "petite chaîne qui monte" était reçue à ses débuts par seulement un tiers des foyers français. La chaîne se développe et se distingue de ses concurrents grâce à une contre programmation audacieuse à destination d'une cible jeune.
En 1994, soit sept ans après le lancement de la chaîne M6, le Groupe M6 faisait son entrée à la Bourse de Paris.
Le Groupe poursuit son développement en créant studio 89 en 2003 pour maîtriser sa production dans les programmes de flux.
Le lancement de la Télevision Numérique Terrestre (TNT) en 2005 a permis un élargissement de l'offre de chaînes gratuites pour les Français. Le Groupe lance ainsi W9 dès 2005, puis 6ter en 2012. Afin de répondre au changement de mode de consommation de la télévision, le Groupe précurseur, lance en 2008, M6 Replay, site internet permettant de visionner les programmes de la chaîne M6 à tout moment et gratuitement. Il s'agit du 1er site de replay TV lancé en France.
Parallèlement, le Groupe poursuit son activité de diversifications en rachetant "Mon Album Photo" en 2010.
En 2017, le Groupe réalise la plus grosse opération de croissance externe de son histoire en acquérant le pôle radio français de son actionnaire, RTL Group composé des stations RTL, RTL2 et Fun Radio. Cette opération permet au Groupe de renforcer sa position sur le marché français des médias et de la publicité.
Deux ans plus tard, en 2019, le Groupe acquiert le pôle TV du Groupe Lagardère (hors Mezzo) composé de Gulli, Canal J, Tiji, MCM, MCM Top et RFM TV venant renforcer une nouvelle fois ses positions globales sur le marché français des médias.
Après l'abandon du projet de fusion entre les Groupes M6 et TF1 en 2022, le Groupe poursuit son développement en continuant de placer les contenus au coeur de sa stratégie et en mettant à profit sa capacité unique à toucher la population française sur des médias grand public puissants, innovants et leaders.
Dans le cadre de sa stratégie d'accélération de son activité de streaming gratuit, le Groupe M6 a lancé le 14 mai 2024 sa nouvelle plateforme, M6+, afin de porter son ambition.
| Janvier | Juin |
|---|---|
| 24 juin : La Scam et le Groupe M6 signent un accord gagnant sur les droits d'auteur, permettant de garantir une dynamique en faveur de la création et une meilleure rémunération des auteurs et autrices qui travaillent pour le Groupe. | |
| Juillet |
24 janvier : Le Groupe annonce que la chaîne M6 diffusera en direct et en clair 13 matchs de l'Euro 2024 de football, dont la finale et une demi-finale de la compétition.
13 février: Poursuivant son ambition dans le streaming, le Groupe M6 annonce le lancement de sa plateforme M6+, soutenue par un plan d'investissement ambitieux et le savoir-faire de son partenaire européen Bedrock, filiale technologique de RTL Group et du Groupe M6.
7 mars: Le Groupe M6 annonce l'acquisition des droits exclusifs de la majorité des matchs des Coupes du monde de la FIFA 2026 et 2030, renforçant son offre évènementielle et gratuite dans le sport et s'imposant comme un diffuseur majeur de sport en France.
23 avril : David Larramendy succède à Nicolas de Tavernost en tant que Président du Directoire du Groupe M6.
4 juillet : Le Groupe M6, partenaire historique de l'industrie musicale, renouvelle ses accords avec la SCPP et la SPPF pour la diffusion de contenus musicaux sur les chaînes M6 et W9 jusqu’à fin 2032, affichant ainsi son engagement vis-à-vis des artistes de la musique et des entreprises qui les accompagnent.
5 juillet : La fondation du Groupe M6 reçoit le trophée Or du prix "Talents !" dans la catégorie Diversité et inclusion pour la journée de découverte de l'entreprise.
24 juillet : L'Arcom annonce avoir retenu les candidatures des chaînes W9, Gulli et Paris Première dans le cadre du renouvellement de leurs fréquences TNT.
Lancement de la plateforme M6+ qui remplace 6play.
Créé en 1987 autour de la chaîne M6, le Groupe Métropole Télévision est devenu avec les années un groupe plurimédia puissant, offrant une large gamme de programmes, de produits et de services disponibles sur les supports les plus divers : télévision, radio, internet…
L’offre de M6, seconde chaîne commerciale du marché, est complétée par les autres chaînes en clair W9, 6ter et Gulli. La famille de chaînes payantes (Paris Première, Téva, sérieclub, Canal J, Tiji, M6 Music, MCM, MCM Top et RFM TV) vient enrichir l’offre de programmes du Groupe, avec une large présence sur toutes les plateformes de diffusion.
Le Groupe M6 s'est démarqué très tôt avec le développement d'une offre non-linéaire, amorcée dès 2008 avec l'offre de rattrapage M6 Replay, devenue ensuite 6play. Afin d'accélerer son développement dans le streaming gratuit, le Groupe a lancé M6+ en mai 2024 qui propose 30 000 heures de programmes disponibles toute l'année dans tous les genres, dont 10 000 heures de contenus exclusifs.
Le Groupe M6 détient également 3 radios : RTL, RTL2 et Fun Radio, lui permettant de proposer une offre plurimédia puissante.
Par ailleurs le Groupe a choisi très tôt de se positionner sur les marchés de la production et de la distribution de droits audiovisuels, afin notamment d'approvisionner les chaînes TV en contenus de qualité.
Enfin, fort de ses marques, de ses contenus, et des temps d'antenne et de publicité disponibles sur tous ses supports, le Groupe M6 a étendu progressivement ses activités par le biais de la diversification.
| TV linéaire en clair | TV linéaire payante |
|---|---|
| 1 036,2 M€ | 180,7 M€ |
| de chiffre d'affaires | d'EBITA |
| 79,0 % | |
| du CA Groupe |
L’activité principale du Groupe M6 est l’édition et la diffusion télévisée. Cette activité est opérée via un portefeuille de chaînes et services qui comporte :
| 20,1 % | Groupe le plus jeune de la TV1 | 23 millions de français1 |
|---|---|---|
| réunis chaque jour sur ses chaînes |
En 2024, la chaîne M6 confirme sa position de grande chaîne généraliste. Elle réalise une part d'audience de 7,8 % sur l'ensemble du public en 2024 et maintient son rang de 2ème chaîne nationale auprès de la cible commerciale des 25-49 ans avec 12,2 % de part d'audience. Portée par le succès de ses marques fortes (L'Amour est dans le pré, La France a un incroyable talent, Pékin Express...) de ses marques plus récentes qui continuent leur ascension (Les Traitres, Qui veut être mon associé ?), et de ses nouveautés (Le Maillon faible, meilleure audience pour un nouveau divertissement sur M6 depuis 4 ans) la chaîne rencontre également un franc succès avec ses programmes d'information (meilleure performance auprès de l'ensemble du public depuis 5 ans pour Capital).
W9 se classe 5ème chaîne nationale auprès de la cible commerciale des 25-49 ans avec une part d'audience de 3,4 %. Son succès linéaire se poursuit en non-linéaire, avec une part d'audience de ses programmes réalisée en délinéaire toujours plus importante. En 2024 auprès de la cible commerciale, 56 %5 de l'audience des Cinquante est réalisée en délinéaire, dont 50 % via M6+.
Par ailleurs, la diffusion du quart de finale de l'Euro 2024 opposant la France au Portugal, ayant réuni 12,7 M de téléspectateurs, permet à la chaîne de réaliser sa meilleure audience depuis 3 ans. Ces résultats renforcent la volonté du Groupe d’investir dans les contenus et de développer les marques de divertissement et les programmes événementiels, qui garantiront son succès à long terme face à l’évolution des usages.
6ter est la chaîne TNT du Groupe M6 à destination de l'ensemble de la famille. En 2024, 6ter enregistre une part d'audience de 1,7 % auprès de l'ensemble du public, et de 2,2 % auprès des 25-49 ans. Comme chaque année depuis sa création, la chaîne se classe leader des chaînes TNT de nouvelle génération auprès de la cible commerciale.
Gulli s'adresse principalement aux enfants de 4 à 10 ans mais a vocation à réunir toute la famille. En 2024, Gulli est leader à tous les moments importants de la journée : le matin avant l'école avec 21 % de part d'audience, en matinée les jours sans école6 et pendant les vacances avec 22 % de part d'audience, et en sortie d'école7 avec 15 % de part d'audience. En 2024, elle réalise en outre sa meilleure année auprès des 25-49 ans depuis 14 ans, avec une part d'audience atteignant les 1,9 % sur l'ensemble de la journée (+0,1pt).
Le cinéma réalise également de belles performances : 34 films ont réuni plus de 0,5 million de téléspectateurs en prime. Gulli a par ailleurs été réélue chaîne TV préférée des familles8, récompensant l'engagement continu de la chaîne à offrir des programmes originaux et porteurs de valeurs positives pour tous.
Les chaînes numériques payantes sont distribuées auprès de l'ensemble des plateformes et modes de diffusion (câble, satellite, IPTV, mobile, internet), en vue de maximiser le potentiel de foyers / d'individus abonnés. Ainsi, le Groupe a développé une famille de chaînes payantes complémentaires des chaînes en clair, disposant de positionnements forts et identifiants, avec pour volonté que chacune de ces chaînes constitue la référence de son univers (Paris Première sur les cibles CSP+, Téva sur les femmes, Canal J/Tiji auprès des enfants).
| Gulli, chaîne préférée des familles | Téva, meilleure année en prime | Paris Première, meilleure année |
|---|---|---|
auprès de l'ensemble du public et auprès des femmes depuis 6 ans
Avec ses débats impertinents, ses chroniqueurs sans langue de bois et ses magazines à forte valeur ajoutée, Paris Première propose, grâce à son audace, et sa liberté de ton, une programmation unique et volontairement différente.
Réunissant en moyenne 13,4 millions9 de téléspectateurs chaque mois en 2024 (+1,4 M par rapport à 2023), elle réalise sa meilleure année historique auprès de l'ensemble du public avec une part d'audience de 0,6 %.
Téva est la chaîne payante dédiée aux femmes du Groupe M6. Avec un ton de plus en plus affirmé, la chaîne est devenue l’endroit d’une vraie liberté de parole, au sein d'émissions telles qu'OrgasmiQ ! Toujours aussi mordante et rieuse, Téva s’affirme comme la chaîne de l’humour au féminin, grâce notamment à son talk-show d'actualité Piquantes ! Avec 8,3 millions10 de téléspectateurs tous les mois, Téva s'impose comme la référence des chaînes féminines de l'univers payant. Elle réalise en 2024 son record en prime depuis 6 ans auprès de l'ensemble du public et du public féminin avec 0,3 % de part d'audience auprès des deux cibles11.
Paris Première dispose d’un réseau de diffusion vaste : le câble, le satellite, l’IPTV, la télévision mobile (3G, 4G et 5G) mais également depuis le 21 novembre 2005, la TNT payante, avec une plage quotidienne de diffusion en clair pendant trois heures entre 18h00 et 21h00.
Détenue à 50 % par le Groupe M6 (et 50 % par le Groupe TF1), Sérieclub occupe une position bien identifiée dans le paysage de l'offre de complément, avec son positionnement affiché : "la chaîne des séries". Elle propose une offre complète de séries inédites récentes et d’intégrales de séries références.
TiJi est une chaîne tendre et espiègle destinée aux 3-7 ans. Il fait bon de grandir avec TiJi grâce à des programmes originaux favorisant l'éveil et l’ouverture sur le monde.
MCM est la chaîne référence pop culture auprès des jeunes adultes. En plus de son attachement à la musique qui rythme sa grille, la chaîne propose le meilleur des séries d’animation pour adultes et des séries cultes.
lancées en mai 2009 ;
plateforme la plus jeune du marché, 9 ans plus jeune que la moyenne de ses concurrentes.
M6+, qui remplace 6play, est la nouvelle plateforme de streaming gratuite du Groupe M6. Lancée en mai 2024, elle propose 30 000 heures de contenus disponibles dans l'année, dont 10 000 heures de contenus exclusifs, disponibles au minimum 30 jours sur la plateforme grâce à une accessibilité renforcée et au déploiement de l'offre M6+ sur toutes les TV connectées. Avec de nombreuses innovations comme les stories M6+ ou le player interactif et enrichi de data visualisation, la plateforme facilite l'engagement et la découverte de nouveaux contenus.
Première plateforme de streaming plurimédias, M6+ dispose par ailleurs d'une offre de podcasts issue d'une sélection des meilleurs contenus audios du Groupe M6.
En 2024, année de son lancement, M6+ réalise des performances records, réunissant 22 M d'utilisateurs uniques mensuels sur l'année 2024 soit une croissance de +30 % par rapport à 2023. La plateforme M6+ s'illustre comme étant la plus jeune du marché, 9 ans plus jeune que la moyenne de ses concurrentes.
M6+ dispose par ailleurs d'une option payante, M6+ Max, permettant de visionner les programmes sans publicité mais aussi d'avoir accès à des avant-premières exclusives. Elle offre aussi à ses utilisateurs un accès au meilleur des séries-réalité HAYU.
Bedrock est une société créée en 2020 et détenue conjointement par le Groupe M6 et le Groupe RTL. Elle met en oeuvre pour des acteurs médias son savoir-faire et ses technologies afin de leur proposer le développement et la maintenance de leurs plateformes streaming avec un haut niveau d'exigence de qualité. La société déploie ses compétences au sein de 4 diffuseurs européens (incluant le Groupe M6) pour un total de 45 M d'utilisateurs.
En 2024, Bedrock a lancé M6+, la nouvelle plateforme AVOD du Groupe M6, intégrant des fonctionnalités plus immersives, des expériences télévisuelles plus engageantes et s'étendant à de nouveaux appareils gratuitement. La société a par ailleurs étendu son empreinte internationale en ouvrant un nouveau bureau à Lisbonne, au Portugal.
| 2ème régie de France | 13 chaînes TV | 4 stations radio | 2 plateformes digitales | 1 agence intégrée |
|---|---|---|---|---|
| 96 % de la population touchée chaque mois |
Dans un secteur en pleine mutation. En s’appuyant sur la puissance des médias du Groupe M6, elle accélère sa transformation digitale et propose des solutions publicitaires convergentes et efficaces, adaptées à l’évolution des usages vidéo et audio.
M6 Publicité se distingue aussi par l’une des offres data les plus puissantes du marché, accessible en streaming sur tous les écrans (OTT, CTV/IPTV) et en TV segmentée. Cette dynamique est soutenue par des partenariats stratégiques avec Unlimitail, Valiuz, Infinity, Leboncoin, Veepee, Sirdata et DriveMedia.
Lancée en 2024 sur les programmes TV à forte consommation délinéaire, l’offre « Puissance 6 » illustre cette stratégie en permettant la diffusion des...
M6 Créations est la filiale qui commercialise les Opérations Spéciales pour la régie publicitaire du Groupe, autour de la marque M6 Unlimited. L'attractivité de son offre réside dans le fait de proposer à ses clients une mutualisation accrue entre les différents médias du Groupe (TV, radio, numérique) mais aussi d'intégrer dans ses solutions des licences phares des émissions du Groupe.
Elle réalise ainsi en 2024 près de 300 opérations spéciales, sous formats TV, radio et numériques tels que les films publicitaires ou institutionnels, les génériques de parrainage, les formats événementiels en TV, les programmes courts, les podcasts, les spots radio, les contenus viraux.
Le Groupe M6 dispose de contrats pour la distribution de l'ensemble de ses chaînes et de leurs services associés auprès des clients des principaux distributeurs.
Aujourd’hui, la quasi-totalité des ménages français (89,7 %) dispose d’un téléviseur. Il est le deuxième écran le plus répandu dans les foyers. Le graphique ci-dessous décrit l'évolution de l'équipement des Français :
| T4 2020 | T4 2021 | T4 2022 | T4 2023 | T4 2024 |
|---|---|---|---|---|
| 92 % | 91 % | 90 % | 90 % | 92 % |
| 86 % | 86 % | 86 % | 89 % | 90 % |
| 85 % | 85 % | 86 % | 87 % | 87 % |
| 48 % | 46 % | 47 % | 48 % | 48 % |
Par ailleurs, le développement des usages ne nécessitant pas de téléviseur comme la vidéo sur les réseaux sociaux (Facebook Watch, Snapchat, Tiktok, etc.) se développe aussi fortement auprès des plus jeunes et challenge la télévision traditionnelle.
Le Groupe M6 voit l'apparition de ces nouveaux modes de consommation et cette évolution des attentes comme une opportunité de croissance et de création de valeur. C'est pourquoi il a accéléré son développement dans le streaming gratuit en 2024 en lançant sa nouvelle plateforme M6+, fort de 37 ans d'expérience de diffusion de contenus.
Malgré ces mouvements de fond, la télévision reste très fédératrice. Elle est le seul média capable de générer de la puissance instantanée, y compris auprès des plus jeunes.
fait évoluer son périmètre de mesure qui inclut désormais les non-équipés TV et les écrans internet à domicile. Cette évolution, ayant un impact négatif sur la durée d'écoute individuelle, ne permet par conséquent pas de comparaison exacte avec les années précédentes.
La télévision fait partie du quotidien des Français puisque 3 Français sur 4 la regardent chaque jour (stable par rapport à 2023).
| 03:19:00 | 03:12:00 | 02:58:00 |
|---|---|---|
| 00:57:00 | 00:58:00 | 00:53:00 |
| 2022 | 2023 | 2024 |
Les audiences sur le marché TV par type de profil sont détaillées dans les tableaux figurant ci-dessous. À noter que la catégorie 25-49 ans constituent la cible commerciale privilégiée du groupe M6.
| en % | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| M6 | 7,8 % | 8,1 % | 8,4 % | 9,1 % | 9,0 % | 8,9 % |
| W9 | 2,2 % | 2,3 % | 2,3 % | 2,5 % | 2,6 % | 2,5 % |
| Gulli | 1,1 % | 1,0 % | 1,2 % | 1,2 % | 1,3 % | 1,4 % |
| 6ter | 1,7 % | 1,6 % | 1,6 % | 1,5 % | 1,7 % | 1,7 % |
| Groupe M6 | 12,8 % | 13,0 % | 13,5 % | 14,3 % | 14,6 % | 14,5 % |
| TF1 | 18,7 % | 18,6 % | 18,7 % | 19,7 % | 19,2 % | 19,5 % |
| TMC | 2,9 % | 3,1 % | 3,0 % | 3,0 % | 3,0 % | 3,1 % |
| NT1/TFX | 1,7 % | 1,5 % | 1,5 % | 1,5 % | 1,6 % | 1,8 % |
| HD1/TF1 Séries films | 1,8 % | 1,7 % | 1,7 % | 1,9 % | 1,8 % | 1,8 % |
| LCI | 1,7 % | 2,0 % | 1,7 % | 1,1 % | 1,2 % | 1,0 % |
| Groupe TF1 | 26,8 % | 26,9 % | 26,6 % | 27,2 % | 26,8 % | 27,2 % |
| France 2 | 15,8 % | 15,3 % | 14,8 % | 14,7 % | 14,1 % | 13,9 % |
| France 3 | 8,9 % | 9,0 % | 9,4 % | 9,4 % | 9,4 % | 9,3 % |
| France 4 | - | - | - | 0,8 % | 1,2 % | 1,6 % |
| France 5 | 3,5 % | 3,5 % | 3,6 % | 3,3 % | 3,5 % | 3,6 % |
| franceinfo | 0,8 % | 0,8 % | 0,9 % | 0,7 % | 0,7 % | 0,5 % |
| en % | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Groupe France | 29,0 % | 28,6 % | 28,7 % | 28,9 % | 28,9 % | 28,9 % | |
| Télévisions | 1,0 % | 1,1 % | 1,1 % | 1,1 % | 1,2 % | 1,1 % | |
| Virgin 17/Direct star/D17/Cstar | 3,0 % | 3,1 % | 2,8 % | 2,6 % | 2,6 % | 2,9 % | |
| Direct 8/D8/C8 | 2,9 % | 2,3 % | 2,1 % | 2,0 % | 1,4 % | 0,8 % | |
| Canal+ | 1,3 % | 1,2 % | 1,2 % | 1,1 % | 1,2 % | 1,3 % | |
| Groupe Canal + | 8,2 % | 7,7 % | 7,2 % | 6,8 % | 6,4 % | 6,1 % | |
| Arte | 3,0 % | 2,9 % | 2,9 % | 2,9 % | 2,9 % | 2,6 % | |
| Chérie 25 | 1,3 % | 1,2 % | 1,3 % | 1,2 % | 1,1 % | 1,1 % | |
| NRJ12 | 0,9 % | 1,0 % | 1,1 % | 1,2 % | 1,3 % | 1,5 % | |
| Groupe NRJ | 2,2 % | 2,2 % | 2,4 % | 2,4 % | 2,4 % | 2,6 % | |
| BFM TV | 2,9 % | 3,0 % | 3,3 % | 2,9 % | 2,9 % | 2,3 % | |
| RMC Découverte | 1,8 % | 1,7 % | 1,9 % | 2,0 % | 2,3 % | 2,3 % | |
| RMC Story | 1,8 % | 1,9 % | 1,9 % | 1,6 % | 1,5 % | 1,3 % | |
| CMA Média (ex-Altice) | 6,5 % | 6,6 % | 7,1 % | 6,5 % | 6,7 % | 5,9 % | |
| L'équipe 21/ L'Equipe | 1,4 % | 1,6 % | 1,5 % | 1,5 % | 1,3 % | 1,4 % | |
| Groupe Amaury | 1,4 % | 1,6 % | 1,5 % | 1,5 % | 1,3 % | 1,4 % | |
| Total Groupes | 89,9 % | 89,5 % | 89,9 % | 90,5 % | 90,0 % | 89,2 % | |
| Total Part d'audience autres chaînes du câble et du satellite | 9,1 % | 9,2 % | 9,1 % | 9,2 % | 9,6 % | 10,3 % | |
| Total TNT | 32,0 % | 32,1 % | 31,9 % | 30,6 % | 31,1 % | 30,6 % | |
| Total Part d'audience autres chaînes de la TNT | 1,1 % | 1,2 % | 1,0 % | 0,3 % | 0,4 % | 0,5 % | |
| TOTAL PDA 4+ | 100,0 % | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
| en % | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| M6 | 12,2% | 12,9% | 13,0% | 13,8% | 13,1% | 13,1% | |
| W9 | 3,4% | 3,5% | 3,3% | 3,6% | 3,7% | 3,6% | |
| Gulli | 1,8% | 1,7% | 1,6% | 1,5% | 1,5% | 1,4% |
| Channel | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 6ter | 2,2% | 2,4% | 2,4% | 2,4% | 2,6% | 2,5% |
| Groupe M6 | 19,6% | 20,5% | 20,3% | 21,3% | 20,9% | 20,6% |
| TF1 | 20,4% | 20,5% | 20,3% | 20,6% | 20,1% | 19,8% |
| TMC | 4,5% | 4,5% | 4,7% | 4,5% | 4,2% | 4,4% |
| NT1/TFX | 2,8% | 2,7% | 2,7% | 2,7% | 2,7% | 2,7% |
| HD1/TF1 Séries films | 2,0% | 2,0% | 2,1% | 2,0% | 2,2% | 2,1% |
| LCI | 0,8% | 0,9% | 0,7% | 0,4% | 0,7% | 0,4% |
| Groupe TF1 | 30,5% | 30,6% | 30,5% | 30,2% | 29,9% | 29,4% |
| France 2 | 10,8% | 9,5% | 9,2% | 9,8% | 9,0% | 8,8% |
| France 3 | 3,6% | 3,0% | 3,6% | 4,0% | 3,7% | 3,9% |
| France 4 | - | 1,0% | 1,4% | 1,9% | ||
| France 5 | 2,1% | 1,9% | 1,8% | 1,6% | 1,8% | 1,9% |
| franceinfo | 0,6% | 0,6% | 0,7% | 0,6% | 0,7% | 0,4% |
| Groupe France Télévisions | 17,1% | 15,0% | 15,3% | 17,0% | 16,6% | 16,9% |
| Virgin 17/Direct star/D17/Cstar | 1,5% | 1,7% | 1,5% | 1,6% | 1,6% | 1,6% |
| Direct 8/D8/C8 | 2,6% | 2,7% | 3,0% | 2,8% | 2,9% | 3,5% |
| i > Télé/Cnews | 1,7% | 1,3% | 1,3% | 1,2% | 1,1% | 0,6% |
| Canal+ | 1,9% | 1,7% | 1,7% | 1,4% | 1,5% | 1,6% |
| Groupe Canal + | 7,7% | 7,4% | 7,5% | 7,0% | 7,1% | 7,3% |
| Arte | 1,4% | 1,4% | 1,3% | 1,3% | 1,4% | 1,2% |
| Chérie 25 | 0,9% | 0,9% | 0,9% | 0,9% | 1,0% | 1,0% |
| NRJ12 | 1,6% | 1,8% | 1,7% | 1,6% | 1,7% | 2,2% |
| Groupe NRJ | 2,5% | 2,7% | 2,6% | 2,5% | 2,7% | 3,2% |
| BFM TV | 3,1% | 3,2% | 3,7% | 3,4% | 3,4% | 2,2% |
| RMC Découverte | 1,9% | 2,2% | 2,3% | 2,4% | 2,9% | 2,9% |
| RMC Story | 2,1% | 2,1% | 1,8% | 1,6% | 1,6% | 1,3% |
| CMA Média (ex Altice) | 7,1% | 7,5% | 7,8% | 7,4% | 7,9% | 6,4% |
| 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|
| Total TV* | 16 198,8 | 15 162,0 | 15 377,1 |
| Variation | +6,8 % | -1,4 % | |
| dont Chaînes historiques | 8 743,3 | 8 107,6 | 8 244,2 |
| Variation | +7,8% | -1,7 % | |
| dont Chaînes TNT | 6 205,5 | 5 828,4 | 6 061,5 |
| Variation | +6,5% | -3,8 % |
| en % | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| L'équipe 21/ L'Equipe | 1,8% | 2,0% | 1,9% | 1,8% | 1,4% | 1,5% | |
| Groupe Amaury | 1,8% | 2,0% | 1,9% | 1,8% | 1,4% | 1,5% | |
| Total Groupes | 87,7% | 87,1% | 87,2% | 88,5% | 87,9% | 86,5% | |
| Total Part d'audience autres chaînes du câble et du satellite | 11,4% | 11,9% | 11,4% | 11,1% | 11,9% | 12,8% | |
| Total TNT | 36,2% | 37,2% | 37,5% | 36,3% | 37,4% | 36,9% | |
| Total Part d'audience autres chaînes de la TNT | 0,9% | 0,9% | 1,2% | 0,3% | 0,1% | 0,7% | |
| TOTAL 25-49 | 100,0% | 100% | 100% | 100% | 100% | 100% |
| 1 | 250,0 | +2,0% |
|---|---|---|
| 1 | 226,0 | +14,4 % |
| 1 | 071,4 |
| 5 082,3 | -4,9 % |
|---|---|
| 5 343,1 | -1,2 % |
| 5 409,8 |
| 6 204,6 | +2,0 % |
|---|---|
| 6 081,9 | +7,3 % |
| 5 669,6 |
| 1 172,9 | -51,1 % |
|---|---|
| 2 398,6 | +10,5 % |
| 2 171,1 |
| 2 419,5 | +6,2 % |
|---|---|
| 2 278,3 | +8,6 % |
| 2 097,5 |
| 436,4 | -11,4 % |
|---|---|
| 492,5 | +9,2 % |
| 451,0 |
| 31 514,5 | -0,8 % |
|---|---|
| 31 756,5 | +1,9 % |
| 31 176,0 |
| 30 341,6 | +0,5 % |
|---|---|
| 29 357,9 | +1,2 % |
Globalement, les dépenses publicitaires brutes plurimédia hors internet display sont en hausse de +0,5 % par rapport à 2023, dans un contexte économique incertain (contexte géopolitique et crise politique française).
Si l'évolution des investissements plurimédia, mesurés dans leur majorité en données brutes (prix publiés appliqués aux volumes commercialisés), donne une indication importante des tendances et des répartitions des investissements par média, il convient néanmoins de rester prudent dans l'interprétation de ces données qui diffèrent des chiffres nets (prix effectivement payés par l'annonceur au support média après remises), dont les écarts peuvent être significatifs en fonction des médias, et qui peuvent aussi évoluer en fonction de la conjoncture économique.
| Chaînes historiques | 53,5 % |
|---|---|
| Chaînes TNT | 39,7 % |
| Chaînes Cab/Sat | 6,8 % |
8 104,6 M€
6 011,6 M€
1027,4 M€
| Année | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| M€ | |||||
| Variation |
| 227,2 | +4 % |
|---|---|
| 2 141,7 | -2 % |
| 2 185,2 | -2,6 % |
| 2 243,5 | +17,4 % |
| 1 910,5 | TF1 |
| 3 911,5 | + 4% |
| 3 750,3 | -3 % |
| 3 858,5 | -0,1 % |
| 3 863,9 | +16,7 % |
| 3 311,9 | France 2 |
| 667,6 | + 17% |
| 568,8 | 7 % |
| 532,1 | +6,1 % |
| 501,6 | +15,1 % |
| 436,0 | France 3 |
| 247,5 | + 22% |
| 202,5 | 1 % |
| 201,4 | +8,0 % |
| 186,6 | +16,3 % |
| 160,4 | France 5 |
| 80,5 | + 11% |
| 72,4 | 8 % |
| 67,0 | +4,0 % |
| 64,4 |
| +9,8 % | 58,6 | TOTAL * | 7 134,3 |
|---|---|---|---|
| +5,9% | 6 735,8 | -1,6 % | 6 844,1 |
| -0,2 % | 6 859,9 | +16,7 % | 5 877,4 |
| Année | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| M6 | 31,2 % | -0,6 pt | 31,8 % | -0,1 pt | 31,9 % | -0,8 pt | 32,7 % | +0,2 pt | 32,5 % |
| TF1 | 54,8 % | -0,8 pt | 55,7 % | -0,7 pt | 56,4 % |
| Chaîne | Audience (%) | Variation (pt) |
|---|---|---|
| France 2 | 9,4 % | +0,9 pt |
| France 3 | 3,5 % | +0,5 pt |
| France 5 | 1,1 % | +0,1 pt |
| TOTAL * | 100 % |
La répartition du marché publicitaire brut des chaînes de la TNT, qui s'est élevé à 6 205,5 M€ en 2024, reflète la répartition des parts d’audience de chacune des chaînes, mais aussi la puissance de l’offre publicitaire Puissance TNT (synchronisation des écrans publicitaires de W9, 6ter et Gulli), support publicitaire parmi ceux qui délivrent le plus de GRP sur la TNT.
Du fait de son objet social et de l’exploitation par la société d’autorisations d’usage de la ressource radioélectrique pour la diffusion de services de télévision et de radio, un cadre légal et réglementaire spécifique s’applique au-delà des dispositions courantes. Cet environnement juridique est détaillé ci-dessous.
Les chaînes M6, W9, 6ter, Gulli et Paris Première sont titulaires d’autorisations d’émettre par voie hertzienne terrestre. Elles ont chacune conclu une convention avec l'Arcom et sont soumises à des obligations réglementaires et conventionnelles.
Annuellement, les chaînes communiquent à l'Arcom un rapport sur les conditions d’exécution de leurs obligations pour l’exercice précédent. En 2024, selon les calculs du Groupe et sous réserve d’une validation par l'Arcom, les chaînes du Groupe ont respecté leurs obligations de diffusion et de production.
M6 est une chaîne privée hertzienne nationale en clair, initialement autorisée et diffusée pour dix ans à compter du 1er mars 1987, dans le cadre du régime fixé par l’article 30 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication.
Financée par la publicité, elle est soumise aux obligations générales du secteur d’activité et aux obligations particulières de sa convention.
Cette autorisation initiale a été abrogée le 5 avril 2016 dans le cadre de la généralisation de la HD, la chaîne M6 disposant également d’une autorisation d’émettre en Haute Définition, effective depuis le 31 octobre 2008 pour une durée de dix ans et reconduite le 27 juillet 2017 hors appel aux candidatures dans les conditions prévues à l’article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986, pour une durée de 5 ans, soit jusqu’au 5 mai 2023. Dans le cadre du régime fixé par l’article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, et suite à l'appel aux candidatures du 7 décembre 2022, l'autorisation d'émettre de la chaîne M6 a été renouvelée pour dix ans par l’Arcom, à compter du 6 mai 2023.
W9 est une chaîne privée hertzienne nationale en clair, initialement autorisée pour dix ans par décision du 10 juin 2003 (appel aux candidatures du 24 juillet 2001), dans le cadre du régime fixé par l’article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication. W9 a été lancée le 31 mars 2005.
Son autorisation a été prorogée de cinq ans (soit jusqu’en 2020) en application de l’article 97 de la loi précitée en contrepartie de l’extension de sa couverture effective du territoire métropolitain à 95 %.
Le CSA (devenu l'Arcom) a, par une décision en date du 7 octobre 2015, autorisé une diffusion de W9 en haute définition.
La répartition du marché publicitaire brut des chaînes du câble et du satellite, qui s'est élevé à 1 250,0 en 2024, s'effectue potentiellement sur plus d'une centaine de chaînes.
Au total, la régie publicitaire du Groupe, M6 Publicité, a atteint en 2024 une part de marché TV globale de 22,4 % (part de marché globale brute, cumul hertzien, TNT, câble et satellite y.c parrainage). La PDM estimée par M6 en net est autour de 26 %, grâce notamment à la très bonne commercialisation de l’Euro au 1er semestre. Dans un contexte marché marqué par les JO, M6 Publicité conserve sa position de deuxième régie française.
6ter est une chaîne privée hertzienne nationale en clair et en haute définition, initialement autorisée le 3 juillet 2012 (appel aux candidatures du 18 octobre 2011) pour dix ans à compter du 12 décembre 2012 dans le cadre du régime fixé par l’article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication.
Dans les conditions prévues à l'article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986, l’Arcom a décidé le 9 mars 2022 de reconduire l’autorisation accordée à la société M6 Génération pour la diffusion du service de télévision 6ter pour une durée de 5 ans jusqu’au 11 décembre 2027.
Gulli est une chaîne privée hertzienne nationale en clair, initialement autorisée pour dix ans par décision du 19 juillet 2005 (appel aux candidatures du 14 décembre 2004), dans le cadre du régime fixé par l’article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication. Gulli a été lancée sur la TNT le 18 novembre 2005.
Son autorisation a été prorogée de cinq ans (soit jusqu’en 2020) en application de l’article 97 de la loi précitée. Puis le CSA (devenu l'Arcom) a, par une décision en date du 18 novembre 2015, autorisé une diffusion de Gulli en haute définition (HD). Le passage de la chaîne en HD est intervenu le 5 avril 2016.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (devenu l'Arcom) a ensuite reconduit pour une durée de 5 ans, jusqu’au 31 août 2025 l'autorisation de Gulli hors appel aux candidatures, dans les conditions prévues à l’article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986 le 10 juillet 2019 (décision modifiée par une décision en date du 11 décembre 2019).
Dans le cadre du régime fixé par l’article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, la chaîne Gulli a été sélectionnée le 24 juillet 2024 puis autorisée pour dix ans par l’Arcom, par décision du 11 décembre 2024 (appel aux candidatures du 28 février 2024). Cette nouvelle autorisation sera effective à compter du 1er septembre 2025.
Le Groupe M6 détient par ailleurs une autorisation sur la télévision numérique terrestre pour la chaîne payante Paris Première par décision du 10 juin 2003 (appel aux candidatures du 24 juillet 2001), qui a été prorogée jusqu’en 2020 en application de l’article 97 de la loi précitée, en contrepartie de l’extension de sa couverture effective du territoire métropolitain à 95 %.
(HD). Le passage de la chaîne en HD est intervenu le 5 avril 2016.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (devenu l'Arcom) a reconduit l'autorisation de W9 hors appel aux candidatures, dans les conditions prévues à l’article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986 le 29 mai 2019 pour une durée de 5 ans jusqu’au 28 février 2025.
Dans le cadre du régime fixé par l’article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, la chaîne Paris Première a été sélectionnée le 24 juillet 2024 puis autorisée pour dix ans par l’Arcom, par décision du 11 décembre 2024 (appel aux candidatures du 28 février 2024). Cette nouvelle autorisation sera effective à compter du 1er mars 2025.
Dans le cadre du régime fixé par l’article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, la chaîne W9 a été sélectionnée le 24 juillet 2024 puis autorisée pour dix ans par l’Arcom, par décision du 11 décembre 2024 (appel aux candidatures du 28 février 2024). Cette nouvelle autorisation sera effective à compter du 1er mars 2025.
Les obligations de contribution à la production audiovisuelle et cinématographique des chaînes sont définies, pour l'année 2024, par les décrets de 2021 sur les obligations d’investissement audiovisuel et cinématographique n° 2021-1926 du 30 décembre 2021 pour les chaînes autorisées (« Décret TNT »), n° 2021-1924 du 30 décembre 2021 pour les chaînes diffusées sur les autres réseaux (« Décret Cab Sat » pour ses autres chaînes et n° 2021-793 du 22 juin 2021 pour les services délinéarisés (hors TVR) (« Décret SMAD »). Les obligations de diffusion sont définies quant à elles par le décret n°90-66 du 17 janvier 1990 modifié (décret "Diffusion") ainsi que par les conventions signées avec l’Arcom.
Des accords avec les organisations professionnelles et les auteurs complètent, le cadre réglementaire applicable de la production cinématographique et audiovisuelle.
L’accord de mars 2022, conclu par le Groupe M6 avec les organisations professionnelles du cinéma représentées au sein du BLIC et du BLOC, et les auteurs concerne trois chaînes autorisées dont M6, W9 et 6ter ou Gulli. Les engagements sont les suivants :
L'accord de janvier 2023 conclu par le Groupe avec les organisations professionnelles de l’audiovisuel (AnimFrance, le SATEV, le SPECT, l’USPA, le SEDPA, le SPI, ainsi que la SCAM) permet à tous les services du Groupe, dont les services autorisés ou conventionnés, de globaliser leurs obligations de production. Les engagements sont les suivants :
Un nouvel engagement en faveur du documentaire de création de :
- - 1,35 % du chiffre d'affaires ;
- Entièrement dédié à des œuvres indépendantes (Groupe M6).
Un nouvel engagement en faveur de l'animation :
Le régime des autres obligations de la chaîne M6 en 2024 est le suivant :
Le régime des autres obligations de la chaîne W9 en 2024 est le suivant :
Le régime des autres obligations de la chaîne Gulli en 2024 est le suivant :
6ter ne peut diffuser de programmes de catégorie III avant 22 heures et n’est pas autorisée à diffuser des programmes de catégorie IV. Gulli ne peut diffuser de programmes de catégorie II avant 21 heures et n'est pas autorisée à diffuser des programmes de catégories III et IV. Dans le cas où Gulli diffuserait une émission de catégorie I risquant de heurter la sensibilité des plus jeunes, celle-ci doit être précédée d'un avertissement spécifique à destination des enfants et des parents.
En matière publicitaire, la loi n° 93-122 du 22 janvier 1993 régit les relations entre les annonceurs, leurs mandataires et les supports publicitaires. Les autres règles s’appliquant à la diffusion de messages publicitaires résultent du code de la santé publique, de la loi du 30 septembre 1986 précitée et du décret n° 92-280 du 27 mars 1992. Il convient de noter que, depuis le 27 février 2007, les messages publicitaires ou promotionnels en faveur de certains aliments et boissons doivent être accompagnés d’informations à caractère sanitaire. En 2024, le décret n°2024-313 du 5 avril a modifié le décret n° 92-280 du 27 mars 1992 et autorisé la publicité sur la TNT : d’une part pour le secteur du cinéma (de façon pérenne) et d’autre part pour secteur de l'édition littéraire (pour une période d’expérimentation de 24 mois). Un rapport du Gouvernement évaluera les impacts de la mise en œuvre de cette disposition relative au secteur littéraire 3 mois avant la fin de l’expérimentation.
Pour M6, la convention conclue le 27 avril 2023 dans le cadre de la délivrance de son autorisation fixe à 250, dont 70 inédits, le nombre de programmes en audiodescription qui doivent être diffusés en 2023. La chaîne accorde une attention particulière aux heures de grande écoute et aux programmes destinés aux enfants et adolescents.
La convention de W9 signée avec le CSA le 29 mai 2019 sont composés d’éléments sonores et visuels permettant au jeune public de les identifier aisément. Les coupures de publicité répondent à des règles strictes et particulièrement celles intervenant dans les programmes jeunesse.
En 2024, la convention de 6ter imposait à la chaîne de proposer annuellement au moins 20 programmes inédits sur la chaîne en audiodescription.
Depuis le 1er janvier 2020, Gulli s'est engagée à diffuser chaque année des programmes audiodécrits : 3 programmes en 2020, 5 en 2021, et 7 à partir de 2022.
Dans sa mission de protection du jeune public, l'Arcom a mis en place une classification des programmes et une signalétique à laquelle les chaînes du Groupe M6 sont soumises. Les chaînes peuvent proposer des programmes tous publics et, selon les horaires de diffusion, des programmes en catégories II (-10 ans), III (-12 ans) et IV (-16 ans) mais pas de programmes classés en catégorie V (-18 ans).
En 2024 les chaînes étaient redevables de la taxe suivante :
| 158,6 M€ | 38,5 M€ | 24,3 % |
|---|---|---|
| de chiffre d'affaires | d'EBITA | de marge opérationnelle |
| 12,1 % | ||
| du CA Group |
Le pôle Audio du Groupe M6 est le premier groupe radio privé de France en 2024. Il s'articule autour de trois antennes :
Premier groupe radio privé de France1
16,5 % de part d’audience sur les auditeurs âgés de 13 ans et plus en 2024
Près de 8 millions d'auditeurs chaque jour
Avec 5,1 millions d’auditeurs chaque jour à l’écoute de l’antenne et 11,3 % de part d’audience en 2024, RTL maintient sa position de première radio privée de France, en avance de +5,4 points sur son concurrent privé NRJ. Sa matinale, présentée par Thomas Sotto et Amandine Bégot, reste la première matinale privée de France avec près de 3,1 millions d’auditeurs chaque jour. Avec 11,7 % de part d’audience, elle maintient un écart considérable avec son concurrent privé NRJ (+67 %). Afin d’être au plus près de l’actualité et des préoccupations des Français, la matinale a été rallongée d’1h à la rentrée, renforçant ainsi son rôle de rendez-vous incontournable pour l’information et le décryptage.
En 2024, la station continue de capitaliser sur ses marques phares (RTL Matin, Ça peut vous arriver, Les Grosses Têtes) tout en modernisant son offre de contenus par le recrutement de nouveaux talents (Lorànt Deutsch l’après-midi, Faustine Bollaert en soirée). RTL est 1er opérateur privé dans le classement eStat Podcast avec plus de 28,3 millions d'écoutes par mois, et son émission Les Grosses Têtes s'impose en tant que 2nd podcast de France, comptabilisant 12,1 millions d'écoutes.
Cette année, RTL a intensifié ses délocalisations avec plus de 20 opérations menées à travers la France. L’un des temps forts a été une délocalisation exceptionnelle, du 12 au 13 septembre : 9 émissions ont été délocalisées et diffusées en direct du Mans pendant 24 heures. Plus de 120 personnes ont été mobilisées pour l’événement qui a généré plus de 3 millions de vues sur les réseaux sociaux. Les grandes voix et figures emblématiques de RTL sont allées à la rencontre de leur public, affirmant ainsi l’engagement de la station d'être au plus près de ses auditeurs.
Son prime-time – Le Double Expresso RTL2, diffusé en simultané sur W9 de 7h à 9h en cœur de semaine, rassemble plus d’un million d’auditeurs quotidiens entre 6h et 9h : elle confirme son succès en 2024 à la 1ère place des matinales incarnées des radios musicales jeunes-adultes.
Fun Radio propose des programmes festifs et divertissants à destination des 13–39 ans. En 2024, la station a poursuivi son repositionnement musical sur l’univers des DJ et de la Dance Music. Fun Radio rassemble en 2024 près de 1,9 million d’auditeurs quotidiens avec une part d’audience de 2,5 % et une durée d’écoute de 1h24 chaque jour. Son prime-time « Bruno sur Fun Radio » qui est aussi « la plus longue matinale radio de France » de 6h du matin à midi, du lundi au vendredi, est resté en 2024 la 2nde matinale musicale de France auprès des 25-49 ans, avec une part d'audience qui a atteint les 6 %.
L’événement phare de la station, « Fun Radio Ibiza Expérience », seul spectacle payant organisé par la marque, a affiché complet pour la 8ème édition consécutive en avril 2024. Il a à nouveau rassemblé 15 000 personnes dans l’Accor Arena autour des plus grands DJs internationaux et est reconduit en 2025 avec un line-up artistique inédit et un engouement croissant du grand public.
Ce déploiement de la diffusion de nos 3 radios en DAB+ permet non seulement d’améliorer la qualité et le confort d’écoute, notamment en mobilité, mais également de répondre progressivement à la demande des auditeurs qui sont actuellement en dehors des zones de couvertures FM. À l'été 2024, à l'issue de la deuxième phase du déploiement, 62 % de la population était couverte par le DAB+. Une troisième phase de déploiement est par ailleurs prévue à partir de l'été 2025 afin de couvrir de nouvelles autoroutes.
Aujourd’hui, la France est l'un des pays les mieux dotés au monde en radios FM. Leur grande diversité (avec de nombreuses radios associatives) et leur nombre témoignent d'une régulation équilibrée et soucieuse de la variété de l'offre. En plus de la couverture du territoire par la bande FM, la radio bénéficie actuellement du déploiement de la Radio Numérique Terrestre sous la technologie DAB+ (Digital Audio Broadcasting). Celle-ci utilise le réseau de diffusion hertzien terrestre et les radios sont regroupées en multiplex, comme les chaînes de télévision pour la TNT.
Le DAB+ offre un son de meilleure qualité et permet une meilleure continuité d’écoute en voiture. En situation de mobilité, la qualité de réception est ainsi plus stable. Le DAB+ dispose aussi de la capacité d’enrichir le flux audio avec des données visuelles numériques, pour afficher, par exemple, le nom de l’émission, du texte, le logo de la station ou des images.
| Supports digitaux | Supports radio | |
|---|---|---|
| 80,9 % | 78,7 % | 76,4 % |
| 19,1 % | 21,3 % | 23,6 % |
Nombre d'auditeurs par jour en millions
| 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 39,6 | 39,1 | 38,4 |
L'écoute linéaire de la Radio est marquée par une lente érosion depuis plusieurs années. Toutefois, en 2024, le média a conservé sa puissance, rassemblant chaque jour 38,4 millions d’auditeurs, pour une durée d’écoute quotidienne par auditeur toujours significative de 2h47, en augmentation de +7 minutes par rapport à 2023.
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 67 % | 76 % | 73 % |
| 180 | 179 | 173 | 173 | 176 | 178 | 175 | 175 | 172 | 170 | 170 | 167 | 166 | 163 | 157 | 160 | 167 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
13-24 ans 25-49 ans 50 ans et + CSPI+
La radio est un média qui touche différentes générations d'auditeurs et qui séduit les cibles d'influence, à l'image d'une couverture de 73 % auprès des CSP+. Par ailleurs, l'écoute non-linéaire de programmes radio continue de progresser. 22,4 millions28 de Français écoutent des podcasts chaque mois, soit une croissance de +13 % en un an.
| Généralistes | Musicales | Thématiques | Locales |
|---|---|---|---|
| 39,9 % | 29,9 % | 11,9 % | 15,0 % |
La structuration de l’univers de la radio offre une diversité de stations, privées musicales jeunes (NRJ, Fun Radio, Skyrock, etc.), adultes (Nostalgie, Europe 2, RTL2, etc.), généralistes (RTL, Europe 1), de service public (France Inter, France Culture, France Bleu, etc.), ou encore associatives. Le marché commercial est cependant peu morcelé avec des stations nationales privées puissantes et une importante couverture nationale quotidienne.
| Station | Année 2024 | Année 2023 | Année 2022 | Année 2021 | Année 2020 | Année 2019 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| RTL | 11,3 % | 12,2 % | 12,8 % | 12,5 % | 13,0 % | 12,3 % |
| RTL2 | 2,7 % | 2,8 % | 3,1 % | 3,0 % | 2,9 % | 2,9 % |
| FUN RADIO | 2,5 % | 2,6 % | 2,5 % | 2,8 % | 2,9 % | 3,4 % |
| Groupe M6 | 16,5 % | 17,6 % | 18,4 % | 18,2 % | 18,8 % | 18,5 % |
| CHERIE FM | 2,2 % | 2,4 % | 2,3 % | 2,2 % | 2,4 % | 2,2 % |
| RIRE ET CHANSONS | 1,4 % | 1,1 % | 1,0 % | 1,1 % | 1,0 % | 1,3 % |
| NRJ | 5,9 % | 6,4 % | 6,3 % | 6,1 % | 5,8 % | 6,2 % |
| NOSTALGIE | 5,6 % | 5,4 % | 4,8 % | 4,4 % | 4,4 % | 4,5 % |
| Groupe NRJ | 15,0 % | 15,3 % | 14,3 % | 13,8 % | 13,6 % | 14,2 % |
| EUROPE 1 | 4,1 % | 3,2 % | 3,3 % | 4,0 % | 4,1 % | 4,3 % |
| EUROPE 2 | 1,1 % | 1,4 % | 1,7 % | 1,7 % | 2,0 % | 2,4 % |
| RFM | 2,5 % | 2,5 % | 2,8 % | 2,8 % | 3,1 % | 3,1 % |
| Groupe Lagardère | 7,7 % | 7,2 % | 7,7 % | 8,5 % | 9,2 % | 9,7 % |
| FRANCE INTER | 14,2 % | 14,0 % | 14,0 % | 13,0 % | 13,4 % | 12,3 % |
| FRANCE BLEU | 4,6 % | 4,7 % | 5,1 % | 5,9 % | 5,7 % | 6,0 % |
| FRANCE INFO | 4,6 % | 4,9 % | 5,2 % | 4,4 % | 4,0 % | 3,9 % |
| FRANCE MUSIQUE | 1,9 % | 1,7 % | 1,6 % | 1,6 % | 1,7 % | 1,4 % |
| FRANCE CULTURE | 3,2 % | 2,8 % | 2,8 % | 2,4 % | 2,5 % | 2,2 % |
| MOUV | 0,3 % | 0,4 % | 0,4 % | 0,4 % | 0,4 % | 0,3 % |
| FIP | 1,6 % | 1,4 % | 1,3 % | 1,5 % | 1,3 % | - |
| Groupe Radio France | 30,5 % | 29,8 % | 30,4 % | 29,2 % | 29,1 % | 27,3 % |
| RMC | 5,6 % | 5,8 % | 5,7 % | 5,6 % | 5,7 % | 6,2 % |
| CMA Média (ex-Altice) | 5,6 % | 5,8 % | 5,7 % | 5,6 % | 5,7 % | 6,2 % |
| M RADIO | 0,9 % | 0,8 % | 0,8 % | 0,7 % | 0,7 % | 0,8 % |
| RADIO NOVA | 0,6 % | 0,3 % | 0,4 % | 0,4 % | 0,3 % | 0,4 % |
| SKYROCK | 3,7 % | 3,8 % | 3,7 % | 3,9 % | 3,7 % | 3,3 % |
| RADIO CLASSIQUE | 1,7 % | 1,9 % | 1,6 % | 1,7 % | 1,9 % | 1,6 % |
| Couplage Les Indés | 11,2 % | 11,2 % | 10,7 % | 11,5 % | 11,1 % | 11,7 % |
| Année 2024 | Année 2023 | Année 2022 | Année 2021 | Année 2020 | Année 2019 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| ALOUETTE | 0,6 % | 0,6 % | 0,6 % | 0,6 % | 0,6 % | 0,6 % |
| TSF JAZZ | - | 0,4 % | 0,4 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,4 % |
| Autres radios | 6,0 % | 5,3 % | 5,1 % | 5,5 % | 5,1 % | 6,3 % |
| Total | 100,0 % | 100,0 % | 100,0 % | 100,0 % | 100,0 % | 100,0 % |
Le marché publicitaire plurimédia est décrit dans la partie 1.2.1.2. RTL2 et Fun Radio) s'est établie en 2024 à 23,6 %.
Dans un contexte d’environnement économique incertain, le marché publicitaire Radio a résisté. La part de marché publicitaire brute Kantar des radios du Groupe M6 (RTL, national seraient en légère hausse par rapport à 2023.
| Inv en € | Inv en € | Evol en % |
|---|---|---|
| Janv - Dec 24 | Janv-Dec 23 | |
| RTL | 811,0 | 805,8 |
| RTL 2 | 333,7 | 363,5 |
| FUN RADIO | 288,7 | 286,8 |
| M RADIO* | 62,3 | 54,8 |
| Groupe M6 | 1 495,7 | 1 510,8 |
| CHERIE | 207,6 | 202,0 |
| RIRE ET CHANSONS | 96,1 |
| NRJ NATIONAL | 27,4 % | 809,3 | -6,5 % | 865,5 |
|---|---|---|---|---|
| NOSTALGIE | 400,2 | 1,7 % | 393,3 | |
| Groupe NRJ | 1 513,2 | -1,5 % | 1 536,3 | |
| EUROPE 1 | 233,7 | 21,1 % | 192,9 | |
| EUROPE 2 | 176,8 | -2,1 % | 180,6 | |
| RFM | 270,9 | 4,0 % | 260,6 | |
| LPN+ | 20,4 | - | - | |
| Groupe Lagardère | 701,9 | 10,7 % | 634,2 | |
| FRANCE INTER | 93,6 | -6,5 % | 100,1 | |
| France INFO | 36,8 | -4,8 % | 38,7 | |
| ICI | 10,6 | -4,0 % | 11,1 | |
| Groupe Radio France |
Du fait de son objet social et de l’exploitation par la société d’autorisations d’usage de la ressource radioélectrique pour la diffusion de services de télévision et de radio, un cadre légal et réglementaire spécifique s’applique au-delà des dispositions courantes. Cet environnement juridique est détaillé ci-dessous.
Les trois antennes radios du Groupe, RTL, RTL2 et Fun Radio, sont titulaires d’autorisations d’émettre par voie hertzienne terrestre. Elles ont chacune conclu une convention avec l'Arcom et sont soumises à des obligations réglementaires et conventionnelles. Annuellement, les stations communiquent à l'Arcom un rapport sur les conditions d’exécution de leurs obligations pour l’exercice précédent.
Au 31 décembre 2024 les trois services de radio contrôlés par le Groupe - RTL, RTL2 et Fun Radio - sont diffusés en FM sur 735 fréquences. Les échéances de ces autorisations d’émettre en France sont les suivantes :
| Échéance de renouvellement | Nombre total d'autorisations d'émettre |
|---|---|
| Dans moins d'un an | 133 |
| Entre 1 et 5 ans | 601 |
| Dans plus de 5 ans |
| Nom | Chiffre d'affaires 2023 | Variation (%) | Chiffre d'affaires 2022 |
|---|---|---|---|
| RMC INFO | 780,0 | 5,2 % | 741,1 |
| LES INDES RADIOS | 1 060,9 | 5,4 % | 1 006,8 |
| NOVA | 22,3 | -11,7 % | 25,3 |
| TSF JAZZ | 9,4 | -54,8 % | 20,7 |
| SKYROCK | 140,6 | -2,3 % | 144,0 |
| AUTRES | 216,9 | 29,8 % | 167,0 |
| TOTAL | 6 081,9 | 2,5 % | 5 936,0 |
Le service de radio RTL a d’abord été créé sous le nom de Radio-Luxembourg en 1933 au Luxembourg. Il est devenu depuis l’une des principales radios généralistes de France au moment du lancement de la radio FM en France.
RTL est diffusée :
La société aujourd’hui détentrice des autorisations FM et DAB+ du service RTL est la SAS RTL France Radio. RTL France Radio est titulaire d’une convention conclue le 15 juillet 2020 avec l'Arcom.
RTL2 est un service de radio musicale. Ce service était anciennement dénommé M40 avant son acquisition par la Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion (CLT) en 1995. RTL2 est un service de radio diffusé en modulation de fréquence et en DAB+. Il est diffusé avec des autorisations de catégorie D et de catégorie C :
Fun Radio est un service de radio musicale créé en 1985. Comme RTL2, Fun Radio est un service de catégories C et D, diffusé en modulation de fréquence et en DAB+ :
Le régime d'obligations du service en 2024 est le suivant :
Part du temps d’antenne consacrée à l’information :
Dispositions relatives à la diffusion des chansons d’expression française :
Le régime d'obligations du service en 2024 est le suivant :
Dispositions relatives à la diffusion des chansons d’expression française :
● Le pourcentage de titres « Gold » (titres de plus de 3 ans) au sein de la programmation musicale est compris entre 3 % et 35 % ; en moyenne journalière, sans pouvoir dépasser 25 minutes pour une heure donnée.
● Le pourcentage de nouveautés (titres de moins de 12 mois) au sein de la programmation musicale est compris entre 60 % et 90 %.
Sur le service RTL, le temps maximum consacré à la publicité est de 17 minutes par heure.
Sur le service RTL2, le temps maximum consacré à la publicité est de 10 minutes par heure en moyenne journalière, sans pouvoir dépasser 15 minutes pour une heure donnée.
Les modalités de diffusion de la publicité locale dans la grille des programmes de RTL2 sont encadrées par les conventions conclues par les services de radio concernés avec l'Arcom.
● Diffuser des informations ou rubriques locales spécifiques à la zone de Paris entre 6h et 9h du lundi au dimanche.
Sur le service Fun Radio, le temps maximum consacré à la publicité est de 15 minutes par heure en moyenne journalière, sans pouvoir dépasser 18 minutes pour une heure donnée.
Les modalités de diffusion de la publicité locale dans la grille des programmes de Fun Radio sont encadrées par la convention conclue par les services de radio concernés avec l'Arcom.
| 79,1 M€ | 17,3 M€ | 21,9 % |
|---|---|---|
| de chiffre d'affaires | d'EBITA | de marge opérationnelle |
| 6,0 % du CA Groupe |
Le pôle Production et Droits Audiovisuels positionne le Groupe sur les marchés de la catalogues de droits de longs métrages. Le pôle intègre également les activités de production et de la distribution de droits audiovisuels tout au long de leur cycle d'exploitation, principalement auprès du grand public (cinéma, ventes vidéos physiques et dématérialisées) puis des professionnels (distribution du portefeuille de droits auprès des télévisions en clair et payantes nationales, et distribution internationale), selon le cycle défini par la chronologie des médias. Afin de consolider sa place dans l’univers des droits audiovisuels et de sécuriser son accès à des contenus plus diversifiés, le Groupe M6 détient, en outre, un certain nombre de
Les principales activités de SND (Société Nouvelle de Distribution) sont l’acquisition, la gestion et la distribution de droits d’exploitation d’œuvres audiovisuelles. L'activité de distribution concerne le cinéma, mais aussi la vidéo et la cession de droits en faveur des diffuseurs de télévision payante et de télévision en clair. Les droits d'exploitation des oeuvres peuvent aussi être vendus à l’international.
SND exerce également une activité de production de films de long métrage en propre. La société détient par ailleurs un catalogue composé à la fois de films classiques français et européens (plus de 450 titres), et de films français de longs métrages sortis plus récemment en salle (Chocolat, OSS 117 - Rio ne répond plus, Astérix et Obélix : au service de sa Majesté, Le petit Nicolas, Potiche...).
S'agissant de l'activité distribution cinéma, SND figure en 2024 comme l'un des distributeurs français leaders du marché, avec 13 films et plus de 9,3 millions d’entrées (contre 8,5 M en 2023). Parmi les succès de SND, 3 films ont dépassé le million d'entrées : "Cocorico" (2 M d'entrées), "Une vie" (1,6 M) et "Conclave" (1 M d'entrées). "Lee Miller", "Boléro", "Un coup de dés" ou les comédies "L'heureuse élue" et "Super papa" auront également rencontré un large public. Enfin, avec plus de 0,4 M d'entrées cumulées, SND est le distributeur français enregistrant le plus d'entrées de patrimoine en 2024, grâce à son ambitieux programme de ressorties en salles ("Astérix et le Domaine des Dieux", "Astérix et la Potion magique", "La La Land" ou la série des "Twilight").
Sur le marché des ventes vidéos et digitales, SND réalise une part de marché de 3,4 % en valeur sur les supports physiques (contre 3,7 % en 2023) et de 4,9 % sur le marché TVOD-EST (contre 4,4 % en 2023). Sur les deux segments, SND est ainsi le 3ème éditeur français et le 7ème acteur tous éditeurs confondus. Forte d'un catalogue de plus de 1 000 titres, édités sous le label M6 Vidéo, l'activité d'édition vidéo occupe une place significative sur le marché, présente sur l'ensemble des circuits de ventes physiques (grande surface alimentaire et privée, export, institutionnels, etc.).
La distribution des droits de VOD (TVOD, SVOD, EST, AVOD, etc.) est effective auprès de l'ensemble des plateformes numériques françaises, suisses et belges, soit environ une quinzaine de plateformes clientes dont Orange, iTunes, Swisscom, Proximus, Googleplay, Netflix, Amazon, RakutenTV, PlutoTV. Le catalogue, riche d'oeuvres variées, représente tous les genres et les époques du cinéma : la saga Divergente, la licence Astérix ou encore Kaamelott, des classiques du cinéma (Renoir, Cocteau, Risi, Pasolini), des biopics comme Maigret ou De Gaulle, des comédies françaises comme "Jumeaux mais pas trop" ou plus récemment "Les choses simples". Parmi les meilleures ventes de 2024 figurent le biopic "Une vie", les comédies françaises "Cocorico" et "Jeff Panacloc" ainsi que l'adaptation de l'oeuvre littéraire "La Tresse".
Le cycle d’exploitation du portefeuille de droits se poursuit par la cession de droits TV aux chaînes de télévision. SND, grâce à l’étendue et la diversité de son catalogue d’œuvres cinématographiques, cède ses films à l’ensemble des chaînes de télévision françaises, aussi bien celles du Groupe M6 que hors groupe, payantes ou en clair, privées ou publiques.
Pour la production cinématographique, M6 Films et M6 Studios produisent des longs métrages et séries, coproduit des films français ou européens, et gèrent d’animation. La société a ainsi produit en 2006 les première et deuxième saisons de la série animée Le petit Nicolas (52 x 13 minutes), puis en 2014 le film d’animation Astérix - Le domaine des Dieux, suivi en 2018 d'Astérix - Le secret de la Potion Magique.
Cette activité entre dans le cadre des obligations faites à tous les groupes audiovisuels de financer l’industrie du cinéma français à hauteur d’une part de leur chiffre d’affaires publicitaire. A la suite de l’accord conclu avec les organisations professionnelles du Cinéma le 22 mars 2022, l’obligation d’investissement du Groupe M6 s’élève en 2024 à 3,5 % des chiffres d’affaires nets de M6, W9 et 6ter, à réinvestir dans la production cinématographique française et européenne.
L'année 2024 a été exceptionnelle à plus d'un titre pour M6 Films. L'ensemble des films coproduits et/ou pré-achetés par la filiale ont généré 25 millions d'entrées en salle en France, soit 30 % des entrées globales du cinéma français. Ce record a été porté par les deux phénomènes "Un p'tit truc en plus" - le 1er long métrage d'Artus qui a rassemblé 10,8 millions de spectateurs - et "Le Comte de Monte-Cristo", dont les aventures ont passionné 9,3 millions de français. Parmi les neuf autres sorties de l'année, "Cocorico" a tenu toutes ses promesses en attirant 2 millions de spectateurs et "Back to Black", le biopic de la chanteuse Amy Winehouse, a touché plus d'un million de cinéphiles.
C. Productions produit les magazines d’Information de M6 (Capital, Zone Interdite, Enquête Exclusive, 66 Minutes, Turbo, Un jour, Un doc), W9 (Enquête d’action, Enquêtes criminelles, Que s’est-il vraiment passé ?) et 6ter (Vive le Camping). La filiale produit également l'émission quotidienne de divertissement Ça peut vous arriver, diffusée conjointement sur M6 et RTL.
ainsi que les soirées Prime Time événementiels, Appel à témoins.
En 2024, C. Productions a poursuivi son développement avec près de 2 300 heures de programmes mises à l’antenne sur l’ensemble des chaînes linéaires, en proposant plus de 20 marques récurrentes ou événementielles à toutes les antennes du Groupe M6. En étendant son offre de contenus à RTL fin 2023 via ses podcasts tels que Les experts du crime et Enquêtes criminelles, C Productions se présente de plus en plus comme un contributeur d’audiences avec une progression de près de +6,4 millions d’écoutes en 1 an.
Cette croissance de l’activité se poursuit dans une économie et une organisation toujours plus maîtrisées, permettant à C. Productions de proposer un volume de contenus en augmentation de +250 % en 5 ans à effectif de salariés permanents constant, et ainsi de garantir des coûts de production et de grille contenus.
Avec 44,4 % en 2024, la part de marché des films français s’élève au meilleur niveau recensé depuis quinze ans, et bien supérieure à la moyenne précédant la pandémie de 37,2 %.
Les marchés grand public des activités de droits audiovisuels affrontent un contexte de numérisation et de dématérialisation accrues, qui vont de pair avec une modification des modes de consommation des contenus.
L'année 2024 a été une année très réussie dans un contexte de fréquentation cinéma en France stable par rapport à 2023 (+0,5 %). Avec 181,3 M d’entrées, la France connaît la meilleure reprise post-covid de tous les pays comparables, Etats-Unis compris, avec un recul de fréquentation par rapport à la période précédant la crise sanitaire qui se réduit encore à 12,8 % en 2024 (2,7 % sur les huit derniers mois de l’année).
En 2024, le marché français de la vidéo physique (DVD et Blu-ray) s'est établi à 183 M€, en retrait de -8,1 % par rapport à 2023. Par ailleurs, le marché de la VOD à l'achat unitaire et définitif (TVOD-EST) s’est, de son côté, établi à 257 M€ en 2024, en hausse de +1,9 % versus 2023.
| 36,5 M€ | 6,0 M€ | 16,4 % |
|---|---|---|
| de chiffre d'affaires | d'EBITA | de marge opérationnelle |
| 2,8 % du CA Groupe |
M6 a été l'une des premières chaînes de télévision à capitaliser sur ses marques, son savoir-faire marketing et sa connaissance des attentes de ses publics pour élargir son offre à des produits et services et diversifier ses sources de revenus, poursuivant par la-même occasion plusieurs objectifs complémentaires : mettre en place de nouveaux relais de croissance, saisir de nouvelles opportunités de développement et atténuer sa dépendance au marché publicitaire.
Stéphane Plaza Immobilier est un réseau d'agences immobilières franchisées. Son ambition est de devenir la marque référence de l'immobilier, en accompagnant les clients dans la réalisation de leurs projets avec une approche numérique et disruptive. Il se déploie ainsi sur tout le territoire français.
Agence immobilière de l'année pour la cinquième année consécutive35, Stéphane Plaza Immobilier compte 584 contrats de franchise et 549 agences ouvertes, contre 672 à fin 2023.
Avec Stéphane Plaza Immobilier, le Groupe M6 accompagne depuis 2015 un projet ambitieux. Les investissements significatifs dans les écrans publicitaires diffusés sur ses antennes ont permis de valoriser une marque et un savoir-faire, confirmant la pertinence de la publicité télévisée ainsi que la capacité du Groupe à créer des actifs à fort potentiel de croissance.
M6 Interactions est la filiale de diversifications "Divertissement" du Groupe M6. Elle est organisée autour de la production, la co-production ou la co-exploitation de projets au sein de quatre activités principales :
M6 Interactions travaille en synergie avec les antennes TV / Radio / numériques du Groupe ainsi qu’avec sa régie publicitaire en s’appuyant, d’une part, sur les différents programmes pour faire la promotion de ses projets et, d’autre part, sur l’utilisation des marques pour développer des produits dérivés.
succès lors de sa tournée à travers la France, la Belgique et la Suisse. Fort de cet engouement, une seconde tournée a débuté en février 2025.
La Boîte aux Enfants est leader sur le marché des parcs de jeu en intérieur pour enfants, avec 2 millions de visiteurs par an. Elle opère 29 parcs répartis sur tout le territoire français, dont 15 sous licence Gulli Parc. Ses parcs offrent, depuis 2010, des activités ludiques pour les enfants de 1 à 12 ans à travers des parcours aventure, des activités sportives et des animations, et associent également les parents en développant la complicité parents-enfants dans des univers totalement sécurisés.
L'acquisition par le Groupe M6 de la Boîte aux Enfants en juillet 2024 s'inscrit dans sa stratégie d’investissement à destination des familles, autour de Gulli, première chaîne jeunesse de France. Le Groupe ambitionne de développer plus largement le réseau, en ouvrant de nouveaux parcs dans des centres commerciaux et en croissance externe, et de proposer autour des héros de Gulli de nouvelles attractions et des programmations événementielles.
Atolls (anciennement Global Savings Group (GSG)) est une société allemande créée en 2012, acteur mondial incontournable du marketing digital et leader du couponing et du cashback en ligne en Europe. Présent dans plus de 23 pays, le groupe possède des filiales aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Espagne, aux Pays-Bas, au Brésil, en Malaisie, en Pologne et au Canada. GSG a noué des partenariats avec les groupes médias référents sur leur marché domestique (CNN, DailyMail, L’Express, El País, Focus, Blick...), les accompagnant dans la monétisation de leurs audiences digitales. Début 2023, le rapprochement de GSG avec Pepper.com, la plus grande communauté d'acheteurs au monde, a permis de créer un champion européen dans ce secteur.
En juillet 2022, le Groupe M6 a converti les obligations convertibles en actions Miliboo émises à son profit dans le cadre de l’accord signé en 2019 et détient à la suite de cette opération, 21,4 % du capital de Miliboo.
Academee est une société créée au 1er trimestre 2022, détenue conjointement par le Groupe M6 et le leader français de la formation professionnelle en ligne Studi. Elle propose de nouvelles offres de formation diplômantes, 100% en ligne dans des univers proches des thématiques des antennes du Groupe M6 telles que l’esthétique, la décoration, le service à la personne, la cuisine, le commerce et la vente. Toutes les filières proposées sont parrainées par des personnalités incontournables dans leur secteur et tous les cours sont assurés par des professionnels. Academee s’inscrit dans le prolongement des programmes du groupe et permet de proposer des solutions concrètes pour favoriser l’épanouissement professionnel, tout en répondant aux besoins de recrutement de nouveaux talents.
Le Groupe M6 détient une participation de 22,7 %.
| Localisation | Surface | Propriétaire |
|---|---|---|
| 89 avenue Charles de Gaulle | 9 500 m² | Propriétaire |
| 107 avenue Charles de Gaulle | 5 000 m² | Propriétaire |
| 56 avenue Charles de Gaulle / 3 villa Emile Bergerat | 8 200 m² | Locataire |
|---|---|---|
| 46 rue Jacques Dulud | 3 700 m² | Propriétaire |
Aux termes de l’article 39 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, une même personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, ne peut détenir, directement ou indirectement, plus de 49 % du capital ou des droits de vote d’une société titulaire d’une autorisation relative à un service national de télévision par voie hertzienne terrestre.
Ce texte limite la portée de la règle des 49 % aux seules chaînes hertziennes dont l’audience annuelle moyenne est supérieure à 8 % de l’audience totale des télévisions. En date du 31 décembre 2024, la chaîne M6 ne représente plus que 7,8 % de part d'audience annuelle moyenne calendaire. A ce titre la société Métropole Télévision n'entre plus dans le champ d'application de l'article 39 de la loi 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée.
Aux termes de l’article 40 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, aucune personne de nationalité étrangère ne peut procéder à une acquisition ayant pour effet de porter, directement ou indirectement, la part du capital détenue par des étrangers à plus de 20 % du capital d’une société titulaire d’une autorisation relative à un service de radio ou de télévision par voie hertzienne (sous réserve des engagements internationaux de la France, excluant notamment les ressortissants communautaires ou de l’Espace Economique Européen).
L'actionnariat du Groupe est présenté dans la partie 4.2.1 du présent document.
Du fait de son objet social et de l’exploitation par la société d’autorisations d’usage de la ressource radioélectrique pour la diffusion de services de télévision et de radio, un cadre légal et réglementaire spécifique s’applique au-delà des dispositions courantes. Cet environnement juridique est détaillé aux paragraphes 1.2.1.3 et 1.2.2.3 du présent document.
Les principales évolutions législatives et réglementaires mises en œuvre en 2024 sont présentées ci-dessous.
En 2023, le Sénat a voté une Proposition de loi relative à la réforme de l'audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle qui comporte plusieurs dispositions concernant également l’audiovisuel privé. Transmise à l’Assemblée nationale le 14 juin 2023, elle a été examinée par la Commission des affaires culturelles et de l'éducation, qui a déposé son rapport et son texte le 15 mai 2024. La dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin 2024 a entraîné la caducité de cet examen.
Ce texte, à nouveau transmis à l’Assemblée nationale dans sa version issue du Sénat, pourra être à nouveau examiné dans un calendrier qui n’a toutefois pas été arrêté.
D’autres propositions de loi sectorielles sont en attente de calendrier à l’Assemblée nationale (conforter la filière cinématographique en France, renforcer l’indépendance des médias et à mieux protéger les journalistes, protection de la presse et de l’information, garantir le droit d’accès du public aux informations relatives aux enjeux environnementaux et de durabilité…) et le Groupe M6 sera attentif à leurs examens afin de valoriser la qualité de ses offres.
Cette loi organique n° 2024-1177 a été promulguée le 13 décembre 2024.
CONCERNANT LES PRINCIPALES PROCÉDURES JUDICIAIRES ET D’ARBITRAGE MENTIONNÉES DANS LE DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2023, LES FAITS SUIVANTS SONT À NOTER :
L'intégralité des risques attachés aux différentes procédures menées à l'encontre de la station Fun Radio au titre des mesures d'audience est à la charge de RTL Group et non du Groupe M6.
La décision de l’Arcom du 27 avril 2023 autorisant la diffusion hertzienne de M6 a été contestée devant le Conseil d’Etat. Le 17 mai 2024, le Conseil d'Etat a rejeté ce recours.
Depuis sa création en 1987, la chaîne M6, dite "la petite chaîne qui monte", a su cultiver sa différence et se développer avec agilité pour devenir aujourd'hui ce Groupe plurimédia puissant tourné vers l'avenir. Valorisé à 1,4 milliards d’euros au 31 décembre 2024, le Groupe M6 constitue la 2ème capitalisation française pour un groupe de télévision en clair.
En 2024, le Groupe M6 a démontré sa capacité à maintenir son savoir-faire et ses forces dans une période de renouvellement profond. En 2025, il poursuivra son développement en s'appuyant sur les deux principaux axes stratégiques suivants :
En 2024, le Groupe M6 a mis en place sa stratégie ambitieuse de développement dans le streaming gratuit (AVOD). Il a pour ambition de doubler le nombre d'heures visionnées sur sa nouvelle plateforme M6+, et de tripler son chiffre d'affaires streaming par rapport à 2023. Pour cela, il augmentera ses coûts opérationnels de 100 M€ entre 2024 et 2028 afin d'investir dans les contenus, la technologie et le marketing. Cette meilleure maîtrise de la distribution est nécessaire pour offrir plus de services à son public et ainsi s’adapter au mieux à l’évolution des usages : d’une part, grâce à ses ressources internes créatives et, d’autre part, grâce à son attractivité singulière auprès de tous ses partenaires externes.
Le Groupe poursuivra ses investissements dans la production de contenus à travers ses sociétés de production TV et cinéma et de distribution de droits audiovisuels (C. Productions, Studio 89 et SND).
En 2025, le Groupe entend continuer d’élargir sa part d’audience sur la cible 25-49 ans grâce à une grille de contenus puissante et qualitative, pensée nativement pour une consommation linéaire et non linéaire, ce dans une optique notamment d’optimisation des coûts de grille.
En 2025, M6+ aura à cœur de capitaliser sur ses réussites 2024 pour les développer en offrant notamment une offre de contenus toujours plus étoffée, une distribution encore élargie et des partenariats ambitieux. Au-delà, la plateforme accélérera sur deux axes : son modèle d’affaires payant, M6+ Max, et l’enrichissement de sa plateforme par un investissement continu dans le produit.
C’est dans cette approche de consommation plurielle que le groupe lancera en 2025 sa nouvelle fiction quotidienne, produite par sa société de production SND Fiction. Enfin, M6+ bénéficiera de la poursuite du déploiement en Europe de sa filiale technologique Bedrock, qui verra la migration de la plateforme allemande RTL+ sur son environnement courant 2025. Cette intégration transformera très largement la société, lui permettant d'atteindre une taille significative et une ampleur nouvelle.
L'année 2025 sera riche pour le pôle Production et droits audiovisuels du Groupe, notamment avec le retour de deux franchises à succès : Les Bodin’s partent en vrille, dont le précédent volet avait attiré plus d’1,6 millions de spectateurs, et Kaamelott - Deuxième volet (partie 1) après le très beau succès du premier opus. Bridget Jones reviendra, quant à elle, dans un quatrième volet plein de promesses. Enfin, les équipes des Trois Mousquetaires feront leur retour avec 13 jours 13 nuits, récit implacable et sous tension de.
Le Groupe M6 a pris acte de la décision de justice prononcée le 18 février 2025 à l'encontre de Stéphane Plaza (condamnation concernant une plaignante et relaxe pour la seconde) ainsi que de l'intention de ses avocats de faire appel. Dans l'attente des éventuelles suites juridiques, le Groupe M6 a d'ores et déjà déprogrammé les émissions dans lesquelles l'animateur était présent.
Par ailleurs, la société Stéphane Plaza France a décidé de finaliser son projet de relance avec l’ensemble de ses franchisés, afin d’étudier et de proposer des mesures adaptées aux enjeux du marché immobilier, de notoriété et de dynamisme du réseau d’agences. Une fois ces mesures définies, le Groupe M6 validera le plan d’action dont l’impact opérationnel et le coût ne peuvent être évalués à ce stade.
| Métropole Télévision SA | Vidéo (ex-Télévision) | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 50 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| % | EDI-TV | M6 | Jeunesse | M6 | Paris | SEDI TV | M6 | LTI | Extension | |||||
| Thématique | (W9)% | % | % | % | % | % | % | % | % | |||||
| SAS | GénérationTV | Diffusion | Première | (Teva) | Communication | SAS | (M6 Music) | Vostok | TV | |||||
| 20 | 20 | 20 | 9,6 | OOO | (sérieclub) | |||||||||
| 20 % | SAS | SAS | SAS | SAS | Multi 4 | % | NTN % | |||||||
| 100SNDA | SAS | SAS | 100M6 Shop | % | SAS | 100M6 Publicité | 49 | 100 | % | |||||
| Wild | % | M6 | % | Buzz | Créations | SAS | 51 | 100 | ||||||
| Audio (ex-Radio) | 100 | SODERA | 100 | 100 | 100 | 100 | C. | 100M6 Studio | ||||||
| % | Média | Radio | Radio | % | % | % | % | SA | Stratégie | |||||
| Graffiti | Golfe | Porte Sud | 100SA | RTL France | 7,69 | 7,69 | 16,67 | % | Mux M1 | |||||
| Radio | % | % | % | SAS | 7,69 | SAS | SAS | 5,73 | % | |||||
| 100 | % | SERC (Fun | 51 | 100 | 100 | 100 | de Distribution | Films | ||||||
| Music% | Canal Star | % | SPRGB | % | A2B Com | SA | 94,27 | LLC | ||||||
| Diversifications | SARL | 100M6 | 93,25 | 99,99 | 21,4 | 12,1 | 98 % | 50 % | ||||||
| 93,25 | 5 %Entourage | % | Interactions | M6 | % | M6 | % | Miliboo | ||||||
| % | SA | % | aux | Bedrock | M6 | 6,75 | % | Distribution | ||||||
| SAS | 21,31 | Pariocas | Digital | % | SAS | 100 | 100 | |||||||
| Evènements | SAS | 22,7 | 100 | % | Kidea | Bedrock | % | SAS | ||||||
| Panora | Quicksign | % | SND | % | Fictions | 100SAS | ||||||||
| 100 M6 Foot | % | SAS | 100 | SAS | 5,3 % | Les | Miraculeux | |||||||
| MesRideaux.com | SAS | Parc de | % | Lomme | 100SAS | % | Acrochats | SAS |
| 100 | Immobilière | 20 % | 11,1 | 100 | 100 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| % SCI | % 46D SAS | European | % Alliance | % M6 | % M6 Invest 4 | ||||
| Autres | 100 | 100 | 2,7 % | 10,6 | 100 | 43,8 | |||
| M6Développement | Médiamétrie | Life TV | M6 Invest 3 | BG Team | |||||
| % M6 SAS | % SAS | % SAS | % SAS | % SAS |
Pour chaque société de l’organigramme ci-dessus, le pourcentage de droits de vote est égal au pourcentage de capital détenu indiqué, à l'exception de Miliboo pour laquelle le Groupe détient 21,4 % du capital social et 17,75 % des droits de vote.
En 2024, le périmètre du Groupe a évolué comme suit :
Les investisseurs sont invités à prendre en considération les facteurs de risques décrits ci-après, qui sont susceptibles d’avoir une influence sur les activités, la situation financière, les résultats et le développement du Groupe.
Seuls les risques jugés très significatifs et spécifiques au Groupe à la date du présent document sont présentés ci-dessous. Ces risques ont été soumis au Comité d'audit.
Le Groupe M6 conduit une politique active d'identification et de gestion des risques qui est décrite au paragraphe 2.2 Procédures de contrôle interne et de gestion des risques.
A. DESCRIPTION DU RISQUE
Le Groupe M6, à travers ses activités de diffusion, évolue dans un marché audiovisuel en profonde mutation (décrit dans la partie 1.2), en raison du renforcement des chaînes de la TNT qui s'est produit au cours des dernières années, mais aussi des changements des habitudes de consommation liés au développement d’internet (services de vidéo à la demande, télévision de rattrapage, chaînes sur internet, etc.), et plus globalement de l’ensemble des évolutions technologiques récentes induisant des modifications dans les usages de la télévision :
B. Gestion du risque
Historiquement, le Groupe M6 a d’abord entrepris de renforcer ses positions, en investissant dans les programmes sur la chaîne M6 de manière à consolider ses audiences. Le Groupe a ensuite développé une famille de chaînes en clair avec les chaînes W9, lancée en 2005, 6ter, en 2012, et Gulli rachetée en 2019.
En outre, le Groupe M6 a acquis en 2017 le pôle Radio français de RTL Group (RTL, RTL2 et Fun Radio), premier groupe radio privé en France, ce qui lui permet de disposer aujourd'hui d’une offre plurimédia très puissante, grâce à l’ajout du média Radio à son offre média jusqu’alors composée de la Télévision et du Digital. Ainsi, l’opération a permis au Groupe M6 de renforcer sa position de référence dans les médias, et par conséquent dans la publicité, avec 28 millions de Français touchés quotidiennement par un média du Groupe.
Le Groupe M6, comme cela est exposé au paragraphe 1.2.1 du présent document, est également impliqué dans la mise en œuvre de l’ensemble des nouvelles technologies de diffusion pour accompagner et anticiper les nouveaux modes de consommation, condition nécessaire à la pérennité de son modèle. Le Groupe M6 a ainsi été le pionnier français de la télévision de rattrapage avec sa plateforme M6Replay créée en 2008, devenue 6Play par la suite, puis M6+ en 2024.
Lancée en mai 2024, M6+, la nouvelle plateforme de streaming gratuite du Groupe M6, propose 30 000 heures de contenus disponibles dans l'année, dont 10 000 heures de contenus exclusifs, disponibles au minimum 30 jours sur la plateforme grâce à une accessibilité renforcée et grâce au déploiement de l'offre M6+ sur toutes les TV connectées. Avec de nombreuses innovations comme les stories M6+ ou le player interactif, la plateforme facilite l'engagement et la découverte de nouveaux contenus.
Première plateforme de streaming plurimédias, M6+ dispose par ailleurs d'une offre de podcasts issue d'une sélection des meilleurs contenus audios du Groupe M6.
En 2024, année de son lancement, M6+ réalise des performances records, réunissant 22 M d'utilisateurs uniques mensuels sur l'année soit une croissance de +30 % par rapport à 2023.
M6+ dispose par ailleurs d'une option payante, M6+ Max, permettant de visionner les programmes sans publicité mais aussi d'avoir accès à des avant-premières exclusives.
A. DESCRIPTION DU RISQUE
dernières années, a touché tous les genres : droits de retransmission de compétitions sportives, émissions, séries, long-métrages. Cette évolution a été accentuée par la relative rareté des programmes puissants et attractifs dans un marché où le nombre de vendeurs est restreint alors que les acheteurs sont plus nombreux que par le passé avec la montée en puissance des chaînes de la TNT et des acteurs de la S-VOD. En outre, les changements technologiques (captation HD par exemple), règlementaires, légaux ou conventionnels (convention collective de la production par exemple) peuvent également contribuer à une inflation des coûts de production et d’achat.
Enfin le Groupe est particulièrement vigilant à limiter sa dépendance à certains fournisseurs en matière d’approvisionnement, notamment en droits audiovisuels. Il assure à cet égard une veille permanente afin de détecter de nouveaux concepts de programmes et des fournisseurs alternatifs.
Afin de répondre à ce risque, le Groupe a mis en place depuis plusieurs années une « plateforme industrielle » de gestion de ses achats de contenus, à l’instar de nombreux autres métiers industriels. Ainsi, une équipe d’acheteurs est chargée d’identifier très en amont du processus d’achat les meilleurs programmes pour les chaînes du Groupe, de participer aux séances de visionnage organisées par les studios ("screenings") et de négocier les meilleurs prix possibles en s’appuyant sur leur connaissance du marché et des producteurs.
En outre, le Groupe a développé en son sein des sociétés de production lui permettant de mieux contrôler la chaîne de valeur de la production audiovisuelle et cinématographique :
La politique de ressources humaines du Groupe est présentée dans la partie 7.3 du présent document - enjeu : Santé et sécurité, conditions de travail, qualité de vie et bien-être au travail, enjeu Egalité des chances : promotion de la diversité et de la mixité au sein du Groupe et enjeu : Le développement des compétences des collaborateurs. Les efforts significatifs du Groupe dans ces domaines ont notamment pour but de conserver et accroître les compétences des collaborateurs en charge des contenus. Ces compétences sont aujourd'hui clés dans l'équilibre nécessaire entre performance d'audience et efficacité financière du coût de grille.
Le Groupe M6, en raison de ses activités, présente une forte sensibilité à la conjoncture économique et à la consommation des ménages, comme cela a pu être constaté lors du repli très significatif de ses activités dès les premiers jours de la crise du Covid-19 en 2020, mais il bénéficie également très rapidement de la reprise économique comme cela a été le cas en 2021. En effet, les revenus publicitaires dépendent du niveau d’investissements en communication décidés par les annonceurs, qui sont pour leur majorité des grandes marques actives sur les marchés de produits et services de grande consommation (alimentation, hygiène-beauté, produits d’entretien, finance et assurance, transport, télécommunications, éditions, …). Ce niveau est notamment lié aux perspectives de croissance et de rentabilité de ces entreprises sur le marché français.
Les dépenses de communication peuvent représenter une variable d’ajustement des coûts de ces entreprises dans un contexte économique dégradé. De manière plus générale, toutes les évolutions qui font peser une incertitude sur le niveau de recettes des annonceurs, ou qui constituent une contrainte supplémentaire sur leurs coûts, telle que le contexte inflationniste actuel, peuvent avoir une influence sur le niveau de leurs investissements publicitaires, et donc se traduire par un impact négatif sur les revenus publicitaires du Groupe.
Le Groupe M6 met notamment en œuvre une politique permanente de réduction des coûts, dont les coûts liés à l'énergie, décrite dans la partie 7.2 - enjeu : Atténuation du changement climatique et adaptation par le Groupe M6 et sa chaîne de valeur et enjeu : Gestion des ressources énergétiques au sein de l'entreprise et de sa chaîne de valeur. L'objectif du Groupe est ainsi d'éviter au maximum une dépendance trop importante aux aléas des marchés énergétiques, tout en réduisant son impact environnemental.
Afin de répondre à ce risque, le Groupe dispose d'atouts : permis en particulier de réduire la consommation d’énergie liée au chauffage et à la climatisation. La mise en œuvre de pratiques moins énergivores a également concerné les équipements informatiques et techniques. L’arrêt, le 1er janvier 2023, de la diffusion en Grandes Ondes de la radio RTL s’inscrit dans ce cadre.
Les chaînes du Groupe bénéficient, en complément de leurs recettes publicitaires, de revenus d'opérateurs et plateformes de distribution de services de télévision et de contenus. La remise en cause des accords de distribution pourrait avoir un impact significatif sur la rentabilité du Groupe.
Par ailleurs, le Groupe M6 dispose d’accords de distribution dont les échéances sont échelonnées et possède un portefeuille de chaînes puissantes. En outre, il détient des marques programmes fortes qui le rendent attractif pour les distributeurs. La diffusion d’émissions événementielles ou l’achat de droits sportifs prisés s’inscrivent également dans ce cadre.
Depuis 2024, les chaînes TNT du Groupe M6 et leurs services non linéaires associés sont disponibles sur la plupart des marques des téléviseurs connectés. Cette autodistribution réduit la dépendance du Groupe à l’égard des opérateurs et plateformes de distribution.
Pour les chaînes du Groupe, l'interruption de la diffusion de leurs programmes constitue un risque majeur, car elle se traduirait par une absence de chiffre d'affaires. Afin de se prémunir contre l'occurrence d'un tel risque, le Groupe met en œuvre un ensemble de mesures visant à assurer une diffusion permanente des programmes des chaînes. Ces mesures portent notamment sur la sécurisation de l'alimentation électrique des régies, la modernisation continue des installations de diffusion et la sélection de fournisseurs reconnus et fiables pour les prestations de diffusion des signaux.
Les modes de diffusion des chaînes du Groupe sont variés :
Concernant la diffusion en mode numérique terrestre hertzien (TNT), la compression des données en mode numérique permet la diffusion de plusieurs chaînes de la TNT sur une même fréquence. En conséquence, la diffusion en TNT est mutualisée par groupe de 5 à 6 chaînes associées dans des sociétés communes, dénommées Multiplex ou MUX, dont la composition est décidée par l'ARCOM. Ainsi :
Cette composition des Multiplex a été mise en place à l’issue des évolutions technologiques et des opérations techniques, nécessaires au passage au tout MPEG-4, qui se sont déroulées en 2016.
Pour leur diffusion, les chaînes dépendent de la qualité de services des prestataires techniques (diffusion hertzienne) ou de la continuité de services assurée par les opérateurs de plateformes câble, satellite et IPTV :
Pour les radios du Groupe, l'interruption de la fabrication et de la diffusion de leurs programmes constitue un risque majeur, notamment du fait que l’immense majorité des programmes sont réalisés en direct. Afin de se prémunir contre l'occurrence d'un tel risque, le Groupe met en œuvre un ensemble de mesures visant à assurer une capacité de production et de diffusion permanente des programmes des radios. Ces mesures portent notamment sur la sécurisation des studios, l'alimentation électrique des équipements techniques, la modernisation continue des installations de production et de diffusion et la sélection de fournisseurs reconnus et fiables pour les prestations de diffusion des signaux.
Afin de se prémunir contre tout risque d’interruption de la production de ses programmes, le Groupe s’est doté d’une infrastructure de fabrication disposant d’un niveau de redondance important :
La diffusion FM est assurée par un réseau d’émetteurs desservant des zones de couvertures terrestres et par faisceau hertzien depuis Neuilly-sur-Seine. Ces émetteurs sont alimentés par un signal satellite. C’est désormais la société Towercast qui assure la liaison montante vers le satellite Eutelsat 5 West B. L’alimentation de ce transport par satellite est assurée par le biais d’un double transport terrestre vers les stations d’émission nominale et secours.
Le Groupe M6 dépend d’applications informatiques communes et interdépendantes pour l’ensemble de ses activités. Les principaux risques sont liés à la confidentialité et à l’intégrité des données, ainsi qu’à l’interruption des services informatiques. En effet, une défaillance de ces applications ou des réseaux de communication des données, ou une action malveillante pourrait interrompre ou ralentir l’activité, retarder ou biaiser certaines prises de décision, et entraîner des pertes financières pour le Groupe. De même, toute perte de données accidentelle ou intentionnelle, qui ferait l’objet d’une utilisation par des tiers, pourrait avoir des effets négatifs sur les activités du Groupe et ses résultats.
L'ensemble des systèmes d’information est sécurisé entre autres par :
Le Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) du Groupe, assisté par des Responsables Sécurité Opérationnelle dans les équipes techniques, s’assure de l’efficacité de cette politique de sécurisation qui s’appuie sur un système de management de la sécurité informatique issu de la norme ISO 27001. Celle-ci repose sur la définition de politiques, règles ou plans d'action visant à maîtriser les risques, accompagner le déploiement de ces dernières et contrôler leur efficacité.
Les règles de gouvernance du Groupe M6 en termes de sécurité informatique reposent sur trois documents qui ont été diffusés à l’ensemble des collaborateurs :
Par ailleurs, depuis 2017, le Groupe M6 dispose d’un Data Protection Officer (DPO). Celui-ci est chargé d’instaurer une politique de protection et une structure de gouvernance des données personnelles, ainsi que de mettre en place des procédures internes qui permettent de garantir la protection des données à tout moment au regard des exigences de la Règlementation Européenne sur les Données Personnelles (RGPD), entrée en vigueur le 25 mai 2018.
Enfin le Groupe M6 dispose d'une assurance en cas de cyberattaque. Celle-ci permet de bénéficier d'assistance pour gérer la crise mais aussi d'en couvrir les conséquences.
jusqu’au 31 août 2025. W9, Paris Première et Gulli se sont dans la limite d’une année, retrait ou résiliation unilatérale de vues délivrer chacune une nouvelle autorisation d’émettre en haute définition et pour une durée de dix ans, le 11 décembre 2024. Ces autorisations débutent à compter du 1er mars 2025 pour W9 et Paris Première, et à compter du 1er septembre 2025 pour Gulli. 6ter détient une autorisation d'émettre en haute définition jusqu’au 11 décembre 2027.
Par ailleurs le détail des échéances des autorisations détenues par RTL, RTL 2 et Fun Radio est présenté dans la partie 1.2.2.3 Autorisation d’usage de fréquences en FM. Dans le cadre de ces autorisations d’émettre, dont les principales caractéristiques sont exposées en parties 1.2.1.3 et 1.2.2.3 du présent document, les chaînes et stations du Groupe M6 sont soumises aux obligations légales et réglementaires prévues par la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée et ses décrets d’application.
Les chaînes et stations sont également liées conventionnellement à l’instance de régulation (ARCOM) en application de l’article 28 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée précitée. Ces conventions fixent les règles particulières applicables aux chaînes et stations, compte tenu de l’étendue de la zone desservie, de la part des services dans le marché publicitaire, du respect de l’égalité de traitement entre les différents services et des conditions de concurrence propres à chacun d’eux ainsi que du développement de la radio et de la télévision numérique terrestre. L'ARCOM veille ainsi au respect de l’ensemble de leurs obligations par les chaînes et stations.
Évoluant dans le secteur de l’audiovisuel, le Groupe M6 est régi par des lois et des décrets spécifiques à son activité, ainsi que par des règlementations (ARCOM, CNC, ...). De nombreuses évolutions législatives sont susceptibles d'avoir des conséquences sur les résultats du Groupe. Ainsi des hausses de certains quotas de production ou de diffusion pourraient engendrer des dépenses supplémentaires. De façon analogue, le retour de la publicité après 20 heures sur les chaînes de télévisions publiques ou l’instauration d’obligations qui affecteraient les spots publicitaires d’annonceurs de certains secteurs d’activité pourraient peser sur les revenus publicitaires du Groupe.
Le Groupe M6 maintient une relation institutionnelle suivie avec le législateur et le régulateur, dans le respect du cadre législatif et réglementaire, pour essayer de limiter la survenue et l'impact de ce risque.
Dans le cadre de la couverture des risques encourus par le groupe, la Direction Générale de M6 a mis en place un système de contrôle interne associé étroitement à la gestion opérationnelle et représentant un outil de décision pour le management. Ce contrôle interne s'appuie sur le référentiel du Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (COSO) et sur les recommandations sur le gouvernement d'entreprise et le contrôle interne formulées par l'AMF qui prennent en compte les obligations légales et réglementaires ainsi que les bonnes pratiques du métier. Par ailleurs, l’un des objectifs du système de contrôle interne est de prévenir et maîtriser les risques d’erreurs ou de fraudes.
Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue que ces risques soient totalement éliminés ou maîtrisés. Le dispositif mis en place vise à réduire la probabilité de leur survenance par la mise en œuvre de plans d’action et de prévention appropriés.
Le Groupe a établi et remet à jour chaque année une cartographie de l’ensemble des risques opérationnels et fonctionnels encourus par ses différentes équipes. Sont notamment recensés les risques liés à l’activité, les risques opérationnels majeurs, les risques juridiques, les risques de contrepartie, les risques de marché et enfin les risques industriels et environnementaux incluant les risques financiers liés aux effets du changement climatique. Cette évaluation permet d’une part, de déterminer les évènements qui pourraient remettre en cause l’atteinte des objectifs du Groupe et d’autre part, d’en préciser les causes et les conséquences afin de mettre en œuvre des plans d'action visant à la réduction de leur impact ou de leur probabilité d'occurrence.
La responsabilité du contrôle des risques est confiée au Directeur Général en charge de la Direction de la communication, la Direction de la stratégie et du développement, la Direction juridique ainsi que la Direction des Technologies et de l’Innovation ; assisté du Directeur de l’audit et du contrôle des risques qui exerce la coordination des missions de contrôle dans le respect du plan d’action décidé par le Directoire. Il assure la surveillance permanente du dispositif de contrôle interne et, le cas échéant, fait appel à des cabinets externes.
Le système de contrôle interne du Groupe Métropole Télévision est fondé sur un ensemble de politiques et de procédures définies par chaque métier fonctionnel et par chacune des activités opérationnelles, sur la base des différents risques identifiés :
En vue d’atteindre les objectifs opérationnels et financiers qu’il s’est fixés, le Groupe a mis en place certains éléments d’organisation et de contrôle interne qui se situent dans le cadre de l’organisation générale décrite ci-dessus.
A. Formes et modalités du Gouvernement d’entreprise
Depuis 2000, la Société Métropole Télévision est une société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance, forme juridique qui favorise la séparation entre la direction de la Société, assurée par le Directoire et le contrôle de cette direction, exercé par le Conseil de surveillance, répondant ainsi aux contraintes réglementaires exigées par la convention conclue avec l'ARCOM, qui encadre le fonctionnement et les règles de diffusion de la chaîne.
L’ensemble des règles définissant le fonctionnement du Gouvernement d’entreprise au sein du Groupe Métropole Télévision est présenté dans les statuts (articles 14 à 19 pour le Directoire et articles 20 à 24 pour le Conseil de surveillance), dans le présent document.
B. Les acteurs du contrôle opérationnel
Le pilotage du contrôle interne est assuré à tous les niveaux du Groupe. Le Directoire a ainsi investi de pouvoirs de contrôle plusieurs organes collégiaux ou directions fonctionnelles :
● La Direction juridique du Groupe:
● Le Secrétariat Général du Groupe veille au respect des lois et des dispositions spécifiques aux secteurs d'activité du groupe, et suit les évolutions légales et réglementaires pouvant avoir un impact dans les différentes entités.
C. Les références internes de l’entreprise
Afin de permettre à chacun de ses collaborateurs d’agir en vue de renforcer le contrôle interne des opérations, la Société a mis en place :
● Le Comité de direction a pour mission d'informer le groupe des principales décisions et de relayer dans les différentes entités la politique de contrôle interne. Il se réunit une fois par mois et regroupe les membres du Comité exécutif ainsi que les représentants des principales lignes d'activité ou services.
● La Direction financière du Groupe :
● La Direction de l’audit et du contrôle des risques :
Les procédures de contrôle interne du Groupe Métropole Télévision ont un caractère centralisé, avec un contrôle hiérarchique élevé qui s’appuie sur un contrôle a priori des décisions et sur un suivi strict des objectifs individuels. Sur le plan de la gestion opérationnelle, les procédures de contrôle s’expriment en termes de suivi des engagements, de programmation, de contenu, de quantité et de respect des réglementations (ARCOM, CNC, …).
Les principales procédures appliquées s’appuient sur :
En matière d’élaboration et de traitement de l’information financière et comptable, le contrôle interne exercé par le Groupe s’effectue par la mise en œuvre d’un ensemble de procédures.
Le service comptable consigne et comptabilise l’exhaustivité des mouvements et pièces comptables de l’exercice, à l’aide de systèmes d’information financière, placés sous l’autorité d’administrateurs systèmes qui veillent à leur correcte.
financière en liaison étroite avec la Direction juridique. Les circuits de validation des documents mettent le service comptable en position prioritaire et des procédures internes, telles que les doubles contrôles, permettent d’assurer un contrôle a posteriori de la cohérence des enregistrements comptables. Des revues détaillées sont effectuées à l’occasion de chaque arrêté afin de vérifier les travaux réalisés.
Enfin des procédures spécifiques relatives au suivi du risque clients sont appliquées dans chaque service comptable : elles concernent toutes les étapes de la relation commerciale, de l'entrée en contact avec le client (réalisation d'enquêtes de solvabilité) au recouvrement des créances (conditions de paiement différenciées, application de pénalités de retard et procédure de recouvrement des impayés).
Les comptes consolidés du Groupe sont élaborés selon les normes comptables internationales (IFRS) telles qu'adoptées dans l'Union Européenne depuis le 1er janvier 2005. Le service consolidation s’assure de l’homogénéité des règles comptables appliquées au sein du Groupe et de leur conformité aux évolutions du référentiel IFRS. Il collecte et contrôle également les informations extra comptables mentionnées dans les communications financières.
Au cours de l’année 2024, le Groupe M6 a veillé à l’amélioration continue des processus de contrôle interne par le renforcement des outils, des procédures (notamment celles protégeant le Groupe d’éventuelles tentatives de fraude) et de sa politique de sécurité des systèmes d’information. Par ailleurs, la Direction de l’audit et du contrôle des risques a mené en 2024 une campagne d’évaluation des dispositifs de contrôle interne couvrant les principaux risques attachés à l’élaboration des états financiers du Groupe.
Les missions d’audit interne et de contrôle des risques conduites en 2024 ont porté principalement sur la revue de process liés au paiement des factures fournisseurs, l'audit des process en place dans plusieurs filiales, la revue des accès informatiques aux principaux systèmes d’information et la revue des risques d’intrusion pesant sur ces derniers, ainsi que l’audit des mesures et outils de sécurité informatique en place dans.
Le Groupe développe une politique prudente d’analyse et de prévention de ses risques destinée à en limiter à la fois la survenance et l’ampleur. La police "Multirisques industrielle et professionnelle" couvre Métropole Télévision, ses filiales et/ou sociétés apparentées contre, notamment, les risques d'incendie, d'explosion ou de dégât des eaux.
En complément de cette politique, le Groupe a mis en place un plan de polices d’assurance destiné à couvrir ses principaux risques et dispose ainsi des couvertures adéquates, en fonction de son évaluation des risques, de ses capacités propres et des conditions du marché de l’assurance. Le Groupe vise l'adéquation permanente de ses polices d’assurance avec ses besoins.
Pour l’année 2024, le coût annuel de ces primes d’assurances, ainsi que de l’ensemble des autres contrats (en particulier les assurances liées à la production) s’est établi à environ 1,7 M€ (hors quote-part des sociétés mises en équivalence). L’ensemble des polices d’assurance du Groupe M6 ont été reconduites pour 2025 sur des bases similaires à celles de l’exercice 2024. Au sein du Groupe M6, il n’existe pas de compagnie d’assurance captive.
Les principales polices d’assurance, hors celles spécifiques aux productions, sont listées ci-après pour les principaux risques couverts. La police "Responsabilité civile des mandataires sociaux" couvre les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile des dirigeants et administrateurs de Métropole Télévision et ses filiales.
Cette troisième partie du document d'enregistrement universel constitue le rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise établi en application du dernier alinéa de l’article L. 225-68 du Code de commerce. Conformément à cette disposition, le présent rapport inclut les informations mentionnées aux articles L. 225-37-4 et L. 22-10-9 à L.22-10-11 du Code de commerce ainsi que les observations du Conseil de surveillance sur le rapport du Directoire et sur les comptes de l'exercice.
Le présent rapport, établi sous la responsabilité du Conseil de surveillance, en collaboration avec la Direction financière et la Direction des Ressources Humaines, a fait l’objet d’un examen par le Comité des rémunérations et des nominations lors de sa réunion du 11 mars 2025. L’ensemble des diligences ayant permis la préparation de ce rapport ont été présentées au Conseil de surveillance qui en a approuvé les termes dans sa séance du 13 mars 2025.
L’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 2000 a approuvé l’adoption du mode de gestion duale avec Conseil de surveillance et Directoire. Cette organisation crée une séparation entre les fonctions de direction exercées par le Directoire et les fonctions de contrôle de cette direction, dévolues au Conseil de surveillance. Le Groupe a retenu ce mode d’organisation, considérant que l’équilibre des pouvoirs y était mieux assuré au bénéfice de toutes les parties prenantes.
À la date d’établissement du présent document, le Conseil de surveillance de Métropole Télévision est composé de 9 membres, dont 2 personnes morales et 7 personnes physiques (en ce compris le membre représentant les salariés). Un membre du Conseil de surveillance (Sophie de Bourgues) a été désigné conformément à l’article L. 225-79-2 du Code de commerce par le Conseil Social et Économique de Métropole Télévision et représente les salariés. Les membres du Conseil de surveillance sont nommés pour une durée de 4 ans sous réserve des dispositions statutaires relatives à l’échelonnement des mandats (article 20.2 des statuts).
| Informations personnelles | Expérience | Position au sein du Conseil |
|---|---|---|
| Elmar Heggen | 57 ans, M, Allemande, 500 actions M6 détenues, 1 mandat dans des sociétés cotées extérieures, 22/11/06, 2028, 18 ans, Président du Conseil, Membre du Comité des rémunérations et des nominations, Membre du Comité RSE | Président du Conseil |
| Marie Cheval | 50 ans, F, Française, 500 actions M6 détenues |
| Date | Fin de mandat | Durée | Fonction | Nom | Âge | Sexe | Nationalité | Actions | Options |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 19/04/18 | 2025 | 7 ans | Vice-Présidente du Conseil et Présidente du Comité des rémunérations et des nominations, Membre des Comités RSE et d'audit | Nicolas Houzé | 49 ans | M | Française | 500 | 0 |
| 19/04/18 | 2025 | 7 ans | Président du Comité d'audit, Membre du Comité des rémunérations et des nominations | CMA-CGM Participations représentée par Stéphane Richard | 63 ans | M | Française | 12 984 778 | 0 |
| 13/02/23 | 2028 | 2 ans | Björn Bauer | 45 ans | M | Allemande | 500 | 0 | |
| 11/12/19 | 2025 | 5 ans | Membre du Comité d'audit | RTL Group Vermögensverwaltung GmbH représentée par Philippe Delusinne | 67 ans | M | Belge | 61 281 161 | 0 |
| Nom | Âge | Genre | Nationalité | Durée | Rôle |
|---|---|---|---|---|---|
| Siska Ghesquiere | 44 ans | F | Belge/ Luxembourgeoise | 1 an | |
| Ingrid Heisserer | 51 ans | F | Allemande / Française | 5 ans | |
| Sophie de Bourgues | 50 ans | F | Française | 2 ans | * Membre représentant les salariés |
| 6 ans | Membre du Comité des rémunérations et des nominations, Présidente du Comité RSE |
Philippe Delusinne (23/04/2024)
RTL Group Vermögensverwaltung GmbH (23/04/2024)
En 2024, plusieurs changements sont intervenus dans la composition du Conseil :
En application du Code AFEP-MEDEF, le Conseil est tenu de vérifier, au moins annuellement, que les membres ou candidats aux postes de membres remplissent les critères d'indépendance énumérés dans le Règlement intérieur du Conseil de surveillance, et qui sont présentés ci-dessous :
Ne pas être ou avoir été au cours des 5 années précédentes :
Ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat de membre du conseil ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l'ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat de membre du conseil.
3. Critère 3 : Absence de relations d'affaires significatives
Ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseil :
Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social de la Société.
5. Critère 5 : Ne pas avoir été Commissaire aux comptes
Ne pas avoir été commissaire aux comptes de l’entreprise au cours des cinq années précédentes.
6. Critère 6 : Ne pas avoir une durée de mandat supérieure à 12 ans
Le Président du conseil de surveillance ne peut être considéré comme indépendant s’il perçoit une rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la société ou du groupe.
Ne pas (i) représenter un actionnaire de la société ou de sa société mère participant au contrôle de la société, et (ii) au-delà d’un seuil de 10 % de détention du capital ou des droits de vote de la société, le Conseil devra, sur rapport du Comité des rémunérations et des nominations, s’interroger sur la qualification d’indépendant en tenant compte de la composition du capital de la société et de l’existence d’un conflit d’intérêts potentiel.
A cet égard, et préalablement à l'examen du Conseil de surveillance, le Comité des rémunérations et des nominations a vérifié le respect des critères par chacun des membres du conseil considérés en février 2024 comme indépendants.
Sur recommandations du Comité des rémunérations et des nominations, le Conseil de surveillance du 11 février 2025 a constaté que :
CMA-CGM Participations n'est plus considérée comme indépendante, même si elle respecte les critères 1 à 7 énoncés ci-dessus, en précisant la quasi-absence de flux d’affaires réalisés entre les deux groupes.
En ce qui concerne le critère 8 relatif à l’indépendance d’un actionnaire détenant plus de 10 % du capital, il est rappelé que le règlement intérieur du conseil de surveillance précise « qu’au-delà d’un seuil de 10 % de détention du capital ou des droits de vote de la Société, le Conseil devra, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, s’interroger sur la qualification d’indépendant en tenant compte de la composition du capital de la Société et de l’existence d’un conflit d’intérêts potentiel ».
Le conseil de surveillance a souligné en premier lieu que le Groupe M6 est contrôlé exclusivement par RTL Group, qui a la majorité absolue des suffrages au Conseil de surveillance en toutes circonstances grâce à la voix prépondérante du président, et que RTL Group détenant 48,48 % du capital de la société, aucun autre actionnaire ne peut donc participer à son contrôle.
Lors de sa réunion du 13 mars 2025, le Conseil de surveillance a approuvé les propositions de nominations qui seront soumises au vote de l’Assemblée Générale 2025 et qui proposent :
| Les renouvellements de | Les nominations de |
|---|---|
| Madame Marie CHEVAL, pour le collège des indépendants ; | Monsieur Christophe GOOSSENS pour le collège RTL Group ; |
| Monsieur Nicolas HOUZÉ, pour le collège des indépendants ; | Madame Elisabeth SANDRET-RENARD, pour le collège RTL Group ; |
| Monsieur Patrick BÉHAR pour le collège des indépendants ; | |
| Madame Julie WALBAUM pour le collège des indépendants. | |
| Monsieur Bjorn BAUER, pour le collège RTL Group. |
Il a constaté que les quatre membres indépendants représenteront désormais 33 % de l’effectif hors représentants des salariés, étant précisé que le CSE de Métropole Télévision désignera le second représentant à l’issue de l’AGM du 29 avril 2025.
Conformément au §20.4 du Code AFEP-MEDEF, aucun des membres du Conseil n’exerce plus de quatre autres mandats dans des sociétés cotées extérieures au Groupe, y compris étrangères.
| Critères | Marie Cheval | Nicolas Houzé | CMA-CGM | Elmar Heggen | Ingrid Heisserer | Siska Ghesquiere | RTL Group | Vermögensverwaltung GmbH | Björn Bauer | Sophie de Bourgues |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Critère 1 : Ne pas avoir été salarié mandataire social au cours des 5 années précédentes | ||||||||||
| Critère 2 : Absence de mandats croisés | ||||||||||
| Critère 3 : Absence de relations d'affaires significatives | ||||||||||
| Critère 4 : Absence de lien familial | ||||||||||
| Critère 5 : Ne pas être commissaire aux comptes | ||||||||||
| Critère 6 : Ne pas avoir une durée de mandat supérieure à 12 ans | ||||||||||
| Critère 7 : Absence de statut du dirigeant mandataire social non-exécutif | ||||||||||
| Critère 8 : Indépendance vis-à-vis des actionnaires détenant plus de 10 % des droits de vote | o | o |
Conformément aux dispositions de l'article L 22-10-10 2° du Code de commerce et à la recommandation du Code AFEP-MEDEF (§ 7.2), le Conseil de surveillance s’interroge régulièrement sur l’équilibre souhaitable de sa composition et de celle de ses Comités. En effet, la diversité est essentielle pour le Conseil car elle est source de dynamisme, créativité et performance et permet d’assurer la qualité des débats et des décisions du Conseil.
Le Conseil s’assure d'abord que les compétences de ses membres sont variées, en adéquation avec les orientations stratégiques à long terme, et couvrent aussi bien la télévision, le digital, le marketing, la gouvernance, la direction opérationnelle des sociétés, la RSE, l’expérience internationale, la finance, etc. Le Conseil porte également une attention particulière à la complémentarité des profils, mais aussi à leur pertinence par rapport à la stratégie de M6, et à l’équilibre entre les membres les plus anciens et ceux récemment nommés, ce qui permet de combiner dynamisme et expérience au sein du Conseil.
l’échelonnement de leurs dates d’échéance. Parmi les critères 53 ans à la date d'établissement du présent document. de choix des nouveaux membres du Conseil proposés à chaque Assemblée Générale figure également la promotion de la diversité de ses membres sur les critères de nationalité, sexe et âge.
La matrice ci-dessous, élaborée par le cabinet Russel Reynolds & Associés lors de sa mission d'évaluation du fonctionnement du Conseil en 2022, présente les compétences représentées au sein du Conseil de surveillance. Cette matrice a été mise à jour au cours de l'exercice 2024. Toutes les compétences requises sont couvertes par ses membres ce qui lui permet de mener ses travaux de manière approfondie et efficace. La description des compétences du Conseil est incluse par renvoi dans la partie 7.1.2.1.C. du présent document.
| Marie | Björn | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Elmar Heggen | Nicolas Houzé | Philippe Delusinne | Siska Ghesquiere | Sophie de Bourges | Stéphane Richard | Ingrid Heisserer | |
| Média France (5/9) | Expérience sectorielle | Média hors France (7/9) | Expérience exécutive | CEO d'entreprise cotée (2/9) |
| RSE | 3/9 |
|---|---|
| Technologie/Digital | 2/9 |
| Marketing | 2/9 |
Le règlement intérieur prévoit que l’acceptation par un membre du Conseil d’un nouveau mandat dans une société cotée ou dans une société extérieure au Groupe susceptible d’être concurrente à l’une des activités du Groupe doit s’accompagner de l’information préalable du Conseil. En 2024, aucun membre n'a informé le Conseil de surveillance d'une telle nomination.
Chaque membre bénéficie, s'il le juge nécessaire, d'une formation complémentaire sur les spécificités de l'entreprise, ses métiers, son secteur d'activité et ses enjeux en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Enfin, le seuil minimal d'actions que les dirigeants mandataires sociaux et notamment le Président du Conseil doivent détenir au nominatif jusqu'à la cessation de leurs fonctions est de 500 actions conformément au paragraphe 24 du Code AFEP-MEDEF. Le Conseil de surveillance a estimé que ce seuil était significatif, au regard de la rémunération moyenne des membres du Conseil, et répondait à cette recommandation du Code AFEP-MEDEF.
57 ans
Allemand
depuis le 22 novembre 2006
Échéance du mandat en 2028
Nombre d’actions de la société détenues : 500
Diplômée de l’Institut d'Études Politiques de Paris et ancienne élève de l’ENA, Marie CHEVAL a débuté sa carrière en 1999 à l’Inspection Générale des Finances. Entre 2002 et 2011, elle exerce plusieurs fonctions au sein du groupe La Poste puis de la Banque Postale. En 2011, Marie CHEVAL rejoint le Groupe Société Générale comme Directrice Global Transaction and Payment Services. Elle est ensuite nommée, en 2013, Directrice Générale de Boursorama, filiale de Société Générale. En octobre 2017, Marie CHEVAL rejoint le Groupe Carrefour en tant que Directrice Exécutive Clients, Services et Transformation Digitale, puis directrice Exécutive Hypermarchés France et Services Financiers Groupe. Elle est Présidente Directrice Générale de Carmila depuis novembre 2020.
Marie CHEVAL exerce 2 mandats dans des sociétés cotées extérieures au Groupe. Elle respecte ainsi les limites au cumul des mandats (4 mandats dans des sociétés cotées hors groupe) édictées par le §20.4 du Code Afep-Medef.
Administratrice de Market Pay
50 ans
Française
Membre indépendant du Conseil depuis le 19 avril 2018
Échéance du mandat en 2025
Nombre d’actions de la Société détenues: 500
49 ans
Français
Membre indépendant du Conseil depuis le 19 avril 2018
Échéance du mandat en 2025
Nombre d’actions de la Société détenues46 : 500
Président du Comité d'audit
Membre du Comité des rémunérations et des nominations
Hors Groupe M6 :
Membre indépendant du Conseil depuis le 13/02/2023
Échéance du mandat en 2028
Nombre d’actions de la Société détenues par CMA-CGM Participations47 : 12 984 778
De nationalité française et diplômé d'HEC et de l'ENA, Stéphane Richard a occupé successivement les postes d'adjoint du directeur financier de la Compagnie Générale des Eaux, de directeur général de la Compagnie immobilière Phénix et de président de la CGIS (Compagnie Générale d’Immobilier et de Services) devenue Nexity. Entre 2003 et 2007, il occupe les fonctions de directeur général adjoint de Veolia Environnement et de directeur général de Veolia Transport, et est administrateur d’Orange. Il intègre ensuite le ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi en tant que directeur de cabinet. En 2009, Il rejoint le groupe Orange en tant que directeur général adjoint chargé des Opérations France avant d'occuper les postes de directeur général délégué puis directeur général. Il devient Président directeur général du Groupe en 2011. Il rejoint en 2022 l’équipe de Perella Weinberg Partners France en qualité de Partner - Advisory.
63 ans
Français
Représentant permanent de la société CMA-CGM Participations depuis le 11 février 2025
45 ans
Allemand
Membre du Conseil de surveillance depuis le 11 décembre 2019
Échéance du mandat en 2025
Membre du Comité d'audit
Nombre d’actions de la Société détenues : 500
Échéance du mandat en 2028
Philippe Delusinne a commencé sa carrière en 1982 en tant qu’Account Executive de Ted Bates. Il rejoint ensuite Publicis pour occuper la fonction d'Account Manager. En 1986, Philippe Delusinne intègre Impact FCB en qualité de Client Service Director. En 1988, il prend les fonctions de Deputy General Manager chez McCann Erikson, puis entre chez Young et Rubicam en 1993 en tant que Managing Director/CEO. Il a occupé de mars 2002 au 13 juin 2022 la fonction d’Administrateur délégué de RTL Belgium S.A.
67 ans
Belge
Représentant permanent de la société RTL Group Vermögensverwaltung GmbH depuis le 23 avril 2024
Diplômée en droit de l’université de Leuven (Belgique) en 2004, elle a également obtenu un master en droit (LL.M.) de l'University of Chicago Law School (USA) l'année suivante. En 2005, elle a débuté sa carrière comme avocate au sein du cabinet Linklaters LLP. Elle a ensuite rejoint, en 2012, le département juridique de RTL Group avant de devenir, en 2018, VP Global Operations Management MPN Business et ensuite Vice President Mergers & Acquisitions à l’issue d’un executive MBA de l’INSEAD. En février 2020, Siska Ghesquiere a été nommée en qualité de « General Counsel and Head of M&A » de RTL Group.
44 ans
Belge et Luxembourgeoise
Membre du Conseil depuis le 11 décembre 2019
Échéance du mandat en 2027
51 ans
Française et Allemande
Membre du Conseil depuis le 13 février 2023
Échéance du mandat en 2027
Après un DESS en droit des assurances et de la responsabilité en alternance à Paris XII, Sophie de Bourgues est diplômée en 1999 du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat de L'École de Formation du Barreau de Paris. Elle commence sa carrière chez M6 en 2000 et devient Directrice Juridique Adjointe en charge du contentieux et du pré contentieux en 2014. Elle centralise les dossiers en droit de la presse / vie privée / Propriété littéraire et artistique / marques / pratiques commerciales déloyales / droit des contrats / concurrence déloyale et parasitisme / procédures collectives qui impliquent les chaines TV, les radios et les filiales du Groupe.
50 ans
Française
Membre du Conseil depuis le 13 octobre 2018
Membre représentant les salariés
Échéance du mandat en 2026
Nombre d’actions de la Société détenues : 25 100
Présidente du Comité RSE
Membre du Comité des rémunérations et des nominations
Le Conseil de surveillance exerce un contrôle permanent sur la gestion de la Société et de ses filiales, assurée par le Directoire, et il donne à ce dernier les autorisations préalables à la conclusion des opérations que celui-ci ne peut accomplir sans son autorisation, conformément aux dispositions de l’article 24.3 des statuts.
À toute époque de l’année, le Conseil de surveillance peut procéder aux vérifications et contrôles qu’il juge opportuns et se faire communiquer les documents qu’il estime utiles à l’accomplissement de sa mission. Par ailleurs, le règlement intérieur du Conseil de surveillance est consultable sur le site internet de la société www.groupem6.fr.
Chaque membre du Conseil de surveillance reçoit du Directoire, plus de quatre jours ouvrés avant chacune des réunions du Conseil et de ses Comités, toutes les informations ou documents nécessaires à la préparation des réunions sous forme d’un dossier traitant des points annoncés à l’ordre du jour et présentant l’activité du groupe au cours du dernier trimestre, ainsi que les différents projets soumis à l’autorisation du Conseil.
Chaque membre du Conseil reçoit également en cours d’année l’ensemble des communications institutionnelles de la Société.
Les convocations sont adressées par écrit par le Président aux membres du Conseil et au délégué du Comité social et économique, en moyenne dix jours avant la tenue du Conseil.
Le Conseil de surveillance se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige et au minimum une fois par trimestre. Il s’est réuni 7 fois durant l’exercice 2024. Le taux d’assiduité des membres du Conseil de surveillance est calculé sur la période effective du mandat au cours de l’exercice 2024. Ce taux s’est élevé à 93,7 %. Il se décompose de la façon suivante :
| Réunions du Conseil de surveillance | Taux d'assiduité |
|---|---|
| 13 février 2024 | 100 % |
| 5 mars 2024 | 100 % |
| 26 mars 2024 | |
| 23 avril 2024 | |
| 23 juillet 2024 | |
| 29 octobre 2024 | |
| 10 décembre 2024 |
Elmar Heggen
100 %
Björn Bauer
100 %
Marie Cheval *
Philippe Delusinne
n.a
n.a
n.a
n.a
Siska Ghesquiere
| CMA-CGM Participations * | 43% |
|---|---|
| RTL Group Vermögensverwaltung GmbH | n.a |
| n.a | n.a |
| TOTAL | 89 % |
100%
100%
89 %
89 %
89 %
93,7 %
** Membre représentant les salariés
À l'issue de chacune des réunions du Conseil, un procès-verbal est établi. Ce dernier fait à compter de la clôture de l’exercice, le Directoire a présenté au Conseil de surveillance, l'objet d'une approbation formelle lors de la réunion suivante du Conseil de surveillance. Aux fins de vérification et de contrôle, les comptes annuels et consolidés, accompagnés d’un rapport écrit sur la situation de la société et l’activité de celle-ci pendant l’exercice écoulé.
Les Commissaires aux comptes ont été convoqués aux deux réunions du Conseil de surveillance portant notamment sur l’examen des comptes annuels et des comptes semestriels.
Le Directoire a présenté lors de chaque séance un rapport au Conseil de surveillance sur la marche des affaires sociales, et au moins une fois par trimestre. Dans le délai de trois mois.
Conformément aux dispositions de l’article 24.3 des statuts, sont soumises à l’autorisation préalable du Conseil de surveillance les décisions suivantes du Directoire :
Le Conseil a adopté lors de sa première réunion du 20 mai 2000 un règlement intérieur, complété les 30 avril 2003, 6 mai 2008, 27 mai 2012, 17 février 2015, 21 février 2017, 19 avril 2018, 19 février 2019, le 25 octobre 2022, le 25 avril 2023 et le 13 février 2024, ayant pour objet de préciser et compléter les statuts de la société en ce qui concerne son organisation et son fonctionnement : notamment, les modalités de tenue de ses réunions, l’exercice de ses pouvoirs, la composition, les missions et les attributions de ses comités.
Sa rédaction reprend les meilleures pratiques de place, ce qui lui donne les moyens d’un fonctionnement efficace au service de la société et de ses actionnaires. Il affirme son attachement aux règles du gouvernement d’entreprise, et est à jour des dernières recommandations AMF, du code AFEP-MEDEF et du rapport Poupart-Lafarge du 22 juillet 2010.
Lors de sa séance du 13 février 2024, le Conseil de surveillance a approuvé la modification de son règlement intérieur qui fait suite à l'élargissement des missions du Comité d'audit au périmètre du reporting de durabilité du fait de la mise en place de la directive CSRD.
En outre, le Président du Conseil de surveillance ne sera pas tenu de transmettre au(x) membre(s) dont il a des motifs sérieux de penser qu’ils sont en situation de conflit d’intérêts des informations ou documents afférents au sujet conflictuel, et informera le Conseil de cette absence de transmission. Ce règlement intérieur est mis en ligne sur le site de la Société (https://www.groupem6.fr/fr/le-groupe/gouvernance/conseil-de-surveillance/).
Les délibérations marquantes du Conseil de surveillance au cours de l’exercice 2024 sont exposées ci-dessous :
Le conseil s'est réuni une fois en 2024 lors d'une session sur la stratégie du Groupe qui lui a été présentée par les membres du Directoire. Le Conseil de surveillance a également été informé ou consulté sur différents sujets par le Directoire alors que son autorisation préalable n’était pas nécessaire.
Depuis l’instauration du Conseil de surveillance en 2000, trois Comités permanents ont été mis en place au sein du Conseil :
Le Comité des rémunérations et des nominations est composé actuellement de quatre membres nommés pour la durée de leurs mandats de membres du Conseil de surveillance, dont le membre représentant les salariés conformément au § 19.1 du Code AFEP-MEDEF. Il est composé aux deux tiers de membres indépendants (hors le membre représentant les salariés), conformément au Règlement intérieur et au § 18.1 du Code AFEP-MEDEF qui exige que le Comité soit composé "majoritairement de membres indépendants".
Au 31 décembre 2024, les membres du Comité des rémunérations et des nominations sont les suivants :
| Date de première nomination | Année d'échéance du mandat | Taux d'assiduité séances 2024 | Nom |
|---|---|---|---|
| 19 avril 2018 | 2025 | 100 % | Marie Cheval * |
| 5 novembre 2018 | 2026 | 100 % | Sophie de Bourgues ** |
Membre
19 avril 2018
2028
100 %
Membre
25 avril 2019
2025
100 %
** Membre représentant les salariés
Comme défini dans le Règlement intérieur, le Comité des rémunérations et des nominations doit se réunir au moins une fois par an et a pour mission de :
Le Comité des rémunérations et des nominations dispose pour chacune de ses réunions de dossiers préparés par la Société afin de donner la meilleure lisibilité sur les enjeux de ses décisions. Les membres du Directoire interviennent lors de certaines réunions du Comité afin de lui fournir toute information utile.
Conformément à la recommandation 2012-02 du Code AFEP-MEDEF, le Comité des rémunérations et des nominations a examiné durant l'exercice 2024 le plan de succession des membres du Directoire pour être en situation
Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, la Société est dotée d'une procédure de sélection des nouveaux membres du Conseil de surveillance ayant vocation à être mise en œuvre lorsqu’il est envisagé de désigner un nouveau membre du Conseil en adjonction aux membres en fonction ou en remplacement d’un membre quelle que soit la raison de cette vacance.
Cette procédure de sélection est mise en œuvre par le Comité des rémunérations et des nominations, et est pilotée par son président. Le processus vise à identifier des candidats présentant des compétences dans des domaines pertinents au regard de l’activité du groupe ainsi que du rôle du Conseil de surveillance, et dont le profil est en adéquation avec la politique de diversité appliquée aux membres du Conseil de surveillance. Ainsi, les critères de sélection visent notamment à s’assurer :
Lorsque le processus vise à pourvoir un poste laissé vacant, ces éléments sont appréciés au regard notamment des qualités du prédécesseur.
L’évolution souhaitable de la composition du Conseil et les attentes particulières des membres du Conseil de surveillance en la matière exprimées par ces derniers à l’occasion de la dernière évaluation annuelle sont également prises en considération dans le cadre de la sélection des profils.
Enfin, une attention particulière est portée à la disponibilité des candidats afin de vérifier qu’ils disposent du temps nécessaire à consacrer aux fonctions de membre du Conseil de surveillance et après s’être assuré du respect des règles de cumul des mandats.
Les principales étapes de ce processus sont les suivantes :
de proposer au Conseil de surveillance des solutions en cas de vacance.
Le Comité examine ces questions à chaque échéance du mandat triennal du Directoire, et plus particulièrement dans l’année qui la précède.
La description de la sélection des membres du Conseil de surveillance est incluse par renvoi dans la partie 7.1.2.1.C. du présent document.
En 2024, le Comité s’est réuni 4 fois, et s’est prononcé sur :
Le Comité a rendu compte de ses travaux au Conseil qui en a pris acte et a suivi l’ensemble de ses propositions.
Le taux d’assiduité de ses membres est de 100 % en 2024 :
| Date | Taux d'assiduité |
|---|---|
| 19 janvier 2024 | |
| 5 février 2024 | |
| 16 juillet 2024 | |
| 6 décembre 2024 |
Le Règlement Intérieur du Conseil de surveillance prévoit que le Comité d’audit (créé en 2000) est composé au minimum de trois membres et au maximum de cinq, désignés par le Conseil de surveillance parmi ses membres, dont les deux tiers au moins parmi les membres indépendants. Concernant le Comité d’audit, la Société se réfère au rapport du groupe de travail de l’AMF présidé par Monsieur Poupart-Lafarge sur le Comité d’audit du 22 juillet 2010.
Au 31 décembre 2024, le Comité d’audit est composé de 2/3 d'indépendants. Ses membres sont les suivants :
| Nom | Date de première nomination | Année d'échéance du mandat | Taux d'assiduité séances 2024 |
|---|---|---|---|
| Sophie de Bourgues | 100 % | ||
| Elmar Heggen | 100 % | ||
| Nicolas Houzé | 100 % | ||
| TOTAL | 100 % |
** Membre représentant les salariés
| Nom | Fonction | Date de nomination | Mandat jusqu'en | Pourcentage de présence |
|---|---|---|---|---|
| Nicolas Houzé * | Président du Comité | 19 avril 2018 | 2025 | 100 % |
| Björn Bauer | Membre | 28 juillet 2020 | 2025 | 100 % |
| Marie Cheval * | Membre | 25 avril 2023 | 2025 | 100 % |
Tous les membres du Comité d’audit justifient de compétences en matière comptable et financière et de contrôle des comptes, garanties notamment par leur situation professionnelle passée ou actuelle :
Sur la base du Règlement intérieur, complété :
le Comité d’audit a défini sa Charte de fonctionnement au mois de juillet 2011. Celle-ci a été modifiée par le Conseil de surveillance du 13 février 2024, pour se conformer aux exigences de la Directive CSRD portant sur le reporting de durabilité. Il est soumis aux dispositions du Code de commerce et du règlement européen (UE) n°537/2014 du 16 avril 2014.
Le Comité d’audit doit en conséquence se réunir au moins deux fois par an et il a notamment pour mission :
En ce qui concerne les conflits d’intérêts :
d’examiner et de contrôler les règles et procédures applicables aux conflits d’intérêts, aux dépenses des membres de la direction et à l’identification et à la mesure des principaux risques financiers, ainsi que leur application, et de soumettre annuellement au Conseil son évaluation ;
lors de l’examen des comptes, de se pencher sur les opérations importantes à l’occasion desquelles aurait pu se produire un conflit d’intérêts.
En ce qui concerne les services autres que la certification des comptes rendus par les commissaires aux comptes :
Le Comité d’audit a décidé, lors de sa séance du 25 juillet 2016, que, pour tout service dont la réalisation par les commissaires aux comptes est requise par la Loi [rapport sur la suppression du droit préférentiel de souscription, rapports complémentaires …], son autorisation globale est toujours acquise, le Comité n’ayant pas la faculté légale d’en désapprouver la fourniture.
Lors de cette même séance, le Comité a autorisé expressément, dans son principe et par nature, la fourniture à la société et aux sociétés qu’elle contrôle des catégories de services suivantes :
Le Comité d’audit, lors de sa séance du 17 février 2017, a ajouté à ces catégories de services : les prestations fiscales rendues dans les pays qui les acceptent.
Le Comité a autorisé également dans les mêmes conditions la fourniture des services précités aux sociétés qui contrôlent la société sous la condition que ni la société ni aucune des sociétés qu’elle contrôle n’ait à en supporter le coût. La direction générale doit vérifier à l’occasion de la.
Le Comité s’est réuni 3 fois en 2024 et a réalisé les travaux suivants :
Le Comité a rendu compte de ses travaux au Conseil, qui en a pris acte. Un procès-verbal de chaque réunion est établi et approuvé lors de la réunion suivante.
Date9 février 202422 juillet 20249 décembre 2024
| Membre | Taux d'assiduité |
|---|---|
| Nicolas Houzé * | 100 % |
| Marie Cheval * | 100% |
| Björn Bauer | 100 % |
| TOTAL | 100 % |
La mention √ signifie présent, si vide, absent. n.a signifie que le membre n'avait pas encore rejoint le Comité ou n'en était plus membre à la date de la réunion
est composé de deux membres au moins et de cinq membres au plus. Ils sont désignés par le Conseil parmi ses membres, dont la moitié au moins parmi les membres indépendants. Le Comité de la responsabilité sociale et environnementale désigne, parmi ses membres, un membre du Conseil qui assure les fonctions de président dudit Comité. Le Comité RSE est composé au 31 décembre 2024 de :
Le Comité s'est réuni 2 fois en 2024 et a validé la trajectoire carbone 2030 du Groupe M6. Le Comité de la responsabilité sociale et environnementale se réunit au moins une fois par an, sur convocation du président du Conseil, de son président, de la moitié de ses membres ou à la demande du président du Directoire de la Société. Le Comité RSE a pour mission :
| Date | 9 juillet 2024 | 9 décembre 2024 |
|---|---|---|
| Taux d'assiduité | Sophie de Bourgues ** | 100 % |
| Marie Cheval * | 100 % | |
| Elmar Heggen | 100 % | |
| TOTAL | 100 % | 100 % |
La mention √ signifie présent, si vide, absent.
Une évaluation annuelle du fonctionnement du Conseil en 2024 a été menée par le biais de questionnaires individuels reflétant les thèmes abordés lors des entretiens annuels réalisés en 2022. Ces questionnaires ont été envoyés à chacun des membres. Cette évaluation a permis de faire ressortir les points forts et les axes d’améliorations sur le fonctionnement du Conseil et de ses Comités, présentés en partie 3.1.2.
Pour rappel, en 2022 une évaluation plus approfondie avait été menée sur recommandation du Comité des rémunérations et nominations et, par un cabinet externe de renommée internationale, Russel Reynolds & Associés, qui avait également permis d’affiner les critères de la matrice de compétences.
L’évaluation 2024 du Conseil se résume avant tout par un bon fonctionnement et la qualité de ses membres. Il est ressorti notamment que la composition du Conseil est adaptée, tant en termes de structure de l'actionnariat, d'ancienneté, d'expérience, de diversité et de mixité. Le Conseil dispose d’une très bonne compréhension des activités et des enjeux du Groupe, et les réunions sont menées avec efficacité et leur durée est satisfaisante. Les Comités jouent bien leur rôle, avec une dynamique permettant l’échange et des comptes-rendus de qualité. Par ailleurs, les membres sont globalement satisfaits quant aux suites données aux précédentes procédures d'évaluation qui concernait notamment le temps consacré aux sujets RSE. Le nombre de réunions du Comité RSE a en effet été doublé en 2024.
A l’occasion de cette évaluation, certains points d’améliorations ont pu être décelés, tels que le temps passé sur les sujets stratégiques et de durabilité qui gagnerait à être allongé. La description de l'évaluation des travaux Conseil est incluse par renvoi dans la partie 7.1.2.1.C. du présent document.
Le Directoire est nommé pour une durée de trois ans depuis l’Assemblée Générale du 5 mai 2014. Le Directoire est composé au maximum de cinq membres, personnes physiques, désignés par le Conseil de surveillance et rémunérés par le Groupe Métropole Télévision, et tous d’un âge inférieur à 75 ans.
| Membres du Directoire | Nationalité | Âge | Fonction principale | Date de première nomination | Date de dernier renouvellement | Date d'échéance du mandat |
|---|---|---|---|---|---|---|
| David Larramendy | Français | 50 ans | Président du Directoire | 23/04/2024 | 13/02/2026 | |
| Karine Blouët | Française | 55 ans | Membre du Directoire en charge des Affaires Publiques | 13/02/2023 | - | 13/02/2026 |
| Guillaume Charles | Français | 49 ans | Membre du Directoire en charge des Antennes et des Contenus | 13/02/2023 | - | 13/02/2026 |
| Henri de Fontaines | Français | 50 ans | Membre du Directoire en charge de la Stratégie, du Streaming et de la Distribution | 13/02/2023 | - | 13/02/2026 |
| Hortense Thomine Desmazures | Française | 49 ans | Membre du Directoire en charge des Activités commerciales | 23/04/2024 | - | 13/02/2026 |
Membre du Directoire en charge des Affaires Publiques
Membre du Directoire en charge de la stratégie, du streaming et de la distribution
Membre du Directoire en charge des Affaires commerciales
Le Directoire est investi des pouvoirs les plus étendus à l’égard des tiers pour agir en toutes circonstances au nom de la Société, conformément aux dispositions de l’article 18 des Statuts.
Comme rappelé au paragraphe 3.1.2.3 du présent document, sont soumises à l'autorisation préalable du Conseil de surveillance les décisions suivantes du Directoire (article 24.3 des Statuts).
Le Directoire se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige. En 2024, le Directoire s’est réuni 34 fois et chacune de ces réunions a fait l’objet d’un compte rendu écrit. Le Directoire prépare chacun des dossiers pour les réunions du Conseil de surveillance en veillant à présenter en détails la situation de chacune des activités du Groupe au cours du trimestre précédent. À cet effet, le Directoire veille à la pertinence des indicateurs de gestion opérationnelle présentés au Conseil de surveillance afin de refléter les évolutions des différentes activités ou métiers.
Le Directoire étudie et décide collégialement des différents projets d’investissement qui lui sont présentés par les équipes opérationnelles. Le Directoire arrête également les comptes semestriels et annuels, ainsi que les documents de gestion prévisionnels et les termes du rapport de gestion du Groupe, qui sont alors présentés au Conseil de surveillance pour examen. Enfin, le Directoire décide de la communication financière du Groupe.
Ce chapitre a été préparé avec le concours du Comité des rémunérations et des nominations.
En application de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce, il est présenté ci-dessous le détail de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés durant l’exercice aux membres du Directoire. L'ensemble des rémunérations versées ou attribuées aux membres du Directoire pour l'exercice 2024 est conforme à la politique de rémunération adoptée par les actionnaires lors de l'Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 dans ses 11ème et 19ème résolutions.
Sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, le Conseil de surveillance a arrêté le 11 février 2025 le montant individuel des rémunérations en numéraire attribuées à chacun des mandataires au titre de l’exercice 2024. Le présent chapitre présente individuellement les rémunérations de chacun des membres du directoire, en raison de l'évolution du Collège du Directoire à l'issue de l'Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024, le présent chapitre présentera successivement les rémunérations du collège présidé par David LARRAMENDY depuis cette date puis la rémunération globale versée à Nicolas de TAVERNOST. La description des montants versés au cours de 2024 ou attribués au titre de 2024 aux membres du Directoire est incluse par renvoi dans la partie 7.1.2.3 du présent document.
En raison de la nomination de David LARRAMENDY comme Président du Directoire par le Conseil de surveillance du 23 avril 2024, les éléments composant sa rémunération attribuée et versée au cours de l'exercice 2024 reflètent ses responsabilités de membre du Directoire en charge des activités commerciales jusqu'au 23 avril puis celles de Président du Directoire.
| Tableau 1 Recommandation AMF (en €) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Rémunération en numéraire attribuée au titre de l'exercice | 1 198 871 | 759 913 |
| Rémunération variable pluriannuelle attribuée | Néant | Néant |
| Valorisation des options attribuées | Néant | Néant |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice et liées à une performance pluriannuelle | 235 180 | 193 800 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | Néant | Néant |
| Total | 1 434 051 | 953 713 |
La rémunération globale attribuée à David LARRAMENDY au titre de l’exercice 2024 s’élève à 1 434 051 € contre 953 713 € en 2023, reflétant d'une part la performance opérationnelle du groupe au cours de l’exercice et la revalorisation de sa rémunération suite à sa nomination comme Président du Directoire.
| Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Attribués | Versés | Attribués | Versés | ||
| Part attachée au contrat de travail : | Rémunération fixe | 125 697 | 125 697 | 400 000 | 400 000 |
| Rémunération variable | 95 982 | 313 165 | 313 165 | 237 891 | |
| Rémunération variable pluriannuelle | - | - | - | - | |
| Rémunération exceptionnelle | - | - | - | - | |
| Part attachée au mandat : | Rémunération fixe |
| 514 | 205 | |||
|---|---|---|---|---|
| 514 | 205 | |||
| - | - | |||
| Rémunération variable | 440 | 261 | ||
| 39 | 817 | |||
| 39 | 817 | |||
| 44 | 255 | |||
| Rémunération variable pluriannuelle | - | - | ||
| Rémunération exceptionnelle | - | - | ||
| - | - | |||
| Sous-total | 1 176 145 | 992 884 | 752 982 | 682 145 |
| Avantage en nature Véhicule de société | 7 829 | 7 829 | 6 931 | 6 931 |
| Avantage en nature Assurance Perte d'Emploi des Dirigeants | 14 897 | 14 897 | - | - |
| Total | 1 198 871 | 1 015 609 | 759 913 | 689 076 |
David LARRAMENDY a perçu en 2024 une rémunération fixe de 639 902 €, à laquelle s’est ajouté le versement des parts variables attribuées au titre de 2023 pour 352 982 €.
Par ailleurs et au titre des performances réalisées en 2024, David LARRAMENDY percevra en 2025 une rémunération variable de 536 243 €, en hausse de 183 261 €, soit +51,9 %, reflétant les performances de l’exercice. Cette part variable ne lui sera versée qu’à l’issue du vote favorable de l’Assemblée Générale du 29 avril 2025.
| Pourcentage de réalisation | Part variable | Pourcentage de réalisation | Part variable | Variation versus 2023 (en €) | |
|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | en 2024 (en €) | 2023 | en 2023 (en €) | ||
| Part variable attachée au contrat de travail : | |||||
| CA Publicitaire commercial hors IG | 91,8 % | 51 855 | 95,9 % | 172 542 | -120 687 |
| EBITA consolidé | 85,8 % | 35 009 | 79,6 % | 103 523 | -68 514 |
| RSE - Part des femmes dans la présentation des programmes d'information (télévision et radio) | 100,0 % | 3 139 | 100,0 % | 10 000 | -6 861 |
| RSE - Part des sujets environnementaux diffusés dans les programmes d'information | 100,0 % | 3 139 | 100,0 % | 10 000 | -6 861 |
| RSE - Part des femmes dans les postes de direction | 50,5 % | 1 585 | 71,0 % | 7 100 | -5 515 |
| RSE - Baisse de la consommation énergétique (en KWh) | 40,0 % | 1 256 | 100,0 % | 10 000 | -8 744 |
| Total part variable attachée au contrat | 87,4 % | 95 982 | 89,5 % | 313 165 | -217 184 |
| Part variable attachée au mandat : | |||||
| EBITA consolidé | 85,8 % | 291 597 | 79,6 % | 39 817 | +251 781 |
| Part d'audience TV 4+ | 100,0 % | 69 469 | - | - | +69 469 |
| Part d'audience Cible commerciale 25-49 | 60,2 % | 41 824 | - | - | +41 824 |
| RSE - Part des femmes dans la présentation des programmes d'information (télévision et radio) | 100,0 % | 12 865 | - | - | +12 865 |
| RSE - Part des sujets environnementaux diffusés dans les programmes d'information | 100,0 % | 12 865 | - | - | +12 865 |
| RSE - Part des femmes dans les postes de direction | 50,5 % | 6 496 | - | - | +6 496 |
| RSE - Baisse de la consommation énergétique (en KWh) | 40,0 % | 5 146 | - | - | +5 146 |
| Total part variable attachée au mandat | 83,0 % | 440 261 | 79,6 % | 39 817 | +400 445 |
| Total part variable | 83,8 % | 536 243 | 88,2 % | 352 982 | +18 3 261 |
Néant - Le Groupe n'utilise plus cet outil de rémunération depuis 2009.
En mai 2024, la société a attribué 22 000 actions de performance à David LARRAMENDY, sous une condition de présence au 31 mars 2027 et sous deux conditions de performances mesurées séparément pour chacun des trois exercices 2024, 2025 et 2026 (surperformance de l'EBITA er du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2024052024-2 daté du 6 mai 2024 | 22 000 | 10,69 € | 235 180 € | 31 mars 2027 | 31 mars 2027 | 2024, 2025 et 2026 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
La valeur IFRS 2 des actions de performance attribuées au titre de l’exercice représente 30,95 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au titre de l’exercice précédent. Cette attribution est donc conforme à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, dans laquelle l’attribution 2024 ne peut dépasser 100 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au cours de l’exercice précédent.
En octobre 2022, la société a attribué à David LARRAMENDY 17 000 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2022, 2023 et 2024 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices. Sous réserve de validation de la présence du bénéficiaire à l'effectif au 31 mars 2025, les résultats 2024 permettent d'anticiper une livraison de 13 568 actions au titre du plan d'octobre 2022.
En mai 2023, la société a attribué à David LARRAMENDY 17 000 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2023, 2024 et 2025 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices (surperformance de l'EBITA et du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2022102022-2 du 10 octobre 2022 | 17 000 | 8,38 € | 142 460 € | 31 mars 2025 | 31 mars 2025 | 2022, 2023 et 2024 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
| n° AAAG2023052023-2 daté du 15 mai 2023 | 17 000 | 11,40 € | 193 800 € | 31 mars 2026 | 31 mars 2026 | 2023, 2024 et 2025 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
Néant
| Contrat de Travail | Régime de retraite supplémentaire | Montant versé au titre des engagements de retraite (1) | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnités relatives à une clause de non-concurrence |
|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | - |
| Oui | Non | Oui | Non |
18 533 €
(1) Ce montant a été complété par un versement personnel de 11 100 €. Les détails sur le maintien du contrat de travail, le régime de retraite, l'indemnité de départ sont présentés dans le chapitre 3.3.1
Il est rappelé que conformément à la Loi, les éléments de rémunération dus ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à David LARRAMENDY, en qualité de membre du Directoire, ont été soumis au vote des actionnaires lors de l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 dans la 12ème résolution, approuvée à 87,57 % des voix exprimées. Il est précisé qu’en application de l'article L 22-10-34 II du Code de Commerce, le versement de la part variable attribuée au titre du mandat exercé tout le long de l'exercice 2024 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 avril 2025. Ainsi et conformément à la Politique de Rémunération 2024 autorisée par l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024, les éléments présentés ci-dessous seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale (vote Say on Pay ex-post) dans la résolution 15 :
| David LARRAMENDY | Eléments de rémunération soumis au vote (en €) | Montants attribués au titre de l'exercice 2024 (en €) | Montants versés au cours de l'exercice 2024 (en €) | Commentaire | |
|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe au titre du mandat | 514 205 | 514 205 | Réévaluée le 24/04/2024 | ||
| Rémunération fixe au titre du contrat | 125 697 | 125 697 | inchangée depuis le 01/01/02 et jusqu'au 23/04/24 | ||
| Rémunération variable annuelle au titre du mandat | 440 261 | 39 817 | |||
| Rémunération variable annuelle au titre du contrat | 95 982 | 313 165 | |||
| Rémunération exceptionnelle | - | - | |||
| Actions de performance au titre d'une performance pluriannuelle de 3 exercices | 235 180 | - | |||
| Avantage en nature | 7 829 | 7 829 | Véhicule de fonction | ||
| Avantage en nature | 14 897 |
18 533
18 533
| 2024 | 2023 (1) | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération en numéraire attribuée au titre de l'exercice | 385 864 | 313 384 | |||
| Rémunération variable pluriannuelle attribuée | Néant | Néant | |||
| Valorisation des options attribuées | Néant | Néant | |||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice et liées à une performance pluriannuelle | 85 520 | 91 200 | |||
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | Néant | Néant | |||
| Total | 471 384 | 404 584 |
(1) Les rémunérations mentionnées dans ces colonnes correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Karine Blouët du 14 février au 31 décembre 2023 (depuis son entrée au Directoire)
En 2024, la rémunération globale attribuée à Karine BLOUËT en qualité de membre du Directoire s'élève à 471 384 € contre 404 584 € en 2023 (depuis sa nomination le 14 février 2023).
| Exercice 2024 | Exercice 2023 (1) | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En euros | Attribués | Versés | Attribués | Versés | |
| Part attachée au contrat de travail : | Rémunération fixe | 273 495 |
| 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | |
|---|---|---|---|---|
| Rémunération variable | 64 271 | 50 153 | 50 153 | 52 125 |
| Rémunération variable pluriannuelle | - | - | - | - |
| Rémunération exceptionnelle | - | - | - | - |
| Part attachée au mandat : | ||||
| Rémunération fixe | - | - | - | - |
| Rémunération variable | 41 190 | 27 186 | 27 186 | - |
| Rémunération variable pluriannuelle | - | - | - | - |
| Rémunération exceptionnelle | - | - | - | - |
| Sous-total | 378 955 | 350 833 | 307 339 | 282 125 |
| Avantage en nature | 6 909 | 6 909 |
385 864
357 742
313 384
288 170
(1) Les rémunérations mentionnées dans ces colonnes correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Karine Blouët du 14 février au 31 décembre 2023 (depuis son entrée au Directoire).
Karine BLOUËT a perçu en 2024 une rémunération fixe de 273 495 €, et percevra une rémunération variable de 105 461 € au titre de l’exercice 2024, dont 41 190 € au titre de son mandat social.
La part variable maximale de sa rémunération peut atteindre 46 % de sa part fixe. En 2024, elle atteint 38,6 % contre 33,6 % au titre de 2023, en raison des performances réalisées et décrites ci-dessous :
| Pourcentage de réalisation 2024 | Part variable en 2024 (en €) | Pourcentage de réalisation 2023 | Part variable en 2023 (en €) | Variation versus 2023 (en €) | |
|---|---|---|---|---|---|
| EBITA consolidé | 85,8 % | 55 058 | 79,6 % | 40 414 | +14 644 |
| RSE - Part des femmes dans la présentation des programmes d'information (télévision et radio) | 100,0 % | 3 172 | 100,0 % | 2 625 | +547 |
| RSE - Part des sujets environnementaux diffusés dans les programmes d'information | 100,0 % | 3 172 | 100,0 % | 2 625 | +547 |
| RSE - Part des femmes dans les postes de direction | 50,5 % | 1 601 | 71,0 % | 1 864 | -262 |
| RSE - Baisse de la consommation énergétique (en KWh) | 40,0 % |
| 269 | 100,0 % |
|---|---|
| 2 | 625 |
| -1 | 356 |
Total attaché au contrat de travail
| 83,6 % | 64 271 | 81,9 % | 50 153 | +14 119 |
|---|---|---|---|---|
Part variable attachée au mandat
| EBITA consolidé | 85,8 % | 17 159 | 79,6 % | 13 936 | +3 223 |
|---|---|---|---|---|---|
Part d'audience TV 4+
| 100,0 % | 15 000 | 65,0 % | 8 537 | +6 463 |
|---|---|---|---|---|
Part d'audience Cible commerciale 25-49
| 60,2 % | 9 031 | 35,9 % | 4 713 | +4 318 |
|---|---|---|---|---|
Total attaché au mandat
| 82,4 % | 41 190 | 62,1 % | 27 186 | +14 004 |
|---|---|---|---|---|
Total part variable
| 83,1 % | 105 461 | 73,7 % | 77 339 | +28 122 |
|---|---|---|---|---|
La mise en paiement de l'ensemble des parts variables (mandat social + contrat de travail) attribuées en 2024 n’interviendra qu’une fois leurs montants approuvés par l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 (cf paragraphe E - Say on Pay ex-post individuel)
(Tableau 6 de la Recommandation AMF)
En mai 2024, la société a attribué 8 000 actions de performance à Karine BLOUËT, sous une condition de présence au 31 mars 2027 et sous deux conditions de performances mesurées séparément pour chacun des trois exercices 2024, 2025 et 2026 (surperformance de l'EBITA et du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions attribuées | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2024052024-2 daté du 6 mai 2024 | 8 000 | 10,69 € | 85 520 € | 31 mars 2027 | 31 mars 2027 | 2024, 2025 et 2026 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
La valeur IFRS 2 des actions de performance attribuées au titre de l’exercice représente 27,29 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au titre de l’exercice précédent. Cette attribution est donc conforme à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, dans laquelle l’attribution 2024 ne peut dépasser 100 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au cours de l’exercice précédent.
(Tableau 6 de la Recommandation AMF)
En octobre 2022, la société a attribué à Karine BLOUËT 5 000 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2022, 2023 et 2024 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices. Sous réserve de validation de la présence du bénéficiaire à l'effectif au 31 mars 2025, les résultats 2024 permettent d'anticiper une livraison de 3 991 actions au titre du plan d'octobre 2022.
En mai 2023, la société a attribué à Karine BLOUËT 8 000 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2023, 2024 et 2025 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices (surperformance de l'EBITA et du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions attribuées | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2022102022-2 du 10 octobre 2022 | 5 000 | 8,38 € | 41 900 € | 31 mars 2025 | 31 mars 2025 | 2022, 2023 et 2024 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
| n° AAAG2023052023-2 daté du 15 mai 2023 | 8 000 | 11,40 € | 91 200 € | 31 mars 2026 | 31 mars 2026 | 2023, 2024 et 2025 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
(Tableau 7 de la Recommandation AMF)
Néant
(Tableau 11 de la Recommandation AMF)
| Contrat de Travail | Régime de retraite supplémentaire | Montant versé au titre des engagements de retraite (1) | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnités relatives à une clause de non-concurrence |
|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | - |
| Oui | Non | Oui | Non |
12 445 €
(1) Ce montant a été complété par un versement personnel de 7 454 €. Les détails sur le maintien du contrat de travail, le régime de retraite, l'indemnité de départ sont présentés dans le chapitre 3.3.1
Les éléments présentés ci-dessous seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale (vote Say on Pay ex-post) dans la résolution 17, en application de la Politique de Rémunération 2024 autorisée par l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024.
Il est rappelé que conformément à la Loi, les éléments de rémunération dus ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à Karine BLOUËT, en qualité de membre du Directoire, ont été soumis au vote des actionnaires lors de l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 dans la 13ème résolution, approuvée à 87,48 % des voix exprimées.
Il est précisé qu’en application de l'article L. 22-10-34 II du Code de Commerce, le versement de la part variable attribuée au titre du mandat et du contrat de travail exercé tout au long de l’exercice 2024 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 avril 2025.
Ainsi et concernant l’exercice 2024, les éléments de rémunération de Karine BLOUËT soumis au vote sont les suivants :
| Eléments de rémunération soumis au vote (en euros) | Montants attribués au titre de l'exercice 2024 (en euros) | Montants versés au cours de l'exercice 2024 (en euros) | Commentaire |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe (contrat de travail) | 273 495 | 273 495 | Réévaluée le 24/04/2024 |
| Rémunération variable annuelle au titre du mandat | 41 190 | 27 186 | Montant attribué au titre de 2024 en hausse de 51,5 %. Multicritères décrits dans la politique de rémunération |
| Rémunération variable annuelle au titre du contrat | 64 271 | 50 153 | |
| Rémunération exceptionnelle | - | - | |
| Actions de performance attribuées au titre d'une performance pluriannuelle de 3 exercices | 85 520 | - | |
| Avantage en nature | 6 909 | 6 909 |
12 445
12 445
Régime obligatoire de retraite par capitalisation (PERO). Cotisation employeur complétée par un versement personnel selon les modalités décrites dans la politique de rémunération
2024
| 2023 (1) | |||||
| Rémunération en numéraire attribuée au titre de l'exercice | 588 464 | 388 047 | |||
| Rémunération variable pluriannuelle attribuée | Néant | Néant | |||
| Valorisation des options attribuées | Néant | Néant | |||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice et liées à une performance pluriannuelle | 181 730 | 193 800 | |||
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | Néant | Néant | |||
| Total | 770 194 | 581 847 |
(1) Les rémunérations mentionnées dans ces colonnes correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Guillaume Charles du 14 février au 31 décembre 2023 (depuis son entrée au Directoire)
En 2024, la rémunération globale attribuée à Guillaume CHARLES en qualité de membre du Directoire s'élève à 770 194 € contre 581 847 € en 2023 (depuis sa nomination le 14 février 2023).
Récapitulatif des rémunérations en numéraire (Tableau 2 de la Recommandation AMF)
| Exercice 2024 | Exercice 2023(1) | Attribués | Versés | Attribués | Versés |
|---|---|---|---|---|---|
| Part attachée au contrat de travail : | Rémunération fixe | 335 498 | 335 498 |
| 265 | 385 |
|---|---|
| 265 | 385 |
| - | - | n/a | n/a |
|---|---|---|---|
| - | - | n/a | n/a |
|---|---|---|---|
| - | - | n/a | n/a |
|---|---|---|---|
| 40 905 | 25 910 | 25 910 | n/a |
|---|---|---|---|
| - | - | n/a | n/a |
|---|---|---|---|
| - | - | n/a | n/a |
|---|---|---|---|
| 583 928 | 454 191 | 384 078 | 337 195 |
|---|---|---|---|
| 4 536 | 4 536 | 3 969 |
|---|---|---|
| 588 | 464 | 458 | 728 | 388 | 047 | 341 | 164 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
(1) Les rémunérations mentionnées dans ces colonnes correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Guillaume Charles du 14 février au 31 décembre 2023 (depuis son entrée au Directoire).
Guillaume CHARLES a perçu en 2024 une rémunération fixe de 335 498 €, et percevra une rémunération variable de 248 430 € au titre de l’exercice 2024, dont 40 905 € au titre de son mandat social.
En 2024, la part variable maximale de sa rémunération peut atteindre 100 % de sa part fixe contre 67 % en 2023. En 2024, elle atteint 74,0 % contre 44,7 % en 2023, en raison des performances réalisées et décrites ci-dessous :
| Pourcentage de réalisation 2024 | Part variable en 2024 (en €) | Pourcentage de réalisation en 2023 | Part variable en 2023(1) (en €) | Variation versus 2023 (en €) | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Part variable attachée au contrat de travail | EBITA consolidé | 85,8 % | 108 493 | 79,6 % | 52 259 | +56 234 | |
| Part d'audience TV 4+ | 100,0 % | 48 083 | 65,0 % | 15 651 | +32 432 | ||
| Part d'audience Cible commerciale 25-49 | 60,2 % | 28 949 | 35,9 % | 8 641 | +20 308 |
| 100,0 % | 7 573 |
|---|---|
| 100,0 % | 4 375 |
| +3 198 |
| 50,5 % | 3 824 |
|---|---|
| 71,0 % | 3 106 |
| +718 |
| 40,0 % | 3 029 | |
|---|---|---|
| 100,0 % | 4 375 | |
| -1 346 |
| 82,1 % | 207 525 |
|---|---|
| 70,7 % | 92 783 |
| +114 742 |
| 85,8 % | 12 869 |
|---|---|
| 79,6 % | 10 452 |
| +2 417 |
| 100,0 % | 17 500 |
|---|---|
| 65,0 % | 9 960 |
| +7 540 |
| 60,2 % | 10 536 |
|---|---|
| 35,9 % | 5 499 |
| +5 037 |
| 81,8 % | 40 905 |
|---|---|
| 59,2 % | 25 910 |
| +14 995 |
| 82,0 % | 248 430 |
|---|---|
| 67,8 % | 118 693 |
| +129 736 |
(1) Les rémunérations mentionnées dans cette colonne correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Guillaume Charles du 14 février au 31 décembre 2023 (depuis son entrée au Directoire). La mise en paiement de l'ensemble des parts variables (mandat social + contrat de travail) attribuées en 2024 n’interviendra qu’une fois leurs montants approuvés par l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 (cf paragraphe E - Say on Pay ex-post individuel).
Néant - Le groupe n'utilise plus cet outil de rémunération depuis 2009.
(Tableau 6 de la Recommandation AMF)
En mai 2024, la société a attribué 17 000 actions de performance à Guillaume CHARLES, sous une condition de présence au 31 mars 2027 et sous deux conditions de performances mesurées séparément pour chacun des trois exercices 2024, 2025 et 2026 (surperformance de l'EBITA er du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2024052024-2 daté du 6 mai 2024 | 17 000 | 10,69 € | 181 730 € | 31 mars 2027 | 31 mars 2027 | Performance attendue sur 2024, 2025 et 2026 mesurée sur l'EBITA |
La valeur IFRS 2 des actions de performance attribuées au titre de l’exercice représente 46,83 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au titre de l’exercice précédent.
Cette attribution est donc conforme à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, dans laquelle l’attribution 2024 ne peut dépasser 100 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au cours de l’exercice précédent.
En octobre 2022, la société a attribué à Guillaume CHARLES 10 000 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2022, 2023 et 2024 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices. Sous réserve de validation de la présence du bénéficiaire à l'effectif au 31 mars 2025, les résultats 2024 permettent d'anticiper une livraison de 7 981 actions au titre du plan d'octobre 2022.
En mai 2023, la société a attribué à Guillaume CHARLES 17 000 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2023, 2024 et 2025 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices (surperformance de l'EBITA et du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2022102022-2 du 10 octobre 2022 | 10 000 | 8,38 € | 83 800 € | 31 mars 2025 | 31 mars 2025 | 2022, 2023 et 2024 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
| n° AAAG2023052023-2 daté du 15 mai 2023 | 17 000 | 11,40 € | 193 800 € | 31 mars 2026 | 31 mars 2026 | 2023, 2024 et 2025 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
Néant
| Contrat de Travail | Régime de retraite supplémentaire | Montant versé au titre des engagements de retraite (1) | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnités relatives à une clause de non-concurrence |
|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | - |
| Oui | Non | 16 509 € |
Ce montant a été complété par un versement personnel de 9 888 €. Les détails sur le maintien du contrat de travail, le régime de retraite, l'indemnité de départ sont présentés dans le chapitre 3.3.1.
Les éléments présentés ci-dessous seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale (vote Say on Pay ex-post) dans la résolution 18, en application de la Politique de Rémunération 2024 autorisée par l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024.
Il est rappelé que conformément à la Loi, les éléments de rémunération dus ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 à Guillaume CHARLES, en qualité de membre du Directoire, ont été soumis au vote des actionnaires lors de l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 dans la 14ème résolution, approuvée à 87,57 % des voix exprimées.
Il est précisé qu’en application de l'article L. 22-10-34 II du Code de Commerce, le versement de la part variable attribuée au titre du mandat et du contrat de travail exercé tout au long de l’exercice 2024 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 avril 2025.
| Guillaume CHARLES | Eléments de rémunération soumis au vote (en €) | Montants attribués au titre de l'exercice 2024 (en €) | Montants versés au cours de l'exercice 2024 (en euros) | Commentaire |
|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe (contrat de travail) | 335 498 | 335 498 | Réévaluée le 24/04/2024 | |
| Rémunération variable annuelle au titre du mandat | 40 905 | 25 910 | ||
| Rémunération variable annuelle au titre du contrat | 207 525 | 92 783 | ||
| Rémunération exceptionnelle | - | - | ||
| Actions de performance attribuées au titre d'une performance pluriannuelle de 3 exercices | 181 730 | - | ||
| Avantage en nature | 4 536 | 4 536 | Véhicule de fonction | |
| Régime de retraite supplémentaire (part employeur) | 16 509 | 16 509 | Régime obligatoire de retraite par capitalisation (PERO). Cotisation employeur complétée par un versement personnel selon les modalités décrites dans la politique de rémunération. |
| Rémunération en numéraire attribuée au titre de l'exercice | 2024 | 2023 (1) |
|---|---|---|
| Rémunération variable pluriannuelle attribuée | Néant | n/a |
| Valorisation des options attribuées | Néant | n/a |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice et liées à une performance pluriannuelle | 181 730 | 193 800 |
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | Néant | n/a |
| Total | 776 422 | 593 459 |
(1) Les rémunérations mentionnées dans cette colonne correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Henri de Fontaines du 14 février au 31 décembre 2023 (depuis son entrée au Directoire).
En 2024, la rémunération globale attribuée à Henri de FONTAINES en qualité de membre du Directoire s'élève à 776 422 € contre 593 459 € en 2023 (depuis sa nomination le 14 février 2023).
| Tableau 2 Recommandation de l'AMF (en €) | Exercice 2024 | Exercice 2023(1) | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Attribués | Versés | Attribués | Versés | ||
| Part attachée au contrat de travail : | Rémunération fixe | 335 498 | 335 498 | 265 385 | 265 385 |
| Rémunération variable | 212 997 | 106 814 | 106 814 | 74 464 | |
| Rémunération variable pluriannuelle | n/a |
| Rémunération fixe | n/a | n/a | n/a | |
|---|---|---|---|---|
| Rémunération variable | 40 051 | 22 084 | 22 084 | |
| Rémunération variable pluriannuelle | n/a | n/a | n/a | |
| Rémunération exceptionnelle | n/a | n/a | n/a | |
| Sous-total | 588 547 | 464 396 | 394 282 | 339 849 |
| Avantage en nature | 6 145 | 6 145 | 5 377 | 5 377 |
| Total | 594 692 | 470 541 | 399 659 | 345 226 |
(1) Les rémunérations mentionnées dans ces colonnes correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Henri de Fontaines du 14 février au 31 décembre 2023 (depuis son entrée au Directoire).
En 2024, la part variable maximale de sa rémunération peut atteindre 100 % de sa part fixe contre 67 % en 2023. En 2024, elle atteint 75,4 % contre 48,6 % en 2023, en raison des performances réalisées et décrites ci-dessous :
| Pourcentage de réalisation 2024 | Part variable en 2024 (en €) | Pourcentage de réalisation en 2023 | Part variable en 2023 (en €) | Variation versus 2023 (en €) | |
|---|---|---|---|---|---|
| EBITA consolidé | 85,8 % | 190 998 | 79,6 % | 90 583 | +100 416 |
| RSE - Part des femmes dans la présentation des programmes d'information (télévision et radio) | 100,0 % | 7 573 | 100,0 % | 4 375 | +3 198 |
| RSE - Part des sujets environnementaux diffusés dans les programmes d'information | 100,0 % | 7 573 | 100,0 % | 4 375 | +3 198 |
| RSE - Part des femmes dans les postes de direction | 50,5 % | 3 824 | 71,0 % | 3 106 | +718 |
| RSE - Baisse de la consommation énergétique (en KWh) | 40,0 % | 3 029 | 100,0 % | 4 375 | -1 346 |
| Total attaché au contrat de travail | 84,2 % | 212 997 | 81,4 % | 106 814 |
| Part d'audience TV 4+ | 100,0 % | 25 000 | 65,0 % | 14 229 | +10 771 |
|---|---|---|---|---|---|
| Part d'audience Cible commerciale 25-49 | 60,2 % | 15 051 | 35,9 % | 7 855 | +7 196 |
| Total attaché au mandat | 80,1 % | 40 051 | 50,5 % | 22 084 | +17 968 |
| Total part variable | 83,5 % | 253 049 | 73,7 % | 128 898 | +124 151 |
(1) Les rémunérations mentionnées dans cette colonne correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Henri de Fontaines du 14 février au 31 décembre 2023 (depuis son entrée au Directoire). La mise en paiement de l'ensemble des parts variables (mandat social + contrat de travail) attribuées en 2024 n’interviendra qu’une fois leurs montants approuvés par l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 (cf paragraphe E - Say on Pay ex-post individuel).
Néant - Le groupe n'utilise plus cet outil de rémunération depuis 2009.
(Tableau 6 de la Recommandation AMF)
En mai 2024, la société a attribué 17 000 actions de performance à Henri de FONTAINES, sous une condition de présence au 31 mars 2027 et sous deux conditions de performances mesurées séparément pour chacun des trois exercices 2024, 2025 et 2026 (surperformance de l'EBITA et du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2024052024-2 daté du 6 mai 2024 | 17 000 | 10,69 € | 181 730 € | 31 mars 2027 | 31 mars 2027 | 2024, 2025 et 2026 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
La valeur IFRS 2 des actions de performance attribuées au titre de l’exercice représente 45,47 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au titre de l’exercice précédent. Cette attribution est donc conforme à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, dans laquelle l’attribution 2024 ne peut dépasser 100 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au cours de l’exercice précédent.
En octobre 2022, la société a attribué à Henri de FONTAINES 10 000 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2022, 2023 et 2024 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices. Sous réserve de validation de la présence du bénéficiaire à l'effectif au 31 mars 2025, les résultats 2024 permettent d'anticiper une livraison de 7 981 actions au titre du plan d'octobre 2022.
En mai 2023, la société a attribué à Henri de FONTAINES 17 000 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2023, 2024 et 2025 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices (surperformance de l'EBITA et du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions attribuées | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2022102022-2 du 10 octobre 2022 | 10 000 | 8,38 € | 83 800 € | 31 mars 2025 | 31 mars 2025 | 2022, 2023 et 2024 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
| n° AAAG2023052023-2 daté du 15 mai 2023 | 17 000 | 11,40 € | 193 800 € | 31 mars 2026 | 31 mars 2026 | 2023, 2024 et 2025 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
Néant
| Contrat de Travail | Régime de retraite supplémentaire | Montant versé au titre des engagements de retraite (1) | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnités relatives à une clause de non-concurrence |
|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | 16 509 € | Oui | Non |
| - | Oui | Non |
(1) Ce montant a été complété par un versement personnel de 9 888 €. Les détails sur le maintien du contrat de travail, le régime de retraite, l'indemnité de départ sont présentés dans le chapitre 3.3.1
Les éléments présentés ci-dessous seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale (vote Say on Pay ex-post) dans la résolution 19, en application de la Politique de Rémunération 2024 autorisée par l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024.
Il est précisé qu’en application de l'article L. 22-10-34 II du Code de Commerce, le versement de la part variable attribuée au titre du mandat et du contrat de travail exercé tout au long de l’exercice 2024 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 avril 2025.
Ainsi et concernant l’exercice 2024, les éléments de rémunération de Henri de FONTAINES soumis au vote sont les suivants :
| Eléments de rémunération soumis au vote (en €) | Montants attribués au titre de l'exercice 2024 (en €) | Montants versés au cours de l'exercice 2024 (en €) | Commentaire |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe (contrat de travail) | 335 498 | 335 498 | Réévaluée le 24/04/2024 |
| Rémunération variable annuelle au titre du mandat | 40 051 | 22 084 | |
| Rémunération variable annuelle au titre du contrat | 212 997 | 106 814 | |
| Rémunération exceptionnelle | - | - | |
| Actions de performance attribuées au titre d'une performance pluriannuelle de 3 exercices | 181 730 | - | |
| Avantage en nature | 6 145 | 6 145 | Véhicule de fonction |
| Régime de retraite supplémentaire (part employeur versée) | 16 509 | 16 509 | |
| Régime obligatoire de retraite par capitalisation (PERO). Cotisation employeur complétée par un versement personnel selon les modalités décrites dans la politique de rémunération |
| Tableau 1 Recommandation AMF (en €) | 2024 (1) | 2023 |
|---|---|---|
| Rémunération en numéraire attribuée au titre de l'exercice | 302 089 | n/a |
| Rémunération variable pluriannuelle attribuée | Néant |
Néant
106 900
Néant
408 989
(1) Les rémunérations mentionnées dans cette colonne correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Hortense Thomine-Desmazures du 24 avril au 31 décembre 2024 (depuis son entrée au Directoire).
La rémunération globale attribuée à Hortense THOMINE-DESMAZURES en qualité de membre du Directoire sur la période du 24 avril au 31 décembre 2024 s’élève à 408 989 €.
Tableau 2 Recommandation de l'AMF (en €)
| Exercice 2024(1) | Exercice 2023 | ||||
| Attribués | Versés | Attribués | Versés | ||
| Part attachée au contrat de travail : | Rémunération fixe | 177 566 | 177 566 | n/a | n/a |
| Rémunération variable | 91 827 | - | n/a | n/a | |
| Rémunération variable pluriannuelle | - | - | n/a | n/a | |
| Rémunération exceptionnelle | - | - | n/a | n/a |
| Rémunération fixe | - | - | n/a | n/a |
|---|---|---|---|---|
| Rémunération variable | 28 261 | - | n/a | n/a |
| Rémunération variable pluriannuelle | - | - | n/a | n/a |
| Rémunération exceptionnelle | - | - | n/a | n/a |
| Sous-total | 297 653 | 177 566 | n/a | n/a |
| Avantage en nature | 4 435 | 4 435 | n/a | n/a |
| Total | 302 089 | 182 002 | n/a | n/a |
(1) Les rémunérations mentionnées dans ces colonnes correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Hortense Thomine-Desmazures du 24 avril au 31 décembre 2024 (depuis son entrée au Directoire).
Hortense THOMINE-DESMAZURES a perçu en 2024 depuis sa nomination au Directoire une rémunération fixe de 177 566 €, et percevra une rémunération variable de 120 087 € au titre de l’exercice 2024, dont 28 261 € au titre de son mandat social.
Par ailleurs, entre le 1er janvier et le 23 avril 2024, en tant que Directrice Générale Adjointe de M6 Publicité, Hortense THOMINE-DESMAZURES a perçu une rémunération fixe de 56 500 € au titre de son contrat de travail et une rémunération variable de 20 945 €, versée sous forme d'acomptes en 2024 et dont le solde lui a été versé en janvier 2025.
En 2024, la part variable maximale de sa rémunération peut atteindre 80 % de sa part fixe. Elle atteint 67,6 %, en raison des performances réalisées et décrites ci-dessous :
| Pourcentage de réalisation en 2023 | Part variable en 2023 (en €) | Variation versus 2023 (en €) | Part variable attachée au contrat de travail |
|---|---|---|---|
| 91,8 % | 81 861 | n/a | n/a |
| RSE - Part des femmes dans la présentation des programmes d'information (télévision et radio) | 100,0 % | 3 431 | n/a |
| RSE - Part des sujets environnementaux diffusés dans les programmes d'information | 100,0 % | 3 431 | n/a |
| RSE - Part des femmes dans les postes de direction | 50,5 % | 1 732 | n/a |
| RSE - Baisse de la consommation énergétique (en KWh) | 40,0 % | 1 372 | n/a |
| Total attaché au contrat de travail | 89,2 % | 91 827 | n/a |
| Part variable attachée au mandat | EBITA consolidé | 85,8 % | 11 773 |
100,0 %
10 292
60,2 %
6 196
82,4 %
28 261
87,5 %
120 087
(1) Les rémunérations mentionnées dans cette colonne correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Hortense Thomine-Desmazures du 24 avril au 31 décembre 2024 (depuis son entrée au Directoire). La mise en paiement de l'ensemble des parts variables (mandat social + contrat de travail) attribuées en 2024 sur la période de son mandat social n’interviendra qu’une fois leurs montants approuvés par l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 (cf paragraphe E - Say on Pay ex-post individuel).
Néant - Le groupe n'utilise plus cet outil de rémunération depuis 2009.
(Tableau 6 de la Recommandation AMF)
En mai 2024, la société a attribué 10 000 actions de performance à Hortense THOMINE-DESMAZURES, sous une condition de présence au 31 mars 2027 et sous deux conditions de performances mesurées séparément pour chacun des trois exercices 2024, 2025 et 2026 (surperformance de l'EBITA er du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2024052024-2 daté du 6 mai 2024 | 10 000 | 10,69 € | 106 900 € | 31 mars 2027 | 31 mars 2027 | 2024, 2025 et 2026 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
La valeur IFRS 2 des actions de performance attribuées au titre de l’exercice représente 42,6 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au titre de l’exercice précédent. Cette attribution est donc conforme à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, dans laquelle l’attribution 2024 ne peut dépasser 100 % du cumul de la rémunération fixe et variable attribuée au cours de l’exercice précédent.
En octobre 2022, la société a attribué à Hortense THOMINE-DESMAZURES 4 500 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2022, 2023 et 2024 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices. Sous réserve de validation de la présence du bénéficiaire à l'effectif au 31 mars 2025, les résultats 2024 permettent d'anticiper une livraison de 3 592 actions au titre du plan d'octobre 2022.
En mai 2023, la société a attribué à Hortense THOMINE-DESMAZURES 5 000 actions de performance, dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2023, 2024 et 2025 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices (surperformance de l'EBITA et du Cash Conversion Ratio).
| N° et date du plan | Nombre d'actions attribuées | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2022102022-2 du 10 octobre 2022 | 4 500 | 8,38 € | 37 710 € | 31 mars 2025 | 31 mars 2025 | 2022, 2023 et 2024 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
| n° AAAG2023052023-2 daté du 15 mai 2023 | 5 000 | 11,40 € | 57 000 € | 31 mars 2026 | 31 mars 2026 | 2023, 2024 et 2025 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
Néant
| Contrat de Travail | Oui | Non |
|---|---|---|
| Régime de retraite supplémentaire | Oui | Non |
| Montant versé au titre des engagements de retraite (1) | 10 715 € | - |
| Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Oui | Non |
| Indemnités relatives à une clause de non-concurrence | Oui | Non |
(1) Ce montant a été complété par un versement personnel de 6 417 €. Les détails sur le maintien du contrat de travail, le régime de retraite, l'indemnité de départ sont présentés dans le chapitre 3.3.1
Il est précisé qu’en application de l'article L. 22-10-34 II du Code de Commerce, le versement de la part variable attribuée au titre du mandat et du contrat de travail de la période d'exercice du 24 avril au 31 décembre 2024 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée Générale des Actionnaires du 29 avril 2025.
Ainsi et concernant l’exercice 2024, les éléments de rémunération d'Hortense THOMINE-DESMAZURES soumis au vote sont les suivants :
| Eléments de rémunération soumis au vote (en €) | Montants attribués au titre de l'exercice 2024 (en €) | Montants versés au cours de l'exercice 2024 (en €) | Commentaire |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe (contrat de travail) | 177 566 | 177 566 | Réévaluée le 24/04/2024 |
| Rémunération variable annuelle au titre du mandat | 28 261 | - | Montant attribué du 24 avril au 31 décembre 2024 |
| Rémunération variable annuelle au titre du contrat | 91 827 | - | |
| Rémunération exceptionnelle | - | - | |
| Actions de performance attribuées au titre d'une performance pluriannuelle de 3 exercices | 106 900 | - | |
| Avantage en nature | 4 435 | 4 435 | Véhicule de fonction |
| Régime de retraite supplémentaire (part employeur versée) | 10 715 | 10 715 | Régime obligatoire de retraite par capitalisation (PERO). Cotisation employeur complétée par un versement personnel selon les modalités décrites dans la politique de rémunération |
Nicolas de TAVERNOST ayant démissionné de son mandat en date du 23 avril 2024, les éléments composant sa rémunération de président du Directoire se limitent à la période courue entre le 1er janvier et le 23 avril 2024.
| Tableau 1 Recommandation AMF (en €) | 2024 (1) | 2023 |
|---|---|---|
| Rémunération en numéraire attribuée au titre de l'exercice | 577 788 | 1 740 687 |
| Rémunération variable pluriannuelle attribuée |
Néant
Néant
Néant
577 788
1 740 687
(1) Les rémunérations mentionnées dans cette colonne correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Nicolas de Tavernost du 1er janvier au 23 avril 2024.
La rémunération globale attribuée à Nicolas de TAVERNOST au titre de l'exercice 2024 s'élève à 577 788 € et reflète exclusivement la performance opérationnelle du groupe au cours de l'exercice 2024, appliquée au prorata temporis de son mandat. Il est rappelé qu'il n'a bénéficié d'aucune attribution d'actions de performance en 2023 et 2024.
Par ailleurs et à compter du 24 avril 2024, le contrat de travail de Nicolas de TAVERNOST, suspendu depuis le 6 décembre 1990 a été automatiquement rétabli et immédiatement suivi par la notification de sa mise à la retraite, avec dispense d'exécution du préavis légal de trois mois. A l'issue, les indemnités correspondantes lui ont été versées pour un montant de 1 749 122 € d'indemnité de mise à la retraite et de 534 740 € de dispense de préavis.
Exercice 2024(1)
| Exercice 2023 | |||||
| Attribués | Versés | Attribués | Versés | ||
| Part attachée au mandat : | Rémunération fixe | 313 883 | 313 883 | 1 000 000 | 1 000 000 |
| Rémunération variable | 260 340 | 730 727 | 730 727 | 801 033 | |
| Rémunération variable pluriannuelle | |||||
| Rémunération exceptionnelle |
| 574 223 | 1 044 610 | 1 730 727 | 1 801 033 | |
|---|---|---|---|---|
| Avantage en nature | 3 565 | 3 565 | 9 960 | 9 960 |
| Total | 577 788 | 1 048 175 | 1 740 687 | 1 810 993 |
(1) Les rémunérations mentionnées dans ces colonnes correspondent aux rémunérations attribuées ou versées à Nicolas de Tavernost du 1er janvier au 23 avril 2024.
Nicolas de TAVERNOST a perçu en 2024 une rémunération fixe de 313 883 €, sur une base inchangée depuis 2016, à laquelle s'est ajouté le versement de la part variable attribuée au titre de 2023 pour 730 727 €.
Par ailleurs et au titre des performances réalisées en 2024, Nicolas de TAVERNOST percevra en 2025, après un vote favorable du Say on Pay ex post par l'Assemblée Générale du 29 avril 2025, une rémunération variable de 260 340 €, reflétant les performances de l'exercice.
La part variable maximale de sa rémunération peut atteindre 100 % de sa part fixe. En 2024, elle atteint 82,9 % contre 73,1 % au titre de 2023, en raison des performances réalisées en 2024 et décrites ci-dessous :
| Nicolas de TAVERNOST | Pourcentage de réalisation 2024 | Part variable en 2024 (en €) | Pourcentage de réalisation en 2023 | Part variable en 2023 (en €) |
|---|---|---|---|---|
| EBITA consolidé | 85,8 % | 169 657 | 79,6 % | 501 689 |
| Part d'audience TV 4+ | 100,0 % | 42 375 | 65,0 % | 87 811 |
| Part d'audience Cible commerciale 25-49 | 60,2 % | 25 512 | 35,9 % | 48 477 |
| RSE - Part des femmes dans la présentation des programmes d'information (télévision et radio) | 100,0 % | 7 847 | 100,0 % | 25 000 |
| RSE - Part des sujets environnementaux diffusés dans les programmes d'information | 100,0 % | 7 847 | 100,0 % | 25 000 |
| RSE - Part des femmes dans les postes de direction | 50,5 % | 3 962 | 71,0 % | 17 750 |
| RSE - Baisse de la consommation énergétique (en KWh) | 40,0 % | 3 139 | 100,0 % | 25 000 |
| Total part variable | 82,9 % | 260 340 | 73,1 % | 730 727 |
Néant - Le groupe n'utilise plus cet outil de rémunération depuis 2009.
En octobre 2022, la société a attribué à Nicolas de TAVERNOST 25 000 actions de performance dont l’acquisition reste soumise à une condition de présence à l'effectif durant les trois exercices 2022, 2023 et 2024 et à une condition de performance annuelle et cumulée pour les trois mêmes exercices.
En raison de sa démission de son mandat social le 23 avril 2024, le Conseil de surveillance a veillé à plafonner les quantités au prorata temporis de sa présence tout au long de la période de performance. Les résultats 2024 permettent d'anticiper une livraison de 15 142 actions le 31 mars 2025, au titre du plan d'octobre 2022, dont 2 196 au titre de l'exercice 2024.
| N° et date du plan | Nombre d'actions | Valeur IFRS2 des actions | Valorisation IFRS2 | Date d'acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| n° AAAG2210102022-2 du 10 octobre 2022 | 25 000 | 8,38 € | 209 500 € | 31 mars 2025 | 31 mars 2025 | 2022, 2023, et 2024 mesurée sur l'EBITA consolidé et le Cash Conversion Ratio |
Néant
| Contrat de Travail | Régime de retraite supplémentaire | Montant versé au titre des engagements de retraite (1) | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnités relatives à une clause de non-concurrence |
|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | 6 178 € | Oui | Non |
| - | Oui | Non |
(1) Ce montant a été complété par un versement personnel de 3 700 €. Les détails sur le maintien du contrat de travail, le régime de retraite, l'indemnité de départ sont présentés dans le chapitre 3.3.1
Les éléments présentés ci-dessous seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale (vote Say on Pay ex-post) dans la résolution 14, en application de la Politique de Rémunération 2024 autorisée par l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024.
Il est rappelé que conformément à la Loi, les éléments de rémunération dus ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à Nicolas de TAVERNOST, en qualité de Président du Directoire, ont été soumis au vote des actionnaires lors de l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 dans la 10ème résolution, approuvée à 91,75% des voix exprimées.
Il est précisé qu’en application de l'article L 22-10-34 II du Code de Commerce, le versement de la part variable attribuée au titre du contrat de travail et du mandat exercé du 1ₑᵣ janvier au 23 février 2024 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée Générale des Actionnaires du 29 avril 2025.
| Eléments de rémunération soumis au vote (en €) | Montants attribués au titre de l'exercice 2024 (en €) | Montants versés au cours de l'exercice 2024 (en €) | Commentaire |
|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 313 883 | 313 883 | Montant attribué au titre de 2024, sur la période du 1er janvier au 23 avril |
| Rémunération variable annuelle au titre du mandat | 260 340 | 730 727 | Montant attribué au titre de 2024, sur la période du 1er janvier au 23 avril |
| Avantage en nature | 3 565 | 3 565 | Véhicule de fonction |
| Régime de retraite supplémentaire (part employeur versée) | 6 178 | 6 178 | Régime obligatoire de retraite par capitalisation (PERO). Cotisation employeur complétée par un versement personnel selon les modalités décrites dans la politique de rémunération |
Méthodologie
En application de l'article L. 22-10-9 du Code de commerce, la Société publie au titre de l’exercice 2023 et des cinq exercices précédents, un ratio d’équité pour chacun des membres du Directoire.
Le ratio d’équité compare la rémunération totale (en numéraire et en actions de performance attribuées au cours de l’exercice) avec la rémunération moyenne et médiane de tous les collaborateurs de Métropole Télévision SA (y compris les actions de performance et l'épargne salariale).
Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, la société publie désormais également le ratio d’équité à l’égard de tous les collaborateurs du Groupe (Métropole Télévision et ses filiales), qui opère ses activités en France.
La Société a choisi de calculer ces ratios sur la base des rémunérations attribuées au titre de chaque exercice, en appliquant les recommandations de l’AFEP et de l’AMF. Les rémunérations exceptionnelles ne sont pas intégrées dans l’ensemble des calculs sur l’intégralité de la période.
L'évolution de ce ratio est comparé avec l'EBITA Groupe. Par ailleurs, pour des raisons de comparabilité par rapport à l'exercice précédent, les rémunérations de Nicolas de TAVERNOST n'ont pas été intégrées dans le calcul du ratio de l'exercice 2024.
Sur 5 ans, la rémunération de David LARRAMENDY, seul membre du Directoire présent sur la période a évolué ainsi :
| Année | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | Var. 5 ans | Var. 1 an |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération Moyenne des salariés (hors mandataires sociaux) | 70 136 | 75 155 | 77 407 | 79 181 | 79 624 | 14 % | 1 % |
| Rémunération Médiane des salariés (hors mandataires sociaux) | 59 979 | 60 595 | 64 285 | 63 736 | 64 458 | 7 % | 1 % |
| EBITA Consolidé (en M€) | 270 | 346 | 336 | 301 | 242 | -10 % | -19 % |
| Dirigeant | Rémunération du dirigeant (Numéraire + Actions) |
|---|---|
| David Larramendy | 649 800 |
| 958 877 | |
| 829 693 | |
| 953 713 | |
| 1 434 051 |
| Année | 2020 | 2021 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Ratio | 9,3 | 12,8 | 10,7 |
| Ratio équité avec Rémunération Médiane M6 SA | 10,8 | 15,8 | 12,9 | 15,0 | 22,2 | 105 % | 49 % | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Karine Blouët | Rémunération du dirigeant (Numéraire + Actions) | - | - | - | 404 584 | 471 384 | n/a | 17 % |
| Ratio équité avec Rémunération Moyenne M6 SA | - | - | - | 5,1 | 5,9 | n/a | 16 % | |
| Ratio équité avec Rémunération Médiane M6 SA | - | - | - | 6,3 | 7,3 | n/a | 15 % |
| 581 847 | 770 194 | n/a | 32 % |
|---|---|---|---|
| 7,3 | 9,7 | n/a | 32 % |
|---|---|---|---|
| 9,1 | 11,9 | n/a | 31 % |
|---|---|---|---|
| 593 459 | 776 422 | n/a | 31 % |
|---|---|---|---|
| 7,5 | 9,8 | n/a |
|---|---|---|
| 30 % | 9,3 | 12,0 | n/a |
|---|---|---|---|
| 408 989 | n/a | n/a |
|---|---|---|
| 5,1 | n/a | n/a |
|---|---|---|
| 6,3 | n/a | n/a |
|---|---|---|
| Année | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | Var. 5 ans | Var. 1 an |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération Moyenne des salariés (hors mandataires sociaux) | 68 923 | 73 052 | 75 028 | 78 060 | 79 501 | 15 % | 2 % |
| Rémunération Médiane des salariés (hors mandataires sociaux) | 58 340 | 58 119 | 62 085 | 62 428 | 64 518 | 11 % | 3 % |
| EBITA Consolidé (en M€) | 270 | 346 | 336 | 301 | 242 | -10 % | -19 % |
| Dirigeant | Rémunération du dirigeant (Numéraire + Actions) |
|---|---|
| David Larramendy | 649 800 |
| 958 877 | |
| 829 693 | |
| 953 713 | |
| 1 434 051 | |
| 121 % | |
| 50 % |
| 9,4 | 13,1 | 11,1 | 12,2 | 18,0 | 91 % | 48 % |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 11,1 | 16,5 | 13,4 | 15,3 | 22,2 | 100 % | 45 % |
|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | - | 404 584 | 471 384 | n/a | 17 % |
|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | - | 5,2 | 5,9 | n/a | 14 % |
|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | - | 6,5 | 7,3 | n/a | 13 % |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 581 847 | 770 194 | n/a | 32 % | |
|---|---|---|---|---|
| 7,5 | 9,7 | n/a | 30 % | |
|---|---|---|---|---|
| 9,3 | 11,9 | n/a | 28 % | |
|---|---|---|---|---|
| 593 459 | 776 422 | n/a | 31 % | |
|---|---|---|---|---|
| Hortense Thomine-Desmazures | Rémunération du dirigeant (Numéraire + Actions) | Ratio d'équité avec Rémunération Médiane M6 Groupe | Ratio d'équité avec Rémunération Moyenne M6 Groupe |
|---|---|---|---|
| 7,6 | 9,5 | 5,1 | 6,3 |
| 9,8 | 12,0 | n/a | n/a |
| n/a | n/a | 28 % | 27 % |
La politique de rémunération du Directoire est fixée par le Conseil de surveillance, sur recommandation de son Comité des rémunérations et nominations. Elle s'articule autour de principes généraux, déclinés en critères de détermination, de répartition et d'attribution des éléments fixes et variables composant la rémunération totale et les avantages de toute nature des membres du Directoire, pour la durée de leur mandat, tant pour celui-ci que pour leur contrat de travail en cas de maintien.
Cette politique de rémunération sera soumise à l’Assemblée Générale Mixte des actionnaires convoquée pour le 29 avril 2025, en application de l'article L. 22-10-26 du Code de commerce, et plus particulièrement :
Les développements qui suivent décrivent les principes de la politique de rémunération des membres du Directoire. Dans le cadre de la détermination de la politique de rémunération des membres du Directoire, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, a pris en compte les principes énoncés dans le paragraphe §26-1-2 du Code APEP-MEDEF de gouvernement d'entreprise des sociétés cotées révisé en décembre 2022 (exhaustivité, équilibre, comparabilité, cohérence, intelligibilité des règles et mesure).
L'objectif de cette politique de rémunération est de contribuer à la pérennité de l'entreprise et d'être conforme à son intérêt social. Elle est déterminée non seulement en fonction de l’exécution technique, des résultats obtenus, de la responsabilité assumée, mais encore au regard des pratiques observées dans les entreprises comparables et des rémunérations des autres responsables opérationnels de l’entreprise.
Aucun élément de rémunération, de quelque nature que ce soit, ne pourra être déterminé, attribué ou versé par la société aux mandataires sociaux à raison de leur mandat, ni aucun engagement pris par la société à ce titre s’il n’est pas conforme à la politique de rémunération approuvée.
Toutefois, en cas de circonstances exceptionnelles, le Conseil de surveillance pourra déroger à l’application de la politique de rémunération si cette dérogation est temporaire, conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société, conformément au deuxième alinéa du III de l'article L. 22-10-8 du Code de commerce.
En outre, à titre exceptionnel et sur seule décision du Conseil de surveillance, une rémunération exceptionnelle peut être octroyée dans des circonstances particulières ou après réalisation d'une opération majeure pour la société. Dans une telle hypothèse, cette rémunération exceptionnelle ne pourra jamais excéder une année de rémunération fixe.
Les différentes composantes de la rémunération du collège sont décrites ci-après, conformément à l'article L.22-10-9 et en réponse aux demandes émises par les agences de vote. La politique de rémunération du Directoire se caractérise par trois outils de rémunération différents, ayant chacun un objectif identifié :
Le Président du Directoire ne peut cumuler un contrat de travail avec son mandat social, alors que les autres membres du collège peuvent cumuler leur contrat de travail avec leur mandat social en raison des fonctions et responsabilités opérationnelles et techniques qu'ils continuent d'exercer au sein du Groupe.
Les contrats de travail des autres membres du Directoire respectent les conventions applicables dans le Groupe et ils se caractérisent individuellement par les principales caractéristiques suivantes :
| Contrats de travail | Statut | Fonction | Durée | Ancienneté au 31/12/24 | Préavis de rupture |
|---|---|---|---|---|---|
| Karine BLOUËT | Actif | Secrétaire Générale | Indéterminée | 18 ans | 3 mois |
| Nom | Statut | Fonction | Durée | Ancienneté | Préavis de rupture |
|---|---|---|---|---|---|
| Guillaume CHARLES | Actif | Directeur des Antennes et des Contenus | Indéterminée | 16 ans et 6 mois | 3 mois |
| Henri de FONTAINES | Actif | Directeur de la Stratégie, du Streaming et de la Distribution | Indéterminée | 21 ans et 9 mois | 3 mois |
| Hortense THOMINE-DESMAZURES | Actif | Directrice Générale de M6 Publicité | Indéterminée | 18 ans et 5 mois | 3 mois |
Seul le Président reçoit une part fixe au titre de son mandat, Il est précisé que le Conseil de surveillance apprécie et modifie, le cas échéant, les parts fixes selon des échéances longues.
Chaque année, le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, examine et valide les éventuelles augmentations des parts fixes des rémunérations des membres du Directoire, au titre du mandat du Président et au titre de leur contrat de travail pour les autres membres. Cet examen se réalise au regard du niveau de responsabilité de chacun, et en tenant compte notamment des pratiques constatées au sein de RTL Group dans les filiales de taille comparable (Allemagne, Fremantle Média, …).
| Nom | Mandat | Contrat de travail | Total | Modalités | Dernière révision |
|---|---|---|---|---|---|
| David LARRAMENDY | 750 000 | - | 750 000 | 12 mois | 23/04/2024 |
| Guillaume CHARLES | - | 350 000 | 350 000 | 13 mois | 23/04/2024 |
| Henri de FONTAINES | - | 350 000 | 350 000 | 13 mois | 23/04/2024 |
| Karine BLOUËT | - | 300 000 | 300 000 | 13 mois | 01/01/2025 |
| Hortense THOMINE-DESMAZURES | - | 250 000 | 250 000 | 13 mois | 23/04/2024 |
| Part fixes 2025 | Part fixes 2023 | Evolution 2025/2023 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| David LARRAMENDY | 750 000 | 400 000 | +88% | ||
| Guillaume CHARLES | 350 000 | 300 000 | +17% | ||
| Henri de FONTAINES | 350 000 | 300 000 | +17% | ||
| Karine BLOUËT | 300 000 | 260 000 | +15% | ||
| Hortense THOMINE-DESMAZURES | 250 000 | n.a | n.a |
Conformément au paragraphe §26.3.2 du code AFEP-MEDEF, et afin de permettre une appréciation de l’exigence attendue du management, il est précisé ci-après que les parts variables sont fixées dans le respect des principes suivants :
| Mandat | Contrat de travail | Total | Part variable/part fixe | |
|---|---|---|---|---|
| David LARRAMENDY | 750 000 | 750 000 | 100 % | |
| Guillaume CHARLES | 50 000 | 300 000 | 350 000 | 100 % |
| Henri de FONTAINES | 50 000 | 300 000 | 350 000 | 100 % |
| Karine BLOUËT | 50 000 | 90 000 | 140 000 | 47 % |
| Hortense THOMINE-DESMAZURES | 50 000 | 150 000 | 200 000 | 80 % |
En application de la recommandation AMF 2012-02, le tableau ci-dessous présente le pourcentage d'augmentation des rémunérations variables par rapport à l'exercice précédent :
| Part variables 2025 | Part variables 2024 | Evolution 2025/2024 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| David LARRAMENDY | 750 000 | 400 000 | +88% | ||
| Guillaume CHARLES | 350 000 | 200 000 | +75% | ||
| Henri de FONTAINES | 350 000 | 200 000 | +75% | ||
| Karine BLOUËT | 140 000 | 120 000 | +17% | ||
| Hortense THOMINE-DESMAZURES | 200 000 | n.a |
Les parts variables de chaque membre du collège sont mesurées sur plusieurs critères tous quantitatifs, qui reflètent d’une part les responsabilités opérationnelles majeures de chacun et d’autre part les enjeux de leur périmètre de responsabilités au titre de leur mandat au sein du collège du Directoire.
Chaque année, la Société présente dans le Say on Pay ex-post (cf 3.3.1) la répartition de la part variable selon les indicateurs de performance, ainsi que la performance réalisée et son impact sur le montant attribué.
Les indicateurs permettent d'encadrer l'exigence de performance globale du Groupe tout au long d'un exercice. Ils sont de trois grandes natures :
Les indicateurs opérationnels non financiers :
Quatre critères Durabilité ont été définis et appliqués à l'ensemble des membres du Directoire et des cadres bénéficiant d'une part variable.
Ces critères reposent sur des actions prioritaires pour le Groupe en lien avec les enjeux décrits dans les informations en matière de durabilité, présenté au chapitre 7 du présent document, et conformément à la recommandation du Comité des rémunérations et des nominations.
Deux qui visent des enjeux environnementaux :
| David LARRAMENDY | Guillaume CHARLES | Henri de FONTAINES | Karine BLOUËT | Hortense THOMINE-DESMAZURES | |
|---|---|---|---|---|---|
| EBITA | 150 000 | 265 000 | 76 000 | ||
| CA Pub | 130 000 | ||||
| PDA TV 4+ | 57 500 | ||||
| PDA TV 25-49 | 57 500 | ||||
| DURABILITE | 35 000 | 35 000 | 14 000 | 20 000 |
| David LARRAMENDY | Guillaume CHARLES | Henri de FONTAINES | Karine BLOUËT | Hortense THOMINE-DESMAZURES | |
|---|---|---|---|---|---|
| EBITA | 472 500 | 15 000 | 20 000 | 20 000 | |
| PDA TV 4+ | 101 250 | 17 500 | 25 000 | 15 000 | 15 000 |
| PDA TV 25-49 | 101 250 | 17 500 | 25 000 | 15 000 | 15 000 |
| DURABILITE | 75 000 |
| 750 000 | 350 000 | 350 000 | 140 000 | 200 000 | |
|---|---|---|---|---|---|
| 63 % | 47 % | 76 % | 69 % | 10 % | |
|---|---|---|---|---|---|
| 65 % | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 27 % | 43 % | 14 % | 21 % | 15 % | |
|---|---|---|---|---|---|
| 10 % | 10 % | 10 % | 10 % | 10 % | |
|---|---|---|---|---|---|
| 100 % | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % | |
|---|---|---|---|---|---|
Par ailleurs, pour chaque indicateur de performance, le Conseil fixe :
Cette exigence de performance se traduit chaque année par la fixation par le Conseil de surveillance :
Les tableaux ci-dessous présentent pour chaque indicateur l'objectif à atteindre, les bornes minimales et maximales ainsi que le barème de versement, étant précisé que, pour l’ensemble des critères, la majoration ou la minoration seront calculées linéairement entre chacune des bornes par rapport aux intervalles.
| Taux de versement de la part variable | 0 % | 90 % | 100 % |
|---|---|---|---|
| Taux de versement de la part variable | 0 % | 75 % | 100 % |
|---|---|---|---|
Concernant les indicateurs opérationnels non financiers, les objectifs et barèmes seront les suivants :
| Indicateurs | Objectifs | Barème | |
|---|---|---|---|
| Indicateurs Audience | Minima | Objectif | Maximum |
| PDA TV Cible 4+ | Budget exercice | Performance requise | Année en cours |
| 95 % | 97 % | 105 % | |
| Taux de versement de la part variable |
| 0 % | 50 % | 100 % | |
|---|---|---|---|
| PDA TV Cible 25-49 | 95 % | 97 % | 105 % |
| Taux de versement de la part variable | 0 % | 50 % | 100 % |
Concernant les indicateurs extra-financiers relatifs à l’enjeu sociétal prioritaire, les objectifs et barèmes seront les suivants :
| Indicateurs | Objectifs | Barème | |
|---|---|---|---|
| Indicateurs Durabilité | Minima | Objectif | Maximum |
| Social : | Durabilité 1 - Transformation technologique des métiers du Groupe | Nombre de salariés formés | Performance requise |
| Année en cours | 30 % | 50 % | 80 % |
| Taux de versement de la part variable | 0 % | 50 % | 100 % |
| Durabilité 2 - Part des femmes dans les postes de direction | Périmètre Groupe | Performance requise | Année en cours |
| 40 % |
| Indicateurs | Objectifs | Barème | |
|---|---|---|---|
| Climatique : Sensibilisation aux enjeux environnementaux | Durabilité 3 - Part des sujets environnementaux diffusés dans les JT | Nombre de sujets diffusés dans les JT quotidiens | |
| Performance requise | Année en cours | N-1 | |
| N-1 + 2 % | N-1 + 5 % | ||
| Taux de versement de la part variable | 0 % | 50 % | 100 % |
| Durabilité 4 - Sobriété énergétique | Réduction de la consommation électrique KWh | Performance requise | |
| Année en cours | N-1 | -2 % | |
| -4 % | Taux de versement de la part variable | ||
| 0 % | 50 % | 100 % |
L'atteinte des objectifs est appréciée au début de l'exercice suivant par le Conseil de surveillance après examen et vérification effectués par le Comité des rémunérations et des nominations. Le niveau de réalisation de l'ensemble des critères retenus dans le cadre de la détermination de la part variable a été établi de manière précise mais n’est pas rendu public pour des raisons de confidentialité.
sur la base des données annuelles publiées par Médiamétrie pour les données d'audience TV, A cet égard, le Conseil de surveillance suit le taux d’atteinte individuel des critères de performance pour s'assurer d'une exigence suffisante. Ce taux a évolué ainsi au cours des cinq derniers exercices :
| 2020 | 2021 | 2022 | 2023 (1) | 2024 (1) | |
|---|---|---|---|---|---|
| David LARRAMENDY | 81,3 % | 100 % | 70,5 % | 88,2 % | 83,8 % |
| Karine BLOUËT | - | - | - | 73,7 % | 83,1 % |
| Guillaume CHARLES | - | - | - | 67,8 % | 82,0 % |
| Henri de FONTAINES | - | - | - | 73,7 % | 83,5 % |
| Hortense THOMINE-DESMAZURES | - | - | - | - | 87,5 % |
(1) Il est précisé que les taux d'atteinte individuels sont calculés sur les périodes de leurs mandats respectifs.
Ainsi et au regard de la performance mesurée à l’issue de l’année, il apparait que les barèmes fixés par le Conseil de surveillance incitent à une gestion optimisée du groupe, reflétant une réelle exigence de performance.
| Nom | Part fixe | Part variable | Total maximal |
|---|---|---|---|
| David LARRAMENDY | 750 000 | 750 000 | 1 500 000 |
| Guillaume CHARLES | 350 000 | 350 000 | 700 000 |
| Henri de FONTAINES | 350 000 | 350 000 | 700 000 |
| Karine BLOUËT | 300 000 | 140 000 | 440 000 |
| Hortense THOMINE-DESMAZURES | 250 000 | 200 000 | 450 000 |
Dans le cadre strict de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale extraordinaire des actionnaires, en vue de l’attribution gratuite d’actions de performance aux salariés et mandataires sociaux, le Conseil de surveillance décide chaque année de l’ensemble des modalités concernant le collège du Directoire.
Lors de sa réunion du 26 avril 2022, l’Assemblée Générale Extraordinaire a approuvé la résolution 22 autorisant le Directoire à attribuer des actions gratuites aux membres du personnel salarié et/ou à certains mandataires sociaux, pour une durée de 38 mois, un total maximal de 2.300.000 actions dont une enveloppe maximale de 345.000 actions attribuables au collège du Directoire.
Concernant les attributions au bénéfice du Directoire, le Conseil de surveillance :
Le cadre d’attribution d’actions au collège du directoire, défini en mars 2009 par le conseil de surveillance, se résume ainsi :
| Actions de performance | Plafond collectif | Plafond individuel | Conservation | Autres dispositions |
|---|---|---|---|---|
| Collège du Directoire | 15 % de l'enveloppe autorisée par l'Assemblée générale, soit 345 000 actions sur 3 ans | 100 % Rémunération due au titre N-1 | 20 % des actions reçues | Interdiction de couverture |
Les attributions d’actions de performance consenties au profit des membres du Directoire sont soumises aux plafonds collectifs et individuels suivants :
La quantité d'actions de performance attribuées à l’ensemble des membres du Directoire à compter du 1er janvier 2009 ne pourra excéder 15 % du montant de l’enveloppe globale autorisée par l’Assemblée Générale Extraordinaire.
L’analyse historique des attributions octroyées par le Conseil de surveillance au bénéfice du Directoire met en évidence un strict respect du plafond collectif :
| AG | Date |
|---|---|
| AG du 26 Avril 2016 | 2016 |
| AG du 25 Avril 2019 | 2019 |
| AG du 26 Avril 2022 | 2022 |
| 2023 |
| Quantité autorisée | 2 300 000 | 2 300 000 | 2 300 000 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dont enveloppe du Directoire | 345 000 | 345 000 | 345 000 | ||||||
| Attributions Directoire | 37 200 | 83 334 | 91 600 | 75 000 | 0 | 93 000 | 93 000 | 59 000 | 74 000 |
| Cumul attribué | 212 134 | 168 000 | 226 000 | ||||||
| Cumul attribué / Plafond | 61% | 49 % | 65,5 % |
Le Conseil de surveillance a fixé un plafond aux attributions de chaque membre du directoire égal au maximum, en valeur IFRS 2, à 100 % de leur rémunération brute, fixe et variable, attribuée au titre de l’exercice précédent celui de l'attribution.
En application de l’article 26.3.3 du Code AFEP-MEDEF, les attributions d'actions de performance consenties au profit des membres du Directoire doivent être soumises à des conditions de performance exigeantes et au minimum identiques à celles imposées à tous les autres éventuels bénéficiaires de chaque plan d'attribution.
Depuis 2009, le Conseil de surveillance a fixé, à l’égard des membres du Directoire, l’obligation de conservation, au nominatif sans condition, de 20 % des actions de performance attribuées jusqu’à la fin de leur mandat.
Le Conseil de surveillance a en effet souhaité que la quantité minimale requise par l’article 24 du Code AFEP-MEDEF soit proportionnelle aux attributions cumulées, dans le cas de renouvellement de mandat. Lors de sa réunion du 11 février 2025, le conseil de surveillance n’a pas souhaité modifier cette règle.
Il est rappelé que les membres du Directoire prennent l’engagement formel de ne recourir à aucune opération de couverture de leur risque lorsqu'ils bénéficient d'attribution d'actions de performance ou d'options de souscription ou d'achat d'actions (outil non utilisé par le Groupe).
Comité exécutif est astreint à déclarer sur le site de l’AMF que le groupe opère sur des marchés sensibles aux fluctuations court terme, et ces transactions sont présentées chaque année dans le chapitre 4 du Document d’Enregistrement Universel.
Enfin les attributions d’actions de performance aux membres du Directoire, telles que décrites précédemment, interviennent aux mêmes dates que les attributions aux autres collaborateurs du Groupe.
Le tableau ci-dessous présente les deux critères et l’exigence de performance attendue pour chacune des années de la période triennale:
| Critère | Minima | Objectif | Maximum |
|---|---|---|---|
| Critère 1 - EBITA Groupe annuel | 90 % | 100 % | 110 % |
| Budget exercice | Performance requise Pour chacun des trois exercices | ||
| Taux de livraison des quantités attribuées | 0 % | 45 % | 100 % |
| Critère 2 - Cash conversion Ratio annuel | Operating Free Cash Flow / EBITA | ||
| Performance requise Pour chacun des trois exercices | 85 % | 90 % | |
| Taux de livraison des quantités attribuées | 0 % | linéaire 100 % |
Chacun des critères de performance est mesuré sur les informations financières publiées par la société, et vérifiables à tout instant.
Le Conseil de surveillance peut décider, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, d’octroyer une rémunération exceptionnelle aux membres du Directoire au regard de circonstances très particulières ou d'événement tel que la réalisation d’une opération majeure pour la Société.
En tout état de cause, cette éventuelle rémunération exceptionnelle ne pourra dépasser le montant d’une année de part fixe de la rémunération individuelle du bénéficiaire.
Les membres du Directoire bénéficient d'un seul avantage en nature, égal à la valorisation de leur véhicule de fonction. Également, compte-tenu de son mandat social, David LARRAMENDY ne peut bénéficier, en cas de révocation ou de non-renouvellement de son mandat social, d’une indemnisation pour perte d’emploi France Travail. Dans ce cadre, METROPOLE TELEVISION a souscrit à une assurance dédiée dont les cotisations sont considérées comme un avantage en nature.
l'âge de leur départ à la retraite, est le suivant :
| Retraite supplémentaire | Montant annuel |
|---|---|
| David LARRAMENDY | 40 639 € |
| Karine BLOUET | 23 266 € |
| Guillaume CHARLES | 40 881 € |
| Henri de FONTAINES | 37 402 € |
| Hortense THOMINE-DESMAZURES | 18 939 € |
Depuis la conclusion de l’accord social référendaire du 22 mai 2007 (et ses avenants de révision du 25 juin 2014 et du 1er avril 2022) instituant un régime de retraite supplémentaire à cotisations définies, les membres du Directoire bénéficient, comme l’ensemble des collaborateurs du Groupe dont la rémunération au cours de l’année n-1 est supérieure à 4 fois le plafond annuel de la Sécurité Sociale (soit 185 472 € en 2024), d’un régime de retraite supplémentaire et obligatoire à cotisations définies (« Article 83 » du code général des impôts transformé en Plan Epargne Retraite Obligatoire (PERO) en 2022), permettant la constitution d’un compte individuel d’épargne retraite destiné à financer le versement d’une rente viagère.
Les comptes individuels au titre de la retraite complémentaire sont alimentés mensuellement à hauteur de 9,13 % de la part de la rémunération comprise entre les tranches B et C, soit une cotisation maximale en 2024 de 29 634 €, répartis comme suit :
Les membres du Directoire peuvent être soumis à un engagement de non-concurrence au titre de leur mandat ou de leur contrat de travail préexistant. Le Code AFEP-MEDEF (dans l'article 25.4) recommande qu'aucune indemnité de non-concurrence ne puisse être versée dès lors que le bénéficiaire est âgé de plus de 65 ans.
Les membres du Directoire âgés de moins de 65 ans sont tenus par un engagement individuel de non-concurrence d'une durée de 12 mois et rémunéré à hauteur de 50 % du montant mensuel de la rémunération fixe et variable (hors part mandataire) versée au cours des 12 mois précédents. Les règles ont été élaborées conformément à l'article 25.6 du Code AFEP-MEDEF.
| Non-concurrence | Clause | Durée | Contrepartie financière | Majoration CP | Date |
|---|---|---|---|---|---|
| David LARRAMENDY | Oui | 12 mois | 50 %* | N/A | 23/04/2024 |
| Guillaume CHARLES | Oui | 12 mois | 40 % rémunération moyenne mensuelle ** | 10 % | 14/02/2023 |
| Henri de FONTAINES | Oui | 12 mois | 40 % rémunération moyenne mensuelle ** | 10 % | 14/02/2023 |
| Karine BLOUËT | Oui | 12 mois |
40 % rémunération moyenne mensuelle **
10 %
24/04/2024
Hortense THOMINE-DESMAZURES
Oui
12 mois
40 % rémunération moyenne mensuelle **
10 %
24/04/2024
** 12 mois précédant la rupture, y compris le 13ème mois et la rémunération complémentaire à l'exclusion de tout autre élément variable ou exceptionnel et de tout avantage en nature
Conformément au paragraphe 25.3 du code AFEP-MEDEF, le Conseil de surveillance pourra, sur avis du Comité des rémunérations et des nominations, délier un ou plusieurs membres du Directoire de cet engagement et de renoncer à la mise en œuvre de la clause.
Par ailleurs, le versement de l’indemnité est exclu lorsque le dirigeant fait valoir ses droits à la retraite, conformément au III de l'article R.22-10-18 du Code de commerce et comme recommandé par le Code AFEP-MEDEF (§25.4).
Le versement de cette indemnité de départ est soumis à la réalisation d’une condition de performance définie comme suit : le résultat opérationnel courant (EBITA) du Groupe M6 des 48 mois précédant la cessation du mandat devra être au moins égal à 80 % de l’objectif budgété pour ce même agrégat tel qu’approuvé par le Conseil de surveillance.
Enfin, cette indemnité fait l'objet d'un paiement échelonné dans sa durée comme le recommande le code AFEP-MEDEF (§25.6).
Le montant de l’indemnité de rupture sera calculé de façon linéaire en fonction du pourcentage du résultat opérationnel courant (EBITA) réalisé par rapport à l’objectif budgété étant précisé que l’indemnité sera due en totalité dès lors que le pourcentage atteint sera égal ou supérieur à 90 % de l’objectif budgété. Aucune indemnité ne sera versée lorsque le résultat opérationnel courant (EBITA) des 48 mois précédant la cessation du mandat sera strictement inférieur à 80 % de l’objectif budgété. Le versement de l’indemnité sera soumis à la constatation préalable du Conseil de surveillance que la condition de performance a été remplie.
Il convient de souligner que la condition de performance est mesurée sur une période de 48 mois (soit 4 ans) conformément au Code AFEP-MEDEF dans son paragraphe 26.5.1 qui recommande qu'elle soit appréciée sur deux exercices au moins.
Pendant la durée de son mandat, le Président du Directoire s’engage à consacrer son temps de travail exclusivement aux fonctions qu’il exerce au sein de la Société. Toute autre fonction doit faire l’objet d’une autorisation préalable du Conseil de surveillance après avis du Comité des rémunérations et des nominations.
En application des recommandations publiées dans le Code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées (§26.5), le Conseil de surveillance du 10 mars 2009 a revu le dispositif des indemnités de départ consenties au profit des membres du Directoire en précisant (a) les cas de versement de ces indemnités dont le versement demeure soumis à (b) la condition de performance introduite par le Conseil de surveillance en date du 3 mars 2008 et (c) l'assiette de calcul du montant de l'indemnité.
Il est précisé que seul le Président du Directoire bénéficie d'un mécanisme indemnitaire en cas de rupture de son mandat social à l'initiative de la Société, non consécutive à un licenciement pour faute grave ou lourde, à une démission, à un départ à la retraite, à un changement de fonction au sein du Groupe ou à un échec.
En application de la recommandation AFEP-MEDEF § 26.5.1, le Conseil a exclu les cas d'échec, caractérisés par une "situation financière fortement dégradée" du Groupe M6 et cet engagement ne trouvera pas à s’appliquer en cas de révocation pour une faute lourde commise personnellement par le Président du Directoire à l’encontre des intérêts de la Société.
Ce dispositif individuel d'indemnités de départ préexistait sous la forme d'un avenant au contrat de travail de David LARRAMENDY, dûment autorisé par le Conseil de surveillance, et il a été.
Conformément à la politique de rémunération votée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024 ainsi qu’aux recommandations du code AFEP-MEDEF, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, a validé :
La répartition, comme en 2024, de l’intégralité de l’enveloppe réservée à la part variable (s'élevant à 141 350 €) au prorata de l’assiduité individuelle à toutes les réunions.
La part variable représente ainsi 141 350 €, soit 59,9 % du total, en conformité avec le code AFEP-MEDEF qui recommande que la part variable de la rémunération allouée aux membres du Conseil de surveillance soit prépondérante.
Le montant total versé au cours de 2024 est de 236 000 € (stable par rapport à 2023), et le détail individuel est le suivant :
| Nom | PART FIXE | PART VARIABLE | Montant attribué et versé en 2024 | Montant attribué et versé en 2023 |
|---|---|---|---|---|
| Elmar Heggen * | 15 300 € | 20 417 € | 35 717 € | 35 048 € |
| Marie Cheval | 14 950 € | 25 129 € | 40 079 € | 38 894 € |
| Nicolas Houzé | 12 950 € | 21 988 € | 34 938 € | 32 698 € |
| CMA CGM Participations | 7 300 € | 4 712 € | 12 012 € | 10 397 € |
| Björn Bauer * | 9 300 € | 15 706 € | 25 006 € | 27 048 € |
| Siska Ghesquiere * | 7 300 € | 10 994 € | 18 294 € | 18 392 € |
| Ingrid Heisserer | 7 300 € | 10 994 € | 18 294 € | 15 294 € |
| RTL Group Vermögensverwaltung GmbH | 5 040 € | 6 282 € | 11 322 € |
| Philippe Delusinne * | 0 € | 2 260 € | 4 712 € | 6 972 € | 18 392 € |
|---|---|---|---|---|---|
| Sophie de Bourgues | 12 950 € | 20 417 € | 33 367 € | 30 698 € | |
| Jennifer Mullin | 0 € | 0 € | 0 € | 3 098 € | |
| Mouna Sepehri | 0 € | 0 € | 0 € | 6 040 € | |
| TOTAL | 94 650 € | 141 350 € | 236 000 € | 236 000 € |
Les éléments présentés ci-dessous seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale (vote say on pay-ex-post) dans la 22ème résolution, conformément à la Politique de Rémunération 2024 autorisée par l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 :
Elmar HEGGEN, Président du Conseil de surveillance
| Montants attribués et versés au cours de l'exercice précédent | Montants attribués et versés au cours de l'exercice écoulé | |
|---|---|---|
| Somme allouée au titre des fonctions de membre du conseil de surveillance | 35 048 | 35 717 |
dont une part assise sur les fonctions exercées et une part au titre de l'assiduité (détail des montants dans le paragraphe 3.3.3 du présent document)
Cette section présente les principes et les critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes et variables composant la rémunération totale et les avantages de toute nature des membres du Conseil de surveillance de Métropole Télévision, qui sont soumis à l’Assemblée Générale Mixte des actionnaires qui sera convoquée pour le 29 avril 2025, en application de l'article L. 22-10-26 du Code de commerce.
Cette politique sera soumise au votesay on pay ex-ante, dans la 22ème résolution de cette Assemblée.
Le Conseil a défini des règles de répartition de la somme fixe allouée aux membres du Conseil de surveillance :
Les montants alloués à titre de partie fixe sont réglés prorata temporis quand les mandats commencent ou prennent fin en cours d'exercice.
Les membres du Conseil de surveillance ne perçoivent aucune autre forme de rémunération de la Société ni de ses filiales, à l'exception du membre du Conseil représentant les salariés, au titre de son contrat de travail, en l'occurrence un contrat à durée indéterminée soumis au droit commun.
Les éléments présentés ci-dessous seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale dans la 12ème résolution :
En raison de l'élargissement de l'effectif du Conseil de surveillance à 14 membres, contre 9 au 31 décembre 2024, il sera proposé à l'Assemblée générale mixte du 29 avril 2025 d'approuver une augmentation de l'enveloppe de rémunération du Conseil de surveillance, restée inchangée depuis 2012. Elle sera portée à 400 000 € soit une hausse de +9,1% de la réunération moyenne par membre du Conseil.
Le détail de cette nouvelle enveloppe est présenté dans le tableau ci-après.
| Nb de membres | Base | Supplément | Total fixe | 2024 | Écart | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Conseil de surveillance | Président | 1 | 16 000 | 16 000 | 11 300 | +4 700 |
| Vice-Président | 1 | 10 000 | 10 000 | 7 300 | +2 700 | |
| Membres | 12 | 8 000 |
| Président du Comité d'audit | 1 | 7 000 | 7 000 | 3 650 | +3 350 |
|---|---|---|---|---|---|
| Président du Comité des rémunérations et des nominations | 1 | 6 000 | 6 000 | 3 650 | +2 350 |
| Président du Comité RSE | 1 | 4 000 | 4 000 | 3 650 | +350 |
| Membres | 7 | 3 000 | 3 000 | 2 000 | +1 000 |
Depuis la Loi de Finances du 30 décembre 2017, les dispositions fiscales relatives à la rémunération versée aux membres du Conseil de surveillance du Groupe M6 résidant en France prévoient un prélèvement fiscal unique qui intègre :
Il en découle que les montants alloués aux membres français du Conseil du Groupe M6 doivent être affectés d’une retenue globale de 30 %.
À la connaissance de l'émetteur et au jour de l’établissement du présent document, aucune personne membre d'un organe d'administration, de direction ou de surveillance, au cours des cinq dernières années :
Par ailleurs, au jour de l’établissement du présent document, il n’existe à la connaissance de la Société :
Le Directoire anime le pilotage des cadres dirigeants du Groupe, dans le cadre des réunions d’une part du Comité exécutif, et d'autre part du Comité de direction. M6 veille à une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Comités, conformément à l'article 14 de la loi n°2021-1774 du 24 décembre 2021 visant à accélérer l'égalité économique et professionnelle. Du fait de cette loi, la proportion de personnes de chaque sexe, au sein des instances dirigeantes ;
Ce taux sera porté à 40 % à compter du 1er mars 2029. Au sein de ces deux instances, 31 % de femmes sont présentes au 31 décembre 2024, taux supérieur au taux requis pour 2026. Un cadre dirigeant au sens du droit du travail est un cadre auquel sont confiées des responsabilités dont l’importance implique une grande indépendance dans l’organisation de son emploi du temps, qui est habilité à prendre des décisions de façon largement autonome et qui perçoit une rémunération se situant dans les niveaux les plus élevés des systèmes de rémunération pratiqués dans l’entreprise ou l’établissement.
Le Comité exécutif est composé des principaux dirigeants opérationnels ou fonctionnels. Le Comité exécutif a la charge de mettre en œuvre les grandes décisions opérationnelles et stratégiques du Directoire. Les sujets traités par le COMEX en 2024 sont les suivants :
Il s’est réuni 18 fois en 2024 en présence des membres du Directoire. A date d'établissement du présent document, il est composé des 16 dirigeants suivants :
| PHILIPPE BONY | THIERRY DESMICHELLE | JÉRÔME LEFÉBURE | RÉGIS RAVANAS |
|---|---|---|---|
| Directeur Général des chaînes thématiques | Directeur Général de SND et de M6 Films | Directeur Général Finance et Supports | Directeur de l'information |
| HERVÉ BÉROUD | CHRISTOPHE FOGLIO | FLORENCE DUHAYOT | JÉRÔME FOUQUERAY |
| Directeur Général en charge des radios, des activités musicales et spectacles | Directeur des Ressources Humaines | Directrice Générale de Studio 89 | Directrice de W9 et de 6ter |
| LAURENCE SOUVETON-VIEILLE | VALÉRY GERFAUD | NATHALIE-CAMILLE MARTIN | FRÉDÉRIC DE VINCELLES |
| Directeur Général des Technologies et de l'Innovation Digitale | Directrice Juridique | Directeur Général des programmes en charge des plateformes digitales et du sport | |
| TRISTAN JURGENSEN | BÉRENGÈRE TEROUANNE | BENJAMIN BOIRON | TRISTAN LEMOINE |
| Directeur Général de RTL2 et Fun Radio | Directrice des Acquisitions | Directeur Général Adjoint de M6 Publicité |
chacun de ses membres.
A date d'établissement du présent document il se compose des 12 dirigeants suivants :
Directeur des Antennes et du Marketing Antennes et Directeur Général de Sérieclub
Président de Bedrock
Directeur des Réseaux de diffusion
Les modalités de participation des actionnaires à l’Assemblée Générale figurent à l'article 29 des statuts, qui sont présentés en partie 4.1.2 du présent document.
L'assiduité des actionnaires aux cinq dernières assemblées générales de la Société est significative, comme le montre le tableau ci-dessous :
| AG 2020 | AG 2021 | AG 2022 | AG 2023 | AG 2024 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Participants (en nombre de titres) | 107 365 220 | 106 526 306 | 106 763 581 | 109 755 572 | 108 189 725 |
| Nombre de titres composant le capital | 126 414 248 | 126 414 248 | 126 414 248 | 126 414 248 | 126 414 248 |
| TAUX DE PARTICIPATION | 84,93 % | 84,27 % | 84,46 % | 86,82 % | 85,58 % |
Il est rappelé que dans le cadre des dispositions de l’article 39 de la Loi du 30 septembre 1986, une même personne, physique ou morale, agissant seule ou de concert, ne peut détenir, directement ou indirectement, plus de 49 % du capital ou des droits de vote d’une société titulaire d’une autorisation relative à un service national de télévision par voie hertzienne terrestre.
Ce texte limite la portée de la règle des 49 % aux seules chaînes hertziennes dont l’audience annuelle moyenne est supérieure à 8 % de l’audience totale des télévisions. En date du 31 décembre 2024, la chaîne M6 ne représente plus que 7,8 % de part d'audience annuelle moyenne calendaire. A ce titre la société Métropole Télévision n'entre plus dans le champ d'application de l'article 39 de la loi 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée.
Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, les éléments suivants sont précisés :
Néant.
La procédure de qualification des conventions courantes a pour but d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces conditions définies. Cette procédure :
Ainsi, la Direction Financière doit être informée, à titre préalable, de toute opération susceptible de constituer une convention réglementée. Il lui appartient alors de se prononcer sur la qualification de la convention, étant précisé que le Conseil de surveillance peut, en toute hypothèse, procéder lui-même à cette qualification. Dans ce cadre, il est procédé à un examen au cas par cas :
Les délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée Générale sont présentées en parties 4.2.4 et 4.1.3 du présent document.
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
Convoqués en Assemblée Générale Mixte conformément à la loi et aux statuts, vous venez de prendre connaissance du rapport du Directoire et des rapports des Commissaires aux comptes sur l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Conformément à l’article L. 225-68 du Code de commerce, nous portons à votre connaissance nos observations relatives au rapport du Directoire et aux comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Par ailleurs, nous portons à votre connaissance l’objet des travaux du Conseil de surveillance, tels qu'ils sont présentés en partie 3.1.2.5 du document d'enregistrement universel.
Le rapport du Directoire à l’Assemblée Générale n’appelle pas de remarque particulière de la part du Conseil de surveillance.
Le Conseil a étudié les propositions de résolutions qui sont soumises à l’Assemblée Générale et le Conseil vous invite à les approuver afin de donner au Directoire les moyens indispensables à la conduite de sa stratégie.
Les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils vous ont été présentés après avoir été examinés par le Comité d’audit et certifiés par les Commissaires aux comptes, n’appellent pas d’observation de la part du Conseil de surveillance.
Neuilly-sur-Seine, le 11 février 2025.
Principales informations juridiques concernant la société
Dénomination sociale: MÉTROPOLE TÉLÉVISION
Siège social et administratif: 89, avenue Charles-de-Gaulle, 92575 Neuilly-sur-Seine Cedex France
Téléphone: 01 41 92 66 66
Société Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance régie par le droit français et notamment par les dispositions du Code de commerce ainsi que par la réglementation spécifique à l’audiovisuel.
Capital social: Au 31 décembre 2024, le capital social est fixé à la somme de 50 565 699,20 euros. Il est divisé en 126 414 248 actions ordinaires d’une seule catégorie de 0,40 euro chacune.
Date de la constitution - Durée: La société a été constituée le 13 octobre 1986 pour une durée de 99 ans sauf dissolution anticipée ou prorogation.
Registre du Commerce - Siret - Code APE: La société est référencée sous les numéros suivants: RCS Nanterre 339 012 45
SIRET 339 012 452 00084
APE 6020A
LEI (Legal Entity Identifier) 96950018NOMJX5XRH047
La Société est de forme anonyme à Directoire et Conseil de surveillance. Elle est régie par les dispositions législatives et réglementaires applicables aux sociétés anonymes et par les présents statuts.
La Société a pour dénomination : MÉTROPOLE TÉLÉVISION
La société a pour objet :
Son activité s’exerce dans le respect des obligations définies par les organismes compétents et les lois applicables.
La durée de la Société est fixée à 99 années à compter de sa date d’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés, sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévus par la loi et par les présents Statuts.
Le siège social est fixé à :
89 avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine
Il pourra être transféré en tout autre endroit du territoire français par simple décision du Conseil de surveillance qui sera soumise à ratification de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire.
Le capital social est fixé à la somme de 50 565 699,20 euros. Il est divisé en 126 414 248 actions ordinaires d’une seule catégorie de 0,40 euros chacune.
Le capital social peut être augmenté ou réduit dans les conditions et selon les modalités prévues par les textes législatifs et réglementaires en vigueur.
Il peut également être amorti conformément aux articles L. 225-198 et suivants du Code de commerce.
Les actions représentatives d’apports en nature effectués lors d’une augmentation de capital doivent être intégralement libérées. La libération du surplus doit intervenir en une ou plusieurs fois dans un délai de 5 ans à compter du jour où l’augmentation de capital est devenue définitive, aux dates et dans les proportions qui seront fixées par le Directoire. Les versements sont faits au Siège Social et aux caisses spécialement désignées à cet effet.
Les actions souscrites en numéraire doivent être libérées lors de la souscription du quart au moins de leur valeur nominale et, le cas échéant, de la totalité de la prime d’émission. Les appels de fonds sont portés à la connaissance des actionnaires soit au moyen d’une annonce publiée dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social quinze jours au moins avant l’époque fixée pour chaque versement, soit par lettre recommandée adressée à chacun des actionnaires dans le même délai.
Tout versement en retard portera intérêt de plein droit en faveur de la société au taux légal en matière commerciale majoré de trois points, à compter du jour de l’exigibilité, sans qu’il soit besoin d’une demande en justice. À défaut par l’actionnaire de se libérer aux époques fixées par le Directoire, la Société lui adresse une mise en demeure par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Un mois au moins après cette mise en demeure restée sans effet, la Société a le droit de faire procéder à la vente des actions non libérées des versements exigibles.
La vente des actions est effectuée dans les conditions prévues par la loi. Le produit net de la vente revient à la Société, et s’impute sur ce qui lui est dû en principal et intérêts par l’actionnaire défaillant et ensuite sur le remboursement des frais exposés par la Société pour parvenir à la vente. Les actions sur le montant desquelles les versements exigibles n’ont pas été effectués, cessent, à l’expiration d’un délai de trente jours à compter de la mise en demeure, de donner droit à l’admission et aux votes dans les Assemblées d’actionnaires et sont déduites pour le calcul du quorum. Le droit aux dividendes et le droit préférentiel de souscription aux augmentations de capital attachés à ces actions sont suspendus.
Les actions revêtent la forme nominative ou au porteur. Les actions et toutes autres valeurs mobilières émises par la société donnent lieu à une inscription en compte, dans les conditions fixées par les textes en vigueur.
En vue de l'identification des propriétaires des titres au porteur, la société pourra, dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur, demander, à tout moment, les informations concernant les propriétaires de ses actions et des titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres assemblées d'actionnaires.
Les transmissions d’actions s’effectuent librement. Les actions se transmettent par virement de compte à compte suivant les dispositions légales en vigueur. En cas d’augmentation de capital, les actions sont négociables à compter de la réalisation de celle-ci.
Toute personne, physique ou morale, agissant seule ou de concert, venant à détenir, un nombre d’actions représentant au moins 1 % du capital et/ou des droits de vote ou tout multiple de ce pourcentage sans limitation, est tenue dans les délais de cinq jours de bourse à compter du franchissement du seuil, de déclarer à la société, par lettre recommandée avec accusé de réception adressée au siège social, le nombre d’actions et/ou de droits de vote détenus.
Pour la détermination des seuils prévus ci-dessus, il est également tenu compte des actions et/ou des droits de vote détenus indirectement et des actions et/ou des droits de vote assimilés aux actions et/ou des droits de vote possédés tels que définis par les articles L. 233-7 et suivants du Code de commerce.
L’obligation de déclaration s’applique en outre dans les mêmes conditions lorsque la participation exprimée en actions et/ou en droits de vote devient inférieure à l’un de ces seuils.
Les stipulations du présent article ne font pas obstacle à l’application des dispositions de la loi du 30 septembre 1986 sur la liberté de communication et relatives à la détention du capital ou des droits de vote des sociétés titulaires d’une autorisation relative à un service de communication audiovisuelle, ou de toutes autres dispositions résultant de la législation en vigueur.
La propriété d’actions résulte de l’inscription en compte de leurs titulaires ou de l’intermédiaire inscrit comme détenteur de titres conformément à l’article L. 228-1 du Code de commerce. Les teneurs de compte délivrent sur demande et aux frais du titulaire d’un compte de titres, une attestation précisant la nature, le nombre d’actions inscrites à son compte et les mentions qui y sont portées.
Les actionnaires ne sont responsables du passif social que jusqu’à concurrence du montant nominal des actions qu’ils possèdent ; au-delà, tout appel de fonds est interdit. Chaque action donne droit, dans la propriété de l’actif social et dans le partage des bénéfices, à une part proportionnelle à la quotité du capital social qu’elle représente, compte tenu, s’il y a lieu, du capital amorti et non amorti, libéré et non libéré du montant nominal des actions et des droits des actions de catégories différentes ; notamment, et sous ces réserves, toute action donne droit, en cours de société comme en cas de liquidation, au règlement de la même somme nette pour toute répartition ou tout remboursement, de sorte qu’il sera, le cas échéant, fait masse entre toutes les actions indistinctement de toutes exonérations fiscales comme de toutes taxations susceptibles d’être prises en charge par la société.
Le Directoire a qualité pour décider ou autoriser l’émission d’obligations et/ou de titres de créance donnant droit à l’attribution d’autres titres de créance ou donnant accès à des titres de capital existants dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi. L’assemblée générale peut également exercer ce pouvoir.
L’Assemblée Générale Extraordinaire, sur le rapport du Directoire et sur le rapport des Commissaires aux Comptes, est seule compétente pour décider ou autoriser l’émission, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur, de toutes valeurs mobilières qui sont des titres de capital donnant accès à d'autres titres de capital ou donnant droit à l'attribution de titres de créance ou des valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre.
La société est dirigée par un Directoire qui exerce ses fonctions sous le contrôle d’un Conseil de surveillance. Lorsqu’une opération exige l’autorisation du Conseil de surveillance et que celui-ci la refuse, le Directoire peut soumettre le différend à l’Assemblée Générale des Actionnaires qui décide de la suite à donner au projet.
Le Directoire est composé de deux au minimum et cinq membres au plus, nommés par le Conseil de surveillance. Les membres du Directoire sont obligatoirement des personnes physiques qui peuvent être choisies en dehors des actionnaires, même parmi le personnel salarié de la société. Si un membre du Conseil de surveillance est nommé au Directoire, son mandat au Conseil prend fin dès son entrée en fonction.
Tout membre du Directoire peut être révoqué par l’Assemblée Générale, ainsi que par le Conseil de surveillance. Au cas où l’intéressé aurait conclu avec la société un contrat de travail, la révocation de ses fonctions de membre du Directoire ne mettra pas fin à ce contrat.
Nul ne peut exercer plus d’un mandat de directeur général ou de membre du Directoire ou de directeur général unique ou de Président du Conseil d’Administration de sociétés anonymes ayant leur siège social sur le territoire français, sous réserve de la dérogation prévue par la loi.
Le Directoire est nommé pour une durée de trois ans. En cas de vacance, le Conseil de surveillance peut pourvoir au remplacement du poste vacant, pour le temps qu'il reste à courir jusqu'au renouvellement du Directoire, sous réserve des dispositions de l’article 15 alinéa 1 des statuts. Tout membre du Directoire est rééligible.
Nul ne peut être nommé membre du Directoire, s’il est âgé de plus de 75 ans. Tout membre du Directoire en fonctions venant à dépasser cet âge est réputé démissionnaire d’office dès qu’il a atteint cette limite d’âge. Le mode et le montant de la rémunération de chacun des membres du Directoire sont fixés par le conseil de surveillance dans les conditions prévues à l'article L. 22-10-26 du Code de commerce.
Le Directoire est investi des pouvoirs les plus étendus à l’égard des tiers pour agir en toutes circonstances au nom de la société sous réserve des pouvoirs expressément attribués par la loi au Conseil de Surveillance et aux Assemblées d’Actionnaires. Dans les rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du Directoire qui ne relèvent pas de l’objet social à moins qu’elle ne prouve que les tiers savaient que l’acte dépassait cet objet ou qu’ils ne pouvaient l’ignorer, compte tenu des circonstances, étant exclus que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.
Le Président du Directoire et chacun des Directeurs Généraux représentent la société dans ses rapports avec les tiers.
Les actes engageant la société vis-à-vis des tiers doivent porter la signature du Président du Directoire ou de l’un des Directeurs Généraux ou de tout fondé de pouvoir dûment habilité à l’effet de ces actes.
Les nominations et cessations de fonctions des membres du Directoire doivent être publiées conformément à la loi.
Le Conseil de Surveillance est composé de trois membres au moins et de quatorze au plus, sous réserve de la dérogation prévue par la loi en cas de fusion.
Les fonctions d’un membre du Conseil de surveillance prennent fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé, tenue dans l’année au cours de laquelle expire son mandat.
En cours de vie sociale, les membres du Conseil de Surveillance sont nommés par l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ; toutefois, en cas de fusion ou de scission, la nomination peut être faite par l’Assemblée Générale Extraordinaire. Un tiers au moins des membres du Conseil de Surveillance doivent pouvoir être considérés comme « indépendants », c’est-à-dire n’avoir aucune relation de quelque nature que ce soit avec la société, son groupe ou sa direction qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.
Le Conseil de surveillance comprend en outre, conformément à la règlementation, un ou plusieurs membres représentant les salariés du groupe.
Au cas où le nombre des membres du Conseil de surveillance nommés par l’Assemblée Générale dépasse huit, un deuxième membre du Conseil représentant les salariés est désigné conformément aux dispositions ci‐dessous, dans un délai de six mois après la cooptation par le conseil ou la nomination par l’Assemblée Générale du nouveau membre du Conseil de surveillance.
Le nombre de membres du conseil à prendre en compte pour déterminer le nombre de membres du Conseil représentant les salariés est apprécié à la date de désignation des représentants des salariés au conseil. Ni les membres du Conseil de surveillance élus par les salariés en vertu de l’article L. 225-79 du code de commerce, ni le membre du conseil représentant les salariés actionnaires nommé en vertu de l’article L. 225-71 du code de commerce ne sont pris en compte à ce titre.
La durée du mandat des membres du Conseil représentant les salariés est de 4 ans.
En cas de vacance, par décès ou par démission, d’un ou plusieurs sièges, le Conseil de surveillance peut, entre deux Assemblées Générales, procéder à des nominations à titre provisoire.
Les nominations effectuées par le Conseil de surveillance sont soumises à la ratification de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire. À défaut de ratification, les délibérations prises et les actes accomplis antérieurement par le Conseil n’en demeurent pas moins valables.
Par exception à la règle prévue à l’article 21 des présents statuts pour les membres du Conseil de surveillance nommés par l’Assemblée Générale, les membres du Conseil représentant les salariés ne sont pas tenus de posséder un nombre minimum d'actions.
Les membres du Conseil représentant les salariés sont désignés par le Comité social et économique de la société.
Les membres du Conseil de surveillance personnes physiques, de même que les représentants permanents des personnes morales membres du Conseil de surveillance, sont soumis aux dispositions cumulées des articles L.225-21, L.225-27, L.225-94 et L.225-94-1 du Code de commerce relatives à l’exercice simultané de mandats de membres du Conseil de surveillance de sociétés anonymes ayant leur siège sur le territoire français et de mandats de directeur général, de membre du Directoire, de directeur général unique ou d’administrateur de telles sociétés, sous réserve des dispositions de l’article L.225-95-1 dudit code.
Chaque membre du Conseil de surveillance doit être propriétaire de 100 actions.
Si, au jour de sa nomination, un membre du Conseil n’est pas propriétaire du nombre d’actions requis ou si, en cours de mandat, il cesse d’en être propriétaire, il est réputé démissionnaire d’office, s’il n’a pas régularisé sa situation dans le délai de six mois.
Le conseil de surveillance élit en son sein un Président et un Vice-président qui sont chargés de convoquer le Conseil et d'en diriger les débats. Il détermine le montant de leur rémunération dans les conditions prévues à l'article L. 22-10-26 du Code de commerce.
Le Président et le Vice-président sont des personnes physiques. Ils sont nommés pour la durée de leur mandat au Conseil de surveillance. Ils sont toujours rééligibles.
En cas d’absence ou d’empêchement du Président, la séance du Conseil est présidée par le Vice-Président.
Tout membre du conseil peut donner, même par lettre ou courriel, mandat à l’un de ses collègues de le représenter à une séance du Conseil.
La présence effective de la moitié au moins des membres du Conseil est nécessaire pour la validité des délibérations.
Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés, chaque membre disposant d’une voix et ne pouvant représenter plus d’un de ses collègues. En cas de partage, la voix du Président de la séance est prépondérante.
Il est tenu un registre de présence qui est signé par les membres du Conseil participant à la séance et qui mentionne le nom des membres du Conseil de surveillance ayant participé aux délibérations par des moyens de visioconférence ou de télécommunication.
L’Assemblée Générale peut allouer aux membres du Conseil de surveillance une somme fixe annuelle, dont le montant est porté aux frais généraux de la société.
Le Conseil peut, en outre, allouer à certains de ses membres des rémunérations exceptionnelles pour des missions ou mandats à eux confiés.
Aucune autre rémunération, permanente ou non, en dehors de celle éventuellement allouée au Président et au Vice-Président, ne peut être versée aux membres du Conseil de surveillance.
Le Conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la société par le Directoire et donne à ce dernier les autorisations préalables à la conclusion des opérations que celui-ci ne peut accomplir, sans son autorisation.
Le Directoire présente un rapport au Conseil de surveillance sur la marche des affaires sociales chaque fois que le Conseil de surveillance le juge nécessaire et au moins une fois par trimestre.
Dans le délai de trois mois à compter de la clôture de l’exercice, le Directoire doit présenter au Conseil de surveillance, aux fins de vérification et de contrôle, les comptes annuels et consolidés, accompagnés d’un rapport écrit sur la situation de la société et l’activité de celle-ci pendant l’exercice écoulé.
Le Conseil de surveillance présente à l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle des Actionnaires ses observations sur le rapport du Directoire, ainsi que sur les comptes de l’exercice.
Le Conseil de surveillance peut conférer, à un ou plusieurs de ses membres, tous mandats spéciaux pour un ou plusieurs objets déterminés. Il peut décider la création de Comités chargés d’étudier les questions que lui-même ou son Président soumet pour avis à leur examen.
Le Directoire soumettra au Conseil de surveillance les propositions d’affectation des résultats de l’exercice écoulé et le projet de budget annuel de la société et du groupe.
Le Directoire soumettra au Conseil de surveillance les propositions d’affectation des résultats de l’exercice écoulé et le projet de budget annuel de la société et du groupe.
Sont soumises à l’autorisation préalable du Conseil de surveillance les décisions suivantes du Directoire :
Il en est de même des conventions auxquelles une des personnes visées à l’alinéa précédent est indirectement intéressée.
Il en est de même des conventions entre la société et une autre entreprise, si l’un des membres du Directoire ou du Conseil de surveillance de la Société est propriétaire, associé en nom, gérant, administrateur, membre du conseil de surveillance ou, de façon générale, dirigeant de cette entreprise.
L’Assemblée Générale Ordinaire confère à un ou plusieurs Commissaires aux Comptes les fonctions qui sont déterminées par la loi. Ils sont nommés pour six exercices en respectant les conditions d’éligibilité prévues par la loi.
Le ou les Commissaires ont le droit de convoquer l’Assemblée Générale dans les cas déterminés par la loi. Ils reçoivent une rémunération prise en charge par la Société et fixée conformément aux dispositions légales en vigueur.
Le ou les Commissaires aux Comptes ne sont responsables, tant à l’égard de la Société que des tiers, que des conséquences des fautes et négligences par eux commises dans l’exercice de leur fonction.
Si plusieurs Commissaires aux Comptes sont en fonction, ils peuvent procéder séparément à leurs investigations, vérifications et contrôles, mais ils établissent un rapport commun.
Les Commissaires sont rééligibles, dans le respect des conditions légales et réglementaires.
Les actionnaires se réunissent chaque année en Assemblée Générale Ordinaire dans les six mois de la clôture de l’exercice. En outre, des Assemblées ordinaire, extraordinaire, ou spéciale peuvent être convoquées à tout moment dans les cas prévus par la loi et les présents statuts.
Les assemblées d’actionnaires se tiennent au Siège Social ou en tout autre lieu précisé dans l’avis de convocation. Les assemblées générales sont convoquées par le Directoire et, à défaut, par le Conseil de surveillance ou par les Commissaires aux Comptes ou par un mandataire désigné en justice, ou par les liquidateurs, dans les conditions fixées par la loi et la réglementation en vigueur.
Ces convocations sont faites par courrier postal ou électronique adressé à chaque actionnaire titulaire d'actions nominatives et au moyen de la publication d'un avis de convocation dans un journal d'annonces légales du siège social, et au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires.
Les convocations précisent les informations prévues par les dispositions législatives et réglementaires applicables et notamment, le lieu, la date et l’heure de la réunion, ainsi que la nature de la réunion et les questions inscrites à l’ordre du jour.
L’avis de convocation doit également indiquer les conditions dans lesquelles l’actionnaire peut voter par correspondance et les lieux et conditions dans lesquelles il peut obtenir les formulaires nécessaires et les documents qui y sont annexés.
À l’occasion des assemblées générales, les actionnaires peuvent adresser leurs questions écrites au plus tard le quatrième jour ouvré avant l’assemblée générale.
Les convocations proprement dites ont lieu quinze jours au moins avant la date prévue pour la réunion de l'assemblée, sauf exceptions prévues par la réglementation en vigueur.
L’ordre du jour de l’Assemblée est arrêté par l’auteur de la convocation. Toutefois, un ou plusieurs actionnaires remplissant les conditions prévues par la législation en vigueur peuvent requérir l’inscription à l’ordre du jour de points ou de projets de résolutions.
L’Assemblée ne peut délibérer que sur une question inscrite à l’ordre du jour. Néanmoins, elle peut en toute circonstance, révoquer un ou plusieurs membres du Conseil de surveillance et procéder à leur remplacement.
L’ordre du jour ne peut être modifié sur deuxième convocation. Les demandes d’inscription de points ou de projets de résolutions à l’ordre du jour sont envoyées au siège social dans les délais prévus par la réglementation en vigueur.
L’Assemblée Générale se compose de tous les actionnaires, dont les actions sont libérées des versements exigibles. Tout actionnaire peut se faire représenter par la personne physique ou morale de son choix dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
Le droit de participer aux assemblées générales est subordonné à l'inscription en compte des titres au nom de l'actionnaire ou de l'intermédiaire inscrit pour son compte au deuxième jour ouvré précédant l'assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par un intermédiaire habilité.
Les représentants légaux d’actionnaires juridiquement incapables et les représentants des sociétés actionnaires ont accès aux assemblées, qu’ils soient ou non personnellement actionnaires.
Les formules de procuration et de vote par correspondance sont établies conformément à la législation en vigueur.
Les actionnaires peuvent, dans les conditions fixées par les lois et les règlements, adresser leur formule de procuration et de vote par correspondance concernant toute Assemblée Générale, soit sous forme de papier soit par télétransmission.
Les actionnaires peuvent également, si le Directoire, ou à défaut le Conseil de surveillance, le permet au moment de la convocation d’une assemblée générale, participer à cette assemblée par voie de visioconférence ou par des moyens électroniques de télécommunication ou de télétransmission sous les réserves et dans les conditions fixées par la législation ou la réglementation en vigueur.
Avant de transmettre des pouvoirs ou des votes en assemblée générale, l’intermédiaire inscrit conformément à l’article L 228-1 est tenu, à la demande de la société ou de son mandataire, de fournir la liste des propriétaires non-résidents des actions auxquelles ces droits de vote sont attachés ainsi que la quantité d’actions détenues par chacun d’eux. Cette liste est fournie dans les conditions prévues, selon le cas, aux articles L 228-2 ou L 228-3.
Le vote ou le pouvoir émis par un intermédiaire qui, soit ne s’est pas déclaré comme tel en vertu de l’article L 228-1, soit n’a pas révélé l’identité des propriétaires des titres en vertu des articles L 228-2 ou L 228-3, ne peut être pris en compte.
Les assemblées sont présidées par le Président du Conseil de surveillance ou, en son absence, par le Vice-Président ou par un membre du Conseil de surveillance spécialement désigné à cet effet par le Conseil de surveillance. En cas de convocation par les commissaires, un mandataire de justice ou les liquidateurs, l’Assemblée est présidée par celui ou l’un de ceux qui l’ont convoquée.
Le Président assisté des autres membres du bureau assure la direction des débats. Il est investi des pouvoirs de police de l’Assemblée Générale.
Une feuille de présence constatant les indications légalement prescrites est dressée lors de chaque assemblée d’actionnaires. Chaque actionnaire ayant voté par correspondance, ainsi que le nombre d’actions et le nombre de voix attachées à ces actions, le bureau peut se dispenser d’y porter les mentions concernant les actionnaires représentés ou ayant voté par correspondance.
À condition d’annexer à cette feuille les procurations et les formules de vote par correspondance portant les nom, prénom usuel et domicile de chaque mandant ou de chaque mandataire, la feuille de présence est certifiée exacte par le bureau de l’Assemblée.
Les délibérations des assemblées sont constatées par des procès-verbaux établis sur un registre spécial, tenu au Siège Social, coté et paraphé. Le procès-verbal indique la date et le lieu de la réunion, le mode de convocation, l’ordre du jour, la composition du bureau, le nombre d’actions participant au vote et le quorum atteint, les documents et rapports soumis à l’assemblée, un résumé des débats, le texte des résolutions et le résultat des votes.
Le procès-verbal est signé par les membres du bureau. Si, à défaut du quorum requis, l’assemblée n’a pu délibérer, il en est dressé procès-verbal par les membres du bureau.
Les copies ou extraits de ces procès-verbaux à produire en justice ou ailleurs sont valablement certifiés par le Président ou le Vice-Président du Conseil de surveillance ou un membre du Directoire ou le secrétaire de l’Assemblée. En cas de liquidation de la Société, ils sont valablement certifiés par un seul liquidateur.
Les actionnaires exercent leurs droits d’information, de communication et de copie dans les conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur. À cet effet, tous les documents donnant lieu à communication ou copie seront mis à la disposition des actionnaires au Siège Social, quinze jours au moins avant la date de l’assemblée.
Les Assemblées délibèrent aux conditions de quorum et de majorité prévues par la réglementation en vigueur.
Sous réserve des dispositions ci-dessous, le droit de vote attaché aux actions est proportionnel à la quotité de capital qu’elles représentent et chaque action donne droit à une voix. Les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au moins au nom du même actionnaire ne bénéficient pas d’un droit de vote double.
L’assemblée générale extraordinaire est seule habilitée à modifier les statuts dans toutes leurs dispositions. Elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires sous réserve des opérations de regroupement d’actions régulièrement effectuées.
L’Assemblée Générale régulièrement constituée représente l’universalité des actionnaires. Toutefois, la décision générale qui comporterait une modification dans les droits attachés à une catégorie d’actions, ne sera définitive qu’après sa ratification par une assemblée spéciale d’actionnaires de la catégorie visée.
Les décisions, prises conformément à la loi et aux présents Statuts, obligent tous les actionnaires, même les absents, incapables ou dissidents.
L’année sociale commence le 1er janvier et finit le 31 décembre de chaque année.
comprennent en formant un tout indissociable, le bilan, le compte de résultat et l’annexe ainsi que les comptes consolidés.
Il établit également un rapport de gestion écrit sur la situation de la Société et l’activité de celle-ci au cours de l’exercice écoulé.
Sur le bénéfice de l’exercice, diminué éventuellement des pertes antérieures, il est fait un prélèvement du vingtième affecté à la formation de la réserve légale. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque la réserve légale atteint le dixième du capital social.
Le solde diminué s’il y a lieu du montant des sommes portées à d’autres fonds de réserve en application de la loi puis augmenté, éventuellement, des reports bénéficiaires constitue le bénéfice distribuable.
Le cas échéant, sur ce bénéfice distribuable, il est prélevé :
Les dividendes sont mis en paiement aux dates fixées par l’Assemblée Générale ou, à défaut, par le Directoire, dans un délai qui ne peut excéder neuf mois à compter de la clôture de l’exercice sauf prolongation accordée par ordonnance du Président du Tribunal de Commerce.
Le paiement est valablement fait au profit des actionnaires inscrits, par virement au compte de l’actionnaire.
L’Assemblée Générale statuant sur les comptes annuels peut accorder aux actionnaires, pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividende, une option entre le paiement en numéraire ou le paiement en actions suivant les modalités prévues par la loi.
En outre, l’Assemblée Générale peut décider que tout ou partie de la distribution du dividende, des réserves ou des primes, ou de la réduction de capital, sera réalisée par remise de biens figurant à l’actif de la Société, y compris de titres financiers.
Un an au moins avant la date d’expiration de la durée de la Société, le Directoire convoque l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires à l’effet de décider si la Société doit être prorogée ou non.
À toute époque, l’Assemblée Générale Extraordinaire peut, sur la proposition du Directoire ou du Conseil de surveillance, prononcer la dissolution anticipée de la Société.
À défaut de réunion de l’assemblée générale, comme dans le cas où cette assemblée n’a pas pu délibérer valablement sur dernière convocation, tout intéressé peut demander au tribunal de commerce la dissolution de la société. Il en est de même si les dispositions de l’alinéa 3 ci-dessus n’ont pas été appliquées. Dans tous les cas, le tribunal pourra accorder à la société un délai maximal de six mois pour régulariser la situation ; si la régularisation a eu lieu avant qu’il statue sur le fond la dissolution ne sera pas prononcée.
Si, du fait des pertes constatées dans les documents comptables, les capitaux propres de la Société deviennent inférieurs à la moitié du capital social, le Directoire est tenu, dans les quatre mois qui suivent l’approbation des comptes ayant fait apparaître ces pertes, de convoquer l’Assemblée Générale Extraordinaire à l’effet de décider s’il y a lieu à dissolution anticipée de la société.
Si la dissolution n’est pas prononcée, le capital doit être réduit d’un montant égal à la perte constatée au plus tard lors de la clôture du second exercice suivant celui au cours duquel les pertes portant atteinte au capital ont été constatées.
Sous réserve des dispositions de l’article L 224-2 du code de commerce, il n’y a pas lieu à dissolution ou à réduction de capital si, dans le délai ci-dessus précisé, les capitaux propres viennent à être reconstitués pour une valeur supérieure à la moitié du capital social.
Dans les deux cas, la résolution adoptée par l’assemblée générale est publiée selon les prescriptions réglementaires.
À l’expiration de la Société ou en cas de dissolution anticipée, l’Assemblée Générale ou, le cas échéant, le Tribunal de Commerce, règle le mode de liquidation, nomme pour une durée qui ne pourra excéder trois ans, le ou les liquidateurs et fixe leurs pouvoirs et leur rémunération. Les liquidateurs auront notamment les pouvoirs les plus étendus à l’effet de réaliser, même à l’amiable, tout l’actif de la société et d’éteindre son passif. Ils pourront convoquer toute Assemblée Générale Extraordinaire en vue de faire apport ou consentir la cession de la totalité des biens, droits et obligations.
Les actionnaires sont convoqués en fin de liquidation pour statuer sur le compte définitif, sur le quitus de la gestion du ou des liquidateurs et la décharge de leur mandat, et pour constater la clôture de la liquidation.
La nomination des liquidateurs met fin aux pouvoirs des membres du Conseil de surveillance et du Directoire.
Toutes contestations qui peuvent s’élever pendant le cours de la Société ou de sa liquidation, soit entre les actionnaires et la Société, soit entre les actionnaires eux-mêmes, au sujet ou à raison des affaires sociales, sont soumises à la juridiction des tribunaux compétents.
À cet effet, en cas de contestations, tout actionnaire doit faire élection de domicile dans le ressort du Siège Social, et toutes assignations ou significations sont régulièrement notifiées à ce domicile.
Les formalités de publication des actes et délibérations modificatifs des statuts seront accomplies conformément à la réglementation en vigueur.
Pour effectuer les dépôts et publications prescrits par la loi, tous pouvoirs sont donnés au porteur d’une expédition ou d’une copie des actes ou pièces.
Toutes les modifications du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent sont prévues par les dispositions statutaires. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour décider, sur rapport du Directoire, une augmentation de capital ou déléguer sa compétence au Directoire pour une durée et un plafond déterminés.
Comme au 31 décembre 2023, le capital social entièrement libéré s’élève, au 31 décembre 2024, à 50 565 699,20 euros, et est divisé en 126 414 248 actions de 0,40 euro chacune, toutes de même catégorie.
| Date | Nature de l’opération | Augmentation / Réduction de capital | Nombre de titres créés ou supprimés | Capital à l’issue de l’opération | Nombre d’actions composant le capital |
|---|---|---|---|---|---|
| 15/09/86 | Constitution | 10 000 000,00 F | 100 000 | 10 000 000,00 F | 100 000 |
| 16/05/87 | Souscription | 190 000 000,00 F | 1 900 000 |
| 200 000 000,00 F | 2 000 000 | 21/05/90 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (198 000 000,00) F | - 1 980 000 | 2 000 000,00 F | 20 000 | 21/06/90 | |
| Souscription d’actions | 200 000 000,00 F | 2 000 000 | 202 000 000,00 F | 2 020 000 | 31/12/93 |
| Exercice d’options de souscription par les salariés* | 6 900 000,00 F | 69 000 | 208 900 000,00 F | 2 089 000 | 06/09/94 |
| Division du nominal par 5 | - | - | 208 900 000,00 F | 10 445 000 | 31/12/95 |
| Exercice d’options de souscription par les salariés* | 4 337 000,00 F | 216 850 | 213 237 000,00 F | 10 661 850 | 31/12/95 |
| Conversion d’obligations** | 50 387 700,00 F | 2 519 385 | 263 624 700,00 F | 13 181 235 | 03/12/99 |
| Conversion du capital social en euros | 12 535 613,57 € | - | 52 724 940,00 € | 13 181 235 | 30/12/99 |
| Conversion d’obligations | 30 536,00 € |
| 634 | 52 755 476,00 € | 13 188 869 | 26/05/00 | Division du nominal par 10 |
|---|---|---|---|---|
| 131 888 690 | 04/07/07 | Réduction de capital | (392 000,00) € | - 980 000 |
| 52 363 476,00 € | 130 908 690 | 03/09/07 | Réduction de capital | (392 000,00) € |
| - 980 000 | 51 971 476,00 € | 129 928 690 | 03/09/07 | Exercice d’options de souscription par les salariés |
| 2 400,00 € | 6 000 | 51 973 876,00 € | 129 934 690 | 15/04/08 |
| Réduction de capital | (392 000,00) € | - 980 000 | 51 581 876,00 € | 128 954 690 |
| Du 19/05/10 au 04/10/10 | Exercice d’options de souscription par les salariés | 1 299,60 € | 3 249 | 51 583 175,60 € |
| 128 957 939 | Du 04/03/11 au 09/06/11 | Exercice d’options de souscription par les salariés | 1 413,20 € | 3 533 |
| 51 584 588,80 € | 128 961 472 | 19/09/11 | Réduction de capital |
| (392 000,00) € | - 980 000 | 51 192 588,80 € | 127 981 472 | 10/10/11 | |
|---|---|---|---|---|---|
| (392 000,00) € | - 980 000 | 50 800 588,80 € | 127 001 472 | 22/12/11 | |
| (247 003,20) € | - 617 508 | 50 553 585,60 € | 126 383 964 | 11/06/12 | |
| (200 000,00) € | - 500 000 | 50 353 585,60 € | 125 883 964 | Du 10/09/13 au 24/12/13 | |
| Exercice d’options de souscription par les salariés | 32 594,00 € | 81 485 | 50 386 179,60 € | 125 965 449 | |
| Du 07/01/14 au 30/12/14 | Exercice d’options de souscription par les salariés | 118 795,20 € | 296 988 | 50 504 974,80 € | 126 262 437 |
| Du 21/01/15 au 04/05/15 | Exercice d’options de souscription par les salariés | 60 724,40 € | 151 811 | 50 565 699,20 € | 126 414 248 |
** Prime d'émission de 158 050 720 F.
Augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices et/ou primes
Néant.
Au 31 décembre 2024, il n’existe aucun plan d’option ouvert. La dilution potentielle du capital social induite par l’exercice d’options de souscription d’action est donc nulle.
Toutes les actions sont de même catégorie et bénéficient des mêmes droits, tant dans la répartition des bénéfices que dans le boni de liquidation. Chaque action donne droit à une voix lors de la tenue des assemblées. Il n’existe pas de droit de vote double. Les dividendes et acomptes sur dividendes mis en paiement se prescrivent par 5 ans au profit de l'État.
Les contribuables disposent de la possibilité d’opter pour l’imposition de ces dividendes au barème progressif de l’impôt sur le revenu après notamment application d’un abattement de 40 %. Cette option annuelle, expresse et irrévocable est globale (elle s’applique à l’ensemble des revenus susceptibles de bénéficier de plein droit du PFU perçus au titre de l’année considérée) et doit être exercée lors du dépôt de la déclaration de revenus. En cas d’option pour l’application du barème progressif, le contribuable disposera, en principe, de la possibilité de déduire de son revenu global, une quote-part de CSG appliquée aux dividendes (à hauteur de 6,8 %).
Toutes les actions sont librement négociables sur Euronext Paris.
Depuis l’introduction en Bourse, les actions sont inscrites au gré des propriétaires :
Les actions sont admises aux opérations d’Euroclear France.
La Société est autorisée à faire usage des dispositions légales prévues en la matière, l’identification des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires.
Enfin, sont dispensés de prélèvement les actionnaires qui en font la demande et qui appartiennent à un foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année est inférieur à 50 000 € pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs ou 75 000 € pour les contribuables soumis à imposition commune.
Les dividendes perçus par une personne physique résidente fiscale française sont soumis de plein-droit à un prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux global de 30 % (12,8% au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des contributions sociales sur les revenus de placement) appliqué sur le montant brut des dividendes perçus.
Enfin, l’établissement payeur opérera également un prélèvement à la source au titre des contributions sociales au taux global de 17,2 %. Le dividende doit être régulièrement déclaré sur la déclaration de revenu souscrite par les contribuables au titre de l’année de perception.
| % du capital et des droits de vote théoriques | % droits de vote ** | Nombre de droits de vote exerçables en AG | % droits de vote exerçables en AG |
|---|---|---|---|
| RTL Group | 61 281 161 | 48,48 % | 48,73 % |
| 61 281 161 | 48,73 % | ||
| Autodétention | 649 211 | 0,51 % | - |
| - | - | ||
| Participation des salariés *** | 2 398 898 | 1,90 % | 1,91 % |
| 2 398 898 | 1,91 % | ||
| Compagnie Nationale à Portefeuille | - | - | - |
| Flottant | 62 359 978 | 49,33 % | 49,58 % |
| dont France**** | 33 429 085 | 26,44 % | 26,58 % |
| dont autres pays**** | 28 930 893 | 22,89 % | 23,00 % |
| Total | 126 414 248 | 100,00 % | 100,00 % |
|---|---|---|---|
| 125 765 037 | 100,00 % |
** Pourcentage de droits de vote rapporté au nombre de droits de vote théoriques hors autodétention
*** La participation indiquée est calculée conformément aux dispositions de l’article L. 225-102 du Code de commerce et comprend non seulement la proportion du capital détenue par les salariés dans le cadre d’un PEE ou d’un FCPE mais aussi les actions de performance attribuées sur la base d’une autorisation postérieure à août 2015 qui ont fait l’objet d’une attribution définitive et qui sont détenues au nominatif par les salariés au 31/12 de l'année étudiée
**** Estimations relevé Euroclear
À fin 2024, la Société dénombrait 30 549 actionnaires selon le relevé Euroclear des titres 2025, 2024 et des années précédentes, et en-dehors des investisseurs mentionnés au porteur et selon le registre des titres détenus au nominatif, et parmi lesquels :
Par ailleurs, deux autres actionnaires détiennent une participation supérieure à 5 % :
Aucun autre franchissement de seuil légal (1 %) n'a été porté à la connaissance de la Société au cours de l’année 2024.
À la connaissance de la Société, aucun autre actionnaire de la catégorie "Flottant" (institutionnels et public) ne détient donc directement ou indirectement plus de 1 % du capital ou des droits de vote, seul ou de concert au 31 décembre 2024.
Au 31 décembre 2024, compte tenu des franchissements de seuils statutaires (seuil fixé à 1 %) à la hausse et à la baisse portés à la connaissance de la Société au cours des années.
À la connaissance de la Société, aucun pacte d’actionnaires sur les titres de la Société n’est actuellement en vigueur. Aucune action de concert n'a été portée à la connaissance de la Société.
| Nombre de titres * | % du capital et des droits de vote théoriques | % droits de vote ** | Nombre de droits de vote exerçables en AG | % droits de vote exerçables en AG |
|---|---|---|---|---|
| 61 005 661 | 48,26 % | 48,51 % | 61 005 661 | 48,51 % |
| 61 007 661 | 48,26 % | 48,50 % | 61 007 661 | 48,50 % |
| 645 120 | 0,51 % | - |
| 627 | 970 | 0,50 % |
|---|---|---|
| 2 594 378 | 2,05 % | 2,06 % |
| 2 594 378 | 2,06 % | 2 524 944 |
| 2,00 % | 2,01 % | 2 524 944 |
| 2,01 % | ||
| 62 169 089 | 49,18 % | 49,43 % |
| 62 169 089 | 49,43 % | 62 253 673 |
| 49,25 % | 49,49 % | 62 253 673 |
| 49,49 % | 32 430 598 | 25,65 % |
| 25,79 % | 32 430 598 | 25,79 % |
| 31 851 637 | 25,20% | 25,32 % |
| 31 851 637 | 25,32 % |
Il n'y a pas eu de plan d'attribution de stock-options depuis 2009, et plus aucun plan ni aucune autorisation n'est en cours.
La politique de rémunération à long terme du Groupe a pour objectif de fidéliser et de motiver les managers, et de les associer aux performances du Groupe, notamment au moyen d'attributions conditionnelles d'actions de performance.
Le Directoire arrête les caractéristiques des plans (conditions exigeantes de performance et de présence) ainsi que l'identité des bénéficiaires.
Depuis la mise en place des plans d’actions de performance, les actions attribuées ont été achetées sur le marché, et non pas créées. Les attributions d’actions de performance n’ont donc pas causé de dilution.
| Date d’Assemblée | 26/04/2022 |
|---|---|
| Date du Directoire | 10/10/2022 |
| 15/05/2023 | |
| 06/05/2024 | |
| TOTAL | |
| Plan 1 de 2022 | |
| Plan 2 de 2022 |
| 29 738 491 | 23,52 % |
|---|---|
| 23,65 % | 29 738 491 |
| 23,65 % | 30 402 036 |
| 24,05 % | 24,17 % |
| 30 402 036 | 24,17 % |
| 126 414 248 | 100,00 % |
| 100,00 % | 125 769 128 |
| 100,00 % | 126 414 248 |
| 100,00 % | 125 786 278 |
| Nombre maximal d’actions attribuées | 291 050 | 224 700 | 311 300 | 191 900 | 322 200 | 209 000 | 1 550 150 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dont les mandataires sociaux(1) | - | 93 000 | - | 59 000 | - | 74 000 | 226 000 |
| ● dont David Larramendy | - | 17 000 | - | 17 000 | - | 22 000 | 56 000 |
| ● dont Karine Blouët | - | - | - | 8 000 | - | 8 000 | 16 000 |
| ● dont Guillaume Charles | - | - | - | 17 000 | - | 17 000 | 34 000 |
| ● dont Henri de Fontaines |
| 17 000 | ● dont Hortense Thomine-Desmazures |
|---|---|
| 10 000 | ● dont Jérôme Lefébure |
| 17 000 | ● dont Régis Ravanas |
| 17 000 | ● dont Nicolas de Tavernost |
| 25 000 | ● dont Thomas Valentin |
| 17 000 | ● dont les 10 premiers attributaires salariés hors mandataires | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 40 000 | 88 500 | 43 500 | 100 500 | 45 500 | 106 500 | 424 500 |
| Date d’acquisition définitive | 31/03/2025 | 31/03/2025 | 31/03/2026 | 31/03/2026 | 31/03/2027 | 31/03/2027 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Date de fin de période conservation | 31/03/2025 | 31/03/2025 | 31/03/2026 | 31/03/2026 | 31/03/2027 | 31/03/2027 | |
| Nombre d’actions livrées durant l'exercice | - | - | - | - | - | - | |
| Attributions annulées entre le 1ₑᵣjanvier et le 15 mars 2025 suite à des départs | 5 000 | - | 5 000 | - | 5 500 | - | 15 500 |
| Nombre d’actions restant attribuables au 31 décembre 2024, compte tenu des performances réalisées et projetées et compte tenu des départs effectifs à ce jour | 265 850 | 169 075 | 292 200 | 157 733 |
Le Fonds commun de placement en actions Métropole Télévision, créé en septembre 1994, est investi exclusivement en actions Métropole Télévision. Au 31 décembre 2024, il détient 700 240 actions indirectement par 1 775 porteurs de parts. Le fonds représente ainsi 0,55 % du capital social.
Néant.
Les actions de Métropole Télévision étant admises aux négociations sur Euronext Paris, la Société, de même que ses collaborateurs et mandataires sociaux et ceux de toute filiale, sont soumis au respect des dispositions du droit boursier européen et français relatives aux abus de marchés et aux manquements et délits d’Initiés et notamment le Règlement (UE) n°596/2014 sur les Abus de Marché, l’Article 622-2 du Règlement Général de l’AMF mais aussi la recommandation de l’AMF n°2010-07 du 3 novembre 2010. Le fondement de cette règlementation repose sur les principes de transparence et d’égalité entre les actionnaires et les investisseurs.
Par ailleurs, avant chaque période d'abstention boursière, le Groupe diffuse à l'ensemble des collaborateurs un email visant à rappeler les dates entre lesquelles il est interdit d'effectuer des opérations sur des titres de Métropole Télévision.
Métropole Télévision a pour objectif de veiller au respect de l’ensemble de ses règles destinées à assurer la transparence et l’intégrité du marché financier. Ainsi, elle possède un code d'éthique et de déontologie boursière du Groupe M6, intégralement disponible à l'adresse suivante : https://www.groupem6.fr/fr/investisseurs/statuts-et-code-dethique/
| Montant nominal maximal | Validité de l’autorisation | Durée restant à courir(1) | Assemblée Générale | N° de résolution |
|---|---|---|---|---|
| 10 % du capital | 18 mois | 6 mois | AGM 23/04/24 | 22 |
| Réduction de capital | 10 % du capital |
| 24 mois | 12 mois | AGM 23/04/24 | 2 300 000 actions dont 345 000 au Directoire |
|---|---|---|---|
| 38 mois | 2 mois | AGM 26/04/22 | 50 % du capital social |
|---|---|---|---|
| 26 mois | 14 mois | AGM 23/04/24 | 50 % du capital social |
|---|---|---|---|
| 26 mois | 14 mois | AGM 23/04/24 | 10 % du capital social - imputation sur le plafond global |
|---|---|---|---|
| 26 mois | 14 mois | AGM 23/04/24 | 15 % du montant des émissions tout en restant en dessous des plafonds prévus aux 25ème et 26ème résolutions |
|---|---|---|---|
| 26 mois | 14 mois | AGM 23/04/24 | 10 % du capital social - imputation sur le plafond global |
|---|---|---|---|
| 26 mois | 14 mois | AGM 23/04/24 | 1,5 % du capital social - imputation sur le plafond global |
|---|---|---|---|
10 % du capital social
26 mois
14 mois
AGM 23/04/24
30
(1) À compter de l’AGM du 29 avril 2025
(2) La somme revenant, ou devant revenir, à la société pour chacune des actions ordinaires émises dans le cadre de la présente délégation de compétence, après prise en compte, en cas d’émission de bons autonomes de souscription d’actions, du prix d’émission desdits bons, serait déterminée conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables au moment où le Directoire mettrait en œuvre la délégation. L'article R. 22-10-32 du Code de commerce prévoit à cet égard pour les émissions visées par le 1er alinéa de l'article L. 22-10-52 du Code de commerce que le prix est au moins égal à la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances de Bourse précédant le début de l’offre, éventuellement diminué d’une décote maximale de 10 %.
(3) Il est précisé que le prix des actions à émettre sera déterminé dans les conditions et limites fixées par les dispositions légales et règlementaires applicables. Ainsi, conformément aux dispositions de l'article L.3332-19 du Code du travail, le prix des actions à émettre ne pourrait être ni inférieur de plus de 30% ou de 40% lorsque la durée d'indisponibilité prévue par le plan en application des articles L.3332-25 et L.3332-26 du Code du travail est supérieure ou égale à 10 ans, à la moyenne des cours cotés de l'action lors des 20 séances de Bourse précédant la décision fixant la date d'ouverture de la souscription, ni supérieur à cette moyenne.
devra statuer sur les projets de résolutions proposant un nouveau programme de rachat d'actions propres pour une nouvelle période de 18 mois et autorisant le Directoire à réduire le capital social par annulation des actions rachetées par la Société, pour une nouvelle période de 24 mois.
Durant l’exercice écoulé, la Société a utilisé les autorisations d’achat de ses propres actions qui lui avaient été accordées par les Assemblées Générales du 25 avril 2022 et du 23 avril 2024.
Le 30 septembre 2024, La Société a mis fin au contrat de liquidité qu'elle avait confié depuis le 2 juillet 2018 au prestataire de services d'investissement Natixis Oddo BHF, et a confié à compter du 1er octobre 2024 à BNP Financial Markets la mise en œuvre d'un contrat de liquidité et de surveillance de marché portant sur ses actions ordinaires.
À cette date, les moyens suivants avaient été affectés au compte de liquidité : 120 320 titres Métropole Télévision et 1 104 965,22 euros.
Au 31 décembre 2024, M6 détient au total 649 211 actions (représentant 0,51 % du capital) dans le cadre du contrat de liquidité ainsi que pour couvrir les engagements pris dans le cadre des plans d’attributions d’actions de performance (cf. paragraphe 4.2.2), inscrites au passif du bilan consolidé de Métropole Télévision en déduction des capitaux propres pour leur valeur d’acquisition de 8,2 M€.
| Au 31 décembre 2023 | Variation au cours de l'exercice 2024 | Au 31 décembre 2024 | Par objectif |
|---|---|---|---|
| Attribution d'actions de performance | 503 125 | - | 503 125 |
| Animation dans le cadre du contrat de liquidité | 141 995 | + 4 091 |
| Nombre de titres auto-détendus au 31 décembre 2023 | Total | + 4 091 | 649 211 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Variations au titre du contrat de liquidité | Acquisition en vue d'annulation | Annulation de titres | Transfert au titre des attributions d'actions de performance | Nombre de titres auto-détendus au 31 décembre 2024 | |
| 645 120 | + 4 091 | - | - | 649 211 |
(1) Dans le cadre du contrat de liquidité au cours de l’exercice 2024 :
Pour mémoire, au 31 décembre 2023, le nombre de titres effectivement détenus par le compte de liquidité s’élevait à 141 995, avec un solde en espèces de 779 875,6 €.
| Nombre de titres auto-détenus au 31 décembre 2024 | Valeur comptable nette de l'auto-détention au 31 décembre 2024 | Valeur de marché de l'auto-détention au 31 décembre 2024 | Nombre de titres composant le capital social au 31 décembre 2024 | % du capital |
|---|---|---|---|---|
| 649 211 | 8 193 050 € | 7 297 132 € | 126 414 248 | 0,51 % |
Aucune action auto-détenue n’est détenue par une filiale de Métropole Télévision.
L’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024, aux termes de sa 22ème résolution, a autorisé la Société à mettre en œuvre un programme de rachat d’actions. Le descriptif de ce programme de rachat d’actions est inclus dans le document d'enregistrement universel déposé sous le n° D. 24-0105 en date du 13 mars 2024 auprès de l’AMF.
Ce programme de rachat d'actions de la Société, autorisé pour une durée de dix-huit mois, permet au Directoire de procéder à des rachats d’actions de la Société dans la limite de 10 % du capital en vue :
| Variations au titre du contrat de liquidité | Acquisition en vue d'annulation | Annulation de titres d'attributions | Transfert au titre des attributions d'actions de performance | Nombre de titres auto-détendus au 28 février 2025 |
|---|---|---|---|---|
| (2) | (3) | (3) | (4) | (5) |
| 614 162 | -2 937 | - | - | - |
| - | - | - | - | 611 225 |
(1) Au 28 février 2025, la Société détient en propre 611 225 actions, dans le cadre du contrat de liquidité ainsi que pour couvrir les engagements pris dans le cadre des plans d’attributions d’actions de performance.
(2) Dans le cadre du contrat de liquidité du 23 avril 2024 au 28 février 2025 :
| Nombre de titres auto-détenus au 28 février 2025 | Valeur comptable nette de l'auto-détention au 28 février 2025 | Valeur de marché de l'auto-détention au 28 février 2025 | Nombre de titres composant le capital social au 28 février 2025 | % du capital |
|---|---|---|---|---|
| 611 225 | 7 960 895 € | 7 884 803 € | 126 414 248 | 0,48 % |
Il est proposé à l’Assemblée Générale Mixte du 29 avril 2025 d’autoriser un programme de rachat d’actions de la Société dont les conditions seraient les suivantes :
Ces acquisitions pourront être effectuées en vue :
Ces achats d'actions pourront être opérés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres, et aux époques que le Directoire appréciera. Le Directoire ne pourra, sauf autorisation préalable par l’Assemblée Générale, faire usage de la présente autorisation en période d’offre publique initiée par un tiers visant les titres de la société et ce, jusqu’à la fin de la période d’offre.
La société se réserve le droit d’utiliser des mécanismes optionnels ou instruments dérivés dans le cadre de la réglementation applicable.
Au cours de l’exercice, la Société a été informée par les mandataires et hauts responsables de la réalisation, par eux-mêmes ou les personnes qui leur sont liées, des opérations sur titres suivantes. Ne figurent pas dans le tableau les opérations dont le montant total est inférieur au seuil de déclaration annuelle (20 000 €).
| Nom et mandat / fonction | Nature de l'opération | Date | Nombre | Prix unitaire | Montant total |
|---|---|---|---|---|---|
| Tristan Jurgensen | Cession d'actions | 26/04/2024 | 3 750 | 14,55 € | 54 578,25 € |
| Nom et mandat / fonction | Nature de l'opération | Date | Nombre | Prix unitaire | Montant total |
|---|---|---|---|---|---|
| Valéry Gerfaud | Cession d'actions | 01/10/2024 | 2 000 | 12,18 € | 24 366,00 € |
| Valéry Gerfaud | Cession d'actions | 09/12/2024 | 3 700 | 10,99 € | 40 670,40 € |
Présentation du titre M6
Marché réglementé
Euronext - compartiment A (sociétés dont la capitalisation boursière moyenne est supérieure à 1 milliard d’euros)
Indices
CAC Mid 60, SBF 120, CAC Mid & Small, CAC All-Tradable, CAC All-Share, CAC Consumer Discretionary, Next 150 Index
Éligibilité au SRD
Code ISIN
FR0000053225
MNEMO
MMT
Cours de l'action M6 à l'ouverture le 2 janvier 2024
12,94 €
Cours de l'action M6 à la clôture le 31 décembre 2024
11,24 €
Plus bas en clôture de l'année 2024
10,50 € le 3 décembre
Plus haut en clôture de l'année 2024
14,82 € le 29 avril
Performance annuelle 2024 de l'action M6
Performance annuelle 2024 du SBF 120
Performance annuelle 2024 du Stoxx Europe 600 Media (2)
Capitalisation boursière de M6 au 31 décembre 2024
1 420,9 millions d'euros
Échanges moyens quotidiens sur Euronext - action M6
81 573 titres en 2024 (contre 70 542 en 2023)
(1) Évolution calculée sur la base du dernier cours coté de l’année 2023 et du dernier cours coté de l'année 2024
(2) Indice de référence des valeurs média européennes
Évolution boursière comparée du titre M6, des actions de ses pairs européens et des indices SBF 120 et Stoxx 600 Media entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024 :
| -23,6 % | RTL Group |
|---|---|
| -13,1 % | |
| -10,4 % | ProSiebenSAT.1 |
| Date | Nombre de titres échangés | Cours moyen de clôture(€) | Plus haut mensuel (€) | Plus bas mensuel (€) | Capitaux échangés (M€) |
|---|---|---|---|---|---|
| 2023 Janvier | 2 748 650 | 15,53 | 15,92 | 14,63 | 42,67 |
| Février | 2 280 737 | 14,39 | 14,87 | 13,96 | 32,68 |
| Mars | 1 905 896 | 14,37 | 14,95 | 13,70 | 27,29 |
| Avril | 1 316 152 | 15,11 | 15,87 | 14,40 | 19,80 |
| Mai | 1 515 272 | 13,34 |
En 2024, le SBF120, pénalisé par l'instabilité politique en France, a enregistré une baisse de -2,5 %, qui s'inscrit à contre-courant de l'évolution à la hausse des autres indices boursiers internationaux.
Les valeurs médias ont connu des évolutions contrastées selon les pays mais ont été majoritairement pénalisées par les tensions géopolitiques en Ukraine et au Moyen-Orient ont exercé une pression sur le marché publicitaire. Cet effet a été particulièrement marqué en France, touchée par ailleurs par une crise politique, ainsi qu'en Allemagne, tandis que le marché espagnol s'est montré plus résilient.
| NRJ Group | 4,6 % |
|---|---|
| SBF 120 | -2,5 % |
| TF1 | +2,5 % |
| Stoxx 600 Media | +15,6 % |
| ITV | +16,3 % |
| Atresmedia | +21,6 % |
| MediaForEurope | +25,5 % |
| Month | Value | Value | Value | Value | |
|---|---|---|---|---|---|
| Juin | 1 125 502 | 13,14 | 13,27 | 12,97 | 14,80 |
| Juillet | 1 556 904 | 12,85 | 13,27 | 12,38 | 19,95 |
| Août | 1 093 352 | 12,88 | 13,20 | 12,64 | 14,07 |
| Septembre | 1 023 148 | 12,24 | 12,64 | 11,76 | 12,52 |
| Octobre | 1 037 011 | 11,80 | 12,20 | 11,31 | 12,21 |
| Novembre | 1 173 711 | 12,27 | 12,54 | 11,83 | 14,38 |
| Décembre | 1 211 803 | 12,61 | 12,94 | 12,17 | 15,22 |
| 2024 Janvier | 1 189 494 |
| Février | 1 782 005 | 12,52 | 13,04 | 12,2 | 22,23 |
|---|---|---|---|---|---|
| Mars | 1 773 851 | 13,12 | 13,95 | 12,57 | 23,41 |
| Avril | 2 842 875 | 14,06 | 14,82 | 13,26 | 39,87 |
| Mai | 1 659 513 | 13,43 | 14,00 | 13,08 | 22,29 |
| Juin | 1 928 334 | 12,66 | 13,94 | 11,72 | 24,42 |
| Juillet | 1 577 353 | 12,57 | 13,00 | 11,96 | 19,78 |
| Août | 1 263 371 | 11,97 | 12,28 | 11,70 | 15,11 |
| Septembre |
| Octobre | 1 932 982 | 12,10 | 12,32 | 11,56 | 23,26 |
|---|---|---|---|---|---|
| Novembre | 2 007 579 | 10,98 | 11,36 | 10,76 | 22,09 |
| Décembre | 1 687 990 | 10,97 | 11,24 | 10,50 | 18,45 |
| 2025 Janvier | 1 782 780 | 11,90 | 12,40 | 11,34 | 21,18 |
| Février | 2 319 203 | 12,71 | 12,90 | 12,52 | 29,46 |
Sources : Euronext
En 2024, le nombre de titres échangés est en hausse de +16 % par rapport à 2023 tandis que les capitaux échangés sur l'année enregistrent une moindre hausse de +6 %, en raison de la baisse du cours du titre.
Le Groupe s'est engagé en février 2024 à verser un dividende de 1,25 € par action au titre moyen sur les 15 derniers exercices s'élève ainsi à 84,1 %, hors annulation exceptionnelle des exercices 2023 et 2024. Par ailleurs, il s'attache, dans le respect de l'article 40 de ses statuts, à maintenir un taux de distribution d'au moins 80 % sur le long terme. Le taux du versement du dividende au titre de l'exercice 2019 dans le contexte de la chute brutale des recettes du Groupe lors du premier confinement au printemps 2020.
Les dividendes versés au titre des 5 derniers exercices se sont élevés à :
| 2024 | |
|---|---|
| 2023 | |
| 2022 |
| Dividende à titre ordinaire | 1,25 € | 1,25 € | 1,00 € | 1,00 € | 1,50 € |
|---|---|---|---|---|---|
| Dividende à titre extraordinaire | - € | - € | - € | - € | - € |
| Dividende total par action | 1,25 € | 1,25 € | 1,00 € | 1,00 € | 1,50 € |
| Rendement * | 11,1 % | 9,7 % | 6,5 % | 5,8 % | 11,3 % |
| Taux de distribution ** | 91,4 % | 67,5 % | 78,3 % | 45,0 % | 68,5 % |
** Calculé sur le résultat net part du Groupe des activités poursuivies et le dividende total par action
Au regard de sa situation financière, de sa génération de trésorerie et de son résultat, le Groupe M6 avait proposé à l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, au titre de l’exercice 2023, le versement d’un dividende par action à titre ordinaire de 1,25 € par action, correspondant à un taux de distribution du résultat net part du Groupe des activités poursuivies de 91,4 %. Le rendement calculé sur le dernier cours de bourse de l’année s’établit en conséquence à 11,1 %. Le rendement calculé sur le dernier cours de bourse de l’année 2023 avait ainsi atteint 9,7 %.
En vue d’établir et d’entretenir un contact régulier avec les actionnaires et l’ensemble de la communauté financière, de nombreuses rencontres, ont été organisées au cours de l’année 2024, parmi lesquelles :
Les actionnaires peuvent en outre échanger avec la Société grâce à l'adresse électronique dédiée : [email protected].
● une réunion de présentation des résultats annuels ;
● une conférence téléphonique à l’occasion de la publication des résultats semestriels ;
De plus, le Groupe a multiplié les opportunités d’échanger avec la communauté financière française et internationale en participant à trois roadshows et conférences investisseurs au cours de l'année. Enfin, de nombreux rendez-vous individuels avec des analystes, actionnaires, investisseurs ou gérants ont eu lieu en 2024.
Par ailleurs, le site internet du Groupe comporte une partie dédiée aux investisseurs et actionnaires, qui est régulièrement alimentée, en français et en anglais, et permet d’accéder aux documents d'enregistrement universel, dernières publications, présentations, communiqués, statuts… Le site est accessible via l’adresse www.groupem6.fr.
Le tableau ci-dessous récapitule les informations publiées ou rendues publiques par Métropole Télévision en 2024 :
| Nature des informations | Date de publication |
|---|---|
| Communiqué relatif à l'évolution de la gouvernance | 13/02/2024 |
| Communiqué financier sur les résultats annuels 2023 | 13/02/2024 |
| Information financière du 1ₑᵣtrimestre 2024 | 23/04/2024 |
| Communiqué relatif aux conditions de départ de Monsieur Nicolas de Tavernost | 24/04/2024 |
| Annonce de l'acquisition de La Boîte aux enfants | 29/05/2024 |
| Communiqué financier sur les résultats semestriels 2024 | 23/07/2024 |
| Information financière du 3èmetrimestre 2024 | 29/10/2024 |
| Communiqué sur les audiences de l'année 2023 | 02/01/2024 |
| M6 diffuseur de la finale de l'UEFA EURO 2024 | 24/01/2024 |
| Communiqué sur la présentation de M6+, plateforme de streaming gratuite du Groupe M6 | 07/03/2024 |
| M6 Diffuseur officiel des deux Coupes du Monde de la FIFA 2026 et 2030 | 07/03/2024 |
| Communiqué sur le lancement de M6+, nouvelle plateforme de streaming du Groupe M6 | 14/05/2024 |
| Communiqué sur les audiences de mai 2024 | 04/06/2024 |
| Communiqué sur la signature d'un accord entre le Groupe M6 la SCAM concernant les droits d'auteur | 24/06/2024 |
| Communiqué sur la signature d'un accord entre le Groupe M6 et la SPPF pour la diffusion des vidéomusiques | 04/07/2024 |
| Communiqué sur la signature d'un accord entre le Groupe M6 et la SCPP pour l'exposition et la rémunération de leurs productions musicales | 04/07/2024 |
| Nature des informations | Date de publication |
|---|---|
| Communiqué sur le prix reçu par la fondation du Groupe M6 dans la catégorie Diversité et inclusion pour la journée de découverte de l'entreprise | 05/07/2023 |
| Communiqué sur les audiences de la saison 2023/2024 | 14/07/2024 |
| Communiqué sur l'annonce d'un partenariat stratégique entre M6+ et Pluto TV | 24/09/2024 |
| Communiqué sur l'adoption par l'Arcom de deux délibérations concernant la visibilité des services audiovisuels d'intérêt général sur les environnements connectés | 26/09/2024 |
| Communiqué sur la création de "LaFa, la filière audiovisuelle" réunissant les groupes audiovisuels France Télévisions, M6 et TF1, les principales organisations de gestion collective - l'ADAMI, la CASD, la SACEM et la SCAM, et les syndicats de producteurs ANIMFRANCE, le SPI et l'USPA | 13/11/2024 |
| Mobilisation du Groupe M6 à l'occasion de l'opération DuoDay | 15/11/2024 |
| Communiqué sur le lancement d'une campagne commune entre les groupes TF1, CANAL+, M6 et RMC BFM pour promouvoir l'inclusion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail | 02/12/2024 |
| Communiqué sur le renforcement de l'engagement de SND en matière d'écoproduction | 17/12/2024 |
| Assemblée générale ordinaire du 23 avril 2024 | |
| Document d'enregistrement universel 2023 | 14/03/2024 |
| Avis préalable de convocation des actionnaires à l'Assemblée Générale Mixte publié au BALO le 18 mars 2024 | 18/03/2024 |
| Communiqué de mise à disposition des documents préparatoires pour l'Assemblée Générale 2024 | 02/04/2024 |
| Information relative au nombre total de droits de vote et d'actions composant le capital | 02/04/2024 |
| Avis de convocation des actionnaires à l'Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 | 02/04/2024 |
| Présentation de l'Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 | 23/04/2024 |
| Résultat des votes de l'Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 | 23/04/2024 |
| Procès verbal de l'Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 | 04/06/2024 |
| Informations boursières réglementées | |
| Bilan semestriel du contrat de liquidité au 31 décembre 2023 | 02/01/2024 |
| Bilan semestriel du contrat de liquidité au 30 juin 2024 | 01/07/2024 |
| Information relative au contrat de liquidité | 30/09/2024 |
| Autres informations réglementées | |
| Information sur les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux | 24/04/2024 |
| Communiqué sur la mise à disposition du Document d'Enregistrement Universel 2023 | 14/03/2024 |
| Communiqué sur la mise à disposition du rapport financier du S1 2024 | 23/07/2024 |
L'agenda financier du Groupe M6 est détaillé ci-dessous et est également disponible sur le site Internet de la Société. Cet agenda peut être soumis à des modifications.
| Publication des informations financières | Date | Période d'abstention boursière |
|---|---|---|
| Activité du 1er trimestre | 29 Avril 2025 (avant Bourse) | du 8 avril au 29 avril |
| Résultat du 1er semestre | 29 juillet 2025 (après Bourse) | du 29 juin au 29 juillet inclus |
| Activité du 3ème trimestre | 28 octobre 2025 (après Bourse) | du 7 octobre au 28 octobre inclus |
| Événement | Date |
|---|---|
| Tenue de l'Assemblée Générale Mixte | 29 Avril 2025 (Matin) |
| Détachement du dividende | 5 mai 2025 |
| Paiement du dividende | 7 mai 2025 |
| Date | 31/12/2024 | 31/12/2023 | Variation 2024/2023 (M€) |
|---|---|---|---|
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 1 311,2 | 1 315,6 | (4,4) |
| Revenus publicitaires Groupe | 1 061,6 | 1 067,0 | (5,4) |
| ● dont revenus publicitaires Vidéo | 912,3 | 905,0 | 7,3 |
| ● dont autres revenus publicitaires | 149,3 | 162,0 | (12,7) |
| Revenus non publicitaires Groupe |
| Produits opérationnels | 2022 | 2021 | Variation |
|---|---|---|---|
| Autres produits opérationnels | 10,9 | 12,0 | (1,1) |
| TOTAL DES PRODUITS OPÉRATIONNELS | 1 322,2 | 1 327,6 | (5,4) |
| Consommations et autres charges opérationnelles | (709,2) | (638,8) | (70,4) |
| Charges de personnel (yc participation) | (240,5) | (244,5) | 3,9 |
| Impôts, taxes, versements assimilés | (49,6) | (49,5) | (0,2) |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations (nettes de reprises) | (80,7) | (94,2) | 13,5 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT [EBITA](1) | 242,1 | 300,7 | (58,6) |
| Plus-values sur cessions / réévaluations de participations | (0,0) | 24,6 | (24,6) |
| Produits et charges opérationnels liés aux regroupements d'entreprises | (9,6) | (19,9) | 10,2 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL [EBIT] | 232,5 | 305,5 | (73,0) |
| RÉSULTAT FINANCIER | 13,2 | 10,9 | 2,4 |
| (7,1) | 8,3 | (15,4) | ||
|---|---|---|---|---|
| RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT | 238,6 | 324,7 | (86,0) | |
| Impôt sur le résultat | (65,6) | (87,6) | 22,0 | |
| RÉSULTAT NET DE LA PÉRIODE | 173,1 | 237,1 | (64,0) | |
| Attribuable au Groupe | 172,8 | 234,1 | (61,3) | |
| Attribuable aux Intérêts non contrôlants | 0,3 | 3,0 | (2,7) |
(1) L’EBITA est également qualifié de résultat opérationnel courant et se définit comme le résultat opérationnel (ou EBIT) avant prise en compte des produits et charges opérationnels liés aux regroupements d’entreprises et des plus-values sur cessions de filiales.
En 2024, le Groupe M6 réalise un chiffre d’affaires consolidé de 1 311,2 M€, stable par rapport à l’exercice précédent. A périmètre constant, le chiffre d’affaires publicitaire du Groupe atteint 1 061,6 M€, stable (+0,1 %) par rapport à 2023, dont 912,3 M€ de chiffre d’affaires publicitaire Vidéo, en croissance de +7,3 M€ (+0,8 %) par rapport à l’année 2023. Cette évolution reflète une saisonnalité contrastée pour l’activité publicitaire vidéo avec +7,2 % au S1 et -4,9 % au S2 en raison du fort recul du marché publicitaire vidéo en fin d’année en lien avec les incertitudes économiques et politiques. L’activité streaming affiche une forte croissance de +34,2 % sur l’année.
Comme annoncé en 2024, la marge opérationnelle atteint son objectif à 18,5 % du chiffre d’affaires. Les revenus non publicitaires du Groupe bénéficient de l’année record réalisée par M6 Films et SND dans un marché cinéma stable. Les films coproduits et distribués par le Groupe représentent un tiers des billets de films de production française vendus en France en 2024, et se traduisent par une hausse de +17,1 % du chiffre d’affaires du pôle Productions & Droits Audiovisuels. En revanche, les Diversifications affichent un chiffre d’affaires en léger recul, avec la contribution de la Boîte aux Enfants (Gulli Parcs) qui compense l’impact du ralentissement du marché immobilier sur les commissions de Stéphane Plaza Immobilier.
Le Groupe publie un chiffre d’affaires et un EBITA pour chacun des 4 segments suivants :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | Variation 2024/2023 | |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires total (social) | 1 039,3 | 1 050,0 | (10,7) |
| Chiffre d'affaires hors Groupe (consolidé) | 1 036,2 | 1 044,5 | (8,3) |
| Résultat opérationnel courant (EBITA) | 180,7 | 235,2 | (54,5) |
En 2024, le chiffre d’affaires du pôle Vidéo atteint 1 036,2 M€, en baisse de -0,5 % par rapport à 2023, hors effet de périmètre. Le chiffre d’affaires publicitaire Vidéo atteint 912,3 M€, en hausse de +7,3 M€ (+0,8 %) par rapport à 2023, la hausse de +25,4 M€ du chiffre d’affaires streaming compensant le recul du chiffre d’affaires linéaire au cours du dernier trimestre. En effet, après le fort engouement pour l’Euro 2024 observé au 1er semestre, le contexte économique et politique a pesé sur les investissements publicitaires des annonceurs après la diffusion des Jeux Olympiques et Paralympiques. L’EBITA du pôle Vidéo atteint 180,7 M€, en baisse de 54,5 M€, impacté principalement par 32,5 M€ de coûts de transformation digitale ainsi que par le recul du chiffre d’affaires linéaire au second semestre pesant pour 14,7 M€, et auxquels s’ajoutent 6,8 M€ de coûts non récurrents au niveau Groupe. Le pôle Vidéo affiche ainsi une marge opérationnelle de 17,4 %.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | Variation 2024/2023 | |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires total (social) | |||
| Chiffre d'affaires hors Groupe (consolidé) | |||
| Résultat opérationnel courant (EBITA) |
| Total Pôle Audio | 159,4 | 158,6 | 38,5 | 166,2 | 164,9 | 41,0 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| (6,8) | (6,4) | (2,5) |
Le chiffre d’affaires de l’activité Audio s’élève à 158,6 M€, en diminution de -3,9 % par rapport à 2023, mais proche de 2022, reflétant la baisse du temps de publicité au bénéfice des audiences. L’EBITA s’élève à 38,5 M€ en recul de -2,5 M€ par rapport à l’année précédente, cette moindre baisse reflétant le contrôle des coûts. La marge opérationnelle conserve un très haut niveau et s’établit ainsi à 24,3 %.
| En M€ | 31/12/2024 | 31/12/2023 | Variation 2024/2023 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires total (social) | 161,4 | 79,1 | 17,3 |
| Chiffre d'affaires hors Groupe (consolidé) | 153,7 | 67,6 | 10,5 |
| Résultat opérationnel courant (EBITA) | 7,7 | 11,6 | 6,8 |
queConclave(1 M d’entrées) a obtenu la récompense du meilleur scénario aux Golden Globes.
Les performances de ces deux activités se reflètent dans l’EBITA du pôle qui s’élève à 17,3 M€, en croissance de +6,8 M€ par rapport à 2023, le pôle affichant ainsi une marge opérationnelle de 21,9 %.
| En M€ | 31/12/2024 | 31/12/2023 | Variation 2024/2023 | |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires total (social) | 37,2 | 38,5 | (1,2) | |
| Chiffre d'affaires hors Groupe (consolidé) | 36,5 | 37,7 | (1,2) | |
| Résultat opérationnel courant (EBITA) | 6,0 | 15,8 | (9,8) |
Le chiffre d’affaires des Diversifications atteint 36,5 M€ en baisse de -1,2 M€ par rapport à l’exercice 2023, bénéficiant de l’activité des Gulli Parcs au second semestre et du succès de la tournée en province de la comédie musicale Molière. Ces contributions ont permis de compenser l’impact du ralentissement du marché immobilier sur les activités de Stéphane Plaza Immobilier.
Les éliminations et résultats non affectés se rapportent :
Cette activité immobilière dégage une profitabilité égale au différentiel entre les loyers facturés et les coûts d’exploitation de ces immeubles (amortissements, charges, …).
Aucun contrat important n’a été conclu hors du cadre normal des affaires par le Groupe M6 au cours des 24 derniers mois.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | Variation (M€) | |
|---|---|---|---|
| Goodwill | 304,6 | 287,9 | 16,7 |
| Actif non courant | 632,0 | 593,5 | 38,5 |
| Actif courant | 790,0 | 724,9 | 65,1 |
| Trésorerie | 332,0 | 443,9 | (112,0) |
| TOTAL ACTIF | 2 058,5 | 2 050,3 | 8,3 |
| Capitaux propres part du groupe | 1 321,1 | 1 305,1 | 16,0 |
| Intérêts non contrôlants | 31,5 | 35,7 | (4,2) |
| Passif non courant | 171,9 | 162,4 | 9,5 |
| Passif courant | 534,1 | 547,1 | (13,1) |
| TOTAL PASSIF | 2 058,5 | 2 050,3 | 8,3 |
Au 31 décembre 2024, le total bilan s’établit à 2 058,5 M€ en hausse de +8,3 M€ (+0,4 %) par rapport au 31 décembre 2023. Leur variation par rapport à la clôture 2023 (+16,0 M€) s’explique principalement par :
Les actifs non courants (y compris les goodwill) s’élèvent à 936,6 M€, contre 881,5 M€ au 31 décembre 2023. Cette hausse de +55,1 M€ reflète principalement :
Hors trésorerie et équivalents de trésorerie, les actifs courants sont en hausse de +65,1 M€. Cette variation s'explique à la fois par :
La trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élèvent à 332,0 M€, en baisse de -112,0 M€ par rapport au 31 décembre 2023.
Au passif du bilan, les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 1 321,1 M€.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | Variation (M€) | |
|---|---|---|---|
| Capacité d'autofinancement d'exploitation | 341,0 | 407,0 | (66,0) |
| Variation de BFR d'exploitation | (72,9) | (22,1) |
| Flux de trésorerie des activités opérationnelles | 199,0 | 306,7 | (107,7) |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie des activités d'investissements | (81,4) | (64,3) | (17,1) |
| Éléments récurrents | (67,2) | (84,1) | 16,9 |
| Éléments non récurrents | (14,2) | 19,8 | (34,0) |
| Flux de trésorerie des activités de financement | (229,4) | (172,7) | (56,7) |
| Distribution de dividendes | (161,6) | (132,5) | (29,1) |
| Opérations sur le capital | 0,1 | (6,6) | 6,7 |
| Financement | (50,7) | - | (50,7) |
| Apports en comptes courants des coentreprises | (7,2) | (26,1) | 18,9 |
| Remboursement des dettes locatives | (6,5) | (5,4) | (1,1) |
| Autres | (3,6) |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Variation globale de trésorerie | (112,0) | 69,1 |
| Trésorerie à l'ouverture | 443,9 | 374,8 |
| Trésorerie à la clôture | 332,0 | 443,9 |
| Trésorerie nette de clôture * | 256,5 | 320,8 |
Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles s’élèvent à +199,0 M€ pour l’exercice 2024, à un niveau inférieur à l'année 2023 où ces flux s'établissaient à +306,7 M€. Cette baisse de -107,7 M€ (-35,1 %) reflète les évolutions suivantes :
L’exercice 2024 se traduit donc par une variation de la trésorerie de -112,0 M€. La trésorerie et les équivalents de trésorerie s’établissent ainsi à +332,0 M€ au 31 décembre 2024 contre +443,9 M€ au 31 décembre 2023.
En 2024, les flux de trésorerie affectés aux investissements constituent un emploi à hauteur de -81,4 M€ contre -64,3 M€ en 2023. Cette variation de -17,1 M€ traduit essentiellement :
La politique de gestion de trésorerie est détaillée dans le paragraphe consacré à la politique de placement de la note 18.3 de l’annexe aux comptes consolidés du présent document.
L’activité du Groupe M6 comprend une part très importante d’acquisitions de droits et de créations en matière d’émissions. Ces « investissements » en programme sont considérés comme des dépenses d’exploitation et ne sont donc pas immobilisés mais comptabilisés en engagement hors bilan avant l’ouverture des droits, puis en stocks à la date d’ouverture de ces droits.
La politique d’investissements capitalistiques de M6 est quant à elle guidée :
Le descriptif, le tableau de synthèse et une analyse des variations des actifs et passifs éventuels sont présentés en note 22 de l’annexe aux comptes consolidés du présent document.
Au 31 décembre 2024, le total bilan de la société Métropole Télévision (M6) s’établit à 1 640,7 M€, en diminution de -7,2 M€ (-0,44 %) par rapport au 31 décembre 2023.
Au passif, les dettes s’établissent à 633,3 M€, en baisse de -53,9 M€ sous l’effet notamment de la diminution des emprunts et autres dettes financières (-50,3 M€).
L’actif immobilisé est en légère augmentation à 451,0 M€, contre 441,8 M€ au 31 décembre 2023 (+2,1 %).
L’actif circulant diminue pour sa part de -16,3 M€ pour s’établir à 1 189,6 M€. La baisse de la trésorerie (disponibilités et valeurs mobilières de placement) pour -89,6 M€ reflète notamment une trésorerie provenant de l'exploitation de +139,8 M€ et une trésorerie résultant des opérations de financement de -207,6 M€.
Au 31 décembre 2024, la trésorerie nette (disponibilités et valeurs mobilières de placement nettes des concours bancaires) s’élève à 282,3 M€, en baisse de -89,6 M€ par rapport au 31 décembre 2023.
À ce jour, Métropole Télévision et ses filiales sont engagées par des pactes d’actionnaires visant à organiser, en complément des statuts, les relations avec des coactionnaires dans certaines sociétés.
Au 31 décembre 2024, les sociétés ainsi concernées sont Bedrock, Atolls (ex-Global Savings Group), Cosmos, Extension TV, CNH, Multi 4, Panora Services, Quicksign, Life TV, Alliance Gravity Data Media, Music Nancy FM, Wild Buzz Agency, MesRideaux.com, NTN, Entourage Solutions, Pariocas, Academee, Les Miraculeux, Extrastudent, Money Walkie, La Boîte aux Enfants.
Conformément aux dispositions légales, notamment à l’article L. 233-6 du Code de commerce, le tableau qui suit fait état des prises de participations réalisées par Métropole Télévision ou une de ses filiales au cours de l’exercice 2024.
| Dénomination | Forme Juridique | Prise de Participation 2024 | Détention (%) | Total |
|---|---|---|---|---|
| Société La Boîte aux Enfants | SAS |
La société Métropole Télévision a une activité économique propre et définit également les principales orientations stratégiques de son groupe en tant que société-mère. Elle anime les différentes entités du Groupe dans un cadre qu’elle fixe et définit :
D’un point de vue financier :
| M6 Interactions SAS | 98 % |
|---|---|
| Kidea Services SAS | 98,0 % |
| La Boîte aux Enfants SAS | 100 % |
| Baleo SAS | 100 % |
| La Boîte aux Enfants SAS | 100 % |
| Ludikland 74 SAS | 100 % |
| La Boîte aux Enfants SAS | 100 % |
| Parc de Lomme SAS | 100 % |
| La Boîte aux Enfants SAS | 100 % |
| Acrochats SAS | 100 % |
| La Boîte aux Enfants SAS | 100 % |
par les spécificités induites par chacun des quatre grands métiers du groupe que sont la Vidéo, l'Audio, la Production et les Droits audiovisuels et les Diversifications ;
Au 31 décembre 2024, les filiales et participations du groupe Métropole Télévision sont au nombre de 76 réparties en :
par la mise à disposition d’un certain nombre d’activités fonctionnelles (Direction Financière, Services Généraux, Ressources humaines, Direction Juridique, Service informatique, Communication interne…) qui s’appliquent de manière transversale à l’ensemble du groupe. Ces responsabilités fonctionnelles sont exercées via des filières d’experts intégrés au sein de chaque métier du groupe. Cette mise à disposition est formalisée par des Conventions d’assistance technique et facturée à chaque filiale.
| Filiales significatives consolidées (21) | Implantation géographique | Flux financiers avec Métropole Télévision | Participation (arrondi) | Centralisation de trésorerie | Flux divers significatifs* |
|---|---|---|---|---|---|
| VIDEO | M6 Publicité | France | oui | Rémunération régie | 100 % |
| M6 Créations | France | oui | Refacturations diverses | 100 % | |
| M6 Génération - 6ter | France | oui | Prestations techniques, refacturations de personnel | 100 % | |
| Paris Première | France | oui | Prestations techniques, refacturations de personnel | 100 % | |
| EDI TV – W9 | France | oui | Prestations techniques, refacturations de personnel | 100 % | |
| Sedi TV - Téva | France |
| Jeunesse TV | France | 100 % | ||
|---|---|---|---|---|
| M6 Thématique | France | 100 % | ||
| M6 Distribution Digital | France | 100 % | ||
| SNDA | France | 100 % | ||
| Achat et cession de droits | AUDIO | 100 % | ||
| SERC - Fun Radio | France | oui | ||
| Refacturations diverses | SODERA - RTL2 | 100 % | ||
| Refacturations diverses | RTL France Radio | 100 % | ||
| Publicité, prestations techniques, refacturations de personnel | PRODUCTION ET DROITS AUDIOVISUELS | C. Productions | France | 100 % |
| Studio 89 Productions | France | oui | |
|---|---|---|---|
| M6 Studio | France | oui | |
| Société Nouvelle de Distribution | France | oui | |
| DIVERSIFICATIONS | M6 Interactions | France | oui |
| Publicité, prestations techniques, refacturations de personnel | Stéphane Plaza France | France | oui |
| Publicité | 51 % | IMMOBILIER | |
| Immobilière M6 | France | oui | Refacturations loyers |
| SCI du 107 | France | oui | Refacturations loyers |
Du fait de leurs activités individuelles, les flux existants entre les autres sociétés et la société Métropole Télévision n’ont pas de caractère significatif.
Les fonctions exercées par ses dirigeants dans les différentes filiales sont présentées dans la section 3.2 du présent document. Rappeler le poids respectif de chaque société au sein du Groupe et plus particulièrement la taille relative de la société mère par rapport à ses filiales directes et indirectes.
Les dettes financières du Groupe, hors dettes locatives, s’élèvent à 82,2 M€ et correspondent essentiellement aux dettes bancaires.
| en M€ | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
|---|---|---|
| Actif immobilisé | 936,4 | 881,4 |
| Flux de trésorerie | liés aux activités opérationnelles | |
| 199,0 | 306,7 | |
| Métropole TV - M6 | 143,1 | 137,7 |
| M6 Distribution Digital | 60,6 | 90,8 |
| Jeunesse TV | 122,2 | 124,7 |
| Atolls (ex-Global Savings Group) | 106,2 | 103,7 |
| Stéphane Plaza France | 90,1 | 94,1 |
| M6 Thématique | 79,5 | 80,3 |
| RTL France Radio | 56,4 | 56,6 |
| Société Nouvelle de Distribution | 43,0 | 37,1 |
| M6 Distribution Digital | 42,0 | 41,9 |
| SODERA - RTL 2 | 33,2 | 33,6 |
| La Boîte Aux Enfants | 32,0 | - |
| Immobilière M6 | 28,4 | 28,7 |
| M6 Publicité | 23,9 | 23,2 |
| SERC - Fun radio | 23,5 | 23,6 |
| SCI du 107 | 22,0 | 23,4 |
| SNDA | 20,6 | 7,6 |
| M6 Studio | 15,4 | 10,4 |
| Immobilière 46D | 15,0 | 16,2 |
| M6 Interactions | 8,7 | 7,7 |
| Canal Star | 5,6 | 5,6 |
| SND Fictions | 5,5 | 0,1 |
| Miliboo | 4,1 | 4,0 |
| en M€ | 31/12/2024 | 31/12/2023 | en M€ | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
|---|---|---|---|---|---|
| Wild Buzz Agency | 3,2 | 2,8 | M6 | 1,2 | 1,1 |
| Quicksign | 2,4 | 2,3 | La Boîte Aux Enfants | 1,1 | - |
| Média Stratégie | 2,1 | 2,2 | C Productions | 1,1 | 4,2 |
| Sprgb Sarl | 2,1 | 2,1 | Ctzar | - | 1,2 |
| Academee | 1,9 | 1,2 | M6 Evènements | (0,3) | (1,7) |
| Pariocas | 1,6 | 1,8 | SND Fictions | (1,3) | (1,0) |
| Extension TV - Série Club | 1,4 | 1,0 | M6 Shop | (3,1) | (0,3) |
| Bedrock | - | 4,0 | M6 Digital Services | (3,7) | (1,0) |
| Autres | 1,4 | 3,5 | Trésorerie au bilan | 332,0 | 443,9 |
| Studio 89 Productions | (11,1) | (2,6) | EDI TV - W9 | (14,2) | 24,2 |
| Métropole TV - M6 | 314,2 | 424,0 | M6 Publicité | 6,6 | 13,9 |
| Societe Nouvelle de Distribution | 3,8 | 0,7 | Autres | 1,0 | 2,3 |
| La Boîte Aux Enfants | 1,5 | - | Dividendes versés à Métropole Télévision | 152,6 | 75,1 |
| Sedi TV - Téva | 1,2 | 0,4 | M6 Interactions | 82,5 | 22,5 |
| Paris Première | 1,2 | 0,4 | M6 Publicité | 35,4 | 40,1 |
| M6 Thématique | 1,0 | 0,1 | SODERA - RTL 2 | 16,3 | - |
| LTI Vostok | 0,7 | 1,9 | RTL France Radio | 6,1 | 3,3 |
| M6 Distribution Digital | 0,4 | 1,0 | SERC - Fun Radio | 5,0 | 1,4 |
| Jeunesse TV | 0,3 | 0,0 | M6 Distribution Digital | 3,1 | 3,3 |
| SND Films LLC | 0,2 | 0,2 | Immobilière M6 | 2,2 | 2,4 |
| SND Fictions | 0,1 | 0,1 | C Productions | 1,5 | 1,7 |
| Stéphane Plaza | 0,1 | 0,7 | Société Nouvelle de Distribution | 0,3 | 0,3 |
| Autres | 0,5 | 0,4 |
Par ailleurs les conventions et engagements réglementés sont présentés dans le rapport spécial des Commissaires aux Comptes présenté en partie 6.9 du présent document.
Le 1er janvier 1988, la société Métropole Télévision s’est déclarée mère d’un groupe fiscal au sens des dispositions de l’article 223 A et suivants du Code général des impôts.
| ACTIF | (en millions d'euros) | Note n° | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|---|
| Goodwill | 13 | 304,6 | 287,9 | |
| Droits audiovisuels | 12.1 | 76,3 | 51,6 | |
| Autres immobilisations incorporelles | 12.2 | 282,8 | 288,4 | |
| IMMOBILISATIONS INCORPORELLES | 663,7 | 627,9 | ||
| Terrains | 14 | 19,1 | 19,1 | |
| Constructions | 14 | 42,4 | 44,9 | |
| Droits d'utilisation des actifs loués | 14 | 20,3 | 10,6 | |
| Autres immobilisations corporelles | 14 | 27,8 | 22,9 | |
| IMMOBILISATIONS CORPORELLES | 109,6 | 97,5 | ||
| Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur | 17.1 | 10,2 | 9,2 | |
| Autres actifs financiers non courants | 17.1 | 30,9 | 25,0 | |
| Participations dans les coentreprises et les entreprises associées | 16 | 121,9 | 121,8 | |
| ACTIFS FINANCIERS | 163,1 | 156,0 | ||
| Actifs d'impôt différé | 9 | 0,3 | 0,1 | |
| ACTIF NON COURANT | 936,6 | 881,5 | ||
| Stocks de droits de diffusion | 15 | 232,9 | 225,8 | |
| Autres stocks | 15 | 0,8 | 0,4 | |
| Créances clients nettes | 17.1 | 272,2 | 294,0 | |
| Impôts courants | 4,7 | 4,8 | ||
| Instruments financiers dérivés | 18.3 | 0,3 | 0,0 | |
| Autres actifs financiers courants | 17.1 | 6,0 | 6,9 | |
| Autres actifs courants | 17.1 | 273,1 | 193,1 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 17.1 | 332,0 | 443,9 |
| (en millions d'euros) | Note n° | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| ACTIF COURANT | 1 121,9 | 1 168,8 | |
| TOTAL ACTIF | 2 058,5 | 2 050,3 |
| (en millions d'euros) | Note n° | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Capital social | 50,6 | 50,6 | |
| Prime d'émission | 7,6 | 7,6 | |
| Actions propres | (8,2) | (8,3) | |
| Réserves consolidées | 1 107,7 | 1 027,1 | |
| Autres réserves | (9,4) | (6,0) | |
| Résultat part du Groupe | 172,8 | 234,1 | |
| CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE | 1 321,1 | 1 305,1 | |
| Intérêts non contrôlants | 31,5 | 35,7 | |
| CAPITAUX PROPRES | 19 | 1 352,6 | 1 340,7 |
| Provisions | 20/21 | 32,8 | 30,0 |
| Dettes financières | 17.2 | 79,3 | 75,2 |
| Dettes locatives | 17.2 | 13,7 | 7,4 |
| Autres passifs financiers | 17.2 | 5,2 | 5,8 |
| Passifs d'impôt différé | 9 | 40,9 | 44,1 |
| PASSIF NON COURANT | 171,9 | 162,4 | |
| Provisions | 21 | 23,2 | 21,5 |
| Dettes financières | 17.2 | 2,9 | 51,1 |
| Dettes locatives | 17.2 | 8,0 | 5,1 |
| Instruments financiers dérivés | 18.3 | 0,0 | 0,3 |
| Autres passifs financiers | 17.2 | 6,0 | 0,0 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 17.2 | 342,4 | 328,8 |
| (en millions d'euros) | Note n° | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 5 | 1 311,2 | 1 315,6 |
| Autres produits opérationnels | 6.1 | 10,9 | 12,0 |
| Total des produits opérationnels | 1 322,2 | 1 327,6 | |
| Consommations et autres charges | 6.2 | (709,2) | (638,8) |
| Charges de personnel (yc participation) | 6.3 | (240,5) | (244,5) |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (49,6) | (49,5) | |
| Dotations aux amortissements et aux | 6.4 | (84,4) | (99,2) |
| dépréciations (nettes de reprises) | |||
| Dotations aux amortissements des droits | 6.4 | (5,9) | (4,8) |
| d'utilisation des actifs loués | |||
| Pertes de valeur des actifs non amortissables | 6.4 / 13 | 0,0 | (10,0) |
| Total des charges opérationnelles | (1 089,7) | (1 046,8) | |
| Plus ou moins-values sur cessions / | 4.2 | (0,0) | 24,6 |
| réévaluations de participations | |||
| Résultat opérationnel | 232,5 | 305,5 | |
| Produits de la trésorerie | 14,8 | 15,5 | |
| Coût de l'endettement | (2,0) | (2,1) | |
| Charges d'intérêt sur dettes locatives | (0,4) | (0,3) |
| (en millions d'euros) | Note n° | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Autres dettes d'exploitation | 17.2 | 18,8 | 13,0 |
| Impôts courants | 0,2 | 2,4 | |
| Dettes fiscales et sociales | 17.2 | 90,1 | 103,4 |
| Dettes sur immobilisations | 17.2 | 42,4 | 21,7 |
| PASSIF COURANT | 534,1 | 547,1 | |
| TOTAL PASSIF & CAPITAUX PROPRES | 2 058,5 | 2 050,3 |
| (en millions d'euros) | Note n° | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Autres produits (charges) financiers nets | 0,8 | (2,2) | |
| Résultat financier | 8 | 13,2 | 10,9 |
| Quote-part de résultat dans les coentreprises et les entreprises associées | 16 | (7,1) | 8,3 |
| Résultat courant avant impôt | 238,6 | 324,7 | |
| Impôt sur le résultat | 9 | (65,6) | (87,6) |
| Résultat net des activités poursuivies | 173,1 | 237,1 | |
| Résultat net de la période | 173,1 | 237,1 | |
| attribuable au Groupe | 10 | 172,8 | 234,1 |
| attribuable aux intérêts non contrôlants | 0,3 | 3,0 | |
| Résultat part du Groupe par action (en euros) | 10 | 1,374 | 1,860 |
| Résultat part du Groupe par action des activités poursuivies (en euros) | 10 | 1,374 | 1,860 |
| Résultat dilué part du Groupe par action (en euros) | 10 | 1,364 | 1,853 |
| Résultat dilué part du Groupe par action des activités poursuivies (en euros) | 10 | 1,364 | 1,853 |
| (en millions d'euros) | Note n° | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Résultat net consolidé | 173,1 | 237,1 | |
| Autres éléments du résultat global recyclables en résultat: | |||
| Variation de la valeur des instruments dérivés | (4,3) | 0,1 | |
| Variation des écarts de conversion | (0,2) | (0,7) | |
| Impôts sur les éléments recyclables | 9 | 1,1 | (0,0) |
| Autres éléments du résultat global non recyclables en résultat: | |||
| Pertes et gains actuariels | (0,8) | (0,6) | |
| Impôts sur les éléments non recyclables | 9 | 0,2 | 0,2 |
| Autres éléments du résultat global | 19.3 | (4,0) | (1,0) |
| Résultat global de la période | 169,1 | 236,1 | |
| attribuable au Groupe | 168,8 | 233,1 |
| (en millions d'euros) | Note n° | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|
| Résultat opérationnel des activités poursuivies | 232,5 | 305,5 | |
| Amortissements et provisions hors actifs circulants | 85,0 | 103,4 | |
| Amortissements des droits d'utilisation des actifs loués | 5,9 | 4,8 | |
| Plus-values et moins-values de cession / de réévaluation | 0,1 | (24,4) | |
| Autres éléments sans incidence sur la trésorerie | 4,3 | 4,1 | |
| Résultat opérationnel retraité des éléments sans incidence sur la trésorerie | 327,8 | 393,4 | |
| Produits perçus de la trésorerie | 15,8 | 15,9 | |
| Intérêts payés | (2,4) | (2,1) | |
| Intérêts des dettes locatives | (0,3) | (0,2) | |
| CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT IMPOT | 341,0 | 407,0 | |
| Diminution / (Augmentation) des stocks nets | 15 | (7,3) | 5,1 |
| Diminution / (Augmentation) des créances d'exploitation nettes | 17 | (69,7) | (6,2) |
| (Diminution) / Augmentation des dettes d'exploitation | 17 | 4,1 | (21,1) |
| VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT | (72,9) | (22,1) | |
| Impôt sur les sociétés et assimilés décaissés | (69,1) | (78,2) | |
| FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES ACTIVITES OPERATIONNELLES | 199,0 | 306,7 | |
| Opérations d'investissement | |||
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles | 12 | (56,1) | (78,5) |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles | 14 | (11,6) | (6,0) |
(en millions d'euros)
| Note n° | 2024 | 2023 | |
| Acquisitions d'immobilisations financières | (1,0) | (5,2) | |
| Trésorerie nette résultant d'acquisitions de filiales | (13,5) | (0,2) | |
| Trésorerie nette résultant des cessions de filiales | 0,0 | 22,3 | |
| Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles | 12/14 | 0,2 | 0,2 |
| Cessions ou réductions d'immobilisations financières | 0,3 | 2,9 | |
| Dividendes reçus | 16 | 0,3 | 0,3 |
| FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT | (81,4) | (64,3) | |
| Opérations de financement | |||
| Actifs financiers | 17 | (11,1) | (28,3) |
| Souscriptions d'emprunts et autres passifs financiers | 17 | 0,3 | 0,1 |
| Remboursements d'emprunts et autres passifs financiers | 17 | (50,7) | (0,2) |
| Remboursements des dettes locatives | 17 | (6,5) | (5,4) |
| Acquisitions et cessions d'actions propres | 19 | 0,1 | (6,6) |
| Dividendes versés | 11 | (161,6) | (132,5) |
| FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT | (229,4) | (172,7) | |
| Effet des écarts de conversion de trésorerie | (0,2) | (0,6) | |
| VARIATION GLOBALE DE TRESORERIE | 17 | (112,0) | 69,1 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 17 | 443,9 | 374,8 |
| TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE A LA CLOTURE | 332,0 | 443,9 |
| Nombre d'actions (en milliers) | Prime de Capital social | Réserves d'émission | Actions propres | Capitaux consolidés | Variations des justes valeurs et propres part du Groupe | Intérêts non contrôlants | Capitaux propres | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 126 414,2 | 50,6 | 7,6 | (9,1) | 1 155,6 | (5,4) | 1 199,2 | 39,0 | 1 238,2 |
| 0,1 | 0,0 | 0,1 | |
|---|---|---|---|
| (0,5) | 0,0 | (0,5) | |
|---|---|---|---|
| 0,0 | (0,7) | (0,7) | |
|---|---|---|---|
| (0,5) | (0,6) | (1,0) | 0,0 | (1,0) | |
|---|---|---|---|---|---|
| 234,1 | 234,1 | 3,0 | 237,1 | |
|---|---|---|---|---|
| 233,6 | (0,6) | 233,1 | 3,0 | 236,1 |
|---|---|---|---|---|
| (126,3) | (126,3) | (6,3) | (132,5) | |
|---|---|---|---|---|
| 0,8 | (5,5) | (4,7) | (4,7) | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 0,8 | (131,7) | 0,0 | (130,9) | (6,3) | (137,2) |
|---|---|---|---|---|---|
| 4,0 | 4,0 | 4,0 | |
|---|---|---|---|
| 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
|---|---|---|---|
| (0,3) | (0,3) | (0,0) | (0,3) | |
|---|---|---|---|---|
| Nombre d'actions (en milliers) | Prime de Capital social | Réserves d'émission | Actions propres | Capitaux consolidés | Variations des justes valeurs et propres part du Groupe | Intérêts non contrôlants | Capitaux propres | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 126 414,2 | 50,6 | 7,6 | (8,3) | 1 261,2 | (6,0) | 1 305,1 | 35,7 | 1 340,7 |
| Nombre d'actions (en milliers) | Prime de Capital social | Réserves d'émission | Actions propres | Capitaux consolidés | Variations des justes valeurs et propres part du Groupe | Intérêts non contrôlants | Capitaux propres | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 126 414,2 | 50,6 | 7,6 | (8,3) | 1 261,2 | (6,0) | 1 305,1 | 35,7 | 1 340,7 |
| (3,2) | (3,2) | 0,0 | (3,2) | |
|---|---|---|---|---|
| (0,6) | 0,0 | (0,6) | |
|---|---|---|---|
| Nombre | Prime | Réserves | Variations des | Capitaux | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | d'actions | Capital social | d'émission | Actions propres | ||||||
| (en milliers) | consolidées | |||||||||
| justes valeurs et propres part du | Intérêts non | Capitaux | ||||||||
| Ecarts de | 0,0 | (0,2) | (0,2) | 0,0 | (0,2) | |||||
| conversion | ||||||||||
| Autres éléments | (0,6) | (3,4) | (4,0) | 0,0 | (4,0) | |||||
| du résultat global | ||||||||||
| Résultat net | 172,8 | 172,8 | 0,3 | 173,1 | ||||||
| consolidé de la | ||||||||||
| période | ||||||||||
| Résultat global | 172,2 | (3,4) | 168,8 | 0,3 | 169,1 | |||||
| total de la période | ||||||||||
| Dividendes | (157,3) | (157,3) | (4,4) | (161,6) | ||||||
| distribués | ||||||||||
| Acquisitions / | 0,1 | 0,0 | 0,1 | |||||||
| Cessions | ||||||||||
| d'actions propres | ||||||||||
| Total des | 0,1 | (157,3) | 0,0 | (157,1) | (4,4) | (161,5) | ||||
| transactions | ||||||||||
| actionnaires | ||||||||||
| Coût des actions | 4,3 | 4,3 | 4,3 | |||||||
| de performance | ||||||||||
| (IFRS 2) | ||||||||||
| Instruments de | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |||||||
| couverture des | ||||||||||
| attributions | ||||||||||
| d'actions de | ||||||||||
| performance | ||||||||||
| Autres | 0,0 | 0,0 | (0,1) | (0,1) | ||||||
| mouvements | ||||||||||
| SITUATION AU | 31 DECEMBRE | 126 414,2 | 50,6 | 7,6 | (8,2) | 1 280,5 | (9,4) | 1 321,1 | 31,5 | 1 352,6 |
| 2024 |
Sauf indication contraire, tous les montants cités dans l’annexe sont libellés en millions d’euros.
Les états financiers consolidés au 31 décembre 2024 du groupe dont Métropole Télévision est la société mère (le Groupe) ont été arrêtés par le Directoire du 10 février 2025 et examinés par le Conseil de Surveillance du 11 février 2025. Ils seront soumis pour approbation à la prochaine Assemblée Générale du 29 avril 2025.
Elle est en outre consolidée suivant la méthode de l’intégration globale par RTL Group, coté sur les marchés de Luxembourg et de Francfort.
Le 13 février 2024, le Président du Conseil de Surveillance a informé le Conseil de la volonté exprimée par Nicolas de Tavernost de quitter ses fonctions avant le 22 août 2025, date à laquelle il atteindra l’âge limite, en considérant que les objectifs stratégiques étant désormais clarifiés, il est préférable de confier la Présidence du Groupe à une nouvelle génération qui devra mener à bien sa transformation. Le Conseil de Surveillance, sur recommandation du Comité des Nominations, qui lui a présenté les plans de succession du Directoire et des principaux cadres dirigeants, a désigné David Larramendy comme successeur de Nicolas de Tavernost à la Présidence du Directoire en précisant que sa nomination interviendra à l’issue de l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024, lors de la réunion du Conseil de Surveillance, date à laquelle Nicolas de Tavernost quittera la Présidence du Directoire.
Le 13 février 2024 également, le Groupe a annoncé l'accélération du développement de son activité streaming par le lancement de sa nouvelle plateforme, M6+, pour porter son ambition. Celle-ci proposera une offre gratuite de contenus puissants, accessible sur tous les écrans, et offrant une expérience toujours plus innovante (portée par l’expertise de sa filiale Bedrock). Elle renforcera de surcroît la proposition de valeur du Groupe pour les annonceurs. Cette ambition s’appuie sur des investissements complémentaires qui seront réalisés entre 2024 et 2028 et qui porteront sur les contenus, la distribution, la technologie et le marketing. Ainsi, le Groupe va investir jusqu’à 100 M€ dans ses coûts opérationnels streaming avec pour ambition de tripler le chiffre d’affaires streaming du Groupe et de doubler le nombre d’heures visionnées sur la plateforme d’ici 2028. Le break-even est attendu en 2027.
Le 7 mars 2024, le Groupe a annoncé l'acquisition auprès de la FIFA des droits exclusifs en clair des matchs des coupes du Monde FIFA 2026TM et FIFA 2030TM, compétitions incontournables du football mondial. Le Groupe M6 détient ainsi les droits de 54 des plus belles affiches de chaque compétition qui en comptera désormais 104 au total. Le Groupe, par cette acquisition significative, renforce ainsi son offre événementielle et gratuite dans le sport et s’impose comme un diffuseur majeur du sport en France.
Le 17 mai 2024, le Groupe a pris acte de la décision du Conseil d’Etat qui conforte définitivement l’autorisation par l’Arcom de l’exploitation par la chaîne M6 de la ressource par voie hertzienne terrestre, décision entrée en vigueur le 6 mai 2023 pour dix ans.
Le 1er juillet 2024, le Groupe M6 a conclu l'acquisition de la société La Boîte Aux Enfants, société détentrice de plusieurs parcs de loisirs, en intérieur, pour les enfants de 1 à 12 ans sous la marque Gulli.
Les états financiers consolidés au 31 décembre 2024 sont établis en conformité avec le référentiel comptable IFRS (normes internationales d’information financière) en vigueur au sein de l’Union Européenne à cette date. Ils sont présentés avec en comparatif l’exercice 2023 établi selon le même référentiel.
Pour les textes ayant une incidence sur les comptes consolidés du Groupe, il n’y a pas de différence entre les textes approuvés par l’Union Européenne et les normes et interprétations publiées par l’IASB.
Les principes retenus pour l’établissement de ces états financiers résultent de l’application :
Les amendements aux normes IFRS suivants, applicables pour l'exercice 2024, n’ont pas eu d’impact sur les états financiers consolidés du Groupe au 31 décembre 2024 :
Certaines normes comptables internationales prévoient des options en matière d’évaluation et de comptabilisation des actifs et passifs. Les options retenues par le Groupe sont présentées en note 3.5.
Les états financiers consolidés sont préparés selon le principe du coût historique, à l’exception des instruments dérivés, des instruments de capitaux propres et des actifs à la juste valeur par résultat ou par autres éléments du résultat global qui ont été évalués à leur juste valeur. Les autres actifs financiers sont évalués au coût amorti.
informations financières ainsi que les montants présentés au titre des produits et charges du compte de résultat.
La direction revoit ses estimations et ses appréciations de la valeur comptable des éléments d’actif et de passif de manière constante, sur la base tant de son expérience passée que de divers autres facteurs qu’elle juge raisonnables.
Les estimations et appréciations retenues dans le cadre de l’arrêté des comptes consolidés sont susceptibles d’être sensiblement remises en cause au cours d’exercices futurs en fonction de l’évolution tant des opérations et performances du Groupe que des facteurs exogènes pesant sur son développement.
Les principales estimations et appréciations retenues se rapportent à :
Le Groupe présente le compte de résultat par nature comme le permet la norme IAS 1 -Présentation des états financiers.
Le résultat opérationnel correspond au résultat de la période avant prise en compte :
Les effets sur la trésorerie des entrées et sorties de périmètre résultant d’acquisitions ou de cessions de sociétés (sauf activités en cours de cession) sont identifiés sur les lignes "Trésorerie nette résultant d’acquisitions de filiales" et "Trésorerie nette résultant des cessions de filiales".
Les flux de trésorerie générés par les activités cédées ou en cours de cession sont présentés sur une ligne distincte du tableau de flux de trésorerie consolidés.
Les engagements donnés sur achats de droits sont exprimés nets des avances et acomptes versés à ce titre pour les droits correspondants non encore enregistrés en stocks.
Toutes les opérations ainsi que les comptes réciproques entre les sociétés consolidées du Groupe sont éliminés en totalité.
Toutes les sociétés consolidées clôturent leur exercice au 31 décembre.
La devise de présentation des comptes consolidés est l’Euro.
Les états financiers des activités à l’étranger sont convertis en Euro, monnaie de présentation des états financiers du Groupe. Tous les actifs et passifs des entités sont convertis au cours de clôture et les produits et charges sont convertis au cours de change moyen de l’exercice clôturé, valeur approchée du cours à la date de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultant de ce traitement et ceux résultant de la conversion des capitaux propres des filiales à l’ouverture de l’exercice en fonction des cours de clôture sont inclus dans le poste "Autres réserves" des capitaux propres de l'état de la situation financière consolidée et dans le poste "Variation des écarts de conversion" des autres éléments du résultat global.
Le tableau présente les flux réels liés à l’activité des sociétés présentes dans le périmètre de fin de chaque exercice. Il est établi en conformité avec IAS 7 -Tableau des flux de trésorerie.
Les variations de stocks et de créances d’exploitation sont calculées nettes des variations des dépréciations sur actifs circulants.
En outre, afin de mettre en évidence l’effet de l’impôt sur la variation de trésorerie, la charge d’impôt est retraitée de la capacité d’autofinancement et la variation de la dette d’impôt sur les sociétés est retraitée de la variation du besoin en fonds de roulement (BFR). Le décaissement effectif d’impôts sur les sociétés sur l’exercice est ainsi isolé sur une ligne spécifique.
immobilisations corporelles et incorporelles à chaque date de clôture.
Les principes, règles et méthodes comptables sont présentés dans un encadré en introduction de chacune des notes correspondantes.
Une filiale est une entité contrôlée par le Groupe. Le Groupe contrôle une filiale lorsqu'il est exposé ou qu'il a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité et qu'il a la capacité d'influer sur ces rendements du fait du pouvoir qu'il détient sur celle-ci. Pour apprécier le contrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables sont pris en considération.
La méthode de l'intégration globale est appliquée aux états financiers des filiales que Métropole Télévision contrôle de manière exclusive. Les acquisitions ou cessions de sociétés intervenues en cours d’exercice sont prises en compte dans les états financiers consolidés à partir de la date de prise du contrôle ou jusqu’à la date effective de perte du contrôle. La méthode de l’intégration globale mise en œuvre est celle par laquelle les actifs, passifs, produits et charges sont entièrement intégrés.
La quote-part de l’actif net et du bénéfice net attribuable aux actionnaires minoritaires est présentée distinctement en tant qu’intérêts non-contrôlants dans les capitaux propres au bilan consolidé et au compte de résultat consolidé.
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition en date d’acquisition, qui est la date à laquelle le contrôle est transféré au Groupe.
les engagements d'achat d’intérêts non contrôlants consentis par le Groupe aux actionnaires minoritaires sont comptabilisés pour leur juste valeur en autres passifs financiers en contrepartie des capitaux propres. Dans les capitaux propres, ils sont portés en déduction des intérêts non contrôlants à hauteur de la valeur comptable des titres objet de l’engagement, et pour le solde, en déduction des capitaux propres - part du Groupe, conformément aux dispositions d’IFRS 10 - États financiers consolidés. Toute variation ultérieure de juste valeur de ces passifs financiers est comptabilisée dans les capitaux propres consolidés.
- lors d’une acquisition complémentaire de titres d’une entité déjà contrôlée exclusivement, l’écart entre le prix d’acquisition des titres et la quote-part complémentaire de capitaux propres consolidés acquise est constaté en capitaux propres - part du Groupe, en maintenant inchangée la valeur consolidée des actifs et passifs identifiables de la filiale ainsi que du goodwill.
Les regroupements d’entreprises réalisés entre le 1er janvier 2004 et le 1er janvier 2010 restent comptabilisés conformément à IFRS 3 - Regroupements d’entreprises. Dans ce cadre, les goodwill représentent la différence entre le prix d’acquisition, majoré des coûts annexes, des titres des sociétés consolidées et la part du Groupe dans la juste valeur de leurs actifs nets diminués des passifs éventuels à la date des prises de participation, au terme d’une période d’évaluation de cette juste valeur pouvant atteindre 12 mois suivant la date d’acquisition. Lorsque le prix d’acquisition, majoré des coûts annexes, est inférieur à la juste valeur des actifs et passifs identifiés et passifs éventuels acquis, l’écart est immédiatement reconnu en résultat.
- Affectés à chacune des Unités Génératrices de Trésorerie, les goodwill ne sont pas amortis. Ils font l’objet de tests de perte de valeur dès l’apparition d’indices de perte de valeur et au minimum une fois par an (cf. note 13 -Tests de dépréciation des goodwill et actifs incorporels à durée de vie indéterminée).
- Lors de son passage aux normes IFRS en 2005, le Groupe a retenu l’option offerte par IFRS 1 - Première adoption des IFRS de ne pas retraiter ses regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004 qui seraient non conformes aux prescriptions d’IFRS 3 - Regroupements d’entreprises. Les goodwill antérieurs au 1er janvier 2004 ont été figés à leur valeur nette comptable établie à cette date et ne sont plus amortis, à compter de cette date. Le goodwill est évalué au coût (lors de l’allocation du prix du regroupement d’entreprises), diminué du cumul des pertes de valeur.
Le 1er juillet 2024, le Groupe a fait l'acquisition de 98,0 % du capital de la société La Boîte Aux Enfants via sa filiale M6 Interactions.
Le prix d'acquisition retenu pour l'établissement des comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2024 est de 14,2 M€. Les coûts d'acquisition se sont élevés à 0,5 M€ sur l'exercice 2024. Cette acquisition a été traitée comme un regroupement d’entreprises au sens d’IFRS 3 révisée. Dans le cadre de cette opération, le Groupe n'a identifié aucun actif ou passif spécifique. Le goodwill partiel définitif s'élève à 16,7 M€.
Le périmètre de consolidation du Groupe a évolué de la façon suivante au cours de l'exercice 2024 :
Les secteurs opérationnels du Groupe sont ceux sur lesquels est basé le reporting de gestion interne établi mensuellement et communiqué au principal décideur opérationnel, le Directoire, ainsi qu’aux autres décisionnaires opérationnels, les dirigeants des filiales ou directions du Groupe.
Les indicateurs de performance plus particulièrement suivis sont le chiffre d’affaires, le résultat opérationnel courant (EBITA), qui se définit comme le résultat opérationnel avant prise en compte des produits et charges liés aux regroupements d’entreprises et du résultat de cession de filiales et participations. Sont également analysés régulièrement les capitaux employés et les investissements réalisés par secteur afin d’apprécier la rentabilité des ressources allouées à ces derniers et de décider de la politique d’investissement future.
Le Groupe a adapté au cours des dernières années son organisation opérationnelle en fonction des marchés sur lesquels il exerce ses différents métiers. Les secteurs opérationnels présentés sont les suivants :
Le secteur, caractérisé par un fort degré de mutualisation entre les différentes chaînes du Groupe (acquisitions, technique, diffusion...), regroupe les chaînes en clair (M6, W9, 6TER et Gulli) et les chaînes payantes (Paris Première, Téva, M6 Music, Série Club, Tiji, Canal J, RFM TV, MCM, MCM Top) dont le modèle économique repose sur un financement mixte (publicité et versements des plateformes qui distribuent ces chaînes dans le cadre de bouquets diffusés via l’IPTV, le câble ou le satellite).
Le secteur inclut les stations de radio (RTL, RTL2 et Fun Radio) dont le modèle économique est entièrement financé par la publicité, ainsi que l’ensemble des activités qui y sont principalement associées telles que la régie publicitaire.
Outre les activités de production et de coproduction (cinéma, TV et internet) du Groupe, ce secteur opérationnel inclut les activités de distribution de droits cinématographiques audiovisuels tout au long de leur cycle d'exploitation, auprès du grand public (cinéma, vente de vidéos physiques et dématérialisées) puis des professionnels (distribution du portefeuille de droits auprès des télévisions en clair et payantes nationales, et distribution internationale).
Le secteur inclut le réseau de franchises immobilières, les parcs de loisirs Gulli et l’ensemble des activités considérées comme autonomes pour tout ou partie par rapport au métier d’éditeur de chaînes et dont les caractéristiques principales sont notamment : la distribution de biens physiques ou immatériels auprès des consommateurs, la constitution de stocks de marchandises, l’achat pour revente, l’organisation de spectacles.
Les revenus qui en découlent sont constitués principalement des redevances des franchises immobilières, des ventes aux consommateurs ou spectateurs et des revenus publicitaires issus des sites internet du Groupe.
Les éliminations et résultats non affectés se rapportent au coût des plans d’attribution d’actions de performance, au résultat des sociétés immobilières et sociétés sans activité et à des retraitements de consolidation non alloués et correspondant essentiellement à l’élimination des marges réalisées entre sociétés du Groupe dans le cadre de cessions d’actifs stockés ou immobilisés.
Le Groupe applique la norme IFRS 15 - Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients. Le principe fondamental de cette norme est le suivant : la comptabilisation des produits des activités ordinaires doit refléter le transfert des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la rémunération à laquelle le vendeur s'attend à avoir droit.
Le transfert des biens et services doit refléter le transfert du contrôle au client. Il peut se produire à une date donnée (par exemple lors de la livraison d'un bien) ou sur une période donnée (par exemple au fur et à mesure qu'un service est rendu ou qu'un bien est construit).
Les cinq étapes pour la comptabilisation d'un produit sont les suivantes :
Un contrat au sens d'IFRS 15 est un accord entre deux parties ou plus qui crée des droits et obligations exécutoires. La norme précise également les conditions dans lesquelles plusieurs contrats doivent être regroupés pour être comptabilisés comme un seul et même contrat, ainsi que les modalités de comptabilisation des modifications de contrat (contrat distinct ou rattachement au contrat initial).
Une obligation de prestation correspond à la promesse de fournir au client un bien ou un service (ou un groupe de biens ou services) qui est considéré comme distinct des autres biens ou services promis dans le cadre du contrat. La norme précise les critères à remplir pour qu'une promesse de transférer un bien ou un service soit considérée comme distincte. Cette étape d'identification des différentes obligations de prestation prévues au contrat est très importante dans la mesure où elle conditionne notamment l'allocation du prix de la transaction aux différentes obligations, ainsi que le rythme de reconnaissance du chiffre d'affaires du contrat, les différentes obligations de performance étant remplies à des dates potentiellement différentes.
Le prix de transaction est le montant de contrepartie (y compris les contreparties variables ou les contreparties autres qu'en numéraire) auquel le vendeur s'attend à avoir droit en échange de la fourniture de biens ou de services promis à un client.
L'objectif est ici d'affecter à chaque obligation de prestation distincte un montant qui reflète le montant de contrepartie auquel le vendeur s'attend à avoir droit en échange de la fourniture des biens ou des services promis au client. En général, cette affectation devra se faire sur la base des prix de vente spécifiques relatifs de chaque bien ou service distinct.
Dans la très grande majorité des cas, le vendeur doit comptabiliser des produits des activités ordinaires lorsqu'il a rempli (ou à mesure qu'il remplit) une obligation de prestation en fournissant au client le bien ou service promis. Le chiffre d'affaires est ainsi comptabilisé soit à une date donnée, soit sur une période donnée. Plus spécifiquement, les principes généraux de reconnaissance du chiffre d'affaires par type d'activité sont les suivants :
| Vidéo | Audio | Production et Droits audiovisuels | Diversifications | Éliminations et résultats non affectés | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 044,5 | 164,9 | 67,6 | 37,7 |
| 0,9 | 1 315,6 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires* | 1 050,0 | 166,2 | 153,7 | 38,5 | (92,7) | 1 315,6 |
| Résultat opérationnel courant (EBITA) des activités poursuivies | 235,2 | 41,0 | 10,5 | 15,8 | (1,8) | 300,7 |
| Produits et charges opérationnels liés aux regroupements d'entreprises | (3,3) | (0,7) | (1,8) | (14,1) | - | (19,9) |
| Plus-values sur cessions / réévaluations de participations | 5,5 | 0,3 | - | 18,9 | - | 24,6 |
| Résultat opérationnel (EBIT) des activités poursuivies | 305,5 | |||||
| Résultat financier | 10,9 | |||||
| Quote-part du résultat dans les coentreprises et les entreprises associées |
324,7
(87,6)
237,1
237,1
234,1
3,0
| Vidéo | Audio | Production et Droits audiovisuels | Diversifications | Éliminations et résultats non affectés | Total | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2024 | Chiffre d'affaires hors-Groupe | 1 036,2 | 158,6 | 79,1 | 36,5 | 0,8 | 1 311,2 |
| 3,1 | 0,8 | 82,2 | 0,7 | (86,9) | - |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 039,3 | 159,4 | 161,4 | 37,2 | (86,1) | 1 311,2 |
|---|---|---|---|---|---|
| 180,7 | 38,5 | 17,3 | 6,0 | (0,4) | 242,1 |
|---|---|---|---|---|---|
| (3,3) | (0,7) | (1,7) | (3,8) | - | (9,6) |
|---|---|---|---|---|---|
| 0,0 | (0,1) | - | - | - | (0,0) |
|---|---|---|---|---|---|
232,5
13,2
238,6
(65,6)
173,1
173,1
attribuable au Groupe
172,8
attribuable aux intérêts non contrôlants
0,3
N’ayant pas d’activité significative hors de France Métropolitaine, le Groupe ne présente pas d’information sectorielle par zone géographique.
La ventilation du chiffre d'affaires par type d'obligations de prestations rendues est la suivante :
| Activités | % du chiffre d'affaires | Natures des prestations | ||
|---|---|---|---|---|
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |||
| Publicité | 81,0 % | 81,1 % | Spot / Campagne | |
| Distribution | 6,0 % | 6,9 % | Forfait annuel / prix par abonnés | |
| Production / Cinéma | 5,8 % | 5,9 % | Livraison / entrée salle | |
| Autres | 7,2 % | 6,1 % | Contrats de franchises / Conseil | |
| TOTAL | 100,0 % | 100,0 % |
Les autres produits opérationnels s’élèvent à 10,9 M€ (contre 12,0 M€ en 2023) et sont constitués principalement :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Consommations de droits de diffusion et programmes de flux (y compris dépréciations des stocks de droits de diffusion) | (375,1) | (350,5) |
| Consommations de stocks de marchandises | (1,8) | (0,8) |
| Autres services extérieurs* | (331,8) | (286,7) |
| Pertes de change opérationnelles | - | (0,1) |
| Autres charges | (0,4) | (0,6) |
| CONSOMMATIONS ET AUTRES CHARGES OPÉRATIONNELLES | (709,2) | (638,8) |
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Salaires et traitements | (152,4) | (148,7) |
| Charges sociales | (60,8) | (61,4) |
| Participation et intéressement | (10,5) | (20,0) |
| Autres charges de personnel | (16,8) | (14,3) |
| CHARGES DE PERSONNEL | (240,5) | (244,5) |
Les autres charges de personnel incluent notamment les dotations et reprises au titre de la provision pour retraite et des provisions pour litiges sociaux, ainsi que le coût des plans d'attribution d'actions de performance conformément à IFRS 2 - Paiement fondé sur des actions (cf. note 7 - Rémunérations en actions).
L’effectif moyen "équivalent temps plein" (ETP) s'élève à 2 180 au 31 décembre 2024 contre 2 211 au 31 décembre 2023 pour les sociétés intégrées globalement.
La répartition de l’effectif "équivalent temps plein" (ETP) par catégorie est la suivante :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Non cadres | 14 % | 15 % |
| Cadres | 50 % | 49 % |
| Cadres dirigeants | 2 % | 2 % |
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Amortissements et dépréciations des droits audiovisuels | (46,0) | (63,9) |
| Amortissements et dépréciations des parts producteurs | (8,4) | (8,6) |
| Amortissements et dépréciations des autres immobilisations incorporelles | (15,9) | (15,8) |
| Amortissements des immobilisations corporelles | (12,0) | (11,7) |
| Amortissements des droits d'utilisation des actifs loués | (5,9) | (4,8) |
| Autres dépréciations | (2,0) | 0,7 |
| Perte de valeur des actifs non amortissables (cf. note 13) | - | (10,0) |
| TOTAL DOTATIONS (NETTES DES REPRISES) | (90,3) | (114,1) |
Depuis 2009, le Groupe M6 a mis en place des plans d’attribution d’actions de performance au bénéfice de son personnel. Conformément aux dispositions de la norme IFRS 2 - Paiement fondé sur des actions, les éléments de rémunération du personnel réglés en instruments de capitaux propres sont comptabilisés en charges de personnel au compte de résultat, en contrepartie des capitaux propres.
La charge totale initiale est évaluée sur la base du cours de l’action M6 à la date d’attribution ajusté des dividendes attendus au cours de la période d’acquisition. Elle est répartie en résultat sur cette même période.
Conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 26 avril 2022, deux attributions d’actions de performance ont été décidées par le Directoire du 6 mai 2024, après approbation par le Conseil de Surveillance du 23 avril 2024 :
La juste valeur des attributions d’actions de performance s’apprécie comme la valeur de l’action à la date d’octroi diminuée de la valeur actuelle des dividendes futurs estimés sur la période d’indisponibilité.
Les principales caractéristiques des plans d’attribution d’actions de performance ouverts au 31 décembre 2024, ou expirés au cours de l’exercice, et pour lesquels il est procédé à une évaluation à la juste valeur de l’avantage accordé aux salariés, sont les suivantes :
| Rendement attendu | Juste valeur unitaire | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Du 10/10/2022 (2 plans) | 10,34 | N/A | N/A | 2,07 % | 6,15 % | 8,38 |
| Du 15/05/2023 (2 plans) | 13,32 | N/A | N/A | 2,79 % | 7,89 % | 11,40 |
| Du 06/05/2024 (2 plans) | 13,08 | N/A | N/A | 3,07 % | 10,57 % | 10,69 |
La maturité retenue correspond pour l'ensemble des plans d'attribution d'actions de performance à la période d'acquisition (entre 2 ans et 3 ans). Il est en outre posé comme hypothèse que, sur la base des observations historiques, 5 à 10 % des actions ne seront pas livrées compte tenu du départ de bénéficiaires au cours de la période d’acquisition.
| Attribution à la date du plan | Attribution maximum | Solde 31/12/2023 | Variation liée à la performance | Attribution Livraison | Annulation | Solde 31/12/2024 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'attribution d'actions de performance | 1 550 150 | 1 550 150 | 997 650 | (86 878) | 531 200 | - | (36 222) | 1 405 750 |
| Du 10/10/2022 | 291 050 | 291 050 | 278 350 | - | - | - | (7 500) | 270 850 |
| Du 10/10/2022 | 224 700 | 224 700 | 218 700 | (43 903) | - | - | (5 722) | 169 075 |
| Du 15/05/2023 | 311 300 | 311 300 | 308 700 | - | - | - | (11 500) | 297 200 |
| Du 15/05/2023 | 191 900 | 191 900 | 191 900 | (31 167) | - | - | (3 000) | 157 733 |
| Du 06/05/2024 | 322 200 | 322 200 | - | - | 322 200 | - | (8 500) | 313 700 |
| Du 06/05/2024 | 209 000 | 209 000 | - | (11 808) | 209 000 | - | - | 197 192 |
Les annulations enregistrées au cours de l’exercice résultent de départs de bénéficiaires avant ouverture de la période d’exercice de leurs droits. Elles peuvent être liées également à la non-atteinte des objectifs de performances financières assignés lors de l’attribution des plans.
Compte tenu des données précédemment présentées et en évaluant la charge résultant des plans d’attribution d’actions de performance sur la base du nombre d’actions probablement livrées, il en résulte les impacts suivants dans le compte de résultat sur la ligne " Charges de personnel " :
| Plans d'attribution d'actions de performance | Charges de personnel | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
|---|---|---|---|
| Du 20/04/2021 (2 plans) | - | (1,3) | |
| Du 10/10/2022 (2 plans) | (1,4) | (1,6) | |
| Du 15/05/2023 (2 plans) | (1,7) | (1,1) | |
| Du 06/05/2024 (2 plans) | (1,2) | - | |
| CHARGE TOTALE | (4,3) | (4,0) |
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Produits de la trésorerie | 14,8 | 15,5 |
| Coût de l'endettement | (2,0) | (2,1) |
| Charges d'intérêt sur dettes locatives | (0,4) | (0,3) |
| Réévaluation des instruments dérivés nets | (0,3) | 0,0 |
| Intérêts capitalisés sur retraite | (1,1) | (1,1) |
| Autres éléments financiers | 2,2 | (1,2) |
| Autres produits (charges) financiers nets | 0,8 | (2,2) |
| RÉSULTAT FINANCIER | 13,2 | 10,9 |
● Les produits de la trésorerie s'élèvent à +14,8 M€, en léger retrait par rapport à 2023, sous l'effet combiné de la baisse de l'encours moyen placé (345,3 M€ en 2024 contre 363,4 M€ en 2023) et d'une hausse moyenne modérée des taux d'intérêt (taux de rendement moyen de +4,08 % en 2024 contre +3,47 % en 2023).
● Le coût de l'endettement s’élève à -2,0 M€ au 31 décembre 2024 et correspond aux intérêts sur l’emprunt obligataire Euro PP émis en 2017 et remboursé en août 2024, sur l'emprunt Schuldschein mis en place en juillet 2024.
● Les charges d'intérêt sur dettes locatives correspondent à la désactualisation des dettes comptabilisées en application d'IFRS 16.
Principes, règles et méthodes comptables :
L’impôt sur le résultat comprend la charge d’impôt exigible et la charge d’impôt différé. L’impôt est comptabilisé en résultat sauf s’il se rattache à des éléments qui sont comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ou en capitaux propres, auquel cas il est comptabilisé en autres éléments du résultat global ou en capitaux propres.
L’impôt exigible est le montant estimé de l’impôt dû au titre du bénéfice imposable d’une période, déterminé en utilisant les taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, et tout ajustement du montant de l’impôt exigible au titre des périodes précédentes.
Depuis l’exercice 2010, conformément aux dispositions d’IAS 12 - Impôts sur le résultat, le Groupe a requalifié la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E.) en impôt sur le résultat.
L’impôt différé est déterminé et comptabilisé selon l’approche bilancielle de la méthode du report variable pour toutes les différences temporaires entre la valeur comptable des actifs et passifs et leurs bases fiscales.
Ainsi, un actif d’impôt différé est constaté lorsque la valeur fiscale est supérieure à la valeur comptable (situation correspondant à une économie future d’impôt attendue) ; un passif d’impôt différé est lui constaté lorsque la valeur fiscale est inférieure à la valeur comptable (situation correspondant à une taxation future attendue).
Les éléments suivants ne donnent cependant pas lieu à la constatation d’impôt différé :
Un actif d’impôt différé est comptabilisé dans l’éventualité où le groupe disposerait de bénéfices futurs imposables sur lesquels la différence temporelle correspondante pourrait être imputée. Les actifs d’impôt différé sont examinés à chaque date de clôture et sont ajustés le cas échéant à hauteur des bénéfices imposables futurs estimés.
Les actifs d’impôt différé comptabilisés reflètent la meilleure estimation du calendrier de reversement des différences temporelles taxables et de réalisation de bénéfices imposables futurs dans les juridictions fiscales concernées. Ces prévisions de bénéfices imposables futurs sont cohérentes avec les hypothèses d’activité et de rentabilité utilisées dans les budgets et plans et avec les autres données prévisionnelles utilisées pour valoriser d’autres postes du bilan.
Les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués aux taux d’impôt dont l’application est attendue sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé et le passif réglé, sur la base des réglementations fiscales qui ont été adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture.
Conformément à la norme IAS 12 - Impôts sur le résultat, les actifs et passifs d’impôt différé ne sont pas actualisés et sont compensés s’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigible, et s’ils concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale, soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables différentes, mais qui ont l’intention de régler les actifs et les passifs d’impôt exigible sur la base de leur montant net ou de réaliser les actifs et de régler les passifs d’impôt simultanément.
Les composants de la charge d’impôt sur les bénéfices sont les suivants :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |||
|---|---|---|---|---|
| Impôt exigible : | Charge d'impôt exigible de l'exercice | (67,0) | (79,2) | |
| Impôt différé : | Naissance et renversement des différences temporaires | 1,4 | (8,4) | |
| TOTAL | (65,6) | (87,6) |
Le taux d’impôt sur les sociétés projeté au titre de l'exercice 2024 est de 25,83 % (correspondant au taux normal d'IS de 25,0 %, majoré de la contribution additionnelle de 3,3 %) pour les sociétés membres du groupe d’intégration fiscale français, comme en 2023.
Au 31 décembre 2024, le Groupe applique l'exemption temporaire de comptabilisation d'impôt différé lié à Pilier 2.
Le groupe n'a pas d'impôt complémentaire résultant de l'application du dispositif Pilier 2 à compter du 1er janvier 2024.
Le taux d'imposition différée retenu en 2024 est de 25,83 %, comme en 2023.
Les impôts différés liés aux ajustements par autres éléments du résultat global sont les suivants :
| 31/12/2024 | Variations | 31/12/2023 | |
|---|---|---|---|
| Réévaluation à la juste valeur des contrats de change (couverture de flux de trésorerie) | (0,1) | (0,2) | 0,1 |
| Pertes et gains actuariels | (1,0) | 0,2 | (1,2) |
| Achats à terme d'actions propres | 2,7 | 1,3 | 1,4 |
|---|---|---|---|
| TOTAL | 1,7 | 1,3 | 0,4 |
Le rapprochement entre la charge réelle d’impôt du Groupe et la charge obtenue en appliquant le taux d’impôt en vigueur au résultat avant impôt est le suivant :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Résultat de la période attribuable au Groupe | 172,8 | 234,1 |
| Intérêts non contrôlants | 0,3 | 3,0 |
| Impôt sur le résultat | (65,6) | (87,6) |
| Quote-part du résultat dans les coentreprises et les entreprises associées | (7,8) | 5,9 |
| Produits et charges liés aux regroupements d'entreprises | - | (0,2) |
| Perte de valeur des goodwill | - | (10,0) |
| Coût des actions de performance (IFRS 2) | (4,3) | (4,0) |
| Résultat des activités poursuivies avant impôt retraité | 250,8 | 332,9 |
| Taux d'impôt commun théorique | 25,83 % | 25,83 % |
| Charge d'impôt théorique | (64,8) | (86,0) |
| Éléments en rapprochement : | ||
| Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises | (1,3) | (2,0) |
| Plus-values de cession / de réévaluation imposées au taux réduit | (0,0) | 1,4 |
| Autres différences | 0,5 | (0,9) |
| CHARGE NETTE D'IMPÔT RÉEL | (65,6) | (87,6) |
| Taux effectif d'impôt | 26,1 % | 26,3 % |
Les sources d’impôt différé sont les suivantes :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Actifs d'impôt différé | ||
| Immobilisations incorporelles | 0,1 | 0,1 |
| Autres actifs | 1,6 | 1,9 |
| Provisions pour retraite (non déductible) | 8,5 | 7,8 |
| Autres provisions non déductibles | 2,6 | 1,6 |
| Dettes locatives | 5,6 | 3,2 |
|---|---|---|
| Charges à payer non déductibles | 6,1 | 6,2 |
| Instruments financiers | 2,8 | 1,6 |
| Deficits reportables | 1,9 | 1,5 |
| Divers | 0,1 | 0,0 |
| Impact des compensations bilancielles d'actifs et de passifs d'impôt différé | (29,0) | (23,9) |
| TOTAL | 0,3 | 0,1 |
| Passifs d'impôt différé | ||
|---|---|---|
| Catalogues | (2,2) | (2,5) |
| Licences et marques | (30,7) | (31,2) |
| Relations franchisés | (8,0) | (8,6) |
| Relations annonceurs et distributeurs | (10,5) | (11,8) |
| Amortissement dérogatoire | (5,0) | (5,0) |
| Dépréciation des actions propres | (2,1) | (0,9) |
| Droits d'utilisation des actifs loués | (5,2) | (2,7) |
| Plus-values latentes sur cessions de participations | (3,5) | (3,5) |
| Divers | (2,6) | (1,8) |
| Impact des compensations bilancielles d'actifs et de passifs d'impôt différé | 29,0 | 23,9 |
| TOTAL | (40,9) | (44,1) |
Les actifs et passifs d’impôt différé des sociétés intégrées fiscalement ont été compensés.
Le montant cumulé des déficits reportables des sociétés du Groupe s’élève à 12,4 M€ au 31 décembre 2024.
Les déficits ayant fait l’objet d’une activation sous forme d’un impôt différé actif s’élèvent au 31 décembre 2024 à 7,5 M€.
Principes, règles et méthodes comptables :
Conformément aux préconisations de la norme IAS 33 - Résultat par action, le résultat de base par action est déterminé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions du Groupe par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période.
L’effet de dilution des plans d’attribution d’actions de performance dénoués par livraison d’actions et en cours d’acquisition est reflété dans le calcul du résultat dilué par action.
Le résultat par action dilué est calculé en retenant le résultat attribuable aux porteurs d’actions de l’entité mère et un nombre moyen pondéré d’actions en circulation ajusté des effets de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Bénéfice net attribuable aux actionnaires | 172,8 | 234,1 |
| Perte ou bénéfice attribuable au titre des activités cédées | - | - |
| Bénéfice net attribuable aux actionnaires au titre des activités poursuivies | 172,8 | 234,1 |
| Nombre moyen pondéré (hors actions propres) pour le résultat de base par action | 125 781 840 | 125 834 329 |
| Effet dilutif potentiel lié aux rémunérations payées en actions | 891 320 | 520 707 |
| Nombre moyen pondéré (hors actions propres) ajusté de l'effet de dilution* | 126 673 160 | 126 355 036 |
| Résultat par action (en euros) | 1,374 | 1,860 |
| Résultat par action des activités poursuivies (en euros) | 1,374 | 1,860 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 1,364 | 1,853 |
| Résultat dilué par action des activités poursuivies (en euros) | 1,364 | 1,853 |
Le calcul du résultat dilué par action tient compte des attributions d’actions de performance accordées lors des plans du 10 octobre 2022, du 15 mai 2023 et du 6 mai 2024.
Le nombre d'actions potentiellement dilutives est de 891 320 au 31 décembre 2024 : sur cette base, l’effet dilutif sur le résultat par action représente 0,97 centime d’euro par titre.
| Métropole Télévision | 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|---|
| Déclarés et versés au cours de l'exercice | 157,3 | 126,3 | |
| Nombre d'actions en circulation en milliers | 125 802 | 126 267 | |
| Dividende ordinaire versé par action (en euros) | 1,25 | 1,00 | |
| Proposés pour approbation à l'AGM | 157,2 | 157,2 | |
| Nombre d'actions en circulation en milliers | 125 765 | 125 769 |
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Dividende ordinaire versé par action (en euros) | 1,25 | 1,25 |
Les immobilisations incorporelles comprennent principalement :
Les droits audiovisuels, regroupant des droits cinématographiques, télévisuels et vidéographiques, achetés avec ou sans minimum garanti, en vue de leur commercialisation (distribution, négoce), produits ou coproduits, sont comptabilisés en immobilisations incorporelles en conformité avec IAS 38 - Immobilisations incorporelles et l’amendement à IAS 38 - Clarification sur les modes d’amortissement acceptables.
La méthode d’amortissement d’un actif doit refléter le rythme selon lequel les avantages générés par cet actif sont consommés. La présomption selon laquelle un mode d’amortissement qui est fonction des produits tirés d’un actif n’est pas approprié, est réfutée dans le cas des droits audiovisuels et des coproductions compte tenu de la très forte corrélation entre les recettes et la consommation des avantages économiques de ces droits.
Ainsi, les droits audiovisuels :
La rubrique "Coproductions" regroupe plus spécifiquement les parts producteurs et coproducteurs de longs métrages, fictions et autres programmes. Elles sont inscrites en droits audiovisuels et amorties à la recette. Si les recettes sont insuffisantes au regard de la valeur comptable de la production, une dépréciation de la fraction non couverte est immédiatement constatée.
En application d’IAS 20 - Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l’aide publique, les subventions reçues du Centre National du Cinéma et de l'Image Animée (CNC) sont comptabilisées en réduction du coût d’acquisition des actifs de coproduction financés, et en conséquence sont comptabilisées en résultat en fonction du rythme de consommation des avantages économiques attendus des coproductions tel que défini précédemment.
Sont comptabilisés en avances et acomptes, les acomptes versés :
Les sommes versées sont reclassées en droits audiovisuels à la date d’ouverture des droits.
Les licences sont comptabilisées à leur coût d’acquisition. À l'exception des licences RTL apportées par la société RTL France Radio, ainsi que des licences RTL2 et Fun Radio reconnues au titre de l'allocation du prix d'acquisition du pôle Audio de RTL Group, elles ont une durée de vie définie et sont donc amorties.
Les licences RTL France Radio, RTL2 et Fun Radio correspondent aux droits au titre des autorisations d'usage de la ressource radioélectrique (fréquences) pour la France concernant les trois radios, délivrées par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. Ces licences ont une durée d'utilité indéterminée dans la mesure où il n'y a pas de limite prévisible à la période au cours de laquelle elles généreront des entrées nettes de trésorerie pour la société détentrice. Ces licences ne sont donc pas amorties et leur valeur comptable sera appréciée chaque année en conformité avec la norme IAS 36 - Dépréciation d'actifs.
Les marques acquises sont initialement comptabilisées à leur juste valeur, celle-ci étant estimée sur la base des méthodes usuelles de valorisation des marques. Quand ces marques ont une durée de vie définie, à savoir qu’il est attendu qu’au terme d’une période déterminée elles ne seront plus exploitables, elles sont amorties linéairement sur cette durée de vie. Les marques font l’objet de tests de dépréciation en conformité avec IAS 36 – Dépréciation d’actifs.
Seules les relations clients reconnues dans le cadre de regroupements d’entreprises et de l’allocation du prix d’acquisition qui en résulte, sont inscrites à l’actif. Les relations clients (annonceurs, distributeurs et franchisés) acquises sont initialement comptabilisées à leur juste valeur, celle-ci étant estimée sur la base des méthodes usuelles de valorisation des relations clients. Les relations clients ont une durée de vie définie, à savoir qu’il est attendu qu’au terme d’une période déterminée elles ne seront plus exploitables, elles sont amorties linéairement sur cette durée de vie.
Les logiciels informatiques achetés ou développés en interne sont comptabilisés à leur coût d’acquisition ou de production. Ils sont amortis linéairement sur leur durée d’utilité, laquelle n’excède pas sept ans. Selon la norme IAS 38 – Immobilisations incorporelles, les coûts de développement des sites internet sont obligatoirement immobilisés comme des actifs incorporels dès que l’entreprise peut notamment démontrer :
| Droits audiovisuels | Coproductions | Avances et acomptes | Total | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||||||||
| Au 1er janvier, net des dépréciations et amortissements | 23,7 | 4,2 | 23,7 | 51,6 | 57,6 | ||||
| Acquisitions | 25,3 | 1,2 | 52,7 | 79,2 | 66,5 | ||||
| Cessions / sorties | (97,1) | - | (0,0) | (97,1) | (37,1) | ||||
| Acquisitions/cessions de filiales | - | - | - | - | - | ||||
| Reclassements et autres mouvements en valeur brute | 37,8 | 14,9 | (43,2) | 9,6 | 11,7 | ||||
| Dotations aux amortissements | (43,7) | (8,5) | - | (52,2) | (75,0) | ||||
| Dépréciations | (2,3) | 0,4 | (0,4) | (2,3) | 2,5 | ||||
| Reprises d'amortissements sur cessions / sorties | 97,1 | - | - | 97,1 | 37,1 | ||||
| Reprises d'amortissements sur acquisitions/cessions de filiales | - | - | - | - | - | ||||
| Reclassements et autres mouvements sur amortissements | - | (9,6) | - | (9,6) | (11,7) | ||||
| Au 31 décembre, net des dépréciations et amortissements | 40,8 | 2,6 | 32,8 | 76,3 | 51,6 | ||||
| Au 1er janvier |
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 1 152,9 | 834,7 | 29,5 | 2 017,0 | 1 975,9 | |
| Amortissements et dépréciations cumulés | (1 129,2) | (830,5) | (5,8) | (1 965,4) | (1 918,3) | |
| MONTANT NET AU 1ER JANVIER | 23,7 | 4,2 | 23,7 | 51,6 | 57,6 | |
| Au 31 décembre | Valeur brute | 1 118,9 | 850,8 | 39,0 | 2 008,7 | 2 017,0 |
| Amortissements et dépréciations cumulés | (1 078,1) | (848,1) | (6,1) | (1 932,4) | (1 965,4) | |
| MONTANT NET AU 31 DÉCEMBRE | 40,8 | 2,6 | 32,8 | 76,3 | 51,6 |
| Licences | Marques | Relations clients | Logiciels | Autres | Total | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier, net des dépréciations et amortissements | 86,7 | 89,6 | 77,7 | 30,7 | 3,7 | 288,4 | 292,7 |
| Acquisitions | - | - | - | 9,5 | 0,8 | 10,3 | 20,9 |
| Cessions | - | - | - | (0,1) | (0,1) | (0,2) | (1,3) |
| Acquisitions/cessions de filiales | - | - | - | - | 0,3 | 0,3 | (13,5) |
| Reclassements et autres mouvements en valeur brute | - | - | - | (0,0) | (0,0) | (0,0) | (3,1) |
| Dotations aux amortissements | - | (1,9) | (6,0) | (7,1) | (0,9) | (15,9) | (15,8) |
| Dépréciations | - | - | - | 0,1 | (0,1) | (0,0) | (0,0) |
| Reprises d'amortissements sur cessions | - | - | - | - | 0,2 | 0,2 | 1,3 |
| Reprises d'amortissements sur acquisitions/cessions de filiales | - | - | - | - | (0,2) | (0,2) | 4,2 |
| Reclassements et autres mouvements sur amortissements | - | - | - | (0,0) | 0,0 | 0,0 | 3,2 |
| Au 31 décembre, net des dépréciations et amortissements | 86,7 | 87,7 | 71,7 | 33,0 | 3,6 | 282,8 | 288,4 |
| Licences | Marques | Relations clients | Logiciels | Autres | Total | Total | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier | 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||||||
| Valeur brute | 86,7 | 93,4 | 100,5 | 110,8 | 33,0 | 424,4 | 421,5 | |
| Amortissements et dépréciations cumulés | - | (3,8) | (22,8) | (80,1) | (29,3) | (136,0) | (128,9) | |
| MONTANT NET AU 1ER JANVIER | 86,7 | 89,6 | 77,7 | 30,7 | 3,7 | 288,4 | 292,7 | |
| Au 31 décembre | 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||||||
| Valeur brute | 86,7 | 93,4 | 100,5 | 120,2 | 33,9 | 434,7 | 424,4 | |
| Amortissements et dépréciations cumulés | - | (5,7) | (28,8) | (87,1) | (30,3) | (151,9) | (136,0) | |
| MONTANT NET AU 31 DÉCEMBRE | 86,7 | 87,7 | 71,7 | 33,0 | 3,7 | 282,8 | 288,4 |
Les licences comprennent les licences FM des stations RTL, RTL2 et Fun Radio.
Les marques correspondent essentiellement au droit d'utilisation de la marque Stéphane Plaza, aux marques Gulli, Canal J et Tiji et à la marque Fun Radio.
Les relations clients ont été reconnues au titre des acquisitions du pôle Audio auprès de RTL Group, du pôle Jeunesse TV auprès du Groupe Lagardère et de Stéphane Plaza France.
Hormis les licences apportées par RTL France Radio, les licences reconnues sur RTL2 et Fun Radio, les marques Fun Radio, Gulli, Canal J, Tiji, l’ensemble des autres immobilisations incorporelles a la nature d’actif amortissable.
Les licences, marques et relations clients sont testées au niveau des UGT Audio, Vidéo et Franchises.
Selon la norme IAS 36 - Dépréciation d’actifs, la valeur comptable des immobilisations corporelles et incorporelles amorties est testée dès l’apparition d’indices de perte de valeur.
La valeur comptable des immobilisations incorporelles non amorties est testée dès l’apparition d’indices de perte de valeur et au minimum une fois par an.
Les principaux indices externes ou internes de perte de valeur retenus par le groupe sont :
La valeur recouvrable est déterminée pour chaque actif isolé, sauf s’il est avéré que l’exploitation de cet actif ne peut se faire indépendamment d’autres actifs ou groupes d’actifs. Ces actifs ainsi liés pour leur exploitation et la génération de flux de trésorerie constituent une Unité Génératrice de Trésorerie ("UGT").
L’UGT est le plus petit groupe d’actifs qui inclut l’actif et qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs.
Dans ce cas, c’est la valeur recouvrable de l’UGT qui fait l’objet du test de dépréciation.
Une dépréciation est comptabilisée lorsque, du fait d’événements ou de circonstances intervenus au cours de la période (critères internes ou externes), la valeur recouvrable de l’actif ou groupe d’actifs est inférieure à sa valeur nette comptable.
Cette valeur recouvrable est la plus élevée de la juste valeur nette des coûts de sortie et de la valeur d’utilité.
La valeur d’utilité retenue par le Groupe correspond aux flux de trésorerie actualisés des UGT incluant les goodwill et est déterminée dans le cadre des hypothèses économiques et des conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par la Direction de Métropole Télévision de la façon suivante :
● le taux d’actualisation des flux retenu est déterminé en utilisant des taux appropriés à la nature des activités et des pays. Il intègre, outre la valeur temps de l’argent, les risques spécifiques de l’UGT pour lesquels les estimations de flux de trésorerie n’ont pas été ajustées.
Une perte de valeur comptabilisée au titre d’une unité génératrice de trésorerie (d’un groupe d’unités) est affectée d’abord à la réduction de la valeur comptable de tout goodwill affecté à l’unité génératrice de trésorerie, puis à la réduction de la valeur comptable des autres actifs de l’unité (du groupe d’unités) au prorata de la valeur comptable de chaque actif de l’unité (du groupe d’unités). Si la valeur comptable du goodwill et des autres actifs non courants de l’unité génératrice de trésorerie est insuffisante, une provision peut être reconnue à hauteur de la perte non affectée.
Une perte de valeur comptabilisée au titre d’un goodwill ne peut pas être reprise. Pour les autres actifs, le Groupe apprécie à chaque date de clôture s’il existe une indication que des pertes de valeur comptabilisées au cours de périodes antérieures ont diminué ou n’existent plus. Une perte de valeur est reprise s’il y a eu un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable.
La valeur comptable d’un actif, augmentée en raison de la reprise d’une perte de valeur, ne doit pas être supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée, nette des amortissements, si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée.
Les goodwill ont évolué comme suit au cours des exercices 2024 et 2023 :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||
|---|---|---|---|
| À l'ouverture, net des pertes de valeur | 287,9 | 299,3 | |
| Acquisitions | 16,7 | - | |
| Cessions nettes | - | (1,4) | |
| Pertes de valeur | - | (10,0) | |
| À la clôture | 304,6 | 287,9 | |
| À l'ouverture | Valeurs brutes | 322,1 | 327,7 |
| Cumul des pertes de valeur | (34,2) | (28,3) | |
| MONTANT NET | 287,9 | 299,3 | |
| À la clôture |
338,8
322,1
(34,2)
(34,2)
304,6
287,9
La variation de l'année 2024 reflète l'acquisition de La Boîte Aux Enfants. Aucune perte de valeur n'a été constatée sur l'exercice 2024 sur les goodwill des activités poursuivies (cf. tests de dépréciation ci-après).
Les goodwill (valeur nette) se répartissent par Unité Génératrice de Trésorerie ("UGT") de la façon suivante :
| Secteurs opérationnels | UGT | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
|---|---|---|---|
| Vidéo | Vidéo | 164,5 | 164,5 |
| Audio | Audio | 99,4 | 99,4 |
| Production et Droits Audiovisuels | Droits Audiovisuels | 5,3 | 5,3 |
| Diversifications | Interactions | 5,7 | 5,7 |
| Parcs de loisirs | 16,7 | ||
| Franchises | 13,0 | 13,0 | |
| Total | 304,6 | 287,9 |
Les UGT du Groupe s’analysent de la façon suivante au 31 décembre 2024 :
● l’UGT Franchises intègre la société Stéphane Plaza France, consolidée par intégration globale depuis le 31 décembre 2021.
Au 31 décembre 2024, les UGT suivantes ont été testées :
L'UGT Parcs de Loisirs, nouvellement acquise, n'a pas été testée.
La valeur d’utilité de l’UGT Vidéo a été déterminée selon la méthode D.C.F., afin d'intéger dans la valorisation les évolutions attendues sur le marché de la Télévision et notamment le développement de l'activité Streaming. Les principales hypothèses financières sont les suivantes :
| Taux d'actualisation | 6,93 % | 7,43 % | 7,93 % | 8,43 % | 8,93 % |
|---|---|---|---|---|---|
| -1,00 % | 1 561,0 | 1 471,2 | 1 391,5 | 1 320,2 | 1 256,1 |
| -0,50 % | 1 638,8 | 1 538,7 | 1 450,4 | 1 372,1 | 1 302,0 |
| 0,00 % | 1 727,9 | 1 615,3 |
| 1 | 516,8 |
|---|---|
| 1 | 430,1 |
| 1 | 353,1 |
| 0,50 % | |
| 1 | 830,8 |
| 1 | 702,9 |
| 1 | 592,2 |
| 1 | 495,4 |
| 1 | 410,1 |
| 1,00 % | |
| 1 | 951,1 |
| 1 | 804,2 |
| 1 | 678,4 |
| 1 | 569,6 |
| 1 | 474,4 |
Valeur comptable de l'UGT dans les comptes du Groupe = 679,7 M€
Le Groupe a également procédé à une analyse de sensibilité de la valeur d'utilité à une variation raisonnablement possible des hypothèses opérationnelles soit une baisse de 3 % du chiffre d'affaires impactant directement l'EBITA (maintien des charges fixes).
La valeur d’utilité s’élèverait ainsi à 1 201,5 M€ pour une valeur comptable dans les comptes du Groupe de 679,7 M€.
La valeur recouvrable de l’actif étant supérieure à sa valeur nette comptable, aucune dépréciation n’a été comptabilisée au 31 décembre 2024.
La valeur d’utilité de l’UGT Audio a été déterminée selon la méthode D.C.F., dont les principales hypothèses financières sont les suivantes :
| 6,93 % | 7,43 % | 7,93 % | 8,43 % | 8,93 % | |
|---|---|---|---|---|---|
| -2,00 % | 315,6 | 299,1 | 284,3 | 270,9 | 258,7 |
| -1,50 % | 329,3 |
|---|---|
Valeur comptable de l'UGT dans les comptes du Groupe = 170,2 M€
Le Groupe a également procédé à une analyse de sensibilité de la valeur d'utilité à une variation raisonnablement possible des hypothèses opérationnelles soit une baisse de 3 % du chiffre d'affaires impactant directement l'EBITA (maintien des charges fixes).
La valeur recouvrable de l’actif étant supérieure à sa valeur nette comptable, aucune dépréciation n’a été comptabilisée au 31 décembre 2024.
La valeur d’utilité de l’UGT Droits audiovisuels a été déterminée selon la méthode D.C.F., dont les principales hypothèses financières sont les suivantes :
Une analyse de sensibilité de la valeur d’utilité aux variations des paramètres du test a été menée mais ne fait pas apparaître de scénario probable selon lequel la valeur recouvrable de l’UGT Droits audiovisuels deviendrait inférieure à sa valeur nette comptable.
| 6,90 % | 7,40 % | 7,90 % | 8,40 % | 8,90 % |
|---|---|---|---|---|
-1,00 %
118,6
111,7
105,6
100,1
95,2
Taux de croissance
-0,50 %
124,5
116,9
110,1
104,1
98,7
0,00 %
131,4
122,8
115,2
108,6
102,7
0,50 %
139,3
129,5
121,0
113,6
107,0
1,00 %
148,5
137,2
127,6
119,3
112,0
Valeur comptable de l'UGT dans les comptes du Groupe = 14,1 M€
Le Groupe a également procédé à une analyse de sensibilité de la valeur d'utilité à une variation raisonnablement possible des hypothèses opérationnelles soit une baisse de 10 % du chiffre d'affaires impactant de 10 % l'EBITA (sous l'effet des charges variables).
La valeur recouvrable de l’actif étant supérieure à sa valeur nette comptable, aucune dépréciation n’a été comptabilisée au 31 décembre 2024.
La valeur d’utilité de l’UGT Interactions a été déterminée selon la méthode D.C.F, dont les principales hypothèses financières sont les suivantes :
| 8,93 % | 9,43 % | 9,93 % | 10,43 % | 10,93 % | |
|---|---|---|---|---|---|
| -1,00 % | 15,4 | 14,6 | 13,9 | 13,3 | 12,7 |
| -0,50 % | 16,0 | 15,2 | 14,4 | 13,7 | 13,1 |
|---|---|---|---|---|---|
| 0,00 % | 16,7 | 15,8 | 14,9 | 14,2 | 13,5 |
| 0,50 % | 17,4 | 16,4 | 15,5 | 14,7 | 14,0 |
| 1,00 % | 19,3 | 17,2 | 16,2 | 15,3 | 14,5 |
Valeur comptable de l'UGT dans les comptes du Groupe = 7,4 M€
chiffre d'affaires impactant de 10 % l'EBITA (sous l'effet des charges variables).
La valeur recouvrable de l’actif étant supérieure à sa valeur nette comptable, aucune dépréciation n’a été comptabilisée au 31 décembre 2024.
La valeur d’utilité de l’UGT Franchises a été déterminée selon la méthode D.C.F., dont les principales hypothèses financières sont les suivantes :
Le Business Plan utilisé dans la méthode D.C.F. prend en considération les effets de la crise immobilière 2023-2024 (baisse du volume des transactions) alimentée par un contexte de marché incertain.
Les résultats de l'analyse de sensibilité de la valeur d’utilité (à 100% de l'entreprise) aux variations des paramètres du test sont les suivants :
| Taux d'actualisation | 8,93 % | 9,43 % | 9,93 % | 10,43 % | 10,93 % | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| -0,50 % | 88,9 | 84,0 | 79,6 | 75,5 | 71,9 | |
| Taux de croissance | 0,00% | 93,0 | 87,6 | 82,7 | 78,4 | 74,4 |
| 0,50% | 97,5 | 91,6 | 86,3 | 81,5 | 77,2 | |
| 1,00% | 102,6 | 96,0 |
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d'acquisition, diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeur, selon le traitement de référence de la norme IAS 16 - Immobilisations corporelles. Ce coût comprend les frais directement attribuables au transfert de l’actif jusqu’à son lieu d’exploitation et à sa mise en état afin de permettre son exploitation de la manière prévue par la direction.
La norme IFRS 16 - Contrat de location traite tous les contrats de location comme des contrats de location-financement. Les droits d'utilisation des actifs loués correspondent à la valeur actualisée des paiements futurs au titre des loyers mentionnés dans les contrats. Aux bornes du Groupe, les dispositions de la norme impactent de manière significative les contrats de location immobilière. Les contrats de location de moins d'un an, ainsi que les contrats portant sur des actifs de faible valeur, ne sont toutefois pas concernés par ces nouvelles dispositions et sont donc traités comme des contrats de location simple (avec la constatation d'une charge de location en compte de résultat).
L’amortissement est calculé en fonction du rythme de consommation des avantages économiques attendus par élément d’actif sur la base du coût d’acquisition, sous déduction d’une valeur résiduelle. Le mode linéaire est retenu sur les durées d’utilité suivantes :
| Constructions | 10 à 25 ans |
|---|---|
| Droits d'utilisation des actifs loués | Période non résiliable du bail complétée des options de renouvellement dont l'exercice est raisonnablement certain (en général 9 ans) |
| Installations générales, mobilier de bureau | 10 ans |
| Matériel informatique | 3 à 4 ans |
| Matériel de bureau et matériel technique | 3 à 6 ans |
La valeur résiduelle d’un actif est le montant estimé, net des coûts de sortie attendus, que le Groupe obtiendrait de la cession de cet actif sur le marché à l’issue de sa durée d’utilité. La valeur résiduelle d’un actif peut augmenter jusqu’à atteindre ou excéder sa valeur comptable. Dans ce cas, la dotation à l’amortissement de l’actif est nulle aussi longtemps que la valeur résiduelle de l’actif ne baisse pas en deçà de la valeur comptable.
| Terrains | Constructions | Droits d'utilisation des actifs loués | Installations techniques | Autres immobilisations corporelles | Immobilisations en cours | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2023, net des dépréciations et amortissements | ||||||
| 19,1 | 47,5 | 16,0 | 20,4 | 5,6 | 0,5 | 109,0 |
| Acquisitions | ||||||
| - | - | - | 3,8 | 1,8 | 0,4 | 6,0 |
| Cessions | ||||||
| - | - | (1,6) | (7,3) | (2,7) | - | (11,7) |
| Acquisitions/cessions de filiales | ||||||
| - | - | - | (0,0) | (0,2) | - | (0,2) |
| Reclassements et autres mouvements en valeur brute | ||||||
| - | - | (0,7) | 0,2 | (0,2) | (0,2) | (1,0) |
| Dotations aux amortissements 2023 | ||||||
| - | (2,6) | (4,8) | (6,5) | (2,5) | - | (16,5) |
| Dépréciations | ||||||
| - | - | - | - | - | - | - |
| Reprises d'amortissements sur cessions | ||||||
| - | - | 1,8 | 7,1 | 2,6 | - | 11,5 |
| Reprises d'amortissements sur acquisitions/cessions de filiales | ||||||
| - | - | - | - | 0,1 | - | 0,1 |
| Reclassements et autres mouvements sur amortissements | ||||||
| - | - | - | 0,0 | 0,2 | - | 0,2 |
| Au 31 décembre 2023, net des dépréciations et amortissements | ||||||
| 19,1 | 44,9 | 10,6 | 17,6 | 4,6 | 0,6 | 97,5 |
| Au 1er janvier 2023 Valeur brute | ||||||
| 19,1 | 118,8 | 33,4 | 105,1 | 28,9 | 0,5 | 305,8 |
| Amortissements et dépréciations cumulés | ||||||
| - | (71,3) | (17,4) | (84,8) | (23,3) | - | (196,8) |
| MONTANT NET AU 1ER JANVIER 2023 | ||||||
| 19,1 | 47,5 | 16,0 | 20,4 | 5,6 | 0,5 | 109,0 |
| Au 31 décembre 2023 Valeur brute | ||||||
| 19,1 | 118,8 | 31,1 | 101,7 | 27,6 | 0,6 | 298,9 |
| Amortissements et dépréciations cumulés | ||||||
| - | (73,9) | (20,4) | (84,1) | (23,0) | - | (201,4) |
| MONTANT NET AU 31 DÉCEMBRE 2023 | ||||||
| 19,1 | 44,9 | 10,6 | 17,6 | 4,6 | 0,6 | 97,5 |
| Terrains | Constructions | Droits d'utilisation des actifs loués | Installations techniques | Autres immobilisations corporelles | Immobilisations en cours | Total | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2024, net des dépréciations et amortissements | 19,1 | 44,9 | 10,6 | 17,6 | 4,6 | 0,6 | 97,5 | ||
| Acquisitions | - | 0,0 | 2,5 | 7,0 | 3,0 | 1,7 | 14,3 | ||
| Cessions | - | (0,1) | (1,1) | (8,0) | (2,2) | - | (11,4) | ||
| Acquisitions/cessions de filiales | - | 2,3 | 12,6 | 12,5 | 1,3 | 0,0 | 28,8 | ||
| Reclassements et autres mouvements en valeur brute | - | - | 0,5 | 0,1 | 0,0 | (0,1) | 0,5 | ||
| Dotations aux amortissements 2024 | - | (2,6) | (5,9) | (7,1) | (2,3) | - | (17,9) | ||
| Dépréciations | - | - | - | 0,0 | - | - | 0,0 | ||
| Reprises d'amortissements sur cessions | - | 0,1 | 1,1 | 7,8 | 2,1 | - | 11,1 | ||
| Reprises d'amortissements sur acquisitions/cessions de filiales | - | (2,2) | - | (9,9) | (1,1) | - | (13,2) | ||
| Reclassements et autres mouvements sur amortissements | - | - | - | 0,0 | 0,0 | - | 0,0 | ||
| Au 31 décembre 2024, net des dépréciations et amortissements | 19,1 | 42,4 | 20,3 | 20,1 | 5,5 | 2,2 | 109,6 | ||
| Au 1er janvier 2024 Valeur brute | 19,1 | 118,8 | 31,1 | 101,7 | 27,6 | 0,6 | 298,9 | ||
| Amortissements et dépréciations cumulés | - | (73,9) | (20,4) | (84,1) | (23,0) | - | (201,4) | ||
| MONTANT NET AU 1ER JANVIER 2024 | 19,1 | 44,9 | 10,6 | 17,6 | 4,6 | 0,6 | 97,5 | ||
| Au 31 décembre 2024 Valeur brute | 19,1 | 121,1 | 45,6 | 113,3 | 29,7 | 2,2 | 331,0 | ||
| Amortissements et dépréciations cumulés | - | (78,7) | (25,2) | (93,2) | (24,3) | - | (221,4) | ||
| MONTANT NET AU 31 DÉCEMBRE 2024 | 19,1 | 42,4 | 20,3 | 20,1 | 5,5 | 2,2 | 109,6 |
En conformité avec IAS 2 - Stocks, les programmes et droits de diffusion sont inscrits en stocks à la date d’ouverture des droits. Les droits non ouverts et non encore facturés sont classés en engagements hors bilan. La partie facturée des droits non ouverts est quant à elle constatée en avances et acomptes.
Les programmes et droits de diffusion sont valorisés à leur coût d’acquisition, diminué à la clôture de chaque exercice des consommations calculées suivant les modalités décrites ci-après. Les programmes de Métropole Télévision, qui constituent la part prépondérante des stocks de droits de diffusion du Groupe, sont réputés consommés lors de leur diffusion, selon les règles suivantes :
Des modalités de consommation différentes peuvent être envisagées dans le cas très spécifique de droits acquis pour 4 à 5 diffusions et dont le potentiel d’audience est considéré comme particulièrement fort à chaque diffusion. A contrario, les droits dont la diffusion est improbable font l’objet d’une provision sur la base d’une revue titre par titre du portefeuille de droits de diffusion.
Les autres stocks sont constitués des produits et marchandises liés aux activités de diversification du Groupe. Ces stocks sont évalués au plus faible de leur coût d’entrée et de leur valeur nette de réalisation correspondant au prix de vente estimé, diminué des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. Une dépréciation est constituée lorsque leur valeur nette de réalisation est inférieure à leur coût de revient, mesurée au cas par cas (rotation lente, stocks contre remboursement, retours…).
| Stocks de droits de diffusion | Stocks de marchandises | Total 31/12/2023 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2023, net des dépréciations | 230,9 | 0,5 | 231,4 | ||
| Acquisitions | 479,0 | 0,5 | 479,5 | ||
| Consommations | (536,9) | (0,8) | (537,7) | ||
| (Dotations) / Reprises de dépréciations 2023 | 52,8 | 0,2 | 53,0 | ||
| Au 31 décembre 2023, net des dépréciations | 225,8 | 0,4 | 226,2 | ||
| Au 1er janvier 2023 | Coût ou juste valeur | 383,9 | 1,4 | 385,3 | |
| Cumul des dépréciations | (152,9) | (0,9) | (153,8) | ||
| MONTANT NET AU 1ER JANVIER 2023 | 230,9 | 0,5 | 231,4 | ||
| Au 31 décembre 2023 | Coût ou juste valeur | 325,9 | 1,1 | 327,0 | |
| Cumul des dépréciations | (100,2) | (0,7) | (100,9) | ||
| MONTANT NET AU 31 DÉCEMBRE 2023 | 225,8 | 0,4 | 226,2 | ||
| Stocks de droits de diffusion | Stocks de marchandises | Total 31/12/2024 | |||
| Au 1er janvier 2024, net des dépréciations | 225,8 | 0,4 | 226,2 |
| Acquisitions | 498,3 | 1,7 | 500,1 | |
|---|---|---|---|---|
| Acquisitions/cessions de filiales | - | 0,4 | 0,4 | |
| Consommations | (511,2) | (1,8) | (513,0) | |
| (Dotations) / Reprises de dépréciations 2023 | 20,1 | 0,1 | 20,2 | |
| Au 31 décembre 2024, net des dépréciations | 232,9 | 0,8 | 233,7 | |
| Au 1er janvier 2024 | Coût ou juste valeur | 325,9 | 1,1 | 327,0 |
| Cumul des dépréciations | (100,2) | (0,7) | (100,9) | |
| MONTANT NET AU 1ER JANVIER 2024 | 225,8 | 0,4 | 226,2 | |
| Au 31 décembre 2024 | Coût ou juste valeur | 313,0 | 1,4 | 314,4 |
| Cumul des dépréciations | (80,1) | (0,5) | (80,7) | |
| MONTANT NET AU 31 DÉCEMBRE 2024 | 232,9 | 0,8 | 233,7 |
Les coentreprises sont les sociétés sous contrôle conjoint (le contrôle conjoint est le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une opération, qui n'existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle). Elles sont consolidées par mise en équivalence, conformément à IAS 28 - Participations dans les entreprises associées et coentreprises et IFRS 11 - Partenariats.
Les entreprises associées sont les entités dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur les politiques financières et opérationnelles sans en avoir le contrôle. L’influence notable est présumée quand le Groupe détient entre 20 et 50 % des droits de vote d’une entité. Elles sont également consolidées par mise en équivalence.
L’existence et l’effet des droits de vote potentiels exerçables ou convertibles à la date de clôture sont pris en considération dans le cadre de la détermination du contrôle ou de l’influence notable exercée sur l’entité.
Les coentreprises et les entreprises associées sont initialement comptabilisées à leur coût d’acquisition. La participation du Groupe, nette des pertes de valeur accumulées, comprend le goodwill identifié lors de l’acquisition.
Selon cette méthode, le Groupe comptabilise au bilan le montant de sa quote-part dans l’actif net de la coentreprise ou l’entreprise associée et enregistre sa quote-part du résultat net de l'entreprise consolidée par mise en équivalence sur une ligne spécifique du compte de résultat consolidé intitulée "Quote-part de résultat dans les coentreprises et les entreprises associées".
Les états financiers consolidés incluent la quote-part du Groupe dans le montant total des profits et pertes et les mouvements de capitaux propres comptabilisés par les entreprises mises en équivalence, après prise en compte d’ajustements de mise en conformité des méthodes comptables avec celles du Groupe, à partir de la date à laquelle le contrôle conjoint ou l’influence notable est exercée jusqu’à la date à laquelle le contrôle conjoint ou l’influence notable prend fin.
En application des dispositions d’IAS 28 - Participations dans des entreprises associées et des coentreprises, le Groupe détermine s’il est nécessaire de comptabiliser une perte de valeur liée à sa participation dans une coentreprise ou entreprise associée. Lorsque cela est nécessaire, la totalité de la valeur comptable de la participation (y compris goodwill) est soumise à un test de dépréciation conformément à IAS 36 - Dépréciation d'actifs, comme un actif unique en comparant sa valeur recouvrable (montant le plus élevé entre la valeur d’utilité et la juste valeur diminuée des coûts de la vente) avec sa valeur comptable. Toute perte de valeur comptabilisée fait partie de la valeur comptable de la participation. Toute reprise de cette perte de valeur est comptabilisée selon IAS 36 dans la mesure où la valeur recouvrable de la participation augmente par la suite.
Si la quote-part du Groupe dans les pertes est supérieure à sa participation dans l’entreprise mise en équivalence, la valeur comptable des titres mis en équivalence (incluant tout investissement à long terme) est ramenée à zéro et le Groupe cesse de comptabiliser sa quote-part dans les pertes à venir, à moins que le Groupe n’ait une obligation de participer aux pertes ou d’effectuer des paiements au nom de l’entreprise.
La participation dans une entreprise associée ou une coentreprise est la valeur comptable de la participation dans l'entreprise associée ou la coentreprise déterminée par application de la méthode de la mise en équivalence, ainsi que toute quote-part à long terme qui en substance, constitue une partie de la participation nette de l'investisseur dans l'entreprise associée ou la coentreprise. Par exemple, un élément dont le règlement n'est ni planifié ni probable dans un avenir prévisible constitue en substance une extension de la participation de l'investisseur dans cette entreprise associée ou cette coentreprise.
| 31/12/2023 | Quote-part de résultat | Reclassement | Dividendes versés | périmètre / Augmentation de capital | 31/12/2024 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Participations dans les coentreprises | 7,0 | (10,1) | 6,3 | - | 1,1 | 4,3 | |
| Série Club | 50,0 % | 1,0 | 0,4 | - | - | 1,4 | |
| Panora Services | 50,0 % | 0,6 | 0,3 | - | - | 0,9 | |
| Salto SNC | - | - | 0,6 | (0,6) | - | (0,0) | |
| Salto Gestion SAS | - | 0,0 | - | - | - | 0,0 | |
| Bedrock | 50,0 % | 4,0 | (10,9) | 6,9 | - | 0,0 | |
| Bedrock Streaming | 50,0 % | 0,1 | 0,0 | - | - | 0,1 | |
| Portugal | Academee | 50,0 % | 1,2 | (0,4) | - | 1,1 | 1,9 |
| Participations dans les entreprises associées | 114,8 | 3,0 | 0,0 | (0,2) | - | 117,6 | |
| Quicksign | 22,7 % | 2,3 | 0,0 | - | - | 2,4 | |
| Wild Buzz Agency | 49,0 % | 2,8 | 0,6 | - | (0,2) | 3,2 | |
| Atolls (ex- Global Savings Group) | 31,5 % | 103,7 | 2,5 | 0,0 | - | 106,2 | |
| Miliboo | 21,4 % | 4,0 | 0,1 | - | - | 4,1 | |
| Pariocas | 21,3 % | 1,8 | (0,2) | - | - | 1,6 | |
| BG Team | 43,8 % | 0,2 | - | - | - | 0,2 | |
| PARTICIPATIONS DANS LES COENTREPRISES ET LES ENTREPRISES ASSOCIÉES | 121,8 | (7,1) | 6,4 | (0,2) | 1,1 | 121,9 |
2024 2023 du Groupe de 6,9 M€ a été imputée sur l'avance en compte-courant (considérée comme une composante de la quote-part d'investissement du Groupe dans la société).
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Actif non courant | 422,2 | 434,3 |
| Actif courant | 97,3 | 111,5 |
| TOTAL ACTIF | 519,5 | 545,8 |
Le 12 décembre 2024, le Groupe a souscrit à l'augmentation de capital d'Academee à hauteur de 1,1 M€ par compensation de sa créance détenue en compte courant d'associés.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 271,5 | 259,6 |
| Intérêts non contrôlants | 26,8 | 26,5 |
| Passif non courant | 112,3 | 129,0 |
| Passif courant | 108,9 | 130,6 |
| TOTAL PASSIF | 519,5 | 545,8 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 212,9 | 234,8 |
| Résultat Opérationnel Courant avant amortissements [EBITDA](1) | 45,8 | 34,7 |
| Résultat Opérationnel [EBIT] | 15,7 | 6,4 |
| Résultat net de la période | 14,6 | 4,9 |
| attribuable au Groupe | 12,1 | 2,4 |
| attribuable aux intérêts non contrôlants | 2,6 | 2,5 |
(1)L’EBITDA est également qualifié de résultat opérationnel courant avant provisions et amortissements et se définit comme le résultat opérationnel (ou EBIT) avant prise en compte des provisions et amortissements, des produits et charges opérationnels liés aux regroupements d’entreprises et des plus-values sur cessions de filiales.
Les liquidations de Salto et Salto Gestion ont été effectives le 23 décembre 2024.
Juste valeur
La juste valeur est déterminée par référence à un cours coté sur un marché actif lorsqu’il existe un cours de marché. À défaut, elle est calculée en utilisant une technique d’évaluation reconnue telle que la juste valeur d’une transaction similaire et récente ou l’actualisation des flux futurs s’appuyant sur des données de marché. Néanmoins, la juste valeur des actifs et passifs financiers court terme est assimilable à leur valeur au bilan compte tenu de l’échéance proche de ces instruments.
Les différentes catégories d’actifs financiers au 31 décembre 2023 et au 31 décembre 2024 sont présentées par poste du bilan dans le tableau ci-après (la ventilation par catégorie d'instruments reflète les dispositions de la norme IFRS 9 - Instruments financiers):
| Date | Évaluation | Valeur brute | Dépréciation | Valeur au bilan | Juste valeur | Juste valeur par résultat | Juste valeur par autres éléments du résultat global | Coût amorti |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2023 | Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur | 9,2 | - | 9,2 | 9,2 | 7,7 | 1,6 | - |
| Autres actifs financiers non courants | 25,0 | - | 25,0 | 25,0 | 2,7 |
| Créances clients | 309,1 | (15,2) | 294,0 | 294,0 |
|---|---|---|---|---|
| Autres actifs financiers courants | 14,2 | (7,3) | 6,9 | 6,9 |
| Autres actifs courants | 194,0 | (0,9) | 193,1 | 193,1 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 443,9 | - | 443,9 | 443,9 |
| Actifs | 995,5 | (23,4) | 972,1 | 972,1 |
| Valeur brute | Dépréciation | Valeur au bilan | Juste valeur | Juste valeur par résultat | Juste valeur par autres éléments du résultat global | Coût amorti | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur | 10,2 | - | 10,2 | 10,2 | 8,7 | 1,6 | |
| Autres actifs financiers non courants | 30,9 | - | 30,9 | 30,9 | 6,5 | - | 24,4 |
| Créances clients | 288,4 | (16,2) | 272,2 | 272,2 | - | - | 272,2 |
| Instruments financiers dérivés | 0,3 | - | 0,3 | 0,3 | - | 0,3 | - |
| Autres actifs financiers courants |
| Autres actifs courants | 274,6 | (1,5) | 273,1 | 273,1 | - | - | 273,1 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 332,0 | - | 332,0 | 332,0 | 108,3 | - | 223,7 |
| Actifs | |||||||
| 948,4 | (23,8) | 924,7 | 924,7 | 123,4 | 1,8 | 799,4 |
Les instruments de capitaux propres sont constitués des titres de participation détenus par le Groupe dans des sociétés non consolidées et des créances qui s’y rattachent directement.
| Juste valeur | Évaluation | Devise de Référence | % de détention | 31/12/2024 | 31/12/2023 | Juste valeur par résultat | Juste valeur par autres éléments du résultat global |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Médiamétrie | Euro (€) | 2,7 % |
| Life TV | Euro (€) | 10,6 % | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Alliance Gravity Data Média | Euro (€) | 11,1 % | 0,4 | 0,4 | 0,4 | |
| European News Exchange | Euro (€) | 20,0 % | 0,1 | 0,1 | 0,1 | |
| Cosmos | Euro (€) | 16,7 % | 0,1 | 0,1 | 0,1 | |
| Mesrideaux | Euro (€) | 5,3 % | ||||
| Entourage Solutions | Euro (€) | 5,0 % | 3,0 | 3,0 | 3,0 | |
| Les Miraculeux |
| Type | Devise (€) | Pourcentage | Montant 1 | Montant 2 | Montant 3 | Montant 4 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Extrastudent | Euro (€) | 12,6 % | 3,5 | 3,5 | 3,5 | - |
| QIIP SAS (Money Walkie) | Euro (€) | 12,1 % | 2,0 | 1,0 | 2,0 | - |
| Autres | Euro (€) | - | 0,0 | 0,0 | - | 0,0 |
| TOTAL DES INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES | 10,2 | 9,2 | 8,7 | 1,6 |
La position au bilan est la suivante :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Comptes courants avec les coentreprises et entreprises associées | 21,8 | 20,8 |
| Dépôts de garantie et autres avances en comptes courants | 2,6 | 1,4 |
| Autres actifs financiers | 6,5 | 2,7 |
| Autres actifs financiers non courants | 30,9 | 25,0 |
| Créances liées aux regroupements d'entreprises | 5,6 | 5,9 |
| Autres actifs financiers | 0,4 | 1,0 |
|---|---|---|
| Autres actifs financiers courants | 6,0 | 6,9 |
La croissance des autres actifs financiers non courants reflète principalement les investissements financiers long terme effectués par le Groupe.
La trésorerie se compose des liquidités en compte courant bancaire et des dépôts à vue.
Les équivalents de trésorerie se rapportent à des placements liquides facilement convertibles en un montant connu de trésorerie, présentant un risque négligeable de changement de valeur et une maturité inférieure à 3 mois.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élèvent à 332,0 M€ au 31 décembre 2024 contre 443,9 M€ au 31 décembre 2023.
En application de la politique de placement décrite en note 18.3, la quasi-intégralité des sommes est placée en comptes à vue rémunérés et dépôts à terme, d’une durée moyenne inférieure à 90 jours, auprès de contreparties de qualité "investment grade", et en OPCVM de trésorerie monétaire et trésorerie court terme.
Au 31 décembre 2024, le Groupe a placé un montant de 40 M€ auprès de son actionnaire principal (RTL Group Vermögensverwaltung GmbH), ce montant s'est élevé à 50,9 M€ en moyenne au cours de l'année 2024.
Les dettes financières sont évaluées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif et sont constituées essentiellement d'un emprunt Schuldschein et de dettes assimilées dont des lignes de crédit renouvelables contractées auprès des banques.
Les dettes locatives sont comptabilisées pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements sur la durée restante du contrat de location. Cette actualisation des paiements est effectuée au taux d’intérêt implicite du contrat, si celui-ci est aisément déterminé, ou, s’il ne l’est pas, au taux d’endettement marginal du preneur.
Les passifs financiers évalués à la juste valeur correspondent aux engagements de rachat d'intérêts non contrôlants consentis aux actionnaires minoritaires des sociétés contrôlées par le Groupe.
Les autres passifs financiers sont évalués au coût amorti, à l’exception des instruments financiers dérivés qui font, quant à eux, l’objet d’une évaluation à la juste valeur.
Les instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie sont évalués à la juste valeur à chaque arrêté. La variation de juste valeur de la part inefficace de la couverture est enregistrée en résultat et la variation de la juste valeur de la part efficace de la couverture en autres éléments du résultat global.
| 31/12/2023 | Ventilation par catégorie d'instruments | Valeur au bilan | Juste valeur | Juste valeur par résultat ou capitaux propres | Coût amorti |
|---|---|---|---|---|---|
| Instruments dérivés | Dettes financières non courantes | 75,2 | 75,2 | - | 75,2 |
| Dettes locatives non courantes |
| Autres passifs financiers non courants | 5,8 | - | 5,8 | - |
|---|---|---|---|---|
| Dettes financières courantes | 51,1 | - | 51,1 | - |
| Dettes locatives courantes | 5,1 | - | 5,1 | - |
| Instruments financiers dérivés | 0,3 | - | - | 0,3 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 328,8 | - | 328,8 | - |
| Autres dettes d'exploitation | 13,0 | - | 13,0 | - |
| Dettes fiscales et sociales | 103,4 |
| Dettes sur immobilisations courantes | 21,7 | 21,7 | - | 21,7 | - |
|---|---|---|---|---|---|
| Total Passifs | 611,7 | ||||
| Valeur au bilan | Juste valeur | Juste valeur par résultat ou capitaux propres | Coût amorti | ||
| Instruments dérivés | 79,3 | 79,3 | - | 79,3 | - |
| Dettes financières non courantes | 13,7 | 13,7 | - | 13,7 | - |
| Autres passifs financiers non courants | 5,2 | 5,2 | - | 5,2 | - |
| 2,9 | 2,9 | - | 2,9 | - |
|---|---|---|---|---|
| 8,0 | 8,0 | - | 8,0 | - |
|---|---|---|---|---|
| 6,0 | 6,0 | 6,0 | - |
|---|---|---|---|
| 342,4 | 342,4 | - | 342,4 | - |
|---|---|---|---|---|
| 18,8 | 18,8 | - | 18,8 | - |
|---|---|---|---|---|
| 90,1 | 90,1 | - | 90,1 | - |
|---|---|---|---|---|
| 42,4 | 42,4 | - | 42,4 | - |
|---|---|---|---|---|
| 608,8 | 608,8 | - | 608,8 |
|---|---|---|---|
Les positions d’endettement sont les suivantes :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Dettes bancaires et obligataires | 79,3 | 75,0 |
| Autres | 0,1 | 0,1 |
| Total dettes financières non courantes | 79,3 | 75,2 |
| Dettes bancaires, obligataires et lignes de crédit | 2,7 | 50,9 |
| Autres | 0,2 | 0,2 |
| Total dettes financières courantes | 2,9 | 51,1 |
Dettes financières non courantes :
Le Groupe dispose également de trois lignes de crédit bancaire renouvelables pour un montant total de 180,0 M€, afin de se prémunir contre le risque de liquidité tel que décrit en note 18.2.
Au 31 décembre 2024, ces lignes ne sont pas tirées (elles ne l'étaient pas non plus au 31 décembre 2023) et n'ont pas été utilisées au cours de l'année.
Dettes financières courantes :
En août 2024 le Groupe a remboursé l'emprunt EuroPP de 50,0 M€ qui avait été émis en 2017. Le solde de 2,7 M€ est constitué de plusieurs emprunts bancaires de La Boite aux Enfants.
Dettes locatives :
Les dettes locatives ont évolué de la façon suivante entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024 :
| Au 1er janvier 2023 | Flux de trésorerie | Nouveaux contrats | Modifications de contrat et autres mouvements liés aux contrats de location | Fin ou résiliation de contrats | Variation de périmètre | Au 31 décembre 2023 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 18,5 | (5,6) | - | 2,1 | (2,6) | - | 12,4 | ||||
| Flux de trésorerie | (6,8) | Nouveaux contrats | 2,5 | Modifications de contrat et autres mouvements liés aux contrats de location | 0,9 | Fin ou résiliation de contrats | - | Variation de périmètre | 12,6 |
| Courant au 31 décembre 2023 | 5,1 |
|---|---|
| Non courant au 31 décembre 2023 | 7,4 |
| TOTAL | 12,4 |
| Courant au 31 décembre 2024 | 8,0 |
| Non courant au 31 décembre 2024 | 13,7 |
| TOTAL | 21,6 |
Les autres passifs financiers non courants de 5,2 M€ incluent principalement la dette relative au contrat d'achat à terme de 500 000 actions propres à échéance le 31 mars 2027.
Les autres passifs financiers courants de 6,0 M€ incluent principalement la dette relative au contrat d'achat à terme de 520 000 actions propres à échéance le 27 mars 2025.
Les informations à fournir requises par la norme IFRS 7 sont classées selon une hiérarchie de la juste valeur qui reflète l'importance des données utilisées pour faire les évaluations. Cette hiérarchie de la juste valeur est la suivante :
| 31/12/2023 | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 |
|---|---|---|---|
| Cours cotés | - | - | 9,2 |
| Autres actifs financiers non courants | - | 2,7 | - |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie : | FCP, SICAV | 149,0 | - |
| Dépôts à terme | - | - | - |
| 0,8 | |||
|---|---|---|---|
| Instruments financiers dérivés | - | - | 0,3 |
| - | - | 0,3 |
|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
|---|---|---|---|
| Cours cotés | Données observables | Données non observables | |
| Instruments de capitaux propres | - | - | 10,2 |
| Autres actifs financiers non courants | - | 6,5 | - |
| Instruments financiers dérivés | - | - | 0,3 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie : | FCP, SICAV | 107,3 | - |
| Dépôts à terme | - | 1,0 | - |
Les effets en résultat des instruments financiers sont les suivants :
| 31/12/2023 | Ventilation par catégorie d'instruments | Effet en résultat |
|---|---|---|
| Juste valeur par résultat | Prêt et créances | 13,3 |
| Dettes au coût amorti | 15,5 | |
| Instruments dérivés | - | |
| Impact sur le résultat financier | Total des produits d'intérêts | 15,5 |
| Total des charges d'intérêts | (2,4) | |
| - | ||
| (2,4) | ||
| Réévaluation | (0,1) | (0,1) |
| - | - | |
| 0,0 | Profits ou pertes nets | |
| 0,3 | 0,3 | - |
| - | - | |
| Impact sur le résultat d'exploitation | 0,4 |
| (0,1) | - | (0,1) | - | - | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dépréciation nette | 0,4 | - | 0,4 | - | - | |
| Gain net / (Perte nette) | 13,7 | 0,2 | 15,9 | (2,4) | 0,0 | |
| 31/12/2024 |
| Effet en résultat | Juste valeur par résultat | Prêt et créances | Dettes au coût amorti | Instruments dérivés | Impact sur le résultat financier |
|---|---|---|---|---|---|
| 13,1 | Total des produits d'intérêts | 15,6 | - | 15,6 | - |
| Total des charges d'intérêts | (2,5) | - | - | (2,5) | - |
| Réévaluation | (0,3) | - | - | - | - |
Cette note présente des informations sur l’exposition du Groupe aux différentes natures de risque décrites ci-après, ainsi que ses objectifs, sa politique et ses procédures de mesure et de gestion de ces risques.
La valeur nette comptable des actifs financiers représente l’exposition maximale au risque de crédit.
Il se rapporte au risque de perte financière encouru par le Groupe dans le cas où un client viendrait à manquer à ses obligations contractuelles.
Créances d’exploitation
Lorsque leur échéance de règlement est inférieure à un an et que les effets d'actualisation ne sont pas significatifs, les créances sont évaluées au coût (montant nominal de la créance). À l'inverse, elles sont évaluées à leur coût amorti, avec utilisation du taux d'intérêt effectif, lorsque leur échéance de règlement est supérieure à un an et que les effets de l’actualisation sont significatifs.
Par ailleurs, en application d'IFRS 9 - Instruments financiers, les créances d'exploitation sont dépréciées de façon à refléter la meilleure estimation des pertes de crédit attendues sur leur durée de vie. Ces dépréciations sont comptabilisées dès la reconnaissance initiale des actifs correspondants. Les évaluations, initiales et ultérieures, de ces pertes de crédit attendues se font, sur une base individuelle ou collective, à partir de pondérations probabilistes intégrant notamment l'antériorité des créances, les événements passés et les éléments de conjoncture (actuelle et future).
L'appréciation du risque n'est pas identique selon les activités du Groupe.
Le Groupe applique une politique prudente de prévention et de suivi du risque de perte de valeur des créances clients. Il y est notamment rappelé que, concernant le chiffre d’affaires, il n’existe pas de risque client unitaire d’une importance pouvant entamer significativement la rentabilité du Groupe.
Les 1, 5 et 10 premiers clients du Groupe représentent respectivement moins de 5, 15 et 20 % du chiffre d’affaires consolidé.
Afin de sécuriser ce chiffre d’affaires, la principale mesure mise en œuvre par la régie M6 Publicité consiste en la réalisation d'enquêtes de solvabilité. Avec l'assistance de sociétés extérieures spécialisées, elles sont menées systématiquement sur les nouveaux clients, et à intervalles réguliers sur les clients récurrents. Ces derniers représentent la grande majorité des annonceurs. La base d'annonceurs apparaît donc particulièrement stable, avec plus de 90 % du chiffre d'affaires réalisé auprès des mêmes clients d’une année sur l’autre. Elle est en outre constituée en majorité de sociétés françaises cotées ou de filiales françaises de groupes internationaux.
Pour l'ensemble de ses créances, le Groupe ne fait appel ni à la titrisation, ni à la mobilisation ou à la cession de créances. Le Groupe reste extrêmement attentif à la qualité de ses contreparties bancaires. Il s’est attaché à diversifier les dépositaires des fonds communs de placement dans lesquels la trésorerie excédentaire est investie conformément à la politique de placement décrite à la note 18.3.
| Clôture | non échus | <= 1 mois |
|---|---|---|
| 31/12/2024 | 42,9 | 36,9 |
| 31/12/2023 | 39,2 | 31,9 |
| 31/12/2024 | - | - |
| 31/12/2023 | (6,0) |
| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances clients brutes | 288,4 | 309,1 | 152,8 | 167,9 | 90,8 | 95,2 | |
| Dépréciations des créances clients | (16,2) | (15,2) | (1,1) | (1,3) | (0,1) | (0,6) | |
| Instruments financiers dérivés | 0,3 | - | 0,3 | - | - | - | |
| Autres actifs courants bruts | 274,6 | 194,0 | 273,1 | 193,1 | - | - | |
| Dépréciations des autres actifs courants | (1,5) | (0,9) | - | - | - | - | |
| TOTAL | 582,5 | 518,9 | 462,0 | 391,6 | 90,7 | 94,5 |
| Durée | 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||
|---|---|---|---|---|
| 1 - 3 mois | > 3 mois | 1 - 3 mois | > 3 mois | |
| Autres actifs financiers bruts | - | - | - | - |
| Dépréciations des autres actifs financiers | - | - | - | - |
| Créances clients brutes | 20,9 | 9,3 | 19,1 | 12,7 |
| Dépréciations des créances clients | (0,1) | (1,7) | (0,4) | (1,4) |
| Instruments financiers dérivés | - | - | - | - |
| Autres actifs courants bruts | - | - | - | - |
| Montants | |
|---|---|
| Dépréciations | (1,5) |
| (0,9) | |
| TOTAL | 20,8 |
| 18,7 | |
| 7,6 | |
| 11,4 | |
| 1,4 | |
| 2,8 |
Les créances clients sont essentiellement composées de créances commerciales.
Les autres actifs courants sont constitués principalement :
Celui-ci s’analyse comme le risque que le Groupe encourt s’il n’est pas en mesure d’honorer ses dettes à leur date d’échéance. Afin de gérer le risque de liquidité, le Groupe a mis en place une politique de suivi prévisionnel de sa trésorerie et de ses besoins de financement afin de toujours disposer des liquidités lui permettant de couvrir son passif exigible. Les liquidités sont gérées de façon centralisée permettant ainsi l’optimisation de la ressource financière.
La valeur des passifs financiers inscrits au bilan représente l’exposition maximale au risque de liquidité à la date de clôture.
Au 31 décembre 2024, le Groupe affiche une trésorerie nette positive de 256,5 M€.
La ventilation des dettes du Groupe par échéance est la suivante (hors dettes d’impôts courants) :
| < 1 an | 1 - 5 ans | > 5 ans | Total |
|---|---|---|---|
| 31/12/2024 | |||
| 31/12/2023 |
| Type de dettes | 2024 | 2022 | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|---|
| Dettes financières | 2,9 | 51,1 | 79,3 | 75,2 |
| Dettes locatives | 8,0 | 5,1 | 9,6 | 7,4 |
| Instruments financiers dérivés | - | 0,3 | - | - |
| Autres passifs financiers | 6,0 | 0,0 | 5,2 | 5,8 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 342,4 | 328,8 | - | - |
| Autres dettes | 18,8 | 13,0 | - | - | - | - | 18,8 | 13,0 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes fiscales et sociales | 90,1 | 103,4 | - | - | - | - | 90,1 | 103,4 |
| Dettes sur immobilisations | 42,4 | 21,7 | - | - | - | - | 42,4 | 21,7 |
| TOTAL | 510,6 | 523,2 | 94,1 | 88,3 | 4,1 | - | 608,9 | 611,5 |
Il se rapporte au risque que des variations de prix de marché, tels que les cours de change, les taux d’intérêt et le prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe ou la valeur des instruments financiers détenus. La gestion du risque de marché a pour objectif de définir une stratégie limitant l’exposition du Groupe au risque de marché, sans que le coût de cette stratégie ne s’avère significatif.
Principes, règles et méthodes comptables :
À la date de clôture, les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis dans la monnaie fonctionnelle au taux de change en vigueur à la date de clôture. Tous les écarts sont enregistrés dans le résultat. Les éléments non monétaires en monnaies étrangères qui sont évalués au coût historique sont convertis au cours de change à la date de transaction initiale.
La comptabilisation des écarts de change résultant de la conversion des actifs et passifs libellés en monnaies étrangères de transactions commerciales se fait dans le résultat opérationnel. Pour les transactions financières, ces mêmes écarts de change figurent en résultat financier.
Le traitement des couvertures de change est précisé ci-dessous.
Le Groupe est principalement exposé au risque de change opérationnel. En effet, le Groupe est exposé au risque de change par le biais de certains contrats d’achat de droits audiovisuels, et en particulier pour l’activité de distribution de films en salles.
La principale devise utilisée pour les transactions sus-citées est le dollar US. Afin de se protéger contre des fluctuations aléatoires du marché qui risqueraient de pénaliser son résultat ou de réduire la valeur de son patrimoine, le Groupe a décidé de couvrir ses achats de droits systématiquement dès la signature du contrat. La couverture est alors pondérée en fonction de l’échéance du sous-jacent. Les engagements d’achat de droits sont couverts intégralement.
La couverture des achats de marchandises est réalisée de façon statistique et ajustée régulièrement en fonction des commandes passées.
| Devise | USD en M€(1) | RUB en M€(1) | ||
|---|---|---|---|---|
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
| Actifs | 2,8 | 1,8 | 1,8 | 3,5 |
| Passifs | (1,6) | (0,6) | (0,3) | (0,7) |
| Hors bilan | (7,0) | (10,8) | - | - |
| Exposition brute en devise | (5,9) | (9,6) | 1,4 | 2,8 |
| Couvertures |
Exposition nette en devise
| 5,6 | 10,3 |
|---|---|
| - | - |
| (0,3) | 0,7 |
| 1,4 | 2,8 |
| (1) valorisé au cours de clôture soit : | 1,04 |
| 1,11 | 117,92 |
| 98,89 |
Pour couvrir les risques de marché, le Groupe a procédé au cours de l’exercice à 15 nouvelles couvertures de change de ses passifs libellés en dollars US pour une valeur totale de 18,8 M€.
Au 31 décembre 2024, l’exposition brute du groupe en dollars US est égale à (5,9) M€, dont (7,0) M€ au titre des engagements hors bilan. À cette même date, les couvertures s’élèvent à 5,6 M€ (cash-flow hedges). L'exposition nette de (0,3) M€ (position courte) est non significative.
Le risque de perte sur la position nette globale en devises du fait d’une évolution défavorable et uniforme de 10 % de l’euro contre le dollar US serait inférieur à (0,1) M€.
Le Groupe M6 est exposé au risque de change principalement lors de ses achats de droits dans une devise étrangère. Pour se couvrir contre ce risque de change, le Groupe utilise des instruments dérivés simples lui garantissant un montant couvert et un cours de change fixe de couverture.
L’utilisation d’instruments dérivés par le Groupe a pour seul but la couverture de flux liés à son activité. Le Groupe n’utilise pas d’instruments financiers à titre spéculatif.
Conformément aux normes IFRS 7 - Instruments Financiers : Informations à fournir, et IFRS 9 - Instruments financiers, les instruments financiers dérivés sont évalués à la juste valeur sur la base d’une évaluation réalisée par un tiers qui s’appuie sur des données du marché observables. La juste valeur des contrats d’achat de devises à terme est ainsi calculée par référence aux taux de change à terme courants pour des contrats ayant des profils d’échéance similaires. La juste valeur des contrats d’échange de taux d’intérêt est déterminée par référence aux valeurs de marché d’instruments similaires.
Le Groupe a décidé d’appliquer, pour la plus grande partie de ses instruments dérivés, la comptabilité de couverture afin de réduire l’impact sur le résultat des couvertures mises en place.
Au 1er janvier 2018, date d'entrée en vigueur d'IFRS 9 - Instruments financiers, le Groupe a fait le choix de continuer à appliquer les dispositions d'IAS 39- Instruments financiers : comptabilisation et évaluation, en matière de comptabilité de couverture.
Les principaux instruments de couverture autorisés dans le cadre de la politique de couverture du Groupe sont les suivants : terme sec, options de première génération, "swap" (de change ou de taux).
Tout profit ou perte sur l’élément couvert attribuable au risque couvert vient modifier la valeur comptable de l’élément couvert, et est comptabilisé au compte de résultat.
Il en résulte une comptabilisation symétrique des variations de juste valeur de l’élément couvert et de l’instrument de couverture pour la partie efficace de la couverture en résultat opérationnel courant. La part inefficace de la couverture est enregistrée en résultat financier.
- Couverture de flux de trésorerie futurs
Il s’agit de couvrir l’exposition aux variations de flux de trésorerie qui sont attribuables soit à une transaction prévue soit à un engagement ferme.
Les variations de juste valeur de l’instrument financier pour la partie efficace sont comptabilisées en autres éléments du résultat global jusqu’à l’entrée au bilan de l’actif ou du passif. Au moment où l’élément couvert est comptabilisé et conduit à la reconnaissance d’un actif ou d’un passif, le montant enregistré en capitaux propres en est sorti et intégré dans l’évaluation initiale du coût d’acquisition de l’actif ou du passif. Les variations de valeur de la partie inefficace sont pour leur part comptabilisées en résultat financier.
Pour toute autre couverture de flux de trésorerie, les montants comptabilisés directement dans les autres éléments du résultat global sont transférés dans le compte de résultat de l’exercice au cours duquel la transaction prévue ou l’engagement ferme a affecté le compte de résultat.
Les instruments financiers dérivés sont classés en actifs financiers courants lorsque leur valeur de marché est positive et classés en passifs financiers courants lorsque leur valeur de marché est négative.
La norme IFRS 13 – Évaluation à la juste valeur, n’a pas eu d’impact significatif sur la juste valeur des instruments financiers dérivés au 31 décembre 2024 comme au 31 décembre 2023.
Les positions nettes au bilan des instruments financiers dérivés sont les suivantes :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||
|---|---|---|---|
| Achats à terme Juste valeur | SND | 0,3 | (0,3) |
| TOTAL | 0,3 | (0,3) |
La juste valeur des instruments financiers dérivés s'élève à +0,3 M€ au 31 décembre 2024, reflétant ainsi l'écart réduit entre le cours de clôture retenu pour l’évaluation (soit 1,0389 USD) et le cours moyen des couvertures en stock (soit 1,1015 USD) à fin décembre 2024 (soit +6,03 %).
Les échéances des instruments de couverture (valeur nominale de la couverture exprimée en euros au cours de couverture à terme) sont les suivantes :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Total | < 1 an | de 1 à 5 ans | |||
| SND | 5,3 | 4,9 | 0,4 | ||
| TOTAL | 5,3 | 4,9 | 0,4 |
La gestion du risque de taux de la position nette de trésorerie du Groupe est fonction de la situation consolidée et des conditions de marché. Les placements sont pour la plupart indexés sur la référence €STR, et donc exposés au risque de fluctuation de l'indice. Les taux court terme se sont appréciés au cours de l'année - l'€STR moyen ressort à 3,64 % l'an -, ce qui influence positivement les rendements des placements du Groupe.
| En M€ | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
|---|---|---|
| Sensibilité à la clôture : | ||
| Impact d'une hausse de +1 % | 3,0 | 4,0 |
| Impact d'une baisse de -1 % | (4,1) | (4,0) |
| en M€ | < 1 an | de 1 à 5 ans | > 5 ans | Total |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers à taux variable | 332,0 | 6,5 | - | 338,4 |
| Autres actifs financiers à taux fixe | - | - | - | - |
| TOTAL ACTIFS FINANCIERS | 332,0 | 6,5 | - | 338,4 |
| Passifs financiers à taux variable | 0,4 | 10,0 | - | 10,4 |
| Autres passifs financiers à taux fixe | 2,3 | 69,2 | - | 71,5 |
| Dettes locatives à taux fixe | 8,0 | 9,6 | 4,1 | 21,6 |
| TOTAL PASSIFS FINANCIERS | 10,6 | 88,8 | 4,1 | 103,5 |
Au 31 décembre 2024, la position nette du Groupe est un actif de 234,9 M€. Hors dettes locatives, l'actif net s'élève à 256,5 M€. Les actifs correspondent à des placements en comptes rémunérés et en OPCVM de trésorerie, les passifs à des emprunts et des lignes de crédit auprès de l'actionnaire.
Dans la mesure où le Groupe ne détient aucun actif financier coté, l’exposition au risque sur action ne concerne que les actions autodétenues. Les actions propres sont inscrites pour leur valeur d’acquisition en déduction des capitaux propres. La variation de valeur de l’action M6 est donc sans impact sur les comptes consolidés du Groupe.
La politique de placement du Groupe vise à disposer de disponibilités pouvant être rapidement mobilisées sans prise de risque sur le capital placé. L’approche du Groupe est résolument prudente et non spéculative. Les supports sur lesquels le Groupe investit répondent aux critères définis par la norme IAS 7 - Tableau des Flux de Trésorerie. Les rendements des placements, ainsi contrôlés régulièrement, sont communiqués à la direction une fois par mois. Un reporting précis des différents risques de ces placements est également réalisé tous les trimestres.
Lors de la cession d’actions propres, les gains et pertes sont inscrits dans les réserves consolidées pour leurs montants nets d’impôt.
La gestion des capitaux propres du Groupe se rapporte essentiellement à la politique de distribution de dividendes et plus généralement de rémunération des actionnaires de Métropole Télévision.
Malgré les emprunts contractés à l'occasion des acquisitions du pôle Audio de RTL Group et du pôle Jeunesse TV, le Groupe conserve une capacité d'endettement importante, tant en endettement bancaire qu'auprès de son actionnaire principal, qui lui ouvre un potentiel d’investissement significatif.
Concernant la rémunération des actionnaires, le Groupe s'attache, dans le respect de l'article 40 de ses statuts, à maintenir un taux de distribution d'au moins 80 % sur le long terme. Au cours des exercices 2022 et 2023, le Groupe avait distribué un dividende ordinaire de 1,00 € par action. Au cours de l'exercice 2024, le Groupe a distribué un dividende ordinaire de 1,25 € par action.
En outre, le Directoire de Métropole Télévision dispose d’une autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024 pour faire racheter par la société ses propres actions en vue de :
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 et dans le respect de cette autorisation, Métropole Télévision est intervenu sur le marché par l’effet des opérations quotidiennes réalisées dans le cadre du contrat de liquidité.
Par ailleurs et dans la perspective de la prochaine livraison d’actions de performance 2025 et 2027, Métropole Télévision a conclu deux contrats d’achat à terme d’actions propres, le premier portant sur 520 000 actions, avec une échéance au 27 mars 2025 ; le second portant sur 500 000 actions, avec une échéance au 31 mars 2027.
Au cours de l'année 2024, la société entre par ailleurs dans le champ de l'article 39 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, ainsi que de la loi n°2001-624 du 17 juillet 2001, qui précisent qu'aucune personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, ne peut détenir directement ou indirectement plus de 49 % du capital ou des droits de vote d'une société titulaire d'une autorisation relative à un service national de télévision par voie hertzienne terrestre. Il en résulte que toute décision susceptible d'entraîner la dilution ou la relution des actionnaires existants doit être appréciée au regard de cette contrainte légale spécifique.
| (en milliers) | Actions ordinaires émises | Titres autodétenteurs | Actions en circulation |
|---|---|---|---|
| NOMBRE D'ACTIONS AU 1ER JANVIER 2023 | 126 414 | 628 | 125 786 |
| Variation des actions propres : | |||
| - détenues à des fins d'attribution d'actions de performance | - | 14 | - |
| - détenues dans le cadre du contrat de liquidité | - | 3 | - |
| NOMBRE D'ACTIONS AU 31 DÉCEMBRE 2023 | 126 414 | 645 | 125 769 |
| Variation des actions propres : | |||
| - détenues à des fins d'attribution d'actions de performance | - | - | - |
| - détenues dans le cadre du contrat de liquidité | - | 4 | - |
| NOMBRE D'ACTIONS AU 31 DÉCEMBRE 2024 | 126 414 | 649 | 125 765 |
simple. Elles sont entièrement libérées. couverte par les contrats d'achat à terme d'actions propres portant sur 1 020 000 titres (cf. note 17.2 - Passifs financiers) et par les actions propres détenues dans le cadre du contrat de liquidité.
Les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés et des écarts de conversion sont comptabilisées en autres éléments du résultat global et sont cumulées en capitaux propres dans la rubrique "autres réserves". L’impact net d’impôt sur les capitaux propres en autres réserves et réserves consolidées s’analyse comme suit :
| SOLDE AU 1ER JANVIER 2023 | (1,4) |
|---|---|
| Nouvelles couvertures | (0,1) |
| Variations des anciennes couvertures | (0,1) |
| Échéances des couvertures | 0,3 |
| Variation des écarts de conversion | (0,7) |
| Variation sur les retraites | (0,5) |
| Variation sur les retraites des activités cédées | (0,1) |
| TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE | (1,2) |
| SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2023 | (2,6) |
| Nouvelles couvertures | (3,6) |
| Variations des anciennes couvertures | (0,1) |
| Échéances des couvertures | 0,5 |
| Variation des écarts de conversion | (0,2) |
| Variation sur les retraites | (0,6) |
| Variation sur les retraites des activités cédées | - |
| TOTAL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE | (4,0) |
| SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2024 | (6,6) |
Les engagements du Groupe dans le domaine des avantages postérieurs à la retraite s’inscrivent dans le cadre de régimes à prestations définies. Le régime en vigueur au sein du Groupe est le régime d'indemnité de fin de carrière.
L’obligation nette du Groupe au titre de régimes à prestations définies est évaluée en estimant le montant des avantages futurs acquis par le personnel en échange des services rendus au cours de la période présente et des périodes antérieures. Ce montant est actualisé pour déterminer sa valeur actuelle. Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt, à la date de clôture, des obligations de première catégorie ayant une date d’échéance proche de celle des engagements du Groupe et qui sont libellées dans la même monnaie que le paiement des prestations.
Le Groupe applique la décision de l'IFRIC "IAS19 - Attribution des avantages aux périodes de services". L'attribution des avantages postérieurs à l'emploi aux périodes de service se fait linéairement uniquement sur la période précédant l'âge de départ en retraite permettant d'atteindre le plafond de l'engagement.
Le Groupe comptabilise immédiatement en autres éléments du résultat global la totalité des écarts actuariels au titre de régimes à prestations définies.
Les indemnités de fin de contrat de travail sont comptabilisées en charges lorsque le Groupe est manifestement engagé, sans possibilité réelle de se rétracter, dans le cadre d’une négociation individuelle ou dans un plan formalisé et détaillé de licenciements avant la date normale de départ à la retraite.
Les obligations au titre des avantages à court terme sont évaluées sur une base non actualisée et comptabilisées lorsque le service correspondant est rendu. Un passif est comptabilisé pour le montant que le Groupe s’attend à payer au titre des plans d’intéressement et des primes réglés en trésorerie à court terme si le Groupe a une obligation actuelle juridique ou implicite d’effectuer ces paiements en contrepartie de services passés rendus par le membre du personnel et que l’obligation peut être estimée de façon fiable.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Taux d'actualisation | 3,20 | 3,50 |
| Augmentations de salaires futures * | 2,93 | 2,85 |
| Taux d'inflation | 2,00 | 2,00 |
Le taux d’actualisation est déterminé à la date de clôture à partir des taux de marché pour des obligations d’entreprises privées de première catégorie en référence à la notation AA, et en fonction de la duration et des caractéristiques du régime.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Coût du service courant | (1,6) | (1,6) |
| Coût des intérêts sur l'obligation | (1,1) | (1,2) |
| Réductions | 0,1 | 0,9 |
| Modifications de régime | (0,0) | 0,8 |
| Revenus attendus des actifs du régime | 0,1 | 0,1 |
| Amortissements des gains ou pertes actuariels(les) sur l'année | 0,0 | 0,0 |
| DÉPENSE NETTE | (2,6) | (1,0) |
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Obligation à l'ouverture | 30,0 | 31,3 |
| Coût du service courant | 1,6 | 1,6 |
|---|---|---|
| Coût des intérêts sur l'obligation | 1,1 | 1,1 |
| Réductions | (0,1) | (1,0) |
| Prestations versées | (0,6) | (2,9) |
| Modification de régime | - | (0,8) |
| Ecarts actuariels - Changements d'hypothèse financière | 1,2 | (0,0) |
| Ecarts actuartiels - Changements d'hypothèse démographique | 0,1 | - |
| Ecarts actuariels - Effet d'expérience | (0,5) | 0,7 |
| Variation de périmètre | - | (0,1) |
| OBLIGATION À LA CLÔTURE | 32,8 | 30,0 |
Le montant des écarts actuariels cumulés comptabilisés en autres éléments du résultat global s’élève à 3,7 M€ au 31 décembre 2024.
Les calculs de sensibilité effectués sur les engagements de retraite donnent les résultats suivants :
| + 0,5 % | - 0,5 % | |||
|---|---|---|---|---|
| Sensibilité de l'obligation à la clôture : | à la variation du taux d'actualisation | 30,9 | 35,0 | |
| à la variation du taux d'augmentation des salaires | 34,9 | 30,9 |
Conformément à la norme IAS 37 - Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, le Groupe comptabilise une provision lorsque, à la date de clôture de l’exercice, il a une obligation (juridique ou implicite) vis-à-vis d’un tiers résultant d’un événement passé dont il est probable que le règlement se traduise pour le Groupe par une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques, et lorsque le montant de la perte ou du passif peut être évalué avec fiabilité.
Le montant comptabilisé en provision représente la meilleure estimation de la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation actuelle à la date de clôture.
Au cas où cette obligation n'est pas probable, ou évaluable avec fiabilité, mais demeure possible, le Groupe fait état d’un passif éventuel dans ses engagements.
Les provisions sont notamment destinées à couvrir les coûts probables que pourraient occasionner les procès ou litiges en cours, dont le fait générateur existait à la date de clôture.
| Provision pour retraite | Provisions sur pertes | Provisions pour litiges | Provisions sur droits hors bilan | Autres provisions pour charges | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2023 | 31,3 | 15,3 | 16,3 | 1,6 | 7,1 | 71,6 |
| Cessions de filiales | (0,1) | - | - | - | - | (0,1) |
| Dotation de la période | 1,9 | - | 1,8 | 1,8 | 2,1 | 7,7 |
| Utilisation | (2,9) | - | (0,2) | (1,5) | (4,5) | (9,1) |
| Provisions sur pertes | Provisions pour litiges | Provisions sur droits | Autres provisions pour | Total | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Reprise non utilisée | (1,0) | - | (0,7) | - | (2,3) | (3,9) | |
| Autres variations | 0,6 | (15,3) | - | - | - | (14,7) | |
| Au 31 décembre 2023 | 30,0 | - | 17,1 | 1,9 | 2,5 | 51,5 | |
| Cessions de filiales | - | - | - | - | - | - | |
| Dotation de la période | 2,7 | - | 3,6 | 0,5 | 6,0 | 12,9 | |
| Utilisation | (0,6) | - | (0,3) | (1,7) | (1,7) | (4,3) | |
| Reprise non utilisée | (0,1) | - | (4,6) | - | (0,1) | (4,8) | |
| Autres variations | 0,8 | - | - | 0,0 | - | 0,8 | |
| Au 31 décembre 2024 | 32,8 | - | 15,7 | 0,8 | 6,8 | 56,0 | |
| Courant au 31 décembre 2023 | - | - | 17,1 | 1,9 | 2,5 | 21,5 | |
| Non courant au 31 décembre 2023 | 30,0 | - | - | - | - | 30,0 | |
| TOTAL | 30,0 | - | 17,1 | 1,9 | 2,5 | 51,5 | |
| Courant au 31 décembre 2024 | - | - | 15,7 | 0,8 | 6,8 | 23,2 | |
| Non courant au 31 décembre 2024 | 32,8 | - | - | - | - | 32,8 | |
| TOTAL | 32,8 | - | 15,7 | 0,8 | 6,8 | 56,0 |
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Télévision | 33,1 | 28,6 |
| Radio | 17,8 | 18,3 |
| Production et Droits Audiovisuels | 4,2 | 4,2 |
| Diversifications | 0,8 | 0,4 |
| Autres | 0,1 | 0,1 |
| TOTAL | 56,0 | 51,5 |
Les litiges inclus dans le poste "provisions pour litiges" se rapportent à l’ensemble des procédures judiciaires engagées contre une ou des sociétés du Groupe et pour lesquelles une issue défavorable pour le Groupe est probable. Dans une très grande majorité des cas, le litige a dépassé le stade du précontentieux et est en cours d’examen, de jugement ou d’appel par les tribunaux compétents (commerce, prud’hommes, instance, correctionnel ou cour de cassation).
Les informations complémentaires relatives aux litiges en l’exécution d’un contrat ou de ses obligations cours ne sont pas présentées individuellement dans la mesure où la communication de ces éléments pourrait être préjudiciable au Groupe.
Les provisions sur droits hors bilan se rapportent à une perte de valeur de droits de diffusion que le Groupe s’est engagé à acquérir mais qui ne figurent pas encore en stocks au bilan.
En effet, la charge résultant de la probabilité de non-diffusion d’un droit non ouvert (et donc classé en engagement hors bilan), ne pouvant être constatée à travers la dépréciation d’un actif au bilan, est donc reconnue par le biais d’une provision pour risques et charges.
Cette dépréciation d’un droit non ouvert s’inscrit dans la logique de fonctionnement du marché des droits audiovisuels puisque les chaînes de télévision sont généralement engagées dans des accords d’approvisionnement avec des producteurs sur des productions futures sans qu’elles aient la certitude que l’ensemble de ces dernières soient de qualité homogène et diffusable au regard de leurs lignes éditoriales et de leurs cibles d’audience.
Ces engagements se rapportent principalement :
Ils sont exprimés nets des avances et acomptes versés à ce titre pour les droits correspondants non encore enregistrés en stocks.
Ces engagements sont relatifs à la fourniture de services de diffusion et à la location de capacité satellitaire et de transpondeurs auprès de sociétés privées pour la diffusion numérique.
Ces engagements ont été valorisés en prenant pour chaque contrat les montants restant dus jusqu’à leur échéance.
| < 1 an | 1 à 5 ans | > 5 ans | Total |
|---|---|---|---|
| 31/12/2024 | |||
| Total | 31/12/2023 |
Engagements donnés
Achats de droits audiovisuels et radio et engagements de coproductions (bruts)(1)
256,5
| Avances versées au titre des achats de droits et engagements de coproductions | (61,4) | (88,2) | (0,6) | (150,2) | (82,6) |
|---|---|---|---|---|---|
| Achats de droits audiovisuels et radio et engagements de coproductions (nets) | 195,2 | 143,0 | 140,0 | 478,2 | 298,1 |
| Transport d'images, de signaux, location satellites et transpondeurs | 32,3 | 60,3 | 3,9 | 96,5 | 113,1 |
| Baux immobiliers non résiliables | 0,1 | 0,2 | - | 0,4 | - |
| Autres | 15,7 | 9,9 | 0,9 | 26,6 | 27,6 |
| 243,3 | 213,5 | 144,8 | 601,6 | 438,9 |
|---|---|---|---|---|
| 21,8 | 53,3 | - | 75,1 | 82,0 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Échéances annuelles | Contrats de diffusion | 58,0 | 109,3 | - | 167,4 | 165,7 |
| Contrats signés | Autres | 4,2 | - | - | 4,2 | 5,0 |
| TOTAL DES ENGAGEMENTS REÇUS | 84,1 | 162,6 | - | 246,7 | 252,7 |
(1) Le montant des engagements donnés sur les droits de diffusion des chaînes s'élèvent à 299,7 M€ au 31 décembre 2024.
Au 31 décembre 2024, les engagements donnés par le groupe s’élèvent à 601,6 M€ contre 438,9 M€ au 31 décembre 2023. Cette augmentation significative des engagements donnés (+162,7 M€) résulte essentiellement des évolutions suivantes :
Au 31 décembre 2024, les engagements reçus par le groupe s’élèvent à 246,7 M€ contre 252,7 M€ au 31 décembre 2023. Cette diminution des engagements reçus (-6,0 M€) résulte principalement de la baisse de 6,9 M€ des engagements de ventes de droits par rapport au 31 décembre 2023.
Les parties liées au Groupe sont les coentreprises et les entreprises associées, RTL Group, actionnaire du Groupe à hauteur de 48,48 %, Bertelsmann SE & Co.KGaA, actionnaire de RTL, les mandataires sociaux et les membres du Conseil de Surveillance.
Au 31 décembre 2024, aucune somme n'est empruntée auprès de RTL Group Vermögensverwaltung GmbH. Le renouvellement de cette convention a été autorisé par le Conseil de Surveillance du 29 octobre 2024 pour 12 mois. En effet, aux termes d’une convention cadre de trésorerie signée entre RTL Group Vermögensverwaltung GmbH et Métropole Télévision, dont la première mise en œuvre date du 1er décembre 2005, la société Métropole Télévision a la possibilité d’emprunter auprès de RTL Group Vermögensverwaltung GmbH, pour autant que le montant emprunté n'excède pas 48 % des montants empruntés auprès des établissements bancaires, pour des périodes allant de 1 semaine à 3 mois ; les conditions financières sont conformes aux conditions de marché. Par ailleurs, le Groupe garde la possibilité de prêter ses disponibilités de trésorerie à la société RTL Group Vermögensverwaltung GmbH soit au jour le jour, soit en bloquant une partie de ce prêt sur une période ne pouvant excéder 3 mois. La rémunération prévue par cette convention est conforme aux conditions du marché.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| RTL Group | 1,3 | 0,6 |
| BERTELSMANN (hors RTL Group) | 0,6 | 0,3 |
| Achats de biens et services | (68,3) | (1,5) |
| (32,8) | (1,5) |
Les transactions courantes effectuées avec les actionnaires (et leurs filiales) ont été conclues à des conditions normales de marché, étant précisé que les achats se rapportent essentiellement à des programmes acquis auprès de sociétés de production détenues par RTL Group.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||
|---|---|---|---|
| RTL Group | Créances | 3,7 | 0,4 |
| BERTELSMANN (hors RTL Group) | 0,7 | 1,0 | |
| Dettes | 29,1 | 0,3 |
Aucune opération spécifique n'a été enregistrée sur l'exercice 2024.
Les transactions suivantes ont été réalisées entre les filiales du Groupe et les coentreprises :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Ventes de biens et services (chiffre d'affaires) | 2,9 | 2,9 |
| Achats de biens et services | (23,7) | (18,3) |
Les ventes effectuées avec les coentreprises ont été conclues à des conditions normales de marché.
Le volume des transactions sur l'année 2024 concerne principalement les activités de Bedrock, Academee et Série-Club.
Les positions nettes au bilan sont les suivantes :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Créances | 28,5 | 26,5 |
| dont financement | 21,6 | 19,4 |
| Dettes | 6,9 | 6,9 |
| dont financement | (0,2) | (0,2) |
Les créances relatives au financement sont constituées principalement d'avances en comptes courants.
Sur l’exercice 2024, aucun dividende n'a été reçu des coentreprises.
Sur l'exercice 2024, Métropole Télévision a participé à l'augmentation de capital d'Academee à hauteur de 1,1 M€.
Au 31 décembre 2024, il existe un engagement de 10,7 M€ entre M6 Distribution Digital et Bedrock concernant les redevances liées à l'utilisation de la plateforme M6+ au titre de l'année 2025.
Les transactions suivantes ont été réalisées entre les filiales du Groupe et les entreprises associées :
| à 100 % | 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|---|
| Ventes de biens et services | 1,1 | 0,9 | |
| Achats de biens et services | (1,5) | (0,1) |
Les ventes effectuées avec les entreprises associées ont été conclues à des conditions normales de marché.
Les positions nettes au bilan sont les suivantes :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Créances | 0,3 | 0,4 |
| dont financement | 0,3 | 0,4 |
| Dettes | - | - |
| dont financement | - | - |
La rémunération versée au cours de l’année 2024 aux membres du Directoire représente un total de 3 484 481 € et se ventile en une part fixe pour 2 075 842 € et une part variable pour 1 408 639 €.
Au cours de l’année 2024, 74 000 actions de performance ont été attribuées aux membres du Directoire le 6 mai 2024. Par ailleurs, au même titre et dans les mêmes conditions que les salariés du Groupe, les membres du Directoire ont droit à une indemnité légale de fin de carrière (cf. note 20).
Les membres du Conseil de Surveillance ont été rémunérés à hauteur de 236 000 €. En outre, les personnes physiques membres du Conseil de Surveillance ou représentant une personne morale membre du Conseil de Surveillance détenaient à titre personnel 28 100 actions du Groupe au 31 décembre 2024.
Les rémunérations globales allouées aux principaux dirigeants au titre de leurs fonctions dans le Groupe telles que visées par la norme IAS 24.17 sont les suivantes :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Avantages à court terme | ||
| Éléments de salaire | 3,6 | 3,9 |
| Autres avantages à court terme | 0,0 | 0,0 |
| Avantages à long terme | ||
| Paiements fondés sur des actions | 0,8 | 1,1 |
| TOTAL | 4,4 | 5,0 |
Une information détaillée sur les rémunérations figure par ailleurs en note 3.3 du document d'enregistrement universel.
Les honoraires des commissaires aux comptes au titre des exercices 2024 et 2023 sont les suivants :
| 2024 | 2023 | % 2024 | % 2023 | |
|---|---|---|---|---|
| EY | ||||
| KPMG | ||||
| TOTAL | ||||
| Audit |
| 0,4 | 0,4 | 89 % | 100 % |
|---|---|---|---|
| 0,4 | 0,4 | 89 % | 93 % |
| 0,8 | 0,8 | 89 % | 96 % |
| 0,1 | 0,1 | 25 % | 34 % |
|---|---|---|---|
| 0,1 | 0,1 | 22 % | 23 % |
| 0,2 | 0,2 | 23 % | 28 % |
| 0,3 | 0,3 | 64 % | 66 % |
|---|---|---|---|
| 0,3 | 0,3 | 67 % | 71 % |
| 0,6 | 0,6 | 66 % | 69 % |
| 0,0 | 0,0 | 0% | 0% |
|---|---|---|---|
| 0,1 | 0,0 | 13% |
| 0% | 0,1 | 0,0 | 7% | 0% |
|---|---|---|---|---|
| 0,0 | 0,0 | 0% | 0% | 0,1 |
| 0,0 | 13% | 0% | 0,1 | 0,0 |
| 7% | 0% | Filiales intégrées globalement | 0,0 | 0,0 |
| 0% | 0% | 0,0 | 0,0 | 0% |
| 0% | 0% | 0,0 | 0,0 | 0% |
| 0% | 0% | 0,0 | 0,0 | 0% |
| Autres services | 0,0 | 0,0 | 11 % | 0 % |
| 0,1 | 0,0 | 11 % | 7 % | 0,1 |
| 0,0 | 11 % | 4 % | Métropole Télévision | 0,0 |
| 9 % | 0 % | 0,0 | 0,0 |
|---|---|---|---|
| 9 % | 7 % | 0,1 | 0,0 |
| 9 % | 4 % | ||
| 0,0 | 0,0 | 2 % | 0 % |
| 0,0 | 0,0 | 2 % | 0% |
| 0,0 | 0,0 | 2 % | 0 % |
| TOTAL | 0,4 | 0,4 | 100% |
| 0,5 | 0,4 | 100% | |
| 0,9 | 0,8 | 100% |
| 43% | 47% | 57% | 53% |
|---|---|---|---|
À la connaissance de la société, aucun événement significatif n’est intervenu depuis le 1er janvier 2025 susceptible d’avoir ou ayant eu dans un passé récent une incidence significative sur la situation financière, le résultat, l’activité et le patrimoine de la Société et du Groupe.
| Société | Forme | Activité | 31/12/2024 | 31/12/2023 | % de contrôle | Méthode de consolidation |
|---|---|---|---|---|---|---|
| VIDEO | Métropole Télévision - M6 | SA | Société mère | - | IG | - |
| M6 Publicité | SAS | Régie publicitaire | 100,00 % | IG | 100,00 % | IG |
| M6 Créations | SAS | Production d'œuvres audiovisuelles | 100,00 % | IG | 100,00 % | IG |
| Wild Buzz Agency |
| 49,00 % | ME |
|---|---|
| SAS | Holding des chaînes TNT en clair et payantes | 100,00 % | IG |
|---|---|---|---|
| SAS | Chaîne en clair W9 | 100,00 % | IG |
|---|---|---|---|
| SAS | Chaîne en clair 6TER | 100,00 % | IG |
|---|---|---|---|
| SAS | Chaîne payante M6 Music | 100,00 % | IG |
|---|---|---|---|
| SAS | Chaîne payante Paris Première | 100,00 % | IG |
|---|---|---|---|
| SAS | Chaîne payante Téva | 100,00 % | IG |
|---|---|---|---|
| Type | Part | |
|---|---|---|
| SAS | Chaîne payante Série Club | 50,00 % |
| ME | 50,00 % |
| Type | Part | |
|---|---|---|
| SAS | Chaîne gratuite Gulli | 100,00 % |
| IG | 100,00 % |
| Type | Part | |
|---|---|---|
| SARL | Chaîne russe Tiji Russie | 100,00 % |
| IG | 100,00 % |
| Type | Part | |
|---|---|---|
| SAS | Distribution de droits audiovisuels | 100,00 % |
| IG | 100,00 % |
| Type | Part | |
|---|---|---|
| SAS | Plateforme technique | 50,00 % |
| ME | 50,00 % |
| Type | Part | |
|---|---|---|
| SASU | Plateforme technique | 100,00 % |
| ME | 100,00 % |
| Type | Part | |
|---|---|---|
| SAS | Plateforme M6+ | 100,00 % |
| Nom de la Société | Type | Description | Pourcentage de Participation |
|---|---|---|---|
| M6 Shop | SAS | Sans activité | 100,00 % |
| Salto | SNC | Plateforme OTT française | - |
| Salto Gestion | SAS | Holding de la plateforme OTT française | - |
| SERC - Fun Radio | SA | Radio musicale Fun Radio | 100,00 % |
| Canal Star | SARL | Station locale Fun Radio | 100,00 % |
| Sprgb Sarl | SARL | Station locale Fun Radio | 100,00 % |
| Société Communication A2B | Station locale Fun Radio | 100,00 % |
|---|---|---|
| SODERA - RTL2 | Radio musicale RTL2 | 100,00 % |
| Média Stratégie | Station locale RTL2 | 100,00 % |
| FM Graffiti | Station locale RTL2 | 100,00 % |
| Radio Golfe | Station locale RTL2 | 100,00 % |
| Radio Porte Sud | Station locale RTL2 | 100,00 % |
| RTL France Radio | SAS |
| Radio RTL | 100,00 % | IG | ||
|---|---|---|---|---|
| M6 Films | SA | Coproduction de films | 100,00 % | IG |
| M6 Studio | SAS | Production de longs métrages d’animation | 100,00 % | IG |
| C. Productions | SA | Production d'émissions | 100,00 % | IG |
| Studio 89 Productions | SAS | Production d’émissions audiovisuelles | 100,00 % | IG |
| SND Fictions | SAS | Production et édition digitale | 100,00 % | IG |
| Société Nouvelle de Distribution | SA |
| 100,00 % | IG | |||
|---|---|---|---|---|
| Malesherbes | SAS | |||
| Production / exploitation de droits audiovisuels | - | F | 100,00 % | IG |
| M6 Foot | SAS | Holding activité sportive | 100,00 % | IG |
|---|---|---|---|---|
| 100,00 % | IG | |||
| M6 Interactions | SAS | Entertainment et exploitation des droits dérivés | 100,00 % | IG |
| M6 Evénements | SA | Production de spectacles | 100,00 % | IG |
| M6 Editions | SA | Société de presse | 100,00 % | IG |
| M6 Digital Services | SAS |
| Atolls (ex - Global Savings Group) | GmbH | Société internet | 31,47 % | ME |
|---|---|---|---|---|
| QuickSign | SAS | Activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses | 22,67 % | ME |
| Panora Services | SAS | Comparateur de banques en ligne | 50,00 % | ME |
| Stéphane Plaza France | SAS | Promotion immobilière | 51,00 % | IG |
| Academee | SAS | Formation professionnelle en ligne | 50,00 % | ME |
| Miliboo | SA | Commerce de mobilier en ligne | 21,40 % | ME |
Commerce de gros de parfumerie et produits de beauté
21,31 % ME
Boulangerie - Pâtisserie
43,77 % ME
Parcs de jeux en intérieur pour enfants
98,00 % IG
Parcs de jeux en intérieur pour enfants
100,00 % IG
Parcs de jeux en intérieur pour enfants
100,00 % IG
Parcs de jeux en intérieur pour enfants
100,00 % IG
Parcs de jeux en intérieur pour enfants
Parcs de jeux en intérieur pour enfants
100,00 %
Immeuble de Neuilly
100,00 %
IG
Immeuble de Neuilly
100,00 %
IG
Immeuble de Neuilly
100,00 %
IG
Holding activité numérique
100,00 %
IG
| Nom | Type | Activité | Pourcentage | Statut |
|---|---|---|---|---|
| IG | 100,00 % | IG | 100,00 % | IG |
| SND Films | LLC | Développement d'œuvres cinématographiques | 100,00 % | IG |
| M6 Plateforme | SA | Sans activité | 100,00 % | IG |
| M6 Invest 3 | SASU | Sans activité | 100,00 % | IG |
| M6 Invest 4 | SASU | Sans activité | 100,00 % | IG |
IG : Intégration globale
KPMG S.A.
ERNST & YOUNG et Autres
Tour Eqho
2 avenue Gambetta - CS 60055
92066 Paris la Défense Cedex
Tour First
TSA 14444
92037 Paris-La Défense Cedex
Exercice clos le 31 décembre 2024
À l’Assemblée Générale de la société Métropole Télévision,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Métropole Télévision relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci‐dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci‐avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Votre groupe achète et produit des programmes et des droits afin de pouvoir les diffuser sur l’ensemble de vos chaînes. Ces programmes et ces droits sont constitués :
(note 22 « Engagements hors bilan et actifs/passifs éventuels » de l’annexe aux comptes consolidés).
Comme indiqué dans les notes 12, 15 et 21 « Provisions » de l’annexe aux comptes consolidés, les droits audiovisuels comptabilisés en immobilisations incorporelles font l’objet d’un test de dépréciation, qui peut conduire à constater une perte de valeur lorsque la valeur comptable du droit est supérieure à sa valeur recouvrable. Les programmes et les droits de diffusion inscrits en stocks ou en engagements hors bilan font l’objet d’une provision lorsque la direction, sur la base d’une revue titre par titre du portefeuille de programmes et de droits, estime qu’un programme ou un droit ne sera pas diffusé.
Nous avons considéré l’évaluation des droits audiovisuels, des programmes et des droits de diffusion comme un point clé de l’audit en raison de leurs montants significatifs et du degré élevé d’estimation et de jugement mis en œuvre par la direction pour apprécier leur valeur à la clôture.
Au cours de nos travaux d’audit des comptes consolidés, nous avons notamment :
Au 31 décembre 2024, la valeur des goodwill, des autres immobilisations incorporelles et des participations dans les coentreprises et les entreprises associées s’élève à M€ 663,7 dans les comptes consolidés.
Les notes 12.2 « Autres immobilisations incorporelles », 13 « Test de dépréciation des goodwill et actifs incorporels à durée de vie indéterminée » et 16 « Participations dans les coentreprises et entreprises associées » de l’annexe aux comptes consolidés décrivent les modalités de réalisation des tests de perte de valeur.
Nous avons considéré l’évaluation des goodwill, des autres immobilisations incorporelles et des participations dans les coentreprises et les entreprises associées comme un point clé de l’audit en raison (i) de leur importance dans les comptes de votre groupe, et (ii) du degré élevé de jugement dans l’appréciation des estimations et des hypothèses utilisées par la direction pour déterminer leur valeur recouvrable, fondée, le cas échéant, sur des prévisions de flux de trésorerie actualisées dont la réalisation est par nature incertaine.
Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont notamment consisté à :
Au 31 décembre 2024, le chiffre d’affaires publicitaire s’élève à M€ 1 061,6 dans les comptes consolidés de votre groupe. Comme indiqué dans la note 5 « Informations sectorielles » de l’annexe aux comptes consolidés, ce chiffre d’affaires est reconnu à mesure de la diffusion sur les écrans et des messages publicitaires ayant fait l’objet de la vente, net des remises commerciales accordées selon les conditions générales et particulières se traduisant par l’octroi d’avoirs en cours et en fin d’année.
Nous avons considéré la reconnaissance et l’évaluation du chiffre d’affaires publicitaire comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans les comptes de votre groupe, de la diversité et du nombre de contrats existants entre votre groupe et ses clients, ainsi que du jugement nécessaire à l’estimation des avoirs en fin d’année.
Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux sur la reconnaissance et avoirs et la comptabilisation du chiffre d’affaires publicitaire. Sur ces différents aspects, l’évaluation du chiffre d’affaires publicitaire incluent à la fois des travaux sur le contrôle interne et des contrôles de substance. Nous avons apprécié la conception et testé l’efficacité de certains contrôles jugés clés mis en œuvre par votre groupe. Nous avons également inclus dans notre équipe d’audit des membres ayant une compétence particulière en systèmes d’information afin de tester certains contrôles généraux portant sur les systèmes d’information utilisés servant de base pour la reconnaissance du chiffre d’affaires publicitaire.
Nos travaux relatifs au contrôle interne ont principalement porté sur les contrôles relatifs à la contractualisation, la facturation, la diffusion des spots publicitaires, l’estimation des avoirs et la comptabilisation du chiffre d’affaires publicitaire. Nos contrôles de substance ont consisté notamment à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe du directoire.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Président du directoire. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Métropole Télévision par votre assemblée générale du 16 juin 2020 pour le cabinet KPMG S.A. et du 3 mai 2002 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres.
Au 31 décembre 2024, le cabinet KPMG S.A. était dans la cinquième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la vingt-troisième année.
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles‐ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux‐ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
● concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes.
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821‐27 à L. 821‐34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense, le 14 mars 2025
Les Commissaires aux Comptes
KPMG S.A. Ernst & Young et Autres
Xavier Troupel François-Guillaume Postel
Note n°
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | Brut | Am. et Prov | Net | |
| 3.1 | 332,8 | 246,2 | 86,6 | 81,3 | |
| 3.1 | 0,8 | - | 0,8 | 4,4 | |
| 3.2 | 53,0 | 46,3 | 6,7 | 6,5 | |
| 3.2 | 39,3 | 30,7 | 8,6 |
| 1,1 | - | 1,1 | 0,5 |
|---|---|---|---|
| 413,3 | 75,2 | 338,1 | 336,8 |
|---|---|---|---|
| 9,1 | - | 9,1 | 4,6 |
|---|---|---|---|
| 849,4 | 398,4 | 451,0 | 441,8 |
|---|---|---|---|
| 223,4 | 74,0 | 149,4 | 150,4 |
|---|---|---|---|
| 153,4 | - | 153,4 | 86,3 |
|---|---|---|---|
| 224,1 | 3,2 | 220,9 | 227,6 |
|---|---|---|---|
| 454,1 | 86,8 | 367,3 |
|---|---|---|
| 3.6 | 116,3 | - | 116,3 | 158,1 |
|---|---|---|---|---|
| 3.6 | 166,5 | - | 166,5 | 214,6 |
|---|---|---|---|---|
| 3.7 | 15,8 | - | 15,8 | 9,0 |
|---|---|---|---|---|
| 1 353,6 | 164,0 | 1 189,6 | 1 205,9 |
|---|---|---|---|
| - | - | - | - |
|---|---|---|---|
| - | - | - | 0,1 |
|---|---|---|---|
| 0,1 | - | 0,1 | 0,1 |
|---|---|---|---|
| 2 203,1 | 562,4 |
|---|---|
| (en millions d'euros) | Note n° | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
|---|---|---|---|
| Capital social | 3.8 | 50,6 | 50,6 |
| Primes d'émission | 3.8 | 7,6 | 7,6 |
| Réserve légale | 3.8 | 5,3 | 5,3 |
| Report à nouveau | 3.8 | 703,1 | 708,4 |
| Résultat de l'exercice | 3.8 | 197,4 | 151,9 |
| Provisions réglementées | 3.8 | - | - |
| CAPITAUX PROPRES | 964,0 | 923,8 | |
| Provisions pour risques | 3.9 | 13,4 | 10,0 |
| Provisions pour charges | 3.9 | 30,0 | 26,9 |
| PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES | 43,4 | 36,9 | |
| Emprunt obligataire et autres dettes financières | 3.10 | 75,5 | 125,8 |
| Concours bancaires | 3.10 | 0,5 | 0,8 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 3.10 | 194,3 | 156,7 |
| Dettes fiscales et sociales | 3.10 | 70,5 | 73,2 |
| Dettes sur immobilisations et comptes rattachés | 3.10 | 0,0 | - |
| Autres dettes | 3.10 | 283,4 | 321,9 |
| Produits constatés d'avance | 9,1 | 8,8 | |
| DETTES | 633,3 | 687,2 | |
| Ecarts de conversion passif | - | - | |
| TOTAL GÉNÉRAL | 1 640,7 | 1 647,9 |
| (en millions d'euros) | Note n° | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 4.1 | 617,8 | 615,2 |
| Production immobilisée | 0,3 | 0,3 |
| 0,3 | 0,3 |
|---|---|
| 36,2 | 82,9 |
|---|---|
| 137,3 | 136,7 |
|---|---|
| 791,9 | 835,4 |
|---|---|
| 4.3 | 357,4 | 383,2 |
|---|---|---|
| 4.4 | 137,1 | 125,1 |
|---|---|---|
| 4.5 | 36,0 | 36,3 |
|---|---|---|
| 4.6 | 129,2 | 127,4 |
|---|---|---|
| 3.1/3.2 | 10,2 | 10,2 |
|---|---|---|
| 3.1 | - | - |
|---|---|---|
| 3.4/3.5 | 15,3 | 18,7 |
|---|---|---|
| 7,8 | 4,2 |
|---|---|
| 4.6 | 53,6 | 36,0 |
|---|---|---|
| 746,6 | 741,1 |
|---|---|
| 45,3 | 94,3 |
|---|---|
| 152,7 | 75,1 |
|---|---|
| 29,5 | 25,9 |
|---|---|
| 4,3 | 15,3 |
|---|---|
| - | - |
|---|---|
| - | - |
|---|---|
| 186,5 | 116,3 |
|---|---|
| 12,2 | 11,4 |
|---|---|
| 3,7 | 22,0 |
|---|---|
| - | - |
|---|---|
| 0,1 | - |
|---|---|
| 16,0 | 33,4 |
|---|---|
| RÉSULTAT FINANCIER | 4.7 | 170,5 | 82,9 |
|---|---|---|---|
| RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔTS | 215,8 | 177,2 | |
| Produits exceptionnels sur opérations en capital | 1,6 | 1,9 | |
| Reprises exceptionnelles sur amortissements et provisions | 3,3 | 10,6 | |
| PRODUITS EXCEPTIONNELS | 4,9 | 12,5 | |
| Charges exceptionnelles sur opérations en capital | 0,1 | 8,5 | |
| Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions | 4,8 | 4,9 | |
| CHARGES EXCEPTIONNELLES | 4,9 | 13,4 | |
| RÉSULTAT EXCEPTIONNEL | 4.8 | - | (0,9) |
| Participation des salariés | 3,8 | 6,3 | |
| Impôt sur les bénéfices | 4.9/4.10 | 14,6 | 18,1 |
| RÉSULTAT NET | 197,4 | 151 |
L'exercice comptable de Métropole Télévision (la Société), clos au 31 décembre 2024 et d'une durée de 12 mois, fait ressortir un résultat net de 197,4 M€ et un total bilan de 1 640,7 M€.
Ces comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire du 10 février 2025 et examinés par le Conseil de Surveillance du 11 février 2025. Ils seront soumis pour approbation à la prochaine Assemblée Générale du 29 avril 2025.
Sauf indication contraire, les montants indiqués dans l'annexe sont exprimés en millions d’euros.
L'année 2024 a été marquée par les opérations d'acquisition, d'investissement et de restructuration suivantes :
Les comptes de l’exercice sont présentés conformément aux conventions générales, aux principes et méthodes comptables définis par le Plan Comptable Général tel que présenté dans le Règlement n°2014-03 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) du 5 juin 2014, complétés des règlements subséquents.
Les conventions comptables ont été appliquées dans le respect des principes de prudence, d’image fidèle, de régularité et de sincérité, conformément aux hypothèses de base :
et selon les règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.
Les immobilisations incorporelles comprennent principalement le fonds de commerce, des logiciels informatiques et des droits attachés à des coproductions.
Il s'agit de la partie non affectable du mali technique enregistré sur la fusion de Ediradio. Il est non amortissable et fait l'objet de tests de dépréciation à chaque clôture. Une dépréciation est constatée si sa valeur recouvrable est inférieure à sa valeur nette comptable.
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition. Ce coût comprend les frais directement attribuables au transfert de l’actif jusqu’à son lieu d’exploitation et à sa mise en état afin de permettre son exploitation de la manière prévue par la Direction.
Elles sont amorties selon le mode linéaire ou dégressif. Les principales durées d'amortissement sont les suivantes :
Les actifs définis comme des immobilisations financières sont :
Le coût d’acquisition des titres de participation est composé du prix d’achat.
Si la situation nette de la société, dont les titres font l’objet d’une dépréciation est négative, et en l’absence de perspectives de croissance, une provision pour dépréciation des comptes courants éventuellement détenus sur cette filiale, est constituée à hauteur de la situation nette négative. Si la situation nette négative de cette filiale est supérieure au montant des comptes courants, une provision complémentaire pour risques et charges est alors comptabilisée.
Les droits de diffusion sont comptabilisés en stocks à compter de leur date d’ouverture de droit, à savoir quand la chaîne est autorisée contractuellement à diffuser les programmes correspondants.
Les droits de diffusion non ouverts sont déclarés en engagements hors bilan pour leur montant contracté mais non encore facturé. La partie facturée des droits non ouverts est comptabilisée en avances et acomptes sur commandes.
Les entrées sont comptabilisées au coût d'achat déduction faite des rabais, remises et ristournes obtenus mais hors escomptes de règlement.
La consommation des droits est calculée sur le nombre de diffusions de la manière suivante :
Les créances et dettes sont inscrites pour leur valeur nominale. Les créances et dettes libellées en devises, et ne faisant pas l’objet d’une couverture financière, sont converties au bilan sur la base des cours de change en vigueur à la date de clôture. Seules les pertes de change latentes sont enregistrées au compte de résultat.
Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire des créances est inférieure à leur valeur comptable.
Les valeurs mobilières de placement sont comptabilisées pour leur valeur brute. Une provision est constituée lorsque la valeur d'inventaire est inférieure au coût d'acquisition.
Concernant les actions propres détenues dans le cadre du contrat de liquidité, une provision pour dépréciation est constituée lorsque la valeur d’inventaire de ces actions propres, correspondant au cours moyen du dernier mois de l’exercice, est inférieure à leur coût d’acquisition.
Conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 26 avril 2016, Métropole Télévision détient des actions propres :
Les provisions réglementées correspondent aux amortissements dérogatoires sur licences. Il n'y a pas de provisions réglementées au 31 décembre 2024.
Métropole Télévision comptabilise une provision lorsque, à la date de clôture de l’exercice, la société a une obligation (juridique ou implicite) vis-à-vis d’un tiers résultant d’un événement passé dont il est probable que le règlement se traduise pour Métropole Télévision par une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente attendue et lorsque le montant de la perte ou du passif peut être évalué avec fiabilité.
Au cas où cette obligation n'est ni probable, ni évaluable avec fiabilité, mais demeure possible, Métropole Télévision fait état d’un passif éventuel dans ses engagements.
La société applique la recommandation n° 2013-02 de l’Autorité des Normes Comptables (« ANC ») modifiée le 5 novembre 2021, relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraites et avantages similaires.
L’obligation nette de la société au titre de régimes à prestations définies est évaluée en estimant le montant des avantages futurs acquis par le personnel en échange des services rendus au cours de la période présente et des périodes antérieures. Ce montant est actualisé pour déterminer sa valeur actuelle. Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt, à la date de clôture, des obligations de première catégorie ayant une date d’échéance proche de celle des engagements de la société et qui sont libellées dans la même monnaie que le paiement des prestations.
Un régime à prestations définies est un régime d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu duquel les versements opérés auprès d’une entité distincte ne libèrent pas l’employeur de son obligation de payer des cotisations supplémentaires.
Les calculs sont effectués tous les ans par un actuaire qualifié en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Les engagements pris au titre des indemnités de départ en retraite ne sont pas couverts par un contrat d’assurance ou des actifs dédiés. Les écarts actuariels et les coûts des services passés sont constatés en résultat immédiatement et en totalité.
Les principales hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes :
| en % | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
|---|---|---|
| Taux d'actualisation |
En application de l’avis du Conseil National de la Comptabilité (CNC) n° 2008-17 du 6 novembre 2008, une provision pour risques et charges est constatée dans les comptes correspondant à la sortie de ressources probable liée à l’obligation de remise d’actions aux employés. Cette provision est évaluée à partir du nombre d’actions qui devraient être attribuées compte tenu des dispositions des plans d’attribution, appréciées à la date de clôture, et de leur coût, soit :
L'emprunt obligataire Euro PP de 50 M€ émis le 28 juillet 2017, a été enregistré, à la date d'encaissement des fonds, pour la valeur totale encaissée. La prime d'émission a été enregistrée à l'actif dans un compte de charges à étaler. Cet emprunt a été intégralement remboursé le 01 août 2024. Les commissions bancaires, facturées dans le cadre de cette émission, ont été comptabilisées en charges puis reclassées à l'actif (dans un compte de charges à étaler), via un compte de transfert de charges.
Les autres emprunts bancaires correspondent à l'emprunt Schuldschein mis en place le 24 juillet 2019 et à des lignes de crédit. Ces lignes de crédit sont comptabilisées en dettes bancaires pour leur valeur brute à la date de l'encaissement. Les commissions de non-utilisation de ces lignes de crédit sont comptabilisées en charges financières.
Les recettes publicitaires sont comptabilisées à mesure de la diffusion des écrans et des messages publicitaires ayant fait l'objet de la vente ; le chiffre d'affaires est reconnu net de remises commerciales accordées selon les conditions générales et particulières se traduisant par l'octroi d'avoirs en cours et en fin d'année.
Les engagements hors bilan sont essentiellement constitués :
L'application du règlement de l'ANC 2015-05 du 2 juillet 2015, rendant obligatoire la comptabilité de couverture, n'a pas eu d'impacts significatifs sur l'exercice. Les seuls instruments financiers mis en œuvre par Métropole Télévision se rapportent à la couverture du risque de change et du risque sur action. Métropole Télévision couvre, en effet, les principales opérations effectuées en devises en utilisant des instruments financiers simples, essentiellement les achats à terme. Les opérations couvertes sont comptabilisées au taux en vigueur au jour de la couverture.
| Montant net des dépréciations et amortissements au 31/12/2023 | 81,3 | 4,4 | 85,7 |
|---|---|---|---|
| Acquisitions de l'exercice | 1,3 | 3,2 | 4,5 |
| Reclassements | 6,8 | (6,8) | - |
| Cessions de l'exercice | - | - | - |
| Dotations aux amortissements | (3,2) | - | (3,2) |
| Reprises d'amortissements sur éléments cédés | - | - | - |
| Dotations aux provisions pour dépréciation | - | - | - |
| Reprises de provisions pour dépréciation | 0,4 | - | 0,4 |
| Montant net des dépréciations et amortissements au 31/12/2024 | 86,6 | 0,8 | 87,4 |
| Valeur brute au 31/12/2023 | 324,6 | 4,4 | 329,0 |
| Cumul des amortissements et dépréciations | (243,3) | - | (243,3) |
| Valeur nette au 31/12/2023 | 81,3 | 4,4 | 85,7 |
| Valeur brute au 31/12/2024 | 332,8 | 0,8 | 333,6 |
| Cumul des amortissements et dépréciations | (246,2) | - | (246,2) |
| Valeur nette au 31/12/2024 | 86,6 | 0,8 | 87,4 |
Les acquisitions de l'exercice correspondent principalement à des logiciels.
L’actif immobilisé corporel a évolué sur l’exercice de la manière suivante :
| Installations techniques | Autres immobilisations corporelles | Immobilisations en cours | Total | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant net des amortissements au 31/12/2023 | 6,5 | 7,7 | 0,5 | 14,7 | |||
| Acquisitions de l'exercice | 3,7 | 4,0 | 1,1 | 8,8 | |||
| Reclassements | 0,3 | 0,2 | (0,5) | - | |||
| Cessions de l'exercice | (4,1) | (2,1) | - | (6,2) | |||
| Dotations aux amortissements | (3,8) | (3,1) | - | (6,9) | |||
| Reprises d'amortissements sur éléments cédés | 4,1 | 1,9 | - | 6,0 | |||
| Montant net des amortissements au 31/12/2024 | 6,7 | 8,6 | 1,1 | 16,4 |
| Autres immobilisations corporelles | Immobilisations en cours | Total | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 31/12/2023 | 53,2 | 37,2 | 0,5 | 90,9 | |||
| Cumul des amortissements et dépréciations | (46,7) | (29,5) | - | (76,2) | |||
| Valeur nette au 31/12/2023 | 6,5 | 7,7 | 0,5 | 14,7 | |||
| Valeur brute au 31/12/2024 | 53,0 | 39,3 | 1,1 | 93,4 | |||
| Cumul des amortissements et dépréciations | (46,3) | (30,7) | - | (77,0) | |||
| Valeur nette au 31/12/2024 | 6,7 | 8,6 | 1,1 | 16,4 |
L'évolution des différents éléments constitutifs des immobilisations financières est détaillée ci-dessous :
| Titres de participation | Autres immobilisations financières | Total | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Montant net des dépréciations au 31/12/2023 | 336,8 | 4,6 | 341,4 | ||
| Acquisitions de l'exercice | 1,1 | 4,5 | 5,6 | ||
| Reclassements | - | - | - | ||
| Cessions de l'exercice | - | - | - | ||
| Dotations aux provisions pour dépréciation | (1,0) | - | (1,0) | ||
| Reprises de provisions pour dépréciation | 1,2 | - | 1,2 | ||
| Montant net des dépréciations au 31/12/2024 | 338,1 | 9,1 | 347,2 | ||
| Valeur brute au 31/12/2023 | 412,3 | 4,6 | 416,9 | ||
| Cumul des provisions pour dépréciation | (75,5) | - | (75,5) | ||
| Valeur nette au 31/12/2023 | 336,8 | 4,6 | 341,4 | ||
| Valeur brute au 31/12/2024 | 413,3 | 9,1 | 422,4 | ||
| Cumul des provisions pour dépréciation | (75,2) | - | (75,2) | ||
| Valeur nette au 31/12/2024 | 338,1 | 9,1 | 347,2 |
Les acquisitions de titres de participation correspondent à l'acquisition des titres de la société Academee.
Les provisions pour dépréciation des titres ont par ailleurs été actualisées en tenant compte de la situation nette des sociétés concernées et des perspectives de croissance.
L'augmentation des autres immobilisations financières s'explique par l'investissement dans des parts de FPCI pour 3,7 M€.
Ce poste est composé des droits de diffusion ouverts et non consommés, et de programmes en cours de production.
| Acquisitions | Reclassements | Consommations | Droits invalides | Montant en fin | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Stocks | 232,7 | 324,4 | 4,6 | (289,2) | (57,0) | 215,5 | |
| En-cours | 6,5 | 7,7 | (4,6) | (1,7) | - | 7,9 | |
| Total | 239,2 | 332,1 | - | (290,9) | (57,0) | 223,4 |
Les droits dont la diffusion est improbable font l'objet d'une provision sur la base d'une revue titre par titre du portefeuille de droits de diffusion dont le solde s'établit à 74,0 M€ au 31 décembre 2024.
| Dotations | Reprises | Montant en fin d'exercice | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Provision pour dépréciation des stocks | 87,5 | 13,0 | (28,2) | 72,3 | ||
| Provision pour dépréciation des en-cours | 1,3 | 0,5 | (0,1) | 1,7 | ||
| Total | 88,8 | 13,5 | (28,3) | 74,0 |
La variation des autres créances traduit principalement les opérations de financement courant des filiales du groupe.
Les échéances sur l’ensemble des créances se répartissent de la façon suivante :
| Montant brut | Dont à moins d'un an | Dont à plus d'un an | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Actif circulant | Créances clients et comptes rattachés | 224,1 | 221,9 | 2,2 | |
| Autres créances(1) | 454,1 | 454,1 | - | ||
| Total | 678,2 | 676,0 | 2,2 |
(1) Les autres créances incluent les comptes courants débiteurs des filiales du groupe pour 431,7 M€.
Les produits à recevoir se rapportant aux créances clients et comptes rattachés s’élèvent à 82,1 M€ au 31 décembre 2024 contre 100,6 M€ au 31 décembre 2023.
Les créances clients et autres créances ont fait l’objet des provisions pour dépréciation détaillées ci-dessous :
| Montant au début de l'exercice | Dotations | Reprises (provisions utilisées) | Reprises (provisions non utilisées) | Montant en fin d'exercice | |
|---|---|---|---|---|---|
| Provision pour dépréciation des créances clients | 3,1 | 1,4 | - | (1,3) | 3,2 |
Elles se décomposent comme suit :
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Actions propres | 6,6 | 6,6 |
| Contrat de liquidité (actions auto-détenues et autres VMP) | 2,4 | 2,5 |
| Fonds communs de placements, SICAV | 107,3 | 149,0 |
| Valeurs mobilières de placement | 116,3 | 158,1 |
| Disponibilités | 166,5 | 214,6 |
| Valeurs mobilières de placement et disponibilités | 282,8 | 372,7 |
| Dépréciation des actions propres | - | - |
| Total des VMP et disponibilités | 282,8 | 372,7 |
Au 31 décembre 2024, Métropole Télévision détient directement 503 125 actions propres acquises pour 6,6 M€. Ces actions seront livrées à l’échéance des prochains plans d’attribution d’actions de performance.
Les charges constatées d’avance correspondent essentiellement à des charges d'exploitation facturées, mais devant être rattachées à un exercice suivant.
Les différents mouvements de l’exercice sont détaillés ci-dessous :
| 31/12/2023 | Dividendes versés | Autres variations | 31/12/2024 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Augmentations | Capital | 50,6 | - | - | - | 50,6 |
| Prime d'émission |
| Réserve légale | 5,3 | - | - | - | 5,3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Report à nouveau | 708,4 | (157,2) | 151,9 | - | 703,1 |
| Résultat de l'exercice | 151,9 | - | 197,4 | (151,9) | 197,4 |
| Capitaux propres hors provisions réglementées | 923,8 | (157,2) | 349,3 | (151,9) | 964,0 |
| Provisions réglementées | - | - | - | - | - |
| Total capitaux propres | 923,8 | (157,2) | 349,3 | (151,9) | 964,0 |
| Montant en début d'exercice | Dotations | Reprises (provisions utilisées) | Reprises (provisions non utilisées) | Montant en fin d'exercice |
|---|---|---|---|---|
| Provisions pour litiges | 5,4 | (0,2) | (2,7) | 4,0 |
| Provisions liées aux plans d'attribution d'actions de performance | 4,5 | - | - | 9,3 |
| Provisions pour pertes de change | 0,1 | - | (0,1) | 0,1 |
| Provisions pour risques | 10,0 | (0,2) | (2,8) | 13,4 |
| Provisions pour indemnités de départ en retraite | 23,9 | (0,5) | (0,1) | 24,6 |
| Provisions pour impôt | - | - | - | - |
| Autres provisions pour charges | 3,0 | (2,6) | - | 5,4 |
| Provisions pour charges | 26,9 | (3,1) | (0,1) | 30,0 |
| Total provisions pour risques et charges | 36,9 | (3,3) | (2,9) | 43,4 |
Les litiges inclus dans le poste "provisions pour litiges" se rapportent à l’ensemble des procédures judiciaires engagées contre Métropole Télévision et pour lesquelles une issue défavorable pour la Société est probable. Dans une très grande majorité des cas, le litige a dépassé le stade du pré-contentieux et est en cours d’examen, de jugement ou d’appel par les tribunaux compétents (commerce, prud’hommes, instance, correctionnel ou cour de cassation). Les informations complémentaires relatives aux litiges en cours ne sont pas présentées individuellement dans la mesure où la communication de ces éléments pourrait être préjudiciable à la Société.
Les "provisions liées aux plans d’attribution d’actions de performance" sont destinées à couvrir la sortie de ressources probable correspondant à l’engagement de remise d’actions aux employés. Elles font, conformément à l’avis du CNC n°2008-17, l’objet d’un étalement sur la durée d’acquisition des droits, et s’élèvent au 31 décembre 2024 à 4,6 M€ pour les plans à échéance 2025, à 3,3 M€ pour les plans à échéance 2026 et à 1,4 M€ pour les plans à échéance 2027.
Les "autres provisions pour charges" se rapportent à des coûts que la Société devrait supporter dans le cadre de l’exécution d’un contrat ou de ses obligations réglementaires et fiscales sans qu’à ce stade les sommes dues ne soient exigibles ou n’aient été exigées, notamment dans le cadre d’une procédure contentieuse ou judiciaire.
Les montants reportés pour l’ensemble de ces provisions correspondent à la meilleure estimation possible de la sortie de ressources futures pour la Société compte tenu des réclamations des plaignants, des jugements déjà prononcés le cas échéant ou de l’appréciation de la Direction au regard d’expériences similaires et/ou des calculs réalisés par la Direction Financière.
La Société a émis le 1er août 2017 un emprunt obligataire Euro PP de 50,0 M€ qui a été intégralement remboursé en date du 1er août 2024. La prime d'émission de 0,2 M€ et la commission de mise en place de 0,1 M€ se rapportant à cet emprunt ont été amorties sur 7 ans. Au 31 décembre 2024, ces éléments sont totalement amortis.
La Société dispose par ailleurs de 3 lignes de crédit bancaire de 60,0 M€ chacune utilisables pendant 5 ans. Au 31 décembre 2024, ces lignes de crédit ne sont pas tirées et n'ont pas été utilisées au cours de l'exercice.
Enfin, la Société dispose d'une ligne de crédit auprès de son actionnaire principal (RTL Group Vermögensverwaltung GmbH) pour un tirage maximal de 50,0 M€. Au 31 décembre 2024, cette ligne n'est pas tirée.
| Montant brut | Dont à moins d'un an | Dont à plus d'un an et moins de 5 ans | Dont à plus de 5 ans |
|---|---|---|---|
| Emprunt obligataire | - | - | - |
| Autres dettes financières | 76,0 | 1,0 | 75,0 |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 194,3 | 194,3 | - |
| Dettes fiscales et sociales | 70,5 | 70,5 | - |
| Dettes sur immobilisations et comptes rattachés | - | - | - |
| Autres dettes(1) | 283,4 | 283,4 | - |
| Total | 624,2 | 549,2 | 75,0 |
Les dispositions de la Loi de Modernisation de L'Économie relatives aux conditions de paiement entre clients et fournisseurs sont entrées en vigueur le 1er janvier 2009 : depuis cette date, le délai convenu entre les parties pour régler les sommes dues ne peut dépasser 60 jours ou, à titre dérogatoire, 45 jours fin de mois. L'entreprise ne respectant pas les nouveaux délais de paiement imposés s'expose à certains risques financiers parmi lesquels des pénalités de retard et une amende administrative.
Compte tenu de la nature des activités audiovisuelles, une grande majorité des achats de prestations est contractualisée avec des échéanciers de règlement spécifiques à chaque opération en raison des cycles de livraison de matériels. Afin de contrôler ses délais de règlement et s’assurer de toujours respecter la législation en vigueur, le Groupe a mis en place un suivi spécifique et rigoureux de chaque relation contractuelle :
Deux outils d'alerte et de contrôle sont à disposition de la Direction Financière du Groupe afin de maîtriser ses délais de règlement : d'une part, un tableau de bord de suivi des factures arrivant à échéance et non encore payées et, d'autre part, un état récapitulatif des délais de paiement de chaque service comptable.
Conformément à l'article D. 441-4 du Code de Commerce, l'état des factures reçues et émises échues de Métropole Télévision, non réglées à la date de clôture de l'exercice, est présenté ci-après.
Ces données n’intègrent pas les dettes afférentes aux achats de droits audiovisuels car les échéances de paiement de ces dettes reposent majoritairement sur des jalons opérationnels (dont le "prêt à diffuser" ou PAD, la première diffusion, …) et non sur des dates calendaires.
| Article D.441 I. 1 : Factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu | 0 jour (indicatif) | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 0 jour (indicatif) | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) |
| Nombre de factures concernées | 2 | 439 | 2 | 708 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant total des factures concernées TTC | 0,0 | 0,6 | 0,2 | 0,0 | 1,7 | 2,5 | 0,0 | 53,1 | 7,8 | 2,0 | 0,3 | 63,2 |
| Pourcentage du montant total des achats TTC de l'exercice | 0,0 % | 0,4 % | 0,1 % | 0,0 % | 1,0 % | 1,5 % | ||||||
| Pourcentage du chiffre d'affaires TTC de l'exercice | 0,0 % | 7,4 % | 1,1 % |
0,3 %
0,0 %
8,8 %
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées
Nombre de factures exclues
Montant total des factures exclues
(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal - article L. 441-6 ou article L. 443-1 du code de commerce)
Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement
Délais légaux : 60 jours
Délais contractuels : 30 jours fin de mois le 10
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Recettes publicitaires écrans et parrainages | 614,6 | 612,3 |
| Recettes diverses | 3,2 | 2,9 |
| Total chiffre d'affaires | 617,8 | 615,2 |
| France | 88,53 % |
|---|---|
| Europe | 5,24 % |
| Autres pays | 6,23 % |
Les recettes publicitaires sont comptabilisées nettes de remises commerciales.
Les autres produits sont principalement constitués de cessions de droits de diffusion et de produits de refacturation.
Les achats de marchandises correspondent aux acquisitions de droits de diffusion se rapportant à des programmes.
La variation de stock correspond à la consommation de droits de diffusion stockés, comme détaillée dans la note 3.4.
Ce poste comprend principalement les prestations de diffusion numérique de la chaîne ainsi que la rémunération de la régie publicitaire.
Les taxes d’activité payées par la Société sont notamment constatées dans cette ligne du compte de résultat. En 2024, 31,1 M€ ont notamment été versés au titre de la contribution au compte de soutien du Centre National du Cinéma et de l'Image Animée, contre 31,0 M€ en 2023.
Ce poste comprend principalement des versements aux différentes sociétés d’auteurs pour un montant total de 27,0 M€ en 2024, contre 25,5 M€ en 2023.
Le résultat financier se décompose comme suit :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Dividendes reçus des participations | 152,7 | 75,1 |
| Intérêts nets de cash pooling | 6,7 | 5,7 |
| Intérêts nets et produits liés aux VMP | 12,2 | 10,9 |
| Autres produits financiers | - | - |
| Intérêts sur emprunt obligataire et autres emprunts | (1,8) | (2,1) |
| Résultat net de fusion et autres charges financières | - | - |
| Provision nette pour dépréciation des titres de participation(2) | 0,2 | 9,3 |
| Provision nette pour dépréciation des comptes-courants(1) | 0,5 | (16,0) |
| Total résultat financier | 170,5 | 82,9 |
(1) Dont 13,6 M€ relatifs à la dépréciation du compte courant envers M6 Shop (2023)
(2) Dont 5,8 M€ relatifs à la dépréciation des titres de participation Academee et 15,2 M€ relatifs à la reprise de la dépréciation de la situation nette négative de M6 Shop (2023)
Les intérêts sur emprunts correspondent essentiellement aux intérêts au titre des emprunts Euro PP et Schulschein pour 1,6 M€.
Le résultat exceptionnel s’explique de la manière suivante :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Dotations nettes des reprises de provisions (amortissements dérogatoires compris) et transferts de charges | (1,5) | 5,7 |
Depuis le 1er janvier 1988, la société Métropole Télévision s’est déclarée mère d’un groupe fiscal au sens des dispositions de l’article 223A du Code Général des Impôts. Métropole Télévision se constitue ainsi seule redevable de l’impôt sur les résultats dû par ses filiales en vue de la détermination du résultat d’ensemble du Groupe. La convention d'intégration fiscale retenue au sein du groupe est celle de la neutralité, chaque filiale constatant sa charge d’impôt comme si elle était fiscalement indépendante.
Ainsi, l’impôt sur les bénéfices se décompose de la façon suivante :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Impôt courant droit commun | (14,6) | (18,1) |
| Contribution additionnelle à l'impôt sur les bénéfices au titre des montants distribués | - | - |
| Total impôts sur les bénéfices | (14,6) | (18,1) |
Dans les comptes 2024, la charge d’impôt théorique s’élève à 17,8 M€. Après prise en compte d’un boni d’intégration fiscale de 2,9 M€, de crédits d'impôts pour 0,7 M€, et de corrections sur exercice antérieur pour une charge de 0,4 M€, la charge d’impôt sur les bénéfices s’élève à 14,6 M€.
Par ailleurs, la société est solidaire d’un impôt groupe à liquider au titre de l’exercice 2024 de 57,1 M€.
La ventilation de l’impôt est la suivante :
| Résultat avant impôt | Impôt | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Résultat courant | 215,8 | 14,6 | |||
| Résultat exceptionnel | - | - | |||
| Résultat avant impôt et participation des salariés | 215,8 | - | |||
| Impôt courant droit commun | 14,6 |
Le montant d'impôt courant de 14,6 M€ correspond à l'impôt théorique minoré du boni d'intégration fiscale.
Créance future d'impôt
Dettes futures d'impôt
Impôt différé net au 31/12/2024
| Impôt sur provisions non déductibles | 11,5 | - | 11,5 |
|---|---|---|---|
| Impôt sur moins-value à long terme | - | - | - |
Les provisions non déductibles concernent essentiellement les engagements de retraite et les provisions sociales.
Toutes les transactions réalisées entre les parties liées sont des opérations internes au groupe et conclues à des conditions normales de marché.
Au 31 décembre 2024, les engagements hors bilan se ventilent, par nature et par échéance, comme suit :
| Engagements au 31/12/2024 | Dont à un an au plus | Dont à plus d'un an | Engagements au 31/12/2023 | Conditions de mise en œuvre | |
|---|---|---|---|---|---|
| Engagements donnés | 476,3 | 198,0 | 278,3 | 273,0 | |
| Achats de droits | 437,5 | 178,7 | 258,8 | 230,2 | Contrats signés |
| Contrats liés à la diffusion | 7,6 | 4,8 | 2,8 | 11,1 | Contrats signés |
| Contrats d'achat à terme d'actions | 11,8 | 6,1 | 5,7 | 6,1 | Terme du contrat |
| Engagements commerciaux | 5,3 | 3,8 | 1,5 | 8,6 | Contrats signés |
| Autres | 14,1 | 4,6 | 9,5 | 17,0 | Contrats signés |
| Engagements reçus | 65,4 | 19,7 | 45,7 | 71,0 | |
| Engagements de ventes | 59,8 | 16,8 | 43,0 | 62,4 | Contrats signés |
| Engagements de distribution | 5,6 | 2,9 | 2,7 | 8,6 | Contrats signés |
Les contrats liés à la diffusion correspondent à des transports d’images et des prestations de diffusion. Les engagements ont été valorisés en prenant pour chaque contrat les montants restant dus jusqu'à l'échéance.
Les engagements commerciaux correspondent principalement à des contrats de location de locaux.
| Montant en euros | |
|---|---|
| Rémunérations allouées aux membres du Directoire | 3 647 768 |
Par ailleurs, au même titre et dans les mêmes conditions que les salariés de la Société, les membres du Directoire pourront bénéficier d’une indemnité légale de fin de carrière. Aucun crédit ou avance n’est alloué à un dirigeant.
| Personnel salarié en 2024 | Personnel salarié en 2023 | ||
|---|---|---|---|
| Effectif permanent | 990 | 962 | |
| Employés | 79 | 80 | |
| Agents de maîtrise | 132 | 140 | |
| Cadres | 555 | 521 | |
| Journalistes | 224 | 221 | |
| Artistes | - | - | |
| Effectif intermittent (équivalent temps plein) | 172 | 167 | |
| Total | 1162 | 1129 |
Les plans d’attribution d’actions de performance sont servis par des actions existantes.
Les principales caractéristiques des plans d’attribution d’actions de performance ouverts au 31 décembre 2024, ou expirés au cours de l’exercice, sont les suivantes :
| Attribution à la date du plan | Attribution maximum | Solde 31/12/2023 | Variation liée à la performance | Attribution | Livraison | Annulation | Solde 31/12/2024 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'attribution d'actions de performance | 1 550 150 | 1 550 150 | 997 650 | (86 878) | 531 200 | - | (36 222) | 1 405 750 |
| Du 10/10/2022 | 291 050 | 291 050 | 278 350 | - | - | - | (7 500) | 270 850 |
| Du 10/10/2022 | 224 700 | 224 700 | 218 700 | (43 903) | - | - | (5 722) | 169 075 |
| Du 15/05/2023 | 311 300 | 311 300 | 308 700 | - | - | - | (11 500) | 297 200 |
| Du 15/05/2023 | 191 900 | 191 900 | 191 900 | (31 167) | - | - | (3 000) | 157 733 |
| Du 06/05/2024 | 322 200 | 322 200 | - | - | 322 200 | - | (8 500) | 313 700 |
| Du 06/05/2024 | 209 000 | 209 000 | - | (11 808) | 209 000 | - | - | 197 192 |
Les annulations enregistrées au cours de l’exercice résultent de départs de bénéficiaires avant ouverture de la période d’exercice de leurs droits. Elles peuvent être liées également à la non-atteinte des objectifs de performances financières assignés lors de l’attribution des plans.
Compte tenu des performances financières atteintes ou estimées et des départs de salariés déjà constatés et projetés, le nombre d’actions définitivement livrables dans le cadre des différents plans encore ouverts est estimé à ce jour comme suit :
Le montant des jetons de présence versés en 2024 s’élève à 236 000.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Résultat après impôts, participation des salariés, avant dotations et reprises aux amortissements et provisions | 1,57 | 0,84 |
| Résultat après impôts, participation des salariés, dotations et reprises aux amortissements et provisions | 1,56 | 1,20 |
| Dividende ordinaire attribué à chaque action | 1,25 | 1,00 |
La société Métropole Télévision est mère d’un groupe consolidé. Ses comptes sont par ailleurs consolidés par intégration globale dans les comptes de RTL Group, domicilié au Luxembourg, lui-même consolidé dans les comptes du groupe Bertelsmann domicilié à Gütersloh en Allemagne.
À la connaissance de la société, aucun événement significatif n'est intervenu depuis le 1er janvier 2025 susceptible d'avoir ou ayant eu dans un passé récent une incidence significative sur la situation financière, le résultat, l'activité et le patrimoine de la Société et du Groupe.
En milliers d'€
| N° Siren | Capital | Brute | Réserves | Quote-part | Ventilation | Prêts et avances | Montant des cautions et avals | Chiffre d'affaires | Résultats de l'exercice écoulé | Dividendes reportés à nouveau |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| FILIALES | ||||||||||
| M6 PUBLICITE sas | 340949031 | 57 | 14 463 | 100,00 | 38 | 38 | - | - | 516 713 | 511 414 |
| 46 912 | 34 811 | 1 700 | ||||||||
| 89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
| M6 FILMS sa | 380727404 | 60 | (1 396) | 100,00 | 6 646 | 988 | 1508 | - | 2 544 | 6 261 | (692) | 2 304 | - | 89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| C. PRODUCTIONS sa | 407908656 | 50 | 265 | 100,00 | 1 038 | 1 038 | - | - | 28 461 | 29 086 | 1 441 | 2 054 | - | 89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
| 388909459 | 34 271 | 7 621 | 99,35 | 34 007 | 34 007 | 14 807 | - | 4 781 | 4 335 | 54 099 | 48 698 | 48 331 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
| 403105109 | 57 615 | 88 183 | 100,00 | 113 988 |
|---|---|---|---|---|
113 988
23 201
-
15 547
14 691
22 131
25 771
20 830
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
IMMOBILIERE M6 sas
399476357
9 600
1 227
100,00
9 147
9 147
-
-
7 270
7 235
2 179
2 133
-
| 423133784 | 326 | (137) | 100,00 | 57 380 | 202 |
|---|---|---|---|---|---|
| - | - | - | - | 10 | 13 |
| - | 89,Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY | SCI 107 sci | 421699133 | 5 002 | 449 |
| 100,00 | 5 002 | 5 002 | 17 065 | - | 3 840 |
| 3 914 | (7) | 91 | - | 89,Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
| 428115224 | 40 | (1) | 100,00 | 480 | 43 | - | - | 103 | 16 | (30) | 4 | - | 89,Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 428115299 | 45 | 3 197 | 100,00 | 45 | 45 |
|---|---|---|---|---|---|
20 462
-
1 270
1 161
3 034
2 470
-
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
IMMOBILIERE 46 D sas
493897516
26 040
(5 486)
100,00
26 040
26 040
-
-
2 693
2 697
443
684
-
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
M6 SHOPsas
| (83 850) | 100,00 | 90 | - | 86 557 | - | 327 | - | 1 689 | (2 559) | - | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 89,Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY | STUDIO 89 sas | 428895122 | 1 040 | (679) | 100,00 | 4 584 | 530 | 12 034 | - | 47 691 | 43 139 | (139) | (485) | - |
| 89,Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
| 538767955 | 5 395 | 1 169 | 100,00 | 11 596 | 11 596 | - | - | 36 872 | 20 103 | 2 059 | 1 862 | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
| 830320461 | 55 623 | 3 761 | 100,00 | 55 623 | 55 623 | - | - | 72 571 | 70 053 | 6 837 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
| SERC sa | 341103117 | 38 | 233 | 100,00 | 28 023 | 28 023 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | 26 926 | 25 366 | 5 134 | 5 810 | - |
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
| SODERAsa | 343224556 | 3 323 |
|---|---|---|
| 100,00 | 39 769 | 39 769 |
|---|---|---|
| - | - | 32 290 |
| 29 985 | 8 451 | 9 639 |
| - | - | - |
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
M6 PLATEFORME sa
893719765
40
(2)
100,00
41
41
-
-
-
-
(2)
1
981036999
| 10 | (1) | 100,00 | 10 | 10 | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (1) | (1) | - | 89,Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
981254956
| 10 | - | 100,00 | 10 | 10 | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (1) | - | 89,Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
| 904684750 | 1 000 | - | 50 | 6 844 | 134 | 1 086 | - | 3 010 | 5 237 | (7 264) | (2 144) | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 635, Rue Robert Malthus - 34470 PEROLS | ||||||||||||
| SOCIETE NOUVELLE DE DISTRIBUTION sa | 414857227 | 18 271 | 1 937 | 5,73 | 1 650 | 1 650 | - | - | 73 826 | 85 538 | 5 589 | 6 871 |
| 89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
| 538650458 | 31 | 1 872 | 6,75 | 48 | 48 | - | - | 124 308 | 129 171 | 46 925 | 35 479 | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY |
| 414549469 | 740 | 425 | 6,75 | 15 | 15 | 107 659 | - | 7 607 | - | 1 296 | -1 243 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
N/A
| 496 | NC | 20,00 | 100 | 100 |
|---|---|---|---|---|
| - | - | NC | NC | NC |
| - | 45 bld Pierre Frieden | 1543 LUXEMBOURG | MULTIPLEX R4 (MULTI 4) sas | 449753979 |
| 52 | 11 |
20,00
10
10
-
-
52
52
-
-
-
89, Avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY
MEDIAMETRIE sa
333344000
14 880
35 547
2,70
1 000
1 000
-
-
94 719
NC
2 757
NC
-
830408803
| 90 | (674) | 11,11 | 375 | 375 | - | - | NC | NC | (22) | NC | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 boulevard de grenelle - 75015 PARIS
512947771
| 93 | NC | 5,30 | 90 | - | - | - | NC | NC | NC | NC | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
66 rue des champs Elysées - 75008 PARIS
| N/A | 3 536 | NC | 10,60 | 1 000 | - | - | - | NC | NC | NC | NC | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Riviera Bonoumin - 1589 ABIDJAN
| 891700320 | 71 | (609) | 21,3 |
|---|---|---|---|
805178159
| 121 | 417 | 5,0 | 3 000 | 3000 |
|---|---|---|---|---|
| 12 358 | NC | 1 196 | NC |
848431003
| 30 | NC | 12,6 | 3 499 | 3 499 |
|---|---|---|---|---|
| NC | NC |
36 rue du Louvre - 75001 PARIS
| EXTRASTUDENTsas | 893362624 | 1 206 | (48) | 2,9 | 150 | 150 | - | - | 32 | NC |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BGTEAM sas | 981612005 | 315 | NC | 43,8 | 165 | 165 | 85 | - | NC | NC | NC | NC |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
KPMG S.A. ERNST & YOUNG et Autres
Tour Eqho Tour First
2 avenue Gambetta - CS 60055 TSA 14444
92066 Paris la Défense Cedex 92037 Paris-La Défense Cedex
Exercice clos le 31 décembre 2024
À l’Assemblée Générale la société Métropole Télévision S.A.,
Métropole Télévision S.A.
Siège social : 89, avenue Charles de Gaulle - 92200 Neuilly-sur-Seine
Capital social : 50 565 699,20 €
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Métropole Télévision relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Votre société achète des programmes et droits de diffusion afin de pouvoir les diffuser sur la chaîne M6.
Ces achats s’articulent principalement autour de :
Comme indiqué dans les notes 2.4 « Stocks de droits de diffusion » et 3.9 « Provisions pour risques et charges » de l’annexe aux comptes annuels, les programmes et droits inscrits en stock ou en engagements hors bilan font l’objet d’une provision lorsque la direction, sur la base d’une revue titre par titre du portefeuille de programmes et droits, estime que la diffusion est improbable.
Pour apprécier les hypothèses de la direction, nous avons notamment :
Le chiffre d’affaires publicitaire s’élève à 617,8 m€ au 31 décembre 2024 dans les comptes annuels de votre société. Comme indiqué dans la note 2.12 « Recettes publicitaires » de l’annexe aux comptes annuels, ce chiffre d’affaires est reconnu lors de la diffusion des écrans et des messages publicitaires ayant fait l’objet de la vente, net des remises commerciales accordées selon les conditions générales et particulières se traduisant par l’octroi d’avoirs en cours et en fin d’année.
Nous avons considéré la reconnaissance et l’évaluation du chiffre d’affaires publicitaire comme un point clé de l’audit en raison de son importance dans les comptes de votre société, de la diversité et du nombre de contrats existant entre la société et ses clients, ainsi que du jugement nécessaire à l’estimation des avoirs en fin d’année.
Dans le cadre de notre audit des comptes annuels, nos travaux sur la reconnaissance et l’évaluation du chiffre d’affaires publicitaire incluent à la fois des tests sur le contrôle interne et des contrôles de substance.
Nos travaux relatifs au contrôle interne ont porté principalement sur les contrôles relatifs à la contractualisation, la facturation, la diffusion des spots publicitaires, l’estimation des avoirs et la comptabilisation du chiffre d’affaires publicitaire. Sur ces différents aspects, nous avons apprécié la conception et testé l’efficacité de certains contrôles jugés clés mis en œuvre par votre société.
Nos contrôles de substance, relatifs au chiffre d’affaires publicitaire et à l’estimation des avoirs, ont consisté notamment à :
Les titres de participation figurent au bilan au 31 décembre 2024 pour un montant net de 338,1 m€, soit 21 % du total de l’actif. Ils sont comptabilisés à leur date d’entrée au coût d’acquisition et dépréciés si leur valeur d’inventaire le justifie.
Comme indiqué dans la note 2.3 « Immobilisations financières » de l’annexe aux comptes annuels, la valeur d’inventaire des titres est déterminée en comparant la valeur nette comptable avec la quote-part de situation nette et en prenant en compte les perspectives d’évolution de chaque société.
Dans ce contexte et du fait des incertitudes inhérentes à la réalisation des prévisions entrant dans l’évaluation de la valeur d’inventaire, nous avons considéré que l’évaluation des titres de participation et, le cas échéant, les dépréciations de comptes courants et les provisions pour risques et charges s’y rattachant constituent un point clé de l’audit.
Pour apprécier l'estimation des valeurs d'inventaire des titres de participation, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté principalement à :
Nos travaux ont consisté également à contrôler la comptabilisation d’une provision pour risques dans les cas où la société est engagée à supporter les pertes d’une participation présentant des capitaux propres négatifs.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil de surveillance sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-9 du code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-9 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribuées aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article L.22-10-11 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Président du Directoire.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Métropole Télévision S.A. Par l'assemblée générale du 16 juin 2020 pour le cabinet KPMG S.A. et du 3 mai 2002 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres.
Au 31 décembre 2024, le cabinet KPMG S.A. était dans la cinquième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la vingt-troisième année.
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du Code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense, le 14 mars 2025
Les Commissaires aux Comptes
KPMG S.A. Ernst & Young et Autres
Xavier Troupel François-Guillaume Postel
Associé Associé
| DATE D'ARRÊTÉ | DURÉE DE L'EXERCICE | Capital en fin d'exercice (en euros) | Capital social | Nombre d'actions : | ● ordinaires existantes |
|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2024 | 12 mois | 50 565 699 | 50 565 699 | 126 414 248 | 126 414 248 |
| 31/12/2023 | 12 mois | 50 565 699 | 50 565 699 | 126 414 248 | 126 414 248 |
| 31/12/2022 | 12 mois | 50 565 699 | 50 565 699 | 126 414 248 | 126 414 248 |
| 31/12/2021 | 12 mois | 50 565 699 | 50 565 699 | 126 414 248 | |
| 31/12/2020 | 12 mois | 50 565 699 | 50 565 699 | 126 414 248 |
| Chiffre d'affaires hors taxes | 617,8 | 615,2 | 635,4 | 674,8 | 570,9 |
|---|---|---|---|---|---|
| Résultat avant impôts, participation des salariés, dotation aux amortissements et provisions | 217,3 | 130,4 | 385,2 | 257,4 | 130,5 |
| Impôts sur les bénéfices | 14,6 | 18,1 | 16,6 | (5,7) | 25,8 |
| Participation des salariés due au titre de l'exercice | 3,8 | 6,3 | 5,3 | 6,7 | 3,4 |
| Résultat après impôts, participation des salariés, dotation aux amortissements et provisions | 197,4 | 151,9 | 320,4 | 228,3 | 91,8 |
| Résultat distribué | 157,2 | 126,3 | 126,3 | 189,5 | - |
| Résultat par action (en euros) | Résultat après impôts, participation des salariés, avant dotation aux amortissements et provisions |
| Résultat après impôts, participation des salariés, dotation aux amortissements et provisions | 1,57 | 0,84 | 2,87 | 2,03 | 0,80 |
|---|---|---|---|---|---|
| Dividende ordinaire attribué à chaque action | 1,25 | 1,00 | 1,00 | 1,50 | - |
| Dividende exceptionnel attribué à chaque action | - | - | - | - | - |
| Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice | 1162 | 1129 | 1118 | 1103 | 1064 |
|---|---|---|---|---|---|
| Montant de la masse salariale de l'exercice* | 88,4 | 87,9 | 83,7 | 84,9 | 66,1 |
| Montant des sommes versées au titre avantages sociaux de l'exercice (Sécurité Sociale, œuvres sociales...)* | 40,8 | 39,5 | 41,3 | 40,1 | 33,5 |
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| Résultat net de l'exercice | 197,4 | 151,9 |
| Amortissements et provisions | 1,4 | (46,0) |
| Plus-values et moins-values de cession | - | - |
| Autres éléments sans incidence sur la trésorerie | - | - |
| TOTAL CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT | 198,8 | 105,9 |
| Stocks | 15,8 | 52,2 |
|---|---|---|
| Créances d'exploitation | (74,6) | 6,8 |
| Dettes d'exploitation | (3,3) | (15,9) |
| VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT D'EXPLOITATION | (62,1) | (43,1) |
| 136,7 | 149,0 |
|---|---|
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles | (4,5) | (1,7) |
|---|---|---|
| Acquisitions d'immobilisations corporelles | (8,8) | (4,7) |
| Acquisitions d'immobilisations financières | (5,6) | (11,0) |
| Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles | 0,1 | 0,1 |
| Cessions ou réductions d'immobilisations financières | - | 0,1 |
| FLUX DE TRÉSORERIE AFFECTES AUX INVESTISSEMENTS | (18,8) | (17,2) |
| Sommes reçues des actionnaires suite à une augmentation de capital | - | - |
|---|---|---|
| Diminutions des autres capitaux propres | - | - |
| Charges à étaler sur plusieurs exercices | - | - |
| Augmentation de dettes financières | - | 0,1 |
| Remboursements de dettes financières | (50,3) | - |
| Dividendes versés aux actionnaires | (157,2) | (126,3) |
| 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
|---|---|---|
| FLUX DE TRÉSORERIE RÉSULTANT DES | (207,5) | (126,0) |
| OPÉRATIONS DE FINANCEMENT | ||
| Variation globale de trésorerie | (89,6) | 5,8 |
| Trésorerie à l'ouverture | 371,9 | 366,1 |
| TRÉSORERIE À LA CLOTURE | 282,3 | 371,9 |
KPMG S.A.
Tour Eqho
2 avenue Gambetta - CS 60055
92066 Paris la Défense Cedex
ERNST & YOUNG et Autres
Tour First
TSA 14444
92037 Paris-La Défense Cedex
Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024
A l’Assemblée Générale de la société Métropole Télévision,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-58 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-58 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
En application de l’article L. 225-88 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes conclues au cours de l’exercice écoulé qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil de surveillance.
► Avec la société RTL Group S.A., actionnaire de votre société à hauteur de 48,48 %, agissant pour le compte de la société RTL Group Vermögensverwaltung GmbH
M. Elmar Heggen (Chief Operating Officer et Deputy CEO, Head of Corporate Center and Luxembourg Activities RTL Group S.A.) ; M. Björn Bauer (Chief Financial Officer de RTL Group S.A.) ; M. Philippe Delusinne (Représentant permanent de la société RTL Group Vermögensverwaltung GmbH depuis le 23 avril 2024) ; Mme Siska Ghesquière (General Counsel et Head of M&A de RTL Group S.A.) ; Mme Ingrid Heisserer (Chief Financial Officer de RTL Deutschland GmbH).
Votre société a conclu avec la société RTL Group S.A., agissant pour le compte de la société RTL Group Vermögensverwaltung GmbH, une convention portant sur l’acquisition de blocs de titres de votre société, dans la limite de 10 % du capital social, en vue notamment de leur annulation.
Cette convention, autorisée par votre conseil de surveillance du 23 avril 2024, s’inscrit dans le cadre du programme de rachat d’actions dans la limite de 10 % de son capital social (ledit programme ayant été autorisé par l’assemblée générale mixte du 23 avril 2024) par lequel le directoire peut faire procéder à des acquisitions, en passant par un prestataire de services d’investissement, de blocs de titres de votre société sur le marché et, en dehors du carnet d’ordre, auprès de la société RTL Group S.A.
En 2024, aucun titre n’a été racheté dans le cadre de cette convention.
Cette convention expirera lors de l’assemblée générale qui se tiendra en 2025.
Votre conseil a motivé cette convention de la façon suivante : cette convention a pour but de maintenir la participation de la société RTL Group S.A. sous le seuil de 49 % du capital de votre société, en conformité avec les dispositions de l’article 39 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication.
► Avec la société RTL Group Vermögensverwaltung GmbH
Votre société avait conclu avec la société immobilière Bayard d’Antin S.A. (à laquelle s’est substituée la société RTL Group Vermögensverwaltung GmbH par l’effet de la fusion transfrontalière par voie d’absorption réalisée le 6 décembre 2021) une convention-cadre de placement de trésorerie en date du 19 février 2010, renouvelée les 15 novembre 2011, 15 novembre 2012, 15 novembre 2013, 15 novembre 2014, 13 novembre 2015, 14 novembre 2016, 15 novembre 2017, 15 novembre 2018, 15 décembre 2019, 15 décembre 2020, 15 novembre 2021, 15 novembre 2022, 15 décembre 2023 et 15 décembre 2024.
Votre société a la possibilité de placer ses excédents de trésorerie chez la société RTL Group Vermögensverwaltung GmbH et de procéder à des emprunts auprès de cette dernière d’un montant maximal de € 50 000 000, pour autant que le montant emprunté n’excède pas 48 % des montants empruntés auprès des établissements bancaires. Afin de respecter la politique de placement de votre société, le placement dans la société RTL Group Vermögensverwaltung GmbH ne pourra excéder 20 % des liquidités bancaires du groupe Métropole Télévision.
Votre société pourra placer ou emprunter pour des périodes d’une, deux ou trois semaines ou d’un, deux ou trois mois. Le montant du placement ou de l’emprunt devra être un multiple entier de € 1 000 000 avec un minimum pour chaque emprunt de € 5 000 000. La rémunération prévue par cette convention est conforme aux conditions du marché.
En 2024, votre société a utilisé cette convention afin de placer ses excédents de trésorerie. Au 31 décembre 2024, le solde des placements s’élève à M€ 40 hors intérêts courus. Les produits d’intérêts comptabilisés au cours de l’exercice 2024 au titre de cette convention s’élèvent à M€ 2,323.
Cette convention a été renouvelée le 15 décembre 2024 et expirera le 15 décembre 2025 à défaut de renouvellement.
Votre conseil a motivé cette convention de la façon suivante : compte tenu des conditions financières attachées à cette convention qui sont strictement conformes à ce que votre société pratique avec ses filiales et des limites qui y sont attachées, le conseil de surveillance a estimé que la convention était conforme à l’intérêt social de votre société.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention déjà approuvée par l’assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
Paris-La Défense, le 14 mars 2025
Les Commissaires aux Comptes
KPMG S.A. Ernst & Young et Autres
Présentation de l'analyse
européenne (Article 8 du règlement (UE) 2020/852)
Changement climatique (E1) - Préambule
Détermination de l'exposition aux risques climatiques
Politiques
Actions
Indicateurs et objectifs
auprès de ses salariés (S1)
Préambule
Description des effectifs du Groupe
Politique sociale du Groupe M6
Egalité des chances, la promotion de la diversité et de la mixité au sein du Groupe
Santé et sécurité, conditions de travail, qualité de vie et bien-être au travail
Les informations ont été établies dans un contexte de première application caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts des activités du Groupe M6 sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l’évolution de ses affaires. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise.
Développement des compétences des collaborateurs
auprès des travailleurs de la chaîne de valeur (S2)
Préambule
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication BP-1. L’état de durabilité du Groupe M6 a été établi sur une base consolidée.
Politiques et actions mises en oeuvre
Le périmètre de reporting des informations de durabilité est le même que le périmètre de consolidation des états financiers, en excluant :
Objectifs
(S4)
Préambule
Politiques mises en place
● la publicité digitale : l'étude du SNPTV (Syndicat National de la Publicité Télévisée).
Informations générales
Base de préparation des états de durabilité
Base générale pour la préparation des états de durabilité
Publication d’informations relatives à des circonstances particulières
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication BP-2.
Les mesures comprenant des données sur la chaîne de valeur amont et/ou aval sont celles concernant le calcul du bilan carbone du Groupe. Il s'agit de la seule mesure quantitative intégrant des recours à des données basées sur des études sectorielles ou autres approximations pour la chaîne de valeur.
Concernant la chaîne de valeur en amont, les données utilisées dans les mesures des empreintes carbone proviennent d'études de structures collectives, de syndicats et d’associations sectorielles françaises reconnues pour leur expertise dans le secteur des médias et de l'audiovisuel. Ces études se basent ainsi sur des pratiques des métiers en France au plus proche des activités du Groupe M6, à l’exception de l'étude Albert dont le périmètre est européen.
En l'absence de données d'activités (sources directes), le calcul de l’empreinte carbone des programmes est réalisé grâce à des données sectorielles de l’étude EcoProd pour les tournages en France, avec des facteurs d'émissions associés, et le référentiel Albert pour les tournages hors France ; le référentiel EcoProd utilisé est celui de l'année 2024 et Albert, 2022.
Afin d'améliorer la précision de ces mesures, le Groupe prend en compte l'évolution et les mises à jour des référentiels utilisés à chaque calcul du bilan carbone, réalisé annuellement, s'assurant ainsi de considérer les dernières versions de ces études.
Concernant la chaîne de valeur en aval, le Groupe a utilisé pour les calculs relatifs à :
Exigence de publication faisant l’objet d’un renvoi
| Information incorporée au moyen de renvois | Section du rapport de gestion où trouver l’information |
|---|---|
| • Sélection des membres du Conseil de surveillance | • Section 3.1.3.1.D |
| • Evaluation annuelle du fonctionnement du Conseil | • Section 3.1.4. |
| • Diversité des membres du Conseil | • Section 3.1.1.2.A |
| • Compétences des membres du Conseil | • Section 3.1.1.2.B |
| • éthique des affaires, lutte contre la corruption et respect des réglementations et obligations conventionnelles | |
| • Description des montants versés au cours de 2024 ou attribués au titre de 2024 aux membres du Directoire | • Section 3.3.1 |
| • Description de la part variable des rémunérations | • Section 3.3.2.2C |
| • Description du marché de la télévision | • Section 1.2.1.2 |
| • Description du marché de la radio | • Section 1.2.2.2 |
| • Description du marché de la production et des droits audiovisuels | • Section 1.2.3.2 |
| • Description des informations sectorielles dérivés d'autres textes legislatifs de l'ue | • Section 6.2 Note 5 des annexes consolidées |
| • Description des objectifs liés aux enjeux de publicité responsable | • Section 7.7.4 |
| • Description des objectifs liés aux enjeux de contenu et influence des programmes et de taxonomie | • Section 7.8.4 |
| • Description des objectifs liés aux enjeux de gouvernance | • Sections 7.3.4.4 / 7.3.5.5 / 7.3.6.3/ 7.4.3/ 7.5.4 |
| • Description des objectifs liés aux enjeux sociaux | • Description des activités du Groupe |
| Information incorporée au moyen de renvois | Section du rapport de gestion où trouver l’information | |
|---|---|---|
| E1.GOV-3 paragraphe 13 | • Description de la part variable des rémunérations des membres du Directoire | • Section 3.3.2.2 C |
| G1.GOV-1 paragraphe 5a | • Rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance dans la conduite des affaires | • Sections 3.1.2 / 3.1.3 / 3.2.2 / 3.4.2 |
| • Expertises des organes d’administration, de direction et de surveillance dans les questions relatives à la conduite des affaires | • Sections 3.1.2.B /3.1.1.4 / 3.2.1 / 3.4.2 | |
| G1.GOV-1 paragraphe 5b | • Evaluation annuelle du fonctionnement du conseil de surveillance | • Section 3.1.4 |
| G1-2 paragraphe 14 | • Risques liés aux délais de paiement | • Annexe 6.5.3.11 |
| G1-6 paragraphe 33b | • Risques liés aux délais de paiement | • Annexe 6.5.3.11 |
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication GOV-1 et GOV-2.
Organisation de la gouvernance au 31 décembre 2024 :
| ORGANES EXÉCUTIFS | 21 membres |
|---|---|
| DIRECTOIRE | 5 membres |
| COMEX | 16 membres |
| ORGANES NON EXÉCUTIFS | 22 membres |
| CONSEIL DE SURVEILLANCE | 9 membres |
| Comité d'audit | 3 membres dont 2 indépendants |
| Comité des rémunérations et des nominations | 4 membres dont 2 indépendants |
| Comité RSE | 3 membres dont 2 indépendants |
| CODIR | 13 membres |
La gouvernance du Groupe M6 est assurée par le Directoire, qui détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre conformément à son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Les membres du Directoire sont nommés par le Conseil de surveillance. Ce dernier confère à l’un des membres du Directoire la qualité de Président. Le Directoire, dans le cadre des orientations qu'il donne à l'activité, s'assure, depuis l’identification des impacts, risques et opportunités, que ces derniers sont bien pris en compte dans la mise en œuvre de sa stratégie globale.
Le Directoire est assisté dans sa mission par le Comité exécutif (COMEX), chargé de mettre en œuvre les grandes décisions opérationnelles et stratégiques du Directoire. Les membres du COMEX sont désignés par le Directoire. Ils dépendent du Directoire par lien hiérarchique direct.
Afin de superviser les enjeux de durabilité qui concernent le Groupe M6, les membres du Directoire se reposent sur le Comité RSE qui les informe régulièrement des enjeux de durabilité ainsi que des dernières évolutions règlementaires.
Le Conseil de surveillance, qui exerce un contrôle permanent sur la gestion de Métropole Télévision et de ses filiales, est composé de 9 membres non exécutifs incluant un membre représentant les salariés. Ses membres sont nommés par l’Assemblée Générale des actionnaires. Le Conseil de surveillance nomme les membres des comités spécialisés qui sont :
est composé des principaux cadres responsables des activités opérationnelles et des services fonctionnels.
Le Comité d'audit, composé de 3 membres dont 2 membres indépendants, est rattaché au Conseil de surveillance. Comme indiqué dans le règlement intérieur du Conseil de surveillance, il est chargé :
Afin de prendre en compte les responsabilités additionnelles du Comité d'audit induites par la CSRD, le Groupe M6 a modifié le règlement intérieur du Conseil de surveillance en février 2024. Les missions du Comité d'audit ont ainsi été étendues et incluent dorénavant :
La responsabilité du contrôle des risques est confiée au Directeur Général Finance et Support, assisté par la Direction de l'audit et du contrôle des risques qui exerce la coordination des missions de contrôle dans le respect du plan d'action décidé par le Directoire.
Le Comité RSE s'assure de la supervision et de l’examen régulier :
Le Comité RSE fait un rapport de sa mission au Conseil de surveillance. A partir de 2025, le Comité RSE s'assurera spécifiquement d'examiner les Impacts, Risques et Opportunités (IRO, dont la définition est présentée en partie 9.8 du présent document) et de s'assurer de leur prise en compte par le Groupe.
Le Groupe M6 s’appuie sur ses processus habituels en matière de gouvernance pour contrôler, gérer et surveiller ses IRO et n’a pas encore mis en place de contrôles et de procédures spécifiques.
Au 31 décembre 2024, les indicateurs de diversité sont les suivants :
| Diversité au sein du Groupe M6 | 2024 | ||
|---|---|---|---|
| Femmes | Femmes au sein des instances dirigeantes | 9 membres sur 29 | |
| % de femmes au sein des instances dirigeantes | 31 % | ||
| % de femmes au sein du Conseil de surveillance | 38 % | ||
| Femmes au sein du Conseil de surveillance | 4 membres sur 9 | ||
| % moyen de femmes au sein des Comités du Conseil | 39 % | ||
| Diversité géographique au sein du Conseil de surveillance | |||
| % de membres de nationalité étrangère | 50 % | ||
| Nombre de membres de nationalité étrangère | 5 membres sur 9 | ||
| Indépendance au sein du Conseil de surveillance |
| % de membres indépendants | 38 %2 |
|---|---|
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication GOV-2.
La méthodologie mise en place pour effectuer l’analyse de double matérialité ainsi que le résultat de celle-ci et notamment des enjeux, impacts, risques et opportunités matériels du Groupe M6 et de leur hiérarchisation (via une matrice), ainsi que des ESRS auxquels le Groupe est soumis a été présentée en 2024 auprès des Comités RSE et d’Audit.
Le processus de collecte des informations en matière de durabilité a également été présenté au Comité d’audit. Depuis 2024, les missions du Comité d'audit ont en effet été étendues (cf. paragraphe précédent 7.1.2.1).
En 2024, les IRO relatifs aux enjeux identifiés pour la DPEF (cf. encadré suivant) ont été surveillés et suivi annuellement par les organes de gouvernance du Groupe. Dès 2025, les IRO matériels identifiés dans le cadre de la CSRD seront pris en considération dans la stratégie de l’entreprise et dans les décisions des organes de gouvernance. Ils feront également l'objet d'un suivi.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication GOV-3.
Le Groupe M6 a mis en place, pour les membres de ses organes d’administration, de direction et de surveillance, des mécanismes d’incitation liés à des enjeux de durabilité.
Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (Chapitre 3 Gouvernement d'entreprise / Partie 3.3.1).
➔ Description de la part variable des rémunérations : Ces 4 critères de rémunérations sont des indicateurs de performance RSE suivis et intégrés dans la politique RSE. Chaque critère RSE représente 2,5 % du total de la rémunération variable des membres du Directoire.
Le Comité des rémunérations et des nominations propose au Conseil de surveillance des recommandations concernant la rémunération des membres du Directoire dans toutes ses composantes.
➔ Description des montants versés au cours de 2024 ou attribués au titre de 2024 aux membres du Directoire : Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (Chapitre 3 / Partie 3.3.2 Politique de rémunération 2025 des membres du Directoire / 3.3.2.2 C.).
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication GOV-4.
| ÉLÉMENTS ESSENTIELS DE LA VIGILANCE RAISONNABLE | PARAGRAPHES DANS L’ÉTAT DE DURABILITÉ |
|---|---|
| a) Intégrer la vigilance raisonnable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle économique | 7.1.2.1 / 7.1.2.2 / 7.1.2.3 / 7.1.4.2 / 7.8.1.2 |
| b) Dialoguer avec les parties prenantes affectées à toutes les étapes du processus de vigilance raisonnable | 7.1.2.1 / 7.1.2.2 / 7.1.4.1 / 7.1.4.3 / 7.2.4 / 7.3.3 / 7.3.3.4 / 7.3.4.1 / 7.3.5.1 / 7.3.6.1 / 7.4.2.1 / 7.4.2.2 / 7.5.2 / 7.6.2 / 7.7.2 / 7.8.2 |
| c) Identifier et évaluer les impacts négatifs | 7.2.2.3 / 7.2.3 / 7.3.1 / 7.4.1 / 7.5.1 / 7.6.1 / 7.7.1 / 7.8.2.1 / 7.8.3.1 / 7.8.4.1 |
| d) Agir pour remédier à ces impacts négatifs | 7.2.5 / 7.3.3.2 / 7.3.4.2 / 7.3.5.2 / 7.3.6.2 / 7.4.2.3 / 7.4.2.4 / 7.5.3 / 7.6.3 / 7.7.3 |
e) Suivre l’efficacité de ces efforts et communiquer
7.3.4.4 / 7.3.5.5 / 7.3.6.3 / 7.4.3 / 7.5.4 / 7.6.4 / 7.7.4 /
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication GOV-5.
Dans le cadre de l’établissement de la DPEF, le Groupe M6 avait mis en place des contrôles portant sur la validation des données extra-financières. En 2025, le Groupe structurera son système de gestion des risques et de contrôle interne lié au processus d’information en matière de durabilité.
7.1.3 Organisation du Groupe M6
➔ Description des objectifs liés aux enjeux de publicité responsable
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication SBM-1.
Les informations demandées sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (Paragraphe 7.6).
➔ Description des objectifs liés aux enjeux de contenu et influence des programmes
Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion Parties 1.2.1, 1.2.2, 1.2.3, 1.2.4 du Document d’Enregistrement Universel).
➔ Description des grands groupes de services proposés
Les principaux marchés sur lesquels le Groupe intervient sont ceux de la télévision, de la radio et de la production et des droits audiovisuels.
Les informations demandées sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (Paragraphe 1.2.1.2 du Document d’Enregistrement Universel).
Les informations demandées sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (Paragraphe 1.2.2.2 du Document d’Enregistrement Universel).
Les informations demandées sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (Paragraphe 1.2.3.2 du Document d’Enregistrement Universel).
➔ Description des marchés
Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du présent rapport (paragraphe 7.3.2).
➔ Nombre de salariés par zone géographique
La ventilation du chiffre d’affaires total par grands secteurs relevant des ESRS se trouve dans les états financiers.
Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (Chapitre 6, partie 6.2 Annexe aux comptes consolidés, note 5 "Informations sectorielles").
➔ Description des informations sectorielles
Les objectifs en matière de durabilité du Groupe M6 peuvent être déclinés en quatre grandes catégories :
| 1 261,2 M€ de capitaux propres | 256,5 M€ de trésorerie nette |
|---|---|
Pour présenter son modèle d’affaires, le Groupe a utilisé comme référence la grille d’analyse de l’Integrated Reporting de l’International Integrated Reporting Council (IIRC) :
Conformément aux possibilités offertes par le cadre de référence du reporting intégré, M6 présente les ressources utilisées sous 3 formes :
Offrir un environnement de travail épanouissant pour nos PARTIES PRENANTES
• 518,7 M€ de coût de programmes TV
Proposer une offre personnalisée afin de générer efficacité et performance
• 2e régie publicitaire de France
• 96 % de la population française touchée
Entretenir des relations conformes à la législation
• Signataire du contrat Média Climat
Proposer une offre audiovisuelle puissante et attractive
Partager la valeur créée et communiquer de manière transparente
Les ressources financières et industrielles, que sont les capitaux apportés par les actionnaires ainsi que les bénéfices générés au fil des années et réinvestis dans le développement du Groupe M6. Le Groupe M6 utilise également des bâtiments, des studios, des entrepôts ou encore des équipements afin de créer la valeur ;
Les ressources environnementales, qui sont les ressources naturelles utilisées (électricité, papier, etc.) ;
Les ressources sociétales, qui sont les engagements du Groupe M6 envers la société, les liens entre les marques du Groupe et les téléspectateurs et les auditeurs.
À chacun des cycles d’activité du Groupe (repris des 4 segments de l’information financière) correspondent des valeurs créées par le Groupe M6 (contenus audiovisuels, chaînes, etc.), qui constituent la base de la performance financière et extra-financière.
Enfin, des parties prenantes du Groupe sont à l’origine des ressources mises à disposition de la société, et bénéficient des valeurs créées.
Les parties prenantes du Groupe M6 sont multiples et peuvent être classées selon la typologie ci-dessous :
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication SBM-1.
La liste des IRO ainsi que leur description est disponible en partie 7.1.4.2 du présent document.
| AMONT | OPERATIONS PROPRES | AVAL | ||
|---|---|---|---|---|
| Technologies et infrastructures | Développement | Edition & Production | ||
| Vente d’espaces publicitaires | Diffusion | Cession de droits d’exploitation de contenus et de marques | Process | Promotion & |
La définition des IRO est détaillée au paragraphe 7.1.3.5 du présent rapport.
Le Groupe M6 achète également, en externe, des droits de diffusions à des producteurs pour les diffuser à l’antenne. Dans le cadre de ses obligations conventionnelles, le Groupe est amené à travailler avec un certain nombre d’organisations professionnelles.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication SBM-1. Les intrants et l'approche suivie pour les obtenir, les développer et les sécuriser sont décrits au paragraphe 7.1.3.2 du présent rapport.
La valeur générée par les activités du Groupe M6, notamment les bénéfices actuels et attendus pour les clients, les investisseurs et les autres parties prenantes, est décrite dans les états financiers.
Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (chapitre 1 partie 1.2.).
➔ Description des activités du Groupe
L’activité principale du Groupe M6 est l’édition et la diffusion télévisée et radiophonique. Cette activité est opérée via un portefeuille de chaînes, stations et services qui comporte une offre linéaire (en direct) avec des chaînes en clair et des chaînes payantes ainsi que 3 stations de radios et une offre non linéaire ou de streaming gratuit, principalement financée par la publicité.
Pour opérer cette diffusion, les chaînes et radios du Groupe sont titulaires d’autorisations d’émettre par voie hertzienne terrestre émises par une autorité de régulation, l’ARCOM. Elles ont chacune conclu une convention avec l'ARCOM et sont soumises à des obligations réglementaires et conventionnelles.
Le pôle Production et droits audiovisuels positionne le Groupe sur les marchés de la production et de la distribution de droits audiovisuels tout au long de leur cycle d'exploitation, principalement auprès du grand public (spectateurs) (cinéma, ventes de vidéos physiques et dématérialisées) puis des professionnels (distribution du portefeuille de droits auprès des télévisions en clair et payantes nationales et distribution internationale), selon le cycle défini par la chronologie des médias.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication SBM-2.
Dans le cadre de la réalisation de son analyse de double matérialité, le Groupe M6 a fait le choix de ne pas consulter spécifiquement de parties prenantes externes. En effet, la réalisation en 2021 d’une analyse de matérialité, menée à l’échelle du Groupe, et reposant entre autres sur la consultation élargie de plusieurs dizaines de parties prenantes internes et externes a été jugée à la fois suffisamment récente et rigoureuse pour servir de socle de départ à l’analyse.
Pour rappel, cette consultation s’était organisée de la façon suivante :
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication SBM-3.
Les impacts matériels du Groupe M6 liés aux enjeux d’atténuation du changement climatique et d'adaptation par le Groupe et sa chaîne de valeur sont liés au modèle économique du Groupe. Les contrats-climat signés avec l’ARCOM constituent les politiques du Groupe visant à réduire les IRO relatifs à ces enjeux environnementaux, ainsi que la trajectoire carbone à venir.
L'horizon de temps des impacts identifiés est indiquée dans le tableau ci-dessous.
Une analyse de résilience a été réalisée pour les enjeux climatiques et est décrite en partie 7.2.2.4 du présent rapport. Afin de renforcer la résilience de sa stratégie et de son modèle économique en ce qui concerne sa capacité à faire face aux impacts et aux risques matériels et à saisir les opportunités matérielles, le Groupe M6 s’appuie également sur des processus de contrôle. Tous les risques liés aux enjeux sociaux, y compris aux enjeux spécifiques et de gouvernance sont ainsi couverts par des processus de contrôle interne ou font l'objet d'un contrôle externe.
Parmi les IRO matériels identifiés pour le Groupe M6, ceux relevant des enjeux "Contenu et influence des programmes sur les publics" et "Publicité responsable" sont spécifiques à l’entreprise.
À la suite de l'analyse de double matérialité réalisée, les impacts, risques et opportunités suivants ont été identifiés. Les IRO ont été répartis sur la chaîne de valeur représentée au paragraphe 7.1.3.3 du présent rapport.
| Enjeu ESG | IRO₁ | Horizon temporel₂ | Localisation de l'IRO₃ |
|---|---|---|---|
Atténuation du changement climatique et adaptation par le Groupe M6 et sa chaîne de valeur
| 1. | Impact négatif sur l'environnement lié aux émissions de GES produites dans le cadre des activités du Groupe (production) et de sa chaîne de valeur (stockage, diffusion, consommation) contribuant à l'aggravation du changement climatique | Impact sur l'environnement (aggravation du changement climatique) et toutes les parties prenantes qui subiront les effets de ce changement climatique | R | LT | Am, OP, Av | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2. | Coûts additionnels liés aux investissements nécessaires à la décarbonation des activités du Groupe, notamment sur l'écoproduction, et de celles de sa chaîne de valeur | Coûts potentiels liés à la décarbonation du Groupe | R | LT | Am, OP, Av | |||||
| 3. | Risque d'augmentation des coûts associés à la compensation carbone dans le cadre du développement du streaming impactant négativement l'empreinte carbone du Groupe | Risque dans le cas où le Groupe ne serait pas en mesure de décarboner suffisamment ses activités et devoir compenser ses émissions par l'achat de crédits carbone | Gestion des ressources énergétiques au sein de l'entreprise et de sa chaîne de valeur | In | CT | Am, OP, Av | ||||
| 4. | Impacts négatifs sur l'environnement liés à la consommation d'énergie dans le cadre des activités du Groupe et sur sa chaîne de valeur | Impact sur l'environnement (aggravation du changement climatique) et toutes les parties prenantes qui subiront les effets de ce changement climatique |
Santé et sécurité, conditions de travail, qualité de vie et bien-être au travail
| 8. | Impact négatif sur la santé mentale et/ou physique des collaborateurs en cas de conditions de travail dégradées | Impact sur leur santé mentale (stress, burn out, dépression, etc.) mais également physique (accidents, maladies professionnelles, etc.) | In | CT | OP | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 9. | Impact négatif relatif aux contrats de travail de courte durée au sein du secteur des médias | Impact du fait du caractère précaire de leurs conditions de travail | In | CT | OP | |
| 7. | Impact négatif sur la santé / sécurité des lanceurs d'alerte ou autres sources via leur mise en danger à cause d'une protection insuffisante de leur anonymat | Impact négatif sur la santé (harcèlement etc) des lanceurs d'alerte dont l'anonymat n'aurait pas été préservé | Egalité des chances : promotion de la diversité et de la mixité au sein du Groupe | In | CT | OP |
Détérioration de la santé mentale (stress, anxiété, dépression, burnout) et physique, une perte de confiance, une démotivation, une diminution de la concentration et de la qualité de travail, un isolement, etc.
Amélioration du bien-être des collaborateurs et leur satisfaction au travail, renforcement leur motivation et leur engagement, générer une meilleure cohésion d'équipe, réduction des conflits, etc.
Le développement des compétences des collaborateurs
Acquisition de nouvelles connaissances et compétences, amélioration de sa performance et sa productivité, induisant une évolution professionnelle
Risques physiques et psychologiques, discrimination et un manque de représentation et de droits syndicaux
Impact négatif sur la santé/ sécurité (harcèlement, licenciement etc) des lanceurs d'alerte dont l'anonymat n'aurait pas été préservé
Risque réglementaire : de lourdes sanctions financières peuvent être appliquées en cas de non conformité au RGPD
La loi Sapin II prévoit des sanctions financières en cas de non-respect de ses mesures
Mise en difficulté financière des fournisseurs notamment de petite taille
Danger pour leur sécurité en cas de représailles éventuelles
Contenu et influence des programmes sur les publics
Risque réputationnel
Renforcement des stéréotypes et des discriminations, exclusion sociale, invisibilisation des minorités
Incitation des téléspectateurs à la consommation excessive (de masse, modèles de consommation énergivores), favorise des comportements non-durables auprès de ces derniers (modèles alimentaires non-durables, voyages à forte empreinte carbone)
Réduction des inégalités sociales, encouragement des comportements écologiques, évolution des pratiques de consommation (économie circulaire) stimuler l'innovation dans des technologies durables et la recherche
Renforcement de l'éducation aux médias en favorisant l'esprit critique
Publicité responsable
Risque règlementaire
Contribue à réduire les inégalités sociales, encourage les comportements écologiques, fait évoluer les pratiques de consommation, (économie circulaire), stimule l'innovation dans des technologies durables et la recherche, etc.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication IRO-1.
Les enjeux de la DPEF constituent la base de l'analyse... La matérialité des impacts positifs et négatifs a été évaluée sur la base des critères imposés dans les textes réglementaires :
Des échelles de notation standard ont été définies par l’équipe projet pour les impacts relatifs à l'environnement, aux droits humains, santé et sécurité au travail, ainsi que pour la probabilité d'occurrence et sont présentés ci-après.
Pour l’évaluation de la sévérité des impacts, la note proposée correspond au maximum des trois sous-critères : gravité, étendue et irrémédiabilité. La note de chaque impact positif ou négatif est obtenue en multipliant la sévérité et la probabilité, et est ensuite ramenée à une note sur 4.
Dans le cas d'un impact négatif sur les droits humains, la gravité de l'impact prime sur sa probabilité lors de son évaluation tel que stipulé dans la CSRD.
Cette étape a permis de faire ressortir 14 enjeux, dont deux enjeux spécifiques permettant de tenir compte des métiers du Groupe. Le Groupe s'est notamment appuyé sur sa connaissance très fine de son activité et de son secteur en consultant ses experts internes (régie publicitaire, études, juridique, Secrétariat général, Ressources humaines, etc.).
...auxquels ont été rattachés des IRO.
Pour chacun des enjeux listés précédemment, des impacts (positifs ou négatifs) et des risques et opportunités (IRO) ont ensuite été identifiés. Ce travail s’est appuyé à la fois sur une connaissance fine des spécificités du Groupe mais aussi sur des éléments de benchmarks sectoriels.
Chacun de ces IRO a été coté selon les critères précisés ci-après.
Le processus de cotation ne s’est pas concentré sur des activités, des relations d’affaires, des zones géographiques ou d’autres facteurs spécifiques qui entraînent un risque accru d’impacts négatifs.
La note de chaque risque et opportunité résulte de la multiplication des critères d’impact financier et de probabilité d’occurrence, ramenée ensuite à une note sur 4.
| Probabilité | Cotation | Description |
|---|---|---|
| 4 - Très élevée | Certaine | |
| 3 - Elevée | Probable | |
| 2 - Moyenne | Possible | |
| 1 - Faible | Improbable |
| Cotation | Description |
|---|---|
| 3 - Long terme | 5 ans et plus |
| 2 - Moyen terme | Entre 1 et 5 ans |
| 1 - Court terme | Moins d'1 an |
| Cotation | Description |
|---|---|
| 4 - Critique | ● Financier : grave impact ● Business model : refonte totale du Business model ; ● Continuité des activités : impacts à long terme ; ● Règlementaire : interruption importante et prolongée des services ; ● Réputation : couverture négative de grande ampleur par les médias/boycott ; ● Attente des parties prenantes : départs massifs d'investisseurs/clients/salariés, conflits ouverts dans la relation. |
| 3 - Elevé | ● Financier : impact élevé ; ● Business model : impacts sur le Business model à moyen terme ; ● Continuité des activités : impacts à moyen terme ; ● Règlementaire : amende et interruption des services ; ● Réputation : couverture négative limitée dans le temps par les médias nationaux ; ● Attente des parties prenantes : départs d'investisseurs/clients/salariés, détérioration à moyen-terme de la confiance. |
Description● Financier : impact modéré ;● Business model : impacts sur le Business model à court terme ;● Continuité des activités : impacts à court terme ;2 - Modéré● Règlementaire : amende mais absence d'interruption des services ;● Réputation : couverture négative de grande ampleur dans les médias locaux/spécialisés du secteur ;● Attente des parties prenantes : départs de quelques investisseurs/clients/salariés, détérioration à court-terme de la confiance.● Financier : impact faible ;● Business model : impacts mineurs sur le Business model ;● Continuité des activités : impacts mineurs ;1 - Faible● Règlementaire : absence d'amende et d'interruption des services ;● Réputation : série d'articles négatifs dans la presse locale/spécialisée du secteur ;● Attente des parties prenantes : départs à la marge et difficultés de rétention d'investisseurs/clients/salariés, impacts localisés sur la relation.
| 4- Critique | Préjudice mortel / critique |
|---|---|
| 3 - Élevée | Préjudice très grave |
| 2 - Modéré | Préjudice grave |
| 1 - Minime | Préjudice mineur |
| 4 - Global/total | Impact international / Part très importante des effectifs/travailleurs dans la chaîne de valeur et utilisateurs. |
|---|---|
| 3 - Très répandu | Impact national / Part important des effectifs/travailleurs dans la chaîne de valeur et utilisateurs. |
| 2 - Moyen | Impact régional / Part peu importante des effectifs/travailleurs dans la chaîne de valeur et utilisateurs. |
| 1 - Limité | Impact très localisé / Part non significatif des effectifs/travailleurs dans la chaîne de valeur et utilisateurs. |
| 4 - Irréversible | Les impacts sont définitifs. |
|---|---|
| 3 - Très difficile à corriger | Les impacts nécessitent des ressources importantes |
| 2 - Facile à corriger | Les impacts nécessitent peu de ressources pour pouvoir y remédier. |
1 - Très facile à corriger Les impacts sont non-significatifs sans frais ni ressources significatifs à engager.
Le chiffrage a également pris en compte différents textes règlementaires pour l’estimation des éventuelles sanctions financières. La cotation a été réalisée par l’équipe projet, avec les contributions des experts internes des métiers spécifiques au Groupe M6. Des ateliers dédiés ont été organisés à cette fin sur plusieurs semaines et des échanges complémentaires ont eu lieu pour certains IRO. Ces ateliers ont notamment porté sur la consultation :
Lorsqu’elles étaient disponibles, des données internes ou sectorielles ont été utilisées pour la cotation de la matérialité d’impact. A défaut, la cotation a été effectuée :
L’évaluation de la probabilité d’occurrence des impacts a été établie sur la base de la connaissance du secteur. Pour les risques ou opportunités évalués sur la base du critère d’impact sur l’EBITA, le chiffrage de l’impact a été établi en interrogeant les différentes fonctions concernées :
La matrice de double matérialité ci-dessous classifie les enjeux matériels du Groupe M6 sur la base des IRO ayant la matérialité d’impact et la matérialité financière la plus élevée. Elle indique également le seuil de cotation défini. Le processus utilisé pour identifier, évaluer et surveiller les risques et opportunités qui ont ou pourraient avoir des effets financiers est décrit ci-avant. Lors de l'analyse des IRO, des dépendances vis-à-vis des annonceurs, des téléspectateurs et auditeurs, et des salariés du Groupe M6 ont été identifiées.
| Conditions de travail et égalité de traitement des travailleurs de la chaîne de valeur | Egalité des chances : promotion de la diversité au sein du Groupe | Atténuation du changement climatique et adaptation par le Groupe et sa chaîne de valeur |
|---|---|---|
| Gestion des ressources énergétiques au sein de l'entreprise et de sa chaîne de valeur | ||
| Le développement des compétences des collaborateurs | Santé et sécurité, conditions de travail, qualité de vie et bien-être au travail | Contenu et influence des programmes sur les publics |
| Relations équilibrées avec les fournisseurs et sous-traitants du Groupe | Ethique journalistique | Publicité responsable |
| Confidentialité des données et sécurité | ||
| Matérialité d'impact | Utilisation des ressources, gestion des déchets et de la fin de vie des produits |
| 0,5 | 1 | 1,5 | 2 | 2,5 | 3 | 3,5 | 4 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
L’analyse ayant été effectuée courant 2024, il n’existe à date pas de processus en place concernant la manière de prioriser les risques en matière de durabilité par rapport aux autres types de risques. Il n’existe donc pas à ce jour de processus décisionnel ou de procédure de contrôle interne connexes. Le processus d’identification, d’évaluation et de gestion des impacts et des risques est intégré dans le processus global de gestion des risques de l’entreprise par le biais de ses process de contrôle, tels que décrits au paragraphe 7.1.4.2. Il en est de même pour le processus d’identification, d’évaluation et de gestion des opportunités.
Aucune ressource spécifique n’a été utilisée dans le cadre du processus d’identification, d’évaluation et de gestion des impacts et des risques. Qu'ils s'agissent de ses opérations propres ou de celles de sa chaîne de valeur, le Groupe M6 n’a pas identifié ni évalué d’impacts réels et potentiels :
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication IRO-2. La liste des points de données prévus dans les normes transversales et thématiques qui sont requis par d’autres actes législatifs de l’Union se trouve en section 7.8 du présent document. La liste des exigences de publication auxquelles le Groupe M6 s’est conformé en préparant l’état de durabilité, selon les résultats de l’évaluation de la matérialité, se présente sous la forme d’une table des matières, consultable au début du présent rapport.
Pour ce rapport, le Groupe M6 a fait usage des dispositions transitoires permettant de limiter les informations publiées durant les premières années d’application des normes.
La Commission européenne déploie une ambition forte autour du développement durable et du reporting non financier. Est ainsi entré en application en 2021 le règlement 2020/852 "Taxonomie verte", qui a pour but de :
La première étape de l'application de ce nouveau règlement européen consiste à déterminer l'éligibilité de ses activités à la Taxonomie verte. Ainsi, une activité économique est éligible si elle fait partie de la liste d’activités des Actes Délégués du règlement Taxonomie. Les activités éligibles deviennent alignées, c'est-à-dire durables dès lors qu'elles satisfont à trois exigences :
● chiffre d'affaires net consolidé, Conscient de l'importance de cet atout pour contribuer aux efforts d'adaptation au changement climatique de la population, le Groupe M6 dans le cadre des travaux parlementaires autour du projet de loi Climat & Résilience, a fédéré les acteurs de l’audiovisuel autour des enjeux environnementaux. La loi du 22 août 2021 a chargé l’ARCOM de promouvoir des « codes de bonnes conduites », appelés « contrats-climat », afin de favoriser des pratiques plus responsables, particulièrement en matière de communications commerciales.
Les données financières sont issues des comptes consolidés au 31 décembre 2024. Le chiffre d’affaires et les dépenses d’investissements et les dépenses d’exploitation peuvent donc être réconciliés avec les États financiers consolidés (voir respectivement le compte de résultat au chapitre 6.1 « Comptes consolidés » et les notes 12 « Immobilisations incorporelles » et 14 « Immobilisations corporelles » du chapitre 6.2 « Annexe aux comptes consolidés annuels »).
Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint ou une influence notable sont exclues du calcul des ratios définis par l’acte délégué dit « Article 8 » du règlement Taxonomie (Règlement délégué (UE) 2021/2178 de la Commission du 6 juillet 2021).
Les activités suivantes du Groupe M6 sont éligibles à la Taxonomie pour leur contribution à l'objectif environnemental n°2 "Adaptation au changement climatique" :
Pour être éligible, ces activités doivent faire l'objet d'une évaluation des risques climatiques actuels et futurs. Le Groupe a mené en 2024 une évaluation de la vulnérabilité de ses activités aux risques climatiques actuels et futurs. Cette évaluation lui a permis de confirmer que l'exposition aux risques climatiques physiques n'est pas significative pour ses activités.
Les activités des filiales suivantes ne sont pas éligibles à la Taxonomie, telle que définie par les Actes Délégués du règlement européen :
Concernant le traitement particulier des recettes publicitaires, il est considéré qu'elles constituent une source de financement pour les activités de diffusion Vidéo et Audio et non une activité à part entière. En effet, les écrans publicitaires des chaînes et stations du Groupe n'auraient aucune valeur sans les contenus qui y sont diffusés.
Les activités du Groupe sont mentionnées dans l'Annexe II du texte paru le 4 juin 2021 détaillant les activités éligibles à la contribution de l’objectif « Adaptation au changement climatique » (catégories 8.3. Programmation et diffusion, 13.1. Activités créatives, artistiques et de spectacle; 13.3. Production de films cinématographiques, de vidéos et de programmes de télévision, enregistrement sonore et édition musicale).
Lorsqu'une activité économique relevant de ces catégories satisfait au critère de la contribution substantielle, démontrant qu'elle fournit notamment un service, une information ou une pratique visant à "contribuer aux efforts d'adaptation d'autres populations" elle constitue une activité alignée habilitante au sens de l'article 11 paragraphe 1.b) du règlement (UE) 2020/852.
De par ses activités et notamment la diversité de ses programmes proposés ainsi que l'étendue de son public, le Groupe est capable de sensibiliser ainsi que d'informer son audience sur les aspects et enjeux du changement climatique.
Par ailleurs, le Groupe M6 répond aux différents critères de garanties minimales sur l’exercice 2024 qui sont notamment couverts par :
Le respect des législations en vigueur dans le cadre du droit de la concurrence. Les collaborateurs peuvent se référer à la Charte relative au respect des règles de concurrence disponible dans le réseau social et collaboratif du Groupe ou consulter la Direction juridique pour toute question relative à la lutte anti-trust et à la concurrence.
Sur la base des éléments précisés ci-avant, l'éligibilité à la Taxonomie verte du chiffre d'affaires net consolidé du Groupe M6 se répartit comme suit pour l'exercice 2024 :
| Codes | 2024 | 2023 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Activités économiques | Chiffre d'affaires (en Meuros) | Part du chiffre d'affaires (en %) | Chiffre d'affaires (en Meuros) | Part du chiffre d'affaires (en %) | |
| A. Activités éligibles à la Taxonomie | 1 268,2 | 96,7 % | 1 262,2 | 95,9 % |
| 43,0 | 3,3 % | ||
|---|---|---|---|
| 53,4 | 4,1% | ||
| TOTAL chiffre d'affaires net consolidé du Groupe M6 (A + B) | 1 311,2 | 100 % | |
| 1 315,6 | 100 % |
Concernant le traitement particulier des recettes publicitaires, il est considéré qu'elles constituent une source de financement pour les activités de diffusion Vidéo et Audio et non une activité à part entière. En effet, les écrans publicitaires des chaînes et stations du Groupe n'auraient aucune valeur sans les contenus qui y sont diffusés.
L'alignement à la Taxonomie verte du chiffre d'affaires net consolidé du Groupe M6 se répartit comme suit pour l'exercice 2024 :
| 2024 | 2023 | Codes | Chiffre d'affaires (en Meuros) | Part du chiffre d'affaires (en %) |
|---|---|---|---|---|
| A. Activités alignées | 100,5 | 7,7 % | 90,6 | 6,9 % |
| 1 210,7 | 92,3 % | 1 225,0 | 93,1 % | |
|---|---|---|---|---|
| TOTAL chiffre d'affaires net consolidé du Groupe M6 (A + B) | 1 311,2 | 100 % | 1 315,6 | 100 % |
Pour déterminer le chiffre d'affaires aligné des activités de diffusion (Vidéo et Audio) le Groupe a appliqué aux recettes de chaque antenne la part de la durée des programmes traitant intégralement ou partiellement des thématiques liées à l'environnement, à sa protection et à la lutte contre le dérèglement climatique, rapportée à la durée de l'ensemble des programmes diffusés65. Pour cela, le Groupe s'est appuyé sur les inventaires de programmes "verts" réalisés pour l'ARCOM dans le cadre du reporting mis en place pour le Contrat Climat (convention signée entre les médias audiovisuels et l'ARCOM).
| Code1 | CA(m€) | Part du CA Année 2024 % | Garan-ties mini-males | Part du CA alignée - Année 2023 % | Acti-vité habili-tante (H) | Catégorie activité transitoire (T) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| A. | Activités éligibles à la taxonomie |
| CCA 8.3 | 99,9 | 7,6% | N/EL | OUI | N/EL | N/EL | N/EL | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | 6,2% |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Activités de production de films cinématographiques, de vidéos et de programmes télévisés, d'enregistrement sonore et d'édition musicale | CCA 13.3 | 0,6 | 0,1% | N/EL | OUI | N/EL | N/EL | N/EL | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | 0,7% |
| 7,7% | 0% | 7,7% | 0% | 0% | 0% | 0% |
|---|---|---|---|---|---|---|
| OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | 6,9% |
| Dont habilitantes | 100,5 | 7,7% | 0% | 7,7% | 0% | 0% |
| 0% | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | 6,9% |
| H | Dont transitoires | 0,0 | 0,0% | OUI | OUI | OUI |
| Activités de programmation et de diffusion | CCA 8.3 | 1 077,1 | 82,1% | N/EL | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 84,0% |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Activités de production de films cinématographiques, de vidéos et de programmes télévisés, d'enregistrement sonore et d'édition musicale | CCA 13.3 | 90,6 | 6,9% | N/EL | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 5,0% |
Chiffre d'affaires des activités éligibles non alignées (A.2)
| 1 167,7 | 89% | 0% | 89% | 0% | 0% | 0% |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 0% | 89,0% | Total A (A.1. + A.2.) | NA | 1 268,2 | 96,7% | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 0% | 96,7% | 0% | 0% | 0% | 0% | |
| 95,9% | B. | Activités non éligibles à la taxonomie | Chiffre d'affaires des activités non éligibles (B) | NA | 43,0 | 3,3% |
| Total A + B | Total A + B | NA | 1 311,2 | 100% |
1Le code est composé de l’abréviation correspondant à l’objectif auquel l’activité peut contribuer de manière substantielle, ainsi que du numéro de section attribué à l’activité dans l’annexe relative à cet objectif, à savoir: - CCM pour Atténuation du changement climatique: - CCA pour Adaptation au changement climatique - WTR pour Ressources aquatiques et marines - CE pour Économie circulaire - PPC pour Prévention et réduction de la pollution - BIO pour Biodiversité et Écosystèmes. // N/EL= Non éligible et EL=éligible pour l'objectif visé. OUI=Activité éligible à la taxonomie et alignée sur la taxonomie en ce qui concerne l’objectif environnemental visé.
| CCM | Atténuation au changement climatique | 7,7% |
|---|---|---|
| CCA | Adaptation au changement climatique | 96,7% |
| WTR | Resources aquatiques et marine | |
| CE | Economie circulaire | |
| PPC | Prévention et réduction de la pollution | |
| BIO | Biodiversité et écosystèmes |
Dans le cadre de la Taxonomie, les dépenses d'investissement (CAPEX "Taxonomie") sont définies comme les acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles et les acquisitions lors des regroupements d’entreprises au cours de l'exercice. Elles s'élèvent à 103,8 M€ en 2024, soit la somme de 89,5 M€, correspondant aux acquisitions d'immobilisations incorporelles (cf note 12 de l'annexe aux comptes consolidés), et de 14,3 M€, correspondant aux acquisitions d'immobilisations corporelles (cf note 14 de l'annexe aux comptes consolidés).
Les CAPEX "Taxonomie" éligibles correspondent aux dépenses d'investissement définies ci-avant et :
L'éligibilité à la Taxonomie verte des CAPEX du Groupe M6 se répartit comme suit :
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| en Meuros | en % | |
|---|---|---|
| A. CAPEX éligibles à la Taxonomie | 79,3 | 76,4 % |
| 1. associés aux activités éligibles du Groupe | 79,2 | 76,3 % |
| 3. associés à l'achat de produits issus d'activités éligibles autres que celles du Groupe | 0,1 | 0,1 % |
| B. CAPEX non éligibles à la Taxonomie | 24,5 | 23,6 % |
| TOTAL CAPEX (A + B) | 103,8 | 100 % |
L'alignement à la Taxonomie verte des CAPEX du Groupe M6 se répartit comme suit :
| 2024 | 2023 | en Meuros | en % |
|---|---|---|---|
| A. CAPEX alignés | 0,7 | 0,7 % | |
| 1. associés aux activités éligibles du Groupe | 0,6 | 0,6 % | |
| 5,2 | 5,6 % |
| 0,1 | 0,1 % |
|---|---|
| 103,1 | 99,3 % |
|---|---|
| 88,2 | 94,4 % |
| 103,8 | 100 % |
|---|---|
| 93,4 | 100 |
| Code₁ | CAPEX(m€) | Part des CAPEX année N % | Garan-ties mini-males | Part des CAPEX alignée - Année N-1 | Activité habilitante (H) | Caté-gorie Activité transi-toire (T) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| A. | Activités éligibles à la taxonomie | |||||
| A.1. | Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) | Installation, maintenance et réparation d’instruments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la performance énergétique des bâtiments | CCM 7.5 | 0,1 | 0,1% | OUI |
| N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | OUI |
| CCA 13.3 | 0,6 | 0,6% | N/EL | OUI | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CCM 4.21 | 0,0 | 0,0% | OUI | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 0,1% | 0,7 | 0,7% | 0,1% | 0,6% | 0% | 0% | 0% | 0% |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | 5,6% | Dont habilitantes | |
| 0,7 | 0,7% | 0,1% | 0,6% | 0% | 0% | 0% | 0% | |
| OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | 5,6% | Dont transitoires | |
| 0,0 | 0,0% | |||||||
| OUI | OUI |
Activités de production de films cinématographiques, de vidéos et de programmes télévisés, d'enregistrement sonore et d'édition musicale
| CCA 13.3 | 78,6 | 75,7% | N/EL | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CAPEX des activités éligibles non alignées (A.2) | 78,6 | 75,7% | 0% | 75,7% | 0% | 0% | 0% | 0% | 65,6% |
| NA / NA | Total A (A.1. + A.2.) | 79,3 | 76,4% | 0% | 76,3% | 0% |
| CAPEX des activités non éligibles (B) | 24,5 | 23,6% |
|---|---|---|
| Total A + B | 103,8 | 100% |
1Le code est composé de l’abréviation correspondant à l’objectif auquel l’activité peut contribuer de manière substantielle, ainsi que du numéro de section attribué à l’activité dans l’annexe relative à cet objectif, à savoir: - CCM pour Atténuation du changement climatique: - CCA pour Adaptation au changement climatique - WTR pour Ressources aquatiques et marines - CE pour Économie circulaire - PPC pour Prévention et réduction de la pollution - BIO pour Biodiversité et Écosystèmes // N/EL= Non éligible et EL=éligible pour l'objectif visé. OUI=Activité éligible à la taxonomie et alignée sur la taxonomie en ce qui concerne l’objectif environnemental visé.
Pour chaque catégorie de CAPEX éligibles (79,3 M€ au total), les équipes financières et d'acquisition des oeuvres répondant à ces critères a été classé à 100% dans la catégorie "Adaptation au changement climatique". L'autre partie des CAPEX alignés (0,1%) concerne principalement l'installation d'équipements permettant la mesure et le contrôle de la performance énergétique des bâtiments. Cette thématique est alignée du fait de sa nature, avec pour critère l'atténuation du changement climatique. Elle est habilante car elle satisfait les critères d'examen technique présentés dans le Règlement Délégue 2021/2139.
| Alignée sur la taxonomie par objectif | Eligible à la taxonomie par objectif | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CCM | Atténuation au changement climatique | 0,1 % | 0,2 % | ||||||
| CCA | Adaptation au changement climatique | 0,6 % | 76,2 % | ||||||
| WTR |
| 0 % | 0 % |
|---|---|
| 0 % | 0 % |
|---|---|
| Prévention et réduction de la pollution | 0 % | 0 % |
|---|---|---|
| Biodiversité et écosystèmes | 0 % | 0 % |
|---|---|---|
Dans le cadre de la Taxonomie, les dépenses d'exploitation (OPEX "Taxonomie") sont définies de façon restrictive comme les coûts directs non capitalisés liés :
Les OPEX "Taxonomie" éligibles correspondent aux dépenses définies ci-avant et :
En 2024, les OPEX "Taxonomie" ne représentent que 4,7 % (3,7 % en 2023) des charges d'exploitation totales du Groupe M6. Au sein de ces OPEX "Taxonomie", la proportion des dépenses éligibles est inférieure à 1 %. Celles des charges alignées est donc non-significative, nous l'avons donc considérée comme nulle.
| Code | OPEX absolu(m€) | part des OPEX % | Garanties minimales | Part des OPEX alignée - Année 2024 % | Part des OPEX alignée - Année 2023 % | Activité habilitante (H) / transitoire (T) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| A. |
Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie)
| OPEX des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1.) | NA | 0 | 0,0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | NA | NA | NA | NA | NA | NA | OUI | 0% | 0% | NA /NA |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie)
| OPEX des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2.) | NA | 0 | 0,0% | 0% | 0% | NA / NA |
|---|---|---|---|---|---|---|
| NA | 0 | 0,0% | 0% | 0% | NA / NA |
|---|---|---|---|---|---|
Activités non éligibles à la taxonomie
| CCM | Atténuation au changement climatique | 0 % |
|---|---|---|
| CCA | Adaptation au changement climatique | 0 % |
| WTR | Resources aquatiques et marine | 0 % |
| CE | Economie circulaire | 0 % |
| PPC | Prévention et réduction de la pollution | 0 % |
| BIO | Biodiversité et écosystèmes | 0 % |
Les enjeux Durabilité sont pris en compte dans la part rémunération sont donc principalement liées à la réduction de la consommation énergétique du Groupe et en conséquence à la réduction de ses émissions de GES (gaz à effet de serre).
Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (section 3.3.2.2.C.).
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication E1-1.
Le plan de transition pour l'atténuation du changement climatique est en cours de finalisation et sera disponible au cours de l’année 2025.
Ce plan de transition bas carbone est le fruit d'un travail mené tout au long de l'année 2024 avec le cabinet BL Evolution, spécialisé en transition écologique, et intègre l'ensemble des activités du Groupe qui sont la distribution, la production, les activités de fonctionnement, ainsi que le digital. Les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les leviers de décarbonation, ainsi que les autres éléments attendus y seront précisés.
L’alignement des activités économiques du Groupe M6 sur les dispositions du règlement délégué (UE) 2021/2139 de la Commission a vocation à évoluer en fonction du plan de transition pour l'atténuation du changement climatique qui sera finalisé courant 2025. Il est donc difficile d'identifier à date dans quelles mesures l’alignement va évoluer. Le Groupe communiquera sur ce point dans le rapport durabilité 2025, lorsque le plan de transition sera disponible.
En 2022, le Groupe M6, à travers la Direction de l’Engagement, a souhaité accélérer ses travaux et a instauré une mesure annuelle de son empreinte carbone globale, englobant l'ensemble de ses métiers.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication E1.SBM-3 et E1.IRO-1.
L'analyse de double matérialité a permis d'identifier des impacts, risques et opportunités relatifs aux effectifs de l'entreprise comme décrit dans le paragraphe 7.1.4 du présent rapport.
Les impacts, risques et opportunités traités dans cette partie sont listés ci-après :
| Enjeu ESG | IRO₁ | Horizon temporel₂ | Localisation de l'IRO₃ | N°IRO et description |
|---|---|---|---|---|
| 1. | Impact négatif sur l'environnement lié aux émissions de GES produites dans le cadre des activités du Groupe (production) et de sa chaîne de valeur (stockage, diffusion, consommation) contribuant à l'aggravation du changement climatique | R | LT | Am, OP, Av |
|---|---|---|---|---|
| 2. | Coûts additionnels liés aux investissements nécessaires à la décarbonation des activités du Groupe, notamment sur l'écoproduction, et de celles de sa chaîne de valeur | R | LT | Am, OP, Av |
| 3. | Risque d'augmentation des coûts associés à la compensation carbone dans le cadre du développement du streaming impactant négativement l'empreinte carbone du Groupe | |||
| 4. | Impacts négatifs sur l'environnement liés à la consommation d'énergie dans le cadre des activités du Groupe et sur sa chaîne de valeur | In | CT | Am, OP, Av |
Typologie d'IRO : R=risque / O=Opportunité / In = Impact négatif / Ip=Impact positif
Horizon de temps : CT = Court terme (1 an) / MT = Moyen terme (2 à 5 ans) / LT= Long terme (plus de 5 ans)
Am=Chaîne de valeur en amont, OP=Opérations propres, Av=Chaîne de valeur aval.
Les impacts et risques liés au climat ont pour origine les émissions de GES produites dans le cadre de ses activités et de sa chaîne de valeur. Conscient de cet impact, le Groupe réalise depuis 2021 un bilan carbone lui permettant d'identifier les principaux postes et sources d'émissions de GES : consommations liées aux activités de bureau, activités de distribution et de production de contenu, ainsi que la lecture des programmes par les utilisateurs.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication E1.SBM-3 et E1.IRO-1. L'analyse de résilience du Groupe M6 porte sur l'ensemble des activités et de la chaîne de valeur du Groupe, exceptées les activités de La Boîte aux Enfants composées de 6 entités juridiques (cf. Partie 7.1.1.1), qui ont été acquises par le Groupe M6 en juillet 2024.
En 2024, le Groupe a mené, avec la collaboration du cabinet BL Evolution, une analyse des risques climatiques associés à son activité. Celle-ci porte sur ses activités propres et sur l'ensemble de sa chaîne de valeur. Elle a pour objectif de déterminer les principaux risques climatiques et de transition auquel le Groupe est exposé afin de pouvoir mettre en oeuvre une stratégie d'adaptation à ces changements.
Dans le cadre de l'analyse de résilience détaillée ci-après, le Groupe M6 a déterminé différents risques physiques et de transition en lien avec le changement climatique. Leur définition s’appuie sur le cadre de la TCFD (Task Force on Climate Related Financial Disclosures), dont la classification est reprise par le Règlement délégué (UE) 2021/2139 de la Commission du 4 juin 2021.
Cette analyse n'a pas fait émerger de risque physique matériel. Deux risques de transition sont cependant ressortis comme matériels :
En outre, dans la chaîne de valeur aval, dont le Groupe est le plus dépendant pour exercer ses activités, l’analyse a pris en compte les distributeurs, qui comprennent les fournisseurs d'accès internet, de technologie ainsi que les diffuseurs. Ces acteurs de la chaîne de valeur ont ainsi été interrogés dans le cadre de cet exercice via l’envoi de questionnaires. Ces derniers ont été synthétisés afin d'évaluer pour chaque fournisseur si :
Cette synthèse a permis de statuer sur le niveau de maturité de chaque fournisseur concernant son niveau d’exposition aux risques climatiques.
Les horizons temporels appliqués à l'analyse des risques sont les suivants :
L’identification des risques physiques liés au climat pour le Groupe M6 a démarré via une analyse de l’existant par les directions internes au Groupe M6, puis a été appuyée par une consultation du cabinet BL Evolution. Dans ce cadre, des questionnaires ont été renseignés lors de groupes de travail regroupant plusieurs corps de métiers.
Afin de présenter l’évolution possible de ces risques dans le futur, suivant les possibles évolutions du changement climatique, les scénarios suivants ont été utilisés :
pour les risques de transition, le scénario ambitieux correspondant au SSP1-1.9, impliquant une transformation importante de nos sociétés pour les risques de transition.
L'analyse a porté sur l'utilisation du scénario SSP1-1.9, conforme à l’accord de Paris et limitant le changement climatique à 1,5 °C. Celui-ci repose sur une transformation importante de nos sociétés.
Le processus d’identification des événements de transition liés au climat dans un scénario conforme à 1,5°C avec dépassement nul ou limité a reposé sur les définitions de la TCFD et intègre la survenue d'évènements tels que des changements de politiques (par exemple liées aux taxes carbone), technologiques (notamment liés à l’innovation), économiques (évolution des prix) et sociaux (évolution des préférences des consommateurs). L'analyse de scénarios liés au climat a été utilisée pour informer de l'identification et l'évaluation des risques et des opportunités de transition à court, moyen et long terme via l'utilisation du scénario SSP1-19. La mesure des impacts financiers a également été menée afin d'évaluer le niveau de risque et d'opportunité et de sensibilité.
La base de données DRIAS (Données pour la Recherche sur les Impacts et l’Adaptation au Climat) et le programme Copernicus, issu de l’Observatoire européen de la Terre et du climat, sont les outils qui ont permis de travailler sur ces scénarios.
Dans l'analyse de résilience réalisée, les tendances économiques futures, les politiques climatiques à venir et les incertitudes climatiques, notamment liées à l’évolution des aléas climatiques et des risques physiques, restent soumises à des incertitudes. Les hypothèses critiques retenues concernant la manière dont la transition vers une économie à faible émissions de carbone et résiliente influera sur les tendances macroéconomiques qui entourent le Groupe M6, la consommation et le mix énergétique sont les suivantes :
L'identification de l’évolution des risques physiques du fait du changement climatique dans le temps a ensuite été formalisée à l'aide des deux scénarii climatiques (RCP4.5 et RCP8.5), du plus ambitieux au plus optimiste, sur 3 horizons de temps.
| Base | Horizon temporel | Probabilité d'occurrence |
|---|---|---|
| 2030 | ||
| 2050 | ||
| Fréquence |
| Très probable | Très probable |
|---|---|
| 40,5°C | 42°C à 44°C | 46°C à 48° |
|---|---|---|
| 2,5 jours par an | 5 jours par an (+100 %) | 8 jours par an (+200 %) |
|---|---|---|
| Probable | Probable |
|---|---|
2 à 3 jours (+50 %)
| Probable | Possible |
|---|---|
170 à 180 km/h (+1 à +3 %)
Le Groupe a vérifié si ses actifs et activités commerciales étaient exposés à des aléas climatiques en identifiant le niveau d'exposition des sites et activités du Groupe (les 4 bâtiments de Neuilly sur Seine et celui de Marseille), ainsi que des activités de la chaîne de valeur dont le Groupe dépend le plus, en fonction de leur localisation géographique et de l'évolution de ces aléas dans le temps.
Le travail ainsi réalisé a permis d'exclure les risques physiques suivants auxquels le Groupe n’est pas exposé :
Ce croisement entre exposition aux aléas, vulnérabilité du Groupe et évolution du risque a permis de déterminer les risques physiques exposés dans la matrice ci-dessous.
Les groupes de travail ont ensuite étudié pour ces aléas :
Les principaux aléas climatiques identifiés pour le Groupe M6 sont les suivants :
Le Groupe M6 a évalué le niveau d’exposition, de sensibilité de chacun de ses actifs et activités économiques aux évènements liés au passage à une économie bas carbone en tenant compte de la probabilité, de l’ampleur et de la durée de ces évènements. Cette évaluation a été réalisée par le biais de questionnaires à destination des différents corps de métiers du Groupe, portant sur la détermination du risque et de son impact et le niveau d'impact et les conséquences financières des évènements liés à la transition. Cette quantification a été projetée sur un scénario ambitieux de transformation de la société vers un monde bas-carbone.
Risque physique lié à de fortes chaleurs
Sur la base des risques physiques et de transition qui ont été évalués, le niveau de risque global a été identifié comme faible. Pour le risque physique lié à de fortes chaleurs, qui nécessite un suivi opérationnel à court terme, des solutions ont été identifiées. Pour réduire ce risque et compte tenu du faible nombre de jours concernés par an (seuil de fortes chaleurs atteint en moyenne 5 jours par an à horizon 2030 – données DRIAS), la location temporaire de capacités de refroidissement a été retenue comme solution.
Deux risques sont quant à eux à surveiller sur le moyen terme :
Le Groupe travaille à la mise en place d'actions de décarbonation afin de réduire le risque lié à l'augmentation des coûts en lien avec la compensation carbone ou encore l’atténuation. Les activités identifiées comme étant à risque, à savoir les activités commerciales de production et publicitaires ont été intégrées dans les mesures d'atténuation ciblées via les objectifs de décarbonation qui seront définis à horizon 2025.
Le Groupe M6 pourra adapter sa stratégie à court, moyen et long terme, grâce à l'identification, menée dans le cadre de l'analyse de résilience, de solutions pouvant répondre aux possibles impacts. Au vu des résultats de l'analyse de résilience et du niveau faible de risque global, le Groupe M6 réaffirme sa capacité à s'adapter et à anticiper les éventuels risques liés au climat.
De plus, le Groupe M6 ne formule pas d'hypothèses critiques en matière de climat dans ses états financiers.
Il a été décidé par l’ensemble des instances de Direction de formaliser une politique climat reposant sur un plan de transition bas carbone lancé en 2024 et finalisé en 2025. Cette politique sera basée sur le plan de transition cité au paragraphe 7.2.2.2 précédent et aura vocation à répondre aux impacts et aux risques matériels rappelés au paragraphe 7.2.2.3.
Le lancement de cette politique a été impulsé par le Comité exécutif et le Comité de direction via le lancement d'un Comité de pilotage présidé par un membre du Comité exécutif, ayant pour objectif de définir le niveau d'ambition du Groupe en termes de réduction d'émissions de Gaz à Effet de Serre. Par ailleurs, le Groupe M6 a sollicité les principales parties prenantes concernées pour l’élaboration de sa trajectoire de décarbonation. Enfin, la trajectoire du Groupe, une fois finalisée, sera soumise à SBTi (Science-Based Targets initiative) en 2025. Cette initiative assure une méthodologie et un cadre international conçus pour valider la robustesse de la trajectoire de décarbonation des entreprises.
Les actions décrites ci-après qui sont :
Le calcul du bilan carbone Groupe, les mesures liées aux déplacements domicile-travail ainsi que les actions liées à l’éco-production ont commencé à être mises en place en 2021, à la suite de la création de la Direction de l’Engagement. Les actions de sobriété énergétique ont quant à elles démarré en 2019.
Les dépenses d'investissement 2024 associées sont décrites dans le paragraphe 7.1.4 dédié à la Taxonomie verte du présent rapport.
Afin réduire son empreinte carbone, le Groupe met en place le calcul d’un bilan carbone annuel couvrant toutes ses activités. S’en suit l’analyse approfondie des principaux postes d’émissions par une granularité fine.
Pour assurer la collecte et le suivi des émissions carbone dans le temps, le Groupe s’appuie sur le système de gestion carbone CSR Insight, permettant notamment :
Ecoproduire consiste à optimiser toutes les étapes d’une production audiovisuelle, de la préparation à la post-production, afin d’en diminuer les impacts environnementaux, en portant une attention particulière au cycle de vie des décors, aux consommations énergétiques, à la restauration, aux moyens techniques, à l’hébergement ou encore aux déplacements.
L’éco-production fait partie intégrante des enjeux prioritaires pour décarboner les activités du Groupe M6. Depuis plusieurs années, des initiatives sont mises en place pour les programmes phares du Groupe M6. L’objectif est de poursuivre cette démarche vertueuse en systématisant les pratiques d’éco-production à l’échelle de l’ensemble des programmes produits et d'accompagner les sociétés de production internes comme externes dans la réduction de leur empreinte carbone, par la mise en place des initiatives suivantes :
Tous les systèmes de chauffage et de climatisation sont automatiquement désactivés de 22h à 7h (hors 56 CDG, compte tenu des activités radio, et 1er et 2e étage du 89 CDG pour les installations techniques comme les serveurs et bancs de montage). De plus, depuis le 1er janvier 2023, les ballons d’eau chaude des sanitaires sont éteints dans l’ensemble des bâtiments.
Tous les soirs dès 19h30 et durant les week-ends, les logos extérieurs "Groupe M6" et écrans extérieurs de l'ensemble des bâtiments sont désormais éteints. Les luminaires des halls d'accueil des bâtiments aux 89, 107, et 46 avenue Charles de Gaulle sont dorénavant éteints de 21h à 7h (hors 56 CDG, compte tenu des activités radio, et 1er et 2e étage du 89 CDG pour les installations techniques comme les serveurs et bancs de montage). Les espaces situés à proximité des fenêtres et disposant par conséquent d'une lumière naturelle (dit "premier jour") ne sont à présent plus éclairés par défaut. Les collaborateurs peuvent allumer l'espace si besoin à l'aide d'un interrupteur ou utiliser leur lampe individuelle. Les téléviseurs individuels et installés dans les salles de réunion sont désormais éteints à distance tous les soirs. Enfin, des éclairages LED associés à une technologie de détection de présence ont été installés dans l’ensemble des parkings.
À date, les studios TV, le "Grand Studio", le Trafic, le Laboratoire et l'ensemble des bancs de montage sont systématiquement éteints après utilisation. Dans tous les studios radio, les utilisateurs ont désormais pour consigne, une fois les émissions terminées, d'éteindre systématiquement les équipements techniques (écrans de décor, écrans informatiques et vidéo, émetteurs/récepteurs HF, etc.). Tous les équipements techniques inutilisés, (machines utilisées pour des tests, etc.) sont désormais éteints, y compris les écrans de la régie finale de secours.
Toutes les stations d'accueil des PC portables sont désormais automatiquement éteintes. Tous les PC fixes sont automatiquement éteints à 23h55 tous les soirs à l'exception des étages techniques et radios du bâtiment 56 avenue Charles de Gaulle pour assurer la continuité de l’activité.
66 panneaux solaires ont été installés sur une superficie de 130 m² de toit d’un bâtiment à Neuilly-sur-Seine. Cette installation permet d’augmenter l’alimentation en électricité décarbonée des bâtiments du Groupe, tout en initiant une démarche d’autoconsommation. Dans le but de privilégier les fournisseurs locaux, les panneaux ont été achetés à une entreprise alsacienne. La mise en service a été réalisée en février 2024.
L’énergie consommée par le Groupe à Neuilly-sur-Seine est d’origine 100 % renouvelable, via des contrats d’approvisionnement en énergie renouvelable et l’autoproduction via les panneaux solaires.
qui définit un cadre de pratiques d’éco-consommation énergétique la généralisation des lampes à basse consommation, la mise en place de détecteurs de présence dans les sanitaires, ascenseurs, parkings, etc. Le bâtiment situé au 107 avenue Charles de Gaulle à Neuilly est fermé durant les périodes de congés d’été et de fin d’année, les collaborateurs se regroupant alors dans d’autres bâtiments.
L’installation de compteurs divisionnaires permet un sous-comptage des consommations électriques et une meilleure maîtrise des dépenses d'énergie.
Le Groupe M6 est par ailleurs membre du Conseil d’administration de l’association Ecoprod. Créée en 2021, Ecoprod fédère les acteurs de l’audiovisuel et du cinéma autour d’échanges, de coopérations et d’outils, études et conseils en open source, pour accompagner la transition du secteur. Différents outils sont mis à disposition :
Le label Ecoprod repose sur un référentiel gratuit qui permet de calculer l'impact environmental d’une œuvre de cinéma, audiovisuelle ou publicitaire sur la base de 85 actions à mettre en place pour le limiter. Pour être éligible au label, le score obtenu doit être supérieur à 65 %. Un audit est alors effectué par AFNOR Certification, organisme tiers indépendant pour obtenir une certification Ecoprod.
En 2024, 80 % des productions déléguées de SND ont obtenu le Label Ecoprod : 4 Zéros (1 étoile), Le Secret de Khéops (2 étoiles) et Chers Parents (3 étoiles). Par ailleurs, les films Super Papa et Le Secret de Khéops ont reçu le Label Production Responsable de Flying Secoya. Également, Scènes de ménage saison 16, diffusée sur M6, a reçu le Label Ecoprod avec le niveau « confirmé ».
Le Groupe M6 a dès 1997 pris la décision, pour le confort de ses salariés et la baisse de leur temps de transport, d’installer son siège social à proximité des transports publics. Aujourd’hui, la majeure partie des salariés du Groupe est localisée à proximité de la station de métro de la ligne 1 Les Sablons à Neuilly-sur-Seine. Par ailleurs, près de 135 collaborateurs du Groupe utilisant régulièrement leur vélo lors de leurs déplacements domicile-travail bénéficient de l’indemnité “Ecomobilité”.
Par ailleurs, le Groupe M6 encourage les collaborateurs à privilégier des solutions de mobilité douce pour effectuer leurs trajets domicile-travail :
Une gestion technique centralisée de la consommation énergétique est en place, permettant de réguler la température et l'éclairage dans les locaux en fonction d’un certain nombre de critères, tel que leur niveau d’occupation. Cette gestion technique centralisée de l’énergie a pour objectif une meilleure maîtrise de la consommation énergétique.
Grâce à plusieurs chantiers initiés depuis 2018, le Groupe M6 a régulièrement réduit sa consommation d'électricité et plus globalement d’énergie. Dans un contexte marqué par la baisse de l’offre en énergie, et pour répondre à la demande des pouvoirs publics de réduction des consommations énergétiques, le Groupe M6 a mis en place, dès septembre 2022, un plan de sobriété énergétique dont l’ensemble des salariés a été informé via un communiqué interne. Ce plan vise à poursuivre les efforts du Groupe en matière d’économie d’énergie en tenant compte de l’impact environnemental du Groupe et de ses besoins réels. Le suivi de ce plan est assuré par la direction des Services Généraux du Groupe et fait partie des indicateurs RSE dans l’accord d’intéressement du Groupe.
d’utilisateurs de visionner leurs programmes en limitant l’empreinte environnementale de leur consommation. Dans les paramètres de l’application, il est désormais possible :
En plus de ces nouvelles fonctionnalités, des conseils pratiques sous forme de gestes simples sont également proposés aux utilisateurs afin de les accompagner au mieux dans leur usage quotidien de la plateforme. Après avoir donné à ses utilisateurs la possibilité de réduire l'impact écologique de leur consommation vidéo, M6+ a entrepris de décarboner ses tunnels publicitaires vidéos, ses annonces, en adoptant la technologie du Green encoding proposée par son partenaire technologique Bedrock. Ainsi, M6+ a réussi à diviser par 10 le poids des vidéos publicitaires tout en préservant la qualité de l'expérience utilisateur.
Les actions d’atténuation du changement climatique par levier de décarbonation mises en place par le Groupe M6 sont décrites en début de paragraphe et seront renforcées dans le cadre de la finalisation de sa trajectoire carbone en 2025. Dans le cadre de ces actions, le Groupe M6 n’a pas identifié de solutions fondées sur la nature. En date du présent rapport, aucune dépense opérationnelle ou en capital n’a été identifiée pour la mise en œuvre du plan d’action. Les réductions d'émissions seront publiées sur la base du bilan carbone 2025 par rapport à celui de l'année 2024. Comme évoqué précédemment, l'analyse des risques climatiques a permis de statuer sur un niveau de risque climatique global faible pour les activités du Groupe M6. Un travail complémentaire sera cependant réalisé pour préciser les ressources nécessaires au traitement des risques bruts identifiés, ce qui permettra d’identifier dans quelle mesure la capacité du Groupe à mettre en œuvre les actions dépend de la disponibilité et de l’allocation de ressources.
Le Groupe M6 est engagé depuis 2023 aux côtés du Fonds pour l'Arbre, créé par l'Afac Agroforesteries et la Fondation Yves Rocher. Les haies bocagères possèdent de nombreux bienfaits pour les écosystèmes : habitat pour les animaux, purification de l’air et de l’eau et des sols, régulation du climat, stockage carbone, etc. Selon l’Afac Agroforesteries, 1 kilomètre de haies capte 140 tonnes équivalent CO2 par an, soit les émissions de CO2 annuelles de 14 français.
Le Fonds pour l'Arbre se mobilise pour :
Il participe à la mise en place d’une politique nationale dans ce sens qui contribue à la transition agroécologique des territoires français. En 2025, le Groupe M6 poursuivra son engagement dans le mécénat environnemental aux côtés du Fonds pour l'Arbre.
| Consommations d'énergies en MWh | 2024 | 2023 | Variation (%) |
|---|---|---|---|
| Energie produite à partir de sources fossiles | 2 047 | 1 839 | 11 % |
| Energie produite à partir de sources nucléaires * | 757 | 297 | 155 % |
| Energie produite à partir de sources renouvelables | 9 636 | 9 507 | 1 % |
| Total | 12 766 | 11 643 | 11 % |
Le Groupe M6 ne consomme pas de combustible provenant de sources renouvelables. La consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquise à partir de sources renouvelables est de 9 635,6 MWh en 2024.
Le Groupe M6 a produit et consommé 19,7 MWh d’énergie renouvelable non combustible en 2024. Le Groupe M6 ne produit pas d'énergie non-renouvelable.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication E1-6.
90 % des émissions de GES du Scope 2 du Groupe M6 relèvent d’instruments contractuels. Les instruments contractuels relatifs aux émissions du Scope 2 sont les contrats d'énergie renouvelable, pour l'ensemble des sites situés à Neuilly sur Seine.
Le Groupe M6 ne génère pas d’émissions de biogène.
Pour calculer son bilan carbone, le Groupe M6 s'appuie sur des données d'activité fournies par des contributeurs via le logiciel collaboratif CSR Insight, où sont renseignées des consommations d'énergie, des tonnes de déchets, les déplacements.
Les entités incluses dans le calcul sont les suivantes :
Le bilan GES, mené en 2024, couvre l’ensemble des activités cœur de métier du Groupe, de la production à la distribution de programmes et pour finir le visionnage et l’écoute de ses programmes. Plus de 70 contributeurs de toutes les directions du Groupe ont activement contribué au cadrage et à la collecte des données.
Les données d’activités sont converties en émissions de CO₂ équivalent grâce à des facteurs d'émission issus de la Base Carbone®, base de données française élaborée par l'ADEME (Agence de la Transition Ecologique), organisme public français d’accompagnement dans la mise en œuvre des politiques climatiques en France.
| Scope | Sources |
|---|---|
| Scope 1 | Combustibles fossiles consommés sur les sites du Groupe |
| Scope 2 | Consommation d'électricité |
| Scope 3 | Achats de biens et services, transport des collaborateurs, déchets, activités de production et distribution des contenus. |
Par ailleurs, les autres catégories du scope 3 suivantes prennent en compte diverses sources :
À noter que pour les années 2021 et 2022, les résultats du bilan carbone étaient présentés hors poste « utilisation des produits vendus » et conformément au référentiel de l’ADEME, basé sur la méthode Bilan Carbone®. Pour les années 2023 et 2024, les émissions liées au poste « utilisation des produits vendus » sont incluses et les résultats sont présentés conformément au référentiel GHG Protocol. Afin d’éclaircir la compréhension des résultats, ceux-ci ont été rapprochés avec les activités du Groupe M6.
Les données sur les émissions carbone publiées dans ce document peuvent être soumises à des incertitudes, en lien avec les limites méthodologiques des mesures utilisées.
| Scope | 2024 | 2023 | Variation (%) |
|---|---|---|---|
| Emissions brutes de GES de scope 1 | 510 | 681 | -25 % |
| Emissions brutes de GES de scope 2 | 409 | 376 | 9 % |
| Emissions brutes de GES de scope 3 | 186 348 | 193 921 | -4 % |
| Emissions totales de GES | 187 267 | 194 978 | -4 % |
| Catégories | Postes d’émissions | Equivalent Groupe M6 | 2024* | 2023 | Variation (%) | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Scope 1 | 1.1 Emissions directes des sources fixes de combustion | Consommation de gaz et de fioul dans les bâtiments du Groupe M6 | 259 | 229 | 13 % | |
| 1.2 Emissions directes des sources mobiles à moteur thermique | Consommation de carburant des véhicules du Groupe M6 | 160 | 150 | 7 % | ||
| 1.3 Emissions directes des procédés | - | - | - | / | ||
| 1.4 Emissions directes fugitives | Fuites des fluides frigorigènes des bâtiments du Groupe M6 (ex : climatisation) | 91 | 302 | -70 % |
Consommation d'électricité des bâtiments du Groupe M6
| 510 | 681 | - 25 % |
|---|---|---|
| 409 | 376 | 9 % |
| - | - | - |
|---|---|---|
| 409 | 376 | 9 % |
|---|---|---|
Achats de biens et services du Groupe M6
Stockage et diffusion des contenus médias et publicitaires du Groupe M6 via internet, satellite, FM etc.
Programmatique publicitaire
| 108 591 | 116 526 | -7 % |
|---|---|---|
Matériel IT, Broadcast, radio et tous autres biens immobilisés par le Groupe M6
| 4 803 | 3 548 | 35 % |
|---|---|---|
Emissions liées aux pertes et énergie amont de la distribution d’électricité
| 229 | 201 | 13 % |
|---|---|---|
Transport de marchandise des productions audiovisuelles
| 316 | 471 | - 33 % |
|---|---|---|
Déchets générés par les activités du Groupe M6
| 158 | 229 | - 31 % |
|---|---|---|
Déplacements professionnels des collaborateurs du Groupe M6
| 5 725 | 6 604 | - 13 % |
|---|---|---|
Déplacements domicile travail des collaborateurs du Groupe M6
| 501 | 584 | - 14 % |
|---|---|---|
| - | - | - |
|---|---|---|
| - | - | - |
|---|---|---|
| --- | ||
| # 3.10 Transformation des produits vendus |
-
-
-
/
| Emissions liées à la lecture des contenus médias diffusés par le Groupe M6 | 65 031 | 65 758 | - 1 % |
|---|---|---|---|
-
-
-
/
-
-
-
/
-
-
-
/
-
-
-
/
| Déplacements des clients des parcs de loisirs Indoor | 994 | - | / |
|---|---|---|---|
| 186 346 | 193 921 | - 4 % |
|---|---|---|
| 187 267 | 194 978 | - 4 % |
|---|---|---|
La majorité des émissions de gaz à effet de serre émises par les activités du Groupe se situent au niveau du Scope 3 (catégories 3.1 à 3.15 du GHG Protocol), notamment les suivantes :
Les évolutions constatées peuvent être expliquées par divers éléments :
Dans le cas où les sociétés de production réalisent des bilans carbone via l’outil Carbon’Clap, ceux-ci sont récoltés afin d’être intégrés dans l’empreinte carbone globale des productions. Cet outil, développé par l’association EcoProd, associe des données d’activités de production (transports, décors, postproduction…) à des facteurs d’émission afin de fournir l’empreinte carbone globale d’une production.
En l’absence de bilans carbone Carbon’Clap, des ratios d’intensité carbone par genre éditorial, fournis par l’association Ecoprod, sont utilisés pour les tournages en France et des ratios d’intensités de l’étude Albert pour les tournages à l’international.
Les émissions sont ensuite réparties dans les différentes catégories du Scope 3 du GHG Protocol pour les productions internes (déplacements professionnels, transport de marchandise…). L’empreinte carbone des productions externes est quant à elle intégrée dans la catégorie 3.1 Produits et services achetés.
Enfin, le Groupe M6 a engagé plusieurs échanges avec ses principaux prestataires liés à la diffusion de ses contenus pour participer à l’amélioration de la mesure d’empreinte de la filière et obtenir à l’avenir les données carbone de ses fournisseurs.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Emissions de Gaz à effet de serre avec l'approche Location-based | 187 267 | 194 978 |
| Emissions de Gaz à effet de serre avec l'approche Market-based | 186 900 | 194 618 |
Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois au chapitre 5 du présent document.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication E1-7.
Le Groupe M6 n'a pas recours à des projets d'absorption et de stockage d'émissions de GES, ni dans le cadre de ses propres activités ou au sein de sa chaîne de valeur, ni par l’achat de crédits carbone.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication E1-8.
Le Groupe M6 n'a pas recours à une tarification interne du carbone.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.SBM-3.
L'analyse de double matérialité a permis d'identifier des impacts, risques et opportunités relatifs aux effectifs de l'entreprise comme décrit dans le paragraphe 7.1.4. Tous les membres du personnel pouvant être affectés matériellement par le Groupe M6 ont été inclus dans le périmètre des informations publiées dans les présentes.
Les impacts, risques et opportunités traités dans cette partie sont listés ci-après :
| Enjeu ESG | IRO₁ | Horizon temporel₂ | Localisation de l'IRO₃ | n°IRO et description | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| S1 - Effectifs de l'entreprise | Santé et sécurité, conditions de travail, qualité de vie et bien-être au travail | In | CT | OP | |||
| 8. Impact négatif sur la santé mentale et/ou physique des collaborateurs en cas de conditions de travail dégradées |
1Typologie d'IRO : R=risque / O=Opportunité / In = Impact négatif / Ip=Impact positif //2Horizon de temps : CT = Court terme (1 an) / MT = Moyen terme (2 à 5 ans) / LT= Long terme (plus de 5 ans) //3Am=Chaîne de valeur en amont, OP=Opérations propres, Av=Chaîne de valeur aval,
Par ailleurs, il est à noter que les impacts matériels identifiés sur les effectifs ne proviennent pas de la stratégie ou du modèle économique du Groupe, ni ne contribuent à sa transition. Le plan de transition climatique du Groupe M6 n’ayant pas encore été finalisé, aucun impact matériel sur son personnel susceptible de résulter de plans de transition visant à réduire ses impacts négatifs sur l’environnement et à rendre ses activités plus écologiques et neutres pour le climat ne peut être précisé. Par ailleurs, il n'existe pas de risque de travail forcé au sein du Groupe M6, que ce soit en termes de type d’activités ou encore de localisation géographique.
L’impact négatif sur la santé mentale et/ou physique des collaborateurs en cas de conditions de travail dégradées est :
Les impacts négatifs suivants sont quant à eux exclusivement ponctuels :
Les impacts suivants concernent l’ensemble des collaborateurs du Groupe M6 :
● l’impact négatif sur la santé mentale et/ou physique en cas de conditions de travail dégradées, lorsque celles-ci sont temporaires au sein du Groupe M6, à savoir les métiers liés à des risques psychosociaux (RPS) ;
● l’impact négatif sur les droits humains en cas de pratiques discriminatoires ou de harcèlement au travail ;
● l’impact positif sur les droits humains des collaborateurs bénéficiant de politiques d'intégration et d'inclusion ;
● l’impact positif sur l'employabilité des salariés régulièrement formés.
L’impact négatif sur la santé mentale et/ou physique en cas de conditions de travail dégradées, lorsque celles-ci sont dues à des facteurs de pénibilité (travail de nuit, horaires décalés et bruit), concerne essentiellement les techniciens, les journalistes et les salariés travaillant directement sur des activités de production.
L’impact négatif sur la santé / sécurité des lanceurs d'alerte ou autres sources via leur mise en danger à cause d'une protection insuffisante de leur anonymat concerne quant à lui l’ensemble du personnel du Groupe M6.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-6.
Les méthodes et hypothèses utilisées pour compiler ces données sont les suivantes :
Périmètre
Le périmètre des indicateurs présentés en 7.3:
Calcul de l’effectif
Population permanente:
Les salariés en CDI et CDD sont comptabilisés en fonction de leur présence sous contrat à la date du 31 décembre de l’année N.
Population intermittente:
Pour les collaborateurs intermittents, est calculé un équivalent temps plein (ETP) en divisant le nombre total d’heures travaillées au cours du mois de décembre de l’année N.
Au 31 décembre 2024, le Groupe M6 (hors activités de la Boîte aux Enfants qui inclut 6 entités juridiques) et incluant Stéphane Plaza France) comptait 1 757 collaborateurs (effectif permanent). Parmi eux, 925 sont des femmes et 832 sont des hommes. Les effectifs du Groupe M6 sont localisés en France.
L’effectif permanent moyen était quant à lui de 1 740,3.
| 2024 | 2023 | TOTAL |
|---|---|---|
| Employés | 45 | 26 | 19 | - |
|---|---|---|---|---|
| 58 | 33 | 25 | - | |
| Agents de maîtrise | 137 | 75 | 62 | - |
| 142 | 75 | 67 | - | |
| Cadres | 1 130 | 506 | 624 | - |
| 1 091 | 489 | 602 | - | |
| Journalistes | 253 | 156 | 97 | - |
| 249 | 156 | 93 | - | |
| Total CDI | 1 565 | 763 | 802 |
| Employés | 132 | 43 | 89 |
|---|---|---|---|
| 129 | 40 | 89 | |
| Agents de maîtrise | 4 | 4 | |
| 6 | 3 | 3 | |
| Cadres | 24 | 6 | 18 |
| 20 | 7 | 13 | |
| Journalistes | 32 | 20 | 12 |
| 28 | 17 | 11 | |
| Total CDD | 192 | 69 | 123 |
| 183 |
| Total permanents | 1 757 | 832 | 925 |
|---|---|---|---|
| - | 1 723 | 820 | 903 |
| Cadres | 160 | 106 | 54 |
| - | 189 | 113 | 76 |
| Non cadres | 277 | 136 | 141 |
| - | 288 | 161 | 127 |
| 437 | 242 | 195 | |
|---|---|---|---|
| - | 477 | 274 | 203 |
| 2 194 | 1 074 | 1 120 | |
|---|---|---|---|
| - | 2 200 | 1 094 | 1 106 |
| TOTAL | 2024 | 2023 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Hommes | Femmes | Autres/NC* | Hommes | Femmes | Autres/NC* | |
| EFFECTIF TOTAL | 1 757 | 832 | 925 | 1 723 | 820 | 903 |
| Permanents | 1 757 | 832 | 925 | 1 723 | 820 | 903 |
| Temps plein | 1 669 | 803 | 866 | 1 625 | 789 | 836 |
| Temps partiel | 88 | 29 | 59 |
| Temporaires | - | - | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Temps plein | n.a | n.a | n.a | n.a | n.a | n.a | n.a |
| Temps partiel | n.a | n.a | n.a | n.a | n.a | n.a | n.a |
| Au nombre d'heures non garanties | - | - | - | - | - | - | - |
| Temps plein | - | - | - | - | - | - | - |
*Non communiqué
En 2024, 113 salariés ont quitté l’entreprise. L'évolution des effectifs entre le 31 décembre 2023 et le 31 décembre 2024 est présentée ci-dessous :
| EFFECTIF À FIN DÉCEMBRE 2023 | 1 540 |
|---|---|
| Recrutements externes | 108 |
| Intégration Intermittents/prestataires en CDI | 5 |
| Intégration CDD en CDI | 25 |
| Démissions | - 47 |
| Licenciements | - 29 |
| Ruptures conventionnelles | - 15 |
| Retraite | - 10 |
| Cessions | / |
| Autres motifs (fin de période d’essai, …) | - 12 |
| EFFECTIF À FIN DÉCEMBRE 2024 | 1 565 |
L'évolution du taux de rotation du personnel est présenté ci-dessous:
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Taux de rotation | 6,6 % | 9,50 % |
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-7.
En 2024, le Groupe M6 comptait 43,5 personnes non-salariées assimilées au personnel de l’entreprise. En 2024, le Groupe M6 ne dispose pas de données suffisantes lui permettant de publier plus d’informations concernant les non-salariés assimilés à son personnel.
Ce chiffre est une estimation calculée sur la base des informations remontées par les employeurs des prestataires avec lesquels le Groupe travaille.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-P.
La traite des humains, le travail forcé ou encore le travail des enfants sont totalement interdits en France. Le Groupe ayant l’ensemble de son personnel basé en France et s’assurant de la conformité avec la règlementation applicable, il n’a pas été jugé nécessaire de mettre en place une politique spécifique à ces sujets.
Les engagements du Groupe M6 en matière de droits de l’homme qui concernent son personnel sont décrits dans les Accords mentionnés ci-après et répondent aux impacts négatifs matériels du Groupe relatifs à ses effectifs. De manière générale, et donc également lorsque les Accords sont négociés ou renégociés, le Groupe s’assure de respecter :
au travers de sa mise en conformité avec la règlementation française qui intègre le respect des normes précitées. En revanche, il n’existe pas de processus ni de mécanisme spécifique de contrôle du respect des principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, ni de la déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail.
Le Groupe M6 se conforme au Code du travail et aux conventions collectives applicables en ce qui concerne le dialogue social, l’exercice, la protection du droit syndical et la représentation du personnel. Il applique la loi n°2023-703 du 1er août 2023 relative à la programmation militaire. Celle-ci permet à un réserviste salarié de bénéficier d'une autorisation d'absence annuelle d'une durée minimale de 10 jours ouvrés par année civile.
Le Groupe se conforme également aux dispositions des conventions fondamentales de l’Organisation du Travail (OIT) en termes de liberté d’association et du droit de négociation collective.
Conformément au décret n° 2017-564 du 19 avril 2017, le Groupe M6 a mis en place un dispositif d’alerte professionnelle. Celui-ci permet à un lanceur d'alerte de signaler, de manière désintéressée et de bonne foi, un fait grave, tel qu'un crime ou un délit, dont il a eu personnellement connaissance.
Les commissions du CSE (commission économique, égalité professionnelle, formation, handicap, restauration, logement, risques psychosociaux) se tiennent régulièrement afin d’être à l’écoute des préoccupations et difficultés des collaborateurs.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-4. Pour atténuer les impacts matériels sur son personnel, le Groupe M6 a mis en place des politiques et s’est engagé dans les actions décrites dans les paragraphes "Politiques" et "Actions" de chaque enjeu et ambitionne de les poursuivre dans les années à venir.
Le processus grâce auquel le Groupe identifie les actions nécessaires et appropriées pour parer à des impacts négatifs est décrit dans le DUERP. Celui-ci précise l'ensemble des risques répertoriés pour chaque unité de travail présente au.
sein du Groupe, à la fois matériels et psycho-sociaux, ainsi que les mesures de prévention associées.
Il est également indiqué pour chaque risque :
La mise en place de référents et de processus de remontées d'information ainsi que la réalisation d'enquêtes telles que décrites au paragraphe 7.3.5.3 permettent de remédier à ces impacts.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-5.
Pour définir des objectifs et suivre les performances en lien avec ces derniers, les représentants du personnel sont régulièrement informés et consultés.
Les organisations syndicales sont invitées à négocier autour de ces thématiques et de leurs objectifs qui sont pour la plupart intégrés dans des accords collectifs. Ainsi, les objectifs associés aux accords sur l’égalité professionnelle et sur le handicap (avec pour exception la cible des 6% qui est une obligation légale) sont négociés et signés par la Direction et les organisations syndicales représentatives.
Des commissions de suivi (la commission RPS, la commission handicap, la commission égalité et la CSSCT) sont mises en place dans les accords collectifs dédiés à ces thématiques. Des bilans sont régulièrement communiqués aux instances représentatives du personnel permettant de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue.
Ainsi, la commission RPS est chargée d'auditer les process afin de vérifier leur efficacité en partant de cas concrets et de proposer le cas échéant des actions d'amélioration.
Le Groupe M6 assure un suivi de son impact sur les professions de courte durée dans le secteur des médias, notamment au travers des commissions de suivi des accords collectifs conclus en la matière. Concernant l’impact négatif sur la santé mentale et/ou physique des collaborateurs en cas de conditions de travail dégradées, le Groupe M6 mesure l’efficacité de ses politiques et actions dans le cadre de commissions et instances dédiées.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-1, S1-8 et S1-2.
L'ensemble des salariés du Groupe M6 est couvert par une convention collective ou par un accord d'entreprise.
La responsabilité opérationnelle de l’organisation d’un dialogue régulier et de l’amélioration de l’approche de l’entreprise à l’aune des résultats incombe au DRH du Groupe.
Pour assurer la qualité du dialogue avec les membres de son personnel, le Groupe M6 a signé un accord de méthode de négociation, dans lequel sont indiqués les thèmes de négociation, la périodicité et les moyens associés au dialogue social. Par ailleurs, un accord sur les fonctions électives et syndicales rappelle les principes de liberté syndicale et les garanties données aux dialogue social quant au temps de délégation et à la rémunération.
Dialogue avec les représentants du personnel
Le dialogue social avec les représentants du personnel est assuré au travers d'échanges réguliers :
Des enquêtes sont menées auprès des collaborateurs du Groupe M6 visant à recenser l’ensemble de leurs préoccupations et évaluer leur satisfaction. Elles sont réalisées tous les deux à trois ans. Les résultats sont compilés puis analysés, tout en garantissant l'anonymat des répondants. Des analyses peuvent ensuite être menées par équipe ou au niveau du Groupe en fonction des sujets traités, et être associées à certains paramètres additionnels, tels que le sexe, afin d’identifier les préoccupations spécifiques à une certaine population de collaborateurs. Les résultats de ces analyses sont présentés aux managers ainsi qu’aux collaborateurs. Des plans d'action sont ensuite mis en place sur les thématiques concernées, permettant de traiter les préoccupations des collaborateurs. Leur déroulement fait l’objet d’un suivi par la DRH dans le cas de plans d’action concernant le Groupe dans son ensemble ou par les managers s’ils concernent une direction ou un service particulier.
Ces enquêtes ont ainsi permis d'améliorer :
Les enquêtes de satisfaction sont aussi l’occasion d’évaluer l’efficacité du dialogue avec le personnel, à la fois sur le dialogue entre les collaborateurs et leur manager direct, mais aussi avec le top management.
Concernant les mesures prises pour connaître le point de vue des effectifs susceptibles d’être particulièrement vulnérables, il existe (au-delà du dialogue avec les représentants du personnel et les enquêtes de satisfaction ci-dessus mentionnées) :
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-P et S1-1.
Un accord sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes pour la prévention de la discrimination et sur la QVT pour la prévention du harcèlement a été mis en place et complété par une charte adressant le sujet des femmes dans les médias et un code de bonne conduite.
De plus, le Groupe M6 a mis en place des engagements spécifiques sur le harcèlement :
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-3.
Dans le cas d’un comportement constitutif des harcèlements précités, la DRH est chargée de suivre de façon étroite les salariés victimes en s'assurant de l’amélioration de la situation et en proposant le cas échéant un suivi par la psychologue ou la médecine du travail, afin de s’assurer que des mesures de réparation adaptées ont été prises.
Un suivi est également réalisé par le responsable des ressources humaines affecté au périmètre auquel appartient le salarié victime de harcèlement. Des rendez-vous réguliers sont organisés entre lui et le salarié pour s'assurer de l'efficacité des mesures de réparation prévues et pour les adapter le cas échéant.
Plusieurs canaux spécifiques de remontées des préoccupations, des besoins et des demandes éventuelles d’y remédier ont été mis en place par le Groupe :
Concernant les cas de discriminations, les engagements cités dans le paragraphe précédent ne font pas l’objet d’une procédure spécifique dédiée à la remontée de ce type de cas. En revanche, différents canaux sont à disposition des collaborateurs par l’intermédiaire des référents des ressources humaines, de la DRH, des CSE, des différentes commissions (RPS, égalité professionnelle, handicap...), des représentants syndicaux et des managers, permettant de prévenir, atténuer et corriger les discriminations.
l’entreprise, en plus des dispositifs d’aide qui sont exclusivement dédiés aux salariés handicapés. De plus, des engagements spécifiques d’inclusion des travailleurs en situation de handicap ont ainsi été pris dans le cadre de cet accord et portent sur :
Le Groupe M6 a créé en 2010 sa Fondation d’entreprise afin de s’impliquer sur le sujet complexe de la lutte contre la récidive. Convaincue que la réinsertion après la prison passe par la collaboration entre le monde de l'entreprise et l'univers carcéral, la Fondation s’emploie à faire émerger l’intégration professionnelle des anciens détenus comme un sujet de diversité et d'inclusion à part entière dans le monde économique. Dans un souci d'exemplarité le Groupe a poursuivi en 2024 sa démarche d'embauche de personnes ayant connu un épisode carcéral. Ses actions sont décrites ci-après.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-A et S1-4. Le périmètre de ces actions comprend toutes les sociétés du Groupe M6. Sauf mention contraire, les actions précitées ont été menées en 2024. Il n’existe pas d’actions permettant de proposer une réparation aux personnes lésées par des impacts matériels.
Plusieurs actions ont été mises en place pour cet IRO :
Le Groupe M6 est engagé depuis 15 ans sur le sujet spécifique de l’inclusion et de la réinsertion des anciens détenus : à date, plus de 20 personnes intégrées au sein des effectifs du Groupe M6 sont d’anciens détenus (de l'immersion professionnelle au CDI, en passant par l'alternance...). En 2024, le Groupe a accompagné 2 anciens détenus dans leurs parcours d’intégration au sein des équipes. En parallèle, pour lever les freins à l’intégration d’anciens détenus, différentes actions ont été menées en 2024 :
En complément, le Groupe propose régulièrement des actions de sensibilisation au handicap via des communications sur le réseau social interne, des évènements ou encore des conférences. En 2024 ont été organisés :
À l'occasion de la Journée Internationale du Handicap, le 3 décembre 2024, les différents groupes médias TF1, Canal+, M6 et RMC BFM ont souhaité rappeler leur engagement en faveur de l’inclusivité à travers l’initiative d’une diffusion commune d’un spot dédié. L'objectif principal de cette campagne était de sensibiliser à la fois les publics et les entreprises à l'importance de l'emploi des personnes en situation de handicap, qu’il soit visible ou invisible, et d’insister sur le bénéfice écosystémique et sociétal de cette inclusion.
La production exécutive de ce spot a été confiée à Séquences Clés Productions, une entreprise qui se distingue par son engagement en faveur de l'inclusion des personnes en situation de handicap dans les métiers de la production audiovisuelle. En effet, 60 % de son équipe permanente est composée de professionnels en situation de handicap, illustrant ainsi notre volonté et conscience sectorielle de soutenir une approche inclusive à tous les niveaux de notre activité.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-T et S1-1.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-9. Parmi les effectifs permanents, la répartition par tranche d’âge est la suivante :
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-9.
| Répartition de l’effectif du Groupe M6 par fonction managériale et genre | 2024 | 2023 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| TOTAL | Hommes | Femmes | TOTAL | Hommes | Femmes | |
| Instances dirigeantes (COMEX et CODIR) | 100 % | 69 % | 31 % | 100 % | 66 % | 34 % |
| Cadres dirigeants | 100 % | 72 % |
Au 31 décembre 2024, le taux de femmes présentes au sein des instances dirigeantes du Groupe (Comité de direction et Comité exécutif) était de 31 %, soit un taux supérieur à celui exigé à partir de 2026 par la loi Rixain (cf encadré ci-après).
Au 31 décembre 2024, le taux des femmes présentes au sein des cadres dirigeants est de 26 % au sein du Groupe. Un cadre dirigeant au sens du droit du travail est un cadre auquel sont confiées des responsabilités dont l’importance implique une grande indépendance dans l’organisation de son emploi du temps, qui est habilité à prendre des décisions de façon largement autonome et qui perçoit une rémunération se situant dans les niveaux les plus élevés des systèmes de rémunération pratiqués dans l’entreprise ou l’établissement.
Par ailleurs, le Groupe M6 veille à la mixité dans l'ensemble des postes à responsabilités. Ainsi, le Groupe dénombrait 45 % de femmes parmi les managers du Groupe au 31 décembre 2024.
Le Groupe M6 qui veille à une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein de sa gouvernance, a déjà atteint un taux supérieur à celui exigé à partir de 2026 au sein de ses instances dirigeantes.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-16.
En 2024, l’écart de rémunération entre femmes et hommes dans le Groupe incluant les mandataires sociaux était de +22 % en faveur des hommes.
Le ratio de rémunération annuelle totale de la personne la plus payée (hors mandataires sociaux) par rapport à la rémunération totale annuelle médiane de tous les salariés (à l’exclusion de la personne la mieux rémunérée) était quant à lui de 20,55.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-17.
En 2024, 3 incidents de discrimination ont été signalés dont 2 ont donné lieu à une enquête. Le Groupe M6 n'a pas été condamné en 2024 sur des motifs liés à la discrimination, au harcèlement ou encore au port du voile et n’a donc aucune amende, pénalité ou indemnisation des dommages à reporter.
En 2024, le Groupe M6 n’a pas reçu de plainte déposée par l’intermédiaire de canaux permettant au personnel de l’entreprise de faire part de ses préoccupations, ni auprès de points de contact nationaux liée aux principes directeurs de l’OCDE. Le Groupe M6 n'a enregistré aucun incident grave affectant les droits de l'homme en 2024.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-T, S1-12 et S1.MDR-A.
Règle en vigueur - les titulaires d’une allocation ou rente d’invalidité attribuée aux sapeurs-pompiers volontaires en cas d’accident survenu ou de maladie contractée en service ; - les titulaires de la carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ;
de personnes pouvant bénéficier de cette obligation d’emploi - les titulaires de l’allocation aux adultes handicapés.
des travailleurs handicapés : Ainsi, le taux d'emploi est calculé d'après les deux informations suivantes :
Les objectifs associés aux accords sur l’égalité professionnelle et sur le handicap (avec pour exception la cible des 6 % qui est une obligation légale) sont négociés et signés par la Direction et les organisations syndicales représentatives.
Le Groupe M6 a atteint en grande partie les objectifs chiffrés de son dernier accord handicap (2020-2022) :
| 2024 | 2023 |
|---|---|
| 3,8 %1 | 3,3 % |
1 Estimation, les calculs de la DOETH n'ayant pas encore été finalisés
En 2024, il n’y a pas eu de dépenses d’investissement (CAPEX) liées à l’accord handicap. Les charges (OPEX) 2024 liées à l’accord handicap se sont élevées à 150 315 euros.
| Description | Année de référence | Cible intermédiaire | Cible | Echéance | |
|---|---|---|---|---|---|
| Objectif 1 | Taux d'emploi de personnes en situation de handicap | 20201 | 4,3 % à fin 20252 | 6 % | non définie |
| Objectif 2 | Recruter 25 personnes sur tous types de contrats confondus. | 2023 | n.a | 100 % | 2025 |
Le taux était de 1,51 % hors majoration et de 1,73 % en considérant une majoration pour les personnes de plus de 50 ans.
Base d’un effectif d'assujettissement comparable à 2024.
L'objectif 2 porte sur l’accord handicap 2023-2025. A date, 18 recrutements ont déjà été réalisés, dont 5 CDI. La cible est d'en recruter 25 soit 100 % de l'objectif 2.
Par ailleurs, aucune dépense d’investissement (CAPEX) liée à l’accord handicap n’est envisagée en 2025. Le budget prévisionnel 2025 lié à l’accord handicap est défini sur la base de la DOETH de l'exercice 2024 et sera calculé en avril 2025.
Concernant les pratiques discriminatoires et le harcèlement, l’objectif est d'atteindre 100 % des managers formés à la lutte contre les pratiques discriminatoires et le harcèlement.
| Description | Année de référence | Cible intermédiaire | Cible | Echéance |
|---|---|---|---|---|
| Formation des managers à la lutte contre les pratiques discriminatoires et le harcèlement | 2023 | n.a | 100 % | 2025 |
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-P et S1-1.
Actions visant à favoriser le bien-être au travail.
Le Groupe M6 a négocié avec les organisations syndicales un accord collectif concernant les salariés soumis à des facteurs de pénibilité spécifiques (le travail de nuit, les horaires décalés et le bruit), qui leur permettent d'avoir des compensations en repos et financières ainsi que des équipements de protections individuels (casque). Ils bénéficient également d'un compte de pénibilité (points) et de suivi médical particulier.
Il existe également une politique de lutte et de suivi contre les RPS au travers notamment d'un accord QVT (qualité de vie au travail) et d'une commission RPS.
Afin de prévenir les accidents du travail, le Groupe répertorie tous les risques et mesures de prévention associées par unité de travail et les formalise dans des documents uniques d'évaluation des risques professionnels (DUERP).
Ces documents ont pour finalité la mise en œuvre des actions de prévention des risques évalués, définies avec les représentants du personnel, et sont mis à jour en temps réel et a minima chaque année.
De plus, tout accident du travail doit être déclaré auprès de la DRH et de l'administration du personnel pour une déclaration à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dans les 48 heures, conformément à la législation. Les accidents du travail sont communiqués aux représentants de la CSSCT dans un tableau présenté trimestriellement. L'information est également consolidée dans le bilan social de politique sociale et présentée une fois par an au CSE pour consultation.
Le Groupe M6 se repose sur des accords d'entreprise ou de branche pour encadrer le recours aux CDDU (contrats à durée déterminée d’usage) dans les branches télédiffusion, radiodiffusion et production audiovisuelle. Par ailleurs, des accords sur les minimas salariaux sont négociés chaque année et couvrent l'ensemble des effectifs, permanents et en CDDU.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-A et S1-4.
Le périmètre de ces actions comprend toutes les sociétés du Groupe M6. Sauf mention contraire, les actions précitées ont été menées en 2024. Il n’existe pas d’actions permettant de proposer une réparation aux personnes lésées par des impacts matériels.
L’ensemble des salariés du Groupe M6 a droit à des congés familiaux. Ils sont accordés sans condition d'ancienneté pour le mariage, les naissances, les décès. Le nombre de jours peut varier en fonction des règles applicables à la filiale concernée (accord d'entreprise, convention collective ou code du travail).
En 2024, 37,9 % des effectifs permanents ont pris un tel congé, dont 49,3 % d’hommes et 50,7 % de femmes.
En ce qui concerne les travailleurs intermittents, ils peuvent bénéficier, s'ils le souhaitent, du régime collectif de frais de santé et prévoyance instauré en 2009 au profit des artistes et technicien(ne)s, intermittent(e)s du spectacle vivant, de l’audiovisuel et de l’édition phonographique. Ce régime est assuré et géré par Audiens Santé Prévoyance.
Il n'y a pas eu en 2024 de décès liés à une maladie professionnelle ou à un accident du travail au sein des effectifs du Groupe ni parmi les travailleurs non-salariés.
En 2024, 10 jours d'arrêt maladie pour accident du travail et 550 jours pour prolongation d’arrêt pour d'accidents du travail survenus avant 2024 ont été enregistrés. Ces 560 jours concernent 5 salariés.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1-10 et S1-11.
Aucun salarié du Groupe M6 n'est rémunéré en deçà des minimas applicables, à commencer par le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance). Le SIRH (Système d'Information des Ressources Humaines) du Groupe est mis à jour à chaque augmentation légale du SMIC. Par ailleurs, les différents minimas conventionnels s'appliquent en fonction des populations concernées.
Les salariés du Groupe M6 sont des salariés du secteur privé et peuvent à ce titre bénéficier d'un congé parental d'éducation à temps plein ou temps partiel, conformément aux législations en vigueur. À l'occasion de la naissance ou de l'arrivée au foyer d'un enfant, le salarié peut arrêter de travailler pour s'occuper de l'enfant. Dans ce cas, il bénéficie d'un congé parental d'éducation, sous condition d'avoir au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise. La durée du congé varie en fonction du nombre d’enfants nés ou adoptés simultanément. La durée initiale du congé parental est d’un an maximum et peut être renouvelé dans les conditions prévues par la loi.
Le Groupe M6, dans le cadre de son accord égalité professionnelle cité précédemment, facilite l'accès au-delà du cadre légal et offre aux salariés qui le souhaitent la possibilité de bénéficier annuellement d'un congé parental à 80 % minimum du temps de travail jusqu’aux 6 ans de l'enfant.
Les collaborateurs permanents du Groupe M6 bénéficient d’un régime “Frais de soins de santé” qui assure un certain niveau de remboursement des soins de santé. La garantie "frais de soins de santé" a principalement pour objet un complément au remboursement de la Sécurité Sociale (hospitalisation, médecine, dentaire, optique, bilan de santé). Pour les salariés du groupe, l’adhésion au régime frais de soins de santé est obligatoire et doit correspondre à la situation de famille. Quant aux artistes et technicien(ne)s, intermittent(e)s du spectacle vivant, de l’audiovisuel et de l’édition phonographique, ils peuvent bénéficier d’un régime collectif de frais de santé et prévoyance décrit dans le paragraphe S1-14 suivant.
L’assurance chômage, qui est obligatoire, s’applique à tous les salariés du Groupe. Grâce à ce dispositif, les salariés qui perdent leur emploi de façon involontaire peuvent toucher un revenu sous forme d’allocation, et cela sous conditions. Ces allocations chômage sont financées par des cotisations obligatoires prélevées sur les salaires. Pour chacun de ses salariés, le Groupe M6 verse à l’assurance chômage, comme l'impose la loi, des cotisations calculées en fonction du salaire brut.
Les collaborateurs permanents du Groupe M6 bénéficient d’un régime “Prévoyance” qui assure une prise en charge des risques d’invalidité, d’incapacité et de décès. Le régime de prévoyance du Groupe recouvre :
Le Groupe ne dispose pas d'objectifs mesurables à date.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-P et S1-1. Le Groupe M6 s’appuie sur une politique de formation active et agile qui s’articule autour de formations “métier”, “management” et “développement personnel”. Chaque année, deux thématiques prioritaires sont déterminées. En 2024, il s'agissait de l’Intelligence Artificielle et de la RSE.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-A et S1-4. Le périmètre de ces actions comprend toutes les sociétés du Groupe M6. Sauf mention contraire, les actions précitées ont été menées en 2024. Il n’existe pas d’actions permettant de proposer une réparation aux personnes lésées par des impacts matériels.
Le Groupe dispose d'un Comité mobilités internes qui permet de repositionner des salariés qui souhaitent changer de poste en interne. Un accord annuel de GEPP est également négocié avec les organisations syndicales afin d'anticiper l'évolution des emplois, de développer les compétences et d'assurer l'employabilité des salariés.
Les actions de formation décrites ci-après ont pour but premier de créer un impact positif sur les salariés du Groupe. Un plan de formation avec un budget dédié est défini annuellement afin de maintenir l’employabilité via l’acquisition de nouvelles compétences. Il existe également une commission formation composée de membres de la direction et de représentants du personnel.
En complément, le Groupe M6 a déployé différents programmes de formation pour renforcer le développement de compétences des collaborateurs :
Par ailleurs, le Groupe a mis en place des formations liés à ses enjeux de durabilité spécifiques :
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S1.MDR-T, S1-5 et S1-13.
Entretien annuel d'évaluation
Chaque année, tous les collaborateurs bénéficient d’un entretien annuel d’évaluation avec leur responsable hiérarchique. Au-delà d’une appréciation des résultats obtenus au cours de l’année écoulée, cet entretien est aussi l’occasion de revenir sur l’efficacité des formations suivies, sur les compétences déployées ainsi que sur l’équilibre professionnel (charge et organisation du travail, équilibre vie personnelle / vie professionnelle).
En 2024, 84 % des salariés en CDI ont bénéficié d’une évaluation de leurs performances et de leur évolution carrière, avec la répartition suivante par sexe :
Les ressources financières de l'investissement formation sont décomposées en plusieurs budgets : budget légal et conventionnel (budgets mutualisés via l'OPCO) et versement volontaire (% de la masse salariale versé par l'employeur sur chaque société du Groupe).
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Investissement formation | 645 K€ | 454 K€ |
| Nombre moyen d'heures de formation par salarié | 11,6 | 4,8 |
En 2024, le nombre d’heures moyen de formation par salarié du Groupe (hors périmètre de la Boîte aux Enfants et incluant Stéphane Plaza France) en CDI et ayant suivi au moins 4 heures de formation, était de 11,6 heures (12,2 heures en moyenne pour les femmes et 10,9 heures en moyenne pour les hommes).
Le Groupe M6 s'est fixé 3 cibles mesurables réparties sur deux thèmes spécifiques :
Concernant le taux d'accès à la formation des hommes et des femmes, l’accord égalité professionnelle du Groupe M6 prévoit que la répartition par sexe des personnes formées soit le reflet de la répartition par sexe des effectifs. Le taux d’accès à la formation des hommes et des femmes devra tendre à la parité et ne pas connaitre un écart de plus de 5 % en moyenne sur la durée de l’accord. En 2024, les femmes représentaient 52 % des effectifs et les hommes représentaient 48 % des personnes ayant reçu au moins 4 heures de formation dans l’année.
Concernant les formations ciblées par le Groupe, il est prévu que :
| Description | Année de référence | Cible | Echéance |
|---|---|---|---|
| Objectif 1 | Taux d'accès à la formation des hommes et des femmes | 2025 | Autant d'hommes que de femmes formés1 |
| Objectif 2 | Formation à l’Intelligence Artificielle | 2024 | 100 % |
| Objectif 3 | Formation aux enjeux RSE | 2024 | 100 % |
1Ecart maximum de 5 %
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S2.SBM-3
A. Rappel des impacts, risques et opportunités identifiés
L'analyse de double matérialité a permis d'identifier des impacts, risques et opportunités relatifs aux travailleurs de la chaîne de valeur de l'entreprise, comme décrit dans le paragraphe 7.1.4.
L’ensemble des travailleurs de la chaîne de valeur du Groupe M6 susceptibles d’être impactés par ses activités a été inclus dans le périmètre des informations publiées. Les informations détaillées ci-après précisent les types de travailleurs de la chaîne de valeur susceptibles d’être concernés.
Les impacts, risques et opportunités traités dans cette partie sont listés ci-après :
| Enjeu ESG | IRO₁ | Horizon temporel₂ | Localisation de l'IRO₃ | N°IRO et description |
|---|---|---|---|---|
| S2 - Travailleurs de la chaîne de valeur | In | CT | Am | 13. Impact négatif sur les travailleurs de la chaîne de valeur permis notamment par un contrôle défaillant par le Groupe des pratiques de ses fournisseurs et sous-traitants en matière de droits humains |
| In | CT | Am | 15. Impact négatif sur la santé / sécurité des lanceurs d'alerte ou autres sources via leur mise en danger à cause d'une protection insuffisante de leur anonymat |
1Typologie d'IRO : R=risque / O=Opportunité / In = Impact négatif / Ip=Impact positif //2Horizon de temps : CT = Court terme (1 an) / MT = Moyen terme (2 à 5 ans) / LT= Long terme (plus de 5 ans) //3Am=Chaîne de valeur en amont, OP=Opérations propres, Av=Chaîne de valeur aval
B. caractéristiques des impacts identifiés
Le Groupe prend néanmoins en compte ces impacts afin d’améliorer continuellement sa politique de prévention. Les mesures prises par le Groupe sont décrites ci-après dans le paragraphe 7.4.2.
Le Groupe a fait le choix d’externaliser certaines prestations de service. Les travailleurs de sa chaîne de valeur pourraient être impactés négativement en cas non-respect de leurs droits humains par leurs employeurs directs.
Les principaux travailleurs de la chaîne de valeur du Groupe M6 sont employés par les organisations suivantes :
Les personnes potentiellement exposées aux impacts négatifs identifiés ne présentent pas de caractéristiques particulières.
Concernant les travailleurs de la chaîne de valeur intervenant directement sur les sites du Groupe M6 (ménage, sécurité, accueil, etc.), des référents sont disponibles sur site et peuvent être sollicités en cas de difficultés.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S2.MDR-P, S2-1 et S2-2.
Le Groupe M6 n'a pas mis en œuvre de code de conduite à l’égard de l’ensemble de ses fournisseurs. Il dispose néanmoins d’un Code d’Ethique et de Déontologie accessible à tous sur son site Internet ce qui lui permet d’encadrer ses relations d’affaires en la matière.
Les impacts matériels du Groupe sur les travailleurs de sa chaîne de valeur étant, comme décrits précédemment, limités au regard de l’empreinte géographique du Groupe, ce dernier a préféré déployer des politiques axées sur ses risques spécifiques. Elle permettent de contrôler le respect des droits de l’homme et du droit du travail pour les travailleurs de sa chaîne de valeur. Ces politiques consistent :
Le Groupe M6 n’a pas adopté de politique en matière de protection des droits humains car il respecte d’ores et déjà les conventions fondamentales de l’OIT. Il n’existe pas de politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur portant explicitement sur la traite des êtres humains, le travail forcé ou obligatoire et le travail des enfants du fait de l’empreinte géographique du Groupe décrite précédemment.
En 2024, ni le Groupe M6 ni aucun de ses dirigeants n’a fait l’objet d’une condamnation judiciaire matérielle pour violation des droits de l’homme, corruption, non-respect de l’éthique des affaires ou de la réglementation applicable en matière fiscale.
Concernant la chaîne de valeur, aucun cas de non-respect ou violation impliquant des travailleurs de la chaîne de valeur, en amont ou en aval, n’a été signalé au cours de cette période.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S2-2.
À ce jour, le Groupe M6 n’a pas mis en place de processus spécifique permettant d’interagir directement avec les travailleurs de sa chaîne de valeur. Toutefois, un dispositif d’alerte professionnelle, accessible à tous, a été mis en place et permet de signaler toute situation à risque.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S2-3 et S2-MDR.A.
Le Groupe M6 ne dispose pas d’approche générale ou de processus pour apporter une réparation ou y contribuer lorsqu’il constate un impact négatif matériel sur des travailleurs de la chaîne de valeur, ou qu’il y a contribué.
À ce jour, le Groupe M6 n’a pas eu connaissance de situations par lesquelles il aurait provoqué ou contribué à un impact négatif important sur les travailleurs de sa chaîne de valeur. Par conséquent, aucune procédure spécifique de remédiation n’a été mise en œuvre.
Un dispositif d'alerte professionnelle a été mis en place par le Groupe M6. Ce dernier permet aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations liées à un crime ou un délit, à une violation grave et manifeste d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, à un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou à une menace ou un préjudice grave pour l’intérêt général, dont ils ont eu personnellement connaissance.
Ce dispositif d’alerte professionnelle étant accessible à tous les travailleurs de la chaîne de valeur via le site internet du Groupe, le Groupe n'a n'encourage ni n'exige la mise à disposition du dispositif d’alerte professionnelle sur le lieu de travail des travailleurs de sa chaîne de valeur.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S2.MDR-A et S2-4.
Il n’existe pas d’autres actions entreprises, prévues ou en cours pour prévenir ou atténuer les impacts négatifs matériels sur les travailleurs de la chaîne de valeur.
Comme décrit au paragraphe 7.4.2.1, si le contractant ne respecte pas l’une des dispositions prévues dans les contrats, le Groupe M6 est en droit d'en demander la résiliation de plein droit.
A ce jour, le Groupe M6 n’a pas adopté d’actions additionnelles au regard de cet impact négatif, le dispositif d’alerte professionnelle garantissant d’ores et déjà l’anonymat.
Le Groupe M6 ne dispose pas de processus spécifique permettant :
Le Groupe M6 ne dispose pas non plus de ressource dédiée à la gestion de ces incidences potentielles.
Aucun problème ou incident grave en matière de droits de l’homme lié à la chaîne de valeur en amont et en aval du Groupe n'a été signalé.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S2.MDR-T et S2-5.
Le Groupe M6 ne dispose pas, à ce jour, de mécanismes de suivi, ni de processus formalisés permettant de suivre ou d’évaluer leur efficacité.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S4.SBM-3.
L'analyse de double matérialité a permis d'identifier des impacts, risques et opportunités relatifs aux utilisateurs comme décrit dans le paragraphe 7.1.4.
Les impacts, risques et opportunités traités dans cette partie sont listés ci-après :
| Enjeu ESG | IRO₁ | Horizon temporel₂ | Localisation de l'IRO₃ | N° et description des IRO |
|---|---|---|---|---|
| Confidentialité et sécurité des données | R | CT | OP | 14. Risque de sanction, litige et amende en cas de manquement aux réglementations en matière de protection des données et de la vie privée (ex : RGPD) |
1Typologie d'IRO : R=risque / O=Opportunité / In = Impact négatif / Ip=Impact positif
2Horizon de temps : CT = Court terme (1 an) ; MT = Moyen terme (2 à 5 ans) ; LT= Long terme (plus de 5 ans)
3Am=Chaîne de valeur en amont, OP=Opérations propres, Av=Chaîne de valeur aval
Le Groupe M6 s’adresse à une audience large et diversifiée, incluant 23 millions de téléspectateurs, près de 8 millions d’auditeurs quotidiens, ainsi que 22 millions d’utilisateurs actifs par mois sur ses plateformes numériques.
L’ensemble de ces téléspectateurs, auditeurs et utilisateurs sont considérés comme ses consommateurs et utilisateurs finaux au sens de l’ESRS S4.
Le risque matériel de sanction, litige et amende en cas de manquement aux réglementations en matière de protection des données et de la vie privée identifié concerne l'ensemble des consommateurs et utilisateurs finaux des produits et services du Groupe et pourrait entraîner des coûts financiers, incluant des coûts de mise en conformité non négligeables pour le Groupe sans pour autant avoir d’influence sur le modèle économique du Groupe.
Afin de déterminer la manière dont les consommateurs et/ou utilisateurs finaux présentant des caractéristiques particulières peuvent être exposés davantage à un risque de préjudice, le Groupe M6 s’est appuyé sur les éléments d'évaluation figurant dans le Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S4.MDR-P et S4-1.
Afin de répondre au risque de sanction, litige et amende en cas de manquement aux réglementations en matière de protection des données et de la vie privée, le Groupe M6 a mis en place les politiques décrites ci-après.
Pour l’ensemble de ces politiques, le processus de surveillance consiste en une mise à jour conformément à la veille juridique réalisée en matière de protection des données.
Les politiques susmentionnées s’appliquent aux activités de traitement B2C (Business to consumer) des entités du Groupe M6 concernées (marketing direct, ciblage publicitaire, mesure d'audience, gestion des comptes utilisateurs, gestion des ventes etc.), dans toutes les zones géographiques où des données sont susceptibles d'être stockées.
Le champ d’application des politiques (en termes d’activités concernées sur la chaîne de valeur ou encore en termes de parties prenantes concernées) varie selon la politique :
Pour chacune des politiques décrites, le Groupe M6 s’engage à respecter les normes ou initiatives suivantes tout au long de leur mise en œuvre :
la politique d'exercice des droits des personnes concernées suit les Lignes directrices 01/2022 sur les droits des personnes concernées - Droit d’accès de l’European Data Protection Board;
- la politique de conclusion des accords de protection des données s’inspire du Guide du sous-traitant de la CNIL (édition 2017).
Il n’existe pas de norme spécifique appliquée quant à la politique de transfert des données hors de l'UE et à la politique de déclaration d'un nouveau traitement de données.
Les intérêts des collaborateurs ont été pris en compte lors de l’élaboration de la politique de durée de conservation des données.
En effet, les collaborateurs peuvent avoir un intérêt à conserver des données pendant une durée qu'ils décrivent comme nécessaire afin d'atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés grâce aux traitements de données qu'ils mettent en œuvre. Cet intérêt est pris en compte lorsque la règlementation n'impose pas de durées de conservation fixes.
Les dispositions des règlementations en matière des droits de l'homme, les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, la déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail et les principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales ne sont pas directement applicables dans le périmètre de la protection des données.
● la politique de collecte des consentements s’applique à la partie amont de la chaîne de valeur. Elle concerne les collaborateurs et sociétés partenaires du Groupe M6. Ces politiques s'appliquent à l'ensemble des consommateurs et utilisateurs finaux du Groupe M6. La responsabilité de la mise en œuvre de la politique incombe à la Direction générale de chaque entité du Groupe M6. Le Groupe M6 publie l’ensemble des politiques susmentionnées sur son extranet. La politique de collecte des consentements fait également l’objet d’un envoi aux sociétés partenaires du Groupe concernées.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication S4.MDR-A et S4-4. Le Groupe M6 prévoit d’implémenter chaque action clé avant la mise en œuvre de chaque traitement de données afin d’être conforme à la réglementation en vigueur. Néanmoins, dans le cas où un audit est diligenté ou une réclamation d’un manquement aux réglementations en matière de protection des données et de la vie privée : ces actions clés peuvent être mises en œuvre alors que le traitement de la donnée est en cours de production.
Ces actions contribuent à la conformité aux dispositions du RGPD, de sorte à atteindre les objectifs et les cibles des politiques associées. Elles portent sur l'ensemble des activités de traitement de données B2C mises en œuvre par les différentes entités du Groupe M6 concernées et dans toutes les zones géographiques où des données sont susceptibles d'être stockées, telles que décrites dans le paragraphe 7.5.1.2. Les parties prenantes concernées par les actions décrites précédemment sont les utilisateurs de produits et services du Groupe M6. Les ressources financières allouées varient en fonction du plan d'actions défini par le Groupe.
Ce paragraphe présente des informations relatives à
Afin de mesurer ses progrès, le Groupe M6 s’est fixé 6 cibles mesurables, présentées dans le tableau ci-dessous, qui permettent de s'assurer que les politiques sont appliquées de manière effective sur l'ensemble des activités de traitement de données du Groupe, assurant ainsi la conformité aux exigences du RGPD.
Ces cibles sont mesurées au moyen de l’évaluation du niveau de maturité, noté sur une échelle de 1 à 5 selon les indications suivantes :
| Objectifs | Niveau de maturité atteint en 2024 | Cible intermédiaire | Cible à atteindre | Echéance |
|---|---|---|---|---|
| C1 - Pilotage et gouvernance de la protection des données | 2 | 4 | Non définie | |
| C2 - Recensement et mise à jour des traitements | 4 | 4 | Non définie | |
| C3 - Définition et mise en œuvre des procédures de protection des données | 2 | 4 | Non définie | |
| C4 - Mise en conformité juridique des traitements | 4 | 4 | ||
| C5 - Formation et sensibilisation | 2 | 3 | 4 | 2025 |
| C6 - Traitement des demandes des usagers | 3,5 | 4 | Non définie |
Ces cibles couvrent l’année 2025. La valeur de 4 est à atteindre à terme pour toutes les cibles, sans échéance fixe à date.
La cible C5 - Formation et sensibilisation fait l’objet d’une cible intermédiaire, visant à atteindre la note de 3 en 2025. Les autres cibles intermédiaires seront publiées lors des rapports à venir.
La définition des cibles, le suivi des performances par rapport à ces cibles, ainsi que l’identification d’éventuels enseignements ou améliorations apportées par les performances de l’entreprise sont réalisés par le DPO au moyen de la grille d'autoévaluation de la maturité en gestion de la protection des données publiée par le CNIL.
Les cibles et les différents niveaux de maturité correspondent à ceux définis dans l’ISO/IEC 21827, le guide « maturité SSI » de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) et la grille d'autoévaluation de la maturité en gestion de la protection des données publiée par la CNIL.
Informations supplémentaires spécifiques de l’entité - Contenu et influence des programmes sur les publics
Ce paragraphe présente des informations relative à l'exigence de publication S4.SMB-3.
L'analyse de double matérialité a permis d'identifier des impacts, risques et opportunités relatifs aux télespectateurs et auditeurs du Groupe, comme décrit dans le paragraphe 7.1.4.
Les impacts, risques et opportunités traités dans cette partie sont listés ci-après et concernent tous les téléspectateurs et auditeurs du Groupe M6 :
Enjeu ESG
IRO1
Horizon temporel₂
| R | LT | OP, Av | 15. Risque de baisse d'attractivité / de boycott de la chane auprès des annonceurs en raison de contenu diffusés jugés non-alignés avec les enjeux ESG actuels |
|---|---|---|---|
| In | CT | OP, Av | 16. Impact négatif sur les téléspectateurs du fait d'un manque d'inclusion dans les contenus |
| In | CT | OP, Av | 17. Impact négatif sur l'environnement via la diffusion de programmes illustrant des modes de vie non-durables |
| Ip | CT | OP, Av | 18. Impact positif sur la société grâce à la sensibilisation des publics aux enjeux sociaux et environnementaux et la promotion aux modes de vie durables |
| Ip | CT | OP, Av | 19. Impact positif du fait de l'accès gratuit à l'information et au divertissement |
1Typologie d'IRO : R=risque / O=Opportunité / In = Impact négatif / Ip=Impact positif //2Horizon de temps : CT = Court terme (1 an) / MT = Moyen terme (2 à 5 ans) / LT= Long terme (plus de 5 ans) //3Am=Chaîne de valeur en amont, OP=Opérations propres, Av=Chaîne de valeur aval.
société de production interne de magazines et documentaires d’information C Productions
a produit pour M6 plusieurs sujets autour de l’écologie pour les magazines suivants :
En 2025, la diffusion de ”la semaine green” du 10 au 16 février sur M6, W9, 6ter et Gulli illustre cet engagement continu.
Le Groupe M6 contribue activement à la sensibilisation d’un public large (téléspectateurs et auditeurs) aux enjeux sociétaux et environnementaux, ainsi qu’à la promotion aux modes de vie durables mais aussi à l’amélioration de l’accessibilité à l’information. De plus, il permet à son public d'accéder gratuitement au divertissement.
L’égalité femmes-hommes, au cœur des priorités, se traduit par une parité exemplaire parmi les animateurs et journalistes à l’écran. En 2024, 57 % des programmes d’information des chaînes du Groupe étaient présentés par des femmes, témoignant d’un effort constant pour inclure davantage de voix féminines. Le Groupe veille notamment à ce que tous les jurys des concours de talents diffusés sur ses antennes soient mixtes.
De la même manière, la valorisation des origines diverses est une réelle préoccupation pour le Groupe M6, comme en témoigne la diversité de son équipe d’animateurs, ainsi que celle des acteurs et artistes mis en valeur sur ses chaînes.
En parallèle, le Groupe se donne pour mission d’inclure de plus en plus le handicap aux programmes de ses chaînes, par le biais d’émissions et de reportages reflétant la réalité quotidienne des personnes en situation de handicap, diffusés en soirée, aux heures fortement exposées. En 2024, cet engagement de soutenir l’inclusion des personnes en situation de handicap s’est reflété dans la diffusion de l’émission La France a un incroyable Talent, ou encore du Marrakech du rire présenté et animé par Jamel Debbouze.
Les chaînes ont aussi soutenu des grandes causes au travers de programmes spécifiques, Le Groupe M6 s’est engagé de manière volontaire auprès de l’ARCOM à proposer des reportages d’information ou des sujets luttant spécifiquement contre les discriminations ou la précarité, et pour une meilleure représentation à l'antenne des personnes issues des milieux les plus modestes (CSP). Ainsi, les magazines suivants ont enquêté sur la précarité :
Par ailleurs, le Groupe est très impliqué dans la lutte contre le harcèlement et ses JT traitent régulièrement de ce thème, au travers par exemple des sujets suivants :
À l’occasion de la journée contre le harcèlement, M6 a diffusé un écran publicitaire spécial avec des spots tournés spécifiquement vers cette thématique et des messages d’animateur pour interpeller le public. La chaîne Gulli a également mené une campagne contre le harcèlement : “Gulli avec les enfants contre le harcèlement”, qui a été relayée sur plusieurs antennes du Groupe. En interne, le Groupe M6 a atteint son objectif de former 100 % de ses managers par l'atelier "Agir contre les agissements sexistes et le harcèlement sexuel" ; il a aussi organisé avec l’association Latitudes 3 ateliers pour des enfants de collaborateurs afin de sensibiliser les générations futures à un numérique engagé et responsable.
En 2024, le Groupe a diffusé gratuitement de nombreuses campagnes d’associations et d’organisations humanitaires, telles que la Croix-Rouge, les Restos du Cœur ou le Sidaction. Les antennes du Groupe veillent également à régulièrement avertir les téléspectateurs des risques liés à l’alcool et à la drogue.
La grande majorité des chaînes télévisées et antennes radios du Groupe est en accès gratuit. Elles sont donc financées par des recettes publicitaires. Ainsi, le Groupe n’a pas identifié de risques découlant d'impacts négatifs sur ses téléspectateurs et auditeurs. Le risque identifié provient de ses annonceurs en cas de baisse d'attractivité / de boycott de la chaîne en raison de contenu diffusés jugés non-alignés avec les enjeux ESG actuels.
Le Groupe M6 s’adresse à une audience large et diversifiée, incluant, en 2024, 23 millions de téléspectateurs, près de 8 millions d’auditeurs quotidiens et 22 millions d’utilisateurs actifs par mois sur ses plateformes numériques. À travers ses chaînes télévisées, stations de radio et plateformes numériques, le Groupe M6 touche donc des consommateurs de tous âges et profils.
Parmi son audience, le Groupe M6 compte notamment des consommateurs et utilisateurs finaux particulièrement exposés à des impacts potentiels sur leur santé, notamment en raison d'un manque de promotion de modes de vie durables, incluant plusieurs groupes spécifiques :
En adressant ces publics, le Groupe M6 veille à intégrer des principes d'inclusion et de durabilité dans la conception et la diffusion de ses contenus, en prenant en compte leurs besoins spécifiques et en promouvant des messages favorisant des modes de vie responsables et inclusifs.
Ce paragraphe présente des informations relative à l'exigence de publication MDR-P.
Le champ d'application des politiques décrites ci-dessous est défini dans les conventions ou dans les contrats ou chartes publiques mentionnées ci-après et disponibles sur le site de l'ARCOM.
Le Groupe M6 a adopté des contrats climat en collaboration avec l’ARCOM, visant à fédérer les acteurs du secteur de l’audiovisuel autour d’engagements concrets pour accélérer la transition écologique. De plus, le Groupe continue d’appliquer les chartes qu’il avait signées, abordant des sujets tels que les jeux d’argent et de hasard, et veillant à garantir une communication responsable sur des sujets sensibles tels que la santé et les comportements à risque.
Représentation des diversités. La politique en vigueur sur la représentation équilibrée des diversités dans les programmes vise à promouvoir une diversité culturelle, ethnique, et sociale au sein des contenus audiovisuels diffusés.
Le 3 décembre 2019, le Groupe M6 a signé une charte relative à la représentation des personnes handicapées et du handicap dans les médias audiovisuels français. Ces derniers œuvrent pour l’amélioration de l’accessibilité de leurs contenus (sous titrage, audiodescription, LSF...), prennent des engagements en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap dans l’audiovisuel et apportent, par leurs engagements individuels, des contenus en lien avec le handicap.
La charte s'articule autour de trois axes majeurs, visant à améliorer qualitativement et quantitativement la représentation du handicap, en :
Le Groupe M6 a mis en place une charte alimentaire, visant à lutter contre l’obésité et à promouvoir une alimentation équilibrée à travers ses contenus et initiatives. Cette politique s’inscrit dans une démarche plus large de responsabilité sociétale et de sensibilisation des publics aux enjeux de santé publique, et s'articule autour de 4 axes :
Ces engagements illustrent la volonté du Groupe M6 d’assumer pleinement son rôle d'acteur responsable du paysage audiovisuel, contribuant ainsi à une société plus inclusive, respectueuse, et durable. La charte alimentaire concerne toutes les chaînes généralistes qui diffusent des programmes pour enfants.
Les politiques citées précédemment sont supervisées par le Directoire. Les directeurs des chaînes sont responsables de la mise en œuvre opérationnelle des politiques. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses politiques, le Groupe M6 s'engage à respecter :
Ce paragraphe présente des informations relative à l'exigence de publication MDR-A. Les actions sont menées par le Groupe dans le cadre de ses opérations propres mais ont un impact sur ses téléspectateurs et auditeurs. Ces actions ont un impact national, les chaînes et radios du Groupe étant principalement diffusées en France.
De surcroît, la radio RTL participe aussi activement à l'action du Groupe M6 pour la promotion de l'écologie et des problématiques relatives au développement durable. L'émission hebdomadaire « On refait la planète» évoque les défis environnementaux qui attendent l'humanité, attirant ainsi l'attention des auditeurs sur la nécessité de préserver les écosystèmes. En outre, la station aborde régulièrement les thématiques environnementales à l'occasion de reportages, de chroniques, de débats dans ses émissions.
Gulli propose aussi régulièrement des séries d’animation qui évoquent l’écologie ou la biodiversité (Alvin et les chipmunks, Bienvenue chez les Loud ("La maison verte" ou "Faire du tri"), Boy Girls Etc ("Graines de fermiers" et “les Réparateurs”), ou encore des sujets spécifiques de ses magazines E=M6 Family “On vous dit tout sur l’eau que vous consommez”.
Les enjeux environnementaux et leurs actualités sont présents sur toutes les antennes du Groupe, sous des formes très diverses. Ils sont traités selon la ligne éditoriale de chaque chaîne dans tous les types de programmes (magazines, journaux, documentaires, divertissements, jeux, fictions, etc.). En 2024, 796 sujets ont été diffusés par rapport à 586 en 2023, représentant une augmentation de +36 % en un an.
Les sujets RSE sont très présents dans les journaux d’information de M6 (Le 12.45 et le 19.45). Par exemple, des sujets tels que les énergies renouvelables, d'autant plus clés dans le contexte de crise énergétique, la COP28, l'économie circulaire, les modes de transport alternatifs, le réchauffement climatique, etc. Le Groupe M6 joue également un rôle éducatif via des documentaires de qualité présentant régulièrement des problématiques écologiques d’actualité.
une juste représentation de celle-ci. Cette représentation est notamment évaluée Les actions précitées sont menées quotidiennement. Elles sont mesurées annuellement annuellement au regard du baromètre de l’Arcom relatif à la représentation de la société française dans les médias audiovisuels et appréciée au regard des délibérations qu’elle édicte en la matière.
Dans les conventions signées avec l’Arcom pour chacune de ses chaînes, le Groupe s’engage à rendre accessible aux personnes aveugles et malvoyantes, par des dispositifs appropriés, un nombre de programmes défini dans chacune de convention et donc spécifique à chaque chaîne. Il veille à ce que ces programmes soient diffusés en particulier aux heures de grande écoute.
Les personnes potentiellement lésées par les impacts négatifs précités ont accès à la plateforme « M6 et vous » leur permettant de solliciter le Service Client du Groupe pour toute plainte éventuelle.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication MDR-M et MDR-T.
Le Groupe M6 mesure la performance et l’efficacité de ses actions en lien avec ses impacts, risques et opportunités matériels au travers des indicateurs suivants :
Les programmes audiodécrits sont comptabilisés par les chaînes concernées par cet indicateur chaque année. Concernant les indicateurs déclarés à l’ARCOM et soumis à ses vérifications, les contrôles étant effectués après la publication du Document d’Enregistrement Universel (DEU) du Groupe M6, les données reportées pour l’exercice 2024 sont établies sur une base déclarative. Elles pourront, le cas échéant, être ajustées lors de l’exercice suivant, une fois que l’ARCOM aura communiqué ses conclusions.
| Objectifs | 2024 : Année de référence | Cible intermédiaire | Cible à atteindre | Echéance |
|---|---|---|---|---|
| Nombre de programmes audiodécrits sur la chaîne M6 | 300 | n.a | 365 | 2025 |
| Nombre de programmes inédits en audiodescription sur la chaîne Gulli | 7 | n.a | 20 | 2025 |
Informations supplémentaires spécifiques de l’entité – Publicité responsable
Ce paragraphe présente des informations relative à l'exigence de publication S4.SMB-3.
L'analyse de double matérialité a permis d'identifier des impacts, risques et opportunités relatifs à l'enjeu de publicité responsable comme décrit dans le paragraphe 7.1.4. Les impacts, risques et opportunités traités dans cette partie sont listés ci-après :
Enjeu ESG
IRO₁
Horizon temporel₂
Localisation de l'IRO₃
Publicité responsable
1Typologie d'IRO : R=risque / O=Opportunité / In = Impact négatif / Ip=Impact positif //2Horizon de temps : CT = Court terme (1 an) / MT = Moyen terme (2 à 5 ans) / LT= Long terme (plus de 5 ans) //3Am=Chaîne de valeur en amont, OP=Opérations propres, Av=Chaîne de valeur aval.
L’impact matériel négatif sur l’environnement via la promotion de produits ou de modes de vie non-durables peut être considéré comme un impact répandu et systémique en raison de la diffusion de publicités auprès d’un public très large.
Le Groupe M6 pourrait faire face à un risque d’interdiction de la promotion de secteurs jugés non-alignés avec des enjeux environnementaux et sociétaux. Ainsi, la réglementation applicable aux spots publicitaires pourrait évoluer, eu égard aux évolutions de la société et de nouvelles réglementations ou des restrictions supplémentaires pourraient voir le jour.
La publicité responsable, un important levier de sensibilisation aux enjeux ESG.
M6 Publicité diffuse des publicités incitatives et de sensibilisation aux enjeux sociaux et environnementaux :
Par ailleurs, M6 Unlimited, agence créative intégrée de M6 Publicité met en place des opérations spéciales sur des thématiques environnementales et sociétales à destination du grand public diffusées sur les antennes TV du Groupe et M6+, ainsi qu’en radio et en audio digital.
De nombreuses opérations de parrainage ont été menées en 2024, telles que par exemple :
Ce paragraphe présente des informations relative à l'exigence de publication MDR-P, favorables à la protection de l’environnement et à la lutte contre le dérèglement climatique.
Le Groupe ne possède pas à ce jour de politique formalisée concernant l’enjeu de publicité responsable. Néanmoins, il s'engage par des chartes et conventions à mettre en œuvre des actions encourageant la publicité responsable.
Le Groupe M6 est signataire des chartes suivantes décrites ci-dessous.
Le contrat climat décrit par ailleurs dans l'enjeu spécifique "Contenu et influence des programmes sur les publics" possède un volet spécifique relatif aux communications commerciales. L'implication des acteurs de ce secteur via ce contrat climat a pour but de permettre des évolutions structurantes en termes de conception, de production et le cas échéant, de diffusion des campagnes ainsi que de sensibilisation des publics. Les axes d'engagements relatifs aux communications commerciales sont les suivants :
Le risque d’interdiction de la promotion de secteurs jugés non alignés avec des enjeux environnementaux et sociétaux résulte de l’exposition des utilisateurs, et notamment les personnes mineures pour lesquelles M6 Publicité, régie publicitaire du Groupe M6 dispose de trois chaînes avec une forte audience de mineurs : Gulli, Tiji et Canal J.
Pour ces dernières, M6 Publicité applique la règle "UE Pledge" par laquelle les annonceurs du secteur alimentaire s'engagent à ne pas programmer et diffuser leurs spots publicitaires dans les programmes à forte audience jeunesse (entre 20 % et 30 % d'audience jeunesse dans le programme). L’UE Pledge est un engagement de l’annonceur, il est seul responsable de le respecter.
La responsabilité du Groupe ne pourra être engagée que si celui-ci ne respecte pas les guidelines données dans ce cadre par l’annonceur.
Dans sa délibération du 19 octobre 2022, l'ARCOM rappelle que les communications commerciales en faveur des opérateurs de jeux sont interdites :
S'agissant des SMADs qui ne s'adressent pas spécifiquement aux mineurs mais comportent un espace qui leur est dédié, l’interdiction s'applique à l’ensemble de cet espace.
Par ailleurs, l'arrêté du 29/07/22 applicable depuis le 2/10/22 stipule le type de mentions légales qui doivent être insérées dans les publicités des opérateurs de ce type d'activité (dont jeux en ligne/paris sportifs en ligne). Elles ont pour objectif d'alerter le téléspectateur sur les risques associés aux jeux d'argent et de hasard.
La nouvelle charte de bonne conduite sur la volumétrie des communications commerciales du secteur des opérateurs de jeux en TV et SMAD est présentée ci-dessous :
Limité à 1
Limité à 3
Limité à 50 %
Limité à 66 %
Limité à 1 parrain relevant du secteur par émission
Engagement de ne pas diffuser plus de 4 parrains du secteur toutes émissions confondues (y compris les rappels de parrainage) dans une heure d’horloge donnée
Limité à 2 placements de produits en faveur d’opérateurs de jeux relevant du secteur au sein des films ciné, les fictions audiovisuelles et les vidéomusiques, interdit lorsqu’ils sont destinés aux enfants (délib. ARCOM)
Les régies s’engagent à favoriser la diffusion d’un message de prévention à l’occasion des retransmissions d’évènements sportifs d’importance majeure
Ce paragraphe présente des informations relative à l'exigence de publication MDR-A.
Gamme "6green"
La régie met en place un certain nombre d'actions pour respecter les engagements pris par M6 Publicité au titre des chartes et conventions précitées. Ces actions sont déjà en place au sein de la régie du Groupe M6.
Cette offre a pour objectif de mettre en avant les annonceurs faisant la promotion, dans leurs créations publicitaires, de leurs produits ou services à moindre impact sur l’environnement. M6 Publicité s’appuie exclusivement sur le cahier des charges « Publicité, offre consommation responsable » établi par l’ADEME pour définir ce qu’est un produit/service à moindre impact sur l’environnement. Cette offre est composée de nombreux formats publicitaires disponibles en TV linéaire, Radio linéaire, VOL ou Audio Digital.
Création d'une Task force RSE "Les Publi6terriens"
Il s’agit d’un groupe de travail composé de collaborateurs internes à la régie M6 Publicité afin de mener des réflexions sur les actions internes et externes que M6 Publicité souhaite mettre en œuvre, ainsi que sur les modalités de mise en lumière auprès des collaborateurs de la régie et de ses clients.
Réalisation d'une étude barométrique annuelle "Le Temps des marques Responsables"
Depuis 2019, cette étude analyse l’évolution des comportements responsables des Français, la perception des marques engagées et les leviers de communication impactants. La dernière édition porte sur le défi de la mobilisation positive et interroge sur « comment développer durablement une culture de l’engagement ? ». Pour cette édition, M6 Publicité a choisi de s'appuyer sur les sciences cognitives afin d'identifier les freins psychologiques et structurels à la mise en place de comportements responsables, et la manière dont elles peuvent aider les marques à renforcer l’efficacité de leurs communications responsables grâce à l’expertise de l’institut Impact Mémoire. La partie barométrique de l'étude est réalisée avec l'Institut Socivision.
En 2025, M6 Publicité proposera une nouvelle étude autour de la consommation responsable. La 5ème édition de cette étude apportera un regard d’experts sur l’efficacité responsable des nouveaux récits publicitaires des marques, et leur capacité à façonner les nouveaux imaginaires, choix et comportements futurs grâce à l’institut Impact Mémoire, spécialiste des sciences cognitives. Pour cette nouvelle édition, M6 Publicité s'associe également à Kantar pour identifier et quantifier les éléments de motivation qui incitent à des comportements d’achat de produits plus responsables, notamment les raisons conscientes et inconscientes qui mènent à ces changements et qui permettent de fidéliser les consommateurs de produits responsables. Cette étude combinera achats réels (analyse des achats réalisés en magasin) et interviews issus du panel de Kantar pour apporter une réponse complète et opérationnelle.
Cette offre a pour objectif de valoriser, via des boards dédiés qui correspondent à des jingles de quelques secondes avant et après le spot publicitaire, les spots publicitaires faisant la promotion de comportements de consommation plus responsables, ce au sein de spots publicitaires disponibles en TV linéaire, radio linéaire, VOL et audio digital.
Accompagnée par l’ADEME, M6 Publicité a retenu 12 comportements de consommation responsable qui devront être au cœur du message publicitaire pour profiter de ce format (l’achat en vrac, de produits reconditionnés, de produit de seconde main, la location plutôt que l'achat, la lutte contre le gaspillage alimentaire, la réparabilité, le recyclage, la sobriété énergétique, la sobriété sur l'eau, les biodéchets, les mobilités actives/douces, les recharges, etc.).
Cette offre permet aux annonceurs de reverser un don à une ou plusieurs associations et de faire connaître leur engagement à travers un format publicitaire dédié et adapté en fonction du média choisi. Cette offre est disponible sur la TV linéaire, radio linéaire, VOL ou audio digital.
Le Hackahon permet de faire bénéficier de l'expertise de professionnels de la communication (agences et du groupe M6) à 5 associations participantes par saison pour créer leur premier story board TV. L'association gagnante du Hackathon remporte la production de son spot publicitaire TV et sa diffusion sur nos antennes TV et M6 +. Il s'agit d'un évènement accessible à des associations n'ayant jamais eu de spot TV auparavant, engagées sur des causes environnementales (anti-gaspillage, protection de la biodiversité, protection des milieux naturels) et causes sociétales (Handicap, Insertion des personnes éloignées de l’emploi, Lutte contre la pauvreté / grande précarité, Égalité des chances : hommes / femmes, Égalité des chances : diversité sociale, Protection de la jeunesse, Accès à la culture et au sport pour tous) qui s'inscrivent dans le cadre de la feuille de route de M6 Publicité.
Cette offre a été activée pour la 1ère fois à l'occasion de la Journée Nationale de lutte contre le Harcèlement scolaire le 7 novembre 2024. A travers un écran spécial, des annonceurs engagés pour cette cause ont pris la parole avec des spots dédiés, mettant en avant ce sujet d'intérêt général. Cet écran spécial débutait par un message de Stéphane Rotenberg, animateur du Groupe M6, afin d'apporter du contexte aux téléspectateurs et les sensibiliser à cette cause.
Cette offre est accessible aux annonceurs qui s'engagent sur les causes sélectionnées dans le cadre de ces journées (Lutte contre le harcèlement scolaire, Accessibilité, Santé et Santé Mentale, comportements responsables, environnement) et qui ont une création publicitaire qui explique leur engagement sur l’une de ces causes.
Cette offre permet aux annonceurs de prendre la parole dans un format publicitaire dit "long", leur donnant ainsi le temps d'expliquer leurs engagements sur des sujets sociétaux ou environnementaux. Ce spot "long" est précédé par un jingle dédié pour préciser le contexte (disponible uniquement en radio linéaire).
M6 Publicité est par ailleurs engagée dans le programme du Sustainable Digital Ad Trust dont l’objectif est de valoriser la transition des régies du SRI (Syndicat des régies internet) en faveur d’une publicité digitale plus responsable.
Mise à la disposition du collectif "Les Positifs" de la licence Top Chef et participation de certains collaborateurs à l'évènement. Ce concours met en compétition 6 brigades composées de candidats de l’émission Top Chef, de grands chefs de la région, de jeunes en situation de handicap, de résidents d’EHPAD et de grands patrons d’entreprises. Ce collectif est accompagné par les équipes de M6 Publicité, qui met à leur disposition la licence de l’émission Top Chef. L’événement a également été sponsorisé par deux parrains de l’émission phare de M6 : Auchan et Schweppes.
M6 Unlimited sensibilise régulièrement les clients en amont de chaque production sur sa démarche d’écoproduction au travers notamment de son guide des bonnes pratiques. De plus, elle calcule le bilan carbone de chacune de ses productions publicitaires.
M6 Unlimited est par ailleurs en capacité de mettre en place une démarche de labellisation de ses productions pour les annonceurs prêts à financer un forfait additionnel.
Enfin, M6 Publicité réalise des actions en probono. Mise à disposition d'espaces publicitaires. M6 Publicité met à disposition à titre gracieux des espaces publicitaires au bénéfice d’associations sur ses antennes TV, radio, M6+ et audio digital.
En 2024, le Groupe M6 a consacré 9 481 527 d’euros de valorisation des espaces gracieux à des associations d’intérêt général et messages institutionnels.
● M6 Publicité reconduira les offres RSE précitées en 2025 (6green, Comportements Responsables, Testimonial Radio, S6lidaire, etc.). de plus, le Pôle Brands de M6 Publicité se donne pour objectif d'identifier les profils RSE auprès de leur pool annonceurs et de connaitre leurs problématiques RSE ;
● M6 Publicité s'engage à offrir le 1er ST SME (sous-titrage sourds et malentendants) ou AD (audiodescription) aux annonceurs n'ayant jamais intégré ces services à leurs spot (sous conditions d'éligibilité - dans la limite du budget alloué). Ces spots sont diffusés en TV linéaire uniquement ;
● M6 Publicité reconduira en 2025 son opération Hackathon Engagé ;
● M6 Publicité s'engage à soutenir des associations par la mise à disposition d'espaces gracieux sur ses antennes (TV, Radio, M6+, et site Audio Digital - sous réserve d'espaces publicitaires disponibles) ;
● M6 Unlimited proposera un forfait optionnel d'éco production pour les opérations publicitaires.
Le suivi des offres et services commercialisés précités se fait par les collaborateurs en charge des offres. Ce suivi est effectué manuellement, avec un listing non exhaustif des rendez-vous réalisés incluant ces sujets, le nombre de demandes reçues, de bilan carbone réalisés, de campagnes activées, etc. (informations quantitatives et qualitatives). Les offres RSE ont été intégrées au CRM de M6 Publicité.
M6 Publicité tient ses annonceurs informés en cas de plainte d'un téléspectateur auprès de M6 Publicité sur la diffusion d'un spot. Les téléspectateurs peuvent également faire part de leur mécontentement sur les réseaux sociaux du Groupe M6, via le service téléspectateurs ou le site de M6 Publicité "M6pub.fr". Un téléspectateur mécontent d'une publicité diffusée sur les antennes du Groupe peut déposer une plainte auprès du Jury de Déontologie Publicitaire.
L'analyse de double matérialité a permis d'identifier des impacts, risques et opportunités relatifs aux télespectateurs et auditeurs du Groupe comme décrit dans le paragraphe 7.1.4.
Les impacts, risques et opportunités traités dans cette partie sont listés ci-après :
| Enjeu ESG | IRO₁ | Horizon temporel₂ | Localisation de l'IRO₃ | N° et description des IRO |
|---|---|---|---|---|
| G1- Conduite des affaires | Ethique des affaires, lutte contre la corruption et respect des réglementations et obligations conventionnelles | R | CT | Am, OP, Av |
| 5. Risque de sanctions en cas de non-respect des règlementations en matière d'éthique des affaires, de corruption (Sapin II), de protection des lanceurs d'alerte et de non-respect de nos obligations conventionnelles | ||||
| Relations équilibrées avec les fournisseurs et sous-traitants du Groupe | In | CT | Am | 6. Impact négatif sur les fournisseurs de petite taille qui seraient dépendants du Groupe pour la poursuite de leur activité ou que le Groupe pourrait mettre en difficulté du fait de non-respect de la loi LME |
| Ethique journalistique | In | CT | OP | 15. Impact négatif sur la santé / sécurité des lanceurs d'alerte ou autres sources via leur mise en danger à cause d'une protection insuffisante de leur anonymat |
1Typologie d'IRO : R=risque / O=Opportunité / In = Impact négatif / Ip=Impact positif // 2Horizon de temps : CT = Court terme (1 an) / MT = Moyen terme (2 à 5 ans) / LT= Long terme (plus de 5 ans) // 3Am=Chaîne de valeur en amont, OP=Opérations propres, Av=Chaîne de valeur aval.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication G1.GOV-1.
Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (sections 3.1 – Conseil de surveillance, 3.2 - Directoire et 3.4.2 - Comité exécutif et Comité de direction) :
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication G1.MDR-P et G1-1.
La conduite des affaires dans le respect de la loi et le maintien des plus hautes normes éthiques et professionnelles sont des composantes essentielles de la culture d’entreprise du Groupe M6. Il en va de l’obligation de chaque collaborateur d’adopter la conduite adéquate afin de garantir le maintien de ces standards. Les politiques sont supervisées par le Directoire. Le pilotage du contrôle interne est assuré à tous les niveaux du Groupe. Le Directoire a ainsi investi de pouvoirs de contrôle plusieurs organes collégiaux ou directions fonctionnelles dont les rôles sont précisés ci-après.
Le Groupe M6 s’assure une utilisation et un traitement responsable de tous les biens corporels ou incorporels de l’entreprise, tels que les produits, les installations professionnelles, l’équipement informatique ou la propriété intellectuelle. Ainsi, l’ensemble des collaborateurs est sensibilisé au fait que les biens de l’entreprise doivent être utilisés uniquement aux fins professionnelles auxquelles ils sont destinés et non à des fins personnelles impropres, illégales ou autres fins illicites.
Le Groupe a mis en place des mesures de contrôle adéquates (décrites au paragraphe 2.2 du présent document) pour prévenir toute forme d’activité frauduleuse.
Toutes les décisions prises en matière de recrutement, d’embauche, de discipline, de promotion et autres mesures en matière d’emploi doivent être libres de toute pratique discriminatoire. Les comportements de harcèlement moral ou sexuel sont prohibés. En outre, le Groupe M6 dispose d’un dispositif d’alerte professionnelle (cf. 7.7.2.6). Celui-ci permet à un lanceur d’alerte de signaler, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant en particulier sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l'intérêt général.
Le Groupe M6 condamne toute forme de corruption et de trafic d’influence. La corruption active et passive, quelle qu’en soit la forme et quelle qu’en soit la cible, dans le secteur privé ou public, ainsi que le trafic d’influence, sont interdits.
La conduite des affaires dans le respect de la loi et le maintien des plus hautes normes éthiques et professionnelles sont des composantes essentielles de la culture d’entreprise du Groupe. Il en va de l’obligation de chaque collaborateur d’adopter la conduite adéquate afin de garantir le maintien de ces standards. Conformément à la Loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte anti-corruption et à la modernisation de la vie économique dite loi « Sapin II », le Code d'Éthique et de Déontologie du Groupe définit et illustre les différents types de comportement à proscrire comme étant susceptibles de caractériser des faits de corruption ou de trafic d'influence.
D'une manière générale, les collaborateurs se doivent de refuser les cadeaux de toute nature d’une valeur qui dépasserait un coût considéré comme raisonnable, s’il devait être supporté par le Groupe. En outre, tout cadeau ou invitation est considéré comme inacceptable, dès lors qu’il pourrait paraître susceptible d’influencer le comportement du bénéficiaire envers le donateur.
En cas de difficultés d’appréciation, ils doivent s’adresser à leur responsable hiérarchique ou à la Direction du Groupe pour examiner la position à adopter. Lorsque les collaborateurs se considèrent dans une situation qui leur paraît contraire aux principes exposés précédemment, ils doivent demander conseil à leur supérieur hiérarchique et, en cas de besoin, à l’échelon au-dessus. En cas d’outrepassement demandé par un supérieur, ils seront en droit de demander un ordre écrit.
Les paiements de facilitation constituent une forme de corruption et sont également interdits.
Le Groupe veille à la conformité avec la législation applicable en matière de lutte anti-trust et de respect des règles de la concurrence. Ainsi les membres du Comité de Direction et tout membre du Groupe spécialement exposé aux problématiques du droit de la concurrence peuvent se référer à la charte de bonne conduite en vigueur.
Les actions du Groupe étant admises aux négociations sur Euronext Paris, les interventions sur les titres de la société sont soumises au respect des dispositions du droit boursier européen et français relatives aux abus de marchés et aux manquements et délits d’initiés. Le Groupe possède donc un code de déontologie boursière ayant vocation à prévenir les délits et manquements d’initiés. Ce code édicte les règles applicables à l’ensemble des collaborateurs du Groupe et s’applique à toutes les personnes initiées ou susceptibles d’être initiées. Il est consultable sur l’intranet. Les éléments relatifs à la déontologie boursière sont décrits plus précisément dans le paragraphe dédié (4.2.3 du présent document).
Le Groupe M6 met en place différentes procédures afin d’empêcher et de détecter les cas de corruption et les pots-de-vin :
Le Groupe M6 a mis en place un dispositif d’alerte professionnelle, qui permet à un lanceur d’alerte de signaler, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant en particulier sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l'intérêt général. Ce dispositif est conçu pour garantir la confidentialité des signalements et la protection des lanceurs d’alerte. Il constitue un outil essentiel pour identifier, signaler et examiner les comportements contraires au Code de conduite du Groupe ou à ses règles internes.
Les procédures de recueil des signalements garantissent une stricte confidentialité de l’identité des collaborateurs procédant au signalement, des personnes visées par le signalement et des informations recueillies. Le Responsable de l’Ethique et de la Déontologie est soumis à une obligation de confidentialité renforcée. Toutes les précautions sont prises en vue de garantir que l’identité du collaborateur qui déclenche une alerte, la personne visée par l’alerte et les informations recueillies soient tenues strictement confidentielles à toutes les étapes du traitement de l’alerte, y compris en cas de communication à des tiers dès lors que celle-ci est nécessaire pour les seuls besoins de la vérification ou du traitement du signalement.
Les éléments de nature à identifier le lanceur d’alerte ne peuvent être divulgués, sauf à l’autorité judiciaire, qu’avec le consentement de celui-ci. Les éléments de nature à identifier la personne mise en cause par un signalement ne peuvent être divulgués, sauf à l’autorité judiciaire, qu’une fois établi le caractère fondé de l’alerte.
Chaque alerte donne lieu à une évaluation préliminaire de la part du Responsable de l’Ethique et de la Déontologie afin de vérifier que l’alerte relève du champ du dispositif en vigueur. Les données concernant une alerte considérée comme n’entrant pas dans le champ du dispositif sont détruites sans délai. Les données concernant une alerte entrant dans le champ du dispositif d’alerte sont conservées deux mois à compter de la clôture des opérations de vérification sauf lorsqu’une procédure disciplinaire ou judiciaire est engagée à l’encontre de la personne faisant l’objet de l’alerte ou de l’auteur d’une alerte abusive. Dans ce cas, les données sont conservées jusqu’au terme de la procédure. Le présent dispositif d’alerte fait l’objet d’un traitement automatisé déclaré à la CNIL.
Toute personne identifiée dans le dispositif bénéficie d’un droit d’accès et de rectification, qu’il pourra exercer en s’adressant au Responsable de l’Ethique et de la Déontologie du Groupe.
Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation professionnelle, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, au sens de l’article L. 3221-3, de mesures d’intéressement ou de distribution d’actions, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat, pour avoir signalé une alerte dans le respect de la loi et du Code d’Ethique et de Déontologie applicable au sein du Groupe M6.
Le Groupe a également effectué une session de formation aux problématiques anticorruption à destination de l’ensemble de ses collaborateurs exposés à ce risque. Ainsi il a été demandé à tous les collaborateurs qui exercent une responsabilité particulière en raison de leur statut ou de leur fonction, comme les collaborateurs en charge d’achats ou de ventes, de suivre une formation relative à l’anticorruption et à l’intégrité. Les dispositifs mis en place par le Groupe M6 incluent des procédures spécifiques permettant d’assurer un traitement rigoureux des signalements. Ces procédures incluent des enquêtes menées de manière rapide, indépendante et objective sur tout incident lié à la conduite des affaires, notamment au regard des cas de corruption et de pots-de-vin. Elles garantissent un suivi structuré des signalements en conformité avec la directive (UE) 2019/1937, tout en protégeant les lanceurs d’alerte et en veillant au respect des principes éthiques inscrits dans le Code d’éthique et de déontologie.
Le Groupe M6 dispense des formations en e-learning à ses collaborateurs exposés aux risques de corruption et de versement de pots-de-vin. 100 % des collaborateurs en charge des achats, des ventes ainsi que les managers et dirigeants du Groupe, dont les membres du Directoire, du Comité exécutif et du Comité de direction ont été invités à réaliser une formation. La réalisation d'une nouvelle formation sur ce sujet, intégrant des définitions de concepts, des exemples de cas pratiques et un test de connaissances est prévue en 2025.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication G1-3.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication G1-5.
Le Groupe M6 s’inscrit dans une position de neutralité en matière de politique. Il s’interdit donc de financer des partis politiques, des associations dont l’objet est de favoriser des partis politiques ou de contribuer à des campagnes de candidats pour des mandats nationaux ou locaux. Les collaborateurs ne sont donc pas autorisés à faire des contributions financières au nom du Groupe, ni à utiliser leur temps de travail, les locaux ou équipements du Groupe à des fins politiques.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication G1.MDR-P, G1-1 et G1-6.
Les politiques sont supervisées par le Directoire. Le pilotage du contrôle interne est assuré à tous les niveaux du Groupe. Le Directeur général Finance et Supports est en charge de l'application de ces politiques. Celles-ci s'appliquent à l'échelle du Groupe.
Le Groupe M6 respecte la loi de Modernisation de l'Economie dont les conditions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2009. Des procédures sont en place afin de respecter les délais de paiement des fournisseurs.
Les délais de paiement appliqués pour le calcul des retards de paiement incluent les délais légaux et contractuels applicables. Conformément à la réglementation, la LME s’applique à chaque grande catégorie de fournisseurs. Depuis la LME à laquelle le Groupe M6 se conforme pour tous ses fournisseurs, les délais de paiement convenus entre les parties à un contrat entre professionnels sont plafonnés. Ces contrats ne peuvent donc prévoir des délais supérieurs aux plafonds légaux :
Compte tenu de la nature des activités audiovisuelles, une grande majorité des achats de prestations est contractualisée avec des échéanciers de règlement spécifiques à chaque opération adaptés aux cycles de livraison de matériels.
Le Groupe dispose d’une procédure de règlement des fournisseurs jalonnée de nombreux contrôles internes, et d’un outil informatique de traitement des factures reçues. De surcroît, les délais de paiement associés à chacun des fournisseurs du Groupe sont fréquemment vérifiés.
Dans le chapitre 6, Annexe aux comptes annuels, paragraphe 3.11 “Risques liés aux délais de paiement”, sont présentés par échéances, les pourcentages de factures échues non réglées à la date de clôture de l’exercice. Cet indicateur est relatif à Métropole Télévision, filiale la plus significative du Groupe. Il est à noter que les règles mises en place au sein du processus de paiement du Groupe sont appliquées à chacune des filiales du Groupe.
Deux outils d'alerte et de contrôle sont à disposition de la Direction Financière du Groupe afin de maîtriser ces délais de règlement :
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication G1.MDR-P et G1-1.
Le Groupe M6 est membre du Bureau de la Radio et de l’Association des chaînes privées, deux organisations qui ont pour objet de représenter ses intérêts de groupe média au niveau national. De ce fait, le Groupe est inscrit dans le répertoire des représentants d’intérêts de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), cette instance s’assure que les représentants d’intérêts respectent les règles déontologiques qui encadrent leurs relations avec les responsables publics. Le Groupe n’est pas inscrit au registre de transparence de l’Union européenne.
Aucun membre du Conseil de surveillance ni du Directoire n’a occupé de fonction comparable au sein d’une administration publique, y compris dans un organisme de régulation, au cours des deux années précédant leur nomination au cours de la période de référence.
Conformément à l'article D. 441-4 du Code de Commerce, l'état des factures reçues et émises échues de Métropole Télévision, non réglées à la date de clôture de l'exercice, sont communiquées. Ces données n’intègrent pas les dettes afférentes aux achats de droits audiovisuels car les échéances de paiement de ces dettes reposent majoritairement sur des jalons opérationnels (dont le "prêt à diffuser" ou PAD, la première diffusion, …) et non sur des dates calendaires. Par ailleurs, il n’y a aucune procédure judiciaire en cours concernant des retards de paiement.
Ce paragraphe présente des informations relatives à l'exigence de publication G1-2.
Les informations suivantes sont incorporées au moyen de renvois à d’autres parties du rapport de gestion (Annexe 6.5.3.11 Risques liés aux délais de paiement) :
Le Groupe M6 s’assure de respecter la loi LME qui définit le cadre légal autour des délais de paiement entre entreprises ainsi que le code du commerce comme décrit ci-avant. Par ailleurs, une politique visant à développer des relations durables et équilibrées avec ses fournisseurs et ses sous-traitants est en place. Le Groupe M6 entreprend ainsi une démarche visant à prendre en compte non seulement les facteurs économiques, mais aussi les facteurs sociaux, sociétaux et environnementaux. Cette politique est directement déployée par les pôles achats des différentes unités et filiales du Groupe.
À titre d’illustration, la Direction des Productions et la Direction Juridique du Groupe ont mis en place dans les contrats de préachats de programmes d’animation une clause exigeant de la part du fournisseur le respect des conventions de l’Organisation Internationale du Travail, notamment celles relatives au travail forcé et au travail des enfants. En cas de non-respect par le contractant de l’une quelconque de ces dispositions, le Groupe M6 est en droit de demander la résiliation de plein droit du contrat.
De plus, dans le cadre de ses principaux achats de prestations ou produits, SND, filiale du Groupe en charge de la distribution de droits audiovisuels, est très attentif aux engagements environnementaux et sociétaux pris par ses fournisseurs :
Le Groupe M6 ne disposant pas des systèmes d'information adéquats pour produire l’information portant sur le délai moyen qu’il faut à l’entreprise pour régler une facture à compter de la date à laquelle le délai de paiement contractuel ou statutaire commence à courir (G1-6_01) sur un périmètre consolidé, ne l’a publié dans un premier temps que sur le périmètre de Métropole Télévision, filiale la plus significative du Groupe M6 (Chapitre 6, Annexe aux comptes annuels, paragraphe 3.11). Le Groupe sera néanmoins en mesure de publier cette information dans son rapport de durabilité 2025.
Les politiques relatives à l'éthique journalistique sont supervisées par le Directoire. La conformité des programmes est assurée par les rédactions du Groupe assistées par le Secrétariat général.
garantir l'indépendance éditoriale et le respect de l'éthique dans ses programmes d'information. Le Groupe observe une totale indépendance éditoriale et journalistique dans la collecte et la diffusion des informations au sein de tous ses médias. L’indépendance éditoriale et journalistique est le fondement de ses activités de publication, de reportage et de diffusion d’informations. Le Groupe s’interdit d’exercer une influence sur les enquêtes journalistiques et refuse de se laisser influencer par les acteurs politiques et économiques externes.
Par ailleurs, le Groupe respecte les lois, règlements et principes d’entreprise relatifs à la séparation entre le contenu éditorial et la publicité commerciale. Enfin, le personnel éditorial est tenu au respect de la vie privée et au traitement responsable de l’information, des opinions et des images.
Afin de protéger ses sources et de garantir leur anonymat, la Direction de l'Innovation travaille, en lien avec la rédaction M6, au développement d'un outil d'Intelligence Artificielle permettant de modifier la voix des témoins dont le Groupe doit assurer l’anonymat. En effet, la déformation classique de la voix (modification dans les aigües ou les graves en banc de montage) est réversible via des logiciels faciles d’accès et d’utilisation.
Conformément à la Loi “Bloche” du 14 novembre 2016 visant à renforcer la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias, le Groupe M6 s’est doté d’une charte de déontologie des journalistes. Cette charte a été rédigée conjointement par les représentants des journalistes et la Direction. Elle a pour objet de rappeler les principes essentiels d’indépendance, de liberté, de fiabilité et d’honnêteté de l’information ainsi que de préciser les droits et devoirs des journalistes et de la Direction.
Par ailleurs la loi «Bloche» a aussi imposé aux radios généralistes nationales et aux chaînes hertziennes diffusant des émissions d’information de mettre en place un Comité d’éthique. Sa mission est de veiller à l'éthique, l'indépendance et le pluralisme de l'information.
| Exigence de publication | Point de données relatif | Paragraphe du rapport correspondant |
|---|---|---|
| ESRS 2 - Exigences générales | BP-1 | 7.1.1.1 |
| BP-2 | 7.1.1.2 | |
| GOV-1 | 7.1.2.1 | |
| GOV 2 | 7.1.2.1 / 7.1.2.2 | |
| GOV 3 | 7.1.2.3 | |
| GOV 4 | 7.1.2.4.A | |
| GOV 5 | 7.1.2.4.B | |
| SBM-1 | 7.1.3.1 / 7.1.3.2 / 7.1.3.3 | |
| SBM-2 | 7.1.4.1 | |
| SBM-3 | 7.1.4.2 | |
| IRO-1 | 7.1.4.3 | |
| IRO-2 | 7.1.4.4 | |
| ESRS E1 - Changement climatique | E1.GOV-3 | 7.2.2.1 |
| E1.SBM-3 | 7.2.2.3 / 7.2.3 | |
| E1.MDR-P | 7.2.4 | |
| E1.MDR-A | 7.2.5 | |
| E1.MDR-T | 7.2.6.2 |
| Point de données relatif | Paragraphe du rapport correspondant |
|---|---|
| E1.IRO-1 | 7.2.2.3 / 7.2.3 |
| E1-1 | 7.2.2.2 |
| E1-2 | 7.2.4 |
| E1-3 | 7.2.5 |
| E1-4 | 7.2.6.2 |
| E1-5 | 7.2.6.1.A |
| E1-6 | 7.2.6.1.B |
| E1-7 | 7.2.6.1.C |
| E1-8 | 7.2.6.1.D |
| Point de données relatif | Paragraphe du rapport correspondant |
|---|---|
| S1.SBM-3 | 7.1.3 |
| S1.MDR-P | 7.3.3 / 7.3.4.1 / 7.3.5.1 / 7.3.6.1 |
| S1.MDR-A | 7.3.4.2 |
| S1.MDR-T | 7.3.4.3 / 7.3.4.4 / 7.3.5.2 / 7.3.6.2 / 7.3.6.3 |
| S1-1 | 7.3.3.4 / 7.3.4.1 / 7.3.4.3 / 7.3.4.4 / 7.3.5.1 / 7.3.6.1 |
| S1-2 | 7.3.3.4 |
| S1-3 | 7.3.4.1.A |
| S1-4 | 7.3.3.2 / 7.3.4.2 / 7.3.5.2 / 7.3.6.2 |
| S1-5 | 7.3.3.3 / 7.3.6.3 |
| S1-6 | 7.3.2.1 |
| S1-7 | 7.3.2.2 |
| S1_8 | 7.3.3.4 |
| S1-9 | 7.3.4.3.A / 7.3.4.3.B |
| S1-10 | 7.3.5.4 |
| S1-11 | 7.3.5.4 |
| S1-12 | 7.3.4.4 |
| S1-13 | 7.3.6.3 |
| S1-14 | 7.3.5.3 |
| Point de données relatif | Paragraphe du rapport correspondant |
|---|---|
| S1-15 | 7.3.5.3 |
| S1-16 | 7.3.4.3.C |
| S1-17 | 7.3.4.3.D |
| S2.SBM-3 | 7.4.1.1 |
|---|---|
| S2.MDR-P | 7.4.2.1 |
| S2.MDR-A | 7.4.2.3 / 7.4.2.4 |
| S2.MDR-T | 7.4.3 |
| S2-1 | 7.4.2.1 |
| S2-2 | 7.4.2.1 / 7.4.2.2 |
| S2-3 | 7.4.2.3 |
| S2-4 | 7.4.2.4 |
| S2-5 | 7.4.3 |
| S4.SBM-3 | 7.5.1 / 7.6.1 / 7.7.1 |
|---|---|
| S4.MDR-P | 7.5.2 |
| S4.MDR-A | 7.5.3 |
| S4.MDR-T | 7.5.4 |
| S4-1 | 7.5.2 |
| S4-2 | 7.5.2.5 |
| S4-4 | 7.5.3 |
| S4-5 | 7.5.4 |
| G1.GOV-1 | 7.8.1.2 |
|---|---|
| G1-1 | 7.8.2.1 / 7.8.3.1 / 7.8.4.1 |
| G1-2 | 7.8.3.1.B |
| G1-3 | 7.8.2.2.B |
| G1-4 | 7.8.2.3 / 7.8.3.2 |
| Point de données relatif | Paragraphe du rapport correspondant |
|---|---|
| G1-5 | 7.8.2.3.B |
| G1-6 | 7.8.3.1 |
| G1.MDR-P | 7.8.2.1 / 7.8.7.8.3.1 / 7.8.4.1 |
| G1.MDR-A | 7.8.2.3 |
| Point de données relatif | Paragraphe du rapport correspondant |
|---|---|
| MDR-P | 7.6.2 |
| MDR-A | 7.6.3 |
| MDR-M | 7.6.4 |
| MDR-T | 7.6.4 |
| Point de données relatif | Paragraphe du rapport correspondant |
|---|---|
| MDR-P | 7.7.2 |
| MDR-A | 7.7.3 |
| MDR-M | 7.7.4 |
| MDR-T | 7.7.4 |
| Exigence de publication et point de données relatif | Paragraphe du rapport | Description | Référence SFDR | Référence Pilier 3 | Référence règlement sur les indices de référence |
|---|---|---|---|---|---|
| UE Loi Européenne sur le climat | ESRS 2 Exigences générales | ESRS 2 GOV-1 | 7.1.2.1.D | Mixité au sein des organes de gouvernance paragraphe 21, point d) | Indicateur no 13, tableau 1, annexe I |
| Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission | ESRS 2 GOV-1 |
Pourcentage d’administrateurs indépendants paragraphe 21, point e)
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission
ESRS 2 GOV-4
Déclaration sur la vigilance raisonnable paragraphe 30
Indicateur no 10, tableau 3, annexe I
ESRS 2 SBM-1
Non matériel
paragraphe 40, point d) i)
Indicateur no 4, tableau 1, annexe I
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013 ; Règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission : tableau 1 : Informations qualitatives sur le risque environnemental et tableau 2 : Informations qualitatives sur le risque social
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission
ESRS 2 SBM-1
Non matériel
paragraphe 40, point d) ii)
Indicateur no 9, tableau 2, annexe
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission
ESRS 2 SBM-1
Non matériel
paragraphe 40, point d) iii)
Indicateur no 14, tableau 1, annexe I
Article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 (7), annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816
E1 - Changement climatique
ESRS E1-1
Plan de transition pour atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050 paragraphe 14
Non matériel
Entreprises exclues des indices de référence « accord de Paris » paragraphe 16, point g)
Article 449 Règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 1 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle
Article 12, paragraphe 1, points d) à g), et article 12, paragraphe 2, du règlement délégué (UE) 2020/1818
Cibles de réduction des émissions de GES paragraphe 34
Indicateur no 4, tableau 2, annexe I
Article 449 bis Règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : indicateurs d’alignement
Article 6 du règlement délégué (UE) 2020/1818
Non matériel
Consommation d’énergie produite à partir de combustibles fossiles ventilée par source d’énergie (uniquement les secteurs ayant un fort impact sur le climat) paragraphe 38
Indicateur no 5, tableau 1, et indicateur no 5, tableau 2, annexe I
Consommation d’énergie et mix énergétique paragraphe 37
Indicateur no 5, tableau 1, annexe I
Non matériel
Intensité énergétique des activités dans les secteurs à fort impact climatique paragraphes 40 à 43
Indicateur no 6, tableau 1, annexe I
Émissions brutes de GES des scopes 1, 2 ou 3 et émissions totales de GES paragraphe 44
Indicateurs no 1 et no 2, tableau 1, annexe I
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 1 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle
Article 5, paragraphe 1, article 6 et article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : indicateurs d’alignement
Article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818
ESRS E1-7
Non matériel
Article 2, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119
ESRS E1-9
Non renseigné (disposition transitoire)
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818, Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816
ESRS E1-9
Non renseigné (disposition transitoire)
ESRS E1-9
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphes 46 et 47, modèle 5 : Portefeuille bancaire — Risque physique lié au changement climatique : expositions soumises à un risque physique.
ESRS E1-9
Non renseigné (disposition transitoire)
Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphe 34, modèle 2 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : Prêts garantis par des biens immobiliers — Efficacité énergétique des sûretés
ESRS E1-9
Non renseigné (disposition transitoire)
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission
Quantité de chaque polluant énuméré dans l’annexe II du règlement E-PRTR (registre européen des rejets et des transferts de polluants) rejetés dans l’air, l’eau et le sol, paragraphe 28
Indicateur no 8, tableau 1, annexe I ; indicateur no 2, tableau 2, annexe I, indicateur no 1, tableau 2, annexe I ; indicateur no 3, tableau 2, annexe I
Ressources hydriques et marines, paragraphe 9
Indicateur no 7, tableau 2, annexe I
Politique en la matière paragraphe 13
Indicateur no 8, tableau 2, annexe I
Pratiques durables en ce qui concerne les océans et les mers paragraphe 14
Indicateur no 12, tableau 2, annexe I
Pourcentage total d’eau recyclée et réutilisée paragraphe 28, point c)
Indicateur no 6.2, tableau 2, annexe I
Consommation d’eau totale en m3 par rapport au chiffre d’affaires généré par les propres activités de l’entreprise paragraphe 29
Non matériel
Indicateur no 7, tableau 1, annexe I
Non matériel
Indicateur no 10, tableau 2, annexe I
Non matériel
Indicateur no 14, tableau 2, annexe I
Non matériel
Indicateur no 11, tableau 2, annexe I
Indicateur no 12, tableau 2, annexe I
Indicateur no 15, tableau 2, annexe I
Déchets non recyclés paragraphe 37, point d)
Indicateur no 13, tableau 2, annexe I
Déchets dangereux et déchets radioactifs paragraphe 39
Indicateur no 9, tableau 1, annexe I
Risque de travail forcé paragraphe 14, point f)
Indicateur no 13, tableau 3, annexe I
Risque d’exploitation d’enfants par le travail paragraphe 14, point g)
Indicateur no 12, tableau 3, annexe I
Engagements à mener une politique en matière des droits de l’homme paragraphe 20
Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I
Politiques de vigilance raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l’Organisation internationale du travail, paragraphe 21
Processus et mesures de prévention de la traite des êtres humains paragraphe 22
Indicateur no 11, tableau 3, annexe I
Politique de prévention ou système de gestion des accidents du travail paragraphe 23
Indicateur no 1, tableau 3, annexe I
Mécanismes de traitement des différends ou des plaintes paragraphe 32, point c)
Indicateur no 5, tableau 3, annexe I
Nombre de décès et nombre et taux d’accidents liés au travail paragraphe 88, points b) et c)
Indicateur no 2, tableau 3, annexe I
Nombre de jours perdus pour cause de blessures, d’accidents, de décès ou de maladies paragraphe 88, point e)
Indicateur no 3, tableau 3, annexe I
Écart de rémunération entre hommes et femmes non corrigé paragraphe 97,
Indicateur no 12, tableau 1, annexe I
Ratio de rémunération excessif du directeur général paragraphe 97, point b)
Indicateur no 8, tableau 3, annexe I
Cas de discrimination paragraphe 103, point a)
Indicateur no 7, tableau 3, annexe I
Non matériel
Risque important d’exploitation d’enfants par le travail ou de travail forcé dans la chaîne de valeur paragraphe 11, point b)
Indicateurs no 12 et no 13, Tableau 3, annexe I
Non matériel
Engagements à mener une politique en matière des droits de l’homme paragraphe 17
Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I
Non matériel
Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur paragraphe 18
Indicateurs no 11 et no 4, tableau 3, annexe I
Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux paragraphe 16
Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I
ESRS S4-1 17
Non matériel
Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe
Indicateur no 10, tableau 1, annexe I
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818
Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme paragraphe 35
Indicateur no 14, tableau 3, annexe I
Convention des Nations unies contre la corruption paragraphe 10, point b)
Indicateur no 15, tableau 3, annexe I
Protection des lanceurs d’alerte paragraphe 10, point d)
Amendes pour infraction à la législation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point a)
Indicateur no 17, tableau 3, annexe I
Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816
Normes de lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point b)
Indicateur no 16, tableau 3, annexe I
| KPMG S.A | Métropole Télévision S.A. |
|---|---|
| Tour EQHO 2 avenue Gambetta | Siège social : 89, avenue Charles de Gaulle - 92200 Neuilly-sur-Seine Cedex |
| CS 60055 92066 Paris la Défense Cedex | Capital social : 50 565 699,20 € |
Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852 de Métropole Télévision, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024
Exercice clos le 31 décembre 2024
A l’Assemblée Générale de la Société,
Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaire aux comptes de Métropole Télévision. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024, incluses dans la section 6.5 du rapport sur la gestion du Groupe et présentées en partie 7 « Etat de durabilité » figurant dans le Document d’Enregistrement Universel (ci-après l’« Etat de durabilité »).
En application de l’article L. 233-28-4 du code de commerce, Métropole Télévision est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte du rapport sur la gestion du Groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l'activité du Groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l'évolution des affaires du Groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d'entreprise.
En application du II de l’article L. 821-54 du code précité notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :
L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le code de commerce.
Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.
Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par Métropole Télévision dans le rapport sur la gestion du Groupe, nous formulons un paragraphe d’observations.
Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.
En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de Métropole Télévision, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par Métropole Télévision en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.
Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.
Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.
Nos travaux ont consisté à vérifier que :
En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du Comité social et économique.
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par Métropole Télévision avec les ESRS.
Concernant la consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L. 2312-17 du code du travail, nous vous informons qu’à la date du présent rapport, celle-ci n’a pas encore eu lieu.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par Métropole Télévision pour déterminer les informations publiées.
Les informations relatives à l’identification des parties prenantes sont mentionnées au paragraphe 7.1.4.1 Intérêts et points de vue des parties prenantes de l’Etat de durabilité.
Nous avons pris connaissance de l’analyse réalisée par l’entité pour identifier :
Nous nous sommes entretenus avec la direction et les personnes que nous avons jugées appropriées et avons inspecté la documentation disponible.
Nos diligences ont notamment consisté à :
Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont mentionnées au 7.1.4.3 Matrice de double matérialité de l’État de durabilité.
Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par l’entité concernant l’identification des impacts (négatifs ou positifs), risques et opportunités (« IRO »), réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1 et le cas échéant, ceux qui sont spécifiques à l'entité, tel que présenté dans la note 7.1.4.2 Impacts, risques et opportunités matériels de l’Etat de durabilité.
En particulier, nous avons apprécié la démarche mise en place par l’entité pour déterminer ses impacts et ses dépendances, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités, notamment le dialogue mis en œuvre, le cas échéant, avec les parties prenantes.
Nous avons pris connaissance de la cartographie réalisée par l’entité des IRO identifiés, incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), et apprécié la cohérence de cette cartographie avec notre connaissance de l’entité et, le cas échéant, avec les analyses de risques menées par les entités du groupe.
Nous avons :
Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont mentionnées au 7.1.4.3 Matrice de double matérialité de l’Etat de durabilité.
Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par l’entité, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par ESRS 1.
Nous avons notamment apprécié la façon dont l’entité a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1, y compris relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les informations matérielles publiées :
Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et règlementaires, y compris aux ESRS :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans l’Etat de durabilité, avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les informations figurant au paragraphe 7.8.3.2 Indicateurs de l’Etat de durabilité qui précise que les informations sur les délais de paiement fournisseurs ne sont présentées que pour la société Métropole Télévision.
Les informations publiées au titre du changement climatique (ESRS E1) sont mentionnées au 7.2 « Engagement environnemental » de l’Etat de durabilité.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS de ces informations.
Nos diligences ont notamment consisté à :
Pour les données physiques, nous avons rapproché, sur la base de sondages, les données sous-jacentes servant à l’élaboration du bilan d’émissions de gaz à effet de serre avec les pièces justificatives.
Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par Métropole Télévision pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation.
Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas de tels éléments à communiquer dans notre rapport.
Paris-La Défense, le 14 mars 2025
KPMG S.A.
Xavier Troupel
Rapport du Directoire et
Rapport des commissaires aux
Rapport des commissaires aux
L’Assemblée Générale Mixte annuelle de la société a été convoquée pour le 29 avril 2025 et se déroulera de la manière suivante :
Les résolutions suivantes seront proposées à l’Assemblée Générale :
Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées et approbation de ces conventions,
Rapport du Directoire
Par le vote des 1ère et 2ème résolutions, nous vous demandons de bien vouloir approuver les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
La 3ème résolution a pour objet d’affecter le résultat de l’exercice 2024 et de fixer les dividendes.
L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Directoire et des Commissaires aux comptes ainsi que des observations du Conseil de surveillance sur l’exercice clos le 31 décembre 2024, approuve, tels qu’ils ont été présentés, les comptes annuels arrêtés à cette date se soldant par un bénéfice de 197 430 309,47 euros.
L’Assemblée Générale approuve spécialement le montant global, s’élevant à 93 291,55 euros, des dépenses et charges visées au 4 de l’article 39 du Code Général des Impôts, ainsi que l’impôt correspondant.
L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Directoire, du Conseil de surveillance et des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au 31 décembre 2024, approuve ces comptes tels qu’ils ont été présentés.
L'Assemblée Générale constate que le dividende global brut revenant à chaque action est fixé à 1,25 euro.
présentés se soldant par un bénéfice (part du groupe) de 172 822 259,89 euros.
forfaitaire de 12,8 % (article 200 A du Code général des impôts), soit, sur option expresse, irrévocable et globale du contribuable, à l’impôt sur le revenu selon le barème progressif après notamment un abattement de 40 % (article 200 A, 13, et 158-du Code général des impôts). Le dividende est par ailleurs soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
Le détachement du coupon interviendra le 5 mai 2025. Le paiement des dividendes sera effectué le 7 mai 2025. Il est précisé qu’au cas où, lors de la date de détachement du coupon, la société détiendrait certaines de ses propres actions, les sommes correspondant aux dividendes non versés à raison de ces actions seraient affectées au report à nouveau.
l’Assemblée constate qu’il lui a été rappelé qu’au titre des trois derniers exercices les distributions de dividendes et revenus ont été les suivantes :
| Au titre de l'exercice | REVENUS ÉLIGIBLES À LA RÉFACTION | REVENUS NON ÉLIGIBLES À LA RÉFACTION | DIVIDENDES | AUTRES REVENUS DISTRIBUÉS |
|---|---|---|---|---|
| 2021 | 126 414 248 €* | soit 1 € par action | - | - |
| 2022 | 126 414 248 €* | soit 1 € par action | - | - |
| 2023 | 158 017 810 €* | soit 1,25 € par action | - | - |
Rapport du Directoire
La 4ème résolution soumet à l’approbation des actionnaires les conventions conclues ou renouvelées au cours de l’exercice 2024, visées aux articles L. 225-86 et suivants du Code de commerce qui sont mentionnées dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur ces conventions figurant en partie 6.9 du document d'enregistrement universel 2024 et qui sont les suivantes :
Métropole Télévision a la possibilité de placer ses excédents de trésorerie chez RTL Group Vermögensverwaltung GmbH et de procéder à des emprunts auprès de RTL Group Vermögensverwaltung GmbH d’un montant maximum de 50 M€ pour autant que le montant emprunté n’excède pas 48 % des montants empruntés auprès des établissements bancaires.
Afin de respecter la politique de placement de Métropole Télévision, le placement chez RTL Group Vermögensverwaltung GmbH ne pourra excéder 20 % des liquidités bancaires du groupe Métropole Télévision.
Métropole Télévision pourra placer ou emprunter pour des périodes de 1, 2 ou 3 semaines ou de 1, 2 ou 3 mois. Le montant du placement ou de l’emprunt devra être un multiple entier de 1 000 000 € avec un minimum pour chaque emprunt de 5 000 000 €. La rémunération prévue par cette convention est conforme aux conditions du marché.
Au cours de l'exercice 2024, Métropole Télévision a eu recours à cette Convention afin de placer ses excédents de trésorerie. Cette Convention a été renouvelée pour l’exercice 2025 dans les mêmes termes et conditions par accord exprès des parties intervenu le 15 décembre 2024, suite à une autorisation du Conseil de surveillance du 29 octobre 2024.
Compte tenu des conditions financières attachées à cette convention qui sont strictement conformes à ce que Métropole Télévision pratique avec ses filiales et des limites qui y sont attachées, le Conseil de surveillance a estimé que la convention était conforme à l’intérêt social de Métropole Télévision. Cette Convention expirera le 15 décembre 2025.
Statuant sur le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées qui lui a été présenté, l'Assemblée Générale approuve les conventions nouvelles qui y sont mentionnées.
Les résolutions 5 à 11 soumises à l’approbation des actionnaires portent sur les mandats de membres du Conseil de surveillance. Les mandats de 3 des 9 membres composant le Conseil de surveillance arrivent à échéance à la prochaine Assemblée, il est proposé, sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, de :
Lors de sa réunion du 11 février 2025, le Conseil de surveillance a procédé à l’examen de l’indépendance des membres qualifiés d’indépendants en 2024, et il a considéré que seuls Madame Marie CHEVAL et Monsieur Nicolas HOUZÉ étaient indépendants (cf. Analyse de l’Indépendance au paragraphe 3.1.1.1 du présent document). Le Conseil de surveillance a constaté que les indépendants ne représentent désormais que 25 % du collège, en contradiction avec la règle de l’article 20-1 des statuts, qui fixe le nombre de membres indépendants à un tiers de l’effectif.
Il a acté l’obligation d’un élargissement de l’effectif et il a alors demandé au Comité des rémunérations et des nominations d’engager la procédure de sélection de 4 nouveaux membres, auxquels s’ajoutera ensuite un second membre représentant les salariés désigné par le CSE conformément aux dispositions légales.
L’effectif hors représentant des salariés sera donc porté à 12 membres auxquels s’ajouteront les deux membres nommés par le CSE, portant ainsi l’effectif total à 14 membres. Il est donc proposé de :
Conformément aux dispositions de l'article 20 des statuts et afin de maintenir un échelonnement des mandats conformément aux recommandations du Code AFEP/MEDEF (§15.2), il sera proposé de nommer Madame Elisabeth SANDRET-RENARD et Monsieur Christophe GOOSSENS pour une durée d'une année et Madame Julie WALBAUM et Monsieur Patrick BÉHAR pour une durée de deux années.
A l’issue de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 avril 2025, la diversité au sein du Conseil de surveillance sera la suivante et pourra évoluer au fil des échéances de renouvellement présentées ci-dessous :
| 29/04/2025 | 2026 | 2027 | 2028 |
|---|---|---|---|
| Indépendants | RTL Group | CMA CGM Participations | Salariés | |
|---|---|---|---|---|
| F | 2 | 3 | 1 | 2 |
| H | 2 | 4 | 1 | 1 |
| F | 1 | 1 | ||
| H | 1 | 2 | ||
| F | 1 | 1 | ||
| H | 1 | 2 |
| 7 | 7 | 2 | 1 | 3 | 1 | 1 | 3 | 2 | 2 | 14 | 3 | 4 | 4 | 4 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
La 12ème résolution soumise à l’approbation des actionnaires porte sur la somme fixe annuelle à allouer aux membres du Conseil de surveillance.
En raison de l'élargissement de l'effectif du Conseil de surveillance à 14 membres contre 9 au 31 décembre 2024, il est proposé d'augmenter cette enveloppe qui pour rappel est inchangée depuis 2012. Le Directoire a fixé le nouveau montant pour absorber la croissance de l'effectif et réaligner la rémunération moyenne par membre qui restera inférieure à celle octroyée par des sociétés de taille comparable. Elle sera portée à 400 000 € soit une hausse de +9,1% de la rémunération moyenne par membre du Conseil.
L’Assemblée Générale décide de renouveler Madame Marie CHEVAL, en qualité de membre du Conseil de surveillance, pour une durée de quatre années, venant à expiration à l'issue de l'Assemblée tenue dans l'année 2029 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé.
L’Assemblée Générale décide de renouveler Monsieur Nicolas HOUZÉ, en qualité de membre du Conseil de surveillance, pour une durée de quatre années, venant à expiration à l'issue de l'Assemblée tenue dans l'année 2029 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé.
L’Assemblée Générale décide de renouveler Monsieur Björn BAUER, en qualité de membre du Conseil de surveillance, pour une durée de quatre années, venant à expiration à l'issue de l'Assemblée tenue dans l'année 2029 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé.
L’Assemblée Générale décide de nommer Madame Julie WALBAUM, en qualité de membre du Conseil de surveillance, en adjonction aux membres actuellement en fonction, pour une durée de deux années, venant à expiration à l’issue de l’Assemblée tenue dans l’année 2027 appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé.
L’Assemblée Générale décide de nommer Madame Elisabeth SANDRET-RENARD, en qualité de membre du Conseil de surveillance, en adjonction aux membres actuellement en fonction, pour une durée d'une année, venant à expiration à l’issue de l’Assemblée tenue dans l’année 2026 appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé.
L’Assemblée Générale décide de nommer Monsieur Christophe GOOSSENS, en qualité de membre du Conseil de surveillance, en adjonction aux membres actuellement en fonction, pour une durée d'une année, venant à expiration à l’issue de l’Assemblée tenue dans l’année 2026 appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé.
Cette décision applicable à l’exercice en cours sera maintenue jusqu’à nouvelle décision.
Les 13ème à 21ème résolutions concernent les éléments de rémunération des membres du Directoire :
L’Assemblée Générale, statuant en application de l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce, approuve les informations visées au I de l’article L.22-10-9 du Code de commerce mentionnées dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (intégré dans le document d’enregistrement universel 2024), aux paragraphes 3.3.1 et 3.3.3.2.
L'Assemblée Générale, statuant en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice écoulé jusqu'au 23 avril 2024 (date de cessation de ses fonctions de Président du Directoire) ou attribués au titre de cette même période à Monsieur Nicolas de TAVERNOST, Président du Directoire jusqu'au 23 avril 2024, présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (intégré dans le document d’enregistrement universel 2024), au paragraphe 3.3.1.6.E.
L'Assemblée Générale, statuant en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice écoulé jusqu'au 23 avril 2024 (date de cessation de ses fonctions de Président du Directoire) ou attribués au titre de cette même période à Monsieur Guillaume CHARLES, Membre du Directoire, présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (intégré dans le document d’enregistrement universel 2024), au paragraphe 3.3.1.3.E.
L'Assemblée Générale, statuant en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice écoulé ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Henri de FONTAINES, Membre du Directoire, présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (intégré dans le document d’enregistrement universel 2024), au paragraphe 3.3.1.4.E.
présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (intégré dans le document d’enregistrement universel 2024), au paragraphe 3.3.1.5.E.
L’Assemblée Générale, statuant en application de l’article L. 22-10-26 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération des membres du Directoire, présentée dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (intégré dans le document d’enregistrement universel 2024), au paragraphe 3.3.2.
Les 22ème et 23ème résolutions concernent les éléments de rémunération des Membres du Conseil de surveillance :
L'Assemblée Générale, statuant en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice écoulé ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Elmar HEGGEN, Président du Conseil de surveillance, présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (intégré dans le document d’enregistrement universel 2024), au paragraphe 3.3.3.1.
La 24ème résolution soumise à l’approbation des actionnaires porte sur l'autorisation à donner au Directoire à l'effet de faire racheter par la Société ses propres actions dans les limites fixées par les actionnaires et conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-62 du Code de commerce. Elle serait suspendue en période d'offre publique initiée par un tiers.
Elle permettrait d’agir dans la limite de 10 % du capital pour un prix maximum de 25 € par action pendant une période de 18 mois. Le montant maximum de l’opération serait ainsi fixé à 316 035 620 €. Le document d'enregistrement universel 2024 (paragraphe 4.2.4) reprend les caractéristiques du programme de rachat proposé cette année et vous informe de l’utilisation du programme précédent.
L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Directoire, autorise ce dernier, pour une période de dix-huit mois, conformément aux articles L. 22-10-62 et suivants et L. 225-210 et suivants du Code de commerce, à procéder à l’achat, en une ou plusieurs fois aux époques qu’il déterminera, d’actions de la société dans la limite d’un nombre maximal d’actions ne pouvant représenter plus de 10 % du nombre d’actions composant le capital social au jour de la présente assemblée, le cas échéant ajusté afin de tenir compte des éventuelles opérations d’augmentation ou de réduction de capital pouvant intervenir pendant la durée du programme.
Cette autorisation met fin à l’autorisation donnée au Directoire par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024 dans sa vingt-deuxième résolution à caractère ordinaire.
Les acquisitions pourront être effectuées en vue :
Ces achats d'actions pourront être opérés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres, et aux époques que le Directoire appréciera.
Le Directoire ne pourra, sauf autorisation préalable par l’Assemblée Générale, faire usage de la présente autorisation en période d’offre publique initiée par un tiers visant les titres de la société et ce, jusqu’à la fin de la période d’offre.
Rapport du Directoire
La 25ème résolution soumise à l’approbation des actionnaires porte sur l’autorisation à donner au Directoire, pour une durée de 24 mois, à l’effet de réduire le capital social par annulation d’actions propres acquises par elle-même, dans la limite de 10 % du capital de la Société calculé au jour de la décision d’annulation, déduction faite des éventuelles actions annulées au cours des 24 derniers mois précédents.
Les autorisations données par les résolutions 24 et 25 se substitueront aux précédentes autorisations de même nature conférées au Directoire par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024.
L’Assemblée Générale, en application de l’article L. 22-10-62 du Code de commerce, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport des commissaires aux comptes :
Rapport du Directoire
La 26ème résolution soumise à l’approbation des actionnaires porte sur une autorisation à donner au Directoire à l’effet de procéder à l’attribution gratuite d’actions existantes de la société au profit des membres du personnel salarié et/ou à des mandataires sociaux du Groupe pour une durée de trente-huit mois à compter de l’assemblée générale.
Le nombre total d’actions ainsi attribuées gratuitement ne pourra pas excéder 1,5 % du capital social au jour de la présente Assemblée dans la limite de 0,5 % du capital social par an. Par ailleurs, la part d'actions attribuées gratuitement aux dirigeants mandataires sociaux ne pourra excéder 0,3 % du capital social dans la limite de 0,1 % par année (ce plafond spécifique est prévu conformément à l’article 26.3.3 du Code AFEP-MEDEF). Le Directoire précise que l’enveloppe attribuable répond à la structure du Groupe et de ses effectifs, et vise à poursuivre une politique motivante de rémunération des équipes. Cette autorisation permettrait au Directoire de poursuivre une politique d’actionnariat salarié incitative et de nature à conforter le développement de l’entreprise.
L'attribution définitive des actions attribuées gratuitement aux dirigeants mandataires sociaux interviendra à l'issue d'une période d'acquisition minimale de 3 années et sera obligatoirement soumise à deux conditions de performance appréciées sur une période minimale de trois exercices consécutifs. Ces conditions seront déterminées conformément à la politique de rémunération applicable, telle qu'approuvée par l'Assemblée Générale. Aucune obligation de conservation ne sera exigée au-delà de la période d'acquisition, hormis pour les mandataires sociaux soumis à l'obligation de conservation de 20 % des quantités acquises jusqu'au terme de leur mandat.
L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, autorise le Directoire, à procéder, en une ou plusieurs fois, conformément aux articles L. 225-197-1, L. 225-197-2, L. 22-10-59 et L. 22-10-60 du Code de commerce, à l’attribution d’actions ordinaires existantes de la société, au profit :
L’attribution définitive des actions aux dirigeants mandataires sociaux interviendra à l'issue d'une période d'acquisition minimale de 3 années et sera soumise à deux conditions de performance mesurées sur une période minimale de trois exercices consécutifs. Les conditions de performance seront déterminées conformément à la politique de rémunération applicable et approuvée par l'Assemblée générale des actionnaires.
L’attribution définitive des actions aux salariés non-dirigeants interviendra à l'issue d'une période d'acquisition minimale de 3 années et sera soumise à au moins une condition de performance.
Par exception, l’attribution définitive interviendra avant le terme de la période d’acquisition en cas d’invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341-4 du Code de la sécurité sociale.
Aucune obligation de conservation ne sera exigée au-delà de la période d'acquisition, hormis pour les mandataires sociaux soumis à l'obligation de conservation de 20 % des quantités acquises jusqu'au terme de leur mandat.
Tous les pouvoirs seront conférés au Directoire à l'effet de :
La présente autorisation est donnée pour une durée de trente-huit mois à compter du jour de la présente Assemblée.
Elle prive d'effet, à compter de ce jour, à hauteur, le cas échéant, de la partie non utilisée, toute autorisation antérieure ayant le même objet.
L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, décide :
| Ancienne rédaction | Nouvelle rédaction |
|---|---|
| 3. Il est tenu un registre de présence qui est signé par les membres du conseil participant à la séance et qui mentionne le nom des membres du Conseil de surveillance ayant participé aux délibérations par des moyens de visioconférence ou de télécommunication. | 3. Il est tenu un registre de présence qui est signé par les membres du conseil participant à la séance et qui mentionne le nom des membres du Conseil de surveillance ayant participé aux délibérations par un moyen de télécommunication. |
| Les procès-verbaux sont dressés et les copies ou extraits des délibérations sont délivrés et certifiés conformément à la loi. | Les procès-verbaux sont dressés et les copies ou extraits des délibérations sont délivrés et certifiés conformément à la loi. |
| 4. Sauf dans les cas expressément exclus par les dispositions législatives et réglementaires applicables, sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, les membres du Conseil de surveillance qui participent à la réunion du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identification et leur participation effective, et dont la nature et les conditions d'application sont déterminées par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. | 4. Sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, les membres du Conseil de surveillance qui participent à la réunion du Conseil par un moyen de télécommunication permettant leur identification et leur participation effective, et dont la nature et les conditions d'application sont déterminées par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Le règlement intérieur peut prévoir que certaines décisions ne peuvent pas être prises lors d’une réunion tenue dans ces conditions. |
L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, décide :
« 5. A l’initiative du Président du Conseil, le Conseil de surveillance peut également prendre des décisions par consultation écrite de ses membres. Dans ce cas, les membres du Conseil sont appelés, à la demande du Président du Conseil, à se prononcer par tout moyen écrit, y compris par voie électronique, sur la ou les décisions qui leur ont été adressées et ce, dans les deux jours ouvrés suivant l’envoi de la demande. Tout membre du Conseil dispose d'un jour ouvré à compter de cet envoi pour s’opposer au recours à la consultation écrite. En cas d’opposition, le Président en informe sans délai les autres membres du Conseil et convoque un Conseil de surveillance. A défaut d’avoir répondu par écrit au Président du Conseil, à la consultation écrite dans le délai susvisé et conformément aux modalités prévues dans la demande, les membres du Conseil seront réputés absents et ne pas avoir participé à la décision. La décision ne peut être adoptée que si la moitié au moins des membres du Conseil a participé à la consultation écrite, et qu’à la majorité des membres du Conseil participant à cette consultation. Le Président du Conseil est réputé présider la consultation écrite et a donc voix prépondérante en cas de partage des voix. Le règlement intérieur précise les autres modalités de la consultation écrite non définies par les dispositions légales et réglementaires en vigueur ou par les présents statuts. »
L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, décide :
| Ancienne rédaction | Nouvelle rédaction |
|---|---|
| Les actionnaires peuvent également, si le Directoire, ou à défaut le Conseil de surveillance, le permet au moment de la convocation d’une Assemblée Générale, participer à cette Assemblée par voie de visioconférence ou par des moyens | Les actionnaires peuvent également, si le Directoire, ou à défaut le Conseil de surveillance, le permet au moment de la convocation d’une Assemblée Générale, participer à cette Assemblée par des moyens de télécommunication sous les |
L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, décide :
Ancienne rédaction
électroniques de télécommunication ou de télétransmission sous les réserves et dans les conditions fixées par la législation ou la réglementation en vigueur.
Nouvelle rédaction
réserves et dans les conditions fixées par la législation ou la réglementation en vigueur.
Si la dissolution n’est pas prononcée, le capital doit être réduit d’un montant égal à la perte constatée au plus tard lors de la clôture du second exercice suivant celui au cours duquel les pertes portant atteinte au capital ont été constatées.
Sous réserve des dispositions de l’article L 224-2 du code de commerce, il n’y a pas lieu à dissolution ou à réduction de capital si, dans le délai ci-dessus précisé, les capitaux propres viennent à être reconstitués pour une valeur supérieure à la moitié du capital social.
Dans les deux cas, la résolution adoptée par l’Assemblée Générale est publiée selon les prescriptions réglementaires.
Rapport du Directoire
La 31ème résolution soumise à l’approbation des actionnaires porte sur une délégation à donner concernant les pouvoirs pour les formalités.
L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un exemplaire, d’une copie ou d’un extrait du présent procès-verbal à l’effet d’accomplir toutes les formalités de dépôt et de publicité requises par la loi.
| KPMG S.A. | Ernst & Young et Autres |
|---|---|
| Tour Eqho | Tour First |
| 2 avenue Gambetta - CS 60055 | TSA 14444 |
| 92066 Paris la Défense Cedex | 92037 Paris-La Défense Cedex |
Métropole Télévision S.A.
Siège social : 89, avenue Charles de Gaulle - 92200 Neuilly-sur-Seine
Capital social : 50 565 699,20 €
Assemblée générale mixte du 29 avril 2025 – 25ème résolution
À l’assemblée générale de la société Métropole Télévision,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue à l'article L.22-10-62 du code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d’actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n’est pas de nature à porter atteinte à l’égalité des actionnaires, sont régulières.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Paris-La Défense, le 14 mars 2025
Les Commissaires aux Comptes
KPMG S.A. Ernst & Young et Autres
Xavier Troupel François-Guillaume Postel
Associé Associé
KPMG S.A. Ernst & Young et Autres
Tour Eqho Tour First
2 avenue Gambetta - CS 60055 TSA 14444
92066 Paris la Défense Cedex 92037 Paris-La Défense Cedex
Métropole Télévision S.A.
Siège social : 89, avenue Charles de Gaulle - 92200 Neuilly-sur-Seine
Capital social : 50 565 699,20 €
Assemblée générale mixte du 29 avril 2025 – 26ème résolution
À l’assemblée générale de la société Métropole Télévision,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l’article L. 225-197-1 du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’autorisation d’attribution d'actions gratuites existantes ou à émettre au profit des membres du personnel salarié et/ou de certains mandataires sociaux de votre société et des sociétés qui lui sont liées, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Le nombre total d’actions susceptibles d’être attribuées au titre de la présente autorisation ne pourra représenter plus de 1,5 % du capital social à la date de cette Assemblée, dont 0,3 % au maximum pour les dirigeants mandataires sociaux de la société.
Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport, de l’autoriser pour une durée de trente-huit mois à attribuer des actions gratuites existantes ou à émettre.
Il appartient au Directoire d'établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l’opération envisagée.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à vérifier que les modalités envisagées et données dans le rapport du Directoire s’inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données dans le rapport du Directoire portant sur l’opération envisagée d’autorisation d’attribution d’actions gratuites.
Paris-La Défense, le 14 mars 2025
Les Commissaires aux Comptes
KPMG S.A. Ernst & Young et Autres
François-Guillaume Postel
Xavier Troupel Associé
Les comptes consolidés au 31 décembre 2024 sont établis en conformité avec le référentiel comptable IFRS (normes internationales d’information financière) en vigueur au sein de l’Union européenne à cette date. L’évolution des normes applicables au 31 décembre 2024 fait l’objet d’une description détaillée dans la note 2 des annexes aux comptes annuels (Partie 6.5) du présent document. L’évolution des normes applicables au 31 décembre 2024 fait l’objet d’une description détaillée dans la note 3.1 des annexes aux comptes consolidés (Partie 6.2) du présent document.
| Montant (K€) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Montant global des dépenses et charges exclues des charges déductibles | 93,3 | 103,0 |
| (Article 39-4 du CGI) | ||
| Montant global des jetons de présence exclus des charges déductibles | 0,0 | 0,0 |
| (Article 210 sexies du CGI) | ||
| Rémunérations et autres charges afférentes aux 10 personnes les mieux rémunérées | 6 873,6 | 8 087,3 |
| Cadeaux et frais de réception | 677,2 | 342,2 |
| Montant des dépenses susvisées réintégrées dans les bénéfices imposables | 93,3 | 103,0 |
La société tient à la disposition de tout actionnaire qui en ferait la demande le bilan social prévu par les articles L. 2323-68 et suivants du Code du travail.
En application de l’article 19 du règlement européen 2017/1129, les éléments suivants sont inclus par référence dans le présent document d'enregistrement universel :
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolidés sont établis conformément au corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion, dont la table de concordance figure en partie 9.7.2, présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’entreprise et de la situation financière de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés et qu’il a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables.
Fait à Neuilly-sur-Seine, le 14 mars 2025
David Larramendy
Président du Directoire
Jérôme Lefébure
Directeur Administratif et Financier
Tél. : 01 41 92 64 30
E-mail : [email protected]
TITULAIRES (1)
Adresse
Date de première nomination
Dernier exercice de comptes à auditer
François-Guillaume Postel
Tour First, 1, place des Saisons
92400 Courbevoie
2002
2025
AG 2026
Xavier Troupel
Tour Eqho, 2, avenue Gambetta
92066 Paris - La Défense Cedex
2020
2025
AG 2026
(1) KPMG S.A. et Ernst & Young et Autres sont membres de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles
AG : Assemblée Générale
| RUBRIQUES | PARTIES |
|---|---|
| 1. Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports d'experts et approbation de l'autorité compétente | |
| - Personnes responsables des informations | 9.5 |
| - Attestation des responsables du document | 9.4 |
| - Déclaration d'expert | N/A |
| - Autres attestations en cas d’informations provenant de tiers | N/A |
| - Déclaration relative à l’approbation du document | Page 3 |
| 2. Contrôleurs légaux des comptes | 9.6 |
| 3. Facteurs de risques | 2.1 |
| 4. Informations concernant l’émetteur | |
| • Raison sociale et nom commercial | 4.1 / 1.2 |
| • Enregistrement au RCS et identifiant (LEI) | 4.1 |
| • Date de constitution et durée | 4.1 |
| • Siège social – forme juridique – législation applicable – site web - autres | 4.1 / 4.4 |
| 5. Aperçu des activités | |
| • Principales activités | 1.2 |
| • Principaux marchés | 1.2 |
1.2.1.3 / 1.2.2.3 / 1.3.3
1.4
N/A
Situation de la Société et du Groupe durant l'exercice écoulé, évolution prévisible et événements importants survenus depuis la clôture
L.232-1 II 1° et L. 233-26 du Code de commerce
1.2 / 1.4
L.233-6 du Code de commerce
1.2 / 5.1
L.232-1 II 1° et L225-100 du Code de commerce
1.2 / 5.1 / 5.2 / 5.3
L225-100 du Code de commerce
L.233-6 du Code de commerce
R.233-19 du Code de commerce
L225-102 du Code de commerce
L.225-211 Code de commerce
R.228-91 Code de commerce
R.228-90 Code de commerce
Art 243 bis du Code général des impôts
Art 223 quater du Code général des impôts
D.441-4 ; A 441-2 Code de commerce
L.464-2 I al 5 Code de commerce
L.225-102-2 Code de commerce
Loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016
Loi n° 2017-399 du 27 mars 2017
État récapitulatif des opérations sur titres des personnes exerçant des responsabilités dirigeantes et des personnes étroitement liées
L.621-18-2 Code monétaire et financier ; 223-26 Règlement Général de l'AMF
Rapport sur les paiements aux gouvernements
L232-6-3, L.232-8-4 et R22-10-29 du Code de Commerce
| RUBRIQUES | PARTIES |
|---|---|
| 1. Fonctionnement des organes de surveillance, de direction ou de contrôle |
Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, née de la fusion du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi). Elle est garante de la liberté de communication et veille au financement de la création audiovisuelle et à la protection des droits.
Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité. Organisme qui a pour but, en France, de mener toute action en faveur d’une publicité loyale, véridique et saine, en conciliant la liberté d’expression des professionnels et le respect des consommateurs.
Indicateur d'audience de la radio et de la télévision. Il s'agit du nombre ou du pourcentage de personnes ayant eu au moins un contact avec le média étudié au cours d'une période (tranche horaire, journée, semaine, etc.), quel qu'en soit la durée.
Méthode développée par l'ADEME pour comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre des organisations et des individus.
Contenu éditorial de toute nature créé directement par une marque.
Correspond au volume de publicité vendu auquel sont appliqués les "tarifs plaquette" transmis par les régies publicitaires conformément à leurs conditions générales de vente, hors remises et dégressifs.
Correspond au chiffre d'affaires publicitaire brut après application des remises accordées aux annonceurs.
Centre National du Cinéma et de l’image animée. Établissement public français qui assure, sous l'autorité du ministre chargé de la Culture, l'unité de conception et de mise en œuvre de la politique de l'État dans les domaines du cinéma et des autres arts et industries de l’image animée, notamment ceux de l’audiovisuel, de la vidéo et du multimédia, dont le jeu vidéo.
Désigne les catégories socioprofessionnelles les plus favorisées en France (chefs d'entreprise, professions libérales, professions à plus fort revenu du secteur privé et fonctionnaires de catégorie A).
Somme du coût des programmes diffusés sur les antennes linéaires et non-linéaires du Groupe, de celui des programmes mis au rebut ou arrivant en fin de droits, et des provisions passées au titre de la programmation.
(Digital Audio Broadcasting) : Radio numérique terrestre. Équivalent de la TNT pour la télévision, cette technologie de modulation et de transmission numériques de la radio est complémentaire à la bande FM. Elle permet de diffuser sur une même fréquence environ treize services de radio, offrant ainsi un son de meilleure qualité et une bien meilleure continuité d’écoute en voiture.
Durée d’Écoute par Auditeur. Indicateur d'audience de la radio mesurant la moyenne du temps passé par auditeur, à l'écoute d'une émission, d'une station ou du média radio, sur une tranche horaire ou sur l'ensemble de la journée.
Durée d’Écoute Individuelle. Indicateur d’audience mesurant la durée moyenne pendant laquelle les individus d’une population donnée regardent la télévision au cours d’une journée.
Publicité sur internet avec achat d'espaces et insertion d'éléments graphiques ou visuels.
Le résultat opérationnel courant (ou EBITA) se définit comme le résultat opérationnel (ou EBIT) avant prise en compte des amortissements et perte de valeur des actifs incorporels (à l’exception des droits audiovisuels) liés aux acquisitions et résultat de cession d’actifs financiers et de filiales.
Modèle économique qui consiste à produire des biens et des services de manière durable, c'est-à-dire en limitant la consommation, et le gaspillage des ressources et la production des déchets.
Société chargée de mesurer l'audience des médias audiovisuels de manière scientifique. Créée à l'origine pour répondre aux nouveaux besoins du paysage audiovisuel, ses activités se sont ensuite élargies à Internet et aux nouveaux médias.
Appellation donnée aux 15-34 ans, génération hyper-connectée se différenciant nettement des générations précédentes dans leurs composantes économique, technologique et sociétale.
Motion Picture Expert Group. Procédé utilisé pour coder des signaux audiovisuels sous un format digital plus ou moins comprimé. Le chiffre (2 pour MPEG 2, 4 pour MPEG 4) indique le degré de compression du signal, d’autant plus comprimé que le chiffre est plus élevé.
Train numérique de données permettant de transporter plusieurs programmes et services dans un seul canal (ou fréquence) de télévision. Le numérique terrestre autorise ainsi la diffusion de 5 ou 6 programmes audiovisuels sur la même fréquence, là où il n’y en avait qu’un seul en analogique.
Société chargée de faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion des programmes.
Over the top (service par contournement). Mode de distribution de contenus audiovisuels sur internet sans la participation d’un opérateur de réseau traditionnel.
Consiste pour un annonceur à associer sa marque à une émission afin de bénéficier d’une visibilité et d’éventuels effets d’image en fonction du caractère de l’émission.
Pourcentage d’audience d’un support (chaîne TV, station de radio) ou d’un ensemble de supports (agrégats, couplages), calculé par rapport à l’audience globale du média ou d’un sous-ensemble.
Pourcentage des investissements publicitaires captés par une régie ou un support sur un marché média (télévision, radio, etc.).
Tranche horaire correspondant au début de soirée (en général à partir de 21 h 00), qui représente la plus forte écoute. Il s’agit de la partie de la grille de programmes la plus appréciée des annonceurs publicitaires. L’Access Prime Time (avant-soirée) se situe entre 18 h et 20 h.
Entité en charge de la commercialisation des espaces publicitaires d'un support, d'un ensemble de supports ou d'un groupe média.
Service de Règlement Différé. Être éligible au SRD permet de reporter le règlement ou la livraison de certains titres à la fin du mois boursier. Il est ainsi possible d’acheter ou de vendre à découvert un titre en différant son règlement et de profiter d’un effet de levier à la hausse et à la baisse. Les valeurs éligibles au SRD concernent essentiellement les titres dont le volume de capitaux échangés quotidiennement est au minimum de 1 M€ et ceux dont la capitalisation boursière est au moins de 1 Md€.
Programmes de télévision qui conservent leur valeur indépendamment du nombre de diffusions. Ils peuvent être conservés et réutilisés sur le long terme (fictions, documentaires, films d’animation, spectacles vivants, etc.).
Télévision raccordée directement ou indirectement à internet afin de fournir un ensemble de services aux téléspectateurs.
En anglais, replay ou catch-up TV. Mode de consommation TV par lequel un programme est visualisé sur demande après sa diffusion.
FAI : Fournisseur d’Accès à internet. Entreprise proposant une prestation de connexion à internet, via les réseaux IPTV, le câble ou la fibre optique.
Trésorerie nette : La trésorerie nette correspond à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie, majorés des comptes courants débiteurs et des prêts, et minorés des comptes courants créditeurs, des découverts bancaires et des dettes financières. Les montants présentés dans le présent document ne tiennent pas compte des dettes locatives issues de l’application de la norme IFRS 16 – Contrats de location au 1er janvier 2019 ni des emprunts et prêts aux associés.
FRDA-50 : cible publicitaire constituée des Femmes de moins de 50 ans, Responsables Des Achats.
Visiteurs uniques : comptabilise le nombre d’individus ayant visité un site internet ou utilisé une application une fois sur une période donnée.
GRP: Gross Rating Point. Indicateur de la pression publicitaire d’une campagne sur une cible déterminée. Le GRP est égal au nombre moyen de contacts avec sa cible, exprimé en points de pénétration. Il se calcule en multipliant la couverture de la cible par la répétition moyenne.
VOD : Video On Demand (vidéo à la demande). Service payant permettant de visionner à tout moment le programme de son choix. La VOD par abonnement est appelée SVOD (Subscription Video On Demand). La VOD financée par la publicité est appelée AVOD (Advertising Video On Demand).
HD: Haute Définition. Format d’image numérique ayant une définition supérieure à 720 lignes x 1280 pixels. La résolution d’une image Full HD peut atteindre 1080 lignes x 1920 pixels.
Hertzien: se dit d’un système de transmissions d’informations utilisant des ondes électromagnétiques se propageant dans l’espace de fréquences inférieures à 3 000 GHz.
| THÈMES | PARTIES |
|---|---|
| Acquisitions | 5.2.4/ 6.1 / 6.2.3.4/ 6.2.5 /6.2.13 / 6.2.15 / 6.2.17.1 / 6.5.3 / 6.8 |
| Actionnariat | Rapport intégré / 1.3.2 / 3.4.4 / 4.2.1 / 4.2.2 / 4.3.1 |
| Actions propres | 4.2.4 / 6.1.1 / 6.1.3 / 6.1.4 / 6.2.20 / 6.2.7 / 8.2 |
| Assemblée générale | 8 / 3.5 / 3.4.3 / 3.4.7 / 4.2.4 / 4.1.3 / 4.1 |
| Bourse | Rapport intégré / 4.3.1 / 7.8.2 |
| Capitaux Propres | 5.2.1 / 5.3.1 / 6.1.4 / 6.1.1 / 6.2.20 / 6.5.3.8 |
| Cartographie | Rapport intégré / 2.1 / 2.2.1.2 / 7.1.4 |
| Chiffre d'affaires publicitaire | 5.1/ 6.2.6 |
| Code AFEP/MEDEF | 3 / 8.2 |
| Contrat de liquidité | 4.6.2 / 4.2.5 /6.2.19 / 6.5.2.6 / 8.2 |
| Comité | 3.1.3 / 2.2.1 / 2.2.2 |
| Directoire | Rapport intégré / 3.2 / 3.3 / 8.2 |
| Dividendes | 4.3.2 / 4.1.2 /4.1.6 / 4.1.6.5 / 6.2.11 / 8.2 |
| Durée d'écoute | 1.2.1.2 / 1.2.2.2 / 2.1.1.1 |
| Engagement hors bilan | 2.2.2.2 / 6.2.22 / 6.5.2.13 / 6.5.5.2 / 6.1 |
| Fréquence | 1.2.1.3 / 1.2.2.3 / 1.4.1 / 2.1.2.2 / 2.1.3 |
| Fusion | 1.1.1 / 6.2.2 |
Rapport intégré / 7.1.4
Rapport intégré / 4.1.2 / 3.1 / 3.3.3 / 3.4.1 / 8.2
6.2 / 6.5.2 / 2.2.2 / 3.1.3.2 / 6.6
1.5.1
1.2.3 / 1.2.1.3 / 1.3.3 / 1.4.3 / 2.1.1.2 / 2.1.2.2 / 5.1.2.3 / 5.2.4 / 6.2.5 / 7.1.3 / 7.2 / 7.3 / 7.4 / 7.6 / 7.7 / 7.8.3
1.2 / 1.4.1 / 1.2.1.3 / 2.1 / 2.2.1 / 6.2.15 / 6.3 / 7.1.3 / 7.6
3.1.3.1 / 3.3 / 6.2.7.3
Rapport intégré / 3.1.3.3 / 7
2.1 / 2.2 / 7
3.1 / 3.2 / 7.3.2 / 7.3.4 / 4.1 / 4.3.2 / 8.2
Rapport intégré / 1.1 / 1.4 / 5.1.1 / 1.2.3.2 / 1.2.1.2 / 2.1.1.1 / 1.2.3 / 6.2.16
Rapport intégré / 2.2.2.1 / 6.1 / 5.2 / 6.2
Société Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance
au capital de 50 565 699,20 €
89, Avenue Charles de Gaulle
Tél. : 01 41 92 66 66
92200 Neuilly-sur-Seine
internet : www.groupem6.fr
339 012 452 RCS Nanterre
Siret : 339 012 452 00084
Céline ROGUE / Patrick ROBERT / Wlad SIMITCH / Philippe QUAISSE / Alexandre ISARD / PASCALITO / Sacha HERON / Thomas PADILLA / Ade ADJOU / Groupe M6
01 41 92 66 66 - www.groupem6.fr
1 auprès des équipés TV, cible historique de Médiamétrie
2 Au 31 décembre 2024
3 Source Médiamétrie Mediamat
4 Source : Médiamétrie / Médiamat – audience à date
5 Médiamétrie / Médiamat – audiences à J+28, arrêtées au 20/12/24 (dates consolidées à J+28, hors erreurs de réaffectation) – toutes séries-réalités de W9 dans la case de 20h
6 Mercredi, samedi et dimanche (9h-12h)
7 Lundi-vendredi (16h30-19h)
8 Lors de la 11ème édition de la Grande Enquête des Marques, Enseignes et Médias préférés des familles - du 17 octobre au 9 décembre 2024
9 Médiamétrie / Médiamat'Thématik – couverture seuil de vision 10s
10 Médiamétrie / MTK’Thématik – périmètre France entière
11 Médiamétrie / MMT’Thématik – Univers Concurrence Etendue
12 Médiamétrie / Médiamat – Base 4+
13 Source : ARCOM - Observatoire de l'équipement des ménages S1 2024
14 Source Médiamétrie Mediamat - 4+ équipés TV + Médiamétrie Global Video Vague 21 2024
15 Source : Médiamétrie
16 Source : Médiamétrie
17 Source : Kantar Media
18 Un changement de méthodologie mis en place par KANTAR au 1er janvier 2024 rend toute comparaison entre 2023 et 2024 impossible sur les dépenses publicitaires brutes de l'internet display
19 33ème Observatoire de l’e-pub SRI, FY 2024
20 Source : Kantar Media
21 Source : Kantar Media, données brutes pour TF1, M6, nettes pour FTV
22 Source : Kantar Media, données brutes pour TF1, M6, nettes pour FTV
23 Source : Kantar Media
24 Ecrans adultes
25 Source : Kantar
26 Source : Médiamétrie - Lundi-vendredi - Ensemble 13 ans et +
27 Source: Médiamétrie, EAR - National, Année 2024, LàV, 5h-24h, Total Radio, AC%
28 Source: Médiamétrie - Global Audio 2024 - Base France entière 15-80 ans
29 Source : Médiamétrie - EAR novembre-décembre 2023, Lundi-Vendredi, 5 h-24 h, 13 ans et +, PDA par agrégat
30 Source : Médiamétrie 126 000, Année 2023, Lundi - Vendredi, 5 h-24 h
31 Source CBO Box Office
32 Source : AQOA
33 Source : CNC
34 Source : AQOA
35 Source : Etude In Marketing Survey (mai-juin 2024)
36 Etude Global Radio – Septembre Octobre 2024- Médiamétrie
37 Sources : Médiamétrie EAR > National
38 Source Médiamétrie
39 Source Médiamétrie / Médiamat – Base 4+
40 Personnes physiques passées, présentes ou futures, régulièrement investies dans leur fonction au regard de la loi et des statuts
41 Ou être lié directement ou indirectement à ces personnes
42 Hors le membre représentant les salariés
Source : CBO Box Office
La trésorerie nette correspond à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie minorés des découverts bancaires et des dettes financières.
Hors le membre représentant les salariés entre 6 h et 1 h pour les chaînes TV et entre 4 h 30 et minuit pour les stations Radio, afin de tenir compte des créneaux effectivement investis par les annonceurs.
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
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